Tours à l’heure des Jeux olympiques ?

Les collectivités tout comme le Comité olympique et sportif d’Indre-et-Loire (CDOS) entendent bien faire monter l’agglo dans le grand train olympique.

On peut dire que le compte à rebours est vraiment déclenché pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Dans un peu moins de 500 jours, nous y serons ! « Et alors ? », nous direz-vous. Tours ce n’est pas Paris et, si des épreuves sont prévues en dehors de la capitale, notamment à Châteauroux pour le tir, Tours n’est pas directement concernée par l’événement.

Et pourtant, les collectivités tout comme le Comité olympique et sportif d’Indre-et-Loire (CDOS) entendent bien faire monter l’agglo dans le grand train olympique. Ils s’appuient pour cela sur le label « Terre de Jeux 2024 », qui permet à la ville d’espérer servir de camp de base à une délégation internationale.

En effet, avec sa situation géographique et la qualité de sa liaison avec la région parisienne, Tours ne manque pas d’arguments. À cela s’ajoute, naturellement, la qualité et la diversité des équipements sportifs de l’agglomération.

Preuve de cette attractivité, le choix de l’Irlande (peut-être la meilleure équipe de rugby au monde actuellement) d’installer à Tours son camp de base lors de la Coupe du monde de septembre 2023.

La Colombie intéressée ?

Pour les JO, c’est la Colombie qui semble intéressée par la proposition tourangelle. Des contacts sont actuellement en cours pour que les athlètes colombiens viennent vivre leur préparation à Tours avant leur installation dans le village olympique.

Rappelons que dix sites tourangeaux ont été retenus comme Centres de préparation aux Jeux. Il s’agit du stade de Grandmont (athlétisme), du stade de la Chambrerie (rugby à 7), du stade de la Vallée du Cher (football), du dojo Van Hauwe (judo), de la Halle Monconseil (basket), du Palais des sports (volley), des complexes de tennis de l’Île Aucard et de la Vallée du Cher (tennis), de l’espace Rabelais (tennis de table) et de la salle Gérard- Galland (haltérophilie).

Enfin, pour faire vivre pleinement l’événement JO à Tours, il faudra entraîner, aussi, les habitants. La mise en place d’une fan zone sécurisée est donc envisagée. Il ne reste plus qu’à trouver le lieu idéal.

M.P.

Ludothèque pour tous : paradis des jeux

#VisMaVille Myriam Schoenn, avec l’aide d’une dizaine de bénévoles, gère la ludothèque pour tous du quartier Mirabeau. Un lieu magique où près de 80 familles empruntent jeux, jouets et déguisements.

La ludothèque pour tous de l’îlot Mirabeau a fait peau neuve. Lorsque l’on pousse la porte du 15 de la rue Gutenberg, une petite odeur de peinture fraîche indique le chemin à suivre pour s’y rendre. À travers les couloirs, on entend les éclats de rire des mômes. Ici on s’amuse.

Une dizaine de mètres, à gauche, après le hall d’entrée, place aux Jeux ! D’emblée, c’est un chêne et un grand sourire qui nous accueillent. Myriam Schoenn, 72 ans, rayonne dans cet univers. 1 200 jeux, jouets ou déguisements sont exposés aux regards des enfants et de leurs parents dans les deux grandes pièces de l’association.

Deux jeunes bénévoles sont également là : Norah, étudiante saoudienne venue à Tours pour perfectionner son français et Angélique, déjà ancienne. Mais au fait, qu’est-ce qui a bien pu conduire Myriam à participer à la création de cette ludothèque, il y a près de quinze ans ? La passion des jeux et des jouets ? Tout faux.

« Cela peut surprendre, mais je n’étais pas une grande spécialiste des jeux, lâche-t-elle. Non, vraiment, c’est le projet global qui m’a intéressée. Créer un lieu de rencontres et de partage en m’appuyant sur mes qualités de gestionnaire et ma passion pour le bénévolat. On a fait une tentative un samedi au jardin Mirabeau en s’appuyant sur le bouche à oreille et cela a tout de suite pris. »

Les mêmes services que dans une médiathèque

Avec l’aide d’Agnès et de l’association Culture et Bibliothèque pour Tous (CBPT), la ludothèque a donc vu le jour. L’affaire de sa vie, aujourd’hui. Presque trois fois par semaine (mardi, mercredi et un samedi matin par mois), Myriam pousse la porte de la ludothèque. Mais de chez elle, à Saint-Cyr, elle garde aussi un œil sur la gestion de la structure, via un logiciel de prêts. « Nous offrons tous les services que l’on peut retrouver dans une médiathèque, par exemple, avec le suivi, la réservation, les retards… Nous avons une mission d’accueil, de conseil, d’écoute aussi. »

Entourée d’une dizaine de bénévoles qui se relaient pour réceptionner les retours de prêts, vérifier qu’il ne manque rien, s’assurer qu’ils sont en bon état, Myriam est bienveillante avec tous. Mais dès que la conversation s’enclenche, on perçoit très vite la femme d’affaires qu’elle a été, la créatrice d’entreprise aussi. Vive dans ses réponses, mais toujours très à l’écoute, elle s’intéresse d’abord à vous. « C’est toute la richesse de sa personnalité », glisse Angélique.

