Chroniques culture : La Petite Mort en BD, le black metal du Coven du Carroir et le rap engagé de Styf

Davy Mourier revient avec La Petite Mort en BD, accompagnée des héros de la culture pop. Côté musique, on découvre le black metal du Coven du Carroir et le rap du Tourangeau Styf.

LA BD

LA PETITE MORT – LES HÉROS MEURENT AUSSI

Attention attention, humour noir à tous les étages ! Davy Mourier revient avec son personnage de Nonos, dans « La Petite Mort – Les Héros meurent aussi » (éd. Delcourt), cinquième tome de sa série mais qui peut se lire indépendamment des épisodes précédents. Cette nouvelle salve est un concentré d’irrévérence, dans lequel les figures de la pop culture se font dézinguer à tour de bras.

L’ouvrage, pas linéaire du tout car entrecoupé de fausses pubs, multiplie les gags bien gras, les mises à mort s’enchaînent de façon grotesque et foldingue (coucou Peppa Pig qui finit en jambon à l’os !). Mario, Scooby Doo ou encore Bob l’éponge : tous y passent et trépassent. De quoi faire s’interroger le personnage principal qui se demande s’il n’y aurait finalement pas un autre tueur dans les parages…

Mais derrière cette boucherie décalée et grand-guignolesque, Davy Mourier dessine aussi en filigrane une angoisse, celle de cette petite Faucheuse face à la fatalité du temps qui passe, et une réflexion sur les générations. Un ouvrage pas si bête et léger qu’il n’en a l’air.

Aurélien Germain


METAL

LE COVEN DU CARROIR

Débarqué des entrailles de la ville de Bourges, Le Coven du Carroir est un trio proposant un black metal aux multiples atmosphères, alternant les mid tempo et les grosses accélérations qui tapent fort et visent juste.

Peaufinant son concept autour de légendes locales, le groupe est aussi intéressant dans son propos : « Black Female » traite de sorcière avec la femelle noire du Berry et l’excellent « The Devil’s Bridge » (avec son riff d’intro posé sur un bruit de marteau et d’enclume) évoque le pont de Beaugency, dont la légende attribue sa construction au Diable qui aurait exigé une âme en échange.
Deux titres costauds qui laissent augurer du meilleur pour l’album à venir prochainement, « Tenebris Legenda ».
A.G.


RAP

STYF – « ABATTOIR »

Étonnante découverte que ce single signé Styf ! Cet artiste underground tourangeau vient de sortir une petite pépite, « Abattoir », missile de rap militant pour… la cause animale ! Un thème plutôt rare et original dans ce genre musical qui ici, se retrouve scandé sur un beat inquiétant, porté par un texte engagé emprunt de poésie sombre.

Sans temps mort, avec un flow certain, Styf multiplie les scuds frappants (« Quand broyer des enfants/ne choque plus l’assemblée/quand t’écorcher vivant/ne suscite pas d’intérêt »). De quoi attendre avec impatience la sortie de son album « Après la mort » qui doit voir le jour le 28 mars.
A.G.

> Instagram : @styf_poesie_ sombre et sur soundcloud.com/styf-poesie-sombre

 

Horoscope WTF du 13 au 19 mars 2024

L’astrologue a été relativement clément avec les Poissons. Pour tous les autres… bonne chance !

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Bélier

Amour

Les gens qui sentent des aisselles lisent 3 fois la même chose.

Gloire

Les gens qui sentent des aisselles lisent 3 fois la même chose.

Beauté

Les gens qui sentent des aisselles lisent 3 fois la même chose.

Taureau

Amour

La Saint-Valentin, c’était il y a un mois : Alors… vous avez brisé combien de
couples cette fois ? (vous savez si bien le faire

Gloire

Vous êtes comme les toilettes : toujours au fond à droite.

Beauté

Vous voyez, il y a les gens parfaits comme moi par exemple. Et puis, il y a le
reste. Il y a vous.

Gémeaux

Amour

Rien

Gloire

à

Beauté

battre

Cancer

Amour

Si vous êtes un peu triste, n’oubliez jamais que vous avez été un jour le spermatozoïde le plus performant. ♥

Gloire

L’important, c’est de participer
(phrase fétiche de ces losers de Cancer)

Beauté

Vous êtes magnifiquement magnifique et parfaitement parfait(e). (dommage que vous portiez ce prénom si laid…)

Lion

Amour

Argh, semaine catastrophique : vous vous rendrez compte que l’amour
n’existe pas et que vous finirez quand même seul(e) et aigri(e)…

Gloire

…Et que vos potes regardent secrètement
les émissions de Cyril Hanouna…

Beauté

…Et que la beauté intérieure chez vous, c’est de la vaste fumisterie. Bref, vraiment une sale semaine.

Vierge

Amour

Vous semblez vraiment désespéré(e)… Vous pourriez même copuler avec
un(e) Capricorne, c’est dire !

Gloire

Le temps passe, mais vous ne savez toujours pas si les chaussettes de l’archiduchesse sont sèches ou archi-sèches.

Beauté

En ce moment, vous pétez le feu.
Attention à la diarrhée.

Balance

Amour

Comme on dit, chaque pot trouve son couvercle. Mais le vôtre est ouvert depuis si longtemps que c’est tout moisi là-dedans.

Gloire

On a tous un côté artiste qui sommeille en nous. Mais vous, évitez de le réveiller par pitié…

Beauté

En verlan, beauté ça donne « tébeau ». Exactement comme toi qui me lis.

Scorpion

Amour

Votre vie sexuelle du moment est comme Xavier Dupont de Ligonnès : introuvable.

Gloire

Sale week-end pour les Scorpions qui se rendront enfin compte
qu’ils/elles font partie des pires signes astrologiques.

Beauté

Tout porte à croire que vous sentez le fenouil.

Sagittaire

Amour

Vous aimez les trous et le sucre.
Et si l’être aimé était un donut ?

Gloire

C’est l’histoire d’une vache qui fait partie de la police. Un jour, elle dit : « Halte, que personne ne bouse ! » Voilà c’est tout pour nous, A+ bisou !

Beauté

L’égalité homme/femme, c’est aussi dans votre couple. Echangez vos sous-vêtements avec votre conjoint(e).

Capricorne

Amour

Saint-Exupéry disait qu’aimer, c’est regarder ensemble dans la même direction.
En l’occurrence pour vous, la direction du frigo.

Gloire

Σshtagur ўĦĕя kazum Ώ (c’est une incantation magique. Vous allez vous
transformer en boudin de porte macroniste)

Beauté

Méfiez-vous des gens laids. (par exemple, ceux qui se trouvent en face de
vous là).

Verseau

Amour

C’est moche la vie sans des Verseaux autour de soi… (non on déconne, vous êtes l’un des signes les plus relous)

Gloire

Blaise Pascal disait : « La vie n’est bonne qu’à étudier et enseigner les mathématiques. » Blaise Pascal était donc un bon gros psychopathe.

Beauté

Vous êtes quand même vachement plus sexy que vos potes Capricorne et Lion.

Poissons

Amour

Coucouuu les Bidibous ! Si c’est la semaine de votre anniv, on vous aime. Sinon on s’en fout totalement. Bisou !

Gloire

Vous allez participer à Koh Lanta.
Mais comme vous avez toujours la dalle, que vous ronflez comme un porcinet et que vous êtes invivable, vous serez éliminé(e) le premier jour.

Beauté

Vos tétons gris ne nous font nichon ni froid. (de rien, celle-là elle est cadeau)

Le guide des restos à Tours 2024 : le plein de bonnes adresses

Dans notre édition du 13 mars 2024, retrouvez plus d’une cinquantaine de bonnes adresses de restaurants à Tours.

Le 18 mars 2024, le monde entier de la gastronomie aura les yeux rivés sur… Tours ! C’est en effet ici chez nous, au Palais des Congrès, que le Guide Michelin célébrera sa cérémonie annuelle des cheffes et chefs étoilé(e)s. À la rédaction de tmv, on a donc décidé nous aussi de faire notre petit guide rien qu’à nous, rien que pour vous.

Pas d’étoilés ici certes, mais des découvertes, des tables incontournables, sympathiques ou des coups de cœur, dans tous les styles. Tous les établissements qui suivent ont été testés ces dernières années pour notre chronique resto hebdomadaire.

Cet annuaire est donc non-exhaustif, mais il devrait suffisamment vous faire gargouiller le ventre pour avoir envie de goûter à la cuisine de l’une de ces soixante adresses.


> Téléchargez notre guide des restos 2024 en cliquant JUSTE ICI !

 

Une structure douleur chronique pédiatrique labellisée au CHRU de Tours

À Clocheville, l’unité Consultation douleur pédiatrique du CHRU vient d’être labellisée
par l’Agence régionale de santé. Elle est consacrée aux douleurs chroniques des enfants.

Les faits

Une nouvelle unité labellisée au CHRU de Tours ! Localisée à l’hôpital de Clocheville, elle est « la seule de la région Centre Val-de-Loire, labellisée par l’ARS, comme structure de prise en charge de la douleur chronique pédiatrique », annonce le CHRU.

Rattachée au pôle Enfant, elle est composée de trois médecins, d’un psychologue, d’une infirmière, d’une cadre de santé et d’une secrétaire. Au-delà de cette équipe pluridisciplinaire, « nous travaillons aussi avec des kinés, des psychomotriciens, des psychologues, des hypnothérapeutes… », précise la Dr Florence Uettwiller. « L’objectif est de constituer un réseau de soins, un véritable maillage de professionnels, au plus près des patients. »

Quelle prise en charge ?

Maux de tête, douleurs aux membres ou encore au ventre… Certain(e)s jeunes patient(e)s, avec un long parcours médical derrière eux, souffrent et continuent d’avoir mal même si la maladie n’est plus « active ». Cette unité intervient à ce moment-là.

Elle va, en priorité, prendre en charge les douleurs chroniques, c’est-à-dire de plus de trois mois, et liées, donc, « à des pathologies (notamment maladies inflammatoires du tube digestif, rhumatismes inflammatoires, céphalées, migraines ou douleurs post-opératoires) ainsi que des douleurs dysfonctionnelles inexpliquées mais ressenties (douleurs abdominales ou ostéoarticulaires fonctionnelles, céphalées, syndromes douloureux diffus…) ».

En deuxième lieu, l’objectif « est de donner un avis d’expert dans des situations difficiles de douleur aiguë ou provoquée par les soins », explique l’unité dans un communiqué.

Aider l’enfant

Dans les colonnes de la Nouvelle République, la Dr Florence Uettwiller indiquait que l’unité fait tout pour être au plus près de l’enfant et l’aider : « D’abord, on le rassure. On le croit ! Ensuite, on remet du sens, on tente de faire la différence entre la douleur, la peur… On les remet en mouvement dans leur vie. »

Aurélien Germain

Journée internationale des droits des femmes : une série d’événements à Tours

Ce 8 mars à Tours comme partout ailleurs, divers événements seront organisés pour la Journée internationale des droits des femmes. Voici une petite sélection !

Evénements, actions sociales, militantes ou culturelles, et même sportives… Le programme est on ne peut plus chargé à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

Wake up ladies !

A compter de ce 5 mars par exemple, ce sera la deuxième édition du Wake Up Ladies par l’association Dance Hope. Jusqu’au 7 mars, à partir de 9 h, le Centre social Pluriel(le)s accueillera des ateliers chorégraphiques sur différentes thématiques liées aux droits des femmes. Animations et conférences, récits d’expériences dans les milieux professionnels sont également prévus le 8 mars à partir de 18 h à la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville. Des battles de danse clôtureront la soirée.

Le 9 mars, la même association organisera un défilé dansé de la restitution de la création chorégraphique. Celui-ci démarrera de la rue de Bordeaux à 15 h, pour remonter jusqu’à l’esplanade de la gare.

La rue est à elles

Le 8 mars à 14 h, une fresque de Gil KD, célèbre et talentueuse street artist de Tours, sera dévoilée à l’Etoile bleue. Cette pièce d’art, collaborative, fera référence à la lutte contre les violences de genre.

Plus tard à 18 h, l’artiste Rouge Hartley inaugurera sa fresque au niveau du Passage du Pèlerin, près de la Tour Charlemagne. Son travail tourne autour de différents axes, comme les enjeux de valeurs et de propriétés dans l’espace public, le féminisme et les précarités dans le milieu urbain.

Egalement à noter dans son agenda, l’exposition « La Rue est à nous » du 6 au 13 mars (sauf les 9 et 10) dans le péristyle de l’Hôtel de ville. La municipalité avait décidé de féminiser le nom de certaines rues de Tours (on vous en parlait JUSTE ICI) lors d’une grande consultation auprès des habitant(e)s. On découvrira donc cette semaine le portrait de 22 femmes dont le nom a été choisi pour cette action. Vernissage prévu le 8 mars à 17 h 15 !

Enfin au programme, l’expo du collectif Osez le féminisme 37 , le 8 mars à 18 h. Son intitulé ? « Les illustres inconnues ».

Planning familial

Lui aussi sera présent : le 7 mars à la Mission locale située à Tours Nord, le planning familial organise tout une journée d’ateliers et de rencontres. Pour parfaire le tout, la structure a prévu la création d’une fresque et d’un clip vidéo.

Sans oublier le sport

Pour finir la semaine, un stage d’initiation de self-défense est prévu le dimanche 10 mars au gymnase des Minimes. Il durera de 14 h à 17 h et est le fruit d’une collaboration entre KMC37 et Pink Run Tours’N. C’est Fodil Chougrani, instructeur de krav maga, qui animera le stage.

L’intégralité des bénéfices récoltés lors de la journée seront reversés à Pink Run Tours’N « et serviront à financer encore plus de dispositifs médicaux post opératoires non remboursés (vêtements compressifs…) et de soins de dermographie pour les femmes qui se feront opérer sur le département », précise l’association.

Avec, bien sûr le même jour, la désormais traditionnelle course à pied Pink Run Tours’N !

A.G. / Photo :  redgreystock sur Freepik


> Programme complet et détaillé à retrouver en cliquant juste ICI ! 

 

Aucard de Tours : 16 noms rejoignent la programmation

Et c’est reparti ! Le festival complète son affiche avec seize autres artistes. Rendez-vous en juin !

Les seize premiers noms avaient été dévoilés tout début février… Un mois plus tard, Aucard de Tours envoie une autre fournée ! Le festival a annoncé une nouvelle tripotée de seize artistes qui, une fois n’est pas coutume, prouve l’éclectisme musical de l’affiche.

Du 4 au 8 juin, sur la plaine de la Gloriette, il sera donc possible de découvrir musicien(ne)s renommé(e)s et découvertes prometteuses. Pour cette nouvelle annonce ? Du rock et de la pop avec JOHNNY MAFIA, CLAVICULE, SLIFT, TV SUNDAZE et JOHNNY JANE.

Aucard a également choisi de contenter « la nouvelle génération » avec 8RUKI, JOE UNKNOWN (attention, ça va faire mal !) et PEET.

Côté voyage musical, on pourra aussi se tourner vers COBRAH, venue tout droit de Suède, ANGELICA GARCIA, JUNGLE BY NIGHT ou encore la cumbia psyché de LOS BITCHOS.

Enfin, toujours dans le désir de présenter la scène tourangelle, le festival a opté pour TELECASCADE ENSEMBLE, BEYADI et le collectif ODG PROD qui, pour fêter ses 20 ans, débarquera avec ART-X et TWANTEE et KSANTI. Au total donc, seize nouveaux noms qui rejoignent la programmation déjà annoncée avec Asian Dub Foundation, Chill Bump, Mézigue Live,
Sextile, Sodom & Sagesse. Dream Wife, Edredon Sensible, Maraboutage, Vulves Assassines, Nattali Rize, Dalle Béton, Crenoka, Cousines Like Shit,  Double Vitrage, Opus Kink et Kabeaushé.

A.G. / Photo : archives NR

Chroniques culture : le EP de Jane et les Autres, l’immanquable Netflix et l’Homme le plus flippé du monde en BD

De sacrées bonnes choses à se mettre sous la dent au menu de ces chroniques culture ! On commence par le dernier EP de la Tourangelle Jane et les Autres, puis on enchaîne sur la sélection BD du mois ainsi qu’avec le tome 3 de l’Homme le plus flippé du monde, avant de finir sur Le Cercle des Neiges sur Netflix.

LE EP DE LA SEMAINE

JANE ET LES AUTRES – CITY LIFE

Si vous avez l’habitude d’écumer ces pages de chroniques, le nom de Jane et les Autres ne doit pas vous être inconnu. Car à tmv, on suit cette Tourangelle depuis avril 2021, époque à laquelle ses premiers titres nous avaient déjà marqués de par leur maturité musicale.

Trois ans plus tard, la revoilà avec « City Life », un troisième EP toujours aussi bien ficelé et qui prouve bien que l’artiste s’est désormais trouvée. De cet album jaillissent huit titres à la coloration trap, portés par la douce voix de Jane (c’est particulièrement flagrant sur le délicat « Tempête »), avec son lot de coups de cœur ou de belles surprises (les inquiétantes variations sur « Tomie »).

On pense souvent à Zinée pour cette façon de scander et chanter, mais Jane possède sa propre personnalité, soulignée également par des textes ciselés et soignés, emprunts d’une certaine mélancolie (ou de nostalgie peut-être ?), racontant ainsi sa ville, sa vie, ses blessures, ses états d’âme.

Aurélien Germain
> @janeetlesautres sur Insta et Facebook


LE COIN BD

L’HOMME LE PLUS FLIPPÉ DU MONDE – tome 3

Un bonheur, de voir enfin débarquer ce tome 3 de « L’homme le plus flippé du monde » (éd. Delcourt) qui raconte donc le quotidien de… l’homme le plus flippé du monde ! Toujours autobiographique, cette BD de Théo Grosjean aborde le thème de l’angoisse et de l’anxiété – qu’elle soit existentielle ou circonstancielle – avec un humour absolument délicieux.

Toujours porté par un joli coup de crayon et des textes visant juste, l’auteur parvient à faire dédramatiser, tout en mettant en lumière un véritable handicap social. Abordant un tas de situations différentes (la visite chez le psy, les regards insistants, le premier bisou ou même ses propres séances de dédicaces), ce tome intitulé « Improvisation totale » est non seulement très drôle, mais est aussi très touchant.
A.G

LA SÉLECTION BD

Dans « Missak Manouchian » (Les Arènes), le duo Daeninckx-Mako, et leur conseiller historique Denis Peschanski, raconte l’histoire de celui qui rentrera bientôt au Panthéon. Immigré, résistant, poète, mort pour la France, Manoukian est un plus qu’un symbole, c’est un héros pour l’éternité.


Avec « Le combat d’Henry Fleming » (Dupuis), adaptation du roman de Stephen Crane sur les horreurs de la guerre de Sécession, Steve Cuzor marque définitivement son entrée dans la cour des grands, grâce à son sens de la narration et de la composition.

La nouvelle collection Cosmo accueille ce « Rivages lointains » (Dargaud) signé Anaïs Flogny. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que pour son premier ouvrage racontant l’histoire d’un jeune livreur dans le Chicago de 1938, la réussite est totale !
Restons aux Etats-Unis avec « Liberty » (Robinson), ou l’étonnante histoire de la statue de la Liberté et de son auteur Bartholdi. Voloj et Hartmann y narrent dans le détail sa réalisation et les affres de son créateur.

Enfin, en termes d’aventures, on saluera le génial « Gueule de cuir » (Drakoo), où Pevel, Crety et Maffre nous entraînent en 1963 dans le Paris de Louis XIII, où s’affrontent magie noire et alchimie. Un dessin et des couleurs à couper le souffle pour une intrigue bien dosée.
Hervé Bourit


A (re)voir sur Netflix

LE CERCLE DES NEIGES

Pour les retardataires du fond, c’est le moment de se rattraper ! Sorti en janvier sur la plateforme Netflix, le film de Juan Antonio Bayona retrace l’histoire vraie de ce crash d’avion uruguayen dans la cordillère des Andes, laissant une poignée de survivants pendant deux mois, coupés du monde, se résignant finalement à manger les corps des passagers morts.

Mais justement, « Le cercle des neiges » évite tout racolage quand il aborde le thème de l’anthropophagie. Cette poésie macabre est emmenée par une sobriété dans le jeu d’acteurs, une pudeur bienvenue et un degré de réalisme hallucinant, le tout avec cette montagne filmée par Bayona comme un être vivant subjuguant. Une œuvre bluffante et grandiose.
A.G.

Hugo Meslard-Hayot de Zéro Déchet Touraine : « Avec les déchets, c’est l’avenir qui se joue ! »

#VisMaVille En veste jaune fluo, il n’est ni agent de la voirie, ni éboueur, même si son métier à tout à voir avec nos déchets. Hugo Meslard-Hayot est préventeur et maître-composteur pour l’association Zéro Déchet Touraine.

Cette semaine, un habitant voulait « le code du cadenas pour pouvoir balancer mes ordures ». Réponse d’Hugo Meslard-Hayot pour Zéro Déchet Touraine : non. Car les composteurs qu’installe l’association dans la métropole tourangelle et les communes du syndicat Touraine Propre, ce ne sont pas des dépotoirs, loin de là.

Pour que tout fonctionne bien, l’association sensibilise donc entreprises et grand public avec réunions et animations. Et à Tours chaque composteur de quartier est géré par deux habitants référents, volontaires pour garder un œil sur cette drôle de boîte.

Le 25 janvier, c’était jour de galette au local de l’association, rue du Général Renault. Un moment de partage animé par Hugo et ses collègues salariés de l’association, pour permettre aux référents de se rencontrer et d’échanger leurs petites histoires de compostage. Car l’installation d’un composteur dans un quartier ne va pas toujours sans difficulté. Il y a souvent, au départ, des habitants qui craignent des nuisances ou qui ne comprennent pas la démarche.

Mais les choses finissent toujours par s’arranger. Jeudi dernier, une autre rencontre, quartier des Fontaines s’est terminée par un petit café et une chouette discussion. Au programme : faire le point sur la situation du composteur, revoir quelques règles comme le brassage régulier des déchets organiques qui y sont déposés, ou remettre à niveau le bac de copeaux qui permet d’alterner les couches de matières, et ainsi éviter mauvaises odeurs et insectes indésirables.

Il y a d’autres petites bêtes qu’on apprécie car elles contribuent à transformer les déchets en compost. Vers de terre, cloportes et autres bactéries… Pour vérifier que humains et insectes collaborent au mieux, chaque composteur est visité quatre fois par an. Zéro Déchet Touraine en gère plus de 150 dans le département. On vous laisse faire le calcul pour trouver le nombre de visites hebdomadaires dans l’emploi du temps d’Hugo (un problème de maths que notre institutrice de CM2 aurait apprécié !).

Le trentenaire n’a cependant pas toujours eu la tête dans les déchets. Mais dans l’environnement, oui ! Titulaire d’un Master d’écologie et développement durable, il a d’abord été conseiller en énergie. « Mais j’ai ensuite bifurqué vers la prévention et la réduction des déchets, car c’est la priorité. Par exemple, en Touraine, les ordures des bacs poubelles gris vont à l’enfouissement, à Sonzay, et produisent du méthane, donc empirent l’effet de serre. »

Est-ce qu’Hugo s’applique à lui-même ce qu’il nous recommande ? « J’emmène mes déchets végétaux au composteur de l’association, à vélo, et j’essaie de réparer pour ne pas jeter. Les déchets, c’est essentiel. Et si vous hésitez, n’oubliez pas que le coût de leur traitement ne cesse d’augmenter depuis les années 1970, donc ça touche aussi nos porte-monnaie ! »

Texte et photos : Emilie Mendonça

Rue du Dr Bretonneau, on a testé Le Bistro Thaï

Mi-novembre 2023, il y a eu du changement du côté de la rue du Dr Bretonneau. Exit, l’enseigne de burgers qui siégeait au numéro 24, désormais c’est une cuisine totalement différente, puisque c’est un voyage pour la Thaïlande qui nous attend avec Le Bistro Thaï.

Ouvert par Piluek Thongwong, le restaurant surprend d’abord par son concept qui contraste. Ici, il est question de gastronomie asiatique, mais proposée dans un lieu à l’ambiance bistro. À l’intérieur, la salle parle d’elle même : pas d’exotisme dans le décor, mais une atmosphère cosy qui n’épouse pas les codes habituels du restaurant thaï traditionnel.

Petites plantes au plafond, tables effet marbré, chaises confortables et banquettes moelleuses contre le mur s’accordent bien. Même la musique contraste – sans jurer – puisqu’on a droit à une sympathique playlist de blues en fond.

On tente le panaeng mooh

Mais dans l’assiette, c’est bel et bien une authentique cuisine thaïlandaise qui nous attend ! Pad thaï kai (nouilles sautées au poulet), poh pia pak (nems aux légumes) ou encore – attention à l’orthographe – kung yai tod katiam prik thaï (les gambas sautées à l’ail et au poivre) sont proposés au menu. Une formule du midi, à 21 € pour entrée-plat-dessert-boisson, est également de la partie.

Une fois installés, Antonin David au service, tout sourire et prévenant, nous apporte une petite salade d’accueil au poulet. On apprécie l’attention. C’est suffisamment relevé pour satisfaire le palais, sans pour autant être trop épicé ou piquant.

Pour la suite, on a opté pour le panaeng mooh : il s’agit d’un porc au curry rouge avec plein de saveur, notamment porté par de la crème de coco qu’on a appréciée. Le plat est très parfumé, servi dans une jolie vaisselle, accompagné d’un riz nature ou d’un riz gluant suivant sa préférence. Le tout, pour un résultat copieux ! De quoi repartir le ventre plein et rassasié de ce voyage culinaire en terre thaïlandaise.

Aurélien Germain


> L’addition : formule du midi entrée-plat-dessert et boisson pour 21 €. A la carte : soupes, salades et fritures entre 10 et 12 €. Plats de 15 € à 23 €, avec une majorité de propositions à 18 €.
> Le Bistro Thaï, au 24 rue du Dr Bretonneau à Tours. Ouvert du lundi au dimanche, midi et soir. Petite terrasse extérieure également.
> Contact : Tél. 09 83 88 14 58.  @bistrothai.3 sur Instagram ou « Le Bistro Thaï Tours » sur Facebook.

 

Horoscope WTF du 7 au 20 février 2024

Retour en force des Sagittaires cette semaine qui… sont en fait la risée de cet horoscope, désolé.

Bélier

Amour

Tout le monde vous aime, vous êtes canon, un bon coup, au top… (Voilà,
c’est ce qu’on aurait dit si vous étiez Balance)

Gloire

Uranus et l’étoile polaire seront dans votre champ astral jeudi. (aucune idée de ce que ça veut dire, mais ça fait chouette à écrire dans un horoscope)

Beauté

Vous marchez comme quelqu’un sous laxatif. No stress.

Taureau

Amour

Vous êtes le suppositoire de l’amour : vous allez droit au but et guérissez
tous les maux.

Gloire

C’est moche de n’avoir lu que l’horoscope dans ce numéro. On vous juge, vous savez.

Beauté

Une personne de votre entourage fantasme secrètement sur vous. Cette personne, elle est à votre gauche.

Gémeaux

Amour

Pas grand-chose à vous mettre sous la dent, vous vous contentez d’écouter vos voisins faire l’amour. C’est déjà ça.

Gloire

Comme disait Sartre : « L’enfer, c’est les autres. Et les Gémeaux. »

Beauté

Cette semaine, votre charisme de poutre ne donnera rien de bon.

Cancer

Amour

Pour passer la Saint-Valentin avec la plus belle personne à vos côtés, vous n’avez qu’à vous acheter un miroir. (MOOOH)

Gloire

Dites, ça vous dirait d’aller bosser plutôt que de lire cette connerie d’horoscope… ?

Beauté

Un cœur de pierre mais un corps de rêve : pas de doute, vous êtes bien Cancer !

Lion

Amour

Hello les aspirateurs ! Alors, ça fait quoi de ramasser seulement les miettes… ?

Gloire

Vous aspirez à de belles et grandes choses. Mais commencez déjà par aspirer votre salon, bande de crados.

Beauté

Vous illuminez notre quotidien par votre beauté même si vous n’êtes pas franchement une lumière.

Vierge

Amour

Eh oh, l’âme sœur c’est une expression ! Foutez la paix à votre frangine.

Gloire

Vous allez acheter une villa aux Bahamas et serez entouré(e) de diplodocus géants qui vous serviront des cocktails et… la vache, qui a vu mon LSD ?

Beauté

Trop sexy pour ce monde. Laissez une chance aux autres.

Balance

Amour

Vous êtes sous l’influence de K-Maro. Alors donne-moi ton cœur, baby, ton corps baby, je veux une feeeemme like youuuu.

Gloire

Il va vous arriver quelque chose de fou le 19 février. Quoi ? Je ne sais pas et je m’en fous complètement.

Beauté

Vous seriez quand même vachement mieux avec d’autres sous-vêtements et un autre prénom.

Scorpion

Amour

Votre pote Gémeaux a des fantasmes un peu louches avec vous.

Gloire

Arrêtez de pousser mémé dans les orties. Elle ne vous a rien fait, cette p’tite vieille !

Beauté

Comme dirait mon chat qui marche sur le clavier d’ordi : poiz »ràçé »’(_é »(çé20é »_&

Sagittaire

Amour

L’amour se trouve à tous les coins de rue. Mais vous êtes visiblement bloqué(e) à un rond-point.

Gloire

Les gens vous prennent pour un(e) pigeon. (Et ils ont bien raison !)

Beauté

Lent(e), toujours à vous accrocher aux arbres et à bouffer la bouche ouverte bêtement : pas de doute, vous êtes un koala.

Capricorne

Amour

Vous n’êtes pas un footballeur. Inutile de simuler autant.

Gloire

Allez au rayon équitation chez Decathlon® et achetez une cravache. Ainsi, vos fantasmes honteux passeront inaperçus.
#Astuce

Beauté

Le ridicule ne tue pas. La preuve, regardez votre coupe de cheveux.

Verseau

Amour

En ce moment, y a que moi qui vous aime bien. Un ratio plutôt pourri, vous en conviendrez.

Gloire

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Comme les stagiaires de 3e qui bossent à notre place, youpi ! (on déconne, appelez pas l’inspection du travail)

Beauté

Dure réalité, mais vos tétons ne semblent pas très heureux sur votre corps.

Poissons

Amour

Vous êtes comme une biscotte : super craquant(e), mais votre cœur part en
miettes et ça en fout partout sur le tapis, c’est dégueu, BON SANG LES POISSONS VOUS ÊTES RELOUS !!!

Gloire

Rien et je m’en fous.

Beauté

Des policiers vont vous faire une fouille au corps. Et vous aimerez ça, bande de chaudières !

Cap sur l’emploi avec la formation en alternance

Pourquoi et comment se lancer dans une formation en alternance : voici quelques clés pour ne rien rater !

67 % des élèves de CAP en 2022 ont trouvé un emploi dans les six mois suivant leur diplôme (Dares – 73 % pour les bacheliers professionnels), 75 % pour les diplômés du BTS, et on ne vous parle même pas des étudiants sortant d’une licence pro. Enfin si, on vous le dit quand même pour les diplômés de 2020 : 92 % ont trouvé rapidement un boulot, alors bravo !

L’alternance serait-elle donc la voie royale pour décrocher un emploi ? Pour certains métiers, la question ne se pose même pas : tous les métiers de l’artisanat ou du bâtiment par exemple, qui impliquent des savoir-faire techniques, pratiques, passent forcément par l’alternance, et depuis un bout de temps !

Coiffure, mécanique, menuiserie, cordonnerie, maçonnerie… Pas d’autre option que d’être sur le terrain pour devenir un pro. Et pour les élèves, c’est le moyen de toucher du doigt dès les premiers mois de formation le métier qui les passionne.

Pénélope, en CAP coiffure au Campus des Métiers de Joué-lès-Tours.et dans un salon de Tours centre.

Pénélope, en CAP coiffure au Campus des Métiers de Joué-lès-Tours et dans un salon de Tours centre, est ravie de son choix : « Mon stage de 3e m’a permis de confirmer que je voulais bien être coiffeuse, donc aller en seconde générale aurait été pour moi une perte de temps, car je savais ce que je voulais ! Et on n’est pas nul parce qu’on va en voie professionnelle, il faut arrêter les clichés : si c’est le métier qu’on veut faire plus tard, il ne faut pas hésiter ! »

Trouver un salon qui l’accueille n’a pas été simple, mais les efforts ont payé, et aujourd’hui Pénélope fait les shampooings, les soins, bientôt les couleurs, et dans quelques mois des coupes. Au CFA comme au salon, Pénélope est traitée comme une adulte, à 16 ans tout juste.

C’est sans doute la grosse différence pour les élèves qui choisissent l’alternance : on quitte le statut de simple élève pour endosser l’habit du salarié. Et ce, qu’on soit mineur en CAP, ou prochainement diplômé du supérieur. Pour Matthieu, qui a opté pour la licence en alternance pour sa 3e année de Bachelor Communication à Tours, avant un Master Diplomatie et relations internationales à Paris, « l’alternance m’a permis de monter en maturité, et j’aurais presque préféré commencer l’alternance dès ma deuxième année si c’était possible ».

Olga, étudiante en Bachelor Marketing & Communication.

Olga, aujourd’hui étudiante en Bachelor Marketing & Communication en alternance, a trouvé la formule qui lui convenait : « J’ai fait deux fois la première année de psycho, et je me suis arrêtée à la fin de la L2. C’était la période Covid, mais je crois que même en temps normal le système ne m’aurait pas convenue. J’avais besoin d’être un peu plus dans l’action. »

Si d’un établissement à l’autre, les rythmes de l’alternance varient (2 semaines sur 4 en entreprise pour les Bachelors de l’IUT de Tours, 3 jours par semaine chez Pigier, tous les après-midis pour les alternants du Cercle Digital…), le principe reste en effet le même : acquérir une véritable expérience professionnelle au cours de sa formation, en étant salarié d’une entreprise.

Salariés pas comme les autres

Congés payés, 35 h hebdomadaires, contrat de travail, arrêts maladie… L’alternant est en effet un salarié à part entière pour ce qui est du statut. Dans la pratique, charge à l’employeur de ne pas oublier que les alternants ne sont pas tout à fait des salariés comme les autres ! Encore en formation, c’est un expert en devenir, pas encore 100 % efficace sur les missions qui relèvent de son champ d’activité.

Et hors de question de lâcher l’alternant dans la nature : en entreprise comme dans son centre de formation, il est placé sous la responsabilité d’un tuteur ou d’une tutrice qui l’encadre tout au long de son année d’alternance.

Côté entreprise, il faut donc regarder plus loin que le bout de sa fiche de paie. Certes, l’alternant est rémunéré de 50 % à 100 % du Smic (selon son âge et son niveau de formation), avec une exonération de cotisations sociales. Il coûte moins cher qu’un professionnel qualifié, mais il est aussi là moins souvent, et n’a pas encore toutes les clés pour exercer son métier en autonomie totale. Attention ! L’alternant c’est aussi plein de bonnes choses : de l’énergie, l’envie d’apprendre, des compétences au goût du jour puisque sa formation est en cours, et plein de bonnes idées à apporter !

Texte et photos : Emilie Mendonça / Photo ouverture : Adobe stock


> Retrouvez notre dossier complet sur l’alternance en cliquant ICI

 

Stationnement à Tours : 307 places gratuites en moins

À compter du 26 février, le stationnement payant sera élargi dans plusieurs endroits de la Ville de Tours. Au total, 307 places gratuites vont disparaître.

Les faits

L’annonce a d’abord été faite dans un communiqué de la municipalité. « À compter du 26 février 2024, la ville de Tours étend le stationnement payant dans plusieurs rues situées aux abords de l’hypercentre. »

De quoi faire râler de nombreux automobilistes et commerçant( e)s qui ont rapidement exprimé leur mécontentement sur les réseaux sociaux. Car au total, ce sont 307 places exactement qui vont perdre leur gratuité et passer payantes à la fin du mois.

Pourquoi ce choix ?

Pour justifier cette mesure, la Ville indique que « ces zones à dominante résidentielle sont confrontées à un phénomène de stationnement prolongé qui pénalise les riverains et les commerces de proximité ».

Pour la municipalité, l’objectif est double : « favoriser la rotation des véhicules durant les heures d’ouverture des commerces et inciter les stationnements plus longs dans les parkings à ouvrage – dont les tarifs ont baissé parfois jusqu’à 30 % – ainsi que dans les parkings-relais. » Des affiches et prospectus seront déposés durant tout le mois dans les rues concernées par ces nouveaux emplacements payants et sur les véhicules stationnés.

Quels secteurs concernés ?

La partie nord voit un changement au niveau de l’avenue de la Tranchée (27 places deviennent payantes) et une sur la place Paul- Bert. Pour le reste, il s’agit surtout du centre de Tours. Le quartier Colbert est le plus impacté, puisque 163 places de stationnement passeront en payant (rues Benjamin-Constant, Moquerie, André-Malraux, Jacobins, Amandiers, Tour de Guise, Cygne, Hopiteau, Barre, Auber et Jules-Moinaux).

Sont également concernées les rues Juliot-Curie et Dublineau (16 et 9 places), Descartes et Léonard de Vinci (8 et 9 places), ainsi qu’une partie de la rue Jules-Simon (27 places). D’autres emplacements perdent la gratuité comme les 16 places de la rue Auguste-Comte près du cinéma CGR Centre, tout comme le parking Jean-Jacques Noirmant et ses 19 places, et une partie du boulevard Béranger (12 places).

Une pétition côté Colbert

[Mise à jour 15/02] Dans le quartier Colbert, une pétition a récemment recueilli plus de 1 620 signatures. Riverains et commerçants se mobilisent contre l’élargissement du stationnement payant de leur secteur qui va voir disparaître la majorité des emplacements gratuits. Les pétitionnaires déplorent également un manque de concertation de la part de la municipalité.

Aurélien Germain / Photo : archives NR


 

Chill Bump, Asian Dub Foundation, Nattali Rize… Aucard de Tours dévoile ses 16 premiers noms

Le festival Aucard de Tours proposera, de nouveau en 2024, une affiche hétéroclite. Les organisateurs viennent d’annoncer la première fournée de noms.

Une nouvelle fois, début juin, c’est du côté de la Gloriette qu’il faudra traîner ses pattes et ses esgourdes. Du 4 au 8 juin, c’est en effet le retour d’Aucard de Tours. Et pour bien commencer le mois de février, le festival vient de dévoiler les seize premiers noms qui constitueront son affiche pour 2024 !

Deux gros noms vont déjà faire frissonner un paquet de fans : la venue des mythiques CHILL BUMP (unique date à Tours) et des légendes anglaises ASIAN DUB FOUNDATION (20 ans de carrière au compteur) !

« Bien sûr, le festival Aucard est terre de rock et de slam », indiquent les organisateurs dans un communiqué. Avant d’enchaîner : « on aura donc l’occasion d’en découdre avec les anglaises de DREAM WIFE, le rock cuivré des OPUS KINK ou encore le jazz complètement dingo des EDREDON SENSIBLE ! »

Et pour les amateurs de punk, c’est en face des VULVES ASSASSINES et de DALLE BETON qu’il faudra pogoter.

Et si l’on pourra également voyager avec KABEAUSHÉ (Kenya), COUSINES LIKE SHIT (Autriche), SEXTILE (Etats-Unis) et NATTALI RIZE (Jamaïque), la Touraine, quant à elle, sera représentée par SODOM & SAGESSE, DOUBLE VITRAGE et CRENOKA.

Pour compléter cette première annonce, Aucard a également pensé au collectif marseillais de danse MARABOUTAGE et au producteur MEZIGUE qui donnera là son tout nouveau spectacle live.

Pour le reste de l’affiche, il faudra attendre début mars. D’ici là, il est déjà possible de prendre ses places (33 € les 5 jours) sur billetterie.radiobeton.com

A.G. / photo : archives NR Julien Pruvost

Eddy de Pretto, Niska… Yzeures’n’Rock annonce de nouveaux artistes pour la prochaine édition

Cinq nouveaux artistes ont été annoncés par le festival Yzeures’n’Rock. L’édition 2024 aura lieu du 2 au 4 août.

Ce mercredi 31 août, le festival Yzeures’n’Rock a refait des heureux en complétant son affiche : cinq nouveaux noms ont été dévoilés par les organisateurs.

Côté nouveautés ? On comptera donc sur la venue d’EDDY DE PRETTO en premier lieu ! L’artiste, qui viendra avec son dernier album « Crash Cœur » sous le bras, foulera les planches le dimanche 4 août.

Autre grand nom, celui de NISKA. Le rappeur – qui a récemment collaboré avec Luciano – est prévu pour enflammer la scène le vendredi.

Le festival a par ailleurs annoncé GRAVITY, ALEE & MOURAD MUSSET (de la Rue Ketanou) et enfin JOSEPH KAMEL pour compléter la journée du samedi.

Ces cinq nouveaux noms s’ajoutent donc à une affiche quasi-complète qui se présente ainsi :

-Vendredi 2 août : Dub Inc // Niska // Matmatah // Soviet Suprem
-Samedi 3 août : Shaka Ponk // Chinese Man // GRAViiTY // Joseph Kamel // Alee & Mourad Musset (de La Rue Ketanou)
-Dimanche 4 août ! Eddy de Pretto.

 

Reste encore à patienter un peu moins d’un mois pour en savoir plus sur ce qui arrive « de très lourd », comme l’a annoncé l’orga d’Yzeures’n’Rock, pour la journée du dimanche…

A.G. / Photo : archives NR – Eric Pollet

> Du 2 au 4 août 2024. Pass 1 jour : 36 €, pass 2 jours : 59 €, pass 3 jours : 85 €. 

A Tours, des festivités prévues pour le Nouvel an chinois

#EPJTMV Le Nouvel an chinois a de multiples facettes : du réveillon en famille au défilé du dragon, il rassemble la communauté chinoise de Tours. C’est aussi l’occasion pour les habitants de la ville d’en apprendre plus sur la culture chinoise.

Depuis plus de vingt ans, la communauté asiatique de Tours célèbre elle aussi la nouvelle année du calendrier lunaire. Cette année, la célébration se fera à partir du 10 février. Les festivités sont organisées par l’association France-Chine Touraine, une association à l’origine 100 % française qui organise des cours de langue et des voyages à destination de tous les curieux.

Mais si le bureau est majoritairement constitué de Tourangeaux d’origine française, les membres de l’association et ceux qui participent à leurs événements sont, pour la plupart, d’origine chinoise.

Pour Li Zi Gao, responsable des projets, les membres de la diaspora chinoise ont toujours eu particulièrement à cœur de se rassembler et de se connaître entre eux. « Nous organisons souvent des repas et des sorties, pour cueillir de l’ail des ours par exemple (une plante aromatique prisée pour ses vertus médicinales, NDLR). Le Nouvel an, c’est le moment où les familles se retrouvent, mais c’est aussi une célébration dans l’espace public. »

C’est en effet l’occasion pour celles et ceux qui ont des costumes traditionnels de les porter pour défiler dans la rue, aux côtés du dragon savamment manié par les membres du club de kung fu et de tai chi France Shaolin de Tours. « C’est important parce que cela crée du lien entre les Français et les Chinois d’origine », estime le maître shaolin Shi Yanjun.

3 SEMAINES DE FESTIVITÉS

À Tours, Marie-Aude Ravet participe à l’organisation des festivités. Professeure de danse de l’association Aux Quatre Vents, la seule école de danse asiatique en France, elle associe ses étudiants au défilé du dragon et organise aussi de son côté un brunch le 11 février à Tours à Table, à partir de midi.

« Mais il ne faut pas se tromper, explique Li Zi Gao. Le Nouvel an chinois est mal nommé puisqu’il est aussi célébré par les Vietnamiens, les Malais et les Philippins. » D’ailleurs, les festivités ne comprennent pas seulement le réveillon du Nouvel an mais s’étirent sur trois semaines. « Les lampions rouges et les pétards rappellent la légende du Nouvel an. Ils auraient été allumés pour faire fuir un petit dragon qui enflammait les maisons pour s’amuser », raconte Li Zi Gao.

À PETITE COMMUNAUTÉ, VIEILLE CÉLÉBRATION

Justement, c’est l’année du dragon de bois qui commence le 10 février 2024. Elle est particulièrement symbolique aux yeux de Boun Phone Tiang qui nous enjoint toutes et tous à la prudence. « Il faudra aussi prendre une grande décision cette année, qu’elle soit bonne ou mauvaise », indique-t- il, plutôt soucieux.

Plus connu sous le nom de Monsieur Boun, ce Laotien d’origine chinoise célèbre aussi le Nouvel an dans ses trois restaurants. Ses parents avant lui le fêtaient avec leurs clients dans leur restaurant rue Victor-Hugo, le China-Town. Arrivés en France en novembre 1979, comme réfugiés politiques, ils avaient racheté ce restaurant en perte de vitesse, alors tenu par des Laotiens.

« En arrivant à Tours en 1981, il était très rare de rencontrer un autre immigré d’origine asiatique, se rappelle Boun Phone Tiang. Avec mes frères, nous allions faire le tour du lycée Konan, à Saint- Cyr-sur-Loire, où les enfants de cadres japonais étudiaient pour se sentir moins extraterrestres. »

Aujourd’hui, la communauté en Indre-et-Loire compte environ 200 familles, estime Li Zi Gao, un groupe assez restreint comparé à celui de Poitiers où l’on retrouve un institut Confucius et des étudiants chinois qui se sont installés définitivement en France. Cela n’empêchera pas de célébrer la nouvelle année en beauté et de faire découvrir la culture chinoise à tous ceux qui le souhaitent.

Mourjane Raoux-Barkoudah, journaliste en formation à l’EPJT

> Retrouvez le portrait et l’histoire de Boun Phone Tiang

 

 

Lightpainting : Dominique de Ré, un peintre dans la nuit

#EPJTMV Entre sa casquette d’ingénieur et celle d’exposant à Montlouis-sur-Loire, Dominique de Ré jongle entre différents rôles. Mais quand la nuit tombe, c’est de son appareil photo et de ses lumières qu’il s’arme, pour pratiquer du « lightpainting ».

« Avant, j’escaladais les murs et je passais par les fenêtres. Puis un jour, j’ai remarqué que 10 mètres plus loin, une porte était ouverte. » Sur ces mots, Dominique de Ré lâche son premier rire. Les fenêtres dont il parle, ce sont celles de ce lieu aux abords de Tours qu’il appelle « la grande halle », pour rester discret. L’ingénieur s’introduit ici pour pratiquer le « lightpainting », passion qu’il a développée il y a 2 ans.

Cette technique de photographie s’appuie sur de longs temps de pauses accompagnés de jeux de lumière. Ils permettent de figer les mouvements de celle-ci. « La lumière est le sujet central de mes photos. Mais elles permettent aussi de mettre en valeur un décor, d’où l’urbex », explique le photographe.

C’est pour sa passion qu’il se dédie à l’exploration urbaine. « Je cherche des lieux, je fais du repérage et je prépare ma performance en amont avant de venir la réaliser de nuit. Je peux passer deux heures sur place s’il le faut. » C’est à 19 h que le rendez-vous a été fixé pour le rencontrer. Il y restera jusqu’aux environs de 21 h.

Et ce ne sont pas que de grands hangars qui passent sous son objectif. « Le street art m’intéresse beaucoup, les lieux historiques aussi ou encore les tunnels ferroviaires », ajoute-t-il. Mais pas question de dévoiler les emplacements, pour éviter qu’ils finissent dégradés.

Et la lumière fut

L’avantage de ces lieux abandonnés, au-delà du décor, c’est l’environnement. Pas question de pratiquer son art l’été en pleine sécheresse dans la nature, car son éclairage principal, c’est le feu. « Ici ce n’est que du béton, il y a même de l’eau qui me permet de jouer avec les reflets. Alors, il n’y pas de risque », explique Dominique de Ré.

Toutes sortes d’éclairages l’accompagnent : des lampes – avec un tas d’accessoires à accrocher pour changer la couleur de la lumière, comme des bouteilles en plastique rouge, des guirlandes ou encore des porte-clés lumineux. Mais son outil principal, c’est un fouet de cuisine attaché à une laisse pour chien et remplie de paille de fer. « Quand je vais commencer, reculez-vous, vos vêtements risquent de prendre feu », lance-t-il sereinement. Il allume la paille, le feu prend, et le spectacle commence.

Texte : Axel Monnier, journaliste en formation à l’EPJT
Photos : Baptiste Villermet, journaliste en formation à l’EPJT

Coupe d’Afrique des nations : un « Village CAN » à Tours

#EPJTMV Jean-Christophe Kouassi est membre fondateur de l’association des étudiants ivoiriens de Tours. À l’occasion de la Coupe d’Afrique des nations, il a mis en place un espace dédié à la diffusion de matchs pour les amoureux de football.

Les discussions fusent entre les clients, tandis que d’autres jouent au billard et que les serveurs slaloment entre les tables. Sur les murs de la salle, les différentes télévisions du bar, situé à proximité de la gare de Tours, diffusent le match Sénégal-Cameroun de la Coupe d’Afrique des nations (CAN).

Personne n’a l’air intéressé par la compétition qui rassemble pourtant tous les deux ans 24 sélections nationales. Personne, sauf un homme. C’est Jean-Christophe Kouassi, membre fondateur de l’association des étudiants ivoiriens de Tours. Et pour cause. Même s’il suit la CAN « depuis toujours », cette année, elle a une saveur bien particulière pour ce titulaire d’un master en Gestion de l’Énergie à l’Université de Poitiers, et bientôt d’un diplôme d’entrepreneur de l’Université de Tours.

Les nations s’affrontent depuis le 13 janvier et jusqu’au 11 février prochain dans son pays natal, la Côte d’Ivoire. Jean-Christophe, plutôt réservé, esquisse un large sourire lorsque l’on évoque le sujet. « Chez nous, c’est la fête mais nous sommes loin de notre pays. Outre les moyens financiers, nous ne pouvons pas aller en Côte d’Ivoire à cause des cours, regrette-il avant de poursuivre, il fallait trouver un moyen pour être en harmonie avec les festivités. »

Rencontres entre communautés

Afin de lutter contre le mal du pays, l’association a créé le « Village CAN ». Tout part d’une réunion où un membre de l’association suggère d’organiser une diffusion des matchs. Jean-Christophe Kouassi dirige alors le comité. « Le but est que toutes les communautés des pays qui participent à la CAN puissent regarder les rencontres », explique-t-il.

Après avoir contacté la direction de la résidence Crous de Grandmont, il obtient l’accès à une salle qui lui permet d’accueillir près de quarante supporters africains. Mais un problème se pose rapidement. Elle est « trop petite » pour recevoir du monde. L’étudiant contacte donc la municipalité pour se procurer un espace plus grand. « Elle m’a conduit à l’association “ Pluriel(le)s ” du Sanitas. J’y ai laissé mes coordonnées et on m’a recontacté pour voir dans quelle mesure on pourrait collaborer », précise-t-il.

Finalement, depuis le 23 janvier, entre 100 et 150 amoureux du ballon rond peuvent se réunir et profiter ensemble de la CAN depuis le quartier du Sanitas. Pour le moment, seuls quelques matchs sont prévus pour être diffusés dans le centre social. Le nouvel objectif de Jean-Christophe : trouver une salle encore grande pour la finale et y organiser une soirée mémorable.

Texte : Marie-Mene Mekaoui, journaliste en formation à l’EPJT
Photo : Inès Figuigui, journaliste en formation à l’EPJT

Mass Hysteria, Vladimir Cauchemar, Disiz… Terres du Son dévoile 11 nouveaux noms

La bonne nouvelle de ce jeudi 25 janvier ? C’est que le festival Terres du Son vient de dévoiler la suite de sa programmation !

Le festival Terres du Son vient de dévoiler onze nouveaux noms qui se rajoutent à l’affiche, déjà composée de BigFlo & Oli, Justice, Gazo, Jain, Luidji, Feder, Trinix et Irène Drésel.

Du 12 au 14 juillet, on pourra donc également assister au show (qui risque de faire mal dans la fosse !) de MASS HYSTERIA. Les metalleux français pousseront les potards sur 11 et feront trembler le Domaine de Candé le dimanche 14.

Une des autres grosses claques qui s’annonce aussi, c’est le concert de VLADIMIR CAUCHEMAR ! Le producteur de génie débarquera le samedi !

Le même jour, autre grosse pioche : DISIZ. Le rappeur – dont le « J’pète les plombs » ne nous a jamais quittés depuis les années 2000 – aura en plus, sous le coude, son récent album déjà écoulé à plus de 83 000 exemplaires.

Pour le reste, Terres du Son joue de nouveau la carte de l’éclectisme, puisque les autres artistes qui se sont rajoutés à l’affiche sont DYONISOS, SANTA, FAKEAR, SANTA, BEKAR, mais aussi ADELE CASTILLON, JAHNERATION, LA P’TITE FUMÉE et CONTREFAÇON.

La programmation des jeunes artistes émergents, issus du dispositif Propul’Son, doit être dévoilée prochainement.
A.G. / Photo : archives NR Hugues Le Guellec


> Terres du Son, les 12, 13 et 14 juillet 2024, à Monts. 

 

David Jackson, la musique au « chœur » de tout

#VisMaVille Chef d’orchestre et pianiste franco-britannique, David Jackson est chef de chœur de l’Opéra de Tours depuis deux ans. Il multiplie les initiatives auprès des Tourangeaux, à l’instar de la « Maîtrise populaire » pour les enfants.

Installé au fond d’un fauteuil en velours rouge, David Jackson porte son regard sur la mise en place du décor du spectacle qui sera joué le soir même. Les plissures de chaque côté de ses yeux bleus trahissent son profond enthousiasme et sa joie contagieuse. Il plaisante : « J’ai le même âge que le chœur de l’Opéra de Tours (Rires). » Pour information, celui-ci a fêté ses 40 ans l’année dernière.

Chef de chœur de l’Opéra de Tours depuis deux ans, David Jackson initie de nombreux projets, qu’il appelle des « planètes ». Il préfère la métaphore céleste à celle du cœur. « Le soleil, c’est le chœur de l’Opéra, explique-t-il, et tout autour, nous avons les planètes. La première est la chorale populaire. »

Deux fois par semaine depuis deux ans, 220 participants se rassemblent pour chanter. Le virtuose souligne l’implication de ces Tourangeaux : « Les amateurs sont des éponges. Quand ils commencent à chanter ensemble, il y a de la joie. Ce n’est pas difficile de les motiver. »

Sur un autre astre, David Jackson reçoit, avec Marie Saint-Martin, professeure de chant, une trentaine d’enfants de moins de 11 ans issus de tous les quartiers de Tours. « Après un an de travail dans ces lieux, ils s’y sentent chez eux », confie-t-il en souriant. Les deux groupes se retrouvent sur scène, scellant ainsi la volonté de répandre la musique dans chaque recoin de la ville. Une autre planète encore, celle de « À Voix Haute », située à l’église Saint-Julien. Passants, habitués ou personnes isolées s’y retrouvent une fois par mois pour chanter à l’unisson.

Les deux années passées à l’Opéra de Tours ont été « fortes en projets de toutes tailles ». David Jackson a fait entrer cet art à l’école comme à l’Ehpad. Il retient tout particulièrement son expérience de préparation du chœur pour Thaïs de Michel Plasson, chef d’orchestre français.

Quand il dirige, David Jackson se laisse totalement happer par la musique. Il sautille au piano et ne peut s’empêcher de chanter. Impossible de le voir avec le traditionnel nœud papillon ou la baguette ! « Les choses dorées ne m’intéressent pas du tout. Moi, je suis ému par la musique. Je veux la partager avec les gens. »

 

Diplômé de l’Université de Durham et de la Royal Scottish Academy of Music and Drama de Glasgow, il quitte sa terre natale pour son premier poste en tant que chef de chant à l’Opéra national de Cologne, en Allemagne. Après des années à travailler à Paris, il s’est lui-même surpris à vivre à l’étranger : « C’est quelque chose qui m’a étonné. Je n’étais pas du tout comme ça quand j’étais adolescent. […] Je n’aurais jamais imaginé que je vivrais dans un autre pays, et encore moins que je parlerais d’autres langues (Rires). »

Une chose semble essentielle pour le franco- britannique : laisser les portes de l’opéra grandes ouvertes pour tous. Quand il commence à en parler, il perd ses mots. Sa langue natale revient au galop. « Je suis sensible au…. Comment dire ? (Longue pause) Politically, I’m very motivated dans ma vie privée. […] Si je peux amener ça dans le cadre professionnel, ça me fait vraiment plaisir. Musically, on a une responsabilité. »

Texte : Lou Attard, journaliste en formation à l’EPJT
Photos : Emma Sikli, journaliste en formation à l’EPJT

Belle table : on a testé la cuisine de L’Accalmie

Salle spacieuse et moderne, musique de fond, très légère : nous voici à L’Accalmie, pour goûter au menu concocté par le chef Arthur Viard, arrivé en 2022. La qualité est toujours au rendez-vous.

L’Accalmie est une adresse connue à Tours. Certes. Mais depuis 2022, le restaurant a changé de propriétaire et de ligne culinaire. Arthur Viard dirige les cuisines. Aurore Legrand Viard, sa femme, s’occupe du service. Le nouveau chef revendique une cuisine gastronomique préparée avec des produits frais. Une montée en gamme qui ne se paye pas forcément au prix fort.

Le midi, il est possible de prendre, comme nous, le menu Retour du marché à 25 €. On commence avec trois amuse-bouches qui annoncent la couleur. Arrive ensuite l’entrée : un ceviche de lieu noir, radis red meat et leche de tigre. Un intitulé long qui décrit pourtant une association de saveurs simple et soignée.

Le plat : un filet mignon de porc, purée de panais, champignons et jus réduit truffé. C’est la pièce maîtresse de l’ensemble. La viande parfaitement cuite et les assaisonnements habilement équilibrés montrent que le chef maîtrise sa partition.

Pour conclure, un entremets façon banoffee (pâtisserie anglaise à base de banane) accompagné d’un caramel beurre salé, de cacahuètes caramélisées et d’un sorbet banane. Une fin en douceur qui ne laisse pas sur sa faim.

Pour une occasion particulière ou pour le plaisir de bien manger, L’Accalmie est une adresse à garder en tête, du fait de son rapport qualité- prix notamment. L’équipe du restaurant est accueillante et chaleureuse. Le tout incite à profiter de l’instant.

Théo Lheure, journaliste en formation à l’EPJT


> L’addition : Menu Retour du marché (uniquement le midi) 25 €. Menu 36 € (entrée/plat ou plat/ dessert) et 46 € (la totale entrée/plat/ fromage/dessert). Des menus de 4 à 8 « temps » entre 55 € et 157 €.
> L’Accalmie, au 10 rue de la Grosse Tour, à Tours. Ouvert du mardi au vendredi de 12 h à 14 h et de 19 h à 21 h et le samedi de 19 h à 21 h.
> Contact Tél. 02 47 39 24 83 ou sur les réseaux sociaux : @laccalmietours sur Instagram et L’Accalmie sur Facebook.

 

 

Léonard de Vinci : film-événement à Tours et expos à Amboise

#EPJTMV Les Cinémas Studio et le Clos Lucé mettent à l’honneur les dernières années de la vie de Léonard de Vinci en Touraine.

À l’occasion de la sortie du film d’animation Léo, les Cinémas Studio collaborent avec le Clos Lucé et le château d’Amboise pour deux événements à ne pas manquer. Une avant-première et deux expositions qui dévoilent les coulisses du tournage. « C’est un projet assez exceptionnel », explique Doris Gruel, chargée de la distribution des films jeune public chez Little KMBO.

Tout commence lorsque Jim Capobianco, le scénariste de Ratatouille et co-réalisateur de ce nouveau film d’animation, se rend en repérage à Amboise. Après avoir travaillé pour Disney et Pixar, il se lance dans son premier long-métrage qu’il dédie à Léonard de Vinci. Un personnage qui fascine petits et grands. Un pari réussi selon Manon Lory (en photo), responsable jeune public des Studio, qui retrouve la magie des inventions de De Vinci dans la musique et les images du film.

Les indispensables exposés au Clos Lucé

Mais c’est aussi dans le but de déconstruire la magie de l’image animée que les deux expositions autour du film ont été pensées. Pour Doris Gruel, l’idée est d’éduquer à l’image et de découvrir ce qu’elle cache… des créateurs et des artistes ! Ce sont eux et leur travail qui sont mis en lumière au Clos Lucé où vont être exposés tous les indispensables du stop motion : dessins originaux, storyboards, têtes en latex, moules en silicones et patrons de costume.

Cerise sur le gâteau, on y retrouve aussi la maquette du Clos Lucé « qui prend un peu de place » confirme Paul Riffault, responsable pédagogique du projet. Il s’est rendu dans les studios d’animation à Saint-Peray, dans la Drôme, pour inspirer la scénographie de l’exposition. « C’est un atelier de Léonard des temps modernes, résume-t-il, avec des menuisiers, des éclairagistes et des mécaniciens ! »

À Amboise, ce sont les décors qui ont été reconstruits, pour faire revivre la vie de l’inventeur au sein des murs. Une façon de résister au « drame du cinéma qui est de créer des décors destinés à être jetés », rappelle Paul Riffault. Le montage des expositions a été facilité par la proximité des studios Foliascope, l’un des seuls en Europe capable de faire du stop motion.

Tout autant que Léonard de Vinci et la Touraine, c’est l’art de l’animation et ses maîtres que l’on célèbre. Rendez-vous, donc, aux Studio, le 27 janvier et jusqu’à la mi-avril, et mi-mai au château d’Amboise et au Clos Lucé.

Mourjane Raoux-Barkoudah, journaliste en formation à l’EPJT


> Samedi 27 janvier, avant-première du film : Léo, la fabuleuse histoire de Léonard de Vinci aux cinémas Studio

 

L’urbex : retrouver l’âme des lieux oubliés

#EPJTMV Les ruines sont l’essence de l’exploration urbaine. L’histoire derrière celles-ci, aussi. Près de Tours, un parc immobilier a déchaîné les procès et fait verser des larmes. Mais il fait aujourd’hui le bonheur de quelques aventuriers, passionnés d’urbex.

Près de Tours, le long d’une route d’une commune voisine, un paysage de pavillons abandonnés attire l’œil des passants. Vitres, portes et escaliers ont été retirés de ce chantier pourtant presque achevé. Ils ont laissé place à des murs recouverts de tags. Les lieux sont-ils complètement vides ? Pas tout à fait. Entre deux maisons, quelques adolescents courent et se cachent. « Eux, ils doivent venir pour casser », suppose Axel. Ce déménageur de 32 ans est ce qu’on appelle un urbexeur. Le nom est tiré de la pratique qui le passionne : l’urbex, pour « urban exploration ». En français, l’exploration urbaine.

Ce lieu abandonné, qui était censé être un village de vacances, est devenu un repaire pour ces passionnés. « Avant, je posais des compteurs Linky, je travaillais dans la commune d’à côté et comme tout le monde, j’ai vu les maisons abandonnées. Depuis, je suis venu une quinzaine de fois ici. »

Sur ce terrain, des morceaux de verre et des tuyaux traînent par terre, des mousses isolantes moisies pendent au plafond. L’intérêt semble minime. « Ce qui me passionne, c’est l’histoire qu’il y a derrière. Et ici, il y en a une. Quand vous explorez des châteaux abandonnés, vous tombez sur des lettres, des correspondances, des documents qui racontent la vie que ces lieux ont connu. »

L’histoire n’est pas toujours très joyeuse. Ce lieu devait devenir un village vacances avec piscine, balnéothérapie et restaurant de 250 couverts dans 11 hectares de nature. Mais la société en charge du chantier met la clé sous la porte en 2012. Le projet a déjà pris trois ans de retard. « Les entreprises sont venues et ont récupéré tout ce qu’elles pouvaient ! Regardez, il n’y a plus de gouttière, plus d’escalier, plus aucune fenêtre », pointe du doigt Axel alors qu’il se balade dans ce qui aurait dû être une rue. Les ruines des habitations, de la piscine et du gymnase gisent dans le froid hivernal.

Un second souffle

Le lieu reprend vie quand les urbexeurs s’en emparent. « C’est tellement connu que beaucoup de gens y viennent. Or, plus il y a de passage, plus c’est dégradé », juge Axel, fort de son expérience. Il a décidé d’organiser une partie de sa vie autour de cette passion. « Quand tu pars en vacances, tu regardes les lieux où tu vas aller faire un tour. J’ai même mis un matelas à l’arrière d’une voiture pour partir explorer des lieux sur plusieurs jours. »

Plus loin, l’aventurier nous conduit dans ce qui semble être un ancien gymnase. Ici, aucune trace de parquet, mais les rayons du soleil qui traversent le toit troué illuminent les quelques tags. Le silence n’est rompu que par les gouttes d’eau qui tombent des plafonds. Pour le jeune homme, plusieurs types d’explorateurs existent.

« Tout le monde connaît les casseurs. Ce sont ceux que personne n’aime car ça ne sert à rien de casser. Les tagueurs aussi, quand c’est du béton comme ça, pourquoi pas si c’est beau. Mais certains taguent même de très vieux châteaux, c’est dommage. Quant aux photographes, ils sont nombreux parce qu’ils adorent ça. Et il y a aussi ceux que j’appelle les brocanteurs qui viennent récupérer des objets pour les revendre. » Il ne dira pas dans quelle catégorie il se situe.

Une pratique dans l’ombre

Alors que la visite du gymnase se termine, l’heure est venue de quitter les lieux, sans faire trop de bruit. La discrétion est le maître mot de cette pratique. Si rien en soi n’interdit d’explorer de vieilles ruines, bien souvent, celles-ci se trouvent sur des propriétés privées où il est interdit de pénétrer.

Direction un nouveau lieu ? Pour aujourd’hui, non. Il faudra d’abord passer quelques heures à en repérer un. Il n’est pas dans la coutume de partager la localisation des « spots ». La recherche fait partie intégrante de la passion. « Je suis abonné à tous les sites d’urbex. Dès que je vois la photo d’un lieu, je fais des recherches avec les images pour les trouver. Je regarde de vieilles cartes postales aussi », conseille Axel, sans en dire tellement plus. Avec un peu de chance, il l’espère, son prochain lieu d’exploration sera tout autant chargé d’histoire.

Clara Demajean et Axel Monnier, journalistes en formation à l’EPJT
– Photos : Emma Sikli, journaliste en formation à l’EPJT


> Retrouvez l’interview d’Olivier Chantôme, photographe et spécialiste de l’urbex en cliquant ICI

 

Tours : Monsieur Boun, restaurateur aux mille vies

#EPJTMV À la veille du réveillon du nouvel an chinois, Boun Phone Tiang se rappelle son parcours, de ses débuts comme serveur à l’achat de son dernier restaurant. En même temps que ses origines se rappellent à lui.

Tia Gourmet est à ses couleurs : vert jade et bleu canard. Le patron de deux autres restaurants tourangeaux a choisi un nom court et facile à retenir, comme pour celui qu’il a racheté au tribunal de Tours en 2009.

« J’ai su que ce local, avenue de Grammont, était en liquidation judiciaire, alors j’ai tout de suite fait une offre au tribunal. Au téléphone, la greffière m’a demandé comment je voulais appeler ce nouveau restaurant. Elle m’a pris de court, j’avais sous les yeux un carnet rouge que j’avais trouvé dans un hôtel alors je lui ai dit « Mao ». J’ai reçu beaucoup de critiques mais j’ai essayé de dépolitiser ce nom, de jouer sur le côté ludique de la décoration plutôt que sur l’histoire. »

De Vientiane à Tours

Lui aussi s’est fait un nom. « Il est génial Monsieur Boun ! », lance un des serveurs chez Tia Gourmet. Son nom complet, c’est Boun Phone Tiang, mais tout le monde l’appelle Monsieur Boun. Avec son col roulé noir et ses lunettes, il en impose. « Il va falloir mieux s’habiller mieux », leur avait lancé leur père, à ses frères et lui, avant de quitter le Laos. « Pour la première fois de ma vie, j’enlevais mes tongs et je mettais un jean », plaisante le quinquagénaire.

On est en novembre 1979, il a 10 ans et il arrive à Paris sous la neige. « Notre père nous avait donné un billet de 500 francs pour aller à la boulangerie. Je voulais tout acheter ! La vendeuse n’avait même pas de quoi nous rendre la monnaie. »

Il a l’air ému en retraçant sa vie qui le conduit du 15e arrondissement de Paris à Vitry-sur-Seine, puis à Dijon avant l’installation définitive à Tours. « Mes parents nous prévenaient toujours deux jours avant notre départ. À Vitry, nous avions rencontré une amie chinoise qui nous avait rappelé que nous avions une tante à Chenôve, près de Dijon. Nous sommes partis du jour au lendemain. Nous ne sommes restés là-bas qu’un an avant de nous installer à Tours, où mon père avait décidé de racheter une épicerie tenue par des Laotiens. »

« Je dormais pendant les cours de catéchisme »

Son sens des affaires, Monsieur Boun semble le tenir de son père. « Il avait appris que cette épicerie asiatique à Tours marchait mal en regardant la télé. Je ne sais même pas avec quel argent il l’a rachetée puisqu’il avait tout perdu au Laos. Et à Chenôve, il travaillait à l’usine », s’étonne encore Monsieur Boun.

Comme sa mère est bonne cuisinière, la famille installe quelques tables dans le fond de l’épicerie, qui devient rapidement un restaurant à part entière. « Comme je faisais plus grand que mon âge, j’aidais au service. À midi je filais au restaurant, j’enfilais un kimono et je mangeais cinq bols de riz blanc dans la cuisine avant de prendre les commandes. Je n’allais pas boire des cafés à Jean Jaurès avec les copains après les cours pour assurer le service du soir. Et du coup, je dormais pendant les cours de catéchisme. »

Un jour, c’est Monique Ruchet, la directrice de l’école du Sacré-Cœur en personne, qui vient déjeuner au restaurant familial. Le lendemain, elle l’attend au portail… pour lui annoncer qu’il aura désormais la permission de dormir en cours de caté.

L’homme d’affaires

Comme son père, c’est en suivant l’actualité que Boun Phone Tiang devient homme d’affaires. Il apprend ainsi que les cartes à puce font fureur à Hong Kong et lance une affaire de vente au détail en France. Son premier client, c’est Palaf Solde, le créateur de la boutique de déstockage Mistigriff à Tours.

En 1997, il part en backpack tenter sa chance dans la téléphonie mobile à Hong Kong. Mais le pays ne lui plaît pas. « Les Chinois n’ont pas le même sens de l’humour que moi. Au bout d’un moment, je réalise que la France est mon pays. Et puis les affaires ne marchent pas si bien… »

Commence alors sa vie de Monsieur Boun : il reprend son premier restaurant, l’Indochine, qui marche mal, alors qu’il n’avait pas souhaité garder celui de ses parents. « On avait tellement trimé dans cet endroit qu’aucun des enfants n’avait envie de continuer à y travailler. » Au bout du compte, il finit tout de même par bosser dur toute sa vie.

Aujourd’hui à la tête de trois restaurants et d’un supermarché de produits exotiques à Notre-Dame-d’Oé (Tia Supermarché), il semble soucieux. Avec la nouvelle année qui se présente sous le signe du dragon de bois, il nous prévient tous : « Il faudra prendre une décision cette année, qu’elle soit bonne ou mauvaise. » Avec 70 familles d’employés sous sa responsabilité, il s’agira d’être prudent.

« Nous sommes des invités »

S’il est fier de rendre visible ses origines ? Il estime plutôt avoir recréé un monde fermé. « Les Asiatiques sont des gens discrets. Mon père répétait souvent : « Nous sommes des invités ! » pour que nous ne nous attirions pas d’ennuis. Parce que s’il arrivait quelque chose, on se serait d’abord tourné vers nous… »

En quittant Vitry-sur-Seine, la famille quitte aussi la communauté laotienne de Paris. Les enfants sont obligés de parler français avec leurs amis. À Tours, il est rare de rencontrer d’autres Asiatiques. « Parfois, on allait faire le tour du lycée Konan où étaient scolarisés les enfants de cadres japonais installés en Indre-et-Loire. Pour se sentir moins extraterrestre. »

Aujourd’hui encore, il est agréablement surpris de rencontrer quelqu’un qui lui rappelle ses origines. Et touché de se raconter, du petit garçon en tong à Vientiane jusqu’au restaurateur aux mille vies ici, à Tours.

Texte : Mourjane RAOUX-BARKOUDAH, journaliste en formation à l’EPJT Photo : Inès FIGUIGUI, journaliste en formation à l’EPJT

Les rues de Tours se féminisent

#EPJTMV Des femmes, à Tours, il y en a beaucoup. Des rues portant les noms de femmes, en revanche, beaucoup moins. La municipalité cherche cependant à atténuer ce manque de visibilité dans l’espace public.

À Tours, il y a des femmes. Cette nouvelle, qui ne surprendra pas les plus observateurs de nos lecteurs, implique qu’on en croise souvent dans la rue. Pourtant, en 2020, moins de 5 % de ces mêmes rues portaient le nom de femmes.

La municipalité actuelle, consciente que ce pourcentage est loin d’être paritaire, s’est engagée à féminiser les noms des lieux publics. La consultation citoyenne « La rue est aussi à nous » a permis de déterminer une liste de 50 noms de femmes à utiliser pour nommer les nouvelles voies de la ville. Dernière étape en date, franchie fin décembre, avec la désignation de 6 nouveaux lieux publics portant le nom de femmes (voir carte).

Ces rues n’existent pas encore et seront nommées lorsqu’elles seront créées. D’autres viendront, puisque c’est un projet à long terme de la mairie. On y va lentement mais sûrement. Depuis 2020, 42 lieux publics ont été baptisés avec le nom de femmes illustres. C’est une augmentation de 60 % des rues portant le nom de personnalités féminines à Tours.

L’objectif est de rendre les femmes plus visibles au sein de l’espace public. Christophe Dupin, adjoint au maire, tient beaucoup à cette mesure symbolique : « Nous allons continuer : il reste trois ans de mandat. C’est une dynamique qu’il faut prolonger. Nous devons poursuivre cet effort afin de mettre les femmes plus à l’honneur. » Seul reproche fait par certains : pas assez de Tourangelles parmi les récentes nominées.

Noé GUIBERT, journaliste en formation à l’EPJT

Un atelier de transformation culinaire ouvre en Touraine

#EPJTMV Pour lutter contre le gaspillage, la Banque alimentaire de Touraine et les associations la Belle et la blette, ainsi que Atouts et perspectives, collaborent cette année pour donner une deuxième vie aux aliments abîmés.

Chaque année, les Banques alimentaires de France récupèrent plusieurs tonnes de denrées dans les grandes surfaces, des aliments devenus invendables à cause des dates limites de consommation (DLC). Bien que les fruits et légumes en bon état soient redistribués tous les jours aux personnes en situation de précarité, beaucoup d’aliments sont jetés car trop abîmés pour les donner.

Pour répondre au défi du gaspillage, les banques alimentaires ont créé des ateliers de transformation culinaire. L’antenne tourangelle, à Saint-Pierre-des-Corps, prépare un de ces ateliers : un espace dédié à améliorer les denrées abîmées. Concrètement, il s’agira « d’arranger des produits invendables, car défigurés, voire moches » en conserves, confitures, soupes et autres plats déjà consommables, explique Jean-Paul Baunez, le président de la banque alimentaire de Touraine. A terme, l’atelier prévoit de faire de la découpe de viande et de poisson.

Les fruits et légumes abîéms et récuépérés à la banque alimentaire seront transformés et redistribués. Photo : Inès Figuigui/EPJT.

À l’origine prévu pour 2023, le local situé à Mettray, près de Tours, ne sera opérationnel qu’à l’hiver 2024, la faute au retard pris par les travaux. Au total, ce sont « vingt-trois ateliers de transformation en fonctionnement et presque autant en projets », rapporte Andréa Moissiard, cheffe de projets innovation sociale et relations associations de la banque alimentaire.

Élargir l’offre de la Banque alimentaire

En plus de rappeler que « les Français gaspillent environ 150 kilogrammes de denrées par an », Jean-Paul Baunez liste les bénéfices que cet atelier apportera. Entre autres, « élargir l’offre de la banque alimentaire » pour des bénéficiaires toujours plus nombreux chaque année. En 2023, ils étaient 15 000 en Touraine.

Le projet va aussi permettre de récolter plus de denrées lors des ramassages, y compris « des produits en mauvais état », souligne le président de la banque. « Ils auront une deuxième vie » après leur transformation dans l’atelier, ce qui limitera le gaspillage alimentaire. Avant la mise en place de l’atelier, les aliments trop abîmés sont jetés ou donnés à des éleveurs d’animaux.

L’atelier des Restorés de Touraine servira aussi aux agriculteurs qui veulent transformer leurs propres produits, dans une démarche de travail à façon.

À la banque alimentaire de Touraine, une centaine de bénévoles s’occupent du tri et de la redistribution. Photo : Inès Figuigui/EPJT.

Les produits seront fabriqués par la société coopérative d’intérêt collectif Les Restorés de Touraine, maître d’œuvre de l’atelier. Le cuisinier de l’atelier et les salariés seront employés, soit dans le cadre d’un chantier d’insertion, soit par une structure d’Esat (établissement et service d’aide par le travail). « Au moins 10 % des produits transformés seront reversés à la banque alimentaire de Touraine », se félicite le président. Le reste sera vendu dans des grandes surfaces.

Une coopération de trois associations

Les bénévoles de la banque alimentaire de Touraine ne sont pas seuls à porter ce projet. Les associations la Belle et la blette et Atouts et perspectives sont aussi fondateurs des Restorés de Touraine. Clément Abrassart est co-fondateur et directeur de la Belle et la blette, association qui a vocation à renforcer la résilience alimentaire sur le territoire de la Métropole de Tours. Il précise que l’objectif est « d’offrir des solutions en bout de chaîne alimentaire » en produisant de nouveaux aliments.

En plus de lutter contre le gaspillage alimentaire, une activité du quotidien pour les bénévoles des associations partenaires, la Banque alimentaire de Touraine et la Belle et la blette font régulièrement des actions dans les collèges pour sensibiliser aux pratiques anti-gaspi.

Texte : Clara Lebarbey, journaliste en formation à l’EPJT

Photos : Inès Figuigui, journaliste en formation à l’EPJT

Les chauves-souris de Tours, ces bienfaitrices mal considérées

#EPJTMV À Tours, on aime les chauves-souris. Et si vous voulez leur rendre ce qu’elles nous donnent, il existe des moyens d’en prendre soin.

Nombreux sont ceux prêts à accueillir chez eux Robert Pattinson. Mais qu’en est-il d’un Grand rhinolophe ? Ce dernier, comme tous ses camarades, a beaucoup à vous offrir. Les chauves-souris dévorent notamment les moustiques qui vous harcèlent. Les Tourangeaux ont visiblement bien compris l’importance de ces mammifères nocturnes puisqu’ils ont voté pour la mise en place de nichoirs à chauves-souris dans le quartier Velpeau.

Ce projet, porté par un particulier, fait partie des lauréats du budget participatif 2023 de la Ville de Tours. Amélie Beillard est chiroptérologue (en gros : elle est sacrément calée en chauves-souris) à la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) du Centre-Val de Loire. Elle explique : « La Ville de Tours commence à se rendre compte des enjeux autour de la présence de chauves-souris. Mais il reste beaucoup de choses à faire, sur la pollution lumineuse notamment. »

Les chauves-souris : un enjeu de la rénovation énergétique

À Tours, certaines espèces trouvent un gîte dans les barres d’immeubles. Comme les amateurs de BTP – ils sont nombreux sur cette page – elles ont un faible pour les joints de dilatation. La protection des chauves-souris est donc un enjeu méconnu de la rénovation énergétique des bâtiments. Les rénover ou les détruire risquerait d’anéantir les colonies qui y vivent. La LPO (qui, comme son nom ne l’indique pas, protège la nature dans sa globalité) souhaite que ce problème soit mieux considéré.

Au niveau national, Vigie-Nature a constaté le déclin de plusieurs populations de chauves- souris. Parmi les plus alarmantes, une baisse de 88 % du nombre de Noctules communes. Les causes sont multiples : les éoliennes, la déforestation ou encore l’utilisation de pesticides font des ravages. Les chauves-souris sont donc suffisamment malheureuses comme ça, alors soyons sympas avec elles.

Une coloc avec Batman

Si ces animaux décident de squatter chez vous, soyez flattés, c’est que l’on doit s’y sentir bien. Le mieux à faire, c’est de les laisser faire leur vie. Vous pouvez même récupérer leurs excréments, aussi appelés guano, et les mettre sur vos plans de tomates : c’est un super engrais. « Avoir des chauves-souris chez soi, en général, ça se passe très bien. Mais si ça n’est pas le cas, il ne faut pas hésiter à demander de l’aide à une association spécialisée. » rappelle Amélie Beillard. Si vous êtes fan de Batman, vous pouvez même disposer des refuges à chauves-souris sur les murs de votre maison. Ils seront bien utiles si elles ne trouvent pas d’autres abris.

Pour les hypocondriaques, enfin, sachez que les chauves-souris françaises sont porteuses de coronavirus depuis plusieurs milliers d’années et ne l’ont jamais transmis à l’Homme. Si notre bon vieux Covid-19 provient d’une chauve-souris (à tmv, on n’en sait rien), ce n’est certainement pas d’une petite Pipistrelle de Kuhl toute mignonne. Et puisqu’on est là pour vous rassurer, sachez qu’elle ne boira pas non plus votre sang (promis).

Noé GUIBERT, journaliste en formation à l’EPJT
Photo : Pipistrelle de Kuhl ©Natacha Griffaut

Tours : ces 10 jeunes sur qui compter en 2024

Les moins de 30 ans vont de l’avant ! Découvrez dix Tourangelles et Tourangeaux qui pourraient bien faire la différence au cours de cette nouvelle année.

Kaylia NEMOUR

Spécialité : gymnastique artistique (et plus spécialement les barres asymétriques).

Pourquoi on compte sur elle ? À 16 ans tout juste, la gymnaste franco-algérienne qui s’entraîne au club d’Avoine a toutes ses chances pour les Jeux olympiques de Paris. Après sa médaille d’argent aux barres asymétriques à Anvers en 2023, et l’argent à la poutre ainsi que le bronze aux barres aux Internationaux de France 2023, elle est un grand espoir de la gym hexagonale…

Mais c’est cependant sous les couleurs de l’Algérie qu’on la retrouvera à Paris Bercy, suite à des tensions entre ses entraîneurs et la Fédération française de gymnastique. Pour la jeune femme, l’essentiel, c’est de pouvoir donner le meilleur d’elle-même aux agrès !

La date à retenir : du 27 juillet au 5 août pour les épreuves de gym de ces J.O. parisiens.

(photo archives NR)

Camille GUINOT

Spécialité : dénicher les spectacles à voir dans l’agglo tourangelle.

Pourquoi on compte sur elle ? En à peine plus d’un an, l’Instagram de Camille (@Keskonvavoircam) est devenu ZE place to be pour retrouver des conseils de pièces de théâtre ou spectacles dansés à ne pas manquer. Cette community manager formée à l’ESCEN et passionnée de culture nous partage régulièrement ses coups de cœur à la sortie des salles de spectacles. Quelques minutes de vidéos dynamiques qui s’ajoutent aux agendas des dates à retenir coté planches.

L’adresse à retenir : @keskonvavoircam sur Instagram et TikTok.

Adrien FONTENEAU et Pauline LEVEQUE

(photo NR – Julien Pruvost)

Spécialité : le plaisir des papilles.

Pourquoi on compte sur eux ? Auréolés de leur prix au Top des Entreprises 2023, le couple a du succès auprès des gourmands de Monts. En reprenant l’ancienne boulangerie-pâtisserie le Fournil Montois, le pâtissier-chocolatier et sa conjointe ont trouvé le magasin qu’il leur fallait.

L’ouverture officielle, en octobre 2021, a ravi les gourmets comme les habitués. L’équipe a donc dû s’agrandir pour pouvoir soutenir le rythme. Avec aujourd’hui douze personnes, Monts et Merveilles fabrique et vend des pâtisseries, ainsi que des produits de boulangerie et de snacking, sans mettre de côté la créativité d’Adrien, formé à bonne école (Campus des Métiers de Joué-lès-Tours puis les maisons d’Eric Rivero et Nicolas Léger). Prochain objectif pour le duo ? Ouvrir une boutique à Tours.

L’adresse à retenir : Monts et merveilles, rue du Val de l’Indre à Monts – sur Facebook @montsetmerveilles37

Tom et Matthieu NANTIER

(photo archives NR)

Leur spécialité : la charentaise. Non, c’est pas ça : la savate.

Pourquoi on compte sur eux ? Les deux frères jumeaux de 26 ans ont débuté la boxe française (dite « savate ») il y a à peine dix ans, et pourtant ils tutoient déjà le haut-niveau. Coups de pieds et de poings, cardio, stratégie… Les deux frères ont trouvé là le sport qui leur convenait après en avoir testé plusieurs autres. Pour le club de Joué-lès-Tours BFSJ où ils s’entraînent, aucun doute : ils ont la trempe des grands !

La date à retenir : finale nationale d’élite B pour Tom Nantier le 20 janvier 2024. On croise les doigts à l’intérieur de nos gants !

Frédéric MANAS

(photo TheConversation)

Sa spécialité : coach en séduction pour les mouches qu’on peut manger.

Pourquoi on compte sur lui ? Certes, observer des mouches toute la journée ça ne vous fait peut-être pas rêver. C’est pourtant le quotidien de Frédéric Manas, doctorant à l’Université de Tours (Institut de recherche sur la biologie de l’insecte).

Puisque la mouche soldat noire pourrait être un aliment dans quelques décennies, il faut s’assurer de sa capacité à se reproduire pour avoir des « élevages » dignes de ce nom. Le jeune chercheur a réussi à tout nous faire comprendre de sa thèse en participant au concours « Ma thèse en 180 secondes » où il s’est présenté comme « coach en séduction » pour ces mouches. Certes, il n’a pas remporté le 1er prix, mais on a tout saisi de ses recherches autour des spermathèques, fécondation, œufs, collecte d’échantillons, comparaisons… Un travail de fourmi !

La date à retenir : patientons jusqu’à 2025 pour la soutenance de thèse.

Angéline FERREIRA

(Photo Worldskills heroes)

Spécialité : brosses et pinceaux pour refaire une beauté… à vos murs.

Pourquoi on compte sur elle ? Après un bac Arts Appliqués, des stages lui ont permis de découvrir le métier de peintre en bâtiment. Dans un secteur plutôt masculin, Angéline Ferreira a trouvé son bonheur. À 21 ans, elle rechampit comme personne et manie le rouleau et les brosses à la perfection. Pas une goutte de couleur qui dépasse, et des murs impeccables après son passage. Plus qu’un métier, une passion.

Pour se dépasser et continuer à flirter avec la perfection, elle a participé à la compétition « World Skills » en 2023 : épreuve de vitesse, esthétique, porte peinte… Les épreuves se sont enchaînées, et Angéline en est sortie parmi les meilleurs. Ce qui lui vaut de participer à la compétition internationale dans quelques mois.

La date à retenir : septembre 2024 pour les finales internationales à Lyon, avec 52 métiers représentés par 1 500 participants venus de 65 pays.

Luca RAMON

photo TVB)

Spécialité : libérééééé…. Ah non : libéro, au TVB.

Pourquoi on compte sur lui ? Arrivé en juin dernier au Tours Volley-Ball, le jeune Tourangeau a rejoint l’équipe pro au poste de libéro après avoir joué à Poitiers et Narbonne. A bientôt 24 ans, il a même été élu meilleur libéro de ligue A la saison dernière ! Une recrue de choix pour le TVB et son entraîneur Marcelo Fronckowiak qui mise cette année sur un effectif jeune à consolider pour atteindre les sommets.

La date à retenir : l’affrontement TVB / Ljubljana le 17 janvier pour la coupe européenne CEV, à la salle Grenon. Et la suite sur toursvolleyball.com

Le Cluster Ensemble

(Photo DR Le Cluster Ensemble)

Leur spécialité : faire de la musique, ensemble.

Pourquoi on compte sur eux ? On avait déjà craqué en les découvrant à Terres du Son l’an dernier. On est tombés sous le charme aux Rockomotives d’octobre à Vendôme. On a chaloupé en écoutant leur premier album sorti en novembre.

Sous un visuel un peu passé de mode, à l’image des photos noir & blanc granuleuses qu’on retrouve dans les archives de leur page Facebook comme sorties d’une époque révolue, cette bande originale mélange textes rappés, percussions corporelles ou instrumentales, riffs de guitare sèche et chaleur des chœurs parfois teintés de sonorités latines. Comme un groupe de potes autour d’un feu de camp, les copains-copines du Cluster Ensemble chantent autour de la table, posés. Mais on espère qu’en 2024 ils prendront d’assaut les planches de scènes d’envergure !

La date à retenir : le concert du 26 janvier au Bateau Ivre, pour fêter la sortie de l’album du Cluster Ensemble.

Jean Poirier

(photo archives NR)

Spécialité : caresser nos papilles dans le sens du poil.

Pourquoi on compte sur lui ? En 2021, Jean Poirier, à peine le quart de siècle passé, avait ouvert le restaurant Le Chien Fou, en lieu et place du Zafferano, rue de la Grosse Tour, à quelques mètres de la rue du Grand Marché. Un pari réussi si l’on en croit nos amis gourmands ou gourmets. En 2023, cap sur la rue Bernard-Palissy pour reprendre le Chien Jaune. Hasard ou destinée, allez savoir.

En tout cas les chiens aboient et la caravane passe, puisqu’après avoir remis un coup de neuf au mythique bistrot situé à deux pas de la gare, le jeune entrepreneur a repris une carte 100 % bistrot qui fonctionne. Pour Noël, le Chien Fou a coorganisé avec la Croix-Rouge un repas solidaire. Et pour 2024 ? De nouveaux projets, car Jean Poirier a encore de la moëlle !

Les adresses à retenir : Le Chien Fou – 7 rue de la Grosse Tour, Le Chien Jaune – 74 rue Bernard Palissy à Tours.

Amanda YAHIA

(Photo @Ville de Tours – F. Lafite).

Spécialité : les bons produits près de chez nous.

Pourquoi on compte sur elle ? Armée de ses convictions et amoureuse des bons produits, Amanda Yahia a repris en septembre dernier le local de l’épicerie vrac Sur la Branche pour y installer La Fourchette Paysanne. On y retrouve des produits vracs et du frais, des petits plats à emporter, mais pas seulement : en s’installant en cœur de ville, Amanda veut retisser les liens entre les urbains et les campagnes qui les nourrissent, à travers des rencontres, des conférences, des dégustations…

Elle connaît déjà sur le bout des doigts les meilleurs artisans et paysans de Touraine, et on se lèche les babines rien qu’à l’écouter parler des bonnes choses qu’elle propose à la vente. Une chose est sûre, en 2024, La Fourchette va cartonner !

L’adresse à retenir : La Fourchette Paysanne, 2 bis pl. de la Victoire à Tours

Chroniques culture : black metal islandais, sélection BD et la discothèque idéale

Au menu pour la nouvelle année, le live de Misþyrming venu tout droit d’Islande, toutes les bonnes BD de ce mois de janvier et un ouvrage sur la culture de la pochette.

Le coin musique

MISÞYRMING – MEÐ HAMRI Í LIFANDI FORMI

L’Islande serait-elle le nouvel eldorado du black metal ? À en croire la tripotée de groupes talentueux qui naissent sur cette terre volcanique, on aurait envie de dire (pardon, beugler) un grand oui ! Et cette nouvelle galette de Misþyrming en rajoute une petite couche.

Le quatuor – qui est devenu, depuis 2013, l’un des incontournables du black metal contemporain – vient de livrer leur premier album live, enregistré à Reykjavík. Et une chose est sûre, c’est que ce « Með hamri í lifandi formi » (courage pour la prononciation) est une véritable déflagration sonore.

S’ouvrant sur l’ultra-violent « Með Hamri », enquillant les variations (les titres brouillent les pistes, les contrastes sont forts), ralentissant parfois la cadence pour mieux se faire frondeur et rageur, l’album retranscrit parfaitement la puissance de feu des Islandais.
Doté d’un mix équilibré, avec un son situé entre la clarté de la production et la noirceur un peu cradingue inhérente au genre musical pratiqué, le disque est une pépite explosive. Prouvant, une nouvelle fois d’ailleurs, que Misþyrming est décidément impossible à prendre à défaut sur scène.
Aurélien Germain

> Dispo sur Bandcamp et Youtube.

Le coin lecture

la sélection BD

Incroyable polar pour commencer 2024 que « L’Expert » (Casterman), de Jennifer Daniel, dessinatrice allemande déjà remarquée pour ses ouvrages singuliers. Son héros, vieil employé d’une morgue, va se lancer dans une enquête complexe et captivante sur la mort d’une jeune sympathisante d’un groupe d’extrême gauche. Une vraie découverte !

« Il était une fois l’Amérique » (Les Arènes) est un projet ambitieux autour de l’Histoire de l’Amérique à travers sa littérature. Signé Mory et Hostache, ce volume 1 nous emmène sur les traces de Twain, London, Melville ou Allan Poe, pour une relecture de ces oeuvres qui ont fondé un continent.

« Metal » est le dernier opus des docu-BD de l’éditeur Petit à Petit, où plusieurs auteurs se penchent sur un genre musical. Du thrash metal au grindcore, aucune chapelle du genre n’est ici oubliée, avec au menu anecdotes, discographies sélectives et surtout un regard attachant pour des styles trop longtemps brocardés malgré leur créativité.

Enfin, avec « Aïe ! » (Fluide Glacial), Achdé (oui, le dessinateur de Lucky Luke !) et le docteur Patrick Sichère se penchent avec humour sur nos petits tracas de santé du quotidien. Mal de dos, migraines, anecdotes (la fistule de Louis XIV !), l’album trouve le juste milieu entre didactisme et déconnade !
Hervé Bourit.

LA DISCOTHÈQUE IDÉALE : LA CULTURE DE LA POCHETTE

Imaginez plus de 1 000 pochettes de disques toutes plus iconiques les unes que les autres et explorant tous les genres, réunies dans un superbe objet qui pèse son poids… C’est au programme de « La Discothèque idéale : la culture de la pochette » (Fnac éditions), un pavé somptueux et bien agencé, entrecoupé d’interviews de Mondino ou de Fifou, de focus sur Jean-Paul Goude ou Andy Warhol.

Qu’elles soient photographiées (Anton Corbijn pour U2), illustrées (Andy Warhol pour les Stones) ou graphiques (le studio Hipgnosis pour Pink Floyd), les pochettes de beaucoup de vinyles sont devenues « la collection d’art de l’homme de la rue », comme le disait Noël Gallagher, le leader d’Oasis. Un ouvrage indispensable.
H.B

Culture : les immanquables pour ce début d’année

Les premiers mois de cette nouvelle année seront bien garnis côté spectacles. Un petit top 8 des rendez-vous culturels incontournables en Touraine, ça vous dit ?

Jazz au féminin

On la dit accomplie, curieuse, généreuse. Elle est surtout tout simplement talentueuse : elle, c’est Hélène Labarrière, qui fait totalement corps avec sa contrebasse et qui bichonne les oreilles des amatrices et amateurs de jazz depuis plusieurs années désormais. Pour son passage à Tours, elle sera en formule quintet, pour le maximum d’harmonies et de mélodies entêtantes. Et qu’ça swingue !
> Le 17 janvier, au Petit Faucheux.

Le Temps Machine voit « Grande »

(Photo Nicolas Boulot)

Le groupe GRANDE n’a plus rien à prouver, ses prestations scéniques étant sacrément béton (première partie de Sting au château de Chambord devant 20 000 personnes, on vous le rappelle…), alors on file fissa à la salle jocondienne, puisque le désormais quatuor réserve sa soirée pour sa release party. Et pour accompagner tout ça ? La Québecoise Sofia Nolin, rien que ça !
> Le 19 janvier, au Temps Machine.

Un festival très intime…

Impossible de faire l’impasse sur ce rendez-vous devenu incontournable du côté de Saint-Avertin. Chaque année, l’Intime Festival propose une succession de concerts mêlant habilement artistes installés et reconnus, talents de demain et jeunes pousses locales. Au programme pour janvier, Émilie Simon, Comett, Diadème, ou encore Ehla et Arman Meliès.
> Du 25 au 27 janvier, au Nouvel Atrium.

La bise à Merteuil

« Et si “ Les Liaisons dangereuses ” avaient une suite ? » Voilà ce qu’on nous propose à l’Escale et voilà qui nous donne bien envie. Parce que ce livre, aussi extraordinaire qu’indispensable dans sa bibliothèque, nous a marqués à vie, on ira avec grand plaisir voir cette pièce de et avec Marjorie Frantz. Attention, les places partent comme des petits pains…
> Le 26 janvier, à l’Escale.

Alors on daaanse

Non, désolé, point de Stromae ici. On parle bien de danse, mais avec le talentueux Abderzak Houmi qui poursuit sa route depuis près de 20 ans, avec sa compagnie X-Press. Le chorégraphe est de passage à Veigné pour faire découvrir ce subtil mélange entre hip hop et ballet aérien. À voir absolument.
> Le 27 janvier, à la salle Cassiopée.

Musique sans frontière à Monts

(Photo Ernest Sarino Mandap)

Danse, musique, théâtre, impro, opéra… Difficile de faire un choix face à l’offre pléthorique prévue pour la deuxième partie de saison à la Ville de Monts. Mais impossible de ne pas parler de la date du 10 février. Ce jour-là, on se précipite à l’Espace Jean-Cocteau : les Nantais d’Orange Blossom seront sur les planches pour distiller ce mélange unique de musiques arabes teintées d’influences occidentales, tout en cassant les barrières des genres musicaux.
> Le 10 février, à l’Espace Jean-Cocteau.

Le Bateau ivre de punk

Nous à tmv, on aime quand les guitares sont branchées, les potards au max et qu’on sue de la bière (avec modération bien sûr) pendant un concert. Autant dire qu’on sera au Bateau ivre en février pour accueillir comme il se doit les légendes du punk de Cleveland, The Dead Boys. Les gars en ont encore sous le pied, ça va pogoter. Et pas qu’un peu.
> Le 21 février, au Bateau ivre.

Le Seigneur des anneaux débarque…

(Photo DR – Blue Neko)

Et Game of Thrones avec lui ! En mars, l’Espace Malraux accueillera un concert hommage aux plus grandes musiques de la série culte adaptée des écrits de George R.R. Martin et du film de Peter Jackson ! Sur scène, violon, moog, percussions, piano et guitare électrique s’enchevêtreront pour un résultat rock et qui nous ramènera jusqu’au Mordor (où se trouve probablement notre prof de maths de 5e soit dit en passant). Un immanquable qu’on vous disait.
> Le 17 mars, à l’Espace Malraux.

Aurélien Germain

Sandwiches faits minute et plat du jour : on a testé Mr Marcel

Une enseigne de sandwicherie (mais pas que !) installée rue Courteline.

Les deux amis et compères Axel Meriot et Teddy Vrignon ont un point commun. C’est le nom de leur grand-père, Marcel. Quoi de mieux, donc, que d’appeler leur établissement… Mr Marcel ? La petite enseigne a ouvert ses portes l’été dernier et a déjà ses habitués, dans un quartier qui commençait à manquer un peu de propositions.

Installé rue Courteline, Mr Marcel a fait le choix de la sandwicherie, avec du casse-croûte à emporter, fait sur place (et en une minute chrono, c’est leur pari), bien frais avec de bons produits, le tout en circuit court. Pour varier les plaisirs, la carte s’élargit avec des salades joliment présentées et, la bonne idée qui réchauffe, un plat qui change absolument tous les jours.

Preuve en est, la semaine de notre visite, on a pu constater que le mardi était dédié au poulet mafé, le mercredi au sauté de veau aux carottes et cumin, le jeudi aux lasagnes coppa ricotta… Pour nous, le vendredi, on a eu droit à la cocotte de porc, haricots blancs. Du tout bon, avec un point bonus pour l’excellent chorizo, savoureux et puissant, qui rehausse le tout (d’ailleurs, les références de charcuterie basque vendues ici sont fameuses).

Un pain focaccia qui fait la différence

Bien entendu, on a également emporté avec nous l’un des sandwiches proposés – c’est la spécialité d’ici après tout – en optant pour une recette avec roquette, jambon finement coupé (et sans nitrites !), moutarde jaune et un délicat cheddar affiné. Le tout, avec pain focaccia bien moelleux et parfumé qui fait toute la différence.

À noter que le sandwich est bel et bien réalisé en une minute – pari tenu, donc – à la commande et sous nos yeux en direct. Le reste de la carte est constitué de neuf offres, passant par exemple du « marcello » avec sa burrata, au « inferno » avec son chorizo affiné 2 mois et pecorino au poivre, sans oublier une option végé avec aubergines grillées et pesto.

Dernier point positif : l’accueil vraiment chaleureux, voire amical, au goût de reviens-y et qui nous a fait bonne impression. Une adresse à retenir à deux pas de la place de la Victoire.

Aurélien Germain


> L’addition : sandwich « tradition », 5,90 €. Sandwich focaccia : 7,90 €.Plat du jour 9,90 € ou salades à 7,90 €. Desserts maison à 2,80 €. Sinon, différentes formules avec dessert et boisson de 9,40 € (avec sandwich tradition) à 13,40 € (avec plat du jour).
 > Mr Marcel, au 38 rue Georges Courteline, à Tours. Ouvert du lundi au samedi, de 7 h 30 à 14 h et de 16 h à 20 h. À emporter.
> Contact Tél. 02 46 46 91 60 ou sur les réseaux sociaux : instagram.com/mr.marcelsandwicherie et Mr.marcelsandwicherie sur Facebook.

 

Votre horoscope WTF pour l’année 2024

Et c’est reparti pour un tour ! Le contrat de l’astrologue de tmv a été prolongé pour 2024. Il en a donc profité pour offrir un horoscope XXL, avec en bonus, votre nouveau signe astrologique. Ne nous remerciez pas.

Bélier

Amour

Que vous soyez célibataire ou en couple, 2024 sera une année exceptionnelle, faite d’amour, de bonheur, de rencontres, de…

Gloire

… Ah mais non, au temps pour moi, c’était destiné aux Balances ça.

Beauté

Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? Pourquoi êtes-vous si mal fringué(e) ? Que de questions existentielles…

votre résolution pour 2024

Avant de parler, tourner votre langue sept fois dans votre bouche (plutôt que dans celle des autres).

votre nouveau signe astro en 2024

Escargot émasculé.

Taureau

Amour

Vous êtes un peu le prout des relations amoureuses : toujours à venir au mauvais moment.

Gloire

Votre avenir n’est pas brillant brillant. Mais votre front, oui.

Beauté

Comme le chantait Léo Ferré : avec le temps vaaa, tout s’en va. (Sauf votre double menton)

votre citation pour 2024

« J’adore les cacahuètes. Tu bois une bière et tu en as marre du goût. Alors tu manges des cacahuètes. Les cacahuètes c’est doux et salé, fort et tendre, comme une femme. Manger des cacahuètes, it’s a really strong feeling. Les cacahuètes, c’est le mouvement perpétuel à la portée de l’homme. » (Jean-
Claude Van Damme)

votre nouveau signe astro en 2024

Phacochère imberbe.

Gémeaux

Amour

Cette année, vous serez le tsunami de l’amour, à faire chavirer les
cœurs et les slips.

Gloire

Complément d’Enquête va sortir un reportage sur vous. Votre carrière de beauf est terminée.

Beauté

Waouuuuw, quel beau sourire de constipé(e) !

votre résolution pour 2024

« L’art de la réussite consiste à savoir s’entourer des meilleurs » (JF Kennedy). Pas d’pot, puisque vous n’êtes entouré(e) que de
gros boulets.

votre nouveau signe astro en 2024

Téton velu.

Cancer

Amour

Astuce pour votre éventuel couple : nettoyez enfin votre historique Google. (ouais ouais, faites pas les innocents…)

Gloire

2024 sera à l’image de votre personnalité : quelconque, fade et moyenne.

Beauté

… Mais par chance, vous serez élu(e) « plus beau fessier de Touraine » cette année ! <3

votre résolution pour 2024

Reprendre du poil de la bête. Et Dieu sait que vous en avez un sacré paquet, de poils !

votre nouveau signe astro en 2024

Porcinet acnéique.

Lion

Amour

Vous allez être embauché(e) pour jouer dans la série « Ex of Thrones »… Et croyez-moi, vous ne finirez pas sur le trône à la fin !

Gloire

Il en faut peu pour être heureux.
La preuve, regardez la tronche de la personne à votre gauche.

Beauté

Haleine de poney un jour,
haleine de poney toujours !

votre citation pour 2024

« Soyez malins, arrêtez de croire toutes les citations
postées sur Facebook. » (Platon)

votre nouveau signe astro en 2024

Lémurien libidineux.

Vierge

Amour

Votre cœur dit non, mais votre slip dit oui.

Gloire

Les murs ont des oreilles, certes.
Mais même eux n’ont pas envie d’écouter vos conneries.

Beauté

Non, vous êtes parfait(e), ne changez rien… Sauf peut-être ce nez. Et ces fesses étranges. Ah, et cet air un peu bête. Non mais bon la beauté, c’est intérieur avant tout.

votre résolution pour 2024

Faire votre « coming août » cet été (LOOOOL KESSKON RIGOLE À TMV)

votre nouveau signe astro en 2024

Gnou des prés fleuris.

Balance

Amour

Année en demi-teinte pour vous. Parfois, ce sera bof. Parfois, ce sera
bof aussi. D’un côté, avec un nom de signe pareil, hein…

Gloire

Il faut bien se rendre compte que cette année encore, les Balances seront les plus exceptionnel(le)s de la Terre.

Beauté

Vous avez un bras plus musclé que l’autre. Ne nous demandez pas pourquoi, vous le savez très bien.

votre résolution pour 2024

Continuer à être aussi sexy qu’en 2023.
Fastoche pour vous.

votre nouveau signe astro en 2024

Prout fumant.

Scorpion

Amour

Là où les Scorpions passent, la dignité trépasse. Faites un peu plus attention aux personnes que vous aimez, pitié.

Gloire

Vos « amis » s’inquiètent quelque peu pour vous : cela fait un petit moment qu’ils ne vous ont pas vu(e) aux soirées fétichistes cuir and latex.

Beauté

Mouais. J’ai connu mieux mais bon… vous êtes Scorpion, hein.

votre résolution pour 2024

Lever le pied sur les réseaux sociaux. Car, soyons sincères, tout le monde s’en fout de ce que vous postez.

votre nouveau signe astro en 2024

Rat-taupe nu.

Sagittaire

Amour

Sagittaire. Déf. [nom fém. ou masc.] Petit être fragile, compliqué, finissant généralement sa vie seul(e) et aigri(e) avec son chat ou son chien.

Gloire

Vous êtes la cerise sur le gâteau, que dis-je : vous êtes la merguez sur le
couscous. VOUS ÊTES GÉNIAL(E) !

Beauté

Retour en force de la barbe de trois jours. Pour vous aussi, mesdames.

votre citation pour 2024

« Un(e) Sagittaire, c’est bien. Un(e) Sagittaire à poil, c’est mieux ! » (signé : l’astrologue de tmv)

votre nouveau signe astro en 2024

Triton analphabète.

Capricorne

Amour

N’oubliez pas ce bien beau proverbe finlandais qui dit : L’amour est un jardin fleuri et le mariage un champ d’orties.

Gloire

La Raie Publique, c’est vous !

Beauté

Force est de constater que seuls les vegans vous trouvent canon avec votre carrure de branche de céleri.

votre citation pour 2024

« C’est pas la taille qui compte, d’abord ! » (phrase fétiche des Capricornes depuis la nuit des temps)

votre nouveau signe astro en 2024

Boudin de porte.

Verseau

Amour

C’est un fait : même le trou de la Sécu est plus comblé que vous.

Gloire

A la définition du mot « perfection » dans le dictionnaire, on devrait
trouver votre photo. (mais calmez-vous, on dit aussi souvent beaucoup de conneries)

Beauté

Le lobby des sous-vêtements moches veut vous recruter ce mois-ci.

votre citation pour 2024

« Chaque année, je vieillis d’un an. »
(Franck Ribéry)

votre nouveau signe astro en 2024

Truite dégoulinante.

Poissons

Amour

L’amour est dans le pré. Ce qui tombe bien, vu que vous êtes une vraie peau de vache.

Gloire

Bonne nouvelle pour janvier : votre sextape fera le buzz à la fin du mois.

Beauté

Tout le monde est d’accord là-dessus : vous êtes vachement mieux de dos.

votre résolution pour 2024

Vous lancer dans la fabrication et la vente de sextoys à votre effigie. Futur
carton en vue !

votre nouveau signe astro en 2024

Blobfish baveux.

Cinémas à Tours : une bonne année 2023 avec une hausse de la fréquentation

Un ouf de soulagement… 2023 aura été très bonne pour les cinémas tourangeaux. La fréquentation est en hausse dans toutes les salles.

Les faits

Les chiffres dévoilés par le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) en début d’année ont fait on ne peut plus plaisir. Avec 181 millions d’entrées en 2023 en France, la fréquentation des salles est en hausse de 18,9 % par rapport à l’année 2022.

Et à Tours aussi, les cinémas ont le sourire aux lèvres. Que ce soient les CGR (Centre et Deux-Lions), le Pathé Tours Nord ou encore les Studio, tous affichent une forte progression.

Des films porteurs

Il faut dire aussi que l’année 2023 a été tirée par de grosses locomotives. On pense notamment aux blockbusters américains, à l’instar du fameux combo « Barbenheimer » (Oppenheimer et Barbie ont explosé les records) et Super Mario Bros qui dézingue la concurrence en ayant attiré 7,3 millions de personnes dans les salles obscures françaises.

Mais les productions nationales ont également bien marché, avec notamment Alibi.com 2 et Astérix & Obélix : l’Empire du milieu qui dépassent les 4 millions d’entrées. Sans oublier Anatomie d’une chute et Les Trois Mousquetaires.

À Tours

Localement donc, les cinémas tourangeaux ont aussi bénéficié de ces belles sorties, mais pas que. Le CGR de Tours Centre, par exemple, opte de plus en plus pour les projections en version originale sous-titrée, mais aussi des retransmissions de concerts classiques et de ciné-débats. La salle signe la plus forte progression de la Ville (+ 28 % de fréquentation). De quoi compléter le duo avec le complexe des Deux-Lions qui joue sa carte avec la salle premium Ice (un festival spécial Ice débute d’ailleurs le 17 janvier).

Du côté des cinémas Studio, c’est également une belle année avec 316 030 spectateurs (+ 20 %). La salle arts & essai a pu satisfaire son public avec la Palme d’Or, Anatomie d’une chute, mais aussi des petites pépites comme Les Feuilles mortes ou Mon Crime, et ses venues de réalisateurs.

Enfin, Pathé Tours Nord signe une progression de 17 % (218 000 entrées) et a notamment su séduire avec sa salle, l’IMax, et des séances spéciales (à noter par ailleurs qu’une rétrospective Miyazaki est programmée jusqu’en mars).

Des chiffres qui, s’ils ne sont pas aussi grandioses qu’avant Covid (2017-2019 avait été un pic extraordinaire), confirment que le public se rue encore au cinéma. Et que la dynamique se poursuit.

Aurélien Germain / Photo : Adobe stock

Avoine Zone Groove : premiers noms et billetterie ouverte pour le festival

IAM, Kyo ou encore Pascal Obispo fouleront les planches du festival l’été prochain.

Top départ ! Le festival Avoine Zone Groove, qui aura lieu du 28 au 30 juin 2024, a annoncé les artistes et les groupes de la scène principale.
Le 28 juin, place à JULIEN GRANEL et les piliers du rap français, IAM.
Le lendemain, 29 juin, c’est la chanteuse HOSHI qui s’occupera d’enjailler la foule. Egalement sur scène, les auteurs du tube « Dernière Danse » : KYO.
Enfin le 30 juin, c’est la révélation de The Voice, MENTISSA, qu’on pourra voir, sans oublier PASCAL OBISPO.
La billetterie a ouvert ce vendredi matin. Attention toutefois, les pass promos partent comme des petits pains, préviennent les organisateurs.
👉 Rendez-vous sur le site www.avoinezonegroove.fr ou au service culturel de la mairie d’Avoine. 
A.G. / Photo archives NR Patrice Lavaud

Ambroise Voreux, Zoé Colotis, team Bédélire et Théâtre O… Ils nous racontent leur Noël

Connus ou moins connus, ces Tourangeaux vous livrent leurs petits secrets pour leurs fêtes de Noël…

Cette année, pour notre numéro de Noël (qui fait presque partie des incontournables des fêtes tourangelles, comme le sapin devant la mairie ou la grande roue), nous avions envie de changer un peu.

Alors, nous avons demandé à quelques Tourangeaux, connus ou moins connus, de nous raconter ce que Noël signifiait pour eux. Tout en nous donnant quelques conseils pour remplir la hotte du Père Noël.

A découvrir EN CLIQUANT JUSTE ICI ! 

Chroniques culture : La sélection BD du mois de décembre

La fin d’année est riche en parutions ! On vous fait le résumé côté bande dessinée.

Décidément, la fin d’année est bien remplie du côté des nouvelles sorties en bande dessinée ! On commence avec « Inexistences » (éd. Soleil) de Christophe Bec qui dégaine ici un album de haute volée dans sa présentation : l’ouvrage est proposé dans un grand format, est plus que généreux en ce qui concerne les visuels et a la bonne idée de mélanger textes, illustrations, BD, et roman graphique dessiné. Idéal pour se plonger dans ce récit post-apocalyptique, certes pas forcément très original, mais suffisamment sombre pour fasciner.

Changement total de registre avec le « Talk Show » (Delcourt) de notre chouchou Fabcaro. L’auteur s’y était déjà frotté, il reprend de nouveau ses planches à huit cases retraçant une interview TV avec, toujours, la même présentatrice. Le procédé est répétitif (trop ?), ce qui peut lasser mais, en même temps, permet à chaque fois de remettre une pièce dans la machine à ironie.

Enfin, pour se coucher moins bête, c’est vers le tome 6 de « Axolot » (Delcourt) qu’il faut se tourner. Toujours mené par Patrick Baud (de la chaîne Youtube Axolot) et porté par un collectif de dessinateurs, ce nouvel opus raconte l’étrangeté de la vie : comment une noix de coco a changé le monde, l’histoire de Pepsi à la tête d’une flotte militaire ou encore l’homme le plus fort du monde… Intéressant, malin, une véritable anthologie de l’insolite.

Aurélien Germain


En vrac

On ne dira jamais assez combien le dessin de Joost Swarte a révolutionné la BD moderne. Avec « Biblio + Picto » (Dargaud), il épate une fois de plus avec une anthologie de son travail autour du livre et des pictogrammes : bluffant, intelligent, ludique et génial.

Delaf reprend Gaston Lagaffe et « Le Retour de Lagaffe » (Dupuis) est une véritable réussite ! Le papa des « Nombrils » au dessin et au scénario offre des gags percutants et une mise en scène dynamique.

« Le Voyage de Shuna » (Sarbacane) est un autre chef d’oeuvre de Hayao Miyazaki publié pour la première fois en France. Un conte philosophique sur les dangers et les espoirs que crée la civilisation, à découvrir impérativement.

Adaptation fidèle du roman de Virginie Grimaldi, « Les Moments doux » (La Boîte à Bulles) est signé par le Tourangeau Vincent Henry et la prometteuse Valérie Guffanti au dessin. On y retrouve toute l’émotion et l’humour qui faisaient déjà le charme de ce best-seller drôle et touchant.

On a failli passer à côté de ce thriller impeccable : « Le Cri » (Phileas) est une adaptation, là encore, d’un polar de Nicolas Bruglet. Le duo Makyo et Laval NG fait des étincelles avec cette course contre la montre et une enquête menée sans temps mort sur fond de dérives scientifiques glaçantes.

Hervé Bourit

Restos : les bonnes idées pour le mois de décembre

La fin d’année approche et, avec elle, les vacances pour les plus chanceux/ses d’entre vous ! L’occasion de glisser les pieds sous la table et tenter l’une des jolies adresses que Tours nous offre. Voici quelques idées…

Côté belles tables gastronomiques, direction la sortie de la ville avec le célèbre La Roche Le Roy. Alors que l’établissement se prépare à des travaux d’ampleur, le poussant à une fermeture de cinq mois dès le 3 janvier 2024, c’est le moment ou jamais de profiter de la cuisine toute en finesse du chef Maximilien Bridier !
Au centre même de Tours, on peut également pousser la porte des Bartavelles. Salle intimiste, service précis, propositions raffinées au programme.

Au niveau des noms récemment découverts à tmv, on citera évidemment le dernier en date : Boui- Boui. L’établissement, implanté au cœur du quartier des Halles, est une excellente surprise. Menu du midi à 27 € pour la triplette entrée-plat-dessert, le tout porté par les délicates recettes d’Édouard Guillon qui font mouche à tous les coups et une présentation des plats travaillée.

Dans le même état d’esprit, pour l’ambiance chaleureuse et conviviale, on peut par exemple goûter aux propositions des Grands Ducs (place Gaston-Paillhou également)… et pour l’addition à moins de 30 €, pourquoi ne pas filer du côté de la rue Gambetta avec OBist’Ro et sa cuisine d’inspiration française avec produits de saison ?

Tout aussi efficace, mais situé du côté de l’avenue Grammont, Le Salon bleu ne désemplit visiblement pas. Également salon de thé, ce bistrot tout cosy propose une carte de qualité dans un cadre cocooning très agréable.

Mais on le sait : des fois, le petit diable sur notre épaule nous souffle d’aller déguster un bon gros burger frites ! Et à Tours, burger n’est pas forcément synonyme de malbouffe ou junk food. La preuve si l’on fait un tour chez Lazy Suzy (ah, ses viandes effilochées et ses bons pains !) ou encore au Délirium Café (des recettes malines qui changent régulièrement).

Et avouons que la ville peut quand même se targuer d’héberger le champion du monde de burger, alias Benoît Sanchez de Tatoué Toqué. Le cuistot possède deux restos, l’un à Tours Nord, l’autre dans le Vieux Tours : de quoi contenter tout le monde, non ?

Aurélien Germain

Gaëlle et David Hermange, les innovateurs du chocolat

#VisMaVille Gaëlle et David Hermange dirigent Néogourmets, une entreprise de biscuits et chocolats sans sucres ajoutés ni édulcorants. Leurs mots d’ordre : l’innovation et la gourmandise nutritive.

En cette fin novembre, toute la famille s’affaire à coller les étiquettes sur les dernières gourmandises de Noël sorties de Néogourmets, entreprise de biscuits et chocolats bio et équitables, installée à Saint-Cyr-sur-Loire depuis 2018. Gaëlle et David Hermange, les cofondateurs, sont entourés ce jour-là des parents de Gaëlle et de leur fille, Clémence. Une implication familiale qui résume bien leur état d’esprit.

« Tout est parti de notre cuisine, je ne pouvais plus manger de sucres rapides dans mon alimentation et je me suis posé la question d’un goûter sain pour mes trois enfants », explique Gaëlle Hermange. C’est ainsi que les premières gammes de biscuits sucrés sont nées, sans sucre ni édulcorant, ce qui était unique en France à l’époque. « Nous utilisons le sucre naturel présent dans les fruits, comme la datte », précise-t-elle.

De quoi attirer l’attention du chef Thierry Marx et du scientifique spécialiste de la cuisine moléculaire, Raphaël Haumont, avec qui ils travaillent désormais sur toutes leurs nouvelles recettes, recherchant l’équilibre parfait entre la gourmandise et l’intérêt nutritionnel.

« L’innovation est la raison d’être de notre société, dans le but de faire différemment et plus sainement », souligne David Hermange. Ainsi, le couple passe une grande partie de son temps dans leur laboratoire de recherche et de développement, installé dans leurs locaux. Des créations à la pistache chocolat blanc, à la figue chocolat noir café, des bouchées à l’orange bergamote figurent parmi les dernières innovations. En ce moment, le couple se penche sur les créations de Pâques.

Leur autre exigence a été de contrôler toute la chaîne de production du chocolat qu’ils ont entamée en 2020 avec un partenaire belge. Depuis l’année dernière, ils transforment eux-mêmes les fèves de cacao sur place. C’est ce que l’on appelle le « bean to bar ». « Nous avons la volonté de maîtriser la chaîne de A à Z, du produit brut à son emballage et sa commercialisation », explique David, autodidacte en la matière, qui s’est formé récemment en chocolaterie à l’école Alain Ducasse à Yssingeaux (Haute- Loire).

Il s’occupe également de la partie commerciale et gestion de la société tandis que sa femme, ancienne photographe, gère les finances, le graphisme des emballages et la communication-marketing, une grosse partie de son activité. De multiples casquettes nécessaires pour faire tourner leur entreprise en croissance, s’occuper aussi « des aléas quotidiens de la vie d’une petite société ».

Depuis 2018, Néogourmets, né en quelque sorte dans leur cuisine, a bien grandi et l’équipe s’établit désormais à dix personnes. Ce qui a permis de sortir cette année une vingtaine de nouveautés entre les tablettes, bouchées chocolatées, pâtes à tartiner et autres réjouissances gourmandes.

Horoscope WTF du 6 au 12 décembre 2023

Ow, ow, ow, c’est le Père Noël ! Il apporte un peu de dignité aux Capricornes qui en ont vraiment besoin cette semaine…

Bélier

Amour

En ce moment, c’est plutôt le désert. Mais rassurez-vous, un jour vous
trouverez aussi votre chameau à monter <3

Gloire

Votre entourage n’ose pas le dire, mais il vous trouve aussi utile qu’une chaise à trois pieds. #onbalance

Beauté

Ne souriez pas trop. Du moins pas toutes dents dehors. Non promis, c’est
pour votre bien, hein…

Taureau

Amour

Vous brisez les cœurs, ça c’est sûr. Mais vous brisez surtout les c…

Gloire

Les Taureaux sont une énigme.
Mais les énigmes, c’est chiant. Donc, les Taureaux sont chiant(e)s.

Beauté

C’est un fait : même Gilbert Montagné se moque de votre style vestimentaire.

Gémeaux

Amour

Mouais… Bah en ce moment, ça sent le fennec votre vie amoureuse !

Gloire

N’ayez plus honte, laissez éclater au grand jour votre passion pour le tuning.

Beauté

La vérité est dure et elle fait mal. Mais vous n’êtes pas une bouteille de vin, l’âge ne vous bonifie absolument pas.

Cancer

Amour

Vous êtes un peu comme du munster. Vous ne sentez pas très bon,
mais on vous aime et vous avez ce goût de reviens-y.

Gloire

Vous êtes trop à l’étroit chez vous. Il n’y a pas assez de place pour votre énorme melon.

Beauté

On ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs. Et vous avez une tête d’œuf.
Coïncidence ? Je ne crois pas.

Lion

Amour

Comme quoi, on est peu de choses… Regardez par exemple : je suis mille fois mieux que vous !

Gloire

Au lieu de pleurnicher sur vos petits malheurs, dites-vous qu’il y a pire :
avoir la gastro dans un embouteillage par exemple.

Beauté

Vous avez beaucoup de succès auprès du 3e âge. À votre passage, les gens vous jettent leurs gaines et leurs déambulateurs.

Vierge

Amour

Tic tac, tic tac, le temps passe, il va bientôt falloir penser aux petites pilules
bleues…

Gloire

Votre avenir est comme mes WC : totalement bouché.

Beauté

La peau grasse redevient tendance.
C’est chouette : comme quoi, vous étiez précurseur !

Balance

Amour

Notre boule de cristal nous dit que pour vous, c’est comme les trains :
un(e) ex peut en cacher un(e) autre.

Gloire

Il y a toujours pire que soi, vous savez. La preuve, regardez la personne à votre droite.

Beauté

Et hop, félicitations ! Un cran en plus à la ceinture !

Scorpion

Amour

Vous voyez double. Consultez un opthalmo.

Gloire

Vous voyez double. Consultez un opthalmo.

Beauté

Aucune cette semaine. Mais retentez la semaine prochaine.

Sagittaire

Amour

Viser la lune, ça ne vous fait pas peur. Surtout quand c’est celle de l’être aimé.

Gloire

Vous êtes vraiment unique ! (et heureusement, car on ne saurait pas quoi
faire de deux comme vous)

Beauté

Assurez vos arrières. Et votre derrière, car il est plutôt canon. GRAOU !

Capricorne

Amour

Cupidon pointe à Pôle emploi à cause de vous ; vous êtes un cas désespéré.

Gloire

Ow ow ow, c’est le Père Noël ! Il vous apportera bientôt un
peu de dignité au pied du sapin, vous en avez besoin.

Beauté

Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? Pourquoi êtes-vous si mal fringué(e) ? Que de questions existentielles…

Verseau

Amour

Cette semaine, vous serez soit célibataire, soit en couple. Voilà, de rien pour cette prédiction astrologique au top !

Gloire

Méfiez-vous des Sagittaires. Et des poneys. Et des chauves. Et des poneys
chauves.

Beauté

Franchement, vous êtes pas mal. Et c’était pas gagné d’avance en étant
Verseau.

Poissons

Amour

Vous êtes le/la Harry Potter des relations coquines : que de la magie sous la couette, miam !

Gloire

D’ailleurs Harry Potter, profitez- en pour prendre votre balai magique et nettoyer tout le foutoir chez vous.

Beauté

C’est la cata votre empreinte carbone. Mais normal, quand on est un avion de chasse comme vous. Krrkrrr !

Course à pied : top départ des corridas

Le mois de décembre, c’est le mois des sapins, des cadeaux, des bons repas et… des corridas.

Pour les néophytes et les amis des animaux qui nous lisent, ne sortez pas tout de suite vos pancartes : en l’occurrence, dans les corridas dont nous parlons, il n’y a que les humains qui courent. Une corrida, donc, c’est une course à pied rapide, sur une courte distance, qui se court de nuit, en général, dans un centre-ville et dans une ambiance de Noël très festive.

C’est la corrida de Sainte-Maure-de- Touraine qui a ouvert le bal, samedi dernier. Les 200 participants ont parcouru les 7,5 km du parcours dans un froid vif et humide. Deuxième étape, ce vendredi, dans le centre-ville d’Esvres, avec la traditionnelle corrida organisée par les Foulées du Noble Joué. Le départ sera donné à 20 h, pour trois boucles de 2,3 km dans le centre-ville pour, donc, un peu moins de 7 km au compteur. Pour réchauffer les coureurs, les organisateurs ont prévu une véritable ambiance de feria du sud-ouest.

Belles perf’ à Saint-Pierre-des-Corps

Suite des opérations le 15 décembre, avec la corrida de Saint-Pierre-des- Corps. L’épreuve phare affiche 5 km et, sur un parcours favorable aux belles performances, elle sera le support des championnats départementaux sur la distance. Mais la nouveauté de l’année, c’est le Mile en préambule (1,6 km), dont ce sera la première édition en Indre-et-Loire.
Mais à Saint-Pierre, ça court. Si vous êtes un joggeur du dimanche et que la courte distance vous rassure, attention tout de même à ne pas essayer de suivre les premiers. Cinq kilomètres, quand on est cramé, ça peut être vraiment très long.

Enfin, comme de tradition, la corrida de Chambray-lès-Tours réunira les plus courageux d’entre vous le 28 décembre sur un parcours de 7,2 km. Dernier rendez-vous de l’année, cet événement est également une vraie fête populaire qui pourrait réunir plus de 1 000 concurrents. Le record à battre est de 1 200 partants en 2019.
Et si vous venez déguisé, c’est encore mieux. Dernière petite précision, ces courses se déroulent de nuit et la frontale est de mise !

M.P. / Photo : illustration adobe stock

Bigflo et Oli, Jain, Justice… Le festival Terres du Son annonce ses premiers noms

Le festival Terres du Son a dévoilé les huit premiers artistes de son édition 2024.

C’est un cadeau de Noël avant l’heure pour les festivaliers de Terres du Son. Les huit premiers noms de la prochaine édition viennent d’être dévoilés.
Le vendredi 12 juillet 2024, ce seront donc les rappeurs Bigflo et Oli qui investiront la scène à Monts. Egalement au programme ? Irène Dresel et Feder pour l’électro.
Le lendemain, le samedi 13 juillet, place à l’électro et au rap avec Gazo et Trinix.
Enfin le dimanche 14 juillet, Jain sera de retour ! Deux autres grands noms complètent l’affiche : Luidji et Justice.
La billetterie des pass 1, 2 & 3 jours ouvrira ce mercredi 6 décembre, à midi.
A.G.
Photo : B. Savoi/ Polydor

Indre-et-Loire : des colis cadeaux pour les sans-abri

La collecte de sacs cadeaux pour les personnes démunies et sans-logis a repris. Fanny et Marine, à l’origine de l’initiative, effectuent aussi des maraudes. Avec un mot d’ordre : aider.

« On ne peut pas aider tout le monde, mais tout le monde peut aider quelqu’un. » Depuis 4 ans maintenant, cette phrase est devenue le leitmotiv des deux Mères de Noël de Main dans la main 37. Des Mères Noël car chaque année, ces deux héroïnes de l’ombre – Fanny et Marine – effectuent des maraudes les samedis à Tours et distribuent des colis aux personnes sans-logis. Avec 5 000 boîtes cadeaux distribuées aux sans-abri, cette initiative a été un succès en 2022.

Mais cette année, par manque de temps et de moyens, Fanny et Marine avaient annoncé que la collecte ne pourrait pas se faire… Jusqu’à ce que la bonne nouvelle tombe un mois après : les deux amies ont finalement décidé de relancer leur action, « face à l’enthousiasme général que génère la collecte et au soutien dont ont besoin les centres d’accueil ».

Comment ça marche ?

L’opération « Colis de Noël » a donc démarré. Et pour y participer, c’est très simple. Dans un sac cadeau ou une boîte à chaussures décorée, on met « un truc chaud, un truc bon, un produit cosmétique, un jeu » et si possible, un petit quelque chose pour un animal, puisque nombre de personnes sans-abri ont un chien. Il faut également préciser si le colis est destiné à un homme ou une femme.

Les sacs cadeaux seront ensuite « distribués en priorité à nos amis de la rue et les boîtes cadeaux dans les centres d’accueil », précise-t-on du côté de Main dans la main 37.

Les points de collecte sont ouverts jusqu’au 20 décembre et sont affichés sur la page Facebook : UDAF à Tours, Terre Y Fruits à Saint-Cyr-sur-Loire et Sainte-Maure-de-Touraine, ou encore O Bistrot Quai à Esvres, GSM Immobilier dans plusieurs villes et même certaines écoles…

Des maraudes

Régulièrement, Fanny et Marine font également des maraudes dans les rues de Tours. Et là encore, elles aident et apportent bonheur, réconfort et petites attentions. Elles redistribuent des dons de duvets ou encore les invendus de la boulangerie Les Toqués du pain (Veigné) qui les soutient dans cette démarche d’aide aux démunis. Elles lancent des appels sur Facebook (« Maurice aurait besoin d’un survet taille XL ») et partagent leur expérience.

La prochaine maraude doit avoir lieu vendredi ou samedi. Et comme Fanny et Marine l’écrivent sur leur page Facebook : « Donc videz vos placards de vêtements chauds que vous ne mettez plus, et faites une belle action en les donnant à ceux et celles dans le besoin. »

Aurélien Germain / Photo : archives NR


> Main dans la main 37 sur Facebook

 

David Guetta en concert au Château de Chambord en 2024

La société de production AZ Prod fait de nouveau venir une pointure au Château de Chambord pour la troisième édition de Chambord Live. Le DJ David Guetta sera la tête d’affiche.

Après la venue de Sting en 2022, puis celle d’Imagine Dragons en 2023, c’est le célèbre DJ David Guetta qui sera en concert au Château de Chambord en 2024, le 29 juin plus précisément.

Il sera la tête d’affiche de cette nouvelle édition de Chambord Live qui, en 2 ans, a fait deux fois complet (30 000 personnes sur la soirée).

La billetterie, quant à elle, ouvrira dès le 5 décembre à 10 h avec prévente sur ticketmaster.fr L’ouverture officielle se fera le 6 décembre, à 10 h, sur les sites de points de vente habituels (chambordlive.com, az-prod.com, etc.)

Les tarifs devraient aller de 78,50 € en fosse classique à 133,50 € pour la fosse or.

A.G. / Photo archives NR – Eric Pollet

 

Chroniques culture : l’Histoire façon Bruno Solo, la bible des figurines et la sélection BD

Cette semaine, on part voyager dans le temps aux côtés de Bruno Solo qui nous fait rencontrer les grandes figures historiques, mais on fait aussi le plein de BD et on s’aventure dans la bible des figurines Uderzo et compagnie…

Le coin lecture

Le Voyageur d’Histoire – Bruno Solo

Non, Bruno Solo ce n’est pas qu’un comédien, ce n’est pas que le pitre de Caméra Café. Bruno Solo, c’est aussi un fin conteur et mine de rien, un véritable passionné d’Histoire. Preuve en est, de nouveau, avec « Le Voyageur d’Histoire » (éditions du Rocher), sorte de « suite » logique de « Les Visiteurs d’Histoire » paru en 2021.

Si dans ce premier livre, Bruno Solo avait convié chez lui, le temps d’un dîner imaginaire, des figures historiques, il revient cette fois avec un concept inverse, où il effectue un voyage dans le temps et s’invite chez elles.

C’est donc parti pour une virée aux côtés de Cléopâtre, Rabelais (un chapitre tout bonnement truculent !) ou encore Brillat-Savarin. On y découvre leur vie en résumé sous un angle différent : Bruno Solo vulgarise, mais le fait bien. Il y ajoute son humeur, son ressenti, une pincée d’humour, des clins d’oeil à l’époque contemporaine.

Et le mélange fonctionne, car la rigueur est là, tout comme cette façon de raconter percutante. Surtout, on sent à travers les chapitres un sincère amour de l’auteur pour l’Histoire. Idéal pour raconter de belles histoires.
Aurélien Germain

ENCYCLOPÉDIE DES FIGURINES DE COLLECTION UDERZO & CO

À l’heure où les ventes du dernier album d’Astérix atteignent des sommets, Cas Mallet publie lui sa deuxième édition complétée et enrichie de son argus des figurines de l’univers d’Uderzo. Une somme de travail inouïe regroupant tous les fabricants de l’univers de nos Gaulois préférés avec de nombreuses informations et surtout la cote de chaque pièce, afin de savoir ce que vous achetez. Une vraie bible pour les collectionneurs.

À signaler que cet éditeur se livre régulièrement à des publications très poussées sur d’autre univers BD (Tintin, Marvel, BD franco-belge…) avec, à chaque fois, un recensement encyclopédique de tous les produits dérivés.
H. B.

La sélection BD

L’adaptation de « La Vie secrète des arbres » (Les Arènes) par Bernard et Flao, d’après le livre de Wohlleben, est sans conteste l’événement BD de ce trimestre. À la fois poétique et réaliste, cet ouvrage incroyable de force et de pédagogie est une merveille.


Avec « Les Fantômes affamés » (Rue de Sèvres), Remy Lai nous emmène dans son univers bien particulier, où fantômes, ectoplasmes et âmes errantes se mêlent aux ados et à leurs parents, avec d’étranges jeux de séduction et de répulsion.

Après le succès du collectif « Le Crime », « L’Alibi » (Philéas) reprend le même principe en mettant en scène de courts récits illustrés par – excusez du peu – Le Roux, Labiano, Astier, Guérineau… Le résultat est bluffant, que ce soit au niveau des thèmes que des ambiances choisies.
Même principe de courts récits avec « Miséricorde » (Dupuis). Sauf que là, c’est Van Hamme au scénario, entouré de sept dessinateurs et pas des moindres (Bertail, Munuera, de Jongh) qui subliment ces contes cruels et jubilatoires.

Enfin, quel bonheur de pouvoir relire le monument qu’est « 300 » (Huginn et Muninn) avec cette réédition qui laisse éclater le talent de Frank Miller et les couleurs de Lynn Varley. Une vision spectaculaire de la célèbre bataille des Thermopyles et une ode à la liberté.
H.B.

Le coin musique

MARIE URBAIN – TON AVENTURE

Quatre chansons en apesanteur et une reprise de Marie Laforêt, il n’en fallait pas plus pour attiser notre curiosité pour cet EP que l’on finit par écouter en boucle. Il faut dire que les mélodies entêtantes de ces voix, entremêlées à un violoncelle, fonctionnent à merveille, dans un climat qui évoque le Jeff Lynne de E.L.O. mais aussi celui des Wilburys, ou encore les Simon & Garfunkel des débuts.

Cette recherche du point d’équilibre, de ce nombre d’or qui va vous faire basculer et vous emporter la tête et le cœur, Marie Urbain l’atteint à chaque fois. On espère donc une suite au plus vite et surtout de voir comment cela peut se traduire sur scène.
H. B.

Aux côtés de Mathieu Tupin, infirmier libéral, tous les jours au service des patients

#VisMaVille Mathieu Tupin est infirmier libéral à Tours. Un métier qui lui permet d’être un acteur social essentiel au système de santé mais qui n’est pas simple tous les jours.

Mathieu Tupin ne croit pas à la vocation mais, aujourd’hui, cet ancien étudiant en biologie exerce son métier d’infirmier libéral comme une évidence, mixant ses deux intérêts, le relationnel et la technique. Après une première expérience en centre de personnes handicapées puis en tant qu’infirmier en clinique psychiatrique, il choisit, il y a 21 ans, de se lancer en indépendant au sein du cabinet de soins Jean Royer, juste à côté de la place de la Liberté.

« Au départ, j’étais intéressé par la santé mentale. Puis les évolutions ont fait que j’ai recherché plus de liberté, d’autonomie. Il n’y pas la contrainte de temps ici, quand vous êtes chez un patient, vous n’avez pas d’autres urgences, le téléphone qui sonne. »

L’infirmier de 46 ans est désormais son propre patron, au côté de ses trois collègues infirmières, ne comptant pas ses heures. « On fonctionne à deux équipes qui se relaient 7 jours sur 7, chacun travaillant un week-end sur deux, principalement sur Tours centre. On commence notre journée à 6 h 30 et on ne sait pas quand on finit dans l’après-midi ou le soir. Certains rendez-vous durent 5 minutes comme la distribution d’un traitement auprès d’une personne âgée, d’autres plutôt 45 minutes chez un patient en chimiothérapie. C’est très varié. »

Le cabinet visite une quarantaine de patients par tournée journalière. Certains seront des patients éphémères, d’autres chroniques recevront la visite de Mathieu et de ses collègues chaque jour durant des années.

« Ce sont des patients pour lesquels on peut commencer par faire un prélèvement sanguin et que l’on va finalement accompagner jusqu’à la fin de leur vie. Cela crée forcément des liens. Au quotidien, le métier, au-delà de la technique intéressante comme lorsqu’il s’agit de poser une perfusion, c’est aussi de redémarrer le modem internet ou d’aider à boire un café. »

Mathieu Tupin souligne cette place unique tenue par l’infirmier : « Nous sommes le seul métier de santé à travailler 365 jours sur 365. Les cabinets d’infirmiers sont au chevet des patients toute l’année. »

Si le rôle premier de l’infirmier est « d’appliquer les prescriptions décidées par le médecin », celui-ci peut se révéler parfois frustrant. Mathieu Tupin déplore un manque de marge de manœuvre. « J’aimerais pouvoir faire des sutures, cela permettrait de désengorger une partie des urgences de l’hôpital .»

Autre frustration : le temps passé à l’administratif qui représente environ 20 % de son travail. « Le soir chez nous, nous devons recenser tous les actes de soins et les transmettre à la sécurité sociale via un logiciel. Il existe une nomenclature pour rémunérer chaque acte, c’est assez complexe puisqu’après il faut gérer les retours de la Sécu, les ordonnances manquantes… »

Le professionnel souligne aussi la partie commerciale du métier. La rémunération dépend du nombre et de la nature des actes de soins prodigués par l’infirmier, auxquels s’ajoutent 2,50 € par déplacement. Un temps de déplacement qui peut coûter bien plus cher en réalité, surtout pour les infirmiers de campagne. Mathieu, lui, songe à passer au vélo électrique pour parcourir la ville de Tours.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Chronique resto : Boui-Boui, la bonne table place Gaston-Paillhou

C’est la très bonne surprise du côté des Halles : on a (enfin) pu tester la douce cuisine du Boui-Boui ! A table !

Cela faisait un bon petit bout de temps qu’on avait un oeil sur Boui-Boui ! Mais chaque fois, la team tmv débarquait un poil trop tard : arrivée à l’improviste, sans réservation, bec dans l’eau, tables prises d’assaut. Apparemment, cette récente table tourangelle a déjà son lot de fidèles depuis septembre. Alors pour cette chronique, alléchés par l’excellent bouche-à-oreille, on a enfin décroché le téléphone pour réserver…

Midi trente. La salle est complète. C’est ambiance bistrot sympa et convivial et ce jour-là, on se dit qu’on a bien fait de venir entre amis ; l’état d’esprit est tout à fait là. Détente et bons petits plats au programme.

La cuisine ? Un doux régal

Aux manettes, on reconnaît notamment deux têtes connues : au service, l’éternelle enjouée Sophie Boulay qu’on avait pu voir et apprécier à La Cour, place Plumereau. Et en cuisine (qui est d’ailleurs ouverte sur la salle), Édouard Guillon, que les amateurs de bonne chère ont pu croiser à l’Auberge du Croissant à Rochecorbon.

 

Et question cuisine, justement, c’est le doux régal ! La carte du midi, courte donc gage de qualité, offre de belles propositions pour un total à 27 € entrée- plat-dessert. Jolie vaisselle, présentations travaillées, recettes alliant traditionnel et originalité et surtout… eh bien, c’est tout simplement bon !

En entrée, l’œuf mollet a tenu toutes ses promesses avec son jaune coulant et souple et son blanc ferme. Le tout, porté par une purée de céleri bien onctueuse comme il faut, des champignons et des copeaux de jambon affiné 24 mois. Une excellente entrée en matière.

Pour la suite, on a voulu faire ressortir notre côté « viandard » (avis aux intéressé(e)s : Boui-Boui se proclame d’ailleurs « bar à bidoche » le soir…) en dégustant la pièce du boucher, de l’Angus, tartinée d’une bonne dose de beurre maître d’hôtel qui fait toute la différence. La viande, fine et très tendre, repose sur un écrasé de pommes de terre tout doux.

Notre voisine a été tout aussi satisfaite avec son pavé de cabillaud à la cuisson parfaitement maîtrisée, posé sur un risotto copieux et nourri à l’encre de seiche, avec une réduction de jus de moules. Un sans-faute de bout en bout selon nous. La formule du midi nous a ravis, on reviendra le soir pour la fameuse « bidoche »…

Aurélien Germain


> L’addition : formule midi à 27 € (entrée-plat-dessert) ou 23 € entrée-plat ou platdessert. Plat seul à 18 €
> Boui-Boui au 27 place Gaston- Paillhou, juste en face des Halles. Ouvert du mardi au samedi, de midi à 14 h 30, et les vendredis et samedis de 19 h à minuit. Cuisine du marché le midi, bar à bidoche le soir. Petite terrasse.
> Contact Réservations (fortement conseillées) au 02 34 37 69 05. Menu de la semaine et infos sur Instagram, @boui_boui_tours

 

Horoscope WTF du 29 novembre au 5 décembre 2023

Noooon, rien de rien, je ne regrette rieeen… Surtout pas d’avoir écrit cet horoscope. Bon courage !

Bélier

Amour

L’amour avec vous, c’est comme la choucroute. Ça pue et ça fait mal au bide.

Gloire

Vous avez la vie d’un cénobite.
(mais comme vous êtes également salace et peu cultivé, vous venez d’imaginer un truc lubrique)

Beauté

C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures grands-mères. Ou un
truc du genre, je sais plus.

Taureau

Amour

Le saviez-vous, en moyenne l’orgasme du cochon dure 30 minutes. Soit 30 de plus que vous.

Gloire

Eh non, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. La preuve, vu comme vous ramez sévère !

Beauté

N’oubliez jamais cette citation de Van Damme : « Un biscuit, tu me diras,
ça n’a pas de spirit, c’est juste un biscuit. Mais avant, c’était du lait, des œufs. Et dans les œufs, il y a la vie potentielle… »

Gémeaux

Amour

Dire que vous misez tout sur votre physique… et que personne n’ose vous le dire…

Gloire

Les pompiers passeront bientôt pour vendre leur calendrier. Petite info qui ne vous intéresse pas, vu la pince que vous êtes.

Beauté

Reprenez donc un peu de tartiflette… Au point où vous en êtes…

Cancer

Amour

Si vous lisez votre horoscope jusqu’au bout, vous serez comblé(e) sentimentalement et sexuellement.

Gloire

Si vous lisez votre horoscope jusqu’au bout, vous n’aurez que des bonnes nouvelles et plein d’argent cette semaine.

Beauté

Si vous lisez votre horoscope jusqu’au bout, vous vous rendrez compte qu’on se fout de votre tronche depuis le début. Bisou.

Lion

Amour

Qui se ressemble s’assemble.
Mais pas vous deux, désolé.

Gloire

En Bretagne, il ne pleut que sur les cons. Réfléchissez au temps qu’il faisait quand vous y étiez.

Beauté

Vous êtes super canon, mais votre prénom gâche tout.

Vierge

Amour

/!\ Alerte enlèvement /!\ On recherche votre amour-propre perdu depuis 2 ans…

Gloire

Dommage pour vous, Vianney vous invitera boire un verre. Mais il sera où ? Ben il sera pas là.

Beauté

Vous avez un petit air de Bilbo le Hobbit. Ou de Bilbit le Hibou, j’en sais rien, je m’en fous en fait.

Balance

Amour

Draguez votre futur(e) partenaire avec cette punchline de Booba
(promis, ça marche) : « Jolie gueule, joli boule ; toi et wam ça s’rait cool. »

Gloire

Félicitations, vous êtes constant(e) dans la médiocrité.

Beauté

Vous simulez aussi mal que Marion Cotillard et sa mort dans le film Batman.

Scorpion

Amour

Si vous avez un enfant, donnez-le. (pour les autres, c’est que vous avez déjà fait le bon choix)

Gloire

La constellation du Macron vous prédit zéro vacances pour Noël, au boulot bande de grosses larves.

Beauté

Sans vouloir balancer, la personne à votre gauche convoite vos sous-vêtements.

Sagittaire

Amour

Si c’est la semaine de votre anniversaire, je vous aime. Mais n’oubliez pas que je suis le seul et vous allez quand même mourir un jour. Bisou.

Gloire

Pas terrible votre vie. Mais y a pire : vous pourriez venir de Blois par exemple.

Beauté

Tous les Sagittaires qui s’appellent Sébastien sont de vraies loques. Les autres, je vous avoue que je m’en fous.

Capricorne

Amour

Vous allez enfin trouver ce quelqu’un qui vous comprend et qui ne vous quitte pas : l’odeur de la sueur.

Gloire

Horrible semaine à prévoir, puisque vous ferez la rencontre d’une affreuse créature de la nuit (loup garou ou vampire ou David Guetta)

Beauté

Cuir chevelu tout gras. Vraiment dégueulasse.

Verseau (foutez-nous la paix)

Amour

Il est dans le pré, alors foutez-nous la paix.

Gloire

Elle est à votre père, alors foutez-nous la paix.

Beauté

Elle est du diable, alors foutez-nous la paix.

Poissons

Amour

♥   Si vous voyez un cœur noir sur cette ligne, c’est que vous êtes un mauvais coup.

Gloire

L’anagramme de « gloire », c’est « rigole ». Ce qu’on ne fait jamais avec vous en fait.

Beauté

Ça fait longtemps qu’on ne vous a pas fait de compliment. Et c’est normal, puisque vous ne le méritez pas.

Un journée au tribunal au cœur de l’audience

Plongée dans la fourmilière d’un après-midi de procès au tribunal de Tours. Un impressionnant ballet auquel tout un chacun peut assister. De l’éducation civique grandeur nature !

La chorégraphie imposée est bien maîtrisée : une sonnerie retentit. Tout le monde se lève, non pas pour une célèbre crème dessert, mais pour l’entrée des juges (espérons qu’elles nous pardonneront cette référence publicitaire). « L’audience est ouverte, vous pouvez vous asseoir. » C’est chose faite, sans mot dire.

La salle 112 du palais de justice est pleine comme un œuf : aux lycéens venus découvrir le fonctionnement de la justice, s’ajoutent les soutiens des différentes parties représentées dans les procès à l’agenda de ce jeudi de novembre, et les badauds, habitués de ce spectacle vivant.

Le décor est solidement planté : un bâtiment édifié sous Louis-Philippe, inauguré en 1843, et dont la rénovation s’est achevée il y a quelques mois. Après l’accueil modernisé du rez-de-chaussée, les escaliers nous mènent à la salle des pas perdus qui n’a rien perdu de sa majesté.

De part et d’autre, les grandes portes de bois massifs. L’une indique « huis-clos », signe qu’une audience pour mineur est peut-être en cours (et forcément sans public). De l’autre, dans une salle imposante, place aux procès en correctionnelle, ouverts à tous. Sans doute les plus intéressants : dans le cas de délits mineurs, le jugement est souvent une contravention ou autre peine.

Autre exemple : « Une audience sur un contentieux de la construction n’a pas grand intérêt pour le public, car bien souvent les avocats ne plaident pas et ne font que déposer des dossiers », nous explique la présidente du tribunal judiciaire de Tours, Catherine Bruère. En correctionnelle, pour les affaires plus graves, il y a bien plus à observer.

Face à nous, nous surplombant, les sièges des juges. À leur droite, les greffiers, prenant en note les échanges. Une étape parmi d’autres pour ces pros du droit, qui assistent les magistrats avant et après le procès en préparant tous les documents nécessaires, jusqu’à l’édition de la décision du juge et sa notification aux personnes et services concernés.

À gauche de la juge du jour, le procureur. Un magistrat lui aussi, mais lié au parquet. Il faut en effet distinguer deux entités : le siège, et ses 31 juges, chargés de rendre la justice de manière impartiale, en application de la loi ; et le parquet avec ses 11 magistrats, qui défendent l’intérêt public et proposent une peine aux juges… mais pas seulement !

« Le parquet a de nombreuses missions. Il organise le traitement des affaires selon leur spécialisation (économique et financière, mineurs, violences conjugales…), gère les gardes à vue, coordonne les enquêtes pénales avec la police et la gendarmerie, et est par ailleurs en lien avec de nombreux partenaires extérieurs (notamment pour la prévention de la délinquance) », explique Catherine Sorita-Minard, procureure de la République de Tours.

 

Retour en salle d’audience. En contrebas des magistrats et greffiers, à la barre et face au micro, seul, le prévenu : un homme accusé d’avoir dépassé à grande vitesse et par la droite un autre véhicule, et de l’avoir ensuite heurté, sans s’arrêter. Après avoir vérifié son état civil, la juge lui pose des questions, calmement mais fermement.

Pendant qu’il répond, un petit ballet de robes noires s’opère discrètement dans son dos : tous les avocats dont les affaires seront jugées dans l’après-midi prennent place sur les bancs, attendant leur tour pour plaider. Malgré les costumes et le décor majestueux, personne ne joue la comédie ici, les enjeux sont grands et les conséquences peuvent être importantes pour chacun. L’accusé, qui se défend d’être « un terroriste de la route », et la victime encore sous le choc de cet événement remontant à près d’un an.

Après les questions de la juge, déclaration du prévenu (en solo) ; questions à l’accusé par la partie civile (qui défend la victime) ; la parole au procureur puis à la victime ; enfin questions du juge à l’accusé sur sa situation personnelle, avant que son avocat ne le défende en revenant sur plusieurs éléments du dossier. La juge se retire pour délibérer. Fin d’un rituel bien réglé qui aura duré une heure, en attendant le verdict. Un rituel à connaître pour ne pas être déstabilisé s’il nous arrivait d’y être confronté !

Maud Martinez
Photos archives NR – Julien Pruvost + Maud Martinez

 

Tours : A quoi vont ressembler les futures crèches Tonnellé et Confetti ?

Les crèches Tonnellé et Confetti vont être reconstruites et étendues. Un nouveau bâtiment plus écolo les accueillera d’ici à 2026. Un projet à 6,2 millions d’euros.

Les faits

Il va y avoir du nouveau dans le secteur Maryse- Bastié ! La municipalité de Tours a annoncé et dévoilé le projet de reconstruction et d’extension de la crèche Tonnellé et Confetti. C’est un nouveau bâtiment, prévu rue Merlusine, qui les accueillera à l’horizon 2026. Un choix stratégique dans le sens où le quartier est appelé à se développer, entre les casernes, la future ligne de tramway et la reconstruction du groupe scolaire Mermoz-Bastié.

Budget prévisionnel de ce gros projet de crèche ? Un peu plus de 6,2 millions d’euros, dont une participation de la Caf à hauteur de 916 000 €.

100 % écolo ?

C’est le cabinet parisien Giet Architecture qui a remporté l’appel d’offres. De quoi cocher toutes les cases environnementales souhaitées par la Ville ? Il semblerait que oui. Les deux futures crèches, dans un bâtiment en longueur, seront en ossature bois avec une isolation en papier ou coton recyclé.

Le toit sera végétalisé, des panneaux photovoltaïques seront installés et les matériaux utilisés sont issus du réemploi. Le cabinet parle également, dans son communiqué, d’une « forte végétalisation contribuant au confort thermique (…) et participe à la biodiversité du site » et la municipalité, par la voix de l’adjoint à l’urbanisme Cathy Savourey, indique que « pour l’écologie, ce bâtiment va plus loin que la réglementation environnementale RE 2020 ».

Meilleur accueil

L’objectif de ce projet était également d’augmenter la capacité d’accueil de 10 %. L’établissement sera construit sur 1 215 m² de terrain, comprendra deux niveaux et pourra recevoir 50 enfants pour Tonnellé et 22 pour Confetti.

Histoire, aussi, de faire grimper le nombre de places d’accueil pour la petite enfance, un secteur en tension partout en France, et répondre à la forte demande des parents (actuellement à Tours, on compte 2 668 places pour environ 3 600 enfants de 0 à 3 ans).

Et maintenant

Le chantier débutera dans quelques mois. La démolition débutera en octobre 2024. Suivra la reconstruction l’année d’après. Quant à cette nouvelle crèche, elle doit ouvrir et accueillir ses premiers enfants en septembre 2026.

Aurélien Germain
Visuels : © Giet Architecte

CTHB : les handballeuses à l’assaut de l’Europe

Pour la Ligue européenne, les handballeuses de Chambray-lès-Tours héritent de la poule B, un tirage difficile (c’est normal à ce niveau), mais où aucune équipe ne semble imprenable.

Les choses sérieuses commencent dès le 6 janvier par un déplacement délicat à Braila (Roumanie) chez une équipe en bonne position dans son championnat. Il faut s’attendre à une ambiance tendue et n’avoir qu’un objectif : ramener quelque chose de ce déplacement.

Le 13 janvier, c’est l’heure de vérité. LE match à ne pas perdre, à domicile, contre les Allemandes de Thüringer, tombeuses du CTHB l’année dernière. Comme un air de revanche dans l’air : on réserve notre soirée, ce sera assurément un des matchs de l’année à la Fontaine Blanche.

Une semaine plus tard, autre rencontre déterminante, toujours à la maison, contre les Croates du Lokomotiva Zagreb. Une équipe qui a raté sa dernière campagne européenne, mais dont il faut tout de même se méfier. Le match retour, à Zagreb, aura lieu la semaine suivante. Une passe de deux placerait les Françaises en position idéale…

Il y aura ensuite la réception de Braila, le 10 février. Il faudra faire le plein à domicile, c’est la base pour s’en sortir et, surtout, pour voir arriver le déplacement très compliqué à Thüringer avec un peu plus de sérénité.

Alors, avec tout ça, avons-nous quelques raisons d’espérer une qualification en quart de finale ? C’est l’avis du directeur général du club, Guillaume Marques : « Il n’y a aucune équipe inaccessible, la poule est même plus accessible qu’il y a deux ans. Peut-être car nous sommes aussi plus forts », a-t-il déclaré à nos confrères de La Nouvelle République.

M.P. / Photo archives NR Julien Pruvost

Restaurant La Roche Le Roy : deux millions d’euros de travaux de modernisation

Sept ans après avoir acheté le restaurant La Roche Le Roy, le chef Maximilien Bridier aspire à une renaissance du lieu. Des travaux d’envergure vont débuter en janvier 2024.

Deux millions d’euros… C’est le coût estimé des travaux de modernisation du célèbre restaurant La Roche Le Roy, à Saint-Avertin, juste après la sortie de Tours. Ces travaux, qui débuteront le 3 janvier 2024, doivent durer jusqu’à la mi-mai. Soit cinq mois de fermeture pour l’établissement tenu par le chef Maximilien Bridier.

Au menu ? Déjà, la destruction du bâtiment qui jouxte le restaurant abritant la cuisine (le but est d’en construire une bien plus adaptée aux ambitions du chef et à sa technique), ainsi que l’installation de nouveau matériel (3 fours de plus, un fourneau sur mesure, des outils connectés…). Ce nouveau bâtiment servira donc de cuisine, mais aussi d’accueil.

Le futur bâtiment abritera la nouvelle cuisine et l’accueil. (Photo illustration Caroline Tissier)

Oubliez aussi l’intérieur qui, s’il avait certes son charme, méritait un petit lifting. Les quatre salles vont voir disparaître moquette et mobilier ; elles accueilleront une décoration plus moderne et plus claire pensée par l’architecte d’intérieur Caroline Tissier.

A noter également que la capacité de La Roche Le Roy augmentera de dix couverts. Soit 50 grand maximum par service.

Aujourd’hui, le restaurant atteint un chiffre d’affaires de 1,2 million d’euros. Le chef souhaite l’augmenter de 10 % dans deux ans.

Aurélien Germain

Photo ouverture : La Roche Le Roy

Chroniques culture : l’autisme et l’amour en BD, les « Datas sanglantes » de Szamałek et l’album de Mass Hysteria

Nouvelle fournée BD cette semaine, avec l’Amour en équation et toute notre sélection du mois de novembre. Sans oublier un polar polonais de haute volée et un nettoyage d’oreilles avec l’album des Mass Hysteria.

Le coin BD

L’AMOUR EN ÉQUATION

Émilie a 19 ans et se contente de sa vie paisible à s’occuper de ses plantes et de son chat. Malade, sa mamie lui demande de trouver quelqu’un pour partager sa vie. Seulement voilà, la jeune fille est autiste Asperger et les relations sociales, ce n’est pas franchement son fort…

Dans ce premier tome de « L’amour en équation » (éd. Delcourt), les troubles autistiques et tout ce qui en découle sont abordés avec pudeur, mais justesse. Portée par un joli dessin tout en douceur, cette bande dessinée signée Camomille et Clara Lang est une formidable lecture, abordant de multiples aspects (sexe, travail, mort, amitié…).

Même si le postulat de départ peut paraître incongru (l’injonction de la grand-mère), on navigue rapidement dans un récit très agréable, intéressant, alliant humour et grande sensibilité. « L’amour en équation » est une BD pleine de délicatesse. Et attachante.
À tel point que, passée la dernière page – signant certes une fin un peu trop abrupte – l’on se dit qu’on a hâte de découvrir la suite qui doit paraître début 2024.

Aurélien Germain

La sélection BD de la semaine

Quel bonheur de (re)découvrir la géniale saga médiévale des bâtisseurs de cathédrales au XIIe siècle de Ken Follett en BD. Il faut dire que « Les Piliers de la Terre » (Glénat) est ici magnifié dans une adaptation haut de gamme de Didier Alcante et par le dessin de Steven Dupré.
Corto Maltese, autre figure historique, continue lui de vivre ses aventures, toujours animé par le duo Vivès et Quenehen. « La Reine de Babylone » (Casterman) est une petite merveille de mécanique mélangeant espionnes et pirates, de Venise aux Balkans.

Avec « L’Illusion magnifique » (Gallimard), le trop rare Alessandro Tota raconte la genèse des comic book US de l’âge d’or des années 1930. Son héroïne apprentie dessinatrice y croise Kirby, Eisner, Feiffer dans un flot de péripéties.
Une folie douce que l’on retrouve également dans le superbe « Maltempo » (Delcourt), où Alfred nous entraîne dans une Italie gorgée de musique, de soleil et de romance. La mise en scène de son récit d’une bande d’ados combattant la fatalité par divers procédés est bluffante.

On se replongera pour finir dans l’intégrale de « Psycho Investigateur » (Petit à Petit). Grâce aux scenarii de Courbier et au dessin de Dahan, vous voilà projetés comme il se doit dans de fabuleuses enquêtes policières !

Hervé Bourit


LE LIVRE

DATAS SANGLANTES

Si vous voulez savoir comment truquer des élections démocratiques ou comprendre comment marche le Dark Net, plongez-vous sans réserve dans les 448 pages de Datas Sanglantes (éd. Métailié) de Jakub Szamałek, jeune auteur polonais de polar sur qui il va falloir compter. Son groupe de héros façon Avengers, sans super pouvoirs mais bourré d’intuitions, va se retrouver projeté dans une enquête en plein Las Vegas.

Entre rassemblement de hackers, de fermes de trolls et autres fake news, ils vont devoir se battre contre les algorithmes et la fameuse IA. On cherchait le polar du XXIe siècle, capable de nous parler de l’homme et du rapport aux machines, le voilà enfin avec un rythme trépidant et des coups de pression à chaque page. À la fois terrifiant et jubilatoire, de quoi tenir en haleine jusqu’ à la dernière ligne (de code !).
H. B.


MUSIQUE

MASS HYSTERIA – TENACE, PART 2

Après une première partie sortie en juin, voilà que déboule dans les bacs la suite du « Tenace » des Mass Hysteria ! Et force est de constater que les ambassadeurs de la scène metal française sont revenus encore plus colériques et énervés.

Toujours aussi engagé, Mouss, avec son phrasé reconnaissable, balance ses textes ciselés sous forme de diatribes revendicatives (« Un Assange passe »), le tout porté par des samples qui se greffent sur des riffs costauds (le martial « Ex Voto ») voire carrément rageurs (« L’Inversion des pôles »), dopés par un bon gros mur du son bien béton.

Après 30 ans de carrière et de scène, Mass Hysteria a toujours quelque chose à dire et surtout, en a toujours sous le pied. Un groupe tenace, assurément.
A. G.

#Top7 des anecdotes sur Pink Floyd

Le 18 novembre, le Palais des congrès accueillera « The Wall, The Pink Floyd’s Rock Opera », adaptation en ballet contemporain de l’œuvre mythique de Roger Waters. L’occasion d’apprendre sept petites infos sur le groupe culte pour briller en société. Ou pas.

1. Le nom du groupe n’a rien à voir avec un flamant rose

Pink Floyd = flamant rose ? Oui mais non. Syd Barrett, éphémère leader du groupe, a trouvé le nom en juxtaposant le nom de deux musiciens de blues, Pink Anderson et Floyd Council.

2. Ce très gros vendeur de disques

En 1973, la planète Terre se prend une grosse claque. Pink Floyd, qui a déjà connu ses premiers succès et réussi sa transition vers le rock progressif, vient d’accoucher de « The Dark side of the moon ». Un album qui devient immédiatement mythique. Il restera d’ailleurs dans le Billboard 200 pendant 19 ans ! À ce jour, il est toujours le 3e album le plus vendu de tous les temps (derrière le « Thriller » de Michael Jackson et « Back in black » d’ACDC) avec près de 45 millions de copies.

Quant au fameux « The Wall », sorti six ans plus tard, il s’écoulera à 30 millions d’exemplaires : il est le double album le plus vendu au monde.

3. Le whisky de Janis Joplin

Les membres de Pink Floyd n’étaient pas les derniers pour la défonce (coucou Syd Barrett) et la picole. Pourtant, ce n’est qu’en 1967 qu’ils ont été initiés… au whisky. Et ce, par la chanteuse Janis Joplin.

4. L’album jamais sorti (et c’est tant mieux)

Après « Dark Side of the moon », Pink Floyd est au firmament. Mais que faire maintenant ? Le groupe se met alors en tête d’enregistrer un disque sans instruments ! Direction les célèbres studios Abbey Road pour mettre en boîte un album « musical » où le groupe vide des aérosols, coupe du bois, déroule du scotch et d’autres très bonnes idées de ce genre. Quelques mois plus tard, les musiciens laissent tomber. Le disque ne sortira jamais. Ouf.

5. Le groupe a financé les Monty Python

Une grande partie du budget du film « Monty Python : sacré Graal ! » a été financée par Pink Floyd qui adorait la troupe. Ils ont contribué à hauteur de 21 000 £, tout comme Led Zeppelin qui a également donné 31 500 £.

6. Très chère guitare

Lors d’une vente aux enchères d’anthologie, la guitare de prédilection de David Gilmour – la fameuse « Black Strat » – s’est envolée pour 3,9 millions de dollars ! (elle était estimée à 100 000 $…)
Quant à sa Fender Stratocaster portant le numéro de série #0001, utilisée sur la rythmique de « Another Brick in the wall – part 2 », elle est partie pour 1,8 million de dollars.

7. Pink Floyd, la crevette qui tue

La Synalpheus pinkfloydi est une crevette capable d’assommer ses proies grâce à sa pince rose qui claque. Le son produit est l’un des plus assourdissants de l’océan et peut même tuer un petit poisson. Sammy de Grave, le chercheur qui l’a identifiée en 2017, l’a baptisée « Pink Floyd ».
Un clin d’œil à cette légende urbaine qui raconte que le groupe avait joué tellement fort un jour qu’il avait tué les poissons d’un étang voisin ? Non. Notre bon vieux Sammy a simplement expliqué qu’il était fan des Floyd depuis ses 14 ans. De rien pour l’anecdote.

Aurélien Germain

> The Pink Floyd’s Rock Opera, le 18 novembre à 20 h au Palais des congrès de Tours. De 60 à 95 €.

 

On a goûté les sandwiches gourmands de Dwitcher

« Des sandwiches beaux et bons, surprenants et envoûtants », nous promet-on du côté de Dwitcher. On a donc testé tout ça pour notre chronique resto de la semaine !

On compte un petit nouveau du côté de la rue du Commerce, à Tours. Dwitcher a ouvert ses portes le 21 octobre dernier avec, comme objectif, de renouveler l’art du sandwich. La promesse ? « Des sandwiches beaux et bons », « surprenants et envoûtants », avec des « ingrédients saisonniers ».

Et en observant la carte de l’établissement, force est de constater que les recettes nous semblent plutôt intéressantes et bien travaillées. Pour preuve ? Ici, on peut par exemple déguster un sandwich au pain de mie japonais, à la mangue fraîche et chutney, avec effiloché de poulet rôti et mayo yaourt citron.

Autres propositions, avec tempura de gambas, sauce tartare et sésame doré, ou encore une avec champignons, carottes rôties, yaourt et avocat. De quoi – on pense – intéresser les plus dubitatifs et dubitatives qui ne seraient pas forcément tenté(e) s par une expérience sandwicherie en guise de restaurant.

Une dose de cheddar puis de l’émietté de dos de cabillaud

De notre côté, notre flair (ou plutôt notre estomac qui criait famine) nous a poussés à tenter un petit doublé. D’abord, on a commencé par un « grilled cheese » basique, avec un cheddar fermier bien coulant et fort en goût, porté par une mayonnaise aux piments doux qui ajoute une chouette saveur à l’ensemble. Le pain viennois, un poil grillé, les cornichons pickles et la ciboulette font le reste !

Deuxième test avec l’autre recette qui nous faisait vraiment de l’oeil : celle avec de l’émietté de dos de cabillaud. Là encore, on a un pain différent (du ciabatta, cette fois). On ajoute du pesto de cajou, de l’avocat (très bon point !), de la cébette, du persil et de la coriandre et c’est tout bon. Peut-être pourra-t-on pinailler en estimant qu’il y avait un peu trop de graines de fenouil à notre goût.

