The Door : oh, la purge…

Une fois de plus, voilà une petite production sans prétention et sans grand intérêt : The Door voulait faire frissonner ? C’est loupé.

Allô maman bobo, comment tu m'as fait chui pas beauuu
Allô maman bobo, comment tu m’as fait chui pas beauuu

« Vous n’oserez plus jamais ouvrir la porte », « un film d’horreur qui terrifie les États-Unis», … Brrr, c’est qu’on aurait presque tremblé de peur avec ces phrases-marketing balancées à la face d’un public qu’on nourrit aux films d’épouvante interchangeables et pathétiques. Sauf qu’une nouvelle fois, Hollywood a accouché d’une petite production cliché à souhait, ni inventive, ni même flippante. Simplement un doux ronron sans âme.

The Door (The Other side of the door, en VO) avait pourtant des atouts de côté : un décor (l’Inde), un postulat de départ intéressant (la détresse d’une maman qui a perdu son jeune fils dans un accident, sans avoir pu le sauver). Puis la découverte, par la mère, d’un rituel antique permettant de faire un dernier adieu à son enfant dans un temple… à condition de ne pas ouvrir la porte qui sépare les vivants des morts. Porte qu’elle va – bien évidemment – ouvrir.
Passée une introduction emballée en deux secondes chrono, le cinéaste Johannes Roberts va alors dérouler The Door sans aucune intelligence, enfilant sans gêne les clichés comme des perles. Recourant à tous les poncifs les plus éculés qui soient (oh tiens, une chaise qui bouge), The Door s’essaye sporadiquement à quelques jumpscares (procédé pour faire sursauter) foireux et prévisibles, annoncés et surlignés par une grosse-musique-qui-fait-peur-bouh.

De ce naufrage ne survivent qu’une photographie sympathique et une Sarah Wayne Callies (vue dans The Walking Dead) relativement juste dans son rôle de mère éplorée et pleine de culpabilité. Les autres personnages, sous-traités au possible (mention spéciale au papa), ne font que renforcer ce script écrit avec les pieds. La prochaine fois, n’ouvrez pas cette fichue porte, qu’on vous dit. On évitera une énième arnaque cinématographique.

Aurélien Germain

Épouvante, de Johannes Roberts (USA). Durée : 1 h 36. Avec : Sarah Wayne Callies, Jeremy Sisto…
NOTE : 1,5/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=PmqbhMOkE-Y[/youtube]

TEDx Tours : la hype des idées

La TEDx revient à Tours pour la deuxième fois. Un véritable succès,

Et hop : la deuxième édition du TEDxTours se déroulera ce vendredi 3 juin à guichet fermé ! Véritable phénomène de société, gros carton et symbole de la hype numérique, cet événement invitera huit intervenants locaux, « tous très différents qui expliqueront chacun en moins de 18 minutes comment il est possible de changer le monde », indique l’organisation.
Parce que c’est ça les TED (pour Technology, entertainment & design) : des conférences pour faire avancer les idées. Un concept lancé dans les années 80 par les Américains Richard Saul Wurman et Harry Marques. Et un slogan : des idées qui valent la peine d’être diffusées. Du coup, les TED ont fait des bébés. Et vu le succès de l’an dernier à Tours, il était impossible pour l’équipe de ne pas revenir dans nos contrées.

Cette fois, TEDxTours se tiendra à Mame, sous la bénédiction de Tour(s)plus. Les places s’étant arrachées en quelques jours chrono, plusieurs lieux-relais diffuseront, en direct, cette deuxième édition. Ouf.

> à retrouver sur tedxtours. com/lieux-relais

Enfants : fini, les visites-cauchemar !

Certaines visites peuvent être un parcours du combattant quand on a de jeunes enfants. Laëtitia Humblot l’a compris et propose aux familles du sur-mesure.

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« Ce n’est pas parce qu’on a des enfants, qu’on doit s’interdire les visites culturelles. » Laëtitia, jeune maman tourangelle, en est convaincue. Âgée d’une trentaine d’années, cette guide accompagnatrice, diplômée en Histoire de l’art, a eu cette idée après une expérience dans un office de tourisme de la région.
« Je me suis aperçue qu’il n’existait pas vraiment d’offre adaptée pour les familles. Je me suis dit que l’on pouvait trouver le moyen d’inciter les parents à sortir avec leurs bambins. » En 2015, la passionnée d’Histoire créé son association, Les sorties de Laëtitia. « En fait, je suis très flexible sur tout. Par exemple, je reste très souple pour les horaires des visites, je suis bien consciente que certains petits ont besoin de faire la sieste. Je pense également, et c’est prouvé, qu’un enfant ne peut rester concentré plus de 30 minutes lors d’une visite. Je choisis généralement des petits groupes, pas plus de 15 personnes. L’idéal d’ailleurs est que ces dernières se connaissent déjà ! »

Par ailleurs, la guide expérimente des thématiques. « On peut imaginer une visite sur le thème des princes et des princesses au château d’Ussé ou bien une nouvelle façon de voir le Clos-Lucé à Amboise grâce à son parc. Après, je m’adapte aux demandes. » Et pour captiver sa cible, la guide privilégie la découverte du patrimoine par le jeu et surtout les images. « Il faut bien vous dire qu’un château sans meubles ne parle pas aux enfants, je cherche des lieux qui peuvent d’emblée les intéresser. Il faut sans cesse se renouveler pour captiver le jeune public. »

>> Plus d’infos sur les-sorties-de-laetitia.com

Anne-Cécile Cadio

Next week : l’actu du 1er au 6 juin

L’actu à ne pas louper du 1er au 6 juin, à Tours, aux alentours et ailleurs en France.

MERCREDI

NUMÉROS INTEMPESTIFS. C’est à compter du 1er juin que l’on pourra s’opposer au démarchage téléphonique, sur fixe et mobile, grâce à Bloctel. Ce service, gratuit, permettra de s’inscrire sur une liste rouge après avoir inscrit son ou ses numéro(s) sur bloctel. gouv.fr Il faudra attendre un mois pour ne plus recevoir les appels commerciaux qui nous donnent parfois envie de couler notre téléphone dans les toilettes. Le gouvernement a assuré que cela marcherait…

CANADA. C’est aussi le 1er juin que les sinistrés de l’incendie qui a ravagé la ville de Fort McMurray devraient pouvoir rentrer chez eux. « Sur une base volontaire », ils regagneront leur habitation si celle-ci a été épargnée. Début mai, de gigantesques feux avaient poussé les quelque 90 000 habitants à quitter cette ville de la province d’Alberta.

VENDREDI

TOURS. Fêter la Touraine, sa gastronomie et son art de vivre… mais tout en blanc ! C’est ce que propose chaque année ce grand Dîner blanc. Le prochain aura donc lieu le 3 juin à 19 h 30. « Nous nous donnerons rendez-vous au dernier moment, pour ensuite découvrir le lieu final de notre destination », précise la page Facebook de l’événement. L’an dernier, 300 convives s’étaient réunies place Jean-Jaurès. L’organisation avait reçu… 2 200 demandes (la soirée étant uniquement sur invitation ou cooptation).
> facebook.com/dinerblanctours

 

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JOUÉ-LÈS-TOURS. Début des années Joué le 3 juin ! Jusqu’au 5 juin, la ville vivra au rythme des spectacles et des animations, entre théâtre, danse, marionnettes, déambulation ou encore acrobaties.
> Plan du festival (partout en ville !) et programme complet sur anneesjoue.fr

SAMEDI

DEUX ROUES. Samedi 4 juin, c’est la Fête du vélo. À Tours aussi, puisqu’une bourse aux deux roues d’occasion est organisée. De 10 h à 13 h, dépôt des vélos à vendred ; de 14 h à 17 place à la vente ! Le tout, place Anatole- France, à Tours.

LUNDI

TÉLÉ. La toute récente émission d’Arthur, L’Hebdo Show, diffusée le vendredi soir, sera programmée quotidiennement sur TF1 à partir du 6 juin. Baptisée 5 à 7 avec Arthur, elle occupera le gros créneau du 17 h – 19 h. Jusqu’à présent, le programme réunissait près de 2 millions de fidèles tous les vendredis soirs. Une case qui devrait être récupérée par Alessandra Sublet et son talk-show « Action ou vérité ».

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Salon des jeunes inventeurs : les Géo Trouvetou débarquent à Monts

Déjà 20 ans que le salon des jeunes inventeurs de Monts offre aux créateurs en herbe la possibilité de faire entendre leur voix et de présenter leurs projets. Pour son grand anniversaire, l’équipe lui a concocté de belles surprises.

3 QUESTIONS A…

Karine Pillet, chargée de com’ et coordinatrice du salon des jeunes inventeurs.

On fête cette année la 20e édition du salon. Vous pouvez nous en dire plus sur ses origines ?
Tout a commencé en 1997. Le conseil municipal cherchait une idée d’événement pour mettre la jeunesse à l’honneur. C’est Annick Le Goff, alors adjointe à la culture, qui a imaginé un concept autour des inventions et de la création. Dès la première année, une dizaine de projets ont été déposés. Aujourd’hui, nous avons bien grandi : 62 projets sont en compétition cette année. Concernant les prix, 6 200 € seront répartis entre les différents vainqueurs, dont 2 000 € viennent de la ville de Monts et le reste de nos 22 partenaires. Nous avons aussi un partenariat avec le concours Lépine, auquel les lauréats peuvent participer gratuitement.

Qui peut concourir au salon des jeunes innovateurs ?
Il faut avoir moins de 25 ans. Nous avons créé deux catégories : les juniors (avant le lycée) et les seniors (lycée et plus). Leur projet peut concerner une amélioration du quotidien, la robotique et les objets innovants, le développement durable, un jeu de société, etc. Quand nous annonçons l’événement nous envoyons des mails à tous les établissements de France. Donc même si, de fait, beaucoup d’équipes sont de la région Centre, nous avons des candidats de tout l’Hexagone, parfois même plus loin. Cette année nous avons des Belges et il est déjà arrivé que des Chinois ou des Roumains participent !

De manière un peu pragmatique, à quoi sert ce salon, quel est son but ?
À veiller à ce que les jeunes qui ont des idées aient un lieu pour les valoriser. Le salon des jeunes inventeurs et créateurs est aussi un tremplin professionnel, notamment pour ceux qui se mettent ensuite à leur compte. Plusieurs ont eu cette chance. Nous sommes aussi en lien avec la fédération Entreprendre pour apprendre (EPA), qui propose de créer des mini entreprises dans l’enseignement (de 8 à 25 ans). Les élèves créent des objets, souvent grâce aux imprimantes 3D, et notre salon leur permet de sortir du cadre strictement scolaire pour qu’ils commercialisent leurs idées de produits. Et ça marche.

ILS ONT DÉJÀ GAGNÉ…

Image111997 ET 1999 / LUDOVIC CHOPINEAU
Il fut le premier Lauréat du salon des jeunes inventeurs et créateurs grâce à son laser musical, permettant aux personnes handicapées-moteur de jouer de la musique sans avoir besoin de toucher l’instrument, grâce à un rayon laser projeté dessus (par exemple en le fixant comme une lampe frontale). En 1999, il remporte un deuxième prix pour son invention le Téléfeu, un combiné téléphonique relié à un détecteur de fumée qui appelle directement les secours en cas d’incendie. Il a alors 13 ans et cette victoire le conduit au concours Lépine à Paris, où il remporte le 1er prix dans la catégorie jeunes inventeurs. « J’avais eu ces deux idées en regardant des reportages à la télévison », confie-t-il. Après son diplôme à l’école Polytechnique de Tours, il devient ingénieur et travaille aujourd’hui pour une grande société de développement informatique.

2014 / GUILLAUME ROLLAND Image13
Même pas 20 ans, mais déjà repéré par Google grâce à qui il a pu monter sa start-up. Tout a commencé à Monts, en 2014, alors qu’il avait à peine 18 ans. Gros dormeur, Guillaume a eu l’idée d’inventer le réveil olfactif, qui vous tire du lit en douceur grâce à une bonne odeur de café, de menthe, de toast ou même de plage ensoleillée. On ne sait pas vraiment comment il fait tout ça mais ça marche : il est le vainqueur du prix des jeunes inventeurs à Monts, puis médaillé d’or du concours international Lépine et premier finaliste français du prix Google science fair. Rien que ça. La machine sera en vente en magasin en France dès cet été et 2 800 commandes ont déjà été passées.

Image142013 / KARINE NICIER 
La jeune designeuse a cherché à créer des objets qui s’adaptent à notre espace et à nos besoins. Un jour, alors qu’elle dîne avec ses parents, elle casse involontairement une chaise et se rend compte que dans cette position le dossier permettrait d’en faire un banc. L’idée est lancée mais il lui faudra trois ans pour réaliser son prototype (conception d’une maquette, étude de marché, etc.). À 25 ans, quasiment 26, elle tente le salon des jeunes inventeurs et remporte le premier prix. Cela lui vaudra une sélection au concours Lépine à Paris, où elle remporte la médaille de bronze dans la catégorie concours international en 2014. La jeune femme cherche actuellement des financements pour commercialiser son concept, dont elle a décliné plusieurs versions.

LES INVENTIONS WTF

L’équipe de tmv a eu accès à la liste complète des inventions proposées depuis 1997 et on vous a répertorié les plus improbables. C’est cadeau, bisou.

#Sadique Une gratteuse de banco qui, sur les tickets gagnants, gratte automatiquement la partie “nul si découvert”.

#Simplification Le skate-shoes, une planche de skate avec chaussures intégrées, comme ça si on tombe on est toujours dessus. Moins pratique pour les flip quand même…

#Non Le vélo-mer, sorte de scooter des mers qui fonctionne comme un vélo avec des pédales reliées à des palmes pour le faire avancer. Parce qu’on aime quand c’est pratique.

#Mignon Le parachute à Doudou. Bon d’accord ça ne sert à rien mais rien que d’entendre votre enfant dire “regarde Patapon il vole” suffira.

#AyezPitié Un jeu de société intitulé “la course à l’emploi”, pour découvrir plein de métiers tout beaux tout bien. Oui mais non, on fait déjà ça toute notre vie alors laissez-nous passer notre enfance tranquille.

#PuerMoins Satisockchen : derrière ce nom barbare, un emballage donnant un parfum aux chaussettes. En vente dans toutes les auberges de jeunesse.

>>Le Salon des jeunes inventeurs et créateurs de Monts aura lieu les 28 et 29 mai. 
>>INFOS ICI

#WTF 16 : une brosse pour lécher son chat !

Le monde est fou. Vraiment fou. La preuve avec ces nouvelles preuves, ces histoires insolites et ce total WTF.

PAUSE_WTF

> Des malins ont inventé la Licki brush : l’accessoire représente une fausse langue à picot, à mettre en bouche comme une tétine, pour pouvoir… lécher son chat. À cette heure, le projet n’est pas commercialisé, mais une campagne de crowdfunding été lancée pour financer cette idée géniale. Car OUI : tout le monde rêve de léchouiller son chat, sans avoir de poils entre les dents.

> En Italie, un homme a comparu pour 12 braquages et un butin de 92 000 € : cet entrepreneur de 36 ans, muni d’armes factices, a expliqué avoir agi de la sorte pour régler ses dettes au fisc.

> Toujours en Italie, 100 chefs ont réalisé la pizza la plus longue du monde : ils ont passé 11 h à confectionner une Napolitaine de près de… 2 km ! Le rêêêve…

> Un détenu anglais, coincé en prison, s’est fait livrer un paquet contenant drogues et téléphones portables… à l’aide d’un drone.

> Avis aux footeux (ou aux siègophiles) : le stade d’Ornano, à Caen, vient de démonter ses 21 000 sièges pour en installer d’autres. Mais comme « faut pas gâcher », comme disait Guy Roux, le club a décidé de les vendre entre 1 et 3 € l’unité. Et franchement, un siège en plastique de d’Ornano dans son salon, ça en jette, non ?

Vide-greniers : devenir le roi de la chine en 10 leçons

La saison des vide-greniers est ouverte. Vous aussi, vous tenteriez bien de dénicher un tableau de Courbet ou, plus modestement, une paire de Stan Smith neuve, ou une applique en bronze Napoléon III à prix Ikea ? Tmv a interrogé une spécialiste de la chine, Murielle, alias Woody Beauty.

On peut devenir un vrai chineur même si on n’a pas fait l’école du Louvre ?

Plus on fait de vide-greniers, plus on a l’oeil pour repérer. Pour moi, c’est un plaisir, j’adore ça, j’adore la satisfaction ressentie quand je fais une belle trouvaille. Si c’est une corvée, laissez tomber vous ne trouverez rien. Il n’y a pas réellement de secrets, à part être au taquet dès le matin, ne pas être rebuté par le fait de fouiller et de parfois se salir littéralement les mains et ne pas craindre la fatigue parce qu’on piétine beaucoup.

Il paraît qu’il faut débouler sur les stands à 8 h du mat’. Vrai ou faux ?

VRAI ET FAUX. En fait tout dépend du coin de France où vous chinez, dans certains endroits il faut parfois se lever aux aurores. Ici, j’ai tendance à y être vers 8 h, parce que je fais généralement plusieurs vide-greniers à la suite. Mais souvent on trouve des emplacements vides ou alors les gens commencent seulement à s’installer, frustrant! Je conseille plutôt d’y être pour 9 h, en général tout le monde est prêt et la foule de badauds n’est pas encore arrivée, c’est l’idéal

Et faire la fermeture, bonne ou mauvaise idée ?

C’est vrai que parfois les gens sortent des affaires au fur et à mesure de la journée mais pour faire de belles trouvailles, le premier arrivé est le premier servi. Mais il m’est déjà arrivée de trouver de jolies choses en fin de journée quand la flemme de se lever le dimanche matin était trop forte. Alors vous pouvez toujours tenter votre chance, parce qu’à la fin, vous pouvez négocier les prix à fond !

Je fais tout ça et je ne trouve jamais rien sur les vide-greniers! Pourquoiiiii?

Comme je le disais plus haut, pour trouver des choses intéressantes, il faut oublier les grasses mat’, hé oui ! Ensuite, il ne faut pas avoir un objet hyper précis en tête : vous êtes sûr(e)s de ne jamais le trouver. Bien sûr, je suis en quête de quelques Graal à chaque vide-grenier mais dans la réalité, c’est souvent l’occasion qui fait le larron. Il faut aussi savoir que lorsque l’on chine vraiment, on prend le temps de tout regarder, de se baisser pour fouiller dans le fond de la caisse, de demander à jeter un oeil à ce qui n’est pas encore déballé etc. Bref on ne le fait pas à la va-vite. Et puis avec le temps et la pratique, l’oeil s’aguerrit. Par exemple, si vous cherchez du vieux linge de maison, privilégiez les stands tenus par des petites mamies. Évidemment, ce n’est pas une généralité mais il faut apprendre à cibler. Tout en se laissant aussi porter par son instinct. C’est tout un art en fait !

