Culture, tendance et web #2

Cette semaine, on a encore du lourd côté chroniques culture : Dralms, The Winery Doggs côté musique, ou encore Julio Popper en BD et un jeu vidéo qui fait wawawoum !

PAUSE_ECRANS_JEUVIDEOLE JEU VIDÉO
FORZA MOTORSPORT 6
Amateurs de sensations fortes, à vos manettes ! Pilotez plus de 450 bolides et sillonnez une trentaine de destinations différentes dans le sublime et très réussi Forza Motorsport 6. Distribué par Microsoft en exclusivité sur Xbox One, le concurrent de Gran Turismo est une véritable pépite portée par des graphismes de malade et un pilotage au cordeau. Sans oublier la possibilité de customiser les bolides dans les moindres détails. Bref, de quoi régaler les pilotes virtuels des heures et des heures durant.
>>Microsoft, tout public, Xbox One, 70 €.
L. Soon

PAUSE_ECRANS_CDLES CD
DRALMS – SHOOK
Encensé par Les Inrocks (de quoi se méfier ?), le nouvel album de la sensation electro-pop Dralms est-il vraiment si incroyable ? Souvent planant, quelquefois envoûtant, ce Shook minimaliste sait se jouer de son auditeur en virant à des structures dilatées et changeantes (le magnifique Pillars & Pyre). Le souci est que l’on a vite fait le tour. Les structures, au final, ne varient guère. Tout comme les intonations de voix, sans surprise et virant vite à l’ennui. Dommage, vu l’enrobage sonore extrêmement intéressant (Objects of affection, de toute beauté).
A.G.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=CZeZlt29wj0[/youtube]

THE WINERY DOGS – HOT STREAK PAUSE_ECRANS_CD2
The Winery Dogs, c’est le power trio emmené par le stakhanoviste Mike Portnoy, l’ex-batteur mi-homme, mi-pieuvre de Dream Theater. À ses côtés, Richie Kotzen (ex-Poison) et Billy Sheehan (Mr Big). Soit un « super-groupe », comme se plaisent à rappeler les maisons de disques aguicheuses (bande de coquines). Alors certes, avec ce Hot Streak, les zikos tatoués envoient une énergie hard rock aux doux relents bluesy. Il y a aussi ce côté classic rock pas désagréable et un groove indéniable. Mais entre des soli, peu inspirés et bien décousus, et les inévitables ballades indigestes et pleurnicheuses, Hot Streak reste un album en demi-teinte.
A.G.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=rtGRpKULeao[/youtube]

TENDANCE WEB
PAF LA PRINCESSE
Jeffrey Thomas adooore les princesses Disney et les petits personnages tout choupinous… Sauf qu’il les transforme et les balance dans des univers maléfiques (Pocahontas en sang et Pinocchio zombie). Et ce n’est qu’une partie de son travail. Vous pouvez retrouver d’autres illustrations sur jeftoonportfolio.blogspot.fr.
A.G.
PAUSE_ECRANS_WEB

LES INUTILES DU NET
> Bon, on va nous reprocher de nous en prendre souvent à Nadine Morano, mais… suite à ses récentes sorties médiatiques, des petits malins ont voulu surfer sur la vague : ils ont donc créé le générateur automatique de phrases de Morano ! On vous laisse découvrir (et pleurer ?) sur morano2017.com
> Ezequiel Lavezzi, joueur au PSG, traîne une sacrée réputation de fêtard. La photo de lui qui tourne sur Twitter ne devrait pas arranger son cas : il y apparaît en string blanc, peut-être légèrement en état d’ivresse. Léger.
> Après la photo de profil, voilà que va débarquer sur Facebook la vidéo de profil. Durée de l’innovation qui va sûrement tous nous agacer ? 7 secondes.

