Idées resto : on mange quoi aujourd’hui ?

Nombreux sont les restaurants que l’on n’a pas pu tester cesser en raison de la situation sanitaire. Voici quelques idées de nouveaux (ou récents) établissements pour se remplir l’estomac !

Vous savez quoi ? Pour ce dernier numéro avant notre trêve estivale, on va vous révéler un petit secret de fabrication de cette rubrique « resto » ! À la rédac de tmv, trône un joli tableau sur lequel on inscrit tous les (nombreux) restaurants qu’il nous reste à tester et à chroniquer (toujours anonymement, d’ailleurs, pour ne pas biaiser la teneur de l’article).

Sauf que là, force est de constater qu’il commence à être diablement rempli, en raison de ces longs mois passés sans le plaisir de pouvoir mettre les pieds sous la table et se faire un déjeuner. Exceptionnellement, voici quelques établissements qu’on essayera prochainement de visiter, qu’ils soient tout nouveaux ou relativement récents.

La team tmv compte donc bien se rendre rue du Grand Marché, goûter aux poissons de L’Appart Côté Mer (et faire coucou à son petit frère – car même propriétaire – L’Appart Flexitarien, rue Colbert). Pour le reste, on a repéré Le Tatoué Toqué, rue Maréchal-Joffre, et ses burgers gourmets en circuit court ; la cuisine tradi grecque de Dyonisos (rue du Dr Bretonneau) ; les falafels et pitas de La Tayelett (rue Châteauneuf) ; le resto éphémère Streat Art (lire p.5) ; le bistrot tourangeau La Table de Jeanne (rue des Fusillés) ; les poke bowls de Pokeyo (rue du Change).

Sans oublier le comptoir japonais Yoïsho (avenue Grammont), ou encore le mix bière / croque-monsieur originaux du Croque-Bedaine (au bout de la rue Colbert). Et de nombreux autres ! De quoi vous donner quelques idées pour vous remplir l’estomac durant l’été…


> Retrouvez également notre rubrique CHRONIQUE RESTO en cliquant ici !

 

Tours : la Ville souhaite un bar-restaurant éphémère dans la cour du Musée des Beaux-arts

La Ville de Tours souhaite mettre en place « une offre de restauration accessible à tout public » dans la cour du Musée des Beaux-arts. Celui-ci serait ouvert du 1er juin au 30 septembre. Un appel d’offres a été lancé.

La cour du Musée des Beaux-arts doit accueillir un restaurant éphémère cet été. (Photo archives tmv/Julien Pruvost)

Et si on cassait la croûte dans la cour du Musée des Beaux-arts ? C’est en tout cas le souhait de la municipalité (*) qui aimerait y mettre en place un service de restauration éphémère du 1er juin au 30 septembre 2021. Un appel d’offres a d’ailleurs été lancé (vous pouvez le découvrir et candidater en cliquant ICI).

« Le prestataire proposera une offre bar proposant diverses boissons et une offre restauration, à consommer sur place et/ou à emporter », précise l’appel d’offres de la municipalité. « La Ville de Tours sera soucieuse des produits proposés et de leur provenance, ainsi que de la démarche écoresponsable de l’exposant. »

Il est par ailleurs indiqué qu’une « offre abordable en terme de prix de vente » sera demandé. Le prestataire devra fournir sa propre structure « pour assurer la prestation de restauration éphémère ».

Les candidatures peuvent être envoyées jusqu’au 3 mai, à 16 h, par lettre recommandée avec accusé de réception.

(*) Le Musée des Beaux-arts est propriété de la Ville de Tours.


> A noter également que le jardin du Musée devrait accueillir de nouveau le spectacle Son et lumières, sur le thème de la Renaissance, du 25 juin au 5 septembre prochains.

Évadez-vous : les bonnes idées d’escapades

Envie de prendre le large, mais pas trop loin de Tours ? Tmv a concocté un numéro spécial cette semaine, avec les bonnes idées de virées en Touraine.

Vous avez la journée devant vous ? Voire, soyons fous, le lendemain de libre ? (mais oui, c’est les vacances !).
Tmv vous donne les bons plans et les bonnes idées pour vous offrir une petite escapade sympathique sans forcément faire des kilomètres et des kilomètres…

Au choix : partir en solo, en amoureux, ou en famille, mais aussi des virées pour les amoureux de la nature ou de bon vin.

 

Le numéro est à télécharger JUSTE ICI ou se retrouve, en version print, partout en ville !

