La Table de Jeanne-Marie reprend du service !

C’est la bonne nouvelle de la semaine. La Table de Jeanne-Marie a rouvert ses portes dans un nouveau local, situé rue Febvotte.

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C’est un immense ouf de soulagement !
Ce lundi, la Table de Jeanne-Marie (TJM) a enfin repris ses activités de distribution de repas à destination des sans-domicile et des migrants.

Sans local depuis de trop nombreuses semaines, l’association craignait pour sa survie car elle avait dû quitter son emplacement rue des Abeilles (elle y servait une soixantaine de repas). Mais grâce à l’Amac, l’association des métiers de l’art et de la culture, elle peut enfin respirer et « maintenir la dynamique », comme l’a précisé Isabelle Saillenfest, la présidente.
TJM se trouve donc désormais au 65 rue Febvotte, lieu occupé jusqu’ici par l’Amac.

Une nouveauté également : désormais, les bénéficiaires seront adhérents. Le prix est fixé à 5 €. Mais Isabelle Saillenfest a indiqué que ceux qui ne pourraient pas payer profiteraient du principe de cotisation de 10 € : « Celui qui peut payer plus paie pour celui qui ne paie pas. »

> La Table de Jeanne-Marie, au 65, rue Febvotte à Tours. De 10 h à 16 h.

Petit tour historique

Du 15 au 17 juin, se tiennent les Journées nationales de l’archéologie. À cette occasion, tmv s’est penché sur quelques vestiges de la ville de Tours. Petit tour de la partie visible et la partie immergée de l’iceberg.

Survolez la carte pour connaître les informations relatives aux lieux.

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#WTF60: Toutou, homme tout nu et femme trompée

Un amant pris pour un zoophile, un émoji vegan, un double millionnaire, un homme interpellé pour avoir sorti ses poubelles nu. Voilà l’actu insolite et #WTF de la semaine.

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> Nous adressons toutes nos félicitations à BFM TV pour leur titre digne d’un Prix Pullitzer : « Lot-et-Garonne : elle surprend l’amant de son mari nu avec le chien et le prend pour un zoophile ». Pour information (on sent bien que vous avez envie d’en savoir plus), l’histoire est en fait celle d’une épouse rentrant chez elle et tombant nez-à-nez avec un inconnu, uniquement vêtu d’un tee-shirt et dans « une posture douteuse avec un gros chien ». En fait, l’homme essayait simplement de faire taire les aboiements du toutou, alerté par l’arrivée impromptue de madame qui, de fait, venait d’interrompre les ébats entre son mari et le fameux intrus. Il a été relâché après sa garde à vue. L’histoire ne dit pas comment s’est terminée la discussion entre madame et son futur-probable-ex-mari.

> Jennifer Daniel, responsable du design des emojis chez Google, a annoncé un changement de taille sur Android. L’emoji salade va changer : il n’y aura plus… d’oeuf ! « Nous l’avons retiré dans Android P Beta 2, pour que cela soit une salade Vegan plus inclusive », a annoncé la firme.

> Un joueur de Haute-Savoie a remporté à deux reprises, en 18 mois, le pactole d’un million d’euros à My Million. Il avait une chance sur 16 billons.

> Un habitant du Doubs a été interpellé pour avoir sorti ses poubelles nu. C’est une voisine qui a porté plainte, après l’avoir vu faire à plusieurs reprises. « C’est plus pratique », s’est-il expliqué aux gendarmes. Il a été placé sous contrôle judiciaire.

Brigitte Giraud: « Il m’a fallu vingt ans pour écrire ce livre »

L’histoire d’un appelé qui ne voulait pas porter d’arme, l’histoire d’une jeune femme qui ne voulait pas vivre séparée de son fiancé et d’une guerre qui ne dit pas son nom. Le roman de Brigitte Giraud a conquis le jury du prix du roman tmv. Rencontre.

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C’est un roman qui s’inspire très directement de l’histoire de vos parents. A t-il été, de ce fait, plus compliqué que d’autres à écrire ?
Il m’a fallu plus de vingt ans pour écrire ce livre. J’avais besoin de me sentir les épaules plus larges en tant qu’écrivain pour être sûre de ne pas le gâcher. Il fallait que je sois très au fait sur la guerre d’Algérie, sur tous ses aspects. C’est un conflit qui est très difficile à comprendre. Il n’y a pas d’un côté les gentils et de l’autre les méchants.

Que saviez-vous de l’histoire de vos parents ?
Je savais assez peu de choses. Je savais que mon père avait demandé à ne pas tenir une arme et à suivre une formation d’infirmier. Mais je me demandais ce que cette information rassurante pouvait éventuellement cacher. Il fallait que j’entre dans la boîte noire qui contenait l’expérience de mon père. Cela a pris des années.

Comment vous est-elle apparue, cette expérience de votre père ?
Pour moi, c’est la révélation du soin. Antoine, qui est le personnage que j’ai construit à partir de l’image de mon père, se met du côté de ceux qui soignent, qui apaisent, qui réparent les corps et les âmes. Est-ce qu’il est plus viril de tenir un fusil ou de tenir une seringue, de prononcer des paroles apaisante, de soutenir un homme qui marche avec des béquilles, de rendre son humanité aux hommes ? Qu’est-ce qu’on attend des hommes, c’est une question importante pour moi.

Et puis, il y a cet acte incroyable de votre mère, Lila dans le livre, qui décide de rejoindre son fiancé en Algérie…
Je savais que ma mère l’avait rejoint, mais je n’avais pas mesuré à quel point c’était un acte exceptionnel en 1960. Un acte féministe et très libre. Dans le roman, une fois que le couple est réuni à Sidi-Bel-Abbès, ce qui m’intéressait, c’était de voir comment le féminin allait venir perturber, ou pas, l’univers d’hommes dans lequel évolue Antoine.

Était-ce une façon pour vous de braquer le projecteur sur cette génération ?
J’ai voulu montrer comment ces jeunes gens sont devenus les témoins et les complices malgré eux de quelque chose qu’ils n’auraient jamais dû voir. C’est cette grande mécanique de manipulation qui m’intéresse, ce conditionnement. Ils n’avaient pas compris qu’ils allaient se battre pour une cause qui était loin d’être noble. C’est pour ça qu’ils n’ont pas pu se regarder en face à leur retour et que personne ne pouvait les entendre.

On a l’impression en vous lisant que les détails comptent plus pour vous que les grandes choses. C’est vrai ?C’est vraiment ma façon d’écrire. Il me semble que tout ce que l’on vit passe par le détail. Si j’étais cinéaste, j’aurais envie de faire un zoom avec une focale assez serrée sur ces cinq ou six mecs qui partagent la chambrée, qui fument une cigarette ensemble, qui boivent des bières, qui jouent aux cartes, qui s’ennuient, qui se consolent. C’est en regardant comment quelqu’un fume sa cigarette que l’on comprend s’il va bien ou s’il va mal. Il y a beaucoup de scènes de la vie quotidienne dans le livre. Par exemple, quand les copains viennent dans le petit appartement, ils prennent l’apéro, ils veulent montrer à quel point ils sont séduisants. Ils essayent de découper une pastèque, de nouer un chèche autour de leur tête… Tout cela raconte nos vies.

Il y a les odeurs aussi. Vous l’avez voulu très olfactif, ce roman ?
Je suis très sensible à ce rapport aux paysages et aux lieux dans lesquels on vit. Or les lieux sont imprégnés d’odeurs. L’odeur de cigarette, l’odeur du gibier, l’odeur de la Méditerranée quand on s’en approche, l’odeur des sardines grillées, les odeurs d’épices quand on traverse un marché. L’Algérie est un pays qui est d’abord perceptible par ses odeurs, qui sont parfois contradictoires. Ce qui m’intéresse dans l’écriture, c’est la justesse, cette justesse-là.

RENCONTREZ BRIGITTE GIRAUD
Brigitte Giraud sera à Tours ce jeudi, à partir de 18 h, au CCC OD. 18 h : Remise officielle du prix du roman tmv, en présence du jury. 18 h 30 : rencontre croisée avec Manuel Benguigui pour son livre Un tableau neigeux (Mercure de France). Vous êtes cordialement invités à ces deux événements, entrée libre et gratuite.

Le 153 : spécialités et classiques à Velpeau

Tout nouveau, tout chaud : on est allé tester le 153, un restaurant installé rue de la Fuye.

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On ne va pas se mentir : le quartier Velpeau manque tout de même cruellement de restaurants. Mais désormais, il faut compter sur un petit nouveau qui va changer la donne.

C’est au 153 rue de la Fuye qu’a ouvert, à la mi-mai, le… 153 (logique !). Déco douce et cosy : ici, les murs de pierre et le parquet se marient aux teintes rouges des fauteuils confortables et des tables noires.
Un bar aux jolies lumières trône dans la salle. Car le 153, outre le côté restauration (le midi et le soir, ainsi qu’un service le samedi jusqu’à minuit !), propose également de bons cocktails.

Ce midi en tout cas, place à l’estomac ! La petite carte, composée de classiques d’ici et spécialités d’ailleurs, est encore en gestation. L’équipe du 153 cherche à voir ce que les clients apprécient. En attendant, il était par exemple possible de goûter à de brochettes kamundele ou au mafé de veau.
C’est ce dernier que l’on a goûté : la viande baigne dans une marinade composée de légumes. La purée d’arachides laisse éclater quelques saveurs, tandis que le côté épicé a de quoi nous chatouiller le palais. Pas de quoi nous faire peur : ce plat sénégalais est accompagné d’un dôme de riz savoureux qui aide à distiller le léger piquant.

Bien décidé à dynamiser le quartier, le 153 a des envies plein la tête (d’autres plats du jour à l’étude, la venue d’humoristes pour des soirées, etc.). Même si on sent que le restaurant en est encore à ses débuts et que certains détails restent à peaufiner, le désir de bien faire est là. On ne peut que leur souhaiter bonne continuation.

> Au 153 rue de la Fuye, à Tours. Ouvert du lundi au samedi, midi et soir. Restaurant et bar à cocktails (avec fumoir). Contact : 02 47 53 14 87 ou sur Facebook.
> Tarifs : comptez entre 12 et 15 € le plat.

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TOP 4 : Mon voisin Totoro

Pour ses 30 ans cette année, Mon Voisin Totoro, de Miyazaki, ressort au cinéma cette semaine en version restaurée. Quatre anecdotes sur l’un des plus beaux dessins animés du monde.

AUTOBIOGRAPHIQUE

Mon Voisin Totoro serait fortement inspiré de l’enfance de Miyazaki. Dans le film par exemple, la mère de Satsuki et Mei souffre de tuberculose. Une malade qui a également touché la mère du réalisateur à l’époque.

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TOTORO A UNE SUITE

En 2003, Hayao Miyazaki a bel et bien écrit et réalisé une suite de Totoro, mais sous la forme d’un court-métrage de 13 minutes axé sur Mei et intitulé Mei to Konekobasu. Cependant, il n’est visible qu’au musée Ghibli au Japon.

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MÉLANIE TOTORO

Les fillettes du film ont été doublées par des enfants en France et aux États-Unis. Surprise, en français, c’est la célèbre Mélanie Laurent qui avait été choisie en 1999 pour la voix de Satsuki. Elle n’avait alors que 16 ans.

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MÊME DANS TOY STORY

Les membres de l’équipe Pixar sont d’immenses fans de l’oeuvre de Miyazaki. En hommage, et en guise de clin d’oeil, ils ont d’ailleurs glissé une peluche de Mon Voisin Totoro dans le film d’animation Toy Story 3. Vérifiez !
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Horoscope WTF du 13 au 19 juin 2018

L’été approche à grands pas, l’astrologue sue à grosses gouttes et pense à ses prochaines vacances dans un paradis fiscal : ouf, voilà l’heure de l’horoscope WTF de tmv.

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BÉLIER (ne lisez pas votre horoscope)
Amour : Vos relations, c’est comme un homme-tronc : ça tient pas debout.
Gloire : Votre horoscope ne vous intéresse pas tant que cela. Ça tombe bien, car vous ne nous intéressez pas non plus.
Beauté : Vous ressemblez à une tranche de pain de mie trempée dans l’eau. [on vous avait dit de ne pas lire l’horoscope]

TAUREAU (spécial citation VAN DAMME )
Amour : « On est tous homos ».
Gloire : « La vie, c’est mourir aussi. »
Beauté : « Un biscuit, tu me diras, ça n’a pas de spirit, c’est juste un biscuit. »

GÉMEAUX
Amour : Votre libido n’est pas au top. Mais comme on dit, l’important, c’est de participer !
Gloire : L’embarras du choix ne vous laisse finalement pas beaucoup de choix.
Beauté : Force est de constater que les Gémeaux sont les plus sexy cette semaine.

CANCER (mais cette semaine, vous êtes un Bogdanov)
Amour : Tel Igor Bogdanov, la différence d’âge ne sera pas un frein entre vous. (Sa chérie a 44 ans de moins que lui, mais bon…).
Gloire : Ne nous mentons pas, comme diraient les Bogdanov.
Beauté : Vous finirez avec la même bouche que les Bogdanov.

LION
Amour : Retournez pleurer sous les jupes de la femme à barbe.
Gloire : Vous avez la joie de vivre d’un Benjamin Biolay.
Beauté : Vénus vous rend tout mou de partout.

VIERGE
Amour : « Faut qu’j’te parle, c’est pas toi, c’est moi… blabla »
Gloire : D’après un récent sondage, 100 % des Vierges ont une chance de mourir un jour.
Beauté : Avast dit que votre base virale a été mise à jour.

BALANCE
Amour : Que de peine me fait votre malice.
Gloire : à Satan.
Beauté : Bah alors King Kong, va falloir faire quelque chose au niveau de la pilosité là.

SCORPION
Amour : Plantez la graine mes petites marguerites, vous êtes fertiles.
Gloire : Vous êtes fourbe comme un poney.
Beauté : Vous avez un air de Boustiflor.

SAGITTAIRE
Amour : Vous êtes bloqué(e) au péage de l’autoroute de l’amour.
Gloire : D’ailleurs, passez la seconde au boulot. On dirait un bulot sous Lexomil.
Beauté : Petite ride deviendra grande.

CAPRICORNE
Amour : Cupidon vous laisse tomber. Eh ouais, c’est ça de croire à un p’tit bonhomme tout nu qui vole avec un arc.
Gloire : Vous avez la démarche d’un dromadaire fatigué.
Beauté : Oula, c’est quoi, là, sur votre cou ?! Ah, au temps pour nous c’est votre tête.

VERSEAU
Amour : Moi j’vous aime. Mais je suis le seul.
Gloire : Vous vous souvenez quand votre vie n’était pas réglée par l’horoscope tmv ? Le bon vieux temps. Innocence, pureté, fraîcheur de vivre, Hollywood chewing gum.
Beauté : Vous avez la prestance d’un méchoui.

POISSON
Amour : Les Poissons ne connaissent pas l’amour. Un poisson, ça fait juste blop-blop en nageant bêtement en rond dans un aquarium.
Gloire : Pas d’bol, vous serez réincarné(e) entre ongle incarné.
Beauté : Beeeh, ça sent comme chez mémé dans votre chambre.

La citoyenneté sur les planches

La compagnie de théâtre l’Échappée Belle a travaillé sur la citoyenneté afin de proposer un spectacle documentaire, Les clefs du paradigme. Tmv a assisté aux répétitions.

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Non loin du bourg de Mettray, dans un lieu qui ressemble, à première vue, à un parc, l’allée de marronniers montre le chemin de l’église. Un village dans un village. Les bâtiments qui entourent le parc portent les stigmates des années écoulées. Sur la porte d’une des habitations de la propriété privée une affiche, discrète, est posée : « Compagnie l’échappée belle ».

Depuis trois ans, la troupe a posé ses valises ici, à l’Institut thérapeutique éducatif et pédagogique (ITEP). Il était peut-être écrit quelque part qu’une troupe de théâtre finirait par élire domicile en ces murs. En 1926, l’endroit accueillait le futur dramaturge Jean Genet, alors âgé de 15 ans. Accueillir n’est probablement pas le bon terme puisqu’à cette époque, et ce depuis 1839, il s’agissait d’une colonie agricole pénitentiaire. Mais les temps ont changé.

Aujourd’hui, la compagnie l’Échappée belle met en place des ateliers-théâtres au sein de l’établissement. C’est une manière pour ces adolescents qui souffrent de troubles du comportement de trouver une autre voie d’expression. « Nous connaissons l’évolution des uns et des autres. Depuis trois ans, nous voyons la transformation. Même les enseignants et les éducateurs nous le disent », assure Didier Marin, comédien. Depuis octobre, les acteurs travaillent autour de la problématique du harcèlement et de la discrimination. Ce dernier est aussi un des thèmes abordés dans leur spectacle documentaire sur la citoyenneté.

La citoyenneté ? Vaste programme. Qu’est-ce-que c’est ? Que représente-t-elle ? On la trouve partout, autour de nous. Pour réaliser ce spectacle, les comédiens ont dû comprendre ce qu’elle, dans notre société, représentait. Un travail de préparation de plus d’un an.

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Les quatre comédiens ont apporté leurs trouvailles, leurs idées. Sur certains points, ils se sont rapidement entendus. Parler de la devise « liberté, égalité, fraternité » leur semblait inévitable, tout comme parler du drapeau tricolore. Le texte n’est pas écrit noir sur blanc. Les fiches de répétitions sont une succession de mots clés. Seuls quelques poèmes sont intégralement écrits. Les clefs du paradigme, ils ne l’ont pas réellement conçu comme une pièce de théâtre. Diverses situations, diverses scènes complémentaires, viennent illustrer la thématique. Au fur et à mesure d’improvisations, la ligne directrice devient de plus en plus palpable. Des mots font naître des improvisations qui, elles-mêmes, font naître une écriture. Le spectacle s’est créé autour de témoignage, de rencontres, d’interviews.

Philippe Ouzounian, comédien et directeur artistique de la compagnie l’Échappée belle, est allé à la rencontre d’un migrant afghan et d’un migrant saoudien. Il voulait connaître leurs histoires et raconter leurs parcours. « Nous abordons la question de l’accueil des migrants de façon frontale », constate Didier Marin. Un sujet qui leur tient à cœur. Souvent, une des premières sources d’inspiration est notre propre histoire. Pour eux, cela a été le cas. Philippe Ouzounian est petit-fils d’immigré arménien, Didier Marin, fils d’immigré espagnol. Leur histoire, il la raconteront aussi sur scène. Pour l’instant, seuls les murs de leur salle de répétition sont témoins de ces récits.

Simplicité, humour

C’est en empruntant un escalier qu’on accède à leur lieu d’expression. Les marches en fer donnent un côté industriel à la pièce. À l’étage, des traces sont visibles sur le sol. Ce sont les marques d’anciens murets qui séparaient les box de l’ancien dortoir. Au fond, la pièce est délimitée par des murs peints en noir. « Les jeunes de l’ITEP ont restauré le lieu. Ils ont refait l’isolation, la peinture. Ils ont installé l’électricité… », détaille Philippe Ouzounian.

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Pour ce nouveau spectacle, pas de fioriture dans le décor mais de la simplicité. Ils ont conçu la mise en scène de ce nouveau spectacle avec les moyens du bord. « Un décor léché provoquerait un décalage avec la spontanéité de la pièce », note-t-il. Des journaux viennent symboliser la liberté de la presse, les marinières viennent rappeler les couleurs du drapeau… Au même étage, le tableau vert de l’ancienne salle de classe a été conservé.

Mais il ne faut pas s’y méprendre. Ce n’est pas une leçon sur la citoyenneté que propose la compagnie de l’Échappée belle. Les quatre comédiens ne tiendront en aucun cas le rôle de professeurs. Leur but, à travers ce spectacle documentaire, n’est pas d’apporter des réponses aux spectateurs. Ils veulent qu’ils se questionnent sur la citoyenneté. Le tout avec humour et légèreté. Car oui, nous pouvons rire de sujets aussi sérieux que le droit de vote, la discrimination à l’embauche ou encore l’égalité entre les femmes et les hommes.

Lundi 18 juin, 14 h et 18 h, Gymnase Rabière 1, Joué-lès-Tours. Gratuit. Ouvert à tous.

It It Anita: « J’espère qu’on aura l’occasion de tourner un peu plus en France. »

Ne leur demandez pas pourquoi ils s’appellent comme ça. Ils ont tout un tas d’histoires à raconter autour du nom du groupe. Surtout, ils veulent laisser planer le mystère. Leur single Another canceled mission est sorti au mois d’avril. L’album, lui, est prévu pour le mois d’août.

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Au départ, It it Anita ce sont deux membres, Damien et Mike. Comment on passe d’un duo à un groupe ? 

Damien. Au début, il n’y avait même pas de chant. On était parti sur quelque chose de plus instrumental genre post rock. On ne savait pas trop où on allait. Puis il fallait faire un concert. On avait des bribes de morceaux. On a répété à deux avec une section rythmique. C’est là que les morceaux ont commencé à prendre forme. Le bassiste et le batteur ont amené leurs influences math rock et rock. Au fur et à mesure, le groupe s’est construit avec des nouveaux membres. Tout comme là, depuis que Bryan [batterie] et Elliot [basse] sont dans le groupe, il y a un côté encore plus dur qu’avant. 

J’ai l’impression que vous ne tardez pas entre deux EP. C’est dû à quoi ? Il y a une sorte d’urgence comme dans vos morceaux ? 

Mike. On fonctionne souvent à l’instinct, en faisant sûrement des erreurs mais bon…

D. Et puis on était un peu visionnaire. On sentait, déjà à cette époque, que l’industrie changeait et qu’il fallait avoir une actualité un peu constante pour exister. Surtout quand on était personne comme nous. Quand on est un groupe qui n’a pas vraiment de visibilité sur les grands médias, il faut toujours balancer de nouvelles choses. On a eu cette discussion dès le départ. On s’est dit qu’il fallait faire des albums plus courts mais plus réguliers.

M. Et puis ça revient moins cher de faire un EP plutôt qu’un album où tu es pendant trois mois en studio.

Vous sortez un album en août, deux ans après la sortie de votre dernier EP. Vous vous êtes plus investis dedans ? 

D. C’est plus pour des raisons stratégiques. En réalité, il était prévu pour octobre dernier. On devait sortir le premier single en juin dernier pour annoncer l’album qui allait suivre en octobre. Finalement, on a trouvé un label, Vicious Circle. En discutant avec eux, on s’est rendu compte qu’on ne pouvait pas le sortir si vite. Ce ne sont que des questions de stratégie, mais l’album est prêt depuis janvier.

Vous avez créé votre label il y a un peu plus de deux ans. Pourtant, aujourd’hui, vous sortez votre album sur un autre label. Pourquoi ? 

D. Au départ, la volonté de notre label, c’était de sortir notre EP Recorded by John Agnello. On avait cherché des labels qui finalement étaient un peu intéressés, mais cela ne rentrait pas dans leur planning annuel. On a créé notre propre label, mais ça reste un petit label indépendant. Il a seulement deux ans. Forcément, il n’a pas la même force de frappe qu’un label qui existe depuis vingt ou trente ans. Le fait d’avoir eu cette chance de bosser avec eux, ça nous permet aussi d’être un peu plus ancrés en France. Le fait d’avoir un label français qui a cette aura et cette importance va nous permettre d’asseoir un peu plus le groupe en France.

M. Ce qui était dur, et ce qui l’est encore je crois, c’est qu’on fait un peu une musique de niche. On est dans un petit pays, une petite région donc ce n’est pas facile. Il n’y a pas beaucoup de lieux où jouer. C’est une grosse différence avec la France je crois. Ici, tu peux faire de la musique un peu plus particulière et plus pointue, mais avoir quand même des centaines de lieux où jouer. J’espère qu’on aura l’occasion de tourner un peu plus en France.

Désobéissance : l’amour interdit

Adaptation d’un roman de Naomi Alderman, Désobéissance raconte le retour de Ronit, une jeune femme juive-orthodoxe, dans sa ville natale suite au décès de son père. La communauté juive est alors troublée par sa réapparition mais aussi par les sentiments qu’elle éprouve pour sa meilleure amie, mariée à un rabbin.

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Filmer l’amour lesbien et les rapports humains – ainsi que leurs contradictions – dans un environnement pétri de dogmes, c’est ce que fait Sebastián Lelio dans cette adaptation du roman éponyme de Naomi Alderman.

Désobéissance (Disobedience en VO) prend pour cadre la communauté juive-orthodoxe de Londres. On y suit Ronit, une jeune femme qui retourne chez elle pour les funérailles de son père. Mais son retour n’est pas forcément bien perçu. D’autant qu’elle va avouer à son amie les sentiments qu’elle éprouve pour elle…

Il se dégage de ce Désobéissance une mélancolie profonde, une atmosphère grisâtre et terne, froide même, résumant finalement ce qu’il se passe dans le cœur et l’âme des protagonistes. Dans ce film très lent (trop), les pulsions charnelles se mélangent à la foi. De par leurs tourments intérieurs, les êtres sont déboussolés. Et, donc, désobéissent.

Dans ce tourbillon d’insoumission, dans cet environnement étouffant, les comédiennes brillent. Le duo formé par Rachel Weisz et Rachel McAdams est aussi brûlant que solaire. Impeccable, le tandem parvient, avec une parfaite sensibilité, à faire naître une tension sexuelle palpable mais tout en nuance.
Ce qui débouche d’ailleurs sur une extraordinaire scène d’amour poignante d’érotisme. Un lyrisme et une sensualité qu’on aurait toutefois aimé plus présents au cours du long-métrage.

Car il manque à Désobéissance ce raffinement émotionnel, ce côté direct qui aurait nourri ce drame contemporain autour d’une histoire d’amour impossible dans une communauté religieuse.
Finalement, Désobéissance ne serait-il pas un peu trop sage ?

> Drame/romance, de Sebastián Lelio (USA). Durée : 1 h 54. Avec Rachel McAdams, Rachel Weisz, Alessandro Nivola…
> NOTE : 3/5

VSSVD: « Le rap est la descendance de la chanson française »

Leur groupe s’écrit VSSVD mais prononcez-le Assad, « le lion » en arabe. Qualités littéraires et influences jazzy font de ce quintet de hip-hop acoustique une pause poétique. Présent au festival Aucard de Tours, tmv est allé à leur rencontre.

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Écrire des textes en français était important pour vous ? 

Vincent. Je suis issu d’une famille de la chanson française. Mon père est chanteur depuis plus de cinquante ans. Mon grand frère a accompagné, pendant très longtemps, Loïc Lantoine qui a été une figure de proue de la scène française. J’ai été éduqué à coup de chanson française. Pour moi, le rap est la descendance de la chanson française. Avec Romain, le pianiste, on avait la volonté d’accompagner un rappeur sur des textes en français. Je connaissais Alex [Bash] depuis longtemps, je savais qu’il avait une grande culture hip-hop. On lui a proposé d’écrire des textes et on a découvert une petite pépite.

Tu as fait des études littéraires ? 

Bash. J’ai toujours aimé écrire. Quand j’étais plus jeune, j’avais mon petit blog de poèmes. Ma mère écoutait énormément de Brassens. Après, cette écriture est venue aussi parce que Vincent m’a poussé. Au début, je ne pensais pas pouvoir réellement le faire. Je ne pensais pas en avoir l’envie. Je ne pensais pas aimer ça. Petit à petit, je me suis aperçu que ça me faisait du bien, que ça m’amusait pas mal aussi et que j’étais bon à ça.

Tu parlais de Brassens, dans votre deuxième EP, Hypertendresse, il y a le morceau La complainte du pornographe. C’est un clin d’œil à la chanson Le pornographe de Brassens ? 

B. Tout à fait. Il y a pas mal de clins d’œil à des artistes de la chanson française dans mes textes.

V. D’ailleurs, il y a une punchline de Bash qui dit « Nous, c’est Brassens qu’on aime alors embrasse-les tous ». C’est une chanson de Brassens.  Sur votre EP, une chanson interpelle : Chatila. Elle fait référence au massacre de Chatila.

C’est un morceau très dur. Pourquoi écrire sur un tel sujet ? 

B. Le film Valse avec Bachir m’a pas mal retourné. C’est une situation qui est complexe, tendue, violente. Pourtant, il y a une beauté et une poésie qui se dégage de tout ça. Je trouvais le film poétique, esthétique. J’ai tiré cette poésie du film pour en faire un morceau. Ce qui est compliqué, c’est de rendre poétique l’horreur de la situation. Et puis, globalement, je suis assez fasciné par le Liban. Historiquement, c’est un pays qui a énormément mélangé les communautés. Pour moi, un des défis du XXIe siècle est de pouvoir vivre ensemble, entre communautés.

V. Après, musicalement, on ne veut pas se revendiquer comme un groupe engagé. Ce morceau raconte juste un drame.

Vous pourriez faire des morceaux politiques ? 

V. Entre nous, on discute beaucoup de politique, mais ça ne va pas être un des critères artistiques d’Assad. On ne s’interdit pas un jour de le faire, mais pour l’instant, ce n’est pas notre objectif. Il y en a qui le font très bien, il y en a qui le font très mal. Quand c’est mal fait, c’est souvent très maladroit. On n’a pas envie de prendre ce risque là.

B. À chaque fois, on essaie de raconter une nouvelle histoire. Si on a de la poésie à tirer de tout ça, on le fait. Mais on n’a pas réellement de démarche politique. On est plus poétique que politique.

Marche des fiertés : l’affiche de la discorde

Des associations anti-IVG et contre le mariage pour tous sont en colère contre l’affiche de la Marche des fiertés à Tours. Pour le centre LGBT Touraine, il s’agit d’une pseudo-polémique et rappelle que dans cette affiche, on y voit surtout l’Amour.

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Cela fait bien des semaines qu’on la voit un peu partout. Pourtant, elle ne provoque des remous que depuis vendredi.

Elle ? L’affiche de la Marche des fiertés qui se déroulera le 16 juin, à Tours. En cause, un visuel qui, pour ses détracteurs – les mouvements anti-IVG et contre le mariage pour tous – rappellent « une Vierge Marie revisitée » et, surtout, un slogan « PMA : un droit, un choix » qu’ils estiment insultant.
« L’affiche d’annonce de la Gay Pride blesse profondément les familles tourangelles », ont écrit AFC, Tous pour la famille et Alliance Vita dans un courrier adressé au maire.

Christophe Bouchet a répondu que « l’affiche de la LGBT Touraine, association dont je respecte les engagements, a publié une campagne inutilement provocatrice, d’autant qu’elle affiche le soutien de la Ville de Tours sans concertation autour de cette communication » (les logos de la Ville et du département y figurent, NDLR).

Le conseil départemental, lui, a estimé « ne pas avoir à porter d’appréciation sur le visuel ».
« Une pseudo polémique », a quant à lui répliqué le centre LGBT Touraine qui par ailleurs précise sur sa page Facebook : « Un grand merci pour vos messages de soutien ! Pour dire non aux réacs et aux intégrismes, défilons à la Marche des fiertés ! »

Pour rappel, en 2017, les actes LGBTphobes ont augmenté de 5 %. A Tours, de 400 visites par an au centre LGBT il y a 4 ans, le chiffre a grimpé à… 1 500.

>> Marche des fiertés, le 16 juin à Tours. Rendez-vous à 15 h au Château de Tours ! 

Concrete Knives : « La musique est devenue notre métier »

Ce n’est pas la cheville fracturée de Nicolas Delahaye, guitariste et chanteur de Concrete Knives, au côté de Morgane Colas, qui a empêché le groupe de monter sur la scène d’Aucard. En 2018, ils reviennent avec Our Hearts et un style toujours reconnaissable. 

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Cinq ans séparent votre premier album du second, pourquoi tant de temps ? 

Nicolas Delahaye. On est très très lent en règle générale. Mais ce n’est pas un défaut en soi. On a la liberté de faire un peu ce qu’on veut sur nos disques. On jette énormément de choses.

Morgane Colas. On ne garde que le meilleur.

N. D. Les gens attendent des choses régulières. Les normes, c’est un album tous les deux ans. Et puis je pense qu’on en avait aussi plein le cul. On a tourné trois ans non-stop. C’était éreintant. 

Il vous fallait prendre du recul. Comment expliquez-vous votre ascension ?

N. D. Avant d’aller jouer aux Trans Musicales, on avait que des démos. Le concert a été super. D’un seul coup, la musique est devenue notre métier. Ça a fait boule de neige. Les gens ont commencé à parler de nous. De fil en aiguille, il y a eu de gros festivals en 2011. On est allé à Montréal et on a rencontré le label anglais. Ça s’est enchaîné tellement vite… On enregistrait, on tournait, on enregistrait, on tournait… Ça a été dur.

Vous n’avez jamais frôlé le burn-out ?

Concrete Knives : Oh si !

M. C. On est tous devenu un peu fou. 

N. D. Ça a laissé des séquelles. 

M. C. La vie de tournée est particulière. Tu n’es jamais chez toi, tu n’as plus trop de repères. A la fin, tu ne sais plus qui tu es. 

Une de vos musiques de votre premier EP a été utilisée dans une publicité. Vous avez fait des morceaux pour le film Les Profs 2. Qu’est-ce que cela vous a apporté ?

M. C. Quand on joue « Brand New Start » en concert, certains reconnaissent. Mais je crois que les gens qui écoutent notre musique sont issus d’une génération qui ne regarde pas beaucoup la télévision. Pour ce qui est de la bande originale du film Les Prof 2, c’était vraiment une expérience à part. Cela nous a permis, pendant ces cinq ans, de se retrouver autour d’un projet sans prise de tête.

N. D. A ce moment-là, on était au cœur de l’écriture et de la composition de l’album qui était très complexe.

M. C. Quand on te commande quelque chose, il y a moins d’enjeux personnels et artistiques. Et puis ça rapporte de l’argent. Cela nous permet d’être producteur de notre musique. L’argent qu’on a récupéré, on l’a gardé pour les projets du groupe. Quand tu es un groupe indépendant, financièrement, la vie de musicien est très difficile. Tu ne vas pas dire non à un contrat qui te permet de continuer de faire de la musique.

Vous avez une puissance musicale mais aussi vocale lorsque tout le groupe se met à chanter. C’est presque un hymne que vous proposez. 

N. D. Ce sont les chansons populaires qu’on reprend dans les stades de foot. Dans notre musique, il y a quelque chose de très direct et spontané. Très peu de mots très peu de choses. Et puis il y a notre énergie qui nous appartient. Les gens le ressentent.

Chanter en anglais s’est tout de suite imposé à vous ? 

N. D. Je ne dis pas que je sais bien écrire en anglais mais une chose est sûre, je ne sais pas écrire en français. Je peux t’écrire trois phrases avec des rimes, mais les mettre en musique, je n’y arriverai pas.

M. C. Je ne suis pas d’accord avec toi, on a fait des choses genre « Anorak »…(rires) Non mais franchement, je suis sure que tu es capable d’écrire en français.

N. D. Ça ne m’intéresse pas. Je pense aussi que c’est par pudeur. C’est facile de se déguiser derrière l’anglais. J’ai vécu à travers le poids du français qui était très important. Dans mon histoire, elle est très forte. Dans ma famille, on fait très peu de fautes d’orthographe. La langue est quelque chose de précieux. C’est une forme de distinction. C’est peut-être pour ça que je n’y touche pas. Peut-être par crainte. Quand on a commencé, on faisait partie de cet élan de groupes européens qui chantaient en anglais. Maintenant, les choses ont changé. Artistiquement, musicalement, les gens se replient sur leur culture. À l’époque c’était différent. Je n’ai pas envie d’être nostalgique ou quoi que ce soit mais on était fier d’être français, de chanter en anglais et de tourner à l’étranger.

Thé Vanille : « Ce n’est pas juste une aventure musicale »

Qu’on ne s’y trompe pas, écouter Thé Vanille à l’heure du tea time, c’est un coup à s’ébouillanter. Le groupe tourangeau propose une plongée dans un monde parallèle où folie et maîtrise musicale sont les reines du jeu.

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Vous n’avez pas vraiment l’air de carburer à la théine pour un groupe qui s’appelle Thé Vanille ?

Valentin. On boit que de l’eau, on est des gens assez sains. (rires)

Théo. Thé Vanille c’est un peu comme « Ceci n’est pas une pipe » de Magritte. Ou encore la pochette de l’album « Contra » du groupe Vampire Weekend où il y a la photo d’une jeune fille alors que le groupe est composé que de mecs. Avec Thé Vanille, il y avait aussi cette volonté. Cela renvoie à quelque chose de léger qui est loin de ce qu’on fait réellement.

Valentin. A côté de ce groupe, on avait des projets musicaux qui étaient doux et dark. Avec Thé Vanille, il y a l’idée du côté sucré. On avait envie de faire quelque chose de plus ensoleillé, plus enjoué, énergique. Et puis il y a nos histoires. Nos personnages se sont rencontrés au petit-déjeuner, dans un motel. Nous nous sommes tous retrouvés autour d’un thé vanille. C’est autour de ce thé qu’il y a eu la fondation du groupe. 

Tu parles d’histoire, de personnages, vous vous êtes construit une sorte d’imaginaire autour de Thé Vanille ? 

Nastasia. Une mythologie. Une mythologie qu’on continue à écrire. Ces histoires sont notre principale source d’imagination. On ne voulait pas juste proposer un groupe de musique lambda qui fait du pop rock. On voulait proposer une aventure que les gens pouvaient partager avec nous. 

T. Ce n’est pas juste une aventure musicale. On a d’autres médium. On a fait ça un peu à la manière de Gorillaz. C’est un peu notre carburant à nous cette mythologie. 

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Vous avez créé le groupe en 2016. Vous vous êtes rapidement fait remarquer. 

N. Ça fait deux ans que le groupe existe, mais en réalité, on fait tous parti du monde musical tourangeau depuis un moment. On a tous eu des projets annexes. On ne sort pas de nulle part. Ça nous a permis d’être localement rapidement identifiés par les professionnels. 

T. C’est aussi grâce à notre investissement. C’est la réunion de trois têtes pensantes, motivées à 100 % par le même objectif : développer un groupe de musique. Tout était dans nos têtes. On savait dans quel ordre faire les choses. Dès le début, on a beaucoup bossé. Le set s’est fait en 3 mois et directement après, on a commencé à faire des concerts. On se voyait quatre ou cinq jours dans la semaine pour répéter. 

Qu’est-ce qui fait que le public a tout de suite adhéré ?

V. L’objectif de ce projet était de faire du live et de le faire bien. Cet engouement est aussi dû au fait que sur scène, on donne tout. C’est aussi ça que les gens retiennent. Peut-être même plus qu’autre chose. Sur Internet, on a juste un petit EP et deux trois titres. Ce n’est pas comme si on avait sorti un énorme album qui avait fait un carton. Pour l’instant, les personnes qui viennent nous voir viennent voir des choses qu’ils ont vues sur scène.

Vous avez sorti votre EP Motel Vanilla en 2017. De nouveaux projets ? 

T. On a de nouvelles compos. On espère que quelque chose sortira en 2019, mais un de nos mots d’ordre est « pas de précipitation ». On a envie que ça dure. L’idée, c’est d’aller chercher un public, de le fidéliser et de faire durer l’histoire le temps qu’elle devra durer. 

Girls in Hawaii : « Nous avons une certaine forme de pudeur »

Après quinze ans d’existence et seulement quatre albums, le groupe belge Girls in Hawaii revient avec Nocturne. On les a rencontrés avant leur passage à Aucard.

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Votre premier album est clairement influencé par plusieurs groupes comme Radiohead ou les Pixies. C’était une manière de se rassurer ? 

Antoine Wielemans. Pas vraiment. Pour nous, c’était un hommage. On écrivait à deux. On avait des influences différentes. Alors ça donne une espèce de salade folle musicale. Sur les albums qui ont suivi, on a fait plus attention. On a développé quelque chose, un truc qui nous est propre.

D’un album à l’autre, on a l’impression de redécouvrir le groupe. Vous mettez du temps entre deux disques. C’est un temps qui vous est nécessaire pour vous réinventer ? 

A.W. Certains remarquent qu’ils sont différents, heureusement. D’autres disent que c’est toujours du Girls in Hawaii. On a toujours mis beaucoup de temps entre nos disques. Les albums représentent des périodes différentes de nos vies. Quand tu passes de 25 ans à 30 ans et de 30 ans à 35 ans, dans la vie, tu vis des choses différentes. Musicalement aussi. C’est aussi l’ambition de ne pas se répéter. Quand tu travailles pendant trois ans sur la réalisation d’un disque, que tu tournes pendant deux ans, tu es un peu gavé. Ce dont tu as le plus envie, c’est de faire quelque chose d’autre. Naturellement, tu essaies de te diriger vers quelque chose que tu n’as pas encore fait.

Avec cet album, on vous sent plus calmes, plus apaisés peut-être ? 

W.Le deuxième album a été compliqué à faire parce que le premier disque avait marché. Vouloir réitérer l’exploit met la pression. Il y a eu de grands moments de tension et de stress. Ces dernières années, on a simplement refusé que la musique puisse être un monde pénible. On avait vraiment souffert de la transformation du monde magique de la musique. Après le décès de Denis [NDLR: Denis Wielemans, batteur du groupe est décédé dans un accident de voiture en 2010], il y a eu une vraie fracture. Il a fallu opérer un vrai recommencement. Il faut se dire que ce n’est que de la musique. Il faut avant tout y trouver du plaisir. Tout le processus s’en ressent.

Dans vos textes, vous abordez rarement les choses de manière frontale. Je pense au morceau «  Blue shape » qui fait référence à Aylan, l’enfant retrouvé mort sur une plage turque. Après toutes ces années Girls in Hawaii reste encore pudique ?

A.W. C’est une caractéristique qui nous décrit bien. Nous avons une certaine forme de pudeur. Souvent, on essaie de planquer le sujet. On a toujours été plus basé sur l’aspect mélodique que sur l’aspect sens profond d’un texte. On ne ressent pas non plus une légitimité à parler de sujets complexes de manière très intelligente. Cela nous influence, ça fait partie du monde dans lequel on vit. On ne peut pas s’empêcher d’écrire là-dessus. Et en même temps, on n’a pas une grande vérité à donner aux gens. Notre façon de la traduire a été de créer un morceau qui va avoir une certaine force musicale, une certaine force dans l’émotion.

La musique vous anime, mais on a également le sentiment que l’art et le visuel ont une grande place dans votre musique. Que ce soit votre pochette de disque ou votre clip sur le morceau « Indifference »…

A.W. Pour nous, ce ne sont pas des sphères séparées. Dès le début, on travaillait avec un ami photographe. Il faisait en permanence partie du processus. Une pochette de disque vraiment très travaillée, ça donne envie aux gens de découvrir notre univers, de le comprendre. C’étaientt presque des œuvres en soi. Cela se prolongeait dans les clips, mais aussi dans les projections de film qu’on faisait pendant nos concerts. Tout était un peu mêlé. À un moment, on est un peu tombé dans les travers. Le visuel prenait trop de place. On se planquait derrière. Beaucoup de personnes nous disaient qu’ils voulaient davantage nous voir en train de jouer. À un moment, on a un peu plus assumé l’idée d’être un vrai groupe de musique.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=_Nngrup5jSc[/youtube]

Stand High Patrol: « L’expérimentation fait partie de notre démarche »

En 2017, Stand High Patrol publiait l’album The Shift, hommage au hip-hop des années 90. Le groupe puise son inspiration partout. Ce mélange des genres provoque un son unique qui leur a permis de s’imposer dans le milieu du dub.

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Vous avez une palette musicale extrêmement large. Ce que vous proposez est un style qui vous est propre ?

Rootystep. C’est ce que nous essayons de faire. Si on nous le dit, on est plutôt content. On s’influence de divers styles musicaux et on en propose quelque chose de différent.

Mac Gyver. Avec Rootystep, on s’est rencontré au lycée. On était tous les deux mélomanes. Le peu que je connaissais du reggae ne m’avait pas emballé. J’étais plus hip-hop et musique électronique. Rootystep m’a fait découvrir le sound system, un autre pan du reggae assez différent des groupes qui jouent sur scène. Après, on écoute de tout. On ne s’arrête jamais d’écouter de la musique. La musique qu’on fait est perpétuellement influencée.

Parmi toutes vos influences, il y a aussi le jazz. Cela a pu en surprendre voire en dérouter plus d’un. Le jazz coïncide avec ton arrivée Merry ? Comment s’est faite cette collaboration ?

Merry. Avec Mac Gyver, on se connaissait depuis quelques années. Au début, les sonorités de Stand High Patrol étaient plus électroniques, dub digital. Puis ils ont commencé à utiliser de plus en plus de samples de batterie jazz. Pour le deuxième album, ils pensaient déjà à faire intervenir un cuivre. Depuis quatre ans, je suis tout le temps avec eux.

M.G. Petit à petit, Pupajim [le chanteur du groupe] a eu un penchant pour le jazz. Écouter du jazz était devenu son obsession. Avant même de penser à Merry, Pupajim voulait déjà que ce deuxième album soit orienté jazz.

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Est-ce qu’on peut dire que vos albums sont des laboratoires dont vous êtes les chimistes ? On a l’impression qu’avec vos sons, vous expérimentez de nouvelles choses ?

M.G. L’expérimentation fait partie de notre démarche, autant dans les choix d’influences que dans l’équipement que dans les choix des morceaux. Les disques qui sortent dans le commerce, tu peux les écouter où tu veux. Mais à côté de ça, on compose des morceaux uniquement faits pour le live. Il y a des morceaux qu’on va jouer qu’une fois, parce qu’on sait qu’il sonnera bien à fort volume et pas forcément sur un disque. C’est une autre manière d’appréhender la musique. On pense surtout au moment où on va le jouer et pas forcément à comment il va être écouté à la longue. Un sound system a sa propre sono. Le matériel s’adapte au fur et à mesure de l’usage. Le son n’est jamais le même. A cause du matos, on est incapable de rejouer deux fois la même chose. Après, c’est aussi comme ça qu’on aime jouer.

Quand on est un sound system, on a l’habitude de jouer plusieurs heures. Ce système de festival où vous avez une heure de show n’est-il pas un peu frustrant ?

R. On ne va pas dire que c’est frustrant, mais différent.

M. Plus le set est cours, plus on le prépare. On aime bien avoir des sets de deux heures voire trois pour pouvoir montrer notre palette musicale.

M.G. C’est dur de faire voyager les gens en une heure mais d’un autre côté, ça nous permet d’aller directement dans des choses plus efficaces. On n’aime pas avoir des sets formatés. A chaque date, le set est différent. On essaie de se surprendre nous même pour essayer de surprendre le public.

R. On essaie toujours de laisser une place à l’improvisation.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=2OTcDQWKGBo[/youtube]

Chroniques culture #57

De la BD complètement déjantée, de la BD (bis) plutôt nature, des gens tout nus, un départ dans Walking Dead et le DVD de Revenge : voici les chroniques culture de la semaine.

LES BDS
PAUSE_ECRANS_BD2>LES SURVIVANTS DE LA RÉVOLTE FINALE DE L’APOCALYPSE…
Bon. Il est vrai qu’on ne s’attend pas à un instant de poésie quand on lit le titre « Les survivants de la révolte finale de l’apocalypse : l’ultime prophétie de la sorbetière perdue » (qui fera plus long?) ! Et c’est tant mieux, car c’est exactement ce que l’on attend de cet album déjanté, délire cartoonesque (éditions Delcourt) signé Allan Barte. Dans cet univers post-apocalyptique coloré, l’auteur entraîne Shalindra et sa bande dans une pseudo-rebellion qui va entraîner une belle pagaille. Le trait est naïf, quasi enfantin, renforçant alors l’irrévérence de la BD (certaines scènes ne sont pas si innocentes que ça), lorgnant parfois vers l’humour noir. Un savoureux mélange de Hunger Games et de Mad Max foutraque et désopilant, version wtf, où l’on croise des clowns, des anti-héros, un type en slip en cuir et un singe qui tabasse les gens avec ses cymbales. Oui, rien que ça.
A.G.

>TRÈS NATURE… PAUSE_ECRANS_BD
Avec The End (éditions Rue de Sèvres), ZEP, le dessinateur de Titeuf, nous livre de nouveau un album très personnel. Ce célèbre morceau des Doors sert de toile de fond à un superbe conte écolo, mâtiné de thriller, qu’on lit la mâchoire pendante jusqu’au bout. Car ZEP met ici en scène des personnages, certes, mais aussi des arbres dotés d’intelligence et de langage propre, le tout dans une ambiance de fin du monde très réussie.
L’écologie est vraiment devenue un objet qui fait sens comme en témoigne également le Tome 1 de Retour sur Aldébaran (Dargaud). Toujours signé par l’immense Léo, qui a redonné ses lettres de noblesse à une SF humaniste et généreuse où la nature est omniprésente, ce retour est une franche réussite.
On terminera avec le tome 11 du Bouncer, L’ Échine du dragon (Glénat) où Boucq nous livre un western dantesque aux paysages sublimes dans une nature exaltée.
Hervé Bourit

SÉRIE TV
TOUS À POIL !
Le 7 juin, la chaîne OCS diffusera Nu, sa nouvelle série d’anticipation interdite aux moins de 16 ans. Olivier Fox y filme la France de 2026, où la nudité est devenue obligatoire. Le pays est apaisé, jusqu’au jour où un jeune garçon habillé est retrouvé tué. Lucie (Malya Roman) et Franck (Satya Dusaugey) vont alors mener l’enquête. Problème : Franck sort tout juste du coma et ne connaît pas la vie tout nu. Il doit alors s’habituer au regard des autres. Il va sans dire que les comédien(ne)s jouent très dénudés dans la série…

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THE WALKING DEAD
UNE STAR SUR LE DÉPART ?
Rien d’officiel, mais d’après le magazine Collider, Andrew Lincoln — Rick dans The Walking Dead — s’apprêterait à quitter la série. Il ne devrait jouer que dans quelques épisodes de la saison 9, avant un départ définitif. Est-ce parce que le tournage se déroule à Atlanta et que l’acteur vit à Londres ? La raison n’a pas été dévoilée. En tout cas, cela devrait être une bonne nouvelle pour Norman Reedus (Daryl) qui pourrait ainsi renégocier son contrat pour devenir tête de la série et empocher… 20 millions de dollars par saison.

LE DVD PAUSE_ECRANS_DVD
REVENGE
Trois hommes mariés, dont l’un est venu avec sa jeune maîtresse, se retrouvent un soir. Mais tout bascule et la jeune femme finit gravement blessée. Elle va alors tout faire pour se venger… Malgré un postulat de départ vu et revu et un genre ultrabalisé du « revenge movie », le film de Coralie Fargeat réussit à se démarquer par sa mise en scène maîtrisée, une photographie aussi brûlante que son héroïne et son esthétique pop. Revenge dérive vers le brûlot féministe : une provoc’ brutale et gore (quel final !), prouvant que les séries B françaises en ont dans le ciboulot. Musclé, violent, excessif, Revenge s’imagine comme le Balance ton porc filmique version sanguinolente.
A.G.

Aurélie Gandit : l’art dansé

Aurélie Gandit a l’art dans la peau. Pour allier ses deux passions, l’histoire de l’art et la danse, l’artiste nancéenne crée des visites guidées chorégraphiées dans les musées et les centres d’art contemporain. Mi-juin, elle va danser sur « Les Nymphéas d’Olivier Debré » dans la galerie blanche du CCCOD.

© Matthieu Rousseau
© Matthieu Rousseau

BIO

Originaire de Nancy, elle vient de fêter ses 40 printemps, dont 36 de danse classique et contemporaine. Après une formation en histoire de l’art, elle a travaillé dans des musées et centres d’art contemporain. Mais sa première passion la rattrape : elle démissionne pour suivre une formation de deux ans dans la danse. Un jour, une idée émerge : « Pourquoi ne danserais-je pas ce que je raconte lors mes visites guidées au musée ? » Ainsi naît son concept de visite dansée.

CITATION

« L’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art. » Cette citation de Robert Filliou touche particulièrement Aurélie Gandit : « Les œuvres d’Olivier Debré se rattachent à la Loire et évoquent la puissance de la nature. Elles me font revenir à la nature. Chaque jour, lors de mes résidences au CCCOD, je vais sur les bords de Loire. L’art ouvre

le regard et l’attention sur la vie, qui se passe à l’extérieur du musée. »

VISITE DANSÉE

« Parfois je raconte comment j’interprète l’oeuvre ou ce qu’en disent les critiques, parfois je danse, parfois je fais les deux en même temps. Sans plateau, ni musique, ni jeu de lumière, je partage le même espace que le spectateur. Je ne danse pas les oeuvres, mais le discours sur les oeuvres. C’est un aller-retour perpétuel entre le corps et l’esprit : comment le corps ouvre le regard sur l’oeuvre ? Comment la réflexion et le discours nourrissent la danse ? »

COMPAGNIE

Elle crée la compagnie La Brèche en 2007 à Nancy. Son objectif : développer des projets chorégraphiques dans les musées et sur scène. Aurélie Gandit tisse des liens entre arts visuels, texte et danse. Parmi ses créations phares, des visites dansées au centre Pompidou de Metz et au musée des Beaux-Arts de Nancy.

OLIVIER DEBRÉ

« Je suis très impressionnée par l’exposition “ Les Nymphéas d’Olivier Debré» ” qui occupe la galerie blanche du CCCOD. La taille et la qualité des peintures permettent une immersion totale du corps physique et mental. Ces oeuvres abstraites, avec une référence sensible et subtile à la nature, invitent à la contemplation. Olivier Debré vivait l’art comme une expérience : il s’émerveillait face à la puissance du fleuve ou l’apparition d’un rayon de soleil. »

TOURS D’HORIZONS

Rendez-vous pour 4 visites dansées dans le cadre du festival de danse Tours d’horizons organisé du 5 au 16 juin par le Centre chorégraphique national de Tours (CCNT).
Jeudi 14 juin à 10 h 30, vendredi 15 juin à 19 h et samedi 16 juin à à 10 h 30 et 19 h au CCCOD. Paysages de la sensation.
Une visite dansée au Centre de création contemporaine Olivier Debré. Par Aurélie Gandit de la compagnie La Brèche (Nancy). Durée : 50 min. Tarif unique : 8 €. Réservation vivement conseillée auprès du CCNT.

Tours ‘N Man : le triathlon XXL en chiffres

Un triathlon XXL va avoir lieu à Tours, dimanche 10 juin. À cette occasion, tmv revient, en quelques chiffres, sur la course mythique de l’Ironman.

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L’IRONMAN, C’EST QUOI ?

C’est 226 km au total soit…

>3,8 km de nage : ce serait comme faire 76 longueurs dans une piscine olympique. Une promenade de santé pour ces athlètes.

>180 km de vélo : ce qui représente un petit Tours-Chartres à vélo. Par autoroute certes… Sinon vous pouvez faire 7 fois l’aller-retour Tours-Montlouis. Probablement moins dangereux.

>42,2 km (oui, bon, 42,195) : si faire un marathon vous semble déjà insurmontable, imaginez après avoir nagé et pédalé pendant plusieurs heures.

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Tours organise sa première édition du Tours’NMan, un triathlon XXL. Mêmes épreuves, et même distance qu’un Ironman, le label en moins.

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c’est l’âge d’Amaury Lafourcade, triathlète tourangeau. En 2017, il a bouclé son premier Ironman en Italie en 9 h 50’ et 53” s’assurant la première place de sa catégorie 18-24 ans. Une victoire qui lui permet de participer aux championnats deu monde 2018 à Hawaï.

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en kilomètres, c’est, à vol d’oiseau, un peu plus que la distance entre Paris et Los Angeles. En 2015, Ludovic Chorgnon, habitant du Loir-et-Cher, a réalisé l’équivalent de 41 Ironman en 41 jours : 156 km de nage, 7 400 km à vélo et 1 730 km de course à pied. Un record français. Qui dit mieux ?

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1978

le premier Ironman de l’histoire a lieu, en 1978, à Honolulu. Tout est parti d’une bataille d’ego entre amis, un an auparavant. Nageur ? Cycliste ? Coureur ? Qui est le meilleur ? Autant juger sur pièces. John Collins, commandant de l’US Navy, avait participé, 3 ans auparavant, au premier triathlon américain (800 m/8 km/8 km). Avec sa femme Judy, ils décident de combiner les trois courses les plus dures d’Hawaï. Les épreuves que l’on connaît aujourd’hui. « Celui qui finira premier, nous l’appellerons l’Ironman.»

2019

Nice accueillera les championnats du monde de l’Ironman 70,3. Une première en France. Épreuve de 131 km (1,9 km de nage ; 90 km à vélo ; 21,1 km de course)

DÉPART LE 10 JUIN, PARC DES EXPOSITIONS DE TOURS
7 h : départs XXL et relais
8 h 30 : départs L et relais 12 h 35 : arrivée estimée des premiers du L
15 h 05 : arrivée estimée des premiers du XXL
17 h 30-18 h 30 : podiums du L, du XXL et relais
Plus d’infos sur toursnman.com ou sur la page Facebook 

On a testé La Rissole

Cette semaine, la rédac a fait un tour à La Rissole, un nouveau venu (depuis la mi-mai 2018) place du Grand Marché à Tours.

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On les connaissait pour leur Bistrot N’Home, situé à l’époque rue de la Serpe.
C’est désormais une nouvelle vie qui commence pour Laëtitia et Guillaume Dallay : place, désormais, à La Rissole, charmant petit établissement de 20 couverts qui a ouvert ses portes le 18 mai place du Grand Marché. Le Monstre peut donc maintenant observer la savoureuse cuisine du chef qui s’affaire à proposer une carte bistronomique.

Preuve en est, ce jeudi, nous nous décidons à tester le filet de canette rôti, accompagné d’un lit d’asperges et de pommes grenailles. Parfaitement cuite, cette viande de canard est pleine de douceur, tendre. Son parfum de gibier est prononcé et elle trempe dans un jus aux griottes qui rehausse le goût de la chair, quand les asperges vertes sont fondantes en bouche.
Accompagné d’un verre de Reuilly (une belle carte des vins), le tout nous revient à 23,50 € pour ce choix à la carte. Mais La Rissole propose aussi une formule express le midi, où tout arrive en même temps sur un plateau ! (Ce jour-là, c’était Vichyssoise de petits pois et hareng, cuisse de poulet à la moutarde et moelleux au chocolat).

Si le restaurant veut varier ses menus au gré des produits de saison, on retient aussi qu’il travaille avec le maximum de producteurs locaux. Un coup d’oeil à leur site internet suffit à s’en convaincre : de l’agneau de Touraine à Artannes au fromage des Halles de Tours en passant par les légumes de Saint-Genouph, La Rissole devrait satisfaire bien des palais.
Et à en voir le nombre déjà élevé d’habitués, c’est bien parti !

> La Rissole, 51 place du Grand Marché à Tours. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir. Contact : 02 47 49 20 04 ou larissole.fr ou sur facebook

> Tarifs : Formule du midi à 16,50 €. À la carte : entrée + plat ou plat + dessert à 26 € ; entrée + plat + dessert à 32 €.

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Moaning: « Nous démarrons notre propre culte »

Avec ses influences post-punk, shoegaze et rock indé, le trio californien Moaning signe un premier album réussi. Tmv a pu les rencontrer hier soir, quelques heures avant leur passage sur la scène d’Aucard.

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Moaning a vu le jour il y a trois ans. Auparavant, vous jouiez dans différents groupes. Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Sean Solomon. Avec Pascal, nous nous sommes rencontrés lorsque nous étions ados. Au lycée, nous avons commencé à jouer de la musique ensemble. 

Pascal Stevenson. Dans cette école, nous faisions probablement parti des quelques personnes hors cadre. Nous écoutions de la musique punk, de la musique indépendante. 

S.S. Andrew nous a rejoint plus tard. Nous l’avons croisé sur la scène indé de Los Angeles. Nous avions les mêmes centres d’intérêt, alors nous nous sommes très vite entendus.

Andrew Mackelvie. Je jouais de la batterie dans une église contemporaine.

S.S. L’église nous a réunis (rires) ! Façon de parler… Contrairement à nous, il a eu une éducation religieuse. Plus tu viens d’une famille chrétienne, religieuse, plus tu as envie de te rebeller contre ça. Maintenant nous démarrons notre propre culte. 

Vos paroles sont simples et efficaces. Cela peut parfois contraster avec ta voix un peu sombre. C’est un contraste sur lequel vous jouez ? Vous cherchez à le mettre en avant ? 

S.S. Personnellement, j’ai beaucoup été influencé par un groupe, Microphones, et j’aime les groupes lourds qui ont des paroles douces. C’est compliqué de définir la musique qu’on fait, mais clairement, on joue de ce contraste. 

Et pourquoi prendre Moaning (gémissement) comme nom de groupe ?

Moaning. Ce premier album, c’est surtout le lien entre le plaisir et la souffrance. Comment est-ce que les deux se mélangent ? Nous sommes issus d’une génération où beaucoup de familles ne fonctionnent pas. Des familles sont dissoutes. L’amour peut être mal interprété. Notre nom de scène est venu de l’ambiguïté du terme. Il y a une vraie dualité. On peut gémir de plaisir, mais aussi de souffrance.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=qdNWCgnqeMY[/youtube]


Vous avez fait la première partie du groupe METZ. Comment ça s’est passé ?

M. C’était super. Nous avons fait une tournée de cinq semaines : trois en Europe et deux aux États-Unis. Nous avions déjà fait une tournée avec eux auparavant. Lorsqu’on écoute leur musique, ils ont l’air effrayants, mais en réalité, ce sont de vrais papas. 

Votre premier album, vous l’avez signé dans l’ancien label de Nirvana. Ça ne vous met pas une certaine pression sur les épaules ?

S.S. D’une certaine manière, oui. Après, cela nous donne une certaine légitimité. Et puis cela nous pousse à travailler plus, à être plus sérieux. Nirvana était mon groupe préféré lorsque j’étais enfant. C’est même pour ça que je me suis mis à jouer de la guitare. Maintenant, je me sens épanoui (rires).

Et vos futurs projets ?

M. Nous sommes en train de travailler sur notre prochain album. Ce sera un nouveau concept, un nouveau message. Tout le monde doit se tenir prêt à affronter ça. Il faut que les gens envisagent de rejoindre notre nouveau « mouvement religieux » sur lequel nous donnerons des informations plus tard !

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Horoscope WTF du 6 au 12 juin 2018

Le temps orageux des derniers jours n’a rien arrangé : l’astrologue est toujours de mauvaise humeur. Résultat, tout le monde prend cher cette semaine. Cadeau !

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BÉLIER
Amour : Jouez au docteur avec un(e) Balance. Graou.
Gloire : Vous allez attraper le rhume des foins. (car vous êtes un âne POPOPOOOO !)
Beauté : Félicitations, vous avez le poil doux comme un kiwi.

TAUREAU
Amour : Allez, on inverse tout cette semaine ! Les célibataires seront en couple et les gens en couple vont tous se faire larguer. Bisou.
Gloire : (ouais mais malheureux en amour, heureux au jeu ou je sais plus quoi)
Beauté : Bientôt l’été ! Génial, vous avez déjà la bouée, krrkrr.

GÉMEAUX
Amour : Vous simulez comme six mulets.
Gloire : Vous êtes ce que Robin est à Batman. Bref, vous êtes super chelou.
Beauté : L’acné n’est pas qu’un souvenir.

CANCER
Amour : Vous êtes protégé(e) par l’étoile Alioth qui, en arabe, vient d’Al Alya, signifiant queue grasse. Sympa, non ?
Gloire : Tsss, nettoyez-moi cet historique Google. Votre mère ne serait pas fière de vous !
Beauté : Vous êtes trop sexy pour cette planète. Laissez la chance aux autres.

LION
Amour : Bientôt, vous dormirez avec madame solitude. Et pan.
Gloire : Arrêtez de faire le dos rond. Vous êtes suffisamment bossu(e) comme ça.
Beauté : D’ailleurs, bossu(e) comme vous êtes, il suffirait de vous enlever les bras et les jambes pour que vous ressembliez à une madeleine.

VIERGE
Amour : Des ébats foufous en perspective ce week-end.
Gloire : Des abats tout mous en perspective ce week-end.
Beauté : Une coupe à la Abba en perspective ce week-end.

BALANCE
Amour : Vous faites la fine bouche alors que vous n’êtes qu’une fine mouche.
Gloire : Recyclez vos déchets (et donc votre dignité, turbo lol).
Beauté : La mode est aux strings cloutés. Sachez-le.

SCORPION
Amour : Vous la sentez la petite étincelle dans ses yeux ?
Gloire : Bah pas d’bol, c’est le reflet du soleil dans ses lunettes.
Beauté : MST en mai, chagrin en juin.

SAGITTAIRE
Amour : Vous êtes trop porté(e) sur la braguette.
Gloire : Dire que votre enfant finira en burrito… Quelle tristesse.
Beauté : Vos défenses immunitaires se portent bien. Pour le reste, on n’en sait rien et on s’en fout un peu à vrai dire.

CAPRICORNE
Amour : Il y a quand même de fortes chances que vous rencontriez un lamantin nommé Sébastien.
Gloire : La constellation du Jean-Kevin prédit un week-end honteux.
Beauté : Votre ressemblance avec un pédoncule est troublante.

VERSEAU
Amour : Grosse partie de jambes en l’air, sauf pour les cul-de-jatte.
Gloire : Les planètes sont formelles. Même Justin Bieber a arrêté de croire en vous.
Beauté : Snif. Sniiif… Snif. Beeeh, vous sentez bizarre.

POISSON
Amour : Au fond on vous aime bien. Mais alors vraiiiment au fond au fond.
Gloire : Vous touchez les ailes des oiseaux. Parce qu’aimer, c’est c’qu’il y a de plus beau.
Beauté : Les baloches en sacoche n’impressionnent plus grand-monde, vous savez.

L’art et la science, complices de longue date

N’opposez plus les cartésiens aux créatifs, les arts et les sciences ont évolué ensemble depuis des années. Et ce ne sont pas les projets qui se déroulent à Tours qui vous diront le contraire.

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Collage photo tmv (Photos Julien Pruvost + EZ3kiel)

L’art est-il moins nécessaire que la science ? Vous avez quatre heures. Allez, comme on est sympa à tmv et que le bac approche, on vous aide à réviser la philo. Car pendant que Parcoursup, Roland Garros et même Zidane tirent la couverture à eux, le monde artistique bouillonne à Tours. La Compagnie Off, emblématique des arts de la rue, se prépare à partir au Burning Man, les Petites machines poétiques d’EZ3kiel reviennent pour une dernière danse au Château du Plessis et le musée des Beaux-Arts a inauguré Sculpturoscope, une exposition réalisée par des laboratoires de recherche.

Trois projets, trois façons de voir l’art, mais tous, à différents degrés, liés aux nouvelles technologies et à l’innovation. Ce n’est pas nouveau me direz-vous ? Et vous aurez raison. Léonard de Vinci étudiait déjà toutes les sciences possibles pour réaliser ses œuvres à la perfection.
« Il n’utilisait pas seulement les techniques de perspectives, cet ingénieur militaire s’intéressait aussi à la physique, à l’anatomie, à la géologie ou encore à la théologie, pour comprendre tous les phénomènes qui composaient son tableau », explique Pascal Brioist professeur au Centre d’études supérieures de la Renaissance (CESR) à Tours. « La photo a aussi été une révolution en terme d’image, explique le conservateur du musée des Beaux-Arts de Tours, François Blanchetière. On a craint qu’elle supplante la peinture car elle représentait mieux la réalité, mais la peinture a su évoluer et se détacher de la représentation du réel. »

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L’expo Sculpturoscope (Photo Julien Pruvost)

Pour lui, la 3D est aussi en train de changer les choses, sauf que tout va plus vite qu’à l’époque de la première Boîte noire. « La 3D permet de passer du virtuel au réel, sans pour autant supplanter la création et la présentation de l’oeuvre originale », insiste-t-il. C’est justement ce que l’exposition Sculpturoscope explore.
Les chercheurs du CESR et le Laboratoire d’informatique fondamentale et appliquée de Tours (LIFAT) ont travaillé ensemble pour faire changer le regard porté sur les sculptures de la Vierge à l’Enfant, si communes et pourtant méconnues du public. Ils ont travaillé avec des scanners pour récolter des données nouvelles, des imprimantes 3D pour créer des statues à toucher ou encore des capteurs de mouvements pour une scénographie nouvelle. Le visiteur passif devient alors un visiteur actif et créateur.

C’est aussi l’idée qu’a eu il y a déjà neuf ans, le groupe tourangeau Ez3kiel, à travers le travail de Yann Nguema. Cet artiste couteau-suisse, passionné d’image, de musique et d’informatique, avait eu l’idée de promouvoir l’album « Naphtaline », dans un projet donnant la possibilité aux spectateurs de créer leur propre mélodie. Dix machines à la patine ancienne ont ensuite mis en valeur ces logiciels interactifs, agrémentées des technologies de pointe à l’époque (écrans tactiles, capteurs sensoriels) apportant une magie qui perdure aujourd’hui.

Mais contrairement à une « Joconde » qui reste quasi-immuable des siècles plus tard, cette forme d’art vieillit très vite. « C’est de plus en plus difficile de les réparer, ce sera leur dernière exposition, explique l’artiste qui travaille déjà sur de nouveaux projets présentés au Maif social Club à Paris. J’utilise des blocs de verre comme des écrans augmentés sur lesquels j’intègre des images interactives en 3D », résume l’artiste de 44 ans qui s’est inspiré du mapping qu’il réalise depuis quelques années.

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Et l’art vivant dans tout ça ? Lui aussi s’est enrichi des techniques de projection vidéo, à l’image des créations chorégraphiques d’Adrien Mondot et de Claire Bardainne. Les danseurs semblent se mouvoir dans des vagues de pixels, tantôt tourbillon tantôt vapeur.

À Tours, la Compagnie Off a utilisé une seule fois au cours de ses spectacles ce genre de techniques, dans ses Paraboles pour écouter « l’immensément lointain ». Cette année, la compagnie relève un nouveau défi technique en partant pour le désert de Black Rock au Nevada. Elle renouvelle son spectacle de Roues de couleurs grâce à des leds qui devront changer d’intensité, de rythme et de teintes selon la musique. Une compagnie « de la vieille école » qui continue à croire que l’art doit provoquer et rassembler les foules avant tout. « On a démarré dans les années 80 avec des grandes scènes, des acrobates… », rappelle le directeur artistique Philippe Freslon, qui constate que ces grandes formations sont plus difficiles à créer et à diffuser.

« On trouve des jeunes compagnies qui proposent du multimédia, des balades au casque, je ne dis pas que ça ne doit pas exister mais je trouve que l’aspect de rébellion n’existe plus. Les formes sont plus aseptisées, neutres, gentils, dit-il avant de conclure. Chez nous, tout est poussé et tiré par des garçons de piste, l’effort est constructif de l’état dans lequel se trouve le spectateur. » Des liens humains qu’aucune science ne pourra remplacer.

La Compagnie Off s’envole pour le Burning Man !

À trente ans, la Compagnie Off se prépare pour une aventure unique : Burning Man. C’est la seulcompagnie française d’art vivant sélectionnée à vivre l’expérience avec 70 000 personnes.

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Tous les ans en septembre, les membres de la compagnie tourangelle attendent avec impatience les vidéos de Burning Man. Cette fois-ci, ce sont eux qui iront fouler le sable du désert de Black Rock au Nevada. Cet événement mondial, qui a le même âge que la compagnie des arts de la rue, crée chaque année une ville éphémère et accueille des structures artistiques et architecturales gigantesques.

La Compagnie Off (Wild Side Story, Pagliacci !) a décroché son ticket participera à ce musée d’art moderne à ciel ouvert, grâce au projet « Color Wheels », inspiré des Roues de Couleurs. Le projet a été sélectionné parmi 500 candidats, avec 76 autres artistes dont 14 projets internationaux. Les artistes sont actuellement en plein travail au Point H^ut, à Saint-Pierre-des-Corps, pour finaliser leur spectacle.

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(Photo Atelier Terre-terre)

Chaque soir du 26 août au 3 septembre, dix roues d’un diamètre de 2 à 11 mètres seront déplacées par des hommes et des femmes de glaise, qui ont traversé les cinq déserts et les cinq continents. Les rythmes électro et parfois la Traviata ou le Lac des cygnes indiqueront aux « Burners » comment danser entre ces cercles, selon des principes appris dans la journée par les membres de la Compagnie eux-mêmes. L’énergie de cette déambulation invitera les engrenages à se rassembler et à la plus grande roue, de s’élever à plus de 20 m de haut pour le final. « Nous avons placé des guirlandes lumineuses, 10 000 leds, qui devront changer d’état selon la musique grâce à de nouveaux engins électroniques », explique impatient le directeur artistique Philippe Freslon.

Ce qui motive autant cette troupe de quinze personnes, c’est aussi l’aventure humaine et les valeurs de Burning Man, adaptation moderne de la vie des hippies : la disparition de l’argent, le partage, la liberté artistique totale et l’écologie. « L’événement se situe dans une réserve naturelle à plus de cent kilomètres de la première ville. Le règlement est strict, nous devons tout apporter et ne rien laisser sur place, même le savon est séché sur une bâche », décrit Philippe Freslon, qui a vécu l’expérience en solo l’an dernier.
« Nous avons reçu le maximum des bourses possibles, 20 000 $ », ajoute-t-il. Mais ça ne suffira pas à boucler le budget de ce projet hors-norme de 46 000 € HT. Un crowdfunding est d’ailleurs ouvert pour ceux qui voudraient participer à ce projet de la démesure.

@ LE CALENDRIER
Fin juin : répétitions générales au point H^ut.
Juillet : envoi du matériel par conteneur maritime
Août : direction le désert, du 15 août au 7 septembre
Septembre-octobre : retour d’expérience à Saint-Pierre-des-Corps avec le public
Campagne de financement jusqu’au 13 juillet sur www.ulule.com/colorwheels

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(Photo Atelier Terre-terre)

Sculpturoscope : toucher le sacré

Dans le cadre de notre dossier sur l’art et la science, zoom sur le Sculpturoscope à Tours.

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(Photo Julien Pruvost)

Ici, ce n’est pas interdit de poser les mains sur les statues. Il est même fortement conseillé de les soulever pour évaluer leur poids. Sculpturoscope apparaît comme un Ovni au musée des Beaux-Arts.

Ce n’est d’ailleurs pas une exposition d’artistes qui est présentée, mais le résultat des trois ans de recherches scientifiques en histoire de l’art et en informatique. Ce sont les ingénieurs du Laboratoire d’informatique fondamentale et appliquée (LIFAT) qui ont contacté le Centre d’études supérieures de la Renaissance (CESR) pour monter un projet commun.
« Nous avions déjà travaillé des données 3D dans les domaines médical et biologique, tout comme la visualisation des résultats sur des interfaces 3D pour les professionnels. En revanche, nous voulions acquérir des connaissances sur la transmission au public de données scientifiques », raconte le professeur d’informatique Gilles Venturini. Grâce à la sélection de leur second projet par la Région, les équipes ont pu travailler ensemble sur un thème très présent dans le Val de Loire à la Renaissance : La Vierge à l’Enfant.

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(Photo Julien Pruvost)

« De grands chercheurs se sont penchés sur ce sujet, on a l’impression qu’on a déjà tout dit et tout vu, et pourtant, je me suis demandé comment on pouvait, avec ces technologies déjà utilisées en architecture et en archéologie, faire émerger de nouveaux questionnements », raconte Marion Boudon-Machuel, professeure en histoire de l’art moderne au CESR.
Trois œuvres sont ainsi présentées physiquement dans l’exposition : la Vierge d’Ivoy-le-Pré, la Vierge des Carmes et la Vierge de Blois. La première a fait l’objet d’impression 3D, la seconde, incomplète, est présentée de manière interactive et la dernière a été passée au scanner X de l’Institut national de la recherche agronomique. Un projet qui a si bien fonctionné que les informaticiens continuent à s’immiscer dans divers domaines, à travers un projet de réalité augmentée pour la Cité Royale de Loches et l’accompagnement de l’artiste plasticienne Laurence Dréano pour « mettre du numérique dans ces œuvres », décrit énigmatique le chercheur Barthélémy Serres.

> Pratique : Jusqu’au 10 septembre au musée des Beaux-Arts, 18, place François-Sicard. Ouvert tous les jours de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. (fermé le 14/07)
> Tarifs : 6 €, 3 € réduit, gratuit le 1er dimanche du mois et enfants – 12 ans.

EZ3kiel présente ses mécaniques poétiques

Dans le cadre de notre dossier sur l’art et la science, zoom sur les mécaniques poétiques d’EZ3Kiel.

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(Photo tmv)

L’odeur de vieux placards se mélange à celle de l’humidité. Yann Nguema, du groupe tourangeau EZ3kiel, a disposé sept modules sonores interactifs à l’allure rétro dans les caves du Château du Plessis.

Leurs noms intriguent : table à courant d’air, machine à tisser musicale, cage de Fa Ré Do… Ces objets qui invitent à la créativité du spectateur sont inspirés de l’album « Naphtaline ». Depuis leur création il y a neuf ans par le musicien et magicien des images, Yann Nguema, ces Machines poétiques ont été exposées au Palais de la découverte à Paris, à l’Exposition universelle de Shangaï mais aussi à plusieurs reprises à Tours.
C’est la dernière fois qu’on pourra jouer avec ces boîtes à musiques, dont la « cyclo-harpe », ancienne machine à coudre qui permet de créer des notes et leurs donner un rythme en actionnant des boutons et un pédalier. Ou encore, au fond de la pièce, une Madone, sculpture sonore qui produit différents sons en fonction de l’endroit où l’on approche sa main.

« Je n’ai pas envie de faire ce qui a déjà été fait musicalement, en image, c’est pareil je ne veux pas faire des choses tournées vers le passé je cherche à innover, c’est un plaisir depuis 25 ans car j’ai affûté mes connaissances et mon savoirfaire », explique l’artiste qui réalise du mapping, dont celui de la cathédrale de Metz cette année.

Côté « musique cinématique électro rock », le groupe prépare depuis deux ans, un album de chansons. Et ça, c’est tout aussi nouveau pour eux.

>PRATIQUE : Jusqu’au 21 juillet au Château du Plessis à La Riche, ouvert du mercredi au vendredi de 14 h à 18 h. Entrée libre. Tél. 02 47 38 29 29.

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(Photo EZ3Kiel)

Giacometti : the final portrait

Stanley Tucci revient à la réalisation en signant un biopic pas comme les autres avec Giacometti : the final portrait.

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C’est un biopic à l’approche originale que propose Stanley Tucci avec Giacometti : the final portrait. Loin de retracer la vie et l’oeuvre d’Alberto Giacometti, le cinéaste plonge ici le spectateur dans un quasi huis-clos situé dans son atelier, où l’artiste a peint, dans les années 60, son ami James Lord, un Américain devenu son modèle.

Stanley Tucci prend le parti-pris de rester en surface, de retranscrire cette sorte de jeu du chat et de la souris, où James Lord ne cesse de repousser son retour à New York malgré son impatience, face à un peintre aussi incontrôlable que perfectionniste.
Son film est un face-à-face, un amas d’échanges : on ne sort pas beaucoup de l’atelier terne et poussiéreux (bien rendu par sa photographie grisâtre) de Giacometti.

Les rares excursions à l’extérieur sont surtout l’occasion de bavardages sur la vie et l’art. C’est donc tout de même rapidement redondant, tant dans la structure filmique, la linéarité du récit que l’enrobage sonore.

Cependant, le réalisateur a la bonne idée d’instiller une dose de comique de répétition à ce biopic pas comme les autres. Giacometti y apparaît alors comme un artiste un peu fou, torturé, enquillant clope sur clope, éternel insatisfait jurant à coup de « fuck » tonitruants, point névralgique entre son galeriste, son frère, sa femme, sa maîtresse et… son goût pour les prostituées.
Il est ainsi magistralement interprété par Geoffrey Rush, parfait avec son jeu haut en couleurs, truculent dans sa performance presque théâtrale.
C’est d’ailleurs lui qui porte le film à bout de bras, une réflexion sur la création qui manque toutefois suffisamment de souffle et de substance pour en faire une oeuvre marquante et durable.

> Biopic, de Stanley Tucci (GB/France). Avec Geoffrey Rush, Armie Hammer, Sylvie Testud, Clémence Poésy…
> NOTE : 3/5 

Glyphosate : qu’ont voté les députés d’Indre-et-Loire ?

L’épineuse question du glyphosate fait débat. En Indre-et-Loire, la députée Sophie Auconie a rejeté l’amendement. Les autres étaient absents.

Le 29 mai, à 2 heures du matin, les députés français se sont prononcés sur l’éventuelle interdiction du glyphosate en France d’ici à 2021.

Ce pesticide, largement utilisé dans l’agriculture, molécule active des herbicides de type RoundUp, est classé probable cancérigène par l’OMS.

L’association Agir pour l’environnement a publié la liste des 63 députés qui ont rejeté l’amendement (seuls 85 élus sur 577 étaient présents…).

En Indre-et-Loire, Sophie Auconie, députée de la 3e circonscription du département, en fait partie Sur Twitter, elle a rappelé : « Nous avons soutenu (…) l’idée d’un véritable travail avec l’industrie phytopharmaceutique pour qu’enfin des substituts au glyphosate puissent se développer pour une disparition progressive de ce produit. » Les autres députés du 37 étaient absents.

D’après « l’Atlas de la France toxique (association Robin des bois) », l’Indre- et-Loire figure parmi les départements les plus consommateurs de glyphosate : 260 tonnes de substance active sont vendues annuellement.

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Let’s dance à Aucard de Tours !

Aucard de Tours revient du 5 au 9 juin à la Gloriette pour sa 33e édition. Le festival le plus « à la cool » de Touraine a de nouveau sorti une programmation des plus éclectiques. Petit aperçu de nos coups de coeur : pièce d’identité s’il vous plaît !

ONYX

Style : Hip hop
C’est qui : Des légendes du hip-hop, rien que ça. Du rap de la East Coast, venu tout droit du Queens. Fondé en 1988, Onyx a tout ravagé en 1993 lors de la sortie de son Bacdafucup (sur le label Def Jam), méga-succès commercial avec passage en boucle sur MTV obligatoire.
La chanson à écouter : « Lighters », un titre récent mais addictif, avec son flow hip hop jouissif trempé dans un esprit punk.

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GIRLS IN HAWAII

Style : Rock / pop
C’est qui : Des Bruxellois à la musique intimiste, mélange de pop, rock, folk et parfois d’électro, le tout mâtiné de mélancolie mais plein de douceur.
La chanson à écouter : « Misses », aussi beau que touchant.
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JOEY LE SOLDAT

Style : Hip hop du Burkina Faso
C’est qui : Fils d’un militant indépendantiste, Joey Le Soldat mélange son rap avec des sonorités world music et chante l’histoire de son pays, le Burkina Faso, à travers des textes engagés.
La chanson à écouter : « Burkin Bâ ». Un rap balaise posé sur des percussions africaines et une ligne de basse lorgnant sur l’électro.
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THÉ VANILLE

Style : Rock acidulé
C’est qui : « Si à 50 ans, on ne connaît pas Thé Vanille, c’est qu’on a raté sa vie. » Si, si, c’est Jacques Séguéla qui l’a dit aux Tourangeaux. Thé Vanille, ce sont des incontournables dans notre contrée. Passés par les Apérocks l’an dernier, ils fouleront cette année la scène d’Aucard. C’est pop, c’est rock, ça fait l’effet d’un bonbon qui picote sous la langue, c’est rafraîchissant. Et en plus, ils sont beaux comme tout, voilà.
La chanson à écouter : « Wrath ». Impossible de ne pas secouer du popotin. D’ailleurs, on vous surveillera pendant leur show à Aucard, attention!
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KING SALAMI & THE CUMBERLAND 3

Style : Rythm ‘n’ blues survolté
C’est qui : La palme du nom le plus étrange de l’affiche (ex aequo avec Angle mort & clignotant). Mais aussi, et surtout, un groupe au groove contagieux, dansant au possible (ça tombe bien, le thème d’Aucard est Let’s dance !), un brûlot de rythm ‘n’ blues foldingue empruntant au punk son énergie et à Screaming Jay Hawkins ses envolées.
La chanson à écouter : « Ma Juju Girl ». Parce que si tu ne te déhanches pas sur ce titre, c’est que tu n’es pas normal (ou que tu es un homme-tronc et dans ce cas, tmv te pardonne).
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LES $HERIFF

Style : Punk
C’est qui : L’un des fondateurs de la scène punk rock française, tout simplement. Les Montpelliérains ont souvent été comparés aux Ramones et à raison : quelques accords, des chansons faciles à retenir et une propension à jouer vite et fort. Du punk, quoi.
La chanson à écouter : « Non, non, non ». Une minute 38 au compteur, joué les deux doigts dans la prise. Attention aux pogos.
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TALIB KWELI

Style : Rap de légende (oui, aussi)
C’est qui : Une des figures du rap US de la fin des années 90, un des musiciens les plus importants du hip hop underground. On se doute donc que l’orga d’Aucard a dû frétiller tel un petit poisson en attirant Talib Kweli dans ses filets.
La chanson à écouter : « Human Mic ». Le flow de l’artiste se marie à merveille aux violons qui enveloppent ce morceau pour le faire partir loin, très loin.
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ECCA VANDAL

Style : Alors là…
C’est qui : Aucard décrit cette Australo- Sud Africaine comme « une énigme mystérieuse et fascinante ». Son style ? Zéro limite, aucune barrière. Ecca Vandal mélange toutes ses influences, allant de l’urban punk au rap/RnB, pour les digérer à merveille et accoucher d’une mixture indéfinissable mais qui rend accro.
La chanson à écouter : « Broke Days, Party Nights ». La définition même de l’énergie.
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Mais aussi

Triggerfinger, Stand High Patrol Dj set, Concrete Knives, Ann Clue, Sopico, Contrefaçon, It It Anita, Bhale Bacce Crew ft Marina P, Équipe de Foot, Frankie & The Witch Fingers, JVSSVD, Moodoïd, Spoek Mathambo, Golden Down Arkestra, Kiddy Smile, 10LEC6, Moaning, Weird Omen, YachtClub, The Scaners, Angle Mort et Clignotant, Mathem & Tricks…

PRATIQUE
> Du 5 au 9 juin, Parc de la Gloriette à Tours. Préventes : Pass 1 jour : 10 € ; pass 5 jours : 30 € (25 € en PCE). Sur place : 15 € pour le pass 1 jour et pass 5 jours à 40 € (ou 30 € en PCE).
> Infos sur radiobeton.com/aucard ou sur Facebook.com/aucard.de.tours
> Bus retour Fil Bleu : arrêt spécial Aucard à 0 h 30, 1 h, 1 h 30, 2 h et 2 h 30.

Un œil dans le rétro avec le Rochecorbon Vign’tage

Plongez ou replongez dans les années 1960-1970. Le 3 juin sera placé sous le signe du vintage à Rochecorbon. Des véhicules venus d’un autre temps arpenteront les rues de la commune lors de la Rochecorbon Vign’tage organisée par le Comité d’animation. Entretien avec Christophe Loriau, vice-président de l’association.

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Comment et pourquoi organise-t-on un événement vintage dans une commune d’un peu plus de 3 000 habitants ?
Nous l’avons organisé avec les moyens du bord et avec fraîcheur. L’organisation se fait à la bonne franquette. Nous sommes une trentaine de bénévoles. Nous voulons que les gens s’amusent lors de la Rochecorbon Vign’tage. Il règne une certaine nostalgie dans le village. Rochecorbon possède la plus grande guinguette de France. Les gens sont habitués à cette ambiance. Nous organisions déjà des rassemblements de voitures anciennes. D’abord de façon sporadique puis, depuis trois ans, de façon régulière. Les gens étaient intéressés. L’événement faisait venir pas mal de monde. Alors nous avons voulu le développer et lui donner un nom, la Rochecorbon Vign’tage.

Mais en quoi cette manifestation est-elle différente des autres ?
La Rochecorbon Vign’tage n’est pas uniquement un rassemblement statique. Une quarantaine de voitures anciennes sont inscrites pour une balade matinale dans les rues de la commune et à proximité. Nous nous sommes également inspirés de l’Anjou Vélo Vintage pour proposer une promenade à vélo en tenue d’époque. Pour le moment, il y a une vingtaine d’inscrits. Il faut dire que Rochecorbon ce n’est pas plat. Cela en a certainement calmé plus d’un. Une dernière balade sera proposée aux alentours de 18 h La journée vintage se terminera par un concert rock donné par le groupe tourangeau Sergent Hendrick. Réunir des voitures, des motos, des vélos, des camions de pompier vintage, le tout avec de la musique dans l’esprit des années 1960-1970, est quelque chose qui n’existe pas ailleurs. Nous voulions faire quelque chose d’assez visuel et valoriser la commune tout en proposant un spectacle gratuit. Et puis c’est une journée d’échanges où les collectionneurs expliqueront pourquoi ils ont acheté tel ou tel véhicule. Ils pourront partager leur mode de vie, expliquer les sacrifices qu’ils ont dû faire… Ce n’est pas une manifestation vintage de plus, mais bel et bien un événement différent des autres.

Pourquoi s’intéresser uniquement aux années 1960- 1970 ?
Nous avons ciblé une période précise, une période qui parle à beaucoup. Le cœur du rassemblement a lieu à côté de l’ancien stade, rue des Clouets. Un film montrant des instants de vie sera projeté, d’anciens objets seront exposés. Les plus grands pourront se remémorer une époque qu’ils ont connue. Ils pourront partager leurs souvenirs avec leurs enfants, leurs petits-enfants.

Renseignements au 06.70.08.59.25 ou par mail christophe.loriau@free.fr
Page Facebook : RochecorbonVigntage
Restauration et buvette sur place.

Années Joué: 10 choses que vous ferez pour la première fois

Les Années Joué, c’est plus de 100 spectacles, par 29 compagnies sur 12 lieux de représentation. Nous avons épluché le programme et déniché pour vous dix expériences étonnantes que vous pourrez vivre pour de vrai, pendant les trois jours du festival.

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On a testé le Balî-Baw (anciennement Baoli)

On le connaissait sous le nom Baôli… Récemment renommé Balî-Baw, on a testé ce sympathique établissement de la rue de la Victoire.

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Jihan Selethi a le sourire. Ouvert il y a deux mois, son restaurant tourne bien à son goût. Désormais renommé Balî-Baw, son nom d’origine était un terme indien « Baoli ». « D’après la signification que j’en avais, c’est un endroit où les personnes de toutes les cultures et de toutes les communautés se rassemblent. C’est ce que je voulais ici, rassembler. »

Ce midi-là, l’ambiance est plutôt calme. Le cadre du restaurant de Jihan Selethi a pourtant son charme : décoration moderne, banquettes et sièges confortables. « Le concept vient de Paris, explique le gérant. C’est ce qu’on appelle du “ fast casual ”. Des produits rapides comme les tacos, les wraps, des pâtes ou des salades, mais servis à l’assiette dans un cadre plus relevé », explique celui qui passe parfois derrière les fourneaux pour préparer ses burgers gourmets, sa spécialité.
Parmi eux, le (très) copieux Mont-Blanc rempli d’un steak du boucher de 150 g, galette de pommes de terre, tranche de bacon grillé, fromage à raclette et sauce fromagère. Le tout servi avec des frites maisons pour 9,90 €. On retrouve aussi le Cocorico avec son escalope panée, le Green pour les végétariens à la sauce curry, mille-feuilles de légumes et galettes de pommes de terre ou le Boucher avec son steak de 150 g, du cheddar, du pastrami et des oignons.

On peut aussi y manger des plats de brasserie. Un aspect qu’il aimerait développer rapidement au détriment du fast-food. On trouve déjà une entrecôte et des plats du jour, ainsi que des desserts faits-maison comme le tiramisu. « Avec l’été qui arrive, nous allons ajouter des wraps au saumon et ajouter des salades de fruits frais », énumère-t-il avec l’envie de faire plaisir.

> Le Balî-Baw, 59 rue de la Victoire, 37000 Tours. Ouvert du lundi au samedi, midi et soir. Uniquement le soir le dimanche. Restauration rapide à emporter. Burgers Gourmets, 9,90 €.
> Réservation au 02 47 28 29 60.

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Nuit des Studio : demandez le programme !

La 34e Nuit des cinémas Studio, c’est le 2 juin ! Le public pourra embarquer pour un voyage cinématographique de 18 heures… jusqu’à l’aube. Voici le programme.

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> Docteur Folamour : L’un des films cultes de Stanley Kubrick. Sortie en 1964, cette comédie satirique sur la Guerre froide est aussi drôle que noire.

> The Rock horror picture show : Un orage, un couple coincé dans un château mystérieux et des occupants tout aussi bizarres. LA comédie musicale immanquable.

> Le dernier combat : Un film français, de science-fiction, muet et en noir et blanc, une histoire de lutte et de survie. Un ovni signé… Luc Besson !

> Fight Club : Dire que c’est une claque monumentale est un euphémisme. Un film coup de poing qui laisse K.O.

> L’Atalante : Beau, triste, poétique, intelligent. Le long-métrage de Jean Vigo qu’il ne vit jamais, le réalisateur étant décédé peu après.

> Les 39 marches : Retour en 1939 avec l’un des plus grands cinéastes de tous les temps, Alfred Hitchock.

> À l’est d’Eden : Elia Kazan derrière la caméra, James Dean et Julie Harris devant. Que demander de plus ?

> Wild : Reese Witherspoon, solaire dans un roadtrip solitaire dans une nature filmée majestueusement.

> 12 homme en colère : Seul contre tous, un homme doit convaincre un jury de 12 hommes d’innocenter un jeune qui risque la peine de mort. Puissant.

> Le Carnaval des âmes : Emblématique du ciné fantastique des 60s, ambiance onirico-glauque et histoire de figures fantomatiques.

> Le tombeau des lucioles : Une pépite, point barre. Sortez les mouchoirs !

> Mon frère est fils unique : Luchetti brosse le portrait d’une famille italienne dans l’après-guerre. Engagé sans être politique.

> Drive : Nicolas Winding Refn, sa patte, son style et… son talent. Comment refuser de revoir Drive sur grand écran ?

> 9 mois ferme : Burlesque, drôle, piquante, vive, cette comédie de l’excellent Dupontel se sa-vou-re !

→Plus d’infos sur le site des cinémas Studio. 

Horoscope WTF du 30 mai au 5 juin 2018

Ô joie, ô bonheur : voilà l’heure de l’horoscope WTF de la semaine !

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BÉLIER
Amour : Alerte enlèvement. Le cerveau de votre ex a disparu. Si vous le localisez, n’intervenez pas vous-même.
Gloire :  Arrêtez de lire l’horoscope, ça fait gonfler les chevilles.
Beauté : Vous envoyez du pâté en croûte cette semaine. Trop de beautey en vous.

TAUREAU
Amour : Les roses sont rouges, les violettes sont bleues. La pizza, c’est vraiment trop bon. Et vous aussi.
Gloire : Pas fan de notre poème ? Pfff. soyez gentil avec les Taureaux, qu’ils disaient.    Beauté : Signe cornu, signe poilu. (et bien dru)

GÉMEAUX
Amour : Vous ne comprenez donc rien ? Ce n’est plus des perches qu’on vous tend, mais des bambous.
Gloire : Aucune idée et ça m’est égal.
Beauté : Vous êtes plutôt Terre d’Hermès ou terre d’herpès ?

CANCER
Amour : Tout ça à cause de votre trichophobie…
Gloire : Vous avez un lien de parenté avec Bobby le phoque ?
Beauté : Un gros bouton vous poussera au beau milieu du front façon cyclope. C’est ça de ne pas aimer l’astrologue tmv !

LION
Amour : Écoutez votre mère plutôt que moi.
Gloire : Vous préféreriez avoir la laine d’un bulot ou l’haleine de Hulot ?
Beauté : Z’êtes autant à la mode qu’un Minitel !

VIERGE
Amour : Tel le chat, vous êtes un peu gonflant(e), perdez vos poils, mais on finit toujours par vous aimer.
Gloire : À vaincre sans Macha Méril, on triomphe sans péril.
Beauté : Travaillez votre taille de guêpe. Vous êtes davantage bourdon pour le moment.

BALANCE
Amour : Profitez de ces derniers instants. Ça fera moins les malins quand les Balance seront les maîtres du monde.
Gloire : L’aérophagie, c’est tabou. On en viendra tous à bout.
Beauté : Sexy comme un grain de beauté sur une fesse blanche.

SCORPION
Amour : Et si votre avenir était avec l’un des Bogdanov ?
Gloire : [ERROR 404 : dignité not found]
Beauté : Vous êtes joli(e) comme un loukoum.

SAGITTAIRE
Amour : Vous êtes un bouc, vous êtes en rut, c’est la salsaaaa du démon (tchikiboum).
Gloire : Faute avouée, à moitié pardonnée ! (sauf si vous aimez la pizza à l’ananas. Là, vous ne méritez que fessée en place publique)    Beauté : Le string panthère aura votre peau.

CAPRICORNE
Amour : Il faut savoir rire de tout. De votre vie amoureuse par exemple.
Gloire : Vous avez plus d’appétit qu’un barracuda (ba-rra-cu-da !)
Beauté : Attention, avec votre flemme légendaire, vous finirez par ressembler à un boudin de porte.

VERSEAU
Amour : Roucoulez tant que vous le pouvez. Un jour, le pigeon perdra ses plumes, c’est moi qui vous le dis !
Gloire : Arrêtez de vous coller partout où vous allez.
Beauté : Coiffez vous comme Eddy de Pretto.

POISSON
Amour : Vous êtes sa moule, il/elle est votre rocher.
Gloire : D’ailleurs, à la pêche aux moules, moules, moules, vous ne voulez plus y aller maman. Les gens de la ville, ville, ville, ont pris votre panier maman.
Beauté : N’empêche… Poisson/moule. Coïncidence ? Je ne crois pas.

Happy Color : un petit tour(s) en Inde

Ce dimanche, place à la Happy Color ! Mais avant de parcourir vos 5 km sous la poudre colorée, sortez vos cahiers et prenez des notes pour briller en société (ou pas) : on vous rappelle les origines de cette fête qui a séduit le monde entier et ses différences avec la course tourangelle.

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MAIS EN FAIT, D’OÙ ÇA VIENT ?

La Happy Color s’inspire évidemment de la Fête des couleurs, plus connue sous le nom de Holi. Cette fête religieuse hindoue est un moment-clé en Inde, commémorée partout du Nord au Sud. Marquant le début du printemps, elle est célébrée au cours de la pleine lune, en février-mars. Cette année, elle a eu lieu le 2 mars. Le but, comme la Happy Color, est de se jeter de la poudre colorée dessus… et de faire la fête.

OK, MAIS C’EST QUI, HOLI ?