Quand un jeu revient incomplet ou abîmé, la règle est simple : en cas de retard, une amende est demandée et si le jeu est détérioré, il devra être remplacé ou un dédommagement devra être versé. L’argent perçu lors du prêt (1,20 euro par jeu en moyenne) est vite réinvesti. « Dès qu’on a 20 euros, on achète un nouveau jeu, insiste Myriam. On n’est pas là pour faire du profit. On s’approvisionne auprès des magasins de jeu et aussi via Internet, bien sûr. »

Texte & photos : Thierry Mathiot

« Mon fils a guéri grâce aux blouses roses »

#EPJTMV Blouses blanches, blouses bleues, blouses roses, … On s’y perdrait ? Pas tellement, les blouses roses sont reconnaissables par le cœur orange brodé sur leur blouse couleur framboise. Vous avez le tournis ? On vous explique.

« Les enfants ont une force mentale que nous sous-estimons, reconnait Catherine Fournier, les trois quarts du temps, ce sont eux qui rassurent leurs parents quand ils sont hospitalisés ». Catherine Fournier est une « blouse rose ».

Vous savez ces femmes habillées en rose qui vous ont sûrement proposé des jeux dans les salles d’attente de Clocheville lorsque vous étiez petits ? Ce moment où vous attendiez depuis deux heures et que chaque sourire apporté par ces femmes était une dose de bonheur inimaginable qui vous faisait oublier votre douleur au lobe droit. Tout ça à cause de votre voisin de classe qui ne maîtrisait pas encore parfaitement l’art du découpage…

Les jeux font partie du décor.
Les jeux font partie du décor.

« Tu veux faire un puzzle avec moi mon bonhomme ? », demande Martine Antoine. Bon, en théorie vous répondez non car le puzzle ne rentre pas dans vos hobbies et à ce moment très précis vous n’avez envie que d’une chose : vous faire soigner et rentrer à la maison. Mais ce jour-là, vous dites oui. Oui, parce que ça fait passer le temps. Oui, parce que cette dame en rose a très l’air gentille. Oui parce qu’à par regarder Gulli à la télévision vous n’avez rien d’autre à faire. Et puis tout compte fait, c’est quand même sympa les puzzles : vous vous en rendez compte grâce aux « blouses roses ».

Mais qui sont vraiment ces femmes ? Pourquoi sont-elles toujours là quand il faut ? À Tours, les « blouses roses » sont environ 160 (avec pas plus de dix hommes). En France, l’association compte 3 000 bénévoles. Leurs missions sont diverses : renseigner, aider, occuper, accompagner. Des verbes d’action qui résonnent dans plusieurs lieux tourangeaux. À Clocheville, les « blouses roses » occupent les enfants dans les services comme la chirurgie, l’orthopédie, la radio et les urgences par des jeux de société, des activités manuelles ou des lectures. D’autres passent du temps dans les maisons de retraite. Les bénévoles tiennent aussi compagnie aux femmes alitées ayant une grossesse compliquée, à Bretonneau, en proposant du tricot ou de la broderie.

« On se sent vraiment utile, finalement »

En franchissant la porte de l’accueil de l’hôpital de Clocheville, vous ne pouvez pas manquer les regards de Catherine Fournier, 63 ans, et Christine Jagueneau, 60 ans. Ces deux retraitées sont derrière leur table (rose, bien évidemment), pour rassurer les parents perdus, les orienter dans les différents services et discuter avec les enfants qui s’ennuient.

Dans le courant d'air de l'accueil de Clocheville, les "blouses roses" renseignent.
Dans le courant d’air de l’accueil de Clocheville, les « blouses roses » renseignent.

Ce jour-là, en trois heures, ces deux femmes ont renseigné soixante-dix personnes. « Depuis qu’ils ont supprimé l’accueil, on occupe ce rôle. Se repérer dans un hôpital est toujours compliqué donc on les aide », explique Catherine Fournier, « blouses roses » depuis 2007. « On se sent vraiment utile, finalement », renchérit Christine Jagueneau, membre l’association depuis décembre 2018.

