Horoscope WTF spécial été & vacances

Les vacances approchent ! En fait, à l’heure où vous lirez ces lignes, l’astrologue sera déjà bien loin, à se dorer son corps de rêve sur sa plage privée sous le soleil des Seychelles, entouré de chats qui parlent et de mojitos remplis à ras bord. Comme tmv ne paraîtra pas jusqu’à fin août, celui-dont-on-ne-prononce-pas-lenom vous a laissé un horoscope spécial pour ces longues semaines sans lui. Vous trouverez également, entre parenthèses, ce en quoi vous vous réincarnerez en juillet-août. L’astrologie est une science exacte. Bisou, love et rhododendrons.

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BÉLIER (en homme-crabe)

Côté love : Cet été, vous serez au sommet de la séduction et de la classe. Tout le monde vous envie et vous aime. Autant dire qu’à la rentrée, vous allez prendre cher dans l’horoscope.  

Côté flex : Vous avez le profil d’un lamantin. Ce qui collera parfaitement avec votre envie de vous échouer sur la plage cet été.

Le juron rétro de l’été : « Oh bon sang que tu es laid, gargouilleux ! »

L’accessoire des vacances : Un piège à doigts chinois. Parce que vous aimez quand même bien gonfler votre monde.  

TAUREAU (en poil incarné)

Côté love : Les astres vous font bouillonner les hormones tout le mois de juillet. Vous êtes plus chaud(e) qu’une baraque à frites, graou.

Côté flex : Comme le dit le proverbe, « il vaut mieux manger des spaghettis avec des amis, que du caviar avec des connards ».

Le juron rétro de l’été : « Coquefredouille, que j’ai en assez ! »

L’accessoire des vacances : Un rasoir. Parce que là, vous avez carrément des oursins sur les gambettes.

 

GÉMEAUX (en Pelochelys cantorii. Filez sur Google images et avouez que la ressemblance avec vous est flagrante)

Côté love : C’est quand même fou tout ça. En quelques semaines, vous êtes devenu(e) le signe préféré de l’astrologue. Partons en vacances en semble chers Gémeaux, naviguons sur la voie lactée de l’amour, écoutons du death metal les soirs de pleine lune, partons avec une licorne qui fait des prouts-paillettes ; AIMONS-NOUS !

Côté flex : Suivez le conseil de Jean-Claude Van Damme qui a dit : « Moi, je me regarde toujours dans la glace, pourquoi ? Pour avoir un beau corps. »  

Le juron rétro de l’été : « Je te conchie, dindonneau ! »

L’accessoire des vacances : Une tranche de mortadelle. Non, parce que c’est cool la mortadelle. Ça ne parle pas beaucoup la mortadelle. Ça n’embête pas la mortadelle. Pis c’est quand même sympa et doux la mortadelle.

 

CANCER (en Rocco Siffredi)

Côté love : Le Cancer sent bon, il est doux, poli, responsable, aimant et généreux. Il est rare, parfait. Haha, on déconne, le Cancer est comme les autres, il veut simplement que son horoscope lui dise qu’il est cool et que sa vie est géniale, mais il ne fait rien pour.

Côté flex : Courez plus pour perdre plus. (De temps ? De poids ? Qui sait…)

Le juron rétro de l’été : « Bougre, tu commences à me pomper le navet ! »

L’accessoire des vacances : Un slip en carton pour votre langue de bois.

 

LION (en chat de gouttière)

Côté love : Vous n’avez pas la langue dans votre poche mais plutôt dans la bouche du/de la voisin(e). Ceci dit, avoir la langue dans sa poche, ça doit faire mal. Enfin je dis ça, je dis rien.

Côté flex : Appelez-vos amis « le gnou ». Ça ne servira à rien. Mais pourquoi pas, après tout ? Quel est le sens de la vie ? Qui êtes-vous ? Où allez-vous ? Pourquoi Maître Gims ?

Le juron rétro de l’été : « Tu n’es rien qu’un résidu de basse-fosse ! »

L’accessoire des vacances : Une palourde pour vous frotter le front avec et devenir une licorne ou un poney aquatique. (qui a vu mon LSD, les gars ?)

 

VIERGE (en rien. C’est déjà assez difficile d’être Vierge)

Côté love : Écoutez, on sait pertinemment que les gens aiment les chiens. Mais vous frotter aux jambes ne changera rien pour vous…

Côté flex : Avez-vous remarqué qu’en changeant 9,5 lettres à votre prénom, on obtenait Speciallægepraksisplanlægningsstabiliseringsperiode qui est le mot danois le plus long ? C’est quand même fou, l’horoscope. On en apprend tous les jours.

Le juron rétro de l’été : « Par le Saint-Prépuce du Kaiser, que tu es suce-moelle ! »

L’accessoire des vacances : Un rouleau de Sopalin®. Parce que… non rien.

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BALANCE (en stérilet)

Côté love : La playlist de votre été ? « What is love ? Baby don’t hurt me, don’t hurt me… No mooore » (D’une, cette prophétie va vous inquiéter et je vous imagine déjà tremblant tel un asticot. Et de deux, vous allez l’avoir dans la tête. Bisou)

Côté flex : Vous avez la dignité d’un slip kangourou laissé sur le bord d’une route australienne.

