Chroniques culture : Sexify sur Netflix, la découverte musicale Orpheum Black, et le plein de BD et de lecture

Cette semaine, on vous propose de découvrir les Orléanais d’Orpheum Black, un petit tour coquin sur Netflix avec la série Sexify et une grosse dose de lecture entre le plein de BD et une dystopie gastronomique !

SUR NETFLIX

SEXIFY

On la surnomme la cousine polonaise de Sex Education : Sexify est une série fun et légère, gentiment transgressive (imaginez l’accueil dans son pays d’origine ultraconservateur…), abordant le sexe sans tabou. Une jeune femme, Natalia, accompagnée de ses amies étudiantes, doit réaliser une appli sexuelle pour mieux comprendre l’orgasme féminin.

Dopée par un excellent casting, pertinente et bienveillante, Sexify est une réussite sympathique. Et a le mérite d’explorer le plaisir et la sexualité des jeunes femmes adultes, sans que cela soit forcément lié à la gente masculine. À bon entendeur…
Aurélien Germain


MUSIQUE

ORPHEUM BLACK

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Orpheum Black attache beaucoup d’importance à ses clips, en témoigne celui du single Unsaid Forever ! Esthétique léchée, couleurs et tons réfléchis, tout est bien pensé dans cette vidéo de 6 minutes qui offre une belle carte de visite au groupe.

Ces jeunes Orléanais proposent un rock mélodique, une musique cinématique (jetez une oreille sur « Together & alone ») où les voix mixtes se mêlent, où les ambiances peuvent parfois se faire plus planantes (le break de « Strangest dream ») ; de quoi plaire aux amoureux d’Anathema, influence que l’on a retrouvée ici. Après avoir gagné le Coup de Boost de Tous en scène et en attente de la sortie de l’album en septembre, il va falloir garder un œil sur Orpheum Black.
A.G.
> facebook.com/OrpheumBlack

 


LES LIVRES

GROSSOPHOBIA

« Jusqu’à quel point laisseriez-vous le gouvernement prendre soin de votre santé ? » Qu’elle est délicieuse, cette dystopie gastronomique, signée Chloé Chateau ! Dans Grossophobia (autoédition/ Bad Book Club), l’autrice et journaliste tourangelle nous sert un monde dans lequel le Président de la République a décidé de faire voter une loi assignant à résidence les personnes en surpoids. Lucrèce, une écrivaine, s’en réjouit… mais un peu trop vite ! Roman original, atypique, mené par une jolie plume, Grossophobia est aussi drôle que grinçant. Et se dévore comme il se doit. Miam !
A.G.

RIEN À PERDRE

Et voilà le premier roman traduit en français de Roberto Montana, auteur uruguayen exilé à Buenos Aires ! Dans Rien à perdre (éditions Métailié), l’auteur nous plonge avec délice dans un Big Lebowski à la sauce sud-américaine. Soit l’histoire de trois anciens copains de lycée qui se retrouvent des années plus tard et qui se lancent dans un road trip d’anthologie, pour une ode à l’amitié et à la vie, truculente et bardée de dialogues désopilants. Une sacrée révélation.
Hervé Bourit


LES BD DE LA SEMAINE

On commence avec une bonne nouvelle : le retour de la célèbre collection au format si particulier, « Patte de mouche » (éditions L’Association) qui nous livre 8 nouveautés, dont rien de moins que quatre inédits de Lewis Trondheim, trimballant Richard, un de ses personnages fétiches de la série Lapinot, dans d’invraisemblables et hilarantes situations.

Très drôle aussi, le « Petits Mythos » (Bamboo) du Tourangeau Philippe Larbier, avec Daniel Cazenove au scénario, qui revisite la mythologie nordique. Côté musique, Laxton, Illidge et Tahu se sont mis à trois pour nous livrer « Minneapolis » (Humanoïdes Associés), un hymne à la musique funk et dans le très bien vu « Sold out » (Soleil), Phil Castaza nous embarque dans une histoire touchante de papys rockers.

Une note un peu plus grave pour finir, avec le magnifique « Lucha » (La Boîte à Bulles), de Justine Brabant et Annick Kamgang, chronique d’une révolution sans armes au Congo. Une histoire oubliée vu d’ici, mais qui mérite bien ce témoignage indispensable.
H.B.

 

François Pérona, le sourire et l’accueil du CCCOD

#VisMaVille Jean-François Pérona est chargé d’accueil au centre de création contemporaine Olivier Debré de Tours. Rencontre avec cette figure du lieu.

Les habitués du musée d’art contemporain connaissent forcément Jean-François Pérona. Au CCC rue Marcel-Tribut puis désormais au CCCOD en plein coeur de ville, il en est un des visages historiques. Depuis 2005, il est au service du public, ce qui en fait le plus ancien de l’équipe.

Au milieu des sept autres jeunes personnes qui s’occupent des visiteurs, il apporte son expérience et son savoir-faire. Car avant tout, Jean-François Pérona a le don de recevoir et de vous mettre à l’aise comme si vous entriez dans sa propre maison. Avec tact, il vous ouvre la porte de son univers professionnel, celui de l’art contemporain.

Un univers auquel il n’était toutefois pas destiné, lui qui n’a pas fait d’études d’art ou d’histoire. Ce Normand d’origine, débarqué à Tours dans les années 80 pour ses études, a travaillé dans le commerce, un temps caissier chez Mammouth. Déjà, le contact avec le public l’attire, « j’étais moins doué pour vendre », concède-t-il. Seule incartade avec le milieu des artistes avant son entrée au musée : sa participation à l’organisation niveau régie d’une grande expo en 2000 avec Jeff Koons entre autres.

Car s’il est amateur d’art sans être spécialiste, « c’est un hasard si j’y travaille aujourd’hui après avoir répondu à une annonce du CCC. Je devais rester un an, j’ai manifesté l’envie de rester et j’y suis encore », explique Jean-François Pérona. Rue Marcel-Tribut, il n’était pas rare de le voir quitter l’entrée pour faire visiter les expositions.

Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Avec la nouvelle dimension du centre d’art, il reste attaché au public et à la billetterie, mais il n’est pas pour autant bloqué derrière le comptoir. Car il ne tient pas en place, Jean-François. Quand il n’y a pas trop de monde, il apprécie de se promener au milieu des expositions ou de dispenser quelques informations aux visiteurs, « même si je ne suis pas capable de faire le travail des médiateurs et conférenciers ».