Retraitée depuis un an, cette dernière avait envie de s’investir pour les autres. Les « blouses roses » répondaient parfaitement à ses attentes. « Pour entrer dans l’association, on a une réunion d’information puis un rendez-vous spécialisé. Après on suit un ‘’parcours découverte’’ où on travaille dans les tous les types de services. Puis on choisit ce qu’on préfère ». Parfois, certains volontaires ne sont pas retenus, « certaines personnes sont trop fragiles psychologiquement », précise Catherine Fournier. Elle même a vu des jeunes très malades, ce qui l’a touchée et forgée à la fois. « Les enfants ont une force de caractère qu’on finit par admirer », s’enthousiasme-t-elle.

« Le climat est plus apaisé quand elles sont là »

À l’heure du gouter, roulement dans le service et deux nouvelles « blouses roses » poussent un gros charriot rempli de jeux de société jusque dans la salle d’attente des urgences. Les enfants ouvrent grands les yeux et oublient tout à coup leur lobe droit. Des puzzles, des coloriages, des jeux envahissent les deux tables basses. Certains timides, certains assurés, d’autres à moitié endormis, les enfants se regroupent autour des différentes activités. Les « blouses roses » sont un réel soutien pour le corps hospitalier. « Le climat est plus apaisé quand elles sont là, les parents sont plus agréables et patients », explique Magalie Neveu, puéricultrice depuis plus de quinze ans.

Allissya fait passer le temps dans la salle d'atente des urgences.
Allissya fait passer le temps dans la salle d’attente des urgences.

Allissya, 7 ans, commence le puzzle d’Anna de La Reine des Neiges (vous savez, le dessin animé que votre petite-cousine adore mais avec une chanson qui vous libère, et vous délivre… de rien, à part l’avoir dans la tête). Sans voix, la petite fille répond aux questions en hochant de la tête. Retranscrit en mots ça pourrait donner : « Je me suis fait mal à l’école, je suis tombée. Mais là je n’ai pas trop mal donc je peux faire le puzzle d’Anna car je l’aime beaucoup ». Sur le banc derrière elle, sa mère sourit aux dames qui s’occupent de sa fille. Ces bénévoles, Sandra Damart les connaît très bien, grâce son fils. « Les blouses roses sont extrêmement utiles. En trois années de vie, mon fils n’est resté que trois mois à la maison. À la naissance, il ne respirait pas donc il a beaucoup vécu à l’hôpital. Les « blouses roses » ont été très présentes avec lui. Ce sont en partie grâce à elles qu’il est guéri aujourd’hui ».

Sur les coups de 19h30, dernier roulement. Les bénévoles marchands de sable entrent en scène et lisent une histoire aux enfants qui s’endorment paisiblement dans leur chambre avant d’affronter une nouvelle journée d’hospitalisation, aux côtés des « blouses roses ».

Salomé Raoult

Photos : Eléa Chevillard 

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 321 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

On a testé la PlayStation Classic (mini)

Sony a cédé à la mode des rééditions de consoles rétro en version miniature. Depuis le 3 décembre, les nostalgiques peuvent donc rejouer à la PlayStation 1, avec 20 jeux intégrés. On a testé. Notre verdict

TEST PLAYSTATION
(Photo tmv)

Chère lectrice, cher lecteur. Sache d’abord une chose (oui, je me permets de te tutoyer), c’est que je suis faible. Très faible.

En 2016, j’avais déjà craqué en achetant la Super Nintendo classic. La firme avait ressorti sa console culte de 1990 en version mini. Ça s’appelle le rétro-gaming et ça joue sur la nostalgie des trentenaires comme moi parce que « oh boudiou, c’était quand même mieux avant ».
En deux secondes chrono, j’avais ma Super NES et je retombais en extase et en enfance.

En ce mois de décembre, j’ai pris deux résolutions : 1) m’offrir un calendrier de l’Avent à moi-même puisque personne n’y a pensé (honte à vous) ; 2) m’acheter cette fameuse PlayStation classic. Passé ces considérations hautement philosophiques, venons-en donc aux faits. J’ouvre donc mon carton. Réaction 1 : « Aaanw, elle est choupeeette ! » Toute petite, cette mini PS1 est mignonne comme tout (eh, j’ai dit que j’étais faible). La finition est parfaitement réussie. Deux manettes sont proposées et les 20 jeux sont préchargés.
Réaction 2 : je râle (comme souvent). La console fonctionne avec un câble HDMI et un USB, mais les coquinous de Sony n’ont pas inclus l’adaptateur secteur qui va avec l’USB. À 99 € la bestiole (on y reviendra), c’est gênant.