Le juron rétro de l’été : « L’orchidoclaste que tu es me les brise menu ! »

L’accessoire des vacances : Une saucisse. Car toutes les bonnes choses ont une fin, sauf les saucisses qui en ont deux. (êtes-vous une saucisse ?)

 

SCORPION (en chaise à trois pieds)

Côté love : Faites comme l’oiseauuuu. Ça vit d’eau pure et d’eau fraîche un oiseau. Mais vous n’êtes pas un oiseau. Vous n’êtes qu’un Scorpion, vous êtes dans votre jalousie j’suis dans mon jacuzzi.

Côté flex : Recyclez vos déchets. (donc vos fringues, vos sous-vêtements, votre ex, votre envie de travailler, vos désirs cachés, votre rêve de gosse de devenir moniteur d’aquaponey. Tout ça tout ça)

Le juron rétro de l’été : « Mais quel Jean-Foutre, celui-ci ! »

L’accessoire des vacances : L’orbite d’Uranus. Parce que votre esprit tordu et pervers fera le reste.

 

SAGITTAIRE (en rat-taupe nu)

Côté love : Sea, sex & sun, yihaaaa. Non, en fait pas de sea. Pis le sun, c’est un peu foutu aussi. Bon, pis avouons que sex non plus. Hey, sinon bonnes vacances hein ! 🙂

Côté flex : Vous êtes immortel(le), vous ne mourrez jamais. Alors que tous les autres signes, oui.

Le juron rétro de l’été : « Vulgaire coprolithe, va… »

L’accessoire des vacances : La nouvelle bouteille Cristaline. Car comme elle, on a décidément bien du mal à vous tenir et à vous ouvrir le bouchon.

 

CAPRICORNE (en cucurbitacée)

Côté love : Pluton vous kiffe plutôt pas mal. Limite elle vous demanderait bien votre 06.

Côté flex : Vous vous prenez pour Mike Tyson mais avez la force de Valéry Giscard d’Estaing. Va falloir changer tout ça cet été. Ho hisse, saucisse.

Le juron rétro de l’été : « Lave-toi la bouche, houlier ! »

L’accessoire des vacances : Un chewing-gum. Car en mâcher améliorerait les performances du cerveau. En revanche, ça favorise l’aérophagie. À vous de voir.

VERSEAU (en axolotl)

Côté love : Euuuuh… chacun ses goûts hein. Le ridicule ne tue pas, comme on dit.

Côté flex : Votre capital santé est égal à la racine carrée de vos insomnies par votre indice de masse adipeuse auquel on retranche votre pied-bot.

Le juron rétro de l’été : « Regardez-moi ça… Puterelle ou gourgandine, j’hésite encore entre les deux. »

L’accessoire des vacances : Un Gilbert Montagné de poche. Parce que l’amour est aveugle, et Gilbert Montagné aussi. Coïncidence ? Je ne crois pas. Complot de Cupidon ? Probablement.

 

POISSON (en blob fish)

Côté love : Aïe, c’est la déréliction complète. On vous rappelle, puisque vous n’étiez pas en Littéraire, que déréliction signifie « sentiment d’abandon et de solitude morale ». Accessoirement, la constellation du Jean-Marie Bigard nous fait habilement remarquer que c’est aussi un mélange des mots « délire » et « érection ». Voilà, rassuré(e) ?

Côté flex : Tempête en juillet, t’en chies en août.

Le juron rétro de l’été : « Fichtre, quelle raclure de bidet tu fais ! »

L’accessoire des vacances : Un troisième téton. Pourquoi ? Parce que.

Tmv part en vacances : retrouvez notre numéro spécial été

Et voilà : dernier numéro de la saison pour tmv ! Avant notre retour fin août, téléchargez notre édition spéciale pour les vacances.

ET VOILÀ, C’EST DÉJÀ LA FIN DE LA SAISON !

40 numéros, qui nous ont accompagnés tout au long de l’année scolaire et nous ont fait passer d’un automne pluvieux à un été de plomb. Avec, entre les deux, une brassée de belles rencontres et, nous l’espérons, beaucoup de plaisir et d’émotions partagées. tmv va maintenant enfiler ses tongs et se mettre en mode farniente pour sept semaines. TMV_37_2018-07-11_P01-1-1-001

Pour nous, évidemment, c’est plutôt une bonne nouvelle, on ne va pas se mentir. Mais pour vous, pauvres lecteurs fidèles, qui attendez fébrilement chaque semaine votre petit concentré de bonne humeur citadine, bien emballé dans son papier rose oui, pour vous, c’est la catastrophe, c’est l’orage, déjà, qui s’abat sur l’été. Alors, n’écoutant que notre cœur, nous avons décidé de vous offrir pour ce dernier numéro estival, non pas un tmv, mais sept mini-tmv, à consommer semaine après semaine, pour tenir le coup jusqu’à notre retour, le 29 août.