Il y a eu la folie des verres, celle des cadres, puis les jouets 70’s, les poupées en chiffons, les armoires 40’s… qu’est-ce qui s’arrache chez les chineurs en ce moment ?

Regardez ce qu’il se fait en magasin et vous saurez ce qui est recherché. Surtout ces derniers mois, la tendance est au vintage donc ce que vous trouvez notamment au rayon déco sont les objets hyper recherchés. L’exemple frappant, c’est l’explosion des miroirs en rotin. Ce qui était vieillot et moche il y a encore quelques semaines se retrouve maintenant dans toutes les grandes enseignes ! Ce qui est particulièrement en vogue en ce moment ? En vrac : les jouets Fisher Price des années 70, les pommes à glaçon colorées (sauf le modèle orange, tout bon collectionneur l’a déjà depuis des lustres), les pin’s Disney, la vaisselle en Arcopal (en particulier les modèles Mobil), les meubles en rotin, les bons vieux vinyles, les têtes à chapeaux Twiggy, les miroirs de barbier, les chaises d’écolier, les meubles à pieds compas… Chaque chineur a ses passions et ses collections mais si vous avez de ça dans votre grenier, n’hésitez pas à me contacter hihi.

Il y a des secrets, des vrais, pour repérer les choses intéressantes ?

Mes petits conseils : ne zigzaguez pas de droite à gauche, faites d’abord un côté puis remontez par l’autre, vous éviterez de louper des affaires. Quand vous avez repéré un objet, ne montrez pas votre fort intérêt. Faites-le plutôt « je trouve ça mignon, vous me le faites à combien ? ». Bref ne montrez pas que vous en connaissez la valeur réelle. Vous pourrez crier de joie une fois reparti(e) du stand (je parle d’expérience). Enfin, pour avoir de nouvelles idées de chine ou pour en prendre plein les yeux, n’hésitez pas à vous abonner à des comptes Instagram de passionnés. Tous les dimanches, ils publient (et moi aussi, tout comme sur mon blog d’ailleurs) nos butins de chine et j’avoue que j’adore découvrir les merveilles dénichées par d’autres.

Est-ce qu’on peut encore marchander sans se faire insulter par les exposants ?

Bien sûr, c’est l’essence même des vide-greniers ! Alors oui, parfois certains exposants ne sont pas du tout ouverts à la discussion. Eh bien, tant pis, passez votre chemin : si cette personne n’a pas envie de vendre c’est son problème ! Sauf quand le prix proposé est déjà au ras des pâquerettes, je négocie toujours un peu et avec le sourire, ça passe (presque) toujours.

Quelle tactique adopter s’il pleut ?

Faut-il chercher un plan de repli ou en profiter ? S’il pleut des cordes, les gens vont tout simplement annuler leur participation donc annulation du vide-grenier. S’il ne s’agit que de simples averses, foncez ! C’est l’occasion idéale de faire de sacrées bonnes affaires parce que les exposants vont brader plus rapidement et il y aura moins de visiteurs pour vous piquer vos futurs achats.

On prévoit quel kit de survie ?

Alors évidemment on oublie les talons de 12, parce que bonjour le mal de pieds ainsi que la jupe, quoique les gens derrière vous seront ravis quand vous vous pencherez pour fouiller… Avoir de la monnaie c’est impératif, car beaucoup d’exposants n’en ont pas. Pensez à apporter des totes bags pour ranger vos achats et avoir les mains libres, histoire de continuer sans faire un arrêt à la voiture. Autre conseil, videz votre voiture avant de venir (genre, virer la poussette) au cas où vous dénicheriez un salon de jardin en rotin. S’il fait chaud, le chapeau, les lunettes de soleil et une petite bouteille d’eau seront vos alliés. S’il pleut, on privilégie la capuche dans la mesure du possible parce qu’avoir une main prise par le parapluie ce n’est pas le plus pratique. Et on évite la chouille du samedi soir sinon c’est clair que vous allez louper le réveil.

Les enfants, on les emmène ou les vend pour acheter des bibelots ?

Si on les emmène, on en fait quoi ? Personnellement je n’emmène pas mon fils qui a 2 ans parce qu’il n’est pas du tout en âge de s’intéresser aux vide-greniers. Je n’ai pas envie de passer mon temps à le surveiller ou de lui courir après au lieu de me concentrer sur les stands. Et puis la poussette non merci, c’est pas franchement l’idéal quand ça se passe dans un champ bien boueux ou des rues étroites. Par contre, un peu plus grands, si ça les intéresse et qu’ils sont souriants, les gens vont souvent avoir tendance à leur donner gratos le petit jouet qu’ils ont repéré (autant qu’ils se rendent utiles non ?).

>Murielle partage ses découvertes sur son blog, woodybeauty.com
>Où trouver les dates des brocantes ?
En Indre-et-Loire : vide-greniers.org
A Tours : tours.fr
Dans le guide Loisirs Week-end de la Nouvelle République (chaque vendredi)

Zafferano : le royaume des pâtes

Les amateurs de bonnes pâtes devraient apprécier : on a testé le Zafferano, à Tours.

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Il y a des choses simples, dans la vie. Comme celle-ci, par exemple : quand on veut manger des bonnes pâtes, il faut aller chez Zafferano, rue de la vieille tour. Comme on aime bien vérifier par nous-mêmes les croyances bien acquises pour tout le monde, nous sommes allés aiguiser notre appétit, chez Edoardo. (Et puis aussi, on avait bien envie d’un bon plat de pâtes, tiens…)

Ce qui est bien, dans cette institution du vieux Tours, c’est que le voyage commence dès la porte d’entrée. Edoardo nous reçoit avec une banane toujours aussi moustachue, un air d’opéra et une tartine au saucisson de chez lui. Nous n’avons pas réservé mais nous avons de la chance : il est tôt, les Tourangeaux sont tous en week-end et il reste encore quelques places. Nous nous installons donc sur une petite table juste en face des cuisines : le chef nous a en ligne de mire et nous balance un petit coup de Pavarotti de temps en temps. Mais nous aussi, malins, nous sommes aux premières loges pour observer la vie de la petite équipe.
Évidemment, comme souvent avec les adresses qui ont une paire d’années au compteur, le ballet est rôdé. Les commandes sont traitées dans l’ordre et la méthode, Edoardo met la touche finale et le service est rapide. Et c’est bon. Évidemment, c’est bon : les pâtes sont fraîches, les produits aussi, les saveurs sont archi-maîtrisées. C’est l’expérience (et le sang) qui parle. En plus, la carte des vins est une invitation au voyage puisqu’elle ne propose que des nectars italiens qui restent, pour beaucoup, largement à découvrir. S’il faut mettre un bémol à cette partition bien écrite, c’est au niveau de l’addition. Les pâtes valent vraiment le coup, mais elles s’affichent tout de même à 17 € l’assiette, ce qui nous a paru un peu cher. Mais ne boudons pas notre plaisir, quand on aime, mama mia… On ne compte pas !

> Zafferano, 7 rue de la Grosse Tour.
> Résa conseillée au 02 47 38 90 77.

Culture, tendances & web #24

Des gros sous-sous pour James Bond au piratage de LinkedIN, en passant par les chroniques de la compil’ Aucard et de la BD érotique : voilà le programme.

PAUSE_ECRANS_BDLA BD
JULIA
Dans le monde du 9e Art, la BD érotique représente un continent à elle toute seule. Si le genre compte des auteurs phares, comme Manara ou Serpieri, il existe aussi des structures dynamiques comme Dynamite qui nous ressort des tiroirs un des chefs-d’oeuvre du genre. Avec son personnage Julie, devenue Julia au fil de ses aventures, le dessinateur Olson n’a rien à envier aux plus grands. Certes, on y retrouve toutes les figures imposées de ce style qui s’adresse à un public adulte averti. Mais le trait incroyable de cet auteur, qui se bonifie de pages en pages, et les multiples rebondissements subis par l’héroïne parviennent à dépasser les carcans du genre. Un résultat plutôt bluffant !
Hervé Bourit

LE DVD PAUSE_ECRANS_DVD
LES 8 SALOPARDS
Western à huis-clos étouffant, la dernière offrande de Tarantino avait divisé à sa sortie. En cause, l’overdose provoquée par un Quentinou qui s’auto-parodiait (dialogues exquis à rallonge, surenchère dans le gore…). Le film possédait toutefois une photographie de toute beauté (tourné en 70 mm, CQFD) et de nombreuses séquences jubilatoires. Les fans du réalisateur pourront donc se régaler avec cette version blu-ray qui a la bonne idée de proposer, en suppléments, un entretien avec le cinéaste et les comédiens, une présentation du procédé 70 mm par Samuel L.Jackson et un bonus moins indispensable sur l’avant-première parisienne.
A. G.

Image27LE CD 
COMPILATION AUCARD DE TOURS
Aucard revient bientôt à Tours pour sa 31e édition (lire p.8) ! À cette occasion, Radio Béton a sorti une petite compile bien dodue avec ses 16 titres, tous de groupes prévus au festival cette année. Les habitués de Radio Béton reconnaîtront la plupart. Le néophyte, lui, se régalera de la grosse claque infligée par Sapiens Sapiens ou du rap sans concession de notre Nivek local. Fidèle à son esprit hétéroclite, le rock côtoie ici l’electro et le punk, en même temps que Debout sur le zinc se fait enchaîner direct par un Francky goes to Pointe-a-Pitre délicieusement ensoleillé. Une compilation idéale à se mettre sous la dent (ou dans les oreilles, suivant vos goûts) avant d’aller se trémousser à Aucard.
> Compile à gagner sur Radio Béton et à Aucard avec « des jeux démoniaques » dixit l’orga !
A.G.

SUPERGROUPE PAUSE_ECRANS_MUSIQUE
ON A LA RAGE
Prophets of Rage, c’est le nom du nouveau supergroupe qui devrait faire causer très prochainement. Si les internautes ont d’abord crû à une reformation de Rage against the machine (dont nous), il s’agirait en fait, d’après Billboard, d’un projet réunissant une partie du groupe culte certes… mais sans son chanteur, et accompagné aussi des membres de Public Enemy et Cypress Hill. Bref, une troupe bien énervée et engagée quand on connaît les loustics, à l’heure où les révoltes sociales se font entendre. Timing parfait !

AU CINÉ
CIAO JAMES BOND
La production lui a proposé 88,5 millions de dollars… mais ça n’a pas suffit. Daniel Craig a refusé la proposition en or de la MGM après avoir passé quatre films à interpréter James Bond. Un rôle qui l’a eu à l’usure, avait-il déclaré. En attendant, c’est Tom Hiddleston (vu dans Avengers et High Rise) qui a fait trembler les cinéphiles… et parieurs ! Après sa rencontre avec la productrice de la saga, l’acteur a affolé les compteurs. Le porte-parole de Coral, un site de paris en ligne, a indiqué au Telegraph : « Les sommes gigantesques investies sur Tom Hiddleston nous ont forcés à arrêter les paris. »

Capture

Médiation animale : une thérapie qui a du chien

Aurélie Rougereau s’est lancée depuis janvier dans la médiation animale (ou zoothérapie). Elle utilise ses deux chiens, Jinko et Litchi, pour tisser du lien entre les personnes.

L’éducation canine des deux compagnons d’Aurélie prendra encore quelques mois, surtout que deux en même temps ce n’est pas toujours facile à gérer.
L’éducation canine des deux compagnons d’Aurélie prendra encore quelques mois, surtout que deux en même temps ce n’est pas toujours facile à gérer.

La zone est protégée par un code d’accès qu’Aurélie connaît par cœur, car sa grand-mère habite ici. Derrière le sas et ses doubles portes soigneusement fermées, un hall moderne quoique impersonnel offre aux visiteurs le choix entre des salons aux fauteuils plus ou moins récents et des couloirs desservant les chambres. Dans l’air se disputent une odeur de naphtaline et de produits d’entretiens pour hôpitaux. Les chaises roulantes et les déambulateurs ne laissent guère de doutes : cette résidence est une maison de retraite. Les patients qui y séjournent sont atteints, à des stades encore peu avancés, de la maladie d’Alzheimer et de ses différentes déclinaisons.

Au fond du dédale, une salle commune équipée d’une kitchenette les accueille pour l’après-midi. Mais aujourd’hui c’est une activité un peu différente qui leur est proposée. Aurélie, 24 ans, les rejoint avec ses deux chiens pour une séance de médiation animale. Son énergie et celle de ses compagnons détonnent forcément avec ce décor un peu terne. Et c’est le but. Malgré les bons soins d’une équipe enjouée, s’occuper et se sociabiliser n’a plus rien d’un chemin évident pour ces patients. « La dame en jaune que vous voyez là-bas n’a pas d’enfants et reçoit de moins en moins de visites car ses amis sont âgés aussi. Elle est souvent déprimée. Mais quand Aurélie vient avec ses chiens regardez comme elle rit », observe une assistante de soin (ASG) de 36 ans.
Avant de pouvoir amener ses animaux, il a fallu qu’Aurélie explique un peu son activité et en justifie les bienfaits pour les patients. « Au Canada, la zoothérapie est beaucoup plus développée. Mais en France non seulement nous avons beaucoup de normes sanitaires mais en plus nous sommes souvent dubitatifs sur les méthodes non purement médicales », constate-t-elle. La médiation animale, à quoi ça sert ? « Les animaux permettent de créer un lien, une interaction entre le patient et le thérapeute. Ils sont un prétexte, un médiateur sur lequel le patient se focalise, oubliant parfois ses troubles médicaux », explique Aurélie.

La médiation animale requiert la participation des patients.
La médiation animale requiert la participation des patients.

Cela permet de travailler sur la communication, le développement psychologique, cognitif, social et même moteur. « Je me souviens d’une dame âgée qui ne pouvait jamais se pencher en avant, c’était infernal pour l’habiller le matin. Un jour, elle a vu un chien passer et elle s’est penchée instinctivement pour le caresser », s’amuse une assistante de soin de la maison de retraite.

La zoothérapie (ou médiation animale) est née aux États-Unis. Elle remonte aux années 1960 et est attribué au psychiatre américain Boris Levinson qui, oubliant que son chien était resté dans son cabinet médical, reçut un enfant autiste pour une séance. Alors que le petit garçon restait d’habitude dans un mutisme total, il se mit à jouer avec le chien, puis à parler, notamment pour demander quand il pourrait revoir son nouvel ami. Le praticien a fait de cet accident méthodologique une voie de recherche, sur laquelle il a écrit de nombreux ouvrages. Effectivement, pendant la séance d’Aurélie, le résultat est immédiat. Elle met son petit chien Jinko sur la table, sous quelques effarements mais surtout de grandes exclamations. Le Jack Russel fait le tour de l’assemblée, recevant caresses et compliments à gogos sur son pelage soyeux. La star à quatre pattes distribue même des léchouilles à la volée aux plus audacieux. Clown d’un jour, il enchaîne ensuite les cabrioles à travers un cerceau. Aurélie questionne l’assemblée : « De quelle couleur est-il, combien en comptez-vous ? ».

Même si les effets cliniques de la zoothérapie sont controversés, l’interaction permet d’apporter du bien-être aux patients.
Même si les effets cliniques de la zoothérapie sont controversés, l’interaction permet d’apporter du bien être aux patients.

Pendant ce temps, Litchi, le teckel, a élu domicile entre les bras de la doyenne, Thérésa. Quand on lui demande quel âge elle a, elle se souvient être née en 1915. Mécaniquement on calcule 101 ans et on recalcule inconsciemment une deuxième fois pour être sûr d’avoir bien compris. « Si on m’avait dit que je vivrais aussi vieille », plaisante-t-elle tout sourire. Au bout d’une demi-heure elle répète pour la troisième fois : « à qui sont-ils ces petits chiens ? Oh ! il y en a deux. » Une autre dame s’est assise à côté d’elle, elle est descendue exprès pour cette activité : elle a elle-même eu des chiens par le passé et c’est une joie immense de pouvoir en retrouver. Aurélie lui propose de brosser Jinko ce à quoi elle répond sans se faire prier. Forcément, on est curieux : cette activité fonctionne-t-elle mieux que les autres ? Pourquoi ? « Je crois que c’est parce que c’est vivant et donc interactif », note une assistante de soins. Boris Levinson résumait le concept ainsi : « L’animal ne se nourrit pas d’attentes idéalisées envers les humains, il les accepte pour ce qu’ils sont et non pas pour ce qu’ils devraient être ».

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Litchi, jeune Teckel d’un an et médiateur.

Formée dans le social et passionnée par les animaux, Aurélie a vu dans la zoothérapie un moyen de façonner un emploi à son image. Elle a découvert cette pratique auprès d’une de ses collègues lors d’un stage dans une structure médicale. « Elle m’a montré ce qu’on pouvait faire avec différents animaux, car si j’ai choisi deux chiens, on peut le faire aussi avec des hamsters, des lapins, des chevaux, des chats et bien d’autres. »Son rêve serait de pouvoir créer un jour une ferme pédagogique pour travailler avec plus d’animaux. Mais pour l’instant la jeune femme en est encore loin. Après avoir suivi une formation à l’Institut de zoothérapie Agatéa à Colmar, elle s’est lancée à son compte depuis janvier. Comme beaucoup de créateurs d’entreprises de son âge, elle a choisi le statut d’auto-entrepreneur, un bon moyen de commencer à développer sérieusement son activité à moindre frais.
Mais pour l’instant les contrats en médiation animale ne pleuvent pas. « C’est une activité encore peu répandue, notamment à Tours », justifie-t-elle. Sa structure se met progressivement en place grâce à la création de sa page facebook MAJE (médiation animale joie et espoir) et des séances de découvertes qu’elle offre aux maisons de retraite, hôpitaux et même à domicile. En attendant le développement de son activité, elle cumule les petits boulots d’aide à domicile. Dans la maison de retraite où elle a fait sa dernière séance de découverte, le personnel est confiant : « Les activités d’Aurélie sont très bénéfiques, nous en avons déjà discuté plusieurs fois tous ensemble. Notre directrice lui proposera peut-être un contrat, pourquoi pas une fois par mois ».

Reportage et photos : Julia Mariton

AURÉLIE ROUGEREAU
> ar.maje@orange.fr
> Et sur Facebook : MAJE médiation animale joie et espoir.