Ce jour-là, on a pris à emporter, mais il est tout à fait possible de s’installer en terrasse ou à l’intérieur du restaurant, une petite salle aux tons vert bouteille, pour manger son sandwich. Une adresse pour quiconque a envie de changer de l’éternel jambon-beurre…

Aurélien Germain


> L’addition : sandwiches de 9 € à 15 €. Desserts à 5 € et « sides » à 5 € pour le trio découverte. Formule étudiante à 13 € (sandwich + boisson + dessert).
> Dwitcher, au 13 rue du Commerce, à Tours. Ouvert tous les jours, midi et soir. Le samedi, ouverture en continu toute la journée. Sur place ou à emporter.
> Contact : Tél. 02 47 05 66 43. Site : dwitcher.fr Ou @dwitcher.tours sur Instagram et facebook.com/dwitcher37 Infos sur linktr.ee/dwitcher.tours

 

Horoscope WTF du 8 au 15 novembre 2023

Novembre, la pluie, le ciel gris, le froid, la nuit qui tombe tôt… et l’astrologue de tmv encore plus de mauvaise humeur que d’habitude. Bon courage.

Bélier

Amour

Dans vos relations amoureuses, la fuite est votre meilleure amie. N’est-ce pas ?

Gloire

Vous allez enfin réaliser votre plus grand rêve : tourner dans le téléfilm érotique « Le Jacuzzi du plaisir » diffusé sur RTL9.

Beauté

Changez de coiffeur. Vraiment.

Taureau

Amour

On ne veut pas balancer, mais votre surnom est « Le/La Chacal »…

Gloire

Astuce : collez votre oreille contre le crâne de votre ex. Vous entendrez
la mer.

Beauté

Ooooh, quelle jolie fleur vous êtes… (VIVEMENT QU’ON VOUS DERACINE !!! MOUAHAHA)

Gémeaux

Amour

Vous exprimez vos sentiments spontanément et simplement et plus d’une
personne risque d’être surprise par cette attitude. Mais…

Gloire

… Non, on déconne, on a piqué cette phrase dans un vrai horoscope. C’est
chiant l’astrologie, hein ?

Beauté

Vous allez provoquer une alerte à la bombe. Ce qui est normal, quand on est une bombe comme vous. Krrrkrrr

Cancer

Amour

Ce week-end, vous ferez des choses pas très catholiques avec un(e) Bélier. Parole d’astrologue !

Gloire

Les Cancers sont les personnes les plus incroyables et talentueuses de la
Terre. (mais nous, on est des sacrés gros mythomanes)

Beauté

Vous avez tant de classe et d’élégance que vous ne pétez pas, non.
Vous murmurez des fesses.

Lion

Amour

Prouvez votre amour à l’être aimé : percez-lui les points noirs.

Gloire

Vous vivrez centenaire. Pas d’bol pour vous, la fin du monde est pour 2026. (petit scoop en exclu rien que pour vous)

Beauté

Force est de constater qu’au réveil, votre visage ressemble à celui d’un homme de Néandertal.

Vierge

Amour

Court mais intense. Voilà votre devise sous la couette.

Gloire

Vos collègues sont incompétents, tout comme vos ami(e)s et tout votre
entourage. Oui, avouons-le : vous êtes la perfection.

Beauté

(d’ailleurs, vu que vous êtes la perfection, vous pourriez par exemple offrir une bière à l’astrologue de tmv. Je dis ça, je dis rien)

Balance

Amour

Jésus transformait l’eau en vin.
Et vous, vous transformez vos relations amoureuses en problèmes. C’est fou.

Gloire

Semaine de tous les dangers, puisque vous avouerez enfin votre fétichisme des pieds.

Beauté

Éternelle. Comme toujours chez les Balances <3

Scorpion

Amour

La constellation du Giscard vous rappelle que vous n’avez pas le monopole
du cœur. D’ailleurs, vous n’avez pas de cœur tout court.

Gloire

La constellation de la Larusso vous rappelle que tu oublieras, tous ces
jours, tout ce temps, qui n’appartenait qu’à nouuus.

Beauté

Sans vouloir vous faire peur, Scorpion rime avec constipation…

Sagittaire

Amour

Les deux choses les plus douloureuses sur Terre ? Être loin des Sagittaires et se couper le doigt avec une feuille de papier.

Gloire

Tel Robert Redford, vous murmurez à l’oreille des chevaux. Mais c’est surtout parce que vous avez un peu trop forcé sur le pinard.

Beauté

D’ailleurs, bon week-end en perspective, puisque vous assisterez au concert de Ben l’Oncle Soul avec Ben, votre oncle saoul.

Capricorne

Amour

Bof, c’est la vie. (on se foule pas, on sait. Mais on n’aime pas trop les
Capricornes)

Gloire

Professionnellement, vous avez le nez dans le guidon et c’est galère. Normal, c’est pas évident de bosser sur un vélo
OUAAAARF !

Beauté

Vous êtes complotiste : vous pensez que votre ventre est plat, alors qu’il
est rond.

Verseau

Amour

Vous allez faire un rêve coquin avec Cyril Hanouna. De quoi remettre toute votre vie intime en perspective.

Gloire

Vos amis vous veulent du bien.
Sauf que vous n’avez pas d’amis.

Beauté

N’en avez-vous pas marre d’être aussi sexy et magnifique tous les jours ?

Poissons

Amour

Soyons clairs, chers Poissons : vous ne m’aimez pas certes. Mais je ne vous aime pas non plus.

Gloire

Félicitations pour votre Bac+12 en foutage de gueule.

Beauté

Bon baaah… dites-vous qu’il vous reste toujours votre beauté intérieure, hein !

Formation et orientation : du métier de rêve à la réalité

Du rêve à la réalité, la route est parfois longue. Entre les projets fantasmés à l’adolescence et l’entrée dans la vie active, les métiers de rêve ont parfois la vie dure. Mais faire un métier qui nous plaît, on peut y arriver !

Toujours en tête des listes des métiers pour répondre à la question « tu veux faire quoi quand tu seras plus grand ? » : journaliste, artiste (chanteur, actrice…), pompier, astronaute… Mais aussi influenceur ou youtubeur, depuis quelques années.

Les équipes des CIO (Centres d’information et d’orientation) voient ainsi quelques valeurs sûres revenir régulièrement dans les souhaits d’orientation… et des nouveautés qui suivent le cours de l’actualité culturelle et médiatique, comme nous l’a expliqué une psychologue du CIO : « Il y a quelques années, on a vu bondir les projets d’études pour devenir expert scientifique suite aux séries du type Les Experts, ou des souhaits d’orientation vers les métiers de l’hôtellerie-restauration grâce au succès d’émissions comme Top Chef et quelques autres. »

Il y a vingt ans, ce sont les Urgences et autres Grey’s anatomy qui venaient conforter les projets d’études médicales. Les ados de plus en plus nombreux aujourd’hui à envisager d’être soigneur animalier plutôt que vétérinaire sont-ils le fruit du succès de « Une saison au zoo », la série documentaire de France Télévisions ?

Eh non ! Tout le monde ne devient pas forcément vidéaste youtube…

Coté pile et coté face

Toujours est-il qu’il est nécessaire de pousser l’enquête un peu plus loin avant de se lancer dans X années d’études pour exercer un métier qui fait rêver. « Ce n’est pas un métier idéal pour la famille (…). C’est un métier qui contamine tout. » Bonjour l’ambiance. Et pourtant, ce sont les mots de Thomas Pesquet, chez nos confrères du Journal des Femmes. Comme quoi, astronaute, c’est chouette, mais comme la Lune, il y a une face cachée !

Revêtir la robe d’avocat pour haranguer la cour fait ainsi parfois fantasmer. Cependant être avocat ne consiste pas seulement à revêtir la robe pour les joutes oratoires devant un juge : « Il existe bien sûr une excitation de la plaidoirie, mais il faut tempérer, précise l’avocat tourangeau Benjamin Philippon. La plaidoirie joue un rôle important en droit de la famille et en droit pénal, mais à coté de cela il y a tout le travail de préparation des dossiers, solitaire, au bureau, ou les échanges avec les clients. D’une semaine à l’autre, c’est toujours différent. »

Et pour y parvenir, il faut avoir fait quatre à cinq ans d’études de droit, et réussir l’examen d’entrée à l’école d’avocats.

La vie professionnelle rêvée ne serait donc pas un long fleuve tranquille ? Évidemment, diront certains ! Les infirmiers libéraux vous parleront des tâches administratives à gérer en plus des visites aux patients à l’aube et en fin de journée. Les comédiens évoqueront les heures d’apprentissage d’un texte, non rémunérées.

Même dans les métiers « sexy » du moment, comme celui de youtubeur, la vie n’est pas de tout repos. Benjamin Brillaud, alias Nota Bene, n’est pas que devant la caméra. Le passe-temps des débuts est aujourd’hui une entreprise avec douze personnes travaillant à temps plein toute la semaine pour alimenter la chaîne Youtube, préparer les émissions Twitch ou les podcasts qui passionnent les fans d’Histoire(s).

Les pour… et les contre !

Avantages et inconvénients sont donc à soupeser avant de se lancer. Sans oublier d’autres critères : quelles études faudra-t-il faire ? Suis-je apte à les mener à bien ? L’une des meilleures apprenties de France en toilettage canin, la Tourangelle Camille Debosschere, a ainsi pris le temps de réfléchir : elle qui voulait travailler auprès des animaux avait éliminé les études vétérinaires (trop longues) et les métiers de soigneur ou d’éducateur pour chiens d’aveugle (pas assez de débouchés). Aujourd’hui, le toilettage la ravit, car ce qu’elle cherchait avant tout était le contact avec l’animal et l’humain.

C’est le conseil qu’on nous a donné au CIO : « Demandez-vous ce qui vous motive vraiment. Vouloir être joueur de foot professionnel, c’est pour avoir une reconnaissance sociale ? Pour l’argent ? Ou par amour du sport ? Derrière ces trois motivations se cachent d’autres métiers, très différents. » Dis-moi ce qui t’habite réellement, et je te dirai dans quoi t’orienter professionnellement…

Maud Martinez / Photos : illustrations Adobe stock


> Retrouvez notre numéro spécial formation & orientation en cliquant ici ! 

 

Solidarité : une collecte de « sacs de l’Avent » pour les femmes en situation de précarité ou victimes de violences

L’association Poulettes l’assaut lance son action « Sacs de l’Avent », des sacs solidaires qui seront offerts à Noël aux femmes en situation de précarité ou victimes de violence.

Les faits

L’idée, excellente, est signée les Poulettes l’assaut, une association qui organise des événements culturels et mène des œuvres caritatives, portée notamment par Andréa Brochard et Julie Van Der Linde. Le but de leur opération « Sacs de l’Avent » est simple : elles recherchent des sacs de Noël solidaires, pour une grande collecte.

Et c’est tout simple : il suffit de prendre un sac et y déposer des produits d’hygiène (brosse à cheveux, à dents, crème hydratante, produits d’hygiène féminine et protections hygiéniques), des loisirs (un livre, des jeux, des crayons, des cartes, une BD…), un accessoire pour tenir chaud (gants, bonnet, écharpe) et pourquoi pas une carte de Noël (un petit mot peut toujours réchauffer le cœur).

Ces sacs, collectés dans différents lieux du département, seront ensuite distribués, pendant la période de Noël, à des femmes en situation de précarité, ainsi qu’aux victimes de violences conjugales.

Collecte solidaire

L’an dernier, Poulette l’assaut avait récupéré soixante-dix sacs en Indre-et-Loire. L’objectif pour 2023 est bien sûr de faire encore mieux pour offrir encore plus de bonheur.

L’association, dont la devise affichée sur son Instagram est « Circle pit, paillettes et sororité », souhaite pousser tout le monde à un peu plus de solidarité. Un petit geste mais qui peut faire beaucoup, car n’importe qui peut se retrouver en difficulté, un jour ou l’autre.

Un sac bien rempli

Attention toutefois à ne pas mettre n’importe quoi dans le sac de l’Avent ! On évite donc les objets coupants comme les rasoirs par exemple. Sont aussi interdits briquets, bougie et vêtements comme un pantalon ou un haut, puisqu’on ne peut pas savoir si la taille correspondra.

Quant au sac, on favorise évidemment le sac à dos qui se ferme. Parce qu’en plus de pouvoir transporter beaucoup de choses, il reste un objet très utile pour ces femmes qui ne seront que de passage dans les centres où auront lieu les collectes.

Différents lieux

La collecte a déjà débuté. Il est désormais possible de déposer son sac de l’Avent à Tours, au Piraat Café, au Day by Day et au Buck Mulligan’s, mais aussi à l’Eden Bar à Reugny et au Salon Claire à Nazelles-Négron. Et ce, jusqu’au 15 décembre.

Aurélien Germain / photo tmv

> facebook.com/Poulettes.Assaut, asso.poulettes-sisters.fr, @poulettesassaut sur Insta

 

Les Brocanteurs : la nouvelle brasserie place de la Victoire

Une nouvelle table à tester du côté de la place de la Victoire ? On y est forcément allé. Voici la chronique resto de la semaine avec Les Brocanteurs.

Si vous furetez de côté de la place de la Victoire à Tours, vous vous êtes forcément aperçus que la Brasserie de la Victoire n’était plus. Par chance, l’endroit n’a pas été laissé à l’abandon. Mieux, il a été repris par Thomas Legendre (ex-associé de Hervé Chardonneau aux Linottes Gourmandes).

Nouvelle aventure, nouveau nom : désormais, place à la sympathique brasserie Les Brocanteurs. Un petit clin d’œil à cette place qui accueille une brocante le mercredi et le samedi matin.

Un vendredi midi, on se décide donc à tester cette nouvelle adresse qui joue la carte de l’authentique, de l’esprit convivial, du bistrot à la cool. Mais dans l’assiette, c’est du sérieux. Au menu ce jour-là (l’ardoise change régulièrement), on note certes de nombreux classiques comme la terrine maison aux noisettes, le tartare de bœuf et frites maison, ou encore la pièce de bœuf grillée sauce au poivre… mais aussi d’autres propositions un peu plus surprenantes et originales. Un saumon gravlax et sa salade de fenouil ou une fricassée de calamars aux rattes de Touraine par exemple !

Après un accueil tout en douceur, on s’est laissé porter par le filet mignon de porc rôti. La viande est tendre et trempe dans une sauce vinaigre de Banyuls qu’on a bien aimée. L’idée est bonne, car sa robe est puissante. En accompagnement, un duo de purée bien fondante, surtout celle au butternut. On sent également un effort au niveau de la présentation, une attention bienvenue dans le cadre d’une brasserie.

Pour l’addition, il faut compter 21,90 € pour la formule entrée + plat ou plat + dessert, tandis que la totale entrée, plat, dessert revient à 26,90 €. Sinon, un plat seul revient à 17 € (8 € pour les entrées et 7 € les desserts).

Les desserts, d’ailleurs, offrent de jolies suggestions : on peut tenter le duo de pots de crème chocolat et vanille de Tahiti, le riz au lait aux zestes d’orange ou bien la tarte feuilletée aux figues. Une bonne idée, donc, pour sa pause déjeuner du midi. D’ailleurs lors de notre passage, la terrasse s’est très vite remplie. Visiblement, Les Brocanteurs a déjà ses habitué(e)s.

Aurélien Germain


> L’addition : Menu entrée+plat à 21,90 € et entrée + plat + dessert à 26,90 €. À la carte, entrée : 8 €, plat : 17 € et dessert : 7 €. Planche de charcuterie espagnole à partager (15 €), assiette de frites maison (5 €)
> Les Brocanteurs, au 14, place de la Victoire à Tours. Café restaurant. Ouvert du mardi au samedi pour le déjeuner et dîner les jeudis et vendredis soirs. Fermé le dimanche et lundi.
> Contact : 09 70 80 91 89 ou lesbrocanteurs37@ gmail.com

 

Horoscope WTF du 18 au 24 octobre 2023

Avant les vacances, l’astrologue vous a préparé un petit horoscope pas piqué des hannetons (on avait vraiment envie d’utiliser cette expression un jour dans notre vie)

Bélier

Amour

Paraît-il que l’amour est dans le pré. Mais faites gaffe aux bouses de vache.

Gloire

Vous ferez un combat de regard
avec Gilbert Montagné mais vous perdrez.

Beauté

Quelle tristesse… Vous n’avez que deux mains et pourtant tellement de
têtes à claques à baffer…

Taureau

Amour

Dimanche, vous coucherez avec Pascal Obispo. Ou avec Pascal au bistrot.
À vous de choisir.

Gloire

Vous avez mal à la langue. Ce qui est normal à force de lécher autant de bottes.

Beauté

Vous allez être arrêté(e) par la police… pour excès de beauté. Kssksss !

Gémeaux

Amour

La constellation de Madonna vous rappelle que vous êtes like a viiirgin, touched for the very first time.

Gloire

Toute peine mérite salaire. Par chance, vous n’en foutez pas une, alors bon…

Beauté

Tout(e) nu(e), force est de constater que vous ressemblez à un hérisson sans ses pics.

Cancer

Amour

C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures. (à vous les seniors et le 3e âge !)

Gloire

Grattez un jeu Astro. Vous ne gagnerez probablement pas, mais au
moins vous vous tairez pendant quelques minutes.

Beauté

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _  (voilà écrivez ce que vous voulez, vu que vous
n’arrêtez pas de vous plaindre de cet horoscope)

Lion

Amour

Ouf, vous pouvez vous rassurer : votre ex est la preuve incarnée que
le ridicule ne tue pas.

Gloire

Vous parlez énormément, mais vous êtes vraiment lourdingue à ne jamais
terminer vos

Beauté

Paraît-il qu’on est ce que l’on mange. Vous êtes donc une bonne grosse malbouffe bien dégueulasse.

Vierge

Amour

La mairie devrait tout de même ériger une statue en ville en votre honneur
tellement tout le monde vous aime.

Gloire

Vos collègues parlent dans votre dos. Astuce : dessinez un sourire sur vos
fesses.

Beauté

Chouette. A force de brasser du vent, vous allez enfin pouvoir vous reconvertir en éolienne.

Balance

Amour

Votre cœur s’endurcit. Mais c’est bien le seul.

Gloire

Hahaha vous êtes du même signe que Cyril Hanouna. Rien que ça
devrait vous gâcher la semaine.

Beauté

Si la soupe faisait vraiment grandir, ça fait longtemps que vous
auriez trempé votre cerveau dedans.

Scorpion

Amour

Votre passion du string en cuir commence tout doucement à inquiéter votre partenaire.

Gloire

La constellation de la Shakira vous rappelle que Tsamina mina, eh, eh, Waka waka, eh, eh, Tsamina mina zangalewa, this time for Africa.

Beauté

Crise de rototos intempestifs ce week-end.

Sagittaire

Amour

Vous avez Vénus et Mercure en ascendant sur un alignement cosmique des étoiles. Aucune idée de ce que ça veut dire, mais je m’en fous complètement de votre horoscope.

Gloire

Continuez à péter plus haut que votre cul. Au moins là-dedans, vous excellez.

Beauté

Qui est-ce qui a les plus belles
fesses du mooonde ? C’est vouuuus !

Capricorne

Amour

Qui se ressemble s’assemble.
Vous trouverez donc vous aussi votre sociopathe d’amour.

Gloire

Vous êtes le genre de personne insupportable qui peut dire « Santé ! Mais pas des pieds. » Pas de doute, vous êtes un(e) giga beauf.

Beauté

Bonne nouvelle, vous allez poser pour le calendrier des Dieux du stade.
Mais en tant que ballon.

Verseau

Amour

Vous êtes la punaise de lit des relations amoureuses : IMPOSSIBLE de se débarrasser de vous.

Gloire

Who does le malin falls in the
ravin. Et ce malin, c’est vous. (bien fait)

Beauté

Vous êtes un peu une sorte de ver luisant : votre beauté illumine même
la nuit, mooooh <3

Poissons

Amour

Une semaine torride vous attend.
Mais seulement avec vous-même.

Gloire

Exercice pour vous cette semaine : allez dans votre chambre. Posez-
vous sur le lit. Inspirez profondément. Fermez les yeux. Mettez-vous en position fœtale. Et repensez à tous vos échecs.

Beauté

Vous avez autant de charisme qu’un poteau, mais on vous aime bien quand même, rassurez-vous.

Stéphane Bern vent debout contre le projet d’éoliennes près d’Amboise

Un projet d’éoliennes est prévu à Auzouer-en-Touraine, près d’Amboise. Le château royal est contre. Quant à Stéphane Bern, il annonce qu’il alertera Emmanuel Macron et estime qu’on massacre le patrimoine.

Les faits

Oratorio. Huit petites lettres qui donnent des sueurs froides à beaucoup. Oratorio, c’est un projet de parc éolien qui doit s’implanter dans le Castelrenaudais, plus précisément à Auzouer-en-Touraine, à une vingtaine de kilomètres d’Amboise et à une demi-heure de route de Tours. Quatre éoliennes seront construites par le fournisseur d’énergie indépendant Innergex.

En juin dernier, le projet a reçu avis favorable de l’enquête publique… malgré « un éventuel risque de déclassement de l’ensemble du Val de Loire » au patrimoine mondial de l’Unesco, comme il est écrit dans sa conclusion.

Opposition de Bern

De quoi faire bondir Stéphane Bern. Tout récemment, l’animateur, à qui Emmanuel Macron a confié la Mission « Patrimoine en péril », s’est prononcé sur le sujet. Il s’est dit « tout à fait opposé au projet Oratorio, car il contrevient de façon flagrante à la protection du patrimoine mondial de l’Unesco ».

Celui qui est également membre du conseil du conseil d’administration de la Fondation Saint-Louis, propriétaire du château d’Amboise, a indiqué à la NR : « On est dans un cône de visibilité des jardins du château d’Amboise et du château de Chaumont-sur-Loire. On ne peut pas, d’un côté, se battre pour que le Val de Loire soit protégé par l’Unesco et le dénaturer, détruire des paysages et la pérennité des sites par de l’éolien. »

Des opposants à la pelle

Stéphane Bern n’est clairement pas le seul à s’alarmer. Avant lui, le député Daniel Labaronne s’était déjà étonné des conclusions de l’enquête publique. Contestation également de Brigitte Dupuis, présidente de la Communauté de communes du Castelrenaudais. Marc Métay, directeur du château royal d’Amboise, voit rouge aussi. Dans un récent communiqué, il insistait sur la menace des éoliennes sur le classement au patrimoine mondial. En rappelant aussi qu’une perte de ce label égale à une perte de touristes.

Jusqu’à l’Élysée

Stéphane Bern doit rencontrer le Président de la République dans quelques jours. Il a assuré qu’il évoquerait avec lui le sujet. En attendant, le projet entre dans sa phase décisive. Car la préfecture d’Indre-et-Loire doit rendre son avis d’ici à la fin novembre.

Aurélien Germain / Photo : archives NR

4 questions pour un champion Wriggles

Le mythique (n’ayons pas peur des mots) groupe semi-local Les Wriggles a fait un retour remarqué dans un format quintet en 2018, devenu quatuor depuis. Avant de les découvrir en live à Oésia le 20 octobre prochain, on a mis le Tourangeau Stéphane Gourdon sur le grill.

Les Wriggles c’est deux anciens (Antoine Réjasse et toi) et deux nouveaux (Manu Urbanet et Fabien Marais) : c’est toujours les Wriggles ?

Oui bien sûr, on est complètement dans l’ADN originel du groupe, avec aussi une nette évolution. L’album Complètement RED en 2018 nous a permis d’apprivoiser cette nouvelle formule. Et avec Quatre étoiles sorti en 2022, on l’a bien entre les mains, avec Sébastien Lalanne à la mise en scène du spectacle. Un ancien lui aussi de retour !

Est-ce qu’avec l’âge les Wriggles se sont assagis ?

Surtout pas ! On a peut-être un peu plus de chansons calmes dans notre répertoire, mais juste un peu. Et on le voit bien en spectacle : les gens rient, même sur des chansons qui a priori ne sont pas faites pour, ce sont des montagnes russes émotionnelles, pour que le public reparte le coeur léger.

Sur scène on retrouve quand même les classiques ? Julie la p’tite Olive, Poupine et Thierry… ?

On débute le spectacle par sept nouvelles chansons (issues de l’album et inédites), et l’ensemble est encore plus théâtralisé que jamais ! Chaque chanson est un tableau… Mais évidemment qu’on ne peut pas passer à coté de certains petits trésors comme Poupine ou la Petite Olive !

N’y allons pas par quatre chemins : où est-ce qu’on vous voit cette année ?

En Touraine c’est à Oésia ce vendredi 20 octobre. Et important à signaler : c’est gratuit pour les moins de 18 ans !

Propos recueillis par Matthieu Pays / Photo : Pidz

Octobre Rose : « Le dépistage permet pourtant d’éviter le pire »

Seules 59,1 % des femmes d’Indre-et-Loire saisissent l’opportunité de passer une mammographie gratuite proposée par le ministère de la Santé et l’Assurance maladie. Avec le Dr Ken Haguenoer, médecin coordinateur du Centre de dépistage des cancers pour la Région Centre Val de Loire, nous avons tenté de trouver une réponse…

Comment expliquer ce pourcentage de femmes dépistées, qui passe tout juste la moyenne ?

Notre département présente l’un des taux de participation les plus élevés de France, mais il faudrait faire mieux ! Même si cela n’explique pas tout, il ne faut pas oublier que ce pourcentage est celui du dépistage organisé : en parallèle, des femmes se font dépister individuellement, via leurs médecins.

Les inégalités sociales et territoriales entrent aussi en jeu. On observe de grosses inégalités entre les métropoles et les zones éloignées, où l’accès à un centre d’imagerie s’avère plus compliqué. La participation est ainsi moins élevée dans le nord ou le sud de notre département qu’à Tours.

Mais même dans la métropole on constate des différences : les chiffres des Prébendes et ceux du Sanitas sont très différents, du fait des conditions socioéconomiques de la population, et c’est malheureusement une différence qu’on retrouve pour toutes les questions de santé.

Enfin, l’examen peut aussi inquiéter les patientes. La nudité, l’intimité, ou la douleur éventuelle de la mammographie… ou la peur qu’on découvre quelque chose, alors que le dépistage permet justement d’éviter le pire.

Octobre Rose a-t-il un impact sur les dépistages ?

On observe généralement un pic d’activité en fin d’année, mais difficile de dire s’il est lié à Octobre Rose, car il correspond peut-être aussi au retour de vacances ou aux bonnes résolutions de rentrée. Ce qui est certain, et positif, c’est qu’on parle de plus en plus de dépistage grâce à Octobre Rose.

Est-ce qu’en insistant autant sur Octobre Rose et le cancer du sein, on ne fait pas oublier d’autres cancers féminins ?

Le cancer du sein reste le plus lourd, avec 12 000 décès par an contre 1 000 pour le cancer du col de l’utérus, qu’on espère voir disparaître grâce au dépistage et à la vaccination. Mais celui qu’on a du mal à faire connaître, c’est le cancer colorectal, alors qu’il représente 17 000 morts par an (hommes et femmes).

L’opération « Mars Bleu » n’a pas autant d’écho qu’Octobre Rose, alors que le dépistage est plus simple ! On est chez soi, on envoie ses prélèvements et on a les résultats sous quinze jours, pour déceler d’éventuels polypes et lésions à risques. Or seulement 30 % de la population profite de ce dépistage organisé. C’est le prochain défi à relever !

Propos recueillis par M.M.

Amélie Mendes est l’œil expert de l’immobilier

#VisMaVille Amélie Mendes est experte immobilière à Saint-Avertin. Un métier qu’elle exerce en complément de la vente de biens, gestion de locations et de copropriété.

Ne négliger aucun détail, toujours aller voir sur place et comparer avec des biens similaires situés dans le même périmètre : cette rigueur semble la base de son métier pour Amélie Mendes. La patronne du cabinet immobilier Arthurimmo, installé à Saint-Avertin, possède depuis 2019 la casquette d’expert immobilier qui se rajoute à ses missions d’agent immobilier, de syndicat de copropriété et de gestion des locations.

Une fonction moins exposée qui consiste principalement à estimer la valeur exacte des biens à un moment donné, selon le marché et une multitude de critères objectifs concernant l’état du bien et sa desserte.

Pour cela, l’expert répond aux demandes de ses clients qui peuvent avoir besoin de connaître la valeur précise de leur maison, appartement, terrain ou immeuble en cas d’un divorce, d’un rachat de part, d’investissement dans une société civile immobilière, d’une succession ou encore d’un redressement fiscal. « Cette impartialité est l’essence de notre métier », insiste l’experte de 55 ans qui doit faire preuve de compétences juridiques.

Son autre spécificité est d’étudier la pathologie du bâtiment c’est-à-dire de relever ses moindres défaillances. Ce qui requiert des compétences techniques importantes. « C’est un peu comme le médecin qui va voir les bobos du bâtiment que ce soit des infiltrations, des fissures, un défaut de ventilation, des remontées de sol capillaire… On préconise le remède avant de laisser la main au professionnel du bâtiment ».

Munie de sa caméra thermique, elle expertise sur toute la région Centre- Val de Loire. Quand elle n’est pas sur le terrain, elle reçoit à son cabinet ses clients, prépare ses dossiers, rédige ses rapports, répond au téléphone… des journées bien remplies et hétérogènes. Ses diverses missions dans l’immobilier, Amélie Mendes les exerce en complémentarité avec son fils et associé, Maxime Mendes, avec qui elle partage son bureau.

Si à 55 ans elle est devenue rompue à l’exercice, ce métier n’était pas le sien au départ. Il s’est en quelque sorte imposé à elle, il y a trente ans. Alors qu’elle travaillait dans un restaurant italien avec son mari, elle se retrouve à gérer un immeuble après une acquisition de patrimoine. Elle devient alors syndic bénévole avant de passer professionnelle dans une agence comme assistante commerciale puis négociatrice.

Elle gravit vite les échelons dans différentes agences immobilières, passe même par un cabinet de notariat, avant de fonder sa propre enseigne, Averimmo, en 2018. « Je suis une autodidacte pure, je me suis constamment formée et je continue. Je suis friande d’apprendre, je lis beaucoup les informations et législations sur le métier, cela me permet d’avoir une longueur d’avance. »

Dans son bureau, les diplômes et certifications s’accumulent. Une des dernières formations en date concerne la rénovation énergétique, un aspect désormais essentiel pour l’expertise des bâtiments. Pour être toujours « à la pointe des compétences », souligne Amélie Mendes.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

On a testé Lazy Suzy et ses « smoked BBQ burgers »

De la viande effilochée et cuite dans un fumoir au bois traditionnel pendant une grosse dizaine d’heures. C’est au menu chez Lazy Suzy et ses bons burgers. C’est parti pour la chronique resto !

Le voilà enfin à Tours, ce fameux Lazy Suzy ! Cette enseigne de burgers à base de viandes fumées avait déjà eu son succès à Lille et à Paris ; elle avait également ravi les papilles des visiteurs de la Foire de Tours au printemps dernier, en testant ses produits avant l’ouverture officielle au centre-ville.

Voilà donc les portes tourangelles du Lazy Suzy ouvertes, rue du Change. Spécificité ? Ici, les viandes sont « massées aux épices » et, surtout, ont la particularité d’être cuites dans un « fumoir au bois traditionnel » pendant une grosse dizaine d’heures.

Et côté présentations, précisons qu’Henri Leclerc (chef de la Maison des Halles et associé du Tutu) a pris les manettes du lieu avec Guillaume Pechoutre. Pour le reste, on est entre bons copains et l’équipe est au top. Il suffit de voir le super accueil qu’on a reçu en entrant dans l’établissement. En cuisine et au service, le staff est chaleureux comme tout, on est à l’aise de suite.

Mais comme on est quand même venu ici pour se remplir la panse, passons à ce qui vous intéresse le plus – lectrices et lecteurs affamé(e)s – : la nourriture ! Par manque de temps ce jour-là, on préfère prendre à emporter, mais il est possible de déguster sur place, en salle ou en terrasse.

Cinq burgers et un hot dog s’affichent à la carte. On flashe direct sur le cheese beef. Oubliez le steak classique, chez Lazy Suzy la viande est effilochée. Surprise n°1 : la viande est beaucoup moins grasse et c’est drôlement bon. Surprise n°2 : le goût est vraiment différent des burgers habituels. On sent une saveur un peu plus forte en bouche avec ce bœuf fumé lentement, ce qui se marie très bien avec la sauce barbecue, la compotée d’oignons et la raclette fumée qui composent l’ensemble.

Le burger, lui, est proposé avec un « bun », un pain au beurre. Pour accompagner tout ça, on a pris une portion de frites qui a le mérite d’être parfumée avec quelques herbes de Provence et une (très) discrète touche de piment d’Espelette (petit point bonus pour la mayo, proposée dans un pot compostable !)

Au final, c’est une une bonne surprise : force est de constater que dans le burger game à Tours, Lazy Suzy atterrit dans le trio de tête.

Aurélien Germain
(photo d’ouverture : capture écran Instagram @Lazy Suzy)


> L’addition : burgers seuls de 10 à 15 €, mais +3 € pour la formule avec frites et 5 € pour le menu burger + frites + boisson. Option végétarienne possible. Menu enfant Lazy Kids à 9,50 €.
> Lazy Burger, au 27 rue du Change à Tours. Ouvert du lundi au samedi, de midi à 14 h et de 18 h à 22 h (même 23 h le week-end) et le dimanche soir uniquement. Sur place ou à emporter.
> Tél. 09 79 60 00 24. Ou @lazy_suzy_bbq_ burger sur Instagram

 

Horoscope WTF du 11 au 17 octobre 2023

Bisou aux Balances qui ne cassent pas trois pattes à un canard et aux Cancers qui prennent vraiment cher cette semaine.

Bélier

Amour

Votre vie sexuelle ressemble à un magasin Ikea un samedi aprem : y a VRAIMENT beaucoup de monde.

Gloire

« C’est un petit pas pour l’Homme, mais un grand pas pour l’humanité. » (votre pote qui va enfin penser à rabaisser la cuvette des WC)

Beauté

Par pitié, investissez dans du désodorisant pour chaussures…

Taureau

Amour

Délicate situation qu’est la vôtre.
Mais rassurez-vous : il y aura bientôt prescription pour votre ex…

Gloire

L’important, c’est de ne pas participer.
Vu que vous perdez toujours.

Beauté

Eh bé… heureusement qu’il y a la beauté intérieure, hein !?

Gémeaux

Amour

Faites ce que vous voulez, je m’en contrefous.

Gloire

Vous allez avoir une augmentation de salaire, les gens vous respecteront et seront polis avec vous, et…

Beauté

… NAAAAAN on déconne, eh oh on est France !

Cancer

Amour

N’essayez plus. Renoncez.
Ça vaudra mieux pour tout le monde.

Gloire

Vous roulez sur l’autoroute du bonheur. Mais la semaine prochaine, vous prendrez cette route de campagne aux multiples nids-de-poule représentant tous les échecs de votre vie.

Beauté

Ne faites pas semblant avec vos pseudo-muscles, alors que la seule muscu que vous faites est d’ouvrir les pots de cornichons.

Lion

Amour

Arf… Au moins, vos parents vous aiment, eux.

Gloire

La vie, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va
tomber. Sauf si c’est des Mon Chéri®, là on sait que ce sera toujours un truc dégueulasse.

Beauté

Tiens, d’ailleurs, vous avez des petits airs de Forrest Gump, non ?

Vierge

Amour

Œdipe vient de nous téléphoner.
Son complexe vous passe le bonjour.

Gloire

Pour vivre heureux, vivons cachés
(comme vos tétons)

Beauté

Nettoyez-vous le nombril, c’est vraiment dégoûtant là-dedans.

Balance

Amour

En amour, vous êtes l’équivalent des +4 du Uno : vous aimez casser les c…

Gloire

Les Balances seraient les êtres les plus parfaits au monde, d’après une étude
très objective réalisée par l’astrologue qui est Balance.

Beauté

Mouais, vous ne cassez pas trois pattes à un canard. Mais bon, je n’ai jamais vu de canard avec trois pattes.

Scorpion

Amour

Cette semaine, tout le monde aime les Scorpions. (sauf toi, en teeshirt noir)

Gloire

Poursuivez vos rêves. De toute façon, on va tous mourir dans cinq ans.

Beauté

Changez de coiffeur. Non, mais vraiment.

Sagittaire

Amour

L’être parfait existe. Cet être parfait, c’est vous. (non, on déconne)

Gloire

En avril, ne te découvre pas d’un fil.
Sauf qu’on n’est pas en avril, donc vous pouvez continuer à rester à poil, bande de nudistes.

Beauté

Mais le proverbe dit aussi « s’il neige en octobre, l’hiver sera sobre » (pas comme vous, les ivrognes ! haha)

Capricorne

Amour

Dure semaine. Vous vous rendrez compte que vous êtes le fantasme ultime de la personne se trouvant à votre droite.

Gloire

Avec l’inflation, tout augmente.
Sauf votre Q.I visiblement.

Beauté

Vous décortiquez constamment les paroles des gens comme des crevettes.
C’est pour ça que vous puez des doigts.

Verseau

Amour

La constellation des 2be3 vous indique que vous allez partiiiir un jouuuur
sans retour, effacer notre amour, sans se retourner, ne pas regretter, garder les instants qu’on a volés.

Gloire

(hop, maintenant vous l’avez dans la tête pour la journée. Ne nous remerciez pas)

Beauté

Ambiance tropicale sous vos aisselles, c’est pas top top.

Poissons

Amour

oifeuo »_uè »’çà_tu »(oitu »(ùàç- _’(à(48397’( ‘yhthdr

Gloire

Arrêtez de dessiner des zizis dans les toilettes des bars. On sait que c’est vous.

Beauté

La vie doit être tellement difficile quand on porte un prénom comme le vôtre…

Le festival Concerts d’automne entre en scène

Désormais bien ancré dans le sol tourangeau, le festival Concerts d’automne revient pour une nouvelle édition et faire le plein de musique baroque (mais pas que !). Avec, toujours, l’éclectisme en ligne de mire.

C’est devenu un incontournable en Touraine. Le festival Concerts d’automne est de retour et sa huitième édition, prévue du 13 au 22 octobre, sera de nouveau une grande porte ouverte au répertoire baroque et à la découverte.

Le succès, quant à lui, devrait encore être au rendez-vous, puisque chaque année passant prouve que cet événement lancé en 2016 a su fidéliser son public. L’an dernier ? Plus de 5 500 entrées sur deux week-ends. Le taux moyen de remplissage ? 93 %. Avec un pic à 100 % pour les concerts au Grand Théâtre !

Une programmation éclectique

Pour cette édition 2023, le festival tourangeau a une fois encore choisi l’éclectisme comme maître mot. Côté programmation, on peut notamment noter la venue du (rare) musicien Mario Stefano Pietrodarchi, entouré des musiciens de la Royal Academy of London (le 12 octobre à l’Espace Malraux), « Le Retour d’Ulysse » de Monteverdi par l’ensemble I Gemelli (le 14 octobre au Grand Théâtre), ou encore la toute jeune Bella Schütz, tout juste 21 ans, relève du piano français, qui jouera pour la programmation hors les murs (le 19 octobre à la Grange de Luynes).

Reste, également, l’une des volontés du festival de mettre en valeur les jeunes talents. Différents tremplins, cinq au total, sont donc distillés du 14 au 21 octobre, salle Ockeghem à Tours. Des apartés qui pourraient bien révéler les grands musiciens de demain, qui sait ?

Texte : Aurélien Germain (Photo Rémi Angéli)

> Concerts d’automne, du 13 au 22 octobre. Programmation complète et billetterie sur concerts-automne.com

Octobre Rose : les événements sportifs pour mettre le cancer au pas

Se bouger pour la bonne cause, tel pourrait être le slogan d’Octobre Rose ! Derrière la mobilisation des associations se trouvent de nombreux enjeux pour les malades, et pour nous tous.

Ce dimanche, plus de 700 personnes se sont élancées sur le parcours de la Pink Run. Pour Stéphanie, c’est une évidence : courir, c’est forcément pour une bonne cause. « Les 10 km de Tours ne m’intéressent pas ; quand je participe à une course, c’est quand elle a du sens. » Quant à Pierre, il dit avoir atteint l’âge où l’on prend conscience des maladies qui peuvent nous toucher, nous et nos proches.

Dans les événements sportifs de cet Octobre Rose, on trouve ainsi des Tourangeaux et Tourangelles ayant bon pied bon œil, mais aussi des personnes malades ou en convalescence, car le sport est un ingrédient essentiel d’une guérison plus rapide (lire notre article sur la thérapie sportive ICI), et d’un moral au top.

Un élément important du parcours de soin

Jean-Christophe Bonnin, kinésithérapeute et président de l’association Rose & Blu, ne dira pas le contraire : « L’activité physique adaptée est un élément important d’un parcours de soin. » Au-delà des bienfaits physiques (rebouger cette épaule affectée par la mastectomie par exemple), le sport est aussi un lien social qui fait du bien au moral.

Les membres des Cher Dames de Loire, parties cet automne naviguer du côté d’Annecy sur leur dragon-boat, confirment par leurs exploits et leurs activités régulières que l’effort physique, la bonne humeur et le sens du collectif sont essentiels pour aller de l’avant.

 

Le défi sportif Rose & Blu, qui a lieu chaque début d’été à Tours, permet aussi aux malades et à leurs proches de se fixer un objectif, de regarder vers l’avenir avec optimisme et l’envie d’y arriver.

Mais revenons au temps présent : octobre 2023. À l’heure où vous nous lisez, Sophie Auconie est au travail, et reprendra sa Marche Rose vendredi. Rien ne sert de courir, il faut marcher à point ? L’ancienne députée, diagnostiquée en 2020 d’un cancer aux deux seins, va aujourd’hui de l’avant sans oublier l’épreuve qu’elle a traversée puisque la Marche Rose vise à sensibiliser au dépistage, récolter des dons pour la Ligue contre le cancer, et promouvoir un soin de qualité pour toutes et tous, et partout.

Elle raconte l’importance du dépistage, qu’elle avait négligé : « Avec une maman touchée par un cancer du sein à récidive, deux tantes, et ma cousine décédée de cette maladie, j’étais une personne à risque, mais je reportais toujours la mammographie au profit d’autres obligations… jusqu’au jour où on m’a découvert un cancer déjà avancé. »

Heureusement rétablie aujourd’hui, elle mène pour la deuxième fois cette marche de 250 km, accompagnée par le Comité départemental de la randonnée pédestre, des élus, et des citoyens et citoyennes venus marcher pour la bonne cause.

Mais au-delà des dons récoltés lors de ces journées de marche souvent festives, Sophie Auconie souligne d’autres sujets de mobilisation : « Être malade à Yzeures-sur-Creuse ou à Tours, ce n’est pas la même chose, l’accès aux soins est différent. Et 20 % des femmes qui subissent une ablation du sein ne se font jamais reconstruire. On peut ajouter aussi que la reconstruction du mamelon ou du téton n’est pas prise en charge par la Sécurité sociale, alors que c’est un véritable soin, un bienfait psychologique, et non un simple confort. »

Aides et initiatives

Soins médicaux versus soins de confort : l’Assurance maladie distingue ce qui relève du médical, et ce qu’elle considère comme facultatif. De nombreuses associations viennent donc pallier cette défaillance, car le facultatif est souvent essentiel et onéreux.

La course pédestre Pink Run Tours’N transforme ainsi les dons des particuliers en coupons de financement pour des vêtements compressifs post-opératoires (qui coutent près de 75 €) et des dermographies (pigmentation de la peau pour simuler un mamelon).

L’association Esprit Papillon est elle-même née d’un arrêt de financement par l’Agence régionale de santé des ateliers d’éducation thérapeutique du patient : Stéphanie Coutoux a donc pris le relais pour proposer sophrologie et conseil en image aux femmes.
Les Roses Poudrées amènent la socio-esthétique mêlée de moments conviviaux à leurs adhérentes, tandis que Flamme en Rose finance des aides à domicile, pour prêter main-forte aux patientes trop « fortunées » pour obtenir des financements publics. Car l’union fait la force.

Maud Martinez / Photos : freepick & Ville de Saint-Avertin

Au CHRU de Tours, la thérapie sportive face au cancer

Au sein du CHRU de Tours, les pôles « Sport & Cancer » permettent aux patients atteints d’un cancer de bénéficier de séances de thérapie sportive. Un atout face à la maladie.

Les faits

Début octobre 2022, le CHU Bretonneau ouvrait les pôles « Sport & Cancer ». Inaugurée le 4 octobre dernier, cette unité coordonnée par la Dr Catherine Barbe et dirigée par la Dr Bérengère Narciso permet aux patient(e)s de bénéficier de séances collectives de thérapie sportive dans les services d’oncologie et d’hématologie.

Le dispositif a pu être lancé « grâce à l’action conjointe du CHRU et de l’association Cami Sport & Cancer, avec le soutien du Fonds de dotation du CHRU de Tours, du groupe de protection sociale Malakoff Humanis, du laboratoire Pfizer et du Conseil régional Centre-Val de Loire », précise l’hôpital.

Thérapie sportive

Cela a été démontré de nombreuses fois : l’activité physique est un atout pour les patients face au cancer. Cette thérapie sportive « présente de nombreux bénéfices », souligne le CHRU : « réduction du risque de récidive et de la mortalité, diminution des effets secondaires des traitements et amélioration de la qualité de vie des patients… »

L’activité physique joue aussi « un rôle important de socialisation ». Sorte de bulle d’évasion dans une période difficile, elle permet aussi de réduire l’isolement des malades.

Comment ça se passe ?

À Tours, ces séances collectives durent une heure par semaine, pour une durée minimum de trois mois. Elles peuvent se faire en position debout ou assise, et même alitée, suivant les capacités et l’état des patient(e)s. Le Pr Gyan, médecin référent du pôle Sport & Cancer explique qu’il est important de mobiliser ces patient(e)s affaiblis pour « améliorer leur autonomie et favoriser un retour précoce à domicile plutôt qu’en service de rééducation ».

En hématologie (tout ce qui concerne le sang et ses composants), on combine « l’activité physique adaptée avec une approche nutritionnelle proactive ». De quoi en faire, selon le médecin, une « combinaison gagnante sport + nutrition » qui conduit à l’amélioration notable de l’état clinique.

Depuis son ouverture, le pôle Sport & Cancer de Tours a déjà accueilli près d’une centaine de patient(e)s.

Aurélien Germain / Photo illustration Adobe stock

Restaurant rooftop, école, résidence d’artistes… le Haut de la Tranchée va changer !

Le projet ambitieux de réhabilitation du haut de la Tranchée a été présenté aux habitant(e)s de Tours. Il y aura notamment un restaurant avec terrasse panoramique, une salle de quartier, une résidence d’artistes, ou encore la restructuration de l’école Victor-Hugo.

Il faudra encore patienter, mais d’ici à 2030, le haut de la Tranchée, à Tours, va changer de visage. Et c’est le moins que l’on puisse dire. Le but de ce projet était de redonner un peu de vie à ce carrefour urbain du nord de la Ville, en accord et en concertation avec les riverains, et que celui-ci soit « partagé par le plus grand nombre », dixit la municipalité.

Pour le maire Emmanuel Denis, il fallait en faire « un projet exemplaire ». Du côté des services de l’urbanisme, on parle du « plus ambitieux possible ». Alors qu’y trouvera-t-on, au juste ?

Le Rooftop

C’est probablement ce qui va marquer le plus les Tourangeaux. Le bâtiment de l’ancienne mairie de Saint-Symphorien va être totalement transformé, puisqu’il deviendra une « maison de la démocratie permanente », « un lieu d’expression culturelle avec une programmation publique ».

Et sur les toits, on y retrouvera un café associatif et à côté… un restaurant (une brasserie normalement) avec terrasse panoramique ! De quoi offrir une vue assez folle sur Tours !

Des commerces sont également envisagés en rez-de-chaussée, mais pas de logement.

Rénovation de l’école

C’est l’un des éléments centraux du projet. L’école Victor-Hugo sera rénovée et restructurée. Les travaux vont débuter dès l’été 2024. Le reste du chantier, le plus important (rénovation énergétique notamment), se fera normalement en 2028.

A noter aussi qu’une nouvelle salle de quartier sera installée au nord de l’école. Et dans l’ancienne grange rénovée ? Une résidence d’artistes !

Plus de vert

Le projet laissera également plus de place à la verdure. C’était un des souhaits des habitant(e)s. Ainsi, square et jeux seront créés. Et surtout, la place de la Tranchée sera végétalisée, tout comme les contre-allées.

Une piste cyclable devrait également voir le jour.

Combien ça coûte ?

Ce projet, très ambitieux il est vrai, doit coûter 10 millions d’euros. Le maire a précisé que dans cette somme, rien que 3 millions étaient déjà estimés pour la rénovation de l’école.

La fin des travaux est prévue quant à elle pour 2030.


Textes : Aurélien Germain / Esquisses : Amélie Desman – ville de Tours

> Le projet détaillé peut se télécharger sur le site de la mairie, en cliquant ici 

Chroniques culture : le roman On m’a piqué la Joconde, la sélection BD et le live de X Ray Pop au Bateau ivre

Cette semaine, au menu : le roman déjanté « On m’a piqué la Joconde » du Tourangeau Michel Douard, une tripotée de BD diverses et variées, sans oublier l’instant musique avec le nouvel album de X Ray Pop.

LE COIN LECTURE

ON M’A PIQUÉ LA JOCONDE

Il y a un nouveau venu aux « Romans d’Histoire pop », une collection qu’on adore des éditions Eyrolles. La formule ne change pas : respect de l’Histoire avec un grand H… mais « la forme n’a en revanche rien de sérieux ». Mais alors, vraiment pas ! Preuve en est – de nouveau – avec ce « On m’a piqué la Joconde – histoire ébouriffante de Léonard de Vinci ».

Le Tourangeau Michel Douard multiplie les références pop (essayez donc de retrouver tous les clins d’œil à la chanson française !), ne lésine pas sur le loufoque et dose comme il faut son second degré. Mais jamais, on ne bascule dans le grand n’importe quoi.

L’auteur raconte, toujours avec finesse et humour, les facettes d’un Léonard de Vinci qu’on voit ici… sous un autre jour, dirons-nous ! Sa fin de carrière, ses relations avec ses pairs, sa rencontre avec François Ier, son départ pour Amboise, le mythique tableau : tout y passe, la réalité se saupoudre de fiction et l’on prend malin plaisir, à la lecture, à revisiter l’histoire. Un très bon moment.

Aurélien Germain


Les BD

CHARLES CHARLES, PROFESSION PRÉSIDENT

La collection Pataquès (éditions Delcourt) nous fait le plaisir de rééditer ce délicieusement absurde « Charles Charles, profession président NED ». On y retrouve, sous le trait, le dessin animalier et l’esprit de Dubuisson et James, un président de la République arriviste, à moitié beauf à moitié sexiste, aussi incompétent que crétin.

Suit alors une tripotée de strips courts, où l’on rit parfois, où l’on sourit souvent. L’homme politique moderne est ici moqué à travers des gags bien sentis. C’est à la fois satirique, grinçant, ironique, mais aussi vraiment drôle. Et bien sûr, toute ressemblance avec des personnages ayant existé, blabla…
A. G.

La sélection de la semaine

« Showtime at the Apollo » (éd.Glénat), c’est 240 pages signées Smith et Fox, sur cette salle mythique qui a vu passer, depuis 1934, des artistes comme Billie Holiday, Jimi Hendrix ou James Brown. Hyper documenté, merveilleusement mis en images, c’est un « must have » pour tous les amateurs de musique.

De Harlem, on passe au Japon avec « Les Évaporés » (Sarbacane), récit sensible et poignant d’Isao Moutte, d’après le roman de Thomas B. Reverdy sur les personnes disparues. Une magnifique quête d’une jeune femme à la recherche de son père dans un Japon interlope entre Tokyo et Fukushima.

De Corée nous arrive le nouveau roman graphique de Keum Suk Gendry- Kim « Demain est un autre jour » (Futuropolis). De ce récit très personnel sur un impossible enfantement, on en ressort bouleversé.

Du coté de Cali en Colombie, Marchetti, Dandois et Merino nous racontent l’histoire de ce tueur à gages repenti devenu prêtre avec « Padre Sicario » (Albin Michel). Librement inspiré de fait réels, ce récit chromatique et haletant, entre polar et introspection, est une sacrée bombe.

« Tous ensemble » (Delcourt), c’est la cerise sur le gâteau de Kris, Michalak et Laude. Au menu : une comédie hilarante autour d’un fan du stade de foot de Brest, des gangsters du dimanche, des marchands d’armes… Une sorte de Pieds Nickelés de haute volée !
Hervé Bourit


A écouter !

X RAY POP – LIVE AU BATEAU IVRE

Enregistré le 20 février 2023 dans la mythique salle tourangelle, ce nouveau live des Tourangeaux propose un voyage intersidéral de haute volée. Au cours de ces 13 titres, la bande à Doc Pilot déploie un univers qui lui est propre entre pop psychédélique, jazz martien et groove vaudou.

Avec cette incroyable spontanéité et cette belle complicité qui les unit depuis déjà quelques années, les six musiciens déroulent une tapisserie sonore sur laquelle se pose la voix exceptionnelle de Charlotte Bartuss. Jalonnées de solos incandescents, les reprises de Gainsbourg ou des Stooges atteignent des sommets et confirment la maîtrise du groupe à s’emparer de classiques. Un album à savourer pleinement.
H.B.

On a testé La Bodega by Matthis, quartier des Halles

Pour la chronique resto de la semaine, un petit tour s’imposait à un établissement qui propose plats du jour et carte de tapas.

Oups, mais c’est qu’il était passé sous notre nez et notre radar, lui ! Lui, c’est l’établissement niché au cœur du quartier des Halles, place Gaston-Paillhou. La Bodega by Matthis – son petit nom – propose un côté bistrot le midi et le soir, c’est plutôt bar à tapas (mais que les amateurs se rassurent, les tapas sont aussi disponibles pour le déjeuner !).

Pour notre chronique resto de la semaine, on s’est dit qu’on allait tester la carte du midi. Ce jour-là, sept plats du jours se font face. On peut tenter le cabillaud vapeur, nouilles chinoises et sauce vierge, ou bien le filet mignon de porc sauce vin rouge et purée, ou la brochette d’onglet de boeuf et les frites maison notamment.

Les pieds sous la table, une petite bière en pression en apéritif (*), on opte finalement pour le simple plat de pâtes… Mais pas n’importe lesquelles : les penne al tartufo (16,50 €) ! Difficile, pour la team tmv, de résister à l’appel de la truffe…

Un large choix de tapas également

En attendant l’arrivée du plat, on discute un peu avec Paul, au service, chaleureux et avenant. C’est lui qui nous apprend que les tapas (un large choix) sont aussi possibles le midi. De ce côté, on est plutôt sur des tarifs autour des 9 € pour tout ce qui est tataki de thon, petite pizza apéro, ou encore les poulets crispy.

La salle est spacieuse, lumineuse, on ne se sent pas du tout serrés. Des habitués sont déjà au comptoir et ça discute entre amis. Notre assiette arrive rapidement et on voit que la portion est généreuse. Le goût et les saveurs de la truffe sont là, c’est assaisonné comme il faut. De larges tranches de jambon coupées finement habillent les pâtes qui, elles, reposent dans un petit jus qu’on a pris malin plaisir à « saucer » en fin de repas, avec un excellent pain venant tout droit des voisins des Halles.

Reste désormais à y refaire un petit tour pour découvrir les grandes planches mixtes, la carte des vins ou encore le large choix de tapas qui nous faisait de l’œil. Histoire de partager tout ça entre ami(e)s autour d’un bon verre.

Aurélien Germain


> L’addition : Ce jour-là, les plats du jour s’échelonnaient de 14,50 € (gnocchi sauce gorgonzola par exemple) à 22,90 € (pour le cabillaud et nouilles chinoises). Penne al tartufo à 16,50 €. Desserts : 6,90 €.
> La Bodega by Matthis, au 5 place Gaston-Paillhou. Ouvert du mardi au samedi, de 11 h à 14 h et de 18 h 30 à 1 h 30.
> Contact Tél. 02 47 73 57 59. Menus sur la-bodega-by-matthis.eatbu.com Réseaux sociaux : labodegabymatthis et @la_bodega_by_ matthis sur Instagram

 

(*) l’abus d’alcool est dangereux pour la santé

Horoscope WTF du 27 septembre au 4 octobre 2023

Cette semaine, il y a un petit quelque chose entre les Sagittaires et les Balances. On dit ça, on dit rien…

Bélier

Amour

Une récente étude affirme que les Béliers sont des êtres aimants et aimés,
fidèles et géniaux. (mais les études racontent toujours des conneries)

Gloire

Bélier, ça rime avec « perfection incarnée » !…

Beauté

…Mais Bélier, ça rime aussi avec « votre haleine sent le pâté ».

Taureau

Amour

De pire en pire. Vous en êtes arrivé(e) au point de vous contenter des téléfilms érotiques sur la TNT.

Gloire

*Alerte disparition* La dignité des Taureaux a disparu la semaine dernière. Si vous la localisez, n’intervenez pas vous-mêmes.

Beauté

Une fois à gauche, une fois à droite… Vos convictions politiques ? Non, vos poignées d’amour !

Gémeaux

Amour

Pimentez votre vie de couple.
Tartinez-le/la de harissa.

Gloire

Non, la nuit ne porte pas conseil.
La preuve : vous foirez tout ce que vous entreprenez.

Beauté

Le haut, ça va. Le bas, bonjour les dégâts.

Cancer

Amour

En changeant 11 lettres et demi à « Cancer », ça fait « Célibataire ». TIENS DONC COMME DE PAR HASARD.

Gloire

Vous dites tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Sauf que tout le monde s’en tape de ce que disent les Cancers.

Beauté

Votre rire ressemble au cri d’une truie. Il fallait que ce soit dit.

Lion

Amour

Votre vie amoureuse est un long fleuve tranquille… mais qui se terminera
par une méga chute dans une cascade où tout le monde se noie. A+ pour un autre horoscope positif.

Gloire

Les résultats viennent de tomber.
D’après un panel représentatif de lecteurs de tmv, vous avez été élu(e) déception de l’année.

Beauté

Les chats du quartier vous attaqueront cette semaine. Car pas de doute :
vous sentez le poisson.

Vierge

Amour

L’être aimé se donne à 100 % au lit. Mais pas avec vous.

Gloire

Un combat de bras de fer vous opposera à Jamel Debbouze. Et vous perdrez.

Beauté

Ça joue les Musclor, mais tout le monde a bien remarqué que vous aviez la carrure d’un rouleau de printemps.

Balance

Amour

Cette semaine, c’est l’anniversaire de l’astrologue de tmv qui est Balance. On a donc décidé que ce signe serait le plus génial, le plus aimé, le plus parfait. Aimez les Balances. Vénérez les !

Gloire

Il va vous arriver un truc horrible d’ici peu. Partir vivre dans le 41 ou flirter avec un(e) Sagittaire par exemple.

Beauté

Super, vous ne baissez jamais la tête. (et ça vaut mieux, en raison de votre
double-menton)

Scorpion

Amour

Ooon s’eeeeen…

Gloire

…fouuuuuut totalement !

Beauté

Voilà, voilà… On vient de foutre en l’air votre horoscope hahaha. À la semaine prochaine mes p’tits gnous !

Sagittaire

Amour

Les Balances vous kiffent. Mais ce sont les seuls. (pas de chance pour vous, vu leur tronche)

Gloire

Quelle angoisse de traîner avec vous. Vous êtes aussi stressant(e) qu’un passage dans des toilettes à la turque !

Beauté

Napoléon avait toujours la main dans son gilet. Et vous, vous avez toujours la main dans votre slip. Chacun son truc !

Capricorne

Amour

Évitez de vous reproduire. La France a assez de soucis comme ça en ce moment.

Gloire

Vous aimeriez partir à la pêche aux moules-moules-moules. (ça tombe bien, vous avez un Q.I de bulot)

Beauté

Votre perfection physique vous lasse. Filez-en un peu aux Balances qui ne
sont pas vraiment gâtés par Mère Nature.

Verseau

Amour

Des fois, la vie c’est con. La preuve, cette semaine, vous serez enlevé(e) et fécondé(e) par un extraterrestre.

Gloire

Dur, dur en ce moment : les plats que vous cuisinez sont aussi fades que votre personnalité.

Beauté

Vous avez de très jolis durillons.

Poissons

Amour

Vous flirtez avec le danger. Et c’est bien le seul qui veuille de vous d’ailleurs.

Gloire

Le ridicule ne tue pas. Ce qui se prouve par A+B quand on regarde votre style vestimentaire.

Beauté

Tiens, c’est marrant. Le matin au réveil, vous ressemblez à une momie.

 

  • Image de pikisuperstar sur Freepik

Jean-Loup Hadjadj, le médecin des terrains de rugby

#VisMaVille Jean-Loup Hadjadj est médecin du sport et ostéopathe. Sa particularité : il est un des médecins spécialistes en France des joueuses et joueurs de rugby au plus haut niveau.

Rue des Tanneurs, juste en face de la faculté, le bureau du docteur Jean-Loup Hadjadj regorge d’objets inattendus : des vitrines de collection de médicaments anciens qu’il chine dans les brocantes, complétés par ses patients, côtoient des maillots, médailles et accréditations souvenirs qu’il a collectés au gré de son parcours en tant que médecin des équipes de rugby, que ce soit à Tours ou au niveau international.

Un médecin assurément atypique qui vous reçoit pieds nus, décontracté. Celui qui s’occupe aujourd’hui des féminines de l’équipe de France de rugby à 7 en tant que médecin salarié de la Fédération française de rugby (FFR), a connu aussi avec le XV féminin, deux tournois des 6 nations et une Coupe du monde, il a également accompagné les équipes masculines avec les Barbarians et les espoirs.

Le rugby, il a plongé dedans à la faculté de médecine de Tours en intégrant l’équipe universitaire – en même temps qu’il pratiquait la trompette, précise ce personnage éclectique et curieux. « Un sport collectif de combat », qui nécessite un suivi médical étroit, souvent sous le feu des projecteurs avec les cas de traumatologie.

Jean-Loup Hadjadj, diplômé de pathologie du rugby, était d’ailleurs de ceux qui ont connu les débuts de la prise en charge des commotions cérébrales. « Notre rôle, en parcours d’excellence, commence avec l’évaluation de la capacité du jeune joueur à supporter les contraintes cardio-respiratoire, musculo-squelettique et psychologique. Ensuite, nous l’encadrons dans son développement jusqu’au maximum de ses performances. Puis nous assurons le suivi médical réglementaire et la surveillance des entraînements et compétitions, avec prise en charge des blessures. »

Et c’est là qu’on le voit, le médecin de l’ombre, courir sur le terrain voler au secours de ses joueurs. Si ce poste de médecin salarié à la fédération compte aujourd’hui pour 70 % de son temps, les 30 % restants sont dédiés à son cabinet tourangeau et ses 6 000 patients en médecine du sport et ostéopathie. « Ici, je pratique une médecine axée sur le musculo-squelettique pour des sportifs de haut niveau ou non mais aussi pour des non-sportifs », précise le docteur.

Une fois les valises posées des compétitions qui l’ont amené en Afrique du Sud et Nouvelle-Zélande, Jean-Loup Hadjadj redevient un médecin presque lambda dans sa ville, n’oubliant pas son ancrage, auscultant aussi le pôle espoir de canoë-kayak. Après la faculté, il avait installé son cabinet à Autrèche pendant une dizaine d’années avant de se poser à Tours.

Exerçant depuis 33 ans, il transmet aujourd’hui son expérience, enseignant un temps à la faculté de Tours la médecine manuelle-ostéopathie, et auprès des nouveaux médecins du sport, lui qui a une vision globale, sur l’évolution du rugby et sur sa pratique au niveau des hommes et des femmes. « J’y tiens à cette mixité souligne-t-il. Ce n’est pas encore acquis dans ce sport. »

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Tours ne brille pas au classement des villes « marchables » de France

La Ville de Tours écope d’un petit 9,7/20 de la part du collectif Place aux piétons, dans son dernier baromètre des « villes marchables de France ».

Les faits

Outch… 9,7/20, c’est la note de satisfaction globale attribuée à Tours par le collectif Place aux piétons. Sur une échelle de A+ à G, la Ville obtient un D comme indicateur (c’est-à-dire « moyennement favorable »). Le collectif estime que Tours n’est pas une ville très « marchable », même si sa note n’a que peu changé depuis 2021 et que la moyenne nationale – il faut tout de même le préciser – est de 9,2/20.

La note des aménagements et services s’est certes dégradée (presque un point de moins), en revanche celle sur les efforts proposés par la Ville a bien augmenté (de 7,4/20, on passe à 9/20). La piétonnisation récente de la place du Grand-Marché en est un exemple. Il s’agit là d’une « vraie réalisation », selon David Sellin, référent local de Rue de l’avenir, association d’usagers membre de Place aux piétons.

Plan piéton

D’après l’étude menée par le collectif, 68 % des piétons se sentent en sécurité à Tours. Quant à la question du partage des voies, les trois-quarts pensent qu’il est important d’être séparé de la circulation automobile.

Même son de cloche avec les deux roues : 67 % estiment qu’il est important d’être séparé des vélos et des trottinettes électriques. Les référents locaux, pour le collectif Place aux piétons, indiquent qu’il faudrait donc mettre en place un vrai « plan piéton ».

Quant aux piétons participant à l’étude, ils ont tendance à souhaiter des trottoirs plus larges et sécurisés, une verbalisation plus fréquente du stationnement sur les trottoirs, et davantage de bancs et de toilettes.

Des efforts

En juin 2023, pour son bilan à mi-mandat, le maire Emmanuel Denis déclarait déjà au micro de France bleu Touraine qu’il restait encore « beaucoup de projets à sortir », comme par exemple « l’extension de la zone piétonne dans le Vieux-Tours ».

Suite à la publication du baromètre de Place aux piétons, la municipalité est consciente qu’il « reste beaucoup à faire ». Mettant en avant ses efforts (piétonnisation, reprise des trottoirs, etc.), elle précise qu’un « plan bancs sera également mis en place ».

Il reste donc encore à faire et du chemin à parcourir. Mais que les Tourangeaux se rassurent : Tours est loin d’être la pire. Marseille notamment, pointe en bas de classement, essuyant, quant à elle, un minuscule… 4,3/20.

Texte : Aurélien Germain / Photo NR Lisa Darrault

Horoscope WTF du 20 au 26 septembre 2023

Quoi ? Qu’ouïs-je ? Qu’entends-je ? Serait-ce l’heure de l’horoscope WTF de tmv où tout le monde prend cher ? Mais oui !

Bélier

Amour

Copulez uniquement avec des Balances, merci.

Gloire

Les sondages Ifop ne mentent pas.
Ce mois-ci, vous êtes le pire signe astrologique de l’horoscope.

Beauté

OUAAAAAH, mais vous êtes trop canon, trop sexy, trop incroyable !!! (c’est ma pote Bélier qui m’oblige à écrire ça)

Taureau

Amour

Vroum vrouuum, sur l’autoroute des cochonneries, vous avez pas mal de kilomètres au compteur, hin hin…

Gloire

En ce moment, vous avez le moral dans les chaussettes. Et en plus, elles puent.

Beauté

D’ailleurs en parlant d’odeur, si vous pouviez éviter de lever les bras quand
vous êtes dans le tramway, ce serait cool pour la société, merci.

Gémeaux

Amour

Le joli kebab que vous êtes trouvera un jour sa broche, rassurez-vous.

Gloire

La constellation de Manau vous rappelle que « dans laaa vallééééee oh oh, de Dana la li la la ».

Beauté

Votre teint, votre rondeur, vos petits poils : pas de doute, vous ressemblez à un kiwi.

Cancer

Amour

Vous n’avez pas de cœur…

Gloire

Vous n’avez pas de réussite…

Beauté

Mais vous avez un bon p’tit boule qui chamboule. Alors ça va, ça passe.

Lion

Amour

Vous allez recontacter votre ex. Ou manger une pizza hawaïenne. Ce qui revient au même : faire une grosse connerie !!

Gloire

Vous détestez secrètement tous les gamins de la planète. (et vous avez bien raison)

Beauté

Tout miser sur le physique est peut-être un peu trop audacieux pour vous…

Vierge

Amour

La constellation de Mr Bricolage vous rappelle que vous prenez un peu trop de râteaux.

Gloire

Vous êtes un peu comme la gazelle.
Toujours les fesses tendues, à gambader gaiement.

Beauté

Très jolie, votre raie du plombier.

Balance

Amour

Oh, des signaux de fumée au loin !
Un message indien ? Un incendie ? Non, juste les Balances qui ont encore chaud aux fesses comme d’habitude.

Gloire

Ce qui fait vendre, c’est le porno et les faits-divers. Vous finirez bien dans l’un des deux…

Beauté

En ce moment, que dalle.

Scorpion

Amour

Essayez de vous mettre en couple avec un(e) Sagittaire. Ce signe a vachement la dalle.

Gloire

Les faits sont désormais avérés.
D’après la constellation de la Aya Nakamura, vous feriez mieux de fermer la porte, car vous avez la pookie dans l’sas.

Beauté

Vous sentez la chambre d’ado. Berk.

Sagittaire

Amour

Vous avez du mal à trouver l’âme sœur. Ce qui est normal, puisque vous n’avez pas d’âme.

Gloire

Tel le saumon, vous remontez la rivière de la vie à contre-courant, avec toutes ses difficultés, pour au final finir par vous prendre un gros rocher dans la tronche. Bisou.

Beauté

Alors, ça fait quoi d’être le signe le plus canon et le plus sexy de l’univers ?

Capricorne

Amour

On verra bien où la vie vous mène. Sûrement dans le mur.

Gloire

Vous croquez la vie à pleines dents. Profitez-en, car vous aurez bientôt un dentier.

Beauté

Vous avez le sourire Colgate®
mais sans l’haleine qui va avec.

Verseau

Amour

En ce moment, vous ne comprenez pas grand-chose à ce qu’il se passe dans votre vie sentimentale. Mais moi non plus. Alors on s’en fout un peu.

Gloire

N’oubliez pas que les bons comptes
font les bons amis. Mais n’oubliez pas non plus que vous n’avez pas d’amis.

Beauté

Par un étrange concours de circonstances,
une personne sera attirée par votre carrure de surimi.

Poissons

Amour

Les deux choses les plus reloues sur Terre ? Aimer un(e) Poisson et enfiler une housse de couette.

Gloire

Comme disait Victor Hugo : « Les Poissons, c’est mignon, mais qu’est-ce que c’est con-con. »

Beauté

Hahahaha regardez le truc trop bizarre que vous avez sur le cou !!! Ah bah flûte, c’est votre tête.

Tours et son agglo : Retrouvez notre numéro spécial Saison culturelle 2023-2024

Chaque année, tmv vous propose un numéro spécial. Au sommaire ? Un condensé de la saison culturelle de Tours et son agglo, d’octobre 2023 à avril 2024.

Et c’est reparti pour un tour ! Si vous êtes un(e) habitué(e) de tmv, vous le savez : chaque année, au mois de septembre, notre petite équipe se démène pour vous offrir ce numéro spécial saison culturelle. Cette rentrée n’échappe donc pas à la règle, vous voilà en possession d’un condensé de tout ce qui vous attend dans vos salles de spectacle, d’octobre 2023 à avril 2024 !

Concerts, expositions, pièces de théâtre, conférences, sorties sympas et bons plans culture, nous avons répertorié, sur 32 pages, un agenda non-exhaustif de ce qui se passera à Tours et son agglo ces prochains mois.

Sortez, découvrez, amusez- vous, vibrez et émerveillez-vous dans tous ces lieux vivants. Ils n’attendent que vous. Car on se répète et on reprend ces mots de l’année dernière : la culture n’est pas qu’essentielle, elle est vitale.

Aurélien Germain


> Téléchargez notre numéro spécial Saison culturelle 2023-2024 en cliquant ICI !

10 & 20 km de Tours : bientôt le top départ !

10 km ? Ou 20 km ? Voire carrément le marathon ? Le dimanche 24 septembre, on va courir – et pas qu’un peu !- dans les rues de Tours.

Attention, nous entrons dans ce qu’il est convenu d’appeler le « Money Time ». Les 10, 20 km et marathon de Tours, c’est le 24 septembre, c’est-à-dire dans un peu plus de deux semaines. Trop tard pour vous lancer sur les 42,195 km ou même pour monter sur le 20 km si vous n’avez jamais couru plus de 50 minutes.

Mais pas trop tard pour participer à la grande fête de la course à pied en Touraine. Les 10 km, c’est vraiment la course festive par excellence. Un parcours qui fait la part belle à la Loire, mais qui n’oublie pas le centre-ville et un public qui sera là pour vous soutenir tout au long de votre effort. En prime, une programmation musicale assurée par l’équipe de Terres du son. Franchement, même sans chrono, même juste pour rigoler et passer un bon moment entre copains ou entre collègues, c’est à ne pas rater.

« Alleeeez ! »

Et si vous décidez de rester de l’autre côté de la barrière, c’est bien aussi. Le jour des 10 et 20 km de Tours, c’est toute la ville qui est dehors ! Dans le long défilé des coureurs, vous ne manquerez pas de retrouver des visages connus. Ne loupez pas l’arrivée du marathon. Les meilleurs bouclent la distance en un peu plus de deux heures et ils ont encore l’énergie de sprinter à la fin.

Mais c’est important d’être là pour encourager aussi les autres, ceux qui souffrent et qui vont au bout d’eux-mêmes. Running Loire Valley, c’est aussi un salon du running, une épreuve de marche nordique et c’est un événement citoyen et engagé pour l’environnement.

Et puis, dernière chose, depuis l’année dernière, pour notre plus grand plaisir, la course des jeunes a refait son apparition, après plusieurs années off. Elle a lieu le samedi 23, à la Gloriette. C’est gratuit, mais il faut s’inscrire avant. Encore un beau moment de fête sportive !

Matthieu Pays / Photos archives NR – Julien Pruvost

> Infos et tarifs sur www.runningloirevalley.com

 

Coupe du monde de rugby : des effets sur l’économie en Touraine ?

En ville, les commerçants pratiquent leur anglais au cas où les journalistes et supporters irlandais auraient la bonne idée d’une sortie shopping in Tours city. Mais pour les businessmen locaux, les enjeux dépassent la période de la Coupe du monde de rugby. En ligne de mire : le développement des liens avec l’Irlande, et les J.O 2024.

On pensait naïvement que le tourisme et l’hôtellerie allaient connaître un boom grâce à la Coupe du monde de rugby. Il faut bien accueillir les journalistes et les supporters irlandais, qui trouvent en Touraine un point central pour aller voir les matchs à Paris, Nantes ou Bordeaux, non ?

Mais Pascal Brault, directeur du château d’Artigny et président de l’association professionnelle Touraine Hôtels tempère : « Septembre est toujours une période très forte en Touraine. On reçoit encore des touristes français (des seniors surtout) et des étrangers encore nombreux à cette période. C’est aussi le redémarrage des voyages d’affaires, dans un mois riche en événements (cocktails d’affaires, réunions de clubs…). La Coupe du monde sera donc un booster, mais cela ne va pas doubler non plus nos chiffres d’affaires ! »

Sur le long terme ?

C’est sur le long terme que la présence du XV irlandais peut tout de même changer la donne : « Les joueurs, le staff, les journalistes vont faire des sorties (les joueurs aiment le golf par exemple). On aura donc sans doute des articles sur la Touraine à l’international. Et avec les J.O. dans un an, les prix qui explosent à Paris et notre proximité avec la capitale, cela pourrait aider la Touraine à sortir son épingle du jeu l’an prochain. »

À la Chambre de commerce et d’industrie Touraine, on est aussi penché sur l’avenir. Philippe Roussy, son président, nous explique que l’accueil des Irlandais est une heureuse nouvelle : « Avec la sortie du Royaume- Uni de l’Union européenne, la France devient le plus proche voisin de l’Irlande dans l’UE. Il faut en profiter, et nous avons déjà commencé à tisser des liens, avec des webinaires, et le voyage d’une délégation tourangelle partie là-bas pour rencontrer la fédération irlandaise et des acteurs économiques du milieu digital et start-up ».

Liens entre universités et entre entreprises du secteur pharmaceutique sont aussi à l’ordre du jour. Pour la CCI, la Coupe du monde est l’occasion de sensibiliser les chefs d’entreprise locaux au potentiel irlandais : « L’événement va créer du lien, des passerelles entre Tours, la région Centre Val de Loire et l’Irlande. » Et en coulisses, on s’affaire déjà pour espérer accueillir à Tours d’autres sportifs pour les J.O 2024. Affaire à suivre…

Maud Martinez

Thierry Bouvet, le pêcheur de Loire penseur

#VisMaVille Thierry Bouvet est pêcheur professionnel sur la Loire. Portrait d’un personnage atypique qui ne passe pas autant de temps sur le fleuve que l’on pourrait imaginer.

Au lever du soleil, Thierry Bouvet embarque pour ramasser ses sept filets posés la veille au soir entre Rochecorbon et Tours. Des filets déployés entre 7 et 50 mètres de long et 3 mètres de profondeur, à proximité des îles de Loire.

Ce jour-là, le butin est maigre : une poignée d’aspes, mulets et silures seulement. Sur cette partie de Loire, l’activité devient en effet de plus en plus difficile avec l’ensablement. « Je suis installé sur la portion la plus urbaine du fleuve d’Indre-et-Loire. Là où il y a de l’activité humaine, c’est là où le pêcheur doit être à la base, ne serait-ce que pour poser son bateau », explique Thierry Bouvet, à l’approche du pont Mirabeau de Tours, guidant sa « plate » de sept mètres, son bateau en acier de type hollandais.

Cet ancien géographe, titulaire d’un DEA sur la pêche maritime au Maghreb, sait de quoi il parle. Amarré au port de La Rabouilleuse à Rochecorbon, il partage avec l’association une vision écologiste de l’écosystème de Loire, une volonté de préserver ses ressources, lui qui observe la raréfaction des poissons et des paysages ligériens au fil des ans.

Thierry Bouvet est venu à la pêche sur le tard, en 2014, après une carrière dans le social et l’humanitaire, débutée chez Emmaüs. Un intellectuel qui n’aime rien tant que partager ses connaissances et discuter du fleuve quand l’occasion se présente. Apercevant un canoë, il fait aussitôt demi-tour pour échanger quelques mots.

Certes, la pêche n’est pas toujours des plus productives, mais ce contemplatif revendique de pêcher mieux. Entre 2,5 et 4,5 tonnes selon les années. Son idée en se lançant dans cette reconversion était de maîtriser la filière en circuit court et de pouvoir utiliser tout le poisson, et non pas de ne garder que les beaux filets achetés dans les poissonneries.

C’est ainsi qu’est né le garum de Loire, ce condiment salé inspiré de la Rome antique et du nuoc man, qu’il a inventé après quatre ans de recherches, se rappelant des récits de son père, jeune marin en Indochine. Depuis 2020, date de sa commercialisation, c’est d’ailleurs devenu à 90 % la source de ses revenus.

Il passe un quart de son temps à le préparer dans son laboratoire, installé à Montlouis-sur-Loire, selon un processus de fermentation dans du sel. La moitié de son temps est consacrée à la logistique, administration et vente du garum. La pêche, effectuée au lever et au coucher du soleil, ne représente en réalité qu’un quart de son activité. « Le modèle du pêcheur qui est uniquement sur son bateau ne tient pas la route aujourd’hui », confirme t-il.

Pour s’en sortir, les pêcheurs transforment leurs produits, avec chacun leur spécialité : le garum donc mais aussi les rillettes de poissons, vendues dans des épiceries fines. « Je ne vends mon poisson frais à des restaurants que pour 10 % de mon chiffre d’affaires. » Son avenir, Thierry Bouvet le voit à promouvoir son précieux condiment, constitué de viscères de poissons et utilisé dans les restaurants étoilés. Le lancement d’une coopérative est imminent (1).

Aurélie Dunouau


> (1) Convergences bio : Thierry Bouvet lancera officiellement la coopérative d’exploitation du garum en agriculture paysanne le 17 septembre, à l’occasion de Convergences Bio. Cet événement se tient sur les quais de la Loire à Tours dès 10 h

 

Horoscope WTF du 6 au 12 septembre 2023

Le revoilà. Beau comme un camion, tout doux et tout gentil (ou presque) : l’astrologue de tmv vous a concocté un petit horoscope tout mignonnet…

Bélier

Amour

« Blablabla, nous les Béliers, on se fait toujours maltraiter dans l’horoscope, blabla, personne nous aime, ouin ouin. »

Gloire

Petite gastro pour bien commencer la rentrée.

Beauté

Vous êtes un peu comme une œuvre d’art contemporain. Sobre, on ne sait pas trop si on aime vous regarder ; mais bourré, ça passe nickel.

Taureau

Amour

L’espoir fait vivre.

Gloire

Vous retrouver tout(e) nu(e) dans les vestiaires de l’équipe irlandaise de rugby pour la Coupe du monde : voici votre destin cette semaine.

Beauté

On ne veut pas être vache, mais
vous avez le regard bovin.

Gémeaux

Amour

Votre vie amoureuse ressemble à un mauvais Marc Lévy (pléonasme)

Gloire

Arrêtez de pousser mémé dans les orties. Poussez plutôt pépé dans les chardons.

Beauté

Il est trop tard pour rattraper les dégâts. Misez plutôt sur votre humour…

Cancer

Amour

Vous êtes comme une Knacki® : rose, qui sue et frétille quand on la chauffe.

Gloire

Vous êtes le suppôt de Satan. Ou le suppo’. Ce qui doit être vachement plus douloureux.

Beauté

(Spoiler) 2 Cancers sur 3 n’auront pas compris la phrase ci-dessus.
(#sexymaisunpeubête)

Lion

Amour

Ah, vous nourrissez des pensées très lubriques envers les Balances. Franchissez le pas, c’est un signe plutôt cool.

Gloire

Vous allez marcher sur la Lune.
Mais on n’est plus en 1969, donc tout le monde s’en foutra.

Beauté

Votre beauté fait toute la différence. Et votre troisième téton aussi.

Vierge

Amour

Je veux pas balancer, mais la personne en face de vous fantasme secrètement sur vous.

Gloire

(mais cette personne vous trouve aussi très très bête. À vous d’voir, mes loulous)

Beauté

Arrêtez de chercher des embrouilles aux gens. On ne fait pas ça quand on est gaulé comme un teckel.

Balance

Amour

(regardez l’horoscope des Lions, on vous arrange un coup)

Gloire

La constellation du Pierre Palmade vous rappelle que vous n’avez pas inventé la poudre.

Beauté

Hé diiiites, vous le saviez que les Balances étaient le signe le plus parfait du
monde ? C’est fou, non ? Et étant Balance moi-même, j’en sais quelque chose.

Scorpion

Amour

Arrêtez de vous caresser la belette.

Gloire

Vous croquez la vie à pleines dents. Ce qui n’est pas étonnant, vu que vous bouffez tout ce qui passe.

Beauté

Une cagnotte sera ouverte sur Internet pour vous offrir enfin ce qu’il vous fallait depuis longtemps. Du déodorant. (on ne juge pas)

Sagittaire

Amour

Les Sagittaires sont les premier(e)s dans nos cœurs. (en partant de la fin)

Gloire

Suivez donc ce bon conseil du chanteur Renaud : « Casse-toi tu pues et marche à l’ombre. »

Beauté

De loin, on pourrait croire que vous êtes sexy.

Capricorne

Amour

Sous votre apparence antipathique, se cache… eh bien se cache aussi un cœur antipathique en fait

Gloire

L’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne. Mais chez vous, si.

Beauté

Vous étiez le spermatozoïde le plus laid, et pourtant maintenant, vous êtes la plus belle personne du monde.
C’est fou.

Verseau

Amour

À poil !!!

Gloire

À POIIIL !!!

Beauté

À POIIIIIIIIIIIIL !!!!!

Poissons

Amour

Les cafards peuvent changer 25 fois de direction en une seconde. (un peu comme vous dans vos choix amoureux)

Gloire

Vous rentrez dans le lard de tout le monde. Normal, avec votre caractère de cochon. (poh poooh poooh)

Beauté

Tout est bon dans le cochon. Mais tout est con chez les Poissons.

Coupe du monde de rugby : les Tourangelles et Tourangeaux sont « ready » !

C’est bientôt le premier match de la Coupe du monde de Rugby : France vs. Nouvelle-Zélande. En fanzone, dans les bars ou chez soi, les Tourangeaux sont prêts à plonger dans ce Mondial à la saveur particulière.

Plus de 10 000 places qui s’envolent en quelques heures, des files d’attente dès l’aube devant les lieux de retraits… A la surprise des organisateurs, « l’entraînement » du XV Irlandais samedi dernier à Tours a suscité un engouement inespéré ! Dans les tribunes, on croisait des curieux aussi bien que des passionnés.

Pierre-Antoine, la vingtaine et joueur de rugby, était descendu de Paris exprès pour assister à l’événement avec Sylvie, une amie de la famille. Pour lui, pas de canapé-télé pour le mondial, mais sept ou huit matchs à vivre dans la chaleur des stades.

Philippe, la cinquantaine, a fait le déplacement pour les Irlandais, mais il restera chez lui à Saint-Pierre-des-Corps pour savourer la rencontre de vendredi : « Mon père a toujours regardé le rugby, moi aussi. Devant la télé avec une bière, pour vivre le match à fond ! Le rugby c’est l’ambiance, la convivialité, des sportifs qui se rentrent dedans pour le match mais boivent un coup ensemble après, rien à voir avec le foot ! »

 

Preuve de cet état d’esprit ? Les joueurs irlandais, qui ont dû faire une croix sur un « vrai » entraînement pour cause de pelouse fragilisée par des champignons (ça ne s’invente pas…), ont tout de même fait le déplacement.

Pendant une heure, on enchaîne : photo sur fond de Champs-Élysées de Dassin, discours, jeu avec une grosse baballe puis quelques passes avec le ballon de rugby, et des passages devant les tribunes pour faire applaudir en chœur les spectateurs. Les sportifs ont joué le jeu, avec signature d’autographes aux premiers rangs. Fair-play.

Retransmissions dans les bars de Tours

Il faudra donc attendre le samedi 9 septembre pour les voir véritablement jouer, face à la Roumanie, par écrans interposés. Des écrans, on en trouvera un peu partout en ville, dans la plupart des bars et brasseries habitués des retransmissions sportives.

The Pale, bar irlandais par excellence situé rue Colbert, est évidemment de la partie. Mais il n’est pas le seul. À l’Irish Company, place Plumereau, tout est prêt : un vidéoprojecteur et grand écran mural dans la salle du fond, et des écrans télé dans tous les recoins de la brasserie, qui reçoit déjà les réservations pour certains moments-clés du tournoi.

 

Au Camden Pub, rue du Grand-Marché, même combat, avec en bonus le retour de la Guinness en pression, dans un lieu dont le propriétaire est fan de rugby.

D’autres bars accrocheront un écran spécialement pour l’occasion. C’est le cas de la P’tite Maiz, place du Grand-Marché, où l’on retrouvera à la pression la bière créée pour l’occasion par la brasserie du même nom. Cette Irish Harvest, irish ale à la manière irlandaise, est déjà un succès : « D’autres établissements vont la proposer, en Touraine mais aussi à Nantes ou à Paris grâce à notre réseau habituel de distributeurs. On ne sait pas quelles seront les retombées économiques pour nous, mais ce qui est sûr c’est que tous les reportages que nous avons eus dans les médias nous font connaître ! », ajoute le brasseur.

Rugby dans l’assiette

Geoffrey Nivard profite lui aussi de la Coupe du monde pour se faire connaître, avec ses dégustations bières Art is Ale (d’Amboise) et fromages tourangeaux de Rodolphe Le Meunier. Le Tourangeau longtemps expatrié à Londres marque ainsi son retour sur ses terres avec des événements dans des bars partenaires, juste avant la diffusion des matchs. La Touraine gourmande n’a qu’à bien se tenir !

Fan zone

Mais au-delà des bonnes idées gastronomiques ou commerciales, la Coupe du monde reste surtout le moment des retrouvailles de l’Ovalie. Et celles-ci auront lieu ce vendredi 8 septembre au stade Tonnellé, converti en fan-zone par l’US Tours Rugby. Un investissement pour le club tourangeau, heureux de voir son sport à l’honneur.

Alors que le stade accueille 600 à 1 500 personnes pour les matchs de l’UST, ce sont 5 000 personnes qui pourront assister à la retransmission de France/Nouvelle-Zélande, avant les quarts de finale en octobre. Régis Radureau (commission communication) souligne qu’ « un tel événement met en avant la discipline, cela peut encourager enfants, ados, féminines à se lancer ». Ça tombe bien, ce weekend c’est le forum des associations Tours en Fête. Prêts à marquer l’essai ?

Grand chantier sur l’A10 : les travaux débutent

Depuis ce lundi 4 septembre et jusqu’au 20 octobre, d’importants travaux sont prévus sur l’autoroute A10. La circulation sera modifiée. Attention aux bouchons !

Les faits

C’est tout simplement le plus gros chantier depuis son ouverture : l’autoroute A10, construite en 1970, va connaître sept semaines de travaux (et donc de perturbations) jusqu’au 20 octobre. Et ce, de jour comme de nuit, ainsi que les week-ends « pour limiter au maximum la durée des travaux et la gêne aux usagers », tient à préciser Vinci Autoroutes.

Ces travaux d’ampleur concernent notamment la portion de six kilomètres entre les échangeurs de Tours-Nord et de Chambraylès- Tours. Un passage emprunté, chaque jour, par près de 70 000 véhicules…

Quels travaux ?

Vinci Autoroutes mène cette fois une phase de travaux d’entretien d’ouvrages, au-dessus des voies ferrées à Saint-Pierre-des-Corps, du Cher, de l’avenue du Lac et de la rue Charles-de-Foucauld. Il va falloir réparer le béton de la structure des ponts, remplacer l’étanchéité les joints de chaussée, et refaire les les appareils d’appuis du pont de l’avenue du Lac. Un chantier qui durera donc sept semaines.

Et pour les usagers ?

Concrètement, la sortie Saint-Avertin en direction de Bordeaux sera fermée. Il faudra également rouler sur deux voies et non trois, entre Tours-Centre et Saint-Avertin (avec voie de doublement à gauche interdite aux poids lourds). La circulation se fera dans les deux sens. Autant dire que vu le trafic habituel de l’autoroute A10, des perturbations et des bouchons sont à prévoir jusqu’à la date butoir.

Objectif 2025

Entretien des six viaducs, des neuf ponts, rénovation des 12 km de chaussée… Une fois ce programme terminé – ce qui doit nous emmener en 2025 – l’A10 sera donc entièrement reliftée. Vinci Autoroutes assure en outre qu’une fois les travaux réalisés, l’autoroute « offrira plus de confort tant aux usagers qu’aux riverains ».

En attendant, Vinci Autoroutes préconise aux usagers de l’A10 de favoriser le covoiturage et de prendre d’autres moyens de déplacement si possible. Le déroulement des travaux peut être suivi sur a10-amenagement.com et vinci-autoroutes.com

Aurélien Germain / Photo : illustration archives NR

Chroniques culture : Department of Truth, le comics perturbant et notre sélection BD de la semaine

Retour des chroniques culture pour la rentrée ! On commence avec le tome 4 de Department of Truth, avant d’enchaîner avec un tas de BD pour cette semaine, et le roman de Leonardo Padura…

LE COMICS

THE DEPARTMENT OF TRUTH – TOME 4

L’attente en valait le coup : voici donc que débarque ce tome 4 de Department of Truth (éditions UrbanComics), probablement l’une des meilleures et des plus folles séries du moment. Une fois encore, dans ce « Ministère du Mensonge », James Tynion IV et Martin Simmonds nous emmènent dans un trip perturbant, tortueux, où la parano vous gagne page après page.

Sans spoiler (on vous laisse la surprise), Department of Truth mélange pèle mêle les théories du complot, les réalités autres et transversales, Nixon, Lee Harvey Oswald, ovnis, conquête spatiale, Département de la vérité et terribles secrets.

De cette matière touffue (et qui peut parfois vous perdre), les auteurs en tirent de nouveau une œuvre passionnante et dérangeante, entre roman national de l’Amérique et étrange écho à notre société d’aujourd’hui. Aussi hallucinant que vertigineux.

Aurélien Germain


La sélection BD

Avec « Le Continent invisible » (éditions Graph Zeppelin), Aher se lance dans la BD avec cette expédition en pleine jungle d’une pin-up un peu nunuche et d’une bande de bras cassés. Avec un scénario bourré d’humour et un dessin costaud, c’est la belle surprise de cette rentrée.
On reste dans le domaine de l’humour avec le duo Supiot et Geffroy pour « Les cowboys sont toujours à l’Ouest » (Fluide Glacial). Ils y dynamitent les clichés du western avec férocité. Et côté gags, ça fuse de tous les côtés.

Nicoby et Zabus continuent, eux, d’explorer l’histoire de la philosophie de Descartes à nos jours, avec ce tome 2 « Le Monde de Sophie » (Albin Michel). Didactique et pédagogique, tout en restant d’une parfaite lisibilité, c’est vraiment l’ouvrage immanquable pour se refaire une petite mise à jour…


Pour finir, on ne remerciera jamais assez les éditions Delcourt de nous redonner à lire toute l’œuvre de Daniel Clowes. Dans cette réédition bienvenue de « Patience », le dessinateur américain vous offre un « voyage cosmique vers l’infini de l’amour éternel ». Idéal pour commencer la rentrée en BD…

Hervé Bourit


LE LIVRE

OURAGANS TROPICAUX

Les Rolling Stones et Barack Obama débarquent à la Havane, faisant souffler un vent d’espoir sur Cuba. Méfiant comme à son habitude, l’ex-policer Mario Conde devenu bouquiniste et écrivain reprend du service à l’occasion du meurtre d’un des pires censeurs qu’ait connu l’île. Une enquête qui le tourmente ; Conde se sentirait-il plus proche du meurtrier… ?

D’autant que dans le même temps, sur sa machine à écrire, son nouveau livre le plonge dans les mystères de l’Histoire de la ville… « Ouragans tropicaux » (éd. Métailié), de Leonardo Padura, signe le grand retour de son personnage fétiche.

Cette nouvelle pépite prouve encore le talent de l’écrivain. Le temps se mélange à l’Histoire, l’humour à la mélancolie, et les joutes verbales aux réflexions sur l’âme humaine.

H.B.

A Tours, des associations comme à la maison

Il y a toutes sortes d’associations. Certaines disposent de leurs propres locaux et d’un ou plusieurs salariés. D’autres n’ont ni les uns ni les autres. C’est pour elles, d’abord, que la Maison des Associations a été créée. À la fois lieu d’accueil et lieu ressource, cette structure municipale est à la fois une pépinière et une… association d’associations.

Ouverte depuis 2019 dans l’ancien collège Louis Pasteur, quartier du Sanitas, la Maison des Associations est désormais bien installée dans le paysage de la vie associative locale. Certaines associations tourangelles y ont élu domicile, d’autres viennent y trouver aides et conseils ou y travailler leurs dossiers, quand il ne s’agit pas d’y organiser son assemblée générale ou ses rendez-vous hebdomadaires. Petit tour du propriétaire…

Des étages du collège Louis-Pasteur, on ne verra rien : la Maison des Associations n’occupe que le rez-de-chaussée de l’ancien établissement scolaire. La faute à l’amiante. Au début du couloir, les bureaux du Service de la vie associative. Ici, on gère les demandes de subventions, on répond aux questions sur des sujets aussi variés que la recherche de bénévoles, l’embauche de salariés ou la réservation de locaux, quand on n’organise pas des ateliers pour accompagner dirigeants et bénévoles dans les aléas de la gestion associative.

C’est ici aussi que Marie Rousseau, animatrice et coordinatrice de la Maison, chapeaute l’organisation de Tours en Fête. L’événement qui se déroulera le dimanche 10 septembre au lac de la Bergeonnerie est une importante vitrine pour les associations tourangelles.

Une vie associative « dynamique » à Tours

Elles seront 76 associations culturelles cette année, et plus de 200 associations sportives. Tout ceci sans compter la face immergée de l’iceberg piloté par Nathalie Tibolla, responsable du service vie associative : participation à divers réseaux (réseau national des Maisons des Associations, Guid’Asso 37…), gestion du « Portail des associations » pour les démarches en ligne, etc.

Sept personnes travaillent à plein temps pour tout cela. « La vie associative a toujours été dynamique à Tours, rappelle Catherine Reynaud, adjointe au maire déléguée à la vie associative et à la cohésion territoriale. C’est une tradition de longue date, certains patronages ont été créés dans les années 1930 ! Les municipalités successives ont toujours pris au sérieux les associations, jusqu’à créer le service en 2014. »

Aide et appui

Et depuis l’arrivée de la nouvelle municipalité, la vie associative est vécue comme une opportunité supplémentaire d’encourager la démocratie permanente : « L’entraide, les échanges entre générations, la proximité sont des valeurs communes, d’autant que les associations participent à la dynamisation des quartiers », souligne l’élue.

Au-delà des subventions (7 603 160 € en 2023 pour 444 associations), ce soutien se traduit par la mise à disposition de locaux et de matériel, l’appui à la communication… et cette Maison des Associations qui ne se contente pas d’héberger le service vie associative. Boîtes aux lettres, espace coworking, deux salles de réunion et deux salles d’activités disponibles sur réservation : tout pour que les associations s’y sentent comme à la maison !

M.M. / Photo Maison des Assos – © Ville de Tours – V. Liorit

Tapisserie d’ameublement : Rachel Dubois, la reine des voilages

#VisMaVille Rachel Dubois est tapissière d’ameublement à Tours, quartier Saint-Eloi. Installée avec son mari, elle y déploie son savoir-faire et du sur-mesure de qualité depuis 25 ans.

Dans l’atelier-boutique de la rue Léon Boyer, près de la chapelle Saint-Eloi, Rachel Dubois coud un rideau d’inspiration art déco tandis que son mari fixe des clous après avoir finalisé la garniture sur un fauteuil d’époque XVIIIe destiné à la Pagode de Chanteloup.

Fauteuils, doubles rideaux avec voilages, abatjours, dessus et têtes de lits… Le couple réalise des reproductions comme des créations sur mesure, qu’elles soient traditionnelles ou contemporaines, pour des particuliers le plus souvent, et parfois des clients prestigieux tels que le château de Candé, le Conseil départemental et la préfecture.

Depuis 25 ans, Rachel – plus connue sous ce nom par ses clients – s’est installée comme tapissière d’ameublement indépendante. Après avoir obtenu un double CAP en couture et garniture en apprentissage à l’Atelier du Tissu, avenue Grammont, chez Gérard Labonne, elle s’est lancée à son compte à Notre-Dame d’Oé puis 20 ans, rue Blanqui.

Très vite, Cyrille, son mari-collaborateur l’a rejoint à mi-temps. Depuis 2019, ils sont installés à Tours au 55 bis rue Léon-Boyer, appréciant de dominer depuis leur atelier situé à l’étage, la verdure du jardin de l’éléphant Fritz.

Le contact du tissu a happé Rachel Dubois à l’âge de 5 ans, dès ses premiers pas de couture sur des poupées réalisés grâce à la vieille Singer à pédales de sa grande tante. « Dès lors, je voulais être styliste, travailler le tissu. Une conseillère d’orientation m’a dirigée vers la tapisserie d’ameublement. Ça me plaisait, je voulais passer le maximum de temps à l’atelier, être dans le concret, les rythmes scolaires ne me convenaient pas. »

Rachel est aujourd’hui heureuse de consacrer à la fabrication la majorité de son temps, le reste étant composé de devis, factures, échanges mails et contacts avec les clients. Une autre facette de son métier qu’elle apprécie. « Je suis présente du début à la fin, du conseil à la réalisation et l’installation sur place. Au début, on sélectionne les tissus avec les clients, puis je produis une seconde sélection et je me déplace pour voir in situ ce qui ira le mieux, je ressens comment les personnes vivent, leur sensibilité. Chaque rencontre est unique. On rentre dans leur intimité, il faut de l’écoute, de la confiance. Au final, je fais comme si c’était pour moi. »

Voilà donc le secret de la réussite de sa petite entreprise, outre sa qualité consacrée dernièrement par le titre de Maître artisan d’art : s’adapter constamment, avec sensibilité et un sens artistique. Pour le choix des tissus, le panel est large, composé de grandes maisons comme Pierre Frey, Lelièvre…

Ce n’est donc pas par hasard si Rachel a été élue par le Conseil départemental pour reconstituer une pièce maîtresse du château de Candé : la chambre de Fern-Bedaux, avec pour mission de reproduire à l’identique lit, paravents, tabourets, tentures murales et un immense double rideau en satin de 3,46 mètres de hauteur. Des pièces d’exception qui côtoient des éléments du quotidien dans le travail de la tapissière d’ameublement. Celui de Rachel Dubois n’a pas l’air ennuyeux en tout cas, au vu de son entrain et de sa passion, partagés par son mari depuis 25 ans.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

On a testé les hot dogs et les rolls de Jordy’s Street Food

Au menu ici ? Des hot dogs aux différentes recettes, des « rolls » (des rouleaux de pain farcis) et des pâtisseries.

Il y a du nouveau du côté de la rue Nationale ! Depuis quelques semaines, il faut compter sur Jordy’s street food, un établissement qui s’est installé à deux pas de Porte de Loire (Anatole-France pour celles et ceux qui n’auraient pas encore suivi). Au menu ? Des hot dogs aux différentes recettes, des « rolls » (des rouleaux de pain farcis) et des pâtisseries.

À l’intérieur du restaurant, il y a ce pan de mur avec de la fausse végétation et un gros néon qui reprend le panneau mythique « Welcome to fabulous Las Vegas ». À côté, une large sélection de boissons au frais avec, notamment, des bubble tea.

Rolls pastrami et hot dog raclette

Pour notre première visite, on s’est dit qu’on allait tester les deux spécialités de Jordy, c’est-à-dire le hot dog et le roll. Pour les rolls, différentes propositions s’affrontent, comme le « thon » (mayo épicée, thon, ciboulette et œufs brouillés), le « chicken » avec son poulet, l’option végétarienne (poivrons marinés, feta) et même le « lobster » avec sa chair de homard et beurre citronné.

De notre côté, ce sera le « pastrami ». Le pain est brioché et bien moelleux, c’est tout chaud et le mélange bœuf émincé / cheddar fondu fonctionne. Il y a toutefois un peu trop de guacamole à notre goût, ce qui atténue l’ensemble.

On a aussi testé les hot dogs, évidemment. Le menu affiche sept propositions, avec chili sin carne, chips de nachos ou encore l’original à la moutarde douce. Ce jour-là, il faisait environ 35°C – coucou, la canicule – alors pourquoi ne pas tester le hot dog à la… raclette ? (à tmv, on aime les défis, oui oui) Le plat est copieux, c’est généreux en sauce cheddar pour notre plus grand plaisir, le fromage est bien coulant, il y a un peu de bacon fumé et, par-dessus, des oignons crispy pour agrémenter tout ça !

À noter qu’en plus de ces plats, il est aussi possible d’opter pour des gaufres et pancakes. Avec, au choix, service sur place, sur une toute petite terrasse, ou à emporter.

Aurélien Germain


> L’addition : hot dog entre 4,90 € et 6,90 €. Rolls à 6,90 €, sauf le « lobster » (avec de la chair de homard) à 14,50 €. Gaufres et pancakes de 3 € à 5,50 €. Formule hot dog (ou roll) + boisson + dessert à 9,50 €.
> Jordy’s street food: 15 rue Nationale, à Tours. Ouvert tous les jours de 10 h à 20 h, sauf le dimanche. Pratique Sur place ou à emporter. Option végétarienne possible pour les rolls.
> Contact : streetfoodjordys.fr  Sur TikTok @ jordystours

 

Horoscope WTF du 30 août au 5 septembre 2023

Vous pensiez que la rédaction de tmv l’avait viré ? Eh bien malheureusement non. C’est la rentrée et l’astrologue de tmv est toujours là…

Bélier

Amour

Dites, c’est vous qu’on a vu(e) sur Canal+ le premier samedi du mois,
vers minuit ?

Gloire

Vous savez, si quelqu’un fait un truc nul et qu’il existe quelque chose d’encore plus naze, ça ne fait pas de la première chose quelque chose de bien. (c’est exactement le résumé de votre vie en fait)

Beauté

Oh l’enfer, vous êtes aussi expressif/ve qu’un mix entre Benjamin Biolay et
Ryan Gosling.

Taureau

Amour

Eh bé… vous devez vraiment avoir la dalle pour « fréquenter » ce genre de personnes…

Gloire

Oh ! Regardez sur votre gauche !
Y a votre dignité qui se barre.

Beauté

Côté forme, vous ne pétez pas le feu… puisque vous avez le transit difficile. #jeudemotfoireux

Gémeaux

Amour

D’après une revue très sérieuse, 94 % des Gémeaux ont une libido aussi intense que celle des bonobos.

Gloire

Une récente étude montre que 98,3 % des Gémeaux sont des sociopathes en puissance. Ne l’oubliez pas.

Beauté

La science l’a confirmé : dans sa vie, un(e) Gémeaux sur deux se mettra au
naturisme du fait de ses attributs généreux.

Cancer

Amour

On dit que tous les chemins mènent à Rome. Mais ils mènent surtout dans votre slip, bande de lubriques.

Gloire

Vous êtes comme un BigMac : bien appétissant(e) en photo, mais en vrai, c’est pas franchement ressemblant…

Beauté

(par chance, vous êtes quand même le meilleur des hamburgers, on vous love)

Lion

Amour

« Le meilleur moyen de se délivrer d’une tentation, c’est d’y céder », disait Oscar Wilde. Par chance, vous n’attirez personne en ce moment, alors ça va

Gloire

Bon sang, mais quand est-ce qu’on se rendra compte que les Lions sont les meilleurs de la planète ??!

Beauté

Vous allez vous faire un nouveau pote. Il est sympa, il s’appelle « anti-cernes ».

Vierge

Amour

Vous allez choper un(e) cycliste.
Ou une cystite. On sait pas trop, notre boule de cristal est vraiment sale.

Gloire

Aucune idée et je m’en fous.

Beauté

Vous êtes bien parti(e) pour vous faire des dreads sous les aisselles.

Balance

Amour

Ouah ! C’est la Guerre des étoiles côté libido.

Gloire

Mais c’est aussi l’Empire contre-attaque avec votre ex (et votre boss relou, tant qu’à faire)

Beauté

Le Retour du Jedi (et surtout de vos points noirs)

Scorpion

Amour

Paraît-il qu’il est dans le pré d’après Karine Le Marchand. Alors débrouillez-vous, je suis pas votre astrologue.

Gloire

Beaucoup de soucis en ce moment dans votre vie. Mais il y a pire : vous pourriez être Sagittaire par exemple.

Beauté

Vous ressemblez à un tableau de Picasso. À vous de voir si c’est un compliment ou pas.

Sagittaire

Amour

Ça rime avec « ça dure pas pour toujours ». Bisou !

Gloire

Vous avez le bonjour de Jacquie et Michel. Ils vous disent merci.

Beauté

Olalaaaa mais il va falloir appeler le GIGN. Car vous êtes une bombe ! Ksskss

Capricorne

Amour

Moi, je vous aime bien. Mais je suis bien le seul.

Gloire

L’avenir appartient à ceux qui croivent que si j’aurais pas de Bescherelle, ce sera pas grave.

Beauté

Vous brillez en société. Mais c’est uniquement en raison de votre front gras.

Verseau

Amour

La Terre n’est pas plate. Contrairement à votre vie sentimentale.

Gloire

Vous allez critiquer Michel Sardou et « Les Lacs du Connemara ». Les gens vous détesteront jusqu’en octobre.

Beauté

Migraines cette semaine. Consultez un médecin (ou allez-y mollo sur l’apéro)

Poissons

Amour

Dans la vie, il faut savoir rire de tout. Surtout de votre vie amoureuse et sentimentale.

Gloire

Vous finirez comme l’astrologue de tmv : aigri(e), méchant(e), seul(e), à raconter des conneries.

Beauté

Les vacances n’ont rien changé à votre carrure : de loin, on vous confond toujours avec un nem.

Monde associatif à Tours : des réseaux sociaux in vivo

À l’approche de la rentrée, toutes les associations sont sur la ligne départ. Objectif ? Trouver des adhérents pour leurs activités… et des bénévoles pour les faire tourner !

la Société Chevaleresque des Programmeurs 37, pas d’épée en vue, mais des pirates, puisque l’association prévoit un atelier hacking informatique, avec le soutien du Crous et de l’Université de Tours. L’occasion pour ces étudiants d’éveiller l’intérêt des nouveaux arrivants dans leur filière, et de « recréer du lien entre les étudiants d’informatique », selon le président, Andreas Mulard (qui entame sa 3e année).

Le lien humain ? C’est ce qui a poussé les habitants de la rue Chanzy à créer leur association au printemps : La Commune Libre de Chanzy. Au départ, une conversation Whatsapp née pendant le confinement de 2020, comme le raconte l’actuel président, Stéphane Fouassier : « À l’origine on échangeait pour des achats de paniers de légumes ; cela a attiré beaucoup de voisins, et des liens durables se sont créés. »

Echange et coopération

En juin, la Fête des Voisins fait ainsi le plein, avec presque cent participants cette année, et d’autres idées ont germé… Tellement d’idées que les voisins motivés ont lancé une association pour pouvoir les porter. Bientôt une boîte à livres, un vide-greniers, des activités culturelles… La rue Chanzy va continuer de s’animer, tandis que le groupe Whatsapp poursuit sa vie pour l’organisation d’apéros, des balades à vélo ou des échanges d’outils, dans un quartier « où les gens se connaissent, il n’y a plus d’anonymat, mais un esprit village », se réjouit Stéphane.

L’échange et la coopération sont tout aussi essentiels pour Alain Herault, président de l’Ardente, qui est un vrai dinosaure du monde associatif tourangeau.

« Une association sans convivialité, ça n’est pas une association ! »

Créée en 1936, l’association désormais basée dans le quartier de la Bergeonnerie a pour devise « entraide et convivialité ». « Une association sans convivialité, ça n’est pas une association ! » ajoute Alain. Dans la section football, où s’entraînent une soixantaine d’enfants, tous les animateurs sont bénévoles. Idem pour les responsables des cinq sections de l’Ardente : football, gymnastique, danse, sarbacane, et « Bebbo », la section dédiée à la vie de quartier (Bergeonnerie Est Bois Bergeonnerie Ouest) qui a pour objectif que « les gens fassent connaissance entre eux et se sentent bien dans leur quartier ».

Mais tout cela n’est pas de tout repos ! Si créer une association est assez simple (deux personnes pour former le bureau, des statuts souvent inspirés de modèles trouver en ligne, un compte en banque et une assurance pour enregistrer tout cela sur le site web de la préfecture), la faire fonctionner est parfois une gageure.

Lors de l’assemblée générale de l’Ardente, en juin dernier, Alain avait fait les comptes : comité directeur, responsables de sections, animateurs… les bénévoles avaient consacré à eux tous plus de 6 500 heures à l’Ardente au cours de l’année écoulée, pour faire vivre les activités qui réunissent près de 170 adhérents.

Et si le bénévolat est une manière de partager un bon moment, des compétences, ou les deux, c’est aussi parfois un sacerdoce ! Les mesures sanitaires mises en place pendant la pandémie ont ainsi mis à rude épreuve les nerfs de nombre de responsables associatifs, responsables légaux en cas d’incident. Pas toujours simple !

Et pas toujours attractif ? Richard Lévrier, vice-président de France Bénévolat Touraine, souligne en effet la baisse du nombre de bénévoles en France en 2023. « Pendant le Covid, de nouvelles personnes se sont investies dans des actions bénévoles, mais on constate tout de même une perte de 2 millions de bénévoles entre les périodes avant et après Covid. »

Et le bénévolat change de physionomie : les séniors sont moins nombreux qu’avant (25 % des bénévoles contre 38 % en 2019), ce qui ne devrait pas s’arranger avec le recul de l’âge de départ en retraite. Il est également difficile de trouver des bénévoles sur le long terme ou pour des missions à responsabilité. Le défi pour les associations, qu’elles œuvrent dans la culture, le social, l’environnement ou le sport ? « Fidéliser les bénévoles en maintenant le plaisir et l’envie de s’engager. » Alors, prêts à vous lancer ?

Maud Martinez / Photos : Tours en Fête @ Sébastien Pons

Le coût de la rentrée universitaire en forte hausse

L’Unef a fait paraître son classement annuel sur le coût de la vie étudiante, où Tours pointe à la 35e place. Et la rentrée 2023 va coûter plus cher aux étudiant(e)s la Ville…

Les faits

Comme chaque année, l’Unef a de nouveau dévoilé son classement des villes universitaires, en se demandant quelle était la moins chère pour y faire ses études. Le syndicat en a ainsi analysé une cinquantaine. Et le constat est sans appel : « L’inflation n’épargne aucune ville. »

Sans trop de surprise, l’Île de France (Paris, Nanterre, Créteil, etc.) se retrouve en tête du classement, le bassin parisien étant « une nouvelle fois le lieu le plus cher de France », note l’Unef.

Et Tours ?

Tours est classée trente-cinquième : c’est « une ville dont le coût de la vie augmente davantage que l’année dernière (+ 5,86 %) », est-il indiqué dans l’enquête. « Face à une augmentation des bourses de seulement 37 € pour 23 % d’entre eux et elles, les étudiant(e)s s’enfoncent de plus en plus dans une précarité extrême. » (1)

Et malgré une « stagnation du prix des transports, cependant toujours bien trop élevé (230 €), les loyers augmentent de 2,40 % soit 120 € en plus par an ».

Dans son classement du coût de la vie par ville universitaire, l’Unef estime ainsi qu’un(e) étudiant(e) à Tours devra débourser 1088,60 € mensuels pour subvenir à ses besoins basiques. Il en faudrait par exemple 1 245,84 € pour Bordeaux (12e), 1 109,02 € pour Orléans (26e) ou 1 027,29 € pour Limoges, en bas de classement (47e).

Une rentrée plus chère

L’Agate, l’Association générale des assos tourangelles étudiantes, a quant à elle alerté sur la hausse, très forte, du coût de la rentrée. Elle serait de 3,7 % pour 2023, soit une augmentation de 92 € sur l’année, c’est-à-dire une somme de 2 524,32 € (obtenue en additionnant « les frais de vie courante, les frais spécifiques de rentrée, les frais modulaires et les frais complémentaires calculés pour septembre », indique l’Agate).

Ainsi, l’étude démontre que tout a augmenté : matériel pédagogique (papeterie notamment), contribution à la vie étudiante et de campus (CVEC), loyer, etc. Seul point positif : l’association a remarqué que les frais d’agence pour le logement et le prix des repas du Crous restaient stables.

Aurélien Germain / Photo : archives NR


(1) Pour lire le classement et l’étude dans son intégralité, c’est par ICI 

Passage du Convoi de l’eau : la circulation sera perturbée à Tours

La préfecture prévient que la circulation en Indre-et-Loire sera perturbée jusqu’au 23 août, en raison du passage du « Convoi de l’eau », protestation itinérante de militants écologistes. A Tours, des bouchons sont à prévoir ce mardi 22.

La manifestation itinérante du « Convoi de l’eau » a démarré. Celle-ci doit traverser plusieurs départements – les militants sont partis des Deux-Sèvres – et doit également passer par la Touraine.

La préfecture d’Indre-et-Loire a donc annoncé, dans un communiqué, que la circulation serait perturbée à cette occasion.

> Mardi 22 août : il faut prévoir des perturbations dans le secteur de la vallée de l’Indre, le matin entre Dolus-le-Sec et Chambray-lès-Tours.

Le centre-ville de Tours risque d’être pris dans ces perturbations routières entre 11 h et 14 h. Sont concernés : la rue du Général-Niessens, le pont du Lac, le pont du Sanitas, l’avenue de Grammont, la place Jean-Jaurès, l’avenue Georges-Pompidou, le carrefour des Français-Libres, le quai de la Loire. Et aussi la levée de la Loire par la D751 jusqu’à l’île de la Métairie puis vers Lussault-sur-Loire par les D752-D142-D82 et D751.

> Mercredi 23 août : il est recommandé d’éviter le secteur d’Amboise, Chargé et Mosnes par la D751 le matin.

Attention toutefois, les services de la préfecture préviennent que « les informations sont communiquées à titre indicatif et seront susceptibles d’évoluer »

Le Convoi de l’eau, kézako ?

Il s’agit d’une manifestation itinérante, partie depuis Lezay dans les Deux-Sèvres. Elle vise à « dénoncer les projets de méga-bassines » qui avaient fait l’objet d’une violente manifestation il y a quelques mois, en mars dernier, et milite pour « la défense de l’eau ».

A.G. / Photo : archives NR illustration

Beyond the Gates Festival : une virée à Bergen, capitale du black metal

« 4 days of darkness in the heart of Bergen. » Ou, en français, « 4 jours de ténèbres/obscurité au cœur de Bergen ». Voici le mantra du Beyond the Gates festival qui a eu lieu en août en Norvège. On y a fait un tour pour tout vous raconter…

Imaginez un peu la chose… Bergen, seconde ville de la Norvège, véritablement au cœur des fjords, un cadre idyllique, un port mignon comme tout, de jolies maisons colorées encastrées à flanc de colline et… des milliers de fans de metal qui débarquent soudainement !

Oui, ça existe. Oui, on l’a vécu. Et oui, on va vous raconter. Car comme vous le savez, à tmv on est plutôt du genre à aimer le metal bien gras. Et après notre pèlerinage annuel au Hellfest, en France, on s’est dit qu’on allait découvrir le Beyond the Gates Festival, en Norvège lors de nos congés du mois d’août.

La vue du fjord de Bergen

L’événement en lui-même est déjà fou. Le festival se déroule sur quatre jours, à différents endroits et salles de cette pittoresque cité qu’est Bergen. Partout dans les rues, des tee-shirts noirs, des cheveux longs, des métalleux et métalleuses bière à la main, calmes, papotant. Les organisateurs ont également préparé des événements hors les murs, comme des visites guidées avec des musiciens renommés ou encore une… dégustation de vin avec Gaahl, personnage mythique de la scène black metal norvégienne !

Les murs de la ville sont habillés aux couleurs du festival

Grâce à l’organisation du festival, on a pu dégoter un pass une journée pour voir ce que valait la Bête ! C’était la dernière étape de notre trip. Et autant dire qu’après avoir fureté partout dans cette magnifique ville de Bergen – vous avez droit aux photos ! – une grosse dose de metal dans les esgourdes a clôturé le voyage comme il fallait. Avec, en plus, un temps radieux et du soleil, pour une ville pourtant surnommée « capitale de l’Europe de la pluie » avec ses plus de 200 jours de pluie par an…

L’entrée du festival… plutôt pas mal !

Ayant opté pour le jeudi, on a pu commencer la journée dès 13 h 30 avec la prestation de SIJJIN. Les Allemands œuvrent dans un death thrash relativement basique, mais efficace. Sur scène, ça tabasse comme il se doit et niveau mise en bouche, on est plutôt bien !
Ensuite, place à BLACK CURSE. Très attendus, les Américains ont ratatiné la Kulturhuset, l’une des salles du festival, avec un death/black metal tonitruant, sale, malsain, véloce et écrasant. Reste que, malgré une prestation à tomber et une technicité folle, le volume poussé à 11 a clairement gâché en partie les subtilités musicales de ces gars venus du Colorado.

Black Curse a envoyé sévère sur scène

Sachant que le Beyond the Gates Festival se déroule dans plusieurs endroits de Bergen (vous avez suivi, c’est bien), on a aussi fait un tour à la salle USF, bien plus grande et spacieuse, séparée en deux scènes. L’une grande… l’autre très grande !

C’est là qu’on a notamment pu assister aux prestations sans faille de RUINS OF BEVERAST et, surtout, BLOOD INCANTATION, eux aussi du Colorado et ultra attendus. Sur les planches, les mecs de Denver, concentrés, balancent la sauce, envoie un death metal des plus old school, mais au son aussi gras qu’un fast food dégoulinant.

Pause cantine entre deux groupes !

Mais surtout, les deux machines de guerre qu’il ne fallait pas rater étaient GORGOROTH et MARDUK. Le premier, norvégien, joue à domicile puisqu’originaire de Bergen. Le second, connu pour être l’un des groupes les plus violents en concert, débarque tout droit de Suède. Les deux sont des pionniers, des groupes mythiques.

Parmi les maîtres du black metal, Gorgoroth de Bergen.

Autant dire que leurs prestations, d’une brutalité inouïe, ont été mémorables. Avec un public non seulement chaud bouillant (mais toujours d’un calme olympien assez étonnant pour un festival metal… Ah, les Scandinaves… !), mais aussi un son parfaitement mixé et d’une clarté absolue. Deux baffes, deux grosses claques qui vous couchent avant de prendre votre avion le lendemain…

Malgré des prix hallucinants (coucou la bière à 13 €) – Norvège oblige – le Beyond the Gates Festival reste une expérience à faire absolument (quelle organisation PARFAITE !), pour quiconque aime le metal et, encore plus, le black metal. Et pour qui souhaite, évidemment, poser les pieds à Bergen, une ville absolument sublime.

Aurélien Germain (texte & photos)


Un grand merci à Øystein, des relations presse du Beyond the Gates Festival, ainsi qu’à Laetitia, de North Star PR.

Où manger cet été à Tours ? Nos 6 petits plaisirs récents

Les vacances approchent et vous restez à Tours ? On vous surnomme l’estomac sur pattes ? Et votre ventre crie famine ? Voici quelques bonnes idées de tables à essayer cet été, des adresses que l’on a testées ces six derniers mois. Rien que pour vos beaux yeux (et votre bidon).

Pendant ce premier semestre, l’équipe de tmv a donc eu de chouettes surprises, des petits coups de cœur. Au hasard ? Le Kabuli, situé à deux pas de la gare. Ce restaurant franco-afghan est un vrai voyage gustatif, une virée vers l’Asie centrale où l’on peut découvrir dans sa marmite aux motifs colorés la spécialité, le Kabuli Palaw. Une cuisine très parfumée à goûter dans cette salle originale, où un grand arbre s’échappe du mur pour se faufiler jusqu’au plafond.

Et pour prolonger son envie de voyage, direction la rue Berthelot pour Afandina, un restaurant libanais. Conseil de tmv : n’oubliez pas de terminer le repas par un mouhallabyeh…

Les Frérots, place du Grand-Marché, nous a aussi fait forte impression. Ici, c’est cadre intimiste et joyeux, carte travaillée, mélange de saveurs et un régal à tous les étages. En plus, le bon plan pour cet été, c’est de s’installer au calme à la magnifique terrasse intérieure.

Pour celles et ceux qui souhaitent prendre à emporter (c’est évidemment aussi possible sur place), notre petit doigt nous dit qu’il faudrait se diriger vers le Vieux Tours.
Idée 1 : Collette. C’est un café-restaurant de cuisine de rue et pâtisserie, rue du Dr Bretonneau, et on avait adoré ses briochés (celui à la crème truffée !).

Idée 2 : les immanquables de Trois Frites, rue du Commerce. Comme son nom l’indique, c’est de la frite en veux-tu en voilà, déclinée sous plein de formes différentes. Chouette concept et chouette accueil : on dit oui.

Le bon plan méconnu : Délirium Café

On n’y pense pas forcément, mais les midis, le Délirium Café de Tours propose également de quoi se remplir le bidon ! Et force est de constater que tous nos essais là-bas se sont avérés concluants.

Que ce soit le burger, toujours bien costaud (croyez-nous, ça vous cale un pachyderme !) et décliné régulièrement sous différentes façons et recettes intéressantes qui sortent des sentiers battus… ou que ce soit la salade du moment, elle aussi tout aussi bonne et copieuse (on avait eu un gros coup de cœur pour la Athéna et ses tenders à la grecque).

À (re)découvrir ! (16, rue Constantine. Partie restauration du mercredi au samedi, de midi à 14 h 30. Partie bar ouverte tous les jours)

Aurélien Germain / Photos : archives tmv sauf Delirium Café (Photo facebook deliriumcafetours)


> Bien sûr, ce n’est qu’un tout petit aperçu des adresses sympathiques que l’on a à Tours. Mais les plus curieux et curieuses d’entre vous (ou les plus affamé(e)s au choix) iront télécharger notre guide des restaurants à Tours (JUSTE ICI). Cela devrait vous tenir l’estomac jusqu’à la rentrée…

 

Sewra Mehretab, l’ambassadrice du tourisme Tours Loire Valley

#VisMaVille Sewra Mehretab est conseillère en séjour à l’Office de Tourisme & des Congrès de Tours. Accueil, conseil mais aussi vente constituent la palette de cette ambassadrice qui garde constamment son sourire.

Derrière le comptoir de l’Office de Tourisme de Tours & des Congrès Loire Valley, face à la gare et au Palais des Congrès Vinci, Sewra Mehretab et ses quatre collègues titulaires se relaient chaque jour pour assurer l’accueil et renseigner les touristes et curieux. Une équipe du matin, une de l’après-midi, complétée par les saisonniers d’avril à fin septembre, avec des roulements les week-ends et jours fériés à la clé.

Le métier de « conseiller séjour », Sewra Mehretab l’exerce depuis 13 ans ici au siège de la rue Bernard-Palissy, après avoir tenu la boutique touristique de la place Plumereau durant sept ans.

Titulaire d’un BTS Tourisme passé à Blois, cette Tourangelle maîtrisant l’allemand et l’anglais, a pourtant cru qu’elle devrait faire une croix sur son métier. Elle est, en effet, issue de la promo du 11 septembre 2000. Les perspectives de recrutement dans le tourisme étaient alors au point mort. Sewra a dû exercer un job alimentaire de vendeuse de vêtements avant de pouvoir enfin embrasser son objectif.

« J’aimais voyager, les langues, j’avais envisagé de travailler pour des tours opérateurs et puis j’ai changé d’image sur les offices de tourisme que je trouvais alors trop statiques, répétitifs dans les tâches. En fait, le métier évolue constamment avec les nouveaux produits à proposer et la technologie. »

Le cœur du métier de conseiller séjour réside toujours dans l’accueil et le conseil. La vente d’excursions, de balades en montgolfières ou en canoë, de visites dans les châteaux du Val de Loire surtout, mais aussi d’hébergement touristiques et de souvenirs prend de plus en plus de place. Avec une diversification dans les prestations proposées. « Les dégustations de vins dans des sites insolites sont devenues tendances », souligne Sewra Mehretab.

Les conseillers séjours accueillent physiquement le client, mais répondent également à leurs demandes par téléphone, mail et messagerie en ligne. En arrivant le matin à 9 h, le point est fait sur les affiches, le panneau indiquant la météo, les documents disponibles pour le public et les mails donc. « Nous essayons de répondre le plus vite possible, entre deux clients, assure Sewra. Nous jonglons, nous essayons d’être efficaces, de poser les bonnes questions pour affiner la demande, la recentrer car beaucoup d’informations circulent sur internet. »

Sewra insiste sur sa mission de service public. « Notre but est de promouvoir la destination et le département. » Elle apprécie les retours positifs et les échanges qui peuvent s’instaurer, avec une clientèle large, du jeune couple aux séniors, de tous horizons sociaux et géographiques. « Les gens viennent d’abord chez nous pour découvrir la ville, je sors la carte de Tours maintes fois, mais ce n’est jamais la même explication, la même approche, car chaque personne a une façon différente de visiter. »

Et parfois les échanges prennent une autre tournure. « Quelque part, nous voyageons aussi à travers nos clients. Dernièrement, un Québécois m’a proposé de venir voir les caribous l’automne, c’est tentant. »

Aurélie Dunouau

 

Chroniques culture : le festival Riip Fest, un thriller du Nord et le plein de BD et de comics

Dernière salve de chroniques culture avant les vacances ! On vous parle du Riip Fest, un festival metal hardcore qui casse aussi les préjugés, on part dans le froid nordique avec un thriller glaçant et on finit sur le plein de BD et même un comics estampillé horreur…

RIIP FEST : UN FESTIVAL QUI CASSE LES CLICHÉS

Le Riip Fest – septième édition déjà – revient en Touraine, du côté de Notre-Dame d’Oé. La bête débarque ces 7 et 8 juillet salle Oésia et propose deux jours de musique extrême, avec une quinzaine de groupes estampillés metal et hardcore à l’affiche. Mais voit bien plus loin que le bout de son nez !

On vous en a déjà parlé dans tmv, les festivaliers auront la chance, déjà, de voir les légendes Cro-Mags et les monstrueux Memoriam, deux exclusivités nationales cet été. À leurs côtés, on retrouvera aussi une tripotée de décrocheurs de mandales, comme Born From Pain, Brothers Till We Die ou encore Grove Street. CERTES.

Mais avouons que le Riip Fest a également le mérite de proposer une expérience plus poussée et ne s’arrête pas qu’au gros son. En effet, sous cette musique parpaing se cache une jolie philosophie, puisque durant ces deux jours, les organisateurs feront venir quatre associations militantes, notamment les très respectables Stop Harcèlement de rue, mais aussi Entraid’Addict, Hardcore Cares (cause animale) et Coiffeurs Justes (recyclage de cheveux). Alors on dézingue les préjugés et on dit bravo.
Aurélien Germain

> Salle Oésia, le 7 juillet dès 17 h 30 (27 €) et le 8 juillet dès 14 h 30 (32 €).


LE COIN BD et COMICS

LA NUIT DE LA GOULE

« Un passionné enquête sur La nuit de la Goule, un film d’horreur qui aurait disparu dans un mystérieux incendie. Il retrouve son réalisateur qui vit dans une maison de retraite. Mais le maléfice de la Goule pourrait bien se réveiller… » Avec tel pitch, le lecteur sait dans quoi il embarque dans La Nuit de la Goule, le dernier-né des comics Delcourt.

Pas de surprise ici, on navigue en plein récit d’horreur, à la colorimétrie parfaite et pertinente (les tons gris, ternes, bleus, virant ensuite au plus flashy dans le dernier tiers), aux cadrages très cinématographiques, pour une histoire qui coche toutes les cases. L’ensemble est assez classique, mais le duo Scott Snyder/Francesco Francavilla réussit tout de même à proposer une série B horrifique divertissante comme tout.
A.G.

LA SÉLECTION BD

Pour préparer l’été, on commence avec une grosse dose d’humour comme on aime avec « Spoonfinger » (éd. Bamboo), le nouveau Spoon & White. Ils s’y sont mis à quatre (Léturgie père et fils, Yann et Isard) pour cette nouvelle aventure londonienne de nos deux policiers gaffeurs au possible.


« Les Petits Diables » d’Olivier Dutto reprennent du service avec ces « Vacances diaboliques » (Soleil). La première grande aventure long format de Tom et Nina, notre duo préféré, confronté à la présence de leur ignoble cousin Francis !

Riad Sattouf sera l’un des invités d’honneur des Rendez-vous de l’Histoire de Blois en octobre prochain. On se précipite donc sur ces « Cahiers d’Esther » (Allary) dont le tome 7 est un bijou de sensibilité et de grâce.
A peine terminé, on se replonge dans l’ambiance avec « Hellfest Metal Love » (Rouquemoute) : Bernstein, Hodecent et le génial Pixel Vengeur s’en donnent à coeur joie dans ce deuxième tome qui transforme la warzone en lovezone ! Énorme.
Pour finir, le Tourangeau Christopher s’est adjoint le scénario de Hofer pour faire revivre la délicieuse « Audrey Hepburn » (Michel Lafon) à travers ce biopic passionnant, de celle qui bouleversa les canons d’Hollywood avec son talent incroyable.
Hervé Bourit


LE ROMAN

X RAISONS DE MOURIR

La presse ne tarit pas d’éloges sur Stefan Ahnhem. « Star de la galaxie scandinave », « prodige », « maître dans l’art du suspense », et bien d’autres… Et en lisant son dernier roman, « X Raisons de mourir » (chez Albin Michel), il est vrai que l’auteur maîtrise tous les codes et sait emmener son lecteur dans les contrées froides du thriller bien troussé.

Ici, on suit Fabien et Astrid, deux flics qui ont aussi leurs faiblesses et leurs petits secrets, à travers le Danemark et la Suède qui se retrouvent confrontés à une série de meurtres atroces. Enquêtes criminelles et vie privée des personnages se retrouvent entremêlées, à travers ce thriller mâtiné de polar, efficace et rythmé.
Très sombre, mais rapidement addictif.
A.G.

Votre horoscope WTF de l’été et des vacances

L’astrologue vous a concocté une grosse dose d’horoscope pour tenir toutes les vacances. Avec, entre parenthèses, ce en quoi vous serez réincarné(e) cet été. L’astrologie est une science exacte, croyez-nous…

Bélier (en boudin de porte)

Amour

Pas grand-chose en ce moment… Vous vous sentez aussi seul(e) qu’un steak de tofu au congrès des viandards.

Gloire

Les poules du haut salissent celles du bas. Méditez ce dicton brésilien, véritable allégorie de votre vie actuelle.

Beauté

L’habit ne fait pas le moine, certes. Mais votre coupe de cheveux horrible, si.

l’accessoire indispensable de l’été

Un slip pour deux. C’est le moment de vous réconcilier avec votre ex.

Taureau (en Gilbert Montagné)

Amour

L’amour est aveugle. Gilbert Montagné aussi. Coïncidence ? Je ne crois pas.

Gloire

D’ailleurs, comme disait Gilbert Montagné devant un film X : « Je ne vois pas le rapport. » Allez A+ pour d’autres bons mots.

Beauté

Sous le sunlight des Tropiques, c’est vous le/la plus canon. (et Gilbert Montagné)

l’accessoire indispensable de l’été

Des lunettes et un piano. Pour ressembler à votre idole de toujours, Gilbert Montagné.

Gémeaux (en dindonneau)

Amour

Félicitations, vous simulez autant qu’un joueur de foot.

Gloire

Au boulot et dans la vie, ce sont toujours les plus cons qui sont promus. N’oubliez jamais cette phrase de l’astrologue pour appréhender votre triste futur.

Beauté

Après les Béliers, les Balances, les Poissons, les Sagittaires, les Vierges et les Scorpions, vous serez le signe le plus sexy de cet été.

l’accessoire indispensable de l’été

Un filtre Instagram. Pour vos selfies pendant les vacances. Non pas que vous êtes laid(e), hein… mais bon…

Cancer (en rat-taupe nu)

Amour

Vous êtes le sèche-mains de l’amour. Ah, ça s’allume rapidement, mais ça se finit bien vite tout ça.

Gloire

Un superbe voyage se profile à la Réunion… (pas l’île, mais la Réunion des fétichistes de pieds anonymes)

Beauté

Mais que vous êtes sexy ! Même la Corée du Nord vous jalouse tellement vous êtes un missile nucléaire.

l’accessoire indispensable de l’été

Une cravache et un string en cuir. Car il va falloir enfin assumer votre passion cachée.

Lion (en Gémeaux, haha la honte)

Amour

Maxi méga ascenseur émotionnel de FOU prévu le 3 août à 11 h 34. On vous laisse la surprise.

Gloire

Le saviez-vous ? En changeant 11,3 lettres à « Lion », on obtient « Vaðlaheiðarvegavinnuverkfærageymsluskúraútidyralyklakippuhringur » qui est le mot le plus long en islandais. C’est fou, la vie.

Beauté

Tout fout l’camp… (même vos cheveux)

l’accessoire indispensable de l’été

Rien du tout. Vous êtes constamment à poil, alors vous vous en foutez.

Vierge (en vierge. Retour à la case départ)

Amour

« L’important c’est d’aiiimer, pour tout donner ; l’important c’est d’y croiiire sans s’en apercevoir » comme disait je sais plus quel chauve.

Gloire

Vous allez gagner au loto. (et découvrir que cet horoscope n’est pas fiable)

Beauté

Tempête en juillet, slip sale en août. (cette phrase est sponsorisée par l’Amicale des Beaufs du 37)

l’accessoire indispensable de l’été

Un duo sandales/chaussettes. Laissez sortir cet Allemand qui sommeille en vous depuis trop longtemps.

Balance (en rien, vous êtes suffisamment parfait(e))

Amour

Sea, sex & sun cet été !!! Bon, le sea c’est un peu foutu. Le sun, c’est mal barré d’après nos prédictions. Ah et le sex, on oublie en fait. Allez bonnes vacances, bisou.

Gloire

Gros gros clash prévu en juillet avec un(e) Capricorne. Mais personne ne les aime, alors ça passe.

Beauté

Une fois encore, ce sont les Balances qui auront le plus beau derrière de tout l’été. Ça en devient lassant.

l’accessoire indispensable de l’été

Un martinet. Car vous avez été vilain(e), ouuuuh oui, vous avez été vilain(e).

Scorpion (en Jean Castex)

Amour

Pluton avec l’alignement de la constellation des rhododendrons en 3e décan en partant de la droite vous prévoit une bonne engueulade avec votre ex tout naze cet été. (PS : l’amour, ça pue)

Gloire

Dans « été », il y a 3 lettres et « Scorpion » 8 lettres. 8 + 3 = 11. Or l’année 2023 multipliée par 11, ça fait 22 253. En combinant ces chiffres, ça fait 2 + 2 + 2 + 5 + 3, donc 14. Vous constatez donc que ça n’a aucun sens.
Comme votre vie.

Beauté

Importante perte de mucus en août.

l’accessoire indispensable de l’été

Pas pour marcher sur l’eau à la plage. Mais surtout pour changer
l’eau en vin, bande de soiffards.

Sagittaire (en slip kangourou)

Amour

Comme le dit le proverbe québécois, « bague au doigt, corde au cou ». Allez à bientôt pour une autre dose d’optimisme !

Gloire

Amel Bent vous rappelle que viser la Lune, ça ne vous fait pas peur. (et d’ailleurs, vous avez une très belle lune)

Beauté

Vous êtes du genre à aimer porter des chemises dragon ou des doudounes sans manches. Berk.

l’accessoire indispensable de l’été

Un lardon géant. Pour pouvoir grimper sur son dos et partir en randonnée, ou s’en servir comme bouée gonflable et… la vache, qui a mis du LSD dans ma purée ?!

Capricorne (en téton géant)

Amour

Tentez le coup avec un(e) Scorpion ou un(e) Gémeaux. Sinon, un(e) Balance si vraiiiment vous avez mauvais goût. (ce qui est un peu votre cas)

Gloire

Une récente étude prouve que 92 % des Capricornes sont des serial-killers ou des psychopathes en puissance.
(vous en faites probablement partie, vu votre tronche)

Beauté

Vous n’avez pas inventé la poudre, mais vous êtes canon. (roh c’est beau)

l’accessoire indispensable de l’été

Une petite boîte secrète fermée à double tour. Pour y enfermer le peu de dignité qu’il vous reste encore.

Verseau (en poil incarné)

Amour

Les astres vous font bouillonner les hormones cet été (un peu comme d’hab en fait). Ça va être calieeeeeeenteeee !

Gloire

La constellation du Balladur vous rappelle que vous êtes Ballamou. Ça ne veut pas dire grand-chose, mais on s’en fout, on écrit ce qu’on veut.

Beauté

Quel bel été que voilà ! Vous faites partie de la team saucisse. Vous avez le physique et le charisme d’une saucisse. Vous ÊTES une saucisse.

l’accessoire indispensable de l’été

Un Bescherelle. Parce ke l’aurtograf é vou, s’est pa vréman une histouare
damour.

Poissons (en blob fish)

Amour

Vous n’avez pas la langue dans votre poche. Mais vous l’avez surtout dans la bouche des autres. Bande de lubriques.

Gloire

Poissons, ça rime avec Mélenchon, téton et morpion. On vous laisse deviner quel été foufou ça va être.

Beauté

Vous ressemblez à un donut mais sans le trou. Bref, vous êtes un beignet.

l’accessoire indispensable de l’été

Un Harry Potter de poche. Parce que vous, vous avez surtout un bon coup de braguette magique.

40 idées de sorties et de petits plaisirs pour cet été en Touraine

Vous restez dans les environs cet été ? Alors ça tombe bien : on vous a concocté un petit guide pratique avec plein de bonnes idées de sorties à faire en famille, solo ou entre ami(e)s…

Et voilà, la saison s’achève et le temps est venu de prendre notre petite pause estivale. Et une fois n’est pas coutume, l’équipe de tmv vous a concocté un petit guide bien pratique pour celles et ceux qui resteront en Touraine durant les vacances.

Au menu ? Plein plein plein de bonnes idées de sorties, à faire en famille, solo, ou entre ami(e)s, des petits « kifs » comme on dit, parce qu’il y aura de quoi faire en juillet et en août…

Pour retrouver nos 40 idées et bons plans, c’est dans le numéro 450 de tmv ! A découvrir en cliquant JUSTE ICI ! 

 

Violences urbaines : arrêt des tramways après 19 h et des bus après 20 h ce vendredi

Après les violences urbaines qui se sont déroulées les deux dernières nuits, Fil bleu a annoncé que la circulation des tramways s’arrêterait ce vendredi 30 juin à 19 h. Et celle des bus, à 20 h.

Nouvelles restrictions pour ce vendredi 30 juin, au soir. Fil bleu a annoncé qu’il n’y aurait plus aucun tramway après 19 h et plus aucun bus après 20 h. Une décision prise en raison des violences urbaines qui se sont déroulées hier et avant-hier.

Tramway

Dernier départ de Vaucanson vers Lycée Jean-Monnet à 17 h 22
Dernier départ de Jean-Monnet vers Vaucanson à 18 h 15

Bus

Pour les lignes de bus, les derniers départs s’effectueront :
Plan B :

  • de Vaucanson vers Lycée J. Monnet :
  • 1 départ toutes les 5 à 10 mn à partir de 17 h 35
  • Dernier départ à 18 h 25
  • Dernier départ de Lycée J. Monnet vers Vaucanson à 18 h 25

Ligne Tempo 2 :

  • de CHU Trousseau vers Les Douets à 18h35
  • de Les Douets vers CHU Trousseau à 18h33

Ligne 3 :

  • de Grand Sud vers La Pléiade à 18h08
  • de Onze Arpents vers La Pléiade à 18h20
  • de La Pléiade vers Grand Sud à 18h37

Ligne 4 :

  • de Rempart vers Les Atlantes à 18h19
  • de Les Atlantes vers Rempart à 18h18

Ligne 5 :

  • de St Pierre Gare vers Parc Grandmont à 18h38
  • de Parc Grandmont vers St Pierre Gare à 18h18

La Ligne N1 ne circulera pas.

 

Chroniques culture : Buckcherry et Dixxit côté musique et le plein de BD côté lecture

Cette semaine, dans les chroniques culture de tmv, on écoute le hard rock costaud de Buckcherry et on dérive vers l’électro tourangeau avec DIXXIT. Pour le reste ? La sélection BD !

L’ALBUM DE LA SEMAINE

BUCKCHERRY – VOL. 10

Et de dix albums pour Buckcherry ! Et, une fois n’est pas coutume, les tatoués de Los Angeles offrent ici une tripotée de pépites rock’n’roll à souhait, sur lesquelles il est impossible de ne pas taper du pied. Sur ce « Vol.10 », rien – absolument rien – n’est à jeter. Les Américains balancent la sauce, guitares bien en avant, avec un savant mélange entre un Aerosmith les doigts dans la prise, les L.A. Guns et les Guns N Roses.

Production aux petits oignons, mélodies à tous les étages, introductions musclées ou groovy, voix un poil eraillée, batterie qui claque et refrains efficaces et « catchy », Buckcherry coche toutes les cases et vise juste tout au long d’un disque truffé de bonnes choses (« Let’s get wild » en lui-même est une vraie leçon de hard rock). Même la fameuse ballade obligatoire à mi-parcours est bien troussée !

Au final, Buckcherry accouche d’un dixième album plus que réussi, un « Vol.10 » à écouter le son poussé au volume 10.

Aurélien Germain

LE CD

DIXXIT – WIDE

Il y a du nouveau du côté de la planète électro. DIXXIT, c’est un nouveau projet, un projet en duo qui envoie aujourd’hui « Wide », un album neuf titres électroniques mâtinés de pop. Il y a cette voix, chaude et emportée, et le tapis sonore qui enrobe tout ça (l’une des deux têtes pensantes est Charly DKN) pour emporter l’auditeur.

Tout du long, il y a un ressenti de son très « live ». Idéal pour s’imaginer s’ambiancer sur scène aux côtés du duo. En attendant, une oreille attentive à « Wide » s’impose, tout comme le visionnage du clip « For You », très jolie vidéo tournée dans les rues de Tours qui comptabilise déjà plus de 17 000 vues en deux semaines.

A.G.

> https://www.facebook.com/dixxitdixxit

LA SELECTION BD

Le coup de cœur de cette semaine va au « Carole » (éd. Dargaud) de Clément C.Fabre qui nous emmène en Turquie sur les traces de ses grands-parents arméniens. Ce magnifique récit autobiographique sur les liens familiaux est un pur moment de bonheur.


Autre ambiance familiale et autre pays, la Sardaigne : Albrespy et Aubertin, dans « Motorossa » (Dargaud), nous entraînent dans une virée en moto avec une héroïne plein de tendresse. Gorgée de soleil et d’une touche graphique surprenante, cette équipée sauvage est une belle réussite.

Comment exister dans une fratrie de frères et soeurs tous plus brillants les uns que les autres ? Participer à une émission de téléréalité ! Avec « Éloge de la surface » (Dargaud), Relmani et Lory décryptent le phénomène de manière réjouissante et ludique.
Quant à Ducoudray et Geffroy, on les retrouve aux manettes de « Inspecteur Balto » (Grand angle), aux côtés d’un personnage de flic un peu dépassé mais qui n’a rien perdu de son acuité. Une enquête d’apparence banale mais à laquelle on se prend très vite au jeu pour un résultat particulièrement bluffant !

Hervé Bourit

On a testé les « baogers » de Gomu, place du Grand-Marché

La franchise Gomu s’est installée à Tours. Son credo ? Allier street food américaine et japonaise avec, en rab, une petite dose de pop culture.

C’est peu dire que la franchise Gomu avait bétonné son arrivée à Tours. Du teasing sur les réseaux sociaux, un bon bouche à oreille (avec un nom qui parle à de nombreux vingtenaires), un marketing rôdé et et une ouverture en fanfare, fin mai dernier, avec 250 burgers offerts aux premiers clients et des cadeaux à gagner, comme un voyage au Japon ou des iPhone. Depuis, force est de constater que l’engouement est resté intact.

Pour la petite histoire, Gomu a ouvert son premier restaurant à Paris en juin 2021. Une dizaine d’autres établissements ont vu le jour très rapidement à travers la France. Tours a donc désormais, elle aussi, son Gomu, place du Grand Marché.

On arrive un vendredi midi pour tester l’enseigne. Très vite, un membre de l’équipe nous vient en aide, explique le concept : « Vous connaissez ? C’est inspiré de One Piece (le mot « Gomu » – NDLR). Le restaurant est un mélange entre l’Amérique et l’Asie. » En effet, les cinq amis qui ont lancé la chaîne sont tous fans de mangas et souhaitaient mixer le burger américain à l’esprit asiatique. On se retrouve donc, par exemple, avec des « baogers », c’est-à- dire des burgers avec un pain bao, un petit pain brioché d’origine chinoise… mais toujours dans le domaine de la street food, qu’on se le dise.

Néons, baogers et steak « smashé »

Une fois la commande aux bornes prise, on zieute l’intérieur du resto. La déco est originale. Il y a du néon à tout va, des tons et des couleurs qui rappellent l’esprit tokyoïte. Le staff, lui, est vraiment adorable et très avenant. À la carte, il y a un choix de dix baogers : le Ebi, avec sa galette de crevettes et sauce spicy, le Cheetos Mozza avec galette de mozzarella ou encore le Cheese tout simple, le tout avec frites crinkles ou frites patate douce.

 

On a choisi le Yonko, avec double steak « smashé », salade, oignons caramélisés et mayonnaise. Le pain se tient bien et ce fameux steak « smashé » ramène le bon point (c’est grillé comme il faut), ça a du goût. On reste évidemment dans de la fast food, mais c’est sympathique. Et à peine le repas terminé, on voit bien que la file d’attente – avec de nombreux jeunes – s’allonge déjà. Visiblement, Gomu a déjà beaucoup d’adeptes.

Aurélien Germain


> L’addition : burgers de 10,90 € (le Ham Baoger) à 13,90 € (un Crrrips avec la sauce truffe). Les principaux coûtent 12,90 €. Starters à 5,90 €. Frites à 3 €. Bubble tea à 5,90 €.
> Au 28, place du Grand Marché, à Tours. Ouvert tous les jours, du dimanche au mercredi de 11 h 30 à 23 h 30 et du jeudi au samedi de 11 h 30 à 2 h du matin. Sur place ou à emporter. Livraison possible.
> Contact Sur gomuburger.com ou @gomu.fr sur Instagram

 

Horoscope WTF du 28 juin au 4 juillet 2023

Cette semaine, on a (presque) été gentils avec les Poissons. Tout le contraire des Capricornes…

Bélier

Amour

Super, je viens de regarder votre vie amoureuse. En fait, la mienne n’est pas
si horrible.

Gloire

Chute de popularité à prévoir.
Mais rien de grave : regardez l’astrologue de tmv, personne ne l’aime, mais tout le monde l’écoute.

Beauté

Au réveil, vous avez des airs de Philippe Etchebest

Taureau

Amour

Noir, c’est noir, il n’y a plus d’espoir.
C’est pas moi qui le dis, c’est Johnny

Gloire

Comme le dit le dicton : « Si juillet est beau, prépare tes tonneaux »…

Beauté

…mais il dit aussi « Si juillet est beau, Taureau prépare tes lolos » (ça, on l’a inventé)

Gémeaux

Amour

Vous, vous, êtes libertineuh,
vous êtes une catin.

Gloire

On veut pas vous faire flipper,
mais un drone vous observe depuis une semaine tout(e) nu(e) chez vous.

Beauté

Comme le dirait mon chat qui marche sur mon clavier : « op’i »çàé(à_’_iyçyçyç_ i’(y

Cancer

Amour

Venant de vous, les compliments, c’est comme le calebute de l’astrologue de tmv : tout le monde en entend parler mais pas sûr que ça existe.

Gloire

En ce moment, vous êtes une grosse patate, mais vous avez la frite.

Beauté

Le moment est peut-être venu de révéler pourquoi vous avez des sous-vêtements si moches.

Lion

Amour

L’amour est plus fort que tout et vaincra. (Non, on déconne. Y a que la
pizza qui vaincra, c’est tout)

Gloire

La constellation du Claude François vous rappelle que cet âne est là (et cet âne, c’est vous)

Beauté

Passé 22 ans tout fout le camp.
Il n’y a plus d’espoirs, mes petits chatons…

Vierge

Amour

THE big boss, c’est vous. Votre surnom sous la couette ? Viergecingétorix.

Gloire

Félicitations ! Cela fait désormais 2 mois et 17 jours que vous n’avez pas eu
de bonne idée.

Beauté

Pas au top cette semaine.
Mais toujours mieux que votre voisin(e) de gauche.

Balance

Amour

Vous êtes un bon coup. (mais juste pour vous-même)

Gloire

Super, en ce moment, vous êtes aussi utile qu’une valise sans poignée.

Beauté

Bref, tout va mal dans votre horoscope. Heureusement que vous sauvez les meubles en étant ultra canon.

Scorpion

Amour

Waouw, vous êtes une vraie machine à distribuer du plaisir. (mais seulement en solo)

Gloire

Comme disaient les grands philosophes d’O-Zone : « Vrei să pleci dar, nu mă, nu mă iei, nu mă, nu mă iei. »

Beauté

Prenez une tartine de second
degré chaque matin. Vous verrez, ça ne mange pas de pain.

Sagittaire

Amour

Eh bé… En observant vos relations amoureuses et amicales, force est de constater que vous n’êtes pas bien exigeant(e)…

Gloire

Les Poissons sont vos ennemi(e)s.
ELIMINEZ-LES !

Beauté

Vous poussez souvent des coups de gueule. (mais il faudrait se laver
les dents)

Capricorne

Amour

C’est quand même magique, les Capricornes. Ça enquille les plans foireux et les mauvais choix, mais ça continue de foncer dans le mur tout
sourire.

Gloire

Installez ChatGPT. Histoire de pouvoir parler à quelqu’un qui fait semblant de vous écouter et d’être votre ami

Beauté

Le matin, votre bouche sent la marée.

Verseau

Amour

Ce soir, y a quelqu’un qui va passer à la casserooole. Et ce quelqu’un,
c’est vouuuus !

Gloire

Quand un(e) Verseau naît, un Bescherelle meurt.

Beauté

Oui enfin n’oubliez pas que de dos, dans le noir, tout le monde est
beau hein…

Poissons

Amour

Les Poissons aiment tout le monde. Mais personne n’aime les Poissons.
Comme quoi, c’est con la vie.

Gloire

Arrêtez de coller autant aux fesses des gens, on dirait un rideau de
douche.

Beauté

La perfection n’existe pas.
Sauf chez les Poissons. Sachez-le, bande de larves.

Toit, toit, mon toit… Notre dossier spécial immobilier à Tours

Achat ? Location ? Neuf ? Ancien ? … Retrouvez notre dossier spécial immobilier cette semaine et suivez le guide.

On le sait, le logement traverse actuellement une crise importante. Matériaux trop chers, taux d’intérêt en hausse, inflation, normes environnementales de plus en plus drastiques… Ça secoue sérieusement sur le secteur.

Pour se loger, il y a plusieurs stratégies possibles. On peut opter pour le neuf ou préférer l’ancien. On peut choisir du clé en main ou se lancer dans des travaux. Ou alors, on peut choisir de rester en location…

Retrouvez notre dossier spécial immobilier dans le numéro 449 de tmv.

A télécharger en cliquant juste ici !

Ecrivains chez Gonzague Saint Bris : le rendez-vous littérature

La prochaine édition des Ecrivains chez Gonzague Saint Bris se déroulera fin août. La liste des invités a été dévoilée. L’éclectisme sera encore de mise.

C’est quoi ?

Appelez-le « Ecrivains chez Gonzague Saint Bris » ou « Forêt des livres », le rendez-vous est devenu un incontournable en Touraine. Direction Chanceaux-près-Loches, à une quarantaine de minutes en voiture de Tours : c’est ici que se tient cet événement littéraire, une sorte de grande fête culturelle et du livre qui prépare la rentrée.

La prochaine édition aura donc lieu le dimanche 27 août. Et l’équipe organisatrice a dévoilé une grosse partie de ses invité(e)s, qu’elle qualifie de « plateau exceptionnel ».

Les stars

Pour cette fournée 2023, un auteur devrait ramener du monde au stand de dédicaces : Bernard Werber. L’écrivain français, connu et reconnu pour sa fameuse trilogie des Fourmis, viendra dévoiler en avant-première son nouveau roman, prévu pour le mois d’octobre.

L’autre grand nom de cette édition, c’est celui de Boris Cyrulnik. Développeur du concept de résilience, neuropsychiatre célèbre, auteur de livres grand public sur la psychologie, il participera à un colloque autour de son dernier ouvrage.

Des immanquables

Certains auteurs et autrices devraient également voir du monde à leur table. Par exemple, Sergueï Jirnov, ancien du KGB, auteur de « L’Escalade », mais aussi Marek Halter pour « La Juive de Shangaï », roman vrai sur un exode méconnu et oublié.

Quant à Sarah Barukh, elle viendra avec son « 125 et des milliers », ouvrage tristement indispensable, puisqu’il raconte 125 victimes de féminicide.

Personnalités, people et politiques : l’éclectisme

Deux personnalités politiques seront aussi là. Manuel Valls déjà. L’ex-Premier ministre y présentera « Le Courage guidait leurs pas », dans lequel il raconte les personnalités qui l’inspirent. En face (enfin pas trop près quand même, on espère), sera présente, Ségolène Royal avec « Refusez la cruauté du monde ! Le temps d’aimer est venu » (qui est vraiment le titre de son livre).

Dans la liste d’invités également, on trouve de nombreuses personnalités. À commencer par des journalistes, comme Bruce Toussaint, Guillaume Auda, Catherine Nay, Sonia Mabrouk. Mais aussi d’autres noms plus surprenants, comme Jean-Jacques Debout, l’interprète de Starmania Fabienne Thibeault et… Jean-Claude Drouot, qui fut le Thierry La Fronde de 1963 à 1966.

D’autres écrivains seront également présents (liste complète sur lesecrivainschezgonzaguesaintbris.com, ils seront dévoilés prochainement) pour cet avant-goût de la rentrée littéraire. Un événement qui, comme chaque année, sera gratuit…

Aurélien Germain / Photos : ouverture NR, B.Werber par Michel Restany

La Ville de Tours vue par… ChatGPT

On s’est dit qu’on allait tester un peu ChatGPT sur un sujet qui nous tient à cœur : notre bonne ville de Tours. Nous lui avons posé quelques questions, en mode Interview et voilà le résultat. Où l’on apprend qu’une intelligence artificielle, ça ne se mouille pas trop quand même…

Pourquoi est-ce si agréable de vivre à Tours ?

Vivre à Tours est agréable pour plusieurs raisons. La ville offre un cadre charmant et historique, avec ses rues pittoresques et son patrimoine culturel. Elle bénéficie d’une atmosphère animée et dynamique grâce à la présence d’une université et à une vie étudiante dynamique. Tours jouit d’une situation géographique avantageuse, proche de la vallée de la Loire et bien reliée aux autres grandes villes.

Elle offre un bon équilibre entre vie urbaine et tranquillité, avec des espaces verts, des parcs et des pistes cyclables. Enfin, la gastronomie et les vins de la région ajoutent une touche culinaire plaisante à la vie quotidienne.

À votre avis, Emmanuel Denis est-il un bon maire de Tours ?

Je m’excuse, mais je ne dispose pas d’informations récentes sur les maires de Tours après ma date de coupure de connaissances en septembre 2021. Par conséquent, je ne peux pas fournir une évaluation précise d’Emmanuel Denis en tant que maire de Tours

. Je vous recommande de consulter des sources d’actualité locales ou des avis des habitants pour obtenir des informations plus récentes sur sa performance en tant que maire de Tours.

Pourquoi est-il bon de lire tmv ?

Il est bon de lire « tmv » à Tours car ce journal local offre une couverture détaillée et spécifique de l’actualité et des événements de la ville. En lisant « tmv », les habitants de Tours peuvent rester informés sur les développements urbains, les initiatives communautaires, les projets culturels et bien plus encore. Le journal offre également une mise en contexte locale des actualités nationales et internationales, permettant ainsi aux lecteurs de comprendre les enjeux mondiaux à travers le prisme de leur propre communauté.

De plus, « tmv » fournit des informations pratiques sur les services locaux, les événements à venir et les recommandations pour profiter pleinement de la vie dans la ville. En lisant « tmv », les résidents de Tours peuvent se sentir plus connectés à leur communauté et renforcer leur sentiment d’appartenance.

Christian Leau, 68 ans, le DJ de la guinguette de Rochecorbon

#VisMaVille Christian Leau est le responsable des animations musicales de la guinguette de Rochecorbon depuis 13 ans. Portrait d’un passionné de danse et de musique.

Il arrive en fin d’après-midi à la guinguette de Rochecorbon, apprêté, foulard autour du cou, couvert de son chapeau, encore imprégné des pas de country qu’il vient d’enseigner dans son association de Saint-Avertin. Souvent à vélo d’ailleurs, son mode de déplacement en même temps que son loisir qu’il pratique en compétition.

Christian Leau, 68 ans, Tourangeau depuis toujours, est un homme qui vit à 100 à l’heure, jamais rassasié de danse, de musique et donc de vélo. Il donne 14 heures par semaine de cours de danse de line country, prend des cours de salsa pour se perfectionner, anime encore des mariages et des fêtes avec ses playlist éclectiques et son sens de l’animation reconnu… bref il n’arrête pas.

A Rochecorbon, on le retrouve les lundis, mercredis, jeudis et dimanches, derrière sa petite table de DJ disposée à côté de la belle piste de danse de la guinguette. Le samedi, il est carrément sur scène pour la soirée dansante qui peut attirer jusqu’à 500 danseurs. Country, valse, bachata, rock, variétés, jazz, il touche à tout, veillant à alterner les styles et ménager le souffle des danseurs, toujours au goût du jour.

« Après deux rock, je peux passer une rumba, c’est une question de dosage. Les gens nous font des retours positifs ici. Je reste aussi moderne, la chanson de Mentissa, Et Bam, je la passe en mode valse. »

Celui que tout le monde appelle ici DJ Christian a de la bouteille dans le milieu musical. « De l’animation, j’en fais depuis 40 ans. Quand j’ai rencontré Bernard Repussard, DJ de la discothèque Club 57 à Tours dans les années 70, j’ai tout de suite accroché. Il m’a vendu des milliers de disques et m’a appris à mixer des vinyles. À l’époque, nous n’avions pas d’ordinateur mais seulement deux boutons. »

Cette passion l’a toujours occupé sur ses temps libres, les soirs et week-end puisque Christian Leau a exercé son métier de géomètre jusqu’à sa retraite. Dans sa vingtaine, du Club 57, il passe à l’animation des mariages avec le magasin Spot’light. « J’ai animé plus de 600 mariages et 2 000 soirées depuis que je suis indépendant », comptabilise Christian Leau.

Autodidacte, il adore parler de musique, glisser quelques enchaînements bien sentis et une pincée d’humour. « J’aime écrire mes textes et présenter les personnages avec humour. Vingt minutes d’animation pour un mariage c’est quatre à cinq pages d’écriture, des dizaines d’heures de boulot. »

À Rochecorbon, il arrive à sa treizième saison, recruté par le patron actuel Gérard Morissseau. Au compteur : 770 soirées, qui sont devenues à thèmes et prisées des Tourangeaux. Aucune playlist établie, Christina s’adapte à l’ambiance du jour. De 20 h à minuit, il enchaîne les disques, tenant sa ligne svelte et son physique grâce à son hygiène de vie, la danse et les kilomètres de vélo avalésprès de 10 000 par an entre les balades et les courses. Il ne s’autorise plus qu’un petit verre de moelleux en arrivant à la guinguette, heureux de retrouver ses patrons Gérard et son fils Romain.

« C’est une famille ici et puis le cadre est tellement agréable en bord de Loire. J’ai l’impression d’être en vacances ici », glisse le retraité actif.

Aurélie Dunouau

Hellfest 2023 : retour sur une 16e édition d’enfer

Et c’est reparti pour un tour ! Tmv était de nouveau au Hellfest pour se prendre une bonne dose de gros son sous une chaleur étouffante les trois premiers jours (et les pieds dans la boue le quatrième). On vous raconte, en résumé, ce festival de la démesure (avec photos et vidéos pour ceux qui n’aiment pas lire, ouf).

Des chiffres et des êtres

Cette année, le Hellfest se tenait sur 4 jours (et il en sera de même l’an prochain). Au menu de cette 16e édition ? Près de 200 groupes, 6 scènes réparties sur 15 hectares. Côté mimines ? 5 000 bénévoles oeuvrent (et coeur sur eux) chaque jour. Budget de la Bête ? 35 millions d’euros (le Hellfest est une association de loi 1901 et la seule subvention de la Région est de… 19 000 €).

Le festival amène 60 000 personnes par jour (77 nationalités différentes). Moyenne d’âge ? 39 ans et demi, d’après l’étude menée par le Tourangeau Corentin Charbonnier, docteur en anthropologie. Si vous vous attendiez à voir de vilains chevelus buveurs de sang, c’est loupé : la moitié du public est cadre supérieur. Toujours d’après cette étude, on compterait 30 % de femmes et 5 % de retraité(e)s.

Jour 1 : c’est parti pour les claques !

Qui l’eut crû, qu’un jour, on serait là en train de chanter « God Save the Queen » avec les anciens Sex Pistols et de Generation X ? C’est pourtant le cas ce jeudi d’ouverture de festival avec GENERATION SEX. Alors ok, sur scène, le peroxydé Billy Idol en a vachement moins sous le capot et ses speechs entre les morceaux avec la voix de Jeanne Moreau font moins rebelle. Mais n’empêche que les briscards de la scène punk londonienne ont offert un chouette moment nostalgie.

HARAKIRI FOR THE SKY a quant à lui squatté la scène Temple pour offrir une séance de post-black torturé. Les Autrichiens tapent fort, comme ARCHITECTS qu’on attendait avec impatience. Qu’on a attendu d’ailleurs pendant que HOLLYWOOD VAMPIRES terminait son show. Le projet d’Alice Cooper a quand même ramené énormément de monde, malgré la présence polémique de son guitariste Johnny Depp, accusé de violences conjugales (le Hellfest est pointé du doigt pour la venue de certains artistes comme Johnny Depp, donc, mais aussi Tim Lambesis et Tommy Lee… (1)).

Bref, ARCHITECTS a littéralement démonté la Mainstage à 21 h 50, faisant trembler le sol, avec un public chaud bouillant à en voir les circle-pits gigantesques qui se sont formés.

Pour la dose de musique qui broie la nuque, il fallait aussi jeter un œil à HYPOCRISY (baffe) et BEHEMOTH (re baffe). Et pour terminer la journée – enfin à 2 h du mat’ – par une ultime baffe, c’est PARKWAY DRIVE qui s’en est chargé. Le metalcore costaud comme un kangourou des Australiens a remporté tous les suffrages. Ici, rien à enlever : musiciens ravis d’être là, sourire aux lèvres tout du long, son qui déchausse les dents, public à fond et des moments intenses, comme quand Winston McCall se permet de chanter en plein milieu de dizaines de milliers de personnes, avec le public tournoyant autour de lui ; ou encore la présence de trois violonistes extraordinaires habillant le metal de Parkway Drive avec leurs partitions de toute beauté.

(1) Prix des pass qui explose, artistes condamnés, coût environnemental… Récemment, le patron du festival a répondu aux critiques à Ouest-France. A lire juste ICI

Jour 2 : Dans la Valley, oh oh

Chouette, en ce vendredi 16 juin, on a toujours l’impression d’être dans une serre tropicale, tant le temps est chaud et humide (spoiler : ça sera pire le lendemain). Mais ça n’empêche pas de rejoindre le site du Hellfest après un petit déj’ de guerrier (= bière / Red Bull / croissant).

NOSTROMO, DER WEG EINER FREIHEIT ou encore 1349 se sont chargés de faire péter notre dernier plombage à la molaire gauche en envoyant missile sur missile.

PRIMITIVE MAN a chauffé la scène Valley comme il se doit et… tiens, c’est le moment de l’aparté : la Valley, justement, a déménagé pour laisser la place à un immense bâtiment pour le merchandising officiel (alors oui, c’est canon, il y a même une créature maléfique aux yeux rouges qui brillent la nuit, brrr). Sauf que son nouvel emplacement (avec une déco superbe, avouons-le) se situe en plein air. Jadis, il s’agissait d’une scène couverte, configuration idéale puisqu’elle regroupe tous les groupes de stoner / doom. Alors là, forcément en plein cagnard, la magie est moindre. Même pour WEEDEATER qui a offert un show dément (à l’image de son chanteur, morve au nez, yeux exorbités et se rinçant au Jack Daniel’s toutes les 5 minutes) mais quelque peu affaibli par le soleil au-dessus de nos têtes.

À la nuit tombée, on s’est en revanche régalés avec les concerts des romantiques de BLOODBATH et leur death façon tronçonneuse, mais aussi de SUM 41 qui nous a rappelé notre adolescence en skate. Les keupons ont mis le feu pour leur dernière tournée.
On a passé notre tour sur l’arnaque MACHINE GUN KELLY (que diable fais-tu là, monsieur ?) mais beaucoup aimé (et c’est une surprise) MÖTLEY CRÜE. Les ex-trublions de Los Angeles ont offert un show efficace, surtout aidé par un John5 à la guitare exceptionnel, à la setlist béton – un « Primal Scream » sorti de nulle part ! – et avec un Vince Neill pour une fois pas trop à la ramasse. Bref, un très bon crüe (de rien pour la chute).

JOUR 3 : metal indien ou metal mongol ?

