Tours : la Ville souhaite un bar-restaurant éphémère dans la cour du Musée des Beaux-arts

La Ville de Tours souhaite mettre en place « une offre de restauration accessible à tout public » dans la cour du Musée des Beaux-arts. Celui-ci serait ouvert du 1er juin au 30 septembre. Un appel d’offres a été lancé.

La cour du Musée des Beaux-arts doit accueillir un restaurant éphémère cet été. (Photo archives tmv/Julien Pruvost)

Et si on cassait la croûte dans la cour du Musée des Beaux-arts ? C’est en tout cas le souhait de la municipalité (*) qui aimerait y mettre en place un service de restauration éphémère du 1er juin au 30 septembre 2021. Un appel d’offres a d’ailleurs été lancé (vous pouvez le découvrir et candidater en cliquant ICI).

« Le prestataire proposera une offre bar proposant diverses boissons et une offre restauration, à consommer sur place et/ou à emporter », précise l’appel d’offres de la municipalité. « La Ville de Tours sera soucieuse des produits proposés et de leur provenance, ainsi que de la démarche écoresponsable de l’exposant. »

Il est par ailleurs indiqué qu’une « offre abordable en terme de prix de vente » sera demandé. Le prestataire devra fournir sa propre structure « pour assurer la prestation de restauration éphémère ».

Les candidatures peuvent être envoyées jusqu’au 3 mai, à 16 h, par lettre recommandée avec accusé de réception.

(*) Le Musée des Beaux-arts est propriété de la Ville de Tours.


> A noter également que le jardin du Musée devrait accueillir de nouveau le spectacle Son et lumières, sur le thème de la Renaissance, du 25 juin au 5 septembre prochains.

Philippe, un robot pour étudiants sur Messenger

Philippe est un chat bot… Un robot sur Messenger pour « parler » avec les étudiants de Tours et leur donner les bonnes idées de sorties.

CaptureSon petit nom, c’est Philippe. Philippe est quelqu’un de… différent. Philippe n’existe pas en chair et en os, mais il vous parle et vous répond. Bref, Philippe est un robot.

Lancé le 7 février, il s’agit en fait du premier « chat-bot » entièrement dédié aux étudiants de Tours. Comprenez : un robot qui peut communiquer avec eux, via Facebook Messenger, 24 h sur 24.

Philippe est censé dénicher les bons plans pour les jeunes Tourangeaux, à travers plusieurs thématiques : restaurants, bars, soirées, musique ou encore culture et sorties, « les étudiants ne seront jamais à court d’idées », indique fièrement Philippe. Qu’ils aient envie de découvrir un artiste local ou trouver un lieu d’expo.

L’idée, originale, novatrice et plutôt sympathique, est née des cerveaux de deux jeunes étudiants bénévoles : Dylan Mas et Corentin Gaillard, respectivement président et chargé des nouvelles technologies de l’association L’Étudiant de Tours.
À vos smartphones !

> Pour suivre L’Etudiant Tours sur Facebook, c’est par ici ! << 

J’ai testé pour vous… m’improviser chef en cuisine

Cook Angels propose de livrer aux particuliers tous les ingrédients prédécoupés et épluchés pour des recettes de chef (et expliquées). Notre journaliste, lamentable aux fourneaux, s’est essayé au prêt-à-cuisiner.

J'ouvre ma valisette... C'est meugnoooon. Tout y est trié et préparé.
J’ouvre ma valisette… C’est meugnoooon. Tout y est trié et préparé.

Lectrices, lecteurs, vous le savez : je teste tout pour vos beaux yeux. Vivre sans portable, courir avec des zombies, me faire cryothérapiser… Il y a 3 ans, j’avais même lâché la malbouffe pour tmv. Depuis, j’ai viré tous les plats préparés et les fast-foods de ma vie. Mais être devant mes plaques de cuisson est toujours une corvée pour moi : Que faire à manger ? Comment aller vite ? Qui suis-je ? Pourquoi Philippe Etchebest ? Une collègue m’a conseillé d’essayer Cook Angels. Une start-up parisienne qui livre ses eat-bags, partout en France et donc à Tours. Bref, un service de cuisine en kit pour simplifier la vie.

