Place Plumereau : confinement et grise mine

Le moral est en berne place Plumereau. Comme de nombreux autres commerçants, artisans et salariés, on craint « l’après »…

Seul client ce jour-là ? Un… pigeon !

Avec un ciel aussi bleu et un si beau soleil, elle aurait été noire de monde en temps normal : mais là, la Place Plum’ est déserte. Absolument déserte. A part deux ou trois pigeons qui picorent au sol, rien. Même la Civette, le tabac que les noctambules connaissent très bien et qu’on croirait ouvert 24 h/24, est fermé.

Tout autour, les bars et restos ont baissé le rideau. Le gérant d’un des bars de Plum’, venu s’occuper de quelques affaires dans son établissement, semble résigné : « On ne peut rien y faire de toute façon… Le confinement est obligatoire, c’est important pour la suite. Rester chez soi est la seule solution face à cette pandémie. »

Toutefois, c’est bien l’aspect économique que lui et ses collègues redoutent le plus. « C’est certain : ceux qui n’auront pas la trésorerie suffisante risquent bien de disparaître « , assène-t-il.

Lui et un de ses collègues n’imaginent pas un retour à la normale d’ici plusieurs semaines. « Je pense que ce sera vers le 1er mai. Ou le 4, comme pour le retour en classes des élèves« , pense le barman.

Un autre gérant ne préfère pas se faire de faux espoirs. « La date, on n’en sait rien. En attendant, c’est dur, très dur. Leurs histoires de chômage partiel, c’est bien joli mais bon… Il va vraiment falloir nous aider après ça. Aujourd’hui, il n’y a rien d’autre à faire qu’attendre », lance-t-il, cigarette aux lèvres, fixant une place baignant sous le soleil, mais fantôme.

Deux étudiants, à la fenêtre de leur logement dans une rue adjacente, confient : « C’est vraiment flippant en fait. Il n’y a pas un bruit. Plus un bruit ! », corrige-t-il. Sa coloc, l’air espiègle, enchaîne :  » Ah bah, il va falloir aider les barmen qui auront du mal financièrement. Donc ce qui est sûr, c’est que quand tout reviendra à la normale, on va se faire une de ces fêtes à Plum’! Ca va être épique ! »

 

 

Patricia Barber montre la « voix » du jazz

Elle se fait plutôt rare en France. Mais le 23 janvier, c’est bien à Tours que Patricia Barber, pianiste virtuose et voix majeure du jazz, viendra. Pour voir cette musicienne de Chicago, fille de l’ancien saxophoniste de Glenn Miller, direction la salle Thélème !

Patricia Barber (Photo Jimmy Katz)

« C’est l’une des chanteuses de jazz les plus singulières de ces dernières années. » Ces mots sont gravés dans les pages du Los Angeles Times, sous la plume de l’auteur et critique célèbre Don Hackman. La chanteuse en question ? Patricia Barber. Une jazzwoman, une pianiste, une compositrice, une chanteuse.

Il suffit de laisser certains titres caresser vos oreilles, comme « Muse » ou encore sa reprise du « Black magic woman », pour se laisser bercer par le jazz vocal de la musicienne.
Et pour s’apercevoir que sa partition est riche, que Patricia Barber ne s’interdit rien. Emprunte différents chemins, alterne compos originales et « covers », envoûte avec sa voix grave et magnétique. Probablement des réminiscences de ses débuts comme leader d’un trio jazz dans les minuscules clubs chauds de Chicago, là où elle est née.

De Chicago aux grandes scènes

Cette banlieue de Chicago, d’ailleurs, Patricia Barber l’a rapidement dépassée. Les commentaires élogieux ont fait grandir sa réputation. Ses concerts, comme en 1988 au Chicago Jazz Festival, et ses deux premiers albums dans les années 90 ont contribué à son succès.

