Horoscope wtf du 30 septembre au 6 octobre

Hop, nouvelle formule pour tmv, mais on a gardé l’horoscope. Attention, l’astrologue changera peut-être toutes les semaines maintenant. MOUAHAHA

BÉLIER
Amour : la baleine blanche est dans Jupiter, foncez.
Gloire : discrète…
Beauté : avec des cornes longues comme le bras, c’est pas joli joli.

TAUREAU
Amour : mmmmh, non, là je ne vois rien. Désolé !
Gloire : ça sent le sapin, Michel.
Beauté : essayez l’autre profil.

GÉMEAUX
Amour : il/elle est là, il/elle vous regarde, vous admire… Il/ elle vous veut. Bon ok, on ne sait pas vraiment si c’est une fille ou un mec… Vous verrez bien ! Be open !
Gloire : La vie, c’est comme un saumon périmé : pas toujours rose.
Beauté : Perso, j’adore, mais je comprends qu’on n’aime pas.

CANCER
Amour : premier décan, moins de 25 ans, boumboum hihan ! Après tout foul’can !
Gloire : vous n’avez pas réussi ? Ça ira mieux la semaine prochaine ! Ou celle d’après ! Bref, soyez patient.
Beauté : stylée, la voix spécial dimanche matin ! So sexy !

LION
Amour : champignon rime avec compagnon. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Gloire : cinq siècles avant Jésus-Christ, les philosophes présocratiques commencent à s’intéresser à l’estime de soi. Ensuite, c’est en… Hein quoi ? Je sors ?
Beauté : parfayyy, ne bouge plus, tu es poseyyyy !

VIERGE
Amour : « t’es dans ta jalousie, j’suis dans mon jacuzzi » (Jésus)
Gloire : ça dépend ça dépasse.
Beauté : c’est pas le petit bouton qui va manger la face… eh bah siiiiii

BALANCE
Amour : c’est un amour de vacances, une histoire sans lendemain.
Gloire : les gens vous fuient à la machine à café ? Réagissez, barrez-vous en Colombie.
Beauté : ça balance pas mal à Paris.

SCORPION
Amour : attention à sa queue…
Gloire : eh, y a comme une odeur bizarre, non ? L’haleine, peutêtre ?
Beauté : poil au nez, bébé chatouillé.

SAGITTAIRE
Amour : vous êtes la nouvelle reine des pornos. Euuuuh, des pronos, pardon. Fichu clavier.
Gloire : quand Freud s’empare du sujet au début du XXe siècle… Quoi encore ? Mais je sors par où ?
Beauté : domptez le canon qui est en vous… Graou.

CAPRICORNE
Amour : essayez avec l’accent belge.
Gloire : vous êtes immarcescible et parfois caligineux (wesh, Bernard Pivot, on fait moins le malin, yo).
Beauté : il faut bien admettre que cette barbichette vous va très bien. Oui oui, vous aussi les filles !

VERSEAU
Amour : qu’est-ce que vous êtes pénibles les Capricorne. Nan mais c’est vrai, c’est pas pour faire des généralités mais quand même ! Faut toujours que vous la rameniez ! Hein ? Ah, vous êtes verseau ?
Gloire : à vieille mule, frein doré. C’est un proverbe. On le comprend pas, mais c’est stylé une mule.
Beauté : pipi in the wind.

POISSON
Amour : seriously ??
Gloire : le porc est dans la porcherie.
Beauté : beau comme un camion. Pouet

Pas de zéro, à l’école de Château-Renault

Tmv est retourné sur les bancs de l’école, le temps d’une matinée, au collège de Château-Renault. Au programme, une séance de relaxation, un cours de maths en petit comité et surtout, pas de notes ! Une idée qui fait son chemin à Tours.

Fatima, toujours sur les starting-block pour participer. (Photo Thomas Chatriot)
Florence Ondet, professeur de mathématiques, explique aux élèves l’intérêt de bien comprendre la consigne. (Photo Thomas Chatriot)

Voilà une jeune fille qui ne va pas au tableau la boule au ventre. Brunette dynamique, Thaïs se tient fièrement debout face à la classe. « On vide les poumons, on inspire, on bloque sa respiration puis on souffle », explique-t-elle à ses camarades tout en réalisant l’exercice, la main posée sur le ventre. Ce matin, la relaxation est au programme des sixièmes E du collège André-Bauchant, à Château-Renault. Des petits sixièmes particulièrement chouchoutés en cette période de rentrée. Techniques de respiration, jeux de connaissance et de cohésion de groupe, échanges : chaque vendredi, ils bénéficient d’un temps d’accueil. L’occasion, aussi, de dire ce qui ne va pas.
Comme ce cours de français, raconte Maëlle, où « la prof va un peu trop vite, on n’a pas le temps de copier la leçon ! » Delphine Moron, référente de la classe, est là pour recueillir les plaintes : « C’est vrai que cette année, vous devez apprendre à écrire plus vite. Vendredi prochain, on fera des exercices pour s’entraîner. Vous allez y arriver ! », les encourage-t-elle.

Pour cette assistante d’éducation, « L’entrée en sixième, c’est l’un des plus grands changements dans une scolarité. Il faut se repérer dans le collège, changer de salles toutes les heures, fréquenter dix enseignants… » Pour faciliter la transition, l’établissement de Château-Renault adapte l’organisation des cours de sixième. L’objectif : accompagner au mieux les élèves en fonction de leurs compétences et surtout, prévenir l’échec scolaire. Une action qui profite à toutes les classes de sixième, soit environ 180 des 800 élèves du collège. Aux temps d’accueil s’ajoutent d’autres mesures, comme l’évaluation par compétences. Finie l’angoisse terrible de rapporter de mauvaises notes à la maison (allez, avouez, ça vous rappelle de mauvais souvenirs !). Le bulletin scolaire est un relevé de compétences, avec, face à une liste de connaissances et d’attitudes, quatre appréciations possibles : acquis, presque acquis, en cours d’acquisition ou non acquis. Ces compétences peuvent être des connaissances dans une matière particulière — en anglais, par exemple, « je sais poser des questions simples et y répondre » — ou des capacités transversales, comme l’expression orale. « Ça permet aux enfants de ne pas se décourager face aux premières notes », estime Sophie Bardoux, professeur de maths.

Timothée est sur le qui-vive. C’est à qui répondra le premier. (Photo Thomas Chatriot)

La sixième est une année difficile : « Au collège, j’ai vu beaucoup d’enfants se casser la figure », confie Marie- Claude Bonin, la principale. Difficile de remonter la pente quand l’échec est déjà là : « On n’imagine pas la violence que c’est, pour un enfant et ses parents, de recevoir un bulletin à 7 de moyenne pendant quatre ans au collège ». Alors qu’avec ce nouveau système, même un élève en difficulté obtient au moins quelques A (acquis). Pour autant, pas question d’oublier les bons élèves. Des modules, organisés par groupes de niveaux, permettent aux meilleurs d’aller plus loin dans leurs apprentissages, et aux autres de revenir sur leurs difficultés. Ils sont organisés à raison de trois heures par semaine, une heure par matière en mathématiques, français et histoire-géographie. Ce vendredi-là dans la classe de Florence Ondet, prof de maths, six mains sont levées. Retentissent de part et d’autre de la pièce des « Moi, madame, moi, je sais ! » Tous plus pressés les uns que les autres d’aller au tableau pour donner la réponse. Et pourtant, c’est un groupe de niveau faible.
Ce coup-ci, c’est Antonin qui a gagné le droit de se lever. Il souligne les mots essentiels de la consigne inscrite au tableau. « Mais m’dame, pourquoi on fait du français alors qu’on est en cours de maths ? », lance Even. Car aujourd’hui, l’objectif du module est de bien comprendre les consignes. Au fond de la classe, Myriam(*), elle, se fait toute petite. Elle n’a pas fait ses devoirs et finit par se mettre à pleurer : « J’y arrive pas, madame, c’est pour ça que je les ai pas faits… Je ne comprends pas ! » Un sourire rassurant sur le visage, l’enseignante se penche vers elle et lui répond avec bienveillance : « Ça va venir, Myriam, c’est pas grave de ne pas y arriver, il ne faut pas se décourager. » Une séance suivie par tous les élèves de sixième, mais adaptée à chacun.

Les modules ont été mis au point par l’ensemble des enseignants de sixième, pour chaque matière. Une bonne occasion de travailler en équipe. Pour la principale du collège, c’est l’un des points forts de l’initiative. Et sa clé de réussite. Florence Ondet fait partie de ces enseignants convaincus et motivés qui portent le projet. Au départ, ce sont les cours interdisciplinaires — deux professeurs de matières différentes qui interviennent ensemble dans une classe -— qui l’avaient incitée à participer. « L’évaluation par compétences, je n’y croyais pas vraiment. C’est en la pratiquant que je me suis rendu compte de son intérêt. Ça me permet de mieux situer les élèves, de savoir précisément ce qu’ils savent faire ou pas. » Maintenant, elle utilise même ce mode d’évaluation en cinquième, en plus des notes. « Et sur les copies faibles, je préfère ne pas mettre de note », précise-t-elle.

Depuis son lancement en septembre 2010, le projet a évolué. Les cours interdisciplinaires, coûteux en heures d’enseignement, ont été supprimés. Malgré tout, pour continuer à donner du sens aux apprentissages, l’équipe lance une nouvelle action : la réalisation d’une « tâche complexe », par exemple une enquête policière qui permettra aux élèves d’utiliser leurs compétences dans différentes matières. Résultats de l’initiative ? « On observe moins de décrochage en sixième. Les élèves restent investis dans les apprentissages. Ils sont plus sereins, et les parents rassurés », remarque Peggy Brulin, conseillère principale d’éducation. Les parents, justement, sont les plus difficiles à convaincre. Surtout ceux dont les enfants ont de bons résultats.
Et les élèves, eux, qu’en pensent-ils ? S’ils ont tous apprécié les temps d’accueil, les meilleurs, comme Noah, sont contents de retrouver leurs notes en cinquième : « Au moins, on peut avoir 18/20 ! » Julie, elle, n’est pas de cet avis : « Quand on est proche de zéro, c’est mieux d’avoir des lettres… Ce qui était bien aussi en sixième, c’est qu’on passait en premier à la cantine. » Même quand il s’agit de manger, les petits sixièmes sont privilégiés. Et ça aussi ça compte !

Thaïs et Anaëlle, au premier rang, sont concentrées. (Photo Thomas Chatriot)

(*) Le prénom a été changé.

Retrouvez les témoignages de ces élèves ICI

Et l’interview d’un spécialiste sur la suppression des notes ICI 

Reportage de Nathalie Picard

« La suppression des notes serait une bonne chose »

Yann Mercier-Brunel, maître de conférences en sciences de l’éducation, est responsable du pôle recherche à l’Espe Centre-Val de Loire (école des futurs enseignants). Il nous livre sa vision de l’évaluation.

Évaluer les élèves, à quoi ça sert ?
L’évaluation doit aider l’élève à mieux apprendre et à progresser. C’est un outil pédagogique, pas une fin en soi.

Pourquoi tout ce débat autour de l’évaluation ?
Aujourd’hui, le problème, c’est qu’elle est censée remplir deux fonctions différentes. D’abord, elle sert à communiquer auprès des parents et établir un bilan qui sera inscrit dans les dossiers d’orientation : c’est une fonction extérieure, qui permet d’attester d’un niveau et de hiérarchiser les élèves. Mais dans la classe, ce n’est pas ça dont les élèves ont besoin. Seuls les meilleurs d’entre eux apprécient de se situer par rapport aux autres. La deuxième fonction de l’évaluation, c’est d’aider les élèves à savoir ce qu’ils sont capables de faire et à comprendre où se trouvent leurs difficultés. La note chiffrée ne remplit pas cette deuxième fonction. La Conférence nationale sur l’évaluation des élèves, qui a rendu son rapport en février dernier, préconise l’abandon de la notation chiffrée jusqu’en sixième inclus. Mais c’est loin de faire l’unanimité.

Comment expliquez-vous ces résistances ?
La notation chiffrée ne date pas d’aujourd’hui. Apparue en 1890, elle est fortement ancrée dans notre société ! L’enseignant est façonné par la note. En sortir lui demande une réelle prise de recul. Même constat du côté des parents, qui veulent garder des notes. la pression sociale est très forte sur cette question. Pourtant je crois vraiement que leur supression serait une bonne chose. Le principal effet de la note, la hiérarchisation des élèves, n’est pas cohérent avec la scolarité obligatoire. À quoi bon hiérarchiser si l’on veut que tous les élèves maîtrisent le socle commun de compétences ?

Que pensez-vous de l’expérience du collège de Château- Renault, qui ne note plus ses élèves en sixième ?
Supprimer la note en sixième, c’est déjà un acte de courage pédagogique, car j’imagine que la pression devait être forte pour la maintenir. Mais dans l’idéal, il faudrait prolonger l’initiative sur toute la scolarité obligatoire, jusqu’à la fin de la troisième. Il faut plusieurs mois à un élève pour comprendre un nouveau mode d’évaluation. Si le système change au bout d’un an, on en perd le bénéfice.

Une bonne évaluation, pour vous, ce serait quoi ?
Tout dépend de la fonction qu’on lui assigne. Vis à vis des parents, un dialogue pourrait avantageusement remplacer la note chiffrée. Ensuite, si l’on considère qu’une bonne évaluation doit permettre de progresser et d’avoir une information claire, l’évaluation bilan, dotée d’une note ou d’une couleur, doit seulement arriver en fin de parcours. À ce jour, l’école ne peut s’en dispenser car c’est une forte demande sociale, mais ça ne suffit pas. En complément, l’évaluation par compétences permet de connaître précisément le processus de progression d’un élève. Au lieu de rester focalisé sur un 8/20, on peut regarder le progrès qu’il a parcouru sur une compétence donnée. C’est ça qui est important. Une sorte d’état des lieux intermédiaire qui donne tout son sens à l’évaluation, car il apporte à l’élève des informations sur la manière dont il peut progresser.

Propos recueillis par Nathalie Picard

Un début prometteur : surprenant, mais décousu

Le deuxième long-métrage d’Emma Lucchini (fille de qui-vous-savez) est une délicate comédie dramatique, saupoudrée de mélancolie. Un casting brillant, mais un scénario foutraque au possible…

Un début prometteur

Le cinéma français réserve parfois de bonnes surprises… Entre les sempiternelles comédies bas du front et les films d’auteur ronflants, les distributeurs osent parfois jouer la carte du changement. Un Début prometteur, signé Emma Lucchini, serait-il une légère bouffée d’air frais ?

Cette adaptation du roman de Nicolas Rey conte l’histoire de Martin, auteur alcoolo en instance du divorce, qui retourne vivre chez son père. L’écrivain retrouve alors son petit frère Gabriel, tombé éperdument amoureux de Mathilde, une femme plus âgée. Derrière ce pitch simpliste se cache en fait une étonnante comédie dramatique. Réussie, déjà, grâce à ses dialogues, à la fois poétiques et cyniques. Réussie, aussi, grâce à un excellent casting.
En premier lieu Manu Payet, second couteau des comédies hexagonales, qui navigue ici à contre-courant. En incarnant le désabusé Martin, il s’essaye à un registre plus grave. Méconnaissable, avec une grosse bedaine, il se cache sous des cheveux hirsutes et une épaisse barbe. Une épave enquillant les clopes. Se noyant dans l’alcool. Manu Payet est sans conteste l’attraction principale d’Un Début prometteur. Autour de lui gravitent Fabrice Lucchini, sobre et délicat ; Veerle Baetens, solaire et divine ; Zacharie Chasseriaud, un peu trop expansif.

Dommage, cependant, qu’Un Début prometteur parte dans tous les sens. La mise en scène est faiblarde, le scénario foutraque au possible. Décousu (les sous-textes s’emmêlent), sans point d’attache (quel personnage suit-on, au final ?), le script manque de profondeur. Reste aussi un troisième acte précipité et trop moyen. Le film de Lucchini fait alors écho à son titre : un début prometteur, torpillé par une fin pleine de fadeur.

 

> Comédie dramatique d’Emma Lucchini. Durée : 1 h 30. Avec Manu Payet, Fabrice Lucchini, Veerle Baetens, Zacharie Chasseriaud

 

NOTE : 3/5

Saint-Avertin : une médiation pour Raith

La situation du petit Raith, à Saint-Avertin, change-t-elle ? Une médiation est en cours…

 On en parlait dans notre précédent numéro : l’association Apajh, spécialisée dans l’intégration des personnes handicapées, était en colère la semaine dernière. Elle accompagne effectivement une famille de Saint-Avertin et Raith, leur fils de 7 ans, autiste, dans leurs démarches concernant l’organisation de sa scolarité.
Le souci ? Selon l’asso, « malgré les préconisations médicales et le souhait de la famille », la mairie de Saint-Avertin « refusait d’accueillir ce jeune garçon en activités périscolaires ». La Ville, elle, invoquait le règlement intérieur et « l’impossibilité d’adapter les réponses ».

Les choses seraient-elles en train de bouger ? Jean-Gérard Paumier, le maire de Saint-Avertin, a envoyé un communiqué à La Nouvelle République, intitulé « Une médiation pour l’apaisement ». Il y explique avoir été en contact avec le père de Raith à plusieurs reprises. « J’ai décidé, en accord avec mon adjointe à l’éducation, madame Marie-Hélène Oudin, de saisir le représentant départemental de l’Éducation nationale, afin de lui soumettre la demande d’inscription périscolaire (…). Je le fais dans un esprit d’apaisement comme c’est mon devoir de maire. » Si le contentieux entre la famille et la commune persiste, le maire précise que « l’ultime solution » serait le recours au juge administratif.

Autiste, Raith est privé d'accueil périscolaire.  (Photo Patricia Lange, pour La Nouvelle République)
Autiste, Raith est privé d’accueil périscolaire.
(Photo Patricia Lange, pour La Nouvelle République)

L’Atelier Ahncé : l’art pour les kids

Tmv est allé à la rencontre d’Ahncé et ses ateliers d’arts plastiques pour enfants.

Atelier Ahncé

Pour l’instant, ils sont quatre depuis début septembre à suivre attentivement les cours proposés par Ahncé, la trentaine, et diplômée bretonne en arts appliqués. Celle que l’on connaît sous le nom d’Anne-Cécile Morin dans la vraie vie se définit « comme une gribouilleuse en tout genre ».
Ce mercredi, Edgar, Aalya, Justine et Marthe, 6 ans, protégés par des tabliers, suivent leur deuxième séance dans le cocon artistique de la graphiste. « Je souhaite les faire travailler sur le livre objet, car je suis très attirée par l’illustration jeunesse. J’aimerais que notre travail puisse déboucher sur la création d’une histoire. Nous avons commencé par l’élaboration de personnages. Mes apprentis se sont dessinés dans un premier temps avec leur famille », indique-t-elle. Ensuite, ils rajouteront des éléments à chaque séance : « Cela peut être des doudous ou des objets qui leur sont familiers puis nous agrémenterons ce livre, baptisé Ma fabrique à histoires, par quelques mots. »

Ahncé compte utiliser différentes techniques pour intéresser les élèves : peinture, collage, outils numériques ou encore visionnage de courts-métrages. « J’aime changer de médium. L’idée est de donner du rythme à mes cours. » Le tout avec une certaine bienveillance, car cette maman de deux enfants croit au potentiel de chacun. « Pour moi, il n’y a pas d’enfant qui ne sait pas faire, ils ont tous des capacités. Il faut juste leur donner le déclic parfois. »

Anne-Cécile Cadio

Atelier d’Ahncé, 64 rue du Grand Marché à Tours. Il reste des places pour cette année. Pour les 5-8 ans, tous les mercredis.
Renseignements : gribouilleetcie.blogspot.fr

Théâtre : à ce projet, personne ne s’opposait

La compagnie Théâtre à cru est en résidence au CDRT. Bientôt prête pour sa grande première. Rencontre.

(Photo Jeanne Roualet)
(Photo Jeanne Roualet)

Un grand mur noir s’étale d’un bout à l’autre de la scène du Centre dramatique régional de Tours. Dans cet univers sombre, seuls un extincteur rouge et un compteur bleu égayent le tableau. C’est le décor de la nouvelle création de la compagnie Théâtre à cru, À ce projet personne ne s’opposait. Alexis Darmengol, co-écrivain et metteur en scène, s’assoit au bord de la scène, face aux membres de son équipe, comédiens, costumière ou créateur son : « Je vais vous présenter les idées qui me sont venues dans la nuit », lance-t-il avant de dérouler, pendant près d’une demi-heure, le fruit de ses cogitations nocturnes. Le proverbe disait bien vrai, la nuit porte conseil !