D’après la mythologie hindoue, Holi vient de « Holika », le nom de la soeur du roi-démon Hiranyakashipu. Ce dernier, outre le fait d’avoir un prénom impossible à écrire, régnait en despote. Arrogant et indestructible, Hiranyakashipu voulait se débarrasser de son fils Prahlad. Il faut dire que fiston refusait de vénérer son père et préférait le dieu Vishnu. De quoi compliquer les repas de famille. C’est pourquoi Hiranyakashipu tenta de tuer Prahlad, mais en vain, puisqu’il survécut à tout : mordu par les serpents, attaqué par les soldats du roi, jeté d’une falaise et écrasé par des éléphants.
Costaud le Prahlad ? Bof, surtout sauvé à chaque fois par Seigneur Vishnu. Bref, pas de quoi faire le malin. Papa demanda alors l’aide de sa soeur Holika qui ne craignait pas le feu. Elle prit alors Prahlad avec elle dans les flammes. Mais le Bien triomphant toujours du Mal (vous connaissez, vous regardez des Disney), Prahlad s’en sortit indemne, contrairement à Holika qui brûla vive (fallait pas chercher les Dieux). Prahlad fut récompensé par sa loyauté à Vishnu. Autant vous dire que si vous rencontrez une Holika pendant la Happy Color, fuyez pauvres fous !

UN JOUR FÉRIÉ SANS CASTE

Pas de chance en France, les Happy Color ne permettent pas encore cela… Mais en Inde, la Holi est un jour férié. Célébrant la fécondité, le printemps et la fusion avec le divin, la Fête des couleurs est également un instant très particulier : en effet, c’est l’un des rares moments — si ce n’est le seul — où les castes se mélangent et la hiérarchie n’existe plus.
L’écrivain indianiste Alain Daniélou décrivait Holi comme « le jour où toutes les castes se mêlent, où les inférieurs ont le droit d’insulter tous ceux devant qui ils ont dû s’incliner pendant toute l’année ». Ce qui n’est pas une raison pour cracher sur votre patron lors de la Happy Color à Tours… On vous voyait venir.

TOUS LES COUPS SONT PERMISUNE

Pendant les jours qui précédent la Fête des couleurs, les Indiens s’approvisionnent comme ils peuvent en « munitions » ! Ballons remplis d’eau colorée, seringues, fusils à eau, etc., tout est possible. Il faut être prêt à dégainer et asperger son entourage, ses amis ou les inconnus. Les touristes sont d’ailleurs une cible privilégiée. À la Happy Color de Tours, on lance simplement la poudre colorée à la main sur les participants. Inutile de venir avec votre catapulte faite-main.

D’AUTRES VERTUS

Les Indiens sont persuadés que la Holi possède des vertus médicales avec l’action purifiante des couleurs répandues sur le corps qui renforcerait les défenses naturelles. Elle permet aussi de manifester son amour à ses proches et pardonner ses ennemis (N’hésitez pas à en faire de même à Tours #peaceandlove).
Enfin, la Fête des couleurs en Inde est l’occasion d’un grand nettoyage, où l’on s’occupe de sa maison de fond en comble. Allez les ados, prenez exemple : prenez un balai, c’est l’heure du ménage de printemps dans votre chambre !

COULEURS : LES SIGNIFICATIONS

La Happy Color Tours utilise des poudres de cinq couleurs différentes aux mêmes significations qu’en Inde : le rouge (la joie), le vert (l’harmonie), le jaune (amitié et partage), le bleu (vitalité), l’orange (l’optimisme). Là-bas, après avoir « poudré » sa victime, la coutume veut que l’on s’exclame « Bura Na Mano, Holi Hai ! » (« Ne soyez pas en colère, c’est la Holi ! »). L’esprit de fête fait le reste : on continue de s’amuser, chanter, danser, manger… et boire. Il est d’usage d’avaler du thandaï, breuvage mélangeant lait glacé, amandes, épices et graines de… cannabis !
À Tours, évitons la cigarette qui fait rire : contentez- vous du concert organisé après la course et du happy village. Et n’hésitez pas à nous envoyer vos selfies et vos bouilles colorées sur redac@tmvtours.fr ou via facebook.com/tmv.tours !

PRATIQUE
> Dimanche 3 juin, départs échelonnés de 14 h à 16 h, parvis de l’Heure tranquille. Tarifs : 20 € (adulte) et 18 € (-18 ans et demandeurs d’emploi). > Retrait des dossards et kits cadeaux sur le parvis de l’Heure tranquille, le 1er juin de 15 h à 20 h ; le 2 juin de 10 h à 20 h et le 3 juin de 9 h à 13 h.
> Infos : happycolortours.fr

Blouses Notes en danger

Baisse de subventions oblige, l’association Blouses Notes est en danger et tire le signal d’alarme.

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(Photo archives)

Le temps est à l’orage pour les associations tourangelles… Après la menace de suppressions d’emplois au sein de l’association Courteline, gérant des accueils de loisirs, c’est au tour des Blouses Notes de souffrir des baisses successives de subventions publiques.

Née en 1998, cette association donne de la voix et de la joie aux enfants en séjour à l’hôpital. Une mélodie réconfortante pour les familles qui pourrait s’éteindre après le mois d’août faute de moyens.
Il faut dire que Les Blouses notes ne font pas dans la demi-mesure. L’association fait appel à des musiciens professionnels, formés aux conditions particulières du monde hospitalier.

Au total, un budget de 30 000 € est nécessaire pour financer les 400 heures de prestations annuelles à raison de cinq interventions par mois, a confié le président Arnaud Téry à La Nouvelle République.
Une somme qu’ils ne sont plus en capacité de réunir à ce jour. Mais dans le Blues, il y a toujours une part d’espoir de réunir de nouveaux dons (déductibles d’impôts).

#WTF 59 : il gagne deux fois au loto en 5 jours !

Un double-chanceux au loto, un conducteur de tracteur à 3 grammes ou encore des ongles façon molaires : mais qu’elle est belle, cette actualité insolite et WTF de la semaine.

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— Jackpot le lundi et un autre… le samedi ! Un Australien a gagné deux fois au loto en cinq jours. Au total, l’homme a touché près de 2,5 millions de dollars australiens (1,5 million d’euros) en moins d’une semaine. Son identité n’a pas encore été dévoilée. La presse a simplement indiqué qu’il avait 40 ans et avait acheté ses tickets dans la même agence. Les mauvaises langues diront « chance de cocu ». Hum.

— En Suisse, un homme qui allait voir Deadpool 2 au cinéma déguisé en superhéros a été arrêté en raison de la loi antiburqa.

— Un Sarthois de 42 ans a écopé de quatre mois de prison ferme pour conduite en état d’ivresse. Il a été interpellé au volant de son tracteur avec 3 grammes dans le sang. Lieu du délit ? À… La Suze !

— 65 000. C’est le nombre de SMS envoyés par une Américaine à son rencard. Les deux (presque) tourtereaux s’étaient connus sur un site de rencontres. Mais l’homme a affirmé que, très rapidement, la trentenaire avait eu un comportement alarmant. Elle a été arrêtée et accusée de harcèlement et d’intrusion criminelle. Dans ses 500 textos par jour, elle lui disait notamment « N’essaye jamais de me quitter : je vais te tuer. »

— Chouette, une nouvelle mode découverte sur Instagram ! Ce look qui- tue consiste à avoir de fausses molaires en guise d’ongles. À l’origine de cette invention extraordinaire, le salon de beauté Nail Sunny. Mais visiblement, la manucure n’a pas vraiment plu aux internautes. Étonnant.

TOP 4 : Han Solo

C’est cette semaine que sort Solo : a Star Wars story, spin-off du personnage emblématique Han Solo avec Alden Ehrenreich. Voilà quatre anecdotes sur le « gentil vaurien », jadis incarné par Harrison Ford.

STALLONE AUDITIONNÉ

Dans les années 70, Sylvester Stallone a été auditionné pour le rôle. Mais il se rend compte qu’il « a l’air ridicule en pantalon moulant avec un pistolet laser » et lâche l’affaire. D’ailleurs, George Lucas ne l’a même pas regardé.

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FORD LE CHARPENTIER

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Photo jesss.com

Lors des auditions, Lucas fait passer un essai à Harrison Ford, un charpentier en train de réparer une porte sur un chantier pour la société de Coppola ! Le jeune Ford donne la réplique et tape dans l’oeil du producteur Roos. Gagné.

UN MONSTRE VERT

Dans la première version écrite en 1974, George Lucas avait imaginé Han Solo comme… un monstre vert sans nez avec des ouïes. Le réalisateur en a finalement fait un humain pour équilibrer ses rapports avec Luke, Leia et Chewbacca.

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« TUEZ-MOI ! »

Pas franchement enclin à signer plusieurs films, Harrison Ford s’engageait sur un film à la fois. Il espérait que l’on tue son personnage d’Han Solo dans l’épisode suivant. Au grand dam de Lucas…

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Restaurant : On a testé le 5 G

Le 5 G est installé avenue de Grammont, à deux pas de l’arrêt de tramway. Tmv y a fait un tour…

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C ’est grâce à un petit mail que la rédac est venue poser ses pieds sous la table du 5 G. Une lectrice nous parlait de ce steakhouse idéalement situé (place Jean-Jaurès et arrêt de tramway à quelques mètres) qui, d’après ses dires, était un sympathique restaurant.

L’envie de viande qui nous tenaillait ce jour-là, couplée au joli temps, nous a poussés vers sa terrasse ensoleillée…
Ce mercredi, l’accueil fut bien agréable, entre la bonhomie du patron et un service rapide, à l’écoute, attentionné sans être envahissant.

Au menu, le 5 G fait évidemment la part belle à « la barbaque » et propose notamment des pièces entre 150 g (pour le steak) et 300 g (pour l’entrecôte), voire 320 à 350 g pour la plancha 3 morceaux. La carte relativement simple permet aussi de tester des burgers au pain artisanal, des classiques aux plus originaux comme le Sud Ouest avec son canard, confiture de figue et chèvre, ou encore l’Indien avec ses fines tranches de poulet sauce curry, sans oublier le Vegge pour les végétariens.

Quant à nous, ce sera plutôt le pavé de rumsteck de 200 g ! La viande, tendre et bien cuite (on a fait les fines bouches en demandant à point…), était de qualité et suffisamment épaisse. D’après l’équipe, le 5 G se fournit à Tours-Nord « et n’est jamais déçu ». Le plat était accompagné d’une sauce au poivre plutôt relevée qui se mariait bien avec le rumsteck, ainsi que d’une part de salade et de haricots verts (le tout pour 15,80 €).

Au 5 G, on y mange donc convenablement pour pas trop cher, dans l’esprit brasserie du midi.

> Le 5 G, 5 avenue de Grammont à Tours. Ouvert du lundi au samedi. Contact : 02 47 20 58 48 ou contact@le5gtours.fr ou facebook.com/5gtours

> Tarifs : burgers de 9,60 à 13,80 € (plus cher si double steak), viandes à la carte de 10,80 € à 21 €, grandes salades à 11,90 €. Formule midi à 10 €. Possibilité de menu du jour ou menu enfant.

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Voyage au cœur de la littérature jeunesse

La bibliothèque centrale de Tours abrite depuis peu le Centre de ressources en littérature pour la jeunesse, appelé Centre Patrice Wolf. Mais qu’est-ce que c’est ? Une mine d’or ! Tout simplement le meilleur et l’incontournable de la littérature de jeunesse, du début du XXe siècle à nos jours.

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Les Trois Brigands, Le Prince de Motordu, Mathilda, Petit bleu et petit jaune… Ces célèbres titres vous rappellent quelque chose ? Alors pourquoi ne pas les relire ? Ou les découvrir si vous ne les connaissez pas.

Tous, et bien d’autres pépites de la littérature de jeunesse, sont au catalogue des bibliothèques et médiathèques de la Ville.

Certes, l’emprunt nécessite une inscription payante (11,50 €), mais la consultation sur place, elle, est totalement gratuite et sans limite de temps. Et de consultation il est question au Centre Patrice Wolf. Inauguré dans l’intimité le 18 novembre dernier, il donne accès, sur rendez-vous uniquement, à la crème de la crème de la littérature de jeunesse.
On y trouve tout d’abord ce que la section jeunesse de la centrale cache – ou plutôt conserve – depuis son ouverture en 1937. Fortes d’une politique de conservation précoce, les différentes équipes de bibliothécaires qui se sont succédé ont, au fil des années, sélectionné et protégé dans leurs « magasins » les plus belles œuvres de fiction et de documentaires de l’édition jeunesse : 20 000 ouvrages de grande valeur. Plus de 300 livres d’artistes, soigneusement rangés dans les réserves, deviennent également consultables. Toujours sur demande et non en accès libre. Car ce sont des pièces rares, souvent numérotées, d’une grande beauté et d’une grande fragilité.

Enfin, le Centre Patrice Wolf donne également à voir les 15 000 titres récemment offerts à la bibliothèque par l’ancien animateur radio éponyme (lire l’interview ci-contre). Pour consulter tout ça ? Pas le choix. Vous devez prendre rendez-vous à cette adresse centrepatricewolf@bm-tours.fr
Vous serez ensuite reçus dans une salle dédiée, sur la mezzanine. Ne soyez pas surpris. Les 36 000 bouquins n’y sont pas. Seul le millier de livres de références sur la littérature de jeunesse, ses auteurs, son édition, y est rangé. Ceux que vous aurez demandés auront été préparés par l’une des bibliothécaires. Facile et pratique.

Textes et photos : Jeanne Beutter

⇒INTERVIEW DE PATRICE WOLF

 « Un livre pour enfants est une oeuvre d’art »

Patrice Wolf ne lisait pas quand il était petit. Ça ne l’intéressait absolument pas. Et pourtant, il est devenu l’un des plus grands critiques de livres pour enfant. Après 20 ans passés au micro de l’émission « L’as-tu lu mon p’tit loup » sur France Inter, il a décidé de faire don à la bibliothèque municipale de Tours de 15 000 ouvrages de sa collection personnelle.

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Pourquoi ce don ?
Pendant 30 ans, j’ai conservé l’ensemble des documents sur lesquels j’ai travaillé pour La vie du rail tout d’abord, puis pour mon association Astéroïde et enfin pour France Inter. Et comme j’ai toujours oeuvré pour le service public, j’ai souhaité tout simplement lui rendre ce qu’il m’avait donné. Le service public de la littérature, c’est la bibliothèque. Je suis installé à Tours depuis plus de 20 ans. En plus, j’ai appris récemment que c’était l’une des premières villes françaises à avoir accueilli une bibliothèque enfantine, en 1937. C’était donc tout à fait indiqué.

Qu’y trouve-t-on de singulier ?
Ce n’est ni tout ce que j’ai accumulé au cours de ma carrière, ni tout ce que j’ai chroniqué. Il s’agit d’une sélection des livres que j’ai pu repérer depuis mes débuts en tant que critique de livre pour enfants depuis 1974. Chacun représente, selon moi, une avancée dans l’histoire du livre de jeunesse. Par leur auteur, leur histoire, leur construction, le thème abordé, la façon de le traiter, ils marquent une réelle différence avec ce qui a été fait auparavant. Voilà ce qui caractérise ce fonds. C’est un regard professionnel sur la littérature de jeunesse, sur une trentaine d’années.

Vos livres viennent s’ajouter aux différentes collections patrimoniales de la bibliothèque pour former le nouveau centre de ressources qui porte votre nom. Quel en est l’objectif ?
En France, il y a relativement peu de banques comme celle-ci, qui permette à des chercheurs, à des étudiants, à tous les professionnels de la littérature et aux amateurs de pouvoir se référer à l’histoire du livre de jeunesse, à tous ses courants, ses créateurs, etc. De ce point de vue-là, Tours devient donc une référence. Évidemment, pour faire vivre ce centre, pour le valoriser, il faut quelques subsides. Cependant, cela ne nécessite pas des sommes énormes. Il faut en avoir conscience. À l’échelle d’un budget municipal, ce n’est quasiment rien.

Un livre pour enfant, c’est avant tout une oeuvre d’art, un produit culturel. J’ai toujours essayé de bien mettre en évidence le travail des auteurs, des illustrateurs, des éditeurs et tout ce qui fait que c’est une oeuvre d’art en tant que telle.

Horoscope WTF du 23 au 29 mai 2018

Cette semaine, on a été sympa en laissant un peu plus de place à l’astrologue de tmv. Vous n’en aurez peut-être pas l’impression, mais l’horoscope de la semaine est plus long que d’habitude. Ce qui ne veut pas dire qu’il soit plus gentil pour autant. Évidemment.

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BÉLIER
Amour : Cœur & love sur vous. Vous en pétez des paillettes.
Gloire : Bisou aux Diane et aux Luc. Pourquoi eux ? Aucune idée, mais vous savez, on est payés alors bon…
Beauté : Vous avez le slip bien garni.

TAUREAU
Amour : Oups, attention, vos neurones migrent vers le bas.
Gloire : Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. Des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée…
Beauté : Vous avez une tête à vous faire surnommer Troudi ou Bistouflex.

GÉMEAUX
Amour : Bah, mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e) par un homme-tronc.
Gloire : La constellation du Calogero vous imagine face à la mer, où vous auriez dû grandir, face contre terre, vous auriez pu mourir, mais vous vous relevez et prenez votre dernière rêve.
Beauté : Votre dentition de ragondin vous inquiète. Un petit tour chez le dentiste ne serait pas de refus.

CANCER
Amour : Va falloir sérieusement songer à lui casser les genoux, à Cupidon.
Gloire : Une petite cure de Joséphine Ange gardien et tout ira beaucoup mieux, vous verrez.
Beauté : Vous avez de jolis cheveux pour quelqu’un qui va finir chauve d’ici peu.

LION
Amour : Désolé les Jean-Claude Dusse, même sur un malentendu, ça ne marchera pas.
Gloire : Comme disait Moundir : « À défaut de Victor Hugo, je dormais pas le buste debout. »
Beauté : Votre passion pour le naturisme refera surface. Assumez.

VIERGE
Amour : Les sondages vous créditent de 23 % de chances de « pécho » cette semaine, comme disent les djeunz des années 2000 si si la famille.
Gloire : Comme pour les loups, l’État va demander de réguler la population des Vierges. Vous êtes beaucoup trop nombreux, c’est fatiguant à la fin.
Beauté : Prenez du jus de pruneau. Ça pourra toujours aider.

BALANCE
Amour : Mouuuuh que c’est louche, votre situation. Y a baleineau sous gravillon.
Gloire : Vous finirez comme l’astrologue tmv : seul(e), méchant(e), mais payé(e) à raconter des conneries.
Beauté : Balance rime avec panse, chance et flatulences. Je ne pense pas que ce soit un hasard, l’astrologie est une science exacte.

SCORPION
Amour : Comme Lorie, vous avez besoin d’aaaamouuuur, des bisous des câlins, vous en voulez tous les jouuuurs.
Gloire : QUOI ? L’est pas bien notre référence ? Pff, retournez écouter Johnny bande de loutres.
Beauté : Concrètement, vous avez tendance à ressembler à un petit lamantin qui danse la tektonik.

SAGITTAIRE
Amour : Même un suppo’ vous fait plus d’effet.
Gloire : Va falloir arrêter de creuser et s’enfoncer. Y a le noyau de la Terre bientôt là.
Beauté : Comme dit le proverbe, « Chasteté des jeunes gens, santé des vieux ans ! »

CAPRICORNE
Amour : Célibataire ou en couple, votre vie ne sera que bonheur, belles rencontres et amour…
Gloire : … Ah non merde, c’était destiné aux Gémeaux. Désolé mes choupinets, oubliez ce que j’ai dit.
Beauté : Wow, quel beau sourire forcé de constipé(e) !

VERSEAU
Amour : Bon sang, réveillez-moi cette libido, vous êtes aussi expressif/ve qu’un chamois empaillé.
Gloire : Olala, ça vaaaa, désolé monsieur/ madame premier degré !
Beauté : Quoi de plus mignon et trognon qu’un(e) Verseau ? Eh bien rien du tout mes p’tits phoques annelés.

POISSON
Amour : Votre prochain rendez-vous galant sera aussi sexy qu’un poil incarné.
Gloire : Arrêtez de vous la péter. On sait que tout le monde vous aime et que vous êtes génial(e) ouais ouais…
Beauté : Hey, mais c’est qu’elle est sympa votre dégaine de troubadour.

A 19 ans, elle monte sa comédie musicale sur Peter Pan

Elle n’a même pas 20 ans mais monte déjà une comédie musicale toute seule, de A à Z. La jeune Tourangelle Florence Maury présentera son spectacle Neverland, l’opéra rock en juin. Une relecture du mythe de Peter Pan !

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Florence Maury a 19 ans. Des projets plein la tête et la musique dans la peau. Un côté rêveur, aussi. Ce n’est donc peut-être pas un hasard si la jeune Tourangelle a décidé de reprendre l’histoire de Peter Pan à sa sauce en se lançant dans un projet titanesque : monter sa propre comédie musicale intitulée Neverland, l’opéra rock.

morgane role de Wendy« J’ai écrit ma première chanson sur ce thème il y a 4 ans, retrace Florence, rencontrée autour d’un café noisette. Je n’ai pas vu le dessin-animé Disney, mais j’aimais le côté féerique du conte, son univers me fascine. Alors je me suis simplement dit : tiens, et si je faisais une comédie musicale ? »
Son large sourire barre son visage poupin. Pour raconter son projet, Florence est accompagnée d’Audrey, une des danseuses et comédiennes à l’affiche de Neverland, et de Sarah Maury, sa maman visiblement fière d’elle, qui l’épaule depuis les débuts et l’aide. « Et qui ramène les pizzas pendant les répet’ ! », s’amusent les filles.

Florence a tout fait de A à Z. C’est une autodidacte. « Je connais les codes de la comédie musicale. J’ai donc rédigé dans mon coin les dialogues, les chansons, imaginé les décors et les costumes, etc. », raconte-t-elle. « Et elle était si jeune quand tout a commencé », souligne sa mère. Il faut dire que Florence est tombée dans la marmite toute petite : une famille de musiciens – « on baigne dans le son et lumières depuis 25 ans », dit sa maman – , fille d’une costumière et d’un compositeur, elle a fait ses premières auditions pour la Tosca à l’Opéra de Tours à l’âge de 8 ans. Sélectionnée parmi 180 personnes, elle avait alors effectué « cinq représentations et joué avec des pros ».
Celle qui a multiplié les figurations dans La Scénoféerie de Semblançay depuis son enfance est désormais en fac de musicologie à Tours, après avoir fait un tour au lycée avec option théâtre. De quoi avoir quelques cordes à son arc pour sa comédie musicale…

PROUVER QUE LES JEUNES BOUGENT

Il en a fallu, des heures de travail, pour y parvenir. Accompagnée par Nicolas Bouleux, chorégraphe, et Sophie Bercier à la mise en scène, Florence a vraiment tenu à modifier l’esprit de l’histoire de Peter Pan. Changer le point de vue, comme elle aime à dire. Ici, ce sont les pirates qui sauveront les enfants.
Les gentils deviennent les méchants ; les méchants deviennent les gentils… Florence exhibe alors un épais classeur : elle nous montre le script, les paroles des chansons, les déplacements à penser sur scène. Minutie et ordre. « Même si tout le monde est bénévole dans la troupe, on veut vraiment être pros le 30 juin, lors de notre représentation à La Pléiade. » Surtout que la fine équipe a récolté de très bons retours, le 29 mars, lors d’une session de rodage salle Thélème. Le show n’était pas encore fignolé, mais c’était une première devant un public. Bien différent des répétitions trois fois par semaine dans leur local à Grandmont depuis septembre.
« La salle était vraiment surprise. Ça nous a motivés et ça aide évidemment à avancer », assure Audrey.affiche réseaux

Une stimulation bienvenue pour la jeune troupe de 20 personnes. Parce que leur âge (de 18 à 25 ans), sans être un frein, est parfois source de doutes : « C’est aussi l’objectif de cette comédie musicale : on aimerait montrer que les jeunes peuvent faire des choses très belles quand on leur fait confiance. Ils peuvent se bouger pour réussir ! », s’enthousiasme Florence.
Visiblement, elle n’est pas la seule à le penser. Le projet, porté par la jeune femme avec la bénédiction de sa famille, a été présenté à l’association Au Suivant de La Riche qui a été « scotché ». Résultat ? Au Suivant a accepté de le produire.

Florence met également toutes les chances de son côté. Un album de la comédie musicale devrait sortir dans la foulée. Et pour la représentation physique de Neverland fin juin, elle a envoyé des invitations à foison, même du côté de la capitale et d’émissions comme The Voice. Du culot, comme elle dit, mais qu’elle assume, car « ça ne coûte rien d’essayer. Et puis, pour une fois, pourquoi ce ne serait pas une comédie musicale qui part de province vers Paris ? », s’interroge Florence. C’est donc la dernière ligne droite pour Neverland, l’opéra rock.

La pression monte. Le 30 juin, jour-J, approche à grands pas. Florence, Audrey, Clémence, Adrien, Théo et les autres fouleront les planches et présenteront leur comédie musicale, leur « gros challenge ». Un show de deux heures avec entracte qu’ils espèrent bien présenter à d’autres reprises. « Ce serait vraiment dommage d’avoir autant travaillé pour ne faire qu’une représentation. Le but est de faire plusieurs dates ! ». Les places partent d’ailleurs rapidement (pensez donc à réserver…).
De quoi ravir Florence… qui n’est toutefois pas prête de se reposer sur ses lauriers. L’histoire de l’Étoile bleue, cette ancienne maison close tourangelle abritant maintenant la Jeune chambre économique, lui a donné des idées. La preuve : elle est déjà en train de plancher sur un nouveau scénario autour du sujet.

> Neverland l’opéra rock : samedi 30 juin à 20 h 30, à La Pléiade de La Riche. Tarifs : 6 € (réduit) ou 8 € (plein). Résas sur helloasso.com/associations/au-suivant/evenements/neverland-l-opera-rock
> facebook.com/CieNeverland

→ALLER PLUS LOIN :
PETER PAN AU FÉMININ

Florence Maury, qui prendra le rôle de Clochette, raconte : « Il nous fallait un Peter Pan évidemment. Mais peu de garçons ont postulé. Lors d’une audition, une comédienne, Clémence Mauve, avait vraiment un physique, un bagout, une façon de parler. Ça nous a interpellés. Clémence a donc pris quelques cours de chant supplémentaires pour prendre le rôle. Eh oui, Peter Pan est une fille ! (rires) »

Association Courteline : des emplois menacés

Le retour à la semaine de 4 jours entraînera une perte d’activités pour l’association Courteline. Elle est contrainte à un plan de sauvegarde de l’emploi.

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C’est un coup dur pour Courteline, l’association socioculturelle gérant les accueils de loisir dans plusieurs secteurs de la Ville de Tours…

En raison du retour à la semaine de quatre jours (le changement aura lieu dès septembre), Courteline doit envisager un plan de sauvegarde de l’emploi et serait contrainte à « lancer une procédure de licenciements collectifs », comme l’a annoncé son directeur Jean Chausson.
Lui et son adjoint, Romain Ménage, ont réuni les salariés vendredi dernier. « Nous souhaitons limiter au maximum les licenciements et organiser du mieux possible les reclassements. »

Entre 27 et 122 licenciements sont prévus par le plan de sauvegarde, a rappelé l’équipe, précisant toutefois qu’il était impossible d’être plus précis « à ce jour ». Concrètement, si tout le monde accepte de réduire son volume horaire, il y en aura 27. Si personne n’accepte, 122 postes seront supprimés.

#WTF 58 : il mange son 30 000e Big Mac, un record du monde

Vous avez manqué l’actualité insolite et #WTF de la semaine ? Petite piqûre de rappel grâce à tmv…

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> Sacré Don Gorske ! Cet Américain de 64 ans vient d’entrer dans le Guinness Book des records en devenant le plus grand consommateur de Big Mac au monde (bah oui, chacun ses records, nom d’une pipe). L’homme a mangé son 30 000e burger, plus de quarante ans après avoir commencé cette longue et passionnante quête culinaire. Depuis 1972, Don avait gardé tous les tickets de caisse pour valider son exploit. Durant tout ce temps, ce fanatique du McDo aura réussi à ne s’en passer que pendant deux semaines… la première en 1982, parce qu’une tempête de neige avait empêché l’ouverture du fast-food. La seconde en 1988, lors de la mort de sa mère.

> Amis des araignées, réjouissez-vous ! Pour la première fois, des scientifiques ont entraîné une araignée – Kim de son petit nom tout mignon – à sauter des distances et des hauteurs différentes. L’objectif était de mieux comprendre comment les araignées sauteuses capturent leurs proies, elles qui peuvent bondir jusqu’à six fois la longueur de leur corps.

> En Belgique, sur une route limitée à 50 km/h, un automobiliste au volant d’une Opel Astra a été flashé à 696 km/h pour une « vitesse retenue de 654,24 km/h ». Il a dû aller à la gendarmerie pour faire constater le bug technique du radar. Le conducteur est tout de même reparti avec une amende, puisqu’il roulait à 60 km/h.

> Fin juin, l’association Festivil’ organisera sa première édition de Rétro Nationale 138. Il s’agit d’une reconstitution d’embouteillages à l’ancienne, lorsque la route d’or traversait le bourg de La Bazoge.

Shunfa raviolis : artisanal et fait-maison

On y passe devant régulièrement sans forcément s’en apercevoir… Tmv a passé la porte de Shunfa Raviolis pour se remplir l’estomac.

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Fort discret, très tranquille, situé à quelques mètres du tumulte de la place Plumereau, coincé entre deux boutiques de la rue du Commerce…

Et pourtant, il serait bien dommage de manquer ce tout petit établissement qu’est Shunfa raviolis. Pas besoin d’avoir un Bac + 12 pour comprendre que la spécialité, ici, c’est le ravioli. Mais de l’artisanal, du fait-maison, s’il vous plaît !

Pour en avoir la preuve, il suffit d’ailleurs de passer devant la vitrine, où l’on peut apercevoir le chef travailler sa pâte et ses ingrédients. La viande fraîche est hachée par l’équipe et les légumes, frais bien sûr, sont préparés sur place.

Et dans l’assiette ? Eh bien, force est de constater que Shunfa connaît son affaire ! Si tout ou presque nous tentait à la carte, notre choix s’est orienté vers les raviolis grillés au porc et au céleri (vous pouvez aussi choisir l’option « bouillis ») : charnus, sains, parfaitement préparés avec ce qu’il faut de jus et de fraîcheur. Une très belle surprise en bouche !
Si les préparations à base de viande (porc, poulet, agneau…) ou de crevette ne vous disent rien, des options végétariennes sont possibles avec les raviolis au chou blanc et champignon ou encore au tofu sec. Dans tous les cas, les portions sont de dix pièces avec ajout possible.

À l’intérieur, c’est un restaurant intime à la décoration sobre et claire, au petit nombre de tables. Mais Shunfa propose aussi à emporter ou à livrer via Uber Eats. Aucune excuse pour ne pas découvrir les raviolis-maison…

> Shunfa Raviolis, 88 rue du Commerce à Tours. Ouvert du mardi au dimanche, midi et soir. Sur place ou à emporter ou livraison avec Uber Eats. Contact : 09 73 59 66 80 ou facebook.com/shunfatours
> Tarifs : raviolis à 7,90 € les 10 (bouillis) ou 8,90 € (grillés). Salades chinoises à 3,50 €, soupes à 9,90 €.

Horoscope WTF du 16 au 22 mai 2018

Fini, les vacances ! L’astrologue vous avait manqué ? Tant mieux, le revoilà. Mais pourquoi est-il si méchant ?!

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BÉLIER
Amour : Comme d’hab, avec vous c’est court mais intense.
Gloire : Votre carrière vient de faire un formidable bond. Dans le vide.
Beauté : Avec vous, tous les chemins mènent au rhum.

TAUREAU
Amour : Pluton prévoit une petite rencontre mignonnette qui va partir en sucette. Désolé.
Gloire : En mai, fais ce qu’il te plaît. (Comme filer 100 balles à l’astrologue tmv ou lui envoyer des Kinder par exemple)
Beauté : Quel dynamisme ! Vous avez la forme. (Ça, on l’a piqué dans l’horoscope d’un de nos concurrents. Vous aimez ?)

GÉMEAUX
Amour : Répétez 10 fois d’affilée « La mouche se touche la bouche ».
Gloire : Sérieusement ? Vous l’avez vraiment fait ? Haha, on vous fait gober n’importe quoi.
Beauté : Hé dites, vous ne seriez pas Prosper le roi du pain d’épice ?

CANCER
Amour : Roh, vous êtes trop vieux/vieille pour ces conneries…
Gloire : Les jupes de votre mère en ont assez que vous y soyez fourré(e).
Beauté : Humpf, ouais ouais, la beauté intérieure, tout ça tout ça…

LION
Amour : Tel le trou noir dans l’espace, vous aspirez tout ce qui se trouve à votre portée.
Gloire : Même chose que les Bélier. Débrouillez-vous !
Beauté : Enlevez votre perruque, Kojak : on vous a reconnu(e) !

VIERGE
Amour : Le préservatif fluorescent est votre ami. #starwars
Gloire : Dire que vous serez bientôt le/la Maître du monde… Eh bé, on n’est pas dans l’caca !
Beauté : Période harmonieuse pour tous les velu(e)s.

BALANCE
Amour : Faites l’amour, pas la guerre. Ça fait moins de dégâts. Quoique avec vous…
Gloire : Vous seriez tout de même mieux réincarné(e) en saucisson.
Beauté : Un régime s’impose (balance / régime, c’est drôle hein hein hein hein hein).

SCORPION
Amour : Sous la couette, vous poussez de petits hennissements. Ce qui est plutôt choupinet.
Gloire : D’ailleurs, secouez votre crinière. Y a des miettes dedans, c’est dégueulasse.
Beauté : Vous avez la carrure d’un hot dog.

SAGITTAIRE
Amour : Coucou le Kinder Surprise dans 9 mois !
Gloire : Lors de la prochaine pleine lune, vous serez sacrifié(e) sur le bûcher par un Illuminati reptilien roux…
Beauté : … Ou bien vous terminerez devant un film de Kev Adams. Ce qui revient quasiment au même.

CAPRICORNE
Amour : Youpiiii, voilà le retour de la baraque à frites ! Vous avez toujours aussi chaud.
Gloire : Ego sans trique…
Beauté : … Et beauté plastique. (vous êtes doux comme du caoutchouc)

VERSEAU
Amour : Votre vie est tellement répétitive.
Gloire : Votre vie est tellement répétitive.
Beauté : Votre vie est tellement répétitive.

POISSON
Amour : Un proverbe chinois dit que quand on n’a rien à dire, on cite un proverbe chinois.
Gloire : Tel Romus et Romulus, vous finirez abandonné( e) et recueilli(e) par une louve qui vous allaitera.
Beauté : Les murs ont des oreilles. Mais avec moins de cérumen que les vôtres.

La DreamHack revient à Tours ce week-end

La DreamHack revient à Tours, mais cette fois au Parc Expo, du 19 au 21 mai. Retrouvez notre dossier spécial 4 pages dans tmv avec, en prime, le programme officiel !

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La DreamHack est un immense festival numérique, le paradis du eSport : et elle revient à Tours du 19 au 21 mai, cette fois au Parc expo pour accueillir des milliers de joueurs et de visiteurs.

Dans son nouveau numéro, tmv vous propose exceptionnellement un dossier de 4 pages sur la DreamHack avec les invités et influenceurs présents, un mot du président, ainsi que les jeux en compétition, des chiffres, le campus et surtout, le programme officiel jour par jour.

Le numéro est distribué partout en ville, ainsi que le week-end de la DreamHack, mais aussi disponible en version PDF à télécharger gratuitement ICI ! 

Bon jeu et bonne DreamHack à toutes et à tous !

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Manhattan Stories : tranches de vies à New York

Après avoir écumé les festivals de cinéma indépendant, Manhattan Stories arrive sur les écrans français. Un film choral prenant place dans les quartiers de Big Apple.

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Une journée à New York. Cinq histoires distinctes mais qui se chevauchent plus ou moins. Un film choral à la photographie automnale… Le second long-métrage de Dustin Guy Defa a tout pour plaire en festival. Archétype du ciné US indépendant, Manhattan Stories (Person to person, en VO) a effectivement écumé les Sundance et autres South by Southwest l’an dernier.
Débarquant seulement maintenant sur les écrans français, laissera-t-il chez nous un souvenir impérissable alors qu’il n’a pas franchement marqué les esprits outre-Atlantique ?

Sur le papier, Manhattan Stories organise donc sa narration autour de différentes histoires. Il y a par exemple ce fan de vinyles collectors, obsédé par un disque rare. Mais aussi Wendy, étudiante un peu paumée à la recherche de sa sexualité ou encore Claire, apprentie-journaliste accompagnant Phil, fait-diversier fana de metal…
Centré sur l’humain, les relations et la notion de recherche, Manhattan Stories déroule son récit (trop) doucement, avec un côté authentique rappelant le cinéma new yorkais de Woody Allen. Le film de Defa a cet aspect anodin et ordinaire, attachant mais interchangeable.

Magnifiée par sa photographie (tourné en 16 mm, le rendu est chaud et délicieusement vintage), cette chronique « urbaine » empile les histoires courtes comme un recueil de nouvelles, une mosaïque sympathique mais peu marquante. S’il a le mérite d’avoir réduit son oeuvre au minimum (à peine 1 h 30 au compteur), Manhattan Stories, bien trop anodin, a tout de même du mal à accrocher le spectateur.
L’expérience cinématographique est limitée, l’écriture est trop impersonnelle.

Loin d’être désagréable, mais pas assez enthousiasmant et mémorable pour marquer les esprits : vite vu, vite oublié.

> Comédie dramatique, de Dustin Guy Defa (USA). Durée : 1 h 25. Avec Michael Cera, Abbi Jacobson, Tavi Gevinson…
> NOTE : 2,5/5 

Rêves de gosse : accepter la différence

Plus de cent-cinquante enfants ordinaires et « extraordinaires » partageront ce mercredi 16 mai un moment magique dans les airs, là où les différences disparaissent, notamment celle des handicaps

Les 167 enfants « ordinaires » et « extraordinaires » ont pu découvrir le CCC OD lors d’une visite organisée pour eux.
Les 167 enfants « ordinaires » et « extraordinaires » ont pu découvrir le CCC OD lors d’une visite organisée pour eux.

Tout a commencé grâce aux Chevaliers du ciel. Rien à voir (ou presque) avec le film de Gérard Pirès avec Clovis Cornillac et Benoît Magimel, ni avec la série télé de Tanguy et Laverdure qu’ont connu les plus de 50 ans. Les Chevaliers dont on parle sont des pilotes d’avion qui oeuvrent depuis vingt-deux ans pour faire découvrir leur passion à des enfants « ordinaires » et « extraordinaires ».

Pour cela, ils font appel à des associations partout en France et historiquement, aux Jeunes chambres économiques. L’objectif ? Faire se côtoyer des enfants malades, handicapés ou défavorisés socialement, « extraordinaires » aux yeux de la société, et des jeunes scolarisés dans le milieu ordinaire. Et avant de les faire embarquer dans leur bimoteur et leur permettre de faire s’envoler complètement leurs différences, l’association Chevalier du ciel délègue à des associations locales la réalisation d’un projet pédagogique de plusieurs mois.

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Dans le jardin botanique, les différences disparaissent et les rires fusent lors de la plantation des rosiers Rêves de gosse

Pour la première fois, la Jeune chambre économique (JCE) de Tours a tenté sa chance pour ce Tour de France en proposant le thème « La Loire vue du Ciel ». C’est notamment Pierre-Alain Marsande qui a tenu à embarquer la JCE dans cette aventure. « L’idée, c’est que si ces enfants arrivent à dépasser les différences, notamment celle du handicap, à travers leur travail commun et des jeux, plus tard, on pourrait espérer qu’ils gardent ce regard différent », décrit le porteur de projet de l’association tourangelle qui fait partie des neuf villes-étapes du tour de France des Chevaliers du Ciel. Au total, 167 enfants de 8 à 16 ans, répartis dans quatre établissements scolaires de Touraine, travaillent ensemble depuis décembre.
Les responsables et enseignants du collège Pierre-Corneille, de l’Institution Saint-Martin, de l’école Sainte-Marguerite à Tours et de l’IEM (Institut d’éducation motrice) Charlemagne à Ballan-Miré ont aussi accepté de partager leurs différences de statut et de niveaux pour mettre au point ce projet. « Les deux tiers des élèves sont “ extraordinaires ”, ayant un handicap physique ou étant scolarisé en classe Segpa (1) ou Ulis (2) », précise Pierre-Alain Marsande qui a coordonné ce projet au budget total de 20 000 € (sans le baptême de l’air).

Depuis décembre, les enfants et leurs encadrants ont ainsi participé à trois rencontres ludiques. Une visite guidée du Centre de création contemporaine Olivier Debré (CCC OD), un jeu de piste au jardin botanique et la plantation de rosiers Rêves de Gosse et une sortie à la patinoire avec une démonstration de l’équipe de hockey les Remparts. Parallèlement, les enfants ont intégré des groupes de travail mixtes, pour réaliser plusieurs oeuvres exposées ce mercredi à la base aérienne de Tours. Certains ont participé à la création de totems d’1,80 m en bois sous la forme d’avions et de points cardinaux.
D’autres ont peint avec l’artiste Catherine Dufresne un « chemin de Loire » visible du ciel, sur une bâche de 20 m de long. Et les derniers ont préparé une exposition de photos prises au bord de l’eau avec un photographe professionnel, Alexandre Yagoubi.

ENCOURAGER L’OUVERTURE D’ESPRIT

« C’était vraiment un projet riche de sens. Cela a permis des échanges entre les enseignants du public et du privé, des enfants qui n’avaient jamais vu la glace ont pu en profiter, et c’était d’autant plus formidable pour les enfants en fauteuil pour qui c’était inimaginable de patiner », se remémorent les membres de la JCE. « Sortir de l’établissement à la rencontre d’autres jeunes est très précieux et pourtant difficile, explique Yann Cariou, coordinateur pédagogique de l’IME de Charlemagne. Nous organisons déjà des sorties, mais Rêves de Gosse leur permet de rencontrer des jeunes de leur âge aux profils différents, du milieu ordinaire. »

À la patinoire, des élèves en fauteuil roulant ont découvert le hockey-luge avec l’équipe des Remparts.
À la patinoire, des élèves en fauteuil roulant ont découvert le
hockey-luge avec l’équipe des Remparts.

Pour Naoele Hoceine, directrice de la Segpa du collège Corneille à Tours, Rêves de Gosse s’est intégré dans le parcours citoyen des élèves en classe de Segpa (6e, 5e et 3e) et en 6e « ordinaire » : « Ce parcours citoyen encourage l’ouverture d’esprit et l’ouverture à la différence, au sein et à l’extérieur de l’établissement. Je tenais d’ailleurs à remercier les enseignants, très volontaires et investis. » Et les enfants ont d’ailleurs l’air d’avoir pris beaucoup de plaisir à se rencontrer. « Au début, c’était bizarre, je restais avec mes amis, avoue Ulysse, 9 ans et demi, en CM1 à l’Institution Saint-Martin, et finalement on s’est habitués. Je ne pensais pas que les personnes handicapées ne pouvaient pas facilement prendre des photos, faire du patin ou prendre l’avion. Je trouve ça bien qu’elles aient pu le faire avec nous », décrit-il avec l’impression de mieux les comprendre.
Avec son camarade Hector, il conclut : « même si ce sont des personnes handicapées ce sont des personnes quand même. Ce serait bien de faire d’autres activités comme ça, du sport par exemple. »

Le jour-J, ce 16 mai, ils l’attendent avec impatience. Une trentaine d’avions sont attendus à la base aérienne 705 de Tours pour une kermesse « extraordinaire ». Les clowns, les magiciens, les maquilleurs, les militaires et les pompiers amuseront les enfants au sol, pendant que d’autres effectueront leur baptême de l’air d’une vingtaine de minutes, jusqu’à Amboise.
« Dans le ciel, les différentes entraves que peuvent avoir certains enfants disparaissent », explique Pierre-Alain Marsande. Le parrain de l’étape tourangelle, Stéphane Houdet, joueur de tennis en fauteuil roulant médaillé aux jeux paralympiques sera également de la partie. Pour cet événement, fermé au public pour des raisons de sécurité, déjà 800 personnes (enfants, familles, organisations…) sont inscrites. La fin d’une belle aventure et un tremplin pour tous ces enfants.

(1) Segpa : Section d’enseignement général et professionnel adapté. Ces jeunes sont au collège et souffrent de grosses difficultés scolaires.
(2)Ulis : Unités localisées pour l’inclusion scolaire, il existe différents types selon le handicap de l’élève.

La Loire vue du ciel, fil rouge du projet tourangeau Rêves de gosse. Ici, des élèves au travail sur un chemin de Loire.
La Loire vue du ciel, fil rouge du projet tourangeau Rêves de
gosse. Ici, des élèves au travail sur un chemin de Loire.

Photos : Jeune chambre économique de Touraine

Haut de la rue Nationale : un nouvel appel d’offres !

Le maire avait annoncé une remise à plat du projet. En fait, un nouvel appel d’offres a été lancé. L’étude d’un hôtel 5 étoiles est jugée « prioritaire ».

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Dessin de Giovanni déjà paru dans tmv en… novembre 2017 !

Le feuilleton du haut de la rue Nationale continue ! Le mois dernier, la municipalité avait annoncé la remise à plat du projet Porte de Loire. Mais le maire de Tours, Christophe Bouchet, a en fait lancé un nouvel appel d’offres pour redessiner le périmètre.

Publiée discrètement fin avril, la procédure d’appel public fait état d’un réaménagement paysager pour l’entrée de la ville.
Il s’agirait donc de faire construire un hôtel de luxe 5 étoiles près de la faculté des Tanneurs, symétriquement à la bibliothèque municipale.

De quoi faire monter au créneau Tours A’venir, groupe de réflexion municipale, dénonçant « un manque de transparence » et une procédure d’appel d’offres menée « sans concertation avec les Tourangeaux ».

Les postulants à l’appel d’offres ont jusqu’au 4 juin pour y répondre. Date à laquelle se tiendra le conseil municipal exceptionnel consacré… au haut de la rue Nationale.

Pour aller plus loin :

A tmv, on a aussi des idées. Retrouvez ICI nos 4 projets pour le haut de la rue Nationale !

La Wild Code School s’installe à Tours

À la rentrée prochaine, une quinzaine d’élèves apprendront à Mame les bases du langage web.
Une formation pour adulte, la Wild Code School, les initie en cinq mois.

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DÉVELOPPEUR WEB, KÉSAKO ?
Coder, c’est créer un site internet et/ou une application et les faire fonctionner. Il s’agit de gérer les liens entre les bases de données et l’interface de l’utilisateur. Ce n’est pas inventer l’habillage d’un site (webdesigner), ni réparer un ordinateur (technicien de maintenance), ou encore animer un site et un réseau social (community manager).
À la Wild Code School, on apprend ainsi les bases de ce métier en cinq mois, à travers l’apprentissage d’un premier langage de programmation. Mais il ne suffit pas de savoir aligner des lignes de code pour être un bon développeur web, il faut aussi savoir travailler en équipe, communiquer avec le client et être capable de restituer son projet à l’oral. Ce métier permet aussi de travailler chez soi ou à l’étranger et comprendre un monde qui nous entoure au quotidien.

LES MAINS DANS LE CAMBOUIS
Devenir développeur web, c’est accepter de mettre les mains dans le cambouis. C’est un vrai métier de passion avec une carrière possible. Un métier pour lequel il faut sans cesse se mettre à la page et, pour cela, « apprendre à apprendre », comme le décrit Lucie Coulon, responsable du développement de l’école Wild Code School.

APPRENDRE À PARLER LA LANGUE DE LA VILLE
Impossible d’apprendre tous les langages de programmation existants en cinq mois. Il y en a plus d’une dizaine. Alors, pour mieux coller aux attentes du marché local sur le web, l’école réalise une enquête auprès des entreprises numériques tourangelles. Par exemple, à Orléans, le langage enseigné est le PHP Symfony, « plus utilisé par les PME, explique Lucie Coulon. À Tours, l’écosystème est différent. Le besoin des entreprises se situerait entre le Java J2EE, plus prisé par les Entreprises de services du numérique (ESN) ou le JavaScript plutôt utilisé par les startups. »

DES EMPLOIS À LA CLÉ
Selon les chiffres de Pôle emploi, entre 8 000 et 9 000 développeurs web sont recherchés par an en France. Mais beaucoup d’offres ne sont pas référencées par le site public et ce chiffre atteindrait, en réalité, entre 10 000 et 40 000 emplois par an. La région Centre souhaite développer les compétences dans le numérique de ses habitants et serait prête à financer des formations en ce sens : 2 000 places au total et 541 en Indre-et-Loire, département le plus soutenu.

UNE DEMANDE À TOURS
À Tours, des entreprises sont déjà intéressées par les élèves qui réaliseraient la formation de développeur web. Parmi elles on peut citer : Umanis (Data, business solutions et digital), C2S (ESN), Citya Immobilier, Group Open (ESN) et des discussions sont en cours avec les jeunes pousses de Mame. Ces dernières ont plus la cote auprès des étudiants sortants que les ESN.

« UNE ÉCOLE QUI SE VEUT DIFFÉRENTE »

INTERVIEW DE LUCIE COULON, RESPONSABLE DU DÉVELOPPEMENT À LA WILD CODE SCHOOL

Qui peut intégrer la formation ?
Aucun diplôme n’est demandé. Il faut juste avoir 18 ans et réussir les tests en ligne. À la Wild Code School, on apprend en faisant et on apprend à être autonome. Il y a des gens en reconversion professionnelle et des jeunes qui sortent du lycée.

Que signifie le « Wild » dans Wild Code School ? UNE_SCHOOL
C’est notre côté décalé. On se veut être une école alternative, un juste milieu entre une formation autodidacte et une école d’ingénieur, où, après cinq ans d’études, on ne veut pas forcément rester développeur web mais chef de projet. « Wild » signifie sauvage, c’est aussi notre rapport à la campagne, où nous avons créé notre première école (La Loupe, en Eure-et-Loir) il y a quatre ans et un clin d’oeil au logo qui est un cerf.

Pourquoi avoir choisi la ville de Tours pour ouvrir cette 14e école ?
La Wild Code School est originaire de la région Centre qui nous a beaucoup soutenus et il y a un écosystème numérique développé à Tours. La présence de Mame a aussi été décisive dans notre intention. C’est le lieu « Totem » de la French Tech Loire Valley. Nous avons ouvert une école à Orléans au Lab’O et nous avons un beau retour d’expérience : 50 % de nos étudiants vont travailler avec les startups de ce lieu. Nous espérons la même chose à Mame et au-delà, il y a à Tours le HQ, l’association Palo Altours… On voit un dynamisme qui s’accélère et on souhaite en faire partie.

Combien d’étudiants y aura-t-il dans la première promotion tourangelle en septembre ?
Ils seront entre quinze et vingt dans les locaux de Mame. Les étudiants suivront cinq mois de cours suivis de quatre mois de stages. Ils pourront à passer à l’issue de leur formation un titre professionnel du ministère du Travail (équivalent bac+2), une épreuve orale.

Combien coûte la formation ?
Elle coûte 6 000 € et est éligible aux aides dédiées aux formations professionnelles telles que le CPF, le CIF pour les salariés ou les aides de Pôle emploi. Nous accompagnons les personnes qui le souhaitent à monter leur dossier de financement.

À Paris, l’école fondée par Xavier Niel, L’école 42, est basée sur l’apprentissage par soi-même et à son rythme dans les locaux de l’établissement. Est-ce le même principe à la Wild Code School ?
On est proche de 42 par certains points. Nous proposons du « peer to peer learning » nous aussi. C’est-à-dire que les étudiants peuvent échanger sur un site et se donner des conseils pour avancer. Il y a aussi des exercices d’e-learning à réaliser en classe, sur notre plateforme « Odyssey » qui ressemble à un jeu vidéo avec des quêtes et des badges à décrocher. En revanche, nous nous distinguons de L’école 42 car nous avons un formateur dans chaque groupe qui a un rôle de coach et d’encadrement des projets. Les étudiants sont également priés de venir la journée, du lundi au vendredi. Ce n’est pas non plus une « école de la survie », dans laquelle on garde seulement les meilleurs, mais plutôt une école de la bienveillance où l’on cherche à emmener tout le monde vers la réussite.

Combien va pouvoir gagner un développeur web ?
Au début de sa carrière, un développeur web « Junior » va gagner entre 28 000 et 32 000 € brut annuel. Après deux ans, entre 32 000 et 41 000 € et après sept ans, entre 41 000 et 64 000 €.

El Paso Kitchen : Joué-lès-Tours à la sauce mexicaine

Cette semaine, on part de Tours pour s’installer, le temps du midi, à Joué-lès-Tours. C’est ici que se trouve El Paso Kitchen qu’on a forcément testé…

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Derrière son comptoir, Jonathan se tient prêt à accueillir les clients. Ce midi-là, l’endroit est très calme. Sur les murs de l’ancienne auto-école transformée en restaurant, des cactus et des sombreros multicolores égayent les lieux.

Des tables hautes et des banquettes, séparées par de grands rideaux, offrent un espace confortable pour manger rapidement. « On travaille beaucoup avec les livraisons », explique le patron d’El Paso Kitchen, ouvert depuis janvier dernier à Joué-lès-Tours.  Ce jeune cuistot a déjà tenté l’expérience El Paso il y a trois ans à Saint-Pierre-des-Corps.
« C’était uniquement en livraison et j’ai été contraint d’arrêter », raconte celui qui raffole de cuisine Thaï mais reste conscient de la forte concurrence à Tours.

Il propose ainsi des plats simples d’inspiration mexicaine,  « parce que c’est coloré et bon. »  On peut ainsi tenter l’incontournable burrito, « avec de la viande fraîche » : du bœuf et de la sauce salsa ou du poulet et du guacamole, avec des légumes (maïs, haricot rouges, oignons), du riz, de la mozzarella et de la sauce cheezy. « Il n’y a pas de friture qui coule du burrito », rassure le chef.

Pour les moins tentés par l’exotisme, le simple Crok’ (pour croque-monsieur) ou le burger noir Billy The Kid suffiront.  Entre amis ou en famille la formule Tacos Duo, uniquement sur place, permet de composer soi-même ses tacos (4 pour 2) avec une base de poulet cuisiné, des légumes et des sauces. En dessert, tentez les Chimichangas banane ou ananas. Une gourmandise réconfortante !

> El Paso Kitchen, 29 bis, av. de la République, Joué-lès-Tours. Sur place, à emporter, en livraison. Réservations au 06 99 75 33 66. Ouvert du mardi au dimanche, de 11 h 45 à 14 h 15 et de 19 h à 22 h 30. Fermé les vendredis et dimanche midis. 
> Menu burrito 10 €, menu burger 9 €, Menu Crok 7,50 €. Menu Duo 19,90 €. 

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#WTF 57 : A 12 ans, il part à Bali avec la carte bleue de maman

Un Australien qui s’envole pour Bali avec la carte de papa-maman, une fourmi kamikaze ou encore la série « Nos amis les Bretons… » : voilà l’actu insolite et #WTF de la semaine.

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> Tout est parti d’une dispute. Un jeune Australien de 12 ans, qui venait de s’écharper avec sa mère, s’est enfui du domicile en prenant soin de prendre la carte bancaire de ses parents pour se payer… un vol pour Bali ! L’ado s’est donc envolé en Indonésie, après avoir traversé l’Australie via une compagnie low cost (celle-ci a d’ailleurs annoncé vouloir modifier ses procédures après cet incident).
Une fois sur place, le garçon a loué un scooter, bu de la bière, car il
« rêvait d’aventure ». Après 4 jours passés à Bali, la police l’a retrouvé et ses parents sont venus le récupérer. Une escapade qui aura coûté 8 000 dollars australiens, soit 5 000 € à papa-maman. On imagine le retour à la maison…

> Des entomologistes ont présenté une nouvelle espèce de fourmi, la Colobopsis explodens : elle est capable de se sacrifier pour protéger la colonie, en explosant. Ces fourmis kamikazes libèrent ainsi un liquide toxique et collant pour tuer ses ennemis.

> Dans le Finistère, un jeune homme de 20 ans a été contrôlé à 161 km/h au lieu de 70. Il a refusé d’obtempérer et de s’arrêter. « J’avais peur de faire caler ma voiture », s’est-il justifié un peu plus tard, interpellé à son domicile.

> Amateurs d’art et de jolies choses, filez sur le compte Instagram toiletpapersmagazine. On y découvre des photos de… rouleaux de papier WC déjantés et originaux. Une passion ma foi fort intéressante (du moins pour ses plus de 6 000 abonnés) avec du PQ Donald Trump, arc-en-ciel à vermicelles ou encore des rouleaux pailletés et colorés.

Horoscope WTF du 2 au 8 mai 2018

Les vacances, c’est bien joli : il n’empêche, l’astrologue tmv est toujours là et vous offre la petite dose d’horoscope de la semaine. Retour le 16 mai !

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BÉLIER (spécial insultes old school)

Amour : Votre ex n’est qu’un greluchon famélique, oubliez-le/la.

Gloire : Bah alors, les Jean-Foutre, on s’enjaille avec les petits foutriquets ?

Beauté : Ressaisissez-vous, vous allez finir par n’être qu’un vieillard cacochyme !

TAUREAU

Amour : J’en sais rien.

Gloire : L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Genre les stagiaires, comme ça ils nous font le café youpi !

Beauté : Telle la taupe, vous êtes un mammifère insectivore fouisseur, sans oreilles apparentes et plus ou moins aveugle, comme dirait Wikipédia.

GÉMEAUX

Amour : C’est moche de s’être arrêté(e) à la page 2 du Kamasutra.

Gloire : Vous êtes un papillon de lumière, sous les projecteurs, comme disait Cindy Sander.

Beauté : D’ailleurs, vous finirez écrasé(e) contre une vitre ou grillé(e) sur une ampoule.

CANCER

Amour : L’amour est à portée de main. Pas d’pot, pour vous il s’agit du frigo.

Gloire : « Wer zuletzt lacht, lacht am besten ! » hahaha

Beauté : Tel le pissenlit, vous perdez vos poils quand on vous souffle dessus.

LION

Amour : Bah alors, ça glousse comme un dindon. On est amoureux/se ??

Gloire : Heureux qui comme Ulysse, a fait un beau voyage. Bref, barrez-vous.

Beauté : [Breaking news !] Cette semaine, je vous aime du fond du cœur. Mooooh !

VIERGE

Amour : Olala, mais ne draguez pas ce machin…

Gloire : Je ne sais pas si vous êtes témoin de Jéhovah, mais personne n’a envie d’ouvrir la porte quand vous sonnez.

Beauté : Roh, bah allez lire Femme actuelle si vous n’êtes pas content(e) de cet horoscope.

BALANCE

Amour : Quelle misère. Vous allez finir en jachère.

Gloire : Mammouth / prout / choucroute / biloute.

Beauté : Fermez les yeux et posez votre doigt au hasard sur l’un des mots ci-dessus. Cela définira votre semaine à venir.

SCORPION

Amour : L’étalon qui sommeille en vous ne demande qu’à hennir.

Gloire : Les produits laitiers sont vos amis pour la vie. (vous l’avez en tête, maintenant ?)

Beauté : Vous êtes coiffé(e) comme un dessous de bras.

SAGITTAIRE

Amour : Vous avez la dignité d’un vieux slip.

Gloire : Aérez votre piaule, ça sent le fennec là-dedans.

Beauté : C’est fou ça, on s’en prend aux Sagittaires, mais on a quand même envie de leur dire qu’ils sont si mignons.

CAPRICORNE

Amour : Alors, ça fait quoi d’être sans cœur ?

Gloire : Vous êtes aussi utile qu’une crevette dans une mousse au chocolat.

Beauté : Par chance, on vous a élu signe le plus canon et sexy de l’horoscope cette semaine !

VERSEAU

Amour : Votre ex était aussi passionnant(e) qu’un gnou. Désormais, vous allez mieux. Courage, on vous aime !

Gloire : Ne poursuivez pas vos rêves. Vous ne les rattraperez pas.

Beauté : Vos ennemis estiment que cet horoscope raconte n’importe quoi. Ce qui est faux. Éliminez-les.

POISSON

Amour : Vous vous croyez dans 50 Shades of Grey ou quoi ?!

Gloire : Arrêtez de jouer à Game of Thrones sur le trône.

Beauté : Vous ressemblez à un canard. Mais chauve.

Réfugiés : l’intégration par le travail grâce à Kodiko

L’association Kodiko accompagne des réfugiés tourangeaux vers l’emploi. Son cheval de bataille : transmettre les codes professionnels et culturels.

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Lors d’un speed-meeting fin mars, les réfugiés de la première promotion s’entraînaient à présenter leur projet à des professionnels tourangeaux. (Photo Kodiko)

« Sonita Alizadeh me ressemble : comme elle, j’ai dû quitter mon pays… », raconte cette femme réfugiée s’efforçant de reconstruire sa vie en Touraine. Aujourd’hui, elle participe à une formation regroupant une quarantaine de réfugiés demandeurs d’emploi et de salariés tourangeaux.

La rencontre se déroule dans un joyeux brouhaha, au sein des locaux du Crepi à Saint-Avertin, à l’initiative de l’association Kodiko. Sa mission ? Accompagner les personnes réfugiées vers l’emploi, grâce au tutorat de salariés volontaires en entreprises. « Avec la crise des migrants en 2015, l’initiative répond à un besoin : ces personnes n’ont ni le réseau, ni la langue, ni les codes pour s’insérer », explique Cécile Pierrat Schiever, cofondatrice et présidente.

 Le coach David Pinto propose différentes activités pour favoriser les rencontres entre salariés et réfugiés. (Photo NP)
Le coach David Pinto propose différentes activités pour favoriser les rencontres entre salariés et réfugiés. (Photo NP)

Kodiko concentre ses efforts sur les réfugiés statutaires reconnus par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides : en danger dans leur pays d’origine, ils bénéficient d’une carte de résident valable dix ans. Née en 2016, l’association parisienne s’est implantée en Touraine « suite au constat posé par une conseillère de Pôle Emploi, Sophie Perard : dans notre offre de service, aucune prestation ne répondait aux besoins spécifiques des réfugiés, un nouveau public en recherche d’emploi », raconte Michel Gueguen, chargé d’affaires entreprises à Pôle emploi. L’antenne tourangelle est donc née afin de mener une expérimentation financée par Pôle emploi, pour accompagner une première promotion de réfugiés de septembre 2017 à mars 2018.

Danser pour faire connaissance

Ce mercredi printanier marque le lancement de la deuxième promotion. Salariés et réfugiés choisissent son nom à l’unanimité : Sonita Alizadeh. Réfugiée aux États-Unis, la jeune Afghane a fui son pays pour échapper à des mariages forcés et s’est fait connaître grâce au rap, un exutoire pour exprimer sa colère et dénoncer la condition des femmes. Des activités permettent aux salariés et aux réfugiés de faire connaissance, mais la barrière de la langue s’avère parfois gênante.

Difficile de parler ? Eh bien, dansez maintenant ! C’est l’étonnante proposition du coach David Pinto : les binômes salariés – réfugiés se forment, et sur un air de Yann Tiersen, l’un des deux ferme les yeux et se laisse entraîner dans la danse par son partenaire. Pour Maria Lépine, responsable emploi chez Manpower, c’est « un moment de détente ». Une autre manière, aussi, d’entrer en relation avec son partenaire soudanais, Al Fatih Mohamad Moussa, qui s’exprime peu en français. Ensuite, les danseurs se mettent en cercle pour partager leurs impressions.

Dans son pays, le Soudanais Al Fatih Mohamad Moussa était chauffeur de bus. En France, il espère trouver un emploi grâce à Kodiko.
Dans son pays, le Soudanais Al Fatih Mohamad Moussa était chauffeur de bus. En France, il espère trouver un emploi grâce à Kodiko.

Parmi les réfugiés, les langues ont du mal à se délier : « Il faut parler français, vous en êtes capables. Osez ! », invite Elvira Haxhiu, chargée de mission chez Kodiko. Les salariés français, eux, s’interrogent sur les différences culturelles : A quelle distance se tenir ? Peut-on se prendre par la taille ? Tels sont ces précieux « codes » (kodiko en grec) chers à l’association : transmettre des codes professionnels et culturels est l’un des axes clés de son projet. Comment s’habiller ? Comment se comporter en entretien ? « Ces codes socio-professionnels sont différents d’une culture à l’autre. Par exemple, la ponctualité est cruciale pour nous, mais pas en Afrique de l’Ouest », illustre la présidente.

Pour lever cette barrière, les réfugiés bénéficient d’un accompagnement de six mois. Au programme : des ateliers collectifs sur la posture et la communication (verbale et non verbale), la mobilité, l’écriture, les outils de recherche d’emploi, la définition du projet professionnel, l’expression orale… « Travailler sur la confiance est essentiel. Les réfugiés doivent faire le deuil d’une vie, d’une position et repartir à zéro. Nous sommes là pour les aider à reprendre confiance », souligne David Pinto. Mais ce n’est pas tout : l’originalité du programme repose sur le tutorat en entreprises : l’accompagnement individuel d’un réfugié par un salarié volontaire.

Ainsi, chacun peut avancer à son rythme. Certains ont besoin de faire mûrir leur projet, d’autres de rechercher un travail, comme Fadi Toshi, arrivé d’Irak il y a un an : « Je pensais trouver facilement un emploi dans la maintenance industrielle car j’ai de l’expérience dans plusieurs entreprises internationales. Mais ici, je ne connais personne et je ne sais pas comment ça marche. J’espère me faire un réseau grâce à Kodiko. » Tours est la première antenne locale de l’association parisienne, qui compte bien s’implanter dans d’autres grandes et moyennes villes françaises.

Reportage : Nathalie Picard

CONTACT :
SUR KODIKO.FR

Mais aussi par mail : elvira@kodiko.fr

Et par téléphone : 06 21 35 76 89

Rampage : les monstres hors de contrôle

Destruction XXL, monstres fous furieux et les gros muscles Dwayne Johnson : c’est au programme de Rampage, divertissement bébête, mais plaisir coupable.

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Qu’est-ce que peut être un film comme Rampage, si ce n’est un plaisir coupable ? Vous savez, ce genre de pop-corn movie dont on se gave, sans trop savoir pourquoi on aime pareille bêtise.
Ce serait un bon résumé du film de Brad Peyton, adaptation d’un célèbre jeu d’arcade des 80s : un beau jour, un adorable gorille se métamorphose en monstre incontrôlable suite à une expérience génétique. Débarquant en ville pour tout détruire, il est rejoint par deux autres bestioles pachydermiques, prêtes à ravager la planète.

Du pur bourrin juste pour le fun, c’est le credo de Rampage qui, malgré son propos balourd et son scénario au ras des pâquerettes, offre un divertissement efficace.
Il faut dire qu’assister à la destruction XXL de Chicago par trois créatures (une resucée de King Kong, un loup mutant de 10 mètres de haut et un alligator aux airs de Godzilla !) est délicieusement jubilatoire malgré la niaiserie de la chose.
En cause, des effets spéciaux plutôt réussis côté bestiaire et séquences d’attaque, mais aussi un sauveur en la figure de Dwayne Johnson, alias The Rock. L’ancien catcheur désormais acteur stakhanoviste (Fast & Furious, Jumanji, San Andreas…) bénéficie toujours de ce capital sympathie, même ici en tant que primatologue ami-ami avec un gorille albinos…

Alors oui, Rampage peut paraître consternant : clichés enfilés comme des perles (oh, ces zooms sur les visages quand il va se passer quelque chose), Jeffrey Dean Morgan en pilotage automatique (il reproduit son personnage de Negan dans The Walking Dead), grands méchants aussi pathétiques que demeurés et un final d’une crétinerie abyssale…
Mais Rampage est un spectacle généreux, un film de monstres comme il doit être : 100 % stupide, donc 100 % sympathique.

Aurélien Germain

> Action / Aventure, de Brad Peyton (USA). Durée : 1 h 47. Avec Dwayne Johnson, Naomie Harris, Jeffrey Dean Morgan… 
> NOTE : 3/5

Save the date : Mon été en vidéo

Vous connaissez « Mon été en vidéo » ? On vous en dit un peu plus. Et surtout, restez connecté(e)s… !

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C’est mon été, c’est une série de vidéos diffusées sur la page Facebook de tmv.
Dans chaque vidéo, un professionnel du tourisme en Indre-et-Loire ou un peu plus loin, dispose d’une minute pour présenter son site ou son événement.

Ces vidéos seront diffusées dans les jours qui précédent la sortie de notre dernier numéro de la saison et qui est un numéro spécial été pour aider nos lecteurs à profiter au mieux des beaux jours (psst, pour info, il paraîtra le 11 juillet).

En septembre dernier, tmv avait organisé une opération du même type pour permettre aux acteurs de la culture tourangelle de présenter leur saison (Si vous voulez revoir ce que ça donnait, c’est là …)

Chroniques culture #56

Aujourd’hui, on s’intéresse à la Casa de Papel, au nouvel album d’Oliba International, au Hellfest, mais aussi au palmarès des villes grognons… A votre avis, Tours est-elle râleuse ?

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OLIBA INTERNATIONAL
Quel objet étonnant, que ce disque éponyme d’Oliba International ! Lancé à Tours il y a 3 ans, ce quintet mélange allègrement ses inspirations jazzy à des rythmiques et des jeux de guitares issus de musiques africaines, comme le benga et le sébène congolais. En résulte une mixture aussi colorée qu’exotique. Mais surtout, de cette polyphonie, on retient un côté dansant plutôt contagieux et cela, même si certains morceaux peuvent avoisiner les 11 minutes (« Losanges », notamment). Pas de voix ici, seuls les instruments parlent. Mais ça ne nous empêche pas de chanter avec eux !
A.G.
> Sortie le 27 avril.

ÉTUDE & SMS PAUSE_ECRANS_ETUDE
MUSIQUE LE PALMARÈS DES VILLES GROGNONS
Une étude menée par l’application Mood Messenger, imaginée par Caléa, a réalisé un drôle de palmarès. Elle a pu déterminer le classement des métropoles les plus grognons de France. Sans surprise (gnark), c’est Paris qui arrive en tête des villes les plus râleuses de l’Hexagone. Suivent ensuite Clermont-Ferrand (2e), Brest (3e), Nancy (4e) et Le Mans (5e). La Ville de Tours, elle, figure à la… quinzième place, ouf. Si la chose prête à sourire, la méthodologie de l’enquête nous laisse tout de même un peu dubitatifs. En effet, l’étude a été possible en comptabilisant les petits smileys furax — les emoticones — envoyés par SMS par les milliers d’utilisateurs de l’appli. De quoi nous rappeler que l’application en question est donc capable de lire tous nos messages pour savoir ça…
A.G.

MUSIQUE 

L'arbre Hellfest (Photo Aurélien Germain)
 (Photo Aurélien Germain)

TMV BIENTÔT AU HELLFEST
Dans deux mois, le Hellfest ouvrira ses portes pour sa 13e édition. Comme chaque année, un journaliste de tmv sera présent sur place, afin de ramener photos et reportage de ce festival metal hors-normes, parmi les plus connus au monde. N’oubliez pas de faire un tour sur tmvtours.fr au mois de juin (le Hellfest se déroulera du 22 au 24 juin, à Clisson, près de Nantes) pour en profiter. Cette année, et pour la troisième fois consécutive, le festival a affiché complet 9 mois avant le début des hostilités, sans même avoir divulgué un seul nom de sa programmation. En octobre dernier, les 55 000 pass 3 jours ont été vendus en une petite… trentaine d’heures !

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CAVALERIE ROUGE
Pas de panique, les chars soviétiques ne sont pas (encore) sur les Champs-Élysées ! Ici, on est plutôt en 1926 , avec l’adaptation de ce chef-d’oeuvre de la littérature russe écrit par Isaac Babel. Ce recueil de récits révolutionnaires, écrits alors qu’il était correspondant de guerre dans l’Armée Rouge, lui valurent d’être torturé puis fusillé ; l’ouvrage fut même longtemps interdit.
C’est donc une réelle découverte que de relire un des plus grands écrivains russes du XXe siècle, magnifiquement adapté par Jean-Pierre Pecau. Mis en image de manière originale par le dessinateur serbe Milovic Djordje (Éditions Soleil), le graphisme nous entraîne à la fois au cœur de l’action et dans l’intimité des sentiments du héros. Est-ce l’âme russe qui nous fait cet effet ? Car on tient là un livre passionnant et passionné.
H.B.

LA PHRASE
« De la musique aux slogans, des costumes aux décors, chaque image comprend des messages subliminaux. » Ömer Turan, présentateur turc de la chaîne pro-gouvernementale AkitTV, estime que la série La Casa de Papel pousse les jeunes Turcs « au terrorisme et à l’assassinat politique ».

LE CHIFFRE

10

En milliards de dollars, le cap que vient de franchir Steven Spielberg avec tous ses films au box-office. Ce n’était encore jamais arrivé à aucun réalisateur.

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Horoscope WTF du 25 avril au 1er mai 2018

« Je vois, je voiiiis… eh bien que beaucoup de monde part en vacances et pas moi ! » Argh, l’astrologue est de mauvais poil. Et le soleil lui a tapé sur la tête : ça se ressent dans l’horoscope WTF de la semaine.

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BÉLIER
Amour : Vous êtes faits l’un pour l’autre (on parle de la bière, hein).
Gloire : Arrêtez de vous la jouer Al Capone alors que vous êtes surtout Al Capote.
Beauté : Téton proéminent pour tous les 3e décans.

TAUREAU
Amour : Elle court, elle court, la maladie d’amour. Bah dégommez-lui les rotules à l’amour, tiens.
Gloire : Œil pour œil, dent pour dent, comme dirait mon papy borgne et édenté.
Beauté : Vous avez la tête d’un béluga heureux.

GÉMEAUX
Amour : Vous aurez beaucoup moins de fierté quand votre bébé sortira comme une savonnette.
Gloire : Allez savoir pourquoi, mais vous avez une tête à vous appeler Jean-Kevin ou Marcelline.
Beauté : Faites-vous des dreads aux aisselles.

CANCER
Amour : Haha, bah là c’est l’hospice qui se fout de la charité de mémé dans les orties.
Gloire : Alouette, vous êtes une gentille alouette. Mais je vous plumerai la tête.
Beauté : Vous avez de faux airs de Conchita Wurst.

LION
Amour : Eh bé ça rugit pas beaucoup de plaisir.
Gloire : Qui fait trop l’malin, tombe dans l’ravin. (ça vaut particulièrement pour toi, là, qui lis cet horoscope)
Beauté : Réincarnez-vous. Genre en hamster. Ça ne changera pas grand-chose.

VIERGE
Amour : Changez de sexe.
Gloire : Pince-mi & Pince-moi sont sur un bateau. Pince-mi tombe à l’eau. Pince-moi aussi. Tous deux meurent dans d’atroces souffrances. Qui reste-t-il ?
Beauté : Eh bah personne. Nada, que dalle. Car on va tous mourir prochainement. La fin du monde est pour bientôt. On va tous y passer, c’est clair ? Voilà, vous êtes contents ?

BALANCE
Amour : Bah dites, l’être aimé, c’est pas franchement Einstein hein.
Gloire : Claquez les têtes à claques de votre entourage. Ça soulage, mes loulous.
Beauté : Vous avez une sacrée tête de Snorky.

SCORPION
Amour : Tel le ver solitaire, vous allez seul(e), envers et contre tout.
Gloire : La constellation du Justin Bieber vous trouve vulgaire. Ressaisissez-vous bande de loutres !
Beauté : Vous êtes aussi expressif/ve qu’un caillou.

SAGITTAIRE
Amour : Ah, la simulation, cet art que le Sagittaire maîtrise tant.
Gloire : Aucune idée et je m’en fous.
Beauté : Comme le dit Quentin dans le film Tais-toi, « Tu ressembles à un cul, mais t’as qu’une fesse ».

CAPRICORNE
Amour : Votre avenir amoureux se résumera à des poneys, de la pizza et des galipettes avec euh disons… les Balances ou les Verseaux tiens.
Gloire : Il faut 3,5 secondes à un biscuit trempé dans le thé avant qu’il ne se délite. Dingue.
Beauté : Et vous ? Vous tiendriez combien de temps dans du thé ?

VERSEAU
Amour : Vous êtes l’allégorie d’un tire-fesses.
Gloire : Arrêtez d’attendre Godot. Il ne viendra plus.
Beauté : Désolé, votre slip kangourou n’a plus aucun attrait désormais.

POISSON
Amour : Chaque pot a son couvercle. Mais gaffe à votre date de péremption !
Gloire : Rassurez-moi, vous avez lu autre chose que l’horoscope dans ce numéro ?
Beauté : Il va falloir s’y faire : vous allez prochainement vous faire un piercing au téton.

Rue du Commerce, on a testé Taste

Vous êtes forcément passés devant en allant place Plumereau : chez Taste, on peut manger sur place ou à emporter. Verdict !

TASTE (2)

À emporter ? C’est pour aller en bord de Loire ! » Mathieu Meterreau ne croit pas si bien dire, en cinq minutes à pied vous pouvez déguster un de ses nombreux plats préparés (fait maison) au bord de l’eau.

Il y a trois ans, il a repris avec Julien Chassonnery (ancien chef de l’Embellie) ce restaurant qui proposait déjà des plats rapides, sains et à un budget correct. Ils ont modifié quelques recettes mais ont gardé le concept. « On a retiré le surimi de la salade de perles pour le remplacer par du saumon et du fromage frais et on a ajouté le clafoutis au potiron, oignons confits, noisettes et châtaignes », illustre Mathieu Meterreau.

Chez Taste, 55 rue du commerce, on trouve donc de quoi se faire un pique-nique clé en main – même si on peut s’installer à l’étage du restaurant ou en terrasse. Un sandwich au pastrami, des oeufs mimosas ou un plat du jour plus copieux, il y a l’embarras du choix. Ce jour-là : sauté de dinde façon basquaise et riz basmati ; ou tortellinis aux cinq fromages à la bolognaise.
Notre pause déjeuner ensoleillée s’est elle composée d’une légère salade de graines et légumes (4,50 €) et d’une part de comté et de Sainte-Maure de L’affineur (2,90 €). Les desserts sont généreux. On a apprécié le crumble pomme et rhubarbe (2,70 €) et on aurait bien goûté au blanc-manger.

La carte n’évolue pas beaucoup, mais les plats du jour changent au fil des saisons. « Nous réalisons tout dans notre laboratoire à Tours-nord et nous travaillons avec des producteurs locaux », précise le co-gérant avec sa bonne humeur habituelle. Et très bientôt, les gaspachos remplaceront les soupes. Ça sent l’été !

> Taste, 55, rue du Commerce, Tours. Sur place ou à emporter, salade, sandwichs, plat du jour, quiches, desserts, café à la carte. Service de traiteur.
> Réservations au 02 47 88 09 21. Ouvert du lundi au vendredi, 10 h 30 à 21 h. Page Facebook

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Mika & Sebastian : l’aventure de la poire géante

Adapté d’un best-seller danois, Mika & Sebastian : l’aventure de la poire géante séduira les plus petits, mais les adultes pourront trouver le temps long…

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Au Danemark, c’est un best-seller. La Fabuleuse histoire de la poire géante, paru en 2012 et sorti depuis dans une dizaine de pays, est un monument de la littérature jeunesse scandinave (plus de 60 000 exemplaires vendus chez nos amis danois).
Un roman graphique signé Jakob Martin Strid qui n’attendait donc qu’une chose : se voir transposé sur grand écran.

Voilà donc l’adaptation cinématographique Mika & Sebastian : l’aventure de la poire géante. L’histoire commence dans le port de Solby : un chat et un éléphant trouvent un jour une bouteille à la mer, dans laquelle se trouve une petite graine qui va se transformer en poire géante et un message mystérieux. Celui-ci aurait-il été envoyé par leur ami disparu ?

Les voici alors qui embarquent dans l’aventure avec le professeur Glucose (et vous, gentils parents accompagnant vos enfants) . Il est évident qu’au premier coup d’oeil, Mika & Sebastian apparaît comme un film d’animation clairement destiné aux petits à partir de 4 ans.
Entre ses graphismes simplistes, ses personnages enfantins, ses couleurs pastel et une esthétique globale relativement plate, le film ne s’encombre pas (on reste dans un récit initiatique naïf du « oulala, le courage et l’amitié, c’est important »). Il souhaite simplement accrocher la rétine des nos chères petites têtes blondes. Ce qui fonctionnera forcément avec le jeune public, beaucoup moins avec les adultes qui pourront trouver le temps long.

Si l’ensemble est assez foutraque, la poésie qui enveloppe cette production danoise fonctionne assez bien. On préféra donc, et de loin, son modèle littéraire qui avait une saveur toute particulière. Car ici, au final, rien de bien foufou à se mettre sous la dent pour cette aventure de la poire géante qui manque de pêche (désolé).

> Animation, de Jorgen Lerdam et Philip Einstein Lipski (Danemark). Durée : 1 h 19.
> NOTE : 2/5 

Évadez-vous : les bonnes idées d’escapades

Envie de prendre le large, mais pas trop loin de Tours ? Tmv a concocté un numéro spécial cette semaine, avec les bonnes idées de virées en Touraine.

Vous avez la journée devant vous ? Voire, soyons fous, le lendemain de libre ? (mais oui, c’est les vacances !).
Tmv vous donne les bons plans et les bonnes idées pour vous offrir une petite escapade sympathique sans forcément faire des kilomètres et des kilomètres…

Au choix : partir en solo, en amoureux, ou en famille, mais aussi des virées pour les amoureux de la nature ou de bon vin.

 

Le numéro est à télécharger JUSTE ICI ou se retrouve, en version print, partout en ville !

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Mineurs étrangers non-accompagnés : le cri d’alarme

Les élus du département s’alarment : l’accueil des mineurs étrangers non-accompagnés devient difficile.

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Le dossier de l’accueil des mineurs étrangers non-accompagnés devient de plus en plus explosif…

Récemment, les élus du département ont poussé un « cri d’alarme ». Le président du conseil départemental, Jean-Gérard Paumier, a indiqué : « On ne pourra pas continuer à ce rythme ! »
Le nombre d’arrivées a en effet été multiplié par trois selon lui. Preuve en est, la semaine dernière, quatre mineurs non-accompagnés n’ont d’ailleurs pas pu être reçus au bureau d’accueil du Champ Girault, à Tours, le personnel étant débordé.

« Depuis le début 2018, on fait face à un flux de plus en plus intense, devenant intenable sur les conditions et les moyens d’évaluation, de mise à l’abri, de prise en charge », a souligné Jean-Gérard Paumier, ajoutant que sa collectivité ne pouvait pas être « sans compensation financière, le guichet sans limite des détresses du monde ».

Le budget du conseil départemental consacré à cela devrait se chiffrer à 20 millions d’euros cette année. Un chiffre qui a littéralement explosé en quatre ans.

Top 4 : Taxi, 20 ans après, que sont-ils devenus ?

Alors que Taxi 5 a fait le plus mauvais démarrage de la franchise, on revient 20 ans en arrière : que sont devenus les acteurs du premier volet ?

SAMY NACERI

Écarté de Taxi 5, l’acteur est pourtant apparu dans tous les autres films. Désormais, l’homme est plutôt habitué des chroniques judiciaires : exhibition sexuelle, menaces, outrage, bagarres et prison ferme. La chute est rude.

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EMMA SJÖBERG

Révélée par Taxi 1, la grande blonde a continué des apparitions dans quelques films et pubs TV, en poursuivant sa carrière de mannequin. Elle a finalement lâché le cinéma en 2007, pour lancer sa société de cosmétique en Suède.

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FRÉDÉRIC DIEFENTHAL

« Emilieeeen ! » Flic pataud dans la saga, l’acteur – désormais heureux papa – a refusé de signer pour le 5e. Mais il ne chôme pas : cinéma, téléfilms policiers, série, théâtre, interventions à la radio (Les Grosses Têtes)…

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MARION COTILLARD

Difficile de ne pas savoir ! De son rôle en retrait dans Taxi, Marion Cotillard est maintenant une star mondiale, passée par La Môme, De rouille et d’os, Les Petits Mouchoirs, Inception… Petite Marion est devenue grande.
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Printemps de Bourges : ça va bouger !

Du 24 au 29 avril, le Printemps de Bourges fête sa nouvelle édition : entre grands noms et découvertes, mais aussi avec un retour en force de la région Centre sur les planches.

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De grands noms

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on l’attendait ce Printemps ! Pas la saison, non, non (nous ne ferons pas de commentaire sur la météo…), mais celui de Bourges, pour retrouver une fois de plus cette sensation de début de saison, de commencement de cette longue liste de festivals et de concerts qui va marquer l’été.
Et cette année, le Printemps de Bourges – PDB pour les intimes – a fait très fort. Toutes les sensations de l’année sont là, de Juliette Armanet aux déjantés de Shaka Ponk, en passant par Eddy de Pretto, Orelsan, Alice Merton, Lomepal ou Bigflo et Oli, mais aussi les jeunes pousses dont on va entendre parler dans les mois qui viennent comme Corinne, Therapy Taxi, L’Impératrice ou Hollydays, pour ne citer que ceux-là.

Des découvertes… et la région en force !

Il ne faut bien sûr pas oublier la marque de fabrique du Printemps de Bourges : les Inouïs, ex- « Découvertes », et leurs multiples ramifications : chanson, hip hop, électro et rock. On suivra notamment avec attention le retour de la Région Centre disparue des radars depuis quelques années avec les Orléanais d’Angle Mort & Clignotant (passés récemment au Temps Machine) et leur techno-trap délirante, mais surtout les Tourangeaux de Péroké. Loin de se répéter, Fred Guillon et Sylvain Rousselle mêlent avec un bonheur indicible les musique traditionnelles africaines entre Addis Abeda et Lagos, à une électro dansante et festive pour un résultat qui devrait enchanter le dance floor de la mythique salle du 22.

D’autres Tourangeaux ou néo Tourangeaux se glisseront dans le programme, (mais non officiel celui-ci), comme Carine Achard, les géniaux Sybernetyks, Jekyll Wood ou Bazar et Bemols.

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Hommage à Leonard Cohen

On retiendra aussi les belles surprises que nous réservent, comme chaque année, les programmateurs. Avec, notamment, une création autour de Léonard Cohen, orchestrée par le leader des cultissimes Nits, Henk Hofstede, accompagné par l’occasion de rien moins que Rover, Jeanne Added, Dom La Nena, Rosemarie de Moriarty et bien d’autres pour saluer ce grand musicien. Cette création, l’Avalanche Quartet, risque de faire grand bruit !

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Show gratuit

On notera aussi que cette année encore, sur la grande scène gratuite de la Place Séraucourt, il y aura du beau monde en concerts, comme Théo Lawrence, Kadebostany, Gaël Faure, Palatine, mais aussi trois belles propositions le dimanche 25 avril : Lady Einstein, Pti’Sam et Brimstone, le tout orchestré par l’antenne Centre du Printemps de Bourges.

Le jeune public chouchouté

On verra également et avec plaisir le retour en force des spectacles jeune public et le lancement de soirées folk dans un nouveau lieu du festival, l’Ecole du Cirque ainsi que de belles propositions de deux soirées autour du hip hop (Lomepal !) et du reggae (Soom T !) dans ce lieu étonnant qu’est la Halle au Blé.

En résumé ?

Le Printemps de Bourges, en fait, c’est de la musique à volonté, presque 24 h/24 durant 6 jours de folie ! Musique donc, mais aussi expositions, cinéma, conférences, fanfare dans les rues, podium à tous les coins de rues, concerts dans les bars, voire en appartement, dégustation de produits locaux … L’agenda risque d’exploser littéralement pour ces 42 ans du festival…

Hervé Bourit

> Renseignements, tarifs et programmation complète sur printemps-bourges. com

Quand Julie Pâtisse : du blog aux fourneaux

On connaissait son blog… Mais Quand Julie Pâtisse, elle se met aussi aux fourneaux. On a testé son atelier-restaurant aux Prébendes.

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Les arbres en fleurs, le soleil qui pointe le bout de son nez… Oui ! Le Printemps est arrivé ! C’est donc au jardin des Prébendes que nous allons profiter de cette belle saison. Depuis maintenant quatre mois, la blogueuse tourangelle Julie a repris avec son frère Xavier le coin restauration situé près de la rue Roger-Salengro.

Chez « Quand Julie pâtisse – l’Atelier », comme le site qui a fait connaître les talents de la jeune femme de 27 ans. On peut grignoter des chouquettes, déguster des plats sur place ou à emporter, ou tout simplement faire une pause-café en terrasse. Le midi, Julie propose des plats du jour variés, changeant au gré des saisons et des envies.

Ce midi, une jolie salade de quinoa avec des pommes, du fromage, des noix et des carottes a ravi nos papilles. Une salade de chèvre et jambon de pays avait l’air tout aussi alléchante, à l’instar de la quiche lorraine ou du croque-monsieur réalisés sur place et avec des produits locaux. Elle prépare également des wraps ou des galettes de sarrasin. En dessert, vous avez l’embarras du choix. Il y a les incontournables, le « Xavier » à la framboise, le nougat de Tours, les crêpes ; et les temporaires, comme le (très) fondant au chocolat ou la panna cotta. RESTO_JULIE (3)

Très bientôt, il sera possible d’y déguster un sorbet ou une crème glacée du Palais des glaces (Tours-Nord) et à mesure que les jours rallongent, l’établissement s’autorisera à fermer un peu plus tard. Julie accueille aussi ses apprentis cuisiniers dans son atelier et son activité traiteur se développe. Le dimanche, ses brunchs sont souvent complets. Pensez à réserver !

> Quand Julie pâtisse, Jardin des Prébendes. Ouvert du lundi au samedi de 8 h 30 à 18 h et le dimanche de 11 h à 14 h 30.
> Menus du midi à 7 € et 9 € (avec un dessert). Brunch à 17,50 €.
> Réservations au 02 47 20 14 46. Infos sur la page Facebook

Horoscope WTF du 18 au 24 avril 2018

Que devient Justin Bieber ? Pourquoi les Gémeaux ont-ils un nom de magasin ? Qui suis-je, où vais-je, reste-t-il de la pizza ? Tant de questions auxquelles vous ne trouverez pas de réponse dans l’horoscope WTF de la semaine.

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BÉLIER
Amour : Le navire de la chasteté s’est écrasé contre les récifs il y a bien longtemps chez vous.
Gloire : Vous avez la subtilité d’un tractopelle.
Beauté : Jésus vous passe le bonjour. Il aimerait récupérer sa barbe et sa toge, bisou.

TAUREAU
Amour : Au lit, faites des folies. Parlez-lui en allemand par exemple.
Gloire : Pruneaux d’Agen ça vous va bien.
Beauté : L’alignement de Pluton et des étoiles polaires vous rend les mains moites. Berk.

GÉMEAUX
Amour : Faites-vous un remake de Blanche-Fesse et les 7 mains.
Gloire : Dire que votre vie irait tellement mieux si vous envoyiez votre code de carte bleue à l’astrologue tmv…
Beauté : On est ce qu’on mange, comme on dit. Bref, vous êtes un kebab.

CANCER
Amour : Vous êtes comme l’art contemporain. On ne vous comprend pas vraiment.
Gloire : Doucement Impératrice Chichis, ça va la lourdeur ?
Beauté : Vos frisottis dans le dos sont d’un chic.

LION
Amour : Félicitations, vous ne le savez pas encore, mais vous allez être parent.
Gloire : La constellation du Jean-Marie Bigard estime que vous êtes davantage Les dix cacas que Lady Gaga.
Beauté : Rasez votre crinière, vieux lion ! Krrkrr.

VIERGE
Amour : Graou, c’est la Guerre des étoiles sous la couette !
Gloire : Mais attention à l’Empire contre-attaque avec votre ex…
Beauté : Outch, le retour du Jedi sur votre front. #acné

BALANCE
Amour : Ne lâchez rien (sauf sa grappe).
Gloire : Votre avenir de troubadour est tout tracé.
Beauté : En avril, ne te découvre pas d’un fil. Rien à foutre, vous êtes nudiste.

SCORPION
Amour : Cœur d’artichaut… (en gros, ça veut dire que vous butinez un peu trop souvent, mais chut, c’est moins poétique !)
Gloire : Comme le dit le proverbe, si tu pisses contre le vent, le vent te pissera dessus !
Beauté : Gaffe à votre brioche. On ne pourra pas la remettre au four, celle-ci.

SAGITTAIRE
Amour : Vous l’aimez grasse et molle. (on parle de pizza, vous pensiez à quoi, bande de dégoûtants ?!)
Gloire : Les astres sont formels. Il faudrait envoyer un chèque ou une lettre d’amour à l’astrologue tmv.
Beauté : Ça vous hérisse le poil. Et dieu sait que vous en avez beaucoup.

CAPRICORNE
Amour : Vous êtes aussi inatteignable que les filets de but dans Olive et Tom.
Gloire : Telle la truite, vous remontez peu à peu le ruisseau de la vie.
Beauté : Sympa votre peau de poulet. C’est voulu ?

VERSEAU
Amour : Votre avenir se fera avec un(e) Poisson en raison de votre amour pour les poireaux et les suppos. (Eh ouaip, faut lire tout l’horoscope pour comprendre)
Gloire : Ouais, ouais, les Verseaux sont les meilleurs, on sait…
Beauté : Les Verseaux sont doux comme des agneaux mais ont tout de même l’oeil bovin.

POISSON
Amour : « Aimer, c’est c’qu’y a d’plus beau. Aimer c’est monter si haut et toucher les ailes des oiseaux » (Victor Hugo)
Gloire : Un poireau, un suppo’ et au lit !
Beauté : Vous mangerez chinois ce week-end. Ce qui n’est pas très sympa, vu que ce peuple ne vous a rien fait.

Jekyll Wood : 1er album pour l’homme-orchestre tourangeau

Il est un groupe à lui tout seul, un homme orchestre « new generation ». Le Tourangeau Jekyll Wood sortira enfin, le 27 avril, son premier album tant attendu. Rencontre avec un musicien multifonctions.

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Cela fait un bout de temps que vous existez sur la scène tourangelle. Comment votre aventure dans la musique a débuté ?
Tout a commencé en 2012. Au début du projet Jekyll Wood, je ne connaissais pas grand monde sur Tours (il est arrivé à Tours il y a 8 ans – NDLR). Mais je voulais à tout prix être sur scène. Je me suis donc entouré d’une loop station, un appareil permettant d’enregistrer des boucles musicales et donner l’impression d’être plusieurs musiciens. En 2-3 mois, j’avais réalisé un set complet. Puis j’ai été aidé par le Coup de boost de Tous en scène, le coup de coeur de Terres du Son, la rencontre avec Nico, mon ingénieur du son. J’ai ainsi pu enregistrer un EP et monter mon label Time is out pour être indépendant.

Comment expliquer votre succès ?
Parce que je suis extrêmement sympathique ! (rires) Non plus sérieusement, il y a plusieurs paramètres : le fait de jouer en solo, ma loop station, le côté performance… Ma musique est assez pop et « easy-listening ». En plus de ça, j’ai fait beaucoup de concerts. Plus de 200…

Le côté débrouille et homme orchestre, ça vient d’où ? De l’enfance ?
Oui, je pense. Je suis enfant unique. Gamin, je faisais beaucoup de choses tout seul. J’étais fan de Mc Gyver, je construisais des trucs. Quand je compose maintenant, je fais ça dans mon coin. Il y a beaucoup de mon enfance dans tout ça. J’ai commencé la guitare grâce à mon père. À 4 ans, j’étais déjà sur scène avec lui. Il aura fallu 5 ans pour accoucher de ce premier album, Who you are.

Pourquoi tant de temps ?
Le temps de me trouver… Je suis perfectionniste et Nico également, alors bon… (rires) Qui plus est, j’ai joué en trio il y a 2-3 ans, c’était une période floue suite à quoi je me suis recentré sur le solo. Je travaille aussi à mi-temps à côté et l’enregistrement a duré un an. Ça a donc été long.

Pour vous aider dans tout ça et cet album, vous avez lancé une campagne Ulule qui a cartonné puisque sur les 3 000 € demandés, vous en avez récolté plus de 5 000 à cette heure (l’interview a été réalisée le 10 avril-NDLR). Une surprise ?
On espérait atteindre l’objectif bien sûr, mais c’est allé tellement vite ! (sourires) Ça nous a motivés pour la suite et ça va aider pour la fabrication, la diffusion… Espérons que ça continue, il nous reste quelques jours !

Comment décririez-vous ce disque ? UNE_JEKYLL 2
Je voulais quelque chose de dynamique, de rock, pop, moderne mais éclectique. Je… Rah, je ne sais pas, en fait c’est dur ! (rires) Il y a des sonorités vintage, c’est parfois pêchu, parfois posé. Mais la base, c’est pop-rock-électro. Je m’inspire de mes propres réflexions, des Red Hot Chili Peppers, Muse, Hocus Pocus, de la folk, je transforme tout pour en faire du Jekyll Wood !

J’y ai perçu un esprit blues. Ce n’est pas perceptible musicalement, mais plutôt dans le feeling…
(enthousiaste) Mais carrément ! C’est une musique qui m’a tellement influencé, ça m’a bercé toute ma jeunesse ! Oh la la, les Blues Brothers, par exemple… Ce n’est effectivement pas perceptible, mais l’esprit est là.

On parlait de groupes tout à l’heure… Justement, les sonorités anglo-saxonnes de cet album sont vraiment réussies, tant musicalement qu’au niveau des paroles : vous avez un bon accent anglais. Ce qui n’est pas toujours le cas avec les artistes français…
Alors ça, c’est drôle, car une amie d’amie a dit hier que mon accent était vraiment limite ! (rires) Bon, ça concernait un vieux morceau, pas le nouvel album. Bref… j’ai beaucoup écouté de musique anglo-saxonne, oui. Encore aujourd’hui, je ne fais quasiment que ça, j’y suis sensible. Alors je travaille continuellement dessus. Dans la musique, l’accent anglais passe plus facilement. Mais un jour, j’aimerais composer quelque chose en français. C’est une jolie langue et je pourrais mettre en avant les paroles.

Votre plaisir musical du moment, c’est quoi ?
J’écoute beaucoup de choses. Question difficile… Je dirais Local Natives. C’est assez pop indé, j’aime beaucoup. J’adore General Elektriks, je m’en veux de les avoir loupés au Temps Machine il y a peu ! Du côté de la scène tourangelle, il y a deux groupes que j’aime particulièrement : LVOE et Thé Vanille. J’aimerais les voir en concert.

Il y a l’album, certes… Mais l’actu au niveau des concerts, c’est quoi ?
Il y aura notamment une date locale au Temps Machine, le 1er juin, ce qui va être génial. Il y aura aussi un passage au Printemps de Bourges le 27 avril, un showcase le 18 mai au Cultura de Tours…

Vous avez réécouté l’album depuis son enregistrement ou maintenant, c’est : on le met de côté et repos ?
Alors je ne l’ai pas réécouté depuis le mastering, il y a un mois ! Et puis depuis peu… eh bien, j’ai le CD promo dans ma voiture. Et il me plaît plutôt pas mal ! (rires).

Propos recueillis par Aurélien Germain

CHRONIQUE

PAUSE_ECRANS_CDJEKYLL WOOD – WHO YOU ARE
Il aura fallu patienter cinq longues années pour goûter enfin à ce premier album de Jekyll Wood. Connu pour ses prestations scéniques béton (alors que monsieur est seul sur les planches), le Tourangeau propose ici 12 titres qu’il a écrits, composés et interprétés seul. Très musical dans ses arrangements (beat box, clavier, harmonica, guitares et un gros travail sur les voix) et accessible, Who You Are mélange ses accents rock et électro à une dose de pop et de folk.