Elle qui pratique le piano classique depuis ses 6 ans a fait du jazz sa vie. Un dévouement, même. « J’avais cette musique en tête à longueur de journée », aime-t-elle rappeler. Il faut dire qu’avec un père saxophoniste qui a joué avec l’immense Glenn Miller…

A force de travail et de pratique, Patricia Barber a fini par collaborer avec le légendaire Green Mill. Ce club, dont on dit qu’il a d’abord appartenu à un lieutenant d’Al Capone (jetez un œil au décor, on s’y croirait !), est l’un des lieux-clés du jazz. Elle y passe encore, parfois, aujourd’hui.

Mais d’ici quelques jours, c’est ailleurs que Patricia Barber passera. Salle Thélème, à Tours, plus précisément et en formation trio, s’il vous plaît. Co-organisé par le Petit Faucheux, le concert risque bien d’afficher complet, la jazzwoman étant plutôt rare dans nos contrées. L’occasion rêvée d’écouter un jazz précieux et riche, contemporain et chanté, doté de textes finement écrits, parfaitement ciselés. Bref, le jazz, le vrai.

Aurélien Germain


> Vos places à gagner pour le concert de Patricia Barber trio

Envie d’aller écouter ou simplement découvrir le Patricia Barber trio ? Le concert, organisé par le Petit Faucheux, aura lieu salle Thélème, à Tours, le 23 janvier à 20 h 30. À cette occasion, tmv vous fait gagner des places.

Pour participer, envoyez un petit mail à redac@tmvtours.fr (objet : « jeu Patricia Barber ») avec vos noms et prénoms. Un tirage au sort pour désigner les gagnant(e)s sera effectué aux alentours vers le 17 janvier. Bonne chance !

 

 

Condition de la femme artiste : elles témoignent (3)

Qu’elles soient comédienne, plasticienne, musicienne ou encore illustratrice, ces personnalités nous parlent de leur condition de femme artiste. [Troisième partie]

JULIETTE

CHANTEUSE, PIANISTE, AUTRICE, COMPOSITRICE, MARRAINE DE LA 20E ÉDITION DU FESTIVAL BRUISSEMENTS D’ELLES

(Photo © Yann_Orhan)
(Photo © Yann_Orhan)

« J’aurais peut-être tendance à penser que les femmes artistes sont comme les hommes artistes. Pour moi, la vocation d’être artiste, quel que soit l’art qu’on exerce, c’est la même démarche, sauf que derrière, il y a l’organisation de la société dans laquelle on vit. Une sociologie qui fait que le destin d’une femme artiste, sa position, sa façon d’exprimer son art, ne sera pas tout à fait aussi libre, directe, simple, ni aussi facile que pour un homme.
La différence est sociale selon moi, je ne crois pas du tout à un imaginaire proprement féminin par exemple. Moi, j’ai trouvé ma place en m’en foutant. J’étais libre d’écrire ce que je voulais. Après tout, on sait que ça va être compliqué, avançons, on verra bien ! Si j’avais été une grande blonde, que je n’étais pas lesbienne, je pense qu’effectivement j’aurais pu aussi me poser d’autres questions : essayer d’être une “ intello réfléchie ” en étant canon, c’est super compliqué. J’ai une certaine place aujourd’hui, dans le monde du spectacle et auprès du public, mais je pense que d’un point de vue médiatique, peut-être qu’on parlerait plus de moi si j’étais un homme. Et en même temps, ce n’est qu’une sensation, ce n’est pas un regret.
C’est de toute façon plus compliqué dans l’humanité pour les filles, sauf que maintenant on en parle et, petit à petit, ça finit par imprégner. Même les hommes trouvent ça injuste.
Au niveau d’une vie, on voit des choses qui vont dans le bon sens. Aujourd’hui, je trouve ça génial que les femmes modernes ne soient pas systématiquement féminine, masculine ou queer, le fait d’arriver dans la vie en disant “ je n’ai pas envie d’obéir aux contraintes de mon genre ”, c’est formidable. C’est la chose la plus importante qui est en train de se passer, j’aurais été folle de joie d’être jeune aujourd’hui. »