[youtube]https://youtu.be/jOPIRePJ5jA[/youtube]

Horoscope WTF du 25 au 31 mai 2016

L’astrologue est bientôt en vacances. Bon, okay, dans plusieurs mois. Mais bref, prenez votre dose d’astrologie 100 % véritable et vérifiée.

BÉLIER
Amour : Vous êtes sa moule, il/ elle est votre rocher. Mais ça sent la vase.
Gloire : « J’aurais eu le temps, mais j’ai eu la flemme » (entendu au travail, à ressortir comme bon vous semble)
Beauté : Du poil tout doux à la stache-mou.

TAUREAU
Amour : L’amour triomphe de tout. Sauf des MST.
Gloire : Vous êtes un peu troglodyte, non ?
Beauté : Arrêtez de vous échouer sur le sable.

GÉMEAUX
Amour : Lire tmv toutes les semaines fera de vous une bête au lit.
Gloire : Tirez la bobinette et la bobinette cherra.
Beauté : Combien de fois on va vous le dire ? Les leggings, c’est le mal !

CANCER
Amour : Cessez de copuler comme un beluga.
Gloire : Vous êtes le dindon de la farce.
Beauté : Ça pendouille un peu sur la droite.

LION
Amour : Attention, moment intense d’astrologie… Cette semaine, vous serez célibataire ou en couple. Voilà !
Gloire : Gastro ou resto gastro ? Aucune idée, notre boule de cristal est un peu floue.
Beauté : File donc, gros mammouth.

VIERGE
Amour… rime avec topinambour.
Gloire : Vous allez manger Mc Do pendant 32 jours d’affilée. Et survivre.
Beauté : Sauvez un vigneron, buvez un canon.

BALANCE
Amour : Que du love sur vous cette semaine et pour les mois à venir. Bisou paillette.
Gloire : L’argent n’a pas d’odeur mais vous n’en avez pas. Beauté : Dominique nique nique, s’en allait tout simplement… Routier, pauvre et chantant (vous l’avez dans la tête ?)

SCORPION
Amour : Trop de cons ? Buvez un picon.
Gloire : Les impôts sont là ? Pas grave, écrivez en gros 49-3 et ne payez pas. Manu s’occupe du reste.
Beauté : Moumoute, biroute et croûtes.

[nrm_embed]<iframe src= »//giphy.com/embed/pcC2u7rl89b44″ width= »480″ height= »270″ frameBorder= »0″ class= »giphy-embed » allowFullScreen></iframe><p><a href= »http://giphy.com/gifs/pcC2u7rl89b44″>via GIPHY</a></p>[/nrm_embed]

SAGITTAIRE
Amour : Ne recherchez pas l’homme/la femme de votre vie. Jouez aux Sims, ça vaut mieux.
Gloire : Saturne vous conseille de la/le détacher du radiateur.
Beauté : Pluton vous ordonne d’arrêter de vous couper les ongles dans le lit. ‘Spèce de phacochère.

CAPRICORNE
Amour : Il vaut mieux tromper une fois Mimile, que mille fois personne. Hein, quoi, c’est pas ça ?
Gloire : Tout le monde sait que vous êtes un(e) Illuminati.
Beauté : Faites la grève de l’épilation.

VERSEAU
Amour : Allez, tous avec moi : Partiiir un jouuur, sans retour ; effaaaacer notre amour. Sans se retourner, ne rien regretter… Rah, on savait chanter en 96.
Gloire : Comme l’a dit le grand philosophe Booba : le savoir est une arme, j’suis calibré donc j’suis pas teubé.
Beauté : Nu(e), vous ressemblez à Kirikou.

POISSON
Amour : Ça craint du boudin.
Gloire : L’argent ne fait pas le bonheur. Tant mieux, filez-nous quelques billets.
Beauté : Un petit air de Quiche Kardashian.

Forum de l’emploi : 600 offres à pourvoir

Les intéressé(e)s seront ravi(e)s d’apprendre qu’un Forum de l’emploi se tient à Tours. A la clé ? 600 postes à pourvoir.

Évidemment, non. La mairie de Tours ne va pas embaucher d’un coup 600 nouveaux collaborateurs. Avec le soutien de la Région, de la CCI, de Pôle Emploi, de la Préfecture et de la Mission locale, elle organise à l’hôtel de ville la troisième édition de Tours pour l’emploi et l’alternance. « L’idée, c’est que nous n’aurons ici que des entreprises qui ont effectivement des postes en CDD ou en CDI à pourvoir ou des offres de contrats en alternance », explique Laetitia Pasquier, en charge du dossier à la Mairie.
En tout, donc, au moins 600 offres à pourvoir, le plus souvent en local, puisque les entreprises présentes interviennent essentiellement en Touraine. La manifestation prendra, cette année, une importance particulière puisqu’en plus du forum de l’emploi, on pourra assister à des démonstrations de métiers (de 10 h à 12 h et de 15 h à 17 h).

« Nous aurons des ascensoristes, des cordonniers, des coiffeurs, des étudiants en alternance. Une bonne façon pour des jeunes en période d’orientation de découvrir des formations porteuses ». A noter également que Murielle Hermine, la marraine de la journée donnera une conférence sur les valeurs du sport comme tremplin vers l’emploi. Là encore, une façon d’évoquer l’emploi qui devrait parler à tous.

>Mercredi 1er juin, Hôtel de ville de Tours, sans interruption, de 9 h à 17 h.

« Aucard, c’est une ambiance, c’est un village »

Du 31 mai au 4 juin, le mythique Aucard de Tours de Radio Béton investira de nouveau la Gloriette. On a interrogé Enzo Pétillault, programmateur, qui nous dévoile les dessous du festival.

Aucard
Enzo, programmateur à Aucard de Tours.

Quand commencez-vous à travailler sur Aucard ?
Concrètement, ça ne s’arrête jamais. Je fais des concerts, on fait jouer des groupes qu’on défend à Radio Béton, il y a des artistes que j’ai vus il y a plusieurs années, etc. Mais la programmation, la prospection démarrent vraiment en octobre. Le bouclage a lieu vers la mi-mars. Ensuite, on entre dans le « très dur » : ce vendredi 27 mai, on investit la Gloriette (le festival débute le 31 mai, NDLR). A la fin d’Aucard, on démonte tout pendant trois jours.

La prog’, c’est un plaisir perso ?
Je me fais beaucoup plaisir. Mais avant tout, on veut trois choses pour Aucard avec Pascal Rémy : un lien avec Radio Béton, un lien avec l’histoire du festival et des découvertes, de l’innovant. Mais ce n’est pas qu’un plaisir personnel. Par exemple, les $heriff, c’est quelque chose qui ne me parle pas, mais c’est hyper important qu’ils jouent, car ils étaient là dès les débuts d’Aucard ! Debout sur le Zinc a joué il y a 10 ans et eux-mêmes ont demandé à revenir.

Il y en a beaucoup qui viennent vers toi ?
Certains, oui. Ou alors ils sont plus arrangeants. Par exemple, les Wampas, l’an dernier, qui nous avaient fait un tarif moins élevé qu’ailleurs. Ou encore Biga*Ranx qui nous avait fait un prix au ras des pâquerettes, car c’était chez lui et ça lui tenait à cœur de venir. Aucard, c’est le festival des Tourangeaux.

En parlant prix, quel est le budget d’Aucard ?
Il est petit comparé à d’autres. On a un budget de 350 000 € tout compris, dont 80 à 90 000 € pour la programmation. Sauf l’an dernier, où on a mis 10 000 € de plus pour notre anniversaire. Il n’y a pas tant de marge que ça. Il y a un peu de risques. S’il pleut, on est dedans direct ! Les Tourangeaux comprennent que c’est un festival pas cher. Même si, cette année, on a augmenté de 2 € la soirée et 5 € la semaine (lire ci-contre).

Vous avez des aides financières ?
Oui, des aides de la Ville avec 48 000 € contre 50 000 € l’an dernier. Mais aussi de l’agglo, de la SACEM…

Pour les cachets des artistes, y a-t-il une fourchette que tu t’imposes ?
Vu le tarif d’entrée, oui ! Pour une grosse tête d’affiche, j’essaye de ne pas mettre au-dessus de 10 000 €. Ce qui n’est pas beaucoup pour un gros groupe… The Shoes avait par exemple accepté ce prix au lieu de ses 20 000 € habituels.

Pourquoi c’est tabou de parler d’argent ?
Je ne sais pas. En France, dans le milieu du spectacle, les gens ne veulent pas savoir que c’est une économie. Certains chiffrent paraissent énormes, mais il faut savoir qu’il y a les frais inhérents au groupe, que 15 % vont au tourneur, etc. C’est bizarre, mais on ne veut pas comprendre que l’art coûte de l’argent. D’où le besoin de subventions.

Les « coulisses » d’Aucard, ce sont des artistes sous des tentes, avec un baby-boot, à la punk. Il y a déjà eu des demandes un peu étranges ou des caprices ?  
La plupart ont leur rider (une liste de demandes – NDLR), mais on respecte quand même. Il est arrivé qu’un DJ nous demande deux bouteilles de champagne. Dans ce cas, je demande : « euh, t’es sûr qu’il en faut vraiment deux ? » Mais sinon, rien de particulier.

Comme chaque année, beaucoup vont se demander pourquoi les horaires de passage ne sont pas divulgués avant ?
C’est une vieille tradition à Aucard. Ce festival, c’est de la découverte. On aime que le public vienne pour tout et pas que pour un groupe. Il y a aussi un côté économique, soyons honnête : c’est toujours mieux que les gens viennent à 20 h, plutôt qu’à minuit ! D’ailleurs, j’en profite pour dire qu’il faudra venir tôt pour ne pas rater notamment Debout sur le zinc et Suuns ! Mais bon, on n’est pas  »relou » : la sortie n’est pas définitive jusqu’à minuit, contrairement à beaucoup de festivals !

Cette année, quel groupe te fait vraiment plaisir ?
Je suis fier d’avoir Mystery Lights. C’est leur 2e concert en France. Ils sont de New York : un gros rock 70s, mon coup de cœur ! Ou encore les Onyx. C’est mortel d’avoir des légendes !

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=KdaR4rAd5pc[/youtube]

Pour quoi vient le public ? Les têtes d’affiche, les groupes locaux, l’ambiance… ?
C’est un tout. Je pense que 50 % d’entre eux viennent « parce que c’est Aucard ». L’autre moitié est attirée par un groupe, une tête d’affiche, etc. Aucard, c’est une ambiance à part, c’est un village.

Aucard, c’est un peu une famille, non ?
Oh oui ! Même dans le public, c’est une ambiance à part, c’est dingue.

J’ai entendu dire que cette année, il vous a été demandé de ne pas dépasser 85 décibels. Soit presque le bruit d’une machine à laver en mode essorage…
Il y a un arrêté préfectoral en Indre-et-Loire depuis 2 ans. Sauf qu’un public qui applaudit, c’est déjà 85 décibels. C’est fait par des gens qui n’y connaissent rien. Baisser à 85 au lieu des 103 réglementaires, c’est bête. Mais la mairie est obligée. On a expliqué que c’était pas possible, à part en ne faisant que de l’acoustique. Aucard respectera les 103 décibels, la limitation nationale. On a eu une dérogation et pour l’instant, il n’y a pas de souci.

L’an dernier, Aucard a fêté ses 30 ans… Alors, qu’en retiens-tu ?
C’était génial qu’il y ait autant de monde. On a fait 22 000 entrées. Il y avait de l’ambiance et des concerts de dingue, comme Rich Aucoin par exemple. Les artistes étaient adorables, ils aiment vraiment Aucard. Le public était au taquet, même pour des groupes moins connus. C’est toujours cool pour eux de jouer devant 3000 personnes !

L'an dernier, Aucard a marché sur la ville (Photo NR)
L’an dernier, Aucard a marché sur la ville (Photo NR)

J’aime beaucoup aborder ce sujet : et les bénévoles alors ?
Une bonne partie d’entre eux revient chaque année. Ils posent leurs jours de congé pour venir monter un chapiteau, servir des bières. C’est fou. De toute façon, l’esprit bénévole, soit tu l’as, soit tu l’as pas. Cette année, on a reçu beaucoup de demandes sur les réseaux sociaux. Pour notre festival, les bénévoles se déguisent suivant le thème, ça rajoute du charme. Cette année, c’est « savants fous et fous savants », il y a ce côté fun chez nous.

Soyons fous : imaginons que la mairie te donne les pleins pouvoirs, 4 millions de budget MAIS obligé de faire une programmation grand public. Qui choisis-tu ?
Euh… Gorillaz, Daft Punk… Les Rolling Stones, tiens ! (sourire) Pas beaucoup de Français, je crois…

Pas de Patrick Sébastien…
Oula non ! Peut-être Jean-Michel Jarre, tiens. (bon, bah on fera pas tourner les serviettes à tmv – NDLR)

Tu regrettes certains choix dans la programmation ?
Je ne suis pas du genre à vivre dans le regret. En octobre, on a beau avoir une prog idéale, c’est complètement différent à la fin, mais on est super heureux. Chaque année, je suis fier.

Certains voient encore Aucard de Tours comme un festival « punk à chien ». ça t’embête ?  
C’est marrant, car certains voient ça, d’autres me disent « oui, mais il n’y a que de l’électro ». On ne peut rien faire contre les images, mais ça m’est égal. Il y aura toujours des mécontents ! On ne s’en sort pas si mal, au final.

[vimeo]https://vimeo.com/162170545[/vimeo]

Que penses-tu de la vie culturelle tourangelle ?

Il se passe pas mal de choses, mais il y a clairement un manque de lieux de diffusion. Tours possède une vie de bars géniale, avec beaucoup de rock, d’électro. Moins pour la chanson et le hip-hop. Et en dehors du Temps Machine, il n’y a pas vraiment de salle avec de bonnes conditions pour un concert, comparé à un bar. Le Bateau ivre, il faudrait vraiment que ça rouvre ! Il y a aussi Phoenix Events, Le Pont Volant (ex-La Belle Rouge – NDLR), mais ça reste loin pour certains. C’est dommage qu’il y ait ce manque d’infrastructures, malgré l’importance de notre vivier musical. J’ai entendu dire qu’en France, Tours avait le plus gros ratio groupes de musique comparé à la population.

En fait, Aucard est un vieux papy maintenant. Mais est-il immortel ?
Rien n’est immortel. Mais Aucard a retrouvé une jeunesse.

Propos recueillis par Aurélien Germain

>> Aucard c’est aussi sur FACEBOOK et TWITTER !

Capture

Aucard de Tours en un quart de seconde

Tonton Roger ne comprend pas votre amour pour Aucard ? Mamie Pierrette a du mal à imaginer le bien que ça fait quand vous secouez votre tignasse et remuez du popotin au fameux festival ? Voilà quelques infos à ressortir, histoire de briller au repas de famille.

La teuf avec les Wampas.
La teuf avec les Wampas.

PLUS D’UNE CENTAINE DE BÉNÉVOLES

« On a 150 bénévoles, contre 600 pour Terres du Son par exemple. Ce qui fait que, du coup, tout le monde cohabite à Aucard : bénévoles et artistes mangent ensemble. C’est vraiment une bonne ambiance », rappelle Enzo, le big boss responsable de la prog’ du festival.

PETIT EST DEVENU GRAND

On prend la machine à remonter le temps : nous sommes le 21 juin 1986. Lana Del Rey fête ses un an (et pan, le coup de vieux), Coluche est mort deux jours plus tôt, le groupe Téléphone s’est séparé 2 mois auparavant, la mode est aux choucroutes sur la tête. Bref, tout va mal. Fort heureusement, Aucard lance sa 1re édition. Au menu ? 12 groupes, pendant 12 h, pour un budget de 12 000 francs.
L’Île Aucard accueille les concerts mais au fil du temps, les festivaliers affluent. De plus en plus nombreux. Aucard devra donc déménager. Maintenant, la Gloriette et le festoche semble indissociables. Le succès, aussi.

LIBERTÉ J’ÉCRIS TON NOM

On sait, on sait : Aucard, c’est un mélange de concerts, de découvertes, tout ça tout ça. Mais ce qui plaît, surtout, pendant ces cinq jours, c’est un état d’esprit propre à Radio Béton et plus globalement à Aucard. Bref, un vent libertaire tout simplement, aussi bien dans la musique que dans l’ambiance.
Un esprit de contestation aussi, comme à Béton qui se retrouve tant dans la colonne vertébrale du festival (l’an dernier, le thème était Ni Dieu, ni maître…) que dans la prog’ (oubliez les gros groupes commerciaux, racoleurs et qui copulent un peu trop avec le playback). Et quand on y pense, le festival Aucard est né en 1986, suite à une interdiction d’émettre de Radio Béton. Liberté et contestation, qu’on vous dit.

MOT D’ORDRE : DIVERSITÉ

On le disait : à Aucard, vous pouvez zapper les grosses variétoches un peu mièvres. Ici, le leitmotiv, c’est de proposer une diversité musicale et même au niveau des têtes d’affiche. Le festival a pu voir passer, au cours des années, Tryo, Ez3kiel, Les Ogres de Barback, Guerilla Poubelle ou encore Atari Teenage Riot. Pour l’anecdote, ces derniers avaient d’ailleurs voulu une certaine marque d’eau avec zéro nitrate, une loge individuelle excentrée sans aucune fumée de cigarette. Ça vous la coupe ? Non ? Tant pis, c’est cadeau.

LE MONDE EST FOU

Aucard, c’est l’occasion de faire la fête pendant 5 jours. C’est aussi la possibilité d’assister à des choses plutôt… étonnantes. En 1999, le musicien Jean- Louis 2000 a débarqué en hélico. Un périmètre de sécurité est installé, le public, lui, n’est au courant de rien. Jean-Louis 2000 descend sur le site, escorté par des gardes du corps et une infirmière. Il fend la foule, monte sur scène et balance du Boney M. Normal.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=dSZemAeJftI[/youtube]

Men & Chicken : absurde et jubilatoire

De l’absurde, du foufou, du WTF : Men & Chicken débarque sur nos écrans. Un film hybride, mais terriblement malin.

Chicken Run chez Men & Chicken.
Chicken Run chez Men & Chicken.

Un OFNI. Un objet filmique non-identifié. C’est un peu ça, Men & Chicken : un extra-terrestre, une tambouille cinématographique à la fois déroutante, hilarante, perturbante, touchante.
Pondu par Anders Thomas Jensen (Les Bouchers verts, Adam’s apple…), ce Men & Chicken suit Gabriel et Elias qui viennent de perdre leur père. Ce dernier leur a laissé une vidéo, dans laquelle il leur annonce ne pas être leur père biologique. Les demi-frères vont alors tenter de rencontrer Evelio, leur vrai papa, généticien vivant dans une maison à la limite du sordide, où vivent aussi leurs autres frères… plutôt étranges.

