Prix du roman tmv : les 5 romans en compétition

Ça y est : tout est en place pour le 4e Prix du roman tmv. Les trois jurés lecteurs ont été tirés au sort parmi les nombreux bulletins reçus et les cinq romans en compétition sont connus. Nous vous présentons les uns et les autres.

PRIX DU ROAMN_TOMAS KUSARQuelques jours dans la vie de Tomas Kusar, d’Antoine Choplin (La fosse aux ours)

Voilà une façon singulière de raconter l’Histoire. Tomas Kusar, c’est un simple garde-barrière dans une petite ville de la Tchécoslovaquie communiste. Un jour, une troupe de Prague vient donner une représentation théâtrale et le petit homme simple rencontre un certain Vaclav Havel, dissident et futur président de la République. C’est par la lorgnette de la petite vie que l’auteur choisit de raconter la dissidence.

Nirvanah, d’Yvonne Baby (Editions Maurice Nadeau) PRIX DU ROMAN_Nirvanah

Yvonne Baby est loin d’être une débutante. Journaliste, elle a dirigé le service culturel du journal Le Monde de 1971 à 1985 et elle a obtenu le prix Interallié pour Oui, l’espoir, en 1967. Elle revient aujourd’hui avec un dialogue entre une grand-mère, Clémence et sa petite fille, Nirvanah, débarquée de façon inattendue dans sa vie. L’occasion pour l’auteur de faire le pont entre les époques et, aussi, de s’interroger avec tendresse sur le passé, l’écriture et la transmission.

PRIX DU ROMAN_BRIGANDEChère brigande, de Michèle Lesbre (Sabine Wespieser éditeur)

Ce n’est pas un roman, ce n’est pas un récit, c’est une lettre adressée à Marion du Faouët qui fut, pour résumer, la « Robin des bois » de la Bretagne, au XVIIIe siècle. Cette voleuse qui prenait aux riches pour donner aux pauvres, reste aujourd’hui une figure de la résistance à l’ordre établi. Elle fut pendue le 2 août 1755. Une lettre qui s’adresse, bien sûr, aussi à l’auteur elle-même et à nous tous, à une époque où la misère choquante qui révoltait tant Marion, n’a pas disparu.

Les larmes noires sur la Terre, de Sandrine Collette (Denoël)PRIX DU ROMAN_COLLETTE

C’est le premier « roman noir » appelé à concourir pour le prix du roman tmv. Et, en la matière, Sandrine collette est passée maîtresse dans l’art. Grand Prix de la littérature policière en 2013 pour Des nœuds d’acier, elle publie cette année son cinquième roman. Les larmes noires sur la Terre est un conte de fée qui vire au cauchemar, une histoire de fuite qui se termine dans un monde d’apocalypse où s’entasse les rebuts d’une société chancelante. Un livre qui sent le coup de poing…

PRIX DU ROMAN_PAR AMOURPar amour, de Valérie Tong Cuong (JC Lattès)

Non, il ne s’agit pas d’un énième roman consacré à la Seconde Guerre mondiale. Le fond de l’intrigue est bien celui-ci et c’est qui lui donne sa dramaturgie : la guerre, les privations, les enfants déplacés, la peur… Mais le vrai thème celui, d’ailleurs, qui donne son titre au livre, est ailleurs. Il s’agit pour Valérie Tong Cuong, qui publie son onzième roman, une fresque familiale, de montrer comment l’amour, sous toutes ses formes, peut être un moteur de survie face à l’horreur.

>>LES TROIS JURÉS LECTEURS
Vous avez été nombreux à renvoyer par mail ou par courrier votre bulletin de participation pour intégrer le jury du prix du roman tmv. La main innocente a tranché et voici les noms des trois lauréats : Cécile Kasolter, assistante commerciale ; Hélène Soubise, consultante en Relations humaines ; Leslie Leroy, comédienne.
Le jury se réunira le 24 mai, à l’hôtel de l’Univers pour délibérer et désigner le gagnant.

TOP 4 : oh, les sales bêtes !

Le 30 mars, TMC diffuse, à 23 h 10, Piranha 3D. L’occasion de parler de ces films où nos amies les bêtes ont un peu faim d’humain.

ZOMBEAVERS

Zombeavers, ou la contraction de zombie et beavers. En français, des castors zombies. C’est le sujet du film de Jordan Rubin. Entre l’horreur gore et la comédie, Zombeavers est une pépite, 200 % second degré. Stupide, donc jouissif.

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SHARKNADO

La saga des Sharknado est devenue culte. Le pitch est très crédible : une tornade, des requins à l’intérieur et, du coup, les squales qui terrorisent la ville. Enfin, normal. Garantie série Z aux effets spéciaux immondes ! Donc drôles.
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RATS

Une journaliste internée dans un hôpital psychiatrique tient son scoop : dans le sous-sol se cachent des rats… qui ne sont pas franchement Ratatouille, mais plutôt mutants, cannibales et nés d’expériences sur le cerveau humain. Miam.
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PIRANHA

3D Enfin un film qui plaira pour les soirées choupinou en tête à tête. Au menu ? Des donzelles dévêtues, un trouillard timide et des milliers de piranhas foldingues s’apprêtant à dévorer toute la populace. Sea, sex & blood.
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Cuisine conviviale au Publick House

Vous passez probablement très souvent devant : le Publick House se trouve à deux pas des Atlantes, avant l’autoroute. On y a fait un tour.

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C’est qu’il nous intriguait, ce Publick House… Des commentaires dithyrambiques sur Tripadvisor et un bouche-à-oreilles qui a fait ses preuves, et pourtant, tmv n’y avait jamais mis les pieds. Peut-être parce que ce restaurant atypique se retrouve coincé entre la rue Édouard-Vaillant et le boulevard Wagner, à deux pas des Atlantes et de l’A10 ? Ou qu’à l’époque, la devanture avait besoin d’un coup de peinture ?
C’est chose faite : désormais, le Publick House affiche une bonne mine avec son nom en grand et en rouge.

Une fois à l’intérieur, ce qu’on remarque, c’est la décoration. L’ambiance est à la croisée entre le ranch et le chalet de montagne. Des tables et des chaises en bois, des panières à pain et, surtout, un immense bric à brac d’objets divers. Au mur, entre les exemplaires de Pif Gadget, les vieux jouets, et les casseroles, notre regard se plaît à divaguer sur ce décor insolite, rétro mais rigolo.

Côté menu, le Publick House est fier de proposer des produits frais et des frites maison. Ici, justement, c’est comme à la maison. Cuisine simple et bien préparée. Notre faux-filet grillé nous a ravi. Sur l’ardoise, on aurait pu se laisser tenter par l’entrecôte ou la souris d’agneau à la crème d’ail. La carte est petite et fait la part belle aux viandes.
Aux fourneaux, ça carbure et ça sert vite ! Il le faut, car le Publick House ne désemplit pas. Ce jeudi midi-là, il y avait un monde fou (ré-ser-vez !). Mais le service n’a jamais failli. Entre le chef qui vient serrer des mains et demander si tout va bien, le sourire de toute l’équipe et, en salle, Anaïs aussi sympathique qu’énergique, c’était du tout bon. « Cuisine conviviale », est-il écrit sur le menu. On ne saurait dire mieux.

 > 480 rue Édouard-Vaillant. Du lundi au vendredi, de 11 h à 15 h. Le soir, uniquement réservations de groupe. Contact : 02 47 47 09 99.
> Menu à 19,50 € ou entrée+plat à 17 €. Plat du jour à 13,50 €.

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Le 4 avril, apéro-rédac de tmv !

Tmv inaugure un nouveau rendez-vous mensuel : l’apéro-rédac. Vous échangez entre vous autour d’un thème et les meilleurs moments sont publiés dans le numéro suivant.

C’EST QUOI ?

L’apéro-rédac, c’est un moment de discussion autour d’un thème, organisé par la rédaction de tmv. Tous les mois, nous lançons une nouvelle thématique et vous êtes invités à venir en discuter tous ensemble autour d’un verre (chacun paye sa choppe, soit dit en passant…). Ce n’est pas une conférence ni même une table ronde. C’est vous qui avez la parole !

REMEMBER…

Nos lecteurs les plus fidèles (les plus anciens surtout) se souviennent que l’apéro-rédac n’est pas une complète nouveauté pour tmv. Pendant les premiers mois de notre lancement, en 2011, nous avions donné rendez-vous à nos lecteurs, chaque mardi, dans un café du centre-ville. C’est un retour aux sources, en quelque sorte…

ON BOIT UN COUP, ET APRÈS ?

Histoire que nous servions à quelque chose, pendant l’apéro-rédac, nous notons vos interventions les plus marquantes et, dans le numéro de tmv qui suit, nous publions les meilleurs extraits sur une double page, pour faire ressortir l’essentiel du débat. Nous nous contentons d’apporter quelques éléments factuels.

LE 4 AVRIL, ON PARLE DE QUOI ?

« La culture à Tours est-elle (vraiment) accessible à tous ? », c’est la question autour de laquelle nous aimerions vous entendre pour ce premier apéro-rédac. L’offre culturelle, dans notre ville est abondante, mais les Tourangeaux en profitent-ils vraiment ? Que pourrait-on faire pour l’ouvrir à d’autres publics ? Comment favoriser les échanges et les pratiques amateures, également ?

À RETENIR

>> 4 avril 2017, apréo-rédac tmv sur le thème « La culture à Tours est-elle (vraiment) accessible à tous ? ». À 18 h, à la brasserie de l’Univers, place Jean-Jaurès.

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Horoscope WTF du 29 mars au 4 avril

Installez-vous paisiblement dans votre canapé, un verre de vin en main, écoutez le doux bruit de la mer dans un coquillage. Et lisez cet horoscope wtf de la semaine. Courage.

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BÉLIER
Amour : Tentez la drague en poney.
Gloire : On vous voit venir de loin. Mais on vous sent aussi de loin.
Beauté : Du coup, achetez un peu de déo. Hashtag pchit pchit.

TAUREAU
Amour : Comme on dit, prenez le taureau par les cornes !
Gloire : Il faudrait penser à côtoyer un peu plus votre pote Dick Sionnaire.
Beauté : Vous avez un côté « Eichhörnchen » et « Quietscheentchen » ? (eh ouais, fallait savoir causer allemand).

GÉMEAUX
Amour : Prenez ce qu’il y a sous la main et arrêtez d’espérer que l’horoscope vous conseille.
Gloire : Conquérir le monde, n’est-ce pas là votre destinée ?
Beauté : Les cheveux roux n’attendent que vous.

CANCER
Amour : Cancer rime avec Robert, faites la déduction.
Gloire : Tel un vieux tableau, on a du mal à vous encadrer.
Beauté : Quand on y pense, votre signe est représenté par un crustacé. La honte.

LION
Amour : Vous êtes aussi compliqué(e) que la conjugaison du verbe moudre au subjonctif imparfait.
Gloire : On appelle ça le Néant.
Beauté : Soyez à contre-courant, achetez-vous un survet’ fluo.

VIERGE
Amour : Le chameau aussi a parfois besoin de boire…
Gloire : A force de picoler en soirée, vous avez la tête dans le fût.
Beauté : Poil aux pieds.

BALANCE
Amour : Pot de colle un jour, pot de colle toujours.
Gloire : A force de fumer la moquette, vous finissez au tapis.
Beauté : Youpi, enfin le printemps. Vous allez bourgeonner (on parle de vos boutons).

SCORPION
Amour : « La bistouquette, ça prend la tête » (Zola)
Gloire : « Si t’aimes la fête, pose ta galette » (Hugo)
Beauté : « Trop matinal, haleine de chacal » (Descartes)

SAGITTAIRE
Amour : Berk, avec vous, c’est sale.
Gloire : Ayez confiance en vous. Rappelez-vous que vous avez été jadis ce petit spermatozoïde arrivé avant tout le monde.
Beauté : Vous avez une bonne tête de wrap tout de même.

CAPRICORNE
Amour : L’amour se trouve juste sous votre nez (bon suivant le moment, ça peut être un burger. Mais après tout, vous formeriez un couple étonnant)
Gloire : D’après une récente étude tmv, le Capricorne est la réincarnation d’un sushi.
Beauté : En avril, ne vous découvrez pas d’un fil. Mais d’un côté, vous êtes tellement canon tout(e) nu(e). Graou !

VERSEAU
Amour : De retour dans le business, vous claquez de la fesse.
Gloire : Pourquoi travailler ? Quittez tout, partez à dos de licorne dans le monde des paillettes.
Beauté : La coupe Playmobil, ça va deux minutes…

POISSON
Amour : Non bah aussi, quelle idée de sortir avec « ça »…
Gloire : Poisson, démission !!
Beauté : Canon ! Vous êtes tellement un missile que vous pourriez finir en Corée du Nord.

Association Active : Des dons pour des emplois

Depuis 1999, Active, association caritative d’insertion par le vêtement, aide les femmes en difficulté. Petite virée dans cette véritable ruche, remplie de travailleuses émérites

Gina, appliquée sur sa machine à coudre.
Gina, appliquée sur sa machine à coudre.

La pluie tombe à grosses gouttes ce mardi aprèsmidi. Le ciel est gris, le temps morose. Au 153 rue Saint-François, à La Riche, l’ambiance est toute autre. Dans cet immense bâtiment, on sourit, on s’active. Active, justement, c’est son nom : le lieu abrite l’association caritative tourangelle d’insertion par le vêtement. Émanation du Secours Catholique au départ, devenue autonome depuis, Active « est un chantier d’insertion », introduit Elise Yagoubi-Idrissi, la directrice. Ici, on favorise le retour à l’emploi de femmes en difficulté. La collecte de vêtements et de jouets, puis leur vente en boutique, permet de salarier une vingtaine de personnes.
Ce jour-là, la clientèle est variée. Un grand-père traîne des pieds et déambule entre les rayons. Une petite brune, étudiante, jette un oeil au rayon jouets, tandis que deux mamans se régalent face aux chemisiers. Un peu plus loin, des maillots de foot des équipes françaises et algériennes par dizaines. Les prix sont minis : un haut banal à 3 € ; une tunique Jacqueline Riu pour 5 €. « Cela permet de relativiser le rapport marque/prix, n’est-ce pas ? », sourit Mondane Blin de Laloubie, vice-présidente d’Active. Mais attention, pas question de coller « l’affreuse étiquette du magasin pour “ pauvres ” », prévient Élise Yagoubi-Idrissi. « Nous sommes ouverts à tout le monde. Étudiants, personnes dans le besoin ou qui veulent consommer autrement… il y a une très grande mixité sociale. »

Dans un entrepôt, les sacs remplis d’habits attendent de passer par l’espace tri.
Dans un entrepôt, les sacs remplis d’habits attendent de passer par l’espace tri.

Un peu plus loin, Hadiamany aide les clients devant les cabines. « Je suis arrivée il y a 4 mois et tout va bien. Je fais un peu de tout ici », explique la jeune femme. Tout comme ses collègues, elle est en CCDI, un contrat à durée déterminée d’insertion. C’est sa conseillère de Mission locale qui l’a dirigée vers Active. Pour d’autres, c’est Pôle emploi. Les contrats – de 20 à 26 h – sont renouvelables. L’accompagnement est obligatoire. « Les encadrantes sont là pour les aider. On redonne confiance à ces femmes », se félicite la présidente d’Active. Soussana, par exemple, est encadrante. On la retrouve à l’atelier textile, situé derrière les murs du grand magasin. Ici, pas de public ou de clients. Seules les salariées d’Active y ont accès.

Active fait partie du réseau Tissons la solidarité et compte 300 passages par jour au magasin.
Active fait partie du réseau Tissons la solidarité et compte 300 passages par jour au magasin.

Soussana conseille et dirige une petite troupe hyper concentrée. Gina, l’une des salariées, est en train de réaliser une nappe. Le travail est minutieux. Un compliment et ses yeux rieurs s’agrandissent derrière ses lunettes : « Oh, pourtant c’est facile ! », rigole-t-elle. Cela fait une semaine qu’elle est arrivée à Active et comme toutes ses collègues, « c’est un plaisir ». La couture, c’est son truc. Tout comme Faiza qui fabrique « une création avec de la fourrure ». Le vêtement « customisé » finira au rayon “ créa ” du magasin. « Ce sera beaucoup plus cher que les autres habits », plaisante Mondane. Soit… 6 € !

