Le Myah : comme à la maison !

Tout le monde raffole des coffee-shops. Du coup, on a testé le MYAH, arrivé rue Palissy. Top décontract’ !

Ambiance décontracte et sourire au MYAH. ça fait du bien. (Photo tmv)
Ambiance décontracte et sourire au MYAH. ça fait du bien. (Photo tmv)

La folie coffee shop continue à s’emparer des rues de Tours. Nous avions testé le Petit Atelier rue Colbert il y a quelques semaines, voici le tour d’un autre petit nouveau, le MYAH.
Sous ces quatre lettres, la philosophie du lieu (attention, pour ceux qui avait 5/20 en sixième en Anglais, sortez votre Google trad) : Make yourself at home. Une fois à l’intérieur, on comprend mieux le nom. Le MYAH respire l’esprit anglo-saxon, les tons bruns de la devanture apportent une certaine chaleur. Sur un mur, un grand dessin d’un café a été collé. Esprit « fait à la maison », derrière le comptoir, c’est Karine qui s’occupe de tout. Cookies maisons (il faut se lever tôt pour avoir celui au beurre de cacahuète !), cheese cake, carrot cake, burritos, salades composées…

Les classiques du coffee shop sont bien présents, pas de fausse note, surtout que tout est préparé par Karine chaque jour dans sa petite cuisine. Gros point positif de ce café, c’est la petite cour extérieure qui se trouve au fond. Avec le soleil, on sent que ça peut devenir un des repères les plus secrets et confortables pour buller à Tours.
Karine a ouvert cette adresse il y a trois mois rue Bernard-Palissy. Un projet qu’elle avait en tête depuis plusieurs années. A la base, elle travaille dans les ressources humaines et puis trop de stress, pas assez de reconnaissance, elle s’envole en Australie pour reprendre ses études pendant deux ans. C’est là qu’elle fait mûrir son projet : « J’ai étudié en cours la stratégie de marques comme Starbucks® et mon projet collait tout à fait avec la ville de Tours. Les grandes enseignes ne s’installent pas dans les villes moyennes, je voulais reproduire ce que j’ai vu en Australie. » Karine a ce don de vous mettre à l’aise. Au MYAH, vous allez vraiment vous sentir comme chez vous.

EN BREF
SUR LE POUCE
Le MYAH, c’est avant tout un endroit pour se poser, boire un bon café ou un thé et une part de gâteau. Mais si vous avez envie de bien manger et pas trop le temps, le MYAH propose des burritos franchement bien fichus. On a pris le Mexicos avec du mais et un peu de riz, ça cale et ce n’est pas bourratif.

L’ADDITION
Le burrito avec une part de cheese cake et un cappuccino, on s’en tire pour 12 euros. Les tarifs du MYAH sont dans les prix tourangeaux. Pour les cafés, comptez 2 euros pour celui du mois et 3 euros pour le café viennois. Vous pouvez prendre à emporter.

PRATIQUE
Pour s’y rendre, il faut aller au 31 rue Bernard-Palissy. Plus d’infos sur la page facebook dédiée : facebook.com/myahcafe

Une minute sur le web #55

Une fois de plus, ça bouge sur le web en ce moment. Entre une mamie déjantée sur du beatbox, des tutos maquillage Disney ou encore une étude qui vous fera trembler : NON, faire beaucoup l’amour ne rend pas heureux. Un monde s’écroule.

L’Ukrainien Alexey Kondakov mélange des célèbres toiles à ses clichés de paysages urbains. Des collages numériques passionnants et extraordinaires, histoire de donner une seconde vie à sa ville de Kiev.
>>A voir sur son Facebook
Alexey Kondakov

LE CHIFFRE
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C’est, en années, le temps qu’est resté un bout de fléchette dans… le nez d’un Britannique sujet à des maux de tête. Il l’a expulsé récemment, lors d’une crise d’éternuements. Désormais, Steve Easton, 50 ans, n’a plus mal à la tête. Ami(e)s migraineux, faites un tour dans vos narines. On ne sait jamais.

VIDÉO
MAMIE & BEATBOX
La vidéo trop mignonne de la semaine : ça se passe sur une place à Bruxelles, où un artiste commence un morceau de beatbox, accompagné d’un harmonica. Une mamie arrive et complètement fan, se met à danser comme une dingue devant la foule ravie.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Wtx8yAhOHZ8[/youtube]

FACEBOOK MESSENGER
BIENTÔT DES JEUX ?
D’après le site The Information, Facebook souhaiterait transformer sa messagerie Messenger en plateforme de jeux, avec un appstore dédié. Les discussions sont en cours. Ça calmera peut-être certain(e)s avec leurs satanées demandes Candy Crush (pitié, stop, avant qu’on vous déteste).

BUZZ_MAQUILLAGETUTO
MAQUILLAGE DISNEY
Promise Phan cartonne sur YouTube. Sous son pseudo dope2111, elle propose des tutoriels maquillage pour se transformer en personnage Disney, d’Ariel à Jasmine, en passant par Mulan. Sur d’autres vidéos, cette miss make-up peut aussi se transformer en Jennifer Lopez ou encore Zelda. Complètement bluffant !

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Y93cRtmdqr0[/youtube]

HÔTEL FUN
CASSE DES BRIQUES
Youpi, un hôtel LEGO® vient d’ouvrir en Floride ! Au total, 150 chambres déclinées sous quatre thèmes. C’est hyper kitsch et coloré, mais on peut dormir dans une chambre aventurier ou se baigner dans une piscine avec de gros LEGO® dedans… Suivant la période, comptez 200 $ minimum la nuit par exemple, pour une chambre pirate pour 2.

BUZZ_HOTEL

ÉTUDE WTF
TRISTE SEXE
D’après l’étude menée par l’Université de Carnegie-Mellon, trop de sexe déprimerait ! Désolé de casser vos rêves. Grâce à leur méthodologie et leur panel, les chercheurs ont démontré que faire l’amour pouvait nuire à l’épanouissement sexuel au sein du couple et donc, à son bonheur. Le remède selon eux ? Rendre le sexe amusant. (Photo

Soirée concert : Les doigts dans la reprise

Sept groupes de Tours qui reprennent des chansons connues à mille lieues de leur genre musical : soirée folle ce week-end.

Ludivine et Manu, de Leska Prod/Booking (Photo tmv)
Ludivine et Manu, de Leska Prod/Booking (Photo tmv)

Prenez sept groupes tourangeaux. Ditesleur de préparer trois reprises chacun, dont une complètement barrée. Mettez-les sur scène. Faites péter les watts. Boum, vous avez The Cover Tours, le concept mis en place par Leska Booking/Prod (lire ci-dessous). Derrière l’idée, Ludivine et Manu. Surmotivés à l’idée d’organiser leur soirée concert du 29 mai, à La Belle Rouge. Leur devise ? La curiosité est aussi une qualité.

Le projet a germé dans la tête de Ludivine, à l’époque où elle travaillait à Toulouse. Un rendez-vous déjanté où, visiblement, elle reste marquée par Sidilarsen, groupe de metal français qui avait repris du… Patrick Sébastien ! « On s’est dit : pourquoi ne pas faire ça à Tours ? L’occasion de rassembler la scène locale, avec plein de groupes différents et les publics qui vont avec. »
Manu, lui, souligne que c’est aussi « un exercice marrant, super fun aussi bien pour les groupes que pour les spectateurs ».

Pour cette soirée, les sept groupes qui se succéderont sur scène viennent d’univers différents : folk, rock electro, pop rock… Seule contrainte ? Ils devront reprendre des artistes dont le nom débute par la même initiale qu’eux. « Par exemple, Eddy Kaiser reprendra Patricia Kaas ! Altâmon (qui revendique l’étiquette rock/grunge/psyche, NDLR) se frottera à du Abba », indique Ludivine.
On nous susurre aussi dans l’oreillette que Paris Byzance essayera du « Phil Collins version Afrique ». Normal.

Vingt-et-une reprises attendent donc le public. Toutes choisies par les artistes. « On leur a laissé totale liberté. On les remercie, car ils font ça exprès pour cette soirée. L’avantage, c’est que chaque groupe va ramener son public », rappelle Manu. « Ce qui est bien, c’est qu’on axe sur la scène tourangelle, excepté The Viewers qui vient de Bourges. Mais cette soirée, c’est pour promouvoir la scène locale, rendre curieux les gens. » Et si cette première édition est couronnée de succès (perso, à tmv, on l’espère vraiment), The Cover Tours pourrait devenir un rendez-vous trimestriel.

Vendredi 29 mai, à La Belle Rouge, à Joué-lès-Tours (arrêt tram : Pont Volant). Dès 20 h, entrée : 5 €. Seront présents Seve Duo, Altâmon, Eddy Kaiser, Beaujardin, The Viewers, Red Money et Paris Byzance.

 

>>ALLER PLUS LOIN

BLIND TEST On a soumis Manu et Ludivine aux joies du blind-test… spécial reprises (vous pouvez aussi jouer à la maison !) :
> Marilyn Manson « Sweet Dreams » (reprise d’Eurythmics)
Manu (dès les premières notes) : « Marilyn Manson ! Sweet Dreams ! (rires) »
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=QUvVdTlA23w[/youtube]

> Turisas « Rasputin » (reprise de Boney M) (longue hésitation)
Ludivine : « Ouah… Abba ? (après le refrain) Non, mince, Boney M, je confonds toujours… Marrante, cette reprise version metal ! »
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=cdkBs0VCSX0[/youtube]

> Johnny Cash « One » (reprise de U2)
Manu : « Hmm… U2, ça… One love ? One ! »
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=CGrR-7_OBpA[/youtube]

> Patti Smith « Smells like teen spirit » (reprise de Nirvana)
(ils hésitent) « On entend rien ! Ah… oh, Nirvana, non ? Aucune idée de qui est cette reprise… »
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=M_ciiCyxOJA[/youtube]

> Sid Vicious « My way » (version popularisée par Sinatra)
Manu : « Claude François ? (On le relance avec un indice : un punk mythique) Sex Pistols ? Ah, Sid Vicious ! Waouw. »
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=HD0eb0tDjIk[/youtube]

Sport lol #23

Cette semaine, le PSG rattrapé par une histoire polémique de tweets et un Federer grognon.

TU L’AS DIT !
« Hier déjà, à l’entraînement, des gamins sont arrivés sur le court pour prendre une photo avec moi. Et aujourd’hui encore… Ce genre de choses ne doit pas arriver à Roland-Garros. » Roger Federer est remonté depuis qu’un ado a fait irruption pour faire un selfie avec lui. La star a démoli le service sécu’ du tournoi et rappelé l’incident Monica Seles, poignardée en plein match en 1993.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Sm0wxQ3PJh8[/youtube]

Mory Diaw : ses tweets n’ont pas plu à certains…

ÇA C’EST FAIT !
Des tweets embarrassants, sexuels, vulgaires ou insultants, écrits par des jeunes joueurs du PSG en 2012 ont refait surface. Face à la polémique, le PSG a dit qu’ils avaient été piratés. Difficile à avaler pour les twittos qui ont rappelé qu’Internet avait simplement beaucoup de mémoire…

LE TOP
Le magazine SportsPro a publié son classement annuel des sportifs les plus « bankables ». Cette année, c’est Eugénie Bouchard, la Canadienne de 21 ans, tenniswoman renommée. Vous croyez qu’elle accepte les selfies, elle ?

LE FLOP
L’Université LeTourneau, au Texas, a un nouveau code de conduite. Désormais, les athlètes homosexuels ne pourront plus s’afficher en public, ni se prononcer ouvertement pour le mariage gay. Sinon ? Expulsion de l’équipe.

Horoscope wtf du 27 mai au 2 juin 2015

Vous commencez à en avoir l’habitude : cette semaine, l’astrologue est de trèèès mauvaise humeur.

BÉLIER
Amour : on dirait mon frigo en ce moment : vide et froid.
Gloire : votre personnage préféré de Game of Thrones va mourir. Vous serez triste.
Beauté : arrêtez les chips.

TAUREAU
Amour : vous allez rencontrer une personne qui va vous plaire. Dommage que celle à qui vous plairez ne croisera jamais votre route. Gloire : Venus vous rendra visite. Ce sera la seule de la semaine (visite). Beauté : en vous regardant droit dans les yeux, la plupart de vos amis auront juste envie de partir en courant.

GÉMEAUX
Amour : votre vie sentimentale ressemble à un mauvais Marc Levy.
Gloire : vous resterez vivant cette semaine encore.
Beauté : avec les beaux jours, les moustiques sont de retour. Ils n’ont qu’une cible, c’est vous.

CANCER
Amour : des fois, la vie vous réserve des surprises. Ce matin, par exemple, l’amour de votre vie va vous larguer. Et hop !
Gloire : youpi, votre patron vous a souri dans l’ascenseur… avant que la porte ne se referme devant vous.
Beauté : magnifique, on dirait Ryan Gosling. Ou plutôt 1/Ryan Gosling (souvenez- vous) de vos cours de maths.

LION
Amour : vous serez une épaule sur laquelle on viendra pleurer. Ce n’était pas ce dont vous aviez envie #friendzoned.
Gloire : cette nuit, vous avez rêvé que vous remportiez la Palme d’or à Cannes pour un film sur les marsouins. C’était cette nuit seulement parce que, franchement, c’est naze comme thème.
Beauté : n’oubliez pas qu’un miroir vous renvoie une image inversée.

VIERGE
Amour : vous aviez envie de fonder une famille. Vu l’état de votre patrimoine génétique, vaudrait mieux pas.
Gloire : Uranus vous rendra visite dans le mois. Pensez à faire le ménage un peu.
Beauté : vous vous sentez à l’étroit dans votre chemisier. Ça se voit.

BALANCE
Amour : si vous avez du mal à lui parler, essayez de lui baver dessus, ça marchera sûrement mieux.
Gloire : la solitude vous pèse ? Ne vous inquiétez pas, un malheur n’arrive jamais seul.
Beauté : il paraît que la « bedaine de papa » (entendez : le ventre à bière) plaît aux femmes.

SCORPION
Amour : vous aimez papillonner. Même si là vous en êtes encore au stade de larve.
Gloire : du changement au bureau cette semaine : une nouvelle machine à café pour en finir avec le jus de chaussette dégueu de votre collègue Henri.
Beauté : pour votre régime de l’été, vous avez clairement raté le coche.

SAGITTAIRE
Amour : quand on vous dit non c’est non, n’insistez pas.
Gloire : vous n’avez rien d’intéressant à dire ? Nous non plus.
Beauté : que penser du nouveau burger du fast food d’à côté ? N’arrivant pas à vous décider, vous y retournez, encore et encore.

CAPRICORNE
Amour : Vénus en balade chez Mars rend votre partenaire très attentif… pour le/la stagiaire du 4e étage. Dommage. Bisous.
Gloire : vous êtes aussi aimable qu’une porte de prison.
Beauté : la chance est avec vous. Si vous ne vous lavez pas les dents pendant un mois, nous n’aurez peutêtre pas de visite du service sanitaire de la ville.

VERSEAU
Amour : personne ne vous comprends. Taisez-vous, ça ira mieux.
Gloire : rien à foutre de la Fête des voisins. D’ailleurs, vous leur avez réservé quelques seaux d’eau froide, du haut de votre 5e étage.
Beauté : il est moche ce tee-shirt. Comment ça on juge sur le physique ?! Mais n’importe quoi, ça ne vous va pas au teint, c’est tout. Pas de notre faute si vous êtes daltonien.

POISSONS
Amour : tout glisse sur vous, même l’amour de votre vie.
Gloire : vous ne prendrez aucune décision hâtive. Rien ne presse.
Beauté : des dizaines de colorations plus tard, vous avez désormais du foin à la place des cheveux.

Chroniques culture #64

Deux CD cette semaine, avec Faith No More et Eddy Kaiser, ainsi que la BD Dent d’ours et … l’interview qui tue !

LE DVD
L’INTERVIEW QUI TUE
Polémique lors de sa sortie (souvenez-vous le piratage de Sony), The Interview en VO refera-t- il causer avec cette édition Bluray ? Cette comédie potache et graveleuse, baladée par le duo Seth RogenJames Franco, possède son lot de pépites (ah, cette promenade en tank sur du Katy Perry…). Avec 90 minutes de bonus, ce film sur l’interview du dictateur nord- coréen Kimjung- Un se voit ici paré de sa version noncensurée. Ouf, il lui restait donc quelques missiles dans sa besace… A.G.

LE CD
EDDY KAISER – FOLLOW ME DOWN
Il y a des albums, comme celui-ci, qui ne respectent ni les modes ni les époques. Le Nantais Kaiser fait partie de ces artistes qui s’affranchissent de tout ce qui fait la tendance. Il balance en sept morceaux une folk sombre, à rapprocher des derniers albums de Johnny Cash. De sa voix lugubre, il transperce les mélodies de violons et les arpèges de guitares électriques pour aller à l’essentiel : une musique qui raconte la vie, les errements de l’âme, les blessures enfouies. Magnifique. B.R.

LE CD
FAITH NO MORE – SOL INVICTUS
Il aura fallu 18 ans pour avoir la chance de réécouter du nouveau matériel de ceux qu’on qualifiait de maîtres du rock fusion, fin des années 80. Faith No More est enfin de retour. Après une intro classieuse (Mike Patton, toujours crooner), le reste de l’album est un concentré d’inventivité, navigant entre gros riffs, piano, refrains entêtants, voix mélodieuse ou hystérique. Génialement fantasque (ce « Motherfucker » jouissif) et vitaminé : un comeback épique, inclassable et toujours au sommet. A.G.

LA BD
DENT D’OURS
Signé Yann au scénario (imparable comme d’habitude) et Henriet au dessin (un gros coup de coeur !) cette histoire en 3 tomes croise les destins de trois jeunes Allemands des années 20. Une fresque magistrale où complots, coups de théâtre et sentiments se croisent avec une maestria inégalée. Le tout sublimé par un graphisme époustouflant qui propulse ce « Dent D’Ours » en tête des immanquables de l’année mais surtout au rang des classiques du genre.
Hervé Bourit

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=dVMihwKDGso[/youtube]

Fête des mères : génération maman(s)

Nous avons posé des questions identiques à des mamans et à leurs filles. Elles ont répondu séparément sans savoir ce que l’autre disait. À vous de comparer les réponses.

KIKI, LA GRAND-MÈRE, NADÈGE, LA MAMAN, ELEA, LA PETITE-FILLE

Quel est le meilleur moment vécu ensemble ?
Kiki « La naissance de ma fille. Elle m’a apporté une grande satisfaction. »
Nadège « Un week-end au mont Saint-Michel, il y a trois ans, avec ma mère et mes deux filles. Pour maman, c’était un rêve d’y retourner. Elle ne l’avait pas revu depuis son certificat d’études. »
Eléa « La première fois où nous sommes parties en vacances ensemble. C’était au mont Saint-Michel. C’était un week-end génial. »

Image29Un souvenir de votre fille bébé ?
Kiki « C’était mon rayon de soleil. Elle est née 8 ans après son frère et mon mari était très heureux d’avoir une fille. »
Nadège « Le jour où Eléa s’est fait mordre par un chien au restaurant. Ça m’a marquée. Il y avait un médecin juste en face, chez qui on a frappé en urgence. »

Votre pire souvenir partagé ?
Kiki « La mort de mon mari. Il a laissé un grand vide qui nous a rapproché Nadège et moi. »
Nadège « À la mort de mon père, Eléa n’était pas avec nous. J’ai dû lui apprendre par téléphone. »
Eléa « Je n’étais pas présente lors de la mort de mon grand-père mais c’est la période qui a suivi qui a été très dure pour moi. »

Votre mère est-elle votre modèle ?
Nadège « J’ai autorisé plus de sorties à mes filles mais mon éducation est calquée sur celle de ma mère. Il n’y a jamais eu de tabou entre nous et je n’en ai pas non plus avec mes filles. J’ai la chance d’avoir encore ma mère avec moi et je me sens protectrice envers elle. »
Eléa « Nous avons eu des rapports très conflictuels ; maintenant, ça va mieux. J’ai tendance à protéger ma mère. Je lui suis redevable de beaucoup de choses et je me rends compte de la chance que j’ai eue. »

Sa plus grande qualité ?
Kiki « Nadège a bon cœur. Elle fait tout à la maison. Eléa est gentille, parfois trop et ça peut lui porter préjudice. Elle se soucie beaucoup des autres. »
Nadège « Maman est aimante et attachante. Elle a le sens de la famille et elle est très responsable. Eléa est à l’écoute, généreuse. »
Eléa « Ma grand-mère est moderne, on parle sur Skype, on s’envoie des textos. Elle est protectrice et confiante. Pour ma mère je dirais travailleuse et altruiste. »

Son pire défaut ?
Kiki « Je regrette les choix de vie qu’elle a fait. Qu’elle n’ait pas continué ses études. Mais elle est heureuse aujourd’hui et c’est le principal. »
Nadège « Ma fille a tendance à se laisser vivre. Comme elle n’aime pas cuisiner, elle aime bien se mettre les pieds sous la table (rires). Parfois, elle se laisse bouffer par les autres. Kiki monte vite en pression. Elle est du signe du scorpion et elle sait piquer où il faut. Comme elle ne dort pas et elle est survoltée. »
Eléa « Ma mère est têtue. Quand elle a une idée, elle ne la lâche pas. Kiki est trop spontanée et peut être blessante. Elle est trop entière. Et puis elle est maniaque, on pourrait manger par terre chez elle. »

Une petite manie ?
Réponse unanime « On s’appelle tout le temps ! »
Nadège « On se touche tout le temps les cheveux aussi. »
Eléa « Elles sont maniaques tout court. »

Un mot pour qualifier votre relation ?
Kiki « Sincère. »
Nadège « Fusionnelle. »
Eléa « Complicité. »