Démarre alors un film rocambolesque, une fresque bizarroïde absurde, un drame complexe, un « freak show » déjanté dans un quasi huis-clos. Le tout, enveloppé dans un humour noir déroutant (la scène Bible/Darwinisme est grandiose). Difficile, d’ailleurs, de décrire Men & Chicken. Parce qu’à chaque séquence, le spectateur est trimballé dans des montagnes russes d’émotion et d’illogisme. Délicieusement fou, jubilatoire dans son postulat « on-ne-choisit-pas-sa-famille », traitant avec brio du rapport homme/animal, Men & Chicken est par ailleurs emmené par une tripotée d’acteurs extraordinaires, tant par leur jeu que leur physique (Mads Mikkelsen, méconnaissable en masturbateur compulsif !!).

Ce conte philosophique – aussi farfelu soit-il – a le mérite de prendre des risques, bousculer le public, entretenir une atmosphère drôle et inquiétante en même temps. Quitte à choquer ? Oui, assurément. Même lors d’une morale finale 100 % amorale. Irrévérencieux, le film de Thomas Jensen l’est donc jusqu’au bout de la pellicule. Iconoclaste, pas franchement grand public, certes. Mais à découvrir de toute urgence.

Aurélien Germain

> Comédie dramatique, d’Anders Thomas Jensen (Danemark). Durée : 1 h 38. Avec Mads Mikkelsen, David Dencik, Nikolaj Lie Kaas…
> NOTE : 4/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=sNLp6V8tMoI[/youtube]

Prix roman tmv : and the winner is…

Notre blogueuse Mademoiselle Maeve vous fait découvrir les cinq romans qui étaient en lice pour le sprint final. A vous de les lire et de vous faire votre idée !

PRIX DU ROMAN TMV / LE GAGNANT :

LES GRANDES ET LES PETITES CHOSES, DE RACHEL KHAN (éditions Anne Carrière) Image5

Sous le nom de Nina Gary, Rachel Khan raconte son histoire. Celle d’une jeune fille de dix-huit ans qui cherche sa place entre un père Gambien qui refuse qu’elle reproduise les clichés de ses origines, un grand-père juif polonais qui lui a transmis sa religion et sa mère qui a été traumatisée par la guerre. Difficile de trouver sa place au milieu de toute cette richesse culturelle et de ses propres envies : la fac de droit, l’athlétisme, les premiers émois… Les grandes et les petites choses est une belle découverte, un excellent premier roman qui lui vaut le prix du roman tmv. La Tourangelle a trouvé sa voix en même temps que sa voie.

Et sinon :

UN AUTRE MONDE, MICHKA ASSAYAS Image4
(Rivages)
Le journaliste spécialiste du rock – il a notamment travaillé pour France Inter, France Musique et Les Inrockuptibles et écrit plusieurs ouvrages sur le sujet – revient sur sa carrière et sur le groupe qu’il a créé avec son fils pour se rapprocher de lui alors qu’il sentait qu’un fossé se creusait entre eux. Une immersion dans l’histoire de la musique post-punk que les amateurs de la scène musicale des années 80 et 90 apprécieront. En revanche, les non mélomanes se sentiront peut-être un peu décontenancés face à toutes les références musicales de l’auteur.

Image8VICTOR HUGO VIENT DE MOURIR, JUDITH PERRIGNON
(l’Iconoclaste)
22 mai 1885, Paris est en deuil, Victor Hugo vient de mourir. En attendant les funérailles, la ville retient son souffle et son chagrin. Sa famille, le peuple, les politiciens, tout le monde se retrouve orphelin. Le roman de Judith Perrignon raconte les quelques jours qui se sont écoulés entre le décès d’Hugo et ses funérailles. Victor Hugo vient de mourir, dans un style très agréable à lire, permet de réaliser à quel point l’homme était apprécié, à quel point son absence laisse un trou béant dans le coeur de tous les Parisiens. À noter aussi, l’esthétique du livre et la belle mise en page des éditions L’Iconoclaste qui rend la lecture vraiment agréable.

L’APPEL DES ÉLÉPHANTS, MARTINE LE COZ Image6
(Michalon)
L’appel des éléphants immerge le lecteur dans le quotidien d’Anil, un cornac indien qui se rend au Botswana pour enseigner le métier de dresseur d’éléphants dans un centre touristique. Sur place, le jeune homme va se retrouver confronté au massacre des éléphants, traqués pour leurs défenses. Le rythme du roman est très lent au départ – on s’imagine très bien en balade sur le dos d’un éléphant avançant au pas et l’on espère qu’il accélérera un peu avant la fin. Eh oui, ouf !, l’intrigue finit par accrocher le lecteur qui ne peut pas s’empêcher de se prendre d’affection pour les personnages principaux du roman : les éléphants.

Image9SANS ÉTAT D’ÂME, YVES RAVEY
(les Editions de minuit)
John Lloyd a disparu. Sa petite amie fait appel à Gu qu’elle connaît depuis l’enfance pour essayer de retrouver son fiancé américain. Mais Gu, amoureux de Stéphanie, n’a pas vraiment envie de voir réapparaître son rival. Lorsque le frère de John débarque, les choses se corsent. Sans état d’âme est un roman court (moins de 130 pages), écrit dans un style très épuré et précis. On retrouve un peu l’esprit des polars ruraux, taiseux – les amateurs de Franck Bouysse apprécieront. On peut seulement regretter que la fin arrive un peu vite et qu’on la voit arriver d’un peu loin…

> Retrouvez tous les coups de coeur de mademoiselle maeve sur son blog : http ://mademoisellemaeve.wordpress.com

Encore merci à nos partenaires : La Boîte à Livres en tête, bien sûr, avec qui est née l’envie de ce prix, mais aussi le Cabinet d’avocats Vaccaro, le Crédit Mutuel, Fil Bleu Kéolis, L’hôtel de l’Univers, toujours fidèles au poste et prêts à remettre le couvert.

TOP 4 : et paf, la Maison Blanche !

Le 22 mai, TF1 diffuse La Chute de la Maison-Blanche. Parfait pour se faire un top 4 des films qui
ont pris plaisir à dézinguer la maison présidentielle… sans pitié !

INDEPENDENCE DAY
Planquez vos fesses, les aliens  ne sont ni contents, ni sympas.  Dans ce film culte de 1996, Roland  Emmerich réalise un plan mythique :  une énorme soucoupe volante, un  laser et BOUM, la Maison-Blanche  explosée. Rah, c’est pas gentil ça…

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2012
Roland Emmerich (encore !) a une  dent contre l’édifice. En 2009, il  tourne 2012. Bref, en gros, c’est la  Fin du monde et tout le monde y  passe. La Maison-Blanche aussi,  puisqu’elle se prend un porte-avion  en pleine face lors d’un tsunami.

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MARS ATTACKS !
Le film culte de Tim Burton y est  aussi allé de sa séquence destruction. Une fois de plus, ce sont les  extra-terrestres qui mettent le bazar  en pulvérisant tout dans la White  House. La First Lady, elle, périra  sous un lustre tombé du plafond.

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SUPERMAN 2
En 1980, dans le film de Richard Les- ter, Krypton débarque dans la mai- son du Président. Et vas-y que je te  détruis le toit, les portes, les colon- nes et même les gardes (normal, les  assaillants sont indestructibles). Et  qui va nettoyer, hein ?

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Culture, tendances & web #23

Double dose de CD, avec Rob Zombie et Soan, de la BD, du DVD avec Creed ou encore un bad buzz bien moisi : voilà l’heure des chroniques culture et tendances web.

LES CDS
Image8SOAN – RETOURNÉ VIVRE
Après avoir joué sur son image de rebelle (participer à La Nouvelle  star, on a connu plus punk mais bon), c’est désormais la rédemption qui prime pour Soan : avec Retourné vivre, l’écorché vif revient après 3 ans d’absence, une fois ses soucis réglés. Entièrement  financé par le crowdfunding, ce 4 e  album offre 16 titres, alternant  entre le joyeux et le mélancolique. Soan malmène son auditeur en  proposant une variété impressionnante (trop ?) dans les styles.  Dommage que, malgré l’intensité de ses sublimes textes (« Un  verre sur deux » est de toute beauté), certains titres soient gâchés  par l’horrible articulation du musicien…
A.G.

ROB ZOMBIE – THE ELECTRIC… Image9
Davantage occupé par ses films d’horreur (géniaux, au  demeurant), sieur Rob Zombie est finalement revenu en studio  pour enregistrer The Electric Warlock Acid Witch Satanic Orgy  Celebration Dispenser (oui, il n’y avait pas plus long). Avec cette  pépite taillée dans un mur du son, Rob Zombie propose ce qu’il  sait faire de mieux : un metal rock horrifique testostéroné, saupoudré de grosses machines electro et de samples de films des années  40-50. Direct mais trop court (31 minutes au compteur), pêchu  mais plombé par deux interludes, ce Electric Warlock reste tout de  même un gros bâton de dynamite faisant péter les décibels.
A.G.

LA BD
Image6CHOC : LES FANTÔMES DE KNIGHTGRAVE
Déjà le deuxième tome pour cette  série où le duo Colman (scénario)  et Maltaite (dessin) font de nouveau  merveille. La tâche était pourtant rude  de se confronter à ce personnage  emblématique des mythiques aventures de Tif & Tondu. Mais le résultat  est une pure merveille due à la construction scénaristique flamboyante,  mais aussi au dessin trop longtemps  sous-évalué d’un Eric Maltaite. Ce  polar sombre, truffé de flashbacks,  rempli de gags, saturé de rebondissements est une œuvre jouissive. Inutile  de  dire que l’on attend le dénouement  de ce triptyque avec impatience.
Hervé Bourit

MUSIQUE
(BAD)BUZZ SORDIDE… 
Un coup marketing… Le groupe YACHT, va  peut-être voir son buzz se retourner contre lui.  Le 9 mai, YACHT, dévasté, prévient ses fans  sur Facebook que leur sex-tape a été piratée et  dévoilée sur Internet. Pour prendre les devants, le  groupe annonce s’approprier la vidéo en la revendant 5 $ sur une section de leur site. Mais les  fans se retrouvent face à une page web bardée  de bugs. Deux jours plus tard, YACHT avoue :  « Si vous avez essayé d’acheter la vidéo, votre  carte n’a jamais été débitée (…) Nous souhaitions  explorer explorer les croisements entre l’intimité, les médias et la célébrité. »  La plupart des  fans, eux, n’ont pas franchement apprécié. Tout  comme les assos de protection de victimes de  revenge porn.
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PIRATAGE GoT
HBO PASSE À L’ATTAQUE
Game of Thrones a beau être la série la plus  aimée de l’univers (si, si) et la plus regardée, elle  est aussi la plus piratée. La chaîne HBO a donc  décidé de contre-attaquer en faisant appel à IP  Echelon, une société qui leur permettra d’identifier les adresses IP des méchants pirates, puis de  les traquer via leur fournisseur d’accès à Internet…  avant de les poursuivre. Bref, pas vraiment de  quoi inquiéter, les Fournisseurs d’accès internet  (FAI) de nombreux pays n’étant pas obligés de  fournir ces données…

CINEMA
LE DOUBLAGE QUI PASSE MAL
C’est le 22 juin que sortira le prochain Disney/ Pixar, Le Monde de Dory. Mais le doublage de  cette suite du Monde de Nemo a provoqué la  colère d’un paquet d’internautes. En cause ?  La présence de Kev Adams (pour le rôle d’un…  beluga !) et la youtubeuse EnjoyPhoenix. Beau- coup estiment que le respect pour le métier de  doubleur professionnel est jeté aux oubliettes.  Comme quoi, il faut toujours voir les films en VO…

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LE DVDImage13
CREED
Pari casse-gueule, mais réussi, ce spin- off sur le rejeton d’Apollo Creed (ancien  adversaire de Rocky) a été la surprise de  ce début d’année. Débarquant en DVD/ Blu-ray, le film de Ryan Coogler est à revoir  dans son salon : exit toute nostalgie pesante,  Creed est un récit initiatique, avec un savant  dosage entre combats, entraînements et  instants mélo. Stallone, touchant, excelle ;  Michael B.Jordan, sobre, attire tous les  regards. L’éditeur ayant rempli les bonus  de petites séquences de 20 minutes et de  scènes coupées, c’est donc le moment de  retourner au rayon DVD de son magasin…
A.G.

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Gus restaurant : petit plaisir à Tours Nord

Et si on faisait un petit tour du côté de Tours Nord ? Histoire de découvrir le Gus Restaurant.

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Ce n’est  pas la première fois qu’on vous l’écrit : certains restos valent  le coup de s’exiler à Tours-Nord. Cette semaine nous nous sommes carrément aventurés au nord de Tours. Dans une zone indus’ (on est des  guedins). Vous nous direz : mais quel restaurateur est assez fou pour  s’installer là-bas ? Eh beh, c’est qu’il y a des entreprises à côté !
Le Gus restaurant fait partie de ces bons petits bistrots qui proposent  à la fois la base (tartare frites maison, bavette, etc.) et des plus. On a  goûté le dos de cabillaud avec son écrasé de pommes de terre, l’échine  de porc (plat du jour) et le burger au chèvre : des délices.

En cuisine, on  s’applique à choisir des produits du coin et surtout de saison. Du coup,  les entrées comme les plats sont régulièrement renouvelés. Pareil pour  les burgers, qui changent tous les lundis. Le patron-cuisinier le précise  tout de même : ce n’est pas un restaurant à burgers. Pour la carte des  vins, rien à redire, le personnel connaît ses produits (issus pour une partie de l’agriculture raisonnée) et saura vous conseiller.

Le Gus c’est de la qualité et aussi de la sympathie. Accueil chaleureux,  personnel aux petits soins : même si ces critères semblent parfois la  moindre des choses il faut avouer qu’ils ne sont pas répandus pour  autant. En été, la terrasse peut accueillir jusqu’à 15 personnes alors pensez à réserver. Depuis quelque temps le restaurant prépare aussi des  plats à emporter et les livre, dans des bocaux consignés, histoire de ne  pas jeter. Bistrot + en zone industrielle : on valide.

> 48 avenue Gustave-Eiffel. Ouvert du lundi au vendredi tous les midis (11 h 45-14h30), et les lundis, jeudis et vendredis soir (19 h 30-21 h 30). Résas :  02 47 74 64 92.

> Formule midi entrée + plat du jour  ou plat du jour + dessert : 13,90 €. Formule  midi et soir à la carte : entrée + plat ou plat +dessert : 17,90€. Formule complète  entrée + plat + dessert : 20,90 €.

Perturbateur endoctrinien : Casse-toi tu pollues !

Des médecins généralistes, gynécos et endocrinologues lancent une campagne de prévention contre les perturbateurs endocriniens.

La guerre est déclarée : 2 000 médecins généralistes, gynécos et endocrinologues lancent une campagne de prévention contre les perturbateurs endocriniens. L’Anses, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail avait déjà tiré l’alarme en 2014 mais devant  l’inertie des pouvoirs publics, les toubibs ont décidé de  placarder eux-mêmes des affiches et de distribuer des brochures pour alerter les consommateurs. Premières ciblées :  les femmes enceintes.

On ne les voit pas, on ne les sent pas, mais on les touche, on  les respire et on les avale tous les jours. Cosmétiques, peinture, vernis des meubles, plats préparés, liquide vaisselle, gel  désinfectant… et même les tickets de caisse cachent souvent  des substances chimiques qui perturbent les hormones. en  mimant l’action d’une hormone naturelle ou, au contraire,  bloquer la transmission d’un signal hormonal.
Résultat ? Au  mieux, prise de poids, fatigue, troubles du sommeil ; au pire,  diabète, baisse de la fertilité, cancers. Pour connaître les risques d’expositions, de petits guides pédagogiques sont disponibles sur asef-asso.fr

Bienvenue à bord de la Rabouilleuse !

Amoureux de la nature, cette balade est faite pour vous. Dépaysement garanti.

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Postés sur la rive droite de la Loire, près de Rochecorbon, nous  attendons Clément Sirgue, l’animateur de La Rabouilleuse, une  association de navigation et d’éducation à l’environnement. C’est  alors que nous l’apercevons au beau milieu du fleuve : à l’aide  d’une petite barque, il rejoint la Rabouilleuse, une belle embarcation en bois. Il largue les amarres puis entame une périlleuse  manœuvre pour accoster sur la berge, malgré la végétation printanière qui rend son accès difficile.

« Bienvenue à bord » , lance-t-il  au groupe. Une fois installés, nous remontons le cours du fleuve,  bercés par les flots. Un moment paisible, en pleine nature, pour  observer les oiseaux de Loire, comme les sternes : ces migrateurs  reviennent au printemps pondre sur les bancs de sable de petits  œufs qui ressemblent à des cailloux. Puis nous empruntons un  bras de la Loire situé entre deux îles.  « Il y a 150 hectares d’îles  entre Montlouis-sur-Loire et Tours » , compte Clément Sirgue.

Fin  connaisseur de l’environnement ligérien, l’animateur n’est jamais  à court d’anecdotes sur Dame Nature. Les castors, par exemple,  ont élu domicile en bord de Loire :  « Regardez ce castorium, c’est  le terrier-hutte du castor,  explique l’animateur en désignant un  amas de bois sur la berge.  Son entrée se trouve sous l’eau, et pourtant, à l’intérieur, le castor profite d’une litière sèche et douillette.  Comment est-ce possible, alors que l’animal passe forcément sous  l’eau pour apporter sa litière ? »  La réponse ? Vous la trouverez sur  la Rabouilleuse !

> La Rabouilleuse École de Loire. Rochecorbon. 06 95 393 200.
larabouilleuse-ecoledeloire.com.
Balade toute l’année sur réservation.
Appel à financement participatif en cours  sur helloasso.com. 

Nathalie Picard

Flower Power Crew : le portrait chinois

À l’occasion du festival des Fourchettes soniques à Tours, les 20 et 21 mai, le groupe Flower Power Crew viendra balancer les watts, le vendredi dans le grand hall et le samedi dans le village du parc expo. Portrait de Grégoire (Dj GrègTONUS), Julien (Dj JUL), Guillaume (Dj Sigfried) et Léonard (Dj Léo)

Peace & love... and Flower Power crew (et electro, tiens)
Peace & love… and Flower Power crew (et electro, tiens)

SI VOUS ÉTIEZ UN  ANIMAL…
Un taureau pour mettre à  terre un torero. La Corrida  est un art noble  mais on a  du mal à supporter et nous  sommes contre la mise  à mort d’un animal aussi  beau et innocent. Eh oui, les  Flowers adorent aussi les  animaux (vivants).