CAVERNE D’ALI BABA

Chic dans son petit tailleur, porte-épingles au poignet, Faiza est fière de son travail. Comme toutes les femmes travaillant ici. Une source de motivation incontestable avant de se lancer sur le marché du travail extérieur. Cela se voit aussi sur le visage d’Armine, de l’atelier jouets. « Bienvenue ! », lance-t-elle toute sourire, avec un petit accent. Elle a le français hésitant, mais pas approximatif. Un peu timide, mais rayonnante, elle raconte : « Là, nous trions et nettoyons les articles. Après, nous les présentons en vitrine ou en rayons jouets du magasin. » Annie, l’encadrante, a l’air ravie d’Armine, arrivée il y a déjà 6 mois. « Elles peuvent constamment proposer des idées. J’adore les initiatives. C’est le travail d’équipe qui est intéressant », souligne Annie.
Récemment, ateliers jouet et couture ont collaboré : la mousse de certaines peluches a ainsi été récupérée pour rembourrer l’oreiller d’un petit lit en jouet.

Jouets ou jeux de société : Armine leur offre une seconde vie.
Jouets ou jeux de société : Armine leur offre une seconde vie.

À l’extérieur de cette « caverne d’Ali Baba », il y a cette montagne de sacs. Des tas d’habits y sont entassés. « Il y en a une tonne par jour ! », informe Mondane. « Alors on doit tout trier. C’est un vrai métier. Il faut savoir ce qui est tendance, connaître les marques, etc. Puis certains habits seront récupérés pour l’atelier couture, d’autres seront recyclés. On ne jette rien à Active. »

Cependant, les dons continuent d’être indispensables à leur survie. Jouets, vaisselle, textile, tout est bon à prendre, sauf l’électroménager et les gros meubles. « En revanche, nous manquons d’habits pour hommes et enfants. » Ici, la devanture de la boutique indique « Vos dons créent de l’emploi ». « C’est valorisant pour tout le monde. C’est un beau projet », souffle Mondane. En sortant d’Active, le ciel s’est enfin éclairci. Il ne pleut plus. Le beau temps est revenu.

> Suivre l’association sur son site ou sur Facebook. Téléphone : 02 47 37 13 33.

> Active à La Riche, 153 rue Saint-François / Active à Tours : 155 rue Edouard-Vaillant. 

Faiza, future créatrice de mode ?
Faiza, future créatrice de mode ?

Textes et photos : Aurélien Germain

Enfants : et si on parlait du cerveau ?

Jusqu’au 3 avril, la bibliothèque de la Rotonde et les chercheurs de l’INRA – Centre Val de Loire proposent l’exposition « Un Cerveau dans toutes les têtes ».

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Comment viennent les rêves ? Quelle est la couleur du cerveau ? De quelle énergie le cerveau se nourrit-il pour fonctionner ? Chaque année, en mars, la Semaine du cerveau distille dans toute la France son lot d’animations, de conférences et d’ateliers pour tenter de lever le voile sur cet organe fascinant et méconnu. L’occasion pour le grand public de découvrir le travail nébuleux mais essentiel des chercheurs en neurosciences…

À Tours, l’INRA de Nouzilly, en collaboration avec la bibliothèque municipale, profite toujours de ce rendez-vous pour s’adresser au jeune public avec un programme adapté. Cette année, ils ont concocté une exposition dynamique présentée à la bibliothèque de la Rotonde. À travers une douzaine de panneaux interactifs, petits et grands peuvent découvrir les différentes facettes du cerveau : son fonctionnement, son rôle, ses besoins. Et pour aller plus loin, durant le temps de l’exposition, deux chercheurs proposent, tous les mercredis, des ateliers pratiques, ouverts aux enfants de 7 à 12 ans.

Après une brève présentation du cerveau et de ses fonctions, les jeunes sont invités à observer des cellules nerveuses au microscope ou à fabriquer, sous forme de puzzle, un « chapeau-cerveau ». « En abordant différents thèmes comme les 5 sens, la composition du cerveau ou encore les émotions, nous essayons de présenter aux enfants un large éventail des capacités et du mode de fonctionnement du cerveau », expliquent Yves Tillet et Martine Migaud, les deux chercheurs impliqués dans le projet.
Et de conclure : « Communiquer sur notre travail, ça fait partie de notre métier. De ces explications, il en restera toujours un petit quelque chose… » dans un coin du cerveau !

Jeanne Beutter

> Prochains ateliers à la Bibliothèque de la Rotonde : les 29 mars et 5 avril, à 14 h. Inscriptions : 02 47 20 52 18.

A United Kingdom : l’amour sous l’Apartheid

A United Kingdom sort ce mercredi 29 au cinéma. L’histoire vraie – mais oubliée – d’une histoire d’amour impossible sous l’Apartheid.

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L’amour plus fort que la haine… A United Kingdom, le film d’Amma Asante, se base sur l’histoire vraie de Seretse Khama, un homme politique botswanais qui avait créé un scandale, en 1947, en épousant Ruth Williams. Un mariage entre un homme noir et une femme blanche qui défiait les diktats de l’Apartheid.

C’est ainsi que débute A United Kingdom : une love-story impossible mais qui va contrer les différences, les lois aussi bien anglaises que sud-africaines et les a priori des familles.
Ce premier acte se focalise donc sur une relation impossible mais, rapidement, tend à ne dépeindre qu’une romance un peu lisse et malheureusement sans trop de saveur. Plombant par là la profondeur qu’aurait pu offrir le thème, Amma Asante fait l’impasse sur la psychologie. Le duo de comédiens incarnant le couple est, lui aussi, quelque peu bancal : si David Oyelowo, toujours excellent, reste l’acteur talentueux qu’on avait vu dans Selma, Rosamund Pike a beau être crédible, on pourra toutefois regretter que son personnage soit si peu étoffé.

Une fois la deuxième partie lancée, A United Kingdom bifurque vers l’épisode politique. Certaines séquences sont marquantes (Oyelowo est impeccable et vibrant en leader démocratique), dévoilant un pan de l’Histoire toujours aussi choquant (l’ambiance sous l’Apartheid est parfaitement retranscrite).

Il n’empêche : entre les transitions maladroites, la platitude de la mise en scène et certains aspects politiques pas assez appuyés, la frustration est de mise. Amma Asante, même si elle offre un joli film, ne fait finalement que rester en surface, sans vraiment creuser. Le sujet l’aurait pourtant mérité.

Aurélien Germain

> Biopic, d’Amma Asante (France/GB). Durée : 1 h 51. Avec Rosamund Pike, David Oyelowo, Tom Felton, Jack Davenport…
> NOTE : 2,5/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=YcZpQdBRf4A[/youtube]

Meet the world : foot & handicap

Le tournoi Meet the world arrive à Saint-Cyr-sur-Loire. Objectif ? Changer de regard sur le handicap mental grâce au football.

(Photo archives NR)
(Photo archives NR)

« Changer le regard sur le handicap mental par le sport », voilà dans quoi se sont engagés Special Olympics (organisation sportive) et SKF (fabricant dans la technologie de roulements). Les 31 mars et 1er avril, Saint-Cyr-sur- Loire accueillera le Meet the world, un tournoi national de football à 7, première étape pour la sélection de l’équipe qui partira à la Gothia Cup, en Suède.
Chaque année, cette finale internationale réunit plus de 1 600 équipes de jeunes venus de 80 pays.

Organisé sur le site SKF de Saint-Cyr, ce Meet the world doit rassembler près de 250 sportifs et coaches, venus de toute la France. Un week-end qui veut « contribuer à l’épanouissement social et au développement personnel » des personnes en situation de handicap, grâce à la pratique sportive.
« Car c’est avec le soutien de chacun que nous changerons le regard de tous », souligne Nathalie Dallet-Fevre, directrice générale de Special Olympics France.

> Tournoi le 31 mars, de 9 h 30 à 17 h ; le 1er avril de 9 h à 15 h, 4 rue Henri- Bergson, à Saint-Cyr-sur- Loire.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=IAhHl3dbt80[/youtube]

Couche lavable pour bébé éco(lo)

Économique, écologique et même pratique. Loin des langes de nos grands-mères, la couche lavable nouvelle génération est plébiscitée par une association tourangelle

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« Combien de couches un enfant utilise-t-il de sa naissance à l’âge de la propreté ?, interpelle Marianne Bertrel, de la Maison des familles de Touraine. Environ 2 000 à 3 000. Ça remplirait la piscine d’un particulier ! » À l’ère de la réduction des déchets, existe-t-il un plan B ? Oui, répond Marianne. Maman d’une fillette de 18 mois, elle a adopté les couches lavables à la maison et au sein de la micro-crèche qu’elle a créée. Désormais, elle partage son expérience dans le cadre d’ateliers.

Ce mercredi-là, à quelques pas du jardin botanique, deux femmes enceintes participent. Si Mélanie et Cindy sont venues seules, elles comptent bien embarquer leur compagnon dans l’aventure. Leur motivation ? « Le côté économique et écologique », affirme Mélanie, qui compte se lancer pour son deuxième enfant.
Convaincue, Marianne Bertrel confirme : il faut investir au départ, mais à terme les couches lavables reviennent environ moitié moins cher. Sans compter qu’on peut les réutiliser pour un autre enfant. « Elles sont plus saines », ajoute Cindy, enceinte de son premier. En janvier, une enquête de 60 millions de consommateurs pointait la présence de résidus toxiques dans des couches-culottes jetables.

Pour autant, est-ce si simple à utiliser ? On imagine le côté peu ragoutant de la chose… Et puis, on a tellement à faire avec un nouveau-né ! « C’est vrai, ça prend un peu de temps. Ça nécessite 2 à 3 lessives de couches par semaine, concède Marianne. Mais si l’on est bien conseillé et qu’on choisit des modèles adaptés, c’est assez facile. » Et l’animatrice de montrer les différentes couches existantes : celle à placer dans une culotte imperméable, la couche tout-en-un… Finalement, c’est comme l’allaitement ou le repas fait-maison, « il faut se lancer si l’on a envie. »

Nathalie Picard

TOP 4 : Orson Welles

C’est officiel : The Other Side of the wind verra le jour. Les droits du film inachevé d’Orson Welles (il est mort avant de l’avoir monté) ont été achetés par Netflix qui va terminer et diffuser le film. L’occasion de causer de Mister Welles.

HOLLYWOOD : ET BIM !

Welles n’était pas très friand du tout Hollywood. Charlie Chaplin ? « Un arrogant », selon lui. James Stewart ? « Un mauvais acteur. » Et Richard Burton ? « Il travaille seulement pour l’argent, fait la pire merde. » Et paf.
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CITIZEN KANE, L’ÉCHEC

Le film a beau être considéré comme le meilleur du monde, il a connu un désastre commercial à sa sortie aux États-Unis. En colère, le businessman Hearst s’est en effet acharné à limiter sa sortie en salles.

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WELLES & LES FEMMES

On dit d’Orson Welles qu’il était misogyne, coureur de jupons et infidèle. Lors d’une interview en 1975, il déclara : « J’ai fait l’amour pour la première fois à 10 ans. La vérité est que je n’ai jamais compris les femmes. »

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UN PERFECTIONNISTE

L’un des plus grands réalisateurs du monde était aussi un éternel insatisfait, ultra-perfectionniste. Ses montages duraient (9 mois pour Citizen Kane !) et il lui arrivait de reposer sa voix en post-production sur celle des acteurs.
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La Fée Gourmande, salon de thé

Tmv a poussé la porte du salon de thé La Fée Gourmande, rue Victor-Hugo à Tours. Verdict ?

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« La meilleure façon de résister, c’est de céder à la tentation. » Au-dessus des moelleux au chocolat, cet écriteau allèche les clients qui passent la porte du salon de thé La Fée Gourmande. À deux pas des terrasses de Jean-Jaurès, ce cocon a été décoré avec coquetterie par sa propriétaire en 2014. Christine Cotilleau, anciennement dans les renseignements commerciaux, a chiné et customisé chaque fauteuil, angelots, serviteurs à gâteaux ou mini cup-cakes pour faire de ce local un salon digne d’Alice aux Pays des merveilles, l’agitation du Chapelier fou en moins.

Au goûter, avec ses enfants (un espace de jeu leur est dédié !) ou entre copines, vous vous délecterez d’une vingtaine de thés, d’une tarte caramel-noix ou d’un cake banane-chocolat. Un petit creux à midi ? Le salé a aussi sa place sur les tables en fer forgé pastel. Quiche aux trois fromages ou cabillaud-endives sont par exemple au menu, ainsi que des soupes et bientôt des salades.
En revanche, ne vous attendez pas à croiser le cuistot, il se situe à Charentilly. Il s’agit de Laurent Boucher de l’Auberge de l’Espérance. À noter, il préparera son chili con carne en avril. Pour l’été (et tout le reste de l’année), la Fée Christine vend aussi des glaces artisanales de Sonzé.

Enfin, une surprise se cache sous la salle : un salon privatif, au frais, qui accueille des ateliers chants, tricots, gestion des émotions et enterrement de vie de jeune fille. La cerise sur le gâteau !

Pauline Phouthonnesy

> La Fée Gourmande salon de thé, 19, rue Victor-Hugo à Tours. Ouvert du mardi au samedi, de 11 h à 18 h 30 et tous les derniers dimanches du mois de 12 h à 18 h (pendant la brocante).
> Réservations au 02 45 25 05 40.
> Formule Gourmande à 13, 90 € (Quiche ou cake, yaourt fermier, jus de pomme, thé ou café et pâtisserie) ; quiche et cake à 6,50 € ; soupe à 2,90 €, pâtisserie à 3,40 €, thé à 3,40 €.

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Horoscope WTF du 22 au 28 mars 2017

Les étoiles sont alignées, Saturne est de bonne humeur, la constellation de Kev Adams est en pleine forme. Seul l’astrologue tmv est de mauvais poil pour vous donner votre dose d’horoscope WTF de la semaine. Désolé.

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BÉLIER
Amour : Vous êtes canon, mais vous attirez les boulets.
Gloire : Mangez tout ce qui passe. Même votre belle-mère, pas d’pitié !
Beauté : Mine de rien, vous êtes sexy dans le noir.

TAUREAU
Amour : Vous préférez une petite qui fait rire plutôt qu’une grande qui fait pleurer…
Gloire : … On parlait de votre meilleure amie. Non, mais vous et votre esprit mal placé !
Beauté : Mettez-vous aux squats.

GÉMEAUX
Amour : Nooon, rien de rien. Non, vous ne regrettez rien (enfin, à part votre ex).
Gloire : Ah quand le chat n’est pas là, les souris twerkent !
Beauté : D’ailleurs, renouvelez votre stock de culottes (toi aussi, Roger).

CANCER
Amour : Même l’alcool ne vous saoule pas autant que votre chéri(e).
Gloire : Ça fraude le tramway et ça se dit rebelle.
Beauté : Votre corps change. C’est bien.

LION
Amour : Votre futur amour ressemblera à un mix entre Kev Adams et Céline Dion.
Gloire : Comme dit le dicton : On a toujours besoin d’un plus petit que soi pour lui péter la gueule.
Beauté : Il serait bien de remettre la coupe mulet au goût du jour.

VIERGE
Amour : Chaque pot a son couvercle. Et en plus, c’est chez vous qu’on fait les meilleures confitures. Enfin, un truc dans le genre.
Gloire : Salami ou sale ami, il faut choisir.
Beauté : Vous êtes taillé(e) comme un coton-tige.

BALANCE
Amour : Hashtag ça craint du boudin.
Gloire : Rillettes, galipette et p’tite belette.
Beauté : Non, sérieusement… Comment faites-vous pour être aussi canon ?

SCORPION
Amour : Votre vie sentimentale ressemble à cet instant où l’on marche pied nu sur un petit Lego.
Gloire : Eh oui, on vieillit. Bientôt les couches !
Beauté : Scorpion, ça rime avec durillon. On dit ça…

SAGITTAIRE
Amour : Mange un chili, tu bouillonneras enfin au lit. (proverbe tmv)
Gloire : Pas avant 2034.
Beauté : Vous êtes comme un donut : délicieux, mais un peu collant quand même.

CAPRICORNE
Amour : Allez-vous trouver l’homme/la femme de votre vie ? La réponse est… (dans le numéro de la semaine prochaine !)
Gloire : Vous êtes aussi étrange qu’un bison apocalyptique.
Beauté : Vous refusez de vous faire tatouer le nom de l’astrologue tmv. Mais bon, forcément, quand on n’a pas de goût…

VERSEAU
Amour : Héhé, on a faim, hein ? (smiley clin d’oeil lubrique)
Gloire : « Nous ne sommes, après tout, qu’une vermine provisoire », comme disait Villiers de l’Isle-Adam. Ah ça file la pêche, hein ?!
Beauté : Mettez-vous au strudel.