Quant aux couches de guitare, instrument de prédilection de Jekyll Wood, elles alternent savamment entre les rythmiques dansantes et sautillantes (l’excellent « Dance Again ») et les instants plus doux, conférant parfois à l’ensemble un côté mélancolique intéressant.

> Sortie le 27 avril.

A.G.

Game Night : comédie déjantée

De la comédie survoltée, un soupçon d’action, du burlesque : le programme de Game Night rappelle celui de Comment tuer son boss ?. Et c’est bien normal, la même équipe est aux manettes…

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Dans Game Night, il y a un air de déjà-vu. Un humour déjanté et décalé, des situations improbables qui rappellent à bien des égards le diptyque Comment tuer son boss ? Rien de plus normal : c’est effectivement le même tandem Goldstein/ Daley qui est aussi à l’oeuvre ici.
Et très clairement, la sauce prend de nouveau dans cette comédie mâtinée de policier et d’action.

Max et Annie (Jason Bateman et Rachel McAdams), passionnés de jeux de société, sont un jour accueillis chez Brooks, le frère m’as-tu-vu de Max, qui leur propose une soirée-jeu polar un peu particulière aux côtés d’autres amis : la partie va en effet mélanger réel et fiction, sur fond de vrais-faux agents fédéraux et d’enlèvement.

Durant son aventure rocambolesque menée pied au plancher, Game Night va alors enquiller quiproquos rigolos, vannes tordues et dialogues finement ciselés. Que ceux qui aiment l’humour du duo de réalisateurs soient rassurés, Game Night ne déçoit jamais de ce côté-là. Absurde, grotesque et parfois franchement hilarant (la séquence du chien…), le film pousse le curseur de son délire fantasque jusqu’au bout.

Tout amusant qu’il soit, il parvient également à surprendre et déjouer nos attentes dans ce jeu du vrai-faux et ses rebondissements.
Surtout, Game Night détonne par plusieurs aspects : une mise en scène énergique (le plan-séquence vertigineux chez les mafieux), un timing comique impeccable et surtout un casting irréprochable. Déjà grâce à son duo principal convaincant, mais aussi par ses délicieux seconds rôles… notamment le personnage du voisin flippant et bizarroïde incarné par un Jesse Plemons désopilant. Game Night a beau être farfelu et invraisemblable, il reste une comédie bien troussée et rafraîchissante.
Si bête, mais si bon !

Aurélien Germain

> Comédie, de Jonathan Goldstein & J.F. Daley (USA). Durée : 1 h 40. Avec Jason Bateman, Rachel McAdams…
> NOTE : 3,5/5 

Tramway : concertation publique dès le 18 avril

La concertation publique concernant la deuxième ligne de tram aura lieu du 18 avril au 8 juin.

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La phase de concertation publique de la future ligne de tramway débute ce mercredi 18 avril !

Jusqu’au 8 juin, réunions publiques et expositions auront lieu dans les vingt-deux communes de la métropole. Les habitants du territoire pourront donc accéder aux informations relatives au projet, ainsi que « formuler des observations, des avis, des propositions sur les grands principes et les objectifs énoncés », indique Tours Métropole sur son site internet.

Les réunions publiques se dérouleront le 15 mai à Joué-lès-Tours, le 16 mai à La Riche, le 17 à Chambraylès- Tours, le 18 à Saint- Pierre-des-Corps (qui, rappelons-le, ne verra pas passer le tramway) et le 23 mai à Tours.

La deuxième ligne reliera La Riche et Chambraylès- Tours, en desservant les hôpitaux Bretonneau et Trousseau. Les travaux devraient débuter en 2022 pour une mise en service en 2025. « Si tout va bien ! », a rappelé le vice-président de la métropole, Frédéric Augis…

J’ai testé pour vous… faire ma propre viande séchée

Pas besoin d’être survivaliste pour avoir envie de fabriquer sa propre viande séchée. On a testé pour vous. Graouh !!

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étape 1 : Avoir le déclic

Il fait bien froid ce soir et une raclette sera la bienvenue. Les pommes de terre, c’est bon et le fromage est dans le panier avec les cornichons. Reste la charcuterie. Cette viande séchée façon viande des grisons n’a pas l’air mal mais il y a quoi dedans ? Viande de boeuf, d’accord, on s’en doutait. Sel, ben oui, pour conserver, ça se comprend. Conservateurs E250 et E252, par contre, c’est quoi ? Vite fait, je regarde les autres emballages : pareil, partout ces conservateurs et quasiment pas d’infos. Franchement, y’en a marre de manger n’importe quoi, c’est décidé, la prochaine fois, je le fais maison.

étape 2 : Faire le bon choix

La viande donc, pour commencer. Je choisis du porc et du boeuf qui offrent des morceaux « massifs » : filet mignon, rôti dans le filet, etc… On ne va pas faire des miracles avec un vieux bout de vache de réforme donc je préfère un beau morceau, sans trop de gras, qui risque de donner un goût rance en séchant (on ne va pas utiliser de conservateur, rappelez-vous) et j’enlève un maximum de gras au couteau.

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étape 3 : Passer aux choses sérieuses

Le processus est simple : on sale la viande, on la rince et on la fait sécher. Voilà le moment du salage. Je frotte mes rôtis de gros sel, les mets dans un plat puis les recouvre de sel avant de les laisser une douzaine d’heures au frais dans son sel. Après une ou deux expériences, je compte douze heures pour un kilo, huit heures pour un filet mignon, plus petit. Plus on la laisse dans le sel, plus la viande perdra d’eau mais plus elle sera salée. Du coup, il faudra la faire tremper pour la dessaler, ce qui ramène au point de départ… Le temps de salage terminé, je rince la viande abondamment sous le robinet et je l’essuie soigneusement avec un essuie-tout. C’est le moment de rouler la viande dans du poivre concassé, des herbes de Provence ou du piment moulu, si je veux de la fantaisie.

étape 4 : Laisser le temps au temps

Il n’y a plus qu’à faire sécher. Je saucissonne avec de la ficelle de boucher et suspend la bête à la cave (un grenier un peu ventilé ou un frigo avec froid ventilé font l’affaire). Je protège ma future merveille avec un sac en étamine pour éviter qu’elle ne serve de maternité à une mouche égarée. Et je patiente. Plus la viande sèche, plus elle devient foncée. C’est ensuite une question de goût, mais au bout d’un certain temps, la viande peut devenir dure comme du bois (souvenez-vous, pas de gras et pas de conservateur !). De toute façon, si c’est réussi, vous ne lui laisserez pas le temps de sécher plus que nécessaire… deux semaines pour un filet mignon et un bon mois pour un rôti de porc d’un kilo, voire plus pour du bœuf.

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Testé par Stan

Chroniques culture #55

Le nouvel EP de Sybernetyks, de la BD façon polar, mais aussi le DVD de l’Expérience interdite : retrouvez nos chroniques culture.

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L’EXPÉRIENCE INTERDITE
Remake du film éponyme de 1990, L’Expérience interdite – Flatliners raconte l’histoire d’étudiants en médecine testant sur eux-mêmes de mini arrêts cardiaques, afin de faire l’expérience de mort imminente et découvrir ce qu’il se passe dans l’au-delà. Un formidable postulat de départ qui, malheureusement, ne donne rien si ce n’est un récit poussif qui tourne vite en rond. Exploitant ses thèmes avec difficulté, virant au ridicule quand il s’essaye à la pseudo-épouvante, cette nouvelle mouture, relativement pauvre et aseptisée, patauge. Mis à part une photographie correcte et une distribution sympathique, le reste est bien tristounet. L’édition Blu-ray mérite toutefois le coup d’oeil, avec scènes coupées et petites séquences en bonus.
A. G.

LE EP PAUSE_ECRANS_EP
SYBERNETYKS – MOD
On avait laissé les Sybernetyks avec leur premier album, Dream Machine, rock musclé et mélodique teinté d’électronique. Cette fois, les Tourangeaux ont voulu explorer de nouvelles directions sonores. Leur EP MOD réinterprète donc quatre titres issus de Dream Machine : allant de l’ambient à la ballade acoustique, MOD désarçonne donc au premier abord (oubliez les grosses guitares des précédents travaux). Mais rapidement, la sauce prend. L’accent est ici mis sur les ambiances cotonneuses ; les voix sont littéralement planantes. De quoi redonner une identité au groupe, tout en gardant l’esprit futuriste qui lui est propre. Quant au mix, porté par Fabien Devaux, il confère de nouveau à cet ensemble pourtant éthéré une puissance et une clarté remarquables.
A.G.
> sybernetyks.bigcartel.com

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NOIR, C’EST NOIR !
Avec ce premier tome des aventures de Pepe Carvalho (Éditions Dargaud), le duo Segui au dessin et Migoya à l’adaptation, nous livre un petit bijou de polar. Tiré des ouvrages de l’écrivain catalan Manuel Vázquez Montalbán, ce « Tatouage » laissera des marques indélébiles grâce à son atmosphère à la fois poisseuse et radieuse d’une Barcelone interlope et d’une Amsterdam fantasmée, où notre héros se perd avec délice. Et en plus, c’est bourré d’humour ! On passera ensuite à Miami avec le tome 3 de Tyler Cross (Éditions Dargaud) avec toujours Nury au scénario et Brüno au dessin. Là aussi ça cogne sec sous le soleil pour un braquage de fonds immobiliers, le tout servi avec la maestria habituelle des deux hommes. Digne d’un des premiers Kubrick, leur mécanique jubilatoire et leur maîtrise des personnages sont un sans-faute.
Hervé Bourit

LE RENDEZ-VOUS
TEDX TOURS À GUICHETS FERMÉS
Chaque année, la soirée TEDx est pleine à craquer. L’édition 2018, placée sous le thème « Utopies », ne dérogera pas à la règle : les places sont de nouveau parties comme des petits pains ! Cette quatrième fournée de conférences aux « idées qui méritent d’être partagées » se déroulera le vendredi 27 avril au Grand Théâtre de Tours. Mais l’équipe a pensé aux malheureux qui n’ont pas obtenu leur précieux sésame. Des lieux-relais seront donc installés, afin d’assister à des retransmissions gratuites, en public et en live. Pour s’inscrire, il suffit de faire un tour sur tedxtours.com/billetterie. Situés à Tours et aux alentours, ces lieux-relais seront dévoilés prochainement.

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 LA PHRASE
« Sa réaction m’a un peu surpris. Ce n’est que son avis. »
PEF, réalisateur du film Gaston Lagaffe, réagissant aux propos de la fille de Franquin qui a qualifié son adaptation de « désastre ».

LE CHIFFRE
26
W9 diffusera 2 épisodes inédits de la saison 26 des Simpson le 21 avril. De quoi combler (un peu) son retard avec les États-Unis qui en sont déjà à la saison 29…

Maison Colbert : simplicité et bonne humeur

En passant par la rue Colbert, on a pu tester… La Maison Colbert bien sûr ! Voici la chronique restaurant de la semaine.

PAUSE_RESTO_COLBERTIls sont toujours là, au même endroit, et pourtant, tout a changé. Mickaël est toujours aux fourneaux, Ben est toujours en salle, mais Mickaël termine plus tôt et Ben s’accorde le droit de porter des chemise à carreaux. Et ils sourient tout le temps. Comme un poids enlevé.

L’Arôme est devenu Maison Colbert, une maison pleine de simplicité et de bonne humeur. Quand on y passe, on n’a qu’une envie : revenir.
Le chef a réduit la carte et la modifie en fonction des arrivages du matin car il se fournit essentiellement ches de petits producteurs. On retrouve dans l’assiette des plats traditionnels : os à moelle, raie aux câpres ou côte de cochon en croûte de moutarde. La terrine est, bien sûr, faite maison, tout comme ses pickles. La qualité est toujours là et les plats sont copieux.

Le service est souriant et efficace, le patron et la serveuse ont l’oeil à tout et le restaurant a visiblement trouvé ses habitués.
Côté décoration, les tables sont assez espacées pour discuter en toute intimité et les amateurs apprécieront le mélange de liège, bois et cuir. On vous conseille de jeter aussi un oeil à la sélection de bouteilles et d’alcools du patron, vous ne serez pas déçus. Bref, un resto où l’on peut emmener son amoureux, sa grand-mère ou son patron : tout le monde s’y sent bien.

> Maison Colbert, 26 rue Colbert à Tours. Réservation au 02 47 05 99 81. Contact : page Facebook
> Entrées et desserts à partir de 8 €, plat de 12 à 28 €.

Musée du compagnonnage : le vrai du faux

Désormais caché derrière une palissade en haut de la rue Nationale, le musée du compagnonnage continue d’accueillir des milliers de visiteurs, curieux de découvrir les créations des artisans de tous les corps de métiers et ce, depuis cinquante ans. Petite révision avant visite…

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Il n’y a eu qu’un seul directeur depuis son ouverture.
FAUX.
En 1968, à Pâques, le Tourangeau Roger Lecotté fait revivre le premier musée compagnonnique qui avait existé de 1911 à 1955 au sein du musée des Beaux-Arts. Au fil des années, il sauva de l’oubli des centaines d’objets dans l’ancien dortoir des moines de l’église Saint-Julien. Deux ans après sa mort en 1991, Laurent Bastard, diplômé d’histoire et de droit, baigné dans le monde du compagnonnage depuis l’enfance, reprend le flambeau. Il a animé le musée et l’a grandement ouvert aux familles pendant vingt-cinq ans. Il prendra sa retraite en juillet, qui le succédera ? Mystère.

Gilbert Montagné a visité les expositions.
VRAI.
Le personnel du musée lui a fait toucher certaines oeuvres. D’autres stars sont aussi venues admirer les chefs-d’oeuvre : Mick Jagger, Michel Drucker, le président François Mitterrand lors d’une visite officielle en 1986. Il y a eu aussi le syndicaliste George Seguy et l’actrice et danseuse Leslie Caron.

Les compagnons ont inventé le système des mutuelles.
VRAI.
L’un des objets les plus anciens du musée est un coffre en bois de compagnons ferblantiers de Marseille (1778). À l’époque, les artisans y mettaient une partie de leur salaire pour aider l’un d’entre eux quand il tombait par exemple d’un échafaudage. Ça pouvait aussi servir en cas de grève pour demander l’augmentation des salaires. Les prémices du syndicat dès le XVIIe siècle. La solidarité reste d’ailleurs une des valeurs importantes du compagnonnage.

L’Histoire raconte que les compagnons ont toujours été exemplaires dans leur comportement.
FAUX.
Bien que le compagnonnage ait été inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco en 2010, les compagnons n’ont pas toujours été des enfants de chœur. « Jusqu’au XIXe siècle, les journaux relatent, en France, des faits de violence et des arrestations dans les rues liés à des rixes entre bandes rivales de jeunes compagnons », raconte le directeur du musée Laurent Bastard.

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Il y a une référence à Charlie Hebdo dans le musée.
VRAI.
Peu de personnes la remarquent mais elle est visible sur un vitrail créé en 2017. C’est une allégorie de l’élévation de l’esprit par la méditation et le travail. Le bas de l’oeuvre, symbolisant le mal, reprend le tableau de Picasso « Guernica » et la Une de Charlie Hebdo un an après les attentats, « L’assassin court toujours ». Les oeuvres des compagnons sont remplies de détails, ouvrez l’oeil !

Un compagnon a caché un pistolet dans une clé.
VRAI.
C’est un travail réalisé par deux jeunes de 21 et 23 ans pendant leur Tour de France. L’un d’entre eux à réalisé la clé renfermant le pistolet et l’autre, sur plan et à distance, a réalisé la serrure correspondante.

MUSÉE DU COMPAGNONNAGE > 8, rue Nationale à Tours. Tél. 02 47 21 62 20, www.museecompagnonnage.fr > Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h (du 16 sept. au 15 juin) et tous les jours l’été. Tarifs : 5, 80 €, 4 € (enfants de plus de 12 ans et étudiants, personnes de plus de 65 ans, enseignants). Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans et demandeurs d’emploi.
> Dimanche 15 avril, visite thématique pour les 50 ans du musée, à 15 h (1 h 30). Tarif : 5,80 €.

Horoscope WTF du 11 au 17 avril 2018

Psssssssssst, paraît-il que c’est l’heure de l’horoscope WTF de tmv et que les Poissons vont prendre cher. Enfin, on dit ça, on dit rien…

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BÉLIER
Amour : Comme dit le proverbe chinois, on ne rassasie pas un chameau en le nourrissant à la cuillère. Graou.
Gloire : Vous êtes comme les toilettes : toujours au fond à droite.
Beauté : Êtes-vous sûr(e) qu’il n’y a pas de caméra cachée dans votre salle de bain ? C’est sûr sûr ? Mmh…

TAUREAU
Amour : N’oubliez jamais que vous êtes le/la meilleur(e). (promis y a pas de piège !)
Gloire : Dites le fond de votre pensée à votre patron (pas sûr qu’il la comprenne, ceci dit).
Beauté : Conseil d’ami, ne faites plus jamais pipi contre le vent.

GÉMEAUX
Amour : Votre moitié raconte vraiment n’importe quoi. Il serait temps de plutôt nous écouter, nous.
Gloire : Et dire que vous êtes le spermatozoïde gagnant…
Beauté : Votre transformation en condylura cristata semble inévitable.

CANCER
Amour : Pimentez votre vie sexuelle. Déguisez-vous en gros burrito.
Gloire : C’est quand on touche le fond qu’on rebondit… Sauf quand vous êtes un unijambiste coincé(e) dans le trou.
Beauté : Changez de parfum. Vous sentez comme le petit sapin désodorisant des voitures.

LION
Amour : Roh, j’en sais rien moi, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?
Gloire : C’est vrai quoi, faut toujours tout faire dans cet horoscope.
Beauté : Bah tiens, pour la peine, vous avez le teint d’un surimi.

VIERGE
Amour : Un(e) de perdu(e), dix de retrouvé(e)s. (non, on déconne krrkrr)
Gloire : Qui vivra verra, comme dirait Gilbert Montagné !
Beauté : Arrêtez de vous vous lamenter comme un lamantin.

BALANCE
Amour : Votre libido libidonne grave en ce moment.
Gloire : La vie est un long fleuve tranquille. Trop tranquille chez vous (même gonflant à vrai dire).
Beauté : Votre postérieur ressemble à deux petites pêches mûres.

SCORPION
Amour : Vous voulez savoir si votre ex pense toujours à vous ? Eh bien n’envoyez pas EX au 61212, car il/elle s’en contrefout.
Gloire : Vous êtes l’équivalent du H de hôpital.
Beauté : On vous a vu sur Facebook… Bah on s’est bien marré !

SAGITTAIRE
Amour : Vous êtes aussi réjouissant(e) qu’un bon gros kebab bien gras un lendemain de cuite.
Gloire : Par contre, vous avez le QI d’un bulot sous Lexomil (on peut pas tout avoir mes petits rhododendrons).
Beauté : Oh, vous pourrez toujours plaire à quelque fétichiste par-ci par-là.

CAPRICORNE
Amour : À force de déchirer vos habits au lit, vous ressemblez à Hulk. Votre partenaire prend peur.
Gloire : La paresse est votre atout. Vous êtes sur la bonne voie.
Beauté : Eh ouais, on vieillit tous. Regardez Johnny Depp. Ça va picoter mes loulous.

VERSEAU
Amour : Il est dans le pré, visiblement. Décrottez-vous les bottes et foncez.
Gloire : Méfiez-vous des Gémeaux. Et des chauves. Et des poneys.
Beauté : Transit difficile : vous ne pétez pas le feu.

POISSON (spécial pessimisme)
Amour : Une rencontre n’est-elle pas que le début d’une séparation ?
Gloire : Comme dirait Olivier de Benoist, le mariage est le cercueil dont les enfants sont les clous.
Beauté : Votre beauté intérieure ne servira à rien sur Tinder.

Omar Sosa, Cubain du monde

Jeudi 12 avril, c’est une star de la musique afro-cubaine qui débarque à Tours pour un concert à la salle Thélème organisé par Le Petit Faucheux. Entre deux avions, le pianiste Omar Sosa a accepté de répondre aux questions de Francis Genest, musicien lui-aussi, Tourangeau et spécialiste de la musique cubaine. Echanges croisés.

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Depuis son premier album, « Free Roots » sorti en 1997, Omar Sosa n’a cessé de surprendre par son inventivité, à l’image des multiples facettes de son univers musical : jazz, musique classique, musiques cubaines, hip-hop… le tout sans ostentation et avec, encore et toujours, l’Afrique et l’humanisme en toile de fond. Diplômé de l’Institut Supérieur des Arts de La Havane, il saupoudre ses compositions et improvisations de citations subtilement effleurées, saluant au passage Debussy, Thelonious Monk, ou différents pans de sa culture cubaine. Pratiquant de la santería afro-cubaine il est fils d’Obatala, divinité symbole de sagesse et de pureté qui nettoie les chemins de la vie avec une queue de cheval. C’est sa deuxième visite à Tours.

Omar, comment s’est passée cette tournée américaine avec le joueur de kora sénégalais Seckou Keita et le percussionniste vénézuélien Gustavo Ovalles ?
Génial ! Je suis amoureux de ce projet, c’est incroyable de voir les réactions du public à cette musique du monde, partout où on l’a jouée. Cette création ne se nomme pas « Transparent Water » par hasard, c’est une musique plutôt contemplative, en connexion avec la nature, la simplicité de la vie, le partage… Qu’y a-t-il de plus important que l’eau ? L’eau est un problème pour une grande partie de l’humanité et, symboliquement, le fait qu’elle soit transparente signifie qu’on peut la boire, c’est vital !

Parle-nous de la formation « Cuarteto Afro-Cubano » avec laquelle tu vas jouer à la salle Thélème… NEWS_SOSA 03
C’est une rencontre musicale et humaine très importante, avec encore une fois les connexions entre Cuba et l’Afrique : des musiciens de Camaguey, la ville cubaine où je suis né, et un bassiste du Mozambique. Comme un groupe de frères qui mettent leur talent au service de mes compositions, le rêve ! L’intitulé du groupe révèle une partie de ce que vous allez entendre, un jazz avec beaucoup de références à la musique afro-cubaine !

Cette quête de tes racines africaines semble vraiment être au centre de ta démarche musicale…
C’est fondamental ! L’afro-cubanité est la base de toute mon inspiration, un moyen de chercher la lumière, la paix, de mettre de l’harmonie et de la sincérité quelque soit la musique jouée.

Tu es fils d’Obatala dans la santería afro-cubaine, quelle est l’importance de cette spiritualité dans ta vie, dans ta musique ?
Obatala est le symbole de la pureté, et la mission de l’artiste est de traduire ce message de paix, de démontrer que l’unité est possible : c’est la politique qui amène les conflits ! La spiritualité n’est pas une question de religion, tout le monde peut la percevoir, elle est partout autour de nous : le feu, l’air, l’eau, les oiseaux, la nature. L’art doit servir cette conscience, aider à faire le tri entre les énergies positives et négatives.

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Retournes-tu jouer à Cuba de temps en temps ?
Non , malheureusement, il y a bien longtemps que je n’y suis pas allé, je n’ai pas de soutien pour aller jouer là-bas. Je te parlais tout à l’heure de la politique, du pouvoir, qui créent des problèmes et vont à l’encontre de la fraternité… Et les conséquences sont les problèmes actuels de racisme, de sensationnalisme ! Je vis entre les États-Unis et la Catalogne, il n’y a qu’à voir les indépendantistes catalans : dès qu’on pense différemment on se fait traiter de fasciste !

Tu as une formation de percussionniste, continues-tu à travailler ce domaine ?
Pas vraiment, je joue de temps en temps du vibraphone ou du marimba mais pas de percussions traditionnelles comme les tambours batá afro-cubains. Le piano est ma vie ! Tu as beaucoup joué avec Anga Diaz, incroyable percussionniste cubain décédé en 2006 à l’age de 46 ans.

Écoutes-tu la musique de ses filles qui font une belle carrière avec le duo Ibeyi ?
Oui bien sûr, elles ont hérité de la force de leur mère et de l’esprit de leur père… Leur chemin sera magnifique si elles parviennent à rester humbles, et pourquoi ne pas jouer ensemble un jour ?

FRANCIS GENEST, CUBAIN DE TOURS

Francis est musicien, percussionniste spécialisé dans la musique latine et le jazz. Une adolescence en Polynésie, une grand-mère uruguayenne et un goût plus que prononcé pour les voyages, il n’en fallait pas plus pour qu’il se retrouve à Cuba, dans les meilleures familles de Son pour apprendre tous les secrets de cette musique ensoleillée. Aujourd’hui, il trimballe par monts et par vaux le son de la Havane dans la plus pure tradition du genre avec sa formation, le Trio Canto. Francis a rencontré Omar Sosa à la fin des années 90, lors du premier passage du pianiste à Tours, à l’initiative, déjà, du Petit Faucheux. « On m’avait demandé de faire l’interprète, comme je le fais souvent avec les musiciens cubains qui viennent en Touraine. Finalement, Omar, ses musiciens et l’équipe du Petit Faucheux, tout le monde était venu manger chez moi. On avait le boeuf, la rumba cubaine. C’était vraiment très sympa », se souvient- il.

>>Ses prochaines dates : 20 avril, au Grand Café, à Ecueillé (36), avec Trio Canto / 13 mai, à Semblançay, avec la Comparsita (groupe de carnaval cubain) / 21 juin, à Vouvray dans le cadre du festival ARTeCISSE, en duo avec Christelle Grôjean / 23 juin, à Azay-sur-Cher, avec le Trio Canto.

4 projets pour le haut de la rue Nationale !

C’est un fait : il ne se passera plus grand-chose pendant cinq ans en haut de la rue Nationale. Le chantier Porte de Loire est remis à plat ? Pas de problème : à la rédac’, on a quelques idées…

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UN CAMP D’ENTRAÎNEMENT NEW-AGE

« Une, deux, une, deux… Ding, ding, ding… Stooooop !! » La marche militaire se fait au rythme des passages du tramway depuis que la terre battue devant le CCC OD a été remplacée par un « boot camp ». Un lieu d’entraînement intensif, peu coûteux, puisqu’il a suffi d’ajouter quelques barbelés, des palissades, quelques cordes et des échelles à ce lieu charmant. C’est un peu comme un parcours de santé, le gazon, les fleurs et les bancs en moins, mais avec de la boue, des troncs et des pneus de tracteurs en plus. Ce sont les fans de Crossfit qui sont contents, ceux de courses d’obstacles comme la Frappadingue, qui aura lieu en octobre, aussi.
Sur la tyrolienne qui descend de l’église Saint-Julien, c’est le top-sensation, « Banzaï ! » On a veillé aussi à sécuriser le stand de tir qui s’étend de chaque côté de la ligne de tram. « Portes de Loire, veuillez baisser la tête à l’approche du boot camp ». Le parcours peut se faire librement ou encadré par Romain, le Tourangeau de Koh Lanta qui y donne des cours de survie en milieu hostile.
Enfin, comme chez Mickey, mais en moins coloré, une boutique de souvenirs vous attend à la fin de votre visite : un magasin de surplus militaire. Ça tombe bien, il y en a déjà un à Tours-Nord. « Rompez soldat tmv ! »
P.P.
CHANTIET LOIRE_koh lanta

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UNE BOÎTE DE NUIT DE JOUR

Il est 5 h, Paris s’éveille. Tours aussi. Les fêtard(e)s quittent les 3 O’, le sourire aux lèvres, l’oeil aviné. Mais les jambes ont encore envie de danser. Par chance, c’est désormais possible grâce à Christophe Bouchet. Le maire s’est rendu populaire auprès de la jeunesse tourangelle pour avoir permis l’ouverture du Night Saint-Martin, une boîte de nuit… de jour !
C’est ici que les amoureux du dancefloor se retrouvent au petit matin. L’endroit est majestueux, un Fritz gigantesque trône au milieu de la salle, la trompe effleurant la boule disco. La musique résonne : l’électro se mêle aux derniers tubes pop, avant d’enchaîner sur un R’n’B langoureux, tout ça de 6 h du matin à 17 h. La grande baie vitrée offre aux danseurs une vue imprenable sur la Loire.
Mais la municipalité a pensé à tout… Si le Night Saint-Martin – NSM pour les intimes – sublime maintenant le haut de la rue Nationale côté CCC OD, on peut aussi compter sur le Barbarock juste en face. Cette disco-metal diffuse du heavy metal bien gras et du gros hard rock toute la journée. La sélection est stricte (Zaz a été refoulée à l’entrée par les videurs). C’est le bonheur des métalleux qui, enfin, ne sont plus contraints de se mêler à la foule, évitent la lumière du jour et surtout peuvent s’occuper de leur longue chevelure soyeuse chez le coiffeur Carpy à côté. Tours est définitivement devenue une ville branchée.
A.G.
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UNE FERME URBAINE UNIQUE AU MONDE

Ce n’est pas une ferme pédagogique, ni une ferme collaborative : c’est carrément une ferme bienveillante, un concept unique au monde. Elle accueille des poules (qui ne pondent que quand elles le veulent), des tomates, des carottes, des salades (qui poussent seulement s’ils en ont envie) et les enfants comme les grands viennent les admirer en libre accès. Le potager a été conçu en carrés à la française, sous la direction d’Anne-Marie Nageleisen, la spécialiste de cette méthode.
On a demandé à Xavier Mathias, notre célèbre maraîcher, d’animer des cours de permaculture, et au violoncelliste Alain Grange de jouer quelques impros pour ambiancer l’enclos des vaches et des agneaux. On a même pensé à installer un enclos de pisciculture à côté de la bibliothèque, afin de pouvoir pêcher depuis le pont Wilson. Les apprentis de l’Agrocampus initient régulièrement les Tourangeaux à la culture des vignes (plantées au-dessus de la Guinguette).
Chaque matin, les enfants des écoles sont invités à venir ramasser les radis et les pommes de terre pour leur repas du midi ; ils les cuisinent ensuite avec l’aide du jeune chef Julien Martineau ou, en alternance, d’Hervé Lussault et Francis Maignaut. Les personnes âgées exercent leur mémoire en partageant leurs recettes et leurs astuces pendant les ateliers Transmission, un après-midi par semaine. Et chaque vendredi soir, le Père Jacques, conteur bien connu, réunit les amateurs de légendes urbaines fantastiques.
E. S.
ferme

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UN PARC DE LOISIRS OUVERT À TOUS

Ce qui est bien avec le S’Porte’In Loire de Tours, c’est que tout le monde y trouve son compte. Les enfants, on peut les laisser toute la journée au Caterpillar-mini-golf. On joue avec des clubs en forme de pioche et tous les trous finissent dans un engin embourbé. Port du casque (et des bottes en caoutchouc) obligatoires. Hommage de la ville à son club sportif mythique, l’espace TVB ne désemplit pas.
Le terrain est coupé par la ligne du tram et le filet, il est posé sur le toit des rames qui passent. A chaque fois qu’un tram est en station, le jeu reprend. On aime aussi, beaucoup, la piste de ski qui descend de la terrasse de la bibliothèque municipale, jusque sur le parvis du CCC OD. Evidemment, les esprits grincheux fustigent la facture pour la neige artificielle mais bon, si on les écoutait, on ne ferait plus rien, franchement. Et puis, il y a la Running-roue, elle est écolo, elle. Les fans de course à pied viennent s’entraîner sur un tapis installé à l’intérieur et ça fait tourner la grande roue.
Vue sur la ville pour les uns et bonne séance cardio pour les autres. Bien sûr, on n’oublie pas les pelleteuses tamponneuses installées devant l’église Saint-Julien ni l’urban-BMX-tour, piste ultra sportive construite sur des rails suspendus qui survolent toute la zone. Et c’est ouvert tous les jours, nocturne le jeudi et le samedi en été.
M. P
terrain-loisir

Sherlock Gnomes : nains pour tous, tous pour nains

Enfants, parents, réjouissez-vous et préparez-vous aux jeux de mots : le petit Sherlock Gnomes et ses nains débarque sur grand écran. Si cette histoire vire souvent au nain-porte quoi, elle en divertira tout de même certains. (Signé : un journaliste nain-compris)

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Après avoir revisité Shakespeare avec le premier volet Gnomeo et Juliette, c’est au tour de Sherlock Holmes de passer à la tambouille « gnomes ». Pour cette deuxième adaptation de la franchise, c’est donc toujours aux côtés d’une bande de nains de jardin que le spectateur évolue.
Ici, tous disparaissent un à un, ce qui emmène Sherlock Gnomes, célèbre détective et fervent défenseur des nains de jardin donc, à mener l’enquête (ce synopsis n’a pas été écrit sous l’effet de la drogue, promis…).

Avec un tel récit, Sherlock Gnomes se veut clairement orienté vers le public enfantin. Pour autant, le film d’animation parvient à ne pas tomber dans le puéril ou la naïveté et propose quelques bons moments. On rit rarement, mais on sourit parfois face à cette douce absurdité qui se dégage de l’ensemble (le nain en string à la Borat est plutôt fendard…).
Car Sherlock Gnomes pousse le curseur de son délire au maximum et prend visiblement plaisir à le faire.

Toutefois, pareil univers a ses limites : les multiples personnages, peu attachants, ont tendance à faire piétiner le récit, les jeux de mots avec le terme « gnome » sont exploités jusqu’à plus soif… Au final, pas bien inspiré, Sherlock Gnomes s’essouffle tout de même rapidement.

En revanche, côté animation, l’oeuvre se défend plutôt bien dans sa modeste catégorie. Il faut dire qu’aux manettes, on retrouve John Stevenson, le papa du premier Kung-fu Panda, pour un rendu qui n’a certes rien de trop sophistiqué comparé aux productions actuelles, mais assez de charme pour accrocher la rétine pendant les toutes petites 86 minutes que dure Sherlock Gnomes. Un résultat correct, mais rien de nain-croyable (celle-là, elle est cadeau). Aurélien Germain

> Film d’animation, de John Stevenson (USA). Durée : 1 h 26. Avec les voix françaises de Michael Gregorio, Flora Coquerel…
> NOTE : 2/5

Hommage à Higelin : les paroles

Les curieux ayant lu tmv sont tombés sur notre petit mot sur Jacques Higelin. Voici donc les paroles de sa chanson Je suis mort qui qui dit mieux.

J’suis mort qui, qui dit mieux
Ben mon pauv’vieux, voilà aut’chose
J’suis mort qui, qui dit mieux
Mort le venin, coupée la rose
J’ai perdu mon âme en chemin
Qui qui la r’trouve s’la mette aux choses
J’ai perdu mon âme en chemin
Qui qui la r’trouve la jette aux chiens

J’m’avais collé avec une fumelle
Ben alors ça c’est la plus belle
J’m’avais collé avec une fumelle
L’jour où j’ai brûlé mes sabots
J’lui avais flanqué un marmot
Maint’nant qu’son père est plus d’ce monde
L’a poussé ce p’tit crève la faim
Faut qu’ma veuve lui cherche un parrain.

Elle lui en avait d’jà trouvé un
Eh j’ai pas les yeux dans ma poche


Elle lui en avait d’jà trouvé un
Dame faut prévoir, en cas d’besoin
C’est lui qui flanquera des taloches
A mon p’tiot pour qu’il s’tienne bien droit
C’est du joli, moi j’trouve ça moche
De cogner sur un plus p’tit qu’soi.

Cela dit dans c’putain d’cimetière
J’ai perdu mon humeur morose
Jamais plus personne ne vient
M’emmerder quand je me repose
A faire l’amour avec la terre
J’ai enfanté des p’tits vers blancs
Qui me nettoient, qui me digèrent
Qui font leur nid au creux d’mes dents.

Arrétez-moi si je déconne
Arrétez-moi ou passez m’voir
Sans violettes, sans pleurs ni couronnes
Venez perdre un moment d’cafard
J’vous f’rais visiter des cousins
Morts à la guerre ou morts de rien
Esprit qui vous cligne de l’oeil
Les bras tendus hors du cercueil

Aujourd’hui je vous sens bien lasse
Ne soyez plus intimidée
A mes côtés reste une place
Ne tient qu’à vous de l’occuper
Qu’est c’que tu as ? oui, le temps passe
Et le p’tit va rentrer de l’école
Dis lui q’son père a pas eu d’bol
‘L a raté l’train, c’était l’dernier

Attend un peu, ma femme, ma mie
Y’a un message pour le garçon
J’ai plus ma tête, voilà qu’j’oublie
Où j’ai niché l’accordéon
P’t’être à la cave, p’t’être au grenier
Je n’aurais repos pour qu’il apprenne
mais il est tard, sauve toi je t’aime
Riez pas du pauv’macchabé

Ceux qui ont jamais croqué d’la veuve
Les bordés d’nouilles, les tir à blanc
Qu’ont pas gagné une mort toute neuve
A la tombola des mutants
Peuvent pas savoir ce qui gigote
dans les trous du défunt cerveau
Quand sa moitié dépose une botte de rose
Sur l’chardon du terreau
Quand sa moitié dépose une botte de rose
Sur l’chardon du terreau

A écouter juste ici :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Ydf5e4kpTxM[/youtube]

 

Salon du tatouage : Tours sous les aiguilles

Depuis ce samedi 7 avril, le Parc des expositions accueille la 10e édition du Salon du tatouage, devenu rendez-vous incontournable des encrés !

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Les Tourangeaux sont venus en force au Salon du tatouage.

De nombreux tatoueurs venus de toute la France sont présents tout le week-end au Parc des expositions, pour le Salon du tatouage qui fête cette année ses 10 ans !

Ce samedi, le public s’est encore déplacé en masse pour déambuler dans les allées et admirer le travail des artistes, mais aussi se dégourdir les oreilles lors de concerts de rock’n’roll ou rockabilly, et faire quelques emplettes (perso, on a failli craquer pour la viande séchée, les hot-dog, les chemises rétro ou encore les figurines Pop de The Walking Dead !).
Mais surtout, c’est pour passer sous les aiguilles que les gens se sont surtout déplacés.

On note, cette année, que la ville du Mans est d’ailleurs grandement représentée au niveau de tatoueurs et tatoueuses. Mais il y a aussi diverses villes à l’honneur, ainsi que, évidemment, celle de Tours (avec Street Art Family, le studio Ray Tattoo, Coco Bongo, Le Cabinet Noir, Les Agroglyphes…)

La fête se poursuit demain dimanche 8 avril : il est encore temps de découvrir cet art et opter, qui sait, pour un tatouage new school, réaliste ou en pointillisme ?

> Ce dimanche, ouverture de 10 h à 19 h au Parc des expositions. 10 € l’entrée. Gratuit pour les moins de 12 ans.

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Des concours des plus belles pièces ont lieu. Un jury examine les oeuvres !

#WTF 56 : Pour votre bien-être, des chats et des festivals

Vous avez loupé l’actualité #WTF et insolite ? Petite piqûre de rappel avec tmv !

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Depuis le 28 mars, vous pouvez trouver en kiosques la revue Miaou. Ce « mook » trimestriel tourne uniquement autour du… chat (dingue, non ?) et veut faire « ronronner de bonheur le lecteur ». Actu, tendances, interviews, visuels, petits cadeaux sont au programme. L’éditeur, Prisma Media, indique « proposer un contenu dédié à la communauté des catlovers dans la tendance feelgood ». Alors « catlovers » de tout poil, réjouissez-vous : au sommaire de ce premier numéro, un dossier sur « vivre dans la peau d’un chat » et un entretien avec Anny Duperey notamment ! Youpi !

— D’après une récente étude britannique, assister à des concerts augmenterait l’espérance de vie. Mieux, y aller tous les 15 jours permettrait de faire grimper l’espérance de vie de neuf ans. Sachant que chaque année, tmv part au Hellfest, nous sommes donc en mesure de dire que nous vivrons centenaires. Joie !

— C’est à Montpellier que s’est tenue une course en chaussures de ski. Le projet, appelé logiquement Shoeski’Run, a été lancé par cinq étudiantes de l’école Idrac.

Dans le Gers, le père Rodrigue a fait le buzz en chantant du Sardou pendant la messe. « Vraiment, c’était juste pour rigoler, je ne m’attendais pas à un tel succès », s’est étonné le prêtre en voyant les 42 000 vues sur sa vidéo en 4 jours.

— Un serveur français a été licencié par un restaurateur canadien pour agressivité envers ses collègues. Il a donc porté plainte devant un tribunal des droits des personnes… en plaidant que son attitude n’était pas due à de l’impolitesse, mais « à sa culture française ».

Coin de tranquillité à Brunch et Goût Thé

C’est un salon de thé tranquille et paisible, à deux pas de la rue Nationale. On y boit le thé, évidemment, mais on peut aussi y déjeuner !

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Qu’elle est jolie, cette salle de Brunch et Goût Thé ! L’établissement a opté pour des tons verts, conférant à l’ensemble un esprit champêtre et printanier qui colle à merveille avec le calme paisible du lieu. Un grand miroir aère l’espace et donne de la profondeur à ce petit coin de tranquillité.
Au fond, la déco et l’ambiance à l’ancienne donnent un charme désuet pas désagréable. Un havre de paix, situé dans une rue peu passante… où l’on a bien envie d’y déjeuner !

Si Brunch et Goût Thé est — comme son nom l’indique — un salon de thé, il est possible de s’y arrêter le midi pour un repas. Ce jour-là, la carte proposait notamment un velouté de petit pois ou encore un cake maison au poulet, fourme d’Ambert et noix. Pour nous, ce sera une des salades composées qui nous fait de l’oeil.
Portant des prénoms féminins (il y a eu la salade Emma ou la Olga), elles sont élégantes et joliment présentées. Notre « Manon » était pleine de saveur et tout en fraîcheur grâce à un mélange d’avocat, de tranches de magret, de tomates et champignons, ainsi que deux triangles de fourme d’Ambert pour finir de chatouiller le palais.

Une agréable surprise qui suit une carte appétissante, légère mais idéale si l’on veut surveiller sa ligne. Il est évidemment aussi possible de se régaler avec un choix impressionnant de thés (Casablanca, lune rouge, bouddha bleu, iskandar…) ou de bruncher ! Dernier petit conseil : n’oubliez pas de réserver entre midi. Le salon a visiblement un grand nombre d’habitué(e)s !

> 19 rue Jules-Favre à Tours. Ouvert du mardi au samedi, de 9 h à 19 h. Contact : 02 47 60 98 46 ou facebook.com/BrunchEtGoutThe
> Salades composées à 9,90 € ; dessert à 3,90 €. Thés 3,90 € environ. Formule petit-déjeuner à 8,50 €. En semaine, petit brunch jusqu’à 11 h (14 €) et grand brunch certains dimanches.

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UTBM : retour vers le futur

Tmv sera, ce samedi, le parrain du match de l’UTBM contre Gravenchon, à 20 h, à la halle Monconseil. Pour vous faire comprendre l’importance du basket à Tours (et donc d’être là samedi avec nous !), nous avons pris notre DeLorean pour un voyage dans le temps à couper le souffle. Allez, Doc, en voiture !

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6 mars 1976

Le Palais des sports est plein à craquer. 4 000 personnes au moins, coude à coude, débout dans les travées et le souffle coupé. Sur le parquet, cinq types en débardeur blanc avec un mammouth imprimé dessus et ce sigle ASPO Tours. Un mec immense s’avance vers la raquette. Un autre gars lui tape sur l’épaule en passant. L’arbitre fait le signe « deux » avec ses doigts. Deux lancers francs. « Dewitt ! Dewitt ! », la foule gronde, prête à exploser. Mais lui n’entend rien. Il pose le ballon sur les cinq phalanges de sa main droite. Soudain, un silence étouffant. Comme un trou noir. D’où je suis, j’entends le bout des doigts frotter le cuir du ballon quand il s’élance.
Divine trajectoire. Pureté de la ligne. Grâce de la courbe. On entend juste une sorte de « scrotch ». La balle vient caresser le filet. Elle ne touche même le cercle. Une fraction de silence encore. Le temps du « pop » du ballon qui rebondit sur le sol et c’est l’explosion. Un cri qui perce tout. Une seule voix et des milliers de gosiers. Le type qui passait s’approche du tireur qui reste comme pétrifié. L’autre l’agrippe par l’épaule. Il le prend dans ses bras et tous les autres mecs en blanc viennent leur sauter dessus.
Un spectateur pleure en me regardant : « On est champions de France, mec ! Champions ! »

22 mars 1980

Même Palais des sports, mais pas de mammouths sur les maillots, cette fois. Juste une curieuse mention : « Biscottes Auga ASPO Tours ». Mais je reconnais le gars des lancers, celui que la foule appelait Dewitt. Toujours aussi grand. Il y a de l’électricité dans l’air. Les gars en face, ils viennent du Mans et ils sont champions de France en titre. Mais aujourd’hui, sur le parquet tourangeau, ils n’en mènent pas large.
Ça percute, ça glisse, ça s’infiltre et les points s’enchaînent. +15 pour les biscottes. Puis ça fond : +2. Et ça se recreuse. Puis un gars surgit de nulle part, dribble et marque : 92-66. Un spectateur pleure en me regardant. « Oui, je sais, je lui dis : On est champions de France ! »

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Toujours le Palais des sports. Les gens sont debout et ils crient : « Défense ! Défense ! ». C’est une finale de championnat de France. De Pro B. Je repère le grand type des lancers dans les tribunes. Il se ronge les ongles. Un gars à côté de moi attaque carrément la deuxième phalange : « Tu te rends compte, mec. Ils ont gagné deux fois chez eux. Ils mènent. Il reste moins d’une minute. Si on perd, c’est fini… » Et là, le même « scrotch » que l’autre fois. Un panier qui vient d’on ne sait où et les gars en bleu et blanc passent devant. Et le buzzer buzze.
Et le gars à côté de moi fait un bond jusqu’au plafond : « Deux fois, mec ! Ils l’ont fait deux fois ! ». Deux matchs partout. Il y aura une belle à Besançon, mais je n’ai pas envie de régler mon commutateur temporel pour y aller. Si c’est pour se prendre 4 fautes en un quart d’heure, merci bien.

19 juin 2014

Changement de décor, je me retrouve dans des bureaux. Il y a là des gens en costard et une poignée de journalistes. Un monsieur, l’air jovial et portant col ouvert sa chemise blanche, s’avance vers le micro. Il dit que tout n’a pas été facile et que tout ne se fera pas en un jour, mais que grâce à l’union entre les deux clubs de basket tourangeau (le TBC et le PLLL), une équipe capable de retrouver une place dans l’élite est née. C’est l’acte de naissance de l’UTBM. Le premier objectif, c’est la Nationale 1.
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3 mai 2017

Le dernier ballon de la saison vient de rebondir sur le parquet de La Rochelle. Ce sont les bleu et blanc qui se sont imposés, 58-64. Sur leur maillot, pas de biscotte, ni de mammouth, mais le logo de Tours Metropole. Un grand type tape dans la main d’un autre grand type. En treize rencontres depuis janvier, c’est la douzième fois qu’ils gagnent. Mais on lit de la déception dans leurs yeux. Ca ne suffira pas à accrocher une place pour les play-off. L’UTBM termine 3e de sa poule après une saison compliquée. Encore un effort, encore une marche à franchir… Ce sera pour la saison prochaine.

(Photo Julien Pruvost)
(Photo Julien Pruvost)

7 avril 2018

Pour voyager dans le temps avec nous, c’est simple : le tram, arrêt Monconseil.
C’est pas cher (tarif unique : 5 € et gratuit pour les moins de 12 ans). Et, pour vous situer, l’UTBM est actuellement troisième de sa poule, à égalité de points avec Angers et à deux points seulement du leader, Vitré. Il reste quatre matches. Il faut les gagner. L’émotion, c’est maintenant !

Horoscope WTF du 4 au 10 avril 2018

Pendant que tout le monde se la coulait douce le lundi de Pâques, l’astrologue tmv a travaillé. Férié ou pas férié. Quelle tristesse, n’est-ce pas ? Cela se ressent dans l’horoscope de la semaine, rassurez-vous…

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BÉLIER
Amour : Écoutez votre ventre plutôt que votre coeur. Avec vous, ça vaut mieux.
Gloire : Olala, léchez votre coude et voilà.
Beauté : Saturne et Pluton s’allient dans un combo spécial qui fait de vous une bombasse. Mais seulement aujourd’hui.

TAUREAU
Amour : Avec vous, l’amour c’est comme le fromage. Ça pue, mais ça a un goût de reviens-y.
Gloire : Adoptez un spermophile (allez, ça va chercher sur Google)
Beauté : Vous étiez sur la route toute la sainte journée. Vous n’avez pas vu le doute en moi s’immiscer, donc bon.

GÉMEAUX
Amour : Arrêtez de vous voiler la fesse.
Gloire : Le saviez-vous ? Les flatulences des Gémeaux sont en ré mineur.
Beauté : Les astres sont formels, vous finirez nu(e) ce week-end. Sur une table. Devant tout le monde. Et la foule applaudira.

CANCER
Amour : Vos capacités au lit sont à la ramasse totale. Instruisez-vous sur Wikipédia.
Gloire : Tel Gifi, vous avez des idées de génie.
Beauté : Mais du coup, tel Bigard, vous êtes la star du steak haché.

LION
Amour : Vous avez la forme d’un gastéropode.
Gloire : Vous êtes un privilège pour la Nation, vive VOUS !
Beauté : Diantre, mais c’est l’anarchie dans vos poils. Les Sex Pistols y joueraient un concert.

VIERGE
Amour : Une impression de papillons dans le ventre ? Ce n’est pas un coup de foudre. Juste la gastro, désolé.
Gloire : Coucou petite perruche. Beauté : Tro de boté en vou, ses un crime. Apeulé la poliss laul.

BALANCE
Amour : Finalement, vous n’êtes qu’un petit triton dans l’immensité des relations amoureuses.
Gloire : Il faudra bien que votre passion du tuning éclate au grand jour.
Beauté : Votre père est un voleur. Il a volé toutes les étoiles du ciel pour les revendre sur Priceminister. Pas cool.

SCORPION
Amour : Oubliez. Râler et dormir, voilà votre destinée.
Gloire : Il existe désormais des laser-game à dos de poney. Votre avenir est tout tracé.
Beauté : Vous êtes gaulé(e) comme une amanite phalloïde. Ce qui ne vous empêche pas de vous faire cueillir tous les matins.

SAGITTAIRE
Amour : Vous êtes un vrai Harry Potter sous la couette. Que de magie, graou !
Gloire: En parlant Harry Potter, prenez votre balai magique et faites le ménage. C’est un bazar sans nom chez vous.
Beauté : Votre postérieur devrait être inscrit au patrimoine de l’Unesco.

CAPRICORNE
Amour : Plus rien avant le mariage. C’est comme ça. C’est moi qui prédis votre avenir de toute façon.
Gloire : Méga clash prévu avec les signes suivants : Balance, Sagittaire, Verseau, Poisson, Gémeaux, Scorpion. Ah et Bélier et Cancer aussi.
Beauté : Le Capricorne peut être si canon. Qui l’eut crû ?

VERSEAU (spécial on s’est pas foulé)
Amour : Que dalle.
Gloire : Bof.
Beauté : Beh.

POISSON
Amour : Oedipe vous passe le bonjour. Il aimerait bien récupérer son complexe, siouplait.
Gloire : Les autres 1 – Votre dignité 0. B
eauté : Le monosourcil devient tendance. Comme quoi vous étiez précurseur.

Il va courir 500 km en moins d’une semaine !

Gregory Richard s’est lancé un défi : celui de courir 500 km en solo et sans assistance, le tout en une semaine. Il veut repousser ses limites et surtout sensibiliser la population à une association de Chambray, Objectifs Mars.

(Photo tmv)
Greg est fin prêt pour le départ ! (Photo tmv)

Le regard de Gregory Richard s’illumine par deux fois. La première, c’est quand il disserte sur la course à pied. La deuxième, c’est quand il parle d’Objectifs Mars.
Une association qui lui tient à cœur et sur laquelle le Tourangeau de 42 ans souhaite mettre un petit coup de projecteur. Pour sensibiliser déjà et rappeler aussi que la vie n’est pas forcément facile pour tout le monde.

Alors, le 6 mai à 5 h du matin, « Greg » se lancera dans une sacrée aventure, en empruntant la Vélodyssée… en courant pour relier Saint- Brévin à Lacanau en une semaine, idéalement en 6 jours et quelques heures. Au total, 500 km à avaler ! Un défi qui semblerait fou à beaucoup. Courageux diront d’autres. Mais Greg n’en est pas à son coup d’essai.
L’an dernier, cet ancien militaire désormais gérant de la boutique de nutrition sportive Nutrinium, rue de Jérusalem à Tours, s’était fait un petit raid… entre Villandry et Saint-Brévin ! En courant bien sûr. 300 km qu’il a parcourus en seulement 80 heures. « Au retour, sur le quai de la gare, je me suis immédiatement mis à penser à un autre challenge. Je feuilletais le guide du Routard et là je me suis dit : tiens, pourquoi ne pas faire 500 km ? ».

Cette course sera pour la bonne cause. « Cette fois, je voulais le faire pour une asso. J’ai pensé à mes amis à Chambray- lès-Tours qui ont deux enfants, Paul et Quentin. Ils sont atteints de la myopathie de Duchenne… » La myopathie de Duchenne ? Une maladie génétique rare. 2 500 personnes sont affectées en France. 99,9 % sont des garçons. L’espérance de vie dépasse rarement les 30 ans. Cette dystrophie musculaire provoque une dégénérescence progressive de l’ensemble des muscles. « Je voulais courir pour eux, pour ces deux frères. Leurs parents ont créé l’association Objectifs Mars (lire ci-dessous) et je souhaite en parler autour de moi », précise Greg.

Greg avait déjà tenté un "petit" 300 km ! (Photo Facebook)
Greg avait déjà tenté un « petit » 300 km ! (Photo Facebook)

Le but de cette asso chambraisienne est, comme le précise leur site, « de rassembler les amis, la famille ainsi que toutes les personnes souhaitant soutenir divers projets pour aider Quentin et Paul à réaliser certains de leurs rêves ». Notamment les emmener à un match du Barca. Une cagnotte a été mise en ligne pour les aider à financer cela. Quand il s’élancera dans sa course, Paul et Quentin devraient d’ailleurs assister au match de leurs idoles au même moment…

Mais Greg ne courra pas uniquement pour Objectifs Mars. « En parallèle, j’ai pensé à un ami qui a perdu sa jambe en Afghanistan. Je le ferai donc aussi pour lui et pour le groupe Amputés de France. Quand je cours, j’ai toujours une pensée pour ceux qui ne peuvent pas le faire. Nous, on a parfois mal lors d’une course… Mais eux, je pense qu’ils aimeraient être à notre place et aussi “ avoir mal ’’… ».

15 KILOS SUR LE DOS

En attendant, Greg voit le jour-J approcher. Il calcule ce dont il aura besoin (même la dose de calories), prépare ses affaires comme on préparerait un voyage aux conditions spartiates. Durant le périple, il portera un sac de 10-15 kg sur le dos. À l’intérieur ? « Un peu de change, de l’eau, à manger, deux batteries externes de téléphone, une bâche et mon duvet. » Côté sommeil, peu de grasses mat’ à l’horizon. « Il faut faire des micro-siestes pour éviter les hallucinations », sourit Greg. Il les fera à la belle étoile. Tout comme il avait fait pour ses 300 km (7 h de dodo en même pas 4 jours !) : « Une fois, j’avais même dormi dans une décharge, se marre-t-il. Là, je pourrai dormir dans la forêt. J’hésite encore à m’octroyer mon unique nuit à l’hôtel en milieu de parcours. J’ai l’impression que ça ne me ferait pas faire le truc à fond… », pense ce modeste et téméraire coureur.

Car du courage, il en faudra pour relever le défi. Sa rude préparation l’y aidera : 5 à 6 séances par semaine, entre 80 et 100 km tous les 7 jours. Du fractionné, du travail de fond. Au début, il partait même chargé comme un mulet pour ses 15 km du matin… et refaisait la même le soir ! Greg confie n’avoir « ni peur ni appréhension. Je sais que je vais réussir ! ».

Il est donc fin prêt. À quelques jours du grand départ, il a réduit la cadence. Quelques douleurs aux pattes se font sentir. Le corps se réveille. Mais peu importe : « Musculairement, c’est mécanique. Le corps sécrète beaucoup de choses, il s’adapte. C’est une machine. »
Le reste se joue au mental. « Psychologiquement, il faut des objectifs. Je dois atteindre un point où il faut que je me dépasse, même si je ne suis pas bien. Il faut trouver des motivations. Moi par exemple, c’est le lever du jour. Il n’y a rien de plus beau. Ce sont des moments qui paraissent anodins, mais sont importants. Ça me booste. » Greg laisse son regard divaguer. Il semble pensif. Sourit de nouveau en triturant sa grosse montre connectée. Puis résume : « Le sport, c’est une école de la vie. Ça amène des joies, des peines, des questions, ça implique de bosser pour obtenir des résultats. Avec cette course de 500 km, je me cherche, c’est un travail sur soi-même. Je me mesure à moi-même en fait. »

>Pour suivre ses aventures lors de son périple : c’est par ici sur Facebook !

11183466_596763540466189_2652742824689870957_n>>OBJECTIFS MARS, L’ASSO POUR PAUL ET QUENTIN

Joyeux anniversaire Paul et Quentin ! Fin mars, les deux garçons ont fêté leurs 18 (pour Paul) et 14 ans (pour Quentin). Ces deux passionnés de foot sont atteints de la myopathie de Duchenne (lire texte ci-contre). C’est pour cela que leurs parents ont lancé Objectifs Mars, une association loi 1901, qui souhaite rassembler amis, famille et intéressés souhaitant les aider à réaliser leurs rêves, que ce soient des voyages, des loisirs ou de simples sorties.
Objectif affiché ? « Embellir leur vie et parsemer leur quotidien de plus de plaisirs », explique l’association. Au fil du temps, diverses actions ont pu être mises en place : ces passionnés de sport que sont Paul et Quentin ont ainsi pu donner le coup d’envoi à une rencontre de basket avec l’UTBM ou encore été emmenés aux 10 et 20 km de Tours ! Pour celles et ceux qui voudraient aider ou se renseigner sur Objectifs Mars, n’hésitez pas à suivre les deux liens ci-dessous :

> objectifsmars.jimdo.com
> facebook.com/objectifsmars

Red Sparrow : sexe, espionnage et violence

On l’attendait de pied ferme ce Red Sparrow, avec Jennifer Lawrence. Sauf que le film de Francis Lawrence est mou, lent, parfois ridicule, parfois violent, bête prétexte à un érotisme SM aussi gênant qu’embarrassant. Outch

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Sexe, violence, clichés et accent russe… Voilà à quoi pourrait se résumer Red Sparrow, adaptation du roman éponyme qui avait pourtant tout l’air d’une jolie promesse. Il faut dire qu’avec un Francis Lawrence aux commandes (l’homme est responsable des Hunger Games et de Je suis une légende), une star à l’affiche (Jennifer Lawrence) et un casting de première classe (Charlotte Rampling, Matthias Schoenaerts, Jeremy Irons…), on s’attendait à une pépite.

Mais passé une formidable entrée en matière aussi alléchante que réussie, Red Sparrow se vautre ensuite dans la paresse, virant au thriller interminable et neurasthénique (il aurait gagné à être raccourci d’un bon tiers).
Pendant 2 h 20 aussi fougueuses qu’un koala sous Lexomil, le spectateur suit Dominika, ex-ballerine recrutée pour devenir agent secret, contrainte de jouer de ses charmes pour séduire et manipuler un infiltré de la CIA en Russie.

De là découle un film caricatural au goût de Guerre Froide, d’ailleurs plombé par une extraordinaire faute de goût : celle de laisser ses comédiens américains incarner l’ennemi russe, usant de fait d’un accent aussi ridicule que grossier. Pour le reste, il faudra compter sur des scènes de violence gratuite sans stylisation, ainsi qu’une dose de sexe pour compléter le cahier des charges putassier (coucou la scène du viol).

Alors, certes, Jennifer Lawrence n’a jamais été aussi belle et solaire. Magnifiquement photographiée, la comédienne apparaît incandescente et sulfureuse. Elle est également investie à 200 % dans son rôle. Mais ça ne suffit malheureusement pas à rattraper un film aux enjeux inexistants, à l’hypersexualisation malsaine de son héroïne et finalement bien trop anecdotique.

Aurélien Germain

> Thriller, de Francis Lawrence (USA). Durée : 2 h 20. Avec Jennifer Lawrence, Matthieu Schoenaerts…
> NOTE : 1,5/5

Cliquez pour voir la bande-annonce :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=D79-3yPaHy8[/youtube]

Haut de la rue Nationale : épisode 9438

Le maire de la Ville a décidé de remettre à plat le projet du haut de la rue Nationale.

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C’est qu’on s’y habituerait presque, aux palissades du haut de la rue Nationale…
Le lieu, rebaptisé « Porte de Loire » n’est toujours qu’un trou béant, là où deux hôtels de luxe Hilton étaient censés pousser comme des champignons.

Sauf que… le maire, Christophe Bouchet, a récemment annoncé la « remise à plat du projet ». Les travaux n’ont en effet toujours pas commencé, au grand dam de la municipalité, de l’opposition, mais aussi des commerçants et des habitants. Ce projet d’ampleur mais pavé d’embûches, qui fait désormais figure de serpent de mer, a fini par s’enliser. Le maire de Tours est donc bien décidé à reprendre les choses en main.

Nouvelles ambitions, donc, pour Christophe Bouchet qui souhaiterait conserver un hôtel dans l’affaire, « mais plutôt un 5 étoiles » (oublions donc les 3 et 4 étoiles prévus au départ) et aimerait élargir le périmètre du projet. Pour le moment, aucun calendrier n’est évidemment avancé, le maire préférant prendre le temps de la réflexion pour ne pas précipiter les choses.
Vivement l’épisode 9439 !

Chroniques culture #54

De Stranger Things au rock enfumé de Earthless, en passant par le nouveau tome de la BD Infinity, voilà nos chroniques culture de la semaine.

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BAD MOMS 2
Si le premier volet de Bad Moms savait se montrer caustique avec son côté poil-à-gratter, le second laissait en revanche de marbre. Récit de trois mères de famille au bout du rouleau, enguirlandées par leurs mamans respectives à Noël, Bad Moms 2 a toujours cet humour potache mais amuse moins. Peu de surprises au programme dans cette comédie néanmoins divertissante, emmenée par un casting principal savoureux (Mila Kunis, Kristen Bell et Kathryn Hahn s’éclatent) et des seconds rôles truculents. Pour sa sortie DVD (le 2 avril), pas grand-chose à se mettre sous la dent : l’éditeur a mis le pied sur le frein avec des bonus rachitiques (un bêtisier et des scènes additionnelles pour un résultat d’à peine… dix minutes).
A.G.

LE CD  PAUSE_ECRANS_CD
EARTHLESS – BLACK HEAVEN
Quel voyage que ce Black Heaven, nouvel album des Californiens de Earthless ! Ce trip psychédélique est une savante mixture où Led Zeppelin copulerait gaiement avec Black Sabbath, le tout saupoudré d’un soupçon d’Hendrix. Digérant au mieux leurs influences, Earthless envoie son propre space rock survolté, mené par des musiciens aussi talentueux qu’affamés. On pense notamment au travail monstrueux abattu par Isaiah Mitchell : le guitariste tronçonne ses riffs par paquet de 100, avant de partir dans d’interminables soli… tout en chantant ses parties avec le groove d’un Ozzy Osbourne (Black Sab’) et des modulations qu’on croirait parfois sorties tout droit d’un vieux vinyle des 70’s. Un disque planant, enfumé et psyché, une fièvre électrique. Simplement excellent.
A.G. .

LE LIVRE
PETIT ÉLEVAGE FAMILIAL BIO
Anne Denis pratique l’élevage depuis une trentaine d’années dans une propriété de 3 hectares. Âne, cheval, moutons, volailles forment l’essentiel de son cheptel. Et c’est justement le sujet de son ouvrage, Petit élevage familial bio (éditions Terre Vivante), véritable manuel ludique qui aide les intéressés pour se lancer dans l’élevage bio.
Cherchant à déterminer vos atouts et vos ressources, l’ouvrage se concentre ensuite des fiches consacrées aux animaux à élever. C’est là que le livre d’Anne Denis est le plus intéressant, car il décrypte en profondeur et de manière simple et efficace les savoirs utiles : portrait de la bête, la race à choisir, ou encore le logement requis, l’hygiène, les soins et l’alimentation… Bien construit, nourri d’illustrations et parfaitement agencé, un manuel qui devrait bien préparer les éleveurs de demain.
A.G

LA BD
INFINITY 8 — ET RIEN POUR FINIR
C’est presque la fin de l’aventure, avec ce tome 7 du projet éditorial (Éditions Rue de Sèvres) ludique et innovant qui consiste à repartir de zéro à chaque album. Cette fois, comme héroïne, une petite fille à laquelle Boulet au dessin et l’inévitable Trondheim au scénario font subir mille et une péripéties. Et que l’on soit amateur ou non de science-fiction, on marche encore à tous les coups ! Livre, série, film, tout peut recommencer même si les héros sont morts. Ce serait génial dans la vraie vie ? Alors pourquoi ne pas se prendre au jeu et oublier le cartésianisme qui nous anime encore trop souvent ? Quand en plus, l’humour, le suspense et le petit fond social-politique sont mélangés avec talent, on se dit que cet Infinity 8 va se terminer en apothéose. Vite, vite la suite !
Hervé Bourit

LE CHIFFRE
1

Stranger Things est la série la plus regardée sur Netflix en France. Sur la 2e marche du podium, on retrouve Jessica Jones, puis Orange is the new black.
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Gilles Martin, artiviste à la Une

Gilles Martin, photographe tourangeau est à l’origine du concept d’artivisme qui consiste à utiliser l’art à des fins militantes. Le mensuel Chasseur d’images de ce mois-ci salue par un dossier exceptionnel à la fois son travail de photographe et son engagement pour la cause animale.

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(Photo Gilles Martin)

Ses photos faisaient la Une de tmv en juin 2016. Gilles Martin, photographe animalier tourangeau et infatigable globe-trotteur nous présentait les images qu’il a faites des gorilles des montagnes au Rwanda, au Congo et en Ouganda pendant plus de dix ans. Mais pas seulement des images pour faire joli. Des images aussi et surtout pour alerter sur la situation de ces grands singes qui pourraient bien avoir disparu à l’état sauvage à l’horizon 2027. C’est à dire demain.

Le mensuel Chasseur d’images (plus gros tirage de la presse photo en Europe) a choisi, ce mois-ci, de consacrer un dossier de treize pages au photographe tourangeau et à son « artivisme » (conjugaison d’art et de militantisme). « Pour ceux qui sont engagés dans la défense des grandes causes, le seul moyen de lutter contre l’indifférence consiste à marquer les esprits avec des actions chocs pour sortir le public de sa torpeur », écrit le mensuel spécialisé.
Et le journal choisit de raconter dans le détail et photos à l’appui l’incroyable campagne de happening que Gilles a menée à l’été 2016, à New York, pour alerter sur la situation des gorilles. NEWS_GILLES MARTIN_Couverture

Une action qui tient à la fois du street art et de l’urbex, cette pratique qui consiste à réaliser des photos dans des lieux abandonnés pour leur redonner sens et vie. On y découvre comment le photographe choisit les endroits de la ville, les coins de rue ou les ponts où il montrera sa photo. Comment il prépare son action en trouvant le bon support, un emballage de téléviseur, un vieux cadre, en le préparant et en le mettant parfaitement au format adapté à sa cible. Puis vient le moment de la pose, du happening.
Ensuite, Gilles se remet dans la peau du photographe et immortalise l’ensemble, avec les mouvements et les lumières de la ville.

Là, un pitbull sous un porche qui semble veiller sur la dépouille d’un gorille, ici un skater qui s’échappe du cadre comme une ombre filante. Le magazine publie même sur une double page, l’image d’un coffre de banque qui semble tout droit sorti d’une grosse production hollywoodienne de l’intérieur duquel un bébé gorille nous contemple avec son regard inquiet. « J’ai vu ce coffre dans une banque abandonnée en pleine ville, raconte Gilles. Et le trésor, bien sûr, c’est le singe… ». Tout est dit.

> Le numéro 402 de Chasseur d’images est disponible en kiosques jusqu’au 10 avril, 5,90 €.

La 4S, royaume du ping-pong

La 4S est actuellement deuxième du championnat de Pro B de tennis de table. Ce jeudi, les Tourangeaux affrontent Levallois, lanterne rouge du championnat. L’occasion d’une plongée au coeur de ce club mythique du sport tourangeau.

David Rigault
David Rigault, coach de la 4S.

3 QUESTIONS À
DAVID RIGAULT, COACH DE L’ÉQUIPE PREMIÈRE

La Pro A, vous y pensez vraiment ?
Bien sûr qu’on y pense. Mais il faut bien comprendre que la Pro A, c’est une tout autre aventure. C’est un projet global. Notre équipe fanion actuelle, elle s’est construite autour d’un joueur formé au club, Lilian Bardet, qui a été trois fois champion de France en individuel et trois fois en équipe dans les catégories jeunes et que nous voulons accompagner le plus loin et le plus longtemps possible. Pour constituer cette équipe de Pro B et la rendre performante, bien sûr, nous sommes allés chercher d’autres joueurs ailleurs, Michel Martinez ou Grégoire Jean, mais le projet, c’était qu’ils soient impliqués dans la vie du club, ce qui ne se retrouve pas forcément ailleurs.

Impliqués jusqu’à échanger des balles avec les joueurs amateurs ?
Oui, ça arrive souvent. Les matchs ont lieu, le plus souvent, le mardi soir. Les joueurs arrivent le lundi et on passe tous un peu de temps ensemble, pour échanger quelques balles, parler de la stratégie, se préparer. Mais souvent, les joueurs restent le mercredi et viennent donner quelques conseils aux jeunes qui s’entraînent.

Comment repère t-on un jeune prometteur ?
On peut détecter assez vite un jeune qui sera bon. Il y a l’aspect technique, ceux qui savent dès le début jongler avec la balle, la contrôler et ceux aussi qui savent se maîtriser et écouter ce qu’on leur dit. Car dans ce sport, le mental est très important. Les échanges sont très tendus, très courts et on peut très vite sortir d’un match si on s’énerve. Il faut apprendre à perdre et l’accepter. C’est aussi un sport qui exige une grande discipline dans le travail. Après, il y a tout un système de détection qui commence au niveau départemental et dès les benjamins. Ça se passe sous forme de journées, avec des activités le matin et matchs l’après-midi. On retrouve le même principe au niveau régional et national.

GRÉGOIRE JEAN, JOUEUR L’ÉQUIPE DE PRO B
« Le Ping pong, ça sert dans la vie ! »

On fait comment pour devenir joueur de ping pong professionnel ? 4S_JEAN
On travaille ! Pour maîtriser parfaitement un coup, il faut le répéter un million de fois. Moi, je m’entraîne six heures par jour, tous les jours. Et puis, en plus, j’ai un programme physique à base de musculation et de course à pied. Il faut savoir garder une très bonne hygiène de vie aussi, faire attention à ce que l’on mange et ne pas trop faire la fête. Mais pour devenir un bon joueur, il faut surtout beaucoup aimer ça et prendre du plaisir à jouer.

À quel âge avez-vous commencé à jouer ?
J’ai commencé à quatre ans. Mes parents jouaient et mon frère aussi. Au début, je faisais en même temps du foot et j’étais assez bon aussi, mais quand je suis entré dans le groupe France, on m’a demandé de choisir et j’ai choisi le ping. Parce que là, je gagnais !

Un souvenir de votre première compétition ?
J’avais 5 ans. C’était un balbutop départemental, une compétition d’initiation réservée aux enfants de moins de 11 ans, à Prades-le-Lez, à côté de Montpellier où j’habitais. J’ai fini 3e après une défaite cinglante contre mon frère en demi-finale…

Quelles sont les qualités à avoir pour devenir un bon joueur ?
80 % de la performance, au ping pong, elle est dans le mental. Il faut savoir se contrôler, ne pas perdre ses moyens quand on est en difficulté. Il faut savoir écouter les consignes aussi et les appliquer. Ce sont des choses qui sont aussi très utiles dans la vie. D’ailleurs, bien souvent, les bons joueurs de ping sont aussi de bons élèves.

4S_GATIENLES GRANDES HEURES

La 4S a déjà connu les honneurs du plus haut niveau national. Plusieurs fois champion de France par équipe, le club a remporté de nombreux titres nationaux et vu passer dans ses rangs l’élite française de la discipline. En 1984, Jean-Philippe Gatien devient Tourangeau et permet au Club de se classer troisième club de France.
Il partira ensuite pour Levallois, où il restera jusqu’à la fin de sa carrière, en 2004. Gatien reste à ce jour le seul Français sacré champion du monde, en 1993. Lors de cette finale mythique disputée à Götebog, le meilleur joueur français de tous les temps affrontait Jean-Michel Saive, autre gloire du ping-pong européen (il est Belge) et également ancien Tourangeau.

COMMENT ÇA MARCHE ?

Le principe du ping pong, on connaît : faire en sorte de faire rebondir la balle sur la partie de table adverse en espérant que l’autre joueur ne pourra pas la renvoyer. Un match se joue au meilleur des cinq manches, comme au tennis. Pour gagner une manche, il faut gagner 11 points et avoir deux points d’avance sur son adversaire. Une rencontre de championnat comme celle qui se disputera jeudi contre Levallois, se décompose en cinq matchs. Une rencontre s’arrête dès que l’une des deux équipes a atteint 3 points. On peut donc avoir les scores suivant : 3-0, 3-1 ou 3-2. Et c’est le score qui indique le nombre de points attribués finalement à l’équipe. Pour un 3-2, le vainqueur prend 3 points et le vaincu en récolte quand même 2.
Limpide, non ?

PRO B : GROS ENJEU

Nous jouons, ce jeudi 29 mars, la 13e journée de la Pro B. Face à la lanterne rouge, Levallois, les Tourangeaux doivent s’imposer à domicile. Ainsi, ils resteraient sur le podium avant le sprint final des cinq dernières rencontres. Pour mémoire, le champion de Pro monte directement en Pro A et le vicechampion dispute un barrage contre l’avant-dernier de Pro A.

4S_ECOLE

TOUT LE MONDE AU PING !

LES BÉBÉS
Eh oui, dès 4 ans, on peut s’initier sous forme de jeux d’adresse, d’équilibre, de mobilité. Ça se passe le samedi matin et ça dure une heure.

LES ENFANTS
Certains découvrent le “ping” (ben oui, c’est comme ça qu’on dit quand on en est) à la suite d’une session scolaire, d’autres parce qu’ils connaissent quelqu’un qui… Les séances ont lieu tous les jours de la semaine avec une grosse pointe le mercredi. Initiation, détection, élite, il y en a pour toutes les raquettes.

EN LOISIR
Pour les adultes qui ont envie de taper la balle, juste pour le plaisir ou un peu en compétition. Deux séances par semaine.

POUR LES COLLÉGIENS MOTIVÉS
Un partenariat avec l’Institution Notre-Dame-la-Riche permet à des collégiens doués et qui veulent faire de la compétition, d’aménager leurs horaires scolaires.

Le Bistrot d’Odile : piano, musique et bons plats

Ouvert en février 2018, Le Bistrot d’Odile propose une sympathique carte des « recettes oubliées » et n’oublie pas de parsemer le tout de… musique !

PAUSE_RESTO

On appelle ça un endroit chaleureux… Le maîtremot au Bistrot d’Odile, c’est convivialité. Pour s’en convaincre, il suffit de venir le vendredi ou le samedi soir. C’est là qu’Odile, la maîtresse des lieux et chanteuse, se rappelle ses premières amours en jouant du piano en plein resto. « Pour l’ambiance et pour que les gens se mettent à chanter », sourit-elle. Partitions et livrets de chants sont d’ailleurs disposés à côté du comptoir.
De la musique pour remplir les oreilles, pendant que les chouettes assiettes rempliront l’estomac.

Ici, c’est cuisine tradi au menu, avec un excellent rapport qualité-prix. Odile a concocté une jolie carte, où les « recettes oubliées » sont à l’honneur. Du gratin d’andouillette au Vouvray au tartare de daurade à la grenade, en passant par l’oeuf meurette ou le mythique Paris-Brest.
À tmv, on avait lu que le chef de l’établissement, le Tourangeau Benoît Sanchez, était un passionné de la création de burgers. Alors, va pour Le Roi Rose, un burger avec porc confit 6 heures dans la bière, cheddar, confit d’échalotes et une délicieuse sauce barbecue maison qui assaisonne le tout. Une création aussi originale que savoureuse, faite maison comme le pain buns et les frites qui l’accompagnent.
Le plat, copieux (la taille du burger est impressionnante !), était accompagné d’un verre de chinon (la carte est exclusivement composée de vins de Loire).

On ressort avec l’impression d’avoir mangé entouré d’amis comme à la maison (en mieux !)… et en jetant un dernier coup d’oeil au piano qui nous attend un de ces soirs. Histoire de pousser la chansonnette pour digérer.

> Le Bistrot d’Odile, 64 rue Colbert. Ouvert du mardi au samedi midi. Et le vendredi et samedi soir. Contact : 02 47 39 13 96 ou sur Facebook.

> Formule du midi à 15 €, plat du jour 9,50 €. À la carte, 5,20 € l’entrée ; de 10 à 12,50 € pour les plats.

Horoscope WTF du 28 mars au 3 avril 2018

Cette semaine, gloire aux Sagittaires. Pourquoi ? Aucune idée. Peut-être parce que ça rime avec pomme de terre et que les patates, c’est bien, c’est plutôt utile pour la raclette.

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BÉLIER
Amour : Uranus et ses sonorités dégoûtantes vous envoient un peu d’amour.
Gloire : Vous êtes le vrai héros de tous les temps. Bref, vous êtes Bob Morane contre tout chacal.
Beauté : Peau de pêche pour une peau de vache.

TAUREAU
Amour : Aussi fade qu’une tartiflette surgelée.
Gloire : L’humour, c’est votre truc. Normal, vous êtes au centre de toutes les blagues.
Beauté : Nostradamus vous prédit un panaris jeudi.

GÉMEAUX
Amour : Soyez comme le lait. Entier et non demi-écrémé.
Gloire : Vous avez le temps de réaction d’un koala.
Beauté : D’ailleurs, en changeant 9 lettres à koala, on obtient gastro-entérite. Coïncidence ?

CANCER
Amour : Comme dirait Booba, vous n’avez que du vice dans vos paluches.
Gloire : Énigme > Jean- Eudes a 10 pommes. Il en mange une lundi et le reste samedi. Quelle est donc la circonférence d’un topinambour ?
Beauté : Vous êtes dans le collimateur de Pluton. Attention au bidon.

LION (spécial spoilers)
Amour : À la fin de Game of Thrones, tout le monde couche avec un dragon et ils meurent tous, après s’être battus avec un nain.
Gloire : À la fin du prochain Star Wars, la princesse Leia annonce en fait qu’elle est enceinte de Luke, parce qu’elle est ch’ti.
Beauté : À la fin de cet horoscope, vous partirez combattre une horde de capitalistes à dos de licorne et arrêterez définitivement de lire cet horoscope débile.

VIERGE
Amour : Vous êtes aussi sensible de la goupille qu’un extincteur.
Gloire : Le ver est dans la pomme, je répète, le ver est dans la pomme.
Beauté : Vous êtes une ode à la beauté. AAANW !

BALANCE
Amour : Cloclo vous a menti, ça s’en va et ça ne revient pas.
Gloire : Comme dit le proverbe africain, « Si l’arbre savait ce que la hache lui réserve, il ne lui aurait jamais fourni le manche ».
Beauté : Tel le petit chien, votre pipi n’atteint pas le haut du poteau.

SCORPION
Amour : Votre seul ami est un salami. Quelle sale vie.
Gloire : Va falloir se détendre le string, comme dirait mémé.
Beauté : Tout le monde sait que vous utilisez du talc pour bébé pour ces fesses si douces.

SAGITTAIRE
Amour : Vous n’avez donc aucun amour propre ?
Gloire : On a loupé la constellation du Gilbert Montagné. Du coup, on ne sait rien, désolé.
Beauté : Votre sourire est aussi forcé que si vous sortiez d’une coloscopie.

CAPRICORNE
Amour : Visiblement toujours aussi chaud(e) qu’une baraque à frites.
Gloire : Vous préférez avoir le hoquet toute votre vie ou avoir tout le temps Despacito en tête ?
Beauté : D’ailleurs, vous êtes plus « des pâtes si tôt » que Despacito.

VERSEAU
Amour : On devrait tous avoir un(e) Verseau pour l’aimer et lui faire des bisous sur le nez.
Gloire : Vous vous sentez comme un ado. L’acné en moins.
Beauté : Vos cheveux brillent. Mais shampoing au top ou tignasse grasse ? Le doute est permis.

POISSON
Amour : S’arrêter à la page 1 du Kamasutra, c’est moche.
Gloire : Vous envoyez du steak. Continuez ainsi.
Beauté : La mode est au rembourrage. Pensez-y.

La face cachée du musée des Beaux-Arts

Les Tourangeaux croient tout connaître du musée des Beaux-Arts. Mais derrière l’élégante façade classique, un autre monde se cache. Nous l’avons visité.

REPORTAGE_OUVERTURE_1

Mardi, le musée est fermé mais Éric Garin, notre guide particulier nous attend. Diplômé en histoire de l’art et conférencier, Éric travaille au musée depuis 2002. Dire qu’il est passionné par le lieu est faible, il en parle avec une telle verve qu’on lui conseillerait de lancer sa chaîne YouTube. Succès assuré !

Éric connaît le bâtiment et beaucoup de ses secrets, mais nous explique-t-il, cette histoire est pleine de trous : les archives ont été brûlées en 1792 sur le parvis de la cathédrale, ce qui en restait sera achevé par les bombardements de 1940. Depuis, il tente de reconstituer la longue histoire du palais des évêques de Tours. Nous entrons d’abord dans le souterrain qui nous plonge dans le passé gallo-romain de la ville. Le palais épiscopal s’appuie contre le rempart du IVe siècle ; la société de consommation n’étant pas encore née, ses constructeurs l’ont bâti avec des pierres récupérées à droite et à gauche.

Eric, le guide !
Eric, le guide !

On peut ainsi reconnaître un tronçon de colonne ou le fronton de temple gallo-romain. Le mur semble fait de bric et de broc mais il résiste depuis quinze siècles, malgré quelques fissures. Si cette galerie est ouverte à la visite une fois par mois, la cave reste cachée au public. Les Allemands la transformèrent en bunker et y installèrent leur central téléphonique pendant la Seconde Guerre.

« D’autres parties du bâtiment ont subi des reconversions un peu rock’n’roll », nous explique Éric en quittant les catacombes. Ainsi, les cuisines n’abritent plus de marmites ni de cochons rôtis mais l’atelier d’encadrement. Même surprise dans la chapelle privée des évêques. Commandée à Louis de Galembert vers 1865, c’est une belle vitrine de l’art religieux tourangeau. Les vitraux sont signés de la célèbre manufacture Lobin, le plafond en coupole présente des mosaïques dorées à la mode byzantine, très en vogue à la fin du XIXe siècle, et les portraits des premiers prélats de Tours : Baldus, Volsinus, Perpetus (notre préféré, parce qu’il a l’air gentil).
La pièce héberge aujourd’hui la collection de dessins, conservés dans de grands cartons noirs. Éric souligne : « Nous avons plus de 5 000 dessins, des Boucher, des Werner, des Delacroix… »

17 000 pièces dans les réserves

Le musée regorge de trésors cachés de toutes les époques, dont beaucoup ne sont jamais exposés, faute de place. Plus de 17 000 pièces dorment dans les réserves : argenterie, faïences, fauteuils, commodes, tableaux, sculptures, lustres, horloges, vases et même une armure japonaise.
Les Beaux-arts fournissent d’ailleurs la préfecture ou les services de l’État en meubles et objets de décoration. La majorité des collections sont conservées dans les nouvelles réserves à Chambray mais quelques pièces sont encore entreposées dans la salle du synode, qui attend d’être rénovée pour être rouverte au public. Cette pièce bordée de colonnes accueillit les États généraux du royaume en 1468 et 1484. Sa hauteur sous plafond permet d’y accrocher des tableaux monumentaux et d’y organiser des concerts. Il fait bon, dans la chapelle colorée et lumineuse mais pas question de rester traîner à feuilleter les croquis et les sanguines.

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Nous retraversons le bâtiment, découvrons un escalier dérobé caché dans le plancher puis Éric ouvre une petite porte et nous quittons les coulisses pour déboucher dans une salle du musée, juste dans le dos d’un petit tableau carré enchâssé dans une niche. C’est un Rembrandt, l’un des joyaux du musée. À peine le temps de le photographier et d’admirer une grisaille accrochée à sa droite, notre guide nous entraîne jusqu’au grenier. Là, sous la charpente du XIIe siècle, des rangées de cadres dorés attendent leur heure. « Restez bien sur les solives, nous prévient Éric. Un gardien s’est tué en passant à travers le plancher. »

PORTFOLIO_SALLES_3Les statues oubliées nous regardent marcher sur les poutres comme des enfants de 5 ans en cours de gym. Tout est silencieux. La vue sur le jardin est magnifique. Presque quatre heures déjà que nous explorons les lieux. Même si notre rêve serait de passer la nuit au musée, il faut partir. Au-détour d’un couloir, nous apercevons un échafaudage : Catherine Pinvert, la régisseuse, et deux employés des services techniques de la Ville s’affairent à réinstaller des oeuvres. Il faut compter une à deux journées de travail par salle pour leur rendre leur visage originel après une exposition temporaire.
À l’inverse, au rez-de-chaussée, les techniciens et les organisateurs préparent l’exposition Sculpturoscope, réalisée en partenariat avec le Centre d’études supérieures de la Renaissance (CESR) et le Laboratoire d’Informatique Fondamentale et Appliquée de Tours (LIFAT). La majesté de la salle Richelieu nous arrête une dernière fois. Les peintures de batailles, la table massive, les bustes antiques… Il nous semble entendre le son du canon et le claquement des bottes du Cardinal. Travailler au musée, c’est baigner dans cette ambiance hors du temps, naviguer entre la collection de primitifs italiens et les installations de Calder exposées au dernier étage.

Éric, qui a longtemps travaillé sur le bureau de Georges Courteline himself, aime ce voyage incessant. « Tout est intéressant. Même les périodes dites de régression ou le style “ pompier ”. C’est tellement humain ! Quand l’homme disparaît, la peinture, la sculpture, l’architecture, sont ce qui nous reste et qui nous raconte son histoire. »

> Le musée est ouvert tous les jours, de 9 h à 12 h 45 et de 14 h à 18 h. Fermé le mardi.

Texte : Elisabeth Segard
Photos : Julien Pruvost

> > Retrouvez notre portfolio intégral dans le numéro 288 de tmv < < 

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Blue : plongée avec les dauphins

Chouette, voilà un nouveau documentaire signé DisneyNature. Avec Blue, Keith Scholey et Alastair Fothergill offrent une plongée dans différentes régions subaquatiques du globe, aux côtés des dauphins.

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Depuis une dizaine d’années, la branche DisneyNature oeuvre dans le documentaire et propose des objets aussi ludiques que militants. Au fil du temps, on a ainsi pu voir l’enfantin Grizzly, le travail titanesque d’Au Royaume des singes, ou encore le magnifique Il était une forêt.
Objectif ? Proposer de sublimes images pour amener le spectateur – notamment les plus jeunes – vers une réflexion sur l’environnement.

C’est de nouveau le cas ici avec un documentaire signé Keith Scholey et Alastair Fothergill. Naïvement titrée Blue dans sa version française du nom de son « personnage » principal (Dolphins est le titre original…), cette plongée dans les océans veut de nouveau sensibiliser à la protection de nos espaces naturels, cette fois à travers la figure du dauphin. Habile, quand on sait le capital sympathie de la bête.

On y suit donc l’animal à travers un périple qui nous fait découvrir diverses régions subaquatiques du globe, mais aussi de nombreuses espèces connues (la baleine à bosse) ou méconnues (l’amusant squille multicolore).

Visuellement époustouflant, Blue est d’une maîtrise technique sans faille. Les jeux de lumière et de couleur sont tout simplement sublimes. Les documentaristes mènent alors la danse et embarquent le spectateur (enfants et adultes, ouf) dans des mouvements constants (le ballet des dauphins), pour finalement esquisser un message clair.
« Si vous voulez avoir des dauphins dans le futur, il est nécessaire d’avoir des récifs coralliens », disait récemment Keith Scholey. Un écho à Blue, dans lequel on s’aperçoit que tout fonctionne finalement comme une petite ville, avec un écosystème et des espèces subsistant grâce aux coraux. Aujourd’hui, 20 % des récifs coralliens sont détruits en raison du changement climatique…

> Documentaire de Keith Scholey et Alastair Fothergill (USA). Durée : 1 h 18.
> NOTE : 4/5

Voir la bande-annonce :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=KCf-0hfyucc[/youtube]

#WTF 55 : Uber publie sa liste d’objets oubliés insolites

Petite séance de rattrapage avec l’actu insolite et #WTF des jours passés !

PAUSE_WTF
-Photo Shutterstock-

— Uber vient de publier le classement des objets insolites oubliés dans ses voitures en France au cours de l’année. Ont notamment été laissés sur les sièges : une prothèse orthopédique, des gouttières dentaires, une alliance en or, une canne blanche pour personne aveugle, un couffin bébé (mais sans le bébé, ouf), une ceinture de Dark Vador et… un disque d’or ! Les trois villes françaises où le plus d’objets ont été oubliés en 2017 sont Toulon, Nice et Paris.
Le plus souvent, c’était un 1er janvier. Sans rire ?

— Une famille américaine, qui organisait son déménagement, a fait prendre l’avion à son chien pour relier Denver à Kansas City. Soit 1 h 30 de vol. La compagnie United Airlines a semble-t-il légèrement loupé son coup : le berger allemand de 10 ans a atterri au Japon.

— Trois touristes européens ont été expulsés du Machu Picchu, au Pérou, pour s’être photographiés en montrant leurs fesses.

— En Vendée, aux Herbiers, la police a installé un faux policier en carton au bord de la route pour inciter les conducteurs à ralentir. Il a été baptisé Dave. Non pas parce que Vanina ah ah Vanina aaa ah ah, mais parce que Dave signifie « dispositif anti-vitesse excessive ».

— Vous serez ravis d’apprendre que c’est Sébastien Lelarge, un Mortagnais de 37 ans, qui a remporté cette année le concours du plus gros mangeur de boudin noir. L’homme a englouti 1,145 kg du précieux mets en 15 minutes.

Tartines et… galettes à Tartines & co

Tartines & co a été repris il y a quelques mois, en mai dernier. Résultat ? On y trouve aussi, désormais, des galettes !

RESTO_foiegras

Rue des Fusillés, la vraie nouveauté, c’est l’arrivée de la spécialité bretonne dans un restaurant de tartines. À quelques mètres de la place de la Résistance, Tartines & Co, lancé par un ancien chef de restaurant gastronomique, a été repris en mai dernier par Caroline Marie.
Responsable logistique pendant vingt ans à Tours Événements, elle a fait germer son projet en toute discrétion pendant deux ans. « Je me suis formée à la fabrication de crêpes et galettes à Nantes pendant mes congés, indique la patronne ravie de sa reconversion. J’ai eu le coup de cœur pour cet endroit dont la cuisine est ouverte sur la salle. »

On y trouve depuis, les tartines de l’ancien propriétaire, dont la fameuse tartine foie-gras maison avec son coeur d’artichaut ou encore la Tourangelle, avec du Sainte-Maure et des rillons. Les desserts et le cheese cake sont aussi restés à la carte. Toutefois, des crêpes et galettes, « sa spécialité », y ont été ajoutées et sont garnies avec des produits frais et de plus en plus locaux. Dans un décor cosy et moderne, on y croise des femmes, mais aussi des hommes d’affaires et des familles.

Pour les plus gourmands, elle propose notamment deux galettes toastées et pliées, « comme une calzone ». L’une d’elle, la Campagnarde, est fournie, comme son nom l’indique, de pomme de terre, crème, fromage, lardons, oignons et ciboulette et accompagnée de jambon cru de pays. Les galettes « classiques » vont ensuite de la complète au chorizo chèvre en passant par la forestière. On trouve enfin de la soupe cet hiver et un Wrap de saumon fumé, à partir de galette de sarrasin.

> Tartines&Co – Galettes et Crêpes, 6 rue des Fusillés. Ouvert de 12 h à 14 h 30, du lundi au samedi et de 19 h à 21 h 30, du jeudi au samedi.
> Tartines (de 7,90 € à 19,80 €), galettes (7,90 € à 11,80 €), desserts (3 € à 7,90 €), menu déjeuner à 15,50 € (galette ou tartine, boisson, dessert). Réservation au 02 47 20 50 60. Page Facebook

RESTO_tourangelle

Fin des cours pour C’koi ce cirk

La semaine dernière, adhérents, médias, politiques ont reçu une lettre d’adieu de la compagnie tourangelle C’koi ce Cirk… En juillet 2018, les cours de cirque qu’elle assure auprès de 2.780 enfants s’arrêteront, faute de moyens et de soutiens. Explications de Ludovic Harel, fondateur de la compagnie.

c'koi ce cirk

Quelle est la situation actuelle de C’Koi ce Cirk ?
Depuis 13 ans, la Compagnie C’Koi ce Cirk initie et forme enfants et adultes aux arts du cirque et de la piste sur le tout le département d’Indre-et-Loire. Au Rexy, à St-Pierredes- Corps et dans quarante-et-une structures partenaires comme les centres socio-culturels, les écoles, à Ballan- Miré, à Amboise, à Montlouis, etc. Chaque année, nos cours sont pleins. On est même obligé de refuser des enfants.
Notre pédagogie selon les principes de l’éducation populaire a fait notre force. Certains enfants nous suivent depuis 9 ans. Pourtant, nous venons de décider d’arrêter cette activité. À regret, mais nous n’avons pas le choix.

Pourquoi ?
Depuis nos débuts en 2005, on s’adapte, on fait avec les moyens du bord. Auto-financé à 72 %, on a toujours du mal à trouver des lieux où pratiquer. En 2015, on a pu s’installer au Rexy et sédentariser en partie notre activité. On a passé 3 années de bonheur. Mais ce lieu va être mis en vente. Ce qui signifie chercher un nouveau lieu, déménager, négocier. Le tout pour une addition trop salée. On ne peut plus tirer sur la corde.
L’équipe, qui travaille sans compter pour des petits salaires, est fatiguée. Continuer une année de plus, ce serait reculer pour mieux sauter… dans le vide… Aujourd’hui, on prend la réalité en pleine figure. L’envie est là, mais les moyens n’y sont pas. Par contre, nous continuerons l’activité spectacle, qui tourne bien aussi.

Alors quel avenir pour le cirque à Tours ?
Aujourd’hui, les pouvoirs publics mettent l’accent — et l’argent — sur un festival international du cirque, qui dure 3 jours dans l’année. Par contre, les compagnies de cirque qui travaillent au quotidien sur le territoire ne sont pas assez soutenues. On a quelques subventions, bien sûr, mais on a besoin d’une réelle ambition. Depuis 2001, on entend parler de pôle national des arts du cirque à Tours. Ça marcherait !
Quand on regarde la carte des écoles fédérées des arts du cirque, on se rend compte de la pauvreté criante de la Région Centre par rapport aux autres. Il y a le théâtre à l’Olympia, la danse au Centre Chorégraphique. Pourquoi pas le cirque dans les anciennes casernes ou ailleurs ? Mais ça, on ne peut pas le faire tout seul.

Propos recueillis par Jeanne Beutter

Horoscope WTF du 21 au 27 mars 2018

Regardez dans le ciel ! C’est un avion ? C’est un oiseau ? C’est Superman ? Non, c’est l’astrologue tmv qui vole à votre rescousse !

BÉLIER
Amour : Hashtag cette semaine craint du boudin.
Gloire : La constellation d’Orion vous fera prendre des décisions stupides. Du genre aimer les enfants.
Beauté : Doux comme un mammouth.

TAUREAU
Amour : Chouette, vous allez prendre le poste d’attaquant au FC DraguePourrie.
Gloire : Astuce pour être plus efficace au travail > ne pas aller au travail. (de rien)
Beauté : Vous connaîtrez le stress de la dernière feuille de PQ.

GÉMEAUX
Amour : Ce n’est pas parce que le printemps est là que vous devez autant butiner.
Gloire : Vous avez pas choisi, de vivrez ici, entre la soumission, la peur et l’abandon. (#jeanjacquesgoldman)
Beauté : Il est temps de vous avouer que vous faites le même bruit qu’un trombone en ronflant.

CANCER
Amour : Eh bé, on pourrait faire cuire un steak sur vous tellement vous avez chaud au derrière !
Gloire : Comme Facebook, vous avez la phobie des tétons.
Beauté : Bientôt le printemps, vous allez bourgeonner. Comme votre acné.

LION
Amour : Samedi, vous enduirez le corps de l’être aimé de Nutella. Les orangs-outans ne vous disent pas merci.
Gloire : C’est l’histoire de Této le têtard. Il croyait qu’il était tôt. Mais en fait, il était tard.
Beauté : Et zoupla, qui qui va prendre un cran en plus à la ceinture ? C’est bibi !

VIERGE
Amour : Votre sexualité est au point mort. Faites une cure de 50 Shades of Grey.
Gloire : Galoper nu(e) sur un poney Shetland en bord de mer, tel est votre destin.
Beauté : Rien n’est plus périssable que la beauté. Vlan dans les dents.

BALANCE
Amour : C’est un peu le Gorafi votre vie amoureuse, non ?
Gloire : Savez-vous pourquoi les bélugas sont en voie d’extinction ?
Beauté : Parce qu’il n’y a pas assez de bélufilles. Allez, cadeau. Bisou sur votre nez.

SCORPION
Amour : Avec votre charisme de pissenlit, vous ne cueillerez pas grand-chose.
Gloire : « Deviens sans cesse celui que tu es, sois le maître et le sculpteur de toi-même », disait Nietzsche…
Beauté : Eh ouais, c’est pas drôle. Mais ça vous calme, mes bichons maltais.

SAGITTAIRE
Amour : Il faut vous y faire. Vous êtes devenu(e) aussi inutilisable qu’une disquette d’ordinateur.
Gloire : Pédoncule.
Beauté : Le Sagittaire est un peu gras, un peu rose et surestimé. Bref, le Sagittaire est un saumon.

CAPRICORNE
Amour : Investissez dans adopteunmec.com, ça ira plus vite.
Gloire : Vous êtes un peu ce bloc inutile dans Tetris qui tombe toujours au mauvais moment.
Beauté : Vos sourcils touffus n’impressionnent plus grand monde.

VERSEAU
Amour : Votre ex n’est que le croisé d’une crevette et d’un bulot.
Gloire : Avouez que vous êtes un peu maso pour lire l’horoscope chaque semaine.
Beauté : Buvez une tisane et arrêtez de saouler votre monde.