PLUS ECONOMIQUE

Prêt à faire le cuistot !
Prêt à faire le cuistot !

Ce vendredi, j’attends donc patiemment mon bien. Livré à domicile, le pack est censé contenir tous les ingrédients pour une recette que je vais préparer. Tout seul. Sans faire brûler mon appart’. D’après Cook Angels, c’est une « solution plus économique que de faire ses courses soi-même ». À midi, on sonne à ma porte. Je reçois une petite valisette en carton toute froide. À l’intérieur, tout y est : dosé, lavé, épluché et coupé. La recette du jour ? Côte d’agneau marinée au cumin, polenta crémeuse et jus aigre doux. Ce qui – avouons-le – va changer de mes pâtes carbo. D’après la fiche, je n’aurai besoin que de 20 minutes, d’une casserole et d’une poêle. À première vue, les produits sont de qualité. « Tout est frais », précise Cook Angels, et « les recettes sont élaborées par Nicolas Beaumann, chef du restaurant doublement étoilé Michel Rostang ».

La recette proposée est expliquée en détails. Je suis sauvé.
La recette proposée est expliquée en détails. Je suis sauvé.

LE BOULET DES CUISINES

On m’avait prévenu du côté cool de la chose. Et effectivement : la préparation est expliquée si simplement que même moi, alias le Boulet des cuisines, arrive à tout comprendre. Et à réaliser. La fiche-recette indique les étapes une par une, souligne les ingrédients, écrit en gras les thermostats et les temps de cuisson en rouge. Rapidement, j’y prends goût. Si les débuts me paraissent simples (préparation des côtes d’agneau et de la sauce), je commence à partir en vrille pour la suite. Je dois jongler entre la sauce et la cuisson de la polenta. Doué comme je suis, mon bouillon de légumes gicle partout quand je le verse dans la casserole. Et tant qu’à faire, je renverse un quart de ma polenta à côté.

VERDICT ?

Aloooors, c'est qui l'patroooon ?
Aloooors, c’est qui l’patroooon ?

Finalement, je me reprends. J’ai du miel collé aux doigts, un bout de menthe dans les cheveux (ne me demandez pas pourquoi), ma cuisinière est dégoûtante mais j’en vois le bout. Le cuistot bidon que je suis n’est pas peu fier : au moment du dressage, j’admire la Bête. Ça ressemble presque à la photo de Cook Angels. Mais surtout, c’est bon. L’agneau offre une multitude de saveurs. Les produits sont effectivement de qualité. La viande est fournie par le boucher du restaurant Michel Rostang et mise sous vide dans son atelier. Content comme tout, j’attaque ma polenta. Bon… Je l’ai un poil ratée : compacte, alors qu’elle devait être crémeuse. Mais c’est plus que mangeable (la preuve, je suis vivant). Ma sauce est au top, possède des touches de miel caramélisé et se marie avec la menthe posée sur la viande. Je suis ravi et j’ai mis à peine une demi-heure. Alors, c’est qui le chef ?

> Exemple d’abonnements : 36, 60 €/semaine (2 plats pour 2 personnes). Réduction de 10 € pour la première semaine d’abonnement (code : ANGELSPR2016 sur cookangels.com)

Wine&Box : entre vin idéal et solidarité

Deux Tourangeaux de 25 ans ont créé Wine&Box, un site d’e-commerce qui trouve le vin qui vous correspond grâce à un algorithme… et aide les producteurs dans le besoin !

WINE&BOX, C’EST QUOI ?

