Villes où il fait bon vivre : Tours se classe 23eme

Tours, ville où il fait bon vivre ? En tout cas, elle apparaît assez haut dans le classement réalisé par l’association Villes et villages où il fait bon vivre, pour son palmarès annuel.

L’association Villes et villages où il fait bon vivre vient de dévoiler son palmarès annuel. Le classement prend en compte la qualité de vie, la sécurité, le commerce, l’éducation ou encore l’attractivité immobilière et la protection de l’environnement.

En parcourant quelque peu la liste, on s’aperçoit que plusieurs communes d’Indre-et-Loire figurent dans ce top 500.

On peut déjà noter que Tours est classée 23e (et onzième parmi les communes de plus de 100 000 habitants en France). Mais la ville perd cinq places comparé au précédent classement daté de 2022 ! Pour le reste : Joué-lès-Tours est 127e, Saint-Cyr-sur-Loire 218e, Saint-Pierre-des-Corps 229e et Chambray-lès-Tours pointe à la 429e place.

Pour ce qui est des villages, pas grand-chose en Touraine en revanche, si ce n’est Saint-Genouph qui se distingue et apparaît à la 212e place.

Texte et photo : A.G.

Festival de la BD d’Angoulême : entre récompenses, superbes découvertes et hommages à l’Ukraine

De la BD, de la BD… et encore de la BD ! Pour qui aime le 9e Art, le festival de la BD d’Angoulême est « the place to be ». On y a fait un tour et on vous raconte (presque) tout !

Sur la façade de l’hôtel de Ville d’Angoulême, sur fond de projection du drapeau ukrainien, un mapping de feux d’artifices pour cacher le bruit des bombes, là-bas, très loin. Et très proche aussi, avec pour la soirée d’ouverture au théâtre, un émouvant concert de dessins d’auteurs d’une douzaine de nationalités différentes, soutenu par les notes virtuose du pianiste franco-ukrainien Dimitri Naiditch.

L’Ukraine encore, dès la sortie de la gare ou sur des panneaux géants : Manara, Walter Minus, Riad Sattouf et d’autres disent leur soutien, dans ces couleurs bleu et jaune , que l’on retrouve en pin’s et en ruban chez beaucoup.

Dans ce contexte un peu particulier, la participation à cette 49e édition fut un peu moindre mais ô combien réjouissante. Des expositions à n’en plus en finir, comme celle consacrée à l’immense René Goscinny, le scénariste de Astérix, Lucky Luke, Iznogoud et tant d’autres. Un monstre de travail qui imposa ce terme « scénariste », quand celui-ci n’existait pas encore.

Astérix qui fut aussi à l’honneur cette année, avec rien moins que deux fresques, une dessinée par Boucq et l’autre par Catel, et le dévoilement d’un menhir place de la gare pour dire toute la place d’Uderzo (décédé l’an passé) et de Goscinny, inauguré par leurs deux filles.

Que dire aussi de celle sur Chris Ware, un grand monsieur qui après Angoulême, sera présenté au Centre Pompidou avec son art de l’architecture et de la composition époustouflant. On notera aussi celle de « Mortelle Adèle », très rafraichissante, tandis que le Pôle Manga explosait tous les records de fréquentations avec la magnifique exposition sur Mizuki, auteur prolifique.

Palmarès et récompenses

Ce foisonnement, cette richesse, on la retrouve aussi dans le palmarès. C’est donc Julie Doucet, la Canadienne qui récolte le Grand Prix, histoire, aussi, de lui dire qu’on adorerait qu’elle se remette à la BD ! (elle qui n’a rien publié depuis plus de 20 ans…). Car ses ouvrages féministes et pleins d’humour sont toujours autant dans l’air du temps.

Concernant les prix, le Fauve tout en or du brésilien Marcello Quintanilha pour « Ecoute Jolie Marcia » est une récompense amplement méritée, tout comme la série « Bergères Guerrières » de Jonathan Garnier et Amélie Fléchais pour le Prix jeunesse.

On remarquera aussi, côté auteurs, une belle avancée avec l’annonce de la rémunération des dédicaces dans une dizaine de festivals et la visite de la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, qui a affirmé avoir au moins 1 500 BD chez elle. Elle a salué les 85 millions de livres vendus en 2021 et la progression fulgurante du 9e Art, (merci les confinements et le pass culture !).