Des bonnes idées de sorties, des jeux, des bouquins à lire cet été, des films et même des shoppings pour se remonter le moral, nous n’avons mis que des bons morceaux dans ces sept rations de survie. Du concentré de tmv à consommer pur ou dilué et sans aucune modération.

Alors, bel été à tous, profitez bien et rendez-vous le 29 août !

Pour télécharger le numéro en version pdf, c’est JUSTE ICI ! 

Foodtruck : La Cuisine d’Ana

Vous l’avez probablement vue à Mame ou encore au Jardin Botanique. On a rendu visite à La Cuisine d’Ana pour tester son foodtruck.

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Elle régale autant les assureurs affamés de la Maif que les bricoleurs pressés de Leroy Merlin. La Cuisine d’Ana est un foodtruck qui existe à Tours depuis maintenant deux ans. Tenu par Anabela Payet, il circule du lundi au samedi, avec une pause le mardi, à travers la ville.
Le jeudi midi, c’est à Mame qu’elle régale les étudiants et professeurs de l’Esten, des Beaux-arts ou encore les entrepreneurs des start-up présentes

. Et pour faire fonctionner toute cette matière grise, quoi de mieux qu’un sauté de porc au soja avec des pâtes ou une tarte aux courgettes. En dessert ce jour-là, pas de brioche perdue, mais un fondant au chocolat, fort en cacao. « J’ai travaillé trois ans et demi Ô Lieu dit vin avant de reprendre mon ancien métier, secrétaire de gestion. Quand l’entreprise dans laquelle je travaillais a fermé, je me suis lancée dans ce que j’ai toujours aimé faire et seule, je ne me voyais pas ouvrir un restaurant, d’où le camion », explique Ana.

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Toutes les semaines, elle change son menu du jour. « Je fais du poulet au curry, des lasagnes, du boeuf aux oignons… et des tartes saumon, épinard et chèvre… », énumère-t-elle. Une cuisine simple, familiale, mais généreuse et délicieuse. « Je cuisine le plus possible les produits locaux », précise-t-elle.

Au jardin botanique, mercredi et samedi, vous serez guidé à l’heure du goûter par l’odeur des gaufres ou des crêpes. Et si elle n’est pas l’entrée du parc, c’est qu’elle est partie nourrir les festivaliers d’Avoine Zone Groove à coup de burgers maison.

> Foodtruck, la Cuisine d’Ana. Les lundis midi au Leroy Merlin Tours-Sud, les mercredis au jardin botanique de 11 h 30 à 18 h 30, les jeudis midis à Mame, les vendredis midi à la Maif Tours-Nord et les samedis de 14 h 30 à 18 h 30 au jardin botanique.
> Informations au 06 15 57 39 37 ou sur Facebook.
> Plat du jour 5 € ou 6 €, dessert 2,50 €, sandwichs 3,70 €.

SNCF : à l’intérieur de la salle de la crise

Un train à l’heure, ça arrive. Un train qui a du retard, ça arrive. Un train qui est annulé, ça arrive aussi. Une multitude d’incidents peuvent perturber la circulation. Et, quand une crise se passe dans la région, c’est à la gare de Tours que cela se gère

Le graphique de circulation permet, en cas d’incident, de connaître les trains impactés et de réagir en fonction.
Le graphique de circulation permet, en cas d’incident, de
connaître les trains impactés et de réagir en fonction.

« J’ai reçu un mail de Pascal. Il nous laisse pas le temps de réfléchir. Il applique jusqu’à Étampes. Je vais appeler l’astreinte voir s’il y a d’autres préconisations chez nous », lance Philippe Duret, se saisissant de son téléphone. Dirigeant régional à la circulation, ces mots sont destinés à son collègue Fabien Maitrot, dirigeant régional opérationnel, en charge de la mobilité.

Nous sommes dans la salle de crise de la SNCF située au deuxième étage de la gare de Tours. Des fenêtres, les voies sont visibles. Autour du grand bureau central cinq sièges. Pas un de plus. En temps de crise, seulement cinq personnes sont habilitées à entrer dans cette pièce.

Dans la salle de crise, comme dans le centre opérationnel de proximité, un écran affiche le trafic.
Dans la salle de crise, comme dans le centre opérationnel de
proximité, un écran affiche le trafic.

Ce jour-là, ils ne sont que deux. La raison de cette petite effervescence est la suivante : l’abaissement de la vitesse sur la ligne Paris-Étampes. « Quand il fait chaud, la caténaire devient fragile. Si on roule trop vite, avec le contact du pantographe, on risque de tout casser », explique Philippe Duret. Mieux vaut ajouter dix minutes au temps de trajet qu’avoir une caténaire qui lâche. Tout deux sont en poste une semaine sur deux, sept jours sur sept et joignables 24h/24. En cas d’incident, ils sont systématiquement appelés et décident d’ouvrir la salle ou non. « Si on juge que ça monte en puissance, si on sait qu’il va y avoir un gros impact sur la circulation, le directeur de crise vient. Puis, au fur et à mesure, les autres astreintes vont se greffer », indique Philippe Duret.