Pierre Seigne

Un site de vente de vin en ligne, sous forme d’abonnements et au détail. Son avantage ? Un algorithme pour « faciliter l’achat. C’est le vin qui vient à vous », présente Pierre Seigne, entrepreneur depuis ses 21 ans et l’un des créateurs de Wine&Box, aux côtés de Gaëlle Le Bouffau. En gros, dis-moi qui tu es, je te dirai quel vin tu bois. Cet algorithme a été développé avec Henri Chapon, 3e meilleur sommelier d’Europe. C’est lui qui sélectionnera les vins qui figureront dans la cave du site et dans les box d’abonnement (un coffret surprise avec 3 bouteilles par mois).
Le site wineandbox.com devrait être opérationnel fin mai, début juin.

SOLIDAIRE DES PRODUCTEURS

« Nous sommes en désaccord avec la grande distribution qui compresse les producteurs. Alors, si on peut aider… » Pierre Seigne et Gaëlle Le Bouffau ont donc eu l’idée d’une « box solidaire » pour Wine&Box. Les bénéfices de ce quatrième abonnement seront reversés aux producteurs qui ont connu une mauvais année ou une grosse galère : « Ce projet, c’est une grande famille. S’il y a des bons produits, c’est parce qu’il y a de bons producteurs. Mais des fois, ils peuvent avoir des problèmes : incendie, climat, mauvais rendements… », justifie Pierre Seigne. « On développe une base de données sur le terrain et on identifie les producteurs qui en ont besoin. »

Gaëlle Le Bouffau.
Gaëlle Le Bouffau.

POUR QUI ?

« C’est vrai qu’on vise surtout les 18-35 ans, éduqués aux réseaux sociaux », admet le créateur. Mais selon lui, Wine&Box s’adresse globalement aux consommateurs qui souhaitent de la facilité et du fun (chaque action sur le site donnera droit à des points, des badges, pour passer des niveaux, un peu comme le système TripAdvisor)… et d’être guidé par un grand sommelier.

100 % RÉGIONAL

« C’est un projet vraiment régional », tient à préciser Pierre Seigne qui rappelle que, tant au niveau du développement, du graphisme que de la logistique, tout s’est fait dans le coin. Pierre Seigne et Gaëlle Le Bouffau se sont rencontrés en 1re année à l’IAE de Tours. « Même Henri Chapon est en Touraine, maintenant », se réjouit Pierre Seigne.

FINANCEMENT PARTICIPATIF

« Le boss de Kiss kiss bank bank [site de financement participatif, NDLR] m’a dit : Mets ton projet sur ma plateforme ! C’est la banque de demain. » Parce que la première fois que Pierre Seigne a parlé de Wine&Box à son banquier, « ça a mis 4 mois… » « On a donc opté pour le crowdfunding, afin de lancer le projet. C’est une arme de communication, maintenant. Ça crée une communauté et de la visibilité. »
Wine&Box a donc lancé sa campagne de financement participatif (*) pour « avancer sereinement » et « se donner le maximum de chances de réussir ». La petite équipe recherche 15 000 € et a déjà récolté plus de 4 500 € en deux semaines. « On y croit à fond, car on a eu que des échos positifs. On veut vraiment changer le monde du vin ! »

(*) CapturePour soutenir le projet : kisskissbankbank.com/wine-box-com

>> Le Facebook de Wine&Box est à retrouver ICI

Baby Planner : un coach avant bébé !

Les futurs parents ne savent pas toujours où donner de la tête avant le jour-J. Pour les aider, il existe des baby planner. Rencontre avec Karen Gioli, une Tourangelle qui exerce depuis cet automne.