SI VOUS ÉTIEZ UN (AUTRE) STYLE  DE MUSIQUE
Le funk ! car sans lui la  techno n’aurait sûrement  jamais existé. Les artistes  sont tellement atypiques et l’envie de danser irrésistible.

SI VOUS ÉTIEZ UNE FEMME…
« Je ne vois pas bien l’intérêt d’être une femme »  (OSS 117).

SI VOUS ÉTIEZ UN PAYS…
La France car il y tant à  faire, et à défaire… sinon les  Pays-Bas pour leur liberté,  leur civisme, leur vision et  leur modernité (mais pas  pour leur gastronomie …)

SI VOUS ÉTIEZ UN INSTRUMENT…
Une machine TR 909 de  Roland, car nous sommes  une asso de musiques électroniques !

SI VOUS ÉTIEZ  UNE SALLE DE  CONCERT
Le Grand Hall du parc des expositions de Tours  (Tours Expo).

SI VOUS ÉTIEZ UNE  CHANSON
« Aux armes et caetera »  de Serge Gainsbourg car  on adore le grand Serge,  l’album est géant et cette  chanson a un côté un peu  révolutionnaire !

SI VOUS ÉTIEZ UNE  DROGUE… LÉGALE
Le vin, français de préférence blanc, rosé ou rouge peu importe… sans modération !

SI VOUS ÉTIEZ UNE INSULTE
« Alors casse-toi pauv’ con »… (Nicolas Sarkozy)

SI VOUS ÉTIEZ UN FILM
La Classe Américaine (Michel Hazanavicius) en 2 e  choix, plus sérieux,  Taxi Driver.

SI VOUS ÉTIEZ UN OBJET DU  QUOTIDIEN
Une clé USB, pour que  nos tracks nous suivent  partout …

SI VOUS ÉTIEZ UNE  VILLE FRANÇAISE
Tours bien sûr !

SI VOUS ÉTIEZ UNE DEVISE…
Ne jamais remettre au  lendemain ce qui peut être  fait le jour même!

SI VOUS ÉTIEZ UN PERSONNAGE  DE FICTION
Sangoku, car il peut se téléporter!!!

> Pour suivre en direct l’actu des Fourchettes Soniques : PAR ICI !

Horoscope WTF du 18 au 24 mai 2016

En mai, faites ce qu’il vous plaît. Du genre, lire l’horoscope wtf de tmv. Par exemple, hein.

BÉLIER
Amour : L’horreur… Rupture + ex  enceinte + malheur + trop la  tristesse en vous, snifou. Ah  non, ouf, c’est destiné aux Taureau, relax.
Gloire : Vous allez prendre vos  jambes à votre cou. Sauf les  unijambistes.
Beauté : Vous sentez le triton.

TAUREAU
Amour : Conseil de l’astrologue : ne lisez pas l’horoscope  des Bélier.
Gloire : « Prends-toi une bière  et kiffe la life » (Socrate)
Beauté : Caressez-vous le lobe  d’oreille.

GÉMEAUX
Amour : Rien ne sert de t’ouvrir, il faut flirter à point.
Gloire : À choisir pour toute  la vie, vous préféreriez avoir  le rire de Cyril Hanouna ou la  coupe de Donald Trump ?
Beauté : Vous faites partie de  la #TeamDuvet sur les tétons.

CANCER
Amour : Comme le dit le proverbe  turc : tout nouveau, tout beau  ; mais en mariage, c’est le contraire.
Gloire : Vous, vous êtes libertineuh, vous êtes une tatin.  (haha qu’on est tarte !)
Beauté : Titille-moi la moumoute.

LION
Amour : Vive les petites travailleuses (on parle du meuble, vous êtes vraiment  dégoûtants(es).
Gloire : Au moins, maman vous  aime.
Beauté : Cessez de photoshoper  vos trous de nez.

VIERGE
Amour : Ça ne va pu bien. Comme  les poils.
Gloire : Aucune idée. Arrêtez de  compter sur nous, c’est lourd.
Beauté : Sourcils touffus et  steak au tofu.

 BALANCE  (Cette semaine,  vous êtes punk)
Amour : Vous êtes le Sex Pistols  du Kama-sutra.
Gloire : No future pour Balladur.
Beauté : Cocaïne et fraises  Tagada.

SCORPION
Amour : Pas l’temps de niaiser.  Faites vibrer le caribou qui est  en vous au plumard.
Gloire : C’est la fin des haricots. Heureusement, votre père  est un petit pois.
Beauté : Odeur de chou au niveau  de l’aisselle gauche.

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SAGITTAIRE
Amour : Il/elle vous aime comme  un fou, comme un soldat, mais pas  trop comme une star de cinéma.  Faut pas déconner non plus.
Gloire : En changeant 142  lettres à stagiaire, ça fait  esclave. Coïncidence ? Je ne  crois pas.
Beauté : Ding dong, l’heure de  la crème anti-rides a sonné.

CAPRICORNE
Amour : Vous vivrez de très beaux  moments… à condition de laisser  tomber vos défenses. (ça vient  d’un vrai horoscope. On était  jaloux alors on la pique !)
Gloire : Pas d’pitié pour votre  pâté.
Beauté : Arrêtez de remuer des  tétons.

VERSEAU
Amour : Rien à faire, vous êtes  un cyclope.
Gloire : Arrêtez de retourner  votre veste. On voit toutes vos  coutures.
Beauté : Évitez d’aller en  forêt. Vous avez assez de champignons comme ça.

POISSON 
Amour : Jon Snow va vous faire  l’amour d’ici 23 jours.
Gloire : Pluton vous conseille  de prendre 2 kg. Et l’astrologie, ça ne trompe pas.
Beauté : Vous êtes le plus beau  des Strudels.

Tours : ils jouent leur sortie de prison

À la maison d’arrêt de Tours, la compagnie de théâtre Les 3 Sœurs intervient auprès de jeunes détenus. L’objectif ? Les aider à avancer dans leur parcours de vie.

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Les comédiens jouent une première saynète pour interpeller les détenus.

Une casquette bleue vissée sur la tête, Frank sort tout juste de  prison. Pour redémarrer du bon pied, il souhaite se lancer  dans le commerce. D’abord, se former. Mais avec son casier  judiciaire bien rempli, il se dit qu’il ne sera jamais pris en  formation. Heureusement, son pote Mario, qui a ouvert  une pizzeria, propose de l’embaucher et lui donne même une avance  sur salaire. Sauf que Frank est tiraillé. Là, il a surtout envie de fumer.  Et puis son copain qui l’appelle pour jouer aux jeux vidéo, c’est super  tentant. Alors tant pis, le travail attendra. Quant au rendez-vous avec sa  petite amie, il a zappé. Résultat, il se brouille avec Mario et sa copine.

En réalité, Frank n’existe pas. C’est un personnage joué par Antoine  Miglioretti, de la compagnie tourangelle Les 3 Sœurs. Face à lui, six  jeunes détenus de la maison d’arrêt de Tours. La scène se déroule dans  une salle d’activités de la prison, accessible de l’extérieur après avoir  franchi cinq portes et autant de grilles fermées à clé. La compagnie  intervient dans le cadre du programme Bouge — Bien orienter une  génération en devenir — à destination de jeunes délinquants, souvent  récidivistes, âgés de 18 à 25 ans. À l’origine, le questionnement de deux  conseillères d’insertion et de probation — Vanessa Fouillet et Emmanuelle Terriot — chargées d’accompagner les détenus et de prévenir  leur récidive :  « Le comportement de ces jeunes est un réel problème.  Comment les aider à évoluer ? »  Une difficulté décuplée par la détention  et la promiscuité qu’elle impose.

Un personnage tiraillé entre sa voix intérieure et les sollicita- tions extérieures.
Un personnage tiraillé entre sa voix intérieure et les sollicitations extérieures.

Ici, plus de 200 détenus vivent à deux  ou trois dans une cellule de 9 à 10 m2. Ils y passent 22 heures par jour,  sauf activité ou rendez-vous particulier. Le projet Bouge est porté par  le Spip, service pénitentiaire d’insertion et de probation, dont l’une des  principales missions est de prévenir la récidive par un accompagnement  individuel et collectif.

« Souvent, l’approche collective consiste à organiser des groupes de parole à visée thérapeutique. En investissant le champ  éducatif, nous nous inscrivons dans une toute autre logique » , souligne  Isabelle Larroque, directrice du Spip. Après une première session du  programme Bouge fin 2015, une deuxième est aujourd’hui en cours.  Parmi les six séances prévues, deux sont consacrées à l’intervention de  la compagnie Les 3 sœurs, qui pratique le théâtre d’intervention :  « Nous  avons créé un objet théâtral personnalisé et adapté à la demande du  Spip » , précise Sonia Fernandez-Velasco, comédienne de la compagnie.  Le personnage de Frank a été conçu de sorte que les détenus puissent  se projeter sur lui et réfléchir à leurs propres difficultés. Très présent,  l’humour favorise l’implication des jeunes et leur participation.

Ce mercredi-là à la maison d’arrêt, les détenus réagissent à la scène  jouée par la compagnie :  « En fait, Frank, il a réussi que les problèmes ! »,  lance Kader*. Accompagné des trois acteurs, les participants retracent  le parcours de Frank depuis sa sortie de prison. Matérialisées au sol,  deux lignes divergentes constituent un plateau de jeu imaginaire. La  première, la  « ligne de conduite » , mène Frank à l’objectif qu’il s’est fixé,  symbolisé par une coupe. Pour les jeunes, cette coupe, c’est avant tout  « un travail légal » . La deuxième ligne, déviante, conduit à un point  d’interrogation : c’est  « la cité » ,  « le quartier », « la prison »  ou encore  « le travail illégal  » .
Le groupe décortique ce qui a poussé Frank d’une  ligne vers l’autre : Quelles priorités s’est-il fixé ? Quels choix l’ont fait  basculer ? Quelle responsabilité porte-t-il dans cette évolution ? Puis, les  trois acteurs invitent les détenus à prendre leur place :  « Vous allez sortir  de prison. Vous serez au début d’un nouveau chemin. À vous de vivre votre  propre parcours. »  Commence alors la distribution des rôles : aux côtés de Kader dans le rôle principal de Frank, Julien* joue le monde extérieur  — toutes les personnes avec qui Frank interagit une fois dehors — et  Kevin*, la voix intérieure de Frank. Quant à Luc*, extérieur à la scène,  il peut à tout moment stopper l’action grâce à une télécommande. Voilà  comment s’invente l’histoire avec les jeunes comédiens…

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Elsa Adroguer, comédienne, dans le rôle de la petite amie de Frank.

Frank annonce à son conseiller :  « Mon oncle va m’embaucher dans sa  pizzeria. »  Mais dès sa sortie de prison, son pote du quartier l’invite à  boire un coup. Puis, son conseiller l’informe qu’il doit se rendre immédi- atement à la mission locale pour bénéficier d’un programme d’insertion,  avec des aides au permis et au logement à la clé. Excellente nouvelle !  Mais Frank a vraiment envie de trinquer avec ses copains. Tout de suite.  Il ne sait plus quoi faire…
Intervient alors sa maman, au téléphone :  «   Tu vas aller à ce rendez-vous, Frank, insiste-t-elle. Sinon, qui est-ce qui va  encore finir au parloir pendant un an, hein ? »  Ensuite, Frank apprend que  le rendez-vous à la mission locale est finalement à Blois. Sans permis, il  galère pour se faire conduire là-bas, et résultat, il arrive 45 minutes en  retard. Le conseiller, joué par Julien, retire sa proposition :  « Il faut être  assidu, ponctuel » , justifie-t-il. Kader s’emporte :  « J’ai fait 100 kilomètres pour vous ! Toi, t’as vu comment tu m’reçois ? Rentre chez toi, tu veux que j’t’insulte ou quoi ? » Fin de l’histoire.

Les trois comédiens se sont donné à fond dans leur rôle. Avec plein  d’énergie, d’humour et un sacré sens de la répartie. Un débriefing de la  saynète permet d’analyser pourquoi la situation a dérapé. En résumé :  « Il y a eu trop d’embrouilles ! Frank aurait dû expliquer clairement sa  situation au conseiller : lui dire qu’il n’avait pas le permis, pas de voiture.  Qu’il ne pouvait donc pas se rendre à Blois en si peu de temps » , analyse  Vanessa Fouillet.
L’occasion aussi, avec les comédiens de la compagnie,  de lancer quelques pistes de réflexion : comment canaliser son énergie,  se fixer des objectifs ou plus globalement, être réellement acteur de sa  vie. Pour Vanessa Fouillet et Mathieu Besson, les deux conseillers d’insertion et de probation qui accompagnent le groupe, cette séance s’avère  précieuse :  « Nous pouvons évaluer leurs réactions, leur comportement. Ce qui nous permettra, dans les prochains entretiens, de valoriser ce qu’ils  ont réalisé de positif et de leur montrer qu’ils détiennent en eux des clés  pour changer » .
L’objectif : leur donner confiance dans leur capacité à  changer dans la durée.

Reportage et photos : Nathalie Picard

* Les prénoms ont été changés.

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Pas facile de choisir entre sa ligne de conduite et une voie divergente.

Robin Williams dans un Boulevard bouleversant

Boulevard, film testament de l’immense comédien Robin Williams, sort enfin sur les écrans français. Un bel hommage ?

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Touchant. Oui, Boulevard est touchant. Tout au long de ce  film maudit (budget quasi-inexistant, peu de recettes, dis- tributeurs aux abonnés absents…), il plane un petit « quelque  chose ». Parce que le point névralgique de Boulevard, c’est  Robin Williams. Le clown triste. Un immense acteur dont le  suicide, peu après le tournage, laisse ici un goût amer. L’impression de voir le comédien exposer sa propre tristesse à  l’écran. Et c’en est troublant.

Mais Robin Williams méritait-il meilleur testament que ce  Boulevard, réalisé par Dito Montiel ?
À contre-courant de  ses œuvres habituelles (davantage des action-movies), le  cinéaste laisse ici éclore toute sa sensibilité. Il fait le portrait  de Nolan, un homme effacé, au quotidien bien tristounet. Il a  beau aimer sa femme, il fait tout de même chambre à part.  Un jour, cet employé de banque modèle à l’existence aussi  vide que plate rencontre Léo, un jeune prostitué. Va alors se  tisser une relation d’amour (ou amitié ?) homo-érotique et  asexuelle, emprunte d’une tendresse que Nolan n’a jamais su  exprimer.

Force est donc de constater que dans Boulevard, tous les  regards se tournent sur un Robin Williams qui vampirise  l’écran, alors qu’il est paradoxalement quasi-inexpressif. Mes  ses yeux brillent. Le comédien aussi. Son regard, qui contient  toutes les peines du monde, agrippe le spectateur et ne le  lâchera pas.

Mais en dehors de cette interprétation « williamesque », le reste du film ne convainc guère. Noyé sous une  musique lancinante, Boulevard tend parfois à jouer de l’effet  lacrymal un peu trop facilement. Quel dommage, aussi, de ne  pas avoir plus insisté sur le rapport entre Nolan et sa femme.  Finalement, Boulevard ne trouve sa force que dans la puissante émotion dégagée par la pudeur d’un Robin Williams  bouleversant. Un joli dernier hommage.

Aurélien Germain

>Drame, de Dito Montiel (États-Unis). Durée : 1 h 28. Avec Robin Williams, Roberto Aguire…
> NOTE : 3/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=HCdUubr70i8[/youtube]

Il fait le taxi pour… chiens et chats !

Eric Liauté, un Tourangeau, lance Citydog services. Il fera donc le taxi pour les chiens et les chats !

(Photo Citydog services Facebook)
(Photo Citydog services Facebook)

L’initiative est surprenante  (et donc nous plaît) : le  Tourangeau Eric Liauté vient  de lancer CityDog Services.  Soit un taxi animalier, pour  chiens et chats ! Une idée  que cet ancien de la grande  distribution cogitait depuis  longtemps, notamment lorsqu’il a recueilli Horus, un  lévrier errant. Postulat de  base ? Pas facile de l’emmener chez le vétérinaire quand  les horaires de travail ne  sont pas compatibles avec les  siens. Il fallait trouver une  solution.

Une fois sa tonne de certifications – obligatoires – sous  le bras, Eric s’est donc  lancé dans l’aventure… qui va  encore plus loin, puisqu’il  « propose également des  gardes et des visites d’animaux à domicile, jeux et câlins compris » , ainsi que des  promenades d’épanouissement.
Amoureux des animaux (il appartient à l’asso Lévriers  sans frontières), Eric Liauté est donc le pionnier de  ce secteur à Tours. Un projet qui a du chien (ok, elle  était facile) et peut-être  même un futur incontournable ?

> Plus d’infos : citydog-services.fr, facebook.com/city-dogservices
ou par mail :  eric.l@citydog-services.fr

Stars des planches et des bruitages

Ils montent sur les planches et créent les bruitages de leur spectacle. Ce sont les jeunes stagiaires de l’atelier Théâtre et sons de Courteline.

Tiens, et si on arrivait à imiter le son des gargouillis d’un loup ? C’est la mission de William, 8 ans, armé de son casque et de son micro. Tel un sourcier cherchant de l’eau, il part en quête de bruits.
Comme chaque semaine, le garçon participe à l’atelier Théâtre et sons de l’association Courteline. A trois enjambées, deux camarades répètent le texte de leur pièce, tandis qu’une autre teste un piano à pouces ou un mini-synthétiseur tenant dans la paume d’une main. « Le principe, c’est que le théâtre et les sons sont mis au service de la création », résume Magali Manceau, coordinatrice culture et loisirs de l’association Courteline.

Deux artistes du Théâtre des trois clous, une compagnie de spectacle vivant, animent cet atelier en binôme. Pas besoin d’être instrumentiste pour s’y épanouir. « L’objectif, c’est de faire de la musique sans notion de solfège, détaille l’artiste sonore Olivier Bosseron. On apprend à ouvrir ses oreilles, à décrypter les atmosphères, les sons qui nous entourent : rythmes de la nature, rythmes cardiaques, etc. » Ces découvertes sont mises au service d’un spectacle créé collectivement. Les bruitages enregistrés par les jeunes stagiaires seront intégrés à la pièce que ces derniers joueront début juin. Le thème : l’émancipation d’un loup qui veut sortir des rôles auxquels il est habituellement cantonné… Tout un programme sonore !

Flore Mabilleau

Top 4 : pas touche au micro !

AC/DC jouera à Marseille ce 13 mai. Problème : son chanteur culte a été remplacé – au grand dam des fans – par celui des Guns’n’Roses. Retour sur 4 groupes rock qui ont changé de leader pour le meilleur ou pour le pire.