Bavard lorsqu’il tient sa place au musée, il sait toutefois s’adapter au public. « Je reconnais les personnes qu’il ne faut pas aller embêter ou bien les jeunes pressés qui n’aiment pas trop les longs discours », tempère-t-il. « Mon travail, c’est orienter, recevoir, être attentif aux caractères de chacun et à ce qui se passe. Le public ici est bienveillant et détendu. Notre idée est d’accueillir simplement. »

D’un public d’habitués rue Marcel-Tribut, il est passé à un panel plus large, jeunes et touristes inclus. Ce qui n’est pas pour lui déplaire. « L’esprit d’accueil demeure l’âme du CCCOD. » En dehors de son temps au musée, Jean-François Pérona aime voir des comédies au cinéma, quelques spectacles de danse.

Mais son côté casanier prend vite le dessus. « En fait timide dans la vie privée », il n’aime rien tant que cultiver son petit bout de potager et se plonger sur les chaînes youtube des agriculteurs stars. Ce qui lui rappelle le rapport à la terre de ses aïeux dans l’Orne.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

On a testé le bar à salades Green is better

Composer sa salade soi-même : c’est le principe de Green is better, établissement franchisé implanté dans le centre de Tours qui veut aussi jouer sur une démarche écoresponsable.

Des salades sur mesure et recettes signature, des bols chauds maison, des smoothies minute, des açaï bowls, des desserts à l’ancienne. » Voilà la promesse affichée par Green is better, concept de restauration de bar à salades et franchise qui a déjà essaimé un peu partout en France (Paris, Marseille, Vannes, Nice ou encore Clermont-Ferrand notamment).

À Tours, l’établissement s’est installé il y a quelques mois et de bons échos nous étaient déjà parvenus aux oreilles. Direction la rue du Commerce, donc, pour une petite pause déjeuner saine et healthy !

Des salades à composer soi-même

À l’intérieur, beaucoup d’espace, pas de fioritures dans cette salle lumineuse. On tombe nez à nez avec un large comptoir d’ingrédients et le sourire de notre charmante hôte qui nous explique le concept. On commence donc d’abord par choisir son plat : salade iceberg, mâche, riz, pâtes ou encore lentilles corail sont au programme. À cela s’ajoute la garniture. On hésite, on hésite (les produits sont variés et nombreux !), mais on tente l’assemblage pois chiche, avocat, jambon de parme et poivrons en lamelle. Ne reste que l’assaisonnement (pour nous, ce sera évidemment sauce moutarde miel !). Bref, un vrai bar à salades comme on aime.

C’est frais en bouche, appétissant. Et même si on tique quelque peu sur, par exemple, la présence un peu précoce en mai d’ingrédients comme la tomate, le concept nous a bien plu. D’autant que la plupart des produits sont locaux, que les salades sont servies dans des bols kraft ronds et que l’on vous demande avant si vous avez besoin de couverts ou non. Preuve en est que la franchise ne néglige pas sa philosophie éthique et écolo.

Reste désormais à refaire un petit tour pour y tester les mousses au chocolat faites maison qui nous faisaient de l’œil et surtout tester d’autres compositions de salades. Histoire de manger équilibré ; c’est qu’on a un summer body à préparer, non mais !
A.G.


> C’est où ?
Green is better se trouve en plein centre, au 24, rue du Commerce à Tours. L’établissement est ouvert à partir de 11 h, tous les jours.
> L’addition
Pour notre salade à composer soi-même, nous avons déboursé 9,40 €. Comptez également 4,50 € pour une soupe ou des wraps, et 3,40 € pour les desserts. Il existe des formules à 12,90 € (salade, ingrédients, boisson, dessert) et 11,40 € (salade, ingrédients, boisson ou dessert).
> Contact
Tél. : 07 55 95 05 82 ou 02 47 61 20 81 ou par mail
tourscentre@greenisbetter.fr
Sur internet, directement sur greenisbetter.fr et @Greenisbetter Tours sur Facebook

Horoscope WTF du 26 mai au 1er juin 2021

Chaque semaine, c’est l’heure de l’horoscope, le vrai de vrai, là où tout ce qui est dit est vrai. Normal : l’astrologue de tmv ne se trompe jamais. Ou presque.

Bélier

Amour

Booon, si vraiiiment vous êtes désespéré(e), vous pouvez sortir avec un(e) Gémeaux ou un(e) Scorpion.

Gloire

Bélier, ça rime avec « procrastiner ». COMME DE PAR HASARD.

Beauté

Être et avoir été. Pas facile, mais vous gardez la foi. (la vache, c’est profond ce qu’on dit pour vous tailler en fait).

Taureau

Amour

Ciel dégagé pour les 2e décans. Pour tout le reste, ça pue sévère !

Gloire

Vous êtes souple, mais il va falloir penser à arrêter de vous regarder le nombril.

Beauté

Vous êtes sexy comme un kiwi. Mais en moins poilu(e).

Gémeaux

Amour

Être en couple avec un(e) Gémeaux, c’est comme le saucisson. On sait qu’au fond, c’est pas très sain, mais on y retourne toujours la bave aux lèvres.

Gloire

Votre prochain achat, une ceinture de chasteté, étonnera fortement vos proches. Soyez sincère avec eux.

Beauté

Vous êtes plutôt agile pour un petit marcassin !

Cancer

Amour

Qu’est-ce qui déçoit le plus souvent entre l’amour et la pizza ? Bon bah voilà, déduisez-en ce que vous voulez.

Gloire

Comme on dit, il reste des trous dans la raquette. Vous en faites partie

Beauté

N’oubliez jamais cette citation de Jean-Claude Van Damme qui pourra vous servir cette semaine : « Une noisette, j’la casse entre mes fesses, tu vois. »

Lion

Amour

3, 2, 1… Friendzoooooone !

Gloire

N’oubliez jamais que… les produits laitiers sont vos amis pour la vie. (j’espère que vous l’avez en tête maintenant)

Beauté

Votre carrure de beignet à la pomme vous incite à retrouver le chemin de la salle de sport.

Vierge

Amour

Vous ferez un rêve érotique avec Cyril Hanouna. Ce qui va remettre en question toute votre vie amoureuse et intime.

Gloire

Murmurer à l’oreille des chevaux ne fait pas de vous le prochain Robert Redford, mais quelqu’un qui a visiblement un peu trop fumé la moquette.

Beauté

Vous sentez aussi bon qu’un bon bœuf bourguignon.