Angoulême 2022 fut une belle réussite, sous une météo clémente et un esprit de fête retrouvé. Ne reste maintenant plus qu’à attendre un an avant de fêter le 50e anniversaire de l’événement.

Hervé Bourit

Transports et mobilités : Tours, palme d’or

Tours a obtenu la première place pour la performance de son réseau de transport. Justifié ?

transports

Le 24e Palmarès des mobilités a attribué la première place à la Ville de Tours. Cette palme d’or a été remise au vice-président de Tour(s)Plus, Jean-Gérard Paumier, chargé des transports. Ce classement a été réalisé par le magazine Ville, rail et transports.

« Les Français sont prêts à changer leurs habitudes de déplacements nous apprend l’observatoire de la mobilité mis en place par l’UTP. A l’heure de la COP21, c’est une bonne nouvelle. Les autorités organisatrices, qui cherchent à rendre leurs transports publics plus attractifs, avaient sans doute déjà perçu cette tendance sur le terrain. Les collectivités que nous récompensons cette année (Tours se place devant Nantes et Dijon, ndlr) ont toutes mis en oeuvre des politiques très volontaristes de ce point de vue-là. Elles se sont souvent engagées dans des démarches d’expérimentation de matériels moins polluants », indique Ville, rail et transports.

Le classement a été réalisé grâce aux chiffres recueillis par l’Union des transports publics qui recense les performances des plus grands réseaux de France.

Critères pris en compte pour prouver que Tours méritait la première place côté transports ? Voyages par habitant et par kilomètre, évolution de l’offre et du trafic, kilomètres par salariés, ou encore taux de couverture et leurs évolutions et vitesse d’exploitation des bus.

D’après le site, Tours a bénéficié des « effets de l’arrivée du tramway » et a su profiter de l’occasion « pour réorganiser de fond en comble leur réseau, lancer des niveaux différents de services et remodeler le tissu urbain ».

Alors, selon vous, est-elle méritée cette première place ? Le réseau de transports est-il perfectible à Tours ?

Morgan Bourc’his : à couper le souffle

Pas d’homme-poisson qui tienne, il affirme être un terrien avant toute chose. Et pourtant, à 90 mètres sous les mers, il dit avoir envie de tout, sauf de respirer. Lui, c’est Morgan Bourc’his, l’un des plus grands apnéistes du monde. Et vous savez quoi ? Ses premières brasses, c’est à Joué-lès-Tours qu’il les a nagées.

Morgan Bourc'his
Morgan Bourc’his, l’homme qui avait la classe même avec un bonnet de bain.

SA BIO

— Né en 1978, Morgan Bourc’his a passé son enfance en Touraine. Après avoir barboté quelques années à la piscine municipale Jean Bouin, c’est d’abord sur les terrains de basket qu’il se distingue. Il part ensuite faire ses études de Staps (sciences du sport) à Poitiers, où il ressent le besoin de retourner sous l’eau, au sein d’un club de plongée cette fois. En parallèle, dans le cadre de ses études, il travaille sur la physiologie cardio- vasculaire de l’homme en apnée. Il devient alors son propre sujet d’expérience. En 2000, face à l’appel du large, il quitte Poitiers pour Marseille.

SA BOUFFÉE D’AIR FRAIS

— « J’habite à Marseille, à côté des calanques. C’est un endroit préservé, encore sauvage, dans lequel on retrouve la puissance des éléments. Ma bouffée d’oxygène, c’est une balade à pieds, un tour en bateau ou une plongée dans cet environnement. J’entretiens avec ce petit bout de terre un rapport puissant et viscéral. »

SA PHILOSOPHIE

— « Plonger, c’est faire un voyage intérieur. On se retrouve dans un milieu hostile, voire inquiétant. Mais quand je descends, mon corps s’adapte et j’ai envie de tout, sauf de respirer. Je m’y sens bien, je vis des instants grisants. J’éprouve un certain apaisement, je me retrouve avec moi-même. Mais je plonge aussi pour profiter de l’environnement marin. Je suis sensible à sa faune et à sa flore, menacées par la pollution actuelle des fonds. »