PINK FLOYD

En 68, Syd Barrett carbure au LSD, en oublie les concerts et devient une loque. Les Pink Floyd décident de le virer pour le remplacer par un certain David Gilmour, en 69. En 73, le Dark Side of the moon se vendra à… 50 millions d’exemplaires. Plutôt un bon choix, non ?

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IRON MAIDEN

En 81, Paul di’Anno est viré, car trop drogué. Il est remplacé par Bruce Dickinson (= succès) qui quittera le groupe en 93. Blaze Bayley le suit (= cata). Donc Bruce reviendra 6 ans après (= re-succès). A ce jour, Maiden a vendu 100 millions d’albums. CQFD.

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BLACK SABBATH

Pendant 10 ans de concerts, le  chanteur culte et complètement zinzin Ozzy Osbourne avale les kilomètres. Et les drogues. Trop camé (encore ?!), le Madman doit quitter Black Sab’ en 79. Dio le remplace, renouant avec le succès. Ozzy reviendra finalement. C’est qui l’patron ?

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QUEEN

Lors du décès de Freddie Mercury en 1991, à l’âge de 45 ans, c’est un des plus grands groupes du monde qui meurt. Les différents projets estampillés « Queen + » s’enchaînent tristement. En 2012, Queen prend Adam Lambert au micro. Mais nous, on pleure encore.

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Immo : A quoi servent (encore) les agences ?

Aujourd’hui, les maisons fleurissent sur Le Bon coin et la moitié des ventes auraient lieu de particulier à particulier. Pourtant, les agences continuent de convaincre acheteurs et vendeurs. Quelle est leur force ?

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« Les agences, elles se gavent. Ça sert à rien, et ça coûte trop cher ! » Comme l’antiquaire, l’homme politique, le chauffeur de taxi (et le journaliste!), l’agent immobilier est souvent rhabillé pour l’hiver au fil des discussions. Sur les 2 millions de Français qui projettent d’acheter dans les six mois, la moitié évite la case agence. Cléo l’a zappée naturellement : « Quand ma propriétaire a cherché à vendre son appartement à deux pas de la rue Nationale, j’ai sauté sur l’occasion. J’étais prioritaire et elle en demandait un prix très raisonnable. »

Le bouche-à-oreille ou les transactions entre proches ont toujours existé, représentant 10 % du marché, mais Internet offre une vitrine de taille XXL aux petites annonces et Le Bon Coin est devenu le terrain de chasse n° 1 des acheteurs. Et des vendeurs. Stéphane est un irréductible de la transaction de particulier à particulier : après un premier appartement, c’est sa maison qu’il a acheté en direct et vient de mettre en vente sur Le Bon Coin. Il l’a estimée lui-même, en comparant avec des biens similaires « Je me mets à la place de l’acheteur, 15 000 euros de commission, c’est énorme. Alors à quoi bon lui faire payer juste pour visiter ? »

Après un mois, il a reçu 20 acheteurs potentiels et une offre dès la première visite, qu’il a jugé trop basse. Il avoue avoir surestimé sa maison en prévision de négociations et vient de la confier aussi à une agence en mandat simple, pour multiplier ses chances. Bien sûr, un particulier peut facilement mettre sa maison en vente et la faire visiter. Mais l’agent ne fait pas que tenir les clés. Tous les professionnels interrogés ont vu des déçus pousser la porte de leur agence : « Un monsieur est venu me voir après deux compromis signés et rompus pour défaut de financement », se rappelle Samuel Machefer, gérant de M&B et président de l’AMEPI 37. Dans une autre agence, c’est un couple qui trouvait trop compliqué de juger le sérieux des acheteurs et a préféré déléguer après 10 visites. Là où un vendeur hésite à fouiller, l’agent va vérifier le dossier de l’acheteur.
Et celui du vendeur : « Dès le mandat, je demande l’acte de propriété, les diagnostics… explique Anne Dubois, de l’agence ORPI Prébendes. Dans le cas d’extensions ou de travaux non déclarés (ce qui est plus fréquent qu’on ne pense), on incite le propriétaire à se mettre en conformité avec la loi. » Un travail qui évitera de mauvaises surprises.

Comme Stéphane, Valérie était bien décidée à éviter des frais et pensait se débrouiller avec Le Bon Coin. Son conjoint, lui, préférait les agences : « Il trouvait les prix plus justes. Il a particulièrement accroché avec un agent ; on cherchait depuis plus d’un an quand il a rentré une maison qui correspondait à nos critères, il a appelé mon conjoint en premier, qui n’était pas trop chaud pour la visiter, l’agent a insisté, l’a convaincu de faire un saut dans la journée. On a fait une offre dans l’heure. Et au prix demandé. »

Pour elle, l’agent a montré toutes ses compétences : alerter son client et lui donner des conseils pour faire une offre raisonnable. Si elle souhaitait, au début de son projet, économiser une commission, elle reconnaît que la dépense était justifiée : « L’agent a passé un temps de dingue avec nous, il la méritait largement. »

ENSEMBLE, ON EST PLUS
FORTS : LE FICHIER AMEPI

L’union faisant la force, pour offrir plus de choix aux acquéreurs, certaines agences mettent en commun leurs mandats via le fichier AMEPI. Ici, le vendeur confie son bien à une agence et celle-ci l’inscrit au fichier, chaque agence adhérente peut alors le proposer à ses propres clients. En cas de transaction, les deux agences se partagent la commission. Tout le monde y gagne : le client, qui garde un seul interlocuteur et le professionnel, qui multiplie ses chances de conclure. La pratique existait déjà depuis longtemps mais de façon informelle. En Indre-et-Loire, 50 agences partagent leurs portefeuilles. L’idée, excellente, a malgré tout laissé Emmanuel et Caroline sur leur faim. Pour trouver plus vite, ils étaient prêt à payer les services d’un pro, bien conscients que le temps c’est de l’argent. Après 20 visites en 4 ou 5 mois, le couple trouve finalement une maison à Saint-Avertin, via Le Bon Coin : « En revanche, à refaire, on ferait plus confiance aux agents pour aller vers des quartiers auxquels on ne pensait pas. » La connaissance du terrain reste la grande force des pros. « Rien ne remplacera une visite, rappelle Anne Dubois. D’ailleurs, beaucoup de vendeurs viennent nous voir pour avoir une estimation plus juste avant de mettre leur bien sur Le Bon Coin. On ne peut pas juger la valeur d’un bien à sa bonne mine extérieure ou au nom de la rue. »Image15

Étage, orientation, cuisine aménagée, taille de l’extérieur, proximité de telle école… le prix varie selon une multitude de détails que le vendeur ne voit pas toujours. Détaché de l’appartement de la maison qu’il vend, l’agent est aussi plus objectif, souligne Samuel Machefer. Il sait ce qui inquiète son acheteur, le séduira ou le fera fuir. À lui de rassurer en montrant les points positifs. La résistance s’organise aussi sur Internet. Le site Bien’ici est l’une des dernières initiatives lancée par les agences pour coller au près des souhaits des acheteurs. Il propose des recherches géolocalisées. C’est bluffant de facilité et d’attractivité : en deux clics, on se voit déjà dans un T8 de 267 m2 près de la Cathédrale. Si vous voulez absolument habiter à moins de 100 m de votre bar à vin préféré, rien de plus simple, Bien’ici est là et vous indique tous les spots : bistrot, hôpitaux, écoles… Ce qu’on appelle en jargon de chasseurs d’appartement « les commodités ».

Là réside la force de Bien’ici : le site a cartographié des quartiers entiers en 3D et modélisé plus de 200 monuments. Résultat : on s’y croirait et c’est plus joli que du Google view. S’il a été bouleversé par la généralisation d’Internet, pour Anne Dubois, le secteur immobilier existe difficilement en 100 % virtuel : « C’est du concret, notre maison. Le contact physique est important. » Même quand elle n’a rien à faire visiter, elle envoie un texto de temps en temps à ses clients pour leur montrer qu’elle garde leur demande en tête. Une petite attention que n’aura pas LogicImmo. « On peut donner des contacts, faire visiter le quartier à un primo-arrivant, c’est un métier humain, » confirme Samuel Machefer.
Et quand les gens ne se parlent plus, l’agent a un rôle clé. Divorce saignant, succession où chacun tire à hue et à dia, exigences extravagantes des futurs propriétaires… l’agent peut se doubler d’un diplomate. Il prend du recul, rassure les parties, fait l’intermédiaire, joue le rôle de filtre. « Le vendeur était très, très bizarre, il posait plein de questions indiscrètes, se rappelle Nathalie. J’étais soulagée que l’agent soit là et le cadre. »

>> Retrouvez notre spécial IMMO PROPRIO dans le numéro du 11 mai 2016 téléchargeable ICI ! <<

Street Food : un air british dans le vieux Tours

Street Food se la joue british ! Ce nouvel établissement à deux pas de la Place Plum’ a fait le pari du fish and chips… mais pas que !

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Il y a comme un petit air british rue de la Rôtisserie, non ? Street Food, c’est le nom du petit nouveau qui, suite à l’arrêt des Enfants Terribles, a posé ses valises dans le vieux Tours au mois de mars. Un sympathique établissement qui annonce tout de suite la couleur : ici, c’est welcome to Great Britain.

La devanture au top, calquée sur le plan du métro londonien, met dans le bain. À l’intérieur, la déco est moderne. Des burgers sont tagués au mur et il y a une énorme graffiti. Du street art pour de la street food. Outre de gros burgers maison, l’enseigne propose THE spécialité, le fish & chips. « Mais attention, avec du bon poisson comme du cabillaud ou du lieu noir. Cuisiné comme le vrai : pas de panure, mais un vrai beignet ! », prévient Isabelle. Elle a les yeux bleus (désolé), mais n’empêche que ce petit bout de femme mettrait au tapis une canette de RedBull® humaine. Loin du flegme britannique, l’adorable Isa – on se permet ce petit surnom – est plutôt du genre survitaminée. De sa cuisine ouverte, elle carbure, elle rigole, elle met à l’aise, ne lâche jamais son sourire, propose une bière « au verre ou à la cowboy ».

Et dans l’assiette, alors ? On a jeté notre dévolu sur le Taleggio burger (oui, pas très british au final, fouettez-nous avec les oreilles du Prince Charles). Composé d’un pavé de boeuf haché consistant, d’un confit d’oignons parsemé de roquette et de basilic, avec la touche finale : le fameux Taleggio, un fromage italien crémeux et fondant et des frites dorées, accompagnées d’excellentes sauces maison. On finira le ventre plein et avec un « big smile », d’autant que le Street Food a aussi bon goût en matière de musique. Manger sur du Rolling Stones ou du Led Zep’, what else ?

> 22 rue de la Rôtisserie. Sur place ou à emporter. Ouvert du mardi au jeudi (18 h 30 – 0 h), du mercredi au vendredi (11 h 30 – 14 h), vendredi et samedi (le soir jusqu’à 2 h !) et le samedi midi.
> Plats à 8,50 €. Boissons à partir de 2 €. Facebook.com/Streetfoodtours ou 02 47 47 17 78.

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Horoscope WTF du 11 au 17 mai 2016

C’est quelqu’un qui m’a dit, que, tu m’aimais encore… et que tu voulais prendre ta dose d’horoscope un peu bébête. Eh bien voilà, tes désirs sont des ordres.

BÉLIER (En mai, fais ce qu’il te plaît. Donc…)
Amour : … Marie-toi avec elle/ lui en tongs, avec un Elvis Presley en slip à Las Vegas.
Gloire : … Prends ton patron à part et fais-lui pouet pouet camion.
Beauté : … Laisse pousser ton mono-sourcil. Et pars en camp naturiste.

TAUREAU
Amour : Envoyez ‘’mon ex dans le mixer’’ au 6 12 12.
Gloire : www.lesdurillonscestunpeucon. com
Beauté : 3615 acné.

GÉMEAUX
Amour : Blanche-Fesse et les 7 mains.
Gloire : Rendez-vous utile. Soyez un homme/femme tronc et servez de boudin de porte.
Beauté : Nouveau dentier d’ici 15 jours.

CANCER
Amour : Le dimanche à Bamako, c’est le jour de mariage. Et c’est Amadou et Mariam qui le disent, donc bon.
Gloire : Arrêtez de vous en battre les steaks. Pensez aux végétariens.
Beauté : Vous avez quelque chose en vous de Tennessee. Super, non ?

LION
Amour : Arrêtez de vous la jouer Godzilla sous Lexomil au lit.
Gloire : Procrastinez plus pour gagner plus.
Beauté : Mal de tête, caresse ta belette.

VIERGE
Amour : Oui, bah rien que le nom du signe, faut pas s’étonner hein…
Gloire : Là où y a Eugène, y a pas de plaisir.
Beauté : Slip à paillettes.

BALANCE
Amour : Ni vu, ni cocu.
Gloire : Vous faites partie des gens qui ont l’armoire « j’ai-rien- à-me-mettre ». Changez : vivez nu(e).
Beauté : Un peu comme un coton-tige, mais avec des cheveux.

SCORPION
Amour : Célibataire, mais vous vous en badigeonnez allègrement les parties avec le pinceau de l’indifférence.
Gloire : Vous avez toujours raison. Rappelez-le à votre entourage.
Beauté : Vous allez manger chinois ou chez moi.

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SAGITTAIRE
Amour : Prenez des lunettes 3D pour vos câlins sous la couette. Vous y verrez mieux.
Gloire : Z’êtes plutôt Mai 69 que Mai 68, non ?
Beauté : On vous surnomme le Petit Poucet à cause du temps passé aux sanitaires.

CAPRICORNE
Amour : Comme le dit le proverbe chinois, « quand on achète une maison, on regarde les poutres ; quand on prend une femme, il faut regarder la mère ».
Gloire : Doux comme un agneau (trop mignon).
Beauté : Mais frisé comme un mouton (ça, du coup…).

VERSEAU
Amour : Votre quotidien est répétitif.
Gloire : Votre quotidien est répétitif.
Beauté : Votre quotidien est répétitif.

POISSON
Amour : Vous avez le choix dans la date (pardon).
Gloire : Uranus vous turlupine (non, bah là, y a pas de contrepèteries roh !)
Beauté : 3 tequilas paf et paf le chien. Gaffe !

Jeu vidéo : une passion à fond les manettes

Ce week-end aura lieu à Tours la 2e édition de la Dreamhack, un tournoi e-sport où s’affrontent des milliers de joueurs venus de toute l’Europe. Créé en 1994 par des Suédois, ce circuit international (dont Tours est la seule date française) est une référence mondiale. Tmv en a profité pour rencontrer 4 joueurs tourangeaux.

FLORENT BEAUFILS (alias Morrison, 24 ans)

Image3Florent Beaufils, plus connu sous le pseudo Morrison, est passionné de jeux de cartes et de réflexion depuis qu’il est gamin. Pokémon, Yu-Gi-Oh!, Magic : il n’a échappé à aucune de ces aventures. Depuis deux ans, il s’intéresse sérieusement au jeu vidéo de cartes Hearthstone et c’est tout naturellement que le Tourangeau jouera dans cette catégorie pour la Dreamhack. Néanmoins, Morisson ne fait pas (encore) partie des pros. Après des débuts d’études un peu chaotiques, le jeune homme s’est finalement tourné vers le périscolaire. « Ce n’était pas facile de trouver du travail sans qualification. Mais j’aime encadrer et divertir les gens. »
Pour autant, il n’assure pas un plein temps. « C’est un choix, qui me permet de continuer à améliorer mon niveau de jeu. » Il s’entraîne environ 4 h par jour et à l’approche de tournoi, cela grimpe vite à 8 h voire 12 h. Réaliste, il explique qu’il ne gagne pas sa vie pour l’instant avec le jeu, car son niveau « est correct mais encore insuffisant ».
Pour monter en compétences et en visibilité, il a rejoint une grande structure, CWOL. Staff, défraiement : tout est mis en place pour se professionnaliser. Morrison prévoit aussi d’investir dans du matériel (caméra HD, ordinateur, fond vert, micro…) pour assurer des heures de streaming et développer son audience. « Si un jour j’ai l’opportunité de vivre du jeu vidéo, je la saisirais. C’est un rêve de gosse. »

LA TEAM CONNECTESPORT

Image1C’est bien connu, l’union fait la force. Comme de nombreux joueurs et passionnés de jeux vidéos, l’équipe de Connectesport a compris que pour avancer, se développer, se professionnaliser, il faut se regrouper. Une large partie de cette team est tourangelle, mais considérant les moyens technologiques actuels, des joueurs d’autres villes ont rejoint les rangs. Entraînement en ligne, conseils grâce au logiciel teamspeak, tout est facilité.
Pour la Dreamhack, John, 24 ans, et Dylan 21 ans joueront respectivement à Starcraft et Hearthstone. Pas besoin de constituer des équipes pour ces jeux qui se font en un contre un. Le premier nécessite beaucoup de dextérité et John en sait quelque chose : « J’ai dû freiner mon rythme, mon petit doigt gauche ne supporte plus la cadence », montre-t-il (petit doigt déformé à l’appui) et qui n’a rien d’une blague. Ces structures de e-sport ont un staff impressionnant : community manager, rédacteurs web, ingénieur son… l’équipe recherche même un monteur vidéo et un développeur web.
Pour l’instant, Connectesport fonctionne de manière bénévole, même si personne ne compte ses heures. Leur but ? Se faire une place sur le marché du e-sport et en vivre à terme, aussi bien en valorisant les joueurs qu’en proposant un site internet et des événements autour du gaming. Leur stratégie semble fonctionner : Orange les a démarché pour leur proposer un partenariat.