CHRISTELLE, LA MAMAN, MARINE, UNE DES FILLES

Quelle fille est-elle pour vous ? Quelle fille êtes-vous pour elle ?
Christelle « Elle est douce, aimante, attachante même si elle déteste ce mot (rires). Elle dit qu’elle est la préférée. Elle est serviable et à l’écoute s’il y a le moindre souci. »
Marine « Je suis la chiante, celle qui ne fait pas ce qu’on lui dit. Je suis différente des deux autres autres enfants, j’ai le caractère de mon père. Mais je suis la préférée ! »

A-t-elle des petits secrets pour vous ? Image28
Christelle « Elle a son jardin secret et elle a raison ! Elle a sa vie d’adulte et comme je suis un peu trop mamanpoule, elle ne me dit pas tout parce que je risquerait de critiquer. »
Marine « Je ne pense pas qu’elle ait des secrets, à part d’ordre intime mais ça je ne veux pas savoir. Nous sommes très ouvertes, on discute beaucoup. »

Vous souvenez-vous de la période d’adolescence ?
Christelle « Elle nous a tout fait : jogging, casquette sur le côté, cigarette ! Ce n’était pas facile. C’est l’enfant du milieu avec une grande soeur et un petit frère. Je pense qu’elle a eu du mal à trouver sa place. C’était tendu avec son père alors j’essayais de temporiser. C’est à cette période que nous nous sommes rapprochées. »
Marine « J’étais atroce ! Ça a dû être très dur pour eux. J’ai fait une crise d’ado pour trois. Ce n’est pas que je ne les aimais pas mais j’étais dans le conflit. »

Vous diriez qu’elle est une femme … ?
Christelle « Bien dans sa peau. Elle mord la vie et ne se prends pas la tête. Ma plus grande fille est plus stressée, comme moi, mais Marine jamais. Elle aime se débrouiller seule. »
Marine « Ma mère est généreuse, pleine d’amour, droite, sérieuse. »

Un souvenir ensemble ?
Christelle « Que toutes les deux ?! Elle est toujours avec sa soeur. On fait tout en famille. Peut-être que nous l’avons un peu plus épaulée dans ses choix professionnels et dans ses études. »
Marine « Nous sommes rarement toutes les deux, à part pour les courses (rires). Je suis esthéticienne alors nos de complicité, c’est quand je lui fais des soins. »

Niveau sentimental ?
Christelle « Je surveillais un peu. On aime que les amoureux nous plaisent mais je ne les ai pas tous connus. Elle ne nous a pas tout de suite présenté l’actuel mais j’étais au courant. »
Marine « Elle est commère ! Si elle peut choper une bride de conversation elle tend l’oreille. Mais elle n’a jamais jugé mes copains. »

Vous vous téléphonez souvent ?
Christelle « Deux fois par semaine. Elle est comme son père : elle n’appelle pas pour ne rien dire. Et quand elle ne veut pas répondre, je le sais. Le mercredi par exemple, c’est « Grey’s Anatomy », pas la peine de l’appeler. »
Marine « Au bout de trois jours de silence, je l’appelle en lui disant “ Tu ne m’as pas appelée ! ” et elle me répond toujours “ Toi tu pourrais m’appeler aussi ”. »

Que représente la famille pour vous ?
Christelle « C’est les bases. Nous avons vécu une vie militaire alors nous étions recentrés sur un noyau familial : des parents et trois enfants. J’aime savoir que mes filles sont près de moi. Je vais essayer de garder le dernier plus longtemps. »
Marine « C’est la chose la plus importante pour moi. Ce sont des personnes qui seront toujours présentes. C’est de l’amour et c’est vital. »

VALÉRIE, LA MAMAN, LUCINE, LA FILLE

Qu’est-ce qui vous fait rire chez elle ?
Lucine « Elle est complètement sourde, c’est génial. On a beau crier du salon, elle n’entend rien dans la cuisine. C’est assez pratique parfois ! »
Valérie « Elle a une tendance à utiliser des mots complètement hors contexte. Je trouve ça très drôle. J’ai l’habitude de dire qu’elle fait partie des contrariés de la méthode globale. »

Sa plus grande qualité ?
Lucine « Son perfectionnisme, elle travaille d’arrache- pied et ne lâche rien. Elle est metteure en scène, je l’admire, elle est consciencieuse. »
Valérie « Elle est ouverte aux autres, elle a une grande facilité à nouer des liens. Elle possède une qualité que je trouve fondamentale : elle est est curieuse. »

DOSS_PORTRAIT CROISE2_PAGE3Le plus beau cadeau de fête des mères ?
Lucine « C’est quand je lui ai offert une broderie. J’étais chez mes grands-parents et ma grand-mère venait de m’apprendre à broder. Il y avait marqué “ Maman je t’aime ” avec plein de petits coeurs et une flèche qui transperçait un gros coeur rouge. Qu’est ce que c’était cliché ! »
Valérie « Je suis une grande fan du groupe Scorpions. Une année, elle a réussi à se procurer deux places pour leur concert, en douce. Et elle a fabriqué un livre avec des rébus et les entrées à la fin. Je l’ai encore ! »

Un moment partagé important ?
Lucine « Les vacances chez mes grands-parents. On a une famille éparpillée et ce sont ces moments que j’aime. »
Valérie « Elle avait quatre ans et je l’ai emmenée avec moi au Burkina Faso où je faisais un stage de contes africains. Je l’ai trouvé incroyable. Elle était toute menue et en même temps, elle s’est adaptée très vite. »

Un surnom qui fait rager ?
Lucine « En fait, c ’est surtout un surnom que les autres me donnent qu’elle déteste : Lulu. Moi sinon, quand je veux l’enerver, je l’appelle Valoche, elle n’aime pas du tout. »
Valérie « Je me suis pris la tête à lui trouver un joli nom, Lucine, qu’est-ce-que ça m’énerve quand ses amis l’appellent Lulu ! »

Comment est-ce qu’elle vous aide ?
Lucine « Quand ça ne va pas bien, elle est toujours là pour me soutenir, m’aider. »
Valérie « Concrètement, je suis une maman solo et elle prend souvent en charge son petit frère (pause)… Elle m’aide à tenir. Elle est tellement… Forte. »

>> Aller plus loin

INSOLITE
La maman de Ralf Bouffioux, un Belge de 27 ans, a dû être bien heureuse. Après avoir disparu pendant un an et laissé une lettre d’adieu, le jeune homme est réapparu le jour de la Fête des mères en Belgique. Il avait fait le tour d’Europe en vélo.

POURBOIRE
Le week-end dernier, un client d’un restaurant en Caroline du Sud a laissé 9 000 dollars en pourboire. Après avoir pris un petit déjeuner avec des amis, l’homme a annoncé qu’il voulait être généreux pour la Fête des mères.

FOOTBALL
Aux Pays-Bas, les joueurs de l’Ajax Amsterdam ont voulu rendre hommage aux mamans. Lors de la traditionnelle arrivée sur le terrain, tous les footballleurs sont rentrés dans le stade avec leur mères.

Maggie : gentil Schwarzy et les zombies

Un mélo avec Schwarzy et des zombies, sans aucune touche de gore, ni d’horreur… Et le plus étonnant, c’est que ça marche !

Maggie
Des carcasses de voiture jonchent une route déserte sur laquelle circule seulement un vieux pick-up, au milieu des terres désolées de la Nouvelle- Orléans. En fond sonore, la radio crachotte des infos à propos d’une épidémie. Une population infectée, un virus. Encore un énième film de zombies, sanglant et stéréotypé ? Loin de là…
Car dès les premières secondes, apparaît le visage d’Arnold Schwarzenegger. L’oeil perdu, un début de barbe grise, les traits tirés. Il incarne Wade, père esseulé qui a perdu sa femme… et ne va pas tarder à perdre sa fille aussi. C’est elle qu’il va chercher, au volant de sa voiture. Seul, encore. Sa Maggie, petite fille devenue ado, est infectée.

Cette première séquence est lugubre. Aussi froide que la mort que scrute la caméra d’Henry Hobson. Derrière ce nom inconnu au bataillon se cache pourtant l’un des artisans responsables du générique de The Walking Dead. L’ombre de la mythique série zombiesque plane d’ailleurs tout du long. Les épisodes où il n’y a aucune attaque de mort-vivant ? Qui axent tout sur l’émotion des protagonistes ? Maggie est de ceux-là. Une heure trente à l’intrigue sérieuse. Lent (trop ?) et parfois poussif (trop aussi). Une loupe posée sur les rapports parents-enfants. Dans Maggie, on aimerait parfois que le rythme s’emballe, il est vrai. Pourtant, on reste fascinés par ce minimalisme. La mort est tapie dans l’ombre. Aucune effusion de sang, pas de gore, ni de horde de zombies (le mot n’est d’ailleurs pas prononcé une seule fois).

Complètement désaturé, le film d’Hobson déroule une ambiance et une atmosphère cliniques tout du long. Derrière cette photographie sèche apparaît l’inéluctable : Maggie va mourir. Jouée par l’admirable Abigail Breslin (la petite fille dans Signes, c’était elle !), elle se transforme progressivement. Haleine fétide, yeux peu à peu translucides, intérieur qui pourrit lentement…
Face à ça, un père d’une infinie tristesse. Un Schwarzenegger impressionnant de justesse, utilisé à contre-emploi, loin de l’action-movie bête et méchant. Schwarzy trouve là l’un des meilleurs rôles de sa carrière. Après s’être perdu dans une tripotée de séries B décérébrées (Expen-dables 3, Evasion…), il renaît dans un film indépendant. Vulnérable, tout en simplicité et en émotion, il incarne à merveille ce père coincé dans une suffocante descente aux Enfers, voulant à tout prix protéger sa fille dans une situation sans échappatoire. Face à tant de pudeur, les fans acharnés d’Arnold Schwarzenegger crieront peut-être au scandale. Mais force est de constater que monsieur Terminator, épatant, devrait en surprendre plus d’un. À l’instar de ce film inattendu.

Aurélien Germain

Drame d’Henry Hobson (USA). Durée : 1 h 35. Avec : Arnold Schwarzenegger, Abigail Breslin, Joely Richardson…
NOTE : **

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=AQ5Vz8qE8R8[/youtube]

NOTATION :
**** CULTEissime
*** TOPissime
** PASMALissime
* BOFissime
X NULissime

Futuroscope : le sens d’une marque

Futuroscope est un groupe de musique de Tours… Mais le service juridique du Futuroscope, le parc d’attraction, souhaite que leur nom change…

À gauche, l’album d’un groupe de musique à Tours, à droite le Parc d’attraction de la Vienne. Leur point commun ? Le nom Futuroscope et un différend sur son utilisation
À gauche, l’album d’un groupe de musique à Tours, à droite le Parc
d’attraction de la Vienne. Leur point commun ? Le nom Futuroscope
et un différend sur son utilisation

Mi-mai, sur leur page Facebook, qui affiche à peine 200 likes, le groupe de musique tourangeau Futuroscope poste un message qui dénote avec leurs annonces de concerts. Envoyée par le service juridique du parc d’attraction basé de Poitiers, il dit : « La société du Parc Futuroscope a constaté que votre groupe de musique procédait à une utilisation non autorisée de la marque Futuroscope comme nom de scène. […] Nous vous demandons donc d’arrêter d’utiliser la marque […] de supprimer toute référence à la marque dans les meilleurs délais. »

Un des membres du groupe de musique raconte : « Nous leur avons répondu que nous souhaitions garder ce nom. Nous leur avons expliqué que le mot Futuroscope provoque un imaginaire. Ce néologisme, une contraction de Future et Scope qui veut dire “ regarder vers le futur “, est lié à notre musique. Nous sommes convaincus que les marques ne peuvent pas s’approprier tous les mots, surtout ceux comme celui-ci qui pourraient faire sens plus tard. » Le groupe de musique Futuroscope comprend que juridiquement, ils ne sont pas dans leur droit. Mais il souhaite, par cet échange de lettres, mettre en avant la question de la propriété intellectuelle et de l’évolution de sa perception à l’heure des nouvelles technologies. «

Aujourd’hui, Internet permet à n’importe qui de réutiliser des images, des sons, des vidéos, des mots sans souci de propriété et sans vouloir forcément faire de l’argent. » Lorsque le duo a cherché un nom, celui du Futuroscope a tout de suite sonné comme le bon. « Nous pensons qu’un tel mot doit pouvoir évoluer, ne pas être associé à un seul sens. Qui sait, dans quelques années il aura sa propre définition. »
De son côté, Le Futuroscope, le parc d’attraction, ne souhaite pas verser dans la polémique et a indiqué à tmv qu’il allait entamer un dialogue avec le groupe de musique.

Du Son en live et en CD’s

Comme chaque semaine, les péripéties culturelles de notre chroniqueur de l’extrême Doc pilot.

Odran trummel
Odran trummel

Du Son en live et en CD’s … nous sommes très attristés par le départ prématuré de Anne Le Barth… Plus jamais le Printemps ne sera le même à St Cosmes…

Soirée Les Talentueuses : Arry Goni & Buddy Buddha
Soirée privée sur invitation dans un troglo du quartier Paul Bert, une promotion conviviale pour deux concepts difficilement comparables, Arry Goni d’abord, un chanteur charismatique sûr de sa présence et de son chant, accompagné par trois musiciens talentueux dont un homme aux claviers au travail particulièrement fédérateur dans sa capacité à user des styles et des ficelles pour monter la sauce. C’est bien fait mais c’est pas ma came, un peu trop généraliste à mon goût, trop facile à anticiper dans les arrangements et les lignes mélodiques. Il est pourtant évident que ce style de formule peut toucher le grand public, voire récolter la timbale… Buddy Buddha, la réunion au sommet de Krumlek et Janski Beeeat, a donné un fameux concert, le meilleur de ceux des deux compères auxquels j’ai pu assister, le côté ambient au bord de la mer égratigné par du son bétonné, malaxé, détourné, une option intelligente à ainsi donner un grain « rock » à de la suavité harmonique, polluer le sable privilégié de ce club convivial avec une insidieuse dégringolade dans le lâcher prise et l’ivresse. J’adore ces deux canailles et leurs sales manières… En sortant, je passe devant la maison où vécut Alan Jack…

Lady’s Folk & Le Feu au Temps Machine
Le Feu balance une pop faussement innocente et réellement psychédélique, à la croisée des chemins d’une culture seventies réinjectée dans les nineties et d’une sorte de culture club déjantée mâtinée de pop jouissive. On sent de sales gamins près à s’offrir des bouteilles de grands crus coupées au Coca, une envie de peindre hors des cadres, de prolonger la toile très loin sur les murs interdits, et finalement d’opter pour un dandysme sans artifice d’aristos dégénérés. Leur reprise du white rabbit de Jefferson Airplane participe de cette audace omniprésente ; comment ne pas penser à « Las Vegas Parano », comment ne pas réaliser ce style de musique en alternative à la came, une manière de repousser le manque d’une époque et d’un mode de vie par l’usage intempestif d’un nouveau mode « d’exister ». Néo Beatnik sans l’alibi intellectuel, Le Feu porte un univers post Kerouac à l’animalité partageuse… Il n’en est pas de même avec Lady’s Folk, réunion de trois pointures en leur domaine, de trois individualités riches de leurs expériences et de leurs sciences de l’expression, pour finalement ne pas apporter l’émotion souhaitée à la relecture « des filles du Canyon ». Est-ce affaire de circonstances, eu-t’­il fallu les voir jouer en bord de Loire face au public fourni d’une guinguette assoiffée ? Tout semble trop sage, trop codé pour embarquer, surprendre, faire jouir, pousser à adhérer au concept sans réfléchir… Pas le temps d’attendre d’être séduit : je file vers Tours en écoutant « for the roses » de Joni Mitchell et c’est bon, enfin.

Odran Trummel au Puzzle
Le Festival Wabam annulé c’est au bar le Puzzle rue de Chateauneuf où Odran Trummel est venu donner concert le lendemain de sa date parisienne sur la Dame de Canton ( ex-Guinguette Pirate)… J’ai assisté à la balance et n’ai pu écouter que cinq titres du concert mais j’en suis sorti avec le manque de ne pouvoir rester. Dégustant régulièrement leur 4éme album je fus très surpris de le voir ainsi dans des conditions précaires, restitué à la scène sans la moindre variation sur la qualité des arrangements, la technique des instrumentistes, la beautés des harmonies vocales, le lyrisme omniprésent du leader au chant comme à la guitare. On pense bien sur à XTC mais aussi à Peter Hammill voire à Gentle Giant ; nous sommes face à un quatuor haut de gamme, à des créatifs respectueux de leurs capacités et de leur public : des artistes. Savant mélange de folk et de musique ancienne dans une esthétique pop précieuse et décalée, Odran Trummel s’installe désormais dans le peloton de tête des formations hexagonales à dimension internationale… A mes côtés dans le petit public de ce rade en trou de hobbit, le leader de Hélas ! et Romain de Ropoporose… c’est un signe.

CD MOTOR RISE Faster Louder Faster
Le métal est universel, fédérateur au delà des générations, arrangeur de codes déclinés dans toutes les sauces de l’énergie et du feu, une forge électrique où Motor Rise a bâti ce premier EP, une carte de visite instinctive propre à rameuter les troupes. Sous l’influence de Motorhead le groupe est en combat ; ici on ne se cache pas derrière un possible concept voire une démonstration instrumentale sans usage pratique réel ; ici la fusion du groupe et de son public est de mise, la gravure en l’instant d’une machine de scène et de son investissement à long terme, son humanité. Les tristes productions formatées ont beau envahir les ondes et récolter les suffrages d’écoutes préétablies, des groupes comme Motor Rise prouvent qu’il est encore possible d’agir à la marge mais pour un large public. Le power trio tourangeau n’a pas à rougir face à ses collègues dans le style : il possède l’écriture d’hymnes fédérateurs, l’accord entre “ les pupitres ”, de la basse caverneuse à la guitare sans barrière et sans limites, de la voix uniforme dans la trace, à la partition rythmique sans faiblesse. Finalement un ep que l’on écoute et réécoute et qui nous donne l’envie d’aller encore une fois revoir le groupe à la scène, son ring, pour notre plaisir partagé, son combat.

CD VALPARAISO avec Phoebe Killdeer – Winter Sessions – zamora
Produit par John Parish cet EP est addictif dans le son et l’écriture. L’inspiré Thomas Belhom nous balade encore une fois dans ses voyages réels ou imaginaires ; épaulé par une bande d’instrumentistes en la maîtrise et la grâce, il nous projette son film, l’expression d’un exotisme de pacotille propre à magnifier la réalité, à nous faire voyager pour le meilleur en évitant le pire. Valparaiso est un vaisseau, un média, une hypothèse, une porte de la perception ouverte sur un instant béni, une faille dans la normalité, le frôlement d’une perfection oubliée et de nouveau envisageable. Nous sommes dans un court métrage, le premier d’une série où chaque tome verra intervenir un acteur principal, ici la chanteuse Phoebe Killdeer en transit du collectif Nouvelle Vague. Et oui nous sommes bien dans du délicieux artifice, du paradis plastique, du littéraire sans papier, du narratif hors les trames. Inlassablement je retombe dans l’hiver et je sens déjà qu’en l’été j’en nourrirai mes soirs de chaleur excessive. Bien sur ce néo folk des années 10 amène le souvenir de Santa Cruz, de Dark Dark Dark, de Moriarty, de toutes ces formations dans la veine du mélange du rural nord américain des pionniers du 19éme, à la nostalgie terrifiante d’une avant­guerre des passions et des écorchures. Ce disque existe pour votre plus grand bien ; vous allez l’écouter et le réécouter au point de le connaître par cœur, et alors il vous accompagnera dans vos propres voyages, installé dans votre mémoire sans électricité et sans support.

Chroniques culture #63

Chaque semaine, on vous fait découvrir ce qui nous a fait kiffer en matière de DVD, CD, BD et jeu vidéo !

LE CD
BORN UNDER SATURN – DJANGO DJANGO
Le groupe britannique qui nous en avait mis plein la vue avec leur album éponyme, en 2012, revient avec Born Under Saturn. Toujours aussi dansant, mélancolique, la musique reste dans la même veine : des chansons rock teintées d’électro et des mélodies qui vous resteront pendant des jours en tête. Pas de révolution, mais un album qui fait du bien, simple, efficace. Django Django s’impose déjà comme un des grands du rock anglais.
B.R.

LE DVD
LOIN DES HOMMES
Prémisses de la guerre d’Algérie : un instituteur d’origine espagnole doit emmener devant la justice française un jeune Algérien. Loin des hommes, adapté de l’Hôte de Camus, n’a de valeur que pour le duo qu’il met en avant. D’un côté, Viggo Mortensen tout en tension bourrue qui se débat dans un pays natal qui ne veut plus de lui. En face, Reda Kateb, paysan introverti qui cherche la rédemption pour sa famille. Deux hommes perdus en quête de paix intérieure.
B.R.

LA BD
UN PETIT LIVRE OUBLIÉ SUR UN BANC
Magistralement mis en images par MIG, scénarisé aux petits oignons par Jim, la quête de Camélia, l’héroïne du livre, est un pur bonheur. En effet, à travers cette notion de livre voyageur, c’est à un véritable hymne à la littérature qu’il nous est donné de voir à travers ces personnages, ces quiproquos burlesques ou pleins de tendresse. Une belle fable contemporaine où histoire d’amour et enquête policière se mêlent avec bonheur.
Hervé Bourit

LE JEU VIDÉO
ADVANCED WARFARE – ASCENDANCE
Six mois après la sortie du FPS futuriste Call of Duty : Advanced Warfare, Activision propose Ascendance, un DLC survitaminé comprenant, quatre nouvelles cartes orientées multijoueur. Cette fois, vous avez le choix entre l’univers urbain de Sydney, les paysages du Dakota à la sauce extraterrestre, un délire d’architecte et un complexe industriel déshumanisé.
> Activision, + 18 ans, PC, PS3, PS3, Xbox 360, Xbox One, 15 €. Compris dans le Season Pass.
L. Soon

Sport lol #22

Le meilleur et le pire du sport international.