Ce samedi, on sue toujours comme des phoques. À considérer que les phoques suent. Pas de quoi nous empêcher de prendre la navette pour le site (avec une conductrice bénévole qui écoute Jul à fond) et arriver sur le site dès l’ouverture. Parce qu’à 11 h 40, BLOODYWOOD est là. Les métalleux indiens sont visiblement attendus. Et tant mieux, car le public est chaud chaud lorsque résonnent les premières notes.
La musique est un mélange intéressant entre du gros metal pachydermique, des mélodies indiennes (avec flûte et tambours dhôl, typiques du pays), un chant guttural bien gras et un autre chant scandé façon rap. Le summum est atteint pour le hit « Dana Dan », lorsque le leader balance une diatribe contre les agresseurs sexuels qui « méritent seulement d’être tabassés et de voir leurs **** broyées ». Le message est clair.

Au rayon des originaux, on a aussi pu voir KALENDRA (une vraie dose de douceur dans ce monde de brutes, de la folk nordique belle à en pleurer) et surtout THE HU, du metal folk tradi venu tout droit… de Mongolie ! Et force est de constater que la tribu est des plus attendues. La marée humaine déborde de la tente Temple. C’est tout bonnement aberrant de voir le groupe jouer ici et non sur la scène principale.
Le public est pris de folie, le concert est aussi beau qu’intense. On appelle ça une baffe, une patate, une torgnole. Tout simplement parfait.

Parfait, IRON MAIDEN l’a été mais qui s’en étonne ? Les Anglais ont encore une fois mis tout le monde d’accord : ils sont et resteront les parrains, les chefs. Deux heures passées avec des musiciens toujours aussi impliqués, costauds (Bruce Dickinson est clairement le meilleur chanteur du circuit). Et autant dire que quand arrivent les classiques comme « Fear of the Dark », « The Trooper » ou autres « Wasted Years », le bonheur est décuplé. Les boss.

JOUR 4 : « alors, ça fatigue les vieux ? »

Les jambes tirent, les cernes s’étirent. Mais l’envie est toujours là. Enfin peut-être moins lorsque la pluie fait une apparition surprise. Pardon, la PLUIE en majuscules. Car des trombes d’eau s’abattent sur Clisson le matin et le début d’après-midi. Nous voilà pataugeant gaiement dans la boue après l’orage (youpi, une paire de pompes en moins) mais on a quand même pu prendre nos petites baffes dans le coin de la nuque.

Avec notamment HATEBREED et son leader Jamey Jasta heureux comme un gosse – le bougre est heureux d’être là ! – qui assène un hardcore des familles qui fracasse comme il faut. Idem avec AMON AMARTH : les Suédois ont sorti la totale. Sur scène, un immense navire viking et un casque à cornes sur lequel joue le batteur, des guerriers se combattent sur les planches, la pyrotechnie est sortie à tout va, le public mime de ramer assis par terre. Enorme !

La surprise du jour vient d’ELECTRIC CALLBOY. On vous la fait courte : vous imaginez de la techno eurodance mixée à de grosses guitares metal sous-accordées. Dans le public, c’est la folie. On danse, on se rentre dedans, on se fait des câlins. La techno se marie parfaitement au metal martial de ces Allemands qui n’hésitent pas à débarquer en jogging fluo et perruque moumoute façon 80s. Fun !

Fun toujours avec TENACIOUS D, ultra attendu et qui aura fait le show qu’on attendait : un Jack Black aussi bon chanteur que pitre rigolo et des tubes à tout va.
Bref, un peu de bonne humeur avant les dernières claques de la soirée – des groupes hyper moins guillerets – comme PANTERA et sa (pseudo)reformation et bien sûr, les stars du soir SLIPKNOT. Les masqués de l’Iowa ont encore une fois mis le public, exsangue, à genoux en infligeant une setlist qui tue et des missiles nucléaires à tout va dans les dents (oui, ça fait mal). De quoi terminer cette 16e édition du Hellfest de toute beauté.

Et d’attendre désormais 2024…

Aurélien Germain

Horoscope WTF du 21 au 27 juin 2023

L’astrologue a choisi ses cibles de la semaine. Bienvenue dans l’horoscope WTF !

Bélier

Amour

Pour trouver l’amour, le vrai, évitez les Taureaux, les Gémeaux, les Poissons
et… non en fait, évitez tout le monde, l’amour ça pue.

Gloire

Vous commencez la semaine avec
une motivation à toute épreuve. (ce qui ne va évidemment pas durer avec vous)

Beauté

Coucou les pandas ! Pensez à l’anti-cernes un de ces quatre ! #conseil

Taureau

Amour

Une récente étude prouve que les signes astrologiques commençant par « tau » ou se finissant par « reau » sont infidèles.

Gloire

Votre patience est aussi limitée
que le Q.I de votre ex.

Beauté

Bah heureusement qu’y a la beauté
intérieure, dites donc !

Gémeaux

Amour

Bon allez… on va tout donner et essayer d’être sympas avec les Gémeaux.
Allez hop… Bon…

Gloire

… Ben euh. Ouais non, vous voyez quand ça veut pas, ça veut pas.

Beauté

Comme quoi la morale de cette histoire, c’est que ça doit vous servir de leçon, vous n’auriez jamais dû être Gémeaux, car c’est vraiment un signe tout pourri.

Cancer

Amour

Sur l’autoroute de l’amour, vous êtes bloqué(e) dans les toilettes
glauques de l’aire de repos…

Gloire

(c’était une métaphore hein, mais on vous a déjà dit que les Cancers
n’étaient pas les couteaux les plus aiguisés du tiroir)

Beauté

Un cœur d’or pour une face de pet.

Lion

Amour

Vous n’avez pas vraiment de fierté pour être amoureux/se de ce genre de machin, n’est-ce pas ?

Gloire

Un marabout vous jettera un sort et vous deviendrez fan de Cyril Hanouna.
On a les embrouilles qu’on mérite.

Beauté

Telle la Tektonik, vous étiez à la mode il y a 15 ans.

Vierge

Amour

Les gens vous prennent pour un pigeon. Spoiler : ils ont bien raison.

Gloire

Comme on dit, les grands esprits se rencontrent. C’est peut-être pour ça qu’on ne vous a pas rencontrés.

Beauté

Chouette, voilà l’été. À vous de retaper votre carrure de strudel.

Balance

Amour

C’est tout de même fantastique.
Chaque jour qui passe, vous touchez le fond sentimentalement parlant. Et vous creusez toujours plus.

Gloire

Y a rien qui va en ce moment, que ce soit dans votre vie ou dans votre slip.
Sale période.

Beauté

Des fois, seulement les jours impairs.

Scorpion

Amour

Non.

Gloire

Non plus.

Beauté

Et là non plus.

Sagittaire

Amour

Votre braguette crie famine. Mais rien de très étonnant pour les Sagittaires…

Gloire

La semaine s’annonce radieuse.
Mais seulement pour les Gémeaux. Et vous n’êtes pas Gémeaux.

Beauté

Attendez, quoi, qu’ouïs-je, que vois-je ? Mais comment est-ce donc possible d’être aussi magnifique que vous ???

Capricorne

Amour

Cœur sur les Capricornes qui ont des lunettes. Les autres, on s’en fout complètement.
(eh ouaiiiis, c’est précis l’horoscope, Y A QUOI ?)

Gloire

Le saviez-vous ? Dans le dictionnaire, à la définition du mot « hypocrite »,
on trouve votre photo.

Beauté

Les fétichistes des pieds vous kiffent. Y a p’tet un filon à exploiter, non ?

Verseau

Amour

Si même les Verseaux sont capables de trouver l’amour… Comme quoi tout est possible dans la vie.

Gloire

Vous imaginez un monde sans Verseaux, comme ce serait triste ?? (haha
non, on déconne, bande de larves)

Beauté

Oui, mais pas cette semaine.

Poissons

Amour

Pépin Le Bref était le roi des Francs. Mais c’est aussi votre surnom au pieu.

Gloire

Arrêtez de sourire bêtement, ça ne vous donne pas l’air plus intelligent(e).

Beauté

Début de l’été rime avec poussée d’acné. Gros bisous et bon courage.

Quand Tours vit la nuit…

Quand vient la nuit, Tours révèle de multiples visages. Ceux de Tourangeaux qui s’amusent, travaillent ou se baladent. On les a suivis jusqu’à 6 h du matin…

21 h

Nina, infirmière à l’hôpital, prend son service à 21 h. « J’ai voulu travailler la nuit, car la solidarité et la convivialité entre collègues y sont plus fortes. Et on a le temps d’écouter les patients. La nuit est un moment propice aux angoisses pour eux, ils sont seuls face à la maladie, mais on peut justement prendre le temps de les apaiser. »

21 h 30

Virginie s’apprête à aller dormir. « Je me couche un peu tard par rapport à mes collègues ! » La reporter radio est arrivée à Tours il y a quelques mois pour devenir « matinalière » : elle assure les flashs infos du 6 h-9 h sur les ondes de France Bleu Touraine. Un gros changement de rythme pour la trentenaire qui avait plutôt l’habitude de sortir le soir !

22 h 30

La guinguette des bords de Loire est bien remplie. Les jeunes Tourangeaux sont nombreux à délaisser le bar éphémère pour aller siroter leur verre assis au bord de l’eau. « C’est plus calme, et de toute façon on trouve rarement où s’asseoir là-haut ! » commente Julie.

En cœur de ville, l’ambiance est parfois électrique, à en croire un habitant du quartier accoudé au comptoir de la Vida Loca. « On dirait que les gens ne savent plus s’amuser sans se prendre la tête. » Il est encore tôt pour en juger.

23 h 15

Dernier appel, car le bar de l’Étape 84 va bientôt fermer, tout comme la réception. Au-delà de minuit, il faudra montrer patte blanche pour entrer : les voyageurs hébergés sur place devront utiliser leur badge pour activer la porte d’entrée. Le veilleur de nuit sera fidèle au poste, en plus d’assurer d’autres tâches : « laver les torchons, le bar, et mettre en place le petit-déjeuner », raconte Julien, réceptionniste polyvalent qui passe le relais à minuit à son collègue « de night ».

23 h 30

Les rideaux métalliques de la gare de Tours s’abaissent. 23 h 30 en semaine, 1 h 40 le weekend. Tout dépend des derniers trains… et des éventuels soucis, comme ce fut le cas le vendredi 9 juin avec la ligne TGV perturbée, et des voyageurs accueillis jusqu’à 4 h du matin.

On pourrait imaginer toute une fourmilière en action une fois les rideaux baissés… mais il n’en est rien ! « La fonction première d’une gare, c’est d’accueillir du public ! rappelle Laurence Glever, directrice des gares de la région Centre Val de Loire. Notre première mission, à la fermeture, c’est de vérifier qu’il n’y a plus personne à part les agents de sécurité, qui sont là pour éviter tout incident sur place. »

Il faut pousser un peu plus loin, du coté du poste d’aiguillage, pour apercevoir une silhouette humaine, qui veille à amener les trains de marchandises et autres rames en maintenance à destination. Certains travaux ont également lieu la nuit. Mais dans le hall, nada, nadie, nobody à part les trois ou quatre agents et leur chien.

2 h

Des bars jaillissent les clients. Hormis quelques lieux spécifiques (l’Académie de la Bière, Hot Rod Café…) qui ont la permission de 4 h, il est temps de vider terrasses et comptoirs. Pour certains, retour à la case dodo. Pour d’autres, direction les boîtes de nuit. Derrière les portes closes, un peu de ménage, puis la journée de travail se termine. A chacun son rythme.

Gary, au Dolittle, va rentrer chez lui, pour se coucher sur les coups de trois heures. Titi, à la Vida Loca, fait un autre choix : « Je vis totalement en décalé. Après le travail, je vis un peu, je me coucherai vers 8 h du matin, c’est un rythme qui me correspond ». Pour lui, la soirée ne fait que commencer !

3 h

Le réveil est programmé pour sonner une trentaine de fois. Virginie prend la route du studio de France Bleu Touraine vers 4 h du matin. « Cela me laisse trois heures pour faire le tour de tous les médias nationaux, vérifier les infos, écouter les sujets proposés par mes collègues de France Bleu Touraine et des autres stations France Bleu, pour sélectionner ceux qui passeront à l’antenne. Puis je prépare les textes des flashs infos que je ferai entre 6 h et 9 h ».

4 h 30

Le premier tramway s’élance, chargé des travailleurs de l’aube et des premiers fêtards fatigués. La gare de Tours relève son rideau.

6 h

Alors que les derniers clients sortent des boîtes de nuit, la journée commence sur les ondes. Il est 6 h, et vous êtes bien en Touraine.

L’extinction de l’éclairage public s’étend à Tours

Dans le cadre de sa politique de réduction de l’éclairage nocture, la Ville a annoncé l’installation de systèmes de détection sur des candélabres autour de la rue Colbert.

Les faits

Trente-six lampadaires à led situés dans six rues perpendiculaires à la rue Colbert (rues des Jacobins, de la Barre, du Cygne, de Guise, Jules-Moineaux, de la Moquerie) vont être équipés d’un système de détection. Entre 22 h 30 et 6 h 30 et plus tard en hiver, la lumière (trois luminaires) s’allumera à l’arrivée d’un piéton.

Le reste du temps, la rue ne sera pas éclairée. Une idée née du premier budget participatif de la Ville.

Le contexte

Depuis le 14 novembre 2022, l’éclairage public s’éteint entre 1 h et 5 h du matin dans trois quartiers de la ville de Tours : Blanqui, une partie de la rue Febvotte et le quartier des Douets à Tours nord.

Une étude menée sur ces secteurs indiquent que les habitants sont globalement satisfaits (à 55 %) de cette initiative. Aucune agression n’a eu lieu dans les secteurs concernés. De même, les données fournies par la police montrent que la mesure n’a eu aucune incidence sur le nombre de cambriolages qui, contrairement à une idée reçue, se déroulent majoritairement en journée, quand les habitants sont absents de leur domicile.

Un éclairage à détecteur de mouvement, à Tours.

Les enjeux

Pour la Ville, limiter l’éclairage nocturne répond à trois enjeux majeurs. Il s’agit, tout d’abord, de limiter la consommation d’énergie. Éclairer des rues vides, de fait, ce n’est pas ce que l’on peut faire de mieux par les temps qui courent. Il s’agit, aussi, plus prosaïquement, de faire baisser la facture liée à l’éclairage public de la Ville, qui se monte quand même à près de 2 millions d’euros cette année, contre 1,2 million l’année dernière.

Enfin, le but est de favoriser la biodiversité en ville, en limitant les effets néfastes de l’éclairage nocturne.

Et demain ?

Un nouveau point sur l’éclairage nocturne et les deux systèmes (extinction totale ou allumage automatique par détection de mouvement) sera effectué à la fin de l’année. Mais sans attendre, la Ville laisse déjà entendre qu’elle envisage d’étendre le principe de l’éclairage ciblé dans les mois qui viennent. Une mesure qui ne concernera pas les grands axes.

Si elle l’appliquait à tous les quartiers, elle pourrait économiser jusqu’à 300 000 € sur sa facture d’électricité.

Matthieu Pays / photos archives NR

Horoscope WTF du 14 au 20 juin 2023

Vous avez passé une mauvaise journée ? Lisez l’horoscope WTF de tmv, ça devrait aller mieux. Ou pas…

Bélier

Amour

Premier dans l’horoscope, mais
dernier dans nos cœurs. Bisou.

Gloire

On dit pas que vous êtes un vieux machin… on dit juste que vous avez probablement côtoyé les dinosaures.

Beauté

Vous sentez très très bon ! (ce qui est plutôt rare pour ce signe astrologique)

Taureau

Amour

La constellation du Netflix vous prévoit une saison 2 de la série « Le retour
de votre ex ».

Gloire

Tel le végétarien, vous allez tomber et vous viander. Voilà A+ bisou.

Beauté

Riez, riez tant qu’il est encore temps. Bientôt vous n’aurez plus de dents.

Gémeaux

Amour

Conseil d’ami : achetez-vous un préservatif pour protéger votre petit cœur
tout mou.

Gloire

« On ne dit pas « le gospel », mais
« l’enfant a eu un coup de soleil ». (merci
1jour1blague.fr !)

Beauté

Faites comme Afida Turner. Osez la crinière.

Cancer

Amour

Rassurez-vous, la roue tourne. Et elle écrasera méchamment votre ex.

Gloire

Arrêtez de vous plaindre. La vie pourrait être bien pire, vous pourriez être
pote ou travailler avec un(e) Capricorne par exemple.

Beauté

Court(e) sur pattes et toujours à gueuler : pas de doute, vous êtes un teckel.

Lion

Amour

Votre devise sous la couette et pour le sport est la même : « L’important,
c’est de participer. »

Gloire

Cette semaine, vous serez aussi aigri(e) que l’astrologue de tmv. Ce qui n’est
clairement pas un compliment, croyez-moi.

Beauté

Votre ressemblance troublante avec une crevette vous incite à acheter de la
crème solaire indice 150 cet été.

Vierge

Amour

Lancez une campagne de crowdfunding.
Pour vous racheter un tant soit peu d’amour propre.

Gloire

Vos collègues ne vous aiment pas.
Ce qui tombe plutôt bien, puisque vous ne les aimez pas non plus.

Beauté

La moustache vous va si bien. (et à vous aussi, mesdames)

Balance

Amour

« C’est tellement simple, l’amour… Tellement possible,
l’amour » Comme quoi Daniel Lévi s’est bien foutu de vous !

Gloire

Vous allez participer à un dîner de cons. En tant qu’hôte ou invité(e), ça,
on sait pas…

Beauté

Vous avez de jolis cheveux pour quelqu’un qui va bientôt finir
chauve.

Scorpion

Amour

Jamais deux sans trois, dit le proverbe. Hm hmmm, avis à la chaudière
que vous êtes. (clin d’œil lubrique)

Gloire

« Si ça ne bouge pas, mange-le »
(phrase fétiche des Scorpions)

Beauté

Problème d’intestin dans le bus ou le tramway ce samedi après-midi.

Sagittaire

Amour

L’astrologue bipolaire de tmv vous aime très fort, bande de nazes.

Gloire

Méfiez-vous des Poissons, ces êtres viles, sales et fourbes.

Beauté

En ce moment, vous sentez comme un ado.

Capricorne

Amour

Bah… l’avantage dans tout ça, c’est que vous simulez quand même vachement bien !

Gloire

En changeant 23 lettres à Capricorne,
ça fait « olala quel signe relou quand même ». Coïncidence ? Je ne crois pas.

Beauté

Vous aviez déjà remarqué que vous êtes le/la plus canon du monde entier ?
Voilà, quelqu’un devait le dire un jour ou l’autre et ce quelqu’un, c’est moi.

Verseau

Amour

Euuuh, vous n’avez toujours pas compris que là, il n’y avait vraiment plus
d’espoir ?

Gloire

Les Sagittaires, Capricornes, Gémeaux et Béliers ne vous aiment pas trop. S’il y en a un(e) près de vous, on vous autorise à lui mettre une bonne pichenette dans le nez.

Beauté

Posez-vous cette question existentielle : préféreriez-vous avoir quatre bras
ou deux tétons sur le visage ?

Poissons

Amour

Même l’être le plus insignifiant du monde peut changer le destin. (cet être
insignifiant, c’est vous)

Gloire

Méfiez-vous des Sagittaires, ces êtres viles, sales et fourbes.

Beauté

Vous n’êtes pas un verre de vin.
L’âge ne vous bonifie absolument pas.

Augustin Gassies, l’homme à l’écoute des guitares

#VisMaVille Augustin Gassies est réparateur de guitares dans le quartier Colbert, à Tours, depuis 2019. Un métier où la connaissance des instruments est fondamentale.

Un banjoline de la fin du XIXe siècle côtoie des guitares électriques, une guitare acoustique, un ukulélé. Tous ces instruments se nichent aux quatre coins de l’appartement d’Augustin Gassies, qui constitue aussi son lieu de travail, quartier Colbert. Une table, quelques outils et une prise de courant lui suffisent pour réparer une prise jack, améliorer des réglages sonores, changer des pièces usées.

« Souvent les gens pensent que je suis luthier. Mais je ne fais que réparer les guitares, je ne les fabrique pas. Un peu comme un garagiste pour les voitures. »

Augustin Gassies, connu par son nom professionnel « Gus Le Doc », a le sens de la formule. De l’esprit, de l’humour, de l’attention aux autres, Augustin n’en manque pas. C’est aussi ce qui fait sa marque de fabrique dans un métier marqué par le relationnel.

Gus Le Doc est le nom qu’il a choisi pour son auto-entreprise montée après près de 30 ans à exercer comme responsable des ventes et de l’atelier de guitares dans le magasin Music Stock de Tours Nord. « Les gens apportaient leur guitare et disaient venir voir le docteur. » L’appellation est restée.

Les anciens clients lui sont toujours fidèles. Depuis, le carnet d’adresses s’est élargi pour ce natif de Tours, qui navigue dans les cercles artistiques depuis toujours, issu d’une famille d’artistes peintres. Le bouche à oreille est fondamental dans ce milieu. Gus Le Doc entretient et répare les guitares à 95 % de groupes locaux comme « The Sidewalk Bandits » depuis 1989, « Stuffed Foxes » plus récemment.

Concrètement, « avant leurs tournées, leurs concerts, ils viennent me voir pour que je vérifie les réglages pour être rassurés. Je prépare leurs basses et guitares au mieux. Mon travail se fait en lien avec les musiciens, j’aime bien parler avec eux, comprendre la manière dont ils pratiquent pour cerner au mieux leurs attentes. Également, j’apprécie de travailler avec eux sur la durée, ainsi un rapport de confiance s’installe. »

La majorité des clients de Gus le Doc sont des amateurs. Il intervient également au Centre de Formation des Musiciens Intervenants de Fondettes, Jazz à Tours et Tous en scène pour expliquer les ficelles de son job. Dans ce métier, il faut savoir démarcher, se faire une place, surtout lorsque l’on travaille à son compte.

Autodidacte, ce diplômé de commerce s’est lancé à 20 ans, par passion pour la musique, lui qui jouait à l’époque avec des amis dans un groupe Tribute to Pink Floyd. « J’ai commencé par démonter des guitares, je voulais comprendre comment cela fonctionnait. Le joli hasard a été d’être embauché chez Music Stock, situé à la Tranchée, puis j’ai été rattrapé par les clients et me suis lancé. »

L’avantage est bien entendu l’autonomie, la liberté de gérer son temps. Il répare en moyenne quatre guitares par semaine. Dès qu’il le peut, Augustin Gassies se déplace à vélo, son autre passion. Il formule d’ailleurs ce rêve : allier un jour musique et vélo.

Aurélie Dunouau

« Staline a bu la mer est une fable, un récit initiatique »

Fabien Vinçon a remporté l’édition 2023 du Prix du roman tmv avec « Staline a bu la mer », dans lequel un ingénieur, obéissant à Staline, doit vider la mer d’Aral. Il nous raconte tout.

Lors de notre délibération, on s’est aperçu que que peu de gens étaient au courant de cet écocide perpétré par l’URSS qui a détourné deux fleuves qui alimentaient la mer d’Aral pour l’assécher. Comment vous est venue l’idée de partir de ce fait historique pour votre roman ?

En tant que journaliste, j’ai effectué un voyage pour RTL le 1er septembre 1997. J’étais sur le quai d’un port au Kazakhstan. Les pêcheurs reprisaient leurs filets, mais… il n’y a rien à l’horizon ! « Où est la mer ? », ai-je demandé. Ils m’ont répondu : « À 50 km. » C’était surnaturel. Je me suis donc documenté sur le sujet. Ce n’est pas vraiment Staline qui l’a vidée intégralement, Khrouchtchev était dans la continuité. Je voulais montrer, dans ce roman, que plus un tyran vieillit, plus il promulgue des projets contre la nature.

Vous en parlez encore avec beaucoup de stupéfaction…

Ah, ça m’a énormément marqué ! Comment une mer peut être rayée de la carte ? Alors qu’elle faisait 67 mètres de fond et 400 km de long ! C’était surnaturel.

À la lecture, on trouve un petit côté science-fiction au début (un vent mystérieux souffle), puis on bascule : il y a de l’historique, une histoire d’amour, un pamphlet contre le totalitarisme… Comment décririez-vous votre roman ?

Je pense que c’est une fable qui oppose la raison (le désir de soumettre la nature) à la magie, aux forces chamaniques. On a cette opposition entre le monde soviétique et le monde oriental. Ce n’est pas la même vision de la vie, idem pour les deux personnages principaux avec un homme fanatique qui va découvrir ses sentiments et cette femme si cultivée.

Vous êtes également journaliste. Quel travail de recherche avez-vous fait en amont ?

J’ai engrangé une masse de documents ! J’ai beaucoup lu, même des traités hydrologiques obscurs ! (rires) J’ai lu les classiques russes, de la poésie ouzbek…

La question n’est jamais facile, mais selon vous, à qui s’adresserait « Staline a bu la mer » ?

À différents publics. Celui qui aime les romans d’aventure – car il y a beaucoup de rebondissements –, à celui qui a un intérêt pour l’environnement, et à ceux qui aiment voyager.

Une des membres de notre jury a dit : « C’est un livre courageux. Et en plus, il montre bien qu’on n’a rien appris. C’est toujours la même folie écologique et politique. » Qu’en pensez-vous ?

Elle a raison. On ne va pas dans la bonne direction, on pille la planète pour s’enrichir. La Chine et l’URSS avaient ces projets pour des raisons idéologiques. Mais ça dit beaucoup de la démesure de la folie d’un homme.

Au final et avec du recul, je vois en ce livre une sorte de « conte philosophique » à la Voltaire. Vous êtes d’accord ?

Ah, c’est très juste. J’aime beaucoup votre réflexion. Dans mon roman, ça va vite, il y a cette fluidité de lecture, c’est ce que je souhaitais. Donc il y a cette idée de conte, car même si ça va vite, ça nous fait réfléchir. Le sujet est pourtant lourd.

Quels sont les retours que vous avez déjà eus ?

Il a maintenant été sélectionné pour cinq prix (interview réalisée le 1/06/2023 – NDLR). Et je viens donc de remporter ce Prix du roman tmv ! Je suis extrêmement touché. Je suis nouveau dans l’édition, vous savez. Ça ne fait que 18 mois que je suis édité. Donc ça me fait vraiment plaisir. J’ai aussi rencontré un public génial et ouvert à Saint-Malo, au festival Etonnants Voyageurs 2023. J’ai vendu tous mes livres et les retours sont positifs.

C’est votre deuxième roman. C’est plus difficile ?

Non. Après le premier qui est une autofiction très dure, je voulais repartir dans des paysages. Et j’avais cette documentation sur cette histoire. Le titre m’est venu, j’avais mon genre en tête, j’ai réfléchi aux équilibres et ça s’est écrit assez vite finalement. Je voulais un plaisir de lecture fluide. Et qu’il y ait cet aspect un peu « voyage imaginaire » à la Jules Verne. C’est un récit initiatique.

On en revient à l’idée de conte philosophique à la Voltaire ! Il y a ce personnage principal, qu’on suit, qui évolue. J’ai fini par l’apprécier au cours du roman, car je ne l’aimais pas du tout au début !

C’est fait pour ! (rires) C’est un personnage froid et dogmatique. Mais après, il se découvre. À travers ce récit initiatique, je voulais aussi rendre hommage à ces paysages, à cette civilisation ouzbek.

Nous allons vous remettre votre prix à Tours. Vous connaissez un peu la ville ?

Je venais à l’époque en vacances avec mes parents à Sainte-Maure-de-Touraine ! Mais je suis peu allé à Tours. C’est toutefois une ville que j’aime bien, car quand on descendait en vacances, on partait de Paris où c’était gris et le temps devenait tout le temps ensoleillé à partir de Tours !

Propos recueillis par Aurélien Germain
(Photo © Céline Nieszawer)

Tours : La Semaine des fiertés a débuté

Événements, conférences, rassemblements… La Semaine des fiertés se tient jusqu’à dimanche 18 juin, alors que la communauté LGBTQI+ a récemment été tristement prise pour cible à Tours.

La semaine des fiertés, c’est quoi ?

Débutée le 12 juin et se terminant le 18, la Semaine des fiertés est un rendez-vous annuel pour mettre en lumière la communauté LGBTQI+, en organisant divers événements avec, en point d’orgue, la fameuse « Marche des Fiertés » samedi 17.

À chaque fois, tout est gratuit et ouvert à toutes et à tous et chaque jour est articulé autour d’un verbe (« s’aimer », « veiller », « se souvenir », etc.).

Un programme riche (1)

Cette semaine, on retrouve par exemple le mercredi 14 l’installation de stands d’information à la guinguette de Tours, allant de Stop Harcèlement de rue 37 au Strass (le Syndicat du travail sexuel), en passant par des artistes et créateurs/trices. À l’Hôtel de ville, on pourra aussi assister à des conférences avant de retourner, le soir, à la Guinguette pour des concerts et des performances.

Le jeudi au Winch, divers artistes seront présent(e)s (notamment l’excellente couturière Prima !), avant des shows au contenu érotique le soir (avec la performeuse Misungi Bordelle, par exemple). Le vendredi, de nouveaux stands seront installés à la guinguette (Queer d’Artichaut, God save the Queer…) et danseuses danseurs seront présent(e)s, avant de finir par le concert de NØNNE.

Une Marche importante

C’est le moment-clé de cette semaine : samedi 17, place à la Marche des Fiertés. Le départ est prévu à 15 h 30 au Château de Tours. Les organisateurs ont décidé d’un mot d’ordre pour cette marche, celui du « Mariage pour Tous-tes, 10 ans déjà, ne nous arrêtons pas là ».

Climat d’insécurité

Cette Semaine des fiertés se déroule dans un contexte tendu, alors que la communauté LGBTQI+ a été, ces derniers mois, la cible de plusieurs attaques à Tours et victime de nombreux actes de vandalisme : locaux du centre LGBT dégradés, jet d’une bouteille explosive à l’intérieur (un jeune de 17 ans a été mis en examen pour cette attaque), ou encore tout récemment la dégradation des liserés arc-en-ciel peints sur les passages piétons place Jean-Jaurès par trois individus masqués, le 9 juin (lire notre éclairage ICI).

Une semaine des Fiertés d’autant plus importante, donc, pour rappeler que les personnes LGBTQI+ sont libres d’assumer leur identité.


Aurélien Germain

(1) Programme complet sur magazine.tours.fr

Un Aucard chaud chaud bouillant (et ce n’est pas fini !)

Il reste encore deux jours pour profiter d’Aucard. Les trois premiers ont été partagés entre grosses prestations scéniques, grosse caliente et grosse ambiance.

On ne va pas se mentir : c’est que ça nous manquait, Aucard de Tours ! Chaque année, c’est un peu le rituel, le petit pèlerinage vers la Gloriette qui marque le début de la saison des festivals. Et encore une fois cette année, Aucard ne déçoit pas, tant aussi bien de l’organisation (ouf, cette fois, on n’a pas été traumatisé par l’attente aux tickets de bar) que des propositions musicales (c’est éclectique à tout va, si tu ne trouves pas ton bonheur il y a un souci).

Aujourd’hui 9 juin, c’est donc le quatrième jour du festival. Mais les trois autres ont déjà été chauds chauds.

Mardi, mercredi et jeudi ont été, sous un soleil de plomb, riches en découvertes. On pense notamment à l’OVNI corrézien SAN SALVADOR. Sur scène, six voix polyphoniques superbes (techniquement, c’est hallucinant), emmenées par un tambourins et des toms. Une sacrée surprise !

En bon vieux métalleux que nous sommes à tmv, on a forcément été se briser deux-trois cervicales sur le hardcore made in Tours des Beyond the Styx (à retrouver au Hellfest cette année d’ailleurs !) et, surtout, pris la baffe monumentale avec Slope. Vous imaginez les Beastie Boys qui auraient copulé avec Suicidal Tendencies, en rajoutant une petite dose de surf/skate punk.

Résultat ? Une fosse enflammée, du pogo et du slam à tout va et environ 23 litres de sueur perdus en moins d’une heure. La baffe.

Mention spéciale également à BCUC, de l’afro psyché chamanique, qui a littéralement hypnotisé le Grand chapiteau ! On est restés scotchés face à cette tambouille qui menait parfois quasiment à la limite de la transe, de laquelle le public sortait attrapé par certains hurlements presque punk sortis de nulle part du leader ! Wow !

Restent désormais deux jours pour profiter du festival. Ce vendredi, on retrouvera notamment Ghoster, les Skalators, Marina Satti ou encore le grand Youv Dee. Samedi, ce sera au tour d’Ada Oda, Algiers, Eloi et bien sûr Acid Arab en tête d’affiche. Mais attention… c’est bientôt complet !

Aurélien Germain / Photo : Julien Pruvost

 

Chroniques culture : en musique avec Ghost, Dropkick Murphys et Distractions

On commence pied au plancher avec les reprises à la sauce Ghost, avant d’adoucir le rythme avec l’album acoustique des Dropkick Murphys et le lyrisme de Distractions.

GHOST – PHANTOMIME

On savait le groupe Ghost féru de reprises. Peu de surprise ici, donc, à voir débouler un petit EP des Suédois, offrant cinq « covers » aussi diverses et variées que possible. Le groupe de Tobias Forge étant habitué à mélanger habituellement hard rock, heavy et influences pop dans ses propres compositions, il agit donc exactement de même ici. Et ce, peu importe la chanson de base.

Et ça marche ! Il suffit d’écouter le « We Don’t need another hero » de Tina Turner, passé à la moulinette rock, Ghost réussissant on ne sait comment à s’approprier ce hit. Une réussite qui se retrouve tout au long du mini-album : « Jesus He knows me » (de Genesis) est repris avec un bon coup de pied aux fesses, et devrait se transformer en monstre live si Ghost ose la rejouer sur scène. Le « Hanging Aroung » des Stranglers s’adapte parfaitement (bon courage pour vous enlever le refrain de la tête !), tandis que « See No Evil » (Television) est un peu plus faiblard.

Enfin, les métalleux de tout poil se rueront sur la reprise du morceau épique culte d’Iron Maiden, « Phantom of the Opera » : un défi – plus que difficile – pourtant réussi haut la main. Résultat ? Un EP de reprises diablement bien fichu… Dur dur de ne pas taper du pied à son écoute.

Aurélien Germain


DROPKICK MURPHYS – OKEMAH RISING

Voilà donc la suite de « This Machine still kills fascists » des Dropkick Murphys ! Oubliez un instant le punk celtique habituel, le groupe poursuivant ici sa lancée d’un album hommage aux paroles de Woody Guthrie… le tout, intégralement en acoustique ! Pourtant, l’effet festif reste toujours de mise, les Dropkick réussissant à nous plonger dans une ambiance de pub enfumé, où les litrons de binouse coulent.

Mais le deuxième visage de ce disque, c’est aussi cet esprit contestataire qui imprègne la dizaine de titres. Revendicatif à souhait, il se pose comme étendard de la lutte sociale. Un véritable drapeau pour la défense de la classe ouvrière.
A.G


DISTRACTIONS – PACIFIQUE

De feu Fauve, on avait tiré des cendres Magenta, mais voilà que Distractions rallume la flamme, emmené par Quentin Postel. Entouré de ses complices Camille et Charles, il met en musique les poèmes lyriques de son frère Martin et revendique des influences qui vont de Aragon à Bon Iver en passant par Phoenix et Quincy Jones.

On y entend donc des textes grandioses, des gospels futuristes, bastonnés sur des rythmes enflammés et sublimé par le travail en studio du nouveau sorcier qu’est Victor Le Masne (Juliette Armanet, Gaspard Augé ou Kavinsky). Un cocktail, où les voyages, l’exotisme, le Japon, les synthés des années 80 se mélangent. Vivement la scène !
Hervé Bourit

Chroniques culture : les BD de la semaine et le retour de Fred Vargas

Aujourd’hui, c’est lecture ! Fred Vargas fait son grand retour et on a sélectionné un paquet de BD pour votre week-end…

La sélection BD de la semaine

Coup de cœur assuré avec « Un Tournage en enfer » (Casterman), où Florent Silloray nous emmène au cœur d’Apocalypse Now, le chef d’œuvre de Coppola. Raconté avec fascination et passion, cette histoire dantesque et hors norme est superbement restituée.

Dans « Naufrageurs » (Daniel Maghen), Rodolphe et Gnoni nous plongent dans l’Angleterre du début du XVIIe siècle, où les habitants d’un village font échouer des navires sur leurs côtes. Un récit intense mêlant drame et enquête policière.

Les Tourangeaux Étienne Le Roux et Loïc Chevallier, avec Luc Brunschwig au scénario, en sont déjà au T5 des « Frères Rubinstein » (Delcourt) et cette odyssée de deux frères, des années 30 à 40, entre Paris et le camp de la mort de Sobidor est juste un petit bijou d’émotion.

On connaît le talent d’Éric Stalner à nous raconter des histoires plus surprenantes les unes que les autres. Il ne rate pas son coup une fois de plus avec « 13 h 17 » (Grand Angle), thriller palpitant en plein cœur de l’Amérique des sixties avec 104 pages sous tension.

On finira avec le joli T2 « Les Chimères de Vénus » (Rue de Sèvres), série sœur du Château des Etoiles, où Alain Ayrolles et Etienne Jung délivrent la suite de cette épopée fantastique avec ce côté Jules Verne romantique…

Hervé Bourit


LA BD

VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE

Les auteurs Rodolphe et Patrice Le Sourd s’étaient déjà frottés à l’adaptation en BD de La Ferme des Animaux. Cette fois, c’est du côté de Jules Verne qu’ils filent, avec ce « Voyage au centre de la Terre » (éd. Delcourt).

Doté d’une magnifique couverture, ce volume 1 (spoiler : le récit se coupe sur un cliffhanger, obligeant de fait l’achat du T2) reprend la trame originelle (en allant à l’essentiel) et les personnages, dessinés ici en lapins, ce qui peut déstabiliser mais ajoute un petit charme enfantin.

La colorimétrie assez terne donne un côté vintage à l’ensemble, offrant là un ouvrage intéressant et renouant joliment avec les écrits du père français de la science-fiction.
Aurélien Germain


LE LIVRE

SUR LA DALLE

Six ans, autant dire une éternité, que l’on attendait le retour du Commissaire Adamsberg de Fred Vargas ! Il est bien là, perdu du côté de la Bretagne, à résoudre une enquête bien tordue de manière comment dire… aléatoire !

Mais au-delà de l’intrigue, c’est surtout ce plaisir de se plonger dans les plus de 500 pages de cet univers singulier, de ces personnages attachants et de cette écriture si particulière, dont la petite musique s’insinue peu à peu en vous et vous fait terminer le roman tout au bout de la nuit. Vargas ensorcelle littéralement, nous ballote, nous égare, nous cultive, nous berce, dans un grand huit. Une vraie chance pour les amateurs de polar, mais pas que !
H.B.

Au CHU, Olivia Delrieu la kiné qui vous remet debout

#VisMaVille Olivia Delrieu est masseuse-kinésithérapeute à l’hôpital Trousseau. Le rôle du kiné, ici, est central : celui de remettre debout le patient après une opération.

8 h 30, dans leur bureau du bâtiment de médecine physique et de réadaptation de l’hôpital Trousseau, les kinés sont derrière leurs écrans d’ordinateur. Dans le jargon, c’est l’heure des « transmissions » : l’équipe se communique les informations nécessaires sur les patients, avant de débuter les visites dans les chambres.

Au total, les kinés navigueront dans l’ensemble des services de médecine, chirurgie et de psychiatrie du site. Une transversalité caractéristique de la kinésithérapie hospitalière, ainsi que celle de traiter des patients en situation critique (services des brûlés, de réanimations, SOS main…).

Ce large panel a attiré Olivia Delrieu, masseur-kinésithérapeute à l’hôpital Trousseau depuis septembre 2022, après avoir travaillé à Clocheville pendant 13 ans. « J’ai commencé à exercer en libéral et ce qui me plaît ici c’est d’être dans la pathologie aiguë. À l’hôpital, le kiné a toute sa place, quand le patient est immobilisé depuis un certain temps, le remettre debout est primordial. On se sent utile. »

Cette étape, le kiné la réalise en lien avec l’équipe médicale. « J’aime aussi ce travail d’équipe avec les médecins, infirmiers, aides-soignants, ergothérapeutes. On apprend chaque jour, il n’y a pas de routine. Je suis plus à l’aise en respiratoire, je travaille surtout en réanimation chirurgicale et digestive, sur les greffes hépatiques, mais comme on s’entraide dans tous les services, chacun apporte ses compétences. »

Sortir de sa zone de confort anime la kiné de 39 ans, venue de Belgique. Olivia Delrieu a obtenu son diplôme à Bruxelles, puis suivi son mari en France, d’abord dans le Nord, avant de s’installer à Tours en 2007. Aujourd’hui maman de trois enfants, Chambray était pour elle le lieu idéal, avec un temps partiel à Trousseau. Les journées s’étirent jusqu’à 16 h 30 en semaine, avec des gardes les samedis et dimanches matins.

Les séances dans les chambres durent en moyenne 20 minutes par patient. Les kinés se déplacent avec leur matériel portatif léger, pour la kinésithérapie respiratoire ainsi que pour le renforcement musculaire. En réanimation, les kinés mobilisent leurs patients, pour prévenir les complications liées à l’alitement prolongé, leur apprennent comment se désencombrer, à bouger leurs membres : tout un travail préparatoire à la sortie de service.

« Une fois remis debout, notre rôle est aussi de les autonomiser, leur donner les clés pour qu’ils soient acteurs de leur rééducation, en leur expliquant les exercices. C’est de l’éducation thérapeutique. » Parfois, les histoires des patients sont lourdes mais Olivia Delrieu reste optimiste.

« C’est un métier où il faut être positif, il faut être prêt à accompagner les personnes quand elles sont au fond de leur lit. Il faut avoir envie d’y aller, avoir de l’humour, être dans le contact. Il arrive que les gens opérés soient dans des états confus, vraiment costauds, on se demande si ça va aller, et deux semaines après, ils remarchent dans les couloirs. Je trouve cela beau et je m’éclate dans ce métier. »

Aurélie Dunouau

On a testé la cuisine de rue de Collette (et ses briochés)

La découverte d’une belle adresse, à quelques pas de la place du Grand-Marché… On a fait un tour chez Collette !

« Passe chez Collette » par-ci, « mais va donc chez Collette ! » par-là… Cela faisait déjà un petit bout de temps qu’on nous conseillait vivement d’aller faire un tour chez Collette, installé à quelques mètres de la place du Grand-Marché depuis début avril.

Vous le savez : notre sens du sacrifice (c’est-à-dire nous remplir la panse rien que pour vous, on sait c’est trop gentil de notre part) nous a donc amenés à pousser la porte de ce joli café-restaurant. Joli, car l’intérieur est si cosy et tout doux ! Un véritable endroit où l’on a envie de s’attarder, pendant sa pause du midi ou quelques heures l’après-midi.

Dans ce cadre chaleureux, on a rencontré la patronne « Collette ». Sur les réseaux sociaux de l’établissement, elle se surnomme « ta mamie de la street food » et dit proposer « une cuisine gourmande qui apporte un réconfort immédiat ». Bon, spoiler n°1 : Collette (Marie Collet de son vrai nom) n’est pas franchement une mamie. Mais spoiler n° 2 : la cuisine gourmande, elle est vraiment là !

La spécialité ? Le brioché !

Ici, dans ce que Marie appelle un « café-restaurant de cuisine de rue et pâtisserie », on est sur des préparations généreuses qui font la part belle aux bons produits locaux. Aux côtés du bowl de la semaine, on trouve surtout la spécialité de Collette, le produit-phare : le brioché. Et ça, on a vraiment aimé !

Notre sandwich, « le Papy », arrive, sa présentation est soignée et méticuleuse. Le jambon tapisse le pain brioché, le fromage comté est entortillé pour un effet esthétique sympathique et arrosé de petits oignons frits. Et la crème truffée (un régal en bouche) assaisonne le tout. Au niveau des saveurs, c’est du sans-faute.

Il faut dire qu’on peut avoir confiance en cette jeune cheffe, puisque Marie Collet a été diplômée en cuisine à 18 ans et a fait ses armes dans des restaurants étoilés, a travaillé avec le traiteur Dalloyau à Paris ou encore dans la brigade pâtisserie du grand Jean-François Piège. Autant dire qu’outre les fameux briochés de Collette, on vous conseille évidemment un détour gourmand par ses pâtisseries…

Aurélien Germain


L’addition : briochés de 8 € (le « Monsieur » par exemple) à 11 € (le « Papy » testé dans cette chronique). Bowl de la semaine à 13,50 €. Pour un dessert, comptez environ 3 €.
Au 24, rue du Docteur Bretonneau. Ouvert du mardi au samedi, de 10 h à 18 h 30. Sur place ou à emporter. Terrasse extérieure.
Contact : 02 47 47 00 05 ou sur cafecollette.fr Réseaux sociaux : @cafecollette sur Instagram et facebook. com/cafecollette

Horoscope WTF du 31 mai au 13 juin 2023

Semaine délicate et risquée pour les Poissons et les Balances. Désolé pour vous (et pour votre entourage).

Bélier

Amour

Faites un petit coucou à votre libido. Car elle ne va pas revenir de sitôt !

Gloire

Vous deviendrez un(e) fanzouz.
On ne pouvait pas faire plus pourri comme semaine.

Beauté

Restez confidentiel(le), ne divulguez à personne le secret de votre poil si soyeux.

Taureau

Amour

Vous jouerez à des jeux coquinous avec Michel Houellebecq (ou Kev Adams, au choix)

Gloire

Y a plus rien qui va. Quittez tout, abandonnez, et devenez prof d’aquaponey
bon sang !

Beauté

Arrêtez de frimer, on sait très bien que tout le monde vous trouve canon.

Gémeaux

Amour

Et voilààà, chaque année c’est la même. L’été arrive, les Gémeaux sont chaud(e)s comme des baraques à frites !

Gloire

Qui est-ce qui sait tout, tout, tout sur le zizi, le vrai, le faux, le laid, le beau, le dur, le mou, qui a un grand cou ? Eh ben c’est vouuus.

Beauté

Eh bah ouaiiis, vous avez tout donné à votre adolescence. Maintenant, il ne reste que les miettes.

Cancer

Amour

Mieux vaut rater un baiser que… Ouais bon c’est bon, on a compris.

Gloire

Votre côté Jean Michel J’ai Pas La Réf commence à agacer votre entourage.

Beauté

(donc tout ça pour dire que vous êtes vachement sexy, mais pas bien fûté(e))

Lion

Amour

Aïe ! Tout, tout, tout est fini entre vous, vous avez plus la force du tout, d’y croire et d’espérer.

Gloire

Parfois, la vie c’est comme les gosses : c’est chiant. Courage.

Beauté

Votre carrure de panini va en impressionner plus d’un(e) cet été !

Vierge

Amour

Les gens infidèles répètent toujours trois fois la même chose.

Gloire

Les gens infidèles répètent toujours trois fois la même chose.

Beauté

Les gens infidèles répètent toujours trois fois la même chose.

Balance

Amour

C’est Fukushima dans votre slip. Calmez vos ardeurs !

Gloire

L’occasion fait le larron. Et vous êtes un larron. (ou un lardon, on sait plus)

Beauté

Cette semaine, dans le tram’, vous éternuerez des fesses. Tout le monde vous regardera et se moquera de vous.

Scorpion

Amour

Ciel amoureux radieux pour les Gémeaux ! … Ah bah crotte, on est chez les Scorpions ici, oupsi.

Gloire

Scorpion, ça rime avec démission, saucisson ou encore carrure d’homme tronc. Choisis ton camp, camarade !

Beauté

Très bon style vestimentaire.
C’était hyper à la mode en 1991.

Sagittaire

Amour

Force est de constater que les gens ne vous aiment que pour votre physique
avantageux…

Gloire

… et votre gros paquet de thunes !

Beauté

Dimanche, vous vous apercevrez que vous avez la braguette ouverte (mais pas grand-chose à cacher)

Capricorne

Amour

Paraît-il que les Capricornes sont les meilleurs coups du monde. (profitez, c’est le seul truc sympa qu’on dira)

Gloire

Oh regardez ce petit point dans le ciel. C’est l’étoile polaire ? Nope, juste votre dignité qui s’envole au loin.

Beauté

Votre place est dans un musée. (mais dans la zone de stockage toute poussiéreuse)

Verseau

Amour

Les Verseaux masculins trouveront leur sugar mamma samedi ; les Verseaux féminins trouveront leur sugar daddy dimanche. L’est pas belle, la vie ?!

Gloire

Personne ne vous comprend, révoltez-vous ! #laRépubliquecestvous

Beauté

Yihaaaaa les beaux jours sont là ! Les Verseaux peuvent enfin repartir en camp naturiste !

Poissons

Amour

Horoscope à double tranchant : les célibataires passeront en couple, et les en couple passeront célibataires. Bisou.

Gloire

Ouuuh, c’est pas malin malin les Poissons. Vous n’êtes pas la chips la plus croustillante du paquet…

Beauté

Atroce semaine, puisque vous allez vous tromper de destinataire et envoyer un nude à une personne de votre famille.

Et le Prix du roman tmv 2023 est attribué à…

Fabien Vinçon a remporté la dixième édition du Prix du roman tmv, avec son « Staline a bu la mer ». Retour sur la délibération du 25 mai, ses débats et ses avis… tranchés !

Et de dix ! En ce jeudi 25 mai, la team tmv fête déjà la dixième édition du Prix du roman, pas peu fière (un peu d’auto-flatterie fait toujours du bien) de voir l’aventure perdurer. Cette année encore, notre équipe, nos fidèles partenaires et trois lecteurs/lectrices de tmv font partie du jury, réunis par leur amour de la lecture et leur envie de s’étriper… pardon, de débattre pour élire le meilleur roman 2023.

Installés au restaurant de l’Hôtel Oceania L’Univers, une fourchette en main et un stylo dans l’autre, nous voilà partis pour une délibération enflammée.

J’ai tout dans ma tête (Rachel Arditi)

On commence par « J’ai tout dans ma tête » (éditions Flammarion) de Rachel Arditi ! Dans son premier roman, l’autrice raconte la belle relation entre un père souffrant d’Alzheimer persuadé que des Japonais vont lui racheter ses peintures et sa fille, comédienne pressentie pour adapter une pièce de Pouchkine.

Si l’auteur de ces lignes a trouvé ça bouleversant et très émouvant de par sa poésie, tout comme Magali (de Fil bleu) qui s’est « laissée transporter », Karine (Walter & Garance avocats) l’a trouvé « inégal, entre les passages sur la maladie d’Alzheimer que j’ai aimés et ce qu’elle raconte sur le métier de comédienne qui finit par tourner en rond ».

Qui tourne en rond, c’est aussi ce que pense Alix, lectrice de tmv sélectionnée pour participer au jury (une petite surprise de son époux pour leurs 10 ans de mariage, c’est trop meugnon !). Quant à Béatrice (Crédit Mutuel), c’est « la façon d’embellir Alzheimer qui ne m’a pas plu ». Notre estimée collègue Elisabeth pense quant à elle que « c’est très poétique, justement, comme façon de parler de cette maladie et c’est ce qui fait le charme d’une autofiction ».

Les avis fusent. Tous très tranchés. On aime, ou on n’aime pas. Un coup de cœur pour Geneviève (Hôtel Oceania) qui y voit une « magnifique déclaration d’amour à son père » et notre lectrice Marie-Eve qui a « beaucoup aimé cette relation père-fille ». Idem pour Franck (Auchan) qui, punchline à l’affût, déclare : « Je ne l’ai pas lu… je l’ai bu ! » (pas forcément l’avis de Lara, d’Acuitis, qui « aime lire quand ça fait vibrer », mais qui, là, « ne l’a même pas fini »).

Nuit nigériane (Mélanie Birgelen)

Dans ce roman paru aux éditions Calmann-Lévy, Mélanie Birgelen dresse le portrait d’un jeune styliste homosexuel qui espère percer dans le monde de la mode mais qui fait face à une société nigériane très conservatrice.

Problème dans ce livre, pour certains : cette double histoire avec une journaliste qui part à la recherche du protagoniste, « un rôle qui ne se raccroche à rien », comme le dit Déborah (Auchan). Philippe (mister NR Communication) n’y voit pas un roman, mais un « guide touristique » (et pan, dans les dents). Jacques (groupe Duthoo) lève sa fourchette : « Comme les copains : pas emballé ».

Un dernier pan dans les dents de la part de Franck, je vous prie ? « Ouh, j’ai mis deux ans à le lire. (Franck a une notion de l’espace-temps légèrement exagérée, vous l’aurez compris – NDLR) Je me suis jamais autant ennuyé. »

D’autres en revanche ont adoré, comme Béatrice ou notre lectrice Marion (« c’est un beau roman qui transporte et qui émeut ») et Lara (« j’ai TOUT adoré »). C’est même « le préféré » de Manon, de NR Com : « Le thème est très percutant : comment être soi-même dans un pays où il est compliqué de s’assumer ? »

Les membres du jury du Prix du roman tmv réunis.

Staline a bu la mer (Fabien Vinçon)

Le saviez-vous ? La mer d’Aral a disparu en raison d’un écocide orchestré par l’URSS en Asie Centrale. Et ce fait historique, Fabien Vinçon s’en inspire dans « Staline a bu la mer » (éditions Anne Carrière), où le dictateur fait vider ladite mer grâce à un ingénieur à sa botte.

Troisième roman de notre Prix à être discuté, il va de nouveau diviser. Danièle (Crédit Mutuel) a « un coup de cœur pour ce mélange de conte, de réel et de science-fiction ». Jacques prend l’accent russe pour parler à sa voisine de table, mais a beaucoup aimé ce roman, optant même pour « un coup de coeur » et nous gratifier d’un poétique : « Et grâce à lui, comme disait l’autre, ‘’on s’endort moins con’’. »

Déborah a adoré et veut défendre mordicus l’ouvrage. « Même si ce n’est pas gai, j’ai été happée ! » Car oui, ce côté sombre n’a pas forcément ravi tous les esprits. « Ce n’est pas ce que j’attends d’un roman. J’ai eu du mal », dit Manon. « Je n’ai pas aimé cet aspect folie du pouvoir, ça renvoie à l’état actuel », souligne Geneviève. Franck, pareil : « Avec toute cette actu du moment, bof… »

Mais en face, revigorés par leur coup de fourchette, Elisabeth et Philippe s’enflamment. « Il mérite même un point bonus pour avoir parlé de ça : c’est qu’on n’a rien appris, c’est toujours la même folie politique, écologique, juste pour son ego et sa carrière. C’est un livre courageux », s’exclame Elisabeth. Philippe, quant à lui, devient hyper lyrique, mais je dois avouer que je n’ai pas réussi à prendre des notes.

La poésie des marchés (Anne-Laure Delaye)

Dernier roman en lice, « La Poésie des marchés » (éditions Albin Michel), dans lequel Anne-Laure Delaye plonge dans le monde de l’open space aux côtés d’une analyste financière qui va apporter un peu de poésie dans la folie des marchés. Avec, en prime, un iguane, un SDF et une tripotée d’autres idées saugrenues.

Favori de Marion qui a « beaucoup ri et apprécié le ton optimiste du livre, son côté décalé et un peu surréaliste », l’ouvrage a également fait rire Marie-Eve « du début à la fin. Et c’est aussi poétique ! ». Même son de cloche # littérature tmv I 31 mai 2023 27 chez Alix qui a « adoré et vraiiiment rigolé » (plusieurs « i » parce qu’elle a VRAIMENT rigolé). Toutefois « trop déjanté » pour Déborah (à quoi son taquin collègue Franck lui rétorque « Quand je te dis que t’as pas d’humour… »), alors que Magali « s’est laissée aller » et indique que c’est son roman préféré, « humaniste, social et un peu léger ».

« Loufoque et sympa » pour Jacques, mais « pas vraiment bien écrit avec ce langage parlé » pour Danièle, le roman divise encore la tablée. Philippe, lui, a apprécié « la caricature du monde de l’entreprise et ses faux-semblants », poussé à la lecture par Elisabeth qui, jamais à court d’expressions bien troussées, le décrit comme « Bridget Jones chez les traders ». Pas de quoi émouvoir Karine pour qui « c’était trop délirant », ni Manon qui le trouve certes « farfelu, mais j’ai eu du mal. J’étais peut-être trop premier degré » (si on était vache, on dirait oui, mais on va se faire disputer en réunion de service).

Reste Geneviève qui mettra tout le monde d’accord avec la conclusion qui tue : « C’est une poésie dans un monde où il n’y en a pas. Je me suis dit à la fin : ‘’et si on réenchantait notre quotidien ? ».

 

Et le gagnant est…

Sauf que voilà. Les cafés sont terminés et il est déjà plus de 14 h (y’en a qui bossent, oh !). Un premier tour de table et les romans de Rachel Arditi et Fabien Vinçon, arrivent à égalité en tête. Les deux sont donc propulsés pour le vote final. Qui sera très serré…

Mais c’est finalement « Staline a bu la mer » de Fabien Vinçon qui récolte le plus de voix et remporte le Prix du roman tmv 2023. Qui l’eût cru que la démocratie voterait pour Staline ? [élue pire chute d’article de l’histoire de notre journal]

Ligne 2 du tramway : où en est-on ?

La future ligne du tram est toujours sur les rails… Mais des questions sur le financement demeurent et certaines oppositions se font entendre.

Les faits

La vie de la future ligne de tramway n’est pas un long fleuve tranquille… On rembobine : celle-ci devait initialement passer par le boulevard Béranger. Mais l’été dernier, l’option est finalement abandonnée, sauvant au passage les platanes du mail.

Exit donc, ce passage pour relier les hôpitaux Trousseau et Bretonneau ; bienvenue au nouveau tracé qui passe finalement par le boulevard Jean-Royer. Retardant, de fait, la livraison du projet.

Mais ce tracé, le collectif « Boulevard Jean- Royer contre le tramway » ne veut pas en entendre parler. Créé dans la foulée en juillet 2022, il a notamment mis en exergue la suppression des places de stationnement, la disparition des arbres du boulevard, les dangers aux intersections, le report de la circulation dans les rues adjacentes.

La Métropole continue

Même si ce collectif a récemment demandé aux élus de ne pas voter ce projet, pour Tours Métropole, c’est « le programme phare des cinq prochaines années », comme elle le mentionne dans sa communication. Elle a donc logiquement validé, le 22 mai dernier lors du conseil métropolitain, la poursuite du projet de ligne 2 du tramway qui passera par La Riche, Tours, Joué-lès-Tours et Chambray-lès-Tours.

Un conseil qui a été animé, puisque certaines questions, dont celui du financement de la ligne, demeurent.

Parce que voilà, cette nouvelle ligne par Jean-Royer verra probablement sa fréquentation bien moindre que celle escomptée par Béranger. On l’estime à 35 000 voyages par jour, soit 10 000 de moins qu’estimé.

Selon les membres de l’opposition tourangelle porteurs d’un amendement lors de ce conseil métropolitain, cette ligne 2 « sera un objectif difficilement atteignable sans augmenter les impôts ». Mais hors de question de faire ça pour le président du conseil départemental Jean-Gérard Paumier.

Suite (mais pas fin ?)

Les études sur la deuxième ligne se poursuivent donc. La Métropole sortira le portefeuille pour aider le SMT, le Syndicat des mobilités de Touraine. Les opposants – qui s’étranglent avec la hausse du coût de cette ligne estimée à plus de 530 millions d’euros – ne désarment pas et continuent de se réunir pour proposer des alternatives. La deuxième ligne de tramway doit entrer en service en 2028. Si le calendrier n’est pas encore modifié entre temps…

Aurélien Germain / Photo archives NR

Chroniques culture : le retour de Metallica, la sélection BD et des Tourangeaux au Hellfest

Aujourd’hui dans nos chroniques, on se nettoie les esgourdes avec le dernier album de Metallica, on fait un coucou aux Tourangeaux de Beyond the Styx qui fouleront les planches du Hellfest et on fait bien sûr le plein de BD.

LE CD

METALLICA – 72 SEASONS

Chroniquer un album de Metallica est toujours chose ardue, suivant ses attentes. Et après 40 ans de carrière pour un groupe qui n’a plus rien à prouver. Ce onzième album studio en est la preuve : est-il révolutionnaire ? Non. Mais les Mets font-ils le job ? Oui.

« 72 seasons » est un disque joué pied au plancher (le riff incendiaire du titre d’ouverture éponyme), James Hetfield a la niaque et a toujours le meilleur poignet droit du circuit, Trujilo s’éclate, tandis que la paire Hammett/Ulrich est béton. Reste que, malgré des titres efficaces, Metallica offre une fois encore un album beaucoup trop long, trop répétitif. Mais quand on aime, on ne compte pas… ?

Aurélien Germain


FESTIVAL

DES TOURANGEAUX AU HELLFEST

Leur nom n’est peut-être pas inconnu à vos douces petites oreilles toutes sucrées, surtout si vous lisez parfois nos chroniques : Beyond the Styx, c’est ce groupe de hardcore tourangeau qui écume les scènes depuis plus d’une dizaine d’années maintenant.

Et si le combo va déjà remuer la plaine de la Gloriette d’ici peu pour Aucard de Tours, il va également fouler les planches d’un des plus grands festivals européens… le Hellfest ! C’est d’ailleurs la seule formation de Tours qui a cet honneur. Beyond the Styx réveillera son monde en passant le 18 juin (le festival dure 4 jours cette année), à 11 h 05, sur la scène Warzone. Oui, ça va être la guerre !

photo DR facebook / Beyond The Styx

A.G


LA SELECTION BD DE LA SEMAINE

On commence avec « La Fabrique des Français » (éd. Futuropolis), un livre épatant de Sébastien Vassant qui nous donne à lire l’Histoire de la France et surtout comment elle s’est formée au gré des vagues successives d’immigration. Indispensable et génial.


Du génie, Ben Guesmans en a toujours ; la preuve avec ce roman graphique « Les Fidèles » (Dargaud) qui ne ressemble à aucun autre. Cette histoire d’ados paumés au grand coeur est juste une pure merveille de graphisme et d’inventivité.

Une autre héroïne ado, c’est Sofia, dont le T1 « La Plage de la chaise rouge » (Dupuis) nous entraîne dans les traces d’une jeune hackeuse projetée dans l’Internet. Davide Tosello, avec un style frais et moderne, se place d’emblée parmi les grands.
« C’est un beau jour pour mourir » aurait dit Custer à la « Bataille de Little Big Horn » (Glénat). Giner-Belmonte, Goy et Belgino y racontent cette page d’histoire des Etats-Unis avec un réalisme cru et beaucoup de tension.

Enfin, on se détendra avec James qui livre avec « William 31 ans, scénariste » (Delcourt) une palanquée de gags à l’humour acerbe. Une mise en abyme réussie du métier de scénariste.

Hervé Bourit


LE LIVRE

DESPERADO SUR LE RIVAGE

On connait le goût de Claude Bathany pour la Bretagne, le polar et le rock, ce qui faisait le charme de ses précédents romans. « Desperado sur le rivage » (éd. Métailié) n’échappe pas à cette ligne bien affirmée, dans un road trip qui nous balade dans les zones hors du temps d’une station balnéaire imaginaire.

Il promène son héros Jeff de rencontres en rencontres toutes plus improbables les unes que les autres. Les errances de cet « ancien connard », flâneur professionnel et joueur d’accordéon occasionnel, servies par la gouaille et l’humour qui vont bien avec, en font un roman attachant mené par un personnage marginal mais loin des clichés.

H.B.

Ecopia : Aline Lonqueu, la tisseuse de liens culturels

#VisMaVille Aline Lonqueu est directrice d’Ecopia, une structure culturelle d’accompagnement et de formation, basée à Tours. Son métier : épauler les acteurs culturels dans leurs parcours professionnels.

Dans le local d’Ecopia, situé en bord de Loire, au bout de la rue des Tanneurs, le coach du jour est Gwendal Stephan. Cet artiste tourangeau, venu du spectacle vivant, partage son expérience sur le cycle de formation visant à organiser un événement culturel dans l’espace public.

Dans l’année, la structure culturelle organise une soixantaine de journées de formation à destination des artistes et des professionnels de la culture sur des thématiques pros telles que « entreprendre dans la culture », « l’éco responsabilité dans le milieu culturel »…

« J’aime bien animer des formations, voir des rencontres se faire et les projets des personnes évoluer », souligne Aline Lonqueu. Ecopia est aussi spécialisée dans le conseil et l’accompagnement, point de départ de la structure qui a pris de l’ampleur en 20 ans d’existence : 200 artistes sont accompagnés chaque année dans leur insertion professionnelle, souvent bénéficiaires du RSA.

Ce métier de formation, conseil et accompagnement dans la culture, Aline Lonqueu l’exerce depuis 2017 à Ecopia. Arrivée en indépendante après un master en politiques culturelles, un premier emploi au centre culturel italien à Paris puis l’accompagnement en production dans le spectacle vivant dans le Loir-et-Cher. Elle en est devenue la directrice en 2021.

 

Son rôle : opérationnel bien sûr, avec la gestion d’une équipe de dix personnes, les RH, les bilans financiers, la recherche de partenariats, mais aussi une partie plus relationnelle, informelle, celle de tisser des liens, créer des réseaux. « Nous sommes à la croisée des chemins entre la culture, l’économie sociale et solidaire, et l’entrepreneuriat. Ce sont des milieux qui ne se rencontrent pas beaucoup. D’où l’originalité de notre structure. »

Aline Lonqueu passe ainsi beaucoup de temps et d’énergie les soirs dans les réunions, les CA, et dans les événements culturels. « C’est ce qui fait la force de ce métier, se donner les moyens de se créer un réseau. » Et elle sait de quoi elle parle : être, à 38 ans, une femme à la tête d’une structure culturelle suppose beaucoup de détermination voire de sacrifices sur sa vie personnelle.

Elle a d’ailleurs apporté à Ecopia sa touche féministe. Un incubateur féminin dénommé Essent.ielles a été lancé l’année dernière, partant du constat « que nous avons deux fois moins de femmes qui entreprennent des projets que des hommes, pour diverses raisons. » En parallèle, elle a participé à titre individuel et bénévole au programme de mentorat régional « Affranchies » en aidant une jeune femme à accéder à un poste à responsabilité.

« C’était une expérience très riche, la cause de l’égalité femme-homme me tient à cœur. Le fait qu’il y ait deux fois moins de femmes à des postes à responsabilité dans la culture est très questionnant », admet Aline Lonqueu qui se souvient de ses débuts à la direction d’Ecopia, et de l’importance des réseaux pour réussir sa carrière à la tête d’une structure culturelle. Elle est d’ailleurs devenue, depuis l’automne dernier, coprésidente du collectif H-F Centre- Val de Loire.

Aurélie Dunouau

Portrait de Hayman Alkhameesi, 23 ans, réfugié irakien

Hayman Alkhameesi devait émigrer en Australie. Il est arrivé à Tours en 2019. Voici le récit de son périple, tel qu’il l’a raconté lors d’une conférence de presse organisée au lycée Grandmont la semaine dernière.

Ce qui lui manque le plus ? « Mon ami Rani. Et aussi les beignets d’aubergine et les falafels », sourit Hayman Alkhameesi, 23 ans, qui a quitté l’Irak il y a 8 ans, venu raconter son parcours devant des lycéens de première à Grandmont le 15 mai.

Son père, bijoutier, avait déjà cette idée d’exil en tête : il avait été visé par trois tentatives de meurtre par le passé. Mais le déclic est venu de la situation de sa fille, Alana, la sœur ainée d’Hayman. « Elle subissait de plus en plus d’agressions sexuelles dans la rue », dit-il.

Peu avant son départ, Hayman vivait un quotidien de lycéen assez classique en filière scientifique : 4 heures de cours le matin, l’après-midi consacré aux devoirs, aux amis et à aider son père à la bijouterie familiale. « Je n’étais pas vraiment content de partir d’Irak », raconte le jeune homme. Le voyage commence en 2015. Direction : la Turquie, l’un des pays d’accueil des réfugiés irakiens, et la petite ville de Corum.

48 h dans un no man’s land

Puis les longues attentes pour les demandes de visa, « d’abord pour l’Australie et les Etats-Unis, où nous avions de la famille », se rappelle Hayman, qui reprend le lycée, mais a du mal à apprendre la langue turque. Finalement, c’est un ami du père immigré en France qui fournit une attestation d’hébergement. La famille Alkhameesi prend un vol pour Paris.

Mais une fois à l’aéroport, le jeune Hayman se rend compte qu’il a perdu son visa. Impossible de franchir la douane pour la France. Sa famille part sans lui. « J’étais perdu. Je suis resté 48 heures à l’aéroport d’Istanbul ; j’ai dormi dans les salles d’attente de la zone internationale avant de devoir retourner en Irak », raconte-t-il.

Quatre mois après, il obtient un nouveau visa français. Une fois le document en poche et un billet d’avion passant par le Qatar, il arrive en France. « A l’aéroport ma famille m’attendait. Tout le monde pleurait », se souvient Hayman. Le jeune Irakien intègre une classe de FLE (Français langue étrangère) au lycée Notre Dame La Riche, « où j’ai rencontré des Iraniens, un Allemand, et une prof formidable, Mme Pajot, qui m’a beaucoup aidé », raconte-t-il.

Aujourd’hui, la famille Alkhameesi tente de s’intégrer. La mère prend des cours de français. Le père a laissé derrière lui ses espoirs de redevenir bijoutier. Un temps livreur pour Uber Eats, Hayman s’est lancé dans des études de gestion au lycée Balzac, à Tours. « J’aimerais créer ma propre entreprise, ne dépendre de personne », lance-t-il.

L’Irak lui manque, notamment son meilleur ami, Rani, mais aussi les falafels, les beignets d’aubergine et les baklavas que l’on mange dans la rue. Mais la vie à Tours lui plait. « Tout est calme, les gens sourient, je ne veux pas repartir, je veux juste vivre », conclut-il.

Léonard Martin-Antoine Bassaler


La Fabrique de l’info

L’Éducation aux médias et à l’information (EMI) intègre désormais les programmes scolaires. Au lycée Grandmont, une classe de première, en spécialité Sciences politiques, a invité une réfugiée ukrainienne à témoigner lors d’une conférence de presse début mai. L’un des articles est publié dans nos colonnes.

Horoscope WTF du 24 au 30 mai 2023

Les Capricornes n’ayant pas été très gentils ni sages cette semaine, l’astrologue a donc décidé de s’en prendre à ce signe très méchant.

Bélier

Amour

En amour, vous êtes un peu ce
hamster dans sa roue : toujours à courir bêtement
après rien du tout.

Gloire

Cette semaine, vous ferez pipi à
la piscine et tout le monde s’en apercevra.
Les gens se moqueront et vous jetteront des
cailloux. Ils auront bien raison.

Beauté

Deux choses tellement difficiles à
avoir sur Terre : un Colissimo dans sa boîte
aux lettres et le physique parfait des Béliers.

Taureau

Amour

Les histoires d’amour finissent mal.
Les Rita Mitsouko vous avaient prévenu(e),
mais comme d’habituuude, vous n’avez rien voulu entendre. Ben vlan dans les dents.

Gloire

Votre sextape fera le buzz le mois
prochain.

Beauté

Même Saez a l’air moins déprimé
que vous.

Gémeaux

Amour

Force et soutien à tous les prochains
inconscients et inconscientes qui se
risqueront à une relation avec un(e) Gémeaux…

Gloire

Continuez de vous sous-estimer.
En voilà un domaine où vous excellez.

Beauté

Avant vous, le soleil n’existait pas.
Car notre soleil, c’est vous ! (TROP KIKI)

Cancer

Amour

Une rencontre, c’est le début d’une
séparation. Allez A+ bisou !

Gloire

Vous n’avez lu que l’horoscope dans
tmv aujourd’hui ? Si oui, vous serez frappé(e)
de malheur sexuel pendant 7 ans.

Beauté

La vieillesse est arrivée. Chez vous,
y a plus rien à sauver de ce côté !

Lion

Amour

Paraît-il que 9 serial-killers sur
10 sont du signe du Lion… (on vous laisse
méditer)

Gloire

Un(e) Lion, c’est bien. Un(e) Lion à poil, c’est mieux.

Beauté

Le matin, force est de constater
que vous ressemblez à un carlin.

Vierge

Amour

Personne ne vous apprécie en
ce moment. Sauf moi. (ce qui n’est pas un
cadeau, croyez-moi)

Gloire

Vous êtes un kayakiste. À ramer
sévère dans cette difficile rivière qu’est la vie.

Beauté

Beh, ça chmoute sous vos aisselles,
non ?

Balance

Amour

Pluton et sa constellation vont
vous brancher avec un(e) Capricorne. Samedi.
14 h. C’est précis, on sait.

Gloire

Alors, ça fait quoi d’être parfait(e) ?

Beauté

Oui, oui, on sait, vous avez un
6-pack mais il est bien caché.

Scorpion

Amour

Vous allez enfin trouver quelqu’un
qui ne vous quitte pas : l’odeur des frites.

Gloire

Parlez comme Yoda désormais
vous devez…

Beauté

… Puisque la même face ridée que
lui vous avez.

Sagittaire

Amour

Promis, on n’est pas du tout en
train d’écrire dans 30 000 exemplaires de tmv
que vous aimez les fessées.

Gloire

Chez vous, aucune.

Beauté

Un peu de sport ne ferait pas
de mal à votre carrure de boudin de porte.

Capricorne

Amour

Vous êtes la biscotte de
l’amour. Craquant(e), facile à beurrer,
mais dont la relation part vite en miettes.

Gloire

Ne laissez personne ruiner
votre journée. Vous y arrivez déjà très
bien tout(e) seul(e).

Beauté

Glouglouglouglouuuu. Qui
est-ce qui a le même cou qu’un dindon ?
C’est vouuuus.

Verseau (cette semaine, vous êtes Schtroumpf)

Amour

Vous allez schtroumpfer un bon
gros schtroumpf demain après-midi.

Gloire

Rien ne sert de schtroumpfer, il
faut schtroumpfer à schtroumpf.

Beauté

Ahahaha la vieille schtroumpf
que vous avez ! La honte !

Poissons

Amour

Vous êtes le Covid-19 de l’amour :
bien relou et qui s’accroche dur comme fer
alors qu’on ne veut pas de vous.

Gloire

On devrait tous avoir un(e) pote
Poissons dans la vie. (pour se foutre de sa
tronche)

Beauté

Tout est bon dans l’cochon ! (et
chez les Poissons <3 )

Notre guide des restos à Tours : 50 idées et bonnes adresses

Cette semaine dans tmv, l’équipe a concocté un petit guide pratique des restaurants de Tours. On passe à table ?

Découvertes, tables incontournables ou encore coups de cœur, découvrez un petit guide utile des restaurants tourangeaux que nous avons, un jour ou l’autre, testés dans tmv.

Un annuaire évidemment non-exhaustif, compte tenu du grand nombre d’adresses existantes qui, forcément, ne pourraient pas toutes rentrer dans ces six pages de rédactionnel et de chroniques…

Pour lire ce guide, direction le numéro 445 de tmv, du 24 mai 2023, en CLIQUANT JUSTE ICI ! 

Photo ouverture : adobe stock

 

Bénédicte Chaleroux, la spécialiste des plantes aromatiques

#VisMaVille Bénédicte Chaleroux est productrice de plantes aromatiques et médicinales à Mettray. Elle les transforme en tisanes et sirops, sous l’étiquette des « Plantes de la Sévaudière ».

Habitant Tours, Bénédicte Chaleroux arrive en vélo électrique sur son lieu de travail, dont les bâtiments sont imposants. La ferme de la Paternelle, à Mettray, est logée dans la ferme de l’ancienne colonie pénitentiaire. Ils sont trois à se partager les lieux, dans une même dynamique et vision du travail : Bénédicte Chaleroux, productrice de plantes aromatiques et médicinales, Julien Davaze, producteur d’huiles et légumineuses et les Savons d’Amélie.

Ensemble, ils ouvrent leur petite boutique bio le vendredi après-midi et partagent leurs savoir-faire et matériels, allant jusqu’à imaginer fabriquer des baumes à base de plantes pour septembre prochain.

Bénédicte Chaleroux occupe le petit bureau derrière la boutique où elle prépare ses 4 000 tisanes à l’année ainsi que ses 1 500 sirops. Semis, séchage, empaquetage, tout est confectionné sur place. Le terrain d’aromates de Bénédicte de 1 000 mètres carrés, mêlant thym, romarin, sauge, aubépine, verveine, camomille, lavande… est situé à quelques mètres, entouré de champs biologiques.

En ce moment, la paysanne herboriste est occupée par les plantations d’une trentaine d’essences de plantes. Un carré supplémentaire de menthes est prévu cette année, suite à la demande de bars tourangeaux qui en ont besoin pour élaborer leurs mojitos. Sinon, elle vend principalement dans des magasins de producteurs et bio, les Amap, mais est aussi connue pour ses sirops créés spécialement pour la guinguette de Tours, la « remise en route » et « le philtre d’amour ».

Car avant de se lancer il y a huit ans dans cette activité sur le terrain de la Sévaudière à Esvres-sur-Indre, Bénédicte Chaleroux baignait dans le milieu socio-culturel. Elle est passée par la guinguette et s’est occupée longtemps de compagnies de théâtre.

Ce réseau qu’elle s’est créé l’aide aujourd’hui à vendre, dans un métier assez précaire et aléatoire. La naissance tardive de ses enfants l’amène à se poser. Son tout jeune fils malade, elle se replonge dans sa bibliothèque garnie de livres sur les plantes médicinales, une passion transmise par sa grand-mère. Et c’est la révélation.

« Cela m’était sorti de la tête, j’avais toujours eu ça en moi et depuis, je ne veux plus faire autre chose que de travailler avec les plantes et les humains, car les deux sont intimement liés. Nous sommes un élément à part entière de la nature. » Que ce soit en prévention ou en curatif, elle ne cesse d’en découvrir les bienfaits et de les associer dans ses tisanes.

Formée à la Maison Familiale Rurale de Chauvigny et en ligne par l’école québécoise d’herboristerie, Floramedicina, Bénédicte Chaleroux avoue que c’est surtout « un métier qui s’apprend sur le tas ». Aujourd’hui, elle transmet elle-même ses connaissances acquises à ses stagiaires et lors d’ateliers qu’elle propose pour étudier les plantes au fil des saisons, sur le terrain de la ferme de la Paternelle. La prochaine session aura lieu le 3 juin.

Aurélie Dunouau

Quoi de neuf en mai dans nos musées ?

C’est toujours mi-mai qu’ont lieu la Journée internationale des musées et la Nuit des musées en France. L’occasion de mettre en lumière cinq musées tourangeaux et de voir ce qu’il s’y trame en ce moment…

Au CCC OD

Comme d’habitude, le programme est chargé du côté du CCCOD. Si le lieu accueille actuellement les expos « Olivier Debré – la figuration à l’envers » et celle des diplômé(e)s de l’Esad Orléans (« U.S.B #6 Nous vivons à la lisière), il se prépare aussi à sa nocturne du 13 mai, de 19 h à 23 h. Et surtout, il s’apprête à se transformer en… salle de concert !

Les 12 et 13 mai, Post Post Post y organise deux jours d’expériences musicales. Au programme, Arno N’ Joy, Stuffed Foxes, Ishkr ou encore You Said Strange.

Au Château de Tours

Viiite ! Il reste encore quelques jours pour profiter de la très belle exposition « 1,2,3 Couleur… ! » et ses presque 180 œuvres. Un moment pour découvrir, ou redécouvrir, la diversité des autochromes, une révolution dans l’histoire de la photo. Fin de l’expo le 28 mai !

En revanche, que les retardataires se rassurent, puisqu’il reste encore cinq mois pour jeter un œil, voire deux c’est préférable, à l’exposition collective « Art en marge » qui mêle dessin, peinture, sculpture, son et vidéo.

Au Musée des Beaux-arts

Ce vendredi, c’est vernissage au musée des Beaux-arts de Tours ! Place à l’exposition « Promenades de papier » et ses collections datées du XVIIIe siècle et issues de la bibliothèque nationale de France. Toutes ces pièces rares (de Coypel, Boucher ou encore Greuze et Fragonard) seront à voir jusqu’à la fin août.

En même temps, du 13 au 21 mai, les murs accueilleront « Destruction », une installation sonore de la compagnie Machine Molle qui « questionne le lien entre la construction identitaire et le devoir de mémoire ». A découvrir de toute urgence évidemment.

Au Musée du Compagnonnage

Comme ses collègues, le Musée du Compagnonnage de Tours se prépare activement à la nuit des musées (on vous rappelle que c’est visite libre pour les collections !).

Mais on retient également deux moments forts : celui de la découverte des chefs d’œuvre restaurés, un travail de minutie et de patience qu’il est possible d’observer les 13 et 25 mai… et bien sûr le gros morceau avec l’expo « Apprenti.e » qui courra du 1er juin au 10 septembre. Celle-ci mettra en valeur l’apprentissage, « essentiel aux métiers de l’artisanat et de l’industrie » grâce aux photos de Benoît Rajau.

Au Muséum d’Histoire Naturelle

L’exposition temporaire « Les As de la jungle » se joue encore jusqu’au 11 juin. Ludique et interactive (ce qui devrait ravir vos chers enfants qui ne veulent pas rester à la maison et c’est tant mieux), elle embarque tout ce beau monde dans une balade afin de retrouver Miguel le gorille et Mélina la loutre dans la forêt tropicale.

Mieux encore, l’expo arrive à sensibiliser à la protection de l’environnement et de notre éco-système. D’une pierre deux coups.

L’amour de la cuisine de bouillon chez Janine et Paulette

La cuisine de bouillon revient en force. Tours a aussi sa sympathique adresse désormais.

La cuisine de bouillon a le vent en poupe. Petite révision pour ceux qui auraient manqué quelques saisons de Top Chef, la cuisine bouillon, ce sont des plats traditionnels de la gastronomie française, populaires et pas trop chers, servis dans des endroits conviviaux et gourmands. À Lyon, ce type de restaurant s’appelle un « bouillon ». CQFD.

Amélie, déjà aux commandes du bistro à burgers « Désir des mets », a ouvert le sien juste en face, rue Colbert. L’endroit se nomme « Janine et Paulette », comme les deux grands-mères de la cuisinière. Et, sur la carte, pas de surprise. On retrouve au menu les grands classiques du genre. Le poireau vinaigrette, l’oeuf mayo, le boudin blanc purée et le pain perdu sont de la partie. D’autres fois (la carte change tous les mois), on peut déguster la fameuse langue à la sauce piquante ou le camembert au four.

Amélie réfléchit même à mettre à sa carte la traditionnelle Beuchelle tourangelle, avec quelques petits ajustements pour la rendre compatible avec le menu d’un bouillon.

La cuisine simple et accessible

Car ici, on tient à respecter les valeurs d’une cuisine simple et accessible. Mais sans renier les bases d’une bonne vieille formation gastronomique qui a fait d’Amélie la cuisinière qu’elle est aujourd’hui. Si, sur le papier, les intitulés n’envoient pas forcément du rêve, les dressages savent nous surprendre quand les assiettes arrivent. Et ça, ça change vraiment tout !

Les œufs mayonnaise, pas trop chargés en mayo, justement, sont joliment posés par trois sur une fine crêpe de dentelle et relevés d’un peu de ciboulette. Le boudin est coupé en fines tranches, au-dessus d’un moulage de purée maison et relevé d’un jus bien appétissant. Le tout est vraiment très plaisant, tant à l’œil qu’à la dégustation.

Côté cuisine, Amélie travaille à la vue de tous, dans une cuisine ouverte. On l’entend parfois commenter ses préparations ou lancer une petite blague à un habitué dans la salle. Tout est réussi et juste dans cette belle adresse. Une formule complète accessible, des assiettes belles et bien dosées et un service aussi efficace que décontracté. Carton plein !

Matthieu Pays


> L’addition : formule entrée / plat / dessert / café / un verre de vin à 20,30 €. Entrées et desserts de 2,50 à 4 € (prix bouillon respectés). Plats de 9,50 à 16 €.
> Au 145 rue Colbert. Le restaurant est ouvert tous les midis, sauf le dimanche et les jeudis, vendredis et samedis soirs. Ouvert tous les jours durant la période estivale.
> Contact Tél. 02 47 60 15 22 Facebook : janine et Paulette et sur instagram janine_et_ paulette

 

Horoscope WTF du 10 au 17 mai 2023

Oh noooon ! C’est le retour de l’horoscope WTF à la sauce tmv.

Bélier

Amour

Vous vous dirigez vers l’amour les yeux fermés. (vous allez donc encore vous prendre un mur dans la tronche)

Gloire

Vous rendez heureux les gens.
Vous feriez même sourire Elisabeth Borne, c’est dire !

Beauté

On vous surnomme le yéti. Et ce n’est pas que pour vos grands pieds…

Taureau

Amour

N’espérez rien. Vous êtes le signe mal-aimé de cette semaine.

Gloire

Vous êtes ce petit slip abandonné sur le chemin rocailleux de cette foutue vie.

Beauté

Cet été, votre teint de surimi devrait faire un malheur sur les plages…

Gémeaux

Amour

Tchou tchouuuuu, le train en direction de CélibatLand va partir !

Gloire

Snif, snif… ça sent le cramé.
(c’est votre dignité qui part en fumée)

Beauté

En mai, petit bourrelet deviendra grand.

Cancer

Amour

Votre vie est répétitive. Vous avez l’impression de toujours voir les mêmes choses.

Gloire

Votre vie est répétitive. Vous avez l’impression de toujours voir les mêmes choses.

Beauté

Votre vie est répétitive. Vous avez l’impression de toujours voir les mêmes choses.

Lion

Amour

Ecoutez votre ventre plutôt que votre cœur. Ça vous évitera de bouffer à tous
les râteliers.

Gloire

Incroyable, mais vrai : le temps passe moins vite pour les mouches. Ça vous
en mouche un coin, hein ?

Beauté

Avec votre teint, on vous confond de loin avec un Doliprane.

Vierge

Amour

Copulez uniquement avec des Sagittaires ou des Béliers, merci.

Gloire

Bah… Qui vivra, verra !, comme dirait Gilbert Montagné.

Beauté

Votre maman, elle dit que vous êtes spécial(e)…

Balance

Amour

Regardez bien la personne sur votre droite. Il se pourrait qu’il y ait une ouverture ! Foncez !

Gloire

Et si vous vous taisiez, parfois ? Le bonheur, ça tient à peu de choses.

Beauté

Vous êtes gaulé(e) comme un champignon, mais ça ne vous empêche pas
de vous faire cueillir tous les soirs. #lubrique

Scorpion

Amour

Quand ça veut pas, ça veut pas. Et chez vous, ça veut vraiiiment pas !

Gloire

Cette semaine, vous allez passer chez Sosh. Mais on doit avouer qu’on s’en fout totalement.

Beauté

Force est de constater que même les Allemands en chaussettes/sandales ont
plus de style que vous.

Sagittaire

Amour

ALERTE DISPARITION. Votre ex a été vu pour la dernière fois sur Le Bon Coin. Bah, vos goûts ne sont pas glorieux…

Gloire

Comme disait Gandhi, on est toujours le con d’un autre. Allez A+ !

Beauté

Votre prénom n’est pas beau, mais vous, vous êtes super canon. Et ça c’est cool.

Capricorne

Amour

On vous surnomme le magasin de jardinage de l’amour. Parce que les râteaux, vous les prenez à la pelle.

Gloire

Il ne faut pas rire du malheur des autres. Mais les Capricornes s’en foutent, puisqu’il n’ont pas de cœur.

Beauté

C’est en voyant votre physique qu’on comprend mieux pourquoi il y a la canicule. #calientedansleslip

Verseau

Amour

Peut-être que votre meilleure idée serait de ne jamais vous reproduire, mh ?

Gloire

Tel Didier, vous avez le bourdon.

Beauté

Arrêtez de faire la gueule, vous ressemblez à un mérou.

Poissons

Amour

Toute cette attente pour seulement une minute de montagnes russes… Vous êtes le Disneyland des relations coquines.

Gloire

Rien de fifou en ce moment dans votre vie. Votre plus grande excitation du moment consistera à faire péter du papier bulle.

Beauté

Beauté, ça rime avec Bélier, mais pas avec Poissons. Déduisez-en ce que vous voulez.

Le commerce indépendant à Tours ? Ça bouge !

Une crise en chasse-t-elle une autre ? Covid puis inflation ont mis à rude épreuve les nerfs des commerçants. Mais le contexte socio-économique n’empêche pas des courageux de se lancer, faisant ainsi évoluer le paysage local du commerce indépendant.

Au bar Les Dix Fûts, rue Colbert, Valentin Coulon connaît un début 2023 mitigé : « 2022 était la meilleure année depuis mon installation en 2018, il y avait un effet reprise après les fermetures administratives de la période Covid. Mais depuis janvier c’est plus compliqué, et la météo n’a pas aidé. Ici, dès que le soleil revient, on a du monde. »

Samanta Nunes de la boutique Sapatos – Baia, dans le Grand Passage, attendait elle aussi de pied ferme le soleil pour pouvoir vendre sandales et ballerines. Mais il n’y a pas que la météo pour expliquer ce début d’année en demi-teinte. 2023, c’est aussi le moment de rembourser le prêt garanti par l’État souscrit pendant le Covid, pas toujours simple. Et l’inflation freine les achats plaisir.

Se renouveler sans cesse

Adieu vêtements, bijoux et gourmandises ? Pas pour tout le monde, puisqu’à la Boîte à Laine, rue du Grand Marché, Martine Bernard souligne à juste titre que tout dépend du produit proposé. Avec la laine, elle attire une clientèle venue de loin, qui n’a pas peur des intempéries.

Et en dépit de tous ces aléas, dans sa librairie Rosemonde ouverte en novembre 2022, Cloé Lebron a le sourire : « Malgré le contexte économique actuel, le démarrage a été bon, il y a vrai regain d’intérêt pour le petit commerce local », explique la jeune femme qui avoue tout de même que cette nouvelle aventure suppose un bel investissement (40 000 €), et des sacrifices.

Cloé n’est pas la seule à s’être lancée. Depuis plusieurs semaines, Damien Bonnot présente des jeux de société sur les réseaux sociaux de sa future boutique Le Sablier Curieux. L’ancien employé de Renault relève ainsi le défi d’allier sa passion des jeux de société au goût du contact clientèle, avenue Grammont.

Le pari sera-t-il gagnant ?

Pour Danièle Julien, conseillère à la Chambre de Commerce et d’Industrie, il est évident que « aujourd’hui le commerce n’est plus seulement une boutique physique, où le commerçant attend le client. Il faut aller le chercher, se faire connaître par tous les moyens, notamment les réseaux sociaux. On y entretient le lien avec la clientèle, on crée l’envie en partageant nouveautés ou vie du magasin ». Damien peut cocher cette case sur la to-do list du parfait commerçant. Et les deux suivantes aussi : choisir un emplacement où il y a du passage, et se distinguer de la concurrence.

 

Pour lui, cela passe par la vente de jeux neufs mais aussi d’occasion, et l’option café ludique, « pour me démarquer des deux super boutiques déjà présentes dans l’hypercentre ». Se démarquer, c’est ce que fait la boutique La Secourable, rue des Halles, en proposant des plantes sous toutes les formes (infusions, savons, bougies…) en même temps que des ateliers et soins bien-être.

C’est aussi l’objectif d’Émilie Tartarin avec sa boutique bio et vrac « Baucartier », quartier Paul Bert, ouverte il y a un an. « Il n’y avait pas de proposition de ce type ici, et je tenais à proposer des produits qui n’aient pas fait le tour du monde. Mais je ne m’attendais pas à ce que la rue Losserand soit aussi peu passante. »

Même difficulté pour les Sœurs Piqûres venues de Blois pour monter une deuxième boutique dans le Grand Passage : « Cet emplacement n’était peut-être pas le meilleur pour nos vêtements upcycling ? » Mais il leur faut le temps de se faire connaître ! Et les sœurs ne ménagent pas leurs efforts, en tissant des partenariats avec des influenceuses ou l’Armoire Sans Fin. Tous ces entrepreneurs sont ainsi seuls derrière le comptoir, à gérer les stocks, la relation-client, les imprévus, mais pas si seuls que ça !

« Je ne pensais pas tisser des liens aussi forts avec ma clientèle », explique Anne-Gwénolée Tu, qui a ouvert en 2017 l’épicerie Sur la Branche, place de la Victoire. Émilie Tartarin découvre ce même plaisir dans son épicerie de Paul Bert. « Des rencontres avec les clients, et aussi avec les autres commerçants », précise-t-elle.

L’entraide est en effet forte chez les commerçants tourangeaux, qui ont redonné un second souffle à leurs associations (Grand Passage, Colbert, ou les Vitrines de Tours devenues Com&A).

Lien avec la mairie, elles œuvrent aussi pour la dynamisation de leurs quartiers. D’ailleurs, on vous laisse car on a à faire : ce weekend c’est fanfare et brocante rue Colbert !

Maud Martinez

Salon des jeunes inventeurs à Monts : rendez-vous les 13 et 14 mai !

C’est reparti pour une 26e édition ! Le Salon des jeunes inventeurs revient à Monts les 13 et 14 mai. Un rendez-vous incontournable et une rampe de lancement assurée.

Les faits

C’est un rendez-vous incontournable en Touraine. Les 13 et 14 mai, le Salon des jeunes inventeurs se tiendra à Monts. L’événement, organisé depuis vingt-six ans, récompense des projets de jeunes âgés de 11 à 25 ans, dont les travaux portent sur le développement durable, l’environnement, la vie quotidienne ou encore la technologie. Cette année, le Salon mettra à l’honneur la transition écologique, un thème on ne peut plus actuel et qui, de plus, tient à coeur aux jeunes en ce moment.

Un jury déterminera ensuite les lauréats des différents prix parmi vingt-deux inventions collectives et quatre projets individuels.

Se faire remarquer

Pour ces jeunes, c’est évidemment une occasion en or de se faire connaître et de bénéficier d’un petit coup de pouce. En effet, le ou la gagnant(e) du premier prix gagnera une place au stand du célèbre concours Lépine, lors de la Foire de Paris. Côté visibilité, on peut difficilement faire mieux !

La Ville de Monts offrira également 1 000 € au projet le plus créatif et innovant (d’autres pourront aussi être récompensés par des prix financiers allant de 100 à 500 € et le public pourra décerner son prix coup de cœur).

Des précédents

Le Salon des jeunes inventeurs de Monts est un tremplin. Plusieurs anciens lauréats ont notamment été repérés et ont, depuis, eu un beau parcours. Par exemple, Kenny-Marcel Nyamugabo (photo), repéré en 2021 et vainqueur d’un prix dans la catégorie « senior individuel ». Le Tourangeau a maintenant monté sa propre start-up, afin de développer son invention la Smart-Borne, une borne de tri qui récompense ses utilisateurs (lire tmv #440 du 22 mars).

En 2014 à Monts, le Nantais Guillaume Rolland avait quant à lui présenté le SensorWake, un réveil olfactif avec diffuseur de parfums intégré. Deux ans après, Google le repérait et l’étudiant levait 1,6 million d’euros. Aujourd’hui, son invention se retrouve dans plus de 200 magasins en France, ainsi qu’en Allemagne et au Japon. Et sa société a été rachetée par Maison Berger Paris.

Aurélien Germain / Photos : archives tmv + archives NR

> Les 13 et 14 mai de 10 h à 19 h à l’Espace Jean-Cocteau à Monts

 

Aucard de Tours : une affiche toujours plus riche et variée

Dans un mois, c’est reparti pour Aucard de Tours ! Et cette année encore, le festival prouve son éclectisme, en offrant une affiche plus que variée et qui soutient – une fois n’est pas coutume – les scènes indépendantes

Ce n’est un secret pour personne. Et à moins d’avoir vécu dans une grotte les trois dernières décennies (c’est votre droit, on ne juge pas), chacun sait que le festival Aucard de Tours se fait toujours un devoir de proposer une programmation riche, éclectique, pointue mais ouverte.

Rebelote pour 2023 ! Du punk au hip hop, en passant par le techno jazz, le dub et le metal, la prochaine édition qui se déroulera du 6 au 10 juin ratisse large et affiche, de nouveau, un soutien sans faille aux scènes indépendantes.

Preuve en est avec la tripotée de noms qui composent cette nouvelle fournée. Impossible d’être exhaustif dans ces quelques lignes, mais citons par exemple le groupe Algiers qui mélange allégrement de la musique industrielle à des sonorités post-punk mâtinées de cold wave et… et bien d’autres choses en fait ! (jetez une oreille sur le titre « Blood », vous partirez même pour un trip blues/gospel)

Autre venue forcément attendue, celle de Totally Enormous Extinct Dinosaurs – TEED pour les intimes – où ce producteur et DJ britannique devrait faire remuer la Gloriette comme il se doit.

Cette année, on note également un retour en force des formations plus électriques. Au hasard ? Le thrash crossover incisif des Tourangeaux de Verbal Razors, les Allemands énervés de Slope, le punk culte de Ludwig Von 88 ou encore les locaux de Beyond the Styx et leur hardcore qui devrait faire péter deux trois plombages s’il reste encore des dents aux festivalier(e)s dans la fosse.

Enfin, Aucard joue aussi la carte du voyage, puisque débarqueront par exemple sur scène Nadia Mc Anuff & The Ligerians, un reggae bien roots comme il se doit, et Kutu, un mix improbable avec la fusion des voix de deux chanteuses éthiopiennes et de la rythmique d’un violoniste français. De l’éclectisme à tous les étages. De quoi espérer une nouvelle édition aussi réussie et folle que l’an dernier…

Aurélien Germain / Photo : archives NR Julien Pruvost


UN JOUR, UNE PROG’

Top départ le 6 juin, avec Agar Agar, Clinton Fearon, H JeuneCrack, Kutu, We Hate You Please Die, Nadia Mcanuff & The Ligerians.

Le 7 juin, Ludwig von 88, Rendez-vous, BCUC, Slope, Verbal Razors, Beyond The Styx.

Le 8 juin, TEED, A Place To Bury Strangers, San Salvador, Meule, Shark Mayol et Chikou.

Le 9, Youv Dee, Marina Satti, Romane Santarelli, Lambrini Girls, UTO, Ghoster.

Et le 10, Acid Arab, Algiers, Eloi, Kabeaushé, Tukan, Ada Oda et Unity Vibes Hifi.

Nuit des Studio : notre top 5 des immanquables

Le 3 juin prochain, c’est reparti pour une nouvelle édition de la Nuit des Studio. Le cinéma a dévoilé sa programmation. Quinze films à dévorer toute la nuit. Voici notre top 5 des incontournables… Faites vos jeux !

RoboCop

Detroit, dans le futur. Un officier laissé pour mort est réanimé en cyborg mi-homme, mi-machine pour endiguer la violence et le crime dans la ville. Difficile de bouder son plaisir en se disant que l’on va enfin pouvoir revoir le classique de Paul Verhoeven sur grand écran.

Lors de sa sortie en 1987, le film est provoc’, méchant, satirique et rentre-dedans. En 2023, il l’est tout autant. Ça va faire mal.

Là-haut

Un film d’animation beau à pleurer (oui, oui, on a un cœur !) et probablement le meilleur Pixar qui soit : Là-haut est un bijou qui aborde des thèmes très difficiles comme la mort et le deuil, mais qui vise terriblement juste et reste tout simplement touchant.

L’histoire est toute simple (un vieux papy bougon attache des milliers de ballons à sa maison pour s’envoler mais un gamin embarque à son insu), mais le résultat est aussi drôle que poétique. On risque de pleurer de nouveau.

Evil Dead 2

Un couple, une halte dans un chalet au fond des bois, un magnétophone et les forces du Mal qui se réveillent et débarquent. Programme idéal pour un samedi soir, n’est-ce pas ?

Pour quiconque connaît déjà le premier volet, ce Evil Dead 2 est évidemment à voir de toute urgence. On pourrait décrire ça comme un Tom & Jerry à la sauce gore (hématophobes, planquez-vous !), un film d’horreur cartoonesque, ou un film cartoonesque d’horreur au choix. C’est stupide donc jouissif.

Pour une poignée de dollars

Sergio Leone est un grand. Ses films sont donc à voir sur grand écran. On sort son poncho, on grimpe sur le dos de son mulet et on file aux Studio pour se refaire un petit « Pour une poignée de dollars », western culte de chez culte emmené par Clint Eastwood et son regard inimitable.

Psychose

La scène de la douche, la fameuse musique, le nom de Norman Bates… Tout dans Psychose est mythique. Il serait donc dommage de passer à côté, d’autant que redécouvrir le film de Hitchcock au cinéma, vissé dans son fauteuil, c’est tout de même bien plus stimulant que zieuter tout ça sur son écran d’ordinateur avec votre petit Jean-Eudes, 4 ans, qui beugle car il refuse d’aller se coucher.

Aurélien Germain

> Le 3 juin de 18 h à 6 h du matin aux cinémas Studio. Pass abonné(e)s à 15 € ; non-abonné(e)s 20 €.

> 15 films à l’affiche : Le Caire confidentiel, Tel Aviv on fire, Evil Dead 2, Le Jouet, Gloria, Pour une poignée de dollars, Fraise et chocolat, Le Labyrinthe du silence, Le Grand silence, Une affaire de famille, Robocop, Psychose, Là-haut, Huit femmes, C.R.A.Z.Y.

Chroniques culture : le blues abrasif de Frank, l’affiche du Riip Fest et le retour du Department of Truth

Attention, coups de cœur à tous les étages cette semaine dans nos chroniques culture ! On commence par la musique de Frank, avant d’enchaîner sur les nouveaux noms du Riip Fest, et on finit avec un peu de lecture et le tome 3 du comics Department of Truth.

L’ALBUM DU MOIS

FRANK – I’M A PHONY AND A FRAUD

C’est peu dire qu’on attendait ce groupe au tournant… Car derrière Frank, il y a des trombines qu’on avait déjà croisées dans les contrées tourangelles il y a quelques années. Aux manettes ? Elise et Seb, deux ex-Spooky Poppies (lire tmv #350) qui ont eu la mauvaise idée de quitter Tours (bon, on les pardonne, allez), mais quand même la bonne idée de ne pas nous abandonner et lancer Frank, un concentré abrasif de blues-rock. Preuve en est avec ce tout premier album, « I’m a phony and a fraud », aussi bien troussé que composé.

Au menu, 9 titres sans redite et sans fioritures, où tout vient des tripes. Une fois encore, Elise brille dans des compositions habitées (le très touchant « Saïd » qui clôture le disque), où sa voix rocailleuse aux accents « joplinesques » fait des merveilles.

Derrière, la section rythmique assure, que ce soit sur « Honest » (un trip tout chaud aux sonorités ZZ Top et un refrain impossible à enlever du crâne) ou encore sur « Spinning Wheel » (son riff si efficace, sa basse qui tricote), le futur hit du groupe.

Au final, c’est un blues mâtiné de rock qui sent la bière, la mélancolie, l’authentique ; du brut de décoffrage. Et qui reste beau, tout simplement.

Aurélien Germain

> facebook.com/FRANKISABAND
> en concert à la Foire de Tours le 13/05


FESTIVAL

LE RIIP FEST ATTAQUE

 

Et ça continue ! Si vous avez un peu trop somnolé durant ces vacances, il se peut que vous ayez raté la dernière annonce du Riip Fest. Le festival tourangeau avait déjà surpris son monde en dévoilant sa tête d’affiche (les pionniers du hardcore Cro-Mags).

Voilà que les organisateurs ont divulgué le reste de la programmation. Notons déjà cette exclu, avec la venue de Memoriam, ainsi que les barons Born From Pain. Pour le reste, il faudra notamment compter sur Grove Street, Brothers till we die, ou encore Final Shodown, Overpower, No Glory et bien d’autres… Rendez-vous est pris pour les 7 et 8 juillet, à la salle Oésia.
A.G


LE COMICS

DEPARTMENT OF TRUTH – TOME 3

Un premier volet renversant, un second captivant, un troisième… encore plus fascinant ! Difficile de croire que l’œuvre de James Tynion IV ne souffre d’aucune baisse de régime et, mieux encore, se surpasse à chaque fois. Le concept de Department of truth (édité par Urban Comics) est toujours aussi extrême, voire complexe (en gros, théories du complot se mélangent à une deuxième réalité et d’autres principes très abstraits).

La construction, elle aussi, reste difficile. Pourtant, l’édifice narratif ne cède jamais et cette série mythologique emporte tout sur son passage. L’atmosphère graphique est exceptionnelle, d’autant que ce tome 3 « Monde Libre » se lit comme une parenthèse dans l’histoire (une histoire = un dessinateur différent = des visuels dingues).

On passe de Lee Harvey Oswald aux Hommes en Noir, en passant par les ovnis et l’alunissage. Touffu, ardu, subjuguant, troublant : Department of truth retourne le cerveau. Vivement la suite !

A.G.

Enzo Petillault, la voix Béton, l’esprit Aucard

#VisMaVille Enzo Petillault est chargé de production. Un temps sur les ondes de Radio Béton, un autre sur l’organisation du festival Aucard de Tours, il surfe sur sa passion : les découvertes musicales.

Sa voix ou son visage ne doivent pas vous être totalement inconnus si vous êtes familier de « Béton », comme on dit à Tours. Depuis 12 ans, on l’entend sur le 93.6 parler de musique ; on le croise le mercredi à l’animation du « Quart d’heure tourangeau » au Balkanic ou à La Gloriette, aux manettes d’Aucard de Tours.

S’il est entré, en 2011, chez Béton Production dont il est l’unique salarié au sortir de ses études, après un master de médiation culturelle à la fac de Tours, Enzo Petillault, 36 ans, est désormais rôdé. « J’avais déjà une expérience d’organisation de concerts, lorsque j’étais lycéen à Bourges. En rentrant à Béton, c’était bien sûr une autre dimension. J’ai beaucoup appris des bénévoles de l’association qui m’ont chapeauté et je suis devenu rapidement autonome. Je partage une vision de la musique alternative, une bonne entente avec les bénévoles. »

Un lien qui compte lors de l’organisation du festival qui mobilise jusqu’à 180 bénévoles par soir. Cela lui avait manqué lors des deux années Covid. « Passer son temps devant un ordinateur à remplir des tableaux Excel et ne pas rencontrer le public ni les bénévoles, c’était très frustrant. Aucard, c’est aussi comme une colonie de vacances pour adultes. On vit des moments intenses sur deux semaines entre le montage et le démontage, la préparation des repas. »

Le festival Aucard de Tours occupe Enzo Petillault à peu près à 70 % de son temps annuel, le reste se lissant sur la vie de la radio. « Sachant que c’est poreux, ajoute-t-il. C’est le même boulot de découvertes musicales. J’écoute beaucoup de musique, je vois pas mal de concerts. Je suis très rock mais j’écoute de tout, de la pop à l’électro en passant par la soul et le metal. »

De septembre à février, il se concentre sur la partie artistique – la programmation, déniche les artistes têtes d’affiche et des moins connus. « L’important est d’allier les deux. Mais ce qui me fait le plus plaisir est que les gens apprécient en concert un groupe qu’ils ne connaissaient pas. »

Au printemps, tout est calé, il passe sur la partie production de l’événement qui se déroule en juin : caler les plannings, réserver les transports et les hôtels, s’occuper de la communication, de la partie technique, toujours épaulé par une quinzaine de bénévoles. « C’est une période plus dense, Il ne faut rien oublier pour que tout le matériel arrive à l’heure et reparte dans les temps. »

Aucard de Tours brasse aujourd’hui de 350 à 400 000 euros de budget. « Nous avons connu 15 % d’augmentation mais le budget programmation n’a pris que 10 000 euros de plus. À moi d’aller chercher des choses moins connues, et pas les artistes les plus demandés qui ne cessent d’être de plus en plus chers. Nous avons aussi une jauge de 4 500 personnes qui ne bouge pas, c’est souvent plein comme l’année dernière et cela permet un équilibre financier. Nous n’avons pas l’intention de grossir. »

Une philosophie qui correspond à l’esprit Béton, libre et à l’écart du moule dominant.

Aurélie Dunouau

« Le Bateau Ivre, c’est vous, c’est nous ! »

Il existe une règle simple au Bateau : une personne = une voix. Chaque sociétaire a donc son mot à dire pour participer à la définition du cap à suivre.

Avec 2 000 sociétaires, le Bateau Ivre est un paquebot hors-norme dans l’univers des sociétés coopératives du secteur culturel. Mais aujourd’hui, ils sont à peine 300 à s’engager régulièrement pour faire vivre la salle de spectacles. Or pour fonctionner à plein régime, le Bateau a besoin de toutes les énergies disponibles !

Le Forum des Sociétaires, samedi 6 mai, aura pour thème la responsabilité et l’engagement des sociétaires dans la vie du Bateau. « On ne tiendra pas si les gens ne se l’approprient pas », explicite Franck Mouget. Les associations locales, sociétaires ou non, s’impliquent déjà dans la vie du lieu et dans sa programmation.

Mais tout Tourangeau peut aussi participer. Comment ça se passe ? Voici deux Tourangelles qui sont à bord !

Perrine, matelot tout-terrain Chaloupe « vie coopérative », chaloupe « vie de l’équipage », chaloupe « bar » :

Perrine donne un coup de main sur ces trois thématiques. Concrètement, cela signifie une réunion par mois par chaloupe, et parfois un peu de temps passé sur un dossier qu’il faut faire avancer. Participer au choix des boissons proposées au bar ou créer un questionnaire destiné aux sociétaires par exemple.

Pour cette Tourangelle qui a vécu à quelques pas de la salle, s’investir dans la vie du Bateau tombait sous le sens : « J’aime l’utopie du Bateau, son indépendance, et travailler en collectif. J’espère que l’Archipel et l’Aassemblée générale vont développer plus d’engagement, de participation, pour que l’aventure continue ! »

Zoé, au comptoir Zoé est bénévole au bar du Bateau Ivre depuis l’ouverture.

Et sociétaire depuis quelques mois seulement : « C’est un cadeau d’anniversaire qu’on m’a fait l’été dernier ! Et en septembre prochain je pense intégrer la chaloupe Bar ». Zoé s’insère progressivement dans la vie coopérative, où elle se devait d’avoir sa place : « En revenant à Tours et en voyant que le Bateau rouvrait, c’était une évidence d’y participer ! »

Servir des bières, rendre la monnaie, sans se tromper sur la tablette de la caisse, tout un art que les bénévoles se partagent, sous la houlette de Thomas et Laurence, salariés du Bateau. « N’hésitez pas à nous rejoindre, au bar ou ailleurs il y a toujours de la place pour les bénévoles ! »

Horoscope WTF du 3 au 9 mai 2023

C’est l’heure, mes petits lardons ! Voici le moment tant attendu (ou pas) de l’horoscope WTF à la sauce tmv.

Bélier

Amour

Bélier ? Un signe cornu. COMME DE PAR HASARD.

Gloire

Vous aimeriez débattre plus souvent avec vos amis. Mais vous n’avez pas d’amis, c’est con.

Beauté

Suite au succès de sa Une avec Marlène Schiappa, le magazine Playboy
vous contactera d’ici peu pour poser en couverture en duo avec Cyril Hanouna. Bravo à vous.

Taureau

Amour

Vous êtes l’oignon des relations.
Toujours à faire chialer quiconque vous approche.

Gloire

Relativisez la tristesse de votre vie.
Y a pire : vous pourriez être Capricorne, par exemple.

Beauté

Eh bah en tout cas, les étoiles sont mieux alignées que vos dents.

Gémeaux

Amour

Moi j’vous aime bien. Mais je suis le seul.

Gloire

Saturne est dans votre champ astral. Aucune idée de ce que ça signifie, mais le magazine Femme Actuelle le dit, alors bon…

Beauté

Vous préférez rester dans l’ombre.
(ce qui tombe bien, vu vos fringues)

Cancer

Amour

L’arrivée prochaine d’un enfant est possible… Ou un animal de compagnie, on sait pas, mais ça revient au même.

Gloire

Un côté artiste sommeille en vous.
Mais ce serait bien de le laisser dormir.

Beauté

Vous avez passé la date de péremption. Mais courage, certain(e)s sont anti-gaspi.

Lion

Amour

Vous espérez un coup de foudre.
Mais c’est comme une promotion au boulot : vous pouvez toujours rêver.

Gloire

Faute avouée, à moitié pardonnée.
(sauf si vous aimez la pizza hawaïenne, là c’est foutu pour vous)

Beauté

Comme on dit, « un esprit sain dans un corps sain » ! Bref, tout le contraire de vous.

Vierge

Amour

Ok c’est le printemps. Mais cessez de vous titiller le pissenlit.

Gloire

Vous saurez capter l’attention de vos interlocuteurs grâce à votre manque de charisme et d’allure.

Beauté

M’en fous.

Balance

Amour

Une récente étude péruvienne prouve que les Balances sont les plus parfait(e)s en relation amoureuse.

Gloire

Tout le monde s’imagine qu’on complimente les Balances dans l’horoscope,
sous prétexte que l’astrologue est Balance…

Beauté

…Alors qu’il est tout simplement objectif de dire que nous sommes les plus géniaux et sexy de la planète.

Scorpion

Amour

Oh la vache, la détresse sentimentale… !

Gloire

Un proverbe japonais dit « sept fois à terre, huit fois debout ». Sûrement inventé en vous voyant un samedi soir à Plum’…

Beauté

De loin, vous ressemblez à un joli boudin de porte.

Sagittaire

Amour

Cupidon vous a laissé(e) tomber.
Ça vous apprendra à faire confiance à un type à poil qui vole avec un arc.

Gloire

Les Sagittaires, c’est comme les huîtres. Avec du vin blanc, ça se bouffe tout seul, sinon c’est vraiment dégueu.

Beauté

Wow, quelle rapidité. Vous avancez aussi vite qu’un escargot qui recule.

Capricorne

Amour

Impossible d’oublier un(e) Capricorne.
Rencontrer quelqu’un d’autre, c’est comme passer d’une bouteille de grand cru à un cubi de piquette.

Gloire

Évitez de lire la partie « gloire » des Taureaux…

Beauté

Comme disait Sartre, l’enfer, c’est les autres. Et aussi les WC après que vous y soyez passé(e).

Verseau

Amour

On sait que vous aimez bien les animaux et les chiens. Mais il serait judicieux que vous arrêtiez de renifler le derrière des gens.

Gloire

Attention au rhume des foins. Surtout pour un âne comme vous.

Beauté

Mmmh écoutez ce silence. Ça fait du bien, hein ? Quel bonheur quand les Verseaux la mettent enfin en veilleuse…

Poissons

Amour

Votre avenir amoureux s’annonce comme vos tétons : rose.

Gloire

L’argent n’a pas d’odeur. Mais votre haleine, si.

Beauté

La semaine s’annonce brillante.
Normal, vous luisez tellement vous suez. #phoque

(Photo ouverture Freepik)

Bateau Ivre : où en est le navire de la culture ?

Avec les beaux jours, le Bateau Ivre prend le large ! La salle de spectacles largue les amarres pour son assemblée générale en forme de festival : l’Archipel du Bateau, du 3 au 7 mai au Point Haut. Et si on faisait le bilan de cette année à flot ?

Cinq jours, dix-neuf concerts, des centaines de sandwichs confectionnés avec amour, et une grosse quantité de bonnes ondes : c’est le programme affiché par les équipes du Bateau Ivre pour l’Archipel du Bateau, festival organisé par la salle de concerts de Tours centre, délocalisée pour l’occasion au Point Haut du 3 au 7 mai.

Sur scène, groupes locaux, talents émergents et artistes confirmés se mélangeront allègrement chaque soir. Irène Drésel, Lysistrata, Vulves Assassines, Lo’Jo, les Australiens de Hard-Ons ou les Tourangeaux de Grauss Boutique, il y en aura pour tous les goûts !

Mais qu’on se le dise : ce festival est aussi et surtout le moment d’une assemblée générale décisive pour la Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) Ohé du Bateau, qui a racheté il y a maintenant presque sept ans la mythique salle de spectacles de la rue Edouard-Vaillant. « Nous sommes dans une urgence joyeuse », précise Franck Mouget, aujourd’hui en charge de la coordination générale et du développement coopératif.

Les moussaillons doivent en effet faire face aux réalités. D’un côté, la salle a ouvert ses portes à 24 000 spectateurs entre janvier et décembre 2022, avec 350 spectacles accueillis. Une vraie réussite, avec un Bateau de nouveau ancré dans les habitudes tourangelles, y compris auprès des générations qui n’avaient pas connu l’ancienne version du lieu.

Mais côté finances, le compte n’y est pas : « On a plus de 200 000 € de pertes, car l’emploi artistique et technique a un coût important », explique Franck Mouget. La voie d’eau n’est pas irréparable, à condition que tous les matelots soient sur le pont (on vous avait prévenus pour les jeux de mots !). Kevin Turpeau, chargé de communication, ajoute que « avec cette première année à un rythme normal, on a testé les possibles. On a exploré au fur et à mesure.

Mais on ne pourra pas envoyer beaucoup plus de bois : il faut que chacun, bénévole, sociétaire, habitant, vienne prendre part au rêve ! Le débat n’est pas que culturel, il est citoyen, car c’est une vraie démarche coopérative, qui touche au vivre-ensemble ».

Les rouages de la machine

Ni association, ni MJC, ni entreprise lambda, le Bateau Ivre est bien une coopérative. Dans ses statuts, et dans son fonctionnement. « La démocratie permanente, au quotidien, même si ce n’est pas toujours simple ! », commente en souriant Franck Mouget.

En plus d’un Conseil d’Administration de dix-huit membres, la SCIC fonctionne ainsi avec six « chaloupes » : des groupes de sociétaires qui se réunissent régulièrement pour faire avancer des dossiers variés. Communication, bar, administration, programmation, travaux, vie de la coopérative, à chaque chaloupe sa spécialité !

Cet engagement bénévole vient ainsi épauler le travail de « l’équipage », les huit salariés présents au quotidien en salle des machines (et hop, un jeu de mots de plus, qui ne marche que si le Bateau est un paquebot).

Pour sortir de la galère financière, qu’on espère passagère, les chaloupes et les salariés réfléchissent à plusieurs options. Réduire le nombre de soirs d’ouverture ; arrêter ou limiter les soirées à prix libre aux recettes souvent insuffisantes ; encourager la location de salle ou en modifier les tarifs… « Il est temps de partager avec les sociétaires, pour trouver ensemble une solution ! », s’exclame Franck Mouget.

Et ça tombe bien, puisque ce weekend aura donc lieu l’AG, l’assemblée générale de la SCIC Ohé du Bateau. Sur les 2 000 sociétaires actuels, il en faudra au moins 300 présents (ou représentés par procuration) pour valider les décisions qui y seront prises dimanche après-midi.

Et hors de question de baisser pavillon ou de faire grise mine, puisque cette assemblée générale sera aussi l’occasion d’évoquer une ligne d’horizon pleine de belles nouvelles ! Le Bateau s’installera en effet au Foudre de la Guinguette de Tours avec sa propre programmation pour onze semaines cet été, et les travaux sont imminents pour réhabiliter le balcon afin d’accueillir 150 spectateurs supplémentaires dès la rentrée ! Alors, prêts à monter à bord ?

Maud Martinez / (Photos Alain Bregeon / Bateau Ivre)

Les frites, c’est la vie ? On a donc testé… « Trois Frites » !

Un concept qu’on a aimé, des frites excellentes et des garnitures à tout va… Il fallait bien qu’on goûte cette friterie, rue du Commerce.

« Frites. Fraîches. Garnies. » Voilà le mot d’ordre de Trois Frites, restaurant installé à deux pas de la place Plumereau, ouvert mi-avril par trois associés, Maxime, Grégoire et Clément. Avec un concept qui surprend. Et qui paraît audacieux !

Parce que mettre en valeur la frite, ce n’est pas forcément si simple que ça en a l’air. Surtout quand tout le principe de la carte se base là-dessus. Pourtant, force est de constater que l’établissement y parvient avec brio et qu’on est revenu de là très agréablement surpris.

Il faut dire qu’aux manettes, on retrouve l’ancien boss aux fourneaux du Delirium Café, un bar et une cuisine qui ne nous ont jamais déçus. Et côté frites, monsieur maîtrise. Elles sont fraîches, évidemment, mais également faites sur place. Oubliez la frite maigrelette, ici c’est de la vraie, de l’épaisse qui croustille et au goût, c’est vraiment du tout bon.

Des recettes prédéfinies ou des compositions à créer soi-même

Idem pour la garniture : la qualité est là, de nombreux fromages sont par exemple d’appellation d’origine protégée (AOP) et l’établissement travaille au maximum avec des produits locaux.

Et dans la barquette, alors ? On aurait pu se contenter des classiques proposées. Au hasard ? La version avec frites, poulet mariné et raclette fumée (rah !) ou la savoyarde avec son reblochon AOP, son bacon et ses oignons confits (rah ! bis). Mais on a opté pour l’option « composition à faire soi-même ».

Toutes les garnitures sont au comptoir, alors on a commandé une portion de frites et choisi d’y mettre de la saucisse, du cheddar fermier – parce que le cheddar, c’est la vie – et, par-dessus, des oignons frits pour le petit côté croquant. Une portion généreuse (et qui cale bien l’estomac), gourmande comme tout, et vraiment bonne.

Ajoutez à ça un accueil chaleureux et une équipe qui a la patate (a-t-on honte de ce jeu de mots ? Oui, probablement), et Trois Frites apparaît comme la parfaite adresse où l’on retournera avec plaisir, pour tester d’autres compositions. Des frites, des frites, des frites !

Aurélien Germain / photos : tmv (ouverture) + facebook Trois Frites


> L’addition : Comptez 7,50 € ou 8 € pour une classique « petite » (130 grammes), 9 € environ pour une « moyenne » et 12 € max pour une « grande » (250 grammes). Pour les personnalisées, 4 € (petite) jusqu’à 8 € (grande), puis pour les garnitures : 2 € par portion pour le fromage, 1,50 € pour la viande et 0,50 € pour les accompagnements.

> Au 100 rue du Commerce, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir. Sur place ou à emporter.

> Contact Tél. 02 47 05 13 20. Réseaux sociaux : facebook.com/ troisfrites et @troisfrites sur Instagram.

Top départ pour la Foire de Tours ce 5 mai

Village gastronomique, animations, exposants… C’est le retour de la Foire de Tours.
Avec, cette année, la Corée du Sud mise à l’honneur

La Foire en chiffres

C’est l’immanquable de l’année et, surtout, l’un des plus gros événements pour la Ville de Tours. La Foire revient donc à partir du 5 mai et s’attend à de nombreux visiteurs. L’an dernier, ce sont 328 000 personnes qui ont débarqué du côté du Parc expo (pour rappel, en 2019 avant la crise sanitaire, on comptait près de 350 000 visiteurs).

Environ 500 exposants seront présents, contre 456 en 2022. Parmi eux, 70 sont originaires de Tours, 180 du département. Notons qu’il y en aura aussi 9 de l’étranger. Et ce sera la première Foire de Tours pour 45 d’entre eux. Le tout, réparti sur 8 secteurs et univers d’exposition et 19 hectares.

« Il s’agit de la cinquième foire de France au niveau de la surface commerciale et du plus gros événement de la Région Centre-Val de Loire », souligne Iman Manzari, adjoint au commerce.

Honneur à la Corée du Sud

Chaque année, l’événement met à l’honneur un pays. Après l’Espagne en 2022, place à la Corée su Sud, notamment la ville liée à Tours, Suwon, capitale de la province de Gyeonggi. L’ambassadeur du pays, Jae-Chul Choi, viendra inaugurer le début de la Foire. Une délégation sera également de la partie.

Côté animations, il sera possible pendant dix jours de découvrir des institutions comme l’École coréenne de Tours Salangchae, le club de taekwondo, l’association Tours Korean, la calligraphie sur bâche de Jung Hwa-Lee, ou encore des spectacles de K-Pop avec le groupe YNS et la présence de restaurants coréens.

Manger, manger, manger !

C’est évidemment l’une des traditions pour nombre de Tourangeaux et Tourangelles. Cette année encore, le Village gastronomique prendra place durant dix jours. Cent-dix exposants seront présents et on devrait y découvrir une vingtaine de petits nouveaux, entre restaurants, brasseries ou encore bars à bière.

Top départ le 5 mai, donc. La Foire de Tours fermera ses portes le 14 mai.

Aurélien Germain / Photo : archives NR – J.Pruvost

> Entrée et parking gratuits. Programme en détail sur lafoiredetours.fr

 

Chroniques culture : Notre sélection BD pour buller pendant les vacances d’avril

L’enfance du fils de Pablo Escobar, le tome 4 de la série Reckless, un héros galactique complètement crétin ou encore de la SF bien troussée : on vous propose quelques BD bien sympathiques pour bouquiner durant ces vacances d’avril…

ESCOBAR – UNE ÉDUCATION CRIMINELLE

En voilà un premier tome qui frappe fort dès le départ ! Dans « Escobar – Une éducation criminelle » (éd. Soleil), Juan Escobar – fils de qui-vous-savez – raconte sa jeunesse, son enfance passée auprès de ses « nounous » un peu particulières (= ses gardes du corps, tueurs à gages ultra-violents) qui sont finalement ses seuls amis.

Son récit est illustré par le dessin très expressif de Madrigal. Idéal pour accoucher ici d’une BD à l’humour noir et fort crédible. C’est une biographie atypique, nerveuse, portée par le second degré et l’hémoglobine. Vivement la suite de cette série !
Aurélien Germain

RECKLESS – TOME 4

C’est le retour tant attendu des maîtres Ed Brubaker et Sean Phillips, pour leur série Reckless. Et loin de se reposer sur ses acquis, le duo axe ce quatrième tome, « Ce fantôme en toi » (éd. Delcourt), sur la figure d’Anna, femme badass et assistante de l’antihéros Ethan qui ici n’intervient que sur trois pages !

Tout au long de cette bande palpitante, scène de crime terrifiante à Hollywood, manoir hanté (ou pas) et secrets bien glauques mènent la danse. Le trait est toujours aussi épais, le dessin fait des merveilles (les décors d’époque bien travaillés) et la colorimétrie reste en parfaite adéquation avec ce récit qui lorgne sur le polar. Poisseux et tendu, ce tome 4 se dévore. Vivement la suite !

A.G.

JOHNNY BICEPS

Johnny Biceps est un héros galactique, un vrai de vrai. Grand aventurier, musclé… mais surtout bien macho et bien crétin. Ce tome 1, « L’Argonaute du futur » (éd. Delcourt), se moque de ce personnage demeuré et caricatural à la poursuite de sa némésis, accompagné d’un assistant-clone, d’une guerrière médiévale et d’un docteur mihumain, mi-requin (!).

Bref, avec pareil pitch, on se doute à quelle sauce vont nous manger Karibou et Witko, les auteurs. Parodique puissance mille, boosté par un humour mâtiné de millième degré, improbable, ce Johnny Biceps vise juste. Amusant et totalement barré.
A.G.

LA SELECTION EN BREF

« Les Murailles invisibles » (Dargaud) est un formidable récit de SF signé Chauvel et Rio. Ce tome 1 nous transporte dans un futur proche, où des murs invisibles et infranchissables cloisonnent l’humanité. Un récit âpre et prenant au moment où tant de murs s’élèvent dans le monde.
Le T2 de « Magafauna » (Sarbacane) confirme le talent de Nicolas Puzenat à nous entraîner dans son univers bien particulier, où se mêlent heroic fantasy et chroniques sociales. Avec, pour parfaire le tout, un dessin sublime.

Avec « The Rock Cocks » (Dynamite), Leslie et Brad Brown voient enfin publiée en France leur saga sur la vie d’un jeune couple de musiciens, leurs galères et leurs amours dans l’Amérique d’aujoud’hui. Un premier titre de la collection Kinky, pétillant et décomplexé.
« Mo » (Claire de Lune) est le premier ouvrage d’une trilogie de Robin, Leoni et Negrin qui nous embarque dans un mystérieux royaume aux airs de Game of Thrones. Secrets, trahisons et batailles épiques au programme !
Un trio également avec Arleston, Gay et Boiscommun, pour « Succès Damné » (Drakoo), premier tome d’une série, où le fantastique règne en maître. Le destin d’un écrivain raté va basculer à la lecture d’un livre magique. Original et attachant : à suivre de près.

Hervé Bourit

Accompagner vers un emploi ou un diplôme, c’est l’affaire de Magali Egliseau !

Magali Egliseau est formatrice à l’Association de Formation Professionnelle Polytechnique de Touraine (AFPP). Son but : accompagner les personnes vers l’emploi ou un diplôme.

Dans les locaux de l’AFPP de Touraine, boulevard Preuilly, Magali Egliseau pousse le tableau numérique roulant devant un groupe de stagiaires à la Garden Cie, entreprise d’entraînement fictive leur permettant de se former aux rouages d’une boîte du tertiaire. Détendue dans son approche, elle fait le point sur leur campagne de communication à venir, comme en vrai.

Difficile de deviner qu’il y a 15 ans, Magali Egliseau aujourd’hui formatrice et coordinatrice du dispositif de l’Entreprise d’entraînement pédagogique (EEP), était elle même à la place des élèves. « Je vous préviens, mon parcours dans la parcours dans la formation est atypique, glisse -t-elle en préambule. Aujourd’hui, pour être formateur, le titre de formateur pour adultes est un minimum. »

Après une licence en AES à Tours, la voici assistante commerciale à Chambéry durant 11 ans. Puis un congé parental l’éloigne du marché du travail, jusqu’à son retour en terre tourangelle et l’orientation de Pôle emploi vers l’AFPP qui l’amène en stage à l’EEP puis à être directement embauchée par l’organisme de formation pour adultes.

Ce n’est donc pas un hasard si Magali Egliseau exerce aujourd’hui son métier avec empathie et compréhension et place la bienveillance comme la principale qualité du formateur. « J’ai pour mission de transmettre un savoir mais aussi d’accompagner les stagiaires. Dans le cadre de l’EEP, je m’immerge dans l’entreprise comme chef de service. Je leur montre comment faire les choses puis ils les font eux-mêmes, avec le droit à l’erreur. La meilleure pédagogie expérimentale, c’est d’apprendre de ses erreurs. »

Magali Egliseau voit son rôle comme un accompagnement au sens large. Ici le public va de jeunes gens au chômage sans qualification ou à bac +5, à des personnes plus âgées, proches de la retraite, avec des parcours de vie propres, parfois éloignés de l’emploi.

« J’ai une écoute active, je m’adapte à cette diversité de profils et j’essaie de gommer les certitudes qu’ils peuvent avoir, dans leurs pratiques et leur image souvent dévalorisée. » Un rôle de coach en quelque sorte pour leur redonner confiance. À l’AFPP, Magali Egliseau a aussi évolué de son côté.

Elle a commencé comme formatrice à l’EEP puis a chapeauté le service. Entretemps, elle a développé les titres professionnels d’assistant commercial et de ressources humaines, qui permettent d’obtenir en 6 mois un bac + 2. Mais elle est revenue à l’EEP car c’est ici qu’elle se sent bien. « J’adore le concept, ce n’est pas comme l’école obligatoire, les stagiaires font une démarche personnelle pour candidater. »

Recrutements, entretiens individuels et collectifs, formations, évaluations,… son métier est assurément au contact des autres même si la part d’administratif n’est pas négligeable. En tout cas, Magali Egliseau ne décroche pas son sourire. « Cela fait 15 ans que je ne me lasse pas, de 9 h à 17 h, je ne vois pas la journée passer. Et même si je gagne moins que mon ancien métier d’assistante commerciale, ici au moins je m’éclate. »

Aurélie Dunouau

On a testé Più Più et sa « fastronomie italienne »

Fastronomie italienne, produits frais et belles portions de pizza : on a fait un tour du côté de la place du Grand-Marché, pour goûter à la cuisine de Più Più.

Vous êtes partant(e)s pour de la « fastronomie italienne » ? Voici ce que propose Più Più installé place du Grand-Marché, à Tours, depuis l’automne dernier ; un établissement à mi-chemin entre le fastfood et le restaurant qu’on avait hâte de tester.

Pour la petite histoire, Più Più c’est d’abord une franchise, une enseigne de restauration rapide qui voulait allier une large gamme de produits tout droit venus d’Italie, de qualité, et à manger sur le pouce. Le concept, lancé par Paul Ghostine à Paris, a ensuite fait des petits et s’est implanté à Lyon, Angers… Et donc désormais aussi à Tours, avec une affaire tenue par Giovanni Payet. Hop, fin de la petite leçon, on passe à table.

On arrive donc pour notre session test, un mardi bien ensoleillé. Dans la petite salle en long, un grand comptoir vitré qui laisse apercevoir ce qui attend les estomacs. Il y a de bien belles portions de pizza, travaillées, garnies de produits frais comme de la burrata artisanale ou encore du jambon cuit italien. Un peu plus loin, des pâtes fraîches, des énormes pièces de charcuterie et de fromage (découpées en direct et sous nos yeux, d’ailleurs). Appétissant !

On prend la commande. La vente à emporter est possible, mais on préfère s’installer en salle, même si l’accueil nous a paru un peu impersonnel cette fois-là. Nous voilà avec un petit plateau doré et des couverts dans le même style. Sympa !

On s’est laissé séduire (et séduits nous avons été) par une portion de « Amore al tartufo ». Côté garniture, c’est généreux : la crème de truffe d’été est onctueuse, elle est bien présente, alors on la sent… et pas qu’un peu ! Miam. Idem au niveau du parmigiano reggiano, fort en goût et excellent, parsemant notre pizza.

À noter que la pâte n’est pas bourrative ou sèche, loin de là. Elle est au contraire un poil croustillante, très légère et vraiment aérée. Des produits italiens à 200 %, des produits de qualité, c’est sûr. Un petit air d’Italie flotte désormais sur la place du Grand-Marché.

Aurélien Germain


> L’addition : comptez entre 9,90 € et 13,90 € la formule. Pour la part de pizza seule, les prix commencent à partir de 5,90 €. Planches entre 17,90 et 19,90 €. Antipasti à 7 €. Formules panino ou insalata (salades) dès 11,90 €.
> Più Più se situe au 9 place du Grand- Marché, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir. Repas sur place ou à emporter. Epicerie. Terrasse.
> Contact Tél. 09 81 43 30 81. Sur Facebook : Più Più Tours ou @piupiu.tours sur Instagram. Site de la franchise : piu-piu.com

 

Horoscope WTF du 12 au 19 avril 2023

Mais oui mais oui, l’astrologue ne prend pas de vacances (enfin si, un peu) et vous livre une nouvelle tournée d’astrologie… à sa sauce. Bienvenue dans l’horoscope WTF de tmv.

Bélier

Amour

A quoi bon aimer, finalement ?
Puisque vous finirez seul(e) et aigri(e) ?

Gloire

Un cowboy vous choisira comme nouvelle monture. Il vous fouettera les fesses pour que vous alliez plus vite. Bref, tout ce que vous aimez.

Beauté

Vous reprenez du poil de la bête !
Ce qui tombe bien, vu votre pilosité.

Taureau

Amour

Ne désespérez pas de votre situation. Dites-vous que même Eric Zemmour a trouvé l’amour…

Gloire

Avec vous, c’est comme pisser dans un violon. (et ça fait pas plaisir à André Rieu)

Beauté

Oula alors non désolé, mais ce sera visiblement pour la semaine prochaine.

Gémeaux

Amour

Vous allez rencontrer quelqu’un qui vous plaira ce week-end (à condition que vous ne soyez pas à cheval sur l’hygiène…).

Gloire

D’ailleurs en parlant cheval, notons que si vous prenez un selfie avec un cheval, vous avez le même sourire.

Beauté

Rien de plus à ajouter, on vous a suffisamment taillé(e) !

Cancer

Amour

L’amour frappera à votre porte d’ici peu. (à moins que ce ne soit le fisc)

Gloire

Il faut se rendre à l’évidence. Un jour, ce sera la fin du monde. Et vous n’aurez toujours pas réussi à faire de créneau.

Beauté

Trop belles, vos cernes. On dirait un panda.

Lion

Amour

Sous la couette, vous êtes un diesel.
Ça met du temps à démarrer, mais après, ça tient assez longtemps.

Gloire

La vie est pleine de surprises. La preuve, demain vous affronterez Poutine dans un combat de catch, nu(e), dans la boue.

Beauté

Même Stevie Wonder voit que vous êtes trop canon.

Vierge

Amour

Vous allez retourner avec votre ex. Et vous marier. Et avoir un gosse qui s’appellera Cunégonde et qui aimera Cyril Hanouna. Votre vie est foutue.

Gloire

« Toujours là au mauvais endroit, au mauvais moment ! », telle est votre devise.

Beauté

En toute objectivité, vous avez le charisme d’une chèvre.

Balance

Amour

Vos emmerdes amoureuses ressemblent à une partie de Uno®. On vous colle un +2 et vous finissez avec un +12 dans la tronche

Gloire

La chance vous sourit. Mais c’est bien la seule.

Beauté

#astuce Achetez des lunettes de soleil à vos proches. Ça leur évitera d’être
éblouis par votre beauté.

Scorpion

Amour

Vous l’aimez si fort… Vous vous accrochez à lui, comme le bouton d’acné s’accroche au front d’un ado.

Gloire

Notre société est trop laxiste. La preuve : vous existez et on tolère même que vous puissiez avoir des amis.

Beauté

La constellation du cholestérol vous fera un petit coucou d’ici peu.

Sagittaire

Amour

N’oubliez pas qu’on vous aime les Sagittaires, vous êtes les meilleur(e)s ! <3

Gloire

(ahahah je rigole, on peut vraiment vous faire gober n’importe quoi)

Beauté

Regardez dans le ciel ! Est-ce un oiseau ? Un avion ?? Superman ??? Non, c’est votre dignité qui va s’envoler samedi soir, rue Colbert.

Capricorne

Amour

« Un(e) seul(e) Capricorne vous manque et tout est dépeuplé. » (non, on déconne, vous êtes relou)

Gloire

Quand vous riez, on croirait entendre un poney (mais un poney relou, comme vous)

Beauté

Alors, ça fait quoi d’avoir les plus belles fesses de la Terre ? (enfin, n’oubliez pas que vous êtes tout de même relou)

Verseau

Amour

Allez hop les Verseaux ! Une pelle et une petite balayette et hop, on ramasse le peu d’amour propre qu’on a !

Gloire

Votre meilleur(e) ami(e) vous avouera être fan de Gérald Darmanin.
On ne pouvait pas faire pire comme semaine.

Beauté

Incroyable mais vrai : au réveil, vous ressemblez à Michel Houellebecq.

Poissons

Amour

Vous êtes le croque-lardon des relations.

Gloire

La vengeance est un plat qui se mange froid, certes. Mais vous, vous l’avez
déjà bouffé depuis bien longtemps, gros(se) morfale que vous êtes.

Beauté

De face, c’est pas mal. Mais c’est votre profil qui gâche tout.

Vacances d’avril : nos bons plans « une escapade par jour »

Quinze jours en avril, puis les week-ends prolongés de mai… On a de quoi s’échapper, même pour une journée !

Le défi : une heure de route environ pour des escapades à la journée, et des sorties à faire en famille ou entre amis pendant les vacances scolaires et les week-ends prolongés. Notre réponse ? Le tour est joué !

Il y a des classiques bien sûr, comme toutes les activités proposées dans les monuments de la région, ou les randos à vélo ou à pied. Mais même de côté, il y a de quoi innover ! Nouvelles activités et itinéraires hors des sentiers battus sont en effet possibles, même chez les vieux briscards du tourisme local.

Pas trop d’essence, petit budget, mais plein d’idées :

retrouvez nos idées d’escapade dans le n°442 de tmv à télécharger ICI !

Printemps de Bourges 2023 : c’est bientôt le moment !

C’est reparti pour un tour ! Le Printemps de Bourges se tiendra du 18 au 23 avril. Avec, encore une fois, une programmation riche !

Il faudrait un numéro complet de tmv pour présenter l’intégralité de la programmation du Printemps de Bourges 2023, tant elle est encore cette année riche et foisonnante. On se concentrera donc tout d’abord sur la scène locale avec la participation de Suijin, la Tourangelle qui représentera la Région Centre aux Inouïs le mercredi 19 avril. Une ouverture en fanfare, où l’on pourra aussi compter sur les Tourangeaux de La Charcuterie Musicale qui, du mardi au samedi, proposeront leur désormais célèbre quiz musical de plus de 5 000 morceaux sur les rives de l’Auron. Ambiance garantie !

Enfin on sera ravi de revoir la Chartraine Irène Dressel, toute auréolée de son César 2023 pour la meilleure musique de la BO de « A Plein temps », dans une soirée de folie le 22 avril aux côtés d’ Acid Arab et Contrefaçon.

Pour le reste, c’est vrai que l’on jettera un œil et deux oreilles à toutes les propositions des Inouïs qui d’année en année offrent généralement de belles découvertes. Autre temps fort à ne louper sous aucun prétexte : les géniales créations du Printemps. On y verra cette année Silly Boy Blues s’attaquer au mythique album « Transformer » de Lou Reed ou Florent Marchet et la plasticienne Sophie Calle en duo pour « Des Histoires vraies ». Sans oublier une carte blanche à Thomas Pourquery…

Outre ses propositions singulières et inédites, on naviguera entre têtes d’affiches comme Lomepal ou La Femme et jeunes talents en devenir (Poppy Fusée, Sabrina Bellaouel, Prince Wally, ou Julien Granel) avec aussi quelques coups de cœur comme Johan Papaconstantinos ou Coline Rio.

Bref une édition qui ne baisse pas les bras face à la morosité ambiante et qui devrait ramener quelques beaux souvenirs – qu’on vous racontera bien sûr – du 18 au 23 avril prochains.

Hervé Bourit

> www.printemspdebourges.com

 

Arbres, arbustes et végétaux plantés place du Grand-Marché

La place du Grand-Marché a enfin terminé sa mue. Dernière phase de ce lifting XXL : la plantation d’arbres, d’arbustes et de plantes vivaces.

Les faits

C’est bon, c’est (presque) terminé ! Rénovée l’an dernier, avec piétonnisation et agrandissement des terrasses notamment, la place du Grand-Marché aura bientôt son visage définitif, puisque la dernière étape a été enclenchée. Du 3 au 7 avril, c’est en effet près d’un millier de plantations qui ont été faites par les agents de la Direction du patrimoine végétal et de la biodiversité. Un objectif : rendre l’endroit plus vert, plus verduré.

En tout, six mimosas et un laurier ont été plantés, sans compter les 122 arbustes et 868 plantes vivaces, d’après les services municipaux de la Ville de Tours. Des végétaux qui sont mieux adaptés au réchauffement climatique, comme l’a précisé la mairie.

Un gros chantier

Il s’agit donc là de « la dernière pierre de l’édifice », pour reprendre les mots de l’adjointe à la biodiversité et de la nature en ville, Betsabée Haas. La réfection de la place dite du Monstre était l’un des chantiers importants de l’année. Au total, on estime qu’il aura coûté environ 1,8 million d’euros.

La Ville avait engagé les travaux nécessaires, estimant que « l’attrait » de la place du Grand-Marché était « bridé par un aménagement vétuste, trop routier et peu lisible ». Dans sa présentation, le projet de requalification de la place disait « conforter la nature en ville, en mettant à la même échelle de valeurs les patrimoines arboré et bâti ».

Une place plus… méditerranéenne

C’est en tout cas le souhait de Philippe Herlin, le paysagiste en charge du projet de végétalisation de la place. L’expert voulait donner à l’endroit « une inspiration de basilic, méditerranéenne, avec beaucoup de plantes aromatiques », a-t-il précisé dans les colonnes de La Nouvelle République. Un hommage ou un clin d’œil à la Foire à l’ail et au basilic qui a lieu chaque année, à Tours. La prochaine aura d’ailleurs lieu le 26 juillet 2023.

D’ici là, les plantes auront un peu plus poussé et la place du Grand-Marché aura sûrement retrouvé une couleur un peu plus verte !

Aurélien Germain / Photo NR

Série Jobs d’été [2/2] Animation et agriculture : témoignages et conseils

À peine le printemps… mais il faut déjà penser à l’été ! Pour tous les étudiants et autres travailleurs saisonniers, c’est en effet dès maintenant ça se prépare ! Second volet de notre série sur les jobs d’été.

ANIMATION : PATIENCE ET RELATIONS HUMAINES

Tous ces enfants qui partent en colo ou qui fréquentent le centre de loisirs pendant que papa-maman sont au travail, qui s’en occupe ? Peut-être vous !

Pour exercer les fonctions d’animateur-animatrice auprès de mineurs, il est fortement recommandé d’être titulaire du BAFA (brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur). Mais ce n’est pas obligatoire : les structures d’accueil doivent avoir au minimum 50 % de leur effectif diplômé, ce qui laisse un peu de place pour les passionnés qui n’ont pas (encore) ce sésame.

Et pour les séjours adultes (souvent des séjours adaptés, pour personnes handicapées), plus de quota, comme le précise Aurélie Tireau de l’association LCV – Loisirs Culture Vacances : « Nos animateurs n’ont pas forcément de diplôme ou de formation spécifique, même s’ils sont souvent étudiants en psychologie ou dans le paramédical et le médicosocial. L’essentiel est d’être motivé, à l’écoute, et de comprendre en quoi consistent nos séjours. »

Cécile, 21 ans, animatrice en séjour adapté

« J’ai travaillé pour plusieurs associations, et j’ai mon BAFA. Ça m’est toujours utile pour la partie animation, qu’il faut concevoir avec l’équipe, mais pas obligatoire. Certaines associations proposent une formation avant de nous envoyer en séjour, c’est l’idéal ! ».

Le +

Le travail en équipe et les échanges humains avec les collègues et les adultes dont on s’occupe. Ce sont des relations fortes qui se tissent !

Le –

Les horaires, car on travaille 6 jours sur 7, souvent de 8 h à 23 h ou plus. Et le salaire, qui varie beaucoup d’une association à l’autre.

Le conseil : bien se renseigner sur l’association et le séjour (quel degré d’autonomie des pensionnaires, la taille du groupe…) pour être sûr de vivre une bonne expérience.

Madeline, 21 ans, animatrice en centre de loisirs

« J’ai travaillé pour plein de structures différentes, et tout peut changer de l’une à l’autre ! Maintenant je travaille plutôt en centre de loisirs, car les colonies c’est très prenant. »

Le +

En centre de loisirs les horaires sont mieux cadrés qu’en colo, on est sur du 35 h-40 h par semaine.

Le –

Le salaire n’est pas extraordinaire, et le BAFA est plus souvent exigé.

Le conseil : faire connaissance rapidement avec l’équipe d’animation, car ça va déterminer l’ambiance du séjour. Bien s’entendre avec ses collègues c’est essentiel.


AGRICULTURE, SOUS LE SOLEIL TOURANGEAU

« Pour les étudiants, les propositions d’emploi vont surtout concerner la castration des maïs, ou les récoltes de fruits et légumes. Tout ce qui concerne la vigne ou les travaux des champs (conduire des tracteurs par exemple) s’adresse plutôt à des travailleurs saisonniers, qualifiés », explique Julien Primault, du Groupement d’Employeurs de Touraine (affilié à la FNSEA et la Maison des Agriculteurs).

Et, pour le maïs comme pour le maraîchage, la solution, c’est de passer directement par l’exploitant, ou de fréquenter le site web de Pôle Emploi !

Marie, 17 ans, castreuse de maïs

« Franchement, c’est pas facile ! Il faut parfois être dans les champs avant 7 h du matin, et même comme ça il peut faire chaud. Mais c’est un bon moyen de se faire un peu d’argent quand on n’a pas d’expérience et qu’on est mineur, et si l’équipe est sympa on passe de bons moments. »

Le +

Hmm… le bronzage ? La vie au grand air ? On a souvent ses après-midi de libres aussi.

Le –

Le rythme, pas toujours simple si on n’est pas du matin comme moi !

Le conseil : trouver un bon chapeau et des bons gants pour ne pas se blesser. Et comme les horaires peuvent changer d’un jour sur l’autre, bien se renseigner sur la manière de se tenir au courant.


Photo ouverture illustration : Freepik
M.M.

Dans le quotidien de Jean-Paul Baunez, président de la Banque alimentaire de Touraine

#VisMaVille Jean-Paul Baunez est le président de la Banque alimentaire de Touraine. Chaque jour, ce retraité donne de son énergie pour lutter contre la précarité et le gaspillage alimentaire.

11 h 30. L’activité bat son plein dans l’entrepôt de 2 200 m2 de la Banque alimentaire de Touraine, installée rue des Grands Mortiers, à Saint-Pierre des-Corps. Les quatre camions de collecte déchargent chacun leur tour les denrées collectées auprès des grandes surfaces de la Métropole.

Une trentaine de bénévoles est à pied d’œuvre, chacun à sa tâche : déchargement, tri, pesée, remplissage des données tracées par informatique, préparation des cartons pour les associations qui viendront les récupérer l’après-midi, administratif…

Au total, ce sont 123 bénévoles et trois salariés qui assurent la mission de collecte et de redistribution de l’aide alimentaire, du lundi au vendredi. Certains sont là de longue date comme Nicole, 82 ans.

Jean-Paul Baunez, le président depuis un an, est au poste depuis 6 h 45. Tous les jours depuis cinq ans, cet ancien expert-comptable tient sa place, imprégné et passionné. « J’ai toujours été attiré par le domaine du social. Je souhaitais donner du temps et de l’énergie à ma retraite. C’est à la Braderie de Tours que j’ai rencontré les membres de la Banque alimentaire sur un stand, et ça a tout de suite tilté. L’idée de se battre contre la précarité et le gaspillage alimentaire m’a parlé. »

La première mission de la Banque alimentaire est en effet de collecter les invendus des grandes surfaces, des plateformes agroalimentaires et des producteurs mais aussi les surplus de la cuisine centrale et de l’hôpital, qui représentent, avec les dons particuliers, 1 600 tonnes en 2022 soit trois millions de repas distribués.

Ensuite, les conserves, les légumes comme les produits frais gardés dans la chambre froide sont dispatchés entre les 62 associations tourangelles et le CCAS selon leur nombre de bénéficiaires. Ils étaient 15 760 à recourir à cette aide l’an dernier dans le département. Des chiffres qui ne cessent d’augmenter.

« Ces derniers mois, nous avons de 9 à 10 % de bénéficiaires de plus tandis que la collecte a baissé de 3 %, détaille Jean-Paul Baunez. Nous sommes obligés de rééquilibrer par des dons et d’aller chercher des solutions. » Le président est, en effet, chargé de coordonner, de superviser les équipes, de gérer les finances mais aussi d’impulser des projets, comme une plateforme informatique pour que les petits producteurs en milieu rural référencent leurs surplus, ou encore le futur atelier de transformation des aliments (« les Restorés de Touraine »).

Cet aspect de lutte contre le gaspillage lui tient à cœur tout comme la sensibilisation à l’équilibre nutritionnel via la cuisinette ambulante qui se balade dans les associations et collèges. « Il ne suffit pas de donner de l’aide alimentaire, il faut aussi l’accompagner. » Ce qu’il aime aussi dans son bénévolat, c’est l’ambiance « chaleureuse ». Il n’y a qu’à le voir plaisanter avec les autres bénévoles, qui n’hésitent pas à faire des kilomètres pour rejoindre l’entrepôt malgré le coût du carburant, pour comprendre qu’il s’agit bien d’une « pette famille ».

Aurélie Dunouau

On a testé le restaurant OBist’Ro, à deux pas de la rue Nationale

On ne pense pas forcément à manger dans ce coin-là : pourtant, rue Gambetta, on vous a trouvé une petite adresse bien sympathique pour un déjeuner le midi.

Mais c’est qu’elle était passée sous notre nez, cette adresse ! OBist’Ro est ouvert depuis l’automne et on aurait tort de passer à côté. Déjà, parce qu’il s’agit là d’un restaurant où l’on se sent bien et où l’on mange bien. Ensuite, parce que la carte change toutes les deux semaines et les propositions sont appétissantes. Et enfin, parce que l’établissement est situé à deux pas de la rue Nationale, dans un coin où l’on ne pense pas forcément à aller pour manger.

Ces considérations faites, on débarque un beau jour à OBist’Ro à midi tapant. De nombreuses tables sont déjà réservées, certains convives tapotent l’épaule des gérants, ça discute, ça se salue. Ce qui nous laisse croire que l’endroit a déjà ses habitués dans le quartier et qu’on est bien dans l’ambiance familiale qu’on recherchait en entrant ici.

Pour ce déjeuner-là, on a commencé par des ravioles au fromage. L’assiette, à la présentation soignée, arrive rapidement. On a une jolie émulsion de noix, bien douce, par-dessus. Inutile de dire qu’on a rendu le plat tout propre (eh oui, on est team « saucer son plat », désolé !).

Pour la suite, les quatre choix nous faisaient envie, mais on a fini par tenter le travers de porc laqué. Le couteau se pose et ça se coupe tout seul, une viande bien tendre avec une sauce généreuse. Sans oublier une purée de pommes de terre délicieuse et bien fondante comme on l’aime.

À la carte, il y avait également un saumon mi-cuit et quinoa en risotto avec émulsion à l’ail, ou encore une brandade de morue et ses pickles d’oignons rouges, ainsi qu’un suprême de volaille et poêlée de légumes au thym.

On a donc là une gastronomie d’inspiration française, avec produits de saison et du fait-maison. Avec, en plus, un rapport qualité-prix raisonnable, puisque vous avez la formule entrée/ plat ou plat/dessert pour un billet de 20 euros. Une cantine du midi, en plein centre-ville, et sympathique comme tout. Pour nous, c’est oui !

Aurélien Germain


> L’addition : formule du midi à 20 € (entrée + plat ou plat + dessert). La totale entrée – plat – dessert à 25 €. Séparément, comptez 7 € pour une entrée, 16 € pour un plat et 6 € pour les desserts.
> Au 9 rue Gambetta à Tours. Ouvert du mardi au vendredi, de midi à 14 h, ainsi que les soirs pour le jeudi et le vendredi. Le samedi, ouverture de 12 h 30 à 15 h.
> Contact Tél. 02 47 05 45 22 / obistro7.wixsite. com / Sur Instagram @obistro37 ou sur Facebook : OBist’Ro Tours

 

Horoscope WTF du 5 au 11 avril 2023

Chaque semaine, l’éternelle rengaine (oh ça rime)… L’astrologue de tmv revient vous faire un horoscope plein d’amour et de gentillesse. Spoiler : c’est faux.

Bélier

Amour

Aimer un(e) Bélier, c’est comme le Nutella. Au début, ça fait plaisir, mais après, ça bute les orangs-outans.

Gloire

Cette semaine, vous rencontrerez enfin Jésus. Mais il ne s’agira que de votre
voisin du deuxième.

Beauté

La personne à votre gauche a une haleine de poney. Faites-lui comprendre subtilement.

Taureau

Amour

Vous allez être nommé(e) M.R.L :
Ministre du Redressement de la Libido.

Gloire

Votre collègue vous agace ? Sur son clavier d’ordi, appuyez sur les touches
AltGr + flèche du bas. De rien.

Beauté

Sortez plutôt quand il pleut. On verra moins vos auréoles sous les bras.

Gémeaux

Amour

Samedi, un mec chauve vous arrêtera dans la rue pour vous rappeler que
c’est pas marqué dans les livres, que le plus important à vivre est de vivre au jour le jour, le temps c’est de l’amoooour.

Gloire

D’ailleurs, incroyable mais vrai : vous allez rencontrer Pascal Obispo au
bistrot.

Beauté

Hello les cyclopes, dites bonjour au gros bouton au milieu du front, ce dimanche !

Cancer

Amour

Elle court, elle court, la maladie d’amour. Ce qui explique pourquoi vous galérez tant, petite feignasse que vous êtes.

Gloire

Arrêtez de faire des strikes avec des chauves. #JeSuisQuille

Beauté

Bébé furoncle pour tous les premiers décans. Bisou.

Lion

Amour

Vous avez un chat dans la gorge, mais aussi un lion dans le slip. Alors ça va.

Gloire

Vous êtes une femme en or. Même vous, messieurs.

Beauté

Les sous-vêtements en avril, c’est futile. Laissez parler votre passion pour le naturisme.

Vierge

Amour

Rien en ce moment. Comme le mois dernier. Et comme l’an dernier.

Gloire

Une Fête des beaufs sera organisée prochainement. Et vous en serez l’invité(e) d’honneur.

Beauté

Vous ressemblez de plus en plus à Philippe Etchebest.

Balance

Amour

Votre « moi » du futur viendra vous rendre visite. Il vous apprendra que
votre vie amoureuse sera toujours aussi chiante dans 20 ans.

Gloire

Toutes ces années d’évolution pour finir Balance. Quel enfer !

Beauté

Votre string léopard est une insulte au règne animal.

Scorpion

Amour

Ouiiii, « c’est une chance inestimée de sortir avec un(e) Scorpion, meilleur signe de la Terre », tout ça tout ça…

Gloire

(Oui mais attention, 50 % de cet horoscope est faux)

Beauté

Dur dur d’être un(e) Scorpion. Tous ces gens qui vous admirent, jalousent
votre divine beauté et votre corps sublime… Ahlala.

Sagittaire

Amour

Un grand cœur mais une grande gueule : pas de doute, vous êtes Sagittaire.

Gloire

La constellation du Mélenchon vous rappelle que vous êtes seulement Insoumis(e) du slip.

Beauté

C’est sympa votre voix de Garou au réveil.

Capricorne

Amour

Votre historique Google est la preuve formelle que oui, vous êtes bel et bien un(e) gros(se) lubrique.

Gloire

Vous êtes un peu comme un soutif push-up : vous réservez bien des surprises, mais pas forcément que des bonnes.

Beauté

C’est bien. Continuez de brasser du vent, vous pourrez vous reconvertir en éolienne.

Verseau

Amour

Vous n’êtes que déception. Ce qui est normal, puisque vous êtes Verseau.

Gloire

Qui va à la chasse doit la tirer, parce que bon, c’est pas très propre sinon.

Beauté

Inutile de beugler comme ça au téléphone. On sait très bien que vous avez
une grande gueule.

Poissons

Amour

Mmmmmh, y a baleineau sous gravillon avec la personne en face de vous…

Gloire

C’est l’histoire d’une fraise, elle est sur un cheval. Et elle fait tagada tagada
tagada… Allez c’est tout pour nous, A+ bisou

Beauté

Oula, c’est quoi ce truc bizarre sur votre cou ? Ah pardon, c’est votre tête !

Série Jobs d’été [1/2] Hôtellerie, restauration, tourisme : témoignages et conseils

À peine le printemps… mais il faut déjà penser à l’été ! Pour tous les étudiants et autres travailleurs saisonniers, c’est en effet dès maintenant ça se prépare ! Premier volet de notre série sur les jobs d’été.

HÔTELLERIE-RESTAURATION : EN SALLE OU EN COULISSES, ÇA BOUGE TOUT LE TEMPS

Durant plusieurs mois, le secteur de l’hôtellerie-restauration a fait savoir qu’il peinait à recruter. Crise des vocations ? En tout cas, pour cet été, les affaires reprennent avec la saison touristique. Courir d’une table à l’autre, être aux petits soins pour les clients, enchaîner les cocktails (en les servant, pas en les buvant, soyez sérieux !), préparer les chambres façon 24 h chrono… Ce sont des métiers qui bougent !

Pascal Brault, directeur du château d’Artigny et président de l’association professionnelle Touraine Hôtels, rappelle que dans l’hôtellerie comme dans le tourisme, la saison s’étale d’avril à l’automne. Malgré cela, les recrutements pour juillet-août sont toujours possibles. Et pas besoin d’être un pro du milieu : « Il y a vingt ans on recrutait sur un CV et une formation en école hôtelière, ce n’est plus le cas maintenant. La motivation et le savoir-être sont essentiels, tout comme l’aptitude à apprendre vite. Et pour le savoir-faire, nous pouvons former nos futurs collaborateurs ! Et aujourd’hui, restaurateurs et hôteliers font des efforts pour limiter les coupures, alléger les rythmes, pour proposer une vraie qualité de vie au travail à leurs équipes. »

Kylian, 21 ans, serveur en brasserie

« J’ai commencé il y a 2 ans et chaque été je suis repris au même endroit. J’ai mes habitudes, et même si au début j’ai un peu galéré à trouver le rythme, depuis j’ai progressé et ça roule ! ».

Les +

J’aime le contact avec la clientèle, et le travail en équipe. Et puis il y a les pourboires, c’est un beau petit plus si on se débrouille bien !

Les –

Le rythme est parfois intense ! On finit souvent tard le soir, on travaille le weekend…

Le conseil : bien dormir, bien manger, car il faut tenir sur la durée !


TOURISME : DO YOU SPEAK ENGLISH ?

Dans la plupart des monuments de Touraine, ça recrute ! Accueil, billetterie, snack… Des postes sympas auxquels on peut prétendre sans formation spécifique. Mais où les langues étrangères sont les bienvenues, puisque la clientèle internationale est bel et bien de retour dans notre beau Val de Loire !

Apolline, 20 ans, hôtesse d’accueil

« J’ai travaillé tout l’été dernier dans un grand aquarium de bord de mer, à l’accueil et la billetterie. Mon rôle consistait à accueillir les clients, donner ou récupérer les audioguides, répondre à leurs questions, m’occuper du vestiaire… »

Le +

Ça fait un peu d’argent, et une expérience professionnelle !

Le –

C’est assez fatigant, on est souvent statique, debout, et ce n’est pas très enrichissant car les missions ne sont pas passionnantes. On se fait parfois crier dessus, mais ça pourrait être pire.

Le conseil : en entretien, il faut montrer qu’on est motivé(e), souriant(e), patient(e) ! Et si on parle plusieurs langues c’est un atout !


 

Maison des Femmes : projet d’agrandissement et Camille Cottin comme marraine

Des locaux bientôt agrandis et Camille Cottin comme nouvelle marraine : la Maison des Femmes du CHRU de Tours poursuit son chemin.

C’est quoi la Maison des femmes ?

Ouverte en juin 2021, la Maison des Femmes du CHRU de Tours est une unité de soins qui propose un accueil sécurisé pour les femmes victimes de violences, qu’elles soient physiques, sexuelles (y compris mutilations), ou psychologiques. Située à Bretonneau, la structure réunit une équipe pluridisciplinaire autour de la médecin-légiste Justine Canales : sagefemme, infirmière, psychologue ou encore éducatrice sont présentes.

Lorsque nous l’avions rencontrée l’an dernier (lire ici), Justine Canales détaillait son rôle : « Je pratique un examen général médico-légal, constate les blessures physiques et psychologiques pour établir un certificat qui pourra servir ensuite à la victime pour faire valoir ses droits, puis on leur propose un parcours de soin adapté à chacune. »

Projet d’agrandissement

Mais aujourd’hui, le lieu a besoin de prendre de l’ampleur. Un projet d’agrandissement est donc dans les tuyaux. Coût des investissements ? Environ 1,3 million d’euros. Un nouvel espace de 220 m2 est prévu, avec un extérieur sur le site de Bretonneau.

« Nous avons remarqué que des ateliers, comme l’art-thérapie, les groupes de parole, tout ce qui permet de se regrouper et de faire les choses ensemble, étaient porteurs de succès. C’est une des choses qui serait à développer, ainsi que les accompagnements sur le long terme, avec des psychologues et des assistantes sociales », précise la Professeure Pauline Saint-Martin.

Camille Cottin, marraine

Pour mettre en lumière tout ça et lever plus de fonds, c’est l’actrice Camille Cottin qui sera désormais la marraine de la Maison des Femmes du CHRU de Tours. La comédienne, vue notamment dans « Dix Pour Cent » ou encore « Connasse », déjà engagée pour les droits des femmes et des personnes LGBT+, a rencontré les équipes de la structure fin mars.

« Je voulais quelqu’un de lumineux pour cette structure où les femmes se reconstruisent », a expliqué Justine Canales. Camille Cottin soutiendra le projet des nouveaux locaux donc, mais aidera aussi aux futures actions et sera une aide précieuse au niveau de la communication. Car la Maison des Femmes n’a pas fini d’œuvrer. L’an dernier, elle a encore effectué plus de… 1 400 consultations.

Aurélien Germain / Photo : NR- Julien Pruvost

Tours Volley-ball : une coupe de bonheur

Le TVB s’offre son onzième titre de Coupe de France de Volley masculin. On appelle ça la classe !

Le TVB a remporté, ce dimanche, à Paris, la Coupe de France de volley face à Nice. On pourrait se dire, c’est la onzième fois, ce n’est plus tellement un événement. Eh bien, on aurait tort.

D’abord parce qu’un titre, même si on l’a déjà remporté dix fois, il faut toujours aller le chercher avec la même énergie et la même envie. Et qu’un nom ou un sigle sur un maillot n’a jamais assuré de rien. Demandez au PSG…

Mais ce titre, il est capital pour une autre raison. Le TVB, c’est un des clubs tricolores les plus titrés de France, tous sports confondus. Son palmarès est long comme le bras : onze coupes de France, donc, mais aussi huit titres de champion de France, quatre supercoupes de France, une coupe de la CEV et une Ligue des champions.

Une valeur sûre

Oui, mais depuis quatre saisons, le sort semblait s’acharner sur le club tourangeau. La saison dernière, après avoir fini premier de la saison régulière, le TVB avait chuté en finale de la même coupe de France. Mais le club avait aussi laissé échapper une seconde coupe CEV qui semblait à sa portée. Avant de s’incliner de nouveau lors de la troisième finale de la saison, celle du championnat, face à Montpellier. Un véritable drame en trois actes. Une saison sportivement pleine, mais une besace désespérément vide.

Alors, quand on lui demande pourquoi cette coupe a pour le club un goût particulier, le président Bruno Poilpré, n’hésite pas. « Cela veut dire beaucoup de choses. D’abord que le club est une valeur sûre du volleyball français, voire même européen, puisqu’on sera encore en Ligue des champions l’année prochaine », confie-t- il à nos confrères de La Nouvelle République.

Cela montre aussi que dans des circonstances compliquées (l’effectif a été très secoué par des blessures en début de saison), le TVB sait revenir à ses fondamentaux et retrouver son niveau. Il reste, maintenant, à enfoncer le clou. Le TVB a, une nouvelle fois, terminé premier de la phase régulière du championnat. Mais les joueurs n’entendent pas, cette-fois, laisser échapper le titre national après lequel ils courent depuis 2018. Ce doublé, si doublé il devait y avoir, signerait de la meilleure des manières, le retour de ce très grand club, au niveau qui est le sien.

M.P. / Photo NR Hugues Le Guellec

Chroniques culture : la sélection BD de la semaine, le Tourangeau S.DEE et le duo Keziah Jones – P.C.Solal

Et hop, nouvelle salve de chroniques culture avec le plein de BD pour bien entamer la semaine, sans oublier la collaboration entre Keziah Jones et Philippe Cohen-Solal, et le EP d’un Tourangeau prometteur.

La sélection BD de la semaine

Coup de cœur de la semaine ? « L’Ami » (Dupuis) de Lola Halifa-Legrand et Yann Le Bec ! Noir et blanc charbonneux et intense, scénario imparable et impeccable, récit (un duo d’ados toujours à la limite dans leurs expériences) : une réussite de A à Z.


On reste dans l’originalité avec « Tous les vivants » (Dargaud), où Roman Muradov, inspiré par la mort d’un ami proche, déroule une grammaire visuelle et scénaristique de haut vol. Une histoire singulière sur la solitude et le mal de vivre.

Dominique Mermoux adopte lui, avec grâce et sensibilité, le bel ouvrage d’Edouard Cortes « Par la force des arbres » (Rue de Sèvres). Ode au silence et à la contemplation, cet exil dans une cabane perchée dans les arbres, loin du monde, est juste formidable.
« L’Agence Pendergast » (Auzou) est la nouvelle série de Lambert et Casado. Dans le T1 « Le Prince des Ténèbres », on suit Sean, jeune voleur à la tire dans le New York de 1893, recruté par une mystérieuse agence pour intercepter les créatures paranormales…

On finit avec l’humour déjanté de Karibou et Wikto. Dans « Johnny Biceps » (Delcourt), le héros galactique, parodie de Conan, est hilarant. Bêtise crasse au programme, du bonheur !