POISSON
Amour : Quoi de plus ringard que l’amour ? Vivez de célibat et de bière fraîche.
Gloire : Arrêtez de sauter partout comme un gros gnou.
Beauté : Les Poissons, c’est beau tout nus, mais un peu trop poilus.

Après la guerre : film politique et humain

Remarqué au festival de Cannes, le premier film d’Annarita Zambrano, Après la Guerre, débarque en salles cette semaine.

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Nous sommes en 2002. À Bologne, en Italie. Le refus de la loi travail explose dans les universités (comment ça, ça vous rappelle quelque chose ?). L’assassinat d’un juge, à la sortie d’une conférence, fait ressurgir les fantômes du passé, ceux des « années de plomb ». La blessure politique s’ouvre de nouveau et on accuse rapidement Marco Lamberti, réfugié en France et ancien leader d’extrême-gauche, protégé par la « doctrine Mitterrand ». Il va alors prendre la fuite avec Viola, sa fille de 16 ans, tandis que le gouvernement italien demande son extradition…

C’est un petit brûlot politique que signe ici Annarita Zambrano avec Après la guerre (Dopo La Guerra, en VO). Pour son premier long-métrage, la réalisatrice esquisse les pressions diplomatiques entre deux pays européens, mais Après la guerre se voit davantage comme un zoom sur l’Humain, comme un grand portrait.
Ou plutôt des portraits, puisqu’on s’attarde tour à tour sur Marco, sa mère, ou encore sa sœur et bien sûr la jeune ado Viola, sur qui le film finit par se concentrer.

Malgré un ensemble un peu trop classique et convenu dans sa mise en scène, ainsi qu’une dimension politique qu’on aurait souhaité plus explosive, Après la guerre se distingue toutefois par sa puissante sobriété et sa narration reposant sur les personnages. Il permet alors à Zambrano d’explorer avec justesse et retenue deux mondes antagonistes, de confronter deux générations face aux erreurs du passé.

Plus qu’un film politique et politisé, Après la guerre est surtout un drame psychologique naturaliste. Habile de la part d’Annarita Zambrano, une cinéaste fort prometteuse…

> Drame, d’Annarita Zambrano (Italie/France). Durée : 1 h 32. Avec : Giuseppe Battiston, Barbora Bobulova, Charlotte Cétaire…
> NOTE : 3,5/5 

Bande-annonce :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=hCAgCmEmdjY[/youtube]

« WET°, un festival transgénérationnel et novateur »

Le festival WET° revient du 23 au 25 mars. Ce rendez-vous théâtral de la jeune génération et met à l’honneur les artistes émergents. L’un des programmateurs, Théophile Dubus, comédien permanent au Théâtre Olympia, nous plonge dans un bain de jouvence théâtral.

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(c) Cédric Roulliat

Le festival WET°, c’est quoi et pour qui ?
Le Théâtre Olympia s’est demandé ce qu’était la jeunesse au théâtre. Comment un Centre dramatique national (CDN) peut-il accompagner les créations en début de parcours ? De cette réflexion est née l’idée d’un festival de trois jours autour de la notion d’émergence. La programmation est faite par des jeunes permanents, des comédiens du dispositif JTRC (Jeune théâtre en région Centre) assistés de Jacques Vincey, directeur du CDNT. Nous choisissons des artistes en début de parcours. C’est une manière d’inviter un public autre. WET° s’inscrit dans une dynamique autour de la jeune création et des formes contemporaines qui suit les festivals Super Flux et SPOT.

Les pièces du festival WET° paraissent novatrices, voire décalées. Pourquoi ?
Décalées ? Hmm… En fait, il s’agit d’un certain portrait de la génération actuelle du théâtre. C’est peut-être décalé, oui. On croise les médiums. C’est vrai : il est assez difficile de trouver des textes classiques à WET°. Il y a du contemporain, de l’écriture plateau, de l’impro…

Vous êtes un ancien du JTRC. Quel est ce dispositif ?
Le JTRC (Jeune théâtre en région Centre-Val-de-Loire) est un dispositif d’insertion professionnelle unique en France. C’est une troupe permanente en début de parcours. Quand j’y étais, j’ai pu jouer 150 fois dans La Dispute en 2 ans, ou encore Le Marchand de Venise. On peut aussi y animer des ateliers pour les collégiens, on apprend la programmation, l’administratif, on fait vraiment partie d’un théâtre. C’était ma maison !

C’est quoi, justement, être jeune comédien aujourd’hui ?
Oula… (rires) Il faudrait bien plus de deux pages pour le dire ! (Il réfléchit longuement) Avant, il y avait un maître et une école. Maintenant, on doit être performant rapidement, sur des esthétiques parfois opposées. Il faut toujours tout faire vite, vite, vite. Le travail sur WET° est révélateur : je constate des projets d’une « génération » où c’est plus difficile… Mais quand on fait les choses, on sait vraiment pourquoi on les fait ! Et la capacité de rebond est très forte et très belle chez les jeunes artistes désormais. La pratique s’est diversifiée. Le croisement des genres et des médiums est davantage présent. Prenons l’exemple d’« Ultragirl contre Schopenhauer », jouée cette semaine à WET°. Dès le titre, c’est le choc des mondes ! Tout ça donne de la richesse au théâtre.

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L’équipe de WET° ( (c) Cédric Roulliat)

Au fait, jusqu’à quel âge est-on « jeune créateur » ?
Très bonne question… L’âge légal n’est pas quelque chose que l’on prend en compte. C’est surtout de savoir où tu en es, où tu veux aller ? Je prends la pièce « Jusqu’ici tout va bien », cette année, à WET°… C’est une écriture de plateau, c’est intelligent et vivant, à l’esthétique rock, mais la distribution est intergénérationnelle. L’âge et la jeunesse ne sont pas liés.

Il y a une étiquette souvent collée – à tort – au théâtre. Celle d’un lieu un peu vieillot qui ne parle pas aux jeunes. Qu’en dites-vous ?
Ma réponse ? Venez au théâtre ! Les personnes peu habituées sont très surprises quand elles en sortent. Certaines pièces n’ont plus du tout cette image vieillotte du théâtre. Dans la programmation de WET°, pas une ne correspond à l’imagerie poussiéreuse.

La solution, c’est de sortir le théâtre hors les murs, comme le fait votre festival ?
Oui et non. C’est plutôt la démarche inverse en fait. C’est important à dire : le CDN est un lieu public. C’est l’argent des gens, leurs impôts. Et il est nécessaire de rappeler que tous ces lieux sont à nous toutes et tous. Cet endroit est à vous ! Alors… venez chez vous !

>>> RETROUVEZ LA PROGRAMMATION DÉCRYPTÉE PAR SES ORGANISATEURS JUSTE ICI <<<

Quel regard portez-vous sur les deux précédentes éditions de WET° ?
C’était top ! (rires) J’étais spectateur lors de la première édition et c’était super. Parce qu’il y a cette dimension de festival effectivement, mais aussi car c’est un moment où il est facile de se rencontrer. J’ai rarement senti ça… C’est un festival à taille humaine et novateur comme vous le disiez. C’est un temps créatif qui implique son spectateur. Désormais en tant qu’organisateur, je vois qu’on propose du « pas-connu ». On peut avoir du nez, ou être un accélérateur dans la carrière de quelqu’un. En tant qu’artiste, tu peux facilement parler de ton travail sachant que le contact humain est plus simple durant WET°.

Le festival veut draguer un public plus jeune, non ?
Oui, mais pas que. Le théâtre est intimidant, la création est mystérieuse. Le regard des jeunes est important. Mais WET° est un festival transgénérationnel. Ce qui est beau, c’est de voir un retraité assis à côté d’une étudiante, assise à côté d’une famille.

UNE_Festival-wetSur Internet, j’ai pu lire que WET° était vu comme un festival de théâtre « impertinent »…
Je suis complètement d’accord ! (enthousiaste) C’est même insolent ! On assume de ne pas toujours faire l’unanimité et c’est ce qui est intéressant. Pendant trois jours, il y a toujours des surprises. Une fois, j’ai même vu Jacques Vincey en tongs, alors bon… ! (rires)

N’avez-vous pas peur parfois que la prise de risque soit trop grande ?
Non, car il s’agit d’une logique de coup de cœur au niveau de la programmation. Sans risque, il n’y a pas de vie. Une émotion naît de ça. Le vrai risque, c’est le choix de la tiédeur. On veut provoquer des réactions.

WET° signifie Weekend Théâtre Olympia. Mais ce nom, c’est aussi pour dire qu’il faut se mouiller ? (la traduction de « wet » en anglais – NDLR)
Complètement ! C’est une invitation à se mouiller, à plonger dans la nouveauté et l’audace. Le slogan de cette édition est « allumez le feu » ! On a pensé en terme de contraste, c’est quelque chose qui brûle d’être découvert.

Propos recueillis par Aurélien Germain

> Du 23 au 25 mars, au Théâtre Olympia/CDNT, La Pléiade, salle Thélème, au Petit Faucheux et au musée des Beaux Arts.
> Réservations, horaires et infos sur cdntours.fr 
> Tarifs : 8 € le spectacle (plein), 5 € (réduit pour moins de 30 ans, étudiants, jeunes de moins de 18 ans, demandeurs d’emploi, etc.)

Festival WET° : demandez le programme

Pendant 3 jours, le festival WET° investira 5 lieux de la métropole tourangelle. Théophile Dubus, l’un des jeunes programmateurs, vous décrypte la programmation en détail.

♦J’abandonne une partie de moi que j’adapte
C’est l’ouverture du festival. « Un projet passionnant, une fiction documentée, c’est foutraque et poétique », s’enthousiasme Théophile. La question du Bonheur y est centrale.

 (c)  Dominique Houcmant Goldo
(c) Dominique Houcmant Goldo

♦Jusqu’ici tout va bien
On en parle dans l’interview. C’est une création autour de Noël. Elle fait la part belle à une distribution intergénérationnelle.

♦Le songe d’une nuit d’été
C’est la proposition familiale du festival. « Une comédie de Shakespeare bourrée d’énergie », condensée en une heure trente !

♦Je suis la bête
Un solo adapté d’un roman. « C’est un Mowgli moderne », compare Théophile, référence à la frontière animalité/humanité abordée dans la pièce. Une création sensorielle et sonore.

♦Ultra-girl contre Schopenhauer
Un résumé ? « Catchy, esthétique pop des 80s, poésie personnelle et ambiance lynchienne. » Un jour j’ai rêvé d’être toi Le coup de coeur de Théophile. « Lui veut devenir femme et elle, veut devenir star. Une création qui pose la question de l’identité. »

♦La Rage et à la fin nous serions tous heureux
Quatre personnes, une confrontation d’univers, un jeu de trouble qui questionne l’identité et la notion d’émancipation. « Je suis ravi qu’on l’ait », sourit le programmateur.

(c) Martin Argyroglo
(c) Martin Argyroglo

♦Le monde renversé
Écrite par quatre filles, la pièce « part du mythe de la sorcière pour dériver sur Marx et le Capital, avec un point de vue sur la place des femmes. » Pour Théophile, c’est aussi drôle qu’intelligent.

♦Des panthères et des oiseaux
Cette pièce de troupe, création du JTRC, est « une comédie noire et queer ». Son créateur prévient : « C’est certain qu’elle provoquera un questionnement, en raison d’un humour dans la mise en scène qui crée de la gêne. »

♦Mon bras
« Une pièce hybride au top » prévue au musée des Beaux Arts. Atypique, qu’on vous dit !

♦Les entraîneurs
C’est la soirée de clôture et en plus, c’est gratuit ! Rendez-vous au Théâtre Olympia pour une carte blanche aux Entraîneurs, un collectif de Djs. Ça va être la fête !

> Du 23 au 25 mars, au Théâtre Olympia/CDNT, La Pléiade, salle Thélème, au Petit Faucheux et au musée des Beaux Arts.
> Réservations, horaires et infos sur cdntours.fr
> Tarifs : 8 € le spectacle (plein), 5 € (réduit pour moins de 30 ans, étudiants, jeunes de moins de 18 ans, demandeurs d’emploi, etc.)

Prix jeunesse de la Ville de Tours : résultats

À l’occasion des Assises du journalisme, la Ville de Tours et la Bibliothèque municipale ont décerné ce vendredi le Prix Jeunesse Ville de Tours qui couronne un ouvrage documentaire destiné aux enfants. Cinq ouvrages étaient en lice face à un jury d’enfants et d’adultes. Verdict, après un débat très vivant.

PRIX ACTU DES JUNIORS

PRIX_ECOLOGIEC’EST QUOI L’ÉCOLOGIE ?
Le jury des enfants représentés par 3 classes (les élèves de CM2 de l’école Stéphane Pitard, les élèves de 6e du collège Léonard de Vinci et les élèves de 5e du collège Saint Martin) ont choisi à l’unanimité ce livre collectif. La maquette claire, les illustrations rigolotes et vivantes, les explications limpides et détaillées, les ont convaincus. « Le sujet nous concerne », ont-ils argumenté. Chez les adultes, certains l’ont trouvé un peu simpliste parfois, mais assez complet. Intéressant : les renvois, pour croiser les infos.
Collectif, avec Sophie Dussaussois et les illustrations de Jacques Azam, éd. Milan, 128 p., 7,90 € – À partir de 9 ans.

PRIX ACTU DES ADULTES

 

PRIX_JOURNALISTESLES JOURNALISTES NOUS CACHENT-ILS DES CHOSES ?
La deuxième partie du jury, composé de bibliothécaires et de journalistes, a élu ce petit ouvrage ultra-pédagogique dont les illustrations de Ronan Badel rappellent celles du New Yorker. Clair, complet, bien écrit, il est né des questions posées par des enfants et des adolescents aux auteurs lors de rencontres. Sans langue de bois ni complaisance, les auteurs expliquent la réalité de ce métier souvent décrié mais toujours utile. Le livre a d’ailleurs remporté le Prix des Assises. Le glossaire en fin d’ouvrage est un plus.
David Groison, Pierangélique Schouler, illustrations de Ronan Badel, éd ; actes Sud, 78 p., 16,50 € – De 7 à 77 ans.

ILS N’ONT PAS ÉTÉ CHOISIS…

LA DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME PRIX_DROITS
Ce livre-objet met en scène les grandes notions de la Déclaration des droits de l’Homme. Les grandes notions des 30 articles sont mises en scène par des images en volume, comme autant de messages symboliques à inscrire dans l’esprit de chacun. Mais malgré sa maquette superbe, il n’a convaincu aucun des jurés. Il reste toutefois parfaitement adapté pour décorer ou animer un CDI, une bibliothèque.
Jean-Marc Fiess, éd. Albin Michel, 15 € – À partir de 6 ans

PRIX_CULTURESI J’ÉTAIS MINISTRE DE LA CULTURE
Ce livre grand format a surpris adultes comme enfants. Si les illustrations ont été jugées « effrayantes » ou « trop tristes » par les enfants, la démonstration par l’absurde d’un monde sans culture déroulée au fil de l’ouvrage a séduit une partie des adultes. Pas vraiment un livre à lire, plutôt un excellent outil pédagogique pour les enseignants, pour leur permettre de parler du sujet, ou d’introduire les arts plastiques. Bonus : l’affiche-manifeste détachable à la fin du livre.
Carole Frechette et illustrations de Thierry Dedieu, éd. Hongfei, 40 p., 14,50 € – À partir de 7 ans.

LE HANDICAP, POURQUOI ÇA ME CONCERNE ? PRIX_HANDICAP
C’est quoi un handicap ? Tous les handicaps sont-ils visibles ? Le handicap, ça concerne qui ? Peut-on aller à l’école avec un handicap ? Les handicapés ont-ils des super-pouvoirs ? Ce livre avait l’ambition de répondre aux questions concernant le handicap. Mission manquée, selon le jury : adultes comme enfants ont trouvé le livre triste, ennuyeux, culpabilisant et trop administratif.
Sylvie Baussier et Clémence Lallemand, éd. Fleurus, 9,50 € – À partir de 9 ans.

 

Amnesty International cherche des jeunes à Tours

L’antenne Jeune d’Amnesty International Tours recherche de jeunes volontaires, âgés de 15 à 25 ans.

10806483_654085784700931_6247135359133421966_nL’antenne jeune d’Amnesty International à Tours veut injecter un peu de sang neuf dans son équipe.
L’ONG reprend donc du service et cherche de nouveaux bénévoles.

Menée depuis octobre 2017 par Maxime Gresse, l’antenne jeune locale organise régulièrement diverses actions. Ont notamment été lancés, des cafés- débats, quiz ou autres campagnes de signatures et expositions récemment, à l’initiative d’étudiants de l’IUT de Tours.

Mais « l’équipe a besoin de s’agrandir », comme le souligne l’équipe de communication, gérée par un groupe de quatre étudiants en DUT Info-Com. Elle pourra ainsi « participer à des manifestations, représenter l’ONG sur les festivals, s’impliquer dans des flashmob, organiser des projections- débats ». Les jeunes de 15 à 25 ans, intéressés pour intégrer l’antenne de Tours, sont invités à contacter l’équipe (1).

Pour rappel, Amnesty International se bat pour faire respecter les droits inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme.

(1) Contact : amnesty.ajtours@ laposte.net ou sur facebook.com/amnesty.tours

Quand l’Aubrière va à « Volo »…

Volo, groupe de chanson française qui écume les scènes depuis 2005, animait fin février, son quatrième stage d’écriture de chanson à l’Aubrière de Fondettes, dans le cadre du festival Mot d’hiver. Nous nous sommes glissés parmi les stagiaires et nous avons passé quatre jours avec eux.

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Fredo entre dans la petite remise encombrée qui sert de loge à la salle de l’Aubrière, dans le bourg de Fondettes. Il a le sourire rassurant et un petit regard pour chacun. À l’autre bout de la pièce, son frère Olivier met la main aux derniers préparatifs. « Bon, les amis, on a une grosse moitié de salle, ce soir. » Puis, faisant mine de tenir une guitare entre ses mains : « On a bien les textes, les accords et tout… Le plaisir, c’est le plus important et… Bravo à tous ! »

Des applaudissements fusent et les deux frères Volo prennent dans leurs bras, un par un, les seize participants à ce quatrième stage d’écriture organisé dans le cadre du festival Mots d’hiver. S’en suit une avalanche de câlins entre les stagiaires eux-mêmes. « Bon spectacle ! » « Elle est trop belle, ta chanson », « Fais comme si tu chantais pour un copain ». Il faut faire tomber la tension, tandis que dans la salle, remplie bien plus qu’à moitié en fait, le public prend place tranquillement.

Rien de ce qui sera chanté ce soir n’existait quatre jours plus tôt. Pas la moindre note, pas le premier couplet. Et les artistes du jour, pour la plupart, ne sont pas des professionnels. Tous se sont rencontrés, le mardi même, par un matin plus que frisquet dans la bibliothèque de l’Aubrière. Ils avaient posé des guitares partout, un ukulélé, un accordéon, un violon et même un cajon, drôle de caisse en bois qui imite le son de la batterie. PAUSE_VOLO05
Les frères Volo étaient arrivés tout emmitouflés, tout le monde avait pris un café puis s’était assis un peu au hasard autour d’une grande table en U. L’un après l’autre, ils avaient dit d’où ils venaient, les chansons qu’ils aimaient, comment ils avaient l’habitude d’écrire. Emmanuel avait dit qu’il n’arrivait jamais à finir une chanson, qu’il écrivait des bouts de textes, comme ça. Léo et Tom, les jumeaux du nord avaient expliqué qu’ils jouaient souvent ensemble, qu’ils avaient un petit répertoire déjà, mais qu’ils ne savaient pas trop.

POUVOIR DE LA CRÉATION

Laëtitia avait avoué dans un sourire qu’elle avait commencé la guitare deux mois plus tôt. Il y avait aussi Chloé, Aurore, Caroline, Sandy, David, Elsa, Sandrine, Noémie, Sophie, Aurélien, Audrey… Ils venaient de Tours, de Nantes, de Montpellier, de Clermont-Ferrand… Olivier avait expliqué les règles du jeu : « Souvent, on doit écrire pour quelqu’un d’autre et sur un thème précis. Nous avons donc choisi quatre thèmes : l’amour, le quotidien, le temps qui passe et la mort. Il y a aussi quatre tranches d’âge : 16-25 ans, 25-35 ans, 35-60 ans et 60 ans et plus. Enfin, vous écrirez soit pour un homme soit pour une femme. » Quelques minutes plus tard, chacun était reparti avec ses contraintes à la recherche d’une capricieuse inspiration, quelque part dans la bibliothèque, dans les salles de répétition ou dans la petite maison à l’autre bout de la cour.

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Sophie, l’instit’ chantante avait déplié son petit cahier rouge. Elle s’était mise à griffonner en silence, prenant bien soin à ce que personne ne la remarque. Chloé s’était isolée dans la salle du haut, avec sa guitare, son ukulélé et son enregistreur numérique, Sandrine et Sandy avait chaussé leur casque. Caroline avait séché et avait cru ne pas y arriver. Et le miracle avait eu lieu. Quelques heures plus tard, Fredo dans son petit bureau d’où montait par intermittence les accords, peutêtre, du prochain album des Volo et Olivier dans la bibliothèque avaient reçu les premiers débuts, les premières bribes. Ils avaient écouté, ils avaient souri, ils avaient conseillé. Et, le jeudi matin, après plusieurs rendez-vous manqués (pas tout à fait prêts…), tout le monde avait écouté les chansons des autres, autour de la grande table en U.

Et tout le monde avait pris une sacrée claque. On se connaissait mieux déjà, pour avoir partagé des repas, des bouts de moments, des fous rires ou des couplets de Barbara, mais il restait l’intime de la création à découvrir.

CHANSON ET ÉMOTION

Chloé avait fait couler sur les joues de David de belles larmes rondes, Sophie avait ému Sandy et toute la tablée avec son hommage au fils qui n’était jamais venu. Léo l’avait fait rire avec sa visite à l’agence locale des pompes funèbres. Emmanuel avait réussi à finir sa chanson, pour une fois. Et quelle chanson… Tom avait le début d’un morceau. c’était bancal et pas fini, mais Olivier y croyait dur., Puis, au cours de la journée, on avait tout mélangé. Audrey était venue faire les choeurs chez Aurore. Caroline avait posé un violon sur la chanson de Sophie et finalement, non. Elsa avait laissé sa guitare à David et Léo était venu poser trois notes de glockenspiel dessus. Puis, on s’était retrouvés le vendredi midi. Il n’y avait plus de bribes alors. Il y avait des chansons. On leur avait donné des titres, on avait encore gommé quelques petites choses. « Je vais vous embêter un peu avec les textes », avait prévenu Fredo d’emblée.

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Ensuite, tout était allé très vite. La salle de l’Aubrière, où chacun savait qu’il avait un rendez-vous à honorer était devenue le centre du monde. Les techniciens étaient venus : son au top, lumière impec, des conditions de pros. Olivier avait tout bordé. « Tu joues assis ? Debout ? Le pupitre, tu le veux où ? Combien de micros pour les chœurs, sur ton morceau ? »
Ils avaient mis de la fumée sur la scène, tout le monde avait chanté sa chanson, dans les conditions du spectacle. Et puis, on s’était retrouvé là. À se faire des câlins dans la loge, faisant mine de ne pas entendre le murmure du public. « C’est Caro et Sophie qui attaquent », dit Fredo.

Et le noir se fait et le spectacle commence. Une des seules pros de la bande, Caro scotche les spectateurs avec sa jolie morte qui reproche à son compagnon d’avoir bâclé le décor de son enterrement. Des rires, des frissons. Les titres et les applaudissements chaleureux s’enchaînent. À la fin arrive Tom accompagné à la guitare par son frère Léo. Il avait raison d’y croire, à sa chanson en chantier, Olivier. « Youpi, Youpi, j’suis sans abris. Year, year, c’est cool d’être à la rue ! », il swingue l’ironie des temps dans une chorégraphie improbable. Il vit sa chanson. Il emporte tout. Et tout le monde revient saluer. Rideau sur les mots d’hiver. Jusqu’à l’année prochaine, sa nouvelle brassée de stagiaires et son lot de petites perles chantées.

Festival Super Flux : on y va ?

Des « super » artistes qui se déplacent, tel un « flux » musical de salles en salles… C’est encore le leitmotiv de cette 5e édition pas si superflue que ça, du 17 au 22 mars.

Êtes-vous prêts à entrer dans un tunnel de création contemporaine ? Tour à tour, les festivals Superflux, Spot et Wet vont faire découvrir aux Tourangeaux des artistes plus surprenants les uns que les autres, pendant presque dix jours. Et on commence par des performances coproduites par le Petit Faucheux, scène de jazz à Tours et Le Temps Machine, salle de musiques actuelles à Joué-les-Tours, du 17 au 22 mars. « Musiciens, vidéastes, plasticiens… on mélange les disciplines pour Super Flux », présente la directrice du Petit Faucheux, Françoise Dupas.
Voici nos coups de cœur.

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PHOTO CORENTINFOHLEN/DIVERGENCE

SONORE BORÉALE

On a tous tapé des doigts sur la table. Sylvain Lemêtre lui, a fait d’une table en bois un instrument de percussion muni d’une batterie (de cuisine). Un concert percuté et parlé, qui raconte une histoire déjantée. Le début d’une journée de performances qui se terminera avec l’Espagnol Borja Flames.
> Samedi 17 mars, aux Arcades Institute à Tours, à 15 h. Tarif : 5 €.

LUTH SPECTRAL

Instrument du Moyen Âge, le luth ne sonnera pas tellement baroque cette fois, ce serait trop simple. Dans un solo tout à fait étonnant, le Hollandais de New York, Jozef Van Wissem, revisite le genre. Il a été porté sur la scène mondiale grâce à la BO du film Only lovers left alive. Sa prestation sera suivie d’un concert de chant éthiopien.
> Dimanche 18 mars, à 16 h, au Château du Plessis, à La Riche. Tarifs : 12 € et 8 €.

LOW REALITY

Attention performance inédite et exclusive. Quand le dessinateur et vidéaste Nicolas Gaillardon rencontre le musicien Mogan Cornebert, ça fait des étincelles. Formé pour l’occasion, le duo présentera l’animation des dessins de Nicolas Gaillardon, réalisés en direct, sur le rythme de la batterie du jeune Tourangeau.
> Lundi 19 mars, 19 h, Atelier 9 à Tours. Entrée libre.

LE BALLON ROUGE

Parce que mercredi, c’est le jour des enfants, Super Flux propose un ciné-concert familial devant le Ballon rouge (1956), d’Albert Lamorisse. Un film de 36 minutes qui aborde l’enfance et ses petits désordres. La musique a été composée spécialement pour lui rendre hommage.
> Mercredi 21 mars, au Petit faucheux à Tours. Tarif : 5 €. À partir de 5 ans.

FOREVER PAVOT

À Super Flux, on ne fait rien comme tout le monde. Alors, on termine en beauté, un jeudi, au milieu de la semaine, par une grande fête au Temps Machine. Dans un style « rétro mais pas trop » des années 60, Forever Pavot nous fera remonter dans le temps.
> Jeudi 22 mars, à 20 h, au Temps Machine à Joué-lès-Tours. Tarifs : 14 € et 9 €.

Plus d’infos juste ICI

La Vida Loca : le bar à manger bien sympa

Ce n’est pas tout à fait un restaurant, ce n’est pas tout à fait un bar… C’est un bar à manger ! On a testé La Vida Loca et son ambiance super chouette…

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Avouons-le : depuis son ouverture mi-janvier, la Vida Loca nous faisait de l’oeil. Pensez-vous : un endroit qui respire la sympathie et l’ambiance « à la cool » (les oeuvres accrochées au mur, à l’esprit tattoo, donnent un réel cachet à l’ensemble), avec de la bonne musique, des barmen aussi accueillants que tatoués et une carte réussie avec bières de choix, cocktails et vins bios issus de petites exploitations.
Que demande le peuple ?

Eh bien pas grand-chose de plus si ce n’est un peu de solide pour accompagner le liquide.
Et justement, ça, La Vida Loca l’a bien compris en s’identifiant « bar à manger », à la croisée entre bar, brasserie et restaurant. Alors ici, les plus gourmands peuvent se délecter de ribbs marinés ou de légumes de saison, voire de lasagnes végétariennes avant de se faire un petit mojito cheesecake en dessert (un délice !).

De bons petits plats simples, mais efficaces, avec d’excellents produits… qui se retrouvent aussi sur des planches apéritives bien fournies.
Ce soir-là, pour soutenir notre pinte de Petrus, on a choisi la fournée à 10 € qui présentait, en vrac, saucisson au vin, cake au chorizo, tarte aux légumes, cubes d’emmental frais ou encore petites madeleines au chèvre, tapenade et autres accompagnements.

Essayé et adopté : fraîcheur en bouche, plaisir gustatif, pas de chichis et prix plus que raisonnables, La Vida Loca vise juste et bien pour ses premiers pas. De quoi passer, normalement, une sacrée soirée, comme dirait notre ami Jean-Pierre Foucault (désolé pour la référence).

> 16 rue de la Rôtisserie (à la place de l’ancien Cheyenne Bar). Ouvert de 18 h à 2 h. Contact : 09 86 45 01 20 ou facebook.com/lavidalocatours
> Planches de 5 à 15 €. Sinon, à la carte, entrée/plat ou plat/dessert à 18 €. Menu complet à 23 €.

Salon du livre et journalisme à Tours

[Spécial #AssisesDuJournalisme] Fans de livres et de sujets chauds ? Le Salon du livre vous tend les bras le samedi 17 mars, au Vinci. L’occasion de découvrir de belles enquêtes, des témoignages ou des biographies et d’échanger avec leurs auteurs.

ASSISEs-LIVRES_YUNGL’ASSASSIN ET SON BOURREAU
Ancien inspecteur devenu journaliste, l’auteur romance un fait divers célèbre et y mêle des documents d’archives. En décembre 1946, le sulfureux marquis Bernady de Sigoyer, l’un des hommes les plus riches de Paris – tantôt collaborateur, tantôt résistant – est accusé d’assassinat. Il aurait, avec la complicité de sa maîtresse, étranglé son épouse. Dans l’ombre, le bourreau officiel de la République, Henri Desfourneaux, suit les avancées de ce procès mettant en cause un homme qu’il connaît, espérant ne pas devoir exécuter la sentence finale…
Éric YUNG, L’Assassin et son bourreau, Ed. De Borée, 5,90 €.

42,195 KILOMÈTRES LE MARATHON PAR CEUX QUI L’ONT COURU ASSISES_LIVRES_COLLIN
Courir un marathon est une aventure et ceux qui l’ont vécue s’en souviennent. Ils partagent tous la même histoire, qu’ils soient sportifs de haut niveau ou pas, et forment une sorte de confrérie. Jean-Christophe Collin est parti à la rencontre de trente coureurs. Qu’ils soient recordman du monde du marathon, présentateur de télé, patron d’une entreprise cotée au CAC 40 ou professeur des écoles, tous ont vécu l’appréhension à s’élancer, la souffrance, se sont cognés au fameux mur des 30 km et sont sortis de cette épreuve transformés. Tous se disent plus ouverts sur le monde, plus humains
Jean-Christophe COLLIN, 42,195 kilomètres : le marathon par ceux qui l’ont couru, Éditions Solar, 16,90 €.

ASSISE_LIVRES_FAUVERGUEPATRON DU RAID
La tuerie de Charlie Hebdo et la prise d’otages à l’Hyper Cacher porte de Vincennes en janvier 2015, les attentats du 13 novembre à Paris quelques mois plus tard, l’opération de Saint-Denis, le meurtre d’un couple de policiers en juin 2016, l’attaque au camionbélier sur la promenade des Anglais, à Nice, le 14 juillet, celle dans une église à Saint-Étienne-du-Rouvray douze jours plus tard… Jamais un chef du RAID n’aura dû faire face à autant d’attaques terroristes en quatre ans. Jean-Michel Fauvergue raconte son histoire et celle de son unité de l’intérieur. Il partage aussi ses doutes, ses colères, ses moments de solitude et rend hommage à ses compagnons d’armes et aux politiques.
Caroline de JUGLART, Patron du RAID, Editions Mareuil, 19 €.

LES JOURS D’APRÈS ASSISES_LIVRES_DUHAMEL
« Qu’est-ce que le vide ? Interrogés au sujet de personnes qui ont eu à subir l’arrêt brutal de leur activité, plusieurs spécialistes ont accepté d’évoquer pour nous les images que les patients rapportent pour traduire leurs sensations. L’image qui revient le plus régulièrement est celle du soleil couchant avant qu’il ne sombre derrière l’horizon. Ce n’est plus le jour, ce n’est pas la nuit. » Ainsi commence ce recueil d’histoires d’hommes. Président de la République, ministre, député… comment ont-ils vécu le jour d’après, quand la lumière de la scène est éteinte et que le pouvoir s’est envolé ?
Patrice DUHAMEL, Les jours d’après, Éditions L’Observatoire, 12,99 €

ASSISES_LIVRES_COJEAN« JE NE SERAIS PAS ARRIVÉE LÀ SI… »
« Quel hasard, rencontre, accident, trait de caractère, lecture, don, peut-être aussi quelle révolte, ont aiguillé ma vie ? Quelle joie m’a donné des ailes ? Ou peut-être quel drame ? À moins qu’il m’ait dévastée, qu’il m’ait fallu me battre, plonger et rebondir. Oui, comment se construit une vie ? » Annick Cojean s’est posé toutes ces questions et a lancé un début de phrase à 25 femmes : Juliette Gréco et Christiane Taubira, l’une haïe par sa mère, l’autre galvanisée par sa mémoire, Virginie Despentes, Amélie Nothomb, Patti Smith, Agnès b., Claudia Cardinale, Joan Baez, le rabbin Delphine Horvilleur… Écrivains, chanteuses, politiques, elles racontent la genèse de leur combat ou de leur force.
Annick COJEAN, Je ne serais pas arrivée là si…, Editions Grasset, 20 €.

BRIGADE DES MINEURS  ASSISES_LIVRES_TITWANE
Pour la troisième fois, le duo de Raynal Pellicer et Titwane ouvre des portes habituellement fermées. Ils plongent le lecteur dans le quotidien des quatre-vingts enquêteurs spécialisés de la Brigade de Protection des Mineurs. Là où les photos seraient impossibles, les mots et les dessins vontdroit au coeur, avec empathie et respect. Un beau livre et un grand livre de journalistes.
TITWANE, Raynal Pellicer, Brigade des mineurs – Immersion au coeur de la brigade de protection des mineurs, Editions La Martinière, 29,90 €.

> Les auteurs seront présents entre 10 h et 18 h 30.
> Programme complet des rencontres et des tables rondes. 

Vivre 100 vies avec Nous qui sommes cent

Nous qui sommes cent, c’est la vie d’une femme, revécue par trois comédiennes représentant chacune une époque de sa vie. Qu’avons-nous fait de nos vies et que pourrions-nous refaire autrement ? Interview de Sandrine Gréaume, qui a signé la mise en scène.

PAUSE_NOUS QUI SOMMES 100

Nous qui sommes cent, c’est la vie d’une femme et pourtant, il y a trois comédiennes sur scène. Quel est ce mystère ?
Sur la scène, en effet, il y a trois femmes en même temps, tout au long du spectacle. On les appelle 1, 2 et 3. 1, c’est la jeune femme. 2, c’est la femme d’âge moyen et 3, c’est la femme d’âge mûr. Mais en fait, on s’aperçoit très vite qu’il s’agit de la même personne. Et le départ du texte c’est « Alors, on est prêtes, on le fait ou on ne le fait pas… ». L’idée, c’est qu’elles reparcourent leur vie pour la changer, pour modifier ce qui n’a pas marché, ce qu’elles ont raté.

Mais, évidemment, ce n’est pas si simple…
Non, bien sûr, car quand on a 20 ans, 35 ans ou 60 ans, on n’a pas les mêmes désirs et on n’a pas la même mémoire. Donc, ces femmes sont souvent en désaccord parce qu’elles ne se souviennent pas des mêmes choses.

Quelles sont leurs personnalités respectives ?
1, c’est celle qui est complètement idéaliste, qui a envie de s’engager dans la vie et qui revendique une liberté absolue. Même si elle se raconte aussi des films par rapport à qui elle est. 2, c’est celle qui se dit qu’à un moment, il faut se poser un peu mais qui est tiraillée entre sa jeunesse et son devenir. 3, c’est celle qui connaît l’ensemble du parcours. Elle a le recul et un peu les regrets aussi, mais elle ne veut pas forcément tout changer.

Cette envie de refaire tout ou partie de sa vie, n’est-ce pas un sentiment qui nous gouverne tous ?
Oui, c’est complètement universel. L’auteur met trois femmes sur le plateau, mais il aurait pu mettre trois hommes. Bien sûr, le texte aurait été différent et les choses n’auraient pas été racontées de la même façon, mais il s’agit avant tout du parcours d’une vie, avec ses regrets, ses échecs, l’humour et la distance que l’on peut avoir par rapport à des bêtises que l’on a pu faire.

Et que vient faire Stéphane Gourdon, cofondateur des Wriggles et papa de Noof dans cette aventure ?
Stéphane est vraiment le quatrième personnage de la pièce, même si son rôle n’est pas écrit dans le texte. L’action se déroule sur un toit et lui, il apparaît au lointain, comme s’il se trouvait dans un autre immeuble, comme si c’était un voisin. J’ai demandé à Stéphane de travailler la musique vocale et les voix chaudes qu’il sait si bien faire, pour ponctuer les moments de vie et les souvenirs. C’est une musique uniquement vocale et entièrement jouée en direct.

>>>Nous qui sommes cent, de Jonas Hassen Khemiri, par la Compagnie des Uns des autres, mise en scène de Sandrine Gréaume, à Oésia, le vendredi 16 mars, à 20 h 30. De 8 à 13 €.

Marie-Laure Augry : « Une chance et une opportunité »

[Spécial #AssisesDuJournalisme] Journaliste de télévision (TF1, La Cinq, France 3) tout juste retraitée, Marie-Laure Augry a fait partie de la toute première promotion de l’IUT de journalisme de Tours (désormais EPJT). Elle nous raconte ses débuts, il y a cinquante ans.

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Vous avez fait partie de la première promotion de journalistes de l’IUT, de 1968 à 1970. Comment s’est passée votre entrée dans ce nouvel établissement ?
Ça fout un coup de vieux n’est-ce pas ! Il y avait à Tours un IUT d’Information et de Communication et de Documentation. On était une trentaine, je crois, dans le département de journalisme, installés non pas où se trouve l’IUT aujourd’hui, mais à la caserne Meunier, dans des baraquements en bois, chauffés au poêle, près du Château de Tours. C’était sympa, un peu ambiance « Grand Meaulnes ». C’est seulement la deuxième année qu’on a été déplacés dans un bâtiment tout juste construit au Pont Volant. Au départ, nous n’avions rien, aucun matériel audiovisuel à notre disposition, juste une imprimerie. Il y avait quand même une nouveauté : l’enseignement avait tout un versant pratique. Il y avait des journalistes professionnels qui venaient donner des cours, ce qui était la grande nouveauté des IUT.

Comment avez-vous vécu Mai 68 ?
C’était un moment important pour moi. C’était quatre mois avant la rentrée. Les IUT sont le résultat de mai 68, le ministère de l’Éducation nationale avait décidé de créer des cycles courts en prise avec l’entreprise, moins universitaires et plus pratiques.

Quels professionnels sont venus à l’IUT ?
Il y avait un lien très fort avec La Nouvelle République puisque c’était le journal local. Les journalistes de la NR venaient donner des cours et on avait aussi des conférences qui étaient à l’initiative du journal. L’occasion de rencontrer des journalistes de différents horizons, grands reporters ou autres et qui venaient apporter leur témoignage et discuter avec nous. Parfois, ça se terminait par un dîner dans les caves du côté de Vouvray.

Vous avez par la suite travaillé à TF1, puis La Cinq et France 3… Avez-vous été formée à la télévision ?
Non absolument pas. Je savais que tout ce qui pouvait toucher à l’audiovisuel, la radio ou la télévision correspondait plus à mes envies et à mes dispositions que la presse écrite, alors qu’à ce moment-là on arrivait plus facilement à trouver des stages dans les journaux régionaux. Je suis entrée par la toute petite porte. À la maison de la radio d’abord, à l’Interservices Jeunes et j’ai continué à TF1, au desk de politique intérieure dirigé par Joseph Poli. J’ai trié les dépêches pendant un an et demi, deux ans, et seulement après j’ai commencé à faire du reportage.

« Je suis entrée par la toute petite porte »

Que sont devenus vos camarades de promotion ?
Il y avait Alain Texier qui a été pendant très longtemps « LE » réalisateur d’Ushuaïa Nature. Beaucoup d’autres sont partis dans la presse quotidienne régionale.

À l’époque, quels journalistes vous inspiraient ?
Les journalistes de référence qu’on pouvait avoir à ce moment-là, c’était plus la radio, comme Julien Besançon (Europe 1), parce que je n’avais pas la télévision chez moi. C’étaient des grands reporters ou des journalistes comme Françoise Giroud (fondatrice de l’Express).

Que pensez-vous de cette formation avec le recul ?
Ça a été une chance et une opportunité, je ne sais pas si je serais allée passer les concours d’une école parisienne, pas sûr. En commençant, j’avais une base et une ouverture d’esprit qui m’avaient été données par l’IUT.

Aviez-vous imaginé ce que la télévision, alors en noir et blanc, allait devenir ?
C’était difficile de l’imaginer. La première révolution technique, ça a été le passage à la vidéo. Un passage important, pour les journalistes reporters d’images et les monteurs surtout. La révolution aujourd’hui, se situe du côté des gens qui nous écoutent, nous regardent et nous lisent, on ne pouvait pas l’appréhender. Et le tournant a été important lors de l’éclatement des radios FM et l’arrivée d’autres chaînes de télévision. On est quand même restés jusqu’en 1981 avec seulement trois chaînes de télé et quatre radios.

Par la suite, êtes-vous retournée à l’IUT pour enseigner ?
Non, je n’ai jamais été professeur. J’y suis allée une fois pour une conférence, il y a deux-trois ans, et pour les quarante ans.

Que pensez-vous du passage du DUT en Master de journalisme à la rentrée prochaine ?
Ne connaissant pas le contenu de la formation, j’ai du mal à donner mon avis. Ce que je constate c’est que de plus en plus de formation se font à bac +3, bac +4 après une licence et je trouve ça dommage qu’on ne conserve pas les formations en IUT, juste après le bac. Pour accéder à l’école, il faut quand même donner trois ans, où l’on va acquérir un plus haut niveau de culture générale et tous types d’enseignements, mais à mon époque on pouvait entrer par la petite porte. Les IUT permettent une mixité sociale et une diversité des profils.

> L’Ecole publique de journalisme de Tours (EPJT) fête ses 50 ans en mars. Plus d’infos sur la formation ICI

La bonne idée du frigo solidaire !

Deux Tourangelles de 15 ans veulent lutter contre le gaspillage alimentaire. Elles lancent un Frigo solidaire, un réfrigérateur en libre-service pas comme les autres, afin d’aider les plus démunis.

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Au lieu de jeter, donnez ! C’est, en substance, le message que veulent faire passer Constance Herault et Sara Halimi, deux élèves de 15 ans du lycée Sainte-Ursule.
Elles viennent d’adopter le concept de Frigo solidaire. Le principe est simple : placer un frigo chez un commerçant, dans lequel chacun peut déposer ou retirer de quoi manger. Une manière de lutter contre le gaspillage alimentaire, tout en tissant du lien social et en œuvrant pour la solidarité locale (1).

Au départ, l’idée leur a été impulsée par Natoo, une youtubeuse. « J’ai vu sa vidéo le 10 janvier », commence Constance. Cinq minutes trente durant lesquelles cette « influenceuse » du web dit s’engager dans la belle cause des Frigos solidaires et appelle à en faire autant. Résultat ? Plus de 2,2 millions de clics et des milliers de jeunes qui tombent amoureux du concept. Dont Constance, elle qui baigne dans l’humanitaire depuis quelque temps déjà. « J’avais fait mon stage de 3e à la Croix-Rouge. Un jour, j’ai rencontré un homme de 50 ans et sa maman très âgée qui avaient tellement faim… Ça m’a fendu le cœur. »
Le frigo en libre-service sera le prolongement de son engagement. La jeune fille contacte son amie Sara. « Elle était partante aussi. On a donc commencé à démarcher les commerçants à Plumereau, rue Colbert et place du Monstre », retrace Constance. NEWS_FRIGO_ENC

Les deux copines passent cinq heures à écumer les restaurants et exposer leur démarche. Mais pas grand-monde ne se montre intéressé. « C’était très dur. Je pense qu’on n’a pas assez bien présenté la chose. Il y a des autocollants sur les frigos solidaires. Du coup, certains ont peur que cela renvoie une mauvaise image », regrette-t-elle. Le salut viendra du grand-père de Constance qui l’aiguille vers Jean-Pierre Peynot, chef du Mastroquet. « Il était ravi de l’idée. De plus, il est dans une lancée caritative, puisqu’il fait partie du Rotary et une partie de sa terrasse est non utilisée. C’était l’idéal ! »

C’est donc ce restaurant des Halles, place Gaston-Paillhou, qui accueillera le frigo solidaire de Constance et Sara. Les particuliers, tout comme le gérant, pourront le remplir (voir conditions page 16). Celles et ceux qui en ont besoin viendront se servir… En espérant qu’il n’y ait pas d’abus ! « On compte tout de même sur le sens civique des gens », souffle Constance.

UNE CAGNOTTE POUR PARTICIPER

Preuve que le concept séduit, deux étudiantes tourangelles de l’Esten Sup’édition, Diane Ataya et Emmanuelle Cortes, se sont greffées au projet en tant que chargées de communication pour les deux jeunes lycéennes. Là encore, c’est la vidéo de Natoo qui a été le déclic. « Diane l’a partagée, ça nous a plu à toutes les deux, indique Emmanuelle. On voulait aussi le faire, mais après quelques recherches, on s’est aperçues que Sara et Constance avaient déjà commencé. Il a fallu contacter le lycée Sainte-Ursule pour obtenir leurs adresses mail et remonter jusqu’à elles, afin de leur faire part de notre envie d’aider. »

CaptureLes lycéennes sur-motivées ont également été soutenues par la pastorale de Sainte-Ursule, dirigée par Mme Ricouard, ainsi que leurs professeurs et le principal de l’établissement. « Les élèves, eux, trouvent ça bien et ils ont été nombreux à partager et parler de l’initiative. Personne n’a été réticent », ajoute Constance, ravie de voir que cela parle autant aux jeunes. Beaucoup sont d’ailleurs prêts à effectuer des rondes pour vérifier l’état du frigo.

Avec tout cela, le solide projet est donc bien avancé. Mais il reste une dernière étape avant son installation définitive. Pour permettre la construction, la mise en place et la livraison du frigo notamment, il faut atteindre l’objectif de la cagnotte (1) de 1 300 €. Une somme qui sera intégralement reversée à l’association Les Frigos solidaires qui cherche à étendre le concept partout en France.
À l’heure où ces lignes sont écrites, près de 1 100 € ont déjà été collectés ! Une fois la cagnotte terminée, l’aventure pourra enfin débuter. Et le Frigo solidaire de Constance et Sara ouvrira ses portes à Tours.

Aurélien Germain

[Mise à jour 15/03 12 h 54] Edit : l’objectif de la cagnotte vient d’être atteint ! Merci aux donateurs !

(1) En mai 2016, un frigo partagé avait déjà été inauguré au café associatif La Barque. Il avait été mis en place par Disco Soupe Tours.

(2) Cagnotte sur helloasso.com

>> Contacts Tours : sara.halimi@laposte.net et ataya.diane@gmail.com

[Mise à jour 13/04] Edit : le frigo solidaire est désormais disponible au Mastroquet. Le lancement a été fait le jeudi 12 avril au soir !

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Sara et Constance, les deux lycéennes à l’origine du projet.

Horoscope WTF du 14 au 20 mars 2018

Le méchant astrologue revient tout juste des Seychelles, où il possède l’une de ses 43 résidences secondaires. Ouf, les vacances scolaires sont terminées. Et l’horoscope recommence. On dit merci qui ?

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BÉLIER
Amour : « Toc, toc. » « Qui est là ? »
Gloire : « Sam. » « Sam qui ? »
Beauté : SAM SEMBLE MAL PARTI VOTRE SEMAINE POURRIE ! Hahaha.

TAUREAU
Amour : D’après la constellation du Tryo, vous allez ramener le croisé de Jackie Sardou et d’un Pokemon.
Gloire : Tout ça, c’est de la faute des journalistes Illuminati franc-maçons reptiliens macronistes.
Beauté : (NB : sinon, vous êtes mignon(ne)s cette semaine. Profitez de ce court répit)

GÉMEAUX
Amour : Vous êtes un peu le Jim Levenstein de 2018 (coucou la référence).
Gloire : On sait, on sait. Vous êtes un génie incompris.
Beauté : Vous êtes plutôt sexy dans votre petit itsi bitsi tini ouini, tout petit, petit bikini (ça vaut pour vous aussi, messieurs).

CANCER
Amour : Vous donnez des papillons dans le ventre, pourtant vous n’êtes qu’une larve.
Gloire : (Mais une larve gracieuse, cela va sans dire)
Beauté : Attention aux pellicules dans vos poils de bras.

LION
Amour : Bah, au pire… vous pourrez toujours recycler votre ex. C’est tendance et écolo.
Gloire : Même Chuck Norris n’a pas autant de classe que vous.
Beauté : Petite ressemblance avec un panda sous Xanax le matin.

VIERGE
Amour : C’eeest tellement simple, l’amour. Tellement possible, l’amour. À qui l’entend, regarde autour, à qui le veut, vraiiiment.
Gloire : Ouaip, bah il vous a bien entubé le Pascal Obispo.
Beauté : Obispo / au bistrot. Coïncidence ? Je ne crois pas.

BALANCE
Amour : Vous êtes amoureux/ se comme des tourtereaux, mais aussi gonflant(e) qu’un pigeon.
Gloire : Tapez « Vladimir Cauchemar – Aulos » sur YouTube. Ne me remerciez pas.
Beauté : Le gras, c’est la vie.

SCORPION
Amour : Votre vie amoureuse est aussi palpitante qu’un navet.
Gloire : Vous êtes comme la Danette, on se lève tous pour vous (sauf les hommes-troncs).
Beauté : Tendre comme un veau, même les peaux de vache !

SAGITTAIRE
Amour : WOW WOW WOW, mais qu’est-ce que je vous aime mes petites loutres !
Gloire : Ce n’est pas vous qui êtes toujours en retard, mais les autres qui sont toujours en avance.
Beauté : (qu’est-ce qu’on peut être lèche-bottes avec les Sagittaires quand même…)

CAPRICORNE
Amour : Ne pleurez pas petit loukoum. Un jour, vous trouverez l’être aimé.
Gloire : S’il existait un diplôme du tact et de la diplomatie… bah vous ne l’auriez jamais en fait.
Beauté : Roh, arrêtez de faire la tronche Dr House.

VERSEAU
Amour : Les plus belles preuves d’amour commencent par « je t’ai fait de la raclette ».
Gloire : Allez plutôt sauver les baleines, ça vaut mieux.
Beauté : Vos poils deviennent tellement tendance.

POISSON
Amour : Y a pas à dire, avec les Poissons, ça envoie quand même du steak sous la couette.
Gloire : Vous devenez aussi difficile à supporter qu’un lundi matin avec Kev Adams.
Beauté : Taïaut taïaut, vous faites partie de la brigade de la saucisse !

A l’école du Parkour et du freerun

Course, saut et escalade : le parkour est l’art du déplacement en utilisant le mobilier urbain. Une école a ouvert à Saint-Pierredes- Corps et forme les yamakasi de demain.

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Le Parkour ? « C’est se déplacer de la manière la plus efficace et rapide possible d’un point A à un point B », dit Charles Brunet, ici en photo. (Photo instagram.com/haiscorentin)

Le soleil tombe doucement. Saint-Pierre-des- Corps grelotte avec quatre petits degrés en cette fin février. La fraîcheur enveloppe les ateliers de la Morinerie. Dans ce hangar, un couloir où s’alignent des locaux d’artistes. La douce quiétude est troublée par le roulement d’un skateboard qui se dirige vers le fond. Sur sa planche, Martin, jeune ado blond aux petites lunettes, aussi relax qu’un surfeur californien. Passé une porte où est collée une affiche West Coast Academy, il se dirige vers de grands échafaudages.
Dix secondes plus tard, il s’y balance, s’accroche, grimpe avec une aisance et une souplesse déconcertantes, sous l’oeil bienveillant de son mentor, Charles Brunet.

Ce trentenaire tourangeau de l’asso Gravité Zéro/Parkour37, membre de la team West Coast Academy, est un « traceur » pro qui a ouvert, en octobre 2017, une école de parkour, la première de la région. Un sport pour les adeptes de la liberté du corps et du déplacement. De quoi ravir Martin : « Ici, c’est un peu ma deuxième maison », se marre-t-il. « C’est toujours encadré, donc je peux me surpasser. »

L’école compte plus de 200 licenciés, âgés de 9 à 30 ans. (Photo Julien Pruvost)
L’école compte plus de 200 licenciés, âgés de 9 à 30 ans. (Photo Julien Pruvost)

Le cours va commencer. La voix de Charles résonne dans la salle de 400 m². Le cadran à LED au mur affiche 17 h 29 et 58 secondes. « J’avais bien dit que c’était 17 h 30 pétantes », sourit-il. Cet endroit est un rêve devenu réalité. Créé avec trois fois rien : « Après avoir galéré à trouver un lieu, un ami m’a conseillé les ateliers de la Morinerie. Le local n’était pas cher. »
Pour le matériel ? De la récup’ pour les palettes, une structure achetée à Amiens pour les échafaudages et « un grand merci à l’asso de gym de Saint-Pierre qui nous a donné certains tapis et matelas. » Soit un lieu d’entraînement idéal avant d’affronter la rue et son mobilier urbain.

NINJA WARRIOR ET ACROBATIES

Charles Brunet, prof et pro du parkour, pratique depuis 15 ans. Sa chaîne YouTube compte 67 000 abonnés. (Photo instagram.com/haiscorentin)
Charles Brunet, prof et pro du parkour, pratique depuis 15 ans.
Sa chaîne YouTube compte 67 000 abonnés. (Photo instagram.com/haiscorentin)

Tandis que Charles retrace l’histoire, Léonard, en stage ici, est en charge de l’échauffement. Poignets, coudes, genoux, chevilles, cou et nuque : tout y passe. Et c’est parti ! Par petits groupes, les jeunes élèves sautent par-dessus des blocs, s’accrochent à des hauteurs inimaginables, enchaînent roulades, « sauts de chats » et saltos. « Ouais, c’est un peu Ninja Warrior », sourit Charles, avant de charrier un apprenti qui enchaîne les pirouettes au-dessus d’un gros cube en mousse : « Si tu touches l’obstacle, c’est cinq pompes ! »
L’ambiance est bon enfant, la fraîcheur du hangar est oubliée. On s’entraîne dur. Corentin, par exemple, avec ses saltos arrières hallucinants. Il a 17 ans et pratique depuis 7 mois. Comme le prouvent ses figures, sa préférence va au freerun. « C’est une variante qui implique des acrobaties en plus. Le freerun embellit le déplacement en parkour », nuance cet ancien fan de BMX et de trottinette freestyle. Le sourire aux lèvres, engoncé dans son maillot bleu, Corentin triture sa petite barbe et s’amuse de ses débuts, lorsque, tout petit, il « grimpait déjà aux arbres ». Maintenant, c’est sur les murs en ville.
« En fait, je m’adapte aux autres dans la rue. Si quelqu’un n’avance pas devant moi, je me dis tout de suite : tiens, et si je le dépassais plutôt en m’accrochant à ce rebord de fenêtre ? Le parkour me fait découvrir la ville différemment, c’est un deuxième point de vue. Tout se joue au mental… et je n’ai pas peur du béton ! ».

L’heure tourne et c’est déjà bientôt la fin du cours. Subejan, 13 ans, le bonnet enfoncé sur la tête laissant choir ses longs cheveux, continue les figures sans s’arrêter. Trois ans de pratique, mais capable de surmonter n’importe quel obstacle et visiblement à l’aise aussi bien en parkour qu’en freerun.

Seul équipement nécessaire pour pratiquer le parkour ? De bonnes chaussures ! (Photo Julien Pruvost)
Seul équipement nécessaire pour pratiquer le parkour ?
De bonnes chaussures ! (Photo Julien Pruvost)

Les autres élèves s’enflamment, c’est le moment du « floor is lava » [le sol est de la lave, NDLR]. Exercice fendard : interdiction de toucher le sol avec ses pieds. Les bras sont mis à rude épreuve, on saute de bloc en bloc, les chevilles arrêtent les corps, les muscles amortissent les chutes, les pieds ne doivent pas se placer trop haut. « Ça peut être dangereux », souffle Charles. Sous leurs airs de casse-cou, les traceurs sont prudents et font preuve d’une grande maîtrise. Charles est comme un grand frère. Il chapeaute et conseille.

Les étirements indispensables. Ici, avec Subejan, 13 ans. (Photo Aurélien Germain)
Les étirements indispensables. Ici, avec Subejan, 13 ans. (Photo Aurélien Germain)

« Ici, on donne nos expériences et on découvre sa voie. La technique est là, ils travaillent maintenant leur autonomie et leur créativité. » Plus qu’un sport urbain, le parkour est une philosophie. L’association le rappelle d’ailleurs sur sa page internet : « Notre état d’esprit est l’entraide, le partage et la persévérance. » Trois valeurs respectées au pied de la lettre à l’école du parkour.

> En savoir plus : facebook.com/Parkour37000 ou pk37.weebly.com pour les cours et stages

> Vidéos : youtube.com/user/gravitezer0

Reportage : Aurélien Germain

L’équilibre parfait pour un traceur ? Souplesse et puissance. (Photo Aurélien Germain)
L’équilibre parfait pour un traceur ? Souplesse et puissance. (Photo Aurélien Germain)

Dans les coulisses de la rédac de tmv

[Spécial #AssisesDuJournalisme] À l’occasion des Assises du journalisme qui se dérouleront à Tours du 14 au 17 mars, tmv a souhaité vous ouvrir les portes de sa rédac, afin de découvrir un quotidien fait de café, de sujets à trouver, d’amour et d’astrologie bidon. 100 % authentique… ou presque !

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Passer les portes de tmv pour découvrir comment la rédac’ fonctionne, peu y ont eu droit, si ce n’est quelques stagiaires courageux, attirés par notre antre… et qui ne sont plus jamais revenus (on recherche toujours l’apprentie- journaliste disparue dans nos couloirs en juin 2014 d’ailleurs. Envoyez OUPS au 6 15 15).

Pour le reste, le commun des mortels ne sait pas vraiment ce qui se cache derrière nos murs et quels sont les sombres secrets qui émaillent le quotidien des journalistes. On croirait presque être dans un épisode d’Enquête exclusive. Mais sans drogue, prostituées et Bernard de la Villardière, contentons-nous de vous décrire l’envers du décor.

LE LUNDI, PAS DE CHICHIS

Le réveil sonne, le journaliste de tmv grogne. Nous sommes lundi, le pire jour de la semaine pour tout humain normalement constitué. Le premier oeil s’ouvre. Il est (trop) tôt. Le deuxième oeil s’ouvre. Il est (trop) tard. Le journaliste de tmv arrive donc généralement en trombe (non, pas « en retard », mauvaises langues !) au bureau. Les locaux sont situés au siège de La Nouvelle République, avenue Grammont, en face du carrefour de Verdun, merveilleux endroit où les voitures ont l’incroyable occasion de parcourir 200 mètres en 1 h 43.

Mais pas l’temps d’niaiser, comme diraient nos amis québécois. Le lundi, c’est bouclage du prochain numéro. Chez nous, la semaine commence donc par… la fin ! Une agréable journée, durant laquelle les journalistes s’aiment, rient et s’embrassent (ou pas)… tout en quémandant au dernier moment de multiples changements à des maquettistes d’une patience indescriptible.
Habituellement, c’est durant la matinée que sont réalisées les pages « chaudes » (l’actu tourangelle et internationale en début de journal). Ainsi que les corrections et, plus tard, le travail sur la une : tragique moment où, fatigue de fin de journée oblige, le dérapage n’est jamais très loin. C’est ainsi que vous échappez, parfois de peu, aux titres à jeu de mot honteux.

19 h 30, c’est la deadline. C’est à cette heure-ci que le journal part à l’impression. Là, plus rien n’est possible. Beugler « stoppez les rotatiiives ! » comme une vache limousine en fin de vie ne changera rien. Si erreur ou coquille il y a, elle y restera. Et le responsable culpabilisera le restant de la semaine, flagellé par des collègues psychopathes (1) munis de branches d’orties.

(1) D’après une étude du psychologue Kevin Dutton, le métier de journaliste est à la 6e place des professions où l’on trouve le plus de psychopathes. Désolé.

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DES SUJETS ET DU CAFÉ

Le lendemain – mardi pour celles et ceux du fond qui n’auraient pas suivi – se décompose en deux gros morceaux. Durant une matinée, c’est la mise en ligne : le journaliste de mauvaise humeur (pléonasme) poste et réalise la mise en page des articles à paraître sur le site internet.
Bugs de WordPress, arrêts intempestifs, photos introuvables et autres joies technologiques font du mardi matin un moment d’allégresse jamais ô grand jamais ponctué de vilains mots grossiers. C’est le mardi après-midi que se déroule la conférence de rédaction. Soit le moment fatidique où sont choisis les sujets qui se trouveront dans les numéros à venir. Pour y survivre, il vous faut un bloc-notes, des stylos, quelques litres de café, une canette d’une boisson-avecun- taureau-qui-vous-donne-des-ailes et du jus de cerveau. La réunion ressemble à un brainstorming d’une heure à une heure trente.

En tant que journalopes illuminati reptiliens à la botte du pouvoir, nous essayons de proposer des articles aussi divers que variés, de la culture à la santé, en passant par des sujets société ou économiques. Tout en nous imposant une ligne directrice : s’adresser à tout le monde, défricher, faire découvrir, en faisant le travail sérieusement mais avec un ton décalé.

L’HOROSCOPE : JE T’AIME, MOI NON PLUS

Tantôt adorée, tantôt haïe, cette rubrique déjantée ne laisse pas indifférent. Il y a eu des mails d’amour, des remerciements et des « qu’est-ce que vous nous faites rire ». Et il y a eu des messages d’insultes, des courriers nous ordonnant « d’arrêter la fumette » et même une menace de traîner l’astrologue au tribunal, car « certaines personnes pourraient se sentir visées et humiliées » (sic).

Le secret de fabrication est donc bien gardé. Pourquoi tant de haine ? L’astrologue bénéficie-t-il d’un garde du corps ? Lit-il vraiment dans les entrailles des stagiaires ? Est-il humain ou un hommecrabe ? Pourquoi s’en prend-il au Bélier ? Pourquoi les Sagittaires sontils à la fois chouchoutés et tourmentés ? Mystère. Tout juste peut-on vous dire que la personne en charge de l’horoscope s’appelle (oups, problème de clavier).

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RESTO, BOULOT, DODO

Le reste de la semaine, la fine équipe prépare, rédige et construit le futur numéro. Au programme : des rencontres et des interviews avec des figures locales ou de parfaits inconnus à mettre en lumière ; des disques à écouter ; des films à chroniquer ; des coups de fil à passer ; des personnes à qui répondre sur les réseaux sociaux ou au téléphone (quand nous ne sommes pas sur le terrain) ; des reportages passionnants à réaliser ; des restos à tester anonymement sans annoncer notre venue avant, on le rappelle (même si, on le sait, les journalistes sont tous vendus et corrompus).

À côté de cela, il faut s’entretenir avec les éventuels pigistes ou Giovanni, alias Crayon-Qui-Tue, qui s’apprête à pondre son dessin piquant. Il faut également organiser des batailles sanglantes dignes du Seigneur des anneaux avec nos collègues de NR Communication en charge de la publicité pour tmv, ou encore construire le chemin de fer du numéro, c’est-à-dire l’ossature du journal page par page.
Alors que le nouveau numéro de tmv vient de sortir, il est distribué dans les rues par nos streeters d’amour, bravant les obstacles comme le froid, la canicule, la pluie, la tempête ou les fans de Kev Adams.

Mais la page est déjà tournée : la rédac’ ne pense plus au petit dernier et se concentre sur la prochaine édition. Les yeux rivés vers le bouclage du lundi. C’est reparti pour un tour, en espérant une fois encore que le nouveau numéro de tmv sera un plaisir pour les lecteurs.

Récit : Aurélien Germain
Illustrations : Giovanni Jouzeau

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Hostiles : un western d’époque

Hourra, le western revient au cinéma ! Et connaît un second souffle avec Hostiles, la dernière réalisation de Scott Cooper. Au programme, Christian Bale et Rosemund Pike dans un film d’une noirceur absolue (avec un peu d’espoir dedans quand même, car hé ho, c’est Hollywood).

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Le premier quart d’heure d’Hostiles est d’une rare intensité. Il donne le ton de ce que sera ce western signé Scott Cooper : ici, la mort planera à chaque instant. Car en quelques minutes, lors de sa séquence d’ouverture d’une froideur terrible, le cinéaste filme une famille décimée par des Comanches. Violence sèche et horreur.
Seule Rosalee, la mère, survivra. Rescapée mais traumatisée, elle croisera en 1892 la route de Joseph Blocker, capitaine de cavalerie contraint d’escorter Yellow Hawk, chef de guerre Cheyenne mourant.

Durant plus de 2 heures, Hostiles se mue alors en western humaniste. Une sorte de road movie au milieu de paysages sublimes, montrant la complexité des relations humaines hommes blancs/autochtones. Hostiles est intense et tourmenté. Tout comme l’histoire qu’il raconte. Tout comme les personnages de son récit.
Notamment le trio Joseph, Rosalee, Yellow Hawk, respectivement joués par Christian Bale, Rosamund Pike et Wes Studi. Le premier, d’une parfaite justesse, est brillant. La seconde, forte mais fragile, est formidable. Le troisième est tout en retenu et en émotion.

Évidemment, Hostiles n’est pas sans défauts : il souffre de grosses longueurs et on regrettera son final bien trop gentillet qui jure avec la dureté du film.
Mais il donne un coup de fouet bienvenu à un genre souvent trop manichéen. Hostiles est aussi prenant que sombre.

Et, grâce à son sous-texte, se pose comme un film dans l’ère du temps, traduisant les préoccupations de l’Amérique d’aujourd’hui. Car, ainsi que le déclarait le réalisateur, il révèle in fine le schéma « reproduit de nos jours avec les Afro-Américains ou la communauté LGBT ». Un western d’époque, finalement.

> Western, de Scott Cooper (USA). Durée : 2 h 13. Avec Christian Bale, Rosamund Pike, Wes Studi…
> NOTE : 3,5/5 

Voir la bande-annonce :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=K_X5bODZNf0[/youtube]

Le CCC OD : objectif atteint

Le CCC OD, Centre de création contemporaine Olivier-Debré, a fêté ses un an. Et le bilan est plus que positif !

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Joyeux anniversaire ! Le Centre de création contemporaine Olivier-Debré a fêté ses un an.
Inauguré le 10 mars 2017, le CCC OD a annoncé avoir accueilli 102 000 personnes, dépassant donc son objectif de fréquentation de 100 000 visiteurs. Près de 53 % d’entre eux viennent d’Indre-et-Loire et de nombreux Parisiens ont aussi découvert le CCC OD (15 %).

De quoi réjouir Alain Julien-Laferrière, le directeur, qui estime « que le pari est gagné » après un an d’activité.
Autre fierté pour lui, celle d’avoir vu un public se rajeunir considérablement : 40 % des visiteurs du Centre sont des « gratuits », des scolaires ou moins de 18 ans.

Conscient que l’effet nouveauté a pleinement joué, Alain Julien- Laferrière ne semble pas redouter une éventuelle perte de fréquentation de 20 % sur la deuxième année. Prochains objectifs ? « Améliorer la signalétique en ville, développer des programmes de formation avec la fac de médecine », porter des artistes dans des échanges internationaux et bien sûr, continuer les belles expos…

Hellfest, 13e édition: rendez-vous en Enfer

C’est devenu notre petit péché mignon, un rituel, une habitude : chaque été, tmv déménage au festival de metal Hellfest, à Clisson près de Nantes. La 13e édition se jouera à guichets fermés, du 22 au 24 juin.

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Un festival de tous les records… Cette année encore, le Hellfest a créé la surprise. En octobre dernier, le festival clissonnais a écoulé ses 55 000 pass 3 jours en une trentaine d’heures… sans même que la programmation soit connue ! Pour la troisième fois de suite, le Hellfest a donc affiché complet neuf mois avant le début des hostilités, sans avoir divulgué un seul petit groupe.

Rebelote en février, lorsque les pass une journée ont été mis en vente (cette fois, avec l’affiche dévoilée bien évidemment). Des sésames qui sont partis comme des petits pains en quelques heures.

Bref, l’engouement est total et la renommée du Hellfest n’est plus à prouver. Récemment, la Bête a été élue « meilleur grand festival » aux Festivals Awards France. Parmi 200 inscrits, le Hellfest s’est de nouveau distingué en grimpant sur la première place du podium, en chipant en même temps la première place aux Vieilles Charrues.

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Pour cette 13e édition, placée sous le slogan « You can’t control it », plus de 150 groupes vont se succéder durant trois jours, sur six scènes différentes, dans un cadre de rêve (pour les amoureux du triptyque bière/décibels/metal, bien sûr).

Au menu ? Trois têtes d’affiche, évidemment, avec deux British bien cultes : Iron Maiden et Judas Priest. Mais aussi du gros spectacle ricain avec Avenged Sevenfold. D’autres grands noms fouleront aussi les scènes principales, comme Marilyn Manson, Limp Bizkit, Europe, Megadeth mais aussi les plus rares A Perfect Circle !

Pour le reste, on se délecte aussi – et surtout – des autres formations qui nous font de l’oeil, du pied et tout ce que vous voulez : le rap metal énervé de Body Count, les mythiques punks de Bad Religion, le pachydermique Neurosis, les mystiques Batushka, le thrash culte d‘Exodus, la beauté spleenétique d’Amenra, le romantisme avec Napalm Death et Suffocation ou encore les très très très (rajoutez-en autant que vous le souhaitez) attendus Zeal & Ardor, notre chouchou de l’affiche.

En juin 2018, la rédac de tmv se délocalisera donc, comme chaque été, à Clisson. Notre journaliste ira plonger sa chevelure houblonnée et ses Doc boueuses dans la grande messe métallique, pour vous rapporter quelques souvenirs. Vous pourrez retrouver notre reportage, nos photos et nos vidéos quelques jours après le festival. On s’y retrouve ?

> Infos sur http://www.hellfest.fr/

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Cliquez pour agrandir l’affiche

Mer Made, l’appel de la crevette

Stelda nous fait découvrir une petite marque de déco tourangelle, Mer made, 100 % locale et éthique.

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Choisir la mer comme thème décoratif, c’est vu et revu. Et pourtant…
Les deux fondateurs tourangeaux de Mer Made réussissent à nous surprendre et à nous embarquer. Marie Lonqueu est couturière et costumière, Quentin Rivière est graphiste et illustrateur. À quatre mains (ou peut-être quatre nageoires…), ils ont créé un univers plein d’humour, un peu enfantin mais qui fait tomber en amour les grands.

Mention spéciale à leurs crevettes, rondes et rouges, posées comme des virgules sur des coussins, à leurs crabes qui caracolent sur des torchons et aux portes-conteneurs en bois qui rappellent les jouets de nos grands-parents.

Marie et Quentin aiment la mer mais s’inquiètent aussi de la terre ; ils ont donc choisi de travailler des matériaux chinés ou des matières écologiques : encres à base d’eau, lin enduits, coton bio. Ils fabriquent une partie de leurs produits et sous-traitent le reste à des entreprises locales ou de travail adapté. Une démarche cohérente. Jolie preuve qu’une entreprise peut faire beau et éthique.

>> Le site : ateliermermade.com/

Stelda

Chroniques culture #53

Amoureux de metal de tout poil, unissez-vous : les Tourangeaux de Beyond the Styx sortent leur album qui va détruire quelques cervicales. Retrouvez aussi nos chroniques du DVD de Logan Lucky, de la BD, mais aussi une formation musicale prometteuse avec ShÄElin.

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LOGAN LUCKY
Ocean’s Eleven à la sauce redneck… C’est un peu ça, Logan Lucky. La dernière offrande de Soderbergh posait sa caméra dans l’Amérique profonde et mélangeait film de casse et comédie noire. Un braquage commis par deux frérots pas malins et à qui la vie n’a pas fait de cadeau ? L’influence des frères Coen est prégnante. Il y a du burlesque, du réalisme, du cartoonesque dans Logan Lucky. Et Soderbergh balance des pépites côté distribution : duo efficace Channing Tatum / Adam Driver, un Daniel Craig à contre-emploi et une Riley Keough solaire. Tout y est pour embarquer dans une aventure un poil foldingue mais singulière. Sa sortie Blu-ray permettra aux curieux de se délecter d’entretiens avec le casting et le réalisateur, mais aussi de scènes coupées.
A.G.

LE CD
BEYOND THE STYX – STIIGMA PAUSE_ECRANS_CD
– « Mamaaan ? Je peux aller au concert de Beyond the styx, le 23 février au Temps Machine ?
– Je ne sais pas, Jean-Eudes. Tu sais, la musique violente, tout ça… C’est dangereux.
– Allez, steuplaît. C’est leur release-party. Ils sortent leur nouvel album, Stiigma. Ça tabasse !
– Dis-donc, Jean-Eudes, ton langage ! Allez, j’accepte… Mais à une condition : n’oublie pas ton protège-dents. »
Et c’est ainsi que Jean-Eudes découvrit Stiigma, dernière offrande des Tourangeaux de Beyond the styx (BTSYX), perdant alors sa mâchoire avec cet uppercut. Car Stiigma est définitivement un album coup-de-poing. Ici, zéro temps mort. Le hardcore de BTSYX est brutal. Il frappe. Agressivité et puissance sont les maîtres-mots. Doté de riffs pachydermiques à la précision chirurgicale, BTSYX ne s’interdit pourtant pas quelques envolées mélodiques ou des incartades thrash metal (la cavalcade de « Danse Macabre »). Stiigma est impressionnant de maîtrise et se voit capable de rivaliser avec les grands noms du hardcore (merci d’ailleurs au mur du son concocté par David Potvin). Ajoutez à ça un artwork somptueux signé Ammo et vous obtenez un disque à ranger dans sa discographie, rubrique metal-qui-déchausse-les- dents-de-Jean-Eudes.
A.G.
> Sortie de l’album le 23 février chez Klonosphere.
> Concert Beyond the Styx + Holding Sand le 23 février au Temps Machine.

LE CHIFFRE
300
En millions de dollars, le contrat qu’a signé Netflix pour s’offrir les services de Ryan Murphy, le créateur de Nip/Tuck et American Horror Story.

PAUSE_ECRANS_BDLES BDs
PSYCHÉ !?
Si on a salué le retour du psychédélisme en musique ces dernières années, il semblerait que la BD s’y soit mise également. Témoin, ce magnifique Essence (éditions Futuropolis) signé Benjamin Flao au dessin et Fred Bernard au scénario, qui nous emmène au volant d’une Ford Mustang dans un voyage onirique et mystérieux. Soulignée par des couleurs complètement démentes, cette quête improbable et très poétique est un petit chef d’oeuvre de récit que l’on verrait bien adapté par Terry Gillian.
Moins fou mais plus sensuel, The Dream (éditions Dupuis) lorgne lui sur un monde de fantasmes, le récit se passant dans les bas fonds des cabarets de Broadway. Dans un récit choc de Jean Dufaux, doté d’un côté noir, où érotisme et recherche de célébrité s’entremêlent, les images de Guillem March, dessinateur surdoué, sont à couper le souffle. Véritable révélation avec sa reprise de Cat Woman, il donne là libre court à un dessin totalement fou, sulfureux et démentiel qui vous happe dès les premières cases pour ne plus vous lâcher. Psyché on vous disait !
Hervé Bourit

LA DÉCOUVERTE MUSICALE
SHÄELIN  PAUSE_ECRANS_ZIK
Leur premier (et excellent) single Miracles faisait déjà preuve d’une maturité surprenante. Avec leur deuxième, Power of love, les ShÄElin font couple double et montrent de nouveau leur savoir en la matière. C’est-à-dire en proposant un mélange hybride entre neo-soul, RnB, le tout saupoudré de touches gospel et hip-hop. Ce « crew » tourangeau centralise donc ses influences pour accoucher d’une musique pleine d’énergie, où les voix de velours se mêlent aux rythmiques sensuelles et chaleureuses, voire mystiques. Leur premier EP The Anja est en préparation. Autant dire qu’on a hâte d’écouter le résultat : ShÄElin est une formation bien prometteuse.
A.G.
>facebook.com/shaelincrew

« La ronronthérapie peut nous aider »

Anti-stress, accélérateur de cicatrisation osseuse, bienfaits psychologiques… Le ronronnement des chats ferait des merveilles. Véronique Aïache, auteure et spécialiste en ronronthérapie, nous en dit plus dans une interview au poil.

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Vous êtes spécialiste en ronronthérapie. Pouvez-vous expliquer de quoi il s’agit ?
Il y a une phrase qui résume parfaitement cela : c’est l’art de se faire du bien au contact d’un chat. Le mot « ronronthérapie » est inventé, pas officialisé. J’avais par exemple repris ce terme en 2009 pour mon premier ouvrage sur ces chats qui nous guérissent. J’avais baptisé mon livre ainsi, car j’avais lu un article sur un vétérinaire toulousain, Jean-Yves Gauchet, qui s’y intéressait. Il y a une explication scientifique sur le ronronnement, cela procure un impact sur la santé. Le ronronnement, ce sont des ondes sonores et vibrantes que le chat émet s’il est bien ou non – il peut d’ailleurs le faire s’il va mourir.
En tout cas, cela fabrique des hormones du bonheur transmises au cerveau. Quand le chat se sent bien, il ronronne et se sent encore mieux. Au contraire, s’il se sent mal, cela lui permettra de secréter de la sérotonine. Il y a auto-médication. Le chat est son propre médecin. Et ce qui marche sur lui marche sur nous. Quand on entend ses vibrations, notre cerveau libère des hormones. C’est un antistress qui fonctionne, car on a en nous une telle dose de stress… L’humain fabrique alors de la cortisone, a des pics qui vont baisser ensuite de niveau. Au contact du chat, il régule cette cortisone.

J’ai cru comprendre qu’au départ, vous étiez pourtant plutôt chiens ! Mais l’arrivée d’une certaine Plume a tout changé…
Oui ! (rires) J’ai eu un chien, un petit caniche, pendant 14 ans. L’amour de ma vie. Je n’étais pas sensible aux chats. Je n’aimais pas trop ça au début. Je les trouvais un peu ingrats. Et puis un jour, ma fille en a voulu un pour ses 8 ans en promettant de s’en occuper. Évidemment… j’ai fini par le faire ! (rires) Plume m’a eue. Elle a su s’imposer à moi avec élégance et délicatesse. Je ne pouvais que m’émouvoir devant ses grands yeux verts. J’ai fini par que les chats n’étaient pas si ingrats. Ils sont fascinants, ne se livrent pas d’un bloc. Ils ont une logique, un art de vivre, un mysticisme.

Comment avez-vous effectué vos recherches sur les bienfaits du ronronnement ?
Grâce à Internet, des ouvrages et via une revue de Jean-Yves Gauchet. Je me suis aussi intéressée à une étude américaine qui a constaté qu’à fracture égale, un chat cicatrisait trois fois plus vite qu’un chien. Pourquoi ? À cause de la vibration du ronronnement qui aide à la cicatrisation osseuse ! Une technique qui a été adaptée à des appareils de kinésithérapeute pour les patients. C’est donc intéressant pour les scientifiques. En revanche, on ne sait toujours pas si le ronronnement vient de la gorge ou du nez…

Dans votre livre L’Art de la quiétude (*), vous revenez sur la fascination du chat à travers les âges, notamment chez les Égyptiens. Mais aussi sur sa capacité à se souvenir de l’essentiel, de ne pas s’inquiéter du lendemain, etc. Alors le chat est-il un animal malin ou intelligent ? Voire humain ?
Non, surtout pas humain ! (rires) Aucun animal ne l’est. La question est intéressante, mais difficile… Est-ce de l’intelligence ? Mmh… Peut-être du sens philosophique. Le chat est plus sage qu’intelligent. Je dirais que le chat a une intelligence existentielle.

C’est un animal souvent perçu comme ingrat ou égoïste… NEWS_CHAT_ENCADRE
Oui, car les gens ne comprennent pas qu’il s’agit surtout d’indépendance. Ce n’est pas de l’ingratitude. S’il est bien, le chat reviendra toujours. S’il sent un conflit dans la maison, il peut partir.

La zoothérapie a ses adeptes. La ronronthérapie peut-elle s’y intégrer ?
Complètement. Par exemple, la zoothérapie fait de plus en plus souvent intervenir des chevaux et des dauphins avec les enfants autistes. Elle est aussi indiquée pour les difficultés mentales. Alors oui, la ronronthérapie peut aider également. Certains services de gériatrie ont mis des chats avec des patients atteints d’Alzheimer. Les félins ont permis de les reconnecter à la réalité et ralentir la maladie, car ils sont doux et calmes.

On parlait du ronronnement comme puissant antistress. Quelles sont ses autres vertus ?
Il y en a tellement… Il suffit de caler sa respiration sur un ronronnement pour lâcher prise. Antistress, cicatrisation osseuse, mais aussi d’autres : en vivant avec un chat, on a 30 % de chances de moins de faire un AVC. Puisque le chat détend et détresse, votre tension artérielle se régule. Le chat boosterait aussi le système immunitaire. On a aussi vu que le ronronnement était perçu par l’enfant in utero : il fera moins de terreurs nocturnes plus tard.

Y a-t-il des races de chat dont le ronronnement apaise plus que d’autres ?
Non. C’est juste que certains chats ronronnent moins que d’autres.

Concernant votre ouvrage L’Art de la quiétude, ce n’est pas qu’un simple ouvrage sur la ronronthérapie et les chats. J’ai trouvé qu’il avait un côté « philo ». Vous êtes d’accord avec ça ?
Oui totalement et merci beaucoup pour votre remarque. C’était mon envie ! Je voulais amener la lecture à un niveau différent, à un degré de réflexion existentielle à travers la figure du chat. Et cela passe par le biais de la philosophie. Il ne fallait pas plomber le contenu pour autant. Je tenais à rester abordable sans diverger constamment.

C’est drôle, car vous parlez de philosophie, un terme qui étymologiquement signifie « amour de la sagesse ». Or vous disiez en début d’interview que le chat, c’est la sagesse…
Mais tout à fait ! La boucle est bouclée. Le chat est un grand sage !

Propos recueillis par Aurélien Germain

Horoscope WTF du 21 au 27 février 2018

Les vacances approchent. Tmv ne paraîtra pas pendant deux semaines (tremblez, viles fripons). Mais l’astrologue vous a concocté votre petite dose d’horoscope WTF. Miam !

[nrm_embed]<iframe src= »https://giphy.com/embed/7di2MFqB14AFO » width= »480″ height= »270″ frameBorder= »0″ class= »giphy-embed » allowFullScreen></iframe><p><a href= »https://giphy.com/gifs/fall-panda-rolling-7di2MFqB14AFO »>via GIPHY</a></p>[/nrm_embed]

BÉLIER
Amour : Tel l’oeuf, vous vous en battez.
Gloire : D’ailleurs, qui vole un œuf vole un bœuf. Et le Bélier lui défonce la tronche.
Beauté : Votre ressemblance avec un parpaing est étonnante.

TAUREAU
Amour : Alors, elle était comment cette Saint-Valentin tout(e) seul(e) ? Krrkrr.
Gloire : Rototo, dermato et kakapo.
Beauté : Sans mentir, votre ramage se rapporte vachement à votre plumage. Plutôt cool.

GÉMEAUX
Amour : Vous êtes un peu le Robert Patoulatchi de l’amour.
Gloire : Antisocial, arrêtez de perdre votre sang-froid, aaaaaaaah !
Beauté : Vous avez des airs d’aptérygidé.

CANCER
Amour : Moi au moins, je vous aime. Un sur 7,55 milliards, c’est déjà pas mal.
Gloire : Vous êtes tout de même un troubadour bien attachant.
Beauté : Eeeh ouais, c’est ça d’avoir des poux !

LION
Amour : Votre onychophagie finira par le/la faire fuir.
Gloire : (haha et ça y’est, ça va sur Google, parce que ça n’a pas de vocabulaire)
Beauté : Rien ne saurait justifier votre goût pour ces physiques disgracieux.

VIERGE
Amour : Ouuuuh y a baleineau sous gravillon, mes loulous !
Gloire : Répétez 15 fois d’affilée et très vite « l’abeille coule ».
Beauté : De dos, vous êtes beaux. De face, vous êtes à la masse.

BALANCE
Amour : L’infidélité fait grossir. (vous flippez ?)
Gloire : Vous êtes un peu comme ce chewing-gum sur lequel on marche et qu’on a du mal à décrotter.
Beauté : La constellation du Gilbert Montagné a bien vu que ce style ne vous allait pas du tout.

SCORPION
Amour : La solution à tous vos problèmes se trouvent à la page 10 de cet exemplaire de tmv.
Gloire : Dans chaque Scorpion se cache un pochtron.
Beauté : Vos moustaches se touchent un peu trop dangereusement.

SAGITTAIRE
Amour : Avec vous, c’est comme Sodebo. On se souvient toujours du goût.
Gloire : (N’y voyez aucune allusion salace. Le Sagittaire est vraiment lubrique rah)
Beauté : [BREAKING NEWS] Vous ressemblerez enfin à quelque chose le matin.

CAPRICORNE
Amour : Riez de votre infortune (de toute façon, vous n’avez que ça à faire).
Gloire : « Make Capricorne great again » (Donald Trump)
Beauté : On vous l’a déjà dit mille fois : Trempez- la dans l’huile, trempez- la dans l’eau, ça fera un escargot tout chaud et voilà.

VERSEAU
Amour : « Il est toujours plus facile de baisser son froc que de se serrer la ceinture » (Gandhi)
Gloire : Semaine de tous les dangers ! Pourquoi ? Aucune idée et je m’en fiche.
Beauté : Le saviez-vous ? Les Verseaux font partie des gens les plus beaux de la planète.

POISSON
Amour : Oubliez la Saint-Valentin. La prochaine fois, tentez la Saint-Lamantin.
Gloire : En parlant lamantin, votre boss est aussi hargneux qu’un éléphant de mer. Changez de job.
Beauté : Et comme on dit, no job, no zob. Allez, bonne journée bisou !

A l’Escat, les étudiants font leur cinéma

Ambiance studieuse au sein de la nouvelle école de cinéma de Tours. Les tout premiers élèves de l’Escat se préparent à partir en tournage. Action !

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« Silence, ça tourne ! », demande Aude, réalisatrice en herbe, derrière un cameraman et un patient improvisé, allongé sur une table. « Fais un plus gros plan. Il ne faut pas qu’on la voie dans le champ », avance-t-elle à son camarade, un poil autoritaire. Aude le sait, sur un plateau, c’est chacun sa place.

À ses côtés, Jérémy, premier assistant. Il note l’avancée des prises et répond aux demandes de sa « réal ». Un autre trépied pour la caméra ? Il l’a. Libérer une salle ? Il s’exécute. Discret, son histoire personnelle aurait pourtant de quoi inspirer ces Luc Besson de demain. « J’étais pâtissier-boulanger mais j’écris depuis longtemps des scénarios. J’ai inventé ma première pièce en CE2, se souvient le jeune homme de 19 ans qui finance seul sa formation à l’Escat. Travailler dans le cinéma c’était un rêve, mais avant, j’ai travaillé un an en Angleterre et j’ai aussi appris beaucoup auprès de grands chefs-pâtissiers à Paris. Revenu à Tours, c’est là que j’ai vu qu’une école de cinéma allait ouvrir. J’étais le premier à appeler la directrice. »

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Comme Jérémy, 53 autres élèves ont été sélectionnés pour faire partie de la première promotion de l’Escat, à Tours-Nord, dans les anciens ateliers des Compagnons du Devoir. Âgés de 17 à 28 ans, ils viennent essentiellement de Tours. Cet après-midi-là, la moitié d’entre eux prépare le tournage de leur troisième court-métrage de l’année. L’autre moitié de la promotion étant déjà partie enregistrer. Tout l’espace a été investi : les deux classes, l’espace cuisine, le « foyer », le plateau… Divisés en quatre groupes, ils ont deux heures pour tourner les plans d’un court-métrage de cinq minutes.
Armé d’une « Sony PX-70 », comme on dit dans le jargon, d’une perche et d’un micro, un groupe s’est enfermé dans une salle de classe. C’est Cassandre la réalisatrice. Derrière ses grandes lunettes rondes, elle surveille attentivement le déroulement de la scène dans l’écran de la caméra. Le livreur sonne (enfin… fait semblant), un homme ouvre, un pistolet dans le dos, il prend le paquet et referme la porte. « Coupez ! C’est l’histoire d’un soldat traumatisé par la guerre qui ne trouve pas le sommeil, résume Cassandre. Nous allons tourner dans un appartement la semaine prochaine et un magasin de surplus militaire nous prêtera des éléments de décor. » NEWS_ESCAT (5)

De l’autre côté du couloir, dans la cuisine, autre histoire, autre ambiance : un prisonnier qui sort de prison veut tuer son père… et coupe des oignons avec un énorme couteau. Effrayant. Tout comme l’aiguille qui tourne alors que le groupe n’a filmé qu’un tiers des plans prévus. Dans 20 minutes, ils devront passer au montage pour avoir une idée du résultat et réajuster, voire totalement modifier leur plan de bataille.
« On les met constamment en difficulté de tournage, révèle un professeur fondu dans la masse des étudiants. On leur donne beaucoup moins de temps pour qu’ils apprennent à faire des choix, on les sort un peu de leur cocon pour qu’ils soient préparés à la réalité. Ils ont deux ans de sécurité avant le crash test à la sortie », explique franchement leur professeur Geoffroy Virgery, réalisateur de 25 ans à Tours. Avec lui, ils ont aussi analysé des films, découvert les éclairages et le tournage spécifique pour donner une ambiance nocturne. La théorie et la pratique se rejoignent toujours ici.

DEUX ANS AVANT LE CRASH-TEST

Dans toute cette agitation, Bryan vaque à ses occupations et vide les poubelles du Foyer. « Chaque élève effectue une semaine de régie dans l’année, comme sur un plateau », explique Sarah Chauvet, directrice adjointe.
« On veut qu’ils respectent la profession de régisseur et qu’ils aient une attitude professionnelle ». Dans cette école, pas de notes et la possibilité d’effectuer des stages à tout moment, en fonction des demandes des boîtes de productions. Quitte à louper quelques semaines de cours. « Je suis parti en stage deux semaines sur le tournage d’un téléfilm pour France 3 à Tours. J’ai appris à “ percher ” sans bouger d’un pouce, vérifier les batteries, transporter le matériel… », décrit Bryan, qui, à 21 ans, détient déjà un CAP projectionniste.

Occupée à monter une captation de concert dans un canapé, Julie revient de six semaines en stage « régie » avec une équipe d’Arte en Touraine. Un bon moyen de découvrir les codes de ce milieu et d’acquérir de précieux contacts professionnels. S’investir, être rigoureux, ne pas avoir peur des responsabilités demeurent ainsi autant de qualités pour devenir cameraman, monteur, scénariste ou réalisateur. Un rêve qui semble devenir réalité pour les élèves de l’Escat.

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Isabelle Heurtaux et Sarah Chauvet

POUR ALLER PLUS LOIN
UNE CENTAINE D’ÉLÈVES EN SEPTEMBRE 2018

Créée par Isabelle Heurtaux et co-dirigé par Sarah Chauvet, l’Escat, première école de cinéma de Tours dont tmv vous avait révélé l’exclusivité en février 2017, s’apprête à recruter une nouvelle promotion. Bilan d’une année pleine de promesses.

Comment se sont passés les premiers mois de l’école ?
Tout se déroule parfaitement ! Je vois des élèves qui s’épanouissent, l’ambiance est familiale… Je cultive ce groupe comme si c’était une vraie équipe de cinéma, je les connais tous et ils savent qu’ils sont un peu les « chouchous ». L’an prochain, ce ne sera peut-être pas aussi facile d’organiser des projections et des soirées à 100. 

Les productions de films vous appellent souvent pour des stagiaires ?
Oui, il y avait un réel besoin. On est en contact avec le réalisateur Philippe de Chauveron (Qu’est-ce-qu’on a fait au bon Dieu) qui doit passer dans la région pour son prochain film.

Qui a donné les premières masterclass ?
La 1re assistante Julie Navarro (Insoupçonnable), le réalisateur Éric Barbier (La Promesse de l’Aube) et le producteur Éric Altmayer (Chocolat). En première année, les élèves touchent à tout et l’année suivante, ils se spécialisent. Quelles sont les propositions de l’Escat ? Comme prévu, il y aura une classe Réalisateur, une autre en Image et une autre de Production dont on n’était pas certain l’an dernier, pour l’aspect administratif, recherche de financement, législation, etc.

Des projets pour la suite ?
Pour le moment, j’étais surtout dans l’organisation interne, mais à l’avenir j’aimerais ouvrir l’école vers l’extérieur. Avoir un rapport avec des festivals de cinéma, pour pouvoir emmener les élèves sur ces événements. En attendant, leurs premiers courts-métrages ont participé au Mobile Film Festival et au festival Désirs…Désir, un groupe a réalisé la bande-annonce du Festival International de Cinéma Asiatique de Tours, d’autres ont fait des captations et on a un projet de web-série en mars.

> Samedi 17 mars, de 11 h à 17 h, journée portes ouvertes de l’Escat, 34 rue de Suède, à Tours. Renseignements au 02 46 65 53 37 ou par mail à escatfrance@gmail.com

Moi, Tonya patine vers l’Oscar

Moi, Tonya sort en salles cette semaine. Mené par un casting exceptionnel, le film est bien parti pour rafler quelques statuettes…

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1994. À quelques jours des JO, la patineuse Nancy Kerrigan est attaquée et blessée au genou avec une barre de fer. Très vite, les soupçons se portent sur l’entourage de Tonya Harding, patineuse également et concurrente, star montante qui va alors exploser en pleine ascension.

Ce fait-divers qui a passionné l’Amérique est aujourd’hui repris par Craig Gillepsie dans Moi, Tonya.
Un spectacle brillant et passionnant, retraçant la vie de la sportive déchue, de ses premiers pas sur la glace à sa chute. Là où Gillepsie vise juste, c’est en s’écartant du sentier risqué du biopic académique. Car sous ses airs de film à Oscars « d’après l’histoire vraie de… », il est surtout une comédie mordante : ici, les personnages trash font vivre une oeuvre à l’humour aussi noir que cruel.

Une mixture surprenante gérée avec brio et aidée par un montage aiguisé (les scènes sont coupées par de « fausses » interviews face caméra) et une galerie d’acteurs remarquables. On notera évidemment la performance de Margot Robbie, transformée et habitée par le rôle (le meilleur de sa carrière ?).
Mais force est de constater qu’Allison Janney est tout aussi hallucinante en incarnant la mère de Tonya, femme brutale et imbuvable, tant dans son comportement que dans ses méthodes. Le spectateur assiste alors, impuissant, au quotidien d’une femme forte martyrisée tour à tour par sa maman et son mari (Sebastian Stan, excellent). Ces violences familiales et conjugales, filmées d’une façon terriblement crue, suscitent l’empathie pour une Tonya Harding clouée au pilori par les médias, mais représentée ici comme une battante.

Moi, Tonya réussit à être tragique et drôle à la fois. Un drame qui devient une comédie. Moi, Tonya patine vers l’Oscar…

Aurélien Germain

> Comédie satirique de Craig Gillepsie (USA). Durée : 1 h 51. Avec Margot Robbie, Allison Janney…
> NOTE : 4/5 

Bande-annonce de Moi, Tonya :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Qx-Pr3iS4IQ[/youtube]

Philippe, un robot pour étudiants sur Messenger

Philippe est un chat bot… Un robot sur Messenger pour « parler » avec les étudiants de Tours et leur donner les bonnes idées de sorties.

CaptureSon petit nom, c’est Philippe. Philippe est quelqu’un de… différent. Philippe n’existe pas en chair et en os, mais il vous parle et vous répond. Bref, Philippe est un robot.

Lancé le 7 février, il s’agit en fait du premier « chat-bot » entièrement dédié aux étudiants de Tours. Comprenez : un robot qui peut communiquer avec eux, via Facebook Messenger, 24 h sur 24.

Philippe est censé dénicher les bons plans pour les jeunes Tourangeaux, à travers plusieurs thématiques : restaurants, bars, soirées, musique ou encore culture et sorties, « les étudiants ne seront jamais à court d’idées », indique fièrement Philippe. Qu’ils aient envie de découvrir un artiste local ou trouver un lieu d’expo.

L’idée, originale, novatrice et plutôt sympathique, est née des cerveaux de deux jeunes étudiants bénévoles : Dylan Mas et Corentin Gaillard, respectivement président et chargé des nouvelles technologies de l’association L’Étudiant de Tours.
À vos smartphones !

> Pour suivre L’Etudiant Tours sur Facebook, c’est par ici ! << 

TOP 4 : Ash VS Evil Dead

Le 25 février sera diffusée la nouvelle saison de la série Ash VS Evil Dead. Voici 4 bonnes raisons de se ruer sur cette réussite comico-gore, suite des films éponymes cultes.

C’EST (TRÈS) DRÔLE

L’iconique héros (ou plutôt antihéros), Ash, est arrogant, de mauvaise foi et hilarant… à l’instar de la série. Avec un humour décomplexé et un second-degré jouissif, Ash VS Evil Dead est aussi transgressif que surprenant.
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C’EST GORE

La saga culte était déjà sanguinolente. La série, elle, est aussi saignante qu’un bon steak. Avec ses délires gores, les saisons balancent la sauce côté hémoglobine. Excessif mais rigolo, l’esprit 80’s est là. Une boucherie.

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C’EST LE RETOUR D’ASH

En 1981, le premier Evil Dead servait de rampe de lancement à Bruce Campbell. L’acteur a désormais 60 balais, mais continue à faire le petit fou dans la série ! Un plaisir de (re)voir l’héros iconique au bras-tronçonneuse (!).
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C’EST OLD-SCHOOL & COOL

Ash VS Evil Dead possède un charme désuet, entre l’esthétique et les effets spéciaux qui fleurent bon les années 80. Surtout, la série ose et n’a vraiment peur de rien. Bref, Ash is so cool !
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Bocorico : resto dans des bocaux

Se faire livrer des petits plats dans des bocaux : on a testé Bocorico à la rédac’ !