Karen Gioli ne se déplace jamais sans son matériel de puériculture. Dans sa voiture, la trentenaire, elle-même maman, emmène tout ce qui peut être utile pour permettre aux futurs parents désarmés de gagner du temps dans leurs recherches d’avant-naissance. « Le métier de baby planner consiste à les rassurer afin que l’arrivée de bébé soit la plus sereine possible, explique la coach. En fait, mon champ d’action est assez large. Cela va de la préparation du trousseau pour le départ à la maternité jusqu’à la prévention des accidents domestiques en passant par l’aménagement de la chambre de bébé ou le choix du siège auto. »

Sa méthode ? « Après une série de questions, je cerne les attentes et le mode de vie de la famille. Après, je m’adapte et je propose une sélection de produits. Mes clients sont ensuite libres de faire ce qu’ils veulent. » Et pour ceux qui pensent que ce service n’est pas forcément utile, la jeune femme rétorque : « Les moeurs ont changé. Ce qui était vrai il y a une dizaine d’années ne l’est plus forcément en 2016. Actuellement, on prône l’autonomie du jeune enfant dans un environnement sécurisé. Exit, donc, le parc fermé ! » Karen est là également pour tordre le cou aux idées reçues : « Les conseils de belle maman ne sont pas toujours adaptés, sourit-elle. J’explique aux parents que ce qui est bon pour certains ne l’est pas forcément pour d’autres. Par exemple, un couple qui voyage aura besoin d’investir dans un transat léger. »
Indépendante, Karen met avant tout le bon sens dans le choix des équipements. « Je suis là pour faire faire des économies aux familles en évitant les dépenses inutiles. »

> Plus d’infos bebeetvous.fr

Anne-Cécile Cadio

Aux p’tits soins pour les petits lions

Des micro-crèches poussent dans l’agglomération tourangelle. Ces petites structures pour dix enfants maximum proposent un accueil collectif à taille humaine. Récit d’une matinée ordinaire à la micro-crèche Les petits lions, implantée dans le quartier des Deux-Lions.

9 H : La plupart des enfants sont arrivés. Certains font déjà la sieste, quand d’autres s’amusent dans un vaste espace de jeux. Avec ses couleurs vert et bleu pastel et son gentil lion peint sur le mur, la pièce à vivre s’avère très accueillante. Un univers tout douillet, et surtout des jeux partout à disposition des enfants : circuits de voitures, ballons, vaisselle, tapis… « Les temps de jeux libres sont indispensables pour leur autonomie. On laisse les enfants choisir », explique David Lécu, le directeur de la micro-crèche Les petits lions. Visiblement, ce matin-là, les petits élisent la cuisine « the place to be » !

9 H 30 : Jazz et sa maman poussent tranquillement la porte de la crèche. « Elle a tellement bien dormi : jusqu’à 9 h ! », s’emballe la jeune femme tout en déposant les affaires de sa fille dans un casier blanc. Ses chaussures troquées contre des chaussons bien confortables, Jazz rejoint ses petits camarades sans demander son reste. Pour prolonger encore un peu sa nuit, elle s’allonge sur un tapis, l’air rêveur.
Sidney, elle, est bien réveillée. La fillette d’à peine 3 ans communique par les signes. Le doigt sur l’oeil, elle me signifie son envie de regarder les images sur mon appareil photo. Je me prête au jeu et me retrouve subitement entourée de quatre enfants, qui mettent maintenant les doigts… sur l’objectif !

10 H : C’est l’heure de l’activité. « Margot, veux-tu faire de la pâte à modeler ? », demande Marine Foucault, éducatrice spécialisée. Margot, 16 mois, manifeste son enthousiasme : elle accourt en tapant des mains. Avec Imrane et Sydney, elle s’installe à la table. Jazz préfère se reposer. « On incite les enfants à participer aux activités, mais ce n’est pas obligatoire. Notre objectif, c’est qu’ils se sentent bien ici, qu’ils puissent évoluer à leur rythme », précise David Lécu.
La pâte à modeler, c’est l’occasion de manipuler une nouvelle matière et d’apprendre les couleurs. Alors, plutôt boudin ou ver de terre ? Ni l’un, ni l’autre. Le plus rigolo, c’est de taper dessus : on aplatit la pâte au maximum, et surtout on fait du bruit. Mais l’activité touche vite à sa fin. Imrane, lui, aurait aimé continuer : il n’est pas content.Capture