L’essentiel de leur travail consiste à prévoir. Quand ils reçoivent une alerte météo, ils anticipent. Quand une grève est annoncée, ils anticipent. Mais « prévoir une crise n’est pas quelque chose de palpable », atteste Philippe Duret. Ce qui semble le plus important, ce sont les prévisions de durée.
« Le boulot le plus compliqué qu’on a, c’est de prévoir la fin d’incident. C’est ce que les usagers exigent », constate Fabien Maitrot. Sauf que, pendant la première demi-heure, difficile de savoir. Le temps que tout ce petit monde se mette en place, il y a un flottement. Un feu vient de passer au rouge. Qu’est-ce que ça veut dire ? Est-ce qu’une caténaire est tombée ? Un passage à niveau qui est ouvert ? « Il faut envoyer quelqu’un et que les informations nous remontent », explique Philippe Duret. « Une crise est bien gérée quand on a les bonnes informations », assure Fabien Maitrot. Plus la représentation de ce qui se passe sur le terrain est claire, mieux c’est.

Sur la carte, il montre la portion où l’abaissement de la vitesse aura lieu : Paris-Etampes.
Sur la carte, il montre la portion où l’abaissement de la vitesse
aura lieu : Paris-Etampes.

UNE GROSSE CRISE PAR SEMAINE

Chacun a ce qu’il appelle un « outil opérationnel » chargé de relayer les décisions prises en salle de crise. Le centre opérationnel de la gestion de la circulation se trouve juste à côté. Il coordonne la circulation des trains sur la région Centre. Chaque table de régulation agit sur un secteur précis. « Toutes les lignes ne sont pas régulées, traduit Philippe Duret. Pour les petites lignes à voie unique, ce sont les agents de circulation dans les gares qui sont responsables de la circulation des trains. » Au centre, les lignes gérées sont celles où le trafic est important. Là où il y a plus de risques d’incident.

Au sein de la salle de crise, Philippe Duret (à gauche) et Fabien Maitrot s’informent suite à la réception d’un mail.
Au sein de la salle de crise, Philippe Duret (à gauche) et Fabien
Maitrot s’informent suite à la réception d’un mail.

« 18 aussi, un département qui m’est cher », dit le régulateur de la table 3. Il ne manque pas d’humour. À moins que cela soit normal. Après tout, ils ont l’air d’avoir un langage bien à eux. S’en suit une suite de lettres et de termes difficilement compréhensibles. Encore plus quand toutes les tables parlent en même temps. « Hier, on a eu à gérer un feu de transformateur à proximité des voies vers Vierzon. Les circonstances ont fait que l’intervention des pompiers était rapide. Le courant a été rapidement rétabli. Cela aura duré deux heures. Mais quand les dégâts sont plus importants, on peut être sur une demi-journée. » Résultat : neuf trains supprimés et une vingtaine retardés.

« La plupart du temps, on est en opérationnel trois à quatre fois par semaine. On ouvre et on referme tout de suite », explique Fabien Maitrot. Par opérationnel, il faut comprendre que seul deux personnes se rendent dans la salle et évaluent la situation.
Environ une « grosse crise » par semaine est comptabilisée.

Textes et photos : Justine Brichard

Au centre opérationnel de la gestion de la circulation, le régulateur est en relation avec les agents de circulation.
Au centre opérationnel de la gestion de la circulation, le régulateur
est en relation avec les agents de circulation.

Horoscope WTF du 4 au 10 juillet 2018

L’astrologue part bientôt en vacances. Vos mercredis seront bien tristes. Alors profitez de cette avant-dernière fournée d’horoscope avant notre trêve estivale…

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BÉLIER
Amour : Avec vous, c’est un peu sale.
Gloire : Qui ne râle pas n’est pas Bélier, hé !
Beauté : Vous avez une face de canard. Ça vous en bouche un coin (coin) ? (turbo lol)

TAUREAU
Amour : Votre cœur est comme mon frigo : vide et froid, avec seulement une petite saucisse à l’intérieur.
Gloire : Quelle vicieuse personne vous êtes.
Beauté : Comme l’a dit Franck Ribéry « Chaque année, je vieillis d’un an ».

GÉMEAUX (on essaye d’être sympa)
Amour : Moi je vous aime. Mais je suis le seul. Désolé.
Gloire : Souriez, vous êtes filmés. L’astrologue a planqué une caméra chez vous (c’est pas flippant, on vous aime, c’est tout).
Beauté : Sinon, ça fait quoi d’être le signe au popotin le plus canon de la planète ? (fiou, c’est fatiguant d’être gentil en fait)

CANCER
Amour : Vous êtes resté(e) coincé(e) à la théorie. Faudrait p’tet se mettre à la pratique maintenant.
Gloire : Gastro pour tous les 3e décans ! Allez, c’est cadeau !
Beauté : Vous avez le charisme d’un bulot.

LION
Amour : Vous dragueriez bien mieux avec une coupe mulet.
Gloire : Confiez vos dossiers à un collègue. Et prétextez un séminaire pour vous barrer loin d’ici vivre votre vie de nudiste.
Beauté : Petit surplus d’axonge (allez, filez voir votre pote Dick Sionnaire).