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Toute l’équipe de tmv a donné de sa personne en commandant des bocaux appétissants. Et elle n’a pas été déçue. Le concept de livraison au bureau a été inventé par Guillaume Fouqueray, chef du bistro Gus situé à Tours-Nord. Il a lancé Bocorico pour répondre à une demande de ses clients : « Ils avaient moins de temps pour faire le trajet jusqu’au restaurant et manger ».
Alors, c’est le restaurant qui s’est déplacé là où ils travaillent, et ce, depuis le 16 octobre.

Les privilégiés restent les salariés qui se trouvent dans la zone 1 de livraison (des quais Paul-Bert à Chanceaux-sur-Choisille). Ils peuvent commander avant 11 h et sont livrés entre 12 h et 14 h. Pour les autres (jusqu’aux Deux-Lions), il faudra s’y prendre, comme nous, la veille avant 16 h. Cela demande un peu d’organisation pour huit, et de la vigilance, surtout quand on a le clic facile…

Le jour-J, la livreuse dépose les plats au bureau vers 11 h 30. Qui a pris quoi ? Les plats tournent sur la table pour retrouver leur propriétaire. Se déroule ensuite une valse de bocaux vers le micro-onde. 2’ 30’’, c’est chaud ! « Hum, c’est bien assaisonné », « C’est bien présenté », « C’est comme au restaurant et les parts sont généreuses », « Un peu cher… », les compliments fusent pour la soupe aux carottes, le sauté de veau au cumin, les légumes au curry, le cabillaud et sa purée maison ou encore l’amarena chocolat et l’amandine poire.
Le menu « retour du marché » permet aussi au chef de proposer un plat qui n’est pas à la carte et adapté aux demandes des clients. Bons, beaux, frais et… écologiques, les bocaux sont récupérés 48 h après. Et pour un service traiteur, leur ligne reste ouverte.

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> Bocorico, livraison en entreprise. Trois plats 17 €, deux plats 12 €, plat à la carte 8 €. Zone 1, livraison gratuite dès 20 € et zone 2 à partir de 50 €.
> Réservation en ligne sur bocorico.fr et au 06 50 27 68 26.

Réfléchir sur le réchauffement climatique… dans le vignoble !

Pire que l’électricité dans l’air ? L’eau dans le vin ! L’oeuvre créée par des étudiants de l’Université de Tours et l’artiste Carole Marchais interroge sur les futures adaptations au réchauffement climatique dans le vignoble ligérien.

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Traversant la façade de verre de la « casquette » tourangelle, la lumière du jour embellit une oeuvre étrange, installée la semaine dernière au centre de congrès de Tours lors du colloque international Eau et changement climatique. Des parois de bouteilles aux nuances grenat ou lie de vin, des cercles de fer remplis d’une terre craquelée traversée de tuyaux en plastique noir…

Cette création est l’oeuvre de dix-huit étudiants en master gouvernance territoriale, spécialité environnement, territoire et paysage (dirigé par Isabelle La Jeuneà l’université François Rabelais. « Nous travaillons sur l’impact du changement climatique sur la vigne dans l’appellation Montlouis-sur-Loire. À cause du réchauffement, le vignoble va manquer d’eau, ce qui risque d’accroître le taux d’alcool du vin et modifier sa qualité », présente l’étudiante Cristiana Silva-Rodrigues, 26 ans. Au-delà de ce constat, les jeunes ont planché sur deux scénarios prospectifs. Dans le « nomadisme », les vignes se délocaliseront vers le Nord pour retrouver les conditions climatiques auxquelles elles sont habituées.
Quant à l’autre option, l’adoption de « pratiques innovantes », elle a particulièrement retenu leur attention : « Les vignerons vont devoir mettre de l’eau dans leur vin… ou plutôt dans leur vigne », lance Adrien Hérisson, un autre étudiant. Au sens propre, car la vigne va manquer d’eau. Mais aussi, au sens figuré, car les viticulteurs devront s’adapter et changer leurs méthodes.

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De ces réflexions est née l’oeuvre exposée : « Dans les cercles de fer, la terre présente, selon son aridité, différents niveaux de craquèlement. Plus elle est sèche, plus elle est traversée de tuyaux en plastique : ils représentent l’irrigation nécessaire », décryptent les étudiants. Quant aux bouteilles de vin, elles contiennent différents niveaux de dilution. Comme autant d’adaptations possibles au changement. Les vignerons trouveront-ils l’installation provocante ? « Nous diluons leur vin à l’eau. Nous irriguons leur terre. Arroser la vigne, en France, c’est contre-culturel », remarque la plasticienne Carole Marchais, qui a accompagné les étudiants dans l’aventure.

S’ADAPTER AU CHANGEMENT

En résidence à l’Université de Tours, l’artiste construit ses projets grâce à ses rencontres avec un lieu, un territoire, des personnes. Ses installations, souvent éphémères, sont faites des matériaux de son environnement. « Ce projet est né d’une rencontre avec la géographe Isabelle La Jeunesse, au laboratoire Citeres.
En octobre, un premier échange avec les étudiants a permis de travailler sur le sens de leur démarche. Au début, cette approche artistique les a surpris, c’est loin de leur univers. » Représenter un tel phénomène dans une oeuvre plastique. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils n’étaient pas habitués à ce genre d’exercices. NEWS_Installation3

Comment s’est passée leur plongée dans le monde de l’art ? « Le travail de Carole nous a inspirés. L’idée d’un cheminement, l’usage de produits locaux… », répond Cristiana. Cercles en fer, bouteilles, sarments, terre… Tous ces matériaux viennent de la cave de Montlouis-sur-Loire et de la productrice Stéphanie Latouche. En décembre, le groupe se retrouvait pour les tester et définir les grandes lignes de l’installation. « Nous avons fait sécher divers mélanges de terre et d’argile, testé plusieurs dilutions de vin dans des verres… », se rappellent les étudiants, qui ont ensuite concrétisé leur oeuvre lors de quatre demi-journées en janvier.
« Je leur tire mon chapeau car ils ont su rentrer dans le projet et être efficaces », souligne la plasticienne. Certains travaillaient la terre, quand d’autres réalisaient les fonds de cercles, les ombrelles, les dilutions… Avec pas moins de 200 bouteilles à remplir, boucher et trier selon les nuances ! « Une telle expérience s’inscrit dans la vision pluridisciplinaire de notre master. Et cette vision nous ouvre l’esprit », apprécie Corentin Linas, étudiant de 22 ans. Les ombrelles manquent, malheureusement, à l’installation du centre de congrès. Refusées pour des raisons de sécurité.

« Au-dessus des cercles de terre devaient être suspendues des ombrelles en sarments et en fil de fer. L’idée était de créer un dialogue. Cela évoquait également la couverture de la vigne, pratiquée pour garder l’humidité. Une partie de l’oeuvre manque, c’est frustrant », regrette Carole Marchais. Le groupe compte bien l’exposer ailleurs dans sa version intégrale. En effet, c’est un point fort de l’installation : elle est modulable. On en revient donc toujours au même : l’adaptation au changement…

Nathalie Picard

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Horoscope WTF du 14 au 20 février 2018

Vous pensiez que l’astrologue vous épargnerait pour la Saint-Valentin ? Que nenni mes jeunes amis. Il est encore plus aigri cette semaine pour son horoscope WTF.

[nrm_embed]<iframe src= »https://giphy.com/embed/YsM20A186HG0g » width= »360″ height= »480″ frameBorder= »0″ class= »giphy-embed » allowFullScreen></iframe><p><a href= »https://giphy.com/gifs/fail-dog-kiss-YsM20A186HG0g »>via GIPHY</a></p>[/nrm_embed]

BÉLIER
Amour : Cupidon est gras, moche et nudiste. Oubliez-le.
Gloire : Quoi ? Vous pensiez vraiment avoir un horoscope choupinet pour la Saint- Valentin ? Mouahaha.
Beauté : Vous avez autant d’allure qu’une petite gazelle gambadant dans la savane, postérieur tendu.

TAUREAU
Amour : 50 Shades of Taureau (waaaapa, coup de fouet)
Gloire : Imagine all the popole.
Beauté : The chauve must go on !

GÉMEAUX
Amour : C’est pire que Koh Lanta. Denis Brogniart ne vous filerait même pas l’immunité.
Gloire : Ça fait les prudes en société, mais ça fantasme secrètement sur Cyril Hanouna et Nadine Morano.
Beauté : Qui ose encore porter ce genre de slip ?

CANCER (spécial Kaamelott)
Amour : « Eh toi là-bas, avec ton casque à cornes ! Présente-moi ta femme, comme ça tu sauras pourquoi t’as des cornes ! »
Gloire : « Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq. »
Beauté : « Vous êtes le fils d’un démon et d’une pucelle ? Vous avez plus pris de la pucelle. »

LION
Amour : N’oubliez jamais qu’une Christine Boutin vous surveille à chaque pensée lubrique.
Gloire : Ou tu sors, ou j’te sors, mais faudra prendre une décision.
Beauté : Votre ressemblance avec un sushi en affole plus d’un(e).

VIERGE
Amour : C’est l’amouuur à la plage… Aou cha-cha-cha.
Gloire : Sous les pavés, la plage (et accessoirement, votre dignité).
Beauté : Olala, ce regard de merlu, j’vous jure…

BALANCE
Amour : Tel un gros steak, vous êtes de plus en plus tendre. Bizarre.
Gloire : Ouuuh, la p’tite cure de cassoulet que voilà.
Beauté : « Ce n’est pas parce que tu as 3 poils aux mollets qu’on doit te respecter » (Einstein)

SCORPION
Amour : La constellation d’Amel Bent est formelle : viser la lune, ça n’vous fait pas peur, même à l’usure vous y croyez encore et au cœur.
Gloire : Vous êtes aussi gênant(e) qu’une paire de moufles.
Beauté : [écrivez le compliment qui vous ferait plaisir. On est trop méchant avec vous]

SAGITTAIRE
Amour : Votre petit râle de gnou, pendant l’amour… C’est si mignon.
Gloire : Cette crise de flatulences samedi prochain risque de faire mal.
Beauté : Votre string léopard est une insulte au règne animal.

CAPRICORNE
Amour : Vous êtes l’équivalent de cette pile de télécommande usagée qui ne sert à plus rien, mais qu’on n’ose pas jeter pour je ne sais quelle raison.
Gloire : Nombreux sont vos points communs avec les Tuche.
Beauté : Trop de beauté en vous. On pourrait se faire une conjonctivite à force de vous regarder.

VERSEAU
Amour : Avec vous, c’est comme dans Star Wars : ça se fait à la vitesse lumière.
Gloire : N’oubliez jamais qu’il n’y a rien de mieux que les Verseaux (juste cette semaine, relax).
Beauté : Vous êtes l’équivalent d’un ornithorynque.

POISSON
Amour : Petite dose de Blanche-fesse et les 7 mains.
Gloire : Noël Mamère, sors de ce corps ! (beeerk)
Beauté : De près, vous avez tout de même des airs de Patrick Juvet.

Asaf Avidan : La maladie d’amour

Asaf Avidan sera en concert le 1er avril à Tours. Tmv a interviewé le chanteur à la voix si singulière. Pour parler de sa tournée solo, mais surtout de son inspiration première : l’amour. Enfin plutôt les chagrins d’amour. Bonne Saint-Valentin !

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Asaf Avidan (Crédit Ojoz)

Le téléphone crachote une chanson de Britney Spears en guise d’attente. Le « hey, it’s Britney, bitch » est rapidement coupé par la voix douce et apaisante d’Asaf Avidan lorsqu’il décroche. Dans quelques mois, il reviendra en Touraine. « Je suis déjà venu à Tours. Je dois avouer que je ne me souviens pas forcément de toutes les villes, car j’enchaîne cent concerts par an. Mais c’est toujours un plaisir d’être en France. »
Paris lui donne d’ailleurs « de l’énergie » quand il écrit. C’est là qu’il a en partie composé The Study on falling, son dernier album solo, d’une pureté cristalline, quasi minimaliste, sur lequel sa voix androgyne enveloppe ses tourments amoureux.

Car l’homme est aussi écorché que sa voix. Alors Asaf a-t-il peur de l’amour ? Il hésite : « Vous savez, la première fois qu’on nous brise le cœur, on se dit qu’on n’aimera plus jamais. Il y a cette douleur dans la poitrine. Et on retombe amoureux et le coeur se déchire davantage. Et ça se répète, encore et encore. Je ne suis plus tout jeune, j’ai bientôt 38 ans. On m’a brisé le cœur tellement de fois. Alors oui, je suis effrayé par l’amour. Mais tout n’est pas forcément noir ou blanc », relativise le chanteur.
« Je ne crois en rien. Ni en l’Humain, ni en Dieu, ni au capitalisme, ni quoique ce soit. Mais je dois croire à l’amour. Sinon je suis foutu. »

Finalement, ce sentiment n’est-il pas qu’une simple question d’ego ? Le musicien acquiesce. Concède que la question est toutefois « difficile ». Puis rebondit sur le titre de son album : « Avec l’amour, il y a cette idée de chute sans fin. On essaye alors de s’accrocher à n’importe quoi. » L’amour, inséparable de la douleur. L’un ne peut vivre sans l’autre. « La douleur fait partie intégrante du processus. On essaye d’éliminer ça, mais c’est futile. Il ne faut pas la repousser. La souffrance est fondamentale. »

UNE CHUTE SANS FIN

Asaf Avidan (Crédit Ojoz)
Asaf Avidan (Crédit Ojoz)

Pour autant, dur dur de donner des conseils aux déçu(e)s de Cupidon. Tout juste Asaf recommande-t-il « d’essayer d’y voir le positif, sans se concentrer uniquement sur le négatif ». L’homme préfère s’exprimer par la musique, parler de soi et de ses chagrins dans des chansons au titre révélateur comme My Old Pain ou Good Girls are falling apart. Un disque « infiniment personnel », comme il le décrit.
Des paroles délicates pour une plaie ouverte. « C’est toujours douloureux à chanter en concert », admet-il.

Une sorte de thérapie pour celui qui a été touché par le cancer à 21 ans et par « cette horrible chimio ». Du personnel, encore et toujours. « Sur Different Pulses, je chantais déjà : “ Ma vie est comme une blessure que je gratte, pour pouvoir saigner ” ». Des lésions que ses chansons finiront toujours par panser.

Par Aurélien Germain

> Asaf Avidan, le 1er avril au Vinci, à Tours. De 40 à 67 €.

A écouter, My Old Pain :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=BW8WmZa3NSI[/youtube]

« Le réchauffement climatique nous concerne tous »

Jean Jouzel, climatologue et glaciologue mondialement connu, prix Nobel de la paix 2007 avec le Giec, était à Tours le semaine dernière à l’occasion d’un colloque international sur l’eau et le changement climatique. Rencontre.

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Ras-le-bol de ce temps pourri. Après un mois et demi de pluie, il neige et il gèle. Qu’à cela ne tienne ! La rédaction de tmv a décidé de vous parler de réchauffement climatique. Une curieuse vision de l’actualité ? Eh bien non ! Figurez-vous que le sujet s’avère même d’une brûlante actualité. Sur la planète, le climat se réchauffe depuis une soixantaine d’années à cause des activités humaines. Dans le monde, la température a grimpé de 0,85°C.
Bien peu, pensez-vous ? Mais si la température de notre corps passe de 37-38 à 39°C, cela suffit pour nous perturber. Pareil pour la planète. À l’occasion du colloque international sur l’eau et le changement climatique, le climatologue Jean Jouzel est venu à Tours. Le septuagénaire, qui a vice-présidé le groupe scientifique du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), a été co-lauréat du prix Nobel de la paix en 2007.

Que se passera-t-il si la température monte de 3 ou 4°C à la fin du siècle, en l’absence de mesures efficaces pour lutter contre le réchauffement climatique ?
Nous irons vers un monde où dès la deuxième partie de ce siècle, il deviendra difficile de s’adapter. Il ne s’agit donc pas d’un futur lointain ! Je dis souvent qu’en matière de réchauffement climatique, on ne peut plus parler de « générations futures » : ce sont les jeunes d’aujourd’hui qui devront faire face… À l’échelle mondiale, les précipitations vont s’accroître. Elles seront plus importantes dans les régions déjà humides.
Sous nos latitudes, des pluies hivernales plus intenses aggraveront les inondations. En revanche, il y aura moins de précipitations dans les zones arides, sur le pourtour méditerranéen par exemple, ce qui entraînera un risque accru de sécheresse. Des régions lointaines sont déjà durement touchées, comme en Afrique du Sud, mais ces conséquences désastreuses se rapprochent de nous. L’été dernier, des incendies dramatiques ont ravagé les forêts du Portugal. Dans 50 ans, le Centre et l’Ouest de la France ne seront plus épargnés par ces risques de feux. Dans l’Hexagone, les records de température estivaux pourront dépasser, de manière ponctuelle, les 50°C. Par ailleurs, les rendements agricoles baisseront à l’échelle mondiale, ce qui mettra en danger notre sécurité alimentaire.

Poussées par la consommation chinoise, les émissions mondiales de carbone sont reparties à la hausse en 2017. Même constat en 2016 en France, où elles ont dépassé la limitation annuelle fixée par la stratégie nationale bas carbone. Quant aux États-Unis, ils se sont retirés de l’accord de Paris… Cela fait beaucoup de mauvaises nouvelles ?
En effet, c’est très décevant. Pourtant, la plupart des pays sont convaincus qu’il faut agir. Si l’on veut maîtriser la hausse de température en deçà de deux degrés, il y a urgence ! Maintenant que les États-Unis se sont désengagés, je place mes espoirs dans la Chine, qui a promis d’atteindre son pic d’émissions en 2030 au plus tard, et dans l’Europe bien sûr.

Et la France ?
Elle s’est engagée à diviser par quatre ses émissions d’ici à 2050. Cet été, le ministre Nicolas Hulot a même annoncé la neutralité carbone à l’horizon 2050 [bilan nul entre émissions et absorptions de carbone, NDLR]. Avoir de telles ambitions, c’est une bonne chose. Mais dans la pratique, il reste des blocages. En France, il faut près de dix ans pour installer un parc éolien, tandis qu’en Allemagne cela prend trois ans. Aussi, pour conduire de manière efficace la lutte contre le changement climatique, il faut que chaque investissement soit marqué de cette lutte. Une véritable transformation doit s’opérer. Mais souvent, le bon sens climatique est absent.

Peut-on encore être optimiste ?
Oui, si l’on s’y met tous, tout de suite ! Si l’on se réveille en 2035, ce sera trop tard. Nous avons trois ans pour inverser la courbe. Au niveau planétaire, pour maintenir le réchauffement en deçà de 2°C, il va falloir diviser par trois nos rejets de carbone d’ici à 2050. Il faut donc atteindre le pic mondial d’émissions de gaz à effet de serre le plus tôt possible, en 2020, en déployant dès aujourd’hui une économie bas carbone : un tel développement peut s’avérer tout aussi attractif que celui que nous connaissons, basé sur les énergies fossiles.
Avec l’économiste Pierre Larrouturou, nous proposons, au niveau européen, un plan d’investissement de 1 000 milliards d’euros chaque année pour l’adaptation et la lutte contre le réchauffement climatique. Cet argent serait injecté dans l’économie de tous les jours, dans l’urbanisme, la mobilité, l’agriculture, l’énergie… Cette proposition est partie d’un constat : la Banque centrale européenne a bien créé 1 000 milliards d’euros pour sauver la croissance européenne. Pourquoi ne sauverait-on pas le climat ? L’Europe pourrait montrer la voie : rompre avec l’ancien modèle est viable sur le plan économique. Cela créerait même 900 000 emplois en France, d’après l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, et plus de 6 millions dans l’ensemble de l’Europe.
Mais cela ne marchera que si l’on investit massivement et dans la durée. D’où notre idée de négocier un nouveau traité européen, qui organiserait ce plan de sauvetage du climat. Nous comptons le présenter lors de la COP 24 en décembre 2018.

Comment pouvons-nous agir en tant que citoyens ?
Nos déplacements, nos usages domestiques et notre nourriture représentent 50 à 60 % des émissions de carbone en France. Prendre les transports en commun, renoncer à l’achat d’une grosse voiture ou isoler son logement font partie de ces choix que nous pouvons faire pour limiter notre impact. Dans les domaines de l’urbanisme ou des déplacements urbains, les collectivités territoriales ont elles-aussi un rôle majeur à jouer. Nous sommes tous concernés par le réchauffement climatique.

Propos recueillis par Nathalie Picard

Le colloque international sur l’eau et le changement climatique, organisé par le réseau de recherche Midi et le pôle de compétitivité Dream, réunissait 200 scientifiques venus de 46 pays. Les débats scientifiques étaient coordonnés par la géographe Isabelle La Jeunesse. 

EN SAVOIR PLUS

>Pour éviter le chaos climatique et financier. Livre de Jean Jouzel et Pierre Larrouturou. Décembre 2017. Éditions Odile Jacob.
>Appel du collectif climat 2020 sur : climat-2020.eu

Phantom Thread : les adieux de Day-Lewis

C’est normalement l’ultime film de l’immense Daniel Day-Lewis. Phantom Thread sort cette semaine dans nos salles obscures.

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C’est son dernier rôle. Après cela, le triple Oscarisé Daniel Day-Lewis prendra sa retraite. Fini, terminé. Phantom Thread ne mériterait ainsi d’être vu rien que pour ça, pour l’ultime apparition d’un comédien incroyable et talentueux. Un acteur qui retrouve là le cinéaste Paul Thomas Anderson 10 ans après There will be blood. Deux maniaques du détail réunis. De quoi propulser Phantom Thread vers les sommets.

Voici donc l’histoire de Reynolds Woodcock, couturier de renom pour mondains, multipliant les conquêtes jusqu’au jour où une jeune femme, Alma, va bouleverser son quotidien de célibataire endurci.
Une nouvelle fois, le charisme de Day- Lewis irradie l’écran dès les premiers instants. Pilier du film, métamorphosé en gentleman aussi passionné que colérique, il porte le film à bout de bras. L’emmène où il veut. Subjugue autant que son personnage subjugué par sa muse.

Évidemment, derrière tout ça se cache aussi la patte de P.T. Anderson. Ici, l’Angleterre fortunée des années 50 est reconstituée avec minutie. Le réalisateur prouve encore sa maîtrise via une mise en scène technique, un travail d’orfèvre, d’une précision redoutable, tant dans les cadrages que dans la composition et ses effets de lumière.
Sa contemplation permet alors d’esquisser, lentement, un jeu amoureux terrible et pervers, tortueux et passionnel. Bref, la folie de l’amour.

Phantom Thread est finalement d’une froideur extrême. Ampoulé, même. De quoi refroidir un paquet de spectateurs pas forcément friands du genre. Pour ceux-là, Phantom Thread sera d’un ennui total, interminable. Pour les amoureux du cinéaste, ce film en forme de chant du cygne sera gracieux et fascinant. Dans tous les cas, Phantom Thread est unique. Tout comme Anderson et Day-Lewis.

Aurélien Germain

> Drame, de Paul Thomas Anderson (USA). Durée : 2 h 10. Avec Daniel Day-Lewis, Vicky Krieps, Lesley Manville…
> NOTE : 3,5/5 

Bande-annonce :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=xNsiQMeSvMk[/youtube]

Hépatite B : une collecte pour financer la recherche à Tours

Le doctorant à l’Inserm de Tours, Julien Marlet, a lancé une campagne de financement participatif pour poursuivre son travail sur l’hépatite B.

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À Tours, les chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale planchent sur l’hépatite B.

Ce virus infecte en France plus de 280 000 personnes et c’est une des principales causes des cancers du foie et de la cirrhose.
Le doctorant de l’unité U966 « Morphogénèse et antigénicité du VIH et des virus des hépatites », Julien Marlet, a lancé une campagne de financement participatif pour poursuivre son travail. Lancée depuis un mois sur le site Thellie, la cagnotte a déjà atteint 24 % de son objectif.

Il reste au chercheur une cinquantaine de jours pour récolter 7 500 €. Le traitement de l’hépatite B chronique repose sur l’utilisation d’antiviraux à vie.
« Ce traitement long est à risque d’échec thérapeutique car le virus peut devenir résistant aux antiviraux utilisés », explique le doctorant. Certains patients subiraient ainsi des mutations du virus encore inconnues, qui pourraient enfin être détectées grâce à des « tests phénotypiques de résistance ».

> thellie.org/hepatiteb

Chroniques culture #52

Faites votre choix entre une sélection de BDs, le DVD de Capitaine Superslip et un documentaire aussi passionnant que marquant signé Netflix : Voyeur.

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CAPITAINE SUPERSLIP
En octobre dernier, cette adaptation de la BD américaine à succès avait étonné. Estampillée Dreamworks, cette production d’animation n’hésitait pas à assumer son côté cartoonesque aussi bien dans l’approche que le design. La recette prenait, notamment grâce à une touche absurde et une rafale de vannes bébêtes. Avec sa sortie en Bluray, occasion est donnée de découvrir la face (ou la fesse, ouarf) cachée de ce superhéros en slip, via des suppléments déjantés à l’esprit comics, mais aussi des scènes inédites et une séquence sur le monde de Dreamworks. À l’époque, on pensait le film détendu du slip. Avec cette deuxième lecture, c’est toujours le cas. Ouf !
A.G.

SUR NETFLIX
VOYEUR
Une fois de plus, la plateforme Netflix a accouché d’un petit bijou. Réalisé par Myles Kane et Josh Koury, « Voyeur » retrace l’histoire du tristement célèbre Gerald Foos, propriétaire d’un motel qui avait semé le trouble aux États-Unis, celui-ci ayant espionné durant des dizaines d’années les clients de son établissement, caché dans le grenier.
Le fait-divers avait poussé Gay Talese, légende du journalisme, à rédiger un livre sur le sujet. Le documentaire, aussi glaçant que passionnant, est une extraordinaire plongée dans un vice… partagé. Foos, pervers fanfaron à la psychologie trouble, face à Talese, écrivain investigateur qui n’a pas hésité à venir « tester » l’installation de l’homme, assistant par exemple à une scène de sexe. L’ambiguïté entre un auteur et son sujet est alors doublement mise en valeur. Redoutable, efficace, perturbant, Voyeur est électrisant. À la fin, le spectateur aura gommé tout manichéisme. En se demandant qui est le plus voyeur des deux ? L’hôtelier ou le journaliste ? Et surtout… qui vampirise qui ?
A.G.
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LES BDs
>LES AUTRES PAUSE_ECRANS_BD1
Connue par sa populaire série L’Ostie d’chat, la Québecoise Iris Boudreau propose ici Les Autres (éd. Delcourt), récit du quotidien de quatre jeunes ados loin d’être sportifs ou populaires. Non, Jeremy, Frank, Charlie et Jacque-o sont juste « normaux ». Et ça, Iris le dépeint avec justesse, sans forcer le trait ou tailler au marteau-piqueur leurs personnalités et l’âge difficile de l’adolescence. Néanmoins, Les Autres a beau être un album à tendance humoristique, on sourit un peu mais on peine à rire franchement des situations esquissées au long des pages. Le dessin, simple, sert en revanche habilement un texte qu’on aurait toutefois aimé un peu plus désopilant.
A.G.

PAUSE_ECRANS_BD 2>SÉLECTION HORS CHAMPS
Le 9e Art n’en finit pas de nous surprendre ! Prenez un grand critique et scénariste comme Benoît Peeters : lui, gastronome averti ? Qui l’eut crû ! Fan de cuisine au point de se livrer, avec la superbe mise en scène d’Aurore Aurita, avec Comme un chef (éd. Casterman) à une autobiographie culinaire savoureuse. Il s’y révèle touchant et maniaque ; le voir s’escrimer à refaire l’escalope de saumon à l’oseille de Paul Bocuse est un pur régal ! Quant à Jeanne Puchol, on est heureux de retrouver son trait si particulier pour une histoire d’amitié trahie à la naissance des radios libres : Interférences (éd. Dargaud), réalisé sur une scénario de Laurent Galandon, est une belle chronique de ces années de cache-cache avec le pouvoir giscardien pour la libération des ondes. On finit avec Cinq branches de coton noir (éd. Dupuis) de Sente et Cuzor et leur histoire de guerre racontée avec une grâce et un talent incroyables.
Hervé Bourit

#WTF 54 : Il court 130 km sur l’autoroute

Entre un coureur qui parcourt 130 km sur l’autoroute pour rejoindre son avion et une édition spéciale tricheurs du Monopoly, voilà l’actu insolite et #WTF.

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— Un Britannique âgé d’une vingtaine d’années a été arrêté… car il courait sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute A43. L’homme tentait en effet de rejoindre l’aéroport de Lyon, le chemin le plus simple selon lui, comme il l’a expliqué aux gendarmes ! Mieux encore : ce grand sportif en avait encore visiblement dans les pattes, puisqu’il venait de participer à une course d’obstacles sur neige à Valmorel, en Savoie. Les forces de l’ordre ont raconté l’histoire dans la presse locale : « On lui a dit que c’était interdit et il n’a pas compris pourquoi on l’a embarqué, il voulait à tout prix rejoindre l’aéroport. » Le coureur courageux a finalement été relâché et été invité à prendre un autre itinéraire : il ne lui restait qu’une trentaine de kilomètres à courir pour atteindre sa destination.

— Le club de foot turc amateur de Harunustaspor a revendiqué avoir été la première équipe au monde à payer le transfert d’un joueur en bitcoin, une crypto- monnaie.

— Un avion norvégien rempli de plombiers a dû se poser en urgence… à cause d’un problème de toilettes.

— Monopoly sortira à l’automne une édition spéciale tricheurs. Au programme : pillage de la banque, fraude, refus de payer le loyer ou encore déplacements du pion de l’adversaire. Le porte-parole du célèbre jeu a justifié son choix par une étude de marché qui révélait « que plus de la moitié des joueurs tentent de tricher pendant une partie de Monopoly ». Noooooon…

On a testé le Tia Gourmet

Vous êtes sûrement passé devant : situé rue des Halles, l’immense Tia Gourmet propose épicerie fine, cave à vin et… espace restauration que l’on a bien sûr testé.

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Mais où est-on ? C’est un peu l’impression qu’on ressent quand on passe la porte vitrée automatique de Tia Gourmet, situé à deux pas de la basilique Saint-Martin. Un immense mur végétalisé dans l’entrée, une cave à vin au sous-sol, un salon de thé au-dessus et des étagères remplies de produits d’épicerie fine, de produits asiatiques ou encore de thé, d’huile ou de céréales bio en vrac.
Dans un autre recoin des 450 m2 de cet ancien magasin de prêt-à-porter, des frigos remplis de bols en plastiques : saumon et riz basmati, bò bun, poulet au caramel, sushis, perles de coco ou de tapioca…

Rien n’excède 10 € dans ces plats asiatiques à emporter ou à déguster sur place. On peut aussi choisir parmi une large gamme de bières du monde.
Après mon passage en caisse, je m’installe dans un des confortables fauteuils colorés du restaurant en attendant que le serveur réchauffe au micro-ondes mon poulet au basilic. Il me servira une dizaine de minutes plus tard sur un petit plateau avec mon dessert et ma boisson, le tout pour 19,75 €. Image8

C’est chaud et bien épicé, comme les plats du Mao, place Jean-Jaurès. Normal, parmi les associés de Tia Gourmet, deux font partie de la restauration et viennent de ce restaurant, un vient de la grande distribution et le dernier est issu du commerce. Les plats sont préparés le matin par une équipe de cuisiniers située dans un laboratoire en centre-ville.

La dizaine de plats à la carte varie ponctuellement mais les propositions devraient évoluer au fil des saisons. Les spécialités italiennes, portugaises ou africaines pourraient s’inscrire aussi au menu, pour une offre ouverte sur le monde entier.

> Tia Gourmet, 73 rue des Halles, Tours. Ouvert du mardi au jeudi, de 10 h à 19 h et du vendredi au samedi de 10 h à 19 h 30. Réservations au 02 47 64 85 25.
> Plat à moins de 10 €, dessert et boisson à 4 € en moyenne, sur place ou à emporter.

Lougage : Louer des habits le temps d’un voyage

Louer une valise pré-remplie pour les vacances ou un week-end, avec accessoires et vêtements de créateurs ? C’est ce que propose Lougage, une start-up lancée par l’entrepreneuse tourangelle Marine Deck. Un concept dans l’air du temps.

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Marine Deck

Marine Deck le dit clairement : « la location est un nouveau mode de consommation sur lequel on devra de plus en plus compter ». Cette Tourangelle de 25 ans l’a très bien compris. Après des débuts à Paris, elle est revenue s’installer dans sa Touraine natale il y a deux mois, pour y faire prospérer Lougage.

Lougage est son bébé, son protégé. Une start-up « au concept unique et innovant », s’enthousiasme Marine. Le principe ? Les clientes filent sur son site et peuvent louer à l’unité ou une sélection de pièces tendance de créateurs, spécialisés dans les voyages et les loisirs. Elles composent elles-mêmes leur valise pour la durée de leur choix.
Au menu ? Des tenues de ski ou d’été, des robes, des chapeaux, des manteaux et bien d’autres, mais aussi des accessoires et des bijoux. Une fois la valise composée, celle-ci est livrée à la cliente et le pressing est inclus. De quoi éviter le stress de la valise avant le départ, aborder la mode différemment… et de consommer responsable, évitant par ailleurs de stocker des habits qu’on ne met plus. Aujourd’hui, 35 créateurs français travaillent avec Marine. Depuis juin 2017, plus de 150 personnes ont adopté le système.

LE PLAISIR DE L’ÉPHÉMÈRE

Marine nous accueille dans son appartement lumineux situé dans un quartier tranquille de Tours. C’est ici que vit aussi Lougage. Ou plutôt, carbure. À tel point que la jeune femme a pris deux stagiaires sous son aile (qui travaillent dur dur pendant notre interview !).
Dans son dressing, les vêtements sont rangés dans des dizaines de box étiquetés. Lavés, repassés et prêts à « se faire louer ». Chic, habillée avec style, l’oeil rieur, Marine déroule le fil de son histoire. Ce qui l’a poussée à se lancer dans cette aventure ? « J’ai toujours été adepte de la location de vêtements. Quand j’étais à l’IUT, je louais des sacs à main. On s’est d’ailleurs moqué de moi avec ça. Mais ils ne comprenaient pas que c’était un nouveau mode de consommation, de service. »

Son goût du voyage sera le déclic : « Il y a ce côté éphémère quand on prend des tenues pour partir en vacances, c’est peu rentable. » Lougage germe tout doucement. Celle qui a enchaîné des études en GEA à Tours, puis un Bachelor à Paris et un Master Insec en marketing stratégique, lâche alors son job en 2016 et dit non à un CDI chez Chronopost. Le soutien de sa maman sera décisif.
Marine, aujourd’hui, « ne regrette absolument rien ». Elle a fait ce qu’elle rêvait : combiner sa passion pour la mode et pour les voyages.

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Capture d’écran du site de location Lougage

En voyant la collection proposée par Lougage, le choix semble large. « J’ai sélectionné des créateurs inspirés du voyage et mono-produit. Il y a aussi des choses “ instagrammables ”, comme les serviettes rondes, qu’on a envie de prendre en photo pendant ses vacances et poster sur Instagram. » En parlant photo, l’un des cartons de Lougage est d’ailleurs la location de petits Polaroïd®, fournis avec une avance de dix feuilles. « Les accessoires représentent 50 % des commandes sur le site », ajoute Marine.

Dans sa lancée, Marine ne manque pas de projets. Notamment en visant de nouvelles cibles, « comme la clientèle des DOM qui vient quelques jours en métropole ». Avec, toujours en ligne de mire, un état d’esprit, une philosophie différente de la consommation. « Les gens veulent de moins en moins acheter et on loue de plus en plus, même des voitures. Ce n’est plus qu’une question d’argent, c’est également une autre génération. »

> lougage-paris.com
> facebook.com/lougageparis

> Location à l’unité sans minimum de commande (avec livraison aller-retour inclus + pressing + assurance petits dégâts). De 5 à 50 € la pièce. Valise gratuite dès 80 € de location. Tailles du 34 au 42.

Horoscope WTF du 7 au 13 février 2018

Les astres sont alignés, la constellation du Justin Bieber virevolte : l’astrologue vous a concocté un petit horoscope pas piqué des hannetons. Une expression qu’on rêvait de placer dans tmv, c’est désormais chose faite.

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BÉLIER
Amour : Faites-lui palpiter le palpitant, nom d’un bidibou.
Gloire : Dur, dur d’être un Bélier (faites-vous une cure de Jordy 3 fois/jour)
Beauté : Arrêtez de prendre votre vessie pour une lanterne, c’est dégoûtant.

TAUREAU
Amour : L’arnaqueur des cœurs, c’est vous. Et vlan dans les dents.
Gloire : Les « si » n’aiment pas les « rais ».
Beauté : Lassie n’aime pas les raies.

GÉMEAUX
Amour : Arrêtez de chouiner, les fragiles !
Gloire : À part finir dans les Anges de la téléréalité, on ne voit pas trop ce que pourrait donner votre avenir.
Beauté : Les Gémeaux canons : qui sont-ils ? Quels sont leurs réseaux ?

CANCER
Amour : Tel le bonobo, vous avez « une organisation sociale qui a recours aux relations sexuelles et à un bouc émissaire comme mode de résolution des conflits » (merci Wikipédia)
Gloire : Allez attendre Godot (bim, petite vanne de littéraire. On se moque moins des L, hein ?!)
Beauté : Un petit air de Jean Lassalle.

LION
Amour : Quand on aime, on ne compte pas (la preuve avec la raclette).
Gloire : Vous faites penser à un petit poisson tombé hors de son bocal, essayant de survivre alors que vous savez qu’au fond, il est inutile de lutter.
Beauté : Dire que vous deviez vous mettre à l’aquaponey il y a déjà un an.

VIERGE
Amour : L’amour est dans le pré. Pas de bol, vous n’avez même pas de jardin.
Gloire : Tout le monde sait que la cuvette des WC et les cheveux dans le siphon de douche, c’est VOUS !
Beauté : Bien trop sexy pour ce triste monde.

BALANCE
Amour : Bah alors, on a la gâchette facile, Lucky Luke ?
Gloire : Balance rime avec malchance, vengeance et odeur rance. Coïncidence ?
Beauté : Niveau amabilité, on a connu plus sympa. Mettez-vous aux carottes.

SCORPION
Amour : C’est long à l’allumage. Z’êtes un diesel ou quoi ?
Gloire : Chut, face de mouche.
Beauté : Ce week-end, vous aurez une telle gueule de bois que même Pinocchio sera jaloux.

SAGITTAIRE
Amour : Oh, ça pourrait être pire. Vous pourriez sortir avec l’astrologue de tmv par exemple.
Gloire : Oh, ça pourrait être pire. Vous pourriez travailler avec Christophe Barbier par exemple.
Beauté : Oh, ça pourrait être pire. Vous pourriez avoir le menton des Bogdanov par exemple.

CAPRICORNE
Amour : Secrètement, vous rêvez d’offrir un saut en parachute sans parachute à votre ex.
Gloire : C’est la mer noire ?
Beauté : Vous ne voyez pas plus loin que le bout de votre nez. Une chirurgie esthétique s’impose. (ahah trop lol)

VERSEAU
Amour : Tels les participants à Question pour un champion, vous aimez vous en faire 4 à la suite.
Gloire : Des milliers d’années d’évolution pour finir Verseau. Arf.
Beauté : En maillot, le Verseau est beau. Mais tout nu, c’est tendu.

POISSON
Amour : Il faut vous y faire : vous êtes une single lady, wo wo wo, oh oh oh, ohohohoh.
Gloire : Une petite fessée n’a jamais fait de mal à personne.
Beauté : Votre tendance à frissonner des tétons est étonnante.

Ils vont réaliser un supplément sur Tours dans L’Express

Dix étudiants de l’Escem participent au défi Grandes écoles organisé par le magazine L’Express. Objectif ? Confectionner un hors-série sur Tours de A à Z, soit de la rédaction à la vente, en passant par la communication sur les réseaux.

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Quand on la taquine en lui disant qu’elle « nous vole notre boulot », Cloé Pilato étouffe un petit rire. Pas peu fiers, elle et neuf de ses camarades sont des journalistes multifonctions pendant quelques mois. Ces dix étudiants en MBA, âgés de 20 à 23 ans, sont dans l’aventure du défi Grandes écoles.
Ils feront paraître, le 21 mars, un supplément sur la Ville de Tours dans L’Express.

« Ce sont les écoles qui candidatent », retrace Cloé, coordinatrice du groupe. « En fait, on réalise vraiment un journal, du début à la fin. C’est-à-dire qu’on a cherché des sujets, écrit des articles, pris des photos… » Pas forcément chose aisée quand on n’a pas les pieds dans la tambouille journalistique.
« Ce n’est pas notre cœur de métier », acquiesce Cloé. Mais le groupe, « soudé et bien organisé », s’est débrouillé comme il faut : recherches en amont, contacts et un paquet de coups de téléphone et de rencontres. « Un thème était imposé cette année, puisque c’est le 30e anniversaire du concours. On a donc choisi les 30 qui font bouger la Ville de Tours, dans diverses rubriques : gastronomie, économie, sport, santé… » Pour ne pas spoiler nos confrères d’un jour, nous ne divulguerons pas les heureux élus. Mais l’équipe n’a pas voulu choisir les plus médiatisés ! 22780369_1629912313746401_2958144555235570835_n

Outre l’écriture, il y a également tous les autres aspects à gérer. D’une part, les réseaux sociaux, entre Facebook, Tumblr, Instagram et autres Twitter. Mais aussi le commercial, davantage au centre de leur formation : « Là, il nous reste 3 semaines pour vendre de la publicité. Il faut qu’on recrute de la force de vente. »
Bref, des petites mains pour un grand travail, puisque — difficultés supplémentaires — « le projet a commencé en octobre et de plus, on était en alternance ! » Si l’ensemble du travail a tout de même été chapeauté par leur parrain Christian Makarian, directeur délégué à L’Express, La Rédac Tourangelle (leur petit nom sur les réseaux sociaux) a tout de même eu de la liberté. « Il y a quand même un regard, notamment sur la Une. Mais tout s’est bien passé. Ça nous fait vraiment plaisir ».

Ce qui les ravirait, aussi, serait de gagner. Car ce défi est un concours face à 11 autres écoles françaises. « Chaque groupe est noté sur le résultat final, le volume publicitaire, la qualité des portraits, mais aussi le site local avec nos articles et le community management. » Un jury professionnel s’occupera de désigner le vainqueur. Nos Tourangeaux croisent les doigts avec leur bébé d’une vingtaine de pages qui leur a donné « quelques nuits blanches ! », dit Cloé. « La compétition est un moteur, bien sûr. Mais l’important reste qu’on a réalisé tout ça de A à Z. Quand on l’aura dans les mains, on se fera fier. »

>> defigrandesecoles.lexpress.fr/tours-2017/
>> À retrouver aussi sur facebook.com/defiexpress.escemtours

Handisport : Sébastien Le Meaux va faire 750 km en paddle

Sportif accompli et malvoyant, il avait déjà traversé la Manche. Désormais, Sébastien Le Meaux, de Fondettes, a un nouveau défi : participer à la Yukon River Quest au Canada. La course de paddle la plus extrême au monde avec ses 750 km en autonomie, accompagné d’un binôme. Mais pour cela, il a encore besoin de sponsors ou simplement de votre aide.

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Sébastien Le Meaux (en bleu) en plein entraînement.

Pouvez-vous d’abord présenter l’association Handi vision sport événement dont vous faites partie ?
Je suis le président de cette association que j’ai créée en 2013. Son objectif était d’éclaircir les différences entre sportifs dits valides et handicapés. On veut montrer que l’on est des handisportifs avant d’être handicapés. Le discours habituel – « oh, vous êtes courageux, etc. » – est légitime, mais on préfère la reconnaissance sportive. L’asso intervient à Tours et son agglo, mais aussi partout en France, avec les scolaires, pour dire que le handicap est une différence comme une autre.

Peut-on revenir à vos 17 ans, lorsque vous êtes devenu malvoyant ?
C’est un âge charnière… On passe le bac, on a plein d’espoir… Je baignais dans le sport de haut niveau : rugby, lancer de marteau, judo, etc. Je voulais faire Staps. Mais j’avais quelques soucis avec la lumière. Mon ophtalmo ne trouvait pas ce que j’avais. Et puis à 17 ans, j’ai eu un accident grave de moto. Au réveil, j’étais aveugle. J’avais une maladie génétique en sommeil qui peut se déclencher lors d’un choc psychologique ou physique. Ça m’a détruit la rétine. Je n’avais plus qu’une vision périphérique de l’ordre de 5 à 7 %. J’ai eu besoin de beaucoup de rééducation.

Comment l’avez-vous vécu ?
La première année, on vit mal son handicap. On en veut à la Terre entière, on se sent différent, on croit qu’on ne pourra plus rien faire comme avant et on s’isole. Mais un jour, mon prof de judo est venu me voir et m’a forcé à retourner sur le tatami. Il m’a poussé, a été là pour moi. Le sport m’a sauvé.

Cet été, vous vous attaquerez au plus grand challenge de votre vie avec la Yukon River Quest, la plus grande course de paddle au monde. D’où vient cette idée folle ?
(rires) Avec mon binôme Apehau Tching Piou (son accompagnant valide – NDLR), on a fait plusieurs courses de paddle, dont un ultra marathon l’an dernier qu’on a gagné face aux valides. Tout le monde a alors parlé de la Yukon qu’on ne connaissait pas. En voyant le truc, on s’est dit : quel défi ! Mais ce n’est que sur invitation… On a tenté notre chance avec CV et compagnie et bingo, la réponse est arrivée en novembre. On était sur un nuage…

Votre objectif est de finir les 750 km en 56 h. Quel est l’entraînement ? Image3
Oh, ce matin par exemple, j’ai fait un entraînement de 3 h sur simulateurs, avec du fractionné. Et j’y retourne ce soir ! (rires) J’effectue des sorties toutes les semaines en vélo tandem, ainsi que de la marche rapide la nuit, pendant 3 ou 4 h sur un rythme de 7 km/h. Pas de course, sinon ça me casse ! (rires)

Le plus important, c’est quoi ? Le physique ou le mental ?
Il faut le physique pour la sécurité psychologique. Mais tout se passe dans la tête : quand le corps est mal, la tête doit prendre la relève. Habitué à repousser ses limites, on va plus loin.

Vous tournez à un régime sans sucre, non ?
Oui. J’ai été judoka pendant des années : le régime, ça me connaît ! (rires) Il y a un an et demi, une diététicienne suédoise m’a parlé de ce régime LCHF, un mode alimentaire ancien prisé à l’époque par les Vikings et, là, par les All Blacks. C’est top : 70 % de graisses, comme de l’huile de coco, de l’avocat… Et 30 % de protéines, avec du saumon fumé, etc. Donc pas de pics glycémiques. Plus l’effort est long, plus on a de l’énergie.

Pourra-t-on suivre votre aventure sur les réseaux sociaux ?
Oui, si on a les finances pour partir. Il y aura un caméraman pour filmer la course et un ravitailleur réalisant des lives sur les réseaux.

« Je veux que ma fille soit fière de son papa »

C’est vrai que vous aurez un pistolet en raison des ours ?
Oui ! Ils sont présents en raison de la remontée des saumons. On a reçu une formation pour faire fuir les ours. Mais bon, c’est plus rigolo qu’autre chose… ça ne fait pas peur tant qu’on est respectueux de la nature et qu’on les laisse manger tranquillement.

Quelque chose vous fait peur pour cette course ?
Oui complètement : de ne pas partir ! (rires) Là, on recherche des partenaires, c’est le plus gros travail et on y perd de l’énergie. Il faut nous aider. Une campagne de dons a été lancée. On aimerait que des entreprises nous suivent dans l’aventure : on a envoyé 120 mails, mais zéro réponse… J’ai fait tout Tours et Fondettes. Rien. Là, deux sponsors de Tahiti et d’Autriche nous aident pour les vêtements, ce qui fait déjà une grosse économie. Mais imaginez : le prix du vol ALLER Paris-Vancouver nous revient à 4 000 €… juste pour nos planches de paddle ! Sans nous ! Ensuite, on devra faire 2 200 km en van pour aller au point de départ…

Que ressentez-vous en étant le seul participant atteint d’un handicap à la Yukon River Quest ?
Je suis content, car ça ouvrira des portes. Avec Apehau, on veut aller au bout, pour que tout le monde puisse essayer plus tard. Il faut toujours faire nos preuves, alors si ça peut servir à d’autres…

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Vous dormirez un peu ?
Euh… Deux pauses sont obligatoires pour la sécurité, en raison d’une zone dangereuse. Il ne faut pas dormir n’importe où. C’est une pause de 7 h au bout de 300 km. Le reste, on va ramer ! (rires) Il faut qu’on gagne la course.

Je suppose que vous avez aussi un message à diffuser avec un tel défi…
On a besoin de défis pour avancer. On en est capable. Cette course, c’est pour moi, mais aussi ma famille. Je veux que ma fille de 12 ans soit fière de son papa. Il n’y a pas de différence : pour elle, je suis un papa sportif, pas un handicapé.

Propos recueillis par Aurélien Germain
Photos : Julien Pruvost

>> Pour faire un don et aider Sébastien à partir dans de bonnes conditions, c’est PAR ICI ! <<

Le Voyage de Ricky : la critique

Divertissement familial, mais surtout destiné aux enfants, Le Voyage de Ricky est un nouveau venu dans le film d’animation.

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Difficile de se faire un nom dans le monde de l’animation. À son modeste niveau, Le Voyage de Ricky essaye de se faire une petite place.
Petite, car — soyons honnête — cette coproduction internationale a tout de même du mal à rivaliser face au tout-puissant Pixar.

Les premières minutes laissent place au doute. Le film met en scène Richard, un moineau orphelin récupéré par des cigognes qui finit de nouveau abandonné le jour où sa famille adoptive doit partir pour une grande migration vers l’Afrique, voyage impossible pour le petit oiseau. Richard va quand même tenter de rejoindre l’autre continent.

Ratant son envol, ce film des airs propose d’emblée une introduction naïve, au récit vu et revu, saupoudré d’enjeux quasi-inexistants et éculés. Une mise en bouche un peu trop facile qui va pourtant déboucher, par la suite, sur un périple initiatique correct. Si dans l’ensemble, Le Voyage de Ricky est vraiment trop simpliste, en raison de sa visée enfantine (les adultes pourront décrocher) et pèche par sa linéarité, il a le mérite de dessiner une galerie de protagonistes vraiment attachants à la personnalité travaillée (on s’amuse alors par exemple du perroquet fan de disco ou du corbeau mafioso).

Côté animation, le niveau est honnête sans être éblouissant (quelques menus défauts comme certains mouvements saccadés des oiseaux ou la finition des cigognes). Mais Le Voyage de Ricky possède toutefois son lot de belles séquences, via un très beau travail sur le ciel et l’eau, ainsi que de bonnes idées comme cette scène du rêve esquissée en peinture.
Ricky et ses copains oiseaux font donc partie d’une petite oeuvre gentillette : loin d’être mauvaise, mais pas non plus de quoi nous clouer le bec.

> Film d’animation, de Toby Genkel et Reza Memari (Belgique, Allemagne, Luxembourg, Norvège). Durée : 1 h 24.
> NOTE : 2,5/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=0Ppp4VqVxeY[/youtube]

Voile : Des lycéennes tourangelles se préparent pour la Women’s Cup

Une équipe de filles motivées du lycée Descartes s’est engagée dans la Women’s Cup, une course de voile à Pornichet.

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(Photo Facebook)

« Yo les moussaillons ! On vous présente le bel équipage de winneuses, de bâbord à tribord », dixit l’un des posts Facebook de CartéSail.
Les winneuses, justement, ce sont Mathilde, Bérénice, Maïwenn, Agathe et Hélène. CartéSail, c’est leur équipage ! Ces cinq navigatrices, élèves en 1re ES au lycée Descartes, à Tours, se présentent à la Women’s Cup. Une course de voile qui se tiendra à Pornichet du 9 au 11 mars prochains.

Objectif ? « Promouvoir le droit des filles dans le monde » avec, en prime, « les droits d’inscription reversés à une ONG Plan-International qui défend le droit des enfants dans le monde ».

Une aventure que nos jeunes Tourangelles espèrent bien vivre à fond. « Hyper motivée », l’équipe tente également de récupérer assez d’argent pour financer le projet et « soutenir la cause des femmes ».
Représentant la Touraine, elles ont déjà été rejointes par plusieurs sponsors, notamment la Banque populaire Centre-Val-de-Loire et le Cercle de Voile de Touraine. D’autres ne devraient pas tarder à suivre. Pour que CartéSail prenne sereinement le large.

> À suivre sur facebook et Instagram 

La Suite : du nouveau avenue Grammont

Le haut de l’avenue Grammont va-t-elle reprendre un peu de couleurs ? Un nouveau restaurant a ouvert à côté du Pym’s : il s’agit de La Suite qui remplace l’ancienne Casa Nostra.

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Cela faisait 5 ans que les locaux de l’ancienne pizzeria La Casa Nostra attendaient un repreneur. Sa fermeture avait plombé un peu plus le haut d’avenue Grammont souffrant déjà de son manque de commerces et de restauration.

Mais Serge Partouche, patron de la boîte de nuit Le Pym’s, s’est décidé à relancer la machine en ouvrant les portes de La Suite.
Depuis mi-décembre, au 166 avenue de Grammont, il faut donc compter sur ce petit nouveau… pas si petit ! Car de l’ex-établissement qu’il remplace, La Suite a gardé son immense espace. La salle est aérée et vaste, sentiment renforcé par les grandes fenêtres qui éclairent amplement le tout.

Côté déco, La Suite joue la simplicité : chaises en résine tressée, murs au tons chaleureux et rideaux rouges pour habiller l’ensemble. Même si — ouverture récente oblige — l’équipe est encore en rodage, l’accueil est des plus aimables (le jour de notre visite, le service était remarquable). À la carte, les burgers nous font de l’oeil, entre le Pym’s au foie gras et compotée d’oignons rouges, et l’Écossais garni de son pavé de saumon bio. Mais notre dévolu se jette finalement sur le pavé de bœuf de Montbéliard (17 €).
Verdict : une bonne pièce de viande, quoiqu’un poil trop cuite à notre goût (mais rien de très grave) et idéalement assaisonnée avec sa sauce au poivre. L’accompagnement, entre salade de jeunes pousses et pommes sautées en persillade, se marie avec justesse !

Gérée par le chef de L’Odéon Olivier Imbert, La Suite démarre donc bien et a, en plus, une tonne d’idées et de projets dans sa besace. En clair, une bouffée d’air frais au paysage et un coup de fouet bienvenu dans un coin de Tours qui manquait clairement de vie.

> 166 avenue de Grammont à Tours. Ouvert les midis du lundi au vendredi, ainsi que les jeudis-vendredis-samedis soirs. Contact : 09 50 78 31 59.
> Plat du jour à 13 €. Et de 15 à 24 € à la carte.

Chroniques culture #51

Les chroniques culture sont de retour avec, cette semaine, les albums de Mat Bastard et KillASon, mais aussi le plein de BD, un DVD flippant et bien sûr, le vinyle du mois de Radio Campus.

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ÇA
Le clown maléfique Grippe-Sou est de retour ! Pas dans les égouts, mais bien dans votre salon, puisque Ça – succès planétaire de 2017 – se retrouve sur les platines DVD et Blu-ray. Adaptation fidèle et angoissante du livre éponyme (celui-ci reste néanmoins indétrônable), le film de Muschietti est aussi efficace que réussi, porté par une direction artistique fabuleuse. Et ce, malgré quelques menus défauts, comme un humour un peu trop envahissant et un côté un poil sage comparé au roman. On attend donc beaucoup des scènes coupées présentes dans l’édition Blu-ray, mais aussi des divers suppléments, tels que le quotidien des jeunes acteurs sur le tournage et surtout un entretien avec le Maître de l’horreur himself : mister Stephen King !
A.G.

LES BD’S
SPÉCIAL WESTERN
Le western est de retour dans le monde des bulles ! Surtout quand on voit que Yves Swolfs, qui avait abandonné le genre après Durango, revient avec une magnifique série Lonesome (éd. du Lombard) dont le tome 1 est un pur régal. Herman signe aussi un magnifique tome 2 de sa série Duke (Le Lombard) avec cette patte si particulière. Et que dire du retour du Bouncer, dont le T10 (Glénat) est cette fois scénarisé par Boucq. Dans le génial Mondo Reverso3, de Bertail et Le Goufflec (Fluide Glacial), les femmes ont pris la place des hommes et vice versa (c’est très drôle !). On finit avec deux immanquables : Undertaker, de Dorisson et Meyer (Dargaud), et Sauvage, de Yann et Meynet (Casterman). Sortez votre Stetson : c’est de nouveau tendance !
Hervé Bourit

PAUSE_ECRANS_CD1LES CD’S

KILLASON – STW 2
Dire que ce nouvel EP de KillASon, STW 2, est une méchante claque serait un doux euphémisme. Ici, le jeune rappeur poitevin, d’une maturité hallucinante, a affiné son propos, tant musical que conceptuel. Tout transpire l’envie de bien faire, le perfectionnisme et l’aboutissement stylistique. Alors, certes, nous n’avons personnellement pas forcément accroché aux tonalités pop de l’ouverture « Free ». Mais quand déboule sans prévenir « Blow », c’est l’uppercut. Cette deuxième plage est clairement l’un des meilleurs titres hip-hop entendus ces dernières années. Le reste est du même acabit : flow implacable et impeccable, accent anglais parfait (fait suffisamment rare pour être souligné), présence monstrueuse et des beats excellents. Très, très prometteur. A.G.

MAT BASTARD – LOOV  PAUSE_ECRANS_CD2
On l’a connu pour son rôle de leader dans Skip the use. On l’a adoré dans le punk-ska de Carving (ah, nostalgie…). Le chanteur Mat Bastard se la joue maintenant solo avec ce projet, dans lequel sa voix si caractéristique fait toujours autant d’étincelles. Les amoureux de Skip the Use ne seront pas déçus du voyage avec Loov : la mixture rock, teintée de pop et mâtinée de touches disco, est toujours là, rappelant donc les glorieuses heures de STU. Percutant, éclectique (en témoigne l’étonnant « Grave of broken dreams »), mélangeant ses influences et groupes passés, Mat Bastard propose un disque homogène qui devrait faire son petit effet sur les planches. Et cela tombe bien, Mat Bastard sera sur la scène du Chato’Do à Blois, le 1er février… A.G.

PAUSE_ECRANS_VINYLELE VINYLE DU MOIS DE RADIO CAMPUS
HABIBI FUNK – AN ECLECTIC SELECTION OF MUSIC FROM ARAB WORLD
Qu’elle est rafraîchissante cette nouvelle compilation du label Habibi Funk, label spécialisé dans les musiques du monde arabe. Comme son nom l’indique, cette sélection polyvalente nous permet de (re)découvrir ce qui se passait des années 60 aux années 80 du Maghreb au Machrek. Comme en France, il y eut tout un cortège de clones des icônes nord-américaines ; mais surtout cette compilation nous démontre les ponts qui ont toujours existé entre le Moyen-Orient et notre Occident.
F.Q.
> 22,50 € / habibifunkrecords.bandcamp.com

Horoscope WTF du 31 janvier au 6 février 2018

La semaine dernière, Twitter a pleuré. Effectivement, il n’y avait PAS d’horoscope WTF, pour cause de numéro spécial. Rassurez- vous : l’astrologue est de retour. En grande forme. Bonne chance à vous !

[nrm_embed]<iframe src= »https://giphy.com/embed/3o6Zt1TrXW8uW2lE2I » width= »480″ height= »476″ frameBorder= »0″ class= »giphy-embed » allowFullScreen></iframe><p><a href= »https://giphy.com/gifs/3o6Zt1TrXW8uW2lE2I »>via GIPHY</a></p>[/nrm_embed]

BÉLIER
Amour : Insoumis(e) oui, mais seulement du slip.
Gloire : Sachez que la réponse à toutes vos questions est : 42. De rien.
Beauté : Le sport, c’est bien. Une pizza 4 fromages, c’est mieux.

TAUREAU
Amour : Oui, on sait. On n’a pas tous la chance de sortir avec un(e) Taureau, le meilleur signe du monde, blablabla.
Gloire : (Ne vous enflammez pas. 50 % de cet horoscope est faux)
Beauté : Grandes oreilles, voix insupportable, toujours content( e) : bref, vous êtes comme Mickey.

GÉMEAUX
Amour : Calmez vos ardeurs charnelles.
Gloire : Traire ou ne pas traire, telle est la question.
Beauté : Tout allait bien jusqu’à ce que vous vous mettiez à peloter des nombrils.

CANCER
Amour : Ah bah, quand ça veut pas, ça veut pas !
Gloire : C’est bon, arrêtez de chouiner. Votre nez est tout collé, berk.
Beauté : Continuez d’être aussi canon. Dans 2 mois, vous ferez la Une de tmv.

LION
Amour : Waouw, mais vous êtes le Pujadas de la drague !
Gloire : Vous êtes aussi insaisissable que le fonctionnement du cerveau d’un candidat de télé-réalité.
Beauté : Sourire Colgate mais sans l’haleine.

VIERGE
Amour : Mmmmh sentez le doux vent du célibat qui caresse votre petit nez retroussé.
Gloire : Doliprane, frangipane & Christophe Dechavanne.
Beauté : Votre ressemblance avec Philippe Etchebest est de plus en plus troublante.

BALANCE
Amour : N’oubliez jamais ça: l’astrologue vous aime. (Et je ne dis pas ça, parce que je suis Balance moi-même, noooon)
Gloire : En revanche, c’est encéphalogramme plat pour la vie sociale. Et au boulot.
Beauté : Ah oui, et bouton de fièvre prévu pour dimanche. Mais je vous aime, n’oubliez pas.

SCORPION
Amour : Va falloir arrêter de Tirelipimpon sur le Chihuahua.
Gloire : Que d’insouciance mes petites loutres prurigineuses !
Beauté : Vos joues ressemblent à des fesses. Mais sinon, ça va.

SAGITTAIRE
Amour : Anw, on a envie de prendre votre visage entre nos mains et embrasser votre front délicatement sans laisser de bave.
Gloire : Vous vieillissez aussi mal qu’un Minitel.
Beauté : Vous avez la dégaine d’un burger de Mc Do.

CAPRICORNE
Amour : Faut aller sur Google Trad pour vous comprendre…
Gloire : Les Capricornes ne respirent pas l’intelligence, mais que voulez-vous ?
Beauté : Vous êtes aussi délicieux/ se que des macaronis au fromage.

VERSEAU
Amour : « Aimer, c’est sauter d’une falaise sans parachute en espérant que Dieu existe » (Victor Hugo)
Gloire : « Si t’es embêtée par tonton, mets-lui un coup dans les roustons » (Gandhi)
Beauté : « L’homme-tronc plie, mais ne rompt pas » (De La Fontaine)

POISSON
Amour : « Raccroche en premier ! », « Non, toi », « Non, toi allez »… OUAH, mais taisez- vous.
Gloire : Avec votre humour de beauf, contentez-vous de faire tourner les serviettes.
Beauté : Miam, vous êtes aussi cubique qu’un cube.

Orientation : quels seront les métiers de demain ?

Ni les écoliers ni les grands patrons d’aujourd’hui ne connaissent la moitié des métiers qui existeront en 2030. Alors que certains bouts d’chou rêvent à ce jour d’être pompiers, ils deviendront peut-être data analyste ou juriste spécialisé dans le droit des robots.

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ENSEIGNANT À DISTANCE

Le « e-teacher », professeur de demain ? Alors que l’enseignement à distance se développe, comment vont évoluer les métiers de l’instruction ? Les professeurs des écoles devraient rester dans leurs classes de maternelle et de primaire, mais ceux des classes supérieures seront-ils relégués derrières des écrans ? La formation professionnelle est déjà friande du e-learnig et a même développé le mobile learning, cours dispensés sur son smartphone ou sa tablette. Au Canada et aux États-Unis, des enseignements universitaires sont même dispensés uniquement en ligne et ont valeur de diplôme. Capture

GLACIOLOGUE

C’est LE scientifique qui peut nous parler des phénomènes environnementaux et climatiques à travers les siècles. Une sorte d’historien du futur qui travaille avec la pression de voir disparaître ses témoins, les glaciers. Ces derniers étant menacés par le réchauffement climatique.
Au quotidien, ce géochimiste, alpiniste expérimenté, réalise des prélèvements dans le monde entier, analyse les carottages et conserve ces bouts de montagne. Ces analyses servent à comprendre l’impact de l’activité humaine sur l’atmosphère ou retrouver des traces d’éruptions volcaniques. Au sein des laboratoires privés, il suit et contrôle l’exploitation des ressources naturelles (minerais et hydrocarbures). Un autre moyen de protéger l’environnement que de créer des éoliennes off-shore.

CHIRURGIEN DU CERVEAU

La technologie n’a pas que du mauvais. Le développement des neurosciences et de la chirurgie de pointe permettent aussi des prouesses jusque-là impossibles. Pour rappel, à Lyon, un homme âgé de 35 ans, plongé dans le coma depuis 15 ans, a amélioré son niveau de conscience grâce à des stimulations nerveuses au bout d’un mois. Dans un autre cas, des lunettes de réalité augmentée ont permis à un chirurgien d’opérer tout en ayant accès aux données de sa patiente ou à la procédure de l’opération.
La technologie à distance donne également l’occasion à des spécialistes d’opérer ou de consulter des cas compliqués à l’autre bout de la terre voire même dans l’espace. Des génies du biomédical, mécaniciens du corps humain, feront enfin évoluer les traitements de demain, dont ceux destinés au cerveau.

INFIRMIER À DOMICILE

Les robots qui nous remplaceront dans nos tâches d’ici quelques années ne pourront (en tout cas pas tout de suite) remplacer les hommes et les femmes qui prennent soin des malades – ni même les techniciens d’entretien qui s’occupent de nos maisons. Les émotions, le contact humain ont donc encore un bel avenir devant eux, mais les soignants travailleront peut-être davantage à domicile ou au sein des maisons de retraite qu’à l’hôpital où les effectifs ont tendance à être réduits. Les déserts médicaux et le vieillissement de la population impliquent ainsi encore la présence d’infirmiers et d’aide-soignants… et heureusement.

ROBOTICIEN

Il fait naître les robots qui aideront l’Homme dans sa vie de tous les jours, l’industrie, la santé, la défense… Le roboticien, selon l’entreprise qui l’emploie, travaillera sur la mécanique du robot, sur sa programmation ou encore sur sa maintenance.
Prototypage, phase de tests… il passera la machine en revue pour qu’elle ne faillisse pas à la tâche. Attention, même le recrutement du personnel est désormais réalisé par des automates. C’est le cas de Marco, le robot conversationnel qui interroge en ligne des conseillers en tourisme pour une agence de voyage international. Eh oui, l’intelligence artificielle se met également au service des ressources humaines.

EN CHIFFRES

>85 % C’est la part des métiers de 2030 qui n’existent pas encore selon une étude de Dell et de l’Institut pour le Futur. La digitalisation et les robots feraient ainsi évoluer à toute vitesse le monde du travail.

>8 C’est le nombre d’emplois différents par lesquels sera passé un étudiant de demain avant ses quarante ans selon le Bureau du Travail américain. Fle-xi-bi-li-té !

>90 % C’est la réduction du coût du travail d’un ouvrier que pourrait engendrer une robotisation d’après une étude publiée en 2015 dans The Guardian. En comparaison, la délocalisation permettrait d’économiser seulement 65 % de ce coût. R2D2 ! Au boulot, on relocalise !

>9 Qu’on se rassure (un peu), sur 100 métiers, seuls neuf présentent un risque élevé d’automatisation selon l’OCDE (avec plus de 70 % des tâches automatisées).

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Wonder Wheel : le dernier Allen au goût amer

Woody Allen est de retour avec son 47e film. Sauf que Wonder Wheel, en plus d’être un énième « Woody Allen » sans grande inventivité, baigne dans la controverse.

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Wonder Wheel aura connu une gestation difficile. En plein scandale Weinstein, la nouvelle offrande de Woody Allen a vu son avant-première, mi-octobre, annulée, rappelant par ailleurs que le cinéaste était lui aussi éclaboussé par des accusations d’agression sexuelle sur sa fille adoptive et lâché par de nombreux comédien(ne)s (lire billet d’humeur de notre version print reproduit ci-dessous).
Un mois plus tard, le réalisateur new-yorkais zappait purement et simplement l’instant promo- interview, tandis que certains critiques descendaient Wonder Wheel, y décelant un écho à la vie privée de Woody Allen (connu pour parsemer ses fictions de sa vie personnelle).

Wonder Wheel a donc un goût amer. On ne le regarde pas “juste comme ça”, le récit étant axé sur l’aventure extraconjugale d’une mère de famille avec un jeune sauveteur en mer qui, lui-même, va flirter avec… la belle-fille ! Outch…

Ceci à part, il n’y a pas grand-chose de neuf à se mettre sous la dent ici. Allen fait du Allen avec l’éternel triptyque trahison, triangle amoureux et drama à la clé. Le cinéaste déroule alors un récit déjà-vu, aux procédés éventés (les monologues face caméra) et à la marque de fabrique qui peut lasser (Wonder Wheel est verbeux).

Mais Woody Allen parvient toutefois à garder le cap. D’une part, grâce à un charmant casting (Kate Winslet est fascinante, James Belushi bourru mais attendrissant). D’autre part en accouchant d’un film à la photographie somptueuse, véritable plongée dans les 50s sublimée par des teintes éblouissantes (Vittorio Storaro, d’Apocalypse Now, est aux commandes).. Correct, mais désespérément prévisible ; beau dans la forme, mais plat sur le fond. Avec ce 47e long-métrage, Woody Allen n’a peut-être plus rien à dire…

> Drame, de Woody Allen (USA). Durée : 1 h 41. Avec Kate Winslet, Juno Temple, Justin Timberlake, James Belushi…
> NOTE : 2/5 

Cliquez ci-dessous pour la bande-annonce :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=HCXi7yEnPHE[/youtube]

BILLET HUMEUR

WONDER WHEEL. UN FILM DE WOODY ALLEN, PAS BIEN FOLICHON, la tambouille habituelle. Sauf que ce coup-ci, le Woody, il a du plomb dans l’aile. Il y a quelques jours, Dylan Farrow, sa fille adoptive, a réitéré ses accusations : le cinéaste l’aurait agressée sexuellement lorsqu’elle avait 7 ans. Lui a de nouveau démenti. L’affaire dure depuis 25 ans, entre enquêtes et contre-enquêtes, accusations de manipulation des deux côtés, zones d’ombre…
Alors Dylan Farrow a commencé à s’interroger : pourquoi ces acteurs et actrices qui tapent dans le lard du porc Weinstein, mais qui bizarrement esquivent-ils le sujet Allen, génie intouchable ? Puis, tout doucement, le tout-Hollywood essoré dans le tsunami des scandales sexuels a commencé à réagir.
Outre-Atlantique, on finit par lâcher le réalisateur aux grosses lunettes. Comédien(ne)s et personnalités disent bye bye Woody. Plus personne ne lui dit I love you.
En revanche, en France, Jack Lang s’est ému du « Woody Allen bashing ». Snif. Pierre Arditi s’est agacé du « puritanisme américain ». Snif. Frédéric Beigbeder a invité le cinéaste à venir en France, où l’on sait faire la part des choses, parce que « l’homme privé ne nous regarde pas ». Snif. En fait, ici, c’est comme avec Polanski : c’est rigolo, on n’ose pas trop.

« Allotropiques est un festival mutant ! »

Jusqu’au 4 février, la deuxième édition du festival Allotropiques se tient dans des lieux inattendus de l’agglo. Des concerts à la Piscine du lac, à la bibliothèque ou encore au Point Haut sont au programme. Marie-Line Calvo, programmatrice enthousiaste du Temps Machine et de Terres du Son, nous en dit plus.

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Quel bilan tirez-vous de la première édition d’Allotropiques, un festival organisé par le Temps Machine ?
Tout s’est fait plutôt rapidement, mais nous sommes satisfaits de la fréquentation. Il y a eu plus de mille personnes sur les deux jours, entre les concerts et les ateliers. Le public a lui aussi été content et surpris de tous ces lieux investis, comme à Mame par exemple. Mais c’était assez difficile pour les spectateurs, puisque plusieurs artistes jouaient en simultané. Cette année, c’est différent, la programmation est plus étalée.

CaptrrureAllotropiques investit des lieux atypiques et inattendus. Pourquoi ?
C’est un festival porté par le Temps Machine qui souhaite s’étendre dans l’agglo et s’implanter. Donc jouer dans différents lieux – un peu partout et pas que sur Tours – est intéressant. D’année en année, nous souhaitons avoir plus de partenaires. C’est un festival mutant qui prend plusieurs formes. Ainsi, les festivaliers connaissent une expérience unique. Allotropiques est un autre terrain de jeu, ce ne sera jamais de la routine. On surprend le public !

C’est un festival encore en rodage ?
Oui, mais on veut vraiment s’implanter. L’important est que les gens viennent, s’éclatent et vivent une expérience.

A-t-il été difficile d’obtenir certains lieux ?
Je pense par exemple à l’Hôtel Goüin ou la Piscine du lac… Bizarrement, cela a été très rapide avec la piscine. Ils étaient enchantés ! Ils sont séduits par l’idée de croiser différents publics. Certains nageront et verront un concert ! Un concert en maillot en fait… (rires) Cela a été assez « sport » à boucler, mais quel soulagement et quel bonheur d’avoir pu investir le maximum d’espaces.

Cela ne risque pas d’être trop difficile pour l’acoustique et les résonances à la piscine ?
Non, ça ira, car on est davantage sur un ensemble machine/ synthé. Il n’y aura donc pas de problème pour l’acoustique.

Et l’Hôtel Goüin, alors ? Un lieu délicat à avoir ?
Eh bien, pas du tout ! Pierre-Alexandre, l’un des responsables, est hyper ouvert. Le but d’Allotropiques, c’est aussi le côté fun et le fait de se faire plaisir. La programmation à l’Hôtel Goüin sort des cerveaux rigolos de l’équipe du Temps Machine ! Il y aura par exemple un piano cocktail là-bas. Deux Boules Vanille jouera au deuxième étage et le troisième étage accueillera une silent party avec deux DJs. Il y aura même une tiny disco : une micro-discothèque où l’on pourra être à trois maximum ! (rires) C’est un état d’esprit qu’on aimerait beaucoup développer pour la suite.

Comment décririez-vous la programmation ?
Il y a pas mal de coups de cœur. J’avais envie de proposer cela sur le festival, tout en ayant beaucoup demandé l’avis de l’équipe du Temps Machine au préalable. Le mois de février est compliqué, puisque les groupes et artistes effectuent moins de tournées.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=vDb4RakK1DU[/youtube]

Comme l’an dernier, on a l’impression qu’Allotropiques est un pari osé : pas de grosse tête d’affiche, mais plutôt jouer sur la découverte…
Hmm, non. C’est subjectif, ça… Il y a par exemple Polo & Pan en formation un peu plus importante (le groupe s’est rajouté pour la soirée au Temps Machine le 2 février – NDLR). Bon, il est vrai que le but est tout de même de faire découvrir des artistes qu’on a aimés et qui nous ressemblent. C’est ce qu’on écoute au quotidien.

Personnellement, quels sont vos coups de cœur ?
Chassol ! C’est un pianiste érudit, un super musicien, impressionnant. Il peut accompagner des images, il s’agit d’une sorte de ciné concert, c’est une fusion incroyable. C’est un peu mon chouchou… Enfin, il n’y a que des chouchous ! (rires) Je pense également à Deux Boules Vanille, Cabaret Contemporain… Chloé, idem : elle est une figure du monde électronique et cofondatrice d’un label. Pour son dernier album, elle a pris des musiciens complètement atypiques en collaborant notamment avec Ben Shemie de Suuns. À Allotropiques, ce sera un live inédit, avec une scénographie dingue et d’immenses accordéons en papier, sur lesquels seront projetées des images. Le fil rouge de tout ça, en fait, c’est la performance.

Vous êtes relativement nouvelle sur Tours (*)… Comment percevez-vous la vie culturelle ici ?
Tours est une ville hyper dynamique. Ce qui m’étonne un peu plus, c’est le problème de la mobilité : tout se passe majoritairement dans l’hyper-centre. Franchement, on dit même « Tours NORD », alors imaginez pour Joué-lès-Tours, c’est le bout du monde ! (rires) Plus sérieusement, je trouve que la vie associative et culturelle tourangelle est assez hallucinante, c’est vraiment chouette.

Pour en revenir à Allotropiques, combien de personnes espérez-vous durant le festival ?  
(du tac au tac) 3 000 ! Non, je rigole ! (rires) Il faut être raisonnable. On aimerait faire au moins la moitié de la jauge pour les grosses soirées. Je reste persuadée qu’il faudra du temps pour s’implanter. On espère attiser la curiosité. Allotropiques est un bon outil de communication pour faire découvrir la musique que l’on défend et qu’on aime.

Et quel public est visé ?
Sur la programmation, on vise un public qui vient faire la fête, veut être émerveillé et découvrir des choses. Il y aura aussi des spectacles enfant, tout public et pour toute la famille. Je pense notamment à la journée de clôture au Prieuré Saint-Cosme et son petit bonus : une dégustation d’huîtres ! L’idéal serait que tout le monde se mélange à Allotropiques et se prenne une claque musicale à un moment ou un autre.

Propos recueillis par Aurélien Germain

(*) Originaire de Perpignan, puis après avoir passé quatre ans à Paris, Marie-Line Calvo est arrivée début septembre au sein de l’ASSO qui gère le Temps Machine. Elle a pris le relais d’Hugues Barbotin pour la programmation.

>> Infos sur le site officiel
>> Possibilité d’acheter un pass complet, valable toute la durée du festival pour toutes les soirées et concerts payants au prix de 28 € (sauf pour le spectacle jeune public Poucette).

Sensicap pour sensibiliser au handicap

Quatre étudiantes tourangelles lancent Sensicap, un projet voulant sensibiliser au handicap, avec des ateliers à la clé.

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Les étudiantes responsables du projet.

« Favoriser l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap », c’est l’objectif affiché du projet lancé par quatre étudiantes à l’IUT de Tours. Gaëlle, Marie, Mathilde et Honorine, élèves en Gestion des ressources humaines, ont donc monté l’association Sensicap, afin d’offrir de solides fondations à leur projet.
Celle-ci va « organiser des ateliers de sensibilisation des organisations au handicap », tout au long de l’année 2018, « qui s’adressent particulièrement aux dirigeants d’entreprises et aux collaborateurs des ressources humaines. Mais également à toutes personnes en contact ou susceptibles d’être en contact avec des personnes en situation de handicap », précisent les étudiantes.

Sont par exemple prévus des dîners dans le noir, les 12 et 19 février au lycée Saint-Gilles Fontiville, à Veigné.

Ainsi que, le 5 avril à Saint-Cyrsur- Loire, des Escape Game malentendants/malvoyants (25 € / atelier ; 45 € les 2). Enfin, au mois de mai, une journée gratuite de conférence et d’ateliers est prévue à l’IUT de Tours, « pour échanger librement sur le sujet ».

> sensicap.wixsite.com/sensicap ou 07 67 34 26 22.

Cefim, à l’école du numérique

Depuis 2002, la Cefim forme dans ses locaux du quartier des Deux-Lions une centaine d’étudiants par an aux métiers du web, des réseaux et du numérique. Franck Gauttron, le fondateur et directeur, nous présente son école.

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FORMATIONS

« Il y a trois types de formations. La formation diplômante donne un niveau bac+2. L’entrée se fait sur dossier, les étudiants travaillent en alternance et ont un examen final. Les cursus vont du designer web au technicien informatique en passant par le community manager. Ce sont uniquement des cours techniques, avec de l’anglais obligatoire en plus. Un total de 35 heures par semaine. Ensuite il y a des formations de quelques jours pour des salariés d’entreprise et des formations de sensibilisation au numérique. »

ÉTUDIANTS

« En formation diplômante, les étudiants ont entre 18 et 30 ans. Certains sont en réorientation, certains ont déjà un bac+5. Il y a une majorité d’hommes, on a moins de candidature chez les femmes. La plupart viennent de la région ou des départements voisins. »

COÛT DES ÉTUDES

« Nos formations coûtent environ 6 000 euros l’année. La plupart sont prises en charge, soit par Pôle emploi, soit par la Région ou par des entreprises elles-mêmes. Mais comme il est difficile d’avoir un job à côté, il faut s’assurer de pouvoir assumer le coût de la vie à Tours. »

 FORMATEURS

« Il y a quatorze formateurs permanents et une vingtaine d’intervenants extérieurs. J’attends d’eux qu’ils aient une solide expérience professionnelle et une grande capacité au travail d’équipe. Actuellement, ils viennent pour la plupart de la région Centre. »

EMPLOI À LA SORTIE

« Tous les étudiants doivent avoir un emploi à la sortie de la formation. Certains sont embauchés par de gros groupes, comme Atos ou Orange, d’autres par des agences régionales ou des agences de communication. Ils restent à 80 % en région Centre. Quelques-uns tentent le freelance mais on le déconseille au début. Depuis deux ans, il y a plus d’offres d’emploi que d’étudiants dans certains domaines comme, en développement web par exemple. Ils ont donc plusieurs possibilités d’embauche. »

SALAIRE À LA SORTIE

« Pour les développeurs web, les salaires sont autour de 25 000 euros par an. Pour certains ça peut monter à 30 000 ou 35 000 euros par an. Les grosses sociétés payent mieux mais certains étudiants recherchent plutôt une bonne ambiance dans une équipe qu’un plus gros salaire. »

DES PROJETS

« J’ai trois projets. D’abord trouver des locaux plus grands. Ensuite chercher davantage de profils d’étudiants, surtout des femmes mais aussi travailler avec des migrants, certains ont déjà des bases. Enfin, travailler sur la transition numérique des entreprises. »

>> + d’infos sur le site de l’école.

Textes : Margaux Dussaud (étudiante à l’EPJT)

Fibre optique : 2022 comme objectif

Débuté en 2012, le déploiement de la fibre optique à Tours avance à grand pas. Après une année 2017 déjà active, 2018 commence sur les chapeaux de roues. L’objectif : une métropole fibrée à 100 % en 2022.

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La fibre optique partout dans la métropole en 2022 ? C’est un objectif de Tours Métropole Val-de-Loire qui sera tenu, assure-t-on à la Direction des services d’information (DSI) de la mairie de Tours.

L’installation de la fibre optique pour les particuliers a débuté à Tours en 2012. D’ici 2022, tous les chantiers devraient être terminés et tous les logements raccordables. Mais avant cela, il reste un peu de travail pour passer du cuivre à la fibre. « 2018 va être une année d’accélération », confie Frédéric Nicolas, directeur des relations avec les collectivités locales en Indre-et- Loire et Loir-et-Cher.

Alors que l’année vient tout juste de commencer, Orange et la DSI espèrent que 75 % des logements seront raccordables à la fin 2018. C’est-à-dire que les habitants de ces logements pourront demander la fibre optique sans pour autant l’avoir d’office dans leur foyer. À Tours, c’est donc Orange qui s’occupe de construire le réseau de fibre optique. « Nous avons signé une convention en 2014 avec la communauté d’agglomération, la Région, le Département et l’État pour un déploiement dans toute l’agglomération à l’horizon 2020, explique Frédéric Nicolas. Nous nous engageons à fibrer 100 % des adresses des 19 communes. »

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Bien qu’Orange construise le réseau avec ses propres fonds, il n’est pas l’unique opérateur à l’exploiter. « Le réseau que nous construisons est réglementairement ouvert à tous les fournisseurs d’accès Internet. Nous louons la partie mutualisée aux autres opérateurs », explique Frédéric Nicolas. Les clients auront donc le choix pour souscrire à la fibre optique une fois leur logement raccordable. En 2018, ce sont donc environ 20 000 prises qui vont être installées à Tours. « Nos efforts se concentrent cette année sur Tours Sud, entre le boulevard Jean-Royer et les rives du Cher ; et l’Ouest de Tours, autour de l’hôpital Bretonneau », justifie Patrick Sottejeau, le directeur adjoint de la DSI.
Le premier quartier entièrement fibré de la ville fut les Rives du Cher. « Ce n’est pas un quartier qui nous arrangeait mais Orange nous a expliqué qu’ils allaient déployer la fibre à partir des infrastructures existantes. Or, un de leurs centraux téléphoniques est situé à la Bergeonnerie… », explique Patrick Sottejeau.

Aujourd’hui, la fibre optique est indispensable pour l’attractivité d’un territoire. « L’Indre-et-Loire, et particulièrement la métropole, est un moteur pour la région en terme de numérique, annonce Patrick Sottejeau. La fibre optique, c’est vraiment le réseau de demain », poursuit-il. À la question « Tours est-elle une ville numérique ? », Patrick Sottejeau sourit et répond : « On y travaille, mais on peut toujours mieux faire ! »

Textes : François Breton (étudiant à l’EPJT)
Photos : Orange

Castel IT : data universe

Le centre de données Castle IT vient de fêter ses deux ans. Basée au sud de Tours, l’entreprise est vite devenue une référence en région Centre-Val de Loire. Elle héberge physiquement des données numériques pour des clients de la région.

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L’ÉQUIPE

La société existe depuis janvier 2016 et a été lancée par six associés, dont quatre productifs : Louis-Baptiste Paillot, le président, Yoann Thomas, le directeur technique, Mikaël Leblanc, le responsable du développement et Maxime Paillot, le directeur financier. « Il manquait une véritable offre qualitative de moyens et d’outils permettant de paramétrer certains serveurs », estime Louis-Baptiste Paillot. Le complexe de Castle IT, situé dans la ZA Les Brosses III à Larçay, a une superficie de 1 300 m2.

DATA CENTER ?

« Cloud, data center : des mots souvent utilisés sans savoir ce que c’est. Pour vulgariser, le cloud est la technologie permettant de virtualiser et d’accéder aux données. Un data center est un centre d’hébergement pour stocker et protéger des données. »

LES CLIENTS

« Beaucoup d’entreprises spécialisées, des infogéreurs, s’occupent de l’informatique des sociétés. La plupart d’entre elles sont d’une certaine taille : des hôteliers, des grands groupes… Des petites sociétés peuvent aussi venir pour des microservices, ainsi que quelques start-up dans le numérique. »

SÉCURITÉ

« Il y a de la redondance dans toutes nos salles pour la climatisation, l’électricité, etc. En cas de coupure le groupe électrogène prend le relais. Le matériel est régulièrement testé, le bâtiment protégé. Tout est fait pour sécuriser les clients. »

ÉNERGIVORE ?

« Nous avons fait le choix de l’énergie verte et notre équipement est éco-efficient. Nous voulons consommer le moins possible. De manière générale nous faisons tout ce que nous pouvons : trier les déchets, séparer les cartons, les plastiques… »

LE MARCHÉ

« Les data centers consomment 10 % de l’électricité française et le marché est en pleine croissance. On estime qu’aujourd’hui chaque personne possède entre deux et cinq objets connectés. Voitures, montres, téléphones : d’ici 2025 on s’attend à cinquante objets connectés par personne. Or chaque objet envoie des données : plus il y en a plus il y a besoin de serveurs pour les stocker, d’unités pour stocker ces serveurs… Le marché est porteur et il y a encore beaucoup à faire. Nous ne sommes encore qu’au début. »

COMMENT SE DÉMARQUER ?

« Nous prenons le temps de discuter avec chaque client. Il va peut-être consommer moins de services chez nous mais appliqués à quelque chose dont il a vraiment besoin. Tout est informatique ici, donc on se base sur l’accompagnement humain. »

Textes : Daryl Ramadier & Photos : Alizée Touami (étudiants à l’EPJT)

J’ai testé pour vous la réalité virtuelle

Prolongement des jeux vidéo, la réalité virtuelle est la nouvelle technologie en vogue. À tel point que des salles de jeux lui sont dédiées et voient le jour un peu partout en France. C’est le cas de Virtual World, installé à Tours-Nord depuis décembre, qui a accueilli tmv pour une immersion totale

PARTIE2-J'ai testé-2
Les gérants de la salle sauront vous guider pour vos premiers pas.

Levez la tête, tournez : vous pouvez regarder où vous voulez », indique Jonathan Loullier, gérant de la salle de jeux Virtual World, une fois après m’avoir installé le casque de réalité virtuelle sur la tête. Pendant quelques minutes, je vais être totalement immergé dans un univers fantastique, grâce à ce boîtier noir fixé devant mes yeux et au casque audio sur mes oreilles.

Il lance le jeu. Je n’entends plus le brouhaha ambiant ni Jonathan Loullier, mais une musique d’aventure. Un décor impressionnant de réalisme s’ouvre à moi. Je peux regarder n’importe où, observer tout ce qu’il se passe. Je suis sur une barque et je découvre un décor phénoménal.
Sur des rochers, à ma droite, un homme travaille sans prêter attention à mon passage. En levant la tête, j’observe un ciel tumultueux. Je peux observer les moindres détails de ma barque, comme les nervures du bois. J’ai envie de toucher ce bois. Mais, malheureusement, je ne peux pas. La barque se dirige vers un puits de lumière.

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T’as le look, coco !

Changement de décor. Je bascule dans un autre univers, je vole au-dessus de la lave. Là encore, le réalisme de la scène à laquelle j’assiste est stupéfiant. Je ressens presque la chaleur. Les couleurs sont vives, la qualité des graphismes saisissante.

ACTEUR OU SPECTATEUR

Quelques minutes plus tard, la séquence s’achève. On m’enlève le casque, retour à la réalité. Cette courte démonstration de ce que peut être la réalité virtuelle met l’eau à la bouche. Virtual World propose de nombreux jeux où l’on est acteur. Les situations évoluent en fonction de notre comportement. Virtual World dispose de 14 box comme celui-ci. PARTIE2-J'ai testé-3

Depuis quelques semaines, la salle a déménagé pour s’installer avenue Maginot, à Tours-Nord. L’espace s’est agrandi, trois personnes y travaillent. On peut y venir tous les jours, l’après-midi ou en soirée. Il faut compter 10 euros pour 20 minutes de jeu, 20 euros pour une heure. Cette semaine, deux tapis de marche ont été inaugurés. Ils permettent de se déplacer et rendent l’expérience plus immersive. « C’est un pas de plus dans l’univers de la réalité augmentée », conclut Jonathan Loullier.

Testé par Clément Argoud  / Photos : Lorenza Pensa (étudiants à l’EPJT)

>> Pour aller plus loin, notre vidéo sur la réalité virtuelle : 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=9xm17_GOsik[/youtube]

Gamers : Les yeux dans l’e-bleu

L’équipe G2 de Counter-Strike, une des meilleures du monde, est venue à Tours pour préparer le plus gros tournoi de la saison qui se déroule actuellement à Atlanta. Rencontre avec des sportifs d’une autre galaxie.

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Casque et micro vissés au visage, regard rivé au plus près de l’écran, une main sur le clavier posé de travers devant eux, une main sur la souris, ces cinq-là sont parmi les meilleurs joueurs de Counter-Strike au monde. Et, pendant presque une semaine, ils ont pris leurs quartiers à Tours pour un Bootcamp (un peu comme les footeux vont à Clairefontaine) avant de partir disputer à Atlanta un des tournois les plus importants de la saison.

Counter-Strike, c’est simple. Cinq terroristes doivent poser une bombe dans un temps imparti et cinq policiers doivent les en empêcher. Tout ça se passe sur une des sept cartes virtuelles disponibles.
Pour vous, c’est un jeu vidéo. Pour eux, c’est un sport. Ils sont les fleurons de l’équipe G2, très grosse écurie du esport mondial, basée en Espagne mais composée de cinq Français. « Jusqu’ici, c’est une bonne journée, sourit Nathan (beaucoup plus connu sous le pseudo de NBK-) entre deux manches. Aujourd’hui, en face, c’est une belle équipe, dans le Top 3 mondial et pour le moment, on les bat. »

Surtout, se respecter

En face, évidemment, c’est une façon de parler. Les cinq adversaires se trouvent tous à des endroits différents, quelque part en Europe du nord. C’est comme ça que les G2 s’entraînent le plus souvent. « Mais les moments où on se retrouve tous ensemble, comme aujourd’hui, sont aussi très importants, confirme Nathan. On n’est pas obligés d’être les meilleurs amis du monde pour jouer ensemble, mais c’est essentiel de bien se connaître et de se respecter surtout. »

Car, ne nous y trompons pas : une équipe eSport comme G2 n’a vraiment rien d’un petit groupe d’amateurs de jeux vidéo exaltés. Dans les bagages, il y a un manager, Jérôme (NiaK), une pointure. Pour la stratégie de jeu, Edouard (Smithzz) un petit Zizou de CS, ancien joueur passé au coaching juste au moment de l’explosion de la discipline. Il est assisté d’un analyste allemand qui passe au crible toutes les phases de jeux pour affiner la stratégie. La semaine dernière, tout ce petit monde s’est donc envolé pour trois semaines de compétition. Pour les vainqueurs, un million de dollars de cash prize. Un joueur eSport de ce niveau, ce n’est pas un smicard.
Entre les gains, les partenariats et la rémunération de son équipe, ses revenus n’ont rien à envier à ceux d’un bon joueur de foot. Ce n’est pas un anonyme non plus. Les vues des vidéos de NBK comme le nombre de ses fans sur Facebook se comptent en dizaines de milliers. « Les fans sont souvent très jeunes. Il faut faire attention au message qu’on leur fait passer, tempère Nathan. Car pour devenir pro, il ne faut pas seulement être un très bon joueur. Il faut aussi beaucoup de rigueur et de respect humain. »

Quand ils reviendront à Tours, pour la Dreamhack, en mai prochain, les cinq membres de l’équipe G2 seront donc en territoire connu. Ils sont tenant du titre de ce tournoi qui est un des plus importants de France et entendent bien conserver leur couronne.

Yann Robin alias Cursorr : des pouces en or

Yann Robin n’est pas qu’un simple ado fan de jeux vidéos. Derrière sa fine carrure se cache un joueur redoutable : Cursorr, un des meilleurs gamers de France, la recrue de l’équipe eSport du Tours FC.

Image32GAMER PRO

Originaire de Lyon, le lycéen de 17 ans est un grand fan de jeux de football sur PlayStation. Presque tous les FIFA sont passés entre ses mains. « Au début je jouais avec des potes pour rigoler. Et puis il y a 2 ans, j’ai fais mon premier tournoi. » Surement une des meilleures idées qu’il ait eues. En octobre 2017, Cursorr a participé au Games Tours Festival et est arrivé parmi les 3 vainqueurs. À la clef, un contrat pro d’un an dans l’équipe eSport du Tours FC. Pas une première pour Yann qui avait déjà participé au championnat pro sur console pour le club de Guingamp. En avant !

PASSION FOOT

Cursorr pose sa manette et enfile ses crampons pour redevenir Yann. Depuis l’âge de 4 ans, il court (réellement) derrière le ballon. « En ligne je peux remettre la faute sur moi si je me plante. Sur le terrain c’est différent, il faut compter sur les autres. »

GAGNER AU MENTAL

Pas d’étirement des pouces ou des poignets. « Les matchs se gagnent au mental. » La concentration est la clef de la victoire. Mais pas que : « quand le jeu sort, j’y passe 35 heures par semaine, pour apprendre toutes les techniques. Après c’est de l’ordre de 15 heures. » Un vrai boulot à temps plein. Pas le temps de niaiser !

TOUT ÇA GRATIS

Le gamer n’est pas rémunéré par le Tours FC pour ses matchs. Mais il se fait peu à peu un nom dans le milieu et gagne en expérience. Il est devenu un petit génie des boutons : plusieurs finales nationales gagnées et une participation aux championnats du monde. Suuuu !

PRIORITÉ AUX ÉTUDES

Yann garde toutefois les pieds sur terre. Même avec ses entraînements quotidiens, il sait jongler entre travail et jeu et trouve le temps pour ses cours au lycée. Un bac S à passer à la fin de l’année et une place en fac de sport à décrocher, ça ne se fera pas en combinant carré croix.
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CARTON JAUNE

L’esport, c’est pas un sport de branquignoles. Pas de triche, pas de faute attribuée à un défenseur de son équipe alors que c’est un adversaire qui a touché le ballon. Les tournois se font, certes, posé dans son canap’ en chaussettes devant son écran LED super HD 4K, mais pas sans arbitrage. « On va sur un site qui nous donne l’ordre du tournoi et l’identifiant de notre adversaire. On se met d’accord entre nous, on joue le match et à la fin, on prend une capture d’écran du résultat pour l’envoyer. »

VIRTU-RÉEL

PSG, OL, Monaco… Les grands clubs de Ligue 1 ont presque tous leur équipe eSport. Et si le Tours FC (dernier de Ligue 2 pour rappel) passait en club amateur ? Il perdrait sûrement son statut pro sur FIFA aussi. Mauvaise passe pour le club. Décidément, quand ça veut pas …

 Par Malvina Raud, étudiante à l’EPJT.

Le 27 janvier, Tmv organise Blog In Tours, le Salon du blog !

Réservez votre samedi 27 janvier 2018 ! Tmv organise, au Grand Théâtre, Blog In Tours. C’est un Salon du blog avec des ateliers, des rencontres et des démonstrations… et surtout de la bonne humeur. L’entrée est bien évidemment gratuite !

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Valoriser le dynamisme et la créativité du monde digital local, mettre en lumière les initiatives, la débrouillardise et la curiosité des blogueurs et Youtubeurs tourangeaux, réunir le public autour de l’univers du numérique, telle est la raison d’être de ce nouveau salon Blog’in Tours , organisé par tmv, le samedi 27 janvier 2018 au Grand Théâtre de Tours.

A retenir :

– Rencontres, ateliers et démonstrations avec les 25 blogueurs et Youtubeurs tourangeaux présents

– 4 espaces d’expression : déco/lifestyle, mode/beauté, culture, info/média

– Au Grand Théâtre de Tours, ouvert au grand public, entrée gratuite !

– Le samedi 27 janvier 2018, de 10 h à 18 h

– Evénement accessible aux personnes handicapées

Blog’in Tours , c’est avant tout un lieu et un moment de rencontre entre le grand public et la blogosphère tourangelle. Un lieu, point de convergence vers les initiatives locales, où seront réunis une trentaine de blogueurs et Youtubeurs qui animent et font bouger le web à l’échelle locale.

Un moment où les visiteurs pourront se familiariser avec les 4 univers représentés : déco/lifestyle, mode/beauté, culture, info/média. Blog’in Tours c’est aussi la volonté de donner un espace d’expression aux blogueurs et Youtubeurs locaux qui pourront expliquer leur démarche et leur univers autour d’ateliers pratiques et de démonstrations.
Outre ces ateliers, seront organisés des moments de réflexion et de discussions autour des nouveaux modes de consommation digitale qui changent nos manières de nous informer (blogs, réseau sociaux, Youtube…).

En parallèle, TMV sort, ce mercredi 24 janvier, un numéro spécial, réalisé entièrement par les étudiants de l’Ecole Publique de Journalisme de Tours . Il mettra à l’honneur tout ce qui fait bouger le monde numérique à Tours, sous forme d’interview, de reportages, de tests…dans tous les domaines : économique, loisirs, social, artistique… Ce numéro présentera, en détail, le programme de Blog’in Tours.