Son projet de création est né, il y a plus d’un an, d’une réflexion sur les théâtres, « des lieux où l’on peut se rencontrer, penser notre monde et célébrer notre humanité », estime l’auteur. Il s’inspire du mythe de Prométhée, qui vole le feu pour donner aux hommes les moyens de s’élever par le travail et la connaissance. Mais aujourd’hui, que fait-on de ce don ? Partant de cette question, Alexis Darmengol construit une pièce décalée, utilisant l’humour et tous les outils du jeu théâtral contemporain : montage sonore, chant, improvisation…
Mais alors, de quoi ça parle ? « De la confrontation entre un résistant, Prométhée, et le pouvoir, Zeus. Le dieu, qui finit par créer la boîte de Pandore, apporte la guerre et la famine à l’humanité. À la fin du premier acte, c’est bien le pouvoir qui a pris le dessus. Seule l’espérance reste dans la boîte : sera-t-elle un moteur pour rêver d’un autre monde ? » C’est ce que l’on découvre dans le deuxième acte, dont les artistes travaillent actuellement la mise en scène. Habitué à l’écriture de plateau, Alexis Darmengol fait évoluer le texte au fil des répétitions. Il s’est associé avec Marc Blanchet, co-écrivain : « Son écriture, plus littéraire, amène de la fantaisie et une forme d’extravagance à notre texte. » À quelques jours de la première, Alexis Armengol est au four et au moulin : « Bien sûr, je passe beaucoup de temps avec les comédiens. Mais je dois aussi coordonner la musique, le son, la lumière, les costumes… »
Un peu comme un chef d’orchestre.

Nathalie Picard

>>> À ce projet personne ne s’opposait, du mardi 29 septembre au vendredi 9 octobre au CDRT.

EN BREF
AU PROGRAMME
La programmation est disponible sur le site cdrtours.fr. La nouvelle saison est axée sur le jeune théâtre en région Centre, un dispositif de soutien de jeunes comédiens et techniciens. En février et en mai, ils joueront La Dispute, de Marivaux, mise en scène par Jacques Vincey. La première édition du festival de jeune création contemporaine, WET°, aura lieu début avril 2016 : neuf spectacles seront proposés sur trois jours.

CURIEUX Les Partages du mardi, c’est un rendez-vous mensuel d’une heure, dans la salle de répétition du théâtre : une invitation à « participer au bouillonnement artistique et intellectuel » de ce lieu. On connaît la date du premier partage : le 6 octobre, à 18 h. Quant à savoir ce qui s’y passe vraiment, une seule solution : y aller ! Envie de discuter avec les artistes en représentation ? C’est possible grâce aux Rencontres du jeudi, qui permettent un temps d’échange à la fin de certains spectacles.

INFOS PRATIQUES
CDRT – Centre dramatique régional de Tours Théâtre Olympia – 7 rue de Lucé 37000 Tours Ouvert du lundi au vendredi, de 12 h à 18 h 02 47 64 50 50
billetterie@cdrtours.fr
Billetterie en ligne : cdrtours.fr

Chroniques culture #72

Les chroniques culture de la semaine : avec Beirut, Mad Max, Une Belle fin et Traquemage !

LE DVD
UNE BELLE FIN
John May est seul. Son métier ? Quand une personne décède, il doit retrouver ses proches. Un jour, il doit traiter le dossier d’un homme mort sans que personne ne s’en inquiète. Film humaniste, beau et triste, Une Belle fin détricote le délicat sujet des morts anonymes dans la société. Ode à la vie ? Témoignage bouleversant de la solitude ? Still Life (titre en VO) brasse large. Une perle à (re)découvrir, agrémentée de l’interview de son réalisateur en bonus.
A.G.

LA BD
TRAQUEMAGE
Quand l’un des scénaristes les plus en vue du moment, Wilfrid Lupano, rencontre le dessinateur tourangeau le plus doué de sa génération, Relom, cela donne Traquemage, beau pastiche d’Heroic fantasy décalé. On y croise un berger héros malgré lui, une brebis déjantée, des Trolls franchement crétins, une fée très portée sur la bouteille et surtout un bon Pécadou, fromage de chèvre qui déclenche toute l’histoire. Mais chut, à vous de savourer cette histoire hilarante.
Hervé Bourit

LE CD
BEIRUT NO, NO, NO
Après des années de silence, Beirut revient avec sa pop-folk doucement mélancolique. Il faut dire que son maître à penser Zach Condon est aussi connu pour être un big boss de la dépression. Beirut accouche d’un quatrième album parsemé d’influences traditionnelles d’Europe de l’Est et de cuivres. Intéressant à bien des égards, enregistré en quinze jours à peine, l’offrande des Américains a ce petit goût de nostalgie, un côté désuet pas désagréable.
A.G

LE JEU VIDÉO
MAD MAX
Défouloir musclé pour joueurs « testostéronés » en mal de sensations fortes, Mad Max déboule sur consoles nouvelle génération dans un jeu d’action post-apocalyptique en monde ouvert. Au programme de ce titre, des courses-poursuites de folie, des combats à revendre contre des gangs pour qui tous les coups sont permis et customisation de son véhicule pour construire la machine de guerre ultime.
> Warner Bros, + 18 ans, PC, PS4, Xbox One, 50 à 70 €.
L. Soon

Sport lol #31

L’actu sport et insolite de la semaine, avec cette fois-ci, un spectateur légèrement imprudent et une grosse boulette en live.

TU L’AS DIT !

« Je lui ai dit que c’était un guignol et qu’il n’allait pas durer longtemps dans le monde du football. » Jean-Michel Aulas, président de l’OM, en parlant de Vincent Labrune de l’OL. Des propos qui font suite aux agressions dont a été victime Mathieu Valbuena, ancien Marseillais désormais Lyonnais, lors du match opposant les deux équipes dimanche soir.

ÇA C’EST FAIT !

On ne sait pas trop s’il voulait avoir une jolie photo mais au Grand Prix de Singapour, un jeune type en bermuda s’est incrusté sur la piste. Tranquilou, dans un virage où les pilotes arrivent à 280 km/h. Bref, pas du tout dangereux.

LE TOP

263 mètres ! C’est la longueur qu’a parcourue le Letton David Dudelis, sur son BMX, en… nose manual. Soit une figure qui consiste à rouler en équilibre uniquement sur sa roue avant.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=HlmcxPjKJZo[/youtube]

LE FLOP

La mannequin et – surtout – journaliste sportive Alejandra Buitrago a fait une petite boulette. Lorsqu’on lui a demandé en direct qui était son footballeur préféré, elle a répondu : « Lionel Messi, car il est Colombien évidemment ! » (Messi est Argentin, NDLR). Pauvre Alejandra…)

Les Gourmandises à roulettes : mon joyeux food truck

Nouveau venu aux 2 Lion,s le food truck Les Gourmandises à Roulettes. Très bons sandwiches, accueil tout sourire et pas cher : que demande le peuple ?

Les Gourmandises à roulettes a ouvert début septembre. Au menu, sandwiches, quiches, mini-pizzas, boissons. (Photos tmv)

Quoi ? Encore un food truck ?! Hep hep, on vous voit venir d’ici, avec vos gros sabots. Bon, avouons-le, on s’est dit la même chose au départ. Sauf que Les Gourmandises à roulettes (c’est son nom tout mignon) ne pioche pas dans le burger. Et qu’en plus, il a pris ses quartiers aux 2 Lions, à deux pas de L’Heure Tranquille. Bref, un peu de sang neuf dans un coin pourtant bien sympa, mais qui ne remue pas beaucoup.
« Artisan boulanger pâtissier snacking » est placardé sur le camion. Derrière un tas de sandwiches appétissants, il y a Maud et ses yeux bleus rieurs. Débordant d’enthousiasme, tout sourire, rayonnante. Elle a la conversation facile, motivée comme tout à l’idée de faire marcher ce food truck. Un concept lancé par Eugénie et Yann, les propriétaires de la boulangerie Les Gourmandises de Montjoyeux. Eux voulaient se diversifier. Et Maud avait un rêve. « J’en avais marre du chômage ! Et en plus, j’adorais leur pain », lance-t-elle en riant. L’affaire est scellée, Eugénie et Yann ouvrent les Gourmandises à Roulettes.

Ni une ni deux, Maud se jette aussi dans l’aventure. Ravis, les boulangers de Montjoyeux lui signent un CDI dans la foulée. « Une belle aventure humaine ! » Maud commence à préparer ses sandwiches à 7 h du matin. « Ici, c’est que de l’artisanal. Et du local ! Les produits sont frais. Le fromage, par exemple, vient du marché Montjoyeux. »
La jeune femme a une pêche d’enfer (on a l’air malin, nous, avec notre air zombie couché à 4 h du matin…) et ne cesse de dire qu’elle est « contente de ne plus travailler dans un bureau ». Et surtout « de pouvoir parler à plein de gens ». Côté produits, c’est du sans-faute (mention spéciale pour les pâtisseries qui donnent envie de prendre cent kilos pour l’occasion). Simple, mais efficace. Rapide et pratique. Les Gourmandises à roulettes est un petit nouveau qu’on aime déjà et qui a plein d’idées en tête pour se développer et prospérer. Petit deviendra grand, on l’espère.

AU MENU

DANS L’ASSIETTE
L’épicé doux (au chorizo et chèvre) nous tentait… Mais sur les conseils de Maud, nous avons testé le sandwich Tex-Mex, avec son poulet épicé, oeufs, sa salade croquante, garni de mayonnaise. Tous les produits sont du matin. Plein de fraîcheur, il mérite aussi un point bonus pour son très bon pain à l’huile d’olive et au sézame. En dessert, l’éclair coco est un délice !

L’ADDITION
Nous avons opté pour la formule menu, avec un sandwich, une boisson et une pâtisserie. Le tout nous est revenu à 6,90 €. Comptez 7 € pour un menu salade, 2,50 € le croque-monsieur ou encore 1 € la baguette.

EN PRATIQUE
Le foodtruck Les gourmandises à roulettes se situe aux 2 Lions, à côté de l’école Polytech, en face de FedEx, le long du tram (sortie Heure tranquille). Ouvert du lundi au vendredi, de 11 h à 13 h 30. Contact : les gourmandises à roulettes sur Facebook, ou 02 47 42 92 52.

Une minute sur le web #65

Au programme de notre dernière rubrique « buzz », de la photo magnifique, des burgers de dingue, le bouton j’aime pas sur Facebook et le plus grand rollercoaster du monde.

Tu aimes l’art ? Tu aimes les burgers ? Tu as faim ? File sur le blog de Fat and furious burger : on y trouve des burgers revisités sous un angle culinaire et artistique, avec mise en scène folle et les ingrédients pour le réaliser. Slurp !
> fatandfuriousburger.com

TÉLÉ
CHAÎNE CULTE ?
Avis aux nostalgiques ! Le studio d’animation américain Nickelodeon va lancer une chaîne télé : The Splat rediffusera tous les dessins animés cultes des années 90. Par exemple ? Les Razmoket, Doug, La famille Delajungle ou encore Hé, Arnold !

INSOLITE
MOI VOULOIR ÊTRE CHAT
Cat Street View, c’est une sorte de Google street, mais avec des photos prises à hauteur d’un… chat ! Inventée par la mairie d’Onomichi (Japon), elle permet de découvrir la ville à 25 cm du sol, comme si vous étiez un gros matou. Idéal pour découvrir la ville autrement. Miaou.

TUMBLR
OUST LES CLICHÉS !
Sartorial Science, c’est le tumblr qui démolit les a priori sur les scientifiques. Ce qu’il montre ? Des chercheurs universitaires loin des clichés habituels. Au programme, fiches descriptives et photos de laborantin(e)s stylés et fashion. Classe !
> sartorial-science.tumblr.com

MANÈGE
AAAARGH !
Le parc Cedar Point (dans l’Ohio) a fait fort : il est en train de réaliser le Valravn, un rollercoaster dans lequel vous pourrez effectuer une chute libre de… 67 mètres ! Tant qu’à faire, celle-ci se fera à 90°, et à la vitesse de 120 km/h. Inauguration prévue en 2016.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=ZEWkK0WJZjc[/youtube]

INSTAGRAM
PHOTO CHIC ET CHOC
Dmitry Markov fait partie des trois jeunes photographes qui viennent de remporter le concours organisé par Instagram et Getty Images. Ce Russe montre la solitude de certains enfants de son pays, la difficulté de leurs quotidiens et s’intéresse beaucoup aux orphelins. Magnifique.
> instagram.com/dcim.ru
BUZZ_INSTAGRAM

Horoscope wtf du 23 au 29 septembre 2015

« Eh, Marcel ? T’aurais pas vu mon journal ? Je voulais lire mon horoscope… » « T’inquiète, Bébert, lis tmv, ça va te faire du bien ».

wtf

BÉLIER (SPÉCIAL MOUNDIR DE KOH LANTA, CAR ON NE S’EN LASSE PAS)

Amour
« Je pensais venir avec un esprit de Farc… Et finalement je repars avec un cœur de Roméo. »
Gloire
« On vient d’éclater six scorpions. Laisse tomber, on se croirait dans Avatar ! » Beauté « On pourrait lui confier une mer, le mec ferait le Code de la route aux poissons. »

TAUREAU

Amour
Avec vous, c’est Rencontres du troisième slip.
Gloire
Tel un saumon des rivières, vous êtes seul(e), envers et contre tous.
Beauté
Uranus vous ordonne de vivre nu(e) à partir de samedi. Et vu le nom de cette planète, on vous conseille d’obéir.

GÉMEAUX

Amour
Votre coeur s’effrite.
Gloire
Mais vous adorez les frites.
Beauté
Coïncidence ? Je ne crois pas !

CANCER

Amour
Bon sang, vos photos de couple sur Facebook sont d’un niais. ‘Manquerait plus que vous vous surnommiez « bébé », tiens.
Gloire
Estomac sur pattes et face de patate.
Beauté
Des airs de Robert Hue.

LION

Amour
Et si l’horoscope tmv s’arrêtait la semaine prochaine, hein ?! Vous y avez pensé ?
Gloire
Arrêtez de mordre le facteur. Achetez-vous un chien.
Beauté
Pas de pot pour votre peau. Filez au pot.

VIERGE

Amour
Même Derrick n’était pas aussi chiant.
Gloire
Vous n’avez pas la langue dans votre poche. D’un côté, ça ne doit pas être très pratique.
Beauté
Petit bourrelet deviendra beau.

BALANCE

Amour
Amourette.
Gloire
Bistouquette.
Beauté
Tartiflette.

SCORPION

Amour
DSK ne serait pas fier de vous. C’est dire…
Gloire
La chasse d’eau aura votre peau.
Beauté
Rasez ce mono-sourcil. Emmanuel Chain n’est plus dans la vibe.

SAGITTAIRE

Amour
Vous êtes le/la meilleur(e). Ne l’oubliez jamais <3
Gloire
Si tu es bossu, sans bras, ni jambes, ne t’inquiète pas : tu es une madeleine.
Beauté
Tel un bon gros kebab, vous illuminez les nuits des gens.

CAPRICORNE

Amour
Un doute sur sa fidélité ? Torturez le/la en lui passant le nouveau clip de Francis Lalanne.
Gloire
Plus facile à durcir qu’à traire.
Beauté
Le ver solitaire est votre ami.

VERSEAU (LE DOCTEUR TMV A DIAGNOSTIQUÉ VOS PHOBIES. DÉBROUILLEZVOUS POUR EN SAVOIR PLUS. )

Amour
Halitophobie.
Gloire
Angrophobie.
Beauté
Pogonophobie.

POISSON

Amour
Sur un malentendu, ça peut marcher.
Gloire
Le mot le plus long en allemand est Rindfleischetikettierungsüberwachungsaufgabenübertragungsgesetz. Ça vous la coupe ?
Beauté
Comme Claudia Sniffeur.

J’ai couru mon premier marathon

À 50 ans, Xavier a choisi de courir son premier marathon sous les couleurs de tmv. Il boucle le parcours en 3 h 50 et avec le sourire. La clé de la réussite, selon lui : la préparation ! Moments choisis…

AVANT LE DÉPART
J’ai été très rigoureux dans ma préparation. J’ai dû adapter ma vie pour caser les quatre entraînements hebdomadaires. Et j’ai fait attention à ne plus trop faire la fête… LE DÉPART Je pars plutôt confiant. J’ai suivi ma préparation à la virgule près. Mais bon, comme c’est mon premier marathon, il y a quand même une vraie part d’inconnu. Et puis, j’entends des choses autour de moi, dans le sas de départ : le mur des 30, tout ça. Ça fait un peu peur… Et puis arrive la musique, le départ, quelque chose monte en moi : c’est parti ! LE

10E KILOMÈTRE
Dans les 10 premiers kilomètres, j’essaie de me caler. Je suis les meneurs d’allure, mais j’ai l’impression qu’ils vont un peu plus vite que l’allure prévue. Alors, je cherche les 5’20’’ au kilo qui doivent m’emmener à mon objectif de 3 h 45. Ça me prend quelques kilomètres, mais je me cale.

marathonLE 28E KILOMÈTRE
28 kilomètres, c’était mon max à l’entraînement. Quand je passe la borne du 28, je plonge dans l’inconnu, je commence à appréhender un peu. J’appréhende un peu le mur des 30 mais, finalement, il passe sans trop de douleur. Je commence à voir pas mal de gens qui s’arrêtent, pris de crampes, qui coincent vraiment. Je me dis, peut-être que c’est bientôt mon tour !

LE 35E KILOMÈTRE
Là, ca devient vraiment plus difficile. Surtout au niveau des jambes. Le cardio, ça va mais les jambes se raidissent. La douleur est là. Heureusement, le public m’aide. C’est ce qui est grisant dans un marathon : ce public qui te transporte et qui te permet de surmonter les moments compliqués.

LE 38E KILOMÈTRE
« À mon avis, c’est gagné », c’est ce que je me dis intérieurement. Je cours un peu mécaniquement, j’oublie la douleur. C’est vraiment au niveau de la tête que ça se passe. C’est la tête qui m’emmène. Et puis, je n’étais pas seul dans ce marathon et la présence de mes compagnons de course m’aide beaucoup.

LE 41E KILOMÈTRE
Le public à l’arrivée est incroyable ! Je me retrouve comme à l’arrivée du Tour de France. C’est serré, il n’y a plus que mon passage à travers la foule, tout le monde crie mon nom. C’est vraiment enivrant. Ça me transporte.

ET APRES ? MARATHON 05

Je suis heureux, très heureux d’avoir réalisé cette performance. On est beaucoup de marathoniens, mais en faire partie, c’est un aboutissement. Les heures d’entraînement, tous les sacrifices, je ne les ai pas faits pour rien. L’entraînement me paraît, a posteriori, plus dur que la course elle-même, mais tellement essentiel.

Au cœur du tournage : Tours montre sa bobine

Tmv a suivi Pepiang Toufdy, jeune réalisateur, pour le tournage de son court-métrage, en collaboration avec Arcades Institute. On vous refait le film.

Pepiang Toufdy, réalisateur du court-métrage (Photo tmv)

Vendredi matin. Il est un peu plus de 9 h. La gare de Tours somnole encore. Une petite mamie vient valider son ticket dans l’une des machines à composter. Elle n’a pas vu qu’une caméra la zieutait : elle vient de passer dans le champ et fait légèrement (restons gentil) louper la scène. Parce que ce jour-là, Tours est un immense plateau de tournage. C’est aujourd’hui que le court-métrage Daymane Tours est mis en boîte. Son réalisateur ? Pepiang Toufdy. Hyperactif et gros nom de la culture en Touraine. Il n’a même pas 30 ans mais a déjà à son actif un long-métrage et plusieurs courts ; il est aussi le créateur du festival Imag’In. L’homme ne s’arrête jamais.
Ce matin-là, Pepiang dirige son équipe technique d’une main de maître. Costard classe dans les tons gris, baskets et casquette. Il ne lâche pas sa tablette qui lui permet de suivre ce que filme la caméra en direct. Il court partout. Le réalisateur n’a même pas les traits tirés, alors qu’il revient d’un aller-retour express à Washington (hyperactif, qu’on vous a dit). « Action ! », crie-t-il dans l’écho de la gare. Un TGV déverse son petit lot de voyageurs. Tous et toutes sont figurant(e)s. Tous et toutes de Tours. Essentiel, car ce court-métrage se veut quasiment à 100 % tourangeau. De l’équipe technique aux figurants, en passant par le cinéaste et les lieux de tournage. La voie B de la gare voit la même scène se jouer plusieurs fois. Les figurants remontent dans le train. Effectuent les mêmes gestes, encore et encore. Pepiang Toufdy est visiblement du genre perfectionniste : « On la refait ! », lance-t-il, toujours tout sourire. Quatrième prise. Il veut le cadrage parfait. « Encore une… Pour le plaisir ! » Les figurants ne se font pas prier et ne se plaignent pas. Même quand ils rejouent le même trajet pour la dixième fois, dans le hall. « Oh, bah on est là pour ça. Bon ceci dit, c’est la première fois que j’ai un sac à dos et une valise vides ! », plaisante l’un d’entre eux. Une autre essaie de se dégourdir. Elle fait le pied de grue devant la photocopieuse et le Photomaton… depuis une demi-heure. Mal aux jambes ? « La prochaine fois, je prendrai des baskets, oui ! »

Au loin, Manda Touré se marre entre chaque prise. Mais dès que la caméra tourne, elle se transforme. Sérieuse, concentrée, pro. Manda, c’est un peu l’actrice principale de ce court-métrage. Daymane Tours raconte effectivement l’histoire d’une jeune migrante qui arrive à Tours, après avoir traversé plusieurs pays. Elle rencontrera par hasard une Tourangelle et se liera d’amitié avec elle. Ainsi qu’avec sa famille et son grand-père, un homme qui a vécu dans une Afrique qu’il adore. En résumé ? Un film humaniste et d’actualité.

