Tou(r)s pour l’emploi et l’alternance mercredi

Ce mercredi, un immense forum pour l’emploi et l’alternance se tient à Tours. A la clé, 800 offres à pourvoir.

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C’est un des rendez-vous immanquables avant l’été. Le rendez-vous Tou(r)s pour l’emploi et l’alternance est organisé pour la quatrième année consécutive, ce mercredi 31 mai.

L’opération veut réunir le public en recherche d’emploi ou d’alternance avec le monde économique et de la formation.
Plus de 800 offres d’emploi seront proposées sur la journée, avec 67 entreprises et 29 organismes de formation et CFA. Des conférences seront aussi tenues durant cette manifestation parrainée par Yvan Bourgnon, gladiateur des mers, qui viendra par ailleurs raconter son tour du monde en solitaire.

À noter que, nouveauté cette année, des tablettes seront à disposition sur place pour vous guider. Une appli pour smartphone, ItiSalon, est aussi disponible. Tou(r)s pour l’emploi est organisé en partenariat avec Pôle emploi, la CCI Touraine, la Mission locale de Touraine, la préfecture d’Indre-et-Loire et la Nouvelle République.
N’oubliez pas votre CV…

> Mercredi 31 mai, de 9 h à 17 h, à l’hôtel de Ville de Tours. Entrée libre.

Forum de l’emploi : 600 offres à pourvoir

Les intéressé(e)s seront ravi(e)s d’apprendre qu’un Forum de l’emploi se tient à Tours. A la clé ? 600 postes à pourvoir.

Évidemment, non. La mairie de Tours ne va pas embaucher d’un coup 600 nouveaux collaborateurs. Avec le soutien de la Région, de la CCI, de Pôle Emploi, de la Préfecture et de la Mission locale, elle organise à l’hôtel de ville la troisième édition de Tours pour l’emploi et l’alternance. « L’idée, c’est que nous n’aurons ici que des entreprises qui ont effectivement des postes en CDD ou en CDI à pourvoir ou des offres de contrats en alternance », explique Laetitia Pasquier, en charge du dossier à la Mairie.
En tout, donc, au moins 600 offres à pourvoir, le plus souvent en local, puisque les entreprises présentes interviennent essentiellement en Touraine. La manifestation prendra, cette année, une importance particulière puisqu’en plus du forum de l’emploi, on pourra assister à des démonstrations de métiers (de 10 h à 12 h et de 15 h à 17 h).

« Nous aurons des ascensoristes, des cordonniers, des coiffeurs, des étudiants en alternance. Une bonne façon pour des jeunes en période d’orientation de découvrir des formations porteuses ». A noter également que Murielle Hermine, la marraine de la journée donnera une conférence sur les valeurs du sport comme tremplin vers l’emploi. Là encore, une façon d’évoquer l’emploi qui devrait parler à tous.

>Mercredi 1er juin, Hôtel de ville de Tours, sans interruption, de 9 h à 17 h.

Etudes : jamais trop tard pour se réorienter

Non, non, ne désespérez pas, ne pleurez pas : il n’est jamais trop tard pour se réorienter. D’ailleurs, il y a le Forum de l’orientation ce week-end.

réorienter

Pas simple de savoir que faire de sa vie à 18 ans… En première année de licence (L1), vous avez vraiment l’impression de vous être planté de filière ? Sachez que plusieurs voies de réorientation sont possibles. Et certaines dès maintenant. Les étudiants de L1 qui ont constitué leur dossier pourront changer de filière dès le second semestre. Certains IUT et BTS proposent même des rentrées décalées.
Le principe ? Dès le mois de février, vous intégrez un programme intensif qui vous permet de rejoindre la deuxième année en septembre.