Après moult insultes, je lis sur Internet qu’en fait, un chargeur de smartphone ou de tablette suffit.

Le tout premier GTA : rétro à l'état pur.
Le tout premier GTA : rétro à l’état pur.

Ouf, j’allume la bête et * nostalgie * le logo et le jingle d’intro font leur petit effet. Me revoilà 20 ans en arrière. Un rapide tour des jeux et je retombe, amoureusement, dans le tout premier GTA. Je m’éclate. Idem en rejouant à Destruction Derby et Twisted Metal – deux madeleines de Proust, des nuits blanches entières passées là-dessus avec mon grand frère – et, bien sûr, le mythique Tekken 3. Rah, quel pied ! Plaisir et coup de vieux se mêlent lorsque je lance une partie de Cool Boarders 2 ou encore Ridge Racer 4.

Pour le reste des jeux, on peut retrouver Battle Arena Toshinden, Intelligent Qube, Jumping Flash, Metal Gear Solid, Mr Driller, Oddworld, Rayman, Resident Evil, Revelations : Persona, Super Puzzle Fighter 2, Syphon Filter, Rainbow Six et Wild Arms (sur les 20 proposés, 10 sont multi-joueurs et la quasi-totalité est en anglais).

Alors, très vite, forcément, on tire un peu la tronche, avouons-le : où sont Gran Turismo, Driver ou encore Tomb Raider ? Et Tony Hawk Pro Skater, sérieusement ? Et Silent Hill, rah ! Le choix est discutable. Et comparé à la sélection culte offerte par la mini Super NES, celle de la mini PS1 fait grise mine.
À noter également que, forcément, les choses ont évolué. De nos jours effectivement, Maître Gims vend des disques, tout le monde a un doctorat en géopolitique sur Twitter et nos télés sont plus puissantes qu’en 1999. Il faut donc s’habituer au format 4/3, à avoir du bon pixel sur son écran – le signal vidéo ne va pas au-delà de 720p – et se dire que, parfois, les jeux vidéo, c’est comme Mickey Rourke : ça vieillit pas si bien.

VERDICT À CHAUD

Évidemment, le plaisir est là. Il y a de quoi se taper de bons dimanches de fun et des trips nostalgiques. Mais le fantasme était si grand qu’à l’arrivée, le résultat est mitigé. Sony s’est précipité. D’autant qu’avec un prix de 99,99 €, cela a de quoi picoter… Un bonheur tout de même, mais les puristes resteront sur leur faim.

EN RÉSUMÉ

Les +
Facilité d’utilisation
Le nombre de jeux
Possibilité de sauvegarde en cours de partie
Rah, tout de même, c’était le bon vieux temps !

Les –
Le prix
L’absence de titres incontournables
L’adaptateur USB non-inclus

Rien ne s’achète, tout s’emprunte !

La ludothèque Mirabeau, créée en 2005, permet aux familles de toute l’agglo d’emprunter des jeux parmi plus de 900 références.

C’est l’une des plus fortes concentrations de jeux de Tours. Mais ici, rien ne se vend, tout s’emprunte : bienvenue à la ludothèque Mirabeau. Au 15 rue Gutenberg, plus de 900 jeux et jouets se tirent la bourre pour s’attirer les faveurs des enfants. Bien sûr, il y a quelques vedettes comme « le Code couleurs, un jeu de reconstitution de figures géométriques colorées sur plaquettes transparentes », observe Myriam Schoenn, la responsable et co-créatrice de la petite structure lancée en septembre 2005.
D’autres best-sellers ? Les célèbres Croque- Carottes ou SOS Ouistiti ou le déguisement de danseuse de flamenco. Un temple du ludique s’adressant principalement aux enfants âgés de 3 à 9 ans. Une spécificité ? « Nous proposons de beaux jeux, de qualité, plutôt que ceux que l’on trouve en supermarché », tient à préciser Myriam Schoenn.

Quarante à cinquante familles sont adhérentes de la ludothèque qui fait partie de l’association Culture et bibliothèque pour tous. Une adhésion de 13 € permet d’emprunter, durant 3 semaines, des jeux pour un coût de 0,50 à 1 € la référence. La structure, qui bénéficie chaque année d’une aide de 600 € de la mairie de Tours et a remporté cette année 1 000 € de subvention exceptionnelle via la Fondation SNCF, souhaiterait attirer de nouveaux bénévoles, notamment pour informatiser son système !