Balance

Amour

Moulé(e) dans votre maillot de bain, vous trouverez l’amour lors d’un cours d’aquaponey cet été.

Gloire

Quand vous parlez, on dirait Christophe Maé qui chante. Et c’est excessivement énervant

Beauté

Une queue vous poussera en bas du dos suite à votre injection d’AstraZeneca. Mais tout est ok, rassurez-vous.

Scorpion

Amour

Arf… Y a pas grand-chose à s’mettre sous la dent, n’est-ce pas ?

Gloire

Sage conseil pour les Scorpions : Si vous avez envie de jeter l’éponge, ne le faites pas et gardez-la avec vous, parce que c’est dégueulasse, une éponge.

Beauté

Vous avez de grosses joues. Mais ce qui est bien pratique pour planquer la bouffe que vous volez à droite à gauche.

Sagittaire

Amour

L’être aimé vous aurait bien offert des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas, mais bon… c’est une vrai brêle en romantisme. (ouaip, des fois on est subtil)

Gloire

« Ôtez-vous les doigts du séant, si vous voulez avancer dans la vie rapidement », comme le disait… euh un type chauve.

Beauté

Raaaaah, mais c’est criminel d’être aussi canon ! Vous êtes parfait(e) !

Capricorne

Amour

Retournement de situation. Vous allez finalement coucher avec Jean Lassalle cette semaine.

Gloire

Vous faites des strikes avec les gens chauves. C’est vraiment pas cool.

Beauté

Votre physique de gastéropode ne plaît pas franchement à l’être aimé.

Verseau

Amour

Avec vous, c’est comme avec un sèche-mains. Ça ne dure pas longtemps, mais qu’est-ce que ça fait du bien.

Gloire

La constellation du David Guetta vous invite à écouter de la musique en levant les bras comme un(e) abruti(e).

Beauté

Investissez dans le marché du slip à fourrure. C’est porteur (et ça vous irait très bien au passage)

Poissons

Amour

Tel le ver, vous êtes solitaire.

Gloire

L’étoile du Balavoine vous rappelle que vous n’avez pas choisi de vivre ici, entre la soumission, la peur ou l’abandon.

Beauté

Vous vous mettrez à sniffer de la harissa pour compenser votre forme physique de mollusque.

« Notre corps a perdu l’habitude, il oublie un peu trop vite nos séances de sport »

Les salles de sport et les gymnases nous rouvrent leurs portes le 9 juin, yeah ! Mais avant de nous lancer à corps perdu dans la reprise du sport, pour le plaisir de retrouver les copains sur le terrain de hand ou de suer à grosses gouttes en salle de fitness, nous sommes allés demander conseil à Caroline Demey, coach sportive au Studio Sport, rue Giraudeau à Tours. Pour éviter l’entorse, on suit ses conseils…

Pour ceux qui n’ont pas fait de sport ces derniers mois, que faut-il travailler en premier pour une reprise en toute sécurité ?

La sangle abdominale et le dos, car c’est ce qui ressort beaucoup au quotidien dans nos coachings privés. La perte de tonus musculaire peut entraîner des douleurs dorsales, il faut donc regainer tout cela pour l’éviter.

À quel rythme peut-on reprendre une activité physique ?

Il ne faut pas reprendre au même rythme qu’avant la fermeture des salles, surtout si vous n’avez rien fait depuis octobre. Votre corps a perdu l’habitude, il est un peu ingrat, il oublie un peu trop vite nos séances de sport ! Il faut donc repartir en douceur pour ne pas traumatiser le corps, et éviter les blessures. Vous pouvez par exemple prévoir deux ou trois séances par semaine comme vous le faisiez avant, mais en étant raisonnable sur la durée : si vous passiez 3 h dans une salle de fitness, commencez avec 1 h par exemple.

Est-il trop tard pour travailler notre summer body ?

Je ne vais pas vous mentir, au risque de vous faire passer une mauvaise journée : si vous voulez sculpter votre corps, perdre 15 kg et montrer vos tablettes de chocolat cet été, on oublie ! À moins que vous ne soyez prêts à un régime alimentaire et des entraînements hyper stricts ? Mais après cette période pleine de restrictions qu’on a vécue, est-ce que ça vaut la peine ? Mieux vaut reprendre tranquillement votre activité physique pour être en bonne santé, et ne pas vous blesser avant les vacances ou la rentrée de septembre.

On vise donc le « body de rentrée » ?

Disons que vous pouvez utiliser ce mois de juin et l’été pour prendre le temps de vous réadapter à l’activité physique, la réintroduire dans votre planning de vie privée, car on a perdu l’habitude ! Cela vous laisse le temps de relancer la machine, et ça évitera la cohue dans les salles de sport qui vous accueilleront sans doute sur réservation, toujours dans le respect des distanciations et des normes sanitaires.

Avant la reprise, le monde du sport dans les starting blocks

Dans les clubs sportifs de l’agglo, bénévoles et salariés retiennent leur souffle en bâtissant de nouveaux plannings d’entraînement. En juin, leur vie va pouvoir reprendre (presque) comme avant.

Pour certains, le rythme des activités ne s’était pas vraiment ralenti. Les cavaliers et cavalières avaient par exemple le combo parfait : plein air + sport individuel. De quoi être autorisés à pratiquer l’équitation dans le respect des conditions sanitaires et des couvre-feu.

Hormis les quelques semaines de confinement, durant lesquelles seuls les propriétaires de chevaux pouvaient venir promener leurs animaux, les presque 200 licenciés des Nouvelles Écuries des Carneaux de Ballan-Miré ont donc poursuivi leurs activités comme si de rien n’était, ou presque : pas de compétition en vue. Sur place, Hélène Lumet ne s’en inquiète pas, puisque « les licenciés se sont entraînés durant toute cette période pour préparer la reprise. Aucun souci de motivation, au contraire, tout le monde n’attendait que cela ! ».

 

Mais sport en extérieur ne rime pas toujours avec activité « normale ». La preuve ? Les rameurs de l’Aviron Tours Métropole rongent leur frein (ou leurs rames) depuis plusieurs mois déjà. Si vous vous baladez au bord du Cher, vous nous direz : « Je les ai vus naviguer ! ». Certes, mais en solo ! Or Jules Bellard, rameur et chargé de développement du club, rappelle que « l’aviron est un sport collectif, et c’est tout l’intérêt de notre pratique ! ».