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TU L’AS DIT !

« Ils ont confisqué nos équipements et des disques durs et nous ont conduits dans leur quartier général. » Ce sont les mots de Mark Loeb après son arrestation au Qatar. Ce journaliste économique à la BBC filmait les conditions des expatriés qui travaillent sur le chantier du Mondial 2022.

ÇA C’EST FAIT !
Coup de com’ pour Airbnb qui propose un logement dans le centre de Rio de Janeiro. Et pas n’importe lequel. Il s’agit d’une chambre dans le stade Maracana la nuit du 30 au 31 mai, soir du plus grand derby de la ville opposant Flamengo à Fluminense.

LE TOP
Shaquille O’Neal a fait le tour du web il y a quelques semaines en tombant de tout son long sur un plateau télé, en direct. L’ancien pivot d’Orlando, bon joueur, a lancé un concours de détournement sur son compte Twitter, avec à la clé 500 dollars à gagner.

LE FLOP
Dean Potter, un des maîtres du base jump, est décédé à 43 ans lors d’un saut en wingsuit (qui permet de planer longtemps dans les airs) dans le parc national Yosémite aux USA.

Une minute sur le web #54

Tout ce qu’il fallait voir sur le web cette semaine.

YOUTUBE
NOOBER GOOBER GAMING
C’est le compte le plus cool du moment à base de trailers de Star wars en mode pixelisé, de compte-rendus du match du siècle en version 8 bit ou d’un mode où Bowser gagne contre Mario.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=pCVhyrgWSBY[/youtube]

LA PHOTO
CURE-DENT
Scott Weaver est du genre à passer 35 ans sur une sculpture en cure-dent. Au final, il a utilisé plus de 100 000 petit bouts de bois pour ce portrait de San Francisco.

BUZZ_PHOTO

RÉALITÉ
SKYNET EXISTE
Oui, vous savez, Skynet c’est le programme d’intelligence artificielle dans Terminator, celui qui est très méchant et qui n’aime pas les humains. Le site d’info américain The Intercept vient de révéler que la NSA a donné le même nom à un programme de surveillance. Mauvaise ambiance.

LE JEU
T. REX
Pour vous faire patienter la sortie de Jurassic world on a trouvé le jeu qu’il vous faut : N.Y. Rex. En gros, vous êtes un T. Rex et vous mangez tout le monde. Hi, hi, hi. Pas de limite de temps ni de difficulté, vous êtes tout puissant.
Jouez sur fr.y8.com en tapant N.Y. Rex

FAN
GAME OF MAP
Oui, on est assez cartographie cette semaine. L’utilisateur de Reddit, Selvag, a fait le buzz ces derniers jours avec cette excellente carte du royaume de Game of Thrones mais en version Google map. Vous pouvez même la commander sous forme de poster.
Sur etsy.com tapez Westeros

 

BUZZ_WESTEROS

NEWS
KICKSTARTER
Le monde du crowdfunding ne sera plus jamais comme avant en France : le géant américain du financement participatif débarque fin mai dans l’Hexagone. C’est Ulule, Kiss kiss bank bank qui vont faire la tronche… Kickstarter, c’est 1,7 milliard de dons collectés pour plus de 85 500 projets.

Le QG : resto 100 % artisanal

On a testé le petit nouveau de la place du Monstre. Ouvert à la mi-mai, le QG a tout d’un futur grand.

Le QG
À savoir que le QG possède aussi une terrasse située sur la place du Monstre. (Photos tmv)

À force de tester des restaurants pour vos jolis yeux (instant flatterie), l’équipe de tmv commencerait presque par perdre la mémoire. « Et celui-là, on l’a testé ? » Voilà notre principale question avant de choisir un établissement. Un jeudi, en longeant la place du Monstre, le doute nous a pris. Le QG ? Euh ? C’est nouveau ? On l’a déjà fait ? Kékidi ?
Très vite, son chef nous a rassurés : point d’Alzheimer pour nous, le QG fait effectivement partie des petits nouveaux. Âge du bébé ? Même pas deux semaines. Poids ? Du lourd, à en juger l’agréable moment qu’on a passé.

Construit en longueur, l’établissement possède ce côté tout nouveau, tout chaud. Au fond, la cuisine baigne dans une lumière rouge. Dans la salle, les tables sont dressées avec simplicité, donnant un aspect maison très sympathique. Les murs sont blancs et recouverts de tableaux. « En ce moment, ce sont des peintures de Loizeau, un artiste connu au gré des rencontres. Mais dans quelques mois, on mettra les oeuvres de quelqu’un d’autre. On changera constamment », indique Thierry.
Lui, c’est l’hôte du QG. Son look détonne grâce à ses grosses lunettes rondes oranges qui encadrent ses yeux rieurs. D’une réelle gentillesse, très accueillant et affable – tout comme le service assuré par Mary-Lou –, il semble ravi de raconter son « restaurant artisanal ». C’est ainsi qu’il l’étiquette. Thierry veut mettre le paquet sur les produits, « sur le direct », comme il dit : des produits frais, du marché, de producteurs qu’il a rencontrés au fil du temps (tiens, comme les artistes qui exposent dans son restaurant !). Ce jour-là, par exemple, on a pu apprendre que le veau venait d’un élevage à Amboise. Ici, pas de chichis : la carte est toute petite, mais change toutes les semaines. Et croyeznous, c’est un gage de qualité. Le QG pourrait bien devenir votre quartier général à vous aussi.

EN BREF
le QGDANS L’ASSIETTE
La côte de veau 600 g faisait un peu trop pour un midi ! On s’est donc rabattu sur le suprême de poularde de Touraine et compotée de chou rouge. Uniquement cuite dans son jus, la viande était un régal. Tout comme les champignons. D’ailleurs, on en aurait souhaité encore plus tellement ceux-ci étaient délicieux (oui, on est gourmands, et alors ?!). Le vin proposé était en parfait accord ; la carte est presque uniquement constituée de vins bio.

L’ADDITION
Notre plat, ainsi que deux verres de vin (un Saumur AOC de chez Guillaume Reynouard) reviennent à 26 €. En détail, comptez 7 € pour une entrée, 16 € pour le plat et 7 € pour un dessert.

EN PRATIQUE
Le QG se trouve au 19 place du Grand-Marché. Ouvert du lundi au vendredi (le soir pour les jeudi et vendredi). Plus d’infos au 02 47 61 49 29, bossfromqg@gmail.com ou sur Facebook.
Réservations conseillées.

Street wars Tours : prêt ? Arrosez !

Sébastien le Coz est l’organisateur de la Street wars Tours, il nous explique le principe du jeu.

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Alors, c’est quoi cette Street wars ?
Le principe est simple : c’est une chasse à l’homme géante, à l’échelle de Tours. N’importe qui peut y participer. Vous jouez un tueur à gages pendant un mois. Une fois que vous êtes inscrit, vous me fournissez une photo et vos renseignements personnels. Le 24 mai à minuit, vous recevez votre contrat avec la personne « à abattre ». Vous avez ensuite une semaine pour le traquer et l’éliminer avec un pistolet à eau ! Mais ce n’est pas fini, vous êtes également la cible de quelqu’un d’autre. Si vous êtes touchés, vous ne pouvez plus jouer.

Donc, si on affronte un cowboy du pistolet à eau, le jeu peut s’arrêter très vite…
Carrément ! Si en plus vous tombez sur un pote qui joue contre vous, il faut se méfier. L’idée, c’est de traquer sa cible, de voir où elle habite. Il existe des zones neutres où rien ne peut vous arriver : au travail, à l’intérieur d’un bar, dans une bibliothèque… Mais pas ton domicile, c’est même là où tu peux être le plus vulnérable. À part le dimanche, jour de repos, on joue 24 h sur 24.

Vous avez un conseil pour les futurs joueurs ?
Tout le monde adopte sa stratégie. Il y a ceux qui peuvent suivre leur cible pendant des heures avant de repérer le bon moment ou ceux qui se ramènent ntavec un énorme pistolet à eau en pleine rue.

Comment vous avez eu l’idée d’organiser la Street wars ?
C’est un concept qui a bien cartonné à Paris et à Lyon. Il nous vient des États-Unis, c’est un avocat américain fan de films de gangster qui l’a inventé.

Pourquoi Tours ?
J’ai trouvé qu’elle se prête bien au jeu, le centre est assez grand pour s’amuser, mais ce n’est pas compliqué de traverser la ville pour traquer sa cible. J’ai un magasin de déguisements à Tours, et je me suis dit que c’était aussi un bon moyen de le faire connaître. Le jeu est gratuit, je ne fais pas ça pour l’argent. Je dynamise Tours. On peut dire que c’est de la com’ ludique.

INSCRIPTION N’importe qui d’entre vous qui s’en fiche d’être trempé à 3 heures du mat’ en revenant d’un dîner entre amis où d’un pot en ville peut jouer. Il suffit d’envoyer un mail à jetfete@orange.fr en mettant dans l’objet pré-insciption à la Street wars Tours. Plus d’infos sur la page Facebook dédiée.

LES ARMES Pour être éliminé, il suffit d’être touché par de l’eau. Donc bombe à eau, petite fiole remplie d’eau, jet d’eau, verre d’eau… Tout est bon. Soyez malin et sortez avec votre parapluie.

EN ÉQUIPE Il est possible de jouer à plusieurs. C’est plus facile pour encercler la victime, sauf que si un seul de vos coéquipiers est touché, tout le monde a perdu.

Horoscope du 20 au 26 mai 2015

Vous avez envie de connaître votre avenir ? Alors cliquez ailleurs.

HOROSCOPE

BÉLIER
Amour : vous avez le droit à tout, même si ce n’est pas votre anniversaire. Merci qui ?
Gloire : money, money ?
Beauté : le sac-banane revient à la mode. Avec votre salopette, vous allez faire un malheur.

TAUREAU (INSPIRÉ DE FAITS RÉELS)
Amour : arrête de serrer la main comme ça, tu nous les brises, ok ?
Gloire : la muscu, c’est ring’.
Beauté : et le parfum qui pue que tu as acheté 10 balles au supermarché, ce n’est pas possible. Oui, tu es célibataire, et alors ?

GÉMEAUX (NON, L’ASTROLOGUE N’EST PAS GÉMEAUX)
Amour : whoa, rien à dire, vous êtes parfait(e).
Gloire : boum ! On dirait un businessman dans un film des années 1980. « Successfull baby. »
Beauté : chic et choc, comme un beau cookie qui sort du four.

CANCER
Amour : fêtez la saint-Émile, ça porte bonheur.
Gloire : vous gobez vraiment n’importe quoi.
Beauté : et si on vous dit de sauter d’un avion avec un parachute troué ?

LION
Amour : mamie dit toujours : « Malheureux au jeu, heureux en amour ». Eh bien, c’est faux.
Gloire : jouez au Bingo.
Beauté : la, la, la, la… LALLALLLLAAAAAALLLAAAAALLAAAAAAAAAAAAA.

VIERGE (SPÉCIAL BLAGUE DE TONTON MARCEL)
Amour : Deux poules discutent : – Comment vas-tu ma cocotte ? – Pas très bien. Je crois que je couve quelque chose !
Gloire : Une mère dit à son fils : – N’oublie pas que nous sommes sur Terre pour travailler. – Bon, alors moi, plus tard, je serai marin.
Beauté : C’est un gars bourré qui sort d’un bar et voit une bonne soeur, il lui rentre dedans, coup de tête, coup de genou, balayette et coup de latte dans la bouche. Le soulard reprend son souffle et dit : – Je te croyais plus fort que ça Batman !

BALANCE
Amour : mettez-vous à l’aérobic, ça sonne bien.
Gloire : dites « fail ». Beauté : vous saviez, vous, que Friends, c’était pour de faux ?

SCORPION
Amour : des bouffées de stomathophobie ?
Gloire : ça se soigne vous savez.
Beauté : il y a pire dans la vie, mais c’est gênant.

SAGITTAIRE
Amour : petits vieux et langues de chat.
Gloire : riz-au-lait et capoeira.
Beauté : Germinal et crème chantilly.

CAPRICORNE (KOHLANTA, C’EST VOUS)
Amour : « Ce n’est pas parce qu’on a de gros muscles et qu’on est baraqué, qu’on a spécialement un meilleur mental. »
Gloire : « Ils ont deux dinosaures et nous, on n’y arrive pas ? Où on va ?! On a le Real Madrid et on perd contre Dijon. On a perdu contre Jurassic Park. »
Beauté : « Je suis quelqu’un d’entier. »

VERSEAU
Amour : sexy loulou(te).
Gloire : travaillez à la NSA, vous avez le profil.
Beauté : la coupe au bol et les lunettes sans monture vous vont si bien. Ne changez rien.

POISSON
Amour : en fait, 2+2=5. Désolé, votre monde s’écroule.
Gloire : avouez-le, Waterworld est le plus grand film de tous les temps.
Beauté : Ryan Gosling est en fait un extra-terrestre envoyé sur Terre pour vous rendre bête et, ensuite, ils vont venir vous manger le cerveau après l’avoir fait frire sur la queue d’une comète interstellaire !!!!!!!!!!! MOUAAAAAHHHHHAHAHAHAHA !

Parkour à Tours : « On voit l’espace en 3 D »

Charles Brunet a 28 ans et vit à Joué-lès-Tours. Il pratique le parkour depuis une dizaine d’années. Totalement accro !

« Le Parkour, c’est être adepte de la liberté du corps » (Charles Brunet). (Photo Mary Saphy – instagram.com/marysph)
« Le Parkour, c’est être adepte de la liberté du corps »
(Charles Brunet). (Photo Mary Saphy – instagram.com/marysph)

Tee-shirt rouge, cheveux courts et visage anguleux, Charles Brunet arrive avec sa compagne et sa petite fille âgée de 3 mois. Poignée de main franche, virile. Ses paumes sont égratignées, quelques éraflures strient ses bras et ses coudes. Charles est adepte du parkour, « cette façon de se déplacer d’un point A à un point B, de la manière la plus efficace possible et le plus rapidement » (retrouvez notre dossier ICI). C’est ainsi qu’il décrit cette discipline qu’il pratique depuis onze ans. Il l’a découverte lorsqu’il était en BEP, après un reportage. « Avec un pote, on a commencé par des acrobaties sur le béton, puis on a vu des vidéos sur YouTube avec David Belle. » La référence ultime ! L’un des pionniers du parkour, le maître.

Charles, qui passait son temps à grimper dans les arbres quand il était enfant, devient vite accro. Maintenant, il escalade tout, peut se retrouver sur un toit en quelques secondes, sauter entre deux murs, franchir n’importe quel obstacle. Peu importe sa tenue, en jogging ou en jean. Pour cela, cet ancien prof de kung fu s’entraîne dur. « C’est une discipline très rigoureuse. Musculation, technique et mental : ce sont les trois piliers », glisse-t-il.
Oubliez le terme de casse-cou, il n’aime pas ça. Charles ne s’est jamais rien cassé. « Le plus gore, c’est quand je me suis ouvert la main sur une poutre. Notre hantise ? Une entorse. » Ok, soit. « Mais tous les sauts sont risqués. »

Pour décrire l’esprit de ce sport, on emploie le terme de famille. Charles acquiesce. « On est tous potes, tous soudés. L’entraide est très importante. » À Tours, Charles et sa West Coast Family (sa « team », comme il l’appelle) adorent traîner du côté d’Anatole- France. Son coup de coeur ? La place Velpeau : « Parce qu’il y a plein de murs dans tous les sens ! »
Malgré 11 ans de pratique, il continue à découvrir de nouveaux endroits. Un moyen de voir la ville différemment, aussi. Quand il marche dans la rue, lui regarde en l’air : « Grâce au parkour, on voit la nature et l’espace en 3D. » Le reste du temps, il s’occupe aussi de Parkour 37, l’association où il entraîne des jeunes. Salle Vallée Violette à Joué, il inculque aux intéressé(e)s le goût de l’effort et la rigueur. « Et un échauffement un peu hard ! », concèdet- il, en rigolant. Dans le coin, il y a une trentaine de vrais actifs, mais plus de 250 personnes s’y sont essayées. Dès 12 ans, on vient le voir pour se frotter au Parkour. « On n’a besoin de rien, il n’y a aucune excuse. Il faut juste de la motivation. »

Aurélien Germain

>>Infos et vidéos sur wcfparkour.com ou sur Facebook 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=T74gdZ7KLhY[/youtube]

La ville comme terrain de sport

Le Parkour est l’une des disciplines les plus connues : retour sur des sports de rue, où seules l’inventivité et la créativité comptent. Ah, et le mobilier urbain !

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La France avait découvert cela avec le film Yamakasi. C’était en 2001. Plus de deux millions de personnes se sont précipitées dans les salles. Le film d’Ariel Zeitoun suivait une bande de jeunes banlieusards, hyperactifs et surdoués dans leur discipline : l’art du déplacement. Escaladant les immeubles, sautant de toit en toit…
Maintenant, on appelle ça le Parkour. Une discipline qui vivotait toutefois incognito dès 1998, avec les Français David Belle et Sébastien Foucan. Désormais, le phénomène compte des milliers d’adeptes. Les sports dits urbains fleurissent. Tous appartiennent aux cultures urbaines, « développées suite à l’arrivée du hip-hop aux États-Unis, dans les années 1980. Adaptation et créativité sont les mots-clefs », comme le rappelle la Toulousaine Marianne Bel-Auricombe, spécialiste du sujet. « L’idée, c’est de s’adapter à la ville, tout en se la réappropriant. De façon un peu barbare, c’est ce que l’on appelle la flexibilité cognitive. » À tmv, les mots barbares, on va les oublier. Et simplement mettre un coup de projecteur sur ces pratiques, sur ces disciplines. Un zoom sur de véritables athlètes qui prouvent qu’on n’a pas forcément besoin d’une salle de sport : le mobilier urbain suffit.

 

>>> Retrouvez ICI le portrait de Charles Brunet, adepte du Parkour à Tours <<<

 

Le saviez-vous ?

> Les sports urbains sont souvent des marques commerciales.

doss> Sculpter son corps en plein air, tout en s’éclatant et en se distrayant : non, ce n’est pas du parkour, mais les Body Art athlètes de rue. Vous les avez peut-être vus dans l’émission La France a un incroyable talent, sur M6 (ils étaient en finale). Ce body art, c’est « la combinaison de mouvements de musculation rythmés et l’utilisation des éléments de rue (…) : un art à part entière », comme le définit le site officiel de l’asso athletesderue.com

> Imaginez une longboard. Imaginez un type qui fait le poirier dessus. Ça s’appelle un handstand et c’est une figure assez difficile à tenir. Pas pour Sam Tartamella visiblement : en 1996, âgé de 41 ans, ce skateboarder a tenu sur une distance de 687,33 mètres ! Il a obtenu le record du monde du plus long handstand.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Gb1JfP1CAx8[/youtube]

> Imaginez un skateboard. Imaginez un type dessus qui saute avec (non, non, on ne se répète pas). Ça s’appelle un ollie, la figure de base en planche à roulette. Bernd Tratting, un Autrichien, a voulu pousser un peu plus loin. Enfin… plus haut. En 2013, il a pété les records : au sol, il a réussi à sauter en skate au-dessus d’une barre de 115,2 cm.

> Yamakasi est un mot d’origine zaïroise qui signifie, en Lingala, « esprit fort, corps fort et homme fort ».

> David Belle, pionnier du parkour qui a consacré sa vie au développement de cette discipline, a tourné dans le film Banlieue 13. Mais il a aussi fait des vidéos promos pour Tina Turner, IAM, ainsi que des pubs pour la BBC, Nissan et Nike.

> L’utilisation détournée du mobilier urbain n’est pas illégale. À condition qu’elle respecte les principes de base : pas de dégradations, ni de mise en danger d’autrui, etc.

Le sport urbain se tape l’affiche : télé, ciné…

DOSS_HOMMEARAIGNEELa légende de l’homme araignée
Non, on ne vous parle pas de Spiderman (qui somme toute aurait toute sa place ici, parce que respect quoi !). Dans ce DVD consacré à Alain Robert, on le découvre pratiquant son loisir préféré. Quand il s’ennuie, le Français grimpe sur des immeubles. Sans baudrier. Sans cordes. Sans rien, en fait. Rassurez-vous : il n’est pas (encore) tombé.

Yamakasi DOSS_yamakasi
C’est un peu le film qui a tout déclenché, en tout cas en France. Ce long-métrage français d’Ariel Zeitoun, sorti en 2001, suit sept jeunes pratiquant l’art du déplacement. En gros, un petit les imite, tombe, doit se faire opérer, y’a pas d’argent, les Yamakasi vont en trouver, et même qu’ils vont escalader des murs pour ça. On a la cassette à la maison, si ça vous dit.

DOSS_GENERATIONYAMAKASIGénération Yamakasi
Le film Yamakasi a tellement cartonné que le Parkour est devenu un vrai phénomène de société. Du coup, un docu a été consacré à ces types qui ne tiennent pas en place. Mark Daniels y raconte avant tout l’histoire de certains fondateurs des Yamakasi, et le pourquoi du comment ils s’épanouissent dans cette pratique en béton (mouahah.)

Casino RoyaleDOSS_casino royale
Dans une scène de ce James Bond, ce beau gosse de 007 poursuit un méchant dur à suivre, tant il multiplie les sauts, entrechats et autres acrobaties propres aux pratiquants de parkour. Et même si Daniel Craig est vachement moins doué que le terroriste, il finit quand même par l’attraper. Évidemment, hein.

