Horoscope WTF du 21 décembre 2016

Youhouuuu, vacaaaances. Ce qui n’a pas empêché notre astrologue de vous concocter, avant de partir, un dernier horoscope wtf pas piqué des vers (eh oui, cette expression est honteuse).

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BÉLIER
Amour : Chuck Norris ne vous arrive pas à la cheville.
Gloire : Décidément, quand vous buvez, vous avez du mal à trouver ce fameux Modération.
Beauté : Vous sentez bon du bouc.

TAUREAU
Amour : La semaine de votre vie ! On ne vous dira pas pourquoi, mais faites-nous confiance.
Gloire : Arrêtez de dessiner des choses obscènes. On sait que c’est vous.
Beauté : Vacances, ça rime avec grosse panse. Je dis ça, je dis rien.

GÉMEAUX
Amour : Eh bé, c’est belle-maman qui va faire la tronche…    Gloire : Votre personnage préféré de Game of Thrones va mourir. Vous serez triste.
Beauté : Saturne prévient que les Duchmol l’auront toute molle.

CANCER
Amour : C’est bien beau de vouloir faire des bébés, mais vu votre patrimoine génétique, faudrait faire gaffe.
Gloire : Ce rire façon truie aura votre peau.
Beauté : Adieu, le corps d’Apollon, voilà la dinde aux marrons.

LION
Amour :  Recyclez vos slips.
Gloire : Instant vérité > Personne n’en a rien à faire de vos photos de sapin de Noël sur Facebook.
Beauté : Le/la premier(e) qui sort un « Noyeux Joël » sera condamné à écouter du Maître Gims toutes les vacances.

VIERGE
Amour : Tout le monde vous aime cette semaine. On devrait baptiser une rue en votre nom. (j’ai le 06 du maire, si vous voulez négocier)
Gloire : Jeudi, vous irez à la CAF et n’attendrez que 5 minutes. NAAAAN, on rigole ! Hahaha.
Beauté : Vous avez les pieds bien trop poilus à son goût.

BALANCE
Amour : Mouais, bah maintenant, va peut-être falloir passer aux travaux pratiques hein !
Gloire : Déménagez dans la Creuse (lol).
Beauté : On vous surnomme Trump junior. Forcément, avec cette coupe…

SCORPION
Amour : C’est l’histoire d’un pingouin qui respire par les fesses. Un jour, il s’assoit et il meurt.
Gloire : C’est l’histoire d’un mec, il rentre dans un bar en criant « c’est moi ». Mais en fait, c’était pas lui.
Beauté : Voilà, tout ça, c’était cadeau pour vous. On vous love les Scorpion (sauf toi en pull bleu).

SAGITTAIRE
Amour : Vous étiez plutôt cool… l’an dernier.
Gloire : Vous auriez mieux fait d’être Balance (sans vouloir vous vexer).
Beauté : On vous surnomme THE FANTASME. Graou.

CAPRICORNE
Amour : Si vous êtes né(e) un 29 décembre et que vous n’avez pas encore craché dans son Yop, vous avez raté votre vie.
Gloire : Roh, arrêtez de vous plaindre. Il y a pire. Vous pourriez vous appeler Cannelle à 30 piges. (non on rigole, cœur sur vous, bisou, love, flex, sexy kissou)
Beauté : Vous voyez le vrai visage de Dark Vador ? Et vous au réveil ? Bon, bah faites le lien.

VERSEAU
Amour : Dinde à Noël, galipettes en marcel.
Gloire : Jacques a dit courez tout(e) nu(e) dans la cuisine.
Beauté : Telle mamie Traillette, vous avez les yeux revolver. Mais pas trop le regard qui tue.

POISSON
Amour : Contentez-vous d’une Knacki.
Gloire : Veritas odium parit… Eh ouais, fallait pas sécher les cours de latin. C’est intelligent un horoscope tmv.
Beauté : L’être parfait existe. C’est vous. (joyeux Noël)

Réparate : On dirait le Sud

Dans la fraîcheur de l’hiver, tmv est allé faire un petit tour au Réparate. L’établissement, rue du Grand Marché, propose une cuisine du Sud. Un peu de chaleur, ce n’est pas de refus.

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La carte est petiote mais on y trouve l’essentiel : des vins de Bandol, des encornets à la provençale comme chez mamie, une pissaladière, du pâté de lapin… et de la salade niçoise, « la vraie », précise fièrement l’ardoise accrochée au mur en pierre.

Parce que dans une niçoise, attention, y a que des légumes crus, nous explique la patronne. « A Paris, ils mettent même du maïs, mais non, on n’y met jamais rien de cuit, sauf les œufs ! » Et elle sait de quoi elle parle puisqu’elle est de Nice. C’est là-bas que son mari, Jean-Michel Lacaze, a ouvert son premier restaurant, avant de récidiver à Paris et de s’installer enfin à Tours il y a quelques semaines.
Pendant qu’on patiente avec une assiette de tapenade offerte par la maison (la meilleure qu’on ait goûté à Tours), on voit le chef s’affairer dans la petite cuisine ouverte, la moustache souriante. Trente-neuf ans derrière les fourneaux et toujours l’envie de faire connaître une cuisine du Sud sans chichis, comme à la maison, pleine d’olives de pays, de légumes frais et de poissons. Toujours content aussi de discuter avec le client qu’il accueille comme chez lui.

D’ailleurs, à propos de maison, il est déjà dans le quartier comme chez lui. On le voit traverser la rue pour apporter une assiette bien chaude à son voisin d’en face, qui tient l’épicerie.  Malgré sa jolie décoration et le CV du chef le Réparate n’est pas une table bistronomique. Il est bien plus que ça : une petite bulle bienveillante, où le client est accueilli comme à la maison. C’est ça, l’esprit du Sud.

>Réparate, 47 rue du Grand marché, à Tours. Formule 2 plats 12,90 €, 3 plats 15 €.
>Réservation au 02 47 50 44 76. Ouvert midi et soir, du mardi au dimanche midi, le soir jusqu’à 22 h 30. 

#WTF 32 : et les personnalités les plus détestées sont…

Le classement des personnalités les plus détestées en France, un voyage qui fait pchit ou encore Hanouna au musée Grévin : voilà la rubrique insolite de la semaine.

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> Suite à un sondage, le magazine Pause People a réalisé un classement des personnalités les plus détestées des Français en 2016. On retrouve, ainsi, dans le top 10, Jacques Séguéla (10e), Arthur (9e), Carla Bruni-Sarkozy (8e), Cyril Hanouna (7e), François Hollande (6e), Eric Zemmour (5e). Sur le podium, plusieurs « stars » à égalité. Ainsi, Nicolas Sarkozy et Valérie Trierweiler se retrouvent 3e ex-aequo… Et en tête, Nabilla et Dieudonné trustent la première, ex-aequo eux aussi. Pas de jaloux.

> Attirés par les prix très bas d’une compagnie low cost, quatre touristes tchèques se préparaient à prendre un vol pour Nice. À eux le soleil et la plage, youhou. Sauf que non, nos amis avaient confondu avec… Nis, en Slovaquie. Déçus, ils sont repartis illico.

> « Poutine est au musée et Trump va arriver, mais là, il s’agit d’un animateur télé qui divise beaucoup en France et c’est bien plus compliqué. » C’est ce qu’a expliqué le musée Grévin, à Paris. Annoncée pour 2017, la statue en cire de Cyril Hanouna pourrait finalement ne pas y être installée. D’un coût de 60 000 €, elle est pourtant quasiment terminée. Ah, quel suspens mes enfants.

> Emma Tapping, une Britannique, fait le buzz. Pour cause, elle a offert 97 cadeaux de Noël à chacun de ses 3 enfants. « Ils l’ont mérité », a-t-elle écrit sur sa page Facebook. Avant de déclarer, au journal Telegraph, qu’elle ne « les gâtait pas au cours de l’année ». À Noël 2015, elle s’était déjà fait remarquer pour n’avoir offert « que » 87 cadeaux. L’arnaque, quoi.

TOP 4 : le Père Noël est une ordure

C’est incontournable : cette année encore, vous assisterez à la 49 384e rediffusion du Père Noël est une ordure. Avant de le (re)(re)(re)regarder, voilà quatre anecdotes sur le film culte.

UN NOM DE CODE

Le Père Noël est une ordure ? Outch, difficile de faire accepter un titre pareil à la mairie, pour être autorisé à tourner dans Paris. La production trouvera la parade en donnant un faux titre : « Les Bronzés fêtent Noël ».
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LE FLOP

Certains ne s’en lassent pas. Il n’empêche : avant de devenir mythique et THE comédie de Noël, le film n’a pas vraiment connu le succès au cinéma, malgré la popularité de la pièce de théâtre dont il est adapté. Comme quoi…

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UN REMAKE AMÉRICAIN

Le Père Noël est une ordure a eu droit à son remake hollywoodien. Réalisé par Nora Ephron, ce fameux « Mixed Nuts » (oui, oui, c’est son titre…) mettait notamment en scène Adam Sandler. Vous vous en souvenez ? Non ? Normal.

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LA GROSSE BAFFE

Pendant le tournage, Gérard Jugnot, en pause, enlève sa perruque de Père Noël pour fumer une cigarette. Une dame est arrivée pour lui « coller une mandale » en hurlant de remettre sa perruque, devant sa fille.
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Norm : le film d’animation qui laisse de glace

Étrille lors de sa sortie aux Etats-Unis, le film d’animation Norm arrive sur nos écrans pour les fêtes. Mais la déception est grande…

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Il aura fallu quasiment un an pour voir Norm débarquer sur les écrans français. Sorti en janvier 2016 aux États-Unis, ce film d’animation signé Trevor Wall tente chez nous sa chance pendant la période de Noël. Mais laminé lors de sa sortie outre- Atlantique, Norm est-il vraiment le cadeau empoissonné ?

Difficile, effectivement, d’accrocher un tant soit peu à cette production distribuée par Lionsgate (peu habituée au genre, il faut dire) : derrière ce gros bonbon cinématographique se cache l’histoire de Norm, un ours du Pôle Nord qui découvre un jour une station scientifique. Celle-ci prépare une opération immobilière, mais le gros nounours – qui adore la danse (euh d’accord) – va embarquer pour New York, afin de faire capoter le projet.

Si l’ouverture du film de Trevor Wall peut faire sourire, Norm devient rapidement aussi froid que la banquise qu’il met en scène. L’heure et demie qui lui est allouée se transforme en véritable bourbier, où les scènes sont emballées sans réflexion ni substance, et où les facilités scénaristiques transforment peu à peu Norm en un ensemble pataud et balourd.
Une panne d’inspiration flagrante qui aurait pu être rattrapée par l’esthétisme du film. Il n’en est rien. Doté de graphismes plus que passables, Norm est visuellement aussi bancal que son scénario. Les seconds-plans (peu travaillés), les décors (sans détails), ainsi que certaines paresses côté animation (les rues de New York quasi-vides, les poursuites maladroites) finissent de mettre le film K.O.

Tentant de se sauver du naufrage par une morale écolo, quelques scènes de danse bébêtes et des blagues répétitives, Norm reste malgré tout bien confus. De quoi perdre son public, qu’il s’agisse malheureusement des plus jeunes ou des adultes qui resteront de glace.

>Film d’animation, de Trevor Wall (USA). Durée : 1 h 30. Avec les voix françaises d’Omar Sy, Med Hondo…
>NOTE : 1,5/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=QA2Sw6xfDKg[/youtube]

Elles tendent la main aux migrants de Tours

Des citoyens tourangeaux partagent le quotidien des migrants hébergés au Centre d’accueil et d’orientation de Saint-Pierre-des-Corps. Une véritable solidarité de proximité.

Des liens forts se sont tissés entre Gaëlle, Tiphanie, Manuella et certains exilés.
Des liens forts se sont tissés entre Gaëlle, Tiphanie, Manuella et certains exilés.

« Pour moi, elles sont comme deux sœurs et une mère. Une nouvelle famille. Je suis très heureux quand je les vois », affirme Khaled un sourire aux lèvres. Le jeune homme de 31 ans est Soudanais. Après avoir connu la jungle de Calais, il est arrivé au centre d’accueil et d’orientation (CAO) de Saint-Pierre-des-Corps, lorsque le camp a été démantelé il y a près de deux mois.

« Elles », ce sont Tiphanie, Gaëlle et Manuella : trois amies devenues inséparables alors que fin octobre, elles ne se connaissaient même pas. Plusieurs fois par semaine, elles se rendent au CAO afin de passer un moment avec « les gars », comme elles les appellent. Ils sont une cinquantaine d’hommes seuls, une grande majorité de Soudanais, quelques Libyens et Érythréens. Ils sont ici pour une période transitoire d’environ trois mois.
D’après le ministère de l’Intérieur, le passage en centre d’accueil et d’orientation doit permettre « aux personnes migrantes sans-abri de bénéficier d’un temps de répit et d’engager, si elles le souhaitent, une démarche de demande d’asile ». C’est l’association Adoma qui les accompagne dans cette démarche et gère le dispositif d’hébergement et d’insertion. La plupart des hommes accueillis ici viennent de Calais ou de Paris. Mais il est difficile de remonter plus loin le cours de leur histoire.

Parmi les dons récoltés par Coup de pouce, plein de livres scolaires.
Parmi les dons récoltés par Coup de pouce, plein de livres
scolaires.

Selon l’Organisation des Nations unies (Onu), depuis 2003, la crise du Darfour aurait causé 300 000 morts et 2,5 millions de déplacés. « Ils ne veulent pas raconter leur passé. Avant d’arriver là, ils ont vécu tout un périple marqué par la violence. Certains ont connu la torture. Souvent, leur famille leur manque. L’un d’eux me racontait que sa femme était sur le point d’accoucher lorsqu’il a dû quitter son pays. Et depuis trois mois, il reste sans nouvelles. »

LEUR CHANGER LES IDÉES

Ce jour-là, à l’entrée de l’ancienne résidence SNCF qui tient lieu de centre d’accueil, deux migrants sont assis sur un banc, une cigarette à la main et les yeux de le vague. Le vague à l’âme. Ils semblent s’ennuyer. Et cogiter, surtout. À l’intérieur, dans la salle télé, Saeed regarde une émission de billard en compagnie de deux autres Soudanais. Dans le couloir qui jouxte la pièce, Manuella improvise une partie de football avec Younis. Pendant ce temps, un groupe de sept migrants est en cours de français, à l’étage. Ils apprennent les bases de la langue, pour réussir à se présenter et se débrouiller au quotidien.

Chaque semaine, des cours de français sont dispensés.
Chaque semaine, des cours de français sont dispensés.

Si les journées sont rythmées par les repas et quelques activités, le temps semble suspendu. On sent que ces hommes sont dans l’attente. Ils ont fui un pays en guerre, sont en pleine procédure de demande d’asile et ne savent pas de quoi leur avenir sera fait. « Plus les jours passent, plus ils s’éteignent. Ils font des insomnies et sont fatigués. Nous essayons de leur changer les idées, en leur proposant des activités », explique Tiphanie. Atelier d’arts plastiques en partenariat avec les étudiants de l’école des Beaux-Arts de Tours, sorties au marché, visites au musée, théâtre, jeux de société, cuisine… Les bénévoles organisent même un réveillon pour le jour de l’An. Au programme : un après-midi cuisine puis une soirée festive avec une compagnie de cirque et un concert de jazz manouche.

Certains, comme Saeed, regardent de temps en temps la télé.
Certains, comme Saeed, regardent de temps en temps la télé.

Tout a commencé fin octobre par un message posté sur Facebook par Sarah, une Tourangelle, qui se demandait où se trouvaient les migrants de Calais accueillis en Touraine. Tiphanie lui a répondu, et de cet échange est né le groupe Facebook Coup de pouce aux migrants de Tours. « En moins de 4 jours, nous étions 400 membres. Nous avons récolté plein de dons : vêtements, chaussures, produits d’hygiène… Le 75 Restaurant a offert 50 kebabs. Une semaine après, des voisins préparaient un couscous pour 50. Nous ne nous attendions pas à une telle mobilisation », raconte Tiphanie.
Aujourd’hui, le groupe compte près de 730 membres. Parmi ces nombreux soutiens, une quinzaine de bénévoles sont actifs au quotidien. L’ampleur de la mobilisation leur a donné envie de créer une association. L’objectif ? Se doter d’un statut leur permettant d’agir et de monter des projets avec les migrants. Pour Tiphanie, Gaëlle, Manuella et consorts, c’est une implication au quotidien. Pleines d’énergie, les jeunes femmes apportent à leurs amis un soutien sans faille. Nuit et jour. Leur moteur ? « Ce sont eux, répond le trio en chœur. Nous avons tissé des liens très forts. Pour nous remercier, ils nous traitent comme des princesses, et nos enfants aussi. »

Textes et photos : Nathalie Picard

> Contact : Groupe Facebook : Coup de pouce aux migrants de Tours
> Association en cours de création : 07 68 48 60 06 – coupdpm@gmail.com

> L’association recherche une salle pour organiser son réveillon du Nouvel an.

