Dans l’atelier de Marine Vanpoulle, la passion des fleurs locales

#VisMaVille Marine Vanpoulle est fleuriste-designeuse. Elle crée son univers propre à partir de fleurs fraîches et locales, installée dans son atelier de Will you Marine me.

Les branches des feuillages atteignent presque le plafond dans l’atelier de Will You Marine me. « Chic et brut » : le décor est planté, selon les mots de Marine Vanpoulle, jeune cheffe d’entreprise et propriétaire des lieux. Son magasin de fleurs, installé rue Berthelot à Tours, détonne par son concept innovant et la fraîcheur de son équipe, quatre jeunes femmes de moins de 30 ans.

Ici, vous n’aurez pas l’embarras du choix mais vous ressortirez avec un bouquet inspiré par la production du moment. Les fleurs sont locales, elles proviennent principalement du producteur blésois Clément fleurs et, en complément, du grossiste Rose d’or. « Les fleurs sont fraîches et de qualité. Les tulipes sont coupées la veille de l’arrivage, sont en terre, et peuvent durer jusqu’à trois semaines. »

Les bouquets chez Will You Marine, c’est un style, avec du feuillage et des fleurs non pas sélectionnées par le client mais par les fleuristes qui proposent « des bouquets à la volée, en fonction de ce qu’on a, de notre inspiration et humeur aussi. »

Chaque semaine, un bouquet surprise est confectionné et le système d’abonnement au mois séduit les clients. « Nous changeons leurs habitudes, nous aimons les surprendre », sourit Marine. Autre avantage : en travaillant à la demande, il n’y a pas de pertes. Le fait que ses fleurs soient bio et équitables n’est pas revendiqué. Tout simplement naturel pour cette jeune équipe, imprégnée de convictions écologiques. Les végétaux sont recyclés pour faire du compost.

Will You Marine Me n’est pas qu’une boutique de fleurs. C’est aussi une agence événementielle spécialisée dans l’organisation des mariages, le métier d’origine de Marine. En fait, l’idée de la boutique en click and collect est née au mois de mai de l’année dernière, « alors que le chiffre d’affaires baissait de 80 %, il a fallu rebondir », explique Marine Vanpoulle. « Marie, de La Petite Cuisine, m’a proposé de m‘installer dans son ancien restaurant de la rue Berthelot. »

Auparavant, Marine travaillait dans son atelier de Fondettes. Passionnée et hyperactive, elle a appris son métier en Australie en étant wedding planner puis wedding designer en fleurs fraîches et locales. Elle rentre à 25 ans en France, car sa Touraine d’origine lui manque, passe son CAP de fleuriste et se lance. Sa maîtrise de l’anglais lui sert aujourd’hui pour renseigner les touristes qui s’arrêtent à sa boutique. Et avec son équipe, elle adore ça et projette déjà de transformer son magasin en « Life style shop ».

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Comment éviter que le télétravail se transforme en télé-calvaire

Les conseils de Chloé Archambault, psychologue du travail à Courçay.

On vous voit, assis dans votre canapé en caleçon à 10 heures du matin, en train de vous dire qu’il serait peut-être temps de vous mettre au boulot. Et vous aussi, là, à consulter vos mails à 23 h pour découvrir les remontrances de votre manager…

Pour éviter que le télétravail ne se transforme en télé-calvaire, nous avons demandé son avis et quelques conseils à Chloé Archambault, psychologue du travail à Courçay :

« La plupart d’entre nous n’a jamais “ appris ” à télétravailler et, en plus, le télétravail n’est pas très cadré d’un point de vue légal… C’est une découverte pour tout le monde ! Alors que les managers ont peur qu’on travaille moins, les télétravailleurs sont plus productifs, mais aussi plus stressés : au travail, si vous allez aux toilettes, personne ne vous tapote sur l’épaule pour savoir ce que vous faites, alors qu’à la maison on vous demande de rendre des comptes, on vous envoie des petites piques culpabilisantes, ce qui crée une pression supplémentaire. Il faut donc prendre des précautions et vous mettre d’accord sur tout cela avec vos supérieurs. Et pour les horaires, posez un cadre clair. Il faut éteindre l’ordinateur et le téléphone pro quand la journée est finie, car regarder ses mails avant de dormir en se disant « je n’aurai pas de mauvaise surprise demain », c’est la garantie d’un mauvais sommeil. Pour tout cela, il faut aussi que les employeurs prennent leurs responsabilités, pour respecter le Code du travail. Plutôt que de subir la situation en espérant un retour à la normale, mieux vaut essayer de s’adapter : cela rendra la situation plus confortable, et ce sera meilleur pour votre moral ! ».

M. M.


Quoi de neuf docteur ? La fatigue pandémique !

L’Organisation Mondiale de la Santé met en garde depuis quelques semaines les États sur un nouveau syndrome : la fatigue pandémique. Bon, on ne se lance pas dans une longue explication de texte, parce que c’est assez clair : c’est un combo gagnant de confinement + absence de vie sociale, culturelle et sportive + télétravail + anxiété liée aux risques pour notre santé.

Résultat de ce beau mix, de la dépression et une baisse de motivation quant aux respects des gestes barrières. Bonne nouvelle : les mutuelles santé ont annoncé qu’elles rembourseraient désormais jusqu’à quatre consultations chez un psychologue (sur prescription médicale). On attend que ce soit gravé dans le marbre et on en profite !

Télétravail : « Cela pose finalement la question du modèle-même du travail que nous connaissions jusqu’alors »

Est-ce que le télétravail modifiera durablement notre rapport au travail et à l’entreprise ? Pour le savoir, direction le bureau de Bernard Buron, sociologue du travail, des organisations et innovations à l’Université de Tours, où il étudie notamment l’impact des nouvelles technologies sur les professionnels de santé avec l’équipe Use Tech’Lab.

Bernard Buron est sociologue du travail. (Photo archives NR)

En tant que sociologue, quel est votre regard sur cette mise en place du télétravail ?

C’est un grand changement de nos habitudes. Le Code du travail indique que le salarié a une obligation de moyens et est présent dans l’entreprise. Même s’il ne fait rien (en faisant mine de travailler), l’employeur l’a sous les yeux et est rassuré. Ce n’est plus le cas en télétravail, il y a une perte de contrôle par le regard, et une incertitude pour la hiérarchie. D’ailleurs, cela peut remettre en cause l’existence de certains postes : si chacun sait ce qu’il a à faire et le fait en autonomie, à quoi sert le supérieur ?

Qu’est-ce que le télétravail peut changer pour le travailleur ?

Cela donne au travailleur l’apparente liberté de travailler comme il veut. Mais comme l’a dit le juriste Jean-Emmanuel Ray il y a déjà longtemps, “ si on peut travailler partout, c’est qu’on peut travailler tout le temps ”, et c’est le danger ! Il faut des repères temporels structurants, ce qui n’est pas simple : si je passe déjà toute la semaine chez moi, qu’est-ce qui fait la différence avec le weekend ? Les expériences individuelles sont variées, tout comme les réactions face à cette situation de télétravail et de pandémie.

Et pour l’entreprise, y a-t-il à y gagner ?

D’un point de vue comptable, bien sûr qu’on va économiser en mètres carrés utilisés et certaines entreprises ont déjà fait ce choix, qu’on retrouve aussi dans l’externalisation de certaines missions auprès de prestataires extérieurs. Mais on perd beaucoup ! Les interactions quotidiennes sont plus efficaces que des tickets et requêtes numériques. Si les gens ne se fréquentent plus, est-ce qu’on ne va pas perdre en compétence d’équipe, en expérience collective ? Cela pose finalement la question du modèle-même du travail que nous connaissions jusqu’alors.

On change donc de système ?

Depuis la révolution industrielle, le lieu de travail est séparé du domicile, sauf pour des métiers d’appoint, déqualifiés. L’entreprise, c’était donc rassembler au même endroit des moyens de travail, et du personnel. Il y a avait un lieu et un temps dédiés au travail, et tout cela était organisé par le droit. Avec le télétravail, ce modèle pourrait exploser…

M. M.

Horoscope WTF du 31 mars au 6 avril 2021

Chaque semaine, retrouvez votre dose d’astrologie 100 % authentique dans tmv. Bon courage à tous les signes !

Bélier

Amour

Arrêtez de faire n’importe
quoi dans votre vie sentimentale,
sinon on vous offre l’intégrale de
Christophe Maé.

Gloire

Vous êtes toujours la goutte
d’eau qui fait déborder le vase.

Beauté

Le front gras.

Taureau

Amour

Votre vie sentimentale est
aussi douloureuse qu’un caniche qui
ne pourrait plus s’asseoir à cause de
ses hémorroïdes.

Gloire

Les gens ne vous font plus
confiance depuis que vous avez le
charisme d’un navet.

Beauté

Le soleil vous donne bonne
mine ; vous ressemblerez à une écrevisse
séchée sur les bords de la Loire.

Gémeaux

Amour

Force est de constater que vos ex sont quand même
vachement mieux de dos.

Gloire

Vous boostez votre créativité
en ce moment. Super ? Non,
puisque de toute façon, on ne peut
rien faire en ce moment et on s’ennuie
comme des rats morts.

Beauté

Vous êtes beau/belle
comme une petite larve. (pour moi,
c’est un compliment, rassurez-vous)

Cancer

Amour

OEdipe a essayé de vous téléphoner.
Il aimerait bien que vous
lui rendiez son complexe.

Gloire

Jean Castex va décréter un
couvre-feu à 13 h 30 rien que pour
vous. Car il ne vous aime pas. (on
tient ça de source sûre)

Beauté

La constellation du Juan
Branco vous rappelle que votre ego
est beaucoup trop démesuré.

Lion

Amour

Hashtag ça commence à
craindre du boudin dans ce domaine-là…

Gloire

Tel Robert Redford, vous
murmurez à l’oreille des chevaux. Il
va donc falloir arrêter la drogue.

Beauté

Le matin, vous avez des
airs de Didier Raoult. Et ça…

Vierge

Amour

Sous la couette, vous
avez la grâce d’une chipolata. Il
faut vous ressaisir.

Gloire

Tel Jean Castex, vous
n’aimez visiblement travailler
que le jeudi, de 18 h à 19 h.

Beauté

Votre regard de mérou
intrigue bien plus qu’il ne
charme.

Balance

Amour

Vous êtes une biscotte.
Vraiment craquant(e), mais votre
cœur part en miettes.

Gloire

Les enfants aiment vous insulter.
Non pas que vous le méritiez,
mais c’est juste que les enfants, c’est
naze.

Beauté

Vous balader avec un slip
sur la tête ferait de vous une star.
Mais bon, vous n’allez pas suivre
notre conseil, voilààà comme d’habitude,
tout ça tout çaaa…

Scorpion

Amour

Une mini-série retraçant
toutes les péripéties amoureuses de
votre vie sera produite par Netflix.
Elle durera 2 épisodes.

Gloire

Achetez-vous une motocrotte
et partez en vadrouille.

Beauté

Euh, c’est légal votre style
vestimentaire, là ?

Sagittaire

Amour

Olala mais quel bazar, c’est
un vrai kamoulox votre vie amoureuse
!

Gloire

Plaquez tout pour devenir
moniteur/monitrice d’aqua-poney.

Beauté

Sagittaire, ça rime avec
« s’envoyer en l’air ». Mais aussi avec
« se vautrer par terre » et « puer la
pomme de terre ». Faites votre choix.

Capricorne

Amour

La constellation du Ed
Sheeran vous met des bâtons dans
les roux.

Gloire

Vous avez la réactivité d’un
caillou.

Beauté

Il y a deux choses parfaites
dans la vie : la pizza au salami et
vous. AAAANW !

Verseau

Amour

Pimentez votre vie sexuelle.
Faites-le sur l’étendoir à linge

Gloire

Vous êtes tendu(e) comme
un string. Relax, relaaaax…

Beauté

Aviez-vous remarqué que
lorsque vous vous baladez rue Nationale,
vous avec la même démarche
qu’un pigeon ? Rouuurouuuu

Poissons

Amour

En amour, vous êtes l’équivalent
de ce petit bout de saucisson
coincé dans la molaire du fond.

Gloire

L’orbite d’Uranus vous rappelle
que vous avez l’esprit bien mal
tourné…

Beauté

Force est de constater que
vous allez remettre la coupe mulet
au goût du jour.

Indre-et-Loire : paroles de télétravailleurs et télétravailleuses

[1/2] Un an après, entre déconfinement, reconfinements et couvre-feu, une bonne partie des Français vit encore sur un rythme boulot-dodo, où le métro (le vélo ou l’auto) ont disparu des radars. Et pour vous, ça se passe comment le télétravail ? Tmv a eu envie de vous poser la question…

VANESSA, CHARGÉE DE PROJETS DANS LES ASSURANCES

« Je travaille à Paris, je prenais donc le TGV de 6 h 30 ou 7 h 30 le matin et je rentrais chez moi à 21 h, sauf le vendredi qui était déjà une journée télétravaillée. Depuis mars 2020, c’est 100 % télétravail ! Tout s’est fait assez facilement car l’entreprise était équipée pour cette transition : le partage en réseau a été simple, on nous a fourni des ordinateurs portables et des écrans et on touche une allocation pour compenser nos frais d’électricité, de forfait web et les repas. »

LES +

On ne va pas se mentir : j’apprécie de me lever un peu plus tard et d’être chez moi dès 18 h ! Cela permet aussi un peu de flexibilité et, avec les collègues, on se prévoit des pauses café à distance ensemble. On a tout de même eu un rappel à l’ordre sur les horaires : certains envoyaient des mails à minuit et n’avaient plus de limites de temps de travail.