Et pour les assoiffés de jeux, il existe d’autres ludothèques dans l’agglomération, comme celle de la Rotonde, où l’on joue sur place, sans emprunter, le Ludobus qui sillonne tout le département, mais aussi les structures de la Bergeonnerie, de Saint-Avertin ou encore de la Maison des Jeux, en centre ville et Rives du Cher.

Flore Mabilleau

Ludothèque Mirabeau, les mercredis de 15 à 18 h 30 et les jeudis de 16 h 30 à 18 h, ainsi que le 3e samedi du mois de 10 à 12 h.
Samedi 17 septembre, adhésion exceptionnellement à 10 au lieu de 13 €.

Chronicards : attention, jeu intelligent !

Un jeu où on rigole en famille tout en apprenant plein de choses : pas possible ? Ben si. La preuve…

Le droit de vote des femmes, c’est avant ou après le procès de Socrate ? Ok, facile ! Et le Projet Blair Witch, avant ou après Le voyage de Chihiro ? Encore plus dur, King-Kong, avant ou après la capture de Jean Moulin par la Gestapo ? C’est ça le principe de Chronicards. Dans ce jeu, vous trouverez sur chaque carte, un événement – par exemple la sortie de King-Kong – et de l’autre côté sa date, 7 mars 1933 en l’occurrence. Chaque joueur a 5 cartes qu’il regarde côté événements. Puis une carte côté date est posée sur la table, admettons 1885. Elle détermine le point de départ de la chronologie. Chacun à son tour, les joueurs devront placer leurs événements les uns par rapport aux autres.

Pour le premier joueur qui a la fameuse carte King-Kong, c’est assez simple. Il n’a qu’à la placer avant ou après 1885. Alors, alors ? Oui, il la pose après. C’est bien, vous suivez ! Et il la pose côté date pour constituer une sorte de frise. Au fur et à mesure qu’on joue, la frise s’étoffe et ça devient beaucoup plus difficile de placer le début de la construction du château de Chambord entre la bataille de Marignan et la découverte du Canada par Jacques Cartier.
De l’Histoire de France aux Merveilles du monde en passant par les femmes célèbres, il propose actuellement 13 boîtes de jeu thématiques. Pour jouer avec les enfants, préférez l’Histoire à l’école primaire ou l’Histoire en 3e. Alors intello oui, mais ludique !

Jeanne Beutter

>Disponible dans les librairies et magasins de jeux, 12 €.

Pour en savoir plus : chronicards.fr

Une minute sur le web #55

Une fois de plus, ça bouge sur le web en ce moment. Entre une mamie déjantée sur du beatbox, des tutos maquillage Disney ou encore une étude qui vous fera trembler : NON, faire beaucoup l’amour ne rend pas heureux. Un monde s’écroule.

L’Ukrainien Alexey Kondakov mélange des célèbres toiles à ses clichés de paysages urbains. Des collages numériques passionnants et extraordinaires, histoire de donner une seconde vie à sa ville de Kiev.
>>A voir sur son Facebook
Alexey Kondakov

LE CHIFFRE
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C’est, en années, le temps qu’est resté un bout de fléchette dans… le nez d’un Britannique sujet à des maux de tête. Il l’a expulsé récemment, lors d’une crise d’éternuements. Désormais, Steve Easton, 50 ans, n’a plus mal à la tête. Ami(e)s migraineux, faites un tour dans vos narines. On ne sait jamais.

VIDÉO
MAMIE & BEATBOX
La vidéo trop mignonne de la semaine : ça se passe sur une place à Bruxelles, où un artiste commence un morceau de beatbox, accompagné d’un harmonica. Une mamie arrive et complètement fan, se met à danser comme une dingue devant la foule ravie.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Wtx8yAhOHZ8[/youtube]

FACEBOOK MESSENGER
BIENTÔT DES JEUX ?
D’après le site The Information, Facebook souhaiterait transformer sa messagerie Messenger en plateforme de jeux, avec un appstore dédié. Les discussions sont en cours. Ça calmera peut-être certain(e)s avec leurs satanées demandes Candy Crush (pitié, stop, avant qu’on vous déteste).

BUZZ_MAQUILLAGETUTO
MAQUILLAGE DISNEY
Promise Phan cartonne sur YouTube. Sous son pseudo dope2111, elle propose des tutoriels maquillage pour se transformer en personnage Disney, d’Ariel à Jasmine, en passant par Mulan. Sur d’autres vidéos, cette miss make-up peut aussi se transformer en Jennifer Lopez ou encore Zelda. Complètement bluffant !