Les quelque 170 adhérents du club ne sont donc pas tout à fait rassasiés. « Nous n’avons pas énormément de bateaux individuels, donc on a mis en place un système de réservation. Pour les entraînements physiques, nous avons sorti les barres ou les poids à l’extérieur. Au final, le rythme des entraînements a peu baissé pour notre quarantaine de compétiteurs qui vient encore 7 ou 8 fois par semaine. Mais la motivation a été parfois dure à trouver ».

Motivés ?

Même constat au SAS football avec ses 22 équipes (mineurs et adultes) : « Je crois que nous avons perdu en cours d’année presque la moitié de nos adhérents, démotivés par ces changements », regrette Jean-Claude Martins, président du club saint-avertinois. Les équipes loisirs ou certains seniors qui venaient surtout pour les matchs sont au vestiaire depuis octobre… Enfin non ! Pas de vestiaire autorisé ! On ne les voit donc plus au club.

Il faut dire que l’entraînement « covid » ne motive pas les forcenés de la compèt’ : « Avec les règles sanitaires, on est sur de l’individuel. On travaille par atelier, conduite de ballon, frappe au but, passes à distance… Mais pas de phases de jeu ni d’opposition, il nous manque l’aspect sport collectif ! ». Pour garder le lien avec les sportifs, les clubs ont donc rivalisé d’ingéniosité.

Pour l’aviron, c’était visio de renforcement musculaire, et rendez-vous pour du roller, du vélo ou de la course à pied, histoire de garder la forme, l’esprit d’équipe et la motivation en attendant le retour du collectif et des compétitions. Au Joué Volleyball, même politique : trouver des plans B pour maintenir le lien et l’envie. Zumba, course d’orientation, tchoukball (on vous laisse chercher ce que c’est), et bien sûr du beach-volley au lac des Bretonnières, en nombre de participants limités. Avec ses équipes-phares en pré-nationale féminine et en départementale masculine, et le futur collectif créé avec les clubs de Saint-Cyr et Saint-Avertin, la reprise se doit d’être efficace pour le JVB !

Mais elle ne le sera sans doute pas tout de suite : « Il faudra mettre les bouchées doubles à la fin août, pour récupérer notre niveau physique pour les compétitions d’octobre, explique Morgane Mercier, joueuse et présidente du club. Même si on peut reprendre en salle, c’est sans contact et avec un nombre de participants limité. Donc un ballon par personne, beaucoup d’exercices techniques en attendant le 30 juin et un retour à une pratique plus libre. Cet été, on proposera donc à nos adhérents des créneaux d’entraînement en intérieur, pour qu’ils puissent enfin jouer ! »

 

Comme le JVB, d’autres clubs bousculent leurs habitudes estivales pour retrouver leurs adhérents et les fidéliser. Au SAS Football, l’annulation du traditionnel tournoi de l’Ascension a fait mal au coeur des aficionados. Pour compenser, plusieurs matchs amicaux sont programmés en juin. « Avec le retour des entraînements les soirs de semaine et ces matchs, on espère voir revenir nos joueurs vers leur sport favori ! ».

Retrouver la condition physique, mais surtout retisser le lien social et humain du sport, créer de nouveaux rendez-vous et miser sur une reprise 100 % normale à la rentrée 2021 : vos clubs sont dans les starting-blocks pour ce mois de juin de tous les possibles !

Textes : Maud Martinez
Photos : Freepik & archives NR

TMV du 26 mai au 1er juin 2021

https://tmv.tmvtours.fr/wp-content/uploads/2021/05/tmv_384-web.pdf

Déconfinement oblige, il va falloir penser de nouveau à la reprise du… sport ! Tout le monde est dans les starting blocks. La preuve dans notre dossier spécial qui s’intéresse au monde sportif, pro ou amateur, et à la reprise en douceur avec une coach sportive. Côté resto, on a testé Green is better, mais on parle aussi d’un horoscope déjanté, de nos chroniques culture, ainsi qu’une virée au CCCOD au côté de M.Pérona, pour finir par les actus tourangelles et dans le monde.

Image

Un homme en uniforme, cerné par une eau grise et menaçante, qui tient à bout de bras un bébé livide et trempé. C’est l’image qui dit tout. Dans notre imaginaire, elle en appelle d’autres, des images. Celle de la maman, bien sûr, qui soulève son enfant nouveau-né, et le voit comme un prolongement d’elle-même.

Des images ancestrales, comme celle de Moïse que sa mère miséreuse abandonne au ruisseau, dans un berceau de fortune, pour lui offrir, peut-être, une vie meilleure. Ou des images populaires, comme celle du Roi Lion présentant au peuple du désert, Simba nouveau-né. Parce qu’un bébé, c’est ce qui restera de nous. C’est l’espoir et c’est le futur.

On n’écoute plus beaucoup Barbara et on a bien tort. Elle l’a chanté mieux que quiconque : « Un enfant qui meurt, qu’il soit de n’importe où, est un enfant qui meurt ». Et un sauveteur en mer, le regard hagard, qui tient au-dessus de l’eau, un nourrisson perdu, c’est un bien triste présage pour notre temps.

Matthieu Pays

Vieux Tours : la consommation d’alcool sur la voie publique (hors terrasse) interdite

Alors que les bars viennent de rouvrir, la Préfète Marie Lajus a décidé d’interdire la consommation d’alcool sur la voie publique dans le vieux Tours (hors terrasse) et la vente d’alcool au verre dans tout le département.

Les images d’une place Plum’ et de la rue du Commerce noires de monde, sans gestes barrières, mercredi, n’ont visiblement pas beaucoup plu à la Préfète Marie Lajus… Jeudi en fin d’après-midi, un point presse a été organisé pour évoquer de nouvelles mesures « compte tenu des débordements observés à l’occasion des réouvertures ».

La bamboche, c’est donc terminé ! La Préfète a décidé d’interdire la consommation d’alcool dans le vieux Tours durant un mois, à compter du 20 mai. Cette décision ne s’applique évidemment pas aux terrasses, où l’on pourra continuer à siroter son verre. Mais oubliez la petite bière, debout, dans les allées autour de Plumereau.

Vente d’alcool au verre interdite en Indre-et-Loire

Par ailleurs, la vente d’alcool au verre est également interdite pour un mois dans l’ensemble du département. Deux arrêtés ont donc été pris. Les contrôles dans les établissements seront renforcés.  « Un emballement de l’épidémie à la faveur d’un déconfinement trop rapide ferait en effet courir au pays le risque d’un nouveau confinement », a indiqué la Préfète.