LES –

Cela dure depuis trop longtemps : au début il y a eu une vraie hausse de productivité pour tout le monde, mais la lassitude se fait sentir, la démotivation est là, le lien social me manque beaucoup. Ça manque de voir des gens et d’avoir une soupape entre le travail et la vie privée. Surtout que le temps que je ne passe plus dans le TGV, je ne peux pas l’occuper pour des activités de loisirs, puisqu’on ne peut plus rien faire.


(Photo illustration NR – Jérôme Dutac)

Alexandre, analyste programmeur

« Depuis mars 2020, je suis en 100 % télétravail, je crois que je suis retourné au bureau trois fois en un an ! Mais pour ceux qui ressentent le besoin de voir les collègues, d’être un peu sur place, on est autorisés à passer une journée par semaine dans les locaux de l’entreprise. La direction a proposé à tout le monde de prendre le nécessaire : chaise, clavier, souris, écran, pour améliorer nos conditions de travail. J’avoue que d’avoir une pièce consacrée au travail chez moi me permet de faire une vraie coupure : quand je ferme la porte, ma journée est terminée. »

LES +

Être à domicile permet un peu plus de flexibilité sur les horaires (qui étaient déjà assez flexibles en présentiel), de ne pas être interrompu toutes les dix minutes par des questions, ce qui me permet d’être plus efficace… et j’économise bien sûr en frais d’essence !

LES –

Ce petit moment dans la voiture, à écouter des podcasts pour décompresser et me changer les idées, ça me manque un peu quand même… Je crois que l’idéal ce serait d’alterner trois jours de télétravail et deux jours de présentiel, car ça fait du bien de voir du monde !


Frédérique, responsable commerciale dans le tourisme

« Je travaille en “ home office ” depuis 16 ans, c’est dans mon contrat de travail. J’ai longtemps travaillé avec un bureau dans la chambre ou dans le coin repas et aujourd’hui j’ai repris la chambre de ma fille, ce qui permet de marquer la coupure entre travail et vie privée. Le seul changement du confinement, pour moi, c’est l’absence de déplacements : j’étais en télétravail un jour par semaine, maintenant, c’est toute la semaine ! »

LES +

Pouvoir accompagner mes enfants à l’école quand ils étaient petits, faire les devoirs avec eux et finir ma journée de travail ensuite, c’est une flexibilité que j’apprécie, tout comme le fait de gagner le temps de transport. Et puis côté boulot, le fait de ne pas être interrompue fait que je suis plus efficace.

LES –

Mine de rien, cela occupe une pièce de la maison ! Et les compensations ne sont pas toutes au rendez-vous côté frais de chauffage ou d’électricité. Avec le temps, je sais qu’il faut être rigoureux dans les horaires, commencer tous les jours à la même heure, pour ne pas laisser le pro déborder sur le perso. Sans oublier une vraie pause dans la journée, pour prendre l’air, marcher, faire du vélo, c’est essentiel !

Propos recueillis par Maud Martinez
Photo ouverture : NR – Thierry Roulliaud

TMV du 31 mars au 6 avril 2021

https://tmv.tmvtours.fr/wp-content/uploads/2021/03/TMV_A_20210331_TMV_000_T_Q_0.pdf

Depuis maintenant un an, le télétravail est entré dans la vie des Français. Et vous, vous le vivez comment ? On a laissé la parole aux Tourangeaux…
Retrouvez aussi nos chroniques culture, notre horoscope WTF, une virée chez Will You Marine Me et ses fleurs 100 % locales, ainsi qu’un point sur le nouveau théâtre humour qui va s’installer à Tours.

Tours : un nouveau théâtre dédié à l’humour ouvrira en octobre

La Comédie de Tours, un théâtre privé, va ouvrir au mois d’octobre, rue Michelet. Ce nouveau lieu culturel accueillera surtout des spectacles d’humour.

Les faits

Un théâtre privé, axé sur les spectacles d’humour grand public et les comédies, va ouvrir à Tours. « La Comédie de Tours », son petit nom, doit ouvrir ses portes à la rentrée, rue Michelet, à la place de l’ancien magasin Thevenet Music. Au total, une surface de 650 m² qui doit accueillir « des milliers de spectateurs à chaque saison culturelle », ambitionnent Christophe Desaint-Denis, à la tête du projet, et ses deux associés Julien Sigalas et Yoann Combronde. La jauge prévue est de 270 places assises.

En attendant, l’heure est surtout aux travaux. Car l’ouverture, mine de rien, approche. Elle est prévue début octobre. Les trois collègues ont investi 300 000 € pour lancer ce nouveau lieu de la culture tourangelle. « Nous espérons que la Comédie de Tours se fera une place importante dans le tissu des théâtres et lieux culturels tourangeaux », a indiqué Christophe Desaint- Denis dans les colonnes de la Nouvelle République.

Ce natif de la Manche rappelle également qu’il souhaite « gagner le respect et collaborer avec les acteurs locaux, les professionnels du spectacle, les artistes, les techniciens ».

Le contexte

Alors que la culture est à l’arrêt depuis des mois et des mois et tente coûte que coûte de survivre, l’annonce d’un nouveau théâtre a de quoi paraître surprenante. Le trio à la tête de La Comédie de Tours, ambitieux, dit être conscient de « prendre un risque ».

Christophe Desaint-Denis dans son futur théâtre en travaux (Photo NR)

Mais pas de quoi leur faire peur, puisque l’équipe affirme bien connaître les salles et les attentes du public ou des acteurs. Christophe Desaint-Denis a notamment travaillé avec Les Chevaliers du Fiel et a été administrateur du théâtre Le Paris, à Avignon, et ses associés dirigent d’autres salles à Grenoble, Metz, ou encore Aix-en-Provence.

Les enjeux

Le lieu veut donc axer principalement sa programmation autour de la comédie et de l’humour. Mais le théâtre privé prévoit aussi des spectacles « jeune public », des ateliers, ou encore des stages de théâtre et de chant. La salle pourra être louée pour des séances privées ou des séminaires.

Aurélien Germain

C’est grave, docteur ?

Imaginez une arête dans un gosier. L’arête, c’est un gros bateau pas joli du tout. Une arête de 200 000 tonnes : rien que du métal et des marchandises made in China. Le gosier, c’est le canal de Suez, petite glotte toute serrée entre la Mer rouge et la Méditerranée. Et, pour compléter le tableau, le corps auquel appartient ce gosier, eh bien, c’est le nôtre. C’est nous.

Bref, on a avalé de travers. Sans doute que l’on se goinfrait trop, que l’on était trop gourmand. Gloutons, même… Alors, on se gratouille la gorge, on toussote, on boit un peu d’eau. Et on a peur, surtout, que le flux qui nourrit notre boulimie se tarisse et nous laisse en rade. On panique. On ne devrait pourtant. Ben non…

Parce que ce n’est pas normal, en vrai, de se retrouver sur le flanc, juste à cause d’une bouchée mal avalée. S’il existait des médecins pour ce genre de cas, ils nous diraient comme ça, avec un petit sourire entendu : « Dites donc vous, ce ne serait pas le moment de changer de régime alimentaire ».  Matthieu Pays

Chroniques culture : de Rob Zombie à Cabadzi, en passant par la séance lecture

Cette semaine, on glisse les albums de Rob Zombie et de Cabadzi dans sa chaîne hi-fi, puis on part bouquiner dans le Grand Nord avec Olivier Truc, avant de finir par une grosse dose de BD.

LES CD

ROB ZOMBIE – THE LUNAR INJECTION…

Il était annoncé depuis plus de cinq ans… L’attente a enfin pris fin, monsieur Rob Zombie venant de publier son septième album solo, « The Lunar Injection kool aid eclipse conspiracy ». Derrière ce titre à rallonge se cache un disque compact de seulement 32 minutes, sur lequel s’enchaînent les petites pépites rock’n’roll, les interludes bizarroïdes, les gros riffs et les samples à tout va. Un véritable fourre-tout sans trop de surprise qui n’empêche pas de prouver que le musicien de 56 ans et sa bande s’éclatent encore… et nous avec !

« Catchy » à souhait (le bondissant « Shadow of cemetery man ») et fun (« 18th century cannibals » et sa country virant au metal), mélodique et bourré d’énergie, ce nouvel album prouve, dans un ouf de soulagement, que Rob Zombie en a encore sous le pied.
Aurélien Germain

CABADZI – BURRHUS

Cinquième album déjà pour Cabadzi, duo de hip hop-chanson- spoken world aussi inclassable qu’iconoclaste, qui tout au long de ces 16 titres, joue avec les ambiances comme personne. Entre rap, trap abstract, ou à travers quelques notes de piano, Olivier et Victorien envoient des phrasés qui scotchent littéralement ou entraînent dans un monde sombre qui moque les maux avec des mots, le tout avec une justesse et une humanité qui font mouche.
H. B.

> Burrhus, paru sur Difymusic

LES BD DE LA SEMAINE

Lupano au scénario et le Tourangeau Relom au dessin ? Il n’en fallait pas plus pour qu’on se torde de rire à la lecture de « Maharadchat » (Éd. Delcourt). Cette farce contemporaine et féroce sur fond de pâté pour chat et d’écologie est une totale réussite. Restons dans le registre de l’humour avec le tome 2 de « Champignac, le patient A » (Dupuis), où le duo Beka – Etien fait encore des merveilles. Ils séduiront bien au delà des amateurs du personnage iconique des aventures de Spirou, plongés dans une aventure trépidante au sein de l’Allemagne nazie.

Encore un peu d’histoire avec « Niala » (Glénat), plongée dans la jungle avec ce personnage féminin qui met à rude épreuve tous les clichés coloniaux et tarzanesques avec une petite touche sexy et beaucoup de second degré. On finira avec « Les Oiseaux » (Futuropolis), bel ouvrage de Troubs naviguant entre écologie et philosophie, avec un art singulier de la contemplation qui fait du bien en ces temps un peu troublés.
H.B.

ROMANCE

Ne pas se laisser berner par le titre ! Car ici, point de romance à l’horizon (il suffit de zieuter la couverture…), mais une tripotée de gags grivois et souvent situés en-dessous de la ceinture. Dans « Romance » (éditions Delcourt), Elric utilise un humour où le raffinement n’existe pas et craque le vernis du romantisme via le concept du détournement. Le décalage entre l’esthétique vintage, les personnages aseptisés et tout mignonnets, et leurs propos graveleux fait sourire et fonctionne bien. À ne pas mettre entre toutes les mains. Surtout les plus chastes…
A. G.

LE LIVRE

OLIVIER TRUC – LES CHIENS DE PASVIK

La Police des rennes repart pour une quatrième enquête ! Dans ce polar au parfum unique, Olivier Truc sait mieux que personne nous plonger dans ce Grand Nord arctique, où mafieux russes, petits trafiquants norvégiens et éleveurs samis finlandais jouent à cache-cache avec une brigade des douanes sous tension. « Les chiens de Pasvik » (éditions Métailié) est un roman brillant comme une aurore boréale et glaçant comme ce froid polaire qui s’infiltre doucement page après page.
H.B.

10 & 20 km de Tours et marathon : rendez-vous le 26 septembre !

Les 10 & 20 km de Tours reviennent ! Et, avec eux, le célèbre marathon bien sûr. Les inscriptions ayant débuté, on est allé causer à Christophe Chinette, président du Comité d’organisation de la course, qui nous dit tout. Et dévoile quelques nouveautés.