Hervé Bourit

LE COIN MUSIQUE

S.DEE – LIFE IS KIND OF STRANGE

On avait laissé Simon Declerck en 2020, avec un projet musical fort bien ficelé. Le Tourangeau se distinguait déjà par une production travaillée. Rebelote ici avec S.DEE, son nouveau bébé. En proposant le EP « Life is kind of strange », il dégoupille un 6 titres (dont une intro et un interlude), au son cristallin et plein de profondeur. Lequel lui permet de mettre en valeur comme il se doit sa musique, influencée avant tout par la black music.

Jazz et soul se mélangent, sur lesquels se greffent parfois des arrangements hip-hop et des atmosphères R’n’B. Un mini-album réussi pour S.DEE.

A.G.

> facebook.com/s.dee.music

KEZIAH JONES & Philippe cohen-SOLAL – CLASS OF 89

Quand le guitariste nigérian multiplatiné s’associe au créateur du génial Gotan Project pour un EP, c’est la fête avant l’heure ! Il faut dire que Philippe Cohen Solal et Jones se connaissent depuis que Keziah jouait dans le métro parisien à ses débuts.

Cela crée des liens et une réelle complicité autour d’une boucle, d’un sample, d’un riff de guitare ou d’un accord de piano pour ces quatre titres qui vous vrillent le cerveau dès la première écoute. Il faut dire que le mélange très réussi des instruments et de l’électronique y est pour beaucoup. Vivement la suite !

H.B.

Courts de Loire : un festival de courts-métrages à Rochecorbon

Un tournage, une rencontre, une passion commune… Et voici quelques mois plus tard le tout nouveau festival Courts de Loire à Rochecorbon les 31 mars et 1er avril ! Pour en savoir plus, nous avons convoqué le président du festival William Mangeon et le président du jury Stéphane Gourdon pour une interro TMV.

Présentez votre acolyte s’il vous plaît…

Stéphane : William est le directeur du festival Courts de Loire. On s’est rencontrés par le truchement de l’amusement cinématographique, en tournant ensemble il y a quelques mois (juin 2022). On s’est tellement bien entendus qu’on a partagé plein d’idées, dont celle de ce festival.

William : Stéphane m’a fait confiance en tournant dans un court-métrage que je réalisais. Un rôle pas facile, qui a débouché sur une amitié, des projets, à commencer par le festival pour lequel je ne voyais que lui comme président de jury, car la thématique de la sélection est la musique (Stéphane fait partie du groupe Les Wriggles, et a réalisé le clip Les Cyprès, ndlr).

Le court-métrage, c’est le format qui vous tenait à cœur ?

William : il oblige à se concentrer sur l’essentiel, car on a peu de temps, souvent peu d’argent (et donc des moyens techniques et humains limités). Arriver à être court, intéressant et de qualité, c’est difficile !

Stéphane : Par la musique j’ai déjà l’habitude d’écrire des choses courtes : condenser un sujet, une ambiance, des sensations dans une oeuvre courte. Mais le court c’est aussi le format par lequel on débute dans la réalisation, et par la même occasion c’est une manière de se découvrir soi-même, comme chef d’équipe, au sein du collectif, pour mener à bien son projet.

Un journaliste aime bien les chiffres. Allez, faites-nous plaisir !

William : on a été surpris de recevoir plus de 500 films pour les deux sélections (« musique », et une sélection de réalisateurs d’Indre-et-Loire). Nous avons donc tout visionné pour garder cinq films pour chaque sélection, en plus de la sélection jeune public, réalisée avec les écoliers de Rochecorbon.

Stéphane : et le jury est composé de six professionnels (les comédiens/metteurs en scène Sébastien Lalanne, Lucile Krier, et Mona Gourdon, le directeur des cinémas Studio Philippe Lecoq, la directrice de casting Babette Hauss et le photographe et réalisateur Le Turk).

William : Un jury paritaire, tout comme du côté des sélections car on a 6 réalisatrices et 5 réalisateurs. Même si la sélection s’est faite sur les qualités artistiques des projets, on est contents de cette parité. Mieux que les César, non ? Et il faut remercier la quarantaine de bénévoles de l’association La Crue qui porte le projet, et sans qui rien ne serait possible !

M.M.


Courts de Loire, programme des festivités

Vendredi 31 mars À 20 h 30 : cérémonie d’ouverture et projection de long-métrage. Samedi 1er avril De 9 h 30 à 19 h projection des courts-métrages sélectionnés (9 h 30 et 14 h pour le 37, 11 h 15 et 17 h 30 pour la sélection « musique »). Conférences, master classe et table ronde à 11 h 15, 14 h et 15 h 45. 19 h 15 : cérémonie de clôture puis ciné-concert avec la Compagnie du Coin.

> Billetterie et programme complet sur courtsdeloire.com

 

Tours à l’heure des Jeux olympiques ?

Les collectivités tout comme le Comité olympique et sportif d’Indre-et-Loire (CDOS) entendent bien faire monter l’agglo dans le grand train olympique.

On peut dire que le compte à rebours est vraiment déclenché pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Dans un peu moins de 500 jours, nous y serons ! « Et alors ? », nous direz-vous. Tours ce n’est pas Paris et, si des épreuves sont prévues en dehors de la capitale, notamment à Châteauroux pour le tir, Tours n’est pas directement concernée par l’événement.

Et pourtant, les collectivités tout comme le Comité olympique et sportif d’Indre-et-Loire (CDOS) entendent bien faire monter l’agglo dans le grand train olympique. Ils s’appuient pour cela sur le label « Terre de Jeux 2024 », qui permet à la ville d’espérer servir de camp de base à une délégation internationale.

En effet, avec sa situation géographique et la qualité de sa liaison avec la région parisienne, Tours ne manque pas d’arguments. À cela s’ajoute, naturellement, la qualité et la diversité des équipements sportifs de l’agglomération.

Preuve de cette attractivité, le choix de l’Irlande (peut-être la meilleure équipe de rugby au monde actuellement) d’installer à Tours son camp de base lors de la Coupe du monde de septembre 2023.

La Colombie intéressée ?

Pour les JO, c’est la Colombie qui semble intéressée par la proposition tourangelle. Des contacts sont actuellement en cours pour que les athlètes colombiens viennent vivre leur préparation à Tours avant leur installation dans le village olympique.

Rappelons que dix sites tourangeaux ont été retenus comme Centres de préparation aux Jeux. Il s’agit du stade de Grandmont (athlétisme), du stade de la Chambrerie (rugby à 7), du stade de la Vallée du Cher (football), du dojo Van Hauwe (judo), de la Halle Monconseil (basket), du Palais des sports (volley), des complexes de tennis de l’Île Aucard et de la Vallée du Cher (tennis), de l’espace Rabelais (tennis de table) et de la salle Gérard- Galland (haltérophilie).

Enfin, pour faire vivre pleinement l’événement JO à Tours, il faudra entraîner, aussi, les habitants. La mise en place d’une fan zone sécurisée est donc envisagée. Il ne reste plus qu’à trouver le lieu idéal.

M.P.

Création d’entreprise : ça bouge en Touraine !

En Touraine, rien qu’à la Chambre de Commerce et d’Industrie, on a enregistré près de 3 500 entreprises nouvelles en 2022. Les anciens étudiants de Pépite sont de la partie, mais ils ne sont pas seuls : reconversions en quête de sens et entrepreneuriat au féminin sont les grandes tendances observées depuis quelques années, loin des clichés du vieux patron assis dans son fauteuil en cuir pour diriger une entreprise à la papa.

« Le secteur de la création d’entreprise évolue beaucoup depuis quelques années », constate Vincent Gérard, vice-président de la CCI Touraine (en charge de la création-transmission d’entreprise) et vice-président d’Initiative Touraine.

« On observe un véritablement mouvement de fond de jeunes diplômés, souvent des bac+5, qui après un premier emploi qui ne les satisfait pas se tournent vers la création d’entreprise. Le plus souvent dans un domaine différent de leur spécialité de départ. » Viennent à l’esprit ces chercheurs devenus maraîchers, ces travailleurs sociaux transformés en épiciers, ou des ingénieurs rebranchés sur l’ébénisterie.

Pour le vice-président de la CCI Touraine, cette nouvelle génération d’entrepreneurs est en recherche non seulement d’indépendance, mais aussi de sens : « Ils créent des entreprises dans des secteurs qui les font vibrer, après avoir découvert que ce qui les passionnait pouvait devenir leur métier, quitte à baisser leurs revenus. »

Des femmes plus nombreuses

Autre tendance forte, la présence accrue de femmes dans le monde de l’entrepreneuriat : « Depuis deux ou trois ans, elles sont de plus en plus nombreuses, et c’est tant mieux ! » se félicite Gérard Vincent. La multiplication des récompenses, concours et autres associations de femmes entrepreneuses n’y est sans doute pas pour rien.

Le mois de mars 2023 voit d’ailleurs revenir pour une troisième édition le concours Kléopatres, « Césars de l’entrepreneuriat par les femmes » porté par l’association Touraine Women. En plus de ses rencontres régulières, l’association tourangelle créée en 2020 organise un Startup Weekend Women, et ce concours Kléopatres qui donne une visibilité accrue à l’entreprenariat au féminin. Après une édition 2022 récompensant dix lauréates, pour 116 candidates actives dans des domaines aussi variés que le bien-être, la gastronomie, le conseil, le patrimoine ou les transports, le concours Kléopatres recueille les inscriptions jusqu’au 15 avril, avant une remise des prix prévue pour juin 2023.

Femmes, étudiants, séniors, repreneurs d’entreprises ou créateurs d’entreprises, une chose est sûre : s’appuyer sur les associations, institutions et dispositifs d’aides existants semble indispensable pour partir sur de bonnes bases, et voir son projet prendre forme tel qu’on l’a rêvé !

M.M. / Photo : Adobe stock

Socio-esthétique : Renouer avec son corps en cancérologie

#VisMaVille Sylvie Guillemoz est socio-esthéticienne. À l’hôpital de Tours, elle prodigue des soins essentiels pour les malades atteints de cancer.

Je suis contente de voir que vous avez une peau beaucoup plus lumineuse que la dernière fois. » Sylvie Guillemoz, socio-esthéticienne depuis deux ans au CHRU, après une formation au Codes (cf. encadré), accueille ce mardi, au service cancérologie de Bretonneau, une patiente qui vient de subir des séances de chimiothérapie.

Pendant une heure, sur fond de musique douce, pieds, mains, tête et corps seront massés et hydratés par Lorine, stagiaire au Codes, sous le regard de Sylvie qui l’évalue ce jour-là. Lorine finira par un maquillage qui redonnera le sourire à la patiente.

« Nous sommes une petite bulle de douceur au milieu des protocoles de traitement agressifs, explique Sylvie. Nous apportons du bien-être aux patients qui subissent les effets secondaires des radiothérapies et chimiothérapies, des brûlures sur leur peau, la perte de cheveux, d’ongles. »

Également, la socio-esthéticienne ne manquera pas de conseiller la personne sur les soins à suivre chez elle. « Je vous ai préparé un coffret avec des échantillons. Faites le sérieusement pour traiter vos brûlures », lance avec bienveillance Sylvie à la fin de la séance.

En cancérologie, elle reçoit cinq à sept patients tous les mardis dans son petit cabinet ou bien monte prodiguer ses soins dans les chambres, pour les adultes comme pour les enfants et adolescents. Chaque personne peut bénéficier de ces soins gratuits, financés par La Ligue contre le Cancer et l’hôpital principalement.

Au-delà des soins classiques d’esthétique, le rôle de la socio-esthéticienne est de conseiller mais aussi d’écouter la personne. « Il faut beaucoup d’empathie pour exercer ce métier, aimer prendre soin de la personne dans sa globalité. Je prends toujours le temps et je m’adapte dans les gestes et l’écoute. Ce qui est important aussi, c’est le suivi pour voir l’évolution du soin sur la peau. »

Le côté social du métier est ici primordial. « Nous avons certaines personnes en précarité qui découvrent les soins, qui n’ont jamais été massées, n’ont tout simplement pas les moyens de prendre soin d’elles ; ici, elles retrouvent une estime de soi. »

Lorsqu’elle ne travaille pas à l’hôpital de Tours, Sylvie Guillemoz exerce en micro entreprise dans d’autres structures dans le Loir-et-Cher où elle habite, en EHPAD, dans des établissements dédiés aux malades d’Alzheimer ou aux personnes handicapées. Mais c’est à l’hôpital qu’elle s’est révélée. « J’ai l’impression d’être à ma place ici. Je travaillais avant en pharmacie, puis à la vie scolaire d’un collège et j’ai élevé mes six enfants. Ici, depuis deux ans, j’ai découvert le milieu médical et c’est le poste que je préfère. Je ne m’ennuie pas. »

L’infirmière coordinatrice du service d’hospitalisation des enfants-adolescents vient de passer la porte du cabinet de Sylvie. « J’ai un ado qui souhaiterait un massage, ce serait possible ? ». « Je monte dans sa chambre à 13 h », répond, avec le sourire, la socio-esthéticienne.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Chroniques culture : un Vercingétorix délirant, le glam metal de Steel Panther et le retour de Joseph d’Anvers

Cette semaine, on se lance dans la lecture foldingue de « Sans Peur et sans moustache. Histoire ébouriffante de Vercingétorix », un coup de cœur total. Pour le reste, place à « Un Garçon ordinaire » de Joseph d’Anvers et du fun à tous les étages avec le nouvel album des Steel Panther.

LES LIVRES

Sans Peur et sans moustache. Histoire ébouriffante de Vercingétorix

Et hop, un nouveau bébé dans la collection Romans d’Histoire pop’, des éditions Eyrolles ! Les premiers ouvrages avaient déjà été chroniqués dans nos pages et nous n’avions pas tari d’éloges sur ces romans où « l’Histoire avec un grand H est respectée », mais où la « forme n’a en revanche rien de sérieux », pour reprendre le mantra de la collec’ !

Le dernier né, « Sans Peur et sans moustache. Histoire ébouriffante de Vercingétorix » ne déroge pas à la règle. Car niveau fantaisie, Juliette Lécureuil n’a pas hésité à pousser le curseur !

Ici, l’autrice ne lésine pas sur les dialogues inventés (savoureux), les anachronismes et les références pop. « Sans peur et sans moustache » revisite un bout de la vie de Vercingétorix et sa stratégie face à César. La sauce prend. C’est décalé comme pas possible (les petits surnoms donnés au chef par son amoureuse comme « oh mon cannelloni »), porté par des punchlines à tout va (« Mamma mia, vous avez une épaisseur de cheveux à faire pleurer les chauves et les tondus ») et une écriture très rythmée.

Le côté fantasque fait penser au Astérix de Chabat, l’humour est « kaamelottesque » : l’Histoire vulgarisée comme on l’aime.

Aurélien Germain

UN GARÇON ORDINAIRE

Chanteur, musicien, parolier pour Bashung ou Françoise Hardy, Joseph d’Anvers est aussi écrivain. La preuve avec ce quatrième ouvrage, « Un garçon ordinaire » (éd.Rivages). On y suit les aventures de ce groupe de jeunes lycéens amateurs de rock, dévastés par la mort de leur idole Kurt Cobain.

Sur 224 pages bien tassées, on les observe dans leurs doutes, leurs errances, leurs relations avec leurs parents et leurs premières amours dans une société qui semble avoir été pensée pour tout le monde sauf eux. Grace à une écriture sensible, Joseph D’Anvers signe là un roman fort, magnifique portrait de la génération X.

Hervé Bourit

LE CD

STEEL PANTHER – ON THE PROWL

Et de six albums pour Steel Panther ! Les Américains dignes héritiers du glam rock metal des 80s sont de retour avec, sous le bras, un nouveau disque jonglant toujours autant entre la parodie et l’hommage au style. Car derrière, ça riffe sévère, ça riffe touffu et les morceaux fédérateurs s’enchaînent. Musicalement, les loustics ne sont pas des manches !

Refrains catchy, solos qui tuent, section rythmique béton… Et ce, malgré le propos bien gras, bas du front (= sous la ceinture) et les titres portés « sex, drugs & rock’n’roll » (surtout « sex »). Bref, Steel Panther reste fidèle à lui-même. Un voyage rock 40 ans en arrière qui fait taper du pied.

A.G.

On a testé la street food coréenne de Joie Joie

Implanté place du Grand-Marché, Joie Joie propose un nouveau concept shop de ramen instantané et de kits repas. On a goûté à cette bien bonne « street food coréenne ».

Des machines à ramen flambant neuves trônent dans la petite salle de Joie Joie, nouvel arrivant de spécialités coréennes dans le centre-ville, place du Grand-Marché. Et ce n’est pas pour nous déplaire, non non ! Surtout avec le froid dehors ce jour-là, on a bien eu envie d’avoir un peu de buée plein les lunettes et un plat bien consistant dans l’estomac.

Derrière sa devanture rouge, se cache un espace épuré pour commander, préparer, manger et se poser en écoutant de la musique du pays du matin clair en toute détente, malgré le léger manque de lumière extérieure. De quoi ravir la team des dingos de K-Pop et de dramas, mais aussi les petits curieux qui veulent tenter l’aventure pour explorer une nouvelle culture le temps d’un repas.

Surtout avec des plats stars de la street-food qu’on peut retrouver dans la bouillonnante Séoul à la tombée de la nuit. Des tteokbokki, des gâteaux de riz dans une sauce pimentée ; des japchae, des nouilles froides aux légumes ; des mandus, de délicieux raviolis farcis. Trois menus et un conseil : préparez vos papilles car certaines options sont très épicées.

On peut préparer son ramen soi-même

Coup de cœur pour la soupe de ramen, mais aussi le petit kimbap triangle. Des boules de riz farcies avec du kimchi – du chou fermenté épicé – sauté (veggie friendly bien sûr) ou avec un bon bœuf bulgogi comme on les aime. Un service rapide et efficace, ni plus ni moins.

On peut aussi choisir de préparer soi-même ses ramen avec des produits achetés sur place, différents « toppings » (des accompagnements) sont proposés pour pimper ses nouilles comme dans les convenience-stores asiatiques : œuf, pousses de soja, fromage… Pas déçus du voyage, le repas ne pouvait pas se terminer sans une note sucrée : un mochi glacé, fleur de cerisier pour nous.

Si vous avez aimé votre repas, le coin épicerie vous permet d’acheter le nécessaire pour reproduire les plats chez vous.  Alors 빨리빨리 (à prononcer ppali ppali, « vite »), on profite de cette expérience à la coréenne !

Charlotte Gide / Photo : Flore Mabilleau


> L’addition : pour les trois menus, comptez entre 8,50 € et 10,90 €, avec plat et boisson. Grands bao à l’unité à 6,50 €. Desserts : de 2 € pour un mochi à 5 € pour un bao sucré.
> Joie Joie, au 26, place du Grand- Marché. Ouvert de 11 h à 21 h, du lundi au mercredi et jusqu’à 22 h du jeudi au samedi. Repas sur place ou à emporter/ épicerie.
> Contact : joiejoie.fr ou instagram.com/joiejoiefrance et facebook.com/joiejoieshop. Tél. 06 06 94 17 64.

 

Horoscope WTF du 22 au 28 mars 2023

Le printemps est là, tout le monde est heureux et souriant… à part l’astrologue qui revient avec une nouvelle dose d’horoscope WTF pour bien commencer votre semaine.

Bélier

Amour

Vous êtes un bon coup. Mais personne ne le sait. C’est bête, hein ?

Gloire

Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Et magner votre boule,
parce que vous êtes toujours d’une lenteur hallucinante.

Beauté

Si vous voulez être si brillant(e), pas de souci : il suffit de regarder votre front.

Taureau

Amour

Taureau, élu le signe le plus cœur de pierre du mois.

Gloire

En ce moment, vous êtes aussi fatigué(e) que l’astrologue de tmv. Attention à ne pas vous endormir sur votre clav239_’àçpoitjm’ »oijiuty

Beauté

Sympa votre teint de saumon.
(vivement l’été, hein ?)

Gémeaux

Amour

« Ouiii, nooon, j’sais paaaas »
AAAH que vous êtes lourdingue !

Gloire

La constellation de Nena vous rappelle quand même, au cas où, que neunundneunzig Luftballons, auf ihrem Weg zum Horizont, mais bon.

Beauté

On veut pas balancer, mais la personne à votre droite n’arrête de reluquer votre derrière.

Cancer

Amour

Rooooh, vous êtes trop vieux/vieille pour ces conneries…

Gloire

On ne juge pas un livre à sa couverture ! (ouiii sauf le Kama-Sutra, on sait, bande de lubriques)

Beauté

Vous êtes aussi sexy qu’un Allemand en tong-chaussettes l’été.

Lion

Amour

Vous êtes l’abri-bus des relations coquines : un lieu de passage certes, mais où l’on ne s’attarde guère malheureusement.

Gloire

C’est vraiment agaçant, car vous ne terminez jamais vos

Beauté

Casper le p’tit fantôme a téléphoné.
Il aimerait bien récupérer son teint.

Vierge

Amour

Inutile de candidater à L’Île de la tentation. Vous craqueriez au bout de 1 h 30, bande de lubriques.

Gloire

Inutile de candidater à The Voice. Le jury ne se retournera pas et préférerait choisir Christophe Maé (c’est dire !).

Beauté

Inutile de candidater à Koh Lanta. Vous auriez déjà envie de bouffer un tronc d’arbre au bout de 23 minutes de jeu.

Balance

Amour

Vous êtes le sandwich triangle de l’amour. Vraiment pas top, mais on ne sait pas pourquoi on vous aime.

Gloire

Enervé(e), vous êtes un peu comme un caniche. À gueuler très fort, mais ça ne fait pas franchement peur.

Beauté

Étonnant mais vrai : en changeant 23 lettres à votre signe, ça fait « les Balances ont les plus belles fesses de la Terre ».

Scorpion

Amour

La constellation de la Lorie vous rappelle que vous, vous avez besoin d’aaaamoooour, des bisoux des câlins, vous en voulez tous les jouuurs.

Gloire

Bah chez vous, aucune.

Beauté

Force est de constater que de loin et dans le noir, vous êtes le/la plus sexy.

Sagittaire

Amour

Le 12e numéro de votre répertoire vous désire secrètement.

Gloire

La vie est un long fleuve tranquille, certes. Mais vous, vous y faites du rafting en vous bouffant toutes les vagues dans la tronche.

Beauté

C’est autorisé par la police du bon-goût, ce style vestimentaire ?

Capricorne

Amour

Drôle de paradoxe : vous êtes aussi compliqué(e) que trouver la sortie d’un magasin Ikea, mais qu’est-ce qu’on aime être avec vous !

Gloire

Que de discrétion chez vous. Vous avez la flatulence silencieuse. On le sait.

Beauté

Si vous faisiez un peu moins la gueule, on verrait déjà moins votre ride du lion…

Verseau

Amour

On

Gloire

S’en

Beauté

Tape

Poissons

Amour

#conseil C’est quand vous vous taisez qu’on vous aime le plus.

Gloire

Une récente étude très sérieuse affirme que les deux choses les plus chiantes
dans la vie sont les trottinettes électriques et les Poissons.

Beauté

Quelle prestance, quel charisme… Non, on déconne, de loin vous ressemblez à une madeleine.

Etudiants-entrepreneurs : des boss en devenir !

Créer sa boîte avant même d’être diplômé, c’est l’aventure choisie par des dizaines de Tourangeaux depuis maintenant quelques années. Épaulés par des pros, avec un statut taillé sur-mesure, zoom sur ces étudiants-entrepreneurs.

De sa licence de psychologie, Kenny- Marcel Nyamugabo, a conservé quelques enseignements. À commencer par celui qui l’a amené à créer sa Smart-Borne. « Skinner a formalisé la théorie du conditionnement opérant : vous faites une action, on vous récompense, alors vous serez motivé à recommencer ! ». En glissant canettes vides et autres bouteilles plastiques dans sa borne, on récupère ainsi des points qui nous donneront accès à des bons d’achats valables chez des enseignes partenaires (pizzerias, restaurants, commerces…).

Aujourd’hui, le cap fixé est prometteur pour son entreprise : livraison de cinq nouvelles bornes d’ici l’été, et embauche d’un salarié à la rentrée. On est bien loin du master de psychologie du travail que l’étudiant tourangeau envisageait à son arrivée à l’université !

Parcours et récompenses

Comment en est-il arrivé à la Smart-Borne, multirécompensée ? « Je me suis rendu à un business-dating organisé par la MOIP (Maison de l’Orientation et de l’Insertion Professionnelle de l’Université de Tours), pour trouver un stage, faire autre chose… Et on m’a orienté vers Créa’Campus puis Pépite. »

Deux dispositifs- clés pour tout étudiant ayant un projet de création d’entreprise, ou même d’association, comme le précise Delphine Lepissier, chargée de mission accompagnement des étudiants pour Pépite région Centre Val de Loire : « Tout projet pérenne est le bienvenu, que ce soit une entreprise ou une association. Et l’objectif n’est pas forcément la création d’entreprise : après être passés par Pépite, certains arrêtent complètement mais ont acquis des compétences qui leur serviront dans leur vie de salarié ; d’autres décident de faire une pause, d’avoir d’autres expériences professionnelles avant de revenir à l’entreprenariat. »

Et si créer une entreprise semble s’adresser avant tout aux étudiants de l’IAE, des écoles de commerce ou du BUT GEA (Gestion des Entreprises et Administrations), dans la pratique, il n’en est rien ! « Ces dispositifs s’adressent à tous les étudiants post-bac, quelle que soit leur filière et leur établissement », précise Lindsay Georges, chargée d’entreprenariat étudiant à l’Université de Tours.

Les échanges avec mon mentor me font avancer, et l’échange avec d’autres créateurs d’entreprise est enrichissant !
-Aurore Alamovitch

Si Créa’Campus dure une année universitaire avec le montage en équipe d’un projet fictif ou concret, pour participer à un concours, l’accompagnement Pépite est en prise avec le monde réel et peut s’étaler sur plusieurs années, le temps de développer un projet en bénéficiant du statut national d’étudiant-entrepreneur. Créé en 2014, ce statut spécifique permet à ses bénéficiaires de profiter de journées de formation (marketing, comptabilité, communication…), d’un mentorat par un chef d’entreprise, et de transformer leurs périodes de stage en périodes de travail sur leur projet personnel.

Kenny a ainsi pu profiter des conseils de Julien Nédélec, lauréat Créa’Campus 2015, co-fondateur de Weecop, le pro des bracelets de paiement connectés. Depuis, le jeune homme a quitté Pépite pour lancer son entreprise, accompagné par le Rotary Club, la CCI Touraine ou encore l’incubateur de la Digital Loire Valley.

46 étudiants ont rejoint Pépite

 

Pour Aurore Alamovitch, l’aventure Pépite ne fait que commencer : à 23 ans et avec un master de communication & relations publiques en poche, elle est revenue en Touraine pour lancer son entreprise Ecclezia.

 

Déjà reconnue par le prix de l’Open ISEG (son école lilloise), Aurore souhaite profiter du statut d’étudiante-entrepreneuse pour se consacrer à 100 % à ce projet de plateforme web de démocratie participative. « Les échanges avec mon mentor me font avancer, et l’échange avec d’autres créateurs d’entreprise est enrichissant ! Et cela m’a confirmé que pour entreprendre, il faut croire en soi et en son projet. On pense souvent qu’être chef d’entreprise, c’est réservé à des gens plus âgés : c’est un frein qu’on se met tous seuls, qu’il faut laisser de côté pour avancer ! ».

Et comme elle, ils sont déjà 46 étudiants à avoir rejoint Pépite à Tours cette année. Et vous savez quoi ? Il ne sera jamais trop tard pour vous lancer !

Maud Martinez / Photos : DR + Freepik

La Compagnie La Clef fête ses 25 ans d’impro !

On peut être une compagnie d’impro théâtrale et choisir, pour son anniversaire, de ne rien laisser au hasard ! La compagnie La Clef fête ses 25 ans cette semaine et nous lui avons réservé quelques petits cadeaux…

Un petit Footix en mousse

Oui, Footix, la mascotte de France 98. Et pourquoi donc ? Eh bien, parce que c’est là que tout à commencé. Un groupe de comédiens est approché pour monter des ateliers à destination des enfants du département 93 au moment de la Coupe du monde 98 et c’est le début de l’aventure. Pour organiser tout ça, ils ont besoin d’une structure : ils fondent la Clef !

Une affiche de Paris-Tours 2001

Cette année-là, c’est notre Richard Virenque national qui s’était imposé avenue de Grammont. C’est aussi l’année où Valérie Lesage, une des comédiennes de la compagnie, décide de s’installer à Tours, une ville où elle travaille déjà de temps en temps. Elle amène la compagnie avec elle. Welcome !

Un slip en skaï rouge

Oui, du genre de ceux que portent les catcheurs. Parce qu’en 2007, la Clef invente le concept qui sera sa signature. Des spectacles d’impro construits sur le modèle des combats de catch. Deux joueurs de chaque côté, un arbitre qui essaye de maintenir le calme, des commentaires en direct, une bonne dose de mauvaise foi. Tout pour faire le show ! Ça marche et on en est à la 16e saison.

Un sac Eastpak®

Pour aller au collège ! D’abord parce que la Clef, c’est aussi une école d’impro ouverte à tous et aussi parce que la compagnie, depuis 2019, est référente du Trophée d’impro culture et diversité pour la région Centre-Val de Loire. Un trophée qui travaille sur l’égalité des chances. Et donc, la Clef organise des ateliers d’impro pour les élèves dans les collèges de la région.

Un paper-board

Pour les fois où les comédiens vont travailler dans des entreprises, une des spécificités maison. L’idée, c’est de rebondir sur ce que les personnes disent lors des réunions et de dédramatiser un peu tout ça. Du team building intelligent, quoi !

Un beau L en bois

Pourquoi un L ? Parce que, dans la Clef, le C, il veut dire Compagnie. Le E, c’est pour Evénementiel et le F pour Formation. Mais le L, ben… On sait pas ! Si vous avez des idées, n’hésitez pas.


Une belle soirée d’anniv’ !

Ça, en fait, c’est eux qui vont nous l’offrir. Le 24 mars, c’est Catch Impro avec un duo de comédiens locaux qui affrontera le duo d’humoristes multi talents Giroud et Stotz. Il y aura aussi plein de jolies surprises, dont un DJ set de Zoé Colotis après le spectacle, pour boire un verre et papoter tranquillement en musique. Préparez vos thèmes et venez souffler les bougies !

> Le 24 mars. À 20 h 30, à la salle Yves-Renault de Chambray-lès-Tours. De 10 à 13 € en prévente et 16 € sur place. Infos : compagnie.laclef@gmail.com Tél. 02 47 41 14 71

 

Les 30 et 31 mars, grand retour des Salons de Choiseul

Ouf ! Après quatre ans d’interruption, les Salons de Choiseul reviennent. Et vont refleurir avec comme volonté d’explorer le végétal sous toutes ses facettes.

De malheur en malheur, de galère en galère… Les derniers temps ont été mouvementés pour les mythiques Salons de Choiseul, à Tours, dont la dernière édition avait été un véritable triomphe. À l’époque, plus de 7 000 personnes s’étaient précipitées à la soixantaine de conférences organisées au lycée Choiseul. C’était en… 2018.

Ensuite, les têtes pensantes Sylvie Mercadal et Stéphane Genêt avaient préféré souffler un peu face à cette organisation dantesque. Puis est arrivé un certain vilain méchant pas beau (coucou le Covid-19). Puis la crise sanitaire. Puis les restrictions. Puis le pass sanitaire. Bref.

Mais 2023 signe enfin le retour des Salons ! Ce sera donc les 30 et 31 mars prochains, avec un tas de conférences loin d’être ronflantes (les intitulés le prouvent), de spécialistes et de professionnel(le)s, sur le thème du végétal.

Un objectif

Emmanuel Gagnepain, président de l’association des Salons de Choiseul, le dit : « L’idée, c’est d’ouvrir ces Salons à de nombreux champs disciplinaires, à la fois culturels et scientifiques. » Ce prof d’histoire-géo qui a repris les rênes de l’événement voulait, comme il le précise dans les colonnes de la NR, « faire venir les spécialistes les plus compétents dans leur domaines ».

De nombreuses conférences

Ainsi, on retrouvera par exemple au menu Gaëtan Evrard, le chef étoilé du restaurant L’Evidence, pour une conférence sur « le végétal en sources d’inspiration », ou encore Nathalie Guivarch et Vincent Courdavault, deux pros au CV bien rempli, puisque les deux chercheurs au CHU de Tours sont également professeurs de médecine et spécialistes de phytobiologie et interviendront sur « les nouveaux médicaments à base de plantes pour cutter contre certaines maladies ».

Pour le reste, on a également repéré d’autres conférences comme : « Coca, pavot, cannabis : une dimension géopolitique ? », « Léonard de Vinci et la botanique », « L’évolution des jardins de Villandry » ou encore, et bien sûr, le discours inaugural et la conférence du fondateur des Salons Stéphane Genêt sur « L’affaire des Poisons : complots et psychose au temps de Louis XIV ». Mais attention, les places partent vite, très vite…

Aurélien Germain


> Les 30 et 31 mars au lycée Choiseul. Gratuit mais réservation obligatoire sur lessalonsdechoiseul.com

 

 

Venue du XV d’Irlande : quelles retombées pour le rugby tourangeau et le tourisme ?

Si la Saint-Patrick met traditionnellement Tours aux couleurs de l’Irlande, pas sûr que le vert ne quitte les rues et les esprits d’ici à l’automne prochain. Et pour cause : la ville accueillera en effet l’équipe d’Irlande, qui établira chez nous son camp de base durant la Coupe du monde de rugby 2023.

« Ce sera une belle exposition de la Touraine pendant plusieurs semaines, avec une grosse couverture médiatique attendue, et des retombées touristiques qui devraient en découler. » Marieke Gourdin (Agence Départementale du Tourisme) se fait l’écho des attentes des professionnels du tourisme en Touraine.

Offres spéciales, campagnes promotionnelles à destination des anglophones, packs calibrés pour les fans de rugby… L’arrivée du XV du Trèfle à son camp de base tourangeau pour la Coupe du Monde 2023 éveille les appétits. A juste titre !

Cet accueil est en effet synonyme d’hébergement des familles et proches des joueurs, de leur staff, mais aussi des supporters et des journalistes qui feront le déplacement, et préfèreront Tours et ses bonnes connexions vers les autres lieux de compétition, à Paris et ses prix exorbitants. Les premières réservations commencent d’ailleurs dès maintenant, doucement mais sûrement.

Mais l’accueil d’une équipe internationale, dans le cadre de cette compétition mondiale, suppose bien des aménagements, à commencer par les travaux de rénovation du stade de la Chambrerie, où s’entraînera le XV irlandais. Création d’une salle de musculation, nouveaux vestiaires… La Ville, la Métropole, la Région et l’État mettent les bouchées doubles pour que tout soit fin prêt à la fin du printemps 2023.

Une exposition bienvenue

Verra-t-on les joueurs en chair et en os ? Hébergé à deux pas du stade et de l’aéroport, pas sûr qu’ils se baladent en ville, même si un entraînement ouvert au public sera probablement organisé, à la Vallée du Cher. Les joueurs et encadrants de l’US Tours se réjouissent en tout cas de l’exposition donnée à leur sport grâce à cet événement d’envergure.

Plusieurs opérations seront ainsi mises en œuvre au fil de l’année, à commencer par les actions en milieu scolaire. Et ça commence pas plus tard que maintenant ! En partenariat avec la Ville de Tours et les enseignants, l’UST animera des séances d’initiation au rugby dans des classes de CM1-CM2 à partir de fin mars, avec en ligne de mire un tournoi interclasses à la fin de l’année scolaire ! Et les écoliers pourront par la même occasion assister au match France-Angleterre des joueuses de moins de 20 ans, le 15 avril prochain… Un avant-goût prometteur avant un mondial qui, en Touraine, n’aura rien de banal.

M.M.

Chroniques culture : la sélection BD, l’album de H-Burns et le châtiment de Giancarlo De Cataldo

Cette semaine, c’est reparti pour faire le plein de BD, avec la sélection de la semaine. On lit également « Je suis le châtiment » de Giancarlo De Cataldo, on écoute le dernier H-Burns, avant de féliciter Suijin qui représentera la Région Centre aux Inouïs du Printemps de Bourges.

LE COIN LECTURE

La sélection BD de la semaine

Les héros ne meurent jamais et nous régalent toujours, comme Alix dont le tome 41 « La Reine des Amazones » (Casterman) est ce qui se fait de mieux en matière d’aventure trépidantes. Une fois de plus, le duo Millien et Langin nous emporte en mêlant Histoire et coups de théâtre.
Dans « Le Mystère du Sabre jaune », de Buendia et Durand, les deux pilotes Tanguy et Laverdure ne lâchent rien non plus et sont envoyés sur une base canadienne en plein Guerre froide en 1960, où rôdent de mystérieux espions chinois. Un concentré de suspense !

On reste dans l’Histoire avec le très attendu T2 « Les Zazous » (Glénat) : Danide et Rubio plongent en plein Paris occupé de 1942 où de jeunes rebelles épris de jazz et de mode se retrouvent confrontés à la milice et aux rafles de leurs amis juifs. Poignant et très documenté.

Deux magnifiques récits pour finir avec « La Contrebande Society » (Sarbacane) signé Baker et Goux. Un groupe d’amies vit des aventures improbables autour d’un DVD piraté, un récit magnifique sur le passage à l’âge adulte. Puis « Mandarine » (Bamboo) et les aventures d’une jeune pré-ado qui alterne entre la garde de son père et de sa mère. Avec de courts récits touchants et justes, cet ouvrage est plein de sensibilité et d’émotion.
Hervé Bourit

Le livre

JE SUIS LE CHÂTIMENT

En France, on connaît encore trop mal Giancarlo De Cataldo, magistrat à la cour de Rome et l’un des écrivains les plus importants de romans noirs d’Italie. Ses livres sont même adaptés à la télé ou au cinéma (« Romanzo criminale »). Sa présence au Festival du livre spécial Italie, du 21 au 23 avril à Paris, devrait changer la donne.

D’autant plus que son dernier ouvrage, « Je suis le châtiment » (éd. Métailié) est un régal ! L’intrigue navigue entre la Nouvelle Star italienne et les opéras. Elle mélange crimes et musique avec brio. À cela s’ajoutent les décors de Rome, des bas-fonds aux luxueuses villas, pour un cocktail explosif !
H.B.

LE COIN MUSIQUE

H-BURNS – SUNSET PARK

H-Burns, de son vrai nom Renaud Brustlein, ex-membre de Don’t Look Back, a depuis 2006 entamé une carrière solo des plus exigeantes. Il nous livre son neuvième album solo qui navigue entre pop et folk, avec cette voix de tête tour à tour charmeuse ou introspective.

On craque particulièrement sur le tempo de « Blue lights » ou encore sur la très belle mélodie de « Dark Eyes », où la voix de Dominique A propulse le morceau dans l’éther. Amateur de petits bijoux ouatés et délicats, ces onze titres sont pour vous. De quoi offrir un beau voyage sans quitter son canapé. l H.B.

INOUÏS 2023

C’est donc Suijin, originaire de Chartres et installée à Tours, qui représentera la Région Centre aux Inouïs (ex Découvertes) du prochain Printemps de Bourges, prévu du 18 au 22 avril. Sur la scène du Temps Machine en janvier dernier, on avait déjà vu qu’elle et son hip hop mélancolique teinté d’électro, sublimé par de superbes textes.

Aux côtés de trente-quatre autres jeunes pousses de toute la France, Suijin y présentera son univers bien particulier, entre sa passion de l’image, du manga et ses influences de Laylow ou encore Bones.
H.B.

Entreprises : Emmanuel Moyer accompagne la transition environnementale

#VisMaVille Emmanuel Moyer est gérant d’Arevol, une société de coaching d’accompagnement des entreprises dans les transitions. Sa dernière création, un accompagnement à la transition environnementale.

C’était il y a 15 ans. Emmanuel Moyer était alors chargé d’affaires dans une importante structure. Ce scientifique de formation commence à s’interroger sur le sens du management, celui qu’il exerce sur son équipe et celui qui est produit sur lui par sa boîte. « On croulait sous les procédures et les méthodes. J’avais déjà envie de casser le système, d’agiter le potentiel de la personne. »

Il bascule alors dans le coaching et crée une école à Tours, avant de monter sa société de coaching en accompagnement dans la transition humaine, Arevol. Entre temps, l’arrivée de ses deux enfants, Valentin et Sacha, réveille en lui sa conscience écologique. Ils ont aujourd’hui 7 et 12 ans.

« Je suis devenu éco anxieux pour leur avenir, je devenais lourd pour mes proches. En réponse, j’ai trouvé un terrain de jeu, il y a trois ans, en devenant bénévole à la Fresque du climat. Avec la fresque, on peut créer des espaces pour que les personnes puissent s’éveiller sur les sujets du climat et de l’énergie. »

Devenu co-référent de la Fresque du climat à Tours avec Valérie Forgeot, il a eu l’idée d’en transférer le principe dans son travail quotidien. Aujourd’hui, Arevol propose dans sa palette de coaching la sensibilisation au devenir de notre planète et de nos ressources, en partant du jeu de la fresque ainsi que du kit « Inventons nos vies bas carbone », made in Touraine.

« Il y a deux ans, c’était compliqué pour les entreprises qui se posaient la question de l’intérêt économique d’une telle prestation. En fait, il s’agit de s’interroger sur le coût de l’énergie, les ruptures d’approvisionnement, l’économie circulaire et au final les entreprises voient leur intérêt de travailler sur leur bilan carbone. »

Pour y parvenir, Emmanuel Moyer travaille in situ en quatre phases, étalées sur plusieurs mois. D’abord par des ateliers de sensibilisation, puis une phase de recherches d’idées en équipe, la définition d’un plan d’actions et enfin le pilotage et la transmission du projet. Des PME comme Proludic à Vouvray comme des groupes plus conséquents tels Gambetta à Tours ou Dior à Saint-Jean-de-Braye, ont fait appel à ses services.

Emmanuel Moyer constate que l’accompagnement dans la transition environnementale est devenu tendance dans les entreprises comme les grandes écoles.

« Cela monte en puissance, quoi de mieux que le climat pour créer un intérêt commun ? La fresque a remplacé en quelque sorte les journées kart ou gaming. Les grandes entreprises s’emparent du sujet et comprennent qu’au-delà de la cohésion d’équipe qu’elles recherchent d’abord par de tels ateliers, elles ont un véritable retour sur investissement. Par exemple, des salariés ont décidé eux-mêmes de baisser la température de leurs locaux de trois degrés. Des actions concrètes sont mises en place. »

Mais pour cela, encore faut-il que la sensibilisation dépasse la demi-journée de la fresque pour se prolonger sur la durée par un brainstorming collectif.

Aurélie Dunouau

On a testé La Gallery, le restaurant du Palais des Congrès

Cette semaine, direction le Palais des Congrès de Tours pour… y manger ! Oui, oui. On a goûté aux petits plats de Stanislas et Marie qui gèrent La Gallery, le restaurant du « Vinci ».

Le nom de La Gallery ne vous est sûrement pas inconnu si vous avez feuilleté tmv en octobre 2021. Notre équipe avait testé ce restaurant situé au Palais des Congrès (oui, car il ne faut plus l’appeler Le Vinci, suivez un peu !), porté par un concept de cuisine en bocaux.

Tout ça, c’est de l’histoire ancienne ! On garde le nom, on garde l’adresse, mais on change le reste ! Désormais, La Gallery propose une cuisine qu’elle qualifie de « créative et gourmande » (spoiler : c’est vrai), ce qui, en soi, est tout à fait normal puisqu’on trouve désormais aux manettes Marie Paulay de La Petite Cuisine et Stanislas Roy du Potager Contemporain. Avec ces deux noms, autant dire que c’est les yeux fermés qu’on a fait un tour là-bas…

Une formule entrée plat à 15 €

Deux âmes et deux talents qu’on retrouve donc logiquement dans les très bons petits plats proposés à la carte. Au menu ce midi-là, bien installés dans d’agréables sièges en cuir et entourés des larges baies vitrées du bâtiment, on a débuté par le velouté du moment, histoire de se réchauffer après l’averse de pluie qu’on a prise sur le coin du nez.

C’était plein de saveurs, avec ce goût de carottes et de cumin, et surtout bien parfumé. Une bonne entrée en matière suivie du plat principal, un tataki de basse côte de bœuf black angus (excellent produit) délicieux et préparé avec ce qu’il faut de riz et d’accompagnement croustillant. Avec, à chaque fois, une jolie vaisselle et un service efficace de Matthias.

Au total, une petite note à 15 € (19 € avec le dessert), ce qui nous fait dire que le rapport qualité/prix est plus que raisonnable. Une belle découverte qui nous a donné envie de tester, prochainement, les autres plats à la carte (ce jour-là notamment, l’œuf parfait crème chorizo ou encore le croque truffe…), car il n’y a pas qu’une simple formule du midi.

Le midi, d’ailleurs, est l’unique moment pour goûter aux mets de La Gallery. Le soir, elle n’est ouverte que quand il y a spectacle ou concert. Avis aux intéressé(e)s…

Aurélien Germain


> L’addition : formule du midi à 15 € pour entrée + plat. Et 19 €  entrée+plat+dessert. À la carte : entrées entre 6 et 10 € ; plats de 10 € (croque truffe, salade) à 19 € (filet de canette fumé au kamado par exemple). Option végé possible.
> Au 72, rue Bernard- Palissy, à Tours. L’entrée du restaurant se trouve sur le côté du Palais des Congrès. Ouvert du lundi au vendredi, les midis uniquement. Egalement les soirs de spectacle.
> Contact : lagallery.toursevenements.com ; facebook.com/lagallery. toursevenements, insta @lagallery.tours

Horoscope WTF du 15 au 21 mars 2023

C’est l’heure du rendez-vous hebdomadaire, celui qui décide de votre terrible avenir… J’ai nommé l’horoscope WTF à la sauce tmv !

Bélier

Amour

Au fond… Vous savez pertinemment qu’il/elle n’est que votre plan B (voire C ou D).

Gloire

Jupiter porte vos rêves, vos espoirs et vos envies aux nues. Vous vous sentez
boosté(e) dans vos projets. (ça, on l’a piqué à un vrai horoscope. C’est nettement plus chiant, hein ?)

Beauté

C’est une évidence pour tout le monde, mais il est toujours bon de rappeler que vous êtes une légende.

Taureau

Amour

La belle saucisse que vous êtes va
passer à la casserole ce week-end.

Gloire

L’homme qui murmurait à l’oreille
des chevaux, c’est vous. Mais même eux ne vous écoutent pas.

Beauté

Salut les King Kong ! N’oubliez pas que votre rasoir se trouve dans le tiroir de gauche.

Gémeaux

Amour

Vous êtes à l’amour ce que Salto est à Netflix. (oui, c’est pas gentil, mais on dit ce qu’on veut)

Gloire

D’après une récente étude, 100 % des Gémeaux ont une chance de mourir
un jour.

Beauté

En CDD. N’oubliez pas qu’on se ramollit de partout à partir de 35 ans.

Cancer

Amour

Youpi, bientôt le printemps ! Vous allez enfin pouvoir planter votre petite graine.

Gloire

Plus moche la vie.

Beauté

Acné au printemps, bouton qui éclate bien purulent.

Lion

Amour

Votre ex ne vous rappelera pas. Il/elle préfère que vous restiez ami(e)s, désolé.

Gloire

Il serait bon de copier la personnalité de Père Castor, cet homme bien sous tous rapports.

Beauté

(d’ailleurs, en parlant de « rapports », faudrait p’tet vous y remettre un
jour, non ?)

Vierge

Amour

Votre vie sentimentale est à l’instar de mon frigo : totalement vide.

Gloire

N’oubliez pas cette sage parole de Jean-Claude Van Damme : « La vie, c’est
mourir aussi. »

Beauté

Votre ego est aussi fragile que la cheville de Neymar.

Balance

Amour

Le derrière qui frétille, le naseau qui s’excite, le slip qui gambille : pas de doute, vous êtes en rut !

Gloire

Comme on dit en mars, « À la Saint-Joseph, va et vient l’hirondelle » (sauf que pour vous, c’est surtout va et vient la rondelle)

Beauté

Vous avez la raie brillante et soyeuse, c’est bien.

Scorpion

Amour

Période difficile pour les Scorpions en ce moment qui se rendront compte de leur désir caché pour Jean Castex.

Gloire

Oh, ça sent pas bon pour vous, cette semaine ! (regardez sous votre chaussure au cas où)

Beauté

Citation préférée des Scorpions :
« Je pense donc je sue. »

Sagittaire

Amour

Fuis-moi, je te suis ; suis-moi, je te fuis… C’est bien joli tout ça, mais vous ne comprenez plus ce que vous devez faire, car vous êtes un peu stupide.

Gloire

Une bonne fois pour toutes :
ACHETEZ-VOUS UNE CEINTURE DE CHASTETÉ !!!

Beauté

Au pieu, avec votre souplesse, on vous surnomme Clic-Clac.

Capricorne

Amour

Ne prenez pas trop la confiance.
Seul(e)s les Balances vous aiment à peu près. (et encore, c’est grâce à votre popotin canon)

Gloire

Semaine difficile, puisque vous allez vous faire rouspéter par une rousse pétée.

Beauté

Arrêtez de vous boubouler le hibou.

Verseau

Amour

L’amour est aveugle. Heureusement pour vous finalement.

Gloire

L’occasion fait le larron. Et vous en faites un beau, de larron !

Beauté

Ce n’est pas à un vieux singe qu’on
apprend à faire la grimace. Pas d’bol, vous êtes un vieux singe.

Poissons

Amour

Wow… alors à ce niveau-là, on dirait plutôt un couple
sorti tout droit de “Mariés au premier regard”.

Gloire

Vous vivez par procuration avec Koh Lanta et Top Chef. Mais il faut se rendre à l’évidence : vous n’avez ni l’âme aventurière, ni le talent d’un cuistot.

Beauté

Poissons, ça rime avec pied rond. (et c’est moche. Comme votre nom, mais vous le savez déjà)

Saint-Patrick : Tours se met à l’heure irlandaise

Le 17 mars, tous les bars de Tours ou presque se mettront aux couleurs de la fête irlandaise. Authentique ou Irlande en toc ? On fait le point avec les principaux concernés. « Sláinte ! »

« C’est un peu comme un carnaval où on est forcément habillé en vert, déguisé en Leprechaun ou en Saint Patrick, il y a des trèfles partout, un défilé avec des chars, des musiciens, avec un gros concert en guise de bouquet final avant de rejoindre les pubs pour continuer la fête ! ». Non, ceci n’est pas une Saint-Patrick tourangelle, mais celle qu’a vécu Violaine Lemaire-Cardoen lors de ses études à Belfast, en Irlande du Nord, il y a quelques années déjà.

À Tours, ce 17 mars, on croisera aussi quelques personnes déguisées ou arborant des chapeaux verts aux couleurs d’une célèbre marque de bière. Mais la majorité des fêtards seront là pour s’amuser et boire. Les pubs (le Mc Cool’s, l’Oxford, The Pale…) seront bien sûr à la fête, mais pas seulement.

« Maintenant tout le monde fête la Saint-Patrick, même les boulangers ! regrette Warren, patron (irlandais) du Pale. Ça a perdu de son charme, pas seulement à Tours. À part en Irlande ou dans des villes comme Boston qui ont une grosse communauté irlandaise, c’est devenu super commercial. Les bars qui ne servent pas de Guinness en proposent juste ce jour-là, on distribue des cadeaux… mais les gens ne sont pas dupes, et ils viennent juste pour s’amuser. »

A tmv, on risque d’aller faire un tour au Pale… Et vous ?

Un peu comme pour la fête de la musique, les bars du centre-ville misent en effet sur cette Saint-Patrick qui tombe un vendredi pour augmenter le chiffre d’affaires en même temps que la fréquentation. Sylvain, au Piraat Café, le confirme : « Pas besoin de faire grand chose, les gens sont dans les rues et s’arrêtent acheter un verre à emporter. On va juste faire un prix d’appel sur notre bière classique, qu’on va colorer en vert pour l’occasion. »

Lors d’une bonne Saint-Patrick, le bar peut doubler son chiffre d’affaires, en écoulant jusqu’à 300 litres (600 pintes) de cette pression. Un peu plus loin, rue des Trois-Écritoires, le bar à cocktails MaskWood prépare aussi une carte spéciale pour attirer les curieux : « Quatre cocktails inédits, avec du whisky, car il n’y a pas que la bière en Irlande. Les spiritueux irlandais méritent d’être connus ! », explique Jordan, patron et pro des cocktails.

Même à Tours Nord, on se met au vert. À la Cervoiserie, Florent et son équipe prévoient de distribuer des cadeaux à leurs clients, et de servir une bière stout de la brasserie locale Le Cyclope, avec une étiquette spéciale St Patrick. Le tout dans une ambiance qui sort de l’ordinaire selon Florent, qui constate que « ce soir-là, on voit les gens aller d’une table à l’autre, faire des rencontres, c’est convivial ! ».

Cliché or not cliché ?

L’âme de la Saint-Patrick survivrait-elle à l’aspect commercial ? Marine et Eric, flûtiste et percussionniste du groupe Ghillie’s, ont été marqués par cette convivialité quotidienne des pubs d’Irlande : « Toutes générations confondues, les gens se mettent à chanter ou à danser, les musiciens qui ne se connaissent pas toujours se réunissent pour jouer des airs connus de tous. Mais ce n’est pas parce que c’est de la musique de pub que ce n’est pas de qualité, à l’arrache : c’est souvent rapide et technique ! ».

Le regard des Ghillie’s

Quant à la danse irlandaise, il serait bon de la mettre au pluriel. Violaine Lemaire-Cardoen enseigne en effet depuis dix ans LES danses irlandaises. Danses en solo (ancien style, sean nos, ou modernes avec le step dancing et ses déclinaisons), danses collectives plus ou moins codifiées, à deux, quatre ou huit personnes… Au-delà des spectacles XXL avec leurs danseurs alignés et cramponnés les uns aux autres, dont les jambes semblent tricoter des pulls à la vitesse d’un cheval au galop (Lords of the Dance, Celtic Legends et autres), les danses irlandaises sont plus riches et variées qu’on ne le croit.

En grattant un peu le vernis commercial de la Saint-Patrick, on découvre un folklore plus vivant que jamais, avec ses dizaines de mélodies et de danses transmises d’une génération à une autre… à découvrir en sortant des sentiers battus des rues pavées tourangelles, avec les cours de danse de Violaine ou les concerts à débusquer au fil de l’année, pour être à niveau lorsque les rugbymen du XV du Trèfle débarqueront dans nos contrées !

Maud Martinez / Photos : Freepik  (ouverture) + archives NR J.Pruvost


L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

Cet été, un train direct entre Saint-Pierre-des-Corps et Francfort

Du nouveau du côté du transport ferroviaire. Cet été, une nouvelle liaison reliera directement, sans changement, Saint-Pierre-des-Corps à Francfort, en Allemagne.

Les faits

Dans le cadre de leur coopération franco-allemande, la Deutsche Bahn, compagnie ferroviaire allemande, et la SNCF ont annoncé une nouvelle liaison qui devrait faire quelques heureux. Cet été, du 8 juillet au 26 août 2023, des allers-retours seront proposés entre Bordeaux et Francfort-sur-le-Main, sans changement de gare à Paris (ni même à Strasbourg ou Karlsruhe). Un train qui passera notamment par Saint-Pierre-des-Corps, permettant ainsi de relier la très belle ville allemande à la Touraine en direct.

Il est toutefois à noter que cette nouvelle liaison, éphémère donc, ne fonctionnera que les samedis.

Quel parcours ?

La ligne desservira plusieurs gares françaises et allemandes. Elle partira donc de Bordeaux, en passant par Angoulême, Poitiers, Saint- Pierre-des-Corps, Massy TGV, Marne-la- Vallée, Champagne-Ardennes TGV, Meuse, Lorraine TGV, Strasbourg, puis Mannheim, Karlsruhe et terminus à Francfort.

Il faudra compter entre sept et huit heures de trajet au total. Mais en partant de Saint-Pierre-des- Corps, la liaison se fera en moins de 6 heures.

Top départ

Les billets pour début juillet seulement ont déjà été mis en ligne sur le site de la SNCF. Nous avons tenté une réservation, histoire d’en savoir un peu plus côté horaires. Ce train direct partira le samedi de Saint-Pierre-des- Corps à 17 h 57, pour une arrivée à Francfort à 23 h 51. En sens inverse, départ à 6 h 56 de Francfort et arrivée à Saint-Pierre à 12 h 37, avec un trajet de 5 h 41 cette fois.

Avec un test réalisé le lundi 13 mars, certains billets pour le 8 juillet étaient proposés à partir d’une soixantaine d’euros avec une carte de réduction, et entre 84 et 150 € sans abonnement.

Coopération symbolique

Cette initiative menée de front par la Deutsche Bahn, en accord avec la SNCF, a pour objectif d’encourager les déplacements en train entre les deux pays. Les deux gouvernements allemand et français ont soutenu le projet et doivent d’ailleurs instituer, cet été, « un ticket binational » pour les jeunes, dont 60 000 exemplaires seront gratuits, comme il a été annoncé lors d’un Conseil des ministres franco-allemand.

Aurélien Germain / Photo archives NR

10 & 20 km de Tours : appel à candidatures aux associations

Le Comité d’Organisation du Marathon, 10 et 20 km de Tours a lancé un appel à candidatures à destination des associations de la Région Centre-Val de Loire. Attention, clôture des inscriptions le 17 mars !

On vous prévient tout de suite, il ne vous reste plus que quelques petits jours pour vous inscrire ! Dans le cadre des 10 & 20 km de Tours – ainsi que du marathon – un appel à candidatures a été lancé, en janvier, aux associations de la Région mettant en œuvre des actions sur des thématiques précises (environnement, solidarité, inclusion, handisport, sport, santé et solidarité).

L’heureuse élue sera ensuite mise à l’honneur lors de la prochaine édition de la célèbre course qui aura lieu le 24 septembre prochain, « via une communication tout au long de l’année et le versement d’un euro pour chaque inscription coureurs », rappelle le comité d’organisation.

Les associations intéressées peuvent donc encore se manifester jusqu’au 17 mars, en postulant via un formulaire disponible sur www.runningloirevalley. com (en bas de page ou EN CLIQUANT ICI).

« Le Comité Directeur sera particulièrement attentif à la qualité et la pertinence des projets menés par l’association mais aussi des valeurs véhiculées lors de ses actions », précise-t-on. Le vote aura lieu le 20 mars.

Ces cinq dernières années, 42 120 € ont été reversés à : la Ligue Contre le Cancer (9 500 € en 2018), Magie à l’hôpital (10 053 € en 2019), Vaincre la Mucoviscidose (6 767 € en 2020), Les Blouses Roses (6 500 € en 2021), Comité Handisport 37 (9 300 € en 2022).

A.G. / Photo : NR – J.Pruvost

Aucard de Tours dévoile les derniers noms de son affiche

Et voilà ! L’affiche d’Aucard de Tours est désormais complète. Le festival a annoncé de nouveaux noms, comme Totally Enormous Extinct Dinosaurs, Verbal Razors ou encore H Jeunecrack et Marina Satti.

Les Tourangelles et Tourangeaux l’attendaient de pied ferme : c’est désormais chose faite, le festival Aucard de Tours vient de dévoiler l’intégralité de son affiche, en annonçant les derniers noms. Au menu ?

Un gros nom qui devrait rameuter un sacré paquet de monde déjà ! Puisque TOTALLY ENORMOUS EXTINCT DINOSAURS – alias T.E.E.D pour les intimes – sera de la partie pour faire remuer la Gloriette.

Pour le reste, on retrouvera également la révélation grecque MARINA SATTI et ROMANE SANTARELLI et sa techno onirique. A leurs côtés, SLOPE et TUKAN ou encore UTO et KABEAUSHE.

Alors que la première annonce, début février, nous ravissait avec du punk sous toutes ses formes, on retrouve pour cette deuxième fournée deux noms qui risquent de ravir les amateurs de gros son et de metal : VERBAL RAZORS et leur thrash incisif, et le hardcore façon bulldozer de BEYOND THE STYX !

Aucard a également annoncé la venue de H JEUNECRACK, étoile montante du rap en ce moment. Côté découvertes à ne pas louper, on serait d’avis de vous conseiller d’assister au show d’ALGIERS et de BCUC (de la pop psychédélique africaine).

Enfin, pour les derniers groupes prévus, il faudra compter sur  CHIKOU, GHOSTER, SHARK MAYOL, WOOD HARMONY et UNITY VIBES.

Sans oublier…

Tous ces nouveaux noms se rajoutent donc au reste de l’affiche, avec ACID ARAB, LUDWIG VON 88, RENDEZ VOUS, ADA ODA, LAMBRINI GIRLS, WE HATE YOU PLEASE DIE, AGAR AGAR, mais aussi CLINTON FEARON, A PLACE TO BURY STRANGERS, YOUV DEE, ELOI, SAN SALVADOR, KUTU,    MEULE, NADIA MC ANNUFF et THE WACKIDS.

Le festival Aucard de Tours se déroulera à Tours, plaine de la Gloriette, du 6 au 10 juin 2023, sur le thème « Faut qu’ça brille ! ».

Texte : A.G.  / Photo ouverture : archives NR

Basket : une deuxième saison pour le TMB

Une nouvelle compétition approche pour le Tours MB. Et c’est en mars que ça commence !

Le 10 mars, c’est le début d’une autre aventure, une nouvelle compétition pour le Tours MB. On le sait, la première phase du championnat de National 1 n’a pas été un long fleuve tranquille pour les basketteurs tourangeaux. Un début de saison très compliqué a rapidement rendu inaccessible le rêve d’une qualification en poule A, comme c’était l’ambition du club, relégué de Pro B et bien décidé à retrouver son statut le plus vite possible.

Finalement , l’arrivée d’une nouvelle coach, Valérie Garnier et la confirmation d’un nouvel état d’esprit, ont permis aux Tourangeaux d’arracher leur participation à la poule moyenne, synonyme de maintien immédiat en N1, ce qui n’était déjà pas gagné.

Pour comprendre les enjeux des semaines qui viennent, une petite explication de texte s’impose. A l’issue de la saison régulière, les équipes de National 1 sont réparties en trois poules. La poule haute permet à dix équipes de se battre pour le titre de champion et une accession directe en Pro B. Les neuf autres participeront aux Play-Off. Dans la poule moyenne (celle du TMB, donc), dix autres équipes s’affrontent pour gagner leur ticket en play-off. Seules les sept premières y accéderont.

Enfin, dans la poule basse, les sept équipes restantes se battent pour sauver leur peau en N1. À noter que les points acquis lors du championnat régulier contre les équipes présentes dans la poule sont conservés.

Tout à prouver

À ce petit jeu, les Tourangeaux pointent à la dernière position de la poule moyenne. Ils ont, donc, tout à prouver et, surtout, tout à donner pour se hisser dans le top 7 et accéder aux Play-Offs. Viendra ensuite, on l’espère, le moment décisif, un tournoi à élimination directe qui devra désigner l’équipe qui accompagnera le champion en Pro B.

Le moins que l’on puisse dire c’est, donc, que la route est encore très longue pour espérer retrouver l’étage supérieur. Mais, après une saison aussi chaotique et, par bien des aspects, aussi inachevée, c’est déjà un miracle que cette perspective soit encore ouverte.

Matthieu Pays / photo archives NR Julien Pruvost

Chroniques culture : les BD de la semaine, le « Colombian Psycho » de Gamboa et l’album de Palatine

Aujourd’hui pour les chroniques culture, on vous propose la sélection de la semaine côté BD. Lecture toujours, on a dévoré Colombian Psycho. Et ensuite, on repose ses oreilles avec Palatine ?

LECTURE

La sélection BD

L’ex-Tourangeau Herve Bourhis ajoute, avec son « Britbook » (éd. Dargaud), un nouvel opus à ses géniales encyclopédies en BD. Cette fois, il y passe au crible ce qui fait le charme et la force de la culture britannique. C’est ludique, plein d’humour et donc indispensable.
On reste en Angleterre avec « Le Ferry » (Delcourt), où Betancourt et Bouuaert, sur fond de punk rock, nous emmènent sur les traces de Max, musicien français exilé prêt à tout pour réussir. Un récit plein de gloires et de déboires, servi par un dessin aussi aiguisé qu’un accord des Sex Pistols.

Christian Mallet est lui aussi un passionné et un collectionneur fou. La preuve avec cette « Encyclopédie des figurines de collections » (Cote-à-cas éditions) dédiée à Hergé. On y retrouve tous les produits dérivés autour de Tintin avec photos, cotes et descriptifs de manière très exhaustive !
Avec « Madones et Putains » (Dupuis), Nine Antico confirme son statut d’autrice majeure. Son récit, brossant le portrait de la condition de la femme dans l’Italie du XXe siècle, est puissant et d’une beauté graphique folle.

On a aussi adoré « Kosmograd » (Casterman), où Bonaventure propose un beau thriller SF. Son trio de héros au coeur d’une mégalopole futuriste et inquiétante, offre 120 pages de courses-poursuites et de gestes comico-héroïques.
Hervé Bourit

COLOMBIAN PSYCHO

Colombian Psycho s’ouvre sur une partie de jambes en l’air, suivi de la découverte d’un cadavre démembré. Le reste des 592 pages est un portrait sans fioritures d’une Colombie gangrenée par la violence entre truands et milices paramilitaires. Un milieu que Santiago Gamboa connaît parfaitement, n’hésitant pas à se mettre en scène (et c’est truculent !).

Grand conteur à la poésie désespérée et à l’écriture au scalpel, cet immense auteur, encore trop méconnu chez nous, nous happe dès les premières pages de Colombian Psycho (éd. Metailié). Pas besoin de faire le voyage à Bogota : avec Gamboa, le prix du billet est celui de ce livre flamboyant.

H.B.

MUSIQUE

PALATINE – PHANTÔMATON

Avec son premier album « Grand Paon » en 2018, Palatine avait donné à entendre une pop folk poétique qui lui avait valu une certaine reconnaissance. Avec ce deuxième album très attendu, « Panthômaton », le groupe creuse son sillon grâce à des mélodies horspair (« Calice »), des textes sublimes (« La Sentinelle Amadouée ») et un sens aigu de la composition (« Les Glaces ou le feu »).

Petit frère de Feu ! Chatterton, digne rejeton de Gainsbourg, le quatuor tient avec ses 10 titres les fondations d’un palais sonore, un véritable gant de fer dans des chansons de velours. Luxe et volupté, cela aurait pu être aussi le titre de ce disque coup de cœur.

H.B.

TOP 8 : les plus grands rassemblements de France

Avec la nouvelle réforme des retraites, les manifestations se multiplient. La France est connue pour sa propension à descendre dans la rue. La preuve avec ce top 8 des rassemblements où les gens ont battu le pavé. Pas forcément pour exprimer leur colère, mais aussi parfois pour dire leur joie ou leur tristesse

1. Les obsèques de Victor Hugo

Victor Hugo meurt le 22 mai 1885, à l’âge de 83 ans. Ses obsèques sont organisées dix jours plus tard. Pour ces funérailles nationales, les rues sont noires de monde. De la place de l’Etoile au Panthéon, on compte près de 2 millions de personnes venues lui rendre un dernier hommage.

(CC – Fonds photographique Léon et Lévy)

2. La libération de Paris

Le 26 août 1944, la foule en liesse se réunit dans un Paris outragé, brisé, martyrisé, mais libéré. Pour acclamer le chef de la France libre. De Gaulle se fendra d’ailleurs d’un « C’est la mer ! ». Car deux millions de Français sont ici réunis.

3. Pour l’école libre !

Le 24 juin 1984, une foule immense descend dans la rue. L’ennemi ? Le projet de loi Savary qui remet en cause l’autonomie des écoles privées et vise à les intégrer à un grand service public. On compte environ 2 millions de personnes rien qu’à Paris (des milliers de Français ont déjà battu le pavé en province) ; Chirac est même en tête de cortège. Un mois plus tard, Mitterrand annonce le retrait du projet. Entraînant la chute du Premier ministre, Pierre Mauroy.

4. La rue contre Juppé

C’est l’un des plus gros rassemblements. En 1995, dans le froid du 12 décembre, plus de 2,2 millions de personnes – la moitié selon la police – défilent dans la rue pour protester contre le plan Juppé sur… les retraites et la sécurité sociale (toute ressemblance avec des situations existantes…). Les grèves paralysent le pays durant trois semaines. Le gouvernement finira par céder.

5. Et 1, et 2, et 3… 0 !

La foule s’étend à perte de vue. C’est l’effervescence sur les Champs-Elysées. On comptera 1,5 million de personnes (on vous laisse calculer les potentielles gueules de bois du lendemain matin). Tout le monde – uni et peu importe sa couleur de peau – fait la fête, exulte et célèbre la victoire de l’équipe de France face au Brésil. On est le soir du 12 juillet 1998 et la Coupe du monde de foot vient de se terminer.

6. Le non à Le Pen

Séisme politique le 21 avril 2002. Pour la première fois, Jean-Marie Le Pen accède au second tour de l’élection présidentielle. Une onde de protestation parcourt le pays et le 1er mai, plus de 1,3 million de personnes descendent dans la rue, la jeunesse en tête, pour dire non au Front national.

7. Le doublé La colère des années 2000…

Le 19 mars 2009, 1,2 million de personnes défilent pour la défense de l’emploi, du pouvoir d’achat et des services publics en pleine période de crise.

(Crédit Myrabella / Wikimedia Commons / CC BY-SA 3.0 & GFDL)

Rebelote un an et demi après, le 12 octobre 2010. Cette fois, c’est le projet de loi Woerth sur les retraites qu’étrille une partie de la population. Le nombre de manifestants ? Un record. Entre 1,2 million d’après les autorités et 3,5 millions de personnes d’après les syndicats.

8. La France est Charlie

Une atrocité sans nom. Puis un peuple réuni et soudé pour y faire face. Dimanche 11 janvier 2015, la France sous le choc de l’attentat contre Charlie Hebdo marche en silence, dans le calme et la dignité. L’hommage d’une foule immense, partout en France. Au moins 3,7 millions de personnes.

Texte : Aurélien Germain / Photo ouverture : NR Hugues Le Guellec

Chroniques culture : le gros rock de Nash, le beau coup du Riip Fest et la série Sky Rojo

Cette semaine, on monte le son avec les Tourangeaux de Nash et on se réjouit de la bonne nouvelle du Riip Fest. Sans oublier de se poser quelques instants devant la saison 3 de Sky Rojo.

MUSIQUE

NASH – PRISONER OF MYSELF

On avait laissé les Tourangeaux de Nash en janvier avec leur single « Hear me out » qui nous avait tapé dans l’œil – et surtout dans les oreilles – et qui n’augurait que du meilleur pour leur nouvel EP, « Prisoner of myself ». Le mois de mars est là et, avec lui, la sortie de l’album, donc !

Le duo confirme ici tout le bien qu’on pensait de lui en balançant six titres efficaces, sans fioritures, gorgés d’un rock qui fait taper du pied (« Rock Yourself » et son côté très AC/DC), poussant les potards au max (le puissant « She Has no name »).

Comme nous l’écrivions à l’époque, on pense souvent à Rival Sons et Royal Blood pour les influences, Nash parvenant à aligner les bons riffs bien costauds avec un son fuzzy qui leur est propre (particulièrement vrai sur « Between your eyes »). Reste désormais à jouer tout ça sur scène. On a hâte !

Aurélien Germain

> https://www.facebook.com/nashbandofficiel

FESTIVAL

LE GROS COUP DU RIIP FEST

Belle surprise pour les fans du Riip Fest ! Le festival a en effet annoncé le premier nom de son édition qui aura lieu les 7 et 8 juillet prochains, à Notre-Dame-d’Oé : la légende du punk hardcore new yorkais Cro-Mags sera la tête d’affiche du samedi, pour une exclusivité française. Autant dire que la scène de l’Espace Oésia risque de trembler !

Lancés dans les années ‘80 par leur album « The Age of Quarrel », les Cro-Mags ont écumé les scènes, jusqu’à celle du Hellfest, lors d’un show mémorable en juin 2022. Les places pour la 7e édition de ce Riip Fest sont déjà en vente (de 20 à 25 € la journée / 35 € le pass 2 jours).

A.G.

> facebook.com/RIIPFest

La série

Troisième et dernière saison pour la série espagnole Sky Rojo ! Pour celles et ceux qui avaient apprécié les deux précédentes, aucune surprise à l’horizon ici. Mais le plaisir de retrouver ces trois héroïnes est intact, trois ex-prostituées lancées dans une cavale foldingue pour échapper aux griffes de leur ancien proxénète, un paquet de quatre millions d’euros sous le coude.

Une troisième partie consacrée à la vengeance donc, et qui pousse clairement le curseur au maximum, sans souci du « too much » ! Au final, un tourbillon pop jouissif, aussi hystérique qu’improbable, tantôt violent, tantôt fun ; Sky Rojo parvenant même à jouer la carte de l’émotion.

A.G.

A l’Atelier d’Offard, Simon Florent est l’orfèvre du papier peint

#VisMaVille Simon Florent est « dominotier » ou imprimeur à la planche de papiers peints à l’Atelier d’Offard de Tours. Depuis huit ans, il y développe son goût pour l’artisanat et l’histoire.

Minutieusement, il déroule son papier peint sur 300 mètres linéaires, y imprime les nuances de vert à l’aide de sa planche faite sur mesure, aidé par Hardy. Simon Florent, le chef d’atelier, est en mode concentré. Dans l’atelier d’Offard, situé en haut de la Tranchée, à Tours Nord, le travail se déroule en silence cet après-midi-là pour les cinq artisans d’art, sur fond musical.

L’entreprise est singulière dans le paysage tourangeau et même français : elles ne sont qu’une poignée à perpétuer le savoir-faire des papiers peints à la planche des grandes manufactures des XVIII et XIXe siècles, par les « dominotiers ».

Ici l’impression se déroule par superposition de couleurs planche après planche, les cylindres n’ont pas droit au chapitre. « Nous reproduisons fidèlement des modèles historiques avec du neuf, explique Simon Florent. Dans 80 % des cas, tout part d’un vieux document décollé envoyé par le client et nous le restaurons à l’identique. »

Pour cela, l’atelier redessine le modèle sur informatique puis crée des plaques en résine sur-mesure. « La planche de gaufrage permet de donner du relief au papier, détaille le jeune chef d’atelier de 31 ans. Nous avons entre 400 et 500 références de ces planches, nous recréons nous-mêmes les couleurs à partir des échantillons et nuanciers. » Au final, il en ressort une qualité picturale et d’impression visible.

« Avec cette technique on a aussi la liberté d’aller chercher des effets de matière, s’amuser à aller chercher un grain particulier » assure Simon Florent. Lui a commencé comme menuisier-ébéniste avant d’intégrer, en 2016, l’atelier d’Offard. « Je suis l’un des plus vieux ici », sourit-il. Chacun maîtrise la fabrication du papier peint de A à Z, il n’y a pas de poste fixe ni de journée type, même si Simon dit pouvoir rester quelques jours coincé derrière la presse. C’est un travail physique, qui demande de l’énergie et une passion certaine pour l’art.

« Je m’éclate surtout avec les commandes des monuments historiques, précise-t-il, dépliant une copie de tenture tissée en velours rouge du XVIIIe siècle. Réaliser le décor du château de Fontainebleau ou de maisons illustres est à la fois classique et intemporel. À l’époque, ils n’étaient pas timides sur les couleurs. On aurait tendance à vieillir les reconstitutions, à ne pas assez doser la couleur, mais c’est une erreur. Cela je l’ai appris aux côtés de François Xavier (F-X. Richard, le fondateur et patron de l’Atelier d’Offard). »

Autre satisfaction du métier : « nous avons la chance d’être à l’embryon du projet jusqu’à la finalisation. Lorsque l’on intervient sur le chantier final pour poser le papier, on se rend compte de la globalité du projet, ce pour quoi on le fait. On arrive parfois dans des décors incroyables. Je me souviens notamment de de la Villa Laurens à Agde qui était assez dingue, comme une villa romaine. C’est émouvant », conclut Simon Florent.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

 

Chronique Resto : On a goûté aux poutines de PoutineBros

Partir au Québec sans bouger de Tours, c’est possible. On a fait un tour au nouveau venu, PoutineBros, installé à deux pas de la place Plumereau.

Tabarnak ! Un resto à poutine en plein Tours ? Il n’en fallait pas plus pour que le cœur de l’équipe de tmv se mettre à battre. Car ici, on est plutôt du genre à aimer nos cousins du Québec et, surtout, leur plat mythique.

Pour la faire courte, la poutine se résume à trois ingrédients : des frites, de la sauce brune et du fromage en grains, le fameux qui fait « skouik skouik » (du cheddar caillé originaire de la Belle Province, mais on vous laisse entre les mains de votre ami Google pour en savoir plus). Bref, c’est gros, costaud, ça tient chaud.

Raison de plus pour traîner notre estomac, un dimanche soir bien froid, à PoutineBros. On entre donc dans cet établissement ouvert le 12 janvier dernier, installé à deux pas de la place Plumereau. La déco joue la carte canadienne à 200 % : grosses banquettes à carreaux rouge et noir, tout comme les chemises de bûcheron portées par l’équipe, panneau jaune avec une silhouette d’orignal, beaucoup de bois et posters d’artistes canadiens…

Il est possible de prendre à emporter ou de manger sur place. C’est ce qu’on vous conseille, surtout à l’étage ! Car là, c’est cosy comme tout, hyper chaleureux et même si l’on a trouvé le volume de la musique un poil trop fort, on a adoré cette ambiance « chill », les sièges confortables, les tables en bois, les coussins imitation fourrure et les gros canapés où se vautrer. Le système fonctionne par bipper : une fois le plat prêt, on vient récupérer son assiette. Rapide et efficace.

Du vrai fromage skouik skouik

On s’installe sous le néon rouge « Pour que tu m’aimes encore » – coucou Céline ! – et c’est parti pour la dégustation. Première chose : on est sur de la vraie poutine, avec un authentique fromage skouik skouik. Ouf ! La sauce est maîtrisée et ramollit les frites comme on le fait au Québec. Deuxième chose : ça a de quoi remplir le bidon ! On a testé la « régulière » (la classique) et une des variantes, la « carey price » (avec du bœuf effiloché et de la sauce barbecue en rab) et c’est généreux !

Cette franchise, lancée en 2014 en Bretagne, a donc désormais également un pied à terre à Tours. Et force est de constater qu’on a été séduits ! Pour nous, c’est donc validé. Alors comme on dit là-bas : c’était bin fun et correc’, Certain qu’on r’viendra !

Aurélien Germain


> L’addition : poutines entre 8,40 € et 12 € pour un format classique et normal, mais le prix augmente suivant la taille que vous choisissez (XL ou les énormes à partager à quatre). Formules possibles.
> C’est où ? PoutineBros est au 21, rue de la Monnaie. Ouvert tous les jours, de midi à 23 h. Sur place ou à emporter, en click & collect ou en livraison.
> Contact :  02 47 66 65 47. Ou sur facebook.com/ poutinebrostours. Pages de la franchise : instagram.com/ poutinebros et linktr.ee/poutinebros

Horoscope WTF du 1et au 7 mars 2023

Noooooooooon, le revoilààààà ! L’astrologue de tmv a pris quelques congés bien mérités. Il en revient plus en forme que jamais. (et ça rime, roooh)

Bélier

Amour

Vous n’avez donc aucun amour propre
pour faire « la chose » avec ce genre de personnes ?

Gloire

D’après un récent sondage, votre cote de popularité est au plus bas. Les Tourangeaux ne vous aiment pas.

Beauté

Croyez-nous, ce ne sont pas vos
trois poils aux fesses qui vont nous impressionner.

Taureau

Amour

Du caca restera toujours du caca, même emballé dans du papier cadeau. Bah votre ex, c’est pareil. Bisou.

Gloire

Vous donnez toujours votre avis alors que tout le monde s’en fiche. Pas de doute, vous allez être embauché(e) comme
expert(e) sur BFMTV.

Beauté

Soyez sur vos gardes : flatulences
surprises dans le tramway ce week-end.

Gémeaux

Amour

Arrêtez de lire ce foutu horoscope
pour régir votre vie. Prenez plutôt un psy !

Gloire

D’après une sombre étude, les personnes qui dorment à droite dans le lit sont casse-burnes. Pensez-y.

Beauté

En avril, ne te découvre pas d’un
fil. Sauf qu’on n’est pas en avril, alors on s’en
fouuut : A POIIIIIL LES GEMEAUUUX !

Cancer

Amour

Nous voilà en mars ! C’est reparti
pour 30 nouveaux jours où vous serez une
vraie baraque à frites. Comme d’hab.

Gloire

Les Cancers n’ont aucune personnalité.
Vous ne faites pas exception à la règle.

Beauté

Vous avez beau aimer les paillettes,
ça ne fait pas de vous quelqu’un de brillant.

Lion

Amour

Une opportunité frappera à votre
porte cette semaine. Mais comme vous êtes
sourd(e) comme un pot, vous allez la louper

Gloire

Telle Elisabeth, vous dépassez les bornes.

Beauté

Personne ne vous arrive à la cheville. (à part vos gros poils dégueus de gambette)

Vierge

Amour

Vous n’avez pas la langue dans votre poche ! (uniquement dans la bouche de vos potes et c’est dégueu)

Gloire

Souvenez-vous à jamais de cette époque où vous attendiez la mort après avoir avalé un chewing gum sans faire exprès…

Beauté

Votre avenir est comme vos WC : bouché.

Balance

Amour

Décadence, luxure, fornication. Voilà à quoi se résume votre vie du moment. Bande de lubriques !

Gloire

D’après des études scientifiques, les
poules n’ont pas d’amis. Vous n’avez pas d’amis
non plus. Vous êtes donc une poule. CQFD.

Beauté

On ne dit pas que vous êtes mal habillé(e). On dit juste qu’un clown qui se fringue dans le noir aurait plus de style que vous.

Scorpion

Amour

Ne vous plaignez pas du célibat. Au moins, vous n’être pas obligé(e) de fermer la porte des toilettes.

Gloire

Sauvez la planète. Mangez un hippie.

Beauté

On surnomme votre arrière-train « Philippe Martinez ». A cause de sa grosse moustache.

Sagittaire

Amour

C’est en regardant votre vie amoureuse qu’on se dit que la nôtre n’est pas si horrible finalement. Merci.

Gloire

Demain sera semblable à hier. Et cette semaine à la semaine dernière. Chiante, longue, monotone. A+ bisou.

Beauté

Votre prénom est très laid. Changez-le.

Capricorne

Amour

Etonnant mais vrai : aucun scientifique ne parle encore du réchauffement climatique dans votre slip.

Gloire

Les moments avec vous sont toujours géniaux. Une fois la journée passée à vos côtés, c’est comme sa « première fois » : excitant, mais passé trop vite.

Beauté

Tout le poids du monde repose sur
vos épaules. Mais comme vous êtes gaulé(e)
comme un coton-tige, on est foutus.

Verseau

Amour

Arrêtez de faire des rêves érotiques
avec Cyril Hanouna. Ça devient gênant.

Gloire

Vous vous rendrez compte que vos ami(e)s sont ridicules. Ça fait mal, hein ?

Beauté

Le sachiez-tu ? Tous les autres signes astrologiques sont plus beaux que vous, excepté les Sagittaires.

Poissons

Amour

Votre vie coquine est une
vraie boucherie en ce moment. Et c’est vous la viande.

Gloire

Bon sang que vous êtes lent(e)… Quand on vous écoute raconter une histoire, on en ressort les cheveux blancs

Beauté

C’est votre vraie voix ou vous avez un petit retard mental ?


Image : Free Pik

Prix du roman tmv 2023 : les quatre ouvrages en compétition

C’est reparti pour un nouvelle édition du Prix du Roman tmv ! Voici la liste des quatre ouvrages en compétition, avant notre délibération en mai prochain…

LA POÉSIE DES MARCHÉS
ANNE-LAURE DELAYE (ÉDITIONS ALBIN MICHEL)

Dans la vie, l’autrice Anne-Laure Delaye est analyste de marchés dans une entreprise d’énergie. Pour son premier roman, elle a donc choisi de faire de son personnage principal, une… analyste financière chez Vega Energie ! Dans le décalé « La Poésie des marchés », Lucie survit dans un monde corporate bien trop sérieux, torpillé par la folie des marchés. Un beau jour, elle lance un projet : la PVV, la Poésie Vibratoire du Vivant, pour réenchanter un univers qui a perdu le nord.

Mieux : dans ce monde absurde de l’open space et des jobs ennuyeux, elle va même révolutionner le quotidien de l’entreprise !

NUIT NIGÉRIANE
MÉLANIE BIRGELEN (ÉDITIONS CALMANN-LEVY)

« C’est une nuit nigériane, l’obscurité avale tout, mais la musique déborde des rues opaques où prolifèrent les clubs en vogue d’Abuja. » Premier roman également pour la journaliste Mélanie Birgelen. Dans « Nuit nigériane », Olumiji est un jeune styliste qui espère percer dans le monde de la mode et ce, depuis tout petit. Mais il fuit. Il fuit amis, famille. Et alors que les statistiques de son compte Instagram explosent, Olujimi doit également faire face à la haine, à la violence, lui qui clame sa liberté sexuelle…

Un roman qui se demande comment être soi-même et vivre sa sexualité dans une société très conservatrice.

 

STALINE A BU LA MER
FABIEN VINÇON (ÉDITIONS ANNE CARRIÈRE)

C’est l’histoire d’un projet fou. Celui de Staline qui va vouloir assécher la mer d’Aral. Cette histoire, c’est celle de « Staline a bu la mer », de Fabien Vinçon (déjà auteur de « La Cul-singe » en 2021). Cette fois, l’auteur retrace l’année 1948 et suit Leonid Borisov, un brillant et fanatique ingénieur, chargé par le dictateur soviétique de vider cette fameuse étendue d’eau. Pour la grandeur de l’URSS !

Il y a du réalisme, il y a de la fable, il y a de la fiction, mais pas que. Les frontières sont toujours floues et « Staline a bu la mer » raconte in fine l’une des plus grandes catastrophes écologiques du XXe siècle.

J’AI TOUT DANS MA TÊTE
RACHEL ARDITI (ÉDITIONS FLAMMARION)

Lui est peintre, elle est comédienne. Lui, c’est le papa ; elle, c’est la fille. À eux deux, ils ont plutôt tendance à partager un penchant pour tout ce qui leur permet d’échapper au réel, d’éviter la réalité. Mais le père, en maison de retraite, est persuadé que des Japonais richissimes vont lui racheter une de ses toiles. Quant à la fille, elle reçoit un appel de son amie metteuse en scène qui lui propose de travailler sur une adaptation célèbre.

« J’ai tout dans ma tête » est la première œuvre signée Rachel Arditi. Un livre qui aborde la relation père-fille, la vieillesse, la maladie, l’univers de l’art et des artistes et l’amitié.

Aurélien Germain

Le jury, également composé de trois lectrices et lecteurs de tmv, se réunira le jeudi 25 mai pour la délibération.


> Un grand merci à nos partenaires : Auchan Tours Nord, Acuitis, Fil Bleu, Mc Donald’s Touraine, Oceania L’Univers, Walter & Garance avocats, Galeries Duthoo, Crédit Mutuel

 

 

A la SPA de Luynes, opération séduction

La SPA de Luynes, comme les autres sites de l’association en France, mise sur les réseaux sociaux pour séduire de nouveaux adoptants. Un pari réussi, qui ne résout pas pour autant l’engorgement des refuges.

« Voici notre nouveau compte Instagram. N’hésitez pas à vous abonner pour suivre notre quotidien. » Ce message posté sur la page Facebook du refuge SPA de Luynes le 20 février a attiré notre attention. Direction Instagram @la_spa_de_luynes. Là, on découvre Mouche et Lucile, Scoubidou et Pierre-Martial, Lynka et Mélany, Tyson et Marina, Angelo et Oréanne, Thibault et Clémence. Des duos pas comme les autres : des toutous en attente d’adoption et les agents animaliers du refuge !

« Heureusement qu’on a les réseaux sociaux ! » commente en souriant Jennifer Gavelle, responsable du refuge luynois depuis deux ans et demi. « Les vidéos, les photos permettent à certains de nos futurs adoptants de repérer des animaux qui leur plaisent avant de venir les rencontrer, et échanger avec l’équipe. »

Un match qui a du chien

Coup de foudre au premier regard ? Pour les portes ouvertes de la Saint-Valentin, c’est en tout cas sur la thématique du match façon Tinder que la SPA avait misé pour attirer les adoptants, avec succès. Mais les utilisateurs d’applis de rencontres le savent : y’a pas que le physique dans la vie ! « Malheureusement, les gens choisissent parfois un chien plus sur son physique que par rapport à leurs besoins et à ceux du chien », explique Jennifer Gavelle.

Résultat ? On retrouve au refuge des chiens victimes d’effets de mode : le malinois, l’american staff… et bientôt le berger australien ? « Il est à la mode en ce moment, mais c’est un chien qui a besoin de beaucoup d’exercice physique et mental, il est en demande d’activités ! C’est un super chien, mais qui demande du temps et de l’énergie. » C’est pourquoi une famille doit répondre à plusieurs questions avant de pouvoir adopter un chien à la SPA de Luynes (la chaterie est en travaux, donc pas de matous en ce moment). L’adoption peut même se dérouler en plusieurs visites pour faire connaissance, lorsque le chien a besoin d’être rééduqué, après des mauvais traitements par exemple.

À Tours, Armelle et son conjoint ont accueilli Swing il y a presque un an. Sensibilisés à l’adoption via le programme télé « Animaux à adopter », c’est par Facebook qu’ils se sont laissés tenter par l’adoption à la SPA, avant d’y aller un samedi. « On nous a posé des questions sur notre mode de vie : nous sommes en ville, nous aimons nous balader, nous avons un petit jardin. On cherchait donc un petit chien. Mais lorsque nous avons hésité à prendre un bulldog qui était au refuge, on nous a indiqué qu’il demandait beaucoup de temps par rapport à ce que nous pouvions lui consacrer. Et pour Swing, on nous a donné plein de conseils pour lui faciliter la vie chez nous. »

« Adopter un animal, c’est en sauver deux, celui qui part et celui qui arrive chez nous »

Aujourd’hui, le couple consacre une heure par jour au moins à son jack terrier, après quelques nuits blanches durant les premières semaines d’adaptation. Mais pas question de revenir en arrière !

C’est pourtant le pas que franchissent certains maîtres : abandonner un animal lorsqu’ils ne peuvent plus s’occuper de lui (personnes âgées qui partent en Ehpad, déménagements, prise de conscience…) : entre les animaux abandonnés apportés par les fourrières, ceux laissés au refuge, et ceux recueillis après maltraitance, les bâtiments débordent avec environ 140 chiens actuellement. Et dès qu’un chien est adopté, sa place est prise par un nouvel arrivant.

« C’est pour ça que je dis souvent qu’adopter un animal, c’est en sauver deux, celui qui part et celui qui arrive chez nous », souligne Jennifer Gavelle. Et le verbe « sauver » n’est pas un vain mot, puisque la SPA est également mobilisée sur les signalements de maltraitance sur animaux. Tout un chacun peut signaler sur le site web de la SPA un mauvais traitement (chez un particulier comme chez un professionnel), et les enquêteurs bénévoles de l’association prennent alors le relais.

Parfois quelques conseils suffisent pour renverser la situation. Dans d’autres cas, on finira par recueillir l’animal, pour donner à SPA son sens plein et entier, au-delà de la seule adoption : une Société Protectrice des Animaux.

Texte : Maud Martinez / Photos :  archives Anaïs Andos

Vrai / Faux : connaissez-vous bien le festival Aucard de Tours ?

Notre curiosité est enfin satisfaite : il y a quelques semaines, Aucard de Tours dévoilait une partie de son affiche. L’occasion de passer le célèbre festival à la moulinette de notre vrai/faux ! Faites notre test !

 

Réalisé par Aurélien Germain / Photo ouverture : archives NR Julien Pruvost

Droits des femmes : un mois d’actions en mars

Durant le mois de mars, de nombreuses animations seront organisées pour mettre en lumière et en valeur les droits des femmes. Petit tour d’horizon (non-exhaustif !).

Une journée spéciale

Chaque année, le 8 mars est la date de la Journée internationale des droits des femmes. En France, il s’agit de rassemblements, manifestations, événements et autres animations, tout en faisant un bilan sur la situation des femmes, fêter victoires et acquis, ou encore et surtout faire entendre leurs revendications. Il ne s’agit donc aucunement de « journée des femmes », mais bel et bien des droits de ces dernières.

Wake up Ladies

Le projet Wake up ladies se déroulera sur plusieurs jours à Tours. Ayant pour objectif la lutte contre les inégalités hommes femmes et la valorisation du travail des femmes, il mettra notamment en place une création chorégraphique au centre social Pluriel(le)s du 4 au 10 mars. Artistes, danseuses, musiciennes et comédiennes tourangelles y participeront.

Le 8 mars, il y aura également des conférences sur les discriminations, suivies d’une battle de danse féminine à l’hôtel de ville. Un défilé dansé est aussi prévu le 11 mars.

Bruissements d’elles

C’est l’un des rendez-vous incontournables… et ce, chaque année depuis plus de 20 ans ! Le festival Bruissements d’Elles se tiendra tout le mois de mars, à Tours et dans son agglo pour « mettre en lumière la femme artiste, pas assez présentée sur le devant des scènes », souligne l’organisation.

Au total, une quinzaine de lieux pour accueillir comédiennes, danseuses, autrices ou encore chanteuses. Au hasard ? Le concert de DORRR le 2 mars au Bateau ivre à Tours ; la pièce de théâtre « La Femme qui ne vieillissait pas », le 3 mars à l’Escale ; la rencontre avec la romancière Laura Poggioli le 13 mars à la bibliothèque George-Sand ; le bouleversant « 37 heures » le 11 mars à Oésia…

Expo d’inconnues… …

Mais d’inconnues illustres et de Touraine ! Elle sera visible du 3 mars au 1er avril à la Bibliothèque centrale de Tours. Et mettra en lumière « des femmes de Touraine qui se sont illustrées dans l’art, la politique, les sciences et le sport, mais que l’Histoire écrite au masculin, a occultées ». Toujours utile pour rappeler à toutes les générations le rôle majeur que les femmes ont pu avoir.

Mais pas que !

Le reste du programme est tout aussi chargé. Course à pied avec la championne Salomé Brun, stage de self-defense, ateliers ludiques, rencontres, création d’un jeu éducatif… Le mois de mars se conjuguera définitivement au féminin !

Texte : Aurélien Germain  (Photo Freepik – Stephanie2212)

> Programme : tours.fr, bruissementsdelles.fr, tours-metropole.fr…

 

Villes où il fait bon vivre : Tours se classe 23eme

Tours, ville où il fait bon vivre ? En tout cas, elle apparaît assez haut dans le classement réalisé par l’association Villes et villages où il fait bon vivre, pour son palmarès annuel.

L’association Villes et villages où il fait bon vivre vient de dévoiler son palmarès annuel. Le classement prend en compte la qualité de vie, la sécurité, le commerce, l’éducation ou encore l’attractivité immobilière et la protection de l’environnement.

En parcourant quelque peu la liste, on s’aperçoit que plusieurs communes d’Indre-et-Loire figurent dans ce top 500.

On peut déjà noter que Tours est classée 23e (et onzième parmi les communes de plus de 100 000 habitants en France). Mais la ville perd cinq places comparé au précédent classement daté de 2022 ! Pour le reste : Joué-lès-Tours est 127e, Saint-Cyr-sur-Loire 218e, Saint-Pierre-des-Corps 229e et Chambray-lès-Tours pointe à la 429e place.

Pour ce qui est des villages, pas grand-chose en Touraine en revanche, si ce n’est Saint-Genouph qui se distingue et apparaît à la 212e place.

Texte et photo : A.G.

Aucard de Tours : le festival annonce ses 16 premiers noms

Ludwig von 88, Agar Agar, Acid Arab live ou encore Clinton Fearon feront partie de la cuvée 2023.

Enfin ! On l’attendait de pied ferme, mais c’est désormais chose faite : le festival Aucard de Tours a annoncé ce jeudi 9 février, ses seize premiers noms.

Au programme ? Déjà la venue des punks mythiques de LUDWIG VON 88 qui risquent de provoquer quelques pogos démentiels sous les chapiteaux ! Le punk sera bien représenté cette année, puisque joueront également RENDEZ-VOUS, ADA ODA, les LAMBRINI GIRLS et WE HATE YOU PLEASE DIE.

Pour le reste, on pourra aussi compter sur CLINTON FEARON et AGAR AGAR, sans oublier la noise de A PLACE TO BURY STRANGERS, le rap emo de YOUV DEE, les excellents ACID ARAB LIVE et ELOI.

A l’affiche d’Aucard, il faudra aussi jeter un œil (voire deux) aux WACKIDS, à SAN SALVADOR, KUTU, MEULE et NADIA MC ANUFF & THE LIGERIANS !

Cette nouvelle édition du festival culte tourangeau aura lieu du 6 au 10 juin prochains. Sur le thème « Faut qu’ça brille » !

A.G.  / Affiche et photo d’ouverture : Krusal’art

Et si on imaginait la cantine de demain ?

Le menu végétarien à la cantine, débat épineux qui agite souvent des polémiques politiques un brin stériles, au gré de l’actualité politique. Le fait est qu’en réalité, les municipalités n’ont pas beaucoup de choix : la loi Egalim votée en 2018 prévoit l’instauration d’un menu sans viande au moins une fois par semaine !

Qui fait la loi dans les assiettes ?

Menus végétariens à la cantine, produits locaux et bio dans les assiettes… De l’école maternelle au lycée, les mairies, le Département et la Région sont les maîtres d’oeuvre de la restauration scolaire. Et les ingrédients d’un restaurant scolaire qui marchent sont presque toujours les mêmes, du fait de la mise en place de la loi Egalim, votée en 2018 et dont certaines mesures s’appliquent depuis l’an dernier.

Végé or not végé ?

Instaurer un menu végétarien dans les cantines, credo des écolos ? Certes, la mesure est depuis longtemps au programme, mais la loi Egalim votée en 2018 prévoit de toutes façons la mise en place obligatoire d’un menu végétarien une fois par semaine dans les restaurants scolaires.

À Tours, la municipalité va plus loin en offrant la possibilité aux familles de choisir pour leur enfant la formule mixte (avec un menu végé par semaine et d’autres jours un repas avec viande ou poisson), ou une formule 100 % végétarienne.

Du beau, du bon, du bio

La même loi Egalim instaure aussi l’obligation d’utiliser pour la préparation des repas 50 % de « produits durables et de qualité », dont 20 % de produits bio. Un sacré défi qui pousse les gestionnaires de restaurants scolaires à revoir la liste de leurs fournisseurs. Même si la plupart étaient déjà engagés dans la mise en valeur des produits locaux, la démarche n’est pas toujours simple au vu des grandes quantités nécessaires à la fabrication des repas : 7 300 repas environ pour les écoles de Tours, et 2 700 repas préparés à la cuisine centrale du collège Montaigne (Tours).

À Chambray-lès-Tours, on a fait un choix encore plus audacieux, avec la promesse d’une cantine scolaire 100 % bio et l’internalisation de la production de légumes. Comprenez : la mairie a embauché un maraîcher qui fournira en fruits et légumes la cuisine centrale de la ville !

Texte : Maud Martinez / Photo : Freepik

Tours : le nouveau visage de nos cours d’écoles

Dans les écoles Croix-Pasquier/Saint-Exupéry à Tours Nord, et Gide-Duhamel ainsi que Buisson- Molière à Tours centre, la cour de récré a changé de visage. Qu’en disent les principaux intéressés ?

Des copeaux. Encore des copeaux. Toujours des copeaux. Lorsqu’on évoque la nouvelle cour de l’école primaire Buisson-Molière de Tours avec les parents d’élèves, ou avec les enfants, le mot « copeaux » se fait étrangement une place dans la conversation.

« Il y a un amphithéâtre, des barrières autour du terrain de foot pour empêcher le ballon de sortir trop souvent, des ronds de couleur dessinés par terre, un potager, une grande structure en bois avec plein de choses où on s’accroche, on a les pieds sur un rouleau, on marche sur une poutre, on fait de l’escalade. À la maternelle ils ont des toboggans. Et il y a beaucoup de copeaux ! » s’exclame Jean, élève de CE2.

Lorsqu’on demande à sa camarade de classe Pauline ce qui est nouveau dans la cour, elle énumère : « des copeaux, le terrain de foot, la structure, et l’amphithéâtre ». Copeaux qui se retrouvent souvent collés aux chaussures ou pris dans les vêtements, au grand dam des parents.

Des copeaux… et des écoles en transition

Vient alors la question-clé : mais pourquoi ces copeaux de bois ? La réponse se trouve dans le programme de végétalisation des cours de récréation mené par la municipalité, dans le cadre du plan « Ecoles en transition ».

Franck Gagnaire, adjoint délégué à l’éducation, à la petite enfance et à la vie étudiante, résume ce programme « Récré en herbe » : « Les cours d’école en forme de grand rectangle de bitume ne correspondent plus aux attentes pédagogiques et aux nécessités climatiques actuelles. D’où le programme Récré en herbe qui consiste à « débitumiser » les cours, les végétaliser et les réaménager. On lutte ainsi contre les îlots de chaleur pour le bien-être des enfants et des personnels, on favorise la biodiversité et de nouvelles activités pédagogiques ou récréatives ».

Concertation durant plusieurs mois avec les élèves, les personnels enseignants et la municipalité, puis mise en place des nouveaux aménagements au fil de l’année scolaire suivante : il faut jusqu’à deux ans de travail pour voir naître une nouvelle cour comme celle de l’école Buisson- Molière. Là où l’éétablissement comptait 20 % de surface perméable non bitumée et 22 arbres, on trouve aujourd’hui 57 % de surface perméable et 62 arbres dans la cour. Un potager de 140 m2, un amphithéâtre extérieur, 930 m2 carré de gazon (contre 160 m2 auparavant). Et bien sûr, des copeaux, sur 453 m2.

« Les copeaux c’est bien car c’est mou », précise Pauline, l’une de nos deux expertes. On en déduit que pour tomber, ça fait moins mal. La maman de Jean confirme qu’elle a moins de bobos aux genoux à soigner, malgré une structure de jeux apparemment acrobatique.

Une cour de récré au top

Un grand succès, même si pour Pauline, cela remplace des jeux sympas : « Avant on jouait à chat, mais là tout le monde veut aller sur la structure », dit-elle, un peu déçue. Le terrain de foot n’est pas au centre de la cour, gommant un peu la domination sur l’espace commun de ce jeu masculin (eh oui, dès la primaire !). Le potager fait l’objet d’activités pédagogiques. La pelouse est pour l’instant un terrain de boue, du fait des courses-poursuites fréquentes. Les ronds de couleur peints au sol semblent délaissés. Pour Pauline, c’est sans doute un Twister, sans certitude.

« C’est le propre de l’appropriation d’un espace par ses usagers ! Parfois, les installations sont utilisées comme elles avaient été pensées. Mais pas toujours, du fait de la différence de points de vue et d’intérêt entre les enfants et les adultes », explique Julie Delalande, anthropologue de l’enfance et de la jeunesse travaillant depuis une vingtaine d’années sur les usages des cours de récréations dans les établissements scolaires (université de Caen / laboratoire Cirnef).

« Il y a vingt ans, la sécurité était la priorité : enlever les bacs à sable pour des questions d’hygiène, supprimer les haies pour pouvoir mieux surveiller, changer régulièrement les toboggans pour suivre les normes de sécurité. » Aujourd’hui, place à la verdure dans de nombreux projets à travers le monde, pour faire de la cour un espace agréable, pour le loisir, comme pour le temps pédagogique avec la classe à l’extérieur, comme c’est le permet l’amphithéâtre à Buisson-Molière.

Une chose est sûre : pour les principaux concernés, la cour est au top ! Pauline n’y voit qu’une seule amélioration possible, « ajouter des barrières pour protéger les plantes et la petite rivière ». Mission sensibilisation à l’environnement ? Réussie !

Textes : Maud Martinez – Photos : Ville de Tours

Être alternant(e) : vos droits… et vos devoirs !

Presque tous les métiers peuvent se préparer par une formation en alternance. Grâce aux aides de l’État, les entreprises ont de plus en plus la possibilité d’accueillir des jeunes. Mais être alternant, c’est adopter un statut très particulier, avec des droits mais aussi, des devoirs.

Faire financer sa formation par son entreprise

DROIT

Si les formations en alternance peuvent parfois coûter plusieurs milliers d’euros en frais d’inscription, pour les bénéficiaires, pas d’inquiétude : c’est en effet l’employeur qui doit financer le coût de la formation, tant pour le contrat d’apprentissage que pour le contrat de professionnalisation. En échange, l’étudiant-salarié s’engage à respecter droits et devoirs qui lui incombent.

Respecter les règles de l’entreprise

DEVOIR

Être en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, c’est être un salarié de l’entreprise et respecter les mêmes règles que les autres employés. Cela peut sembler évident, mais rappelons-le quand même : respecter les horaires de travail définis avec l’employeur et le règlement intérieur ; passer la visite médicale d’embauche ; se comporter avec professionnalisme avec les collègues, les supérieurs, les clients, les fournisseurs ; justifier de ses absences.

Transmettre son arrêt de travail

DEVOIR

En cas de maladie, il est essentiel de faire établir un arrêt-maladie par son médecin traitant, à transmettre à l’employeur et à la sécurité sociale. Attention ! Même si l’arrêt a lieu durant la période de formation, il faut respecter cette procédure, sous peine de se voir ôter des jours de salaire pour absence injustifiée !

Bénéficier des congés payés, mutuelle, droits sociaux et aide aux transports

DROIT

Comme tout salarié, l’alternant bénéficie de cinq semaines de congés payés par an. Il cotise aussi pour sa retraite et pour ses droits au chômage : à l’heure de l’allongement de la durée de cotisation, c’est un droit important ! Comme ses collègues, l’alternant peut souscrire à la mutuelle d’entreprise, souvent avantageuse en termes de tarifs puisqu’elle financée en partie par l’employeur.

Il peut aussi demander la participation aux frais de transport : l’entreprise paye obligatoirement 50 % de l’abonnement aux transports publics. Certaines entreprises choisissent aussi de rembourser une partie des frais de déplacement avec véhicule personnel (voiture ou vélo).

Profiter des tickets restaurants et du comité d’entreprise

DROIT

L’alternant a accès au comité d’entreprise, au même titre que n’importe lequel de ses collègues. Les tickets restaurant ou chèques-déjeuners doivent également lui être proposés. Et c’est un avantage non négligeable : ces titres restaurants sont financés au minimum à 50 % par l’employeur, et ils permettent d’acheter son déjeuner ou de payer une partie de ses courses alimentaires !

Être un étudiant modèle

DEVOIR

Tout comme il le fait au sein de son entreprise, l’alternant se doit de respecter les règles de son établissement de formation. Être présent aux cours, passer les évaluations et examens, et s’investir dans sa formation : le but, c’est de décrocher son diplôme ou sa qualification professionnelle, et sans travail et assiduité, c’est compliqué !

Obtenir sa carte d’étudiant ou d’apprenti

DROIT

Et tous les avantages qui vont avec ! Cinéma, salles de spectacles, clubs sportifs… De nombreuses structures proposent des tarifs étudiants : avec la carte d’étudiant ou d’apprenti qui est délivrée par l’organisme de formation, à vous les sorties et loisirs à prix réduits !

Être accompagné en entreprise et en formation

DROIT

Même s’il est salarié, l’alternant est en formation, il ne faut pas l’oublier. À ce titre, il doit être accompagné en entreprise par un tuteur, qui le guidera dans l’accomplissement de ses missions et l’acquisition de nouvelles compétences, tout au long de son contrat. L’organisme de formation assure lui aussi un suivi, via un formateur chargé de veiller au bon déroulement de l’alternance. En cas de difficulté, ces deux interlocuteurs doivent répondre présent pour aider l’alternant à sortir de l’impasse.

Percevoir des aides

DROIT

L’alternant peut prétendre à certaines aides qui lui sont réservées, comme l’aide au logement Mobili- Jeune (cumulable avec les APL). Les différentes régions proposent aussi des aides complémentaires qui concernent aussi bien le logement que le transport ou les loisirs. Et comme étudiant, il a accès aux services du CROUS. Souvent peu connue, l’aide Départ 18-25 de l’ANCV est une autre belle opportunité ! L’Agence Nationale des Chèques Vacances peut en effet financer les vacances des 18-25 ans jusqu’à 250 € par an (et au plus pour 80 % des frais de séjour). Si pour le grand public, il faut justifier d’une situation financière précaire, le fait d’être engagé dans un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation donne accès au dispositif sans conditions de ressources.

Chroniques culture : le plein de musique avec Skáld, Dirty Shirt et Pierre de Maere

L’ALBUM

SKÁLD – HULDUFÓLK

Faire revivre les mythes et le folklore scandinave et nordique ? C’est l’objectif affiché par les Français de Skáld depuis leurs débuts. Et force est de constater que la troupe y parvient album après album et transforme l’essai sur cette nouvelle offrande, malgré l’absence de ses chanteurs historiques. « Huldufólk » est un voyage, une immersion dans les temps anciens, porté par des chants en vieux norrois et des instruments d’époque, s’inspirant des textes des scaldes pour transporter son auditeur.

Preuve d’une certaine évolution, ce nouvel album fait montre de diversité, piochant dans les hymnes rythmés (l’entêtant « Elverhøy », impossible à sortir de sa tête), les atmosphères quasi chamaniques (l’excellent « Ljósálfur »), ou offrant des morceaux très éthérés (la pause « Hinn Mikli Dreki »).

Reste le choix – discutable – de placer deux reprises en bonus d’album (dont une du « Du Hast » de Rammstein, façon viking !) qui gâchent quelque peu ce beau voyage dans le temps que vient de nous offrir Skáld, une fois ce « Huldufólk » terminé.

Aurélien Germain

LE VINYLE

DIRTY SHIRT – GET YOUR DOSE NOW

Il faut imaginer la chose… Non, parce que Dirty Shirt, c’est un peu l’OVNI du rock. Le bidule ? Une tripotée de musiciens (nombreux) venus tout droit de Roumanie, balançant une fusion metal saupoudrée de grosses guitares sous-accordées, de chants folkloriques traditionnels des Balkans, de pop schizophrène où des choristes féminines entremêlent leurs voix à des chants tantôt guillerets, tantôt énervés.

Un gloubi-boulga pourtant maîtrisé, efficace et dansant. Pour réchauffer l’hiver, la joyeuse troupe ressort son album « Get your dose now » en vinyle orange, version limitée. Prenez votre dose maintenant !

Aurélien Germain


L’ALBUM

PIERRE DE MAERE – REGARDE MOI

Porté par le déjà super tube « Un jour je marierai un ange », le Belge Pierre de Maere nous livre son premier album, où se côtoient douze titres maîtrisés d’une fraicheur absolue. Aucun temps mort dans les musiques dont les colorations nous emportent littéralement et dans la profondeur des textes.

Élégant, extraverti, romantique, flamboyant, tous les qualificatifs pourraient nous venir à l’esprit ; une réussite faisant penser aux premiers ouvrages de Stromae notamment. Nominé aux Victoires de la Musique, invité dans les plus gros festivals de l’été, Pierre de Maere est à ne pas manquer en live cette année !

Hervé Bourit

Barbara Goutte, la vidéaste aux yeux créatifs

#VisMaVille Barbara Goutte est vidéaste, réalisatrice de contenus audiovisuels. C’est en Touraine qu’elle filme artistes et entreprises, avec l’envie de sublimer chacun par l’image.

Installée sur le canapé de son bureau des ateliers de la Morinerie à Saint-Pierredes- Corps, avec son rouge à lèvres, ses yeux et cheveux bleus, elle a un petit air de Jinx, personnage de la série Arcane, version sympa. Dans la vraie vie, Barbara Goutte n’a pas pour habitude d’être devant le cadre, elle est plutôt derrière sa petite caméra Sony à filmer les autres.

La jeune femme de 27 ans, à peine deux ans dans le métier, a déjà un carnet d’adresses bien rempli et une notoriété qui se construit à grands pas dans le milieu tourangeau. Productrice de contenus audiovisuels, elle filme, prend en photo, construit des images et des clips à destination de ses clients : des entreprises, des particuliers, des institutionnels comme TV Tours, la Ville de Tours et la Métropole, mais aussi des artistes musicaux tels que Shælin, Myosotis, Jane et les autres. Elle réalise également des making-of pour le réalisateur franco-canadien Fred Grivois.

Après une école de cinéma à Toronto où elle est restée vivre cinq ans et un stage à Canal +, elle décide de poser ses valises à Tours, non loin de la Sologne où elle a grandi. En 2020, en plein Covid, elle prend un travail d’agent d’accueil chez Mame tandis qu’elle démarre son activité de vidéaste en auto-entrepreneur.

Les startupers de Mame et la Métropole seront d’ailleurs ses premiers clients. « Grâce à Mame, j’ai pu au bout d’un an arrêter mon job alimentaire et me mettre à mon compte à temps plein. Cela a déterminé le développement rapide de mon activité. »

Aujourd’hui ses vidéos circulent vite sur You Tube et les réseaux sociaux. En ce moment, elle poursuit une collaboration avec la boîte de nuit de Rochecorbon, le Red Club. Un monde du spectacle qu’elle adore filmer. « J’aime ce métier qui me permet de travailler dans plein de secteurs différents, je ne m’ennuie pas. Le milieu artistique me laisse une liberté créative plus grande, plus de couleurs possibles. Pour des entreprises, c’est plus carré. »

Elle est souvent appelée à construire des aftermovies, des films en direct lors de soirées d’entreprises. Elle mène aussi des interviews, construit des scénarios… Un travail élaboré seule de A à Z, de la conception, de l’écriture du script au montage des images. « Le temps de la rencontre avec la personne, l’échange est important. Ensuite, j’essaie de sublimer par l’image ces personnes, qui sont souvent passionnées par leur métier. Je me demande quelles images peuvent correspondre à leur personnalité, à l’entreprise, les mettre en valeur. »

Derrière ce travail à la fois technique et créatif, Barbara Goutte Production y apporte sa patte, sa signature visuelle, reconnaissable d’après son entourage. Un aspect qu’elle développe sur son temps personnel à travers la réalisation de courts-métrages plus expérimentaux, dont un réalisé dernièrement dans le bassin de la piscine du lac.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

La belle cuisine libanaise du restaurant Afandina

À deux pas de la rue Nationale, Afandina propose une cuisine colorée, à l’image de la décoration du restaurant. L’occasion de faire voyager vos papilles pour un prix raisonnable !

Au début de la rue Berthelot, une devanture colorée attire l’oeil et invite au voyage. En franchissant la porte du restaurant libanais Afandina, une décoration soignée annonce la couleur. D’ailleurs, des couleurs, ce n’est pas ce qui manque : des murs peints en bleu, en rouge, en vert et en jaune, un cocktail audacieux qui fonctionne à 100 %. La plupart des pièces de décoration sont faites sur mesure.

La cuisine aussi est unique : le contenu de l’assiette du midi varie selon les envies du chef. Pour le midi, on a le choix entre plusieurs assiettes gourmandes : agneau, poulet, falafels… Il y en a pour tous les goûts !

On a opté pour le chawarma : de délicates tranches de viande marinées. Elles se marient à merveille avec une onctueuse crème de sésame, des oignons au sumac et une généreuse quantité de persil. Des pommes de terre fondantes, un cigare au fromage crémeux et croustillant ainsi qu’un falafel doré accompagnent la viande. Du houmous et un caviar d’aubergine ramènent de la fraîcheur dans l’assiette.

Rien n’est très épicé, mais la tapenade de poivron, noix et oignons est relevée avec du piment et accompagne très bien la viande. Pour couronner le tout, le pain pita (à volonté, s’il vous plaît !) se marie à la perfection avec chacun des éléments qui compose l’assiette. De quoi, si vous en doutiez encore, vous caler largement l’estomac en fin de repas !

Mais s’il vous reste de la place après tout ça, on vous conseille de prendre un dessert. La spécialité du chef, c’est le mouhallabyeh, un flan libanais (sans oeuf) délicatement parfumé à la fleur d’oranger et à la rose. Quelques amandes effilées viennent rajouter de la texture dans l’assiette. Parfait pour finir sur une note sucrée !

Difficile de dire ce qu’on a préféré entre le service impeccable et les assiettes colorées, à l’image du restaurant. En tout cas, chez TMV, on valide à 100 % !

Roméo Marmin


> L’addition : assiettes de 18 à 21 € le midi. Pour le soir, les mezzés coûtent entre 7 et 9 € et les grillades entre 18 et 24 €. Desserts, entre 6 et 9 €.
> C’est où ? Au 4 rue Berthelot, à Tours. Ouvert de 12 h à 14 h du lundi au samedi, de 19 h à 22 h du mardi au jeudi et de 19 h à 23 h le weekend.
> Contact Tél. 02 47 05 69 14. Mais aussi sur facebook.com/afandina.tours

 

 

Horoscope WTF du 1er au 7 février 2023

L’astrologue de tmv vous a concocté un petit horoscope pas piqué des hannetons (on adore cette expression). Voici votre dose de la semaine !

Bélier

Amour

Vous êtes le mot « aimer » mais
sans le « i ». Zblaaaa dans les dents !

Gloire

Vous êtes le mot « gloire », mais
avec un « a » au lieu du « o ».

Beauté

Vous êtes le mot « beauté », sans
le « e » et le « a ».

Taureau

Amour

Vous allez être pris(e) en sandwich. Et vous jouerez le rôle du
jambon. (ce qui, en soi, ne change pas de d’habitude)

Gloire

[d’ailleurs, vous en faites un
beau, de jambon !]

Beauté

Cessez de porter vos sous-vêtements
plusieurs jours d’affilée. C’était
un secret jusqu’à maintenant, mais désormais,
toute la ville le sait. BOUUUH !

Gémeaux

Amour

Vous imaginer en couple, c’est comme imaginer Hanouna ministre de la Culture. Ça fait peur.

Gloire

L’aspirateur de la vie professionnelle,
c’est vous. À seulement ramasser les
miettes.

Beauté

En changeant 3 lettres à L.E.J, ça fait M.S.T. Arrêtez d’écouter cette musique.

Cancer

Amour

Le chaos et le néant.

Gloire

Continuez à vous sous-estimer.
Vous excellez dans ce domaine.

Beauté

Les gens préféreraient lécher la
barre du tramway plutôt que de vous faire
la bise. Posez-vous les bonnes questions.

Lion

Amour

Vous rendez lubriques vos partenaires.
(oui, on a bien dit «VOS », car vous
bouffez à tous les râteliers)

Gloire

Votre slogan ? « Born to be a larve »

Beauté

Cette nuit, vous grandirez de 2 mètres d’un coup. Puis vous mourrez.
Car vous serez trop grand(e). A+, bisou !

Vierge

Amour

Bon, va falloir remettre le pied à
l’étrier, maintenant. Allez, hue les étalons !

Gloire

Pour le bien-être de la société tourangelle, cessez de porter ce genre de
fringues par pitié.

Beauté

Une vergeture apparaîtra sur votre cuisse droite, le 19 février, à 17 h 38,
latitude 12° sud-ouest. (l’astrologie est une science précise)

Balance

Amour

L’étoile du Jean-Pierre Foucault vous conseille de plutôt faire appel à un ami la prochaine fois, plutôt que d’opter pour ce
genre de choix amoureux…

Gloire

Votre passion du cyclo-nudisme commence à devenir trop envahissante dans votre quotidien.

Beauté

Vous êtes bien trop canon et sexy pour ce monde. L’univers tout entier vous envie, mes petits gnous.

Scorpion

Amour

Le peuple exigera un referendum
concernant vos choix amoureux (qui sont
plus que douteux).

Gloire

Méfiez-vous des Gémeaux, ces êtres
maléfiques, ces machins velus et odorants.
Ils vous veulent du mal.

Beauté

Faites un haka dans la rue tout(e) nu(e). (Pourquoi ? Aucune idée, mais je l’ai décidé).

Sagittaire

Amour

Un proverbe africain dit « Seul on va vite, à plusieurs on va loin ». Une citation parfaite pour vos exploits sous la couette.

Gloire

Vous êtes une vraie mouche : toujours
à survoler la bouffe, agacer son monde
et vous coincer dans les rideaux.

Beauté

Peu de charisme en ce moment.
De loin, on vous confond avec un poteau.

Capricorne

Amour

Tous les chemins mènent à Rome.
Mais surtout dans votre pieu.

Gloire

Le réchauffement climatique vous poussera à vous installer sur la banquise parmi les vôtres : c’est-à-dire les phoques.

Beauté

Le ridicule ne tue pas. La preuve, vous êtes en vie.

Verseau

Amour

Vous trouverez l’être aimé, celui
ou celle qui vous percera les boutons dans
le dos avec amour et sensualité.

Gloire

Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Certes. Mais vous êtes une feignasse et vous êtes de toute façon toujours en retard.

Beauté

Très jolies cernes. Vous ressemblez à un panda. (mais un panda, c’est mignon)

Poissons

Amour

Hahaha, vous êtes vraiiiment une imposture !

Gloire

La constellation du Tolstoï indique qu’avec vous, c’est plutôt « Guerre et pets ».

Beauté

N’oubliez jamais que les murs ont des oreilles… (qui seront toujours plus propres que les vôtres, d’ailleurs)

Image : freepik

Ces métiers que l’on pense « genrés » : tout est pourtant possible !

Pas plus qu’il n’y a des jeux pour les filles et d’autres pour les garçons, il n’existe pas de métiers interdits aux unes ou aux autres. Ce qui compte, c’est la passion et, même si parfois le chemin est rude, tout est possible !

Des femmes cheffes cuisiniers étoilées, d’autres qui commentent les matchs de foot ou de rugby masculins à la télé, ou encore des hauts gradées dans les métiers de la sécurité… Cela aurait été impensable il y a encore quelques années. Signe que les mentalités ont évolué. Mais attention, ne nous emballons pas, ces exemples médiatiques demeurent des exceptions dans certains domaines. Les évolutions sont lentes…

Car dans les faits, « on observe une ségrégation genrée très forte, avec des métiers surreprésentés chez les femmes et chez les hommes à la fois au niveau numéraire et symbolique », analyse la sociologue Marie Buscatto. « Si la mixité progresse dans certaines professions qualifiées, la polarisation des métiers entre les hommes et les femmes s’accentue du côté des emplois moins qualifiés. »

Socialisation marquée dès l’enfance

Dans son livre « Sociologie du genre », elle relève que quasiment la moitié des emplois occupés par les femmes sont concentrés dans une dizaine des 86 familles professionnelles : aides à domicile et aides ménagères, assistantes maternelles, agentes d’entretien, aides-soignantes, infirmières et sages-femmes, secrétaires, vendeuses, employées administratives de la fonction publique, enseignantes, employées de la comptabilité, employées administratives d’entreprise, employées de maison.

Dans ces métiers, plus de 77 % des employés en moyenne sont des femmes. En cause, une socialisation marquée qui s’applique dès l’enfance, dans les goûts, les pratiques sportives et culturelles, et dans le choix de l’orientation. Dans leur vie professionnelle, « les jeunes filles sont confrontées à la dévalorisation de leur métier quand elles vont vers des métiers masculins alors que les hommes sont confrontés à une dévalorisation de leur personne quand ils exercent un métier féminin », décrypte la sociologue.

Yann Maurel-Loré, esthéticien

Sont-ils des vrais garçons ? C’est la question qu’est habitué à entendre Yann Maurel-Loré, esthéticien et créateur de la marque bio Estime et Sens. Marié, père de trois enfants, on lui demande souvent s’il n’est pas homosexuel. Âgé aujourd’hui de 52 ans, il était le premier homme diplômé d’un BTS d’esthétique en France.

« Il y a 30 ans, l’esthétique pour un homme, c’était seulement être maquilleur ou vendeur de parfum. Aujourd’hui, les esthéticiens sont plus nombreux avec la clientèle homme qui augmente. J’en connais aussi trois qui exercent en cabine pour faire de l’épilation pour femmes. » Une petite révolution dans le milieu.

Pour y parvenir, « à partir du moment où la famille vous suit, je ne vois aucun obstacle. Il faut être motivé, passionné et également respectueux, car certains hommes arrivent dans le métier en terrain conquis, comme si c’était gagné. Non, il faut faire ses preuves. »

Grégoire, « sage-femme »

Montrer ses compétences avec humilité, c’est également ce qu’apprend à faire Grégoire, nouveau « sage-femme » à l’hôpital. Diplômé l’année dernière, il fait partie des 2 % d’hommes dans ce métier. « Ma famille exerçait dans le soin donc je ne me suis pas rendu compte que c’était un métier féminin. C’est quand je me suis retrouvé le seul mec à l’école que j’ai compris ! Je n’ai eu aucun problème au niveau de l’apprentissage à l’école même si j’étais vite repéré. Au CHU, les patientes et leurs maris ont peu l’habitude d’avoir un homme sage-femme mais la plupart des réticences se résolvent par le dialogue. Je n’ai eu qu’un seul refus de patiente pour le moment. »

Pourquoi donc si peu d’hommes dans ce métier alors que la profession de gynécologue est largement exercée par des hommes ? « Je pense qu’un homme gynécologue est socialement plus accepté qu’un sage-femme, explique Grégoire. Si les conditions salariales étaient plus intéressantes dans mon métier je pense que ce serait plus attractif pour les hommes. »

En effet, la question de la rémunération et du prestige social semble essentielle pour les jeunes hommes. Les chiffres prouvent que les métiers féminins attirent peu les hommes. Mais une fois qu’ils choisissent cette voie, aucune difficulté ne semble s’opposer à eux.

Elsa Berthelot, tailleuse de pierre

À l’inverse, du côté des métiers masculins, la tendance est à une ouverture plus large aux femmes. Tels les métiers du bâtiment où Elsa Berthelot, tailleuse de pierre, a fait sa place à seulement 26 ans en tant que chef d’équipe dans une entreprise artisanale. « Je suis femme et plus jeune que mes collègues mais cela se passe bien. Il y a des besoins dans ces métiers qui recrutent alors si on est motivée, il n’y a pas de raison que cela ne marche pas. »

Dans les métiers de la sécurité, les femmes sont également de plus en plus embauchées. Des métiers qui jouissent d’une bonne image, socialement utiles, et valorisés dans les séries télé, ça crée forcément des vocations. Pour autant, les femmes doivent toujours se battre pour percer dans ces postes.

Émilie Juquois est sapeur-pompier professionnelle, elle était la première femme pompier professionnelle de terrain dans son département au début des années 2000 (lire aussi ICI). Un poste nommé « homme du rang »… Elles sont aujourd’hui 20 sur 400 pompiers à exercer tous postes confondus. 20 en 20 ans, cela évolue, mais très lentement…

D’après l’expérience d’Émilie, « il faut avoir de la volonté et être à fond. Physiquement, car il faut parfois tirer des cordes, des tractions, porter des matériels lourds, monter dix étages en urgence. Mais c’est possible, on s’entraîne pour et le matériel évolue aussi. Quant au regard des collègues masculins, ils s’enthousiasment vite sur nos efforts et trouvent qu’on assure pour un rien, mais, globalement, que ça évolue positivement. Pour y arriver, il faut se démarquer, être bonne en sport, passionnée. » À 42 ans et 20 ans de carrière chez les sapeurs-pompiers, Emilie ne regrette pas un instant sa vocation.

Textes : Aurélie Dunouau et Maud Martinez – Photos : Freepik

Choisir un métier dit « genré » : les conseils d’Alice Dupond du Centre d’Information et d’Orientation

Alice Dupond est psychologue de l’Éducation nationale dans un Centre d’Information et d’Orientation (CIO). Une ressource essentielle pour vous aider dans votre orientation…

Comment les jeunes ont évolué sur leur orientation vers des métiers genrés ?

Dans nos statistiques, nous recevons plus souvent des jeunes filles car elles se questionnent sur leur avenir. Certaines sont intéressées par des métiers masculins, il y a une évolution de ce côté. En troisième, les jeunes ont encore du mal à affirmer leur choix. Les questions deviennent plus sereines et matures en terminale sur ces métiers.

Comment le milieu scolaire s’empare-t-il de cette question ?

Nous développons de plus en plus de partenariats avec les enseignants pour qu’ils puissent se rendre compte de la façon dont ils peuvent présenter, par exemple, les mathématiques et décourager les jeunes filles. On explique qu’il est important d’avoir le même niveau d’exigence avec les jeunes filles et les jeunes hommes.

En lycée professionnel, les familles de métiers instituées en seconde font beaucoup dans ces changements : les métiers de la beauté et du bien-être, par exemple, regroupent coiffeur et esthéticien, ce qui fait que des jeunes hommes qui se projetaient barbier vont peut-être changer d’avis pour l’esthétique. De même pour les métiers de la gestion administrative, du transport et de la logistique : en seconde, le jeune aura découvert ces métiers différents qui vont du secrétariat au transport et fera son choix de spécialité en première.

Quel travail menez-vous dessus au CIO ?

Nous essayons de voir le jeune dans sa singularité et globalité, analyser sa situation, ses problématiques, au cas par cas. Lorsqu’on le reçoit en entretien individuel, nous sommes très attentifs à ce que nous présentons sur les métiers dits genrés. Nous travaillons sur l’estime de soi, la confiance et les atouts de l’étudiant(e). Il faut faire passer l’idée que ça paraisse naturel et normal qu’il veuille travailler dans ce métier normalement réservé à l’autre univers.

Nous encourageons aussi les jeunes à se rendre compte sur le terrain du métier, faire des stages.

Quels sont les principaux obstacles que vous constatez ?

C’est un choix professionnel important, qui peut être anxiogène pour le jeune. Il faut dédramatiser, relativiser un choix qui serait fait pour la vie. C’est parfois la famille que nous devons rassurer, qui a peur que son enfant se dirige vers ce métier trop féminin ou masculin, ou un bac professionnel qui ne serait pas assez valorisé. Les enfants ont parfois l’impression que les parents les empêchent de faire ce métier mais c’est parce qu’ils sont anxieux.

Ces métiers que l’on pense « genrés » : tout est (pourtant) possible !

Pas plus qu’il n’y a des jeux pour les filles et d’autres pour les garçons, il n’existe pas de métiers interdits aux unes ou aux autres. Ce qui compte, c’est la passion et, même si parfois le chemin est rude, tout est possible !

Des femmes cheffes cuisiniers étoilées, d’autres qui commentent les matchs de foot ou de rugby masculins à la télé, ou encore des hauts gradées dans les métiers de la sécurité… Cela aurait été impensable il y a encore quelques années. Signe que les mentalités ont évolué. Mais attention, ne nous emballons pas, ces exemples médiatiques demeurent des exceptions dans certains domaines. Les évolutions sont lentes…

Car dans les faits, « on observe une ségrégation genrée très forte, avec des métiers surreprésentés chez les femmes et chez les hommes à la fois au niveau numéraire et symbolique », analyse la sociologue Marie Buscatto. « Si la mixité progresse dans certaines professions qualifiées, la polarisation des métiers entre les hommes et les femmes s’accentue du côté des emplois moins qualifiés. »

Socialisation marquée dès l’enfance

Dans son livre « Sociologie du genre », elle relève que quasiment la moitié des emplois occupés par les femmes sont concentrés dans une dizaine des 86 familles professionnelles : aides à domicile et aides ménagères, assistantes maternelles, agentes d’entretien, aides-soignantes, infirmières et sages-femmes, secrétaires, vendeuses, employées administratives de la fonction publique, enseignantes, employées de la comptabilité, employées administratives d’entreprise, employées de maison.

Dans ces métiers, plus de 77 % des employés en moyenne sont des femmes. En cause, une socialisation marquée qui s’applique dès l’enfance, dans les goûts, les pratiques sportives et culturelles, et dans le choix de l’orientation. Dans leur vie professionnelle, « les jeunes filles sont confrontées à la dévalorisation de leur métier quand elles vont vers des métiers masculins alors que les hommes sont confrontés à une dévalorisation de leur personne quand ils exercent un métier féminin », décrypte la sociologue.

Yann Maurel-Loré, esthéticien

Sont-ils des vrais garçons ? C’est la question qu’est habitué à entendre Yann Maurel-Loré, esthéticien et créateur de la marque bio Estime et Sens. Marié, père de trois enfants, on lui demande souvent s’il n’est pas homosexuel. Âgé aujourd’hui de 52 ans, il était le premier homme diplômé d’un BTS d’esthétique en France.

« Il y a 30 ans, l’esthétique pour un homme, c’était seulement être maquilleur ou vendeur de parfum. Aujourd’hui, les esthéticiens sont plus nombreux avec la clientèle homme qui augmente. J’en connais aussi trois qui exercent en cabine pour faire de l’épilation pour femmes. » Une petite révolution dans le milieu.

Pour y parvenir, « à partir du moment où la famille vous suit, je ne vois aucun obstacle. Il faut être motivé, passionné et également respectueux, car certains hommes arrivent dans le métier en terrain conquis, comme si c’était gagné. Non, il faut faire ses preuves. »

Grégoire, « sage-femme »

Montrer ses compétences avec humilité, c’est également ce qu’apprend à faire Grégoire, nouveau « sage-femme » à l’hôpital. Diplômé l’année dernière, il fait partie des 2 % d’hommes dans ce métier. « Ma famille exerçait dans le soin donc je ne me suis pas rendu compte que c’était un métier féminin. C’est quand je me suis retrouvé le seul mec à l’école que j’ai compris ! Je n’ai eu aucun problème au niveau de l’apprentissage à l’école même si j’étais vite repéré. Au CHU, les patientes et leurs maris ont peu l’habitude d’avoir un homme sage-femme mais la plupart des réticences se résolvent par le dialogue. Je n’ai eu qu’un seul refus de patiente pour le moment. »

Pourquoi donc si peu d’hommes dans ce métier alors que la profession de gynécologue est largement exercée par des hommes ? « Je pense qu’un homme gynécologue est socialement plus accepté qu’un sage-femme, explique Grégoire. Si les conditions salariales étaient plus intéressantes dans mon métier je pense que ce serait plus attractif pour les hommes. »

En effet, la question de la rémunération et du prestige social semble essentielle pour les jeunes hommes. Les chiffres prouvent que les métiers féminins attirent peu les hommes. Mais une fois qu’ils choisissent cette voie, aucune difficulté ne semble s’opposer à eux.

Elsa Berthelot, tailleuse de pierre

À l’inverse, du côté des métiers masculins, la tendance est à une ouverture plus large aux femmes. Tels les métiers du bâtiment où Elsa Berthelot, tailleuse de pierre, a fait sa place à seulement 26 ans en tant que chef d’équipe dans une entreprise artisanale. « Je suis femme et plus jeune que mes collègues mais cela se passe bien. Il y a des besoins dans ces métiers qui recrutent alors si on est motivée, il n’y a pas de raison que cela ne marche pas. »

Dans les métiers de la sécurité, les femmes sont également de plus en plus embauchées. Des métiers qui jouissent d’une bonne image, socialement utiles, et valorisés dans les séries télé, ça crée forcément des vocations. Pour autant, les femmes doivent toujours se battre pour percer dans ces postes.

Émilie Juquois est sapeur-pompier professionnelle, elle était la première femme pompier professionnelle de terrain dans son département au début des années 2000 (lire aussi ICI). Un poste nommé « homme du rang »… Elles sont aujourd’hui 20 sur 400 pompiers à exercer tous postes confondus. 20 en 20 ans, cela évolue, mais très lentement…

D’après l’expérience d’Émilie, « il faut avoir de la volonté et être à fond. Physiquement, car il faut parfois tirer des cordes, des tractions, porter des matériels lourds, monter dix étages en urgence. Mais c’est possible, on s’entraîne pour et le matériel évolue aussi. Quant au regard des collègues masculins, ils s’enthousiasment vite sur nos efforts et trouvent qu’on assure pour un rien, mais, globalement, que ça évolue positivement. Pour y arriver, il faut se démarquer, être bonne en sport, passionnée. » À 42 ans et 20 ans de carrière chez les sapeurs-pompiers, Emilie ne regrette pas un instant sa vocation.

Textes : Aurélie Dunouau et Maud Martinez – Photos : Freepik

La Loire, un refuge pour les oiseaux

#EPJTMV Tours a la chance d’être traversée par la Loire, fleuve sauvage, relativement préservé de la bétonisation. Ce havre de paix ne manque pas d’attirer, au cœur de la Métropole, de nombreuses espèces d’oiseaux qui y trouvent une nourriture abondante et un environnement paisible.

« Ce n’est pas meilleure période pour voir des oiseaux », prévient Clément Delaleu, chargé d’études à la Ligue de protection des oiseaux (LPO) du Centre Val de Loire. 

Ce passionné d’ornithologie depuis l’enfance sillonne les bords de la Loire, jumelles autour du cou pour observer les volatiles restés à Tours pour l’hiver.

Outre les cygnes et les couples de canards colvert que l’on peut apercevoir barboter près du pont Wilson, de nombreux oiseaux marins remontent la Loire depuis la côte. Selon Clément Delaleu, « ces oiseaux trouvent dans les grandes villes une nourriture plus abondante et des conditions climatiques plus favorables ».

On peut ainsi observer des cormorans, pêcheurs hors pair facilement reconnaissables à leur plumage sombre orné d’un point blanc sur le flanc.

Des mouettes rieuses et des goélands tourbillonnent dans les airs avant d’atterrir avec adresse sur les quelques bancs de sable quiémergent des eaux. Ces deux espèces aux plumes immaculées sont souvent confondues. La première est plus petite et pourvue d’un bec orangé. Celui de la seconde est jaune et les plumes de ses ailes sont plus foncée. Le héron cendré, échassier au long bec acéré est lui aussi un pensionnaire bien connu de la Loire tourangelle.

L’automne dernier, la LPO a mené une série d’action pour préserver l’habitat d’oiseaux moins connus : les sternes (aussi connues sous le nom d’hirondelles de mer). Pour favoriser leur reproduction, plusieurs îlots du fleuve ont été « dévégétalisés » pour permettre à cette espèce, qui pond à même le sable, de constituer plus facilement des colonies. Actuellement au chaud en Afrique, elles seront observables au printemps à leur retour de migration.

Toutefois, maintenir les sternes près de la Loire s’avère de plus en plus compliqué à mesure que les effets du changement climatique s’amplifient. Au printemps, les crues sont de plus en plus fréquentes et incitent la LPO à faire preuve d’inventivité. Ainsi, depuis deux ans, les équipes construisent et installent des îlots artificiels flottants pour les oiseaux. L’été, le faible niveau de la Loire attire les baigneurs qui peuvent facilement traverser à pied et involontairement piétiner les nids.

La sterne est loin d’être la seule espèce peu courante que l’on peut croiser à Tours. Une fois le retour des beaux jours, il est courant d’apercevoir des oiseaux rares qui s’arrêtent quelques heures sur les berges de la Loire pour reprendre des forces sur le chemin de la migration. 

Confidence d’ornithologue : vous pourriez même observer un faucon, perché au sommet du clocher de la cathédrale Saint-Gatien, prêt à fondre sur ses proies repérées depuis son nid panoramique.

La LPO organise plusieurs comptages par an ouverts aux initiés comme aux novices. Il suffit de téléphoner à l’association au  02 47 51 81 84 pour s’inscrire. Les prochains auront lieu le 2 avril, le 7 mai, le 23 juillet et le 3 septembre 2023.


Texte : Dorian Gallais, Zachary Manceau et Louise Monard–Duval, journalistes en formation à l’École publique de journalisme de Tours.

Photos : Kelvin Jinlack et Mathilde Lafargue, journalistes en formation à l’École publique de journalisme de Tours.

A Tours, plongée avec les pros de l’impro

#EPJTMV Et si on vous dévoilait les secrets des ateliers d’impro ? La Ligue d’improvisation de Touraine nous amène dans ses coulisses à la rencontre de ses comédiens amateurs. Le maître mot de la soirée : « Respirez ! ».

« Je veux une improvisation sur le thème “ après la mort ”. Vous avez trois minutes ! » On dirait que Mikaël Teyssié, comédien et formateur à la ligue d’improvisation de Touraine, aime bien les thèmes joyeux pour l’atelier de ce soir. De 19 à 78 ans, les quinze élèves improvisateurs foulent le parquet d’une salle de classe en guise de scène, ou plutôt de patinoire, comme on l’appelle en Touraine. C’est avec une belle harmonie de groupe que les comédiens se retrouvent à La Riche tous les mercredis soirs.

Mais alors que se passe-t-il dans un atelier d’impro ? On commence par faire des mouvements et des sons de voix surprenants pour s’échauffer. Des petits cercles de hanche dans un sens puis dans l’autre. « Votre corps veut dire beaucoup plus que vos cordes vocales. » Quel poète ce Mikaël Teyssié.

A vos impros !

Ensuite vient l’heure des exercices d’impro. On se laisse immerger par un personnage attribué ou inventé par son imaginaire. La clé pour être un bon comédien d’improvisation ? Eh bien un secret reste un secret. Allez puisqu’on est gentil, on vous révèle la recette miracle : ne pas chercher à être original et mettre de sa propre personnalité dans son personnage. Mais chut ! C’est une information confidentielle…

À 78 ans, Anne Aubert est la doyenne du groupe. Elle participe aux cours depuis deux ans. Des ateliers qui lui ont permis de « libérer [sa] parole, gagner en assurance et d’obtenir une meilleure élocution ». Tout l’art des ateliers, selon Mikaël, est le partage et la cohésion de groupe. S’ils le souhaitent, les comédiens peuvent participer aux matchs amateurs. La seule contrainte le jour J : respecter le sujet imposé par l’arbitre.

À vos impros ! Vous n’avez plus d’excuses pour venir tester vos prouesses. Et n’oubliez pas, « respirez, merde ! » (Ce conseil ne vient pas de nous, mais du professeur).


Texte : Sarah Costes, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours. Photo : Mathilde Lafargue

Dans le quotidien de Catherine Serin, la kiosquière des Halles de Tours

#EPJTMV Catherine Serin tient le kiosque du quartier des Halles. Depuis 2014, ses journées sont rythmées par les allers et venues quotidiens d’une fidèle clientèle, pour le plus grand bonheur de la commerçante.

Elle aime à dire qu’elle est « le dernier des Mohicans ». Catherine Serin, 60 ans, tient le dernier kiosque à journaux de Tours. Le déclin de la presse papier a fait d’elle une espèce en voie de disparition. « Je le comprends, concède la kiosquière, les prix de la presse écrite ont drôlement augmenté. Les gens n’achètent plus le journal tous les jours comme c’était le cas à une époque. »

Ouvert en mars 2014, face aux Halles, le kiosque est pourtant devenu, au fil des années, un lieu emblématique de la ville. Ici, les habitués viennent dès 6 h 30 chercher leur journal, et se succèdent au comptoir pour bavarder. « Cela fait cinquante ans que j’habite aux Halles et je viens acheter le journal chez Catherine tous les jours ! », s’enthousiasme Jacqueline, 85 ans.

Jean-Louis, lui, vient également saluer la kiosquière chaque matin avant d’acheter L’Équipe : « Elle est connue comme le loup blanc ! », s’exclame l’homme de 76 ans. Dans le quartier, sa bonne humeur est légendaire : « Il faut avoir un grand sens du relationnel », insiste Catherine Serin.

La plupart de ses clients sont des retraités mais il y a aussi tous les actifs des alentours, notamment les commerçants des Halles et les gérants de cafés. « Je ne les considère pas comme des clients. Je les appelle par leurs prénoms et ils m’appellent pratiquement tous Catherine », précise-t-elle. Certains d’entre eux en profitent même pour se confier : « Je pourrais mettre un divan dans le kiosque, je connais les histoires de tout le monde, » plaisante-t-elle.

Pour ne pas manquer les premiers arrivants, Catherine Serin se rend dès l’aube au kiosque. La presse a déjà été livrée au préalable à l’intérieur d’un sas. Elle prend le temps d’installer les présentoirs avec les cartes postales avant de déballer tous les journaux et magazines pour les mettre en place. C’est aussi le moment pour elle de retourner les invendus de la veille.

Parmi l’amas de revues qu’elle reçoit, un quotidien sort du lot. « Je suis le numéro un des ventes de la Nouvelle République de l’Indre-et-Loire ! », se vante-t- elle. C’est d’ailleurs en feuilletant les pages d’un numéro de la NR que Catherine Serin est tombée par chance sur une annonce qui proposait de tenir le kiosque aux Halles de Tours. Elle a alors décidé de passer l’entretien et a décroché le poste.

Catherine Serin travaille six jours sur sept, de 6 h à 17 h. « C’est très physique. Les bacs de journaux pèsent des tonnes. » Un rythme assez dense surtout en cette période hivernale. Doudoune chauffante, bottines fourrées, bonnet et écharpe, la voilà prête à affronter le froid. « Dans quelques années, je ne me vois pas faire ce que je fais aujourd’hui. » Avant de tenir le kiosque, Catherine Serin tenait une épicerie fine aux Halles de Jouélès- Tours. Elle a toujours été travailleuse indépendante et s’imagine mal faire autre chose. « Le kiosque, c’est mon bébé, conclutelle avec affection, j’en suis fière. »

Textes : Aya El Amri et Fanny Uski-Billieux, journalistes en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours. Photos : Mathilde Lafargue

Horoscope WTF réalisé par les étudiants en journalisme (oui, oui !)

#Cette semaine, les étudiants en journalisme de Tours ont pris le contrôle de tmv… mais ont aussi remplacé votre astrologue habituel, pour vous concocter un horoscope WTF à leur sauce…

Bélier

Amour

C’est carrément l’amour qui vous
court après (mais peut-être pour vous casser
la gueule).

Gloire

Aujourd’hui, la petite vieille d’en
face répondra enfin à votre « bonjour ». On
déconne, lâchez l’affaire.

Beauté

Vous êtes resté combien de temps
devant le frigo ?

Taureau

Amour

On dit que l’amour dure 3 ans…
Faudrait déjà passer le cap des 3 mois avec
vous.

Gloire

Vous trouverez (peut-être) dix
centimes par terre. Le début de la richesse !

Beauté

Votre miroir est en grève, lui
aussi ?

Gémeaux

Amour

Non, faire crac-crac dans les Sims,
ça ne compte pas.

Gloire

Tapez « Un père envoie son fils
combattre un poulet » sur YouTube. C’est un
peu vous essayant d’obtenir de la reconnaissance
de la part de votre boss. LOL

Beauté

Pour une fois, rien à dire.

Cancer

Amour

Il s’agirait d’en laisser un peu pour
les autres… Égoïste !

Gloire

Si l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, va falloir revoir vos habitudes.

Beauté

Vous êtes aussi incroyables que le
sourire postopératoire de Didier Deschamps.

Lion

Amour

Vous avez plus de chances de
tomber malade qu’amoureux cette semaine.

Gloire

Patience, vos projets vont aboutir.
En 2034.

Beauté

Y’a pas que le physique qui
compte. Il y a le style aussi. Alors faites un
effort !

Vierge

Amour

Cosmic love », la nouvelle télé-réalité présentée par Nabilla promet des rencontres amoureuses basées sur
les signes astrologiques. Peut-être pouvez-vous toujours vous inscrire ?

Gloire

Non, demander « une baguette
pas trop cuite » sans bégayer ne fait pas
de vous un bon orateur.

Beauté

Vous êtes aussi frais qu’un printemps. Avec le réchauffement climatique, ce n’est pas un compliment.

Balance

Amour

Après vous savez, l’horoscope ça
veut rien dire hein.

Gloire

Vous brillez ! Mais un peu comme
du papier d’alu quoi, rien de fou.

Beauté

Vos cheveux abîmés par les teintures
vous supplient de faire un masque.

Scorpion

Amour

Comme dirait JuL, elle/il a fait fondre ton p’tit cœur comme un glaçon.

Gloire

Au travail, votre collègue préféré va prendre des congés. Vos pauses café vont être beaucoup moins drôles.

Beauté

Votre beauté est aussi piquante qu’un scorpion. Pour rappel, c’est le troisième animal le plus mortel sur terre.

Sagittaire

Amour

Dans la rue, quelqu’un va se retourner
sur vous. La feuille de papier-toilette collée sous votre chaussure gauche y sera pour beaucoup.

Gloire

Et sinon, vous en êtes où de votre
Dry January ?

Beauté

Fin janvier, vous en êtes déjà à
votre troisième tatouage. À quand le symbole
tribal sur le visage comme Mike Tyson ?

Capricorne

Amour

Un capricorne, c’est aussi un coléoptère qui ne fait que manger et se reproduire. Votre signe vous va à ravir.

Gloire

Pousser la porte quand il est écrit
« tirez » ne vous aidera pas à briller en société.

Beauté

Cessez de laisser traîner vos cotons-tiges usagés, personne ne veut voir ça.

Verseau

Amour

Attrapez-les tous ! (Oui les Pokémons,
bien sûr)

Gloire

Faites vous une raison et jetez les
dessins que vous avez fait quand vous étiez
en maternelle. Ils ne feront pas de vous le
prochain Picasso (les parents mentent).

Beauté

Apparemment la mode est aux cernes, ça va alléger votre budget make-up.

Poissons

Amour

Avant de penser à rencontrer l’amour, il faudrait peut-être se remettre de votre dernière rupture… Ça fait 2 ans quand même…

Gloire

Une semaine riche… en… (on
cherche encore, NDLR)

Beauté

Les astres font la gueule cette
semaine (comme vous visiblement)

Auteures : Inès Alma, Sophie Jeanneteau, journalistes en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours / Photo : rawpixel.com / Freepik)

Les Frérots : la très belle adresse place du Grand Marché

#EPJTMV Elle nous faisait de l’œil depuis bien longtemps, cette adresse… Alors direction la place du Grand Marché pour découvrir l’excellente cuisine des Frérots.

À deux pas du Monstre, au 18 place du Grand Marché, se trouve une petite pépite. L’adresse propose une belle cuisine française dans un cadre intimiste et joyeux. Anthony Fitoussi, le patron, sait vous accueillir comme il se doit. Ici on se « checke » à l’entrée, on est familier. C’est comme à la maison, mais en mieux.

Petites tables en hauteur, lumières tamisées et musique latino sont au rendez-vous. Le projet initial devait se composer d’une partie bar de nuit. La pandémie a contrecarré ce plan, mais la carte propose un très bon mojito qui vous donnera envie de prolonger la soirée sur une piste de danse.

On est les premiers, le patron nous prévient : le restaurant sera bientôt plein. La salle est exiguë, mais l’atmosphère décontractée en fait un lieu convivial. Les Frérots, c’est d’abord une affaire de famille. En cuisine, c’est un des frères Fitoussi. Dès qu’un des membres de la fratrie est disponible, il vient filer un coup de main. C’est peut-être ça le secret de l’ambiance festive et de la cuisine subtile made in Frérots.

Joue de veau braisé au Chinon et au cacao

Comme au théâtre, Anthony, nous déclame le menu. On déguste une mise-en-bouche : une crème de sandre onctueuse. C’est parti pour l’entrée : un oeuf parfait qui baigne dans une crème de comté au riesling et à la truffe, simplement sublime. L’assiette est joliment dressée avec de belles chips de carottes pour la texture. Pour le plat, on part sur une joue de veau braisé au Chinon et au cacao, légumes anciens et purée de potiron. La joue est fondante, la sauce enrobe bien la pièce de viande. Les légumes de saison sont généreux et bien croquants.

Le spectacle n’est pas fini. Ce beau repas se conclut par un fondant au chocolat avec son insert à la châtaigne. Coulant comme il faut, une véritable gourmandise. Une bonne adresse pour passer un moment festif et se régaler. Même si la note grimpe vite, on se laisse séduire par les associations savoureuses et les recommandations d’Anthony.

Chronique : Lune Hornn, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours


> L’addition : La note totale entrée, plats, desserts s’élève à 44,80 €. Les entrées sont entre 10 et 13 €, les plats entre 23 et 24 €. Quant aux desserts ils sont tous à 8,90 €.
> Au 18 Place du Grand Marché. Ouvert du mardi au dimanche tous les soirs de 19 h à minuit. Le vendredi et le samedi, le restaurant propose un service du midi de 12 h à 15 h et ouvre le soir de 19 h à 1 h du matin.
> Contact : Instagram : @les_ frerots_restaurant Tél. 06 79 35 75 67 ou 02 47 32 09 20

 

L’écolieu, une résistance tranquille

#EPJTMV À la rencontre de la permacultrice Agnès Robineau à l’écolieu La Forêt, situé à une quarantaine de kilomètres de Tours, pour en apprendre plus sur ce concept singulier.

Perdu entre les champs de monoculture de la Bossée, en Touraine, l’écolieu La forêt détonne. Cette ferme biologique, organisée selon le principe de la permaculture et de la biodynamie, est cultivée par Agnès Robineau depuis 2014.

Ici, une grande bâtisse vieillissante trône au milieu d’un terrain où s’entremêlent animaux et objets hétéroclites : un vélo à dynamo qui produira bientôt de l’électricité, un générateur d’énergie, un récupérateur d’eau, des poulaillers en matériaux recyclés,… L’immense propriété accueille plusieurs espèces animales (vache, chèvre, dindons, canards, moutons, etc.) et végétales qui cohabitent en totale harmonie. Les chiennes du domaine courent derrière les canards qui tentent des esquives de dernière minute, sous les regards désintéressés des chats qui se prélassent.

Utiliser l’héritage des anciens

« La ferme se développe comme une société matriarcale. Les femelles,
indépendamment de la race, protègent et élèvent tous les petits. J’ai même une pigeonne qui a été élevée par mes chiennes. En retour, elle a élevé un de mes chats ! », explique Agnès de sa voix forte. Une formule qui fonctionne bien, en témoignent les animaux qui se promènent librement sur la propriété.

Le principe de la ferme est simple : utiliser l’héritage des anciens. Agnès jardine en fonction des cycles lunaires et des connaissances modernes pour cultiver. Petite déjà, elle aidait ses grands-parents dans la ferme familiale. C’est de là que lui vient son intérêt pour la terre et c’est son enfance qui a forgé sa singulière perspective de la vie. « Lorsque les Allemands occupaient la France, ils réquisitionnaient toutes les bêtes qui aidaient à la ferme, comme les bœufs et les chevaux. Mes grands-parents se sont tournés vers les plantes sauvages pour se nourrir. Ils ont dû réapprendre à les cuisiner, comme le faisaient nos ancêtres. »

Agnès s’est également construite en totale opposition avec l’enseignement qu’elle a reçu au lycée agricole des Fondettes. « L’agriculture intensive et le programme scolaire agricole, tel que défini par l’enseignement national, ce sont des conneries », martèle-t-elle. Une vision que partage le jars Merlin -l’un des rares mâles de la propriété- qui cacarde en approbation, niché dans les bras d’Agnès.

La cultivatrice ne fait pousser que des légumes rustiques et anciens (plus résistants aux maladies que les légumes que nous consommons habituellement) aux côtés des plantes sauvages qu’elle à su apprivoiser. Les animaux de la ferme sont, eux aussi, adaptés au climat et à la typologie du lieu, toujours dans une recherche de synergie.

D’après Agnès, la nature communique avec celles et ceux qui lui prêtent une oreille attentive : « L’hiver de 2019, juste avant l’épidémie de Covid, j’ai remarqué que de l’Ail des ours et de la Reine des prés proliféraient de nouveau dans les bois, alors qu’il n’y en avait pas les années précédentes. Ces deux plantes remplacent l’aspirine et aident à lutter contre les douleurs articulaires. J’ai compris qu’une grosse maladie arrivait ».

Une vision particulière qui sonne un peu folle pour des oreilles citadines. Ses deux amies, Élisabeth Renoux et Chantal Denize, venues lui rendre visite, racontent. « On s’est rencontrées via Facebook. Un jour, j’étais dans le coin et je suis passée la voir. Je me suis retrouvée à cueillir de l’Achillée millefeuille. Avec les doigts. Pour ne pas agresser la plante, sur les recommandations d’Agnès. Je l’ai prise pour un extraterrestre au début, mais j’ai rapidement été séduite par cette idée de communion et de synergie avec la nature », explique Elisabeth.

« Lorsqu’une plante est prête à être cueillie, elle se coupe facilement. En le faisant avec vos mains, vous limitez la transmission de maladie », ajoute Agnès. Les trois copines, attablées dans le salon, échangent de vieilles anecdotes, pendant que le poêle à bois enveloppe la pièce de chaleur.

Une formation solidaire et conviviale

Élisabeth est une ancienne élève d’Agnès, tout comme Chantal. L’agricultrice leur ouvre volontiers sa porte pour partager son savoir-faire. Sa porte, Agnès l’ouvre à toutes celles et ceux désireux.ses de changer de mode de vie. La matriarche de la ferme propose des formations sur le principe de l’échange de service, pour mieux connaître les plantes sauvages, comestibles et médicinales. Elle a hébergé plusieurs stagiaires (lycéens en formation agricole, woofers, simples curieux) à de nombreuses reprises. « C’est un public très féminin la plupart du temps. Il y a aussi beaucoup de
teufeurs. On se demande pourquoi », ironise-t-elle.

Avec le bouche-à-oreille, Agnès croule sous les demandes de stages, notamment de la part des lycéens agricoles, désireux de bifurquer des techniques de productions intensives, qui empoisonnent les sols à grands coups de pesticides. Elle maintient le contact avec tous les élèves qui sont passés par sa ferme : « Une fois qu’ils suivent mes formations, mes élèves prennent de nouvelles habitudes. Lorsqu’ils se baladent en forêt, ils prennent systématiquement un sac pour ramasser des plantes sauvages pour les macérats, confitures et décoctions. »

En France, et partout ailleurs dans le monde, l’idée d’une agriculture et d’un élevage respectueux de la nature fait son petit bout de chemin, notamment chez les jeunes, comme l’atteste le discours des diplômés de l’AgroParisTech en mai 2022. Tandis que les écolieux poussent comme de la mauvaise bonne herbe, leurs équivalents plus radicaux, les ZAD, font parler d’elles dans les
médias.

Alors si vous vient l’idée, un peu folle, de vous échapper ou de changer votre histoire, passez faire un tour du côté de La Forêt. « Nous n’avons plus le choix. Nous devons nous retrousser les manches et mettre les mains dans le cambouis », conclut Agnès.

Texte : Camélia Aidaoui, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours

Bob Jeudy : « Le street art à Tours en est à ses balbutiements »

#EPJTMV Comme tous les arts, le street art a ses pionniers. Bob Jeudy est de ceux-là. Il était là au tout début de l’aventure à Tours. Rencontre.

D’abord inconnu du grand public à ses débuts dans le monde artistique, Bob Jeudy se fait un nom lorsqu’il met les pieds à Paris dans les années 2000. Avec l’aide de Jean Faucheur, il tend à démocratiser l’art de rue. En 2012, il s’installe à Tours. À cette époque, la ville n’offre pas d’endroit pour peindre. Au fil des années, il parvient à obtenir des murs où des centaines d’artistes se sont succédé pour exposer leurs créations éphémères, ouvrant la voie au street art tourangeau.

Comment le street art a-t-il vu le jour à Tours ?

Je suis arrivé à Tours en 2012. À cette période, les différentes mairies qui se sont succédé n’étaient pas favorables à l’art urbain. Les artistes qui souhaitaient peindre dans la rue n’avaient pas la possibilité de s’exprimer. Le centre était très surveillé. Ils se rendaient donc aux alentours, par exemple à Saint-Pierre-des-Corps. Le premier mur d’art urbain de Tours se trouvait rue Nationale. En 2016, l’artiste franco-colombien Chanoir a exposé son travail pendant deux mois. Puis comme prévu, le mur a été détruit.

Depuis cette exposition, y a-t-il eu une évolution de ce milieu artistique dans la ville ?

Au côté de certains artistes, nous avons proposé d’autres murs dont celui du passage du Pèlerin. Pendant des années, il y a eu des oppositions. Récemment, j’ai été contacté par l’association Modulable.Urbain.Réactif (M.U.R) de Tours pour relancer le projet. Elle se compose de trois co-présidentes et de l’artiste local Drope. En septembre 2022, elles ont obtenu l’autorisation de peindre le mur du passage du Pèlerin, le troisième emplacement dans la ville. Chaque artiste expose ses œuvres pendant deux mois.

Avant Dawal, qui vient tout juste de terminer sa performance, nous avons eu la chance de voir les œuvres de Madame et de Mr Dheo. Les gens s’arrêtent et réagissent. Beaucoup font un raccourci entre le graffiti et l’art de rue, et ne s’attendent pas à voir ces types d’œuvres. Il y en a qui passent et qui trouvent cela horrible mais, le plus souvent, les passants sont agréablement surpris.

Récemment, des grandes fresques ont vu le jour à Tours, pouvez-vous nous en dire plus sur ces œuvres ?

En août 2022, la mairie m’a contacté pour réaliser deux fresques sur les murs de l’îlot Vinci, près de la gare. J’ai proposé à l’artiste lyonnais Brusk et à Drope de travailler sur ce projet. En une semaine, ils ont réalisé des oeuvres originales à l’aide de nacelles. Il y avait un thème proposé en lien avec les transports, mais les artistes étaient totalement libres de créer ce qu’ils voulaient à partir de cette idée.

De nombreux artistes ont exprimé le fait que l’art urbain tourangeau est encore trop peu développé, qu’en dites-vous?

Le street art à Tours en est à ses balbutiements. Il y a maintenant le mur du passage du Pèlerin et les fresques de l’îlot Vinci. Ce sont les débuts. Il y a deux ans, il n’y avait rien de tel. Je suis optimiste car depuis les élections municipales de 2020, la mairie est ouverte à ce genre de projets, elle a envie de s’investir. Pour moi, c’est une très bonne chose. L’art de la rue est magique. C’est accessible à tout le monde, à tous ceux qui passent par là. Dans la période peu joyeuse que nous avons traversée tous ensemble, le street art peut être un bon remède, une façon d’amener du bonheur à Tours.

Dossier réalisé par Élias Insa, Sellim Ittel, Zeïneb Hannachi, journalistes en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours

Photos : Mathilde Lafargue, Kelvin Jinlack

Street art : quand les artistes décorent nos rues

#EPJTMV Le street art est un mouvement artistique apparu d’abord de façon sauvage. Il est désormais reconnu par la municipalité tourangelle. En posant des mosaïques ou en concevant de gigantesques fresques, des créatifs habillent l’environnement urbain, par une diversité foisonnante d’œuvres. Un musée gratuit, à même les murs de la ville ! Petit guide de safari urbain…

LES ATELIERS DE L’ETOILE

Investis par un collectif d’artistes créé par les Ateliers de l’étoile, les quatre étages du parking Gambetta, situé dans l’hypercentre, forment une véritable galerie souterraine, où brille l’art du graffiti. Treize artistes, nationaux comme internationaux, ont recouvert ce lieu où circulent des centaines d’automobilistes tous les jours. Des artistes tourangeaux comme Inco Nito ou Monsieur Plume ont également eu droit à leur espace. Alors garez-vous au 8, rue Gambetta : ça vaut le coup d’œil !

MIFAMOSA

« Le pixel art c’est ma marque de fabrique, ça me permet de faire autre chose que des toiles et de la bombe. »

Tourné autour de l’art mosaïque, l’artiste orléanais Mifamosa a un style bien particulier qui dénote dans une ville où les œuvres réalisées à base de carreaux de faïence n’avaient pas encore leur place. Du vandale au vandale, grâce à ces jeux de mots qui ornent les plaques de rue, il a acquis une véritable notoriété partout en France. De quoi rendre fière sa grand-mère, la personne pour qui il a commencé ces œuvres.

BRUSK

« Cette fresque de 100 m2, je l’ai réalisée en trois, quatre jours avec l’aide d’une nacelle. J’ai varié les techniques au rouleau, pour le fond, à la bombe et au pinceau, pour les détails. L’idée était de partir sur une œuvre très colorée, flashy. J’ai mis en avant une sterne aux longues ailes, qui est un oiseau de la région. Il y a également un vrai message écologique derrière cette œuvre qui appelle à une meilleure entente avec l’animal, tout en mettant en avant, dans un univers onirique, un moyen de transport vert.

Et enfin, j’ai fait un petit clin d’œil à l’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry, avec ce petit garçon qui s’accroche au volatile et qui est une sorte de Petit Prince contemporain, un petit tagueur plein de vie et plein de rêve. J’ai ajouté cet enfant, pour que l’œuvre parle à tout le monde, aussi aux plus jeunes. »

COLLECTIF LES GRABOUILLEURS

Le mur Maryse Bastié présenté par Topaz, street artist membre du crew « les Grabouilleurs » « Concernant le mur, pendant plusieurs années avec Imak (membre du collectif des Grabouilleurs), on a rencontré les services culturels de Tours dans l’objectif de créer un mur d’expression au graffiti dans la ville, en accès libre. On a récupéré le mur de l’ancienne caserne avec un côté libre laissé aux graffeurs recouvert, en grande majorité, de lettrages.

L’autre partie du mur est dédiée aux ateliers graffiti pour des grands formats et ceux-là restent sur les murs. C’était le premier spot en ville qui a été rendu accessible pour peindre et ces 300 m de surface laissent vraiment de l’espace à l’expression artistique ! » On peut y voir les œuvres de Luciole, ou encore Koye, deux artistes tourangeaux.


Dossier réalisé par Élias Insa, Sellim Ittel, Zeïneb Hannachi, journalistes en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours

Photos : Mathilde Lafargue, Kelvin Jinlack


> Retrouvez l’intégralité de notre dossier sur le street art dans le n°436 de tmv. A télécharger juste ici !

 

 

La pénurie de médicaments persiste en Touraine

#EPJTMV Depuis plusieurs semaines, les Français rencontrent de nombreuses difficultés à se soigner : en cause, l’absence de certains médicaments en pharmacie. Un phénomène provoqué par des problèmes d’approvisionnements de principes actifs, produits majoritairement à l’étranger.

« Mon fils est malade et j’ai voulu récupérer du sirop contre la toux à la pharmacie. Comme le produit indiqué sur l’ordonnance était en rupture de stock, les pharmaciens ont dû appeler mon médecin pour le changer », s’agace Maude, animatrice en périscolaire. Cette situation, devenue commune pour des milliers de Français, persiste depuis le début du mois de décembre 2022.

Amoxicilline, paracétamol et d’autres médicaments ont disparu des étalages. Les malades doivent aller de pharmacie en pharmacie pour trouver ce qui leur manque. La région Touraine n’est pas épargnée et notamment à Tours où les pharmaciens peinent à délivrer tous les médicaments demandés.

« On manque de corticoïdes, de produits antitussifs et d’antibiotiques. Si une personne a besoin de vingt-et-un comprimés et qu’on n’a que des boîtes de dix, on ne peut pas lui donner lui en donner deux parce qu’on essaye de conserver au maximum nos stocks », confie Nathalie, pharmacienne dans le centre-ville.

Des conditions de travail difficiles que confirme François, lui aussi pharmacien dans un autre établissement tourangeau. « Il y a une vraie tension d’approvisionnement autour de l’amoxicilline, on essaye de s’adapter comme on peut. Dans cette pharmacie on a la chance de pouvoir préparer des médicaments manquants mais ça reste exceptionnel. » Avec la vague épidémique de grippe, bronchiolite et Covid-19 et l’arrivée des « pathologies d’hiver », les professionnels de santé alarment le gouvernement sur la situation et tentent de trouver des solutions.

S’adapter pour pallier l’urgence

« On essaye de s’accommoder de la situation : au lieu de donner des comprimés de 1 g, on va en donner plusieurs de 500 mg. Cela revient au même, mise à part que le patient doit être plus vigilant pour ne pas se tromper dans le dosage », indique François.

Un réflexe notamment pris pour certains médicaments pédiatriques en rupture de stock, en diluant les doses pour adultes. Il est également possible de trouver un équivalent aux produits en pénurie afin de répondre aux besoins des malades.