À Tours, deux sections proposent cette formule : le DUT génie électrique et informatique industrielle et le DUT gestion des entreprises et administrations. Le parcours à l’université n’est pas un long fleuve tranquille. C’est pourquoi la MOIP – Maison de l’orientation et de l’insertion professionnelle – accompagne les étudiants dans leur projet de réorientation : « Il ne faut pas hésiter à venir nous voir. Nous pouvons trouver des solutions adaptées à chaque situation », souligne Carole Peyre à la MOIP. Et pour se remotiver, pourquoi pas, également, faire un petit tour au Forum de l’orientation ce week-end ?

N.P.

> univ-tours.fr/moip 02 47 36 81 70

> Forum : 15 et 16 janvier de 9 h à 17 h au Parc des expositions

N.P.

Entreprises : "un autre regard" sur les femmes

Les inégalités entre hommes et femmes dans le monde du travail restent immenses. Femmes 3000, qui prépare son forum en janvier, fait le point.

Le forum de Femmes 3000 lors d'une précédente édition. (crédit Tmv)
Le forum de Femmes 3000 lors d’une précédente édition. (crédit Tmv)

Femmes 3000 prépare son 8e forum de l’entrepreneuriat féminin, qui aura lieu le 30 janvier prochain. Outre des ateliers et des rencontres avec des partenaires, l’association remettra le trophée de l’entrepreneuse 2013. Les candidatures peuvent être soumises jusqu’au 20 décembre. Une initiative pour donner un coup de pouce aux femmes dans le monde du travail qui, au vu des statistiques, est encore d’actualité.
Selon une récente étude du ministère du Travail, les femmes chefs d’entreprise sont de plus en plus nombreuses, elles étaient 134 000 en 1983 et 165 000 aujourd’hui. Une bonne nouvelle ? Pas vraiment, proportionnellement elles ne représentent que 16 % des entrepreneuses (en 2011) alors qu’elles étaient 19 % en 1983.
« Manque de confiance »
Pour Laurence Hervé, la présidente de Femmes 3000 en Touraine, il reste un blocage : « Beaucoup trop de femmes ont encore un manque de confiance en elles. Par ailleurs, leur entourage, s’il n’est pas positif, peut jouer en leur défaveur. Toute la société, culturellement, se tourne vers les hommes, valorise leur travail, les encourage. Quand une femme décide de monter son entreprise, c’est perçu comme anormal. Et même sans être chef, elle va avoir des difficultés à atteindre un poste à responsabilité. »
Les luttes pour la valorisation des femmes dans la société, et en particulier au sein des entreprises, ont pourtant sensibilisé les pouvoirs publics depuis de nombreuses années sur ces sujets. « Les aides de l’État existent pour que les femmes entreprennent, » ajoute Laurence Hervé. « Nous apportons un autre regard sur l’entreprise, sur sa façon de fonctionner. Ces valeurs féminines permettent une pratique différente. J’ai l’exemple d’une entrepreneuse qui, l’autre jour, me racontait qu’elle organisait des massages pour ses collaborateurs, au sein de l’entreprise. Elle l’a proposé naturellement, sans se poser de questions. Ce qu’elle met en place pour le bien de sa société, elle l’offre aux autres. » Plus d’infos sur le forum

Géocaching, cache-cache trésor 2.0

C’est un des plus vieux jeux du monde et pourtant, la chasse au trésor a été réinventée avec l’arrivée des nouvelles technologies. Ça s’appelle le géocaching. On a testé.

On a essayé le géocaching, hé bah c'est achement dur.
On a essayé le géocaching, hé bah c’est achement dur.