UN NOUVEAU PARCOURS POUR LE MARATHON

« La grande nouveauté de cette édition 2021, c’est le parcours du marathon qui se renouvelle. Les dix premiers kilomètres seront les mêmes que la course des 10 km, ce qui offrira une belle balade dans la ville de Tours. Ensuite, on file vers Rabelais et Giraudeau puis on rattrape la Loire à Vélo (le long du Cher, donc) jusqu’au moulin de Ballan. Là, c’est le point de relais pour le marathon-duo, dont ce sera la seconde édition. On poursuit jusqu’à Savonnières puis on revient de l’autre côté du Cher, par Saint-Genouph. Un superbe parcours qui ne quitte pas le bord de l’eau ! Si le soleil est de la partie, ce sera superbe ! »

LA MARCHE NORDIQUE DÉBARQUE

« C’est l’autre grande nouveauté de l’édition 2021. Pour la première fois, les amateurs pourront se lancer sur un 10 km de marche nordique. Le départ sera donné de la place Anatole-France en direction du pont Napoléon. Un petit tour de l’île Simon puis on part le long de la Loire en direction de Saint-Cyr. Attention, la montée vers le parc de la Perraudière risque de creuser les écarts. On pousse jusqu’au pont du périphérique, puis retour vers le pont Napoléon que l’on dépasse pour rejoindre le pont de fil. Et de là, arrivée sur l’île Aucard. Bâtons obligatoires pour cette course pour laquelle nous attendons environ 500 marcheurs. Il faut savoir que la région est très active sur le plan de la marche nordique et l’objectif pour nous est d’obtenir le label FFA très rapidement. »

UNE ASSO PARTENAIRE

« Changement aussi cette année dans la désignation de l’association qui sera soutenue par la course. Les associations de la région Centre, qui agissent dans le domaine de l’environnement, de la citoyenneté, de la santé… peuvent nous envoyer un dossier avec des projets concrets. Le comité directeur se réunira le 12 avril pour faire le choix de l’association partenaire. Cela implique pour elle, une mise en valeur de son action, bien sûr, mais aussi un soutien financier, puisqu’un euro sera reversé sur chaque inscription. Une nouvelle association sera choisie chaque année. »

LE VIRAGE ÉCOLO

« Nous travaillons énormément sur l’impact environnemental de notre événement. Nous sommes dans une démarche pour respecter la charte des 15 engagements éco-responsables mise en place par le ministère des sports et le WWF. C’est une charte qui comprend des engagements de types sociétaux, sur lesquels nous sommes déjà très avancés. Sur la parité femme-homme, par exemple, nous sommes déjà une des seules courses en France qui donne les mêmes dotations aux podiums femmes et aux podiums hommes. Nous avons toujours, également, proposé une course handisport. Sur l’aspect environnemental, nous prenons un virage très fort et nous réfléchissons aux moyens de réduire l’impact environnemental sur tous les aspects de la course : les déchets, les ravitaillements, les maillots, les sacs, les accès à la course… »

Les tarifs

Jusqu’à la fin du mois de mars, vous pouvez profiter d’un tarif préférentiel : 16 € pour le 10 km, 20 € pour le 20 km, 60 km pour le marathon en solo ou en duo et 18 € pour les 10 km de marche nordique. Après, ça grimpe de 2 € (5 € pour le marathon) le 1er juin et de nouveau le 1er septembre.

Le salon du running

Pour tester les nouveaux équipements, pour recevoir des conseils de nutrition, pour assister à des tables-rondes sur le running ou tout simplement pour venir chercher votre dossard, rendez-vous au Salon Running Loire Valley, au Palais des Congrès de Tours, les 24 et 25 septembre.

> En cas d’annulation pour des raisons de crise sanitaire, l’organisateur proposera aux coureurs inscrits le report de l’inscription sur la course de l’année suivante, en 2022 ou son remboursement à 100 %.

 

Plongée dans l’atelier de la chocolaterie du Pecq

#VisMaVille Sébastien Harault, chocolatier-couverturier, est responsable du site de la chocolaterie du Pecq qui fournit la célèbre boutique tourangelle La Chocolatière. Rencontre avec un passionné de la petite fève.

À quelques semaines de Pâques, l’atelier de la chocolaterie du Pecq est en ébullition. Les machines tournent à plein régime et les petites mains s’activent : broyage, conchage des fèves, fabrication de praliné, de nougatine, moulages, garnitures et montages des chocolats…

Au total, une cinquantaine de personnes travaillent alors à la fabrique de chocolat, située dans la zone industrielle de Chambray-Lès-Tours. Pâques représentant le pic d’activité, la période la plus concentrée pour les chocolatiers (20 % du chiffre d’affaires).

Pour l’occasion, Sébastien Harault, responsable du site de production et avant tout chocolatier, nous présente la dernière création : une poule de luxe, garnie comme le fameux pavé de Tours au praliné, amandes, noisettes, feuilleté croustillant. Cette poule, dessinée par Lisa, a été conçue en groupe.

Car ici, l’esprit d’équipe et de famille règne. L’épouse de Sébastien gère les boutiques tourangelles de la Chocolatière. Nombre de couples se sont constitués et le temps mélange les générations et favorise la transmission. Sébastien Harault, entré à 18 ans, aujourd’hui 39, a été formé au sein de l’entreprise par M. Polisset, une institution, puis par un MOF (Meilleur Ouvrier de France) qui lui a enseigné l’art de la couverture en chocolat.

Baignant dans le monde de la gastronomie et de l’artisanat depuis son enfance (ses parents étaient bouchers-charcutiers, son oncle et tante boulangers- pâtissiers), lorsqu’il parle de chocolat, Sébastien Harault est infatigable, comme le marathonien qu’il est. « C’est comme pour le vin ou le café, notre travail est de faire ressortir les meilleurs arômes. Les fèves de Madagascar ont des arômes de fruits rouges, celles du Pérou et d’Equateur des notes très florales. Le chocolat est magique, dans toutes ses étapes. Faire fermenter les fèves est pour moi la plus belle et importante des étapes, elle développe l’acidité et permet d’aller chercher le meilleur du cacao. »

La Chocolaterie du Pecq travaille en direct avec des coopératives bio et équitables, principalement d’Amérique latine. Sébastien s’émeut à chaque fois des rencontres sur place avec les producteurs, dans les plantations, comme au Pérou dont il garde une photo accrochée dans son bureau. Avec Haïti, le partenariat va plus loin : l’entreprise a apporté une aide financière à la coopérative au moment des ouragans.

Sébastien ne cache pas que le cacao haïtien a sa préférence, « avec des notes de réglisse et de lavande ». Gourmand, il ne manque pas l’occasion de plonger ses mains dans les sacs de fèves tout juste arrivés.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 24 au 30 mars 2021

Cette semaine, les Poissons n’ont pas franchement les bonnes grâces de l’astrologue de tmv. Par chance, les autres non plus.

Bélier

Amour

Au jeu de l’amour, vous reculez
de 3 cases. Pas d’bol mes p’tits gnous.

Gloire

Comme le dit le proverbe
camerounais, « la chèvre qui lèche la
rosée finira par arriver au ruisseau ».
On n’a pas trop compris, mais comme
on est un peu stupide, vous savez…

Beauté

C’est pas la taille qui compte,
on a dit.

Taureau

Amour

Cette semaine, on a décidé d’aimer fort les Taureaux et de
vous envoyer un câlin virtuel. (Raaah,
tant de gentillesse, ça me débecte)

Gloire

Beh alors les Picsou, on est
un peu radin(e)… ?

Beauté

Au réveil, vous avez des airs
de lamantin. C’est un peu mignon.

Gémeaux

Amour

Eh bé alors ? On a les hormones
qui travaillent ? Krrrkrrr

Gloire

Tel le gouvernement, vous
n’assumez rien de ce que vous faites.

Beauté

Vous ne cassez pas trois
pattes à un canard. D’un côté, tant
mieux, j’ai jamais vu de canard à trois
pattes, perso.

Cancer

Amour

Votre allure de doryphore ne
vous aidera pas à trouver l’être aimé.

Gloire

Arrêtez de pousser mémé
dans les orties, elle commence à avoir
mal la pauvre.

Beauté

Votre braguette est ouverte
(si vous avez regardé, n’oubliez pas
qu’on se moque de vous de là où on
est mouaaahaa).

Lion

Amour

Vous en pincez pour elle. Ou
pour lui. Ou eux. Faites ce que vous
voulez, bande de coquinous.

Gloire

Tut tut les rageuuux ! C’est
le moment de se rendre compte que
les Lions sont le meilleur signe du
monde. (bon, après les Balances, faut
pas déconner)

Beauté

Waouw, vous avez bon teint !
On dirait Gérard Larcher.

Vierge

Amour

Vous allez faire des galipettes
en marcel. Genre… Euh. Samedi.

Gloire

Vos projets de conquérir le
monde ont été retardés par la pandémie.
Mais pas de souci, vous y arriverez
prochainement.

Beauté

Ouais, ouais, on sait : la beauté
intérieure, tout ça tout çaaaaaa…

Balance

Amour

Force est de constater que
vous finirez seul(e) avec un chat unijambiste.

Gloire

Vous serez convoqué(e) par
votre patron et recevrez une chouette
augmentation…

Beauté

… Ahahahaha on décooooonne,
on est en France !

Scorpion

Amour

Vous draguez bien, mais
concluez peu.

Gloire

Courage, n’oubliez jamais
que tout est possible dans la vie. La
preuve, Roselyne Bachelot est ministre
de la Culture.

Beauté

Votre carrure de coton-tige
incite à la prudence.

Sagittaire

Amour

Le boomerang va vous revenir
en pleine tronche… (le boomerang,
c’est votre ex, hein)

Gloire

Vous vous ferez renverser par
la voiture de Cyril Hanouna. C’est con.

Beauté

La constellation de l’étoile
polaire vous verrait bien avec des
sous-vêtements en cuir.

Capricorne

Amour

Désolé, mais vous allez partir
un jour sans retour, effacer notre
amour, sans se retourner, ne pas regretter,
garder les instants qu’on a volés.

Gloire

Il doit exister un mot scandinave
pour traduire votre propension à
toujours vous mettre dans des situations
pourries.

Beauté

C’est poilu mais tout doux.

Verseau

Amour

L’être parfait existe. Et c’est…
vous !

Gloire

(Avouez, on est louche et
vous flippez de prendre cher dans le
prochain horoscope. Eh bien, vous
avez raison)

Beauté

La constellation du Jean
Castex vous conseille de vous faire
vacciner. Ou p’tet pas. Ou si. Ou pas.
Oh pis crotte.

Poissons

Amour

Eh oui, il faut bien
l’avouer : ceci s’appelle un naufrage.

Gloire

Pourriez-vous s’il vous
plaît arrêter de parler si près du
visage des gens ? Merci, bien à
vous, cordialement.

Beauté

L’oignon fait la force.
Surtout dans votre bouche.

Drama Hot Dog : allier l’artisanal et les produits locaux

Les amoureux et amoureuses de hot dog devraient être satisfait(e)s chez Drama Hot Dog ! Un resto au concept tourangeau, avec pains boulangers et viande du boucher.

Une petite faim pour ce midi ? (Photo Drama Hot Dog)

Les habitué(e)s de la rue Constantine connaissaient, à l’époque, l’enseigne Ted’s Hot Dog située au numéro 27. Depuis la fin 2019, l’établissement a changé de nom pour Drama Hot Dog et a rouvert avec quelques nouveautés au programme. Ici, le hot dog est toujours roi, que l’on se rassure !

Mais attention, pas n’importe quels hot dog. Oubliez ceux au vieux pain rassis et à la saucisse atrophiée ; Drama Hot Dog joue la carte de l’artisanal. Au menu, viande du boucher, chips produites dans la région et pains boulangers, frais du matin, 100 % locaux. Le restaurant travaille d’ailleurs avec la Maison Nardeux, véritable gage de qualité. Autant dire que niveau pain, ça change tout. Moelleux, tout bon, tout gourmand, on donne un premier bon point.

Le deuxième bon point ira à la carte. Car Drama Hot Dog est du genre… original. Il y a certes le « classic », avec sa saucisse de poulet, ketchup, moutarde miel. Mais on peut aussi tenter le « Brooklyn » à base de poulet paprika, cheddar, oignons frits et jalapeño. Ou alors – tenez-vous bien – un hot dog au fromage à raclette et salami et son petit frère au… camembert !

Hot dog guacamole, coleslaw, moutarde miel et ketchup

Bien que tentés par la bête, on s’est finalement lancés dans la dégustation d’un « Dallas ». Situation actuelle oblige, la commande se fait à emporter, mais c’est d’une facilité déconcertante grâce au site de Drama Hot Dog (lire ci-dessous).

En tout cas, le plat tient toutes ses promesses. La garniture est conséquente, le hot dog généreux. L’ensemble guacamole, coleslaw, moutarde miel et ketchup se conjugue vraiment bien. Les oignons frits ont également tout à fait leur place (surtout dans notre estomac). Rien d’insipide, ni d’industriel, ouf !

Même retour pour madame qui aura plutôt opté pour le « Veggie », hot dog végétarien qu’elle a beaucoup apprécié. Concept tourangeau, Drama Hot Dog a donc fait un pari atypique, celui du hot dog artisanal à la sauce tourangelle. Mais c’est un pari réussi.

Aurélien Germain


> 27 rue Constantine, à Tours. @Drama Hot-Dog sur Facebook ou instagram.com/drama.hotdog. Contact : 09 54 17 71 81.

> Comment commander ? La vente à emporter est possible en se connectant sur dramahotdog.byclickeat.fr Vous remplissez votre panier puis choisissez l’horaire (tout au long de la journée et ce, jusqu’à 21 h). Livraison également possible par Uber et Deliveroo.

L’addition : de 5 à 7 € pour un hot dog, voire 8,50 € pour une signature comme la nouveauté camembert. Il existe aussi des menus (hot dog + boisson + gourmandise) de 8,50 € pour un classique à 11,50 €. Viande halal et possibilité de hot dog végétarien.

 

Nos 5 petits plaisirs de printemps (avec un peu de verdure !)

[1/2] Les beaux jours pointent le bout de leur nez et, même si l’ogre Covid continue à nous pourrir la vie, il n’est pas question de renoncer à profiter de l’arrivée du printemps. La rédaction de tmv vous a préparé une
sélection de 10 petites idées, 10 petits bonheurs tout simples et doux. Voici la première partie de notre dossier !

1. Se promener dans les jardins de Villandry

Autre havre de paix en Touraine, les jardins de Villandry rouvrent au public en ce printemps, le 1er avril précisément et ça, c’est une chouette nouvelle. Quel plaisir de se promener, en famille, entre copains ou seul, au sein du jardin d’ornement, du jardin du soleil, du jardin d’eau, du potager, de l’orangerie et le labyrinthe.