L’arrêt de la production de certains principes actifs par les laboratoires pharmaceutiques de l’Hexagone explique une telle situation. Depuis une trentaine d’années, ces derniers ont préféré se concentrer sur des produits innovants. Le principe actif est la substance présente dans le médicament qui lui concède ses propriétés thérapeutiques ou préventives. Il est donc nécessaire à la fabrication de certains comprimés comme le Doliprane par exemple. Celui-ci est produit dans deux laboratoires français appartenant à l’entreprise Sanofi mais le paracétamol, son principe actif, provient de l’étranger.

Au total, près de 80 % des principes actifs employés en Europe sont importés, notamment depuis l’Inde et la Chine selon l’Agence européenne du médicament. La France est donc dépendante d’autres pays et de leur situation sanitaire : le rebond de l’épidémie de Covid-19 en Chine, où se situent une grande partie des industries pharmaceutiques, rend complexe l’approvisionnement.

Le Sénat ouvre une commission d’enquête sur la pénurie de médicaments

Suite à la demande du groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Écologiste (CRCE), la conférence des présidents du Sénat a décidé, mercredi 18 janvier, d’ouvrir une commission d’enquête sur ces ruptures de stock.

Elle devra permettre « d’identifier les responsabilités face aux pénuries de médicaments », qui ont été « multipliées par trente en dix ans dans les pharmacies » selon Laurence Cohen, sénatrice CRCE. De plus, elle aura également pour vocation d’interroger la possibilité de relocaliser les usines de production en France.

Maëva Dumas, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours

Réforme des retraites : les étudiants également mobilisés

#EPJTMV Dans un contexte de lutte contre la réforme des retraites, les syndicats étudiants ont répondu présents lors de la manifestation à Tours.

Les faits

Dans le froid glacial de cette matinée de janvier, 15 000 manifestants défilent dans les rues tourangelles, selon les syndicats, 11 600 selon la police. En ce jeudi 19 janvier, se trouvent dans ce cortège des personnes de tout âge et parmi eux, des syndicats étudiants. Il s’agit de la plus importante mobilisation à Tours depuis 2010.

Même scénario dans 16 autres villes de la région Centre-Val de Loire : à Bourges, à Orléans, à Vierzon, à Châteauroux, etc. À l’échelle nationale, ce sont près de 1, 2 million de Français qui ont battu le pavé selon le ministère de l’Intérieur, dont 80 000 à Paris. La Confédération Générale du Travail (CGT) parle de 2 millions de mobilisés.

Le sujet de leur colère ? La réforme des retraites portée par le président Emmanuel Macron et son gouvernement.

Le contexte

En amont a eu lieu dimanche 15 janvier une Coordination syndicale étudiante à l’université Paris XIII. Et Tours était de la partie. L’Unef et l’Alternative, avec sous sa bannière le SET (Syndicat étudiant de Tours), se sont ainsi entendus sur un texte commun pour lutter contre la réforme des retraites, des bourses et contre la sélection à l’Université. Ils déclarent également défendre la retraite à 60 ans avec 37,5 annuités.

Plus globalement, près de 7 Français sur 10 sont opposés à cette réforme selon une enquête de l’IFOP. Elle inquiète une partie des quelque 2 millions d’étudiants de l’enseignement supérieur, même si pour eux, la retraite est encore lointaine.

Les enjeux

La réforme des retraites, une histoire de vieux ? Ce n’est pas l’avis de Lisa Cordet, syndicaliste à Solidaires étudiant-e-s Tours: « La peur de la majorité des étudiants, c’est de ne même pas avoir de retraite », avant d’ajouter: « On finira par travailler un jour et si on accepte cette réforme- là, ça veut dire qu’on ouvre la voie à des réformes pires. »

À côté de ça, « on sait que dans les périodes de forte mobilisation étudiante, on peut avoir des avancées parallèles », remarque Kereven Cerioli, président du SET.

Le point de vue

« Cette réforme des retraites, on a du mal à l’envisager autrement que comme la continuité d’une attaque perpétuelle contre les jeunes, c’est-à- dire qu’on a enchaîné, en très peu de temps, Parcoursup, Mastersup, qui viennent renforcer la sélection dans les universités », raconte Kereven Cerioli. Après cette manifestation tourangelle, les syndicats étudiants se sont mobilisés samedi 21 janvier pour continuer leur action.

Texte : Maylis Ygrand, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours

777TV : le média rap pur produit du 37

#EPJTMV En mars prochain, 777TV soufflera sa première bougie. Le média, lancé par deux tourangeaux, veut mettre en lumière les talents locaux du rap.

« On connaît le 37 pour les châteaux et le bon vin, mais il y a aussi du bon son. » 777TV, c’est le média rap par excellence. Son credo : mettre Tours sur la carte ! C’est le défi que se sont donné Axel et Djé, tous deux originaires du 37.

Nés à Chambray-lès-Tours, ils baignent dans la musique et l’écriture depuis toujours. Ils faisaient partie d’un collectif : Melting Music.

Pour Axel, sa passion pour le rap et la vidéo l’emmène aux États-Unis pendant deux ans, où il découvre la vie américaine et le rap indépendant de Floride. Dès son retour en France en 2014, il a eu comme un déclic et « cette envie de faire bouger les choses » le gagne.

Djé et Axel ont tous les deux fait un DUT en techniques de commercialisation à l’IUT de Tours Nord. Axel continue d’évoluer dans le milieu de l’audiovisuel, il réalise des clips notamment. « Il y a une vraie diversité de savoir-faire et de métiers dans le milieu de la musique tourangelle », explique Axel. Il évolue auprès de réalisateurs, beatmakers ou encore rappeurs. Leur passion pour la musique et leur amour pour leur ville ont fait mûrir en eux l’idée d’un média rap. 777TV est né. On le trouve sur YouTube et Instagram.

Le rap local mis en avant

En mars, le média aura un an. Une dizaine de passionnés ont rejoint le projet. C’est par exemple le cas du Jeune Sherman et de Maxime Andriyanov, deux jeunes réalisateurs tourangeaux et talentueux. Ensemble, ils se réunissent sous la bannière du département pour mettre en avant l’actualité du rap local et créer des connexions entre ses acteurs.

Le défi de 777TV c’est aussi de « casser le plafond de verre » confie l’un des fondateurs du média. L’industrie de la musique rap en France est très concurrentielle et principalement concentrée à Paris. Pour Axel, la force des rappeurs tourangeaux c’est de proposer « un élan de nouveauté ».

« Il y a toute une scène existante depuis longtemps et le média sert juste à la mettre en lumière », explique t-il. « Des jeunes se bougent déjà beaucoup pour leur musique. En venant de Tours, en enregistrant à Tours, en faisant leurs clips à Tours…» Zzzucci du collectif ChateauNoir, par exemple, va faire la première partie de So La Lune au Temps Machine en février.

Sophie Jeanneteau et Zineb El Ouadi, journalistes en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours

L’inflation touche les micro-brasseries tourangelles de plein fouet

#EPJTMV Multiplication par trois du prix des céréales, par deux de celui des bouteilles en verre… Pour les micro-brasseurs, l’inflation due à la guerre en Ukraine fait mal et menace de fermeture ces artisans. Pour certaines exploitations, miser sur le local s’affirme comme une solution.

« Pour nous, ça représente un surcoût de 15 000 €. » Thierry, patron de la microbrasserie La Porcupine, exprime les difficultés que rencontre son entreprise depuis le début du conflit en Ukraine et surtout l’inflation qui en a découlé.

Installé à La Riche depuis deux ans, le brasseur admet que depuis son arrivée en Touraine, les choses n’ont pas toujours été faciles : « Entre le Covid, la guerre en Ukraine et maintenant les manifestations pour les retraites, ça a été un peu compliqué. Après, si on doit comparer, c’est clairement l’Ukraine qui nous fait le plus mal. »

Depuis le début de la guerre, tous ses frais ont été multipliés par deux voire par trois. Il explique : « Je commande 600 kg par mois de céréales, avant je payais 355 €, aujourd’hui c’est 900 €. Pour les bouteilles en verre, on est passé de 14 à 26 centimes d’euros la bouteille. Pour les cartons, c’est pareil. Tout a doublé. » 

 Tout miser sur le local

La micro-brasserie de la Porcupine, depuis sa création en 2016 en Brenne et encore plus depuis son déménagement en Touraine en 2021, fait le pari du local. Thierry qui « veut éviter au maximum la grande distribution », mise sur les épiceries fines et les cavistes de Touraine et du parc de la Brenne. Aussi, le brasseur souhaite accueillir dans ses locaux larichois les clients afin de faire visiter l’entrepôt et faire connaître son produit.

Dans le cas de la guerre, le parti pris du local lui a été bénéfique. En effet, grâce à cela, pour le malt, ingrédient essentiel à la confection de bières, il n’a pas vraiment fait face à des pénuries : « Mon malt, je le commande auprès de la malterie d’Issoudun, dans l’Indre, loin de l’Ukraine. J’ai donc aucun problème d’approvisionnement pour le moment, je touche du bois pour que ça continue comme ça. » 

Texte : Zachary Manceau, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours

Photos : Kelvin Jinlack

« À la Cour, les chats sont rois »

#EPJTMV Depuis 2021, Perrine Courrejou, 23 ans, et son père Régis, 54 ans, tiennent leur commerce : un café-chat. L’une n’était plus intéressée par ses études de droit, l’autre avait perdu son emploi à cause de la pandémie. La Cour des chats leur a permis de se rapprocher autant physiquement qu’émotionnellement.

Discrètement situé au cœur de la rue Gambetta, entre un magasin de vélos et un hôtel, un troquet accueille quotidiennement sa fidèle clientèle dès 10 h 30 du matin. Le café pourrait presque passer inaperçu avec sa devanture aux dessins minimalistes. Et pourtant, à 11 heures tapantes, toutes les tables sont occupées. La raison de ce succès ? Des petites boules de poils se prélassent derrière la vitrine et séduisent les passants qui n’hésitent pas à pousser les portes du café.

La « Cour des chats », c’est une histoire de famille. Au comptoir, Perrine et Régis, un père et sa fille, gèrent les commandes. L’idée a germé en 2021, alors que Perrine suivait tant bien que mal des cours en distanciel – Covid oblige. De son côté, Régis avait perdu son emploi suite à la pandémie. Tous deux décident d’ouvrir un nouveau chapitre de leur vie et de se reconvertir professionnellement. D’abord méfiant à l’égard de ces petites bêtes, Régis a finalement succombé. « Il en est complètement gaga et en a cinq à la maison », confie Perrine.

Les deux propriétaires sont sur le qui-vive dès 7 h 30 du matin. Ils sont arrivés tôt, pour nettoyer le café et préparer les pâtisseries faites-maison (miam  !), à base de produits locaux : « Selon la saison, on propose différents gâteaux : en été, ce sont des tartes aux fraises et en hiver des cinnamon rolls », explique Perrine. Si vous êtes patients (et chanceux), peut-être qu’un chat viendra se nicher sur vos genoux pour quémander une caresse ou deux.

Le bien-être de leurs animaux est ce qui compte le plus pour Perrine. En entrant dans le café, quelques règles sont à respecter et on comprend bien que les chats sont les rois des lieux. Ils y sont totalement libres. Les animaux sont chouchoutés et dorlotés par leurs propriétaires et par la clientèle.

Depuis l’ouverture de la « Cour des chats », une centaine de matous ont déjà flâné entre les tables en bois du café ou se sont prélassés sur les nombreux perchoirs accrochés aux murs. Pour Perrine et Régis, les chats n’ont pas uniquement vocation à attirer le client. Père et fille ont travaillé longtemps en tandem avec plusieurs associations pour trouver une famille aux chats qui vivaient à temps plein au café. Seulement, cette recette gagnante a été victime de son succès. Les associations, qui s’occupaient du processus légal d’adoption, se sont rapidement retrouvées submergées par les demandes et n’ont pas pu suivre la cadence.

Perrine et Régis ont dû s’adapter. Ils sont actuellement à la recherche d’une association en capacité de traiter un nombre conséquent de demandes d’adoption. Mais les quatre chats (Taka, Topaze, Thanos et Tchoupi), qui passent aujourd’hui leurs journées au café, font officiellement partie de leur famille. Une fois la journée de travail terminée, ces matous repartent au domicile de leurs propriétaires pour une nuit au calme.

De temps à autre, les adoptants des anciens chats du café donnent des nouvelles de leur petit félin à Perrine et Régis sur Instagram. Pour l’instant, le café compte un peu plus de 4 500 abonnés sur ce réseau social. Pas mal pour des chats !

Texte : Camélia Aidaoui et Louise Monard-Duval, journalistes en formation à l’École Publique de Journalisme de Tours

Vidéo : Roméo Marmin

Photos : Mathilde Lafargue et Roméo Marmin

Le théâtre émergent en immersion au Bateau ivre

#EPJTMV À l’initiative de la compagnie Je ne dirai jamais mon nom, huit formations théâtrales s’étaient donné rendez-vous au Bateau ivre le mercredi 18 janvier 2023.

Cette soirée dédiée au « théâtre émergent » a fait défiler sur les planches « la crème de la crème de la création artistique tourangelle » selon les mots de la maîtresse de cérémonie, la comédienne Justine Calais-Gillot.

L’idée d’une réunion entre compagnies de théâtre locales faisait son chemin depuis quelque temps dans la tête des comédiens. Mais il a fallu qu’Agathe Peligry prenne l’initiative pour qu’elle ait lieu. Sollicité pour accueillir la soirée, le Bateau ivre a mis gratuitement à disposition sa salle et sa régie.
« Un geste militant en faveur de la culture », confie Laurence, une des dix salariés que compte ce haut-lieu de la culture en Touraine.

Si la salle est historiquement connue pour accueillir des concerts, « ses sociétaires restent sensibles à une ouverture artistique large », poursuit cette fidèle du Bateau.
Une aubaine pour les troupes représentées à cette soirée qui se sont vues offrir un lieu d’expression et de promotion pour leurs nouvelles créations.

Devant une salle comble, le duo Sale Défaite a ouvert le bal avec son récit sur l’inexorable destin qui lie les princesses et les grenouilles.
Bayan Ramdani a poursuivi par une lecture très incarnée de sa nouvelle création « L’invitation » qui relate une rencontre pleine de crédulité et de pensées intrusives. La Maudite compagnie a ensuite cherché la cause d’un trou dans les nuages avant de laisser la place au clown Formica pour sa conférence sur la recherche du bonheur.

Le trio de Jamais je ne dirai mon nom nous a transportés dans le monde apocalyptique de sa pièce « Vide cosmique ». La Compagnie de Broc et de plumes a croisé ses deux spectacles donnant ainsi une rencontre détonante entre un dieu aztèque et une prostituée débarquée du Québec à la toute fin du XXème siècle. Seule sur scène, Maëlle Koenig nous a fait part de ses questionnements poétiques.
La soirée s’est conclue par la prestation de la compagnie Continuum Flamme mettant en scène un groupe de musique italien à l’énergie débordante.

Le théâtre continue ce soir au Bateau ivre qui laisse carte blanche aux élèves du Conservatoire de Tours.

 > Ce soir le 19 janvier 2023 à 20h , au Bateau ivre à Tours.

Par Dorian Gallais, Zachary Manceau et Louise Monard–Duval, journalistes en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours
Photos : Kelvin Jinlack

Marie-Aude Ravet : je danse, donc nous sommes

Depuis 2014, Marie-Aude Ravet enseigne des danses variées venant d’Inde, de Chine, Mongolie, Ethiopie, Tahiti, Géorgie… Des rencontres qui ont marqué sa vie et son corps, puisqu’elle a ramené de ses voyages des danses traditionnelles des quatre coins du monde, qu’elle enseigne avec l’associaion Aux Quatre Vents.

1228 jours, et combien de danses ? Difficile de jouer aux comptables avec Marie-Aude Ravet, qui a parcouru le monde durant quatre ans pour découvrir des danses… mais pas seulement. « En vivant plusieurs semaines ou plusieurs mois avec les gens, j’ai adopté leurs langues, leurs habitudes, leurs mouvements. Les danses qu’ils m’ont enseignées ne sont pas juste des mouvements mémorisés : ce sont des mouvements que j’ai aussi vécus, qui sont liés à une culture et une vie quotidienne. Être accroupie pour faire la vaisselle, à genoux devant un autel, ou courbée pour résister au blizzard. »

C’est pourtant comme vous et moi (enfin, plutôt comme vous) que Marie-Aude a découvert la danse : enfant, à travers la danse classique, dont elle est finalement dégoûtée par une prof de Conservatoire. Puis adulte, avec la danse orientale qu’elle découvre lors de sa vie étudiante en Allemagne.

Elle progresse rapidement. Et devinez ce qu’elle étudie ? Les sciences du langage, après avoir étudié aussi l’anglais ou l’enseignement du français comme langue étrangère. Avant même de partir autour du monde, la jeune femme avait donc déjà les yeux braqués sur l’Autre, sa culture et ses modes d’expression !

Mais « avec la danse orientale, j’ai fini par ressentir le même malaise qu’avec les langues étrangères : parler une langue loin des peuples qui la vivent au quotidien, cela n’était pas suffisant. » Alors qu’elle donne déjà des cours de danse orientale en Allemagne, elle décide donc de vendre ou donner toutes ses affaires pour faire sa valise. Une seule et unique valise, qui l’accompagne durant ces quatre années de nomadisme.

Les fêtes de fin d’année et événements familiaux la ramènent ponctuellement en France, tout comme elle revient dans certains pays où ses contacts l’invitent parfois à plusieurs reprises. « Être nomade, c’est être à certains endroits à certains moments de l’année, pour certaines fêtes, pour la vie des troupeaux chez certains peuples », précise la voyageuse qui a élu domicile en Touraine en 2014, à Tours, où elle avait été étudiante en classe préparatoire.

« La danse, l’expression de quelque chose qui nous dépasse »

« Je suis Française, heureuse et fière de l’être, et je n’ai jamais imaginé m’installer ailleurs qu’en France. C’est qui je suis, mon identité. Et c’est en sachant qui on est qu’on peut aller à la rencontre des autres et découvrir qui ils sont. Donc surtout ne dites pas que je suis “ citoyenne du monde ”, ça ne veut rien dire ! ». Promis !

Et le lien avec le langage, ses premières amours universitaires ? « La danse est-elle un langage ? C’est en tout cas un moyen d’expression. Pas un moyen d’expression individuelle, comme peut l’être parfois la danse contemporaine. Mais l’expression de quelque chose qui nous dépasse. Ces danses de Mongolie, d’Ethiopie, de Tahiti, de Chine, du Rahjastan que j’ai apprises et que je transmets aujourd’hui… Ce sont des danses qui disent : voilà ce que nous sommes. Voilà qui nous sommes ». Quant à savoir qui est Marie-Aude Ravet, nous espérons vous en avoir donné un aperçu dans ces lignes !

Texte : Maud Martinez / Photos : Association de danses du monde Aux Quatre Vents

Chroniques culture : black metal islandais avec Misþyrming, passage par Tours avec Nash et Jekyll Wood et le retour d’Iggy Pop

Cette semaine, on fait le plein de musique dans tmv ! Au menu : l’album coup-de-poing de Misþyrming, de la douceur avec Aldebert, mais aussi un zoom sur des talents tourangeaux.

MISÞYRMING – MEÐ HAMRI

Aaah, l’Islande, ses volcans, ses fjords, ses glaciers et… son black metal ! Depuis quelques années, la scène islandaise se démarque avec une pelletée de groupes talentueux et à la personnalité plus qu’affirmée. Parmi eux, Misþyrming qui, après un « Algleymi » acclamé par la critique, déboule avec un nouvel album coup-de- tête.

Ce troisième méfait, « Með Hamri », relève encore le niveau et ce, dès le premier morceau éponyme, déluge d’accords assassins, titre d’une brutalité inouïe mené pied au plancher (la nuque est mise à rude épreuve !). Puis tout s’enchaîne.

C’est un black metal aux riffs froids, alliant mélodies imparables et accélérations qui décrochent la mâchoire. Misþyrming sait aussi jouer la carte du mid-tempo efficace à souhait, avec une basse, omniprésente, enrobant le tout et prenant aux tripes. Epique, profond, musclé, doté d’un son massif : « Með Hamri » est un album glacial comme le blizzard, impossible à prendre en défaut.

Aurélien Germain


NASH – HEAR ME OUT

Il y a du nouveau du côté des Tourangeaux de Nash ! Ce duo qui fait autant de boucan qu’un quatuor vient de divulguer son tout nouveau single, « Hear me out », parfait amuse-bouche avant la sortie de son futur EP, « Prisoner of myself ».

Toujours doté d’un son puissant et clair, parfaitement mixé, ce titre fait taper du pied, enquille les riffs efficaces, un peu comme si Royal Blood copulait gaiement avec Rival Sons.

Autant dire que côté influences, on navigue dans du très bon, mais Nash possède sa patte, la petite touche qui donne toute sa personnalité au groupe. De quoi annoncer du (très) lourd pour le EP.
A.G.

> facebook.com/nashbandofficiel

https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=Ale63BnE9fI


JEKYLL WOOD – THE DOLL

Le multi-instrumentiste Jekyll Wood a du nouveau dans sa besace ! Le musicien tourangeau revient avec un single, « The Doll », toujours dans la même lignée que ses précédents morceaux, à savoir un mélange entre rock et pop, toujours dynamique et éclectique.

Le tout, comme d’habitude, est très bien emballé et fait l’effet d’une petite gourmandise. Ce morceau fait partie du futur EP qui doit sortir au courant du premier semestre 2023. Reste donc, en attendant, à aller découvrir tout ça sur scène, notamment à Monnaie, ce 21 janvier, salle Raymond- Devos.
A.G.

> facebook.com/jekyllwood


IGGY POP – EVERY LOSER

Renouer avec la fureur de ses débuts ? C’est ce que souhaitait Iggy Pop avec ce dix-neuvième album studio, « Every Loser » qui a déboulé dans les bacs début janvier. Le premier titre lui donne raison : « Frenzy » a de l’énergie à revendre et l’Iguane se la joue punk et provoc’ (on vous laisse découvrir ce texte tout en… finesse), lève son majeur bien droit et bien haut.

D’autres chansons sont à l’avenant, comme ce « Modern Day ripoff » bien troussé et bien senti. Iggy Pop s’est également fait un petit plaisir perso, puisqu’il y a là une kyrielle d’invités de luxe, de Chad Smith des Red Hot Chili Peppers en passant par Duff McKagan des Guns’n’Roses. Pas l’album du siècle évidemment, mais une petite baffe bienvenue, surtout quand on sait que le parrain s’apprête à souffler ses… 76 bougies !
A.G.


ALDEBERT – ENFANTILLAGES 4

Rempli à ras bord avec quatorze titres et six inédits, des duos (Thomas Dutronc, Souchon, Peter Garrett…), le dernier album en date d’Aldebert est une baffe ! Peut-être parce que ce chanteur attachant a dépassé le cadre de la « chanson pour enfants » pour proposer autre chose de plus universel, à travers les thèmes qu’il aborde comme la parentalité (« Papa Parfait ») ou l’invasion des réseaux (« Ecrans »).

Loin, très loin d’être gnan-gnan ! Bref une (re)découverte a savourer pleinement.
Hervé Bourit

> En concert le 13/01 au Parc Expo de Tours

Street food : on a testé la nouvelle cantine asiatique de Tours, Santosha

Récemment installé place du Grand-Marché, Santosha promet une street food sans chichi, mais bien faite, autour des saveurs thaïlandaises.

L’adresse est ouverte depuis à peine deux mois. Mais le décor soigné, aux petits échos seventies avec ses chaises dépareillées, le côté à la fois cosy et décontracté, nous faisait de l’œil depuis un moment. D’autant que la promesse culinaire est, elle aussi, tout à fait alléchante.

Une street food sans chichi, mais bien faite, autour des saveurs thaïlandaises. Une sorte de cantine comme à Bangkok, pour les travailleurs du quartier. Un endroit où l’on vient se restaurer, mais pas que… On arrive ici sans réservation.

À l’intérieur, l’ambiance est décontractée, mais on ne se sent pas non plus dans une atmosphère de fast-food. Non, on vient clairement ici pour passer un petit moment sympa devant une bonne assiette. Pour garnir la nôtre, nous optons, d’un côté de la table, pour le « plat du moment » et, de l’autre, pour le Pad Thaï crevettes.

Faire voyager le temps du midi

Pour le premier, c’est un portion de boeuf lentement cuit et nappé d’une préparation à base de caramel, le tout accompagné d’un peu de riz et de chou en salade. Le second est un classique de la cuisine de rue thaïlandaise, une version asiatique de nos pastas. Dans un cas comme dans l’autre, les saveurs sont là, le dépaysement aussi.

Car, faire voyager les clients sur le temps de leur pause méridienne, c’est bien l’ambition de l’endroit. Le restaurant de la place du Grand-Marché est, en effet, le vingt-quatrième de la franchise Santosha et le deuxième géré par Georges, après celui d’Angers. Un concept créé en 2007 par Emmanuel Meuret, qui a passé dix ans en Asie avant de poser ses valises à Bordeaux. C’est là qu’il a eu l’idée de faire découvrir aux Bordelais les goûts de la street food asiatique, dont la tradition est bien plus ancienne et répandue qu’en Europe.

Des produits de qualité, des recettes éprouvées, des assiettes copieuses, des prix abordables et une ambiance conviviale, ce sont les ingrédients de ce cocktail gagnant. Gagnant car, en effet, le moment est agréable. Les papilles sont ravies, le lieu permet de discuter sans crier, le service est efficace et rapide. Une cantine en Asie, tout en restant à Tours : option validée !

Matthieu Pays


> L’addition : plats de 11 à 13 €. Les entrées peuvent se prendre à l’unité : 5,50 € ou par trois : 14 €. Desserts : 5 € et glace à 4,50 €.
> C’est où ? Au 20-22, place du Grand Marché. Ouvert tous les jours, de 12 h à 14 h 30 (15 h 30 le samedi) et de 19 h à 22 h 30. Pas de réservation.
> Contact : santosha.cool/santosha-tours/ Tél. 02 47 66 37 42. Aussi sur Facebook. 

 

Horoscope WTF du 11 au 17 janvier 2023

Les vacances, c’est fini ! L’horoscope, c’est reparti ! Pour la rentrée, l’astrologue de tmv ne s’est toujours pas assagi…

Bélier

Amour

2023, ça rime avec année du célibat. BISOU BISOU !

Gloire

Mais 2023, ça rime aussi avec Cyril Hanouna (votre année sent vraiiiment
le moisi)

Beauté

Et enfin, 2023, ça rime avec
« libido diminuée par trois ». Allez, et
bonne année mes loulous !

Taureau

Amour

Méfiez-vous des Sagittaires. Et
des chauves. Et des poneys.

Gloire

Votre vie n’est pas toute rose.
Contrairement à vos tétons.

Beauté

Vous êtes aussi bien roulé(e) qu’un
strudel. Les gens vous envient.

Gémeaux

Amour

Période de fertilité. Au boulot, les larves !

Gloire

Des narcotrafiquants guatémaltèques
vous kidnapperont ce week-end en
échange d’une rançon. Avant de se rendre
compte que vous ne valez rien.

Beauté

Vous ruisselez telle une tranche
de bacon dans une poêle. C’est à la fois appétissant, mais dégueu.

Cancer

Amour

Chouette, c’est la période des
soldes ! Vous devriez y trouver des sacrés
rabais. Votre ex, par exemple.

Gloire

Votre rencontre avec Robert, 66
ans, fan de Michel Sardouille et de blanquette
de veau, devrait changer votre vie sociale.
Et peut-être même amoureuse. Graouuu !

Beauté

Vous êtes à votre maximum, là,
hein ? Ah bah quand ça veut pas, ça veut pas.

Lion

Amour

Votre coeur est en chantier. La
pelleteuse du célibat devrait s’occuper de
tout ça d’ici peu.

Gloire

Une lointaine légende raconte qu’en
2023, les Lions arrêteront d’être toujours en
retard. Un belle connerie !

Beauté

Vous êtes comme les photos des burgers des fast-foods… Il y a Photoshop et
il y a la réalité…

Vierge

Amour

Pas grand-chose niveau sentimental.
Vous vous sentez aussi seul(e) qu’un
vegan au Salon du barbecue.

Gloire

La constellation du Ribéry se veut
rassurante et vous rappelle que la routourne
va tourner en 2023.

Beauté

Ayez un peu de style. Tatouez-
vous « Elisabeth Borne to be alive »
sur la fesse droite.

Balance

Amour

« L’important, c’est de participer. »
Votre citation préférée après chaque partie
de jambes en l’air.

Gloire

Au royaume des borgnes, les Gilbert Montagné sont rois.

Beauté

Tartiflette en décembre, bourrelets en janvier. A+ !

Scorpion

Amour

Vous allez faire des cochonneries
avec Olivier de Carglass, puisque vous pensiez
que cet impact était trop petit.

Gloire

L’humour, c’est votre truc. Ce qui
est plutôt normal, puisque vous êtes au centre
de toutes les vannes.

Beauté

Tro de boté en vou, ses un krime.
Apeulé la poliss laul !!!!

Sagittaire

Amour

Démodé(e), simple d’utilisation
mais avec peu d’endurance… Pas de doute,
vous êtes l’appareil photo jetable de l’amour.

Gloire

Chouette, encore un Dry January
que vous ne tiendrez pas !

Beauté

Attention, votre Peter pend.

Capricorne

Amour

Avec vous, l’amour c’est comme
du munster. Ça pue, mais ça a ce goût de
reviens-y…

Gloire

Ah, 2023… Une nouvelle année
qui commence, une nouvelle année où vous
emmerderez encore votre monde.

Beauté

En reliant vos tétons à votre nombril, ça fait un triangle. Triangle comme celui des… ILLUMINATI ! COMME DE PAR HASARD. #NousSachons

Verseau

Amour

C’est en voyant vos goûts amoureux
qu’on constate que vous n’avez pas de
dignité.

Gloire

Et voilà, ce qui devait arriver arriva :
vous ponctuez vos SMS avec dix fois le même
emoji. Vous êtes officiellement vieux/vieille.

Beauté

Vous sentez mauvais du nez.

Poissons

Amour

Vous êtes à la drague ce que Christophe Maé est à la musique.

Gloire

Les gens vous jetteront des cailloux, car vous n’avez pas vu Avatar 2, puisque je cite : « Pas envie de me coltiner 3 h 12 avec des Schtroumpfs géants en 3D »

Beauté

Rentrée de tous les dangers quand les Français se rendront compte de la réforme des retraites et de votre style vestimentaire douteux.

TGV Tours-Paris : usagers en colère

La rupture est bel et bien consommée entre les usagers du TGV Tours-Paris et la SNCF. Après la grève des billets, le bras de fer continue.

Les faits

Sur leur compte Twitter aux 1 300 abonnés, l’association d’usagers de la ligne TGV Tours-Paris n’y va pas par quatre chemins. « Un point de rupture est atteint », écrit-elle, avant d’énumérer ses griefs : « qualité de service en baisse (retards, horaires inadaptés, durée de trajets plus long…), tarifs en constante augmentation (+ 42 % en 10 ans), rupture de dialogue avec la SNCF (comités de ligne abandonnés). »

Chaque année, ces usagers alertent de la dégradation de la ligne Tours-Paris, l’une des plus chères de France. Récemment, les 4 000 abonnés de la ligne étaient appelés à refuser de présenter leurs abonnements aux contrôleurs. Revendication de cette grève symbolique ? Réclamer une indemnité de 150 € en compensation à la grève des contrôleurs à Noël dernier.

Mais la demande vient de leur être refusée en début de semaine. « Ils refusent cette indemnisation au motif que les abonnés ont été très peu impactés, car ils se sont organisés autrement, résume David Charretier, président de l’association dans les colonnes de la NR. C’est une réponse hallucinante de la part d’une entreprise commerciale. D’autant que la situation a causé beaucoup de stress. »

Pour la SNCF, c’est parce que très peu d’abonnés avaient réservé une place dans les trains restés à quai durant la grève.

Poursuite de la grève

Toujours en colère, les usagers vont donc poursuivre leur grève de présentation des cartes d’abonnement, une décision qui a visiblement inspiré d’autres associations de voyageurs, à l’instar de celle du TGV Le Mans-Paris. « La piste juridique, sur la notion de contrat qui existe entre nous et la SNCF » est également à l’étude.

Prochainement, les abonnés du TGV Tours-Paris devraient voir leur forfait augmenter à nouveau. De 454 € il y a dix ans, il est passé à 615 € aujourd’hui.

Des objectifs pour 2023

L’association a sollicité un rendez-vous avec Emmanuel Denis, le maire de Tours, qu’elle devrait rencontrer cette semaine, afin d’évoquer la baisse du nombre de TGV entre la ville et la capitale, le matin et le soir. Elle souhaite aussi un retour de la dégressivité du tarif des abonnements selon ancienneté et un prix de billet plafonné à 55 €, un retour des comités de ligne trimestriels et convaincre la SNCF de remettre en place « l’observatoire ponctualité ».

Aurélien Germain / Photo : archives NR – J.Pruvost

Une grande vente privée éphémère à l’Heure Tranquille

Le Hangar, boutique éphémère itinéraire, fait un passage à Tours. C’est à L’Heure Tranquille qu’il organisera une grande ventre privée éphémère.

La direction de L’Heure Tranquille se réjouit « d’un événement inédit » : du 4 au 7 janvier, le Hangar – une boutique éphémère itinérante spécialisée dans la vente de baskets et vêtements de grandes marques à prix cassés – y sera présent pour une vente privée géante.

Il est donc prévu « 800 m2 d’articles hommes, femmes et enfants (…) avec des prix allant de 5 à 69,90 € max ». La vente privée se déroulera de 10 h à 20 h, en face de Zara (l’ancien Max Plus).

En octobre dernier, le pop up store le Hangar avait également organisé ce genre d’événement à Lille, où une foule immense s’était réunie dans un centre commercial. 

Ces stars du même signe que vous : votre thème astral WTF

Incroyable mais vrai, les célébrités possèdent également un signe astrologique. Incroyable mais vrai (bis), vous pouvez découvrir ici le top et le flop des stars qui partagent le même que vous. On a les vedettes que l’on mérite.

BÉLIER

Grâce à l’alignement de vos stars Blanche Gardin et Emma Watson, les Béliers sont des personnes à la fois drôles et sympathiques, même si votre grain de folie (Lady Gaga est aussi Bélier) ne vous interdit pas de vous habiller en morceau de barbaque (normal vous êtes un beau morceau).

Mais si votre signe a beau faire de vous quelqu’un de passionnant(e), vous n’êtes malheureusement pas toujours le pingouin qui glisse le plus loin sur la banquise. Preuve : Benjamin Castaldi est né Bélier. Tout comme Franck Ribéry avec qui vous partagez l’amour de la langue française (« je suis quelqu’un que j’aime beaucoup rigoler ») et son esprit philosophique (« chaque année, je vieillis d’un an »).

TAUREAU

Vous avez beau avoir la joie de vivre d’un caillou (après tout, la désopilante Elisabeth Borne est Taureau), vous parvenez toujours à réunir la plèbe autour de vous. Pourquoi ? Parce que vous êtes souvent considéré( e) comme l’un des signes les plus sexy du monde entier de l’univers intersidéral. Emily Ratajkowski ? Taureau. Gal Gadot ? Idem. George Clooney et David Beckham ? Pareil !

Mais les Taureaux ont la frime facile et restent bien trop fiers. N’oubliez pas que vous êtes aussi du même signe que Cauet et « Patriiick » Bruel. Alors redescendez d’un étage.

GÉMEAUX

 (Photo capture d’écran YouTube)

Les Gémeaux sont fougueux. Mais dans fougueux, il y a fou et votre folie vous pousse à vous cramer tout seul en pleine ascension. Vous êtes ce petit oiseau mignon mais un peu dingue qui vole, vole, voooole et PAF, se prend un poteau électrique. Subtile métaphore pour souligner que vous partagez le même signe que Kanye West.

Gémeaux, un signe si étrange, si paradoxal, capable du meilleur (bisou Angelina Jolie) comme du pire (coucou Donald Trump). Oui, vous partagez votre signe avec ces deux personnalités. Donc oui, vous pouvez être diablement canon, intelligent(e) et sexy. Mais oui aussi, vous pouvez aussi être narcissique et complètement cinglé(e). #complot #MakeGémeauxGreatAgain

CANCER

Si l’on vous dit Kev Adams ou Jean Castex, que ressentez- vous ? De la pitié bien sûr. Cette envie de dire à ces deux illustres Cancers : « RIP petit ange parti trop tôt. C’est fini maintenant, il faut partir, quitter le devant de la scène. Il faut s’en aller dignement. » Mais c’est bien le problème avec le signe du Cancer : il s’accroche. Comme une moule à son rocher. Impossible de s’en défaire, quel enfer.

Dur dur de déconner avec les Cancers. Votre côté allemand venant d’Angela Merkel devrait pourtant vous rappeler que le second degré n’est pas qu’une température. Tant de vérités qui font mal, n’est-ce pas ? Vous pourrez toujours vous rassurer en vous disant que Mimie Mathy aussi est Cancer. L’honneur est sauf.

LION

(Photo instagram Madonna)

Pas de doute, les Lions en imposent. Le roi de la jungle, certes, mais aussi le roi des signes astro. Visez un peu vos compatriotes : De Niro, Obama, Schwarzenegger, bim ! Ah, ça fait moins les malins ? (Bon, d’accord, il y a aussi François Hollande. Mais bon.)

Nonobstant, tout n’est pas si parfait dans votre environnement astral de stars. Vous n’hésitez jamais à semer la zizanie (Meghan Markle est Lion, hum hum) déjà. Et vous mentez. Comme Madonna (elle aussi Lion, hum hum), car vous aimez prétendre être like a virgin, touched for the very first time. Mais connaissant votre lubricité, permettez-nous d’en douter.

VIERGE

Avez-vous remarqué que les Vierges aimaient le bon goût, la classe, étaient toujours tirés à quatre épingles ? Normal, quand on a Karl Lagerfeld de notre côté. Et entre nous, mes jeunes freluquets acagnardés, comment ne pas vous aimer, alors que les deux stars les plus cool du monde – Keanu Reeves et Bill Murray – sont Vierges ?

Mais il y a mais : NOUS SACHONS ! Car avec Beyoncé et le Prince Harry à vos côtés astrologiques, on sait que vous êtes, surtout et avant tout, juste simplement pété(e) de thunes.

BALANCE

Les Balances… Ces êtres si viles qui aiment qu’on les flatte à tout va, qu’on les admire, qu’on les caresse dans le sens du poil (et du poil, ils en ont !, soit dit en passant). Or, difficile de vous faire confiance quand on sait qu’un certain Vladimir Poutine est natif de ce signe-là. Tout comme… Cyril Hanouna. Oui, je sais. Vous pleurez des larmes de sang, car toute vérité n’est pas bonne à dire.

« Non, mais y a aussi des stars cool qui sont Balances », vous entend-on alors chouiner d’ici. Vraiment ? Kim Kardashian, Matt Pokora… Rendez-vous à l’évidence. Même Christophe Maé est Balance. Argh.

SCORPION

(Photo Facebook Patrick Sébastien officiel)

Incroyables, vous êtes. Vous pensez être ci, mais vous êtes toujours ça. Oui, le Scorpion se plante constamment. Il suffit de voir vos célébrités-totem. Les Scorpions sont censés être drôles ? Il y a Nicolas Canteloup. Être doués en musique ? Il y a David Guetta. Avoir bon goût ? Il y a Cristina Cordula. Les Scorpions pensent qu’on en a quelque chose à faire de ce qu’ils disent ? Il y a Bernard Henri-Lévy et Nadine Morano. Ouille.

Alors oui, les Scorpions n’ont pas le panier garni des stars et en plus à cause de Patrick Sébastien, vous êtes ascendant Beauf, mais qu’importe. Votre collègue Florent Pagny vous rappelle qu’on n’aura pas votre liberté de penser.

SAGITTAIRE

Sagittaire rime avec « meilleur signe de la Terre ». C’est quand même fou. Parce que oui, dans votre team, il y a Alain Chabat, Edouard Baer et Francis Cabrel. Et ne pas avoir de sympathie pour ce genre de personnalité, c’est un peu comme peigner un chauve : c’est impossible.

Mais personne n’est parfait. Et on vous rappelle que partageant votre signe avec Miley Cyrus, vous êtes potentiellement capable de péter un plomb et faire n’importe quoi. Comme de vous mettre à poil sur votre wrecking ball. Et qui a envie de voir ça ? Personne. Absolument personne.

CAPRICORNE

Pas facile, la vie des Capricornes. Ces natifs « ouin ouin » ayant eu la stupide idée de naître entre le 22 décembre et le 20 janvier pleurent que l’on oublie leur anniversaire (normal, c’est soit la période de Noël, soit on est bourrés du Nouvel an, soit c’est la rentrée).

Vous mettez ça sur votre fort caractère (les stars nées sous votre signe ? Albert Dupontel, Gérard Depardieu, Greta Thunberg, tiens donc), ou votre désir de justice (oui, oui, Martin Luther King, on sait). Il n’en est rien. Il suffit de voir votre star-totem Capricorne, Valérie Damidot : vous êtes simplement relou.

VERSEAU

(Photo CC BY 2.0 Joan Hernandez Mir )

Pourquoi attendre une once d’intelligence, lorsque l’on sait que la plus éminente personnalité qui représente votre signe astrologique est Nabilla ? Vous jouez donc de votre physique avantageux et de votre corps de mannequin (les autres Verseaux ? Ashton Kutcher, Jennifer Aniston, Shakira, COMME DE PAR HASARD), dans un monde qui ne vous a pas encore compris à votre juste valeur.

Car derrière cette divine silhouette, il y a un cerveau et un petit cœur tout mou qui saigne. Résultat : vous faites tout le temps la gueule (Benjamin Biolay est Verseau, COMME DE PAR HASARD).

POISSONS

(Photo NASA/Josh Valcarcel)

Ah, ces Poissons… Tant aimés, mais à la fois détestés… Pourquoi ? Parce que comme votre compatriote Poissons Thomas Pesquet, vous êtes parfait(e). Et vas-y que je sais tout faire, et vas-y que je le fais bien, que je joue du saxophone dans l’espace en résolvant des équations à 38 chiffres…
Attention, la frontière entre l’amour et la haine est aussi fine que la ficelle d’un string des années 2000.

On pourra en revanche toujours compter sur votre seul et unique défaut. Celui qui donne l’envie de s’enfiler une aubergine dans les oreilles dès que vous vous mettez à chanter. Hélène Segara et Justin Bieber sont Poissons. Coïncidence ? Je ne crois pas.

La Chope : le bon plan pour un restaurant avant Noël

Et si, pour Noël, on s’offrait une petite virée dans une des institutions de la ville ? Un de ces restaurants qui est là depuis si longtemps, que l’on en oublie presque, parfois, de le mettre sur nos petites tablettes gourmandes. Place à la Chope !

A-t-on construit l’avenue de Grammont autour de La Chope ? C’est ce que l’on pourrait croire, à voir les photos en noir et blanc qui rappellent, au mur, le long et joli passé de ce bel endroit qui existe depuis près d’un siècle, nous dit-on. Car ici, on vient aussi pour le décor, les serviettes en tissu, les belles tables nappées, la moquette au sol, les sièges confortables et la petite noria de gentils serveurs qui se pressent autour de nous. C’est la classe et le service à la française, un monsieur pour la carte, un monsieur pour le vin…

D’accord, nous direz-vous, mais quid de ce que l’on dispose dans les belles assiettes de porcelaine blanche ? En ce qui nous concerne, nous avions opté pour le menu du jour. Une entrée en forme de ballotine, avec un petit cœur de foie gras. Histoire de se mettre en train pour les fêtes à venir. Et, pour le plat principal, une généreuse assiette de paleron de bœuf, cuit à basse température et nappée d’une petite sauce au vin. Du classique, de l’efficace. Pour vous dire, il n’y avait plus de place pour le dessert.

Alors, évidemment, la Chope n’entend pas révolutionner la gastronomie tourangelle. Les amateurs de twist et de classiques revisités en seront sans doute pour leurs frais. Mais la cuisine, ici, a le charme désuet et chaleureux de la restauration traditionnelle. On est heureux de s’y attabler, par exemple, avec sa petite tante des Prébendes, qui va nous raconter comment on vivait, à Tours, avant.

À la carte, pour accompagner le moment, on trouve de la beuchelle aux cèpes et aux racines d’antan. Une illustre recette tourangelle, que l’on ne propose plus beaucoup dans les restaurants de la ville. Mais, c’est écrit dessus, la vraie spécialité de la Chope, c’est le poisson et les fruits de mer. D’ailleurs, on nous souffle dans l’oreillette que, pour les fêtes, le restaurant propose ses fameux plateaux et bourriches d’huîtres à emporter.

Une bonne façon de ramener chez soi un peu de la chaleur cossue de l’endroit.

Matthieu Pays


> L’addition : menu du jour (entrée/plat ou plat/dessert) à 21,50 €, sauf le weekend et les jours fériés. La totale à 24 €. L’autre menu, à 32 € les trois plats, est disponible à tous les services. Pour un plateau de fruits de mer complet, comptez 49,50 €/personne.
> Au 25 avenue de Grammont et c’est ouvert tous les jours, au déjeuner comme au dîner.
> Contact : www.la-chope.fr/ Retrouvez-les également sur Facebook Tél. 02 47 20 15 15 Mail : info@la-chope.fr

L’horoscope WTF de Noël (juste un peu)

La fin de l’année approche, l’astrologue de tmv va bientôt pouvoir regagner sa villa de luxe aux Caraïbes (oui, ça paye bien comme métier). En attendant, il vous a concocté un (presque) horoscope de Noël.

Bélier

Amour

Vous êtes le saumon des sentiments, remontant
à contre-courant la rivière de l’amour, esquivant
ses nombreux dangers. (purée, c’est poétique)

Gloire

Rappel : les fêtes de Noël ne durent que
deux, trois jours max. Dommage, deux, trois jours
durant lesquels votre vie avait au moins un sens.

Beauté

Vous êtes fatigué(e)… Fatigué(e) d’être
aussi sexy !

le cadeau de noël que vous méritez

Un stylo. Pour continuer à dessiner des zizis partout (on
vous connaît, bande de beaufs !)

 

Taureau

Amour

Vous êtes un peu comme le fameux sandwich
triangle : on n’assume pas vraiment de vous
aimer en public.

Gloire

Francky Vincent a été nommé chevalier
des Arts et des Lettres. Comme quoi, tout n’est pas
perdu pour vous. (en plus, vous aussi vous voulez
mon zizi, oui, oui, oui…)

Beauté

Sans vouloir pourrir l’ambiance, la beauté
est une denrée périssable chez les Taureaux.

le cadeau de noël que vous méritez

Une Lara Fabian de poche. Pour vous rappeler que tout,
tout, tout est fini entre nous.

Gémeaux

Amour

Le/la bourreau des coeurs que vous êtes
donne la même sensation que de boire du jus d’orange
après le dentifrice. Vous laissez un goût amer.

Gloire

L’anagramme de Gémeaux est Xuamegé.
Ce qui ne rime à rien. Tout comme l’année qui s’annonce
pour vous.

Beauté

De maxi-chances de choper la gastro
à Noël. Et côté prédictions, on s’y connaît pas mal
vous savez !

le cadeau de noël que vous méritez

Un peu de muscles. Histoire de réussir enfin à ouvrir le
pot de cornichons tout(e) seul(e).

Cancer

Amour

« Blabla, non mais le coeur des Cancers est
fermé à double-tour, de toute façon, blabla… » Alors
que personne ne cherche à l’ouvrir.

Gloire

L’important, c’est de participer. Comme
disent les losers.

Beauté

Se lever du lit, c’est dur pour tout le monde.
Surtout pour vous qui ressemblez à Michel Houellebecq
au réveil.

le cadeau de noël que vous méritez

Eh bien vous recevrez plein pleiiiin de cadeaux. Mais
nous ne leurrons pas, cela est uniquement dû à votre
physique plus qu’avantageux.

Lion

Amour

Vous êtes le Poulidor de l’amour. Toujours
« l’éternel second ».

Gloire

Fin de mois difficile, puisqu’une horde de
fanzouzes vous attaquera pour avoir critiqué Cyril
Hanouna. FUYEZ !

Beauté

Vous pensiez que cet excès de sébum
vous laisserait tranquille en 2023 ? Haha, vile naïf/
naïve que vous êtes…

le cadeau de noël que vous méritez

Une ceinture de chasteté. Ça calmera un peu les ardeurs
des Lions, ces baraques à frites.

Vierge

Amour

Vous aviez toutes les cartes en main le 7
décembre pour une superbe relation. Mais on avait
oublié de vous le dire dans le dernier numéro, désolé.

Gloire

Vous êtes un peu comme Tom Cruise. Vos
croyances dérangent, mais qui va sauver le monde
sans jamais se décoiffer ? Eh bah c’est vous.

Beauté

Un cœur d’or se cache sous cette tête à
claques.

le cadeau de noël que vous méritez

Un Bescherelle. Pas besoin de vous faire un dessin…

Balance

Amour

En changeant 3 lettres à Balance, ça fait
ToutlemondeaimelesBalanceslesêtreslesplusparfaitsdumonde. Un sacré hasard qu’on ne peut pas imputer
au fait que l’astrologue soit Balance !

Gloire

Hélas, encore une semaine où Jean Castex
ignore de tout de votre existence. Que votre vie est
triste…

Beauté

Vous perdrez le statut de signe astro le
plus canon en 2023. Dur.

le cadeau de noël que vous méritez

Un tour gratuit en taxi. Juste pour le plaisir de grimper
dedans et crier « Chauffeur ! Suivez cette voiture ! »
(et avoir l’air un peu stupide mais bon, c’est Noël et
de toute façon, vous avez l’habitude)

Scorpion

Amour

Ne désespérez pas de votre situation
amoureuse. Chaque kebab trouve un jour sa broche.

Gloire

Scorpion, ça rime avec pigeon et jambon.
C’est quand même un hasard hasardeux en y
repensant…

Beauté

(ceci dit, Scorpion, ça rime aussi avec
constipation. Ce qui nous fait dire que l’avenir de
votre fin d’année semble bien bouché)

le cadeau de noël que vous méritez

Un pangolin. Mais la dernière fois que vous en avez eu
un, vous avez un peu foutu le dawa.

Sagittaire

Amour

Ne voyez pas l’amour comme une chose
déprimante. Il y aura toujours pire. Regardez la personne
à votre droite par exemple.

Gloire

Le sachiez-tu ? Un jour, David Guetta, mais
finalement David n’a jamais rien vu.

Beauté

Telle la biscotte, vous êtes toujours
beurré(e).

le cadeau de noël que vous méritez

Des préservatifs. Puisque ce serait quand même dommage que vous vous reproduisiez.

Capricorne

Amour

Faites croire que vous l’aimez. Les illusions
et les mensonges, l’unique moyen de s’en tirer chez
les Capricornes.

Gloire

Allez taquiner le goujon, ça vous détendra
un peu.

Beauté

Euuuuh… évitez de lire la ligne ci-dessous…

le cadeau de noël que vous méritez

Un masque anti-Covid. Il n’est plus obligatoire, mais on n’a pas forcément envie de sentir votre… enfin de… bref.

Verseau

Amour

Mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e) par un(e) Verseau.

Gloire

Vos amis pensent sincèrement que vous
devriez tirer la chevillette et que la bobinette cherra.
(sérieusement, quelqu’un a déjà compris ce truc ??)

Beauté

Finalement, vous avez des petits airs de
Jean Lassalle. Surtout en fin de soirée. C’est mignon.

le cadeau de noël que vous méritez

Un dîner avec Hanouna, Kev Adams et Eric Zemmour.
Et oui, c’est un fait : vous n’avez pas été très sage !

Poissons

Amour

Dans la steppe des sentiments, il y a toutes
ces gazelles indomptables. Vous, vous n’êtes qu’un
gnou mou du genou.

Gloire

Fidèle à vos habitudes, vous ne serez même
pas foutu(e) d’arriver à l’heure à votre soirée de Nouvel
an. De quoi pourrir la fin d’année à tout le monde.

Beauté

Difficile de faire mieux que votre popotin.
Erigeons une statue en son honneur au bord
de la Loire.

le cadeau de noël que vous méritez

Rien. Vous ne vivez que d’amour et d’eau fraîche,
bande de sales hippies.

France-Maroc : bus déviés, circulation neutralisée, feux d’artifice interdits

Ce mercredi soir, la France affrontera le Maroc en demi-finale de la Coupe du monde. Avant l’effusion des fans de foot, à Tours, la municipalité et Fil bleu ont déjà pris les devants.

Tramway coupé

Côté tramway, Fil bleu a annoncé que la circulation serait coupée entre Gare de Tours et Porte de Loire. Impossible, donc, de s’arrêter à Jean-Jaurès et Nationale. Cette coupure sera effective à partir de 21 h 30.

Bus déviés

Attention également si vous prenez le bus. Les arrêts de l’avenue de Grammont, du boulevard Heurteloup et boulevard Béranger ne seront pas desservis. Les lignes 2, 3 et 5 subiront des déviations.

Sur son site internet, Fil bleu « remercie le public de garder, en toutes circonstances, une attitude courtoise envers les agents en service ».

Place Jean-Jau ? Fermée à la circulation !

Le gros des perturbations se trouvera au niveau de la place Jean-Jaurès. La municipalité a annoncé que la circulation y sera totalement coupée ce mercredi donc, à partir de 21 h 30, mais également les 17 et 18 décembre prochains à partir de 17 h 30.

Aussi, les axes au niveau des intersections suivantes seront neutralisés :

–          Rue Bernard Palissy (voire rue Buffon si celle-ci est rouverte à la circulation) – Boulevard Heurteloup

–          Rue Charles Gilles – Avenue Grammont

–          Rue Boulevard Béranger – Georges Sand

Pétards et feux d’artifice interdits

La préfecture d’Indre-et-Loire, quant à elle, a pris deux arrêtés. Elle interdit donc « l’acquisition et utilisation de récipients contenant des produits chimiques, inflammables ou explosifs interdit sur l’agglomération de Tours » et « le transport, le port et l’usage d’artifices de divertissements, quelle qu’en soit la catégorie, d’articles pyrotechniques, de pétards et de fusées ». 

A.G. / Photo : archives NR

Stéphanie Huret, le nouveau visage des antiquaires

#VisMaVille Stéphanie Huret est antiquaire à la Galerie Zola. Elle vient de prendre la relève d’une partie de la galerie Gabillet, bien connue à Tours. Un pari et une reconversion pour cette passionnée d’art.

Une femme dans un monde d’antiquaires, déjà ce n’est pas banal. Mais une prothésiste dentaire qui se reconvertit à la cinquantaine dans ce milieu de niche, encore moins. Richard Gabillet, l’antiquaire-expert référence de la ville avec qui elle travaille en partenariat, souligne son « courage de se lancer dans ce métier en voie de disparition ».

La galerie divisée en deux, Stéphanie Huret a repris le bail commercial de la partie ancienne en juin 2020. La nouvelle antiquaire détonne dans ce milieu par sa fraîcheur mais rivalise par sa passion, comme un poisson dans l’eau au milieu des meubles et tableaux antiques, XVIII et XIXe siècles ainsi que des tapisseries Offard qui ornent les murs de sa galerie.

« J’ai toujours aimé l’art, j’ai visité beaucoup de musées à travers le monde et fait des rencontres incroyables qui m’ont permis de changer de métier. » Aujourd’hui, elle s’investit à fond, apprenant sur le tas. « Quand je cherche un objet, je fonctionne sur le coup de cœur, j’ai d’ailleurs parfois du mal à m’en séparer quand les clients l’achètent. »

Le temps fort de son métier, l’achat d’objets, que ce soit des peintures, des meubles, de sculptures, des horloges… l’occupe aussi en dehors de sa présence à la boutique. « Les dimanches, j’en profite pour aller chercher un objet chez un client collectionneur, livrer ou chiner dans les foires professionnelles. Il n’y a pas d’horaires dans ce métier.»

Les objets proviennent également des successions, des achats entre professionnels physiques ou virtuels via le site internet Proantic qui référence plus de 2 000 œuvres. L’achat et la vente par internet sont d’ailleurs en train de faire évoluer le métier. Stéphanie Huret, inscrite sur Proantic, a par ailleurs monté le site internet de la galerie Zola, l’alimente en textes et photos, lui permettant ainsi une nouvelle visibilité.

Après l’achat, l’étape importante consiste à « rechercher l’historique de l’objet pour apporter une garantie à la clientèle ». Recherche de l’auteur de l’œuvre s’il n’est pas connu, de son histoire, de celle de la vie et des caractéristiques de l’objet, pour aboutir à une fiche complète.

L’accueil attentionné des clients, des expos d’artistes locaux font également partie de la recette maison. Ici, ce n’est pas un hasard si « Expo » est affiché à l’entrée, il s’agit de rendre l’art accessible. « Beaucoup d’étudiants viennent visiter comme dans un musée, et puis vous pouvez, en plus, toucher les objets. »

Enfin, Stéphanie Huret ajoute une corde à son arc d’antiquaire : la petite restauration. Son œil expert de prothésiste dentaire et sa pratique des matières lui permettent de déceler les moindres imperfections mais aussi de resculpter, restaurer, des détails abîmés. Pour les restaurations plus conséquentes, elle fait appel aux artisans d’art. Elle se dit aujourd’hui « dans son élément, entourée de beaux objets ».

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Indre-et-Loire : appel aux dons pour le Château de l’Islette

Après l’effondrement d’un plancher lors d’un tournage, les propriétaires du château de L’Islette lancent une cagnotte pour financer une partie du chantier.

Les faits

En septembre dernier, un plancher des combles du château de l’Islette, à Azay-le-Rideau, s’effondrait durant un tournage. Les membres de l’équipe de télévision, entraînés dans la chute, avaient été légèrement blessés.

Un accident imprévisible, mais qui « a révélé une fragilité de structure insoupçonnée, rendant le lieu aujourd’hui interdit à la visite », précisent Pierre-André et Bénédicte Michaud, les propriétaires du château. L’effondrement serait en effet dû à des infiltrations d’eau dans le toit, au cours du XIXe siècle.

Appel aux dons

Le chantier s’annonce donc complexe… et aussi coûteux. Les propriétaires ont ainsi décidé de lancer un « appel à soutien, notamment à destination des Tourangeaux, pour faire aboutir ce chantier indispensable à la réouverture de l’Islette, au 1er mai prochain », précise Pierre-André Michaud. Une cagnotte en ligne (1) a été mise en place.

L’objectif premier de cette campagne de financement est la réparation du sol des combles (effondrement et remplacement/renforcement des poutres) qui s’élève à 118 743 €, auxquels il faudra ajouter le traitement contre la mérule, un champignon qui ronge le bois.

Les propriétaires solliciteront également l’aide de l’État et les collectivités.

En contrepartie

Pour remercier les donateurs, des contreparties sont mises en place (billets d’entrée, livre, etc.). Et tout le monde sera automatiquement inscrit au tirage au sort, peu importe le don. Pour, peut-être, gagner une nuit avec petit-déjeuner, pour deux personnes, au château de l’Islette.

Histoire(s) de château

Si les Michaud espèrent ne pas être seuls dans cette délicate aventure, c’est parce qu’ils chérissent et souhaitent préserver du mieux possible le château de l’Islette. Classé monument historique, l’édifice typique de la Renaissance est connu pour être le berceau des amours tumultueuses de Camille Claudel et Auguste Rodin, dans les années 1890. C’est aussi ici que les deux artistes y ont créé La Petite Châtelaine et Le Balzac.

Aurélien Germain / Photos : NR Julien Pruvost + château de l’Islette

(1) jedonneenligne.org/demeurehistorique/ ISLETTE2/

5 films à regarder (ou pas) à Noël et leurs anecdotes inutiles

[1/2] Qui dit fêtes de fin d’année, dit « se caler sous un gros plaid devant la télé ». Voici la première partie de nos petits films à visionner solo ou à plusieurs, pour celles et ceux qui aiment Noël… et aussi pour ceux qui n’aiment pas !

KLAUS

Le film : Drôle, poétique, esthétiquement dingue, original, ambitieux, rafraîchissant. Stop, n’en jetez plus ! S’il doit rester UN film de Noël, c’est bien ce « Klaus », pépite d’animation signée Netflix qui possède une qualité de narration rare. Même les anti-Noël aimeront « Klaus ». Promis.

Le savoir inutile : Le film étant conçu en Espagne, certains des animateurs ayant travaillé dessus n’avaient jamais vu de neige de leur vie et n’étaient pas capables de représenter des traces de pas dessus.

LOVE ACTUALLY

Le film : Ok, plus cliché tu meurs ! Mais un Noël sans « Love Actually », c’est comme un Noël avec la chanson de Mariah Carey sans s’arracher les cheveux (même les chauves). Pas possible. C’est un film feelgood à 200 %, ça sent Noël de partout, il y a des sourires, de la joie et de l’amour.

Le savoir inutile : Dans le film, Keira Knightley porte une casquette. Une bonne grosse gavroche qui lui bouffe le visage et c’est dommage. Mais pourquoi donc ? Parce qu’un bouton d’acné de l’enfer avait trouvé refuge sur le front de la jeune actrice. Impossible à camoufler, à part avec cette casquette.

JOYEUX BORDEL

Le film : À la tête de l’entreprise familiale, Carole menace de fermer la branche dirigée par son frère. Lui est un poil trop fêtard et ses collègues sont de gros boulets. De là leur vient l’idée d’organiser une soirée de Noël épique dans les bureaux pour impressionner un gros client. « Joyeux Bordel », c’est un mix de « Projet X » et de « Very Bad Trip », à la sauce Noël. Totalement crétin, mais drôle : parfait pour affronter la gueule de bois.

Le savoir inutile : Au Québec, le film s’appelle « Noël de folie au bureau ». Voilà de rien.

SANTA & CIE

Le film : Dur, dur. Le réveillon approche, mais les 92 000 lutins qui fabriquent les cadeaux sont malades. Le Père Noël n’a pas le choix, il va devoir se débrouiller et chercher un remède sur Terre. Un film de et avec Alain Chabat ? À tmv, c’est un oui à coup sûr.

Le savoir inutile : Dans le film, le Père Noël est en vert et non en rouge. Couleur qui avait été choisie par Coca Cola dans les années 30 pour représenter le fameux Santa Claus.

LES CHRONIQUES DE NOËL

Le film : Aïe ! Un accident de traîneau et c’est toute la distribution des cadeaux qui est menacée. Un ado et sa sœur vont aider le Père Noël dans une mission de folie… Ici, pas de film de Noël bien niais et dégoulinant (de toute façon, Santa Claus est joué par Kurt Russell et rien que ça, c’est rock’n’roll…), mais ça reste léger, fun et avec de bons sentiments.

Le savoir inutile : Goldie Hawn, la maman Noël qui apparaît dans le film, est la véritable épouse de Papa Noël Kurt Russell.

Aurélien Germain


La suite… la semaine prochaine ! 

Top 5 : les anecdotes insolites de Noël

Quelle taille mesure le plus petit sapin du monde ? Et pourquoi y a-t-il 13 Pères Noël en Islande ? Et avant, on en faisait quoi de la bûche ?

N°01 • le plus petit sapin du monde

Alors, à votre avis ? 10 cm ? 3 cm ? 1 mm ? Non. Composé de 51 atomes, le plus petit sapin du monde mesure 4 nanomètres de haut. Soit 20 000 fois plus fin qu’un cheveu humain.

Il a été conçu par Maura Williams, une étudiante de l’université des technologies des Pays-Bas, grâce à un microscope de l’enfer, où chaque atome peut être scanné et changé de position pour en faire, donc, une silhouette triangulaire de sapin. Chacun son hobby.

N°02 • il y a 13 Pères Noël en Islande

En Islande, on compte treize Pères Noël. En réalité, il s’agit surtout de trolls – une croyance bien ancrée dans le pays – appelés les jólasveinar. Ils sont très farceurs et débarquent en ville treize jours avant Noël et font des petites bêtises (Túfur gratte les fonds de casseroles pour récupérer les restes, Þvörusleikir lèche les cuillères en bois qui ont servi à faire à manger, Hurðaskellir fait claquer les portes pour empêcher les gens de dormir, etc.).

Un peu comme des défauts que pourraient avoir les enfants islandais… qui doivent donc se débarrasser de ces petits vices pour espérer avoir un cadeau. Sinon ? C’est patate pourrie en guise de présent. L’Islandais est sympa.

N°03 • le père Noël ne prend pas le bus

Chaque mois de décembre, les chaînes françaises rediffusent pour la 32 890e fois « Le Père Noël est une ordure ». Un film culte qui avait connu bien des difficultés durant son tournage, en raison d’un titre qui posait souci aux autorités.

Mais pire, c’est pour la promo que le long-métrage a subi les conséquences de son nom. La RATP a purement refusé de diffuser les affiches. Idem de la part de la Ville de Paris. Imaginez si le film avait gardé son titre prévu à l’origine : « Le Père Noël s’est tiré une balle dans le cul »…

N°04 • en Pologne, c’est 12 plats par personne !

Le 24 décembre, c’est Wigilia en Pologne. Pour eux, la veille de Noël est très importante. C’est à ce moment-là qu’on organise un repas composé de… 12 plats ! En référence aux 12 apôtres. Petite consolation pour espérer éviter les 12 kg supplémentaires dans son bidon : il n’y a ni viande, ni alcool.

N°05 • la bûche, avant, on la brûlait

La tradition de la bûche de Noël est d’origine païenne. Lors du solstice d’hiver, on faisait brûler une bûche pour allumer un feu nouveau, éloigner les esprits (on pouvait par exemple la graver). Une sorte d’offrande pour espérer que les futures récoltes soient bonnes. Ce n’est que dans les années 1945-1950 que la bûche comme pâtisserie a été popularisée. Moins sacré, mais plus calorique.

Chroniques culture : le retour de Nota Bene en BD, notre sélection et le EP de Jane et les autres

Cette semaine, on retrouve le Tourangeau Nota Bene qui propose un nouveau tome dans sa collection BD en s’attardant sur la mythologie grecque. Zoom, aussi, sur les autres bandes dessinées à avoir et le EP de Jane et les autres.

LE COIN BD

NOTA BENE – LA MYTHOLOGIE GRECQUE

Nota Bene ne s’arrête plus ! Le youtubeur enquille les vidéos sur sa chaîne d’Histoire, les projets (podcast et compagnie), sans oublier les BD. La preuve avec ce – déjà – cinquième tome de la collection (éditions Soleil).

Après avoir notamment exploré la mythologie nordique et égyptienne, c’est au tour de la mythologie grecque. Accompagné de Mariolle au scénario et Castaza au dessin, Nota Bene instruit autant qu’il divertit. L’album est dense (56 pages et beaucoup d’écrit), mais les petites touches d’humour (un décalage amusant grâce aux références pop culture) et le talent de Benjamin Brillaud pour conter allège le tout.

De Zeus à Prométhée, en passant par Héraclès, tout y passe : une bande dessinée qui offre un panorama complet et captivant pour qui aime la Grèce antique.
Aurélien Germain

LA SELECTION BD

Avec « Hoka Hey » (éd.Rue de Sèvres), Neyef livre 224 pages de pur bonheur, sur la rencontre improbable entre un jeune sioux élevé dans un pensionnat catholique et un guerrier ivre de vengeance. Une histoire prenante, magnifiée par une mise en scène haute en couleurs.


« Wonderland » (Graph Zeppelin), est une adaptation des plus originales d’Alice au Pays des merveilles : le trio Gregory, Gill, Embury fait des miracles aussi bien au niveau du scénario, du dessin que des couleurs.

Dans « Qatar le lustre de l’Orient » (Delcourt), le spécialiste de la péninsule arabique Victor Valentini et le dessinateur Emmanuel Picq s’associent pour livrer un récit très intéressant sur ce pays plus que jamais d’actualité…

On ne le dira jamais assez, mais Zidrou est l’un des scénaristes les plus doués de sa génération. Il le prouve avec « Celle qui fit le bonheur des insectes » (Daniel Maghen), où porté par le dessin éclatant de Salomone, ce conte fantastique se révèle être la surprise de la fin d’année.

Et non, on n’est pas passés à coté du génial « Thérapie de groupe » (Dargaud), où notre Larcenet préféré présente pour la troisième fois ses angoisses existentielles. De l’humour à tous les étages, brillant !
Hervé Bourit

MUSIQUE

JANE ET LES AUTRES – COLLISION

En avril 2021, la rédac découvrait le premier EP de Jane et les autres, « Lessons ». La jeune artiste y faisait déjà preuve d’une certaine maturité musicale. Et l’essai est confirmé sur cette deuxième offrande, « Collision », un mini-album qui pioche dans la pop, le rap sucré saupoudré de R&B, avec toujours une touche très personnelle.

L’ouverture se fait avec « Les Etoiles », un titre rappelant Angèle (avouons qu’il y a pire comme comparaison !) et déroule cinq chansons qui font découvrir l’univers de cette Tourangelle. Il y a de bonnes idées ici (cette si jolie guitare sur « Addiction ») et tous les textes sont ciselés et bien travaillés. À découvrir, bien sûr, sur toutes les plateformes.

Aurélien Germain

> instagram.com/janeetlesautres

Dans le quotidien d’Emilie Juquois, sapeur-pompier professionnelle

#VisMaVille Il y a 20 ans, Émilie Juquois devenait la première femme sapeur-pompier professionnelle à la caserne de Joué-lès-Tours. Aujourd’hui, elle vit son métier avec toujours autant de passion.

Tout a commencé à Montlouis, chez elle, comme pompier volontaire, où elle exerce toujours d’ailleurs avec son mari, durant son temps libre. La vocation de pompier se partage souvent en famille. « Si je suis arrivée là, c’est grâce aux valeurs que m’ont transmises mes parents », n’oublie pas Émilie Juquois, 42 ans, sapeur-pompier professionnelle à Joué-lès-Tours depuis 2003.

Avec son mari, lui aussi pompier professionnel à Amboise, ils alternent des gardes de 12 à 24 heures plusieurs fois par semaine, leur laissant aussi le loisir de s’occuper à tour de rôle de leur fille Jade. Un pompier professionnel réalise cent gardes par an à hauteur de 1 607 heures.

Après des études de commerce et des petits boulots à La Poste, Émilie Juquois a démarré emploi jeune au SDIS 37 puis a passé son concours de sapeur-pompier 2e classe.

Aujourd’hui sergent-chef et très sportive, elle conduit le camion, grimpe les cordes et les planches, ce qui a, au début, impressionné dans un monde d’hommes. « Je n’ai pas un grand gabarit mais il faut des bras. Cela m’a permis de faire ma place ici », rigole celle qui a démarré en étant la seule femme dans l’équipe. Elles sont aujourd’hui quatre dont la cheffe de centre. « Notre présence a déridé un peu aussi les gars, c’est important d’avoir de l’empathie et d’être à l’écoute dans ce métier. »

Car l’activité de pompier est principalement tournée vers les secours à la personne et il faut souvent faire preuve, outre de physique, de psychologie.

« C’est 80 % de nos interventions. Il faut aimer aider les gens car c’est parfois compliqué. Le reste concerne les incendies et opérations diverses. Le problème c’est que de plus en plus de gens nous appellent alors que ce n’est pas justifié, ce qui retarde les secours pour des interventions plus urgentes, déplore la sergent-chef. Dès que quelqu’un ne répond pas au téléphone ou met un message inquiétant sur les réseaux sociaux, on nous appelle pour forcer des portes ! C’est devenu notre quotidien. »

Des interventions qui parsèment une journée type de pompier. Celle-ci démarre à 7 h 30 par le rassemblement, tous en rang, avec l’attribution des fonctions du jour par le sous-officier, puis la vérification du matériel. Enchaînement avec une heure de sport ici à la caserne, à côté au lac des Bretonnières ou sur la piste de Jean Bouin. À nouveau rassemblement, et c’est parti pour deux heures d’exercices de manœuvres.

L’après-midi, le scénario se répète avec également des travaux dans les services, selon les spécialités de chacun. « Je m’occupe du service de prévention et de gérer les manœuvres », explique Emilie Juquois qui possède le permis poids lourd. Tout ceci est, bien évidemment, chamboulé par les multiples sorties des pompiers appelés à intervenir. Avant le retour à la caserne et la poursuite de la garde dans la nuit.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

On a fait un petit tour à l’Atelier de la Pinsa, aux Halles

Le nouveau projet d’Olivier Arlot a ouvert ses portes dans le quartier des Halles. Direction l’Atelier de la pinsa, où on mange non pas de la pizza, mais de la… pinsa !

Ça ressemble à de la pizza… mais ce n’est pas de la pizza. La pinsa, visuellement et esthétiquement, c’est très très proche de la pizza. Mais on la distingue déjà par sa forme allongée et, surtout, par sa pâte. Plus croustillante, plus croquante, plus aérienne. Et comme elle est composée d’un mélange de farines, de riz et de soja, on dit souvent que la pâte d’une pinsa est plus digeste et légère.

Un bien beau cours de cuisine me direz-vous, mais qui a en fait tout à voir avec notre chronique resto de la semaine. Car au niveau des Halles, c’est un nouvel établissement spécialisé dans la pinsa qui a ouvert ses portes il y a peu.

L’Atelier de la pinsa est situé au 20 place Gaston-Paillhou, c’est le nouveau projet d’Olivier Arlot, un nom que la gastronomie tourangelle connaît bien.

Ici, une dizaine de propositions sont à la carte, avec des références simples comme la pinsa margherita ou regina que tout le monde a en tête. Mais aussi d’autres plus originales, telle la pistacchio (crème, pistache, mortadelle, parmesan) ou travaillées (la salmone et son saumon fumé, ricotta, citron, pignon, ou encore la turenna avec poitrine de cochon confite, sainte-maure, miel et noix).

Pour nous, ce sera une spinata. Le plat est affiché à 16 € tout de même. La pinsa arrive sur une petite planche rectangulaire. Elle est pré-découpée, donc à vous de voir si vous optez tout de même pour les couverts ou si vous mangez avec les doigts. En bouche, la pâte est effectivement plus différente que celle d’une pizza classique.

Par dessus, le chef y a mis de la roquette en portion suffisante. Des petits bouts de parmesan alimentent le tout. Et, surtout, il y a cette bonne spianata, toute fine, un peu piquante ; une charcuterie typique de Calabre façon chorizo qui rajoute des saveurs.

Pour nous, le repas s’est fait sur place (on a pu zieuter la trancheuse à charcuterie et le grand box vitré rempli de beaux fromages). Mais il faut noter qu’on peut également prendre à emporter et faire chauffer sa pinsa chez soi au four. À vous de choisir !

Aurélien Germain


> L’addition Pour une pinsa, comptez entre 12,50 € (la simple margherita) et 18 € (pour la pistacchio). Desserts : 8 €. Antipasti à 15 €, burrata à 12 € et des entrées à partager ou non, entre 6 et 12 €. Menu enfant à 12 €.

> C’est où ? Au 20 place Gaston-Paillhou. Ouvert du mardi au samedi, de midi à 14 h et de 19 h à 22 h 30. Sur place ou à emporter.

> Contact Tél. 02 47 66 42 65 ou encore sur instagram. com/atelier_pinsa

 

Horoscope WTF du 7 au 13 décembre 2022

Vous sentez venir les vacances ? L’astrologue de tmv aussi. D’où cet horoscope plein d’amour et de gentillesse et… bon ok ce n’est pas crédible.

Bélier

Amour

On ne court pas deux lièvres à la
fois ! (ni 17 à la fois, comme vous)

Gloire

La devise des Béliers : « Il n’y a
pas de petites victoires. Que des grandes
défaites. »

Beauté

Avec le temps vaaa, tout s’en
vaaa… (surtout vos cheveux)

Taureau

Amour

Qui ne tente rien n’a rien. Vous
tentez toujours, mais vous ratez tout. Comme
quoi, les proverbes c’est con.

Gloire

Parfois, il faut savoir se prendre
par les cornes…

Beauté

Big Brother is watching you. (et
quelle chance, vu que vous êtes constamment
à poil)

Gémeaux

Amour

Accouplez-vous avec Monsieur
ou Madame Sagittaire. Il serait temps d’avoir
enfin bon goût.

Gloire

Si vous étiez dans la fable « Le
Lièvre et la tortue », vous seriez la tortue. Mais
on est dans la vraie vie. Et vous n’êtes rien.

Beauté

Aucune pudeur, ces gros nudistes
de Gémeaux…

Cancer

Amour

Incroyable mais vrai, vous allez
connaître un 5 à 7 avec Manuel Valls. #caliente

Gloire

Le travail, c’est pas la santé. ‘Suffit
de voir votre tronche.

Beauté

N’oubliez pas cette citation de
Norbert dans Top Chef : « « J’suis tendu, j’ai
les fesses qui disent bravo. »

Lion

Amour

Si vous lisez un jour dans l’horoscope
tmv que vous allez trouver l’amour,
foncez ! (wooow INCEPTION !)

Gloire

Journée en dents de scie. Vous gagnerez
100 € au jeu à gratter avant de vous retrouver
en RDV amoureux avec Jean Castex.

Beauté

Cessez de partager vos écouteurs,
c’est répugnant. (surtout les vôtres)

Vierge

Amour

HAHAHA MEGA LOL !

Gloire

Cette semaine, vous trouverez la
vie belle jusqu’à vous rendre compte que les
Sagittaires sont bien plus cool que vous.

Beauté

Au réveil, certains ressemblent
à une vidéo 4K. Vous, c’est plutôt la vidéo
youtube pixellisée 144 p. qui date de 2005.

Balance

Amour

Ne cherchez pas l’amour. Vous
voyez bien qu’il vous fuit depuis votre naissance.

Gloire

« En s’attendant au pire, on n’est
jamais déçu. » (proverbe préféré des Balances,
toujours optimistes)

Beauté

Non, vous ne voyez pas trouble.
Les gens autour de vous sont juste moins
beaux que vous.

Scorpion

Amour

Semaine fantastique pour tous les
Scorpions. Sauf celles et ceux qui aiment la
pizza à l’ananas. (on ne vous respecte pas)

Gloire

Même la Coupe du monde est
moins corrompue que vous.

Beauté

Dépisté à temps, il est pas si
méchant…

Sagittaire

Amour

Votre compatibilité amoureuse
? Quelqu’un de canon et cool, mais
mal luné les matins et qui râle non stop.
Bref, votre portrait craché.

Gloire

Pourquoi les Sagittaires sont si sexy mais si relous ? Pourquoi la Vie ?
Pourquoi des gens bizarres s’appellent Sasha avec un S ? Tant de questions existentielles sans réponse…

Beauté

Des panards bien trop poilus.
Epilez-vous les orteils, ça nous fera les pieds

Capricorne

Amour

Encore une semaine trépidante
dans la vie sentimentale des Capricornes !
(non, on déconne, il ne se passera que dalle,
comme d’hab)

Gloire

« Pourquoi nous retirer et abandonner la partie, quand il nous reste tant
d’êtres à décevoir ? », disait Cioran. Elle vous va bien, cette citation, non ?

Beauté

Paraît-il que les rides donnent du
charme. Ouf pour vous…

Verseau

Amour

Même dans la série « Amour, Gloire & Beauté » on ne surjoue pas aussi mal l’amour que vous.

Gloire

Le sachiez-tu ? Julien Courbet et
Julien Lepers ne s’appellent pas réellement Julien. Ça vous la coupe.

Beauté

Vous vous plaindrez de la météo
toute la semaine. Car oui, vous êtes désormais
ce qu’on appelle un vieux/une vieille.

Poissons

Amour

Tiens, c’est marrant : Poissons, ça
rime avec « simulation »…

Gloire

Vous allez perdre une dent. La
petite souris essayera de passer, mais elle ne
vous filera rien, car vous êtes un gros rat.

Beauté

Incroyable, mais vrai : plus le temps passe, plus vous ressemblez à un
blob fish.

Première annonce pour Terres du Son, avec notamment Shaka Ponk et Orelsan

L’hiver approche, les organisateurs des festivals d’été veulent déjà réchauffer les cœurs. Terres du Son vient de dévoiler les six premiers noms de son affiche pour 2023.

Dans 7 mois, ce sera le top départ de la 18ème édition du festival Terres du Son, à Monts, près de Tours. Ce mardi 6 décembre, les organisateurs viennent d’annoncer les premiers noms qui constitueraient l’affiche des 7, 8 et 9 juillet prochains.

Vendredi 7 juillet, place à Orelsan, rappeur emblématique de la scène française. A ses côtés, un deuxième artiste annoncé : Feder.

Le lendemain, samedi 8 juillet, Shaka Ponk devrait faire remuer la foule du popotin ! Même date, La Femme sera également là de la partie.

Enfin, deux derniers noms ont été dévoilés, avec Adé et le Tourangeau… Biga*Ranx !

A.G. / Photo : Alice Moitié

Fondettes : L’activité « colis » du centre de tri postal déménagera à Joué-lès-Tours

Il va y avoir du changement, en avril 2024… La Poste envisage de déplacer l’activité colis du centre de tri postal de Fondettes. Direction Joué-lès-Tours.

Les faits

Déménager l’activité « colis » du centre de tri postal de Fondettes à Joué-lès-Tours, c’est le projet de La Poste et dont l’annonce a été faite par Emmanuel David, le directeur du site. Ce déménagement se ferait du côté de la zone industrielle de la Liodière.

C’est en effet de là que la filiale de logistique Viapost va partir, laissant vacant un entrepôt de 12 000 m². Le centre de tri pourrait alors s’y installer sur une grande partie (8 000 m²), soit largement plus que les locaux de Fondettes. Le déménagement se ferait durant le printemps 2024.

Pourquoi ce changement ?

« On ne pouvait plus se développer, alors que la croissance des colis augmente », a souligné le directeur Emmanuel David dans les colonnes de la Nouvelle République. Car aujourd’hui à Fondettes, sur les 2 600 m² dédiés à cette activité (sur les 3 100 m² du centre), ce sont 8 000 à 10 000 colis quotidiens ! La majeure partie – un peu plus que la moitié – file en direction des communes de la métropole de Tours. Ainsi qu’aux centres postaux de Bourgueil, Château-Renault et Saint-Paterne-Racan. Alors le site de Fondettes, croulant sous les colis, est donc saturé.

L’investissement global de ce déménagement et de ce développement à Joué est estimé à 5 millions d’euros.

D’autres projets

Outre les colis et leur livraison, La Poste souhaite aussi diversifier son activité et a aussi un autre projet en tête : le centre tourangeau prévoit également de développer les livraisons à domicile de courses en drive en centre-ville. Ainsi, Fondettes ne garderait que l’activité courrier, « avec des changements immobiliers », comme le précise Emmanuel David, puisque le lieu serait alors sinon bien trop surdimensionné.

Colis = besoin de main d’œuvre

À noter également qu’en cette période de fêtes, La Poste voit la quantité de colis exploser. Il faut donc recruter d’urgence. Dans la région, on estimait il y a peu encore, à 250 le nombre de postes saisonniers, dont 65 en Indre-et-Loire.

Aurélien Germain / Photo : archives illustration NR

Chroniques culture : de Nickelback à Jack Pote, en passant par le Winteriip et notre sélection BD

L’ALBUM
NICKELBACK – GET ROLLIN’

Instant aveu… On s’était arrêté au Nickelback d’antan, ce temps où « How you remind me » squattait les ondes radio et les méchouilles de Chad Krueger cramaient l’écran de votre vieille téloche décrépite. Bref, en 2001 (coucou le coup de vieux). Alors quelle surprise au moment de mettre ce « Get Rollin’ » dans les esgourdes !

Ce dixième album débute avec « San Quentin », gros riff plombé à l’appui, déroulant un heavy rock bien lourd. Pour le reste ? Nickelback joue la carte du post grunge, balance de la voix éraillée quand il faut, sait pousser les potards. Chaque morceau est pensé pour la radio (la ballade sirupeuse « Those Days », le quasi country « High Time »), c’est du rock US à 100 %.

Alors que l’on trouve ça racoleur ou non, force est de constater que le groupe sait faire taper du pied en rythme et dérouler les chansons efficaces. Pas toujours donné à tout le monde.
Aurélien Germain

LE COFFRET
JACK POTE

Lorsque Jack Pote nous avait quittés, tous ses amis avaient décidé qu’il méritait plus que deux lignes dans la rubrique nécrologie. Alors pour célébrer celui qui fut une icône du rock tourangeau, de Gérard Blanchard aux Reactors puis en solo, ils se sont attelés à lui rendre un bel hommage. Le résultat est un coffret magnifique avec une pochette clin d’œil à Elvis et aux Clash, où l’on retrouve 5 CD, un DVD, un vinyle, un fanzine et plein de goodies.

Il n’en fallait pas moins pour ce fou de musique, cet amoureux des mots, ce rocker dans l’âme qui a illuminé les nuits tourangelles. Repose en paix l’ami, tes potes ne t’oublieront jamais…
H.B.

> Facebook : Les Potes de Jack.

FESTIVAL
LE WINTERIIP APPROCHE !

L’hiver, la sinistrose, le froid… Quoi de mieux que de se réchauffer avec un festival metal hardcore ? Le 17 décembre, le 37e Parallèle accueillera le Winteriip Fest, déclinaison hivernale du fameux Riip Fest.

Pour cette 3e édition, l’orga a mis le paquet à en juger par l’affiche : Verbal Razors, Suicidal Angels et In Other Climes pour la triplette en tête et aussi Pavement Punishment, Ariel Tombale, Projet 86, Lovve et Grand Master Krang. Et, toujours en filigrane, une sensibilisation à la cause environnementale notamment. À ne pas manquer.
A.G.

Dès 15 h. Tarif : 15 à 20 €. Infos : facebook.com/ RIIPFest

https://www.youtube.com/watch?v=Hig5bGfTiZ8

LA SÉLECTION BD

Avec maintenant Kris au scénario et l’inégalable Lambil au dessin, les Tuniques Bleues continuent leur chevauchée avec ce T66 « Irish Melody » (Dupuis). On y retrouve avec plaisir Blutch et Chesterfield aux prises avec des Irlandais : un album joyeux, même très joyeux !

 

Lucky Luke lui non plus ne manque pas d’humour et cet « Arche de Rantanplan » (Dargaud) est un vrai régal. Toujours mis en valeur par le dessin impeccable de Ache, notre cowboy solitaire est pour le coup entouré d’animaux divers et variés, dont un Rantanplan d’anthologie.
On reste dans le western, mais plus classique, avec le prequel de « La jeunesse de Durango » (Soleil), superbe série du genre crée par Yves Swolf. Si celui-ci reste au scénario, c’est Roman Surzhenko qui reprend le dessin de cette trilogie qui ne manque pas de justesse et d’action.

Déjà le tome 17 pour les Sisters ! « Dans tes rêves » (Bamboo) est une réussite de plus pour le duo William Cazenove. En effet, les deux sœurs Marine et Wendy sont une fois de plus en forme quand il s’agit de faire face à des situations toutes plus folles les unes que les autres.

« Ça balance pas mal à Lutèce » (Albert René/Hachette) est le titre du troisième album des aventures solo d’Idéfix, un travail d’équipe où l’on retrouve le dessin d’Etien, mais aussi pas mal des personnages emblématiques de la série mère. Bourré d’humour et de gags bien placés !
H.B.

 

Eric Vasseur, l’agent de collecte tout terrain

#VisMaVille Éric Vasseur est agent de collecte à la métropole de Tours. Un métier loin de la routine, pas tous les jours facile mais qu’il mène, avec son trio, dans la bonne humeur.

8h 30 du matin. Peu à peu, les équipes d’agents de collecte arrivent au dépôt de Tours Nord, situé rue Huygens. C’est l’heure de la pause-café avant de repartir sur la seconde tournée de la journée. Depuis 5 h 45, Eric Vasseur et ses deux coéquipiers sont sur le terrain, après avoir préparé leur camion à 5 h 30.

L’un conduit, les deux autres sont debout accrochés à l’arrière du camion. Ils enchaînent les ramassages de déchets, s’activent, courent, plaisantent parfois entre deux bacs ou échangent quelques mots avec un habitant venu à leur rencontre.

 

Chaque jour, du lundi au vendredi, 10 bennes de 26 tonnes partent du dépôt de Tours Nord, avec chacune sa zone définie. Celle d’Eric Vasseur, Franck Porteboeuf et Richard Marcelline, tous trois agents de collecte de la métropole, anciennement appelés chauffeurs-ripeurs, arpente la zone commerciale du côté de l’hypermarché Auchan, de la zone industrielle et des lotissements de la Milletière.

Sous la pluie, le vent ou le soleil, peu importe les conditions météorologiques, 9 à 10 tonnes sont collectées en moyenne sur ce parcours, avant que les déchets soient amenés au centre d’enfouissement de Sonzay.

 

La journée d’un chauffeur-ripeur se termine vers 12 h 45 en règle générale. Eric Vasseur est, quant à lui, salarié de la métropole depuis juin 2009. Auparavant il exerçait comme chauffeur routier. « Ici les journées ne se ressemblent pas, selon la météo, les gens qu’on rencontre, les obstacles sur la route, ce n’est pas la routine ! Nous avons une tournée type avec des imprévus, des travaux souvent. On s’adapte. »

Une tournée bien rodée par le trio depuis plus d’un an. « On est toujours la même équipe et c’est agréable de travailler avec eux, dans la bonne humeur. » Le teint toujours halé par son travail d’extérieur, il apprécie également de ne pas être enfermé de la journée. « Je me voyais mal travailler dans une usine. »

Eric Vasseur voit son métier comme une manière de « se rendre utile pour les usagers. Nous avons une image de service public à donner ». Même si, parfois, les habitants râlent un peu envers les agents de collecte quand ils ralentissent la circulation. Sur le terrain, on se rend compte de la difficulté de leur mission : grosses voitures mal garées leur laissant peu de passage dans des lieux étroits, vélos et trottinettes circulant sur les trottoirs, il faut être un chauffeur hors pair pour exercer ce métier.

Également, la condition physique est une donnée importante. « C’est sûr qu’il faut avoir une bonne hygiène de vie, conseille Eric Vasseur, qui se lève à 4 h 30 et pratique souvent le VTT à travers le nord de l’agglomération pour se détendre. On n’est pas à l’abri de l’accident, de la blessure. Même si les véhicules sont aujourd’hui automatisés, vous appuyez sur un bouton et le bac se lève tout seul, il faut être en permanence vigilant ».

En moyenne, un agent de collecte parcourt 18 km à pied par jour et collecte 400 bacs à lui tout seul, précise Damien Fraillon, le responsable du dépôt de Tours Nord.

 

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Olanjali : une cuisine de métissage, entre l’Inde et le reste du monde

« De la cuisine maison, métissée et familiale pour les petits et grands moments », c’est le credo d’Olanjali, dans le quartier Blanqui. On y a fait un tour.

Voilà un bien bel endroit où commence à s’écrire une bien belle histoire. Pour décrire un peu la chose, Olanjali, se situe entre le traiteur et le « restaurant à emporter ». Traiteur pour vos événements d’entreprise ou vos petites fêtes privées et restaurant à emporter pour vos déjeuners de semaine ou vos petits plaisirs du week-end.

Pourquoi donc Olanjali ? C’est le nom d’un oiseau coloré qui, comme on peut le lire sur le site internet « vole, plane, marche, grimpe, saute, se suspend. Il attire les regards, libre, il est le symbole de notre cuisine. ». Elles sont deux à faire vivre le lieu.

Très souvent derrière les fourneaux, plus particulièrement en charge des plats salés, il y a Chitra. Elle, c’est la maman. Elle est née en Inde, a grandi au Tchad et est arrivée en Touraine à la fin des années 70. « Depuis toujours je fais la cuisine pour ma famille, pour mes amis. Cela fait partie de ma vie. Et, quand je vais dans un restaurant indien, je ne retrouve jamais les plats que l’on mange à la maison. »

Alors, c’est cela qu’elle a voulu nous proposer, Chitra, le goût véritable de sa tradition culinaire, de la cuisine qu’elle prépare, depuis toujours, pour ses proches.

Tout près d’elle, il y a sa fille, Anousha. Elle, c’est plutôt le sucré, même si les deux femmes aiment aussi travailler ensemble. Elle est Tourangelle de naissance, mais elle a le voyage au cœur. Linguiste, elle a couru le monde, de l’Angleterre au États-Unis, en passant par l’Irlande et l’Allemagne. Elle en a ramené des saveurs et des goûts nouveaux. Après quelques années dans les relations internationales ou à enseigner le français, elle a l’idée de cette reconversion. Un projet culinaire, accessible et ouvert sur le monde, avec sa maman.

Si nous prenons tant de temps à vous raconter toute cette histoire, c’est que c’est bien ce parcours qui fait le goût de ce que l’on mange chez Olanjali. Du métissage culinaire, comme elles disent. Pour nous, ce jour-là, du poulet aux épices et sa semoule aux raisins secs et aux olives. Et, en dessert, un délicieux banoffee (inspiration ramenée de voyage) à la banane et au mascarpone. Pour le goûter, on avait même ajouté un petit cookie qui, à lui seul, valait le voyage.

Chronique : Matthieu Pays / Photo : Facebook OlanJali


> L’addition  : Le plat seul est à 9,50 €, formule Entrée / Plat ou Plat / Dessert pour 13 €. Pour la totale, ce sera 17 €. Et, jeudi, c’est jour végétarien ou végan.
> Au 56 rue Blanqui. La boutique est étroite, on ne peut pas y manger, mais l’accueil est chaleureux.
> Contact : www. olanjali.com, sur Facebook ou sur instagram.com/ olanjali_traiteur

 

Horoscope WTF du 30 novembre au 5 décembre 2022

La fin de l’année approche, l’astrologue est fatigué. Pour la peine, tout le monde prend cher cette semaine dans l’horoscope de tmv.

Bélier

Amour

Semaine difficile, puisque ce
week-end, vous allez

Gloire

Vous serez de mauvaise humeur
tout le week-end. Comme hier. Et avanthier.
Et le mois dernier. Et… bref vous êtes
sacrément relou.

Beauté

Le ministère de la Défense a appelé.
Il aimerait vous récupérer… (parce que
vous êtes un avion de chasse poh poh poh !)

Taureau

Amour

Taureau, ça rime avec « libido à
zéro ». Si ça, c’est pas un hasard hasardeux…

Gloire

Dans la vie, vous êtes l’équivalent
de cette tartine qui tombe du côté beurré
sur le tapis.

Beauté

Conspiration Illuminati ou non,
l’été est terminé et vos aisselles sont pourtant
toujours aussi mouillées.

Gémeaux

Amour

Vous n’avez pas la langue dans
votre poche ! (mais vous la fourrez un peu
trop dans toutes les bouches qui passent)

Gloire

N’oubliez pas cette phrase profonde
de Lauryne dans Loft Story : « Un lama, c’est
comme un kangourou. Sauf que ça crache. »

Beauté

Un contrôleur vous virera du bus
ce week-end. En cause ? Votre amour pour
le cassoulet et ses terribles conséquences.

Cancer

Amour

Vous faites des rêves érotiques
avec Kev Adams. Remettez-vous en question.

Gloire

Force ; est, de constater. que vous ?;?
avez…un gros,,, souci avec la : ponctuation

Beauté

Cessez de ne voir que vos petits défauts. Y a pire : vous pourriez avoir la voix
de Christophe Maé par exemple.

Lion

Amour

Les gens aiment les chiens, mais
faire pipi dans la rue et vous frotter à leur
jambe ne changera rien dans votre cas.

Gloire

Comme le dit le dicton, « Mieux
vaut passer son examen que repasser son
eczéma ». A+ !

Beauté

Fréquentation en hausse dans
votre slip à compter de samedi.

Vierge

Amour

La vie est cruelle. Sentimentalement,
vous êtes une piñata : toujours à vous
faire secouer dans tous les sens.

Gloire

La vie, c’est comme du saumon
périmé : pas toujours rose. A+ !

Beauté

La constellation du Léo Ferré vous
rappelle qu’avec le temps va, tout s’en va. (y
compris votre sex appeal)

Balance

Amour

Vous êtes aux
relations amoureuses ce que Bernard
Henry-Lévy est aux reporters de guerre.

Gloire

Félicitations, vous atteignez
10/10 sur l’échelle du malaise.

Beauté

Vous sentez la ciboulette. Et
c’est dégueulasse.

Scorpion

Amour

Quand ça veut pas, ça veut pas.
Et avec vous, ça veut pas.

Gloire

En raison de l’influence néfaste
de Vénus sur le quadrilatère nord-est, vous
vous ferez attaquer par un caniche. Ce qui
est franchement la honte…

Beauté

… D’autant que vous avez de
surcroît le même poil qu’un caniche.

Sagittaire

Amour

Y a plein de poissons dans votre
aquarium. (oui, on insinue que vous êtes lubriiiiques)

Gloire

Arrêtez de pousser mémé dans les
orties. Elle ne vous a strictement rien fait.

Beauté

L’étoile polaire en alignement avec
Pluton rappelle que le monosourcil revient à
la mode. Rien n’est perdu pour vous.

Capricorne

Amour

On ne veut surtout pas vous pourrir
la semaine, mais n’oubliez pas que votre
ex va potentiellement se reproduire un jour.

Gloire

N’oubliez jamais ce conseil : il ne faut pas faire confiance à un coiffeur chauve.

Beauté

Galipettes, ça rime avec raclette.
Votre mois de décembre sera donc fait de ça !

Verseau

Amour

Le printemps a beau être fini
depuis longtemps, ça ne vous empêche pas
de continuer à butiner absolument partout.

Gloire

Ce qui est pas mal avec vous, c’est
que vous touchez le fond mais vous continuez
à creuser.

Beauté

pOR »uiiiiiitgjpojeuh^’ » »ih’lihlvhilm
jhtùoMUE (désolé mon chat a marché
sur mon clavier)

Poissons

Amour

Vous êtes la moule de l’amour.
Toujours accroché(e) au rocher du Sentiment,
les tempêtes ne vous font pas peur.

Gloire

Vous faites un(e) parfait(e) cénobite.
(et vous allez chercher sur Google ce
que ça veut dire)

Beauté

Evitez de porter un col roulé. Ça
vous fait plutôt ressembler à une Knack qui
dépasse d’un hot dog.


Image de macrovector sur Freepik

Tours : Fréquence réduite pour certaines lignes de bus

Pas assez de conducteurs dans le réseau Fil bleu… Résultat ? Depuis le 28 novembre et jusqu’au 9 janvier, les bus passeront moins fréquemment sur certaines lignes.

Les faits

« Face aux difficultés de ressources de conducteurs, Fil bleu diminue l’offre de transports de certaines lignes à partir du 28 novembre. » L’annonce a été faite dans un communiqué de Keolis Tours, qui gère le réseau de transport dans la Métropole. Pénurie de conducteurs oblige, les conséquences vont donc se faire sentir sur huit lignes de bus qui verront, jusqu’au 9 janvier 2023, leur service amoindri du lundi au vendredi (hors vacances scolaires).

Quelles lignes concernées ?

Les lignes 2, 3, 4, 5, 10, 16, 30 et la C1 sont concernées. Dans le détail, il faut noter que la ligne 2 verra sa fréquence moyenne diminuer très légèrement : toutes les 8 minutes au lieu de 7 min 30 jusqu’à maintenant.

Pour les 3, 4 et 5, les bus ne passeront que toutes les 12 minutes et non toute les 10. Côté ligne 10, il faudra espérer un passage toutes les 20 minutes au lieu de 15.
Service encore plus espacé pour la 16, soit toutes les 30 minutes, et non toutes les 20. Idem pour la ligne 30 qui relie Ballan-Miré au CHU Trousseau.

Quant à la ligne C1, cette citadine parcourant le centre-ville de Tours, elle ne passera que toutes les 45 minutes au lieu des 15 précédentes.

Le contexte

Différents facteurs peuvent expliquer ce manque de personnel qui est d’ailleurs aussi visible dans le transport scolaire. Ce phénomène avait notamment été accentué après le Covid. Il y a également eu de nombreux départs à la retraite. Certains conducteurs ont par ailleurs dû récupérer des services et d’autres ont décidé de changer de poste, en raison des conditions de travail (service tôt le matin ou tard le soir, les dimanches, etc.).

Une situation temporaire

« Cette offre va permettre de fiabiliser le service et de retrouver un bon niveau de ponctualité ». Keolis l’a assuré : la situation ne devrait pas durer. Toutefois, ce n’est qu’au 9 janvier 2023 que la direction espère un retour à la normale. En attendant, elle poursuit ses sessions de recrutements. Des conducteurs qu’il faudra ensuite former. Sept nouveaux sont déjà arrivés.

Aurélien Germain

> Horaires en détail sur filbleu.fr

 

Olivier Giroud, Tourangeau de cœur

La Touraine et le stade de la Vallée du Cher ne sont pas prêts d’oublier le passage de Giroud…

Olivier Giroud vient de passer un cap important dans sa carrière. A l’occasion du premier match des Bleus lors de la Coupe du monde au Qatar, il a inscrit un doublé face à l’Australie. Cela a porté son compteur à 51 réalisations sous le maillot bleu, ce qui le propulse à la première place des buteurs tricolores, à égalité avec Thierry Henry.

« Je n’oublie pas d’où je viens, Le Tours FC est un club qui m’est cher. J’ai gardé plein de bons souvenirs et j’ai gardé contact avec des personnes qui travaillaient au club. » C’est Olivier Giroud qui parlait ainsi, en juin 2021.

La Touraine ne l’a pas oublié non plus

Depuis Clairefontaine, il n’a pas non plus oublié de saluer par un message vidéo l’officialisation de Tours comme camp de base de l’équipe irlandaise lors de la prochaine Coupe du monde de rugby, qui se jouera en France à l’automne prochain.

Si Giroud n’oublie pas d’où il vient, la Touraine, non plus, n’oublie pas et n’est pas prête d’oublier son passage à la Vallée du Cher. En deux saisons, entre 2008 et 2010, la star de l’équipe de France a fait trembler à 38 reprises les filets adverses. C’est également à Tours que l’attaquant a fait la connaissance du défenseur central Laurent Koscielny, qu’il retrouvera plus tard en équipe de France. Deux futurs internationaux dans une équipe de Ligue 2, les recruteurs de l’époque avaient eu du nez…

Texte : Matthieu Pays / Photo : Crédit commons.wikimedia.org

Imagine Dragons en concert au Château de Chambord en 2023

Dans le cadre de Chambord Live, Imagine Dragons sera de passage pour un show qui s’annonce dantesque. On attend 30 000 personnes.

On avait déjà eu Sting au Château de Chambord (pour un show archi-complet) en 2022… Pour sa deuxième édition, Chambord Live organisé avec AZ Prod, vient d’annoncer qu’Imagine Dragons serait en concert le 8 septembre 2023.

La billetterie – qui risque d’être prise d’assaut – ouvrira le 1er décembre à 10 h (sur chambordlive.com). Côté tarifs, comptez 78,50 € pour la fosse debout classique et 133,50 € pour la fosse debout « or ». 30 000 personnes y sont attendues.

Le groupe, qui a enquillé les hits (dont le célèbre « Radioactive ») et remplit les salles du monde entier, ne jouera sur deux dates en France. Chambord donc, mais aussi Paris.

A.G.

Chroniques culture : l’album d’Amari Natura, un nouveau mag’ rap et le dernier Springsteen

Cette semaine, on commence avec un disque bourré de soleil, celui d’Amari Natura, partie d’Amérique du Sud et désormais Tourangelle. On enchaîne avec un tout nouveau magazine 100 % rap, Mosaïque. Et on finit avec le petit kif de Bruce Springsteen !

L’ALBUM

AMARI NATURA – MUÉVETE

Le mois de novembre n’est pas franchement connu pour être le plus gai de l’année. Par chance, voilà un album qui devrait apporter une bonne grosse dose de soleil, de bonne humeur et de « caliente ». Parce qu’aux manettes de ce « Muévete », on retrouve Amari Natura, chanteuse née en Colombie, ayant grandi au Vénézuela, et qui a ramené dans ses valises (elle vit désormais à… Tours !) des compositions péchues et qui sentent bon l’Amérique du sud.

Pour se faire une idée, il faut imaginer un mélange habile entre reggaeton latino, cumbia et de trap. Un résultat qui fait du bien aux oreilles, fait bouger du popotin (le bien nommé « Danser Bonito ») et fait réellement voyager (l’ouverture « La Cumbia Brava »). Amari Natura chante dans sa langue natale et reste tout aussi mélodique lorsqu’elle se lance dans des paroles en français.

Réfugiée en France en 2017, membre de L’Atelier des artistes en exil, activiste pour l’environnement et le droit des femmes, elle raconte à travers « Muévete » sa vie, son parcours, son histoire. Un album à potentiel. Il suffit de jeter une oreille à « Cumbiamba » et son refrain qui s’ancre en tête dès la première écoute ; un véritable single dont le clip a été tourné à Tours pour un résultat (d)étonnant. À l’image de ce disque.

Aurélien Germain

> amarinatura.com et réseaux sociaux @amarinatura


LE MAG

MOSAÏQUE

Juillet 2021, tmv vous faisait part d’un petit nouveau dans le monde des médias : Mosaïque, magazine web 100 % indépendant consacré au rap, lancé par Lise et Thibaud, deux jeunes journalistes passés par l’Ecole publique de journalisme de Tours. Depuis, leur bébé a bien grandi… et pas qu’un peu, puisque le duo tente désormais l’aventure du mag’ papier.

Et c’est carton plein, puisque ce trimestriel (écoresponsable de surcroît) qui veut relancer la presse rap a écoulé tous les exemplaires de son tout premier numéro en… moins d’une heure ! Pour ne pas louper les prochains, restez donc à l’affût sur mosaiquemagazine.fr 

A.G


LE CD

BRUCE SPRINGSTEEN – ONLY THE STRONG SURVIVE

Reprendre des titres de soul et de rhythm’n’blues des années 60-70 ? C’est l’exercice qu’entreprend Bruce Springsteen ici, avec ce « Only the strong survive ». Petite récréation avant sa tournée 2023, le rockeur s’offre un petit plaisir coupable, tant son enthousiasme semble communicatif. Au total donc, quinze covers piochant dans Franck Wilson, The Temptations, ou encore The Four Tops et autres références de la Motown.

Un joli répertoire, porté par une voix rocailleuse, où la technique est mise en avant et où Springsteen semble s’éclater. À 73 ans, il reste le Boss.

A.G

Top 10 : les grands noms tourangeaux de la BD

Ils bullent, ils bullent… Retour sur dix dessinateurs de bande dessinée, des bédéistes bien de chez nous, tout droit issus de Touraine.

TITWANE

Pierre-Antoine Thierry (Titwane pour les bédéphiles) officie dans le genre de plus en plus prisé du reportage dessiné. Et il y excelle ! De la brigade des mineurs au porte-avion Charles de Gaulle en passant par l’Elysée, il croque avec acuité le monde qui nous entoure.

Loisel, posé près d’Amboise

Wow ! Le saviez-vous ? Bon, ça fait un moment déjà que Régis Loisel a élu demeure du côté d’Amboise (2019 exactement), mais on avoue qu’on ne s’en remet toujours pas. Le monsieur est tout de même un des très grands dessinateurs de la BD hexagonale : Peter Pan, La Quête de l’Oiseau du Temps, Magasin Général… Et il reste prolifique, puisqu’il vient de sortir le tome 3 de Un putain de Salopard : Guajeraï (dessins de Loisel et scénario de Pont, éditions Rue de Sèvres).

Turalo alias Eric Dérian

Compère de Larbier sur les albums Blagues belges, il est tout autant dessinateur que scénariste-auteur. Il est même prof, puisqu’il a dirigé un temps l’académie de BD Brassart-Delcourt. Il a encore changé de casquette en devenant responsable d’édition chez Phileas, tout en restant les pieds en Touraine.

Larbier, le papa des Petits Mythos

Vous (ou vos enfants), vous adorez redécouvrir la mythologie gréco-romaine avec les albums des Petits Mythos ? Eh bien leur papa est tourangeau ! Philippe Larbier a plus d’un album à son actif, et plus d’un style sous son crayon. Dessin de presse, Journal de Mickey, et en albums BD la série Ninja (scénarii et dessins) ou Le chevalier de Maison-Blanche (pour le scénario) … Et donc, ces Petits Mythos nés en 2015 dans le cerveau de Cazenove et sous le crayon de Larbier, qu’on ne se lasse pas de feuilleter.

Relom

Passer par Fluide Glacial, ça vous marque un CV et une identité. Depuis, le Tourangeau Relom a ajouté à son talent pour le dessin une belle expérience de scénariste, avec notamment Les veuves électriques dont il signe le scénario alors que Damien Geffroy est au dessin. Et vous savez quoi ? Le 2e tome est sorti l’été dernier !

Crip : sur les pointes

Pointes de stylo ? Ou pointes de danse classique ? Les deux mon capitaine, puisque Crip est le dessinateur de la série d’albums Studio Danse, aux éditions Bamboo. Une aventure qui dure : déjà 13 albums pour les petites héroïnes imaginées par le duo de scénaristes BeKa et ce dessinateur de chez nous.

Antoine Aubin derrière Blake et Mortimer

Reprendre les célèbres Blake & Mortimer ? Pas simple, mais Antoine Aubin relève le défi de se mettre au dessin pour faire vivre les scénarii de Jean Van Hamme depuis La porte d’Orphée. Et pour le tome 29 qui sort ce 25 novembre, c’est Jean-Luc Fromental qui est au scénario, et notre Tourangeau au dessin pour Huit heures à Berlin.

Terreur graphique

Pourquoi ce nom alors qu’il est loin de faire peur ? Installé à deux pas de l’Atelier Pop à Tours, Terreur Graphique a le trait piquant et l’humour noir (à moins que ce ne soit l’inverse ?). Ce qui lui fait peur en ce moment dans les pages de Libé, c’est l’avenir de la planète, le climat, toussa toussa. D’ailleurs on le retrouve dans l’équipe qui a concocté Maroni, album collectif autour du fleuve Maroni, paru cette année aux éditions Futuropolis.

Mayeul Vigouroux

Dans La Manticore, Mayeul Vigouroux nous conte l’histoire d’un roi qui décide de faire passer sa petite fille qui vient de naître pour un garçon, afin de lui éviter le courroux de son épouse misogyne. Une histoire de quête d’identité qui résonne sans nul doute avec le parcours de l’illustratrice.

Simon Hureau

Il n’est pas à Tours mais dans les environs, à la campagne… Et on comprend pourquoi en lisant L’Oasis, publié en 2020 chez Dargaud : il nous y raconte l’aventure de son jardin, pour un grand bain de nature ! Changement de décor avec le plus récent Sermilik, là où naissent les glaces, direction la banquise !

Maud Martinez / Photo ouverture : FreePik

Musée des Beaux-Arts : dans le quotidien de Jessica Degain, conservatrice du patrimoine

#VisMaVille Jessica Degain est conservatrice du patrimoine au musée des Beaux-Arts de Tours. Sous les feux des projecteurs avec le commissariat de l’exposition François Boucher, elle mène un travail de fond sur les œuvres.

2022 est une grande année pour Jessica Degain. La jeune conservatrice du patrimoine, arrivée au musée des Beaux-Arts en mai 2020 après un premier poste au service de la Conservation des œuvres d’art religieuses et civiles (COARC) de la Ville de Paris, a la charge des deux expositions du musée. Celle d’Antoine Coypel qui a eu lieu début 2022 et depuis début novembre, François Boucher, deux peintres du XVIIIe siècle.

Au départ spécialiste en art indien, Jessica Degain s’est tournée vers l’art du siècle des Lumières, et complète avec le XVIIe et XIXe au Musée des Beaux-Arts. « J’aime beaucoup le siècle des Lumières très riche au niveau artistique, sensuel et élégant. On perçoit très bien ce côté dans l’œuvre de François Boucher, sa proximité avec la nature et son art délicat. »

Cela fait deux ans qu’elle bâtit cette exposition événement, aux côtés de Guillaume Kazerouni, conservateur à Rennes, avec qui elle avait déjà expérimenté une collaboration pour une exposition au Petit Palais. « Le commissariat d’exposition, c’est d’abord proposer une listes d’œuvres en partant des collections du musée et en enrichissant par des prêts extérieurs. On part d’une liste idéale mais on s’adapte car il est difficile d’obtenir tous les prêts souhaités. L’idée est surtout d’avoir une approche originale pour faire avancer la connaissance scientifique. »

Ensuite, vient le temps de l’élaboration du catalogue d’exposition, puis la mise en place de la scénographie. « C’est une étape stimulante qui permet de se projeter dans les espaces, de choisir les couleurs, l’identité visuelle de l’exposition. » Une étape qui se fait en lien avec le personnel du musée et des prestataires extérieurs. « Nous ne sommes pas isolés dans un bureau, c’est un travail d’équipe collectif », souligne Jessica Degain.

La recherche de mécénat fait aussi partie des missions de la commissaire, avec l’aide du service dédié à la Ville de Tours. « Ensuite, il faut faire vivre l’exposition pendant trois mois, la médiation est ici importante, par des cours d’histoire de l’art notamment. »

En dehors du montage des expos, la conservatrice du patrimoine travaille, telle une fourmi, à enrichir les collections du musée. Là aussi un budget est défini. « Depuis deux ans et demi, nous avons acquis un nombre d’œuvres importantes que l’on peut voir aujourd’hui accrochées, comme un De Boulogne et des tableaux de Girardet qui a illustré des paysages de Touraine. »

Enfin, Jessica Degain est également occupée par la restauration, en ayant un rôle de maîtrise d’ouvrage, qui permet de faire découvrir de nouvelles œuvres au public en les faisant tourner dans le musée. Ce dernier possède au total 18 000 œuvres dont 10 à 15 % seulement sont visibles, les réserves étant stockées sur le site de la Camusière à Saint-Avertin.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

On a goûté la cuisine de El Cafecito, au jardin des Prébendes

Vous connaissiez El Cafecito, rue du Grand-Marché ? Mais l’établissement a un petit frère au jardin des Prébendes. On est allé faire un tour pour notre pause du midi et déguster la formule déjeuner.

Un cadre idéal, de la tranquillité, un petit coin de verdure et une pause gourmande pour le midi. Voilà à quoi l’on pourrait résumer El Cafecito. Attention, on ne parle pas ici de l’établissement situé rue du Grand-Marché (testé dans nos pages en 2017 d’ailleurs), mais de celui qui s’est installé cet été à l’entrée du jardin des Prébendes.

La tête pensante est toujours Karla Derenne qui, décidément, a des projets plein la tête et des idées à tout va. Elle s’est installée dans ce joli parc suite à l’appel à projets de la mairie lancé début mai 2022.

Vue sur les Prébendes et formule déjeuner

On arrive donc ce jeudi-là à midi pile – la salle est toute petite, autant dire qu’elle est vite remplie et qu’on vous conseille de réserver si intéressé(e)s – et on découvre un endroit tout mignon. C’est chaleureux, accueillant, avec de grosses lampes en osier, un grand tableau d’une artiste guatémaltèque accroché au mur et des meubles signés La Malfabrique. Installé sur une table haute, on a vue sur le jardin des Prébendes, idéal pour rêvasser en attendant le plat qui arrive assez rapidement.

Cette semaine, c’était d’abord soupe de courge Carat et châtaignes pour commencer. Ça réchauffe, ça fait du bien et on a apprécié la touche de lard fumé et de crème pour parfaire le tout. Pour accompagner, un grilled cheese : des petits pains toastés et grillés fourrés aux trois fromages et patate douce ! Le chef a aussi eu la bonne idée de l’assaisonner de coulis de persil.

À noter que cette formule déjeuner revient à 14,50 € (avec un café ou un thé), mais une troisième assiette est possible (cette semaine, une crème de fenouil au gingembre avec graines de courges et fromage de brebis) pour une note à 19 €. Une pause du midi bien agréable !

Reste évidemment que les amoureux/ ses de café – LA spécialité d’El Cafecito – ne seront pas déçus, puisqu’aux Prébendes aussi tout comme rue du Grand-Marché, on peut en déguster à foison. Du café venu tout droit d’Amérique latine et du Guatemala, torréfié par l’équipe pour une carte plus que fournie.

Chronique : Aurélien Germain / Photo : Facebook El Cafecito + tmv


> L’addition : Menu déjeuner à 3 assiettes (2 plats + 1 dessert) à 19 € avec café ou thé. Formule 2 assiettes à 14,50 €. Brunch le dimanche à 22 €.
> C’est où ? Au jardin des Prébendes, à Tours. El Cafecito se trouve dans la petite maisonnette et il y a également une terrasse. Ouvert tous les jours de 9 h à la fermeture du parc.
> Contact Tél. 07 72 33 59 51 ou par mail à karla@elcafecito.fr + réseaux sociaux, où il poste ses menus chaque semaine : @elcafecitotours sur Facebook et @el_cafecito_tours sur Insta

Horoscope WTF du 23 au 29 novembre 2022

Pas de chance pour les Taureaux cette semaine qui seront le signe le moins aimé de notre astrologue. Mais qui aime bien châtie bien. Ou charrie bien, on ne sait plus.

Bélier

Amour

Un match Tinder avec Jean Lassalle
remettra en question toute votre vie
amoureuse.

Gloire

On vous a déjà dit que ça rendait
sourd. (et avez-vous remarqué comme vous
étiez sourd(e) comme un pot ?)

Beauté

Les auréoles sous les bras, c’est
gênant. Vous en savez quelque chose.

Taureau

Amour

Chaque jour
est un nouvel échec sentimental. Voyez le
positif : au moins, vous êtes constant(e) !

Gloire

Naaan, mais tu comprends,
je suis hypersensiiible… » Non, non, vous
êtes juste hyperchiant(e).

Beauté

Bonne nouvelle tout de
même, puisque Disney vous contactera
pour le rôle de Chewbacca dans le
prochain Star Wars.

Gémeaux

Amour

Vénus et le trigone de l’étoile polaire
éclaircissent votre ciel amoureux. (ça ne
veut rien dire, mais on s’en tape)

Gloire

Il y a deux choses chiantes sur
Terre : discuter avec les Gémeaux et le fait
que gaufre ne s’écrive pas avec deux F.

Beauté

Prenez un suppositoire de second
degré avant de vous coucher, ça vaut mieux.

Cancer

Amour

A force de plonger dans ses yeux,
vous allez boire la tasse. Ne faites jamais
confiance à l’amour.

Gloire

Vous préférez une petite qui fait
rire plutôt qu’une grande qui fait pleurer.
(on parle de votre meilleure amie, TOUT
DOUX LES LUBRIQUES)

Beauté

Vous êtes un soleil, vous êtes extra,
la Beauté incarnée et… oupsi pardon, c’était
destiné aux Poissons, ça.

Lion

Amour

Vous rencontrerez l’amour de
votre vie… qui dira « comme même ». À
vous de voir si vous tentez le coup ou si vous
l’encastrez.

Gloire

Vous avez un peu trop confiance en
vous en ce moment. Calmez-vous et repensez
à tous vos échecs.

Beauté

Une étude lituanienne démontre
que les bons coups ont généralement les cheveux
blonds. A+.

Vierge

Amour

Vous êtes un peu le Didier Raoult
des relations amoureuses : autant adulé que
controversé.

Gloire

La loi de Murphy dit : « S’il existe au moins 2 façons de faire quelque chose et qu’au moins l’une de ces façons peut entraîner une catastrophe, il se trouvera forcément
quelqu’un pour emprunter cette voie. » Bah ce quelqu’un, c’est vous.

Beauté

Vous êtes gaulé(e) comme une
chips, mais on vous aime.

Balance

Amour

Jadis, vous étiez vraiment fortiche
sous la couette. Mais c’est fini, les Trente Glorieuses…

Gloire

Ah bah tiens, votre portefeuille est
en récession lui aussi…

Beauté

On n’a plus d’autres vannes sur
l’économie… Alors sachez simplement que
vous êtes le plus beau signe de la Terre.

Scorpion

Amour

Quelqu’un vous adule en secret…
(mais on vous le dira la semaine prochaine,
car là j’ai pas l’temps)

Gloire

Faute de grives, on mange des
merles. Mais vous vous en foutez, vous
bouffez tout.

Beauté

Votre prénom est vraiment laid,
mais vous êtes hyper canon.

Sagittaire

Amour

Les illuminations de Noël en
ville, c’est pour bientôt. Mais la vraie lumière,
c’est vous. Car vous illuminez nos
vies. MOOOOH !

Gloire

Petit papillon deviendra grand.
Mais pour l’instant, vous êtes bloqué(e) au
stade de la larve.

Beauté

Vous êtes daltonien(ne) ou vous
choisissez vraiment ce genre de fringues ?

Capricorne

Amour

Essayez de copuler avec un(e)
Sagittaire. Ils sont souvent seuls, les pauvres…

Gloire

Méfiez-vous du karma. (oui, vous
êtes dans le caca…)

Beauté

Capricorne rime avec Elisabeth
Borne. Ce qui tombe bien, vous avez le même
charisme.

Verseau

Amour

Olala, vous êtes relou, le disque
est rayé, hein…

Gloire

Olala, vous êtes relou, le disque
est rayé, hein…

Beauté

Olala, vous êtes relou, le disque
est rayé, hein…

Poissons

Amour

Baisser le chauffage cet hiver vous
fait peur ? Pas d’inquiétude, quand on connaît
la chaudière que vous êtes.

Gloire

M’en tape.

Beauté

Pour cette partie, z’avez qu’à regarder
ce qu’on disait aux Cancers.

Guide à Tours : l’ABC de la BD !

On n’ira pas jusqu’à dire que dès qu’on soulève un pavé du Vieux-Tours, on y trouve un dessinateur ou un scénariste de BD, mais… Plus on avance dans ce monde de bulles, et plus on est étonné de la profusion d’acteurs du secteur qui sont à Tours. Voici un tout petit aperçu…

A COMME…

Atelier POP

Ici, personne qui bulle : tout le monde est au travail sur son ordinateur, palette graphique et stylet à la main… ou stylo, pour ceux qui travaillent à l’ancienne. L’Atelier POP a été créé au tout début des années 2000, et il en a vu passer, des dessinateurs, dessinatrices, illustratrices, illustrateurs et graphistes en tout genre ! Seul Johann Leroux (alias Ullcer) était là dès le début. Ils travaillent chacun sur leur projet, se donnent des coups de main, et trouvent dans cet espace de coworking (né avant que le mot ne soit à la mode) une alternative pratique au bureau à la maison.

Giovanni Jouzeau (que vous avez vu passer dans nos pages fut un temps !) ajoute : « L’atelier m’a permis aussi d’avoir des conseils et quelques contacts car je sortais tout juste de ma formation. »

Chacun sa spécialité, comme Greg Lofé qui est coloriste, un métier pas si connu mais essentiel : c’est lui qui colore les planches noir & blanc fournies par les dessinateurs de BD ! Envie d’en apprendre plus sur les métiers liés à la BD ? C’est simple : l’équipe de l’Atelier POP est tous les ans au festival À Tours de Bulles ! Y’a plus qu’à patienter ! Et pour suivre leurs actualités, c’est sur Facebook @atelierpopbd

À Tours de Bulles

Le rendez-vous annuel des bédéphiles urbains, qui ne bougent pas leurs fesses jusqu’au festival de BD d’Amboise ou à la journée BD De Langeais (fainéants, va !). À Tours, cela fait maintenant 18 ans que le festival existe. Et pour la 19e édition, qui se déroulera comme d’habitude en septembre, on retrouvera une expo autour de l’album vainqueur de la Tour d’Ivoire 2022 : Lettres perdues, par Jim Bishop, et plein d’autres animations : ateliers dessins, concert-dessiné, conférences, séances de dédicaces… Tout un programme à guetter sur le site du festival www.atoursdebulles.fr.

B COMME…

Bédélire

Une institution pour les bédéphiles ! Rue du commerce, la boutique de BD a tout l’air d’une caverne d’Ali Baba avec ses meubles en bois, ses échelles pour grimper au sommet et ses albums par milliers. S’il existe depuis 1993, ce repaire des fans de bulles a fait parler de lui récemment pour autre chose que le 9e art. Ses cinq salariés ont en effet repris le magasin sous forme de société coopérative. Un format qui leur ressemble, où chacun a son mot à dire !

Et vous savez quoi ? On sait pourquoi on ne trouve pas d’étiquette pour nous guider dans les rayons : c’est pour nous pousser à nous approcher de ces libraires sympas, et profiter de leurs conseils avisés !

> 81 rue du commerce – Facebook @bedelire

La Boîte à bulles

C’est à Saint-Avertin que Vincent Henry a posé ses valises en 2012, après avoir démarré son activité en région parisienne. « J’étais un provincial malheureux à la capitale, tout simplement ! » raconte cet éditeur de bande-dessinée.

Chaque année, avec son équipe, ils sortent une vingtaine de nouveautés. Leur credo ? « La vie réelle, les tranches de vie, avec de la BD documentaire, des témoignages ou des récits intimes qui peuvent pencher vers la fiction. »

Et comme pour un éditeur de roman, l’éditeur de BD mène un travail de fourmi avec ses auteurs : « En tant qu’éditeurs, nous choisissons des projets et les mettons au point en collaboration avec les auteurs, c’est un accompagnement qui peut démarrer dès le storyboard, jusqu’aux détails finaux liés à la publication. »

Lui-même journaliste spécialisé dans ce secteur, Vincent Henry est également scénariste : on lui doit par exemple Les derniers Kalash (en coécriture avec Jean-Yves Loudes, et avec Hubert Maury au dessin), ou Jacques Damour (dessins Gaël Henry).

Avec ses deux casquettes, l’éditeur a des journées bien chargées, qui incluent aussi le suivi des ventes d’ouvrages et la promo des dernières parutions de la Boîte à Bulles : Majnoun et Leïli, chants d’outre-tombe de Yann Damezin, poème graphique rédigé en alexandrins, Prison de Fabrice Rinaudo, Sylvain Dorange et Anne Royan qui nous plonge dans le milieu carcéral, et le plus léger Le Renard, le corbeau et leurs potos de la Tourangelle Véropée.

> À suivre sur www.la-boite-a-bulles.com

Brassart

L’école tourangelle s’est fait un nom dans la formation des illustrateurs et graphistes de talent… Ce qui inclue aussi la BD ! Durant quelques années l’école a même été en partenariat avec l’éditeur Delcourt, c’est dire si elle fait référence en matière d’illustration et de dessin !

C COMME…

COMMERCES

D’autres adresses pour des BD : J’ai les Bulles, rue du Commerce, pour de l’occaz’ et du neuf à petit prix ; la Boîte à Livres qui agrandit sans cesse ses rayons BD, l’Imaginaute côté comics américains, ou le Bibliovore pour quelques secondes mains en très bon état.

Maud Martinez


Retrouvez la suite de notre dossier dans le N°431 de TMV (du 23 au 29/11/2022)

Grande collecte de colis de Noël pour les personnes sans-abri

L’opération reprend cette année ! Main dans la Main 37 organise une grande collecte pour distribuer ensuite des sacs-cadeaux aux personnes précaires et démunis dans la rue.

Les faits

« On remet ça cette année et c’est grâce à vous ! » Un petit emoji, les yeux en cœur, est accolé à cette phrase, postée sur la page Facebook de Main dans la main 37. Et dans la foulée, une tonne de réponses, de partages et de « likes ». L’opération de colis de Noël pour les plus démunis reprend donc, avec toujours ce mot d’ordre : « On ne peut pas aider tout le monde, mais tout le monde peut aider quelqu’un. »

Pour rappel, le principe est tout simple : il s’agit d’une grande collecte pour aider les personnes précaires qui sont à la rue. Les colis de Noël récoltés sont ensuite distribués directement aux sans-abri, à la période des fêtes. Le succès est tel que Fanny et Marine, à l’origine de la démarche, avaient notamment récolté plus de 4 000 boîtes-cadeaux !

L’an dernier, il y avait de quoi distribuer ! (Photo Facebook Main dans la main 37)

Comment on fait ?

Pour cette quatrième édition, on ne change pas une équipe qui gagne. Les boîtes sont toujours acceptées, mais il est recommandé de prendre un petit sac (c’est moins encombrant et plus utile*), et on y glisse « un truc chaud, un truc bon, un produit cosmétique, un divertissement, un mot doux » et si besoin, un petit plus pour un chien qui reste souvent un bon compagnon pour les personnes sans-abri.

Il faut surtout penser à bien noter si le sac-cadeau est destiné à un homme, une femme, ou un(e) enfant.

Des points de collecte

Main dans la main 37 a cette année agrandi sa liste de points de collecte. On retrouve notamment My French agent, à Tours (boulevard Béranger), O Bistrot Quai à Esvres, l’épicerie Tour’n’Vrac à Descartes, ou encore la société STI à Larçay, le mairie de Montbazon, le centre social de la Vallée Violette à Joué-lès-Tours et bien d’autres. La liste complète est à retrouver sur la page Facebook du collectif.

La collecte a lieu jusqu’au 16 décembre. Tout sera ensuite redistribué aux personnes précaires. Pour qu’elles puissent, au moins l’espace d’un instant, bénéficier d’un peu de douceur et d’humanité à Noël.

Texte : Aurélien Germain / Photo ouverture : archives NR – Julien Pruvost

Main dans la main 37 sur Facebook

(*) Sac avec réduction de 10 % à Decathlon Chambray, partenaire de l’opération

Chroniques culture : une comédie policière, la sélection BD, un morceau ensoleillé et une illustratrice tourangelle

Il y a de quoi faire cette semaine ! Entre un polar rigolo signé Elisabeth Segard, le nouveau morceau de la Tourangelle Leo, un compte Insta fun avec la dessinatrice Manonymousse et notre sélection BD, voici les chroniques culture.

LE LIVRE

UN FUTUR PRESQUE PARFAIT

Elle-même le confie : si on lui avait dit il y a trois ans qu’elle écrirait une série, elle « aurait ri. Très, très fort ». Et pourtant, Elisabeth Segard, journaliste tourangelle le jour à la NR et romancière la nuit (un peu comme Superman, mais en encore plus fort), retrouve son personnage-clé, Violette, dans « Un futur presque parfait » (éditions Calmann-Lévy), suite du déjà très bon « Une certaine idée du Paradis » (lire ICI).

Ses protagonistes, « ils se sont imposés » comme elle le dit. Et quel bonheur, car c’est un plaisir de les retrouver, toujours aussi bien façonnés sous sa plume. Parce que m’dame Segard sait y faire. Elle sait emmener son lecteur, elle sait bidouiller comme il faut ses polars pas glauques du tout, prenant place dans la campagne tourangelle (les références sont multiples).

Dans « Un futur presque parfait », les élections approchent à Mouy-sur-Loire et la maire sortante doit défendre son bilan face aux rivaux. Mais Violette Laguille (la fameuse !), qu’on avait adorée en vieille dame pas franchement commode dans le premier volet, entre dans la danse. Avec, au menu, des bijoux, un coffre-fort, et un candidat assassiné. Un roman qui se dévore rapidement, toujours porté par un sens du rythme difficile à prendre en défaut, et qui sait toujours faire sourire et faire se questionner (bah oui, c’est une comédie policière, oh !).

Aurélien Germain


LA DECOUVERTE

LEO – SUNNY DAY

Léopoldine est une chanteuse et guitariste tourangelle, plus connue sous le nom de Leo sur scène. Pour affronter le froid et l’hiver qui arrivent, l’artiste dégoupille un single intitulé « Sunny Day » qui est désormais disponible sur toutes les plateformes, avec un très joli clip à la clé… qui sent bon l’été !

Donc oui, l’écoute de ce titre est fort agréable : c’est un morceau ensoleillé, tout doux et sucré, dans lequel Leo y distille sa pop aux relents soul. Bien goupillé et composé, Sunny Day se déguste. Les intéressé(e)s pourront découvrir ce projet – solo passé trio depuis peu – sur facebook.com/leoacoustique
A.G.

INSTAGRAM

MANONYMOUSSE, ILLUSTRATRICE

Son petit nom, c’est Manon Ghuzel ; son pseudo, c’est Manonymousse. Et cette illustratrice tourangelle fait vivre son compte Instagram – 1 200 followers et quelques pour le moment – avec dessins humoristiques et strips BD en quatre cases efficaces, le tout réalisé sur iPad (et avec son chat visiblement). Egalement autrice du webtoon « Les Quenottes », Manonymousse possède visiblement une bonne dose de second degré et d’autodérision, ce qui se ressent jusqu’aux légendes de ses postes.
A.G.

> Pour suivre tout ça, direction instagram.com/manonymousse


LA SELECTION BD

Avec la « Gazette désarmée » (Editions i), François Boucq démontre toute l’étendue de son talent. Avec ce format mi- magazine, mi-livre d’illustration, il déploie en effet toute sa palette graphique et navigue entre humour noir, pastiche et absurde. Bluffant !


Lapin Poche N°1 (L’Association) est la nouvelle aventure éditoriale de Lewis Trondheim, entouré d’une vingtaine de dessinateurs (David B, Jousselin, Parrondo…). Au total, 144 pages de strips, de gags et d’histoires courtes savoureuses, dans un format carré façon Pif Poche.

On a déjà dit ici tout le bien que l’on pensait d’Alex W. Inker et son talent pour le noir et blanc… Il monte encore d’un cran avec ce « Colorado train » (Sarbacane) et cette histoire d’ados lancés sur la piste du tueur d’un de leur camarade. C’est chaud et froid à la fois et d’une maîtrise totale.
En matière de surprise, on est resté scotché par « Attachements » (Edition Lapin) d’Alice Bienassis qui nous entraîne avec ce roman graphique en noir et blanc dans le monde du shibari. Au travers de quatre témoignages de cette pratique érotique, elle livre un éclairage sur les questions de pouvoir et interroge sur les limites du plaisir.

« On la trouvait plutôt jolie » (Michel Lafon) est une adaptation réussie du roman de Michel Bussi par Joël Alessandra. Ce dessinateur est sûrement l’un des plus doués de sa génération : mise en scène maîtrisée, formidable travail sur les couleurs à l’aquarelle et récit émouvant.
Hervé Bourit

La cuisine du monde revisitée par Marie Paulay

#VisMaVille Marie Paulay est cheffe, à la tête du restaurant La Petite Cuisine, à Tours. Une table devenue vite réputée avec une cheffe inventive et passionnée.

Salade de cabillaud et crevettes à la mangue, saveurs thaï ; saumon gravlax, anguille de Loire et labneh wasabi ; tataki de bœuf algues wakamées ; omelette japonaise et trompettes : les plats sortent du comptoir selon un ballet parfaitement orchestré entre Marie Paulay, la cheffe de cuisine, et Agathe Aloin, au service.

Depuis cinq ans, elles partagent l’aventure de La Petite Cuisine, rue Voltaire. Marie Paulay a salarié Agathe Aloin après avoir tenté une première expérience dans une Petite Cuisine plus réduite, juste à côté rue Berthelot. Après des études de juriste, elle décide de suivre, à 26 ans, un CAP accéléré en cuisine au lycée Bayet, avec l’idée d’ouvrir des chambres d’hôtes en fin de carrière.

Ce sera finalement l’inverse. Après des stages à l’ONU et au ministère des Affaires étrangères, elle préfère rentrer dans sa Touraine natale. Le droit français ne l’intéressant pas, elle se tourne alors vers sa passion, la cuisine, et ouvre en 2011 son premier restaurant.

Très tôt, la cuisine du monde l’a inspirée. Vers 12 ans, après avoir goûté un bœuf au paprika et à la marjolaine tchèque, elle se met aux fourneaux dans l’intention de reproduire ce plat. Aujourd’hui, elle affectionne la cuisine thaï, japonaise, libanaise… la cuisine du monde en général. « Je m’intéresse aux cultures et la cuisine est un moyen de réunir les gens malgré les différences de religions. J’ai toujours voulu faire quelque chose pour aider les gens », assure la juriste en droit international. « Mon but est de m’approprier la cuisine du monde, d’en comprendre les codes et d’essayer de la sublimer à ma façon. »

Sa soupe miso 100 % locale ou son poulet à l’orientale mélangeant les goûts syrien, libanais et mexicain en sont la preuve. La cheffe prône une cuisine saine et diététique, elle gramme ses quantités en fonction des apports alimentaires et refuse le gaspillage. « C’est pour cela que mes plats contiennent peu de viande et des portions normales. Je préfère resservir les bons mangeurs », explique Marie Paulay.

En cuisine du mercredi au vendredi, midis et soirs, elle organise également des soirées privées et s’occupe le lundi de la comptabilité et de l’administratif, le mardi des courses et de la mise en place pour la semaine.

Sa fonction de cheffe d’entreprise prend de plus en plus de place : elle gère à présent quatre salariés avec, depuis l’année dernière, le Potager contemporain du CCCOD et la restauration du Grand Théâtre pour lesquels elle est associée à Stanislas Roy. Une inclinaison vers des lieux de cultures logique pour elle. « J’ai ainsi accès à la culture, comme je n’ai plus beaucoup de temps libre avec mon travail. » Ce n’est donc pas un hasard si les tableaux d’Aurélia Vissian, installés sur les murs de son restaurant, accompagnent son inspiration de cheffe dans son quotidien.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Jeux de société : les entreprises tourangelles s’y mettent aussi

Il y a bien longtemps que le jeu est sorti du cadre du simple amusement domestique. Au niveau personnel, cette activité permet de recréer des liens, de partager et de découvrir plein de choses. Autant de bénéfices qui peuvent s’avérer très utiles dans d’autres secteurs. Le jeu a donc investi l’univers de la santé et, notamment, de la santé mentale. Mais il s’est aussi installé avec succès dans le monde de l’entreprise. Exemples in vivo avec des expériences tourangelles.

« Lorsqu’on joue, on se laisse aller, on s’oublie et notre personnalité s’exprime. Alors pourquoi ne pas mettre cela au service de l’entreprise ? ». Olivier Chanry, déjà éditeur de jeux historiques avec sa société Asyncron basée à La Riche, a donc lancé un nouveau projet : Team in Vitro. Une offre destinée aux entreprises en mal de bonnes idées pour leurs team-building.

Les premières séances d’afterwork autour du jeu Tchat Box imaginé par Guillaume Gleize et édité par Olivier sont prometteuses : chacun parle de soi, même les timides, et les participants font connaissance en douceur, dans la joie et la bonne humeur.

Pour le chef d’entreprise, les prochaines étapes passeront par l’utilisation des jeux Call Me Cthulhu et Nosferatu, avec un meneur de jeu de l’équipe de Team in Vitro pour rythmer la partie. Et une prestation autour du jeu historique Defcon 1, avec recadrage du scénario par l’auteur pour l’adapter aux problématiques spécifiques identifiées par un psychologue d’entreprise, qui observera la partie !

L’équipe de In Vitro précise : « Il faudra savoir mettre en œuvre et suivre une stratégie de groupe. Chaque équipe sera assistée par un aide de camp permettant d’entrer directement dans le jeu sans connaissance préalable. » (Photo http://www.team-in-vitro.fr)

Au bar à jeux le Cubrik, à Tours, François Hotton et Sylvain Petitprêtre ont aussi en préparation une prestation spéciale pour entreprises : un déjeuner du midi pimenté de parties de jeux de société. Du côté d’Arkham Studio (entreprise mère de l’éditeur Arkham Society), Tristan Boschet a les arguments pour convaincre : le directeur commercial propose aux entreprises des outils attractifs et sur mesure pour de la formation, « avec un meilleur taux de compréhension, de mémorisation et d’adhésion que sur une formation traditionnelle ».

Et dans le cadre d’un événement d’entreprise, le jeu est une option innovante qui permet encore aujourd’hui de se distinguer des concurrents. En plus de ses propositions digitales, Arkham fabrique ainsi des jeux de plateau, livrés clés (et règles) en main au client qui y retrouve une manière agréable de faire passer des messages à ses équipes. Que ce soit pour parler accidents du travail à la Carsat, ou sécurité et datas center chez OVH. Faire passer des messages, servir à cultiver l’esprit d’entreprise…

S’éloigne-t-on de l’essence-même du jeu telle que définie par tonton Larousse ? Une « activité (…) non imposée, ne visant à aucune fin utilitaire, et à laquelle on s’adonne pour se divertir, en tirer un plaisir ? » À vous de nous le dire.

M.M.

On a testé Le Céci’Bon, rue Briçonnet, à deux pas de Plumereau

Une récente adresse est à noter du côté de la place Plumereau. On a donc goûté à la carte travaillée du Céci’Bon, un restaurant aux produits locaux et de saison.

C’est qu’il avait failli passer sous notre radar, ce restaurant ! Il faut dire qu’on n’a pas trop l’habitude de voir trop de changement du côté de la place Plumereau. Pourtant, au mois de juillet dernier, il y a eu du nouveau sur la place historique, à la jonction avec la rue Briçonnet.

Fini, la crêperie Le Be New ; place au Céci’Bon ! Et là, autant vous dire qu’on n’est plus du tout sur le créneau de la galette. Maintenant, c’est cuisine tradi avec produits frais, de saison et locaux (les viandes, par exemple, sont toutes régionales) et belles assiettes joliment présentées.

À la tête de l’établissement, Cécile et Lucas, un duo qui carbure et qui a de l’énergie (et de la bonne humeur) à revendre ! On a d’abord été particulièrement satisfaits de leur bonhomie et de l’accueil. Mais après avoir causé… il fallait bien manger !

Le midi, c’est formule complète à 18 € (ce jour-là, il y avait notamment rillons de Touraine snackés crème de panais et hachis parmentier au tandoori, mais l’ardoise change régulièrement) ou des plats à la carte à 18 €. Avec, comme on aime à tmv, la triplette : un tableau avec 3 entrées, 3 plats, 3 desserts. Gage de qualité et de cuisine minutieuse. C’est vers ce modèle qu’on s’est tourné.

Météo fraîche oblige, on a donc commencé par se réchauffer avec un velouté de potimarron. Onctueux à souhait, avec de chouettes saveurs, car il est composé avec de la faisselle de chèvre frais, quelques touches croquantes et du piment d’Espelette.

Et du côté du plat principal, même plaisir : on s’est lancé dans la dégustation d’un filet mignon de porc Le Roi Rose de Touraine. La viande est excellente, tellement tendre qu’elle se coupe toute seule, à peine le couteau posé. Le Céci’Bon se fournit chez Sylvain Chable, la boucherie du Carrefour Express de la rue Colbert qui a franchement bonne réputation (et maintenant, on confirme !). Et en accompagnement, une purée bien crémeuse et un taboulé de chou-fleur au curry. Sympa comme tout, avec de très bonnes idées de la part d’un jeune chef. Une bonne surprise, une adresse à retenir.

Aurélien Germain


> L’addition : formule du midi à 16 € pour entrée/plat ou plat/dessert, et la totale à 18 € pour entrée/plat/dessert. À la carte, comptez 8 € pour les entrées et les desserts et 18 € pour le plat principal.
> C’est où ? Céci’Bon  au 35, rue Briçonnet à Tours (au niveau de la place Plumereau). Ouvert du mardi au samedi, de midi à 14 h et de 19 h à 21 h 30.
> Contact Tél. 09 86 50 81 56, et Le Céci ‘Bon sur Facebook et instagram.com/le_ ceci_bon

 

Horoscope WTF du 16 au 22 novembre 2022

Cette semaine, on tape sur les Verseaux. Mais que les autres ne se réjouissent pas trop vite : c’est également leur fête !

Bélier

Amour

Difficile à croire et pourtant, vous
serez embarqué(e) par un extraterrestre qui
vous fécondera. Comme quoi, la vie parfois…

Gloire

L’avantage dans tout ça, c’est que
vous ferez un tour en soucoupe volante.
Plutôt cool, vu que vous n’êtes déjà même
pas foutu(e) de rouler à vélo.

Beauté

Tatouez-vous cette phrase du
film Dikkenek sur la fesse : « Va t’faire refaire,
alien ! »

Taureau

Amour

Le dernier film que vous avez
vu résumera votre vie sexuelle du moment.

Gloire

Allégorie de votre vie ? Ce moment
où on s’aperçoit qu’il ne reste plus qu’une
feuille de PQ après un poulet au curry.

Beauté

Les gens vous rappelleront
qu’Halloween est fini. Malheur, il s’agit véritablement de votre visage et de vos habits
de tous les jours.

Gémeaux

Amour

Comme les Taureaux ci-dessus
(flemme, désolé)

Gloire

Pas trop le moral cette semaine ?
Pensez aux fêtes et rassurez-vous : Papa Noël
ne va pas oublier votre petit slip en cuir sous
le sapin.

Beauté

Le haut, ça va ; le bas, bonjour
les dégâts !

Cancer

Amour

Que dalle. Et ce, jusqu’en février.

Gloire

Les gens ne méritent pas votre
admirable présence. Vivez seul(e) et nu(e)
sous votre couette en mangeant de la raclette.

Beauté

Quand vous souriez, vous ressemblez
à un béluga.

Lion

Amour

Comme on dit, il faut goûter à
tous les fruits de la corbeille pour savoir
lequel on préfère. (Vous êtes très doué(e)
dans cet exercice)

Gloire

Ne courez pas après vos rêves. Vous êtes trop lent(e) de toute façon.

Beauté

De dos, vous ressemblez à une saucisse.
Mais à une petite saucisse mignonne.

Vierge

Amour

Gros flirt prochainement avec
un(e) Capricorne. Les seuls qui peuvent
vous blairer.

Gloire

Si vous étiez aussi cool que vous le
prétendez, vous arriveriez à dire « La loutre
s’outre sur une poutre » cinq fois d’affilée.

Beauté

Mauvaise nouvelle semaine, vous
sentirez très fort le poney-club de la bouche.

Balance

Amour

Le Balance est comme un tirefesses
au ski. Insaisissable et galère à choper
du premier coup.

Gloire

Votre avenir est bouché. Devenez
charcutier. (AHAHAHAHA triple lol)

Beauté

Rien ne vaut un(e) Balance nu(e).
Surtout vous. Graouuuuu !

Scorpion

Amour

Novembre rime avec antichambre
et gingembre. Débrouillez-vous avec ça.

Gloire

La constellation de l’étoile polaire
et Pluton en astral sud-ouest ne peuvent pas
vous blairer. Attention quand vous sortirez…

Beauté

Bah la beauté, c’est éphémère,
pleurez pas.

Sagittaire (cette semaine, love sur vous)

Amour

Vous êtes comme ce vieux slip
moche préféré : un peu ridicule, mais qu’estce
qu’on vous aime et qu’on tient à vous !

Gloire

À quand une statue à votre effigie
place Jean-Jau ? LE PEUPLE VEUT
SAVOIR !

Beauté

Même Gilbert Montagné vous
trouve superbe.

Capricorne

Amour

Sous la couette, vous êtes aussi
vivace qu’un bout de bois.

Gloire

Le sachiez-tu ? Les Capricornes ont
beau être canons, ils sont les plus hypocrites
du thème astral.

Beauté

Si sexy et pourtant si bête…

Verseau

Amour

Oui, ça irait
mieux sans votre complexe d’Œdipe …

Gloire

Rien de spécial cette semaine.
Tout comme ce mois-ci. Et comme votre
année. Bref, comme votre vie entière en
fin de compte.

Beauté

Qui suis-je ? Quel est le sens
de la vie ? Pourquoi les Gémeaux sententils
autant des pieds ? Toutes ces questions
existentielles sans réponse…

Poissons

Amour

Google est votre ami. C’est le seul
d’ailleurs.

Gloire

Vous parlez en « franglais ». Les
gens vous détestent, donc. Et ils ont bien
raison.

Beauté

Belle semaine, puisque vous faites
des prouts en ré mineur. Et c’est vraiment joli.

La folie des jeux de société à Tours : 1 001 façons de s’amuser

Le monde du jeu de société n’a pas attendu le Covid pour séduire de plus en plus de Français, sur un marché en croissance constante. Plongée dans le monde tourangeau des jeux, où chacun joue sa
partie.

Jeudi soir, Tours centre. Dans les canapés du bar le Jeu du Sort, une bière à la main, Thomas, Kevin et leurs amis viennent de se retrouver. À un moment ou à un autre, c’est sûr, ils sortiront un jeu de société : « On s’est rencontrés grâce aux soirées Loup-Garou du mardi soir, ensuite on s’est aussi retrouvés sur les soirées quiz, et on est devenus amis », raconte Thomas. Certains membres de la bande sont même devenus animateurs de ces parties où les joueurs doivent démasquer parmi eux le(s) loup(s)-garou(s) qui déciment le village.

Pour Fernando, attablé au Cubrik, ce n’est que la deuxième visite dans le bar à jeux de la rue du Change : « J’ai beaucoup aimé l’ambiance la dernière fois, et le fait qu’une personne t’explique les jeux. » Pour ce soir, ce sera Schotten-totten, un affrontement de clans écossais.

Au Cubrik, à Tours, c’est le paradis pour les amoureux de jeux de société ! (Photo archives NR)

« Une personne qui n’aime pas les jeux de société, ça n’existe pas ! C’est juste qu’elle n’a pas encore trouvé le jeu qui lui convient ! ». Et Justine, sommelière des jeux, est justement là pour ça : aiguiller les clients vers un jeu sympa, adapté à leurs envies. Compétitif ou coopératif ? À deux ou à plus ? Pour s’amuser ou pour réfléchir ? Pour un quart d’heure ou une heure ? Ce poste de sommelière des jeux est rare en France (à notre connaissance, seul un bar lillois propose ce service). Mais il apparaît pourtant essentiel, quand on découvre le monde du jeu de société.

Au Cubrik, 540 jeux sont disponibles ; au Jeu du Sort, environ 300 ; dans les boutiques du centre-ville (Sortilèges ou la Règle du Jeu), on tourne autour de 1 500 jeux de société en magasin, tandis qu’à la ludothèque de la Maison des Jeux de Touraine, on en trouve 2 500. Les chiffres donnent le tournis, et ce n’est pas fini ! Chaque année, en France, on dénombre un millier de nouveaux jeux de société !

Et le marché se porte bien : selon l’Union des Editeurs de Jeux de Société (UEJ), le secteur pesait 360 millions d’euros en 2021, avec une croissance de 11 % par rapport à l’année précédente.

Le Covid a-t-il provoqué ce boom ? La tentation de répondre oui est grande, mais pour Guillaume Callot, du magasin spécialisé Autour des Jeux, à Tours Nord, la réponse n’est pas si évidente : « Durant les confinements, les familles ont vite trouvé les limites du numérique ou de la télé. Mais la tendance existait déjà depuis une dizaine d’années : l’envie de se retrouver dans un moment vrai, autour d’une table, en famille ou entre amis. »

Benoît Houivet, de la boutique Sortilèges, remercie aussi les médias (de rien !) qui ont braqué leurs projecteurs sur les jeux et ont contribué à l’effervescence de 2020-2021. Des sites internet comme BoardGameArena (BGA pour les intimes) ont aussi permis à certains de découvrir des jeux pour ensuite venir les acheter en boutique. Verdict : les banquiers qui avaient rechigné à valider et financer le concept du Cubrik comme bar culturel où l’on peut boire, manger et jouer s’en mordent peut-être les doigts aujourd’hui !

Cette profusion de jeux est-elle une bonne chose ? Chez Sortilèges, on a agrandi l’espace de stockage de la boutique. Pour Stéphane Jamin, salarié de la Maison des Jeux de Touraine, cette profusion rend aussi les choix difficiles car on ne peut pas tout acheter. Et pour les auteurs, il est encore plus difficile de se faire une place !

Fabien Riffaud, comme beaucoup d’autres, ne vit pas complètement de ses jeux, malgré de chouettes coréalisations avec Juan Rodriguez comme Les Poilus, Décrocher la Lune, et bientôt Silex and the City. « C’est comme le monde du livre : beaucoup de gens écrivent, mais peu sont publiés, et très peu en vivent ! Ils sont une dizaine à peine en France », commente en souriant l’auteur.

Connaître des éditeurs et participer aux festivals spécialisés, c’est donc la clé pour percer ! Malgré la forte concurrence, de nouveaux projets voient le jour en Touraine, comme le nouvel éditeur de jeux Arkham Society. François Leognany et François Hotton, spécialistes ès jeux de société, éditeront leurs premiers jeux Poucave et Lucky Bastard au printemps prochain, avant de se faire une place sur le marché avec une innovation : un jeu hybride entre jeu de société et jeu de rôle, fin 2023. Pour y jouer, on vous donne donc rendez-vous dans quelques mois dans les boutiques spécialisées, ou les nombreuses ludothèques et associations ludiques de la région !

Maud Martinez / Photos : freepick, adobe stock

Chroniques culture : le plein de musique avec Toukan Toukän, Poppy Club, Tea Steam

Trois groupes tourangeaux à l’honneur cette semaine dans nos chroniques culture, avec les albums de Toukan Toukän, Tea Steam et Poppy Club.

TOUKAN TOUKÄN – SIROCCO

À tmv, on suit les Toukan Toukän depuis une paire d’années. À tel point que lorsqu’on découvre la galette « Sirocco », leur premier album, c’est un peu comme retrouver un ami de toujours. D’ailleurs, d’entrée, c’est la voix si agréable et chaude de Laure qui nous cueille et nous susurre des jolis mots à l’oreille. C’est tout doux, c’est réconfortant comme premier titre. C’en est même étonnant, tant de tranquillité.

Puis avec le second titre, « Disco Dream », c’est le retour de la pop sucrée qui file la banane. Et ça continue avec le très coloré – et bien-nommé – « Colors » qui sautille de partout et colle son refrain entêtant dans la tête comme un gros chewing gum rose fluo accroché dans notre tignasse. Tout le reste est à l’avenant : hyper ensoleillé et qui donne envie de se dandiner.

Et qu’ils soient chantés en français ou en anglais (chouette alternance, d’ailleurs), les titres de ce Sirocco sont impeccablement composés.

Un album en autoproduction qui aura mis 2 ans à naître, parfaitement maîtrisé. Il n’y a pas à dire : ces Tourangeaux savent y faire ! Et enfin, il y a cette pochette. Parce que oui bande de coquinous, si vous dégotez cet album plus que recommandable, vous aurez droit à une bien belle jaquette, avec Etienne et Laure tout nus cachés derrière un zèbre. Alors si ça, c’est pas l’argument ultime…

Aurélien Germain

> Sortie le 18 novembre


POPPY CLUB – HORNY AND VIRGIN

Tout droit venu de Tours, le duo Poppy Club vient de sortir son premier album, le joliment nommé… Horny and virgin ! Ici, place à de la synthpop qui va droit au but et embarque pour un aller sans retour dans les 80s. De quoi ravir les amateurs du genre !

Porté par sa boîte à rythmes, Poppy Club fait voyager avec ses neuf morceaux et si l’ADN est vraiment synthé, il ne s’interdit jamais d’explorer d’autres territoires pour une fraîcheur bienvenue (en témoigne le saxo dans « Splendor in Berlin » et son ambiance vaporeuse). Pour les intéressé(e)s, le disque est également dispo sur Deezer et une date live dans le 37 approche : ce sera le 25/11 à La Bonne Dame.
A.G.

TEA STEAM – OLD BLOSSOM

Tea Steam était passé sous notre radar. C’est donc le moment de vous présenter ces Tourangeaux qui ont accouché, avec « Old Blossom », d’un EP d’indie rock fort bien troussé. Si le groupe est encore tout jeune (il a été formé en janvier 2022), il est déjà bien mature !

Avec six titres et 23 minutes au compteur, Tea Steam a le temps de dérouler ses compositions qui ont un petit goût de pop funk (les lignes de basse – ô miracle bien mise en avant dans le mix – vont dans ce sens), voire de jazz (les montées de voix sur « The Same Fable »). Tea Steam est donc encore tout frais, mais sort une belle carte de visite avec ce disque.
A.G.

Agnès Caillieux, aide à domicile à Tours : « On s’attache forcément aux gens »

#VisMaVille Agnès Caillieux est aide à domicile à Tours. Un métier varié, qui au-delà des courses et du ménage, représente parfois le seul lien social maintenu avec des personnes âgées.

Leurs mains sont serrées et les sourires s’échangent. Les deux Scorpions de signe plaisantent sur leur anniversaire à venir sur un ton enjoué. Mme Deveau fêtera ses 90 ans, Agnès Caillieux ses 59 ans. La seconde est l’aide à domicile de la première depuis qu’elle exerce à l’association d’Aide à Domicile en Milieu Rural (ADMR 37).

Derrière ces quatre années et demi, deux heures passées ensemble les lundis et jeudis, se dessine une complicité évidente. « On s’attache forcément aux gens, je pense à eux même en dehors de mes visites », révèle Agnès Caillieux qui s’est reconvertie après 30 ans à travailler comme gestionnaire de stock à la pharmacie mutualiste.

Elle s’occupe à présent d’une dizaine de personnes, souvent âgées, dans les quartiers de Beaujardin, Bouzignac et de la rue Vaillant, à Tours. De 30 minutes à 2 h 30, le temps consacré aux personnes est flexible selon les besoins. « Cela va de la toilette du matin, à la préparation des repas en passant par le ménage, les courses, bref toutes les tâches qu’on a besoin de faire chez soi », détaille l’aide à domicile.

Au-delà de ces missions bien connues, s’ajoutent des petites choses du quotidien comme changer une ampoule, voir pourquoi la télé ne marche pas, un peu de couture. Agnès peut également accompagner les personnes chez le médecin, au marché, en promenade ou apporter son aide lors de la déclaration d’impôts. Mais c’est surtout le temps passé à créer du lien, à « papoter » comme elle le dit, qui est important.

Agnès a d’ailleurs pris ses habitudes, sur son temps personnel, le mardi midi chez un papy de 94 ans. « Je lui cuisine du poisson, ce qu’il préfère, et partage le repas avec lui. » Car certains sont seuls, d’autres entourés, certains malades, d’autres mieux portants, les situations se révèlent très différentes. Pour Agnès Caillieux, l’essentiel est l’attention portée aux autres. « Ces petites choses qui font plaisir. »

Le tout, avec discernement. « On rentre dans l’intimité des gens, il faut s’adapter à leur environnement. À nous de voir ce qui est faisable et quels sont leurs besoins. » Le métier d’aide à domicile, longtemps cantonné dans les esprits à la femme de ménage fait, depuis la crise du Covid, enfin figure de métier utile. « Tant mieux même s’il n’est toujours pas bien valorisé », assure Agnès Caillieux.

Si elle est passionnée par son métier, elle ne nie pas les difficultés. « Tout n’est pas rose, on voit des choses difficiles, on est souvent confrontés à la mort. Et puis, c’est un métier souvent pénible, le mal de dos, même si aujourd’hui, nous avons du matériel adapté. C’est plus compliqué pour celles qui travaillent en milieu rural et qui ont de la route à faire. »

Elle, de son côté, continue à « s’éclater comme une folle ». Bientôt à la retraite, elle n’envisage pas de couper net pour autant et va poursuivre par des extras à l’ADMR. « Je prendrai toujours de vos nouvelles », dit-elle, rassurante, en se tournant vers Mme Deveau.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

On a testé Chai Max : un coup de cœur !

Il y a des découvertes, comme ça… On est allé faire un tour du côté de la place François-Rabelais. C’est ici que, le midi notamment, Chai Max fait vibrer les papilles…

« Une pépite ! Chai Max est clairement dans notre top 3 des meilleures adresses. » Voilà. On aurait pu s’arrêter là, car ces deux petites phrases sont un parfait résumé du coup de cœur que l’on a eu. Mais avouons que ça fait un peu maigre pour une chronique resto qui doit tenir sur une page (en plus, vous auriez râlé, on vous connaît). Alors voici quelques lignes supplémentaires pour vous faire découvrir, si ce n’est déjà fait, cet établissement situé place Rabelais.

Faisons les présentations : Chai Max, c’est une cave à manger. Un bar à vin. Le midi, c’est bistrot raffiné avec des plats exquis et délicats ; le soir, on passe à la version carte à tapas. À la tête du lieu, Maxime, 27 ans, véritable encyclopédie humaine du vin. L’homme sait raconter ses crus, il vous en parle avec autant d’amour que de précision. Certain(e)s d’entre vous l’ont peut-être croisé à l’Embellie, où il a fait ses armes.

À ses côtés, Danny, tout jeune chef qui maîtrise sa cuisine à la perfection. Non seulement ses assiettes sont belles, mais elles sont aussi travaillées et marient toutes les saveurs.

La preuve ce jeudi-là, où l’on s’est réfugié entre deux grosses averses. À l’intérieur, la salle apporte un côté cosy hyper chaleureux, grâce à des lumières chaudes et tamisées. Les tables sont peu nombreuses, un pan de mur est décoré avec un tas de bouchons de liège entassés, il y a même un petit coin sofa au fond.

La carte change régulièrement, mais pour nous, le doublé entrée-plat a tenu toutes ses promesses et prouvé le talent de ces jeunes restaurateurs. Déjà avec ces ravioles de chèvre frais pour débuter, enveloppées dans un crémeux de carottes bien onctueux, le tout réhaussé de saveurs curry et coco. Gourmand ! Et ensuite, avec ce filet mignon de porc qui arrive en basse température… Il est là, tendre et doux, posé sur une polenta crémeuse. Par-dessus, Maxime verse sous nos yeux un filet de jus de cochon épicé au soja. Un accord par-fait, un pur régal.

On ne se répétera pas en disant que Chai Max est l’une des nos excellentes surprises de l’année. Mini salle pour maxi plaisir : donc réservations plus que conseillées…

Aurélien Germain


> L’addition : formule du midi (entrée+plat ou plat+dessert) à 19,50 €. La totale avec dessert grimpe à 23,50 €. 
> Chai Max, 30 place François-Rabelais. Ouvert du jeudi au lundi, de 11 h 30 à 15 h et de 17 h à minuit. Fermé le mardi et mercredi. Petite terrasse extérieure. Bistrot le midi et bar à tapas le soir. Vins et cocktails également.
> Tél. 02 47 35 26 44 ou par mail : info@chaimax.fr Et sur les réseaux sociaux : instagram.com/chaimax.tours ou sur Facebook.

 

Horoscope WTF du 9 au 15 novembre 2022

Ceci est un horoscope, où tout est vrai. Je répète : où tout est vrai… Ou presque.

Bélier

Amour

Le sachiez-tu ? La punaise de lit
peut s’accoupler jusqu’à 200 fois par jour.
Soit 200 fois plus que vous.

Gloire

La nuit, vous êtes du genre à
dire : « Eh ? Tu dors ? ». BANDE DE RELOUS,
A VOTRE AVIS ?

Beauté

Vous pensiez avoir une belle
voix suave ? Loupé, la constellation du
Christophe Maé vous rappelle qu’elle est
agaçante au possible.

Taureau

Amour

La vie est dure, mais ainsi faite :
vous vous rendrez compte que votre passion
pour l’échangisme doit en fait se faire
à deux.

Gloire

Non, vous n’êtes pas si intelligent(e). Ce sont juste les autres qui sont
encore plus stupides.

Beauté

Vous avez un ÉNOOORME
défaut. C’est celui d’être trop canon pour
ce monde… krrrkrr

Gémeaux

Amour

Ouais, ouais… riez, riez. On
verra si vous rigolerez toujours dans 9
mois…

Gloire

Jour férié le 11 novembre, parfait
pour faire le pont. Sauf qu’avec vous,
c’est carrément un viaduc, feignasse que
vous êtes.

Beauté

Vous pandiculez de manière
bien trop ostentatoire.

Cancer

Amour

La personne à votre droite fantasme
secrètement de vous voir en string
en cuir. #secret

Gloire

Vous pourriez être fort productif/
ve cette semaine. Mais malheureusement,
vous êtes en train de lire cet
horoscope débile.

Beauté

N’oubliez pas que le masque
n’est plus obligatoire. Ce qui était bien
pratique pour cacher vos gros mickey
dans le nez.

Lion

Amour

Votre appétit sexuel n’a aucune
limite. Tout doux, les baraques à frites !

Gloire

En ce moment, vous avez autant
de charisme qu’un caillou. Ce n’est pas très fun de traîner avec vous.

Beauté

Vous avez les panards poilus.
Mais c’est la mode chez les Hobbits.

Vierge

Amour

On appelle ça la famine. Vous
n’avez rien à vous mettre sous la dent.

Gloire

Vous êtes du genre à dire « J’y
go d’agneau » et « Santé… mais pas des
pieds ! ». Bref, les gens vous détestent. Et
ils ont raison.

Beauté

Tel le dauphin, vous faites
flipper.

Balance

Amour

Sinon, vous aviez déjà remarqué
que Balance était le signe le plus génial
de la Terre ?

Gloire

Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Tant mieux, puisque vous êtes trop feignasse pour taper un sprint.

Beauté

Vous êtes gaulé(e) comme un
coton-tige. Attention, l’hiver approche.

Scorpion

Amour

Parfois, il faut oser changer de
vie. (mais essayez déjà de changer vos goûts
plus que douteux en matière de relations)

Gloire

N’oubliez pas cette citation-clé
de Van Damme : « La drogue, c’est comme
quand tu close your eyes et que tu traverses
la rue. »

Beauté

Grosse gastro pour tous les
premiers décans, allez c’est cadeau !

Sagittaire

Amour

Oubliez le CDI. L’amour est
éphémère, votre moitié se barrera tôt ou
tard.

Gloire

En intérim, votre bonne humeur
est toujours aussi temporaire.

Beauté

En CDD. Vous êtes sexy maintenant,
mais ça ne durera pas plus de 2 ans.

Capricorne

Amour

#InfoTMV Si vous recevez
autant d’appels lourdingues pour votre
compte CPF, c’est parce que vous avez un
jour plaqué quelqu’un par SMS. (donc bien
fait pour vous)

Gloire

En changeant 43 lettres à Capricorne,
ça fait « manger une raclette avec
l’astrologue de tmv ». Si ça c’est pas bizarre
!!! (magnez-vous de m’inviter)

Beauté

Drôle de semaine, puisque vous
rencontrerez un poney qui vous ressemble
comme deux gouttes d’eau.

Verseau

Amour

Paraît-il que l’amour est dans
le pré. Mais les bouses de vache aussi. Attention
où vous mettez les pieds.

Gloire

Vous n’avez pas trop le moral en
ce moment. Mais si ça peut vous rassurer,
on va bientôt tous mourir.

Beauté

Incroyable mais vrai : votre
carrure se rapproche de celle du Pelochelys
cantorii.

Poissons

Amour

La constellation de la Mylène
Farmer vous rappelle que sans
contrefaçon, vous êtes un jambon.

Gloire

Les bons comptes font les
bons amis ! Dommage, car vous n’avez
ni compte, ni amis.

Beauté

Vous êtes folle de la messe.
(c’est une contrepèterie, hein…)

Economie d’énergie : Tours expérimente l’extinction de l’éclairage public nocturne dans trois quartiers

La semaine prochaine, la Ville de Tours éteindra l’éclairage public dans trois quartiers, entre 1 h et 5 h du matin. Une expérimentation pour réduire la consommation électrique.

Les faits

Crise énergétique, économies, sobriété… À compter du lundi 14 novembre, la Ville de Tours va éteindre l’éclairage public entre 1 h et 5 h du matin, dans trois quartiers : Blanqui, Febvotte et les Douets. Il s’agit pour le moment d’une expérimentation qui doit durer six mois. Celle-ci s’inscrit dans le plan de sobriété énergétique voulu par la municipalité. Plusieurs milliers d’euros devraient ainsi être économisés.

Martin Cohen, adjoint délégué à la transition écologique et énergétique, a précisé que ce test sera aussi l’objet d’une évaluation dans trois mois. À ce moment-là, les habitants concernés seront interrogés et pourront répondre via un questionnaire en ligne « sur les sites de la Ville et de la Métropole ».

Pourquoi ces quartiers ?

La Ville indique : « Ces quartiers ont été choisis en raison du peu d’activité nocturne dans la mesure où ils sont résidentiels. Pour des raisons techniques, car ils sont équipés d’éclairages led qu’il est possible de rallumer à distance en cas d’intervention de secours. » Deuxième raison avancée : le bien-être animal et la protection de la biodiversité. « Notamment pour les jardins partagés de Febvotte et les espaces boisés autour du secteurs des Douets », est-il également souligné.

Le contexte

Jusqu’à présent, la Ville de Tours n’avait pas franchi le pas, contrairement à d’autres communes qui n’ont pas hésité à éteindre la lumière, parfois même dès 23 h et non 1 h du matin. Des voix se sont notamment élevées pour pointer les risques et les craintes (marcher dans le noir tout(e) seul(e) par exemple…). Mais de nombreuses municipalités rappellent que les cambriolages – redoutés – ont lieu à 80 % le jour.

