#Top7 des anecdotes sur Pink Floyd

Le 18 novembre, le Palais des congrès accueillera « The Wall, The Pink Floyd’s Rock Opera », adaptation en ballet contemporain de l’œuvre mythique de Roger Waters. L’occasion d’apprendre sept petites infos sur le groupe culte pour briller en société. Ou pas.

1. Le nom du groupe n’a rien à voir avec un flamant rose

Pink Floyd = flamant rose ? Oui mais non. Syd Barrett, éphémère leader du groupe, a trouvé le nom en juxtaposant le nom de deux musiciens de blues, Pink Anderson et Floyd Council.

2. Ce très gros vendeur de disques

En 1973, la planète Terre se prend une grosse claque. Pink Floyd, qui a déjà connu ses premiers succès et réussi sa transition vers le rock progressif, vient d’accoucher de « The Dark side of the moon ». Un album qui devient immédiatement mythique. Il restera d’ailleurs dans le Billboard 200 pendant 19 ans ! À ce jour, il est toujours le 3e album le plus vendu de tous les temps (derrière le « Thriller » de Michael Jackson et « Back in black » d’ACDC) avec près de 45 millions de copies.

Quant au fameux « The Wall », sorti six ans plus tard, il s’écoulera à 30 millions d’exemplaires : il est le double album le plus vendu au monde.

3. Le whisky de Janis Joplin

Les membres de Pink Floyd n’étaient pas les derniers pour la défonce (coucou Syd Barrett) et la picole. Pourtant, ce n’est qu’en 1967 qu’ils ont été initiés… au whisky. Et ce, par la chanteuse Janis Joplin.

4. L’album jamais sorti (et c’est tant mieux)

Après « Dark Side of the moon », Pink Floyd est au firmament. Mais que faire maintenant ? Le groupe se met alors en tête d’enregistrer un disque sans instruments ! Direction les célèbres studios Abbey Road pour mettre en boîte un album « musical » où le groupe vide des aérosols, coupe du bois, déroule du scotch et d’autres très bonnes idées de ce genre. Quelques mois plus tard, les musiciens laissent tomber. Le disque ne sortira jamais. Ouf.

5. Le groupe a financé les Monty Python

Une grande partie du budget du film « Monty Python : sacré Graal ! » a été financée par Pink Floyd qui adorait la troupe. Ils ont contribué à hauteur de 21 000 £, tout comme Led Zeppelin qui a également donné 31 500 £.

6. Très chère guitare

Lors d’une vente aux enchères d’anthologie, la guitare de prédilection de David Gilmour – la fameuse « Black Strat » – s’est envolée pour 3,9 millions de dollars ! (elle était estimée à 100 000 $…)
Quant à sa Fender Stratocaster portant le numéro de série #0001, utilisée sur la rythmique de « Another Brick in the wall – part 2 », elle est partie pour 1,8 million de dollars.

7. Pink Floyd, la crevette qui tue

La Synalpheus pinkfloydi est une crevette capable d’assommer ses proies grâce à sa pince rose qui claque. Le son produit est l’un des plus assourdissants de l’océan et peut même tuer un petit poisson. Sammy de Grave, le chercheur qui l’a identifiée en 2017, l’a baptisée « Pink Floyd ».
Un clin d’œil à cette légende urbaine qui raconte que le groupe avait joué tellement fort un jour qu’il avait tué les poissons d’un étang voisin ? Non. Notre bon vieux Sammy a simplement expliqué qu’il était fan des Floyd depuis ses 14 ans. De rien pour l’anecdote.

Aurélien Germain

> The Pink Floyd’s Rock Opera, le 18 novembre à 20 h au Palais des congrès de Tours. De 60 à 95 €.

 

Culture, tendances & web #32

Combien gagne Céline Dion pour un concert à Vegas ? Que vaut le DVD de Green Room ? Et le roman graphique qui se la joue Abba ? Toutes les réponses sont ici.

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GREEN ROOM
Un groupe de punk, une tournée désastreuse, un dernier concert au fin fond d’un rade pourri squatté par des néo-nazis. Le pitch de Green Room est dévastateur. Encensé par la critique lors de sa sortie (plutôt confidentielle), le film de Jérémy Saulnier s’offre une seconde vie avec cette édition DVD. Huis-clos cruel et anxiogène au possible, Green Room est une petite bombe qui joue la carte du suspense à fond, mâtiné de quelques touches gores pour appuyer le propos. C’est sale et visqueux. Et dire que la sortie DVD propose le « director’s cut » non censuré… Outch !
A.G.

MUSIQUE & ART
PINK FLOYD, EXPO GÉANTE
L’an prochain, c’est au Victoria and Albert Museum de Londres qu’il faudra être. Une exposition gigantesque sur Pink Floyd sera présentée. Le groupe mythique la décrit comme « un voyage en immersion, multisensoriel et théâtral à travers le monde extraordinaire de Pink Floyd ». Cette rétrospective, nourrie de plus de 350 objets et d’un show laser, se tiendra du 13 mai au 1er octobre 2017.
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LA BD PAUSe_ECRANS_BD
ABBA CHERCHE FRIDA
Bourré de référence au mythique groupe ABBA, ce roman graphique au ton sobre et aux couleurs acidulées est l’oeuvre de Maarten Vande Wiele. Au travers la vie d’une jeune chanteuse qui a intégré un groupe de reprises d’ABBA, c’est à un parcours intime et à une réflexion toute en douceur, que nous invite cet illustrateur très doué, conteur redoutable. On s’attache vite au personnage, à ses amours, son quotidien, aux réflexions sur la vie et sur la notion de succès. Ces 182 pages se lisent d’un trait ! Et ce pop book, incontournable, ne cesse de jouer en nous une petite musique qui fait tilt à chaque instant.
Hervé Bourit