Café des parents : le retour

Testé et approuvé au printemps, puis interrompu pour des questions logistiques, le Café des parents de Léo Lagrange Gentiana revient dès le 4 janvier prochain.

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Ils avaient eu lieu en mars puis en avril. Une bonne douzaine de parents étaient au rendez-vous et les discussions allaient bon train. Après quelques mois d’interruption, le centre socioculturel Gentiana rouvre les portes de son Café des parents, tous les premiers mercredis du mois. « Au cours de nos différentes animations, on a clairement pu identifier le besoin des uns et des autres de se retrouver, d’avoir un lieu d’échange autour de la fonction parentale », explique Pierre Boscredon, animateur et organisateur de ces rendez-vous.

Le principe est simple, chaque premier mercredi du mois, à 8 h 45, les parents sont invités à venir prendre un café sur le site Gentiana. Ils peuvent y discuter librement des sujets qui les interpellent. Que ce soient l’alimentation, le rapport aux écrans, le sommeil, la séparation ou bien la relation avec les ados, le harcèlement, la vie de couple, la laïcité et bien d’autres, aucun thème n’est tabou.
« Les fondamentaux de ces rendez-vous sont l’écoute, la bienveillance et le respect mutuel, insiste Pierre Boscredon. Il n’y a pas de manuel du parfait parent, pas de leçons à donner. Chacun vient avec ses questionnements et on se rend vite compte que beaucoup d’autres ont les mêmes. » Des animateurs sont présents pour permettre que la parole circule, mais l’idée réside dans l’interaction et le soutien mutuel entre parents.

Pour l’équipe de Léo Legrange, l’esprit « café » est important ! Pas question de former un groupe de parole ou de donner une conférence. Les thèmes des séances ne sont pas imposés. Si plusieurs sujets ressortent, les personnes présentes peuvent se répartir en petit pôle de discussion autour d’une table, puis circuler, aller et venir de l’un à l’autre. Comme au café !

>Prochain Café des parents à Gentiana, le 4 janvier 2017, en accès libre. De 8 h 45 à 10 h 30, 90.

Sya, le dessin dans la peau

Entre caricature et portrait BD, le Tourangeau Sya est un stakhanoviste du dessin et de l’illustration. Ses feutres et ses crayons, il ne les quitte jamais. Portrait d’un artiste multi-facettes.

(Illustration Sya)
(Illustration Sya)

Il arrive en vélo. Chapeau melon sur la tête, à la Charlie Chaplin. Tout de noir vêtu. Lui, c’est Sylvain Lallouet, connu sous le surnom de Sya. Sya, 38 ans, est un amoureux du dessin. Depuis quelques années, il s’est fait une réputation en Touraine.

On le dit caricaturiste, mais ce n’est pas tout à fait ça. « Je ne fais pas de gros nez, de détails exagérés. Ce n’est pas mon truc, je ne suis pas méchant », sourit-il. Les portraits qu’il réalise se trouvent en fait à la croisée de la caricature et du dessin de BD, surtout.
L’été, il squatte la place Plum’ et, muni de ses feutres, croque les passants. L’hiver, il écume les marchés de Noël, se promène entre les Nouvelles Galeries ou encore la Fnac (lire ci-dessous), entre Tours, Chinon, Veretz et Loches. Toujours avec ses crayons et son carton à dessins sous le coude.

D’ailleurs, ce jour d’interview, ça le démange. « Je vais vous dessiner pendant qu’on parle. » En quelques minutes chrono, ses feutres noirs ont parlé. Depuis tout petit, Sya nourrit cette passion. « J’ai appris à dessiner avec les Marvel que je décalquais. J’adorais MacFarlane, l’homme qui a modernisé Spiderman. Et puis j’étais aussi fan de Cabu qui dessinait en direct dans l’émission de Dorothée. » Après son bac, cet originaire du Mans intègre l’école Brassart de Tours. Le milieu de la pub « paye bien », mais le « boulot en entreprise, ce n’est pas mon truc », dit-il.
En 2006, il « tartine cinq à dix illustrations pour un psychologue gestuel ». Puis, tout s’enchaîne. Il manie le crayon dans les pots de départ, les fêtes de village, les mariages – où il dessine jusqu’à 4 h du matin – ou pour une troupe de théâtre : « Je faisais des dessins pendant l’entracte ! » Les contacts se font. Il finit aussi par collaborer avec les clubs le Marquis et le Milord.

Sya a plusieurs cordes à son arc.
Sya a plusieurs cordes à son arc.

Sya, « artiste multi-facettes », outre le dessin, exerce aussi dans le graphisme, l’illustration, la déco. Capable aussi bien d’un esprit bande-dessinée que de portraits réalistes ou de tableaux surréalistes à la Dalí. La semaine, entre midi et deux et une partie de l’après-midi, il est animateur pédagogique dans des écoles tourangelles. Là encore, le dessin n’est jamais loin. « J’apprends aux enfants les bases, du manga par exemple. » D’un coup, Sya relève la tête. Il rajoute un détail sur le croquis qu’il réalise. Là, il vient de tracer deux petites pommettes. « C’est quand vous souriez… Le détail est important. »
Esquisse terminée. Feutre posé. Un geste que ce boulimique du dessin répète à longueur de journée. « On me demande toujours si je n’ai pas mal au poignet, après avoir “caricaturé’’ pendant des heures, mais non. C’est surtout à la tête ! Car il faut sans cesse analyser les visages. » Des visages, il en voit des centaines. « Mais tout ce que j’essaye, c’est de faire marrer les gens pendant cinq minutes. J’espère leur vendre un peu de bonheur. C’est déjà ça. »

> Sya sera présent du 28 au 30 décembre, l’après-midi, à la Fnac (portraits gratuits).
> facebook.com/sya.artworks

NextWeek : l’actu de la semaine du 21 au 25 décembre

Qu’y aura-t-il à se mettre sous la dent côté actu, la semaine prochaine en France, mais aussi à Tours ?

MERCREDI

Orgasme. Le 21 décembre, c’est… la Journée mondiale de l’orgasme. Eh oui, ça existe. Elle a été lancée en 2006 par une association anglo-saxonne, la Global Orgasm. Ses fondateurs indiquent que si nous faisions tous l’amour en même temps, une vague d’ondes positives envahirait le monde. Vivement le 21, donc. Sinon, c’est aussi le jour le plus court de l’année (mais non, promis messieurs, il n’y a aucun rapport…).
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JEUDI

Tours. Le 22 décembre, place au Marché gourmand exceptionnel de Noël, boulevard Heurteloup. Une vingtaine de producteurs seront présents et proposeront des produits pour les repas de fêtes.
> De 16 h à 20 h 30.
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Astronomie. Levez les yeux au ciel. Le jeudi 22 et le vendredi 23 décembre, dès l’aube, on pourra observer Jupiter (vous pourrez voir une sorte « d’éclat diamanté », comme l’explique Guillaume Cannat, spécialiste, sur son blog hébergé par Le Monde).

VENDREDI

Technologie. Apple a prévenu les développeurs d’applications iOS : il ne sera pas possible de publier quoique ce soit sur l’AppStore entre le 23 et le 27 décembre. La firme n’a pas donné d’explications à cette restrictions. Les congés, peut-être ?

SAMEDI

Noël pour tous. Le 24 décembre, à Tours, c’est Noël pour tous. L’opération est montée par le diocèse et les paroisses de la ville, ainsi que diverses associations comme la Banque alimentaire, la Croix-Rouge, la Barque, le Secours catholique, et Habitat & Humanisme. Au programme, un énorme buffet partagé, de la musique et des jeux. « Tout le monde peut participer, les personnes à la rue, mais aussi les personnes en hébergement d’urgence, les migrants, les personnes isolées et tous ceux qui se sentent invités », précise l’organisation.
> Le 24 décembre, de 18 h à 23 h, place Châteauneuf et cour de la salle Ockeghem, à Tours.

Alain Grange, jazzman tout-terrain

Vous l’avez sûrement déjà entendu à la radio ou pendant un film : violoncelliste et compositeur de jazz, Alain Grange crée aussi des musiques d’illustration. Rencontre avec un musicien qui saute de la samba à la musique symphonique.

(Photo Bérengère Galland)
(Photo Bérengère Galland)

Depuis 10 ans, vous avez créé ou joué sur la bande-son de documentaires, de reportages, ou des films comme Duel, Metropolis, Nosferatu… Comment devient-on compositeur de musique d’illustration ?

J’avais 18 ans et avec un copain cinéaste débutant, on est parti avec une caméra tourner un film. La boîte de prod’ pour laquelle il bossait lui a laissé tous les rushs et on a décidé de les monter. Un autre copain a fait un texte et j’ai composé une musique pour 4 violoncelles. C’était ma première musique de film. Je me suis vraiment piqué au jeu et ç’a été une révélation : je voulais faire de la musique d’illustration.
Le film a plu, mon directeur de conservatoire m’a encouragé. Et puis pendant 20 ans, c’est resté de côté. Jusqu’au jour où j’ai rencontré une maison d’édition spécialisée, Kosinus. Je suis entré par la petite porte, comme musicien de studio pour d’autres compositeurs, avant de faire écouter mes compos. Là, ils m’ont dit bingo, on travaille avec toi. Depuis 2007, je compose des disques complets de musiques d’illustration. Ils ont trouvé que mes créations fonctionnaient bien avec les reportages, les documentaires…

Ça se passe comme avec un éditeur de livres ?

Oui, je leur présente quelques morceaux, et si ça leur plaît, j’en compose d’autres pour former un disque. Kosinus produit les disques et les envoie ensuite gratuitement dans 40 pays, à toutes les chaînes de télé, les radios et les boîtes de production. Ils se payent sur les droits d’auteurs s’il y a diffusion.
Mon premier disque était assez grave, le deuxième était plus sombre, le suivant était plus léger et le prochain s’inspire de la musique de cirque. Je ne sais jamais ce que deviennent ces morceaux, sauf s’ils sont utilisés pour un film. Parfois, j’écoute la radio, et tout d’un coup, j’entends un truc, tiens, c’est ma musique. Ça peut être joué en Inde, au Japon, au Brésil… Ils me laissent travailler à mon rythme, j’ai beaucoup de chance.

Vous avez toujours imaginé être musicien ?

Je viens d’un milieu très simple, pas du tout artiste. Il y avait très peu de musique chez nous : les chœurs de l’Armée rouge, le Lac des cygnes, la 5e de Beethoven… bon, on écoutait surtout les choeurs de l’Armée, parce que mon père était communiste. Mais mes parents trouvaient que c’était une bonne idée de nous faire apprendre un instrument. Ma mère m’a demandé d’en choisir un, je n’avais aucune culture musicale, j’ai dit harpe, elle a dit « trop grand ! » puis «contrebasse », c’était encore trop grand, alors j’ai dit : « violoncelle », et elle a dit « d’accord ». Je suis tombé sur un super prof qui m’a bien accroché, puis un autre, plus moderne, qui m’a donné envie de continuer.
A 13 ou 14 ans, j’ai commencé la guitare avec des copains, à jouer du rock psychédélique, à brancher un micro, à faire de l’impro, tout ce que je ne pouvais pas faire en cours de violoncelle. Les mecs ne savaient pas accorder une guitare, c’était moi qui m’y collais, il manquait des cordes à la gratte mais c’était pas grave, on jouait toute la nuit. J’ai ensuite commencé à m’intéresser au jazz, à écouter, relever les solos… Pour moi, musicien, c’était pas un métier, jusqu’au jour où j’ai joué dans la rue, sur la côte d’Azur, avec des copains. On mettait jusqu’à 500 francs de côté par jour et là, j’ai compris qu’on pouvait en vivre. Après le bac, j’ai fait une fac d’économie mais plus ça allait, moins j’allais à la fac et plus je jouais, on m’appelait pour jouer à droite, à gauche. Je n’ai pas vraiment choisi de devenir musicien, ça s’est fait comme ça. J’ai passé un DE de jazz et je l’ai eu assez tranquillement parce que les gens étaient étonnés de voir débouler un violoncelliste. J’ai longtemps séparé les choses : le rock et l’impro avec les potes, c’était le plaisir et le violoncelle, le classique, c’était le travail.
Après avoir obtenu mon prix de violoncelle, j’ai compris qu’il pouvait y avoir du plaisir dans le violoncelle, ce qu’aucun prof ne t’apprend. C’est la grosse lacune en France. On ne te parle jamais de plaisir, on ne te parle jamais du corps non plus, voire, il faut souffrir pour jouer. Tout se travaille très en force. L’école française de violoncelle est très carrée : il faut être perpendiculaire au manche, ce qui est presque impossible, et tant pis si le corps souffre. Les musiciens jouent parfois jusqu’à six heures par jour et je connais beaucoup de musiciens qui se sont bloqué une épaule, froissé le dos froissé, ou subi des tendinites.*

C’est un petit peu comme en danse classique…

Oui, on te parle plus de souffrance que de plaisir. J’ai travaillé là-dessus de mon côté,. En Espagne, Lluis Claret travaille au contraire le violoncelle tout en mouvement, très souple, à l’opposé de l’école française. Avec les élèves, je travaille la respiration, l’ouverture du plexus… Je peux jouer six heure par jour en période de répétition. Parfois, je joue seulement deux heures et parfois pas du tout. Quand j’ai eu mon prix, tout fier, j’ai été voir un grand violoncelliste. Il m’a écouté puis m’a dit : « Oui, c’est bien. Mais juste un truc important, parfois je me lève le matin, le violoncelle est dans un coin, je fais un son pour voir comment il va, je le repose et je vais me promener. Voilà, c’est tout. » C’était énorme. Il m’a appris à déculpabiliser.
Il m’a aussi dit : « N’oublie pas que c’est un bout de bois et c’est toi le patron. » Le violoncelle est tellement impressionnant, on en oublie qu’il faut le dominer et pas se laisser manger par lui. Et si on ne se fait pas plaisir, et bien on ne joue pas, on fait autre chose. Ça nourrit aussi de voir une expo ou un film. Sinon, jouer devient un travail laborieux et ça s’entend. Et c’est très moche !

En France, vous êtes seulement une poignée de violoncellistes de jazz.

Les violoncellistes sont un peu plus nombreux aujourd’hui parce que ça devient à la mode en pop mais de ma génération, les 40-50 ans, on est 5 ou 6. Il n’y a pas vraiment de références de violoncelle en jazz et ça, c’est intéressant pour un musicien, tout reste à faire. Et puis, dans le milieu du jazz, faire de la la musique d’illustration est assez mal vu : c’est un peu vendre son âme. C’est idiot, parce qu’on peut toujours être sincère. J’essaye de faire avant tout de la musique qui me plaît, même si, bien sûr, il faut que ça plaise à l’éditeur et corresponde au cahier des charges qui est assez précis : les morceaux doivent tous faire 2 minutes maximum, autour d’un seul thème….
Le programmateur ou le monteur qui écoute le disque doit savoir au bout de 2 secondes si ça collera à ce qu’il cherche. Mais ces exigences sont aussi des défis et j’adore ça.

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Le jazz a justement une réputation très intello, il fait un peu peur aux néophytes.