POISSON
Amour : L’amour, c’est comme une boîte de chocolats. On tombe toujours sur le dégueu’ à la liqueur.
Gloire : Ce week-end, vous aurez 4 grammes dans chaque œil.
Beauté : Poil aux pattes, fesse qui gratte.

Charly DKN : la techno du Tourangeau

L’an dernier, il a retourné la scène des Îlots électroniques. Aujourd’hui, il revient avec un nouvel album sous le bras : rencontre avec Charly DKN, le Tourangeau pro de la techno.

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Charly DKN sort tout juste d’un enregistrement live à TV Tours. Chemise foncée, petite barbe, cheveux noirs comme le jais. Il a le sourire. Dans quelques jours, son nouvel album, Symbiose, sortira après trois ans de gestation. Le musicien tourangeau de 26 ans prend un plaisir monstrueux à parler musique, création, vidéo et surtout, techno. C’est son dada, son style de prédilection. Mais attention, « la techno, ce n’est pas qu’un “boum boum’’. Ça va plus loin que ça, on est dans quelque chose d’évolutif », prévient Charly DKN. « Ce sont les machines qui parlent. »

Lui qui a commencé à 15 ans s’est rapidement spécia-lisé dans la musique électronique. Il n’accepte pas vraiment le terme de musicien. « Mais je compose », préfère dire celui qui est aussi producteur et directeur artistique du label Arpège Records. Et surtout, il « s’éclate sur scène ». L’interaction avec le public, la folie. Son show, l’an dernier, aux Îlots électroniques à Tours, en est la preuve.
« La scène, ça booste comme jamais. Il y a du stress, certes, mais surtout de l’adrénaline. Et je vois les gens danser, c’est génial. » En concert, il adore regarder, observer. Se base sur quelques visages. « Je fixe trois, quatre personnes dans le public pour voir leurs émotions. » La tornade musicale fait le reste. Il suffit de se souvenir de sa prestation lors de la Marche des fiertés à Tours : tous les chars s’étaient arrêtés. En pleine place Jean-Jaurès, il a fait vibrer 5 000 personnes. « Un orgasme musical », sourit-il. Image1

Dans ses compositions, Charly DKN dit s’inspirer « des sonorités de la vie ». En fait, il fait sa propre bande-son. « Par exemple, j’étais au ski… Il y avait un robinet qui faisait un bruit bizarre. Je l’ai enregistré et je le réutiliserai dans ma musique. Idem, à Amsterdam, j’avais pris le son d’une sonnette de vélo. Ensuite, je retravaille tout ça. »
Perfectionniste avoué, Charly DKN indique qu’il n’y a pas de barrières créatives dans sa musique. Son disque Symbiose ne s’interdit rien et se veut être un véritable voyage, un concept. Il suffit de voir ses vidéos YouTube pour s’en convaincre. « Je me suis mis à écrire des réflexions que je voulais soulever au sein de l’album, raconte- t-il. Dès que j’ai composé, ça m’a inspiré des sonorités. »

Désormais, Charly DKN n’a qu’une seule envie : exprimer son univers sur scène. « Je souhaite faire une sorte de cours de philosophie musicale, je veux hypnotiser le public. » Ses prochains concerts pourraient d’ailleurs introduire du visuel pour une pleine expérience. Et prouver une fois encore que, non, la techno ne se résume pas qu’à un simple “boum boum”.

NEWS_DKN_ALBUM> Album Symbiose, le 24 mars.
Infos sur charlydkn.com et facebook.com/CHARLYDKN
> En concert au Red Club de Tours, le 14 avril.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=KlluwF9QqWQ[/youtube]

Portfolio : Gymnastes, par Olivier Pain

C’est son travail le plus long : le photoreporter tourangeau Olivier Pain nous livre ici son reportage-photos des gymnastes de Saint-Pierre-des-Corps.

Olivier Pain, photoreporter tourangeau, le dit lui-même : « C’est le résultat d’un travail colossal. » Ce travail, c’est son reportage-fleuve sur les gymnastes du club PLSP de Saint-Pierre-des-Corps. « C’est le plus important que j’ai fait, le plus vrai… Celui qui me parle le plus », sourit le photographe, dont vous avez déjà pu suivre les travaux dans tmv.

« Gymnastes », c’est donc une production titanesque, débutée en 2011 et qui continue depuis. Plus de 10 000 clichés (editing fait) qui racontent l’évolution de ces filles entraînées par Olivier Quéro et la présence d’Olivier Pain dans cette véritable famille. « Il y avait une confiance à installer. J’ai appris à me déplacer dans le gymnase. En 6 ans, elles ont appris à me faire confiance. Au début, j’étais presque muet », raconte Olivier Pain.

Il est désormais intégré. D’ailleurs, la plupart des photos présentées ici sont faites au 50 mm : « Je suis très près d’elles. J’aurais pu faire quelque chose de plus graphique, mais là, le côté humain est omniprésent. » Mettre en valeur les performances de ces formidables gymnastes, certes, mais sans oublier la complicité et l’émotion qu’il y a derrière.

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Juin 2014 (Photo Olivier Pain)
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Octobre 2014 (Photo Olivier Pain)
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Mai 2013 (Photo Olivier Pain)
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Janvier 2011 (Photo Olivier Pain)
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Juin 2015 (Photo Olivier Pain)
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Janvier 2015 (Photo Olivier Pain)
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Janvier 2017 (Photo Olivier Pain)
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Mai 2015 (Photo Olivier Pain)
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Février 2015 (Photo Olivier Pain)
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Janvier 2015 (Photo Olivier Pain)
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Avril 2015 (Photo Olivier Pain)

> Pour voir d’autres photos : olivier-photoreportages.com/tag/gymnastes

Photos : Olivier Pain / Texte : Aurélien Germain

Fantastic Birthday : conte onirique

La pépite de la semaine est signée Rosemary Mayers : la réalisatrice signe ici une comédie fantastique, bourrée d’inventivité, complètement déjantée, mais sous forme d’un récit initiatique étonnant.

PAUSE_CINE

Le passage de l’adolescence à l’âge adulte ? Un thème éculé. Le teen-movie ? Un genre sclérosé. Fantastic Birthday pioche allègrement dans tout cela mais, pourtant, fracasse les codes et fait renaître le tout. Il faut dire que le film de Rosemary Mayers est un véritable OVNI. Bizarre, onirique, intriguant autant que singulier.

Fantastic Birthday (Girl Asleep, en VO, cherchez l’erreur…), c’est l’histoire de Greta, jeune fille introvertie qui va passer le cap des 15 ans. À l’aise dans le monde rassurant de l’enfance, l’annonce de sa fête d’anniversaire organisée par ses parents va provoquer la panique chez elle. De là, la cinéaste Rosemary Mayers va dérouler un récit qui bascule peu à peu dans un univers parallèle et fantasmatique, alors que le premier acte n’est qu’une simple – mais ô combien délicieuse – galerie de personnages.
L’héroïne (Bethany Whitmore, excellente) est entourée de pimbêches à l’école, d’un rouquin freluquet un poil amoureux, de parents caricaturaux mais jubilatoires (ce père aux tenues ahurissantes… !). L’introduction, kitsch à souhait sous ses airs vintage et 70s, ne sert en fait qu’à présenter le personnage de Greta, confortable dans son refus d’évoluer.

Puis vient la deuxième partie. Fantastic Birthday vire au conte initiatique. Une balade fantastique explorant le subconscient de la jeune fille (sous la métaphore d’une forêt peuplée de créatures étranges), entre poésie et théâtre, qui pourra aussi en rebuter certains, Rosemary Mayers en faisant parfois un peu trop dans l’absurde.

Et même si elle convoque un peu facilement Wes Anderson (l’influence du réalisateur est trop présente), la cinéaste fait de ce Fantastic Birthday une petite perle bourrée d’originalité et de fantaisie. Un souffle d’air frais.

Aurélien Germain

> Comédie fantastique, de Rosemary Mayers (Australie). Durée : 1 h 20. Avec Bethany Whitmore, Harrison Feldman, Eamon Farren…
> NOTE : 4/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=BDrQimeW0bc[/youtube]

Un Autre jour en France : film collectif

Un Autre jour en France, c’est un film collectif regroupant plusieurs courts-métrages. A l’approche de la présidentielle, une nouvelle façon de voir le pays, grâce à des collectifs de la région.

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Il s’appelle Un Autre jour en France et c’est un film collectif en réponse à un monde politique et des médias « paraissant bien déconnectés du monde réel à l’approche de la présidentielle ».

Ce projet régional regroupe onze courts-métrages. Au programme, 12 réalisateurs pour 90 minutes de scénettes animées, une virée à travers « une autre France, à la veille d’un rendez-vous électoral ». Produit par les collectifs Sans Canal Fixe (Tours), Cent Soleil (Orléans) et la télévision BIP TV (Issoudun), cet ensemble de films politiques se veut à contre-sens.
Une carte blanche, une totale liberté, certes, mais aussi et surtout un nouveau regard.

Pour finaliser ce projet, une campagne de financement participatif a été lancée. À l’heure où nous mettons sous presse, plus de 40 % de la somme demandée (5 000 €) avaient été récoltés. La date du jeudi 13 avril est d’ores et déjà à noter : une avant-première d’Un Autre jour en France aura lieu, salle Thélème.

[vimeo]https://vimeo.com/205521575[/vimeo]

TOP 4 : Joe Strummer & The Clash

Le 8 avril, le premier album du groupe mythique The Clash fêtera ses 40 ans. Sorti en 77, époque bénie des punks, il a fait des Anglais des musiciens emblématiques. Retour en 4 anecdotes sur son guitariste Joe Strummer.

GUITARE ADORÉE

Indissociable de sa guitare Fender Telecaster 66, Joe Strummer avait acheté son instrument en 1975 pour 120 livres. Malgré la tonne de propositions pour des grattes neuves, il a préféré celle-ci jusqu’au bout. Trop keupon.

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OUF LE SURNOM

Né John Graham Mellor en Turquie, le musicien a finalement opté pour un son surnom : Joe Strummer, soit Joe le gratteux. Bien plus classe que le nom de scène qu’il a failli choisir, Johnny Caramello. Oui, forcément, ça en jette moins…
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OH, LE FOU !

Joe Strummer a été arrêté plusieurs fois. Notamment pour avoir fracassé sa guitare sur la tête d’un spectateur. Mais aussi pour ivresse sur la voie publique et avoir volé des taies d’oreiller et une clé dans un hôtel. Moins rock’n’roll.
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CLASH CACHE

Après la dissolution du groupe et la traversée du désert, Joe Strummer s’exile en Espagne (qu’il adore), squatter incognito les bars. En 2013, une pétition de fans fera plier le maire de Grenade : une place à son nom y est inaugurée.
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J’ai testé… 45 minutes dans une grotte de sel

Avis aux amateurs de spéléologie : des grottes de sel poussent dans l’agglo. La dernière née vient d’ouvrir au centre aquatique du lac à Tours, après celle de Bulle d’O en 2016 et la plus ancienne, Salina sel, en 2010. Notre journaliste a décidé d’explorer ce curieux endroit.

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Préparation

Équipée d’une frontale, un piolet à la main (si, si !), me voilà prête pour visiter la grotte de Salina Sel, dans le centre de Tours. Rendez-vous pris à 14 h, juste après la pause déjeuner. En fait, c’est un institut de soin. L’idée est toute simple, m’explique une dame au bout du fil : il suffit de se détendre et pourquoi pas, piquer un petit somme.
N’étant pas une adepte de la sieste, j’ai tout prévu : une nuit agitée de rêves loufoques (non, vous n’en saurez pas plus), un déjeuner copieux (le bon vieux saucisses lentilles) et plusieurs kilomètres à vélo. J’espère bien réussir à m’endormir. Mais ce n’est pas gagné : souvent, après une sieste sans sommeil et riche en cogitations, j’ai l’impression d’avoir perdu mon temps… Arrivée à Salina Sel, je suis accueillie par Anna Pavlenko, la gérante d’origine ukrainienne. Elle m’invite à ôter mes chaussures et me fournit des chaussons jetables.

Immersion

Je pénètre dans la grotte de sel : une pièce dont les murs – mais pas le plafond – sont recouverts de briques et de pierres de sel de l’Himalaya. 11 tonnes de roche orangée venue d’une mine pakistanaise. « C’est du sel brut, riche en minéraux et oligo-éléments. Il est extrait dans les profondeurs d’une mine de sel, où il est protégé de la pollution extérieure », souligne la gérante.  Image22
Éclairées, les pierres diffusent une belle lumière couleur feu. Je m’allonge sur une chaise longue, face à l’un des murs. Anna Pavlenko m’emmitoufle dans deux couvertures polaires orange, puis elle enclenche un générateur d’air salin : « Il diffuse des particules de sel de 0,2 à 0,5 micron, afin de reconstituer l’environnement d’une mine de sel », précise la gérante.
Bien au chaud, je n’ai plus qu’à me laisser porter par une douce musique. Le flot de mes pensées se calment. Et, ô miracle, je m’endors… puis me réveille peu de temps après, en me demandant où je suis. Le ronflement du générateur me le rappelle.

Impression

45 minutes plus tard, je sors détendue. Les bénéfices prêtés à l’halothérapie – thérapie par le sel – sont multiples : prévention des maladies respiratoires, baisse de la fatigue et du stress, réduction des troubles du sommeil…
« Dans les pays de l’Est, elle est pratiquée depuis qu’un médecin polonais, Feliks Boczkowki, a constaté la meilleure santé des travailleurs dans les mines de sel », assure Anna Pavlenko. La médecine occidentale, elle, reste sceptique. Une chose est sûre : ce fut un agréable moment de relaxation.

Texte : Nathalie Picard

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Prix du livre jeunesse : « Ma voix a été entendue »

La bande dessinée Haytam, une jeunesse syrienne, a reçu le Prix du livre jeunesse de la Ville de Tours. Haytham s’est confié à Tmv.

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Ce vendredi, les auteurs de la bande dessinée Haytham, une jeunesse syrienne recevront officiellement le Prix du livre jeunesse décerné par la Ville de Tours. Haytham, lui, sera en cours : « Je ne veux pas manquer mes TD, c’est trop important. » À 20 ans, le jeune homme dont l’histoire est racontée dans cette BD de 80 pages suit un cursus de mathématiques à Paris.

« Je ne savais pas du tout qui était Nicolas Hénin quand il m’a appelé. » D’autres journalistes tenaient à interviewer ce jeune Syrien arrivé en 2012 sans parler un mot de français et qui venait d’obtenir son bac S avec mention Bien, mais Haytham déclinait souvent. « Je ne voulais pas parler de moi seul, il y a beaucoup d’autres exemples d’intégration ! » Mais la démarche de Nicolas Hénin est différente : le journaliste a été capturé à Raqqa et gardé 10 mois en otage par l’EI. À travers l’histoire particulière d’Haytham, il veut rappeler les origines de la guerre en Syrie. Image25

« On oublie qu’une dictature a écrasé des manifestation pacifiques, explique Haytham. Quand j’ai lu la BD terminée, j’ai réalisé que le mot Daesh n’y apparaissait pas car Daesh n’existait pas en Syrie quand j’y vivais. Aujourd’hui, l’Occident se focalise sur ça et il est important de rappeler que Daesh n’est pas la source mais une conséquence du problème. »
Pour ce travail à quatre mains, Nicolas Hénin et Kyung-eun Park, le dessinateur, ont rencontré plusieurs fois Haytham. Le jeune homme a essayé d’être le plus honnête possible en racontant ce qu’il a vécu, en Syrie comme en France : «On parle beaucoup de racisme, de l’extrême-droite mais vraiment, je n’ai rencontré aucune difficulté pour m’intégrer. À l’école, mes camarades ont toujours été très gentils avec moi et m’ont beaucoup aidé. Je trouve les Français ouverts et accueillants. »

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On a testé L’Authentique Fast Good

Nouveau venu dans la rue de la Rôtisserie, l’Authentique Fast Good propose burgers et soupes. On est allé tester. Evidemment !

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C’est une toute nouvelle enseigne qui vient de s’installer rue de la Rôtisserie. Son petit nom ? L’Authentique Fast Good. Après une inauguration remarquée il y a quelques jours (les plats étaient gratuits pour l’occasion !), l’établissement tenu par Antoine Facon a ouvert ses portes le 7 mars.
Au menu ? Burgers et soupes. Mais surtout, un credo dont le boss est plus que fier : « Ici, tous les produits sont locaux ! » De la viande aux boissons, on reste en Touraine et on préfère les petits producteurs du coin. La carte est minimaliste, car l’Authentique fast good privilégie le fait maison.