DOSS_frank medranoFrank Medrano
Tapez Frank Medrano, sur Google. N’ayez pas peur, ce ne sont que des muscles. On peut trouver ça too much (nannnn, vraiment ?), n’empêche que le type est la légende vivante du street workout : 3,2 millions de personnes le suivent sur sa page Facebook.

Catwoman DOSS_Catwoman
En fait, on soupçonne les Yamakasi d’avoir voulu copier Catwoman, la sensualité en moins. La fille, quand même, elle grimpe les murs tel un félin, limite à la verticale, et sans suer en plus. Y’a pas à dire, Batman il fait gros lourdaud à côté.

DOSS_tracersTracers
Ce film sorti fait la part belle au parkour. On vous fait le résumé : Cam tombe amoureux de Nikki, membre d’un gang qui utilise le parkour pour mener ses activités illégales. Mais Cam est un gentil, au fond, et lorsqu’il se laisse entraîner dans l’histoire, ça va sentir mauvais pour lui.

New Girl DOSS_new girl
Dans une scène de la très bonne série américaine New Girl, le fantasque Schmidt se prend pour un parkourman de l’extrême. Dans son salon (déjà, là, il y a un problème dans le choix du lieu), Schmidt nous fait une glorieuse démonstration avant de conclure par « Parkour !! ». So funny !

DOSS_Dogtown and Z-boysDogtown and Z-boys
Difficile de parler de sports urbains sans évoquer le skate-board. Ce docu américain de Stacy Peralta revient sur les Zéphyrs Boys, des jeunes du quartier pauvre de Venice en Californie, qui ont d’abord commencé à squatter les piscines vides pour y skater tranquille avant d’investir la ville.

 

Les autres pratiques à tester

Outre le parkour, il existe une multitude de sports que l’on peut pratiquer en bas de chez soi. Il suffit d’un peu d’imagination et la ville se transforme en immense terrain de jeu. Tour d’horizon de ces sports urbains encore méconnus.


La Slackline : une sangle, deux ancrages et go !

La slackline ou slack se pratique en milieu naturel ou urbain. Le principe ? Sur une sangle — appelée slackline — tendue entre deux ancrages (tels que des arbres, des poteaux, points d’ancrage d’escalade…) le slackeur progresse en équilibre (sans chuter si possible). La discipline de la slackline se divise en plusieurs branches : la longline (longue distance), jumpline (les pratiquants font des figures aériennes), la blindline (les yeux bandés) ou encore la highline (généralement entre deux falaises). À vous de laisser libre cours à votre imagination.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=-DMUwDGMD18[/youtube]

Le Street Workout : la muscu en plein air
À mi-chemin entre la gymnastique suédoise et la musculation, le street workout mélange des figures de force, de souplesse et d’équilibre. La discipline se pratique en plein air. Dans les parcs, les jardins, selon leur inspiration ses adeptes utilisent barres, mobiliers urbains et les infrastructures spécialement dédiées au Street Workout. Ces dernières années, le sport a gagné en popularité et séduit de plus en plus de sportifs.

Le speedminton : trois sports en un
Le Speedminton vous connaissez ? C’est un mix de trois sports majeurs : tennis, badminton et squash. Il peut se pratiquer sur tous les terrains, même les plus inattendus. Toits d’immeubles, piscine vide, en haute montagne et même de nuit, le speedminton n’impose pas de limites à l’inventivité de ses pratiquants. Côté matériel, pas besoin de filet. Il suffit d’une raquette et d’un volant (plus lourd que celui utilisé pour le badminton) et la partie peut commencer.

L’urban trail : la course dénaturée
Urban et trail, par définition ces deux termes sont contradictoires. Le trail est une course à pied qui se pratique en milieu naturel, loin des paysages gris et bétonnés des grandes agglomérations. Mais certains audacieux ont tenté le pari d’organiser des trails en ville avec les moyens du bord pour apporter de la difficulté. Et ça marche ! En témoigne, le succès de l’Urban trail de Lyon qui est actuellement le plus en vogue en France.

Un voisin trop parfait : les canons d’à côté

Thriller à petit budget avec une Jennifer Lopez à la hauteur du rôle… Pas le film du siècle, mais surprenant.

Un voisin presque parfait

Les premières minutes du film sont à la limite de l’insoutenable. Succession rapide de scènes qui montrent la détresse de Claire, récemment divorcée, qui essaye de conjurer ce que son mari lui a fait subir. Gnangnan à souhait. Crise d’un couple usé, le schéma reste classique. Son fils Kevin, au milieu, essaye tant bien que mal d’être heureux mais se fait martyriser à l’école.
Images classiques du drame familial, Un Voisin trop parfait débute sur une ambiance mièvre digne des productions hollywoodiennes de bas-étage. Et puis un grain de sable vient faire crisser cet engrenage bien huilé. Noah débarque dans la maison d’à-côté. Vingt ans, les abdos qui transpercent le t-shirt, sourire Colgate®, il vient de déménager chez son grand-oncle qui attend une greffe d’organe. Parfait sous tout les rapports, il lit Homère et sait changer un carburateur. Il drague ouvertement Claire. Belle femme brisée par les aventures sexuelles de son mari, Claire craque un soir et couche avec Noah.

Le film continue à déraper, scène après scène. Claire se fait prendre dans un engrenage mis en place par Noah. Le film s’enfonce à mesure que la noirceur du beau gosse transparaît. Jusqu’à cette scène finale impossible à révéler mais qui clôt Un Voisin trop parfait de manière surprenante. Derrière la caméra, il y a Rob Cohen. Son nom est plutôt synonyme de gros films bourrins à base de cascades (xXx), de grosses voitures (Fast and furious) ou de momies vengeresses (La Momie : la tombe de l’empereur dragon). Des thrillers, il n’en a jamais vraiment réalisés. Et pour le faire, il commence avec un mini-budget par rapport aux standards américains (quatre millions d’euros).
Un Voisin trop parfait fait partie de ces films que personne n’attend et qui se révèle finalement plaisant à regarder. Le scénario est assez bien ficelé, les images sont en accord avec le genre. Pas de folie (à part cette scène finale) mais des acteurs qui font ce qu’ils peuvent pour tenir la baraque. Ryan Guzman, un habitué de la franchise Sexy dance, est utilisé à contre-emploi. Il arrive à donner de la profondeur à son rôle de psychopathe et apporte une étrangeté dans ses répliques trop parfaites, sans jamais en faire trop.
Quant à Jennifer Lopez, elle tente de dépasser sa belle plastique de maman quadragénaire sexy et propose une tentative de femme (pas toujours réussie malheureusement) forte et moderne. Au-delà des clichés, des scènes de déjà-vu et de certaines faiblesses scénaristiques, Un Voisin trop parfait reste un film décent. De ceux que vous oublierez probablement mais qui ne vous fera pas non plus regretter d’avoir payé une place.

>>Thriller américain de Rob Cohen. Durée : 1 h 31.
Avec Jennifer Lopez, Ryan Guzman, Ian Nelson, John Corbett, Kristin Chenoweth…
NOTE : **

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=unfkWVcQLnw[/youtube]

Les films toujours en salle :

MAD MAX : FURY ROAD ****
George Miller qui revisite son film culte après tant d’années ? On avait peur. Mais ouf, l’une des bobines les plus attendues de 2015 est bel et bien un trip jouissif et halluciné, un bulldozer de 120 minutes monstrueuses. Dans une débauche d’explosions, de cascades et d’inventivité, ce Fury Road démentiel est d’une beauté à couper le souffle. Jubilatoire, brutal et virtuose, cette pépite est aussi une ode aux femmes (Charlize Theron est impériale). Miller vient de pulvériser Hollywood. A.G.

GIRLS ONLY *
Megan, trentenaire, a horreur des responsabilités. À tel point qu’elle s’enfuit lors d’une demande en mariage. Elle se retrouve chez une ado de 16 ans et son père… Emmené par un excellent duo (Keira Knightley et Chloë Grace Moretz), Girls only est loin de n’être qu’un film sentimentalo-gnangnan pour « filles seulement ». Plutôt axée sur le changement de vie, cette comédie gentillette mais pauvre souffre d’une écriture faiblarde et de personnages sous-exploités (Sam Rockwell). Agréable, mais trop sage. A.G. (Notre critique intégrale à lire ICI)

PYRAMIDE *
En Égypte, des archéologues et une équipe TV se perdent dans une pyramide. Ils déclenchent une malédiction et se retrouvent poursuivis par « quelque chose ». Vendu grâce au nom de Levasseur, excellent réalisateur au demeurant, Pyramide n’a pourtant ni classe, ni intérêt. Calqué sur Catacombes pour son côté claustro, il se démarque en convoquant la mythologie égyptienne. Mais trébuche tout seul avec des dialogues consternants, de bonnes idées tuées dans l’oeuf et un ensemble tout simplement laid. A.G.

NOTATION :
**** CULTEissime
*** TOPissime
** PASMALissime
* BOFissime
X NULissime

Le Plessis théâtre est-il en danger ?

L’avenir du Plessis théâtre et de la compagnie de théâtre Cano Lopez sont dans le flou le plus total. En cause ? Une baisse des subventions…

Le Plessis
Le Plessis, en 2015, c’est 80 manifestations artistiques et 28 équipes accueillies, 135 artistes et 900 stagiaires en formation.

Depuis quelques jours, une pétition, postée sur le site change.org et diffusée sur les réseaux sociaux, accumule les signatures. Adressée au maire de Tours, Serge Babary, elle cristallise le malaise entre la compagnie Cano Lopez et la Ville, la délicate équation politique culturelle/subventions. En cause ? Cano Lopez qui s’alarme de son sort et de celui du Plessis Théâtre, qu’il estime « en danger ». Depuis 1979, la célèbre compagnie mène un projet artistique qui nourrit grandement la « culture humaniste pour et par tous ».

Au fil des ans, les conseils régional et général (devenu départemental), ainsi que la Drac Centre, ont décidé de baisser leurs subventions. La Ville de Tours, elle, avait maintenu la sienne depuis vingt ans. Mais selon la compagnie Cano Lopez, depuis l’élection de Serge Babary, la mairie enquille les « baisses radicales qui ne lui permettent plus de maintenir son projet artistique ». En ajoutant que Serge Babary a « décidé unilatéralement le départ de la Compagnie du Plessis au 1er janvier 2016, sans aucune possibilité de discussion ». Désormais, de larges banderoles « Le Plessis en danger. Défendez le Plessis » ornent le bâtiment. La compagnie demande au maire de « reconsidérer la baisse de subvention » et qu’elle « puisse maintenir ces multiples propositions artistiques dans le lieu qu’ils ont aidé à sauvegarder ».
La Ville, elle, estime qu’elle n’a pas à rougir. L’adjointe à la culture, Christine Beuzelin, s’est défendue en déclarant à nos confrères de La Nouvelle République : « Les subventions de l’État et de la Région ont baissé. Lorsque nous sommes arrivés, nous avons ajouté 10 000 € à la subvention de 100 000 €. » Elle a aussi précisé que le château, occupé par la compagnie depuis l’automne 1998 mais qui reste propriété de la Ville, ne devrait plus recevoir de public pour des raisons de sécurité. On parle de 700 000 € de rénovations. Une polémique qui semble agacer le maire qui fait référence à des compagnies qui ne peuvent entretenir leurs locaux et « demandent à la Ville de passer à la caisse ».

>>Aller plus loin : Le Plessis-théâtre de la discorde, dans 37° Mag.

Du Strapontin à 49 Swimming Pools via Le Petit Faucheux

Cette semaine, notre superstar Doc Pilot a encore mangé du concert à tout va. Et vous fait revivre tout ça !

Peu de temps passé cette semaine à Tours, beaucoup plus dans le Sud-Ouest ; malgré tout, quelques sorties en début de semaine…

Quartet Filleul/ Mazé/ Polin/ Piromalli au Strapontin

Grâce à Patrick Filleul, il y a tous les lundis de la musique en live au Strapontin et c’est bien, car c’est une alternative ludique et conviviale pour les esseulés, les touristes, les naufragés du sentiment à la recherche d’une île… Pour les aficionados du blues et du jazz aussi. Le rouge sombre et apaisant du lieu, le bois brillant sous la bière, l’impression d’une architecture stratégique pour sauvegarder l’écoute attentive et celle plus diffuse des rencontre en cours… J’adore ce quartet (Patrick a plusieurs formules dans sa poche), son coté hard bop parfois, sa capacité dans une mélodie à maintenir à flot la beauté et le son dans des thèmes populaires et historiques.
D’abord, les quatre musiciens n’ont pas de barrière technique et en plus, ils s’activent avec une tonne de feeling. Au sax, Renaud Mazé s’applique à ne jamais laisser flotter l’ensemble dont il semble diriger la trame et l’usage. Antoine Polin vit la musique, ainsi pas une fois le son ne sort de son instrument sans que dans son physique l’on voit le total investissement de son être ; avec lui nous dépassons l’étalage d’une technique dépourvue de sens : tel un maître compagnon, il construit l’œuvre avec méthode et passion.
Patrick Filleul aux drums est à sa place, toujours à l’écoute, au service. Il aime l’humain c’est une évidence, le public comme les musiciens. Cedric Piromalli à l’orgue me fascine ; je l’ai connu dans des contextes beaucoup plus difficiles et plus techniques, toujours brillant et surprenant, mais il suffit de le voir jouer ce jour pour saisir à quel point le jeu de cet artiste se bonifie dans « le populaire », le joyeux, le musclé : ce type est bâti pour les grands festivals, pour les grosses machines bien huilées faites pour générer la sueur et l’ivresse… de Parker à Monk, on se balade l’air de rien dans un instant privilégié, l’un de ceux possibles à vivre les lundi soir au Strapontin.

Florent Sepchat & Renaud Detruit au Petit Faucheux

Florent Sepchat (vidéo Doc Pilot)
Florent Sepchat (vidéo Doc Pilot)

Concert des professeurs : ainsi est annoncée cette soirée débutée par des prestations plus qu’honorables d’élèves en la matière percussive avant une deuxième partie pour le duo inédit de deux maîtres en leurs matières. Etonnant, l’accord entre le vibraphone et l’accordéon, perfection dans le mélange harmonique du soufflé et du frappé, cohésion des artistes dans leur volonté à bâtir du beau au travers de la technique. L’écoute est la clé de voûte du concept, une attention commune portée au geste du frère en ce trip, chaque solo au service d’une histoire, d’une narration et d’une esthétique au rendu élevé.
Le programme inclut des compositions de Renaud Detruit, une reprise de Pat Metheny, une adaptation de Bartok, le tout lié par la forte personnalité des musiciens. Cette première est une réussite, un coup de maître, l’assurance d’avoir trouvé la bonne recette. Je pense que nous allons revoir ce duo à la scène, et je suis sûr qu’il va beaucoup plaire au public, l’air de rien : il est nourri de ce feeling et de cette dextérité nécessaires pour rendre populaire une pratique issue de la niche « jazz » mais totalement capable de toucher un plus large public. Normal, on aime tous se faire du bien. Ce duo nous apaise et nous soigne.

49 Swimming Pools au Nouvel Atrium

18 h, horaire ingrat pour un dimanche soir de fin de weekend, sous un soleil et une chaleur longtemps attendus. Difficile pour amener les foules intra-muros même pour assister au concert d’un des groupes des plus brillants de la scène hexagonale. Après une première partie honorable avec le concert RubiCan, pour une néo new wave à la guitare snakefingerienne marbrée de tricatelleries sucrées, entrée de nos héros, les maîtres de la mélodie, de la beauté, de la construction orchestrale entièrement dédiée à l’installation de climats cinématographiques nécessaires à l’évasion. Jamais ce groupe ne me lasse, jamais il ne m’ennuie tant il semble ne devoir jamais s’arrêter de séduire les plus réticents, d’emballer les plus difficiles, de donner une raison d’exister à la scène pour sa capacité à nous soigner, nous calmer, nous coller la banane en tapant la semelle.

Je pense les 49SP en progression évidente en ayant trouvé le bon équilibre entre leurs images de fond de scène et leur gestuelle attractive. Le réarrangement de leurs titres dans des versions brutes et roots, un peu « garages », parfois pseudo unplugged. Le chanteur en sort plus abordable, moins personnel dans la gestion des climats, le rapport au public. Ce groupe est mûr pour nous offrir un album live, passage incontournable pour tout vrai groupe qui se respecte et pense à son public.

CD EDWARD PERRAUD Synaesthetic Trip 02 Beyond The Predictable Touch

Nouvel opus pour le surdoué jazzopsychélique, ping-pong entre des furies alternatives aux frontières de l’expérimental et des gentils morceaux propres à séduire toutes les oreilles. Il y a de la décadence de fin de soirée dans cet « Entrailles » en ouverture du disque. De la fausse normalité à la manière des tangos de Carla Bley ; la belle musique d’un film oublié, le souvenir dilué d’un temps où tout semblait facile…
Puis l’on tombe dans la déviance, l’accumulation de références distordues dans le style, du bop pop, du hard free, l’oubli d’un cahier des charges hypothétique pour surfer sur les vagues et les requins. A pleines dents, les musiciens mordent dans la planche : même pas peur, on aime bien, on est venu pour ça, pour coller Elise et sa lettre au mur graffé de cris de révolte, contre les règles et les bienséantes harmonies. En Captain universe, Edward nous balade dans les étoiles. Parfois l’on se demande s’il a vraiment les cartes en plus des atouts.
Le peintre est doué, le peintre donne du sens à son propos, avec ce disque charnière, ce disque de carrière, mélancolique et furieux, insolent et fragile. Sa toile demande la réécoute et l’oubli de l’instant. Il est bon de savoir perdre son temps en se donnant corps et âme à l’écoute.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=2jSOe9WtxfA[/youtube]

Chroniques culture #62

Toute l’actu BD, CD, DVD et jeu vidéo de la semaine chroniquée par la rédac de tmv.

LE DVD
CAPTIVES
Tina et Mattheux, deux parents effondrés, voient leur vie bouleversée, lorsqu’ils apprennent que leur fille disparue serait toujours en vie, retenue par un homme. Thriller glaçant et glacé, filmé dans le froid polaire canadien, Captives additionne les thèmes : rapt d’enfants, pédophilie, internet, culpabilité, voyeurisme… Inégal et complexe dans sa construction, le film reste tout de même captivant. Une pellicule qui, pour son seconde vie, aurait mérité mieux que cette édition avare en bonus…
A.G.

LE CD
K’S CHOICE – THE PHANTOM COWBOY
Le duo belge K’s Choice avait un objectif pour ce nouvel album : réaliser une galette 100 % rock. Mission accomplie avec ce The Phantom cowboy. Doté d’un son ricain assumé (aux manettes, Alain Johannes qui a bossé avec les Queens of the stone age), l’album ne dépareillerait pas sur une radio US. En faisant la part belle aux guitares, il tape dans un rock simpliste mais efficace (on pense parfois à du Foo Fighters), rehaussé de la voix claire de Sarah. Un disque vitaminé, sincère et étonnamment bon.
A.G.

LA BD
LES FLEURS DU MAL
En ces temps de révisions, la lecture des Fleurs du mal de Baudelaire ne peut pas faire de mal. Surtout quand Glénat a la bonne idée, pour sublimer ces magnifiques textes, d’en confier l’illustration à Tanino Liberatore. Immense dessinateur mésestimé, le papa de Ranx Xérox est un illustrateur hors norme qui vous éblouit à chaque page. Non content de mettre en avant le côté sulfureux de ces poèmes, il imprime sa patte et les transcende avec une maestria graphique absolue.
Hervé Bourit

LE JEU VIDÉO
BLOODBORNE
Affrontez vos peurs et une armée de créatures cauchemardesques dans Blood- Borne, le nouveau titre d’action-RPG développé par les créateurs de Dark Soul’s. Flippante au possible, et donc destinée à un public averti, cette exclusivité PS4 vous propose d’arpenter les rues sombres de Yharnam, une vieille ville ravagée par une épidémie aussi étrange que soudaine. C’est sombre et addictif, violent et parfaitement réalisé. Que demander de plus ?
Sony, + 16 ans, PS4, 60 €.
L. Soon

Une minute sur le web #54

Chaque semaine, on écume le web pour vous trouver du wtf et du cool. Cette semaine, des BG, des chiens, une vidéo de 8 heures et Leonardo di Caprio roux.

 

LE TUMBLR
GINGER POWER
C’est toujours  jouissif de trouver   un truc inutile sur   internet. La preuve   avec ce site qui   transforme tout le   monde… en roux.   Obama, Kanye   West, Prince,   Antonio Banderas   ou encore Ryan   Gosling. Débile,   donc indispensable.
Plus sur putarangonit.tumblr.com

BUZZ_PRINCIPALE

OUTINGS PROJECT
L’ART DANS LA RUE

Le projet Outings project, de Julien de Casabianca, un artiste parisien, cartonne. Le but ? Aller dans un musée, prendre une œuvre en photo et la coller dans la rue. Histoire de ramener la culture dans le quotidien. Le mouvement compte maintenant des milliers d’adeptes dans le monde.
> Infos sur facebook.com/ outingsproject

(Photo Outings Project)
(Photo Outings Project)

COMPTE PARODIQUE
OYÉ, OYÉ TWITTER
Jehan le Brave débarque tout droit du Moyen Âge et balance ses punchlines en vieux françois sur… Twitter. Au Royaume du tweet, cet autoproclamé Daupin de France porte un regard décalé sur la société et l’actu. Allez les amys, gardez coevr hardi, ripaillez et suivez les Twytts de @Jehanlb.