Il faut d’abord écouter ce qui vous plaît, être curieux, et se rappeler que le jazz était une musique populaire : dans les années 40, c’était l’équivalent de la variété, mais le mot devient un peu étriqué : il y a du jazz proche du rock, de la musique contemporaine… Dans les années 60, c’était plus défini mais ces styles-là appartiennent maintenant à l’histoire de la musique. Quand on dit jazz aujourd’hui, ça ne veut plus dire grand-chose. C’est d’abord une musique de liberté, l’impro est sa caractéristique essentielle. Tu peux suivre le chemin ou suivre ta route, c’est à toi de décider et aucun musicien ne t’en empêchera. Après, ça marche ou pas, ça sonne ou pas, mais en tant qu’interprète, c’est toi qui décides. Le jazz est vraiment une musique d’instantanéité et selon l’endroit, le moment, la salle, tu vas jouer très différemment. Quand j’étais petit, je voulais être inventeur et finalement, c’est ce que je fais aujourd’hui : le jazz, c’est de l’invention, tout le temps.
Je suis éclectique, j’adore passer de la pop au classique, ce n’est pas antinomique. Et c’est ce qu’on retrouve à Jazz à Tours, qui réunit le jazz et les musiques actuelles. J’y enseigne depuis 5 ans le jazz mais aussi la pop, la samba… et j’ai lancé un orchestre à cordes. Tours a beaucoup de chance d’avoir un département de recherche sur le jazz, l’école Jazz à Tours qui est une pépinière de musiciens et le Petit Faucheux qui propose un jazz très novateur. C’est assez unique en France.

Quand on pense jazz, pourtant, on ne pense jamais orchestre !

C’est vraiment l’orchestre qui m’a fait aimer la musique. A 13 ans, je suis tombé sur un prof complètement fou qui a failli me dégoûter de la musique. Je n’avais plus aucun plaisir à jouer et puis j’ai rencontré jean-Claude Hartmann, l’ancien chef d’orchestre de l’Opéra comique. C’était un vrai chef à l’ancienne, très XIXe, mais avec énormément d’humour. Il avait monté un orchestre de jeunes en banlieue, à Evry, où j’habitais et il m’a raccroché au violoncelle. Il a aussi fait mon éducation musicale : toutes les semaines, on jouait des symphonies. Il donnait des cours de direction et j’y participais comme orchestre cobaye, ma plus grande expérience artistique. Rien qu’à la manière dont le chef d’orchestre te regarde, dont il se tient, s’il sourit ou pas, quand il fait partir l’orchestre, le son n’est pas le même. Et ça, c’est super impressionnant.
C’est différent si le gars est stressé ou pas, Dans l’après-midi, on jouait quatre fois le même mouvement avec quatre chefs élèves et c’était quatre fois complètement différent, simplement à cause de leurs attitudes, leur maintien, leurs mots, l’orchestre ne joue pas pareil : tu as envie ou tu n’as pas envie… C’est quelque chose qu’on ne t’apprend jamais en cours. Hartmann disait toujours aux débutants : « Laisse jouer l’orchestre ». Il y a une espèce d’humilité du chef qui doit être là pour laisser jouer les musiciens, il est juste là pour contrôler, vérifier le tempo, mais le musicien sait jouer, il connaît le tempo. Je l’ai transposé dans mes groupes de jazz : quand tu diriges un groupe, tu dois laisser jouer les gens, tu dois surtout leur donner envie de jouer. Il ne faut pas tenir un orchestre par la force, comme c’est fait parfois, mais donner plein d’amour et l’envie de jouer. Hartmann était un gars incroyable, je pense à lui presque chaque jour. On faisait les choses sérieusement mais avec légèreté et beaucoup d’amour de la musique.

Depuis 25 ans, vous avez joué dans le monde entier et vous avez fait partie de l’Orchestre national de jazz, vous avez accompagné la soprano Julia Migenes. Vous avez aussi joué le Cabaret Léo Ferré à la Comédie française… En novembre, vous avez accompagné la performance du sculpteur H. L. Bergey au Vinci. Vous êtes un touche à tout.

En France, on aime bien les cases, il y a beaucoup de chapelles musicales : tu es musicien de pop, de free jazz, de rock… tu dois être spécialisé dans un truc. Les Etats-Unis sont plus libres avec ça : tu peux jouer du New Orleans le matin, de la pop l’après-midi et du free jazz le soir. En France, non. C’est triste, on se prive de beaucoup de choses.

*A Paris et à Toronto, fort de ce constat, des médecins ont ainsi ouvert des consultations dédiées aux musiciens.

>Disco express à écouter ICI 

>Bio express :

1966 : naissance d’Alain Grange

1994 : création de IXI, quatuor à cordes de musique improvisée avec Guillaume Roy, Régis Huby et François Michaud.

2002 : forme un trio avec le guitariste Eric Daniel et le batteur François Laizeau pour explorer le rock

2007 : album Introspection, premier album édité par Kosinus Arts.

2011 : intègre l’équipe enseignante de Jazz à Tours

A l’école de la zen attitude

À Tours, un nouvel atelier permet aux enfants d’apprendre à méditer et à gérer leurs émotions. Une initiative qui plaît aux parents… et même aux enfants !

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« C’est un arbre très beau, un arbre très spécial. Un arbre à souhaits qui est là depuis plus de 100 ans. Sur cet arbre, des pigeons peuvent réaliser des souhaits qui viennent droit du cœur », raconte Anne- Laure Bihan-Poudec. À côté d’elle, six enfants se tiennent en cercle, les yeux fermés, assis en tailleur sur un tapis de sol. Lorsque l’histoire se termine, une clochette retentit. Les enfants peuvent alors dessiner leur souhait sur une page de leur cahier.

L’objectif de ces ateliers de méditation destinés aux enfants ? Apprendre à se concentrer, développer son attention, reconnaître et gérer ses émotions… Une initiative originale, qu’Anne-Laure Bihan-Poudec, par ailleurs professeure des écoles, avait en tête depuis quelques temps : « À l’école, j’ai constaté que beaucoup d’enfants souffrent d’un certain mal-être, ou qu’ils ont du mal à gérer leurs émotions. En parallèle, j’ai commencé à pratiquer la méditation à titre personnel, et j’ai pensé que ce serait un outil intéressant pour les enfants. »

Après l’avoir expérimentée avec succès dans sa classe, elle a suivi une formation à la méthode Eline Snel, l’auteur du livre « Calme et attentif comme une grenouille ». L’atelier s’articule autour de 8 séances thématiques, afin d’acquérir les bases de la méditation. « Il n’y a pas de vocation spirituelle, précise la jeune femme. Ce n’est pas du bouddhisme, mais juste un entraînement à l’attention et à la gestion des émotions. »
Si les garçons et les filles présents ne se sont pas inscrits de leur propre initiative, la plupart notent déjà des bénéfices. Comme Tiago, 9 ans, qui a écrit sur son cahier que « ça permet de se relaxer, ça fait du bien ». Ou Lisa, 12 ans, qui est contente d’avoir une nouvelle technique pour s’endormir le soir : « Je mets ma main sur mon ventre et je me concentre sur ma respiration. » Une méthode testée et approuvée.

Nathalie Picard

>Nouveau programme à partir de janvier 2017. Plus d’informations sur zenecole.wordpress.com

#WTF 31 : Une truie anti-stress à l’aéroport !

Entre une truie déstressante, un site de rencontres pro-Trump ou encore une bougie parfum friture, le monde est décidément bien #WTF. Voilà l’actu insolite de la semaine.

(Photo courtesy San Francisco International Airport)
(Photo courtesy San Francisco International Airport)

> L’aéroport de San Francisco vient de se doter d’une truie anti-stress. Lilou – c’est son doux nom – sert de soutien thérapeutique aux voyageurs angoissés avant le vol. Habillée d’une casquette de commandant de bord, elle se laisse ainsi caresser par les passagers un poil stressés. La bête possède même un compte Instagram (@lilou_sfpig).

> Un ancien étudiant d’Oxford a décidé de porter plainte contre la prestigieuse école, parce qu’il n’est pas… devenu aussi riche et célèbre qu’il l’espérait. Faiz Siddiqui, déçu, réclame donc 1 million de livres (environ 1,2 million d’euros). L’établissement demande, lui , l’annulation du procès.

> Le Teddy Bear Toss est une tradition outre-Atlantique durant laquelle les supporters d’un match de hockey lancent des ours en peluche sur la glace après le premier match. Cette année, les Hershey Bears ont fait fort : le public leur a lancé 20 000 peluches. Elles seront offertes à une association caritative. > Les forces de l’ordre de Manchester ont arrêté un supporter du Celtic Glasgow, car ce dernier, ivre, avait lancé un hamburger sur un cheval de la police. Il a aussi dû payer une amende de 90 livres. Voilà, voilà…

> Le producteur de télévision David Goss a créé trumpsingles.com, un site de rencontre où seuls les pro-Trump sont autorisés à faire connaissance. Il a raconté à l’AFP s’être lancé dans ce projet après avoir entendu des histoires de « gens qui ont des rendez-vous amoureux et tout va bien, jusqu’à ce qu’ils se mettent à parler politique ».

> Après la crème solaire et le vernis à ongles goût poulet, KFC vient maintenant de lancer… la bougie parfum friture. Joyeux Noël !

BD : le dessin selon Dawid

Dawid, l’un des neuf dessinateurs de l’atelier Cachalot installé dans le vieux Tours, vient de remporter le Prix Jeunesse de l’ACBD (Association des critiques et journalistes de bande dessinée) pour le tome 2 de la série SuperS, écrite avec Frédéric Maupomé.

Dawid

La BD, c’est son truc. Pas étonnant, me direzvous pour un dessinateur de BD ! Certes. Mais laissez-nous vous expliquer. Le dessin, oui, bien sûr, Dawid le maîtrise. Mais son mode d’expression, son langage, c’est vraiment la bande dessinée…
« J’en fais depuis que je suis tout gamin. En CE1, j’ai commencé à faire des planches. À ce moment-là, ça ne ressemblait à rien mais j’adorais ça… Puis j’ai continué. » Et de poursuivre : « Ce qui me plaît vraiment, c’est le fait de raconter une histoire en case. Je ne me sens pas illustrateur. C’est assez différent d’ailleurs comme boulot. Avec la BD, je fais vivre mes personnages, je m’amuse à les faire bouger, progressivement, à détailler leurs mouvements. Je les mets en scène. On dit souvent que la BD, c’est l’art du découpage. Faire un beau dessin, oui, c’est important. Mais j’aime surtout raconter. Et puis, je m’attache à mes personnages, alors j’ai envie de les faire vivre. »

Les personnages de Dawid ? Il y a d’abord la petite rouquine du livre Passe Passe (Éditions de la Gouttière, 2014) réalisé avec Delphine Cuveele. Sélectionné à Angoulême pour le prix Fauve jeunesse, cet album fait connaître aux lecteurs le trait, un brin espiègle, du dessinateur. Puis, en août 2015, avec le premier tome de SuperS, Dawid donne vie, avec Frédéric Maupomé, à Mat, Lili et Benji, trois orphelins aux pouvoirs surnaturels qui tentent de passer inaperçus… « Quand Frédéric m’a proposé de travailler avec lui sur cette série, j’ai tout de suite accepté. C’était vraiment le genre d’aventures que j’avais envie de raconter. Ce qui nous intéresse dans cette histoire, ce ne sont pas tant les pouvoirs des enfants mais surtout leurs relations, entre eux et avec les autres. Il y a un côté très intimiste. J’aime bien traduire ça en dessin. » PlancheS_48398

Le succès est au rendez-vous. Les lecteurs de 8 à 15 ans adhèrent. Depuis, les titres s’enchaînent sur la table du dessinateur : Dessus Dessous, sorti en 2015, remet en scène notre petite rouquine, le tome 2 de SuperS, en librairie depuis le mois d’août dernier, se voit récompensé par l’ACBD. Le tome 3 est déjà en route.
Et deux autres suivront… « On est super contents avec Frédéric. Les personnages parlent à un large public. Et puis, on a beaucoup de chance de travailler avec les éditions de la Gouttière », insiste-t-il. « Il y règne une vraie dynamique de passionnés de la BD. L’équipe épaule super bien ses auteurs et sur le terrain, elle accomplit un énorme travail pour faire connaître les livres, les défendre, avec des expos, des rencontres, etc. » Justement, à propos d’expo, ne manquez pas celle qui présentera les planches originales de SuperS, à la Maison de la BD, à Blois, à partir du 31 janvier 2017. Pour les fans de la jeune fille de Passe Passe, le troisième opus est écrit mais il faudra attendre 2018 pour sa publication…

> Samedi 17 décembre, dès 15 h, Dawid en dédicace à la Boite à livres, avec Titwane et Mickaël Roux.

Portrait par Jeanne Beutter

Un petit tour au Rendez-vous du Botanique

Nouveau venu, Au Rendez-vous du Botanique porte bien son nom. Installé dans un cadre très agréable, l’établissement-terrasse est un moment d’évasion bienvenu.

au rendez vous du botanique

Il y a l’hôpital Bretonneau, la fac de médecine, les voitures sur le boulevard… et puis, il y a le jardin botanique. Son calme, une bulle de sérénité. C’est dans ce coin de paradis que Richard Plateau a installé son établissement.

De loin, on aperçoit des petits chaises toutes colorées, roses, vertes, oranges. Environnement agréable et chaleureux, comme l’accueil de Richard et Anouck, tout sourire. Le Rendez-vous du Botanique est tout nouveau, tout chaud : il a ouvert le 7 décembre. Et ses premiers pas nous ont laissé une impression très favorable. On s’installe sur cette sympathique terrasse couverte. Les tables sont joliment dressées. La motivation et l’accueil d’Anouck et Richard font plaisir à voir.

Notre choix se tourne vers les gambas à l’ail, accompagnées de légumes au wok et nouilles asiatiques. Cuisson, préparation, qualité des produits et saveurs : tout y est. Le binôme, humble, est aux petits soins. « N’hésitez à nous faire des remarques, positives ou négatives. L’important est de faire plaisir au client et de pouvoir s’améliorer si besoin », souffle Richard qui, en plus de changer la carte tous les jours, a vraiment « la volonté de bien faire ». Image18

De toute façon, cet endroit, c’est son bébé. Un projet qu’il chouchoute depuis le début. Quand la sauce a pris avec la mairie à qui il a soumis son idée, cet ex-hôtelier « reconverti dans la restauration » s’est vu « ravi ». Désormais, il cuisine et offre « une pause gourmande » aux passant(e)s, aux visiteurs du parc ou de l’hôpital. Un instant pour se poser et s’évader. Et c’est réussi.

> 35 boulevard Tonnellé. Fermé le lundi. Ouvert de 9 h à 17 h (hiver) et jusqu’à 19 h l’été. Brunch le dimanche prochainement. aurendezvousdubotanique.net ou facebook.com/aurendezvousdubotanique
> Formule à 11 € (plat, dessert, boisson), formule sandwich à 7 € (entrée ou dessert, sandwich, boisson)… Sur place ou à emporter !

Portrait chinois : Johnson Concorde

Les Tourangeaux extravagants de Johnson Concorde, revendiquée formation de « rockshow », seront en concert ce 17 décembre, à Tours. L’occasion rêvée de passer David Baez, fondateur du groupe, au grill des questions façon portrait chinois.

David Baez (Photo © Michel Dumont)
David Baez (Photo © Michel Dumont)

SI VOUS ÉTIEZ UN GROUPE CULTE ?

Queen, parce que c’est pas donné à tout le monde de porter la moustache et d’avoir quand même la super classe.

SI VOUS ÉTIEZ UNE DROGUE ?
(LÉGALE, CAR BERNARD CAZENEUVE NOUS LIT PEUT-ÊTRE)

Caféine sans sucre ou whisky sans glace (en fonction de l’heure).

SI VOUS ÉTIEZ UN ACCESSOIRE DONT ON A UN PEU HONTE, MAIS QU’ON AIME PAR-DESSUS TOUT ?

Ma boucle d’oreille… aimantée.

SI VOUS ÉTIEZ UNE INSULTE ?

Bougre d’âne (ouais, je sais, c’est raide…)

SI VOUS ÉTIEZ UN MOT ?

Inénarrable. Je suis pas sûr à 100 % de ce qu’il signifie, mais je trouve ça que claque à tous les coups dans une conversation !

SI VOUS ÉTIEZ UNE OEUVRE D’ART ?

La Chambre à Arles, de Van Gogh. Je ne m’explique toujours pas qu’un sujet aussi simple donne quelque chose d’aussi beau.

SI VOUS ÉTIEZ UN GROUPE POUR PAPY-MAMIE ?

Les Rolling Stones. C’est pas parce qu’on a passé 60 ans qu’on doit se cogner André Rieu non plus !

SI VOUS ÉTIEZ UNE CHANSON MYTHIQUE ?

I’m the Wallrus, des Beatles. Chanson folle, puissante, belle et drôle !

SI VOUS ÉTIEZ UN AUTRE MÉTIER QUE MUSICIEN ?

Mécanicien ! Moi qui ne comprends rien de rien à l’automobile, ça me griserait follement de savoir démonter un carburateur.