MAMIE REBELLE ET KLAXON DE BUS

Emballé, c’est pesé. L’équipe a fini ses prises dans la gare. Au même moment, débarque un trio sur qui se tournent tous les regards. Philippe du Janerand, Jacques Boudet et Céline Vitcoq sont les têtes d’affiche du court-métrage. Le premier a tourné dans plus de 100 films (Nikita, Taxi, Monsieur Batignole, Les Choristes…). Le second est une vraie gueule de théâtre, un grand bonhomme qui a tourné avec Blier et Lelouch. La troisième est connue pour son rôle de Wendy dans la série Plus Belle la vie. Une actrice qui, d’ailleurs, ne passe pas inaperçue, ce vendredi. « Oh my god, mais c’est Wendy de Plus belle la vie ! Faut que j’prenne un selfie avec ! », s’excite une ado, sur le parvis de la gare. Ses copines se moquent gentiment : elle n’ose pas aller demander une photo à la jolie blonde qui vient de finir sa scène.

Manda Touré, en plein tournage (Photo tmv)

L’ambiance est bon enfant. Pendant que Pepiang, Manda, Céline et la petite équipe technique s’appliquent à bosser leur champ/contrechamp, les bénévoles, eux, sont en pleine galère. La raison ? Elle tient en deux mots : gare, midi. Il y a désormais bien plus de monde que ce matin. Et personne ne doit passer derrière les actrices. La plupart des passants acceptent sans rechigner. Une petite mamie n’est pas de cet avis : quand l’équipe lui demande gentiment de faire un détour d’environ – allez, soyons large – deux mètres trente pour contourner la caméra, celle-ci balance un « Oh je m’en fiche, c’est pas grave. Je vais prendre mon bus ! » Bon… Si on refaisait la prise ?
Quelques mètres plus loin, des badauds s’agglutinent et observent la scène. « Ne regardez pas vers nous ! Faites comme si on n’était pas là ! », lance l’assistant-réal’. Forcément, pour ce court-métrage sur une migrante, il vaut mieux éviter l’effet reportage de JT avec des gugusses qui font coucou à la caméra. Au même moment, un homme visiblement éméché, parfumé au whisky, débarque derrière la caméra en baragouinant « On vise plus haaaut, la kalaaach’ » (nota bene : … euh, pardon ?). En fond sonore, un bus klaxonne un cycliste qu’il a failli percuter. Deux minutes plus tard, c’est une voiture immatriculée dans la Vienne qui se trompe de chemin et se met à rouler sur le parvis de la gare jusqu’à l’entrée. L’équipe aurait dû prévoir un bêtisier…

UNE CENTAINE DE FIGURANTS

Cela fait déjà quatre heures de tournage. Pepiang Toufdy navigue entre son équipe, les figurants (qui demandent une photo souvenir), une équipe télé de France 3… « Mais je suis tellement content et ravi. Je travaille avec des comédiens que j’ai toujours appréciés. Ce projet, c’est une lourde responsabilité », soulignet- il. Lourde responsabilité qu’Arcades Institute a confiée sans hésiter à Pepiang. Car ce sont eux qui sont à la base de tout ça. L’espace culturel tourangeau a en effet créé les « Essentiels » : l’idée est de permettre à un jeune scénariste-réalisateur de se lancer dans une oeuvre de fiction de court-métrage dans un lieu patrimonial de la ville.
« On voulait un projet ambitieux, plus visible et qui touche un large public. Le court-métrage était tout trouvé, puisque Tours est une ville de cinéma. L’idée est de faire un festival de création, pas de diffusion », précise Jean-Pascal Jauzenque, l’un des propriétaires d’Arcades. L’acteur Philippe du Janerand est alors mis dans la boucle. Il jouera non seulement dans le court de Pepiang, mais sera aussi son parrain. « Philippe a une liste de contacts longue comme le bras. Il nous a beaucoup aidés », enchaîne Jean-Pascal Jauzenque. Une subvention de 10 000 € dans la poche, des autorisations de tournage dans les lieux patrimoniaux de Tours et hop : il ne reste plus qu’à Elsa, de l’équipe les Essentiels, à recruter les figurants. L’appel lancé sur les réseaux sociaux cartonne. « Les Tourangeaux se sont mobilisés. On a trouvé une grosse centaine de figurants en huit jours », précise Elsa.

Retour plateau. Les estomacs gargouillent. Il est midi passé. Pas de temps mort, il faut aller au foyer des jeunes travailleurs pour y tourner une scène. Pepiang et son équipe embarquent le matos et filent rue Palissy. Il faudra attendre un peu pour découvrir Daymane Tours, court-métrage tourangeau jusqu’au bout de la bobine. D’ici à septembre 2016, Arcades et leur projet « Les Essentiels » auront soutenu trois autres cinéastes du coin. Avec toujours un mot d’ordre : un film tourangeau, capable de faire ensuite sa route dans les festivals français.

Reportage et photos par Aurélien Germain

>> Notre galerie photos

Agents très spéciaux : James Bond version pop

Une comédie d’espionnage décalée, au coeur des sixties. Loin d’être inoubliable, mais suffisamment divertissante.

Agents très spéciaux

Ce n’est pas nouveau : depuis plusieurs années, le monde du cinéma – Hollywood en tête – semble se complaire à patauger dans la grande mare de la crise d’inventivité. Remakes, reboots, spin-off… Rien n’y fait, les idées originales n’existent plus. À court d’idées, les réalisateurs et les studios ? On répondrait aussi par l’affirmative avec cet Agents très spéciaux, Code U.N.C.L.E. Énième remake, encore et toujours. Ce coup-ci, une relecture de la série télé de 1964. Un feuilleton culte diffusé sur NBC à l’époque, signé Norman Felton et Sam Rolfe.

Quoi de mieux, alors, que d’engager le cinéaste britannique Guy Ritchie derrière la caméra ? Le réalisateur de Sherlock Holmes et RockNRolla – et accessoirement ex de Madonna, si cela vous intéresse… – est loin d’être un manchot côté mise en scène. Preuve en est ici encore, dans un film survolté et dynamique, où deux agents, un Russe et un Américain, sont obligés de faire équipe pour mettre deux, trois torgnoles à une organisation criminelle plutôt friande d’armes nucléaires…
Sans aucune méga star à l’affiche malgré son gros budget, Agents très spéciaux remplit brillamment son objectif : être un film d’espionnage décomplexé, fun mais qui n’oublie pas les bonnes scènes d’action. Bourré de second degré (cette scène de la montre, aux accents de western) et de répliques savoureuses, il enquille les clichés tout en les parodiant.

En se la jouant James Bond version pastille pop, Guy Ritchie fait parfois penser à la comédie d’espionnage Kingsman (2015) et insuffle un grain de folie dans un genre balisé. Dommage, toutefois, que le casting ne sache profiter pleinement de l’occasion : Henry Cavill, l’ex-Superman bodybuildé de Man Of Steel (2013), et Armie Hammer, précédemment vu dans le flop Lone Ranger, peinent à créer un tandem crédible. Loin d’être cabotin, ce duo n’est simplement pas complémentaire.
Dans cette dose de ciné à l’ancienne, délicieusement vintage, Agents très spéciaux est aussi d’une élégance british typique. Raffiné tant dans ses costumes, que ses coiffures et ses décors. Tout y est esthétique et assumé. Et par ailleurs nourri d’une fantastique BO, rappelant dans son esprit et son utilisation le cinéma de Tarantino : des morceaux de musique frais, entraînants, dépoussiérant le genre et faisant péter les conventions. Les cinéastes britanniques semblent définitivement être les meilleurs pour marier espionnage et comédie…

NOTE : **
Espionnage/comédie (États-Unis / Grande-Bretagne), de Guy Ritchie. Durée : 1 h 57. Avec : Henry Caville, Armie Hammer, Alicia Vikander, Elizabeth Debicki…

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=ST9IdB70zNw[/youtube]

NOTATION :
**** CULTEissime
*** TOPissime
** PASMALissime
* BOFissime
X NULissime

Une monnaie made in Tours ?

Une monnaie locale à Tours ? Mais c’est quoi donc ? Tmv a rencontré Sarah, Bruno, Nathalie et Stéphane, membres du collectif citoyen à l’origine du projet. Réponses à cinq questions basiques, histoire d’y voir plus clair.

Trogo, rabelaise, turon ou martin, pour choisir le nom de la future monnaie, rendez-vous sur monnaie-locale-valdeloire.org. (Photo tmv)
Trogo, rabelaise, turon ou martin, pour choisir le nom de la future
monnaie, rendez-vous sur monnaie-locale-valdeloire.org. (Photo tmv)

1. À quoi ça sert ?

Partager une monnaie locale, ça permet de relocaliser des activités économiques sur un territoire, de donner plus de visibilité aux circuits courts déjà existants et aussi de créer du lien entre les gens.

2. Comment ça marche ?

Une association gère la monnaie. Après une adhésion symbolique, une personne peut échanger, auprès d’un comptoir, un euro contre une unité de monnaie locale. Les unités sont utilisées auprès d’un réseau de prestataires basé sur des valeurs et des pratiques communes, précisées par une charte éthique et un cahier des charges. Par ailleurs, les euros échangés sont placés auprès d’une banque partenaire et prêtés sur le territoire, pour soutenir des projets générateurs d’emplois.

3. Est-ce bien légal, tout ça ?

On s’appuie sur une évolution législative récente, la loi sur l’économie sociale et solidaire de juillet 2014, qui reconnaît les monnaies locales complémentaires.

4. Et cette monnaie, elle a un petit nom ?

Justement, on vient de lancer un sondage ouvert à tous pour le trouver. Et nous ne sommes pas à court d’idées : une cinquantaine de noms sont proposés, des termes en lien avec l’histoire, le patrimoine ou la littérature, mais aussi des jeux de mots.

5. La planche à billets va bientôt tourner ?

Aujourd’hui, on travaille encore sur les grands principes. Une démarche démocratique et citoyenne, ça prend du temps ! Il nous reste beaucoup à faire d’ici le lancement de la monnaie, prévu au printemps 2016. Et avant d’imprimer les billets, il faut déjà les créer. Avis aux graphistes intéressés.

 

Nathalie Picard

Enfants : Un anniv’ 100 % foot

Tmv a déniché un lieu original pour fêter son anniversaire : le Five. Un hangar aménagé pour le football indoor.

Il est un peu plus de 14 h ce samedi après-midi de septembre au Five. Gabriel et Edouard, deux copains tourangeaux, soufflent leur huitième bougie. Ils ont invité pour l’occasion une dizaine de camarades de classe. Equipés d’une tenue de sport, les petits joueurs sont impatients de pouvoir s’adonner à leur passion favorite durant deux heures. Premier coup de sifflet de l’arbitre (le papa d’Edouard se prend au jeu), la partie commence sur l’un des six terrains sur gazon synthétique mis à disposition par l’établissement. On se croirait chez les pros : Les petits joueurs s’invectivent, se tâclent et crient aux erreurs de l’arbitrage.

« Il faut qu’il y ait au moins un adulte qui encadre, pour éviter tout dérapage », indique Emma, l’une des mamans présentes. « L’objectif est que les enfants passent un bon moment, continue Frédéric, le papa de Gabriel. Cela doit rester un échange sportif , il n’y a pas de perdant ni de gagnant ! » C’est la mi-temps, les jeunes footballeurs reprennent leur souffle. Karl, 7 ans et demi, fan de Benzema, en profite pour suivre le championnat de ligue 1 retransmis sur grand écran. « Ils vont bien dormir ce soir », lance Julie, une autre maman qui assiste à la rencontre depuis le bord du terrain.
La fin du jeu approche… « Le petit plus ? », demande la directrice des lieux, Sandy Levittas, ancienne grande joueuse de football. « Nous proposons une retransmission vidéo du match ! »

Anne-Cécile Cadio

Infos et réservation Formule Anniversaire (comptez un bon mois à l’avance) : le Five, 15 avenue du Danemark à Tours Nord au 02 47 51 62 40.

Plus d’infos sur lefive.fr

Folie douce : pause thé, sucrée-salée

L’équipe de tmv a fait un petit tour à Folie Douce, un salon de thé implanté à Tours qu’on a beaucoup aimé.

À 24 ans, Anne-Sophie Oger a ouvert son premier restaurant. (Photos tmv)
À 24 ans, Anne-Sophie Oger a ouvert son premier restaurant. (Photos tmv)

A peine franchi le seuil du salon de thé, notre regard lorgne sur la cloche en verre qui trône sur la table. Bien abrité, le brownie au chocolat nous ouvre l’appétit. Plus loin, des coupes de panna cotta nous narguent derrière la vitrine du comptoir. Disposées ici et là, ces petites douceurs font qu’à peine installé, on pense déjà au dessert que l’on va commander ! Folie douce, le salon de thé d’Anne-Sophie Oger, a ouvert il y a 4 mois, le 12 mai : le jour de ses 24 ans.
Lassée de la hiérarchie en restauration gastronomique, la jeune femme rêvait d’autonomie et de liberté. Son idée : ouvrir son propre salon de thé et proposer une petite restauration, simple et saine. Un grand sourire aux lèvres, elle semble maintenant dans son élément : « À part les pâtes à tarte, tout est fait maison avec des produits frais et de saison », précise-t-elle avec fierté.

Chaque jour, trois sortes de salades, une quiche et un plat chaud sont au menu. Seule aux commandes, la restauratrice gère tout, des achats au service. Regrette-t-elle l’ambiance de la brigade de restaurant ? Sûrement pas ! « C’est le jour et la nuit ! Le contact avec les clients, ça me motive : j’ai envie de faire de la qualité, de soigner la présentation. »
Et quand les plats arrivent, ça se voit : sur un lit de salade verte et de radis roses, les bâtonnets de pommes sont agencés en étoile et les toasts au chèvre décorés de romarin. Pourtant, ce mardi-là, le restaurant est quasiment vide. Une tasse de chocolat chaud à la main, seuls deux touristes prennent un bain de soleil sur la terrasse, dans la rue piétonne. Ils s’apprêtent à reprendre le chemin de la Loire à vélo. Nous, on reviendrait bien cet hiver, pour découvrir la nouvelle carte. Ambiance « cocooning » annoncée par la gérante : soupes, jeux de société et coin lecture.

Nathalie Picard

AU MENU
Image19UN PLAT
Nous avons profité de la carte d’été, qui fait la part belle aux salades. Nous avons choisi celle au chèvre chaud, miel et romarin, pleine de couleurs, un mélange de saveurs tourangelles et provençales, histoire de prendre un peu le soleil avant l’automne. En dessert, une mousse au chocolat maison, joliment décorée d’une framboise et d’une feuille de menthe : un délice !

L’ADDITION
La formule plat + dessert nous a coûté 12,50 €. On peut choisir l’entrée et le plat au même prix. Pour les gros mangeurs, mieux vaut choisir le menu entrée + plat + dessert à 16,50 €. Il faut rajouter 1,50 € pour un café et 3,80 € pour un thé ou une infusion.

EN PRATIQUE
Folie douce se trouve au 21 rue du Change, entre la rue des Halles et la place Plumereau.
Ouvert du mardi au dimanche de 10 h à 19 h. Contact : 06 32 91 14 62 ou 02 47 61 06 01.

10 & 20 km de Tours : gare aux pièges !

Dimanche, c’est l’heure de vérité. Avant de se lancer sur 10, 20 ou 42,195 km, on stresse un peu. Et c’est là que l’on peut faire des erreurs. Déminage…

marathon

1.Vouloir rattraper le temps perdu

C’est comme pour les révisions : juste avant l’épreuve, pris de panique, on peut être tenté de tout relire, de tout refaire. En course à pied, surtout pas ! Si vous avez raté quelques entraînements de votre plan, ne tentez pas de les caser cette semaine. Pris de doute sur vos capacités, ne tentez pas de vous rassurer avec une dernière sortie. Tout ce que vous allez faire, c’est brûler de précieuses cartouches pour le jour J. Un seul mot d’ordre pour ces ultimes journées : le repos (on dit affûtage, pour faire plus sport).

2. Se goinfrer pour prendre des forces

Oui, durant les deux à trois jours qui précèdent la course, il faut absolument se constituer des réserves en glucides qui vont permettre à l’organisme de gérer l’effort intense et prolongé qu’on va lui demander. Mais il est important de bien cibler les apports. Ce sont les apports en sucres à assimilation lente qui sont importants. Il ne faut surtout pas en profiter pour accroître les apports en lipides. On mange des pâtes, du pain blanc, du miel, on boit des boissons énergétiques et beaucoup d’eau. Et on évite les carbonara.

3. Jouer la nouveauté

Là encore, poussé par le stress des derniers jours, le coureur est parfois tenté de changer au dernier moment des éléments de son équipement ou de ses habitudes. Mieux vaut éviter… Ce n’est pas lors de la dernière semaine (et encore moins le jour de la course) que vous aller tester une nouvelle gourde de ceinture, une nouvelle paire de chaussures ou un gel énergétique. Restez en territoire connu, ayez confiance en votre pratique habituelle.

EN BREF
EN PRATIQUE
Le retrait des dossards pour les 10 et 20 km de Tours et le marathon a lieu cette année au Village partenaires à l’hypermarché Géant Casino La Riche. Le retrait des dossards est possible le dimanche de la course, à l’Université François-Rabelais, entre 6 h et 11 h. Vendredi 18, de 10 h à 19 h et samedi 19, de 9 h à 20 h.

S’INSCRIRE
Si vous n’êtes pas encore inscrit, vous pouvez encore le faire (sauf pour le marathon), le vendredi 18 ou le samedi 19 au village partenaires à l’hypermarché Géant Casino La Riche. Attention, pensez à vous munir de votre certificat médical, sans lequel aucun dossard ne sera distribué. Pas d’inscription possible le jour de la course.

ÉQUIPE TMV
Cette année encore, les petits tee-shirt roses vont faire le show sur les 10, 20 et même sur le marathon ! Bravo aux 50 gagnants (liste sur notre site www. tmvtours.fr) à qui nous offrons l’inscription et le fameux tee-shirt. Et bonne course à tous !

Spectacles : nos coups de cœur pour la saison AZ Prod’

Ce jeudi 17 septembre, la société de production AZ Prod’ a présenté la programmation de cette nouvelle saison 2015-2016. Tmv y était et a déjà repéré ses coups de cœur. Et vous ? 

Pour cette nouvelle saison, une trentaine de spectacles ont déjà été calés par AZ Prod’. Une grande partie se déroulera de nouveau au Centre Vinci, à deux pas de la gare.
Outre les concerts et les humoristes, le théâtre aura de nouveau sa place. « C’est la troisième saison de théâtre au Vinci. L’an dernier, on a fait huit pièces. Certaines n’ont pas marché, d’autres si. Les gens aiment les têtes d’affiche et les pièces où on rigole. On l’a retenu ! », a indiqué Julien Lavergne, la tête pensante d’AZ Prod.

Côté coups de cœur, l’équipe de tmv a notamment repéré :

Melody Gardot

Elle marie jazz et blues à la perfection. Son dernier album, Currency of man (excellent au demeurant), est sorti cet été et a plutôt bien marché. Sa voix magnifique va rendre fou le grand théâtre de Tours. « Elle jouera dans un lieu historique. C’est une belle artiste, à la mélodie particulière et qui a cartonné dans tous les festivals de jazz », souligne Julien Lavergne.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Jb3lTVL7qM8[/youtube]

>>Vendredi 30 octobre, à 20 h 30, au Grand Théâtre. Tarifs : de 56 à 62 €.

Best of Floyd

On ne présente plus les Pink Floyd (si vous ne connaissez pas, on ne peut plus rien pour vous. Zou, retournez dans votre grotte !). Maintenant, Best of Floyd perpétue la légende et reproduit les morceaux cultes d’un groupe tout aussi culte. Autant dire que ça va planer !
>>Mercredi 25 novembre, à 20 h, au Vinci. Tarifs : de 35 à 48 €. Tarifs réduits possibles.

Les Chevaliers du Fiel

Ils ont beau revenir, encore et toujours, mais les excellents Chevaliers ne lassent jamais. Le plus ? Ils arrivent avec un nouveau spectacle sous le coude : ça s’appelle Otaké et ils promettent d’allier « la sagesse japonaise à un show déjanté à l’américaine ». Connaissant les gusses, on a déjà peur (et c’est tant mieux).
>>Mercredi 13 janvier 2016, à 20 h 30, au Vinci. Tarifs : de 45 à 55 €.