Quelques joggeurs passent, le regard suspicieux. Le gps indique des coordonnées situées sous le pont qui mène au centre aquatique du lac. Après 30 minutes de recherches infructueuses, quelques dizaines de retraités croisés et une vingtaine de coureurs, le Graal apparaît. La géocache ressemble à une petite boîte de médicaments. Fermée hermétiquement, elle est recouverte d’un autocollant camouflage, pour la cacher aux yeux indiscrets. À l’intérieur, un petit bout de papier avec des dizaines et des dizaines de pseudonymes. Ces noms correspondent aux géocacheurs qui ont trouvé cette géocache. Créé au début des années 2000, le géocaching est un jeu qui commence sur internet et se poursuit dans la vie réelle.
Le site geocaching.com référence toutes les caches, placées par les joueurs eux-mêmes. En forêt, derrière un panneau de signalisation, sous une fausse pierre ou dans un tronc d’arbre : ces boîtes aux trésors peuvent être minuscules ou ressembler à de grands coffres. Si les plus petites ne renferment que le log book obligatoire, ce petit registre de papier où il faut inscrire son nom, les plus importantes recèlent des petits trésors que les géocacheurs laissent une fois la cache trouvée. Si le géocaching réunit plus de six millions d’adeptes sur la planète, en Indre-et-Loire, environ 120 personnes jouent activement. Plus de 1 072 caches se trouvent dans le département, dont 126 à Tours, ce qui en fait la 13e ville de France la plus géocaching friendly. En entrant dans le monde du géocaching, il faut s’habituer aux termes inhérents à la pratique du jeu. Quand un géocacheur parle des Moldus (mot emprunté à Harry Potter) sur un forum, c’est pour désigner ceux qui ne connaissent pas cette pratique. Les passionnés sont d’ailleurs sur leurs gardes au moment de la trouvaille, si elle tombe entre de mauvaises mains, la géocache disparaît et son créateur doit tout refaire.
Rando, gps, caches
Jouer au géocaching, c’est entrer dans un monde parallèle où chaque coin de la ville peut être une géocache potentielle. Après cette première trouvaille en bord du Cher, rendez-vous rue Nationale avec Stéphane Barreau, un des adeptes tourangeaux. Ce formateur multimédia a organisé une séance de géocaching à la Webschool de Tours, en juin dernier. Il est tombé dans la marmite de ce jeu après avoir acheté un gps. Cet outil démocratisé au début des années 2000 (voir encadré ci-dessus), c’est la base du géocaching. Sans gps, pas de jeu. Stéphane Barreau raconte : « Je faisais pas mal de randonnées mais je ne me servais que très peu de mon nouveau gps finalement. En regardant sur le web ce que je pouvais faire d’autre, je suis tombé sur le géocaching. On essaye une fois, on trouve sa première géocache et on se prend très vite au jeu. Surtout avec des enfants, aller trouver une cache en forêt, c’est le bon prétexte pour se balader. Aujourd’hui, la pratique est en plein développement grâce aux smartphones et les applis de géocaching. » Téléphone en main, il joint les actes à la parole : « Vous voyez sur la carte, là, il y a une multicache qui commence à la fontaine des amoureux, à une centaine de mètres. » Une multicache ? « Il existe des géocaches simples, mais là, il faut répondre à des énigmes qui mènent, au bout d’un moment, aux bonnes coordonnées gps. »
C’est parti pour 15 minutes de questions sur la belle place située entre la rue Nationale et la rue Jules-Favre. Combien de fenêtres sur la façade Renaissance ? Et l’artiste qui a créé les coussins devant la fontaine ? À chaque fois, la réponse donne une partie des coordonnées gps mystère pour trouver la multicache. Pour ne pas divulguer la réponse (on dit spoiler en bon géocacheur), le périple s’arrête ici. Enfin, pas vraiment, puisque Stéphane Barreau a rendez-vous à un « event » (événement en anglais, hein ?). Si le géocaching est un jeu solitaire, le but premier c’est quand même de trouver un maximum de caches ou d’en fabriquer le plus possible, ses adeptes se réunissent régulièrement dans le monde entier.
Géocaching
Salut Stephbar92
À côté de la station de tramway Nationale, une vingtaine de géocacheurs discutent. « Salut, moi c’est Stephbar92 ! » « Bonjour, Fab_seeker, je suis le créateur de l’event. » « Ah tiens, salut Le Troyen ! » Vous l’avez compris, tout le monde s’appelle par son pseudo de jeu. Un peu bizarre au début. Mais c’est plus pratique que de chercher le prénom de l’autre en plus du pseudonyme. Une fois la troupe réunie, direction le pub de la rue Colbert. Ça parle aventures et statistiques de jeu. Il y a de tous les âges, presque autant d’hommes que de femmes, une photographe, des retraités, un dessinateur industriel. Le but de la soirée, c’est de célébrer l’arrivée du géocaching dans l’espace. Sans blague : l’astronaute Rick Mastracchio a décidé d’amener avec lui un Travel Bug dans la Station spatiale internationale. Le but, c’est de lui faire parcourir 16 fois le tour de la terre.
Travel… quoi ? Encore un peu de jargon : le TB (l’abréviation utilisée par les joueurs), c’est un petit objet (en métal ou en tissu) sur lequel est écrit un numéro qui permet de le géolocaliser. Le géocacheur lui donne une mission juste pour le fun : arriver au Japon ou parcourir 16 fois le tour de la planète par exemple. Le joueur dépose le TB dans une géocache et ce sont les autres qui s’occupent de le faire voyager et d’indiquer où il se trouve.
L’autre but de cet « event » tourangeau, c’est de créer une petite course entre géocacheur : le travel bug qui parcourra l’équivalent de trois tours de la terre aura gagné. Les Moldus trouveraient cette réunion un peu étrange, de l’intérieur, tout fait sens quand le vocabulaire est intégré. Paradoxalement, les géocacheurs se dissimulent pour assouvir leur passion mais accueillent les nouveaux à bras ouverts.