10 H 30 : Les plus jeunes commencent à se réveiller. Comme Tiago, 9 mois, le grand copain d’Imrane. Le deux petits se font de gros câlins. « On note systématiquement les heures de réveil. Un carnet de suivi, avec de nombreuses informations, permet de communiquer avec les parents. Ça leur permet de connaître les phases de sommeil, les changes, les activités… », souligne Pauline Mitault, animatrice petite enfance.
Le change, justement : un passage obligatoire après la sieste. C’est au tour de Tiago : « Quand je change un enfant, je peux prendre mon temps. Alors que dans une grande structure, c’est l’usine : tout doit être vite expédié. Ici, c’est très familial, on peut profiter de chaque enfant, on est plus proche des familles aussi », poursuit la jeune femme. « Voilà jeune homme, tu es tout propre », annonce-t-elle à Tiago. Le petit brun à bouclettes, en body vert kaki et jogging bleu, est un rampeur invétéré.

11 H 30 : Le repas approche. La fatigue des plus grands se fait sentir. Rien de tel qu’une histoire pour calmer les enfants avant le repas. Sidney choisit Chloé l’araignée, mais repart dès les premières phrases. Quant à Camille, elle se met à pleurer… Il est temps de préparer le repas. Tatiana Guyon, animatrice petite enfance, arrive en renfort. Trois personnes pour gérer le déjeuner, ce n’est pas de trop. Ici, ce sont les parents qui amènent les plats de leur enfant. Chacun son menu : boeuf-carottes pour Sydney, purée de potiron et pomme de terre pour Imrane, jambon-pâtes pour Camille…
Un temps calme après le déjeuner, puis tous vont faire une sieste dans deux dortoirs, un pour les petits, un pour les grands. Ce qui permet de gérer l’endormissement au cas par cas. « Certains enfants, comme Camille, ont besoin d’une présence. Nous pouvons répondre à cette demande », affirme le directeur. L’un des nombreux avantages d’un accueil à taille humaine.

Texte et photo : Nathalie Picard

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>> Nos idées pour les modes alternatifs de gardes d’enfants, c’est par ICI ! <<

Tours : une crèche 24 h/24 ?

Les Petites Bulles d’air est un nouveau projet qui pourrait faire un carton à Tours…

Le projet est ambitieux, mais formidable : Les Petites bulles d’air – c’est son joli petit nom – est né de l’esprit de Jonathan Bénuffé, rejoint depuis par Joanna Bedu. L’objectif ? Développer à Tours le concept d’accueil des tout-petits aussi bien la journée que la nuit. En gros, une sorte de crèche d’une dizaine de places, 24 h sur 24, six jours sur sept.

De petits cocons qui, selon le créateur, fourniront couches, lait, nourriture, et favoriseront le recrutement des personnes en situation de chômage et d’apprentissage. Pour parfaire le tout, Les Petites bulles d’air (facebook. com/lespetitesbullesdair) souhaitent s’appuyer sur la pédagogie Montessori et la langue des signes pour communiquer avec les enfants. Bref, faciliter la garde des enfants sans bien sûr se substituer aux parents ! Ambitieux, mais formidable qu’on vous disait !

Une campagne de financement participatif a été mise en place pour aider le projet à se construire.
Il suffit de faire un tour sur fr.ulule. com/lespetitesbullesdair/

Le Bar Bidule au vert

Un air de vacances flotte déjà dans l’air. Cela tombe bien, on s’est fait un tour au Bar Bidule. Idéal pour nos kids !