VIDÉO
RIVIÈRE MIRACLE
Postée en 2013, la vidéo de Johnnie Lawson a été vue 7 millions de fois : un plan fixe sur un simple cours d’eau dans une forêt. Rien d’autre pendant… 8 h 20 ! Mais c’est seulement maintenant que le corps médical a commencé à s’y intéresser : la vidéo serait un remède ultraefficace contre l’insomnie.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=eKFTSSKCzWA&feature=youtu.be[/youtube]

RÉSURRECTION
TERMINATOR IS BACK
Invité sur le plateau du Late late show, le cultissime Arnold Schwarzenegger s’est prêté au jeu et a accepté de recréer ses scènes les plus cultes, le tout en 6 minutes ! Pour les retardataires qui n’ont pas encore vu ce délicieux moment avec notre Schwarzy, direction YouTube :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=tXmYdAm9Vjs[/youtube]

CONTENU
KING FACEBOOK
L’étude de ShareThis sur le partage des contenus sur les réseaux sociaux vient de montrer, une fois de plus, que Facebook écrasait la concurrence : le réseau social de Mark Zuckerberg rassemble en effet… 84,3 % des partages de contenus web. Quant aux mails, ils ne comptent plus que pour 0,8 % des partages. Les temps changent.

INSTAGRAM
DES BG ET DES CHIENS
Allez, mesdames, celle-là, elle est cadeau ! On vous a déniché un compte Instagram qui commence à péter les records. Le principe est simple : plein de photos avec des beaux gosses accompagnés de toutous trop mignons. Bref, du muscle et des poils.
> instagram.com/ hotdudeswithdogs
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La Nuit des musées : notre abécédaire

L’événement est incontournable. La Nuit des musées, c’est ce samedi soir et tmv vous conseiller d’y poser les pieds.

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Le CCCOD (Photo Benoît Fougeirol)

M… comme musée (ou mammouth)
Chaque année, c ’e s t un rendez-vous à ne pas manquer. À Tours, comme partout en Europe, les musées ouvrent leurs portes en soirée et la nuit (et gratuitement). L’occasion, pour le public, d’avoir « une autre approche de l’environnement muséal, en nocturne et au travers de nombreuses animations », comme l’a rappelé Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, dans l’édito de cette onzième édition. Et quel rapport avec les mammouths ? Parce que les grosses bébêtes poilues seront aussi visibles de nuit, au museum de Tours. Et ça peut être super sympa (ou flippant).

U… comme ubiquité
Il vous faudrait ce don pour pouvoir être simultanément dans tous les lieux qui participent : les musées, certes, mais aussi le Château de Tours, les Eternal gallery et le Centre de création contemporaine.

S… comme selfie
Le musée des Beaux-Arts propose un éclairage sur les premières oeuvres entrées dans les collections. En plus de ça, vous avez l’occasion – exceptionnellement – d’admirer des tableaux en cours de restauration. Ils profiteront d’un cadre suspendu, d’accessoires et de costumes pour réaliser un selfie dans le musée (et c’est valable pour tous les autres lieux). Si vous en avez envie, vous pouvez ensuite partager votre photo sur facebook.com/musees.de.tours

É… comme Émile
En fait, on parle d’Émile le Tourangeau. Il a plein de secrets et c’est à découvrir au musée du Compagnonnage qui dévoilera l’histoire et les traditions des Compagnons du Tour de France sous un autre angle.

E… comme expositions
Parce qu’entre le château de Tours, le CCC (qu’on appelle CCCOD maintenant) et l’Eternal Gallery, vous avez de quoi faire. Le château de Tours en propose deux sur quatre étages (Nicolas Muller, traces d’un exil et L’écriture en mouvement). Eternal Network vous propose carrément un vernissage de l’expo Arrondir les angles, de Guillaume Constantin sur le devenir et la valeur des réserves patrimoniales et des musées de Tours. Enfin, au CCCOD, la présentation des projets du cabinet Ares Mateus sur le futur centre de création contemporaine Olivier-Debré.

>> CÔTÉ HORAIRES
Le musée des Beaux-Arts, le muséum et le château sont ouverts de 19 h à minuit. Pour le musée du compagnonnage, ce sera de 20 h à minuit et de 18 h à minuit pour le CCCOD. La galerie place Choiseul, dans l’octroi (notre photo), poussera jusqu’à 1 h du matin ! Une seule date à retenir : le samedi 16 mai.

>> EN CHIFFRES
En France, c’est près de 1 300 musées qui seront ouverts. En Europe, on passe carrément la barre des 3 400. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à faire un petit tour sur nuitdesmusees.culturecommunication.gouv.fr Ce site répertorie tous les lieux ouverts pour cette Nuit européenne des musées. Peu importe la ville.

>> UN FILM À REGARDER AVANT
La Nuit au musée, bien sûr. De toute façon, vous avez le choix, il y en a trois (on a une préférence pour le premier opus). Dans cette comédie ultra-sympa, un gardien de musée (joué par Ben Stiller) découvre que les oeuvres, les statues et autres animaux empaillés prennent vie la nuit, une fois les portes fermées. Conseil tmv : prenez un selfie si le mammouth du muséum de Tours se réveille et vous court après.

Sport lol #20

Du saut sans parachute, un Nadal pas au top du hip-hop, Thierry Henry en boxeur ? Oui, c’est le sport lol.

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TU L’AS DIT !
« Quelle idée brillante… Un vrai crétin ! » Ce sont les mots du cycliste Eugénio Alafaci à l’arrivée de la deuxième étape du Tour d’Italie, à Gênes. Un spectateur a voulu se mêler au peloton à 11 km de l’arrivée, provoquant la chute de dizaine de coureurs dont Eugénio, qui s’est fait mal au tibia.

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x2ps43v_cyclisme-un-inconnu-provoque-une-chute-du-peloton-lors-du-giro_news?start=6[/dailymotion]

ÇA C’EST FAIT !
Luke Aikins est dingue : il a décidé de sauter de 7 600 mètres sans parachute. Il est en train de préparer la chute avec des ingénieurs. Son moyen pour s’arrêter, un filet géant. Mouais, on sent la mauvaise idée de base.

LE TOP
Chapeau le score de Thierry Henry lors de l’émission Boxing challenge, sur Sky Sports, où il officie d’ailleurs depuis décembre dernier comme consultant. L’ex-champion du monde a fait 911 sur une machine à punching ball face à Jamie Redknapp, ancien joueur de Liverpool. Pas mal ?

LE FLOP
Rafael Nadal se retrouve à la 7e place du classement ATP suite à sa défaite lors de la finale du tournoi de Madrid contre Andy Murray. C’est son plus mauvais classement depuis 10 ans.

L’Instant boudoir, macarons chics

Une belle adresse pour manger des macarons de très haute tenue.

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La rue de la Victoire bouge en ce moment. Après l’Idée Hall, un très bon bistrot que nous avions chroniqué il y a quelques semaines, voici l’Instant Boudoir. Ce salon de thé vient tout juste d’ouvrir. Ambiance chic, l’endroit est lumineux, murs blancs et rose. Un boudoir, mais en version plus moderne. Au centre, la spécialité, l’objet des convoitises : les macarons. Abricot, menthe, violette, passion, chocolat… Le choix est tout à fait honnête, sans non plus devoir se demander lequel prendre pendant 100 ans. Ouvert depuis le début du mois, c’est l’oeuvre de Stéphanie Conrard et Anthony David, deux passionnés d’histoire et de gastronomie. La preuve, ils se sont rencontrés dans un village gaulois reconstitué en Charente. Elle est pâtissière, lui s’occupe de la vente et de la mise en place. Dans une autre vie, elle faisait une thèse en littérature et lui était roboticien en Italie et au Japon.
Un peu pressé aujourd’hui, nous nous sommes dit que l’on allait tester toutes les bonnes choses qu’ils proposent à la rédaction. Dans notre petit sac se trouvent une petite boîte de macarons. On a aussi acheté de la guimauve à la fleur d’oranger façon XIXe siècle, sans gélatine mais des blancs d’oeuf, et des sablés à la violette (là encore, la passion de Stéphanie Conrard pour l’histoire : c’est une recette du XVIIIe siècle). De retour à la rédaction, chacun y va de son commentaire. Petit florilège : « Hum, le macaron à l’abricot, pas mal du tout. C’est fort en fruit » , « ils lésinent pas sur la ganache » , « c’est plutôt fin, pas trop sucré » , « s’il fallait faire une critique, je dirais que la guimauve est trop croquante », « le chocolat est incroyable ». À voir à la vitesse où la boîte est partie, on s’est dit que leurs friandises sont plutôt un succès. À vous de faire le test.

>> COUP DE CŒUR Comme vous pouvez le voir, on s’est légèrement fait plaisir. Sincèrement, les macarons que nous avons testés sont d’un très bon niveau. Croquants, onctueux, plutôt généreux sur le garnissage et fins en bouche, ils devraient ravir les plus exigeants. La guimauve à la fleur d’oranger nous a beaucoup plu, elle est assez fondante en bouche et bien dosée niveau arôme.

>> L’ADDITION Comptez 12 € pour la boîte de macarons. Le sachet de meringues et celui de sablés était à 4,20 €. Nous avons pris à emporter, mais vous pouvez également vous y installer pour boire un thé histoire d’accompagner les pâtisseries. Anthony David nous a même dit qu’ils devraient préparer des cupcakes d’ici quelques jours.

>> PRATIQUE L’Instant Boudoir se trouve au 55 rue de la Victoire. Plus d’infos au 06 28 73 40 72 ou en tapant Instant boudoir sur Facebook.

Horoscope WTF du 13 au 19 mai 2015

Votre dose de généralités astrosceptiques…

horoscope

BÉLIER
Amour : rendez-vous samedi soir, 22 h 30, devant la gare. Apportez les rillettes.
Gloire : changez de vie, faites prof de sport. Histoire de gagner votre vie à la sueur du front des autres.
Beauté : un rhinocéros, ce n’est rien de moins qu’une licorne obèse. Pensez-y.

TAUREAU
Amour : fiou, qu’est-ce qu’on vous aime vous, cette semaine !
Gloire : expérience : essayez de déglutir tout en inspirant.
Beauté : vous êtes impérial( e), tel un pâté.

GÉMEAUX
Amour : l’amour efface les calories.
Gloire : born to be a larve.
Beauté : si ton bifteck est gris, c’est qu’il est pourri.

CANCER
Amour : t’es comme le pain, tu me donnes faim.
Gloire : à la fin de Game of Thrones, tout le monde meurt. Chut, on a raison, on est astrologue. On lit dans les étoiles, t’as vu.
Beauté : cachez cette touffe que je ne saurais voir.

LION
Amour : bisou sur ton genou.
Gloire : merci pour vos lettres d’amour de la semaine dernière. L’astrologue vous kiffe, vous flexe !
Beauté : partez au Brésil, le string vous va si bien. (Même vous, messieurs)

VIERGE (SPÉCIAL PROVERBES AFRICAINS)
Amour : « À force de patience et de saindoux, l’éléphant sodomise le pou. »
Gloire : « Si tu es un cheval, il ne faut pas qu’on t’appelle un âne. »
Beauté : « Lorsque tu offres un pagne à ta belle-mère, ne lui dis pas que c’est pour couvrir ses fesses. »

BALANCE
Amour : François Hollande loves you.
Gloire : ça ne sert à rien de poursuivre vos études. Vous ne les rattraperez pas (pour ceux qui travaillent déjà, ça vaut aussi pour vos gosses).
Beauté : faites comme Kim Jong-un : passez chez le coiffeur.

SCORPION
Amour : comment fait-il/elle pour aimer vos poils ?
Gloire : pas d’pot au boulot, c’est la déconfiture.
Beauté : « Gourdin du matin, pipi sans les mains » (anonyme)

SAGITTAIRE
Amour : #çasentleroussi
Gloire : regarder Alice Nevers : le juge est une femme, c’est un peu la honte.
Beauté : le cassoulet, y’a qu’ça de vrai !

CAPRICORNE
Amour : faites comme Black M : chantez-lui vos rédactions de 6e. Il/elle peut tomber sous le charme.
Gloire : médaille d’or en procrastination.
Beauté : snif, snif, eeeh, vous sentez un peu bizarre.

VERSEAU
Amour : tout gluant. N’est-ce pas Jabba le Hutt ?
Gloire : ce n’est peut-être pas votre père. Vérifiez quand même. Au cas où.
Beauté : rase-toi, Chewbacca !

POISSON
Amour : mmmbop, ba duba dop, ba du bop, ba duba dop…
Gloire : … ba du bop, ba duba dop, ba du yeah !
Beauté : faites comme les Hanson, lancez-vous dans la musique (seulement pendant deux mois, hein).

Reportage : au cœur de Chrétiens migrants

Depuis 1997, l’association tourangelle Chrétiens migrants aide les sans-papiers dans leurs démarches, le logement et la nourriture.

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Un immeuble en plein cœur du Sanitas, au rez-de-chaussée. Derrière la porte, une file d’attente est déjà formée. Dans le bureau, Rose-Marie est penchée sur une feuille qu’elle s’applique consciencieusement à remplir. Bénévole depuis 15 ans dans l’association à Chrétiens migrants, elle aide tous les jours des dizaines de personnes avec leurs problèmes administratifs. Elle décrypte pour eux les démarches souvent compliquées à réaliser. Demande d’aide, trouver un logement, arrivée en France, rendez-vous à la préfecture, conseil pour trouver une formation, elle est au centre de l’avenir de centaines de familles à Tours.

Devant elle, Bandele *, 17 ans : ce Burkinabais a fui son pays voilà plusieurs années. Il a atterri en France en 2015. Ensemble, ils retracent son parcours à travers l’Afrique pour faire la demande d’asile. Le jeune homme donne des détails, les mois qu’il a dû passer à travailler dans la maçonnerie avant d’avoir assez d’argent pour continuer. Rose-Marie retranscrit les noms de pays, les dates, pose des questions pour essayer de rendre la demande de son parcours le plus claire possible. Autour d’elle, s’amoncellent des piles de dossiers roses, verts, marrons… Chaque personne qui passe dans son bureau a droit au sien. Pas d’ordinateur, un simple téléphone permet à Rose-Marie de travailler. Elle se rappelle de tout, des noms des réfugiés, des procédures, des circulaires. Au bout de 20 minutes, Bandele repart.

La bénévole plie les feuilles avant de les introduire dans une enveloppe qu’elle enverra à l’Office français de protection des réfugiés et apatrides. Dans le couloir, ça se bouscule un peu, un des visiteurs prend des bouts de papiers disposés dans un coin du bureau sur lesquels sont inscrits des chiffres. Il les distribue dans l’ordre d’arrivée, pour éviter les malentendus. Deux hommes rentrent dans le bureau : « On aimerait être conseillés pour une sortie de prison. » Rose-Marie : « Ah non, je ne m’occupe pas de ça. Attendez, je vais vous donner le numéro de portable de la personne qui pourra vous aider. » Elle ouvre un des répertoires disposés à côté d’elle, écrit le numéro et donne le bout de papier.
Son téléphone sonne. « Oui ? C’est qui ? Bonjour ! ça va ? Pas de problème, passez vendredi, demain je ne serai pas là le matin. Très bien. » Pas de mots inutiles. S’avance alors, vers elle, un garçon. Il s’exprime difficilement en français : « Ma maman ne peut pas venir, elle est très fatiguée. » Il sort de son sac à dos un classeur et en sort des ordonnances. « D’accord, tu dois aller chez l’opticien pour acheter ça. Hum. Je peux vous accompagner samedi, mais pas avant. Tu le diras à ta maman. » Elle répète à plusieurs reprises la phrase. Le garçon acquiesce au bout d’un moment. Il est 15 h et la file d’attente s’allonge encore.

Portraits : Visages de réfugiés

Sans papiers, migrants, étrangers… Au-delà des mots, il y a des histoires de vies compliquées, pleines de souffrance, d’espoir et de beaucoup de courage.

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Alakeel : fuite vers l’avant
Costume et belle chemise blanche, Alakeel se présente avec une poignée de main ferme, le regard assuré. Il aime parler et s’exprime dans un anglais impeccable « parce qu’en français, les mots ne seraient pas aussi précis ». Alakeel vient de Syrie. Il enregistre la conversation afin que ses propos ne soient modifiés et lance laconiquement : « Je n’aime pas les médias. » Réfugié politique, il vient de recevoir son autorisation en France il y a quelques jours. Il est arrivé à Tours en mai 2014, son frère était déjà là. L’histoire d’Alakeel, c’est avant tout celle d’une famille éclatée aux quatre coins du monde, en Allemagne, en Egypte, aux États-Unis, en France. « Mon père a écrit plusieurs livres, plusieurs membres de ma famille sont artistes. Ma famille avait une certaine place dans la société syrienne. Pour cette raison, on nous a accusés d’être proches du pouvoir mais aussi des rebelles. » Paradoxe. Lui a étudié pendant plusieurs années à l’université. Il en est ressorti infirmier : « J’aime être proche des gens, leur apporter une parole, laisser une trace. » Après plusieurs années à travailler dans un hôpital, l’armée le réquisitionne dans une équipe de soin dédiée. « Pendant neuf mois, je ne pouvais plus sortir du bâtiment, je dormais sur place et je travaillais la journée. »
Un jour, on l’affecte aux ambulances. Il sait qu’il a une chance de fuir et la saisit lors d’une intervention à l’extérieur de la ville. Commence alors un périple au Moyen-Orient qui le mène, au bout de plusieurs mois, à l’aéroport Charles-de-Gaulle. Son frère, installé à Tours depuis peu, lui conseille de venir. « Vu la situation en Syrie, tout le monde souhaiterait partir du pays. » Une fois sur place, impossible pour lui de rester avec son frère et sa femme, trop à l’étroit dans le petit appartement. Alors il se résout à vivre dans un foyer jusqu’à ce qu’il se rende compte que celui avec qui il partageait la chambre était schizophrène. « Je connaissais très bien cette pathologie pour l’avoir étudiée à l’hôpital où je travaillais. J’ai alerté les responsables pour qu’il soit soigné, mais ils n’ont rien fait. » Il part, fait connaissance avec des étudiants syriens, dort dans un appartement un soir ou passe la nuit sur un banc du jardin botanique. Il ne se plaint pas, serre les dents et vous regarde droit dans les yeux.
Ce qui le fait avancer, c’est l’ambition. « Maintenant, je dois avoir un niveau de français élevé, passer mes équivalences d’infirmier et je pourrai travailler, retrouver une vie confortable. »

Gazik, Karen, Alina et Ishkhan : famille soudée
Il pleut des cordes, Alina attend sur le perron de la petite maison quartier Blanqui. Voix douce, gestes mesurés, elle invite à s’asseoir sur le canapé du salon. La pièce est décorée avec soin, seuls quelques meubles sont disposés dans l’immense pièce. C’est au tour d’Ishkhan de rentrer.
Son mari lance un bonjour cordial et s’assoit sur l’unique fauteuil. Alina revient alors chargée de choux à la crème, de thé brûlant. Derrière elle, ses deux fils, lycéens, Gazik et Karen. Première question sur leur pays d’origine, l’Arménie, première réponse d’Amina : « Mangez d’abord, on parlera ensuite. » Pudeur ? L’explication arrive un peu plus tard dans l’entretien : « Les premières fois où nous avons mangé avec une autre famille française, nous avons tous été surpris : tout le monde parlait en mangeant. En Arménie, il y a un temps pour le repas et un autre pour les discussions. » C’est Ishkhan qui est arrivé le premier en France. Il ne veut pas raconter la raison qui l’a poussé à quitter son pays. Trop de souffrance. Arrivé en 2009, il est placé au Centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) de Joué-lès-Tours. Il ne peut pas travailler, alors pour s’occuper l’esprit et les mains, il fabrique des monuments en allumettes. Il se lève, fouille dans une petite commode et en sort fièrement un article de journal où il pose fièrement avec une impressionnante reproduction de la Tour Eiffel. Alina, Gazik et Karen le rejoignent quelques mois plus tard.
Les deux adolescents ne parlent pas un mot de français. « On est arrivé au milieu du collège, se rappelle Karen, le plus jeune frère. On parlait bien le russe, ce qui nous permettait de discuter avec d’autres élèves venant de pays de l’ex-URSS. Mais très vite, on a exigé de parler français avec nos copains, pour pouvoir s’améliorer en classe. » La barrière de la langue est un lointain souvenir maintenant pour les deux adolescents qui jonglent entre l’arménien à la maison et le français sans vraiment s’en rendre compte. « Entre frères on parle surtout arménien, sauf quand il s’agit de discuter de foot, là le français devient naturel. » Pour Karen et Gazik, les deux cultures n’ont pas vraiment de frontière, ils vont et viennent entre les deux. L’école leur a permis de vite se sentir chez eux. Leurs parents, eux, se sont tournés d’abord vers leur foi : « Nous faisons partie de l’Église apostolique, majoritaire en Arménie ; suivre une messe catholique nous plaît, sourit Amina. Très vite, nous sommes allés à la cathédrale de Tours. Nous connaissions les gestes qu’il fallait faire, mais nous n’avons rien compris. » Elle rigole avec Ishkhan qui poursuit en arménien, Gazik fait la traduction : « Petit à petit, nous sommes venus aux cours de français organisés par le presbytère. Nous avons rencontré le père Jacques Legoux et nous avons sympathisé avec des familles françaises. C’est le diocèse qui nous prête ce logement. Il nous a aidés à en arriver là. » Aujourd’hui, Ishkhan avoue parler de sa situation plus facilement, il vient de recevoir sa carte de séjour européenne. Il peut désormais travailler en France. « Oui, l’Arménie nous manque, explique Alina. Mais nous souhaitons rester en France pour nos fils. Leur vie est désormais ici. »

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Tenzin* : freedom
Il regarde timidement Nikole, sa professeure de français à la Croix- Rouge. Tenzin est Tibétain. Pour être rassuré pendant l’interview, il a demandé à être accompagné par une de celles qui l’ont aidé en France. Il est arrivé l’année dernière, laissant derrière lui sa femme et ses deux enfants. Dans son village au Tibet, Tenzin était peintre pour des objets de l’artisanat local. Mais le besoin de nourrir sa famille l’a aussi mené avec sa compagne à travailler dans les champs de maïs, ramasser des pommes de terre ou arracher des haricots verts. À mesure que son appréhension diminue, son français devient de plus en plus limpide. Quand il ne sait pas dire un mot, il le trouve en anglais. « Au Tibet, les militaires chinois nous empêchent d’être libres, raconte Tenzin. Impossible pour nous d’avoir une photo du Dalaï Lama chez soi ou sur son portable sinon, direction la prison pour cinq ou six ans. On peut vous arrêter dans la rue sans raison et vous fouiller.
Régulièrement, l’armée faisait des recherches surprises dans les maisons du village. Un jour, un ami très proche s’est fait arrêter, j’ai eu peur d’aller en prison à mon tour. » Il explique avec fébrilité son long périple vers le Népal, le repos de jour et la marche la nuit. Une fois en France, il rencontre un homme par hasard à la gare Austerlitz qui lui conseille d’aller à Tours. Il prend un train. « Pourquoi la France ? Parce que c’est le pays de la liberté. Au Tibet, cela a beau être notre maison, notre terre, nous ne sommes pas libres. » Aujourd’hui, il vient de recevoir son statut de réfugié politique. Il peut travailler mais doit d’abord s’améliorer en français. Alors il étudie sans relâche. Nikole : « Il apprend vite. Il est animé par le désir de pouvoir gagner assez et faire venir sa femme et ses enfants réfugiés en Inde. » Avant de partir, Tenzin joint les deux mains. « Surtout, n’oubliez pas de remercier la France et la Croix- Rouge dans votre article pour tout l’aide qu’ils m’ont apportée. »

* Le prénom a été changé

Girls only, un peu léger

Sous ses faux airs de comédie sentimentale, un gentil film positif sur le changement de vie. Trop léger pour marquer.