PAUSE_ECRANS_BDLA BD
JULIO POPPER
Ou le dernier roi de la Terre de Feu que fut cet aventurier, ingénieur et explorateur qui découvrit les dernières terres australes de l’Argentine à la fin du XIXe siècle. Une épopée scénarisée de main de maître par Matz et brillamment mise en lumière par le dessin du talentueux Tourangeau, Laurent Chemineau. Et il fallait pas moins de ces deux-là pour raconter le destin hors-norme et mettre en scène ce parcours d’aventurier fulgurant, le tout dans des décors grandioses et des rebondissements incessants. Une BD d’aventures comme on n’en fait plus, à dévorer littéralement.
Hervé Bourit

LE DVDPAUSE_ECRANS_DVD
RETOUR VERS LE FUTUR – LA TRILOGIE
Nom de Zeus, Marty, le cultissime Retour vers le futur fête ses 30 ans ! Quoi de mieux, pour l’occasion, que de ressortir la trilogie en coffret ? De la simple version avec trois DVD, à l’ultime édition et ses… sept Blu-ray ! Le fan trouvera aussi de quoi faire avec la blinde de bonus proposés : scènes coupées, documents d’archives, making-of, coulisses de tournage, bonus inédits enregistrés à la BBC, tests de maquillage, interviews, storyboards, documentaires ou encore bêtisiers… Stop, n’en jetez plus !
A.G.

Festival Mauvais Genre : carnet de bord

Comme promis, tmv suit (et de près !) le festival de cinéma Mauvais Genre à Tours. Tous les jours, compte-rendu et chroniques des films, de l’ambiance et du nombre d’heures passées, le postérieur vissé sur un siège. Miam.

Mercredi 1er avril : ouverture et film culte

19 h. La billetterie a ouvert, la file d’attente est déjà longue. Il y a de tout : du jeune, du moins jeune, du papy (dédicace !), de la fille, du garçon. Qui dit premier jour, dit ouverture du festival. Mauvais Genre bénéficie de la plus grande salle du CGR Centre (salle 7 pour les intimes). Dans la salle, on aperçoit Francis Renaud, le président du jury. Eh bah comparé à la photo que tmv a publiée dans l’interview (à retrouver ici), le monsieur a un peu changé ! Grosse barbe et cheveux longs, on l’aurait presque pas reconnu (eh ho, normal, c’est un acteur, me souffle-t-on dans l’oreille).

Les premiers arrivent dans la salle (Photo tmv)
Les premiers arrivent dans la salle (Photo tmv)

Les lumières s’éteignent, Gary Constant (le papa de Mauvais Genre, c’est lui) lance le teaser du festival. Sauf que… Bah la vidéo bugge, freeze et plotch. Gros blanc. Image bloquée, parce que YouTube (et surtout la connexion internet) a décidé de faire des siennes. Dans la salle, on se marre. Quelqu’un crie le premier « à poiiil Gary ». Quand ça veut pas, ça veut pas. Tant pis, Gary Constant se lance dans son discours d’ouverture. Discours d’ailleurs en mémoire de ceux tombés sous les balles en janvier.
Ensuite, place au speech du président Francis Renaud (donc le barbu chevelu super cool), drôle et sérieux à la fois. Pince-sans-rire, mais réaliste. Chouette entrée en matière.

Mais après ça, on s’installe confortablement pour le film d’ouverture. La petite exclu (sortie officielle le 6 mai) pour bien commencer : le film culte Il était une fois en Amérique (Sergio Leone, 1984), en version remasterisée, dépoussiérée et surtout plus longue (on atteint les 4h15). Autant dire que cette restauration est de toute beauté. La musique d’Ennio Morricone sublime le tout, fait voler cette perle loin, très loin. Transporte autant qu’un De Niro plongé dans l’opium, à la fin du film. Certaines scènes inédites rajoutées sont peu lisibles, mais qu’importe. C’est une véritable fresque (les spectateurs sont scotchés à l’écran), un monument, réhabilité à la perfection par Martin Scorcese et son équipe.
Il est 0 h 45, les lumières se rallument. Au dodo (la Nuit interdite du lendemain va faire mal !)…

Chroniques culture #47

Pour bien commencer 2015, on vous présente deux DVD : Black Storm et Palo Alto. Sans oublier une petite BD plutôt excellente !