SON PALMARÈS

— 2005 : première sélection en équipe de France 2008 : champion du monde par équipe avec Guillaume Néry et Christian Maldamé
2012 : recordman d’Europe en poids constant sans palmes (– 88 mètres)
2013 : champion du monde en poids constant sans palmes
2015 : disqualification lors de la remise en jeu de son titre de champion du monde (protocole de sortie dépassé de deux secondes)

SA MADELEINE DE PROUST TOURANGELLE

— « Je reviens environ deux fois par an en Touraine pour voir mes parents. Aujourd’hui, je ne pourrais plus habiter dans un endroit loin de la mer, mais quand je rentre, j’aime me balader avec eux dans la campagne tourangelle, du côté de Loches ou d’Azay-le-Rideau. À l’époque, ils avaient une maison du côté de Manthelan. J’apprécie tout particulièrement le sud du département, qui a beaucoup marqué mon enfance. »

SES CAPACITÉS PHYSIQUES HORS-NORMES

— Morgan Bourc’his assure être un autodidacte. Ses entraînements lui ont permis d’adapter son corps à la pratique de l’apnée. Il peut ainsi stocker jusqu’à 10 litres d’air dans ses poumons (environ 5 litres pour le commun des mortels). Spécialiste de la brasse, il a également acquis des techniques qui lui permettent d’être économe dans ses mouvements. En raison de ces capacités physiques hors-normes, l’apnéiste est devenu un sujet d’études et d’expérimentations scientifiques.

"Il va faire tout noir !"
« Il va faire tout noir ! »

Portrait par Camille Petit

Palmarès : Tours, 21e ville étudiante de France

Tours, 21e ville de France où il fait bon étudier d’après le classement annuel de L’Etudiant. Mais attention, côté sorties et transports, ça sent le roussi.

Après avoir été classée onzième ville la plus cool de France, Tours est désormais à la 21e place dans le palmarès des villes de France où il fait bon étudier. Un classement réalisé par L’Etudiant.

De nombreux critères ont été pris en compte, comme la culture, les tarifs des transports, le logement, le sport ou encore les sorties… Si Tours est en milieu de classement, c’est Toulouse la grande gagnante de l’édition 2015.

Youpi pour le logement, aïe pour les transports…

D’après L’Etudiant, Tours est une « ville propice pour réussir ses études à la fac ». Pour preuve, classée 21e du palmarès, elle affiche le 12e meilleur taux de réussite en licence.

Côté points forts, on note le logement (11e), les sports (14e), l’emploi (15e) et la culture (16e). Le site indique que « sa population étudiante a augmenté de 6,5 % en 10 ans », pour atteindre presque 30 000 étudiants.

Sauf que… notre belle ville se prend un méchant revers du côté des sorties (37e et dernière des grandes villes étudiantes). Étonnant ?
L’autre point noir se situe au niveau des transports, où Tours fait figure de très mauvaise élève (41e position !) : carrément en bas de tableau, Tours reste l’une des villes étudiantes les plus chères pour les abonnements (39e).

LES CLASSEMENTS DE TOURS EN DÉTAIL

21e au classement général toutes villes, Tours arrive au 6e rang de sa catégorie, les grandes villes.

– Culture : 16e toutes villes.

– Emploi : 15e toutes villes.

– Environnement : 23e toutes villes.

– Études : 18e toutes villes.

– Logement : 11e toutes villes.

– Rayonnement international : 31e toutes villes.

– Sorties : 37e toutes villes.

– Sports : 14e toutes villes.

– Transports : 41e toutes villes.

(Capture d'écran)
Cliquez sur la photo pour l’agrandir. (Capture d’écran de l’Etudiant)

Tours : 11e ville la plus « cool » de France

Tours est-elle une ville cool ? Si ce n’est la plus cool de France ? … Eh bien, non, à en voir le palmarès du site Merci Alfred.

Le site Merci Alfred a réalisé un classement des villes les plus cool de France. Ici, les données prises en compte sont les restos, les concerts, ou encore les sorties à faire (bon, ça vaut ce que ça vaut, hein…), concernant les villes de plus de 100 000 habitants.
Si Bordeaux arrive en première position de ce palmarès, Tours est située à la onzième place.

