Tout savoir sur le vin quand on est un peu nul (et ne pas se piquer la honte)

Tout savoir sur le vin quand on n’y connaît pas grand chose (et pour ne pas avoir l’air bête dans un repas), c’est possible. Suivez le guide, hips !

« Y a un truc dans mon verre » (Photo Flickr/Luca Ciriani)

CONSEIL N°1 : Ne pas acheter de Château d’Yquem 1992 (en vendant un rein, votre maison et vos enfants)
Okay, vous êtes tout fier(e) : vous venez d’acquérir un Château d’Yquem 1992 pour plusieurs centaines d’euros. Trop classe, surtout vu le prix habituel de ces bouteilles ? Mouais, pas vraiment. Vous venez de vous faire arnaquer. Sachez qu’il n’a jamais été commercialisé cette année-là. Cela vaut aussi pour les Château d’Yquem 1952, 1972 et 2012.

1CONSEIL N°2 : Comment tenir son verre
Non, vous ne devez pas tenir votre verre par la coupe. Parce que 1) vos doigts sont de dégoûtants boudins ; 2) Vous laisserez des traces en plus de réchauffer le vin. Tenez donc le verre par son pied. Là, vous êtes un pro. Et s’il vous paraît trop lourd, c’est que : 1) vous l’avez trop rempli (au tiers, c’est parfait) ; 2) vous êtes aussi musclé(e) qu’un moustique (filez à la muscu).

CONSEIL N°3 : Maîtrisez le jargon
« Joli, ce vin, il est tout jaune et bon. » Non, arrêtez tout, vous paraîtrez un peu bête et ça nous mettrait mal à l’aise. Apprenez le vocabulaire inhérent au vin. Sortez des mots trop cool, comme : moelleux, robuste, racé, confituré, subtil, minéral, etc. Lisez donc « Le Vin, tout comprendre tout simplement », de Marnie Old. De quoi faire de vous le Fabrice Luchini du pinard.

CONSEIL N°4 : Les couleurs tu connaîtras
À moins d’être daltonien (ou un peu bêbête), vous savez distinguer un rouge d’un blanc d’un rosé. L’aspect visuel d’un vin est notre premier contact avec la Bête. Quand vous dégustez un verre, zieutez l’intensité de la couleur qui présage la structure du vin. Exemple ? Un vin blanc aux reflets dorés risque d’être plus boisé qu’un autre transparent comme de l’eau. Un rouge clair sera, lui, moins corsé qu’un rouge sombre. Pigé ?

CONSEIL N°5 : Savoir pourquoi on a la bouche sèche
Bon, on ne parle pas de grosse cuite, hein. Mais il se peut que vous ayez une sensation de dessèchement de la bouche, après avoir bu du vin rouge. Rien de plus normal, puisqu’il y a la présence de tanins, des composés phénoliques venant des pépins et des pellicules du raisin. Ce qui bloque la salivation.

CONSEIL N°6 : Ne pas garder le rouge au frigo Capture
Contrairement aux rosés ou aux blancs, on ne laisse pas un rouge au frigo. Sinon, ses tanins et autres composés de la peau du raisin seront plus astringents (c’est-à-dire qu’il va resserrer vos papilles gustatives) et amers, si la température est basse. Dans l’idéal, n’importe quel vin se conserve en sous-sol, dans un lieu sombre et humide, calme et frais, avec une température oscillant entre 10 et 15°C.

CONSEIL N°7 : Savoir pourquoi on trinque
Cette tradition vient en fait du Moyen-Âge. À l’époque, l’empoisonnement était fréquent pour éliminer ses ennemis. Du coup, les grands seigneurs, un peu flippés pour leur vie, ont pris l’habitude de trinquer, pour qu’un peu du contenu de chaque verre se retrouve dans l’autre, lorsqu’il s’entrechoquaient. Si la personne en face n’avait subitement plus soif, c’était légèrement louche. De fait, sortez cette anecdote quand vous trinquez. De une, ça vous fera passer pour quelqu’un de cultivé ; deux deux, vous lirez la peur dans les yeux de votre belle-mère qui vient de louper son coup pour envoyer le sac à vin que vous êtes six pieds sous terre, en l’empoisonnant lâchement.

CONSEIL N°8 : Météo = vin
Il fait chaud ? Piochez dans un vin jeune et léger. Il fait froid ? Optez plutôt pour un vin puissant et complexe. Facile, non ?