LA BD

LE BÂTON DE PLUTARQUE
L’idée est vraiment géniale, mais encore fallait-il y penser ! Imaginer la rencontre entre Blake et Mortimer, les confronter à Olrik, poser les bases de ce qui allait devenir une des plus belles sagas du 9e Art aurait pu vite tourner à l’exercice de style. Mais le talent de conteur d’histoires de Sente et le trait impeccable de Juilliard font une fois de plus merveille et ce travail d’orfèvre éclaire quelques zones d’ombre, ce que le grand Jacobs aurait sûrement apprécié. Une superbe réussite.
Hervé Bourit

LE DVD
BLACK STORM
Dire qu’on attendait mieux de la première réalisation de Steven Quale (superviseur des effets spéciaux d’Avatar) est un doux euphémisme. Black Storm, c’est le film catastrophe, où des tornades dévastent une bourgade. Au final, une petite péloche popcorn sympa visuellement, mais qui tourne en rond et aux dialogues atterrants. On favorisera donc l’édition Digital Blu-ray et ses bonus : un dossier scientifique sur les tornades et des suppléments sur les véhicules et les effets spéciaux.
A.G.

LE DVD
PALO ALTO
Adapté du recueil de poèmes de James Franco (l’acteur joue aussi dans le film), Palo Alto livre le quotidien de jeunes ados livrés à eux-mêmes, coincés dans leur confort de banlieue chic. Entre ennui, sexe et picole, la recette est connue, mais fonctionne grâce à l’oeil affûté de la jeune Gia Copolla. Une mélancolie un peu trash, un spleen généralisé s’en réchappent, noyés dans une BO branchée. La copie Blu-ray est stylisée, mais anémique, avec un seul making-of de 34 minutes…
A.G.

À LA TV
ARRÊTE-MOI SI TU PEUX
Tom Hanks et Leonardo DiCaprio réunis dans un même film : on en rêvait, Spielberg l’a fait. W9 a la bonne idée de rediffuser cette merveille, l’histoire d’un jeune escroc et véritable caméléon, alors que tout le FBI est à ses trousses. Répliques irrésistibles, interprétation sans faille, et mélange délicieux entre humour et dynamisme en font une sorte de comédie policière ultra-pétillante. À voir d’urgence si ce n’est pas encore fait !
>>Le 8 janvier, à 20 h 50 sur W9.
A.G.

Chroniques culture #45

#EPJTMV Chaque semaine, on vous fait découvrir le meilleur des sorties DVD, CD, BD et jeu vidéo.


LA BD
PINOCCHIO
Pinocchio est un bien mauvais fils qui a envoyé son père en prison et doit maintenant se faire pardonner… Mais le dessin animé policé et sucré made in Disney est bien loin. Chauvel et McBurnie nous invitent à découvrir ou redécouvrir l’histoire du petit pantin en renouant avec l’atmosphère sombre du livre originel de Carlo Collodi. Et ça marche ! Dans un univers aux influences japonisantes, on se plaît à suivre les mésaventures de ce Pinocchio, plus menteur et vicieux que jamais.

LE CD

SONIC HIGHWAYS 
FOO FIGHTERS
Pour la sortie de leur huitième album, les Foo Fighters voulaient rendre hommage au rock américain. Soyons honnête : si l’entreprise est louable, le résultat n’en est pas pour autant très convaincant. Difficile de distinguer les spécificités de la musique de Chicago, de Los Angeles ou de New York. Le début d’écoute, avec notamment le premier titre Something from Nothing, est certes réjouissant. Mais les puristes regretteront un ensemble bien trop timoré et sans grande inspiration.
LE DVD
LUCY
L’histoire était sympathique et prometteuse : une jeune femme ingère une drogue qui permet à son cerveau d’atteindre le seuil des 100 % de capacités intellectuelles. Les acteurs et réalisateurs avaient, eux, tout pour plaire. Mais les belles promesses n’ont pas été tenues. La faute notamment à un scénario trop incohérent et une réalisation décousue. Si, au cinéma, les qualités esthétiques ont compensé ces grosses lacunes, en DVD, l’illusion n’a pas duré. Décevant.
LE JEU VIDÉO
SHOVEL KNIGHT
Prenez une pincée de Castlevania, un zeste de Zelda et un soupçon de Mario, mélangez le tout et vous obtenez Shovel Knight, la nouvelle bombe du Nintendo e-shop. Impossible de ne pas succomber au charme de ce jeu d’action, que l’on croirait sorti de la NES. Il faut compter moins d’une dizaine d’heures pour terminer l’histoire mais ce petit bijou ne manque cependant pas d’atouts. À commencer par la diversité des niveaux et la maniabilité bien pensée. Que demander de plus ?