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Un air de vacances d’été flotte depuis le 14 mai au parc de Sainte-Radegonde à Tours. Au détour du sentier, quelques mètres seulement après l’entrée, apparaît un petit chalet en bois aménagé à l’ombre des grands chênes : le Bar Bidule. Un espace ludique et coloré réservé aux familles.
Ce projet, porté par l’association Bidulbuk, est lancé en 2012 par deux mamans, Aurélia Behr et Maud Tondereau, auxquelles s’est jointe Anita Bret, éducatrice d’enfants handicapés. Toutes les trois rêvaient d’un lieu de détente pour les parents tourangeaux. Le premier café des enfants, les mercredis et dimanches, a commencé au sein du café Colette sur le quai Paul-Bert, à Tours.
Au Bar Bidule, on rit, on boit une grenadine, on papote ou on participe à ce qu’Aurélia appelle « les temps d’expression ou de création ». En gros, ce sont des ateliers d’expérimentation, animés par des bénévoles. Bref, une ambiance douillette qui connaît un franc succès. Avec l’arrivée des beaux jours, le Bar Bidule a décidé de sortir de ses murs, Aurélia et sa bande vous attendent également au parc Sainte-Radegonde. Sur place, confortablement installés sur des transats ou des poufs près de la cabane ou à l’ombre des tentes à flots, les passants sont invités à se prélasser ou à déguster une glace pendant que les chérubins eux pourront lire ou jouer en toute tranquillité…
Et pour animer les lieux, l’association a prévu de faire venir ponctuellement des musiciens, conteurs et masseurs…
Ouverture du Bar Bidule les mercredis-samedis- dimanches de 14 h à 18 h en mai et juin, du jeudi au dimanche de 12 h à 18 h en juillet et août.
Plus d’infos sur assobidulbuk.over-blog.com

Escapade en Corse : la côte cachée

Au sud-ouest de la Corse, du golfe de Propriano aux villes de montagne, se cache un patrimoine exceptionnel !

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1. Visite de Propriano.

Port principal de l’ouest de l’île, au fond du golfe de Valinco, Propriano est très animé et assez touristique. À ne pas rater, le lieu le plus vivant de la ville : le port de plaisance. Il accueille vacanciers, navires de luxe et bateaux de pêche.

2. Randonnée côtière.
Partez du joli port de Campomoro, niché à la pointe du golfe de Propriano. En empruntant des sentiers de bord de mer, encore très préservés, vous verrez en contre bas de belles criques rocheuses aux eaux bleues. Profitez d’une petite baignade pour découvrir les paysages sous-marins. Puis rejoignez la Tour Génoise, édifiée en 1586 pour protéger l’île comme des dizaines d’autres sur tout le littoral corse. Au sommet, la vue sur la Méditerranée et le golfe est imprenable.

3. Découverte archéologique.
La Corse cache de véritables trésors millénaires. Il reste encore plus d’un millier de menhirs, la majorité autour de Sartène. Sur le plateau Cauria s’alignent stèles, statues et dolmens, très bien conservés. Le musée de la préhistoire corse et de l’archéologie de Sartène permet d’en apprendre plus.

4. Détente dans les bains de Baracci.
Au cœur des ruelles du village d’Olmeto, ces anciens thermes romains, refaits il y a une vingtaine d’années, sont chargés d’histoire. Dans une ambiance reposante, plongez dans une eau à 39°C, sulfurée et connue pour ses bienfaits médicaux. Idéal pour un après-midi de repos loin de la foule. À la sortie, une balade dans Olmeto.
F.B.
EN BREF
√ OÙ BOIRE UN VERRE ?
L’Oasis Terrasse en bord de plage, paillotes les pieds dans l’eau ! Ce bar/ restaurant est idéal pour profiter du soleil et du bruit des vagues entre amis ou en famille. Il est ouvert toute la journée, mais surtout très animé dès la nuit tombée. 40, avenue Napoléon III, Propriano, tél. 04 95 76 22 36

√ OÙ MANGER ?
Arrêt incontournable « Chez Antoine » à Olmeto. Le cadre n’est peut-être pas le plus faste, mais tout le reste est simplement parfait. Accueil chaleureux, service excellent et surtout cuisine délicieuse. Goûtez les spécialités corses (porcelet au feu de bois, très fin) et les très bonnes charcuteries, arrosez d’un vin corse, bien sûr. 12 cour Antoine Balisoni, Olmeto, 06 13 52 13 14