SI VOUS ÉTIEZ UN SURNOM RIDICULE ?

Petit canaillou (à prononcer façon Kad Merad, imitant le fils de Darry Cowl et Véronique Sanson).

SI VOUS ÉTIEZ UN FILM ?

L’Étrange Noël de Mr Jack. Mais la BO est super énervante quand même, tellement c’est un vieux chef-d’oeuvre des familles.

SI VOUS ÉTIEZ UN OBJET DU QUOTIDIEN ?

Du vernis à ongles. Ça fait encore drôle à mon fils de me voir faire les ongles les jours de concert…

> Johnson Concorde + Gérald Moiza (guitar-hero) en concert, samedi 17 décembre, à 20 h, à l’Espace Gentiana. Tarif : 10 €.

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J’ai testé pour vous le yoga du rire

Les séances de yoga du rire se développent dans l’agglomération tourangelle. Notre journaliste a décidé de tester cette surprenante activité au centre socioculturel Gentiana, à Tours-Nord.

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Quèsaco ?

Nouvelle venue, j’ai droit à une présentation de l’activité par Pascale Harlé, la professeure : « Le yoga du rire a été inventé en 1995 par un médecin généraliste indien. Son idée était d’utiliser les bénéfices du rire forcé, qui sont les mêmes que le rire spontané, pour améliorer le bien-être et mieux gérer le stress au quotidien. » Étirements, respirations profondes, exercices de rire…
L’objectif ? Cultiver son espièglerie enfantine. « Les adultes rient beaucoup moins que les enfants », note Pascale Harlé. Prêts pour une séance de poilade ?

LES 4 COMMANDEMENTS

Pas si vite, il faut d’abord connaître ces quelques règles :
– Tes pairs tu respecteras.
– Avec enthousiasme le yoga du rire tu pratiqueras (sous entendu : le ridicule ne tue pas, il n’existe même pas).
-Le contact visuel avec tes pairs tu privilégieras.
– Point tu ne parleras. Me voilà fin prête pour me connecter avec mon enfant intérieur…

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ÉCHAUFFEMENT

« Vous commencez à marcher dans la salle. Quand je dis “ marche ” vous vous arrêtez, et quand je dis “ arrêt ”, vous marchez. Quand je dis “ avant ”, vous reculez, et quand je dis “ arrière ”, vous avancez », annonce l’animatrice d’un air enjoué. Ludique et dynamique, cet échauffement est entrecoupé de « ho, ho, ha, ha, ha », une sorte de cri de ralliement qui marque la fin de chaque exercice. Mon moment préféré ? La récréation : on s’imagine avoir 8 ans et on saute partout dans la cour de récré !

LA PETITE HISTOIRE

Pascale Harlé invente une histoire à chaque séance. Ce soir-là, elle s’intitule « Petits plaisirs d’une journée pas ordinaire ». Un fil conducteur pour les exercices de respiration, de mimes et de rire… Des exercices de rire ? Au début, c’est assez bizarre. Mais les mises en situation et l’enthousiasme de la douzaine de participants me mettent dans l’ambiance.
Et me voilà, au gré des suggestions de l’animatrice, en train de dompter un aspirateur fou ou tituber après avoir trop picolé (pour de faux bien sûr).

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LA MÉDITATION DU RIRE

Là, il ne s’agit plus de se forcer à rire. Nous nous allongeons tous en cercle pour un moment de détente. Mes deux voisins, bidonnés, me communiquent leur fou rire.
Puis, l’animatrice nous invite à nous prélasser dans un transat sur une île déserte, bordée de sables dorés et plantée d’essences exotiques. Après quelques étirements, je repars vidée, dans le bon sens du terme, avec un grand sourire aux lèvres et l’envie de recommencer.

>>EN SAVOIR PLUS
leolagrange-gentiana.org ou Association Envol’émoi : envolemoi123@gmail.com. 

Testé par Nathalie Picard

TOP 4 des acteurs pas rentables

Comme chaque année, Forbes a livré son classement des acteurs les moins rentables, calculé à partir des salaires qu’ils ont touché pour les films sortis de juin 2015 à juin 2016. Voilà le top 4.

1. JOHNNY DEPP

Comme l’an dernier, Johnny Depp arrive en tête du classement. L’acteur rapporte 2,80 $ aux producteurs pour chaque dollar déboursé. Un retour sur investissement faible. Et son rôle dans Alice… n’y a rien changé.

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2. WILL SMITH

En rapportant 5 $ par dollar déboursé, Willou se vautre et squatte la deuxième place. Le bide du film Seul contre tous y est pour quelque chose. Et le classement ne comptabilise pas le carton Suicide Squad (sorti en août).

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3. CHANNING TATUM

Visiblement, Channing Tatum est aussi trop payé comparé à ce qu’il rapporte. Une troisième place pour le comédien, plombé par le flop intersidéral de Jupiter : Le Destin de l’univers… Magic Mike XXL ne le sauve pas non plus.

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4. WILL FERRELL

L’acteur déjanté n’avait clairement pas séduit dans le tristement pathétique Zoolander 2. Avec un ratio de 6,50 $ gagnés pour un dollar investi, Will Ferrell atterrit à la quatrième place. Au coude-à-coude avec George Clooney. What else ?
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Horoscope WTF du 14 au 20 décembre 2016

« Toc, toc »… « C’est qui ? »… « L’astrologue »… « L’astrologue qui ? »… « L’astrologue tmv qui revient encore une fois pour son horoscope que toute la planète redoute. Ou pas. »

[nrm_embed]<iframe src= »//giphy.com/embed/mFrZocplpsBO » width= »480″ height= »381″ frameBorder= »0″ class= »giphy-embed » allowFullScreen></iframe><p><a href= »http://giphy.com/gifs/fail-stop-rain-mFrZocplpsBO »>via GIPHY</a></p>[/nrm_embed]

BÉLIER
Amour : Elle court, elle court, la maladie d’amour…
Gloire : Ouais, bah mettez-lui un bon coup dans les tibias à cette petite fourbe de maladie d’amour !
Beauté : Vous avez le poil doux du tapir.

TAUREAU
Amour : Vous avez le bonjour du complexe d’Oedipe.
Gloire : Cet âne est là, comme disait Claude François.
Beauté : Le matin, vous remuez un peu comme un lombric. Mais un joli lombric.

GÉMEAUX
Amour : Z’êtes un peu l’équivalent d’une amanite phalloïde dans tout ça (et biiim).
Gloire : L’alignement de Pluton, de l’astre solaire et de Gérard Depardieu indique que vous allez en baver au boulot.
Beauté : Jésus jalouse secrètement la douceur de votre bidon.

CANCER
Amour : Sucrer, c’est tromper ?
Gloire : La fuite fait partie du combat. Et aussi de vos futures couches, mais bon.
Beauté : Petit air de Pascal Obispo avec cette coupe de cheveux.

LION
Amour : La Saint-Valentin est dans deux mois. Il va falloir se dépêcher de trouver quelqu’un. Ou de retourner au célibat.
Gloire : Le second degré n’est pas une température.
Beauté : Vous êtes tout de même bien plus canon et sexy que vos ami(e)s Scorpion et Bélier.

VIERGE
Amour : le néant.
Gloire : Bientôt Noël, votre patron sera doux et gentil comme un agneau et vous accordera une augmentation…
Beauté : … Non, on déconne, on est en France, hé ho !

BALANCE
Amour : L’amour déçoit. La pizza et la bière, jamais. Faites la déduction.
Gloire : Qui peut contester votre statut de super-star ?
Beauté : Il n’y a pas que le rire qui est gras.

SCORPION
Amour : Concert en ré mineur sous la couette, ce dimanche.
Gloire : Vous êtes comme le tube de Pharrell Williams : happy, mais gonflant(e) à écouter à la longue.
Beauté : Finis les slips et les soutifs. Venez comme vous êtes, comme dirait l’autre.

SAGITTAIRE
Amour : Sex-appeal ou sexe à pile, il va falloir choisir.
Gloire : Keep calm and hakuna matata !
Beauté : Vos petites fesses se trémoussent comme un pamplemousse dans la brousse.

CAPRICORNE
Amour : Vous ne savez pas vers quel port naviguer. Ou vers quel porc. Ce qui, du coup, changerait un peu la donne.
Gloire : Tiens, investissez dans le marché du saucisson.
Beauté : La queue en tire-bouchon, ce n’est pas que pour les cochons.

VERSEAU
Amour : Désolé, mais plus rien avant le mariage. L’astrologue l’a décidé.
Gloire : Alerte enlèvement. On recherche votre dignité qui a subitement disparu le week-end dernier.
Beauté : La mode est à la culotte en fourrure. On dit ça, on dit rien.

POISSON
Amour : Grosse décadence avec les Balance cette semaine !
Gloire : Vous êtes comme un bol breton : un peu creux, mais au moins, on connaît votre prénom.
Beauté : Saturne vous verrait parfaitement en pantalon de cuir.

Vinyle : t’as d’belles feutrines tu sais ?

MatmaFeutrine, c’est le projet du Tourangeau Eric Le Priellec : de magnifiques feutrines pour platines vinyles sérigraphiées par des artistes de Tours. Original, artisanal et surtout, local.

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LA GENÈSE DU PROJET

Éric Le Priellec se définit comme « un vinyle addict€». Une passion qu’il n’a jamais lâchée. Sauf que les feutrines de platines, il les trouve « trop communes et de mauvaise qualité ». Ni une ni deux, il a l’idée, il y a un an, d’un projet un peu fou. « Je suis allé voir des artistes tourangeaux », raconte-t- il. Caroline Bartal, Béatrice Myself, Dominique Spiessert et Guillain Le Vilain plus précisément.
Ils vont pouvoir poser leurs œuvres sur les feutrines, ces disques circulaires utilisés par les Djs, mais aussi pour protéger sa platine et apporter une amélioration au système audio. «€C’est le quatuor d’artistes de Tours qui cartonne. Je voulais que le dessin résonne avec la musique. ». Avec ça, la platine est transformée. Un style. Unique. Le must ? Les pièces sont en série limitée. Cent exemplaires, pas plus. Et signés.

LE LOCAL EN AVANT

C’est simple, à part la feutrine découpée à Saint-Étienne, tout le reste est réalisé localement. Si l’illustration est réalisée par des artistes de Tours, donc, la sérigraphie se passe à Saint-Pierre-des-Corps. Un procédé « complexe » qu’Éric laisse à l’Atelier Pantu, son voisin à l’Atelier de la Morinerie. MAVILLE_VINYLE1
« E‹ffectivement, je veux mettre le local en valeur. J’aime œuvrer ici. C’est très important pour moi », confirme ce « Tourangeau pure souche ». Chaque feutrine est par ailleurs livrée avec une petite histoire sur l’artiste qui a travaillé, ainsi que le lien vers son site web. Idéal pour faire découvrir l’art local. Les retours ayant été rapidement positifs, Éric vend la majeure partie de ses feutrines à Tours, certes, mais désormais aux quatre coins de la France également. Sur les réseaux sociaux, Canadiens, Russes et Israéliens sont « fans du projet », se réjouit Éric.

PAS QU’UNE MODE

La mode du retour du vinyle n’aura échappé à personne. « C’est évident€: il y a une montée en puissance des gens qui ressortent leurs platines, on rachète des vinyles, il y a un engouement puissant », admet Éric. Il y a aussi ces amoureux de l’objet, ces vinyles addicts, comme Eric. Et clairement, « ce client veut du bel objet ». Lui-même le dit : «€C’est une niche dans une niche. Mais ce sont des passionnés. »

ET APRÈS ?

« J’ai vendu ma voiture pour lancer ça ! », se marre Eric. « Je veux surtout vivre une belle aventure, c’est un plaisir. » Mais, bien sûr, si la sauce prend (comprenez, si les finances le permettent), le Tourangeau a déjà des projets. « On pourrait faire, pourquoi pas, des feutrines à deux couleurs. Ou par paires, qu’elles puissent se “€répondre€”… C’est le terrain qui va commander. Peut-être pourrais-je faire appel à d’autres artistes. Mais attention, toujours des locaux ! ». Normal.

> matmafeutrine.fr ou facebook.com/matmafeutrine ;
35 € la feutrine.

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Ballerina : entrez dans la danse

Jolie surprise, que ce Ballerina ! Film d’animation sur le monde de la danse, il arrive à point nommé pour les périodes de fêtes.

Ballerina

Les tutus vous donnent des boutons et vous pensez que les histoires de petits rats de l’Opéra sont réservées aux fillettes de 6 ans ? C’est votre droit mais ce serait de mauvaises raisons de bouder Ballerina et ses deux petits héros.
Bien décidés à réaliser leurs rêves, Félicie et Victor s’enfuient de leur orphelinat en Bretagne. Ils arrivent à Paris mais la grande ville ne les attend pas. Grâce à une série de rencontres et beaucoup d’opiniâtreté, Félicie atteindra son objectif : devenir danseuse à l’Opéra de Paris. Victor, lui, se mesurera au grand architecte Eiffel.

Malgré une fin heureuse et une chute un peu précipitée, le scénario de Ballerina ne cache rien de la dureté du monde de la danse. L’histoire est bourrée de petits clins d’oeil, un humour qu’on retrouve dans le dessin des personnages, à la fois gracieux et décalés, la bande-son est entraînante. La très jolie lumière et les couleurs chaudes des images cachent quelques prouesses techniques, comme la reproduction fidèle de l’Opéra de Paris grâce aux plans d’époque.
Pour les chorégraphies, c’est la danseuse étoile Aurélie Dupont qui a joué les modèles et prêté ses mouvements, reproduits grâce au keyframe.

Pour une fois qu’on a un film d’animation francophone qui déboule sur les écrans au moment des fêtes, on ne va pas cracher dessus ! Surtout quand il est réussi. Avec un budget de seulement 30 millions de dollars, soit presque dix fois moins que celui d’une production Pixar ou Disney, les créateurs de Ballerina remportent leur pari. D’autant qu’ils signent ici leur premier film d’animation. Ils semblent marcher dans les pas de Don Bluth et Gary Goldman.

>Film d’animation (France-Canada), 1 h 29. Dès 3 ans. D’Eric Summer et Eric Warin. Avec les voix de Camille Cottin, Malik Bentalha, Kaycie Chase.
>NOTE : 3/5 

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Cancer : une box pour se sentir mieux

Rozen’n Box, c’est l’initiative tourangelle pour aider les femmes atteintes d’un cancer, afin de les aider à retrouver l’estime de soi, leur féminité et leur mieux être face au traitement.

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C’était en mai 2016. A l’occasion du Start-up week-end e-santé, organisé à Tours, le CHU de la ville avait décerné son prix Coup de cœur à Rozen’n Virtual. Sous cette appellation, il y a un « projet innovant multi-facettes, comprenant plusieurs propositions d’accompagnement et de bien-être des patientes atteintes d’un cancer », comme le rappelle le CHU.
Depuis, Sandra Benoit, à la tête du projet et toujours active dans la lutte contre le cancer, en a parcouru du chemin. Le 8 décembre, elle a officiellement lancé la boîte cadeau Rozen’n box. Une initiative tourangelle pour aider les femmes atteintes d’un cancer, afin de les aider à retrouver l’estime de soi, leur féminité et leur mieux être face au traitement.Capture

Le credo ? Ce n’est pas parce qu’on est atteinte du cancer qu’on ne doit pas se faire plaisir. Il s’agit d’une box livrée à domicile, dans laquelle se trouvent fiches conseil, cadeau textile, goodies et produits de beauté naturels et bio, spécialement et adaptés aux effets secondaires provoqués par les traitements.
Ici, pas de thérapie, mais « une volonté d’apaiser et de réconforter ». Réapprendre à se maquiller, se bichonner, se faire du bien. Histoire de ne pas baisser les bras.

> 39 € sur box-cadeau-cancer.com ou sur Facebook 

Baby Capoeira : alors on danse

Avec son école Capoeira Mandara, Luiz Gonzaga Desa Junior enseigne les bases de cet art-lutte aux tout-petits, dès 3 ans.

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Musique brésilienne sur fond de Pandeiro – une sorte de tambourin – chants portugais et uniforme blanc de rigueur. Luiz Gonzaga Desa Junior, 35 ans, a revêtu sa tenue traditionnelle : le cours de baby capoeira peut débuter. Au rythme de l’atabaque, un tambour de forme conique, c’est parti pour l’échauffement dans la salle de danse de l’avenue du Général de Gaulle, à Tours. Le Maître de Capoeira – un grade qu’il a acquis après 25 années de pratique – apprend les bases de cet art martial afro-brésilien aux tout-petits, dès 3 ans.