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CAVALE – CAVALE (EP)
« Gangsta grunge » Cette étiquette, le groupe Cavale l’affiche et la revendique fièrement. Tout au long de cet EP éponyme, la fusion se fait ressentir : le phrasé rap s’équilibre avec une basse vrombissante, une guitare orientée rock, le tout saupoudré d’une batterie à la frappe sèche. L’intérêt de Cavale est qu’il sait se montrer aussi bien mélancolique (« Détaché ») que, parfois, plus incisif et énervé (« L’Addition », sans conteste le meilleur titre de l’album). La guitare aurait peut-être mérité un poil plus d’ampleur dans le mix, mais on retient de Cavale une découverte qui devrait aussi faire son effet sur les planches.
A.G.
> En écoute sur cavaleband.bandcamp.com ou facebook.com/cavalemusicband

SÉRIE TV
STRANGER THINGS DE RETOUR
Succès monstre oblige, il fallait bien que Netflix commande une deuxième saison de la série Stranger Things. Celle-ci comptera neuf épisodes (contre huit cette année) et se situerait durant l’automne 1984. Rendez-vous est déjà fixé à l’été 2017 pour sa diffusion.

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Top 4 : pas touche au micro !

AC/DC jouera à Marseille ce 13 mai. Problème : son chanteur culte a été remplacé – au grand dam des fans – par celui des Guns’n’Roses. Retour sur 4 groupes rock qui ont changé de leader pour le meilleur ou pour le pire.

PINK FLOYD

En 68, Syd Barrett carbure au LSD, en oublie les concerts et devient une loque. Les Pink Floyd décident de le virer pour le remplacer par un certain David Gilmour, en 69. En 73, le Dark Side of the moon se vendra à… 50 millions d’exemplaires. Plutôt un bon choix, non ?

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IRON MAIDEN

En 81, Paul di’Anno est viré, car trop drogué. Il est remplacé par Bruce Dickinson (= succès) qui quittera le groupe en 93. Blaze Bayley le suit (= cata). Donc Bruce reviendra 6 ans après (= re-succès). A ce jour, Maiden a vendu 100 millions d’albums. CQFD.

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BLACK SABBATH

Pendant 10 ans de concerts, le  chanteur culte et complètement zinzin Ozzy Osbourne avale les kilomètres. Et les drogues. Trop camé (encore ?!), le Madman doit quitter Black Sab’ en 79. Dio le remplace, renouant avec le succès. Ozzy reviendra finalement. C’est qui l’patron ?

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QUEEN

Lors du décès de Freddie Mercury en 1991, à l’âge de 45 ans, c’est un des plus grands groupes du monde qui meurt. Les différents projets estampillés « Queen + » s’enchaînent tristement. En 2012, Queen prend Adam Lambert au micro. Mais nous, on pleure encore.

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Chroniques culture #42

De Pink Floyd aux Stones, en passant par de la BD et du jeu vidéo : séance chronique culture.


LE DVD
ROLLING STONES
FROM THE VAULT
Pierre qui roule amasse du flouze… Les Rolling Stones se lancent dans la publication d’une longue série de concerts-archives à paraître en DVD/CD… D’abord avec ce live de 1981 au Hampton Coliseum, dernière date de la tournée. Guitares dégoulinantes de riffs cultes, setlist folle, clope au bec, ambiance dingue, Keith Richards et Mick Jagger magistraux… Tout y est. Le tout est magnifié par une image restaurée et un son remixé par Bob Clearmountain. Bon ok, une vraie « Satisfaction » !
A.G.
LA BD
LA COULEUR DE L’AIR
Troisième album (et conclusion magistrale de la trilogie d’Enki Bilal, après Animal’z et Julia et Roem), cet opus et un pur régal graphique est une fable écologique, portée par un lyrisme que l’on ne lui connaissait pas, où la Terre est envisagée comme un être à part entière, douée de mémoire, de sentiment et de ressentiment. Pas de mysticisme, mais on sent poindre ici des accents bibliques dans ce flot d’images nous emportant, comme l’arche de Noé, face à l’effondrement du monde.
Hervé Bourit
LE CD
PINK FLOYD
THE ENDLESS RIVER
« Ce chapitre clôt l’histoire de Pink Floyd », déclarait récemment David Gilmour. Et avec cet album instrumental hommage à Wright (décédé en 2008), c’est un magnifique testament artistique que signe le groupe. Un épilogue planant, où la beauté des guitares enveloppe ce son de clavier si caractéristique. Certes, il n’égale pas un Dark Side of the moon (loin de là d’ailleurs), mais cet album, complexe et abordable à la fois, est un chant du cygne hypnotique. Pink Floyd partira digne.
A.G.
LE JEU VIDÉO
JUST DANCE 2015
Référence incontournable des jeux de rythme, le très stylisé Just Dance revient sur les meilleures consoles du moment. Porté par des graphismes pop et des chorégraphies déjantées, le titre d’Ubisoft, à savourer en solo mais aussi et surtout entre potes pour davantage de fun, propose une playlist de 42 nouveaux hits. Dont l’improbable « Tetris » ou l’incontournable « Happy » de Pharrel Williams. Alors, heureux ?
L. Soon
Tout public, PS3, PS4, Wii, Wii U, Xbox 360, Xbox One, de 35 à 50 €.