CLAIRE DITERZI

ARTISTE ET DIRECTRICE DE COMPAGNIE TEMOIGNAGE_DITERZI

« Quand tu es une belle femme, les gens ne voient que ça et c’est un peu un problème, parce que ça gomme le reste. Le mec qui s’intéresse à toi, tu ne sais jamais vraiment si c’est à ton travail qu’il s’intéresse ou à ton physique. Un mec, lui, est immédiatement crédible. Après, quand tu vieillis, tu perds l’avantage du physique et souvent, c’est à ce moment-là que les femmes cessent d’intéresser. On n’aime pas les femmes qui vieillissent. Un homme, on dit qu’il vieillit bien, une femme on dit qu’elle a de beaux restes. Tout est dit. La question centrale qui se pose, finalement, c’est celle de la légitimité à créer, qui est socialement beaucoup moins admise pour les femmes. Mais tout cela tient à l’imaginaire collectif. C’est profondément ancré. Malgré nous, nous sommes tous misogynes et moi la première. La figure de la sorcière est toujours là. La femme qui est libre, qui est intelligente, qui pose des questions et qui a les yeux verts, elle dérange et on la crame. Par exemple, quand j’ai fait la Villa Médicis, je m’en suis pris plein la gueule. J’aurais été Vincent Delerm ou Grand Corps Malade, on ne m’aurait pas attaquée comme ça, j’en suis sûre. »

AURÉLIE LECLOUX

TEMOIGNAGE_AURELIEILLUSTRATRICE ET COLORISTE DE BD

« Le milieu de la BD est un milieu d’indépendants où il faut faire sa place et on en demande souvent plus à une femme. Les hommes seront moins embêtés sur les délais, par exemple. Il y a aussi une question d’affirmation de sensibilité, de son trait, c’est important d’oser affirmer son regard en tant que femme et artiste. Avoir travaillé dans d’autres domaines avant de devenir illustratrice m’a donné des points de comparaison sur la façon dont on peut exister en tant que femme et professionnelle. En treize ans, j’ai parfois senti des différences de traitement avec certains éditeurs et au sein des équipes.
Je me suis toujours adaptée, ça fait partie du job, les femmes coloristes sont très majoritaires, on est considérée comme plus malléables que les hommes.
À l’inverse, chez les auteurs édités, les femmes sont très minoritaires. En 45 ans, c’est la troisième fois seulement cette année qu’une auteure de BD a reçu le Grand prix de la Ville d’Angoulême, même si ce n’est pas parce qu’on est femme qu’on est forcément talentueuse ! »

Témoignages recueillis par Pauline Phouthonnesy, Matthieu Pays et Elisabeth Segard

Condition de la femme artiste : elles témoignent (2)

Qu’elles soient comédienne, plasticienne, musicienne ou encore illustratrice, ces personnalités nous parlent de leur condition de femme artiste. [Deuxième partie]

LAURENCE DRÉANO

TEMOIGNAGE_LAURENCEDREANO
(Photo © Christophe Raimbault)

SCULPTRICE ET PEINTRE TOURANGELLE

« C’est difficile de réussir dans l’art en général et c’est encore plus difficile quand on est une femme. On n’est plus à l’époque de Camille Claudel, mais quand j’ai commencé, il y a une quinzaine d’années, je devais faire face à un monde de prestataires masculins (mouleurs, carrossiers, transporteurs…) dans lequel ce n’était pas toujours simple de se faire respecter ou d’être crédible.
Parce que vous êtes une femme dans un milieu industriel, parce que vous arrivez avec vos “ petites poupées avec des fesses généreuses ” et que vous venez choisir “ vos petites couleurs ”, ils ne vous prennent pas tous au sérieux. La solution ? La persévérance, même si c’est vrai pour tous les artistes. Il ne faut pas démissionner. Les acheteurs peuvent être aussi de véritables “ goujats ”. J’ai eu le droit à des remarques comme “ je peux toucher ? ” en parlant des sculptures et de moi, ça tenait parfois du harcèlement.
Aujourd’hui, ça s’est calmé. Je tiens au mot sculptrice, c’est aussi un travail de femme. Mes créations sont un traité de l’idéalisme, la façon dont j’aimerais voir le monde, l’élan de générosité et l’accueil spontané, la maternité, la femme forte, victorieuse et joyeuse. »