Notre estomac qui gargouille (oui, on sait, tmv a toujours faim) nous pousse vers un burger de viande. Ici, oubliez le steak haché raplapla. La surprise vient de la préparation du bœuf, coupé en petits bouts. D’ailleurs, la préparation se fait « à partir d’un énorme morceau d’échine, donc bien plus tendre », précise Antoine. Un peu de mâche, de tomme, un soupçon de mayo, le tout accompagné de frites maison : emballé c’est pesé. Et c’est bon !
Côté boisson, on a penché pour une jolie blonde tourangelle qui nous faisait de l’oeil. Elle s’appelle La Salamandre. Une bière locale évidemment.

Chose à noter : outre ses burgers de bœuf, le restaurant en propose à la volaille mais aussi – amis vegans, réjouissez-vous – végétariens. Enfin, côté addition, elle peut paraître un poil élevée, mais la qualité des produits est là. Reste que notre gourmandise nous pousserait bien à retourner à l’Authentique fast good, afin de tester les soupes. Oui, quand même.

> 22 rue de la Rôtisserie, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir. Après-midi, possibilité de boisson. Sur place ou à emporter. Contact : facebook.com/lauthentiquefastgood.
> Burgers à 10 €, soupes à 8 € ou simple accompagnement à 2,50 €. Formule burger + accompagnement + boisson à 13 € (hors alcool).

Bateau Ivre : histoire d’un sauvetage en 5 dates

Ce jeudi 16 mars, une assemblée générale se tient pour faire le point sur la situation du Bateau Ivre. En cinq dates, tmv revient sur l’histoire d’un sauvetage.

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1982 : MISE À L’EAU

Gisèle Vallée et Joël Le Breton, couple amoureux de culture, transforment un petit local du quartier Blanqui en salle de spectacle, mais très vite, les fins de soirées au Bateau Ivre, rue Eugène-Durand, dérangent le voisinage. Le navire change alors de port pour s’installer dans l’ancienne salle de cinéma du 146 rue Edouard-Vaillant, en 1987, avec Gisèle à son commandement. La capacité d’accueil est triplée, passant à 300 marins amateurs de musiques et de théâtre.

2010 : AVARIE DE MOTEUR

Les années passent mais les artistes ne se ressemblent pas. En 28 ans, le Bateau Ivre a fait voguer 1 500 groupes et 250 compagnies. On se souviendra du ressac qu’ont provoqué Miossec, Les Wampas, l’As de Trèfle, IAM ou encore Arthur H. En octobre 2010, la salle ferme ses portes mais le collectif Ohé du Bateau ! est créé pour sauver le navire, préparant le départ de sa propriétaire Gisèle Vaillant en décembre. Un total de 130 000 € de promesses de dons est récolté mais cela ne suffi t pas. Un an plus tard, le trois-mâts est racheté par la Société d’économie mixte de la Ville de Tours (Semivit) pour stopper toute velléité des promoteurs. Seul hic, le collectif et la Semivit ne sont pas d’accords sur le prix de la location.

2013 : REMORQUAGE EN MUSIQUE

Une première Distillation Culturelle est organisée gratuitement en octobre 2013. Tout un week-end, des artistes en tout genre donnent une cinquantaine de spectacles devant le Bateau Ivre. La fresque actuelle est réalisée à ce moment-là par 18 plasticiens. La population se mobilise de plus en plus nombreuse à chaque mobilisation et la lutte continue pour trouver un accord avec la Semivit.

2016 : TOUS CAPITAINES DU NAVIRE

La Semivit donne finalement jusqu’au 15 avril 2016 au collectif Ohé du Bateau ! pour racheter la salle à hauteur de 600 000 €. Une première souscription est lancée en février en proposant aux citoyens et entreprises de devenir sociétaires, en achetant une des 6 000 parts de 100 €. Le 24 juin, la Semivit accepte la proposition d’achat de 270.000 € et le 17 octobre le collectif historique Ohé du Bateau ! se transforme en SCIC Oh ! (Société coopérative d’intérêt collectif). Elle est forte de 263 200 € grâce au capital apporté de 1 567 sociétaires et des 100 000 € promis de la Région. Il signe le compromis de vente le 8 décembre dernier.

2017 : UN NOUVEAU NOM ?

La première assemblée générale de la coopérative culturelle SCIC se tient ce jeudi 16 mars, à 18 h 30, à la salle Thélème de la faculté des Tanneurs. À l’ordre du jour un point sur la situation du Bateau Ivre ! (vente, travaux, finances), l’élection de cinq derniers administrateurs de la SCIC Oh ! et le nom de la future salle qui pourrait changer ou rester le même. La réouverture du navire est envisagée fi n 2017, après des travaux de désamiantage, d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite…

Texte : Pauline PHOUTHONNESY / Photo : Hughes LE GUELLEC

#WTF 35 : 50 000 $ pour devenir un alien asexué

Un « alien asexué », une petite mousse dans l’église ou encore une oeuvre détruite par un selfie : l’actu insolite et wtf ne manque jamais.

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T’as d’beaux yeux, tu sais

Il est comme ça, Vinny Ohh. Il avait 50 000 $ à dépenser. Alors ce Californien a subi 110 interventions chirurgicales. Pourquoi ? Oh, simplement pour devenir un alien. C’est son but dans la vie. À 22 ans, ce maquilleur a déclaré aux médias américains : « Je veux être un extraterrestre asexué. Je veux que mon apparence extérieure reflète ce que je ressens à l’intérieur, je veux être un hybride. » Le voilà donc sans organes sexuels et, comme il le dit lui-même, « une grosse tête sans sourcils ». Sacré Vinny ! – Une étude scientifique a démontré que les cookies étaient meilleurs une fois trempés dans le lait.

Au musée d’Hishhorn, à Washington, un touriste a voulu faire un selfie devant « La Pièce aux multiples miroirs – Tout l’amour éternel que j’ai pour les citrouilles », une oeuvre de l’artiste Yayoi Kusama. Sauf que, déséquilibré, le malheureux est tombé et a écrasé une des fameuses citrouilles. Valeur de l’oeuvre ? Un million de dollars. Moralité : arrêtez avec ces fichus selfies !

– Au Palais de Tokyo, à Paris, Abraham Poincheval est resté enfermé sept jours entre deux blocs de pierre. Durant cette performance, l’artiste de 44 ans s’est nourri de viande séchée et de briques de liquide.

– En Ecosse, un homme de 92 ans a pris l’autoroute… en fauteuil roulant électrique. Une patrouille de police l’a ensuite raccompagné chez lui.

– À Brielen, en Belgique, les fidèles de l’Église peuvent désormais boire une petite bière dans l’Église même ! Le pasteur y a autorisé l’ouverture d’un bar, vu que le dernier troquet du village a fermé. Qu’est-ce qu’on les aime, ces Belges tout de même.

Horoscope WTF du 15 au 21 mars 2017

Le printemps approche. L’astrologue bourgeonne. Réjouissez-vous, c’est l’heure de l’horoscope WTF de la semaine.

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BÉLIER
Amour : Avec vous, c’est 50 nuances de niais.
Gloire : Saturne vous conseille d’arrêter de pousser mémé dans le cul bordé de nouilles.
Beauté : Doux/ce comme un poney.

TAUREAU
Amour : Ne fouillez pas son Facebook. (plutôt ses mails, hin, hin)
Gloire : Ah, cette bonne vieille époque où vous aviez encore un peu de dignité lors des soirées !
Beauté : Vous sentez le tajine chaud.

GÉMEAUX
Amour : Faites l’amour, pas la guerre. C’est mieux et de toute façon, vous n’êtes pas brillant( e) dans les deux domaines.
Gloire : « C’est en voyant un moustique se poser sur ses testicules qu’on réalise qu’on ne peut pas régler tous les problèmes par la violence. » (proverbe chinois)
Beauté : Ptosis palpébral demain.

CANCER
Amour : Simuler, c’est tromper.
Gloire : On passe près de 3 ans de notre vie aux WC. La prochaine fois, vous y réfléchirez à deux fois avant de squatter le trône comme vous le faites.
Beauté : Visage de troubadour.

LION
Amour : Qu’est-ce qu’un(e) meilleur( e) ami(e), si ce n’est une patate avec des bras et qui parle ?
Gloire : Filez sur YouTube et écoutez 10 fois d’affilée la chanson Jacky, ta 4L elle est pourrie.
Beauté : Crinière douce et poil luisant.

VIERGE
Amour : Oh, bah on prend ce qu’il y a sous la main, hein.
Gloire : Votre futur enfant sera en fait un homme-crabe.
Beauté : Le plus beau nombril du monde, c’est le vôtre.

BALANCE
Amour : Est-ce que vous ne voulez pas un whisky d’abord ?
Gloire : C’est bon, arrêtez de râler chaque semaine. On sait que Les Balances sont les meilleur( e)s.
Beauté : Cure de cassoulet cette semaine.

SCORPION
Amour : Vous entendez le loup, le renard et la belette chanter…
Gloire : … Donc, va falloir arrêter la drogue.
Beauté : Sourcils broussailleux, mariage heureux.

SAGITTAIRE
Amour : Tel François Fillon, vous avez du mal à vous retirer.
Gloire : Le FBI vous espionne et souhaite votre perte.
Beauté : Mouais, bah ça sent le fennec pour cette semaine.

CAPRICORNE
Amour : Vous êtes comme le PQ. Au bout du rouleau. (mais on vous aime quand même)
Gloire : En réalité, votre père n’est pas votre père. C’est une loutre.
Beauté : Vous êtes aussi délicieux/ se que la meilleure bière blonde du monde. AAAANW trop choupinou.

VERSEAU
Amour : « Wesh, l’amour c’est comme une tine-tar de beurre : ça retombe toujours et jamais pour le meilleur » (Victor Hugo)
Gloire : Loto & lolos, mais mollo.
Beauté : Et alleeez, un cran de plus à la ceinture !

POISSON
Amour : Vous êtes aussi excitant( e) qu’un steak de tofu dans une soirée barbecue.
Gloire : Oula, la potion magique, vous ne l’avez pas bue. Vous la fumez plutôt !
Beauté : Là, par contre, c’est TOP niveau.

Un matin, dans 10 ans, sans info

Les Assises du journalisme se tiennent à Tours du 15 au 17 mars sur un thème abyssal : comment nous informerons-nous dans 10 ans ? Et si, justement, on ne s’informait plus…

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Le cauchemar a commencé quand j’ai appuyé sur le bouton. Il faut vous dire que j’ai conservé un de ces vieux postes de radio qu’il faut allumer à la main pour entendre quelque chose. Les machins qui se déclenchent à la détection de mouvement quand vous entrez dans la pièce et qui adaptent la fréquence à l’humeur qui se dessine sur vos traits froissés au réveil, franchement, très peu pour moi. Moi, je suis du genre à faire moi-même mon café. Alors, comme tous les jours depuis que je suis doté de deux oreilles en état de marche, j’ai allumé la radio. Toujours la même, la fréquence publique, celle qu’écoutaient déjà mes parents, à l’heure glorieuse de Philippe Caloni et de Roland Dhordain.

Juste une fraction de seconde et, normalement, une voix connue aurait dû venir gentiment caresser mon cervelet encore embrumé de sommeil. Et, d’un coup, le timbre connu aurait dû commencer, tout doucettement, à me délivrer ma première dose d’info de la journée. Je savais déjà qui allait surgir de mon vieux poste. À cette heure-là, j’étais sûr de tomber sur la voix chaude et savante de mon analyste international attitré, juste fait pour mes tartines et mon café à moi. Et après, j’aurais glissé, tranquillou vers le journal de 8 h. Un politique que l’on passe au grill, la presse du jour que l’on compile, un petit fait divers, une pincée de culture, j’avais des certitudes en pressant le petit bouton.

Sauf que là, non. À la place, j’ai eu un genre d’imposteur à guitare qui me chantait un truc pas drôle avec une voix traînante. Trop de notes, ou pas assez, trop de rimes, trop de mots. Comme je suis un garçon gentil, je me suis dit bon, ok, c’est jour de grève. Ils ont le droit, après tout. Même eux… Vas-y, balance-moi ton post-Cabrel neurasthénique. Juste pour aujourd’hui.

Et, pour me consoler, je suis allé cueillir mon quotidien dans ma boîte-aux-lettres. Mon journal, je le mange bien frais, comme les croissants que faisait le boulanger du quartier, quand il y avait encore des boulangers dans les quartiers. Quand il y avait encore des quartiers.

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Mais dans la boîte, pas de journal. Des factures, des prospectus, une pub cradingue pour un gars pas clair qui voulait me repeindre la façade, mais pas de journal. Alors, j’ai tout laissé tomber dans l’entrée et je ne suis refait un café. Je ne vais quand même pas allumer la télé ? L’idée m’a frappé l’occiput comme une roquette qui tombe sur un marché à Kaboul. Pas la télé ! Pas le matin ! Mon troisième café en main, évidemment, j’ai allumé la télé. Et là : la mire. Enfin, pas la mire, mais des clips américains avec des filles en maillots de bain alors qu’il n’y a même pas de piscine. Une sorte de mire qui bouge, en somme. Et ça, sur mes 546 chaînes, replay et VOD compris. Pas un gramme d’info. Pas une miette d’analyse. Pas le commencement du début d’un reportage. Même pas un porte micro devant l’entrée bouclée d’un ministère norvégien. Rien.

Autant vous dire qu’en sortant de chez moi, j’étais assez énervé. Et pas seulement à cause des trois cafés. Les gens que je croisais semblaient ne rien avoir remarqué. Il allaient et venaient le plus normalement du monde, flottant sur leur overboard les yeux perdus dans leur casque de RVA (Real Virtual Activity). Un matin parfaitement comme les autres. Je me retenais de les arrêter « Oh, les gars, chez vous aussi ? Vous avez de l’info, vous ? Vous savez ce qui se passe ? » On m’aurait pris pour un fou.

Et le cauchemar a continué. Pas de petit gratuit à la station de tram. Pas de chaîne d’info en continu chez Starbucks. Pas d’affichettes racoleuses en vitrine des bars-tabac. Fébrile, j’ai allumé mon portable. Stupéfaction : pas une notification, pas une seule sur les 54 sites d’infos auxquels je suis abonné. Je devais me rendre à l’évidence : il n’y avait plus la moindre information autour de moi. En dehors de mon champs de vision personnel, impossible de savoir ce qu’il pouvait bien se passer. Le TVB a-t-il réussi à se qualifier pour la finale de la Coupe intercontinentale face aux Suédois du Jököping-Volley-Club ? Je dois passer au Palais des sports pour en avoir le cœur net. Et ces sirènes que j’ai entendues cette nuit, c’était quoi ? Il faut que j’aille voir au commissariat. Et la grande expo pour les 10 ans du CCC OD, c’est quoi le programme, alors ? Il faut que j’y fasse un tour aussi. Il va falloir que je prenne ma journée, moi, si ça continue.

Mais oui, mais le sommet de l’Europe des 33, je peux pas y aller, quand même… Et pour la guerre de sécession entre les Golden States américains et l’état fédéral, comment je fais pour savoir ?

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Quand je suis arrivé au bureau, j’ai tapoté comme un dément pour faire le tour de tous mes petits sites habituels. Je n’ai même pas été surpris de collectionner les Erreur 404 et les re-routages aléatoires vers des impasses foireuses. Pareil sur les réseaux. Que des demandes d’amis, des anniversaires à souhaiter et des offres super-spéciales pour des trucs dont je ne savais pas que j’avais besoin.

En rentrant chez moi, le soir, j’étais sonné. Étourdis par l’impression de ne plus être connecté au monde. Si la Terre tourne sans que je sache comment elle tourne et comment les autres vivent et sans que les autres, non plus, ne sachent plus rien de moi, à quoi bon continuer ? Être informé, c’est être relié aux autres, sans notion de distance ou de civilisation. L’eau qui coule à mon robinet, elle est précieuse même si elle est parfois polluée et les peuples qui en sont privés sont ceux qui souffrent le plus au monde… Vous savez quoi ? Nous vivons d’info aussi. Tout autant.

