Dans le quotidien d’Aude Girardeau, bibliothécaire à la médiathèque de Joué-lès-Tours

#VisMaVille Aude Girardeau est bibliothécaire, coordinatrice des publics enfants à la médiathèque de Joué-lès-Tours. Un métier venu sur le tard qui l’enchante aujourd’hui.

Nichée au bord du parc de la Rabière, la médiathèque de Joué offre d’emblée une ambiance apaisée. De par son cadre verdoyant, ses rangées de livres appétissantes, sa taille accessible, mais aussi la bonne humeur de son équipe. Aude Girardeau n’est pas la dernière à plaisanter et à détendre l’atmosphère. « Tu as oublié de rendre Mortelle Adèle. Mais ce n’est pas grave, je vais te le prolonger, tu vas pouvoir en profiter pendant tes vacances. » Voilà la petite fille rassurée qui repart avec sa pile d’ouvrages et de magazines pour passer l’été.

Aude Girardeau fait partie des dernières recrues de l’équipe, en poste depuis presque deux ans. Sa directrice Christine Rico souligne « son profil atypique ». Aude est contractuelle, elle n’a pas eu le fameux concours d’assistant de conservation du patrimoine et des bibliothécaires (ACPB) qui permet généralement d’exercer le métier. Mais son expérience et son savoir-faire ont fait la différence.

Diplômée en art du spectacle, elle se voyait plutôt comédienne ou metteuse en scène. Elle a d’abord exercé dans le milieu associatif : la Boîte vocale où elle s’occupait des actions de formation des demandeurs d’emploi, puis à la Ligue de l’enseignement où elle se chargeait de la quinzaine du livre jeunesse. « C’était une période où j’ai eu mes enfants et fait mes armes sur la littérature jeunesse. »

Ce qui lui plaît dans ce secteur ? « La créativité, l’imaginaire développé par les auteurs avec de toutes petites choses, tout comme pour le spectacle jeune public, et la variété des histoires, des écritures, des illustrations… Des histoires qui nous bousculent et nous émerveillent. »

Aude Girardeau apprécie surtout le contact avec les enfants et les animations développées par la médiathèque en partenariat avec le service petite enfance de la Ville et les établissements scolaires. Derrière son guichet aux emprunts et aux retours, elle ne manque pas une occasion de donner ses conseils au jeune public. Mais ce qui est moins visible dans le métier de bibliothécaire, c’est l’activité déployée lorsque ses portes sont fermées. Souvent le jeudi matin, les bibliothécaires se réunissent pour discuter et choisir les nouveaux documents.

En secteur jeunesse, ils sont cinq et travaillent en partenariat avec les librairies de Tours, Libr’enfants et Bédélire, qui leur proposent une sélection. « Nous achetons 1 200 livres cette année, en comptant les renouvellements des livres abîmés, une centaine de DVD et 50 CD. » La bibliothécaire est aussi chargée de passer les commandes, de saisir les nouveautés dans la base de données, de cataloguer, mettre les étiquettes. Ensuite, mettre en rayon et ranger ! « Les mercredis et samedis soirs, nous avons un gros travail de rangement des mangas qui sont dispersés un peu partout », sourit Aude.

Une activité de tri permanente dans la réserve et, avec les tout-petits, les renouvellements sont plus nombreux. « On se retrouve vite avec des livres cartonnés en lambeaux ; soit on renouvelle, soit on désélectionne. » Ce travail de fourmi, les bibliothécaires l’assurent au quotidien.

Textes et photos : Aurélie Dunouau


Les 40 ans de la médiathèque

La médiathèque de Joué-lès- Tours est en plein renouvellement : depuis cette année, elle est désormais gratuite pour tous les publics et tend à élargir ses horaires d’ouverture. Le mobilier est également renouvelé. Il faut dire qu’elle commence à prendre un peu d’âge puisqu’elle souffle ses 40 bougies cette année !

Les festivités démarrent à la rentrée. Une exposition retraçant l’histoire de la médiathèque sera visible à partir de mi-septembre. Une visite guidée aura lieu le 18 septembre pour les journées du patrimoine. Et l’équipe de la médiathèque nous annonce une belle journée festive le 27 novembre avec de nombreuses surprises.
> mediatheque.jouelestours.fr

Tour de France : top départ de Tours le 1er juillet !

Rendez-vous le 1er juillet prochain pour voir le peloton s’élancer de la place Anatole-France, à Tours. Mais attention, des perturbations sont également à prévoir côté circulation et stationnement.