CaptureCONSEIL N°9 : Apprenez à déguster
S’enfiler un Pétrus pomerol cul sec, ce n’est pas très classe. La dégustation se fait en six étapes. 1) Observez le vin. Sauf si vous vous appelez Gilbert Montagné. 2) Faites-le tourner. Plus on remue, plus le vin s’aère. Évitez d’en mettre à côté. 3) Humez-le. L’odorat est un sens très mobilisé dans la dégustation. Analysez ce que vous dit votre nez (même si un nez ne parle pas) : arômes intenses, fruités, herbacés, etc.? 4) Sirotez. Vous prenez une gorgée de vin et la gardez entre 3 et 5 secondes en bouche, sans l’avaler. Ça fait stylé, non ? 5) Remuez en bouche. C’est-à-dire que le vin doit circuler en bouche pour laisser s’exprimer toutes ses saveurs et ses arômes. Ne rigolez pas, sinon ça ressort par le nez. 6) Savourez. Vous l’avez mérité, en espérant que vous venez pas de passer 10 minutes à faire semblant de vous y connaître. Le goût du vin qui reste après avoir dégluti fait découvrir d’autres qualités sensorielles. Bonus : 7) évitez de tout casser en lançant, plein d’assurance, un « waouw, il déchire à donf’ ce vin, mon pote ». (direction le conseil n°3)

CONSEIL N°10 : Suivez vos envies
Inutile de frimer en vous abonnant à la newsletter de je-me-la-pète-avecmes- grands-crus.com L’amateur de vin que vous êtes doit avant tout se faire plaisir et suivre ses propres envies, ses propres goûts. Inutile de vous rassurer en consommant des vins sophistiqués et hors de prix. Soyez curieux et n’hésitez pas à découvrir un vin canadien ou chilien, « même si beuuuh le pinard français, c’est c’qui a d’meilleur ma bonne dame ».

CONSEIL N°11 : Attention aux plats épicés 2
L’alcool attise le feu des épices. Donc, dans le cas d’un plat relevé, favorisez un vin léger. En effet, un vin lourd aura une forte teneur en alcool, ce qui rend bien pénibles les notes épicées (même si, on le sait, vous êtes un warrior).

CONSEIL N°12 Connaître #SVPJeanMichel
C’est un peu le bon plan pour frimer lors de votre prochain repas. Vous avez une question par rapport à un accord ou la garde de vos vins ? Envoyez votre question avec le hashtag #SVPJeanMichel. Le Petit Ballon (@LPBallon sur Twitter) et son sommelier hyper gentil et fin connaisseur vous répondra. On dit merci qui ? Merci #SVPJeanMichel !

23ECONSEIL N°13 Être le pro du vin pour un barbecue
Il fait beau, chaud, les enfants couinent, les merguez sur le grill aussi. Bref, on vient de vous nommer champion du barbec’ et décideur en chef du vin qui l’accompagnera. Voilà un petit pense-bête des types de vin à choisir selon le barbecue : merguez (rouge léger fruité ou rosé corsé), gambas (rosé ou blanc), brochettes de poulet (rouge, rosé), brochettes de boeuf (rouge jeune), porc mariné (rouge charnu).

CONSEIL N°14 Cracher or not cracher ?
Vous les avez vus, au Vitiloire, celles et ceux qui crachent délicatement leur précieux nectar, n’est-ce pas ? Alors, question : vous aussi, devez- vous recracher votre vin lors d’une dégustation ? Pour les pros, c’est très fréquent. Cela permet de réduire l’absorption d’alcool et surtout les risques d’ébriété. Pour vous, si vous êtes non-initié, c’est à vous de voir si vous voulez les copier…

>>Et en bonus :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=HpWrx0gr6aY[/youtube]

* L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

TOP 4 des chansons à boire

À l’occasion de l’arrivée du Beaujolais nouveau (le 19 novembre), tmv vous fait son top 4 des chansons idéales pour boire un p’tit coup. Hips !

BEER BEER !

Okay, cette chanson du groupe Korpiklaani est une ode à la bière. Mais écoutez donc cette chanson qui mélange folk metal, hummpa hummpa (musique tradi et sautillante finlandaise) et cris de gros saoulards. Bière, vin, pff, on s’en fiche !
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=XOKbhQbvpPA[/youtube]

I’M SHIPPING UP TO BOSTON

Œuvrant dans le punk celtique, les Dropkick Murphys donnent envie de trinquer à chaque chanson. Allez, tout le monde torse nu, on sent en-dessous des bras et on fait virevolter son verre, nom d’un keupon.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=x-64CaD8GXw[/youtube]

ONE FOR MY BABY

Faites sortir le crooner qui est en vous. One for my baby (and one more for the road) a été popularisée par mister Frank Sinatra. Idéal pour siroter un verre peinard, enfoncé dans son canapé, avec un feu de cheminée. Ambiance…

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=m121tmJzcAc[/youtube]

DRINK

Une fois que vous aurez fini tout le Beaujolais, vous aurez envie de faire la fête et remuer du popotin. C’est le credo de cette chanson moitié hip-hop, moitié electro qui réunit Lil Jon et LMFAO. Attention à la gueule de bois.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=kxAKCYSXd5U[/youtube]

 

PS : attention, l’abus d’alcool est mauvais pour la santé tout ça, tout ça

Escapade à Nancy la brillante

Une ambiance vivante, une histoire présente, une vie culturelle débordante… Nancy a vraiment tout pour plaire !