Texte : Matthieu Pays / Dessins : Pierre Frampas

→LES ASSISES DU JOURNALISME 2017

>> S’INFORMER DANS 10 ANS C’est le thème des 10es Assises du journalisme et de l’information qui se déroulent cette semaine, mercredi, jeudi et vendredi, au Centre des congrès Vinci. Le programme riche et passionnant est à retrouver sur www.journalisme.com Tous les événements (conférences, salon du livre, rencontres…) sont en accès libre et gratuit.

POUR ALLER PLUS LOIN

Les Français et l’info : à lire juste ici !

Les Français et l’information

Télé, presse écrite, internet, radio, et maintenant réseaux sociaux, nous sommes entourés de médias. Mais comment s’informe-t-on en France, aujourd’hui ? Revue de détails avec quelques chiffres-clés.

CaptureLa télévision, grâce aux JT et ses chaînes d’info, reste la première source d’information pour 50 % des Français.

9 %

La part des Français qui prennent les réseaux sociaux comme première source d’information. C’est deux fois plus qu’en 2015. Mais paradoxalement, les trois quarts des répondants disent ne pas avoir confiance dans les infos qui y circulent.

Je t’aime, moi non plus
4 % des Français seulement placent les journaux papier comme première source d’information. L’un des taux les plus faibles… au monde.

130 000

Le nombre d’abonnés à Mediapart. Il affiche ainsi un bénéfice net record de 1,9 million d’euros, pour 2016, contre 716 000 € l’année précédente. 

Dans une récente enquête, 67 % des sondés ont exprimé une défiance envers les journalistes français. Ils estiment qu’ils ne sont pas indépendants des pressions des partis politiques et du pouvoir en place (Institut Kantar pour La Croix).

Facebook surpuissant Capture
45 % des clics vers les grands sites d’actu sont effectués à l’origine sur les réseaux sociaux, Facebook en tête.

300 000

Le nombre d’abonnés qu’a gagné le New York Times en 3 mois. Un bond de 19 % par rapport à septembre 2016, de quoi faire rêver certains médias français. Le journal américain a osé se tourner résolument vers le numérique et ses supports dématérialisés.

Qui fait quoi ?
>Cadres et diplômés plébiscitent Internet, sites et applications mobiles issus de la presse écrite.
>Les 18-24 ans et les employés favoriseraient, eux, les réseaux sociaux.

NEWS_INFOGRAPHIE_AFP« Est-ce qu’on capte bien ce qu’il se passe ? Est-ce qu’on sait entendre et se faire entendre ? »

(Michèle Léridon, directrice de l’information de l’AFP, dans les colonnes du Monde.)

Fracture générationnelle
Ils sont 38 % des 18-24 ans à s’informer d’abord sur leur smartphone, contre 1 % des plus de 65 ans.

SMARTPHONE
Oubliez l’ordinateur ! Les smartphones sont devenus le premier support des news pour les internautes français.

> En France, la radio reste le premier média avec lequel les gens entrent en contact avec l’info dès le matin.
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€ To pay or not to pay ? € 
Seuls 10 % des Français sont d’accord pour payer pour l’info sur Internet. Et ils sont 30 % à utiliser des logiciels bloqueurs de pub.

Presse jeunesse
Plus de 9,6 millions de jeunes (entre 1 et 19 ans) ont lu un numéro de presse jeunesse. Les titres les plus « lus » sont Popi (pour les 1-6 ans) ; J’aime Lire (pour les 7-12 ans) et Jeux Vidéo Magazine (pour les 13-19 ans).
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(Sources : Médiamétrie, CB News, La Croix, cabinet Parse.ly)

Zoologie : une fable sur le vivre-ensemble

Traitant des thèmes du vivre-ensemble et de l’exclusion, à travers un postulat fantastique (une queue animale pousse dans le bas du dos d’une femme), Zoologie fait réfléchir et se voit comme une sympathique surprise parmi les sorties du mois.

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La vie de Natasha est terne et banale. Triste, même. Femme d’âge mur, célibataire vivant chez sa mère bourrue, prisonnière d’une existence plate et monotone, proie constante des sarcasmes de ses collègues. Un beau jour, une queue étrange lui pousse en bas du dos. Son quotidien va alors changer, se transformer peu à peu.

De cette injection de fantastique dans le drame social, il faut en retenir une chose : dans Zoologie, Ivan Tverdovsky réussit, avec brio, à produire une fable sur le vivre-ensemble. Car cette fameuse queue animale chez son personnage n’est en fait qu’un symbole, celui de l’exclusion. Taclant donc la société russe (mais la critique s’adresserait à n’importe qui), le cinéaste se sert de cette analogie pour torpiller l’individualisme. Il décrit et brosse le portrait d’un personnage qui se libère peu à peu, se redéfinit comme être humain, puis comme femme (il suffit de voir sa transformation physique au cours du film).

Construit en deux parties distinctes, Zoologie a toutefois tendance à surligner ses intentions un peu simplement (le passage d’une esthétique clinique à une photographie plus chaude). Mais il parvient à viser juste, avec sa satire sur l’intolérance. La respiration viendra d’une love story insolite que Tverdovsky incorpore à son récit surréaliste, afin d’humaniser encore plus son protagoniste pourtant « différent » et particulier.

Étonnant et original, malgré certaines redondances, Zoologie est un mélange surprenant d’émotion et de sensation. Ivan Tverdovsky résumait ainsi son film : « Les gens ne recherchent plus leur individualité. Au lieu de cela, il se tournent vers quelque chose d’universel. »

> Drame, d’Ivan Tverdovsky (Russie/Allemagne). Durée : 1 h 27. Avec Natalya Pavlenkova, Dmitri Groshev, Zhanetta Demikhova…
> NOTE : 3/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=dViJAc8PHMU[/youtube]

Métropole : la date approche

L’intercommunalité tourangelle deviendra bientôt Métropole Tours Val de Loire. Le 22 mars sera une date-clé.

Tours métropole

Un conseil communautaire jeudi dernier, où (presque) tout le monde dit amen, puis un conseil municipal extraordinaire un samedi matin, pour se redire oui : le statut de métropole pour Tours continue d’occuper les esprits des élus, mais c’est le 22 mars que le passage officiel doit avoir lieu. Il se fera avec la visite de Jean-Michel Baylet, comme l’a annoncé le maire Serge Babary.
Le ministre de l’Aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités territoriales apportera en effet le décret signé par le Premier ministre.

Lors du conseil municipal extraordinaire, seules quelques rares voix discordantes se sont fait entendre, notamment Pierre Texier (PCF) et Gilles Godefroy (FN).
Pour le reste, tous et toutes ont voté pour la transformation de Tour(s)plus en métropole, avec une écrasante majorité.

Enfin, il faudra aussi, d’après les élus, penser à lancer la deuxième ligne de tramway. Un projet indispensable selon eux pour développer la métropole. Le futur tracé pourrait être dévoilé d’ici le mois prochain.

>> A LIRE : métropole, ce que ça va changer. 

Tmv au Hellfest : c’est reparti pour un tour !

C’est devenu une habitude : chaque année, tmv part dans la jolie ville de Clisson pour assister au festival de metal devenu culte, le Hellfest. On se donne rendez-vous en juin.

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L’entrée du festival (photo tmv)

On ne va pas se mentir, il faudrait être un poil râleur, voire de mauvaise foi, pour ne pas être satisfait de l’affiche du Hellfest. Une nouvelle fois, le festival de l’Enfer a mis les petits plats dans les grands, proposant têtes d’affiche prestigieuses (Deep Purple, Slayer, Emperor, ou encore Aerosmith pour la der’ des der’) accolées à près de 150 autres groupes.

De plus en plus prisé, le Hellfest l’est assurément. Preuve en est, le festoche a vendu l’intégralité des pass 3 jours en une semaine cette année. Un record. D’autant qu’aucun nom n’avait encore été dévoilé ! Surtout, c’est un Hellfest qui se jouera de nouveau à guichet fermé.
Si vous n’avez pas eu de places, tmv vous fera un peu voyager. Du 16 au 18 juin 2017, notre journaliste ira faire un tour à Clisson, près de Nantes, afin de rapporter un reportage d’ambiance, mais aussi un résumé des concerts.

61_aerosmithEn attendant, on peut déjà vous dire qu’on ira secouer notre tignasse devant SLAYER (les rois du thrash metal), beugler « Antisocial tu perds ton sang froid » devant TRUST, verser notre larme face à AEROSMITH, danser et descendre quelques bières au concert d’ALESTORM (du pirate metal, si, si), se la jouer viking devant le mythique WARDRUNA, mais aussi taper du pied avec CLUTCH, mettre notre bandana de skater pour SUICIDAL TENDENCIES, zieuter la grosse production de ROB ZOMBIE et surtout chanter « Smoooooke on the waaaater » avec DEEP PURPLE.

À dans trois mois !

> En savoir plus sur hellfest.com ou la page Facebook du festival. 

> Pour visionner le documentaire Open the doors sur le Hellfest, par Redbull TV, c’est par là

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Next week : l’actu du 15 au 20 mars

De Tours à Paris, de la journée du sommeil au Bateau Ivre, voilà un bref résumé de ce qui fera l’actu la semaine prochaine.

MERCREDI

Tours. C’est le 15 mars que s’ouvrira la 10e édition des Assises du journalisme. Jusqu’au 17 mars, ateliers, conférences et workshops animeront ce rendez- vous de l’information, ouvert à tout public (rappelons-le !). Un après-midi accueillera aussi le Salon du livre du journalisme, où seront présents de nombreux auteurs, notamment Raphaëlle Bacqué, Claude Sérillon ou encore Edwy Plenel.
 > Du 15 au 17 mars, au centre Vinci. Gratuit. Infos et inscriptions sur journalisme.com
NEWS_NEXTWEEK_ASSISES

Fillon. C’est aussi ce même 15 mars que François Fillon (LR) sera convoqué par les juges d’instruction pour être mis en examen dans l’affaire de l’emploi fictif présumé de sa femme, en tant qu’assistante parlementaire et autres joyeusetés. Le 1er mars dernier, lors d’une conférence de presse, il avait indiqué : « Je me rendrai à la convocation. Je ne reconnais pas les faits, je n’ai pas détourné d’argent public. »

JEUDI

Bateau Ivre. Le 16 mars, ce sera la première assemblée générale pour la coopérative culturelle SCIC Ohé ! Le collectif Ohé du Bateau, à l’origine de la renaissance du mythique Bateau Ivre, est actuellement en transition administrative. Tout le monde est convié à cette AG qui aura lieu salle Thélème, à Tours, à 18 h 30.
>Infos sur ohedubateau.com
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VENDREDI

Télé tatouée. Le 17 mars prochain, Yann Barthès, de l’émission Quotidien, présentera le Tattoo Show, une émission spéciale dédiée au tatouage, avec reportages et invités sur le plateau. L’animateur devra même réaliser un classement des célébrités tatouées. > Le 17 mars, sur TF1, à 23 h 15 (après Koh Lanta).

SAMEDI

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(Photo daddu.net)

RrrZZzz. La petite info inutile du jour : le samedi 18 mars, ce sera la Journée mondiale du sommeil (oui, ça existe). D’ailleurs, à cette occasion, des experts de l’INSV (Institut national du sommeil et de la vigilance) s’interrogeront sur le thème : « Dormir seul ou pas ? Quel impact sur le sommeil ? » On espère sincèrement que ces professionnels attireront l’attention sur un problème national : le/ la conjoint(e) qui prend toute la couette pendant la nuit (et qu’est-ce que ça nous agace).

CCCOD : Entrez, c’est ouvert !

Ça y est, cette fois, c’est pour de bon : le Centre de création contemporaine Olivier-Debré ouvre ses portes le 11 mars. Le lieu n’attend plus que vous et pour en profiter au mieux, on vous dit tout !

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(Photo Guillaume Souvant)

LE PASS

Le Pass, c’est l’accès illimité au Centre pendant une année, l’accès prioritaire en coupe-file (ce qui, en cette année inaugurale peut s’avérer pratique), une invitation personnelle à chaque vernissage et des tarifs réduits chez les partenaires culturels du CCC OD. Mais c’est aussi des visites privées accompagnées par les artistes, des soirées réservées au café du Centre, un jeudi par mois jusqu’à minuit, histoire de se rencontrer et de prendre le temps de se connaître. Les tarifs : 25 € en solo, 40 € en duo et 12 € pour les étudiants

AU CAFÉ DE JULIE ET THOMAS

En faisant une pause au Café contemporain, on prend un pot avec l’art, puisque la vue est plongeante sur la Nef et ses œuvres monumentales. Aux commandes, Julie et Thomas, pour une restauration simple et saine, à base de produits locaux revisités, souvent à la sauce orientale. Un endroit de détente, à la carte différente chaque jour, qui devrait devenir un point de rencontre des Tourangeaux et que l’on pourrait aussi bientôt retrouver dans notre page chronique de restaurant…
Accessible sans acquitter de droit d’entrée.

DES BOUQUINS D’ART,D’ART !

C’est la librairie La Boîte à Livres qui gère l’espace librairie du CCC OD. Joël Hafkin, le patron de la célèbre enseigne de la rue Nationale assure qu’on y « retrouvera l’esprit de la Boîte à Livres ». On y trouvera environ 400 titres. « Nous allons, bien sûr, nous inscrire dans la programmation du CCC OD, poursuit Joël Hafkin. Trois thèmes principaux seront représentés : l’art contemporain, la photographie et l’architecture. » L’espace sera ouvert du 15 mai au 15 septembre, tous les jours.
Accessible sans acquitter de droit d’entrée.

INFOS

Combien ça coûte ? Plein : 6 € Réduit (demandeurs d’emploi, services civiques, étudiants) : 3 € Gratuit pour les moins de 18 ans.
C’est où ? L’accès temporaire se fait par la rue Constantine et la rue du Commerce.
Tél. 02 47 66 50 00 contact@cccod.fr

Le Family : Au café… des enfants !

Boire un café dans un bar ou un salon de thé aménagé pour les enfants, c’est possible !

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Sortie d’école un vendredi, jour de pluie. C’est raté pour la pause blabla au parc avec les marmots. Du coup, certains parents ont déniché une nouvelle adresse : le Family, rue Lamartine. « Tous les vendredis en fin d’aprèsmidi et les dimanches, on est sûr de trouver des enfants ici », sourit Manuela Dupas, qui a ouvert ce bar en avril 2016 après quasi huit mois de travaux. L’enseigne de 63 m2 a été complètement réaménagée pour accueillir — notamment — des familles.

Le lieu a tous les attributs d’un bar classique — comptoir en longueur et chaises hautes, carrelage blanc et tireuse à bières — mais deux salles jouxtant une petite terrasse ont été spécialement conçues pour les enfants : une de loisirs créatifs avec peinture, feutres et coloriages au choix ainsi qu’une salle de jeux équipé d’une Kinect — pour jouer aux jeux vidéos sans manettes — avec rétroprojecteur. Le bar ouvre du mercredi au dimanche inclus, mais reste entièrement privatisé le samedi après-midi pour des « réunions beauté » ou des anniversaires d’enfants.
« J’ai voulu ouvrir un lieu convivial qui cassait le cliché bar-alcool-hommes, un endroit adapté aux enfants qui peut plaire à tout le monde, reprend Manuela, 26 ans. On peut boire un café, un chocolat, mais on peut aussi consommer de l’alcool, même si ce n’est pas visible. Cela manquait à Tours. »

Les autres cafés et salons de thé de la ville adaptés à la marmaille, ne disposent pas de licence IV, mais proposent en général des douceurs sucrées ou salées. Comme par exemple La fée gourmande, au début de la rue Victor-Hugo, qui a ouvert un espace dédié aux petits. Ou encore le célèbre café associatif des enfants, le Bar Bidule, qui après avoir fermé ses portes en début d’année Quai Paul-Bert, va ouvrir de nouveau rue d’Entraigues, côté place Jean-Jaurès.

Flore Mabilleau

Envolée pour La Rose des Sables

En ce moment, l’équipe de tmv a vraiment envie de voyager. Voilà donc une petite escapade marocaine tout en restant à Tours, au restaurant La Rose des Sables.

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À deux pas de Jean-Jaurès, la rue Victor-Hugo dévoile des restaurants des plus exotiques. Sur la devanture blanche et verte de la Rose des sables, l’enseigne lumineuse clignote « Couscous ». À peine passé la porte, nous voilà au Maroc. Tentures, céramiques colorées recouvrant les murs et les tables, colonnes, tapis d’Orient et une agréable odeur de soleil, permettent ce voyage express.