Le média de l’écologie Reporterre note que « d’autres agglomérations pratiquent l’extinction nocturne de longue date, comme Saint-Nazaire depuis 2018 ». D’autres s’y sont mises récemment comme Nevers, Chambéry, Colmar ou encore Saint-Brieuc. Tours a donc rejoint la liste également.

Aurélien Germain

Festival Emergences : le jazz pour toutes et pour tous

Le jazz, une musique élitiste ? Oh que non ! C’est qu’affirme et prouve le festival Emergences à Tours, axé sur un jazz ouvert, vivant et pluriel. C’est parti pour un marathon de cinq jours de concerts.

Emergences, kézako ?

« Ouiii, le jaaaaazz, c’est snooob, c’est élitiiiiste, tout ça tout çaaaa… » Faites bien durer les voyelles, prenez un air pédant et levez les yeux au ciel. Ça y’est, le cliché est en place ! Le jazz, musique tournée vers le passé, beaucoup trop savante, faite pour des vieux intellos moustachus engoncés dans un canapé, un whisky à la main… Avec plus de 100 années d’existence au compteur, ce style musical a toujours ce genre de stéréotypes absurdes lui collant à la peau.

Mais le jazz, c’est loin, très loin d’être ça. Alors depuis plus de 20 ans en Touraine, Le Petit Faucheux et Jazz à Tours s’acoquinent pour dézinguer les poncifs et accoucher d’Emergences, un festival qui, justement, montre que le genre n’a pas dit son dernier mot, qu’il reste toujours aussi vivant, libre et curieux, accessible à toutes et à tous.

Une programmation jeune

C’est l’un des axes intéressants et forts qu’a voulu mettre en place l’équipe d’Emergences pour cette nouvelle édition. « C’est une programmation très ‘’jeune’’ portée sur les nouveaux talents du jazz, dans toute la diversité de ce style “ mutant ” », comme nous l’a indiqué Jérôme Preus, chargé de communication.

Jeunes talents locaux et nationaux s’y croisent, différentes générations se mélangent. Il suffit de constater, par exemple, la venue d’Erik Friedlander, grand habitué de la scène downtown new yorkaise, qui viendra certes avec son quartet, mais donnera aussi une masterclass aux élèves de Jazz à Tours.

Idem pour la carte blanche à Noise Gate, l’association des (anciens mais pas que) élèves de l’école qui organisent quatre concerts dans quatre bars de la ville lors d’un « Barathon ».

Jazz 2.0

Et qui dit mélange des générations, dit mélange des genres. Du jazz tradi ? Il y en a. Du jazz contemplatif ? Aussi. Du jazz un peu fou, voire électro ?… Également ! Notamment le 10 novembre au Bateau ivre, avec Bada-Bada, grosse gifle qui prend ses compos jazzy en impro libre, pour les bidouiller à la sauce… électro ! Casser les clichés, surprendre, encore et toujours.

Et les femmes, dans tout ça ?

Eh bien, les femmes, justement, elles sont bel et bien là ! En force. Pour cette édition, réflexion a été menée sur la place des femmes dans le jazz. À cette occasion, une table-ronde aura lieu le samedi, à la Bibliothèque, autour de ce thème. Mené par Glaire Witch – que les auditrices et auditeurs de Radio Béton connaissent bien – ce débat se focalisera sur les jeunes artistes et laissera la parole aux musiciennes Yohna Lalanne, Coline Busquet, Jasmine Lee et Lina Noui. Elles présenteront d’ailleurs leur création originale et plus qu’audacieuse Mysterium, sur les planches du Petit Faucheux le soir-même.

Et seront suivies, le lendemain, par l’entité Suzanne, portée notamment par Maëlle Desbrosses et Hélène Duret. Le jazz dans tous ses états, qu’on vous disait…

Aurélien Germain / Photos : ouverture René Pierre Allain + deuxième : Laurent Vilarem

> Festival Emergences, du 9 au 13 novembre, à Tours (Au Petit Faucheux, salle Ockeghem, au Bateau ivre, à la bibliothèque centrale et dans les bars). Concerts payants ou gratuits, programmation en détail sur festivalemergences.fr et facebook.com/emergencesfestival

 

Brigitte Giraud, prix Goncourt 2022 et… ancienne lauréate du Prix du roman tmv

Le nom de Brigitte Giraud, qui vient de recevoir le prix Goncourt 2022, dira peut-être quelque chose aux Tourangeaux. En 2018, elle apparaissait effectivement dans nos pages, en remportant le Prix du roman tmv !

De tmv au Goncourt… Oui, bon, on exagère peut-être un poil. Mais tout de même ! Le 3 novembre, c’est Brigitte Giraud qui a reçu le Prix Goncourt 2022 pour son livre « Vivre vite » (éditions Flammarion). Et cette même Brigitte Giraud nous avait déjà tapé dans l’œil quelques années auparavant – en 2018 plus précisément – puisque l’autrice faisait partie des sélectionné(e)s pour notre Prix du roman tmv.

Et cette année-là, après avoir parcouru les 288 pages de « Un loup pour l’homme », une œuvre poignante, c’est la révélation. Le jury, à l’unanimité, souhaite sacrer Brigitte Giraud. Il n’y a pas photo, c’est elle qui sera la lauréate du Prix du roman tmv 2018.

Ses mots nous ont touchés, sa façon d’écrire aussi (nous parlions même de roman quasi-olfactif), son histoire également, celle d’un appelé qui ne voulait pas porter d’arme, celle d’une femme refusant de vivre séparée de son fiancée lors d’une guerre qui ne dit son nom.

La treizième femme à obtenir le Goncourt

Lors de sa venue au CCC OD de Tours pour la remise du prix, le 14 juin 2018, elle nous confiait : « Il m’a fallu plus de vingt ans pour écrire ce livre. J’avais besoin de me sentir les épaules plus larges en tant qu’écrivain pour être sûre de ne pas le gâcher. » À l’époque, la rédaction de tmv avait eu l’impression que Brigitte Giraud irait loin, très loin. Le flair ? Oui ! Et tant pis pour la modestie ! Force est de constater que cette Lyonnaise, native d’Algérie, a su embarquer tout le monde dans son monde, son style et ses récits, que ce soient romans, nouvelles ou bien encore essais.

Désormais, c’est le sacre suprême : le Goncourt. Une superbe distinction. Brigitte Giraud est la treizième femme récompensée depuis sa création il y a 120 ans.

Aurélien Germain

Chroniques culture : Lamb of God dans les oreilles, roman pop et BD dans les mains !

Si vous partez en vacances cet automne, voici une petite sélection pour vous divertir durant le trajet…

LE CD

LAMB OF GOD – OMENS

Sale journée ? Votre boss vous ennuie ? Les bouchons à la station essence vous ont pourri le midi ? Votre petit Jean-Eudes vous casse les pieds à brailler ? Tmv a la solution : enfourner le dernier album de Lamb Of God, pour un défouloir assuré ! La dernière offrande des Américains est – sans surprise – toujours dans la lignée d’un metal groovy et enragé.

Les guitares sont acérées, les riffs démentiels (oh la la ce « Ditch » façon parpaing dans les dents), le chant habité, et le son surpuissant. Sans jamais lever le pied, Lamb Of God déroule ses compos déchaînées et enchaîne les claques. L’auditeur est sonné, mais continue de taper du pied.

Aurélien Germain

LES LIVRES

J’AI CRAQUÉ AU BUREAU

Deuxième fournée pour la collection Romans d’Histoire pop’ (lire tmv n°426) avec, cette fois, « J’ai craqué au bureau. Histoire ébouriffante de Louis Pasteur » (éd. Eyrolles). Le principe de cette collec’ fun et flashy à souhait ne change pas : l’Histoire, la vraie, est respectée, mais c’est totale liberté sur la forme et l’originalité.

Et ici, la Tourangelle Louise Cado s’en donne à cœur joie. Bourré d’humour subtil, porté par une écriture vive et pétillante (vocabulaire anachronique et ton fantaisiste au programme !), ce roman tire le portrait d’un Louis Pasteur rongé par le burn-out, tandis que les incidents se multiplient au labo. Un livre rafraîchissant au possible ; une histoire ébouriffante, pour sûr !
A.G.

LES SENTIERS OBSCURS DE KARACHI

Avec « Les Sentiers obscurs de Karachi » (éditions Metailié), Olivier Truc délaisse les contrées glaciaires de l’Antarctique pour nous entraîner dans un thriller politique captivant entre la France et le Pakistan, autour de pots-de-vin liés à la construction d’un sous-marin. Cela vous rappellera sûrement une certaine actualité…

C’est donc à une reprise totale de cette ténébreuse affaire que se livre Olivier Truc, via une enquête rigoureuse. Le résultat est bluffant et nous plonge dans des arcanes insoupçonnées sans épargner personne. Maîtrisé de bout en bout, ce roman est une réussite.
H.B.

LA SELECTION BD

Avec le tome 3 de « Bella Ciao » (éd. Futuropolis), Baru clôt en beauté cette magnifique saga familiale et politique, de l’immigration italienne en France au siècle dernier. Un héritage sensible et poignant, à l’image de cet auteur autodidacte dont on ne saluera jamais assez l’humanité et l’engagement.
Autre histoire, ce « Hollywoodland » (Fluide Glacial) où Maltaite et Zidrou impressionnent par leur maîtrise du dessin et du scénario. Neuf lettres pour Hollywood, donc neuf histoires pour se plonger dans l’envers du décor.

« Duo » (Glénat), c’est la BD hors norme de l’année, où plus d’une centaine d’artistes venus de tous les horizons se sont confrontés deux par deux à ce projet collaboratif de grande ampleur. Précision : tous les bénéfices iront à l’association Epic qui aide les enfants.
Victor Dixen et Eder Messias sont aussi en duo pour un petit chef d’œuvre avec « Vampyria Inquisition » (Soleil), une histoire de vampires sous le règne de Louis XIV. Magnifique et flamboyante, cette uchronie fantastique, prévue en plusieurs tomes, est un régal.

Pour finir, on n’oublie pas le nouveau « Les Petits Mythos : À Troie, on lâche tout » (Bamboo) pour le plein d’humour avec Cazenove et le Tourangeau Larbier qui cassent les codes de la mythologie.
H.B.

Justine Canales : la Maison des femmes, « c’est un vrai enjeu de santé publique »

#VisMaVille Justine Canales est médecin légiste à l’Institut Médico-légal du CHRU de Tours. À la tête de la Maison des femmes, elle soigne la prise en charge des femmes victimes de violences.

C’est une entrée tout en discrétion, à l’entrée de l’hôpital Bretonneau. À l’image de Justine Canales, à peine 33 ans, et déjà responsable depuis plus d’un an de la Maison des femmes. « C’est un vrai enjeu de santé publique », justifie celle qui porte cette « mission », ferraille avec ses collègues pour trouver les financements permettant d’alimenter cette nouvelle structure.

Elle le confie, si elle a accepté ce portrait, c’est pour mettre en avant son service, pas sa personne.

La Maison des femmes, créée en juin 2021, réunit une équipe pluridisciplinaire pour une prise en charge complète des violences faites aux femmes. Peu à peu, l’équipe se structure : le docteur Canales a débuté seule, puis une sage-femme, une infirmière, une éducatrice pour jeunes enfants, l’ont rejointe. Bientôt deux postes de secrétariat et de psychologue compléteront l’équipe.

« Nous avons un petit budget, heureusement nous nous appuyons sur l’Institut médico-légal du CHU dont nous dépendons et des professionnels partenaires : hospitaliers, permanence juridique de France victime et du CIDFF, ateliers de socio esthétique et de karaté. Ici les femmes trouvent un lieu dédié qui n’existait pas auparavant. C’était le chaînon manquant, nous pouvons même organiser le dépôt de plainte grâce à nos relations avec la police », explique Justine Canales.

À 80 % sur ce poste, la docteure reçoit dans son bureau les victimes pour les premiers rendez-vous. « Je pratique un examen général médico-légal, constate les blessures physiques et psychologiques pour établir un certificat qui pourra servir ensuite à la victime pour faire valoir ses droits, puis on leur propose un parcours de soin adapté à chacune », détaille-t- elle. Tous les types de violences sont ici traités : physiques, psychologiques, sexuelles, mutilations, violences au travail…

La médecine légale a très vite été une discipline évidente pour Justine Canales. À la faculté de médecine de Tours, puis à son internat à La Réunion et au service de médecine légale de Montpellier, elle choisit ce métier utile et concret, qui apporte des réponses juridiques et un aspect thérapeutique pour la victime.

Elle rejoint l’équipe de Pauline-Saint Martin à l’Institut-médico-légal du CHRU de Tours en 2018. « On a l’image cinématographique du métier, mais la médecine légale c’est pratiquer des constatations de blessures sur la demande de la justice à 90 % sur des vivants. Les autopsies sur les morts ne représentent que 10 % de notre activité. C’est une discipline exigeante avec des responsabilités par rapports à nos écrits, et également très riche car à la frontière de la médecine, de la justice, de la toxicologie parfois. »

La jeune femme brune pétillante est également médecin légiste d’astreinte sur toute la région. Motivée et animée, elle ne lâche rien.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

On a testé Le Gopal, restaurant végé et vegan gourmand

Cette semaine, direction Tours Nord, pour découvrir la cuisine du Gopal. Une bien bonne surprise qui devrait ravir les végés et vegans… mais pas que, loin de là !

Il est, comme ça, de bien belles surprises dans la vie d’un journaliste de tmv. La rédaction de la rubrique Resto n’est pas le pire des exercices que nous ayons à notre programme hebdomadaire, c’est un fait. Mais cela peut être franchement un bonheur parfois.

Et ce fut le cas cette semaine, quand nos pas nous ont menés à Gopal, à Tours Nord, un peu après le haut de la Tranchée. Gopal, c’est un restaurant végétarien et vegan. Rien qu’en lisant cela une partie d’entre vous va peut-être partir avoir envie de partir en courant. Vous auriez bien tort. Car dans la valeureuse équipe qui s’est frottée à l’aventure ce midi-là, pas un seul n’était végétarien. Et pourtant, tous sont repartis avec leur carte de fidélité.

L’établissement est tout simple. Quelques tables agréablement disposées, un décor sobre et naturel et un comptoir où l’on vient chercher ses plats. Mais il règne ici une sorte de sérénité bienveillante qui vous met d’emblée en mode pause. Dans les journées de travail effrénées de nos vies modernes, cela fait vraiment du bien…

OK, mais côté assiette, il y a quoi du coup, vu qu’il n’y a ni viande ni poisson ? Eh bien, il y a des saveurs en pagaille. Nous avons goûté les boulettes de légumes et leur sauce tomate. Une vraie surprise dans la texture souple et un régal pour les papilles.

Nous avons aussi osé le curry de légumes, qui s’est avéré vraiment excellent. Le tout servi avec un très bon riz parfumé. Que les mauvaises langues se ravisent : c’est aussi très copieux. Si les testeurs que nous sommes ont été obligés de prendre un dessert (quel métier, quand même…) pour mener au bout leur enquête (on a une conscience professionnelle ou on ne l’a pas), nous aurions très bien pu en rester là. Mais le dessert vaut le coup. Une tarte au citron meringuée, sans œuf et sans crème. C’est différent, évidemment, mais c’est vraiment gourmand !

Quand vous viendrez (car vous viendrez…) testez aussi la limonade maison. À base de menthe fraîche, citron vert et gingembre, c’est une fontaine de fraîcheur ! En plus le lieu est associatif et en plus, c’est sourire et convivialité à tous les repas. Bref, c’est une adresse à retenir pour les midis des Tourangeaux en goguette, qu’ils soient végé… ou pas.

Matthieu Pays


> L’addition Le plat du jour, servi avec ses galettes papadam est à 11,50 €. Le menu Gopal, à 16 €, vous permet de goûter un peu tout. Vous pouvez aussi opter pour une spécialité (lasagne, fougasse…) accompagnée d’une salade pour 13,50 €. Les desserts s’affichent entre 4 et 5,50 €.

> C’est où ? 4, avenue du Mans (arrêt de tram Tranchée). Sur place ou à emporter, de 12 h à 14 h du mardi au samedi (ainsi que le soir le mercredi et vendredi). Fermé dimanche et lundi. Service de livraison par Frères Toque.

> Contact : Facebook et Instagram (le_gopal). Tél. 07 83 65 45 65

 

Horoscope WTF du 19 au 25 octobre 2022

A part pour les Verseaux qui n’auront rien cette semaine (la flemme), voici l’horoscope WTF de tmv pour tous les autres.

Bélier

Amour

Vous voulez savoir si votre
ex pense encore à vous ? Envoyez EX au
61313. (et pleurez des larmes de sang, car
il/elle ne pense PLUS DU TOUT à vous !)

Gloire

« La fuite fait partie du combat. »
Une phrase rassurante pour les losers de
Béliers.

Beauté

Les gens ne vous font pas
confiance à cause de cette tronche de
spatule.

Taureau

Amour

Il y a deux choses infernales la
nuit : une seule narine bouchée et dormir
avec un(e) Taureau et leurs pieds froids
et poilus.

Gloire

Inscription à venir pour une
super colonie entre potes. Ou une coloscopie
entre potes. On sait pas, notre boule
de cristal est super sale.

Beauté

Evidemment que vous êtes
superbe, vous êtes Taureau !

Gémeaux

Amour

Tolstoï disait « Tout raisonnement
sur l’amour le détruit »…

Gloire

… Mais il disait aussi « Chérie,
tu sais où est passé mon slip préféré ? Tu
sais, le noir avec un liseret blanc ». Donc
bon, on s’en fout un peu.

Beauté

N’oubliez pas que le proverbe
dit qu’on a toujours besoin d’un plus petit
que soi pour lui péter la tronche.

Cancer

Amour

Faites un podcast sur vos folies
amoureuses. (qui durera 38 secondes du
coup)

Gloire

L’univers décrétera que vous
passez une trop bonne semaine. Vous
allez donc marcher dedans du pied droit.

Beauté

Paraît-il qu’un visage asymétrique
a du charme… Donc bon…

Lion

Amour

Vous n’allez pas tarder à vous
prendre un vent. Mais un gros, hein, du
genre maxi tornade dans la tronche.

Gloire

Prout discret prévu ce samedi
après-midi dans le tramway. Berk.

Beauté

Vous êtes beau/belle quand vous
réfléchissez… (c’est-à-dire pas souvent)

Vierge

Amour

L’alignement de Pluton et de Vin
Diesel fait de vous un fast & furious au lit.

Gloire

La vie est dure, mais ainsi va la
vie : dimanche, un dindon vous mangera
la main.

Beauté

Vous n’avez pas la langue dans
votre poche. Tant mieux, car ça doit faire
mal.

Balance

Amour

Vous cherchez l’ingrédient secret
de l’Amour… (ben en vrai, ça s’appelle
la thune et un beau fessier)

Gloire

La constellation d’Uranus vous
rappelle que ce mot sonne super bizarre
(et que vous avez l’esprit mal placé).

Beauté

Vous êtes magnifique ; pas
étonnant que vous soyez cacophobe.

Scorpion

Amour

Il y a 2 choses géniales dans
ce monde. La raclette et sortir avec un(e)
Scorpion. (MOOOH)

Gloire

On veut pas vous faire flipper,
mais un chef sur 100 est un sociopathe
en puissance. Et vous ?

Beauté

Vous irez chez le coiffeur et
vos ami(e)s vous diront « haaan ouiii, ça
te va trop bieeen ». Spoiler : c’est faux, ils
s’en contrefoutent de vous.

Sagittaire

Amour

Sagittaire qui rit, à moitié
dans ton lit. Ce qui n’arrive pas souvent,
vu que vous faites toujours la
gueule.

Gloire

Vous auriez pu être un(e)
pilote de course de folie. Mais vous
n’êtes même pas foutu(e) de faire un
démarrage en côte.

Beauté

Grosse fatigue. En ce moment,
vous ressemblez à un rat-taupe
nu au réveil. (oui, oui, allez chercher
sur Google Images)

Capricorne

Amour

La constellation du Nuttea
vous rappelle que vous rendez din-dindin
dingue quand vous avez votre poom
poom shooort.

Gloire

(si vous n’avez pas la référence
ci-dessus, c’est que vous êtes trop vieux.
Ou trop nuls.)

Beauté

L’étoile du Philippe Etchebest
montre que vous avez le rototo facile après
un repas.

Verseau (mais la flemme pour cette semaine)

Amour

Non.

Gloire

Rien.

Beauté

On s’en fout.

Poissons

Amour

Un(e) de perdu(e), dix de perdu(
e). Ensuite la tristesse, la solitude et la
lente et inexorable marche vers une mort
certaine. A+ !

Gloire

Vos collègues parlent dans votre
dos. Mais seul votre postérieur dodu et
tout rose leur répond.

Beauté

C’est dans les vieux pots qu’on
fait les meilleures confitures. Ce qui tombe
bien, puisque vous êtes un vieux pot.

Vacances d’automne : nos idées d’escapades pour tous les goûts

Le prix de l’essence (si vous en trouvez !) n’aide pas à envisager un déplacement en bord de mer. Profitons-en donc pour rester en Touraine ou aux alentours, avec une petite escapade à la journée. Et il y a de quoi faire !

D’après l’Agence Départementale du Tourisme, l’Indre-et-Loire compte pas moins de 2 000 km de voies cyclables (Loire à Vélo, mais pas seulement), et 6 800 km d’itinéraires pour la randonnée pédestre. Si l’envie de flâner ou de pédaler vous prend, vous avez donc de quoi vous occuper ! Idem pour les amateurs d’Histoire et de culture : pas de quoi s’ennuyer avec 34 châteaux, une centaine de caves touristiques, et des villages et villes aux labels variés. Beaulieu-lès-Loches, Luynes et Rochecorbon sont « Petites Cités de Caractère ».

Crissay-sur-Manse, Montrésor et Candes-Saint-Martin sont classés « Plus beaux villages de France », tandis que Chinon, Loches et Tours sont « Villes d’Art et d’Histoire ». Excusez du peu. Mais il y a fort à parier que vous connaissiez déjà tous ces coins et recoins (et si ce n’est pas le cas, c’est l’occasion d’aller les visiter !).

L’équipe tmv s’est donc décarcassée pour vous concocter des escapades sur mesure qui sortent de l’ordinaire, pour du cocooning, des expériences en famille, des alliances nature et gourmandises, ou des visites insolites… Laissez-vous guider !

A retrouver dans notre numéro 428, téléchargeable en cliquant ici !

 

Autisme : Echo, un lieu d’accueil pour rompre l’isolement et créer du lien social

Rue Courteline existe Echo, le groupe d’entraide mutuelle lié aux troubles du spectre de l’autisme à Tours. Un lieu d’accueil chaleureux et forcément de soutien.

C’est quoi ?

Direction le 92, rue Courteline, à Tours. C’est ici qu’a ouvert Echo, « un groupe d’entraide mutuelle (Gem) lié aux troubles du spectre de l’autisme », comme le précise la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH37).

Ce lieu de soutien, d’écoute, a organisé une journée portes ouvertes il y a quelques jours, pour faire découvrir ses locaux, son rôle, et la grande aide qu’il apporte. Car ici peuvent venir personnes majeures, avec ou sans diagnostic médical, et qu’elles soient accompagnées ou autonomes.

Rompre l’isolement

Regarder un film, se reposer, jouer, parler et échanger, ou encore participer à des ateliers… L’espace Echo est avant tout un lieu pour rompre l’isolement. Il suffit de jeter un œil à la page Facebook du lieu (1) pour constater à quel point les animations sont nombreuses. Café-rencontre, bœuf musical, projet vidéo, atelier d’écriture, ou encore petit déjeuner et initiation LSF (langue des signes) étaient notamment au programme du planning d’octobre. Avec, en ligne de mire, créer du lien social.

Comment ça marche

Pour faire fonctionner tout ça, la structure est passée en association au printemps et des animateurs sont présents. Parrainé par les Maisonnées (maisons d’accueil en Touraine pour adultes autistes dont tmv parlait déjà en 2012), ce groupe d’entraide mutuelle qu’est Echo perçoit aussi un financement de l’ARS, l’Agence régionale de santé. De quoi payer par exemple le loyer et les charges.

En chiffres

On estime qu’un enfant sur 150 naît avec un TSA, un trouble du spectre de l’autisme. L’association internationale Autisme Europe, quant à elle, le chiffre à un sur 100. En France, environ 700 000 personnes sont atteintes d’un TSA, résume l’asso principale Volontaires pour les personnes avec autisme.

Aurélien Germain / Photos : archives tmv et NR


(1) facebook.com/GEMTSA37

> Echo, au 92, rue Courteline à Tours. Ouvert du lundi au vendredi de 13 h à 17 h (9 h 30 à 17 h le vendredi). Contact : gemtsa37@gmail.com. Tél. 06 37 35 39 53.

 

Carambol-âge : psychologie et sociologie se penchent sur la question de l’âge

« Si on ne se rebelle pas à l’adolescence, on le fera plus tard. » L’âge, ça pique vraiment ? On a cherché du côté de la sociologie et de la psychologie…

Léa Raimon (cf. photo) est psychologue à Tours, où elle suit des adolescents, enfants et leurs parents. Le « quincado » est-il comme un ado ? « L’adolescence est un moment de changement : changement du corps, et des relations avec l’apparition des premières amours. C’est un âge où on se rebelle, car on s’individualise, on se détache de nos parents. C’est normal. Et si on ne se rebelle pas à l’adolescence, on le fera plus tard ! ».

Résultat, une belle crise de la quarantaine ou de la cinquantaine, avec divorce, achat d’une belle voiture et caprices en série. Les quincados ne sont cependant pas dans une crise passagère, selon celui qui a inventé le terme, Serge Guérin : « Pour résumer, des millions de 45-65 ans, qui ont parfois de grands enfants, voire des petits-enfants, se comportent en jeunes adultes trentenaires ou en joyeux “ jeunes ”. De la tenue au langage, en passant par les loisirs, les sports et les voyages, ou encore leurs relations avec les autres et leur manière de voir le monde, leur mode de vie est bien éloigné de celui de leurs parents au même âge » (Les Quincados, Calmann-Levy).

Et le regard d’autrui ?

Allongement de la durée de vie et recul de l’âge de la retraite n’ont-ils pas participé à cette transformation du mode de vie des quinquas-sexagénaires… et à notre manière de les voir ? Mais qu’on soit un papy dynamique ou non, les chiffres sont là. Ils avancent, les aiguilles de l’horloge tournent, bref, le temps passe, on vieillit.

Pour Léa Raimon, ces jeunes seniors d’aujourd’hui souffrent peut-être du regard d’autrui sur ce point : « Même si ces quincados ne se sentent pas vieillir, la société leur renvoie leur âge. » Or ces quincados, selon Serge Guérin, « veulent un libre arbitre de l’âge, c’est-à-dire décider de ce qui est bon pour eux, de ce qui leur plaît, sans se conforter à une image standardisée en fonction de leur état civil ». Euh… ce serait pas valable pour n’importe qui, à n’importe quel âge, ça ?

On a trouvé un slogan pour un effet anti-âge et liberté garanti, bien meilleur que toutes les crèmes antirides : À bas les normes, et vive la vie !

M.M.

Juliana Bakaman et Sandrine Vrignaud, les bras solidaires de l’université

#VisMaVille Juliana Bakaman et Sandrine Vrignaud sont bénévoles à l’association « Les Bonnes Mines ». À la faculté des Tanneurs, elles mènent des actions concrètes pour redonner le sourire aux étudiants en situation de précarité.

Ce vendredi midi, au premier étage de la faculté des Tanneurs, le frigo est déjà vide. Chantal et Sandrine, bénévoles de l’association Les Bonnes Mines arrivent avec le chariot rempli de nourriture pour le réapprovisionner en prévision des étudiants qui passeraient par-là, le ventre vide : tomates, concombres, courgettes, pêches, champignons et yaourts prêts à consommer, et accessibles à tous, sans justificatif et surtout totalement gratuits.

Depuis le début du mois de septembre, ce frigo solidaire, financé par le Centre Communal d’Action Sociale de la ville de Tours, est géré par l’association « Les Bonnes Mines ». Un collectif aux trente bénévoles né à la faculté des Tanneurs en février 2022 du constat de « la précarité galopante des étudiants. Les malaises vagaux se multipliaient, beaucoup ne mangent pas tous les jours faute de moyens », observe Sandrine Vrignaud, bibliothécaire aux Tanneurs et chargée de communication à l’association.

Elle bénéficie de son expérience dans des associations caritatives telles que « La Table de Jeanne Marie », tout comme Chantal Lefort, la présidente de l’association côté personnel de l’université. Le partenariat est établi avec les associations caritatives et deux boulangers qui font des dons, tout comme les membres de l’université.

L’originalité des « Bonnes Mines » est d’associer à égalité personnel de l’université et étudiants, sans hiérarchie. Juliana Bakaman est la co-présidente, étudiante en 3e année de psychologie. Arrivée de Guyane pour ses études à Tours, elle connaît aussi son lot de difficultés.

La précarité guette nombre d’étudiants, que ce soit au niveau de la nourriture, du logement ou de la santé, surtout depuis la crise du Covid qui les a privés d’emploi. « J’ai toujours voulu m’engager dans une association, participer à une fondation, quelque chose de nouveau. Avec Les Bonnes Mines, on crée du lien social avec les étudiants, ils se sentent considérés, moins seuls. Je le constate certains sont isolés, sans relation sociale, on crée ainsi un premier contact. »

La distribution alimentaire menée trois fois par semaine, avant le déjeuner, tout près de la passerelle des Tanneurs, est un succès. Environ 200 étudiants viennent s’y approvisionner toutes les semaines. Juliana a aussi développé son anglais car les situations difficiles concernent également les étudiants étrangers. « Je suis un peu devenue la traductrice », sourit la pétillante jeune fille qui aimerait devenir plus tard, après son master, psychologue spécialisée pour les enfants et adolescents. Comme une continuité de son attention envers les autres.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

On a testé la « food du moment » de La P’tite Maiz Le Bar

Après la brasserie La P’tite Maiz… le bar La P’tite Maiz ! Et comme on peut y grignoter de chouettes petits plats, on y a fait un tour pour notre chronique resto.

Les amoureux(ses) de bière connaissaient déjà La P’tite Maiz, sympathique brasserie locale lancée par Christophe Le Gall et Quentin Besnard. Mais comme les deux amis ont visiblement soif d’aventure, c’est du côté de la place du Grand Marché qu’ils ont choisi de poser leurs pintes depuis début août, pour une version bar de La P’tite Maiz ! Et un bar où – chronique resto de tmv oblige – il est également possible de manger.

Ce midi ensoleillé, on flâne donc sur cette « nouvelle » place du Monstre, toute belle et reliftée, avant de tomber sur le plat du jour unique de l’établissement. Ni une, ni deux, on ne peut manquer l’occasion (on avait déjà loupé leur poutine à la truffe, à notre plus grand désarroi) et goûter à l’omelette aux cèpes.

Une formule du midi et un galopin !

Aux manettes, c’est Julien Proutière, alias mister julienaubeurre.fr, excellent nom de la cuisine. Tandis que certains journalistes de tmv ont déjà du mal à cuire des pâtes, Julien est diplômé de l’Institut Paul Bocuse Lyon. Rajoutez à ça la présence de Thomas Ballester, l’ancien chef pâtissier de l’Aubépine, pour l’épauler, autant vous dire que c’est confiance aveugle pour tester les lieux.

Le magnum cake est une spécialité des lieux !

À l’intérieur, une équipe chaleureuse qui sait accueillir et mettre à l’aise. On se laisse porter par la playlist diffusée, passant de Franz Ferdinand à Muse et Queens of the stone age, et on tente un galopin de Captain Hopvious pour patienter. Un système de bipeur électronique vous prévient quand votre plat est prêt : on attaque donc l’omelette aux cèpes tamagoyaki.

Bien fondante, avec un accompagnement de nouilles un poil relevé, des accords réussis, une assiette pleine de saveurs : rien à dire, c’est du tout bon. Il y a également un antipasto pour la mise en bouche, une tartine qui fait son effet puisque le pain vient des Blés de demain, une boulangerie sur laquelle on a déjà flashé il y a peu.

Reste à y retourner le soir, où la cuisine se veut différente. Exit le choix unique de la « food du jour », place aux « piques », des tapas servis sous forme de brochettes verticales, dans des créations de la céramiste Léa Caïe. Vivement l’apéro…

Chronique : Aurélien Germain / Photos : tmv (principale) et FB La P’tite Maiz (magnum cake)


> L’addition : à midi, ce jour-là, la formule 1 affichait 12 € pour l’antipasto, le plat et un galopin (ou café). Ou formule 2 à 19 € en rajoutant une boisson et la spécialité « magnum cake ». Suivant le plat, la formule 1 peut aussi monter à 15 €. Tapas entre 4 et 12 € le soir.
> Le bar La P’tite Maiz : 53 place du Grand Marché, à Tours. Ouvert du lundi au samedi, de midi à 2 h du matin. « Food du moment » le midi et « restauration piques apéro » et tapas le soir. Bar à bières.
> Contact : facebook.com/barlaptitemaiz ou instagram.com/barlaptitemaiz Et laptitemaiz.com

***L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération***

Horoscope WTF du 12 au 18 octobre 2022

C’est l’heure d’une bonne dose d’astrologie avec l’horoscope WTF de tmv. Bonne chance à tout le monde, surtout aux Poissons qui sont cette semaine des Schtroumpfs.

Bélier

Amour

Rien dans l’frigo, rien dans l’slip
et rien dans l’cœur. Sale semaine pour vous.

Gloire

Courage, plus que 81 jours avant
2023. Qui sera une année tout aussi pourrie,
soit dit en passant.

Beauté

Donnez-moi un A, donnez-moi
un C, donnez-moi un N, donnez-moi un
É ! Ouaiiis, c’est le retour de l’acné pour
les Béliers !

Taureau

Amour

Qui est-ce qui va avoir une
suuuper semaine trop géniale car c’est
le signe astrologique le plus parfait du
moooonde ? … Eh bah c’est pas vous.

Gloire

Q.I en baisse. Force est de
constater que vous n’êtes pas la truite la
plus oxygénée de la rivière.

Beauté

En avril, ne te découvre pas
d’un fil. Mais on est en octobre, alors on
s’en fout : A POIL LES TAUREAUX !!!

Gémeaux

Amour

Vous êtes l’équivalent du trou
dans une raquette.

Gloire

En changeant 5 lettres à travail,
on obtient rhododendron. COÏNCIDENCE
? JE NE CROIS PAS.

Beauté

Ne complexez pas sur vos poignées
d’amour. Elles servent à vous porter
quand vous êtes bourré(e).

Cancer

Amour

Coucou les Cancers, on n’oublie
pas qu’en amour, vous êtes aussi sincère
qu’un député français. A+ !

Gloire

Petit conseil de bon aloi : « Besser
alt mit ehren, als jung mit schande » !

Beauté

La vache, c’est plus le melon que
vous avez là, c’est carrément la pastèque.

Lion

Amour

Tsss… faire l’amour en chaussettes
à votre âge… Pas trop honte ?

Gloire

L’avenir appartient à ceux qui se
lèvent tôt. Donc pas aux grosses feignasses
comme vous.

Beauté

Cette semaine, vous souffrez
d’éréthisme. (et voilààà, les feignasses vont
aller chercher sur Google)

Vierge

Amour

Il y a de l’eau dans le gaz
avec votre amoureux/se. Par chance,
on n’aura bientôt plus de gaz non plus. Alors ma foi…

Gloire

Sale semaine en perspective,
puisque vous perdrez au bras de fer
contre Jamel Debbouze.

Beauté

Déduisez-en ce que vous
voulez, mais un proverbe camerounais
dit : « Un porc ne dit jamais qu’il a trop
de graisse. »

Balance

Amour

Y a rien qui va dans votre vie
sentimentale. Mais comme d’habitude, « c’est pas votre faaaaute » toussa toussaaaa.

Gloire

Pesticides, pollution, surconsommation…
Pour vous, l’avenir est dans
la raclette !

Beauté

Le temps passe, mais votre
charme reste intact. (pas comme les
Sagittaires. Jetez-leur des cailloux à ces
laiderons)

Scorpion

Amour

Question dilemme : vous préféreriez
embrasser Jean Castex sur la bouche
pendant 5 ans ou avoir le visage de Ribéry
pendant 1 an ?

Gloire

La vie est un long fleuve tranquille.
Sauf pour vous : c’est comme si vous
ramiez avec deux grosses saucisses.

Beauté

Achetez-vous ENFIN un
cache-tétons, par pitié.

Sagittaire

Amour

Votre fruit à vous n’est absolument
pas défendu. Bande de lubriques.

Gloire

Semaine foutue, puisque le
livreur passera vous donner votre colis
important entre lundi 12 h 39 et samedi
8 h 22.

Beauté

Achetez-vous des genoux. Les
vôtres sont moches.

Capricorne

Amour

En secouant fort le mot « étalon
», on obtient « sans talent ». Posez-vous
les bonnes questions.

Gloire

Osez faire ce que personne n’a
jamais osé : poussez enfin cette foutue
mémé dans les orties.

Beauté

Vous êtes magnifique en ce
moment. On dirait que vos fesses nous
sourient.

Verseau

Amour

Certains auraient mieux fait
de rester à l’état de spermatozoïdes. Votre
ex, par exemple.

Gloire

Avec votre carrure du moment,
difficile de ne pas vous comparer à un nem.

Beauté

On vous surnomme Tyrannosaure.
Grande gueule mais petits bras.

Poissons (mais cette semaine, vous êtes Schtroumpf)

Amour

Dimanche, vous allez schtroumpfer
une grosse schtroumpf. Et la vache… !
Ça va schtroumpfer sévère !!!

Gloire

Que dit un schtroumpf quand
il vous schtroumpfe ? …. Schtroumpf !
HAHAHAHA.

Beauté

Votre petit schtroumpf provoque
bien des fantasmes. N’oubliez pas
de le schtroumpfer.

A la recherche des « quincados » : l’âge, c’est dans la tête ?

Et toi, l’âge, ça va ? C’est la question que nous avons posée autour de nous, pour débusquer quinquas qui ne veulent pas vieillir (ces fameux « quincados ») et seniors bien dans leurs baskets.

On s’imagine volontiers Thierry, la cinquantaine bedonnante, moulé dans un jean slim, baskets aux pieds et cheveux gominés, des enfants déjà grands. Marié ou non, Thierry a un regain de vitalité. Il passe quelques soirées devant sa console, rattrapant le temps perdu. Les sorties nocturnes arrosées avec les copains ne sont pas de refus. Bien sûr, le foie ne résiste plus aussi bien qu’avant, et au lieu de rentrer en titubant, il appelle volontiers un taxi.

Lorsque Thierry traine le lendemain, toute la journée en pyjama dans le salon à grignoter des chips dans le canapé, sa femme (ou ses enfants, au choix) lui rappellent qu’il faut qu’il range sa chambre, et qu’un vrai repas, c’est bien aussi. Thierry, un vrai gamin ! Un quincado ?

« Mordre la vie à pleines dents »

Nous n’avons pas rencontré Thierry, mais Valérie. Un profil légèrement différent. 58 ans, célibataire, deux grands enfants dont le petit dernier fait déjà ses études supérieures. « J’assume mon âge, il apparaît même sur mon profil Facebook. Je suis dans une chouette période : quand les enfants sont grands, on retrouve de la liberté, on n’est plus contraint par les vacances scolaires, et on a encore de l’énergie pour profiter de la vie ! ».

Ajoutez à cela une garde-robe colorée (pour Valérie, hors de question de se limiter en se disant « ce n’est pas de mon âge »), 4 à 6 h de fitness par semaine pour garder la forme et se dépenser, et vous obtenez un portrait qui ressemble un peu au « quincado » décrit par Serge Guérin dans son livre Les Quincados paru en 2019 chez Calmann Levy, qui écrivait par exemple « au lieu de se regarder vieillir, ils mordent à pleines dents dans la vie ».

« Je me considère comme une mamie jeune et branchée »

Cela pourrait être le crédo d’Isabelle, retraitée de 65 ans. « Je ne me considère pas comme une senior. Avec des enfants et des petits-enfants, tu ne peux pas te complaire dans un univers trop fermé : j’essaie de rester jeune pour eux, je me considère comme une mamie jeune et branchée. D’ailleurs je n’ai pas l’impression de faire mon âge, et mes deux meilleures amies sont aussi jeunes d’esprit que moi ».

Elle ajoute en riant : « J’ai ma carte SNCF Senior, ça c’est bien pratique, et je sais l’âge que j’ai, mais je ne me sens pas vieille dans l’âme… C’est un fait : je n’attire pas les mémés ! ».

Assumer son âge, mais le vivre comme on l’entend. C’est le discours que l’on retrouve aussi chez Denis, bientôt 60 ans, qui a pourtant des loisirs bien différents de nos deux amatrices de sorties entre amis, de théâtre ou de sport. Toujours enseignant, il attend la retraite pour pouvoir passer encore plus de temps à jardiner, bricoler, lire, jouer de la musique, écrire… et à choyer ses futurs petits-enfants. « Peut-être que je redeviendrai un peu ado quand je serai avec eux ? » se demande-t-il.

Comme Valérie, la cinquantaine ne lui a fait ni chaud ni froid, à la différence du passage à la quarantaine, un peu plus dur à encaisser, avec une prise de recul finalement bénéfique : « On laisse de côté les tracas peu importants, on se concentre sur l’essentiel. »

L’essentiel pour nos quinquas ? La liberté, la joie de vivre, et profiter du temps qu’on a encore devant soi. Que ce soit pour lire un bon bouquin au coin du feu, ou sortir s’enivrer jusqu’à pas d’heure, finalement, quincado ou pas, est-ce que l’important ne serait pas de vivre sans se préoccuper du regard des autres, qu’ils nous considèrent comme des ados attardés ou des seniors encroûtés ?

Maud Martinez


BOOMER OU QUINCADO ?

→Les quincados sont des baby-boomers qui arrivent dans le grand âge en voulant vivre encore et toujours à 100 %. « Prendre de l’âge sans vieillir » serait leur mojo. Mais les baby-boomers, ces gens nés dans l’euphorie de l’après-guerre qui atteignent aujourd’hui la soixantaine sont aussi à l’origine de l’expression « OK Boomer », popularisée par le web.

→Le boomer devient alors celui ou celle qui a une vision conservatrice et planplan des défis sociétaux d’aujourd’hui. Question qui tue : le boomer peut-il être aussi quincado, ou celui-ci est-il forcément branché et connecté à nos enjeux de société ?

Indre-et-Loire : économies sur les illuminations de Noël

Les municipalités d’Indre-et-Loire continuent de cogiter pour réduire leur facture énergétique. Dans le viseur, les illuminations de Noël.

Les faits

Dur, dur d’imaginer un Noël sans guirlandes et illuminations. Mais il va falloir réduire la voilure cette année ! Face à la flambée des prix et la situation actuelle, les municipalités du département réfléchissent aux moyens possibles pour baisser la facture énergétique (lire également tmv n°426), ce qui passera donc aussi par les équipements lumineux.

Ça change à Tours

À Tours par exemple, le choix a été fait d’installer moins de décorations dans l’hyper-centre. Ce qui avait déjà été le cas, comme nous vous le disions la semaine dernière, dès 2020 sans que pas grand monde ne s’en aperçoive. En 2021, un rang sur deux avait été supprimé rue Nationale.

La Ville a également décidé de les allumer un peu plus tard. Cela se fera à la tombée de la nuit, entre 17 h et 17 h 30. Elles brilleront jusqu’à minuit et non 1 h du matin, exception faite du soir de Noël et de Nouvel an. La facture devrait rester salée, mais un peu moindre, d’autant que « la plupart des illuminations sont en Led et consomment peu », a indiqué Martin Cohen, adjoint à la transition écologique et énergétique, dans les colonnes de la NR.

Amboise, Loches et les autres

Tours n’est pas la seule dans ce cas-là. La Ville de Loches a décidé d’allumer ses décorations de Noël le 15 décembre, au lieu de fin novembre. Des illuminations qui seront directement enlevées le 31 décembre. Idem à Ballan-Miré qui retirera tout ça dix jours plus tôt que prévu.

Du côté d’Amboise, les plages-horaires seront quant à elles réduites. À Monts, seuls certains carrefours de la commune seront éclairés.

Consultation citoyenne

À Château-Renault, la mairie a voulu laisser la parole aux habitant(e)s. « La période de Noël devant rester un moment magique, la Ville entend toutefois faire les choses de manière raisonnée », prévient-elle en préambule d’un document posté sur sa page Facebook : il s’agit d’un questionnaire à remplir, une consultation citoyenne concernant les secteurs à illuminer, leur durée, ou encore la période d’éclairage à favoriser.

Aurélien Germain / Photo NR

Nouveaux animaux de compagnie : les conseils du vétérinaire spécialiste François Guiraud

Qui de mieux qu’un vétérinaire pour nous aider à tout savoir des NAC, les « nouveaux animaux de compagnie » ? À Tours, le docteur François Guiraud soigne chiens, chats… et NAC en tous genres, en étant l’un des rares spécialistes en reptiles de la région.

Avant d’acquérir un animal qui sort de l’ordinaire, à quoi faut-il penser ?

Avant toute chose, il ne faut pas céder au coup de cœur. Quelle sera la taille adulte de l’animal ? Quelles installations sont nécessaires ? C’est parfois assez contraignant, et pour certains serpents, il faut non seulement avoir un endroit où l’animal vit, mais aussi développer des élevages de rongeurs ou de grillons en parallèle, pour les nourrir ! Et un reptile est difficile à faire garder. On ne peut pas le mettre en chenil comme un chien, et les amis ou voisins sont parfois réticents à vous remplacer pendant votre absence.

Vous parliez d’installations…

Il faut reconstituer chez vous le biotope naturel de l’animal, son cadre de vie. Or, des reptiles, il y en a partout sur la planète ! Dans des régions désertiques, dans des zones équatoriales humides… Certains sont arboricoles, d’autres vivent au sol… Il faut donc constituer un habitat qui lui convient, avec une température et un taux d’humidité adaptés. Vous ne pouvez pas mettre un reptile arboricole dans un décor de désert australien pour faire joli.

 

 

Et il faut aussi anticiper la taille adulte. Chez certains clients, c’est une chambre entière qui est transformée en terrarium pour un grand serpent. Tout cela est primordial : 80 % des maladies que je vois sont liés à des problèmes d’inadaptation du reptile au milieu dans lequel on le fait vivre.

Et côté réglementation, ça se passe comment ?

Il faut bien se renseigner : pour certains animaux l’identification est obligatoire, ou bien le nombre d’animaux est limité. Pour certains types de serpents il faut aussi passer un certificat de capacité qui contrôle vos connaissances.

Il y a quand même des animaux plus simples à gérer ? Les tortues peut-être ?

Les tortues terrestres peuvent souvent s’autogérer, dans un jardin clos, elles sont quasiment autonomes. Mais attention quand même : il faut les protéger pendant l’hibernation, pour que les rats ne viennent pas les attaquer et les manger par exemple. Certains clients m’ont ramené des carapaces vides au printemps : les rats avaient creusé un tunnel pour passer sous la porte de leur espace grillagé. Quel que soit l’animal, il faut bien le connaître pour pouvoir s’en occuper.

Propos recueillis par Maud Martinez


> Retrouvez l’intégralité de notre dossier sur les nouveaux animaux de compagnie, dans le n°426 de tmv, du 5/10/2022 ou dans notre rubrique « l’hebdo en pdf »

 

Chroniques culture : des romans d’histoire pop’, le plein de BD et de comics, et la série glaçante de Netflix

Cette semaine, on vous a choisi une nouvelle collection géniale, les romans d’histoire pop’ ! On lit également le tome 3 de Reckless et un paquet de BD… sans oublier de regarder la mini-série Dahmer.

LE LIVRE DE LA SEMAINE
MON ENFANCE TOUT FEU TOUT FLAMME

« Dans la collection Romans d’Histoire pop’, on ne vous raconte pas d’histoires. L’Histoire avec un grand H est respectée. (…) Leur forme n’a en revanche rien de sérieux. » Tout est dit dans ces quelques lignes de présentation de la nouvelle collection « Romans d’Histoire pop’ », la dernière bonne idée des éditions Eyrolles.

Ici, le pep’s se retrouve aussi bien dans la forme (couverture des ouvrages flashy et fun, tenue funky, tranche orange qui pète) que dans le fond : on revisite la vie de figures historiques, mais avec fantaisie, humour et intelligence.

On a donc, en toute logique, eu un coup de cœur pour cette collection maline comme tout, dirigée par Elisabeth Segard, et qui propose notamment « Mon enfance tout feu tout flamme », roman sur les premières années de Jeanne d’Arc.

L’auteur Michel Douard se sert d’une écriture actuelle pour nous faire découvrir la célèbre pucelle sous un autre jour. On sourit donc très souvent tout au long de ces 240 pages (qui se lisent en un éclair) : « Mon enfance tout feu tout flamme », verbalement anachronique, offre un réel plaisir de lecture et, surtout, prouve en deux secondes chrono que les biographies historiques peuvent intéresser le plus grand nombre quand elles sont à ce point si bien vulgarisées et sympathiques.

Aurélien Germain

LE COMICS
RECKLESS – TOME 3

Ô joie, ô bonheur ! Voici venu le T3 de « Reckless » (éditions Delcourt), la série poisseuse de Brubaker et Philipps. La saga continue donc, toujours aux côtés d’Ethan Reckless, grand blond dur à cuire et taciturne qui, cette fois, doit enquêter et faire tomber un magnat de l’immobilier de Los Angeles. Une plongée dans l’inconnu qui risque bien de prendre une tournure mortelle…

Le duo offre de nouveau un polar âpre et rugueux, emmené par un récit bien charpenté, un trait épais et une colorimétrie simplement parfaite. La violence est ici un peu moindre, mais l’aspect psychologique prend le dessus : pas de souci, Brubacker et Philipps réussissant ici leur troisième opus avec brio.

A.G.

LA SELECTION BD

L’événement de la semaine, c’est la sortie de « Dernier week-end de janvier » (éd. Casterman), où Bastien Vivès déploie une fois de plus un sens inégalé du récit. Un moment de grâce, magnétique, avec en toile de fond le Festival BD d’Angoulême et une histoire d’amour qui vous émeut.
Avec le Tome 39 de son héros Jeremiah, « Rancune » (Dupuis), Herman prouve de nouveau son talent, avec son art de la mise en scène, sa palette graphique, ses ambiances et la noirceur de son propos qui met à nu l’âme humaine. Un récit post-apocalyptique.
Ce n’est pas mieux avec « Très chers élus » (Delcourt) où Gueguen, Tronchet et Terier se penchent sur 40 ans de financement politique. Après un tel réquisitoire et cette enquête choc, difficile de rapprocher les élites du peuple…

On se détendra avec la série « Valérian vu par… » : Virginie Augustin se confronte, avec « Là ou naissent les histoires » (Dargaud), à l’univers de Mézières et Christin. Ce dernier signe d’ailleurs le scénario de ce nouveau chapitre et son vieux complice y fait une apparition remarquée.
Enfin, on se précipitera sur « Tours » (Petit à Petit), où une foule de dessinateurs tourangeaux se sont alliés pour raconter, de Saint-Martin à la Révolution, l’histoire de notre ville. Passionnant et hyper bien documenté !  Hervé Bourit

LA SERIE
DAHMER

Sorti le 21 septembre dernier sur Netflix, « Dahmer » s’est rapidement hissé en tête des fictions les plus regardées sur la plateforme. Créée par Ryan Murphy – mister American Horror Story – elle retrace le parcours du serialkiller Jeffrey Dahmer, alias le Cannibale du Milwaukee. Mieux, elle est portée à bout de bras par un Evan Peters terrifiant, dont la prestation convaincante est impossible à prendre en défaut.

Précis dans sa reconstitution (l’épisode sur le procès est glaçant de réalisme), « Dahmer » surligne également à quel point la police a failli dans cette affaire. Jamais racoleuse, privilégiant le psychologique, la série prend aux tripes de bout en bout. Littéralement.
A.G.

Dans le quotidien de Maël Fusillier, régisseur son et créateur sonore au Théâtre O

#VisMaVille Maël Fusillier est régisseur son et créateur sonore au Théâtre Olympia de Tours. Un métier qui s’exerce en coulisses mais qui se révèle plus créatif et relationnel qu’on ne l’imagine.

Au deuxième étage de l’imposant bâtiment en verre du Théâtre Olympia, Maël Fusillier prépare son matériel dans la petite remise dédiée : micros, câbles et divers matériels sonores attendent la reprise des représentations.

En ce mois de septembre (période à laquelle est réalisée notre rencontre avec Maël – NDLR), il faut s’assurer que tout fonctionne bien. Prévoir est le maître mot du métier, même s’il faudra faire face aussi aux défaillances inattendues telle une panne de micro !

Premier grand rendez-vous pour le régisseur son : la présentation de saison où il sera en première ligne avec l’accueil d’un groupe de musique dans le hall.

Dans son quotidien, Maël Fusillier, à peine 23 ans, s’occupe principalement de la partie sonore pour le Jeune Théâtre en Région Centre (JTRC), les jeunes comédiens en contrat au théâtre, de l’accueil des techniciens qui accompagnent leurs compagnies venant jouer sur place, et de la création sonore et vidéo sur certaines pièces, comme l’an dernier sur « Grammaire des mammifères », de Jacques Vincey, avec qui il va d’ailleurs partir en tournée.

La création sonore, inventer une partition, une ambiance musicale, ajouter des effets de voix, c’est sa spécificité à laquelle il ajoute de la création vidéo. Tous les régisseurs-son n’ont en effet pas ces compétences. Ce côté créatif qui s’ajoute à la technicité du métier (savoir faire fonctionner une table de mixage, des micros,…), le rapproche des artistes qu’il aime tant.

Car Maël, musicien depuis son plus jeune âge, a su très tôt qu’il serait compliqué d’en faire son métier. « Au collège, je me suis décidé à travailler dans le milieu, mais à côté, car j’avais aussi une appétence pour la technique et le bricolage. » Il débute par la régie son dans une salle de musiques actuelles, à La Rochelle, avant d’atterrir, il y a deux ans, à Tours. Le théâtre est une totale et heureuse découverte pour lui. « J’ai mon mot à dire, on apporte à la création, on échange avec l’équipe, il y a beaucoup de réflexion. Dans la musique, j’avais plus l’impression d’être plus passif, à l’affût le jour du concert. »

Cet échange avec les artistes, Maël le définit comme réciproque. « On dit que la technique est au service des comédiens. Mais le son et la vidéo donnent aussi un contexte aux comédiens qui vont les restituer dans leur jeu. »

Le régisseur voit aussi son rôle comme celui d’un accompagnateur, facilitateur, de par sa place en retrait de la mise en scène. « Au moment des créations – une période intense – je leur apporte un café pour décompresser, je m’assure qu’ils vont bien, cela peut débloquer certaines choses. »

Un travail d’équipe qu’il souhaiterait poursuivre au-delà de son contrat qui s’achève en juin prochain. Intermittent du spectacle, le jeune homme s’imagine travailler pour différentes structures et, pourquoi pas, mêler le théâtre et la musique.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

 

On a testé les burgers aux falafels de Ma Petite Dînette

On connaissait la Dînette, à deux pas de l’Opéra. Voici maintenant Ma Petite Dînette, sa deuxième version, dans la galerie du Grand-Passage.

La Dînette, le fameux restaurant et salon de thé rue Corneille, a une petite soeur ! Son nom ? Ma Petite Dînette. Où vit-elle ? Rue de Bordeaux. Plus précisément, dans la galerie du Grand-Passage. C’est ici que cette mini-version de la Dînette a ouvert ses portes, le 22 juin dernier.

Mini-version, car force est de constater que les lieux sont plutôt exigus – peu de places, mais elles sont prisées ! – on vous le dit donc tout de go : si vous êtes intéressé(e)s, réservations plus que conseillées ! Mais bonne idée, il est également possible de prendre à emporter.

En entrant dans Ma Petite Dînette, tout fleure bon l’esprit cocooning. Les fauteuils sont confortables et les plus chanceux(ses) peuvent se glisser sur cette banquette dotée de gros coussins. La salle, coquette, est lumineuse puisqu’entièrement vitrée. Les tables en bois, agrémentées de serviettes noires et de sets de table verts, font le reste.

On jette un œil à la carte : il y a le choix entre des salades gourmandes (César ou chèvre chaud) et les plats chauds. Au menu notamment, le wrap poulet à la provençale ou les briques de thon rouge et le caviar d’aubergine. Il y a aussi un burger alléchant, avec lard fumé, confit d’oignons et fromage à raclette.

Burger falafel et frites maison

Mais pour changer un peu, on tente l’option végé : le burger… falafel ! La cuisine, au sous-sol, carbure, car les lieux se remplissent vite. Notre assiette arrive rapidement et on peut dire que le burger falafel tient toutes ses promesses. Il est même plutôt copieux et bien garni. Côté accompagnements, il y a un peu de salade, mais également et surtout d’excellentes frites maison qu’on a adorées.

Au final, c’est une agréable surprise. À noter qu’après le déjeuner, l’après-midi, Ma Petite Dînette se transforme en salon de thé. Avec, cette fois au programme, des glaces artisanales, des desserts et pâtisseries maison, des boissons et une sélection de thés Damman Frères et Palais des Thés.

Aurélien Germain


> L’addition : Le burger falafel coûte 14,90 €. Pour le reste du menu, comptez entre 10,90 € (la quiche poulet) et 16,90 € (les briques de thon rouge par exemple). Sinon, les salades gourmandes affichent 16,90 €. 

> C’est où ? Galerie du Grand-Passage, au 18, rue de Bordeaux. Ouvert du mardi au samedi, le midi. L’après-midi, c’est salon de thé ! Sur place ou à emporter. Contact Tél. 02 47 61 22 27. Ou sur facebook.com/mapetitedinette ou par mail : mapetitedinette37@ orange.fr

Horoscope WTF du 5 au 11 octobre 2022

Et c’est reparti pour une petite dose d’astrologie. Toutes les vérités sont bonnes à dire, et elles sont dans l’horoscope de tmv.

Bélier

Amour

Ne perdez pas votre temps
avec les Balances. Ils ne vous aiment que
pour votre pognon et votre postérieur
gracieux.

Gloire

Vous êtes autant respecté(e)
qu’une dinde le soir de Thanksgiving.

Beauté

…………… [écrivez le compliment qui
vous ferait plaisir, vu que vous râlez toujours
que l’horoscope est trop vilain avec
vous]

Taureau

Amour

La frustration sexuelle donne
l’impression de lire trois fois la même
chose.

Gloire

La frustration sexuelle donne
l’impression de lire trois fois la même
chose.

Beauté

La frustration sexuelle donne
l’impression de lire trois fois la même
chose.

Gémeaux

Amour

Sale semaine, parce que tout,
tout, tout est fini entre vous, tout, vous
n’avez plus la force du tout, tout, d’y
croire et d’espééééreeeer.

Gloire

Achetez-vous un Bescherelle et
retenez que les Si n’aiment pas les Rais.

Beauté

Et Lassie n’aime pas votre raie.
Mais ça, c’est une autre histoire.

Cancer

Amour

On dit que les yeux sont le
miroir de l’âme. Chez vous, c’est plutôt
le frigo.

Gloire

La fin du monde est prévue
samedi 12 juin 2039. Mais vous ne vous
en apercevrez pas, puisque vous serez
bourré(e) comme tous les samedis.

Beauté

Grattez-vous les croûtes.

Lion

Amour

Le sachiez-tu ? Victor Hugo
a intitulé son livre « Les Misérables »,
après avoir vu qui étaient les ex des
Lions.

Gloire

En verlan, Lion donne Noil.
Et en changeant une lettre, on obtient
Noël. Soit le jour où vous vous rendrez
compte que, comme tout un chacun,
vous êtes inutile sur Terre

Beauté

Une récente étude lituanienne
montre que sur vos réseaux sociaux,
les « likes » sur vos photos ne sont dus
qu’à vos amis qui connaissent votre ego
fragile.

Vierge

Amour

Sauvez la planète, faites
l’amour à un(e) hippie.

Gloire

Force est de constater que vous
êtes comme le H de hôpital. Vous ne
servez à rien.

Beauté

Il faut savoir rire de tout. Surtout
de votre physique.

Balance

Amour

Une récente étude hongroise
indique que l’infidélité fait grossir. (on
vous laisse passer sur la balance)

Gloire

« Sur la… BALANCE » ! EN
PLUS VOUS ÊTES BALANCE. SAI
RIGAULO HIN KESSKON RIGAUL !

Beauté

Foutu pour foutu, tentez la
p’tite cure de Botox.

Scorpion

Amour

Ouuuuh y a clairement baleineau
sous gravillon avec la personne qui
se trouve à gauche de vous…

Gloire

(de toute façon, vous bouffez
à tous les râteliers. Le Scorpion est lubrique)

Beauté

Et lubrique rime avec « brique ». Ce que vous prendrez
par malchance sur la tête dimanche
prochain. (pas grave, puisqu’esthétiquement, vous  vous rapprochez du parpaing)

Sagittaire

Amour

En amour, vous vous comportez
comme des tourtereaux, mais
vous êtes surtout aussi gonflant(e)
qu’un pigeon.

Gloire

En parlant pigeon, c’est votre
surnom dans la vie professionnelle…

Beauté

… Mais on voulait pas balancer
hein ! (bon ok, c’est la personne
à votre droite qui a commencé à vous
surnommer ainsi)

Capricorne

Amour

Vous êtes à l’amour ce que
la pizza à l’ananas est à la gastronomie.
(ET VLAN DANS LES DENTS)

Gloire

Vous faites les prudes en
société, mais on sait très bien ce
qui se cache dans votre historique
Google…

Beauté

Votre ressemblance avec
Philippe Etchebest se fait de plus en
plus troublante.

Verseau

Amour

Petit complexe d’Oedipe qui
vous empêche d’avancer. Mais on ne
vous en veut pas, vous êtes Verseau.

Gloire

Force est de constater que vous
êtes aussi lent(e) qu’une saison de The
Walking Dead.

Beauté

Pas de chance. L’été n’a pas
changé votre peau de poulet.

Poissons

Amour

Moi au moins, je vous aime. Et
un sur 7,7 milliards, c’est déjà pas mal.

Gloire

Les Poissons sont nuls et n’arriveront
pas répéter 10 fois d’affilée
« l’abeille coule ».

Beauté

Poissons, ça rime avec morpion.
ET COMME DE PAR HASARD,
on a du mal à se débarrasser de vous.

Energie : objectif économies dans le département d’Indre-et-Loire

Un peu partout en Indre-et-Loire, les municipalités se préparent à l’hiver avec, en tête, les pistes possibles pour réduire la facture énergétique.

Les faits

Ce n’est un secret pour personne : les factures énergétiques vont exploser cet hiver. Comme les habitant(e)s, les municipalités aussi prévoient de tout faire pour limiter les dégâts. À Tours par exemple, la Ville ambitionne de faire une économie de 500 000 € sur la facture annuelle. Une obligation, puisque d’après Martin Cohen, adjoint à la Transition écologique et énergétique, « dans le contexte de hausse du prix de l’énergie, nous allons passer de 4,5 millions d’euros en 2019 à 7 millions en 2022 et 10 millions en 2023 ».

Les idées et projets

Pour réduire la facture, il faut donc des idées. Dans le département, à Amboise par exemple, la mairie éteint désormais l’éclairage public, de 23 h à 5 h du matin (sauf 5 axes fréquentés par les piétons). Idem à Fondettes.

En Indre-et-Loire, les piscines ont aussi pris le pli. « La Plage » de Saint-Avertin avait notamment baissé d’un degré la température de son bassin et ce, depuis juin déjà. Tours a fait de même avec ses piscines municipales, mais aussi ses gymnases depuis la rentrée. Elle a aussi acté l’automatisation de l’extinction des ordinateurs et imprimantes raccordés aux réseaux.

Côté éclairage, le fameux « Parcours lumières » sera réduit d’une heure. Quant aux illuminations de Noël, elles seront repensées et un peu moins nombreuses, rue Nationale. « Ce qui avait déjà été le cas l’an dernier et personne ne s’en était aperçu », souligne-t-on du côté de la mairie de Tours.

Mais pas que…

Sauf que ça ne suffira pas. À plus long terme, la Ville de Tours a aussi prévu de ne déclencher la climatisation, l’été prochain, qu’à partir de 28°C et non 26. Elle réfléchit aussi à faire fonctionner moins souvent les fontaines publiques, très énergivores. Surtout, elle envisage de créer une société publique locale d’efficacité énergétique (SPL S2E), une sorte d’outil au service de la transition énergétique.

Même à la fac

Et même l’Université de Tours est concernée par le problème. Le Président et les doyens planchent actuellement sur des pistes de réflexion, tout en souhaitant le moins d’impact possible sur les 30 000 étudiant(e)s. Car la facture d’énergie, elle, s’annonce salée : près de 7 millions d’euros en 2023. Trois fois plus qu’en 2021.

Aurélien Germain

Festival Blagues [à part] : l’humour fait escale à Joué-lès-Tours

Ouf ! Après une longue attente due au Covid et aux restrictions sanitaires, le festival « Blagues [à part] » peut (enfin) présenter sa première édition. Au menu ? Trois têtes d’affiche, les humoristes de demain et des sourires à tous les étages.

Ziouuuf… retour en arrière ! En 2020 plus précisément : cette année-là, l’Espace Malraux, à Joué-lès-Tours, et AZ Prod s’associent pour lancer Blagues [à part], un festival d’humour qui doit se tenir en octobre. Têtes d’affiche et comiques en herbe sont au programme et doivent faire vibrer la Ville pendant trois soirs d’affilée.

Sauf que patatras ! À ce moment-là, durcissement des protocoles sanitaires, passage de l’Indre-et-Loire en « zone rouge » (oui, oui, vous vous souvenez…), jauges et distanciation physique dans les salles de spectacle compliquent l’organisation. Et entraînent l’annulation.

« On veut marquer les esprits »

En 2021, rebelote ! Pendant que l’on se demande quelle est notre narine préférée pour un PCR, le monde de la culture continue de souffrir et de faire avec ce qu’elle a. C’est-à-dire pas grand chose. Impossible donc de présenter une édition dite « normale » (avec restauration notamment), Blagues [à part] préfère alors de nouveau, et la mort dans l’âme, reporter à 2022…

En mai dernier, l’adjointe à la culture de Joué-lès-Tours, Caroline Chalopin, indiquait : « On ne voulait pas lancer une première édition en mode dégradé. On veut marquer les esprits avec un festival voué à se renouveler chaque année. Cette fois, tout est parfait. »

Oui, cette fois, tout est parfait. AZ Prod et l’Espace Malraux ont bétonné ce qui est leur première en Touraine. Les organisateurs se sont fixés sur trois soirs. Trois soirs où vont se succéder trois têtes d’affiche.

D’abord, François-Xavier Demaison le vendredi 7 octobre. Tout juste papa pour la deuxième fois – tmv, premier sur les potins ! – l’humoriste devrait être remonté à bloc et jouera son spectacle « Di(x)vin(s) », dans lequel il croque les personnages de sa vie, notamment son ado qui voudrait nettoyer la planète (« Bah, qu’elle range déjà sa chambre », balance-t-il), ou y raconte ses souvenirs de jeunesse.

Le lendemain, le 8 octobre, place à Verino qui affiche complet quasiment partout avec son « Focus », one-man show incisif qui n’épargne rien ni personne, en ratissant large, de l’écologie à la politique en passant par le racisme. Enfin, le 9 octobre, Alex Vizorek fermera le bal avec « Ad Vitam », où le chroniqueur belge réussit l’exploit de faire rire… avec la mort !

Mais loin de se contenter de ses trois « stars », les organisateurs du festival ont également souhaité mettre un coup de projecteur sur les artistes de demain. Quatre lauréats feront donc face aux mille personnes prévues chaque soir. Sélectionnés parmi des centaines de candidatures et suite à des auditions en public, Juloze, Cyrielle Knoepfel, Marina Izarra et Mouataz Guermah auront la lourde tâche de chauffer le public.

Un public qui pourra aussi profiter, avant les spectacles, d’un espace restauration, d’un cabaret et de la Ligue d’improvisation de Touraine. De quoi avoir le sourire aux lèvres du début à la fin.

Aurélien Germain


> Du 7 au 9 octobre, à l’Espace Malraux de Joué-lès-Tours.
Tarifs : 35 € (réduit) ou 38 € (plein) la soirée.
Infos sur www.bap-festival.fr

 

Tours & agglo : Retrouvez notre numéro spécial saison culturelle 2022-2023

Envie de concerts, d’expos, de théâtre ou autres spectacles ? Notre numéro spécial saison culturelle sur Tours et son agglo est sorti !

Et c’est reparti pour un tour ! Comme chaque année, tmv vous propose un numéro spécial, dans lequel la rédaction vous propose un condensé de la saison culturelle à venir, à Tours et son agglo.

Dans nos contrées, les différents programmes s’annoncent plus que riches et variés. C’est un aperçu que l’on vous propose dans ce numéro 425. Vous y retrouverez un résumé (impossible de tout traiter par manque de place évidemment) de ce qui vous attend en Touraine.

Amusez-vous, émerveillez-vous, vibrez. La culture n’est pas qu’essentielle. Elle est vitale.

> A télécharger en cliquant JUSTE ICI ! 

 

 

Horoscope WTF du 21 au 27 septembre 2022

Cette semaine, ce sont les Poissons qui prennent cher dans l’horoscope WTF de tmv. Pourquoi ? Parce que.

Bélier

Amour

Tout finit par une rupture. Allez
A+ !

Gloire

L’alignement de Vénus et de l’étoile
polaire vous rappelle que cela fait 283 jours
que vous n’avez pas eu de bonne idée.

Beauté

Vous allez vous inscrire à la salle
de sport pour cette rentrée. Ce qui n’a aucune
crédibilité, puisque vous n’irez jamais.

Taureau

Amour

Pas d’inquiétude. Tel le kebab, vous
aussi vous trouverez votre broche un jour.

Gloire

« L’art de la réussite consiste à savoir
s’entourer des meilleurs », disait Kennedy. Pas
d’pot, vous n’êtes entouré(e) que de boulets.

Beauté

Votre carrure de panini vous incite
à reprendre le sport.

Gémeaux

Amour

Essayez l’accent belge quand vous
faites l’amour ; ça rajoutera du piment à votre
vie.

Gloire

Vos ennemis essayent de vous mettre
des bâtons dans les roues. Mais tout va bien,
car par chance, vous n’êtes pas une voiture.

Beauté

Gémeaux rime avec « sent le chameau
». Si ça c’est pas une coïncidence…
#NousSachons

Cancer

Amour

La vache, à ce stade, c’est carrément
la famine pour vous !

Gloire

Bonne nouvelle, vos parents gagneront
au loto cette semaine. Mais vous renieront
dans la foulée. Désolé.

Beauté

Maux de tête en ce moment.
Consultez un médecin. (ou arrêtez de picoler)

Lion

Amour

Lors des moments coquins, votre
expressivité de bulot shooté sous Lexomil
vous porte préjudice.

Gloire

Aucune idée et je m’en contrefous 🙂

Beauté

Court sur pattes, crinière épaisse,
pelage fourni : pas de doute, vous êtes un
poney.

Vierge

Amour

Vous allez lui donner les 38 secondes
de sexe les plus folles de sa vie. C’est
bien, on est content pour vous.

Gloire

Pfeuh, les coups bas de vos ennemis
vous glissent dessus…

Beauté

… Ce qui est normal, vu que votre
peau est toute grasse. Beh.

Balance

Amour

La personne à votre droite vous
dira prochainement « Naaaan, mais tu comprends, j’ai peur de te perdre comme ami(e),
notre amitié vaut plus qu’un simple instant
de tentation, tu vois, tout ça… »

Gloire

Si vous avez passé une semaine
pourrie, n’oubliez pas que celle-ci le sera encore
plus.

Beauté

Votre rire de truie vous perdra.

Scorpion

Amour

Ce week-end, coup d’un soir avec
un(e) fan de Christophe Maé. Sinon, rien à
signaler.

Gloire

Regardez dans le ciel ! C’est un
avion ? C’est un oiseau ? C’est Superman ?
Non, c’est la dignité des Scorpions qui s’envole !

Beauté

Vous êtes bien trop sexy pour ce
monde. Laissez un peu de chance aux autres.

Sagittaire

Amour

Votre avenir sentimental est à
l’image de votre transit intestinal : totalement
bouché.

Gloire

Il n’y a que deux inventions du
démon sur Terre : les trottinettes électriques
et les Sagittaires.

Beauté

Par chance, vous êtes la plus belle
personne de toute cette fichue planète. (hop,
bien rattrapé)

Capricorne

Amour

Bonne nouvelle ! Netflix va vous
contacter pour réaliser une série sur votre
vie amoureuse palpitante. Qui n’aura donc
que 3 épisodes.

Gloire

Les Sagittaires vous détestent. Détruisez-
les !

Beauté

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Verseau

Amour

Regardez votre parcours amoureux
et vos ex, et constatez à quel point vous avez
des goûts étranges…

Gloire

La constellation du Macron vous
rappelle qu’il vous suffirait de traverser la rue
pour trouver du boulot.

Beauté

Vos défauts vous vont si bien…
qu’on ne voudrait pour rien au monde les
partager avec vous.

Poissons

Amour

Période de rut pour les Poissons
qui, du coup, choisissent vraiment
n’importe qui comme partenaires. (un
peu comme d’habitude en fait)

Gloire

Force est de constater que vos
références sont davantage Marc Dorcel
que Marc Levy.

Beauté

Vous avez un bras plus musclé
que l’autre. On se demande bien pourquoi,
hin hin hin…

Dans le quotidien des drôles de dames de la cinémathèque

#VisMaVille Agnès Torrens et Elsa Loncle animent la cinémathèque de Tours. Depuis plus de 15 ans, elles nous transmettent leur passion des films de patrimoine.

Le rendez-vous est bien connu des cinéphiles tourangeaux. Tous les lundis soirs, de septembre à juin, les fauteuils sont prisés aux cinémas Studio pour la séance hebdomadaire de la cinémathèque.

L’accueil par le trio de ses salariées, Agnès Torrens sa directrice, Elsa Loncle chargée de communication et Corinne Bellan de la comptabilité et logistique, est aux petits oignons. Un ou deux films du muet aux années 2000 sont diffusés, accompagnés d’une présentation fouillée par Agnès ou Elsa, d’un débat avec la salle, et souvent d’un invité.

 

Depuis 50 ans, la cinémathèque Henri Langlois de Tours a pour mission « d’intéresser les gens à l’histoire du cinéma, leur permettre d’accéder à une culture cinématographique, souligne Agnès Torrens. L’idée est que les jeunes générations puissent découvrir sur grand écran des classiques tandis que les gens qui viennent depuis plusieurs dizaines d’années puissent toujours découvrir un film, être étonnés ».

La programmation concoctée par Agnès Torrens et Elsa Loncle se compose en effet d’un subtil mélange de grands classiques (Ophüls, Lubitsch, Lynch, Pasolini…) et de nouveautés (deux films inuits inédits seront montrés), le tout relié par un fil conducteur, les femmes cinéastes et la question des rapports entre femmes et hommes pour cette saison.

« Nous aurons beaucoup de réalisatrices programmées comme Agnès Varda, Jane Campion, Sofia Coppola… Je suis partie du documentaire de Juliette Klinke qui rend compte de leur présence tant que le cinéma était un art, et qui constate que celle-ci s’est amoindrie lorsqu’il est devenu une industrie. Elle viendra présenter les deux soirées consacrées aux pionnières Lois Weber et Ida Lupino », détaille Agnès Torrens.

La programmation découle d’heures de recherches, d’inspirations, de visionnages, de lectures au fil de l’année et d’une part de hasard aussi. Quant à la logistique, elle est plus simple à présent car les films en 35 mm sont remplacés par le numérique. Un bouleversement dans leur fonctionnement et leurs habitudes. « Les gens ne sont plus habitués à voir une image qui saute ou entendre un craquement ! ».

Outre la construction de la saison, Agnès Torrens s’occupe des partenariats (Studio, médiathèque, musée des Beaux-Arts,…) et de l’accueil des tournages de films avec Elsa. « Nous sommes le guichet unique, nous faisons le relais des cinéastes auprès des services municipaux pour obtenir les autorisations de tournage », explique Elsa Loncle. Toutes deux possèdent en effet « trois ou quatre casquettes différentes. Nous sommes une toute petite équipe et il faut savoir tout faire », relève Agnès.

Gardant intacte leur flamme pour le cinéma et « le plaisir toujours présent d’accueillir notre public le lundi », elles espèrent que les 50 ans marqueront le début d’un nouvel élan car les spectateurs ont eu du mal à retrouver les salles depuis le Covid.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Bon plan du midi : on a testé le Bistrot 22

Situé place Gaston-Paillhou, le Bistrot 22 propose des formules déjeuner le midi et une ambiance davantage planchettes/apéro le soir.

Trois entrées, trois plats, trois desserts. Au Bistrot 22, c’est carte courte, mais efficace ! Et qui change chaque semaine. Installé depuis un an dans le secteur des Halles, à la place de Saveurs Rôties, cet établissement a fait le choix d’une formule déjeuner à moins de 20 € pour le midi et d’une partie apéro- planchettes le soir.

Pour nous, c’est évidemment l’aspect restaurant qui nous intéresse. Ce jeudi- là, on file à midi pile au Bistrot 22. Mais Clara Kalmes, la tête pensante du lieu, est déjà à cent à l’heure. Roses rouges flashy dans les cheveux, elle accueille avec le sourire et la bonne humeur, saluant en même temps les habitué(e)s. Tout autour, de jolies et larges toiles contemporaines décorent la salle, une petite musique latino se joue discrètement en fond.

Côté carte, les beignets de courgette et sauce façon tartare nous font de l’œil. Mais on opte plutôt pour le gaspacho. Servie rapidement, cette entrée apporte de la fraîcheur en bouche. Présentée dans un gros bocal posé sur une ardoise noire, la portion est également composée de petits bouts de feta (fromage grec) bienvenus. Une bonne entrée en matière et de quoi nous mettre en appétit.

Le plat arrive, lui aussi, assez vite. C’est parti pour un filet de daurade à la cuisson idéale. La part de poisson repose sur un lit de petits légumes marinés. La sauce au vin rouge, qu’on a plutôt l’habitude de voir « rouge » justement, avec de la viande, apparaît ici presque mauve. Bonne idée de l’avoir travaillée avec, notamment, de la crème ! « Pour le reste de la préparation, c’est le secret du chef ! », sourit Clara.

Au final, un billet de vingt suffit pour une pause du midi au Bistrot 22. La formule entrée, plat, dessert n’affiche que 18,90 €, ce qui offre un rapport qualité/prix vraiment correct avec du fait-maison. On reste sur des propositions simples – ce qui n’est pas du tout péjoratif – et bien réalisées. De quoi donner envie de revenir un soir, pour une petite planchette ou un apéro entre ami(e)s.

Aurélien Germain

> L’addition : formule du midi à 15,90 € pour entrée+plat ou plat+dessert. La formule complète est à 18,90 €. Suggestions entre 17,50 € (la salade Bistrot 22) et 18,90 € (la sole au beurre citronné).

> Au 22, place Gaston-Paillhou plus précisément. Ouvert lundi et mardi, 10 h – 17 h, et mercredi, jeudi, vendredi, de 10 h à 2 h. Formule déjeuner et cuisine bistrot le midi. Et le soir : cocktails, vins et planchettes apéro.

> Contact Tél. 02 47 61 80 78. Ou facebook.com/bistrot22tours et bistrot22.com

 

Horoscope WTF du 14 au 20 septembre 2022

La terrible épreuve du mercredi : l’heure de l’horoscope WTF à la sauce tmv. Bon courage !

Bélier

Amour

Les Gémeaux vous détestent
(bastooooon !)

Gloire

Le Covid, l’Ukraine, la canicule… et
maintenant, vous qui vous mettez à chanter !
Les malheurs s’enchaînent.

Beauté

Faut toujours garder espoir. Même
à votre âge.

Taureau

Amour

Sale semaine pour les Taureaux
qui se rendront (enfin) compte qu’ils sont le
signe le moins aimé de la planète.

Gloire

On apprend de ses erreurs. Et vous
en faites tellement, ça tombe bien.

Beauté

Vous marchez comme un gnou
sous laxatif. Soyez moins stressé(e).

Gémeaux

Amour

Vous doutez de vos sentiments.
Ce qui est normal avec un cœur de pierre
comme le vôtre.

Gloire

Les années 50 ont téléphoné : elles
aimeraient récupérer votre mentalité.

Beauté

D’après un sondage Ipsos, 78 % des
Tourangeaux estiment que vous êtes gaulé(e)
comme un pouce

Cancer

Amour

Tchou tchouuuu, le petit train du
célibat va arriver en gare !

Gloire

Plaquez tout pour devenir le ragondin
que vous avez toujours rêvé d’être…

Beauté

Parlant ragondin, votre ressemblance
avec ce rongeur de la famille des
Echimyidae est fort troublante.

Lion

Amour

Libido en
berne cette semaine. Heureusement
que vous simulez très bien.

Gloire

On ne sait toujours pas si
vous êtes un génie incompris ou juste
simplement à la ramasse.

Beauté

Incroyable mais vrai. Vous
allez vous réincarner en boudin de porte.

Vierge

Amour

C’est sympa votre fétichisme bizarre,
mais va falloir arrêter de mettre des
doigts dans l’oreille de vos amis, merci.

Gloire

Bon anniversaire aux Vierges qui
fêtent leur anniversaire cette semaine. (même
si on ne vous aime pas trop)

Beauté

Tic, tac, tic, tac… Votre dignité
s’échouera sur un trottoir rue Colbert avant
dimanche.

Balance

Amour

Ne pas avoir de Balance dans sa
vie est aussi douloureux que de se couper le
doigt avec une feuille de papier.

Gloire

Vous allez rencontrer votre double
venu du futur. Il vous annoncera des choses
pas très fifou. (indices : Cyril Hanouna, cravache,
slip kangourou)

Beauté

Oui, mais seulement à l’époque.

Scorpion

Amour

Cupidon vient de démissionner,
il en a marre de vos conneries…

Gloire

Tut tut les rageuuux ! C’est le moment
de se rendre compte que Scorpion est
le meilleur signe (après Balance, bien sûr).

Beauté

Scorpion, ça rime avec constipation.
(bonne chance pour ce week-end)

Sagittaire

Amour

Avez-vous remarqué à quel point
tout le monde vous drague ? Normal, vous
êtes Sagittaire, donc extraordinaire.

Gloire

(mais vous avez aussi un gros paquet
de thunes et de belles fesses, ça aide)

Beauté

Sympa, votre ressemblance avec
un hibou à force de faire la gueule

Capricorne

Amour

Saturne et Vénus prédisent un
bon gros bordel dans votre vie sentimentale

Gloire

Sur l’autoroute du second degré,
vous êtes visiblement resté(e) bloqué(e) au
péage

Beauté

Vos cheveux brillent ! Nouveau
shampoing ? Non, ils sont juste gras.

Verseau

Amour

Vous êtes le sèche-mains de
l’amour. Ça chauffe à fond au début, puis ça
finit au bout de 15 secondes.

Gloire

Gros gros clash prévu avec un(e)
Capricorne (qui, de toute façon, est le pire
signe sur Terre)

Beauté

N’hésitez pas à donner le nom
de la marque de vos valises sous les yeux.

Poissons

Amour

Votre cœur ressemble au frigo
de l’astrologue de tmv : froid et complètement
vide.

Gloire

Actuellement, vous êtes aussi utile
qu’un peigne pour un chauve.

Beauté

« C’est un petit pas pour l’Homme,
mais un grand pas pour l’humanité. » (vous,
quand vous arrêterez enfin de ronfler comme
un porcinet)

Nouvelle place du Grand Marché : un succès monstre ?

Avant, c’était cool, après, c’est encore plus sympa. Quoi ? Le relooking de la place du Grand Marché, alias la place « du Monstre ». Un bon prétexte pour s’y balader et rencontrer celles et ceux qui la font vivre.

Beaucoup d’enfants ont peur du Monstre, y compris mes petits-enfants ! ». N’en déplaise à Gilles, octogénaire qui fait une pause sur l’un des nouveaux bancs, le petit Augustin n’est pas apeuré pour un sou. Il court autour de la statue, pour passer sous ses jambes, puis recommencer. Sa maman Inès le surveille patiemment.

« On n’habite pas très loin, et dès qu’on sort et qu’on passe par ici, il réclame “ Le mon ” ». À bientôt 2 ans, Augustin a donc adopté le Monstre comme la plus marrante des aires de jeux pour petits citadins.

L’adoption n’a pourtant pas été simple. Lors de l’installation de cette statue de Xavier Veilhan, en 2004, certains commerçants de la place s’y étaient même opposés. Nathalie, du restaurant Le Zinc, était de ceux-là : « Je n’étais pas pour, on avait fait une pétition. Mais on s’y est fait. Et maintenant c’est sa place, on le garde ! ».

Christophe, qui a ouvert sa boutique de vêtements pour homme Monsieur Chris en 2012, a une relation ambivalente à ce gros bonhomme. « La statue coupe la place en deux, c’est un peu dommage. Mais c’est peut-être parce qu’elle me tourne le dos que je dis ça ? ». Dans un éclat de rire, le commerçant se satisfait surtout des nouveaux aménagements sur une place qui devient « un outil de travail comme on n’en a jamais eu avant ».

Bien sûr, les commerçants ont souffert des travaux, avec pour la plupart une baisse de leur activité. Et les nouveaux aménagements ne sont pas encore idéaux. L’accès aux véhicules de livraison est ainsi très difficile après 11 h du matin. Or les clients de Clémence qui viennent chercher leurs bouquets de fleurs séchées pour leur mariage dans sa boutique Stand 17, au 17 rue du Grand Marché, n’ont pas forcément des horaires de livreurs professionnels !

Quelques ajustements sont donc encore à faire, pour que la place du Grand Marché tourne rond. Mais badauds et commerçants se réjouissent de cette place désormais plus lumineuse la nuit, plus calme le jour. Certes, les places de stationnement ont disparu, mais Christophe nous invite à vérifier les tarifs du parking souterrain des Halles, à deux pas de là, où il y a toujours des places.

Résultat : dès qu’on reste plus de deux heures dans le quartier, le souterrain devient compétitif par rapport aux parcmètres (5,30 euros pour 3 h en souterrain contre 7 euros pour 2 h 15 en surface d’après les tarifs affichés sur internet).

 

À la sortie de la place, au bar-restaurant La Grande Ourse, les patrons Achille et Bettina profitent aussi de la piétonnisation de la place voisine. Leurs clients en terrasse ne se font plus frôler de près par les voitures. Le petit bonus ? « Sans les voitures garées, on nous voit bien, et de plus loin ! ».

Une place qui bouge !

Derrière ces vitrines mieux mises en valeur, on s’active. Créée en 1902, reprise en 1998 par Julie Chevallier, la Chapellerie Brun réceptionne sa collection d’hiver, et prépare déjà la collection de l’été 2023. Autour de la place, la librairie Le Livre, le bar Le Tourangeau, le Frenchy’s Burger, Milano Pizza ou le kebab Chez Sam sont autant de totems bigarrés, installés ici depuis de nombreuses années. Mais il y a du mouvement !

La boutique Twice upon a time.

La Balade Gourmande a fermé, tout comme l’armurerie-coutellerie. Côté nouveautés ? Le restaurant Les Frérots depuis 2020 et la boulangerie Les Blés de Demain en 2021, ou plus récemment la boutique de seconde main Twice Upon a Time ouverte en avril (avant une deuxième boutique rue Nericault-Destouches en août dernier). Sans oublier la brasserie locale La Ptite Maiz qui a désormais ici son propre bar !

Car la « place du Monstre » vit le jour et la nuit : vêtements, café du matin, pharmacie, boulangerie, restaurants et snacks variés, bars d’ambiance… « C’est une place un peu plus locale, moins touristique que Plumereau. » Guillaume, cogérant du bar Le Gorille, se prend même à rêver : « Il n’y a pas d’association commerçante, mais ça pourrait être sympa, pour organiser des concerts sur la nouvelle place ? ». Chez TMV, on dit OUI !


> Découvrez l’interview exclusive du… Monstre dans le n°424 de tmv (du 14 septembre 2022). Disponible en téléchargement EN CLIQUANT ICI ! 

Le projet de nouveau Centre chorégraphique abandonné, en raison de la hausse des coûts

Le nouveau Centre chorégraphique national ne se fera pas. Face à la hausse des prix des matériaux, le projet de l’architecte Lina Ghotmeh n’est pas tenable financièrement.

Les faits

Le futur chantier du Centre chorégraphique national de Tours avait déjà eu du plomb dans l’aile quand son budget avait été revu à la hausse une première fois. Puis, mi-juillet, les collectivités ont souhaité que le budget du futur centre soit resserré.

Cette fois, l’augmentation exponentielle du coût des matériaux s’est rajoutée à l’équation, tuant le beau (mais cher) projet de l’architecte Lina Ghotmeh (photo de l’article). Le budget initial en 2017, de 15 millions d’euros, était effectivement passé à 23,4 millions d’euros.

Quant au coût de fonctionnement, il était de 1,5 million au début, mais a grimpé à 2,2 millions par an aujourd’hui. Une facture bien plus importante, en raison d’une surface agrandie et des frais en hausse pour tout ce qui concerne l’énergie et l’entretien.

Le contexte

Ce projet de nouveau CCNT s’inscrivait dans le cadre d’un « projet culturel et artistique, porté par Thomas Lebrun et son équipe, ainsi que dans une ambition urbanistique nouvelle pour l’ouest tourangeau, via l’aménagement par la Ville du quartier des casernes Beaumont-Chauveau », précise la municipalité.

Confiée à l’architecte Lina Ghotmeh, donc, cette nouvelle version du Centre chorégraphique prévoyait notamment un équipement à 450 places, un grand studio de 150 places, des loges pour les artistes et un studio pédagogique pour les résidences.

Quel avenir ?

La copie devait donc être revue. Les partenaires financiers ont demandé à Lina Ghotmeh de retravailler un projet qui comprendrait « un bâtiment le plus sobre possible », comme l’a rappelé l’adjoint à la culture, Christophe Dupin. Las ! Même ainsi, le projet ne serait pas tenable financièrement.

Fini donc le plan B, place au plan C : « Il correspond à la sobriété, avec comme solution possible une mutualisation des salles avec d’autres salles, comme Malraux, le Vinci, le nouvel Olympia à envisager avec les partenaires, a précisé Christophe Dupin à la NR. Dans le projet, c’était surtout la salle de diffusion qui coûtait cher. Maintenant, il va falloir travailler soit pour rénover le bâtiment existant, soit investir pour en créer un, sobre. Nous allons chercher des solutions. »
Avant d’indiquer : « Pour moi, le projet est relancé, plutôt qu’arrêté. »

Aurélien Germain / Photo : illustration Lina Ghotmeh – projet initial

Abdelkader Zighem, le boxeur qui a plus d’un coup dans son gant

#VisMaVille Abdelkader Zighem est le directeur sportif du club de boxe de Joué-lès-Tours. Ancien champion international, il vit pleinement son rôle d’éducateur et de faiseur de lien social par le sport.

Abdelkader Zighem n’est pas du genre à tenir en place, à part peut-être sur les rings où il ne peut s’échapper de ses 7 m² de concentration imposée. Sa vie semble à l’image de son flot de paroles : inépuisable. Occupée d’abord par sa passion, la boxe.

Champion du monde de boxe française en 1995 et quadruple champion de France dans les moins de 74 kilos (les super mi-moyens), il est diplômé de l’Insep (l’Institut National du Sport), de la génération des David Douillet et Jamel Bouras.

Après ses titres, le champion revient dans son quartier jocondien où il fonde en 1998 le club « Bouge ton corps à La Rabière ». Les débuts ne sont pas faciles, à enseigner la boxe française dans une ancienne salle de danse, principalement à des filles.

Aujourd’hui, à 54 ans, directeur sportif, entraîneur de kick-boxing dans son club de 80 adhérents dorénavant nommé les Eagles Boxing Club Joué, il vit ce sport en famille (sa femme Fatia est la présidente du club). Pour s’y consacrer ainsi qu’à ses enfants qu’il voulait voir grandir, il a choisi pour gagner sa vie, lui l’éducateur, un poste de veilleur de nuit pour l’association dans laquelle il exerçait, le CAES 37 de Fondettes qui accueille des 10- 18 ans confiés par l’Aide sociale à l’enfance.

Les enfants, c’est aussi ce qui l’anime. Les siens d’abord, mais aussi les autres. En ce moment, il se bat pour accueillir sa nièce algérienne, un bébé atteint de surdité et cherche le financement de son opération d’appareillage qu’il souhaite voir réalisée à Clocheville. « C’est mon objectif et je m’en donne les moyens. »

La boxe, il la voit aussi comme un moyen, celui de créer du lien social. « Quand je vois les mamans qui amènent leurs enfants me demander d’essayer de boxer aussi, ça me rend heureux. Je les vois ensuite, grâce à la boxe, s’ouvrir, prendre confiance en elles, c’est incroyable. » Le cours de boxe éducative pour les ados est d’ailleurs constitué à 70 % de filles. « Elles ne sont plus les mêmes après », assure Abdelkader Zighem.

Avec Nedid Elbaja, fondateur et dirigeant de El Baja Boxing Académy à Tours, il travaille main dans la main pour faire découvrir les bases techniques de la boxe dans les quartiers via Poings Communs 37.

Cet été, ils ont installé des rings gonflables dans les quartiers sensibles d’Amboise, de Saint-Pierre des Corps et de la Riche. Avec comme idée de partager les valeurs de la boxe : respect, écoute et concentration. « C’est là que je m’enrichis, souligne celui que tout le monde appelle Kader. En créant du lien social. » Il n’est pas rare d’ailleurs de le voir improviser en vacances une partie de basket avec son fils et les estivants autour.

Texte : Aurélie Dunouau / Photos : Ficta Effect

Ces Tourangelles et Tourangeaux qui ont réussi hors de nos frontières (2/2)

[2/2] Talents confirmés ou en passe de l’être, en France ou à l’international, ces personnalités ont leurs racines en Touraine mais ont dépassé les frontières de la région.

Sami Nouri
La mode chevillée au corps

On fait un pari : un jour, un film sera consacré à la vie de Sami Nouri. Jugez plutôt : né en 1996 en Afghanistan, il fuit avec sa famille le règne des Talibans pour rejoindre l’Iran, puis l’Europe. Arrivée en Turquie, la famille se sépare. Sami grimpe dans un avion sans avoir où il va atterrir. Ce sera la France, puis Tours, où il est pris en charge et peut entamer sa scolarité au collège Jules-Ferry puis au lycée professionnel François Clouet. Son papa était tailleur, Sami ne l’a pas oublié, et avait même appris à manier la machine à coudre à ses côtés.

Ses talents lui valent de décrocher des stages chez John Galliano et Jean-Paul Gaultier, puis de décrocher un contrat d’apprentissage chez ce dernier. Aujourd’hui, à 26 ans, le jeune homme a sa propre maison de couture à Paris !

Benjamin Brillaud
L’histoire pour les nuls

Ok, on admet : notre sous-titre est un peu désobligeant pour tous les fans de Nota Bene. Mais il faut bien dire que le Tourangeau a l’art et la manière de vulgariser l’Histoire avec un grand H pour nous la rendre passionnante et surprenante, non ?

Avec 2 millions d’abonnés, sa chaîne Youtube reste le fer de lance des activités de Benjamin Brillaud, qui développe aussi avec toute son équipe des podcasts et des émissions sur Twitch, un nouveau livre qui vient de sortir, écrit avec Stéphane Genêt (Tourangeau également) sur les complots et les coups fourrés historiques.

(Photo archives NR Julien Pruvost)

Valérie et Corentin Halley
Jusqu’où ira le Bibliovore ?

 

Au départ présents sur les marchés avec leurs livres d’occasion, Valérie et Corentin Halley ont ensuite ouvert des comptoirs éphémères dans le Vieux-Tours, avant de s’installer durablement rue Colbert. C’était en 2018, au numéro 104. Depuis ils ont déménagé au 91, mais l’idée reste la même : des livres d’occaz qui sont comme neufs, un stock qui se renouvelle constamment, et des sourires et bons conseils au rendez-vous !

La formule marche si bien que Marco à Blois, Virginie à Orléans, Jean-Luc à Poitiers, Sophie à Angers, Joséphine à Limoges et Ambre à Clermont-Ferrand ont ouvert leur propre Bibliovore !

Adam Ounas
International du ballon rond

La nouvelle est toute fraîche : le footballeur né à Chambray, qui a fait ses premières armes au Tours FC, puis au pôle espoir de Châteauroux et au FC Ouest Tourangeau, vient d’être recruté au LOSC. Lille en ligue 1, voilà un beau transfert pour l’ailier qui alterne entre France et étranger : après ses des débuts de pro chez les Girondins, il a passé cinq ans au SSC de Naples (avec quelques incursions à Nice et au Cagliari Calcio, en prêt), sans oublier sa sélection en équipe nationale d’Algérie. À 25 ans, voilà qui promet !

Compagnie Off
Toujours IN !

Elle fait partie du paysage, à tel point qu’on oublie parfois que la Compagnie Off basée à Saint-Pierre-des-Corps est un des projets artistiques tourangeaux qui voyage le plus à l’étranger. Philippe Freslon, fondateur et toujours directeur artistique, est entouré d’une équipe hors pair pour imaginer des spectacles qui font le lien entre l’humain, le grandiose et le public. La parade festive de septembre 2020 rue Nationale, véritable explosion de joie après des mois confinés, c’était eux !

Du Burning Man américain en 2018 aux rues de Galway ou Berlin et Valladolid cet été, pas de doute, les Off sont toujours « In ».

Clara Blachier
Vol direct Québec – Grèce

Point de départ ? Fondettes et son club de basket. Point d’arrivée ? Pour la saison 2022-2023, ce sera la Grèce, à Giannina. Mais entretemps, la joueuse tourangelle a évolué six ans d’affilée sur les terrains québécois de l’UQAM. Une chose est sûre, la température va grimper pour cette étoile des parquets !

Vincent Pelluard
Ça roule

Il est né à Joué-lès-Tours en 1990. C’est dans cette ville qu’on trouve un des plus beaux terrains de BMX et le club qui va avec. Coïncidence ? Le trentenaire est en effet devenu un professionnel du BMX. Installé en Colombie (pays natal de son épouse), il participe à des compétitions nationales et internationales de haut niveau, avec une 4e place à la coupe du monde 2021. Fera-t-il mieux fin septembre ?

Nicolas de Jong
Saisir la balle au bond

Il n’aura pas foulé longtemps les parquets tourangeaux. Ce basketteur de talent a en effet rapidement quitté le Tours Joué Basket pour rejoindre les clubs de Pro A puis Pro B, en faisant aussi un passage par la sélection nationale néerlandaise puisqu’il a la double-nationalité. Vichy, Strasbourg, Antibes, Cholet, Châlons-Reims, et même l’Espagne à Saragosse, et plus récemment à Madrid : le joueur revient cette saison au Boulazac Basket Dordogne où il était passé en 2018-2019.

Chronique resto : on a testé les burgers des Frères Tuck

D’abord implanté à Limoges, Frères Tuck est désormais également à Tours. On a fait un tour rue du Dr Bretonneau pour tester ces burgers des bois.

La quête des bons restaurants continue ! Et cette semaine, l’estomac nous a rappelé qu’un petit burger ne nous ferait pas de mal, histoire de prendre des forces – hum hum – avant les 10 et 20 km de Tours qui approchent…Un mets plutôt commun, surtout dans notre contrée, mais encore faut-il tomber sur du burger, du vrai, du bon.

Une amie nous indique alors de filer rue Bretonneau, pour y découvrir les Frères Tuck et les burgers des bois. Du fameux, nous promet-on. Va donc pour le test !

C’est au numéro 24 que se situe ce nouvel établissement remplaçant le Mai Tai qui a cessé son activité. À l’intérieur, des tables hautes en bois et de la déco artisanale ; à l’extérieur, une terrasse, également en bois. L’accueil, poli, est des plus sympathiques.

Huit burgers et une option végé

Mais ce qui nous intéresse surtout, c’est la carte. Au menu, huit burgers, dont un du mois. On retrouve par exemple le Cigalin avec cigaline de cochon mariné, tomme de Touraine, salade et granny smith. Ou encore le Ramuntcho (bœuf, crème de chèvre au piment d’espelette, chorizo snacké…) et une version végétarienne avec galettes de panais notamment pour remplacer le steak.

Pour nous, ce sera le California et il nous a enchantés : la viande – du bœuf limousin – est suffisamment épaisse et se laisse porter par une sauce californienne, composée de moutarde, mayonnaise, miel et jus de citron. Avec ça, ce qu’il faut d’avocat, une petite feuille de salade et du cheddar bien fondant. Surtout, le burger est élaboré avec une boule de pain directement réalisée par Les Blés de Demain, la boulangerie à deux pas de là. Une différence de taille, car ce pain est tout simplement excellent.

De toute façon, le restaurant a fait le choix de s’approvisionner en majeure partie dans le coin. Le fromage, par exemple, vient de chez Rodolphe le Meunier… Autant dire : qualité assurée !

Aventure née à Limoges, Frères Tuck est donc maintenant implanté également à Tours. Une nouvelle proposition tout près de la place du Grand-Marché qu’on a beaucoup appréciée et qui devrait ravir les papilles des amateurs de burgers locaux.

Aurélien Germain


> L’addition : entre 11,10 € et 13,40 € le burger. Avec la formule frites ou frites et eau parfumée, le prix monte de quelques euros. Portion de frites : 3,30 € ou à 4,20 € avec du cheddar fondu. Pour notre repas, un burger California + une portion de frites cheddar + une bière LBF IPA = une addition à 20,90 €. Menu enfants est à 8,10 €.

> C’est où ? 24, rue du Dr Bretonneau, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, matin et soir. Sur place ou à emporter.

> Contact Tél. 09 87 34 76 65. Ou « Frères Tuck Tours » sur Facebook et instagram.com/frerestucktours

 

Horoscope WTF du 7 au 13 septembre 2022

Nouvelle semaine, nouvel horoscope et nouvelle dose de prévisions astrologiques 100 % véridiques.

Bélier

Amour

Uranus est
sous l’impulsion de l’étoile polaire en
5e décan. Ce qui signifie que votre semaine
amoureuse sera toute pourrie.

Gloire

L’automne approche. Les
feuilles vont tomber et s’échouer au sol.
Comme votre dignité samedi soir.

Beauté

Quand on vous parle, vous
avez l’expressivité d’un pigeon.

Taureau

Amour

D’après une récente étude, la canicule
de l’été 2022 était en fait due à votre
libido on fire (coucou les baraques à frites)

Gloire

Triste mais vrai, vous êtes du genre
à écrire « comme même » et « ils croivent »

Beauté

Graou, vous êtes tellement mignon(ne) et délicat(e) que vous rotez des
fleurs <3

Gémeaux

Amour

Etonnant mais vrai, vous aurez
l’embarras du choix, puisque tout le monde
vous désire et vous veut.

Gloire

Vous avez foi en l’avenir. Mais
l’avenir n’a pas foi en vous. Bisou.

Beauté

Le sachiez-tu, la vraie citation
de Jean-Paul Sartre dit en réalité : « L’Enfer,
c’est les autres et les Gémeaux. »

Cancer

Amour

Utilisez un moyen de contraception.
Ne faites pas la même erreur que vos
parents.

Gloire

Semaine hyper bof, pour un signe
tout aussi bof.

Beauté

On ne dira rien, mais voici un
indice : dans votre prochaine liste de courses,
il y aura un dentier et des couches.

Lion

Amour

Ô joie, la malédiction aztèque
lancée il y a 900 ans sur vous et votre vie
amoureuse s’arrêtera enfin demain.

Gloire

Lundi, vous filerez un coup de
main à un homme-tronc. Ce qui, du coup,
ne servira à rien.

Beauté

Vous êtes comme une vitre super
bien lavée. Très propre, mais totalement
transparent(e) aux yeux des gens.

Vierge

Amour

Le dernier film vu résumera votre
vie coquine du moment.

Gloire

Tout ce qui ne tue pas rend plus
fort. Pourtant, vous êtes vachement faible.

Beauté

Vous participerez à un concours
de lévriers afghans. Pas surprenant avec votre
poil soyeux.

Balance

Amour

Votre pire ex ressurgira de manière
inopinée. Bon courage !

Gloire

Tout le monde s’en fout de ce que
vous racontez. Mais c’est pour ça qu’on vous
aime.

Beauté

Regardez-vous dans un miroir et
constatez à quel point vous êtes la perfection
incarnée. Et aucun rapport avec le fait que
l’astrologue de tmv soit Balance évidemment.

Scorpion

Amour

L’amour arrive à grands pas. Il/
elle chaussera du 47.

Gloire

Vous deviendrez ami(e) avec un
« bobo », qui a créé sa « start-up », et emmène
sa « trottinette ELECTRIQUE », en « tracances
». (un avant-goût de l’Enfer)

Beauté

Coup de folie pour les Scorpions
qui décideront de se faire un tatouage tribal
dans le bas du dos.

Sagittaire

Amour

Sex appeal pour les 2e décans.
Sexe à pile pour tous les autres.

Gloire

Force est de constater que vous ne
baissez jamais les bras…

Beauté

… Ce qui est bien dommage,
puisque vous sentez fort des aisselles.

Capricorne

Amour

L’amour vient frapper à votre
porte ! Mais vous entendez que dalle, puisque
vous êtes sourd(e) comme un pot.

Gloire

Vous avez du mal à voir la vie en
rose. Ce qui est normal, puisque le monde
est noir, triste, terne et que nous allons tous
bientôt mourir.

Beauté

Pas cette semaine.

Verseau

Amour

Les Verseaux sont les plus fidèles
en amour. De parfaits caniches !

Gloire

Aucune. Et ce, depuis votre naissance.

Beauté

Samedi, la gare de Tours sera évacuée
en raison de la présence d’une bombe.
Mais cette bombe, c’est vous (poooh !)

Poissons

Amour

Si vous étiez un plat, vous seriez
une raclette. Car on a tout le temps envie de
vous. MOOOH !

Gloire

Mauvaise surprise cette semaine.
Vous apprendrez que vos parents vous ont
échangé(e) à la naissance.

Beauté

Un passager vous cédera sa place
dans le bus. Vous êtes donc soit enceinte, soit
tout simplement un vieux croûton.

Ces Tourangelles et Tourangeaux qui ont réussi hors de nos frontières (1/2)

[1/2] Talents confirmés ou en passe de l’être, en France ou à l’international, ces personnalités ont leurs racines en Touraine mais ont dépassé les frontières de la région.

Abderzak Houmi
Danse(s)

Porter le flambeau des danses urbaines sur les scènes de danse contemporaine ? Abderzak Houmi l’a fait, au point de devenir l’un des grands noms en France et à l’étranger de ce mélange entre hip-hop et contemporain. Se jouant des codes, il va jusqu’à modifier la surface sur laquelle ses danseurs posent les pieds, il s’invite à la danse avec des artistes sri-lankais, et nous propose cette année Y’a plus d’saisons, une nouvelle création.

Wilfried Pene
Foot américain… en Amérique

Le club des Pionniers de Touraine a de quoi être fier : ces sportifs tourangeaux non seulement défendent le foot américain en Touraine, mais l’un de leurs joueurs est parti pour les Etats-Unis ! Wilfried Pene a rejoint le pôle France, puis l’équipe du lycée Saint Thomas Moore aux Etats-Unis, avant d’entrer dans l’antichambre de la cour des grands en 2020 avec l’équipe Virginia Tech au sein de la NCAA. Prochaine étape, la NFL, qui est au foot américain ce que la NBA est au basket ?

Vincent Dubois & Jean-Christian Fraiscinet
Star-system rural

Les Bodin’s ont démarré sur les petites scènes de Touraine. La dernière fois que vous les avez vus, ils remplissaient des Zéniths ou cartonnaient sur un écran de cinéma avec leur film Les Bodin’s en Thaïlande. Ça ne les empêche pas de revenir jouer à la ferme, du côté de Descartes, chaque été.

BeatMatazz
L’international au bout des doigts

Avec son projet BeatMatazz, Marco Pillitteri s’installe seul derrière ses machines. L’avantage, c’est qu’au fil du temps il a réduit son barda et ne se balade plus qu’avec une boîte à rythmes et un looper pour lancer en boucle certains des sons qu’il crée au bout de ses dix doigts. Voyager léger, pratique pour aller en Allemagne où il va régulièrement participer à des concours de beatmaking et fingerdrumming, ou proposer des démos.

Mais avant de le retrouver avec un projet mêlant musique et vidéo dans quelques mois, c’est de l’autre côté de l’Atlantique qu’il faudra aller chercher bientôt : BeatMatazz sera à Los Angeles, dans le cadre d’un appel à projet lancé par l’Institut Français et la région Centre Val de Loire. Le duo dont on rêve ? BeatMatazz x Flying Lotus, of course !

(Photo creditphoto@JulienPoulain)

Zoé Colotis
Comédienne ici, chanteuse ailleurs

Si vous êtes attentifs à l’actu théâtrale locale, vous la verrez improviser sur les rings de Catch-Impro et autres projets. Si vous aimez la musique, vous la reconnaîtrez en chanteuse du groupe Caravan Palace, qui prépare en ce moment un nouvel album. La tournée les amènera sans doute (comme d’habitude) en France, en Europe et aux Etats-Unis.

Double-casquette logique lorsqu’on connaît le parcours de l’artiste, entre cours de clarinette à l’école de musique de Saint-Avertin et cours de théâtre ! Elle se plaît d’ailleurs à mélanger les genres, comme elle l’a fait au Nouvel Atrium le 30 avril dernier avec un concert-conférence sur l’histoire de jazz.

Benoît Cerceau
Serial entrepreneur

Tourangeau, certes, mais ça fait un bout de temps que Benoît Cerceau a foncé vers la Californie. Après son BTS tourisme franco-français, le jeune homme avait envie d’ailleurs… et ça lui réussit ! C’est en effet lui qui se cache derrière la société OnSpot, interlocuteur privilégié des professionnels du voyage et leurs clients. Présent dans 37 destinations à travers le monde, OnSpot prend le relais de l’agence de voyage en étant au service des voyageurs dans le pays d’accueil. Fallait y penser !

L’info par les Tourangeaux

Est-ce grâce à l’EPJT, l’école de journalisme de l’IUT de Tours ? En tout cas, une chose est sûre, la Touraine est terre de journalistes ! La preuve : Nathalie Saint-Cricq est journaliste politique à France 2 (où elle a mené les débats des émissions Elysée 2022 durant la campagne présidentielle). Avant elle, une autre Tourangelle avait rythmé l’actu télévisée : Marie-Laure Augry, passée par l’IUT tourangeau, tout comme JD Beauvallet (les Inrocks) ou Harry Roselmack, qu’on ne présente plus.

(Photo archives NR – Julien Pruvost)

Graines de génie ?

-On se souvient de Benjamin Rimajou, médaille d’or au concours Lépine 2019 pour son invention « Hopoli » qui nous aide à ne plus jouer à Casper le fantôme pour enfiler une housse de couette.
-L’an dernier aussi, la moisson tourangelle côté inventions a été bonne : Kenny-Marcel Nyamugabo a reçu la médaille d’or pour sa smart-bone trieuse de déchets.
-Médaille d’or aussi pour François Beaudoin et son « Easy Chain » qui nous aide à remettre notre chaîne de vélo.
-Et Joséphine Moisson a été récompensée de la médaille de l’Association des inventeurs et fabricants français (AIFF) pour ses produits d’hygiène BIOLAO et notamment son flacon-doseur. Touraine, terre d’inventeurs ?

Textes : Maud Martinez

Indre-et-Loire : Emmaüs propose une remise de 50 % aux étudiant(e)s

Une opération lancée par les centres Emmaüs d’Indre-et-Loire permet aux étudiant(e)s d’obtenir des remises de – 50 % pour cette rentrée. Elle dure encore jusqu’au 11 septembre.

Les faits

Il reste encore quelques jours pour profiter de l’opération spéciale d’Emmaüs, en Indre-et- Loire. En effet, jusqu’au 11 septembre inclus, les étudiant(e)s peuvent bénéficier de remises de 50 % sur les prix pratiqués par l’association.

L’événement se déroule sur l’ensemble des sites Emmaüs du département, c’est-à-dire Auzouer-en-Touraine, Amboise, Chinon, Esvres, Joué-lès-Tours, et Saint-Pierre-des- Corps. Seul le local de Tours-Nord n’est pas concerné, puisqu’il est pour l’instant fermé en raison des travaux et ne rouvrira qu’en décembre.

Comment ça marche ?

Rien de très compliqué… Les jeunes concerné( e)s doivent simplement présenter leur carte étudiante en cours de validité et une pièce d’identité. Les rabais concernent aussi bien des vêtements, que des meubles et du mobilier, ou encore des appareils électroniques. L

es recettes contribuent ensuite aux actions solidaires d’Emmaüs, puisque les ventes permettent de financer les structures d’accueil et d’hébergement notamment.

Le contexte

L’association Emmaüs organise cet événement pour la deuxième année. Une opération qui apparaît plus que nécessaire, dans un contexte de forte inflation et à l’heure où la précarité étudiante se fait de plus en plus grande.

Dans sa récente étude, l’Unef – l’Union nationale des étudiants de France – a indiqué que la vie étudiante avait augmenté de 6,47 % par rapport à l’année dernière, soulignant également que tous les postes de dépenses avaient grimpé en flèche. Une hausse qui représente 428,22 € en plus par an, d’après le syndicat.

Le point de vue

Emma (*), étudiante à la fac des Tanneurs, est venue « chiner » dès le premier jour de l’opération, le 3 septembre. « Les prix avaient déjà explosé après la pandémie. Maintenant, tout est devenu hors de prix. Mon budget ne suit pas… », dit-elle.

À Emmaüs, elle a ainsi pu se trouver un petit meuble Ikea en parfait état et un vieux vélo pour vraiment pas cher : « Il me servira à aller au travail, car j’ai dû prendre un boulot partiel pour tenir les fins de mois. »

Aurélien Germain / Photo : archives NR

(*) Le prénom a été modifié, par souci d’anonymat

Chroniques culture : Heilung côté musique ; BD et monde viking côté lecture

Retour des chroniques culture pour la rentrée avec le dernier disque de Heilung, le plein de BD, mais aussi des livres sur le monde viking et sur… Johnny !

L’ALBUM DE LA SEMAINE

HEILUNG – DRIF

Nouvel album pour le phénomène Heilung qui, avec ce « Drif », a décidé de s’éloigner de ses contrées nordiques habituelles pour proposer un véritable tour des civilisations. Le groupe de dark folk, toujours très chamanique dans son propos musical, navigue ainsi entre le chant guerrier de l’armée romaine (« Urbani »), les souffles de la Mésopotamie (« Marduk »), sans oublier ces voix gutturales typiques de Heilung.

Mélodique à souhait, bourré de rituels, Drif transporte et fait voyager. C’est un travail minutieux (une mélodie a été créée grâce à un système de code spécial utilisant chiffres, runes et lettres latines), toujours aussi riche thématiquement. Avec Drif, Heilung explose de nouveau les frontières.

Aurélien Germain

LES LIVRES

LE MONDE VIKING

Passionnant ouvrage que voilà ! Dans « Le Monde viking » (éd. Tallandier), Lucie Malbos – maître de conférences en histoire médiévale à l’Université de Poitiers – retrace le parcours de quatorze personnalités, hommes et femmes scandinaves qui ont façonné l’histoire viking. À la lecture, on voyage ainsi aux côtés de Rollon, qui a notamment constitué le duché de Normandie, ou encore Erik le Rouge, célèbre explorateur banni d’Islande qui posera ensuite pied au Groenland pour y établir une colonie.

« Le Monde viking » offre ainsi multitude d’informations sur une société bien plus complexe qu’il n’y paraît et tue dans l’œuf l’éternel cliché du viking comme simple pilleur sanguinaire.

A.G.


JOHNNY ET MOI

Hervé Moisan, connu sous le pseudo de HM quand il écrit dans Rock’n’Folk, se livre sans détour sur sa passion sur Johnny Hallyday dans « Johnny et moi » (éd. Camion Blanc), celui qui « malgré ses concessions grand public et ses dérives du côté de la variété » reste pour lui le seul rocker français.

Il le fait d’une manière originale en prenant chacun des concerts qu’il a vu entre 1965 et 2017, pour se livrer à une analyse sociologique et musicale. Un ouvrage touchant par sa forme donc, mais aussi par la passion qu’il dégage. Hervé Bourit

> Hervé Moisan sera sur la scène du Bateau Ivre le 8 septembre pour présenter « Poésies en liberté », un spectacle de poésies mises en scène.

La sélection BD

Nouveau coup de génie, de la part de Lewis Trondheim qui catapulte notre Lapinot préféré dans l’univers d’Astérix ! « Par Toutatis » (éditions L’Association) est donc une « parodix » complètement folle, mais jubilatoire, car ce télescopage est une réussite absolue.
Bonne nouvelle du coté de nos héros, car Spirou reprend lui aussi du service avec « La Mort de Spirou » (Dupuis). Une 56e aventure gérée de main de maître par le trio Abitan, Guerrive et Schwartz.

Avec « L’Ecluse » (Grand Angle), Philippe Pelaez et Gilles Aris livrent un polar bien troussé dans l’esprit d’un Simenon. L’intrigue est bien amenée dans un milieu fluvial et le dessin colle à l’histoire : une des belles surprises de cette rentrée.
Quand l’humour se fait rare, on peut compter sur Libon ! Il nous embarque dans « Un Petit pas pour l’Homme, et un croche-patte pour l’humanité » (Fluide Glacial). Son non-sens et son humour caustique font mouche, comme d’habitude.

On termine avec une découverte, Julia Reynaud, qui avec « Le Bel Alex » (Casterman) offre un premier album doté d’une très belle histoire autour des rapports humains. Un récit sensible et délicat soutenu par une mise en scène originale.

H.B.

Dans le quotidien de Baptiste Dupré, charpentier et éco-constructeur

#VisMaVille Baptiste Dupré est charpentier et éco-constructeur. Avec son entreprise Canopée Ecoconstruction, il construit des maisons en bois, avec une réflexion constante sur les matériaux utilisés.

Devant l’atelier de 327 m₂ de la Morinerie, à Saint-Pierre-des-Corps, un camion se remplit des décors en bois destinés au festival Terres du Son. Les locaux s’alignent dans cet espace dédié aux entreprises et celui de Canopée Ecoconstruction se partage avec un menuisier et un autre éco-constructeur.

« J’aime que ce soit animé. Nous ne sommes que 20 % de notre temps à l’atelier alors c’est pratique de partager ou prêter le local », explique Baptiste Dupré, le cofondateur de Canopée Ecoconstruction avec Christophe Ayguepsarsse. La société s’est formée il y a sept ans, après une reconversion en charpente des deux associés, aux Compagnons du devoir en un an pour Baptiste Dupré.

Cet ancien projectionniste du cinéma associatif de Richelieu, dont il est originaire, avait envie de changer de voie, après avoir tenté l’expérience sur les toits avec son cousin charpentier. « On a une autre vue du monde en haut des toits. J’étais enfermé dans une salle obscure, je suis passé du tout au tout. C’est cet aspect qui m’a plu ainsi que l’enjeu de l’éco-construction. »

Il y trouve très vite du concret, « le côté satisfaisant de voir le travail accompli. Sur le premier chantier, une couverture de bâtiment, j’ai pu me rendre compte du côté esthétique mais aussi utile. La maison est repartie pour 50 ans ! ».

Baptiste Dupré et son associé s’occupent de monter des charpentes, mais aussi des ossatures bois, des aménagements extérieurs que ce soit des bardages, appentis ou terrasses. L’isolation par l’extérieur des maisons représente la seconde facette de leur activité. « Nous utilisons principalement de la laine de bois et de la ouate de cellulose parce que c’est le plus performant et le plus abordable. »

Pour le bois, il s’agit principalement du pin douglas, venu du Jura et de la région Centre, un matériau non traité et bio-sourcé. « On essaie d’être le plus vertueux possible même si la surexploitation actuelle du pin douglas, produit en mono culture, remet aujourd’hui en question son côté écologique. »

Le métier évolue rapidement et les compétences avec. « On travaille de plus en plus avec des matériaux différents pour l’isolation, avec une recherche de performance énergétique. Il faut sans cesse s’adapter aux nouveaux matériaux », souligne Baptiste Dupré. À deux, c’est une toute petite structure.

L’administratif et les devis, compliqués avec la fluctuation du coût des matières premières, prennent un temps important. « Car il faut faire les allers retours entre les fournisseurs et les clients, comprendre d’où ça vient et l’expliquer ensuite au client. » Pédagogue, voilà encore une autre casquette revêtue par Baptiste Dupré.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Foot : c’est la reprise pour le Tours FC !

Une rentrée sur le terrain avec son lot de nouvelles…

C’était dimanche de rentrée, le weekend dernier pour les Ciel et Noir. Une rentrée qui s’est finalement effectuée en National 3. En effet, à la mi-juillet, la commission d’appel de la DNCG confirmait l’accession du club tourangeau à l’échelon supérieur.

En mai, le tribunal de commerce avait validé le plan de redressement du club, dont la dette, estimée à 4 millions d’euros, sera étalée sur dix ans. Enfin de bonnes nouvelles, donc, en provenance de la Vallée du Cher dont les pensionnaires avaient, rappelons-le, survolé leur poule de Régional 1 lors de la saison dernière.

Un même terrain

Autre nouvelle tombée au cœur de l’été, le club tourangeau devrait désormais partager le stade de la Vallée du Cher avec l’équipe de Joué-Lès- Tours, qui évolue, elle, en Régional 1. Les équipes devraient jouer en alternance, un week-end sur deux et disposer des terrains d’entraînement. Une décision qui, on s’en doute, a provoqué la colère du dirigeant tourangeau, Jean-Marc Ettori. Eric Thomas, adjoint au sport de la Ville de Tours répondant que cette décision n’enlevait rien au Tours FC et permettait au club jocondien de se donner les moyens de ses ambitions.

Une décision qui reste cependant à confirmer dans les faits. Côté jeu, le premier acte du championnat pour le club tourangeau se déroulait, donc, ce week-end, à Châteauneuf- sur-Loire, dans le Loiret. Une entame qui fut difficile, mais qui s’est soldée, finalement, par une victoire 1-2.

On le sait : il est toujours important de bien démarrer une saison. Même s’il y a encore du travail à faire dans le jeu, cela permet de se mettre en confiance pour la suite.

M.P. / Photo : NR

Cuisine japonaise près de la gare : on a testé Hokane Ramen

Récemment installé rue Blaise-Pascal, Hokane Ramen a fait du ramen sa spécialité. On a testé pour vous…

* Instant culture générale dans 3, 2, 1… * Le « ramen », qu’est-ce donc ? C’est un plat traditionnel de la cuisine asiatique. Née en Chine, cette recette a été importée au Japon où elle y est fort prisée, réunissant viandes, légumes, et autres assaisonnements, dans un bouillon de nouilles.

Alors que les amoureuses et amoureux de ramen se réjouissent : un petit nouveau situé rue Blaise-Pascal l’a placé au cœur de son menu ! Hokane Ramen, à deux pas de la gare, remplace l’ancien restaurant Parfum Culture, mais continue dans la lignée de la cuisine japonaise. À sa carte donc, le client peut tester l’un des trois ramens proposés : porc braisé, poulet ou l’option végétarienne. Pour nous, ce sera celui au poulet mariné.

En attendant, on se détend dans cette salle toute calme, à l’atmosphère chaleureuse et à la jolie déco asiatique, où sont rangées des dizaines de mangas, rendant le cadre vraiment agréable. Passé l’entrée – notre péché mignon, des brochettes bœuf fromage bien fondantes en bouche – vient alors le ramen.

Ramen, sushis et bento au menu

Et là, surprise : le plat nous paraît gargantuesque. C’est qu’il est profond… et bien rempli, ce bol ! On ne lésine pas sur la quantité, mais on n’en oublie pas la qualité. Car force est de constater que c’est du tout bon côté cuisine. Les nouilles sont faites maison et savoureuses, le poulet reste tendre et baigne dans un bouillon parfumé. Un œuf mollet, un peu de gingembre et du nori – cette algue typique et comestible – complètent le tout.

Avec bol si copieux et recette bien maîtrisée, le rapport qualité/prix nous semble plus que raisonnable.

À noter que le Hokane ne fait pas que des ramens. On retrouve également à la carte son lot de sushis et makis, ainsi que le bento qui est une sorte de « boîte à déjeuner » japonaise. Il est composé de riz nature, d’un oeuf mollet, de trois sushis saumon et de chashu (tofu, viande, etc.) et d’accompagnement (beignet de poulet, tempura crevettes…).

À deux pas de la gare, une nouvelle adresse à noter pour quiconque aime la cuisine du pays du Soleil-Levant.

Chronique : Aurélien Germain


> L’addition : Pour notre repas, nous arrivons à un total de 24,50 € pour une entrée (brochettes bœuf fromage à 5 €), le plat (un ramen à 15,50 €) et une boisson (bière japonaise à 4 €). Au menu, on retrouve également le bento à 19 € (ou 17 € en végétarien), des nouilles à 12 €, ou encore des formules sushis à 13,50 €. Assiettes de riz entre 10 et 13 €. Options végé.

> Au 63, rue Blaise-Pascal, à Tours. Possibilité de livraison sur les plateformes habituelles. Ouvert tous les jours, midi et soir. Contact : 02 47 61 71 02 ou facebook.com/HokaneRamenTours et @hokaneramen sur Instagram.

 

L’horoscope WTF de la rentrée (bref, du 31 août 2022)

D’humeur massacrante à cause de la rentrée ? C’est le moment de prendre sa dose d’astrologie à la sauce tmv !

Bélier

Amour

Dur dur d’être en relation avec
vous. On dirait un couple tout droit sorti de
Confessions Intimes.

Gloire

N’oubliez jamais que les blagues les
plus courtes sont les moins longues.

Beauté

Élu(e) personne la plus sexy de
toute la rue Nationale, le dimanche à 21 h.

Taureau

Amour

Les voies du
Seigneur sont impénétrables, ELLES
AU MOINS.

Gloire

Le sachiez-tu. D’après National
Geographic, la grenouille-taureau s’attaque
à tout ce qui bouge, à condition que
ce soit plus petit qu’elle. Bref, exactement
comme vous.

Beauté

Super chouette, vous allez
être embauché(e) pour jouer dans le film
Flasque & Furious.

Gémeaux

Amour

Pourquoi lire le Gorafi, alors qu’il
suffit de jeter un œil à votre vie sentimentale ?

Gloire

Un artiste de rue vous abordera
cette semaine pour vous dire : « Coucou, tu
veux voir Magritte ? »

Beauté

Vous vous offrirez une séance de
dépressurisation dans un avion, pour faire
péter tous vos points noirs.

Cancer

Amour

Cessez d’accuser votre miroir cassé
pour votre malheur sexuel et remettez-vous
en question.

Gloire

Force est de constater que vous
n’êtes qu’un vieil homoncule. (ah, vous voilà
sur Google, puisque vous ne connaissez pas
ce mot)

Beauté

Un arrêté préfectoral vous imposera
d’acheter un cache-tétons pour le
bien-être de la société.

Lion

Amour

Riez de votre désespoir sentimental.
Il n’y a de toute façon plus que ça à faire.

Gloire

Vous deviendrez l’égérie d’une
marque de préservatifs lors de la prochaine
pleine lune.

Beauté

En parlant de lune, la vôtre est
très mignonne. (clin d’oeil lubrique)

Vierge

Amour

Débarrassez-vous de cette chose
superflue et stressante Et qué s’appelerio votre
partenaire.

Gloire

Elon Musk vous contactera pour
vous envoyer sur Mars. Mais seul(e). Et sans
amis. Comme d’hab, en fait.

Beauté

Les vacances n’ont pas eu l’effet
escompté ; vous êtes gaulé(e) comme un
salami. Ça n’impressionne personne.

Balance

Amour

L’été ne vous réussit pas, vous êtes
lubrique comme un bonobo.

Gloire

Cette semaine, vous resterez vivant(e). Une fois de plus ! Bravo mes petits
mammifères.

Beauté

Harry Potter va vous appeler. Il
aimerait récupérer son balai que vous avez
coincé là où je pense.

Scorpion

Amour

Aaaah, les bonnes « excuses »
des Scorpions… Allez, petite cure de mythoprane,
3 fois par jour.

Gloire

Sympas vos goûts musicaux. On
dirait la Fête de la musique d’un Ehpad.

Beauté

Très joli style vestimentaire en
ce moment. Ça vous donnerait presque l’air
intelligent(e).

Sagittaire

Amour

Votre vie sentimentale ressemble
à un film d’auteur estonien : c’est long, chiant
et il ne se passe rien.

Gloire

C’est un fait : au boulot, vous attirez
les cons. Il suffit de voir les collègues qui
gravitent autour de vous.

Beauté

Faites quelque chose avec vos
dents. Surtout avec une grande gueule
comme la vôtre.

Capricorne

Amour

Impossible de détailler votre semaine.
Voici donc vos mots-clés : cravache,
poney, slip en cuir, mortadelle, Kev Adams.

Gloire

Les gens pensent que vous êtes bête.
Alors que vous êtes simplement vous-même.

Beauté

Les gens pensent que vous êtes
vous-même. Alors que vous êtes simplement
bête.

Verseau

Amour

Vous découvrirez les joies du célibat
d’ici peu : bouffer seul(e), pleurer sur
son triste sort et se gratter les fesses sans
personne qui râle

Gloire

Pas de bol pour vous. Vous apprendrez
dans cet horoscope que vous êtes
la risée du quartier.

Beauté

N’oubliez pas que vous êtes toutes
et tous belles et beaux. Sauf un(e). Mais je
ne dirai pas qui.

Poissons

Amour

Finalement sous la couette, à part
ressembler à un gros lamantin sous Xanax,
vous ne faites pas beaucoup d’efforts.

Gloire

Troublante coïncidence : en changeant
18 lettres à Poissons, on obtient « l’idiot
du village ».

Beauté

Les gens changent de trottoir
quand il vous voient. Posez-vous les bonnes
questions.

Escape Yourself : Nicolas Giroudeau, inventeur d’énigmes et big boss de l’escape game

Nicolas Giroudeau est le président-fondateur de la société Escape Yourself, située à Tours. En moins de sept ans, son entreprise d’escape game (ou jeu d’évasion) est devenue leader en France.

Pour faire ce métier, il faut garder une âme d’enfant ». Nicolas Giroudeau, 41 ans, dit ne pas manquer d’inspiration, avec plusieurs idées de scénarios à la fois. Le fondateur de la société Escape Yourself a certes moins de temps qu’auparavant pour créer, car il est à la tête de vingt salariés, quatre établissements à Tours, Poitiers, Vannes et Lorient ainsi que vingt-cinq franchises en France.

Mais un à deux nouveaux jeux sortent chaque année de son imagination ce qui lui permet de faire tourner sept scénarios d’escape game sur l’ensemble de ses salles. « Je pars d’une feuille blanche, je définis une thématique, par exemple le disco ou Léonard de Vinci. Je réfléchis ensuite à tous les référentiels autour et j’invente un décor, puis des scénarios, des énigmes à résoudre qui s’imposent. Ensuite, je passe la main à des techniciens du décor pour la réalisation même s’il y a souvent un fossé avec mes idées sur leur faisabilité technique. La création de scénarios, c’est vraiment ce qui m’anime », insiste Nicolas Giroudeau.

Quand il a créé sa société en 2015, après avoir découvert le concept à Paris, Nicolas Giroudeau était seul, avec son investissement de 30 000 €. Il faisait tout, même l’animation du jeu. « Très vite, cela a fonctionné et j’ai embauché au bout de trois mois. L’escape game a connu une évolution fulgurante. Il y en avait huit en France en 2015, près de 800 aujourd’hui. »

À Tours, Escape Yourself possède six salles de jeux, rue Léon Boyer : « on a presque toute la rue Boyer », s’amuse-t-il. Pour faire ce métier, il n’existe pas de formation particulière. « J’ai tout appris sur le tas, créer des scénarios comme monter et diriger une entreprise. »

Son expérience passée lui a certainement servi, dans l’informatique et dans l’édition à écrire des livres d’histoire sur Tours. Une formation littéraire couplée à de nombreuses lectures pour ce fan de Tolkien et la pratique des jeux vidéos auront alimenté sa créativité.

Puis, « tout est allé très vite. C’est encore un apprentissage tous les jours dans la gestion, le développement des établissements. Avoir des franchises, ce n’était pas un objectif mais ce sont des joueurs venus d’Angers qui me l’ont demandé. Et ça a été un effet boule de neige dans l’Ouest ».

Aujourd’hui, Escape Yourself est leader sur le marché français avec une prévision de chiffre d’affaires à 1,4 million d’euros pour cette année. Avec un impératif : toujours se renouveler. « La limite de l’escape c’est que l’on ne rejoue pas. C’est stimulant mais économiquement compliqué. »

Toutefois Nicolas Giroudeau ne manque pas de ressources : féru d’histoire, il a également conçu des escape game pour la Ville de Tours, celui de l’abbaye de Marmoutier, et dernier en date celui de la tour Charlemagne où l’on entendra « une voix se murmurer à travers les failles de la tour », nous dévoile-t-il.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Chronique resto : un voyage en Grèce avec la cuisine de Dionysos

Un numéro de tmv spécial été et vacances ? Il fallait bien que notre chronique resto aille aussi en ce sens ! Alors, la rédac’ s’est dit qu’elle allait voyager et partir en Grèce… mais sans bouger de Tours.

Envolons-nous donc du côté de la place Plumereau, avant de bifurquer rue du Dr Bretonneau ! C’est là qu’on a pris notre aller simple pour le pays de Socrate (ou de Nikos Aliagas, c’est selon). Ici, le restaurant Dionysos ravit les papilles de celles et ceux qui ont envie d’une découverte culinaire. Cuisine grecque et tradi à tous les étages, l’établissement joue la carte du fait-maison, que ce soit sur place ou à emporter.

Nous, on choisit de rester dans l’ambiance. On s’installe, pieds sous la table, à jeter un œil au décor bien sympathique. Pour l’entrée, il est évidemment impossible de louper la pita, ce pain grec bien connu. Un délice ! Avec ça, ce sera halloumi, pour une dose de fromage chypriote. Il est grillé au lait de vache, de brebis et de chèvre.

À noter qu’il est aussi possible de tenter des entrées froides, comme le ktipiti (poivron rouge de Florina et yaourt grec) ou le tahini, de la purée de sésame.

Steaks de courgettes, yaourt grec et khoriatiki

Pour la suite, le dépaysement continue ! Elle nous faisait de l’œil, cette nouvelle recette : alors on suit les conseils du chef et on tente le kolokithokeftedes. Très pratique à écrire (*les plaintes pour orthographe grec sont à déposer sur notre boîte mail*), ce plat est populaire sur les îles.

On dévore ces steaks de courgettes pleins de goût et croustillants. Des saveurs encore plus prononcées par l’accompagnement, du yaourt grec et de la khoriatiki, une salade (qu’on aurait toutefois aimé plus conséquente) dans laquelle on retrouve de la féta, des olives de Kalamata, un peu d’huile d’olive, de la tomate et du concombre.

Un bien bon repas donc, passé dans une atmosphère chaleureuse, qui fait voyager. Finalement, seule la pierre de tuffeau de l’établissement nous rappelle que l’on est bien… à Tours et non en Grèce !

Chronique : Aurélien Germain / Photo : Facebook Dionysos


> L’addition : entrées entre 3,50 € et 7 €, sauf la pita à 1,50 €. Plats : comptez 15 € pour le gratin oussaka ou les brochettes. Un papoutsaki (aubergine farcie) revient à 17 €. Les desserts sont à 5 € environ.
> Option végé  (13 et 15 € le plat).
> C’est où ? Au 31, rue du Dr Bretonneau. Ouvert du mardi au samedi, de midi à 14 h et de 19 h à 22 h. Sur place, à emporter click ‘n’ collect (sur dionysostours. fr), livraison.
> Contact : 02 19 03 70 41. Ou sur les réseaux : instagram. com/dionysos. cuisinegrecque et facebook.com/rgdionysos

 

 

Horoscope WTF de l’été 2022 spécial vacances

Pas de sea, ni de sex, ni de sun : pour ces vacances d’été, l’astrologue de tmv vous a concocté un horoscope spécial. Et par chance, personne ne sera épargné. Mais pourquoi est-il si méchaaaant ?

Bélier

Amour

Désespéré(e) comme vous
l’êtes, autant tenter un petit flirt estival
avec un(e) Sagittaire (ouais je
sais, c’est dur).

Gloire

Vous êtes un peu le Penseur
de Rodin. Mais uniquement
quand vous êtes aux toilettes.

Beauté

Force est de constater
que votre ressemblance avec une
Knacki® cet été sera troublante.

L’accessoire de l’été

Une place
de spectacle pour Jean-Marie Bigard.
Votre côté beauf-prout-zizi
n’attend que ça.

 

Taureau

Amour

Arrêtez de faire ces tests de
compatibilité amoureuse avec tel ou
tel signe… Tout le monde sait qu’on
aime les Taureaux juste parce que ce
sont de bons coups.

Gloire

Des fois, la vie, c’est comme
des WC. Il faut savoir tirer la chasse.

Beauté

C’est en regardant vos tenues
vestimentaires qu’on se rappelle que le
ridicule ne tue pas.

L’accessoire de l’été

Une loupe.
Pour chercher votre dignité.

Gémeaux

Amour

Yahouuu bientôt les vacances
d’août : le retour du grand soleil, des
Allemands en short sandalettes et de
votre ex.

Gloire

Tout vous sourit cette semaine
! Même Kim Jong-un. (et soudain,
l’astrologue de tmv disparut de
la planète)

Beauté

Force est de constater qu’au
réveil, vous ressemblez à Michel
Houellebecq.

L’accessoire de l’été

Un rasoir.
Inutile de vous dire pourquoi, Demis
Roussos.

Cancer

Amour

Mois de juillet chaud bouillant,
vos hormones seront en ébullition :
on vous surnommera donc baraque à
frites (comme d’hab, en fait)

Gloire

Une sombre étude lituanienne
affirme que Cancer est le signe astro
sur lequel les pigeons font le plus souvent
caca.

Beauté

Aïe, vos narines ressembleront
à deux puits sans fond. La faute à
vos 38 tests PCR que vous ferez pour
être prêt(e) pour la rentrée.

L’accessoire de l’été

Un string en
cuir. Pour préparer comme il se doit
votre séjour d’été au DONJON.

Lion

Amour

Vous ferez de nombreux
rêves érotiques durant ces vacances. En
cherchant leur signification sur Google,
vous vous rendrez compte que vous
êtes juste taré(e).

Gloire

Vous passerez vos vacances
nu(e), seul(e), à pêcher le saumon sur
un rocher. Et ça, c’est beau

Beauté

Méfiez-vous des Balances. Vos
parents vous remplaceront par l’un(e)
des d’eux, bien plus canon que vous.

L’accessoire de l’été

Un lardon.
Ce qui, esthétiquement, est ce qui se
rapproche le plus de vous.

Vierge

Amour

Saturne entre dans votre
champ astral avec l’étoile polaire. Aucune
idée de ce que ça signifie, mais
vous serez quand même célibataire
en août.

Gloire

Un enfant nul (pléonasme)
vous tiendra tête en répondant
« NAN ! » à tout ce que vous dites. Et
vous n’aurez aucune répartie. Pleurez.

Beauté

Même un panda sous Lexomil
semble plus enjoué que vous.

L’accessoire de l’été

Un poney.
Pour partir nu(e), sur son dos, vers des
contrées faites de fleurs et de paillettes.

Balance

Amour

La CATA totale ! Vous allez
perdre votre boulot, vos cheveux, votre
amour-propre, les gens vous lanceront
des cailloux et… oh non pardon, c’était
pour les Poissons, ça !

Gloire

Les gens aiment beaucoup
parler avec vous. Cela leur permet de
se rendre compte que leur vie n’est pas
aussi pathétique que la vôtre.

Beauté

Vous êtes comme André Rieu.
Vous ne vieillissez pas.

L’accessoire de l’été

Un préservatif,
pour vous protéger. C’est à cause d’imprudents
qu’on se retrouve maintenant
avec des stars de téléréalité.

Scorpion

Amour

Vous devrez choisir entre Julien
Lepers et Christine Boutin pour
passer une nuit. Cruel dilemme.

Gloire

Sur la route des vacances, vous
vous embrouillerez avec un automobiliste
après lui avoir crié « je te conchie,
dindonneau ! ».

Beauté

En changeant 3 lettres à Scorpion,
on obtient « excès de sébum pour
cet été ». Voilou.

L’accessoire de l’été

Un petit fouet.
Parce que ouuuuh vous avez été très
vilain(e)…

Sagittaire

Amour

Vous êtes le Mélenchon des
coquineries : toujours insoumis(e).

Gloire

Si vous arrivez prononcer 5 fois
de suite le mot allemand le plus long
« Rindfleischetikettierungsüberwachungsaufgabenübertragungsgesetz »,
l’équipe de tmv vous offrira un verre.

Beauté

Sur la plage, on vous confondra
avec de la mie de pain.

L’accessoire de l’été

Un corbeau.
Annonciateur de la fin des temps. (ah
oui, au fait, c’est prévu pour le 28 août,
à 14 h 39)

Capricorne

Amour

Les Capricornes sont cool, doux, aimants et aimés, ils sont parfaits
et majestueux…

Gloire

… AHAHA on déconne, les Capricornes
sont juste comme les autres,
à vouloir un horoscope sympa qui les
flatte, alors qu’ils ne sont rien.

Beauté

Le « summer body » est une
connerie sans nom. Encore un truc inventé
par un Capricorne…

L’accessoire de l’été

Un cache-tétons.
Les vôtres ressemblent à du salami.

Verseau

Amour

L’amour n’attend pas. Ce qui
tombe bien, puisque vous êtes de toute
manière toujours à la bourre.

Gloire

Oh bah l’important, c’est d’y
croire, comme disait je sais plus quel
mec barbu. Disons, euh, Platon.

Beauté

Votre carrure de tranche de
massepain fera quelques jaloux/ses
cet été…

L’accessoire de l’été

Du déodorant.
Car vous n’en avez visiblement toujours
pas compris l’utilité…

Poissons

Amour

Vous aurez des nouvelles de
votre ex qui a un Q.I de poireau. Mais
vous aimez les légumes.

Gloire

Conseil d’ami, ne lisez pas la
partie « Amour » de l’horoscope des
Balances. Kissou.

Beauté

Les Poissons seront les plus
sexy de tout l’été. (on dit ça, car vous
êtes le dernier signe qu’on rédige et on
n’a plus d’idées)

L’accessoire de l’été

Un téton de poche. Car vous allez perdre l’un des
vôtres sur la plage cet été, ce qui est
tout de même assez con.

Actu37 : pas de feu d’artifice au 14-Juillet, baignade interdite à Joué et travaux au giratoire de Saint-Sauveur

L’actu du 37 en 3 minutes chrono : entre le feu d’artifice annulé pour protéger des oiseaux nichés et les travaux du nouveau giratoire à Saint-Sauveur, en passant par les urgences à Amboise et les cyanobactéries aux Bretonnières.

Pas de feu d’artifice pour le 14 Juillet à Tours

Il n’y aura pas de feu d’artifice tiré au-dessus de la Loire pour le 14 Juillet. S’il avait déjà été annulé en 2020 et 2021 pour cause de Covid et restrictions sanitaires, c’est cette fois pour tout autre chose… En effet, la municipalité souhaite préserver la protection des oiseaux : car c’est à cet endroit, sur des bancs de sable, que nichent des sternes naines et pierregarin. Et cet oiseau diurne ne goûte guère aux pétarades du 14-Juillet. Effrayées, elles fuient et ne retrouvent plus leurs petits ensuite.

Ce jour-là, il y aura toutefois un banquet populaire au nord de Tours et un spectacle de feu dans le centre.

JOUÉ-LÈS-TOURS : Baignade interdite

Il s’agit là d’une « mesure préventive pour écarter tout risque », ainsi que le dit la municipalité : à Joué-lès-Tours, le lac des Bretonnières restera fermé à la baignade tout l’été. Et ce, pour la troisième année consécutive. En cause ? Les cyanobactéries, comme très souvent dans certains points d’eaux en Indre-et-Loire. Si, pour l’instant, le taux de ces microorganismes « reste inférieur à la norme, celui-ci ne cesse de progresser », précise la Ville dans un communiqué.

Les cyanobactéries sont nocives pour l’homme, mais aussi pour les animaux ; elles peuvent provoquer troubles digestifs voire nerveux.

Giratoire de SAINT-SAUVEUR : Bientôt les travaux

Les travaux d’aménagement du giratoire de Saint-Sauveur (où s’était produit un accident mortel, le 7 novembre 2021) devraient commencer prochainement. Ils doivent sécuriser les axes piétons et cyclables. La Métropole espère que cela commencera dès la mi-juillet, période estivale durant laquelle le trafic est moindre.

Les travaux devraient durer 2 mois. Il y aura notamment les rétrécissements de voies, en remplaçant les balises par des terre-pleins surélevés et végétalisés, ainsi que neuf plateaux assurant la continuité de circulation des vélos et des piétons. Est aussi prévu un éclairage à leds. Coût total de l’opération : 560 000 €.

AMBOISE : Urgence aux urgences

C’est malheureusement devenu une information « habituelle »… Cet été, et comme d’autres villes en France, les urgences « hors Smur » fermeront une à deux nuits par semaine, à l’hôpital d’Amboise. Tout a été fait pour maintenir les urgences vitales tout au long de l’été et « seule » la ligne urgence donc sera close une quinze de nuits entre juillet et août.

Une casse limitée, grâce à « l’investissement des médecins et soignant(e)s », a précisé Alain Deilgat, chef de service, qui appelle aussi au bon sens des gens, dans les colonnes de la Nouvelle République. À Amboise, trois postes de médecins sont manquants.

Passeports et cartes d’identité : de nouveaux créneaux à Tours

Depuis le 1er juillet, 5 000 rendez-vous supplémentaires ont été mis en place par la Ville pour délivrer passeports et cartes d’identité. Il reste encore des places… Mais cela part (très) vite !

Les faits

C’est bon, c’est parti ! Début juin, la Ville de Tours et la Préfecture avaient annoncé l’ouverture de 5 000 rendez-vous pour délivrer passeports et cartes d’identité, dans une situation à l’époque totalement bouchée. Depuis le 1er juillet donc, 13 guichets – au lieu de 3 – ont été ouverts pour débloquer des créneaux engorgés. Tout le mois, à la mairie de Tours, il est possible d’obtenir un rendez-vous, entre 8 h 30 et 17 h 30 non-stop.

Mais les places sont chères et partent vite. À l’heure où nous imprimons, il restait toutefois encore des créneaux libres à partir du 19 juillet, et surtout, du 25 au 29 juillet, à la mairie de Tours centre. En tentant la mairie du quartier des Fontaines, une petite place était disponible le 9 août, avant un trou jusqu’à fin septembre ! À la mairie annexe de Saint-Symphorien, il n’y a plus rien avant octobre. Idem pour Sainte-Radegonde prise d’assaut jusqu’à fin septembre.

C’est donc bien sur les nouvelles disponibilités de Tours centre qu’il faut miser…

Le contexte

« À Tours-Centre, en s’y prenant le lundi 9 mai, en début d’après-midi, nous obtenions un premier créneau pour le mercredi 3 août. Soit 55 jours d’attente avant de pouvoir faire sa demande de passeport. Pour les mairies annexes, c’était encore pire », écrivions-nous, dans tmv, il y a deux mois. À cette époque, cette situation inédite était liée en grande partie à l’effet de rattrapage, suite à la crise sanitaire. Un bon million de documents officiels n’avait pas été renouvelé, en raison des restrictions de déplacement. Les vacances approchant, c’est peu dire que les services ont vite été débordés !

C’est dans ce contexte que la Ville de Tours avait décidé d’ouvrir ces milliers de rendez-vous sur le mois de juillet. Le tout, grâce à la formation de vingt vacataires, chargés de la réception des démarches. Le premier jour d’ouverture, 234 rendez- vous avaient déjà été pris.

Comment ça marche ?

Il suffit de se rendre sur tours.fr En s’inscrivant sur internet, il n’y a qu’à remplir un formulaire d’identité, puis choisir l’objet de la demande. Ensuite, s’ouvre un tableau des créneaux encore disponibles. Et à ce moment, il faudra cliquer… très vite !

Texte : Aurélien Germain
Photo : NR

Chroniques culture : Nova Twins, la sélection BD, Chabat sur Netflix et Prix Maya

Cette semaine, on se met « Supernova » des Nova Twins dans les oreilles, tout en lisant notre sélection BD, avant de jeter un œil aux lauréat(e)s du Prix Maya à Tours et d’avoir la petite info Netflix sympa…

LE CD

NOVA TWINS – SUPERNOVA

Retour en force du duo Amy Love (guitare) et Georgia South (basse) ! Le duo londonien vient nous mettre une petite claque derrière la nuque avec l’excellent « Supernova », album coup-de-boule qui a le culot de mélanger tous les genres, sans verser dans l’opportunisme musical ou le grand n’importe quoi.

Rap et hip hop, électro, gros rock costaud, tout y passe et les Nova Twins passent tout ça au shaker pour accoucher d’un disque accrocheur au possible, mélodieux et mélodique, rageur et rythmé, tranchant comme une lame de rasoir. Les baffes s’enchaînent (« Toolbox » fera un malheur en live), portées par une basse vrombissante qui remue les tripes. Un album tout en contraste, 100 % réussi.

Aurélien Germain

La sélection BD

On a adoré la nouvelle série d’Eric Stalner, Bertille& Bertille, quiavec « L’ÉtrangeBoule rouge » (éd. Grand Angle) propose un duo iconoclaste entre un policier et un jeune bourgeoise, confrontés à un phénomène paranormal. Le dessin est superbe et le scénario bluffant, avec une résonance à l’actualité.

Avec « Le Serpent à deux têtes » (Soleil), Gani Jakupi démontre l’étendue de son talent en nous emmenant aux prémices de l’histoire de l’Australie avec un récit troublant sur ce qui fait l’identité d’un homme. Un roman graphique saisissant. Henriet et Yann continuent de nous entraîner sur les traces de l’aviatrice Bessie Colman avec ce Black Squaw, dont le T3 « Le Crotoy » (Dupuis) livre une aventure originale entre récit historique et aventure d’aviation.

« BFF » (Delcourt) est un récit complet signé Cadene, Safieddine et Fabre, qui nous plonge aux côtés d’une bande d’amis, où le mensonge et la dissimulation semblent être la règle. Soit 256 pages sur notre société contemporaine, ses affres et ses tourments. On terminera avec le tome 2 d’Idéfix et les Irréductibles, « Les Romains se prennent une gamelle » (Albert René), bourré d’aventures trépidantes, illustrées par Penech et Bastide.

Hervé Bourit

PRIX MAYA  : LES LAURÉATS

Le 18 juin dernier, se tenait à Tours la Vegan Place et avec elle, son prix littéraire animaliste. Le Prix Maya – son petit nom – a sacré Sophie Hénaff, pour le roman « Voix d’extinction » ; Marie Pavlenko et Camille Garoche, pour le livre jeunesse « La Plus belle du monde » ; et Badger pour la BD « Des graines et du boudin ». Le jury était notamment constitué de Camille Silvert, Sophie Wyseur et Audrey Jougla.

A.G.

> facebook.com/prixmaya

NETFLIX : CHABAT ET ASTÉRIX

Ça y est ! Alain Chabat a bouclé l’écriture des cinq épisodes du « Combat des chefs », une mini-série d’animation 3D, adaptée de l’album d’Astérix. Cette production sera diffusée sur Netflix et remet mister Burger Quiz dans la marmite, vingt ans après son cultissime « Mission Cléopâtre ». Pour cette série, Chabat collabore avec Benoît Oullion qui écrivait également les sketchs de Burger Quiz, justement, et Pierre-Alain Bloch, cocréateur de « Avez-vous déjà vu… ? ». Est-ce qu’on attend ça avec impatience ? Oh que oui !

A.G.

Eté 2022 : Notre petit guide des festivals en Touraine

Gros dossier cette semaine, dans notre numéro 420 de tmv : on vous a préparé un bon petit programme des festivals à faire, en Indre-et-Loire, histoire d’apprécier votre été comme il se doit.

Enfin ! Après deux étés quand même assez perturbés, c’est le grand
retour de la vraie saison des festivals. Et l’Indre-et-Loire ne manque pas
de ressources en la matière. Pour tous les goûts et dans toutes sortes
d’endroits, des grandes affiches à la programmation la plus pointue, tout le
monde peut y trouver son bonheur.

Il est temps de retourner flâner au vent de nos festivals et, pour vous y aider, on vous a concocté un petit guide (non-exhaustif) des temps forts de notre été tourangeau.

Découvrez le programme dans notre numéro 420 de tmv, à télécharger JUSTE ICI !

 

On a fait un tour au temple du burger : le Tatoué Toqué

C’est devenu une adresse incontournable à Tours, et plus particulièrement à Tours Nord : on a goûté aux fameux burgers du Tatoué Toqué !

Elle a ouvert ses portes il y a tout juste un an et demi (oui, vous avez bien compté, c’était en plein confinement) et l’adresse fait déjà figure d’institution. On exagère à peine.

Nous arrivons sans réservation et, à la petite mimique de la personne qui nous accueille, nous comprenons que ce n’était pas la meilleure idée du siècle. Coup de chance, il y a tout de même une table pour nous. Il faut dire que l’endroit et surtout son chef Benoît Sanchez, ont pas mal fait parler d’eux, ces derniers temps.

À l’automne 2021, il décrochait le titre de meilleur burger au Sirha de Lyon et décidait, dans la foulée, de partir représenter la France au Mondial du burger, à Dallas. Une aventure finalement contrariée par le Covid et, surtout, par la douane américaine. Tout ça pour dire que nous sommes ici dans ce qui est devenu, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le temple du burger gastronomique à Tours.

Une dizaine de burgers et une carte régulièrement modifiée

À la carte, qui change tous les trois mois, une petite dizaine de burgers auxquels s’ajoute la recette du moment (en vigueur pendant deux semaines). Parmi les intitulés qui fleurent bon les années 80 (on y reviendra…), notre choix se porte sur un Porky te Vas, à l’effiloché de Roi Rose, avec confit d’échalotes, pickles et roquette. Le tout est servi avec une généreuse portion de pomme de terre façon chips et une salade céleri-betterave. Les goûts sont francs, c’est gourmand, original… et copieux.

Benoît Sanchez a travaillé dans de nombreux et excellents restaurants gastronomiques et il compose ses recettes comme on invente un plat. Pour la réalisation, il a la même exigence. Tous les matins, il se lève aux aurores pour confectionner lui-même son pain, préparer ses viandes, ses pickles et ses sauces. Il sélectionne avec soin ses produits, en local autant que possible et de saison, bien sûr.

Pas la place pour un dessert, en ce qui nous concerne, mais le temps pour une petite flânerie dans le restaurant. Benoît est un fan de pop culture et des années 80. Il y a là, des pièces de collection qui agissent sur certains comme de véritables machines à remonter dans le temps. Ah, ces jolis bonbons chimiques dans un présentoir Goldorak…

Matthieu Pays


> L’addition : burgers de 15,50 à 19,90 €. Deux plats de viande dans les mêmes prix et une salade à 14,90 €. Pour les desserts, comptez de 5,20 € pour la glace à 8,50 € pour la tartelette citron nougat.
> C’est où ? Au Centre commercial de l’Horloge (16, rue du Maréchal-Joffre), à Tours Nord. Ouvert le lundi, de 11 h 30 à 14 h et du mercredi au samedi, de 11 h 30 à 14 h, de 18 h 30 à 21 h. Dimanche, de 11 h 30 à 14 h.
> Contact : Tél. 02 34 53 53 39. Sur la page Facebook Le Tatoué Toqué ou le site internet letatouetoque.fr + Instagram Restaurant Le tatoué Toqué

 

Horoscope WTF du 29 juin au 5 juillet 2022

D’après le magazine Voici, Justin Bieber et Barack Obama seraient de grands fans de l’horoscope de tmv. Et on les comprend. Voici votre dose d’astrologie !

Bélier

Amour

Graouuu, vous allez lui donner
les 20 secondes les plus folles de
sa vie…

Gloire

Bon sang, mais quel massacre
quand vous chantez…

Beauté

Chouette semaine en perspective,
tout le monde vous fera des
compliments. Que des hypocrites !

Taureau

Amour

Il n’y a que 2 choses compliquées
dans la vie : trouver la sortie d’un
Ikea du premier coup et comprendre
les Taureaux en amour.

Gloire

C’est l’histoire d’un cheval qui
se fait cambrioler et attend les flics.
Alors il crie « Mais que fait la pouliche
?? » (ouaaaarf)

Beauté

Vous ne sentez pas très bon
dans les transports en commun. Les
gens vous jugent. Et moi aussi.

Gémeaux

Amour

Au moins, vous avez la cote
auprès du 3e âge…

Gloire

Vous, les Gémeaux, vous êtes
quand même exceptionnels. À part toi,
là, qui lis cet horoscope.

Beauté

Votre postérieur a un goût
de reviens-y.

Cancer

Amour

Vous êtes le running-gag de
la vie amoureuse.

Gloire

Force est de constater que vous
êtes en ce moment aussi utile qu’une valise sans poignée.

Beauté

Vous restez bloqué(e) au
stade de l’adolescence. Mais juste pour
les boutons et la voix ridicule.

Lion

Amour

Vous êtes tel le passage piéton
de l’amour : tout le monde vous
marche dessus.

Gloire

Ouaaah, vous faites trop trop
peur ! Vous êtes sûrement ceinture
noire de ping pong.

Beauté

Vous allez prendre une
amende… pour excès de beauté,
OUAATCHAA !

Vierge

Amour

Y a moyen de faire tchikitchiki
avec la personne à votre gauche…

Gloire

« Toujours au mauvais endroit,
au mauvais moment ! » Telle devrait
être votre maxime.

Beauté

Un pigeon vous fera caca sur
la tête. Disons, dimanche vers 17 h 34.
L’astrologie est une science exacte.

Balance

Amour

Comme le dit le proverbe hollandais, « le clou souffre autant
que le trou ». (et ne nous demandez
pas, pourquoi on met ça en rubrique
« amour »)

Gloire

Il faut se rendre compte que vous
dansez aussi bien qu’un homme-tronc

Beauté

Votre potentiel séduction est
décuplé avec l’arrivée des beaux jours (et
surtout des mojitos qui font croire n’importe
quoi à n’importe qui)

Scorpion

Amour

C’est sympa de lire cet horoscope
pour avoir un semblant de vie et qu’on prédise
votre avenir, mais il serait temps de
vous faire des ami(e)s maintenant.

Gloire

Révolution chez les Scorpions
qui vont enfin arrêter de prendre les gens
pour des jambons.

Beauté

Physiquement, vous êtes à la
croisée entre un nem et un wrap.

Sagittaire

Amour

Si on était un oiseau, on ferait
notre nid dans votre cœur. MOOOOH !
(mais on n’est pas des oiseaux, et vous
n’avez pas de cœur)

Gloire

L’herbe est toujours plus verte ailleurs. Ce qui tombe bien, puisque
vous adorez la fumer.

Beauté

Vous êtes un peu comme le
génie de la bouteille. Sauf qu’au lieu
d’en sortir, vous la videz.

Capricorne

Amour

Un panel représentatif
confirme que votre ex est élu(e) « déception
de la décennie ».

Gloire

Le travail, c’est pas la santé.
‘Suffit de voir votre tête.

Beauté

Votre carrière est au point
mort. Votre vie et votre motiv’ aussi.
Par chance, vous avez les plus belles
fesses du monde.

Verseau

Amour

Comptez sur votre hypocrisie.
Vous êtes très doué(e) pour entuber
les gens.

Gloire

Le FBI et la CIA vous observent.
Ils savent les cochoncetés que
vous regardez sur Internet, beeeeh !

Beauté

Oh bah foutu pour foutu, à
ce niveau-là y a plus rien à sauver…

Poissons

Amour

Eh beh,
comme disait Platon, avec vous on
n’a pas l’cul sorti des ronces !

Gloire

La chance ne frappe pas à
votre porte. Ce qui est normal, puisque
chez vous, ça sent mauvais.

Beauté

En ce moment, vous êtes
trop laxiste. Ou laxatif, je sais plus. Dans
tous les cas, vous laissez couler.

Mac-Kenley et Morena, réfugiés haïtiens à la tête de l’atelier de couture de la Table de Jeanne-Marie

#VisMaVille Morena Paulas et Mac-Kenley Darius sont créateurs de mode et bénévoles à la table de Jeanne Marie. Réfugiés haïtiens, ils donnent de leur temps à l’atelier couture.

Ils devaient arriver en Espagne mais le sort en a décidé autrement. Suite à des tests PCR perdus à l’aéroport de Roissy, les voilà réfugiés en France, atterrissant finalement à Tours, chez une connaissance, en décembre 2021. Demandeurs d’asile, ils ont fui Haïti, ses violences et insécurités quotidiennes, menacés dans leur chair pour leurs opinions et pour ce qu’ils sont.

Car Mac-Kenley Darius, 29 ans et Morena Paulas, 25 ans, étaient là-bas des artistes émergents, designers et créateurs de mode reconnus, ayant habillé Miss Universe Haïti en 2021 et participé dernièrement au défilé de mode annuel, « Fortuny », à Grenade, en Espagne.

 

À Tours, ils ont très vite rencontré Damien, bénévole de la table de Jeanne Marie – association qui distribue des repas chauds à ceux qui poussent sa porte, qui les prend sous son aile. Les voilà propulsés à la tête de l’atelier de couture, avec comme défi de réaliser, pour les six ans de l’association, une collection pour un défilé de mode en à peine une semaine.

« Ils ont fait avec ce que l’on avait sous la main, du papier peint, des tissus… Cela les a motivés », assure Damien. La débrouillardise, les deux compères designers connaissent dans leur pays. « On a commencé dans la récupération des vêtements jetés. On récupère les tissus, tout accessoire permettant de créer autre chose ».

Dans le duo, Morena dessine des patrons, ajuste des perles sur des robes, s’occupe de la partie maquillage. Mac-Kenley, peintre et plasticien, a été formé à l’École nationale d’art de Port au Prince. Ensemble, ils ont créé leur collection « Minokan » avec pour but de « mettre en valeur la culture haïtienne vaudou, ses cultures ancestrales, à travers la mode ». Ainsi, des couronnes imposantes tutoient des tenues traditionnelles, flamboyantes, revisitées à travers le prisme des deux créateurs.

Ces derniers mois, réfugiés à Tours, les deux jeunes hommes s’occupent à l’atelier de couture de Jeanne Marie, essayant de ne pas perdre le fil de leur passion. « Nous aimerions faire découvrir notre talent à Tours. Aider les gens qui participent à la table de Jeanne Marie et leur créer des vêtements. Ils nous aident et nous souhaitons les aider aussi. »

En attendant, logés dans des foyers d’hébergement temporaire, Morena et Mac-Kenley apprécient la vie tourangelle paisible. « Nous pouvons marcher dans la rue tranquilles ici. » Soucieux de s’intégrer, ils vont s’inscrire à la faculté des Tanneurs, en langues étrangères et sociologie appliquées pour l’un, et en sciences humaines pour l’autre. Le duo cultivé devrait vite être remarqué.

Aurélie Dunouau

Hellfest 2022 partie 2 : chiffres fous et marathon du metal

Canicule le premier week-end, début sous des trombes d’eau pour le second, avant le retour du soleil ! Mais pas de quoi décourager les festivalier(e)s du Hellfest qui, durant quatre jours supplémentaires, ont pris une nouvelle (grosse) dose de metal. Notre compte-rendu !

Hellfest pluvieux, Hellfest heureux (quand même)

En débarquant de nouveau à Clisson, pour ce deuxième week-end d’affilée du Hellfest, c’est un sublime ciel gris et de magnifiques nuages bien moches qui nous accueillent. Comparé aux 17, 18, 19 juin, la température a chuté de… 20 degrés. Rien que ça. De la canicule qui nous a fait perdre 32 litres de sueur et 10 kg de gras, voici désormais madame Pluie qui s’abat par averses sur le site clissonnais.

Vendredi 24 juin, le jugement est sans appel : la boue aura eu raison de notre première paire de baskets et le soir, nos orteils ressemblent à des Knacki® mouillées. Mais le metal réchauffe.

Des chiffres ahurissants

420 000

Cette 15e édition du Hellfest – on l’a dit – est synonyme de démesure. Sur ces 7 jours, 420 000 festivalier(e)s réuni(e)s pour l’amour du metal (et de la bière, mais chut). Les 350 groupes se répartissent sur 6 scènes, ratissant large en représentant des dizaines de genres musicaux.

Boire un petit coup et manger ? Toujours possible partout sur les dizaines d’hectares du festival.

800 000

Entre 700 000 et 800 000 litres de bière ont été écoulés durant tout ce Hellfest, a estimé Ben Barbaud, big boss du festival. Mais – ô fichtre diantre, malheur ! – c’est 15 % de moins qu’une édition normale, « la faute » à une canicule qui aura poussé les metalleux à préférer l’eau (c’est bien) au breuvage houblonné.

5 000

Le nombre de bénévoles qui ont œuvré tout du long. 3 000 d’entre eux ont même fait les deux week-ends !

900 m2

La taille de la « loge » de Metallica, tête d’affiche de cette 15e édition, d’après le journal Ouest France. En fait, il s’agit surtout d’un mini-village, où s’affaire un staff de 120 personnes, installé exceptionnellement pour ce groupe mythique jamais venu au Hellfest.

300 000

En litres, la quantité de fioul utilisée pour l’ensemble des groupes électrogènes durant cette semaine.

74

C’est l’âge du légendaire ALICE COOPER qui a délivré un concert fun à souhait le vendredi, un spectacle, un vrai de vrai.

Y a pas d’âge pour écouter du metal !

17

En moyenne, le nombre de kilomètres que la team tmv parcourait par jour. (PS : si quelqu’un a une bonne adresse pour les massages de pieds…)

La dose de claques

[Lectrice, lecteur, on te connaît : si tu t’ennuies, tu peux aller en fin d’article pour lire notre baffouille sur la déception de cette édition ou sur le concert magique de Metallica]

Difficile de ne pas trouver son bonheur avec une telle programmation. Celui ou celle qui n’aura rien à trouver à se mettre sous la dent sera condamné à se farcir l’intégrale de Christophe Maé. Une fois de plus, c’était totale régalade.

On retiendra notamment la prestation absolument hallucinante de NINE INCH NAILS. Le groupe de Trent Reznor, que le Hellfest draguait depuis tant d’années, a enfin mis les pieds à Clisson. En mode machine de guerre. Set imparable (« Wish » en deuxième titre, façon pichenette de bûcheron), mur du son qui décolle les plombages, jeu de lumières ultra-réfléchi… La perle noire du metal indus aura mis le Hellfest à genoux.

On attendait de pied ferme, le samedi à 13 h (l’équivalent de 6 h du mat’ quand on est au Hellfest…), HUMANITY’S LAST BREATH. Un nom poétique qui signifie « Le dernier souffle de l’humanité ». Bref, une bonne dose d’optimisme en vue ! Là encore, une bonne baffe des familles, puisque les Suédois ont mis tout le monde d’accord avec leurs rythmiques syncopées et visqueuses, ces guitares sous-accordées plongeant dans les abysses de la noirceur, le tout avec une voix d’outre-tombe qui vous rappelle que oui, la fin du monde est bel et bien pour bientôt.

Humanity’s Last Breath : douceur, poésie et optimisme au Hellfest.