>> Retrouvez le programme complet et toutes les informations sur Facebook !! <<

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Cliquez sur la photo pour agrandir le programme.

Six youtubeurs tourangeaux à suivre

Ces six youtubeurs tourangeaux cumulent les milliers de vues et d’abonnés sur la célèbre plateforme vidéo. Histoire, sciences, beauté etc., les domaines sont variés et il y en a pour tous les goûts ! Petite sélection faite par les étudiant(e)s de l’EPJT.

NOTA BENE
BENJAMIN BRILLAUD, 29 ANS

Tout a débuté il y a cinq ans pour la chaîne Youtube de Benjamin, alias Nota Bene. « Il y avait une vague de vulgarisation sur Internet que je ne connaissais pas. » Comme aucune chaîne n’était consacrée à l’Histoire, Benjamin s’est lancé et a dû faire face à un succès inattendu. Avec près de 600 000 abonnés aujourd’hui, il a fait de ses vidéos son travail à temps-plein. « Cela fait plaisir de voir que l’Histoire n’est pas reléguée au second plan. Que mes vidéos ouvrent un débat dans les commentaires. » Aujourd’hui le jeune homme a beaucoup de projets, dont des documentaires diffusés sur Arte. À suivre…
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SCICOS
VICTOR DELALEU, 17 ANS

« J’ai toujours eu un rapport compliqué avec l’école. Au collège, j’étais en échec scolaire. Mais j’ai toujours aimé communiquer avec les gens, faire en sorte qu’ils se posent des questions. » C’est dans cette optique que Victor a créé il y a trois ans la chaîne Youtube Scicos. Avec près de 5 000 abonnés, ce jeune Tourangeau tente de répondre aux questions que les curieux peuvent avoir sur la science, une de ses vieilles passions. Mais Victor ne compte pas s’arrêter là. « Mon but serait de me consacrer entièrement à Youtube. Écrire le matin, tourner l’après-midi et monter le soir. Ce serait magnifique. »
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DAO BEY
PAOLO BEY, 19 ANS

Natif du sud de la France mais Tourangeau d’adoption, Dao Bey veut percer dans le rap. Sur sa chaîne éponyme, il poste ses chansons et clips. Son style : du hip-hop, mais avec une instru diversifiée. « Je veux prouver que le rap, ce n’est pas que niqu** des mères. Si j’ai envie de mettre un rythme salsa pour rapper je le fais. » Depuis cinq ans, Paolo utilise Youtube pour la visibilité que cela lui apporte. Son dernier clip en date, Felicidad a fait plus de mille vues en seulement une semaine.
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DANS MA BOITE
PAULINE RIBEMONT, 31 ANS

Cette jeune maman tourangelle tient une chaîne YouTube en lien avec son blog. Son studio, c’est son salon. Cette chaîne youtube « lifestyle » comme Pauline aime la décrire est une sorte de « médium supplémentaire » qui lui permet de parler de sujets qui lui tiennent à coeur comme elle le fait dans les nombreux articles de son blog. Cuisine, décoration DIY (do it yourself), conseils de maman. Elle partage aussi ses nouveaux achats, ses coups de coeur. « Je discute aussi de thématiques rigolotes », comme sa visite chez une naturopathe qui a été visionnée plus de mille-quatre-cent fois.

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WALID PARLE
WALID HABLE, 19 ANS

« Je fais des vidéos pour faire marrer. » Walid, son truc, c’est l’humour. C’est pour se lancer dans ce monde que l’ancien lycéen de Grandmont a ouvert sa chaîne il y a un peu plus d’un an. « J’adore le théâtre et le stand-up. Mais il n’y a pas beaucoup de scène ouverte à Tours ». Le jeune homme écrit donc ses sketches, les réalise pour ensuite les mettre en ligne. Pour le moment Walid s’essaye à plusieurs styles avant de trouver THE concept qui fera l’identité de ses vidéos. Il espère que Youtube fera office de tremplin et le propulsera sur le devant de la scène.
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MON GRAIN DE FOLIE
ÉMILIE RODRIGUEZ, 38 ANS

L’histoire de cette chaîne beauté a un triste début. Il y a sept ans, Emilie a fait un burn-out. « Je ne m’étais jamais occupée de moi. Quand mes filles sont devenues grandes, je voulais faire quelque chose pour moi. » Mais problème : « aucune femme qui faisait des vidéos beauté ne me ressemblait. Cela m’agaçait. » Alors il y a cinq ans, Emilie a créé son propre blog et ses vidéos. Aujourd’hui, cette autodidacte peut se vanter d’avoir plus de 2 000 abonnés et de recevoir de nombreux commentaires. « C’est incroyable lorsque je reçois des commentaires. Parfois je ne fais pas de vidéo pendant deux jours et quand je reviens, les gens ont l’impression que je suis partie pendant mille ans. »
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Par Manon Brethonnet & Malvina Raud, étudiantes à l’EPJT.

Le HQ va faire bouger la tech à Tours !

La place Jean-Jaurès verra bientôt naître le HQ, temple du numérique. Au menu, 1 000 m2 et 3 étages pour mieux accueillir la population et les entrepreneurs tourangeaux. Visite des lieux.

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Le HQ s’adresse à tous, de l’étudiant au salarié, du plus jeune au plus âgé.

À chaque niveau, odeurs de peinture, câbles électriques et échafaudages à gogo. Alors que Julien Dargaisse, l’un des cinq associés à l’initiative du HQ et directeur de l’association Palo Altours (retrouvez son interview juste ICI), nous promène d’étage en étage, ouvriers et chefs de projets s’affairent.

Dans les anciens locaux de La Poste, ambiance French tech et co-working seront au rendez-vous courant février, selon le jeune entrepreneur. Au premier niveau, étudiants, lycéens et travailleurs en pause déjeuner, ou souhaitant se retrouver entre amis, seront les bienvenus dans un espace de travail avec café et bar. Dans cette même salle, un espace exclusivement dédié à l’événementiel, avec vidéoprojecteur, pourra accueillir 170 personnes et plus si besoin. Un endroit chaleureux et décontracté ouvert à tous, gratuit aussi souvent que possible, qui ouvrira ses portes dans quelques semaines.

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Architectes et ouvriers s’activent pour finir les travaux à temps.

Quelques marches plus haut, les visiteurs pourront se restaurer tout en travaillant. Des bureaux pourront être loués au mois, sachant que la structure privilégiera les entrepreneurs dont le projet touche au numérique et à l’innovation. Le plus important restant les valeurs entrepreneuriales des candidats. Dernière étape, et pas des moins intéressantes, le troisième étage. Ici, Julien Dargaisse et ses collaborateurs pensent à un studio photo couplé d’une sorte de Fablab à la pointe de la technologie où pourraient être installées des imprimantes 3D. De quoi faire rêver les passionnés les plus habiles. « Ici, l’enjeu sera de favoriser la collaboration entre les différents acteurs qui s’y rencontreront », insiste Julien Dargaisse.
Étudiants, startupers et entreprises se côtoieront donc quotidiennement, autour du numérique. « Nous allons aussi proposer des formations autour de l’innovation », explique Julien Dargaisse. Les entreprises pourront venir se former à de nouvelles méthodes de travail ou des nouvelles technologies numériques. Les formations seront assurées par des intervenants extérieurs, sélectionnés par le HQ. « Tout le monde pourra proposer des formations. On regardera de quoi il s’agit, si ce n’est pas n’importe quoi, puis on validera. Ensuite, ces formations seront intégrées dans notre catalogue », explique Julien Dargaisse.

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Les collaborateurs veillent au bon déroulement des opérations.

Pour les intervenants, l’entrepreneur peut déjà compter sur le réseau qu’il a développé avec Palo Altours, son association dédié au numérique. Elle compte 150 membres et pourrait intégrer les locaux flambant neufs. À Palo Altours, les membres proposent des formations par rapport à leurs connaissances. Ces formations sont ensuite validées et dispensées aux gens qui le souhaitent. Le système sera semblable au HQ.

SENSIBILISER AU NUMÉRIQUE

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Le 3er étage accueillera un studio photo et un Fablab.

La formation tiendra donc une place importante. Avec cette offre, Julien Dargaisse veut sensibiliser les entreprises tourangelles au numérique. « Les entreprises du territoire n’ont pas toutes pris le virage du numérique, surtout les PME. Nous pensons qu’il faut les aider à le faire sinon elles vont droit dans le mur », estime Julien Dargaisse. Les formations seront donc très pratiques et n’excéderont pas deux jours. L’idée est que les entreprises puissent directement rentrer dans leurs établissements avec des solutions concrètes.

Le modèle du HQ n’est pas nouveau. Ce genre d’espace existe déjà à Paris. « Nous n’avons rien inventé. On s’est inspiré de ce qui existait déjà, on l’a transporté à Tours parce qu’il n’y avait rien », explique Julien Dargaisse. Le coût global du projet : deux millions d’euros. Il a fallu racheter le bâtiment et tout rénover. Pour réunir cette somme, il s’est donc entouré de quatre autres associés, mais la Région Centre-Val-de-Loire a également participé au projet en accordant un prêt de 200 000 euros. C’est le seul investisseur public du projet. « Nous n’avons pas demandé d’argent à la mairie ou une autre collectivité. Je pense que l’argent public peut servir à plein d’autres choses », confie Julien.

Pour rentabiliser ces lourds investissements, le HQ commercialisera ses offres de formation et compte sur la location des bureaux et de la salle de conférence. Avec le HQ, Julien Dargaisse veut que Tours compte dans le numérique, avec un lieu ouvert à tous.

EN SAVOIR PLUS
> lehq.co/
> facebook.com/lehqtours

TEXTES : Clara Gaillot & François Breton / PHOTOS : Lorenza Pensa (toutes et tous étudiants à l’EPJT)

« La Touraine est une terre de business »

Président de l’association Palo Altours et fondateur du HQ, Julien Dargaisse est un acteur clé du numérique et de l’innovation à Tours. Son souhait : servir de rampe de lancement pour dynamiser le territoire.

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Quelles sont vos différentes activités dans le domaine du numérique ?
J’ai créé une start-up spécialisée dans le recrutement par entretien vidéo automatisé, InterviewApp. J’ai également une autre start-up de conseil en innovation. Puis j’ai fondé Palo Altours en 2012, une association qui fait vivre l’écosystème numérique à Tours. Avant de créer HQ , j’avais des locaux près de la cathédrale et de la place libre dans lesquels j’ai mis des bureaux à disposition de jeunes startupers, essentiellement dans le numérique. Il y a eu une très forte demande et j’ai dû refuser du monde. Aujourd’hui j’ai plein d’autres projets, comme une application mobile avec le CHU.

Pourquoi créer des espaces de coworking à Tours ?
Il y a une très forte demande. Pour le HQ , qui ouvrira en février, nous avons déjà 300 % de pré-réservations et nous allons devoir sélectionner les entreprises candidates. Mais nous voulons aussi dynamiser le territoire. Plus on créé d’espaces de ce type, plus la Touraine sera dynamique. Quand on est à Paris, il y a des espaces de coworking à tous les coins de rue. Mais à Tours, il n’y a rien de tout ça. Il n’y a rien de formalisé, de structuré, mis à part quelques personnes qui proposent deux ou trois bureaux. Donc proposer 1000 m2 d’espace place Jean-Jaurès, c’est plutôt pas mal.

Pourquoi avez-vous choisi Tours ?
J’ai fait mes études à l’Escem (École supérieure de commerce et de management), à Tours. D’où l’importance d’avoir une école sur un territoire ! Ça aide à faire revenir les anciens élèves. C’est un point d’ancrage intéressant, on a déjà un réseau. Et la Touraine est une terre de business, on a la gare à côté, on est à une heure de Paris. J’espère que HQ sera une rampe de lancement pour développer les start-up et le numérique à Tours. J’aimerais que ça attire d’autres espaces de coworking.

Propos recueillis par Clément Argoud (étudiant à l’EPJT)

Community manager : « Des gens frais avec des idées jeunes »

Antoine Gayral est un jeune community manager de 22 ans basé à Tours. Son âge ne l’empêche pas d’avoir un CV bien rempli. Il a notamment géré la communication de l’événement TEDx à Tours. Sa jeunesse est une force. Il maîtrise les codes de Facebook, Twitter et Instagram sur le bout des doigts. Aujourd’hui, il s’épanouit avec la Social Media Family, une agence de communication tourangelle.

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« Il faut gérer l’image des entreprises et des personnes, créer du contenu et les valoriser tout en étant créatif. Il existe une façon de communiquer sur les réseaux sociaux, avec des codes, que tout le monde n’a pas forcément. »

SOCIAL MEDIA FAMILY

« C’était l’idée d’Antoine Périgne, social media manager. C’est un collectif de spécialistes des réseaux sociaux qui a de l’avenir. Nous sommes trois [avec Antoine Périgne et Alix Beauchamps, NDLR] à y travailler et de manière complémentaire car Antoine Périgne a choisi des profils différents. Je m’oriente plus vers des projets d’entrepreneuriat par exemple. »

UN MODÈLE ?

« Le community manager de la marque Innocent fait du bon travail, celui de la SNCF ne s’en sort pas mal non plus, il faut voir la gestion des crises sur Twitter. D’ailleurs ce sont des équipes, et non une seule personne, qui sont en charge des réseaux sociaux dans les grandes structures. »

QUALITÉS

« Il faut sans cesse avoir de nouvelles idées et pouvoir s’adapter à toutes les demandes. Il faut aussi avoir des compétences en graphisme et aimer le travail d’équipe. »

SA JEUNESSE

« Pour convaincre les potentiels clients, il ne faut pas attendre d’être plus âgé. Les clients cherchent des gens frais avec des idées jeunes. C’est un marché ouvert, il y a du community management pour toutes les personnes. C’est en essayant qu’on apprend. »

INCONVÉNIENTS

« Les horaires. C’est le vrai point noir pour les community managers indépendants. »

RÉSEAUX SOCIAUX

« Je préfère incontestablement Facebook et Twitter. Je connais les codes d’Instagram mais je l’utilise beaucoup moins. Il y a aussi Pinterest, qui est un outil intéressant de travail pour son côté graphique. LinkedIn me permet de faire du marketing relationnel et d’y montrer mes compétences. »

DÉCROCHER DES RÉSEAUX

« Je fais du sport et de la musique pour cela. La semaine, les journées sont intenses mais le week-end j’essaye de m’écarter de mon téléphone et de prendre un peu de recul. »

Par Taliane Elobo, étudiante à l’EPJT.

« Il faut entraîner les gamers comme des sportifs »

Sam, dit Samchaka, est depuis le 7 janvier le coach des joueurs de SolaryTV. Il a rejoint les pros du jeu en ligne League of Legends et réfléchit désormais à la meilleure manière de les entraîner.

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Pourquoi êtes-vous devenu coach d’eSport ?
Pendant dix ans, j’ai travaillé comme éducateur sportif dans le milieu du handball. J’ai été forcé d’arrêter après de multiples fractures aux mains. J’ai commencé à jouer à League of Legends et, petit à petit, je me suis dit que je pouvais profiter de mon expérience de coach sportif pour encadrer des gamers (des « joueurs » NDLR) professionnels. Les 15-25 ans, ça me connaît. Dans le monde du eSport, la plupart des coaches sont des anciens joueurs, ils sont jeunes et ont du mal à se faire respecter par leur équipe.

Comment avez-vous rejoint Solary ?
J’ai récemment travaillé pour une équipe espagnole et pour une équipe turque. Mes résultats étaient assez bons alors j’ai été contacté par plusieurs équipes dont Solary. Pour eux, gagner, perdre, ça ne change pas grand chose. Ils ont juste du plaisir à jouer et ça, ça me plaît.

Qu’apportez-vous aux joueurs ?
Eux ont joué 20 000 parties, moi j’en ai regardé 30 000. Ils sont plus forts que moi, plus rapides : ils font partie des 300 meilleurs joueurs d’Europe ! Mais c’est un jeu d’équipe, ils ont besoin de se coordonner. Je leur apporte une vision extérieure.

Un peu comme dans le sport, non ?
Il y a des similarités. Comme en sport, on met en place un vocabulaire particulier pour être plus efficace en jouant. Je demande aussi aux joueurs de s’atteler à des exercices particuliers. Mais c’est dur pour eux de mettre le jeu de côté. Un joueur de tennis s’entraîne en répétant des mouvements. Un gamer, lui, est obligé de lancer des parties.

Est-ce que vous les guidez dans leur hygiène de vie ?
Pas vraiment. Je ne suis pas qualifié pour et nous n’avons pas encore les moyens d’engager des spécialistes. Les équipes espagnoles ont plus de budget. Elles ont des nutritionnistes, des préparateurs physiques. Les joueurs ont souvent des problèmes de dos, à force d’être assis tout le temps, ou des syndromes du canal carpien à cause des mouvements répétitifs qu’ils font avec leurs mains.

Que diriez-vous à ceux qui ne considèrent pas le gaming comme un métier et dénoncent l’addiction aux jeux vidéo ?
C’est une occupation comme une autre. League of Legends est un jeu passionnant et pas si virtuel que ça. En y jouant, on est propulsé dans un autre monde. Ça peut être dangereux, surtout que le milieu est compétitif, il y a beaucoup d’agressivité. Mais, pour moi, ce n’est pas lié aux jeux vidéo, c’est notre société qui est comme ça. Il faut savoir prendre un peu de recul. Mes joueurs, je leur apprends qu’ils ne sont pas là que pour s’amuser. Ils ne doivent pas oublier qu’ils représentent des marques qui leur donnent beaucoup d’argent.

Propos recueillis par Louise Baliguet & Matthieu Pays

>> Pour relire notre reportage à Solary TV, c’est par ici ! << 

Solary : Quand les gamers débarquent

Ils répondent au nom de Solary et animent une des plus grosses web-tv de France dans le domaine du gaming. Cette équipe de gamers a élu domicile au nord de Tours depuis fin octobre. En toute discrétion.

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Solary, c’est plusieurs ordinateurs, quelques caméras et des joueurs passionnés.

Ils sont terrés dans un hangar à deux étages qui ne paie pas de mine, vu de l’extérieur. Une fois à l’intérieur, les odeurs de peinture rappellent que l’endroit est encore en travaux. Depuis moins de trois mois, Solary s’est installé au nord de Tours. Les huit parisiens, âgés de 19 à 25 ans, jouent au jeux vidéos en ligne , principalement à League of Legends (LoL), à longueur de journée.

C’est ce drôle de métier qui leur permet de gagner leur vie. En deux semaines à peine, les geeks ont rendu leur lieu de travail habitable. Avec l’aide d’amis et de famille, ils ont donné quelques coups de peinture, posé du parquet et installé le matériel indispensable à leur activité. Plusieurs ordinateurs, quelques caméras, un grand canapé gris clair, une télévision encadrée d’une guirlande lumineuse de toutes les couleurs, une table de billard, une table de ping-pong, des figurines de leur jeu favori et des armes-jouets aux munitions en mousse. On ne voit pas des bureaux comme celui-ci tous les jours.

Solary a commencé à retransmettre en direct les parties de LoL de ses joueurs le 27 octobre via la plateforme spécialisée Twitch, bien connue des joueurs de jeux vidéo. Le succès a été immédiat. « Nous ne pensions pas que ça marcherait aussi bien. Au cours du premier mois, nous avons réalisé le deuxième meilleure score parmi les chaînes françaises de Twitch », se souvient un des joueurs, Sakor Ros dit Le Roi Bisou. Solary totalise aujourd’hui près de dix millions de vues.
Ce n’est pas si étonnant à vrai dire. Avant de se lancer dans cette aventure, les Parisiens étaient déjà des stars parmi les streamers — les joueurs de jeux vidéo qui diffusent leurs parties en les commentant. Ils jouaient pour l’équipe Eclypsia depuis 2013, un nom qui ne dit pas grand-chose aux non-initiés mais qui fait figure de référence dans le milieu. Pour Le Roi Bisou, c’était surtout un patron bien enquiquinant : « Il fallait faire ses heures, Eclypsia c’était l’usine. »

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Sakor Ros, dit Le Roi Bisou, est un des joueurs de Solary.

Désormais, les huit démissionnaires sont indépendants et s’amusent bien plus qu’avant. En ce début d’après-midi, il n’y a qu’un seul joueur dans « l’arène », une pièce sombre, ouverte sur la partie salon, où sont regroupés six ordinateurs. Jbzz, un casque avec micro vissé sur la tête, commente ses actions en direct en parlant plutôt fort.
Par moments, lorsqu’il se retrouve en difficulté dans le jeu, les jurons fusent. Dans le salon, un autre membre de Solary s’impatiente : « Dépêche-toi de perdre que je puisse jouer ! » L’équipe de streamers ne pourrait pas coexister sans une certaine rigueur : « Nous avons mis en place un planning pour que, à tour de rôles, tout le monde puisse jouer. Le soir, on fait des parties à plusieurs », précise Le Roi Bisou.

De 9 h à 2 h du matin, ils streament en permanence. La plupart du temps, ils jouent à LoL, jeu phare des compétitions d’eSport. Mais ils s’autorisent également à jouer à Mario Kart, Golf it ! ou Fortnite. Solary voit plus loin que le simple divertissement. « Nous voulons allier le stream et la compétition de haut-niveau », explique le coach Sam, qui a rejoint l’aventure récemment. Depuis le lancement de la chaîne, la famille s’est agrandie. Ils sont désormais dix, répartis en deux équipes : Solary, axé sur la compétition, et Luna, avec moins d’ambition professionnelle. Un choix de vocabulaire en forme de clin d’oeil, un peu ironique, à leur ancien employeur, Eclypsia.

League of Legends est un jeu d’équipe en ligne.
League of Legends est un jeu d’équipe en ligne.

DE L’AMBITION ET DES MOYENS

C’est l’heure de travailler. Accompagnés de leur coach, les compétiteurs se sont installés sur le grand canapé, juste en face de la télévision. Ils analysent des streams de joueurs coréens, les meilleurs au monde. « C’est le pays de l’eSport, les compétitions passent même à la télévision ! », rappelle Le Roi Bisou. En mars prochain, la bande de potes se rendra en Corée du Sud pendant deux semaines.
Ce séjour leur permettra de s’imprégner du jeu asiatique mais aussi de faire découvrir à leur communauté les concerts de K-pop, les barbecues typiques ou encore les temples. « Ceux qui nous suivent sont souvent jeunes, ils n’ont pas de quoi se payer le voyage », poursuit Le Roi Bisou.

Ekko est un personnage du jeu League of Legends.
Ekko est un personnage du jeu League of Legends.

Pourtant, ce sont bien les fans qui financent leur balade. Le 7 janvier, Solary lançait une campagne d’appel aux dons sur Internet. En une heure, l’objectif de 15 000 euros était atteint ; quelques jours plus tard, le compteur atteignait 50 000 euros. Une somme qui s’ajoute aux 38 000 euros donnés par leurs sponsors, Acer en tête. De quoi s’amuser et se préparer pour le tournoi de jeux vidéo Dreamhack qui reviendra à Tours au mois de mai. Et même assez d’argent pour continuer les travaux du local de Tours-Nord.

>> Retrouvez l’équipe Solary sur solary.fr, Twitch et YouTube.
>> Ainsi que l’interview de leur coach juste ICI ! <<

Textes : Louise Baliguet & Photos : Lorenza Pensa, étudiantes à l’EPJT.

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Restaurant : Le B, testé par l’EPJT !

Toujours dans le cadre de la semaine spéciale EPJT, les étudiants de l’Ecole de journalisme s’occupent de la chronique resto avec, aujourd’hui, Le B ! #EPJTMV

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Du frais au prix de l’industriel, c’est par ce slogan que le restaurant B vous invite à découvrir sa carte, dans la zone industrielle du Menneton, au bord du Cher. Le choix est difficile : des salades, des woks, mais surtout une dizaine de burgers qui se veulent raffinés et composés à partir de produits frais.

Le menu à 14,90 € propose un burger, des frites, un dessert et un soda. Le tout nous est apporté en même temps en une dizaine de minutes, sur un plateau, comme au self. Les frites sont servies dans un petit panier, le burger présenté dans une grande assiette carrée.
Nous avons opté pour un Italien, avec une escalope panée, une tranche de bœuf, du pesto et de la mozzarella. Le chef conseille lui le Carnivore, un burger pour les gros mangeurs avec un bon steak haché et du fromage à raclette !

On ne va pas se le cacher non plus : le goût est là mais on n’est pas totalement emballé par notre burger italien… Rien à dire sur la fraîcheur mais il manque ce « p’tit quelque chose » pour rendre ce burger vraiment exceptionnel. Un autre collègue, qui a pris un burger plus classique avec du cheddar, est satisfait de son plat. O

uvert il y a un an, le B est le deuxième restaurant des propriétaires du restaurant-discothèque le New 80, basé à Saint-Pierre des Corps. Le B leur permet de se consacrer à la cuisine dans un cadre sobre et lumineux. Le décor est simple mais on s’y sent bien, on n’étouffe pas. Le soir, les plateaux sont remplacés par des sets de table et l’ambiance du restaurant se veut plus conviviale. Une adresse à retenir dans une zone où l’on trouve peu de restaurants !

François Breton

>Le B, 5 rue du Champ de Tir, Tours. Menu burger, boissons sans alcool et dessert à 14,90 €. Plat du jour le midi. 
> Ouvert du lundi au dimanche, de 12 h à 14 h 30, puis de 19 h à 22 h 30. Fermé le dimanche midi. Tél. 02 47 65 08 16.

Emmaüs : agir pour les autres

Ouvert à tous trois jours par semaine, le point de vente d’Emmaüs à Tours-Nord, ne désemplit pas cet hiver. Responsable de l’équipe de bénévoles, Hervé Vétillard en présente l’esprit associatif, le fonctionnement et les vertus. #EPJTMV

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SEPT ADRESSES EN TOURAINE

Sept lieux de vente Emmaüs sont ouverts en Touraine dans les villes d’Amboise, d’Auzoueren- Touraine, de Chinon, d’Esvres-sur-Indre, de Joué-lès-Tours, de Saint-Pierredes- Corps et à Tours-Nord. Créée en 1954 sous l’égide de l’abbé Pierre, l’association Emmaüs est à l’origine d’un mouvement qui se décompose aujourd’hui en plusieurs branches (International, Solidarité, SOS Familles…) et intervient dans une quarantaine de pays. À l’échelle nationale, Emmaüs France rassemble plus de 18 000 personnes et fédérait 284 groupes au dernier recensement.

CINQUANTE-ET-UN BÉNÉVOLES À TOURS-NORD

Le point de vente Emmaüs de Tours-Nord, situé au 14 rue de Belgique, s’étale sur plus de 2 000 mètres carrés. L’équipe compte 51 bénévoles, dont une vingtaine présents à chaque ouverture pour s’occuper de l’administration et des différents stands. Le lieu ouvre ses portes seulement trois jours par semaine : les mardis et jeudis de 14 h à 17 h 30 et le samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30. Et, au regard de la fréquentation constatée sur place, on veut bien croire Hervé Vétillard lorsqu’il confie que le site « cartonne ».
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« SAUVER LES PLUS DÉMUNIS »

Image23« Notre rôle est de transformer les dons et ventes d’objets en argent pour sauver les plus démunis, résume Hervé Vétillard. On poursuit l’idée de l’Abbé Pierre. » L’argent ainsi récolté est redistribué à de nombreuses associations partenaires (comme « 100 pour 1 Hébergement » ou Le Relais) qui s’occupent de loger des personnes en difficulté, aident à monter des microcrédits ou se portent caution pour des achats… Mais tout l’argent n’est pas redistribué, « il faut également payer les compagnons », c’est à dire près de 5 000 personnes.

DES « COMPAGNONS » ?

Sous le nom de « compagnons » sont désignés les femmes et les hommes « en difficulté » qui sont accueillis par les communautés Emmaüs. Les compagnons travaillent au sein de l’association, à la collecte de produits ou à la distribution, et peuvent en contrepartie être logés et blanchis. Ceux d’Esvres-sur-Indre s’occupent par exemple des camions chargés d’objets qui font la navette entre les différents Emmaüs de Touraine. Tout le monde peut cependant devenir bénévole et les rejoindre. L’association, « complètement autonome », ne reçoit pas de subvention.

BRIC-À-BRAC

« On croule sous les dons », confie l’équipe de Tours- Nord. Qui veut donner donne, les refus sont rares. La Touraine n’a pas (encore) les mêmes problèmes que Paris, où les dépôts sont « de plus en plus sélectifs car les personnes confondent Emmaüs avec la déchetterie ». Aucun contrôle de stock n’est fait. Habits, livres, meubles : les allées regorgent de produits. Quant aux prix fixés par l’association, « on part du principe que c’est le tiers du prix initial ». Exemple : un jouet coûtant dix euros dans un magasin sera vendu trois euros.

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FAIRE BOUGER LES LIGNES

Fondé sur le volontariat et le souhait d’aider les plus démunis, l’esprit Emmaüs anime les bénévoles de Tours- Nord. Hervé Vétillard a commencé à démarcher des écoles pour organiser des visites. « Aujourd’hui, il y a un paradoxe entre les problèmes économiques et la surconsommation. C’est un sujet de société important, surtout quand on voit que des enfants n’apprécient pas ce qu’ils ont… alors qu’ils ont beaucoup. Il faut qu’ils voient ça. » Comme disait l’abbé Pierre : « La première règle avant d’agir consiste à se mettre à la place de l’autre. »

« SI J’ÉTAIS RESTÉ DANS MON CANAPÉ… » Image18

Plusieurs bénévoles de Tours-Nord sont aujourd’hui en centres d’accueil. Certains n’ont aucun papier. D’autres dorment dehors le soir. Franchir les portes d’Emmaüs, c’est aussi ouvrir les yeux sur un monde que beaucoup refusent de regarder. « Il y a un vrai problème de logement. Il y a des gens qui n’ont rien, qui appellent le 115 tous les soirs… Je ne l’aurais pas vu si j’étais resté dans mon canapé. » Hervé Vétillard veut mobiliser les élus pour que les travailleurs d’Emmaüs soient reconnus et bénéficient de plus d’avantages dans la société.

TEXTES Daryl Ramadier ; PHOTOS Alizée Touami

>> ALLER PLUS LOIN : nos portraits de bénévoles et compagnons à Emmaüs << 

« Emmaüs, c’est un monde dans un monde »

À l’intérieur du dépôt de Tours-Nord, on croise tout type de personnes. Des bénévoles, des compagnons, des amoureux de la littérature venus débusquer des trésors ou encore des curieux, partis pour dénicher de la vaisselle vintage d’occasion. C’est cette diversité qui fait le charme et la convivialité des locaux. Petit tour parmi les différents acteurs de l’association collaborative. #EPJTMV

HERVÉ VÉTILLARD
RESPONSABLE ET ANIMATEUR

C’est en avril 2017 qu’Hervé Vétillard a rejoint l’association collaborative Emmaüs de Tours-Nord comme responsable. Jonglant entre ses responsabilités professionnelles et son rôle au sein de l’organisme de solidarité, il espère faire bouger les choses à sa façon, notamment en ce qui concerne la reconnaissance des bénévoles et des compagnons. Il y a deux semaines, le responsable a fait venir des élus pour qu’ils constatent l’implication et le dévouement de sa troupe de volontaires.
Une façon de prouver à ces derniers qu’ils ont tous un rôle à jouer dans le quotidien de l’association.

Lorsqu’il parle de son statut dans l’organisme solidaire, Hervé Vétillard garde les pieds sur terre : « Je sais que je ne changerai pas le monde mais avec ces petites actions, on améliore petit à petit le fonctionnement de l’association et donc les conditions de travail des bénévoles. » Le sentiment d’entraide qui émane des lieux ne laisse en tout cas personne indifférent et fait de ces lieux un endroit unique en son genre : « Emmaüs, c’est un monde dans un monde. » Ancien membre de Pitrichacha, une association tourangelle similaire à un comité de quartier, Hervé Vétillard cultive le lien social depuis déjà de nombreuses années. « Ici, on est entre les gens qui ont trop et ceux qui n’ont rien. »
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DANIEL AUDOUX Image24
CLIENT RETRAITÉ

À 65 ans, Daniel Audoux a plus d’énergie et de tchatche qu’un jeune homme de vingt ans. Client plus que fidèle depuis « longtemps », il aime se perdre entre les étagères de la riche librairie de l’association.

Le social, il le dit et le répète, c’est son truc, alors Emmaüs, c’est un peu comme une seconde maison pour ce retraité.

MARIE-LAURE PIEAUX
BÉNÉVOLE AU DÉPÔT

Bénévole depuis bientôt un an au sein de l’association, Marie-Laure Pieaux, qui bénéficie du Revenu de solidarité active (RSA), se consacre entièrement à cette activité. Tous n’auraient pas sauté sur l’offre, mais si la Tourangelle Image26a accepté de donner de son temps à Emmaüs, c’est pour l’atmosphère conviviale, presque intime, qui y règne. Si la jeune femme préfère éviter autant que possible le poste de gestion de la caisse, elle trouve plus qu’agréable l’aspect social de l’espace de vente. « Discuter et partager avec les gens, c’est ce que je préfère ici », affirme-t-elle.

De cette expérience, elle tire de nombreuses leçons. À voir chaque jour des dizaines de personnes dans le besoin et vivant dans des conditions précaires, Marie- Laure Pieaux a fini par développer un sens aigu de la débrouillardise. « On équipe des gens qui n’ont plus rien, alors on apprend par la même occasion à se contenter du nécessaire », explicite-t-elle. Actuellement vendeuse au coin bijoux, elle espère croiser des opportunités de travail au détour d’un des très nombreux rayons du dépôt, à la force de petites discussions avec ses clients.

ÉDOUARD DESMATS
ÉTUDIANT ET CLIENT

« On est des étudiants et on a le budget qui va avec. » Voilà ce que répond Édouard Desmats lorsqu’on lui demande les raisons de ses venues à Emmaüs, devenues régulières depuis septembre 2017. Par ailleurs, le jeune homme souligne le fait que c’est un lieu convivial où l’on trouve de tout et où l’on rencontre des personnes de tous les horizons.

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TEXTES Clara Gaillot
PHOTOS Alizée Touami

Horoscope WTF spécial #EPJTMV

Semaine spéciale EPJT oblige, l’astrologue tmv a exceptionnellement laissé sa place aux étudiant(e)s en journalisme de Tours qui vous ont pondu un petit horoscope WTF. Vous avez toujours voulu être une star ? Votre rêve se réalise grâce à eux : découvrez qui vous ressemble et sera votre modèle pour cette semaine. D’avance, désolé. #EPJTMV

Du 17 au 23 janvier 2018

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Bélier / Céline Dion
Amour : Qu’importe la place, qu’importe l’endroit… Vous ne trouverez pas.
Gloire : Votre job vous pèse. Il est temps de sortir la grand’voile.
Beauté : Comme on dit au Québec : tabarnak ! Vous avez l’air d’la chienne à Jacques !

Taureau / George Clooney
Amour : Rendez-vous à la machine à café.
Gloire : L’oscar est à portée de main. Bientôt l’étoile sur le Walk of Fame.
Beauté : Vous avez déjà la classe. What else?

Gémeaux / Angelina Jolie
Amour : Un divorce et ça repart !
Gloire : Au bureau, on vous déroule le tapis rouge.
Beauté : Votre charme opère ; tout le monde veut vous embrasser.

Cancer / Mimie Mathy
Amour : Vous êtes trop immature. Grandissez un peu !
Gloire : Attention à ne pas vous laisser marcher dessus.
Beauté : Malheureusement, claquer des doigts ne changera rien.

Lion / François Hollande
Amour : C’est pas facile facile…
Gloire : Sans commentaire…
Beauté : Bof.

Vierge / Prince Harry
Amour : Vous avez fini trop de bouteilles. Marié(e) dans l’année !
Gloire : Pas de fève, pas de couronne. Encore un coup de Mamie !
Beauté : Vous partez en roux libre.

Balance / Christophe Maé
Amour : Quelqu’un est raide dingue, dingue de vous.
Gloire : Une guitare et un accent provençal, c’est tout ce qu’il vous manque.
Beauté : Vous n’avez pas le style (Pourtant pas hostile).

Scorpion / Cristina Cordula
Amour : Cupidon va prendre soin de vous ma chérie !
Gloire : Cette semaine, la reine du shopping, c’est vous.
Beauté : Le conseil de pro, évitez les « sourçaiiils » trop fins.

Sagittaire / Alain Chabat
Amour : Didier, on ne sent pas le cul des filles… Sauf si c’est elle qui demande.
Gloire : La clef du succès, danser la carioca.
Beauté : RRRrrrr !

Capricorne / Gilbert Montagné
Amour : L’amour rend aveugle askip’.
Gloire : Vous n’allez pas la voir arriver.
Beauté : Le sunlight des tropiques illumine votre teint.

Verseau / Clara Morgane
Amour : Le sentimental, c’est pas votre truc.
Gloire : Jouez au loto, vous gagnerez un iPhone X.
Beauté : Au fond, vous n’êtes pas si moche.

Poisson / Læticia Hallyday
Amour : Courage.
Gloire : Un héritage est en vue.
Beauté : Comme le bon vin, vous vous améliorez avec l’âge.

PAR NOÉ POITEVIN ET MALVINA RAUD

Jeux vidéo : entre addiction et passion

Le « trouble lié aux jeux vidéo » (gaming disorder), risque d’être reconnu en juin comme une maladie a annoncé l’Organisation mondiale de la santé (OMS), jeudi 5 janvier. Cette probable décision questionne la communauté scientifique. D’autant plus qu’on ne sait pas toujours quoi faire face à un proche qui joue beaucoup. #EPJTMV

L'addiction relèverait de cas très spécifiques qui seront dévoilés en juin quand l'OMS publiera sa décision. Photo : Lorenza Pensa
L’addiction aux jeux vidéo relèverait de cas très spécifiques prochainement dévoilés par l’OMS. Photo : Lorenza Pensa

« Une très bonne amie ne voulait plus me voir parce que je ne parlais que de jeux vidéo. C’est là que j’ai compris que j’avais un problème. J’ai arrêté d’un coup. Je me suis débarrassé de mes manettes. » Gabin*, 22 ans est un ancien « geek », ou « pro de l’informatique » en français. Ses anciens jeux favoris ? Call of Duty et Battlefield. Pendant son adolescence, cet étudiant en management y passait 3 heures par jour en semaine et 8 heures par jour le week-end.

Nicolas*, 18 ans, étudiant en info-num à Tours, se souvient des mots de son frère : « Maman n’osera pas te le dire mais si ça continue, tu vas devoir aller en bac pro ». Un choc pour ce jeune homme qui se destinait à des études générales. « J’ai réalisé que j’avais vraiment de mauvaises notes à cause des jeux. Je passais ma vie à ça », raconte Nicolas.

Dépendance ou addiction, le grand débat

Gabin et Nicolas sont-ils vraiment des accros ? Les chercheurs ne semblent pas être tous du même avis. D’après Pascaline Lorentz, sociologue spécialisée dans les jeux vidéo, on peut très rarement parler d’une addiction.

Pour qu’un joueur soit considéré comme addict, il faut qu’il remplisse six conditions, définies par le professeur Mark Griffiths. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’apprête à utiliser ces six facteurs afin de classer l’addiction aux jeux vidéo dans la 11e liste internationale des maladies.

Découvrez les six facteurs en passant la souris sur la photo

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Selon Pascaline Lorentz, le mot addict renvoie surtout à des cas extrêmes : « On va parler d’une dépendance quand le joueur est confronté à l’un ou plusieurs de ces six critères. L’addiction, c’est lorsque l’on atteint le stade où l’on n’est plus capable de se restreindre, de limiter seul sa pratique. On cumule les six facteurs. »

La distinction entre dépendance et addiction ne fait pas l’unanimité. Le psychiatre Paul Brunault qui travaille au sein de l’équipe d’addictologie du Chu de Tours, préfère parler de trouble lié aux jeux vidéo ou d’addiction. Selon lui, la dépendance renvoie aux conséquences physiques (mal aux yeux, oubli s’alimenter etc.) dues à une pratique intensive des jeux vidéo. Mais aujourd’hui, les scientifiques pensent que cela a aussi des impacts négatifs sur le comportement (dépression, anxiété, irritabilité etc.).

Une personne extérieure qui adopte une critique constructive sur le comportement d'un grand adepte de jeux vidéo peut l'aider à limiter sa pratique. Photo : Lorenza Pensa
Une personne venue de l’extérieur du cercle familial est souvent un bon allié pour faire prendre conscience au joueur qu’il doit limiter sa pratique. Photo : Lorenza Pensa

Des solutions pour « s’en sortir »

« Il faut que les parents soient à l’écoute, qu’ils soient présents », préconise Pascaline Lorentz.  « Les parents ne doivent surtout pas interdire à leur enfant de jouer. Au contraire, ils doivent s’intéresser à ses jeux, lui demander à quoi il joue. Sinon le jeune se bloque, et on ne peut plus rien faire. » Une opinion partagée par Julie*, 28 ans, une ancienne joueuse. « Interdire son enfant de jouer, c’est comme si on empêche un fumeur de s’acheter des cigarettes. Il ne va pas être bien du tout.”, explique-t-elle.

Mais comment faire quand la relation avec les parents ne permet pas de trouver une solution? Le psychologue? Pour Nicolas, cela n’a pas été concluant. C’est plutôt la gymnastique qui l’a aidé : « Les jeux vidéo sont lassants, on devient facilement bon quand on joue beaucoup. Avec la gymnastique, j’avais l’impression que je pouvais dépasser mes limites. Et puis, je me suis fait des amis grâce à ce sport. »

Si le joueur cherche à rencontrer des personnes grâce aux jeux vidéo. L'aider à faire des rencontres par le biais d'une activité extra-scolaire par exemple peut être utile. Photo : Alizée Touami
Si le jeune joue aux jeux vidéo pour faire des rencontres, l’inscrire à une activité extra-scolaire de son choix peut être utile. Photo : Alizée Touami

Gabin lui non plus n’a pas eu besoin de passer par l’étape psychologue. Ce qu’il aimait dans les jeux vidéo, c’était de pouvoir rencontrer d’autres personnes. « Quand mes parents m’ont donné le droit de sortir, c’est là que je me suis détaché des jeux vidéo », commente-il.

Selon les profils, les solutions divergent. « Je m’en suis sorti grâce aux études. Je ne pouvais plus passer autant de temps à jouer. Il a fallu choisir. La prépa m’a sauvé ! », analyse Lucas, ancien étudiant de classe préparatoire littéraire et actuellement en études d’histoire à Tours.

Une autre solution ? Se trouver une passion différente mais aussi forte. Pour Julie, le déclic a été la musique : « Je suis rentrée dans un groupe qui interprète la musique des jeux vidéos. Je jouais beaucoup moins tout en étant toujours plongée dans cet univers. »

En plus de son groupe de musique et de son travail, Julie continue à jouer de temps en temps. « Je joue en soirée parfois, ou avec des potes. Je n’ai pas rayé les jeux vidéos de ma vie. » Tous les anciens gamers interrogés n’ont pas totalement décroché. La plupart continuent à y jouer de temps en temps, pour se détendre. Mais aujourd’hui, pour eux, les jeux vidéo sont plus un loisir qu’une passion.

Les noms qui portent un astérisque (*) ont été changés pour préserver l’anonymat des personnes.  

 Tiffany Fillon et Pablo Menguy 

Plongée au cœur des égouts de Tours

Que se passe-t-il au fond des égouts ? Pour la première fois, tmv s’est immiscé dans le réseau des eaux pluviales de la ville et vous en dévoile tous les mystères. #EPJTMV

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« C’est par ici que vous allez descendre. » En voyant la petite bouche d’égout que nous pointe du doigt l’agent, on pense à une blague. Mais non. C’est bien par ce passage exigu dans l’enceinte de la Villa Rabelais que nous allons pénétrer dans les entrailles de Tours. Pas super rassurant au premier abord.

Heureusement, nous sommes bien entourés. Car il est impossible de descendre seul. Il est même normalement interdit de s’aventurer dans les égouts sans avoir suivi une formation de sécurité. « Cette descente est exceptionnelle, vous êtes un peu privilégiés », annonce malicieusement Pascal Perrineau, chef d’équipe et chargé de l’exploitation des réseaux dans la Métropole.
Privilégiés ? Peut-être. Mais un peu flippés. Avant tout, indispensable de s’équiper. Combinaisons, bottes, gants, casques… Jean-Marc Beccavin, chauffeur égoutier, nous fournit tout l’attirail nécessaire, de quoi garder le style, même sous terre. Équipés certes, mais pas encore briefés niveau sécurité.

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C’est Franck Deruelle, spécialiste de la sécurité en espaces confinés, qui s’en charge. On enfile notre harnais, qu’il prend le soin de bien vérifier, au cas où… Puis une lourde ceinture sur laquelle est attaché un boîtier en métal renfermant un masque auto-sauveteur. « Si jamais il y a un souci, vous mettez le tuyau dans la bouche le plus vite possible puis le pince-nez. Ensuite, le reste, je m’en charge. »
Notre vie tient donc dans les mains de Franck. Elle dépend aussi d’un petit boîtier qui clignote vert. S’il passe au rouge, alerte ! Ce détecteur permet de toujours garder un œil sur la présence ou non de certains gaz toxiques. « Le méthane se forme à partir de pourrissement végétal, en moins de trois heures. À la moindre source d’activation, ça pète facilement. »

BALLES DE FUSIL ET EMBALLAGES DE SHIT

C’est le moment. Chacun à notre tour, nous descendons dans le tampon de chaussée, terme jargonneux pour désigner les bouches d’égout. Comme dernière précaution, on nous accroche un mousqueton relié à un tripode pour emprunter l’échelle. Nous y voilà enfin, mode Tortues Ninjas activé.

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Une fois dans le conduit, appelé dalot, il fait plutôt doux. On progresse dans le réseau d’évacuation des eaux de pluie, guidés et éclairés par Jean-Marc Beccavin. Sachez que sous vos pieds, soixante kilomètres de galeries sont praticables. Sans compter les 1 300 kilomètres de réseaux d’eaux usées, non visitables.
Les égouts de Tours, qui datent du XIXe siècle, sont loin de ce que nous imaginions. La visite se fait courbés à moitié accroupis dans un tunnel en pierre plongé dans le noir. Pas plus d’1,60 m, parfois moins. On sent un léger courant d’air continu. Il s’agit de l’oxygène apporté de l’extérieur par un gros tube orange, indispensable pour ne pas manquer d’air. En revanche, grande surprise : pas d’odeurs. « Les égouts, c’est beaucoup de clichés, affirme Pascal Perrineau. Mais en réalité ça ne pue pas et il n’y a pas de rats qui grouillent. » C’est vrai que l’on n’a pas croisé de rongeurs. Mais il y a quand même de la vie dans les égouts. Les pieds dans vingt centimètres de limon et de vase, nous tombons nez à nez avec un scarabée. Et il n’est pas tout seul. « Sous le boulevard Béranger il y a de l’eau et donc des petits poissons, crevettes et insectes », détaille Jean-Marc Beccavin devant une pousse de champignons.

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« Bip Bip ! » L’un de nos détecteurs se déclenche. Après quelques regards inquiets, Franck met fin au début de panique. Fausse alerte. Trop près de la bouche, le boîtier a été alarmé par le CO2. La visite peut se poursuivre sereinement. Plus loin, mégots, gobelets et sachets en plastique jonchent le sol. Malheureusement, les déchets font aussi partie du quotidien des égoutiers. « L’une de nos tâches consiste à dégager les grilles d’évacuation. Mais beaucoup de déchets sont jetés dans les égouts », s’alarme Pascal Perrineau. « On trouve de tout, poursuit Jean-Marc Beccavin, lampe-torche à la main. Des portefeuilles, des sacs à main, de l’argent, des balles de fusil et même des emballages de shit ! »

Les égoutiers ont aussi pour mission de curer et entretenir les réseaux régulièrement pour éviter les bouchons et inondations. Sur notre parcours, un filet d’eau sort d’un tuyau. Après vérification, il ne s’agit pas d’une chasse d’eau mais d’un seau jeté dans les caniveaux. Tout ce qui est jeté dans la rue coule directement dans les égouts, donc dans le Cher et la Loire. « C’est pourquoi il ne faut pas jeter de la javel ou autres produits toxiques, dangereux pour l’environnement, signale Pascal Perrineau. Beaucoup l’ignorent. » Après une demi-heure dans les dalots, il est temps pour nous de remonter à la surface. Les égouts n’ont (presque) plus de secret pour nous !

Textes : Malvina Raud & Clément Argoud
Photos : Alizée Touami & Lorenza Pensa

>> Pour retrouver ceux qui nous ont guidés dans les égouts, filez lire leurs portraits juste ici ! << 

>> Pour plonger en vidéo dans les égouts avec nous, jetez un œil sur notre reportage vidéo <<

Une demi-heure, c’est le temps que nous avons passé dans le réseau. Les égoutiers ne dépassent jamais cette durée.
Une demi-heure, c’est le temps que nous aurons passé dans le
réseau. Les égoutiers ne dépassent jamais cette durée. Sécurité oblige.

Portraits : Les figures des égouts

Portraits des quatre hommes qui vous ont permis de découvrir ce qui se passe sous vos pieds, dans les égouts, lors de notre reportage. #EPJTMV

JEAN-MARC BECCAVIN, 56 ANS, CHAUFFEUR ÉGOUTIER

Les égouts de Tours n’ont plus de secrets pour Jean-Marc. Cela fait neuf ans qu’il travaille dans le service de la ville. Mais il ne passe pas toutes ses journées sous terre non plus. « On ne descend pas plus de trois ou quatre heure par jour, en faisant des rotations de trente minutes. Quand on remonte, on tourne, on change de rôle : le surveillant devient intervenant. » Le chauffeur égoutier nous a guidé pendant la visite et n’était pas avare d’anecdotes. Ni de métaphores : « Ici, à la Villa Rabelais, on peut comparer les égouts à une deux fois deux voies. Alors qu’à Jean Jaurès, c’est l’autoroute ! Les dalots sont de différentes tailles partout dans la ville. »

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FRANCK DERUELLE, 45 ANS, SPÉCIALISTE DE LA SÉCURITÉ EN ESPACES CONFINÉS

Son rôle officiel : préventeur Hygiène sécurité environnement (HSE) et formateur Catec (Certificat d’aptitude à travailler en espaces confinés) au sein de Tours Métropole. C’est lui qui forme les égoutiers aux normes de sécurité. « Je passe 80 % de mon temps à Tours métropole. Le reste, je le passe à l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité) et dans des grandes entreprises pour former leurs salariés. » Sans lui, impossible pour nous de descendre dans les égouts, car depuis novembre 2017 il faut impérativement avoir le Catec pour y aller. Une formation qui coûte plus de 300 euros.

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PASCAL PERRINEAU, 54 ANS, CHEF D’ÉQUIPE ET CHARGÉ DE L’EXPLOITATION DES RÉSEAUX DANS LA MÉTROPOLE

Entré en 1987 au service des réseaux de la ville de Tours (puis de la Métropole), il a été chauffeur égoutier pendant 20 ans. Aujourd’hui, il est plus souvent à la surface. Il dirige une équipe de vingt personnes travaillant dans le réseau des égouts. Mais il lui arrive encore de descendre dans les souterrains tourangeaux. Lors de notre visite, Pascal, riche de son expérience a pu nous indiquer toutes les choses à savoir sur le métier de chauffeur égoutier et du réseau d’eaux pluviales et usées.
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FRANCK LENESTOUR, 42 ANS, CHAUFFEUR ÉGOUTIER

Franck est le petit dernier de l’équipe. Il a été recruté en tant que chauffeur égoutier pour Tours métropole, il y a trois mois. Pendant qu’un de ses collègues est au fond de l’égout, il assure sa sécurité. Franck, c’est un peu les oreilles des dalots. Il entend tout depuis la surface grâce à ses oreillettes. Plusieurs fois, il prend des nouvelles. « On est reliés en wi-fi, ce qui me permet d’entendre tout ce qui se passe au fond. J’instaure le dialogue pour savoir s’ils m’entendent. » Franck n’est encore jamais descendu à plusieurs mètres sous terre dans le réseau d’eaux pluviales. Il attend la formation Catec, que lui donnera Franck Deruelle.
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TEXTES Malvina Raud & Clément Argoud ; PHOTOS Lorenza Pensa & Alizée Touami.

>> Vous pouvez lire notre reportage dans les égouts de Tours juste ici ! << 

24 h limit, film d’action trop limite

Cette semaine, la chronique ciné est signée des étudiants de l’EPJT, dans le cadre de notre numéro spécial. Zoom sur 24 h limit, qui sort en salles ce 17 janvier.

PAUSE-Ecran-24hlimit

Ethan Hawke (Les 7 Mercenaires) incarne Travis Conrad, dans le nouveau film d’action de Brian Smrz (Mort subite). Il joue un tueur d’élite sur le point de prendre sa retraite lorsqu’il se fait tuer lors d’une mission en Afrique du Sud. Mais ses employés ne sont pas encore prêts à le laisser partir… Ils tentent alors une expérience et arrivent à le réanimer pour 24 heures seulement.

Le compte à rebours de sa dernière journée est inscrit en chiffres digitaux sur son bras : ce n’est pas sans rappeler le film de science-fiction d’Andrew Niccol, Time Out, sorti en 2011 (et qui était nettement plus réussi). Car malheureusement, 24H Limit est prévisible. Trop prévisible même. Le scénario en lui-même a déjà été vu plusieurs fois : un tueur d’élite qui attend simplement que tout le monde lui fiche la paix, sur la voie de la rédemption, mais qui, par sens du devoir, va accepter une dernière mission.
On retrouve ainsi tous les clichés d’un film d’action dans un très court laps de temps (le film ne dure qu’une heure trente) et la scène de baston finale relève du fantastique. Conrad aurait dû mourir déjà depuis un moment, étant donné qu’il a perdu au moins 32 litres de sang, son corps est criblé d’éclats de balles, mais il tient toujours debout…

Dans 24H Limit, force est de constater qu’Ethan Hawke porte à bout de bras le film. Il tente de montrer que son personnage est un gars bien, notamment grâce à ses hallucinations dans lesquelles il revoit sa femme et son fils décédés. Mais cela ne prend pas vraiment.

On notera toutefois des scènes de bagarres réussies et bien chorégraphiées. Brian Smrz a refusé de les réaliser par ordinateur et a préféré utiliser de vrais cascadeurs et ses acteurs. Ce qui rend très bien à l’écran. Bilan ? Si vous voulez un bon film d’action, refaites-vous plutôt un Die Hard.

Manon Brethonnet

> Thriller/Action (USA), 1 h 32, de Brian Smrz. Avec Ethan Hawke, Paul Anderson
> NOTE : 2/5 

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La Ressourcerie, une fourmilière humaine

Imaginez un lieu où chacun pourrait venir bricoler, lire ou encore coudre librement avec tout le matériel nécessaire à disposition. Un endroit où au moindre problème, il y aura toujours quelqu’un de bon conseil pour vous aider et montrer que vous êtes capable de le faire. Et bien tout cela existe à la ressourcerie de La Riche. #EPJTMV

La ressourcerie, située à La Riche, ne désemplit pas de bénévoles et de clients. Photo : Alizée Touami
La ressourcerie, située à La Riche, ne désemplit pas de bénévoles et de clients. Photo : Alizée Touami

« La ressourcerie œuvre dans le réemploi, la restauration et la réparation d’objets. » Sophie Robin, fondatrice de la boutique au printemps 2015, met de côté un téléphone mural en bakélite tout juste donné. Très prisé par les acheteurs, il sera transformé en luminaire après un long débat entre les bénévoles (qui se nomment valoristes) sur son avenir. La discussion fait la force, elle intervient aussi pour fixer les prix des objets vendus à la boutique. « Les dons ne sont pas anonymes. Nous prenons le nom des donneurs car nous souhaitons qu’ils nous racontent l’histoire de leur objet ».

L’association La ressourcerie La Charpentière a vu le jour en 2014, avant le lancement du magasin. Elle porte en elle l’éducation populaire, notamment avec les habitants du quartier. « Les 378 adhérents viennent de toute la Touraine, affirme Sophie Robin. L’association compte aussi quatre salariés en CDI, un service civique et souvent des stagiaires. » Un détail mais pas des moindres, l’adhésion est à prix libre, comme les livres vendus.

Des grafitis, des bacs de compostage, l'extérieur de la ressourceriez est aussi atypique que l'association. Photo : Alizée Touami
Des grafitis, des bacs de compostage, l’extérieur de la ressourceriez est aussi atypique que l’association. Photo : Alizée Touami.

Le lien social, avant tout

 Blanc, froid et industriel, l’extérieur du bâtiment de la rue Marcel Dassault à La Riche ne dit rien de l’intérieur coloré et vivant. Des graffitis, réalisés en chantier participatif, ornent l’entrée de la ressourcerie. Un composteur et des bacs potagers pour les habitants forment une petite cour. La boutique côtoie les ateliers. L’espace est restreint mais tout est rangé. « Nous vendons des objets en ligne, aux enchères sur ebay ou des meubles encombrants sur Le bon coin », explique une adhérente. Une fois par mois, un grand déstockage est organisé pour éviter que les objets ne s’entassent.

Située à proximité de deux quartiers populaires, à la limite de Tours et de la Riche, non loin de la faculté de médecine et de la voie rapide, la ressourcerie est un lieu de brassage social. « Ici les valoristes viennent de tous les milieux et de tous les horizons professionnels.», indique Sophie Robin.

L’une des forces de la ressourcerie se trouve dans l’entraide. Si tous les outils sont mis à disposition, la technique, elle, s’apprend grâce aux conseils de chacun.  « Ici, il y aura toujours quelqu’un pour vous aider », confie … en service civique à La Charpentière depuis octobre.

Comme dans une fourmilière, les bénévoles s’activent. Chacun connaît son rôle. Sur les pancartes colorées, il est inscrit : « Des ateliers outillés et équipés par et pour les habitants. » Avec l’aide de partenaires comme le Conseil régional ou des entreprises, la Charpentière a pu se doter d’outils. « Nous sommes en plein dans l’économie de la fonctionnalité, un objet sert à plusieurs personnes », se réjouit la fondatrice.

Les bénévoles peuvent réparer eux-mêmes leurs objets ou venir en restaurer. « Ils n’ont pas toujours la possibilité de faire du bruit chez eux et ne disposent ni de la place ni des outils nécessaires », confie Sophie. Elle aime observer ce petit monde s’activer, à côté de la mascotte Charp. « Ce singe représente la malice et les savoirs faire », glisse-t-elle.

Ponctuels ou réguliers, les ateliers font l’âme de la ressourcerie. Toutes sortes de fabrications y sont réalisées, de la confection d’instrument de musique au relooking de meubles. D’une année sur l’autre, le projet grimpe d’un étage dans le bâtiment et s’aménage au fur et à mesure.  Alors que les ateliers bricolage ont fait leur place au rez-de-chaussée, la couture et l’électronique se tiennent en haut de l’escalier en bois. Avec un premier niveau saturé, le deuxième étage permet le stockage. Le dernier étage est loué à deux artisanes.

"Nom de la dame" profite de l'atelier relooking de meuble pour donner une seconde vie a un plateau. Photo : Alizée Touami.
Une bénévole profite de l’atelier relooking de meuble pour donner une seconde vie a un plateau. Photo : Alizée Touami.

 Lutte contre les déchets et l’obsolescence programmée

Les donneurs se sont multipliés très vite mais la ressourcerie s’est mise à trier. « Parfois, on nous prend pour une déchetterie ou on nous apporte des objets dégueulasses… » peste la fondatrice. La remise en circulation des objets destinés à être jetés est constamment travaillée. « Malheureusement, c’est rien comparé à la quantité de déchets », déplore Sophie.

Les biens détournés, restaurés ou réparés nécessitent un travail de longue haleine. Une part des dons doit être jetée lorsque l’intervention est impossible. La ressourcerie s’emploie dans le recyclage. Dans un coin exigu, Sophie Robin pointe les matières recyclées. « Nous recyclons le métal et le papier mais nous cherchons une solution pour le plastique car c’est plus compliqué. »

Le développement incessant de la ressourcerie ne tient pas qu’à l’énergie de ses acteurs. « Les financeurs comme les pouvoirs publics ou les entreprises sont essentiels », souligne Sophie Robin. Avec la naissance d’autres ressourceries, la grande ambition de la fondatrice de la Charpentière est de créer un circuit touristique entre celles-ci. « Nous ne sommes toutefois pas prêts de concurrencer le vin ou les châteaux » sourit-elle.

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La ressourcerie la Charpentière, 2 bis, rue Marcel Dassault, La Riche. Ouvert les mercredis, vendredis et samedis après-midi. Téléphone : 09 51 04 54 19.

 Valériane Gouban et Charles Lemercier

Le sampling de musique classique, quésaco ?

Chopin, Brahms, Ravel… Oui, vous le savez c’est de la musique classique. Pas votre tasse de thé ? Pourtant, nombreux sont les artistes actuels qui en ont utilisé des morceaux. C’est ce qu’on appelle le sampling. Découvrez grâce à notre diaporama quelques exemples.

Chopin, Brahms, Ravel... ils sont toujours au goût du jour. Photo : Pixabay
Chopin, Brahms, Ravel… ils sont toujours au goût du jour. Photo : Pixabay

Cliquez sur la flèche pour lire notre diaporama. Vous pouvez l’afficher en plein écran pour un meilleur confort de lecture.

Sur chaque diapositive, à gauche vous pouvez écouter le morceau de musique classique original puis sur la droite, le morceau actuel qui utilise le sampling.

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Clément Buzalka et Emma Gouaille

Ces personnes qui œuvrent pour la ville de Tours

Pompier, éboueur, sage femme ou encore jardinier, autant de métiers dont la ville ne pourrait se passer. Chacun à leur manière, ces personnes facilitent le quotidien des Tourangeaux. Coup de projecteur sur ceux que l’on pourrait considérer comme nos héros du quotidien. #EPJTMV

Comme beaucoup de personnes, Yannick Thillier réalise un travaille quotidien pour améliorer le quotidien des Tourangeaux. (Crédit : Alizée Touami)
Comme beaucoup de personnes, Yannick Thillier réalise un travaille quotidien pour améliorer la vie des Tourangeaux. (Crédit : Alizée Touami)

Santé, sécurité, propreté… À Tours, nombreuses sont les personnes qui œuvrent pour améliorer votre quotidien.

Cliquez sur le portrait de ceux qui font bouger la ville de Tours et découvrez leur passion, leur histoire et leur métier.

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(Crédit : Alizée Touami, Noé Poitevin et Valériane Gouban)

Valériane Gouban et Valentin Jamin 

Le Meltdown fusionne soirée et gaming

Boire une bière et jouer aux jeux vidéo, saviez-vous que c’était possible ? C’est le concept du Meltdown, un bar e-sport qui a ouvert en 2016 dans le vieux Tours. A l’intérieur, on joue dans la bonne humeur et avec tout le monde. #EPJTMV

Le Meltdown offre la possibilité aux amateurs de jeux vidéo de pratiquer leur passion en dehors de chez eux.  Photo : Alizée Touami
Le Meltdown offre la possibilité aux amateurs de jeux vidéo de pratiquer leur passion en dehors de chez eux. Photo : Alizée Touami

« La grande majorité des gens qu’on connaît ici, c’est devenu des potes ». Ce soir là, au comptoir du bar Le Meltdown, Alexandre, 32 ans, discute autour d’une bière avec ses deux amis, Max et Léo. La musique rock est forte. Il y a du monde et du bruit dans ce petit endroit sans fenêtre. Kevin, le patron, un grand barbu costaud, sert les cocktails derrière le bar. Le Meltdown ressemble à ces petits bars chaleureux qu’on trouve dans le quartier du Vieux Tours.

La différence, c’est que la clientèle vient principalement pour jouer aux jeux vidéo. C’est le concept du bar e-sport, tendance lancée avec la création de la chaîne Meltdown en 2011. Kevin met à disposition de ses clients des ordinateurs et une console gratuitement. La seule condition pour rester, c’est de consommer. Ils peuvent regarder des streams (retranscription sur écran des compétitions entre des équipes et des joueurs reconnus dans le milieu), participer à des tournois ou simplement jouer pour le plaisir. « Le but c’est de réunir les joueurs qu’ils soient débutants ou confirmés. On partage notre expérience et nos conseils », résume Max.

Kevin est le gérant du seul bar e-sport de Tours. Photo : Alizée Touami
Kevin est le gérant du seul bar e-sport de Tours. Photo : Alizée Touami

Des cocktails à la sauce jeux vidéo

Lucas 18 ans, regarde attentivement ses amis jouer à Fortnite, le nouveau jeu sur PC à la mode, où les humains doivent survivre et sauver la Terre d’une invasion de zombies. Robin, 19 ans rejoint Lucas. « Nous nous connaissons que depuis trois quart d’heure », précise Lucas quand nous lui demandons si Robin fait partie de sa bande de copains. Cette facilité à faire des rencontres, Fabien, arbitre de e-sport, l’explique par le concept du bar : « On est souvent debout, soit avec ceux qui jouent ou avec ceux qui viennent de finir de jouer. »

 La porte est ouverte à tous. « Meltdown signifie fusion en anglais. Ceux qui ont lancé la chaîne voulaient créer un lieu qui rassemblent tous les gamers (adepte des jeux vidéo NDLR), où ils pouvaient venir boire un coup », explique Kevin. « Certains viennent juste pour les cocktails », ajoute-il. Des cocktails préparés à la sauce jeux vidéo. Le « Vortex », le « Dark Vador », le « Revenge » ou le « Reno Jackson » (nom d’une carte dans Hearthstone). Tous apprécient la carte du patron, gamers ou non.

Les cocktails du Meltdown sont appréciés par les clients. Photo : Alizée Touami
Les cocktails du Meltdown sont appréciés par les clients. Photo : Alizée Touami

« C’est l’un des rares bars où tu peux venir seule en étant une fille et ne pas te faire embêter ! »

C’est le cas de Margot, 21 ans, en service civique et l’une des rares filles présentes ce soir. Installée au bar devant son verre, pas question pour elle de s’approcher des ordinateurs et de participer au tournoi. « Je n’y connais pas grand-chose aux jeux vidéo. J’ai essayé de jouer à Hearthstone, mais ce n’est pas mon truc », avoue-t-elle. Ce qui ne l’empêche pas de discuter avec les spécialistes. « Je connaissais Kévin avant qu’il ouvre le bar. Maintenant je connais beaucoup d’habitués ». Elle vient seule au Meltdown mais est sûre d’y retrouver du monde à chaque fois. « C’est l’un des rares bars où tu peux venir seule en étant une fille et ne pas te faire embêter ! », s’exclame-t-elle.

Ce soir-là, elle n’était d’ailleurs pas la seule venue juste prendre un verre. Certains habitués, pourtant gamers, ne jouent pas toujours lorsqu’ils viennent au Meltdown. Florent, 26 ans joueur semi-professionnel sur Hearthstone et classé dans le top 100 des joueurs européens le mois dernier, est juste passé voir ses amis, « et boire des bières ! », précise-t-il en riant. « Quand il y a des soirées Hearthstone je joue, et je gagne, quand c’est League of Legends j’organise les tournois et les autres soirs je bois des bières », glisse-t-il.

Au fond du bar, les gamers peuvent jouer en équipe et participer à des tournois. Photo : Alizée Touami
Au fond du bar, les gamers peuvent jouer en équipe et participer à des tournois. Photo : Alizée Touami

L’ambiance du bar casse le mythe du gamer enfermé dans sa chambre devant son écran toute la journée. Néanmoins, Kévin regrette que ce cliché reste vrai. « Il y aura toujours des mecs hardcore qui jouent de 14h à 10h du matin. Quand tu habites au fin fond de la campagne, c’est plus difficile de sortir », explique-t-il.

Pour Kévin, les gamers qui viennent au Meltdown ne font pas partie de ces « hardcore ». Certains peuvent pourtant lui poser un autre problème : rester trop longtemps sur les jeux sans consommer. Le gérant doit veiller à ce que les joueurs tournent sur les ordinateurs afin que tout le monde en profite. « Je leur explique que s’ils jouent trop longtemps sans consommer je risque de fermer la boutique », admet Kévin.

 Une boutique dans laquelle les filles se font rares. « Il n’y a généralement pas plus de 30% de filles. Seules les soirées à thème les font venir en plus grand nombre. Sur une soirée Harry Potter on aura la parité », constate le gérant. Ce soir-là, il n’y avait effectivement que 4 filles pour environ une vingtaine de garçons. Un ratio qui en dit long sur le profil des joueurs.

Margaux Dussaud et Tiffany Fillon

On a testé pour vous : un cours de sabre laser

À Tours, une poignée de passionnés pratique le sabre laser. Au gymnase Alfred de Vigny, près des rives du Cher, ils réalisent des combats inspirés de la mythique saga Star Wars. Nous avons assisté à une de ces séances. #EPJTMV

Au gymnase Alfred de Vigny, une association propose des cours de sabre laser. TMV est allé combattre pour vous. Crédit : Alizée Touami
Au gymnase Alfred de Vigny, une association propose des cours de sabre laser. TMV est allé combattre pour vous. Crédit : Alizée Touami

« Attention, là je viens de vous trancher le bras! », lance Adrien, l’instructeur, en nous touchant avec son sabre laser. Deux fois par semaine, des apprentis Jedi s’entrainent ici. Aujourd’hui, ils sont cinq, et nous les avons rejoint, dans l’espoir de passer du bon côté de la force. Lorsqu’on évoque des combats de sabre laser, on pourrait imaginer une bande de « geeks » jouant avec des bâtons en prononçant des phrases cultes. Nous sommes pourtant bien loin de ces clichés au LudoSport. Cette franchise, présente dans différents pays à travers le monde, possède six académies en France. Aujourd’hui, le « clan » de Tours compte une quinzaine d’adhérents. Et nous nous y sommes greffés.

Un sport (presque) comme les autres

À peine arrivé au gymnase, c’est déjà l’heure de l’échauffement.

Savoir manier le sabre :c'est la première phase de l'apprentissage, avant de passer au combat. Crédit : Alizée Touami
Savoir manier le sabre :c’est la première phase de l’apprentissage, avant de passer au combat. Crédit : Alizée Touami

Car oui, comme le précise Adrien en commençant à trottiner, « le LudoSport, c’est un sport comme les autres. On s’échauffe et on s’étire avant de commencer bien sûr ». Sans perdre de temps, nous enchaînons avec quelques exercices au sol. Malgré l’ambiance sérieuse, les blagues fusent.
Puis Adrien distribue à chacun des sabres laser. Ils sont éteints. « On ne les allume qu’à la fin de la séance pour les combats, sinon ça résonne et ça fait un bruit d’enfer. » Chaque sabre coûte 380 euros. Un investissement de taille. « Attention, si vous faites tomber le sabre, c’est cinq pompes! », prévient-il en souriant. En effet, si les lames en polycarbonate sont solides, les micros dans le manche sont plus fragiles. 

L’Italie, pionnière du LudoSport

Arrive l’heure des combats. Les combats justement, parlons-en. « Il y a bien des compétitions au niveau national et international, mais ce sont toujours les Italiens qui gagnent », sourit Adrien. Et pour cause, cette discipline est née en Italie il y une dizaine d’années. C’est pourquoi tous les pas (passo et mezzo passo) , les attaques (destro, fendente…) et les défenses (prima, quarta…) sont en italien. Car non, un combat de sabre laser ne consiste pas à bouger son arme dans tous les sens en espérant ne pas être touché. Tout est codifié, chaque pas est millimétré, l’angle du pied doit être placé dans une certaine position… Rien n’est laissé au hasard. Une véritable chorégraphie. Enfin du moins pour les débutants que nous sommes. Après avoir acquis un peu d’expérience, on peut commencer à improviser quelques pas pour surprendre son adversaire.

Il existe de nombreuses techniques, toutes avec une appellation italienne, pour piéger son adversaire. Crédit : Alizée Touami
Il existe de nombreuses techniques, toutes avec une appellation italienne, pour piéger son adversaire. Crédit : Alizée Touami

Pour ce qui est des points en combat, on effectue un « i » quand on touche l’adversaire en dessous des coudes et des genoux. Toucher ces parties du corps, considérées comme des extrémités, ne rapporte pas de point. Le joueur touché doit juste s’écarter une seconde avant de reprendre et risque pendant cette courte période d’encaisser un « o ». On fait un « o » quand on frôle n’importe quelle autre partie du corps avec son sabre. Un point est alors marqué. Seul interdit : la tête et les « parties intimes » (excepté une attaque qui consiste à toucher le haut du crâne).

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Le but n’est pas de frapper fort, ni de faire mal, mais de maîtriser ses coups. « De toute façon, avec un vrai sabre laser, il suffit de toucher quelqu’un pour lui trancher un membre », explique, pragmatique, Adrien.
Pour gagner un combat, un point important : toujours être en mouvement. Ne jamais s’arrêter, et garder ses distances.« Avant j’étais comme vous, nous explique Kevin, je fonçais dans le tas. Après quelques coups, j’ai compris que c’était mieux de rester un peu éloigné de l’adversaire. »

Une passion pas toujours comprise

Il n’est pas toujours facile de justifier cette passion. « Quand je sors du travail et que mes collègues proposent d’aller boire une bière, je refuse en expliquant que j’ai sport. Quand on me demande quel sport je fais, là ça devient plus compliqué », lance Adrien, amer. « Le LudoSport est une excellente manière de mêler sport et passion », justifie Teva, étudiant de 26 ans en dernière année de psychologie.

Chaque séance est ponctuée par un traditionnel rassemblement de sabres. Crédit : Alizée Touami
Chaque séance est ponctuée par un traditionnel rassemblement de sabres. Crédit : Alizée Touami

Une chose nous tracasse cependant. Pourquoi aucune référence à la célèbre saga dans le nom de la discipline ou dans les attaques ? « C’est à cause de Disney. Ils attaquent en justice n’importe quelle personne osant faire une allusion à Star Wars », explique Adrien. « D’ailleurs, on ne sait pas ce que c’est que Star Wars nous, on s’amuse juste avec des bâtons colorés », enchaîne ironiquement un autre.
Mais ce n’est heureusement pas Disney qui arrêtera ces passionnés. Parole de jedi.

 

Pablo Menguy et Valentin Jamin

 

Entrainement le mardi et mercredi, de 20h à 22h. L’inscription à l’année est de 300 euros. Il n’est pas nécessaire d’acheter un sabre, il est fourni à chaque cours. Cours réservés aux plus de 16 ans.

 

L’Asie se dévoile au grand écran tourangeau

Le Festival international de cinéma asiatique à Tours (FICAT) a ouvert ses portes aujourd’hui et se poursuivra jusqu’au 23 janvier.
Crée par la professeure de lycée Lucie Jurvillier (elle en est d’ailleurs toujours la présidente), le festival fête sa dix-neuvième édition. Cette année, le thème abordé est l’Orient vu d’Occident : vérités et clichés. #EPJTMV

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Margaux Boutet (Photo: Alizée Touami)

Margaux Boutet, une des organisatrices du FICAT, répond à nos questions.

TMV : Quels films pourrons-nous voir ?
MB : Nous projetons 28 films au total du 12 au 23 janvier. Certains sont inédits comme Rukh ou Toky Decibels, d’autres sont beaucoup plus anciens. Je pense par exemple à Les aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin (John Carpenter, 1986), ou Rencontre des nuages et du dragon (Lam Le, 1980). Quatre artistes seront également présents pour présenter et parler de leur film : Damien Manivel, Lam Le, Han Kyung-Mi et Pablo Pico, réalisateur de Saving Sally.

TMV : Y’aura-t-il des récompenses pour les films ?
MB : Seulement huit films sont en compétition. Ce sont justement les huit inédits. Trois prix seront distribués : le prix du jury, celui du public et enfin le prix des étudiants. Le dernier est une nouvelle récompense, ce sont des étudiants de l’École de cinéma de Tours (Escat) et du Master audiovisuel de l’université François-Rabelais qui voteront.

TMV : D’autres éléments à découvrir autour du festival ?
MB : Plusieurs ateliers sont prévus. Une confection de gâteaux Lune ainsi qu’une initiation à l’écriture khmer. Un dessinateur de manga présentera son nouveau livre. Ces ateliers se dérouleront le 20 janvier, au cinéma Les Studios. Marie-Pierre Asquier présentera son exposition photo Balade à Shangaï. Dans la même veine, on pourra admirer l’exposition à l’Espace Parfum Culture Notre Mongolie, un voyage avec les nomades.

Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le site officiel : https://cineasia37.wordpress.com/

Parmi les huit films sélectionnés, tous ont l’air intéressants… mais en voici trois qui nous attirent particulièrement. 

Avant que nous disparaissions (Japon, 2017, Kiyoshi Kurosawa)

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=hoqxhO-yJ8c[/youtube]

La nuit où j’ai nagé (Japon/France, 2017, Damien Manvel et Kohei Igarashi)

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=YRFXihItSdE[/youtube]

Rukh (Inde, 2017, Atanu Mukherjee)

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=7-cuy7pait0[/youtube]

« 5, 4, 3, 2, Impro ! »

Chaque mercredi pendant deux heures, la joyeuse troupe du Fruit (François Rabelais université improvisation théâtrale) se réunit pour improviser au Sanitas. Accessible à tous, l’impro permet de décompresser et de prendre confiance en soi. Le 22 janvier, le Fruit participera à une battle au bar Le Campus. #EPJTMV

Avec seulement quelques secondes de préparation, les comédiens en herbe s’éclatent dans l’impro, sans le jugement des autres. Photo : Lorenza Pensa
Avec seulement quelques secondes de préparation, les comédiens en herbe s’éclatent dans l’impro, sans le jugement des autres. Photo : Lorenza Pensa

« L’improvisation est à la portée de n’importe qui. Dans la vie quotidienne, on improvise tous », résume Damien, 23 ans, qui a commencé ce genre théâtral il y a quatre ans. Ce soir, ils sont huit garçons et six filles à se retrouver comme tous les mercredis dans une salle au Sanitas. La plupart sont étudiants, tous ont la vingtaine. Simples, ils débarquent en jean, baskets et gros pulls. L’ambiance est décontractée.

Certains ont commencé l’impro ou le théâtre il y a plusieurs années, d’autres viennent juste de s’inscrire. Tout cela forme un sacré mélange, qu’ils appellent « La salade du Fruit ». Ils ont pour guide Jean, un comédien qui ambitionne de devenir humoriste.

« Le réchauffement climatique dans un western ». Jean annonce le thème. Il laisse quelques secondes de réflexion aux apprentis comédiens. « 5, 4, 3, 2, Impro ! ». Deux d’entre eux rejoignent le centre de la salle. « Elles sont à toi les vaches ? » Sur le ton du Far West, le dialogue progresse jusqu’à évoquer la pollution. L’un endosse le rôle d’un propriétaire du bétail. L’autre répond aux attaques d’un inspecteur à la casquette écologiste. « Je suis là pour vous faire chier et contrôler le cul de vos vaches », s’écrie l’inspecteur. Le jeune homme, aux cheveux blonds courts et petits yeux rieurs fait mine de placer une sonde qui mesure les rejets d’une vache invisible.

Un autre étudiant entre en piste pour jouer le rôle de la vache. Jean invite les autres participants à entrer dans le jeu : « Inconsciemment, ils vous appellent à l’aide ». Pendant deux heures, les thèmes se multiplient : la maison hantée version trash, les maths en rimes, les soldes sur BFM TV et TF1 en zapping.

Jean Rigueur, futur humoriste, apporte son expérience du théâtre classique aux étudiants. Photo : Lorenza Pensa
Jean Rigueur, futur humoriste, apporte son expérience du théâtre classique aux étudiants. Photo : Lorenza Pensa

Décompresser et prendre confiance

Avant l’impro, le groupe s’est mis en condition dans un long entraînement. En cercle, ils crient à tour de rôle avec des gestes. L’exercice demande de l’énergie, et surtout, beaucoup d’attention. Les habitués entraînent les nouveaux dans le mouvement. « Samba ! » Tout le monde se met à danser, les mines sont joyeuses.

De plus en plus intense, l’échauffement devient un défouloir. « Marchez tranquillement… De manière pressée… Vous êtes au téléphone… » Jean déclenche une « tempête de tomates » pour stimuler l’imagination. Les participants doivent agir comme s’il pleuvait des tomates. Deux improvisateurs partent dans un délire religieux et fantastique. Puis, la troupe joue à 1, 2, 3 soleil. Un moyen pour travailler sa concentration et ne pas céder au rire. « Quand tu es en partiels, ça fait du bien de venir ici. On se déconnecte, on se détend et on évacue le négatif », explique Damien.

Le regard attentif, Jean distille des conseils : « Quand vous êtes quatre, il y a souvent deux discussions. Faites-les parler l’une après l’autre. » Pendant le jeu, il glisse des petites remarques sur le placement. Les comédiens en herbe doivent penser à ne pas tourner le dos au public lors des battles. Le futur humoriste établit une comparaison avec le théâtre classique : « L’impro est moins cadrée et mécanique. » « Elles sont complémentaires », ajoute Théo.

Clément, étudiant en anglais, grand timide devenu comédien talentueux, apporte aussi son expérience : « Vous n’êtes jamais obligé d’aller vite. » L’impro donne de la confiance et de l’estime de soi. « C’est difficile de se lancer au départ mais il n’y a pas de jugement », explique Clément. Ils sont unanimes sur les bienfaits.  

La préparation a du bon. « C’est un travail d’équipe même si pendant les battles on joue les uns contre les autres », soulève Théo. Le 22 janvier, le Fruit fera goûter sa salade à d’autres groupes d’impro, sans feuille ni préparation.  

Le Fruit, résidence Europa (salle panoramique) au Sanitas. Tous les mercredis à 19h45. Adhésion : 45 euros l’année.

Tiffany Fillon et Charles Lemercier

Connaissez-vous bien Tours ?

Tours est connue pour la richesse de son patrimoine, de son histoire et de sa culture. Mais saurez-vous trouver les réponses à nos énigmes ?

Tours vue du ciel. Photo d'archives.
Tours vue du ciel. Photo d’archives.

Vous pensez que Tours n’a aucun secret pour vous ? Vous en êtes bien sûr(e) ?

La ville renferme encore bien des secrets, même pour les plus fins connaisseurs de l’histoire tourangelle. Alors cette semaine, TMV vous propose de tester vos connaissances sur la ville. Culture, histoire, gastronomie : venez vous essayer grâce à ce quiz. Des origines de la ville à ses recoins cachés, de ses expressions à sa gastronomie, et de ses étudiants à ses écrivains célèbres, vous allez devenir incollable sur la Touraine.

Concentrez-vous. Vous êtes prêt(e) ? Alors c’est parti, il ne vous reste plus qu’à cliquer sur le lien ci-dessous pour lancer le quiz.

Testez vos connaissances sur Tours

Clément Buzalka

Apprendre l’anglais en musique

Des difficultés avec l’anglais dans la vie professionnelle, une expatriation dans un pays anglophone, la candidature à une classe bilingue… Voilà les raisons qui incitent les parents à pousser la porte d’English for Kids, selon Pascale Merchin, la fondatrice. Créé en 2009, l’atelier propose des cours d’éveil pour les enfants en utilisant la musique mais aussi des cours de danse classique ou jazz en anglais.

Chaque semaine, le cours commence avec la météo. Photo : Lorenza Pensa
Chaque semaine, le cours commence avec la météo. Photo : Lorenza Pensa

Sensibilisée à l’anglais plus jeune par des comptines, son goût pour les langues a mené Pascale Merchin à des études en Angleterre et aux États-Unis puis au métier d’interprète. Après des expériences en tant que jeune fille au pair et éducatrice, elle choisit de développer sa propre structure. Un atelier qui propose un éveil à l’anglais pour les enfants.  « C’est une langue musicale et chantante, j’ai voulu en faire quelque chose de ludique. » Convaincue de l’utilité de l’anglais aujourd’hui, elle veut aussi aider les enfants à être à l’aise en cours à l’école.

Alors avant de débuter l’anglais tardivement en primaire dans une classe de plus de vingt élèves en moyenne, elle propose une initiation à l’anglais par la musique et le jeu. En utilisant la pédagogie active, l’enfant est mis dans une situation d’apprentissage de l’anglais similaire à du français.

L’anglais par le jeu

Apprendre l’anglais, c’est parfois une envie des enfants, d’abord. Intrigués par une musique, un camarade qui s’exprime différemment ou un voyage, ils sont demandeurs auprès des parents. Agathe Guénand, maman d’un petit Enguerrand, se rappelle qu’il était très volontaire lorsqu’elle elle l’a à inscrit à l’atelier, il y a 3 ans. « Je savais que les connexions dans le cerveau se font très jeune. Le but n’était pas qu’il soit bilingue mais qu’il intériorise la musicalité de la langue ». Aujourd’hui, la musique qu’ils écoutent dans la voiture c’est en anglais ! Le petit garçon demande la traduction de chaque nouveau mot qu’il apprend.

Ce mercredi, c’est sa soeur Apollonie, 19 mois, qui participe au cours accompagnée de sa maman. Jusqu’à l’âge de 3 ans, les enfants participent au cours accompagnés. « Happy New Year » entonnent les parents en entrant. Amanda, la maîtresse du jour est anglaise et mariée avec un Français. « Je ne choisis que des anglophones diplômés de l’enseignement supérieur ancrés ici en France. Je cherche la fiabilité », explique Pascale Merchin.

Son but ? Que les enfants apprennent l’anglais « sans s’en rendre compte » !

Le mot magique pour récupérer un objet ? "Thank you"
Le mot magique pour récupérer un objet ? « Thank you »

La mission semble réussie lorsque les enfants rejoignent les copains du mercredi. Chacun retrouve sa place autour de la table jaune avec une petite chaise sur fond « The wheels on the bus go round and round, round and round », une chanson enfantine anglaise. (Les roues du bus tournent rond, NDLR) Les parents ou grand-parents s’installent derrière eux sur une petite chaise rouge. Les jouets disposés sur la table sont autant de raisons d’apprendre les animaux et les couleurs. « That’s right it’s a cat ! » sourit Amanda en montrant le chat. Et les parents de répéter : « It’s a cat ! »

Avant de passer au rituel de la météo, il faut ranger la table. Pour ça, l’enseignante utilise une fois encore la musique. Parents et enfants reprennent la chanson en choeur « Clean up, clean up, everybody… » (On nettoie, on nettoie, tout le monde, NDLR)

La météo est sonore et visuelle. Amanda mime le soleil puis la pluie déclenchant les sourires des enfants. Des plus timides à ceux qui anticipent déjà en se levant, tout le monde participe et appose son étiquette au mur. Après les cartes représentant la pluie et la neige vient le beau temps et son soleil. Tout le monde applaudit. « Good job ! » dit Amanda pour féliciter les enfants.

Un parcours pédagogique en trois salles

Puis, c’est l’heure de changer de salle. La créatrice du concept a imaginé « un parcours pédagogique ». A l’ âge où ils ne tiennent pas longtemps en place, les enfants sont ravis de bouger régulièrement. La nouvelle activité est une chanson : « The ball is under the bus » (La balle est sous le bus, NDLR). L’occasion de se familiariser aux mots pour parler des transports. L’enseignante montre une fois encore ses talents d’actrice. Elle reste aussi pleine d’enthousiasme malgré les “maman je veux ce jouet”’ et autres bébés déconcentrés.

Les paroles de la chanson sont simples et permettent aux parents de chanter puis aux enfants à force de répétitions pendant quelques semaines avant que le thème ne change à nouveau.

Une maman ne peut s’empêcher de souffler à son enfant « ça veut dire rouge » à l’annonce du mot red. On a alors le sentiment qu’elle se rassure. Les enfants semblent assimiler le mot en voyant l’objet sans avoir besoin de la traduction. Chez English for Kids, Thank you c’est le mot magique. Si le français revient parfois se glisser dans une conversation, les enfants semblent en alerte à chaque mot anglais prononcé. “ Ce qui est important c’est la musique de la langue même si ils ne comprennent pas tout », insiste Pascale Merchin.

Prochaine étape : développer le nouveau cours de danse en anglais qui permettra aux enfants de pratiquer leur loisir préféré dans la langue de Shakespeare, of course !

Emma Gouaille

Renseignements et inscriptions au 06 63 19 72 18 ou sur www.english-for-kids.fr, de 12 mois à 10 ans, tarifs de 14 euros à 22 euros, 20 euros l’heure de danse ou d’arts créatifs.

Bien choisir son tatoueur, tout un art

Old school, newschool, polynésien, dot, lettrage…Tous ces noms correspondent à des styles pratiqués par les tatoueurs tourangeaux. Entre artistes spécialisés ou polyvalents, à Tours, les amateurs de tatoos ont l’embarras du choix. Pour ne pas se perdre, voici quelques conseils simples pour bien choisir son tatoueur. #EPJTMV

Alexis est venu se faire tatouer la date de naissance de son frère chez Gody Art Tattoo. Une adresse conseillée par son frère. Photo : Tiffany Fillon

Feuilleter les books

Tous les tatoueurs de la ville vous le diront : avant de se lancer, il vaut mieux passer dans plusieurs boutiques pour regarder les books. L’occasion de se rendre compte de la diversité des styles. Certains n’hésitent pas à recommander un concurrent plus spécialisé. C’est ce qu’explique Grifter le gérant de Ray Tattoo, un salon davantage spécialisé dans le réalisme: “Si un client désire un tatouage “japonais tradi” je vais l’envoyer chez Coco Bongo. S’il veut du lettrage, je vais plutôt lui conseiller le Cabinet noir.”

Jetez aussi un coup d’oeil sur les pages Facebook des tatoueurs. Ils y postent des photos qui ne reflètent pas toujours la totalité de leur travail. Raphaël Bihermand du Cabinet Noir conseille de passer du temps avec le tatoueur pour voir s’il vous correspond. Entre le tatoueur et vous, le feeling doit bien passer. Même si se faire tatouer est rarement une partie de plaisir à cause de la douleur, vous vous sentirez en confiance et serez plus détendu.

Bien choisir la zone à tatouer

N’oubliez pas que le tatouage, c’est d’abord une plaie. Romuald Noulin, tatoueur et gérant de l’atelier Epiderm’ink précise que “la douleur ressentie lorsque l’on se fait tatouer est propre à chaque personne”. Mais si vous ne voulez pas souffrir énormément, Romuald Noulin préconise d’éviter les “zones intérieures du corps, comme l’intérieur des cuisses ou l’intérieur des bras.” Ces régions du corps sont sensibles et la peau y est fine. Dans tous les cas, demandez conseil à votre tatoueur.

Un artiste sérieux n’acceptera pas de vous tatouer n’importe où. C’est un professionnel qui connaît bien son métier. Faites lui confiance ! Sur les réseaux sociaux, la mode est aux tatouages sur les doigts. Le gérant de Ray Tattoo le déconseille à ses clients. “Ce genre de motif vieillit mal. Il nécessite des retouches qui coûtent cher.”, détaille-t-il.

La formation hygiène et salubrité est obligatoire lorsque l'on veut ouvrir un salon de tatouage. Photo : Tiffany Fillon
La formation hygiène et salubrité est obligatoire lorsque l’on veut ouvrir un salon de tatouage. Photo : Tiffany Fillon

Les règles d’hygiène

Bien choisir son tatoueur implique aussi de s’assurer qu’il respecte les normes d’hygiène. Tout tatoueur doit avoir suivi une formation hygiène et salubrité dans un établissement habilité. Un document écrit qui atteste de cette formation doit être affiché dans les locaux. Regardez aussi si une pièce est exclusivement dédiée à la pratique du tatouage et si elle est propre. “Il est primordial de bien nettoyer la salle”, précise Dadoo de Body Custom. Le tatoueur doit aussi utiliser du matériel à usage unique et stérile ou bien stérilisé avant chaque utilisation. Il doit aussi vous désinfecter la peau avant le tatouage, se laver les mains, porter des gants et ne pas porter de bijoux.

Le ministère de la Santé déconseille fortement “les tatoueurs et les perceurs ambulants tels qu’on en trouve sur les plages ou les teknivals”.

Pour découvrir les tatoueurs tourangeaux et choisir celui qui vous correspond le mieux, cliquez sur notre carte interactive qui précise les spécialités, nom des tatoueurs et horaires de chacun.

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Bien écouter son tatoueur

Avant de vous lancer dans la réalisation d’un tatouage, suivre les recommandations du tatoueur est indispensable. “Nous donnons des conseils qui relèvent du bon sens : ne pas faire de sport intensif avant un tatouage, ne pas boire de l’alcool, éviter les médicaments qui fluidifient le sang. Il faut aussi être bien reposé et avoir bien mangé. Lors des menstruations, il est également déconseillé de se faire tatouer parce que le corps est plus faible”, indique le gérant de Ray Tattoo.

Se faire tatouer n’est pas anodin et il existe quelques contre-indications. “Le client ne doit pas avoir le SIDA, être atteint d’hépatites, faire du diabète de type 1 ou encore avoir des allergies”, rappelle Brice de Street art family. [NDLR : on n’attrape pas le Sida en se faisant tatouer. Il faudrait qu’une des deux personnes soit atteinte du VIH et que les deux personnes se piquent avec la même aiguille, pour transmettre le virus]

La phase de cicatrisation est également très importante. “Après s’être fait tatouer, il faut éviter la piscine et la mer. Il est préférable de porter des vêtements amples  en coton et il faut impérativement appliquer une crème spéciale trois fois par jour pendant une semaine environ” conseille Dadoo de Body Custom.  

Chez Gody Art Tattoo, toutes les aiguilles sont jetables pour prévenir les risques de maladies. Photo : Tiffany Fillon
Chez Gody Art Tattoo, toutes les aiguilles sont jetables pour prévenir les risques de maladies. Photo : Tiffany Fillon

Et le prix, alors ?

Une fois le salon et le modèle choisis, il ne faut pas oublier qu’un tatouage a un coût. Difficile donc de faire une moyenne. Le motif, la couleur ou encore l’emplacement, autant de choses qui peuvent faire varier le prix d’un tatouage du simple au double.

“Un petit tatouage au niveau du poignet sera par exemple moins cher qu’un tatouage dans le cou, une zone beaucoup plus compliquée à tatouer”, explique Romuald Noulin tatoueur et gérant d’Epiderm’ink. Pour un travail de qualité, compter en moyenne autour de 100 euros pour un petit tatouage. “Il faut se méfier des prix bas. Un tatouage on le porte toute une vie donc c’est logique d’y mettre un certain prix”, insiste le gérant de Ray Tattoo. Pour autant, un tarif élevé n’est pas obligatoirement gage de qualité. “Il y en a certains qui tatouent pour l’appât du gain” confie Gody de Gody Art Tatoo. Avant de sauter le pas, bien se renseigner sur son tatoueur et être en confiance est donc primordial.

Interview de Sylvie Body : “Un dermatologue ne peut pas vous dire que le tatouage est une bonne chose”

Sylvie Body, dermatologue spécialisée en médecine esthétique, installée à Tours pratique le détatouage. Une technique qui permet de se débarrasser d’un tatouage. Pour la dermatologue, le tatouage reste une pratique à risques.

Quels sont les risques d’un tatouage ?
C’est difficile de demander à un dermatologue ce qu’il pense du tatouage ! C’est comme si vous me demandiez ce que je pense de l’exposition au soleil ! Je suis plutôt pour des formes de tatouage qui dureraient 3 ou 4 ans. Aujourd’hui ils sont définitifs. Est-ce qu’un joli poisson fait à 18 ans sera aussi apprécié à 70 ans ?
Il y a trois types de risques liés au tatouage :
* contracter une infection comme le sida ou l’hépatite.
* développer des allergies à l’encre qui provoquent des démangeaisons mais aussi des cicatrices cheloïdes. (sur-cicatrisation qui ne s’améliore pas)
* être déçu par le dessin. Je reçois beaucoup de clientes pour un détatouage de maquillage permanent, des sourcils tatoués noirs très épais par exemple.

Comment éviter ces risques ?
Il faut vérifier l’asepsie (prévention de microbes) et l’hygiène du salon. Le tatoueur doit utiliser des aiguilles à usage unique. Éviter aussi l’encre rouge qui cause  beaucoup de problèmes d’allergie. Enfin être sûr du motif.

En quoi consiste le détatouage ?
Autrefois, on brûlait le tatouage mais aussi la peau. Grâce à un laser précis aujourd’hui, on peut enlever un tatouage sans cicatrice et sans chirurgie. Il faut beaucoup de séances pour arriver à un résultat. Les pigments jaunes et verts sont les plus durs à enlever. Avant, on voyait beaucoup d’ex-détenus qui voulaient effacer un “Je t’aime maman”.  Il y a toujours beaucoup d’erreurs de tatouage, les gens changent d’avis au cours de leur vie.

Tiffany Fillon, Emma Gouaille et Valériane Gouban

Des clés pour vous aider à ne rien acheter de neuf en 2018

L’association Zero Waste France a lancé un grand défi : ne rien acheter de neuf cette année. Pour l’heure, quelques 5000 personnes sont inscrites dans l’hexagone. Nous avons concocté 5 astuces pour vous aider à réussir le défi. #EPJTMV

Sébastien Moreau, président de l'association Zéro déchet Touraine, encourage à suivre l'initiative de Zéro Waste France : rien acheter de neuf en 2018. Crédit : Alizée Touami
Sébastien Moreau, président de l’association Zéro déchet Touraine, encourage à suivre l’initiative de Zéro Waste France : rien acheter de neuf en 2018. Crédit : Alizée Touami

À Tours, l’association Zéro Déchet Touraine défend et soutient le projet. Créée il y a un an, elle interroge notre consommation. Son président, Sébastien Moreau, fait la guerre aux emballages et au plastique entre autres. Il nous glisse quelques solutions parmi les plus connues ou les plus originales pour réussir le défi.

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Sébastien Moreau distille quelques conseils supplémentaires. Zéro déchet Touraine compte multiplier les composts partagés, en bas des immeubles ou dans les écoles.
Le maître de conférences en biologie des organisations a conscience qu’il n’est pas toujours évident de se lancer dans l’objectif zéro déchet. Sébastien Moreau compte sur les marchés en attendant l’action des grandes surfaces.« Elles ont tout intérêt à aller dans cette démarche », poursuit-il. De quoi satisfaire les consommateurs.« Qui n’a jamais râlé contre les emballages ? »

Chez Sébastien Moreau, le père Noël a emballé des cadeaux dans du tissu pour mettre fin au gâchis du papier.« Il peut même être gardé par la personne qui reçoit le cadeau », ajoute-t-il.
Il conseille de mutualiser un maximum avant même de se jeter sur l’occasion. Sur sa boîte aux lettres, il indique les objets qu’il peut prêter à ses voisins. De quoi créer du lien social.