Deux Hommes tout nus

Ah, forcément, quand y a des gens tout nus, tmv est toujours là. Pièce de théâtre qui a l’air 100 % fendard, elle met en scène Alain, avocat sérieux et mari fidèle, qui se réveille en tenue d’Adam chez lui avec un collègue de bureau. Souci ? Ils ne savent pas pourquoi, ni comment ils ont fait pour en arriver là (ne riez pas au fond, ça peut arriver au meilleur d’entre nous). Ah et c’est avec François Berléand et Isabelle Gelinas !
>>Vendredi 22 janvier 2016, à 20 h 30, au Vinci. Tarifs : de 39 à 59 €.

Véronic Dicaire

Bon, au lieu d’écrire un pavé, on vous laisse vous faire votre propre avis, avec une vidéo de cette imitatrice de génie :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=an0dymdMo70[/youtube]
>>Mardi 9 février 2016, à 20 h 30, au Vinci. Tarifs : de 49 à 62 €.

Sans filtre

Du théâtre bis. Parce que : 1) c’est Laurent Baffie ; 2) Laurent Baffie est drôle ; 3) c’est corrosif ; 4) ça risque d’être très fleuri… Humpf !
>>Jeudi 24 mars 2016, à 20 h 30, au Vinci. Tarifs : de 39 à 52 €.

 

On aurait bien dit Joe Bonamassa, le guitariste prestigieux et exceptionnel. Le six-cordistes débarque à Tours le 17 octobre. « On a ramé pour l’avoir car toutes les villes le veulent. Mais il ne passe qu’à Paris et à Tours », rappelle Julien Lavergne. Mais attention, à l’heure où nous écrivons, il ne restait qu’une dizaine de places. Avis aux amateurs… et aux rapides.

 

Pour tous les autres spectacles, programmation complète et réservations, direction ICI !

CCNT : Entrez dans la danse !

Thomas Lebrun, directeur du Centre chorégraphique national de Tours, présente la nouvelle saison.

thomas lebrun
(Photo Luc Lessertisseur)

En janvier 2016, vous allez fêter la fin de votre premier mandat, après quatre années à la tête du CCNT. Vous vous apprêtez à renouveler l’expérience pour trois ans. Quel lien avez-vous créé avec le public tourangeau ?
Nous occupons un petit espace, ce qui nous permet d’être proche des gens. Nous avons mis en place des rendez-vous qui permettent vraiment de tisser des liens : les spectateurs sont curieux, ils osent poser des questions aux chorégraphes. C’est très agréable. Maintenant, nous avons un public fidèle : le nombre d’abonnés a été multiplié par quatre en trois ans. Le bouche à oreille fonctionne bien.

Pouvez-vous nous parler de la nouvelle saison ?
Cette année, nous allons accueillir de grands noms de la danse contemporaine, comme Trisha Brown ou les Peeping Tom. Nous créons un nouveau temps fort, pour renforcer notre soutien à des compagnies émergentes : avec « SPOT », de jeunes chorégraphes vont venir en représentation. Ce sera un mini-festival, sur trois jours, avec des styles variés. Autre nouveauté, « Un samedi avec » : une journée pour entrer dans l’univers d’une chorégraphe expérimentée, Catherine Diverrès, à travers sa pédagogie, ses paroles, ses créations. Et nous poursuivons nos missions : la production et la diffusion de nos oeuvres, l’aide à la création, la sensibilisation du public et la programmation.

Vous lancez également un projet de coopération culturelle, Correspondanses, avec l’Agora de la danse, à Montréal…
La saison dernière, nous sommes allés y jouer une pièce. Cette année, nous allons organiser des résidences croisées entre les deux centres et sensibiliser des enfants de deux classes de Tours et Montréal, dans le cadre d’un jumelage. C’est un grand projet, sur trois ans, avec un beau final en perspective : une création franco-canadienne qui sera jouée sur nos deux territoires.

Vous êtes tourangeau depuis trois ans et demi, vos endroits préférés dans cette ville d’adoption ?
J’adore le cloître de la Psalette. Mais surtout, j’apprécie l’ambiance de la ville : son caractère paisible et dynamique en même temps. Il y a une vie culturelle riche, avec des propositions diverses et un public engagé dans sa manière de vivre le spectacle.

Propos recueillis par Nathalie Picard

>>EN BREF
OUVERTURE
Rendez-vous les 17, 18 et 19 septembre à 19 h, pour trois soirées lors desquelles le CCNT présentera les temps forts de sa nouvelle saison. Au programme, Density 21.5, un solo de Carolyn Carlson interprété par Isida Micani et des surprises des danseurs du CCNT. En fin de soirée, vous pourrez rencontrer l’équipe du CCNT autour d’un verre. Entrée libre sur réservation.

EN SEPTEMBRE
Un premier rendez-vous est programmé le 25 à 19 h : François Laroche-Valière se livrera à l’exercice de l’heure curieuse. Il parlera du processus de création de sa nouvelle pièce : « (…) dans l’indice… ». Les cours réguliers avec Emmanuelle Gorda débuteront le 30 septembre. Un cours d’essai est possible le 23, de 19 h à 21 h, sur réservation. ÉTUDIANTS Lundi 21 septembre de 14 h à 18 h, le CCNT sera présent au forum culture sur le parvis de Thélème, à l’université François Rabelais, pour présenter sa nouvelle saison aux étudiants.

INFOS PRATIQUES
Programme téléchargeable sur le site du CCNT ou envoyé chez vous sur demande. Tél : 02 47 36 46 00
Email : info@ccntours.com
Facebook : Ccnt Thomas Lebrun
ou ccntours.com

Sport lol #30

L’actu sportive vue d’un autre œil, avec de la boxe, des footballeurs dans le métro et un sportif plaqué au sol.

TU L’AS DIT !

« Voilà pourquoi je veux un nouveau combat. Un avec du fair-play. » C’est ce qu’a déclaré le boxeur Manny Pacquiao. Il réclame une vengeance contre Floyd Mayweather (souvenez- vous, le fameux « combat du siècle » qui a fait pchit). En effet, un magazine américain, le SB Nation, a révélé que Mayweather avait reçu une solution vitaminée en intraveineuse avant de monter sur le ring.

ÇA C’EST FAIT !

Les Girondins de Bordeaux, qui devaient affronter le PSG, se sont rendus au Parc des Princes… en métro, suite à une panne de leur bus. Tout ça pour faire un match nul, en plus.

[nrm_embed]<blockquote class= »twitter-tweet » lang= »fr »><p lang= »fr » dir= »ltr »>Bus en panne le métro vient au secours de <a href= »https://twitter.com/girondins »>@girondins</a> <a href= »https://twitter.com/hashtag/girondins?src=hash »>#girondins</a> <a href= »http://t.co/m6ACUrbImm »>pic.twitter.com/m6ACUrbImm</a></p>&mdash; GOLD (@GOLDFM) <a href= »https://twitter.com/GOLDFM/status/642300494891872256″>11 Septembre 2015</a></blockquote> <script async src= »//platform.twitter.com/widgets.js » charset= »utf-8″></script>[/nrm_embed]

 

LE TOP

Bon, on ne s’en lasse pas (ou si, un peu) : Novak Djokovic est une nouvelle fois victorieux à l’US Open. Il remporte son dixième titre du Grand Chelem et a assommé Federer en 3 h 20.

LE FLOP

James Blake, l’ancien joueur pro de tennis, attendait tranquilou devant son hôtel, lorsqu’un policier en civil l’a plaqué vigoureusement au sol et l’a menotté. Il l’avait confondu avec un suspect recherché dans une affaire de vols d’identité. La police de New York a fait son mea culpa. Blake, lui, ne décolère pas.

Une minute sur le web #64

Au programme de notre instant web, cette semaine, on a dégoté un Instagram wtf avec du Poutine dedans, mais on parle aussi d’un prof qui ne se lave plus et du classement des applis les plus rentables.

Des petits malins ont voulu moquer le culte de la personnalité de Poutine. Photos (ridicules) et aphorismes (ridicules) tournent Vladoche en dérision sur ce compte Instagram. Cliquez sur instagram.com/putinspiration (avant sa censure ?)

 BUZZ_OUVERTURE

LA VIDÉO
DBZ VS STREET FIGHTER
La chaîne YouTube GamebillStudio a réalisé une petite pépite visuelle : un montage dans lequel on retrouve Son Goku (de Dragon Ball Z) qui va mettre quelques torgnoles aux personnages du jeu Street Fighter. Grosse raclée en vue !
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=dqt_MzUQ20M[/youtube]

CLASSEMENT
APPS CÉLÈBRES
Peu de surprises dans le classement des applications les plus populaires et rentables dans le monde. Facebook et son messenger sont les plus téléchargées, suivies de YouTube, Instagram et Skype. Côté rentabilité, Pandora Radio est en tête. Line, Zoosk, ou encore Spotify et Grindr rapportent de sacrés revenus.

APPLI
DIS-MOI QUI JE SUIS
L’Université de Cambridge a mis au point l’Apply Magic Sauce, une appli qui détermine votre profil psychologique et démographique, uniquement grâce à votre activité sur Facebook (notamment vos « likes »). Sexe, cinéma, sport, politique… si vous voulez un instantané de votre empreinte numérique : applymagicsauce.com/test.html

INSOLITE
LA DOUCHE, ÇA PUE
Dave Whitlock est prof de chimie aux États-Unis. Et cela fait… 12 ans qu’il n’a pas pris de douche. Pour lui, se laver trop souvent aurait un effet néfaste sur la peau. Il utilise donc un spray baptisé Mother Dirt (« Mère Saleté »), composé de bactéries vivantes récoltées dans des fermes. Et ça marche. Paraît-il…

BUZZ_DOUCHE

FILM À CHARGE
UN TRAIN DE RETARD
C’est le film qui buzze sur la Toile : Gilles Balbastre, journaliste et réalisateur, et son « Vérité et mensonges à la SNCF ». Un documentaire qui accable la compagnie ferroviaire entre souffrance au travail, retards et annulations…

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=gT3PPOXZqNk[/youtube]

DESSIN
PRINCESSES ET INSTAGRAM
L’artiste Simona Bonafini s’est demandée ce que ça donnerait de voir des princesses Disney à la sauce Instagram. Entre Ariel qui prend un selfie à la plage ou encore Jasmine qui embrasse Aladdin, hashtags et smileys coeur compris : chouette !
> simonabonafini.blogspot.fr

BUZZ_PRINCESSE

La Charpentière : complément d’objets

La ressourcerie La Charpentière répare et remet en vente les objets usagés apportés par les habitants. Installée depuis peu sur Tours, elle démarre sur les chapeaux de roue.

Tout l’après-midi, des habitants apportent des meubles et des objets usagés. Sophie et Paul font de la place dans l’espace de collecte, vite saturé.
Tout l’après-midi, des habitants apportent des meubles et des objets usagés. Sophie et Paul font de la place dans l’espace de collecte, vite saturé. (Photo tmv)

Danielle, si tu continues à visser de travers, je ne vais pas te donner le brevet ! », lance Paul en rigolant. Le duo fabrique un grand bac à roulettes pour collecter du bois. Pour Danielle, pas facile de maîtriser la visseuse électrique, mais sous le regard attentif de Paul, elle persévère. « Au fait, tu as passé de bonnes vacances ? », demande-t-elle. À la ressourcerie La Charpentière, on bricole et on papote aussi ! L’objectif de cette jeune association ? Récupérer, valoriser et réparer des objets usagés pour les revendre. Depuis le mois d’avril, elle s’est installée dans ses locaux, juste derrière le jardin botanique, à la limite de Tours et La Riche.
Abat-jour, chaise haute, machine à coudre, parasol, trotteur : des objets improbables s’empilent sur les étagères. Des colonnes de meubles en bois, elles, montent carrément jusqu’au plafond. Un joyeux bazar, plus organisé qu’il n’y paraît : à chaque espace sa vocation. « C’est ici que nous collectons les objets apportés par les habitants : meubles, vaisselle, bibelots, livres, petits appareils électriques… Nous récupérons tout ce qui peut être réutilisé ou réparé, sauf le textile et le gros électroménager », explique Fabienne Gouin, l’une des animatrices de l’association. On peut venir en voiture, une large rampe permet d’accéder facilement à l’espace de déchargement. Chaque objet est enregistré, diagnostiqué puis orienté vers la réparation ou le nettoyage. À peine cinq mois d’activité et déjà, les 140 m² de l’atelier sont remplis à bloc. Il faut dire que l’affaire est gérée par un duo de choc : Sophie Robin et Fabienne Gouin, les deux salariées, sont impliquées depuis longtemps dans l’éducation populaire et l’environnement. « Cette idée, c’est une vieille histoire, raconte Sophie avec le sourire. Je faisais beaucoup de vélo, et en 2009, j’ai lancé une association, Roulement à Bill, qui permet à des cyclistes d’apprendre à réparer leur vélo. Avec des copains, on avait envie d’élargir ce concept à tous les objets. » L’originalité de cette ressourcerie, c’est justement qu’elle est portée par un groupe de citoyens engagés. La plupart des autres projets sont impulsés par des collectivités territoriales. L’association est née fin 2014 et depuis, tout va très vite. Déjà, une centaine d’adhérents participent à la vie de l’association. « On est dans l’air du temps, estime Sophie. Les gens en ont marre de consommer à tout-va, d’acheter des objets programmés pour casser. »

L’atelier bricolage prend ses quartiers au soleil. Au menu, réparation d’objets cassés et fabrication d’un bac de stockage par Michelle.
L’atelier bricolage prend ses quartiers au soleil. Au menu, réparation d’objets cassés et fabrication d’un bac de stockage par Michelle. (Photo tmv)

Ras le bol du gaspillage ! Les bénévoles présents ce mercredi-là sont unanimes. Comme Annie, qui vient souvent donner un coup de main. Aujourd’hui, elle nettoie une lanterne en métal blanc. L’étiquette pend encore dessus. « Sûrement un cadeau mal choisi, imagine-t-elle. Quand je vois, à la déchetterie, tous ces meubles, ces fauteuils en bon état, ça me fait mal au coeur… Ici, je me sens utile. En plus, ça me correspond bien car je suis très branchée récup ! » Annie et Julien au nettoyage, Paul et Danielle à la fabrication… Chacun trouve sa place, accompagné par les animatrices. Il y a deux types d’ateliers : ceux qui sont proposés par les habitants — comme la création de meubles en palettes, la restauration de meubles, la fabrication d’une machine à laver à pédale… — et ceux qui sont nécessaires pour la vie associative, comme le netto-yage d’objets, le rangement ou la signalisation. La ressourcerie est ouverte à tous, sa vocation étant intercommunale.
Ce mercredi-là, plusieurs curieux découvrent les lieux. Souvent, ces nouvelles têtes passent déposer ou acheter des vêtements à l’association Active, juste à coté. Ils en profitent pour s’arrêter ici. Sophie et Fabienne prennent soin d’accueillir chacun. Elles proposent même une petite visite guidée. « Si vous avez une ou deux heures de libre, n’hésitez pas à venir donner un coup de main. Vous pouvez aussi apporter vos objets cassés et apprendre à les réparer », explique Fabienne à Ali, un curieux de passage. Elle lui montre l’espace bricolage, rempli d’outils collectés auprès des gens. « Wahou, c’est super ! », s’exclame cet habitant du Sanitas, qui a meublé tout son appartement avec des objets trouvés dans la rue. Car la ressourcerie, c’est un petit paradis pour les bricoleurs : du matériel, de l’espace et surtout, la liberté de faire du bruit et des saletés ! Ali reviendra sûrement pour réparer sa console de jeux. Il pourra demander conseil à Frédéric, un spécialiste. « Notre rôle, c’est de mettre les gens en lien. C’est extraordinaire, toutes les compétences que l’on peut trouver au sein de notre réseau de bénévoles, s’enthousiasme Fabienne. Et puis l’objet devient aussi prétexte à la rencontre, à l’échange et à la création. »

Autour d’une pause café, c’est aussi du lien social que les gens viennent chercher. Comme tous les objets peu abîmés, la lanterne nettoyée par Annie devrait rapidement trouver sa place dans la boutique. L’espace, bien rangé, tranche avec le bricà- brac de l’atelier. « Les objets que nous vendons sont toujours propres et en très bon état. Nous sommes là pour les mettre en valeur, donner envie de les acheter, un peu comme s’ils étaient neufs », estime Fabienne. Certains articles, comme les livres et les DVD, sont à prix libre tandis que d’autres, comme la vaisselle, disposent d’une pastille de couleur, du jaune (20 centimes) au rose (3 euros). La boutique doit devenir la source de financement principale de l’association. Car l’argent reste le nerf de la guerre… En tout cas, ce ne sont pas les idées qui manquent. Avec son immeuble de quatre niveaux et ses 750 m² exploitables, la ressourcerie dispose d’un sacré potentiel. Dans les étages sont prévus des « ateliers propres », comme la couture, l’informatique ou la réparation du petit matériel électroménager. L’association a obtenu un financement du Conseil régional dans le cadre d’un appel à projet sur l’économie circulaire : 30 000 euros sur trois ans pour des investissements. Une autre demande est en cours auprès de l’agglomération Tours Plus, sur l’éducation à l’environnement. Le projet : proposer aux enfants de réparer leur jouet cassé ou de démonter des objets de la vie quotidienne pour comprendre leur fonctionnement.

« Nous lançons notre activité auprès des particuliers, mais nous sommes déjà sollicités par d’autres structures, comme des centres de loisirs ou des centres sociaux, pour animer des ateliers », précise Sophie. Aussi, les deux animatrices aimeraient bien monter un bar associatif, pour animer un peu le quartier : « Il faut rêver, sinon on ne fait rien ! » Une philosophie de vie qui semble plaire à Charp’, le singe mascotte de la ressourcerie : des écouteurs sur les oreilles et une peluche Kiki dans la poche de son pantalon bleu, il pose à l’entrée de l’atelier, déjà prêt à faire le pilier de comptoir.

Nathalie Picard

COMMENT ÇA MARCHE ? Une chaise cassée, une lampe démodée, un sèche-cheveux hors-service… Plutôt que de jeter, apportez vos objets à la ressourcerie. Vous pourrez vous en débarrasser ou apprendre à les réparer. Et profitez-en pour faire un petit tour à la boutique !

À la boutique, Fabienne est en pleine réflexion : comment agencer au mieux l’étagère pour mettre en valeur ces verres à vin ?
À la boutique, Fabienne est en pleine réflexion : comment agencer au mieux l’étagère pour mettre en valeur ces verres à vin ?

101 C’est le nombre d’adhérents qui soutiennent déjà l’association, créée fin 2014. Aménager les locaux, fabriquer des étagères, nettoyer, animer un atelier, préparer la fête de soutien… Les activités ne manquent pas et toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.

LA CHARPENTIÈRE ? « Nous avons choisi ce nom en référence à la structure porteuse d’un arbre, solide et ancrée sur le territoire, comme notre projet. Sur les branches plus fines, les habitants s’épanouissent, libres de réparer, créer et d’échanger. » Sophie Robin.

10 & 20 km de Tours : les gagnants du jeu tmv

Et hop, voilà la liste des gagnants et gagnantes de notre jeu tmv pour les 10 & 20 km de Tours. Nous vous offrons l’inscription et le fameux tee-shirt !

Nom Prénom
Arnault Carole
Aubert Alexandra
Bagma Hamid
Beauger Christophe
Blandeau Jacky
Benoist Didier
Benoist Patrick
Boileau Denis
Boissinot Lydie
Charpentier Pascale
Chandonnay Ana
Chartier Sébastien
Chevallier Isabelle
Cottet Christophe
Dubois Maïlys
Dupont Morgane
Dupont Gilles
Genre Pierrette
Gérard Solange
Gérard Thomas
Goncalves Antoine
Lalanne Benjamin
Lamy Annick
Lamy Dominique
Lamy Vivien
Lapougeas Alain
Lapougeas Franck
Le Guennec Agnès
Le Guennec Quentin
Lucas Nadine
Martin Arthur-Alexis
Morillon Nicolas
Moulins Dominique
Naranjo Andrea
Nollet Florent
Padel Annick
Palmowski Ariane
Passe Maryse
Picard Nathalie
Pontoire Joël
Prud’homme Agnès
Renou Michel
Rouzier Bertrand
Stephan Mickaël
Teixera Ode
Vauvy Vincent
Veloso Yvan
Visscher Cathy
Yvon Thierry

 

SPORT MAG_EQUIPE TMV

Straight Outta Compton : gloire à NWA

L’ascension fulgurante de NWA, pionnier du rap violent. Une vraie surprise. Pas seulement réservé aux fans, mais bien trop manichéen.