Dans un registre totalement différent, THE RUMJACKS a balancé son punk celtique devant une fosse bouillonnante (coucou, j’ai perdu un pied), riffs sautillants imbibés de Guinness, pour une dose de bonne humeur et un public chauffé à blanc, où l’on a pu dénombrer 12 slammeurs au mètre carré durant tout le show.
Récemment passé par Joué-lès-Tours, IGORRR a pulvérisé la scène malgré un retard de 15 minutes, amputant un set joué à cent à l’heure. Quant à MONKEY 3, le groupe suisse a offert une partition confinant au sublime, avec son stoner psyché sans paroles. Le concert, de toute beauté, s’est fini par l’extatique « Icarus » qui – on l’avoue, moquez-vous – nous a fait couler une larme.

Pas du tout metal, mais diablement superbes, NYTT LAND (du folk nordique très chamanique) et MYRKUR (un set acoustique folk danois) auront permis une bouffée d’air frais pendant ce week-end.

Car avec MIDNIGHT, la température est remontée de quelques degrés : prenez du punk, saupoudrez de speed metal, ajoutez-y trois musiciens encagoulés dont on ne voit pas le visage, et ça donne un concert totalement maboule, finissant sur un public en feu, des cordes de basse arrachées et des types se tapant leurs instruments sur le crâne. Normal.

Midnight, quasi incognito au Hellfest…

Oh, un OVNI !

On ne misait pas grand-chose sur DIRTY SHIRT, mais c’est probablement l’une des prestations les plus remarquées et remarquables de ces dernières années au Hellfest ! Au menu ? Du metal roumain, mâtiné de folklore de Transylvanie, avec 28 (!) personnes sur scène (grosse guitare, flûte, choeurs féminin, violons et autres), pour un joyeux bordel aussi accrocheur que fantasque. En un mot comme en cent : génial.

Et la palme de la déception revient à…

Tu l’attendais, ce moment, où tmv crache son fiel. C’est pourtant avec douleur que l’on écrit ça, car la déception 2022 aura été… GUNS ‘N ROSES. Le groupe mythique de notre adolescence, ce par quoi tout a commencé, « THE truc à voir une fois dans sa vie » comme dirait mamie Guiguitte. D’autant qu’il s’agissait de la formation originale… Las. Si Duff et Slash ont été impériaux, Axl Rose a rendu ces 2 h 30 (interminables) de concert douloureuses, avec un chant aux fraises et des envolées façon canard ramolli coincé dans une porte.

Evidemment, des « Welcome to the jungle » et « Live & let die » sont toujours un orgasme auditif… Mais rien n’y fait, difficile d’entrer dans ce set aux allures de jam entre potes (pourquoi caser une reprise d’ACDC en… 4e morceau ??), desservi par un son brouillon sur certains titres. Bref, on pleure des larmes de sang. Tristesse.

Metallica, en maître sur le Hellfest

Dimanche 26 juin, dernier jour. Plus de guibolles, plus de panards, le corps suintant la bière et les lingettes pour bébé (on n’avait que ça pour se nettoyer, désolé) : mais pas l’temps de niaiser, car c’est à ce moment-là que METALLICA devait marquer le Hellfest au fer rouge. Le groupe légendaire est attendu depuis des années et des années. Ce Graal, Ben Barbaud le convoitait depuis bien longtemps, alors que tous les groupes cultes (Iron Maiden, Kiss et compagnie) sont déjà passés sur les terres clissonnaises.

À ce moment-là, le site est en ébullition. Blindé. Trop. L’orga’ a fait venir de nombreux invités et des milliers de personnes ont acheté un pass 1 jour juste pour le groupe. La circulation se fait centimètre par centimètre et il y a BEAUCOUP trop de monde. Un enfer.

Mais quand l’intro d’Ennio Morricone se fait entendre, tant pis, c’est l’excitation qui reprend le dessus. Les Californiens débarquent enfin à Clisson. Mastodonte musical (plus de 150 millions d’albums vendus dans le monde, dont un « Black Album » à 30 millions…), METALLICA dicte sa loi. Triplé « Whiplash », « Creeping Death », « Enter Sandman » pour débuter (« Bon, on a joué les plus connues, qu’est-ce qu’on peut faire maintenant ? », sourit James Hetfield), petites surprises au menu (« No Leaf Clover » ou le plutôt mal-aimé « Dirty Window »), l’incontournable ballade « Nothing Else Matters » reprise en choeur par 60 000 personnes, ou encore un « Damage Inc. » orgasmique en fin de set…

En deux heures, METALLICA aura prouvé son statut de « star » (même si l’on regrette un petit manque de mise en scène). La preuve, même le ciel s’est illuminé pour lui, avec un feu d’artifice grandiose et XXL pour clôturer cette 15e édition.
Rendez-vous les 16, 17 et 18 juin 2023 pour un retour en Enfer.

Texte, photos et vidéos : Aurélien Germain

Le handicap au travail en 3 questions

Mon entreprise est-elle obligée d’embaucher des travailleurs handicapés ? Puis-je demander à mon entreprise des aménagements liés à mon handicap ? Entreprise adaptée : qu’est-ce que c’est ? On fait le point dans tmv, à l’occasion de notre dossier spécial sur le handicap au travail.

Mon entreprise est-elle obligée d’embaucher des travailleurs handicapés ?

Toute entreprise de plus de 20 salariés a pour obligation d’avoir 6 % de son effectif reconnu comme travailleurs handicapés. Si le quota n’est pas respecté, l’entreprise passe à la caisse, et verse à l’État une contribution OETH (Obligation d’emploi de travailleurs handicapés). L’argent servira à l’insertion des travailleurs handicapés.

Sous-traiter certaines tâches à des ESAT est un moyen de réduire le montant de cette taxe. Cependant, toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, doivent déclarer leurs travailleurs handicapés auprès du ministère du Travail. But du jeu ? Motiver les entreprises à mener une politique inclusive en termes de handicap au travail.

Puis-je demander à mon entreprise des aménagements liés à mon handicap ?

Non seulement je peux, mais l’entreprise est obligée d’adapter mon poste à mon handicap, si j’ai bien la reconnaissance de ma qualité de travailleur handicapé, délivrée par la Maison départementale des personnes handicapées. Si vous aimez les sigles, on parle donc de la RQTH donnée par la MDPH. CQFD !

Bon, ne poussons pas le bouchon trop loin : le toboggan pour accéder à votre bureau, hors de question. Les aménagements doivent être « nécessaires et appropriés », selon la loi. Fauteuil, rampe d’accès, recours à un interprète en langue des signes française… C’est à voir en concertation avec votre employeur, la médecine du travail ou des professionnels de l’ergonomie par exemple. Et pour tout cela, le chef d’entreprise peut solliciter un financement spécifique.

Entreprise adaptée : qu’est-ce que c’est ?

Attention ! À ne pas confondre avec un ESAT ! L’Établissement et Service d’Aide par le Travail relève du Code de l’action sociale, et en partie du Code du travail. L’entreprise adaptée est quant à elle une entreprise du milieu ordinaire.

Donc la référence, c’est le Code du travail, comme pour toutes les autres entreprises. La seule différence, c’est la proportion d’employés reconnus en situation de handicap, l’adaptation des tâches réalisées, et les aides dont bénéficie l’entreprise pour l’emploi de personnes handicapées. En Touraine, vous en connaissez peut-être certaines : le centre d’appel Handicall Tours, Socia 3 et ses services comptables, ou l’entreprise multi-services ANRH, entre autres.

Texte : Maud Martinez / Photo ouverture : archives NR ESAT de Montlouis Photo Hugues Le Guellec

Canelle Penot, la pro de l’animation périscolaire : « Un métier toujours prenant »

#VisMaVille Canelle Penot est animatrice périscolaire. À Tours, elle jongle entre différentes écoles et l’association Courteline pour un métier prenant mais précaire.

Ce mercredi, autour de la table basse à hauteur d’enfant, Canelle Penot lance une partie de « La Chasse aux monstres » avec une poignée de petits de grande section maternelle, inscrits à l’accueil de loisirs du centre Courteline. Très vite, la quasi-totalité des autres enfants la rejoignent, attirés par ce qu’elle raconte, et sa voix à la fois grave et chaleureuse.

C’est ainsi que l’animatrice périscolaire aime son métier. « Utiliser et réinterpréter des jeux classiques pour leur apprendre des choses, comme leur raconter des histoires, les faire rire, réagir, fabriquer des objets qui a priori ne servent à rien… »

La pédagogie de l’animatrice s’appuie sur l’émerveillement et l’imaginaire des enfants qu’elle apprécie tant pour « leur inculquer des savoirs de base, sans stress, sans devoirs à rendre à la fin. Ainsi, en ce moment, on travaille sur l’espace et les planètes. Pour les mettre dans l’ambiance, je me suis mise, pendant le temps calme, à dessiner un ciel étoilé et ça les a intrigués ».

Canelle Penot voit son métier comme « jamais rébarbatif, toujours prenant », elle qui jongle entre l’accueil du midi dans des écoles de Tours, les fins d’après-midis dans l’aide aux devoirs et l’accompagnement des enfants et parents en difficulté à George Sand et Paul Racault, et l’accueil de loisirs à Courteline le mercredi ainsi que certaines vacances scolaires.

« J’adore cette diversité, avec des niveaux d’enfants différents et c’est aussi enrichissant pour eux d’avoir des animateurs avec leurs propres compétences. »

Mais Canelle Penot ne cache pas les revers de la médaille : l’épuisement parfois et la précarité. Car le rythme est décousu. Un animateur peut faire des journées de 7 h 30 à 18 h 30, parsemées de pauses, avec au final un contrat de 24 heures par semaine, comme celui de Canelle. Les contrats des 49 animateurs périscolaires actuels de Courteline oscillent entre 4 et 28 heures.

La tendance est à la professionnalisation du métier alors que certains le voient encore comme un job d’étudiants qui, en réalité, viennent plutôt en renfort lors des vacances scolaires. Le profil de Canelle Penot, 39 ans, arrivée à l’animation il y a 7 ans en reconversion, n’est en fait pas banal. Diplômée en librairie et histoire de l’art, elle a exercé différents métiers avant de pousser la porte de Courteline en 2015. Elle qui voulait être bibliothécaire s’est découverte dans ce métier.

« Au début je ne savais pas trop où j’allais mais je me suis rendue compte très vite que j’aimais ce travail et l’évolution que cela permet, de l’animation à la direction. » Aujourd’hui, la jeune femme ambitionne de passer son BPJEPS (Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport), de faire ainsi plus d’heures, pour parvenir peut-être à un temps plein, combinant animation pure et direction. Elle cite en exemple le parcours du directeur actuel de Courteline, Romain Ménage, qui a démarré ici-même en étant… animateur.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

 

Cantine du midi, brunch, afterwork… On a mangé chez Paula, près de la gare

Depuis peu, le quartier de la gare compte un nouveau-venu. Paula a ouvert ses portes rue Charles-Gille : on y est allé pour découvrir leur cuisine du midi.

Ah, ce n’est pas peu dire qu’il y a de quoi faire chez le nouveau-venu de la rue Charles-Gille ! Visez un peu les propositions de Paula : le midi en semaine ? C’est cantine. L’après-midi ? C’est coffee shop. Le week-end ? Brunch. Et pour finir, l’établissement propose aussi des afterworks le jeudi et vendredi. Rien que ça !

On avait déjà un oeil sur l’ouverture de Paula qui avait commencé à faire son teasing sur les réseaux sociaux. Céline et Maxime, les gérants, ont repris le lieu précédemment occupé par Les Frangins. Céline a « toujours eu envie d’ouvrir son propre commerce » et Maxime « est un passionné de cuisine », racontait le couple dans sa campagne de financement Ulule. Résultat : voilà un bel endroit qui a plusieurs cordes à son arc.

De la salade grecque au bun cheddar pastrami

Pour notre part, on a voulu tester la partie restauration (puisque c’est l’esprit de cette rubrique, c’est bien, vous suivez au fond !). Va donc pour un mardi midi, où l’on s’installe sur la petite terrasse au soleil. Avant ça, il faut commander directement au comptoir et prendre son petit plateau comme à la cantine. Pas commun, mais sympa. On a même pu étrenner le système de bipeur/ vibreur qui vous alerte quand le plat est prêt.

Aux fourneaux, Maxime et Alexis s’affairent déjà. On commence par une salade grecque, histoire de prendre un peu de fraîcheur et goûter à de la bonne feta. Ensuite, place au bun cheddar pastrami : c’est du tout bon et très costaud (niveau viande fumée, il y a des étages !), donc on sait qu’on sera rassasiés. Une fine tranche de tomate, de la salade et un peu de sauce complètent le bun. Et pour accompagner l’assiette, une bonne portion de coleslaw. L’ensemble entrée/plat nous revient à 16,50 €, sans compter la bière IPA locale – toutes les boissons sont d’ici – à 5,50 €(*).

Un bon départ, donc, pour Paula qui n’a pourtant que quelques jours d’existence. Une première impression positive qui nous a évidemment donné envie de revenir un dimanche… pour le brunch bien sûr.

Aurélien Germain

(*) L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération


> L’addition  : ce midi-là, les deux entrées étaient à 3,50 € pour la salade et 4 € pour l’assiette de charcuterie. Côté plat, 10 € pour les lasagnes et 13 € pour le bun cheddar qu’on a pris. Niveau desserts, comptez entre 3 et 4 € ; de quoi s’en tirer avec un billet de 20 pour un repas complet.

> PAULA, au 33, rue Charles- Gille. Ouvert mardi et mercredi de 8 h à 18 h ; jeudi et vendredi de 8 h à 21 h ; samedi 10 h – 18 h et dimanche 11 h – 16 h. Sur place ou à emporter. Brunch le week-end. Tél. 02 47 61 98 84 ou sur facebook.com/PaulaToursCafe et instagram.com/paulatours_

Horoscope WTF du 22 au 28 juin 2022

Pourquoi ? Qui suis-je ? Où vais-je ? Toutes ces questions hautement philosophiques ne trouveront pas réponse dans notre horoscope wtf.

Bélier

Amour

C’est cool, les échecs s’enchaînent,
mais vous gardez espoir.

Gloire

Comme disait la philosophe
Afida Turner dans l’émission Carré
VIIIP : « Vous êtes vraiment des never
been washed up ».

Beauté

Aaaaaaah, une bonne tête de
vainqueur, ces Béliers !

Taureau

Amour

Pas besoin de flinguer son
empreinte carbone cet été pour partir
en vacances, on voyage suffisamment
avec vous sous la couette.

Gloire

A cœur vaillant, rien d’impossible.
Mais vous n’êtes pas vaillant et
vous n’avez pas de cœur.

Beauté

La vie est pleine d’imprévus.
Aujourd’hui, tout va bien et demain,
un poney vous mangera le bras. C’est
con, la vie.

Gémeaux

Amour

Yahouuuuu, vous voilà sur l’autoroute
du bonheur. Mais la semaine prochaine,
vous serez sur la départementale
de la dépression.

Gloire

Les 2e décans seront sponsorisés
par Pigeon Gratuit.

Beauté

Arrêtez de gonfler les gens, vous
êtes Impératrice Chichis.

Cancer

Amour

Délicate semaine, lorsque vous
vous apercevrez que vous êtes le fantasme
ultime de tout votre entourage

Gloire

Cancer / symbole du crabe / vous
êtes une pince. COÏNCIDENCE ?

Beauté

Une bien belle carrure de mollusque
; ce qui collera parfaitement à vos
vacances à la plage.

Lion

Amour

La constellation de la Christine
Boutin vous conseille de vous calmer au
niveau des pensées lubriques.

Gloire

Vos ami(e)s sont ridicules. Heureusement
que vous êtes là pour remonter
le niveau.

Beauté

Le sachiez-tu ? Le poulpe possède
9 cerveaux. C’est 9 de plus que vous.

Vierge

Amour

Votre fantasme caché de vous
déguiser en lardon pendant l’acte ne
rassure pas l’être aimé.

Gloire

Ouvrez une cagnotte Leetchi. Pour
vous acheter un peu de dignité.

Beauté

Vous vous prenez pour Mike
Tyson, mais vous ressemblez davantage
à Elie Semoun.

Balance

Amour

Les, gens, qui, voient, des,
virgules, entre, chaque, mot, ne, font,
pas, assez, l’amour.

Gloire

Cette semaine, on fête les Alban,
Audrey, Prosper et Jean-Baptiste. Que des
bons prénoms de loser !

Beauté

(Votre prénom aussi est moche,
mais vous êtes sexy)

Scorpion

Amour

Bientôt les
vacances d’été, l’occasion idéale de
piquer une tête dans la piscine du
célibat. Bisou les Scorpions !

Gloire

Alors ? Comment vont vos
ami(e)s imaginaires en ce moment ?

Beauté

Vous êtes le dindon de
la farce. D’ailleurs, regardez bien,
vous avez aussi le même cou qu’un
dindon.

Sagittaire

Amour

Pimentez votre vie sexuelle.
Parlez-lui en allemand pendant les
préliminaires.

Gloire

A-à-à la queue leu-leu, touuut le
monde s’éclaaaaate… Sauf vous, car vous
êtes juste chiant(e).

Beauté

Ooooh, regardez, un rouleau
de printemps avec des bras ! Ah non, c’est
vous…

Capricorne

Amour

Personne ne vous aime. Mais
boooon, tant qu’on a la santé, comme on
dit !

Gloire

Ne baissez pas les bras. Il vous
reste tant de personnes à décevoir.

Beauté

Épidémie de conjonctivite en
Touraine : normal, vous êtes tellement
canon qu’on se crame la rétine en vous
matant

Verseau

Amour

Vous vous sentez seul(e) ? Pas de
souci : une semaine bien pourrie va vous
accompagner !

Gloire

Grosse surprise cette semaine,
puisque vous apprendrez que vous allez
êtreparent. UnKinderSurprisevousattend.

Beauté

Même Ryan Gosling a un visage
plus expressif que vous.

Poissons

Amour

Vous allez faire un beau voyage,
cet été… UN VOYAGE DANS LA FRIENDZONE.

Gloire

Votre vie professionnelle est
comme la série InspecteurDerrick. Longue
et monotone.

Beauté

Incroyable, mais vrai : vous ressemblez
à un mérou.

Handicap : accompagner grâce au travail

L’ouverture du Café joyeux, à Tours, a mis en lumière l’emploi des personnes en situation de handicap. Dans l’ombre, les personnes handicapées n’ont pas attendu ce café pour travailler, comme c’est le cas dans les ESAT, Établissements et Services d’Aide par le Travail. Envie d’en savoir plus ?

Vendredi. Tout le monde s’affaire. On passe le balai, et on déplace les meubles pour accueillir le public. L’ESAT Les Vallées, à Luynes, a en effet choisi d’ouvrir ses portes au public le mardi 21 juin : « l’événement s’adresse aux personnes handicapées et à leurs proches intéressés par notre structure, bien sûr. Mais nous avons aussi déposé des dépliants dans les boîtes aux lettres du quartier, où les voisins ne savent pas toujours ce que nous faisons ici », explique Aline Palleschi, directrice adjointe de la structure.

Et la publication récente du livre-enquête Handicap à vendre par le journaliste Thibault Petit, pour dénoncer l’exploitation à bas coût des travailleurs et le filtrage en fonction de la productivité des candidats, n’est pas faite pour arranger les choses : « Bien sûr, les réalités décrites existent malheureusement dans certains ESAT, mais pas ici. Il faut bien comprendre qu’un ESAT n’est pas une entreprise, c’est un établissement médico-social. Mais nous avons conscience du risque de glissement », complète Aline Palleschi.

À Luynes, dans les ateliers « conditionnement », on fabrique des caissettes en bois pour des fromages de chèvre, on assemble boulons et pièces de plastique, on fabrique des boîtes de toutes sortes. Un peu plus loin, des ordinateurs servent aux prestations de saisie informatique. À l’atelier « espaces verts », on prend l’air : pour des entreprises ou chez des particuliers, l’équipe entretient les arbustes, pelouses et autres massifs de fleurs. D’autres travailleurs interviennent aussi pour du nettoyage de voiture 100% écologique (sans eau ni produits chimiques).

« Mais on n’est pas là pour faire du chiffre ! Le travail est un support à l’accompagnement des personnes que nous accueillons. » François est moniteur, et suit une douzaine de travailleurs dans leurs parcours respectifs. Avec ses collègues, ils créent des modes d’emploi illustrés, découpent les missions en tâches successives, ou adaptent les gabarits par exemple.

« On est là pour adapter le travail aux capacités de chacun, et pour valoriser leurs compétences. On se questionne en permanence : est-ce que la personne se sent bien dans son travail ? Je ne suis pas sûr que des employeurs du milieu ordinaire se posent ce genre de questions pour leurs salariés ! ». En témoigne la variété des temps de travail (partiels, mi-temps, temps plein), ou cet écran situé dans le deuxième atelier, qui diffuse chaque matin une vidéo de la kiné pour un échauffement physique avant d’attaquer la journée.

Moniteurs, assistante sociale, psychologue, kinésithérapeute… Ils sont en effet une vingtaine de salariés pour encadrer et accompagner une centaine de travailleurs. « C’est un métier riche, où l’humain a toute sa place. En dix ans passés ici, j’ai vu aussi comment évoluait la société, et notre défi est que l’ESAT évolue aussi. Ce sont des enjeux liés à la citoyenneté, » commente François.

Travailleurs extra-ordinaires

Manuela, 40 ans, est arrivée il y a dix jours. « Dans la restauration rapide, mon statut de travailleuse handicapée n’était pas pris en compte. L’aggravation de mes problèmes de dos m’a motivée à me tourner vers les ESAT, car je ne veux pas rester chez moi sans travailler. Ici, on travaille à son rythme, et après quatre ans sans emploi, je me remets dans le bain. » Son but : retourner dans ce qu’on appelle ici « le milieu ordinaire ».

Comme Manuela, de plus en plus de personnes arrivent à l’ESAT après un passage dans le monde des travailleurs lambda : « Historiquement, nos établissements accueillaient des personnes avec déficience intellectuelle, issues des IME (Instituts Médico-Éducatifs). Mais depuis la loi de 2005, le handicap psychique et social est aussi reconnu, et les parcours sont donc de plus en plus divers », ajoute Aline Palleschi.

L’ESAT est pour certains une simple étape après un monde ordinaire qui les a abîmés, où ils ne trouvent plus leur place ; pour d’autres, c’est un aboutissement. L’équipe y accompagne donc chacun vers son projet, qui signifie parfois aller travailler seul au sein d’une entreprise extérieure… toujours sous le regard vigilant et bienveillant des moniteurs, anges-gardiens de ces travailleurs qui ne sont pas sous nos yeux, mais qui n’en ont pas moins l’air joyeux.

Maud Martinez

Hellfest et canicule : un samedi dans les flammes du festival

Grand retour du Hellfest après la (trop) longue période de restrictions sanitaires ! Le premier week-end (il y a deux éditions en une cette année) aura été chaud, très chaud, plongeant les festivaliers dans la marmite de la canicule. Récit d’une journée dans les chaleurs de l’enfer, pour une édition de tous les records.

420 000 personnes sur 7 jours, 350 groupes et parkings géants

[Instant introduction]

Les métalleux de tout poil l’attendaient avec impatience : cette quinzième édition – anniversaire – du Hellfest se devait d’être grandiose, après 2 ans d’annulation pour cause de Covid et restrictions. Autant dire que Ben Barbaud, big boss du festival, a vu les choses en grand : pour 2022, place à deux éditions réparties sur… SEPT jours ! Au menu ? Plus de 350 groupes, répartis sur deux maxi week-ends gros comme un kebab post-soirée, sur 6 scènes, avec comme point d’orgue la venue de Metallica pour clore l’événement.
On ne vous parle même pas des 420 000 personnes attendues sur cette « 2 éditions en une ».

Pour faire face à l’afflux et éviter le stationnement sauvage dans la paisible bourgade de Clisson (à peine 7 000 habitants habituellement), les organisateurs ont ouvert deux parkings, dont l’un de 35 hectares (l’un des plus grands de France)… qui ont pourtant été rapidement complets dès le vendredi. Résultat : un troisième parking géant ouvrira pour le week-end prochain.

Des chiffres vertigineux qui risquent d’exploser un record devenu mythique au Hellfest : celui du nombre de bières ! Lors de la dernière édition, 440 000 litres de binouze avaient été écoulés. Nul doute que cette double ration de festival devrait faire augmenter la dose…

Chercher de l’ombre : deuxième activité après les concerts au Hellfest.

Sue, sue donc !

On ne va pas vous mentir : ce week-end au Hellfest aura été l’un des plus difficiles en 10 ans de pèlerinage pour notre part. Si le vendredi fut atrocement chaud, c’est le samedi que les flammes de l’enfer ont littéralement léché le site du festival.

Avec pareille météo, le Hellfest n’aura jamais aussi bien porté son nom…

Les 40°C ont été dépassés. Pour le ressenti, on devait plutôt être sur du 666°C. Une fournaise, une vraie. Et ce, dès le matin, les 33°C étant déjà largement de mise. De quoi nous mettre direct dans l’ambiance pour le concert de BRUTAL SPHINCTER (amis de la poésie, bonjour), du grindcore gruik gruik bien gras, fun et stupide, mais parfaitement maîtrisé. Idem du côté de AKTARUM, du folk metal – eux revendiquent l’étiquette « troll metal » – qui a mis l’ambiance dans une fosse déjà bouillante.

Bref, à midi, on avait déjà perdu environ 328 litres de sueur et 2 kg de gras par conséquent.

800 malaises

Le bonheur des brumisateurs géants, commandés en dernière minute…

Coup de chaud ! Alors que le vendredi avait déjà fait quelques victimes (rien de grave, on vous rassure) de l’écrasante chaleur, la canicule a envoyé 800 festivalier(e)s chez les secours, d’après un décompte samedi à  19 h.

Par chance, brumisateurs géants et murs d’eau ont été installés sur le site. Tout comme nos amis pompiers qui auront sauvé la vie de bien des gens dans le public, en les arrosant à coup de lance à canon (11 000 litres d’eau dans le gosier).

Les murs d’eau – ou « arches » – ont sauvé bien des festivalier(e)s…

Oui, mais côté musique ?

Ouais, c’est vrai ça ? Non, parce que malgré les températures infernales (qui, on vous le rappelle, ne sont pas du tout normales pour la saison…), la caliente était aussi et surtout sur scène. A ce petit jeu, les cultissimes SEPULTURA ont gagné haut la main. Pionniers du thrash metal brésilien, le groupe formé en 1984 a déboulé sur scène avec un « Arise » joué pied au plancher, transformant la scène Altar en folie totale et rajoutant quelques degrés supplémentaires (on en avait besoin, c’est vrai). Et on ne vous parle même pas du final composé de Refuse/Resist, Ratamahatta, Roots Bloody Roots. Outch.

Et ce ne sont pas les Norvégiens de KAMPFAR qui ont fait retomber la température non plus, avec leur black metal pourtant froid comme une forêt de Bergen. Dolk, le chanteur, fait le show à lui tout seul, nom du groupe tatoué sur le ventre, vêtu de son éternel perfecto et éructant dans le micro. Derrière, c’est riff guerrier sur riff guerrier, et ça tabasse à la double pédale.

« Tmv, c’est quiiii l’astrolooooogue stupide de ton journaaaal ? » (Aktarum, combo belge de passage le samedi)

Petite surprise, plutôt agréable, du côté de la scène principale où l’on avait loupé l’info de l’annulation des Dead Daisies (la chaleur nous a fait perdre quelques neurones)… mais remplacé par SOLDIER SIDE, un groupe de reprises de System of a down qui, malgré quelques erreurs de jeu et quelques fausses notes (personne n’est parfait, surtout pas nous), retranscrivent très fidèlement la musique des Arméniens. « On espère que vous n’êtes pas trop déçus de tomber finalement sur le System of a down de Wish ! », balancera même le frontman (on salue la vanne). Visiblement non, vu l’ambiance dans la foule ! Des classiques bien défendus et un retour dans le temps aussi agréable qu’une pizza 4 fromages : avouons, on a aimé !

Un petit mot également sur STEEL PANTHER : le groupe qui parodie le heavy metal des années 80 débarque sur scène à 19 h 25, heure à laquelle nous avons perdu 390 litres de sueur supplémentaires (à ce stade, notre ressemblance avec un phoque échoué est frappante).
Le show des Californiens, c’est 2398 vannes en-dessous de la ceinture, un humour « prout-nichons-braguette » beauf et millième degré, mais le public réagit au mélange hard rock et glam, maîtrisé il faut le dire (Satchel, sous les délires, manie très clairement la guitare, technicité y compris). Le tout, avec une énergie contagieuse. Reste que les bonhommes de Hollywood gagneraient à mieux répartir leur set, entre humour et musique (Sauf quand il s’agit, comme ce jour-là, de singer Ozzy Osbourne face à un public hilare. Là, avouons qu’on a BEAUCOUP ri).

Pour le reste de ce samedi, si EINHERJER n’a provoqué chez nous qu’un ennui poli (on est sympas, hein ? Les euphémismes, tout ça), ME & THAT MAN nous a mis la petite claque blues qui va bien (en vrai, c’est de la dark country, mais chut) avec son lot d’hymnes (« Blues & Cocaine » qui a fait chanter tout le chapiteau). Le leader, Nergal, connu aussi pour son groupe de black metal polonais satanique BEHEMOTH (bah ouais, on sait se diversifier dans le metal), a du charisme à revendre et tourne au muscadet alors qu’il fait environ 593049°C. Normal.
Enfin, RIVAL SONS prouve encore à quel point Jay Buchanan est l’un des meilleurs chanteurs du circuit (cette voix, bon sang, cette voix !). On appelle ça une claque.

La Préfecture avait conseillé de boire de l’eau, plutôt que de la bière.

Quand les vikings débarquent

« Le Hellfest, gngngn, de toute façon, c’est que du metal. » Eh bien oui, mais non. La preuve encore cette année, puisqu’un des concerts qui aura le plus dégagé d’intensité en ce samedi aura été celui de SKÁLD. Racontant les vikings et leurs poèmes, utilisant le chant des scaldes et du vieux norrois, à la frontière de la transe chamanique, le groupe, possédé sur scène via ce qu’il appelle des « chants », aura atomisé la scène Temple qui, pour le coup, aura parfaitement porté son nom.

Et ô miracle, c’est à ce moment-là, 23 h passées, que la température baisse et le vent arrive. Un signe de Thor, pour sûr…

Un petit mot pour l’Ukraine…

Impossible de ne pas faire une parenthèse sur un concert qui, certes, n’a pas eu lieu le samedi, mais le dimanche : JINJER a débarqué sur la Mainstage face à parterre surblindé. Il faut dire que les Ukrainiens, menés par l’hallucinante Tatiana Shmayluk, étaient attendus de pied ferme. Leur dernière tournée a été annulée, afin que le groupe prenne soin de sa famille durant la guerre.

Résultat : un show en béton armé et une foule solidaire, arborant drapeaux ukrainiens et même casquettes aux couleurs du pays. Classe, vraiment.

Texte et photos : Aurélien Germain (excepté photo Jinjer : capture écran Arte Concert)


> TMV retourne au Hellfest lors de la partie 2 de cette édition 2022. On vous ramène encore un compte-rendu en bonne et due forme à notre retour. Une fois qu’on aura dormi plus de 23 minutes d’affilée.

 

Indre-et-Loire : le député Charles Fournier (Nupes) remporte la 1re circonscription

#Législatives Du changement dans la première circonscription, où l’écologiste Charles Fournier a battu le député sortant, macroniste de la première heure, Philippe Chalumeau. Dans les autres circonscriptions, la majorité présidentielle résiste.

Les faits

On appelle ça un coup de tonnerre local. Lors du deuxième tour des législatives, le député sortant Philippe Chalumeau (Renaissance – Ensemble) a été battu par l’écolo Charles Fournier (Nupes). Le premier a obtenu 46,49 % des voix, contre 53,51 % pour le second.

Le résultat est on ne peut plus symbolique : Philippe Chalumeau fut en effet le premier « Marcheur » du département, en 2017. La majorité présidentielle perd donc Tours, la première circonscription.

C’est qui ?

Né le 10 mars 1968 à Romorantin, Charles Fournier (à gauche sur la photo) a été, très jeune, plongé dans le milieu associatif, comme salarié et aussi comme bénévole. Il a beaucoup œuvré, notamment, dans l’éducation populaire. Ce proche d’Eric Piolle, maire écologiste de Grenoble, était entré en politique à 30 ans, comme candidat aux régionales, à Tours (liste « Urgence sociale »). Il avait adhéré aux Verts en 2000, et avait été élu conseiller régional Europe Écologie Les Verts en 2010.

Et ailleurs ?

Si la victoire de la première circonscription par la Nupes est un vrai camouflet pour les macronistes, ils gagnent toutefois les quatre autres. Les candidats de la coalition Ensemble arrivent en tête ailleurs.

Dans la 2e circonscription, le député sortant Daniel Labaronne est réélu face à l’insoumise Christelle Gobert (54,71 % des suffrages contre 45,29 %).

Dans la 3e circonscription, Henri Alfandri (parti Horizons, de l’ex-Premier ministre Édouard Philippe) s’est imposé avec 57,16 % des voix, face à Roxane Sirven (Nupes) et ses 42,84 %. Au premier tour, la surprise avait été de taille, puisque Sophie Métadier avait été éliminée directement.

Coup de chaud en revanche dans la 4e circonscription. La macroniste Fabienne Colboc a certes remporté le deuxième tour… mais de seulement 400 petites voix. Face au socialiste Laurent Baumel (49,48 %), elle fait 50,52 %.

Enfin, la majorité présidentielle gardera également la main sur la 5e circonscription, puisque Sabine Thillaye a finalement battu Ambre Louisin, du Rassemblement national.

Texte : Aurélien Germain  / Photo : NR – Hugues Le Guellec

Chroniques culture : l’album de Birdstone, les Stones sur Arte et le coin lecture

Cette semaine, on écoute l’énorme album des Birdstone, avant de passer au live mythique des Rolling Stones disponible sur Arte, puis de se calmer en lisant Les Maisons vides et Sublimation – Mœurs Musicales.

LE CD

BIRDSTONE – LOSS

Qu’on l’attendait de pied ferme, ce deuxième méfait de Birdstone ! Et disons le de suite : « Loss » est une claque. Une belle. Concentré abrasif de blues rock psyché, le disque de ce trio est impressionnant. On pense tour à tour à un Rival Sons qui copulerait avec Graveyard, le tout saupoudré d’un soupçon de Led Zep’. Côté influences, on a vu pire !

Mais Birdstone les digère habilement et a sa propre personnalité, n’hésite pas à partir en stoner grassouillet, aidé par une basse démente (Edwige à la 4-cordes fait des miracles), avant de balancer un gros riff sabbathien en diable. Dernier argument pour ne pas passer à côté : jetez une oreille (même les deux) sur « Madness », véritable tube qui ne quittera plus votre cervelle. Une claque, qu’on vous disait.

Chronique : Aurélien Germain / Photo ouverture : Guillaume Guérin

LES ROMANS

LES MAISONS VIDES

C’est elle qui a reçu le Prix du roman tmv, pour cette édition 2022 (lire tmv n°417 JUSTE ICI) : Laurine Thizy, 31 ans, est une autrice sur qui il faudra compter ces prochaines années. Il suffit, pour s’en convaincre, de lire Les Maisons vides (éditions de l’Olivier), son premier roman justement. On y suit Gabrielle, enfant puis jeune fille, une gymnaste attachante et taiseuse. Dans ses poumons ? Des « araignées ».

Elle grandit, s’affranchit, lutte. L’univers de Laurine Thizy est singulier ; la construction du roman, pas commune (l’alternance passé/présent, le narrateur mystérieux…). Puis le puzzle se met en place. Ce livre sur le silence bouleverse, accroche le lecteur, il parle des familles qui se taisent, il parle des secrets. Les Maisons vides est d’une douce poésie, il est porté par une très belle écriture, délicate. Et puis, vient la fin. Un uppercut, un twist final véritablement. De quoi donner une couleur très cinématographique à l’ensemble. Un premier roman plus que réussi.

A.G.

SUBLIMATION – MŒURS MUSICALES

Quel meilleur timing pour parler de ce premier roman de Jessica Apirene que… maintenant ? Dans notre numéro spécial Fête de la musique ? C’est en effet ce 21 juin que paraît Sublimation – Mœurs musicales, une œuvre rendant hommage à la musique. Publié en autoédition, Sublimation raconte un monde devenu stérile, depuis qu’un pesticide étrange a ravagé la planète. Le peuple des Hommes, musiciens dans l’âme, est en voie d’extinction ; ils ne devront compter que sur Pia l’Impitoyable, la dernière… des femmes.

L’autrice, ex-ingénieure qui vit désormais à Noisay, décortique le rapport étroit entre les humains et l’art. Un récit bercé sur le lit de la dystopie. De quoi passionner les amateurs du genre.

A.G.

> instagram.com/jessica.apirene.auteure

VIDEO

ARTE ROCK’N’ROLL

Arte continue de régaler ! Régulièrement encensée pour proposer des concerts en intégrale sur sa chaîne Youtube, la chaîne vient de mettre en ligne, sur son flux Youtube, un live mythique : celui des Rolling Stones, en 2006, sur la plage de Copacabana. Mick Jagger, Keith Richards, Ronnie Wood et Charlie Watts écrasent la scène de leur puissance.

La set list, aux allures de bestof géant, est monstrueuse (« Brown Sugar », « Start me up », « Sympathy for the devil », « Midnight Rambler ») et en face, une toute petite – que dis-je, minuscule – foule : 1,5 million de personnes.

A.G.

Dispo jusqu’au 12 septembre sur Youtube ARTE Concerts.

On a goûté à la cuisine du Matchi, à deux pas de la gare

#ChroniqueResto Le quartier gare revit avec, ces derniers mois, de nouvelles adresses ouvertes. Cette semaine, on est donc allé tester le Matchi, remplaçant de l’ancien Rest’O Quai.

Et une nouvelle adresse dans le secteur de la gare, une ! Ouvert à la mi-mars, le Matchi remplace un établissement bien connu des Tourangeaux dans ce coin-là, le Rest’O Quai. Au 24, rue Edouard-Vaillant, Matchi compte déjà visiblement quelques habitués, d’autant qu’à quelques pas de là, on trouve la SNCF, ou encore les bureaux de la CAF et de la CPAM. Une cantine du midi toute trouvée !

Nous voilà donc en direction de la gare : arrivés devant, l’établissement semble tout petit, mais à l’intérieur, on trouve une belle et grande salle toute en longueur. La déco est sobre, mais moderne et chaleureuse. Surtout, au fond, on trouve une terrasse intérieure très agréable et donc à l’écart du bruit de la rue et de sa circulation. On y fonce direct.

Le service est efficace d’entrée de jeu. Pour la carte, elle change régulièrement. L’ardoise présente un deux entrées, deux plats, trois desserts. Au top. Le prix nous fait tilt, puisqu’un plat seul revient à moins de 10 euros (9,90 € précisément) ! Et un billet de 20 suffit pour la totale entrée, plat, dessert. Une formule à 18,90 €, ce n’est pas cher.

Le repas débute par une crème de courgettes au cumin (l’autre choix était une tartine au chorizo, betterave et parmesan, bien tentant aussi), servie vite. Portion correcte, du goût et du tout-doux en bouche et dans le gosier, ça démarre bien. Pour la suite, le tartare de veau et caviar d’aubergine fait face au dos de cabillaud. Mais c’est le poisson qu’on choisit.

Là encore, la bonne portion est respectée et le chef est généreux sur la sauce (ah, on a rendu l’assiette toute propre !). Pour accompagner le tout, c’est tatin de pomme de terre agata et munster, ce qui passe tout seul. Que du fait maison et un rapport qualité-prix qu’on a trouvé excellent, puisque un duo entrée+plat ne revient qu’à 14,90 €.

Un repas qui s’est très bien déroulé, donc : prix abordables, carte restreinte, petits plats sympathiques, pour un restaurant-bistrot qui l’est tout autant.

Aurélien Germain


> L’addition : formule du midi, pour entrée plat dessert à 18,90 €. Plat seul : 9,90 €. Le duo (entrée/plat ou plat/ dessert) affiche 14,90 €.
> C’est où ? Le Matchi se trouve au 24, rue Edouard- Vaillant. Ouvert le midi, du lundi au samedi, et le soir du jeudi au samedi. Fermé le dimanche.
> Contact Tél. 09 86 20 30 60 ou sur les réseaux sociaux : @matchirestaurant sur Instagram et facebook.com/Matchirestaurant

 

Horoscope WTF du 15 au 21 juin 2022

Comme chaque mercredi, voici votre dose d’astrologie. Un horoscope garanti 100 % vérités. (bon ok, presque)

Bélier

Amour

Vous êtes tel un canard sans
tête, courant droit dans le mur.

Gloire

Bien des années après, il
s’avère que vous êtes toujours en train
de chercher Ornicar. Sans l’avoir jamais
trouvé (boulet).

Beauté

Météo France prévoit qu’il
fera très chaud cet été. (normal, quand
on vous regarde oh oh)

Taureau

Amour

On ne toucherait
même pas votre ex avec un
bâton. Et pourtant, c’est votre ex.
Posez-vous les bonnes questions,
gnurf.

Gloire

COMME DE PAR HASARD,
quand on change 328 lettres
à Taureau, ça fait Illuminati poil au
kiki. COMME DE PAR HASARD !

Beauté

Taureau/rototo, c’est du
pareil au même. Débrouillez-vous
avec ça.

Gémeaux

Amour

Soyez la baguette de pain des
relations : contentez-vous des miettes.

Gloire

Dimanche, vous serez attaqué(
e) par un lynx. Ce qui est tout de
même plutôt con en Touraine.

Beauté

Vous êtes plutôt canon pour
quelqu’un qui n’a pas inventé la poudre.

Cancer

Amour

Vous êtes la Élise Lucet de
l’amour : toujours à fouiner et chercher
la m…

Gloire

Après le pipi sous la douche,
vous sauverez la planète en prenant
votre douche à plusieurs. C’est bien.

Beauté

Vous faites la bouche en culde-
poule sur les photos. Mais ça ne vous
rend pas plus joli(e), vous savez ?

Lion

Amour

On dit pas que vous avez
chaud aux fesses, on dit juste qu’on
pourrait faire cuire un oeuf d’autruche
sur votre postérieur.

Gloire

Aucune, vous concernant.

Beauté

Votre petit slip en cuir, une
virée au donjon hot : zoupla, votre
week-end s’annonce caliente !

Vierge

Amour

Vous êtes constant(e) dans l’inconstance.
Et ça, c’est beau.

Gloire

La constellation du Patrick Sébastien
vous voit très haut placé(e) sur l’échelle
de la beaufitude.

Beauté

Que de sex appeal ! Dommage
que vous soyez Vierge, ça casse tout.

Balance

Amour

Vos goûts douteux et votre
désespoir vous pousseront à avoir une
amourette rapide avec un(e) Sagittaire.

Gloire

Le monde irait bien mieux si vous
mangiez des bébés les soirs de pleine lune,
mais booon, forcément vous n’écoutez jamais
cet horoscope. Retournez lire celui de
Femme Actuelle, tiens

Beauté

Fou mais vrai : vous sentez
l’endive au jambon.

Scorpion

Amour

Arrêtez de croquer dans le fruit
défendu. Y en a qui sont morts pour moins
que ça.

Gloire

Sans amis, vous finirez seul(e)
avec vos chats…

Beauté

… Puis ces chats vous mangeront.
Quelle fin bête et triste. A+ pour
une nouvelle dose d’optimisme !

Sagittaire

Amour

Au lit, on vous surnomme
« la girafe ». Car vous êtes un bon cou.
OUAAAAARF.

Gloire

Vous pensez toujours bien faire.
C’est chouette, mais arrêtez de faire tout
court, en fait.

Beauté

L’été approche, mais vous
avez le teint d’un Doliprane. La carrure
également, ceci dit.

Capricorne

Amour

Simuler, à votre âge ? Rooooh…

Gloire

Personne n’ose vous le dire, à part
moi : mais vous chantez faux.

Beauté

Votre caboche est comme
vos poches : vide. (allez vlan, celle-là
elle est méchante, mais je fais ce que
je veux, je suis payé pour)

Verseau

Amour

N’oubliez pas que tout finit toujours
par une rupture ou la mort. Bisou !

Gloire

grprgi’à) »(àç$ gio’u(ç»)’à-)_
rà(ç)_ »’(

Beauté

Oups désolé pour au-dessus,
mon chat a marché sur mon clavier.

Poissons

Amour

Si vous arrivez répéter 10 fois
de suite « Ce chat se sèche au chaud sans
chichis », votre vie amoureuse sera géniale. Sinon, tant pis, vous allez en BAVER !

Gloire

Un test de QI prouvera que vous
n’êtes pas le pingouin qui glisse le plus loin
sur la banquise.

Beauté

Une fois de plus, le mystère
est total avec vous, puisque vous sentez
le basilic.

Dans le quotidien de Jessy Gerin, conservatrice-restauratrice de tableaux

#VisMaVille Jessy Gerin est conservatrice-restauratrice de tableaux et d’objets d’art en bois. Elle vient tout juste de s’installer dans le quartier des arts à Tours, ajoutant à sa palette le métier de copiste.

Un atelier de restauration de tableaux ouvert en pleine rue, ce n’est pas si courant. En général, le conservateur-restaurateur d’œuvres d’art recherche le calme propice à la concentration. Jessy Gerin, qui a connu pendant quatre ans l’effervescence du château de Chenonceau où elle s’occupait des collections et des restaurations en public, se trouvait au contraire trop isolée dans son atelier-domicile de Francueil.

Alors, quand elle a su que le local de la Boîte Noire, rue du Grand Marché à Tours, se libérait, elle a sauté sur l’occasion. Dans cet espace, le public peut se rendre compte de son double métier : restauratrice et copiste de tableaux.

Des toiles inspirées de Rubens, Rembrandt, Vermeer et Picasso s’y côtoient sous sa signature. Jessy Gerin aime tout peindre, « sauf les paysages et le contemporain », selon différentes techniques, découlant des époques, de la cire, à la tempera à l’œuf, en passant par l’huile. Quant à la restauration, « les techniques évoluent beaucoup, explique la jeune femme trentenaire. Elles deviennent très chimiques, comme le solvant appliqué en gel, le travail de plus en plus fréquent avec le PH pour mesurer la réaction de l’œuvre. Il faut régulièrement se former ».

Jessy Gerin voit sa mission de restauratrice comme celui d’une passeuse d’œuvres d’art. « Ce qui m’intéresse, c’est leur sauvetage. Je suis dans la peau du médecin et dans la transmission. On nous amène quelque chose qui est détérioré et notre objectif est de le rendre sain et lisible pendant des années. Que ce soit une œuvre de famille ou une œuvre classée, c’est du patrimoine que l’on transmet selon la même importance. »

Et si ce métier demande une maîtrise totale du geste, l’erreur est toutefois permise. « Dans le code déontologique, tout ce qu’on fait doit être stable dans le temps et réversible. Heureusement il existe des produits qui permettent de reprendre son geste si on était pas dans un bon jour », sourit celle qui maîtrise également la basse dans un groupe de musiciens professionnels.

Jessy Gerin fait ce métier depuis dix ans, après s’être essayée à la coiffure dans les salons de ses parents, en région parisienne. « Ce n’était pas pour moi. Je peignais et dessinais depuis toute petite, c’était ma voie. J’ai repris des études dans une école spécialisée pour cinq ans. » C’est le château de Chenonceau qui lui commande son premier chantier qui la fait venir en Touraine qu’elle n’a pas quittée depuis.

Son activité de conservation-restauration l’occupe en grande partie même si elle compte désormais se consacrer plus à la copie, en ouvrant aussi son atelier à des cours en septembre. « J’ai commencé par enseigner la copie, j’ai envie de m’y replonger. »

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Sport régional : des mesures face à la hausse des incivilités et violences

Les incivilités se font de plus en plus fréquentes dans les Districts de football de la région. La Ligue Centre-Val de Loire a donc validé deux projets…

La semaine dernière, un joueur de l’équipe réserve de Montbazon a été roué de coups et un arbitre menacé de mort, à la fin d’un match de 4e division de district. Des événements qui, malheureusement, sont de plus en plus fréquents sur les stades, dans le département comme ailleurs.

Cette hausse des incivilités, la Ligue régionale sait la chiffrer. « Le nombre de dossiers au niveau régional a augmenté de 6,21 % par rapport à la dernière saison pleine », détaillait le président Teixeira, lors de l’Assemblée générale, la semaine dernière.

C’est pour lutter contre ce fléau que deux mesures fortes ont été adoptées. La première, c’est la licence à point, qui existe déjà au niveau départemental en Indre-et- Loire (comme dans six autres départements de France). Le principe, c’est que chaque incivilité constatée chez un joueur entraîne une perte de points sur sa licence, exactement comme pour le permis de conduire. Pour récupérer ses points, il faut un an sans aucune sanction ou un stage. Un joueur qui n’a plus de points sur sa licence se voit suspendu pour une saison complète.

À noter tout de même que cela ne change rien pour les incivilités ou les violences contre les arbitres ou les adversaires, puisqu’elles sont déjà sanctionnées en mois de suspension et que le barème est beaucoup plus lourd depuis cette année.

Les jeunes pas épargnés

L’autre mesure, c’est l’attribution de points bonus (trois maximum) en Régional pour les équipes qui font montre de fair play. Cette mesure incitative vient compléter les retraits de points qui existent déjà pour les équipes coupables de mauvais comportements.

Les incivilités, malheureusement, concernent aussi de plus en plus les catégories de jeunes, notamment de la part de certains parents. Des panneaux de sensibilisation seront donc installés dans 350 stades de club de la région avec des U7, U9 et U13. « Une idée née dans notre région et qui devrait être reprise par la FFF au niveau national », souligne Antonio Teixeira.

M.P.

Chroniques culture : Villa Royale, une tonne de BD et la Touraine à l’honneur

Il y a de quoi lire, cette semaine, entre Villa Royale (ayant concouru au Prix du roman tmv), des livres 100 % tourangeaux et le plein de bandes-dessinées.

LES LIVRES

VILLA ROYALE

L’ouvrage était arrivé sur la seconde marche du podium, lors de la délibération du Prix du roman tmv cette année : il fallait donc bien toucher un mot sur ce sublime « Villa Royale » (éditions Gallimard) ! Signé Emmanuelle Fournier-Lorentz, ce premier roman très cinématographique suit les errances d’une fratrie, une famille soudée et fusionnelle, mais décapitée depuis la disparition de la figure paternelle.

Le papa s’est donné la mort ; le deuil impossible imprègne chaque page et prend aux tripes. L’autrice tourangelle écrit avec un style fluide, de beaux mots, sait rendre ses personnages attachants (la sœur cynique qu’on adore, un frère rebelle, un autre surdoué bizarroïde, une maman fatiguée et paumée). Il y a de l’amour, de la tristesse, de l’osmose, dans « Villa Royale ». Mélancolique, mais magnifique.

Aurélien Germain

JE NE DIRAI PAS LE MOT

En juin dernier, Madeleine Assas recevait le Prix du roman tmv, édition 2021, pour « The Doorman ». Un an après, voilà que l’autrice nous revient par surprise avec « Je ne dirai pas le mot » (éditions Actes sud junior), première incursion en littérature jeunesse. On y découvre, à travers un texte très court mais percutant, le monologue intérieur et les interrogations d’une jeune ado amoureuse pour la première fois. Des frissons, des désirs, des émois, un corps et un cœur chamboulés.

Ça se lit d’une traite, d’un souffle, voire à voix haute. Les jeunes lecteurs devraient s’y retrouver (et les plus âgés, se rappeler).

A.G.

La Touraine à l’honneur…

Deux publications, ce mois-ci, issues directement de Touraine ! D’abord, « Baraque à frites » (éd. In8), signé du (très) prolifique Jérémy Bouquin. Le Tourangeau y raconte l’histoire de Julien, un trentenaire autiste, tenant une baraque à frites avec Maman, et de Mike, un ami de la famille, jusqu’à ce que Maman, un beau matin, ne se lève pas…

Autre sortie, celle de « Meurtre en Touraine : l’assassin est un flic » (Geste éditions) de Gilles Martin qui retrouve son personnage fétiche, Josselin Maroni, dans un polar mêlant commissariat de Tours, coronavirus et meurtre du fils d’un industriel de la région…. l A. G.

L’ESPACE BD

La sélection de la semaine

Le must de la semaine, c’est bien sur le final de « L’Espoir malgré tout » tome 4 (éd. Dupuis), où Émile Bravo offre une conclusion magistrale à son Spirou sous l’Occupation. Un monument de narration, plein de nuance et de subtilité : à lire… de toute urgence !
Autre conclusion, celle de la saga « Aquarica » (Rue de Sèvres) : ce T2 voit la reprise de l’aventure par François Schuiten suite au décès de son ami Benoît Sokal. Là encore, un récit fantasmagorique comme les aimaient ces deux géants du 9e Art… La reprise des aventures du Scorpion par Luigi Critone, avec toujours Stéphane Desberg au scénario, confirme via ce T14 « La Tombe d’un Dieu » (Dargaud) que le choix était judicieux pour succéder à Marini. Des séquences époustouflantes, des femmes fatales et des destins brisés : le cocktail est détonant.

Avec « Au nom de la République » (Soleil), Bartoll et Guzman démarrent une série policière dont le T1 « Mission Bosphore » narre l’élimination des ennemis de la France par une mystérieuse cellule, dans le contexte post-attentats de 2015. Un récit âpre et glaçant sur une des faces cachées de la lutte contre le terrorisme.
On terminera avec une note plus légère, le T15 de « Donjon Monsters » (Delcourt), où Sfar, Trondheim et Juanungo s’en donnent une fois de plus à coeur joie avec cet esprit toujours déjanté. Une série devenue mythique !

Hervé Bourit

UNE FAMILLE ÉPATANTE

Deux parents heureux, oui… mais débordés ! Rajoutez trois enfants dans l’équation, ainsi qu’un gros matou débonnaire, et voilà « Une famille épatante », chronique familiale tendre et drôle (tome 1 aux éditions Soleil) que d’aucuns avaient déjà pu découvrir dans Femme Actuelle. Sophie Ruffieux, avec un trait réaliste et beaucoup de couleurs, croque tous les petits travers et les situations d’un couple et de leurs marmots, avec ce qu’il faut d’humour et de douceur.

Ça ne révolutionne en rien un thème déjà traité de nombreuses fois, mais c’est suffisamment divertissant pour passer un bon moment.

A.G.

Garance Duplan, étudiante et championne de rugby

#VisMaVille Garance Duplan joue depuis dix ans à l’US Joué Rugby. Avec son tempérament de battante, la jeune femme participe à l’accession de son club au haut niveau.

Elles ne sont pas professionnelles mais les féminines de l’US Joué Rugby évoluent déjà à un très bon niveau. Une saison en Fédérale 1 qui vient de se conclure par une accession en Elite 2, le deuxième échelon national, après leur victoire en championnat de France ce week-end.

C’est toute la fierté de Garance Duplan, elle qui a déjà été championne de France de sa catégorie en rugby à 7. Celle qui joue en 2e ligne, numéro 5, attrape les ballons en touche, les gratte, bataille aussi rude en mêlée et dans les plaquages.

Si elle s’est tournée vers ce sport à 16 ans, intégrant l’US Joué déjà, c’est parce qu’elle avait envie « d’un sport de combat et d’équipe ». Dans le club jocondien, elle a trouvé son équilibre sportif et ses meilleures amies. Garance Duplan se souvient « qu’à l’époque, on s’appelait les Panthères de Touraine. On a démarré à 7, aujourd’hui on constitue une vraie équipe. Ce n’était pas facile, car le rugby féminin n’avait pas la même place qu’aujourd’hui. Depuis quelques années, ça s’est bien développé au club, nous avons chaque année de nouvelles joueuses. »

À l’instar du rugby féminin en France qui commence à attirer l’œil des médias, avec en ligne de mire la coupe du monde cet automne en Nouvelle-Zélande. Mais pour la jeune femme, les préjugés demeurent. « Bien souvent, le rugby ce n’est pas encore pour les filles ! ». Chez les Duplan, originaires de l’Ile Bouchard, ce n’était pas le cas : les deux filles jouaient au rugby tandis que le frère de Garance pratiquait la danse.

Si le rugby occupe une grande place dans sa vie, Garance, 26 ans, est d’abord étudiante en master de commerce, en alternance dans une enseigne sportive. Elle enchaîne donc ses journées de travail avec l’entraînement le soir, deux à trois fois par semaine, ainsi que la salle de sport deux fois par semaine. « Cela demande beaucoup d’efforts. »

Mais elle se sent récompensée par le niveau atteint cette année par l’équipe. « Sur la fin de saison, on commence enfin à se trouver sur le terrain, c’est un travail de longue haleine pour parvenir à comprendre et anticiper les comportements individuels des autres joueuses sur le terrain. »

À la rentrée, Garance Duplan aura terminé ses études. Elle continuera le rugby de haut niveau, pas de doute là-dessus. Quant à son avenir professionnel ? « Il reste à tracer, je suis ouverte aux opportunités », avoue celle qui possède une seconde passion : la décoration et la friperie de seconde main. « Je passe tout mon temps libre et mon salaire d’étudiante dans les ressourceries », sourit-elle. Une fille bien dans sa vie et dans ses crampons tout usés qui devront encore tenir pour la finale tant attendue.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Laurine Thizy, lauréate du Prix tmv : « Les Maisons vides, c’est un roman sur le silence »

Elle vient tout juste de remporter le Prix du roman tmv : Laurine Thizy offre, avec Les Maisons vides, une œuvre coup-de-poing. À 31 ans, elle nous parle des secrets de famille, de silence, d’écriture, et bien sûr de son magnifique premier roman.

Félicitations pour ce Prix ! Passons d’abord aux présentations et pouvez-vous nous dire comment vous en êtes venue à l’écriture ?

Je suis doctorante en sociologie, j’enseigne aussi à l’Université. Je donne des cours à Lyon 2. Quant à l’écriture, elle a toujours été là. À 10 ans, je voulais vivre de ça, mais je ne le disais pas, par peur qu’on se moque. Puis j’ai rédigé quelques nouvelles, envoyées à des concours. Le roman me faisait peur, mais j’ai fini par me lancer.

Accoucher d’un premier roman paraît insurmontable, vertigineux…

C’est terrifiant ! (rires) Ce qui fait peur, c’est que je savais que c’était indispensable. Je n’avais pas le droit d’échouer, c’était la seule chose que je ne pouvais pas rater : il fallait aller au bout. Dans les moments difficiles, je me disais que ma construction était trop ambitieuse. « Pourquoi j’ai fait ça ? Pourquoi il y a tous ces personnages ? Etc. » J’ai beaucoup douté, mais un très bon ami m’a justement dit que si je doutais autant, c’est que le résultat serait très bien.

Combien de temps a pris l’écriture ?

Entre trois et cinq ans, c’est dur à quantifier. Le prologue a été écrit en 2017, l’envoi à l’éditeur en mars 2020, et il a été accepté à l’été 2020. Mon éditrice souhaitait faire la rentrée littéraire. J’ai donc pris le temps de retravailler un peu, même si c’est un texte que j’avais en tête depuis longtemps. J’ai retrouvé une note d’intention de 2013 qui partait déjà en ce sens !

Dans Les Maisons vides, il y a une certaine mélancolie, une sorte de poésie sombre mais douce. Un peu comme l’âge adolescent en fait. Comment vous avez imaginé ce personnage de Gabrielle qui y contribue beaucoup ?

J’étais mélancolique quand j’étais ado. Comme beaucoup. Mais grandir, c’est ne pas laisser cette mélancolie nous envahir. Pour moi, le passé était plus gai que le présent. Là, je voulais un personnage adolescent qui soit universel dans son entêtement, sans crise de nerfs, car il n’y a ici pas de caprices. Mais elle s’oppose avec une rage contenue.

Gabrielle apparaît comme une taiseuse. Avec sa coach, son flirt, son amoureux, sa famille… La notion de « silence » imprègne le livre, non ?

Alors ça, ça me fait vraiment plaisir que vous me disiez ça ! (hum hum, le journaliste rougit – NDLR) C’est un roman sur le silence, oui. Un roman sur le début et la fin de la vie. Je parle des secrets de famille, quand on se parle de tout sauf de l’important. Ici, chacun a du mal à parler.

Pendant les premières pages, on ne sait pas trop qui raconte. Il y a aussi cette structure en flashback, alternant passé et présent, il y a les passages sur les clowns… Déstabilisant, puis tout se met en place et on se retrouve happés, littéralement. Vous vouliez éviter la facilité d’une structure commune ?

C’est vrai que c’est risqué, mais j’adore les constructions narratives surprenantes. Je ne voulais évidemment pas ennuyer ou perdre le lecteur, il fallait que ça ait un sens, qu’il se cogne à l’incompréhension, qu’on sente que quelque chose se trame… C’est souvent ce qui arrive dans la vie : quand on sent que quelqu’un a un lourd secret, mais qu’on ne sait pas trop tant le tabou est verrouillé. Cette construction était nécessaire, car le personnage de Gabrielle est farouche.

Votre écriture est très belle. Certaines phrases sont marquantes (ce « têtard remuant en passe de devenir une minuscule poupée » pour décrire le fœtus), tout est fluide. Comment décririez-vous votre style ?

Ouh, c’est très dur ! (rires) Je ne me sens pas encore assez « grande » pour dire que j’ai un style. Mais côté inspirations, on trouve Duras bien sûr pour son extériorité ; Kundera pour sa distance avec les personnages, ou Albert Cohen pour les envolées amples.

Les Maisons vides finit sur un uppercut, comme un twist au cinéma. On ne dévoilera évidemment rien aux lecteurs ! Mais saviez-vous dès le départ quel chemin vous alliez prendre ?

Je savais où j’allais, mais pas par quel chemin ! Je tenais à ce que le lecteur, en refermant le roman, se dise : « Oh bon sang, il faut que je relise tout depuis le début ! » (rires) Un peu comme dans Fight Club, Shutter Island ou Le 6e Sens au cinéma. Mon livre est très cinématographique en fait. J’ai des images quand je mets en mots. Concernant les chapitres avec les clowns, je jouais parfois la scène dans ma tête, à mimer les yeux fermés… jusqu’à ce que quelqu’un rentre dans la pièce et me demande ce que je fais ! (rires)

Tout du long, on a aussi cette notion de mutation du corps, qui change, évolue. En même temps, un de vos domaines de recherche en tant que doctorante est la sociologie du genre, du corps et de la sexualité. Tout est lié ? Ce thème est central chez vous ?

Oui ! Ça m’intéresse, c’est évident, et il y a une cohérence, mais c’est étrange et difficile de dire d’où ça vient. On peut expliquer plein de choses avec le corps. Un corps est vulnérable. C’est votre premier roman.

Quelles ont été les difficultés pour l’écrire ?

Le projet semblait compliqué au début. J’avais peur de perdre mon lecteur, je ne savais pas comment raconter un personnage. Il fallait que j’apprenne à faire la différence entre l’histoire et le récit, et comment faire passer le temps. C’est toujours dur de savoir quoi raconter et qu’est-ce qu’on ne raconte pas. Je suis universitaire de formation, donc très analytique. Là, pour un roman, on mélange des couleurs pour en faire un dessin.

Propos recueillis par Aurélien Germain / (Photo Patrice Normand /éditions de l’Olivier)

> Les Maisons vides, de Laurine Thizy (éditions de l’Olivier). 272 pages.

 

Balzac Burger : du fait-maison et du gourmand

L’adresse est bien connue des amateurs de burgers : situé rue de la Rôtisserie, Balzac Burger émoustille les papilles avec son fait-maison. On y a fait un petit tour…

« 100 % tourangeau, 100 % fait maison, 100 % gourmand. » Le credo du restaurant Balzac Burger est fièrement affiché sur leur page Facebook. Vrai ou faux ? Spoiler (désolé, aucun suspense) : c’est bien vrai.

Ce mercredi-là, c’est qu’on avait envie d’un bon burger, un vrai de vrai, pas le genre de casse-croûte où un steak famélique se bat en duel avec deux tranches de pain. Et notre petit doigt nous a dit que dans cet établissement rue de la Rôtisserie, on était plutôt sur de la portion généreuse.

Ni une, ni deux, nous voilà donc à passer commande à Balzac Burger. L’ambiance est à la cool. Les producteurs sont inscrits au-dessus du comptoir. Côté carte, il y a évidemment le Honoré avec son poulet fermier, AOP Saint-Maure de Touraine et bacon de dinde grillé. Ou encore le Lys, et son steak de seitan bio de Nouzilly avec cheddar végétal, mayo maison vegan et oignons frits. Et quatre autres jolis bébés.

Pain aux graines bio, sauce maison, frites de patate douce…

Alors oui, le choix est limité, mais c’est tant mieux. Pour nous, impossible de résister au Chateaubriand : quand la bête arrive, c’est du tout bon. Le pain aux graines est bio, tout comme le bœuf qui débarque tout droit des Halles de Tours. Un peu de salade et de sauce burger maison pour accompagner le tout et, surtout, le mélange AOP Tomme de Savoie + conflit d’oignons aux pommes qui fait toute la différence.

Étonnamment, le burger se tient très bien, ça ne déborde pas de partout et l’ensemble cale bien l’estomac. Avec tout ça, des frites de patate douce pour changer un peu des éternelles frites lambda. Et preuve qu’il n’y a pas tromperie sur la marchandise, c’est que même les desserts sont maison (cookie et mousse au chocolat), tout comme le thé glacé (excellent, d’ailleurs).

On est donc loin de la fast-food et même si l’adresse est bien connue des Tourangeaux amateurs de burgers, elle reste nettement recommandable. D’autant que, depuis quelques jours, l’enseigne a la bonne idée de proposer une planche avec nuggets maison, seitan artisanal de Nouzilly, frites et sauces. De quoi donner envie de passer un coup de fil à Balzac pour un petit apéro

Chronique : Aurélien Germain / Photos : Burger Balzac


> L’addition :  Une formule classique affiche 14,95 € pour un burger au choix + frites (+1,50 € si frites de patate douce) ou 16,95 € pour la gourmande avec boisson. Burgers seuls sont entre 12,50 € et 12,95 €. Planchette apéro : 10,50 €.

> C’est où ? 22, rue de la Rôtisserie, à Tours. Ouvert tous les jours, de 11 h à 14 h et de 18 h à 22 h. Samedi et dimanche en continu. Contact Tél. 02 19 03 40 61 ou sur les réseaux sociaux : @Balzac Burger sur Facebook et instagram.com/balzacburger

 

Horoscope WTF du 8 au 14 juin 2022

Un malheur n’arrive jamais seul : si votre semaine était difficile jusqu’à maintenant, elle le sera encore plus avec notre dose d’astrologie.

Bélier

Amour

Il y a deux mystères sur Terre :
comment les pharmaciens arrivent à
lire les ordonnances et comment les
Béliers peuvent être aussi parfait(e)s ?

Gloire

Comme l’a dit si bien dit
Franck Ribéry : « On dirait que c’était
comme si y avait rien changé hier. »

Beauté

TOUS A POIL ! (surtout vous)

Taureau

Amour

L’être aimé, c’est comme un
soutif. On n’a pas forcément envie de
se le coltiner toute la journée.

Gloire

Who does le malin, falls in
the ravin.

Beauté

On se moque, on se moque,
mais les Taureaux sont quand même les
personnes les plus canon de la planète.

Gémeaux

Amour

Force est de constater que
votre envie de percer les boutons blancs
de l’être aimé fait de vous un(e) véritable
psychopathe.

Gloire

Vous restez là, les bras ballants,
le slip au vent. Bougez-vous !

Beauté

Ah, ces copieurs… Les gens
font toujours tout comme vous. Mais
en mieux.

Cancer

Amour

Écoutez votre ventre plutôt
que votre cœur. C’est plus prudent.

Gloire

Votre seul neurone est parti
en vacances cette semaine.

Beauté

Vous ne cassez pas trois pattes
à un canard. Fort heureusement, je n’ai
jamais vu de canard à trois pattes.

Lion

Amour

Pour trouver l’amour, travaillez
sur vous et vos émotions. Conseil
d’ami ! (mais par chance, je ne suis pas
votre ami. Et heureusement, d’ailleurs)

Gloire

L’argent ne fait pas le bonheur.
Tant mieux, puisque vous n’en avez pas.

Beauté

Ouiiii bon… peut-être qu’en
cherchant bien, de dos, dans le noir, les
bras levés, tout ça tout ça…

Vierge

Amour

C’est pas la taille qui compte.
Et heureusement pour vous dans la vie.

Gloire

La vérité sort toujours de la
bouche des enfants. (Alors cassez-leur
les genoux a ces petits malins !!!)

Beauté

Le sachiez-tu ? Les flatulences
des Vierges se font en ré mineur.

Balance

Amour

N’accusez pas la voiture du
réchauffement climatique. Vous êtes
seul(e) responsable en ayant si chaud
aux fesses.

Gloire

La vie, c’est comme une boîte
de chocolats. On tombe toujours sur le
plus dégueu à la liqueur.

Beauté

Malédiction ! Les beaux jours
reviennent, vous ne pourrez donc plus
cacher ces auréoles sous les bras.

Scorpion

Amour

Vous êtes bien trop lubrique
en ce moment. LA FRANCE A PEUR !

Gloire

Riez du malheur des autres.
Ça fait du bien.

Beauté

Mettez-vous à l’allemand,
achetez des sandales et des chaussettes
et barrez-vous aux Canaries.
#bonplanpourlété

Sagittaire

Amour

Au jeu de
l’amour, vous reculez de 3 cases.
Bisou !

Gloire

Le sachiez-tu ? Les serial-
killers sont la plupart du temps
Sagittaires. (et c’est vrai. Autant dire
qu’on a zéro confiance en vous)

Beauté

Votre tête de croque-lardon
incite vos amis à la méfiance.

Capricorne

Amour

Pluton prédit une amourette
avec un(e) Verseau. Ce qui prouve que
vous n’avez aucun goût.

Gloire

Ce week-end, vous perdrez
un bras de fer contre Élie Semoun. Les
gens se moqueront de vous.

Beauté

Dure semaine pour les Capricornes
qui apprendront dans l’horoscope
que personne n’aime leur coupe
de cheveux.

Verseau

Amour

Marathon du sexe ce dimanche
! Mais en solo.

Gloire

La constellation du Darmanin
vous rappelle que vous mentez très mal.

Beauté

Votre entourage se plaint.
Selon lui, vous êtes aussi expressif/
ve qu’une poutre. (mais on veut pas
balancer)

Poissons

Amour

L’étoile d’Amel Bent vous dit
que viser la lune, ça ne vous fait pas
peur. (mais en parlant de lune, vous
ne visez que la raie)

Gloire

La personne à votre gauche
est celle qui vous aidera lors de l’apocalypse
zombie. Celle en face rêve de
vous faire un kilikili salace.

Beauté

Vous vieillissez. Et ça se voit.

Aucard de Tours : départ de folie pour le festival

Aucard a-t-il manqué au public tourangeau ? Oui, oui et trois fois oui ! La Gloriette était noire de monde, hier, pour le retour du festival. Un bonheur.

« On n’est pas bien là ? » Ce n’est pas peu dire que le thème de cette année à Aucard est bien choisi ! Hier, à l’ouverture du festival tourangeau, on a pu constater à quel point il n’y avait pas tromperie sur la marchandise.

Pourquoi ? Parce que la Gloriette était blindée (ah, il fallait avoir de la patience pour acheter ses tickets-boissons !). Parce que chaque festivalier(e) semblait heureux/se d’être là. Parce que des sourire en veux-tu en voilà, il y en avait à foison. Parce que c’était jouissif de revenir remuer du popotin à Aucard qui avait semble-t-il plus que manqué aux Tourangeaux ! (on vous rappelle que les pass 5 jours se sont arrachés) Parce que l’ambiance, à la fois « chill » et festive, était de mise. Et enfin parce que sur scène, c’était le feu.

Il suffit de voir comment ont commencé les hostilités, avec le rock pachydermique de Birdstone (photo d’ouverture). Si vous aviez des aigreurs d’estomac, la basse vrombissante et hallucinante de puissance d’Edwige s’occupait de vous retourner le bidon ! Une entrée en matière des plus dignes, croisement entre Rival Sons et Royal Blood, mâtiné d’un blues vintage délicieux et, parfois sans crier gare, un gros riff sanglant façon Black Sabbath.

A la rédac, on a aussi eu un petit faible pour les General Elektriks qui ont mis le feu à la Gloriette (le chanteur/claviériste a dû perdre 320 litres de sueur à sauter ainsi) et aux vétérans de Burning Heads qui ont rappelé par A+B (et par des pogos endiablés) comment devait se faire le punk rock.

Le festival se poursuit aujourd’hui avec notamment Aloïse Sauvage, Princesse Näpalm, Sheldon ou encore Monsieur H. Les autres jours, on n’oubliera pas de jeter un œil à Ez3kiel, Thelmaa, Lynks, Svinkels, avant un samedi – dernier jour – aux côtés de Hugo TSR, The Schizophonics et Necxo… Entre autres !


> Jusqu’au 11 juin, à la Gloriette. Il ne reste plus que quelques pass 1 soirée ! https://aucard-tours.com

 

Circuits courts, la conso façon produits locaux : nos bons plans

Envie de consommer local, mais sans savoir comment ? Vous pouvez aller au marché, faire la tournée des fermes ou fréquenter votre épicerie locale préférée… Et aussi suivre nos bons plans !

MAGASINS DE PRODUCTEURS

AVENTURES COLLECTIVES POUR FAIRE VIVRE NOS CAMPAGNES

La Ferme du Mûrier a ouvert à Saint-Cyr-sur-Loire en novembre 2021. C’est le magasin de producteurs le plus récent sur la métropole, où La Charrette à Chambray-lès-Tours et Tours de Fermes à Joué-lès-Tours fonctionnaient déjà sur le même principe. Lequel ? Des producteurs locaux s’associent pour créer leur propre magasin ! À Saint-Cyr, ils sont 14 associés (dont 11 qui assurent des permanences au magasin).

Pour Odile Canon, éleveuse de moutons à la Ferme de Touchelion, « l’aventure collective est passionnante, même si cela prend du temps. Et cela nous permet de vendre nos produits en direct, sans obliger les clients à se déplacer de ferme en ferme ». Les avantages sont finalement nombreux pour les clients comme pour les fermiers tourangeaux : « En faisant disparaître un intermédiaire entre nous et le consommateur, la rémunération est plus juste, et nous sommes plus sereins car on a un débouché assuré, à prix contrôlé. Cela peut permettre de développer nos activités et d’embaucher des salariés sur nos fermes. »

Au magasin aussi, des emplois ont été créés, avec une directrice, deux employés polyvalents, un traiteur, un boucher et une gestionnaire. Dans les rayons, 70 % des produits proviennent des fermes associées. Le reste est choisi en local (sauf pour des produits qui ne poussent pas chez nous, bien sûr), avec rencontre des producteurs et visite des fermes, afin de proposer de la qualité aux clients. Une clientèle qui se développe petit à petit, et que les producteurs souhaitent convaincre autour d’arguments simples : « Acheter ici, c’est soutenir le territoire, des familles entières qui font vivre nos campagnes. »

PANIER DE TOURAINE

DU LOCAL SUR LE WEB !

Depuis 2015, Christophe Marquis ouvre les portes de son garage du quartier des Prébendes deux fois par semaine. Aucune voiture n’en sort. À la place, des fruits et légumes, du fromage, des viandes ou des glaces rejoignent les paniers des clients qui ont pris le temps de commande en ligne leurs courses, avant de venir les chercher les jeudis et vendredis, ou de se faire livrer à domicile.

« En bons Parisiens, quand nous venions en Touraine avec ma conjointe, nous faisions le tour des fermes pour ramener de bonnes choses. Quand nous avons emménagé ici, les systèmes des AMAP ou Ruche qui dit Oui ne nous convenaient pas. Convaincu qu’il fallait aller vers le web, j’ai donc rencontré des producteurs, pour sonder les possibilités, et eux aussi avaient envie d’être présents sur internet, sans avoir le temps ou les moyens de le faire. C’est comme ça que Panier de Touraine est né : une plateforme de vente en ligne, alimentée par des producteurs locaux, et je m’occupe des ventes, des livraisons, du marketing, de la logistique ».

Cinq producteurs en 2015, une quarantaine aujourd’hui, et une centaine de clients chaque semaine : Panier de Touraine a ses habitués, retraités soucieux de leur santé, jeunes adeptes du circuit court ou familles du quartier. Les rejoindrez-vous ? Commande jusqu’au mardi soir chaque semaine sur www.panierdetouraine.fr

Et au supermarché ?

Prononcez le mot « circuit court », et dans certains esprits surgissent des images de bobos et autres hippies armés de paniers en osier qui font le tour des fermes ou des magasins spécialisés pour se nourrir en produits locaux. Mais faut-il forcément sortir des circuits classiques de la grande distribution pour consommer local ? « On travaille avec des producteurs locaux depuis très longtemps ! ».

Lionel Perrone, directeur du Auchan Tours Nord, n’hésite pas une seconde : « Nous avons une soixantaine de produits locaux en rayon aujourd’hui, des salades de Saint-Genouph, des charcuteries Hardouin, des bières locales… Il y a de tout ! ».

Chez Système U, le local a aussi toute sa place : « On fait ça depuis toujours, c’est dans l’ADN de la coopérative Système U », explique Stéphane Guillou, patron du Super U Chinon. Ce sont bien sûr les vins locaux qui tiennent là-bas la première place côté produits locaux. Mais ce n’est pas tout : « Crèmerie, charcuterie, fruits et légumes, miel, biscuits, farines… On a une vingtaine de fournisseurs autour de chez nous, chez qui nous achetons en direct. Mais les approvisionnements via la coopérative permettent aussi de miser sur du local : notre entrepôt de Savignyen- Véron (qui fournit les magasins U dans les départements 36, 37, 18, 41, 45 et 49) s’approvisionne dans la région. »

Pour les deux dirigeants, les réalités sont les mêmes, avec une vraie liberté dans le choix des produits qu’ils peuvent commercialiser, même si les produits locaux représentent une petite part du chiffre d’affaires et du nombre de produits en rayon. Tantôt des producteurs viennent à eux, désireux de commercialiser leurs produits en grande ou moyenne surface. Tantôt ce sont les enseignes qui partent à la recherche de nouveautés, pour répondre aux attentes de la clientèle.

Côté prix, Lionel Perrone explique ne pas négocier de la même manière qu’avec les grossistes, tout en essayant de conjuguer prix juste pour le producteur, et attractif pour le consommateur. Vient-on cependant en supermarché pour consommer local ? « Une partie notre clientèle est sensible au manger local, mais il existe aussi d’autres circuits pour cela. Et peut-être que nous ne faisons pas assez savoir que l’on peut trouver du local en supermarché ? » s’interroge S. Guillou. Les lecteurs TMV le sauront désormais !

Textes : Maud Martinez / Photos : M.M + Adobe Stock

Grippe : une découverte-clé grâce à des chercheurs tourangeaux

Des chercheurs de l’Inserm, de l’Université de Tours et du CHRU ont mis en évidence l’utilité d’une molécule qui s’annonce prometteuse pour lutter contre la grippe. Et bientôt un futur traitement innovant ?

Les faits

« Succinate » Ce petit nom, c’est celui d’un métabolite – une molécule – qui pourrait bien changer la donne en ce qui concerne la lutte contre la grippe. Et une découverte vient d’avoir lieu à Tours, plus précisément par des chercheurs de l’Inserm, de l’Université et du CHRU : c’est au Centre d’étude des pathologies respiratoires de Tours que des scientifiques ont montré que ledit succinate, habituellement présent dans notre organisme, avait une action antivirale et anti-inflammatoire face à la grippe.

Les résultats des travaux de Mustapha Si-Tahar, directeur de recherche à l’Inserm, et ses collègues ont été publiés dans le EMBO Journal, éminent bimensuel spécialisé dans la biologie moléculaire.

Les travaux

Pour résumer la chose simplement, les scientifiques ont découvert que chez des souris grippées, un métabolite (le succinate, donc) s’accumule dans les poumons. Il en va de même chez les patients humains atteints de pneumonie grippale.

En exposant des cellules de l’épithélium pulmonaire au succinate, cette molécule a une action antivirale. Et elle bloque la multiplication du virus grippal.

Autre découverte : quand on expose des souris au virus de la grippe, la réception de succinate par voie nasale assure une meilleure protection contre l’infection. Conclusion de Mustapha Si-Tahar, interrogé notamment par La Nouvelle République et Science & vie : « Le succinate a sauvé nos souris de la grippe ; il a donc le potentiel pour sauver les patients ! »

Le contexte

La grippe, effacée par son collègue Covid- 19, continue de toucher, en moyenne et chaque année, entre 2 et 6 millions de Français(es). Chez les plus fragiles, elle peut être mortelle. On estime à 12 000 le nombre de morts par an en France.

Et maintenant ?

Ces résultats prometteurs et cette découverte fondamentale sont une perspective intéressante : elles compléteraient déjà les traitements actuels. Il faut désormais mener d’autres travaux sur le potentiel thérapeutique du succinate. L’Agence nationale de la recherche vient ainsi d’allouer 600 000 € à l’équipe de chercheurs, accompagnés de partenaires, qui y travailleront ces quatre prochaines années.

Texte : Aurélien Germain / Photo : NR J.Pruvost

Tours d’Horizons : le CCNT entre dans la danse !

Envie de remuer ? De laisser la danse vous envahir ? Le festival qui met à l’honneur toutes les chorégraphies revient à Tours, grâce au CCNT. D’autres lieux accueilleront également les spectacles.

C’est parti ! Le festival Tours d’Horizons, bien connu des Tourangelles et Tourangeaux (et autres amoureux de la danse), a débuté. Depuis le 3 juin, et jusqu’au 18, l’art chorégraphique se laisse découvrir au CCNT et dans d’autres lieux, à l’instar du Prieuré Saint-Cosme par exemple.

Le Centre chorégraphique tourangeau rappelle que son festival, « accompagné par de nombreuses scènes de Tours et du territoire, est l’occasion de voyager et de découvrir l’étendue de la richesse de l’art chorégraphique d’aujourd’hui ».

Et il y a de quoi faire ! Alors que, ce soir et demain soir, est notamment mis en place un atelier chorégraphique et, en guise de bonus, Emmanuelle Gorda dansant De douces métamorphoses… de Thomas Lebrun, le reste du programme s’annonce chargé.

Au hasard ? La coproduction CCNT avec la chorégraphe et danseuse Cécile Loyer, mercredi 8 juin, pour Villes de papier, tournant autour du thème des migrants (la danse n’est-elle pas l’un des témoins de notre temps ?) ; la venue exceptionnelle de la Japonaise Kaori Ito pour « Je danse parce que je me méfie des mots » en présence de son père, à La Pléiade.

Coup de cœur, également, à la présence, sur la scène du Théâtre Olympia, de l’artiste associé Emmanuel Eggermont pour « All over Nymphéas » le 11 juin (on retrouvera également l’homme le 15 juin, mais au CCNT cette fois-ci), ou encore pour « Premier Présent » de Carole Perdereau le 13 juin au CCNT (une nouvelle création s’inspirant d’une peinture de… Magritte !)

Le festival a, aussi, eu la bonne idée de clôturer son édition sur Let’s Dance, un bal rock… interactif ! Bérénice Legrand et DJ Moulinex devraient s’occuper de faire remuer tout ce beau monde, à coup de Rolling Stones, Janis Joplin et autres David Bowie. Et tout le monde (même nos deux pieds gauches, promis) pourra s’y mettre et danser toute la nuit. Ou presque !

A .G / Photo ouverture : Frédéric Iovino, photo Kaori Ito :  Grégory Batardon


PASS FESTIVAL
3 SPECTACLES : 8 € LA PLACE
5 SPECTACLES : 7 € LA PLACE
7 SPECTACLES ET + : 6 € LA PLACE
 
RÉSERVATIONS
02 18 75 12 12 – billetterie@ccntours.com

Actu37 : gros travaux à Tours, premier bus au gaz et du nouveau pour le permis de conduire

Un condensé de l’actu tourangelle en 5 minutes chrono : cette semaine, travaux à Edouard-Vaillant, une plateforme d’inscription internet pour le permis de conduire, les nouveaux bus Fil bleu et des supérettes nocturnes pas franchement ravies du dernier arrêté pris par la Ville et la Préfecture…

TRAVAUX

Attention, perturbations

Ça coince et ça va continuer de coincer du côté de la rue Edouard-Vaillant. En effet, depuis le 30 mai, Tours Métropole rénove les réseaux d’eau potable et d’eaux usées dans ce secteur. Les travaux doivent courir jusqu’au 5 août, entraînant de fait la fermeture à la circulation de la rue Edouard-Vaillant, entre le rond-point de la Rotonde et la rue Jolivet.

Si piétons et vélos peuvent toujours continuer à passer, de nombreuses lignes de bus ont donc été déviées : les lignes 3, 4, 14, 15, 19, 60, 63, 74 et 83 sont impactées.

En 2021 déjà, un chantier avait coupé la rue durant 4 mois pour rabaisser la chaussée sous le pont SNCF.

ALCOOL

L’arrêté passe mal

Un arrêté a été pris par la Ville de Tours et la Préfecture pour interdire la vente d’alcool dans les épiceries nocturnes du Vieux- Tours/quartier Colbert/avenue Grammont, entre 22 h et 6 h du matin, cet été jusqu’au 15 octobre (lire juste ICI).

Cette mesure, censée réduire les nuisances, n’est pas vraiment bien reçue par les supérettes concernées. Ces dernières rappellent notamment faire une bonne partie de leur chiffre d’affaires avec ces ventes de nuit. Certains arguent même « qu’on tape encore sur les petits commerçants » quand d’autres jugent la mesure contre-productive, puisque seuls certains secteurs sont concernés

TRANSPORTS

Premier bus au gaz NATUREL

La semaine dernière, le premier bus au gaz naturel acheté par la Métropole a été présenté au dépôt Fil Bleu, à Saint-Pierre-des- Corps. Ces nouveaux véhicules (relire tmv n°406, JUSTE ICI), composant une flotte de 45 bus, seront plus écologiques et sont prévus pour être moins polluants et bruyants. Coût total de l’achat ? 21 millions d’euros, dont 5 pour la station de compression.

Les 15 premiers bus doivent entrer en service à la fin de l’année. Ils auront une autonomie de 450 km avec un plein et se « rechargeront » chaque nuit au dépôt. Ces bus auront aussi un nouveau design et quelques nouveautés, comme par exemple des prises USB.

PERMIS

Des rdv sur le web

Nouveauté du côté du permis de conduire en Indre-et-Loire. À compter du 1er juillet, un service permettra aux candidat(e)s « de réserver en ligne leur date de passage à l’épreuve pratique », a annoncé la Préfecture dans un communiqué. Ajoutant : « Ce dispositif est fondé sur les principes de liberté et de responsabilisation du candidat et de son formateur. » Il était jusque-là « réservé aux écoles de conduite de 38 départements du sud de la France ».

Pour s’inscrire sur ce système intitulé Rdv Permis, les Tourangelles et Tourangeaux pourront soit donner mandat à leur école de conduite, soit créer leur compte eux-mêmes.

 

A.G.

Arsène Kouakou, l’épicier du soleil, de la Côte d’Ivoire à Tours

#VisMaVille Arsène Kouakou, 26 ans, est le gérant de Konu, l’épicerie du soleil. Ce jeune commerçant veut mettre en lumière les produits exotiques, inspirés des saveurs de son enfance, en Côte d’Ivoire.

Rue Constantine, à Tours, une nouvelle devanture attire l’œil des passants, près de la fac des Tanneurs : celle de Konu, l’épicerie du soleil. Son gérant, Arsène Kouakou, a fait le choix de s’installer il y a 9 mois en plein centre-ville pour se démarquer des épiceries du monde de quartiers, plutôt tournées vers les communautés.

« Je souhaitais m’ouvrir à tous, partager, faire découvrir les produits exotiques que l’on ne connaît pas forcément, au plus grand nombre de personnes, dans une boutique lumineuse et aux rayons aérés. »

Et ça marche, puisque les étudiants et les habitants d’à côté s’arrêtent volontiers. Sur les étagères, se côtoient des produits essentiellement venus d’Afrique et des Antilles mais aussi d’Asie et d’Amérique latine : du baobab, du manioc, du taro, du gombo, de la pulpe d’açaï, de l’igname…

Arsène Kouakou a également sélectionné des produits moins connus comme la bouillie de mil du Mali, le netetou « qui vient du Sénégal et que l’on utilise dans la confection du plat traditionnel, le tierboudien ».

De prime abord discret et réservé, Arsène Kouakou devient intarissable lorsqu’il parle de ses produits, de leurs bienfaits à leurs usages en cuisine. Par exemple, « le fonio est la plus vieille céréale d’Afrique, nous révèle-t-il. Cela ressemble au sorgho, avec la consistance du sable ». Ce qu’il aime mijoter par-dessus tout ? L’attiéké alloco qui correspond à un couscous au manioc et du mafé accompagné d’un jus de bissap (à base de fleur d’hibiscus).

« Certains produits sont rares et nous allons les chercher directement auprès des producteurs, grâce à mon frère qui est grossiste en région parisienne et fait les allers-retours ainsi qu’à mes contacts locaux. » Arsène Kouakou compte d’ailleurs travailler encore plus étroitement avec des producteurs du Sénégal, de Côte d’Ivoire et de Madagascar pour renforcer les circuits courts et développer sa propre marque, Konu. On trouvera notamment du chocolat ivoirien, une rareté.

 

La Côte d’Ivoire est le pays d’origine d’Arsène Kouakou, arrivé en France lorsqu’il avait une dizaine d’années pour rejoindre son grand frère, suite au décès de sa mère qui l’élevait seule. Sa maman tenait une boutique de cosmétiques en Côte d’Ivoire et cela ne semble pas un hasard dans le fait d’ouvrir une épicerie pour Arsène Kouakou. « Je la suivais partout, dans sa cuisine, dans son magasin, j’ai le souvenir du beurre de karité frais. »

Ouvrir cette boutique représentait donc plus qu’un pari professionnel pour ce diplômé de commerce : un retour aux sources, à la famille. « Cela me tenait à coeur », avoue-il sobrement.

Texte et photos : Aurélie Dunouau


> L’info en + 

Selon Arsène Kouakou, « Konu » signifie « bienvenue » dans un dialecte du Zimbabwe.

Un midi chez Babette, le restaurant de l’hôtel Hilton Garden Inn

Direction le haut de la rue Nationale, ce midi : on a testé le restaurant Babette, l’établissement de l’hôtel Hilton.

Lectrice, lecteur de tmv, vous savez pertinemment à quel point les deux hôtels Hilton en haut de la rue Nationale ont fait causer à l’époque. Mais à tmv, on est davantage calé en gastronomie qu’en architecture. Pas de débat sur les bâtiments, donc, mais plutôt sur ce qui se cache à l’intérieur : une bien jolie surprise !

Son petit nom, c’est Babette, le restaurant du Hilton Garden Inn, côté ouest. À peine arrivés, on a déjà un faible pour la terrasse hyper agréable. Ouverte depuis peu, elle voit des tables ombragées par les arbres et d’autres au soleil pour qui aime la dose de vitamine D. Il y a également des canapés confortables, des petits fauteuils à bascule pour faire la sieste postprandiale et, au-dessus de nos têtes, des lignées de lampions. L’endroit est des plus sympathiques, pour peu que vous fassiez l’impasse sur la route passant un peu plus loin évidemment.

Pour l’intérieur, c’est une salle sobre, lumineuse, élégante, et épurée façon scandinave.

Formule à 23 € et terrasse sympathique

La carte est tentante (volaille fermière de Racan, eryngii snacké, ou encore le tataki de thon au radis noir), mais tentons l’ardoise du jour. Un choix entre 2 entrées, 2 plats et 3 desserts, parfait. D’autant que cette formule affiche 23 € pour la complète et 19 € pour entrée + plat.

Une fois la trombine au soleil, nous voilà alléchés par le velouté d’épinard qui arrive. Il est servi dans un bocal, et y reposent croûtons, émietté et crème fraîche. En bouche, c’est du tout bon et la portion est plus que généreuse !

C’est qu’on aurait peur d’avoir l’estomac vite calé, mais le plat qui suit est plus léger. L’onglet de bœuf est servi en émincé ; ça passe tout seul. Surtout, il est trempé dans une sauce huître qui, clairement, émoustille les papilles. C’est savoureux. La viande, d’origine française, est tendre et fond en bouche. L’accompagnement se fait à base de crémeux de carotte, deux carottes rôties bien croquantes et un chou pak choï.

Si ce n’est le service que l’on a trouvé un tout petit long (rien de grave et rattrapé par une équipe attentionnée), Babette nous a fait bonne impression, aussi bien par sa cuisine qu’avec sa terrasse au top. De quoi donner envie de tester leur brunch du dimanche…

Aurélien Germain


> L’addition : L’ardoise du jour est à 19 € (entrée/plat ou plat/dessert) ou à 23 € la totale (idem le soir) ; possibilité d’un plat seul à 16 €. À la carte, une dizaine d’euros pour les entrées et de 19 à 24 € le plat. Pour les brunches du dimanche, 29 € (gratuit pour les moins de 6 ans).

> C’est où ? Au 1, place Anatole- France à Tours, à l’angle de l’hôtel Hilton. Ouvert 7 j/ 7, midi et soir. Brunch le dimanche, de midi à 14 h 30. 

> Contact Tél. 02 42 67 02 82. Site : babetteconceptstore.com ou facebook.com/babetteconceptstore.tours et @babette_ conceptstore sur Instagram.

Horoscope WTF du 1er au 7 juin 2022

Cette semaine, découvrez quel est le signe le plus canon du monde. Et quand arrivera la fin du monde (oui, rien que ça).

Bélier

Amour

Pluton revient dans votre
champ astral. Et votre ex aussi, pas
d’chance mes p’tits gnous.

Gloire

Vous êtes une pierre qui roule
mais n’amasse pas mousse. Dur dur.

Beauté

Votre prénom n’est pas beau.
Changez le.

Taureau

Amour

L’amour avec un(e) Taureau,
c’est comme un marathon : faut tenir
tout du long ! #conseilsexo

Gloire

Du caca restera toujours du
caca, même emballé dans un papier
cadeau. #philosophie #penséemaline

Beauté

Personne ne vous arrive à la
cheville. (à part vos chaussettes)

Gémeaux

Amour

Olala tellement relou en
amour que même un chauve s’arracherait
les cheveux avec vous.

Gloire

Arrêtez de compter sur
moi pour prévoir votre avenir. Je
n’aime pas les Gémeaux.

Beauté

N’oubliez pas cette formidable
invention et qué s’appelerio
« déodorant ».

Cancer

Amour

Sans vouloir vous péter votre
journée, mais Cancer, ça rime avec célibataire.
COÏNCIDENCE.

Gloire

R.A.S. (non en vrai, c’est juste
qu’on sait pas quoi dire, car on s’en fout)

Beauté

Aérophagie + gros bouton sur
le front. Désolé, c’est pas votre semaine.

Lion

Amour

Votre partenaire va enfin se
confier à vous. Pas d’bol, vous vous en
foutrez complètement.

Gloire

Ouais, c’est « show must go
home » pour vous, sorry.

Beauté

Vous aimez les poneys et
votre chambre ressemble à une écurie.
Déduisez-en ce que vous voulez.

Vierge

Amour

Un proverbe célèbre dit « il
faut se quitter souvent pour s’aimer
toujours ». Débrouillez-vous avec ça.
(et flippez un peu)

Gloire

Commencez à acheter des actions
dans le vaccin contre la variole
du singe. #conseildami

Beauté

Force est de constater que
vous ressemblez étonnamment au célèbre
grumpy cat d’Internet.

Balance

Amour

L’amour, c’est comme les slips.
Des fois, ça pique. A+ !

Gloire

Le premier objet que vous
voyez sera votre arme durant la prochaine
attaque zombie.

Beauté

Arrêtez d’être mochophobe.
Même si on comprend qu’une telle perfection
comme vous ait les yeux qui
piquent face à cette plèbe.

Scorpion

Amour

Votre hypoténuse aurait bien
besoin de son angle droit…

Gloire

La fin du monde est prévue
pour le 23 juillet 2035. Et seuls les Scorpions
lisant cet horoscope le sauront.
C’est con.

Beauté

Qui suis-je ? Où vais-je ? Pourquoi
les Scorpions sentent bizarre des
aisselles ? Tant de questions existentielles
sans réponse.

Sagittaire

Amour

Votre coeur est fermé à
double-tour. Et personne n’a la clé
(mais personne ne la cherche non plus)

Gloire

Non, la vie n’est pas un long
fleuve tranquille. À la fin, y a un gros
tsunami et on meurt tous. Bisou.

Beauté

Super, vous n’avez pas d’idées
noires. (normal, vous n’avez pas d’idées
tout court)

Capricorne

Amour

L’amour, c’est comme les
toilettes. Parfois, il faut savoir tirer la
chasse. (de rien pour le conseil)

Gloire

Faites-vous un gros kif : volez
le ballon d’un enfant qui ne vous a rien
fait. (les enfants, c’est nul)

Beauté

Votre ressemblance avec un
kiwi est troublante.

Verseau

Amour

L’orgasme du cochon dure 30
min. (vous savez en quoi vous réincarner
maintenant)

Gloire

Vous vous achèterez un livre
de cuisine, mais n’y trouverez pas la
recette du bonheur. Normal, la vie est
triste, morne, inutile.

Beauté

Vous avez le poil rebelle. Brossez-
moi ces fichues aisselles !

Poissons

Amour

Vous êtes un peu le pangolin
des temps modernes. Mal-aimé(e), incompris(
e), alors que vous n’avez rien
fait.

Gloire

Si vous êtes triste et déprimé(
e), n’oubliez pas que les daltoniens
non plus ne voient pas la vie en rose.

Beauté

Votre empreinte carbone est
catastrophique. Mais normal : vous êtes
un avion de chasse. POH POH.

Vadrouille : voir la Ville de Tours… d’en haut

Aujourd’hui, on prend de la hauteur dans tmv ! Comment trouver le meilleur point de vue à Tours ? On a essayé… À vous de nous dire si on y est arrivé !

Notre première pensée va à la Tour Charlemagne : depuis qu’elle a rouvert ses marches au public en 2016, elle offre une expérience hors-norme aux touristes désireux de découvrir Tours d’un autre œil. Cinquante-six mètres de hauteur, et 248 marches. L’ascension est déconseillée aux personnes en mauvaise forme.

Après deux ans de Covid et d’arrêt du sport, nous grimpons donc à nos risques et périls jusqu’en haut de la tour, sous laquelle gît Luitgarde, épouse de Charlemagne (qui lui, donne son nom à la tour, merci les misogynes des siècles passés). Nous optons pour la visite-apéro, car « après l’effort, le réconfort ». Essoufflé, mais revigoré par l’air pur des hauteurs, pas de doute : le panorama vaut le détour.

Contrat rempli ? Non. Telle une Tina Arena cherchant toujours à « Alleeer plus hauuut », direction la Cathédrale Saint-Gatien et ses tours de 68 et 69 mètres. Malheureusement, l’accès est interdit au public, et seuls les services de sécurité ou les ouvriers intervenant sur l’entretien du bâtiment peuvent grimper. Nous rangeons donc notre robe d’Esmeralda (à moins que ce ne soit notre bosse de Quasimodo). Cap sur le quartier Verdun, car là-bas, un autre promontoire nous nargue.

Avec son teint rougeaud et son horloge, la tour de la caserne des pompiers promet une belle grimpette et une belle vue. Le soldat du feu qui nous reçoit n’hésite pas longtemps : « C’est une tour qui servait à sécher les tuyaux, à l’époque où ceux-ci étaient en toile. » Et ils sont hissés par un système de treuil. Donc on n’y grimpe pas, en tout cas pas jusqu’en haut. Retour à la case départ…

… Ou presque ! En sortant sur le boulevard Wagner, deux grands immeubles nous font les yeux doux. Au sud du carrefour de Verdun, encadrant l’avenue Grammont, ces bâtisses construites en 1966 sont hautes de 23 étages. Et elles pourraient bien être les tours les plus hautes du centre-ville ! La tour Lumière bâtie aux Deux-Lions en 2015 ne fait « que » 16 étages. Au Sanitas, la championne culmine à 21 étages, et du côté des quartiers des Rives du Cher ou des Fontaines, on grimpe au maximum jusqu’à 19.

Devant l’interphone comme une poule devant un couteau, le journalisme d’investigation local se révèle trépidant. Sonner au hasard, ou attendre qu’un habitant entre pour se glisser à l’intérieur ? Ce sera l’option 2, et le bouton 23 dans l’ascenseur.

Au dernier étage, Claude, retraitée qui vit là depuis à peine plus d’un an, nous reçoit gentiment. « L’immeuble est un peu vieux, il faudrait que je fasse réparer certains volets » s’excuse-t-elle en poussant la lourde porte-fenêtre qui mène au balcon. Claude a une vue… sur le Cher. Il aurait fallu prendre l’autre ascenseur pour atterrir au Nord et voir le centre-ville historique. Mais chez Claude, le panorama est magnifique aussi. La rivière navigue entre les barres d’immeuble dont la blancheur contraste avec l’horizon verdoyant.

Pour Claude « c’est l’emplacement idéal, j’ai les bus en bas de l’immeuble, et je suis tranquille. La chaleur est moins forte qu’en bas, près du bitume. Et lorsqu’il y a des feux d’artifice, mes petits-enfants courent d’une fenêtre à l’autre pour tout voir ! ». Claude tutoie donc les cieux au quotidien, avec l’horizon le plus dégagé qui existe en ville.

Direction le ciel !

Les cieux… Et si on s’envolait ? Direction le Tours Aéroclub, à Tours Nord. Dominique Janssens, vice-président de l’association, nous donne toutes les infos : l’altitude minimale pour survoler Tours est de 5 500 pieds (soit quasiment 1,7 kilomètre), avec l’autorisation de la tour de contrôle. « Mais à cette altitude, vous ne voyez pas grand-chose. Si c’est pour faire du tourisme, ça ne vaut pas le coup, il vaut mieux aller voler du côté des châteaux de la Loire où vous pouvez vous approcher un peu plus ! ».

Retour en centre-ville. Pour nous cultiver l’esprit, la bibliothèque universitaire des Tanneurs et la Bibliothèque Centrale sont au rendez-vous. Au dernier étage de chacune, on profite d’une belle vue aussi, à condition qu’un événement (conférence, colloque, soutenance de thèse ou remise du Prix du roman tmv en juin !) y soit organisé pour nous permettre d’y accéder !

La fatigue se fait sentir après ces pérégrinations de plus ou moins haute volée. Ça tombe bien, il nous restait un endroit à explorer : la suite panoramique du tout nouvel hôtel Hilton Garden Inn, sur la place Anatole France, avec vue sur la Loire. Reste à négocier la note de frais pour achever cette mission très spéciale…

Texte : Maud Martinez / Photos : JC Coutand (ouverture), Maud Martinez et NR-Julien Pruvost (article)

Années Joué : le grand retour, du 3 au 5 juin

Ouf, ouf et trois fois ouf ! Les Années Joué, véritable fête populaire et artistique, revient sous son format classique après des derniers temps troublés par le Covid.

Les faits

L’événement Les Années Joué revient, en grande forme, à compter du 3 juin. Ce moment festif, torpillé comme tout le monde par l’épidémie et la situation sanitaire les deux dernières années, se tiendra jusqu’au 5 juin avec, au menu, musique, cirque, théâtre, arts urbains, danse… Le tout, pour une soixantaine de spectacles, vingt-cinq compagnies (de la région et d’Europe), sans oublier une vingtaine de restaurateurs présents et un village gastronomique.

Pour cette 25e édition, mobilisant de nombreux bénévoles et 150 agents de la Ville, la municipalité a choisi le thème « Alors on danse ! ».

Le contexte

En 2020, les Années Joué avaient été purement et simplement annulées, comme tous les autres événements. En 2021, il avait dû s’adapter, toujours en raison de la crise sanitaire. 2022 est la bonne : le festival reviendra sous son format original.

« Nous voulions remettre la machine en route et elle n’est pas en rouillée », confiait Caroline Chopin, adjointe à la culture, à la Nouvelle République, mi-mai. La Ville espère la même fréquentation qu’en 2019, soit 50 000 personnes.

Du nouveau

Nouveauté cette année, un peu de rab’ avec des soirées supplémentaires prévues au Temps Machine. La salle jocondienne fera venir des DJ’s jusqu’à 2 heures du matin. Une aire de détente, pour parents et enfants, est également mise en place. Sans oublier le village gastronomique (lire ci-dessus)…

Ce sera aussi le baptême du feu pour la compagnie Carabosse et leur parcours pyrotechnique en bas du parc de la Rabière. Tout comme la compagnie Oposito qui participera pour la première fois à l’événement. Avec quarante années d’existence au compteur, elle « dirige un centre international des arts de la rue », a précisé le directeur du festival, Olivier Catin. Leurs trois éléphants mécaniques déambuleront dans les rues le samedi soir. Il s’agit « du gros spectacle de cette 25e édition ».

Texte : Aurélien Germain / Photo : archives NR – J.Pruvost


> Années Joué, du 3 au 5 juin, à Joué-lès- Tours. Gratuit. Toute la programmation en détail sur anneesjoue.fr ou sur la page Facebook de l’événement.

 

Howard Hinton Sevens : la fête du rugby à 7

Ce week-end, Tours a vibré avec le Howard Hinton Sevens, un tournoi de rugby à 7… qu’on vous explique ici.

Le stade de la Vallée du Cher, d’ordinaire temple du ballon rond, est presque entièrement voué au rugby quand vient le mois de mai. La semaine dernière, nous vous parlions du challenge Lamarre, qui mettait aux prises 1 200 jeunes joueurs venus de toute la France.

Ce week-end, c’est le rugby à 7 qui prenait ses quartiers en bord de Cher, pour le Howard Hinton Sevens. Le tournoi tourangeau, créé en 1997, en hommage à un ancien joueur de l’UST disparu à l’âge de 33 ans, est devenu une référence en France et même en Europe.

Rugby à 7, kézako ?

Tout d’abord, le rugby à 7, c’est quoi ? Eh bien, c’est comme du rugby à 15, mais il n’y a que sept joueurs dans chaque équipe. Le terrain et les principales règles sont les mêmes. A noter quand même que les temps de jeu ne sont pas identiques : 7 minutes par période à 7, contre 40 à 15. Dans cette variante du rugby née en Ecosse à la fin du XIXe siècle, les lignes sont beaucoup plus étirées et les essais plus fréquents.

Enfin, pour clore la leçon de choses, le rugby à 7 est une discipline olympique depuis les Jeux de 2016.

Ce dimanche, à Tours, la finale féminine opposait deux équipes françaises. L’une venue du Pays Basque (Euskadi) et l’autre de région parisienne (Rugan’s). Et ce sont les Franciliennes qui se sont facilement imposées (36-5). Signalons au passage, puisque les résultats de l’élite suscitent souvent des vocations, que l’équipe de France féminine a été sacrée vice-championne olympique, lors des jeux de Tokyo.

Chez les garçons, la finale opposait les Scavengers, également de la région parisienne, à l’équipe Germany Development, dont il est inutile de préciser la nationalité. Et ce sont les Allemands, en pleine préparation pour une qualification en coupe du monde (en Afrique du sud, en septembre 2022) qui se sont imposés (12-24). Un beau tournoi, une belle organisation et de belles finales qui clôturaient trois jours sous le soleil, pour faire connaître et aimer, une discipline en plein développement.

M.P. / photo : NR – J.Pruvost

Dans le quotidien de Véronique Mathis, la « gardienne » du CDI

#VisMaVille Véronique Mathis est professeur-documentaliste au collège Anatole-France, à Tours. Une vocation pour celle qui anime de nombreux projets autour de la lecture.

Il est 13 h 55, la sonnerie retentit dans tout le collège Anatole-France mais il ne s’agit pas d’une reprise des cours classique. Elle signe le début du quart d’heure lecture. Dans chaque classe, les 500 élèves se plongent dans leur bouquin pour quinze minutes silencieuses. Tel un sas de décompression.

Cette initiative du collège Anatole-France, tout comme la boîte à livres installée dans la cour, démontre la place accordée à l’apprentissage de la lecture, ce qui fait le bonheur de sa professeur-documentaliste, Véronique Mathis.

Depuis 13 ans, elle est celle qui accueille les collégiens au CDI pendant la pause méridienne, les heures de permanence et lors des ateliers pédagogiques dédiés. « Les élèves aimeraient bien que le CDI soit ouvert de 7 h 30 à 18 h non-stop mais ce n’est pas possible », sourit-elle.

Car l’emploi du temps de notre professeur- documentaliste est aussi rythmé par un gros travail administratif : l’inventaire, la gestion des prêts (« il faut courir derrière les élèves pour les prêts en retard ! »), le rangement des documents, les achats de livres…

Côté pédagogique, elle participe également, avec ses collègues professeurs, aux cours interdisciplinaires, travaille avec les élèves sur leur « parcours avenir », anime le club lecture qui regroupe une quinzaine de petits lecteurs fidèles. « C’est passionnant dans ce collège car nous menons beaucoup de projets. Regardez l’exposition sur les femmes célèbres faite par les élèves ! Ils viennent beaucoup au CDI pour leurs recherches documentaires, ils me demandent des conseils, notamment au niveau informatique. Mon but c’est de les rendre autonomes pour qu’ils sachent faire des recherches dans n’importe quelle médiathèque. »

Véronique Mathis a su qu’elle serait professeur-documentaliste dès qu’elle a franchi la porte du CDI de son lycée à Amboise. Elle enchaîne ensuite par un diplôme de documentation à l’IUT de Tours, une licence en langues étrangères appliquées et le CAPES en 1990, sésame indispensable pour entrer dans la profession.

Elle a choisi d’exercer en collège parce que « ce n’est pas le même rapport avec les élèves qu’au lycée. Il y a encore tout à faire au niveau lecture, on peut encore raccrocher ceux qui en ont besoin ».

Véronique Mathis s’occupe des groupes de soutien à la lecture ainsi que de l’apprentissage par les élèves allophones (des sessions d’une heure par semaine). En fin d’année, ces groupes iront faire la lecture devant des maternelles, « une façon de les valoriser ». Pour les plus à l’aise avec la lecture, Véronique Mathis leur partage ses coups de cœur. « Dès la 5e, je commence à connaître leurs goûts. Au niveau de l’achat des livres, j’évite les BD et mangas qu’ils trouvent facilement ailleurs. Je mets la priorité sur les collections vendues en librairies indépendantes. »

Texte et photos : Aurélie Dunouau

On a testé IT Trattoria, resto italien de l’Heure Tranquille

Petit détour aux Deux-Lions cette semaine pour notre chronique resto. On a fait un tour en Italie, chez IT Trattoria.

IT Trattoria entre dans la catégorie de ce que l’on pourrait appeler les concept-restos. C’est évidemment une dénomination que l’on vient d’inventer, mais elle dit bien ce qu’elle veut dire. En résumé, quand vous passez la porte, vous entrez vraiment dans un autre monde.

Cela passe d’abord par le décor, évidemment, qui est spécialement soigné ici avec tout un tas de détails qui rappellent l’Italie. À commencer par le bar Aperitivo qui nous accueille à notre arrivée.

Mais, au-delà de ça, c’est une ambiance. On parle fort, on s’interpelle et on se croise, comme dans les trattorias de Rome ou de Milan. Concept aussi dans le déroulement du repas. Ici, on se dirige d’abord vers la caisse pour passer sa commande. Ensuite, on prend son petit bipeur et on va s’installer où on veut. Quand ça sonne, on va chercher son plat. Côté carte, les choses sont assez simples.

Les pizzas et les pâtes se taillent la part du lion. À première vue, pas de surprise, les recettes sont traditionnelles (ne cherchez pas l’hawaïenne pâte épaisse). Mais cette apparente simplicité cache, en fait, des plats très bien faits, avec d’excellents produits.

Et quand c’est bon, ce n’est pas la peine d’en rajouter. La pâte de notre pizza, une Prosciutto e Bufala de belle dimension, est fine et légère. La tomate dégage ses arômes puissants, tout comme le jambon et la mozzarella, tous deux venus de là-bas. Les pâtes, que l’on reluque chez nos voisins de table, sont fraîches et copieuses.

Ici, on le comprend très vite, c’est la cuisine qui est au centre de l’espace. La petite cohorte de cuisiniers travaille devant nous et prépare les plats à la demande. C’est là que tous les clients viennent chercher leur commande. Sourire et convivialité garantis. Là aussi que sont préparés les desserts qui garnissent le très joli comptoir de sucrerie parfaitement ordonnées. Nous optons pour une tarte au citron meringuée. Elle n’est pas trop sucrée et n’a pas oublié sa petite touche de croquant. Parfait pour finir en beauté.

Matthieu Pays


> L’addition : Pour une belle pizza, comptez entre 10 et 14 €. Les pâtes sont dans la même fourchette, tout comme les salades. Les desserts s’affichent à 5,50 €.

> C’est où ? Dans la galerie de l’Heure Tranquille, aux Deux-Lions.
> Contact Tél. 02 47 39 65 86. Plats à emporter. Wi-fi en libre accès. Ouvert tous les jours, midi et soir. Site : it-trattoria.com

Horoscope WTF du 25 au 31 mai 2022

En mai, fais ce qu’il te plaît. Mais c’est bientôt la fin du mois. Alors on continue jusqu’au bout à être méchants avec TOUS les signes. Pas d’pitié !

Bélier

Amour

« C’est pas
toi, c’est moiii, blablabla
». Olala que vous êtes relou…

Gloire

Fantastique nouvelle, vous
allez acheter une maison avec une
chambre d’amis ! … Mais vous n’avez
pas d’amis.

Beauté

Tout fout l’camp dans
votre vie. Même vos cheveux.

Taureau

Amour

Au fond, on vous aime. Mais
vraiment et seulement au fond.

Gloire

N’écoutez pas les gens, vous
êtes parfait(e). Ces méchants ne méritent
qu’une gastro fulgurante dans un
embouteillage.

Beauté

Force est de constater que
vous êtes aussi sexy qu’un petit grain
de beauté sur une fesse blanche.

Gémeaux

Amour

Vous êtes à l’amour ce que
Christophe Maé est à la chanson. Un
enfer.

Gloire

Vous êtes juste bon(ne) à faire
l’amour et dormir. Quelle vie.

Beauté

En ces temps de grandes chaleurs,
Météo France vous rappelle de ne pas lever les bras dans les transports
en commun. (Par pitié)

Cancer

Amour

Les soldes, c’est dans un mois !
L’occasion rêvée de reprendre contact
avec votre ex.

Gloire

Pas de doute, vous êtes aussi
agaçant(e) qu’une chanson de Kyo.

Beauté

Si vous avez lu cet horoscope,
un maxi bouton vous poussera au milieu
du front. (eh ouais, ça vous apprendra
à lire les conneries de tmv)

Lion

Amour

Vous galérez autant qu’un
ours polaire dans le désert.

Gloire

Si vous n’avez pas confiance
en vous, repensez à Anne Hidalgo à
l’élection présidentielle. #astuce

Beauté

Rototos en cascade ce dimanche.
Bon courage à votre entourage
!

Vierge

Amour

Le proverbe populaire dit
« Avant d’être capable de recevoir, il
faut savoir donner ». Ce qui ne vous
ressemble pas du tout en matière de
zigouigoui sous la couette.

Gloire

Profitez de vos derniers instants
de liberté. Vous ferez moins les
malins quand les Balances seront les rois du monde.

Beauté

Force est de constater que
vous avez la dégaine d’un Allemand
en vacances aux Canaries.

Balance

Amour

Alors ? Ça fait quoi d’être le
fantasme vivant de tous les êtres de
cette maudite planète ?

Gloire

(petit conseil : lisez la partie
« gloire » de l’horoscope des Vierges)

Beauté

La constellation du Patrick
Juvet vous conseille une petite cure
de Botox.

Scorpion

Amour

Aussi vide que mon frigo.

Gloire

En inversant 2 lettres à Scorpion,
ça fait Scoripon. Comme le nom
de l’extraterrestre qui va vous enlever
et vous féconder artificiellement. (oui,
encore lui)

Beauté

Vous avez les tétons qui virevoltent.
C’est mignon.

Sagittaire

Amour

Tel Pierre Perret, vous savez
vraiment tout, tout, tout sur le zizi.

Gloire

La roue tourne, oui. Mais vous
concernant, pas dans le bon sens.

Beauté

Vous êtes mi-ange, mi-démon,
mi-molette.

Capricorne

Amour

Vous coucherez avec Pascal
Obispo avant de finir avec Pascal au
bistrot. Dure semaine.

Gloire

La constellation du Patrick
Bruel vous rappelle que qui a le droiiit,
qui a le droiiiiiiit d’faiire çaaaaa ?

Beauté

Sous vos bras, ça sent comme
chez mémé.

Verseau

Amour

MST en mai, mois de juin
gâché !

Gloire

Aaaanw la vie ne vous laisse
jamais tranquille, hein ? Mes pauvres
petits gnous…

Beauté

France 2 vous contactera
pour remplacer Père Fouras dans Fort
Boyard. Pas de doute, vous vieillissez
vraiment.

Poissons

Amour

En amour, vous êtes exceptionnel(
le), le must du must, la cerise
sur le gâteau, la saucisse sur la choucroute.

Gloire

Une bonne semaine en perspective
: votre sextape avec Francis
Lalanne et Dorothée fera un carton et
vous deviendrez riche.

Beauté

Concernant vos fringues, on
vous rappelle qu’il y a une différence
entre originalité et mauvais goût.

Entre les étals, paroles de marchands tourangeaux

Cette semaine, tmv s’est baladé dans les allées des marchés tourangeaux pour un dossier spécial. On en a profité pour discuter et mieux connaître trois commerçants que vous voyez probablement souvent… Rudy, Thierry et Flavian nous racontent leur quotidien.

Thierry Savattier : « Être honnête avec les clients »

Au hasard des allées du marché Velpeau, on croise Thierry Savattier, derrière un étal très bien pourvu en fruits et légumes appétissants. Thierry n’est pas maraîcher : « Un producteur fait pousser les légumes, le commerçant comme moi est là pour les vendre, faire les deux c’est compliqué. »

Depuis trente-six ans, l’habitant d’Esvres-sur-Indre sélectionne donc ses fruits et légumes aux halles de gros de Rochepinard, en privilégiant les producteurs locaux, avant de les mettre en valeur sur un stand bien garni. Et pour Thierry, le principe est simple : « être honnête avec les clients, c’est essentiel ! S’ils trouvent du brocolis français sur les étals en ce moment, avant la mi-mai, c’est qu’on se moque d’eux, car ce n’est pas la saison ici. » Pour les melons par exemple, Thierry indique à ses clientes du jour qu’il n’y en a pas beaucoup en ce moment, pour cause de période charnière entre les cultures sous serre et les cultures pleine-terre.

 

Au fil de la conversation, Thierry nous indique qu’il est vice-président de l’association des Commerçants des Marchés de Touraine, forte d’environ 160 adhérents. Et s’il a le sourire pour servir ses clients du jeudi matin, le commerçant est tout de même préoccupé : « Le Covid avait ramené la clientèle vers les marchés, mais ça s’est un peu tassé. Ce qui m’inquiète surtout, c’est que je vais bientôt prendre ma retraite, comme beaucoup d’autres, mais on n’arrive pas à trouver de repreneurs ! Toute une génération va partir en même temps, et on ne sait pas ce qui va se passer pour les marchés ».

La vie de marchand ambulant n’est pas toujours simple. Les horaires, notamment : Thierry et ses collègues travaillent les weekends, et l’installation de la marchandise se fait parfois dès 5 h 30 du matin. Il a transmis ce goût du commerce au grand air à sa fille et son gendre (respectivement fromagère et poissonnier). Si le contact avec la clientèle et la vie ambulante vous attirent, c’est peut-être le moment de songer à vous lancer comme commerçant sur les marchés !

Flavian Chauvin : « L’ambiance des marchés me manquait »

Boucher-charcutier, Flavian Chauvin fait partie des commerçants du marché Blanqui, qui reprend vie depuis qu’il a lieu le vendredi après-midi. « En peu de temps j’ai trouvé une clientèle ici, de vrais habitués qui viennent depuis le début. » Passé par la case « salarié en boutique », Flavien n’avait qu’une hâte : reprendre un camion et parcourir les marchés pour y proposer ses viandes.

C’est ce qu’il fait depuis septembre 2021 avec O Billot des Saveurs, allant de Montbazon à Saint-Avertin en passant par Monts, Joué-lès-Tours et Tours (Beaujardin et Blanqui). « J’aime l’ambiance, ce n’est pas la même vente, pas le même contact avec les clients, et d’un marché à l’autre on ne voit pas les mêmes clientèles, c’est toujours différent. »

Rudy Coignard : « J’ai opté pour un coffee-shop ambulant »

« J’ai travaillé dans la sécurité, et avant de finir en burn-out j’ai voulu me reconvertir, avec l’idée d’un coffee-shop. Mais je n’ai pas été soutenu dans mon projet pour ouvrir un lieu fixe. J’ai donc opté pour un coffee-shop ambulant. » Derrière son comptoir, Rudy nous sert donc des cafés (bien sûr), mais aussi des thés savoureux et des boissons fraîches. On s’installe sur les tabourets, devant le food-truck devenu « coffee-truck », façon café du commerce mais dans les allées du marché, ou on emporte son breuvage un peu plus loin.

Depuis son camion, Rudy voit défiler les clients : « C’est à Heurteloup que je me suis fait connaître. J’y sers quelques étudiants, et les personnes sur le chemin du travail. À Velpeau il y a plus de monde, mais c’est une clientèle de quartier ». Également présent à Athée-sur-Cher, Amboise, Monts et Véretz, et bientôt sur les bords du Cher à Azay-sur-Cher pendant l’été, le trentenaire a en tout cas trouvé ses marques, et commerçants ou chalands ont pris chez lui leurs habitudes.

Textes et photos : Maud Martinez
Photo illustration : NR Thierry Roulliaud

Cuisine du monde à Tours : « elle y est largement représentée »

Kilien Stengel est auteur gastronomique et enseignant-chercheur à l’Institut Européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation (IEHCA), situé à Tours. Cet ancien restaurateur, spécialiste du culinaire, du vin et de l’alimentation, nous décrypte les spécificités et évolutions de la gastronomie du monde à Tours.

Quelle est la place de la cuisine du monde à Tours ?

Elle y est largement représentée. Il est simplement dommage qu’il n’y ait aucune mise en lumière de cette diversité culturelle. S’y mélangent les établissements traditionnels, de qualité, avec des établissements marketings qui ne transmettent pas une identité culturelle. Il faudrait que l’on arrive à créer, sur la place de Tours, un réseau de restaurants traditionnels étrangers, qui transmettraient leurs spécialités culinaires et participeraient ainsi à l’offre touristique.

Existe-t-il à Tours des particularités dans la présence de cuisines du monde ?

On peut penser à la cuisine coréenne, discrète, mais qui était réputée avec le Vanne, plus que les enseignes de certains restaurants asiatiques qui ne représentent peut-être pas toujours la sincérité et la diversité de la cuisine qui existe dans chaque pays en Asie et non dans sa globalité. Les restaurants africains qui émergent à Tours sont aussi sympathiques et font aussi vivre leur cuisine par pays et sans la franciser : la Côte d’Ivoire pour l’Akan, Makeda et Karamara pour l’Éthiopie.

Constate-t-on des évolutions ces dernières années dans la présence des cuisines du monde à Tours ?

On constate des vagues plus que des effets de mode. Nous avons actuellement des offres de qualité autour des restaurants libanais, assez traditionalistes, avec une communauté très présente à Tours. Nous avions eu le Portugal mais le Douro a fermé et reste La Bonne Assiette. L’offre japonaise a considérablement augmenté. Le chef franco-japonais du Nobuki avait le monopole il y a quelques années.

Depuis, une vague d’enseignes comme Oshi Moshi est arrivée sur la ville. De l’autre côté, certains restaurants traditionnels ont disparu comme la cuisine maghrébine (Le Palmier, La Maison Berbère) qui étaient réputée à Tours. Le couscous était un temps l’un des plats préférés des Français, mais les goûts évoluent.

Qu’en est-il d’une « cuisine européenne » ?

C’est une question que je me pose. Existe-t-il à Tours une offre globale de cuisine européenne, comme nous parlons de cuisine asiatique ou africaine ? En tout cas, là-bas, ils parlent de « cuisine européenne ». Mais est-ce qu’on ne fonctionne pas plutôt par spécialité ? En Italie, les restaurants sont connus pour leurs pizzas ou pâtes, en Grèce pour ses rouleaux de vigne. Également, comment sont représentés les Outremers chez nous, leur cuisine est-elle considérée comme européenne, française ou pas ?

Horoscope WTF du 18 au 24 mai 2022

Bélier

Amour

Ne vous reproduisez pas. Ne
gâchez pas la potentielle vie de futurs
êtres humains.

Gloire

Comme disait Socrate : « Wesh
bande de larves, du nerf pour la semaine
»

Beauté

Les murs ont des oreilles.
Par chance, ils ne vous entendront
pas, puisqu’on ne comprend jamais
rien quand vous parlez.

Taureau

Amour

Un sentiment qui a l’air cool ?
Mais qui n’est pas pour vous, vu que
vous avez un coeur de pierre.

Gloire

Arrêtez de dessiner des zizis
partout, bande de gamins…

Beauté

Vous êtes encore plus désirable
qu’une pizza pepperoni.

Gémeaux

Amour

Les Gémeaux sont une
énigme. Mais les énigmes, c’est chiant.
Donc les Gémeaux sont chiant(e)s.

Gloire

Votre travail portera enfin ses
fruits ! Mais ils seront pourris.

Beauté

Deux d’tension, lent(e), toujours
à pioncer ou à bouffer la bouche
ouverte : vous êtes un koala.

Cancer

Amour

L’étoile du Nikos Aliagas vous
conseille de tenter l’amour libre. (et si
c’est Nikos qui le dit…)

Gloire

Vous vous sentez seul(e) en ce
moment ? Les embrouilles vont venir
vous tenir compagnie d’ici peu.

Beauté

N’oubliez pas d’aérer. Pas
pour le Covid, mais pour votre od…
enfin… bref.

Lion

Amour

Vous avez envie de redonner
du piquant à votre vie sexuelle. Aspergez
votre amant(e) de tabasco.

Gloire

C’est à cause de gens comme
vous que la France va mal.

Beauté

Troublante ressemblance avec une éponge. Vous êtes tout(e) mou(e)
du dessous, mais vous grattez du dos.

Vierge

Amour

Vous êtes condamné(e) à faire
l’amour uniquement à des Sagittaires.
Quel enfer.

Gloire

Vous vous achèterez un Jamel
Debbouze de poche. Et ça vous coûtera
un bras.

Beauté

Si on change 3 lettres à Vierge
et qu’on en enlève 7, on obtient « biscotte
». Comme votre carrure. Étonnant,
non ?

Balance

Amour

Balance : déf. Signe astrologique
relou qui ne prend jamais de
décision. Synonyme : gêne, malaise,
« olala pas eux »

Gloire

Courage, plus que 2 semaines
et il ne vous restera que
6 mois pour finir cette année et
en commencer une autre qui sera
encore plus pourrie.

Beauté

Un couple de poissons
rouges va vous adopter. Normal,
vous avez la même mémoire.

Scorpion

Amour

Comme quoi, on est peu de
choses… Regardez, je suis 100 fois plus
génial que vous par exemple.

Gloire

Vous voyez toujours le verre à
moitié vide. Normal, puisque vous êtes
toujours complètement plein.

Beauté

C’est difficile d’être vous.
Vous êtes tellement superbe.

Sagittaire

Amour

Confessez-vous. À ce niveau-
là de cochonneries, c’est plus
humain.

Gloire

Euh… lisez l’horoscope des
Vierges, tiens…

Beauté

Sagittaire, ça rime avec claque
sur le derrière. Et comme en mai, fesse
ce qu’il te plaît : COÏNCIDENCE ? JE
NE CROIS PAS.

Capricorne

Amour

Quand ça veut pas, ça veut
pas. Même les acteurs X ont leur instant
de faiblesse.

Gloire

Les idées fusent dans votre
esprit. Dommage que ce ne soient pas
les bonnes.

Beauté

Chouette semaine, vous
gagnerez plein de choses. Deux kilos
notamment.

Verseau

Amour

Les plus courtes sont les
meilleures, vous savez… (on parle des
relations.

Gloire

Abandonnez vos ami(e)s sur
l’autoroute. Ils ne vous aiment pas, de
toute façon.

Beauté

Si vous vous sentez serré(e)
dans votre pantalon, ce n’est pas votre
ventre. Juste vos chevilles.

Poissons

Amour

Élu « signe le plus chaud
comme une baraque à frites » depuis
1948.

Gloire

Poissons, ça rime avec « zéro
ambition » et « fesses de triton ». Vous
en déduirez ce que vous voulez.

Beauté

Force est de constater que
vous ressemblez à un saumon. Mbop
mbop.

Et si on faisait un petit tour(s) du monde culinaire ?

Nous vous proposons un tour des cuisines du monde sur la place tourangelle, très subjectif, non exhaustif, mais gourmand !

Rien qu’à Tours, il y aurait au moins 80 restaurants et boutiques proposant des produits étrangers, selon le recensement de la CCI Touraine. Alors, par où commencer ?

L’Europe, tiens. Et à tout seigneur tout honneur : l’Espagne, puisqu’on sort tout juste de la Foire et que les sangrias nous inspirent encore. Et si on allait prolonger du côté d’El Pintxo, rue Colbert, bar à tapas tenu par un Tourangeau qui importe ses produits d’Espagne ! Ou bien à la boutique Iberic’Halles ou encore Capricho Diaro, rue Nationale, qui en plus de ses jambons bellota propose de très bons pasteis de natas.

Le Portugal justement, présent à Tours avec sa communauté, n’aurait plus qu’un digne représentant parmi ses tables, La Bonne Assiette, rue Courteline, toujours garnie des travailleurs du coin les midis et franchement bien sympathique (ah, le poulet grillé et la morue !).

Traversons la Méditerranée, direction l’Italie. L’offre est dantesque à Tours mais retenons Gusto, à Plumereau, avec son chef venu des Pouilles et à deux pas de la gare, Mi faim Mi raisin, avec Cesare, son chef mi anglais mi italien originaire de Toscane. Au menu de cette trattoria, une cuisine authentique avec la pasta faite maison. Les pizzas de Chez Pia sont également réputées, avec la pâte sortie du four et mozzarella di buffala, presque comme à Naples.

D’ailleurs pour les bons produits italiens, une adresse incontournable : l’épicerie-traiteur Cas’Al Dente, aux Halles. Valérie, sa propriétaire, se rend régulièrement en Italie faire le tour des producteurs et retrouver ses racines. Pays voisin par-delà l’Adriatique : la Grèce. Dionysos vient de reprendre le flambeau du Mille-Pattes, dans le vieux Tours, et ses épopées culinaires sont déjà célèbres dans les enceintes de la ville.

Reprenons notre croisière culinaire vers le Liban. Une des gastronomies les mieux représentées dans notre ville, avec la rue Colbert, qui pourrait être un jour rebaptisée rue de Beyrouth. Un restaurant portant ce nom y trouve place ainsi que Le Sidon, La Bekaa, Au Liban, et non loin le Zein. Des restaurants dans la pure tradition libanaise, pris d’assaut par les connaisseurs.

Direction l’Asie !

La frontière passée (mais toujours dans la même rue Colbert) posons nos valises en Syrie, où le restaurant Alep est tenu par un couple adorable et propose une cuisine sans chichis mais savoureuse. Toujours en Asie, vaste continent culinaire, la Russie, avec son bout européen, a son épicerie typique place de la liberté, nommée Masha. Les nans et currys indiens se dégustent dans la rue Colbert (décidément multiculturelle en termes de spécialités culinaires), avec le Surya et Le palais du Raja.

En street food courue, l’Asie compte le chinois Mei Wei, dans le vieux Tours, dont on ressort avec l’odeur des mets sur soi. Des pépites culinaires qu’on trouve nulle part ailleurs se nichent avenue de Grammont chez Star d’Asie , et une nouvelle adresse plus confidentielle et spécialisée dans le Japon, Kulila, dans le quartier Paul Bert.

Au pays du Soleil levant, la cuisine raffinée du Nobuki est un incontournable ainsi que les sushis et le tiramisu au thé matcha du Zen, à côté de la gare. On aimerait bien continuer le voyage en Asie car il reste nombre de cuisines nationales à découvrir dans la ville, mais il est temps de reprendre la mer. Côté Océanie, à vrai dire, on a pas trouvé grand chose. Peut-on classer la chaîne des Poke-Bowl qui fleurissent aux quatre coins de Tours dans cette catégorie ? Cette cuisine inspirée d’Hawaï avec ses bols fraicheurs « healthy » mêlant un peu de tout a ses adeptes.

 

En Amérique latine, deux adresses à visiter : Papaye et chocolat à Tours-Nord pour le Pérou et Saveurs du Brésil qui vient de s’installer dans le quartier Velpeau. On avoue ne pas bien connaître ce continent mais on compte sur vous pour y traîner vos papilles.

En revanche, toujours côté exotique et plus spécialement en Afrique, une toute nouvelle épicerie vaut le détour : Konu, l’épicerie du soleil, rue Constantine qui propose des produits africains et antillais, parfois méconnus. Les saveurs des îles sont représentées depuis longtemps par le restaurant Bœuf à Boss situé rue Edouard-Vaillant dont le chef cuisine sur le bout des doigts les standards malgaches et réunionnais.

L’Afrique est d’ailleurs peut-être en train de devenir le top en matière de découverte culinaire à Tours. L’Akan et sa cuisine de Côte d’Ivoire, le Makeda et Karamara pour l’Ethiopie ont pris leurs galons gastronomiques auprès des curieux tourangeaux.

Et si on terminait cette balade autour du monde tout simplement par un dessert ? Avec de bonnes pâtisseries orientales, à déguster à la Maison Rabel de Tours Nord, en face de la médiathèque, ou bien à picorer dans le quartier du Sanitas, sur le marché Saint-Paul.

Texte : Maud Martinez
Photos : Freepik et archives tmv


> Certains de ces restaurants ont été testés dans notre rubrique « chronique resto ». N’hésitez pas à les rechercher en cliquant ICI ! 

 

Grève des éboueurs : les poubelles de la colère

Les trottoirs de la ville sont envahis par les poubelles. La faute à un conflit entre les agents métropolitains et municipaux et leurs employeurs à propos de congés.

Les faits

Les agents métropolitains et municipaux de Tours sont en grève depuis le 5 mai. À l’origine de cette grogne, la suppression annoncée de 1 à 5 jours de congés d’ancienneté (selon les cas). La Ville de Tours et la Métropole expliquent qu’elles sont obligées de les supprimer suite à l’adoption d’une loi, en 2019, sur le temps de travail.

Le maire de Tours, Emmanuel Denis, avait proposé l’instauration, en compensation, de deux jours supplémentaires de RTT et le paiement des 3e et 4e jours. Une proposition rejetée par les syndicats qui entendent élargir les revendications sur la question des salaires.

Ils réclament une augmentation de 300 € mensuels et une prime annuelle de 1 500 €. « Ces congés d’ancienneté ont été instaurés en 1983 par Jean Royer car les agents étaient mal payés », rappelle Koffi Ghyamphy, secrétaire général CGT des agents municipaux de Tours et du CCAS. « On est fatigués, on sort de la pandémie où les agents ont été très sollicités, on mérite ces congés ! »

Le contexte

Depuis le déclenchement de cette grève, les poubelles ne sont plus ramassées dans les villes de l’agglomération et les détritus commencent à envahir les trottoirs des 22 communes de la métropole. De même, les employés de la propreté urbaine ayant rejoint le mouvement à partir du 10 mai, les trottoirs et les marchés ne sont plus nettoyés.

Les diverses rencontres entre les collectivités et les syndicats se sont soldées par des échecs. Depuis 11 mai, la situation semble même assez figée.

Pour la Métropole, le blocage des dépôts qui rend impossible le ramassage des poubelles rend également impossible les négociations. « On est sur quelque chose contraire au code du travail », explique Maria Lépine, vice-présidente de la Métropole en charge notamment des ressources humaines. Pour assurer l’hygiène dans les secteurs les plus sensibles (foire de Tours, centre-ville de Tours), la Métropole a annoncé faire appel de façon ponctuelle à des prestataires.

Vers une solution ?

Vendredi 13 mai, les premières avancées ont été enregistrées. La Métropole a proposé une augmentation de salaire de 120 € mensuel, mais a refusé d’évoquer la possibilité d’une prime annuelle. Les discussions devraient s’intensifier, au cours de cette semaine qui promet d’être une des plus chaudes du printemps.

Texte : Matthieu Pays / Photo : A.G.

Ukraine : Anna Sushchenko, le récit d’une fuite épique

Directrice d’une agence de mannequinat avant la guerre, Anna Sushchenko, réfugiée ukrainienne de 39 ans, est venue témoigner auprès de lycéens de la spécialité sciences politiques du lycée Grandmont la semaine dernière. Les bombes au réveil, le départ précipité en voiture, les arrêts à cause du rationnement de carburant, récit d’une fuite épique.

Dans un poignant témoignage, Anna raconte son premier contact avec la guerre : le matin du 24 février, vers 5 h, elle et ses enfants sont réveillés par les premières explosions dans leur ville de Zaporijia, au sud-est du pays. C’est le début du conflit russo-ukrainien.

Sous le choc, après avoir regroupé à la hâte ses affaires, elle décide de prendre la route le plus vite possible en direction de l’ouest du pays. « J’ai pris mes enfants, le chat, et tout ce qui était important a tenu dans un sac », se souvient-elle. Oubliés les jouets, mis de côté les vêtements inutiles… Anna remplit la voiture, mais le trajet vers la frontière hongroise est difficile.

Comme elle n’est pas la seule à fuir, les autoroutes sont embouteillées, et l’essence est rationnée. « Nous n’avions pas plus de dix litres de carburant par véhicule. On a mis trois jours pour un voyage qui se fait en une journée habituellement », dit-elle. Elle explique avoir vécu une période très angoissante dans la voiture. Elle écoute en boucle les informations relatant les nouvelles avancées russes : les villes bombardées, la pression sur Kiev la capitale, les viols dans le nord du pays…

Au début du conflit, les Russes prévoyaient que l’offensive durerait trois jours. Le conflit dure toujours. Anna doit laisser derrière elle son mari et son beau-fils, âgé de 19 ans, tous les deux sont interdits de quitter le pays. Et finalement le chat, terrorisé par le voyage en voiture, est resté à la maison.

« Mes enfants ne seront plus jamais les mêmes »

Une fois arrivée dans une zone plus sûre, à Berehovo, près des frontières hongroise et polonaise, elle prend contact avec différentes organisations d’aide humanitaire. Elle est alors chargée de diverses tâches : « j’ai fabriqué des gilets pare-balles pour la Défense territoriale, par exemple ».

Elle est alors approchée par le média français Brut, pour qui elle réalisera des images diffusées sur Instagram. Après quelques semaines à participer à l’effort de guerre, elle décide de venir en France. Tout se passe très rapidement. À la frontière, elle ne rencontre aucun problème. « La solidarité a pris le pas sur les contrôles des passeports. Les premiers jours, certains passaient sans montrer leurs papiers », témoigne-t-elle.

Aujourd’hui, Anna vit à Tours avec ses deux enfants dans une famille d’accueil. « Je ne sais pas de quoi demain sera fait. La guerre a tout changé, mes enfants ne seront plus jamais les mêmes. On me propose de reprendre mon métier ici, en France ou en Europe. Mais je vis au jour le jour. Je veux aider mon pays ».

En attendant de retourner en Ukraine, dès que la situation s’améliorera, Anna veut témoigner, et continuer à aider la résistance de son pays. « Tous les médias occidentaux présents en Ukraine le constatent, assure-t-elle. Notre population résiste, nous nous organisons, nous vaincrons ».

Texte : Alexandre Butruille et Alexandre Volte, lycéens de Première, au lycée Grandmont.

Eric Pasquier, du château Gaudrelle : le viticulteur bio

#VisMaVille Éric Pasquier est le propriétaire du Château Gaudrelle, en appellation Vouvray. Après des années en conventionnel, son domaine s’est converti en agriculture biologique et entame une nouvelle étape : le passage en biodynamie.

Eric Pasquier n’est pas né dans le vin, il y est venu sur le tard. Après vingt ans passés à vendre des fromages sur les marchés de Tours, il commence à donner un coup de main à Alexandre Monmousseau en 2008, connu pour ses vouvray.

Pendant dix ans, il dirigera une partie de son domaine, le château Gaudrelle, installé sur les quais de Loire, à Rochecorbon. En 2020, il rachète les parts et vole désormais de ses propres ailes, à 60 ans. S’il n’est pas vigneron de formation et s’occupe plutôt de la direction, gestion et partie commerciale de l’entreprise, « une équipe engagée, attachée au domaine » l’épaule au quotidien.

En premier lieu, Cyril Nenin, son maître de chai et chef de culture. Six autres salariés complètent son attelage, dont son jeune fils Émile, destiné à reprendre le domaine. Son autre fils, Robin, s’il ne travaille pas directement dans le vin, participe à les faire découvrir dans son restaurant de Tours, Chez Gaster.

Tous trois sont fondus de vin nature. Le déclic s’est produit pour Éric Pasquier en 2014. L’équipe ne reconnaît pas ses vins lors d’une dégustation à l’aveugle. Le breuvage est jugé sans défaut, sans expression. Tout ce que n’aime pas Éric Pasquier. « Moi j’aime l’expression, que ça vive, que le vin donne des émotions. Je ne voulais pas d’un vin neutre. »

Il décide alors de changer ses méthodes et passe progressivement au bio, transition qui s’est achevée l’année dernière. Les 20 hectares du domaine sont désormais travaillés à la main « grappe par grappe » dont deux hectares au cheval, avec le moins d’intrants possibles. « C’était une période pas facile car il est difficile de passer au bio, il faut du temps et apprendre. »

Les deux dernières années marquées par le gel et la grêle ont été catastrophiques. « L’an dernier, il n’y avait quasiment pas de récoltes. J’ai pleuré dans les vignes, ça prend à la gorge », avoue-t-il du haut de sa stature imposante. Éric Pasquier ne se décourage pas pour autant et, convaincu de la qualité accrue de ses vins en bio, tente d’aller plus loin.

Le domaine entame son chemin vers la biodynamie, qui demande de la rigueur pour appliquer ses principes : préparations spécifiques, dynamisation des vignes en travaillant avec les principes actifs, respect du calendrier lunaire…

« Faut pas se louper, mais les vins sont encore meilleurs quand ils sont réussis. Je m’intéresse aussi à la géobiologie qui prend en compte les différentes vibrations de l’environnement qui agissent sur les vignes, la fermentation dans les barriques… je pense qu’on pourrait encore améliorer les choses. » Éric Pasquier aime tout ce qui vibre, et son vin d’abord.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Street food indienne : on a testé le Taj

Du côté de la rue du Commerce, s’est implanté le Taj, lancé par Thomas Dessassis. Il montre ici son amour pour la nourriture indienne.

Et une nouvelle enseigne, une ! Le 9 mars dernier, le Taj ouvrait ses portes rue du Commerce, à Tours. Au menu ? De la cuisine indienne à la sauce street food, un créneau pas forcément très exploité à Tours. Derrière le concept et ce restaurant, on retrouve une tête plus que connue dans les contrées tourangelles, celle de Thomas Dessassis.

Lui et sa famille sont adossés au nom Newlita, à Jean-Jaurès par exemple. Mais aussi au premier Starbucks de Tours, aux ex-Quick, à Burger King… Et Thomas Dessassis, c’est aussi et enfin le fondateur de Poke & Bowl, également rue du Commerce. Bref, autant dire que le jeune entrepreneur sait ce qu’il fait et comment ça fonctionne !

Carte courte et street food indienne revisitée

Pour cette nouvelle aventure, le Tourangeau – qui a découvert Calcutta à l’époque – s’est associé à Kamal Debnath. L’équipe est rodée, ça se voit, et au service, c’est du tout bon, avec sourire à foison

. Dans l’assiette, Taj a fait le pari d’une carte courte : menu avec trois salades ou des « rolls » en entrée, trois plats au choix pour la suite et la possibilité de composer son plat indien soi-même. Quand les cartes ne sont pas à rallonge, c’est souvent gage de qualité. On aime !

Après une rapide installation en terrasse, on commence par se délecter d’un naan (au fromage bien sûr, eh oh !) qui ravit nos papilles. Impossible de passer à côté de cette galette de pain typique.

Pour le reste, on a choisi de goûter le poulet tandoori. Les émincés reposent dans un bol et sa sauce ; c’est très légèrement épicé, mais tout doux en bouche. La viande, marinée, est tendre et fondante. Avec tout ça, une bonne grosse portion de riz sauté à l’indienne, avec de petits légumes. Les saveurs, prononcées, s’en dégagent. C’est vraiment parfumé ! Et pour le prix (12,50 € le plat), c’est plus qu’honnête, puisque l’ensemble est copieux et suffit à bien caler l’estomac.

À noter enfin qu’il est possible à Taj de manger en terrasse extérieure ou à l’intérieur, mais aussi de prendre à emporter ou de se faire livrer. Une bonne découverte !

Chronique : Aurélien Germain


> L’addition : Pour le plat, la boisson et un naan fromage, le total est de 17,10 €. Pour le reste, comptez entre 3 et 7 € pour les taj rolls (suivant le nombre), 7,50 € pour une salade ou des falafels. À la carte, les plats complets sont entre 6,50 € pour le taj kebab, 10,90 € pour le biryani et 12,50 € le poulet tandoori ou l’assiette à composer soi-même.

> C’est où ? Au 9 bis, rue du Commerce. Ouvert tous les jours, midi et soir, sauf le dimanche uniquement le soir. Sur place, à emporter et en livraison. > Contact Tél. 02 47 60 91 48 ou sur les réseaux sociaux : instagram. com/tajtours_restau et TAJ Tours sur Facebook.

Horoscope WTF du 11 au 17 mai 2022

Pas l’temps d’niaiser ! C’est l’heure de l’horoscope et de votre dose d’astrologie à la sauce tmv…

Bélier

Amour

Vous ne savez toujours pas
comment on fait les bébés. Mais la personne
à votre droite va vous montrer

Gloire

« On a toujours besoin
d’un(e) pote Bélier pour se foutre de
sa tronche. » (Socrate)

Beauté

Votre chiffre fétiche de la
semaine ? 6. Comme le nombre de
boutons qui vont venir faire coucou
à votre front.

Taureau

Amour

C’est potentiellement la période-
anniversaire des Taureaux. Si le
vôtre tombe cette semaine, on vous
aime. Les autres, on s’en fout.

Gloire

Votre surnom « P’tit poil » n’est
pas usurpé. Coeur sur vous nonobstant.

Beauté

Ouais ouaiiis, on sait que
vous avez un beau popotin. Arrêtez
de frimer…

Gémeaux

Amour

Votre ex est, ce qu’on appelle
dans le jardon, l’ahuri(e) de la bourgade,
le simplet du village. Vous avez bien fait.

Gloire

Arrêtez de vous plaindre si
votre vie est naze. Ça pourrait être pire.
Vous pourriez vivre à Limoges.

Beauté

Vous ressemblez à un canard.
Mais chauve.

Cancer

Amour

Votre vie amoureuse sera
extraordinaire. Sauf si vous êtes né(e)
entre le 22 juin et le 22 juillet.

Gloire

Comme on dit souvent : « Die
Feder ist mächtiger als das Schwert. »
HAHAHAHA !

Beauté

Vous allez embaucher et vous
entraîner avec un coach. Un coach en
raclette.

Lion

Amour

Eeeeh bééé… C’est l’hôpital
qui se fout de la charité de la grandmère
qu’on pousse dans les orties, là.

Gloire

La constellation de Oasis vous
rappelle que Today is gonna be the
day that they’re gonna throw it back
to yoooooooouuuu.

Beauté

Cette semaine, on souhaite
courage à vos WC !

Vierge

Amour

À l’image du
Titanic : un naufrage.

Gloire

L’erreur est humaine. Mais
vous êtes un poney, alors ça ne vous
concerne pas.

Beauté

Ce n’est pas votre avenir
qui brille. C’est juste votre front.

Balance

Amour

C’est en observant vos ex
qu’on a effectivement le droit de douter
de vos goûts.

Gloire

Félicitations, vous avez passé
votre doctorat de langue de bois avec
brio.

Beauté

Ce mois-ci, vous recevrez le
Melon d’Or 2022. Bravo !

Scorpion

Amour

Le mot qui accompagnera
votre semaine sentimentale est « grosse
poisse ». Voilààà bisou bisou !

Gloire

Le sachiez-tu ? Le 26 juillet
tombera un mardi. Flippant, non ?

Beauté

Contre toute attente, on vous
trouvera cette semaine une ressemblance
avec Jean Lassalle.

Sagittaire

Amour

Il ne se passe plus grand-chose
en ce moment. Faites une bonne grosse
tartine avec votre frustration.

Gloire

Vous retrouverez votre amourpropre
au service des objets trouvés
de la mairie.

Beauté

Non, vous ne pétez jamais.
Vous murmurez dans votre slip, nuance.

Capricorne

Amour

Force est de constater que
vous êtes plus proche de l’animal de
compagnie que de l’amoureux/se rêvé(
e)

Gloire

Les erreurs, c’est comme les
prouts. Tout le monde en fait.

Beauté

Une étude sri-lankaise affirme
qu’être beau ou belle rend drôle. Pas
de chance pour vous.

Verseau

Amour

Bonne nouvelle ce week-end :
vous réaliserez enfin votre fantasme de
faire l’amour dans des rillettes.

Gloire

Ahaha, vous êtes vraiment une
imposture !

Beauté

Une sombre étude affirme que
si l’on scanne les Verseaux sur Yuka,
leur nutri-score est E.

Poissons

Amour

Vous n’avez lu que l’horoscope
dans tmv aujourd’hui, n’est-ce pas ?…

Gloire

…Eh bien si oui, vous serez
frappé(e) de malheur sexuel pendant
15 jours. Et hop !

Beauté

Poissons rime avec « perfection
». Coïncidence ? Je ne crois pas !

L’esport : c’est du sérieux en Touraine !

Équipes sportives qui créent leur avatar esport, joueurs professionnels, chargés de communication… L’esport a le vent en poupe en Touraine, et c’est du sérieux.

En mars dernier, La Parenthèse de Ballan-Miré affichait complet pour ses trois tournois d’esport avec récompenses à la clé, durant les Gaming Days. Les personnels avaient dû tirer au sort les 96 joueurs, parmi 350 candidats. Un joueur a même fait le déplacement d’Orléans. « Il y a assez peu de tournois grand public en France, ce qui peut expliquer ce succès », nous dit Victor Simon, référent numérique de la médiathèque, qui organisera désormais un tournoi par trimestre.

Un succès peu étonnant lorsqu’on jette un œil aux résultats du baromètre Esport 2021, commandé par l’association France esports : 19 % des internautes de plus de quinze ans seraient spectateurs ou joueurs d’esports, soit plus de 9 millions de Français. Parmi eux, 1,6 million de personnes seraient joueuses d’esport en amateur.

Pas question d’être affalé au fond du canapé pour papoter avec les copains par jeu interposé : on parle là des joueurs qui s’inscrivent à des compétitions, avec confrontation et classement final.

Quand le sport rencontre l’esport

Au club de hockey-sur-glace des Remparts de Tours, certains joueurs sont éparpillés aux quatre coins de la France. Ils sont hockeyeurs… virtuels. « Nous sommes neuf, et nous participons à la ECL (European Championship League) en équipe de six, ce qui nous permet de nous relayer selon nos disponibilités », explique Geoffrey Baratto, gardien des eRemparts, et chargé de communication de l’équipe.

Des entraînements hebdomadaires pour mettre en place des réflexes de jeu et des combinaisons, des périodes intensives à raison de deux ou trois soirs par semaine durant les phases de championnat ECL…

« Je vous assure qu’après une soirée de matchs, on est épuisés physiquement et mentalement ! » raconte le joueur. Et encore, il joue en amateur : « les joueurs pros ont souvent un programme alimentaire, un entraînement mental et physique, une discipline de fer ».

Pour Sylvain Taillandier, qui gère la communication du club des Remparts, l’esport est une opportunité : « bien sûr que l’esport est un sport ! C’est une question qu’on ne se posera plus dans quelques années. Et pour le club, c’est un axe de développement comme un autre, au même titre que l’équipe féminine ou le handisport. Avec les eRemparts, seule la glace est virtuelle ».

Notoriété, nouveaux publics, partenariats… Les avantages sont nombreux pour le club tourangeau, dont l’équipe esport joue déjà sa troisième saison en ECL, et accède pour la deuxième fois aux play-offs. Un beau succès, et peut-être une montée en division « Lite » (on n’a pas tout suivi sur les divisions – notre côté nuls en maths -, mais apparemment c’est très bien). Ces ehockeyeurs ne sont pas rémunérés. Ce n’est pas le cas des joueurs professionnels de Solary, arrivés en Touraine en 2018 après avoir découvert la ville lors des DreamHack. Ces tournois gigantesques au Vinci ou au Parc Expo ont fait briller la Touraine à l’international.

Déclencheur ou conséquence, une chose est sûre, ces événements ont révélé le potentiel local. « Il existe une vraie économie de l’esport en Touraine, et la CCI cherche à sensibiliser les acteurs économiques à ce sujet depuis 2018 », explique Magali Aveline, responsable esport et divertissement numérique à la CCI. Solary, WSC, Breakflip, Malorian, Connectesport, Need for seat, ESL… Ces noms d’entreprises, c’est peut-être du chinois pour vous, mais pour les pros du domaine, ça veut dire beaucoup !

Dernière nouveauté en date, la création d’une formation « chargé de communication esport » au Cefim. Quatorze étudiants l’ont suivie l’an dernier, et continuent l’aventure avec leur association OneShot. Pour Noémie Chamblet, jeune diplômée, « l’esport se structure en France depuis une vingtaine d’années, il y a donc tout à créer ! Le secteur n’est pas normé comme d’autres, on peut innover, avoir une vraie liberté en communication ».

Eh oui ! Autour des gamers toute une galaxie de métiers se met en place ! « L’esport ne fait plus sourire aujourd’hui, et la Touraine fait partie des régions qui se mobilisent pour développer le secteur », complète Magali Aveline. Autour du jeu, c’est du sérieux !

Texte : Maud Martinez / Photos : archives NR Julien Pruvost / Guillaume Souvant / Dreamhack Tours

A Tours, la course au passeport !

Les vacances arrivent à grands pas et bien des Tourangeaux cherchent à refaire leurs papiers d’identité en vue d’un voyage. Pas simple en ce moment…

Les faits

À Tours-Centre, en s’y prenant le lundi 9 mai, en début d’après-midi, nous obtenions un premier créneau pour le mercredi 3 août. Soit 55 jours d’attente avant de pouvoir faire sa demande de passeport. Pour les mairies annexes, c’était encore pire, puisque des rendez-vous nous étaient proposés en septembre ou octobre. Il reste encore, après ce rendez-vous, à attendre que le document soit prêt. Les délais restent normaux pour cette phase, compris généralement entre deux et trois semaines.

Le contexte

Cette situation inédite n’est évidemment pas propre ni à Tours ni à l’Indre-et- Loire. Anne-Gaëlle Baudoin, directrice de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) indiquait récemment à nos confrères de France-Info, que les délais pour l’obtention d’un rendez-vous dépassaient en moyenne les deux mois actuellement, contre quinze jours à trois semaines en période normale.

Cette situation inédite est liée, en grande partie, à un effet de rattrapage. Durant la période de la crise sanitaire, 1,3 million de documents officiels n’avaient pas été renouvelés puisque les déplacements étaient très difficiles.

Les solutions

Pour remédier à cette situation, les administrés ont d’abord recours au système D. En demandant des rendez-vous dans des secteurs ou des communes moins peuplées, on peut trouver des créneaux plus rapidement. L’Indre-et-Loire compte 23 communes équipées d’un (ou plusieurs) dispositifs de recueil, indispensables à l’établissement d’un document d’identité.

Elles affichent des délais pouvant aller du simple au double. Il est également possible de guetter sur internet les éventuels désistements qui libèrent des créneaux. Mais ils sont aléatoires et ils partent vite.

L’État à la rescousse

Le gouvernement à récemment annoncé un effort exceptionnel en mettant 400 dispositifs de recueil supplémentaires à la disposition des communes. L’ambition étant de revenir à une situation normale pour la prise de rendez-vous avant l’été. Une solution mise en avant depuis longtemps par Cédric de Oliveira, maire de La Riche et président de l’association des maires d’Indre-et-Loire.

Matthieu Pays

Chroniques culture : comics, vérité insaisissable et nouveaux albums de Rammstein et Ephèbe

Attention, comics renversant cette semaine avec The Department of truth ! On lit également « Voyage au centre du microbiote », et on s’écoute le dernier Rammstein et le EP d’Ephèbe.

Le coin lecture

Le comics
DEPARTMENT OF TRUTH

Dans la série « baffe du moment », je demande le comics ! Edité par Urban Comics, ce « Department of truth » signé Martin Simmonds et James Tynion IV, est à coup sûr l’un des immanquables du semestre. Rares sont les ouvrages qui transcendent autant. Ici, Cole Turner, un agent du FBI finit par croiser le Département de la Vérité suite à un congrès de « platistes ». Lui qui a passé sa vie à étudier les conspirations se retrouve plongé dans une histoire qui dépasse l’entendement : théorie du complot ? Vérité ? Mensonge ?

Dans un récit haletant, le lecteur (averti) n’a pas le temps de souffler et finit par se retrouver à se questionner sur tout, absolument tout. C’est à la fois sidérant (quelle histoire !), flippant (et si les complots disaient vrai ?), puissant (la force de frappe de l’ouvrage). Porté par ailleurs par un code visuel étonnant, un trait superbe et des planches avec beaucoup de relief, Department of truth marque durablement. Autant dire qu’on attend la suite avec impatience.

Aurélien Germain

VOYAGE AU CENTRE DU MICROBIOTE

Une petite virée dans nos intestins, ça vous dit ? Bon, ok, dit comme ça, ça donne peu envie, mais c’est pourtant ce que proposent Fäst et Héloïse Chochois dans cet intéressant « Voyage au centre du microbiote » (éd. Delcourt). Le scénariste et l’illustratrice racontent le développement de nos organes et ce qui se bidouille dans notre bidon, via l’histoire d’un milliardaire qui fabrique un cocktail de bactéries pour aider l’humanité à vivre plus longtemps.

Cette BD nous apprend de nombreuses choses (200 millions de neurones dans nos intestins !) et entretient un bon travail de vulgarisation, malgré une intrigue strictement fonctionnelle.

A.G


Le coin musique

LE CD
RAMMSTEIN – ZEIT

Du gros riff à faire péter les plombages, des ballades mélancoliques, des paroles tantôt bourrées d’ironie tantôt d’une noirceur folle : pour ce nouvel album, les Allemands ne changent pas leur formule d’un iota. Peu de surprises dans ce « Zeit », Rammstein faisant du Rammstein pur jus.

L’écoute est toujours autant jouissive lorsqu’il s’agit de metal pachydermique (« OK », « Angst » ou le délire débilosexuel « Dicke Titten » vont faire des ravages sur scène) ou de la tessiture de Till Lindemann ; un poil moins sur les morceaux teintés de pop, mais Rammstein possède toujours cette science de la chanson bien troussée et efficace. Deutsche qualität, comme d’hab’.

A.G

LE EP
EPHÈBE – COMME LE SOLEIL

« C’est le disque le plus sincère que j’aie fait, un disque de guérison et de réconciliation », écrivait encore récemment Axel, la tête pensante du projet Éphèbe. Un disque sincère, donc, mais surtout plein d’émotion et de douce mélancolie. Ces deux sentiments irriguent « Comme le soleil », nouvel EP du Tourangeau qui là encore dévoile sa voix suave. Tout y est doux, relaxant, enveloppé de douces harmonies.

On saluera également des textes riches qui insufflent une vraie poésie à l’ensemble. Celui qui avait déjà ébloui les Inouïs du Printemps de Bourges en 2019 n’a pas fini de briller.

A.G

Chronique resto : on a testé Moom Thaï, quartier gare

Un nouveau venu à noter du côté de la gare ! Rue Edouard-Vaillant, la cuisine asiatique de Moom Thaï est à découvrir, sur place ou en « click ‘n’ collect ».

Il y a encore du nouveau, du côté de la gare de Tours ! Ces derniers temps, on avait notamment voyagé du côté de l’Italie (lire ICI et ICI). Mais cette semaine, pour notre chronique, direction l’Asie du Sud-Est. Le Moom Thaï a ouvert ses portes il y a quelques semaines, rue Édouard-Vaillant, en remplacement d’un ancien restaurant marocain qui existait depuis belle lurette.

Ce jour-là, on est un peu pressés pour s’attarder à table (on fait semblant d’avoir beaucoup de travail…) : c’est donc l’option « click ‘n’ collect » qui semble la plus judicieuse. Le site de Moom Thaï Tours est ergonomique. En 2, 3 clics, voilà notre commande prise sur internet et il ne reste plus qu’à aller la récupérer directement au créneau horaire voulu.

Direction le quartier gare, donc, pour prendre à emporter notre petit plat qui nous attend au chaud. Au passage, la salle est décorée avec goût et bien lumineuse. Très cocooning.

Une formule du midi à 14 €

Pour cette fois, on a opté pour la formule du midi à 14 €, avec une entrée et un plat au choix. Bonne surprise déjà avec les trois nems au porc, bien croustillants et pleins de goût. Ensuite, on a jeté notre dévolu sur le poulet sauté basilic thaï. C’est légèrement épicé, mais correctement dosé. La viande est bien assaisonnée. Les saveurs sont équilibrées et l’ensemble harmonieux.

La portion de riz blanc nature nous a semblé un tout petit peu légère à première vue, mais notre estomac était finalement rempli après le repas. Comme quoi… ! Ce qui donne envie de tester les autres mets.

Car force est de constater qu’il y a du choix à la carte. Les entrées tournent autour des traditionnels nems, bouchées de crevettes à la vapeur et autres soupes. Côté plat principal, place au pad thaï sauté au tofu, au bœuf Luc Lac et son œuf, ou aux bo buns divers et variés. À noter également que le chef propose des suggestions, telles que le magret de canard laqué Moom Thaï ou… une fondue thaï !

Essai concluant pour cette nouvelle enseigne, donc, et un peu de nouveauté bienvenue dans le quartier.

Chronique : Aurélien Germain / photo : Moom Thaï Tours


>L’addition : formule du midi à 14 € pour une entrée au choix et un plat parmi trois propositions. Pour le reste de la carte, une moyenne de 7 € pour les soupes ; des plats de 11,50 à 13,50 € ; salades pour une douzaine d’euros et suggestions du chef entre 13,50 € et 22,50 €. Comptez environ 7-8 € pour un dessert.

>C’est où ? Moom Thaï est au 12, rue Edouard-Vaillant, à Tours. Ouvert du lundi au samedi, de 11 h 30 à 14 h 30 et 18 h 30 à 22 h 30. Ouvert le dimanche de 18 h 30 à 22 h 30. Possibilité de manger sur place, à emporter (click ‘n’ collect) ou livraison via les plateformes habituelles.

>Contact Tél. 02 47 61 19 23 ou sur internet : moomthai37.com

 

Bruno Puccilli « bichonne » les animaux du Muséum

#VisMaVille Bruno Puccilli est chef soigneur animalier au Muséum de Tours. Pour lui, le temple tourangeau des reptiles et amphibiens est autant un refuge qu’un espace d’exposition.

Depuis septembre dernier, Bruno Puccilli, 22 ans, est devenu le chef soigneur animalier du Muséum de Tours. « Une création de poste », souligne le responsable du vivarium, Arnaud Leroy, qui témoigne de l’importance dévolue au soin des animaux dans ce lieu d’exposition.

Car le profil de Bruno Puccilli est tout sauf anodin. Ce Lorrain d’origine combine la double formation de soigneur animalier et d’auxiliaire vétérinaire. Après un passage dans un grand zoo de Bruxelles et des stages dans des refuges, le voilà arrivé à Tours, dans ce musée avec des animaux plus petits mais bien vivants.

« Ce premier vrai emploi » lui sied comme un gant. « Ici, je m’occupe, avec mes collègues, de soigner les animaux et d’entretenir les terrariums et les aquariums. Du soin quotidien : les nourrir, m’occuper des reproductions, des naissances et parfois des blessures, leur apporter les premiers gestes d’urgence. » A

u muséum, le jeune soigneur recueille les animaux blessés sur la route, ceux maltraités par leur propriétaire ou bien les animaux exotiques saisis par la police car détenus illégalement. « À plus de 80 % nous avons des animaux saisis. Je vois ce musée, au-delà de l’aspect pédagogique, comme un refuge. On leur offre un nouveau logement. C’est pour moi un engagement. »

Le jeune homme tatoué, amoureux de la nature, dégage une certaine quiétude, qui doit bien lui servir au quotidien pour faire face à des animaux parfois dangereux : un python de trois mètres, des serpents venimeux ou tout simplement des animaux nerveux qu’il faut amadouer. Depuis son premier lézard obtenu à l’âge de 9 ans et les lectures assidues de la revue National Geographic, le champ d’occupation de de Bruno Puccilli s’est bien élargi.

Il veille aujourd’hui sur une soixantaine d’espèces et plus de 400 spécimens dont une centaine de serpents et nombre d’amphibiens, iguanes, geckos, caméléons, et autres tortues. Quand il parle des animaux, le soigneur animalier parle souvent « d’individus ». « Ce n’est pas de l’affection, mais une habitude qui s’est installée, une adaptation entre nous. »

La mission du chef soigneur animalier ne s’arrête pas au soin et à l’élevage. En ce moment, il recompose avec Arnaud Leroy, le responsable du vivarium, les terrariums et l’espace tropical. « On réfléchit aux compositions pour se rapprocher au plus près de la nature et aux espèces qu’on pourrait accueillir. On évite de mélanger les espèces qui ne sont pas des mêmes pays pour éviter les risques de maladies ou d’agressions. »

Pour découvrir le fruit de leur travail, il va falloir encore un peu de patience. Le vivarium est pour l’instant fermé, au moins jusqu’à cet été. Mais pas d’inquiétude, en attendant, Bruno bichonne ses occupants.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

 

Horoscope WTF du 4 au 10 mai 2022

En mai, fais ce qu’il te plaît : comme par exemple, prendre ta dose d’horoscope 100 % authentique et plein de vérité.

Bélier

Amour

Hahaha, vous bouffez
vraiment à tous les râteliers, hein… ?

Gloire

Un seul Bélier vous
manque et rien n’est dépeuplé.

Beauté

Rien à faire, vous n’êtes
toujours pas le couteau le plus aiguisé
du tiroir.

Taureau

Amour

Il n’y a pas de fumée sans feu
(surtout dans votre slip, vu votre libido
enflammée. Kikoo les baraques à frites)

Gloire

Sur l’autoroute de la réussite,
vous êtes resté(e) bloqué(e) au péage.

Beauté

Outchiii, vous êtes à magnitude
9,2 sur l’échelle de la beaufitude.

Gémeaux

Amour

Seuls les suppositoires
trouvent grâce à vos yeux en ce moment…

Gloire

Personne n’a envie d’être pote
avec les Gémeaux. #lavéritéblesse

Beauté

De loin, vous ressemblez à
une pomme de terre.

Cancer

Amour

Le dernier plat que vous avez
mangé sera votre surnom au lit.

Gloire

Cette semaine, vous ferez pipi
dans l’eau à la piscine. Ce que tout le
monde remarquera, les gens se moqueront
et vous lanceront des cailloux.

Beauté

D’ailleurs, vous êtes aussi
expressif/ve qu’un caillou.