Plus authentique que cliché, le restaurant familial ravit depuis plus de trente ans des générations d’habitués. Alors, pour manger le midi ou le soir, il est prudent de réserver. Djemi et Titi comme on les surnomme ici, connaissent bien leurs clients et ont su rendre ce lieu convivial et accueillant. Ici, on retrouve des classiques de la cuisine marocaine confectionnés entièrement par Djemi. Le tajine marocain, à l’agneau et au poulet, recouvert de pruneaux, d’amandes et de sésame est servi dans son plat en terre cuite. Le cuisinier ajoute à sa sauce, élaborée à la minute, des épices qu’il ramène de ses voyages.

Et côté couscous, sa spécialité c’est celle de la ville de Rabat. Nous n’en saurons pas plus, le chef veut garder le secret de ses recettes, qui sont d’ailleurs aussi fines que son couscous, fondant en bouche. « C’est beaucoup de travail, comme la pastilla ou le méchoui que je réalise sur commande », explique Djemi. Un thé à la menthe bien sucré et quelques pâtisseries dégustées plus tard, on se laisse bercer par la musique traditionnelle.
On s’envolerait bien pour Marrakech finalement. De Tours, ce sera mercredi ou samedi. On y va ?

>La Rose des sables, 23 rue Victor-Hugo à Tours. Couscous de 13 € à 21 € ; tajines 16 € à 17, 50 € ; grillades 14 € à 18 €. Desserts (loukoum, pâtisseries) de 3 € à 9 €. Thé à la menthe à 2,80 € ou café marocain 2,50 €.
>Ouvert midi et soir, du mardi au samedi. Réservation au 02 47 20 25 20.

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#WTF 34 : à 99 ans, elle demande à aller en prison

Il s’en est passé des belles sur la planète insolite, cette semaine. Voilà la rubrique #WTF !

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(Photo Facebook Politie Nijmegen-Zuid)

Vous connaissez la bucket list, cette « liste de choses à faire avant de mourir » ? Annie, une grand-mère néerlandaise de 99 ans, avait un souhait. Celui… d’aller en prison ! Elle a donc insisté auprès de la police de Nimègue (Pays-Bas) pour passer quelques minutes derrière les barreaux, les menottes au poignet (calmez-vous, fans de 50 Nuances de Grey). Les policiers se sont exécutés et en ont profité pour immortaliser l’instant et poster la photo de mamie, hilare, sur leur compte Facebook. Récoltant au passage, en même pas une semaine, 7 000 likes et plus de 700 partages.

— Ségolène Royal et Alain Vidalies ont déposé un projet de loi visant à restreindre la consommation d’alcool chez les marins. Voilà, voilà.

— Laurent Leflamand, partenaire de jeu de Sébastien Chabal, a raconté que dormir avec le rugbyman était un calvaire. En cause ? Ses ronflements. « Pire qu’un train qui passe. Dans certains hôtels, on l’entendait même d’en bas. Personne ne voulait dormir avec lui. »

Dans un cinéma de Londres, le projectionniste a voulu faire un petit clin d’oeil à la fameuse bourde des Oscars (lorsque la récompense a été attribuée par erreur à La La Land au lieu de Moonlight). Pendant une petite minute, la salle a donc commencé à diffuser La La Land aux spectateurs qui étaient venus voir Moonlight.

— Au Japon, deux Mayonnaise- cafés ont ouvert. Le concept ? Tous les plats sont à base de… mayonnaise bien sûr (merci Einstein). Omelette à la mayo, sandwiches au thon mayo, ou encore poulet mariné à la mayo sont au menu.

Joe Lovano : monstre sacré du jazz

Le jazzman mythique Joe Lovano est en concert à Tours cette semaine. L’occasion rêvée pour tmv de passer un coup de fil au musicien qui s’est entretenu avec nous, en direct de New York.

(Photo Jimmy Katz)
(Photo Jimmy Katz)

Ce qui frappe, d’abord, c’est sa voix. Joe Lovano a le timbre grave. Parle posément, doucement. Le jazzman articule ses phrases mais laisse traîner certains mots. Comme beaucoup d’Américains, ses « you know » (« vous savez ») sont une ponctuation à part entière.
Il est 16 h 20, six heures de moins à New York, lorsqu’il prend notre appel. Nous sommes en retard. « Oh, pas de souci ! Je sors tout juste du petit déjeuner ! », dit-il lentement. Une force tranquille.

Joe Lovano fait partie des monstres sacrés du jazz. Près de 60 ans qu’il baigne dans cette musique : il n’avait que 5 ans lorsqu’il a commencé. C’est son père, alias Big T, qui l’a fait tomber dans la marmite du jazz.
Désormais, le saxo de Lovano, c’est le prolongement de son bras, de sa bouche. C’est son âme, sa vie. Le musicien écume les scènes depuis ses 16 ans. Il en a 64 aujourd’hui. « Vous savez, beaucoup de gens ont l’amour de la musique dans leur coeur. C’est ça qui est incroyable. C’est une bénédiction de pouvoir tourner partout dans le monde. On ressent constamment l’énergie des gens pour qui on joue », souffle Joe Lovano.

Énergie est un mot qui revient souvent chez le musicien originaire de Cleveland. On lui demande si celle-ci est aussi excitante qu’à ses débuts sur scène. « Au début, vous avez une énergie sauvage, vous savez. Vous voulez simplement être entendu. Après, on développe. Maintenant, je sais comment jouer pour les gens. C’est une nouvelle énergie musicale, elle est différente. C’est assez mystérieux. » De l’ordre du spirituel ? « Exactement. Voire du cosmique ! », répond-il.

(Photo Jimmy Katz)
(Photo Jimmy Katz)

Joe Lovano ne se contente pas de son statut de jazzman culte qui pondrait des albums à la chaîne. L’artiste est prolifique. Il multiplie les collaborations, les différents formats et ensembles, les collaborations. D’Aldo Romano à Joe Scofield, en passant par Elvin Jones et même… Lady Gaga à qui il a donné un coup de main (et de sax) sur un album avec Tony Bennett. D’ailleurs, Lovano se marre quand on y fait référence. « Il faut laisser les expériences survenir d’elles-mêmes », théorise-t-il. « Je suis chanceux d’avoir pu jouer avec autant de gens différents. La musique vient aussi des relations humaines, pas seulement d’un seul leader. »

D’ailleurs, pour sa venue à Tours, le musicien ne sera pas seul, mais en formation « classic quartet ». Lawrence Fields, Carmen Castaldi, Peter Slavov. Rien que ça. « Une nouvelle vision », dit simplement Joe Lovano. Et surtout, un but : « On doit raconter une histoire. »
Parce que le jazz est toute sa vie, il continuera à partager sa passion partout. Et tant pis si ce genre musical est considéré comme méconnu. « Un peu moins commun », préfère dire Lovano. Avant un éclat de rire : « Vous savez, le jazz, c’est comme un bon vin. Mais certains préfèrent aller chez Mc Do ! ».

> Joe Lovano & the classic quartet en concert le 11 mars, salle Thélème, à 20 h. De 15 à 28 €. Organisé par le Petit Faucheux.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=m9mCWJTlHZ0[/youtube]

Horoscope WTF du 8 au 14 mars 2017

Allez, viens, on est bien. Allez, viens, viens, viens, on est bieeeen. C’est l’heure de l’horoscope WTF de tmv.

[nrm_embed]<iframe src= »//giphy.com/embed/xUA7bis12t1j2cMRNe » width= »480″ height= »270″ frameBorder= »0″ class= »giphy-embed » allowFullScreen></iframe><p><a href= »http://giphy.com/gifs/girlshbo-girls-hbo-xUA7bis12t1j2cMRNe »>via GIPHY</a></p>[/nrm_embed]

BÉLIER
Amour : Que du bonheur d’après l’alignement de Saturne et Francky Vincent.
Gloire : Z’êtes un peu une colchique dans les prés.
Beauté : Donner, c’est donner. Reprendre ses bourrelets.

TAUREAU
Amour : Vous voyez double. Consultez un ophtalmo.
Gloire : Vous voyez double. Consultez un ophtalmo.
Beauté : Oui, peut-être samedi. Et encore…

GÉMEAUX
Amour : Bah, au pire, vous irez dans le Nord Pas de Calais.
Gloire : « Le putois ne sent pas ses aisselles. » On pige bof le dicton, mais c’est stylé, un putois.
Beauté : fatale.

CANCER
Amour : Avant l’anneau magique, l’anneau gastrique.
Gloire : Vous êtes aussi passionnant( e) qu’un film hongrois en noir et blanc.
Beauté : Votre beauté dépasse l’entendement.

LION
Amour : Non, c’est sale.
Gloire : Dicton breton : horizon pas net, reste à la buvette.
Beauté : Mon dieu que vous êtes canon.

VIERGE
Amour : Votre ex est un cyborg venu du futur. Mais chut !
Gloire : Vous avez tendance à mettre la charrue avant les poneys un peu trop vite.
Beauté : Mettez-vous au sport. Naaan, on déconne : continuez à manger des chips.

BALANCE
Amour : Prenez un labrador. Au moins, c’est fidèle.
Gloire : Pousse l’ananas et mouds l’café.
Beauté : Si le slip te serre, c’est que tu as trop pris de bière.

SCORPION
Amour : Vous êtes comme un petit saumon se tortillant, coincé dans les filets de l’amour.
Gloire : Comme le dit la fameuse blague, Gilbert Montagné utilise le tutoiement, car il ne vouvoie pas. Voilà.
Beauté… rime avec oignons pelés. Coïncidence ? Je ne crois pas.

SAGITTAIRE
Amour : En réalité, Cyril Hanouna ne vous aime pas.
Gloire : N’oubliez pas que ça rend sourd… (graou)
Beauté : Vous êtes quand même vachement mieux de loin.

CAPRICORNE
Amour : Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu… Mais forcément, vous avez tout bouffé. Le chocolat, l’alu (pis la marmotte).
Gloire : Comme le dit le proverbe camerounais, « plus le singe monte, plus il montre sa queue » (eh oh, on vous voit venir bande de coquinous)
Beauté : Va falloir sérieusement songer à raser tout ça…

VERSEAU
Amour : Aussi stressant qu’un teasing de Game of Thrones.
Gloire : Vous aimez manger et dormir (pour une fois qu’on ne raconte pas d’âneries).
Beauté : Des airs de Justin Bieber sous acide.

POISSON
Amour : Pas ce soir, vous avez mal à la tête.
Gloire : Vous allez vous mettre à la country, nu(e), portant uniquement des bottes. Et dans le genre horoscope, on est plutôt sérieux, vous savez.
Beauté : Ouais bah… C’est la dèche.

Didier Girauldon : « Le théâtre est un engagement citoyen »

Hyperactif, Didier Girauldon l’est à 100 % : à 36 ans (37 le 17 mars !), le Tourangeau est metteur en scène et directeur artistique de la compagnie Jabberwock depuis 2011, mais avec ses nombreuses casquettes, multiplie les projets et les emmène partout dans le monde. Entretien avec un amoureux du théâtre.

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(Photo Claire Dietrich)

Vous avez fait votre formation à Tours, mais êtes ensuite parti au Royal Holloway à Londres. Pourquoi ?
J’étais étudiant en anglais à la fac de Tours qui proposait par ailleurs du théâtre en anglais. Il y avait un échange Erasmus avec le Royal Holloway, mais qui ne fonctionnait pas vraiment. L’université anglaise jugeait les étudiants français pas assez « intéressants ». J’ai proposé au Conservatoire de refaire une demande. J’avais le niveau suffisant dans cette langue. Puis l’échange avec eux a réouvert. Là-bas, il y avait quatre théâtres, 200 élèves, une offre incroyable de cours. C’était un passage obligé ! Ça a changé plein de choses pour moi. J’ai pu faire de nombreuses rencontres et y travailler.

Comment en êtes-vous venu à créer la compagnie tourangelle Jabberwock ?
De 2001 à 2011, j’ai codirigé le collectif Les Gueuribands. C’était une troupe iconoclaste. Mais il y avait plusieurs porteurs de projets différents. Les propositions théâtrales aidant, nous avons tous et toutes construit notre propre bateau ! Avec la compagnie Jabberwock, je me suis recentré sur mes envies. J’ai pu rassembler les choses sur lesquelles je travaillais. Je me suis lancé dans l’aventure et au même moment, j’ai pris la direction du théâtre universitaire. Vous savez, la recherche théâtrale n’a de sens que si elle est partagée. Avec Anaïs Andos (chargée de médiation culturelle à la compagnie, NDLR), on essaye de travailler avec des artistes français et étrangers et, à chaque fois, qu’ils s’investissent à Tours et dans la Région.

(Photo Sylvia Galmot)
(Photo Sylvia Galmot)

Vous avez voyagé un peu partout. Scandinavie, États-Unis, Canada… Y a-t-il des lieux particulièrement marquants ?
Oui ! L’Angleterre en premier lieu. Lorsque je suis sorti du Conservatoire, je me posais beaucoup de questions, j’avais des idées reçues sur le métier. Londres est une ville multiculturelle. J’aurais pu y rester ! Ils ont une approche physique et chorégraphique du théâtre. Il y a aussi eu la Scandinavie de 2004 à 2007. Avant, il y avait eu Mario Gonzalez… Un jour, par hasard, j’ai assisté à l’un de ses spectacles. C’était… waouw ! On est pris à partie, bousculés… Je suis devenu son assistant par la suite, d’ailleurs. Ah et je pourrais aussi citer l’Italie. Je suis parti travailler sur une comédie musicale à Florence, alors que je ne parlais pas du tout italien (rires) ! Ils ont une approche plus légère et divertissante. Sinon, citons aussi Tours bien sûr, avec l’expérience du théâtre universitaire, les États-Unis…

Vous avez aussi un lien très fort avec l’auteur québecois Marc-Antoine Cyr, non ?
C’est un coup de foudre amical et artistique. Une vraie aventure. Tout ça est très collaboratif, c’est un aspect important pour moi. Preuve en est avec ma collaboration avec Constance Larrieu, pour la recherche théâtrale La Fonction de l’orgasme. (représentation à Tours le 8 mars/ lire ci-dessous)

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=axUZzmPXdzg[/youtube]

Vous êtes metteur en scène, interprète, enseignant, multipliez les projets, etc. Vous diriez que vous êtes plutôt boulimique de travail ou hyperactif ?
Hmm… Il faut distinguer les deux. Là, j’apprends à rétrograder. J’ai toujours beaucoup travaillé et pu choisir. Je suis chanceux. Au début, je devais faire médecine… et aussi journalisme, tenez ! Mais le théâtre est arrivé. Pendant dix ans, je me suis fixé la règle de ne rien refuser. Je voulais tout tester. Maintenant, je soutiens l’effort, tout en gardant un niveau d’exigence. Je suis hyperactif, mais pas boulimique. Enfin, je ne suis plus boulimique !

En regardant votre CV, j’ai l’impression que le local est très important pour vous. Vous semblez hyper attaché à Tours.
Je suis effectivement très attaché à cette ville. J’y ai vécu pendant 27 ans. Maintenant, j’habite à Paris, mais reviens à Tours toutes les semaines pour la compagnie notamment. Actuellement, mon logement de fonction est à Paris, mais mon coeur est à Tours (rires) ! Et puis c’est important que je soie ici pour la compagnie, mais aussi quand j’enseigne au Conservatoire.

Vous êtes jeune, mais avez enquillé les projets. Qu’est-ce qu’il vous reste à faire, à découvrir ?
Tout ! Développer un projet prend du temps vous savez. Mais en 2016, j’ai participé à trois créations qui n’étaient pas prévues au programme. Il faut savoir saisir les opportunités. Je souhaiterais continuer à développer les collaborations, les découvertes, les tournées à l’étranger. Je postule aussi pour des résidences et aimerais me plonger dans le monde de l’opéra.

Est-ce qu’on peut dire que le metteur en scène est un peu l’homme de l’ombre, l’homme dans l’ombre ?
(hésitation) Bonne question… Oui et non. C’est sûr qu’un metteur en scène n’est pas comme un interprète qui est au centre de l’intérêt. La fonction peut être plus solitaire. Personnellement, je veux développer la compagnie Jabberwock dans la région, pérenniser l’équipe : donc je ne suis pas dans l’ombre, car on se bat vraiment pour défendre nos projets. Le théâtre est un engagement citoyen, de partage et d’éducation populaire.