Straight Outta Compton

NWA. Trois lettres qui ont changé la face du rap. Du hip-hop violent et cradingue. Né dans les bas-fonds de Compton, banlieue sud de Los Angeles où les gangs font la loi. Fusillades et drogues sont partout. Une communauté afro-américaine paumée, des flics surexcités. Dès les premières secondes, la caméra de NWA Straight Outta Compton plonge dans cette atmosphère.

1985. Eric vend de la came, Andre joue le DJ pour nourrir son gamin. Ils ont la vingtaine, mais peu d’avenir. Quelques années plus tard, ils seront richissimes avec NWA… Un groupe qui comptait en ses rangs ceux que l’on connaît aujourd’hui sous les noms d’Ice Cube, Dr Dre et Eazy-E. Oubliez les pseudos rappeurs à la Booba et La Fouine, clichés ambulants qui se battent à coup d’Instagram. Ici, le réalisateur F. Gary Gray nous emmène dans le gangsta-rap, violent et ingérable. Avec une mise en scène énergique et étonnante, le cinéaste retrace avec brio l’histoire du légendaire premier album de NWA.

Loin de n’être qu’un biopic uniquement destiné aux fans de hip-hop, Straight Outta Compton est aussi un brûlot social. Film à charge contre la police, il témoigne de la brutalité de la LAPD, les forces de l’ordre de Los Angeles. Certaines séquences se répètent : des policiers qui débarquent, menottent un jeune Black, lui collent la tête contre le capot et utilisent le « N word » – le mot interdit outre- Atlantique. « Nigger ». « Négro ». Le mot claque. Transperce. En filigrane apparaît une colère. Une soif de révolte. Suivra la naissance d’un morceau, un classique de NWA : Fuck tha police. Une chanson qui préfigura les émeutes raciales de 1992. Triste écho avec les actualités de Ferguson d’il y a peu…

Straight Outta Compton est d’une dynamique parfaite. Un récit efficace et bien mené. Des acteurs d’une justesse incroyable. Si certains personnages sont trop faiblement dessinés (MC Ren, par exemple), d’autres crèvent l’écran : Jerry, le manager, et son rôle constamment ambigu dans les histoires d’argent. Ou encore le producteur Suge Knight, un véritable bad guy, un pittbull enragé.
Si Straight Outta Compton reste un biopic qui ratisse large, il apparaît tout de même édulcoré. Orienté (exit les controverses et moments qui fâchent) et peu subtil (des gentils et des méchants, point.), il lorgne parfois vers l’autopromo et la flatterie d’ego (le film a été co-produit et contrôlé par les anciens membres Dr Dre et Ice Cube…). On aurait parfois préféré du plus politiquement incorrect. À l’image de NWA.

Aurélien Germain

Biopic (États-Unis), de F. Gary Gray. Durée : 2 h 17. Avec : O’Shea Jackson JR, Corey Hawkins, Jason Mitchell…
NOTE : ***

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Z_zcyfSq9yw[/youtube]

NOTATION :
**** CULTEissime
*** TOPissime
** PASMALissime
* BOFissime
X NULissime

Accueil des migrants : et maintenant ?

La Riche était la première à accueillir des migrants. Et ailleurs en Touraine, que fait-on ?

À Tours, récemment, des manifestants avaient fait pression sur la municipalité, rappelant que la Ville comptait plus de 2 000 logements vides. (Photo Hugues Le Guellec)
À Tours, récemment, des manifestants avaient fait pression sur la municipalité, rappelant que la Ville comptait plus de 2 000 logements vides. (Photo Hugues Le Guellec)

C’est le premier à avoir libéré des appartements pour l’accueil de migrants… Wilfried Schwartz, maire de La Riche (PS), a promis d’ouvrir les portes de quatre appartements rue Paul-Bert, déjà disponibles. Les premiers réfugiés sont d’ailleurs attendus cette semaine. Alain Michel, l’ancien maire de la Ville, a été nommé coordinateur du dispositif d’accueil, à titre bénévole. Mais La Riche peut aussi compter sur son site internet (ville-lariche.fr) sur lequel les habitants peuvent remplir un formulaire en ligne. Celui-ci permet de collecter les dons et recenser les bénévoles, afin de participer à l’accueil de personnes fuyant un pays en guerre.

Ailleurs en Touraine, on a pu entendre Christian Gatard, maire de Chambray (PS), parler sur TV Tours « d’obligation morale ». Jean-Yves Couteau (président du département, UDI), lui, ne souhaite pas « créer des ghettos dans des ghettos », mais espère « l’intégration ». Marie-France Beaufils (PC), toujours sur la chaîne tourangelle, rappelait que Saint-Pierre-des-Corps accueillait « depuis longtemps des demandeurs d’asile ».

Du côté de Tours, le ciel s’éclaircit- il après un été catastrophique, suite à la polémique concernant les migrants vivant dans des tentes au Sanitas ? Ce week-end, Serge Babary (Les Républicains) a rencontré le ministre de l’Intérieur, aux côtés de 600 autres maires. L’État s’est en effet engagé financièrement, à hauteur de 1 000 € par logement. Serge Babary a donc pris contact avec le Préfet d’Indre-et-Loire lundi, « pour organiser la participation de la Ville de Tours à cet effort exceptionnel d’accueil des réfugiés fuyant l’Irak et la Syrie ». Quelques jours avant, il avait déclaré vouloir veiller à organiser un accueil pour que « Tours, ville de partage qui honore Saint-Martin, soit au rendez-vous de la solidarité ».

[Mise à jour 15/09/2015 13 : 25] D’après le site d’informations collaboratives La Rotative, certains des migrants du Sanitas se retrouvent de nouveau à la rue, sans aucune solution d’hébergement.

>>Les réactions d’élus du département (par TV Tours) :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=5P73kxq21gs[/youtube]

Kids : un agenda pour prendre de soi

Depuis 5 ans, la Ligue contre le cancer et l’Éducation nationale offrent un agenda aux écoliers du CM2 en Indre-et-Loire.

Vous l’avez peut-être remarqué dans le cartable de votre enfant en cette rentrée. Cet agenda illustré par Christophe Besse est le fruit d’une collaboration entre le Comité départemental de la Ligue contre le cancer et la Direction des services de l’Éducation Nationale du département. Ce manuel, qui prépare au mode de fonctionnement du collège, a la particularité de contenir des messages de prévention sur les thèmes de l’alimentation, de l’activité physique, du soleil, de la respiration, des protections et de l’eau. « Il est important d’acquérir dès le plus jeune âge, les bons réflexes, commente Roger Blanchard, le président du Comité départemental. Cet outil doit permettre un échange entre l’enfant, l’enseignant mais également avec les parents. »

Les professeurs des écoles reçoivent d’ailleurs depuis 2013 un guide d’utilisation pédagogique pour approfondir les messages délivrés. À l’intérieur de l’agenda : des dessins, des jeux, des charades, confectionnés entre autre par des élèves de CM2. Quatre écoles (Saint-Cyr-sur-Loire, Saint- Martin-le-Beau, Veigné et Sainte-Maure-de-Touraine) ont travaillé d’arrache-pied sur l’édition 2015.

Un jury composé de professionnels a validé les meilleures idées. Résultat : de jolies formules et des conseils pratiques pour manger les fruits et légumes de saison, savoir se reposer quand son corps le demande, éviter les pièges du harcèlement scolaire, le tout avec une touche d’humour !

Anne-Cécile Cadio

Plus d’infos par mail : cd37@ligue-cancer.net ou au 02 47 39 20 20.

Sport lol #29

Toute l’actu sportive vue d’un autre oeil, avec, cette semaine, un super Loïc Bruni et la polémique Lewis Hamilton.

TU L’AS DIT !

« Si je gagne trop d’argent ? Je dirais que non ! » Tony Parker, dans un entretien au Parisien. « C’est une question d’offre et de demande : si on nous donne ces salaires, c’est parce que les gens payent le prix pour nous voir jouer », a ajouté le basketteur aux 16 millions d’euros par an.

ÇA C’EST FAIT !

Une étude conduite par un site de rencontres indique que 79 % des femmes fantasment sur les joueurs de tennis pendant l’US Open. En première position, Novak Djokovic (28 %), suivi de près par Nadal. Bon dernier ? Grigor Dimitrov, avec 1 %.

LE TOP

Loïc Bruni a remporté, dimanche, l’épreuve de descente des championnats du monde de VTT, en Andorre. Piste très difficile, sur laquelle de nombreux riders ont chuté : c’est qui le patrooon ?

LE FLOP

Le pilote de F1 Lewis Hamilton s’est excusé, en marge du Grand Prix d’Italie, pour avoir gardé sa casquette et ses écouteurs lors d’une minute de silence dédiée au pilote Justin Wilson, décédé en course. Étrillé sur les réseaux sociaux, Hamilton a dit : « J’étais trop concentré, je pensais que nous étions en train de prendre une photo. »

Chroniques culture #71

Cette semaine, on embarque dans l’Hermione côté BD, on se joue à Metal Gear Solid V et double dose de musique avec deux extrêmes : Motörhead et… Miley Cyrus.

LE CD
MOTÖRHEAD – BAD MAGIC
Et de 22 albums ! Les légendaires Motörhead reviennent avec un Bad Magic, concentré de rock’n’roll pur, trempé dans le whisky et la sueur. On zappe l’état de santé inquiétant de sieur Lemmy en ce moment (70 ans !), on se concentre sur cette tripotée de hits en puissance, capables aussi bien de faire l’effet d’un TGV lancé dans les dents (Thunder & Lightning), comme de ralentir le tempo avec des morceaux plus bluesy. Motörhead ne change pas sa formule d’un poil, certes. Mais il reste le Roi. Point.
A.G.

LA BD
L’HERMIONE
On en a beaucoup parlé cet été et il était normal que le 9e art s’empare de la réplique de ce navire hors du commun. C’est Jean-Yves Delitte, peintre officiel de la Marine mais aussi talentueux dessinateur de BD maritime, qui a impulsé ce projet de raconter l’histoire de L’Hermione. Édité dans un grand format, doté de plein de bonus et de plans, cette BD se lit avec bonheur et grand plaisir. Embarquez pour cette aventure exceptionnelle qui, même en 2015, n’en finit pas de nous étonner.
Hervé Bourit

LE CD
MILEY CYRUS… AND HER DEAD PETZ
À force de poser nue et d’émoustiller les Jean- Kévin en rut sur Instagram, on avait oublié que la faussement trash Miley Cyrus chantait. Pour cet album-surprise téléchargeable gratuitement, les 23 titres envoient valser la pop mielleuse d’avant. En oubliant les tubes (Dooo it ! et ses paroles pseudo-rebelles) et un bon quart de l’album à jeter, car trop lassant, Miley s’en tire avec quelques honneurs, grâce à des chansons expérimentales, audacieuses et un côté sexuel et mélancolique intéressant.
A.G.

LE JEU VIDÉO
METAL GEAR SOLID V
Référence des jeux d’action- infiltration depuis la sortie du premier épisode en 1987, Metal Gear Solid, le hit de Konami imaginé par Hideo Kojima, déboule à nouveau sur PC et consoles. Monde ouvert, nouveaux personnages, cycles journuit ultraréalistes : The Phantom Pain, prequel à la troisième personne dont l’action se déroule en pleine guerre d’Afghanistan, a tout pour scotcher les gamers à leur manette de longues heures durant.
> Konami, + 18 ans, PC, PS3, PS4, Xbox, Xbox One, de 50 à 70 €.
L. Soon

Festival Imag’In : 5 (ou 6) raisons d’y aller !

La 7e édition du festival Imag’In a lieu les 11 et 12 septembre, place Saint Paul. Il y a mille raisons d’y aller, mais nous, nous en avons choisi cinq.

01. Le programme est varié, sans barrière. Imag’IN met en avant de nombreuses pratiques artistiques et culturelles actuelles. La pluridisciplinarité et l’éclectisme, ils connaissent. Le mélange de ces disciplines se concrétisera notamment avec Lio et Renar : « Ce sont des artistes énormes. Ils vont peindre en live, pendant les concerts ! » se réjouit Pepiang Toufdy, le créateur du festival.

02. Le festival aime sa planète. Sur place, on trie ses déchets. Exemple : le petit pot de glace ici, l’emballage du gâteau là (c’est bon, vous l’avez fait tout l’été !). Il y aura aussi des gobelets consignés : on le garde en souvenir ou on le redonne. En plus, le festival est très accessible en tram, bus et en vélo.

03. Les battle de hip-hop ! Deux danseurs s’affrontent face à face. Désigné par le jury, le gagnant reste sur place et se mesure à un nouveau danseur, tandis que le perdant va faire la queue pour retenter sa chance. Vendredi à 18 h, 16 danseurs s’affronteront. Le lendemain dès 17 h, les enfants auront eux aussi leur battle !

04. La danse version Bolly. Samedi, les danseuses de Bolly Woodintours nous feront découvrir une danse toujours peu connue en France. Le voyage s’annonce coloré, joyeux et entraînant grâce aux différentes richesses empruntées aux danses traditionnelles, folkloriques et modernes, orientales et occidentales.

05. Et en plus c’est gratuit ! Quoi ? Vous avez dépensé tous vos sous cet été en achetant des glaces ? Mais vous avez quand même très envie d’aller voir une expo peinture, un film, des battle de hip-hop, de la danse et des concerts ? Eh bien vous tombez à pic, le festival est entièrement gratuit. (Comme quoi, il ne faut jamais se priver de glace.)

La raison bonus
Cette année, sur le site du festival, il y aura en plus un village associatif. En ces temps de rentrée, c’est l’occasion rêvée de rencontrer des assos en tout genre (artistiques, sportives…) pour organiser vos petites activités de l’année !

Anais Andos

PROGRAMME

RENAR ET LIO
Grâce à ses pinceaux usés et une lame de cutter, les portraits de Renar sont très proches d’un réalisme photographique saisissant. Quant à Lio, ses « visages art en ciel » plein de couleurs ne vous laisseront pas indifférents.


CHILL BUMP
// HIP-HOP
Tête d’affiche du festival, Chill Bump est un duo tourangeau qui a su s’imposer dans les terres du rap grâce à un style décalé qui n’hésite pas à bousculer les codes. (En bonus, on vous propose une interview des zigotos en train de jouer au babyfoot !)

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=kWXAYDQ_K7k[/youtube]

KAD’KRIZZ // HIP-HOP ALTERNATIF
Sur scène, Kad’Krizz est accompagné d’un guitariste et d’un percussionniste. Dans son premier projet « à la surface », il nous dévoile un hip-hop épuré et mature.

PEDRO KOUYATÉ // MUSIQUE DU MONDE
Pedro Kouyaté est originaire du Mali. Lorsqu’il fait vibrer sa voix grave et profonde, on entend l’Afrique et la liberté ; on se laisse emporter.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=wBf1ALgn0CU[/youtube]

SIKAA SIDI // URBAN POP
Cette jeune chanteuse de 23 ans n’a pas fini de vous inspirer. Auteure, compositrice et interprète, elle offre à nos oreilles un univers métissé, le sien.

TOBASSI // GROOVE FUSION
Jeune groupe tourangeau composé de 6 musiciens aux influences variées, Tobassi laisse libre cours aux compositions originales de chacun de ses membres. Attention, ça groove.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=xgsUUgGmhr8[/youtube]

INFOS PRATIQUES
Email : prodcite@yahoo.fr
Facebook : Festival Imag’IN / Tours www.prod-cite.fr

Quand y en a plus, y en a encore …

Une minute sur le web #63

Un tchat pendant votre grosse commission, ça vous dit ? Et un Instagram avec des punkettes iraniennes ? Allez, suivez-nous, on vous dit tout.

Ceci n’est pas un dessin… Mais simplement un maquillage (!) réalisé par Argenis Pinal, un petit génie qui se transforme allégrement en super-héros grâce à ses pinceaux. Dingue !
> instagram.com/argenapeede
BUZZ_PRINCIPALE

L’APPLI
TCHAT AUX WC
Ok, ce n’est pas très glamour : Pooductive est une appli iPhone qui permet de discuter en ligne avec d’autres personnes qui font aussi la grosse commission. Pendant que vous êtes sur le trône, choisissez entre le tchat avec une seule personne (à choisir dans un rayon de 1 à 200 km) ou un groupe de discussion. Tremble, Tinder !

BUZZ_POODUCTIVE

BÉBÉS TIREURS
PRÉNOMS NAZES
La tendance s’accentue : d’après le site US baby name, les Américains donnent de plus en plus souvent un nom d’arme ou de guerrier à leur bébé. Le prénom le plus fréquent ? Gunner (« artilleur »). En hausse : Cannon, Magnum, Pistol, Shooter (« tireur ») ou encore Trigger (« gâchette »). Rambo et Rocky ont aussi la cote. Ouf…

ÉTUDE INUTILE
TWITTOS DIPLÔMÉS
Les utilisateurs de Twitter seraient, en moyenne, plus diplômés et plus jeunes que l’ensemble des internautes surfant sur les réseaux sociaux. C’est le résultat d’une étude réalisée par Twitter (tiens ?), l’American press institute et la société DB5. 57 % seraient au moins titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur.

PAS TOUCHE
MON CHER CADENAS
Au départ, ce devait être une blague. Daniel Schobloch, designer allemand, a créé un cadenas spécial pour les pots de Nutella®. Idéal pour que personne ne vous en pique. Mais devant le succès de son invention, il a décidé d’en mettre mille exemplaires en vente sur eBay, pour 9,99 €. Tout est parti en une cuillère…

MERCI FACEBOOK
BONO BEAU
Selon The Mirror, le chanteur de U2 Bono vient de devenir la pop star la plus riche du monde. Grâce à son groupe, notamment, mais aussi et surtout grâce à ses investissements financiers dans le réseau social Facebook. Son portefeuille d’actions s’élève à plus d’un milliard d’euros. With or without you, Mark Zuckerberg.

INSTAGRAM
PUNK ET IRANIENNE
Instagram est le seul réseau social autorisé en Iran. C’est là que les punkettes du pays s’affichent au grand jour, comme nous l’apprend Rue 89. Vivant pour la plupart dans la clandestinité (leurs cheveux colorés sont « sataniques » pour le gouvernement), percées, tatouées : elles défient les règles du pays.
>instagram.com/punkgirlsir
BUZZ_INSTAGRAM

Bagelstein : des p’tits trous, des p’tits trous

Nouveau venu à Tours, le Bagelstein oeuvre dans les bagels… et le fun ! La bonne surprise de cette semaine…

Un « cheesecake de la mort pas nature » ou un « Trierweiler » ? Depuis août 2015, c’est possible chez Bagelstein. (Photos tmv)
Un « cheesecake de la mort pas nature » ou un « Trierweiler » ?
Depuis août 2015, c’est possible chez Bagelstein. (Photos tmv)

Pas plus de 500 bagels par jour et par personne. » L’écriteau sur la vitrine à l’intérieur du Bagelstein annonce la couleur. Ici, la déconne se fait jusqu’au bout des tables, remplies de phrases hautement philosophiques, comme : « Comment trouves-tu mes fesses ? – Très facilement » ou encore « S’il n’y a pas de Bagelstein au paradis, alors je n’y vais pas (Benoît XVI) ». Derrière la caisse, on aperçoit une pancarte obligeant les serveurs à être polis, tandis qu’à l’entrée, une affichette indique qu’on recrute des Bac+7 d’accord pour se faire exploiter.
Bref, vous voyez un peu la bête. Chez Bagelstein, c’est humour et second degré. Ça passe ou ça casse (sur les réseaux sociaux, certains n’ont pas goûté au « wifi gratuit pour les filles » placardé à la vitre), mais force est de constater que Bagelstein est une bouffée d’air frais dans le monde du bagel. Un point c’est trou ! (par exemple, cette vanne, on ne l’assume pas du tout)

Dur, dur de s’installer dans l’univers surchargé des bagels à Tours ? « On a tous notre clientèle, il y a de la place pour tout le monde », répond Olivier, à la tête du Bagelstein de Tours avec Faustine. « On a essayé d’avoir une déco sympa, avec des Unes de journaux partout sur les murs. On utilise exclusivement des produits frais. Tout est acheté le matin même et on prépare devant nos clients. Sauf les donuts, on le précise bien : c’est industriel, bien gras, mais qu’est-ce que c’est bon ! », se marre Olivier. Avant de nous montrer la brochure de l’établissement qui révèle leur ingrédient secret : « Beaucoup d’amour (d’après la femme du directeur marketing) ».

Bon. Avouons que Bagelstein est un petit coup de coeur. Emplacement ultra-stratégique, bonne humeur, service rapide… Tmv a beau n’être pas très fan des franchises — comme c’est le cas ici — on en est ressorti plus que satisfaits, avec le ventre plein… et surtout un sacré sourire !

AU MENU
UN PLAT
Le nom nous branchait : va pour l’Hypolite, un bagel rempli au ras du trou avec de la cream cheese, de la salade, du poulet, des tomates et des cornichons. On a choisi un pain gratiné. Produits frais du matin oblige, la salade croque sous les dents et le poulet a vraiment du goût. Difficile à manger (ouvrez grand la bouche !), mais il y a de quoi se nourrir. Ouf.