Et en détail ?

♥ GASTRONOMIE : 
Paris arrive à la première place avec 235 habitants pour… un resto ! Tours est en 15e position (1200 habitants pour un resto environ)

♥ ON FAIT LA TEUF !
Le site s’est intéressé au nombre d’habitants pour un bar. A ce petit jeu, Tours n’arrive que 17e. Lille et Bordeaux sont en tête.

♥ CINEMA, TCHI TCHAAA
En observant le nombre d’écrans de cinéma, comparé au nombre d’habitants, Tours est 5e (wouhouh). Rouen et Grenoble sont en première et deuxième positions.

♥ MUSÉE
Tours se retrouve douzième, quand Rouen est première et Metz bonne dernière…

♥ CONCERTS ET SPECTACLES
Combien d’habitants pour une salle de spectacle ? Ouille, ouille, Tours se retrouve 18e. Rassurez-vous, Reims est 32e avec près de 37 000 habitants pour une salle de spectacle.

Et vous, Tours est-elle la ville la plus cool de France ?

Tours

Festival Mauvais Genre : le palmarès 2015

Après six jours et beauuuucoup de films (longs ou courts-métrages), les jurys ont délibéré. Voilà le palmarès et les vainqueurs de cette année.

Après un lundi énormissime (bon, on avoue, on a vu quelques traits tirés !), et plusieurs compte-rendus de films complètement dingues (à retrouver ICI), l’heure du jugement dernier a sonné (ouah, ça fait peur).
Ambiance survoltée (et vas-y que ça crie « à poiiiil »), salle blindée, sourires aux lèvres… Les différents jurys ont donc délibéré et voici le palmarès 2015 pour cette cuvée Mauvais Genre qui s’est avérée exceptionnelle :

Jury jeune Prix du Jury Jeune – long métrage : THE HITMAN’S SOLITUDE BEFORE THE SHOT
Prix du Jury Jeune – court métrage Fiction : ATRIUM
Prix du Jury Jeune – court métrage Animation : INVISIBLE VILLAGE

Prix du Public – long métrage : THE HITMAN’S SOLITUDE BEFORE THE SHOT
Prix du Public – court métrage Fiction : THE STOMACH
Prix du Public – court métrage Animation : LES PÉCHERESSES
Prix du Public – Mad In France : LE HALL DES PENDUS

Prix du Jury de la Critique – long métrage : DER BUNKER
Mention spéciale : DARKNESS ON THE EDGE OF TOWN

Prix du Jury – long métrage : DER BUNKERJury pro
Mention Spéciale : THE RETURNED
Prix du Jury – court métrage Fiction : THE STOMACH
Prix du Jury – court métrage Animation : LES PÉCHERESSES

Pour info, c’est le dernier jour, lundi 6 avril, que Der Bunker a été projeté. Et soyons clair, net et précis : ce long-métrage de l’Allemand Nikias Chryssos a tout écrasé sur son passage. L’histoire d’un étudiant-chercheur qui souhaite s’isoler au calme dans un bunker, afin de finir son travail de recherche. Sauf que c’est ici que vit une famille plutôt particulière…
Comédie lorgnant parfois vers le fantastique et le bizarroïde, Der Bunker est d’une justesse incroyable. Rien à jeter dans le premier long-métrage de Chryssos, qui dirige ses acteurs à merveille (quatre personnages, quatre vraies « gueules » de cinéma), en emballant le tout dans une musique tout simplement exceptionnelle. Admirable dans sa palette de couleurs et sa photographie, c’est tour à tour drôle, sans être moqueur, beau, flippant, intriguant, absurde, théâtral, mystérieux. Un sans-fautes. WUNDERBAR !

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Encore merci à Gary Constant et toute l’équipe de Mauvais Genre, du CGR, ou encore du Petit Faucheux, à tous les bénévoles qui ont abattu un travail phénoménal. Ainsi qu’aux réalisateurs qui sont restés à Tours durant le festival ou ont fait le plaisir de se déplacer.

A l’année prochaine ! (si, si, c’est un ordre)