VIERGE
Amour : Vous vous noyez dans ses yeux… et buvez la tasse. Parce que l’amour, ça craint. Voilà.
Gloire : Si vous étiez si courageux/se que ça, vous feriez des vannes sur les Bretons ou les Corses mais bon…
Beauté : Renouvelez votre stock de culottes. (toi aussi, Robert)

BALANCE
Amour : « Le roseau plie mais ne rompt pas », voilà l’allégorie de vos ébats coquins.
Gloire : Procrastinez.
Beauté : Avec ces chaleurs, votre ressemblance avec une petite merguez luisante n’est plus à prouver.

SCORPION
Amour : Scorpion, ça rime avec frustration. Krr krr !
Gloire : Il est encore temps de foutre votre semaine en l’air.
Beauté : Vous serez moins fier(e) quand poussera ce monosourcil.

SAGITTAIRE
Amour : Oui, mais pas avant le 12 août 2022.
Gloire : Se pourrait-il qu’un poney et vous soient en fait la même personne ? Je n’affirme rien. Seulement que personne ne vous a jamais vu dans la même pièce au même moment…
Beauté : Bientôt les vacances, sculptez votre taille de strudel.

CAPRICORNE
Amour : L’élu(e) de votre cœur ressemblera à un donut sans trou. Bref, c’est un beignet.
Gloire : Alors, ça fait quoi d’être parfait(e) ?
Beauté : Sympa, votre tapis de poil. Vous êtes un Hobbit ?

VERSEAU
Amour : Vous fantasmez secrètement sur Kev Adams. Mais désormais, toute la ville le saura en lisant cet horoscope.
Gloire : Travaillez à la NSA, vous avez le profil.
Beauté : Vous avez la prestance d’une noix de cajou.

POISSON
Amour : Votre ex a été fini à la truelle. Passez à autre chose.
Gloire : Quittez votre job. Tout le monde sait que vous finirez pilote de poney.
Beauté : Vous êtes la tête pensante de votre fesse pendante. Ça veut rien dire, mais je m’en fous, je dis ce que je veux.

Enfants du Mékong : éducation sans frontières

« Tu ne sais pas la chance que tu as d’aller à l’école ! » Cette phrase, on l’a tous entendue au moins une fois. Depuis 60 ans, l’association Enfants du Mékong cherche des parrains pour aider des enfants d’Asie du sud à suivre une scolarité. Des Tourangeaux ont suivi l’association dans son action.

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(Photo Asie Cyclette)

« Lors de la présentation de notre projet, nous sommes un peu passés pour des touristes », plaisante Xavier Guignard, aujourd’hui au siège de l’association Enfants du Mékong. Il avait un « rêve de gosse » : faire un tour du monde à vélo. Mais pédaler pour pédaler était, pour sa femme Caroline, loin d’être suffisant. Il fallait donner un sens à tout ça.

Institutrice sur les rives du Cher, lier ce projet de voyage et l’enseignement lui semblait essentiel. Alors avec Enfants du Mékong (EdM), ils restructurent leur projet pour répondre au besoin de l’association. « Quand on voit cette misère, ces familles qui ont du mal à s’en sortir…, s’interrompt Bertrand Lorne, délégué de l’association en Indre-et-Loire depuis dix ans. Souvent, dès l’âge de 4 ou 5 ans, les enfants travaillent dans les exploitations de rizières. Les parents n’ont pas les moyens de les envoyer à l’école. »
Le système de parrainage proposé par EdM permet à l’enfant d’accéder à l’éducation. L’argent récolté finance le matériel scolaire, les transports, la nourriture. Une partie est aussi reversée à la famille pour compenser la perte de main d’oeuvre.

(Photo Les 3 Moustiquaires)
(Photo Les 3 Moustiquaires)

SENSIBILISER LES ÉCOLIERS

« Avant de monter notre projet, on avait remarqué le contraste entre ce qu’on entendait en France et les lettres qu’on recevait de notre filleule aux Philippines, heureuse qu’on lui ait donné une chance d’aller à l’école », explique Xavier Guignard. Alors avant de partir avec leurs vélos et leurs sacs à dos, Asie Cyclette, V’asie roule, les Trois Moustiquaires, ont communiqué auprès d’établissements scolaires français.
« Lorsqu’on a expliqué notre projet solidaire et la situation de certains enfants sur place, beaucoup paraissaient interloqués », se rappelle Victor Pellegrain, membre des Trois moustiquaires. Une fois sur place, ils publiaient des photos, des vidéos, des articles. Un moyen de partager leurs rencontres, leurs découvertes. Une manière de rester en contact avec les écoles et les parrains restés en France. Et aussi une façon de donner du relief au projet.