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Présenté au festival Sundance début 2014 et sorti aux États-Unis en octobre dernier, c’est seulement maintenant que Girls only débarque sur nos écrans. Étonnant, d’autant qu’il est vendu en France comme une énième comédie romantique à l’eau de rose pour filles. Il suffit de voir les avant-premières « réservées » à la gent féminine, l’affiche gnangnan et ce titre ridicule, Girls only (« Filles seulement »). Alors qu’outre-Atlantique, le film s’appelle Laggies, qu’on pourrait traduire par flâneuses…

Pourtant, derrière cet emballage marketing ronflant, Girls only s’adresse à un public bien plus large. Loin d’être la rom-com de base, il s’agit surtout d’une petite comédie sur l’âge et le désir de changer sa vie. Megan (Keira Knightley) est une trentenaire, éternelle adulescente qui préfère prendre la vie comme elle vient. Les responsabilités ? Pas pour elle ! Tout le contraire de son groupe d’amies. Même âge, mais préoccupations différentes : bien installées dans leur vie, avenir tout tracé entre mari, gosses et quotidien ronflant. Quand le fiancé de Megan la demande en mariage, elle prend la fuite, apeurée, et se réfugie chez une ado de 16 ans (Chloë Grace Moretz) qui vit chez son père (Sam Rockwell). Elle va alors s’occuper des problèmes de la jeune fille plutôt que des siens… Dans Girls only, Lynn Sheldon, réalisatrice du remarqué Humpday, se focalise sur une semaine de la vie de Megan, cette période de flottement en forme de dilemme : accepter une vie plan-plan qui ne lui convient pas, ou écouter son cœur et tout plaquer ?

Pour y parvenir, la cinéaste utilise à merveille le brillant duo Keira Knightley et Chloë Grace Moretz. La première, vue dans Pirates des Caraïbes, est toujours aussi belle, minaude et assure son rôle de femme paumée. La seconde, étoile montante depuis Kick- Ass, crève toujours autant l’écran. D’une sincérité désarmante, elle donne de l’épaisseur à ce personnage coincé entre ses hormones et sa vie de famille compliquée. Dommage que le père, joué par l’excellent Sam Rockwell (le psychopathe dans La Ligne verte, c’est lui !), soit aussi peu exploité. Passionnant au début, il finit par être transparent.
En cause, l’écriture faiblarde du film, ainsi qu’un scénario bien trop maigre et qui ne tient pas toutes ses promesses. Lynn Sheldon multiplie les bonnes idées, mais reste constamment à la surface des choses. Dans ce cadre balisé, elle finit par promener sa comédie en laisse, à un rythme bien trop sage et ennuyeux. Girls only reste évidemment agréable et divertissant. Mais malgré son joli sujet, sa petite morale (il n’y a pas d’âge pour changer de vie) et ses quelques qualités, il peine à convaincre.

Comédie (USA). Durée : 1 h 41. De Lynn Sheldon, avec Chloë Grace Moretz, Keira Knightley, Sam Rockwell, Mark Webber…

NOTE : *
Aurélien Germain
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Lpip8Hkax8c[/youtube]

NOTATION :
**** CULTEissime
*** TOPissime
** PASMALissime
* BOFissime
X NULissime

 

Loi sur le renseignement : pourquoi Jean-Patrick Gille a voté contre

Le député PS Jean-Patrick Gille, a voté contre la loi de surveillance qui était présentée la semaine dernière à l’Assemblée nationale. Il nous explique ce choix.

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Pourquoi ce non, alors que la majorité des députés PS ont voté pour ?
Je comprends tout à fait que le gouvernement légifère pour moderniser le renseignement en France. Mais cette loi pose l’éternelle question : à quelles libertés doit-on renoncer pour plus de sécurité ? J’ai voté contre au nom de la défense des libertés publiques et de l’individu. J’ai la conviction qu’il n’y a pas assez de garanties notamment sur ces fameuses boîtes noires. Il sera impossible de voir le contenu de vos messages mais l’idée, c’est de faire des connections avec les personnes que vous contactez ou les sites que vous visitez.

Qu’est-ce qui vous gêne précisément ?
Quand vous créez une loi sur le renseignement, ce qui est compliqué, c’est que les procédures se passent avant d’entrer dans le domaine judiciaire. Aucune des demandes n’est encadrée, dans ce projet, par la justice. Au moment où vous mettez quelqu’un sur écoute, c’est l’exécutif qui est directement responsable, ce qui veut dire que les pratiques sont en fonction de qui est au gouvernement. Une démocratie existe quand il existe des contre-pouvoirs. Là, il n’y en a pas. Je pense qu’il faudrait réintroduire la présence d’un juge.

Le projet de loi met pourtant en place une commission qui devra valider les demandes ?
J’ai été ébranlé par la position de Jean-Marie Delarue qui est l’actuel président de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité. Il déclare que la future commission aura moins de pouvoir que celle qui opère actuellement et que le projet de loi prévoit qu’en cas d’urgence, on puisse carrément l’outrepasser. Je ne fais pas de procès de mauvaises intentions à mes camarades au gouvernement. Je pense juste que c’est la pratique qui va dicter l’utilisation de cette loi. Et l’Histoire nous montre bien qu’un gouvernement peut en abuser.

Du Festival des Jardins de Chaumont au Jungle Brothers…

Ses balades dans les méandres de la vie culturelle tourangelle ressemblent à ça : chronique de Mister Doc Pilot.

jungle brothers
Jungle brothers, le concert de l’année ?

… Entre Chaumont et Tours le soleil rougit le ciel au dessus de La Loire, pleine, massive ; les yeux dans sa force  tranquille nous écoutons le prochain album de Caravan Palace et c’est bon … à la place du mort Colotis Zoé fait des  bonds ; elle a des contractions en l’attente de l’accouchement…

Festival des Jardins de Chaumont
Jardins extraordinaires, jardins de collections, un bon cru pour le Festival international des Jardins, de belles surprises  avec Nuances, tableau végétal encadré de blanc, galerie magique en l’espace nature ; de l’humour avec Carnivore Parc  et ses plantes collectionnées en cage ( zz’ai très peurrrr) ; l’extraordinaire « le jardin des 101  pelargoniums » et ses mille parfums en végétal ; le jardin du teinturier et sa gamme colorée de bocaux de gélatine marbrés près de la corde imbibée… Comment ne pas goûter à l’ivresse des elfes entre château et jardins, comment ne pas se perdre et s’oublier dans ces œuvres d’art de l’instant initiés par de l’identité subjuguée et du style, de l’audace parfois, de la provocation, de la joie… Comment ne pas croire en l’intelligence du végétal, à la force omniprésente de la nature dans l’acte de celui qui la dresse, la dirige, l’inclut dans un scénario, une histoire.

Soirée « Hip Hop » au Temps Machine
Ce vendredi au Temps Machine je pense avoir vécu mon concert de l’année, au spectacle d’un style dont je ne suis pas vraiment fan, me jugeant trop éloigné de sa base pour le goûter au quotidien. Pourtant ce soir, j’ai l’impression  d’atterrir ailleurs, de retrouver des codes, d’opter pour la fête omniprésente sans se poser de question, sans chercher à  intellectualiser, à donner du sens, de la raison. D’abord l’environnement, cet espace de guetto blasters en collection, prétexte à la foto « comme avant » ; et puis cette collection de galettes, des traces usées jusqu’à la corde par des milliers de passages sous l’épée de Jedi du diamant… Sur la grande scène des danseurs en performance, de l’amitié, du  mouvement en haut et en bas sans distinction aucune. On se passe l’espace sans concurrence… Puis les maîtres, Jungle Brothers pour une heure de plaisir intense, physique, très physique, une musique pour le corps, des impacts de mots pour le corps, des mouvements inspirés pour le corps ; on en sort vivant, on en sort ramené à la vie et l’on mesure sa  chance de vivre ici, loin des terres de guerres, d’intolérance, de bêtise, et l’on se dit que c’est encore possible de se découvrir dans le hip hop comme l’on se découvre dans le blues, le reggae, « les musiques racines ».

De La Boite Noire à la Gare de St Pierre en passant par chez Les Colettes
Passage dans le Quartier des Arts où l’on croise du « Tout Tours » et des « Hommes de l’Ombre », où l’on passe du  Strapontin au Fumoir, du Tourangeau au Trois écritoires, avec beaucoup de gens en terrasses, en bords d‘établissement. Nous ne venons pas à la lisière du Vieux Tours pour jouer les paons ; nous allons au vernissage de la Boite Noire, celui de l’expo de Philippe Pherivong et de ses tangos romantiques, ses charmantes miniatures émouvantes et fragiles, ses souliers rouges que j’aime tant, cette manière d’user du trait pour en forcer la trace, de la couleur pour en nourrir l’audace, du texte pour lui soumettre de l’émotion… Ils jouxtent les réalisations très techniques  de Bérenice Fourmy : du beau, de l’unique, du bois, du sang, mais je l’avoue sans impact sur ma cervelle de taureau  instinctif… A l’ancienne imprimerie communiste de la rue Bretonneau Maxime Vignon étale une nouvelle fois un  travail primitif et provoquant dans le sens comme dans la forme, mariage d’objets techniques à de la toile, de  composants électroniques avec de la peinture et des paillettes ; cet art brut n’est pas beau mais intriguant, et comme  nous le disions avec deux amis peintres, on l’attend au tournant ce Maxime, on se dit qu’un de ces jours il va peut être nous balancer un truc, le truc, l’œuvre, enfin du lourd dans cette pratique ou une autre : on y croit… Au Café comptoir  Les Colettes je n’ai que vingt minutes pour écouter le concert de Madja, groupe progressif émergent bâti par de jeunes musiciens talentueux travaillant dans un esprit néoseventies… heu, pourquoi le groupe joue-­t’­il dans l’obscurité ? Des  problèmes de fusibles chatouilleux ? Une excitée de service veut piquer la vedette aux artistes : elle y arrive à sa façon.  Bon, le peu du concert vu m’a laissé amer et déçu pour le groupe, pour l’investissement des artistes… ça sent le coup  d’épée dans l’eau mais je n’ai pas vu la suite et ce fut peut être une réussite, la casse­-couille éjectée, la lumière allumée  dans la salle et les yeux des musiciens, du public…. Dites-­moi, dites-­moi… La Gare de Saint-Pierre dans la nuit, c’est  beau… et puis ce passage dans le tunnel habillé de l’art d’Olivier Pain à celui de Jean-Pascal Jauzenque mélangé,  apaisant, magique… Quai numéro 2 j’aime cet instant d’arrêt sur l’image entre le départ d’un train et l’arrivée d’un autre, ce faux silence, cette attente palpable, ce temps à perdre par obligation : dans l’air flotte de la morphine.

Chroniques culture #61

Toute l’actu BD, CD, DVD et jeu vidéo de la semaine chroniquée par la rédac de tmv.

LE CD
GODSPEED YOU ! BLACK EMPEROR
Depuis plus de vingt ans, ce groupe de Montréal trace sa route à coup de musique drone et de mouvements rock répétitifs. Depuis leur réapparition en 2012, Godspeed sort un nouvel album : Asunder, Sweet and Other Distress. Rodés pendant des années en live, ces quatre morceaux hypnotiques où les guitares électriques se mélangent aux sections cordes, offrent une ambiance de fin du monde dissonante, jouissive, rock. Pour les aficionados de gros son saturé et de mantras rock.
B.R.

LE CD
THE MAGIC WHIP
Douze ans que les rois de la brit-pop ne nous avaient pas régalé de leurs ballades anglaises. Contre toute attente, Damon Albarn et sa bande sortent The Magic Whip, un album bien ficelé, mélancolique à souhait avec quelques tubes (Lonesome street) qui rappellent leur période Great escape. Même si la joie de retrouver Blur efface les imperfections, The Magic Whip reste un album simple, efficace, bien calibré mais loin de l’inventivité de Think tank ou 13.
B.R.

LE DVD
COMMENT TUER SON BOSS 2
Deuxième épisode pour les apprentis criminels (et boulets) qui se lancent cette fois dans le kidnapping, après s’être faits avoir par un patron véreux. Une comédie US à l’humour gras et potache, dans laquelle excelle le trio Sudeikis- Bateman-Day, et où Jamie Foxx le truand et Jennifer Aniston la nympho sont hilarants. Seulement agrémentée d’une quarantaine de minutes de bonus, cette copie a au moins le mérite de faire beaucoup rire.
A.G.

LA BD
LE JARDIN DE MINUIT
Librement adapté du roman de l’écrivain anglais Philippe Pearce, ce conte initiatique pour enfants (mais pas que) trouve sous la plume d’Édith des résonances inattendues. Cette histoire ouvre en effet les portes de la nostalgie et de l’enfance à travers Tom Long. Ce jeune garçon découvre le jardin de ses grands-parents dont l’univers se renouvelle sans cesse. À la manière d’Un jour sans fin, ce récit est une pure merveille sublimée par un dessin hors norme.
Hervé Bourit

Ingrédients cosmétiques : santé en danger ?

Les PEG, les silicones et l’alcool sont dangereux pour la santé. Vrai ou faux ?

Depuis la controverse sur les parabens, l’industrie cosmétique a mauvaise presse. Le point sur les ingrédients cosmétiques qui font parler d’eux.

Les silicones sont toxiques.
FAUX. Certains sont occultants et empêchent la peau ou les cheveux de respirer et d’absorber les actifs mais rien de dangereux pour la santé, ils sont neutres. En gros, c’est comme si on vous posait un film cellophane sur le nez, ils peuvent donc favoriser l’apparition de boutons. Pour la planète, et l’eau en particulier, c’est beurk, parce que 1) ils ne se dégradent pas, 2) leur fabrication est polluante.

Les PEG, c’est dangereux.
FAUX. Mais leur fabrication est très polluante. On les trouve dans les émulsions, les gels douche… En grosses quantités, ils peuvent être irritants.

Un bon shampoing doit mousser
FAUX. Les shampoings qui moussent peu, contiennent des tensioactifs plus doux. Le Sodium lauryl sulfate et le Sodium laureth sulfate font beaucoup de mousse mais irritent la peau et les yeux. À fuir.

L’alcool est mauvais pour la santé (de ma peau).
VRAI & FAUX. Il peut assécher la peau mais les fabricants corrigent cet effet indésirable avec des agents hydratants : huiles, glycérine, cires. Il reste un excellent conservateur naturel. Les dermatologues préconisent de ne pas dépasser une proportion de 20 % d’alcool dans les lotions toniques.

La paraffine, c’est naturel.
VRAI. La paraffine liquide est un distillat du pétrole. Beaucoup de marques jouent sur les mots et mentionnent : huile minérale. La paraffine n’apporte aucun actif intéressant pour la peau. Mieux vaut utiliser des huiles végétales et du beurre de karité ou de cacao, qui protègent la peau de la déshydratation tout en lui apportant des vitamines.

 

Stelda

Tatiana Bä : ritournelle expérimentale

Les grands connaissent Tatiana Bä pour son groupe Jungle Bouk. Les petits l’écoutent au Bar Bidule le mercredi matin.

Tatiana Bä
Tatiana Bä

Tatiana Paris, c’est son vrai nom, est une artiste complète. Guitariste de base, multi-instrumentiste, chanteuse, formée au conservatoire du Mans, la jeune intermittente du spectacle enchaîne les collaborations artistiques. Dernier projet en date : le projet Jungle Bouk qui lui a permis, après la naissance de sa fille en 2013, de se lancer dans le jeune public. Son spectacle au côté de sa partenaire Marine Flèche, Waku Waku, a notamment remporté un franc succès l’an dernier au Festival Bric à Notes à Rouziers-de-Touraine. Depuis la rentrée, la jeune femme est aussi heureuse d’expérimenter ses créations sonores auprès des enfants du Bar Bidule.

« Pour moi, le Bar Bidule, c’est mon laboratoire », confie en souriant, la musicienne de 33 ans. « Je fais découvrir aux petits, les merveilles de mon instrumentarium, une palette magique avec entre autres, des grelots, des percussions et des baguettes du bout du monde. J’ai beaucoup voyagé quand j’étais plus jeune, notamment en Inde et en Afrique. Ma musique est imprégnée de ces sonorités exotiques. » Le but pour elle, lors de cette intervention, est d’inciter les bambins à s’approprier leurs corps et l’espace. « Je joue, je chante donc avec eux, je me déplace et je me sers des éléments du décor pour raconter des histoires. Je suis aussi une adepte de la loopstation : un objet qui me permet d’enregistrer plusieurs instruments et les voix d’enfants. Les petits en raffolent ! En général, mes concerts se terminent en grande boum. Un vrai bazar mais j’adore ça », conclut la jeune artiste.

Plus d’infos sur le bar bidule.

Soirée Aloha ! au Temps Machine : on y va ?

Le 13 mai, c’est grosse soirée au Temps Machine. La soirée Aloha ! sera dédiée à la scène régionale. Voilà 6 bonnes raisons d’y aller.

Sybernetyks
Sybernetyks jouera à la soirée.

1. Pour supporter la scène régionale
Oui, c’est un peu le principe de la soirée. « Qu’on vienne pour un groupe ou pour les quatre, ça reste de la découverte », confirme Pauline Planté, du Temps Machine. « On voulait montrer une esthétique différente. Il y a donc quatre groupes, totalement différents. » Un véritable coup de projecteur sur la scène musicale de la région qui regorge de talents.

2. Parce que le concept est chouette
Cette soirée, c’est un peu la cousine des TACKTs et c’est parti d’un brainstorming entre plusieurs structures du coin qui font bouger les choses et « accompagnent les groupes », comme le rappelle Pauline Planté. Soit un partenariat entre Tous en scène, Jazz à Tours, Asso Terres du son et la Fraca-Ma. Le Temps Machine, lui, fait l’accueil, la communication et offre les moindres recoins de sa salle (eh oui, il n’y aura pas que des concerts ! Lisez donc notre colonne « en bref »). « Tout l’espace sera occupé. C’est aussi une manière de découvrir le Temps Machine d’une autre manière. »

3. Car c’est le 13 mai
Et que le lendemain, c’est férié. Donc pas d’excuses, non mais oh.

4. Pour découvrir the « next big thing »
Une soirée idéale pour dégoter la future grosse machine scénique. Quatre groupes joueront toute la soirée. À l’affiche, Minou, un duo pop tout doux et plein de poésie, venu tout droit de Blois. Ainsi que les Tourangeaux Roller 79, pop rock mâtinée de new-wave, et Sybernetyks (notre photo) qui balance du gros rock mélodique, lorgnant vers Linkin Park et Nickelback. Enfin, Doclap, à cheval entre Tours et Nantes, un trio qui pioche dans le trip-hop bourré d’ambiances.

5. Parce que NON, ce ne sera pas élitiste
Cette critique vise parfois le Temps Machine. Mais là… impossible. Chacun des quatre groupes à été découvert et mis en valeur par les structures pré-citées et leurs dispositifs d’accompagnement. Par exemple, Roller 79 est estampillé « Coup d’coeur » de l’asso Terres du Son. Eh ouais, rien que ça.

6. Tmv vous fait gagner des places
Alors, elle est pas belle, la vie ?

>> QUOI D’AUTRE ? Non seulement, vous pouvez vous décrasser les oreilles avec quatre groupes bien sympas, mais il y aura aussi plein de choses pour illuminer votre soirée.

> Pour faire honneur à la scène locale (et pour trouver votre bonheur niveau musique), des tables de distro seront en place pour trouver des CDS des labels… (MLP, Another records, Guys Rock, Goat cheese…).
> Sans oublier une borne Electrophone pour écouter plein de groupes et artistes 100 % région Centre.
> Conseil : reluquez donc la tripotée de jolies photos « Artistes en scène », signées Carmen Morand (photo).
> Parce que la santé, c’est aussi important : possibilité de découvrir l’expo interactive d’Emmetrop, sur les risques auditifs.

Sport lol #19

Du triple backflip en motocross au livre qui secoue la Fifa, il n’y a qu’un pas.