Les jardins du chef, Laurent Portuguez et de son équipe, sont remarquables, conçus au cordeau et dans le respect de la nature. Petite info, il publie d’ailleurs ses conseils avisés pour jardiner au fil des saisons, sur le site internet du château de Villandry. Une mine d’infos utiles !

> Rendez-vous à partir du 1er avril pour la réouverture des jardins, tous les jours de 10 h à 17 h 30. Le château, quant à lui, reste fermé à la visite. Entrée pour les jardins : 7,50 € ; moins de 18 ans : 5 €. Gratuit pour les moins de 8 ans.

2. Jardiner au potager

Activité phare de ce début de printemps, le jardinage. Tandis que les semis de tomates et de courges poussent patiemment à l’abri, les jardiniers préparent le terrain. Aération des sols, mise en place d’une couverture de compost, ajout de terreau, paillage, installation d’un nichoir à insectes… C’est aussi la bonne période pour planter fleurs (capucines, soucis, coquelicots…) et vivaces (anémones, dahlias,…), diviser les fleurs et arbustes en place ainsi que tailler les rosiers.

Vous pouvez également semer dès à présent des radis, des oignons, de l’ail, des petits pois, des haricots verts, des poireaux ou encore des carottes pour les déguster dès le mois de mai. Bref, le jardin est l’endroit parfait pour se ressourcer avec la douceur du printemps, sans les fortes chaleurs, tout en faisant un peu d’exercice. What else ?

(Photo archives NR)

3. Planter des légumes et des fruitiers en ville

Si vous n’avez pas la chance d’avoir un bout de jardin, il existe d’autres solutions. Le collectif les Jardinières masquées, né pendant le confinement à Tours, propose régulièrement de semer légumes et fruitiers en ville, principalement au jardin de Strasbourg, sur l’île Balzac et au parc de la Gloriette. La philosophie est simple : planter dans les espaces délaissés de la ville pour proposer de la nourriture gratuite et saine. Ce collectif réunit des bénévoles engagés autour de valeurs écologiques mais aussi les habitants des quartiers concernés et souhaite s’ouvrir au plus grand nombre. Rejoignez-les !

Autre bonne idée, pour les étudiants, au campus Grandmont, un jardin participatif vient d’être relancé. Une initiative du jardin de l’Association pour la protection de la nature et de l’environnement (APNE). Aromatiques et arbres fruitiers sont pour l’instant en place. L’université fournit les graines, les outils et la rémunération de l’animatrice des ateliers.

> Contacts : jardinieres.masquees@protonmail.com et asso.apne@gmail.com

4. Fêter les plantes à la Bourdaisière

Lueur en vue, tout n’est pas annulé ! Le château de la Bourdaisière, niché à Montlouissur- Loire, maintient sa traditionnelle fête des plantes et du printemps. Les festivités se déroulent du 3 au 5 avril, en journée et ce jusqu’au couvre-feu, à 19 h, donc. De nombreux exposants vous proposeront des plants et autres graines afin de préparer votre jardin. Les stars du week-end seront évidemment les plants de tomates issus du Conservatoire national de la tomate de la Bourdaisière. Rouge, rose, bleue, verte noire, vous aurez l’embarras du choix.

Plus insolite : vous pourrez ramener la poule de vos rêves parmi la collection de volailles présentes. Puisque ce sera Pâques, les enfants ne seront pas oubliés, une grande chasse aux oeufs dans la forêt aura lieu les matins. Pour les grands, il y aura même une buvette, paraît-il…

> Places limitées. Renseignements au 02 47 45 16 31. Entrée : 7,50 € (Tarif réduit 5,50 €)

5. Faire son marché

Chaque ville, chaque village, propose un trésor simple et accessible : le marché ! Saviez- vous que le plus important de la région se situe à Amboise, avec près de 200 commerçants présents le dimanche ? Au printemps, les étals fleurissent de couleurs, de saveurs et de légumes primeurs : pomme de terre nouvelle, ail et oignons nouveaux, roquette, asperge, artichaut, radis, petit pois… Les produits de saison sont tout simplement frais, croquants et délicieux !

D’ailleurs, ça nous donne envie de nous préparer une salade de roquette- mozzarella avec un filet d’huile d’olive suivi d’un risotto aux asperges vertes. Bon appétit !

Textes : Maud Martinez

Plus qu’une centaine de jours avant le Tour de France à Tours

Cela faisait bien longtemps que la Ville de Tours n’avait pas accueilli l’événement.

Un grand maillot jaune était accroché à la façade de l’hôtel de ville (Photo NR – Hugues Le Guellec)

La semaine dernière, les organisateurs du Tour de France ont convoqué les médias pour lancer symboliquement les festivités autour de la prochaine édition, à 100 jours du départ. Un Tour qui, cette année, aura une saveur toute particulière pour les Tourangeaux, puisque le Grande Boucle fera étape à Tours, le 1er juillet prochain.

Ne nous voilons pas la face, il y a peu de grands frissons à attendre, a priori, de cette 6e étape qui reliera Tours à Châteauroux. Une des plus courtes (144 km) et des plus plates de cette édition. Tout cela a de grandes chances de se solder par une arrivée au sprint dans la capitale du Berry.

Oui, mais la Ville de Tours n’avait pas accueilli le peloton depuis huit ans et l’événement est, bien sûr, d’importance. Et surtout, il concorde parfaitement avec la politique municipale qui entend donner au vélo toute sa place dans la cité.

« Une fête du vélo XXL »

« Cette journée du 1er juillet doit être l’occasion de faire concorder le travail des artistes, la fête sportive et notre volonté d’aller vers une révolution des mobilités », a indiqué le maire Emmanuel Denis, qui a également annoncé une fête du vélo XXL dans la ville à cette occasion. Emmanuel Denis s’est également félicité des efforts faits par Amaury Sport Organisation en matière d’impact environnemental du Tour de France.

« Désormais, les coureurs qui jetteront leurs déchets en dehors des zones autorisées recevront des pénalités de temps. Si l’on ajoute la présence de plus en plus importante de véhicules hybrides, c’est un plus. Le Tour fait sa mutation », a souligné le maire comme pour clore définitivement la polémique ouverte en 2020 par le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet qui avait taxé la course d’épreuve machiste et polluante.

Le retour d’un Tour de France féminin, dès 2022, devrait permettre de mettre, et pour de bon cette fois, tout le monde d’accord.

M.P.

TMV du 24 au 30 mars 2021

https://tmv.tmvtours.fr/wp-content/uploads/2021/03/TMV_A_20210324_TMV_000_T_Q_0_web.pdf

Pour fêter l’arrivée des beaux jours, Tmv vous propose une sélection de 10 petits bonheurs de printemps, des petits bonheurs tout doux à faire seul(e) ou en famille… et en extérieur bien sûr ! On parle aussi du projet d’étudiantes qui veulent lutter contre la précarité menstruelle, sans oublier un tour chez le chocolatier pour notre rubrique Vis Ma Ville, un horoscope WTF, des chroniques culture et un point sur les nouveautés qui vous attendent lors des 10 & 20 km de Tours et du marathon.

Migrants parisiens

Mettre tout dans la voiture. Tout ce qui compte, tout ce qui est important et quand même, un peu de superflu. Partir dès que possible, poussé par une force irrépressible. Fermer la porte de la maison sans trop savoir quand on l’ouvrira de nouveau. Jeter un dernier regard à la volée. Et puis, partir. Et là, au bout de la rue, tomber dans le flux de ceux qui partent aussi. Plonger dans le long serpent de voitures à touche-touche qui congestionne les sorties de la ville.

Des centaines de kilomètres de tôle et moteurs impatients. Il n’y a pas de honte à fuir. Fuir des murs exigus dans lesquels on pourrait croiser la folie si on y restait enfermé trop longtemps. Fuir une capitale gorgée de peur et de lassitude. Nous ne sommes ni les premiers ni les seuls sur Terre à faire ce choix difficile que jamais, personne, n’a fait de gaieté de cœur.

Au volant de nos automobiles, coincé sur le périphérique, nous voilà donc en communion avec tous les migrants du monde. Ceux qui fuient la guerre, la famine, la répression policière. Et qui n’ont pas toujours une résidence secondaire ou une vieille tante sur l’île de Ré.

Matthieu Pays

Tours : des étudiantes veulent lutter contre la précarité menstruelle

Quatre étudiantes tourangelles veulent mettre en place des distributeurs de protections hygiéniques gratuites dans la rue. La Ville y consacre aussi un volet dans son plan égalité.

Les faits

Les chiffres sont effarants. En France, 1,7 million de femmes n’ont pas les moyens de se procurer des protections hygiéniques en quantité suffisante. Lors d’une récente étude de la Fage, une organisation étudiante, les résultats ont montré que 33 % des interrogé(e)s estimaient avoir besoin d’un soutien financier pour se procurer des protections hygiéniques.

À Tours, des étudiantes ont ainsi lancé le projet Fleurs de femme (1), afin de lutter contre la précarité menstruelle. Objectif ? Des protections hygiéniques gratuites pour toutes. Avec leur association, Candice, Angelina, Anouck et Marie, qui sont en BTS Communication, souhaitent donc installer des distributeurs gratuits de protections périodiques (tampons, protège-slips, serviettes hygiéniques…) dans les lieux publics.

Le contexte

Réclamée par des associations féministes depuis des années, la gratuité des protections hygiéniques devrait bientôt être mise en place dans les universités, à la rentrée 2021.

Et début mars, au niveau local, la Ville de Tours avait annoncé via son plan égalité femmes-hommes qu’une distribution gratuite de protections menstruelles serait faite au cours du mandat pour les étudiantes, lycéennes, collégiennes en situation de précarité.

Les enjeux

Les étudiantes à l’origine de Fleurs de femme se donnent un an pour installer au minimum cinq distributeurs dans les rues tourangelles. Il leur faut réunir un budget, un distributeur coûtant 6 000 € (2). Elles espèrent des dons provenant d’entreprises. Elles collectent également en ce moment des produits pour alimenter ces futurs distributeurs. En attendant, des boîtes seront aussi mises à disposition dans des boutiques de Tours.

Enfin, Candice, Angelina, Anouck et Marie souhaitent faire de la sensibilisation auprès du jeune public, notamment en se rendant dans les écoles. La lutte contre la précarité menstruelle certes, mais aussi un devoir de sensibilisation.

Aurélien Germain


(1) instagram.com/fleurs_de_femme

(2) Vous pouvez faire un don et les aider sur fleurs-de-femme.s2.yapla.com

Tours : report de la Foire expo et de la fête foraine à l’été ; annulation du Vitiloire

Les annonces ont été faites ce matin par Tours Evénements. Des aménagements seront probablement mis en place.

L’annonce a été faite ce vendredi matin par Tours Évènements et la Ville de Tours : Vitiloire, qui était programmé fin mai 2021, est annulé. Et ce, pour la deuxième année consécutive, puisque la précédente édition, en 2020, n’avait évidemment pas pu se faire.

Quant à la fête foraine, elle est pour l’instant maintenue : elle doit avoir lieu du 25 juin au 18 juillet, tandis que la Foire expo est prévue du 2 au 11 juillet. « Nous envisageons trois ou quatre configurations différentes avec les services de l’Etat », a précisé Christophe Caillaud-Joos, directeur de Tours Evénements. Difficile, toutefois, de se projeter avec le flou qui entoure la situation actuelle.

Un plus grand espace entre les allées et notamment envisagé. En espérant, également, que le beau temps soit de la partie, afin que le plus de stands possibles soient installés en extérieur.

Pour le village gastronomique, les organisateurs pensent à plusieurs îlots au Parc Expo. Une jauge minimum pourrait également être mise en place d’ici là.

Finalement, le Musée des Beaux-arts ne rouvrira pas exceptionnellement samedi

La mairie de Tours renonce à l’ouverture « exceptionnelle à titre d’expérimentation » du musée des Beaux-arts qui était prévue samedi. Une initiative qui n’avait pas été du goût de la Préfecture…

Ce devait être une ouverture « exceptionnelle à titre d’expérimentation »… La municipalité avait annoncé, il y a peu, que le Musée des Beaux-arts ouvrirait ses portes ce samedi, avec protocole sanitaire strict et jauge réduite (seulement 32 billets vendus très rapidement d’ailleurs). Le maire, Emmanuel Denis, voulait en effet montrer qu’il était possible d’aller au musée en respectant les gestes barrières.

La ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, avait aussi été invitée « afin d’y constater ensemble l’efficacité des dispositions prises par la ville pour assurer une ouverture de ses lieux culturels », explique-t-on du côté de la mairie dans un communiqué.

« La Ville ne passera pas en force »

Mais marche arrière toute ! 24 heures après, la municipalité a finalement annoncé renoncer : « Il est évident que la Ville, respectueuse du cadre légal, ne passera pas en force. » En soit, il se dit que la Préfecture -plutôt agacée par la démarche – n’a visiblement que peu goûté à l’initiative de la mairie…

« Depuis plusieurs semaines, la Ville tient à ce sujet des réunions de travail, alerte sur les réseaux sociaux et revendique par voie de presse », indique pourtant de son côté l’équipe municipale. « Jusqu’à présent, les services de l’Etat n’ont jamais donné suite aux demandes maintes fois formulées. »

Enfin, la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, n’a pas accepté cette invitation. Mais elle et le maire de Tours auraient convenu d’un « prochain échange ».