Lui-même a débuté « l’art-lutte » – comme il le définit lui-même – en 1987, au Brésil, avant de fonder son école en 2007, à Barcelone. La Capoeira Mandara est aujourd’hui présente dans 5 pays, dont la France, et a posé ses valises depuis cinq ans à Tours. Qu’est-ce que les enfants apprennent dans les cours de Capoeira, cette discipline héritée des esclaves et qui fut longtemps interdite par les colons au Brésil ? Image6
« La coordination, l’agilité, l’endurance et l’élasticité, cite pour exemple Luiz Gonzaga Desa Junior. C’est aussi un bon moyen pour vaincre sa timidité et développer son sens artistique. Les enfants découvrent des notions de musique, de rythme – car il faut jouer la capoeira dans le bon tempo – ou encore de portugais. Je leur apprends, par exemple, à compter jusqu’à 10. »

Une fois les corps réchauffés, place à la Ginga. Un mot portugais qui signifie « jeu de jambe » et qui constitue le pas de base de la capoeira. Puis les enfants tentent la Meia-lua de compasso (soit, en version française, la demi-lune de compas), un coup de pied rotatif avec les mains posées au sol. Avant de s’essayer à différents enchaînements. « Les enfants jouent et apprennent en même temps, sourit Luiz Gonzaga Desa Junior. Il n’y a pas de rigidité dans l’apprentissage : il faut être patient et très pédagogue. » Et pas plus de 45 minutes. Attention, Ginga !

Flore Mabilleau

Petites histoires d’un Noël pas ordinaire

Il y a des endroits où l’on n’aurait pas envie de passer Noël. Ou des situations dont on se passerait bien un soir de réveillon. Mais malgré tout, l’esprit de Noël est (presque) partout. Des Tourangeaux racontent.

J’ai passé Noël…

… À LA MAISON D’ARRÊT DE TOURS

« C’était ma première distribution de cadeaux de Noël aux personnes détenues, un 24 décembre il y a cinq ans. Nous étions plusieurs bénévoles, accompagnés d’un surveillant qui ouvrait chaque cellule et informait les gens de notre venue. Je voyais pour la première fois la réalité de leur dure vie en cellule, à 2 voire 3 dans 9 m². Je me demandais ce que je faisais là. Nous nous présentions à chacun sur le pas de la porte : “ Bonjour messieurs, nous représentons plusieurs associations et nous vous apportons un petit cadeau. ” Nous leur donnions en mains propres un sachet contenant des chocolats, des fruits secs, un calendrier, un kit de courrier…
C’était l’occasion d’échanger quelques mots, même si la distribution était très rapide. Je me rappelle de ce monsieur, les larmes aux yeux à l’idée de ne pas voir ses enfants pour Noël. Ça m’a beaucoup touchée. Certains nous disent un mot gentil et nous remercient de penser à eux. Pour moi, c’est le principal sens de cette action : que les personnes détenues sachent que des associations et des gens de l’extérieur pensent à eux. »
MONIQUE – BÉNÉVOLE À L’ENTR’AIDE OUVRIÈRE – COMITÉ D’AIDE AUX DÉTENUS

Capture… PLACE DE CHÂTEAUNEUF À TOURS

« C’était le soir du réveillon, l’année dernière. Dès 14 h, j’étais sur le pont, place Châteauneuf, pour préparer le “ Noël pour tous ” que nous organisions avec le diocèse de Tours et plusieurs associations. Comme chaque année depuis six ans, nous nous préparions à accueillir 200 à 400 personnes, en situation de précarité ou isolées, de tout âge et de toutes catégories sociales.
En tant que responsable logistique, il fallait que je veille à ce que tout soit près pour 18 h. Ensuite, j’ai pris ma casquette de secouriste : je devais être disponible en cas de problème, ce qui ne m’a pas empêché de profiter de la soirée. Ce que j’ai aimé ? La simplicité des échanges. M’asseoir à une table, rencontrer des gens et discuter de Noël ou d’autres choses… Finalement, j’ai passé un Noël comme les autres, porté par des valeurs de solidarité et heureux de donner de mon temps à l’autre. »
LOUIS-ALEXIS C., BÉNÉVOLE À LA CROIX ROUGE

… EN OPÉRATION EXTÉRIEURE EN GUYANE

« J’ai passé mon Noël 2015 en Guyane. En renfort là-bas depuis le mois d’octobre, j’étais chargé de préparer le matériel de sécurité et de sauvetage dans les hélicoptères et les avions de transport. Nous réalisions de nombreuses évacuations sanitaires de personnes militaires et civiles, en mer et sur terre. Pour Noël, j’étais en semaine d’alerte, disponible 24 heures sur 24. J’ai reçu un appel le 25 au matin pour une mission un peu particulière : il fallait emmener d’urgence un bébé à l’hôpital en Martinique, afin qu’il bénéficie de soins cardiaques.
Dans ce cas, il faut faire au plus vite. Mécaniciens, contrôleurs, pilotes : nous étions une quinzaine de personnes impliquées. Je me rappelle du berceau qui faisait partie du matériel à préparer. Ce n’était pas habituel, ça m’a beaucoup marqué. C’est le genre de missions dont nous sommes fiers. »
SERGENT QUENTIN C. – BASE AÉRIENNE 705 TOURS

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… À L’HÔPITAL

« À chaque fois que je sors mon livre de recettes de verrines, je repense à ce Noël chaleureux passé à l’hôpital de Château- Renault. J’étais alors infirmière en service de médecine gériatrique. Comme chaque année, nous avions installé un beau sapin dans le couloir. Le jour de Noël, nous y déposions de petits cadeaux. Nous profitions d’un moment tous ensemble pour partager les plats apportés par chacun – foie gras, toasts, fromages, desserts… – et pour déballer les cadeaux. On n’en ouvrait un au hasard, sans savoir qui nous l’offrait. C’était la surprise ! Je suis tombée sur ce livre de verrines qui m’a beaucoup plu. Un échange de regards m’a fait comprendre que c’était un présent d’une collègue aide-soignante. Ce sont des moments agréables, qui renforcent le travail d’équipe. »
SYLVIE A. – INFIRMIÈRE

« Ce n’est pas facile de fêter Noël lorsqu’on travaille au bloc opératoire d’urgence. Nous gérons des interventions non programmées 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. La nuit de Noël, les médecins, les infirmiers et les aidessoignants de garde partagent un repas commandé pour l’occasion. C’est exceptionnel. Mais nous n’avons pas vraiment le temps d’en profiter : dès qu’il y a une urgence, on arrête tout et on y va ! Souvent, les patients qui arrivent sont désolés : ils pensent que c’est à cause d’eux que nous sommes privés d’un Noël en famille. Mais qu’il y ait des patients ou pas, de toute façon, nous sommes là. »
ROMAIN A. – INFIRMIER ANESTHÉSISTE AU CHRU DE TOURS

Noël : des bouquins sous le sapin (pour les petits)

Livres pour apprendre, pour rêver ou pour s’amuser, à garder ou à partager : de 3 à 15 ans, ils forgent de beaux moments. N’oubliez pas de laisser un petit mot sur la page de garde, ce sera un joli souvenir. La blogueuse tourangelle Mademoiselle Maeve vous propose un large choix.

3-6 ans

LIVRE_ENFANT_LAPINLAPIN CHERCHE LAPIN
À bord d’un avion, d’une voiture ou d’un bateau, ce petit Lapin cherche son double. Au fil des pages, des personnages tiennent à l’aider, mais les oiseaux rencontrent d’autres oiseaux ; le roi rencontre un autre roi ; la poule, une poule… bref, chacun repart avec son double et abandonne Lapin à sa recherche. Heureusement, Lapin a une idée pour sauver son double. Lapin cherche lapin n’est pas un simple livre d’images, mais tout un univers aux dessins charmant, peuplé de personnages que l’on retrouve dans un véritable jeu mémo à la fin de l’ouvrage.
Lapin cherche lapin, de Maranke Rinck et Martijn van der Linden, éd. De La Martinière jeunesse, 14,95 €

3-7 ANS

ALFRED ET HELMUT LIVRE_ENFANT_ALFRED
Alfred est un petit renard de 5 ans et demi. Il fait de l’escrime et de la trottinette, il se chamaille avec ses deux soeurs, il rêve d’aventures et de Batman. Mais voilà que son papa part pour plusieurs mois de mission à l’étranger. Avec l’aide de sa famille et de ses amis, en particulier de son totem, le cerf Helmut, il apprendra à faire face à cette séparation. Écrit par trois mamans (dont une psychologue), ce petit livre aux illustrations gracieuses est un véritable outil pédagogique. Le premier tome permet d’aborder la séparation, le deuxième parle de l’absence et le troisième aidera à aborder les retrouvailles.
Alfred et Helmut, tome 2, de Mathilde Thibergen, Eudoxie et Camille Scelles, éd. Le Vrai Paulus, 52 p., 13,50 €, sur alfredlesite.com 

Image5À LA RECHERCHE DU DRAGON ROUGE
Un Dragon Rouge fait le tour du monde avec pour seuls accessoires un planisphère et sa bonne humeur. Parfois bien caché au coeur de paysages peuplés d’une foule d’animaux, saurez-vous le retrouver ? Ce livre au format XXL est un trésor plein d’images colorés aux détails délicats et drôles, à déguster ensemble. Le plus : un poster abécédaire animalier.
A la recherche du dragon rouge, de Frédéric Bagères et Maud Lienard, éd. Little Urban, 28 p., 18,50 €.

MES PREMIERS AIRS DE JAZZ LIVRES_ENFANTS_JAZZ
Pas d’âge pour aimer le jazz ! Avec ses puces sonores musicales ce recueil offre une première aventure sonore et vivante. Sur chaque page, l’enfant recherche dans l’illustration le petit bouton qui déclenchera la musique et c’est avec six grands standards que les petits écouteront et découvriront cette musique entraînante : When the saints, Summertime (extrait d’opéra de Gershwin Porgy and Bess), Take the A train, Round midnight, Lullaby of birdland et Take five.
Mes premiers airs de jazz, d’Aurélie Guillerey, éd. Gründ, 12 p., 9,95 €.

8 – 12 ans

LIVRE_ENFANTS_VICTORVICTOR L’INVENTEUR
Victor est un grand rêveur. Du matin au soir, il invente de drôles de machines. Vous voulez faire disparaître le malheur ou rendre une jolie jeune fille amoureuse de vous ? Faites appel à lui ! La collection Colibri a été conçue pour permettre aux enfants DYS de 8/10 ans de lire facilement des textes et leur faire découvrir le plaisir de la lecture autonome. Les histoires ont été conçues et écrites spécifiquement pour les enfants dyslexiques par des auteurs de littérature jeunesse, en suivant les principes d’une charte d’écriture rédigée par une équipe scientifique et pédagogique.
Victor l’inventeur, de Agnès de Lestrade et Céline Chevrel, éd. Belin, 7,90 €.

LE PETIT LÉONARD LIVRES_ENFANT_LEONARD
Et pourquoi pas offrir un livre chaque mois via un abonnement ? Ce magazine de 40 pages emmène les enfants à la découverte de l’art sous toutes ses formes. Il mitonne des dossiers de fond sur la peinture ancienne et moderne, les monuments, l’architecture, le design, des visites de musées, d’ateliers et la présentation d’expositions, mais aussi des quiz ou des portraits d’artistes. Les textes fourmillent d’anecdotes et Léonard n’a pas peur de faire le grand écart : en novembre, le magazine était consacré aux États-Unis. Il faisait découvrir aux petits lecteurs la sculpture en chewing-gum, Louis Armstrong en BD, la folle aventure des gratte-ciels et le peintre américain Grant Wood ! Parfait pour les 9 à 13 ans (et même pour les plus grands !).
Editions Faton, 56 € l’abonnement annuel sur lepetitleonard.com

12-15 ans

LIVRE_ENFANTS_CHARITYMISS CHARITY
En 1880, Charity est une petite fille de la bonne société anglaise. Endeuillée par la mort de ses petites sœurs, sa famille lui accorde peu d’attention ; aussi se réfugie-t-elle auprès de sa bonne, Tabitha. Elle élève également des souris dans la nursery, dresse un lapin, étudie des champignons au microscope et apprend Shakespeare par coeur, espérant qu’un jour quelque chose rompra sa solitude. L’auteur s’est inspirée de la vie de Béatrix Potter pour ce roman illustré qui reconstitue l’Angleterre victorienne.
Miss Charity, de Marie-Aude Murail, illustrations de Philippe Dumas, éd. Ecole des Loisirs, 15 €

MISS DUMPLIN LIVRE_ENFANTS_DUMPLIN
Willowdeen est ronde et cela ne lui a jamais posé problème, jusqu’au jour où le garçon de ses rêves, beau comme un Dieu, s’intéresse à elle. Sa confiance en elle s’envole et elle ne voit qu’un moyen de la récupérer : participer à une concours de beauté organisé par sa propre mère. Son aventure va malgré elle inspirer des candidates hors normes. Miss Dumplin est vraiment un feel-good book, une belle histoire sur l’amitié, les différences et l’acceptation de soi. À mettre entre les mains de tous les ados, si l’on veut leur rappeler en douceur qu’il n’est pas nécessaire de rentrer dans le moule pour être heureux.
Miss Dumplin, de Julie Murphy, éd. Michel Lafon,15,95 €

LIVRE_ENFANTS_CUISINELA CUISINE DES SORCIERS
Le sanglier de Panoramix, les biscuits en anneaux d’Aladdin, les tartines de chèvre du Seigneur des Anneaux, les galettes de sarrasin de Kaamelot, la potion magique de Link dans Zelda… Du Monde de Narnia aux jeux vidéo, les sorciers cuisinent à tout va ! Accompagné d’un Who’s who des sorciers, ce livre regroupe 100 recettes mitonnées par ces gentils ou méchants personnages. Des plats faciles pour les soirs de semaine, des plats de fêtes pour les anniversaires ou pour Halloween, des pâtisseries ensorcelantes et enfin des potions, qu’il s’agisse de smoothies ou de jus étonnants. Les cuistots en herbe pourront mettre en scène leurs histoires préférées et découvrir la cuisine grâce à une maquette et des photos magiques.
La Cuisine des sorciers, d’Aurelia Beaupommiers, éd. Solar, 192 p., 24,90 €.

Noël : des bouquins sous le sapin ! (pour les grands)

Polar, BD, beau livre ou témoignages, on ne se lasse jamais des livres ! Sérial lectrice, la blogueuse tourangelle Mademoiselle Maeve a sélectionné pour tmv quelques pépites à offrir.

LIVRE_ADULTES_ALICEALICE, DE L’AUTRE CÔTÉ DU MIROIR
Après Notre Dame de Paris de Victor Hugo, Les Contes macabres d’Edgar Allan Poe et Alice aux Pays des Merveilles de Lewis Caroll l’an dernier, Benjamin Lacombe s’est penché sur la suite des aventures de la petite Alice pour proposer une édition magnifique illustrée de De l’autre côté du miroir. Des dessins pleins de poésie, de douceur et d’étrangeté avec des pages qui se déplient. Un très beau livre. Un coffret contenant Alice et De l’autre côté du miroir est disponible, il faut compter 59,95 €.
Alice, de l’autre côté du miroir, de Lewis Caroll / Benjamin Lacombe, éd. Soleil, 29,95 €.