> La Fonction de l’orgasme : recherche théâtrale mise en scène par Constance Larrieu et Didier Girauldon. Représentation à Tours le mercredi 8 mars, à 20 h 30, salle Thélème. Durée : 1 h 15.
> Tarifs : 12 € (plein), 9 € (UTL), 6 € (réduit), 4 € (PCE). Réservations : ticketfac.univ-tours.fr

[mise à jour : le spectacle de ce 8 mars est COMPLET]

Senior cherche jeune pour rompre l’isolement

Renforcer les liens entre générations et lutter contre l’isolement, ce sont les ambitions de plusieurs projets intergénérationnels nés en Touraine. Zoom sur trois initiatives.

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OFFRE TOIT À PARTAGER

« Florent est un jeune homme gentil et patient. Sa présence vaut de l’or ! », s’exclame Edith Vanbockstaël. La septuagénaire partage son appartement avec ce lycéen de 17 ans depuis le mois de janvier. Une cohabitation réussie, malgré les soixante ans qui séparent les deux colocataires. Comment se sont-ils rencontrés ? Grâce à l’association tourangelle Jeunesse et Habitat, qui a repris en 2015 le concept « un toit en partage », créé par Françoise Menant il y a dix ans. Le but : favoriser la cohabitation intergénérationnelle en mettant en relation des jeunes de moins de 30 ans à la recherche d’un logement, avec des seniors disposant d’une chambre libre à leur domicile.

Partage, solidarité, tolérance : les bénéficiaires doivent adhérer aux valeurs du projet. Un critère que l’association vérifie dès la première rencontre avec les personnes intéressées. En fonction des goûts et des attentes de chacun, elle tente de constituer les meilleurs binômes. Elle organise leur rencontre puis reste présente pour accompagner la cohabitation. Actuellement, le dispositif accueille 15 binômes, un autre est en cours de signature. Avis aux jeunes intéressés : 5 seniors restent en attente. Pour 180 € par mois, Florent dispose d’une chambre et d’un cabinet de toilette indépendant, ainsi qu’un accès à la cuisine et au salon. Une somme modeste contractualisée dans le cadre d’un bail meublé, sous l’oeil de l’association : le loyer ne doit pas dépasser 250 € par mois charges comprises. Une autre formule est possible : une convention d’hébergement, lorsque le locataire paie uniquement les charges.

L’objectif : permettre aux jeunes d’accéder à des logements peu onéreux. « Ce n’est pas l’argent qui a motivé ma participation, précise Edith. Je recherchais la compagnie d’une personne patiente et serviable, surtout pendant la semaine car je suis seule. Toutes mes attentes ont été comblées, c’est formidable. » Et ça va même au-delà : « Lorsqu’il rentre le soir, il s’installe à côté de moi pour me raconter sa journée, ses soucis. » Florent, lui, apprécie cette solution « pratique et économique » : « Je suis là pour l’aider quand elle en a besoin, et elle me laisse ma liberté. Je suis tombé sur la bonne personne. »
Une mise en relation réussie, estime Jeunesse et Habitat, qui souhaite favoriser le dialogue et la solidarité entre générations. Pour Aline Largeau, chargée de développement habitat : « Ce n’est pas une location comme les autres, mais la rencontre de deux personnes qui inventent leur manière de vivre ensemble. »

ÉCHANGE PERMIS DE CONDUIRE CONTRE COMPAGNIE

Alexandra Cormier a 25 ans. Elle travaille à Château-Renault et habite au Boulay, une commune voisine. Sans voiture, c’est compliqué mais elle n’a pas les moyens de financer son permis de conduire. Suzanne Durand, elle, a 89 ans. Elle vit au foyer Le Maine à Château-Renault. Elle se sent parfois seule et ne bouderait pas un peu de compagnie. Grâce à une initiative communale, les deux femmes ont noué une relation privilégiée, et Alexandra espère bien décrocher le précieux papier rose. Cette initiative, c’est le permis solidaire : un dispositif social intergénérationnel mis en place depuis octobre 2013 à Château-Renault.

Le principe ? Un jeune effectue 50 heures de bénévolat, réparties en général sur huit semaines, auprès d’une personne âgée. Il reçoit en échange un financement du centre communal d’action sociale (CCAS) pour son permis de conduire. « Lors du bilan, une enveloppe de 1250 € est versée en trois fois à l’une des trois auto-écoles de la ville », indique Chloé Daumain, coordinatrice du CCAS. Sélection des bénéficiaires, signature d’un contrat d’engagement par les deux parties, livret de suivi… Le projet est encadré pour éviter tout abus.
« En général, ça fonctionne bien. Nous nous efforçons de constituer des binômes selon les personnalités de chacun. Le seul souci rencontré, ce sont quelques jeunes qui n’ont pas eu la motivation suffisante pour persévérer jusqu’à l’obtention du permis », précise Chloé Daumain. Alexandra Cormier, elle, compte bien aller jusqu’au bout : « Ce permis, je l’ai tellement attendu ! Je pourrai enfin être autonome. Mon quotidien sera plus facile. »

Les deux femmes, qui se sont rencontrées l’été dernier, ont partagé promenades, parties de triominos ou discussions autour d’un café… « Ça m’a apporté beaucoup de bonheur », reconnaît Suzanne. Quant à Alexandra, au-delà du financement de son permis, elle a trouvé ce projet « super » car elle « adore le contact avec les gens ». Aujourd’hui, le duo continue à se voir de temps en temps. Rien que pour le plaisir.

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QUAND L’ÉCOLE ET LA MAISON DE RETRAITE FONT BON MÉNAGE

Venir à l’école pour assister à un cours d’histoire ou faire une dictée. À Souvigny- de-Touraine, c’est possible à tout âge : la Marpa-école intègre dans un même lieu une école élémentaire et une maison de retraite. Ainsi, les résidents de la Marpa (Maison d’accueil et de résidence pour l’autonomie) sont les bienvenus à l’école, et vice-versa. La maison de retraite compte désormais 14 résidents permanents, deux en accueil temporaire, et d’autres devraient bientôt les rejoindre. Côté école, il y a 72 enfants. Ce dispositif innovant fait la part belle aux échanges entre jeunes et personnes âgées.
« On organise des séances hebdomadaires de jeux de société. Aussi, à tour de rôle, 6 à 8 enfants viennent manger à la Marpa deux fois par semaine », explique Anne-Sophie Housseau, responsable de la Marpa. Autre initiative : chaque mois, les anciens et les écoliers qui fêtent leur anniversaire confectionnent des gâteaux pour toute la Marpa-école. L’occasion de souffler les bougies ensemble.

Par Nathalie Picard

Miss Sloane : lobby, ton univers impitoyable

Plongée dans le monde des lobbys, Miss Sloane met en scène une Jessica Chastain exceptionnelle.

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Le monde des lobbys et de la politique américaine… Un monde cynique au possible. Miss Sloane n’était clairement pas un pari facile. Intéresser le public à cet univers plutôt inconnu avait tout du projet casse-gueule. Mais Joe Madden, sur un scénario imaginé par Jonathan Perera, réussit un tour de force : celui de proposer un thriller politique intelligent et intelligible.

Miss Sloane raconte l’histoire d’Elizabeth Sloane, lobbyiste à Washington, tentant à tout prix d’influencer les élus à voter pour (ou contre) telle ou telle loi, tel ou tel projet, en fonction de ses clients. Son obsession, c’est la victoire. De toute façon, sa vie entière tourne autour de son travail. L’amour ? Il se résume à des parties de jambes en l’air avec un escort-boy. La fatigue ? Connaît pas, les pilules magiques sont là pour ça.

Un jour, Elizabeth Sloane va se mettre à dos la toute-puissante NRA, cette fameuse association qui promeut les armes à feu. Sujet brûlant, sujet d’actualité, ce Miss Sloane. In fine, Joe Madden offre un regard glaçant sur tout ce (pas) beau monde. Tout est immoral, peu importe les dégâts collatéraux.

Très bavard et verbeux, Miss Sloane a toutefois tendance à s’enliser. Le film évite cependant de perdre totalement son spectateur en restant ludique et surtout, en étant porté à bout de bras par Jessica Chastain. La comédienne, impériale en lobbyiste impitoyable et prête à tout, offre une performance remarquable. Chevelure impeccable, rouge à lèvres flashy, regard terrifiant de froideur : l’actrice y apparaît carnassière, dominatrice kamikaze et sans pitié.
Et c’est bel et bien l’atout majeur de Miss Sloane. Une femme redoutable faisant trembler un monde politique quasiment exclusivement masculin, quoi de plus jubilatoire ?

> Thriller politique, de Joe Madden (USA). Durée : 2 h 12. Avec Jessica Chastain, Gugu Mbatha-Raw, Mark Strong, Sam Waterston…
> NOTE : 3,5/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=8MG-8ldv2tY[/youtube]

Droit des femmes : mobilisation prévue à Tours

Ce 8 mars, partout en France, à l’occasion de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, différentes manifestations et mobilisations auront lieu. A Tours aussi.

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« Elles étaient plus de 300 000 à manifester en Pologne pour le droit à l’avortement. Elles étaient en grève en Islande pour obtenir l’égalité des salaires. Elles étaient en grève en Argentine contre les violences. Elles étaient des millions contre Donald Trump. » Ces phrases sont tirées d’un communiqué commun à plusieurs organisations syndicales et associations, dans le cadre de la Journée des droits des femmes du 8 mars.

Un hashtag est déjà devenu symbole de ralliement : #8MARS15H40. Ce jour-là, comme un peu partout en France, la Ville de Tours aussi va se lever.
Un rassemblement est ainsi prévu place Jean-Jaurès, à 15 h 40, suivi d’ailleurs d’une manifestation qui suivra la rue de Bordeaux, passera par la gare, le Boulevard Heurteloup, la rue Nationale et les Halles. Des préavis de grève ont aussi été déposés.

Pourquoi 15 h 40 ? « En France, les femmes sont toujours payées 26 % de moins que les hommes. Comme si elles arrêtaient chaque jour d’être payées à 15 h 40 », rappelle le collectif Osez le féminisme. Et il est temps que ça change.

ALLER PLUS LOIN
Salaires hommes/femmes : La Région Centre, mauvaise élève

La plateforme de recrutement Qapa a dévoilé un baromètre qui montre que l’égalité salariale hommes-femmes est toujours aussi flagrante. Les données régionales ont aussi été étudiées. Ainsi, trois régions dépassent des écartes de plus de 20 % entre les deux sexes. En première position ? Le… Centre Val-de-Loire, qui fait figure de mauvais élève, suivi des Pays-de-Loire et de l’Île de France.

C’est le printemps… des poètes !

La 19e édition du Printemps des poètes a démarré ! Jusqu’au 21 mars, les Tourangeaux et Tourangelles vivront au rythme des alexandrins, des rimes et des vers.

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« Le Printemps des poètes, c’est la poésie pour tous et la poésie partout », raconte Roselyne Texier, présidente de l’association organisatrice. « Nous mettons à disposition un matériau, les textes notamment, et chacun, institutions, espaces culturels, établissements, s’en empare à sa manière en fonction de son territoire, de son public, de ses envies et de ses rêves. »

Un programme spécial est même dédié aux enfants et aux familles. Dans les crèches municipales et associatives, les équipes ont eu la possibilité de participer à des ateliers de formation pour mettre en scène, comme elles le souhaitent, un accueil des parents en poésie. Dans certains établissements scolaires, la poésie est mise à l’honneur par les enseignants, les animateurs et parfois même par les parents d’élèves. Les bibliothèques de la Ville sont bien entendu sur le pont : les heures du conte se mettent au diapason, les ateliers également.

Pour honorer le thème de l’événement, AfriqueS, la Médiathèque François-Mitterrand propose, par exemple, les mercredis 8 et 15 mars, une mise en danse et en musique d’un poème d’Abdellatif Laâbi – par ailleurs présent pour une rencontre à la Boite à Livres le 6 mars. Elle organise également une partie de pêche à la ligne de poèmes, les 9 mars ! La Médiathèque des Fontaines, elle, n’en oublie pas de célébrer le 40e anniversaire de la mort de Jacques Prévert avec une exposition sur les collages du célèbre poète et des ateliers de mise en pratique pour les enfants, les mercredi 15 et 29 mars.

Au gré des balades, on pourra également venir cueillir en famille des poèmes dans l’un des six « Arbres à palabres » installés dans les jardins de la ville. Et si vous n’allez pas à la poésie, la poésie viendra à vous au coin d’une rue, dans le tram, sur le marché, via la Brigade d’intervention poétique, la BIP, qui chuchotera à l’oreille des poèmes minutieusement choisis.

Jeanne Beutter

Tours métropole : ce que ça va changer

Mi-février, les députés disaient oui à Tours métropole, après un chemin parsemé d’embûches. Un combat politique, puisque Tours veut entrer dans la cour des grands mais qui (attention spoiler) ne changera pas la vie quotidienne des Tourangeaux. Explications.

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DES COMPÉTENCES ÉLARGIES

Il est évident que le passage au statut de métropole donnera de nouvelles compétences à Tour(s)plus. en matière de voirie, d’espaces publics, de gestion de l’eau et des abattoirs ou encore en politique d’urbanisme. L’agglo, avec ce nouveau statut, pourra aussi prendre des participations au capital de sociétés innovantes et rejoindre la gouvernance des gares.
Jusqu’à maintenant, le Département gérait les fonds de solidarité logement, la prévention spécialisée et les aides aux jeunes en difficulté. Désormais, c’est la métropole qui s’en chargera.

CÔTÉ GROS SOUS-SOUS

Ajout de compétences oblige, les effectifs de l’agglo vont doubler. Mais, dans les colonnes de la NR, Philippe Briand assurait que les impôts n’augmenteraient pas. Idem pour les dépenses publiques : il ne devrait pas y en avoir en plus, puisque cette hausse des effectifs se fait via un transfert de personnel des communes vers la métropole. Par ailleurs, chaque année, la métropole est censée recevoir 5 millions d’euros de l’État. Hop, c’est cadeau.

UN RÔLE RENFORCÉ

Politiquement, la métropolisation, c’est champion (hop, on a déjà trouvé votre slogan). Puisque sur le papier, Tours métropole doit peser plus lourd dans la balance. « Le territoire deviendra un interlocuteur privilégie pour l’État », rappelait récemment le président de l’agglo Philippe Briand, dans Tour(s)plus Le Mag. Les discussions avec l’État étant simplifiées, ce sont aussi les financements plus lourds qui seront facilités.
Pour faire simple, la métropolisation représente en fait une organisation plus moderne. Mais concrètement, pour les habitants, le quotidien ne changera en rien.

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QU’EN DISENT LES OPPOSANTS ?

D’aucuns ont critiqué l’absence de concertation des citoyens pour ce passage en métropole. C’est le risque avec le sujet métropole : le débat est effectivement monopolisé par les élus au détriment du débat citoyen. Si beaucoup admettent que la métropole pèse plus lourd, les opposants estiment aussi que l’absorption des compétences des communes à une échelle plus vaste entraîne une perte de pouvoir local. D’où l’inquiétude de certains maires de petites communes qui imaginent le pire : être soumis à la toute-puissance d’une seule entité qui deviendrait un peu l’ogre qui dévore tout.

D’autres, à l’instar du journal satirique grenoblois Le Postillon (Grenoble est passée métropole en 2015), regrettent le fait même de « métropoliser » : « Aujourd’hui, on gère les territoires comme des entreprises : il faut donc croître ou mourir. »

AMOUR POLITIQUE

Élus de tous bords, ont – en très très large majorité – soutenu le dossier de métropole. Suffisamment rare pour être noté. Philippe Briand (Les Républicains) et le député Jean-Patrick Gille (PS) sont les deux artisans ayant le plus œuvré à sa concrétisation. À coup d’annonces sur les réseaux sociaux et déclarations dans la presse, les deux élus n’ont cessé de communiquer sur un projet qu’ils estiment historique et obligatoire.
Bref, ils ont marché main dans la main tout du long. Comme quoi, la métropole aura au moins permis de dépasser les clivages politiques. C’est déjà ça.

[nrm_embed]<blockquote class= »twitter-tweet » data-lang= »fr »><p lang= »fr » dir= »ltr »><a href= »https://twitter.com/hashtag/DirectAN?src=hash »>#DirectAN</a> l’article 41 ouvrant le statut de métropole pour <a href= »https://twitter.com/hashtag/Tours?src=hash »>#Tours</a> adopté en 2eme lecture

Basket : tous derrière l’UTBM !

Tmv est le parrain du match UTBM / Cherbourg, samedi 4 mars à 20 h. Les Tourangeaux sont en grand retour de forme actuellement et le match s’annonce explosif.