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Y93cRtmdqr0[/youtube]

HÔTEL FUN
CASSE DES BRIQUES
Youpi, un hôtel LEGO® vient d’ouvrir en Floride ! Au total, 150 chambres déclinées sous quatre thèmes. C’est hyper kitsch et coloré, mais on peut dormir dans une chambre aventurier ou se baigner dans une piscine avec de gros LEGO® dedans… Suivant la période, comptez 200 $ minimum la nuit par exemple, pour une chambre pirate pour 2.

BUZZ_HOTEL

ÉTUDE WTF
TRISTE SEXE
D’après l’étude menée par l’Université de Carnegie-Mellon, trop de sexe déprimerait ! Désolé de casser vos rêves. Grâce à leur méthodologie et leur panel, les chercheurs ont démontré que faire l’amour pouvait nuire à l’épanouissement sexuel au sein du couple et donc, à son bonheur. Le remède selon eux ? Rendre le sexe amusant. (Photo

Une minute sur le web #29

29e épisode de notre rubrique buzz, avec des jeux d’arcade sur PC, Grooveshark qui prend l’eau et un réseau social anti-Facebook.

BUZZ_PHOTO
David Jablow,
un jour, trouve le dessin inachevé d’une pin-up. L’artiste décide de lancer le Doodler project et d’imaginer cette femme dans différentes scènes qu’il dessine lui-même. Imagination quand tu nous tiens… Plus de version sur doityourselfdoodler.com

LE TUMBLR
GAME OF THRONES
Elle est longue l’attente pour la cinquième saison de Game of Thrones… Alors avant d’être au printemps 2015, on peut toujours se rabattre sur ce blog qui imagine les personnages de la série mais version Monsieur et Madame. mrandlittlemissgot.tumblr.com
BUZZ_TUMBLR

MUSIQUE
GROOVESHARK PREND L’EAU
La plateforme américaine de streaming musical vient d’être condamnée par le tribunal de New York. Le procès a été initié par trois majors. Grooveshark offre du streaming musical gratuit depuis 2007 sans jamais avoir reversé de royalties. Ses dirigeants se défendent en disant qu’ils essayent de trouver un accord depuis le début.

VINTAGE
ARCADE IS BACK
Et si on vous disait qu’il existe un site où vous pourriez rejouer aux jeux d’arcades de votre enfance ? Oui, oui, vous ne rêvez pas. Donkey Kong, Street fighter II, Pack man, Space invader… Tout est dispo en ligne en format flash sur 1980-games. com 
BUZZ_STREETFIGHTER

CROWDFUNDING
BRIEF.ME
Ce nouveau média cherche des bêtas testeurs pour voir si leur concept peut marcher. L’idée de Brief.me c’est de proposer chaque jour, sous forme d’un mail, des contenus enrichis, des liens, des éclairages. La newsletter, un bon moyen de lutter contre la surconsommation d’infos sur le net ? Plus d’infos sur ulule.com/briefme

SOCIAL
ANTI-FACEBOOK
En version béta depuis mars 2014, Ello est aujourd’hui disponible. Ce nouveau réseau social propose une sorte de modèle à l’inverse de Facebook. Son idée, c’est de protéger un maximum l’identité de ses membres, sans publicité. Il faut être obligatoirement invité pour en faire partie. Plus d’infos sur ello.co

C'est la teuf de la science !

Les 4 et 5 octobre, aura lieu la Fête de la Science 2014 à l’hôtel de ville de Tours. De notre côté, on vous a préparé plein d’expériences, de quizz et de découvertes pour la préparer ! Eurêka !

Fête de la science à Tours

Nos coups de cœur pour la fête de la science 2014 :

> Réveille le chimiste en toi. Le top du Village des sciences, où chacun pourra manipuler pipettes et autres colorants, préparer des solutions ou observer des cellules au microscope. En plus, il sera possible d’échanger avec des professionnels sur le don et la greffe d’organes.
> N’aie plus peur des insectes. À découvrir, des travaux sur les colonies de termites ou encore comment lutter contre les invasions de frelons asiatiques.
> Teste ta mémoire. Avec différentes expériences et surtout les astuces de spécialistes pour stimuler sa mémoire, parce que… flûte, on a oublié. Le 10 octobre, à Vaucanson :
> Félicite les futurs scientifiques. Parce que pour Vauc’en sciences, lycéens de Vaucanson et collégiens de Bergson et Montaigne animeront des ateliers. Le 18 octobre, à Chinon :
> Fais coucou à E.T. Il sera possible de visiter l’observatoire spectroscopique de Chinon, de 14 h à 18 h. En plus de ça, une observation du ciel pour que l’Univers n’ait plus aucun secret…
Programme complet sur centre-sciences.org
 