MY BOOK BOX
Et sinon pourquoi ne pas offrir une Book Box à Noël ? Le concept est vraiment sympa et en plus, vous soutiendrez un projet local puisque My Book Box vient de Saint-Pierre-des- Corps. My Book Box c’est un livre (ou deux ou trois selon l’abonnement) choisi avec soin, des petits goodies – thé, carnet, savons, cartes – et un livret sur le thème du mois pour aller plus loin dans la réflexion avec des pistes de films, d’expositions… Le tout emballé dans une jolie boîte illustrée par le Tourangeau NEP. Alors, tentés d’être curieux ? De 11,50 € pour un livre à 120 € pour un an de lecture.
Pour en savoir plus : mybookbox.fr

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LA PART DES FLAMMES LIVRE_ADULTES_PARTDESFLAMMES
4 mai 1897. Le Bazar de la Charité disparaît dans les flammes et avec lui plus de cent-vingt personnes, la plupart issue de la haute société parisienne. Dans le roman de Gaëlle Nohant, récompensé par le Prix des lecteurs du Livre de Poche, nous faisons connaissance avec des personnages incroyables. Certains sont réels (la duchesse d’Alençon qui est la soeur de Sissi) et cela rend ce récit passionnant. Mais la grande force de La part des flammes est son écriture. On se croit vraiment dans le Paris de la fin du XIXe siècle. Gaëlle Nohant a un talent fou, son roman est haletant, émouvant, dramatique et on ressort de la lecture complètement chamboulé, avec la sensation de quitter des amies. Le jury du Prix des lecteurs Polars du Livre de Poche (dont j’ai eu la chance de faire partie) a pour sa part récompensé Poulet Grillés de Sophie Hénaff et si vous cherchez un polar drôle, détonnant et aux personnages attachants, foncez !
La part des flammes, de Gaëlle Nohant, éd. Le Livre de Poche, 8,60 €

LIVRE_ADULTES_ASSASSINSLES ASSASSINS
Les Assassins nous plonge dans New York en 2006. Alors que quatre homicides sont commis en quinze jours, selon des modes opératoires très différents, un documentaliste voit un lien entre eux. En effet, chacun des meurtres a été perpétré à une date anniversaire, celle d’un célèbre crime exécuté par un serial killer, d’après une procédure rigoureusement identique. Va alors commencer une traque singulière. Chaque roman d’R.J. Ellory est une réussite, mais les Assassins a ce petit truc en plus qui en fait un roman inoubliable, au même titre que Seul le Silence, mon roman préféré. Et si vous l’avez déjà lu, sachez que son dernier titre Un cœur sombre vient de sortir.
Les Assassins, de R.J. Ellory, éd. Le Livre de Poche, 8,60 €.

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Baptiste Beaulieu est médecin. Et écrivain. Et blogueur. Et humaniste. Il vient de sortir un nouveau roman La Ballade de l’enfant gris chez Mazarine, inspiré par le choc de la disparition de l’un de ses jeunes patients. Mais si vous ne le connaissez pas encore, commencez donc par Alors voilà, dans lequel il a décrit son quotidien d’urgentiste avec beaucoup de sensibilité et d’humour. Alors, on ne va pas vous mentir, oui, ça fait sourire, mais ça fait aussi pleurer et ça remue. C’est touchant et plein d’espoir. Et si vous souhaitez en savoir plus, direction son blog : alorsvoila.com
Alors voilà, de Baptiste Beaulieu, éd. Le Livre de Poche, 7,10 €.

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L’auteure de Joséphine vient de publier le premier tome d’une série intitulée Culottées qui dresse le portrait de quinze femmes « qui ne font que ce qu’elles veulent ». Parmi elles, la célèbre Joséphine Baker, Tove Jansson la « maman » finlandaise des Moomins, Wu Zetian impératrice chinoise du VIIe siècle, Agnodice gynécologue plus de trois siècles avant Jésus-Christ, Nzinga reine du Ndongo et du Matamba au début du XVIIe siècle, Christine Jorgensen célèbre transexuelle américaine… C’est appréciable de voir que Pénélope Bagieu est allée chercher ces portraits de femmes à travers le monde et les époques, faisant se côtoyer des personnalités flamboyantes et d’autres plus modestes. Le point commun entre chacune de ces femmes ? Avoir résisté, s’être dressées contre leurs conventions, s’être assumées et ces portraits font du bien. Chacun d’entre eux a été publié sur le blog de l’auteure (http://lesculottees. blog.lemonde.fr/), mais cette bande dessinée à la jolie couverture comporte un petit plus avec l’illustration inédite présente à la fin de chaque chapitre.
Culottées tome 1, de Pénélope Bagieu, éd. Gallimard Jeunesse, 19,50 €

GÉNÉRATION PARKER – GEORGE EDDY AVEC B. HENRY ET R. MOLINA – HUGO SPORT Image4
Les amateurs de basket connaissent tous George Eddy et sa voix mythique. Deux jeunes journalistes, Romain Molina et Benjamin Henry, sont à l’origine de ce livre qui rend hommage à une génération dorée, menée par Tony Parker, alors que ce dernier a tiré sa révérence après les jeux Olympiques de Rio. Génération Parker retrace les faits marquants de l’équipe de France. Joueurs, entraîneurs, dirigeants, journalistes y racontent leurs plus grandes joies, mais aussi les échecs, les anecdotes sur la vie du groupe et la mutation profonde de ce sport dans l’hexagone. Et les éclairages de George Eddy apportent une touche technique, inédite ou drôle aux récits des aventures de ces joueurs.
Génération Parker, de George Eddy avec Benjamin Henry et Romain Molina, éd. Hugo Sport, 25 €

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Créatrice de maquillage pour Lancôme, Lisa Eldridge raconte les dessous de cet art ancestral. Le maquillage raconte bien des choses : les statuts sociaux, les critères de beauté selon les époques, l’histoire des échanges économiques aussi et surtout, surtout, qu’il est un instrument de libération pour les femmes. Marylin Monroe, Audrey Hepburn et Brigitte Bardot entretenaient un lien quasi fusionnel avec leur maquilleur, car, tout autant, peut-être plus encore que le vêtement, le maquillage permet de façonner une image et d’imprimer un style en deux coups de crayon. L’auteur a choisi de suivre le fil de la couleur pour traverser par petites touches les époques et les pays. Les photos sont superbes.
Face Paint, de Lisa Eldridge, 240 p., éd. Hachette, 29, 95 €.

>Retrouvez d’autres idées de lecture sur le blog de Mademoiselle Maeve : mademoisellemaeve.wordpress.com

L’Atelier Gourmand : plaisir des papilles

Stéphane Fourmis dit qu’il est un « artisan de la cuisine ». Vrai ! On a testé L’Atelier Gourmand à Tours : une très bonne surprise.

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C’est un atelier un peu particulier que l’on a découvert cette semaine. Celui d’un « artisan de la cuisine », comme se définit Stéphane Fourmis. Il est aux commandes des fourneaux de L’Atelier Gourmand depuis mai 2016, un restaurant situé dans une rue parallèle à celle du Grand Marché. La devanture ne paye pas de mine et pourtant… de magnifiques surprises gustatives nous attendent à l’intérieur.

Ici, la modernité se mêle parfaitement au charme de cette ancienne maison tourangelle. Tons violines sur les murs, chaises transparentes (qui ne font pas de bruit, si si ! Car le sol est en lino et en plus, il est pailleté) et lumière tamisée sur chaque table : la décoration est décontractée et soignée dans la petite salle du restaurant. Au menu, des produits frais du marché, le tout 100 % fait maison. « Je n’aime pas la cuisine gastronomique et sophistiquée. Ici, on est plus libre de faire ce que l’on veut. Je cuisine les produits simplement pour garder leurs goûts et leur forme initiale », affirme Stéphane Fourmis. IMG_9235

Dans l’assiette, les couleurs et le mélange des textures sont au rendez-vous. Pour l’entrée, nous nous laissons tenter par le légume phare de la saison : le butternut, cuisiné en velouté et relevé par la saveur iodée de coques. Fondant en bouche et relevé à souhait. Le patron voyage beaucoup et en profite pour ramener de la vaisselle ou des épices. Comme un imposant plat en teck, à mi-chemin entre le bol et l’assiette, qui accueille du veau et des petits légumes cuits à la vapeur et des trompettes de la mort pour le plat principal.
Pour le dessert, on a craqué pour la pomme tatin montée sur un sablé breton et caramel au beurre salé. Les trois saveurs s’allient à merveille. Et le sucre naturel de la pomme (encore tiède) se suffit à lui même et fond en bouche. Une jolie découverte et un plaisir pour les papilles.

Textes et photos : Mathilde Errard et Lucie Martin

> 37 rue Étienne-Marcel. Tours. Contact : 02 47 38 59 87 ou L’Atelier Gourmand, Tours sur Facebook. Menu à 26 €.

Horoscope WTF du 7 au 13 décembre 2016

Cette semaine, l’astrologue vous aime toutes et tous. Non, on rigole. Voilà l’heure de votre horoscope WTF. Bisou.

[nrm_embed]<iframe src= »//giphy.com/embed/11StaZ9Lj74oCY » width= »480″ height= »309″ frameBorder= »0″ class= »giphy-embed » allowFullScreen></iframe><p><a href= »http://giphy.com/gifs/fail-water-11StaZ9Lj74oCY »>via GIPHY</a></p>[/nrm_embed]

BÉLIER
Amour : Et si l’être aimé était un beignet ?
Gloire : Outch, mauvais karma pour tous les 2e décan. Les autres ? Aucune idée.
Beauté : Un bout de gras vaut toujours mieux qu’un goût de bras.

TAUREAU
Amour : Si j’étais vous, je le/ la larguerais… Mais bon, je ne suis qu’un astrologue, hein.
Gloire : En chaque Taureau sommeille un strudel.
Beauté : Attention, ça coule.

GÉMEAUX
Amour : Vous ne plaisez qu’aux Balance. Ce qui fait tout de même un peu maigre.
Gloire : On vous surnomme The Procrastinator.
Beauté : Changez 7 lettres à Gémeaux et vous obtenez « pédoncule ». étrange, non ?

CANCER
Amour : Il/Elle est aussi utile que le petit concombre du Big Mac.
Gloire : Envers l’ à marcher semble vie votre.
Beauté : Comme dirait Cyril Lignac, vous êtes gourmang’ et croquang’.

LION
Amour : Bon, bah… reste plus qu’à s’inscrire sur adopteunmec. com
Gloire : La société ne vous fait pas de cadeau. Révoltez-vous et partez conquérir le monde.
Beauté : Allez, on chante en choeur : C’est, c’est, c’est, cérumen !

VIERGE
Amour : En y repensant, ce furent les deux meilleures minutes de votre vie, non ?
Gloire : Comme dirait François Fillon, « kissou à tous les fifous, vous rockez du poney ».
Beauté : Il fallait que ça arrive… Vous êtes devenu(e) un mollusque.

BALANCE
Amour : Tel le roseau, vous pliez, mais ne rompez pas. Sauf avec votre chéri(e).
Gloire : Ça se plaint, ça se plaint, mais ça continue de lire l’horoscope de tmv, hein…
Beauté : Vous êtes une bonne pâte. Bref, vous faites du gras.

SCORPION
Amour : Ouh, ça sent mauvais comme chez mémé.
Gloire… à vous : cette semaine, vous serez un pâté, certes. Mais un pâté tout mignon.
Beauté : Plus c’est long, plus c’est bon. Et on parle d’éclairs au chocolat. Calmez-vous, coquinou !

SAGITTAIRE
Amour : Vous le savez que vous avez fait une erreur, hein ? Hein ? HEIIIIIN !
Gloire : Même Doc Gynéco est moins à la bourre que vous.
Beauté : Vous êtes plus Télététon que Téléthon.

CAPRICORNE
Amour : Marre des cons ? Buvez un picon.
Gloire : Born to be a larve. Beauté : Attention au foin qui dépasse de la charrette.

VERSEAU
Amour : L’être aimé semblait parfait(e). Oui, SEMBLAIT.
Gloire : La vie n’est bonne qu’à étudier et enseigner les mathématiques, disait Blaise Pascal. Ouais, bah il était un peu psychopathe le loulou.
Beauté : Petit air de lamantin ce week-end.

POISSON
Amour : Patrick vous l’avait dit que vous seriez serrés au fond de cette boîte.
Gloire : Heureusement que vous êtes né(e). Le monde ne serait rien sans vous.
Beauté : (cet instant flatterie vous était offert par tmv. Veuillez envoyer un chèque à la rédac. Merci ! Kiss)

Dix associations à aider avant Noël

Elles ont besoin d’un coup de main en temps, en bénévoles ou en dons pour le mois de décembre, pour Noël ou après. Tmv a voulu mettre en valeur dix associations de Tours et des alentours qui œuvrent dans l’ombre, mais aident au bien-être de tous.

SVS 37

Depuis mai 2015, SVS 37 s’engage pour dire non aux violences sexuelles. Informer, prévenir, aider celles dont « le corps parle et veut se faire entendre », rappelle sa présidente, la juriste Catherine Raynaud. L’asso bénéficie d’un atelier thérapeutique à Monts, mais elle va également ouvrir un centre de formation pour les professionnels, d’ici début 2017, à Tours-Nord. SVS 37 a donc besoin de bénévoles, notamment un kinésithérapeute. Au mois de mars prochain, une exposition et vente d’oeuvres sera organisée à La Riche. Les artistes intéressé(e)s (et qui ont donc aussi envie d’aider) peuvent dès à présent se manifester !
> svs.pf.37@gmail.com

Catherine Raynaud, présidence de SVS37 (Photo NR)
Catherine Raynaud, présidence de SVS37 (Photo NR)

 

ASSOCIATION DU RESTAURANT SCOLAIRE DE SAVONNIÈRES

Ils sont parents. Mais aussi et surtout bénévoles. Le restaurant scolaire de Savonnières est géré par une association réunissant quatorze personnes. Leur but ? « Contribuer à la baisse des prix des repas de nos enfants », indique Géraldine Collin. Chaque année, ils organisent donc divers événements pour récolter des fonds qui les aideront dans leur mission.
Les 10 et 11 décembre, ils mettent notamment en place un marché de Noël, avec plus de cinquante exposants. Place des Charmilles et dans la salle Mame, au cœur du village Savonnières, on pourra aussi s’offrir des ballades en calèche, voir le Père Noël, assister à un spectacle de magie ou jeter un œil à l’expo de voitures anciennes… avant le fameux feu d’artifice, le samedi soir, dès 18 h 30.
> Les 10 et 11 décembre, de 10 h à 20 h.

SOS AMITIÉ TOURAINE

Un mal, des mots. C’est le mot d’ordre. SOS Amitié Touraine, c’est chaque année 10 000 appels. D’une durée de 10 minutes à une heure. Bref, il y a du monde en ligne. Mais malheureusement, «on manque d’écoutants », introduit Antoine Hanicotte, président de l’asso. Tous les jours, pourtant, ils aident par téléphone ou sur internet des dizaines de personnes « en détresse psychologique». «On écoute beaucoup de gens en pleine dépression, ainsi que des personnes handicapées physique ou mental qui sont seuls. » SOS Amitié Touraine a donc besoin de bras. Ou du moins, d’oreilles ! « La bonne volonté ne sut pas. Il faut être bienveillant mais aussi gérer l’émotion », souligne Antoine Hanicotte. D’autant que désormais, depuis l’apparition du chat internet, l’équipe discute parfois avec des jeunes de 12 à 25 ans. « C’est effrayant. Ils ont des soucis avec leurs parents, le travail qu’on leur demande, ou encore leur identité sexuelle. »
Chez SOS Amitié Touraine, la trentaine d’écoutant(e)s sont bénévoles et souvent jeunes retraités. Mais il y a aussi des jeunes (en cursus de psycho, par exemple), des infirmières et deux commerçant(e)s qui « ont trouvé un peu de temps ». Outre la nécessité de bénévoles, l’association a aussi besoin de dons. « La spécificité, c’est que les dons sont défiscalisés à 66 % », argue le président. «Nous souhaitons capter des fonds, car les donateurs institutionnels “réduisent la voilure”. Et nous allons avoir des problèmes, alors nous cherchons un peu de mécénat. »
En attendant, le téléphone de SOS Amitié continuera de sonner. Et dans tous les cas, le soir de Noël et du Nouvel an, les écoutants répondront. Encore et toujours.
> Les volontaires peuvent écrire à SOS Amitié Touraine, BP11604, 37016 Tours Cedex 1 ou sos@sos-amitie-touraine.fr Contact : 02 47 54 54 54.

 SOS-Amitie-Un-mal-des-mots

MAISON DES DROITS DE L’ENFANT DE TOURAINE (MDET)

Depuis plus de 15 ans, cette association permet aux enfants de faire valoir leurs droits. Au-delà de ça, elle les sensibilise en leur faisant davantage connaître leurs droits, au travers d’actions collectives éducatives et de prévention. À l’approche des fêtes, la Maison des droits de l’enfant de Touraine est « activement en recherche de nouveaux bénévoles et votre aide nous serait précieuse», indique Ligaya Morland, secrétaire générale de la MDET.
« Nous recherchons deux types de bénévoles pour nos interventions : des juristes (avocats, juges, etc.), et des professionnels de l’enfance (éducateurs spécialisés, infirmières scolaires, psys… » Que vous soyez étudiant(e) ou retraité(e) ou autre, l’important est d’avoir un peu de temps à accorder à la MDET.
> Contact : 02 47 05 09 00 ou mdetouraine. fr Adresse : 75 rue du Colombier, à Tours.

