Do it yourself : la Fête de la musique

Le compte à rebours est parti ! La Ville de Tours a lancé son recensement pour la Fête de la musique : groupes, musiciens et organisateurs sont appelés à s’inscrire. Mais d’ailleurs, pour assurer le 21 juin, voilà ce qu’il vous faut…

Un public en folie devant un groupe imaginaire. Et si c’était vous ?

SE PRESSER AVANT LE 8 MAI

Oui, on vous l’a déjà dit : c’est à cette date que finiront les inscriptions. Ce recensement, organisé par la mairie et la Direction des affaires culturelles, est vivement conseillé. 1) vous serez prioritaires sur un emplacement (toujours mieux si vous êtes un groupe de heavy metal obligé de jouer entre DJ AssKiller et Paulo et son accordéon). 2) cela facilitera la mise en relation entre vous, les organisateurs et même nous, pour notre numéro spécial de la Fête de musique (un exemple de la bête ? Juste ICI !). Magie !
>Inscriptions sur tours.fr

BOSSER (ET COMPTER SUR LA BIÈRE)

Vous pensez mettre le feu et que le public soit fou ? Alors bossez votre set et soyez carrés pour être les meilleur(e)s. Sinon la bière fera le reste : sur un malentendu, ça peut toujours marcher et mettre l’ambiance.

DU MATOS

Non, Serge Babary ne va pas vous passer sa batterie ou sa Fender Stratocaster. La Ville ne prête pas d’instruments. C’est à vous de ramener votre matériel. Pour les gratteux, n’oubliez pas votre ampli. Les chanteurs et chanteuses, pensez au micro. Tout le monde n’a pas le coffre surpuissant de Carla Bruni (ouarf ouarf).

DES POTES

Toujours malin de placer ses ami(e)s discrétos dans le public. La foule paraît plus nombreuse et ils joueront les groupies en hurlant votre nom et en balançant petites culottes, caleçons ou déambulateurs. Idem dans le groupe, jouez entre ami(e)s : cela diminue le stress avant THE passage à la Fête de la musique. Évitez l’aventure musicale avec votre frère. Dans Oasis, ils ont fini par s’envoyer des droites avant de monter sur scène à Rock en Seine. Est-ce là votre destin ? Non.

RESPECTER VOTRE TIMING

Parce qu’après, on ne comprend plus qui est qui, qui joue quoi et pourquoi on a le groupe Zombie Psychokiller au lieu des reprises de Patrick Fiori. Pas cool.

Do It Yourself : le 48 Hour film project

C’est bientôt le 48 hour film project. On vous dit tout ce qu’il vous faut pour réaliser un film en 48 heures.

En bref

1451437_669685686385751_1408037138_nLe 48 Hour Film Project est une compétition internationale de courts-métrages qui, comme son nom l’indique, se déroule en 48 heures chrono. Pour corser encore un peu plus l’exercice, amateurs et professionnels tirent au sort un genre cinématographique et se voient imposés un personnage, un objet et une ligne de dialogue avant de commencer. L’équipe gagnante – en plus de remporter une bourse Ulule de 1000€ – participera à la finale internationale Filmapalooza, à l’issue de laquelle les 10 premiers films gagneront une projection à Cannes.

Pour réaliser un film en 48 heures, il faut : 

Un petit grain de folie

La créativité, c’est le premier critère de sélection. Il faut que les participants se surpassent, qu’ils racontent une histoire unique. Comme 48 heures c’est quand même vachement court, les petites imperfections sont tolérées, tant qu’il y a de l’originalité.

Du matériel o-pé-ra-tio-nnel

Pas besoin d’arriver avec sa grosse caméra professionnelle, un smartphone ou un appareil photo reflex peuvent suffire. Mais le coup du « y’a-plus-de-place-sur-mon-disque-dur » ou du « mon-ordi-veut-pas-lire-ma-clé-USB », ça s’anticipe.

Des bons potos

Même si l’année dernière le meilleur réalisateur avait fait son film tout seul, il est conseillé de s’entourer d’une bonne équipe. Pas des gens avec qui on se prend la tête au bout de trois heures, quoi. Le nerf de la guerre, c’est la confiance.

Savoir s’adapter à TOUT

La météo capricieuse, les acteurs malades, les gens qui font la fête dans la rue, les autorisations qu’on donne et puis qu’en fait non…

Sacrifier quelques heures de sommeil.

Il vaut mieux avoir la patate avant de se lancer dans ce marathon de 48 heures. Ou prévoir quelques matinées après pour récupérer. Il paraît qu’en deux jours, les participants gagnent deux ans d’expérience.

Par Camille Petit

Cosméto'maison : j'ai testé pour vous !

De la cuisine à la salle de bain, il n’y a qu’un pas : je l’ai sauté en fabriquant mes cosmétiques.

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Les meringues n’ont pas de secrets pour moi. Les cosmétiques, ça ne devrait pas être plus compliqué ? Je me lance donc, pleine d’assurance, dans la confection de mes produits de beauté. Un expert me déconseille de commencer par du maquillage : « Les pigments demandent une mesure très minutieuse. Pour les rouges et les baumes, attention lors du démoulage, ils peuvent se briser. » Prudemment, j’opte pour la fabrication d’un shampoing. J’imagine qu’il s’agit simplement de mélanger 2 ou 3 trucs. Une fois le kit déballé, je me réjouis d’avoir choisi un coffret pour les débutants. Fiche de recette, ingrédients, ustensiles, conseils d’hygiène, tout y est. Je désinfecte casseroles, fouets, entonnoirs, pipette et commence le mélange. Surprise : le shampoing réclame six composants et il faut les chauffer. Soulagement : les instructions sont très claires. Une odeur de savon chaud envahit la cuisine. « Maman, ça sent bizarre ! » Trente minutes après, l’ajout du dernier ingrédient, 2 ml de fleur de tiaré, nous emmène dans les îles. J’y prends goût et résiste à l’envie d’améliorer la recette à ma sauce. Comme en pâtisserie, la cosmétique fait appel à la physique et à la chimie : la fabrication d’un produit, même facile, exige de la rigueur. Rajouter des protéines de soie là où l’on ne vous en demande pas ou doubler la quantité d’essence de rose peut déséquilibrer la composition (et provoquer une réaction lors de l’utilisation ou diminuer sa durée de conservation). Grisée par le succès (250 ml de shampoing fleurant le sable chaud), j’enchaîne avec la création d’un masque. Et côté prix, c’est une opération gagnante : ce coffret à 25 € m’a permis de fabriquer quatre produits capillaires.