« ILS ONT BEAUCOUP À NOUS APPRENDRE »

Les projets pour venir en aide aux enfants peuvent prendre différentes formes. En 2011, Aurèle Herbillon a 22 ans. À la fin de ses études d’ingénieur, il aspire à autre chose et surtout, souhaite partir en mission humanitaire, donner de son temps aux autres. Il contacte plusieurs associations et c’est finalement Enfants du Mékong qui retient son attention. « Je voulais aller sur place pour voir, à mon niveau, ce que je pouvais faire. » Il devient alors bambou. N’y voyez pas un retour à la nature. Sous cette drôle d’appellation, l’association EdM nomme ses bénévoles qui partent un an ou plus en mission sur le terrain. « Le bambou, plante locale qui plie mais ne se rompt pas », explique Bertrand Lorne. Ils veulent des personnes solides, capables de tenir sur la distance. Aux Philippines, épaulé par les responsables locaux, Aurèle Herbillon identifie et rencontre les futurs enfants à parrainer et suit ceux qui le sont déjà. Mais tout ne se passe pas toujours pour le mieux.

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(Photo Les 3 Moustiquaires)

« Il est arrivé qu’un parrainage doive se stopper parce que l’enfant ne se rendait pas à l’école et retournait travailler avec sa famille. Dans ce cas, on propose un autre filleul. Mais on aime que le lien parrains-filleuls se gardent jusqu’à la fin des études ». Et parfois les études peuvent aller jusqu’à l’université. Tous ont pu, à travers leurs voyages, rencontrer des enfants parrainés mais aussi voir la progression de certains. Pour la réalisation de son documentaire (voir encadré), Jill Coulon a rencontré plusieurs enfants mais aussi Juliet, âgée de 30 ans.
Orpheline à 12 ans, c’est seule avec ses soeurs qu’elle a vécu et travaillé pour pouvoir payer ses études. Parrainée à 17 ans, elle est aujourd’hui professeure. Elle donne ce qu’on lui a donné. Souvent, cela part d’un rêve de voyage, d’une envie d’aider. Une idée de départ un peu floue mais l’envie de se rendre utile. Et au final, tout le monde y gagne.

« On part en voulant aider et on s’aperçoit que, malgré tout, ce sont des personnes pleines de vie, qui ont beaucoup à nous apprendre », témoigne Aurèle Herbillon. Pour Xavier Guignard, le constat est plus compliqué que « nous on a de la chance. Ils ont d’autres choses qu’on a perdues ici comme le sens de l’accueil ou la valeur du vivre ensemble. »

PARLER DE SOI

S’exprimer par la parole, par le geste, par le dessin. Myu Lat Awng est un enfant birman de 10 ans qui aime dessiner. Déplacé interne, il vit à la frontière d’un pays en guerre. « Un jour, il dessinait des montagnes colorées, et d’un coup, un homme en noir, armé. C’était un moment très fort », se rappelle la réalisatrice Jill Coulon. Le vrai challenge était de faire parler les enfants. Parler, c’est aussi ça grandir.

Grandir est le nom du film réalisé pour les 60 ans de l’association Enfants Du Mékong. Un film qui se revendique non-institutionnel et qui est en cours de montage. Au centre de son documentaire, Jill Coulon fait la part belle aux histoires de ces enfants parrainés. À la manière d’un journal intime, ils se racontent. Six portraits, six profils différents, six pays. Une manière de montrer la palette d’action de l’association. À travers ces récits, ils abordent la question du handicap. Un point important pour l’équipe du film. « Ce sont des pays où les personnes handicapées sont mises au ban de la société. »

Si elle avait pensé, dans un premier temps, à un enfant de 10 ans vivant au sein du centre de sourd et malentendant au Laos, ils ont dû trouver une alternative. Car ce n’est qu’à l’âge de 9 ans, grâce au parrainage, qu’il est allé à l’école. Ce n’est donc qu’à cet âge qu’il a commencé à apprendre la langue des signes et le laotien. « Il avait un niveau d’expression très bas », relate Jill Coulon. Dans le même centre, une autre enfant a attiré leur attention : Phout, 14 ans. « Paradoxalement, de tous les portraits, c’est elle qui s’est le plus exprimée. »

D’un pays à l’autre, les situations ne sont pas les mêmes, les histoires non plus. Autant dans le choix et la recherche d’enfants, que dans la future construction du film. Mais, finalement, ces parcours se rejoignent, s’assemblent à la manière d’un puzzle pour raconter l’histoire d’enfants parrainés qui ont un objectif : grandir.

→ASIE CYCLETTE (2014-2015)
Caroline et Xavier Guignard
12 000 km à vélo
1 an
5 pays traversés

→V’ASIE ROULE
(RETOUR EN JUIN 2017)
Lucas Bonnie et Nicolas
Desmoitier
6 000 kilomètres à vélo
6 mois
4 pays traversés

→LES TROIS MOUSTIQUAIRES
(RETOUR JUIN 2018)
5 000 kilomètres à vélo
5 mois
5 pays traversés

Deep Purple à Tours : conversation avec la voix du rock

Un matin comme un autre ? Pas vraiment. Ce mardi-là, tmv a décroché son téléphone pour passer un petit coup de fil à un certain… Ian Gillan, mythique chanteur de Deep Purple ! Le groupe se produira à l’American Tours festival le 14 juillet. Allô Ian ?