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Chroniques culture #52

Faites votre choix entre une sélection de BDs, le DVD de Capitaine Superslip et un documentaire aussi passionnant que marquant signé Netflix : Voyeur.

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CAPITAINE SUPERSLIP
En octobre dernier, cette adaptation de la BD américaine à succès avait étonné. Estampillée Dreamworks, cette production d’animation n’hésitait pas à assumer son côté cartoonesque aussi bien dans l’approche que le design. La recette prenait, notamment grâce à une touche absurde et une rafale de vannes bébêtes. Avec sa sortie en Bluray, occasion est donnée de découvrir la face (ou la fesse, ouarf) cachée de ce superhéros en slip, via des suppléments déjantés à l’esprit comics, mais aussi des scènes inédites et une séquence sur le monde de Dreamworks. À l’époque, on pensait le film détendu du slip. Avec cette deuxième lecture, c’est toujours le cas. Ouf !
A.G.

SUR NETFLIX
VOYEUR
Une fois de plus, la plateforme Netflix a accouché d’un petit bijou. Réalisé par Myles Kane et Josh Koury, « Voyeur » retrace l’histoire du tristement célèbre Gerald Foos, propriétaire d’un motel qui avait semé le trouble aux États-Unis, celui-ci ayant espionné durant des dizaines d’années les clients de son établissement, caché dans le grenier.
Le fait-divers avait poussé Gay Talese, légende du journalisme, à rédiger un livre sur le sujet. Le documentaire, aussi glaçant que passionnant, est une extraordinaire plongée dans un vice… partagé. Foos, pervers fanfaron à la psychologie trouble, face à Talese, écrivain investigateur qui n’a pas hésité à venir « tester » l’installation de l’homme, assistant par exemple à une scène de sexe. L’ambiguïté entre un auteur et son sujet est alors doublement mise en valeur. Redoutable, efficace, perturbant, Voyeur est électrisant. À la fin, le spectateur aura gommé tout manichéisme. En se demandant qui est le plus voyeur des deux ? L’hôtelier ou le journaliste ? Et surtout… qui vampirise qui ?
A.G.
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LES BDs
>LES AUTRES PAUSE_ECRANS_BD1
Connue par sa populaire série L’Ostie d’chat, la Québecoise Iris Boudreau propose ici Les Autres (éd. Delcourt), récit du quotidien de quatre jeunes ados loin d’être sportifs ou populaires. Non, Jeremy, Frank, Charlie et Jacque-o sont juste « normaux ». Et ça, Iris le dépeint avec justesse, sans forcer le trait ou tailler au marteau-piqueur leurs personnalités et l’âge difficile de l’adolescence. Néanmoins, Les Autres a beau être un album à tendance humoristique, on sourit un peu mais on peine à rire franchement des situations esquissées au long des pages. Le dessin, simple, sert en revanche habilement un texte qu’on aurait toutefois aimé un peu plus désopilant.
A.G.

PAUSE_ECRANS_BD 2>SÉLECTION HORS CHAMPS
Le 9e Art n’en finit pas de nous surprendre ! Prenez un grand critique et scénariste comme Benoît Peeters : lui, gastronome averti ? Qui l’eut crû ! Fan de cuisine au point de se livrer, avec la superbe mise en scène d’Aurore Aurita, avec Comme un chef (éd. Casterman) à une autobiographie culinaire savoureuse. Il s’y révèle touchant et maniaque ; le voir s’escrimer à refaire l’escalope de saumon à l’oseille de Paul Bocuse est un pur régal ! Quant à Jeanne Puchol, on est heureux de retrouver son trait si particulier pour une histoire d’amitié trahie à la naissance des radios libres : Interférences (éd. Dargaud), réalisé sur une scénario de Laurent Galandon, est une belle chronique de ces années de cache-cache avec le pouvoir giscardien pour la libération des ondes. On finit avec Cinq branches de coton noir (éd. Dupuis) de Sente et Cuzor et leur histoire de guerre racontée avec une grâce et un talent incroyables.
Hervé Bourit

Noël : la gastronomie made in Touraine

Tours est réputé pour son amour de la gastronomie. Tmv a repéré huit gourmandises 100 % made in Touraine !

1. Cette année, c’est le renne qui amènera les chocolats pour Noël. La Chocolatière a garni ce drôle de personnage de chocolats pralinés.
Le Renne ni vu ni connu, 400g, 39 €, La Chocolatière, rue de la Scellerie à Tours.  