Deux expériences à faire à la maison

Pas question de vous apprendre à réaliser de la dynamite. Simplement deux expériences à faire à la maison, pour devenir un apprenti scientifique.
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#1 L’EXPLOSION DE COULEURS
Facile comme tout et histoire d’admirer la beauté des couleurs… Matériel : Une assiette, un demi-litre de lait, 3 ou 4 colorants liquides différents (cartouches d’encre, un manche de cuillère en bois ou un coton-tige, du liquide vaisselle).
Étapes :
1/ Remplir une assiette de lait à moitié
2/ Verser quelques gouttes de colorant liquide au centre. Attendre une dizaine de secondes, puis ajouter quelques gouttes d’une autre couleur à côté, puis d’une autre, etc. Les colorants ne doivent pas se superposer.
3/ Enduire l’extrémité ronde du manche de la cuillère en bois (ou le coton-tige) avec du liquide vaisselle.
4/ Il suffit de poser doucement cette extrémité à la surface du lait au centre des colorants.
#2 JAMES BOND, AGENT YAOURT
Écrivez un message secret avec de l’encre invisible… en yaourt ! Matériel : Une bougie, un pot de yaourt nature, une feuille blanche, des allumettes.
Étapes :
1/ Prendre une allumette et tremper le bout dans du yaourt. Écrire le message sur une feuille blanche. Puis laisser sécher la feuille de 5 à 10 minutes.
2/ Allumer la bougie et la placer sous la feuille blanche (sans faire tout brûler !). Il faut que le côté sur lequel le message est écrit soit vers le bas, face à la flamme. Et là, magie…
 

Savoirs inutiles

Pour briller pendant la Fête de la science facilement…
DOSS_SAVOIRINUTILE
SINGE ET HEAVY METAL
De nombreux chercheurs ont montré que les animaux, notamment les singes, préférent le silence à la musique humaine (car elle est une construction mentale consubstantielle à l’homme, et ça, ça vous la coupe). Mais des scientifiques de l’Université du Wisconsin ont diffusé plusieurs chansons à des Tamarin pinché, un petit singe d’Amérique du Sud. Celle qui les a le plus apaisés était un titre du groupe de heavy metal Metallica.
CORPS EN EAU
Près de 65 % du corps humain est composé d’eau (bon, pour Gérard Depardieu, peut-être un peu moins mais ceci est une autre histoire…). Soit environ 42 litres d’eau pour une personne de 70 kg.
COQ INTERNATIONAL
Le chant du coq (qui pousse à un niveau sonore de 50 à 60 dB, l’équivalent d’un lavelinge soit dit en passant) est inné chez lui. En France, on le traduit par l’onomatopée Cocorico. En allemand, on choisira Kikeriki, cock-adoodle- do en anglais, coucakérkou en russe et Ò-ó-o-o en vietnamien.
ALCOOL ET BEAUTÉ
Une étude de chercheurs français a démontré que plus le taux d’alcoolémie était élevé chez un homme, plus il se sentait séduisant. Sauf que si une part des cobayes avait ingéré des vraies doses d’alcool, les autres n’avaient pris qu’un simple placebo à leur insu. Bref, tout dans la tête !
EN BONUS
Pour votre gouverne : le cochon ne transpire pas (inutile de dire « suer comme un porc ») ; on ne connaît au plus que 5 % de l’Univers ; un psychiatre japonais a réussi à retenir 83 431 décimales du nombre Pi (il a mis 13 h pour les énumérer) ; le fouet claque parce que son extrémité dépasse la vitesse du son…
 

>>>> Vous en voulez plus ? Il y a encore plein d’autres jeux par ici !

 

Agenda : la rentrée des petits

Chaque année, c’est la même rengaine : qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire pendant leur temps libre ? Tmv vous aide à gérer leur planning… s’ils ont fini leurs devoirs, bien sûr !