NEWS_DEEPPURPLE_shutterstock.com
Ian Gillan, à gauche, la voix du rock. (Photo Shutterstock)

Vous connaissez le stress ? Le fameux frisson qui parcourt votre dos et la goutte de sueur qui perle à votre front pendant que vous balancez quelques jurons, car tout ne va pas comme vous voulez ?

C’est ce qui arrive ce matin-là, dans nos locaux. Il est 9 h 30. Nous sommes censés causer à Ian Gillan, l’homme au micro de Deep Purple depuis 1969. De passage au Portugal, le chanteur nous attend à l’autre bout du téléphone. Mais des soucis techniques nous empêchent de le joindre à l’heure. Argh.
Impossible de faire attendre le Londonien. Après plusieurs essais infructueux, il faut se décider à tenter via notre téléphone portable qui fait des siennes avec sa batterie. Re-argh.

Ça y est. Ian Gillan décroche le combiné. Sa voix est rocailleuse, mais douce. Le débit est parfois lent, parfois plus rapide.
Son timbre change lorsqu’il s’exclame « interesting question ! ». Il choisit ses mots, varie ses intonations. L’homme parle comme il chante. Les trois minutes de retard à notre interview n’ont visiblement pas dérangé le gentleman. « Ce n’est pas grave du tout, rassurez-vous. Comment allez-vous ? », demande-t-il de son joli accent british.
Lui se porte comme un charme. Le dernier album de Deep Purple, InFinite (sorti en 2017), a séduit le public. Succès dans les charts, chroniques dithyrambiques, et milliers d’exemplaires vendus. « C’est une période vraiment excitante », confirme Ian Gillan. D’ailleurs, le groupe, toujours aussi populaire après 50 ans (!) d’existence, enchaîne les dates.
ATF-visuel-2018-1024Deep Purple fera également une escale à Tours, le 14 juillet lors de l’American Tours Festival. Le public tourangeau peut déjà s’attendre à une tripotée de classiques : « Les gens veulent forcément entendre des hits comme Highway Star ou Smoke on the water. Lors de la dernière tournée, nous avons proposé du nouveau matériel. Mais il faut toujours des “ classiques ” comme vous dites. Il y aura aussi deux ou trois titres très récents. Oh et de toute façon, il y aura toujours des mécontents quoiqu’on fasse ! », répond Ian Gillan, en se marrant.

SMOKE ON THE WATER

À 72 ans, le Britannique continue de prendre son pied sur scène. Même quand on lui parle du tube interplanétaire Smoke on the water et son riff le plus célèbre de l’histoire du rock. On pense que la chanson, jouée depuis 1972, doit le lasser. Marre de chanter ce refrain historique, Ian ? « Eh bien non, même pas ! (rires) J’adore sa structure. Elle est relativement classique dans sa construction, mais c’est devenu iconique, symbolique. Ça fait toujours quelque chose quand je vois des gens la chanter, que ce soient des gamins ou des quinquagénaires. »
Le musicien y va alors de son anecdote : « Vous savez, un jour, Pavarotti m’a avoué qu’il était jaloux de moi ! Il m’a dit : “ Ian, toi tu peux chanter Smoke on the water cinq ou six fois et ce sera différent à chaque fois. Moi je n’ai pas le droit, ce serait inimaginable. ” »

(Photo Avis De Miranda / Shutterstock.com)
(Photo Avis De Miranda / Shutterstock.com)

Ian Gillan n’est donc pas un de ces vieux rockeurs usés par la routine ou le devoir d’enquiller le triptyque route/scène/hôtel depuis des décennies. Pour tenir le coup, le chanteur n’a pas forcément de régime particulier. « Mais c’est sûr que je fais moins la fête qu’avant ! », plaisante-t-il. « Je ne fume pas et je ne bois pas. Enfin, pas à l’extrême, hein ! Je prends parfois un petit verre de vin. »
De quoi continuer à enchaîner les concerts à un rythme soutenu. Même si, Ian Gillan l’avoue, « nous allons essayer à l’avenir de sélectionner davantage les concerts et les festivals dans lesquels nous nous produirons ».

À propos de shows, la question nous démange. Qui dit concert de nos jours dit plaie des portables. La foule est désormais branchée à son smartphone, photographiant et filmant le moment plutôt que de pleinement le vivre et profiter (mode réac’ nostalgique ON).
Vivre le concert à travers son écran ? « C’est bizarre », répond le chanteur du tac au tac. « Franchement, c’est une perte de temps. Totalement futile… Les gens parfois ne réalisent pas la chance qu’ils ont de vivre pareil instant. Bon, je ne critique pas, ça fait partie du truc, maintenant… Je n’aime pas être négatif, car c’est quelque chose qui appartient à la nouvelle génération. »

A l’ancienne, dans le bon sens du terme, mais pas coincé dans le passé. D’ailleurs, quand on lui demande ce qu’il écoute comme musique en ce moment, Ian Gillan s’enthousiasme. « Hmm, intéressant, comme question ! Quand je suis avec des amis, je les laisse choisir ! (rires) Personnellement, j’aime le blues et le flamenco. Très peu de musique contemporaine en fait. Je ne suis pas franchement dans le coup ! » Le temps passe. Les minutes défilent à une vitesse affolante.