L'aéronautique needs you !

Vous aimez voler ? Nous aussi : ça tombe bien, vous avez le forum des métiers de l’aéronautique qui se prépare pour le 15 et 16 novembre.

Avion qui vole...
On ne le sait pas assez, mais le secteur de l’aéronautique est l’un des seuls à échapper à la crise. La preuve : dans les dix ans qui viennent, c’est 50 000 emplois qui y seront créés en France. « Oui, mais ça fait combien chez nous ? », demanderez-vous fort justement, sachant que ce secteur est dominé par les régions Ile-de-France, Midi- Pyrénées et Paca. 321 entreprises relèvent du secteur de l’aéronautique en région Centre et emploient 19 000 salariés (source Gifas, 2012). Elles s’appellent, entre autres, Mechachrome, Zodiac Seats, Thalès, Esterline ou Lisi Aérospace et elles seront présentes au Forum des métiers de l’aéronautique, les 15 et 16 novembre, au Vinci.
La région Centre dispose également d’un aéroport dédié au fret (Châteauroux- Centre) et de 12 laboratoires de recherche travaillant en partenariat avec les principaux donneurs d’ordre du secteur. Le but de ce forum, c’est de faire mieux connaître aux jeunes et à leur famille les débouchés offerts par le secteur de l’aéronautique. Responsables de production et directeurs des ressources humaines viendront présenter les différents métiers tandis que les lycées professionnels, IUT et autres écoles d’ingénieurs détailleront leurs formations. Des conférences sur la partie industrielle ou sur le volet exploitation permettront d’aller encore plus loin. Et, bien sûr, comme le secteur de l’aéronautique fait partie de ceux qui transportent une part de rêve, l’association Touraine Planeur, qui fait voler environ 500 personnes chaque année, viendra avec un planeur grandeur nature. Le public pourra s’initier au pilotage sur deux simulateurs de vol et découvrir les mécanismes du vol sans moteur.
Forum des métiers de l’aéronautique, les 15 et 16 novembre, de 10 h à 18 h, au Vinci. Entrée libre. Manifestation parrainée par le spationaute Michel tognini, qui sera présent les deux jours sur le forum et tiendra une conférence, le samedi.