AURÉLIA MENGIN

RÉALISATRICE RÉUNIONNAISE DE FORNACIS, FILM TOURNÉ EN TOURAINE TEMOIGNAGE_REALISATRICE MENGIN

« Ça a été et ça reste un vrai parcours de combattante lorsque l’on est une femme réalisatrice. Le cinéma est un milieu très masculin. Malgré les nombreux courts-métrages que j’ai réalisés et l’obtention de prix, ma crédibilité en tant que réalisatrice est régulièrement remise en question. Le fait d’être une Réunionnaise rajoute encore un niveau de difficulté pour être prise au sérieux par les producteurs ou les distributeurs en France métropolitaine.
En revanche, mes équipes techniques, en partie masculines, respectent mon travail et s’engagent avec une vraie conviction sans remettre en question mes choix artistiques. Je travaille avec des hommes très talentueux qui disposent d’une grande sensibilité et d’une part de féminité. Des hommes en qui j’ai une grande confiance et qui n’ont jamais manifesté de comportement sexiste envers moi. J’étais toute jeune quand j’ai démarré, et durant plusieurs années, mes rencontres professionnelles ont échoué et n’étaient pas constructives. Trop souvent, je me rendais compte que mes interlocuteurs ne s’intéressaient pas du tout à mes films, mais plutôt à mon cul. Ce constat est tristement banal, je ne suis pas la première et malheureusement pas la dernière.
Vieillir dans le milieu du cinéma lorsque l’on est une femme présente au moins un avantage non négligeable, c’est que passé les 37 balais, le stade de la ‘’jeune proie’’ est terminé et on peut enfin parler cinéma. »

NINA ROUYE

(Photo © Nina Rouyer)
(Photo © Nina Rouyer)

MUSICIENNE (VIOLE DE GAMBE)

« La musique classique reste un milieu assez machiste. Il faut jouer des coudes, adopter certains codes pour se faire accepter. Au début surtout, on est souvent confronté à des démonstrations un peu grossières, on est obligées de montrer que l’on peut avoir un gros son, que l’on a une grosse technique pour se faire accepter. Après, une fois que l’on a montré que l’on a du caractère, que l’on a placé le bon mot au bon moment pour ne pas se laisser marcher sur les pieds, on est assez tranquille. C’est comme une forme de bizutage.
Passé cela, quand on propose quelque chose d’un peu différent, on est sans doute mieux entendue. Le fait d’être une femme, alors, peut devenir un atout. Personnellement, j’ai eu aussi à subir des réflexions franchement sexistes. Pour ce qui est des rémunérations, la “ règle ” des 20 % de moins quand on est une femme s’applique souvent, malheureusement. J’ai eu plusieurs fois l’occasion de le constater. »

Témoignages recueillis par Pauline Phouthonnesy, Aurélien Germain et Matthieu Pays

Transports : l’abonnement étudiant trop cher à Tours ?

L’Unef vient de dévoiler son rapport sur le coût de la vie étudiante en France. Concernant Tours, le syndicat épingle une politique tarifaire trop élevée.

transports

Comme chaque année, le syndicat Unef a publié son enquête sur le coût de la vie étudiante en prenant en compte les loyers, les charges fixes (frais d’inscription, alimentation, etc.) et le coût des transports.