L’ADDITION
Entre 5,50 et 5,90 € le bagel seul (7,20 € pour un Albertine, où vous mettez ce que vous voulez dedans) ou entre 6,90 € et 7,30 € avec une boisson. Pour un menu bagel + boisson + muffin ou cookie, comptez 8,90 €. Formules bagel salé + un sucré et une boisson pour 9,30 €.

EN PRATIQUE
Bagelstein : 51 rue du Commerce. Ouvert du lundi au samedi, de 8 h à 22 h non-stop. Possibilité de manger sur place ou à emporter. Contact : 02 47 61 36 47 ou commerce- tours@bagelstein.com
Infos sur leur site ou @Mrbagelstein sur Twitter.

Livres et édition : le futur sera numérique

C’est une première à Tours : le Salon du livre numérique débarque. Deux jours entièrement dédiés à l’édition et la culture numérique. Tmv s’est penché sur cet univers en pleine expansion, qui ravit les amateurs de nouvelles technologies.

édition numérique

Success story 2.0

15 ans. C’est l’âge qu’avait Abigail Gibbs quand elle a commencé à publier son roman, chapitre par chapitre, sur une plate forme de lecture en ligne. Sous son pseudo Canse12, la petite Britannique écrit The Dark heroine. L’histoire d’une jeune femme témoin d’un meurtre, puis kidnappée dans le royaume d’un vampire sur qui elle va flasher. Le pseudo-Dracula, lui, préfère la salade — il est végétarien — et a une trouille bleue du sang. Les mots d’Abigail auraient pu en rester là. Perdus dans les méandres du web.
Sauf que. Le site sur lequel elle poste ses chapitres, c’est Wattpad. Sorte de gros réseau social made in Canada, mixé à une plate forme d’autoédition gratuite. Un café littéraire 2.0 en somme. Les jeunes plumes s’y pressent. Le public aussi : chaque mois, 11 millions de visiteurs, cinq millions d’histoires, 25 langues différentes. Peu importe le support — tablette, ordinateur, téléphone… — les internautes sont là.
Ils seront 17 millions à lire le Twilight végétarien d’Abigail Gibbs. Et un agent littéraire qui lui conseillera de tenir à distance la publication de la fin de l’histoire. HarperCollins, maison d’édition américaine, se chargera du reste: Abigail, pour fêter ses 18 ans, signera un contrat d’édition à six chiffres pour publier son roman. Une success-story numérique comme il en arrive de plus en plus souvent maintenant. Oui, il va falloir se mettre à la page.

En chiffres (et en mots)

120 000
Le nombre de livres numériques français sous droit disponibles à la vente, répartis entre nouveautés et catalogues de fonds (chiffres 2014, d’après le SNE, Syndicat national de l’édition). 15 % de la population française (15 ans et plus) ont déjà lu un livre numérique.

(AUTO)ÉDITION
E.L James était une inconnue. Un jour, elle écrit un certain 50 Shades of Grey. Mis en ligne sur Thewriterscoffeeshop.com, le roman est repéré par l’éditeur Vintage Books qui le sortira en version papier. On connaît le destin plutôt jouissif de la trilogie érotique…

UNE GUÉGUERRE ?
62 % des lecteurs numériques ont lu un livre imprimé au cours du dernier mois. D’après de nombreuses études, le e-book ne ferait pas d’ombre au livre papier : il ne représenterait d’ailleurs que 1,6 % en valeur des ventes de détails de livres en France, loin derrière les États-Unis.

Notre top 4

Les quatre moments du samedi à ne pas louper au Salon du livre numérique à l’Institut de Touraine, à Tours, alias Le Futur du livre (ça en jette comme nom).

DES DÉDICACES
Toute la journée, une vingtaine d’auteurs et dessinateurs dédicaceront leurs oeuvres et leurs ouvrages numériques. Patrick Jacquemin, Marek Corbel, Jean-Mathias Xavier et Blandine Jacquot… Idéal pour tailler le bout de gras (numérique).
> Toute la journée au square Sourdillon.

DES ATELIERS
Soyez rapides, filez vite sur lefuturdulivre. com pour vous inscrire aux ateliers. À l’heure où nous écrivons, il restait quelques places aux ateliers de dessin pour les enfants ou encore pour s’essayer à l’écriture numérique (adulte et enfants).

UNE CONFÉRENCE
Emmanuel Roc (oui, encore, il est partout !), de l’Esten, tiendra une conférence : Bien choisir son orientation dans les métiers de la publication numérique. Nombreux sont les gens intéressés par l’évolution des pratiques liées au numérique. Votre chaise vous attend. > À 11 h 30.

DES APPLIS DE CHEZ NOUS
Sans se la jouer chauvin, on assure en Touraine (lire ci-dessous). Pirates de Loire, Peetch, Rêve aux lettres, Parembole… Le module pecha-kucha présentera applis et ePubs développées aussi bien par les étudiants que par des start’up du coin.
> À 10 h 30, 12 h 30, 15 h 30 et 16 h.

>>>>>>>>>> A LIRE : L’INTERVIEW D’EMMANUEL ROC, CRÉATEUR DU SALON DU LIVRE NUMÉRIQUE <<<<<<<<<

>>>>>>>>>>>>>> A LIRE : NOTA BENE, LA CHAINE YOUTUBE D’UN TOURANGEAU QUI CARTONNE <<<<<<<<<<<<<<<<<<<

Numérique : les talents du coin !

Ils sont de plus en plus nombreux à se faire une place dans le beau monde du numérique. Tmv a choisi de mettre trois initiatives tourangelles en lumière.

> PEETCH En mars 2015, la start’up tourangelle a remporté le StartUp Weekend tourangeau. Derrière Peetch, des jeunes qui en veulent. Et une idée lumineuse : une application qui permet de créer de petites histoires bien fun, entre utilisateurs, grâce à une chaîne d’idées. En gros, vous créez des histoires collaboratives avec des internautes du monde entier. Un projet amené à cartonner. Il sera d’ailleurs présenté aux éditeurs français et au public, lors du Salon du livre numérique.

> E-STOIRES Quatre mots : édition numérique jeunesse interactive. Cyril Puiseux, quadra tourangeau, a créé e-stoires, un site internet de lectures d’histoires via… webcam ! Imaginez, vous êtes en voyage d’affaire à 500 km de chez vous : vous enregistrez vos histoires sous forme de vidéos et vos enfants ou petits-enfants pourront les écouter, même si vous êtes loin. D’ailleurs, c’est à l’occasion d’un déplacement professionnel en Ukraine que Cyril Puiseux avait eu l’idée, alors que sa petite lui réclamait une histoire avant d’aller dormir.

> NUMËE L’appli mobile Tours sur Loire ? C’est eux. Le site internet de l’Esten ? C’est encore eux. Numëe est une agence de com et d’édition numérique qui aide les PME ou encore les collectivités à concevoir et réaliser un projet de communication multimédia. Basée à Saint-Avertin, la start’up accompagne les entreprises de Tours et de Paris dans leur développement numérique. Elle sera aussi présente ce samedi au Salon.

« L’économie numérique n’existe pas qu’à Paris »

Emmanuel Roc, fondateur de l’école Esten Sup’édition. Il organise le Salon du livre numérique à Tours. Pour lui, la France doit s’ouvrir à l’édition numérique.

Comment est né ce Salon du livre numérique ?
Au départ, je voulais organiser des rencontres professionnelles pour mes étudiants (l’Esten Sup’édition, une école spécialisée dans les métiers de l’édition et de la communication, lire page 5, NDLR). L’idéal pour leur constituer un réseau. On voulait le faire sur Paris, avec des acteurs de l’économie numérique pour un speed dating. Mais c’était très cher à mettre en place. L’opportunité est venue d’une éditrice en Bourgogne qui avait organisé un salon du livre numérique qui avait bien marché. Elle était en reconversion professionnelle et m’a donc cédé le nom. J’ai relié les deux idées et c’est ainsi qu’est né le Salon du livre à Tours. Il permettra aux étudiants de l’Esten de rencontrer des professionnels venus de Paris. J’ai aussi invité des start-up de l’économie numérique en Touraine qui ont toutes été partantes. Et le grand public pourra découvrir un autre univers.

Il y a peu d’événements comme ça en France et dans la région qui permettent aux talents numériques de s’exprimer. Pourquoi ?
Les salons parisiens sont organisés à but lucratif. Le prix des stands est démesuré. Nous avons voulu un prix attractif pour les invités. Leur emplacement leur coûte 250 € (contre parfois 3 000 € à Paris, NDLR). On reste une école…

Emmanuel Roc (Photo Supedition.fr)
Emmanuel Roc (Photo Supedition.fr)

Et côté public ? Il n’y a pas d’intérêt pour l’édition numérique ?
En France, on est en retard concernant le sujet, comparé aux pays anglo-saxons. Le public français doit savoir ce qu’il se passe dans ce domaine pour être ensuite demandeur. C’est pour cela qu’on a étendu le Salon du livre numérique au grand public, à Tours. Le salon va montrer ce qu’on fait avec les tablettes, la presse numérique, les applis jeunesse, etc. Le public pourra essayer des tablettes, télécharger des applications… Celles et ceux qui possèdent déjà une tablette pourront repartir avec plein de livres numériques. Il y aura aussi un stand senior qui expliquera comment ouvrir un compte Amazon, Google, etc. Histoire de mieux appréhender les nouveaux supports.

J’ai envie de vous embêter… « Ah de toute façon, rien ne vaut un vrai livre physique, avec des pages que l’on peut tourner ! »
(Rires) J’adore le livre papier ! Mais le numérique est un complément. D’ailleurs, les ventes de livres n’ont pas chuté avec la venue du numérique. Le secteur se porte toujours bien, notamment les ouvrages jeunesse par exemple. Les deux forment un binôme. Mais je comprends les personnes réfractaires. Pour le salon, ce samedi, il y aura des ateliers d’écriture pour enfants et adultes. Des éditeurs confirmés seront là pour donner des conseils. L’écriture numérique est différente. C’est plus court. Pour reprendre la citation d’un éditeur : « les passages et chapitres sont calibrés par rapport à deux stations de métro ! »

Lors du salon, il y aura des dédicaces numériques. Qu’est-ce que c’est ?
On a développé un système qui permet aux auteurs de dédicacer leurs livres numériques. Cela ne se faisait pas jusqu’à maintenant. Là, les gens pourront tendre leur tablette à l’auteur qui signera avec le doigt ou un stylet. On va présenter ce système en avant-première au salon !

Pour le reste du programme, quelles sont les grandes lignes ?
Le samedi, le grand public pourra télécharger des livres gratuitement, en acheter, il y aura des dédicaces aussi bien papier que numérique, des ateliers d’écriture, de dessin. Et les étudiants de l’Esten présenteront les applis « enfance » qu’ils ont créées, sur le thème contes et légendes. Les enfants pourront découvrir tout cela et jouer.

À Tours, on commence à avoir de sacrés talents numériques, non ?
Je pense à Pirates sur Loire ou encore le pure-player 37°… Oui ! Justement, Pirates sur Loire est partenaire du salon. Ils organisent une chasse au trésor numérique qui partira de la gare et ira jusqu’à l’Institut de Touraine. On a vraiment des talents dans le coin. Le salon met l’accent sur le local, le régional. L’économie numérique n’existe pas qu’à Paris.

Propos recueillis par Aurélien Germain

Salon du livre numérique, les 11 et 12 septembre (vendredi pour les professionnels, samedi pour le grand public). Dès 10 h, à l’Institut de Touraine. Gratuit.
>>lefuturdulivre.com

Nota Bene : l’Histoire façon YouTube

Rencontre avec Ben, créateur de la chaîne YouTube Nota Bene, où il enseigne l’Histoire de façon légère et compréhensible. Ses vidéos cartonnent et cet habitant de Tours sera au Salon du livre numérique samedi !

Ben est le créateur de la chaîne Nota Bene.
Ben est le créateur de la chaîne Nota Bene.

« Pour moi, l’Histoire n’est pas une matière chiante, loin de là. La meilleure façon d’intéresser les gens, ce n’est pas en les écrasant de dates, c’est en racontant des anecdotes et des histoires… » Ça, c’est le credo de Benjamin Brillaud. Ben, pour les intimes. Vous l’avez sûrement vu sur le Net. Grosse barbe, yeux bleus clairs, tee-shirts geeks, Ben fait le bonheur des internautes avec sa chaîne YouTube Nota Bene : « Une émission de vulgarisation de l’Histoire avec un grand H. » Tout y passe: les expéditions maritimes, les anniversaires au Moyen Âge, ou encore des questions comme Les Gaulois avaient-ils des pompiers ? Un objectif, faire découvrir l’Histoire de façon légère… et compréhensible.

Ben, ex-Parisien de 27 ans installé à Tours depuis trois ans, voit maintenant ses compteurs s’affoler. 180 000 abonnés par mois suivent ses vidéos. Certains de ses « hits », comme les morts insolites des rois, comptabilisent déjà 145 000 vues. Pourtant, Nota Bene n’existe que depuis un an.
Lancé alors qu’il était au chômage. Ben commence ses vidéos pour « passer le temps ». Maintenant, c’est un rendez-vous. Il fait des tonnes de recherches. « Sur Internet, Google Books, des livres numérisés, des encyclopédies numériques… », indique-t-il. Le reste, c’est deux, trois jours d’écriture sur un sujet, une demi-journée pour la recherche d’illustration et avoir « un script bétonné ». Il n’a plus qu’à se filmer dans son salon, puis monter sa vidéo qui durera entre 10 et 20 minutes. « Et je ne suis pas prêt de m’arrêter, c’est ma vie, mon salaire, ma crédibilité. »
Il sera d’ailleurs présent au Salon du livre numérique, samedi 12 à 14 h 30, pour parler de l’édition sur YouTube. Parce que, comme le dit Ben, « il n’y a pas que des vidéos de chat sur cette plateforme ! ».

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=83E4gDRgPqE[/youtube]

Youth : tous mes vieux de bonheur

Prétentieux ou virtuose ? Le dernier Sorrentino ravira ses fans et horripilera ses détracteurs. Une fable sur le temps qui passe, émouvante et drôle.

Youth

Sur l’affiche du film, au premier plan, des fesses. Un corps de femme nu, lisse, jeune. En arrière-plan, deux hommes âgés, l’observant. L’affiche de Youth, la dernière réalisation de Paolo Sorrentino, a fait causer. À Cannes, où il était présenté cette année, le cinéaste a divisé. Une partie de la critique se pâmant devant La Giovinezza (son titre original), l’autre partie étrillant l’homme, déjà auteur des This must be the place et La Grande Bellezza.

Dans Youth, il est question du temps qui passe. Tout simplement. La caméra de Sorrentino suit Fred et Mick, deux hommes approchant les 80 ans, dans un bel hôtel au pied des Alpes. L’un est un chef d’orchestre à la retraite qui ne veut pas revenir sur le devant de la scène. L’autre est un ancien réalisateur qui travaille encore. Le temps, lui, est compté. Et les deux octogénaires le voient bien défiler. Vite, trop vite.
Dès les premières minutes de Youth (« jeunesse »), le contraste est saisissant : les vieux corps, tannés par l’âge, côtoient la beauté charnelle de ceux de certaines jeunes femmes. Fred et Mick sont tour à tour pudiques et complices ; leur vieillesse est rongée par les remords, les regrets, mais aussi les doutes. Autour d’eux : la vie.

Porté par un casting quatre étoiles, Youth se transcende grâce au tandem Michael Caine – Harvey Keitel. Pleins de justesse sans jamais cabotiner, au jeu fleurant la perfection, les deux acteurs sont excellents et nourris par de savoureux dialogues. Dans ce film aux accents baroques, on passe de l’émotion aux rires. Et Sorrentino le fait avec brio. Le réalisateur est virtuose dans sa mise en scène. La photographie est sublime (ah, ces paysages picturaux façon pub Milka®, ces décors luxueux, ces couleurs splendides !), la beauté esthétique de Youth en fait un véritable tableau, un hommage à Fellini.

Mais à force de trop accumuler, de trop exagérer, Youth peut sembler n’être qu’un étalage d’autosuffisance de la part de Sorrentino. À la douce poésie succède une surenchère visuelle parfois agaçante et des scènes abracadabrantes. D’aucuns y verront un cinéaste prodigieux. D’autres le considéreront comme condescendant. Le cinéma de Sorrentino peut faire perdre pied. Il reste emprunt de poésie et de toute beauté, mais reste délicat à appréhender et manque clairement de modestie. Bien dommage, vu la force et le potentiel de Youth.

NOTE : **

Drame (Italie, Suisse, France, Grande-Bretagne), de Paolo Sorrentino.
Durée : 1 h 58. Avec Harvey Keitel, Rachel Weisz, Michael Caine, Jane Fonda…

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=SN6mB_31uPA[/youtube]

NOTATION :
**** CULTEissime
*** TOPissime
** PASMALissime
* BOFissime
X NULissime

Palmarès : Tours, 21e ville étudiante de France

Tours, 21e ville de France où il fait bon étudier d’après le classement annuel de L’Etudiant. Mais attention, côté sorties et transports, ça sent le roussi.

Après avoir été classée onzième ville la plus cool de France, Tours est désormais à la 21e place dans le palmarès des villes de France où il fait bon étudier. Un classement réalisé par L’Etudiant.

De nombreux critères ont été pris en compte, comme la culture, les tarifs des transports, le logement, le sport ou encore les sorties… Si Tours est en milieu de classement, c’est Toulouse la grande gagnante de l’édition 2015.

Youpi pour le logement, aïe pour les transports…

D’après L’Etudiant, Tours est une « ville propice pour réussir ses études à la fac ». Pour preuve, classée 21e du palmarès, elle affiche le 12e meilleur taux de réussite en licence.

Côté points forts, on note le logement (11e), les sports (14e), l’emploi (15e) et la culture (16e). Le site indique que « sa population étudiante a augmenté de 6,5 % en 10 ans », pour atteindre presque 30 000 étudiants.

Sauf que… notre belle ville se prend un méchant revers du côté des sorties (37e et dernière des grandes villes étudiantes). Étonnant ?
L’autre point noir se situe au niveau des transports, où Tours fait figure de très mauvaise élève (41e position !) : carrément en bas de tableau, Tours reste l’une des villes étudiantes les plus chères pour les abonnements (39e).

LES CLASSEMENTS DE TOURS EN DÉTAIL

21e au classement général toutes villes, Tours arrive au 6e rang de sa catégorie, les grandes villes.

– Culture : 16e toutes villes.

– Emploi : 15e toutes villes.

– Environnement : 23e toutes villes.

– Études : 18e toutes villes.

– Logement : 11e toutes villes.

– Rayonnement international : 31e toutes villes.

– Sorties : 37e toutes villes.

– Sports : 14e toutes villes.

– Transports : 41e toutes villes.

(Capture d'écran)
Cliquez sur la photo pour l’agrandir. (Capture d’écran de l’Etudiant)

Education : Tempête à l’Escem

Un préavis de grève a été lancé à l’Escem pour mercredi. En attendant, la colère gronde.

Préavis de grève pour ce mercredi, la rentrée est tendue à l’Escem.
Préavis de grève pour ce mercredi, la rentrée est tendue à l’Escem.

L’Escem, l’école de commerce de Tours, Poitiers et Orléans vit une rentrée des plus incertaines. L’école a perdu son grade Master en avril 2015, ce qui lui interdit de délivrer des diplômes Grandes Écoles au-delà de 2016. Une catastrophe dans un contexte rendu déjà très tendu par la déconfirure de l’aventure FBS (la fusion des écoles de Brest, Clermont et Tours-Poitiers-Orléans).
Où en est-on aujourd’hui ? Sur le plan pédagogique, on ne sera pas loin de l’année blanche. 876 élèves sont inscrits à l’Escem, dont 490 à Tours. 380 poursuivent le programme Grande école en 3e et 4e année. Ils ont pu effectuer leur rentrée mercredi dernier, mais grâce à un accord obtenu in extremis. Le reste des effectifs est composé, pour l’essentiel, des étudiants en Bachelor. La direction annonçait cette semaine, par la voix de Roger Dutoit, (directeur général provisoire), qu’elle allait présenter à l’automne « une nouvelle offre de formations professionnalisantes, destinées à former les managers de proximité de demain, dans les domaines, par exemple, du tourisme, de l’informatique, des RH ou de la logistique. » L’objectif étant de retrouver les 1 500 à 1 800 étudiants que comptait l’Escem avant le naufrage de la fusion.

Une stratégie qui tire, de facto, un trait sur le statut Grande école de l’Escem. Mais la poursuite des enseignements est suspendue à un préavis de grève illimité déposé pour ce mercredi et, bien sûr, à la difficile réorganisation des équipes dans la perspective d’un plan social particulièrement dramatique. Car, sur le plan social, la casse sera considérable. Sur les 215 personnes employées l’année dernière, il ne devrait pas en rester plus de 60 réparties sur les trois sites. Quant au montant de la facture à régler pour les CCI investies dans le projet, elle n’est pas encore connue, mais devrait s’avérer assez salée.