Valentin Jamin et Charles Lemercier


Des chiffres et des êtres

Le célèbre jeu télévisé de France 3 a des centaines de fans dans tous les départements. À Tours, une vingtaine de fans se réunissent chaque semaine pour imiter des parties du Mot le plus long et du Compte est bon. En 2018, le club fête ses 30 ans. #EPJTMV

Le club Des chiffres et des lettres de Tours accueille une vingtaine de joueurs chaque semaine. Crédit : Lorenza Pensa
Le club Des chiffres et des lettres de Tours accueille une vingtaine de joueurs chaque semaine. Crédit : Lorenza Pensa

Nous jouons pour le plaisir, pour faire travailler la mémoire et nous retrouver.” Depuis 1988, le club Des chiffres et des lettres se réunit chaque semaine à l’espace Charcot, 2, rue Costes-et-Bellonte à Tours. La petite salle jaune de la mairie, gratuite lorsque Jean Germain était maire, accueille une dizaine de joueurs ce lundi. L’association compte vingt-cinq adhérents, âgés de 50 à 89 ans. “Nous avons un seul homme, Alain, qui est vice-président”, sourit Françoise Rosenthal, la présidente depuis 29 ans. Elle regrette la décrue du nombre de membres. “Nous avons compté jusqu’à quarante membres”, assure-t-elle. Le mercredi, certains se réunissent amicalement pour jouer au ScrabbleⓇ.

Trois parties s’enchainent de 14 h à 17 h dans la bonne humeur, en respectant à la lettre les codes du jeu télévisé. Pendant 40 secondes, les joueurs planchent et murmurent en alternant les tirages de lettres et de chiffres. Le silence laisse souvent place aux chuchotements.

La présidente, annonce : “V, G, T, S, N, I, E, R, I, I.” Les joueurs butent puis rient aux éclats lorsque Françoise donne la meilleure solution : “En dix lettres, virginités !” Une voix se distingue des rires : “Cela fait longtemps que c’est passé !”

Sur la table de Nicolle, un simple cahier sur lequel elle réécrit scrupuleusement les tirages de chiffres et de lettres. Depuis 1999, cette ancienne auxiliaire puéricultrice s’installe à la table du club Des chiffres et des lettres. Pourtant, malgré son expérience, Nicolle garde sous le coude ses précieuses tables de multiplication. “Il faudrait les apprendre, mais j’ai la flemme”, confesse-t-elle. Officiellement, cette aide est considérée comme une triche, mais Nicolle vient pour s’amuser, sans aucun esprit de compétition. Les sélections pour le jeu télévisé, ce n’est pas pour elle. “Je viens ici pour sortir de chez moi, pour connaître des gens et pour cultiver mes méninges”, conclut-elle.

Des participants se préparent aux sélections pour le jeu télévisé. Crédit : Lorenza Pensa
Des participants se préparent aux sélections pour le jeu télévisé. Crédit : Lorenza Pensa

Loin de la compétition

D’abord les chiffres. À l’annonce de six valeurs très faibles, les joueurs doivent se creuser la tête pour trouver 768. “Oh bah avec ça…”, entend-t-on dès le tirage effectué. “Aux lettres, nous voyons directement si on l’a ou pas”, assure Françoise, une membre active. Nicolle soupire, la partie commence mal pour elle. “Les chiffres, ce n’est pas toujours mon point fort”, admet-elle. À l’inverse, au tout premier rang, Chantal, professeur de mathématiques encore en activité, a rapidement trouvé le bon compte, pourtant difficile.

Dans la salle, Chantal est une pro des chiffres, cela va de soi. Mais elle n’est pas la seule : Alain, Françoise et tous les autres challengers s’accrochent à chaque entraînement. Mais ce n’est pas toujours facile. Qu’importe. Le plaisir du jeu prévaut. Lucienne, la doyenne du club, le confirme. À bientôt 90 ans, elle est une habituée du jeu, depuis les débuts de l’association.

La partie continue et le tirage suivant, les lettres, va permettre à Nicolle de se rattraper. Dès la fin du tirage, elle s’empresse de vérifier un mot de neuf lettres dans son lexique officiel de plus de cent pages. Tous les mots admis au Mot le plus long y sont recensés et le lexique est actualisé chaque année.

En tout, dix tirages de chiffres et dix tirages de lettres. Auxquels s’ajoutent trois tirages bonus de dix lettres. À la table d’arbitrage depuis le début de la partie, Françoise Rosenthal annonce le top score : 183 points. Dans la salle, personne ne se vante de son résultat. “Nous sommes vraiment là par plaisir, pas pour faire de la compétition. Si on jouait pour gagner, cela dégouterait certains adhérents”, déclare la présidente de l’association.

Le club permet aux membres de s’amuser plus qu’il ne prépare aux sélections. Le 23 janvier, les Tourangeaux peuvent tenter leur chance pour l’émission de France 3. Chantal, la redoutable joueuse, représentera le club dans lequel elle joue depuis 3 ans. Elle tentera d’imiter la présidente, championne en 2003 et rappelée 3 ans plus tard à la coupe des champions.

Clément Buzalka et Charles Lemercier

 

L’horoscope WTF de l’année 2018

Tremblez viles fripons et friponnes : l’astrologue tmv est de retour pour vous jouer un mauvais tour. En prenant sa boule de cristal pleine de traces de doigts tout sales, il a lu l’avenir. Et vous prédit avec justesse votre année 2018. Ou presque.

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BÉLIER

Amour : Vous êtes comme un morpion. Très difficile de se débarrasser de vous, mais bon, que voulez-vous ma bonne dame, on finit par s’y faire.

Gloire & beauté : Force est de constater que vous êtes aussi mignon(ne) qu’une vidéo de chat sur Internet.

Le mois qui sentira le pâté : Janvier. Autant prendre cher dès le début, non ?

La personnalité à copier : Yannick. Parce que…

La phrase à méditer toute l’année : … « Ces soirées-là (hm hm), on drague, on branche, toi-même tu sais pourquoi (ouais), pour qu’on finisse ensemble toi et moi »

 

TAUREAU

Amour : … rime avec « ça rend sourd ». Jouez-la solitaire.

Gloire & beauté : N’oubliez pas que sur le plus beau trône du monde, on n’est jamais assis que sur son cul, comme disait Montaigne.

Le mois qui sentira le pâté : Avril. Votre ressemblance avec un lamantin sera alors à son apogée.

La personnalité à copier : Un bout de bois. Parce que c’est cool, un bout de bois. Ça ne parle pas et ça n’embête personne, un bout de bois.

La phrase à méditer toute l’année : « Mieux vaut passer son examen que repasser son eczéma. »

 

GÉMEAUX

Amour : Oh bah l’amour, c’est comme une boîte de chocolats. On ne sait jamais sur lequel on va tomber, mais généralement, c’est le bien dégueu’ à la liqueur dont personne ne veut. Vous voyez où je veux en venir, krrkrr ?

Gloire & beauté : Vous êtes l’équivalent du petit bouton « skip ad » sur YouTube. Désolé.

Le mois qui sentira le pâté : Mai, lorsque vos parents gagneront au loto mais vous renieront dans la foulée. Pas de bol, l’horoscope dit toujours vrai.

La personnalité à copier : L’horloge parlante : essayez de la ramener uniquement quand on vous sonne.

La phrase  à méditer toute l’année : « Oh that’s the way – han han han han – I like it – han han han han. » (C’est bon, vous l’avez dans la tête maintenant ?)

 

CANCER

Amour : Ouf, vous allez enfin conclure ! Et ainsi, vous verrez… ben qu’il est quand même mieux d’être célibataire.

Gloire & beauté : Vous serez comme une piñata, à vous faire secouer dans tous les sens.

Le mois qui sentira le pâté : Avril, parce que vous allez vous découvrir d’un fil et ça fera moins les malins quand ça chopera un bon vieux rhume des familles, voilààà !

La personnalité à copier : Edith Piaf, parce que non, rien de rien, non, vous ne regrettez rien, ni le bien qu’on vous a fait, ni le mal, tout ça vous est bien égaaaal.

La phrase à méditer toute l’année : « Bouarf, les emmerdes, c’est comme la bière : ça vient par pack de 6. » (l’astrologue tmv)

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LION

Amour : Certes, la roue tourne…. Mais la roue tine également. Faites attention mes petits chatons.

Gloire & beauté : On a tiré au sort… Les Lions seront donc les plus canons en 2018. Yiha !

Le mois qui sentira le pâté : Février, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre, décembre. Autant dire qu’il va falloir profiter de janvier mes loulous.

La personnalité à copier : Un sumo. Parce qu’être considéré comme un Dieu vivant, manger à tout va et être l’idole de Chirac, c’est plutôt classe.

La phrase à méditer toute l’année : « Tout le monde veut sauver la planète, mais personne ne veut descendre les poubelles. » (Jean Yanne)

 

VIERGE

Amour : Attention, vos relations amoureuses cette année seront un peu comme sniffer du wasabi : Ça a l’air rigolo à première vue, mais bon sang, ça va piquer sévère au final !

Gloire & beauté : Allez, plaquez tout cette année ! C’est un ordre céleste de la constellation du Gilbert Montagné.

Le mois qui sentira le pâté : Février. C’est à ce moment que vous vous rendrez compte que vous êtes un Ronflex, ce Pokémon de 460 kg réputé pour ne faire que manger et dormir.

La personnalité à copier : Kev Adams, parce que… non, on déconne roooh !

La phrase  à méditer toute l’année : « Si un animal vous dit qu’il peut parler : il vous ment probablement » (proverbe africain)

 

BALANCE

Amour : Votre air de tamanoir ne jouera pas vraiment en votre faveur pour cette année 2018. La drague sera difficile.

Gloire & beauté : Surveillez vos amygdales. Ou votre amie Dalle. Pardon, mais notre boule de cristal est sacrément sale, on n’y voit plus grand-chose.

Le mois qui sentira le pâté : Août et sa chaleur : quitte à sentir le pâté, autant sentir aussi la sueur.

La personnalité à copier : David Guetta. Pour continuer à faire croire que vous êtes calé en musique.

La phrase à méditer toute l’année : « Le zigzag est le chemin le plus court pour aller d’un bar à un autre. » (Levinson)

 

SCORPION

Amour : Finalement… à quoi bon faire des galipettes alors qu’on peut faire corps avec la raclette ?

Gloire & beauté : Douceur, sueur, malheur et jambon-beurre.

Le mois qui sentira le pâté : Novembre. Le 26 plus exactement. Car d’après nos prédictions, ce sera la fin du monde ce jour-là. Mais chut, seuls les Scorpions le sauront, vu que les autres signes ne lisent pas cet horoscope en entier.

La personnalité à copier : Laurent Delahousse. Pour rester sous la couette. (on ne l’assume pas, celle-là)

La phrase à méditer toute l’année : « Je ne suis paaas un héros, mes faux pas me collent à la peau » (Balavoine). C’est tout vous, ça !

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SAGITTAIRE

Amour : Voyez le coussin-péteur, n’est-ce pas là l’allégorie de votre vie sentimentale ?

Gloire & beauté : Le monde entier en voudra aux Sagittaires, puisque vous aviez dit qu’on ferait des Knacki. Une fois encore, vous n’avez pas tenu promesse, fourbe que vous êtes.

Le mois qui sentira le pâté : Votre ex. Ce n’est pas un mois, mais il sent le pâté, alors bon.

La personnalité à copier : Une moule. Pour vous accrocher au rocher de la vie malgré la tempête (et vlan, bac + 12 en poésie ouais ouais).

La phrase à méditer toute l’année : « Ma descendance est morte dans un rouleau de Sopalin. » (le rappeur Booba, poète devant l’éternel)

 

CAPRICORNE

Amour : Vous êtes tout le contraire de la bière, car on doit vous consommer sans modération, graouuuuu !

Gloire & beauté : Quelque chose me dit que vous allez prendre sacrément cher dans l’horoscope tmv cette année…

Le mois qui sentira le pâté : Avril, mois où vous serez visiblement sponsorisé par le Smecta® ! (tonton Doctissimo nous l’a dit)

La personnalité à copier : Miss France 2018. Car OUI, il va falloir assumer votre préférence pour le roux.

La phrase à méditer toute l’année : « On ne peut pas faire confiance à un coiffeur qui n’a pas de cheveux. » (dicton inconnu)

 

VERSEAU

Amour : J’en connais qui vont prendre du galon au niveau des pirouettes sous la couette (clin d’œil lubrique).

Gloire & beauté : Physiquement, vous tenez davantage de la loutre.

Le mois qui sentira le pâté : Décembre. Car c’est le 12e mois de l’année. Or, 12 = 1 et 2, soit 1+2 = 3. 3 comme le nombre de boutons d’acné sur votre visage qui vont pousser de manière triangulaire. Et triangle = symbole Illuminati AAAAAAAAH !

La personnalité à copier : Le bébé panda du Zoo de Beauval. Car rien n’est aussi choupinou que vous.

La phrase à méditer toute l’année : « Plus grand est le bambou, plus bas il s’incline » (proverbe philippin. Et on parlait panda. Z’avez compris le lien ? Hein ? Alors ?)

 

POISSON

Amour : Essayez de vous mettre en couple avec un(e) Balance. ‘Sont toujours seuls ceux-là, les pauvres !

Gloire & beauté : Sans vouloir vous faire cogiter, il serait bon que vous deveniez chauve, pour ne plus être décoiffé(e) par le vent. Je dis ça, je dis rien.

Le mois qui sentira le pâté : Juillet, car justement la calvitie vous guettera. Homme, femme, enfant, dindon, peu importe qui vous êtes.

La personnalité à copier : Shrek. Car on ne va pas se mentir, la ressemblance avec vous est troublante.

La phrase à méditer toute l’année : « Mieux vaut être un mille-pattes qu’un cul-de-jatte. » (petit dicton, c’est pour vous, c’est cadeau, bisou)

Un petit tour à l’école de magie de Tours

Ce week-end c’est le Festival international de magie au Vinci. Avant d’y aller, tmv a fait un petit tour dans une école de magie située à Tours !

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Victor Capron (en jaune), magicien professionnel.

Comme Harry Potter, le cerf pourrait être son patronus. Les seules différences avec le célèbre sorcier, c’est que Victor Capron, Tourangeau de 24 ans, n’a pas de cicatrice sur le front. L’animal majestueux ne jaillit pas non plus de sa baguette mais a pris place sur son pull, sa carte de visite et dans son salon. Une pièce qui se transforme d’ailleurs en mini-Poudlard plusieurs fois par semaine.

En soirée et le mercredi, il accueille ainsi des apprentis magiciens dans son appartement, rue du Commerce, pour leur enseigner les rudiments de la magie. Ils sont âgés de 7 à 61 ans et ont opté pour cette formule, comme d’autres prendraient des cours de guitare. Ces cours, dispensés à quatre personnes au maximum en même temps, restent une première à Tours.

Tout juste diplômé d’un master de psychologie, le magicien Victor Capron enseigne son art depuis le 28 septembre. Il propose des cycles de cinq mois pour les adultes de plus de 13 ans et de neuf mois pour les enfants de 7 à 12 ans (répartis par groupes d’âges).
« Je fonctionne avec des modules de cours qui explorent la magie des cartes, la magie du quotidien, le mentalisme, la mise en scène et la création… donc il est possible d’intégrer le cours tout au long de l’année », précise le passionné qui fait parti du collectif de quatre magiciens Next Level Illusion, avec qui il a lancé cette structure de formation.

Des cours pour tous les niveaux

Originaire de Normandie, il a développé sa passion pour les tours de passe-passe à l’âge de 8 ans. « Pendant que d’autres regardaient les dessins animés Disney sur petit écran, je me passais en boucle les VHS, les DVD puis les vidéos YouTube de magiciens », raconte-il. Un apprentissage solitaire, un peu chaotique. « Il y a de tout sur Internet. Si on compare la magie à la cuisine, c’est comme si on pouvait apprendre à faire des recettes de cuisine d’un super-chef sans savoir réaliser une mayonnaise. Moi je suis là pour montrer aux élèves les bases, pour qu’ils puissent ensuite construire un numéro complet avec plusieurs éléments », image Victor Capron.

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Manier les cartes, exercice indispensable.

D’ailleurs, ce soir-là, deux élèves attendent autour de la table du salon. Les bougies sont allumées, les tapis de cartes sont sortis, ils sont prêts à s’exercer. Jonathan Begot, 31 ans s’adonne à la magie à un humble niveau depuis tout petit. Martin Maes, lycéen de 15 ans, s’y intéresse quant à lui depuis un an.
« C’est au précédent festival de magie de Tours que ça m’a vraiment plu. J’apprécie cet art de bluffer les spectateurs. Avec ces cours j’aimerais un jour avoir un niveau professionnel sans forcément en faire mon métier », décrit le plus jeune des sorciers.

Victor Capron sort un de ses nombreux jeux de carte et leur montre un tour dans lequel une carte pliée en deux semble changer de face en coulissant dans une autre. Le tout, enrobé d’un boniment (*) qui raconte une histoire de trous noirs. Les garçons sont bluffés. Mais ils auront droit au « truc » du magicien, le gimmick (*) qui fait que la magie opère. Et en l’espace de 30 minutes ils en font de même avec plus ou moins de facilité. Image15
« Manipuler les cartes développe la motricité et délie les doigts. Ce qui permet, à terme, de plier l’auriculaire sans plier l’annulaire par exemple », décrit le professeur. « Il vaut mieux refaire le tour en rentrant chez nous une fois et s’entraîner un peu tous les jours, sinon, on l’oublie vite », précise Jonathan. Pendant le cours, ils auront aussi droit à un peu d’histoire ou de psychologie de la magie. Pour le moment, ces aficionados du close-up (*) n’osent pas beaucoup montrer leur talent, mais la confiance ne saurait tarder à venir.

Victor Capron donnera à partir de février une formation de 3 h par semaine pour les amateurs qui ont un très bon niveau technique et qui désireraient créer leur entreprise de magie. Des stages et des initiations sont également dispensés tout au long de l’année pour tous les niveaux. Et promis, personne ne disparaîtra.


>> En savoir plus sur www.next-level-illusion.com ou au 06 63 81 99 24

Le lexique du magicien (*)

Boniment : La formule magique. Ou plutôt, le texte qui va agrémenter un tour. Chaque magicien raconte sa propre histoire pour enrober sa manipulation.

Gimmick : Ce n’est pas une grimace, mais un outil utilisé en magie pour réaliser des tours.

Close-up : C’est un type de magie qui vient de l’anglais « close-up », gros plan. Il se déroule par exemple pendant les cocktails, très proche des invités. Oh ! Vous avez une pièce derrière l’oreille !

Downsizing : être miniature, la grande vie !

Chérie, j’ai rétréci Matt Damon ! Dans Downsizing, le comédien se retrouve miniaturisé, à la recherche d’un peu de bonheur…

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Matt Damon savoure sa dernière bière, avant d’être miniaturisé.

Et si on miniaturisait les êtres humains, afin de régler le problème de la surpopulation et du changement climatique ? Ce pitch, loufoque et intrigant, c’est celui de Downsizing, la nouvelle offrande d’Alexander Payne, déjà responsable de Nebraska et The Descendants. Avec un postulat aussi excitant, il y ava it de quoi s’attendre à une petite merveille d’inventivité…

Et d’inventivité, Downsizing n’en manque pas. Du moins au début. Dans cette science-fiction mâtinée de comédie, le matériau de base est tellement riche que les idées fusent lors de la première heure. L’univers dépeint est riche, la balade dans ce nouveau monde minuscule est jubilatoire, certaines séquences étant même très drôles (l’opération de miniaturisation, les premiers pas dans cette vie où l’on mesure 12 cm…). D’autant que Downsizing est habilement porté par une jolie distribution : notamment Matt Damon, toujours en justesse et en sincérité, ou encore Christoph Waltz et son habituel surjeu jouissif comme il faut.

Doté d’un sous-texte intéressant, Downsizing est loin d’être un brûlot politique dénonciateur. Mais il évoque subtilement les problèmes écologiques et de surconsommation, tout en soulignant une foultitude de faits, comme les inégalités, les flux migratoires, l’égoïsme, etc. Des thématiques pertinentes, donc, qui finissent pourtant noyées dans une dernière demi-heure interminable et digressive. Une incompréhension qui torpille littéralement le film du cinéaste qui, disposant d’un trop-plein d’idées, refourgue le tout dans une partie finale aussi brouillonne que flottante. Malgré son immense potentiel et son départ sur les chapeaux de roue, Downsizing finit malheureusement par s’enliser. Payne aurait-il vu trop grand ?

A.G.

> SF/Comédie. Durée : 2 h 08. (USA) D’Alexander Payne. Avec Matt Damon, Hong Chau, Christoph Waltz…
> NOTE : 3/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=cAFQzq4rrRY[/youtube]

Gusto : le bon goût de l’Italie

La rédaction a décidé de tester le restaurant Gusto, à Tours. Embarquez pour l’Italie mais… n’oubliez pas de réserver !

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Dès le premier contact avec le restaurant Gusto, on s’envole vers l’Italie. « Pour due (deux – NDRL) personnes ? », demande le chef Cristiano originaire des Pouilles, région située au sud-est de l’Italie. Ouvert depuis le 20 septembre, ce nouveau bar-restaurant récolte déjà les fruits du bouche à oreille et il vaut mieux réserver sa table.

Avec Ingrid, ils peuvent servir une cinquantaine de personnes en une soirée, dans le respect de l’hospitalité italienne et « en laissant le temps à chacun de profiter du moment », précise Ingrid, originaire de Tours. À deux pas de la place Plumereau, dans la rue de la Rôtisserie, l’établissement a organisé l’espace en fonction de ses deux activités.
L’avant est davantage destiné à boire un verre autour d’une « plancha » de fromages ou de charcuterie (11,90 € par personne) ; et l’arrière, permet de déguster les spécialités de Cristiano en admirant l’une des 200 photos dédicacées de stars. Le menu présente les « antipasti » (entrées), des spécialités des Pouilles comme la « burrata » un fromage italien fait à partir de mozarella ou la « frisella » dit aussi « pain des Croisés ».

Il y a aussi bien sûr des « pasta » confectionnées maison tout comme la sauce pesto aux amandes, ou les « carne » (viandes) dont le veau à l’huile de truffe blanche. Pour terminer, les « dolci » (desserts), parmi lesquels, le traditionnel tiramisu ou le café affogato, servi chaud sur de la glace.

Et dans tout ce qu’ils font, « il gusto », le goût, est bien là. « Les produits avec lesquels on cuisine, les vins, la bière viennent d’Italie, beaucoup des Pouilles, sauf le jambon de Parme de Felino », explique Ingrid qui, elle aussi, peut tenir la conversation en italien.

> Gusto, 10 rue de la Rôtisserie à Tours.
> Restaurant et bar ouvert du lundi au samedi, midi et soir, jusqu’à 2 h. Menu du midi en semaine, pasta (pâtes) e dolce (dessert) à 15, 90 € ou menus à trois plats à 25,90 € ou à 29,90 €. Réservations au 09 73 25 30 12.

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Horoscope WTF du 20 décembre 2017 au… OW OW OW

C’est le dernier horoscope WTF de l’année 2017, avant que l’astrologue n’aille se dorer la pilule pour revenir encore plus fourbe l’an prochain.

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BÉLIER
Amour : Courage. Tel le kebab, vous aussi vous trouverez votre broche.
Gloire : Vous recevrez un tas de cadeaux à Noël. Mais c’est uniquement dû à votre physique.
Désolé. Beauté : Bélier, ça rime avec sent des pieds. Coïncidence ? Je ne pense pas.

TAUREAU
Amour : Il va falloir vous améliorer. Là, c’est plutôt Fast & Furious au lit.
Gloire : Vous êtes comme une biscotte : toujours beurrée.
Beauté : Oui mais non, on ne peut pas être toujours canon.

GÉMEAUX
Amour : Même enfiler une couette dans sa housse est moins compliqué que vous.
Gloire : Comme l’a dit un jour Jésus, « Si t’es pressé(e) d’être le 25, tape dans tes mains ! ».
Beauté : La dernière personne à qui vous avez téléphoné a le QI d’une huître.

CANCER
Amour : Vous pensez sincèrement draguer avec un tel pyjama ?
Gloire : Bonne journée. (ouais, désolé, on n’avait rien d’autre en stock)
Beauté : En parlant de stock… refaites votre stock de pantalons, car vous prendrez cher aux fêtes de Noël.

LION
Amour : Qui sait, il y a peut-être un Justin Bieber qui vous aime quelque part ?
Gloire : Tel l’étalon, vous tournez les talons.
Beauté : Ouais, ouais, on sait, la beauté intérieure, tout ça…

VIERGE
Amour : Alerte connexion frauduleuse. Un appareil inconnu essaye de se connecter à votre cœur.
Gloire : Vous préféreriez regarder un spectacle de Kev Adams en boucle pendant une semaine ou sentir le poney durant un mois ?
Beauté : N’hésitez pas à poser ce genre de questions existentielles, ça stimulerait même l’esprit d’un bulot.

BALANCE
Amour : C’est vigilance orange sous votre couette.
Gloire : Attention, il va neiger comme dans le nez de Kate Moss.
Beauté : Pensez à votre panse.

SCORPION
Amour : Avec vous, c’est Rendez-vous en terre inconnue.
Gloire : Bossez votre humour sous peine de finir au même niveau que Didier Gustin.
Beauté : Tapez Mungo Jerry in the summertime sur YouTube. Voici votre prochain look.

SAGITTAIRE
Amour : C’est un fait, vous n’aimez pas l’astrologue tmv. Votre vie amoureuse ne sera donc que ruine et désolation.
Gloire : Mais vous n’arrêtez jamais de manger ??
Beauté : Ahah, la tête de suricat que vous avez !

CAPRICORNE
Amour : Boostez votre libido. Parlez-lui en allemand.
Gloire : Vous êtes le genre de personne à dire noyeux joël et bons nénés, non… ? #honteàvous
Beauté : Eh bah bizarrement, ça va de ce côté pour une fois !

VERSEAU
Amour : Une journée sans Verseau, c’est comme un hiver sans raclette. Cœur sur vous.
Gloire : Vous êtes aussi difficile à cultiver qu’un champ de blé.
Beauté : Mettez-vous au footing, bande de saucisses !

POISSON
Amour : ‘serait p’tet temps de recruter, là…
Gloire : Je ne veux pas vous faire flipper mais… votre webcam vous espionne.
Beauté : Vos poils de nez qui dépassent, là, c’est pour tenir chaud l’hiver ou bien ?

Savoirs inutiles : spécial Noël

Pour briller au repas du réveillon, entre deux vannes de tonton Michel qui tombent à plat, voici onze savoirs inutiles sur Noël et ses fêtes.

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1.NOËL MAMÈRE EST NÉ… UN 25 DÉCEMBRE.  264252

2.Lors du tournage du Père Noël est une ordure, Gérard Jugnot, déguisé en papa Noël, s’est pris une baffe. « Il faisait chaud et il avait retiré sa perruque pour fumer une cigarette », raconte le réalisateur Jean-Marie Poiré. Une dame s’est alors approchée, « lui a collé une mandale et lui a hurlé : Monsieur, remettez immédiatement votre perruque. Ma petite fille croit encore au Père Noël ».

3.À CARACAS, AU VENEZUELA, LA TRADITION DE NOËL EST D’ALLER À LA MESSE EN ROLLERS.

4.Pour distribuer ses cadeaux, le Père Noël devrait voyager à la vitesse de 1050 kilomètres par seconde. D’autres mathématiciens ont avancé la vitesse de 2057 km/sec. 1 050 km/sec.

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5.JINGLE BELLS 

Ce chant américain, datant de 1847, a été adapté en français par Francis Blanche 100 ans plus tard, sous le titre Vive le vent. Francis Blanche est aussi connu pour être l’inventeur du canular téléphonique, mais c’est totalement hors-sujet. 1819 Année à laquelle l’écrivain américain Washington Irving a imaginé le fameux traîneau volant du Père Noël.

6.CADEAUX DE NOËL LES PLUS OFFERTS CHEZ LES ADULTES
1. Les livres
2. Les chocolats
3. Cosmétiques et parfums

7.COCA COLA
En 1931, Haddon Sundblom a créé une affiche pour Coca Cola avec un Père Noël bedonnant et souriant afin que le groupe vende plus de boissons en hiver.
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8.LE 25 DÉCEMBRE 1914
Une courte trêve a été observée pendant la guerre. Ce bref cessez-le-feu a permis d’arrêter quelques instants les combats entre les troupes.

9.Le clip All I want for Christmas, de Mariah Carey, comptabilise plus de 350 millions de vues ! Accessoirement, la chanson est sortie en 1994 (coucou le coup de vieux).

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=yXQViqx6GMY[/youtube]

10.veisalgie
C’est le nom de ce que l’on appelle plus communément « gueule de bois » (car on sait tous que Noël = trop de mélanges)

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11.LA BASSE-NORMANDIE EST LA RÉGION OÙ L’ON REVEND LE PLUS SES CADEAUX DE NOËL. (BAH BRAVO)

Nos 10 petits kifs pour les fêtes de Noël

Même ceux qui disent « j’aime pas Noël » l’avouent : cette fête reste exceptionnelle. À la rédac, on a gardé une âme d’enfant et on a chacun nos petits kifs. On vous les partage. Joyeux Noël et paix pour tous !

1. S’entasser avec la famille dans une voiture et faire la tournée des châteaux : Blois, Azayle- Rideau, Chenonceau, Cherverny et Langeais ont enfilé leurs habits d’hiver. Et croyez-nous, ça fait rêver ! Vous allez pécho des abonnés en masse sur Insta.

Photo Jean-Christophe Coutand
Photo Jean-Christophe Coutand

2. Partir à travers la ville à la chasse aux châtaignes grillées. Le marchand nous attend-t-il place Jean Jau, place Plum’, à côté du manège près de la Loire ou devant la gare ? C’est la question. Et provisions faites, croquer ses châtaignes très fort, en faisant du bruit, comme un renne qui broute.

3. Allumer une bougie (plein de bougies), se faire une tasse de chocolat chaud avec une montagne de chamallows dedans, prendre un livre et se coller en boule sur le canapé, bien pelotonné sous un plaid. Oui, c’est bateau, et oui, on adore (vous connaissez maintenant notre programme de la semaine prochaine).

4. Boire du vin chaud. La recette de la rédac : verser 1,5 litre de chinon ou de beaujolais dans une casserole. Ajoutez 100 g de sucre roux, 2 bâtons de cannelle, 2 étoiles de badiane, 2 clous de girofle, 1 morceau de gingembre frais émincé, 1 pointe de muscade, 2 oranges tranchées finement. Faites chauffer jusqu’à frémissement pendant 15 minutes. (buvez !)

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5. Regarder une comédie musicale, mais en vraie, pas à la télé. Sous les ors de notre adorable théâtre de poche, passez une soirée avec My Fair Lady et suivez son incroyable métamorphose.
Au Grand théâtre, les 26, 27 et 29 décembre à 20 h, 30 décembre à 15 h et 31 décembre à 19 h.
Réservations et tarifs au 02 47 60 20 20.

6. Photographier Tours depuis la grande roue. Ou même tout simplement admirer la ville, du haut de ces 40 mètres. À faire, bien sûr, quand la nuit est tombée, pour profiter des lumières qui redessinent les rues. Et sachez-le : le chef de la grande roue, c’est Michel et il est très sympa.
Du lundi au jeudi, de 14 h à 19 h, week-end et jours fériés de 11 h à 20 h. Vacances scolaires : de 11 h à 22 h. Tarif : 5 €.
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7. Se prendre le chou à fabriquer des sapins de Noël en origami. On a déjà failli devenir fou en testant la bête cocotte en papier, cette nouvelle session devrait nous faire sur-kiffer. En tout cas, occuper les petites mains un bon moment.

8. S’évader dix minutes, un quart d’heure, une heure, bref le temps que vous souhaitez, dans la galerie noire du CCC OD. Cécile Bart y présente son Silent Show. Une exposition onirique, magique, dans laquelle on s’immerge comme on veut et qui ressource autant qu’une séance de yoga. Et les enfants adorent (la rédac a testé avec un bambin de 8 ans).
Au CCC OD, jusqu’au 11 mars. Du mercredi au dimanche de 11h30 à 18h, nocturne le jeudi soir jusqu’à 20h. Tarif : 3 à 6 €.

9. Mettre un manteau bien chaud et sortir après 20 heures, pour un tour de ville by night. Et en rentrant, se faire le kif numéro 3 ou numéro 10. Les audacieux mettront un bonnet de père noël. Ou une cape rouge et blanche, pour ne pas être confondu avec les sapins.

10. Organiser une soirée « Étude comparative des bières de Noël ». Le matériel qu’il vous faut : une dizaine d’amis, une cinquantaine de bières de cinq sortes différentes (au-delà, on perd son palais), un bon plateau de fromages du Nord et de l’Est, un plateau de toasts de pain d’épices au foie gras et des tartelettes à la crème de marrons.

Wonder : un film merveilleux

Wonder, c’est une petite pépite. Le film sort au cinéma ce mercredi 20 décembre. C’est le moment de profiter d’un joli conte sur la tolérance avant les fêtes.

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« Faites le plein de bonheur, courez voir Wonder », « Une merveille »… Il faut avouer que les phrases d’accroche placardées sur les affiches promo de Wonder avaient de quoi inquiéter. Généralement, ce marketing un peu bancal laisse présager d’une oeuvre bien moins excitante. Et pourtant…
Wonder est une petite pépite.

Adaptation d’un livre à succès, Wonder raconte la vie d’Auggie, un garçon né avec une malformation faciale qui l’a empêché d’aller à l’école. Mais un jour, il faut y aller : Auggie va entrer en CM2, prêt à affronter « les autres ». Avec tel synopsis, on redoutait une production au pathos larmoyant. Mais ici, zéro misérabilisme, le film de Stephen Chbosky parvenant à tirer les ficelles habilement, trouvant un juste équilibre entre émotion et rire.

Loin de dégouliner de bons sentiments, Wonder est un joli conte sur la tolérance et l’acceptation de soi. Du début (Auggie découvre la cruauté de certains enfants en classe et à la cantine) à la fin (ces derniers découvrent qu’il n’est pas qu’un « visage déformé »), le réalisateur envoie un message à la tolérance, via un procédé de multiples narrations, s’attardant un peu sur tous les protagonistes.

Mais, Wonder n’aurait pas cette force s’il n’était pas porté par une distribution épatante. Côté adultes, on note les performances d’une parfaite justesse d’Owen Wilson et Julia Roberts en parents aimants. Mais c’est surtout du côté des enfants que le casting surprend. Entre naturel et maturité de leur jeu, les jeunes comédiens sont brillants. Mention spéciale évidemment au personnage Auggie, campé par un Jacob Tremblay extraordinaire et convaincant, visage transformé grâce à des prothèses.

En définitive, Wonder dégage une certaine poésie et beaucoup de délicatesse. Un « feel-good movie » idéal avant Noël.

> De Stephen Chbosky (USA). Durée : 1 h 51. Avec Jacob Tremblay, Julia Roberts, Noah Jupe…
> NOTE : 4/5

A Tours : La course aux jouets

À quelques jours de Noël, notre journaliste est allé passer l’après-midi dans les allées d’un magasin de jouets à Tours. Au programme ? Un petit coup de vieux et un retour en enfance. Attention, un message caché se trouve dans ce texte…

La petite Apolline aura un cadeau avant l’heure.
La petite Apolline aura un cadeau avant l’heure.

Je sursaute. La voiture de police se met à hurler. Les sirènes s’allument et les roues patinent. Une mamie me regarde étrangement. Non, je n’ai pas été embarqué par la maréchaussée, parce qu’avouons qu’un homme de 30 ans traînant des heures à La Grande Récré, appareil photo en main et l’air béat, c’est plutôt… louche. Aujourd’hui, j’agis simplement comme un gamin de 8 ans tripotant un jouet bien bruyant et qui se fait remarquer dans les rayons d’un magasin de jouets. Une cliente rigolarde, passant au même moment, me lance : « Eh ben, on a envie de jouer ? Allez, on va dire que je n’ai rien vu… ».

Tête de crotte !, c’est « le jeu cacarrément génial ».
Tête de crotte !, c’est « le jeu cacarrément génial ».

Oh maman, oh maman, oh maman ! » Ce « oh maman » sera répété 23 fois en seulement deux minutes (promis juré). La petite fille qui court partout entre les rayons est excitée comme une puce. Elle veut tout, de la poupée Barbie à la guitare Chica Vampiro. Cela faisait un bail que je n’avais pas mis les pieds dans un magasin de jouets. Coup de vieux : parfaite inconnue à mes yeux, Chica Vampiro est en fait une telenovela colombienne avec, au menu, musique, danse, humour et vampires. Les enfants en raffolent. Chica a donc droit à sa super guitare électrique qui joue toute seule. Quand j’étais gosse, je me contentais d’enlever les cheveux de mes Playmobil. J’ai presque envie de souffler un « Bouarf, de mon temps… » avant de me raviser. Alerte vieux schnock, la vieillesse me guette. Help.

Y-a-t-il un pilote dans l’avion ? Ou du moins dans l’hélico ? En l’occurrence oui, et « c’est un expert », rigole Christophe Soulat, le responsable du magasin. L’expert, c’est Brian. L’employé fait une démonstration d’un hélicoptère radiocommandé et visiblement très solide, vu les gadins qu’il supporte. Crash-test passé avec succès pour le “hover dragon”, « l’un des jouets qui cartonnent le plus », d’après Christophe Soulat.

Et il n’a pas tort : ça s’agglutine devant le jouet stratégiquement positionné en entrée de magasin. La jeune Jade, et sa superbe chevelure à la Raiponce, s’y essaye, manette en mains. L’appareil vole très haut, avant de s’écraser dans un rayon… sans se casser. L’apprentie- pilote s’éclate et les deux garçons qui attendent leur tour ont des étoiles plein les yeux. Tout le monde tente, l’hélico frôle les têtes (le scalp n’est pas loin !). Secrètement, je m’en veux de ne pas m’élancer également. Je me rassure : « Allez, ressaisis-toi, t’es un vieux maintenant. »

Un autre jouet attire les foules : Cutie Six, un set de création de bracelets. Ou comment faire ses bijoux à partir de perles fun et multicolores. Simple, basique et surtout « sans danger », comme le précise Laura qui multiplie les démonstrations auprès des clients. La petite Apolline, 7 ans, est scotchée. Un bracelet se réalise sous ses yeux. « Elle est très créative, donc elle adore », confirme son père. Elle repartira avec le précieux sésame autour du poignet, toute sourire.

Xavier (son prénom a été modifié pour me sauver la mise et m’arranger dans la construction de cet acrostiche) fait la moue. « Tiens, des puzzles ! C’est bien, les puzzles ! », s’enthousiasme-t-il. Réponse bazooka des chérubins ? « Non, c’est nul. » Et pan. En revanche, quand une des vendeuses propose de tester « ma première Ferrari radiocommandée » (tournez le volant et le bolide tourne aussi), les enfants poussent un « ouaiiiis » suraigu. Échec et mat, papa !

Jade s’est mise aux commandes du Hover Dragon.
Jade s’est mise aux commandes du Hover Dragon.

Noël approche, tu as fait ta liste ? », interroge une maman plus loin. Emma, à peine 6 ans, répond : « Promis, je choisirai quelque chose de pas trop cher. » Cette petite est étonnante. Toute sage, elle pose un œil sur de gros jouets, mais le détourne en voyant les prix. Et jette son dévolu sur la « toupie- bataille », un joujou à succès du magasin.

Outre cette toupie et « le fameux hélicoptère… qui fait aussi tondeuse », comme plaisante Christophe Soulat, « ce qui marche, c’est le micro musical, tout ce qui a trait à la créativité et le tigre rugissant ».

Exit, aussi, les jouets genrés. Désormais, filles et garçons partagent les mêmes. Enfin fini, la dînette pour fifille et la grosse tuture pour bonhomme. D’après le responsable du magasin, les parents ne veulent plus de ça : « Il faut vivre avec son époque ! »

Les deux jouets-stars du magasin passent à la caisse du magasin, accompagnés d’un énorme tyrannosaure prêt à se goinfrer de petits bonshommes en plastique. Oui : faible que je suis, j’ai craqué et fais chauffer la carte bleue. La prophétie de Christophe Soulat (« vous ne repartirez sûrement pas les mains vides ») s’est visiblement réalisée. Mes neveux et nièce devraient être ravis de ces cadeaux. Et, comme tous les autres enfants, passeront un joyeux Noël.

Quoi ma gueule ? Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ?
Quoi ma gueule ? Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ?

Bateau ivre : c’est reparti !

Les travaux vont démarrer au Bateau Ivre. La salle dévoilera bientôt son nouveau visage.

bateau ivre

Carole Lebrun, présidente de la SCIC Ohé, et Franck Mouget, membre fondateur du collectif, ont donné le premier tour de clé pour ouvrir la salle du Bateau Ivre, à Tours. La semaine dernière, la société coopérative d’intérêt collectif a officiellement signé, chez le notaire, le rachat du lieu à la Semivit (ancien propriétaire) pour 270 000 €.
Les travaux, eux, sont estimés à 400 000 €.

Et ils devraient complètement transformer l’endroit. C’est l’architecte Stéphane Martin, qui a par exemple réalisé la Pléiade à La Riche, qui s’occupera de donner un nouveau visage au Bateau Ivre. Sont notamment prévus une réfection du sol, une accessibilité totale aux personnes à mobilité réduite, de nouveaux sièges, une scène modulable…

Décrit par Franck Mouget comme « un lieu de rencontre », le Bateau Ivre nouvelle version possédera une jauge de 600 places et accueillera un café culturel.
Samedi 20 janvier, à 15 h, la salle sera exceptionnellement ouverte pour une vente aux enchères d’oeuvres d’art. Idéal pour se mettre à flots.

#WTF 53 : un hôtel de luxe… pour chiens !

Un hôtel de luxe pour les toutous, la bonne excuse Johnny à un contrôle routier ou encore une étude Netflix « passionnante » : voilà l’actu #WTF et insolite.

PAUSE_WTF

— En Inde, près de New Delhi, existe désormais le premier hôtel de luxe pour chiens. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les toutous sont plutôt bien accueillis au Critterati ! Lits douillets, spa, vétérinaire disponible 24 heures sur 24 ou encore… bières sans alcool importées de Belgique : tout est là pour faire passer un agréable séjour aux animaux.
Le chien – pardon client – peut aussi avoir droit à des séances de massage ayurvédiques et piquer une tête poilue dans la piscine. Les suites sont facturées jusqu’à 70 dollars la nuit. « Un animal est plus loyal que les humains. Les chiens feraient n’importe quoi pour nous donc ils le méritent », a indiqué Deepak Chawla, fondateur et directeur de l’établissement.

— Dans le Nord, les gendarmes ont intercepté un routier qui roulait de manière fort étrange. Après avoir soufflé dans le ballon, il s’est avéré que l’homme présentait une alcoolémie de 2 g/litre de sang. Pour justifier son état, le conducteur a expliqué qu’il était triste de la mort de Johnny Hallyday et avait donc bu durant tout le concert rediffusé à la télé.

— Netflix a réalisé une étude sur le comportement des parents d’enfants de moins de 9 ans vis-à-vis des séries. On y apprend que 32 % des papas-mamans français ont déjà fait semblant d’être malades pour regarder leur série tranquillement. 46 % d’entre eux le font durant le ménage. 30 % des parents allemands regardent leur série pendant les courses, tandis que 34 % des Espagnols et Portugais s’y adonnent en faisant du sport.
Enfin, un tiers des parents européens déclarent rester plus longtemps aux toilettes pour finir un épisode. Ah.

A.G.

La Petite Cuisine : sous vos yeux

A la Petite Cuisine, Marie cuisine et prépare les plats sous vos yeux. Petit détour par la rue Voltaire pour notre chronique restaurant de la semaine.

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On connaissait la Petite Cuisine de Marie, nichée rue Berthelot, juste en face de la CCI comme une des adresses les plus attachantes de Tours. La même Marie nous revient, après quelques mois de fermeture, dans un nouveau lieu à quelques mètres de là, 45 rue Voltaire, mais sous la même enseigne.

Le concept est le même : la dame fait la cuisine devant tout le monde, à la demande et avec un sourire qui met en appétit. Pour les clients, une grande table où des convives qui ne se connaissent pas forcément peuvent prendre place ensemble. Mais, dans ce nouveau lieu qui frappe par son espace et sa déco à la fois moderne et hyper classe, Marie a ajouté des tables plus intimes, pour des déjeuners en têteà- tête. Elle a aussi aménagé un petit salon avec des fauteuils super confortables pour attendre l’arrivée de votre tablée.

Puisque l’on parle déco, prenez le temps de jeter un coup d’oeil aux dessins aux murs. Ils sont d’Aurélia V., une artiste tourangelle aux influences littéraires et mythologiques : nous, on adore ! À noter qu’il est également possible de manger au bar, et que l’on a, alors, une vue imprenable sur la cuisine et sa cuisinière qui s’affaire. L’occasion de glaner quelques petits secrets de fabrication.
Pour ce qui est de l’assiette, soyons clairs, il faut choisir la formule. Pour 18 €, nous avons eu une petite soupe, une petite salade et un plat, un repas peu organisé à la mode japonaise, mais avec des saveurs occidentales et très joliment présenté.
N’ayez pas peur de vous abandonner aux choix de Marie : tout est frais, tout est sain et tout est bon. Et, pour deux euros de plus, vous avez même le verre de vin qui va bien. Une vraie pause au déjeuner !

> 45, rue Voltaire. Ouvert du lundi au Vendredi. Contact : 02 47 61 30 92 ou la Petite Cuisine sur Facebook. 
> Formule : 18 €. Plat seul : 15 €.

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Ouvrage : Lumière sur ma métropole

Les étudiants de l’école Esten Sup’édition et deux photographes professionnels signent Lumière sur ma métropole, un bel ouvrage qui fait découvrir Tours et son agglomération de nuit, avec light-painting et éclairage urbain au menu. Passez du côté obscur dès le 14 décembre !

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Photo de Romain Gibier et Antony Gomes, extraite de l’ouvrage Lumière sur ma métropole.

Faire voyager le lecteur en (re)découvrant la métropole, de nuit et avec originalité : c’est la promesse de Lumière sur ma métropole, un ouvrage de photographies pour voir Tours et son agglomération différemment, axant son regard sur 22 communes, leurs éclairages publics et des lieux passés à la moulinette du light-painting (« peinture à la lumière »).

Cette technique, où l’on déplace une source de lumière en bougeant l’appareil photo dans un environnement sombre, utilise un temps d’exposition long. En résulte une photo qui révèle des traces lumineuses colorées.

À l’origine de l’idée, il y a deux photographes, le Tourangeau Romain Gibier et Antony Gomes, de Paris. « Ils souhaitaient mettre en valeur des lieux avec le light-painting. Ils ont pris contact avec notre école, l’Esten, et le directeur Emmanuel Roc a été emballé par l’idée ! Et a donc confié le projet à notre classe pour une collaboration », retrace Maëva Hughes, l’une des 17 étudiant(e)s à l’oeuvre sur ce livre. « Maquettes, relectures, édition… Nous avons touché à tout », résume Marine Louward, une autre élève.
Sans oublier bien sûr leurs fameux « raids photos » nocturnes, après les cours, pour immortaliser l’éclairage urbain sous toutes les coutures.

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Photo de Romain Gibier et Antony Gomes, extraite de l’ouvrage Lumière sur ma métropole.

Au final, la sélection est aussi diverse que variée. « C’est le patrimoine au sens large du terme », synthétisent Maëva et Marine. Passant des entreprises comme Michelin et SKF, aux anciennes Halles de Luynes, ou encore des jardins du château de Villandry et du lavoir de Ballan-Miré aux ruelles de Chambray et de Mettray…
« À Tours, on a photographié le Musée des Beaux-Arts, la Villa Rabelais, l’hôtel du Grand Commandement, l’hôtel L’Univers, mais aussi à l’intérieur du cinéma CGR et de la Nouvelle République et bien d’autres… », précise Maëva. Chacune des 176 pages est accompagnée d’un petit texte explicatif ou d’une anecdote. « Cela a été un gros travail. Éprouvant, mais enrichissant », soufflent les deux étudiantes.

Car la réalisation du livre n’a évidemment pas été sans difficultés. « Au départ, nous avons essuyé des refus, car les autorisations étaient difficiles à obtenir ! » Délicat, en effet, d’éteindre toutes les lumières en gare de Tours, par exemple ! La création en elle-même a également pris du temps. Effets de light-painting, sélection des multiples clichés, travail minutieux sur les couleurs et sur logiciels, sans oublier de penser à un résultat final qui se devait de comporter « la même ambiance et une certaine harmonie ». Ces dizaines et dizaines de photographies se retrouveront dès le 14 décembre, date de parution de Lumière sur ma métropole. L’occasion de voir Tours et ses environs de nuit… sous un nouveau jour.

> Lumière sur ma métropole (éditions Incunables 2.0)/ 15 € / 176 pages. Disponible à la Boîte à livre et à l’Office de tourisme de Tours.
> Page Facebook

Horoscope WTF du 13 au 19 décembre 2017

Aaaarg, plus que deux horoscopes avant la pause hivernale pour tmv et son astrologue qui partira sûrement dans un paradis fiscal se dorer la pilule. Profitez donc de ces dernières salves !

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BÉLIER
Amour : À quoi bon lire cet horoscope ? Tout le monde en prend pour son grade, alors…
Gloire : Vous êtes comme Facebook, on vous aime bien, mais bon sang que vous êtes intrusif/ve.
Beauté : Le saviez-vous ? Un sumo ingurgite environ 5 000 calories par jour. Prêt(e) pour une reconversion ?

TAUREAU
Amour : C’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe. Mettez-vous au 3e âge.
Gloire : Bof, autant jeter des loutres aux cochons.
Beauté : Parfois, essayez de faire comme Bernardo dans Zorro : taisez-vous.

GÉMEAUX
Amour : L.O.L.
Gloire : Trop de perfection : vous mériteriez qu’on vous consacre une série sur Netflix.
Beauté : Ruisselant(e) comme vous êtes, vous ressemblez à une jolie tranche de bacon.

CANCER
Amour : L’amour vous sort pas les trous de nez. Et pas que les trous de nez.
Gloire : Misère, mais que va-t-on faire de vous…
Beauté : Le plus beau cadeau de Noël, c’est vous. MOH !

LION
Amour : Vous êtes l’équivalent d’un spam sur Internet.
Gloire : Non sérieux, t’es qui ?
Beauté : Arrêtez de toucher tous ces orifices.

VIERGE
Amour : Héhé, ça drague, ça drague, mais ça ramène pas grand chose !
Gloire : Let it beer.
Beauté : Tout le monde sait que vous portez un string sur la tête le soir devant votre miroir. Mais vous n’amusez que vous.

BALANCE
Amour : Ouuuuh, on se revoit dans 9 mois, il y a une brioche dans le four. #clindoeil
Gloire : Et dire qu’un jour, vous dominerez le Monde.
Beauté : Vous avez des airs de galinette cendrée.

SCORPION
Amour : D’après l’institut nippon de la population, 40 % des Japonais de moins de 35 ans sont encore vierges. Voilà, de rien.
Gloire : Affalé(e) sur un transat, entouré(e) de chats et de mojitos, n’est-ce pas là votre destin ?
Beauté : Vous êtes comme la bûche de Noël. En forme de tronc et un peu lourd(e) à forte dose.

SAGITTAIRE
Amour : Les sondages sont clairs le signe le plus adorable de l’univers.
Gloire : Tristesse, vous allez vous échouer sur les récifs de la dignité.
Beauté : Maintenant vous êtes plutôt Son Altesse sénilissime.

CAPRICORNE
Amour : À chaque fois que vous pensez à votre ex, un bébé loutre meurt dans le monde.
Gloire : Apparemment, à la pêche aux moules, moules, moules, vous ne voulez plus y aller maman.
Beauté : Un tatouage de Michel Sardou serait tout de même le bienvenu.

VERSEAU
Amour : Euh, essayez d’abord un crash-test avant de vous mettre avec.
Gloire : Comme disait Grégoire Lacroix : Quand on va à la pêche aux cons, ça mord toujours.
Beauté : Sérieusement, votre ramage se rapporte carrément à votre plumage.

POISSON
Amour : Une seule question : POURQUOI lui/elle ??!
Gloire : Comme dit en Allemagne, Wer den Pfennig nicht ehrt, ist des Talers nicht wert ! N’est-ce pas ?
Beauté : Rasez-vous un peu, on pourrait y faire un chignon là-dedans !

Le salon Very Bio s’installe à Tours

Very Bio, le salon du bio, du vert et du bien-être, s’installe à Tours tout le week-end et tmv en est partenaire. Organisé par AZ Prod et destiné aux amateurs et connaisseurs, l’événement veut mettre en avant le bio et le mode de vie qui s’y rattache. Zoom sur quelques moments forts d’un programme chargé.

Apithérapie et gemmothérapie

Le salon Very Bio met en lumière deux pratiques méconnues. Mais kézako, l’apithérapie et la gemmothérapie ? (à part une victoire assurée en mot compte triple au Scrabble)
L’apithérapie consiste à se servir des produits récoltés, transformés ou sécrétés par l’abeille à des fins diététiques et/ ou thérapeutiques. On peut notamment citer l’action extraordinaire du miel sur la cicatrisation ou encore l’aide procurée par le venin d’abeille dans le traitement de la sclérose en plaques ou la tendinite. Au salon, c’est Michael Preteseille, apiculteur et conseiller en apithérapie, qui discutera de cette spécialité et des vertus des produits de la ruche, lors d’une conférence le dimanche, à 11 h.

Zoom sera aussi fait sur la gemmothérapie, plus connue sous le terme de « médecine des bourgeons ». Celle-ci propose de prévenir et traiter des problèmes de santé, grâce aux végétaux. D’après ses adeptes, le bourgeon posséderait de nombreuses propriétés thérapeutiques. Le sujet sera abordé lors d’une conférence le dimanche matin, à 10 h 30. Capture

Zéro déchet / espace enfants

Il y aura de quoi faire au niveau – 2 du centre Vinci ! Ces animations pour enfants feront par exemple découvrir des jeux en matériaux recyclables (le samedi de 11 h à midi environ, ainsi que le dimanche de 17 h à 19 h), le maquillage zéro déchet pour les plus jeunes (samedi, de 14 h à 17 h), mais aussi deux ateliers pour cuisiner de la pâte à tartiner maison zéro déchet également (le samedi, de 16 h à 17 h) ! Enfin, celles et ceux qui n’auraient pas encore pensé au sapin et tout ce qui s’y rattache, Very Bio propose un atelier pour fabriquer ses décorations de Noël en matériaux recyclables, durant toute la matinée du dimanche.

Stelda : tout pour le bien-être

Chaque semaine, vous la lisez dans la page life de tmv. À Very Bio, dont nous sommes partenaires, vous la retrouverez en chair et en os : notre Stelda nationale parlera des « gestes faciles pour prendre soin de vous ». Au programme de sa conférence, deux parties . D’abord, « comprendre le naturel et le bio » dans les cosmétiques : qu’est-ce que c’est ? Ce qui est intéressant ou non, la question des labels, etc. « Ensuite, je donnerai quelques astuces et conseils pour une salle de bains responsable et écolo. Bref, avoir un vanity plus sain ! », indique Stelda.
> Le samedi à 11 h 30. (en partenariat avec tmv)

Alimentation : attention, danger !

Nous devons changer notre alimentation, car nous sommes en danger », prévient le Dr Luc Le Métayer André. Ce naturopathe, titulaire d’un master en biologie et nutrition humaine, pense que l’Homme a tendance à moins se soucier des conséquences de sa mauvaise alimentation.
« L’être humain est en somnolence intellectuelle devant la nutrition et a perdu son instinct naturel devant l’offre alimentaire, non conscient d’être devenu avant tout un outil de consommation », déclarait-il sur icimagazine. com Créateur de la gamme Phytozen, il tiendra une conférence sur les deux jours du salon, arguant de l’urgence de faire le premier pas vers une prise de conscience, afin de revenir à une « nutrition cohérente et de santé ».
> Samedi, à 16 h 30 et dimanche, à 15 h 30. 

Image3L’chanvre

La conférence de L’Chanvre, spécialisé dans la production et la transformation de chanvre alimentaire biologique, s’intéressera à cette plante de la famille des Cannabaceae (cette fameuse forme si… reconnaissable). Elle est désormais prisée à table, qualifiée de « super aliment gourmand ».

Et L’Chanvre sait de quoi elle parle : cette entreprise du Centre-Bretagne a lancé toute une gamme, allant de l’huile alimentaire aux apéritifs, utilisant la graine de chanvre – pourtant réputée fragile et difficile à travailler – dans le chocolat, les galettes et les biscuits. Depuis, le chiffre d’affaires de la société a explosé, affichant des résultats insolents et une croissance à deux chiffres. Oui, le chanvre est tendance.
> Le dimanche, à 16 h 30.

Un corps en bonne santé

Marie Borrel est journaliste et auteure d’ouvrages dans le domaine de la santé et du bien-être. Elle interviendra pour une conférence intitulée : « Votre corps : une merveille inégalée. Mieux le connaître pour mieux le soigner. »
Un sujet qu’elle maîtrise particulièrement : spécialiste de la santé dite alternative, elle a dirigé pendant une dizaine d’années la rubrique santé de Psychologies, a puis le magazine Médecine Douce et a travaillé sur les « médecines différentes » et « l’envie de guérir ».
> Le samedi à 16 h 30.

Exposants

Impossible, évidemment, de donner un listing complet de la grosse soixantaine d’exposants (lire interview ci-contre). Mais l’on peut citer, en vrac, l’Académie de médecine chinoise de Touraine, Bocorico (des plats fait-maison mais livrés… dans des bocaux !), Body Nature (fabricant de produits cosmétiques bio et écolo), Création Noisetier (bijoux en… noisetier ! Bravo, vous avez deviné), Greenpeace, Le Rucher de la dame blanche (apiculteur), Plim (protections intimes lavables) ou encore Vins d’Alsace Platz (vin bio, évidemment) et Jardin de France (outils de jardinage).

INFOS PRATIQUES :
> Very Bio, le samedi 16 et dimanche 17 décembre, de 10 h à 19 h, au Vinci de Tours.
> Tarif : 5 € la journée (gratuit pour les moins de 12 ans).
> Programme complet sur verybio.fr ou facebook.com/salonverybio

Girls Trip : comédie (un peu trop) survoltée

Véritable succès aux Etats-Unis, Girls Trip débarque en France. Mais cette comédie survoltée et vulgos nous laisse un peu de marbre…

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Le cinéma est bien étrange. Il est de ces films merveilleux qui pataugent dans l’anonymat le plus complet. Et d’autres qui n’ont rien de particulier mais pulvérisent le box-office. En nous faisant l’avocat du diable, avouons que pour Girls Trip, l’on opterait pour la seconde option.

Outre-Atlantique, le film de Malcolm D.Lee a cartonné. Encensé par la critique et le public, il a amassé les billets verts (un record historique, puisque c’est la première fois qu’un film entièrement afro-américain dépasse la barre des 100 millions de dollars de recettes).
Mais Girls Trip aura-t-il le même impact en France ? Pas si sûr.

Dans l’ensemble, on ne boude pas son plaisir devant cette sorte de mélange entre un Very Bad Trip féminin et Bad Moms, escapade de quatre amies à la Nouvelle Orléans, entre romances, alcool, bagarres et amitié. Vrai buddy-movie, ce Girls Trip ne s’interdit rien : humour en-dessous de la ceinture (la scène de la banane et du pamplemousse, dont on vous laisse la surprise, est hilarante…) et vulgarité. Le tout est aidé par un casting savoureux, la complicité entre Regina Hall, Queen Latifah, Jada Pinkett Smith et Tiffany Haddish étant aussi palpable qu’exquise.

Ce cocktail détonant fonctionne bien sur la première demi-heure, mais tourne ensuite vite en rond. Très long (deux heures interminables), Girls Trip est inutilement étiré. Sacrément bruyant (en VO, qu’est-ce que ça braille !), il finit par en donner la migraine.

Survolté, brandissant fièrement un girl power 100 % afro-américain rafraîchissant, Girls Trip fait du bien en marchant sur les plates-bandes réservées habituellement aux comédies US « blanches » et « masculines ». Mais ne laisse pas un souvenir impérissable… Une production pas foncièrement mauvaise, donc, mais loin, très loin d’être électrisante.

A.G.

> Comédie de Malcolm D.Lee (USA). Durée : 2 h 02. Avec Jada Pinkett Smith, Queen Latifah…
> NOTE : 2,5/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Yc1g_mig9pk[/youtube]

Cuisine centrale : débat et pétition

Une pétition a été lancée, pour le maintien de la cuisine centrale en régie publique.

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« Conservez la cuisine centrale de Tours en régie publique ! » Sur le site change.org, la pétition lancée par Convergence37 a franchi un nouveau cap.
Les signatures s’accumulent doucement mais sûrement (à l’heure où nous rédigeons, les 1 500 sont bientôt atteintes).

Et le mouvement semble s’amplifier. Dans un communiqué, l’élu écologiste Emmanuel Denis a déjà prévenu qu’ils seraient « présents à l’entrée des écoles de Tours toute la semaine et nous prévoyons d’autres actions d’ici le conseil municipal du 20 décembre ».

M.Denis a régulièrement interpellé la majorité sur la vétusté de la cuisine centrale qui fournit 9 000 repas par jour aux écoles et employés communaux notamment.
Celle-ci doit être reconstruite. Mais quid de sa gestion ? Délégation à une entreprise privée ou maintien en régie publique, ce que souhaite Convergence 37 ?

Adressée à Christophe Bouchet, maire de Tours, cette pétition demande « de bien vouloir faire un choix clair de défense de l’intérêt général en matière alimentaire ».

> Pétition à retrouver ICI

Livres pour enfants : la sélection des blogueuses tourangelles

Pas d’âge pour lire et pas d’âge pour recevoir un livre en cadeau ! Voici la sélection des blogueuses tourangelles pour faire rêver les enfants, d’un an à 12 ans.

LIVRE_ENFANT_NOELNOËL EN COULEURS
Tout « le petit monde » de Noël est réuni dans ce livre cartonné au format réduit spécialement conçu pour les mains des tout-petits. Vous n’y trouverez pas de texte, uniquement les illustrations au charme rétro et aux couleurs vives de la talentueuse artiste Ingela P. Arrhenius, mise en valeur par des pages découpées « à la forme ». Un ouvrage de qualité, entre le livre et l’objet, à offrir aux plus jeunes.
Dès 1 an Noël – Ingela P. Arrhenius – Éditions Marcel et Joachim – 7 €.

SUIVRE LE FIL… LIVRE_ENFANT_FIL
Quel est ce fil rouge sur lequel ils tirent tous ? Celui du costume du Père Noël, qui se retrouve en caleçon ! Et ces deux fils dorés ? Ceux du traîneau ; sur lequel, la fillette grimpera, en compagnie du vieil homme en rouge ; qui non rancunier, lui proposera de l’accompagner dans sa tournée. Quelques coups de crayons, un peu de couleurs, un fil de laine de rouge, une petite fille aux joues roses, des personnages de contes bien connus … En apparence (et seulement en apparence) c’est trois fois rien ; mais ne nous y trompons pas, voilà un livre drôle, à avoir dans sa bibliothèque.
Dès 3 ans. Le fil rouge – G. Collet et C. Hudrisier – Éditions Philomèle – 13 €.

LIVRE_ENFANT_BONJOURUN DRÔLE DE PÈRE NOËL
Il arrive, que dans sa hotte, le Père Noël n’ait plus le cadeau souhaité. Pas de problème, celui-ci bricole avec son costume, un présent qui émerveille malgré tout celui qui le reçoit. Mais en fin de tournée, il se retrouve très peu vêtu. Heureusement, la girafe lui rend le cadeau de l’an passé, un déguisement avec lequel il pourra s’habiller. Le voilà couvert, il aura moins froid ; mais son accoutrement ne manquera pas de surprendre les habitants de la dernière maison visitée… L’humour d’Escoffier et Maudet fait mouche, comme à chaque fois. Un album qui fera rire les enfants comme les parents.
Dès 3 ans. Bonjour Père Noël – M. Escoffier et M. Maudet – L’école des Loisirs – 9,70 €.

APPRIVOISER LES AUTRES LIVRE_ENFANT_CHUT
Dédié « à tous les grognons, les râleurs, les jamais contents », cet album aux dessins doux et tendres de Florian Pigé met en scène monsieur Franklin qui est un lapin qui n’aime pas du tout son voisin trop bruyant ni les oiseaux qui chantent. Un jour, un énorme oiseau s’installe sur son toit et se met à grossir, grossir comme la colère de Monsieur Franklin jusqu’à ce que CRAC ! BAM ! BOUM ! Tout s’écroule. Que va faire Monsieur Franklin ? Une histoire douce-amère à mettre entre toutes les mains.
Dès 3 ans. Chut ! – Morgane de Cadier et Florian Pigé – Hogfei – 15,50 €.

LIVRE_ENFANT_PLEINEGRAPHIQUE ET POÉTIQUE
La nuit arrive doucement, et chaque animal sort de la forêt. Des pas lents s’approchent du tipi. Mais qui est-ce ? Seulement Papa parti chercher du bois, et qui revient pour allumer le feu afin que ses petits soient bien au chaud pour la nuit. Un livre superbe, tout de noir et de blanc, où chaque illustration se révèle grâce à du papier finement découpé. L’unique couleur apparaît sur la dernière page ; c’est l’orangé du feu qui réchauffe. Un album, comme un petit bijou, pour petites mains délicates.
Dès 6 ans. Pleine Neige – A. Guilloppé – Gautier-Languereau -19,95 €.

POP UP LIVRE_ENFANT_FABLES
Les Fables de la Fontaine, nous les connaissons tous. Malgré tout, cet ouvrage arrive à nous surprendre. Plus qu’un recueil poétique, c’est ce que l’on appelle un « Beau-Livre ». Chaque fable proposée est, en effet, mise en scène, comme au théâtre ; dans une magnifique illustration en volume, réalisée en papier découpé.
Dès 8 ans. Les Fables de La Fontaine – E. Mora et J. Fröhlich – Éditions Auzou – 24,95 €.

LIVRE_ENFANT_LA_BELLECONTE INITIATIQUE
Ce premier tome d’une nouvelle trilogie intitulée « La trilogie de la poussière » se situe avant la trilogie « À la Croisée des mondes » dont l’héroïne Lyra est ici un tout jeune bébé en danger et que vont tenter de protéger deux enfants, Malcolm et Alice. Qui est cette enfant ? Pourquoi est-elle ici ? Quels secrets, quelles menaces entourent son existence ?
Dès 12 ans. La Belle Sauvage – Philip Pullman – Gallimard Jeunesse – 22 €.

GARANTIE SANS VAMPIRE NI LOUP-GAROU LIVRE_ENFANT_OPTIMISTES
Pétula craint tout : les microbes, les cataclysmes ou les chutes de cages d’ascenseur… Statistiquement, les optimistes meurent en premier, alors on ne l’y reprendra plus. Sa famille a vécu un drame et chacun tente d’y faire face à sa manière. Alors que son père se réfugie au bureau et que sa mère recueille tous les chats du quartier, Pétula suit un cours d’ArtpsyR avec d’autres élèves aussi paumés qu’elle. Et tout change quand Jacob arrive. Avec son bras bionique et sa passion du cinéma il va tout faire pour redonner le sourire à Pétula. Le nouveau roman de Susin Nielsen parle d’amour et d’amitié, de deuil aussi.
Dès 12 ans. Les optimistes meurent en premier – Susin Nielsen – Helium – 14,90 €.

LIVRE_ROMAN_PHOBOSTÉLÉ-RÉALITÉ À LA SAUCE SCIENCE-FICTION
« Six prétendantes. Six prétendants. Six minutes pour se rencontrer. L’éternité pour s’aimer… » C’est à bord du Cupido que Léonor et ses onze comparses prennent place pour un aller sans retour direction Phobos. Sous l’oeil des caméras du programme de télé-réalité Génesis, les 12 pionniers vont devoir surmonter les épreuves et croire en un avenir meilleur… Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter ! Victor Dixen, nous propose ici une saga young-adult qui mêle fantastique et romance à la perfection. Quatre tomes addictifs et passionnants dont ce dernier opus est à couper le souffle !
Phobos, tome 1, 2, 3, 4 – Victor Dixen – Éditions R – 18,90 € chaque.

LIRE… EN ÉCOUTANT LIVRE_ENFANT_CASSENOISETTE
En attendant Noël, pourquoi ne pas écouter, chaque soir, un passage de l’histoire de Casse-Noisette ? Ce livre-CD, écrit par Pierre Coran, reprend le célèbre ballet de Tchaïkovski. Sur le CD, le récit est jalonné par des extraits musicaux ; dans le livre, il est mis en valeur par les illustrations au charme un peu vintage de Delphine Jacquot. Un classique, où mots et musique se mêlent, pour nous emporter dans la magie de Noël.
Casse-noisette, de P. Coran et D. Jacquot – Didier jeunesse – 23,80 €.

QUI SONT NOS 4 EXPERTES ?

♦Passionnée de littérature enfantine, Carole lit et chronique tout ce qui peut faire rêver les petits… et parfois aussi les grands. Son blog est une mine d’or pour les parents et les enseignants.
Son blog : enfantquilit.blogspot.fr.

♦Amélie a deux amours : la Touraine et la lecture. Sur son blog, elle partage des coups de coeur littéraires mais aussi ses découvertes au fil des rues et ses bonnes adresses.
Son blog : leschroniquesdamelie.com

♦Serial-lectrice, Maeve saute d’un genre à un autre. Sans aucun préjugé, avec une seule idée en tête : trouver des livres qui font rire, pleurer, frissonner, voyager.
Son blog : mademoisellemaeve.wordpress.com.

♦Cécilia baigne dans la littérature depuis… des années. Elle en a même fait son métier. Comme c’est toujours une passion, elle a ouvert ce carnet de lectures virtuel.
Son blog : betweenthebooksentouraine.wordpress.com

Livres pour Noël : la sélection des blogueuses tourangelles

Rire, pleurer, paniquer : on ne s’ennuie jamais avec un bon livre. Quatre blogueuses tourangelles nous font partager quelques-unes de leurs découvertes, à glisser au pied de la cheminée.

LIVRE_ROMAN_MEILLEUREET SI UN CONCOURS DE PÂTISSERIE CHANGEAIT VOTRE VIE ?
Jenny, Claire, Vicky, Karen et Mike participent tous les cinq à un concours de pâtisserie pour devenir la nouvelle Kathleen Eaton, dont le livre L’art de la pâtisserie trône en bonne place dans les cuisines britaniques. Chacun des candidats arrive avec ses espoirs, mais aussi ses fragilités. Un feel good book à mettre entre les mains de tous les amateurs d’émissions culinaires ou d’éclairs au chocolat.
La meilleure d’entre nous – Sarah Vaughan – Livre de poche – 7,90 €.

UN POLAR SUÉDOIS PROFONDÉMENT HUMAIN LIVRE_ROMAN_SORCIERE
La toute première aventure d’Erica Falck, écrivaine et apprentie détective installée dans la petite ville de Fjällbacka en Suède. La police enquête sur la disparition d’une petite fille à l’endroit même où une fillette est morte trente ans plus tôt, au moment même où l’adolescente accusée de son meurtre revient en ville. Cette intrigue très contemporaine mélange, comme à chaque fois, passé et présent.
La sorcière – Camilla Lackberg – Actes Sud – 24 €.

LIVRE_ROMAN_VENISEAVENTURE, DUELS À L’ÉPÉE ET MYSTÈRES AU MENU
Deux romans mettant en scène, en 1627, la jeune et espiègle Lucia, fille d’un imprimeur vénitien et l’intrigante Isabella, espionne de la Cité des Doges. Dans le second tome des Lionnes de Venise, le lecteur se retrouve à Paris et côtoie les Mousquetaires du roi. Une série à offrir aux nostalgiques d’Alexandre Dumas et amateurs de romans d’aventure, de capes et d’épées et de la série The Musketeers de la BBC.
Les lionnes de Venise – tome 1 et tome 2 – Mireille Calmel – XO éditions – 19,90 € chaque.

PLONGÉE DANS LES 60’ LIVRE_ROMAN_PAPILLON
Nous sommes en 1982 et Daniel Ford attend son exécution pour le meurtre de son meilleur ami Nathan. L’échéance se rapproche et un prêtre vient lui rendre visite pour entendre sa confession, raconter son histoire. Papillon de nuit, premier roman publié de Roger John Ellory, a reçu le prix du polar Livre de poche cette année. Et c’est finalement tellement plus qu’un simple polar. Et quand on pense qu’Ellory a reçu 500 lettres de refus avant que soit publié ce roman…
Papillon de nuit – R.J. Ellory – Livre de poche – 7,90 €.

LIVRE_ROMAN_DORMEURAUX CÔTÉS DE DESNOS
Partagez un peu de poésie avec le nouveau roman de Gaëlle Nohant. Dans ce livre, on s’attache aux pas de l’écrivain Robert Desnos, on rencontre Youki, on parcourt avec lui les rues de Paris qui bruissent d’une vie artistique florissante et l’on voit progressivement les nuages de l’histoire s’amonceler sur la capitale. À réserver aux lecteurs prêts à découvrir le destin d’un poète tendre, courageux et profondément humain, qui va s’enfoncer dans l’horreur de la Seconde Guerre mondiale.
Légende d’un dormeur éveillé – Gaëlle Nohant – Héloïse d’Ormesson – 23 €.

UN THRILLER DE CHOC LIVRE_ROMAN_DERNIER_REPOS
Tracy Crosswhite a laissé tomber sa carrière de professeur pour devenir enquêtrice et résoudre le mystère qui plane sur la disparition de sa soeur, dont le corps n’a jamais été retrouvé. C’est 20 ans plus tard que des chasseurs vont retrouver Sarah. Dans sa poursuite du véritable criminel, Tracy va mettre à jour des secrets enfouis depuis longtemps, qui vont modifier la relation qu’elle entretient avec son passé et ouvrir la porte à un danger mortel… Robert Dugoni signe ici un thriller haletant et captivant : le cadeau idéal pour les adeptes du genre.
Le dernier repos de Sarah – Robert Dugoni – Michel Lafon – 19,95 €.

QUI SONT NOS 4 EXPERTES ?

♦Passionnée de littérature enfantine, Carole lit et chronique tout ce qui peut faire rêver les petits… et parfois aussi les grands. Son blog est une mine d’or pour les parents et les enseignants.
Son blog : enfantquilit.blogspot.fr.

♦Amélie a deux amours : la Touraine et la lecture. Sur son blog, elle partage des coups de coeur littéraires mais aussi ses découvertes au fil des rues et ses bonnes adresses.
Son blog : leschroniquesdamelie.com

♦Serial-lectrice, Maeve saute d’un genre à un autre. Sans aucun préjugé, avec une seule idée en tête : trouver des livres qui font rire, pleurer, frissonner, voyager.
Son blog : mademoisellemaeve.wordpress.com.

♦Cécilia baigne dans la littérature depuis… des années. Elle en a même fait son métier. Comme c’est toujours une passion, elle a ouvert ce carnet de lectures virtuel.
Son blog : betweenthebooksentouraine.wordpress.com

Le 23 décembre, journée du pull moche à Tours !

La blogueuse Ju’Lie Pâtisse organise une journée du pull moche à Tours ! A vos tricots (laids) !

Il y avait déjà le blog… Désormais, il faudra aussi compter sur l’atelier : la pétillante blogueuse Quand Ju’Lie Pâtisse ouvrira les portes de son local le 9 décembre, aux Prébendes, à l’entrée du parc pour être précis.
Tmv reviendra bien évidemment sur cette aventure dans un prochain numéro (niveau spoiler, on est béton, n’est-ce pas ?), mais pour l’heure, c’est une autre initiative qui nous intrigue : car le 23 décembre, l’atelier de Ju’Lie Pâtisse sera le lieu d’accueil de… la journée du pull moche de Noël !INITIATIVES_PULL MOCHE

Donc, à vos tricots ! Vous pouvez sortir le plus laid, le plus kitsch, le plus horrible possible, cela vous mènera peut-être sur la première marche du podium.
D’après l’événement Facebook, « si vous venez habillé de votre plus moche pull de Noël, nous vous offrirons un bonhomme de pain d’épices et nous vous prendrons en photo (avec votre autorisation) ».
Un cliché qui sera ensuite partagé sur la page Facebook et soumise au vote du public.

Bref, la meilleure des façons de fêter Noël, non ?

> Le 23 décembre, à l’atelier de Ju’Lie Pâtisse.

Elle veut distribuer vêtements chauds et nourriture aux sans-abri

Une jeune Tourangelle veut distribuer vêtements chauds et nourriture aux sans-abri avant Noël.

Capture

Elle s’appelle Léa, a tout juste 18 ans, mais cette jeune femme a eu une très belle idée pour Noël. Avec son amie Mathilde, elle a décidé d’organiser une distribution de nourriture et de vêtements chauds, pour les personnes sans-domicile fixe à Tours.

Pour l’aider dans son projet, celles et ceux qui sont intéressé(e)s pourront lui déposer habits et nourriture le dimanche 10 décembre, à partir de 15 h, à la fontaine près de la Bibliothèque de Tours. Léa recherche surtout des plaids, couvertures, oreillers, gants, bonnets, ainsi que des conserves (« uniquement de la nourriture qui ne se chauffe pas », indique-t-elle).

L’événement, créé sur les réseaux sociaux, a rapidement reçu de nombreux messages. Dans sa présentation, Léa indique simplement : « Ceci ne changera pas le monde, mais un coup de main afin de l’améliorer reste toujours mieux que de ne rien faire. (…) Si cela m’arrive un jour, je serai bien contente que l’on m’aide. J’aide à mon échelle ».

Contactée par la rédac’, Léa a ajouté qu’elle espérait que cela « permette peut-être à certaines personnes d’être un peu plus solidaires ».

> Dépôt le 10 décembre dès 15 h, à la fontaine de la bibliothèque de Tours. Et distribution le 17 décembre, dès 15 h dans les rues.

> Contact : événement sur la page Facebook.

#WTF 52 : il veut prouver que la Terre est plate !

Un homme qui construit une fusée pour prouver que la Terre est plate ou la polémique du Jésus-roulé-à-la-saucisse : voilà l’actu insolite et #WTF de la semaine.

PAUSE_WTF

> Sacré Mike Hughes. Pour cet Américain de 61 ans, la forme ronde de la Terre n’est qu’un mensonge, un complot orchestré par les scientifiques. La Nasa est, elle, contrôlée par des francs-maçons. Bref, Mike a décidé de dire « fuck » à tout ça : il a donc fait construire une fusée artisanale pour s’élancer dans l’espace et prouver que la Terre est plate bien sûr ! Mad Mike, comme il se surnomme, aura dépensé 20 000 dollars dans son projet. Manque de chance : le jour J (soit ce dimanche 26 novembre), Mike Hughes a finalement renoncé. Décollage annulé pour cause de problèmes mécaniques… et d’absence d’autorisation gouvernementale. Bref, un pétard mouillé.

> Le maire d’Albinen, petit village suisse de 240 habitants, a eu une idée pour repeupler sa commune. La municipalité prévoit d’offrir 21 500 € (25 000 francs suisses) par adulte qui vient s’y installer. Les conditions ? Avoir au moins 45 ans, s’engager à y rester 10 ans ou plus et investir 172 000 € dans l’achat d’une résidence.

> Alors qu’elle arpentait les allées du Congrès des maires, Anne Hidalgo, maire de Paris, a reçu comme un cadeau un pisse-debout.

> Moins d’une heure après l’avoir obtenu, un jeune conducteur normand a perdu son permis. Il a été contrôlé positif aux stupéfiants. C’est vraiment pas de bol…

> La chaîne de boulangerie britannique Greggs a dû s’excuser après une campagne de publicité qui a provoqué un vrai tollé. En effet, pour leur calendrier de l’Avent, le petit Jésus de la crèche était remplacé par… un roulé à la saucisse. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont appelé au boycott de la marque. La chaîne a indiqué : « Désolé d’avoir offensé qui que ce soit. Cela n’a jamais été notre intention. »

Chroniques culture #50

Piratage de Plus belle la vie, BD coquines ou encore vinyle du mois de Radio Campus et le livre d’Un Faux Graphiste : voilà les chroniques culture de la semaine.

PAUSE_ECRANS_VINYLELE VINYLE DU MOIS DE RADIO CAMPUS
SLY5THAVE – THE INVISIBLE MAN…
Reprendre avec un grand orchestre au complet la plupart des succès de Dr Dre, c’est quand même une drôle d’idée. En faire un album issu d’un concert caritatif pour la construction d’une école de musique à Compton, auquel assiste le rappeur, là ça relève d’une idée de génie ! C’est le tour de force qu’a réussi Sly5thAve alias Sylvester Onyejiaka , avec des invités tels que le claviériste primé aux Grammys Cory Henry, Quantic et bien d’autres… Le cocktail, issu du mélange de musique classique, jazz, funk et hiphop est détonant, avec de superbes arrangements où l’on retrouve toute l’ambiance des samples d’origine, Funkadelic, Bootsy Collins, Mc Callum… mais pas celui d’Aznavour !
J.J.
>The Invisible Man : An Orchestral Tribute To Dr.Dre sur tru-thoughts.co.uk / double LP.

À LA TV
UNE SÉRIE SUR DUPONT DE LIGONNÈS
Le réalisateur et scénariste Pierre Aknine est en train de travailler sur une mini-série sur l’affaire Dupont de Ligonnès. D’après Télé Loisirs, c’est la chaîne M6 qui est intéressée pour le projet. Quatre épisodes de 52 minutes seraient dans les tuyaux. L’affaire Dupont de Ligonnès est toujours d’actualité, puisqu’à ce jour, le secret n’a toujours pas été percé : le 21 avril 2011, cinq membres de la famille avaient été retrouvés assassinés. Le père, suspect, n’a jamais été retrouvé.

LE LIVRE PAUSE_ECRANS_LIVRE
UN FAUX LIVRE – UN FAUX GRAPHISTE
« Un Faux Graphiste a toujours voulu faire de la BD, mais n’a jamais été foutu d’apprendre à dessiner. Ce jeune incapable a donc trouvé un moyen bien à lui d’accéder au panthéon éternel des petits Mickeys : le pillage. » La biographie de l’auteur Un Faux Graphiste est à l’image de son ouvrage Un Faux livre : 100 % second degré. Allez, millième degré, même. Car dans ce recueil délicieux, l’humour noir règne en maître. Le cerveau de ce pastiche, spécialiste déjà bien connu des réseaux sociaux, propose ici 128 pages de loufoquerie. À la fois déjanté, décalé, voire ubuesque, Un Faux Livre détourne gravures, BD rétro et autres comics et les torpillent savamment. C’est drôle, bête et méchant…. donc diablement jouissif.
A.G.

PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
I WISH – FAITES UN VŒU
Une lycéenne souvent moquée trouve un jour une boîte à musique qui exauce tous ses vœux les plus fous. Problème – et pas des moindres – les personnes de son entourage meurent à chaque souhait. Malgré un pitch sympa pour ce genre de petite production horrifique, I Wish n’est en fait qu’un recyclage bébête de films d’épouvante. Cliché ambulant, il ne propose rien de neuf et se vautre dans la paresse. Zéro angoisse, écriture pauvrette et prévisible, I wish ne méritait même pas de ressortie DVD / Blu-ray. D’ailleurs, la galette est proposée ici sans suppléments ni bonus. Creux jusqu’au bout.
A.G.

LES BDs PAUSE_ECRANS_BD
HÉROS DE EROS
On s’est dit qu’au coeur de l’hiver, une petite sélection pour se réchauffer serait la bienvenue ! Alors lire 264 pages du maître de l’érotisme italien, LIBERATORE est un pur régal, surtout que ce « Petites morts » (Éditions Glénat) propose énormément d’inédits. Avec Libres ! (Éditions Delcourt), OVIDIE et la dessinatrice DIGLEE offrent un superbe manifeste pour s’affranchir de tous ces diktats sexuels. Quant à Giovannisissima (Éditions de la Musardine) de Giovanna CASSOTO, il n’est pas à mettre entre toute les mains, mais il est l’oeuvre d’une des auteures majeures du genre dans un milieu encore macho. Le meilleur pour la fin avec la publication des planches pour Playboy par ALTUNA (Éditions Perspective Art), un des diamants cachés de la BD érotique enfin accessible au grand public.
Hervé Bourit

La phrase
« Christine Angot, c’est une enfant de choeur à côté de Zemmour et Naulleau. »
Laurent Ruquier. Dans une interview, l’animateur s’est également confié sur une éventuelle fin d’On n’est pas couché.

Le chiffre
500 000
En moyenne, le nombre de fois qu’un épisode de Plus Belle la vie est téléchargé illégalement. Comme quoi…

Gamètes : don de sperme et d’ovocytes, comment ça marche ?

Le don de sperme et d’ovocytes est peu connu. Tmv vous explique comment il se déroule dans la région, alors que les stocks ne suffisent plus à répondre à une demande accrue.

zefPOUR DONNER À QUI ?
En France, le don de gamètes (spermatozoïdes et ovules/ovocytes) est encadré par la loi pour l’assistance médicale à la procréation (AMP). Il est anonyme et gratuit. Les couples hétérosexuels qui n’arrivent pas à avoir d’enfant de façon naturelle y ont recours lorsqu’un problème médical est avéré : infertilité, ménopause précoce, maladie génétique grave.
À ce jour, les couples de femmes homosexuelles et les mères seules ne peuvent donc pas y avoir accès, mais cela pourrait changer à l’occasion de la révision de la loi de bioéthique en 2018.

SUR QUELS CRITÈRES ?
En France, les futurs parents ne peuvent choisir leur donneur. Ce choix reste à la discrétion des médecins qui prennent uniquement en compte les caractères physiques des parents, tels que le groupe sanguin, la couleur de la peau, des cheveux et des yeux. À Tours, les donneurs d’origines maghrébine et africaine sont vraiment recherchés pour aider des familles en attente de ces caractéristiques, moins nombreux.

OÙ SE RENDRE ?
Direction l’hôpital et plus précisément le Cecos (Centre d’étude et de conservation des oeufs et du sperme humains).
Pour la région Centre, il faut se rendre à Tours, à l’hôpital Bretonneau, dans le secteur Médecine et Biologie de la Reproduction.

C’EST DÉJÀ FINI ?
En moyenne, un donneur permet de réaliser 40 paillettes de sperme. La loi limite à dix naissances réalisées par donneur. Une fois ces dix enfants nés, les paillettes restantes ne pourront plus être données. Un homme pourra réaliser trois dons maximum.

→PROFIL DU DONNEUR de

>Âgé de 18 à 45 ans.
>Avec ou sans enfant.
>En bonne santé.
>À Tours, ils ont en moyenne entre 19 et 44 ans et 57 % n’ont pas d’enfant.

1ER RENDEZ-VOUS
C’est le grand jour, celui de la première consultation médicale au Cecos. Le rendez-vous est pris selon les disponibilités du donneur, le matin en semaine. Un psychologue vérifie si le donneur est à l’aise avec la démarche et connaît le processus médical. Un premier recueil de sperme s’effectue dans une salle dédiée. Pas de panique, cela arrive souvent que ça ne fonctionne pas. « Pas envie, pas le jour… on ne se formalise pas », explique la Dr. Cynthia Frapsauce. Des prises de sang sont aussi réalisées pour des examens approfondis.

2E RENDEZ-VOUS
Suite des examens médicaux à travers un entretien pour rechercher une éventuelle maladie génétique chez le donneur et une autre prise de sang. Un second prélèvement de sperme est réalisé et congelé en paillettes. Voilà, c’est terminé !

→PROFIL DE LA DONNEUSE d

>Âgée de 18 à 36 ans (plus haute fertilité).
>Avec ou sans enfant.
>En bonne santé et sans antécédent gynécologique.
>À Tours, elles sont en moyenne âgées de 25 à 36 ans et n’ont pas d’enfant.

1ER RENDEZ-VOUS
Il faut compter une journée pour ce premier rendez- vous. Gynécologue, échographie, prise de sang, psychologue, entretien médical sur les antécédents génétiques et familiaux… tout est passé en revue pour ne prendre aucun risque. Si tout est ok, la donneuse passe au rendez-vous suivant.

2E RENDEZ-VOUS
La seconde rencontre vise à expliquer à la donneuse le traitement hormonal pour stimuler les ovaires qu’elle devra prendre. Ce sont des injections sous la peau au niveau du ventre à réaliser soi-même pendant une dizaine de jours et surveiller via des analyses régulières. « L’objectif est que pendant un cycle, plusieurs ovocytes se développent en même temps au lieu d’un seul naturellement », précise la Dr. Cynthia Frapsauce. Quelques effets secondaires comme des sautes d’humeur, des bouffées de chaleur peuvent être ressentis.

edOPÉRATION 
Il faut compter une hospitalisation d’une journée. Au bloc, les médecins introduisent une aiguille dans le vagin, à l’aide d’une sonde ovarienne, pour ponctionner les ovocytes situées dans les trompes. Une opération de 10 à 15 minutes. En moyenne, un don permet de récolter une dizaine d’ovocytes, contre un million de sperme. Les ovules seront congelés.

C’EST FINI ?
Une donneuse peut aider seulement un, voire deux couples maximum car il faut en général plusieurs tentatives pour que l’ovulation réussisse. Elle est limitée à deux dons à cause du traitement hormonal.

Capture
Cliquez sur l’infographie pour l’agrandir.

CECOS TOURS
> Service de biologie et de reproduction, Hôpital Bretonneau, 2 boulevard Tonnellé à Tours.
>Tél. 02 47 47 88 97
> Mail : cecos.tours@chu-tours.fr
> Site internet

Horoscope WTF du 29 novembre au 5 décembre 2017

Mercredi, c’est raviolis. Mais c’est aussi l’horoscope WTF de tmv !

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BÉLIER
Amour : Ouuuuh y a baleineau sous gravillon, là !
Gloire : Aucune idée.
Beauté : Aaah, un canap’, une bière, des chips et des poils aux guibolles : vous aimez ça, hein ?

TAUREAU
Amour : Vous êtes le Don Quichotte de l’amour. Mooooh.
Gloire : Diantre, vous n’avez pas inventé l’eau chaude vous.
Beauté : Je ne saurai que dire face à tant de beauté, ô Taureau fantasmatique !

GÉMEAUX
Amour : Restez-en au virtuel…
Gloire : Le « truc » noir dans lequel on met le fromage pour une raclette s’appelle « coupelle ». Sachez-le.
Beauté : Au moins, vous avez de jolis lobes.

CANCER
Amour : Les meilleurs crus font dans le qualitatif, pas le quantitatif. (vlan)
Gloire : La solution à votre boss ? Un mawashi-geri dans la tronche bien sûr !
Beauté : Votre arrière-boutique est encombrée. (comprendra qui pourra)

LION
Amour : Faites-vous une raison : vous ne faites pas le poids face à une pizza.
Gloire : Métro, boulot, puceau.
Beauté : Il serait judicieux de vous faire tatouer une tranche de salami sur le téton.

VIERGE
Amour : Rassurez-moi, c’est une blague votre truc ?
Gloire : Quel rire de chèvre, sincèrement…
Beauté : Vous êtes comme le fromage blanc : à pâte fraîche, obtenu par une coagulation lactique, avec ou sans une action légère de la présure, faiblement égoutté et non affiné (et pan dans les dents).

BALANCE
Amour : Vous êtes le Wikipédia du sexe.
Gloire : Rejoignez la société secrète des chats conspirateurs pour l’asservissement de l’humanité.
Beauté : (et accessoirement, nettoyez-vous le nombril)

SCORPION
Amour : Oh bah l’important, c’est de participer hein ! Haha.
Gloire : Dire que fut un temps, vous étiez le plus rapide des spermatozoïdes.
Beauté : Coucou la petite brioche qui fait son apparition.

SAGITTAIRE
Amour : Non, bah ça ne sert à rien que je vous le dise. Vous ne m’aimez pas de toute façon.
Gloire : Même la SNCF est moins en retard que vous.
Beauté : Votre ressemblance avec un petit lardon est assez troublante.

CAPRICORNE
Amour : Tout pourrait être remis en cause en raison de votre aérophagie.
Gloire : Prenez vos cliques et vos claques et allez mettre deux-trois claques.
Beauté : Vous êtes aussi onctueux/se qu’un suprême de dinde.

VERSEAU
Amour : Paraît-il que ça rend sourd.
Gloire : Noir, c’est noir, il n’y a plus d’espoir. Désolé.
Beauté : Scoop : vous avez la sexy-attitude en vous !

POISSON
Amour : La constellation du Justin Bieber prévoit une rencontre fondamentale samedi à 20 h 15. Environ.
Gloire : Que ferait le monde sans les Poissons, franchement ? Ne changez rien, vous êtes au top !
Beauté : (à part peut-être le choix de vos sous-vêtements, parce que là… outch !)

La Casa Juna : voyage en Italie

Récemment installé place du Grand Marché, la Casa Juna est aux couleurs de l’Italie. Au menu, pizzas (dont certaines originales !), bruschettas, pâtes et assiettes de charcuterie. Miam !

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L’équipe de la Casa Juna possède une humilité qui force le respect et qui fait plaisir à voir. Travailleurs, avec l’envie de bien faire et réussir, Julie Gourdet, Nathalie Braure et Franck Tison tiennent avec amour ce nouvel établissement, petite gourmandise au parfum italien.

Outre les bruschettas et les pâtes, la Casa Juna est spécialisée dans les pizzas, cuites au feu de bois, cuisinées avec des produits locaux via des producteurs du coin. Du fait-maison, de l’artisanal.
On pourrait citer en exemple la pizza Juna, avec sa crème fraîche, ses rillons, ses amandes effilochées et son Sainte-Maure de Touraine. Parce que oui, même si elle propose aussi des classiques, la Casa Juna se distingue avec ses créations. Notre choix s’est porté sur la Dalida, une vraie surprise. Sur un lit de mozzarella, on y retrouve de jolies tagliatelles de courgettes rajoutant une plus-value à la présentation, mais aussi de l’aneth, un petit nid de crème fraîche citronnée au centre de la pizza et… de l’espadon fumé !

Aussi original que délicieux, d’autant que la pâte (« préparée sur place également », précise le chef !) est fine et légèrement croustillante, et la garniture relativement copieuse. « Il est vrai qu’on cherche à proposer des pizzas différentes et travailler sur le volume », rapportent Julie et Franck, deux hôtes impeccables, d’une gentillesse remarquable.

Côté déco, le ristorante joue la carte des murs blancs et épurés, sur lesquels s’affiche une grande oeuvre pop colorée, signée du talentueux graffeur Kevin Le Gall. La Casa Juna, qui possède deux salles et bientôt une terrasse, donne désormais rendez-vous aux amoureux de l’Italie. Buon appetito !

A.G.

> 18 place du Grand Marché. Ouvert 7 jours sur 7. Contact : 02 47 26 75 24 ou Casa Juna sur Facebook.
> Pizzas de 11 à 13,50 €, bruschettas à 9,50 €, salades à 13 €…

Théâtre : vivez « L’Expérience » !

La compagnie tourangelle Les 3 soeurs présente sa nouvelle création : L’Expérience. Un spectacle conçu sur-mesure pour l’espace culturel La Parenthèse à Ballan-Miré.

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C’est promis, l’avis du public sera pris en compte.

Godot est là. Venu du futur pour annoncer un message d’importance capitale : l’humanité est en danger. Ces trois émissaires – Lycos, Electra et Atari – réussiront-ils à conjurer le sort ? Leur mission : accueillir un homme augmenté, sur lequel repose désormais l’avenir de l’humanité. Sera-t-il à la hauteur ? « S’il échoue, l’humanité est perdue », annonce Electra. Suspense…

Sur l’histoire, vous n’en saurez pas plus. C’est que les deux créatrices du spectacle, Elsa Adroguer et Sonia Fernandez Velasco, de la compagnie tourangelle Les 3 sœurs, tiennent à garder le mystère. Tout juste distillent-elles quelques informations : « Le public sera aux manettes et son avis comptera, un peu comme dans les livres dont vous êtes le héros. » Avec en prime, une « expérience sensorielle », proposée dans le cadre d’un parcours théâtral multimédia. « C’est un concept singulier à découvrir le jour-J », résument les deux comédiennes. La grande première sera le samedi 2 décembre. Au programme : l’épisode 1 d’une nouvelle forme théâtrale.

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Les émissaires de Godot accueillent l’homme augmenté.

Pour le créer, la compagnie a bénéficié de quatre jours de résidence à La Parenthèse à Ballan-Miré. Ouvert depuis un an, cet espace culturel communautaire comprend une salle de spectacle de 300 places ainsi qu’une médiathèque dotée d’un bel équipement multimédia, avec un espace dédié aux jeux vidéos. « Nous disposons d’ordinateurs reliés à la fibre, de tablettes, de 8 postes de jeux avec 16 consoles dernière génération… », liste Sandrine Janvier, chargée de mission à la culture à la ville de Ballan-Miré.

Cet espace, la compagnie Les 3 sœurs l’a pleinement investi. « Nous ne souhaitions pas créer un spectacle, puis le vendre à divers programmateurs. La marque de fabrique de notre compagnie, c’est le sur-mesure, précise Elsa Adroger. Nous inscrivons notre création dans la dynamique du lieu. » À La Parenthèse, « c’est l’envie de promouvoir ce nouvel espace et de rassembler ses différents publics. ».
Le challenge relevé par la compagnie ? Réunir les fans de jeux vidéos, les amateurs de théâtre, les lecteurs… Autre spécificité : le projet s’est construit avec l’équipe de La Parenthèse : informaticien, jeunes en service civique, chargés de mission, régisseur… « Notre concept intègre le lieu et les personnes, poursuivent les comédiennes. Nous avons proposé aux agents de s’investir dans le spectacle. La création s’enrichit ainsi de leurs compétences. »

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Quand les codes de la science-fiction rencontrent ceux du théâtre de boulevard

L’équipe s’est mobilisée au-delà d’un accueil classique de résidence d’artistes : dans la préparation du spectacle, le développement d’outils spécifiques, le soir de la représentation… « C’est un partenariat étroit. Nous sommes quasiment dans l’esprit d’une coproduction, ajoute Sandrine Janvier. Par ailleurs, j’apprécie particulièrement la transversalité du projet. » Une transversalité qui se retrouve dans l’écriture. « Nous avons mélangé les codes de la science-fiction et du théâtre de boulevard. Nous avons travaillé sur l’image. Ça donne un objet hybride, un peu à notre sauce », décrit Sonia Fernandez Velasco.
Un objet non identifié ? En tout cas, cette forme originale est l’occasion de relier l’expression artistique et l’utilisation des nouvelles technologies. Mais ce n’est pas tout. Elle présente un autre objectif : servir le fond. Car le spectacle traite des émotions et de l’empathie, cette capacité à se mettre à la place de l’autre, à percevoir ce qu’il ressent. « Comment les émotions des uns et des autres interagissent ? C’est un sujet qui nous tient à cœur. Il nous pose question au quotidien », remarque Elsa Adroguer.

Un projet du troisième type, donc, que ses créatrices aimeraient décliner, sur d’autres thèmes à La Parenthèse ou dans d’autres lieux. L’histoire ne fait que commencer.