L’heure est bientôt venue de raccrocher et de se défaire de la voix qui incarne le Pourpre profond. C’est le moment de le brancher sur la jeunesse une dernière fois. « Vous êtes l’un des chanteurs les plus influents du rock. Quels conseils donneriez-vous aux “ kids ” qui souhaitent se lancer dans une carrière de chanteur ? », demande-t-on. Ian Gillan se galvanise. « Aaah…. Utilisez votre voix, apprenez et surtout… copiez, imitez, encore et encore. Copiez chaque chanson que vous aimez et entraînez-vous dessus. Ça vous donnera l’énergie, la compréhension de la musique, la chimie. Ensuite vous pourrez vous lancer dans vos compositions et trouver votre style. C’est comme cela que ça vient. Et n’ayez pas peur du résultat. Au départ, vous n’imaginez pas à quel point mes chansons étaient atroces ! », lance-t-il dans un dernier rire. Il est temps d’aller s’échauffer au micro, non ?

Texte : Aurélien Germain
Photo : Shutterstock.com

> American Tours Festival, du 13 au 15 juillet au Parc Expo. Avec Lenny Kravitz, Imelda May, Gord Bamford, Deep Purple…
> Tarifs : Pass 3 jours à 59 €. Pass 1 jour de 35 à 45 €. 

Les Indestructibles 2 : irrésistible !

Il aura fallu quatorze années pour voir arriver sur nos écrans la suite des Indestructibles. Et bonne nouvelle : Brad Bird est toujours un as de l’animation et, mieux encore, ce deuxième volet est une véritable pépite.

PAUSE_CINE

Question : est-il possible de proposer une suite décente à un chef d’oeuvre de l’animation 14 ans plus tard ? Réponse : oui, quand on a Brad Bird sous la main.

Le génie de Pixar est donc de retour avec le deuxième volet de sa famille d’Indestructibles, commençant pile là où s’arrêtait l’original.
Hélène, alias Elastic Girl, doit reprendre la tête de la mission « sauver le monde », tandis que Bob se retrouve à gérer les tâches de la vie quotidienne à la maison.

De là, Brad Bird – qui n’a rien perdu de sa maîtrise – embarque directement le spectateur dans un grand-huit riche en émotions et en rires. La patte du réalisateur est visible dès les premières minutes : Les Indestructibles 2 fait preuve d’une technicité folle dans ses plans et son découpage, et reste visuellement splendide (l’ouverture du film et le plan de la poursuite à moto sont bluffantes).
D’une grande inventivité, la mise en scène est impossible à prendre en défaut.

Dans ce récit survitaminé, Brad Bird a également le culot d’enquiller les scènes déjà cultes. En témoignent par exemple ces séquences à la maison d’un papa complètement paumé ou le sketch hilarant du bébé Jack-Jack combattant un raton-laveur. À ce titre, le personnage de Jack-Jack est la réussite du film, s’imposant sans conteste comme le protagoniste le plus inventif et, surtout, le plus drôle.

En offrant des scènes mémorables et sans tomber dans le piège de la pâle copie du premier opus, les Indestructibles 2 se rattrape de quelques menus défauts (une histoire sans trop de surprises et un méchant bien plat…).
À noter également que Brad Bird a eu l’excellente idée d’inscrire son film dans l’air du temps, en abordant diverses thématiques comme la parité hommes-femmes ou encore la conciliation travail-famille. Une réussite, un retour en force.

> Film d’animation, de Brad Bird (USA). Durée : 1 h 45.
> NOTE : 4/5 

VIH : les chiffres en région Centre

Les chiffres du VIH en région ont été publiés. Les instances en charge rappellent également l’existence d’une « épidémie cachée ».

VIH

Récemment, les CeGIDD (Centres de dépistage du VIH, des hépatites et infections sexuellement transmissibles) de la région Centre-Val de Loire ont tenu leur journée professionnelle annuelle, afin de faire un point sur l’épidémiologie du VIH.

En Région Centre, 2 847 patients (dont 18 % ont plus de 60 ans) étaient suivis pour une infection par le VIH pour l’année 2017. C’est une hausse de 6,7 %.

Il est également à noter que 101 nouveaux patients ont été dépistés durant cette année. « Ce sont majoritairement des personnes originaires d’Afrique Subsaharienne (44 %) et des homosexuels (26 %) », précisent, dans un communiqué, le CHU de Tours et le COREVIH (Coordination Régionale contre le VIH).

Pour autant, ces deux instances rappellent l’existence d’une « épidémie cachée » du Sida.
En effet, près de 850 patients ignorent leur séropositivité en région Centre, soit 22 % des patients. « Un chiffre particulièrement élevé au vu de la taille du COREVIH. »
Le département de l’Indre-et-Loire est le plus affecté : 391 personnes ne savent pas qu’elles sont porteuses du VIH.

>> Contact : CeGIDD de Tours