TU L’AS DIT !
« On nous avait promis Julia Roberts, on a eu Mimie Mathy » Vincent Moscato, l’ancien rugbyman, tout en finesse pour commenter le combat de boxe entre Mayweather et Pacquiao. Comme beaucoup, celui qui officie désormais à la radio a été déçu de ce soi-disant « combat du siècle ».

ÇA C’EST FAIT !
Lors du match Welling United – Southport FC, un streaker (= les gens qui courent tout nus devant tout le stade) a débarqué, traversé le terrain pour aller prendre un selfie avec le gardien qui a accepté tout sourire. Bon, faut dire qu’il avait gardé son slip kangourou. Sympa, ce supporter.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=A4M8uaYBFlA[/youtube]

LE TOP
L’Australien Josh Sheehan, 29 ans, est entré dans l’histoire en réussissant le premier triple backflip (c’est-à-dire trois sauts périlleux arrière) en motocross de l’Histoire.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=WFLwxGB1qFI[/youtube]

LE FLOP
The Ugly Game, c’est le livre qui secoue les grandes instances du foot. Les deux journalistes anglais qui ont publié le brûlot y accusent le président de la Fifa d’avoir arrangé l’attribution du Mondial 2022 au Qatar… documents à l’appui. Oups..

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Prix littéraire tmv : les 4 finalistes

Voici les quatre finalistes du Prix littéraire tmv. Vous découvrirez le ou la vainqueur en juin.

Ça y’est, le prix du roman tmv 2015 entre dans la dernière ligne droite. Le but du jeu était de désigner le roman de l’été, le livre parfait à emmener dans sa valise quand vous vous dorerez la pilule au soleil. Vous avez été nombreux à participer à cette deuxième édition, organisée par tmv en partenariat avec La Boîte à livres, le Crédit Mutuel, le Cabinet Vaccaro et Fil bleu. Parmi les neuf romans proposés, vous avez désigné les quatre finalistes. Il s’agit de :


> Mon Amour, de Julie Bonnie (éditions Grasset)

L’auteure tourangelle offre un regard sur la fugacité des rencontres. Un homme et une femme s’écrivent, s’aiment, une passion amoureuse quasi fusionnelle, alors qu’un autre va entre en jeu…

> D’argile et de feu, d’Océane Madelaine (éditions des Busclats)
Un premier roman pour Océane Madelaine. Les trajectoires de deux Marie : l’une est en fuite et se cherche après une enfance traumatique ; l’autre est potière et se bat dans un monde d’hommes.

> Madame, de Jean-Marie Chevrier (éditions Albin Michel)
Intemporelle et singulière, l’oeuvre de Chevrier parle d’une certaine Madame de la Villonière, veuve aristocratique s’efforçant de donner une étrange éducation au fils de ses fermiers… qu’elle se permet même de rebaptiser.

> La Route de Beit Zera, d’Hubert Mingarelli (éditions Stock)
Court roman décrivant la solitude d’un homme, Stepan, accompagné uniquement de sa chienne. Chaque jour, il écrit à son fils Yankel, forcé de se cacher à l’autre bout du monde…

Le nom de la ou du gagnant(e) sera dévoilé le mercredi 10 juin.

Une minute sur le web #53

Cette semaine, on a repéré plein de choses sur Internet : des aubergines censurées, des zizis pour prévenir des nids-de-poule, un artiste super chouette et des bébés tigres trop mignons.

 (Photo Jinks Kunst)
(Photo Jinks Kunst)

Jinks Kunst a un prénom super dur à prononcer et c’est un artiste de rue génial qui détourne les panneaux de signalisation. Pour découvrir ce Franco-Suisse aux bonnes idées : instagram.com/jinkskunst et jinkskunst.com

LE TUMBLR
DÉZINGUE TON FILM
Tout nouveau, le tumblr On s’tape l’affiche. Le principe : vous voyez les affiches de film bardées de critiques de presse dithyrambiques tellement c’est cool ? Alors imaginez-les maintenant quand le film est une vraie daube. Ce site les rhabille avec de vraies critiques et avec la même typo que le titre.
>>Sur ostla.tumblr.com

BUZZ_TUMBLR

VIDÉO BUZZ
SI SI LA FAMILLE
C’est la vidéo trop meugnonne de la semaine. Au zoo de Tokyo, un touriste filme un bébé tigre blanc qui tombe dans un bassin d’eau et manque de se noyer. Les autres bébés tigres filent le secourir en le sortant de là. C’est choupinou et pour voir ça :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=MeDOD-7UOtw[/youtube]

INSTAGRAM
AUBERGINES CENSURÉES
Sur Instagram, les utilisateurs, qui peuvent maintenant utiliser des émoticones, ont découvert qu’une emoji avait été supprimée : l’aubergine ! Tout ça parce qu’elle est « systématiquement utilisée dans du contenu qui ne respecte pas notre charte », d’après le réseau. Bref, sous entendu, aubergine = zizi.

MAQUILLAGE
CENT POUR SANG
C’est la jeune maquilleuse qui buzz en ce moment. Abi Gordon- Cody tape dans le plutôt gore (doigts coupés, plaies béantes, clou dans le pied…) en réalisant des représentations d’accident domestique ultra-réalistes. Pour une fausse fourchette dans l’oeil, direction son Facebook.
BUZZ_MAQUILLAGE

CAMPAGNE
PAS DU LUXE
Yves Sans Logement au lieu d’Yves Saint-Laurent… Avec, comme visuel, un SDF et la phrase : « Ayons l’élégance d’aider ceux qui n’ont rien ». C’est un des exemples de la campagne de détournement lancée par l’association Aurore (aurore.asso.fr) qui soigne les personnes en situation de précarité et d’exclusion.

BUZZ_SDF

DANS LA RUE
EUH, WTF ?
Un habitant de Manchester voulait dénoncer le danger des nombreux nids de poule de la ville. Il a donc décidé de taguer un sexe masculin autour de chaque trou dans la route. Il a même créé une page Facebook (Wanksy – Road Artist) sur laquelle il poste des photos de ses « œuvres ». Ce qui a le don d’agacer les autorités. So british…

Horoscope wtf du 13 au 19 mai 2015

Une chèvre qui chante la Reine des neiges, c’est bien. L’horoscope wtf de tmv, c’est mieux.

HOROSCOPE

BÉLIER
Amour : Les râteaux, vous les collectionnez à la pelle.
Gloire : Ça ira mieux demain.
Beauté : Pourquoi, t’as un grain ?

TAUREAU
Amour : Surfez sur la vague.
Gloire : Ne perdez pas pied.
Beauté : Faites la peau aux pellicules.

GÉMEAUX
Amour : N’attendez plus !
Gloire : Sautez sur l’occasion.
Beauté : La piscine est ouverte.

CANCER
Amour : Le chat parti, les souris dansent.
Gloire : Tout vient à point à celui qui sait attendre.
Beauté : Comme on dit en Côte d’Ivoire : « Appareil photo fait pas magie. Quand tu es vilain, tu sors vilain ! »

LION
Amour : Qui va à la chasse perd sa place.
Gloire : Sortez les griffes.
Beauté : Domptez votre crinière.

VIERGE
Amour : On est bien mieux tout seul.
Gloire : On est jamais mieux servi que par soi-même.
Beauté : Le botox n’est qu’une façade.

BALANCE
Amour : Allez twerker plus loin.
Gloire : Vous êtes prêt du but.
Beauté : L’esthéticienne estelle en grève ?

SCORPION
Amour : Coup de foudre à l’horizon… 2025. D’ici là, les canons de beauté joueront en votre faveur, promis, juré !
Gloire : À vous les feux de la rampe.
Beauté : Achetez un indice 50.

SAGITTAIRE
Amour : Arrête de ramer, t’attaques la falaise !
Gloire : Avec un peu de chance, tu feras bientôt la Une de tmv. Clap, clap, clap !
Beauté : Désolée, mais là, même photoshop a ses limites.

CAPRICORNE
Amour : Rime avec toujours mais aussi avec gros lourd.
Gloire : Rendez-vous dans 10 ans place du marché aux puces.
Beauté : Changez votre photo de profil.

VERSEAU
Amour : T’as la banane.
Gloire : Mais chope pas trop le melon.
Beauté : Ton teint de pêche ne durera pas.

POISSON
Amour : Transformez l’essai.
Gloire : Sortez de la mêlée.
Beauté : En touche.

 

Bonus :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=rLotJ7a3GZM[/youtube]

Le Dagobert : le roi des vins

A quelques pas de l’agitation de la Place Plum’, le Dagobert fait resto… mais c’est aussi le coin idéal pour un apéro. Miam !

Le Dagobert
Le Dagobert, tenu par Aurélien Faugère, est à deux pas de l’agitation de la place Plum’. (Photos tmv)

En regardant les avis sur internet, on s’est dit que quelque chose clochait. Hein, quoi ?! Que des avis positifs, des clients heureux ? Tiens donc ! On a donc décidé de vérifier par nous-mêmes, en mettant notre culotte à l’envers pour aller au Dagobert (c’est nul, mais il fallait qu’on la place comme tout le monde, désolé). Direction la rue du Grand Marché, dans le vieux Tours, quelques mètres après la place Plum’, pour retrouver un peu de calme.

Premier bon point : la terrasse. Petite, certes, mais tout de même. C’est la fin d’après-midi, le soleil caresse encore quelques tables. De toute façon, si le froid se fait sentir, le client a droit à une couverture. Ni une ni deux, on s’installe. L’intérieur, lui, a des touches de bistrot rétro. Look à l’ancienne, agréable parfum vintage. Qui donne envie de se poser, comme ça, entre potes, à siroter un verre, à déguster un plat.
Le Dagobert marque un autre point avec son joli doublé accueil sympathique/équipe conviviale : on se sent rapidement chez soi. Ici, pas de chichis, on joue la carte de la bonne humeur… et du vin. Une des spécialités du Dagobert. L’accent est mis sur les vins de la région, mais il y a aussi un large choix, aussi bien au verre qu’en bouteille (certains pourront même se laisser tenter par un crû plus que prestigieux !).

Jamais ouvert le midi, le Dagobert a en revanche un net avantage : celui de débuter son service à 17 h. Idéal pour se régaler des planches apéro, afin de découvrir fromages du coin, noix de jambon fumé ou encore assortiments de Pata negra. Le soir, on favorisera davantage le côté tradi du resto : le Dagobert propose du pavé de saumon rôti crème cacahuète, de la côte de boeuf 1 kg et de la saucisse d’Auvergne par exemple. Et la carte change régulièrement. Impossible, donc, de se lasser.
A.G.

DANS L’ASSIETTE
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UN PLAT
Il était encore tôt (18 h même pas), donc on l’a joué apéro : un vrai régal que cette planche mixte, proposant charcuterie de Savoie et fromages de la région, avec pain et petite salade. C’est copieux (c’est une planche pour une personne, mais on l’a finie à deux !), mais les produits sont fins et choisis avec soin (la sélection fromagère est excellente). Le vin, un Haut Médoc 2001, est en parfait accord.

L’ADDITION
Une planche mixte reviendra à 18 €. Comptez entre 4 et 6 € si vous voulez accompagner d’un verre de vin. Si vous décidez de dîner, les prix à la carte oscillent de 12 à 20 €, mais il existe aussi un menu à 30 €.

PRATIQUE
Le Dagobert se situe au 31 rue du Grand Marché. Ouvert dès 17 h, tous les jours. Contact : 02 47 61 76 14 ou Dagobert sur Facebook. Réservations conseillées.

Tendance envie(s) d’enfance

Aujourd’hui, les adultes sont nombreux à trouver refuge dans leurs madeleines de Proust. Gâteau au Carambar, atelier poterie, nuit dans une cabane… Nostalgie quand tu nous tiens !

Selon l’agence de prospective Nelly Rodi, une convergence de tendances nommée « megatrend 2015 » trouve sa source dans la nostalgie de l’enfance. « Pour la génération Y (…), ce sont plutôt leurs plus jeunes années, celles des années 80 et 90, celles de la consommation de masse inconséquente et de la pop culture hyper positive, qui incarnent à leurs yeux une certaine forme de légèreté, très attirante. »
Plus qu’une régression, il s’agit avant tout d’un mode de vie qui pioche dans les souvenirs de jeunesse. Rien de niais là-dedans. Au contraire, la consommation devient une manière de se positionner socialement. tmv a investigué afin de vérifier si les courants annoncés par le laboratoire digital parisien sont déjà notables. Bingo !

#TREND 1 : LA COMFORT FOOD
Avec la crise, l’ancrage dans les traditions s’est amplifié. Chacun possède ses plats de prédilection mais la définition est universelle : des recettes qui réchauffent le cœur car elles remémorent des souvenirs, se rattachent à des émotions.

√ Où la déguster à Tours ?

Un cupcake de Yummii (Photo Facebook)
Un cupcake de Yummii (Photo Facebook)

Si vous suivez régulièrement notre rubrique resto et nos découvertes culinaires, vous avez sûrement entendu parler de Yummii. Cette reine des pâtisseries s’est spécialisée dans les cupcakes et parcourt les marchés de créateurs depuis des années. Elle fonctionne aussi à la commande (elle a une page sur Facebook). Sinon, vous avez le Carousel gourmand à Chambray-lès-Tours qui propose dans un même lieu : Mamie Bigoude (la crêperie qui vous fait revenir en enfance), la Bricole (le resto pour les fans de mécanos et de bricolage) et Pom d’Amour (surtout pour les enfants, mais vous prendre dans l’ambiance fête foraine ne fera pas de vous un monstre. Trois atmosphères aux relents de nostalgie : parfaitement régressif.
Dernier conseil : testez les gaufres du Café Marcel (place Plum’), en plus d’être délicieuses, elles n’ont d’autres prétentions que de vous faire voyager dans le passé à base de chocolat et de chantilly. Sinon, ils ont aussi de très bonnes limonades.

#TREND 2 : LE DO IT YOURSELF ET LA CÉRAMIQUE
Souvenez-vous de la fierté éprouvée en offrant un porte-clés Scoubidou ou un cendrier en pâte à sel fait maison pour la Fête des pères ! L’ère n’est plus au laisser-faire. Chacun veut reprendre la main. Le « do it yourself » séduit de plus en plus. Les savoir-faire de tradition redonnent de la valeur aux objets manufacturés. Ainsi les poteries… jusque-là reléguées aux étagères de nos grands-mères, font leur come-back. Revisitées par une nouvelle garde d’artistes, elles trustent les pages des magazines de décoration et trônent désormais fièrement dans les salons des hipsters.

√ Où les shopper à Tours ?
Fun lab On va d’abord rester sur la tendance « rétro-food » et la référence en ce moment se situe rue des Halles. La marque Scrap cooking propose toute une série d’ustensiles pour faire le gâteau de vos rêves (d’enfant), celui que vous aviez vu petit(e) dans les livres illustrés. À étage, avec du glaçage, des bonshommes en pain d’épice ou des formes incroyables, vous trouverez tout ce qu’il faut pour vous y mettre. Si vous étiez plus Lego® ou mécano, on vous conseille vraiment d’aller jeter un coup d’oeil au Fab lab de Tours (qui s’est installé chez les Compagnons dans le vieux Tours) : c’est le temple du Do it yourself. La différence avec votre enfance, c’est que maintenant vous avez le droit d’utiliser une imprimante 3D, une découpeuse laser ou de souder des fils pour vous faire un robot ou un drone (il faut quand même être un boss pour faire ça).
Si, en grandissant, vous êtes devenu un peu plus militant mais que vous n’avez pas abandonné votre amour du vélo (il vous manque votre vieux biclou avec une carte coincée dans les rayons pour faire du bruit) on vous conseille d’aller rencontre l’assoc’ Roulement à Bill. Avec son atelier d’auto-réparation, vous n’aurez plus besoin de votre maman, de votre papa ou d’un magasin pour réparer une roue.

#TREND 3 : CULTIVEZ VOTRE ENFANCE
Alors que notre époque se dirige vers le tout digital, le papier semble vivre un nouvel âge d’or. On retrouve le goût du temps pour soi, la lecture matérialisant ce besoin de lenteur. Les magazines de niche et les fanzines se multiplient, tout comme les livres, en apparence pour kids ou adolescents, ciblant les parents. Parallèlement, les cafés-librairies et les clubs de lecture sont en plein essor. Nous avons ainsi l’impression de replonger en enfance, lorsqu’on bullait des heures le nez dans Picsou Magazine ou Le Club des Cinq.
Et puis, rappelez-vous de cette VHS que vous regardiez tous les deux jours, à tel point que la bande magnétique lâchait au bout d’un moment dans votre magnétoscope (nous, c’était Robin des Bois de Walt Disney, la cassette ne s’en est jamais remise). Bref, la culture de votre enfance a ce goût vintage aujourd’hui que vous essayez de retrouver.

√ Et à Tours ?
On vous conseille d’aller faire un tour à l’Instant café pour revivre l’ambiance vidéo club que vous adoriez fréquenter jusqu’à ce qu’il ferme en 1999. Vous pourrez boire un bon café et louer un DVD. Si vous êtes plutôt bloqué dans votre période ado en révolte (même si oui, vous avez grandi avec toutes les grandes responsabilités qui vont avec), passez un peu de temps dans la Librairie Imaginaute. Le choix de bouquin de SF et de comics est impressionnant.
Pour les anciens adeptes de jeux de rôle, testez l’Escape game de Tours (rue Léon-Boyer) : vous êtes enfermé dans une pièce et devez résoudre des énigmes pour en sortir avant que l’heure s’écoule. À tous les coups, vous allez repenser à ces parties endiablées de Cluedo quand vous aviez 9 ans.

ALLER PLUS LOIN >>> Retrouvez l’interview d’Alexandre Liégard, il réalise des films avec des Playmobil.

La Piste Sherman
La Piste Sherman

Nostalgie : pour mieux vivre le quotidien

Alexandre Liégard, collectionneur de Playmobil à la ville, monteur vidéo chez France 3 Poitou-Charentes à la scène. De sa passion naît La Piste Sherman, bel hommage aux jouets de son enfance sélectionné dans plusieurs festivals

Alexandre Liégard
Alexandre Liégard

Qu’est-ce que La Piste Sherman ?
C’est un film de Playmobil, pour les adultes qui y ont joué et ont rêvé de les voir s’animer. L’histoire : une bande de hors-la-loi sudistes veut récupérer le trésor amassé par les Yankee durant les pillages de la Guerre de Sécession.

Comment est né le projet ?
À 18 ans, j’ai réalisé un premier western d’animation avec ma collection de Playmo. Après l’avoir montré au siège français de la marque, j’y ai décroché un stage d’observation rémunéré en jouets, la gamme Playmobil western dans son intégralité ! En 2010, en pleine crise de la quarantaine, j’ai mis en ligne ce film sur YouTube. Bilan : 200 000 vues et des critiques encourageantes. J’ai eu envie d’aller plus loin. Une dizaine d’amis, tous professionnels de l’audiovisuel, m’a dit banco ; nous avons créé l’association Les Films de Copains. Chacun a apporté ses compétences bénévolement.

Est-ce facile de mettre en scène les Playmobil ?
La technique utilisée s’appelle le stop motion ou animation image par image. On décompose le mouvement en prenant une photo à chaque période, comme pour Wallace et Gromit. Sauf que les Playmo sont réputés pour leur rigidité ! C’était un vrai défi. Mais, en tant que fan, je ne concevais pas les personnages autrement et voulais respecter le jouet à 100 %. Cela a dû prendre beaucoup de temps… Le film dure sept minutes et nous a demandé un an et demi de travail en parallèle de nos activités professionnelles respectives. Cet épisode pilote a nécessité 30 jours de tournage et 100 Playmobil, dont la moitié animée. Il faut savoir que, derrière un plan large de bataille, il y a environ 10 heures d’animation et 500 photos.

Tous les Playmobil du film vous appartiennent ?
Beaucoup des personnages du film viennent de la gamme offerte à la fin de mon stage d’observation. Certains, comme Sherman ou la gare, ont été customisés par des fans rencontrés sur des forums. Afin de me procurer ceux qui manquaient pour le tournage, j’ai vendu mes Playmo vintage des années 70. Mais surtout, pour financer le projet, j’ai revendu mon incroyable collection de figurines Star Wars.

Si je vous dis « envies d’enfance » ?
La nostalgie me permet de mieux vivre le quotidien. J’en ai besoin pour passer de bons moments. Je possède les intégrales des dessins animés de ma jeunesse en VHS, je peux écouter en boucle le générique de Il était une fois… L’homme. Je participe à des rassemblements Playmobil, achète et vends sur eBay ou Le Bon Coin. Ma collection est si importante qu’elle ne peut tenir dans une seule pièce !

 lesfilmsdecopains.com

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=k8GZz5WCUAk[/youtube]

Hyena : film coup de poing

Un film anglais violent sur un flic corrompu jusqu’à la moelle et une vision d’une ville de Londres cauchemardesque…

Hyena
Une ruelle sombre, quatre silhouettes de gorille se découpent dans la lumière des néons. Gros bras et envie d’en découdre, seule leur petite casquette quadrillée de noir et de blanc indique leur métier. Ils sont policiers. Le look de malfrat ne fait pas le moine. Beat techno en fond sonore, ils rentrent dans un club et fracassent des crânes, la fumée envahit le cadre. Le stroboscope aveugle ses occupants, le ton est donné. Hyena ne fait pas de concession.