Quant aux détenteurs d’une réservation pour demain au Musée des Beaux-arts, leur billet reste valable pour une (éventuelle) prochaine réouverture. « L’ensemble des inscriptions prises par le Musée des Beaux-arts reste valable dans le cadre de la possible mise en œuvre de l’expérimentation. »

Le pont Wilson rouvrira temporairement aux voitures le temps des travaux sur le pont Napoléon

Le pont Wilson, qui était fermé aux automobilistes, va rouvrir fin mai… seulement quelques semaines, en raison des travaux prévus sur le pont Napoléon.

Le pont Wilson ne doit rouvrir que temporairement, le temps de travaux (photo Hugues Le Guellec)

La décision avait, à l’époque, causé bien du bruit ! L’été dernier, Emmanuel Denis, maire de Tours, décidait de fermer la voie nord-sud du pont Wilson aux voitures.

Petit changement de programme… mais seulement temporairement : la Ville annonce qu’à partir du 25 mai, elle envisage de rouvrir cette voie aux voitures et aux automobilistes, en raison des futurs travaux qui s’annoncent sur le pont Napoléon. Le dispositif doit rester en place jusqu’à début juillet seulement.

La municipalité a indiqué que cette décision avait été prise « suite à une concertation et des rencontres avec les usagers et des commerçants, pour prévenir toute difficulté d’accès au centre-ville ».

Voitures et bus pourront donc de nouveau circuler durant quelques semaines pour fluidifier la circulation durant les travaux.

Immobilier : pour une visite Covid-compatible

Après les trois mois de fermeture complète au printemps 2020 et un confinement allégé en octobre-novembre, les agents immobiliers sont au taquet pour vous proposer des visites adaptées. Mais vous aussi allez devoir changer quelques habitudes. Suivez le guide !

Avant la visite : je suis dans les starting-blocks

Vous avez flâné tout l’été sur les sites immobiliers, et quand la bise (et le couvre-feu) furent venus, vous vous êtes trouvés fort dépourvus : pas beaucoup de biens qui correspondent à vos critères, et peu de bonnes affaires. Vous avez trouvé une maison/un appartement qui pourrait convenir, mais attention : vous ne serez pas les seuls sur le coup ! « Nous avons vu une annonce paraître un samedi, nous avons appelé tout de suite pour visiter le lundi suivant. Nous avons fait une offre un peu au-dessus du prix dès la première visite, mais nous n’étions pas les seuls et le vendeur a préféré un dossier plus solide côté financement », racontent Mickaël et son conjoint.

⇒Notre conseil : Je bétonne mon dossier auprès de mon banquier, pour savoir exactement quel budget j’ai à disposition. J’ai l’accord de prêt et tous mes papiers avec moi pour faire une offre dès la première visite s’il le faut. J’ai mon stylo personnel pour tout signer sans attraper le covid, et mon justaucorps à portée de main s’il faut catcher dans la boue pour départager les acquéreurs potentiels. Oui, je suis prêt à tout.

Pendant la visite : du virtuel au réel

Vous avez fait une visite virtuelle, en navigant sur le site web de votre agence immobilière, ou en direct avec un agent qui se balade pour vous avec son téléphone dans le logement de vos rêves. Vous concrétisez en passant à la visite réelle, en chair et en os… mais pas n’importe comment : « On est équipés en sur-chaussures et en masques, pour nous et nos clients, on a des bombes désinfectantes multi-surfaces, nous aérons le logement avant et après la visite, nous désinfectons les clés, le client est invité à ne rien toucher, même pas les poignées de porte », explique Benjamin Chauveau au sujet du protocole Century 21.

⇒Notre conseil : Profitez de ce moment pour vivre vos rêves de grandeur. Avancez tel un prince ou une princesse de pièce en pièce alors qu’on ouvre les portes et placards à votre demande. Tout ceci sans oublier de faire abstraction du masque et des sur-chaussures, pour vous concentrer sur une question : vous sentez-vous à la maison ?

Après la visite : dématérialisation à fond

Vous en êtes sûrs, chéri(e) est d’accord, même le chien à qui vous avez montré des photos est séduit : c’est là que vous voulez vivre. Ni une ni deux, vous dégainez vos papiers (car vous avez suivi notre premier conseil) et vous faites une offre… dématérialisée.

« La dématérialisation des documents administratifs avaient déjà commencé, et elle s’est accélérée avec la covid. Signature de baux locatifs, de mandats, d’offres ou de compromis de vente se font à distance, ce qui nous fait gagner du temps puisqu’on n’a plus la difficulté de trouver un créneau qui correspond aux 3 ou 4 personnes concernées, et on évite bien sûr les risques de contamination covid-19 en étant tous rassemblés dans un bureau », raconte Bertrand Fontaine de Nestenn Saint-Avertin.

⇒Notre conseil : C’est à distance mais ça reste du sérieux, donc ne prenez rien à la légère et lisez tous les documents (y compris les toutes petites lignes) avant de les signer. Et travaillez votre signature électronique, on ne veut pas du hiéroglyphe que vous faites au livreur de vos achats internet. Signer pour acheter, ça mérite mieux qu’un gribouillis.

Emilie Tardif, de TV Tours : « Les chaînes locales sont devenues le nouveau cool »

Elle est l’une des figures emblématiques de la petite chaîne qui a bien monté depuis sa création le 24 mars 2006. La journaliste-animatrice Émilie Tardif, aux manettes de l’émission TILT, promène sa bonne humeur et son dynamisme depuis un bout de chemin déjà. Des projets, des idées pour la chaîne, elle n’en manque pas. Panorama de 15 années de TV Tours.

Émilie, vous souvenez-vous de vos premiers pas à TV Tours ?

C’était en 2008, j’étais d’abord une simple invitée dans une émission de Jean-Baptiste Boursier (aujourd’hui sur BFM TV) qui a créé le format du talk à 18 h. J’étais là pour parler de la mode du vintage. Comme ça s’est bien passé, il m’a proposé de venir faire une chronique régulière dans son émission sur un format qui s’appelait le « J’ai testé pour vous… » et alors là j’ai tout testé : toiletteuse pour chiens, la pole dance, le kayak en eau vive… L’émission s’appelait « Tout sur un plateau » et le principe était justement de faire tout ce qu’on voulait. On avait une liberté totale et on a rigolé comme jamais. Et puis un jour, Émilie Leduc qui présentait ensuite cette émission m’a demandé de la remplacer, c’était en 2013. Vous avez en quelque sorte grandi aux côtés de TV Tours.

Emilie Tardif, l’un des visages de TV Tours.

Quel regard portez-vous aujourd’hui sur ce cheminement ?

C’était un rêve de devenir journaliste quand j’étais petite. En fait, mon job, c’est le meilleur de la ville, c’est d’être la tour de contrôle de tout ce qui se passe de positif sur le territoire, c’est un job en or, je connais avant les autres tous les bons plans sympas et je les diffuse ensuite. Je pourrais être engagée par le Petit Futé dans une deuxième carrière !

Comment l’image de TV Tours a-t-elle évolué en 15 ans d’existence ?

L’évolution de TV Tours est étonnante. Notre image est bien meilleure et nos audiences sont en train d’exploser. Lancer une chaîne locale à l’époque, c’était super cool, tout le monde le faisait en 2006 et puis il y en a plein qui ont périclité. Et puis maintenant, le local est le nouveau cool, tout le monde s’y remet car les gens ont une sorte de défiance vis-à-vis des grandes chaînes, se posent la question de la fiabilité de leurs sources.

Nous proposons cette traçabilité de l’information qui est possible pour nous parce que nous sommes des journalistes du coin, que nous connaissons notre territoire et que nous restons accessibles pour les gens. Aujourd’hui, le circuit court ce n’est pas que pour la nourriture, on a envie de savoir ce qu’il y a dans notre assiette comme dans notre télé.

L’équipe s’est renouvelée depuis les débuts, la ligne éditoriale initiale – la proximité – est-elle toujours identique ?

Oui, le local, le local, le local ! La ligne éditoriale est la même, ce sont les programmes qui changent de temps en temps. On fonctionne avec une rédaction de neuf journalistes indépendants et chacun a tendance à avoir sa spécialité, son émission qui lui ressemble. Romain Delville et Audrey Champigny font les sports, Aurélie Renault est sur l’actu format magazine, moi je fais l’info positive… Chaque journaliste apporte des idées et on s’adapte aussi aux envies des téléspectateurs… Tout en ne parlant que de ce qui se passe chez nous aux gens de chez nous.

Peut-on dire que vous êtes aujourd’hui bien inscrits dans le paysage local ?

La notoriété est super bonne. Les gens nous connaissent bien mais on a encore un énorme travail de conquête à faire sur le Loir-et-Cher.

Dans Tilt, l’émission que vous présentez (avec Samuel Collin le lundi), vous mêlez info pratique et divertissement. Quelle est la recette, le bon mix ?

C’est du journalisme de solution et de service. Le bon mix c’est quand on arrive à intéresser à la fois Sandrine, assistante de direction et Michel, ouvrier, qui le soir se retrouvent. J’ai en tête les téléspectateurs. Mon émission, c’est un zapping géant, c’est un sujet positif sur le territoire par jour abordé sous forme de chronique et de l’initiative citoyenne : les animaux le lundi, le mardi les commerces, le mercredi les associations de solidarité, le jeudi des artisans, le vendredi les peech pour obtenir des financements participatifs locaux. Au total, c’est une trentaine de chroniqueurs qui sont tous des pros de ce dont ils nous parlent. L’idée c’est aussi de mettre des gens du territoire à la télé qui n’y seraient pas passés autrement en les faisant chroniquer. Cela devient une petite bande locale, un joyeux bazar.

Vous avez toujours réservé une place importante à la culture qui manque aujourd’hui de visibilité…

L’idée, c’est de faire émerger des talents du coin, les musiciens, les artistes plasticiens sont également beaucoup présents à l’antenne. On a une nouvelle émission « 3…4 » (gérée par Nivek) une émission de clip locaux et ça permet d’aider les musiciens du cru ! Dans les tuyaux, on va lancer les artistes TV Tours, on va en sélectionner trois qui vont bénéficier encore plus de notre média, de spots gratuits et de visibilité.

D’autres projets sont à venir pour TV Tours ?

Le nouveau projet pour septembre, c’est une émission de témoignages. Je pense qu’avec la crise sociale, il y a de plus en plus le besoin de trouver un relais dans nos associations. On ne les connaît pas toujours. Chaque fois, il y aura une thématique, un témoignage fort sur des sujets difficiles et, à côté, une association sera là en pivot pour donner du conseil et la solution. Autre programme important pour nous, on sélectionne des documentaires sur le territoire, coproduits avec Ciclic et France 3 Bip TV (Les séances de docu). Il y aura également une émission culinaire et une telenovela brésilienne, permis par le regroupement avec d’autres télés locales.

Propos recueillis par Aurélie Dunouau

> Les photos illustrant cette interview sont des photos d’archives TV Tours, d’où l’absence de masques. 

PHOTO GERARD PROUST TOURS LE 22 FEVRIER 2016 REPORTAGE SUR TV TOURS TELEVISION LOCALE DU GROUPE LA NOUVELLE REPUBLIQUE L’EQUIPE AVEC OLIVIER SAINT CRICQ CLOTILDE MASSARI ET JEROME DESRUY

Dans le quotidien d’Hélène Aubert, réflexologue

#VisMaVille Hélène Aubert évoluait dans l’industrie pharmaceutique. En devenant réflexologue, elle a basculé dans la médecine douce. Une reconversion qu’elle ne regrette pas.

La fenêtre du cabinet d’Hélène Aubert, situé dans une belle bâtisse jocondienne, à deux pas du manoir de Chérisy, s’ouvre sur des arbres majestueux et les chants des oiseaux. Un cadre reposant en miroir à la pratique apaisante de la réflexologie.

Hélène Aubert est réflexologue plantaire, pratique qui s’applique également aux mains, aux oreilles et au crâne. Depuis 7 ans qu’elle exerce dans son « havre de paix », cette rousse douce et pétillante dit avoir trouvé un sens à sa vie : apporter un mieux-être aux autres. Une reconversion qu’elle ne regrette pas.

Auparavant chef de projet en recherche et développement dans l’industrie pharmaceutique en région parisienne, elle avait besoin de se sentir plus utile. Elle déménage en Touraine et s’occupe alors de ses enfants en bas âge, se demandant comment les soigner « sans leur donner des médicaments à outrance. »

Scientifique de formation, docteur en immunologie

Cette scientifique de formation, docteur en immunologie, se tourne alors vers la réflexologie, adoptant les pratiques de la médecine énergétique chinoise. « La médecine douce aborde la personne dans son ensemble et fait le lien entre les émotions et le corps. Je ne sépare jamais les deux. Durant la séance, je prends le temps d’écouter la personne et de soigner ses douleurs physiques et émotionnelles par le toucher. On transmet énormément d’informations au corps par le toucher. On ressent les tensions, les blocages énergétiques et les relâchements. »

Concrètement, il s’agit d’apporter des points de pression au niveau des différentes zones du pied. Et cela ne s’improvise pas. Hélène Aubert précise : « Ce n’est pas du massage ! Il m’a fallu beaucoup de pratique pour ressentir et transmettre. On stimule des zones en lien avec les problématiques de la personne. On va à la cause des symptômes pour aller la réguler. »

Problèmes de sommeil ou de stress

Généralement, il suffit de trois à quatre séances pour régler des problèmes de sommeil, de digestion, de stress, de douleur…. « quand ils ne sont pas profonds et ancrés depuis trop longtemps », précise la professionnelle. Le cabinet d’Hélène Aubert ne désemplit pas, entre les séances à son cabinet, au domicile des patients et aux hôpitaux Bretonneau et Trousseau, elle se sent désormais « utile ».