YSOLINE (alias Yziia, 18 ans)

Image4Le monde du jeu vidéo, Ysoline est tombée dedans quand elle était petite. Grâce à son grand frère. Normal, puisque « déjà tout petit, il jouait aussi avec mon père ! Moi j’étais obligée de finir comme eux », raconte-t-elle. Une passion pour elle, « parce que ça sort de la réalité et divertit. Certains ont la musique ou le cheval, moi j’ai le jeu vidéo comme échappatoire ». Désormais, elle fait partie des orKs. Un nom étrange qui regroupe en fait une « association multigaming ». Un regroupement de fans, ou plutôt « une communauté, une famille », comme le décrit Ysoline. De quoi oublier ses débuts sur console, lorsqu’elle s’en prenait « plein la poire. Des joueurs me disaient : mais pourquoi tu fais pas le ménage, plutôt ? Il n’y a pas trop de filles dans le gaming. Elles n’osent pas trop… »
Un de ses jeux fétiches ? Rainbow Six Siege, « très stratégique ». Quand elle joue, elle est diffusée sur la web TV twitch.tv/yziia. À la manière d’un YouTube, cette plate-forme diffuse ses parties, mais en direct. Elle peut alors parler à des gens du monde entier, casque vissé aux oreilles. Une passion qui lui prend une douzaine d’heures par semaine. « Mais attention, je sors hein ! », rigole Yziia. « On ne reste pas tout le temps enfermés, contrairement à ce qu’on croit… »
Maintenant, elle attend la Dreamhack avec impatience. Comme l’an dernier. De toute façon, elle a déjà son pass VIP depuis bien longtemps…

FABIEN PAGNARD (alias Cafeine, 35 ans) Image2

On est méchant à tmv. C’est qu’on l’a réveillé, Fabien, avec nos questions. Mais forcément, en parlant jeu et jeu vidéo, il a accepté d’y répondre avec plaisir, « avec sa voix de Barry White sorti du lit », comme il dit. Connu sous le pseudo de Cafeine, Fabien joue une à deux heures par jour, « mais gère aussi les pages Facebook, Twitter, a un rôle de community manager pour Hearthstone ». Un jeu qu’il adore, découvert il y a 2 ans (mais mister Cafeine a débuté avec les Magic en 1996 !) et qui compte 50 millions de connectés. « Vous n’imaginez même pas le nombre de gens qui jouent à Hearthstone, c’est dingue. Même des quadras, sur leur pause de midi au boulot. Il faut dire que les règles s’apprennent en 10 minutes… », rappelle Fabien, technicien Telecom dans la vraie vie et connu pour son rôle d’arbitre dans le monde du jeu.
Bref, Hearthstone, c’est son bébé. Et il s’y tient, comme beaucoup d’autres gamers. « C’est difficile d’aller voir ailleurs. Un joueur de volley ne va pas faire un marathon », métaphorise-til. « Moi, par exemple, je suis incapable de jouer à Counterstrike [un jeu de tir, NDLR]. » Lui aussi sera à la Dreamhack cette année. En précisant bien « que c’est une vraie compétition, un vrai tournoi. Le public ‘’lambda’’ ne doit pas s’imaginer venir pour voir des Pikachu. Là, il y a 2 000 mecs qui sont là pour gagner. Ce n’est pas un festival de jeux vidéos ! »

Portraits par Julia Mariton & Aurélien Germain

PRATIQUE
>DreamHack, du 14 au 16 mai, au Vinci.
facebook.com/DreamHackFrance ou dreamhack.fr

>Pass 1 jour : 15 € / pass 3 jours : 35 €.

> Pour aller plus loin :
Faites un tour sur facebook.com/groups/GamersOfTours (toute l’actu du jeu vidéo sur Tours)

Merci à All Geek Studio de Tours pour ses infos et ses contacts !

>> N’oubliez pas que tmv vous fait gagner des PASS POUR LA DREAMHACK JUSTE ICI !! <<

Sisters se la joue Projet X version quadra

Le nouveau film de Jason Moore, Sisters, se la joue Projet X version quadra… et bien plus sage !

Sisters
Les Sisters s’enjaillent !

Sisters est un cas typique. Celui du film qui restera anecdotique, malgré ses indéniables qualités. Le genre de comédie US agréable, mais bien trop légère pour laisser une empreinte durable. Sisters, c’est une sorte de Projet X pour quadras (en moins foufou), mélangé à l’esprit American Pie (en moins pipi-caca). Un trip régressif, mené par un duo déjanté de sœurs qui organise une grosse fête façon nostalgie dans leur maison d’enfance, bientôt vendue par leurs parents. L’occasion parfaite pour que Kate, la foldingue, puisse remuer Maura sa sœurette si sage et proprette. Un postulat déjà vu et revu, que le réalisateur Jason Moore – davantage habitué au monde de la télé – a choisi de traiter comme une comédie girlie rigolote à la Amy Schumer, mais bien trop gentillette et plombée par une écriture un poil paresseuse.

Pourtant, Sisters possède son lot de sympathiques moments : grâce à ce chouette binôme féminin survolté, on a ainsi droit à quelques comiques de situation vraiment très drôles. Le tout, aidé par une truculente galerie de personnages secondaires (le lourdaud camé à son insu, le dealer impassible, le vieux couple lubrique…).
Passant par la case ‘humour graveleux’, injectant une petite romance bébête mélangée à un discours familial un peu ronflant, Sisters attendrit parfois, fait sourire souvent, mais reste dans un rythme trop pépère pour sortir du lot. Souffrant aussi de longueurs, Sisters semble tirer à la ligne avec ses presque 2 h au compteur. Là où les 90 minutes de rigueur auraient suffit pour tirer un film si simple vers le haut. Il n’en reste pas moins que Sisters s’appréhende comme une petite production fun et sans prise de tête mais qui aura du mal à rester dans les mémoires.

Aurélien Germain

> Comédie, de Jason Moore (Etats-Unis). Durée : 1 h 58. Avec Amy Poehler, Tina Fey, Ike Barinholtz…
> NOTE : 2,5/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=IKkUR3oYKDw[/youtube]

Tours : nouveau visage pour la guinguette

Ce 13 mai, c’est l’ouverture de la guinguette de Tours… qui a subi un petit lifting !

Rendez-vous incontournable des Tourangeaux. (Photo NR)

Avouons que cela va faire bizarre, cette guinguette sans ses saules pleureurs. Mais il faudra s’y faire, car pour le moment, les arbres ne seront pas replantés. L’Architecte des bâtiments de France (ABF) « souhaite d’abord un plan général de requalification du site avec végétalisation », comme l’a récemment indiqué Ronan Brient, cofondateur de l’association Le Petit Monde, en charge de l’organisation des animations à la guinguette de Tours.

Pour le reste, alors que l’installation est bientôt terminée, le Tourangeau devrait avoir droit à une nouvelle guinguette. Le lieu incontournable de l’été sera donc agrandi, puisque deux nouvelles zones verront le jour, tandis que l’espace en contrebas du bar-restaurant sera dégagé, d’après les volontés de l’ABF. Bref, une guinguette new generation étendue du bas de la descente (à la fac des Tanneurs) au pied de la bibliothèque.
Au programme ? « Un univers vintage, plus coloré avec de la musique » et « un endroit plus relax, nature, avec des transats », a précisé Ronan Brient. Ouverture de la guinguette prévue le 13 mai.

Chasseurs d’appart débarque à Tours

Chasseurs d’appart lance un casting à Tours et aux alentours.

Stéphane is in da place.
Stéphane is in da place.

L’émission Chasseurs d’appart, présentée par Stéphane Plaza sur M6, débarque à Tours.
L’émission lance donc un casting et « recherche activement des personnes souhaitant acquérir une maison ou un appartement à Tours et dans ses environs ».

Le tournage aura lieu à partir du 28 juin.

Les intéressé(e)s peuvent donc s’inscrire dès à présent sur chasseursdappart.tours@gmail. com en précisant nom, prénom, âge, ville, numéro de téléphone et une photo.

Dreamhack 2016 : gagnez votre pass !

Tmv et Orange vous font gagner des pass pour la Dreamhack de Tours !

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A l’occasion de la Dreamhack, qui posera ses valises (et ses manettes) à Tours, tmv et Orange – fournisseur de la fibre sur l’événement – vous font gagner des entrées pour cet événement unique.

Du 14 au 16 mai, cette méga-compétition réunissant des tonnes de joueurs de jeu vidéo, venus de partout, s’installera au Vinci de Tours.
> Nous mettons en jeu un pass 3 jours et 10 pass 1 journée.

Pour jouer, rien de plus simple : vous n’avez qu’à envoyer un petit mail à redac@tmvtours.fr avec nom, prénom et numéro de téléphone. Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort jeudi 12 au soir et seront contactés par mail.
Ils n’auront qu’à récupérer leur bien à la boutique Orange (rue Nationale), dès le vendredi 13.

Bonne chance !

Next week : l’actu à suivre du 11 au 17 mai

Toute l’actu à ne pas manquer à Tours, aux alentours et partout en France, c’est maintenant !

MERCREDI

PANAMA PAPERS. C’est le 11 mai au matin que Frédéric Oudéa, directeur général de la Société générale, devrait être entendu par la commission des Finances du Sénat, suite aux révélations sur les liens entre la banque et le cabinet panaméen Mossack Fonseca.

CINÉMA. Ouverture du Festival de Cannes ce mercredi 11 mai ! Jusqu’au 22, la Croisette vivra au rythme du ciné, des stars, des paillettes, du champagne et de la coc… non, pardon. Reste que les intermittents menacent déjà de perturber le festival. La CGT spectacle, par la voix d’Eric Aubin (membre du bureau), a annoncé dans les colonnes du Figaro que « rien n’était exclu » et que « la menace autour » du festival de Cannes était « une réalité ».

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VENDREDI

FOOT. La fin du championnat approche ! Le Tours FC affrontera le 13 mai l’ASNL. Les joueurs de Nancy ont beau avoir validé leur montée en Ligue 1, ils auront tout de même les crocs. Attention à ne pas se faire manger tout crû.

SAMEDI

JEUX VIDÉO. À partir du 14 mai, Tours accueillera pour la seconde fois la DreamHack. Les meilleurs joueurs du monde squatteront le Vinci jusqu’au 16 mai pour THE compétition mondiale de jeux vidéo en réseau. Il y aura aussi des concours, des nouveautés de jeux, des nuits blanches à jouer, une ambiance unique, des milliers de gens. La DreamHack de Tours sera séparée en trois zones : la Lan Party, la DH Open et la Dream Expo. Bref, le plus grand festival numérique au monde qui vient dans notre bonne vieille ville, c’est la classe.
> Pass 1 jour : 15 € ; pass 3 jours : 35 € (ou 45 € en VIP). Infos sur dreamhack.fr
> à retrouver dans notre numéro du 11 mai : un dossier spécial sur les gamers tourangeaux !

NEWS_NEXTWEEK_DREAMHACK

LUNDI

TÉLÉVISION. À partir du 16 mai, et jusqu’au 22, France 3 retransmettra les championnats européens de natation, en direct de Londres. Ce qui veut dire – ô malheur que c’est moche la vie – que Plus Belle la vie ne sera plus diffusé à son horaire normal. Bon, que les fans de la place du Mistral se rassurent : le programme sera simplement décalé en prime-time.

MARDI

POLITIQUE. En février dernier, Martine Aubry, maire de Lille, signait une tribune assassine sur François Hollande. Mais no soucy, comme disent les jeunes : un nouveau meeting Hé oh la gauche sera organisé à Lille le 17 mai afin de soutenir le président. Un rassemblement initié par Patrick Kanner et Stéphane Le Foll.

Les fils à maman : retour en enfance

Aaaah, le petit kif du Babybel, des Kinder, des coquillettes et de la cuisine maison… Les Fils à maman a ouvert sur Tours. On l’a testé !

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La peinture du nouvel établissement est encore fraîche. Entre les gigantesques luminaires accrochés au plafond, la fresque de comics et les chaises d’école old school, le décor est chaleureux et accueillant. La musique donne la pêche et vous aurez du mal à ne pas fredonner en croquant dans votre burger (évitez la chemise blanche du coup). Sans complètement vous spoiler, on vous prévient aussi que vous allez kiffer votre set de table. Le concept du resto ? Retomber en enfance, avec une carte de bistrot classique (cheesburger, salade césar, pièce du boucher avec frites maison) à laquelle ont été ajoutés des plats plus originaux comme des croquettes de Babybel, un tiramisu au Kinder ou un Sablé de Petits Lu au Nutella (avec Chantilly bim bam boum).

Le concept est en vogue en ce moment, comme le prouvent les 16 autres établissements déjà ouverts par la chaîne. Disons le franchement : les produits sont frais et plutôt de qualité (du bon pain ça compte aussi !) et les entrées sont réussies (excepté la salade en décoration, pas assaisonnée). On recommande les nems au chèvre de Sainte-Maure, le tartare de saumon et les croquettes de Babybel.

Par contre le service est encore en train de s’ajuster : attente, plats pas toujours chauds et pas servis en même temps… c’est le début, restons compréhensifs. En revanche, attention aux prix. 10 € pour un plat du midi qui passe entre 15 € et 18 € le soir. Entrées et desserts sont à 3 € le midi (certains avec supplément + 1 € ou 2 €) mais minimum entre 6 € et 8,50 € le soir. En résumé, comptez au moins 16 € le midi (hors boissons) et 28 € le soir. Assez cher pour du bistrot.

> 24 rue du Grand marché à Tours. Ouvert du jeudi au samedi midi et soir, dimanche midi, mardi et mercredi soir. Fermé le lundi. Contact : 02 47 20 50 25
> Leur page Facebook par ICI

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#WTF 15 : serial arroseur et panda fou

Si vous avez loupé toute l’actu insolite et wtf de la semaine, faites un tour par ici…

Capture> Les fast-food, c’est trop cool. À Montpellier, un client a trouvé une tête de poulet frit dans ses chicken wings. Mais au KFC de Birmingham (Angleterre), les glaçons ont révélé un taux très élevé de matière fécale. Allez, bon ap’, bisou !

> Toujours outre-Manche, la police londonienne est en pleine affaire : elle recherche activement un serial arroseur. Elle a lancé un appel pour retrouver un individu qui prend un malin plaisir, dans son 4×4, à foncer sur les flaques d’eau pour arroser les passants sur les trottoirs.

> À Baltimore (États-Unis), la police a blessé un homme en lui tirant dessus. Celui-ci était déguisé en panda et menaçait de se faire exploser dans les locaux d’une chaîne de télé locale. Il s’est avéré que ce cher mi-homme mi-panda n’était pas si dangereux que ça. Sa prétendue bombe était composée de barres de chocolat reliées par des fils électriques.

> Le footballeur Neymar vient de s’acheter un jet privé à 8 millions d’euros. Ce qui passe mal au Brésil, puisque le joueur – déjà propriétaire d’un autre avion, d’un yacht et d’un hélico, doit 16 millions d’euros d’impôts non-payés au fisc.

Culture, tendances & web #22

Nouvelle salve de chroniques culture et les tendances du moment, avec Game of Thrones, l’album de Seratones ou encore les salaires mirobolants des stagiaires chez Snapchat et compagnie.

PAUSe_ECRANS_BDLA BD
LA PAROLE DU MUET
On savait Laurent Galandon fou de cinéma, mais quand il nous raconte les aventures de ce jeune apprenti cinéaste entre le Schpountz et Cinéma Paradiso, on est complètement bluffé. Il faut dire que Frédéric Blier son dessinateur s’y entend à merveille pour récréer l’ambiance des studios de cinéma et l’atmosphère très particulière de ce milieu. Son dessin fluide et semi-réaliste donne un relief bien particulier sonnant particulièrement juste notamment dans les scènes de tournage. Ajoutez à cela une mystérieuse inconnue, des séquences un peu pimentées et de très bon gags : un ouvrage plutôt plaisant qui ravira les amateurs d’histoires bien ficelées.
Hervé Bourit

LE CD PAUSE_ECRANS_CD
SERATONES – GET GONE
Le dernier bébé de l’écurie Fat Possum (le label des Black Keys et de Bob Log III) était déjà réputé pour ses prestations scéniques du tonnerre. Et ce n’est pas avec ce nouvel album, intitulé Get Gone, que la Bête va se calmer. Leur garage-rock, aussi chaud que leur Louisiane d’origine, n’hésite pas à s’acoquiner avec des touches bluesy ou soul, aidé par les variations de voix hallucinantes d’AJ Haynes, souvent qualifiée de « Janis Joplin afro ». Alternant titres survitaminés et d’autres plus langoureux, Seratones parvient à trouver un juste équilibre dans l’intensité de cette petite pépite d’à peine 40 minutes. Un album qui sent le Sud, le vrai. Ambitieux et réussi.
A.G.
> Sortie le 6 mai

HIGH TECH
(TRÈS) RICHES STAGIAIRES
Rodney Folz, étudiant à Berkeley, a réalisé une étude sur les offres de stage proposées par les entreprises high-tech pour l’été 2016. On y apprend par exemple qu’un(e) stagiaire chez Snapchat touchera 10 000 $ par mois. Chez Google, il prendra 6 600 $/mois ou 8 000 chez Facebook. Amazon offre une paie de 6 000 $ pour leurs stagiaires, tandis que Twitter vise les 8 400 $. Sans compter que tous ces salaires sont hors-primes, bonus et aides au logement… Banco.

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SÉRIE TV
MARSEILLE : FUTURE CATA ?
Ce 5 mai, la saison 1 de Marseille sera dévoilée sur Netflix, avant de voir les deux premiers épisodes débarquer sur TF1 le 12 mai. Cette série 100 % frenchy était l’un des événements télé de 2016, sauf que ce House of cards version Côte d’Azur s’est littéralement fait dézinguer par la critique qui a pu la voir en avant-première. En résumé ? Un « raté industriel » selon Télérama, avec un Gérard Depardieu « qui a l’air de s’ennuyer » (AFP), bref « une bouse » (Le Monde) et « une série d’une banalité totale » (Écran Large).

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PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
LES CLASSIQUES DES MONSTRES
Universal nous fait un petit plaisir bien monstrueux, en ressortant quelques unes de ses pépites estampillées « creature feature ». L’occasion de (re)découvrir ces films délicieux, classiques parmi les classiques, mais parmi les moins connus des Universal Studios. Ainsi, le fan d’horreur épouvante oldschool pourra se délecter de She Wolf of London, Le Monstre de Londres ou encore La Revanche de la créature et La Créature est parmi nous. Le must ? Ces bijoux du fantastique à l’ancienne ont droit à une réédition technique exemplaire et, surtout, son lot de bonus, notamment des présentations signées Jean-Pierre Dionnet, cofondateur de Métal Hurlant et cinéphile averti.
A.G.

Capture

Les Topovaures : une vidéaste au top sur Internet

Pour sa journée d’information sur les métiers du numérique, l’Esten recevra Coralie Brillaud, la vidéaste qui réalise Les Topovaures . La chaîne Youtube de la jeune femme propose des vidéos de quelques minutes pour raconter des anecdotes sur l’art ou l’histoire.

Alors, on fait moins l'malin Norman ?
Alors, on fait moins l’malin Norman ?

Ses yeux bleus se posent sur sa tasse de chocolat chaud, sa voix est tranquille, presque timide. Une grande humilité émane d’elle et peu soupçonneraient qu’elle accumule des centaines de milliers de vues sur sa chaîne Youtube, Les Topovaures. Coralie Brillaud a 27 ans, elle est vidéaste et préfère ce terme à celui de Youtubeuse. « Je ne veux pas être rattachée à une seule plateforme », défend-t-elle. Originaire de Paris, elle a élu domicile à Tours depuis trois ans avec son mari et ses deux enfants. « Nous avons eu un vrai coup de cœur ici, nous ne sommes pas près de partir », assure-t-elle. Cela n’est pas toujours pratique pour fréquenter les réseaux professionnels parisiens, mais à peine une heure en TGV, la petite famille trouve des solutions.