DOS_PAP2_PISCINE
Ça y est, c’est lancé. Après avoir ramassé tout le sable que les gamins ont mis dans la voiture, il faut déjà les ramener à l’école. Et chaque année, c’est la même rengaine : qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire pendant leur temps libre ? Tmv vous aide à gérer leur planning… s’ils ont fini leurs devoirs, bien sûr !
Lundi : piscine
Il ne s’agit pas d’en faire le futur Michael Phelps ou la prochaine Manaudou. Juste d’apprendre les bases, être à l’aise dans l’eau. Puis pour les plus grands de se perfectionner Comme chaque année, les cours de natation vont ravir les mômes. Le lundi, les cours sont possibles pour les 6-13 ans aux piscines Bozon, Tourettes ou Mortier. Pour les plus petits, des sessions bébé-nageur ont lieu le samedi. Plus de renseignements au 37 rue galpin-Thiou. www.tours.fr ou au 02.47.70.86.20
Mardi : console
Ils ont bien le droit de temps à autre. Parfois ils en abusent, mais s’ils ont fini leurs devoirs, pourquoi ne pas leur laisser une petite session jeux vidéo ? Des chercheurs européens ont mené une étude il y a deux ans et ont trouvé que les joueurs réguliers (de 1 h 30 à 2 h 30) auraient une meilleure capacité d’attention et de concentration. Et les enfants sont beaucoup moins passifs que devant une télé !
Mercredi : contes
Des histoires et des rêves enchantés. Des contes sont narrés pour émerveiller les enfants dans les bibliothèques. Il sera facile de les endormir quand ils rentreront. Sauf si vous voulez y aller avec eux, et là, c’est vous qui risquez d’en redemander. Des lectures sont organisées aussi le samedi. le programme complet sur www.bm-tours.fr
Jeudi : lire Tmv 
Votre journal préféré est sorti la veille. De nouvelles rubriques, des sujets sérieux ou décalés, parfait pour lui faire pratiquer la lecture ! Et en plus il est joli à regarder, avec des belles images. Mais, c’est addictif, et attention à ce que votre enfant ne lise pas tmv en cours, ce serait bête d’enchaîner les punitions dès le début de l’année.
Vendredi : un tour à la guinguette
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Jusqu’au 22 septembre, la guinguette est ouverte ! Avec elle, son lot de concerts, d’animations… Profitez avec vos enfants de l’espace qui leur est réservé. La Maison des jeux de Touraine organise régulièrement des initiations à plusieurs jeux de société grâce à la Cabane à jeux. Les gamins remuent leurs méninges, au soleil, avec les dés dans une main et le soda dans l’autre. Plus d’infos sur www.tours.fr
Dimanche : Rigoler avec Fritz
Tout le mois de septembre, Fritz est mis à l’honneur au Musée des Beaux-Arts avec un parcours-jeu qui s’appuie sur les planches de Tours de piste. Oui, Tours de Piste, la bande dessinée d’Amélie Clément que vous avez pu admirer dans tmv toute la saison dernière. Les enfants, de 3 à 12 ans selon les sessions, s’initient au dessin tout en visitant le musée. les dimanches 8 et 29 septembre. Aussi le mercredi 11 septembre. Réservation au 02 47 05 68 73 .

Fête foraine pour enfants malades

Manège, animations, cadeaux : l’association Sapeurslipopette redonne le sourire aux enfants malades le 5 juin au CHRU.

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Quand les enfants ne peuvent pas aller à la fête foraine, c’est la fête foraine qui vient à eux. C’est le credo défendu par l’association Sapeurslipopette et sa cinquantaine de membres. Celle-ci organise, ce mercredi 5 juin, une mini-fête en plein coeur de l’hôpital Clocheville, dans sa cour.
Le but de cette thérapie du bonheur ? Que les enfants malades ou alités ne soient pas oubliés. « Il y aura de tout : un manège, des animations, des dessinateurs de BD ou encore des jeux, de la pêche à la ligne et des cadeaux », énumère Anne-Karen Nancey, de la direction de la communication du CHRU de Tours. Le tout « gratuitement, bien sûr ».
Les enfants hospitalisés pourront alors descendre et participer à ce moment de bonheur. « Pour ceux qui ne peuvent pas quitter leur chambre, les animations viendront à eux. » Et comme la fête se déroule le mercredi, jour des consultations, les enfants seulement de passage, accompagnés de leurs parents, pourront aussi faire un tour.
« Ça les change de leur quotidien », explique Noël Jugel, vice-président de Sapeurs-lipopette. Il a cofondé l’association avec « l’envie de créer des choses à l’hôpital ». Lui et son équipe emmenaient souvent des enfants à Clocheville, sans pour autant avoir de nouvelles par la suite. « Grâce à cette fête, c’est une prolongation : on continue à les suivre. »
Ce 5 juin, les bambins auront droit à la police montée (chevaux), à des essais de lance à eau, une centaine de BD offertes et dédicacées, ou à la présence d’un clown. « On a des retours en direct quand les enfants sourient », se réjouit Noël Jugel. « Mais tout le personnel de l’hôpital est aussi unanime. Et après avoir tout rangé, on est bien content. On a l’impression qu’une auréole touche le bois de notre lit ».
Aurélien Germain
Mercredi 5 juin, de 14 h à 18 h, à Clocheville. Gratuit.