Sa mission d’apporter un mieux-être physique et émotionnel semble plus que jamais d’actualité au moment où l’isolement et les incertitudes provoquent stress, dépressions mais aussi burn out. « Il est vrai que la demande augmente progressivement depuis que j’exerce et qu’aujourd’hui les apports de la réflexologie prennent tout leur sens : améliorer la qualité du sommeil, apaiser et donner un regain de vitalité, prendre du recul et rendre les choses plus légères, notamment pour les personnes âgées. »

A.D.

[3/3] Spécial immobilier : et en métropole ? (parce qu’il n’y a pas que Tours dans la vie !)

[Partie 3] Bohème ? Solo ou famille ? Gros budget ou petit porte-monnaie ? Voici notre tour du propriétaire TMV, pour la métropole, de Saint-Avertin à Saint-Cyr en passant par Joué-lès-Tours.

JOUÉ-LÈS-TOURS
AUX JOCONDIENS

Même si vous n’êtes pas originaire de Joué-lès-Tours, vous y serez bien accueillis, n’ayez pas peur. Mais côté achats/ventes immobilières, la clientèle se compose pour une bonne part de Jocondiens qui passent de la location à l’achat. Pour Karim Behinda (Century 21), « le choix du quartier n’est plus essentiel. Il y a tellement peu de biens que les critères ont changé : peu importe qu’on soit à La Marbellière, Vallée Violette ou dans d’autres secteurs, ou que le logement soit exposé Nord, s’il y a des maisons à visiter les gens se déplacent ! ».

Il n’est pas rare que des acheteurs qui visaient Chambray-lès-Tours ou Saint-Avertin n’hésitent plus à élargir la recherche à Joué. Cette clientèle qui vise de belles maisons n’est pas la même que les primo-accédants, qui trouvent eux aussi leur bonheur : avec moins de 100 000 € on peut trouver un T3 ! Voilà, on y est : les gens vont enfin comprendre qu’à deux pas de Tours, avec le Temps Machine, les restos, les cafés de quartier, le lac des Bretonnières ou le Parc de la Rabière, la patinoire ou la piscine, Joué-lès-Tours est une ville sympa qui bouge !

LA RICHE
N’EST PLUS À DES ANNÉES-LUMIÈRES

« Les gens se rendent compte qu’habiter dans le quartier de la mairie de La Riche, ce n’est pas si loin de Tours », explique Stéphane Martres (Fuchsia Immobilier). Grâce à des prix compétitifs, la ville attire un grand nombre de jeunes acquéreurs qui font là leur premier achat. Pour les maisons, plus on s’éloigne de Tours et du centre-ville de La Riche, direction Saint-Genouph, plus les prix baissent. La faute au manque de lignes de bus et de commerces de ce côté du périph’.

Quant aux appartements, pas de difficulté liée au quartier : « c’est le prix qui fait le marché ». Des prix qui peuvent varier : sur les immeubles récents situés derrière la mairie, on est aux alentours de 2 800-3000 € du m2 (FAI) pour une soixantaine de mètres carrés, alors que les immeubles plus anciens du centre-ville pourront tomber à 2 100-2 200 €. Un T3 de 60 m2 derrière la mairie vous coûtera 185 000 €, alors qu’un 45 m2 des années 1960 à La Parmentière/Botanique a été récemment vendu 110 000 €. Les deux secteurs à surveiller : le long de la nouvelle ligne de tramway, et la future ZAC Plessis-Botanique et ses immeubles tout neufs !

SAINT-AVERTIN OU SAINT-CYR-SUR-LOIRE
POUR LES TOP BUDGETS

Évitons tout malentendu : « top budget » au sens « gros budget », hein. Ces communes réputées chères depuis longtemps le sont toujours. « Les cadres CSP+ constituent la majeure partie de notre clientèle. Ils s’intéressent aux Prébendes et aux Halles à Tours, ou à Saint-Cyr et Saint-Avertin quand ils souhaitent un peu plus de verdure » selon Bertrand Fontaine (agence Nestenn).

Le centre-bourg, l’Ormeau, Robert Schumann, les Onze Arpents sont toujours demandés à Saint-Avertin, car proches de Tours en voiture ou en bus. Selon notre interlocuteur, si vous n’avez « que » 200 000 €, il faudra vous contenter d’une mini-maison avec maxi travaux, ou aller voir un peu plus loin, du côté de Larçay, Véretz ou Azay-sur-Cher. Et si vous êtes investisseur, il va falloir vous dépêcher pour profiter du programme neuf éligible à la loi Pinel, qui se construit rue de Grandmont, avec des appartements à partir de 164 000 € pour le T1bis, jusqu’à 447 000 € pour les T4 de 100 m2. Avis aux amateurs.

Maud Martinez

Chroniques culture : nouvelle cuvée Stephen King et dose de BD et de musique

Cette semaine, nos chroniqueurs culture ont lu pour vous le nouveau recueil de nouvelles de Stephen King, sans oublier la dose hebdomadaire de BD. Et on finit en musique avec de la pop urbaine et du gros metal pachydermique.

LE LIVRE
SI ÇA SAIGNE – STEPHEN KING

The King is back ! Le lecteur aura à peine eu le temps de se retourner avec le dernier ouvrage de Stephen King que le maître de l’horreur revient… cette fois avec un recueil de nouvelles. Cet exercice, l’auteur le maîtrise à la perfection (rappelez-vous l’excellent « Danse Macabre »).

Preuve en est, de nouveau, avec « Si ça saigne » et ses quatre textes, certes classiques mais toujours prenants. Car il est toujours difficile (et là encore) de rester de marbre devant le talent de King à raconter des histoires. Ligne après ligne, l’homme sait y faire, attraper le lecteur dans ses filets et ne pas le lâcher jusqu’aux dernières lignes.
Et ce, que ce soit une histoire fantastique (« Le Téléphone de Mr Harrigan ») ou comme sa novella désarçonnante façon intimité post-apocalypse (« La Vie de Chuck »).
A.G.

LES CD

HUMANITY’S LAST BREATH – VÄLDE

Humanity’s Last Breath, ou, en langue de Molière, « Le dernier souffle de l’humanité ». Autant dire qu’avec pareil nom et optimisme, le groupe annonce la couleur. Ici, attendez-vous à une dose de noirceur puissance 1000, un gouffre sans fond dans lequel résonne un gros metal pachydermique.

Voix d’outre-tombe sur fond de visions de fin du monde, guitares sous-accordées et aussi grasses qu’un burger baignant dans l’huile rance, frappe de batterie qui pulvériserait vos derniers chicots : « Välde » ne prend aucune précaution et écrase son auditeur. La parfaite B.O de l’apocalypse.
A.G.

BINTILY – RADICALE

Le titre est à l’avenant : dans « Radicale », pas de langue de bois, Bintily parle à cœur ouvert et parle vrai. Ce nouvel EP, indique la chanteuse, est un album « féministe de pop urbaine ». Bintily pose un regard critique sur la société, en dézinguant les injonctions faites aux femmes ou en s’interrogeant sur son métissage et le regard des autres. Un album direct certes, mais aussi une mise à nu sincère, à découvrir durant ces huit morceaux, dont quatre instrumentales ont d’ailleurs été réalisées par deux Tourangeaux.

> facebook.com/Bintilyofficiel

MESPARROW – MONDE SENSIBLE

Non, on ne va pas citer toutes les références de chanteuses auxquelles se réfèrent les critiques paresseuses ! Oui, on va vous dire que ce troisième album de la Tourangelle Marion Gaume est totalement unique et nous procure de vrais moments de bonheur.

Que l’on soit d’humeur chagrine ou prêt à faire la fête, voilà un disque de tous les instants. On fond sur ces textes magnifiques, d’une grande profondeur, et on craque sur ces mélodies hyper soignées qui nous transportent loin, très loin. Vivement le retour sur scène !
H.B.

 

LES BD DE LA SEMAINE

Sacrée découverte que ce Suehiro Maruo, divin marquis d’un style de manga érotico-grotesque ! Avec ce « Tomino la Maudite » (éd.Casterman), il offre un monde onirique, un dessin virtuose et un scénario fou. Dans le très bon « Syd Barrett » (Gaph Zeppelin), Deninotti et Lenci racontent la bio du guitariste de la première mouture de Pink Floyd en BD. Le musicien aurait aimé ! On reste dans la musique avec le magnifique « Feedback » (Petit à Petit), où Plassat et Bochard dressent un portrait frais et émouvant de l’ex-Beatles, Paul Mc Cartney.

On finira sur une touche plus légère avec un clin d’oeil au dernier Festival d’Angoulême, dont le Grand prix Emmanuel Guibert publie « Le Smartphone et le balayeur » (Les Arènes), un comic-strip complètement décalé et déjanté de la part d’un auteur qui continue de surprendre.
H.B.

 

[2/3] Spécial immobilier : le debrief, quartier par quartier, à Tours Nord et Sud

[Partie 2] Bohème ? Solo ou famille ? Gros budget ou petit porte-monnaie ? Voici notre tour du propriétaire TMV, quartier par quartier à Tours Nord et Tours Sud.

LA TRANCHÉE
C’EST LE CENTRE

Pour Christophe Artiga, « la Tranchée et sa place avec ses commerces, ou le secteur Coty, animé par son marché et sur la ligne de tramway, sont demandés, car ils sont dynamiques et proche du centre-ville de Tours ». Le secteur fait d’ailleurs partie des plus chers de Tours-Nord, avec le quai Paul-Bert et le sud de Saint-Symphorien, autour de l’avenue du Maréchal-Juin jusqu’à l’avenue de la République. Et voyons le bon côté des choses : si vous grimpez à pied, vous aurez de beaux fessiers pour l’été.

VERS LE TRAMWAY
ET AU-DELÀ

Difficile pour Romain Nègre (Century 21) de donner des prix-types pour Tours-Nord : « Toutes les maisons sont différentes, dans des états distincts, dans un même quartier vous pouvez donc avoir des prix très variés ! ». On peut tout de même s’intéresser aux « maisons du maire » ou « pavillons Royer » construits à l’époque du maire du même nom dans le secteur avenue Danemark/avenue de Jemmapes/rue Daniel Mayer : 210 000 € en moyenne pour loger sa petite famille. Cela reste une moyenne : dernièrement une maison de 4 chambres avec 500 m2 de terrain s’est ainsi vendue à 185 000 €. En tous cas, pour ce spécialiste du secteur, un premier achat sera possible à partir de 100 000 €, au bas mot, mais plutôt entre 100 et 140 000 € pour un appartement T2

LES DEUX-LIONS
SI PROCHE ET (PAS) SI LOIN

Ça semble être le bout du monde, alors qu’on est à 15 minutes en tram du centre-ville. Et pas d’excuse pour ne pas se remettre au sport avec la piscine ou le parc et le lac de la Bergeonnerie. Allez, on ne va pas se mentir : on préfèrerait qu’il y ait un tabac-presse et une petite boulangerie. Mais avec sa nouvelle école primaire, le quartier essaie de s’équiper pour accueillir les familles qui font le choix d’un cadre de vie sympa. Cinéma, bowling, centre commercial, les activités ne manquent pas.

Par contre les maisons sont rares (seulement 9 % du parc immobilier) : il faudra miser sur un appartement. Un T3 récent de 72 m2 avec garage pour 182 000 €, on ne dit pas non.

GRANDMONT
PARADIS DES INVESTISSEURS

« L’université de Tours attend plus de 20 000 étudiants dans les années qui viennent : beaucoup d’investisseurs l’anticipent et investissent, notamment dans des appartements pour les mettre en colocation. » Karim Behinda, de Century 21 Joué-lès-Tours, souligne aussi l’attrait de la future ligne de tramway, qui dynamise déjà le secteur boulevard de Chinon, l’avenue du Grand Sud et parc de Grandmont. Il y a ainsi vendu un T5 de 4 chambres pour 170 000 €, pour une future colocation étudiante.

FONTAINES, BERGEONNERIE
ON OUBLIE ?

« Les Fontaines traînent une réputation moyenne, alors qu’on y trouve de très beaux bâtiments sur les bords du Cher, avec un petit centre commercial qui offre tout à portée de main », explique Benjamin Chauveau. Récemment il y a ainsi vendu un appartement T4 de 80 m2 avec parking, cave et balcon pour 145 000 €.

À La Bergeonnerie, au-dessus du parc de la Gloriette, c’est le calme plat, faute de biens sur le marché. Là encore, le mélange entre logements sociaux et immeubles de propriétaires n’est pas toujours bien connu, alors que le cadre est sympa : des petits écureuils qui vous saluent le matin, nous, on veut bien !