Le Tour de France approche ! (Photo archives NR)

La dernière fois, c’était en 2013, autant dire que l’événement est d’importance : pour la neuvième fois de son histoire, le Tour de France s’offre un départ de la ville de Tours, le 1er juillet. À 13 h 50, la caravane s’élancera de la place Anatole-France et prendra la route de Châteauroux pour une des étapes les plus courtes de cette édition.

Côté sportif, il n’y a pas de grande surprise à attendre de cette sixième étape. Les 161 km du parcours ne présentent pas de difficulté et devraient se terminer par une arrivée au sprint dans la capitale du Berry. Les réelles festivités et aussi les premières empoignades devraient commencer deux jours plus tard, le samedi 3 juillet, avec l’étape reliant Oyonnax au Grand-Bornand.

Un rayonnement à l’extérieur

En revanche, l’image sera belle pour la ville et la région. Les coureurs passeront, en effet, par quelques-uns des grands sites touristiques du Val de Loire : la curieuse pagode de Chanteloup, d’abord, puis Chenonceaux, Thésée- la-Romaine, le ZooParc de Beauval et le château de Valençay. Le Tour de France restant un des événements sportifs les plus suivis dans le monde, cette journée a de quoi booster la reprise du tourisme ligérien.

Plus encore et au-delà du strict aspect sportif, la municipalité a décidé de se servir de cet événement pour favoriser l’utilisation du vélo comme moyen de transport intra-muros aussi souvent que possible. Dès 9 h, des animations seront organisées devant la bibliothèque centrale, pour attendre l’heure du départ. Laquelle bibliothèque accueillera, jusqu’au 17 juillet, une exposition de photos et de dessins d’enfants sur le thème du vélo.

Et n’oublions pas que, la veille, les femmes de « Donnons des ailes au vélo », qui parcourent les étapes du Tour de France un jour avant la compétition officielle, seront sur la ligne de départ, à 9 h.
Matthieu Pays


> Attention, perturbations

Le 1er juillet, le peloton du Tour de France partira de la place Anatole-France à Tours pour relier Châteauroux. Ce qui va forcément entraîner des complications. Dès le 29 juin, le stationnement sera interdit sur les quais de Loire (dès le matin), place Anatole France et jusqu’au pont de Fil (18 h). Le 30 juin, la rue des Tanneurs et le pont Wilson s’y rajoutent dans la journée ainsi que, le soir, le début de l’interdiction de stationnement boulevard Preuilly.
Le 1er juillet, restrictions le long des quais Paul-Bert et Marmoutier, avenue Malraux et pont Mirabeau. Ce jour-là, le tram ne circulera pas entre la gare et Choiseul jusqu’à 17 h.

> Retrouvez une cartographie des perturbations de circulation sur https://www.tours.fr/services-infos-pratiques/770-tour-de-france-2021.htm

Les bibliothèques se mettent au Click and collect

A compter de ce samedi 21 novembre, six bibliothèques municipales vont proposer le Click and collect aux abonnés pour retirer livres et documents. Mode d’emploi !

Impossible d’accueillir le public ? Les bibliothèques se mettent donc au Click and collect !

C’est un grand ouf de soulagement pour les bibliothèques municipales ! Six des sept que compte Tours rouvriront samedi 21 novembre, en mode « Click and collect » (seule celle de la Rotonde n’est pas concernée). Impossible, donc, d’accueillir le public, mais au moins les Tourangeaux pourront dévorer quelques livres !

Il faut obligatoirement passer par une prise de rendez-vous sur le site internet des bibliothèques ou par téléphone. Les 17 000 abonnés pourront ainsi retirer leurs documents, tout en respectant un protocole sanitaire strict : pas d’inquiétude donc, puisque les livres sont isolés pendant trois jours avant d’être remis en stock.

Comment ça marche ?

  • Par internet : direction www.bm-tours.fr pour passer la commande.
    Il est possible de réserver 5 documents pour 5 semaines.
    Choisir un créneau horaire pour se présenter à la bibliothèque (en étant masqué et en se munissant d’un sac) avec sa carte d’abonnement.
    Jours de retrait : mercredi / vendredi / samedi. De 14 h à 18 h.
  • Par téléphone : appeler la bibliothèque du mardi au samedi, de 13 h 30 à 17 h 30. Passer la commande. Possibilité d’être conseillé(e) par les bibliothécaires.