Le périmètre concerné par l’arrêté interdisant la consommation d’alcool hors terrasse est délimité par les rues suivants : rues du Poirier, Briconnet, du Commerce, des Orfèvres, du Change, de Châteauneuf, la Place du Grand Marché et la rue du Docteur Bretonneau.

Le périmètre englobe certaines rues du Vieux Tours (plan NR)

Chroniques culture : Love Kills, le coin BD et l’album de Dark Wooden Cell

Pour cette nouvelle fournée de culture, on écoute les Tourangeaux de Dark Wooden Cell, en lisant sa dose de BD et de chouettes romans. Suivez le guide !

LE COIN BD

LOVE KILLS

Quand Danilo Beyruth, l’un des auteurs brésiliens les plus prestigieux du moment, s’empare du mythe du vampire, cela donne Love Kills (éd. Soleil), petite pépite de 248 pages ultra-rythmée et dopée par un scénario sans temps mort et agressif, et un récit transcendé par un graphisme très travaillé et contrasté. Musclé, sépulcral, prenant, énergique : Love Kills renouvelle les histoires de vampires avec brio et se dévore d’une traite.
A.G.

LA SELECTION

On commence notre sélection par le « Wanted Lucky Luke » (éditions Dargaud) de Matthieu Bonhomme : un pur chef d’oeuvre, doté d’un dessin inventif et un scénario malin, bourré de clins d’oeil irrésistibles. Autre délice, le « Mademoiselle Baudelaire » (Dupuis) d’Yslaire, qui déroule l’histoire de Jeanne Duval, la maîtresse de l’écrivain, avec une maîtrise graphique bluffante.

Ce souffle épique, on le retrouve dans « Suites Algériennes » (Casterman), où Jacques Ferrandez reprend l’Histoire de son pays fétiche, dans cette série qui se déroule de 1962 à 2019. Histoire encore, avec « Fukushima » (Glénat), une chronique sans fin de cet accident nucléaire que Bertrand Galic et Roger Vidal narrent par le menu et dont tout n’a pas encore été révélé.

On terminera avec une note toujours (pré)historique, mais plus légère, avec « Rhaal-han » (Tabou) : Howard Mc Cock y livre un pastiche pimenté (pour public averti) mais très drôle du cher Rahan de notre enfance…
H.B.

LE LIVRE

MALDONNES

On connaît bien Serge Quadruppani, auteur de polars irrévérencieux et affûtés. Et le retrouver ici avec Maldonnes (éditions Métailié), en pleine autofiction à la fin du XXe siècle, est un pur bonheur. Bien sûr, on pourra lire ce récit comme une belle histoire d’une génération un peu déboussolée, mais il suffira de mettre derrière les actes quelques beaux morceaux d’Histoire et on se retrouve avec un ouvrage jubilatoire et fantasque. À mettre entre toutes les mains !
H.B.

LE CD

DARK WOODEN CELL – UNDYING STORIES OF A FALLEN WORLD

Les Tourangeaux de Dark Wooden Cell reviennent avec Undying stories of a fallen world. Au menu, un folk, mâtiné d’influences blues, où le duo Mike Gory/Bruno Marmiroli ne s’interdit pas les teintes mélancoliques et sombres (« All my friends are skeletons », scande-t-on sur le très beau « The Skeletons »). C’est à la fois doux, apaisant et ténébreux ; parfaitement en place, notamment avec un joli travail sur les voix (écoutez donc « The kings of light » !). À écouter les yeux fermés, en se laissant transporter…
A.G.

Prix du roman tmv : les livres en compétition

Pour cette nouvelle édition du Prix du Roman, tmv a choisi de ne sélectionner que quatre premiers romans d’auteurs et autrices qui, à n’en pas douter, risquent de faire du bruit d’ici peu. Rendez-vous en juin pour la délibération !

Danse avec la foudre

Jérémy Bracone, éditions L’Iconoclaste, 276 p.

Il était une fois une bande de joyeux ouvriers, artistes de la débrouille. L’un d’eux, Figuette, est marié à une jeune femme aussi irrésistible que fantasque, Moïra. Mais, comme dans tous les contes cruels, la foudre frappe : Moïra se fait la belle et Figuette se retrouve seul avec leur petite Zoé. L’usine menace de fermer, les grandes vacances approchent, l’argent manque…

Alors Figuette tente l’impossible pour enchanter les jours gris. Et reconquérir sa muse. Jérémy Bracone raconte aussi le Nord ouvrier, les usines, le souvenir de la mine et des anciens « rouges », la solidarité, les cœurs gros comme ça. La souffrance et la misère sont-elles plus douces en poésie ? Ce roman écrit au présent, pétri de détails et d’humanité, nous incite à penser que oui.

Le Doorman

Madeleine Assas, éditions Actes sud, 384 p.

C’est un homme vêtu d’un costume noir à boutons dorés. Un étranger devenu le portier d’un immeuble de Park Avenue puis, avec le temps, le complice discret de plusieurs dizaines de résidents qui comme lui sont un jour venus d’ailleurs.

À New York depuis 1965, ce personnage poétique et solitaire est aussi un contemplatif qui arpente à travers ce livre et au fil de quatre décennies l’incomparable mégapole. Humble, la plupart du temps invisible, il est fidèle en amitié, prudent en amour et parfois mélancolique alors que la ville change autour de lui et que l’urbanisme érode les communautés de fraternité. Le Doorman ouvre des portes monumentales sur le monde extérieur, observe, écoute, avec empathie et intégrité ceux qui les franchissent. Jusqu’au jour où il part pour une autre ville.

Grand Platinum

Anthony van den Bossche, éditions Seuil, 160 p.

Louise a fondé une petite agence de communication. Elle est jeune et démarre une brillante carrière, malgré les aléas du métier, liés en particulier à son fantasque et principal client, un célèbre designer, Stan. Elle doit aussi jongler avec les fantasmes déconcertants de son amant, Vincent. Mais elle a autre chose en tête : des carpes. De splendides carpes japonaises, des Koï. Celles que son père, récemment décédé, avait réunies au cours de sa vie, en une improbable collection dispersée dans plusieurs plans d’eau de Paris.

Avec son frère, elle doit ainsi assumer un étrange et précieux héritage. Un roman plein de fantaisie, de personnages attachants, qui présente les choses de la vie sous un jour inédit.