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Les règles

1. Le temps tu maîtriseras
Une équipe en attaque dispose de 24 secondes pour tirer. Le ballon doit toucher le cercle pour ouvrir une nouvelle période de 24 secondes. De même, elle doit avoir franchi la moitié du terrain en moins de 8 secondes. Une règle qui évite de « jouer à la baballe » comme parfois dans certains sports et qui donne du rythme au match.

2. En dribble tu avanceras
Pour se déplacer, il faut dribbler. On ne peut faire que deux pas sans dribbler (et seulement si on était en mouvement avant) et, même si les basketteurs sont de grands gaillards avec de longues guibolles, deux pas, ça ne les emmène pas très loin. Quand un joueur a arrêté son dribble, il ne peut le reprendre : il doit passer la balle.

3. Ton adversaire point tu ne toucheras
On n’a pas le droit (en principe) de toucher le joueur adverse. En défense, si on le fait, on écope d’une faute défensive. Au bout de cinq fautes, le joueur doit quitter le terrain (mais il peut être remplacé). Dans les autres phases de jeu, un contact entraîne une faute collective. Au bout de cinq fautes collectives dans un quart-temps, toute faute supplémentaire entraîne deux lancers- francs de pénalité.

4. Le lancer-franc tu comprendras
Une faute commise lors d’une tentative de shoot entraîne des lancers- francs pour l’équipe qui attaque. Un lancer si le panier a été marqué malgré la faute, deux si le panier a été manqué et trois s’il s’agissait d’un tir à trois points et qu’il a été manqué.

5. Dans la raquette, tu feras fissa
Un joueur dont l’équipe est en possession du ballon ne peut s’immobiliser plus de 3 secondes dans la raquette. La raquette est la zone restrictive, signalée par une couleur plus sombre, située entre la ligne des lancers-francs et le panier.

6. Les points tu compteras
Un match est décomposé en quatre quart-temps de 10 minutes chacun, avec une mi-temps de 15 minutes entre entre le 2e et le 3e. Ce sont des minutes effectives : on arrête le chrono à chaque arrêt de jeu. Un panier tiré de l’intérieur de la ligne des 3 points rapporte deux points et trois points au-delà de cette ligne. Le lancer-franc rapporte un point.

UTBM, UNE HISTOIRE, UNE AMBITION

Bon d’accord, ça ne date pas d’hier mais Tours fut, dans les années 70 et 80, une ville référence en terme de basket. À l’égal de l’Asvel ou de Pau-Orthez aujourd’hui. Le club s’appelait l’ASPO et il compte deux titres de champion de France (1976 et 1980). Il fut même vice-champion d’Europe en 1976. Et c’est bien avec ce glorieux passé que l’UTBM entend renouer.
C’est pour cela que les deux clubs de la ville, le PLLL Tours-Basket, qui évoluait en Nationale 2 et Touraine Basket Club (Nationale 3) se sont unis en 2014 pour se donner les moyens de remonter, étape après étape, vers l’élite nationale. Et vous savez quoi ? On sera avec eux sur ce chemin !

LE CHAMPIONNAT, COMMENT CA MARCHE ?

L’UTBM évolue en Nationale 2. Au-dessus, il y a la Nationale 1, qui est l’objectif premier du club. Encore au-dessus, il y a la Pro B, puis, le graal, l’élite, l’eldorado : la Pro A. Le championnat de Nationale 2 est composé de quatre poules régionales comptant chacune 14 équipes. À l’issue d’un championnat en aller-retour, les deux premiers de chaque poule disputent des quarts de finales. Les quatre équipes qualifiées accèdent à la N1 et se retrouvent pour les demies et la finale qui détermine le champion de France de N2.

La victoire rapporte deux points. La défaite rapporte un points et le forfait 0. C’est le ratio entre les paniers marqués et les paniers encaissés qui départage les équipes en égalité de points.

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LES ENJEUX DU MATCH TOURS – CHERBOURG

Après un début de saison difficile, les Tourangeaux sont vraiment entrés dans la course du championnat. Pour preuve, ils ont remporté les quatre matchs retour déjà disputés. Depuis samedi dernier et leur courte mais brillante victoire à Pornic, ils ont remis la main sur la 5e place, devant leur prochain adversaire, Cherbourg. La rencontre entre ces deux prétendants, samedi, est donc essentielle pour rester dans la bonne dynamique et poursuivre la remontée vers le quatuor de tête.

(au fait, sachez-le : Un terrain de basket fait 28 m de long et 15 m de large. Le panier est situé à 3,05 m du sol)

> Samedi 5 mars. Billet en vente sur place dans le hall d’entrée de la Halle Monconseil. L’ouverture se fait à partir de 19 h. Tarif unique : 5 €. Gratuit : enfants de moins de 12 ans

La Bonne Assiette : escapade portugaise

Et si on partait pour le Portugal ? Bon du moins, restons tout de même à Tours : on a testé le restaurant La Bonne Assiette.

(Photo Facebook La Bonne Assiette)
(Photo Facebook La Bonne Assiette)

C’est un petit établissement que les habitués connaissent par cœur. Niché rue Courteline, le restaurant La Bonne Assiette pourrait même passer inaperçu de l’extérieur. Et pourtant, quand on y entre, ce jeudi- là, la salle est bondée. Premier conseil tmv : pensez à réserver ! Ici, c’est un peu le bon plan qui s’est transmis par le bouche à oreille. Le genre d’adresse sympathique, accueillante et sans chichis. Découvrir les spécialités portugaises pour pas trop cher et, surtout, rester dans le simple.

Car soyons clair : La Bonne Assiette, c’est à la bonne franquette. Il n’empêche que ce restaurant fait le plein et, surtout, ne faillit pas à sa réputation. Équipe au top, cadre familial agréable et cuisine tradi. La carte propose un choix intéressant, allant des beignets de morue, incontournables, au jambon de pays en passant par le bacalhau ao forno (morue au four, pour ceux qui ont pris allemand en LV1). O
ubliez les portions maigrelettes, on est davantage dans les plats copieux et les repas roboratifs comme chez mamie.

(Photo tmv)
(Photo tmv)

Et même si la présentation est sommaire, notre frango churrasco remplit sa mission : un poulet assaisonné au piment doux, un peu grillé à la braise avec un accompagnement, tout en simplicité, qui finit de combler l’estomac. Le tout, pour un excellent rapport qualité-prix (7,30 € !). L’adresse est bien connue de la population portugaise. D’ailleurs, ce jour-là, on remarque qu’une grande partie des clients parle la langue.
Alors oui, la salle est bruyante quand il y a du monde. Mais eh… C’est ça l’ambiance chaleureuse du Portugal !

> La Bonne Assiette, 75 rue George-Courteline. Ouvert tous les jours, midi et soir, sauf le lundi soir et mercredi soir. Contact : 02 47 37 04 86 ou sur Facebook
> Menu du jour (entrée plat dessert) à 12 €, plat du jour à 6, 90 € en semaine. Plat à la carte entre 6,30 et 14 €.

TOP 4 : Hugh Jackman

À l’occasion de la sortie de Logan cette semaine, tmv vous rappelle quatre petites anecdotes inutiles concernant son acteur principal, le beau Hugh Jackman.

UN EX-CLOWN

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Chacun son passé …

Avant d’être célèbre, Hugh Jackman était… clown ! Il a raconté au Daily Mail : « J’étais Coco le clown, mais ne connaissais aucun tour de magie. Un jour, un gamin de 6 ans a dit “ maman, il est horrible, il y connaît rien’’ ».

OUPS, TOUT NU

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(désolé, pour voir la vraie photo de Hugh tout nu, Google est votre ami)

Sortie de son film X-Men : Hugh décide de le regarder avec sa fille de 8 ans. En ayant oublié de la prévenir de sa scène de nu ! « Elle m’a dit : mais enfin papa, pourquoi t’as pas de sous-vêtements ? », a raconté l’acteur.

PIPI DESSUS

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Souris, Hugh, souris, c’est ça…

Lors d’une représentation de La Belle et la Bête à Broadway, dans les années 90, l’acteur s’est uriné dessus, en plein direct et sur scène ! Monsieur avait trop bu avant le show. Ça arrive au meilleur d’entre nous, Hugh. Enfin…

EN BONUS

Sachez que l’homme élu le plus sexy du monde en 2008 est aussi gaucher, très myope, marié avec Deborra Lee-Furness depuis 1996 et l’appelle 10 fois par jour. Il est aussi musicien, chanteur et sportif. Bref, on est jaloux, oui !

Hugh Jackman, toujours aussi classe dans Logan.
Hugh Jackman, toujours aussi classe dans Logan.

Horoscope WTF du 1er au 7 mars 2017

Cette semaine, paix, amour et pédoncules sur tous les signes de l’horoscope. Quoique… Non, ce n’est pas encore cette semaine que l’astrologue est de bonne humeur.

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BÉLIER
Amour : Wow, c’est pire que The Walking Dead votre situation.
Gloire : Vous aviez dit qu’on ferait des Knackis 🙁
Beauté : (C’est vous la Knacki)

TAUREAU (spécial chansons honteuses)
Amour : If you wanna be my lover, you gotta get with my friends ! Make it last forever friendship never ends !
Gloire : Est-ce que tu m’entends hey ho, est-ce que tu me sens hey ho ? Touche-moi je suis là hey ho !
Beauté : Sapés comme jamais, Loulou et Boutin.

GÉMEAUX
Amour : Arrêtez de faire le/la fier(e). C’est toujours chouette au début.
Gloire : Faites votre coming- out : avouez que vous écoutez du Justin Bieber en cachette.
Beauté : Dans le noir et de dos, on est tous sexy.

CANCER
Amour : Moi au moins, je vous aime. Kissou.
Gloire : Vous vous ferez attraper en train de regarder un téléfilm érotique de la TNT.
Beauté : Le derrière un peu flasque.

LION
Amour : La cravache n’attend que vous.
Gloire : Travayé vautre aurtograf. Sa devien painible.
Beauté : Oui, bah forcément, à force de manger des kebabs…

VIERGE
Amour : Vous êtes aussi utile qu’une esperluette.
Gloire : Vis ma vie de lombric.
Beauté : Vous allez devenir génialement génial(e) cette semaine.

BALANCE
Amour : Votre ex est comme une mycose : on a du mal à s’en débarrasser. #glamour
Gloire : Vous ne voyez pas le verre à moitié plein ou à moitié vide. VOUS LUI PÉTEZ SA TRONCHE AU VERRE !
Beauté : Gare aux excès d’axonge (coucou le dico).

SCORPION
Amour : Aussi collant(e) qu’un papier tue-mouches.
Gloire : Aussi gonflant(e) qu’un épisode de Derrick sans sous-titres.
Beauté : Aussi coulant(e) qu’un vieux Reblochon.

SAGITTAIRE
Amour : Votre ex sera élu(e) « déception de l’année » par un panel représentatif.
Gloire : Un gros bouton dégueu’ au milieu du front va venir gâcher votre week-end.
Beauté : Votre corps a un goût de reviens-y.

CAPRICORNE
Amour : Cette semaine, l’astrologue vous kiffe. Bim, c’est cadeau !
Gloire : Vous êtes aussi imbibé(e) qu’un baba au rhum.
Beauté : Nostradamus vous prédit des reflets roux.

VERSEAU
Amour : Vous franchissez le mur du con.
Gloire : Les Illuminati veulent votre peau. Fuyez !
Beauté : Vos petites pêches sont pulpeuses.

POISSON
Amour : « On n’a pas besoin d’un conte de fées, on a juste besoin de quelqu’un avec qui on est bien. » Victor Hugo ? Non, Grey’s Anatomy.
Gloire : Gare au goret.
Beauté : Vous êtes davantage quart d’Ashian que Kardashian.

Vie quotidienne : chassons les toxiques !

La journaliste tourangelle Catherine Levesque publie chez Leduc.s le grand livre anti-toxiques. En avant-première, elle nous dévoile quelques bons conseils.

MANGER MAVILLE_toxiquesCOCO

C’est à travers l’alimentation et l’air que sont ingérés le plus de toxiques. Pour éviter tous les pesticides, commencez par manger bio et cuisinez vos plats. Parmi les fruits les plus traités, il y a la pomme, le céleri, la fraise. Dans le vin, les sulfites, des conservateurs, sont aussi moins présents dans les labels bio. Le poisson est à consommer avec modération car il peut contenir des métaux lourds. Méfiez-vous aussi de l’acrylamide produit dans des céréales trop cuites et préférez cuire vos gâteaux à 180°C maximum.

Côté contenant, le bisphénol A a été interdit en France. Pour savoir si vos boîtes en plastique (hors Tupperware© qui dit ne pas en utiliser) en contient, prenez votre loupe et cherchez un chiffre, s’il n’y a ni le 7, 6 ou 3, c’est tout bon. La mention « Sans BPA » fleurit aussi sur les couvercles.
Dans tous les cas il faut privilégier les récipients en verre et éviter les canettes, les conserves et l’aluminium. Dans certains bonbons (M&M’s ou chewing-gum Hollywood), il y a un additif nommé l’E171. Ils contiennent des nanoparticules qui pourraient avoir un effet nocif. Et pas de chance, il y en a dans certains dentifrices… Le tout, c’est de ne pas en abuser.

NETTOYER

Nettoyer, balayer, astiquer… le tout en évitant là aussi les produits chimiques trop nombreux qui rejettent dans l’air des produits toxiques. Remplacez par exemple les désinfectants qui rendent les bactéries plus fortes par un entretien régulier avec du vinaigre blanc, du citron et selon les cas, du bicarbonate de soude. Équipez-vous de textiles en microfibres, lavables, pour frotter.

Vous pouvez aussi préférer un produit multi-usage au savon noir éco-labellisé. Et parmi les toxiques, il y a aussi des choses naturelles comme les acariens et la moisissure et pour ça rien de mieux que d’aérer toutes les pièces chaque jour et de retourner son matelas régulièrement.

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SE LAVER

Une règle simple : plus la liste des composants est longue, plus c’est suspect… Ce qui est moins connu c’est l’effet « cocktail » que ces produits ont, une fois additionnés, sur notre santé et dans la durée. Là aussi, privilégiez les produits naturels ou bio en visant les éco-labels. Pas facile, quand on sait que 80 % des cosmétiques sont issus de la pétrochimie.
L’association UFC-Que choisir a publié une liste, aujourd’hui de 400 produits « contenant un ou plusieurs ingrédients indésirables », dont des perturbateurs endocriniens, qui sont des molécules qui ont un profil proche des hormones et déséquilibrent le fonctionnement de l’organisme. Ces éléments peuvent causer diabète, autisme, cancer, obésité ou altérer les capacités cognitives.

MAVILLE_toxiquesinterieurINTÉRIEUR

Alors que pour l’air extérieur, il est difficile d’agir sur les particules fines, sauf à soi-même moins polluer, c’est surtout sur l’air intérieur que l’on peut être actif. D’autant plus que l’on passe 85 % du temps dans des lieux confinés, parfois même plus pollués que dehors.
Pour la peinture et tout matériau de construction utilisez des produits étiquetés « A+ » qui dégagent moins de COV (composés organiques volatiles) que les produits classiques. L’aggloméré et le contreplaqué dans les meubles sont aussi toxiques à cause de la colle utilisée. Côté ambiance, éviter le papier d’Arménie ou l’encens, l’un sécrète des particules fines et l’autre du benzène cancérigène. Et si vous décidez de diffuser des huiles essentielles, soyez vigilants car certaines sont allergisantes.

⇒À PROPOS DE L’AUTEUR MAVILLE_Couv+Antitoxiques
La journaliste Catherine Levesque s’intéresse depuis 20 ans aux questions du développement durable en écrivant dans plusieurs titres nationaux, toujours avec le souci de vulgariser des domaines pointus. Elle a réalisé « Le Grand Livre de Toxiques » pour les Éditions Leduc.s, à la suite d’une enquête de Cash Investigation sur ce sujet en 2013.
Militante, elle se soucie du principe de précaution et accompagne ses conseils de résumés d’enquête et rappelle de grandes crises. Le tout, avec une pointe d’humour dans les illustrations de Coco, dessinatrice de Charlie Hebdo et des bonus web et vidéos sur la chaîne YouTube de l’auteure.

>>Sortie en avant-première le 2 mars, avec une présentation au Club de la Presse Val de Loire et sur TV Tours à 18 h. Sortie nationale le 7 mars et dédicaces à la Boîtes à Livres, le 18 mars, à partir de 15 h.

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Textes : Pauline Phouthonessy