Tours : réouverture de la Bibliothèque et des médiathèques le 2 juin

La Bibliothèque Centrale et les médiathèques François-Mitterrand et Fontaines rouvrent bientôt. Mais les procédures de prêts et de retours ont changé, crise sanitaire oblige.

La bibliothèque de Tours va pouvoir rouvrir. (Photo archives NR)

C’est ce 2 juin que la Bibliothèque centrale de Tours et les médiathèques François-Mitterrand et Fontaines rouvriront.

Seulement voilà, en raison de la situation sanitaire actuelle et de la crise du Covid-19, les services ont dû s’adapter et ont repensé les procédures de retours et de prêts (sur rendez-vous). Désormais, les bibliothécaires mettent notamment les documents rendus en quarantaine pendant 10 jours avant de les ranger.

Réservez empruntez : le mode d’emploi

A compter de ce 2 juin 2020 :

→ Ce que les lecteurs peuvent emprunter :

Livres, CD, livres audio, DVD, etc. La durée des prêts est doublée. « Par exemple, il sera possible d’emprunter 5 livres, 5 CD, 3 livres audio, 2 DVD fiction et 2 DVD documentaires, pour 8 semaines », précisent les services dans un communiqué.

→ Qui peut emprunter ?

Peuvent emprunter : les lecteurs inscrits à la Bibliothèque municipale de Tours, y compris les nouveaux abonnés (il est possible de s’inscrire sur place en apportant son stylo, un sac, une pièce d’identité ; ou bien par téléphone pour les personnes bénéficiant de la gratuité).

→ Comment réserver ?

Il est possible de le faire via le compte lecteur sur le site www.bm-tours.fr, ou par téléphone (Bibliothèque centrale au 02 47 05 47 33 / Médiathèque François-Mitterrand au 02 47 54 30 42 / Médiathèque des Fontaines au 02 47 74 56 30).

→ Et pour le retrait des commandes ?

« Les documents réservés sont « pré-prêtés » sur la carte du lecteur dès le traitement de sa demande », indiquent les services de la Bibliothèque. En précisant : « La commande est prête le lendemain de la réservation, et conservée pendant 48 h ». Au-delà, les documents sont remis en circulation.

> Ouverture du mardi au samedi, de 14 h à 18 h. Le port du masque est recommandé. Des bibliothécaires médiateurs veilleront aux distances de sécurité. 

 

La bibliothèque municipale, mémoire sonore de Tours

#VisMaVille Dans cette discothèque-ci, on ne danse pas, on écoute. Avec plus de 7 000 vinyles d’hier et d’aujourd’hui, la bibliothèque municipale de Tours se transforme en mémoire sonore, entre les mains du bibliothécaire Guióm Virantin.

Jeudi après-midi. La bibliothèque centrale de Tours est fermée au public, mais derrière ses portes, une véritable ruche est en mouvement. Tout le monde est sur le pont : mise à jour des catalogues, réunions, accueil de groupes… et même émission de radio !

C’est au micro de Radio Campus Tours que nous retrouvons Guióm Virantin, bibliothécaire en section Musique & Cinéma. Avec lui, direction les coulisses, puisque sur les huit niveaux que compte l’établissement, seuls deux et demi sont ouverts au public. Sur les rayonnages qui nous attendent en réserve, aucun livre.

Et pour cause : Guióm est en charge du fonds de disques vinyles. Sur une étagère, des bombes aérosols : « C’est notre outillage, rudimentaire mais efficace : une brosse en poil de soie, une chamoisine, de l’eau déminéralisée, et ces soufflettes ! On a même investi dans une machine à nettoyer les disques, car si ceux de nos collections sont en général en bon état, ce n’est pas toujours le cas pour les dons. »

7 000 vinyles chouchoutés

Plus de 7 000 vinyles sont ainsi chouchoutés et préservés du temps qui passe. Un travail d’orfèvre qui s’inscrit dans le rôle de conservation de la bibliothèque municipale, gardienne des trésors culturels d’hier. Mais Guióm est aussi un homme de son temps !

Mélomane autodidacte, il maîtrise aussi bien les chants grégoriens que les nouveautés internationales et les sorties tourangelles, via le réseau des bibliothèques Scène Locale 37, branché sur l’actualité des artistes locaux. Rester à l’écoute Côté vinyle, « on achète des disques récents, lorsqu’ils ont été enregistrés ou mixés en analogique, ce qui rend au vinyle tout son intérêt ».