On a testé Chez Madie, le nouveau restaurant de la place Plumereau

Situé place Plumereau, à la place de l’ancien Carré, Chez Madie a ouvert ses portes en pleine période de fermeture des restaurants. L’établissement a choisi l’option livraison et commande à emporter. On a testé pour vous…

 

Si on ne peut pas aller au restaurant, le restaurant viendra à nous ! C’est ce que la rédac’ de tmv s’est dit en repensant à notre bonne vieille chronique resto, laissée quelque peu orpheline depuis la fermeture des établissements (vous savez, à cause de ce vilain qu’on appelle Covid). C’est aussi pour cela qu’on s’est dit qu’on allait tester Chez Madie, un nouveau venu du côté de Plumereau.

Remplaçant Le Carré et ouvert il y a quelques semaines – une période pas franchement facile, avouons-le – l’endroit a choisi l’option livraison et vente à emporter pour faire goûter sa cuisine pendant ces jours délicats pour le monde de la restauration.

C’est donc parti pour une petite virée sur leur site web (lire ci-dessous) pour commander et remplir notre estomac. Déjà, la carte fait envie : côté suggestions, il y a le tataki de bœuf du frangin, un mijoté de crevettes au curry de Madras ou un croque-truffe jambon torchon. Finalement, c’est l’agneau confit 7 heures à la sauce vigneronne qui nous fait de l’œil.

Agneau confit 7 heures à la sauce vigneronne et purée de butternut

La commande se fait plus que rapidement, l’interface du site est ergonomique. On choisit notre horaire pour aller récupérer la commande et c’est parti ! À la devanture, nous voilà cueillis par le sourire de Baptiste. Lui, Ingrid et Arnaud se sont associés pour faire vivre ce lieu qui, le soir quand tout sera revenu à la normale, proposera également des tapas.

En attendant, notre plat choisi a tenu ses promesses. La viande est toute tendre et la purée de butternut qui l’accompagne fond en bouche. De quoi nous rassasier, d’autant que notre formule comprenait, comme entrée, un délicieux velouté de chou-fleur à la crème de noisette, parsemé de chips de lard. Reste désormais à attendre bien sagement la réouverture des restaurants.

Pour l’heure, Chez Madie est un endroit sympathique et qui – ô miracle – fait revivre un peu la place Plumereau, décidément bien calme ces derniers temps…

Chronique : Aurélien Germain  / Photo : crédit Chez Madie


>L’addition : on a choisi la formule avec entrée + plat qui nous revient à 16,50 €. Même tarif pour plat + dessert. Sinon, comptez à partir de 20,50 € pour la totale, entrée + plat + dessert. Le plat seul est généralement à 15 €. Il existe aussi des assortiments de tapas ou de charcuterie pour 2, 4 ou 6 personnes.

>Livraisons du lundi au vendredi, de 11 h 30 à 14 h 45 et de 18 h 30 à 21 h 45. Possibilité de prendre à emporter.

>COMMENT COMMANDER ? Sur chezmadie.tastycloud.menu. Vous pouvez ensuite choisir votre horaire Contact : facebook.com/chezmadietours ou 02 47 05 12 81.

 

Horoscope WTF du 10 au 16 mars 2021

De très mauvaise humeur (comme d’habitude), l’astrologue de tmv a pris sa plus belle plume pour vous écrire cet horoscope tout en subtilité. Bonne chance aux Lions et aux Balances.

 

Bélier

Amour

Repensez à votre première fois. Et relativisez.

Gloire

Quand vous êtes dans une file d’attente, même si vous en changez, ce sera toujours celle qui avancera le moins. C’est un fait, voici votre destinée.

Beauté

Prenez une banane, enfoncez-la sur votre crâne et devenez une licorne du cyberespace ! (qui a vu mon LSD, les gars ?)

Taureau

Amour

Les gens vous aiment et fantasment sur vous. Non pas pour votre physique ravageur, non. Mais pour votre argent. Votre fric. VOTRE THUNE !

Gloire

Enfoncer les portes ouvertes ne vous fait pas peur ! Vous pourriez même être politique, tiens.

Beauté

Si t’as pas d’amis, mange un salami.

Gémeaux

Amour

C’est un fait avéré : on vous surnomme la gâchette facile.

Gloire

Avec un(e) ami(e) comme vous, pas besoin d’ennemi…

Beauté

Voilà un horoscope bien court. On n’avait pas vraiment envie de se fouler pour les Gémeaux cette semaine, j’avoue.

Cancer

Amour

Quand un chien fait pipi sur le canapé, c’est le chien qu’on doit engueuler. Pas le canapé… (quelle métaphore, krrrkrr)

Gloire

Votre pote Balance a des délires louches à propos de votre petite personne.

Beauté

Vous avez l’élégance d’un gnou.

Lion

Amour

Il serait peut-être temps d’aller taquiner le goujon, non ?

Gloire

Le même sort que les dinosaures vous attend. Ça craint, ah ouais ?

Beauté

Achetez des moufles. Pour cacher vos vieilles mains toutes poilues.

Vierge

Amour

L’important, c’est de participer. (on parle de votre vie intime)

Gloire

Mais est-ce que vous imaginez seulement une seconde refaire un jour la bise à tous ces gens que vous n’aimez pas ?

Beauté

Vous êtes aussi paresseux/se que le spermatozoïde qui arrive dernier à la course. Ressaisissez-vous !

Balance

Amour

Tout ne peut que bien aller quand on voit que votre ex avait la carrure d’une brosse à chiotte.

Gloire

Arf, vous utilisez beaucoup de mots pour ne pas dire grand-chose.

Beauté

Vous avez l’élégance d’un Jean-Marie Bigard.

Scorpion

Amour

Rien à battre de l’amour, vous êtes un oeuf.

Gloire

Olala, mais il ne faut pas sortir ; vous ne pouvez pas affronter le monde hostile. Vous n’êtes qu’un petit flocon de neige tout fragile.

Beauté

Le slip kangourou va revenir à la mode. Grâce à vous.

Sagittaire

Amour

Pas d’inquiétude, vous trouverez l’être aimé après le 328e confinement décidé par Macron Junior en 2047.

Gloire

Vous allez choper le variant breton du coronavirus qui vous fera picoler et vous finirez daaaans la vaaalléééee oh oh de Danaaa lalilala.

Beauté

D’ailleurs, hésitez pas à claquer la bise à Akim le fils du forgeron.

Capricorne

Amour

Vous allez faire l’amour cette semaine ! Mais seul(e).

Gloire

Croyez-moi mes chers amours de Capricorne, il est grand temps de vous beurrer la biscotte.

Beauté

Wow, vous avez le transit heureux. C’est bien, on est content pour vous.

Verseau

Amour

Vous avez un cœur. Un peu. Des fois. Rarement, en fait.

Gloire

Que de bonnes choses en perspective. Car la constellation du Jamel Debbouze croise les doigts pour vous, ouf !

Beauté

Et hop, ni vue ni connue ! (on parle de votre raie du plombier)

Poissons

Amour

Moi j’appelle ça le karma mais bon… appelez ça comme vous voulez.

Gloire

La constellation du Chirac vous rappelle que ça vous en touche une sans faire bouger l’autre.

Beauté

Vous faites les yeux de merlan frit. (et vous en avez aussi l’odeur).

[1/3] Spécial immobilier : le debrief quartier par quartier à Tours Centre

[Partie 1] Bohème ? Solo ou famille ? Gros budget ou petit porte-monnaie ? Voici notre tour du propriétaire TMV, quartier par quartier à Tours Centre.

PRÉBENDES, HALLES, CATHÉDRALE
TOUJOURS LES PLUS CHERS

Depuis qu’on est bébé (ou presque), on entend dire que les Prébendes et son joli parc, les Halles et son grand marché ou la Cathédrale et ses rues pavées sont les quartiers les plus chers de Tours. Au Monopoly, difficile d’y acheter un hôtel… Pareil dans la vraie vie ! Parmi les ventes récentes de l’agence Artiga Immobilier, on compte ainsi un T2 de 33 m2 sur Vieux-Tours/Les Halles pour 130 000 € net vendeur, soit environ 3 900 € du m2. Bon, bien sûr, les petites surfaces ont souvent un prix du m2 plus élevé que les grandes, mais quoiqu’on en dise, ça fait une belle somme.

Aux Prébendes, la même agence a vendu un appartement de 81 m2 pour 256 000 € FAI. Pour ce quartier, rien ne change : « Cela restera toujours un quartier attractif car c’est très résidentiel, très vert grâce au jardin, on peut s’y balader tranquillement en famille » pour Benjamin Chauveau de Century 21, qui précise que dans l’hypercentre (de Michelet à la Loire), « on a dépassé 3 500 € du m2, on atteint parfois 4 000 € ». Si vous avez 500 000 à 600 000 € au moins, vous pourrez espérer une maison de ville dans l’hypercentre. Sinon, passez votre chemin, car l’hypercentre, c’est hyper cher.

STRASBOURG OU FEBVOTTE
À NE PAS NÉGLIGER

Y’a pas que Velpeau dans la vie ! Êtes-vous déjà allés vous balader un dimanche matin sur le marché de la place Rabelais ? Avez-vous joué avec vos enfants sur les pelouses de la place de Strasbourg ? Avouez : c’est pas mal non plus ! Et on ne va pas se mentir, l’autre avantage c’est que les prix y sont plus accessibles que dans l’hypercentre de Tours.

« Dès qu’on dépasse la place de la Liberté, les prix commencent à baisser, précise Benjamin Chauveau, dont l’agence est place Michelet. À Febvotte ou Maryse Bastié on peut ainsi espérer un T2 dans une fourchette 120 à 130 000 €. » Le même appartement peut valoir 170 à 180 000 € dans l’hypercentre, donc à ce prix-là, on prend le vélo ou le bus pour se déplacer et on investit dans l’immobilier.

À VELPEAU
IL FAIT TOUJOURS BEAU

« C’est un petit village », « j’adore l’ambiance », « on connaît tout le monde ». Si vous avez entendu ces phrases, c’est que vous aussi, vous avez des amis qui habitent le quartier Velpeau. Il faut dire que l’endroit a tout pour plaire : un beau marché le dimanche et le jeudi matin, des commerces qui pullulent sur la place Velpeau et alentours, et on est à deux pas de la gare SNCF. Idéal pour les fameux Parisiens qui choisissent l’option télétravail + TGV !

Résultat des courses, les prix de l’immobilier dans le quartier ont flambé ces dernières années, et ça continue. Et comme partout ailleurs, les biens sont de plus en plus rares. En mai-juin 2020, on y a vendu une maison T4 de 85 m2 à 275 000 €, ou un T2 de 45 m2 à 120 000 €, et depuis les prix ont encore monté. Notre recommandation : ne pas hésiter à traverser l’autoroute pour atterrir dans le Vieux Saint-Pierre-des-Corps, avec ses maisonnettes et sa gare TGV à proximité. Mais faites-le sans tarder car les prix là aussi commencent à grimper !

BEAUJARDIN
C’EST POURTANT BIEN !

Bizarrement, Beaujardin est un peu boudé des acheteurs. Pourtant il y a un beau marché bio le samedi matin, une place où les enfants jouent après l’école. Tiens, l’école Raspail justement, est à deux pas. Est-ce la proximité des barres d’immeubles du quartier Rochepinard ou du Sanitas ? Ou les 25 minutes à pied pour rejoindre la gare de Tours ? Toujours est-il que le quartier n’a pas encore vu ses prix trop augmenter : on y trouve donc encore des petites maisons ou appartements à prix sympas.

Dans les ventes de mai-juin 2020, on trouve ainsi un appartement T3 de 46 m2 pour 135 000 €, une maison T5 de 104 m2 sur 218 m2 de terrain pour 182 000 €, ou une maison T4 de 95 m2 sur 145 m2 de terrain pour 225 000 €… Ça fait rêver !

SANITAS, RIVES DU CHER…
LES MAL-AIMÉS

(Photo : Hugues Le Guellec)

Dites à un Tourangeau « j’achète à côté du Sanitas », observez son visage. Passé ce moment de franche rigolade en le voyant se décomposer, analysons la situation : « Tout ce qui est en périphérie du Sanitas est compliqué à vendre à des Tourangeaux, car le quartier a une mauvaise réputation depuis des décennies. Mais les gens qui viennent d’autres villes achètent, car ils ont moins d’a priori et saisissent l’opportunité de prix plus attractifs, à deux pas du centre-ville grâce aux bus et tramway » pour Benjamin Chauveau.

Même discours pour les Rives du Cher, où les tours proches de la place de Verdun restent pourtant attractives : un appartement de 81 m2 y a récemment été vendu pour 142 000 €. Une bouchée de pain comparé au centre-ville, alors que bus et tramway permettent de s’y rendre en dix minutes, tandis qu’on profite du lac de la Bergeonnerie et de la piscine du Lac à proximité.

Maud Martinez

UTBM : nouvelle donne pour le basket tourangeau

C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre dans l’histoire du club de basket de Tours.

Une nouvelle ère s’ouvre pour l’UTBM. (Photo archives NR – Julien Pruvost)

Depuis sept ans, le Touraine Basket Club et le Patronage Laïque La Riche Lamartine Tours Basket (P3L) étaient regroupés au sein de la même entité, l’Union Tours Basket Métropole ou UTBM pour les intimes. C’est la fin de cette aventure qui a été annoncée par un communiqué de presse, fin février.