NOËL POUR TOUS

Oui, on sait, « Noël Pour Tous » n’est pas une association, mais une opération qui aura lieu le 24 décembre. Mais celle-ci est organisée par le diocèse et les paroisses de Tours Centre, ainsi que La Barque, la Banque Alimentaire, la Croix-Rouge, le Secours Catholique et Habitat & Humanisme. Autant dire beaucoup d’assos pour un événement qui devrait faire chaud au cœur à beaucoup. « Tout le monde peut participer, les personnes à la rue, mais aussi les personnes en hébergement d’urgence, les migrants, les personnes isolées et tous ceux qui se sentent invités », mentionne Noël Pour Tous.
Mais cette veillée de Noël, entre buffet partagé, musique et jeux, ne sera réussie qu’avec l’aide de bénévoles. Les associations mentionnées recherchent donc des personnes pouvant mettre en place les barnums et le matériel, aider à l’animation des enfants, apporter de quoi manger et faire la fête, préparer 40 litres de soupe de légumes la veille ou le matin même, ainsi que mettre en place le bu¢et et servir les plats.
Les chanteurs/ses et musicien(ne)s qui auraient aussi envie d’aider peuvent aussi montrer le bout de leur nez (ou de leur guitare, c’est pareil).
> Le 24 décembre, de 18 h à 23 h, place Châteauneuf et cour de la salle Ockeghem. Contact : Brigitte Bécard, au 06 84 22 37 09 ou brigittebecard@free.fr

LIENS PARTAGÉS

Cette année, pour ses veillées au jardin, elle a été jusqu’à obtenir le 1er Prix Coup de pouce, organisé par Val Touraine Habitat. En 2015, elle avait aussi été nominée par les trophées Touraine Propre pour ses boîtes à livres. L’association Liens Partagés, de La Riche, porte bien son nom. Créée en 2014, par Jacques Dyonet (fondateur de l’Amap La Riche en bio), elle sert de lien fédérateur entre les habitants.
Derrière tout ça, il y a le social, le vivre-ensemble. La preuve avec cette zone de gratuité, organisée par l’asso le samedi 17 décembre. Il su¿t d’apporter un objet propre et en bon état qui ne vous sert plus et vous pouvez emporter un autre qui vous plaît ou vous sera utile.
> Le 17 décembre, 10 h à 18 h, salle Ronsard à La Riche. Contact : lienspartages.wordpress.com

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ENTR’AIDE OUVRIÈRE

L’accueil, c’est le maître-mot à Entr’Aide Ouvrière (EAO). Cette association départementale, intransigeante sur « la justice sociale et la dignité de l’homme », accueille les personnes en situation précaire et tente de recréer du lien social. Et surtout, les aide. Alors même si la structure compte de nombreux salariés, les bénévoles sont tout aussi importants. Ces derniers peuvent participer à la Maraude, au Centre de formation dans la lutte contre l’illettrisme ou encore aux diverses actions organisées par l’association. Début novembre, Entr’Aide Ouvrière s’était aussi distinguée en recherchant une cinquantaine de « familles solidaires » d’Indre-et- Loire, pour accueillir des réfugiés. Les intéressé(e)s doivent tout de même disposer d’une chambre, étant donné que la cohabitation dure plusieurs mois. Ils seront accompagnés, tout du long, par l’association.
> EAO-CAD au 46 rue Gustave Eiffel, à Tours-Nord. Contact : 02 47 31 87 00 ou benevoles@entraideouvrière.org. Concernant les familles solidaires : 02 47 05 48 48 ou familles.solidaires@entraideouvriere.org

ÉMERGENCE

« Donner un peu de son temps aux personnes à la rue », c’est tout ce qu’aimerait l’association tourangelle Émergence, comme le rappelle sa directrice Nathalie Bertrand. Émergence s’occupe des personnes sans domicile fixe et les besoins sont grands, surtout depuis l’ouverture du plan hivernal. L’asso a ouvert 35 places d’hébergement. Elle recherche donc aussi des bénévoles « pour aider à servir le repas le soir ». Il suffit d’être disponible de 18 h 45 à 20 h 30. Rendez-vous au 12 rue Louis- Mirault.
> Pour aider : Brice au 06 82 87 89 85.

ASSOCIATION DES BAMOUN DE TOURS

Pas forcément connue du grand public, l’ASBAT (Association des Bamoun de Tours, du nom d’un peuple d’Afrique centrale) existe pourtant depuis 2008. Prônant la solidarité entre toutes les diasporas du monde entier, elle a pour but « le développement en milieu Bamoun, tant sur le plan social, sanitaire et scolaire », rappelle sa présidente Viviane Beauce.
Il y a quelques jours, l’ASBAT a organisé la 2e édition de l’arbre de Noël pour les enfants de l’association. Mais elle a aussi mis en place des goûters dans des maisons de retraite, des hôpitaux et permis l’envoi de dons vers le Cameroun.
> Contact : 06 63 96 17 34.

 

(Photo ASBAT)
(Photo ASBAT)

BLOUSES NOTES

En juillet dernier, les Blouses Notes avaient le blues. Baisse des subventions, avenir en péril… Mais leur « appel à l’aide a été entendu, notamment par les collectivités, la mairie et le conseil régional », souffle Arnaud Tery, président de l’asso. Depuis 20 ans, les musiciens des Blouses Notes apportent du bonheur (et de la musique) aux enfants malades et hospitalisés à Clocheville.
Mais, même si l’asso « a un peu plus le sourire, il est toujours compliqué de boucler le budget chaque année ». Il y a donc toujours besoin de financement ou de mécénat. Fin novembre, les Blouses Notes ont rempli le Petit Faucheux. Leur soirée a fait un carton¬: « On a diffusé le film que l’on a fait avec une réalisatrice tourangelle, afin de suivre les musiciens des Blouses Notes dans les chambres », rappelle Arnaud Tery. Un film qui devrait d’ailleurs être di¢usé dans d’autres lieux. Histoire de découvrir à quel point les Blouses Notes filent la pêche aux enfants…
> Contact : blouses.notes@gmail.com ou au 06 66 87 90 11. Sinon, direction le 4, bis rue de la Bretonnerie à Tours !

>> Bien évidemment, Tours regorge d’associations et cette liste n’est pas exhaustive. Pour découvrir les centaines d’associations qui font vivre la ville, un petit clic sur tours.fr et asso.tours.fr vous permettra d’en découvrir d’autres et d’aider si vous le souhaitez.

Premier Contact : do you speak alien ?

Denis Villeneuve vient d’accoucher d’un grand film de science-fiction. Intelligent (trop, diront certains) et fascinant.

premier contact

Celles et ceux qui connaissent le réalisateur Denis Villeneuve savent d’emblée qu’ici, de film d’invasion extraterrestre hollywoodien il ne sera point question. Oubliez les explosions à tout va et les vilains Aliens dézinguant les braves familles américaines à tour de bras (ou de tentacule, au choix). Villeneuve a fait le choix de la science-fiction intelligente.

Premier Contact (adapté du roman Story of your life) risque de désarçonner. Il y a un peu d’âme kubrickienne. Une résonance au Contact de Zemeckis, aussi. Ici, la planète est envahie de gigantesques vaisseaux extraterrestres. Le gouvernement fait alors appel à une linguiste pour découvrir leurs intentions.
Le rapport au langage est l’élément central du film : Denis Villeneuve joue finement sur ce thème, sous le prisme des envahisseurs. Le réalisateur est, d’ailleurs, un sacré équilibriste : il arrive tourner à la fois un blockbuster extraterrestre et un film d’auteur. Mieux, on voit là toute la polyvalence de son cinéma : science-fiction, mélodrame, fantastique, film d’invasion, le cinéaste mélange tout avec brio. Tout en parvenant parfaitement à représenter les extraterrestres, sortes de pieuvres géantes, nappées dans la brume, mystérieuses, convoquant l’univers lovecraftien.

Malgré toutes ses qualités, Premier Contact n’évite pas les faux pas. Amy Adams, brillante, voit son jeu sobre trancher trop nettement avec ceux de Jeremy Renner, transparent, et Forrest Whitaker, inutile. Aussi, la répétition de scènes (flashbacks, souvenirs, « conversations » avec les Aliens…) finit par gripper quelque peu la machine et parasiter la puissance du film. Dommage, d’autant que les indices distillés tout au long obligent le spectateur à rester attentif du début à la fin.
Ambitieux et cérébral, certes. Mais fascinant.

>Science-fiction (USA). Durée : 1 h 56. De Denis Villeneuve. Avec Amy Adams, Jeremy Renner…
>NOTE : 3,5/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=rcOKL69bKpQ[/youtube]

RSA : bonnes ondes sur Radio Béton

Salon de pauvres, une nouvelle émission sur Radio Béton, veut casser les a priori sur les bénéficiaires du RSA.

RSA
(Photo groupe Facebook Bénéficiaires du RSA)

« Nous souhaitons communiquer sur la précarité. Le but est de “ déstigmatiser ” l’image du bénéficiaire du RSA qui profite du système. Il faut casser les préjugés. » Isabelle Thuillier parle de Salon de pauvres. Une nouvelle émission qui, un mardi par mois, sensibilise à la situation des gens contraints de vivre avec quelques centaines d’euros. C’est Radio Béton qui offre sur son antenne une heure à « Bénéficiaires du RSA, des gens comme les autres », le groupe derrière Salon de pauvres.

La première diffusion à la mi-novembre était « un rodage ». Pour la prochaine, ce mardi 13 décembre, la fine équipe promet « d’avoir un discours plus accessible ». D’autant que l’invité, cette semaine, est Vincent Louault, conseiller départemental délégué, en charge du RSA et de l’insertion.

Une émission idéale pour offrir réflexion et prise de conscience. Car, concède Isabelle Thuillier, les a priori sur le RSA sont encore nombreux. « Alors qu’il y a un réel handicap psychologique pour les bénéficiaires… Et n’importe qui peut tomber au RSA. »

 > Le 13/12, à 15 h, sur Radio Béton, 93.6 FM. Avec l’appui de Sandrine Marchais, conseillère à l’insertion à Tours Nord (MDS).

Culture, tendances & web #39

#EPJTMV Il y aura de quoi lire, cette semaine, dans nos chroniques culture ! Entre de la BD et trois livres, on n’a tout de même pas oublié votre dose de musique et de films…

Pause_ECRANS_BD_luckylukeLA BD
LUCKY LUKE, LA TERRE PROMISE
Le cowboy solitaire est de retour en librairie. La Terre promise, publié aux éditions Lucky Comics, est le premier album des aventures de Lucky Luke écrit par Jul, l’auteur de Silex and the City. Magnifiquement dessinée par Achdé, cette bande dessinée nous transporte avec nostalgie dans le Far West et l’humour des albums de Goscinny et Morris. Dans ce tome, sorti le 4 novembre, Lucky Luke accepte d’accompagner, à travers l’Ouest américain, une famille de migrants européens et juifs. Une balade qui ne sera pas de tout repos… L’histoire est vivante et dynamique. Quant au thème du judaïsme, il est abordé avec un humour intelligent.
S.A.

LE DVD PAUSE_ECRANS_DVD
SUICIDE SQUAD
Une fois n’est pas coutume, ce sont les méchants qui ont le beau rôle ! Dans Suicide Squad, une ribambelle de crapules aux pouvoirs hors-normes vont devoir s’allier contre une menace inconnue. Le fameux Joker fait un retour remarqué sur grand écran. Si les critiques étaient divisées à sa sortie, on ne peut que saluer l’initiative de mettre comme héros des sales vilains ! Le DVD sort le 3 décembre. Pour les plus accros à l’univers DC Comics, une version en 3D est même disponible.
M.C-V.

LES CDs
PAUSE_ECRANS_CD1OLIVIA RUIZ – A NOS CORPS-AIMANTS
Quatre ans après son dernier opus, c’est avec plaisir que nous retrouvons Olivia Ruiz, de retour sur la scène musicale. Son cinquième album, À nos corps-aimants, est dans les bacs depuis le 18 novembre. La chanteuse de 36 ans nous offre douze titres totalement décomplexés, avec une voix toujours aussi douce et envoûtante, qui évoque le plaisir féminin. « On m’a déjà dit que c’est un album pour faire l’amour », s’est exprimée Olivia Ruiz, en interview sur France 2. Dès la première chanson Mon corps, mon amour, la couleur est annoncée : « Pas un credo plus que l’envie, je baise donc je suis », chante-t-elle. Caliente.
S.A.

THE WEEKND – STARBOY
Les mélomanes se souviennent sans doute de ce Canadien à la chevelure totalement hirsute. Mais si ! Il a forcément animé vos soirées avec Can’t feel my face, lors de l’été 2015. Pour cette fin d’année, fini l’extravagance capillaire et le RnB, place à l’électro-pop. Il y a même un (gros) grain de sel français, avec la collaboration de Daft Punk sur deux titres de l’album. The Weeknd a opté pour une atmosphère sonore plus « dark », tout en restant aussi groovy. Quant au clip de False alarm, il est à visionner d’urgence, avec une vue à la première personne digne de GTA !
M.C-V.
PAUSE_ECRANS_CD2

LES LIVRES
ABD AL MALIK – CAMUS, L’ART OU LA RÉVOLTE  PAUSE_ECRANS_LIVRE1
Voici une oeuvre singulière. Le rappeur et écrivain Abd Al-Malik rend hommage à l’auteur de L’Etranger, à travers un ouvrage biographique. Le postulat de départ pourrait être étrange : Abd Al Malik n’a jamais connu Camus de son vivant. Cela n’empêche pas le rappeur d’expliquer l’importance de cette figure littéraire dans sa jeunesse. Camus, découvert à douze ans par Abd Al Malik dans son HLM de Strasbourg, a été la source d’inspiration de sa carrière. Ce livre rend hommage à l’homme de lettres et démontre bien que la volonté de créer permet de dépasser les codes sociaux.
M.C-V.

PAUSE_ECRANS_LIVRE2STEPHEN KING – LE BAZAR DES MAUVAIS RÊVES
Le maître de l’horreur a encore frappé ! Après Fin de ronde publié en juin, Stephen King se replace au premier rang des librairies. Avec un recueil de vingt nouvelles inédites en France, autant dire que ça sera la fête de l’épouvante en cette fin d’année. Une voiture carnivore, un journaliste qui a le pouvoir d’emmener ses lecteurs au terreau rien qu’en écrivant. Pas de doute, King reste le roi du jeu de la peur. On appréciera les brefs textes introductifs avant chaque récit, qui permettent de comprendre la logique d’écriture de l’auteur.
M.C-V.

MICKAËL LAUNAY -LE GRAND ROMAN DES MATHS, DE LA PRÉHISTOIRE À NOS JOURS PAUSE_ECRANS_LIVRE3
Il paraît que la plupart des gens aiment les maths sans le savoir… Dans son dernier essai publié chez Flammarion, Mickaël Launay raconte l’histoire des mathématiques, depuis la préhistoire. Pour lui, elles sont belles, poétiques, surprenantes, jubilatoires et captivantes. Rien que ça. L’auteur s’adresse à ceux « qui n’y ont jamais rien compris », qui sont fâchés avec cette science. L’heure serait-elle enfin à la réconciliation ?
S.A.

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 235 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

Kids : Génération krav-maga

#EPJTMV Le krav-maga a sa déclinaison pour enfants à Tours. Depuis deux ans, Karine Askar forme, une fois par semaine, les plus petits à cette technique d’auto-défense

krav-maga

« Au secours, au secours ! », crie un enfant sur le tatami du dojo Alphonse-Daudet, avant d’enchaîner une chorégraphie de défense. Tous les mercredis soirs, ce dojo accueille un cours de krav-maga destiné aux enfants. Depuis deux ans, l’O.I.S. Emeth Krav-Maga Tours a mis en place cette section. Les élèves, qui ont entre 6 et 11 ans, s’initient à cette technique de combat venue d’Israël. Ils apprennent à se défendre et à réagir en cas de problème. Le tout en s’amusant et se défoulant.