À côté d’un album très recherché de Nino Ferrer, on trouve donc le groupe local Verbal Razors ou le dernier Antibalas, prêts à intégrer la mallette de nouveautés qui navigue chaque mois d’une médiathèque à l’autre. « On essaie aussi de faire vivre nos vinyles avec des expositions de pochettes, et les Rendez-Vous du Mange-Disque : le vinyle devient alors un support pour inciter le public à travailler l’écoute, tout comme un musicien travaille son instrument. »

Bientôt au Conservatoire pour une écoute de vinyles ou sur les ondes de Radio Béton, Guióm est donc comme ses collègues, loin du cliché vieillot du bibliothécaire qui s’encroute : « Notre but est de créer des actions qui parlent aux gens », à l’écoute du public et du monde d’aujourd’hui.

Textes et photos : Maud Martinez

Les collectifs féministes s’installent à la bibliothèque

Jusqu’au 14 octobre, la section jeunesse propose une précieuse sélection de livres pour enfants des années 60-70.

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Entrez dans la Bibliothèque centrale, avancez-vous entre les deux bureaux d’accueil du rez-de-chaussée. Pas trop ! Faites simplement quelques pas et dans l’ombre du hall de la section jeunesse, sur votre droite, se tient une petite installation, imaginée par l’artiste canadienne Kim Dhillon, en collaboration avec les bibliothécaires jeunesse de Tours.
Deux fauteuils vintage, des tabourets Tamtam, quelques coussins à fleurs et sur un meuble bas, plusieurs dizaines de livres pour enfants, publiés dans les années 60 et 70 par des collectifs féministes américains et français.

« Avec cette installation, Kim Dhillon révèle le travail acharné de ces femmes pour contrer la pression sociale qui visait à former des épouses obéissantes », explique Sophie Heywood, maître de conférences en études françaises à l’Université de Reading (Royaume-Uni), actuellement professeure invitée de l’Université de Tours dans le cadre de ses recherches sur l’impact des années 68 sur la culture enfantine.
Et de poursuivre : « Insatisfaites des visions stéréotypées des filles et des garçons présentées dans les livres pour enfant de l’époque, ces mères de famille, éduquées et informées, celles qu’on appelle les féministes de seconde vague, ont tout simplement décidé d’éditer leurs propres livres. »

Les voilà ici, à Tours. Ne manquez pas ceux des éditions Lollipop Power Press (Le Pouvoir aux sucettes), fondées en 1970 et gérées par un collectif non hiérarchique de femmes basé en Caroline du Nord. Ils sont facilement reconnaissables : monochromes, reliés à l’agrafeuse, ils présentent l’histoire d’un papa célibataire donnant le bain, de petites filles qui bricolent, de mamans lesbiennes… Le tout en anglais bien sûr, mais vous trouverez, dans l’excellente sélection de livres en français, bien d’autres perles des années 60 à nos jours. De quoi vous dire que… rien n’a changé.

Jeanne Beutter

Doudous et pyjamas à la bibliothèque

Curieuse soirée à la médiathèque de Tours-Nord : les bibliothécaires se promènent en pyjama. Prêtes à tout pour donner aux enfants le goût de la lecture !

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« Hé, ho, hé, ho, on rentre du boulot… ». Entrée en scène fracassante pour Aurélie, Brigitte, Marie et Rachida, coiffées de bonnets rouges, balais et plumeaux à la main. Que nous ont concocté les quatre bibliothécaires de l’espace jeunesse de la médiathèque François-Mitterrand à Tours-Nord ? Pourquoi ont-elles revêtu chemises de nuit et pyjamas ? Car elles organisent une soirée pyjama.

Au programme de ce vendredi soir : six histoires drôles et étonnantes que les bibliothécaires lisent, mais surtout théâtralisent. Plein d’humour, le quatuor se prête volontiers au jeu. Le spectacle commence fort lorsque Rachida joue le chien George, de l’album « Oh non, George ! » écrit par Chris Haughton. La voilà qui dévore une religieuse (la pâtisserie, rassurez-vous), attaque un chat et massacre des fleurs…
Forcément, la vingtaine d’enfants présents en redemande et participe avec entrain aux intermèdes musicaux.