C’est avec ce dernier que Tours se distingue… en mal, apparaissant deuxième ville la plus chère de France après Paris ! L’Unef pointe ainsi du doigt « un tarif moyen de 331,20 € par an » pour l’abonnement étudiant (342 € à Paris).

Un chiffre à nuancer, puisqu’à Tours, le 12e mois est offert « si 11 sont achetés consécutivement », comme le rappelle Fil Bleu sur son site internet. Mais le syndicat estime l’offre inadéquate, peu d’étudiant(e)s restant l’été pour en profiter. En prenant cela en compte, cela placerait réellement la Ville à la 5e place, avec un coût annuel de 303,60 €. Un chiffre toutefois très élevé qui se situe au-dessus de la moyenne ou de nos voisins (182,30 € à Orléans).

Pour le reste, l’étude démontre que Tours est bien placée au niveau du prix des loyers (31e position), avec un prix moyen mensuel de 386 €, et finit 28e pour le coût global de la vie étudiante.

Au niveau national, celui-ci a encore augmenté de 1,31 % cette année. 

>> Retrouvez le rapport complet de l’Unef juste ici << 

Dreamhack 2016 : gagnez votre pass !

Tmv et Orange vous font gagner des pass pour la Dreamhack de Tours !

dBrD75oZ_400x400

A l’occasion de la Dreamhack, qui posera ses valises (et ses manettes) à Tours, tmv et Orange – fournisseur de la fibre sur l’événement – vous font gagner des entrées pour cet événement unique.

Du 14 au 16 mai, cette méga-compétition réunissant des tonnes de joueurs de jeu vidéo, venus de partout, s’installera au Vinci de Tours.
> Nous mettons en jeu un pass 3 jours et 10 pass 1 journée.

Pour jouer, rien de plus simple : vous n’avez qu’à envoyer un petit mail à redac@tmvtours.fr avec nom, prénom et numéro de téléphone. Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort jeudi 12 au soir et seront contactés par mail.
Ils n’auront qu’à récupérer leur bien à la boutique Orange (rue Nationale), dès le vendredi 13.

Bonne chance !

Classement des meilleurs hôpitaux publics : le CHU de Tours septième !

Le classement des meilleurs hôpitaux publics de France, réalisé par le magazine Le Point, est sorti. Tours s’en sort très bien.

Comme chaque année, nos confrères du Point réalisent un classement des hôpitaux publics français. Pour le palmarès 2015, le CHU de Tours arrive à la septième place pour la qualité de ses spécialités médicales et/ou chirurgicales.

C’est le CHU de Lille qui obtient la première place, et celui de Toulouse la seconde. Dans le reste du classement, on note le CHU de Bordeaux (3e), les hôpitaux universitaires de Strasbourg (4e), l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris (5e), les CHU de Montpellier (6e), Nantes (8e), Rennes (9e) et Nancy (10e).

Le magazine précise que « pour figurer au classement final de ce palmarès indépendant, un établissement doit fournir un service médical et chirurgical complet. Les établissements spécialisés en sont donc écartés, mais apparaissent dans les classements spécifiques (cancers, maladies infantiles…) ».

CHU Tours

Concert The Voice : on vous fait gagner des invitations pour DEUX !!

TMV vous fait gagner des places pour deux pour le concert de The Voice, qui s’arrêtera à Tours le 5 juin !

« This is the Voiiiiice ! » Aaaah vous l’avez entendu un paquet de fois, n’est-ce pas ? Et si vous aimez l’émission phare de TF1, vous n’êtes pas sans savoir
que les gagnants seront en concert à Tours, le 5 juin !
 
Alors on vous fait gagner DIX places (soit cinq invitations pour DEUX personnes) ici :
https://tmv.tmvtours.fr/jeux-concours?id=190
 
 
Tirage au sort le 3 juin ! Bonne chance à tous !the-voice-la-plus-belle-voix-un-titre-a-la