Ici, pas de réelle mise en situation, mais des scénarios et des jeux. Un système de ceinture a également été mis en place avec plusieurs niveaux de couleurs. « Pour avoir une nouvelle ceinture, nous évaluons leur technique, leur agressivité et leur comportement que ce soit dans le cours, à la maison ou à l’école », explique Karine Askar, qui les encadre. « Par exemple, l’un des nos premiers exercices est d’apprendre un numéro de téléphone et une adresse à donner, s’il y a un souci », raconte-t-elle.
Pour la quinzaine de jeunes présents, le profil est souvent le même : des enfants en manque de confiance, souvent les boucs émissaires de leurs camarades à l’école. « Le krav-maga leur offre plus d’assurance. Et ils savent comment réagir lorsqu’ils sont pris à partie par leurs camarades », se félicite Sylvie, qui assiste avec d’autres parents à l’entraînement de leurs enfants.

La philosophie du cours : apprendre à se défendre, mais pas à attaquer. On est bien loin de la violence qu’on pourrait imaginer pour un sport de combat. « J’incite les parents hésitants à venir assister à un cours. Généralement, ils sont convaincus », précise Karine Askar. Pour preuve, la séance dédiée aux enfants affiche complet.

Texte : Théo Caubel
(Photo : Manon Vautier-Chollet)

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 235 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

J’ai testé pour vous le Quidditch

#EPJTMV Mélange de rugby et de handball, le Quidditch , issu de la saga Harry Potter, a envahi le monde du sport. Les Magyars à pintes défendent les couleurs de Tours. Ils ont accueilli tmv pour un entraînement plutôt salissant.

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Règle numéro un, ne jamais lâcher le balai, « sinon tu meurs », sourit Juliette, numéro 394 des Magyars à pintes de Tours. Si l’on s’imagine volant à trente mètres au-dessus du sol, la chute peut en effet être fatale. Pour ce test, dans le parc de la place de Strasbourg, je ne risque pas grand chose… « Aujourd’hui on bosse les plaquages ! Bienvenue à toi Hugo », se moque gentiment Aiko, la coach de l’équipe. Heureusement que Sha, l’une des dirigeante, m’a conseillé de prendre mes crampons. D’habitude, je ne les chausse que pour jouer au foot, mais là, le terrain à l’air d’un no man’s land !

GARE AUX COGNARDS

Après l’échauffement, le Quidditch apparaît. « Faites un cercle, on va travailler les passes », ordonne Aiko. « N’oubliez pas de lancer le cognard au niveau du torse. » Le geste doit être précis, pour éviter de le recevoir en plein visage. Trois cognards sont mis en jeu lors d’un match. Ces balles en plastique permettent d’éliminer temporairement un adversaire, qui, une fois percuté, doit toucher l’un des trois buts de son camp pour revenir en jeu.
Le souaffle, quant à lui, n’est qu’un simple ballon de volley-ball utilisé pour marquer les buts.

LE BALAI… ENTRE LES JAMBES

Ce soir, pas de match, mais des exercices pour assimiler les mécaniques de jeu. Premièrement, les passes en mouvement. Pas si facile avec un balai entre les jambes. Il me faut plusieurs minutes pour me sentir à l’aise. Puis arrive l’heure de passer aux plaquages tant attendus. Du coup, pas de Vif d’or. En match, ce joueur spécial fait son entrée à la dix-huitième minute de jeu. À partir de ce moment, plus de limite de temps. Le Vif d’or doit à tout prix protéger la balle accrochée à son short. Le premier des deux attrapeurs à s’emparer de ladite balle marque trente points et met fin à la partie.

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UNE PELOUSE À L’ANGLAISE

Si le Quidditch ressemble au handball, ce sport emprunte quelques règles au rugby. Du haut de son mètre quatre-vingt- cinq et de ses quatre-vingt-dix kilos, Florian n’a aucun mal à me ceinturer d’une seule main, la seconde étant toujours collée au balai. De mon côté, les premiers essais sont laborieux.  Image11
Toutefois, je commence peu à peu à intégrer le mouvement. Plus l’entrainement avance, plus j’ai l’impression de prendre part à un combat de boue. Mais le balai entre mes jambes me rappelle que c’est effectivement le sport issu de l’oeuvre de J.K Rowling. Fin de séance. En regardant mon reflet dans la vitre de la voiture, la terre qui macule mes vêtements et mon visage me donne un air assez sombre. Parfait, j’aurais adoré être à Serpentard.

TESTÉ PAR :  HUGO NOIRTAULT
PHOTOS  : LAURA BANNIER

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 235 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

Regard neuf sur le handicap visuel

#EPJTMV Le 3 décembre prochain sera célébrée la Journée internationale des personnes handicapées. L’occasion pour tmv de mettre en relief le quotidien de la dizaine d’étudiants tourangeaux atteints de déficience visuelle.

ÉTUDIER

Image5« C’est perturbant de parler avec quelqu’un que tu ne vois pas. » Une dizaine d’années après avoir subi un décollement de la rétine, accentuant sa déficience visuelle de naissance, Théo Lenoble a encore du mal à « encaisser le choc. » « Le plus dur reste de ne pas pouvoir discerner les visages. Je ne me fie qu’au son », explique-t- il. Ce qui ne l’empêche pas pour autant de suivre des études supérieures.

À 26 ans, Théo prépare un Master 1 de promotion et de gestion de la santé. Le jeune homme assiste aux cours, en amphi, avec ses camarades. En complément, une personne de la Mission Handicap de l’Université François-Rabelais l’aide à compléter ses prises de notes. Des logiciels intégrés à son ordinateur lui permettent ensuite d’agrandir le texte à l’écran et d’en effectuer une synthèse orale. « Ça m’a facilité la vie, se réjouit-il. Je suis aussi moins fatigué. » En moyenne, un déficient visuel a besoin de trois à quatre fois plus de temps de travail par rapport à un valide. Mais leurs requêtes ne sont pas toujours prises en compte par les professeurs. Théo pointe des problèmes de réception et de lenteur. « Il faut souvent insister pour obtenir les documents sous format informatique. Je pense que nous ne sommes pas assez nombreux pour changer la donne. »
Un constat que partage Damien Remaux, de la Mission Handicap. « Il faut continuer à sensibiliser toute la communauté universitaire. »

RECHERCHER Image3

L’an passé, l’Union nationale des aveugles et déficients visuels a doté la médiathèque de Tours en matériels onéreux, adaptés pour répondre aux attentes des malvoyants. « Tout est intuitif, ergonomique et facile d’utilisation », précise Emmanuelle Jarry, responsable du site François-Mitterrand, place du Beffroi à Tours- Nord.

Dans un espace calme et ouvert sur les rayons de livres et de disques, on trouve un ordinateur avec un clavier aux gros caractères et un logiciel qui lit le texte affiché. Il y aussi un téléagrandisseur, qui permet de zoomer sur tous types de documents, ou encore des loupes numériques et une machine à lire. « Ça ressemble à un scanner. On peut même importer les sons avec une clé USB », détaille Lyse Dumaine, de la médiathèque. « Un étudiant vient souvent avec ses cours pour les écouter », rapporte Frédéric Bachelier. La dotation complète avoisine les 10 000 euros, mais les équipements ne sont pas encore connus de tous. La bibliothèque sonore de Tours propose également, sur demande, une retranscription d’ouvrages et de manuels scolaires. « Tout cela gratuitement, grâce à nos donneurs de voix bénévoles », souligne Catherine Pellerin, présidente.

SE DIVERTIR

Des jeux de société adaptés existent, comme le Scrabble en braille. « Cela requiert de développer le toucher, mais les pièces d’échecs et de dominos par exemple sont facilement reconnaissables », estime Danièle Rénier, bénévole à l’association Valentin Haüy 37. Un Rubik’s Cube en relief est même disposé dans la vitrine des locaux. Aussi, le cinéma CGR des 2 Lions propose l’audiodescription, sur demande préalable. La médiathèque François-Mitterrand dispose d’un fonds de DVD audiodécrits. Les livres parlés et ceux en gros caractères sont de plus en nombreux dans les bibliothèques tourangelles. Ils peuvent être lus par un appareil nommé Victor, disponible en prêt.
« Il permet de reprendre la lecture où l’auditeur s’est arrêté », indique Danièle. La bibliothèque sonore de Tours donne, elle, un accès à plus de 3 500 romans et revues, ainsi qu’à un résumé hebdomadaire du journal La Nouvelle République. Quant à Théo Lenoble, il n’a pas le temps d’écouter des livres mais il aime, comme tout le monde, la musique.

En revanche, il n’est pas fan des sorties nocturnes. « Il y a beaucoup de bruit en soirée donc je dois me concentrer davantage et faire attention à ne pas bousculer les autres. Je ne me sens pas très à l’aise, accorde-t-il. Je profite plus à la maison, ou chez des amis. »

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Image9SE DÉPLACER

On a pour habitude d’associer les malvoyants et les aveugles à leurs chiens guide. « Même si j’ai fait en sorte d’habiter au pied de la fac, je l’emmène partout », reconnaît Théo Lenoble. Leur présence doit être acceptée dans la majorité des lieux ouverts au public. Dans les transports en commun, Danièle Rénier note que « l’accessibilité s’est améliorée depuis quelques années ».

Des bandes de vigilance au sol et des feux sonores, activables via une télécommande, ont été mis en place, spécifiquement dans le centre-ville. Le nom des arrêts de bus et de tramway peuvent être énoncés. « Mais ça reste au bon vouloir des chauffeurs », regrette Théo. Sinon, il existe également des applications GPS, sur smartphone, qui obéissent aux ordres donnés et indiquent la position, « quand il y a de la batterie… » Les récents aménagements posent aussi quelques problèmes de repères. « Même si les élus sont de plus en plus réceptifs, il est parfois dommage de privilégier l’esthétique. Par exemple, il n’y a pas de différence de couleur entre les voies du tram et celles piétonnes de la rue Nationale », assure Danièle.
« Quand je suis allé à la gare après les travaux, je n’avais plus mes repères. Les trottoirs avaient disparu », déplore Théo.

FAIRE DU SPORT

Tennis de table, danse, tandem, voile, torball, tir, musculation, pétanque, équitation… Le club sportif de l’association Valentin Haüy 37 ne manque pas d’activités adaptées aux malvoyants et non-voyants. Parmi elles, le torball est particulièrement apprécié. Voisin du goalball, discipline paralympique, ce sport collectif consiste à s’échanger, trois contre trois, avec les yeux bandés, un ballon muni de grelots. Le but est de l’envoyer dans les filets adverses, en le faisant rouler sous des ficelles tendues. « Un peu comme du volley-ball, avec des joueurs à la fois attaquants et défenseurs », compare le président, Philippe Frelon.

Un sport fédérateur puisque des étudiants, des travailleurs et des retraités, hommes comme femmes, se retrouvent pour un moment d’échange et de partage, chaque mardi soir. « Ça permet de se changer les idées », confie Guylaine, jeune pratiquante depuis mars 2016. Petit plus : la licence du club, qui ouvre à toutes les disciplines, est offerte aux moins de 20 ans.

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> Une exposition photo de Sylvain Renard, Un autre regard sur le handicap visuel, est à découvrir, jusqu’au samedi 3 décembre, à la médiathèque François-Mitterrand.

TEXTE : SIMON BOLLE ET MARCELLIN ROBINE
PHOTOS : MARTIN ESPOSITO ET MARCELLIN ROBINE

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 235 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

Un goût d’Italie au Leonard de Vinci

#EPJTMV Les étudiant(e)s en journalisme ont réalisé le n°235 de tmv en intégralité. Même la chronique restaurant, oui oui. Ils ont décidé de tester le Leonard de Vinci. Verdict.

leonard de vinci

Rien de tel que la chaleur d’un restaurant italien pour se réchauffer en ce pluvieux mois de novembre. Au Léonard De Vinci, on vous accueille avec un petit toast de tapenade et des classiques de la musique transalpine (Vivo per lei, Con te partirò, Ti Amo…) Dans la petite salle, le décor est charmant, rustique et agrémenté de maquettes imaginées par Léonard de Vinci.

Dans l’assiette, c’est un sans-faute : le velouté de potimarron est onctueux à souhait. Le merlan est parfaitement assaisonné, sans être noyé dans la sauce. Les lasagnes aux légumes de saison régaleront vos papilles, qu’elles soient végétariennes ou non. Un véritable opéra ! Et ce n’est que le premier acte… Par appétit ou par gourmandise, on ne peut que vous conseiller de jeter un coup d’oeil à la carte des desserts (maison bien sûr). Trilogie autour du Limoncello, Panna Cotta à la fève de Tonka, l’incontournable Tiramisu, tarte aux pommes caramélisées…

« Choisir c’est renoncer », et devant la carte des desserts, l’expression prend tout son sens. Si la décence nous l’avait permis, nous aurions léché nos assiettes. Sans être oenologue, il est certain que le caractère de la cuvée 2013 du Chianti proposé par la maison vous ravira le palais. Seul bémol, il est vraiment dommage que le restaurant soit si exigu. Mais on se console avec le ballet incessant que nous offrent les deux serveurs et le patron. Chaleureux et ouvert, celui-ci n’hésite pas à échanger avec ses clients. Côté cuisine, c’est copieux, simple, mais raffiné. Certes le restaurant n’est peut être pas accessible à tous les budgets, mais, pour une trentaine d’euros, vous remplirez votre estomac et votre âme d’un peu d’Italie.

Corentin Dionet et Colin Mourlevat

> 19, Rue de la Monnaie, à Tours. Midi et soir, fermé le mardi et le dimanche. Contact : 02 47 61 07 88.

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Sida : « Faites le test ! »

#EPJTMV La journée mondiale de lutte contre le sida a lieu jeudi 1er décembre. Rencontre avec Jean-François Dailloux, médecin tourangeau impliqué dans la lutte depuis 25 ans. Il a notamment fondé le forum santé et VIH.

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Comment peut-on se faire dépister à Tours ?
En Indre-et-Loire, 850 patients séropositifs sont suivis. En France, environ 6 580 nouvelles personnes sont dépistées comme séropositives, chaque année. L’un des moyens les plus rapides est l’auto-test de dépistage du sida. Il s’adresse aux personnes n’ayant pas franchi le seuil des centres de dépistage ou des laboratoires. Disponible en pharmacie depuis septembre 2015, il reste relativement cher, entre 25 et 28 euros. Toutes les semaines, 2000 de ces tests sont achetés. Mais il existe d’autres moyens pour se faire dépister gratuitement et anonymement. C’est le cas du CeGIDD (Centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic des IST), à Tours. Les résultats sont disponibles une semaine après, au centre. Dans tous les cas, afin que le résultat soit fiable, il faut attendre trois mois après une exposition à risque. Les médecins généralistes délivrent également des ordonnances pour une prise de sang dans un laboratoire. L’association Aides (Association française de lutte contre le VIH) permet aussi à ceux qui le souhaitent de se faire dépister sans payer et anonymement.

Comment sensibiliser l’opinion publique autour du virus ?
La journée mondiale de lutte contre le sida y contribue. Tous les ans, elle est comme une piqûre de rappel ; c’est comme les vaccins. Aujourd’hui en France, 30 000 personnes seraient séropositives mais l’ignorent. C’est à elles que nous nous adressons. Il faut prendre en compte que la vie des gens change. Ils sont en couple, se séparent. Ils se protègent, ne se protègent plus. Mais une chose est sûre, ils ne peuvent pas ne pas se sentir concernés. Il faudrait trouver une autre manière de communiquer autour du sujet. En diffusant régulièrement des spots préventifs sur internet par exemple. Car je suis persuadé que la meilleure occasion de sensibiliser les gens, c’est de les inciter à se faire dépister.

En quoi le dépistage est primordial dans la lutte contre le sida ?
En 2013, la France est le pays d’Europe où il y avait le plus de tests de dépistage du VIH. Pourtant, le virus persiste d’année en année. Plus les gens iront se faire dépister, plus ils se feront traiter et moins le virus se répandra. Si tout le monde était traité, on assisterait rapidement à son extinction. Selon les experts, en région Centre, 800 à 1000 personnes vivraient avec le VIH sans le savoir. Cela représente un risque de continuer à transmettre la maladie.

Que diriez-vous aux personnes qui ne se sont jamais fait dépister ?
Sautez le pas et allez faire le test. C’est une forme d’engagement. Il faudrait le faire au moins une fois dans sa vie. Certains ne se sentent pas forcément concernés par le problème du VIH, ils disent qu’ils n’ont pas de relations à risque. D’autres ont surtout peur du résultat.

Propos recueillis par Lucie Martin

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 235 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]