Toni tout court

Shane Haddad, éditions POL, 160 p.

C’est l’histoire de Toni. Elle se lève un matin, s’habille, déjeune, ferme la porte et s’en va pour la journée. La journée de son anniversaire et d’un match de foot. Le match de son équipe, la sienne, celle qu’elle aime. Ce soir, c’est match et toute la journée est une attente. Toute la journée est une projection de son entrée dans le stade, son entrée dans la tribune où déjà les supporters chantent son arrivée.

C’est dans cette tribune remplie d’hommes qu’elle trouvera sinon une place, du moins un espace où vivre pour un temps. Parce que la tribune est à la fois un espace qui n’imagine pas une présence féminine et à la fois un espace hétérogène, multiple, indéfinissable. C’est pour cela que Toni est un personnage qui ne veut pas se définir.


> Le jury, également composé de trois lecteurs de tmv, se réunira en juin. Un grand merci à nos partenaires : Crédit Mutuel, La Boîte à livres, Oceania – L’Univers et Fil Bleu !

 

On a testé les « poke bowl » de PokeMoon, à deux pas de la gare

Un nouvel établissement a ouvert à quelques mètres de la gare de Tours. Vous pensez bien qu’on a fait goûter à notre estomac le fameux plat traditionnel hawaïen de chez PokeMoon.

Poke poke. Qui est là ? Un nouveau restaurant spécialisé dans les « poke bowl » qui font fureur en France en ce moment et la « hawaïan street food » ! Installé malgré lui en pleine crise sanitaire, PokeMoon a pris ses quartiers rue Charles-Gille à quelques mètres de la gare de Tours. Ici, on peut donc essayer ces fameux poke, un plat traditionnel hawaïen sain et nourrissant. Un bol bien garni, coloré, source de nutriments, avec le côté healthy qui va bien.

Lorsque nous avons testé cette enseigne, Covid oblige, c’est l’option à emporter / livraison que nous avons privilégiée à ce moment-là. C’est donc parti pour glisser notre nez chez PokeMoon. Aux cuisines, trois jeunes femmes s’affairent : ça découpe, ça cuisine et la bonne humeur est là.

Pour notre commande à emporter, on a voulu composer notre bowl nous-mêmes plutôt qu’un bowl signature. L’équipe est là pour nous guider, il faut choisir une base, une protéine, cinq légumes ou fruits, une sauce et un topping (une petite garniture). Pour nous, ce sera du riz complet, sur lequel s’ajoutent une sauce soja sucrée, de l’avocat, des radis, du saumon, des oignons frits et des algues wakamé.

Ce qui est sûr, c’est que la portion est généreuse ! Copieux, ce bowl (on a pourtant pris la taille normale, pas le XL) nous a tenu le ventre toute la journée. La sauce avococo à base de lait de coco est un peu trop consistante, mais elle rajoute un plus à l’ensemble. Le plat est équilibré, exotique, sympathique. Bon, avouons qu’esthétiquement parlant, notre bowl était un peu chamboulé en arrivant au bureau, mais on ne marche visiblement pas droit !

Déjà implantée à Bordeaux et Talence, l’enseigne PokeMoon se retrouve donc désormais aussi dans les rues tourangelles. Une adresse à retenir pour celles et ceux qui souhaiteraient un repas sain et généreux en furetant dans le quartier de la gare.


L’addition

Notre poke bowl à composer soi-même revient à 9,90 €. Mais il est possible de prendre des bowls signatures, comme par exemple le Green Island avec poulet mariné, fèves edamame, algues wakamé, mélange de sésames et avocat. Comptez entre 10 et 12 € en général.
Il existe aussi des formules avec boisson et petit dessert, de 13 à 16 € environ. Salade wakamon à 4 € et possibilité de petits bowls sucrés à 3 €.

C’est où ?

PokeMoon se trouve au 24 rue Charles-Gilles, à Tours. @PokeMoon street food sur Insta et Facebook

Horoscope WTF du 19 au 25 mai 2021

Ô joie ! Les terrasses rouvrent et l’astrologue de tmv se déconfine (comme de par hasard). Voici le retour de l’horoscope WTF de tmv !

Bélier

Amour

Rien à faire, vous êtes aussi coincé(e) qu’un bateau Evergreen dans le canal de Suez.

Gloire

Victor Hugo disait « le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre »…

Beauté

… Mais Victor Hugo portait des slips blancs. Et je ne fais pas du tout confiance aux types qui portent un slip blanc.

Taureau

Amour

En amour, la fuite est votre meilleure amie.

Gloire

Patrick Bruel est Taureau. Voilà, c’est tout. J’ai pensé que vous aimeriez apprendre cette information vitale.

Beauté

C’est marrant, vous êtes Taureau et vous avez le regard bovin. Comme quoi…

Gémeaux

Amour

Explosez les points noirs de l’être aimé. ÇA, c’est l’amour véritable, bon sang !

Gloire

Vous pestez comme un caniche en rut. Cela agace votre entourage.

Beauté

Attention à la sagination. (« kesskeçaveutdiiir », coucouuu, Google est votre ami)

Cancer

Amour

Vous procurez autant de plaisir et de bonheur qu’un roulage de pelle à un arc-en-ciel.

Gloire

Il faut remercier la crise du Covid : pour la première fois, vous ne martyrisez pas un pauvre petit stagiaire de 3e qui ne vous a rien fait.

Beauté

Si ça ne bouge pas, mange le !

Lion

Amour

Quelques conflits à l’horizon pour les natifs en couple. Saturne pourrait en effet fausser vos relations avec votre conjoint, voire vous conduire à lui faire de petits mensonges…

Gloire

… Bon, on déconne. On a piqué ce vrai horoscope sur un site. En fait, c’est chiant l’astrologie, hein ?

Beauté

Votre idée de bronzer nu(e) sur la place Jean-Jaurès ne vous attirera que des ennuis. (voilà, c’est mieux à notre sauce)

Vierge

Amour

C’est la vie ! (ouais on s’est pas foulé. Mais on n’aime pas beaucoup les Vierges en ce moment, vous savez)

Gloire

Oh, vous entendez ce bruit ? C’est le son de votre ego qui vient de se briser.

Beauté

Hommes, femmes, peu importe : cette semaine, c’est début de calvitie pour tout l’monde chez les Vierges !

Balance

Amour

Un Kinder Surprise vous attend dans 9 mois… Hum hum.