Nancy-place-stanislas-sued
1. L’incontournable place Stanislas

Comment rater ce carrefour de Nancy ? La Place Stanislas, carrelée de pierres blanches et ornée d’une statue impressionnante, est immense et somptueuse. D’ailleurs, l’Unesco l’a inscrite à son patrimoine mondial il y a maintenant vingt ans. Toujours animée avec les brasseries qui la bordent, elle est le lieu de rendez-vous préféré des Nancéiens ! Le plus : dès le retour des beaux jours, en début de soirée, un spectacle lumineux est projeté sur les façades.

2. Le quartier Saurupt et son musée
Au début du XXe siècle, Nancy a été un laboratoire de l’architecture Art-déco. Dans le quartier privilégié de Saurupt, ce passé est encore visible à chaque coin de rue, où l’on découvre de belles villas aux formes arrondies et ornées de fer forgé. D’ailleurs Saurupt est apparu dans plusieurs films. Pour en apprendre plus sur cette époque, vous pouvez aussi vous arrêter dans le musée de l’École de Nancy.

3. La balade au fil de l’eau
Peu de visiteurs le savent mais Nancy est aussi tournée vers l’eau. À deux pas de la place Stanislas, on découvre donc un port de plaisance. C’est un excellent point de départ pour une balade sur les berges du canal de Meurthe. À la nuit tombée, entre le clapotis de l’eau et les pelouses verdoyantes, on peut s’offrir un apéritif champêtre. Doucement, les péniches défilent sous les ponts. Pour les plus fêtards, un arrêt par le nouveau bar / salle de concert « L’Autre canal » est obligé.

4. Le surprenant centre culturel Georges Pomp it up
Georges Pompidou n’a qu’à bien se tenir ! Ce lieu de création est assez unique en son genre, tourné vers le street-art et l’art contemporain mais très loin de l’ambiance des galeries classiques. Chaque année, il accueille une douzaine d’expositions et de concerts. Et les portes sont ouvertes à tous les curieux, avec des initiations proposées avec les artistes en résidence.

5. Le parc de la Pépinière
Animaux en liberté, manèges, skate-park, buvette et spectacles en plein air… Dans les vingt hectares du Parc de « La Pép’ », il y a tout pour passer un bon moment après un pique-nique. Meilleure période de l’année pour une visite : dès le printemps quand toutes les plantes sont en fleurs et que l’imposante roseraie embaume le parc.
Fanny Bouvard
EN BREF
√ OÙ BOIRE UN VERRE ?
Le Jean l’Amour.
Arrêt incontournable sur la mythique Place Stanislas et à choisir entre les terrasses bondées, celle du Jean l’Amour s’impose ! Le décor est élégant et sobre. On peut y manger un bout mais surtout siroter un verre à toute heure de la journée. Meilleur cocktail : l’excellent Mojito Fraise Tagada. 7 place Stanislas, 03 83 62 53 53

Le mouton électrique. Tout près de la cathédrale, c’est le nouveau bar branché de Nancy. Ambiance 1960’s et science-fiction, avec les néons bleus, les gramophones chinés, les fauteuils club et des cocktails vintages inspirés de grands films. Tout le monde est accueilli avec le sourire et de la musique festive. 76 rue Saint-Julien.

√ OÙ MANGER UN BOUT ?
Le Made in France. Pas le temps de vous asseoir pour le déjeuner, passez au Made in France, la sandwicherie de Nancy ! Plusieurs viandes au choix (on recommande le poulet mariné au citron vert), accompagné de frites maison et d’un jus frais. Côté prix : très raisonnable, entre 3 et 6 € le sandwich. 1 rue St-Epvre, 03 83 37 33 36

A boire et à manger

Un bonne cave à vin où il fait bon manger et boire un coup !

La cave à manger

Première impression : ce restaurant a l’art de mélanger le moderne et l’ancien. Les tables hautes cotoient de grands fûts en bois coloré. Des bouteilles de vin font office de tapisserie. L’accueil est chaleureux, la lumière tamisée. Vous avez le choix entre deux étages ou plutôt entre le rez-de-chaussé et la cave. Au sous-sol, l’ambiance bistrot laisse place à l’atmosphère cosy voire quasi lounge. Les murs blancs, le plafond voûté : pas de doute, nous sommes bien dans une cave typiquement tourangelle. La température est un autre indicateur, il fait frais mais pas trop humide.

 

La carte est simple. Ici on mange des assiettes de charcuterie, du poisson fumé ou mariné et surtout, on boit du très bon vin. Si vous êtes joueur, demandez conseil, on vous choisira un rouge ou un blanc qui ira parfaitement avec ce que vous dégustez. Côté prix, il faut compter 15 € pour un repas complet. Si vous prenez le menu dégustation (26 €) attendezvous à ressortir le ventre plein et les papilles comblées.

 

La cave à manger

13 place châteauneuf

Tél : 02 47 66 92 51