96 heures (d'ennui ?)

Face-à-face entre un truand et un policier : le huis clos tombe vite à plat, malheureusement.

CINE_PAP_OUVERTURE
Zoom, regard de Gabriel Carré, patron de la BRB (Brigade de Répression du Banditisme). Figure fatiguée de la police française, il tombe dans le traquenard. Celui élaboré par Victor Kancel pour sortir de prison, un méchant brigand retors et bien décidé à savoir qui l’a balancé. Les rôles s’inversent, le malfrat emprisonne Carré, l’interroge comme s’il portait le costume du policier. Le gardé à vue plonge dans les affres du prisonnier, la torture n’est jamais loin. Commence l’affrontement. L’exercice n’est pas aisé. De nombreuses légendes du cinéma se sont déjà emparées du duel psychologique pour en faire des scènes cultes (rarement des films entiers). On pense à Tarantino et son interrogatoire qui se finit par une oreille coupée dans Reservoir dogs. Ou alors, tendance psychopathe, l’excellente performance d’Anthony Hopkins, admirable de cruauté face à la fraîche Jodie Foster, dans le Silence des Agneaux. On peut aussi aller chercher dans les westerns de Sergio Leone pour trouver des face-àface dignes de ce nom, Il était une fois dans l’Ouest est peut-être le plus emblématique. Juste pour le plaisir, on se rappelle le combat entre Travolta et Cage dans Volte/face.
Tout ça pour dire que Frédéric Schoendoerffer s’attaque à un morceau peut-être trop gros pour lui. Si les 30 premières minutes de son film tiennent la route, l’intrigue se délite vite. Le duel se transforme en comédie tragique, en farce. Les dialogues tout en silence des débuts deviennent alors risibles. À aucun moment du film le rythme ne s’accélère, laissant l’intrigue patauger dans un marécage de répliques creuses. Les effets grossiers (il pleut quand le méchant est en colère, oulala) ne participent pas à l’épuration du scénario, déjà très (trop) sobre. Les deux acteurs principaux arrivent parfois à convaincre, toujours dans cette première moitié de film. Mais Gérard Lanvin et Niels Arestrup tombent petit à petit dans le panneau des stéréotypes et perdent la subtilité de leur jeu à mesure que le film avance, interminable. Le réalisateur ne tient pas la tension du huis clos jusqu’au bout. Ce qui sauve le film du néant, c’est l’utilisation des décors. Frédéric Schoendoerffer filme avec brio cette villa sortie des délires d’un architecte, maison tortueuse où l’intrigue labyrinthique se propage. Un lieu où l’espace n’est jamais vraiment défini et le temps n’a plus de valeur que celui que les personnages lui donnent. Si le scénario et la mise en scène étaient à la hauteur de sa façon de filmer, 96 heures aurait pu faire date. Dommage.
 
 

Dernier coup de ciseaux : mon public, ce héros !

Sébastien Azzopardi est le metteur en scène de la pièce Dernier coup de ciseaux, un spectacle participatif. Dans cette comédie policière interactive, un meurtre est commis chaque soir de la tournée et c’est au public de résoudre l’enquête. Un Cluedo grandeur nature.