Gloire

Pas de rêves, pas d’espoir. Typique des Balances.

Beauté

Vous auriez pu vivre aussi longtemps que le Prince Philip. Pas d’bol, la fin du monde est prévue pour 2025.

Scorpion

Amour

Sous la couette, vous pensez jouer une partition de thrash metal, mais c’est surtout du Michel Sardou.

Gloire

Vous aimez rester dans l’ombre…

Beauté

… et c’est tant mieux, vu les fringues que vous portez…

Sagittaire

Amour

L’amour c’est comme à Noël. On vous promet un cadeau génial et vous vous retrouvez avec un livre sur la reproduction des lamas alpaga.

Gloire

Einstein a dit « Nous aurons le destin que nous aurons mérité ». Ce qui fout pas franchement la confiance vu la situation qu’on traverse.

Beauté

Vous desserrerez un cran de ceinture. Vos fesses vous diront bravo.

Capricorne

Amour

Une étude prouve que la frustration sexuelle nous donne l’impression de lire 3 fois la même chose.

Gloire

Une étude prouve que la frustration sexuelle nous donne l’impression de lire 3 fois la même chose.

Beauté

Une étude prouve que la frustration sexuelle nous donne l’impression de lire 3 fois la même chose.

Verseau

Amour

Le printemps vous pousse à butiner à droite à gauche de nouveau. Coquinous !

Gloire

Un combat de rue vous opposera à Elie Semoun d’ici peu. Mais vous perdrez.

Beauté

Parfois, dans votre regard, c’est le néant.

Poissons

Amour

Vous tomberez follement amoureux/se de cette personne unijambiste qui fera le premier pas.

Gloire

Vos rêves d’un avenir radieux s’évaporent tel un pet fuyant.

Beauté

Les panards d’un Hobbit, mais vous gardez le sourire.

Sophie Jouhet, bénévole chez Emmaüs 100 pour 1, accompagne les familles demandeuses d’asile

#VisMaVille Sophie Jouhet est bénévole chez Emmaüs 100 pour 1. Elle accompagne les familles demandeuses d’asile, privées de toit et de droits.

Le rendez-vous est fixé chez Christine et Stéphane, jeune couple installé dans un immeuble du quartier des Fontaines, à Tours. Avec leurs deux enfants, ils sont logés depuis quelques mois par Emmaüs 100 pour 1. Ils ont fui l’Arménie avec un fils handicapé. N’ayant pas de titre de séjour, ils ne peuvent pas travailler (Christine est coiffeuse, Stéphane menuisier) et donc ne disposent pas de ressources.

C’est là qu’Emmaüs 100 pour 1 intervient. Tout comme à quatorze autres familles tourangelles, l’association fournit un logement (meubles inclus), une aide humaine et financière, « le temps de se retourner et d’obtenir cette fameuse carte de séjour qui leur permettra d’être autonomes », explique Sophie Jouhet, bénévole chez Emmaüs 100 pour 1.

En contrepartie, la famille donne au moins deux ou trois jours par semaine à Emmaüs ou une autre association caritative pour « une action solidaire qui donne droit au statut de compagnon ».

Un lien essentiel

Ce jour-là, Stéphane travaille à la communauté d’Esvres et Sophie Jouhet rend visite à Christine et son petit Adam, dans les bras, âgé de quelques mois. Depuis mars 2020, elle s’installe régulièrement dans le canapé de la petite famille pour suivre leurs démarches administratives mais aussi dispenser quelques cours de français à Christine. Un lien essentiel pour ces réfugiés dépourvus de ressources et de droits.

Une mission que prend à cœur Sophie Jouhet. Co-animatrice de la commission accompagnement des familles, elle a adhéré par conviction à l’association depuis 2014 avec son mari. Depuis qu’elle est à la retraite, elle y est pleinement engagée, toujours avec son mari. Ancienne orthophoniste, elle a ensuite été professeure dans un CFA, enseignant le français aux jeunes les plus en difficulté.

Le lien vers l’associatif s’est fait naturellement. « Les dernières années, il y avait beaucoup de mineurs réfugiés qui faisaient leur apprentissage. Dès le début, j’ai trouvé dans l’association une vision qui me correspondait. Une vision très simple, de solidarité, d’économie solidaire, et à la fois concrète, implantée localement. Mettre en place les choses pour que ces familles trouvent de la sécurité dans un appartement. On les met à l’abri et on les accompagne jusqu’à ce qu’elles n’aient plus besoin de nous. Cela me touche car je suis moi-même mère et grand-mère. »

Pour Sophie Jouhet, il s’agit d’un engagement « important, cela m’apporte beaucoup de par les échanges avec les autres bénévoles et les familles. J’y trouve aussi une action politique, une manière de prendre ma place dans la cité. C’est l’engagement de notre retraite ».

Textes et photos : Aurélie Dunouau

C’est reparti ! Nos petits plaisirs et bonnes idées pour ce déconfinement

De nombreuses choses vont changer à partir de ce mercredi 19 mai. Tmv est de retour et vous offre une grosse dose de bons petits plans pour fêter ça.

3, 19, 9 et 31 : presque une saveur de numéros du Loto pour tous ces Tourangeaux qui souffrent du couvre-feu et du confinement. Si la prudence est de mise, tant la situation de nos hôpitaux est critique, les esprits et les corps semblent avoir besoin de ce déconfinement progressif.

Un pied après l’autre, mais avec tout de même une grande envie d’y aller à pieds joints, de plonger dans le grand bain des activités estivales. Le masque sur le nez, en maintenant nos distances, on retrouve donc avec enthousiasme les mille et un plaisirs qui jusqu’ici nous semblaient aller de soi, mais qui ont été mis entre parenthèses plusieurs mois.

Saluer son barman préféré, manger un bon petit plat au restaurant, aller au ciné, partir en week-end, se poser à la guinguette… Savourez avec nous cette liste des petites joies simples d’une vie quotidienne en Touraine au rythme des réouvertures. Un retour à l’(a)normal, qui n’est donc pas une répétition, mais une réinvention !


> RETROUVEZ NOTRE DOSSIER DE TOUS LES BONS PETITS PLANS POUR CE DECONFINEMENT EN CLIQUANT ICI ! 