Mais cela ne signifie pas la fin des ambitions tourangelles, bien au contraire. La montée en Pro B reste bien l’objectif principal du P3L, qui entend reprendre son indépendance mais conserve ses droits sportifs en N1. Au 1er juillet, le club adoptera donc un statut professionnel et son staff s’appuiera sur l’architecture actuelle de l’UTBM. Bruno de L’Espinay prendra la présidence de l’équipe pro, tandis que Frédéric Chouraki, dirigeant de l’actuel P3L, s’occupera de la partie amateur. Romain Régnard, actuel manager général du club, sera également de l’aventure.

La montée en pro B reste l’objectif principal

« Concrètement, les petits qui jouent au basket auront le même maillot, les mêmes couleurs que les professionnels, confirmait récemment Frédéric Chouraki à nos confrères de la Nouvelle République. Notre souhait est qu’il n’y ait qu’une seule entité visible de l’extérieur. C’est évidemment un gros virage pour l’association P3L, qui a 85 ans d’existence. Mais on pense qu’il était nécessaire de n’avoir qu’un seul et même nom, nouveau, pour que les joueurs aient ce sentiment d’appartenance à un club, à une unité. »

Concernant le nom, justement, rien n’est encore acté, mais il se murmure qu’en retirant simplement le U de l’UTBM, on ne devrait pas être très loin du compte. Les dirigeants précisent par ailleurs que le projet, s’il est toujours très ambitieux pour l’équipe fanion, n’oublie pas la formation.

L’idée étant de faire monter la réserve en N3 et de créer un véritable centre de formation, seule façon de rendre, à terme et de façon pérenne, ses lettres de noblesse au basket tourangeau. Quant à l’autre partie de l’UTBM, le TBC, c’est un nouveau départ en National 3, niveau auquel il évoluait avant l’union, qui se profile.

M.P.

TMV du 10 au 23 mars 2021

https://tmv.tmvtours.fr/wp-content/uploads/2021/03/TMV_A_20210310_TMV_000_T_Q_0-web.pdf

Et c’est reparti pour un tour ! Retrouvez notre dossier spécial immobilier, un marché qui a plutôt changé en raison de la crise. On vous explique aussi comment mieux se préparer aux visites virtuelles et on fait le débrief, quartier par quartier !
Pour le reste, on parle de co-piétonnage 100 % féminin, de réflexologie plantaire, d’horoscope WTF et de chroniques culture, sans oublier deux anniversaires : ceux de TV Tours et du CCCOD. Enfin, régalez-vous avec le retour de notre chronique resto.

Du « co-piétonnage 100 % féminin » pour éviter le harcèlement de rue

Quatre étudiantes tourangelles ont lancé un groupe Facebook pour organiser le co-piétonnage entre femmes et, ainsi, lutter contre le harcèlement de rue. Une appli doit suivre.

Co-piétonner pour éviter le harcèlement de rue, c’est l’idée de quatre étudiantes de Tours. (Photo illustration NR – Julien Pruvost)

Les faits

« Groupe de co-piétonnage 100 % féminin sur Tours. Partagez votre trajet à travers une publication et d’autres filles pourront peutêtre rentrer avec vous. » La présentation est succincte, le message est clair. Ce groupe privé Facebook, nommé « Co-pietonnage Tours Not Alone », est administré par quatre étudiantes tourangelles. Manuela Boré, Inès Pilot, Maureen Poullié et Assetou Coulibaly gèrent ainsi, depuis décembre, plus de 164 membres (à l’heure où nous rédigeons) qui peuvent co-piétonner à Tours et, ainsi, être rassurées lors de leurs trajets nocturnes ou quotidiens.
Les profils sont vérifiés, afin d’éviter de mauvaises surprises.

Et l’année prochaine annonce un gros projet pour ces étudiantes qui doivent sortir, au printemps 2022, l’application NotAlone, afin de « mettre en relation les femmes qui ne se sentent pas en sécurité dans la rue », comme elles l’ont indiqué dans les colonnes de La Nouvelle République.

Géolocalisées, les intéressées pourront donc effectuer leurs trajets à plusieurs. Le projet est soutenu par Pépite Centre- Val de Loire, dans le cadre du concours Créa-Campus.

Le contexte

Le but affiché est de « réduire le sentiment d’insécurité des femmes dans la rue ». Que ce soit des mots, des attaques, du harcèlement sexuel, etc. Dans un micro-trottoir réalisé par les quatre étudiantes et publié sur la page Facebook de leur future appli (1), on constate que le harcèlement de rue a malheureusement touché de près ou de loin la totalité des femmes interrogées. Les quartiers des Tanneurs et de la gare sont d’ailleurs particulièrement craints.

En France, d’après un sondage Ipsos, 81 % des femmes ont déjà été victimes de harcèlement sexuel dans les lieux publics.

Les enjeux

Inès, Maureen, Assetou et Manuela souhaitent d’abord concentrer leur appli au niveau local, sur Tours. Si tout se passe bien, elles espèrent que leur dispositif pourra ensuite être développé au niveau national.

Aurélien Germain

(1) facebook.com/cNotAlone et instagram.com/cnotalone

Y être ou ne pas être

À 13 ans, elle avait raconté à qui voulait bien l’entendre que son professeur d’histoire avait demandé aux élèves de confession musulmane de lever la main, puis de sortir de la classe avant de montrer en cours les caricatures de Mahomet. Mais elle n’y était pas. Elle avait expliqué à son père qu’elle s’en était indignée et que cela lui avait valu une exclusion de deux jours. Mais non, elle n’y était pas.

Son père avait aussitôt relayé le mensonge sur les réseaux sociaux et le message avait suivi son chemin mortifère, jusqu’à tomber sous les yeux d’un certain Abdoullakh Anzorov, apprenti terroriste d’origine tchétchène, âgé de 18 ans. Un jour, à la sortie du lycée, Anzorov avait attaqué le professeur et lui avait coupé la tête. Mais elle n’y était pas.

Elle, par contre, elle y était dans les locaux de Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015. La dessinatrice Coco sort ces jours-ci, un récit graphique qui s’appelle « Dessiner encore » et qui raconte les derniers moments de la rédaction de Charlie, juste avant l’arrivée des tueurs. La bienveillance de Cabu, les gâteaux sur la table, l’engueulade entre Tignous et Bernard Maris, ce simple morceau de vie arraché à la marche du monde. Elle a enfin pu la dire, sa vérité, comme l’adolescente son mensonge. Troublant téléscopage…

Matthieu Pays

CCCOD : 4 ans d’art et de culture

Le CCCOD fête ses 4 ans ce jeudi 11 mars ! Avec des rendez-vous à la clé et l’occasion, aussi, de se rappeler que le lieu continue de faire battre le cœur de l’art contemporain depuis ses débuts.

Un peu d’histoire…

Et de quatre bougies soufflées pour le CCCOD ! C’est le 11 mars 2017 que le centre d’art contemporain ouvrait ses portes au jardin François Ier, tranquillement installé à deux pas de Plumereau et de la Loire. Le chantier avait alors débuté en 2014, faisant naître un bâtiment construit par l’agence portugaise Aires Mateus, choisie après avoir remporté le Concours international d’architecture deux ans auparavant.

Au menu, un endroit très clair et lumineux, nourri de hautes cimaises (histoire d’accueillir de grandes œuvres). Les murs portent les initiales OD comme Olivier Debré, peintre dont la famille et la vie étaient profondément liée à la Touraine. À son ouverture, le directeur de l’époque, Alain-Julien Laferrière, voulait que le CCCOD soit un carrefour, où les artistes pourraient se retrouver.

Depuis 4 ans, c’est chose faite, le lieu multipliant les collaborations. Les projets se sont ainsi succédé dans les 4 500 m2 et les trois espaces d’exposition.

Une semaine anniversaire et des événements

Programme chargé pour le CCCOD qui a décidé de fêter ses quatre ans à travers plusieurs propositions culturelles. Une semaine spéciale avec « deux plus fois de renc’art, une rencontre virtuelle inédite, des rendez-vous “une œuvre à partager’’ autour de nos expositions et “une œuvre, un jeu’’ pour les plus jeunes », présente-t-on du côté du CCCOD.

– On commence par une rencontre virtuelle avec Marie-Anita Gaube, via une discussion en visio ce jeudi 11 mars. Un médiateur du centre d’art sera également présent pour évoquer l’expo Odyssées, actuellement dans la Galerie noire.

(Photo Marie Anita Gaube)

– On enchaîne avec Renc’art où le public, accompagné toujours d’un médiateur, pourra découvrir les expos du moment visibles… depuis l’extérieur ! (oui, oui) Ces visites de 30 minutes ont lieu jusqu’à samedi.
– Pour « L’œuvre à partager », c’est parti pour 30 minutes où, en petit groupe et en visio, vous découvrirez une œuvre grâce à un médiateur du CCCOD. Attention toutefois, à l’heure où nous rédigeons, les créneaux étaient presque tous complets !
– Enfin, il sera possible d’expérimenter en famille l’art contemporain à travers des thématiques artistiques, ce samedi. Cet instant découverte est ouvert à tous à partir de 6 ans.

> Tous les rendez-vous sont gratuits. Inscriptions obligatoires sur cccod.fr/ le-ccc-od-a-4-ans

Une expo visible de l’extérieur

Les lieux culturels ont beau être fermés, le CCCOD essaye tout de même justement de faire vivre la culture. Le centre a ainsi invité le duo de designers tourangelles Hors-Studio. Rebecca Fezard et Elodie Michaud ont pu investir les galeries transparentes du lieu. Leur expo, La Partition d’un instant, est donc visible… de l’extérieur uniquement, par tous les temps, de jour comme de nuit !

C’est une installation « en trois volets qui associent leurs axes de recherche actuels : la création de matériaux, la tradition décorative et le langage de programmation numérique », présente le CCCOD.

> Une expo singulière et étonnante, à découvrir jusqu’au 2 janvier 2022.

(Photo archives NR Julien Pruvost)

Annulation de l’édition 2021 de l’American Tours Festival

Tours Evénements, organisateur du festival, a annoncé que la prochaine édition aurait finalement lieu à l’été 2022.

Chaque année, des milliers de personnes se pressaient à l’American Tours Festival. (Photo archives NR – Hugues Le Guellec)

« No way pour l’American Tours Festival ». C’est par ces mots que débute le communiqué de Tours Evénements, organisateur du festival qui avait amené plus de 60 000 personnes en 2019. La prochaine édition qui devait avoir lieu cet été est – sans trop de surprise – annulée.

Ce sont les nouvelles restrictions imposées aux festivals et annoncées par la ministre de la Culture Roselyne Bachelot qui ont amené l’organisateur à prendre cette décision.

« Comment organiser notre événement dans ces conditions ? »

« Le 18 février dernier, notre ministre de la Culture a commencé à fixer le cadre d’organisation des festivals estivaux : seuls les événements avec 5 000 personnes assises, dans le respect de la distanciation sociale seront autorisés. Nous n’avons aucune précision à ce jour sur la possibilité de proposer sur place des zones restaurations et buvettes », explique Tours Evénements.
« De plus, la pandémie qui nous touche depuis l’année dernière a rendu la venue d’artistes internationaux sur notre territoire très incertaine. »

« Comment organiser notre événement dans ces conditions ? », s’interroge le festival, rappelant que « l’expérience ATF, c’est vibrer au son de la musique live, danser tous ensemble, découvrir et tester les meilleurs produits de nos exposants, rire et partager un verre avec ses amis ou sa famille… ».

Refusant d’organiser « une version dénaturée de notre festival » (qui avait par ailleurs été déjà annulé en 2020), l’organisateur annonce donc que la 14e édition de l’ATF se déroulera du 1er au 3 juillet 2022, au Parc Expo.

L’Auberge du Bon Laboureur va distribuer des repas gastronomiques (et gratuits) aux étudiants

Le restaurant gastronomique de l’Auberge du Bon Laboureur, à Chenonceaux, va distribuer gratuitement des repas aux étudiants tourangeaux. L’opération commence ce mercredi 3 mars.

C’est une superbe initiative, à n’en pas douter ! A compter de ce mercredi 3 mars, le restaurant gastronomique de l’Auberge du Bon Laboureur, situé à Chenonceaux, va distribuer des repas aux étudiant(e)s tourangeaux. Des repas qui seront… gratuits ! L’établissement indique avoir été sensible à la détresse de ces jeunes.

Cette opération solidaire – le nombre d’étudiant(e)s durement touché(e)s par la crise ne cessant d’augmenter – est pilotée avec l’Université de Tours. Elle doit se prolonger jusqu’au 7 avril. Elle sera renouvelée chaque semaine. Une centaine de repas doivent être préparés de façon hebdomadaire.

Dans l’assiette, les étudiant(e)s retrouveront un menu entrée/plat/dessert, réalisé par l’équipe du restaurant, avec des produits donnés par les producteurs. D’autres restaurateurs devraient s’associer.

Comment ça marche ?

Plusieurs collectes seront organisées sur différents sites et campus, du 3 mars au 7 avril, entre 11 h et 13 h. Voici les dates et lieux :

  • 3 mars, campus de Grandmont
  • 10 mars, campus des Tanneurs
  • 17 mars, site Jean-Luthier (IUT de Tours)
  • 24 mars, campus des Deux-Lions
  • 31 mars, campus de Tonnellé
  • 7 avril, campus de Blois (41)

Attention en revanche : il est obligatoire d’être muni de sa carte étudiant et de réserver avant le lundi midi précédant la distribution, sur l’agenda web de l’Université de Tours (cliquez juste ICI).

A.G.