Lion

Amour

Il y a 3 choses insupportables
sur Terre. Les doudounes sans manches,
les trottinettes électriques et les relations
amoureuses avec un(e) Lion.

Gloire

En mai, fais ce qu’il te plaît !
(nous lâcher la grappe, par exemple)

Beauté

Force est de constater que
vous avez des airs de mouflon.

Vierge

Amour

Elle court, elle couuurt la
maladie d’amour… (et vous l’auriez
rattrapée si vous vous étiez mis au
footing, bande de feignasses)

Gloire

Et si vous vous réécoutiez un
petit Larusso pour vous rappeler à quel
point vous êtes has-been ?

Beauté

Vous avez la fesse qui
bloblotte, mais chez vous c’est mignon.

Balance

Amour

On ne dira rien, mais on vous
donne un indice : combinaison en latex,
Jean Castex, tex mex.

Gloire

Vous êtes un poids pour la
société. C’est méchant et gratuit, mais
c’est vrai.

Beauté

Poussée d’acné pour tous les
3e décans, allez bim c’est cadeau !

Scorpion

Amour

Célibataires, unissez-vous !
Ou faites des trucs entre vous, ça ne
nous regarde pas. Berk, dégueu.

Gloire

La constellation d’Uranus
vous ordonne de vivre fesses à l’air
dès samedi

Beauté

Purée, mais qu’est-ce que vous
êtes lent(e)… !

Sagittaire

Amour

Vous draguez absolument tout
ce qui est potentiellement sexy de près
ou de loin (surtout de loin).

Gloire

Y a rien qui va dans votre vie
en ce moment, mais la mienne est tout
aussi pourrie si ça peut vous rassurer.

Beauté

Poh poh poh, c’est qu’on choperait
une migraine ophtalmique en vous
regardant, tellement vous êtes canon.

Capricorne

Amour

Ne perdez pas espoir. Le kebab
que vous êtes trouvera un jour sa
broche. Cœur sur vous.

Gloire

auvez la planète, mangez un
hippie

Beauté

Vous ressemblez aux bonhommes
du dessin-animé « Il était une
fois la vie ».

Verseau

Amour

Avec vous place Plumereau, le
cœur a ses raisons que l’alcool ignore.

Gloire

Pas de doute, vous devez probablement
être le/la meilleur(e) ami(e)
du vendeur de Prozac.

Beauté

Oulaaa… C’est quoi ce petit
bouton, là ? Ça ne vous inquiète pas ?
Allez sur Doctissimo. C’est probablement
le début de la peste.

Poissons

Amour

Vous êtes un bon coup, mais
personne ne le sait. Dommage.

Gloire

Cette semaine, vous n’aurez
pas de souci d’argent. Ce qui est normal,
puisque de toute façon, vous n’en
avez pas.

Beauté

Les étoiles sont alignées pour
que vous montriez votre (jolie) lune.

Basket : tous ensemble derrière le TMB pour le maintien !

Tmv sera le parrain de la rencontre contre Nantes, ce vendredi, à la halle Monconseil. Un match qui, depuis les derniers résultats, a pris une importance capitale. Alors, si vous hésitez encore, voici 5 bonnes raisons de venir supporter les Tourangeaux !

1. Pour vibrer !

Pour vibrer, il faut de l’enjeu et, malheureusement, il y en a. On aurait bien préféré que ce match ne soit qu’un parmi les autres et qu’à part prendre un peu de bon temps en équipe, les joueurs du TMB n’aient plus grand chose à jouer lors de ce Tours-Nantes à la maison.

Ce n’est hélas pas le cas. Tours est actuellement 15e du championnat de Pro B, juste devant… Nantes. Il reste quatre matchs à jouer avant la fin de la saison. Les deux dernières équipes seront reléguées en Nationale 1.

2. Pour lancer le sprint

Oui, c’est un sprint. Dans la dernière ligne droite du championnat, en quatre matchs, les Tourangeaux vont rencontrer trois de leurs concurrents directs pour le maintien. Nantes, donc, ce vendredi. Puis Boulazac, également à domicile, avant un déplacement à Quimper. Le TMB terminera ce sprint qualificatif par un derby très compliqué face à Blois (3e).

Autant dire qu’il vaudrait mieux avoir bouclé l’affaire avant ce dernier acte. Autant dire aussi que le maintien, il va beaucoup se jouer à domicile. Ces matchs, les joueurs vont les jouer comme des finales, les supporters se devront d’être au diapason.

3. Parce qu’ils ont besoin de nous !

Oui, si tmv est fier de parrainer ce match à la maison, c’est d’abord parce que vendredi, encore plus que d’habitude, le TMB aura besoin de tout le monde. La ferveur d’un public, le soutien dans les bons comme dans les moments plus difficiles, ça peut tout changer. Avec vous, le TMB peut gagner ses deux prochains matchs à la maison et, enfin, respirer un peu.

4. Parce que c’est une p… d’équipe !

À regarder le parcours du TMB cette saison en Pro B, on en oublierait presque qu’il s’agit d’une formation promue de Nationale 1. Un effectif au top, un coach expérimenté et respecté, les Tourangeaux ont su, dès le début du championnat prouver qu’ils avaient leur place en Pro B. Des blessures et un peu de fatigue rendent la fin de saison plus difficile, mais ils sont là, les Tourangeaux !

5. Parce que le basket, à Tours…

…C’est une longue histoire. Une histoire glorieuse qui a contribué à faire de Tours la ville la plus sportive de France en 1980 (lire tmv n°289 juste ici !). On vous en parle de la finale de Coupe d’Europe contre le Cinzano Milan, le 17 mars 1976 ?

> Tours VS Nantes, le 29 avril à 20 h.

 

Printemps de Bourges 2022 : on revit le festival, entre concerts et découvertes

Du 19 au 24 avril, la 46e édition du Printemps de Bourges a fait souffler un vent de folie sur Bourges après deux années difficiles. On notera que la manifestation s’est de nouveau déployée dans les bars, dans les rues et sur les places emblématiques avec une fréquentation comme aux beaux jours.

Des concerts de folie

Beaucoup de beaux moments auront marqué cette édition 2022. On notera aux W, les prestations spectaculaires de IAM, incisifs et impériaux. On y a aussi revu avec nostalgie les Dutronc, Jacques et Thomas, en duo, et apprécié la belle découverte que fut Emma Peters, promise à un bel avenir.

Lors des deux soirées WKD, saluons une fois de plus Deluxe, malheureusement bien trop méconnu ! Autre découverte : Blaiz Fayah et son dance-hall de très haute volée.

Quant à la Halle aux Blés et ses deux soirée hip hop, ce fut un véritable bonheur validé avec une Laeti (bientôt en concert au Temps Machine !) en grande forme et un Josman carrément en feu.

Le 22 est définitivement notre lieu préféré quand on a la chance d’y découvrir des belles révélations comme Glauque ou Annael, ou revoir un Malik Djoudi et des Last Train toujours aussi géniaux.

Du off et de la découverte

C’était aussi le moment de faire le plein de concerts « off », pour pimenter le tout :

On retiendra donc, sur la scène French VIP de la SACEM, les beaux concert de Théophile ou des Tourangeaux de Toukän Toukän.

On saluera aussi une fois de plus la belle délégation du Canada avec les prestations d’artistes du cru, notamment les pimpantes Hay Babies et l’incandescente Naya Ali. Le tout, dans une chouette ambiance et des mises en scène au top, avant de croiser par hasard Nina Atal, virevoltante sur la scène du SCPP.

Petit bémol : qu’il n’y ait pas eu cette année de scène Fracama/Région Centre, mais on notera le gros succès des DJ de la scène Riffx Party Club sur une place Séraucourt surchauffée tous les soirs

Des Inouïs

C’est donc la rappeuse Eesah Yazuke, Prix du PDB, et les chansons pop Oscar les Vacances, Prix du Jury (auxquels il faut rajouter St Grall, Prix du public) qui sont les lauréats de cette année. Le jury présidé par le charismatique Abd Al Malik a eu apparemment beaucoup de mal à se décider.

Un véritable travail de fond des Antennes du Printemps de Bourges à travers la France, auquel on souhaite de nous proposer aussi des découvertes de nos DOM TOM qui mériteraient exposition. Une sélection à laquelle on aurait bien rajouté la pop classieuse de Yoa, sans oublier les Tourangeaux de Meule avec leur set intense et psychédélique.

Des créations et des capsules

Comment ne pas saluer ce plateau fastueux, rassemblé pour un hommage magnifique à Brigitte Fontaine ? Se sont succédé Philippe Katerine, Arthur H, Bertrand Belin, Areski, les actrices Anna Mouglaglis et Béatrice Dalle, Jarvis Cooker, le chanteur de Pulp, PR2B, Mathieu Chedid en invité surprise… Le tout mis en scène par Gustave Kerven et Benoît Delepine du Groland !

Tout aussi forte fut la création « Qu’est-ce qu’on attend… », avec d’anciens Inouïs comme Fleche Love, Tracy De Sa ou Terre Noire, proposant, sous la direction d’Adrien Soleiman, un beau répertoire de chansons engagées.

On notera également dans ces moments exceptionnels la venue de Michel Houellebecq qui, avec trois complices et le DJ Traumer, a proposé « Existence à basse altitude », lecture musicale de haute volée.

Le NFT du Printemps

Terminons avec cette opération surprenante, le premier NFT offert à un public d’un festival ! Conçu avec Le Centre, une structure d’innovation artistique passionnée de blockchain, et sur un design original de Kiblind, le Printemps de Bourges a décidé d’offrir à tous les festivaliers leur premier billet NFT. Une expérience et une création pour ce beau cadeau, afin de permettre à tous et toutes d’entrer dans un monde novateur.

Hervé Bourit

Stéphane Balzeau, le souffle du Conservatoire

#VisMaVille Stéphane Balzeau est professeur de musique au Conservatoire de Tours. Il y a développé la filière tuba, aujourd’hui en pointe.

Il est au cœur de la spécialité musique du Conservatoire de Tours, un important complexe artistique niché entre la rue du Petit Pré et celle des Ursulines. Parmi les 82 professeurs de musique, Stéphane Balzeau imprime sa marque, donne du souffle depuis près de 25 ans pour que soit reconnue sa filière, celle du tuba.

Cet instrument, le plus grave de la famille des cuivres, n’a pas la réputation flamboyante du piano ou du violon. Méconnu, il regroupe deux familles, celle des tubas et celle des saxhorns, aux formes et tessitures variées. « Il a pour rôle d’accompagner l’orchestre, permettre que tout sonne bien, c’est la fondamentale. Il est très utilisé aussi dans les brass band et permet de tout jouer des classiques aux thèmes, comme les Beatles », précise Stéphane Balzeau.

S’il a choisi cet instrument, c’est par hasard. « J’ai commencé à jouer en Harmonie à 11 ans, mon père qui jouait de la clarinette en était le président ; et il manquait une « basse », c’est ainsi que cela s’appelait à l’époque. On m’a donné l’instrument, et j’ai adhéré. »

Depuis 1998, Stéphane Balzeau, formé aux conservatoires de Poitiers et Paris, enseigne le tuba au Conservatoire de Tours. C’est d’ailleurs l’année de création de cette filière qu’il n’a eu de cesse, depuis, de développer. « J’ai beaucoup donné d’énergie car c’est un métier passion. Il faut se bouger dans ce milieu pour donner envie aux enfants de découvrir cet instrument. Aujourd’hui, nous sommes deux professeurs de tuba pour une trentaine d’élèves. »

Ce qui en fait une filière majeure et une singularité tourangelle. Stéphane Balzeau enseigne au Conservatoire la pratique du tuba 16 heures par semaine (pour 24 h de préparation instrumentale, d’arrangement, de répétition, de réunion avec ses collègues).

Les cours d’une heure se déroulent en petits comités de un à trois musiciens. Ce jour-là, Elie, en Diplôme d’enseignement musical, s’échauffe et répète avec Stéphane. Avant le cours et dans ses interstices, les échanges se font parfois personnels, détendus. « Nous avons une relation privilégiée avec nos élèves, je ne suis pas seulement leur professeur de tuba, mais je les accompagne dans leur vie. Pour certains, de 7 ans à l’âge adulte ! »

Stéphane Balzeau apprécie également les cours donnés à l’extérieur via l’opération Orchestres à l’école « qui touche des enfants qui n’ont pas forcément accès à la musique ».

Moteur dans son domaine, il a également créé le concours international de tuba regroupant 180 candidats du monde entier. Il a aujourd’hui « passé la main », ce qui lui permet de retrouver le temps de jouer en brass band, quintet de cuivre ou encore à l’orchestre symphonique de Tours et celui de chambre de Nouvelle-Aquitaine.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Chronique resto : On a testé Mamma Mia, rue de Bordeaux

Ces derniers temps, si vous êtes passé(e)s du côté de la rue de Bordeaux, vous n’êtes pas sans savoir qu’une nouvelle enseigne a fait son apparition à la place du Subway (paix à ton âme). Désormais, c’est le tout nouveau Mamma Mia qui a pris ses quartiers au numéro 28.

Mamma Mia, c’est quoi ? C’est, à la base, un groupe qui possède quatre marques (Mamma Mia, mais aussi Fremont Burger, Mamma Napoli et Mamma Fraîche), implanté en région parisienne. Et maintenant depuis peu en Touraine.

Le jour de notre venue, le ciel bleu et les 21°C sont de la partie : difficile de résister, on s’installe donc sur la petite terrasse, trombine au soleil. Un coup d’oeil à l’intérieur nous fait voir une jolie salle, aux couleurs méditerranéennes. De nombreux bouquets de fleurs séchées sont accrochés aux murs, le four à pizza trône à l’entrée et les tables sont à l’enfilade, très proches les unes des autres.

La Mamma Mia, moitié pizza moitié focaccia

Côté cuisine, on est sur du classique à l’italienne : antipasti pour débuter, des pâtes (4 fromages, bolo, truffe, ou encore des linguine aux palourdes ou à la sauce tomate et piment…), quelques plats et, bien sûr, des pizzas. Il y a les toutes simples, comme la margherita ou la calzone (12 € et 16 €), mais aussi des recettes à la chair à saucisse piquante (bella calabria à 15 €) et à la crème de truffe et burrata (bianco e nero à 21 €).

Pour notre part, on s’est laissé tenter par la spécialité du restaurant, la pizza mamma mia qui affiche 20 €. Originalité ? C’est qu’il s’agit d’une moitié pizza, moitié focaccia. La partie focaccia, ce pain de forme plate cuit au four, est assaisonnée au basilic, agrémentée de roquette (un peu trop à notre goût d’ailleurs) et bresaola, une très bonne charcuterie italienne séchée, relativement similaire à la viande des grisons. Sympa !

L’autre moitié pizza fait le travail, copieuse, avec sa mozza bien coulante et légèrement gratinée comme on aime.

Petite précision finale : l’établissement propose aussi à emporter et en livraison, via les plateformes habituelles. Pour celles et ceux qui voudraient faire venir l’Italie à eux.

Aurélien Germain


 > L’addition : Comptez entre 12 et 21 € la pizza. Pour notre part, la spécialité « Mamma mia » était à 20 €. Pour le reste de la carte, plat de pâtes entre 12 € (al arrabiata) et 18,50 € (à la truffe) et une dizaine d’euros pour les antipasti et les desserts. Menu enfant à 14 €

> C’est où ?  28, rue de Bordeaux. Ouvert du lundi au dimanche, midi et soir. Repas sur place, à emporter ou livraison. Contact Tél. 06 77 58 86 20 ou page Facebook du groupe : facebook.com/Mammamiagroupe. Réservations sur thefork.fr

 

 

Horoscope WTF du 27 avril au 3 mai 2022

Les vacances sont finies, l’astrologue de tmv (quel feignant) est de retour. C’est l’heure de votre horoscope WTF !

Bélier

Amour

Samedi, vous aurez un coup
d’un soir. Avec vous-même.

Gloire

Vous commencez à avoir tellement
de casseroles aux fesses que
vous pourriez ouvrir un resto.

Beauté

Il va falloir penser à dire adieu
à ces sous-vêtements si laids.

Taureau

Amour

Aïe. Tel le homard, vous n’êtes
pas hyper hyper motivé(e) à passer à
la casserole cette semaine.

Gloire

Saturne forme un trigone intéressant
avec l’alliance du Bélier. Mais
je ne sais absolument pas ce que ça
signifie, vu que je m’en fous totalement.

Beauté

Rien n’échappe à votre oeil
de lynx. Ce qui rattrape quand on a une
haleine de chacal.

Gémeaux

Amour

Vous avez la braguette qui
réclame qu’on la dézippe.

Gloire

Dur dur. Votre vie est en ce
moment comme la soupe que je me suis
préparée ce midi : insipide.

Beauté

Aïe, mauvaise nouvelle. Cette
semaine, vous perdrez un de vos tétons.

Cancer

Amour

La tension sexuelle entre vous
et Jean Lassalle n’a toujours pas diminué
après ces élections.

Gloire

Mais où est donc Ornicar ?
Aucune idée, mais défoncez-lui deux
trois dents quand vous le retrouverez.

Beauté

Qui porte des sandales, mérite
une bonne mandale. A+ pour d’autres
conseils lifestyle.

Lion

Amour

« Je ne m’attendais à rien, mais
je suis quand même déçu » (Dewey
dans Malcolm, mais valable pour votre
vie amoureuse)

Gloire

Arrêtez de regarder des gens
tout nus sur internet.

Beauté

Pour sauver la planète, on
vous a dit de faire pipi sous la douche. Mais sous la vôtre, pas celle des gens.
#onvousvoit

Vierge

Amour

On ne change pas de capitaine
pendant une tempête. (c’est une métaphore
sur votre fidélité hein)

Gloire

Le 1er mai, c’est la Journée
mondiale du jardinage nu (véridique).
Autant dire que c’est la journée rêvée
pour vous.

Beauté

En parlant de gens tout nus,
les Vierges sont les plus canons du
monde à poil.

Balance

Amour

Vous ne
m’aimez pas, mais je ne vous aime
pas non plus. On est quitte.

Gloire

*Alerte disparition* Le charisme
des Balances a disparu depuis
vendredi dernier. Si vous le localisez,
n’intervenez pas vous-même.

Beauté

On dirait une pâle imitation
de Canteloup. Mais non, c’est
bel et bien votre voix.

Scorpion

Amour

Une fin avril bien pourrie,
puisque cette semaine, vous serez
enlevé(e) et fécondé(e) par un extraterrestre.

Gloire

Vous chantez faux. Tout le
monde le sait, mais personne n’ose le dire.

Beauté

Vous étiez sex drugs & rock’n’
roll. Vous êtes désormais sieste, sans
gluten & bal musette.

Sagittaire

Amour

Vous flirtez avec le danger.
Et c’est bien le seul qui veuille de vous.

Gloire

Vous pensez tout haut ce que
tout le monde dit tout haut. Du coup,
on s’en fout.

Beauté

Napoléon avait toujours la
main dans son gilet ; vous, vous avez
toujours la main dans le slip. Un bel
avenir vous attend.

Capricorne

Amour

Tel le caniche en rut, vous
frétillez un petit peu trop de la truffe
en ce moment.

Gloire

Votre côté rebelle intéresse
fortement Netflix qui vous contactera
pour sa série Wesh Side Story.

Beauté

Vous sentez le salami.

Verseau

Amour

Difficile de croire que vous
fantasmez secrètement sur la personne
qui se trouve à votre gauche…

Gloire

Votre orgueil froisse vos ami(e)s.
Repassez-les. (ouaaaarf, en voilà une
bonne vanne bien pourrie. Allez bisou)

Beauté

Faites une révolution ; optez
pour le slip kangourou.

Poissons

Amour

Les personnes en manque
sexuel et affectif ont souvent l’impression
de lire 3 fois la même chose.

Gloire

Les personnes en manque
sexuel et affectif ont souvent l’impression
de lire 3 fois la même chose.

Beauté

Les personnes en manque
sexuel et affectif ont souvent l’impression
de lire 3 fois la même chose.

(Re)découverte des Deux-Lions, quartier multifonctions

Si vous partez à la chasse au printemps, sachez qu’il est aux Deux-Lions. Un quartier verdoyant, où se mélangent étudiants, travailleurs et habitants. Voici le dernier épisode de notre série sur les quartiers tourangeaux.

Thésée, perdu en son labyrinthe, suivait le fil déroulé par Ariane pour retrouver sa belle. Pas d’amour ni de Minotaure au bout de la passerelle Fil d’Ariane pour nous, mais deux lions. Ou plutôt le quartier des Deux-Lions, auquel on accède depuis les Rives du Cher à pied par ce pont piéton ouvert dès 2001.

Instant confession : comme nombre de Tourangeaux, les rares fois où TMV vient ici, c’est pour aller au ciné, s’affronter au laser game ou faire les boutiques à l’Heure Tranquille. Sur place, on trouve aussi des dizaines d’entreprises et plusieurs établissements d’enseignement supérieur.

Clément, la trentaine, a vu le quartier bouger : « J’ai étudié aux Deux-Lions il y a cinq ou six ans, et j’y travaille en intérim depuis quelques mois. Ça a beaucoup changé, tout a poussé ! ». Même constat pour Mathieu, ancien étudiant qui travaille aujourd’hui encore dans le quartier : « Depuis que je suis venu y étudier en 2005, j’ai toujours vu ce quartier en travaux. Mais avec l’Heure Tranquille, le tramway, et depuis peu l’ouverture d’une école, les choses bougent… Il y a une vraie volonté de créer une vie de quartier, mais malgré cela je n’aurais pas envie d’y habiter. »

On y travaille… et on y vit !

Heureusement, tout le monde n’est pas de cet avis ! La preuve ? On compterait presque 4 000 habitants aux Deux-Lions. Jeanne est de ceux-là. En 2008, elle a eu le coup de cœur : « J’ai découvert ces maisons colorées en bois le long du Cher, qui m’ont rappelé la Norvège où j’avais vécu un an. »

On voyagerait donc aux Deux-Lions ? Les pays scandinaves ici, mais aussi l’inspiration à l’américaine du projet de départ conçu par le maire Jean Royer, avec son « technopole » réunissant entreprises et facultés, pour un bouillonnement intellectuel et économique. Et doit-on considérer que l’appellation « rambla » pour désigner l’esplanade entre l’Heure Tranquille et les habitations reflète une influence espagnole ?

On cherche malgré tout l’Afrique et ses lions. Même si des girafes du sculpteur Fred Chabot sont apparues il y a quelques semaines, on a tout faux pour les influences africaines. Ces « deux-lions » sont en réalité les statues qu’on trouve à l’entrée du château de Rigny, en bordure du quartier. On repassera pour l’exotisme !

Par contre, côté nature, les Deux-Lions recèlent bien des secrets. « C’est un quartier où la verdure est très présente, alors qu’on ne s’y attend pas au premier abord ! explique la guide-conférencière Aurélie Vialard-Goudou. La Loire à Vélo le traverse, il est bordé par le lac de la Bergeonnerie, le parc de la Gloriette et le Petit Cher, et au cœur même du quartier on trouve ce qu’on appelle « la coulée verte » avec ses arbres et pelouses entre les immeubles ».

Faire bouger le quartier

« Des cygnes et des canards volent parfois au-dessus de la maison », s’émerveille par exemple Catherine Cornette, actuelle présidente de l’association de quartier Vivre les 2 Lions. Installée depuis 2004 aux abords du Cher, elle ne quitterait pour rien au monde cet endroit paisible, même si elle considère comme beaucoup que c’est « un quartier un peu conçu à l’envers ».

 

Les habitations sont arrivées après le technopole, formant un quartier-dortoir qui a eu du mal à prendre vie. La mise en place d’un marché a échoué, mais l’ouverture d’une école est un gros progrès. Et c’est donc pour créer une vie de quartier qu’une trentaine d’habitants motivés proposent avec l’association des animations, et font le lien avec la municipalité pour défendre les intérêts des Deux-Lions.

Les ateliers de co-construction lancés l’an dernier par la Ville pourraient ainsi voir la verdure s’installer sur la rambla, et des commerces de proximité arriver – enfin – dans les parages.

Frédérique, Eric, et leurs enfants Pierre et Valentine ne diraient pas non à l’arrivée de collègues. Derrière le comptoir de Saveurs Gourmandes, ils sont les seuls indépendants du centre commercial. Aux fourneaux dès 6 h, pour proposer viennoiseries, sandwichs, salades et boissons de 8 h 30 à 20 h, ils font partie des rares à jouer dans la catégorie « commerces de proximité », avec la pharmacie de quartier. « Mais si on est là, c’est que ça marche ! La galerie s’est bien dynamisée, et nous habitons le quartier, qui est de plus en plus vivant aussi », raconte Pierre, entre deux cafés à servir.

C’est finalement Aurélie Vialard-Gaudou qui nous donnera le dernier mot : « Le quartier s’est construit étape par étape, avec plein d’architectures et de projets différents. Il évolue petit à petit. C’est long de se construire une histoire ! ».

Texte : Maud Martinez / Photos : M.M. + archives NR Julien Pruvost


> Rendez-vous le 30 avril

Groupenfonction fait partie des compagnies artistiques hébergées aux Granges Collières. Depuis quelques semaines, les artistes et les habitants volontaires pour participer au projet « Pride » mené par Arnaud Pirault travaillent sur des chorégraphies et interventions artistique. Pour découvrir leur travail et suivre cette déambulation artistique dans les Deux-Lions, rendezvous samedi 30 avril aux Granges Collières.

Ouverture de la guinguette de Tours le 4 mai et premières festivités

Top départ de la Guinguette de Tours (et de Tours sur Loire) dans quelques jours ! Et, déjà, des festivités programmées pour cette première semaine.

Certain(e)s trépignent depuis des semaines… Se retrouver, sur les quais de Loire, à la Guinguette entre ami(e)s, amoureux ou en famille. Qu’ils se rassurent, c’est pour bientôt ! La Guinguette de Tours ouvrira le 4 mai à 18 h 30, lors du lancement de saison de Tours sur Loire.

Deux jours plus tard suivra l’ouverture de Chez Dupont, puis du Foudre le 13 mai et, enfin, de la Plage le 14 mai. Les Tourangelles et Tourangeaux auront jusqu’au 25 septembre pour en profiter.

Des festivités programmées la première semaine

Pas l’temps d’niaiser, on pourra faire la bamboche dès l’ouverture de la saison, cette semaine du 4 mai (le reste du programme suivra un peu plus tard sur le site de Tours sur Loire).

Au menu notamment ? Les arts de la rue avec Calixte de Nigremont, le 4 mai à partir de 18 h à la guinguette principale (http://www.nigremont.com/). Même jour à 19 h 15, et arts de rue toujours, avec Les Mijorettes, spectacle 100 % féminin et féministe (https://lesmijorettes.wordpress.com/) et la musique de The Green Line Marching Band (https://musazik.fr/green-line-marching-band/)

Le lendemain, 5 mai à 20 h 30, place aux musiques orientales d’Elie et Samuel, pour un voyage à travers le Maghreb et le Proche-Orient, avec le Duo Garcia.  Le lendemain, changement d’ambiance avec la cumbia tourangelle de Chiva Rumbera, à 19 h. Avant, la prestation afro funk, le 7 mai à 19 h de Jumbo System et la présence de la compagnie Titanos.

L’intégralité sera dévoilée lors du lancement de saison le 4 mai.

Printemps de Bourges 2022 : le grand retour

Comme tous les festivals, celui du Printemps de Bourges a souffert de la crise sanitaire. Mais 2022 signe son retour. Et un retour en grand. On vous fait le point, avant d’y faire un petit tour et vous ramener des souvenirs.

C’est reparti comme avant !

Le Printemps de Bourges retrouvera cette année son format habituel. Oui, il y aura bien un W plein à craquer pour voir Dutronc père et fils, Vianney ou Clara Luciani. On retrouvera aussi les belles soirées week-end (toujours au W) avec une programmation de rêve : excusez du peu, Polo & Pan, Vitalic, Vendredi sur Mer, ou Poupie.

Retour aussi du « rap 2 dayz » dans le cadre magnifique de la halle au Blé avec un plateau très relevé à base de Oboy, Josman et autres Jok’Air. Idem pour le cocon du Théâtre Jacques Cœur avec là aussi des petites merveilles comme Crystal Murray, Charlotte Cardin ou Chien Noir.

On va pouvoir enfin de nouveau trainer tard le soir au 22 , pour les Inouïs bien sûr, mais aussi pour une programmation haut de gamme avec là encore des propositions d’exception, comme Glauque, Rouquine, ou Last Train. On découvrira en revanche les deux salles de la nouvelle Maison de la Culture. Sacré plateau là-bas, puisqu’y seront notamment les deux régionaux PR2B et Florent Marchet, mais surtout deux créations, l’une autour de Brigitte Fontaine, juste avant qu’elle ne prenne sa retraite musicale, l’autre baptisée en clin d’œil à NTM « Qu’est-ce qu’on attend !  »

Les Inouïs et les créations 2022

Ces Inouïs (ex-Découvertes) qui sont véritablement l’ADN du Festival avec, cette année, pas moins de 33 groupes repérés dans toute la France mais aussi en Suisse, Belgique et Québec.

Rock, pop, électro, hip hop ou urbain, vous pourrez vous frotter à ce qui sera la crème des futures scènes. On notera par exemple la prestation des tourangeaux de Meule, représentants de la Région Centre cette année.

Côté créations également, elles prendront cette année une place importante. On saluera le duo entre Pomme et la Québécoise Safia Nolin, sans oublier les prestations hors du commun de Michel Houellebecq en compagnie de Traumer (Romain Poncet) et ce titre houelbecquien « Existence à basse altitude », de Albin de la Simone, avec Sylvain Prudhomme ou de l’actrice Céline Salette avec Chloé Thevenin.

Pour finir, deux duos magnifiques seront à découvrir à l’Abbaye de Noirlac autour de l’électro, du jazz et du classique.

Retour du printemps dans la ville

On rajoutera à cela une multitude de scène ouvertes, un village du Printemps, des rencontres à foison, du cinéma, des expositions, des concerts dans des bars, des actions culturelles, des initiatives éco responsables…

Une pléiade d’initiatives en parallèle aux concerts mais tout aussi intéressantes. Le tout, à découvrir à Bourges du 19 au 24 avril prochains.

Texte : Hervé Bourit / Illustration ouverture : Printemps de Bourges


> www.printempsdebourges.com

 

 

Chroniques culture : la « lose » de Napoléon en BD, le vinyle de Radio Campus et la rédac de tmv au Hellfest

Grosse fournée de chroniques culture cette semaine ! Au programme : une sélection éclectique de BD et le très très drôle Waterlose, sans oublier un zoom sur la nouvelle salle culturelle à Rochecorbon, le vinyle de Radio Campus Tours, et notre arrivée prochaine au Hellfest.

LE COIN BD

WATERLOSE

Après « Salade César », Karibou revient avec « Waterlose » (éd. Delcourt), ce qui confirme tout le talent du bonhomme pour nous faire marrer grassement. Accompagné du dessin tout en bichromie de Josselin Duparcmeur, le scénariste dépeint l’ennui profond d’un Napoléon sur Sainte-Hélène, dictant ses mémoires à son biographe.

Un gag par planche, une poilade assurée par page : « Waterlose » est aussi absurde que décalé, balançant l’Empereur tout nu, jouant au badminton, organisant une soirée popcorn ou insistant lourdement pour placer un dragon dans l’écriture de ses mémoires. À mourir de rire et totalement stupide. Donc atrocement jouissif.
Aurélien Germain

La Sélection BD

Avec « Maldoror et moi » (éd. Glénat), Richard et Broyard signent un manifeste visuel et littéraire d’une grande force. Un bel hommage aux Chants du Maldoror du Comte de Lautréamont, à travers cette quête initiatique et ce beau portrait d’un adolescent en proie à ses tourments. On reste dans les adaptations littéraires avec « Baby Face » (Rue de Sèvres) d’après le roman de Marie Desplechinn : Olivier Balez y raconte le quotidien de la jeune Nejma, prisonnière de son image de fille de banlieue, dans un combat qui paraît sans fin, entre suspicion, harcèlement et une belle histoire d’amitié et de passion sportive.

De la banlieue, on passe à « la Forêt » (Casterman), où Claire Braud mène une enquête sur ce milieu bien particulier. Avec son traitement graphique très original, elle va à la rencontre des gardes, chasseurs, scientifiques qui font vivre ce petit monde bien à part.

« L’Enfer pour l’aube » (Soleil), la nouvelle série de Pelaez et Oger, dont le titre est tiré d’un poème de Victor Hugo, est un bon polar dans le Paris du début du XXe siècle. Une idée originale sublimée par un scénario survolté.

On finit avec humour avec « L’Institut » (Fluide Glacial) : le dessinateur tourangeau Mab, sous le parrainage et les commentaires d’Edika, y livre des trips loufoques et cocasses dans un humour barré.
Hervé Bourit


LE LIVRE

L’EAU DE TOUTES PARTS

Sous-titré « Vivre et écrire à Cuba », L’Eau de toutes parts (Métailié) est un recueil d’essais captivants, de l’immense écrivain Leonardo Padura, sur son île chérie dont il dissèque mot après mot les folies et les misères. Le tout, dans une langue brillante et un style flamboyant.

Un ouvrage essentiel pour plonger sans filtre dans cette âme sensible où l’amitié, l’exil, l’amour sont des abîmes sans fonds, mais d’où surgit un émouvant hommage à la littérature, au cinéma et au verbe. Fascinant.
H.B.

400 pages. Sortie le 15 avril 2022.


LE VINYLE DU MOIS DE RADIO CAMPUS

HAKIM NORBERT – STORY TELLING

Le pont aérien Poitiers – Berlin a fait escale à New-York le 1er avril, avec la sortie en vinyle de l’EP « Story Telling », rencontre entre rap, beatmaking et cinéma américain. Derrière la caméra et la plume, le MC poitevin Hakim Norbert, en collaboration avec le beatmaker berlinois Carl Aqua.

Pour le lancement du label Waxflip, « Story Telling » est conçu comme une suite d’histoires, un scénario de cinéma, auquel la musique donne davantage encore de profondeur, accompagnée par des extraits de fresques italo-new-yorkaises comme « Il était une fois dans le Bronx ». C’est le cas du titre « Giovanni », où les scratches de DJ Kidmoko (Poitiers) ponctuent une instru jazzy et boombap, Hakim Norbert nous plante un décor de polar à l’ancienne : criminalité new-yorkaise, cosca du New-Jersey, flingues et pâtes en sauce.

« Écoute parler les anciens » brouille les pistes, et nous emmène dans le Bronx côté clip, mais dans une profonde sagesse côté lyrics, et toujours, des instrus conçues comme de vraies BO.


FESTIVAL

TMV DEBARQUE AU HELLFEST

C’est l’un de nos rendez-vous favoris depuis belle lurette ; ce moment magique, où la team tmv revient toute cassée au travail le lundi, les cheveux ébouriffés, les tympans martyrisés, et des relents de bière entre les dents. Ce « moment magique », c’est le Hellfest, festival metal et des musiques extrêmes qui se tiendra à Clisson cet été.

Et comme chaque année, la rédaction y sera de nouveau pour vous rapporter compte-rendu, photos et impressions. Et il y aura de quoi dire (et nous lire), puisque cette édition anniversaire post-Covid se tiendra du 17 au 19 juin et du 23 au 26 juin. Sept jours de gros son pour 350 groupes ! Rien que ça.
A.G.


CULTURE

SALLE À ROCHECORBON

Vodanum, kézako ? Eh bien Vodanum, c’est le joli petit nom de la salle de spectacles toute neuve ouverte à Rochecorbon en septembre dernier. Au menu, 197 places assises ou 387 debout ; et déjà une programmation alléchante et éclectique. Nos chouchous de Thé Vanille y ont fait un tour il y a quelques mois, tout comme le duo Dyad et Grande, ou encore l’artiste-peintre Alain Plouvier.

Prochainement, comptez d’ailleurs sur « Veuillez patienter », une pièce de théâtre, le 2 mai, et enfin le jeu sur tuyaux « Permis de reconstruire » le 11 juin. Vodanum, salle culturelle et éclectique qu’on vous a dit !
A.G.

Volley : pour le TVB, il faut y aller… encore !

Le Tours Volley Ball a connu deux finales et un ascenseur émotionnel compliqué. Mais ce n’est pas fini.

Le TVB a connu deux finales majeures en dix jours. D’abord celle de la Coupe CEV, perdue en deux confrontations face à Monza, puis celle de la Coupe de France, perdue également, face à Chaumont, samedi dernier. Deux finales, mais surtout deux allers-retours dans un ascenseur émotionnel assez compliqué à gérer.

Car, pour finir finaliste de deux compétitions de cette ampleur, il faut être dans une dynamique exceptionnelle. Il faut être dans une saison pleine. Sauf qu’au final, la vitrine des trophées du club ne se remplit pas.

Samedi, la pilule a été encore plus amère à avaler, car la défaite est intervenue après un match fou, une remontada tourangelle d’anthologie et au terme d’un tie-break dantesque pour, finalement, échouer sur un impitoyable challenge vidéo, particulièrement cruel.

Un nouveau marathon pour le titre de champion

Dans un communiqué, le président Bruno Poilpré rappelait ce dimanche, que le club avait disputé 11 matchs en 32 jours. Il indiquait sans détour : « La Coupe de France, de par son organisation inhumaine a largement émoussé le potentiel de nos joueurs. » Ramassée sur une période très courte, la Coupe de France (dont le TVB était le tenant du titre), a imposé à l’équipe quatre matchs et 3 000 km en bus en une semaine. Des cadences infernales incompatibles avec le haut niveau irrespectueuses du sport et des sportifs.

Et pourtant, il va falloir y retourner. Car il reste un titre à aller chercher, pour accrocher enfin, une étoile à cette incroyable saison. Un des plus beaux : celui de Champion de France. Ce nouveau marathon qui devra, encore une fois, se courir en sprint, débute vendredi, face à Tourcoing.

« Je fais un appel solennel à tous nos supporters et tous nos partenaires pour soutenir notre équipe et son staff en déployant une énorme énergie positive pour que nous abordions le quart de finale de Championnat rechargés à bloc. » Paroles de président.

M.P. / Photo : NR – Julien Pruvost

Avec les petites mains de la Ressourcerie La Charpentière

#VisMaVille Florian Hein donne de son temps libre à la Ressourcerie La Charpentière. Entre l’accueil et le tri, il offre une seconde vie aux objets récoltés, au sein d’une équipe de bénévoles très active.

Ils s’appellent Hugues, Danielle, Maryse, Elliott, Florian. Ils sont une soixantaine de bénévoles à faire vivre la Ressourcerie La Charpentière, située à La Riche, près du stade Tonnellé. Ces chevilles ouvrières s’affairent ce mercredi après-midi alors que ça grouille de monde dans le local, des acheteurs mais aussi des donneurs venus se délester d’objets divers.

Accueil, tri, rangement, nettoyage, test des appareils électriques et informatiques, relooking de meubles, aménagements des rayons, ateliers d’éducation à la couture… Les missions des bénévoles sont variées, au côté de la directrice et unique salariée, Sophie Robin, qui mène le tout, derrière la caisse de la boutique, avec bonne humeur et énergie.

Florian Hein, 25 ans : pour lui, c’est un bonheur d’être ici.

Florian Hein, 25 ans, vient de rejoindre l’équipe en tant que bénévole depuis l’été dernier. Il semble comme un poisson dans l’eau, naviguant avec aisance entre les rayons et les étages du local, échangeant avec entrain un mot avec d’autres bénévoles. « On discute de tout, des actualités, de nos vies, c’est sympa. »

Cette sociabilité, c’est une des raisons qui le pousse à venir donner un coup de main les jours d’ouverture, le mercredi, vendredi et samedi après-midi. La Ressourcerie est devenue incontournable dans le quartier, de nombreux habitués sont de passage ce mercredi. En moyenne, ce sont 100 acheteurs qui chinent des livres, de la vaisselle, de l’électroménager à bas prix, des outils, durant les quatre heures d’ouverture. Des jeunes, des retraités, des budgets modestes, des convaincus de la seconde main, des antiquaires,… la mixité sociale est évidente ici.

Et à l’accueil, Florian a le sourire accroché aux lèvres. D’ailleurs Sophie Robin, la directrice, trouve que c’est un poste tout trouvé pour lui tant il est « avenant ». Florian s’occupe aussi du tri, du recyclage. « Je fais un peu de tout, il y a tellement à faire, nous ne connaissons pas de temps mort ici. »

Sensible aux enjeux environnementaux, Florian Hein est venu à la Ressourcerie par un stage de découverte des métiers. Il est en reconversion professionnelle et finalement ira vers l’animation informatique, sa passion. Mais après son passage à la Ressourcerie, l’évidence s’est imposée de prolonger son action par du bénévolat.

« C’est une association indispensable. Notre société pousse à la surconsommation. Ici nous récoltons les dons et nous leur donnons une seconde vie. » L’année dernière, la Ressourcerie a reçu 50 tonnes d’objets apportés par des particuliers, de la bille au meuble. Seuls 10 % ont été jetés, un très bon score. Ce qui ne peut être revendu à la boutique est recyclé par des entreprises partenaires, filières et autres ferrailleurs.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

> Contact : 09 51 04 54 19
contact@ressourcerielacharpentiere.
com

 

Horoscope WTF du 6 au 26 avril 2022

Profitez de cette petite dose d’astrologie 100 % véritable ! Bisou aux Taureaux !

Bélier

Amour

La découverte de votre âme
soeur, c’est comme un bus Fil Bleu :
ça ne vous attendra pas 107 ans. Alors
magnez-vous.

Gloire

Cette semaine, on fête les Marcellin.
(mais ne vous moquez pas, z’avez
vu votre prénom ?)

Beauté

Comme le dit le célèbre proverbe
« En avril, nettoie ton nombril »
(le vôtre est sale)

Taureau

Amour

Les 2e décans connaîtront une
semaine de bonheur et d’amour fou. Les
autres, on sait pas, mais on s’en fout.

Gloire

Promis, on ne juge pas votre
fétichisme des pieds.

Beauté

Y a pas à dire, les Taureaux
sont les plus sexy. Et on dit pas ça parce
que notre amie est Taureau et nous fait
flipper à nous menacer pour faire un
horoscope sympa…….

Gémeaux

Amour

C’est beau de se réveiller
aux côtés de l’être aimé… Mais c’est
vachement mieux de monter un poney
Shetland en slip licorne.

Gloire

Force est de constater que vous
êtes aussi intéressant(e) à écouter qu’un
caillou.

Beauté

Vous êtes une larve. Mais
une jolie larve.

Cancer

Amour

Votre dernier film vu résume
votre vie sexuelle du moment.

Gloire

Vous êtes cool, mais on a l’impression
que vous avez une patate dans
la bouche quand vous parlez.

Beauté

Il serait judicieux d’acheter
des lunettes. Toujours plus pratique
pour voir votre dignité s’échapper.

Lion

Amour

Utilisez un peu plus le Kama-
sutra (et pas seulement en guise
de cale-porte)

Gloire

Suivez cet habile conseil de
Jean-Claude Van Damme : « Mon modèle,
c’est moi-même ! Si je prends un
autre modèle comme modèle, comment veux-tu que ce modèle puisse modeler
dans la bonne ligne ? »

Beauté

Tout le monde n’a pas forcément
envie de voir votre raie du
plombier.

Vierge

Amour

Vous recherchez l’amour avec
une personne mature. C’est ce qui arrive
à force de traîner trop près des maisons
de retraite.

Gloire

Alors ? Comment vont vos amis
imaginaires ?

Beauté

Votre date de péremption
approche.

Balance

Amour

Netflix recherche des personnes
pour un documentaire sur les
relations foireuses. On dit ça, on dit
rien.

Gloire

Félicitations, votre ego surdimensionné
est visible depuis l’espace.

Beauté

On ne choisit pas sa famille…
mais on ne choisit pas non plus son
physique.

Scorpion

Amour

Pour tenter de raviver la
flamme entre vous, vous tenterez les
jeux de rôle et rejouerez le remake « La
Casa de Popol ». Bien tenté, mais non.

Gloire

On a les amis qu’on mérite.
C’est-à-dire aucun pour vous.

Beauté

Votre vie est une succession
d’échecs, mais vous êtes archi-canon.
Donc bon.

Sagittaire

Amour

Oh oooh, le grand amour
est au rendez-vous ! Mais comme
vous n’êtes jamais foutu(e) d’être
à l’heure, il sera déjà parti à votre
arrivée

Gloire

Adoptez un perroquet : au
moins, quelqu’un qui vous répondra
quand vous parlez.

Beauté

Vous titillez un peu trop
le pissenlit.

Capricorne

Amour

Vous allez vous taper la saga
Star Wars des ex. La Guerre des ex,
L’Empire des ex contre-attaque, Le
Retour de l’ex…

Gloire

L’argent n’a pas d’odeur. Ce qui
tombe bien, puisque vous n’en avez pas.

Beauté

De loin, vous ressemblez à
un burrito.

Verseau

Amour

La roue tourne, oui. Mais la
roue tine, surtout pour vous.

Gloire

Quoi ? Les gens n’ont pas encore
compris à quel point les Verseaux
étaient divins, parfaits et extraordinaires
??

Beauté

Eh bééééééé, c’est une belle
tête de vainqueur que vous avez là !

Poissons

Amour

Sans vouloir balancer, la
personne en face de vous a des délires
louches avec vos fesses.

Gloire

Comme disait Xavier Dolan,
« Tout est possible à qui rêve, ose, travaille
et n’abandonne jamais ». Bref,
pas vous.

Beauté

Oupsi… Bon bah bon courage
à vos WC !

Contes du hasard et autres fantaisies : critique du dernier film de Hamaguchi

Le réalisateur de Drive my car revient avec son dernier film, Contes du hasard et autres fantaisies. Trois histoires sur le hasard et la rencontre amoureuse.

Trois contes, trois histoires, trois récits qui se rejoignent sur un thème, le hasard de la rencontre à l’autre. Pour son nouveau film, Ryusuke Hamaguchi, déjà auteur du remarquable Drive my car, compose son ensemble autour d’un triangle amoureux inattendu ou encore d’une retrouvaille inattendue, mais aborde surtout de la trajectoire de trois femmes qui vont devoir faire un/des choix.

Contes du hasard et autres fantaisies est loin d’être une bluette mièvre ou dégoulinante de bons sentiments. Le long-métrage – qui a raflé le Grand Prix du jury lors de la dernière Berlinale – ressemble davantage à un ensemble de nouvelles littéraires, explorant la notion de coïncidence et la vérité des cœurs.

Si l’esthétique du film n’a rien de bien folichon à notre sens (la platitude des plans) et que la mise en scène paraît froide, Ryusuke Hamaguchi porte ses segments cinématographiques grâce au verbe et au langage, qui ici font des merveilles, et un rythme travaillé.

Ces trois petites histoires ont certes un goût de déjà-vu ou d’universel (par exemple, cette jeune femme qui comprend que le nouvel amant de sa meilleure amie est son propre ex), mais elles sont admirablement bien racontées. Hamaguchi sait conter l’amour, c’est évident.

Aurélien Germain


> CONTES DU HASARD ET AUTRES FANTAISIES 3,5/5
> Drame/Romance. De Ryūsuke Hamaguchi (Japon). Avec Kotone Furukawa, Kiyohiko Shibukawa, Fusako Ube… Durée : 2 h 01. Sortie : 6 avril.

On a testé le Ristorante Enoteca Italiana et sa gastronomie à l’italienne

C’est un petit nouveau qui remplace le Thélème, bien connu à quelques pas de la gare. Maintenant, place à l’Enoteca Italiana et sa gastronomie venue tout droit d’Italie.

« Arrivederci » le Thélème ; « buongiorno » l’Enoteca Italiana ! Outre notre magnifique niveau d’italien, vous remarquerez que le célèbre Thélème de la rue Charles-Gille a changé de propriétaire il y a quelques mois, pour laisser place à une nouvelle enseigne, le Ristorante Enoteca Italiana.

Comme son nom l’indique, l’établissement, ouvert début décembre 2021, fait désormais place à la cuisine italienne et gastronomique. Ni une, ni deux, nous voilà assis confortablement à l’une des tables, portés par l’accent italien de notre hôte chaleureuse.

On reste sur une très belle salle, spacieuse, avec possibilité de s’installer à l’étage ouvert. L’ambiance est cosy, la lumière tamisée et délicate. Mais ce qui nous intéresse ici, c’est la carte !

La formule du midi (17,50 €) propose un plat différent par jour. Cette semaine, il y avait par exemple des raviolis farcis ricotta et sauce foie gras le lundi ou encore tagliatelle alla calabraise, sauce tomate et piment de Calabria.

Une belle découverte à deux pas de la gare

À la carte, les prix sont plus élevés, mais les propositions différentes. Au hasard ? Le risotto enoteca (crevettes, mascarpone, courgettes, le tout flambé au vin blanc) à 21 €, ou encore le thon sashimi snacké à 27 €. Mais qui dit Italie, dit pâtes : on a donc craqué pour les taglioni à la truffe, affichant 26 €.

La truffe est râpée directement et devant vous.

La belle assiette noire arrive et fait ressortir l’esthétique du plat. Les pâtes fraîches et faites maison reposent dans un panier de parmesan. Une bonne idée ! Par-dessus, le chef a rajouté une généreuse portion de burrata, ce fromage traditionnel du pays. Et bien sûr, ne reste que la sublime truffe que l’on râpe sous vos yeux et en direct. C’est raffiné et de qualité. Bien parfumé comme il faut. Et, de surcroît, gourmand et copieux (on n’avait plus faim en sortant, ça c’est sûr !).

Une nouvelle adresse, un nouveau bon plan à deux pas de la gare. Un morceau d’Italie qu’on a aimé déguster et savourer.

Aurélien Germain


> L’addition : Le midi, formule à 17,50 € ou le plat unique à 12,50 € (et même plat à emporter : 10 €), uniquement du lundi au vendredi. À la carte, on monte en gamme : une moyenne de 18 € les entrées et antipasti et de 19 à 27 € le plat. Il existe aussi des menus à 30 ou 40 € et un pour les « bambinos » à 12,50 €.

> C’est où ? Au 30 rue Charles- Gille, à Tours (dans les murs de l’ancien Thélème). Ouvert du mardi au samedi, midi et soir ; et le dimanche et lundi midi.

> Contact Réservations au 06 11 09 76 04. Sur les réseaux sociaux : facebook.com/ristorante.enoteca et instagram.com/ristorante_enoteca

SOS Médecins à Tours : consultations finies entre minuit et 7 h

Depuis le 1er avril, SOS Médecins ferme ses portes de minuit à 7 h. En cause ? Plus assez d’effectifs pour la nuit. Le cabinet doit se réorganiser.

Les faits

Ce qui devait arriver, arriva… Depuis le vendredi 1er avril, SOS Médecins à Tours est contraint de fermer ses locaux entre minuit et 7 h du matin. Pas de gaieté de cœur, évidemment, mais les effectifs se sont tellement réduits et la difficulté de trouver du personnel est telle, que le cabinet a été contraint de prendre cette mesure.

En six mois, deux titulaires sont partis : « Nous ne sommes plus que dix, a souligné le Dr Adam Liance, nouveau président de SOS Médecins, à nos confrères de la Nouvelle République. Et on peine à les remplacer du fait de la pénibilité de l’exercice (nuit). » D’autant que, comme le dit cet ancien des urgences, « on était écartelés entre ces consultations (de minuit – NDLR) et les visites à domicile demandées par le Samu ».

Toutefois, fermer de minuit à 7 h du matin permettra de proposer plus de créneaux de 20 h à minuit, assure le Dr Adam Liance. Désormais, il faudra donc appeler le 15 ou demander une visite pour une consultation après minuit.. « On assurera ces dernières jusqu’à la fin avril. » Ensuite, « nous demandons à partager la charge avec d’autres généralistes de l’agglomération ». Sur 350 médecins contactés par le Conseil de l’Ordre, une cinquantaine a répondu. Et l’ARS précise que des échanges sont en cours pour une meilleure organisation.

Le contexte

En septembre 2021, une grève de SOS Médecins avait déjà alerté les Français sur « la disparition programmée de la visite à domicile » en raison du « manque de moyens dédiés ». L’antenne tourangelle avait pris part à ce mouvement national. Elle craignait déjà que des médecins ne partent.

Les enjeux

Une journée à SOS Médecins Tours comporte plusieurs pics. De 7 h jusqu’à la fin de matinée, on assiste à une montée en flèche, avant un relatif calme… puis le retour des appels de la fin de journée jusqu’au début de la nuit. Entre minuit et 7 h, le Dr Adam Liance précise qu’il y avait entre 10 et 15 appels, « alors qu’à 20 h, on a les quatre lignes qui sonnent en continu ». Et pour lui, le constat est clair : « On a fait 80 000 actes en 2021 ».
Soit 10 000 de plus par rapport à 2020 ! « Si on n’est pas plus nombreux, on ne tiendra pas. »

Aurélien Germain / photo archives NR

Véronique et Malvina : le quotidien de deux maraîchères en famille

#VisMaVille Véronique Jeanneau et Malvina Bouet sont maraîchères à La Riche. Elles produisent des légumes de saison dans une ferme familiale à taille humaine.

Leur visage n’est pas inconnu des habitués des marchés des Halles, de Strasbourg, à Tours, ainsi que de celui de Notre Dame d’Oé. Les deux maraîchères associées à la tête de la ferme du Saugé, à la sortie de la Riche en direction de Saint-Genouph, sont en effet appréciées pour la fraîcheur de leurs légumes, herbes aromatiques et fleurs comestibles, cultivés sans pesticides.

Dans la vie, Malvina, 31 ans, est la nièce de Véronique. Elles ont toutes deux repris la ferme familiale en 2016. Une ferme maraîchère qui date de 1917. Ce sont Auguste et Thérèse, les grands-parents de Véronique qui y officiaient alors. Leurs descendantes sont aujourd’hui passées à la permaculture depuis deux ans, cultivant avec le calendrier lunaire et des engrais verts.

Sur leur petite ferme d’un hectare, elles aiment produire des variétés atypiques telles que la chayotte, la poire de terre ou remettre au goût du jour les légumes anciens comme le cardon, le rutabaga, les ocas du pérou ou l’héliantis. « Nous faisons en permanence des tests de semis, des renouvellements de cultures, comme sur les concombres ou les aubergines. »

Véronique et Malvina sont des maraîchères d’une nouvelle génération, travaillant avec passion sans se tuer à la tâche pour autant. D’ailleurs elles n’habitent pas sur place, ce qui leur permet « de couper ». Elles prennent quatre semaines de congés par an, et le dimanche, c’est repos. Les parents de Malvina qui habitent toujours sur la ferme, se chargent d’ouvrir et de fermer les serres ainsi que d’arroser si besoin.

Leur ferme à taille humaine fonctionne grâce à leur organisation au cordeau et leur complémentarité. Véronique s’occupe plus des serres, Malvina des productions extérieures. Les tâches sont bien réparties. « Le lundi tout le monde est là pour de l’entretien, du désherbage, des plantations. Ensuite, on prépare les récoltes pour les marchés les mardis et vendredis. Et quand l’une est au marché, l’autre est à la ferme, sauf le samedi où nous sommes toutes les deux de marché. »

Les deux femmes sont aidées par Althéa, la fille de Véronique, et Antoine, le salarié. Si « le rapport à la terre, voir pousser leurs productions » constitue leur principale satisfaction, elles apprécient aussi le côté vente directe sur les marchés et les échanges avec les clients.

Tôt le matin, vous croiserez des restaurateurs du quartier des Halles venus se fournir sur le stand de Malvina. Dans l’idéal, les deux maraîchères se verraient bien reprendre la vente à la ferme « pour nourrir les habitants d’à côté », expérience qu’elles ont appréciée durant le confinement.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Chroniques culture : nouvel album pour Ghost, Meule aux Inouïs et le plein de BD et de polar nordique

MUSIQUE

L’album : GHOST – IMPERA

Débarquant tout juste de sa tournée américaine, Ghost présente son tant attendu cinquième album. « Impera », voyage avant l’ère de la peste noire qui a décimé l’Europe, possède de fait un côté un poil plus sombre que ses prédécesseurs.

Pour autant, ce hard rock mâtiné de pop proposé par les Suédois reste toujours aussi lumineux. Avec sa science du groove et de la mélodie qui squatte la cervelle (« Twenties » ouloulou), sa machine à riffs (« Watcher’s in the sky » et « Hunter’s moon », miam), ses titres taillés pour la scène (« Spillways » va fracasser), Ghost vise juste à chaque étage.

Et, même si l’on regrette un peu l’effacement progressif de l’imagerie occulte et le côté désormais plus mainstream du groupe, Ghost poursuit sa mue et s’affiche comme une valeur plus que sûre. D’une efficacité redoutable et diabolique.
Aurélien Germain

MEULE AUX INOUÏS

C’est le groupe Meule qui représentera la Région Centre lors du prochain Printemps de Bourges, prévu du 19 au 24 avril prochains. Les Tourangeaux et leur post-rock d’excellente tenue s’y produiront dans le cadre des Inouïs aux côté de trente-deux de leur petits camarades de promo.

Un nouveau satisfecit pour le label tourangeau Konsatu, après le succès rencontré par les Stuffed Foxes (qui, eux, seront d’ailleurs en concert au Temps Machine le 30 mars !).
Hervé Bourit
> facebook.com/Meulelegroupe

LE COIN LECTURE

La sélection BD

Enki Bilal nous livre avec « Bug » (éd. Casterman) la fin de sa trilogie passionnante, où se confrontent réseaux sociaux et sentiments humains. Via un récit hors norme et une maîtrise graphique époustouflante, le résultat devrait combler de plaisir tout lecteur prêt à s’immerger dans ce qui restera probablement l’une des plus belles réussites de l’année.

Autre réjouissance : le génial Dodier publie le 28e tome de « Jérôme K » (Dupuis). On saluera une fois de plus cette facilité incroyable à raconter des histoires touchantes, mais pleines d’humour avec un trait fluide et gracieux à la fois.

Nouvelle série pour le duo Léo et Rodolphe, soutenus par le dessin d’Aloing qui, avec « Demain » (Delcourt) délivrent une SF tendue. Un Rodolphe toujours au sommet d’ailleurs, rejoint par le talentueux Griffo pour « Iruen » (Daniel Maeghen), incroyable récit tiré de l’explosion du volcan de Palma aux Canaries que le dessinateur a personnellement vécu.

On terminera avec le réjouissant « Game au vert » (Bamboo), où Damian Campanario Hernandez y dessine les affres d’un ado perdu en pleine campagne privé de ses réseaux sociaux préférés. Juste jubilatoire.
H.B.

LE LIVRE : FROID COMME L’ENFER

Il faut croire que l’Islande est une réserve inépuisable d’auteurs de polars… et tous plus doués les uns que les autres ! Avec « Froid comme « l’enfer » (éditions Métailié), thriller efficace et très centré sur la psychologie des personnages, Lilja Sigurdardóttir tisse une toile d’araignée à base de chapitres courts et incisifs. Ce travail de dentellière qui s’amuse sans cesse à brouiller les pistes est un pur régal. Bienvenue donc à cette nouvelle reine du polar nordique qui saura vous emporter comme il se doit.
H.B.

10 & 20 km de Tours : plus que quelques jours pour le tarif préférentiel

Les 10 & 20 km (et le marathon !), c’est en septembre prochain ! Jusqu’au 31 mars, l’inscription à la course est moins chère.

Attention, amis coureurs de toutes catégories, vous n’avez plus que quelques jours pour profiter des tarifs de lancement pour les courses des 10, 20 km et du marathon de Tours du 25 septembre prochain. Après le 31 mars, ce sera (un peu) plus cher.

Cette petite info (qui peut vous faire économiser quelques euros) est l’occasion pour nous de vous redonner envie de participer à cette belle fête de la course à pied, au cœur de la ville.

10 km ? 20 km ? Marathon ou marche nordique ?

Au départ de la place Anatole-France, le 10 km, l’épreuve la plus populaire, vous emmènera pour une belle balade sur les deux rives de la Loire, avec un passage par l’abbaye de Marmoutier et une petite virée dans le centre historique. Si vous vous sentez un peu plus motivés, vous pouvez partir sur le 20 km et ses deux boucles sur le parcours du 10 km. Le parcours est tellement roulant et agréable que, franchement, on ne s’en lasse pas.

Et si vous avez vraiment des jambes de feu, vous pouvez vous lancer dans la belle aventure du marathon. Mais là, évidemment, grosse préparation à prévoir : il faut y penser dès maintenant (et avoir déjà un bon petit niveau dans les pattes). Vous partirez, là encore, de la place Anatole-France, pour une virée en bord de Loire, mais dans l’autre sens et beaucoup plus loin, jusqu’à Savonnières et retour par Saint-Genouph.

Les organisateurs ont aussi ajouté une belle épreuve de marche nordique, sur 10 km. Alors, on se motive et les inscriptions, c’est maintenant !

M.P. / Photos : archives NR Julien Pruvost


> 10, 20 km et marathon de Tours, le 25 septembre. Tarifs jusqu’au 31 mars : 10 km : 14 € ; 20 km : 18 € ; Marathon : 58 € ; 10 km nordique : 16 €

 

JoggInTours : les bienfaits de l’entraînement en groupe

Autour du lac de la Bergonnerie, le long de la Loire ou du Cher, à Sainte-Radegonde… Les coureurs sont partout, à toute heure du jour ou de la nuit. Mais qui a dit que la course à pied était un exercice solitaire ? Fondé en 2014, le club JoggInTours en fait une pratique collective : Fanny et Olivier nous expliquent pourquoi.

« Au début nous étions six ou sept, à l’initiative d’Alain Blanchard, qui court depuis longtemps et m’a initié », raconte Olivier Roffini, actuel vice-président de l’association JoggInTours. Aujourd’hui, ils sont plus de 160 adhérents à venir s’entraîner toutes les semaines au stade des Tourettes, à Tours Nord, ou en plein-air, le dimanche.

Et si l’association sportive tourangelle compte aujourd’hui une section « compétition », son ADN reste celui de la course à pied loisirs : « L’idée est vraiment de proposer cette activité au grand public, pour tous les niveaux ! », précise Olivier. Sont ainsi les bienvenus les coureurs qui s’ennuient à force de courir seuls, les personnes qui veulent s’y remettre après avoir arrêté quelques mois ou quelques années, et les néophytes (souvent quadragénaires) qui n’y connaissent rien mais veulent commencer à se bouger.

S’entraîner en groupe

Tout ceci avec une particularité : l’entraînement en groupe, qui présente bien des avantages si l’on en croit Olivier, et Fanny Bourdelas, salariée du club et éducatrice sportive. Au programme des séances au stade des Tourettes : quelques tours de piste pour se mettre en jambes, puis un programme de courses sur différentes distances, parfois un peu de renforcement musculaire, et un dernier footing pour clôturer…

Mais pourquoi tout cela plutôt que d’aller faire sa petite sortie tranquillement dans les bois ? « On vient pour se dépasser et sortir de sa zone de confort. Le fait d’avoir un encadrant sportif permet aussi de progresser en toute sécurité. Et chacun est sûr de trouver des gens ayant le même profil sportif, pour être en groupe, ce qui est très motivant », explique Fanny.

Pour Olivier, l’aspect social est en effet primordial : « Chacun court à son rythme, donc même ceux qui débutent dans la course à pied finissent la séance. On a d’ailleurs un slogan : on part ensemble, on arrive ensemble. »

Olivier a d’ailleurs lui-même bénéficié des bienfaits de la pratique du running au club : lui qui courait tout au plus cinq kilomètres au début, s’inscrit désormais sur des marathons. Même si le club JoggInTours a aujourd’hui bien grandi, avec ses coureurs compétiteurs et même des activités « forme santé » pour les non coureurs, l’esprit reste donc le même : courir à plusieurs, dans la joie et la bonne humeur !

Maud Martinez

Festival du cinéma asiatique de Tours : le grand retour !

Le Festival du cinéma asiatique revient à Tours la semaine prochaine. Au programme, projections à tout va, événements et une rétrospective immanquable.

En 2020, il avait été purement et simplement annulé (un certain vilain pas beau appelé « Covid » était en cause). En 2021, il avait été repoussé trois (!) fois avant, enfin, d’avoir lieu en juin : cette fois, le Festival international du cinéma asiatique de Tours peut prendre place sans restriction, ni peur de se voir sabré au dernier moment.

Du 28 mars au 5 avril, le Ficat – son petit surnom – revient par la grande porte et investira les cinémas Studio pour sa 23e édition, ainsi que divers lieux de l’agglo pour ses événements parallèles.

Avant-premières, inédits et rétrospective

Ce n’est pas un secret pour les cinéphiles : la production asiatique est aussi féconde que créative. Le Ficat le prouve de nouveau en mettant en valeur une programmation éclectique, à coup d’avant-premières (« Juste sous vos yeux », de Hong Sang soo), de films jeune public (« Kiki la petite sorcière » du géant Miyazaki) ou d’inédits, comme la claque « Atlantic City », signée Juhyoung Ra (preuve une nouvelle fois que « depuis les débuts du festival, nous ouvrons nos écrans aux réalisatrices », comme le disait en 2021 Lucie Jurvillier, responsable du Ficat).

Reste, également, une rétrospective qui change un peu de l’ordinaire. Car cette année, le festival met un coup de projecteur sur le réalisateur Satoshi Kon, via une rétrospective, cinéaste plutôt méconnu, comparé aux grands noms du genre. « Et pourtant, c’est un grand maître de l’animation japonaise, mort trop jeune à 46 ans », rappellent les organisateurs dans leur communiqué. Au menu, quatre films, quatre chefs-d’œuvre. Le programme s’annonce chargé.

Aurélien Germain

> Ficat. Du 28 mars au 5 avril, aux cinémas Studio de Tours, mais aussi à Montbazon, Chambray, Joué-lès-Tours, Saint-Avertin… Lieux, tarifs et programmation complète : studiocine.com et cineasia37.wordpress.com

 

Bistrot du 60 : le bon plan de la rue de la Scellerie

Ce jour-là, nos pas nous ont menés rue de la Scellerie. À la recherche d’un endroit où satisfaire notre appétit, nous jetons un œil distrait à la devanture du 60 et quelque chose se met en marche dans notre cerveau affaibli par le manque de carburant. N’y avait-il pas autre chose ici, avant ? Quelque chose de très différent…

Une série de remue-méninges plus tard, nous y sommes : la Fiesta Latina et ses promesses brésiliennes ! Autant l’envie de passer la porte de ladite fiesta ne nous avait jamais effleurés, autant là… Nous sommes à la fois intrigués et tentés. Et, vous le savez, ne pas céder à la tentation est un grand péché pour nous.

Grand bien nous en prend : la belle porte en bois s’ouvre sur une entrée hyper cosy et décorée avec soin. Le lieu est tout en longueur et nous devinons au fond, après quelques mange-debout, des tables bien accueillantes. En entrant, nous remarquons plusieurs groupes d’habitués : encore un bon signal. Côté carte, on apprécie également le parti-pris. Il y a celle du midi et celle du week-end (du vendredi soir au samedi midi). La seconde offrant, bien sûr, des propositions un peu plus sophistiquées.

Tartare de bœuf au citron et pesto, frites maison

Mais en semaine, il y a aussi de quoi se faire plaisir. Comme nous nous sentons d’humeur carnassière, nous optons pour le tartare de bœuf au citron et pesto avec ses frites maison. C’est à la fois frais et gourmand : on valide ! En dessert, une variation de fondant au chocolat-vanille-caramel, version mille-feuilles vient nous caresser les papilles. Un vin choisi parmi les propositions au verre accompagne le tout.

Discutant avec Noémie, qui veille sur la salle, nous apprenons qu’elle et le chef Emmanuel ont ouvert ce lieu début novembre 2021 et qu’il ont dû refermer assez vite, pour les raisons que l’on sait. C’est donc un deuxième lever de rideau qu’ils vivent actuellement. Et on aurait tort de s’en priver. Une cuisine entièrement maison, déclinaisons de recettes de la tradition française modernisées, une carte qui change toutes les semaines, des prix doux, un service au petit soin : ce bistrot du 60 coche vraiment toutes les cases.

M. P.


> L’addition : En semaine, la version deux plats est à 16 €. La formule complète est à 20 €. Quelques plats (dont notre tartare) affichent un supplément de 3 à 5 €. Plat seul : 12 €. Le week-end, les plats tournent autour de 15 €.

> C’est où ? 60, rue de la Scellerie, à Tours. Ouvert du lundi au samedi, à midi et au dîner les vendredis et samedis soir. Fermé le dimanche. Contact Tél. 02 47 05 78 07 Sur internet : lebistrotdu60.business.site , Facebook (Le Bistrot du 60) et Instagram.

 

Horoscope WTF du 23 mars au 5 avril 2022

Cette semaine, on n’a pas grand chose à dire aux Lions. Mais comme on est payés pour écrire des bêtises, vous savez…

Bélier

Amour

D’après Google, « le bélier
sait qu’une brebis est prête à être saillie
grâce à l’odeur qu’elle dégage. Il renifle
ses poils ». Un peu comme vous,
finalement.

Gloire

Votre QI est égal à la température
du jour + le nombre de doigts
qu’il vous reste.

Beauté

Exceptionnellement, comme
c’est potentiellement la période de
votre anniversaire, vous êtes le/la plus
canon cette semaine. (mais que de dos)

Taureau

Amour

Taureau, ça rime avec « maxi
libido » mais aussi « zizi zéro ». A vous
de voir.

Gloire

Soyez vous-même. De toute
façon, personne n’a envie d’être vous.

Beauté

Le string à rayures affine la
taille. #pensezy #conseilmode

Gémeaux

Amour

Ne soyez pas dans le déni,
voyez à quel point tout le monde rêve
d’être en couple avec un(e) Gémeaux.

Gloire

Vous n’avez pas toujours été
aussi lent(e). Fut un temps, dites-vous
que vous avez été le plus rapide des
spermatozoïdes.

Beauté

Faites comme Forrest Gump.
Courez. Courez encore. Et ne vous arrêtez
jamais. A+ !

Cancer

Amour

L’amour, c’est comme un ongle
incarné. Ça fait mal. Wesh.

Gloire

La constellation du Joey Starr
vous conseille de vous laisser zoom
zoom zang dans votre Benz benz benz.

Beauté

Sachez-le : plus votre pilosité
est élevée, plus vous faites preuve de
maturité.

Lion (mais cette
semaine, on vous
fait la tronche)

Amour

Je boude, je dirai rien.

Gloire

Je dirai rien, je vous ai dit,
rooooh, je suis pas astrologue de
toute façon.

Beauté

‘M’en tape toootalement.
(alors, bien bien déçu(e) par cet horoscope,
non ? Héhé, vous n’avez
qu’à lire celui de Femme Actuelle)

Vierge

Amour

Tout miser sur votre intelligence
est peut-être un peu audacieux…

Gloire

La constellation du Gilbert
Montagné ne voit pas votre avenir
d’un très bon œil.

Beauté

Aaaah, avril approche, en
avril ne te découvre pas d’un fil tout
ça tout ça…Vous vous en foutez, vous
êtes toujours à poil.

Balance

Amour

Vendez votre amour-propre
sur Le Bon Coin. Sait-on jamais…

Gloire

Le sexe fait vendre. Vendez
le vôtre.

Beauté

Vous ressemblez à un nem
quand vous dormez.

Scorpion

Amour

Tel le pédoncule, vous pédonculez

Gloire

Même le bilboquet est moins
vieux jeu que vous.

Beauté

« C’est pas la taille qui
compte » (citation préférée des Scorpions
depuis 1947)

Sagittaire

Amour

Vous êtes dans le top 12 des
signes qu’on préfère.

Gloire

Vous rentrez dans le lard de
tout le monde. Normal, vous êtes un
jambon. (haha)

Beauté

Jaloux de votre divine crinière,
un poney vous croquera la main
ce week-end. C’est con.

Capricorne

Amour

Tchou tchouuuuu, le train
pour Sexe Land est parti sans vous
cette semaine.

Gloire

Tel Didier, vous avez le bourdon.

Beauté

Ah bah visiblement, vous êtes
plus bison que futé.

Verseau

Amour

Copulez uniquement avec les
Gémeaux. Les autres signes ne valent
pas grand-chose.

Gloire

Vous êtes là, les bras ballants,
le slip au vent : qu’attendez-vous pour
vous motiver ?

Beauté

Il est certain que nu(e), vous
êtes le/la plus sexy. Par contre, avec
les habits…

Poissons

Amour

Le fruit défendu, le fruit défendu,
mouiii… Le vôtre n’est pas si
défendu que ça, krrkrrr !

Gloire

Chaque jour qui passe est pour
vous une nouvelle opportunité de tout
gâcher.

Beauté

Beaucoup de Poissons nous
ont dit avoir été vexés quand on a écrit,
dans le n°407, que Poissons rimait avec
tête de thon. Bah, pour la peine, on le
redit ! Bisouuu.

A Tours, le sport amateur reprend du souffle et des couleurs

On le sait, la crise sanitaire a pesé sur notre motivation. Plus trop d’énergie pour faire du sport. Et, on le sait aussi, il est temps de s’y remettre. Ça tombe bien : les clubs de Tours, en sports collectifs comme en sports individuels sont là et bien là. Structures et encadrement sont au taquet pour vous accompagner. Alors, on s’y remet ?

« Nous sommes de retour à nos chiffres habituels ! ». Au CEST, le moral est donc au beau fixe pour attaquer le printemps. Ce club multisport fondé en 1955 en a vu d’autres, mais le Covid, c’était une première. Le président de l’association, Gérard David, admet que le club a perdu des adhérents… Mais ça, c’était avant !

Et plus précisément à la rentrée de septembre 2020, marquée par les incertitudes (le nouveau confinement d’octobre 2020 et la refermeture des salles de sport allaient d’ailleurs donner raison aux sportifs hésitants).

Mais depuis septembre dernier, le club affiche de nouveau plus de 1 500 adhérents, tous âges et toutes pratiques sportives confondus. D’un club amateur à l’autre, les chiffres varient un peu mais témoignent d’un quasi-retour à la normale, avec parfois quelques pertes – pertes de motivation pour les sportifs, et donc pertes d’adhésions pour les associations.

Fin du scan du pass sanitaire

On peut comprendre les frileux : pass sanitaire, se désinfecter les mains, et les doutes sur le port du masque ou une pratique sportive « normale » pouvaient décourager. Émile Renner, formateur en judo (au CEST et dans d’autres structures) a donc vu arriver mars avec soulagement : « Nous avions déjà adapté nos pratiques, avec pendant plusieurs mois du judo sans contact, pour respecter les distanciations. Mais avec la fin du scan du pass sanitaire, on va aussi gagner beaucoup de temps en début de séance ».

Au Paul Bert Volley, fini la désinfection de tous les ballons ! Fini aussi le contrôle du pass sanitaire, ce qui n’était pas une mince affaire, comme le raconte Frédéric Rodrigues, l’un des piliers du club : « Le pass sanitaire, le pass vaccinal… il a fallu réfléchir et prendre des décisions pour voir comment appliquer les protocoles, et la municipalité a été à notre écoute pour tout cela. »

Survivre aux fermetures

Bref : on souffle et on respire enfin, pour reprendre les entraînements comme avant ! Même si, côté compétition, le calendrier a été bouleversé : « Avec la fermeture des gymnases en 2020 et 2021, nous n’avons pas pu jouer pendant neuf mois. La saison de championnat Ufolep a été coupée, certaines équipes ont disparu des radars, la fédération a dû revoir le calendrier pour la reprise ». Un peu plus que du sport…

Pourquoi et comment le Paul Bert Volley a-t-il survécu aux fermetures, contrairement à d’autres équipes adverses ? « Au-delà de l’effet J.O qui a bénéficié au volley, la cohésion a perduré ! L’esprit du club est resté, nous avons maintenu le lien, et il y avait encore plus de joie quand nous nous sommes retrouvés ! » explique Frédéric, qui évoque avec enthousiasme la reprise des troisièmes mi-temps. Au-delà de l’entretien physique, c’est donc le lien humain qui fait vivre les clubs sportifs amateurs de Touraine.

Aux Enfants de Neptune, entre le Covid et les travaux à la piscine Bozon, les entraînements ont été suspendus pendant presque un an. Pas de quoi décourager les nageurs, comme Raphaël : « Avec des amis du groupe, on se voyait pour aller courir, ou pour nager dans d’autres piscines en attendant de retrouver “ la nôtre ”. Car aller nager seul, c’est possible, mais pas toujours motivant. Avec le club, l’entraîneur, les copains, on progresse. » Avec un objectif : les championnats de France Interclub Maîtres à Tours les 2 et 3 avril prochains.

Même son de cloche du côté de la capoeira. Alors que l’association Itaparica prépare son festival du 24 au 27 mars 2022, Bachir Cherif constate lui aussi l’importance du contact humain : « Nous avons perdu quelques adhérents, à cause du pass sanitaire, ou par peur de ne plus être au niveau. Mais pour ceux qui sont restés, qui ont participé aux activités en extérieur et qui sont là depuis la réouverture des gymnases, le groupe est plus solide qu’avant, comme si ces épreuves avaient forgé un noyau dur et décuplé leur amour de la capoeira ! ».

Le printemps amènera-t-il de nouvelles inscriptions dans les clubs ? Les motivés attendront peut-être la rentrée de septembre, mais une chose est sûre : les bénévoles et formateurs les attendent de pied ferme pour partager l’amour d’un sport, et plus encore.

Texte : Maud Martinez

Festival de la BD d’Angoulême : entre récompenses, superbes découvertes et hommages à l’Ukraine

De la BD, de la BD… et encore de la BD ! Pour qui aime le 9e Art, le festival de la BD d’Angoulême est « the place to be ». On y a fait un tour et on vous raconte (presque) tout !

Sur la façade de l’hôtel de Ville d’Angoulême, sur fond de projection du drapeau ukrainien, un mapping de feux d’artifices pour cacher le bruit des bombes, là-bas, très loin. Et très proche aussi, avec pour la soirée d’ouverture au théâtre, un émouvant concert de dessins d’auteurs d’une douzaine de nationalités différentes, soutenu par les notes virtuose du pianiste franco-ukrainien Dimitri Naiditch.

L’Ukraine encore, dès la sortie de la gare ou sur des panneaux géants : Manara, Walter Minus, Riad Sattouf et d’autres disent leur soutien, dans ces couleurs bleu et jaune , que l’on retrouve en pin’s et en ruban chez beaucoup.

Dans ce contexte un peu particulier, la participation à cette 49e édition fut un peu moindre mais ô combien réjouissante. Des expositions à n’en plus en finir, comme celle consacrée à l’immense René Goscinny, le scénariste de Astérix, Lucky Luke, Iznogoud et tant d’autres. Un monstre de travail qui imposa ce terme « scénariste », quand celui-ci n’existait pas encore.

Astérix qui fut aussi à l’honneur cette année, avec rien moins que deux fresques, une dessinée par Boucq et l’autre par Catel, et le dévoilement d’un menhir place de la gare pour dire toute la place d’Uderzo (décédé l’an passé) et de Goscinny, inauguré par leurs deux filles.

Que dire aussi de celle sur Chris Ware, un grand monsieur qui après Angoulême, sera présenté au Centre Pompidou avec son art de l’architecture et de la composition époustouflant. On notera aussi celle de « Mortelle Adèle », très rafraichissante, tandis que le Pôle Manga explosait tous les records de fréquentations avec la magnifique exposition sur Mizuki, auteur prolifique.

Palmarès et récompenses

Ce foisonnement, cette richesse, on la retrouve aussi dans le palmarès. C’est donc Julie Doucet, la Canadienne qui récolte le Grand Prix, histoire, aussi, de lui dire qu’on adorerait qu’elle se remette à la BD ! (elle qui n’a rien publié depuis plus de 20 ans…). Car ses ouvrages féministes et pleins d’humour sont toujours autant dans l’air du temps.

Concernant les prix, le Fauve tout en or du brésilien Marcello Quintanilha pour « Ecoute Jolie Marcia » est une récompense amplement méritée, tout comme la série « Bergères Guerrières » de Jonathan Garnier et Amélie Fléchais pour le Prix jeunesse.

On remarquera aussi, côté auteurs, une belle avancée avec l’annonce de la rémunération des dédicaces dans une dizaine de festivals et la visite de la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, qui a affirmé avoir au moins 1 500 BD chez elle. Elle a salué les 85 millions de livres vendus en 2021 et la progression fulgurante du 9e Art, (merci les confinements et le pass culture !).

Angoulême 2022 fut une belle réussite, sous une météo clémente et un esprit de fête retrouvé. Ne reste maintenant plus qu’à attendre un an avant de fêter le 50e anniversaire de l’événement.

Hervé Bourit

Tours : Un tiers-lieu citoyen aux casernes Beaumont

La réhabilitation des casernes Beaumont-Chauveau a débuté ce lundi 21 mars. Un tiers-lieu citoyen va y ouvrir ses portes pour accueillir les projets des habitants.

Les faits

Il n’y a encore rien… mais ça ne devrait pas durer ! Le projet de réhabilitation des casernes Beaumont-Chauveau vient de débuter ce lundi 21 mars avec l’ouverture du tiers-lieu des Beaumonts. C’est ici, et jusqu’au 21 octobre, que les habitant(e)s de Tours, les associations locales et les acteurs de la Ville pourront tester leurs idées.

« On ne sait pas ce qu’il va y avoir dans ce bâtiment », a avoué, dans les colonnes de la NR, Clément Mignet, directeur général de la Société d’équipement de Touraine (SET) qui aménage le lieu. L’objectif est donc de partir de rien pour accueillir les projets des Tourangelles et Tourangeaux.

Comment ça va marcher ?

Léa Finot, cheffe de projet urbanisme culturel et collaboratif à la SET, sera présente pour assurer les permanences. On pourra venir avec son projet, sans nécessairement appartenir à une structure. « L’idée, c’est de ne pas juste dire “ donnez vos idées ”, mais plutôt “ venez les tester ”. » Aucun critère particulier n’est défini, si ce n’est une durée d’occupation des installations de trois heures à trois mois « pour faire tourner les projets ».

Ces six premiers mois serviront de phase-test : une période qui devrait servir à « voir ce qui prend et ce qui ne prend pas », d’après Léa Finot. Une façon, aussi, de mettre en lien les quartiers Rabelais et Maryse-Bastié. La gestion du lieu devrait d’ailleurs finir par se faire de manière autonome par les habitants.

Le contexte

Ce tiers-lieu citoyen fait partie du projet de rénovation des casernes, un chantier important de la Ville et « tournant urbanistique majeur », selon elle. La municipalité parle de « vaste opération de reconquête » visant à « ouvrir cet espace sur la ville et à l’intégrer au tissu urbain ». Les travaux devraient débuter avant la fin du mandat, « vers 2023-2024, pour se terminer vers 2027- 2028 », a estimé Emmanuel Denis, le maire de Tours.

Une journée d’inauguration est prévue le 2 avril. En attendant, la permanence attend vos idées les mardis, mercredis et vendredis.

Texte : Aurélien Germain / Photo : archives NR – Hugues Le Guellec

Chroniques culture : les présidentielles en BD, un podcast féministe et militant et l’album de Zombie Zombie

C’est l’heure de nos chroniques culture, avec des bandes-dessinées qui abordent la présidentielle, mais aussi « Ma Soeur Sauvage », podcast féministe tenu par une Tourangelle de 16 ans, ainsi que le dernier album de Zombie Zombie et le comics façon polar « Reckless ».

LA SELECTION BD

La campagne présidentielle nous livre, cette année encore, des ouvrages comme « ElyZée » (Mourad Éditions) de Boudjellal et Dupaire qui, dans une politique fictionnelle, narrent l’accession d’Éric Zemmour à la présidence de la République.
Un ouvrage auquel fait écho « Aux portes du palais » (La Revue dessinée), où Hervé Bourhis et la rédaction de Mediapart décortiquent les arcanes et les vicissitudes de l’extrême-droite française.
On terminera le panel avec « L’Obsession du pouvoir » (Delcourt) : Daved et Lhomme, avec au dessin Pierre Van Howe, examinent les présidences Sarkozy, Hollande et Macron avec un œil aiguisé.

 

L’immense Zep, à mille lieux de son Titeuf, nous régale avec « Ce que nous sommes » (Rue de Sèvres) qui s’attaque au sujet de la réalité augmentée. Un récit poignant sur le devenir d’un cerveau numérique et les progrès scientifiques.
Enfin, avec « Biodynamie » (Glénat), Pietrobon, Rohain et Corbeyran partent eux aussi sur un sujet sensible qu’est la culture du vin biodynamique. Un récit en forme de polar dans une collection qui se bonifie livre après livre.
H.B.

LE PODCAST

MA SOEUR SAUVAGE

Lily Sauveur n’a que 16 ans mais défend déjà corps et âme ses valeurs. Cette lycéenne tourangelle a en effet lancé son podcast militant féministe et LGBT+. « Ma Soeur Sauvage » lui sert ainsi de plateforme pour « interviewer les militant(e)s locaux sur leurs actions », nous dit-elle.

Actuel et pertinent, le podcast de Lily travaille différents angles et sujets, de l’interview de l’auteur Mayeul Vigouroux aux témoignages de personnes queer, en passant par un zoom sur la compagnie Les Guérisseurs.euses. « J’essaie de questionner sur le patriarcat, la lutte féministe, les femmes et les homosexuels au cinéma et mille autres choses », résume Lily.
A. G.

Ma Soeur Sauvage sur Appel Podcasts et Spotify.
> instagram.com/masoeursauvage_podcast

LE COMICS

RECKLESS T.2

Second tome de Reckless (éd. Delcourt), la série de Brubaker et Philipps, dont les débuts nous avaient scotchés (lire tmv n°393) ! Et pour la deuxième fois d’affilée, le tandem réussit encore à livrer un polar poisseux, à l’histoire bien charpentée, emmenée par un excellent dessin très expressif (ambiances parfaitement retranscrites, colorimétrie au top).

« L’Envoyé du diable » est une plongée dans les années 80, aux côtés du dur à cuire Ethan Reckless ; une plongée toujours aussi poussiéreuse et violente. Le duo Brubaker/Philipps est décidément très, très fort.
Aurélien Germain

LE CD

ZOMBIE ZOMBIE – VAE VOBIS

Au moment où le groupe retenu pour l’Eurovision chante en breton, pourquoi ne pas s’essayer au latin ? Sous une pochette signée par l’immense Philippe Druillet, signé chez la mecque des labels, le groupe d’Étienne Jaumet propose un voyage sans équivalent, avec toujours ce pas de côté qui au final les rend totalement inclassables.

Ce disque est en effet une cathédrale musicale, une messe sublimée par la voix de soprano d’Angèle Chemin, le tout soutenu par des orchestrations colorées de percus, de cuivres et de synthés grandioses. Une réussite totale.
H.B.

Anthony Coué veille sur les jardins de Villandry

#VisMaVille Anthony Coué est chef-jardinier au château de Villandry. Arrivé apprenti, il y mène depuis 10 ans une belle carrière, régnant sur les buis, tilleuls et charmilles des jardins Renaissance.

Les allées du jardin de Villandry sont désertes en ce début mars. Le calme plat en attendant les milliers de touristes qui devraient affluer dès le printemps. Chaque jour, les dix jardiniers du domaine mesurent leur chance de travailler dans ce cadre exceptionnel, hérité de la Renaissance et de la gestion actuelle de la famille Carvallo.

Anthony Coué, le nouveau chef-jardinier, savoure chaque instant passé le nez dehors tout en inspectant les derniers travaux effectués. « Nous venons de tailler les 1 500 tilleuls. Cela a occupé quatre jardiniers pendant deux mois, détaille le chef-jardinier à la tête d’une équipe de dix personnes. Nous profitons également de l’hiver pour remettre du gravier dans les allées, faire un dallage sous les buis, tondre les deux hectares de gazon, faire un peu de binage, couper du bois pour chauffer le château… ».

Anthony Coué dit ne pas s’ennuyer tant son métier est diversifié. De 7 h à 16 h, « le planning est précis mais peut varier selon la météo. » Nettoyer le matériel ou travailler dans la serre peuvent être des solutions de repli en cas de grosse pluie ou de grand froid. Véronique, la responsable de la serre, est en train de préparer les 1 900 pots de semis de fèves. Anthony a élaboré avec elle les plants de culture du potage pour ce printemps.

Arrivé apprenti en 2002, il a gravi tous les échelons du domaine, depuis son stage de découverte effectué ici-même, devenant chef-jardiner l’été dernier, en remplacement de Laurent Portuguez. Passé l’effet de surprise, il dit que cela représente pour lui « un beau challenge ».

Ce rôle le ravit, même s’il passe un peu moins de temps dehors car il gère désormais l’équipe, les plannings, les commandes. « C’est beaucoup d’anticipation et de gestion », concède-t-il. Ce qu’il aime surtout, « c’est la taille. Tailler les buis, les fruitiers – pommiers et poiriers, les rosiers… c’est l’essence, mon domaine. Former et maîtriser les végétaux, c’est sympa et ça demande de la précision. »

Autre aspect particulièrement apprécié par le chef-jardinier : son cadre de travail. « Travailler ici, ce n’est pas comme en entreprise classique. On prend le temps de faire les choses pour avoir un bon résultat. On cherche la finition et la propreté. »

Des jardins à la française, rigoureux, appréciés par les touristes, connaisseurs ou non. « Ils nous interpellent souvent, et c’est plaisant, valorisant d’échanger avec eux. » Certains les qualifient d’ « artistes », ce qui n’a pas l’air de déplaire à notre chef-jardinier du château de Villandry.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 16 au 22 mars 2022

Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui sont les plus beaux… Eh bien les Balances, voyons, le signe de l’astrologue de tmv !

Bélier

Amour

Au lit, vous êtes un mix entre Fast & Furious et l’Inspecteur Derrick.

Gloire

Une étude canadienne a montré que les Béliers étaient les plus susceptibles de violer la loi que les autres signes astrologiques. (Olivier Besancenot est Bélier. #Flippant)

Beauté

Comme le dit le proverbe chinois, « Un homme laid ne doit pas reprocher au miroir d’être de travers ». Et vlan dans les dents.

Taureau

Amour

On ne mélange pas les torchons et les serviettes. (vous êtes un torchon)

Gloire

Vous pensiez que 2020 était une année pourrie. Tout comme 2021. Rassurez-vous, 2022 sera encore pire.

Beauté

Si vous êtes bossu(e), sans bras, ni jambes, pas d’inquiétude : vous êtes une madeleine.

Gémeaux

Amour

Vous recherchez la pièce manquante du puzzle de l’amour… (roh la vache, c’est beau, quel horoscope de fou)

Gloire

Comme l’a dit un jour Einstein, « Les Gémeaux, ça a 3 poils aux fesses et ça se prend pour des rebelles ».

Beauté

Gaulé(e) comme du pain de mie.

Cancer

Amour

Vous marcherez sur votre ex du pied gauche. Mais ça porte chance.

Gloire

Si vous voulez gérer le stress, serrez les fesses.

Beauté

Y a pas d’justice. Les Cancers sont beaucoup trop beaux pour ce monde. (slurp)

Lion

Amour

Trop chouette, vous allez enfin trouver l’amour. À vous les poils étrangers dans la douche, les ronflements, les engueulades, la jalousie… !

Gloire

C’est la mer noire ?

Beauté

Vous avez le poil soyeux d’un lévrier afghan. Et c’est beau.

Vierge

Amour

Olala mais quel désespoir… On dirait un chameau sur la banquise.

Gloire

Vous êtes le genre de personnes à dire « pas d’sushis » en allant au resto japonais. Rien que pour ça, vous devez être mal-aimé(e).

Beauté

Vous n’avez toujours pas payé de bière à l’astrologue de tmv. Sinon on aurait dit que vous étiez canon. Too late, baby.

Balance

Amour

L’astrologue de tmv étant Balance, on est d’accord pour dire qu’on mérite tout l’amour du monde tellement on est parfait(e)s, non ?

Gloire

Et voilà. Encore une bonne semaine, encore une semaine passée sans avoir eu besoin d’utiliser ce théorème de Pythagore pourri !

Beauté

Votre visage ressemble à un papyrus.

Scorpion

Amour

On ne dit pas que vous êtes vieux/vieille. On dit juste que vous auriez pu croiser les dinosaures.

Gloire

Votre vie ressemble à celle de Jésus. Mais vous êtes quand même vachement moins connu(e).

Beauté

Sans vouloir balancer, votre pote Capricorne a des délires louches sur vos pieds.

Sagittaire

Amour

C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures… (hashtag vous aimez les seniors)

Gloire

Sagittaire, ça rime avec galère et p’tite glaire. J’dis ça, je dis rien…

Beauté

Fabriquez votre propre slip et imprimez dessus « je pense donc je sue ».

Capricorne

Amour

Vous êtes la motocrotte de l’amour.

Gloire

Vous suivrez le conseil de la tremper dans l’huile et de la tremper dans l’eau pour en faire un escargot tout chaud, mais vous vous rendrez compte de votre erreur.

Beauté

Le sachiez-tu ? Le sanglochon (hybride entre un sanglier et un cochon domestique) est aussi appelé sanglichon ou cochonglier. Ce qui vous irait parfaitement comme surnom.

Verseau

Amour

Paraît-il que les Verseaux sont de bons coups. Mais bon, les rumeurs, vous savez…

Gloire

La semaine s’annonce radieuse. Mais seulement pour les Scorpions. Et vous n’êtes pas Scorpion.

Beauté

Votre vie n’a pas d’allure. Mais vous non plus, alors ça passe.

Poissons

Amour

Les gens ne vous aiment que pour vos jolies fesses et votre argent. C’est beau et triste à la fois.

Gloire

La constellation de Manau vous rappelle que daaaans la vallée, oh oh, de Dana lalilala, dans la vallée oh oh, j’ai pu entendre les échos.

Beauté

Petit problème de caca d’oeil dimanche matin.

Tours, une ville (vraiment) gastronomique ?

Une question s’impose : on mange vraiment bien à Tours ? Nous, on vous dit oui ! Mais notre
ville apparaît aussi chaque année dans le « classement de la malbouffe », dans le trio de tête des villes où les fastfoods sont rois. Est-ce que les Tourangeaux ne nous feraient pas un petit dédoublement de personnalité, entre fast-food bon marché et belles tables gastronomiques ?

Rue du commerce. Vous passez devant un kebab, puis la Deuvalière et le Léonard de Vinci ; on croise ensuite d’autres kebabs et des enseignes de tacos du côté de la place du Monstre, avant d’arriver aux Halles pour faire escale chez Olivier Arlot. Voilà un parcours gastronomique digne de montagnes russes gustatives, non ?

C’est ce paradoxe que met en lumière le fameux classement « malbouffe » édité par le site web acontrecorps.com. Et pour 2021, Tours est la deuxième ville où les fastfoods des grandes enseignes sont les plus nombreux, rapportés au nombre d’habitants.

Pour bien faire, on pourrait calculer le ratio entre le nombre de restaurants gastronomiques et le nombre d’habitants, pour créer un classement du bien-manger. On laisse cette mission à ceux qui aiment les statistiques. De notre côté, on a préféré interroger quelques spécialistes de la gastronomie pour y voir plus clair.

Une assiette travaillée au restaurant La Roche Le Roy – photo crédit La Roche Le Roy

Pour Loïc Bienassis, chercheur à l’IEHCA (Institut Européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation, basé à Tours), rien de bien étonnant ici : « Tours reflète quelque chose d’assez français ! La France est, par exemple, le deuxième pays consommateur de pizzas après les États- Unis. La France est à la fois un pays qui aime la fast-food et qui accorde une place forte à la gastronomie. »

Avant d’ajouter : « Le classement de la malbouffe reste assez arbitraire, il ne prend en compte que certaines enseignes nationales. Pour étudier la question, il faut s’attacher à d’autres indicateurs, et ne pas se focaliser sur quelques marqueurs spectaculaires, comme ce classement, ou à l’inverse, le nombre d’étoilés Michelin. »

Y a pas que les étoiles dans la vie !

Catherine Barrier, fille du chef étoilé Charles Barrier et directrice d’une agence de communication spécialisée dans la gastronomie, ne dit pas autre chose : « La gastronomie ce ne sont pas seulement des étoiles. Aujourd’hui, on trouve en Touraine un vrai maillage de restaurants riches de talents, sur le registre de la gastronomie pour tous. Ce qui importe, c’est que chacun travaille à être le meilleur dans la catégorie qu’il a choisie, ce qui se traduit de plus en plus par des valeurs environnementales dans lesquelles les clients se retrouvent. À ce titre, une étoile verte au Michelin, qui récompense la cuisine gastronomique et durable, est aussi importante que d’autres distinctions ».

Pour la professionnelle qui travaille avec de nombreux chefs en Touraine et partout en France, la nouvelle génération de chefs cultive donc des valeurs et une philosophie dans lesquelles les convives se retrouvent, et qui fait la force de la Touraine gastronomique, et pourrait transformer Tours en capitale du goût.

Au Martin Bleu, à Tours, le chef Florent Martin n’a pas attendu que le « locavore » soit à la mode pour proposer à sa table vins de la région et poissons de Loire. Pour lui, « un étoilé pourrait servir de locomotive au secteur, mais la région compte beaucoup de très bons restaurants ».

Et lui, court-il après les récompenses ? « Être dans un guide fait toujours plaisir, mais ma récompense la plus importante c’est être complet tout le temps, et entendre un client satisfait dire qu’il n’avait jamais si bien mangé. »

Un vrai dynamisme du secteur gastronomique

Alors, Tours, ville gastronomique ? Pour Loïc Bienassis, dans les faits, pas de contestation possible. « Il y a un vrai dynamisme du secteur gastronomique en Touraine : une dizaine de Bibs Gourmands, de très belles tables, des formations en métiers de bouche et de bons produits locaux. »

Prochaine étape ? « Bâtir la réputation de la Touraine comme territoire gastronomique. » Selon le chercheur, Tours n’a pas toujours été au rendez-vous côté promotion de ses richesses : rillettes de Tours tombées dans l’oubli fin XIXe siècle, pruneaux tourangeaux supplantés par Agen… « Lyon a construit sa réputation de ville gastronomique pendant l’entre-deux guerres, rien n’est donc gravé dans le marbre ! Mais cela nécessite un travail collectif et sur la durée. » À tmv, pour contribuer à l’effort collectif, on repart explorer les bonnes tables de la métropole !

Maud Martinez / Photos Adobe Stock sauf mentions


> Retrouvez notre dossier spécial gastronomie & best-of restos dans le n°408 de tmv du 16 mars 2022 ! 

 

Dans quelques jours, top départ pour le Festival de la BD d’Angoulême

Du 17 au 20 mars, place au festival international de la bande-dessinée d’Angoulême. Notre chroniqueur BD y fera un petit tour pour vous rapporter des souvenirs…

 Le 17 mars prochain, place au Festival de la bande-dessinée d’Angoulême ! Après une annulation en 2021, un report de janvier à mars en 2022, des polémiques à n’en plus finir (le prix Eco-Fauve Raja au hasard…), des défections d’éditeurs emblématiques (Glénat ne sera pas présent cette année par exemple), l’événement international de la BD maintient le cap malgré tout.

Avec le génial Chris Ware en porte étendard comme grand Prix de cette 49e édition, Angoulême est en recherche d’apaisement. La programmation tous azimuts de cette année, de Goscinny a Mizuki, de Thomas de Pourquery à Alexandre Astier en passant par d’innombrables propositions toutes aussi essentielles et surprenantes les unes que les autres, est un véritable régal et un remarquable tour de force.

Cette édition verra aussi la célébration comme jamais de la place des femmes autrices, en couronnant parmi Julie Docuet, Pénélope Bagieu et Catherine Meurisse, celle qui sera la reine de 2023. Bref de l’année de tous les dangers on passera à l’année de tous les plaisirs dans la capitale de la BD. On vous rapporte un compte-rendu après ces trois jours à buller !

Hervé Bourit / Photo archives NR – Léa Aubry

> www.bdangouleme.com

 

Chroniques culture : metal indien avec Bloodywood, redécouverte de TerreNoire et le plein de BD

Cette semaine, grosse découverte musicale avec le metal indien et original de Bloodywood, ainsi que le plein de BD, des « Sauvages Animaux » à « PMA : à la recherche d’une petite âme ».

LES CD

BLOODYWOOD – RAKSHAK

Du gros metal venant tout droit d’Inde ? Avec de la musique tradi indienne et des sonorités électro ? Et par-dessus tout, deux chanteurs, alternant les voix bien grasses et le presque rappé ? Oui, c’est possible et c’est le gros carton du moment dans la planète rock costaud. Bloodywood est en train de faire le buzz et force est de constater qu’il est mérité.

Car avec leur premier album auto-produit, ces métalleux indiens viennent d’accoucher d’une mixture aussi improbable qu’originale. Alignant les tubes, Bloodywood offre, avec « Rakshak », une bouffée de fraîcheur. Surpuissant (la guitare 7 cordes cure les oreilles, c’est sûr), très bien composé, à la fois violent, mélodique et dansant (la flûte et le tambour dhôl, typiques d’Inde), ce disque est réussi.

Avec son goût tribal (le « Roots » de Sepultura se ressent) et son côté engagé (le monumental « Dana Dan », véritable glaviot contre les violences sexuelles), Bloodywood n’est pas loin d’être catapulté haut, très haut dans la scène mondiale metal.
Aurélien Germain

TERRENOIRE – LES FORCES CONTRAIRES

Sur le scène de l’Intime Festival, il y a peu, ils nous avaient scotchés grâce à un duo voix/ claviers intense. Un bon choix pour le festival avertinois, car les deux frangins stéphanois viennent d’être couronnés « Révélation Masculine de l’année » aux dernières Victoires de la Musique. TerreNoire en profite donc pour ressortir le magnifique « Les Forces Contraires », agrémenté de 7 titres supplémentaires.

Et ce n’est pas de trop, tant on a craqué sur leur musique, portée par une poésie incandescente et des rythmes subtils et sensuels. Sans répit ils vous happent et vous relâchent en douceur, avant de vous surprendre le coup d’après. A (re)découvrir d’urgence.
Hervé Bourit

LE COIN BD

LA SELECTION DE LA SEMAINE

Avec « Les Sauvages Animaux » (éd. Casterman) De Moor et Desberg s’attaquent au monument du rock, Led Zeppelin. C’est le portrait décapant de Peter Grant, leur sulfureux manager, qu’ils dressent avec un humour au vitriol.


Et si on faisait un tour en enfer ? Avec « Volage » (Daniel Maghen), Desberg – encore lui – et le dessinateur mexicain Sandoval nous emmènent dans un conte très noir. Dans les profondeurs de l’Enfer donc, une troupe de parias s’enfuit pour échapper à l’Equarisseur et sa meute enragée dans une course poursuite haletante, sublimée par un dessin époustouflant.
Après le Mexique, c’est le Brésilien Leo qui revient avec « Neptune » (Dargaud), avec une SF qui lui est si particulière et dont il repousse les codes, album après album. Avec ce huis clos inventif, prévu en deux tomes, il réussit un tour de force magistral.

On terminera avec cette belle adaptation par Javi Rey de la pièce d’Henrik Ibsen, « Un Ennemi du peuple » (Dupuis), écrite à la fin du XIXe siècle, qui reste toujours aussi prégnante. Entre éthique et corruption, un scandale sanitaire dans une station thermale marquant. Essentiel.
H.B.

PMA : À LA RECHERCHE D’UNE PETITE ÂME

L’histoire racontée dans cette jolie bande-dessinée, c’est celle de milliers de femmes. Ce récit autobiographique signé Céline Gandner retrace le parcours d’une quadra hétéro qui se lance dans un projet de PMA avec don de sperme. Cette « maman solo » témoigne avec justesse et, parfois, une autodérision salvatrice.

C’est très intimiste, mais bouleversant, lorsqu’on s’aperçoit de ce combat de chaque instant, entre difficultés, perte de repères ou désillusions que peut impliquer ce chemin vers la PMA. Emmené par le dessin de Pauline P, cet album BD de 190 pages (éd. Delcourt) est aussi passionnant que documenté. À mettre, réellement, entre toutes les mains.
A.G.

 

Chantal Charron, sage-femme tout-terrain

#VisMaVille Chantal Charron est sage-femme libérale à Tours. Un métier passion qu’elle aime pratiquer à domicile, au plus près des histoires personnelles.

Le mot « passionnant » revient comme un leitmotiv lorsqu’elle décrit son activité de sage-femme libérale. Cela fait plus de 30 ans que Chantal Charron exerce dont 14 à Tours et la flamme ne s’est pas éteinte.

Ce n’est pas un hasard d’ailleurs si petite elle voulait devenir archéologue pour finalement se tourner vers « les origines de l’homme avec un petit h ». C’est au lycée, à Tours, qu’elle découvre sur une pancarte « ce métier mystérieux » et rencontre une sage-femme qui lui transmet sa passion.

Pour Chantal Charron, son métier est très « riche, il combine l’aspect médical, physiologique et éducatif. Une sage-femme, explique-t-elle, c’est la gardienne de la physiologie tout au long de la vie. Elle suit celle de la jeune fille, pour sa première contraception, celle de la femme lors de ses grossesses, et même celle de la grand-mère pour la rééducation de son périnée ».

Consultations gynécologiques, suivi médical de grossesse, échographies, rééducation périnéale, IVG médicamenteuse, acupuncture (et même shiatsu pour Chantal Charron !),… l’activité s’est diversifiée et intensifiée ces dernières années avec une montée en compétences. Une sagefemme poursuit désormais des études de médecine, de niveau bac + 5.

En libéral, la sage-femme reçoit à son cabinet pour des consultations d’une demi- heure minimum, mais se rend aussi à domicile pour le suivi de sa patiente, dès 48 heures après l’accouchement afin de surveiller le bien-être du bébé et de sa maman. C’est la partie que préfère Chantal Charron. « Voir comment les gens vivent, rentrer dans leur intimité, c’est touchant et cela permet de mieux appréhender des situations complexes. »

Des familles démunies, sans aucun matériel à domicile, ni compresses ni sérum, pour soigner le bébé et la maman, elle en voit à Tours. Des familles aux situations difficiles mais aussi des gens « extrêmement accueillants, notamment des familles africaines qui m’invitent à manger chez elles ». Chantal Charron, qui a le goût des voyages, affectionne ces échanges humains.

« Des histoires de vies, j’en ai connues », sourit-elle dans son bureau tapissé des faire-part des bébés qu’elle a accompagnés dans la naissance. Elle ne compte plus leur nombre depuis longtemps, mais se souvient de moments intenses, comme lorsqu’elle travaillait en Nouvelle-Calédonie où les femmes accouchaient sur la table du dispensaire au milieu des poules. Elle caresse désormais le rêve de travailler dans une maison de naissances. Pour boucler sa découverte totale du métier après la crèche, l’hôpital, la clinique, le dispensaire et le libéral.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

On a testé le Croque-Bedaine, l’endroit où le croque est roi

Des croque-monsieur originaux ? Avec produits frais et locaux ? Avec, en rab, des bonnes pintes de bière ? C’est le principe du Croque-Bedaine qu’on a visité pour notre chronique resto de la semaine…

En voilà une belle surprise ! À première vue, la devanture ne paye pas de mine. Mais il ne faut pas se fier aux apparences car, à l’intérieur, on est très bien au Croque Bedaine. Un beau parquet en bois massif nous accueille et, au fond de la pièce, un bar en bois également, fabriqué par un menuisier de Villandry.

Les poutres au plafond achèvent de réchauffer l’atmosphère. Un coup d’œil sur les murs nous renseigne sur la passion du patron pour le sport automobile. Il y a là des figurines, le capot d’une voiture star du Mans et, surtout, la cagoule de Fangio et un autographe de sa main. On aperçoit aussi une pompe à essence au charme rétro et quelques vinyles accompagnés de leur tourne-disque.

Bon, d’accord, nous direz-vous, mais on mange quoi du coup ? Eh bien, ici, on déguste des croque-monsieur et pis c’est tout (ou à peu près). Mais pas n’importe quels croque-monsieur. Il y a ceux de la carte et deux croques du mois, à découvrir.

Un croque-monsieur en hommage à la Touraine

Nous optons pour le Croque moi si tu peux, aux saveurs espagnoles (poêlée d’oignons et de poivrons et chorizo rehaussé d’un peu de tabasco). Ça envoie ! Mais il y a aussi le Croque Boudingue, qui est un hommage à la Touraine avec ses rillons, son chèvre frais et ses tomates séchées. Avec ça, une bonne portion de frites, maison et en trois fritures, s’il vous plaît, et le tour est joué. Le tout fait avec des produits frais et locaux.

On l’aura compris, le Croque Bedaine est avant tout un bar, dont il existe d’ailleurs des versions dans plusieurs autres villes mais qui ont tous leur personnalité. On peut y déguster une super sélection de bières pression, dont plusieurs sont brassées artisanalement pour eux. La nôtre est ambrée, onctueuse et délicatement caramélisée.

Pour les accompagner, à l’apéro, vous pouvez aussi opter pour la petite planche de charcutailles qui va bien. Vraiment, cet établissement, ouvert depuis mi-octobre 2020 au bout de la rue Colbert, est idéal pour un bon moment entre amis !
M. P.


> L’addition: Les croques s’affichent de 4,90 à 7,80 €. La portion de frites est à 3,50 €. Les bières vont de 5 à 7,90 € la pinte (de 2,60 à 4,20 € le demi). Bref, à deux, on mange et on boit un verre pour moins de 30 €. Pas de formules.

> C’est où ? Au 153 rue Colbert. Ouvert de 12 h à 14 h pour le déjeuner et de 17 h à 1 h du matin (sauf vendredi : minuit). Fermé les dimanche et lundi. Tél. 02 47 05 32 88. Sur internet : lecroquebedaine.fr et sur Facebook : le Croque Bedaine Tours.

Horoscope WTF du 9 au 15 mars 2022

Dur dur d’échapper à votre destin : tout est raconté et prédit dans notre super horoscope de la mort qui tue.

Bélier

Amour

Le sachiez-tu ? Le sexe des
abeilles mâles se détache après l’accouplement.
(ce qui réduit vos envies
de réincarnation en abeille)

Gloire

Cette semaine, on fêtera les Vivien,
Rosine, Justine et Rodrigue. Bref,
que des prénoms pas faciles à porter.

Beauté

Vous auriez beaucoup de
succès au Népal.

Taureau

Amour

On vous surnomme Cupidon :
toujours à poil et à vous occuper des
autres couples, mais pas du vôtre.

Gloire

Vous découvrirez un nouveau
variant du Covid, mais tout le monde
s’en foutra vu qu’on est passé à autre
chose. Désolé mes loulous.

Beauté

Lisez la ligne « beauté » des
Gémeaux.

Gémeaux

Amour

C’est à l’image du titre du
livre de Sartre, « L’Être et le Néant ».

Gloire

En ce moment, tout fout l’camp
dans votre vie. Même votre slip.

Beauté

Rien n’est plus beau que vous,
les Gémeaux…… (ah non oupsi, on s’est
trompé de ligne, c’était pour les Taureaux
ça, sorry)

Cancer

Amour

Arrêtez de briser autant de
coeurs. Vous faites aussi mal que si on
marchait sur un Lego.

Gloire

Vous quitterez tout pour réaliser
enfin votre rêve : devenir toiletteur
de poneys.

Beauté

Une sombre prédiction indique
que Jean Castex vous massera le
dos avec son crâne, ce week-end.

Lion

Amour

Faites pas les coincés, introduisez
une 2e personne dans votre couple.

Gloire

Aïe ! Peu de portes s’ouvrent
à vous professionnellement. Normal :
vous avez le charisme d’un caillou.

Beauté

Le peuple maya disait que
les Lions étaient le plus beau signe
du monde. Bon, d’un côté, les Mayas prédisaient aussi la fin du monde pour
2012, alors…

Vierge

Amour

A chaque fois que vous copulez,
un bébé panda meurt quelque
part dans le monde. #pensezy

Gloire

Y a rien qui vaaaaaaaaaaaaaa
aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.

Beauté

Cette nuit, vous grandirez de
2 mètres 37. Et vous mourrez, car vous
serez trop grand(e). C’est bête.

Balance

Amour

On sait très bien que vous
faites des choses pas très catholiques le
soir. C’est la constellation de la Christine
Boutin qui nous l’a dit.

Gloire

Il faut savoir accepter que
certaines personnes ont un déficit de
neurones, vous savez…

Beauté

Vous êtes beau/belle quand
vous dormez. (et accessoirement, vous
vous taisez enfin)

Scorpion

Amour

Appelez votre ex et dites-lui :
« Je te conchie, dindonneau ! » Ça vous
détendra.

Gloire

Vous voyez la vie comme vos
tétons : rose.

Beauté

Vous êtes tellement sexy
que même les hommes-tronc vous
courent après.

Sagittaire

Amour

OEdipe a appelé. Il aimerait
bien que vous lui rendiez son complexe,
merci.

Gloire

Le travail, la vie, les amis… Tout
commence à vous pomper le navet.

Beauté

Vos mollets tout poilus font
de l’effet à votre entourage qui fait tchiki
tchiki oulili en les voyant

Capricorne

Amour

Le ridicule ne tue pas. Il suffit
de voir vos anciennes relations.

Gloire

Vous jouez du black metal les
soirs de pleine lune en sacrifiant des
bébés roux. Pas cool, mais chacun ses
hobbies, mes p’tits gnous.

Beauté

Si seulement j’étais aussi beau
que vous… Heureusement, je suis surtout
plus riche et beaucoup moins bête

Verseau

Amour

Vous allez finir au lit avec
un(e) Balance ou un(e) Gémeaux.
Quelle déchéance…

Gloire

Et si vous souquiez les artimuses,
histoire de nous laisser un peu
tranquille ?

Beauté

Vous êtes vachement canon,
mais seulement de dos. Ce qui est déjà
pas mal.

Poissons

Amour

Rien à battre, ça me regarde
pas.

Gloire

Ça y’est, vous mettez vos
mains dans le dos quand vous marchez.
Vous êtes donc officiellement
vieux/vieille.

Beauté

Poissons, ça rime avec
tête de thon. Si ça c’est pas une
coïncidence… !

Quartier Cathédrale : plongée dans un quartier pluriel

Au fil des rencontres et de la balade, il est venu le temps d’explorer le quartier Cathédrale… Après le Vieux-Tours et les Halles, voici le troisième volet de notre série sur les quartiers tourangeaux.

Notre périple débute jardin Mirabeau, aux confins de la zone qui nous a été assignée. Caché entre la porte de l’école et la rue Jules-Simon, l’accès au parc est discret. Des petits signes témoignent d’une vie active, comme ce gant abandonné sur un banc.

C’est là que nous rencontrons Schweppes. Brun, baiser humide, il respire la joie de vivre, et court dans tous les sens sur la pelouse, tandis que des enfants s’essaient au toboggan. C’est normal, c’est un chien que sa maîtresse vient promener tous les jours par ici. Sur les conseils de Schweppes, nous découvrons les jardins secrets du quartier. Le jardin des Vikings, rue des Ursulines, n’est fréquenté que par des habitants qui se passent le mot : belle lumière, restes des fortifications gallo-romaines, un vrai havre de paix (en dévoilant ce bon plan nous craignons les représailles des habitués).

Troisième escale verte : le jardin des Beaux-arts. Pas le jardin François-Sicard et sa circulation, non : le jardin à la française qu’on découvre après avoir dépassé le cèdre monumental. Mais il faut admettre une fois sur place que l’endroit n’est pas si secret.

Migrations

« On se pose aux Beaux-arts quand il fait beau ». « Oh dans le quartier, il y a les Beaux-arts, c’est sympa ». Filles ou garçons, en Seconde ou en Terminale, il y a comme de l’écho à la sortie du lycée Paul-Louis Courrier. À l’heure du déjeuner, les baskets et chaussures à talons parcourent souvent l’itinéraire qui va jusqu’au jardin du musée.

On assiste au même moment à une autre migration surprenante, qui n’a rien à voir avec les noms de rue des environs (rue du Cygne ou Jules Moineaux, de rien pour les mauvais jeux de mots). Des instruments de musique à dos d’adolescents remontent la rue du général Meusnier puis celle de la Porte Rouline. On circule, sans un regard pour l’église orthodoxe qui surplombe la petite colline.

C’est qu’on en aurait presque oublié qu’à deux pas des cinémas Studio, le Conservatoire à Rayonnement Régional est dans le quartier ! Victor, Skay et Nathan foulent ces pavés quotidiennement pour jongler entre cours d’instrument et cours au lycée : « On aime bien le quartier, il n’y a pas trop de voitures », glissent-ils en marchant d’un pas rapide, déjà en retard pour leur prochain cours. Plus tranquilles, Ruby, Mazarine, Adèle, Lysa et Kelly complètent : « Le quartier est calme, l’architecture est vraiment belle, on est dans un meilleur environnement que d’autres lycées du centre-ville. »

Les bâtisseurs de la cathédrale Saint-Gatien n’avaient sans doute pas anticipé que le chevet de l’édifice servirait de banc aux lycéens. Mais il faut vivre avec son temps. Le coeur de la première cité de Tours témoigne d’un passé lointain, avec sa cathédrale, les restes des fortifications, les maisons à colombages. Mais aujourd’hui, ce décor abrite d’autres destinées.

Anciens et modernes

Prenons l’exemple de la rue de la Scellerie, que les plus anciens surnomment la rue des antiquités. Certes, on y trouve encore la fine fleur des antiquaires locaux. Poussez cependant la porte du 66, et vous serez surpris : « Ici c’est une rue d’artistes, une belle rue avec du passage, facile d’accès, où nous avons trouvé ce grand local pour nos activités. » Les activités de Marina Molero, Julien Lavergne et Luciole ? Le tatouage !

Le studio Borderline s’est installé ici il y a bientôt trois ans, et ne regrette pas ce déménagement. En regardant la rue de la Scellerie à la loupe, on découvre ainsi des galeries d’art (Galerie 21, Galerie Olivier Rousseau ou le Cygne Noir par exemple), des concept-stores comme Nomad ou le Zempi, le café Molière, une pharmacie… Vous l’aurez donc compris : pas de généralité qui tienne avec le quartier Cathédrale !

Un village d’irréductibles ?

Rue Colbert, le café associatif La Barque est une escale revigorante pour les naufragés de la vie ou les étudiants du quartier, la supérette voit passer les mamies du coin et les passants pressés… « Toute l’humanité est là ! Ici, c’est un village, tout le monde connaît tout le monde, il y a une vraie mixité sociale, c’est populaire dans le bon sens du terme » s’enthousiasment Corentin et Valérie Halley.

Pour le couple, installer la librairie d’occasion Le Bibliovore rue Colbert, c’était une évidence. Eux qui se sont rencontrés au lycée Paul Louis-Courier comme profs débutants ont toujours gravité dans le quartier, et participent aujourd’hui à sa dynamique avec l’association des commerçants Colbert-Scellerie. Il est temps pour nous de bivouaquer. Les options sont nombreuses, du kebab au gastro en passant le petit resto du midi, la crêperie ou les empanadas argentines.

À deux pas, la terrasse du Bergerac est encore vide, tandis qu’une guitare résonne du côté de celui qu’on surnomme Le Balka’. La soirée s’annonce donc bohème, dans une fièvre nocturne chargée des bières du pub The Pale, de la bonne humeur de ma Réserve, ou de l’énergie latine du Pintxo.. Cathédrale by night, autre aventure à venir ?

Textes et photos : Maud Martinez (sauf photo ouverture : Adobe Stock)


> Retrouvez notre série sur les quartiers de Tours :

  1. sur le Vieux Tours en téléchargement ICI
  2. sur les Halles en téléchargement ICI  

Aide à l’Ukraine : la Touraine se mobilise

Des familles ukrainiennes sont arrivées en Indre-et-Loire. Un peu partout, des initiatives naissent et vient la question de l’hébergement et de l’accueil.

Les faits

Suite à la guerre qui sévit dans leur pays, des familles ukrainiennes sont arrivées en Indre-et-Loire il y a quelques jours. Et comme partout en France, la Touraine cherche également à aider. Ainsi, plusieurs initiatives ont fait surface.

À Tours par exemple, une toute nouvelle association est née début mars. Touraine-Ukraine, son petit nom, se mobilise pour venir en aide aux Ukrainien(ne)s en Touraine et sur place. Dotée d’une quinzaine de membres, l’asso menée par Elena Velesco est aussi en lien avec les communes du département qui organisent des collectes.

À Saché, une cérémonie de soutien et d’amitié avec le peuple ukrainien a eu lieu. On note même le départ de Tourangeaux pour aider sur place ou surtout des appels à solidarité et aux dons, ainsi que des collectes comme à La Riche, Ballan-Miré, Joué-lès- Tours, Tours ou encore Saint-Avertin.

Quid de l’hébergement ?

Toutefois, la Préfecture d’Indre-et-Loire se prépare à une arrivée plus massive de déplacés ukrainiens et a annoncé chercher à mettre en place une plateforme d’orientation et d’accueil. Elle est également en train de recenser les hébergements possibles (73 pour l’instant à travers la Touraine), que ce soit des logements vides ou chez des particuliers. Deux cents lits d’hébergement d’urgence pourront être déployés par la Protection civile.

L’idée d’un centre d’accueil temporaire est également étudiée. « Un peu comme pour les Afghans, mais pas au même endroit », a précisé Charles Fourmaux, chef de cabinet de la préfète, à nos confrères de la Nouvelle République. « Nous étudions toutes les pistes. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a un énorme élan de solidarité avec beaucoup de gens qui proposent d’héberger des familles chez elles. »

À Château-Renault, la maire Brigitte Dupuis- Jaubert a également organisé une cellule de crise, « afin de s’organiser pour accueillir en famille des femmes et enfants ou familles d’Ukraine. Je souhaite que ces familles soient entourées, accompagnées par ces familles renaudines ».

Charles Fourmaux précise enfin que « si des ressortissants ukrainiens arrivent en Touraine, il faut qu’ils se signalent à la mairie et à la préfecture sans craindre d’être en situation irrégulière ».

Aurélien Germain  / Photo : NR –  Julien Pruvost

Vêtements de seconde main : on change aussi les habitudes côté shopping

Anciennes pros de gestion de patrimoine, Anne-Sophie Carrois et Sandrine Besnard ont créé Twice Upon a Time en 2020. La boutique physique a ouvert en 2021, avec pour spécialité les vêtements de seconde main.

Lorsque vous poussez la porte de la boutique Twice Upon a Time, avenue Maginot, deux options : vous venez chercher un colis, après une commande en ligne, ou vous venez faire du shopping dans cette boutique de vêtements de seconde main.

Pour Sandrine Besnard et Anne-Sophie Carrois, pas de contradiction dans le fait d’être point-relais. D’une part, car elles ont elles-mêmes débuté par la vente en ligne avec leur site www.vide-dressing-twice.fr, faute de pouvoir ouvrir une boutique en période Covid.

Mais ce n’est pas tout : « Cela nous permet de capter la clientèle de Vinted et d’autres plateformes ! À vue de nez, 80 % des colis que nous réceptionnons, ce sont des vêtements ou des chaussures. Lorsque les clients viennent les chercher, ils découvrent donc la boutique, voient qu’on peut acheter aussi en local, et il n’est pas rare qu’ils fassent un tour dans nos rayons. »

Economie micro-locale

Au-delà du mini coup de pouce financier (quelques centimes par colis), le duo de Twice Upon a Time fait donc un peu de pédagogie. Car ici, on est dans l’économie « micro-locale : on est une boutique de quartier, ce sont des voisins qui viennent vendre ou acheter », comme le dit Sandrine. Local, donc, mais aussi circulaire et écoresponsable, puisque sur les portants de la boutique, on trouve des vêtements impeccables, mais d’occasion : « Nous achetons aux particuliers, sur rendez-vous, à des prix de vide-greniers. Cela va de 80 centimes pour un t-shirt par exemple, jusqu’à 40 ou 50 € pour les plus belles pièces ».

Les vendeurs viennent pour plusieurs raisons : « Le manque d’envie d’aller sur Vinted, et lorsqu’on a des vêtements auxquels on tient, on hésite parfois à les donner à Emmaüs ou à d’autres associations. La vente en boutique peut aider à s’en séparer, en se disant qu’ils auront une belle deuxième vie. »

Quant aux clients, ils ont l’assurance de traiter avec des professionnelles, et le plaisir de pouvoir essayer sur place ce qui leur plaît. Acheter ou vendre en seconde main ? Un mode de consommation qui tient compte de la planète et du porte-monnaie, et qui semble bien fonctionner à Tours. Twice Upon a Time ouvrira en effet en avril une deuxième boutique en centre-ville, où l’on trouve déjà d’autres pros du prêt-à-porter d’occasion.

Maud Martinez

Alain Michel, Défenseur des droits face aux casse-têtes administratifs

Alain Michel est délégué du Défenseur des droits. L’ancien édile de La Riche poursuit ainsi son engagement public, d’une autre manière. Un rôle majeur pour la défense des droits du citoyen.

Ce jeudi matin, au Centre de vie du Sanitas, à Tours, son carnet de rendez-vous est plein. Dans son étroit bureau dépouillé, pourvu d’un téléphone et d’un ordinateur que très récemment fourni par la mairie, le délégué du Défenseur des droits reçoit d’abord un habitant en bisbille avec la Maison départementale des personnes handicapées au sujet de la reconnaissance rétroactive de son handicap.

Les quatre délégués du défenseur des droits d’Indre-et-Loire sont ainsi saisis par les citoyens de leur département sur des problèmes d’accès aux services publics, que ce soit les impôts, la CPAM, les collectivités, et la CAF le plus souvent.

Défendre les droits des citoyens, quoi de plus normal pour Alain Michel, ancien maire de La Riche, qui souhaitait poursuivre son engagement public après la politique. En optant pour le bénévolat. « Je cherchais à m’occuper à la retraite et j’ai proposé ma candidature en 2017 au siège. Après une formation, j’ai commencé à Blois et Romorantin, puis depuis 2019 à Tours, où je reçois physiquement les réclamations au Sanitas et aussi à la maison d’arrêt. »

Une activité qui lui prend un jour de permanence par semaine, mais beaucoup plus de temps en réalité. « Un mi-temps », estime l’ancien fonctionnaire au ministère du Logement et des Transports qui ramène les dossiers à la maison, fouille, analyse, vérifie le droit et n’hésite pas à passer des coups de fil aux administrations concernées.

« Il y a un vrai problème de communication avec certaines administrations, je tombe sur les répondeurs comme tout le monde, même si avec l’expérience, je commence à avoir des lignes directes qui m’aident à faire avancer les dossiers », explique le délégué.

Beaucoup de cas se règlent à l’amiable, mais cela demande souvent de la patience. Alain Michel se souvient d’une jeune femme, assistante d’éducation, accusée de ne pas avoir réglé 25 excès de vitesse avec 18 voitures de luxe différentes, elle qui n’avait qu’une C3. « Une situation ubuesque » comme il en existe tant. Après avoir creusé le dossier, écrit à l’administration des contraventions, le délégué réussit à démêler la situation. La personne qui commettait ces excès possédait la même identité et la même date de naissance que la victime !

C’est ce genre de cas qu’aime « débloquer », Alain Michel. « Cela apporte une vraie satisfaction. C’est un bénévolat très enrichissant car les situations sont très diversifiées. » Parfois, le délégué peut régler la difficulté directement par téléphone. Souvent, il se plonge dans d’épais dossiers et toujours garde son sang-froid et sa part d’écoute attentive face à la personne qu’il reçoit. En Indre-et-Loire, les quatre délégués ont reçu près de 500 réclamations l’année dernière.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

On a testé le N.Y.C Bistro, jolie surprise rue des Déportés

La team tmv est allée du côté de la rue des Déportés, pour découvrir le N.Y.C Bistro. Un établissement au rapport qualité-prix surprenant !

Ne vous fiez pas à la devanture du N.Y.C. Bistro, car elle est trompeuse ! La façade de cet établissement situé rue des Déportés ne traduit pas forcément l’esprit qui règne en salle et dans l’assiette. Idem en zieutant la carte, puisque si celle-ci fait penser à un fast-food américain (tout comme les plaques d’immatriculation US en déco), il en est tout autre le midi.

Alors oui, on peut se laisser tenter par le « butcher’s cut » ou le bon gros hamburger. Mais quand on fouine un peu, il y a ce « baked goat cheese », nom derrière lequel se cache en fait une tarte aux oignons confits et sainte-maure de Touraine. Ou alors, côté plats, cette roulade de saumon suivant l’inspiration du moment, ou l’échine de porc rose braisée 7 heures au jus.

Une formule du midi à 13 €

Nous, notre choix était tout fait : il nous fallait goûter à cette formule du midi qui affiche un prix étonnant, car très bas. Entrée plat ou plat dessert reviennent à 13 € seulement. Un piège ? Même pas ! Lorsque l’entrée arrive, tout est bien là : la quiche aux poireaux est très bonne, c’est doux et loin d’être bourratif. Avec ça, une petite salade bien assaisonnée, proposée dans une pâte feuilletée. Une bonne idée !

Pour la suite, ce jour-là, c’était un bœuf carottes trônant sur une purée maison. La viande est tendre, fondante sous la fourchette. Simple, efficace, mais surtout plein de goût. Tout comme l’accompagnement et par-dessus tout, l’assiette est réfléchie. On regrettera peut-être juste des tranches de pain un poil trop petites, mais on chipote.

Autour de nous, ça se remplit. Vite, très vite. Certains viennent dévorer un bout entre midi et deux ; d’autres prennent leur temps en famille, car le N.Y.C Bistro possède cet esprit convivial, tranquille. Une belle découverte, en plus d’être une bonne surprise, avec un accueil sympathique et un service prévenant (que de petites attentions de la part de notre hôte !). Sans oublier, surtout, un rapport qualité-prix indéniable.

Aurélien Germain


> L’addition  : formule du midi à 13 € pour entrée+plat ou plat+dessert. Et à peine 17-18€ si on prend la totale entrée, plat, dessert. Hors formule du midi, on trouve à la carte des entrées à 6 € et des plats, ou « main courses », entre 12 € et 13 €. Le menu enfant est à 8 € avec nuggets, frites et glace.

>  N.Y.C Bistro ; 21 rue des Déportés, à Tours. Ouvert du lundi au mercredi, de 9 h à 19 h, le jeudi et vendredi de 9 h à 22 h et le samedi de midi à 22 h. Fermé le dimanche. Contact Tél. 06 17 03 13 61. Sur internet : nyc-bistro-tours.eatbu.com ; N.Y.C Bistro sur Facebook ; instagram.com/n.y.c_bistro

Horoscope WTF du 2 au 8 mars 2022

Chaque semaine, votre dose d’astrologie 100 % véritable, avec rien que de super vérités dedans…

Bélier

Amour

Hashtag célibat.

Gloire

Le monde envie les Béliers. Faut dire que vous êtes le meilleur signe de la semaine (après Balance)

Beauté

Votre cou doit être super musclé pour supporter un melon pareil.

Taureau

Amour

Un petit 5 à 7 avec Philippe Poutou vous attend samedi prochain.

Gloire

lortograf é vou sa fai deu. Alor au bouleau bande de larv !

Beauté

Vous devriez faire comme Superman et porter votre slip par-dessus votre pantalon. Ça aurait de la gueule.

Gémeaux

Amour

Vous êtes un bon coup. (mais surtout pour vous-même)

Gloire

Félicitations, vous êtes beauf catégorie 4 !

Beauté

Vous avez de faux airs d’Eric Zemmour au réveil. À vous de voir comment vous le prenez…

Cancer

Amour

On ne veut surtout pas vous mettre la pression, mais vous serez peu performant(e) cette semaine. Désolé, bisou, A+ !

Gloire

Vous êtes à -400 sur l’échelle de la volonté.

Beauté

La police vous arrêtera ce week-end… pour excès de beauté. POUTCHAAAA !

Lion

Amour

Vous n’êtes que luxure, pratiques douteuses et déchéance. On vous juge.

Gloire

Aucune dans votre cas, ça c’est sûr.

Beauté

Les cheveux, c’est comme les amis. Ça se barre dès qu’ils peuvent. (si ça peut vous rassurer…)

Vierge

Amour

Visiblement, vous schtroumpfez pas mal quand on vous schtroumpfe schtroumpfement.

Gloire

Ce n’est pas parce que vous avez toujours tort qu’il faut tirer la tronche comme ça.

Beauté

Cette semaine, vous trouverez votre amour-propre dans une brocante.

Balance

Amour

Les gens vous aiment, vous respectent, les gens savent que les Balances sont les meilleurs.

Gloire

C’est fou comme les cons vous aiment. (bon, on se contredit avec ce qui est dit avant, mais on s’en fout, on dit ce qu’on veut)

Beauté

Rien ne vaut un(e) Balance tout(e) nu(e). Surtout vous. Mraoooow.

Scorpion

Amour

Vous participerez à la nouvelle émission sur M6, « L’Amour est dans le bourré ».

Gloire

Cette semaine, vous échangerez de vie avec une larve. Ce qui, au fond, ne changera pas grand-chose à avant.

Beauté

Vous sentez bon du nez.

Sagittaire

Amour

On critique pas vos goûts en matière de relations amoureuses. On dit juste que vous avez le droit d’aimer le low cost.

Gloire

Brad Pitt et Taylor Swift sont Sagittaires. Mais vous n’avez ni le physique, ni le compte en banque de Brad Pitt et Taylor Swift.

Beauté

(par contre, le bruit de vos flatulences fait « swiiifttt »)

Capricorne

Amour

Vous êtes l’aspirateur de l’amour, vous ne ramassez que les miettes.

Gloire

En mai, fais ce qu’il te plaît. Mais comme on n’est qu’en mars, on s’en fout complètement. A+ bisou !

Beauté

Tel le teckel, vous ressemblez à une saucisse avec des poils.

Verseau

Amour

Règle 1 : « L’horoscope tmv des Verseaux, tu ne liras point. »

Gloire

Eh bah voilààààà, vous avez déjà échoué. De toute façon, changez 17 lettres à Verseau et ça fait « échec ». COMME DE PAR HASARD.

Beauté

Oulaaaa, c’est plus un melon là, c’est une pastèque !

Poissons

Amour

Prout.

Gloire

Ahaha qu’est-ce qu’on s’marre avec vous ; vous êtes aussi drôle que Laurent Ruquier…

Beauté

Quand la marée monte, vous vous accrochez aux rochers et vous sentez bizarre. Pas de doute : vous êtes une moule.

Planète conso : les habitudes ont-elles changé ?

Boom du circuit court et explosion des livraisons : le confinement a-t-il laissé des traces dans nos habitudes de consommation ? Petit tour d’horizon pour voir où nous en sommes en 2022.

Avec le confinement, le fait de ne pas pouvoir sortir de chez moi, j’ai beaucoup eu recours à Uber Eats, alors que ça ne colle pas trop avec mes convictions. » Mais Diane, la trentaine, avoue avoir tout de même pris cette habitude il y a bientôt deux ans. Et elle n’est pas la seule ! Il y a cinq ans, l’enseigne affichait une cinquantaine de livreurs indépendants sur la métropole tourangelle. Aujourd’hui, on estime qu’ils sont environ 500 à parcourir la ville à vélo, en scooter ou en trottinette électrique pour livrer des repas achetés en ligne.

Si le confinement n’a pas fait naître la commande en ligne, il aurait donc accéléré le mouvement. Et pas seulement pour la nourriture ! Côté vêtements, l’application d’achat-vente de vêtements entre particuliers Vinted aurait bénéficié en France de hausses de 16 à 17 % du nombre de marchandises échangées en ligne.

Quant au click’n’collect, il existait aussi depuis un bout de temps. Dans la grande distribution, les premiers « drive » sont apparus en 2017 par exemple.

Mais encore une fois, la pandémie a propulsé le système au plus haut au printemps 2020. +81 % de chiffre d’affaires pour les pros du drive alimentaire à l’époque, puis une croissance qui redescend, mais en restant tout de même comprise entre +40 % et +50 % dans les mois suivants (étude « L’essentiel Drive » 2021, éd. Dauvers).

Par la force des choses, de nombreux commerces de Touraine se sont d’ailleurs orientés vers la vente en ligne et le cliquer- collecter pour pallier la fermeture de leurs boutiques. Les Tourangeaux ont-ils joué le jeu du commerce local ?

La naissance du consom’acteur ?

Un peu partout en Touraine, producteurs et consommateurs ont uni leurs forces pour créer des Associations pour le maintien de l’agriculture (Amap).

En 2020, la Chambre d’agriculture n’a pas hésité à transformer sa plateforme de vente professionnelle en boutique en ligne ouverte aux particuliers : Mangez Touraine (boutique.mangeztouraine.fr) offrait ainsi aux maraîchers et arboriculteurs du 37 une option pour pallier la fermeture de leurs débouchés habituels (restauration collective et restaurants notamment).

À Saint-Pierre-des-Corps comme à Saint-Ouen-les-Vignes, producteurs et consommateurs ont uni leurs forces pour créer des Amap (association pour le maintien de l’agriculture paysanne). Les maraîchers des Quatre Saisons de la Morinerie, Jeanne et Guillaume, trouvent ainsi un débouché régulier pour leurs légumes. Et Agnès et Aurélien, qui avaient transformé leur bergerie la Corbinière en point de click’n’collect pour les clients habitués et les collègues durant le confinement, ont donné ainsi l’impulsion à la création de l’AMAP’tite Grange.

 

Acheter conscient

Autant d’exemples qui témoignent du retour des Tourangeaux vers la vente directe et les producteurs locaux en 2020, et de leur volonté d’acheter « conscient », comme l’ont fait 64 % des Français (étude Kantar/Pourdebon.com). Et sur la durée ? À Chambray-lès-Tours, le Drive du Bon Sens, avec ses produits locaux et en vrac, n’a pas passé l’hiver 2021. Et à Tours, l’épicerie vrac « Sur la Branche » a lancé un appel à l’automne (relayé dans nos pages) pour motiver les clients à maintenir leurs habitudes d’achats locaux et écoresponsables.

À l’échelle nationale, nos épiceries vrac ont en effet connu -30 % de fréquentation en moyenne en 2021. Alors qu’en est-il aujourd’hui ? D’un côté, des magasins de producteurs qui ouvrent à Saint-Cyr ou Amboise, de l’autre, des maraîchers qui s’inquiètent de la baisse de leur clientèle, et des Tourangeaux toujours aussi fans de la vente en ligne ! Une chose est sûre : nos habitudes ont donc bougé, mais en se diversifiant. Reste à choisir à quel mode de consommation nous donnerons la priorité !

Texte : Maud Martinez / Photos : Freepick

Festival Bruissements d’Elles : les femmes artistes s’affirment

Un festival consacré uniquement à l’art féminin, c’est le concept de Bruissements d’Elles. Tout au long du mois de mars, une douzaine de villes en Touraine y participe. Au menu ? Concerts, expos, théâtre ou encore cinéma. Girl power !

Deux années perturbées par la situation sanitaire, deux années chahutées par un vilain monsieur appelé Covid (à tmv, on refuse de féminiser ce virus)… Mais cette fois, c’est la bonne, le festival Bruissements d’Elles revient en force.

Avec plus de vingt années au compteur – l’événement a été créé en 2000 par les Villes de Joué-lès- Tours et La Riche – Bruissements d’Elles poursuit sa route et son but, celui « de valoriser la création artistique féminine, domaine dans lequel les femmes sont encore trop peu connues », dit-on du côté de l’organisation, rappelant que cette création, justement, est plurielle et essentielle.

Vivre au féminin pendant un mois

Tombant pile au mois de mars, articulé autour de la Journée internationale des droits des femmes, le festival s’installera cette année dans douze villes en Indre-et-Loire, de Tours à Ballan-Miré, en passant par Notre-Dame d’Oé, Luynes ou encore Saint-Pierre-des-Corps. Nombre de spectateurs/ trices espérés ? Près de 5 000.

La Touraine va donc vivre au féminin pendant quasiment un mois complet, affichant une grande variété de propositions, entre théâtre, concerts, expos, danse et récital.

Difficile, évidemment, d’être exhaustif, mais on peut par exemple noter « Oé les filles », week-end de la création féminine les 5 et 6 mars à Notre-Dame d’Oé, avec arts visuels, musique, conférences et ateliers d’écriture. Une nouveauté pour la commune, marquant ainsi « cet engagement via notre fil rouge femmes et art », dixit la municipalité. Autre temps fort, à Pont-de-Ruan cette fois : le 6 mars, Sylvie Boivin campera Gisèle Halimi, dans « Une Farouche liberté », spectacle théâtral retraçant les grandes étapes de la vie de cette féministe tunisienne partie en France pour devenir avocate.

Expos et musique en rab

Bruissements d’Elles fait aussi la part belle aux expositions, puisque quatre sont prévues en mars, avec « Bleu de travail » à Luynes, « Regards de femmes » à Notre-Dame d’Oé, « Fantaisie poétique » à La Riche et « Femme, feu, glace », à Langeais. Côté musique, on retiendra également les noms de Laura Cahen, en concert à La Pléiade (11 mars) ; Unio, à la Ville-aux-Dames (12 mars), ou encore Armande Ferry-Wilczek à la médiathèque de La Riche (lire tmv du 23/02) le 18 mars.

Et quitte à inscrire le festival sur une belle partition, c’est au Bateau ivre que la soirée de lancement, exceptionnellement, se fera ce mercredi 2 mars avec présentation des spectacles prévus et concert de Pottok on the sofa. Histoire de commencer le festival sur une bonne note.

Texte : Aurélien Germain / Photos : ouverture Eric Michot

> Festival Bruissements d’Elles, du 2 au 30 mars, dans 12 lieux d’Indre-et-Loire. Infos, programme complet et billetterie sur bruissementsdelles.fr

Tours Métropole : Bientôt des bus au gaz pour un virage écolo

Les prochains bus de Fil Bleu rouleront au gaz et seront plus écologiques. Commandés par le Syndicat des mobilités de Touraine, ils rouleront sur le territoire métropolitain.

Les faits

Ça va changer sur les routes de l’agglo tourangelle ! D’ici à 2024, quarante-cinq bus roulant au gaz naturel compressé circuleront sur la Métropole. Ces nouveaux autobus de Fil Bleu ont été commandés par le Syndicat des mobilités de Touraine (SMT) et seront, donc, bien plus écologiques. Dès la fin 2022 d’ailleurs, quinze véhicules remplaceront les vieux modèles diesel qui parcourent près de 60 000 km par an.

Ces bus au gaz de la marque suédoise Scania sont fabriqués en Pologne, puis assemblés à Angers. Prévus pour être moins polluants et moins bruyants, ils devraient représenter entre 30 et 40 % d’économie d’énergie, d’après Wilfried Schwartz, président du SMT.

Le design

Côté visuel, du changement est également à prévoir. C’est la société de design Yellow Window qui a remporté l’appel d’offres. Le SMT voulait une identité forte et un design épuré (voir photo). Et qui rappelle le tram ! Alors la paroi de ces prochains bus sera de couleur grise et noire, les barres verticales sur les portes rappelleront celles de Buren. Du vert complétera les parties supérieures. Exit aussi les films plastique autocollants, place à la peinture : qui dit moins d’autocollants, dit plus de facilité à nettoyer. Les surfaces vitrées seront plus importantes.

À l’intérieur, il est à noter qu’on trouvera aussi des ports USB et deux plateformes pour transporter deux personnes en fauteuil roulant. Enfin, dernier petit détail : ces bus seront un tout petit peu plus hauts que les précédents.

Et en chiffres ?

Sur ces 45 bus, quinze seront des articulés (dits « en accordéon »). Les autres, standards, feront 12 m de longueur. Un bus standard au gaz coûte 230 000 €, tandis qu’un articulé revient à 300 000 €. Montant de cette flotte de 45 véhicules commandés ? Quinze millions d’euros.

S’ajoutent 6,5 millions d’euros pour l’aménagement du dépôt de Saint-Pierre-des- Corps, avec, évidemment, des stations de recharge et de compression, obligatoires et nécessaires pour ces bus nouvelle génération.

Texte : Aurélien Germain
Photo / visuel Yellow Window

Prix du roman tmv : que sont devenus les lauréat(e)s ?

Huit ans d’existence pour le Prix du roman tmv et huit auteurs et autrices qui, repérés par notre équipe et notre jury de lecteurs et de partenaires, ont marqué les esprits. On remonte le temps et on regarde le chemin parcouru ?

2014

LÉONOR DE RÉCONDO POUR « PIETRA VIVA »

2014 ou la première édition du Prix du roman tmv… À l’époque, pour les débuts, l’équipe sacre l’écrivaine et violoniste Léonor de Récondo. Son roman « est de ceux qui ne s’éteignent pas une fois le livre refermé et qui laissent une touche d’humanité au cœur de ceux qui l’ont lu », écrit-on alors à propos de ce Pietra Viva.

Les années suivantes, de Récondo reçoit divers prix (grand prix RTL en 2015 ou encore prix du roman des étudiants France-Culture en 2017). Les pages, elles aussi, se remplissent puisqu’elle signe plusieurs livres (dernier en date, « Revenir vers toi », éd. Grasset), tous remarqués et remarquables. A-t-on eu fin nez ? Oui. #modestie

2015

OCÉANE MADELAINE POUR « D’ARGILE ET DE FEU »

La première lauréate était romancière et violoniste ; la seconde est romancière et… céramiste ! Océane Madelaine se distingue en 2015 avec « D’Argile et de feu », où elle modèle les mots comme elle modèle la terre. Un roman singulier, puissant. Pas le premier écrit, mais le premier publié qui récoltera également le Prix Première en Belgique. Il faudra attendre cinq ans pour voir arriver son second, « L’Anse des coquelicots » (éd. Des Busclats).

2016

RACHEL KHAN POUR « LES GRANDES ET LES PETITES CHOSES »

(Photo archives tmv – Hugues Le Guellec)

Coup d’essai réussi pour la Tourangelle Rachel Khan qui récolte les suffrages avec ce premier roman autour de l’héritage culturel et familial. Lors de la remise du prix, Rachel Khan confie qu’il y a également « une dimension politique » dans son écriture. La politique, justement, prendra le pas sur l’écriture ensuite. L’essayiste de « Racée » se retrouve parfois dans des polémiques (ses prises de position sur l’antiracisme et le féminisme, son déjeuner avec Marine Le Pen…).

Elle finit par être recrutée en 2021 par LREM pour piloter un groupe de travail sur « l’immigration, l’intégration et la laïcité », pour la future campagne d’Emmanuel Macron…

2017

ANTOINE CHOPLIN POUR « QUELQUES JOURS DANS LA VIE DE TOMAS KUSAR »

Un langage simple, sans fioritures, une histoire, un destin… Des ingrédients qui ont porté Antoine Choplin, né à Châteauroux, à la première place du podium cette année-là, grâce à un roman inspiré d’une histoire vraie autour d’un cheminot tchèque qui croise le chemin de Vaclav Havel. Baignant dans le monde de la culture — monsieur est directeur artistique du festival de l’Arpenteur — Antoine Choplin a quand même continué à tracer sa route littéraire.

Trois sympathiques romans ont suivi en 2018, 2019 et 2020, avec un joli petit dernier, « Nord-Est » (éd. La Fosse aux ours).

2018

 BRIGITTE GIRAUD POUR « UN LOUP POUR L’HOMME »

(Photo archives tmv)

« Il m’a fallu plus de 20 ans pour écrire ce livre », nous confiait Brigitte Giraud, à la réception du Prix du roman tmv. Une histoire dure, sensible, celle d’un appelé qui ne voulait pas porter d’arme, celle d’une femme refusant de vivre séparée de son fiancé, lors d’une guerre qui ne dit pas son nom. « Un Loup pour l’homme » fera l’objet d’une lecture musicale. Passée par les métiers de journaliste et de libraire, Brigitte Giraud reprend la plume pour « Jour de courage » (éd. Flammarion), marquant ainsi la rentrée littéraire 2019.

2019

MANUEL BENGUIGUI POUR « UN BON RABBIN »

« J’ai beaucoup de mal avec les gens qui ne comprennent pas le second degré », nous a dit Manuel Benguigui lors de notre entretien il y a trois ans (Et ce n’est pas nous qui allons le contredire à tmv !) Au coude à coude avec Fabrice Caro, il vient alors de gagner de justesse notre prix avec « Un bon rabbin », un roman drôle, ironique, impertinent. Bref, tout ce qu’on aime. Et l’auteur est tout sourire (même s’il vient de s’asperger malencontreusement avec de l’encre) : c’est son premier prix, lui qui avait bourlingué une quinzaine d’années dans une galerie d’art tribal.

L’art, d’ailleurs, Benguigui ne l’a jamais oublié. C’est vers ce thème qu’il a choisi de revenir dans « Port Franc », son nouveau roman sorti il y a à peine un an.

2020

LUC BLANVILLAIN POUR « LE RÉPONDEUR »

(Photo Quidam éditeur)

Tout juste sortis d’un confinement interminable et aussi douloureux qu’un visionnage de l’intégrale de Kev Adams, les Tourangeaux découvrent le nom de Luc Blanvillain dans tmv : c’est lui qui remporte cette 7e édition du Prix du roman avec une petite pépite d’inventivité et de drôlerie qui fait du bien en ces temps moroses.

Son histoire — celle d’un auteur célèbre qui, pour être tranquille, confie sa vie à un imitateur sans-le-sou qui doit se faire passer pour lui au téléphone — est tout sauf téléphonée. Et preuve que la team tmv a bon goût (#modestie encore), le romancier nous a indiqué que les droits du livre avaient été achetés pour le cinéma. (PS : on attend un pourcentage, hein !)

2021

MADELEINE ASSAS POUR « THE DOORMAN »

(Photo Carole Parodi)

Dernière lauréate en date, Madeleine Assas a marqué notre édition 2021 avec son Doorman, roman inspiré et inspirant sur la ville de New York vue et perçue à travers les yeux et le quotidien d’un portier. Un roman d’atmosphère et contemplatif. Invitée à La Boîte à livres à Tours, l’autrice et comédienne nous avait confié, toute sourire, être très émue de recevoir son premier prix. Quelques mois après, elle en recevait un autre. Celui du roman d’entreprise et du travail en partenariat avec Marianne. Un livre qui voyage, assurément.

Texte : Aurélien Germain / Photo ouverture : L.De Récondo par Astrid di Crollalanza

Femmes artistes : la scène tourangelle au féminin [3/3]

#Série [3/3] A l’approche du mois de mars, de sa journée internationale des droits des femmes et des multiples événements artistiques que la Touraine nous prépare, du festival Bruissements d’Elles à Femmes en Campagne en passant par le Printemps des Femmes, mise à l’honneur de personnes artistes et femmes qui font vibrer la culture tourangelle.

ELSA ADROGUER

1 H / 37 H

En une heure seule en scène, la comédienne Elsa Adroguer en raconte 37, et les années qui suivent. Les 37 h de conduite pour pouvoir passer le permis, mais aussi la naissance d’une situation d’emprise entre le moniteur et l’adolescente qui n’y connaissait pas encore grand-chose aux relations homme-femme.

Si l’on sourit ou l’on rit des petites obsessions de l’ado mal dans sa peau, ou du flic pas psychologue pour deux sous, on s’émeut surtout de voir tomber ce personnage dans une situation qui semble inextricable.

Auteure et interprète de ces 37 heures, la Tourangelle Elsa Adroguer dépassera bientôt la barre des 37 ans. Un timing pas calculé pour un sou, mais qui tombe à point nommé : la jeune femme pourrait bien connaître un grand succès avec sa pièce à voir ou revoir au festival WET°, à les 25 et 26 mars prochains.

(Photo Marie Pétry)


NINA ROUYER

JEUX DE GAMBE

De loin, en n’y faisant pas trop attention, on pourrait croire un violoncelle (surtout car on ne s’y connait pas plus que ça en matière d’instruments à cordes). Mais si c’est bien par le violoncelle que Nina Rouyer s’est initiée à la musique dès son plus jeune âge, ce que vous verrez le plus souvent entre ses mains est en réalité une viole de gambe. C’est en 2005 qu’elle adopte définitivement cet instrument venu d’autrefois.

Mais Nina Rouyer ne semble hésiter devant aucune opportunité de le faire résonner en écho aux arts d’aujourd’hui. En plus de créer son propre ensemble de musique baroque et contemporaine Les Obstinés, avec Lucy Perkins, Lore Hillenhinrichs, et François Le Lyon, elle participe au projet slam Poezyk – Re-Naissance.

Depuis 2018, les slameurs Zurg et Yopo mettent leurs mots sur la musique interprétée par Nina Rouyer et ses compères Obstinés. À retrouver en live à Ockeghem le vendredi 6 mai.


OCÉANE HALPERT

Organique

Lors d’une des célèbres soirées du collectif La Saugrenue, Océane Halpert avait présenté une amorce de son projet solo. C’était… on ne sait plus quand, avant le Covid. Celle qu’on connaît comme chanteuse du Balluche de la Saugrenue sortira d’ici peu un premier EP de cette aventure nommé OS. Boucles, percussions, voix… une musique et des paroles qui prennent au coeur et au corps… jusqu’à l’os ? Rendez-vous à la médiathèque des Fontaines le 5 mars pour découvrir Os.

Maud Martinez

Chronique resto : On a testé Les Grands Ducs

Un nouveau venu dans le quartier des Halles ? Il fallait qu’on y faire un petit tour. Voilà la chronique resto de la semaine, avec Les Grands Ducs.

A peine ouvert, et déjà son lot d’habitué(e)s ! Les Grands Ducs, sympathique resto du côté des Halles, a beau être tout nouveau, il paraît déjà être pris d’assaut. Le jeudi de notre visite, les pieds tout juste installés sous la table à midi pile (oui, on avait très faim, ne jugez pas), la salle était quasi pleine 15 minutes plus tard.

Une table qui a donc fait ses preuves en un mois d’existence ? Eh bien il semble que oui ! En tout cas, ce jour-là, on a eu un sans-faute du début à la fin. Le début, justement, c’est Alexandre Crétel. Le patron nous accueille avec grand sourire et de l’énergie à revendre. Il a racheté l’Atelier Lebeau et connaît bien le quartier. Alors forcément, on le sent tout de suite à l’aise. Et nous aussi.

Un sourire en coin, il nous prévient qu’il s’agit du premier jour pour Antoine, au service. Aucun souci : le jeune homme assurera de A à Z pendant notre repas.

Dos de cabillaud aux écailles de chorizo

On observe la carte qui s’offre à nous sur fond de musique jazzy. Pas de formule du midi, mais des plats alléchants. Pour les entrées, on peut tenter la terrine de lapin artisanale, des œufs à la truffe et crème de champignons ou encore une poêlée de seiches. Niveau plat principal, six choix allant de l’onglet et sauce béarnaise maison aux noix de saint-jacques, gambas snackées et risotto. Les plus viandards d’entre vous peuvent même s’essayer à la côte de bœuf de 1,2 kg !

Pour nous, c’est l’appel de la mer : on a savouré un dos de cabillaud qui fondait sous la langue, plein de goût et porté par des écailles de chorizo bellota. Le poisson reposait sur un petit nid de linguines fraîches toutes douces, qu’on a pu faire baigner dans la crème de chorizo… qu’on a d’ailleurs fini par « saucer » avec notre pain. Paraît-il que ça ne se fait pas trop, mais 1) c’était bien trop bon pour en laisser ; et 2) on est sympas, on a rendu l’assiette immaculée !

Un bon point donc, pour Les Grands Ducs : c’est une bonne pause midi ou le bon plan du soir ; convivial mais élégant. À condition de penser à réserver, visiblement.

Aurélien Germain


> L’addition : entre 7 et 10 € pour les entrées, à part les 12 huîtres qui affichent 18 €. Plats entre 18  et 26 €. Pour nous, le dos de cabillaud affichait 22 €. Avec notre apéritif, une bière belge Ciney, l’addition est de 26,50 €. Les desserts sont à 8 ou 10 €, sauf la belle assiette de fromages affinés à 15 €.

> Les Grands Ducs. Au 1 bis place Gaston-Paillhou, à Tours. Contact : 02 47 38 29 09 ou facebook.com/lesgrandsducstours37. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir. 

Actu37 : dons de cheveux, festival Bruissements d’Elles, Gentiana repris et le baromètre vélo

Toute l’actu tourangelle à venir : entre un don de cheveux organisé par des étudiantes pour les personnes atteintes de cancer, le festival Bruissements d’Elles en mars, la reprise de Gentiana par Courteline ou encore le classement des villes cyclables.

Cancer : Dons de cheveux en mars

« Cut them off », c’est le nom du projet d’un groupe d’étudiantes de l’IUT de Tours qui se déroulera le 19 mars prochain au centre de vie du Sanitas. Durant une journée, femmes et hommes pourront faire don de leurs cheveux qui seront ensuite remis à une association créant des perruques pour des personnes atteintes de cancer.

Un seul critère est nécessaire pour cette action : « avoir un minimum de dix centimètres de cheveux à disposition (peu importe le type de cheveux ou sa couleur) », précisent les étudiantes tourangelles dans leur communiqué. L’événement se fera en partenariat avec des coiffeurs de Tours.

> Instagram : cutthemoff37


Bientôt le festival au féminin Bruissements d’Elles

La Touraine s’apprête à vivre au féminin ! La 23e édition de Bruissements d’Elles approche, un festival qui a pour but de valoriser la création artistique féminine, « domaine dans lequel les femmes sont encore trop peu connues », souligne l’organisation directrice.

Tout au long du mois de mars, douze villes d’Indre-et-Loire vont ainsi organiser diverses manifestations artistiques autour de la femme, du théâtre à la danse, en passant par la peinture et le cinéma. Nouveauté cette année : la soirée d’ouverture et de découverte, elle, se fera le 2 mars au Bateau ivre. Plus d’infos dans notre prochain numéro…

> bruissementsdelles.fr


Associatif : Gentiana repris

En fin d’année, la Ville de Tours avait lancé un « appel à manifestation d’intérêt » pour la gestion de l’espace Gentiana. C’est finalement l’association Courteline qui a été choisie, en raison d’un « très bon dossier », comme l’a indiqué l’adjointe au logement et à la politique de la Ville, Marie Quinton.

Bonne nouvelle donc, puisque l’asso reprendra tous les contrats de travail. Une personne devrait également être recrutée pour la direction. « Nous souhaitons proposer un projet ambitieux dans un secteur où nous n’intervenons pas du tout, développer le volet social à Tours-Nord », a indiqué Romain Ménage, directeur de Courteline.


Classement : Tours, ville cyclable ?

Alors que la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB) a tenu son congrès national à Tours, son classement des villes cyclables a été dévoilé. Et Tours gagne des places, en se classant 7e des 38 grandes villes françaises. Avec une note de 3,46/6 (3,03/6 en 2019), le FUB a noté une grosse progression venant « de la volonté politique de la Ville, ainsi que des services proposés, en tête les nombreux ateliers de réparation ».

Reste à améliorer « les carrefours complexes, la sécurité à vélo sur les grands axes, les stationnements de véhicules sur les espaces dédiés aux cyclistes » et, ultime point noir, le… vol de vélos !

Horoscope WTF du 23 février au 1er mars 2022

Ouf, les vacances sont terminées ! L’astrologue de tmv n’a plus besoin de s’occuper de ses 38 enfants. Voici la dose d’horoscope WTF de la semaine.

Bélier

Amour

Pendant l’amour, vos râles
de chihuahua asthmatique déplaisent
à l’être aimé.

Gloire

Votre état larvaire vous incite
à lever le pied cette semaine…

Beauté

D’ailleurs, ivre, vous allez
vous faire tatouer « Born to be a larve »

Taureau

Amour

Sous la couette avec vous, ça dure pas
longtemps, mais ça passe pas vite.

Gloire

Le talent ne touche que les
surdoués. (donc pas vous)

Beauté

C’est chouette votre passion
du naturisme, mais ça devient
lassant de vous voir plus souvent à
poil qu’habillé(e).

Gémeaux

Amour

Vous désespérez de ne pas
trouver chaussure à votre pied. (d’un
côté, normal, vu la tronche de vos panards)

Gloire

D’Hercule, vous n’avez pas la
force, mais que le poireau. (ouais, cellelà
elle est subtile, mais que voulez-vous,
c’est un horoscope intellectuel)

Beauté

Vous avez le teint d’une langouste.
C’est vraiment pas beau.

Cancer

Amour

Dur dur en ce moment. Votre
vie amoureuse ressemble à « Coup de
foudre à Notting Hill » version low cost.

Gloire

Vous faites des rêves érotiques
avec Isabelle Balkany et Cyril Hanouna ;
cela gêne votre entourage.

Beauté

Personne ne surpasse les Cancers
en terme de beauté. PERSONNE

Lion

Amour

Vous sciez la branche sur
laquelle vous êtes assis(e). (c’est une
métaphore pour dire que votre vie sentimentale
se barre en vrille)

Gloire

Quand le chat n’est pas là, les
souris twerkent.

Beauté

Vous auriez beaucoup plus
de succès avec un monosourcil. Mais
comme d’hab, vous n’allez pas nous
écouter, voilàààà…

Vierge

Amour

Paraît-il que les personnes
fantasmant sur Jean Castex ont l’impression
de lire 3 fois la même chose.

Gloire

Paraît-il que les personnes
fantasmant sur Jean Castex ont l’impression
de lire 3 fois la même chose.

Beauté

Paraît-il que les personnes
fantasmant sur Jean Castex ont l’impression
de lire 3 fois la même chose.

Balance

Amour

Côté sentimental, tentez plutôt
un CDD avec période d’essai. Ça
vaut mieux.

Gloire

Au boulot, vous prenez des
pauses-clope. Mais personne ne le
remarque. Interrogez-vous sur votre
utilité.

Beauté

D’habitude, oui. Mais pas
cette semaine

Scorpion

Amour

Bon écoutez, je dois vous
avouer que tout, tout, tout est fini
entre nous… j’ai plus la force du tout.
D’y croire et d’espérer.

Gloire

Vous avez remarqué comme
ça sonne bien « Boycottons les Scorpions
» ?

Beauté

Rien n’y fait : vous n’êtes
toujours pas le couteau le plus affûté
du tiroir.

Sagittaire

Amour

La constellation du Sardou
vous rappelle qu’elle court, elle court,
la maladie d’amour. Alors faites-lui une
grosse balayette dans les jambes.

Gloire

Le mensonge prend l’ascenseur,
la vérité prend l’escalier… (c’est
beau, hein ? Mais c’est pas de nous)

Beauté

Changez d’ange gardien. Le
vôtre n’en peut plus de vous.

Capricorne

Amour

Vous manquez clairement
d’expérience, mais êtes le seul signe
potable cette semaine.

Gloire

Bientôt le mois de mars, la
célébrité, le pognon, la gloire. Tout ça
grâce à votre sextape « Les Capricornes
sont des baraques à frites, volume 2 »

Beauté

Gilbert Montagné vous trouve
canon. #gagedequalité

Verseau

Amour

J’en sais foutre rien, débrouillez-
vous.

Gloire

Cette semaine, vous tenterez
de changer votre housse de couette.
Vous ne serez de retour qu’après y être
arrivé. En juillet.

Beauté

Sachez-le, les parties de
jambes en l’air ne marchent pas avec
les cul-de-jatte.

Poissons

Amour

Avec cette cadence, ça ressemble
plutôt à un documentaire animalier,
votre truc là…

Gloire

Vous êtes aussi démodé(e) que
le prénom Kevin. (avalanche de mails
assassins de Kevin, dans 3,2,1…)

Beauté

Vos doigts ressemblent à des
bâtonnets de surimi. C’est mignon.

Femmes artistes : la scène tourangelle au féminin [1/3]

#Série [1/3] A l’approche du mois de mars, de sa journée internationale des droits des femmes et des multiples événements artistiques que la Touraine nous prépare, du festival Bruissements d’Elles à Femmes en Campagne en passant par le Printemps des Femmes, mise à l’honneur de personnes artistes et femmes qui font vibrer la culture tourangelle.

ARMANDE FERRY-WILCZEK

UN MONDE EN SOI

A l’époque de nos premières rencontres, elle était la voix féminine et le violoncelle du Madera em Trio. Des musiques du monde revisitées en trio acoustique, tandis qu’en parallèle croissait le duo Jane is Beautiful aux côtés de Madeline Ardouin.

Aujourd’hui, le trio vocal Unio qu’elle forme avec Juliette Rillard et Elise Kusmeruck, réarrange à sa manière des chants du monde entier. Il y a un an tout juste sortait son premier album solo : Qui nait dort plus. « C’est le premier projet dans lequel j’assume entièrement la composition, les textes, avec l’aide d’Antonio Placer qui a cru en moi et m’a permis de prendre confiance. »

Les paroles de cet album sont presque toutes en français, mais les compositions résonnent encore une fois avec les musiques d’ailleurs. En solo avec sa guitare, en duo ou en trio avec Antonio Placer ou Loïc da Silva, elle arpente désormais les scènes avec son album en bandoulière et son univers sans frontières.

À découvrir le 18 mars à la médiathèque de La Riche, le 31 mars en première partie d’Antonio Placer à l’Escale de Saint-Cyr-sur-Loire (et avec Unio le 12 mars à La Ville-aux-Dames).

(Photo © Julien Poulain)


Emmanuelle Gorda

Dansons !

Déjà, dans sa création Jour de Bal, la danseuse et chorégraphe s’amuse, et s’adresse à un public multigénérationnel. Au CCNT, elle continue d’ailleurs son travail auprès des enfants et du grand public, avec un objectif : amener la danse auprès de toutes et tous. En tant que chargée des pratiques artistiques et de l’animation culturelle, elle anime cette année l’atelier chorégraphique amateur du CCNT, et des stages tous niveaux… et même parents-enfants, comme le 7 mai prochain. Avec elle, une chose est sûre : il n’y a pas d’âge pour danser !


ÉMILIE COUSTEIX

AU CORPS DES MOTS

Photo © Louise Maurice / M[Art]ha
Aimerait-elle qu’on évoque sa première vie d’orthophoniste ? Sans doute pas. Mais travailler le son et les mots au corps dans ce premier métier n’aurait-il pas influencé son travail actuel de dramaturge ? Formée comme comédienne à Paris puis Tours, la jeune femme aime monter sur les planches, mais elle écrit aussi pour le théâtre, ou pour les projets du collectif PoSo (Poésie Sonore).

Sa première pièce, Crâne, posait la question de l’amour après l’accident, quand l’autre n’est plus lui-même. Dans Samhain, c’est sous la forme du spectre que l’être aimé revient. « Je suis allergique à l’autofiction, mais j’ai réalisé que même en prenant un point de départ éloigné de moi, c’est de moi que je parlais. Et la question du deuil impossible (faire le deuil de quelqu’un qui est encore là, ou qui ne disparaît jamais vraiment tout à fait) est au coeur de mon travail. »

En parallèle de la création en cours de Samhain, la comédienne et dramaturge donne à entendre ses textes avec le collectif PoSo sur Radio Béton chaque deuxième mardi du mois à 21 h 30. Et elle sera ce samedi 26 février à la galerie EXUO.


VALÉRIE LESAGE

IMPROVISATION DIRIGÉE

L es fans de Catch-Impro la connaissent en arbitre sévère sur un ring régulièrement installé dans l’espace Yves-Renault de Chambray-lès-Tours. Elle est alors le point fixe autour duquel gravitent quatre comédiens créant des histoires rocambolesques en direct. Lorsqu’elle monte elle-même sur les planches comme improvisatrice, elle profite elle aussi de cette liberté absolue d’inventer sur l’instant.

Pour les enfants dans Impro Marmots, pour les grands avec le nouveau projet qui lui tient à cœur : Rewind, un spectacle improvisé d’une heure où l’histoire débute par la fin. Mais fouillons un peu plus l’emploi du temps de l’artiste : mise en scène pour des dramaturges tourangeaux, coaching et spectacles en entreprise, animation de stages, et même quelques heures consacrées à la gestion des fiches de paie et autres joyeusetés administratives (peut-être en souvenir de son diplôme gestion des entreprises et administrations ?)… La créatrice et responsable artistique de la compagnie la Clef a plus d’une corde à son arc, qu’elle fera vibrer encore quelques années.

Textes : Maud Martinez