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2. Pas de repas de fête sans fromage ! Et si on fondait pour le Crémeux des Cîteaux aux Truffes ou pour le Petit Théodore, trop mignon roulé dans des éclats de pistaches et de framboises ?
Fromagerie Rodolphe Le Meunier, Crémeux des Cîteaux aux truffes 9,90 €, Petit Théodore 5,90 €, aux Halles de Tours.

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3. Un coffret gourmand en édition limitée : 5 ou 6 produits d’épicerie fine locaux vraiment miam-miam, dont une exclusivité des Huiles la Tourangelle. Avec une carte à personnaliser et un livret de recettes.
Touraine Box de Noël, 45 € frais de port compris, à commander sur devenezmerveilleux.fr.  

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4. La bûche qui atteint des sommets de gourmandise : pâte sablée à la châtaigne, coulis cassis, crémeux mascarpone, mousse vanille légère aux marrons et brisure de marrons glacés.
L’Everest, bûche en édition limitée, 5 parts / 29 €, pâtisserie Nicolas Léger, place des Halles, à Tours  

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5. Un Chinon à faire trôner sur les tables de fin d’année : un beau cabernet franc rouge rubis, avec une belle longueur en bouche et des arômes de fruits rouges. Un vin idéal avec des plats un peu élaborés.
Domaine de Noiré, cuvée Elégance 2012, entre 8 et 10 € la bouteille chez Les Belles Caves, place des Halles à Tours.  

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6. Il n’est pas Tourangeau mais il est si beau qu’on ne peut pas le snoberLe single malt légendaire pour ses arômes floraux et doux, dus à une eau provenant de la fonte des neiges des montagnes avoisinantes : elle s’imprègne de la saveur des fleurs de bruyère. So poétique, n’est-il pas ?
Dalwhinnie, 54 €, chez les cavistes.  

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7. Faire provision de bonbons, en particulier ces jolies cannes en sucre d’orge made in Loches à suspendre aux branches du sapin. La Maison Hallard propose tous les goûts, y compris cranberry ou coquelicot !
Sucette canne de 10 cm, 1 euro / pièce, sucettes tortillons géantes à 3 €. A commander sur confiseriehallard.fr  

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8. Du soleil pour le réveillon avec cette magnifique pâtisserie au goût exotique. Sans farine et sans lactose. Et si vous cherchez de vrais mendiants, fabriqués par un grand chocolatier, courrez chez Esprit Cacao.

Bûche Caraïbe, 5,50 euros la part, pâtisserie Esprit Cacao, avenue de Grammont à Tours

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Le Molière : théâtre de saveurs

#EPJTMV. Et si vous preniez un menu Bourgeois gentilhomme ? Ou L’Avare ? On a testé (et adoré) Le Molière, rue Corneille.

Le Molière Tours
Le Molière accueille tous les jours une clientèle de fidèles. Des commerçants du quartier y déjeunent régulièrement.

À l’angle de la rue Corneille, c’est presque un petit bout de Paris qui est planté au milieu de Tours, en face du Grand Théâtre. Pour preuve, le bar-brasserie-restaurant Le Molière était en 2012 le cadre des scènes parisiennes du film Nos héros sont morts ce soir. C’était avant que l’établissement ne soit repris en mai dernier par Élodie et Sandra, cousines et associées.
Le Molière, c’est une affaire de famille. « Ça a tout de suite marché », s’enthousiasme Élodie, dont le mari, Kolia, vient donner un coup de main de temps à autre. Et on veut bien la croire. Pas sûr que l’on retrouve un tel décor pour se restaurer ailleurs dans Tours.

Des colonnes en fonte dans un style néo-classique grimpent jusqu’à un haut plafond orné de deux fresques circulaires du XIXe siècle, desquelles tombent deux imposants lustres. Sur l’un des deux médaillons de peinture, les regards attentifs pourront distinguer le portrait de Molière, qui a d’ailleurs donné son nom au restaurant.
Les références au célèbre dramaturge français vont même jusqu’à l’appellation des menus : le « Don Juan », avec entrée – plat – dessert pour les plus gourmands, « Le Bourgeois gentilhomme », avec entrée ou dessert, ou bien juste le plat du jour de « L’Avare » pour les plus petites faims (ou les plus petits budgets). « Ma femme a osé appeler notre menu comme ça », sourit Kolia. Loin de pâtir de son nom, la formule plaît beaucoup aux clients, qui apprécient même ce joli clin d’oeil teinté d’humour. L’endroit, plutôt classe, rappelle les brasseries parisiennes. Si le restaurant est très sonore, c’est aussi ce qui fait son charme. Et dans l’assiette, la cuisine est à la hauteur du décor. À en faire mentir le célèbre adage de Molière dans L’Avare : « Il faut manger pour vivre, et non vivre pour manger »…