Pouvez-vous présenter le concept et le thème de Dernier coup de ciseaux ? 
Cela commence comme une comédie quand soudain, la voisine du premier étage se fait assassiner. Les flics débarquent et les  témoins – c’est-à-dire le public – peuvent alors participer. Il y a quatre, cinq ans, j’ai découvert cette pièce à Washington. C’était du jamais vu ! Je me suis dit qu’il fallait rapporter ça en France. Les producteurs ont peur de l’originalité, pas les spectateurs !
Vous avez fait cela parce que vous aviez besoin de dépoussiérer le théâtre ?
Non, pas vraiment. Un projet original est un « plus ». Il faut convaincre tout le monde de nous suivre. Aux États-Unis, je ne savais pas ce que j’allais voir avec cette pièce, mais autour de moi, c’était dingue. Donc non, ce n’est pas dépoussiérer, même si le théâtre a 2 000 ans. Il est perpétuellement en mouvement, mais il y a un besoin de création : c’est un art vivant. Et là, le spectacle n’est jamais le même.
Comment avez-vous travaillé pour mettre en scène cette pièce ? 
C’est plus compliqué, car nous n’avons pas de repères de travail. On bosse avec plein d’inconnues et beaucoup sur les personnages, les moindres recoins de l’histoire. Il faut réagir quoiqu’il arrive ! Ça nous arrive d’avoir des gens qui se focalisent sur des petits trucs passés inaperçu. Donc on doit être prêt dans n’importe quelle situation.
Ce doit être très difficile…
C’est dur, mais dingue. C’est jouissif. On devient les spectateurs des spectateurs. Et le public est à l’aise, car on ne force personne : on ne donne la parole qu’à ceux qui veulent.
C’est un succès monstre aux États-Unis… On sait que les Américains aiment ce côté « entertainment », divertissant. Est-ce la même chose en France ?
La réaction est la même, il n’y a pas de différences. C’est le seul spectacle participatif comme ça. En France, ça marche, car on permet aux spectateurs de jouer les Hercule Poirot et faire ce qu’ils veulent.
Peut-on dire que c’est du 100 % improvisation  ? 
Mmh, non… Il y a une moitié de spectacle avec la participation du public, environ une heure. C’est une pièce « normale », où il y a plusieurs fins, donc c’est particulier. Mais il y a un bon quart d’heure évolutif et trois quarts d’heure identique chaque soir. Après, on est préparé, on connaît l’enquête mais on fait face à l’imprévu.
La pièce a l’air assez déjantée aussi…
Ah oui ! C’est aussi une comédie, ça chauffe le public déjà avant et ça décoince. Il y a un équilibre entre la comédie et l’intrigue policière.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=FkxIvu8XcmM[/youtube]
En tant qu’acteur, comment peut-on voir cette aventure somme toutes assez unique ? 
C’est juste fou. On n’aura plus jamais cette occasion, alors on en profite. On le vit comme une aventure humaine. C’est incroyable.
En fait, dans votre cas, il est impossible de se lasser de jouer cette pièce…
Je ne sais pas, il faudrait demander aux acteurs. En tout cas, depuis plus d’un an que je vis ça, je ne suis pas du tout lassé. C’est un spectacle magique et on a envie de rester dans cette magie…
La tournée marche donc plutôt bien ?
Très bien. Au départ, les directeurs de théâtre hésitaient un peu, car c’est difficile de nous classer. Notre deuxième tournée a pu convaincre. Certains ont pris le risque de nous faire venir, d’autres restent frileux… C’est comme au début, quand on me disait : « Ça fonctionne aux États-Unis, mais ça ne marchera pas à Paris »… Eh bien, c’est un triomphe partout.
Propos recueillis par Aurélien Germain 
Vendredi 14 mars, à 20 h, à l’Espace Malraux de Joué-les-Tours. Tarif : 39 €. Places disponibles dans les points de vente habituels et sur www.az-prod.com

Déjantée, cette pièce interactive ? (Photo Antoine Muller)
Déjantée, cette pièce interactive ? (Photo Antoine Muller)