Tobassi, vent de fraicheur musicale à Tours

#EPJTMV À Tours, le Jazz a bonne presse grâce au groupe Tobassi. Cinq passionnés de musique – 19 à 45 ans – nous font découvrir, grâce à leur premier album, un ensemble de morceaux aux différentes influences. On aime et on vous en parle.

Bonne ambiance et passion pour la musique régne au sein de Tobassi. Photo : Simon Soubieux
Bonne ambiance et passion pour la musique régne au sein de Tobassi. Photo : Simon Soubieux

Pierre, Jean-Marc, Yohan, William et Giovanni forment un jeune groupe de musique tourangeau : Tobassi. Depuis sa naissance en 2013, l’effectif a un peu tourné mais l’esprit est toujours là : vivre leur musique, l’aimer et la partager. Cet été, ils ont eu l’occasion de se faire inviter par le festival Terres du son en juin, et jouer devant des centaines de personnes. Yohan, le batteur, en garde un bon souvenir même s’il l’admet : « En notoriété, on n’a pas gagné tant que ça. En tout cas, Tobassi est connu à Tours. »

En galère de dates

De Michael Brecker aux Pink Floyd en passant par John Coltrane, ils ont tous des goûts musicaux différents mais se retrouvent sur un style en particulier : la fusion. En clair, ils pratiquent le Jazz et la Soul. En mai dernier, les cinq lurons ont sorti leur premier album « Tobassi ». A la clé, onze pistes. A l’intérieur, jazz, soul, rap et même slam.

Et si la musique est leur passion, leur démarche est aussi philanthrope : même si la technique musicale compte beaucoup, rien n’est plus important que l’harmonie du groupe. Une seule fois, ils ont dû évincer un de leurs camarades en raison d’une implication jugée trop faible.

Un projet qui a bien évolué la saison passée au vu du nombre de concerts qu’ils ont donné. « Ils nous arrivaient d’avoir un voire deux concerts par mois », assure Pierre. Cette année est marquée par la galère en ce qui concerne l’obtention de dates de tournée : le groupe a dû se reconstruire après le départ d’un de leurs musiciens. Cette galère pourrait en partie s’expliquer par le manque de communication du groupe sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, même un abonné peut avoir du mal à suivre leur actualité. « C’est vrai qu’il faudrait qu’on s’améliore sur notre communication. Malheureusement on n’a pas d’actualité toutes les semaines », regrette Giovanni. Leur activité hebdomadaire se résume aux répétitions. Tous les samedis matin, ils se réunissent pendant trois heures (10 h-13 h) et travaillent leurs morceaux. En attendant leur prochain album.

Florian Gautier