Une manière originale de donner aux petits le goût de la lecture. Cette animation fait partie de la programmation du réseau des bibliothèques municipales de Tours, « une offre gratuite et de plus en plus étoffée », souligne Isabelle Chadefaut, coordinatrice des animations jeunesse. L’idée : proposer diverses portes d’entrée dans la lecture et élargir le public.
Jugez plutôt : au côté des traditionnelles « heures du conte » adaptées à chaque âge, il y a la version so british, le « story telling » en anglais ou les albums traduits en langue des signes. Mais ce n’est pas tout : les contes se déclinent aussi en version numérique ou musicale, avec des intermèdes joués par des musiciens du conservatoire de Tours. « De telles animations permettent de faire connaître nos collections, indique Isabelle Chadefaut. Nous voulons faire de la bibliothèque un lieu d’échange et de partage, créer du lien social et une collectivité autour de la lecture. »

Bibliothèque : le numérique pour les petits

Avez-vous déjà tenté de rechercher une appli pour enfant sur votre téléphone ? Trouver un simple puzzle relève de l’exploit dans les jungles foisonnantes que sont Play Store et l’App Store… Ne vous fatiguez plus ! La Bibliothèque de Tours a déniché les meilleures appli 2016.

« Papa, j’peux faire un jeu sur ton téléphone ? Maman, tu m’prêtes ta tablette ? » Soyons clairs, face à cette question et à l’offre pléthorique d’applications pour enfant, trois solutions s’offrent à vous : résister en brandissant un bon vieux Monopoly®, succomber aux premières suggestions du genre « Make up Reine des neiges » ou bien tenter de trouver des applis intéressantes. Parce que oui, il y en a !

Consciente du rôle qu’elle a à jouer auprès des familles sur ce terrain, l’équipe de la section jeunesse de la bibliothèque centrale de Tours a entrepris un travail de fourmi pour dénicher plus d’une trentaine d’applications vraiment réussies. Stéphanie Faligand et Lydie Sénécal ont fouiné, testé puis sélectionné une offre graphique, ludique et surtout captivante. La plupart fait écho à la littérature jeunesse, comme celles d’Olivier Douzou ou de Christian Voltz. Contes interactifs, jeux ou documentaires, il y en a pour toutes les bourses puisque si cinq d’entre elles sont gratuites, le prix des autres varie de 0,99 à 9,99 €.
La bibliothèque centrale vous les fait aussi tester : dès le mois d’octobre, la section jeunesse mettra à disposition des petits lecteurs quatre tablettes sur lesquelles elles seront installées. « Nous sommes au point de départ de la valorisation de notre offre numérique, explique Bérangère Rouchon-Borie, responsable du département Jeunesse. L’équipe a été formée et est en place, on est doté d’outils adaptés. Nous allons maintenant pouvoir donner une meilleure visibilité à ce qu’on propose. » Car l’institution dispose déjà d’une réelle offre numérique trop méconnue. Ses abonné(e)s ont notamment accès à un large choix de films en streaming, d’eBook et de formation en ligne via le site Nom@de. Allez voir, ça vaut le détour.

Jeanne Beutter

A la bibliothèque, un concert… silencieux !

Un concert silencieux à la bibilothèque… C’est possible ! La preuve, avec cette initiative de La Raffinerie musicale de Tours.

Alors ça, c’est une initiative qui va faire du bruit. La Raffinerie musicale, l’association des étudiants de l’IAE de Tours, organise un concert plutôt… spécial, dirons-nous. Des DJ joueront effectivement au sein de la bibliothèque universitaire. Du raffut, en perspective ? Eh bien pas tant que ça, l’originalité de la démarche résidant dans le fait que ce concert sera silencieux : « Le public sera muni de casques par transmission UHF (un bluetooth de meilleure qualité, NDLR) directement connectés aux platines des DJ », explique l’asso qui rappelle que « c’est une première en France ».

Bref, un événement atypique, afin d’aborder la musique électronique d’une façon différente. Pour ce concert silencieux, seront donc présents, aux platines, Arno Njoy, DJ Squirrel, A1ST et Avrell. À vos casques…

> Mardi 1er mars, à la bibliothèque universitaire des 2 Lions. De 13 h à 18 h.
> Entrée gratuite. Carte étudiant en caution pour le prêt du casque.
> Infos et contact sur facebook.com/laraffineriemusicale ou sur l’event Facebook ICI

Sur le web : les 10 Tourangeaux à suivre en 2016

Pour le magazine Influencia, spécialisé dans l’analyse des courants de société, « Le blogueur en tant que tel n’existe plus. Il est désormais tout autant un twittos, un instagrammeur, un youtubeur… ». Cette nouvelle bête digitale polymorphe est difficile à classer. La rédac a épluché le web et déniché 10 Tourangeaux qui égayent la Toile, chacun dans leur style.