Le film suit cette bande de loubards immoraux, de justiciers abîmés dans les bas-fonds de Londres. Fumette, rail de coke, verres de whisky, ces flics cassent de la tronche sans vergogne et se servent comme ils peuvent dans les trafics en tout genre. À leur tête, Michael Logan, cheveux gras peignés en arrière, le leader dépenaillé collectionne les magouilles. Les frontières entre truands et policiers n’existent plus dans cette fiction. La routine malsaine de la bande va finalement prendre un autre tournant avec l’arrivée de deux nouveaux chefs de gangs albanais qui repoussent les limites de la sauvagerie ambiante.
Spirale infernale, Hyena filme la violence pure, la bêtise immorale, le carpediem version mafia sanguinaire. L’histoire avance à coup de crosse, de flingues, sans aucune autre ligne que ce mal qui englue chaque personnage. Dire que Hyena est sombre serait un euphémisme. Le long-métrage de Gérard Johnson fait figure d’uppercut au cinéma d’action, un direct du droite en pleine face du film policier. Ni vraiment polar, ni tout à fait thriller, l’oeuvre du réalisateur britannique plonge dans la sueur, le sang et les immondices. Jeu d’acteur nerveux, sur le fil, Hyena n’a d’autre ambition que de faire ressentir la peur d’une descente aux enfers.

Le film est souligné par la musique magistrale de Matt Johnson, l’ancien leader du groupe The The. Synthé vintage, rythme entêtant, il joue avec la même agressivité que les images. Une bande originale terrifiante qui trouve son point d’orgue dans la scène finale, angoissante au possible (rassurez-vous, pas de spoiler !). Hyena est tout sauf un film d’écriture, son scénario un peu vide en atteste. C’est une oeuvre physique qui se vit comme une lutte cinématographique, qui s’éprouve jusqu’à l’écoeurement, stylise la cruauté, esthétise un monde où le plus fort est celui qui manie le mieux la machette.

>>Hyena de Gerard Johnson. Drame policier britannique. Durée : 1 h 52. Avec Peter Ferdinando, Stephen Graham, Neil Maskell, Richard Dormer, Elisa Lasowski, Myanna Buring, Tony Pitts.
NOTE : **

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=l-6ckHp5ZXw[/youtube]

NOTATION :
**** CULTEissime
*** TOPissime
** PASMALissime
* BOFissime
X NULissime

Cet été, tmv déménage de nouveau au Hellfest !

Comme en 2014, tmv retourne au Hellfest cette année. Histoire de secouer nos têtes et surtout vous ramener un paquet de souvenirs et de photos.

(Photo tmv)
Le Hellfest, en 2014. (Photo tmv)

Vous vous souvenez, l’an dernier, quand tmv avait posé ses valises (oui bon… sa tente et son pack de 6) au Hellfest, le meilleur festival metal et rock du monde ? Mais si, regardez ICI pour les concerts et ICI pour l’ambiance.

Le Hellfest, en 2014. (Photo tmv)
Hellfest, en 2014. Vous avez dit ambiance bon enfant ? (Photo tmv)

Eh bien, pour les 10 ans du festival (du 19 au 21 juin), on y retourne et on vous promet encore de vous rapporter souvenirs, photos, ambiance et gros concerts qui suintent.

Cette année, le festival a pulvérisé ses records : les pass 3 jours et 1 journée sont partis comme des petits pains (eh oui, un Hellfest de nouveau sold-out) et a fait venir une tripotée de grosses pointures qui vont se succéder pendant trois jours, à Clisson, près de Nantes.
Au menu ? On peut citer les inébranlables et biberonnés au whisky Motörhead ; les stars de l’ère neo-metal avec KoRn, Slipknot, Limp Bizkit ; les Scorpions qu’on stiiiill loooove ou encore des groupes cultes comme ZZ Top et Alice Cooper.
Pour le reste, c’est plus de 140 groupes. A tmv, on attend par exemple les prestations d’Orange Goblin (le chanteur est géant et leur stoner l’est tout autant) ; Red Fang (autant dire que ça va être un sacré bazar dans la fosse) ; Venom (parce que c’est excellent, kitsch et jouissif) ; Obituary (car ça va faire remuer nos cheveux)…
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=eBIa0o36pPo[/youtube]

Bref, ça va déménager dans tous les sens du terme. On vous promet de vous raconter tout en long et en large, et qu’il y en aura autant pour les connaisseurs que pour les amateurs qui ne savent pas grand chose de ce festival qui, chaque année, ramène des dizaines de milliers de personnes de toute la planète (l’an dernier, on avait même fait ami-ami avec un Chilien venu exprès !). Une manière comme une autre de rappeler à quel point le Hellfest dézingue les a priori qu’on peut avoir sur lui.

Et une manière aussi, pour le festival, de reprendre du poil de la bête après les derniers incidents : il y a quelques jours, l’équipe du Hellfest a découvert que le site avait été saccagé et vandalisé : sculptures incendiées, croix vendéennes peinturlurées sur les murs, « Vade retro satan » tagué sur les contenairs, canalisations d’eau sectionnées et arbustes arrachés… Et une phrase écrite : « J-47, premier avertissement »

Un exemple des dégradations de cette semaine : l'équipe du Hellfest a découvert la statue de son aigle (à gauche) calcinée (à droite).
Un exemple des dégradations de cette semaine : l’équipe du Hellfest a découvert la statue de son aigle (à gauche) calcinée (à droite).

Nous, on vous avertit aussi : le Hellfest va de nouveau être un sacré festival, bourré de bonne humeur, et sans aucun souci. Comme chaque année.
Allez, on vous en (re)parle bientôt !

>>>Cliquez sur la photo pour agrandir l’affiche :
Hellfest affiche

Cecile Ravel, XL Art, Mochélan & La Souterraine au Temps Machine

Didier Pilot, c’est un dingue de culture et chaque semaine il nous ramène le meilleur.

CHEVALREX
CHEVALREX

Cécile Ravel : Summerland à La Chapelle Sainte-Anne  
Drôle d’Eté sous la fixité inquiétante des “ veilleurs ”, l’humain en intrus dans la nature, l’évidence en sa peau claire  dans le vert des fougères d’être la cible et la proie, son audace à vouloir sous un masque d’animalité penser leurrer la nature sauvage et s’en faire une alliée. Accueillis par les “ bornes ”, mâles ou femelles, nous entrons dans cet au-delà de l’évolution, ce purgatoire de la raison sous la dictature des sensations. Jamais l’animal ne tend à devenir humain, ne  le désire, mais toujours en son observation s’impose son état de premier-­né à la vie, de propriétaire de la forêt, et de  l’état d’éternel locataire de l’homme en son sein. Reste la mutation au-delà de la mue, la possibilité d’une renaissance  sujette aux pires évolutions, bien au-delà de celles engendrées par l’atome. Il est inquiétant le pays dévoilé par Cécile Ravel, mais il est juste ; il dépasse les techniques de l’artiste pour interroger un vide, celui créé par cette impression de ne plus être de ce monde, de ne l’avoir jamais été, d’être apparu en générations spontanées à la surface de la Terre,  initiées par le “ dreamtime ” orgueilleux de nos animaux totems dans l’île de la doctoresse Ravel.

XL Art à l’ Espace Nobuyoshi
Ils sont venus, ils sont tous là, les adeptes des grands formats, les créateurs sans limite, les malins et les excessifs, les séducteurs et les rêveurs. La Mulonnière offre une collection de styles propre à réjouir toutes les familles et les goûts. De Philippe Lucchese à Fabrice Métais on se laisse à toucher le drame de la Méduse réactivé ; un cochon rose de  plastiques récupérés pousse au rire, à l’envie de toucher ; passer du père au fils en la peinture des Pagé reste un  parcours didactique dans la raison d’être artiste. Jean-Pierre Loizeau soumet son audace sentimentale au filtre rouge, diluée dans une pollution issue d’un choc circulatoire ; Claudine Dumaille dans la méditation d’un monde vidé de  l’humain habille un mur d’interrogations. Zano offre du mouvement de couleur sur l’écran noir de possibles nuits blanches, une partition à lire ou à écrire. L’oiseau de Juliette Gassie n’en finit plus d’étirer sa silhouette imposante, sa longue définition du style et de la grâce : cette artiste excelle dans les grands formats à l’instar des visages de Laurent Bouro, le peintre qui injecte de plus en plus de sang dans son minéral, transfuse la pierre pour toucher l’âme. Manchu  en live balance des rêves à nos faces, opte pour l’incarnation de mondes possibles mais difficilement imaginables où l’humain semble désuet face aux extensions de la technique… Au fond de la serre ma préférence : Lena Nikcevic pour  un paysage apaisé, un univers de méditation, un arrêt sur le temps, l’image, l’envie ; l’impression d’être arrivé au bout  du monde, au bout de la quête, au bout de la vie… Dans les jardins tant de sculptures sous la pluie battante…

Soirée La Souterraine au Temps Machine
Un ex-Holden à la guitare, une chanteuse au phrasé flottant… Midget ! ou la sensation d’une fragilité assumée tel un corps limité par divers traumatisme, une âme écorchée aux blessures à peine avouées, pour finir dans des ambiances à  la Velvet du premier album, la possible absence des substances sublimée par l’envie du Beau (le Beau Bizarre ?)…  Remi Parson pourrait se la jouer tant il dégage le pied à peine posé à la scène, mais ses historiettes d’une humanité universelle amènent à le suivre sans forcer, à tomber dans la légèreté et dans la joie, à danser avec lui sous les bombes,  à danser sans oublier la tombe. Les fins abruptes de ses chansons marquent d’une signature à l’arrache les vignettes néoeighties de ce concept faussement ludique… Seul en scène ChevalRex dépasse l’incarnation du chanteur pour s’évader dans celle de l’acteur ; ici la musique n’est qu’un prétexte à balancer du sens, du texte, de la vie, de l’audace ;  on pense bien sur au Dominique A des débuts, mais l’on pourrait dépasser le snobisme inhérent à la fonction de la chronique, à la classification qualitative, pour avancer d’autres références, de Mano solo à Higelin, de Charlelie à Iggy. Peu importe la forme nous parlons du sens et du fond ; à l’instar du belge Mochelan, on sent être en présence d’un artiste haut de gamme, d’un humain en mal d’expression et de communion, d’un type dont l’immense aura serait capable de s’imposer dans tous les styles de musiques, de la pop au jazz, de l’électro au métal, tant il reste unique et  incarne la clé de voûte de son concept.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=oJRh3qtx_EM[/youtube]

CD MOCHELAN ZOKU Image à la pluie  
Bon, j’ai mis du temps à chroniquer ce CD car mon fils Alix (membre de Padawin) est aux drums et dans certaines compositions de l’album de cet artiste belge à la fois chanteur et acteur, et de plus en plus important sur ces terres. Mais je n’arrête pas d’écouter ce disque, de plonger dans la force des textes, d’entrer en communion avec l’expression de l’artiste, à onduler tout seul dans mon salon à l’écoute de recettes imparables telle « Image à la Pluie », « La période  de la meringue », « J’veux bien »… Auréolé de divers prix, ce concept commence à envahir l’espace après avoir envahi nos têtes et nous savons déjà que nous sommes au début et non pas à la fin du truc ; nous sentons que Mochélan va devenir de plus en plus important, de plus en plus nécessaire, de plus en plus vital… Car il participe à son époque, il en est le chantre, la force, le procureur et l’avocat… et l’organisateur de la Grande Teuf. Ce disque m’alcoolise et  m’instruit, comme de lire un Bukowski un verre de bourbon à la main. Nous sommes dans des tranches de vie, dans de  la littérature balancée sur des notes, les chansons comme des mini­-nouvelles avec leurs dramaturgies et leurs chutes,  leur douce morale aussi au travers de leur révolte. La version physique de l’album bénéficie d’un packaging  particulièrement travaillé avec en bonus la captation live du spectacle « Nés Poumon Noir », le versant acteur de  l’artiste.

Mode : est-ce la fin de la maigreur ?

Mention photo retouchée obligatoire et IMC mini pour les mannequins : la loi veut mettre fin à la mode de la maigreur.

(crédit  Team Peter Stigter)
(crédit Team Peter Stigter)

Mannequin, Camille faisait un petit 38 : « Avec 54 kg pour 1 m 76, mon agent me disait “ Tu pourrais perdre 6 kg, tu aurais plus de contrats. ” Il ne voyait pas que j’étais déjà anémiée et que je perdais mes cheveux, j’étais du bétail. » Cette tyrannie de la maigreur répond à la demande des créateurs, persuadés que les vêtements tombent mieux sur un haricot vert : ils exigent des filles de plus en plus minces. Pour stopper l’engrenage, les députés ont tranché : les mannequins devront présenter un IMC correct (qui reste à définir) pour travailler. Carole Cauchye, directrice de l’agence tourangelle Coppélia Evènements, pense que cet amendement poussera les agences à faire plus attention à leurs mannequins : « Si une fille fait un malaise sur un shooting ou un défilé, ils seront hors la loi. »
Camille, elle, s’inquiète : « L’IMC imposé n’a pas encore été décidé : ce qu’on risque, c’est qu’il soit assez light pour satisfaire tout le monde… » Pour Carole Cauchye et Camille, une visite médicale complète, confirmant que la jeune fille est en bonne santé et mange sainement, aurait plus d’intérêt. Et la mention « photo retouchée » sur les pubs ? Bonne idée, confirme Camille. « On est intoxiqué par les images. Quand on voit une pub avec une nana qui fait du 40, on trouve ça moche, pourtant si on la croise dans la rue, on ne la trouvera pas laide, on la trouvera normale. On dirait que deux mondes se côtoient : un monde virtuel et la réalité. »

Mais pour l’appliquer, il faudra sans doute passer sur le corps des grands groupes de beauté. « Trop d’enjeux économiques, même les mannequins Plus Size sont retouchées, on leur gomme la peau d’orange. Les diktats de la société sont trop ancrés pour être modifiés dans un claquement de doigts législatif. » Reste aussi à savoir de quelle taille sera la fameuse mention. Stelda

Chroniques culture #60

Toute l’actu BD, CD, DVD et jeu vidéo, avec notamment le double album du steelband Pan’n’Co ou encore la galette Whiplash.

LE DVD
WHIPLASH
Primé à Sundance, ce film sur un jeune batteur de jazz à NewYork, poussé a l’extrême par son professeur, laisse dubitatif. D’abord par son environnement musical : depuis quand le jazz de Buddie Rich ou Charlie Parket et les concerts au Lincoln Center font rêver la jeunesse ? Entre portrait brutal et à côté de la plaque d’un musicien en devenir et méthodes pédagogiques d’un autre temps, Whiplash n’offre aucun propos tangible et oublie de parler du plus important : la musique.
B.R.

LE CD
TWINNING SOULS – PAN ‘N’ CO STEELBAND 

Quand Pan’n’co steelband (de Touraine) et le Valley Harps Steel Orchestra (de Trinidad et Tobago) collaborent, ils voient grand. La preuve, ils ont accouché d’un double album, rempli de musique afro-caribéenne et de steeldrum, ces tambours en acier. Twinning Souls est une dose de bonne humeur, passant de la lancinante promenade sous le soleil (Bourrachera et ses accents presque cubains), à la fiesta endiablée (l’ultra rythmé Le Poinçonneur de lilas).
> A découvrir ici pannco-steelband.com
A.G.

LA BD
UN CERTAIN CERVANTES
Christian Lax réinvente ce récit sombre et magnifique à la fois : l’histoire de Don Quichotte. Transposée dans le désert américain, l’histoire de Mike Cervantès, ancien Marine d’Afghanistan, qui après avoir lu le livre de l’écrivain espagnol, se prend au jeu de dénoncer tous les travers de la société américaine. Jamais Lax n’aura atteint un tel niveau d’émotion dans cette BD bouleversante et forte, qui en fait déjà l’un des plus gros coups de coeur de l’année.
Hervé Bourit

LE JEU VIDÉO
MORTAL KOMBAT X
Plus gore que jamais, la célèbre saga Mortal Kombat déboule pour la première fois sur PlayStation 4 et Xbox One. Vous aimez les combats musclés, les « finish moves » sanglants et les effets spéciaux ? Alors, n’hésitez pas. Déjà vendu à plus de 35 millions d’exemplaires depuis la sortie du premier opus au début des années 90, le hit de NetherRealm, porté par une excellente réalisation et un gameplay toujours aussi efficace, frappe fort.
> Pegi + 18 ans, PS4, Xbox One, 60 €. Aussi sur PC.
L.Soon

Parce qu’il n’y a pas d’âge pour la mode !

Portrait de Dalila Kozar, qui conçoit des collections chic et happy pour habiller les enfants avec Mademoiselle à Pau.

(Photo Mademoiselle à Pau)
(Photo Mademoiselle à Pau)

Quand on rencontre Dalila, elle a le sourire aux lèvres. Il faut dire que la jeune femme est heureuse. Son nom vient d’être retenu parmi les créateurs français qui pourraient habiller le futur bébé de Kate Middleton ! Une jolie récompense médiatique pour cette férue de mode depuis toute petite. Après des études à Esmod à Paris et des expériences auprès de créateurs, la jeune femme a dû se réorienter professionnellement. Une vingtaine d’années plus tard, la mutation de son mari à Pau lui a permis de renouer avec son premier amour.

En 2012, Dalila, alors en congé maternité, a pu créer Mademoiselle à Pau. « Au début, je présentais mes créations lors de soirées couture à la maison avec mes amies », se souvient la créatrice. Puis de fil en aiguille, la jeune entrepreneuse a trouvé sa place et les premiers clients ont afflué. Aujourd’hui, basée en Touraine, elle travaille avec un atelier parisien, compte de nombreuses clientes françaises et exporte à l’étranger. Les collections de la créatrice, fervente défenseur du made in France et des séries limitées, ont de quoi séduire. Son inspiration ? La mode enfantine d’après-guerre qu’elle revisite avec un zeste de modernité.
Les pièces maîtresses de ses collections : les nœuds ou encore les cols Claudine. Son tissu favori : le liberty, « parce que c’est un tissu noble », explique-t-elle. « J’aime le détail chic », rajoute la jeune maman qui n’hésite pas à organiser les shootings de ses collections dans les châteaux de la région. « Je n’en reviens toujours pas, c’est une fabuleuse aventure qui m’arrive », conclut Dalila.

Anne-Cécile Cadio

Plus d’infos sur mademoiselleapau.bigcartel.com

Sport lol #18

Toute l’actu sportive… mais décalée. Cette semaine, Ronaldo a pris cher par une playmate et Amaury Leveaux se lâche.

TU L’AS DIT !
« Personne ne pourra me faire croire que Sugar Ray Robinson et Mohamed Ali sont meilleurs que moi. » Le boxeur Floyd Mayweather fait de nouveau parler de lui. Ce samedi 2 mai, il affrontera Manny Pacquaio pour un des combats les plus attendus de l’Histoire. Tellement attendu qu’une place devant le ring coûte 118 000 $. Tranquilou.

ÇA C’EST FAIT !
Quand le nageur Amaury Leveaux sort un bouquin de souvenirs sur l’envers du décor de la natation, ça s’appelle Sexe, drogue et natation (rien que ça). Extrait ? « Certains d’entre nous ne crachent pas sur un petit rail de temps en temps. Pour d’autres, ce n’est plus un rail, c’est carrément une autoroute. »

LE TOP
200 000 €, c’est le don qu’a fait un anonyme à la petite commune de Frelinghien (Nord) pour financer la future salle des sports. Sans ce coup de pouce, c’était presque peine perdue, en raison de la baisse des dotations.

LE FLOP
Visiblement, Cristiano Ronaldo ne plaît pas à la sublime Daisy Olie, la playmate belge de 23 ans (on est sympas, on vous file son Instagram). Elle a déclaré : « Des joueurs comme lui ne m’attirent pas du tout. C’est le genre d’homme qui a plus de sacoches Vuitton® dans son armoire que sa femme. » Pan.

Une minute sur le web #52

On a encore écumé les bas fonds du Net pour vous. Entre un tatouage pourri, Véronique Canson, ou encore la couleur des Minion et votre nom en chewing-gum…

BUZZ_JONKENN
John Kenn a une passion : dessiner des monstres sur des post-it. On les trouve super classe.
>>Plus sur donkenn.tumblr.com

MINION
COULEUR DÉPOSÉE
La célèbre marque Pantone vient d’annoncer qu’elle a créé un jaune minion en hommage aux adorables personnages du film Moi, moche et méchant. « Le jaune Minion de Pantone est une couleur qui crée de la clarté, la couleur de l’espoir, de la joie et de l’optimisme », a déclaré Leatrice Eiseman, directrice de la marque.

BUZZ_MINION

BREAKING NEWS
DRAGON BALL Z
C’est la folie chez les fans du Club Dorothée : un nouveau film Dragon ball Z va sortir d’ici peu aux États-Unis (sortie inconnue en France). On apprend deux infos primordiales : Freezer ressuscite et Sangoku se transforme en Super Saiyan God Super Saiyan. Et il aura les cheveux bleus. Heureux ?

LE JEU
DÉFOULOIR
Crash them all, c’est un jeu qui fait du bien quand vous en avez marre de la vie. Vous êtes un employé qui vient juste de se faire virer. Ni une ni deux, vous décidez de crasher le maximum de voitures avec un max de destruction.
Tapez crash them all sur jeuxinternet.com

TATTOO
FAIL GAGNANT
C’est une histoire rigolote : un internaute poste sur Reddit une photo de son tatouage du Pokémon Salamèche (Charmander en Anglais) loupé (il était ivre…). La photo devient virale. Des internautes créent des peluches, des jeux vidéos, des t-shirts… La magie d’internet.
BUZZ_TATOUAGE

INUTILE
CHEWING-GUM
Parfois, on tombe sur ce genre d’initiative pourrie et on se dit que certains n’ont vraiment que ça à faire. Le principe : vous écrivez ce que vous voulez et les lettres apparaissent en chewing-gum mâché. Non, ce site ne sert à rien. Strictement à rien… et pourtant.
>>Essayez sur yournameingum.com

BUZZ_CHEWINGUM

LOL
JEUX DE MOTS
On ne vous a jamais parlé de la Compagnie très lol ? Cette joyeuse bande d’adeptes de Paint font des ravages sur tumblr à coup de jeux de mots pitoyables et de montages complètement dingues. Génie.
>>Lire plus de lol sur lacompagnietreslol.tumblr.com

BUZZ_MOTS