Reste également à déterminer les responsabilités juridiques et les fautes éventuelles des uns et des autres dans le dossier de la gestion de FBS. Un volet de l’affaire qui est, d’ores et déjà, aux mains de la Justice. Après le départ d’Yves Broussoux, qui avait fait l’objet d’une motion de défiance de la part du personnel, un nouveau président devrait être nommé avant la fin du mois.

Tours : 11e ville la plus « cool » de France

Tours est-elle une ville cool ? Si ce n’est la plus cool de France ? … Eh bien, non, à en voir le palmarès du site Merci Alfred.

Le site Merci Alfred a réalisé un classement des villes les plus cool de France. Ici, les données prises en compte sont les restos, les concerts, ou encore les sorties à faire (bon, ça vaut ce que ça vaut, hein…), concernant les villes de plus de 100 000 habitants.
Si Bordeaux arrive en première position de ce palmarès, Tours est située à la onzième place.

Et en détail ?

♥ GASTRONOMIE : 
Paris arrive à la première place avec 235 habitants pour… un resto ! Tours est en 15e position (1200 habitants pour un resto environ)

♥ ON FAIT LA TEUF !
Le site s’est intéressé au nombre d’habitants pour un bar. A ce petit jeu, Tours n’arrive que 17e. Lille et Bordeaux sont en tête.

♥ CINEMA, TCHI TCHAAA
En observant le nombre d’écrans de cinéma, comparé au nombre d’habitants, Tours est 5e (wouhouh). Rouen et Grenoble sont en première et deuxième positions.

♥ MUSÉE
Tours se retrouve douzième, quand Rouen est première et Metz bonne dernière…

♥ CONCERTS ET SPECTACLES
Combien d’habitants pour une salle de spectacle ? Ouille, ouille, Tours se retrouve 18e. Rassurez-vous, Reims est 32e avec près de 37 000 habitants pour une salle de spectacle.

Et vous, Tours est-elle la ville la plus cool de France ?

Tours

Rencontre avec le Buveur de livres…

Le Buveur de Livres hante les bibliothèques, erre dans les librairies et fouine chez les bouquinistes.

C’est en 1997 que le personnage du Buveur de Livres a vu le jour. Une commande de la bibliothèque d’Amboise pour La quinzaine du livre. Laurent Priou, à la tête alors du Barroco Théâtre, à Saint-Pierre-des- Corps, s’est inspiré du Buveur d’encre écrit par Éric Sanvoisin, pour créer cet homme à l’allure étrange. Vêtu d’un imperméable gris et d’un chapeau, il sirote le contenu des livres à l’aide d’une paille. Le livre bu, ses sens sont à l’affût, son visage s’illumine, son dos se redresse : le buveur peut alors conter l’histoire pour le plus grand plaisir des enfants.

Une mise en scène rodée qui fonctionne à merveille : « Ce personnage est tout simple et a une durée de vie illimitée. Ce concept est à mi-chemin entre le conte et le théâtre. Le comédien a plus d’une centaine d’histoires dans ses valises », explique Laurent. Ses coups de coeur ? La grosse faim p’tit bonhomme de Pierre Delye, La cocotte qui tap-tiptope de Coline Promeyrat ou encore Je suis un ours de Frank Tashlin. « Je renouvelle ma sélection jeunesse en septembre, ma rentrée littéraire comme j’aime l’appeler. Je choisis de nouveaux titres que je teste durant l’année. J’essaye de rester fidèle à l’histoire même si j’avoue que je prends quelquefois quelques libertés. En fait, il faut que ce soit des récits courts pour capter l’attention des spectateurs. »L’objectif reste le même : déclencher l’envie de lire chez les enfants. Alors ne vous étonnez pas de croiser ce drôle d’individu au détour d’un rayon, lors de votre prochaine sortie à la bibliothèque.

Anne-Cécile Cadio

Retrouvez le Buveur de Livres le 18 octobre, pour la Quinzaine du Livre, à l’hôtel de ville de Tours.

Plus d’infos : barroco-theatre.com

Course et running : le marathon du frigo

Pour courir, il fait mettre du carburant dans le moteur, mais pas n’importe lequel ! Petit tour d’horizon des aliments qui nous aident… ou pas.

EAU
Le coureur perd de l’eau à chaque séance. Logiquement, les pertes doivent être compensées par des apports réguliers tout au long de la journée (et, bien sûr, pendant l’effort). L’eau est indispensable au fonctionnement des cellules, à la régulation de la température corporelle. Sa carence peut entraîner une baisse spectaculaire des performances et des blessures. La soif, c’est le signal d’alerte.

FRUITS LÉGUMES
Indispensables dans l’alimentation de monsieur Tout-lemonde, ils le sont, naturellement également pour le coureur. Un tiercé de tête ? La banane pour ses sucres lents et son apport en potassium, chou-fleur et brocoli pour les minéraux qu’ils contiennent en abondance et la pomme pour sa teneur record en fibre et ses vitamines. Mais la liste, évidemment, n’est pas limitative !

CAFÉ
Le café est à consommer avec modération. Il donne un petit coup de fouet et peut faciliter la digestion. Oui, mais des doses trop importantes augmentent le risque de blessures, de crampes ou de contractures. Comme son cousin le thé, c’est un diurétique. Il favorise donc la perte d’eau. A bannir, donc, lors du dernier repas avant un entraînement long ou une compétition.

POISSON VIANDE
Manger des protéines animales, c’est très important pour reconstruire les fibres musculaires détruites pendant l’effort. Le poisson est parfait, notamment le saumon, riche en omégas-3, ces acides gras essentiels, il prévient les maladies cardiovasculaires. Il est également riche en vitamines A, B et D. Pour la viande, préférez les viandes blanches comme le poulet qui assure une prise en vitamine B, précieuse car elle régule le brûlage des graisses durant l’effort.

PÂTES
Comme le riz ou les pommes de terre, les pâtes appartiennent à la famille des glucides complexes. Ils sont de digestion lente et l’énergie qu’ils apportent n’est utilisable qu’après plusieurs heures. C’est donc une réserve d’énergie, stockée dans les muscles et le foie qu’il faut augmenter pour préparer un gros effort. Dans les trois jours qui précèdent l’effort, on pourra augmenter d’un tiers la consommation de féculents pour optimiser son stock de glycogène, le carburant de l’effort.

ALCOOL
Autant le dire tout de suite, l’alcool n’est pas le meilleur ami du coureur. Au-delà de 4°, l’alcool déshydrate plus qu’il n’hydrate. Quand on connaît l’importance de l’hydratation du corps pour le coureur… C’est prouvé, l’alcool gène la récupération musculaire (attention aux courbatures et aux blessures) et fragilise les tendons. Et, pour couronner le tout, l’alcool nuit à la qualité du sommeil et donc à la récupération. Alors, pour le coureur plus encore que pour les autres, la modération s’impose…

>>>TMV VOUS FAIT GAGNER DES DOSSARDS POUR LES 10 et 20 KM DE TOURS !
N’hésitez pas à participer. Toutes les informations se trouvent dans notre numéro 180, disponible partout en ville, ou en téléchargement PDF sur notre site !

Chroniques culture #70

Cette semaine, on fêtera la rentrée avec le groupe Ghost et son nouvel album, un DVD pas flippant, contrairement au jeu vidéo Until Dawn, ainsi qu’une BD estampillée DSK…

LE DVD
OUIJA
Arnaque pseudo-horrifique signée Stile Whites, Ouija met en scène un groupe d’ados essayant de communiquer à l’aide d’une planche ouija avec leur amie décédée. Entre vengeance post-mortem et spiritismew, le film noie ses thèmes pourtant intéressants sous une tonne de clichés éculés. Convenu et téléphoné, d’une bêtise abyssale et surtout pas flippant pour un sou, Ouija ne peut même pas se rattraper avec les maigres suppléments de sa version Blu-ray (mini docu et copie digitale).
A.G.
>>Sortie le 8 septembre.

LE CD
GHOST – MELIORA
Imagerie sombre (tous les membres sont masqués et leur identité reste secrète), mélange de hard-rock et de pop, groupe à la fois haï et adoré… les Suédois de Ghost continuent leur chemin avec ce troisième album. Peu de changement au programme, entre science du riff entêtant et délicieux refrains obsédants : leur rock est propre, léché ; les mélodies douces et enivrantes, parfois parsemées de trouvailles bienvenues. Le Fantôme parvient à nous hanter. Un futur classique ?
A.G.

LE JEU VIDÉO
UNTIL DAWN
Si Massacre à la tronçonneuse fait partie de vos films cultes, laissez-vous séduire par le nouveau survival-horror de Sony. Flippant à souhait, ce jeu vous propose de rejoindre dans une cabane perdue un groupe de huit amis pourchassés par un psychopathe sanguinaire et masqué. Inutile de préciser qu’ils n’ont qu’une nuit pour sauver leur peau. Reprenant tous les codes des films d’horreur, Until Dawn est le « flip » incontournable de la rentrée. Un must.
>>Sony, + 18 ans, PS4, 60 €.
L. Soon

LA BD
LE PROCÈS CARLTON
« Tout ça pour ça », a-t-on entendu à la fin de ce procès où Dominique Strauss-Kahn tenait la vedette. Pascale Robert- Diard, journaliste au Monde, et Francois Boucq aux croquis d’audience, relatent avec humour et justesse ce grand déballage pour rien. Cela donne un ouvrage fascinant sur le fonctionnement de la justice où le trait de Boucq fait mouche à chaque page et confirme qu’il est vraiment l’un des auteurs les plus doués de sa génération.
Hervé Bourit

Une minute sur le web #62

C’est la rentrée ? Hein, quoi, comment ? Tant mieux, c’est parti pour une petite visite guidée des tréfonds du web pour tout ce qui buzze, tout ce qui est wtf… mais cool.

Cheone est artiste, peintre et italien. Il utilise les murs et les façades pour réaliser de magnifiques fresques qui trouvent leur prolongement sur le mobilier urbain. Bluffant !
> cheone.it ou Cheone sur Facebook.
Cheone

BON PLAN
PANDA POWER
Les pandas, c’est cool (Zoo de Beauval, si tu nous lis !). C’est peut-être pour ça que l’hôtel Panda Inn en Chine est entièrement décoré à l’effigie de l’animal. Couverture avec des pandas, tableaux de pandas, formes de pandas (on n’aura jamais autant utilisé le mot panda) au sol… Le must ? Même le personnel est déguisé en panda.

panda

L’APPLI
TRADUCTION SIMULTANÉE
Google traduction, l’application gratuite qui monte, qui monte… Celle-ci permet de filmer n’importe quel texte, panneau ou menu, etc., grâce à son smartphone. Le texte est immédiatement traduit dans l’une des 27 langues choisies (le géant américain en a rajouté cet été), sans même avoir une connexion internet.

LA VIDÉO
SUPER PAPA !
Daniel Hasimoto est de retour ! Spécialiste des effets spéciaux, ce papa est connu sur la Toile pour ses vidéos mettant en scène son fils dans des mini-films d’action bourrés d’explosions. Dans sa nouvelle oeuvre, il se la joue Dents de la mer avec un fiston prêt à sauver sa sœur d’un requin.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=0Y5c7YZVScE[/youtube]

LE TUMBLR
FOLIE VINYLE
Énorme : Vinyl Stores est un tumblr qui compile des photos de disquaires aux quatre coins du monde avec adresse, date d’ouverture et genres de musique vendus dans leur magasin. De la France au Chili, en passant par les États-Unis ou encore la Malaisie : un véritable tour du monde 100 % vinyle.
> vinylstores.tumblr.com
vinyle

INSOLITE
AH, L’ALCOOL…
Fin août, Pawel Fadjek a décroché la médaille d’or du lancer de marteau aux championnats de Pékin. Deux jours après, il ne l’avait plus. Pourquoi ? Oh, c’est que le Polonais a tellement fêté ça (hum hum) qu’il a payé la course en taxi… avec cette fameuse médaille d’or. Paraît-il qu’il n’avait pas de monnaie sur lui. Normal.

WTF
CHATS ET BALLONS
Okay, c’est ridicule et inutile, mais on vous fait partager ce tumblr qui remplace ballons de foot, basket et d’autres sports par des chats. C’est tellement bête qu’on aime…
> À voir sur sportballsreplacedwithcats.tumblr.com
BUZZ_CHATONSBALLE

Sport lol #28

On repart du bon pied avec notre séquence sport vue d’un autre œil. Ronaldo et sa statue de lui-même ou encore une dispute à coup de boule de pétanque dans la tête. Miam.

TU L’AS DIT !

« Je ne pensais pas que les micros capteraient ce que j’ai dit (…). Je ne le referai pas, mais je ne dirais pas que je me sens gêné de ce que j’ai fait », a déclaré le tennisman Nick Kyrgios au journal The Observer. Il était interrogé sur ses propos polémiques début août, lorsqu’il avait dit à son adversaire Wawrinka (qui n’a pas entendu) : « Kokkinakis (un autre joueur australien) a b… ta copine mec, désolé de te le dire ! »

ÇA C’EST FAIT !

27 500 € : c’est la somme déboursée par Cristiano Ronaldo pour s’acheter… une statue en cire de lui-même. Voilà, voilà...

Ronaldo

LE TOP

Vous avez dû voir cette scène en boucle sur le Net : un caméraman chinois qui renverse Usain Bolt avec son Segway®. Song Tao, pour se faire pardonner, a finalement décidé d’offrir un petit bracelet en guise d’excuses au champion, en direct à la télé. Trop choupinou !

[nrm_embed]<iframe src= »https://vine.co/v/ejQd0iZdBBU/embed/simple » width= »600″ height= »600″ frameborder= »0″></iframe><script src= »https://platform.vine.co/static/scripts/embed.js »></script>[/nrm_embed]

LE FLOP

Rah, les boules… Lors d’un concours de pétanque à Queyssac (24), une violente dispute a éclaté entre deux joueurs. Ni une ni deux, un sexagénaire a frappé son adversaire avec une boule de pétanque. Il a été hospitalisé.

Original Break : juste sous vos yeux

A deux pas de la gare, un petit endroit hyper-sympa, où l’on prépare sandwich et café sous vos yeux. Voilà l’Original Break, pour une pause midi.

Ici, on fait tout sur place. De la mayonnaise au jus de fruits pressé ! (Photos tmv)
Ici, on fait tout sur place. De la mayonnaise au jus de fruits pressé !
(Photos tmv)

Il est à peine midi dix, mais la file d’attente s’étire déjà jusqu’à l’extérieur. Visiblement, l’Original Break fait le plein. À l’intérieur, c’est le rush. Les sandwiches partent comme des petits pains (oui, on a honte du jeu de mot, et alors ?), les salades aussi. Certains repartent avec un simple dessert, d’autres des cafés au lait ou des latte macchiato.
Situé à deux pas de la gare de Tours, Original Break a visiblement ses habitués. Julie et Maryse, deux collègues, viennent régulièrement « pour les cookies : c’est une tuerie ! Surtout celui au Kinder ! » Pour mener la danse, Arthur et Antoine. Deux jeunes passionnés et motivés, le nez dans le guidon, serviables et accueillants, qui travaillent sept jours sur sept. Ici, c’est leur bébé. Ouvert fin janvier 2015, Original Break est une sandwicherie qui met en avant le fait maison. Mieux : tout est préparé sous vos yeux. Ici, on presse le jus d’orange sous votre nez, on prépare le café devant les clients avec de gros grains noirs venus tout droit de Cuba, moulus en direct. « En fait, on prépare tout au jour le jour. De toute façon, ici, il n’y a pas de congélo. Donc pas de surgelés ! On va chercher notre pain et les ingrédients tous les matins », sourient les gérants.

Fait maison, mais aussi fait main : « Pour la salle, on a relevé le plafond d’un mètre et on a bidouillé le reste tout seuls. Même le comptoir a été fabriqué avec un ancien parquet ! » Alors certes, on a un tout petit peu attendu vu le monde qu’il y avait ce jour-là, mais cela vaut le coup de patienter quelques minutes. Produits frais et du coin, sur place ou à emporter, que ce soit pour le petit-déj’ ou pour le midi (allez, on va même pousser jusqu’au goûter), le tout sans être trop cher. Parfait avant de prendre son train, non ?

AU MENU
Original BreakUN PLAT
Tout nous tentait ! Mais nous avons jeté notre dévolu sur le sandwich au jambon de Bayonne, garni de parmesan, tomates confites et ce qu’il faut de salade. Une vraie bouffée de fraîcheur en bouche et le pain, croustillant, est délicieux. En dessert, un (gros) muffin à la banane et aux pépites de chocolat : un régal.

L’ADDITION
Pour notre package sandwich, boisson et gros muffin, nous avons déboursé 8,95 €. Il existe différentes formules : celle du petit déj’ (jus de fruit, boisson chaude et viennoiserie) à 6 € ou la Salade break (grande salade, boisson, dessert) à 8,90 €. Sinon, comptez 1,50 € pour l’expresso ou 2,50 € pour un café viennois par exemple.

EN PRATIQUE
Original Break se situe au 12 rue Édouard-Vaillant, à côté de la gare. Ouvert du lundi au vendredi, de 7 h à 16 h et les samedis et dimanches, de 7 h à 14 h. Contact : originalbreak.fr ou sur Original Break sur Facebook. Tél. 02 47 20 08 85.

Festival metal MFest : à poil les clichés !

Tmv adore les métalleux et le metal… Mais on a joué les gros lourds en posant plein de questions hyper cliché à Quentin Rusterholtz, chargé de prod’ du festival MFest. Flûte, il est resté zen, on n’a même pas réussi à le faire craquer…

L'an dernier, au MFest (Photo RMS Event)
L’an dernier, au MFest (Photo RMS Event)

Aïe, les méchants sataniques envahissent de nouveau Rouziers. Les habitants doivent en avoir marre, non ?
Tous les gens qu’on a rencontrés sont ravis, ouverts d’esprit, curieux et gentils. On fait notre truc sans déranger personne. Comme une grande messe noire secrète (rires). La communauté de communes n’a eu aucun a priori non plus, et on a le soutien de la Fraca-ma. Ils nous ont dit qu’on faisait de la culture et qui plus est, à la campagne.

Avec un public dangereux comme ça, il doit y en avoir des problèmes…
Le seul problème qu’on a eu en 5 ans, c’est quelqu’un qui s’est mis dans le fossé, alors qu’il roulait au pas sur le parking ! Le public métalleux est hyper bien élevé…

Pittbulls in the nursery, Anaal Nathrakh, Verbal Razors…
Quels sont les plus poètes de l’affiche ? (Rires) Anaal Nathrakh, car ils s’inspirent de l’écrivain Lovecraft et parlent de la société. Hatesphere, c’est davantage une ode à la bière ! Sinon, Orphaned Land (groupe israélien qui milite pour la paix israélo-palestinienne et a été nominé pour le Prix Nobel de la paix, NDLR).

Autant de bière pour un festival… Vous êtes alcooliques ou dépressifs ?
La bière est la réponse à tout : tu loupes un exam’, tu en bois une ; tu le réussis, tu en bois une. Non, franchement, on n’écoule pas tant de fûts que ça au MFest. On ne croirait pas, hein ? Le metal, c’est que du bruit ? La musique, ce n’est que du bruit. Le metal n’est pas une musicalité très accessible. Il faut aimer l’énergie, la violence. Un non-métalleux aura du mal. Cela requiert de l’attention. C’est un bruit scientifique.

De toute façon, au Mfest, il n’y a que des mecs bande de machos !
Il y a autant de filles que de mecs ! Il n’y a que dans le metal que les nanas vont clasher les garçons dans la fosse. Elles assument à fond leur look. C’est macho en apparence, mais personne n’embête les filles. Et puis, les métalleux sont des lovers ! Ce sont de vrais canards en couple.

Il y aura un « marché » au Mfest. Bah alors, on est fans de shopping ?
Carrément ! Le metal vit beaucoup grâce aux produits dérivés. Il y a des collectionneurs, des fashionistas ! On a beau avoir 50 tee-shirts noirs de groupe… on continue d’en acheter !

Non, désolé, cette année, Kendji Girac n'est pas à l'affiche...
Non, désolé, cette année, Kendji Girac n’est pas à l’affiche…

>>EN BREF

C’EST QUAND ?
La 5e édition du Mfest se tiendra les 4 et 5 septembre, à l’Espace culturel des 4 Vents, à Rouziers- de-Touraine.
Vendredi, ouverture des portes à 17 h, et le samedi, à 13 h 30. Tarifs : pass 2 jours 35 € (préventes) ou 40 € (sur place). Sinon, 25 € la journée (préventes) ou 28-30 € sur place. Le parking et le camping sont gratuits.
> Plus d’infos sur festival-mfest.com ou encore mieux, sur l’événement sur Facebook (HOP, on clique ICI !)