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1. BRYAN BERGOUGNOUX : Le capitaine du Tours FC relaye les fans, poste des photos des rencontres, des petits moments de sa vie perso et des clins d’oeil à sa ville de coeur, Lyon. On ne lui en veut pas, parce que son compte est sympa et qu’il essaye de doser au mieux le délicat équilibre pro/perso exigé d’un compte Twitter. Et c’est assez réussi, ses gazouillis touchent même des néophytes du foot.
@BryanSupaberg

2. JM37000 : Déjà bien connu sur Twitter (46 000 tweets postés, plus de 1 000 abonnés), JM est l’un des rares Tourangeaux présents sur Périscope, le nouveau réseau social qui permet de poster en temps réel des films. JM est un twittos, qui cause à tout le monde et est toujours prêt à partager une info. C’est surtout un expert ès bières et vins, qui présente tous ses coups de coeur et n’hésite pas à dénoncer les arnaques.
@jm37000

3. JEAN-PATRICK GILLE : Le député et conseiller municipal est un twitto suractif et avec le retour de la gauche en Touraine, on peut s’attendre à pas mal d’interventions cette année. À suivre pour ses réactions poivrées à tous les événements politiques, locaux et nationaux et, bien sûr, ses dossiers de député, comme celui sur les intermittents.
@jp_gille

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4. LA BIBLIOTHÈQUE DE TOURS : On avait dit « pas de compte institutionnel », oui, mais c’est la première bibliothèque municipale de France à plonger sur Instagram en ouvrant son compte fin 2015, alors elle mérite bien une entorse. Amoureux des livres anciens, des gravures et du patrimoine, les archives de la Bibliothèque centrale vont vous faire rêver.
instagram.com/bibtours_patrimoine

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5. NOTA BENE : Pourquoi tous les empereurs romains s’appellent César, comme la salade ? Benjamin, dit Benabarbe s’amuse avec l’Histoire. Humour, passion et professionnalisme, un cocktail gagnant déjà récompensé par 230 000 abonnés et une participation à la première édition de Vidéo City Paris, le salon des youtubeurs les plus influents. Génial pour découvrir les dessous de l’Histoire et remettre à jour certaines notions. (Rappelez-vous, on en avait parlé ICI dans tmv)
youtube.com/user/notabenemovies

Captéure

6. LES BLOGUEUSES DE TOURS : Elles ont ouvert une page commune en 2015. Chaque semaine, elles y relaient les articles des 35 blogueuses mode, beauté, cuisine ou lifestyle de l’agglo. Les bons plans, les opérations cadeaux, les ouvertures des nouvelles boutiques, c’est aussi là que ça se passe. Et elles organisent deux vide-dressings par an. Des blogs vraiment sympas, qui ont gardé chacun leur ton propre.
facebook.com/LesBlogueusesdeTours

7. NOTRE CARNET D’AVENTURES : Son originalité ? Un blog à 4 mains, tenu par Anthony et Noémie. Ils se sont jetés dans l’aventure bloguesque avec toute leur énergie… et ça se voit. Le design est chouette, les articles sont variés. Les textes sont simples et efficaces, les photos sont de plus en plus belles. Un blog bien calibré.
notrecarnetdaventures.com

8. MADEMOISELLE MAEVE : Mademoiselle Maeve est adorable, elle lit des livres, et elle en lit beaucoup, elle les avale comme d’autres gobent les fraises Tagada. Check list, polar, romans fantastiques, historiques ou contemporains, elle pioche dans tous les genres sans a priori. Le blog à consulter pour sortir de sa zone de confort littéraire.
mademoisellemaeve.wordpress.com

9. DANS MA BOÎTE : Pauline a la bonne idée d’adapter plein de recettes en mode vegan. Renoncer au lactose ou aux oeufs sans sacrifier sa gourmandise, c’est possible et elle le prouve. Elle a classé toutes ses recettes sur un onglet : hyper pratique. En prime, Pauline fait de petites vidéos rigolotes. Et bien sûr, elle a un compte Instagram.
dans-ma-boite.blogspot.fr

10. PROJET TOURS : Le nom annonce bien le programme. Sandrine Samii, responsable de la communication du TEDx de Tours, parle de notre ville chérie. Elle la photographie aussi, au fil de ses envies et des moments. À découvrir en images sur instagram.com/projettours/ et via de jolis portraits de Tourangeaux sur son blog :
projettours.com