 

TMV du 19 au 25 mai 2021

https://tmv.tmvtours.fr/wp-content/uploads/2021/05/TMV_383-web.pdf

TMV LE RETOUR ! Déconfinement oblige, on se déconfine aussi. Et on vous offre un chouette dossier pour ce retour à la vie quasi-normale ou presque qui nous attend, avec plein de bonne humeur et de bonnes idées. Retrouvez également notre rubrique Vis Ma Ville avec une bénévole d’Emmaüs 100 pour 1, notre horoscope WTF, un challenge « Un mois sans voiture » ou encore nos chroniques culture et le test du restaurant PokeMoon.

Le défi « Un mois sans voiture » est lancé !

Jusqu’au 4 juin, une vingtaine de Tourangeaux participeront à l’opération « Un mois sans voiture », lancée par Keolis, en charge de la gestion du réseau Fil Bleu.

Les faits

Le challenge a débuté le 11 mai et doit se terminer le 4 juin prochain : « Un mois sans voiture » doit, comme son nom l’indique, pousser des Tourangeaux à se passer de leur automobile personnelle. L’opération – dont tmv et La Nouvelle République sont partenaires – a été lancée par Keolis (en charge de la gestion du réseau de transports Fil Bleu) et Tours Métropole Val de Loire.

Cent-quarante candidatures ont été reçues et vingt-quatre personnes ont ensuite été sélectionnées, qu’elles soient étudiant(e)s, cadres, employés, en couple ou en famille. La moyenne d’âge est de 35 ans.

Les enjeux

Un mot d’ordre pour cette opération ? Montrer qu’il est possible de limiter l’autosolisme, un terme né d’un néologisme (auto/solo) et désignant le fait de prendre sa voiture tout seul pour effectuer ses trajets, même les plus courts qui soient. Une pratique qui a eu tendance à se répandre en raison de la crise sanitaire.

Le challenge « Un mois sans voiture » veut également mettre en valeur les moyens alternatifs pour se déplacer, comme le bus, le tramway, ou encore le vélo et les cars régionaux. Un « panel de services » sera aussi mis en place, comme le rappelle Keolis : « prêt d’un Velociti, don de casques, antivoles, abonnements SNCF/Rémi, crédit de location Citiz (autopartage) » et même un abonnement à la bibliothèque pour « se procurer de bonnes lectures lors des trajets en transport en commun » !

Le contexte

Force est de constater que ce genre d’opération a le vent en poupe. Les alternatives à la voiture se sont depuis développées, la pratique du vélo a explosé et on fête même ce mois-ci la première édition de « Mai à vélo ».

Ailleurs également, on tente le défi de reléguer sa voiture au garage. Récemment, quatre acteurs de la mobilité (RATP, Uber, BlaBlaCar, Mobilize) se sont associés pour dévoiler le projet Mobilité360, reposant sur une opération semblable à celle de Tours. Mille conducteurs d’Île-de-France sont ainsi appelés à renoncer à leur véhicule et limiter l’autosolisme. Mais pour eux, durant… un an !

La première gorgée de bière

C’est vrai qu’elle va avoir un goût particulier cette journée. La première gorgée de bière, la première fourchette, le premier café en terrasse de ce mercredi 19 mai, ils vont se parer d’une saveur spéciale.

Évidemment, ce n’est pas la Libération de Paris et ce que l’on va faire ce jour-là est assez secondaire au regard de tout un tas d’autres choses et notamment de la lutte des médecins qui se poursuit dans tous les hôpitaux de France. Et pourtant… Pourtant, il y a bien quelque chose de réel derrière cet engouement pour cette toute petite et toute timide réouverture. Quelque chose que nous aurions tort de bouder.

Pour la première fois depuis des mois et des mois, ce premier verre en terrasse, cette assiette partagée, pourrait bien être le premier pas vers un vrai retour à la vie. Nous ne serons pas des héros en nous installant en terrasse, ni encore tirés d’affaire. Mais, au moins, nous pourrons le faire en nous disant que nous pourrons revenir demain et les jours suivants sans doute. Et ça, après tout ce que nous avons vécu, qu’on le veuille ou non, ça n’a pas prix…

Matthieu Pays

Dans deux mois, c’est le retour du festival Terres du Son avec « Midi Minuit »

Ce ne sera pas un Terres du Son classique : le festival propose une édition « Midi Minuit » avec moins d’artistes pour s’adapter au contexte, mais une sacrée programmation tout de même !

« On vous donne rendez-vous les 9, 10, 11 et 13-14 juillet 2021 au Domaine de Candé à Monts pour un projet inédit ! » L’équipe du festival Terres du Son s’est réjouie, il y a quelques jours, en annonçant à ses festivaliers qu’elle allait s’adapter cet été pour proposer une version un peu remaniée de TDS, contexte sanitaire oblige.

Dans deux mois, donc, place à « Midi Minuit » : soit « 5 jours de concerts, de rencontres et d’animations responsables et solidaires », indique Terres du Son. Le site et les espaces seront évidemment totalement repensés et des changements comparé aux années précédentes sont à prévoir (lire ci-dessous).

IAM, Sébastien Tellier, Suzane… La prog’ !

Et côté programmation, alors ? A ce jour, Terres du Son a annoncé :

> Vendredi 9 juillet : Sébastien Tellier, Pomme, Jupiter et Okwess.
> Samedi 10 juillet : IAM, Hervé et Flavia Coelho.
> Dimanche 11 juillet : Grand Corps Malade, Feu ! Chatterton et Silly Boy Blue.
> Mardi 13 juillet : Suzane, Ben Mazué et Terrenoire.
> Mercredi 14 juillet : Selah Sue, Gaël Faye et Victor Solf.

Une sélection d’artistes régionaux viendra compléter cette programmation. Des annonces doivent être faites d’ici peu.

Quel protocole sanitaire et quelle organisation ?

Difficile, bien sûr, de se projeter (on a vu par le passé à quel point tout pouvait changer rapidement…), mais l’équipe se veut rassurante quant au bon déroulé du festival.

On peut déjà indiquer que les artistes et les groupes se produiront « sur deux scènes côte à côte, face à un public assis sur des gradins et des chaises au sol », est-il noté sur la FAQ du festival. Le placement sera libre, mais TDS précise que « si le protocole nous le permet, il est évident que l’événement pourrait se dérouler en version debout » (la dernière mise à jour date du 4 mai).

Un service restauration/bar est censé se tenir sur le site. Un protocole sanitaire « exigeant » sera mis en place et le port du masque sera obligatoire. Quant au camping et sa bonne humeur… il faudra tirer un trait dessus.