AU MENU 

UN PLAT
Nous nous sommes laissés tenter par un poulet à la plancha. « Une des spécialités du chef, Fabrice », nous a-t-on glissé. Légèrement dorés, les blancs de poulet sont accompagnés de quelques feuilles de salade et de frites maison disposées dans un petit panier métallique. C’est si joliment présenté qu’on aurait presque envie de ne pas y toucher… On aurait tort ! Honnêtement, c’est un régal. Et le tout presque sans matières grasses. Merci la plancha !

L’ADDITION
Pour le poulet à la plancha à la carte, comptez 11,90 €. Sinon, côté menus, il y en a pour tous les budgets : de 9,90 € pour « L’Avare » à 16,90 € pour le « Don Juan », en passant par « Le Bourgeois Gentilhomme » à 13,90 €.

EN PRATIQUE
Le Molière, 1 rue Corneille. Ouvert du lundi au vendredi, de 8 h à 19 h 30 et le samedi de 9 h à 19 h (et en soirée les soirs de représentations théâtrales). Tél. 02 47 61 24 61.

Le Cardinal Gourmand : micro-bistrot

Niché rue Richelieu, on s’est rempli l’estomac au Cardinal Gourmand.

Le Cardinal Gourmand
Emmanuelle, après avoir travaillé dans l’événementiel, a décidé d’ouvrir ce restaurant de quartier. (Photos tmv)

Rue Richelieu, une petite voie perpendiculaire à la rue Marceau que l’on traverse rarement. Un axe de passage où les petites boutiques de quartier s’alignent en bas des immeubles d’habitation. Le Cardinal Gourmand s’inscrit dans cet ancrage micro-local. Ici, le restaurant reste à taille de quartier : peu de tables, un accueil très souriant et une envie de ne pas servir des clients n’importe comment.
C’est Emmanuelle qui tient depuis un an ce nouvel établissement. Le Cardinal Gourmand a pendant longtemps été un bar d’habitués. La nouvelle patronne a voulu garder l’esprit en changeant quand même la formule et l’ambiance. Ouvert la journée, ce petit restaurant offre quelques plats du jour et un lieu convivial où on se retrouve entre collègues, pour boire un verre ou faire une pause déjeuner en amoureux.

Dominante rouge, la déco reprend les standards du bistrot à la française avec quelques touches de modernité. Juste ce qu’il faut. Emmanuelle vient prendre la commande : il lui reste un peu de gratin dauphinois de la veille si ça tente, sinon aujourd’hui c’est endives au jambon et flan noix de coco en dessert. Pour fêter le premier anniversaire de son restaurant, elle a placé des ballons de baudruche à l’extérieur et offre à tous ses clients un petit cocktail.
« Je viens de l’événementiel, explique-t-elle. S’installer dans la restauration, au début, ce n’est pas tous les jours facile, mais au bout d’un an, ce n’est que du positif. » Emmanuelle est heureuse de son nouveau travail, chouchoute les nouveaux arrivés sans être trop envahissante. Un peu pressés, nous restons une heure sans voir le temps passer, ni l’attente. La cuisine est simple, copieuse, bien préparée. Le Cardinal Gourmand fait partie de ces petites adresses qui s’échangent au bureau, mais que l’on ne divulgue pas trop, de peur de ne pas avoir de table le midi.

C. Vernon

AU MENU
Le Cardinal GourmandLE PLAT
Bon, comme ça, en photo, les endives au jambon, c’est compliqué à rendre… Mais on peut vous dire qu’elles étaient très bien cuisinées ! À la place de la béchamel, la crème fraîche est un peu plus légère. Le fromage fondu est bien « gourmang’ » comme dirait notre cher Cyril Lignac.

L’ADDITION
Franchement, le Cardinal Gourmand ne vous laissera pas sur la paille. Sept euros le plat du jour, c’est presque donné. On vous défie de trouver un meilleur rapport qualité-prix. Avec un café et un dessert, à deux, on s’en tire pour une petite vingtaine d’euros.

PRATIQUE
Le Cardinal Gourmand est ouvert du mardi au samedi, de 10 h à 19 h 30. Vous pouvez y aller pour boire le café ou l’apéro sans problème. Plus d’infos en tapant Cardinal gourmand sur Facebook ou au 02 47 20 82 80.