Vidéaste, Youtubeuse, c’est quoi exactement ? Encore quelqu’un qui se met face caméra pour nous raconter des tas d’histoires ? Eh bien non. Contrairement à nombre de ses confrères, Coralie ne se met pas en scène dans ses vidéos, elle utilise seulement sa voix pour commenter ses sujets (qu’elle monte d’ailleurs elle-même). Quant à ce qu’elle raconte, ce sont des anecdotes sur l’art ou l’histoire avec, par exemple, les cinq meilleures improvisations au cinéma, les cinq partis politiques les plus improbables, les cinq morts les plus atroces dans les Disney ou encore les cinq lois françaises les plus absurdes. Image12
Du haut de son mètre soixante- dix, la réalisatrice ne manque pas d’imagination. Son projet de créer une chaîne Youtube est né de deux idées : les vidéos sont un format à la mode qui touche facilement les gens et permettent de croiser divertissement et instruction. « J’ai voulu utiliser la vidéo pour montrer que Youtube n’est pas réservé à l’humour, au gaming et à la beauté », ajoute-t-elle. À l’époque, son concept de le construire sous forme de « Top » ne convainc pas ses pairs. Le milieu de la culture et du web le perçoit comme un format trop facile, peu créatif et très commercial. « Moi j’étais convaincue que c’était un excellent moyen d’être pédagogique et synthétique », s’accroche-t-elle. Elle lance son essai le 1er avril 2015, moment où de nombreux blogueurs et youtubeurs publient des vidéos « blagues ». « C’était symbolique, pour montrer que j’avais compris la critique mais en la détournant ».

La chaîne des Topovaures décolle rapidement, parvenant aujourd’hui à la coquette somme de 245 000 abonnés. « On est très fiers d’elle », insiste sa maman, « première fan » dont on voit les yeux briller même à l’autre bout du téléphone. « C’est vrai qu’au début quand elle m’a parlé de son projet, je voyais ça comme un passe-temps, pas comme un vrai travail », confie-t-elle. Mais très vite toute la famille, Coralie incluse, doit bien admettre que le projet prend de l’ampleur et qu’il devient une alternative professionnelle crédible. « Coralie est quelqu’un de très intuitif et je lui ai dit : “ Si tu arrives à faire de ta passion ton métier alors vas y, fonce ” », ajoute Annie.

Inventer son métier

Pour Coralie, cela avait toujours été compliqué de visualiser quel métier elle exercerait « plus tard ». Passionnée de numérique depuis qu’elle a posé les doigts sur un clavier, elle a fait une section Littéraire tout en gardant une option math pour ne pas abandonner les sciences. Après le bac, elle valide une licence en art et culture à Lille et un master cultures et métiers du web à Marne-la-Vallée. Ses premières expériences professionnelles la conduisent vers la formation pour adultes, lui permettant d’acquérir un autre atout : la pédagogie. Au bout du chemin, un dilemme : comment créer un pont entre toutes ces compétences ? « Depuis des années, j’avais envie de métiers qui fassent le lien entre le numérique et le traditionnel, mais je ne visualisais pas à quoi cela correspondait. Je me rends compte que c’est parce que ces métiers n’existaient pas. Nous sommes en train de les inventer. »
Les métiers du web sont effectivement en pleine expansion, aussi neufs que le secteur qui les abrite. Pour l’instant, force est de constater que ce sont plutôt les hommes qui s’en sont emparés, un constat qui n’a évidemment pas échappé à la jeune femme. Son apparente timidité disparaît d’ailleurs rapidement quand on aborde le sujet, même si le thème lui brûle un peu les lèvres. Pour elle comme pour d’autres, l’envie de faire avancer les choses le dispute souvent aux conséquences catastrophiques d’une mauvaise phrase dans un journal. Elle le reconnaît pourtant : elle a dû affronter la réalité d’un milieu professionnel très masculin et pas toujours enclin à respecter la minorité.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=YkpexUDKVEk[/youtube]

Peu de femmes

Image11Pas plus tard qu’il y a deux semaines, elle assistait à la deuxième édition du salon Neocast, à Strasbourg, qui rassemble environ 70 Youtubeurs. « Nous étions cinq femmes seulement », raconte-t-elle. A l’annonce de la programmation, les critiques avaient fusé sur les réseaux sociaux, s’interrogeant sur les raisons de cette sous-représentation. « Quand j’en ai parlé autour de moi j’ai entendu tout et n’importe quoi, notamment que les femmes n’avaient qu’à augmenter la qualité de leurs chaînes. Ou encore que dans ce cas, nous pourrions aussi bien parler du quota d’handicapés et de noirs qui sont invités, ce à quoi j’ai répondu : oui parlons en aussi ! », s’agace Coralie. Heureusement, certains se sont simplement contentés d’une mauvaise foi absolue : que cinq femmes ? Ils n’avaient « pas remarqué ».
Pour faire évoluer les mentalités, le meilleur moyen est encore la preuve par l’exemple. Coralie continue à développer son projet, même si elle reconnaît que sa seule chaîne Youtube ne lui permet pas d’atteindre un Smic. Ce qui lui permet d’en vivre, ce sont les contrats qu’elle décroche « à côté », grâce à l’audience qu’elle a développé sur le web. « Je ne fais pas de placement de produits, à la fois car j’ai un public jeune et parce que je ne veux pas que Youtube devienne une télé bis. En revanche, je crée des partenariats avec des organismes privés ou publics où il est entendu que j’ai été payée : ce qui est normal puisque c’est mon métier », justifie-t-elle. Un grand musée français vient d’ailleurs de la contacter pour réaliser deux vidéos… tenues secrètes pour l’instant.

> INFOS PRATIQUES
Journée d’information aux métiers du numérique le samedi 7 mai de 10 h à 18 h, à l’Esten (18 rue Bretonneau à Tours)
→ Plus d’infos sur supedition.fr

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Horoscope WTF du 4 au 10 mai 2016

Ô rage, ô désespoir, ô Justin Bieber ennemi. Oui, voici venue l’heure de l’horoscope wtf made in Tmv.

dailypicks

BÉLIER
Amour : Rien à battre, vous êtes un œuf.
Gloire : Vous saviez qu’au départ, « garce » signifiait « jeune personne féminine ». Non ? Bah, voilà.
Beauté : Poil soyeux.

TAUREAU
Amour : Tout vient à poil à qui sait attendre.
Gloire : En réalité, vous n’êtes pas Taureau. D’ailleurs, votre prénom est faux. Votre père n’est pas votre père. Vous êtes un topinambour.
Beauté : Certains ont Justin Bridou. Vous, vous avez juste un bidou.

GÉMEAUX
Amour : D’ici 10 ans, il/elle sera toute ramollo de partout. Fuyez tant qu’il est encore temps.
Gloire : Prononcez 3 fois de suite le mot allemand le plus long du monde : « Rindfleischetikettierungsüberwachungsaufgabenübertragungsgesetz »
Beauté : Manger votre bébé ne fera pas de vous un Homme.

CANCER
Amour : Sauvez un(e) végétarien(ne), épousez une carotte.
Gloire : Pour vivre heureux, vivez tout(e) nu(e). Et caché(e), du coup.
Beauté : Attention aux renvois dans le tram’.

LION
Amour : Pour ne pas trop vous démoraliser, on vous conseille d’être Balance cette semaine.
Gloire : Votre maman dit que vous êtes spécial(e).
Beauté : Ouh, ça sent comme chez mémé, là-dedans.

VIERGE
Amour : Coucou, tu veux voir ma mite ?
Gloire : Voyez le bon côté des choses. Exemple : si vous tombez dans l’escalier, dites-vous « cool, je suis déjà en bas ».
Beauté : Tant va la cruche à l’eau qu’un moment, toi ou je ne sais quoi me les brise.

BALANCE (le signe de l’astrologue !)
Amour : Ah bah du coup, tout le monde vous aime♥♥♥♥♥♥♥.
Gloire : D’ailleurs, vous mériteriez une augmentation.
Beauté : Bien entendu, vous êtes le/la plus beau/belle et sentez bon le patchouli.

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SCORPION
Amour : Votre cœur, c’est une maison bleue adossée à la colline, on y vient à pied, on ne frappe pas. Ceux qui vivent là, ont jeté la clé. Wesh.
Gloire : Portez un stérilet, soyez un cyborg.
Beauté : Vous êtes un très joli pruneau. Miam.

SAGITTAIRE
Amour : Même le loup solitaire a un jour besoin de se reproduire.
Gloire : Vous allez vous réincarner en gros loukoum tout dodu.
Beauté : Il vous reste un peu de mozzarella entre les doigts de pied.

CAPRICORNE
Amour : Signe cornu, signe cocu (on l’a déjà faite, mais on s’en fout, on fait ce qu’on veut).
Gloire : Tel Jésus, vous picolez et distribuez des pains à tout le monde.
Beauté : Pluton vous conseille de vous raser les épaules.

VERSEAU
Amour : Se fier à notre horoscope pour trouver l’amour… Aaaah, jeunes naïfs que vous êtes…
Gloire : Trois poils aux fesses et ça s’prend pour un ours.
Beauté : Nyctalope et tapioca.

POISSON (spécial proverbes ivoiriens)
Amour : « On ne donne pas un coup sur la tête de celui qui a votre doigt dans sa bouche ».
Gloire : « Fais plaisir à un ingrat, il te chiera sur les doigts ».
Beauté : « Excusez la fille qui, par manque d’expérience, a brisé son canari ».

Hope festival : le rêve d’un danseur

L’association Dance Hope s’est lancé le défi d’organiser un festival de hip hop à Tours. Pour sa première édition, tous les acteurs sont mobilisés.

Baruc Mikiele, Tiara Logoué et Djalud Bandeke qui sont à l’initiative du Hope Festival.
Baruc Mikiele, Tiara Logoué et Djalud Bandeke qui sont à l’initiative du Hope Festival.

La page Facebook de l’événement Hope festival affiche quasiment 300 personnes intéressées et plus de 130 participants. Ce qui n’était qu’un petit événement avec 150 places prévues est en train de devenir un rassemblement auquel de nombreux amateurs de hip hop aimeraient être conviés. « Nous sommes en train de voir si nous pouvons utiliser d’autres salles du Centre social », anticipe Andry .R, « l’ancien » de 43 ans qui aide l’association Dance Hope à porter l’événement (et qui mixera pendant la journée). C’est son petit protégé, Baruc Mikiele qui en est à l’initiative. À seulement 21 ans, il a eu l’idée d’organiser un festival de hip hop complet, avec à la fois des battles de danse (break et all style) mais aussi de rap. « Pour bien faire il aurait fallu avoir du graff, peut-être l’année prochaine », se projette-t-il. Il voit loin et il a raison.

CaptureDepuis deux ans, le hip hop lui a permis de créer ses propres opportunités. Il a fondé son association en 2014 et donne aujourd’hui des cours de danse à une cinquantaine d’élèves dans les salles de centres sociaux. « Moi, le gamin qui a grandi au Sanitas, on me confie les clefs des centres », s’étonne-t-il encore parfois, avec fierté. Ce qui émane le plus de lui et des deux autres jeunes qui l’ont aidé à organiser l’événement c’est de la reconnaissance. « On a eu la chance d’être accompagnés et d’arriver jusque là. Aujourd’hui nous voulons donner leur chance à d’autres », explique Djalud, 22 ans, en charge de l’organisation logistique.
Tiana, en études dans la mode et en charge des backstages pour l’événement, renchérit : « On veut que les danseurs aient l’occasion de se faire un nom. » Elle explique aussi que leur projet doit permettre de casser les stéréotypes, comme l’idée que les « noirs danseraient mieux que les blancs, qu’il y aurait moins de femmes, etc ». Loisir, passion, le hip hop est devenu pour eux une affaire plus sérieuse. Grâce à leur professionnalisme, Baruc et Andry ont voyagé en France et dans le monde (Maroc, Japon, Thaïlande, Miami).

« Aujourd’hui on peut vivre du hip hop c’est vrai. Mais, comme tous les arts, c’est instable et cela demande énormément de travail », insiste Baruc. Lui-même n’a pas validé ses deux ans d’études postbac et le regrette souvent : « Il ne faut rien lâcher, il faut aller le plus loin dans ses études pour toujours avoir le choix. » Malgré tout, il a trouvé un emploi qu’il occupe en plus de ses cours, pour assurer ses arrières. Tous les matins, le jeune homme se lève à 5 h et part travailler chez un grand distributeur alimentaire, rentre à 13 h 30 et s’entraîne tout l’après-midi ou donne des cours selon les jours de la semaine. « Il faut se ménager, récupérer du sommeil pendant le week-end car si on en abuse notre corps nous arrête très vite », reconnaît-il. Comme dans tout sport, interdiction de manger n’importe quoi ou de relâcher la pression. Baruc s’attache à découvrir toutes les autres danses, classiques, moderne jazz, africaines, pour s’approprier leurs techniques. « Je demande toujours à mes élèves d’avoir beaucoup de vocabulaire. Quand j’en vois qui dansent depuis 6 ans avec certains profs et qui n’ont pas les bases ça me choque », s’agace-t-il.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=wosqE5urX4c[/youtube]

D’ailleurs des formations sont en cours pour répondre à la forte demande. Faire semblant de découvrir que le hip hop existe à Tours serait une hérésie : il y est bien présent depuis les années 1990 et une dizaine d’associations y sont consacrées. Mais depuis quelques années, la culture hip hop s’est structurée, institutionnalisée. Image7
Les mentalités ont changé tout comme « les postures des intervenants de culture urbaine », note Marie- Lise Aubry, coordinatrice jeunesse pour la ville. Andry le reconnaît également, chacun a appris les codes, comme remplir un cahier des charges par exemple. Cela a permis notamment au hip hop d’être inscrit dans le programme Réussite éducative de la ville, qui offre à des jeunes de quartiers prioritaires l’accès à des activités extrascolaires. « Cette année la caisse des écoles de la ville de Tours a même étendu l’atelier aux maternelles », informe Marie-Lise Aubry. Le but ? « L’éveil corporel. Les enfants travaillent leur équilibre, leurs appuis et ils observent ce que font les autres », explique Andry.

De nouveaux projets et de nouveaux acteurs accélèrent encore le mouvement. « Baruc a fait en un an ce à quoi je n’ai pas accédé pendant 20 ans. C’est la génération 2.0, tout va plus vite », plaisante Andry, plein de fierté. Il fallait oser, frapper aux bonnes portes, faire ses preuves. Beaucoup de critères qui ont demandé du temps. De quoi se réjouir même si Baruc aime rester prudent. « Pour le moment nous sommes très demandés, il faudra voir si ça dure. »

> Plus d’infos sur la page Facebook de l’asso ICI !

Captuére

Mr Holmes : Sherlock à la retraite

Bill Condon offre une relecture intéressante de Sherlock Holmes, avec un Ian McKellen toujours aussi extraordinaire.

Mr Holmes
Gandalf porte bien le chapeau.

Il y avait de quoi avoir peur avec ce Mr Holmes signé Bill Condon. C’est que le cinéaste, malgré son oeuvre Le 5e Pouvoir, est aussi responsable de films plus ou moins discutables comme les chapitres 4 et 5 de Twilight ou encore Dreamgirls. Mais ô surprise, en s’attelant à cette nouvelle lecture de Sherlock Holmes, Bill Condon s’amuse et offre une adaptation étonnante et réussie.

Dans ce Mr Holmes, le célèbre détective vit désormais une paisible retraite dans le Sussex, entouré d’une gouvernante et de son fils Roger. Sa passion ? Les abeilles… et ses souvenirs. Car Sherlock, maintenant nonagénaire amaigri et affaibli, a la mémoire qui flanche. Il décide alors de se pencher sur une vieille affaire non-résolue, malgré le récit élogieux qu’en fit le célèbre Watson à l’époque.
En se focalisant sur l’esprit plus si aiguisé de Sherlock Holmes, le réalisateur emmène le spectateur dans un jeu assez difficile à suivre au départ : il s’amuse à flouter la frontière entre fiction et réalité, balance entre présent et passé, en y ajoutant des flashbacks. On vient, on part, on revient. Mais rapidement, cette mise en scène fait effet, aidé il est vrai par l’immense Ian McKellen. À la fois mélancolique, beau et tendre, le comédien britannique (connu pour son rôle de Gandalf) sait varier sa palette d’émotions et son jeu. Précis, il montre à quel point le temps est assassin ; malicieux, il montre à quel point la mémoire est méandreuse.

Mr Holmes a beau être alourdi par quelques lenteurs (une intrigue trop étirée pour une résolution si simple), il a le mérite de proposer une intéressante (re)lecture du mythe. En brouillant la réalité, en dézinguant l’imaginaire collectif (ici, point de pipe, ni de casquette). En se voulant humain. Plus qu’un film de détective, un conte intimiste.

Aurélien Germain

> Policier de Bill Condon (États-Unis, G-B). Durée : 1 h 44. Avec Ian McKellen, Laura Linney, Milo Parker…
> Note : 3/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=tzqPKHI3M80[/youtube]

Opéra de Tours : une nouvelle saison qui vise juste

Il y aura de nouveau de grands noms pour la saison 2016-2017 de l’Opéra de Tours.

QSEbuWcDEn janvier, quand le grand Jean-Yves Ossonce a annoncé sa démission de l’Opéra de Tours, beaucoup craignaient une baisse de qualité au niveau de la programmation. Mais la nouvelle saison présentée et annoncée par le jeune directeur Benjamin Pionnier devrait en rassurer plus d’un(e) ! L’Opéra a prévu un programme bien chargé pour 2016-2017, avec une volonté première : « s’adresser aux néophytes et aux spécialistes », comme l’a rappelé Benjamin Pionnier la semaine dernière.

Ainsi, côté invités, si vous pouvez déjà compter sur de grands noms connus avec, par exemple, Fabrice Luchini, Benjamin Biolay ou I Muvrini, l’Opéra de Tours n’en a pas oublié le lyrique pour autant : notamment avec la soprano Annick Massis (16 septembre), les deux nouvelles productions Le Pays du Sourire et Tosca, ou encore l’oeuvre plus rarement jouée L’Homme de la Mancha, de Mitch Leight ! Au total, près de 90 levers de rideau pour cette prochaine saison.

 > Journée portes ouvertes Tous à l’Opéra, le samedi 7 mai.

> Infos sur operadetours.fr

> Plus d’infos sur la saison sur forumopera.com