CÔTÉ AFFICHE

Quatorze formations, qu’elles soient internationales, hexagonales ou locales. De quoi se nettoyer les oreilles, avec : Fleshgod Apocalypse, Orphaned Land, Melechesh, Hatesphere, Pittbulls in the nursery, Adrana, AO, Anaal Nathrakh, Pleasure to kill ou encore nos chouchous tourangeaux de Verbal Razors. Sans compter les fous furieux de Crisix (oui, oui, ça va remuer du popotin), ainsi que Nesseria, Bestial Soul et Belphegor.

Perso, à tmv, avec plus de 200 concerts metal à notre actif, on peut déjà vous assurer que ça va être un sacré bazar avec Anaal Nathrakh, valeur sûre sur scène, qui se la joue en mode bulldozer (personne ne sera épargné). Ainsi qu’un petit coup de cœur à Melechesh, au black metal oriental difficile à appréhender, mais ultra-technique et carrément jubilatoire. Sans oublier les Verbal Razors : cet été, celles et ceux qui étaient dans la fosse à Aucard ont pu en ressortir avec quelques kilos en moins (et légèrement en sueur… léger…).

DES EXPOSANTS
Cette année, le Mfest market s’installera sur 200 m2. Bref, le rêve pour s’habiller, mais aussi pour acheter des disques et se renseigner sur des assos… Seront notamment présents Dolorem Records, Crève clothing, ou encore Sea Shepherd Tours (l’ONG maritime vouée à la protection des espèces marines) ou encore l’excellent (sans exagérer !) artiste The Stains of Liith. C’est d’ailleurs lui qui a réalisé l’artwork de l’affiche du MFest. Son travail est hallucinant et vous pouvez en avoir un aperçu juste ici.

1 000

Le nombre de spectateurs qui se sont déplacés, l’an dernier, sur deux jours, au Mfest. « L’ambiance était top et les groupes adorables », rappelle Quentin Rusterholtz, chargé de prod’ du festival.

>> ALLER PLUS LOIN.
Histoire d’illustrer tout ça en musique, voilà quelques clips des groupes qui passeront au MFest.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=gkSOpmchJiM[/youtube]

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=uq8zQIP5sxY[/youtube]

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=2JNI0vd0tz8[/youtube]

Rentrée 2015 : laissez-vous guider !

Et voilà, c’est reparti pour un tour. Pour ce début de mois de septembre, on a voulu vous aider. Histoire d’aborder la rentrée de façon pratique et d’avoir quelques bons plans sous le coude…

Faire son agenda concerts

Oxmo Puccino revient à Tours, en acoustique.

Vous allez être servis, oh que oui. Outre le Mfest qui débarque ce weekend à Rouziers (lire page 20), Tours ne sera pas avare en concerts. Côté Temps Machine, la saison s’ouvrira avec The Apartments et 49 Swimming pools (25 septembre), avant d’enchaîner avec Laetitia Sheriff (26 septembre), BigFlo & Oli (3 octobre) ou encore Sophie Hunger (5 octobre), St Lô (8 octobre) et la super chouette Philémone (22 octobre).
Le Vinci, lui, enquillera les concerts en octobre : Hubert Félix Thiéfaine le 11, Francis Cabrel les 12 et 13, Brigitte le 14, Juliette Gréco le 15 et l’immense guitariste Joe Bonamossa le 17.
Sans oublier Lilith Duo au Petit Faucheux (22 septembre), le grand Oxmo Puccino à l’Opéra de Tours en trio et en concert acoustique (20 octobre) et un paquet d’autres dont on vous parlera dans tmv…

Vive la course

Boh allez, pas de chichis : dimanche 20 septembre, c’est parti pour les 10 et 20 km de Tours, mais aussi le marathon. Idéal pour prendre la rentrée du bon pied (oh oh, que c’est rigolo ce jeu de mots), parce que : 1) ça fait faire du sport ; 2) ça éliminera les 9 000 calories que vous avez prises par jour pendant les vacances ; 3) c’est bon pour la santé ; 4) tmv vous fait gagner des dossards (lire notre numéro 180, pages 14-15).

De l impro comme un pro...
De l impro comme un pro…

S’essayer à l’impro

La compagnie La Clef continue son bout de chemin. Régulièrement, ces fanas de l’improvisation organisent de super-shows, des catch-impro. Comprenez, une tripotée de foldingues qui montent sur un ring et improvisent des scènes avec les indications données en direct par un public chaud bouillant. Cette année, c’est reparti pour un tour (un de ces catch-impro a d’ailleurs lieu le 9 octobre, à Chambray). Il est possible de découvrir ce monde bizarroïde de l’improvisation, puisque la compagnie vous offre un cours d’essai. À l’heure où nous imprimons, celui du 24 septembre est complet, mais il reste des places pour une séance gratuite le mardi 29 septembre, de 19 h 30 à 21 h 30. La séance est encadrée par un professionnel et vous pourrez vous inscrire aux ateliers annuels à l’issue de ce cours. Pour les intéressé(e)s, les cours sont prévus les lundis, mercredis, jeudis, suivant votre niveau et le tarif à l’année est de 270 € + 10 € d’adhésion à l’asso.
>>Faites donc un tour sur compagnielaclef.fr pour plus d’infos. Compagnie La Clef, 02 47 41 14 71 ou contact@laclef.fr

Arrêter de chouiner sur son célibat (et foncer)

On vous la fait courte : Aperocelib. Gneh, kesskidit ? Oui, Aperocelib, un concept destiné aux célibataires, créé et basé à Tours, qui permet de se retrouver par petits groupes de 6 à 10 personnes autour d’un apéro. Pour cela, il suffit de s’inscrire sur le site aperocelib.com et choisir de participer à la rencontre la plus proche de chez soi grâce à un agenda en ligne. Quelques jours avant le jour-J (et votre dose de stress, bande de coquin(e)s), vous recevrez le lieu de rendez-vous et les prénoms des participant(e)s. Les premiers aperocelib devraient avoir lieu fin septembre. Il suffit de fouiner sur le site ou liker la page sur Facebook.

Un bon supporter, tu seras…

« Allô ? Je suis au match, là, tu me vois ? »

Et une bonne supportrice aussi, bien entendu. Parce qu’une rentrée sans sport, c’est comme une raclette sans fromage, allez par exemple au stade pour crier tout votre amour (ou crier tout court) au TFC. Rien qu’en septembre, il y a de quoi faire. Les Tourangeaux affronteront Bourg-en-Bresse à domicile, le 11 et l’USCL le 22. Notre petit doigt nous dit qu’il faudra aussi encourager les excellents du TVB et les Remparts, parce qu’il va y avoir du sacré spectacle !

S’inscrire pour voter

Bon, on sait. Dit comme ça, c’est pas très sexy. Mais pour pouvoir voter aux régionales des 6 et 13 décembre prochains, vous devez être inscrits sur les listes électorales. Et les demandes sont possibles jusqu’au 30 septembre.

Une rentrée sportive

Les inscriptions aux activités sportives municipales ont ouvert fin août. C’est le moment de faire son choix entre natation, fitness, musculation, zumba ou encore parcours santé : c’est la nouveauté de la rentrée. Une formule pour les seniors et personnes suivies en cancérologie. Toutes les infos sur tours.fr

Protéger son vélo

Chaque année, près de 800 vols de vélo sont signalés au commissariat de Tours. Avec une grosse partie entre avril et octobre. Il vous reste donc encore deux mois pour investir dans un super-cadenas- de-la-mort-qui-tue. Histoire d’éviter d’arriver en retard au travail/lycée/collège/fac, tout en sueur parce que « désolé m’sieur, on m’a volé mon vélo ».

Tout, tout, tout, vous saurez tout sur mon appli…

Rester « Tours-connecté »

Que vous soyez d’ici ou que vous ne vous soyez arrivés à Tours que depuis quelques jours (rassurez-vous, on vous aime aussi), il est toujours pratique d’avoir quelques applis sur son smartphone.
> Tours Monuments Tracker : cette appli gratuite (IOS et Android) permet de découvrir les monuments de la ville. Une fois téléchargée, elle vous avertit automatiquement dès que vous passez à proximité d’un site qui vaut le coup d’oeil. À la clé, infos sur l’Histoire, les architectes, l’époque ou encore des anecdotes et l’itinéraire pour s’y rendre.
> Pirates de Loire : gratuite aussi (IOS et Android), elle permet de découvrir le patrimoine historique et naturel de la Touraine, grâce à une… chasse au trésor. Au programme, des énigmes proposées sur plus de 80 sites du département. À chaque bonne réponse, une clé ; au bout d’un certain nombre de clés, un cadeau. Yaaaaargh ! (c’est le cri d’un pirate, hein)
> Tours in my pocket : les habitués de Twitter le connaissent sous le nom intime de Timp. Téléchargeable gratuitement sur tout support, elle recense tous les flux d’information concernant la ville, de tmv à 37 Degrés, en passant par La Nouvelle République et TV Tours. Et permet aussi d’écouter les radios du coin, comme Radio Béton ou encore France Bleu Touraine.
> Géovélo Touraine : l’appli pour cyclistes. Quarante-quatre boucles et circuits à découvrir en deuxroues, ainsi que le calcul et le guidage d’itinéraire sur Tours et en Touraine. En selle, Marcel !
> Tmv Tours : oui, instant auto-flatterie. Dispo sous IOS et Android, elle est gratuite et permet d’accéder à un agenda culturel, nos bons plans resto ou encore l’actu de la ville et des critiques ciné. N’hésitez pas, non plus, à liker notre page Facebook et suivre notre compte Twitter @tmvmag. Et restez connectés sur notre site tmvtours.fr (waouw, on a changé d’adresse mais ça ne change rien pour vous). Si avec ça, vous n’êtes pas prêts à aborder la rentrée…

Râler contre la politique (oui, mais avec des arguments)

« Quoi, Serge Babary a dit ça ? Oui, mais Jean-Patrick Gille a répondu ça ! Pfeuh, n’importe quoi ! » En cas de joute verbale sur la politique à Tours avec vos ami(e) s, il vous reste une arme ultime : la vidéo du conseil municipal. Celui-ci est retransmis en direct sur le site tours.fr et peut être visionné de nouveau en différé, avec compte-rendu à l’appui. Après, à vous de voir si vous avez envie de vous farcir cinq heures de conseil municipal sur votre ordinateur. Chacun ses occupations après tout…

Parents co-accompagnateurs

Ceci n est pas un plan pour perdre ses enfants…

Sympa, l’idée. Hopways est un réseau de parents co-accompagnateurs des enfants aux activités. En gros, vous mutualisez les trajets. Exemple ? Vous devez emmener votre chère petite tête blonde, Philastère (bah quoi, on l’appelle comme on veut notre gamin !), au judo à 17 h le samedi. Vous vous rendez compte que les parents de la petite Cunégonde (eux aussi font ce qu’ils veulent, roh) font de même. S’ils sont d’accord pour accompagner les deux, vous vous contactez, vous rencontrez et ensuite co-accompagnez. La ligne de conduite de hopways.com tient en quatre points : gain de temps, écologie, économie, convivialité. La première mise en relation est gratuite. Il faut ensuite compter 10 € pour cinq mises en relations et 60 € pour l’année.
Des trajets sont déjà disponibles à Tours et ses environs.

Par ici le bon numéro

Vous cherchez une infrastructure de la ville de Tours ? Le numéro de Touraine Logement ? L’adresse du square Sourdillon ? Au lieu d’écumer le Net à chaque fois, le site de la Ville répertorie tout sur une cartographie hyper précise. C’est par ici ! 

Se remuer sur Imag’in

Pour se faire une bonne rentrée musicale, Pépiang Toufdy et l’association Prod’Cité reviennent avec leur festival Imag’in. Deux jours de concert, de danse, de battles de hip-hop ou encore de projections. Avec, notam-ment, des pointures comme Chill Bump, Tobassi et Kad Krizz. Autant dire que ça va bouger au Sanitas et que tmv en reparlera dans son prochain numéro à paraître le 9 septembre. Festival Imag’in, place Saint-Paul, les 11 et 12 septembre. Gratuit.

Préparer sa saison au CCNT

Perso’, on trouve cela super chouette. Le public est invité au Centre chorégraphique national de Tours les 17, 18 et 19 septembre à 19 h. C’est là que le CCNT dévoilera le programme de cette nouvelle saison. L’occasion, aussi, de découvrir Density 21.5, solo de Carolyn Carlson, qu’elle vient de transmettre à Isida Micani, l’une de ses interprètes. En plus de ça, toute l’équipe du CCNT sera là pour boire un coup avec vous et discuter à propos de la nouvelle programmation. Plus d’infos sur ccntours.com

Tenter le bus

… Pour aller à Paris. Ceux qui trouvent le train trop cher ou ont peur du covoiturage (si, si, ça existe !), il est désormais possible de faire Tours- Paris en autocar. Suite à la loi Macron, la ligne Isilines, par exemple, permet de relier la capitale pour des tarifs relativement bas : comptez 10 à 15 €. Le bus vous emmène directement à Paris, Porte de Bagnolet – précision importante puisque le lieu se situe à l’extrême-Est de la ville – en un peu plus de 3 h. Sans les bouchons. D’autres destinations au départ de Tours sont possibles : Niort, Lyon, Angers, Toulouse ou encore Rennes. Informations sur isilines.fr

On peut aussi préciser que le spécialiste du voyage, GoEuro, vient de publier une carte interactive de tout le réseau de bus des différentes compagnies en France. Idéal pour faire son choix (bah oui, il faut bien comparer ! ). Pour y jeter un coup d’oeil, c’est par ICI 

Riche en assos !

La date est proche, alors autant vous en parler maintenant. Ce 5 septembre, c’est le Forum des associations à La Riche. Parce que déjà, il n’y a pas que le centre de Tours dans la vie, et qu’en plus, c’est l’occasion de faire son choix parmi un paquet d’asso’ qui seront présentes. Bref, c’est le moment de s’inscrire, d’autant que cette année, le Forum se fera dans un gymnase. Autant dire qu’on attend du monde… En plus, si vous remplissez votre gros bidon à la buvette, les bénéfices sont reversés au Fonds de participation des habitants.
>>Samedi 5 septembre, de 10 h à 18 h, au gymnase Jean-Marie- Bialy, à La Riche.

Romain Stampers sera là le 13 septembre. Un homme qui ne regarde personne de haut.

Rencontrer les acteurs du sport tourangeau

Ne mentez pas : avouez, vous avez passé vos vacances vautrés dans un hamac à boire des mojitos et manger des chips. Hop, remettez-vous à niveau : dimanche 13 septembre, ce sont les Sport’ ouvertes (hé hé, ils essaient de nous battre niveau jeu de mots honteux). Une question : quel sport choisir cette année ? La Ville met en place un touuuut graaaand stand, avec possibilité de rencontrer les 143 associations sportives tourangelles, poser des questions aux dirigeants ou athlètes et surtout essayer les disciplines ! Idéal pour savoir que, avec vos 10 kg tout mouillé, vous allez peut-être vous prendre une sacrée dérouillée au karaté ou que vous serez peut-être le futur Mauresmo. Ou pas.
Sans compter qu’un tas d’animations égayeront votre petit dimanche tristounet : 100 m2 de tatamis avec démonstrations, show nautique avec Romain Stampers, double champion du monde, de la moto volante (la drogue, c’est mal), des baptêmes de jet ski, ou encore promenades en poney. Entre midi, vous pourrez même vous mesurer aux joueurs du TVB (envoyez-nous des vidéos, on ne rigolera pas, promis). Et pour tonton Marcel qui viendra en touriste avec sa banane et les chaussettes/sandales, il y aura même une buvette et des grillades. Ouf, sauvé !
>>Dimanche 13 septembre, de 11 h à 19 h, au pôle nautique du Cher. Entrée libre. Parking des foires gratuit, avec navette gratuite toutes les 20 minutes pour aller jusqu’au site.

Miss Hokusai : balade au pays du Soleil-Levant

Un film aux qualités plastiques indéniables, véritable hommage graphique, mais susceptible de laisser une partie du public sur le carreau…

Miss Hokusai

Keiichi Hara est un grand. Très grand. Réalisateur de séries télé familiales et populaires dans les années 80 (Doraemon, notamment), puis cinéaste indépendant, le Japonais s’est de nouveau distingué en recevant récemment le Prix du jury au Festival international du film d’animation d’Annecy pour son Miss Hokusai, sorti en mai au Japon. Avec ce film d’animation remarqué et remarquable, Hara livre une formidable adaptation de Sarusuberi, manga historique devenu culte, signé Hinako Sugiura. Une authentique balade dans l’art pictural nippon.

Miss Hokusai débute au pays du Soleil-Levant, en 1814. Il s’agit de la vie d’O-Ei, l’une des filles du peintre reconnu Katsushika Hokusai, qu’elle a aidé et épaulé dans ses œuvres. Toute sa vie. Dans son ombre. À la croisée entre biopic, film d’époque et portrait de femme teintés de rêveries fantastiques, Miss Hokusai brasse large. Mais s’appréhende plutôt comme un beau voyage. Géographique d’une part, emmenant le spectateur dans une véritable balade à travers la ville d’Edo – l’actuelle Tokyo – des années 1800. Psychologique d’autre part, avec cette envie de liberté d’O-Ei, jeune femme indépendante, qui se cherche, s’explore, écrasée par son travail sans obtenir la reconnaissance qu’elle mérite.

Doux mélange entre humour et poésie, agrémenté de dialogues à la fois simples et emprunts de lyrisme, Miss Hokusai est une fable fragile, belle et délicate. La jeune O-Ei nous intrigue. Nous touche. Célibataire, entourée d’hommes et d’un père sarcastique (malheureusement un peu insipide dans son traitement), parfois perdue, mais forte et obstinée…

Le dessin de Keiichi Hara, techniquement irréprochable, retranscrit parfaitement les émotions. Mieux, tout au long du film, il dépeint à merveille les quatre saisons. Des instants sublimes. Il suffit de voir les couleurs utilisées pour ce ciel rouge et brûlant, ou encore ces teintes de gris représentant un hiver cotonneux, aux nuages boursouflés de neige. Le reste est à l’avenant : travail impressionnant sur les ombres et l’eau, paysages, ville et arrière-plans remarquables de précision et de toute beauté… Baignant dans un certain onirisme, le film a beau être une charge émotionnelle, il court tout de même le risque de paraître comme une oeuvre inclassable… et uniquement destinée aux fans de mangas et de culture japonaise.
Divertissant, ambitieux, mais éminemment pointu. Peut-être trop.
Aurélien Germain

NOTE : **
Film d’animation (Japon). Durée : 1 h 26. De Keiichi Hara. Avec les voix de Yutaka Matsushige et Anne Watanabe…

NOTATION :
**** CULTEissime
*** TOPissime
** PASMALissime
* BOFissime
X NULissime

Capture

Tarification au quart d’heure : mon cher parking…

Interview de Marie-Claude Fourrier, présidente de l’asso de consommateurs CLCV 37. Selon elle, les parkings ont augmenté leurs prix suite à la nouvelle loi…

parking
D’après la CLCV, celui qui reste 2 h 15 dans un parking paiera moins qu’avant, mais celui qui reste 1 h 55 paiera plus ! (Photo Shutterstock)

La CLCV a publié une enquête nationale sur la tarification des parkings au quart d’heure. Comment avez-vous travaillé à Tours ?
Nous avons enquêté sur les six parkings les plus importants (1). Nous avons relevé les tarifs en mars et sommes revenus le 3 juillet, quand la loi Hamon s’est mise en place. Et qu’avez-vous constaté ? Qu’entre temps, il y avait eu une augmentation des prix ! Certes, tous les parkings avaient bien établi la nouvelle réglementation au quart d’heure. Mais c’était plus cher : de 11 € la journée à 12 €.

Comment se situe Tours ?
Elle est dans la moyenne générale côté tarifs. Elle est bonne élève pour la réglementation. On est plus cher qu’avant à l’heure, mais c’est une tendance nationale. En revanche, Tours est mauvaise élève sur un point : la lisibilité tarifaire est très insuffisante !

Les périodes de gratuité n’ont visiblement pas leur place non plus…
Non, aucun des parcs de stationnement que l’on a vérifiés n’offre de période de gratuité.

Que va changer cette enquête ?
Il faut en parler, débattre. Les parkings coûtent plus cher et il faut se trifouiller l’esprit pour savoir combien il faut débourser.

N’était-ce pas trop « naïf » ou utopique d’imaginer que les tarifs allaient baisser ?
Cela aurait dû ! C’était bien le but de cette loi. Certains automobilistes vont être bénéficiaires, mais de nombreux autres vont désormais payer plus…(2)

Propos recueillis par Aurélien Germain

(1) Vinci Gare, Anatole-France, Nationale, Relais Fil Bleu, Mairie, Champ-Girault.

(2) De nombreux parkings ont augmenté le tarif horaire ou de longue durée. Au niveau national, la CLCV a constaté des hausses moyennes de + 8,1 % pour 1 h ou encore + 11,1 % pour 24 h.