Par Nathalie Picard

En savoir plus :

L’Expérience – Épisode 1.
Parcours théâtral multimédia. Piloté, écrit et mis en scène par Elsa Adroguer et Sonia Fernandez Velasco (compagnie Les 3 soeurs) avec Elsa Adroguer, Sonia Fernandez Velasco, Julien Pillot, Mikaël Teyssié et la participation des agents de la Parenthèse. Soutien logistique et humain de La Charpente et de la compagnie Oculus.
> Samedi 2 décembre à 20 h 30, à La Parenthèse, 14 boulevard Léo Lagrange à Ballan-Miré. Durée : 1 h 40. Tout public (à partir de 6-7 ans). Tarifs : 6 €/4 €/3 €.
> Renseignements : service culturel au 02 47 68 99 90. service.culturel@mairieballan-mire.fr ou sur la billetterie en ligne.

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L’homme augmenté sera-t-il à la hauteur ?

Le Bonhomme de neige : thriller embarrassant

Adaptation du best-seller glaçant, le Bonhomme de neige est loin, très loin de son modèle. Un thriller qui s’annonçait grandiose mais qui, soucis au tournage oblige, laisse froid.

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Il y en avait, pourtant, des talents réunis… Côté distribution, avoir droit à Michael Fassbender, Rebecca Ferguson, Charlotte Gainsbourg, Val Kilmer et Chloë Sevigny. Mieux encore, compter sur Tomas Alfredson aux manettes, le réalisateur de La Taupe ou de l’excellentissime Morse. Enfin, sublimer le tout avec Martin Scorcese comme producteur.
Mais non, les beaux noms ne font pas tout.

La preuve avec Le Bonhomme de neige, alias The Snowman en V.O. Tout débute pourtant bien pour cette adaptation d’un roman policier à succès, histoire d’un serial-killer qui laisse des bonhommes de neige sur les lieux de ses crimes. La séquence d’ouverture, glaçante (père violent + suicide d’une maman + garçon terrifié), offre une entrée en matière sèche et intrigante. On admire alors à quel point Tomas Alfredson maîtrise sa mise en scène.
À travers des paysages spectaculaires (une Norvège hivernale, désertique et enneigée), le cinéaste déroule un cadre somptueux.

Mais cette beauté visuelle ne rattrapera jamais un film laborieux et brouillon, pourtant gorgé de bonnes idées. Difficile d’entrer dans un récit où le suspense policier est plat, où le spectateur ne participe pas.
Il faut dire que le réalisateur a récemment avoué que son temps de tournage avait été « trop court, car nous n’avions pas le scénario en entier avec nous » (!).
Le résultat est malheureusement flagrant à l’écran : trous noirs, incompréhensions, intrigue écrite avec des moufles… Pire encore, le casting, en pilotage automatique, peine aussi à rattraper l’ensemble.

L’impact est amoindri, Le Bonhomme de neige fond doucement au long de ces deux longues heures. The Snowman n’est donc pas un mauvais film. Il n’est simplement pas à la hauteur des attentes.

Aurélien Germain

> Thriller/policier, de Tomas Alfredson (USA/Suède). Avec Michael Fassbender, Rebecca Ferguson, Val Kilmer…
> NOTE : 2/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=fMC_Ppwomik[/youtube]

Cet hiver, nouveau dispositif pour les femmes en détresse

Grâce au CHU de Tours et à la Croix Rouge, un dispositif d’hébergement hivernal est mis en place pour les femmes en détresse et à la rue.

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(Photo archives NR)

Mardi 5 décembre, c’est dans l’enceinte du CHU de Tours qu’un nouveau dispositif d’hébergement d’urgence ouvrira pour l’hiver, jusqu’au 31 mars.
Ce lieu est réservé aux femmes en détresse – de plus en plus nombreuses malheureusement – qu’elles soient seules ou avec enfants.

L’idée vient de l’hôpital et de la Croix Rouge qui, pour l’occasion, se sont associés. C’est le 115 qui fera le lien, afin qu’elles soient prises en charge.

Ces femmes à la rue seront donc logées et réparties dans une vingtaine de chambres situées dans une enceinte de l’hôpital Bretonneau. Les enfants en bas âge auront eux aussi droit à des lits (cinq au total).

Un travailleur social, ainsi que des agents d’accueil, seront présents. Cette initiative est une première en région Centre Val-de-Loire. À Tours, une personne à la rue sur trois est une femme.

#WTF 51 : des excuses pour un train en avance !

Vous avez toute l’information inutile, insolite et #WTF ? Rassurez-vous, c’est séance de rattrapage sur tmvtours.fr !

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> Au Japon, la ponctualité, c’est sacré ! Une compagnie ferroviaire s’est excusée de « l’énorme gêne occasionnée » auprès de ses usagers par l’un de ses trains qui était parti… avec 20 secondes d’avance. Le départ ayant eu lieu à 9 h 44 et 20 secondes au lieu de 9 h 44 et 40 secondes, la compagnie a tout de même précisé que personne ne s’était plaint (Ah bon ??).

> Adeptes du bon goût, ceci est pour vous : la marque anglaise Contrado propose des sous-vêtements couleur pastel, avec un effet « poils de licorne arc-en-ciel » au niveau du pubis. Mais vous pouvez aussi opter pour les leggings donnant l’illusion d’une queue de licorne sur les fesses. Ouf.

> L’homme produisait du vin il y a 8 000 ans ! C’est ce qu’ont déduit des chercheurs et des archéologues qui ont retrouvé une très vieille jarre de vin. Ils ont détecté des résidus du précieux nectar dans cette poterie au sud du Caucase. « Cela suggère que la Géorgie est sans doute au coeur du berceau de la domestication de la vigne et de la viticulture », a résumé Patrice This, directeur de recherche à l’Inra, auprès de l’AFP.

> En Argentine, les pompiers ont dû abattre un mur pour pouvoir sortir de chez elle Isabelle, 32 ans et 340 kilos.

> Un couple de Français a été interpellé à Venise pour avoir volé une gondole. Les amoureux, plutôt novices en matière de navigation, avaient écrasé leur embarcation contre d’autres bateaux. Repêchés « transis de froid », ils ont été mis en examen pour « vol aggravé et possession illégale d’un couteau » utilisé pour détacher la gondole et devront payer les dommages qui pourraient grimper jusqu’à 50 000 €. Chéros la balade

Nouvel élan (vert) pour la littérature jeunesse

Du 29 novembre au 4 décembre prochain, se tiendra à Montreuil le 33e Salon du livre et de la presse jeunesse. Parmi les 200 exposants seront présentes les éditions corpopétrussiennes de l’Élan vert qui fêteront leurs 20 ans en 2018.

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9 h 30. Dans leurs bureaux de Saint-Pierre-des- Corps, Julia et Amélie nous accueillent. Glwadys est déjà derrière son ordinateur. L’équipe de l’Élan vert est presque au complet. Chloé est à Paris. Jean-René à Niort. Partout, des livres, des cartons, des couleurs. Pas de doute, on est bien chez un éditeur jeunesse.

Créée en 1998, la maison de l’Élan vert s’est d’abord spécialisée dans la traduction d’ouvrages pédagogiques venus d’Angleterre et du Québec. Pendant huit ans, elle affine son implantation dans le milieu scolaire. Mais en 2007, changement de cap. « On avait envie de créer nos propres albums, de se tourner vers le grand public, tout en restant capables de pénétrer dans les écoles et les bibliothèques », raconte Amélie Léveillé, fondatrice et directrice éditoriale.
Objectif atteint avec la collection Pont des arts, créée cette même année 2007 et publiée en partenariat avec le réseau Canopée, éditeur de ressources pédagogiques. Car la collection a l’avantage de faire découvrir une oeuvre et son artiste, non pas par la voie du documentaire, mais par la fiction. Chaque album raconte une histoire, écrite par un auteur à partir d’un tableau, d’une sculpture, d’une photo ou autre. Elle est ensuite mise en image par un illustrateur contemporain.
« Nous suivons cette collection depuis le début, explique Gaëlle, libraire jeunesse au Centre culturel Leclerc de Blois. Au départ, elle était surtout connue des enseignants, mais petit à petit, elle s’est élargie au grand public. »

Aujourd’hui, c’est elle qui fait la notoriété de l’éditeur. « L’Élan vert est vraiment connu et reconnu pour cette collection, témoigne Hélène, libraire chez Libr’enfant à Tours. Le reste de leur production est beaucoup plus discret. » Pourtant, la maison d’édition dispose d’un catalogue généraliste de quelque 120 ouvrages (hors Pont des Arts). De la petite enfance à l’humour en passant par les cahiers d’activités, on gravite autour des thèmes classiques de l’album jeunesse : colère, amitié, nature, etc.

« Depuis 20 ans, on se construit, on travaille notre matière, on grandit, résume Amélie Léveillé. Ce qui fait qu’aujourd’hui, on n’est certes peu connu mais nos livres se vendent. En France et à l’étranger. On connaît actuellement un développement économique important. C’est maintenant que ça se passe pour l’Élan vert. » Pour 2018 et ses 20 ans, l’éditeur entend sortir de l’ombre. De nombreux projets sont dans les tuyaux. Attention, petite exclu rien que pour vous : les collégiens auront leur propre série !

Par Jeanne Beutter

Backstage : le resto rock

Un nouveau venu est arrivé rue Palissy ! Accolé au Vinci, le Backstage joue la carte de la musique et du rock. On a testé…

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La « première » de ce nouveau bar-brasserie a eu lieu le jeudi 19 octobre. Le gérant espère que la tournée tourangelle sera la plus longue possible.
Installé le long du Vinci, à sa droite, rue Bernard-Palissy, le Backstage s’est implanté dans une ancienne boutique de vêtements. Les escaliers en bois et les mannequins ont été remplacés par des fauteuils Club en cuir, des flight-cases transformés en tables basses, des guitares au mur et une scène en hauteur dont les instruments semblent encore attendre leurs rockeurs.

D’après le gérant, installé derrière son bar où les pompes à bière sont décorées de micros, ce nouvel endroit souhaite offrir aux spectateurs du Vinci, les coulisses auxquelles ils n’ont pas accès. Ouvert tous les jours, toute la journée, c’est une idée pour déguster un arsenal de planchettes de charcuterie et de fromages (et de légumes) autour d’un verre avant un concert (entre 8 € et 16 €).
Les produits viennent notamment de la Maison Hardouin et de chez Rodolphe Le Meunier. Et pour ceux qui souhaitent un « vrai » repas, le restaurant sert jusqu’à 23 h 45 les soirs de spectacles (22 h en temps normal). L’ardoise simple évolue chaque jour au gré des arrivages. Une entrée à 6 € pour des oeufs durs mayonnaise ou un velouté maison ; une cuisse de canard confite ou un dos de cabillaud à 14,90 €, accompagné de pommes de terre ou d’une purée de panais ; en dessert, un crumble poire pomme ou une crème brûlée à la pistache pour 6 €.

La carte des boissons rappelle même les pochettes des albums d’Iron Maiden ou AC/DC. Seul bémol lors de notre passage à midi, la radio en fond sonore qui passe du Cloclo… Vivement une programmation de concerts dans ce bar !

> Backstage, 75 rue Bernard-Palissy à Tours. Ouvert tous les jours. De 9 h 30 à 1 h, du lundi au samedi et de 10 h à 22 h, le dimanche. Services du déjeuner et du dîner.
> Réservations au 09 73 50 22 67. Infos sur leur page Facebook

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Changer la housse de couette ? Ce n’est plus une corvée !

Changer sa housse de couette, une corvée ? Benjamin Rimajou, inventeur de 33 ans, a trouvé la solution avec Hopoli et, par la même occasion, une reconversion.

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« On connaît tous la technique du fantôme, les bras tendus dans la couette… », illustre Benjamin Rimajou que l’on rencontre chez Mame, dans les locaux du FunLAB, le fab lab tourangeau.

Ce geste du quotidien peut s’avérer très fatigant lorsque l’on a quatre enfants ou que l’on doit faire tourner un gîte en pleine saison.
Et même lorsqu’il n’y a qu’une seule housse de couette à changer, on s’en fait parfois tout une montagne.

C’est donc assis dans son canapé, le 31 mars 2016, que Benjamin a trouvé une solution à cette corvée. Il avait alors tout le temps de réfléchir. Animateur radio pendant huit ans (Brest, Lille, Bayonne…), le jeune homme à la moustache dynamique, originaire de Pau, avait finalement choisi Tours en 2015 pour trouver un nouveau métier.
Bricoleur dans l’âme, il pensait se diriger vers un CAP menuiserie mais ses idées l’ont rattrapé. Ni une ni deux, il court au magasin de bricolage, achète deux pinces et deux patères qui s’accrochent sur une porte, assemble le tout… et « eurêka ! », ça fonctionne ! Les pinces viennent alors, comme une seconde paire de mains, accrocher les extrémités de la housse de couette. Une fois à l’intérieur de sa housse, la couette est à son tour bloquée par les pinces et il devient facile de tendre le tout. « J’ai tout de suite senti qu’il y avait quelque chose à exploiter », décrit l’inventeur.

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Tout juste inscrit au FunLAB, il s’y rend presque tous les jours. « Je n’avais pas d’atelier à la maison, ni les moyens de faire réaliser les prototypes par un bureau d’études. Au lieu de payer 10 000 €, j’ai déboursé 180 € seulement et passé des heures à y travailler. » Après un an et demi, 25 prototypes réalisés avec une imprimante 3D, 3 modèles en acier, un gros coup de pouce pour le design, son Hopoli (comme Hop, au lit !) est enfin prêt. Il a également déposé un brevet qu’il a lui même rédigé « avec l’aide de l’Association des inventeurs et créateurs de Touraine. J’ai dépensé 300 € au lieu de 5 000 € ».
Autodidacte jusqu’au bout, il a réalisé son site internet, les modes d’emploi et les premiers tests avec ses voisins à La Riche. Benjamin, déjà primé trois fois pour son projet, passe par un financement participatif de 10 000 € sur la plateforme Kickstarter. « Les gens peuvent acheter le Hopoli en amont et je pourrais lancer la production en juin 2018 », précise Benjamin tout sourire, qui a atteint dès la première semaine 65 % de son objectif de financement. Un Esat de Tours-Nord s’occupera également d’une grande partie de la fabrication et les pièces seront usinées en Europe.

Benjamin devrait investir un local dans six mois et créer deux emplois pour l’aider d’ici un an. Une aventure qui ne fait que commencer pour celui qui possède un carnet rempli d’idées pour nous faciliter la vie au quotidien.

>>En savoir plus sur hopoli.fr

Portrait par Pauline Phouthonnesy.

TOP 4 : Vikings, la série

Par Odin ! Fin novembre, Vikings revient pour sa saison 5. Quatre choses que vous ignorez (peut-être) sur l’une des meilleures séries au monde (chut, on a raison d’abord !).

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Dans la série, la sublime Lagertha – jouée par Katheryn Winnick – dézingue ses opposants à coup d’épée. Dans la vraie vie, mieux ne vaut pas l’énerver non plus : l’actrice est ceinture noire de karaté et de taekwondo. Et pan.

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TOURNAGE IRLANDAIS

Oubliez la Scandinavie propre au peuple Viking : le réalisateur Michael Hirst a préféré poser ses caméras… en Irlande ! Un choix financier pour la production (remises de charges oblige). Seuls quelques plans viennent de Norvège.
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GIRL POWER

Dans la série, les femmes sont aussi importantes que présentes. À l’époque aussi, puisque la femme avait un rôle vital dans la société viking : elles étaient libres, respectées, pouvaient divorcer et partaient aussi combattre.
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PAS TAPER !

Alexander Ludwig (Bjorn dans la série) a précisé dans une interview qu’il avait dû dire « à des fans un peu fous dans un bar » qu’il n’était pas un vrai Viking, étant donné que ces derniers… voulaient carrément se castagner avec lui.
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Horoscope WTF du 22 au 28 novembre 2017

Fuyez, pauvres fous : l’astrologue est de retour. Les femmes et les enfants d’abord !

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BÉLIER
Amour : Vous avez un truc qui vous colle encore au cœur et au corps.
Gloire : Du coup, lavez-vous, ce serait pas mal.
Beauté : Vous êtes mi-corbeau, mi-pigeon, vous êtes… un COURGEON !

TAUREAU
Amour : Taureau, ça rime avec Gémeaux et Verseau. Ça va, tranquilou le triolisme ?
Gloire : Tsss, frauder les transports en commun à votre âge, franchement…
Beauté : VOUS là, vous êtes la fierté de cette ville !

GÉMEAUX
Amour : En toute honnêteté, vous trouverez l’amour de votre vie à vos 78 ans. Et côté vérité astrologique, on est plutôt béton à tmv.
Gloire : Olala, mais arrêtez de parler si près du visage des gens. C’est agaçant.
Beauté : Vous êtes tout de même plus Justin Bridou que Justin Bieber.

CANCER
Amour : L’équivalent de la pizza à l’ananas : inutile.
Gloire : Allez, au boulot les bulots !
Beauté : Physiquement, il se pourrait bien que votre futur enfant soit un croisement entre Kev Adams et Arielle Dombasle.

LION
Amour : Et alleeeez, ça roucoule et ça salit partout. Z’êtes un pigeon ou quoi ?
Gloire : Aaaah, pour raconter des cochoncetés, le Lion est toujours là hein !
Beauté : Rassurez-vous, personne n’est responsable de sa tête le matin.

VIERGE
Amour : Mmh… glps, euh. Tant qu’on a la santé, n’est-ce pas ?
Gloire : Viser la lune, ça n’vous fait pas peur, même à l’usure vous y croyez encore et à cœur.
Beauté : Bon sang, vous avez quel âge pour porter un pyjama pareil ?!

BALANCE
Amour : Yihaaa, c’est la Guerre des étoiles dans votre slip !
Gloire : Prévenez votre boss. Inutile de se lever demain, cette semaine craint du boudin.
Beauté : En parlant boudin, comment va votre ex ? HAHA.

SCORPION
Amour : Bientôt un polichinelle dans l’tiroir, comme on dit héhé.
Gloire : Vous êtes emporté(e) par votre élan (mais du coup, attention, ça court vite ces bêtes-là).
Beauté : Sympa cette crinière de poney.

SAGITTAIRE
Amour : Eh bé, quel gâchis mon gros kiki…
Gloire : Vous êtes au bout du rouleau (et qu’est-ce que ça peut être gênant aux toilettes !)
Beauté : Born to be a larve.

CAPRICORNE
Amour : Euh, vous ne voulez pas un whisky d’abord ?
Gloire : Wow, vous êtes bac + 8 en premier degré…
Beauté : Coucou les rageuuuux ! Allez, bonne semaine !

VERSEAU
Amour : Vous êtes aussi difficile à emballer qu’un cadeau de Noël, quel enfer.
Gloire : C’est l’histoire d’un mec, il entre dans un bar avec un pantalon jaune et commande un verre. Et le tenancier lui répond : « Oui, mais seulement la droite », hahaha.
Beauté : (vous avez pigé la blague ?)

POISSON
Amour : Cher capitaine, vous êtes l’unique responsable de votre naufrage.
Gloire : Tout le monde sait que vous écoutez Céline Dion en cachette.
Beauté : Trop de méchanceté + culpabilité = désolé, vous êtes le signe le plus mignon de toute la planète de l’univers du firmament.

Violences sexuelles : « Le corps finit toujours par parler »

Cette semaine, l’association SVS 37 organise une expo-vente d’art contemporain pour dire stop aux violences sexuelles et qui aidera les victimes, tout en sensibilisant l’opinion publique. Catherine Raynaud, sa présidente, nous en dit plus.

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Pouvez-vous présenter l’association SVS 37 ?
SVS 37, c’est la plate-forme départementale en Indre-et- Loire de l’association nationale Stop aux Violences Sexuelles. SVS 37 a été créée il y a trois ans, car il fallait une entité en Touraine. Nous avons donc constitué une vie associative, avec une réunion par mois, ainsi que des conférences : nous avons par exemple accueilli Sophie Chauveau, auteure de La Boutique des pervers. En septembre, un centre de formation SVS a ouvert à Tours-Nord. Son axe de travail est la formation des professionnels, que ce soit du monde médical ou scolaire. Parce qu’un médecin n’aura eu à ses débuts que deux heures de cours sur les violences sexuelles. Malgré leurs qualités, ils ne sauront pas forcément gérer quelqu’un qui a un problème et n’oseront pas poser la question de la violence sexuelle. C’est pour cela que SVS a d’ailleurs été lancé par une gynécologue. L’asso veut montrer que ce qui fait mal aux adultes et aux enfants, fait du mal dans le temps (*). Le corps finit toujours par parler.

Vous parliez aussi du monde scolaire. Comment se traduit votre rôle dans ce domaine ?
C’est de l’information. Nous avons mis en place des protocoles pour les tout-petits et les plus grands. L’association réalise des séances inspirées de méthodes utilisées au Canada, un pays très en avance sur cette thématique.

Comment est née cette idée d’expo-vente Rep’Art ?
Rep’Art signifie « réparation par l’art ». L’idée a été lancée il y a deux ans. C’était difficile à mettre en place au début, puis tout s’est enchaîné. L’expo-vente regroupera 27 artistes contemporains qui proposeront trois ou quatre œuvres chacun. Eux-mêmes fixent leurs prix et 60 % du fruit de la vente reviendront à notre association ! Mais il y aura aussi six conférences. Deux sénatrices, Muguette Dini et Michelle Meunier, seront présentes : elles ont travaillé sur le projet de loi sur la protection de l’enfance.

Pouvez-vous nous en dire plus ?
Elles parleront de l’importance de l’allongement de la durée de prescription. Ce projet de loi concerne les jeunes qui ont été agressées avant leurs 18 ans. Aujourd’hui, elles ont vingt ans pour porter plainte. Or, quand une agression survient, il se passe très souvent une amnésie post-traumatique, dû au choc important. La victime vit « normalement » et, un jour à 30, 40 ou même 80 ans, l’amnésie peut se lever ! Nous nous battons pour l’imprescriptibilité totale.

Votre expo-vente intervient pile pendant la Journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes… 23172894_164205384175216_678108134434941778_n
Oui tout à fait. Mais je dois préciser que SVS s’occupe surtout la ligne médicale. D’autres associations tourangelles sont dans le social et le font très bien. SVS pense aux conséquences très graves au niveau de la santé. Nous avons notamment mis en place un atelier thérapeutique d’escrime qui aide dix anciennes victimes. C’est une chose que nous souhaiterions pérenniser. En ce sens, les bénéfices récoltés durant Rep’Art pourront nous aider.

Sur sa plaquette informative, SVS 37 dit : « La violence engendre la violence ». Le premier pas pour briser ce tabou, c’est quoi ? Laisser la parole s’ouvrir ?
Un enfant abusé dans son enfance ne le sait pas : c’est une problème de référence. Si son père – une figure paternelle – le viole, il ne sait pas que c’est mal, sauf s’il est informé. Tout le monde doit savoir que certaines choses ne sont pas admissibles. Le premier pas, c’est la formation, la formation et la formation : il faut former les soignants sur les signes importants, comme remarquer un enfant qui se lave les mains 20 fois par jour, ou qui reste des heures sous la douche à se nettoyer par exemple.

C’est ainsi qu’on pourra aussi sensibiliser au mieux l’opinion publique ?
Oui. Une femme sur quatre, un enfant sur cinq et un homme sur six ont été ou sont victimes de violences sexuelles. On doit s’adresser à eux, savoir leur parler.

Vous êtes la présidente de SVS 37 : comment percevez-vous l’ampleur du problème au niveau local ?
Dans le département, les violences sont en hausse. Les chiffres ont augmenté. C’est peut-être lié au fait que la parole s’ouvre aussi.

Cette augmentation des chiffres vous démoralise ?
Non, car je me dis que les gens parlent. Je vois aussi le travail de l’association, il y a aujourd’hui 40 plate-formes SVS en France. Je pense aussi aux sages-femmes. Elles sont au cœur du problème et voient tout ça. Quand une femme est enceinte, c’est à ce moment qu’on peut travailler et l’aider.

(*) L’association SVS indique que la violence sexuelle engendre des dégâts psychiques, psychiatriques et somatiques : le corps « parle » via d’authentiques maladies dermatologiques, pneumologiques, cardiologiques, cancers et maladies auto-immunes…

Propos recueillis par Aurélien Germain

REP’ART : EXPO-VENTE

> L’exposition-vente Rep’Art, organisée par SVS 37, aura lieu les 25 et 26 novembre, de 10 h à 20 h, à la Maison des adolescents au 66 bd Béranger, à Tours. Vernissage le vendredi 24 novembre, à partir de 18 h, même lieu. > Catherine Barthélémy, marraine de l’événement, sera entourée de peintres, sculpteurs, céramistes, photographes : Michel Audiard, Zazü, Lyd Violleau, Philippe Lucchese, Nathalie Chossec, Jane Caro, Laurence Dréano, Véronique Heim, etc.
> Les visiteurs pourront acheter les oeuvres exposées. Les fonds obtenus serviront à financer les actions 2018 de SVS 37, comme l’atelier thérapeutique et la formation des bénévoles qui s’engagent dans les actions en milieu scolaire.
> Conférences à l’hôtel Océania L’Univers, le 25 novembre, de 10 h à 17 h.
> Informations sur stopauxviolencessexuelles.com ou, au niveau local, sur facebook.com/SVS37

L’Expérience interdite : un remake bien plat

Cette semaine, sort en salles L’Expérience interdite. Ce remake du film signé Joel Schumacher (1990) tombe vite à plat, incapable de ressusciter l’esprit de la version d’origine.

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Les studios hollywoodiens ont une fâcheuse tendance. C’est celle de pondre à foison des remakes d’à peu près tout et n’importe quoi. Rebelote ce mois-ci avec l’inutile resucée du Flatliners daté de 1990.
Près de 30 ans plus tard, c’est Niels Arden Oplev, auteur du film Millénium, qui s’y colle, proposant sa nouvelle version de l’Expérience interdite, récit d’étudiants en médecine qui testent sur eux-mêmes de mini arrêts cardiaques, afin de faire l’expérience de mort imminente et découvrir ce qu’il se passe dans l’au-delà.

De ce merveilleux postulat de départ, le film d’origine offrait un moment alliant science, surnaturel et frissons avec brio. Pour ce remake, massacré par ailleurs par la critique internationale, Niels Arden Oplev a bien du mal à s’en sortir. L’exercice est vain, le scénario mécanique, l’ennui guette dès la fin du premier acte et le réalisateur peine à ressusciter correctement l’esprit originel. Exploitant ses thèmes avec difficulté, la nouvelle mouture tourne en rond. Fonctionnant sur un schéma redondant, elle s’enferme rapidement et perd toute sa magie.
Et, pire encore, vire au ridicule quand elle s’essaye à l’horreur, via des procédés éventés et clichés (ah, le coup du cadavre dans la baignoire).

Si le casting tente de s’en sortir dignement (Nina Dobrev notamment) et que l’univers médical est bien dépeint (teintes artificielles et photographie froide), ce Flatliners de 2017 reste plutôt pauvre et aseptisé face à son modèle. Difficile, donc, de séduire les nostalgiques du premier film… Mais aussi les amateurs de fantastique qui auraient voulu se mettre sous la dent autre chose qu’une production neurasthénique ayant bien besoin d’un coup de défibrillateur.

Aurélien Germain

> Fantastique/Science-fiction, de Niels Arden Oplev (USA). Durée : 1 h 41. Avec Nina Dobrev, Diego Luna, Ellen Page…
> NOTE : 1,5/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=k4x1bpAjwi8[/youtube]

CHU de Tours : nouveau service de néonatalogie

L’hôpital Bretonneau de Tours possède maintenant 3 800 m2 dédiés à la nouvelle unité néonatale.

(Photo Julien Provost)
(Photo Julien Provost)

Il doit entrer en service en janvier 2018, mais ce week-end, il a exceptionnellement ouvert ses portes au public.
Le futur service de néonatalogie de l’hôpital Bretonneau a effectivement dévoilé ses 3 800 m² aux curieuses et curieux.

Plus moderne, cette nouvelle unité néonatale regroupera sur un seul site l’obstétrique, la néonatalogie et le centre de nutrition. Près d’une cinquantaine de nouveaux-nés, prématurés ou malades, ainsi que leurs parents, pourront être accueillis en ce lieu. On compte aussi seize lits en réanimation, neuf en soins intensifs et dix-huit en soins continus.
Des mamans en situation de handicap pourront également être admises, grâce à des chambres individuelles spéciales.

Enfin, cette nouvelle unité néonatale possédera une « chambre interventionnelle présentant des caractéristiques proches des conditions d’un bloc opératoire », a précisé le Dr Dominique Saillant, chef de service. « Cela permettra de réaliser des interventions sur des bébés qui ne sont pas transférables. »

Christelle Thierry : place à la jeunesse !

À 40 ans, Christelle Thierry a quitté le milieu parisien de la finance pour ouvrir le Café pouce à La-Ville-aux-Dames. Un lieu où les enfants et les poussettes sont les bienvenus.

Christelle Thierry

SA TOURAINE ADOPTIVE

Originaire de Melun, elle a quitté la vie parisienne sans regret. « J’aime retourner à Paris de temps en temps, mais je trouve la ville trop bruyante, trop polluée. Les Parisiens vivent chacun dans leur coin. Les Tourangeaux, eux, sont plus ouverts. » Installée à Saint-Avertin, elle apprécie la proximité du domaine de Cangé et de sa médiathèque bien fournie.
« Pour les enfants, c’est super ! Le week-end, à 20 kilomètres à la ronde, il y a un large choix d’activités : expos, spectacles, sorties de plein air… Ce n’est pas très cher et accessible sans perdre une heure dans les bouchons. »

SON CHANGEMENT DE VIE

Avant, elle était secrétaire générale d’un cabinet de conseil auprès d’experts comptables à Paris. « Comme mon mari avait la possibilité de muter facilement, nous avons décidé de nous installer en province il y a trois ans. Parmi les villes à 1 heure de Paris, c’est Tours que nous avons préféré. » Commencent alors, pour Christelle, des navettes quotidiennes pour aller travailler à la capitale.
« J’aimais mon travail, je ne voulais pas le quitter. » Puis son deuxième enfant est arrivé, il y a 20 mois, et avec lui l’envie de se poser. « Comme je ne trouvais pas de travail me plaisant sur Tours, j’ai décidé de le créer. » Une décision prise en début d’année, puis tout s’est enchaîné. Ce qu’elle apprécie dans son nouveau métier ? « Les échanges. C’est plus humain que la finance ! »

SA PASSION

La lecture. Au Café pouce, il y aura des livres pour tous. Déjà, quelques albums jeunesse sont installés dans des bacs. Christelle compte ajouter une grande bibliothèque pour les adultes, avec des livres sur la parentalité ou des romans se lisant rapidement. Son fournisseur ? Sa bibliothèque personnelle. « J’adore lire des romans policiers, des BD… J’aime vivre l’histoire avec le personnage principal, analyser les relations. Il m’arrive souvent de prendre des notes, mais pas sur le livre. Jamais je n’en abîmerais ou jetterais un. Un livre, c’est une oeuvre, comme une peinture ou une sculpture. »

SA FAMILLE

Grâce à son nouveau métier, Christelle peut rentrer plus tôt chez elle le soir. « Avant, j’arrivais à 20 h 30 à la maison. Désormais, je suis là vers 19 h. Je peux préparer le repas, manger avec mon mari et mes deux garçons de 6 ans et 20 mois. Je ne travaille pas le lundi, ce qui me permet d’être à 16h30 à la sortie de l’école et chez la nourrice. C’est précieux. »

SON CAFÉ POUSSETTE

Le Café pouce. Pouce comme la pause que l’on s’accorde en plein jeu ou dans un rythme de vie effréné. C’est aussi le plaisir de déguster un bon café noisette, comme l’écureuil mascotte de l’enseigne. « En tant que parents, nous recherchions un tel lieu. Dans les cafés classiques, souvent exigus, nous avons l’impression de déranger avec une poussette. Et notre aîné s’ennuie vite. »
Ici, avec 80 m², il y a de quoi garer des poussettes. Les enfants ont leur coin jeux, avec des tables et des chaises en bois adaptées à leur taille. Christelle cuisine « comme à la maison » : elle confectionne elle-même ses pâtisseries, ses yaourts et ses crèmes aux œufs. Elle compte se lancer aussi dans la restauration salée : tarte aux légumes, quiches, cakes…
Le Café pouce est ouvert depuis le vendredi 13 octobre. « Une bonne date : les 30 ans de mon petit frère. Je mise sur ma chance ! »

Par Nathalie Picard 

> Le Café Pouce est sur Facebook !

TOP 4 : enfance et remakes

Le casting de la nouvelle version du Roi Lion, prévue pour juillet 2019 par Disney, vient d’être révélé. Beyoncé prêtera bien sa voix à Nala pour ce live action. Voici d’autres projets qui détruiront (ou non) vos souvenirs d’enfance.

DUMBO

Sortie en France prévue le 29 mars 2019 (en même temps qu’aux States). Et ce sera Tim Burton, qui a déjà réalisé Alice aux Pays des Merveilles qui va s’asseoir dans le fauteuil du réalisateur. On ne sait pas encore qui jouera Dumbo, des idées ?
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MULAN

« Comme un homme… » Si vous connaissez la suite, c’est que vous êtes fan de l’héroïne chinoise. Mulan prendra vie le 31 octobre 2019, dans une version annoncée plus adulte et sans chanson selon sa réalisatrice Niki Caro. What ?!

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ALADDIN

Le tournage a déjà commencé. Près de Londres, se sont réunis le génie Will Smith, le voleur amoureux Mena Massoud et la princesse Naomi Scott. Un rêve bleu réalisé par Guy Ritchie. De Snatch à Aladdin, il n’y a qu’un tapis.

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LA PETITE SIRÈNE

Un autre classique de la bande à Mickey. Il n’y aura d’ailleurs pas un, mais deux films. Universal était aussi sur le doss’ et va prochainement sortir sa version du conte danois. Poppy Drayton devrait même parler sous l’eau.
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#WTF 50 : attaqué par les extraterrestres, il vend son ranch

Des attaques extraterrestres, un couple mal en point en plein vol, ou encore la plus grande pizza du monde à domicile : voilà l’actu insolite et #WTF.

Capture

> Trop, c’est trop ! C’est la mort dans l’âme que John Edmonds, un Américain, a décidé de se séparer de son Stardust Ranch, en Arizona. L’homme veut effectivement vendre son bien suite à d’incessantes… attaques extraterrestres. Régulièrement dérangé, Edmonds affirme avoir déjà exterminé 19 aliens en vingt ans (pas mal comme ratio, avouons-le), à coup d’épées de samouraï. Ces saligauds d’aliens se sont même attaqués à sa femme « en la faisant léviter au-dessus de son lit », a raconté Edmonds à la télé locale, tout en montrant les blessures que les extra-terrestres lui ont aussi occasionnées. I want to believe, oui oui.

> La justice allemande a interdit à un couple d’appeler leur enfant Lucifer. Les parents ont donc choisi le prénom Lucian. > Un restaurant naturiste a ouvert à Paris. Pour les intéressé(e)s, O’Naturel propose une carte bistronomique, avec des menus entre 39 et 49 €, ainsi que des plats vegans. « Par mesure d’hygiène, les sièges sont recouverts d’une housse à usage unique », ont prévenu les gérants. (NB : non, tmv n’ira pas tester l’établissement pour sa chronique resto)

> Presque 130 ans après sa conception, Les Oliviers de Van Gogh réserve encore des surprises ! Les conservateurs du musée Nelson-Atkins ont en effet découvert le cadavre d’une sauterelle, piégée dans la peinture depuis 126 ans.

> La police East Lansing, dans le Michigan (États- Unis), a prévenu sur Twitter qu’elle spoilerait les délinquants qui finiraient au poste en révélant le dénouement des derniers épisodes de la série Stranger Things. Devant le buzz (et les jeunes qui voulaient se faire arrêter pour vérifier), la police a dû indiquer qu’il s’agissait d’un trait d’humour.

> Le pilote d’un avion a dû atterrir en urgence, à cause d’une passagère. Cette dernière, lors du vol, a profité du sommeil de son mari pour fouiller dans son smartphone. Et a ainsi découvert son infidélité. Folle de rage – et passablement alcoolisée – elle s’est mise à frapper son époux. La compagnie a donc décidé de poser son avion à mi-chemin… et débarquer le couple (qui, à cette heure, ne l’est peut-être plus forcément héhé).

> Pornhub, le site pornographique, a annoncé vouloir sponsoriser des athlètes spécialistes de sports extrêmes. Les intéressés devront postuler en équipe. Vous avez jusqu’au 1er décembre.

> La pizzeria Big Mama’s and Papa’s, à Los Angeles, permet désormais la livraison à domicile de sa Giant Sicilian. Cette pizza pepperoni, d’une taille de 140 cm², permet de nourrir 50 à 70 personnes. Si vous êtes de passage en Californie, vous pourrez déguster la bête pour la somme de 250 dollars.

A.G.

On a testé le Casse-Cailloux

Depuis cet été, le Casse-Cailloux, l’établissement situé rue Jehan-Fouquet, a un nouveau propriétaire.

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En reprenant le Casse-Cailloux cet été, Mathieu Laurendeau et son épouse Élodie s’attaquaient à un gros défi. Mais avec douceur, énergie, et professionnalisme, le jeune couple a réussi à poser ses marques et à convaincre les habitués que le changement était aussi porteur de jolies surprises. Le nom est resté, l’esprit resto de quartier aussi mais la salle a été réchauffée de quelques cadres et d’un grand miroir ; une belle collection de vinyles témoigne d’un intérêt certain des nouveaux propriétaires pour le rock.

L’ardoise est toujours réduite, avec trois ou quatre propositions d’entrées, de plats et de desserts et change au gré des arrivages et de l’envie de Mathieu. Dans l’assiette, des produits frais et des classiques saupoudrés d’un brin de fantaisie : le chef proposait ce midi-là de la beuchelle (on a passé notre tour) et de la terrine de cerf (nettement plus originale que la version au sanglier) qui a séduit notre comparse.
On a failli craquer pour le velouté de cèpes aux éclats de châtaignes mais on a finalement choisi les conchiglionis farcis au céleri et au crabe, dont la fraîcheur nous a conquis.

Côté plat, on a opté pour le T-bone de veau et ses petits légumes de saison, cuit et assaisonné à la perfection. La patronne nous a très gentiment expliqué l’origine de ce nom mystérieux mais on ne vous le dira pas, haha. Mention spéciale pour les desserts : notre co-testeur a savouré un sablé aux myrtilles et au chocolat et nous, on est prêt à revenir juste pour la brioche perdue. Et pour le sourire de la patronne. Et parce que la salle est cosy. Bref, on reviendra (en fait, on y est déjà retourné, héhé). Un seul regret : l’absence de formule midi à prix plus réduit, qui permettrait d’y passer plus souvent.

Elisabeth Segard 

> 26 rue Jehan Fouquet, Tours. Formule 2 plats à 26 €, 3 plats à 31 €, 4 plats à 37 €. Ouvert à 12 h et 19 h 30 tous les jours, sauf le mercredi midi, samedi soir et dimanche.
> Réservations au 02 47 61 60 64.

La guerre du froid n’aura pas lieu

L’hiver, pouvons-nous marcher pieds nus sur le carrelage ou sortir en tee-shirt « sans attraper froid » ? Le sujet mérite réflexion et le philosophe Maël Lemoine a enquêté.

Image2« Je serai très fier de permettre au plus grand nombre possible de Français de ne plus avoir peur des coups de froid », nous explique Maël Lemoine, pince sans rire.

Agrégé de philosophie, maître de conférences à la faculté de médecine de Tours, il y enseigne depuis quinze ans la philosophie des sciences médicales. « Une discipline dont on parle rarement, sauf quand elle s’intéresse à la bioéthique ou l’éthique du soin, souligne-t-il. Je travaille sur la manière dont les sciences médicales abordent le pathologique ».

Le philosophe pousse ainsi les médecins ou futurs médecins à s’interroger sur la scientificité et ses limites et à remettre en cause nos idées reçues sur les pathologies ou notre rapport à la maladie. Une démarche salutaire dans notre société qui évacue de plus en plus la mort et la maladie derrière la barricade de la technique ou limite parfois sa réflexion à l’argument chiffré, à la posture bien/pas bien, ou au tweet assassin en 280 caractères.

Son livre Petite philosophie du rhume, ou le remède pour ne plus jamais « attraper froid », est né de querelles familiales autour de la question : peut-on vraiment attraper froid ? Il y décortique très sérieusement mais avec beaucoup d’humour, nos préjugés sur la rhino-pharyngite, contre laquelle on se prémunit généralement en s’emmitouflant d’écharpes et de pulls, afin « de ne pas prendre froid », comme disent nos grands-mères.
« Sauf que le froid ne commence pas au mois de septembre, tandis que les rhumes, si, rappelle l’auteur. Et le phénomène le plus significatif du mois de septembre pour les virus n’est pas climatique, mais académique : c’est la rentrée des classes ! » Un point pour le philosophe.
Et il marque le coup de grâce en soulignant que les Suédois prennent des bains glacés sans pour autant s’enrhumer plus que nous.

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On lui sort notre joker : pourquoi certains médecins nous conseillent-ils de nous couvrir ? « Les médecins sont des hommes comme les autres », sourit Maël Lemoine. En gros, ils nous donnent un conseil qui ne mange pas de pain, au cas où, comme le fameux pari de Pascal avec Dieu. Et nous, on jette ou on garde notre bonnet ? « Quand un résultat semble établir une thèse, on doit l’accepter en fonction de 3 choses : le prix à payer si on se trompe en acceptant la thèse, le prix à payer si on se trompe en la refusant, et, surtout, la probabilité de se tromper. Dans le cas du rhume, avoir un rhume parce qu’on ne s’est pas couvert coûte plus cher que de se couvrir. Mais la probabilité d’avoir un rhume parce qu’on ne s’est pas couvert est tellement plus faible que cela ne semble pas valoir la peine de le faire pour se protéger du rhume. »

Bref, on peut enfin jeter son écharpe (sauf si on n’aime pas avoir froid au cou).

Elisabeth Segard

PETITE PHILOSOPHIE DU RHUME,
de Maël Lemoine, 120 p., aux éditions Hermann, 9,90 €
Maël Lemoine sera en dédicace à La Boîte à livres, le 18 novembre, de 15 h à 18 h.

Horoscope WTF du 15 au 21 novembre 2017

Quel est le point commun entre les Sagittaires et la raclette ? Entre les Cancers et Gilbert Montagné ? Entre les Poissons et le mérou ? Toutes les réponses à ces questions existentielles dans l’horoscope WTF.

[nrm_embed]<iframe src= »https://giphy.com/embed/C9AuY1VOvurxm » width= »480″ height= »270″ frameBorder= »0″ class= »giphy-embed » allowFullScreen></iframe><p><a href= »https://giphy.com/gifs/C9AuY1VOvurxm »>via GIPHY</a></p>[/nrm_embed]

BÉLIER
Amour : Faites comme la Catalogne. Proclamez votre indépendance.
Gloire : En ce moment, vous êtes aussi passionnant(e) à écouter qu’une machine à laver.
Beauté : Non mais on sait que vos muscles sont cachés, « parce qu’il fait froid », c’est bon.

TAUREAU
Amour : Hibernez. Franchement, ça vaut mieux.
Gloire : Vous êtes aussi inconcevable qu’une endive sans jambon.
Beauté : Mi-ange, mi-démon, mi-molette.

GÉMEAUX
Amour : Si j’étais vous, je resterais célibataire. Après, à vous de voir si vous voulez écouter l’astrologue génial de tmv, mais bon.
Gloire : Vous êtes entouré(e) de bulbes mous. Gloire à votre intelligence suprême !
Beauté : Ouloulou, ça sent comme chez mémé là-dessous !

CANCER
Amour : Like a viiirgiiiin… touched for the very first tiiime.
Gloire : La constellation du Gilbert Montagné est claire : vous finirez dévoré(e) par un ours.
Beauté : Vous auriez quand même plus la classe en sexe opposé.

LION
Amour : Eh bé, ça mériterait la légion d’honneur tout ça !
Gloire : Dimanche tout nu, lundi qui pue.
Beauté : Vous ressemblez à la vache qui rit. Rouge et super flippant(e).

VIERGE
Amour : Arrêtez d’insérer votre clé USB partout voyons.
Gloire : Ahah, vous appelez ça danser ? On dirait plutôt un phacochère sous LSD.
Beauté : Il faut bien des poignées pour ouvrir les portes du paradis. (oooh)

BALANCE
Amour : Le tsunami dans votre lit. Graou.
Gloire : 2017 ans plus tard, les gens vont enfin se rendre compte que vous êtes génial(e).
Beauté : Comme le dit le dicton, quand le tambour avance, la baguette recule (krrkrr).

SCORPION
Amour : Clown et acrobate à la fois : c’est un vrai cirque avec vous sous la couette.
Gloire : D’ailleurs, l’anagramme de couette est etoucte. (ce qui ne veut rien dire, il est vrai)
Beauté : D’ailleurs bis, vous seriez un sacré fantasme mondial avec des couettes. Toi aussi monsieur qui lit.

SAGITTAIRE
Amour : Votre semaine aurait pu être chouette. C’était sans compter le retour de votre ex bizarre dans votre vie. Pas d’bol mon chou.
Gloire : Arf, niveau sport avec vous, ça revient à demander des cours de zumba à un cul de jatte !
Beauté : In raclette we trust.

CAPRICORNE
Amour : Votre surnom Fornicator serait-il usurpé ?
Gloire : Non bah là, on n’a pas d’idée. Désolé.
Beauté : Vous êtes canon, mais tout de même un peu boulet (héhé).

VERSEAU
Amour : Deux choses vous perdront : la jalousie et la pizza.
Gloire : D’ailleurs, les roses sont rouges, les violettes sont bleues… ET LA PIZZA, ÇA ENVOIE !
Beauté : Pensez à sortir avec vos deux vieilles amies Prudence et Méfiance. (fiou, on s’assagit)

POISSON
Amour : Comme les Sagittaires, mais en 100 fois pire. Sorry baby.
Gloire : Espèce de bois-sanssoif !
Beauté : Au réveil, vous avez tout de même une tête de mérou.

Ô populaires zombies !

De White Zombie à The Walking Dead, en passant par les jeux vidéo et la littérature, le zombie est partout. Petit panorama, évidemment non-exhaustif, de la figure du mort-vivant dans la culture populaire.

Rien ne sert de courir, il faut pourrir à point

C’est l’histoire d’une bande de potes. La vingtaine d’âge, l’envie dévorante de prendre une caméra, mais des producteurs qui leur ferment la porte au nez. Cette bande de potes, c’est celle de George A. Romero qui veut réaliser, un beau jour de 1968, La Nuit des morts-vivants, parabole de la société américaine et critique sociale et politique acerbe.  téléchargement
À cette époque, le cinéaste aux grosses lunettes n’est pas un fanatique de l’horreur, loin de là. Mais rien de mieux qu’une production dans le genre pour être rentable. Leur budget ? 114 000 $. Le film en rapportera… plusieurs millions ! Bref, l’un des films indépendants les plus rentables de l’histoire du cinéma. Prends ça, Luc Besson.

Le « papa des zombies » s’en est allé en juillet 2017 : Romero est mort à 77 ans mais n’est pas ressorti de sa tombe, l’oeil hagard et le gémissement rauque.
En revanche grâce à lui, la figure zombiesque est définitivement entrée dans la culture pop. Son chef d’oeuvre s’est rapidement retrouvé dans le domaine public (le distributeur s’est trompé dans le titre et a oublié le copyright qui devait courir jusqu’en 2064…). Un mal pour un bien, puisque le monde entier a pu découvrir, profiter et s’amouracher des zombies qui, 50 ans après, hantent encore le cinéma, la BD, l’art, la culture au sens large.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=1RJ8DyjiNBo[/youtube]

Si l’épidémie mondiale s’est développée avec Romero, les croqueurs de cervelle commencent à plaire dès les années 30. Le pionnier White Zombie, de Victor Halperin, ouvre la marche en 1932. Un titre tellement chouette que Robert Bartleh Cummings, alias Rob Zombie dans le monde de la musique metal, l’utilisera pour son groupe en 1985. White Zombie et son gros rock testostéroné aura un succès fou.

Michael Jackson est une légende

En 1954, Richard Matheson accouche sur papier de Je Suis une légende. Ce roman de science-fiction rempli d’infectés et de morts-vivants, relatant le destin du dernier homme sur Terre, inspirera le cinéma en ‘64, ‘71 et 2007, mettant en scène tour à tour Vincent Price, Charlton Heston et Will Smith.
C’est d’ailleurs – attention subtile transition – ce fameux Vincent Price qui s’occupe des voix additionnelles sur Thriller, de Michael Jackson, dans les années 80. Le clip culte issu du tube du King of Pop s’empare également de la figure du mort-vivant avec la « zombie dance », chorégraphie devenue mythique (qui ne l’a pas dansée en soirée, avec 3 grammes dans chaque œil ?).

Thriller

Tourner la page

Depuis, c’est la foire à la saucisse. La figure du zombie s’est diversifiée et popularisée. Dans le manga High School of the dead, tout débute lorsque le jeune Takashi aperçoit un de ses profs se faire dévorer par un mort-vivant, avant que les infectés se propagent. Dans Guide de survie en territoire zombie, Max Brooks – déjà auteur de World War Z – propose un manuel pour éviter de se faire « bouffer la cervelle et grignoter le gigot lors de vos balades », en rappelant que la tronçonneuse et le marteau restent des armes efficaces en cas d’attaque.

D’un tout autre style, Zombies ! Une histoire illustrée des morts-vivants est un ouvrage d’une grande précision et très bien documenté de Jovanka Vuckovic. Piochant dans les origines du vaudou haïtien et les références littéraires dans certains romans de Mary Shelley et Edgar Allan Poe, le livre exhume ensuite séries B, cultures alternatives des années 60 ou encore bandes-dessinées et jeux-vidéo.
Car ce véritable filon, l’industrie du jeu-vidéo l’a bien exploité. L’an dernier, elle a dégagé plus de 2,5 milliards de dollars sur les franchises à zombies. On citera, pour les plus connues, Call of Duty et les terrifiants Resident Evil. Mais les gamers ont aussi pu se faire grignoter par Left 4 Dead, Dead Rising, The Last of us, voire le cartoonesque Plantes contre zombies, dans lequel le joueur doit protéger son jardin (!) contre l’invasion de morts-vivants…
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Même l’art a, parfois, essayé d’obtenir sa part du gâteau (les frères Chapman, enfants terribles et provoc’ de l’art contemporain, avaient présenté une armée de zombies nazis au White Cube de Londres).
Mais c’est incontestablement le cinéma qui reste le plus gros consommateur.

Morts-vivants et moutons zombies

Gourmand – profiteur, diront les mauvaises langues (donc nous) – le 7e Art a accouché d’une pelletée de productions à intérêt variable, pépites ou pétards mouillés. Romero restant le maître incontesté, on pourrait toutefois en citer un paquet : les dignes héritiers comme Dernier train pour Busan ; les zombies nerveux de 28 Jours plus tard ; la « comédie romantique » barrée de Shaun of the Dead ; les morts-vivants gnan-gnan de Warm Bodies ; la fable SF écolo The Last Girl ; le stupide Attack of the Lederhosen Zombies… ou des déclinaisons totalement folles comme Black Sheep et ses moutons-zombies (le second degré n’est pas qu’une température…), ou bien Dead Snow et ses Nazis zombies sortis de la glace.

Alors, que ce soit dans une veine totalement déjantée (Bienvenue à Zombieland) ou plus sérieuse (Maggie, façon mélo avec Schwarzenegger), que ce soient des monuments du genre (l’excellent Dawn of the Dead en 2004, de Romero) ou des bouses intergalactiques (la farce foutraque World War Z, ses ridicules zombies et son Brad Pitt buveur de Pepsi), le mort-vivant a quitté son monde restreint de l’horreur pure pour s’ouvrir à un cinéma plus mainstream.

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Le petit écran ne s’y est pas trompé non plus : il suffit de voir la longévité de The Walking Dead, plus ou moins bien calqué sur le fantastique comic book d’origine, son spin-off Fear The Walking Dead, ou encore le surprenant Les Revenants, série 100 % made in France. Désormais, le zombie est partout. Ciné, télé, livres, mangas, jeux-vidéo… jusque dans nos rues avec les fameuses Zombie Walks, ces marches avec des participants grimés.
Toujours avide de chair fraîche humaine, il se nourrit de nous pour nourrir la culture populaire.

Le zombie est bien trop humain pour qu’on ne puisse pas ressentir un poil d’empathie et de sympathie pour lui. L’opération séduction fonctionne du tonnerre. Entre l’homme et le zombie, c’est le grand amour, finalement.

Aurélien Germain

Clémentine Hougue : « Le zombie s’est politisé »

Clémentine Hougue, 35 ans, est enseignante en communication à l’Université du Mans et possède un doctorat en littérature comparée. Cette semaine aux Salons de Choiseul, elle parlera du zombie comme personnage politique.

Clémentine Hougue.
Clémentine Hougue.

Le zombie est une figure fictionnelle. En quoi peut-elle être politisée ?
Il faut retourner à ses racines : le zombie vient du vaudou haïtien. C’est une figure plus qu’un personnage, puisque c’est une entité sans psychologie. Le vaudou haïtien a joué un rôle dans l’indépendance de l’île, c’était la religion des esclaves. Le zombie rejoue alors le symbole de l’oppression, de l’esclavage, il devient le dominé : c’est politique dès le début. Il s’est surtout politisé avec George A. Romero (réalisateur de La Nuit des morts-vivants, NDLR) qui s’inscrivait dans de grands mouvements sociaux et une critique de l’impérialisme américain. Il y a toujours eu cette question de domination : voyez avec White Zombie, le premier film zombie, de Victor Halperin (1932) et Vaudou, de Jacques Tourneur (1943). C’était dans les années 30, un écho à la crise ouvrière de 1929. Maintenant, c’est plus complexe : le zombie cristallise les angoisses post-11 Septembre.

Comment expliquer que White Zombie et Vaudou aient ainsi lancé ce mythe du zombie ? 34988-white-zombie-0-230-0-345-crop
En 1929 est sorti le livre The Magic Island de William Seabrook qui racontait son voyage en Haïti. Entre 1915 et 1934, le pays était sous occupation américaine. Puis il y a eu cet âge d’or d’Hollywood, les Universal Monsters, les acteurs comme Lugosi, etc. Le zombie est devenu une mise à distance dans le gouffre social dans lequel les États-Unis étaient plongés. Cela rend la domination très exotique. White Zombie a été un gros succès commercial…

Le thème du zombie est de plus en plus présent.
Tout est venu, comme je le disais, après le 11 Septembre 2001. Jean-Baptiste Thoret (qui a notamment coordonné l’ouvrage Politique des zombies, NDLR) l’explique : cet attentat a été une catastrophe minérale, on n’a pas vu les corps. Puis on a parlé de terrorisme, de guerres, de menaces bactériologiques… Le zombie, aussi effrayant soit-il, reste gérable. La série The Walking Dead possède des systèmes politiques énormes : et moi, si c’était la fin du monde, comment me comporterais-je ?

La Nuit des morts vivants de Romero, en 1968, est la pierre angulaire du genre. Le sous-texte politique était assez fou pour l’époque !
C’est vrai ! Avant, le zombie était sous la domination de quelqu’un. Avec Romero, il n’y avait plus de maître. Dans le film, on ne sait d’ailleurs même pas précisément d’où ils viennent. C’est une masse informe, on change de perspective. Romero parlait de lutte pour les droits civiques, de la fracture au niveau de la population, de la violence de la société.

Et, de surcroît, le personnage principal était Afro-Américain. Suffisamment rare à l’époque pour être remarqué.
Effectivement. Romero a indiqué l’avoir casté parce qu’il était simplement bon, mais il n’empêche : un héros Noir, la dimension est différente ! Là, il est l’élément rationnel. En plus, le tout est filmé comme un documentaire.

« Dawn of the dead » l’est moins…
Oui. Romero avait assisté à l’ouverture du premier Mall, ces gigantesques centres commerciaux. Il a dit que c’était un temple de la consommation, dans lequel les gens déambulaient comme des zombies.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=–IIwV_Y6VU[/youtube]

En fait, le zombie représente l’organisation sociétale ?
Son renversement, son organisation, cela dépend. Au début, le zombie, c’était la représentation dominants/dominés. Romero a tout bouleversé et montré les échecs de cette organisation. Et de nos jours, c’est variable. Mais il y a toujours cette idée d’organisation humaine. Il y a, entre les zombies et l’homme, une idée de « frontière ». Et ça, c’est politique !

Ma théorie est peut-être fumeuse, mais… la représentation la plus fréquente, c’est de tuer le zombie en touchant le cerveau. Est-ce à dire qu’au fond, le zombie est très humain ?
Ah mais de toute façon, il est chargé de son passé d’humain ! Il a encore ses anciens habits. Le zombie, c’est nous. Romero le disait : « Nous sommes des zombies. » C’était sa critique. Donc oui, votre parallèle est valable.

Vous avez travaillé sur World War Z…
Oui, sur le roman de Max Brooks. Le film, lui, évacue la question géopolitique de l’ouvrage. Le livre décrit bien, à travers des rapports secrets et des témoignages, comment les États font et gèrent cette guerre dans un monde de morts-vivants. Brooks montre comment la coopération internationale fonctionne dans une telle situation. Dans le livre, Cuba s’en sort le mieux, il y a un renversement de l’équilibre international. C’est de la science-fiction politique.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=gRsdw4DoZGg[/youtube]

Personnellement, trouvez-vous votre compte dans le cinéma ?
J’apprécie The Walking Dead, série sur laquelle j’ai fait des recherches. C’est un House of cards avec des zombies ! (rires) Du côté des romans aussi, cela bouge un peu : Karim Berrouka, l’ancien chanteur de Ludwig von 88, a écrit Le Club des punks contre l’apocalypse zombie. Je redécouvre aussi certaines séries B, comme Zombie Strippers qui part du principe que Bush a été réélu quatre fois et que les clubs de striptease sont une activité illégale. Dans la série Santa Clarita Diet, il y a une femme zombifiée, mais émancipée. On y questionne la place des femmes dans la société. Être une zombie lui permet de renverser l’ordre social !

Vous intervenez donc aux Salons de Choiseul, sur le thème du zombie comme personnage politique. Une heure, c’est court !
Ah, c’est sûr. Je souhaite surtout qu’il y ait un dialogue les 15 dernières minutes. Ce sera un historique du vaudou haïtien à The Walking Dead, de la représentation des dominations à la représentation critique, jusqu’au changement de paradigme en 2001, dans le chaos politique du monde contemporain.

Propos recueillis par Aurélien Germain

> Les Salons de Choiseul, les 16 et 17 novembre, au lycée Choiseul à Tours.
> lessalonsdechoiseul.wordpress.com

Happy Birthdead : un jour (et un meurtre) sans fin

Aux Etats-Unis, le film Happy Birthdead cartonne. Mais derrière son étiquette de slasher, cette production horrifique est bien trop sage et lisse.

happy birthdead
Qui se cache derrière le masque du tueur ? Un méchant, un très méchant ou Kev Adams ?

L’idée de base de ce Happy Birthdead (Happy Death Day en version originale) était séduisante : Teresa, une jeune étudiante, est coincée dans une boucle temporelle la condamnant à revivre sans cesse le jour de son assassinat pour tenter de découvrir l’identité de son meurtrier caché derrière un masque…
Une tambouille qui rappellerait un mélange entre Un Jour sans fin et Scream, laissant croire à une petite production horrifique aussi jubilatoire qu’impertinente.

Seulement voilà : cette énième production Blumhouse – société de Jason Blum – tombe dans les travers qui torpillent la majorité de ses films (on parle évidemment des Paranormal Activity, Ouija & co., pas du fantastique Split).
À savoir un résultat lisse et formaté, vite vu, vite oublié.

Car malgré quelques fulgurances, Happy Birthdead n’est au final rien de plus qu’une petite série B sans prétention, suivant à la lettre le cahier des charges, jusqu’à en devenir ronflant. Relativement paresseux, il n’offre pas grand-chose à se mettre sous la dent. Le salut du film vient de l’héroïne qui, malgré sa caractérisation « clichesque » à souhait (une belle blonde et ses cris stridents), parvient à provoquer l’empathie chez le spectateur alors qu’elle est passablement odieuse dans le premier acte.

Pour le reste, malgré sa relative efficacité, Happy Birthdead tourne rapidement en rond. S’alignant sur les poncifs du genre (les codes du slasher sont respectés, il y a un tueur masqué, un timide gentil choupinou…), le film de Landon reste un pop corn movie bien trop sage (oubliez les effusions de sang et l’horreur pure et dure).
Pas bien méchant, tout juste anecdotique, Happy Birthdead convient le samedi soir dans son canapé en cas d’ennui.

 Aurélien Germain

> Thriller/horreur (USA). Durée : 1 h 35. De Christopher Landon. Avec Jessica Rothe, Israel Broussard, Charles Aitken…
> NOTE : 2/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=1rE9EHR73Nc[/youtube]

Tramway : des questions et un débat

Quel sera le tracé de la future ligne de tramway dans le centre de Tours ? Passera-t-elle par le boulevard Béranger ?

(Archives tmv)
(Archives tmv)

Le rendez-vous est prévu pour 2024-2025 : c’est à cette période que devrait être inaugurée la deuxième ligne de tramway. Si les points principaux du tracé sont connus (de la Riche à Chambray-lès-Tours) et que son objectif est de passer par les CHU Trousseau et Bretonneau, le tracé dans le centre de Tours fait encore débat.

De fait, une pétition a par exemple été lancée par Richard Moreau, un commerçant du boulevard Giraudeau. Les signataires refusent une ligne de tram qui passerait par les boulevards Béranger et Giraudeau, mais aimeraient davantage un parcours sur le boulevard Jean-Royer.

De son côté, l’Association pour le développement du transport collectif en Touraine (ADTT) s’est récemment réunie et se positionne en faveur d’une ligne qui passerait par Béranger, après le départ de La Riche.
Ce qui en plus «  mettrait un coup de pied dans la fourmilière de la circulation automobile », d’après elle.

Christophe Bouchet, maire de Tours, ne s’est pas encore prononcé définitivement mais a indiqué, vendredi, que les discussions devraient avoir bien avancé d’ici 3 mois.

Formation : Avoir le sens de l’orientation

Études courtes ou longues ? Dans quel domaine ? Quel casse-tête de répondre à toutes ces questions. La clé se trouve dans la connaissance de soi.

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A Brassart, on maîtrise la 3D ! (Photo Pauline Phouthonnesy)

Pour savoir où l’on va, il faut savoir où l’on est. ». L’adage prend tout son sens quand on parle d’orientation. À quelques jours des salons de l’étudiant à Joué-lès-Tours (11 novembre) et Tours (18 novembre), certains lycéens ou collégiens – et leurs parents inquiets – se penchent en ce moment sur leur avenir, avec un grand A. Youtubeuse, joueur de football professionnel, concepteur de jeux vidéos font plus rêver que les métiers de l’industrie, aux débouchés pourtant nombreux.
Et comme si ce n’était pas assez compliqué de faire un choix, le marché du travail fluctue à toute vitesse, obligeant les travailleurs et travailleuses de demain à changer de profession plusieurs fois dans leur carrière.

Françoise Guyard, consultante en ressources humaines du cabinet Cursus Compétences à Tours, accompagne des lycéens dans cette recherche d’orientation. « Le processus est le même quand il s’agit d’un étudiant ou d’un adulte en reconversion. Il faut commencer par comprendre qui est la personne, comment fonctionne son cerveau, quelle est son éducation, de quelles formes d’intelligences elle dispose. » Et pour cela, il est plus facile de se faire aider par un regard extérieur. À travers des entretiens, des tests de personnalité – comme le MBTI – les psychologues du travail peuvent ainsi dresser un profil, matrice du reste du cheminement. Ces professionnels peuvent ainsi déceler nos talents.

C’est le psychologue américain Howard Gardner qui a établi, dans les années 1980, une théorie selon laquelle il existe huit formes d’intelligence (1). Elles sont à disposition de chacun mais sont plus où moins développées. En moyenne, un individu en possède trois ou quatre dominantes.
On retrouve l’intelligence verbale et linguistique de ceux qui maîtrisent les lettres à l’écrit comme à l’oral ; l’intelligence logico-mathématique de ceux qui aiment résoudre des problèmes ; l’intelligence corporelle-kinésthésique de ceux qui savent utiliser leur corps ; l’intelligence musicale de ceux qui sont plus sensibles aux sons ; l’intelligence spatiale de ceux qui pensent en imaginant une image dans leur tête ; l’intelligence interpersonnelle de ceux qui ont de l’empathie ; et enfin l’intelligence intrapersonnelle, la connaissance de soi-même.

Après avoir défini qui l’on est, il faut se confronter aux idées de métiers auxquels on pense ou bien établir des domaines professionnels en adéquation avec son profil. La troisième et dernière étape confirmera ou non ces premiers tracés. Il s’agit de se confronter à la réalité en se rendant auprès de professionnels. « C’est la technique de l’ADVP, Activation du Développement Vocationnel », précise Françoise Guyard. Pour un lycéen, ce bilan peut durer six heures alors qu’un adulte qui réalise un bilan de compétences peut passer jusqu’à 24 heures pour affiner son projet. « Il faut aussi prendre en compte le contexte familial et les réalités du marché du travail », ajoute Carole Leroux, conseillère en formation continue au Greta.

Carole Leroux accompagne des personnes de tous âges à la mobilité professionnelle ou géographique. Selon une étude canadienne, la population européenne est la moins mobile pour des raisons familiales, financières et administratives. « Nous avons aussi des jeunes qui n’ont aucune expérience professionnelle mais qui arrivent avec des loisirs, des compétences acquises dans le cadre associatif, et qui servent de leviers ».

ÊTRE ACTEUR DE SON ORIENTATION

Dans la période difficile et compliquée qu’est l’adolescence, les jeunes ont parfois des difficultés à se projeter. « Ils se sentent seuls pour identifier leurs talents, perdus dans le labyrinthe des formations, le monde économique leur fait peur et les parents sont tout aussi perdus », constate Françoise Guyard qui donne également des conférences dans les établissements scolaires.
Elle rassure les parents et les élèves qui ont parfois du mal à se comprendre car ils n’ont pas les mêmes attentes du monde professionnel. « Les parents peuvent commencer à parler d’orientation avec les adolescents à partir de la 3e, les aider à comprendre le marché du travail, à mieux se connaître, à se rendre aux salons, aux portes ouvertes et à réaliser des stages pendant les vacances. Et leur donner le droit de se tromper », conseille Françoise Guyard. Il faut qu’ils soient actifs dans leur orientation. Des écoles comme Brassart, permettent par exemple, aux élèves de passer une journée en immersion dans l’école. Et finalement, comme de nombreux adultes aujourd’hui, ils s’orienteront tout au long de leur vie.

(1) Intelligences multiples, Howard Gardner, 1983.

Littérature jeunesse : « L’Indre- et-Loire est un département très gâté »

Dominique Veaute est fondatrice et coordinatrice de Livre Passerelle. Depuis 1998, cette association tourangelle sillonne le département pour chuchoter à l’oreille des petits et des grands contes, histoires et autres récits tirés d’albums illustrés d’hier et d’aujourd’hui.

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Le temps fort tourangeau de la Quinzaine du livre jeunesse 2017 s’est déroulé à l’Hôtel de ville les 20, 21 et 22 octobre derniers. Livre Passerelle y était partenaire. Quel bilan pour cette 47e édition ?
Cette année encore, ce rendez-vous autour de la littérature jeunesse, organisé par la Ligue de l’enseignement 37, a attiré beaucoup, beaucoup de monde. Il est devenu un événement incontournable à Tours. Il s’agit d’un véritable succès pluri-partenarial, avec un réel engagement de la part des libraires, des documentalistes, des associations, etc.

Les ministères de l’Éducation nationale et de la Culture ont lancé, le 12 octobre dernier, la campagne « Ensemble pour un pays de lecteurs » afin de « susciter l’envie de lire chez les enfants et les jeunes ». En tant qu’acteur spécialisé, que pensez-vous de cette annonce ?
La lecture est indispensable à tous, ce n’est pas nouveau. Plus personne ne conteste cela. Les enseignants font déjà un travail formidable dans ce domaine. Alors valoriser leurs actions, soutenir les parents, les associations, les bibliothèques, les librairies, la lecture publique, c’est très bien, c’est même évident. Nous attendons de voir les actions concrètes en faveur de ce mouvement.

Quelles pourraient être ces actions ?
Faute de financement, nous avons dû arrêter nos temps de lecture à voix haute durant les vacances scolaires. Ils étaient pourtant très fréquentés. Nous avons donc besoin d’argent pour poursuivre nos opérations. Mais au-delà de ça, il nous faut renforcer, retravailler la complémentarité entre nous et l’Éducation nationale. Nous devons pouvoir oeuvrer ensemble, à l’échelle d’un territoire. Idem avec les animateurs périscolaires. L’Indre- et-Loire est un département très gâté en ce qui concerne la littérature jeunesse. Nous avons de nombreuses librairies dont une spécialisée, des sections de bibliothèques très dynamiques, une universitaire experte, des auteurs, des éditeurs, plusieurs associations, etc. Il est important de nous donner les moyens de pérenniser l’implantation de ce réseau. Les livres ont un pouvoir de rassemblement énorme. Nous y croyons !

Propos recueillis par Jeanne Banse

#WTF 49 : sa voyante prédit sa mort, elle porte plainte

De la voyance, Jacquie et Michel, un faux whisky à plus de 8000 € et nos amis les Belges : bienvenue dans la rubrique #WTF et insolite.

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> Comme dirait mon tonton Roger, « elle flippe grave de grave ». Elle, c’est Magalie. Cette Lorraine de 35 ans décide un beau jour de dénicher une voyante sur Facebook (pour 30 € la consultation, mais soit, passons). Sauf que patatras, la médium, qui exerce dans le Tarn-et-Garonne, lui fait une sombre prédiction : Magalie va mourir d’ici février-mars 2018 d’un infarctus. Après plusieurs jours de panique et des rendez-vous chez le cardiologue, elle recontacte la voyante en lui disant qu’ils n’ont rien décelé. Ouf, mais pas ouf : « les médecins ne sont pas réellement compétents », s’entend dire Magalie. Qui, terrifiée, sera finalement hospitalisée. Elle a donc décidé de porter plainte contre la voyante. Comme quoi, vous devriez faire attention à l’horoscope tmv…

> Thérèse aussi risque une amende. Cette habitante de Somain, dans le Nord, a en effet peint sur le mur de sa maison : « Merci Jacquie et Michel », slogan du célèbre site X (qu’on ne connaît pas du tout, évidemment). La quinquagénaire, grande fan, voulait prouver son amour à J&M pour les intimes. La municipalité ne l’a pas entendu de cette oreille : la mairie a parlé « d’infraction au code de l’urbanisme ». La pauvre Thérèse encourt une contravention de 750 € et des poursuites pénales.

> 8 589 €. C’est ce qu’a payé un Chinois, dans un hôtel ultra-chic en Suisse, pour déguster un verre de 2cl de whisky Macallan millésimé 1878. Pas de bol : il s’agissait en fait d’un faux. L’alcool ne datait que de 1970. Le directeur de l’établissement a fait le voyage jusqu’à Pékin pour rembourser le client floué.

> En Belgique, un train a été supprimé et un autre a connu 30 minutes de retard, en raison du pot de départ organisé pour l’un des cheminots.

A.G.

Shanti Shanti : zen, resto zen

Une chronique resto dans laquelle vous découvrirez un établissement zen au possible… tout en apprenant la signification de l’expression « shanti shanti » !

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La poignée de porte en forme d’éléphant donne un premier indice sur la destination du voyage qui suivra. La musique indienne traditionnelle en est un second. Le troisième se trouve dans la décoration : drapeaux de prières et statuettes hindouistes. Bienvenue au Shanti Shanti.

Ouvert rue Colbert en février dernier, ce café-restaurant est une initiative de deux rappeurs tourangeaux : Cesko et Fysh.
« Ça fait maintenant 15 ans que je fais des allers-retours en Inde, décrit Cesko, bonnet tibétain vissé sur la tête. J’avais dans l’idée de recréer un café de voyageurs avec des produits ramenés de là-bas et des produits de saisons et locaux ». Un lieu propice à la détente. Ce qui tombe bien car « Shanti », signifiant paix en sanskrit, se traduit par « mollo, mollo, vas-y doucement », quand il est répété.

Le duo propose dès 8 h le matin, une ambiance salon de thé, autour d’un café ou d’un chaï (thé indien aux épices) réalisé sur place. Au déjeuner, une formule végétarienne unique est servie. Au menu ce midi, soupe de carottes au cumin, salade de crudités revisitée, samosa aux légumes, shana dhal (purée de pois cassés et de lentilles corail) avec du riz et une pomme au four. Le tout, servi sur un thali, plateau directement ramené de Delhi, avec un lassi traditionnel à la mangue à base de lait fermenté qui ne servira pas ici à apaiser le feu du piment.

Pour ceux qui veulent pousser le voyage jusqu’au bout, une estrade de moquette fournie de coussins colorés et équipée de tables basses a été installée.
En tailleur ou à genou, l’exercice est parfait pour travailler la souplesse et la bonne tenue du dos. Pour les plus raides, des tables, plus classiques sont installées dans la salle le long d’un mur de livres. Pour ouvrir ses chakras et se régaler. Allez, « Namaste ».

Pauline Phouthonnesy

> 107 rue Colbert, Tours. Ouvert de 8 h à 14 h. Menu à 11 €. Ouvert le soir sur réservation de groupe.
> Informations au 09 73 13 58 39 ou sur Facebook

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Horoscope WTF du 8 au 14 novembre 2017

Ne soyez pas jaloux : cette semaine, dédicace aux Gémeaux qu’on a eu envie de tutoyer (soyons fous). Mais rassurez-vous, ce n’est pas pour autant qu’ils ont été épargnés par l’horoscope.

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BÉLIER
Amour : Tentation + frustration = anw, mon pov’ chaton.
Gloire : Et voilà, encore une semaine passée sans avoir eu besoin d’utiliser le théorème de Pythagore !
Beauté : Attention : la routourne tourne.

TAUREAU
Amour : Comme Nabilla, arrêtez de remuer le couteau dans la plaie.
Gloire : La constellation de l’homme-crabe vous oblige à ne vous nourrir que de raclette ce mois-ci.
Beauté : Haha, vous êtes une sacrée crapule !

GÉMEAUX (cette semaine, on se tutoie)
Amour : Cette semaine, tout le monde t’aimera. Même moi. C’est dire !
Gloire : Gère ton stress, serre les fesses.
Beauté : T’as beau avoir le regard d’un merlan, t’es de tout de même diablement canon.

CANCER
Amour : Vous avez autant d’influence qu’une dinde le jour de Thanksgiving.
Gloire : Un p’tit complexe d’Oedipe, mais ça va s’arranger.
Beauté : Beau/belle comme un camion ! Tut tut les rageux !

LION
Amour : Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué ? Bravo les Lions…
Gloire : Vous êtes une star de la chanson. Bon, seulement sous votre douche, mais c’est déjà ça.
Beauté : Ah bah à part ressembler à un kiwi…

VIERGE
Amour : Faites l’amour. Mais tout(e) nu(e) cette fois-ci.
Gloire : D’après une récente étude, râler augmenterait l’espérance de vie. Vous êtes parti(e) pour finir centenaire.
Beauté : Le latex, c’est à la mode.

BALANCE
Amour : La pizza est votre seul amour. Et au moins, ne vous décevra jamais.
Gloire : Le temps passe et passe et passe et beaucoup de choses ont changé. Qui aurait pu s’imaginer qu’le temps s’rait si vite écoulé.
Beauté : C’est sympa, en fait vous faites alcootest en même temps.

SCORPION
Amour : Hommage à votre libido, ce soldat tombé trop tôt au combat.
Gloire : Ou tu sors ou j’te sors, mais faudra prendre une décision.
Beauté : Olala, pétez un coup, vous êtes trop tendu(e).

SAGITTAIRE
Amour : Comme on dit au Québec : « Serrez vos zizis, Tabarnak ! »
Gloire : Le gras, c’est la vie. Ne l’oubliez jamais.
Beauté : Bouton façon cyclope.

CAPRICORNE
Amour : Comme dirait l’astrologue tmv : si c’est l’heure, ça passe comme dans du beurre.
Gloire : Vous devenez aussi passionnant(e) que les téléfilms de Noël le dimanche sur TF1.
Beauté : Eh bé, y a pas d’justice…

VERSEAU
Amour : Paraît-il que les Verseaux sont les meilleurs coups. Après, les rumeurs, hein…
Gloire : La solution à tous vos problèmes est de déménager dans la Creuse.
Beauté : Verseau, ça rime avec trop beau. Coïncidence ? Complot ?

POISSON
Amour : Le mystère de la chaussette célibataire dans la machine à laver, c’est un peu l’allégorie de votre vie amoureuse.
Gloire : Le porc est dans la porcherie, je répète, le porc est dans la porcherie.
Beauté : Mais d’où vient votre beauté surnaturelle ? Graou !

Nolwenn Lavanant : la couture est son art

Nolwenn Lavanant est une jeune créatrice de mode tourangelle qui vient de remporter un prix prestigieux. Tmv fait les présentations avec cette styliste pleine d’avenir, juste avant son passage au Vinci ce week-end.

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Nolwenn Lavanant a de l’or au bout des doigts. Elle le sait peut-être. Ou peut-être pas : la jeune femme de 19 ans est modeste. Pourtant, c’est bien elle qui, devant un jury de professionnels à Paris, a remporté le premier prix national étudiant du Trophée UNACAC (Union nationale de l’artisanat de la couture et des activités connexes), dans la catégorie « Tailleur jupe ». Une réussite, une victoire sous forme de « joie immense ».
Toute en retenue, elle préfère ajouter, dans un sourire, qu’effectivement à son âge, « ça encourage et c’est énorme ». Avant de compléter : « Ça m’a redonné confiance aussi. »

Nolwenn est tombée dans la marmite de la mode et de la création très tôt. « Toute petite, j’étais très manuelle. Je faisais des bijoux en pierre semi-précieuse. J’avais 11-12 ans. Ensuite, je me suis intéressée à la mode. J’achetais des magazines, je dessinais et redessinais les tenues », se souvient-elle. À 13 ans, elle apprend à manier la machine à coudre avec une couturière de son village, près de Blois, avant de s’intéresser au stylisme… Puis Nolwenn fait ses armes à Orléans, en bac pro métiers de la mode.
Le bouche-àoreilles la pousse ensuite au CFAM, le Centre de formation aux arts de la mode à Saint-Cyr-sur-Loire. C’est là qu’elle apprend et peaufine son style. Qu’elle prend du galon. Au début, Nolwenn était une grande stressée et perfectionniste. « Maintenant, ça va mieux. Je gère le stress ! », dit-elle en riant. Frédérique Payat, la directrice du CFAM, confirme : « Le fait de gagner ce concours l’a évidemment aidée. »

« Je veux sublimer la femme »

Nolwenn est élégante. A du style. Un foulard coloré noué autour du cou, une tenue sombre, des bracelets et des boucles d’oreilles pour habiller le reste, un petit trait d’eyeliner pour sublimer le regard. Du chic et de la douceur. Quelqu’un de classe, mais quelqu’un de « vrai », au naturel désarmant. Quand on lui demande si, tout de même, il lui arrive de rester chez elle en jogging (qu’on est espiègle, à tmv !), elle éclate de rire : « Oui, comme tout le monde… Heureusement ! »

Son large sourire, elle ne s’en départit pas non plus quand il s’agit de parler de sa création qui l’a emmenée sur la première marche du podium. Elle a mis de sa personnalité dans la création de ce tailleur. « J’aime les bijoux, le clinquant, ce qui brille. Ça se ressent dans ma création. Je veux sublimer la femme », résume-t-elle.
« Le thème du concours était le romantisme. Et je suis passionnée par la partie de ce mouvement qui se situe au milieu du XIXe siècle. J’ai effectué des recherches avant de faire un travail sur le velours : les hommes le portaient avec des couleurs sombres. Les femmes allaient plutôt vers la soie, le satin, la mousseline. J’ai donc allié le velours et l’organza pour créer mon tailleur. »

La tenue qu’elle a présentée au jury à Paris a mis tout le monde d’accord. Subjugués « par la broderie et les beaux tissus », la technique et la composition, les professionnels ont adoubé son travail. Pour l’anecdote, en passant dans la rue avec son modèle sous le bras, Nolwenn a même été arrêtée par une designer new yorkaise : « Elle a adoré ma création. Et m’a donné sa carte ! » Un pas de plus dans le parcours sans faute de Nolwenn.

Pour l’instant, elle ne filera évidemment pas outre-Atlantique (elle aimerait plutôt Londres ou Milan d’ailleurs), mais son modèle sera présenté au Salon de l’art au quotidien, du 10 au 13 novembre au Vinci de Tours. Nolwenn, elle, y sera le samedi dès 14 h. La jeune créatrice dit « qu’il faut avoir de l’ambition ». Elle a des projets, des envies, des idées. Son rêve ? « Avoir ma propre boîte, mes collections et dessiner tout le temps. »
En ce moment, Nolwenn est sur un petit nuage. Mais garde les pieds sur terre.

Portrait et photo : Aurélien Germain

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Rock the House va casser la baraque !

Samedi 11 Novembre, le festival Rock the House débarque au Parc des expos, à Tours. Une soirée de concerts, plutôt axée électro, lancée pour la première fois par AZ Prod et Radio Béton. Entretien avec Enzo Pétillault, d’Aucard et Béton, qui veut réchauffer l’hiver tourangeau.

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La première question que l’on se pose, c’est pourquoi un festival co-organisé entre AZ Prod et Radio Béton ? Comment s’est fait la rencontre ?
La première approche a eu lieu fin 2015, début 2016. Julien Lavergne, d’AZ Prod, est venu me voir avec l’envie d’un festival d’hiver, une période où il n’y a pas habituellement grand-chose. Il souhaitait lancer quelque chose de régulier qu’eux n’avaient pas. Ils observaient Aucard et avaient moins de connaissances que nous concernant la musique alternative. Ça les intéressait pour que l’on puisse, AZ Prod et Béton, mutualiser les capacités de travail : outils scéniques, finances que nous n’avons pas forcément… Ainsi que notre savoir faire en matière d’organisation et de programmation.
Les compétences ont donc été réparties. Les bénévoles d’Aucard seront au bar, à l’entrée, on a aussi bien travaillé sur la programmation, avec une certaine exigence musicale. Sur l’affiche, on retrouve Detroit Swindle ou Pantha du Prince qu’on voit très rarement en dehors des grandes villes. C’est génial de les avoir à Rock the House ! Je ne connaissais pas trop AZ Prod, mais là, ça se passe très bien. Ils ne comptent pas leurs heures !

L’affiche est très électro. Pourquoi ce choix ?
Ça s’y prête déjà très bien sur un festival qui a lieu toute la nuit ! Et puis j’avais envie d’accentuer ça, j’y suis sensible artistiquement. J’avais du mal à faire venir certains groupes électro sur Aucard de Tours qui est un festival plus généraliste. Certains d’entre eux avaient « peur » de jouer après un groupe de punk rock ! (rires)

Avec Rock the House, vous recherchez quel public ? Vous draguez celui d’Aucard, un autre plus généraliste ou un peu des deux ?
Pas mal de gens, en fait. Aucard brasse large. Mais pour Rock the House, on sait que ce sera du 16-30 ans surtout. Cette frange là d’Aucard s’y retrouvera. Et ça permet aussi de s’adresser aux moins « curieux ». Il y aura des grosses têtes d’affiche comme MØME ou Razorlight. Du coup, l’idée c’est d’en faire un rendez-vous, ce n’est pas un one-shot ? Ah non. Là, on tâte le terrain, on voit si l’eau est chaude ou tiède, mais l’objectif est vraiment de refaire d’autres éditions. Qui sait, si ça fonctionne cette année, on pourrait imaginer un festival sur deux soirs d’affilée à l’avenir.

À partir de quelle jauge, côté public, estimez-vous que le festival serait réussi ?
On vise les 4 à 5 000 personnes. Là, les ventes ont bien commencé depuis mi-octobre. Si la courbe continue ainsi, ce sera top ! (interview réalisée le 31 octobre, NDLR). En plus, Rock the House a lieu le samedi 11 novembre. C’est férié !

Qui a géré la programmation ? Béton seul ou avec AZ ?
Là, c’est vraiment nous. Béton a eu carte blanche et entière confiance de la part d’AZ Prod. Ils étaient contents. Je suis ravi d’avoir certains noms, comme Pantha du Prince. Georgio aussi, c’est un artiste très intéressant de la scène rap française et un sacré showman.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=1YRW1QRKTBc[/youtube]

On peut parler du budget du festival ?
Le budget de la soirée Rock the House est quasiment le même que celui de la programmation des 5 jours d’Aucard ! 90 000 € environ. Les tarifs billetterie sont donc cohérents : on est sur du 25 – 35 € la place.

Investir le Parc expo de 20 h à 5 h du matin, l’idée paraissait ambitieuse, non ?
Hmm… Pour le coup, avec Béton, on est très impliqués. On ne pouvait pas prendre de risques financiers, évidemment, mais là, Tours événement assure le coût du festival. Eux savent et peuvent prendre le risque. Aucard n’a pas beaucoup d’argent, ni les épaules bien sûr. AZ Prod et Tours événement voulaient quelque chose « d’impactant ».

Il y aura deux scènes durant la soirée ?
Oui, avec le Grand Hall pour les lives, comme Razorlight, MØME, le DJ set, etc. Et la club stage, avec Arno N’Joy, les Detroit Swindle… De ce côté-ci, ce sera plus intimiste. Il y aura aussi un lieu de vie, où l’on pourra manger, il y aura des producteurs locaux comme La P’tite Maiz, des foodtrucks, des bars, le public pourra être posé. Certains groupes se chevaucheront, comme ça les gens pourront choisir ce qu’ils veulent écouter ou aller voir par curiosité.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=M2EurT5gOdk[/youtube]

Vous souhaitez tout de même garder cette image Aucard de Tours très caractéristique pour Rock the House ?
Oh oui, de toute façon, on ne sait pas bosser autrement ! (rires) Les bénévoles d’Aucard seront là et on travaille comme d’habitude, on communique sans se prendre la tête. Bon, il n’y aura pas de plaine comme à la Gloriette, mais on reste à la cool ! On n’a pas vendu notre âme au diable. Rock the House sera fédérateur et exigeant, comme Aucard.

Y aura-t-il des navettes durant la soirée ?
Des navettes feront l’aller-retour entre la gare de Tours et le Parc expo, toute la soirée, jusqu’à la fin du festival pour un euro seulement. Comme ça, pas d’accidents !

[nrm_embed]<blockquote class= »twitter-tweet » data-lang= »fr »><p lang= »fr » dir= »ltr »>On met en place des navettes pour venir et repartir du Parc Expo ! Voilà les horaires 🙂 <a href= »https://twitter.com/hashtag/RTH?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw »>#RTH</a> <a href= »https://twitter.com/hashtag/tours?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw »>#tours</a> <a href= »https://twitter.com/hashtag/Rockthehouse?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw »>#Rockthehouse</a> <a href= »https://twitter.com/hashtag/navettes?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw »>#navettes</a> <a href= »https://twitter.com/hashtag/vroum?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw »>#vroum</a> <a href= »https://t.co/2Xau6esrlm »>pic.twitter.com/2Xau6esrlm</a></p>&mdash; Rock The House (@RockTheHouse37) <a href= »https://twitter.com/RockTheHouse37/status/927505422633795586?ref_src=twsrc%5Etfw »>6 novembre 2017</a></blockquote> <script async src= »https://platform.twitter.com/widgets.js » charset= »utf-8″></script>[/nrm_embed]

Vous verriez Rock the House devenir le « Aucard de l’hiver » ?
Oui, carrément. C’est une première et c’est tout neuf, mais on verra la suite. Je pense qu’on peut faire un gros truc, avec une troisième scène pour le rock par exemple. Mais on y va petit à petit. En tout cas, avec Rock the House, on peut faire des choses super…

Propos recueillis par Aurélien Germain

PROGRAMMATION

> Razorlight, MØME, Georgio, Agoria, Pantha du Prince, Kadebostany,
Detroit Swindle, Paula Temple, Arandel, Arno N’Joy.

> Samedi 11 novembre, au Parc des expositions, à Tours. De 20 h à 5 h du matin. Tarifs : 25 € (PCE), 29 € (étudiant, demandeurs d’emploi, moins de 18 ans), 34 € (plein).

> Contact : rockthehouse.fr ou facebook.com/rockthehousefestival

The Foreigner : le retour de Jackie Chan

Cette semaine, Jackie Chan revient sur grand écran face à Pierce Brosnan, dans un thriller mâtiné d’action : The Foreigner.

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Dans The Foreigner, la scène d’ouverture, pourtant efficace, a une triste résonance avec l’actualité. Le film de Martin Campbell débute par une séquence où Quan, restaurateur modeste, assiste à la mort de sa fille, tuée dans un attentat terroriste en plein Londres. Ici, c’est l’IRA – l’organisation paramilitaire irlandaise – qui tue. Mais le bus qui explose sur le pont, les cadavres qui jonchent le sol, les pleurs et le deuil rappellent les mois passés… Quand la réalité dépasse la fiction.

Ceci mis à part, The Foreigner est un hybride, entre thriller et film d’action, dans lequel Quan (joué par Jackie Chan), excédé par la lenteur de la justice, va tout faire pour venger sa fille et retrouver les terroristes. Avec ses airs de Taken en moins bourru, The Foreigner est un long jeu du chat et de la souris.
Pierce Brosnan, en ministre irlandais pas franchement coopératif, fait tout pour arrêter Jackie Chan : ce dernier balance les torgnoles et envoie valser une dizaine d’hommes armés. Un poil moins agile, l’acteur (63 ans tout de même !) fait donc le job, entre cascades impressionnantes et bastonnades bien chorégraphiées.

Mais l’intérêt réside surtout dans la psychologie de son personnage de père meurtri, un aspect du jeu du comédien habituellement peu exploité.
L’ensemble est cependant emporté par le thriller politique, laissant de côté les spectateurs qui s’attendent à un action-movie brut et explosif (la bande-annonce peut induire en erreur).

Martin Campbell, capable du meilleur (avec son Casino Royale) comme du pire (Green Lantern), offre donc une oeuvre bigarrée. The Foreigner a le mérite de mettre en valeur une autre facette de Jackie Chan et d’offrir un sous-texte politique intéressant. Loin d’être mauvais, mais vite oublié.

Aurélien Germain

> Thriller / Action, de Martin Campbell (USA). Durée : 1 h 54. Avec Jackie Chan, Pierce Brosnan, Charlie Murphy…
> NOTE : 2,5/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=IzaksQHHeqU[/youtube]

Quatre start-up tourangelles au Web Summit de Lisbonne

Quatre start-up de Touraine sont en voyage au Portugal, pour l’un des plus grands salons du numérique d’Europe, le Web Summit.

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Quatre start-up tourangelles se sont envolées, cette semaine, au Portugal pour le Web Summit de Lisbonne.
Ce grand salon du numérique, un des plus importants d’Europe, risque de propulser ces entreprises vers d’autres sphères.

La Touraine est donc représentée par Fintech Lab, installé à la cité Mame, et ses nouvelles technologies sécurisant les investissements, mais aussi par Wazashirt, dont le concept de tee-shirt à poches interchangeables avait été présenté dans tmv (lire n°205). Sont aussi présents Kazeko, développeur d’une appli sécurisant l’accès des bâtiments à distance, et My Serious Game, spécialiste en recherche et innovation au service de la pédagogie.

Ces start-up sont aussi accompagnées par Thibault Coulon, adjoint au numérique, et Pierre Commandeur, conseiller régional au numérique.
Un voyage qui devrait permettre, d’une part, de multiplier les contacts et les échanges à l’international, mais aussi, de faire rayonner la French Tech Loire Valley hors des frontières ligériennes.

Le rendez-vous des bébés lecteurs

La librairie Libr’enfant propose un rendez-vous des « bébés lecteurs » pour les petits de 0 à 2 ans. Entretien avec Rachel Chéneau, librairie et liseuse d’histoire.

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Pourquoi proposer un rendez-vous lecture pour les 0 – 2 ans ?

Il y a près de 7 ans, nous avons créé les P’tits Lus, une lecture d’albums pour les enfants de 3 à 6 ans. C’est un rendez-vous mensuel qui a beaucoup de succès et qui a déjà rassemblé jusqu’à 78 personnes dans la librairie ! Les parents nous réclamaient aussi un moment pour les plus petits. Nous avons donc décidé de lancer les bébés lecteurs en septembre et les trois dates, puis les supplémentaires, ont été prises d’assaut. Il y a une grosse demande sur cette tranche d’âge.

De 0 à 2 ans, ce n’est pas un peu jeune ?

Non, au contraire. Il y a beaucoup de chercheurs – comme par exemple le psycholinguiste Evelio Cabrejo-Parra – qui ont étudié les effets positifs de la lecture à haute voix dans le développement des tout petits. La psychiatre et psychanalyste Marie Bonnafé (auteure de Lire des livres, c’est bon pour les bébés) explique très bien que les tout petits ne se nourrissent pas que de lait, mais aussi de mots. Les éditeurs l’ont bien compris et proposent désormais des collections spécialement cartonnées pour eux.

Comment choisissez-vous vos albums ?

Nous proposons nos coups de cœur ou des classiques qui ont fait leurs preuves, comme Beaucoup de beaux bébés de David Ellwand, qui présente des photos de bébés dans tous leurs états avant de se terminer par une page miroir. On choisit des comptines, des histoires courtes en format cartonné avec des onomatopées ou qui sont structurées autour d’une ritournelle. Des exemples ? Le loup ne nous mangera pas, d’Emily Gravett ou encore Copains Câlins, de Frédéric Stehr.

Propos recueillis par Flore Mabilleau

On a fait un tour Chez Gaster

Auparavant, il y avait Les Blancs Manteaux. Désormais, il faut compter sur l’établissement Chez Gaster. De sympathiques menus et une très jolie carte des vins !

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Il n’a même pas un mois, mais a déjà fait ses preuves. Lui, c’est Chez Gaster, un tout nouveau-venu (depuis début octobre) installé au début de la rue Colbert.

Des Blancs Manteaux, l’ancien établissement qui siégeait ici auparavant, Chez Gaster n’en a gardé que son cadre intimiste avec quelques tables. La petite salle a, elle, été entièrement refaite. Avec ses poutres et ses murs blancs, l’ensemble est simple et chaleureux, mais c’est l’assiette qui nous intéresse évidemment.

Aux commandes, on trouve notamment Robin Pasquier. Le jeune chef voulait revenir dans sa Touraine natale. En ouvrant Chez Gaster, il a visiblement voulu axer sa cuisine sur la simplicité, tout en privilégiant les circuits courts. Disons-le tout de go, ce sont de très bons produits que l’on trouve ici. Pour une entrée en matière, l’excellent velouté a visé juste avec ses légumes de saison, l’ensemble étant relevé par une légère touche pimentée.
En plat principal, notre dévolu s’est porté sur le gigot d’agneau rôti au cumin et sa purée de légumes (la viande, goutue et succulente, fond sous le couteau et dans la bouche !). Un menu qui se mariait parfaitement avec le verre de Cotes du ventoux de chez Usseglio proposé.

Car, amateurs de bons nectars, réjouissez-vous : Chez Gaster propose une sublime carte des vins, entre une référence espagnole, un Cheverny Les Carteries, en passant par des grands crus, style Chassagne Montrachet.  « Nous vous invitons avec une seule idée en tête : vous faire plaisir », est-il écrit sur la page Facebook du restaurant. Sur ce point, nous n’allons effectivement pas le contredire !

> Chez Gaster, 27 rue Colbert à Tours. Fermé le mardi et le mercredi midi. Ouvert le mercredi soir et du jeudi au lundi, midi et soir. Contact : 02 47 05 79 63 ou sur Facebook
> Tarifs : menu du midi à 15 € (2 plats) ou 18 € (3 plats). Possibilité de prendre à la carte. 

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Horoscope WTF de la semaine du 25 octobre

Novembre approche : les gens qui se mouchent et vous serrent la main ensuite, le ciel gris et les soirées sous son plaid. Réjouissez-vous : l’astrologue va remédier à ça avec sa dose d’horoscope WTF de la semaine.

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BÉLIER
Amour : Vous êtes à l’amour ce que Kev Adams est à l’humour.
Gloire : Carpe Diem, mes p’tits choupinous !
Beauté : Bah alleeeez, trempez-la dans l’huile, trempez-la dans l’eau, on vous dira rien !

TAUREAU
Amour : Foutu pour foutu, ma foi…
Gloire : Évitez les accidents du travail : laissez les autres faire.
Beauté : Une petite cure de Botox et c’est r’parti mon kiki !

GÉMEAUX
Amour : Épousez votre carte de crédit, ça ira plus vite.
Gloire : Telle la tartine de beurre, vous retombez toujours du mauvais côté.
Beauté : Sympa, vos cernes. Ça vous donne un petit air de panda.

CANCER
Amour : Quand c’est long, c’est bon (on parle du saucisson, roooh, vous alors !!)
Gloire : Vous êtes aussi utile qu’un parlementaire européen (krrkrr).
Beauté : Petit rhume des fesses.

LION
Amour : Semaine de tous les dangers. Prévoyez la ceinture de chasteté.
Gloire : Continuez à remuer le couteau dans la plaie de mamie poussée aux orties.
Beauté : Mouais, vous êtes plutôt Thierry l’ermite que Thierry Lhermitte.

VIERGE
Amour : Le cafard peut changer 25 fois de direction en une seconde. Un peu comme vous.
Gloire : Ceci dit, personne ne vous écrase, car vous êtes un(e)… WARRIOR !
Beauté : Vous êtes un papillon de lumière sous les projecteurs.

BALANCE
Amour : Il n’y a que deux perfections sur Terre : la raclette et les Balances.
Gloire : Que dit une bière quand elle tombe à l’eau ?…
Beauté : … Je sais panaché. (c’est cadeau)

SCORPION
Amour : Votre ex est le dernier des Mohicons.
Gloire : Ça va, tranquille, pas trop gêné(e) de faire semblant de travailler ?
Beauté : Beh alors King Kong, va falloir raser un p’tit peu, non ?

SAGITTAIRE
Amour : Aussi désespéré(e) qu’un chameau sur la banquise.
Gloire : Vous savez pourquoi Napoléon n’a jamais déménagé ?
Beauté : C’est parce qu’il avait un bon appart’. (allez, kiss, bisou, salut)

CAPRICORNE
Amour : Votre cœur est élu meilleur squat de l’année 2017 (moooh, choupinouuuu).
Gloire : Non, je déconne mon petit kiwi des îles.
Beauté : Peut-être que tout irait bien mieux avec un suppo’…

VERSEAU
Amour :  Aussi désert que le Sahara.
Gloire : Il me semble que la misère serait moins pénible au soleil. Enfin, c’est perso’, j’dis ça, j’dis rien.
Beauté : Au fait, évitez le soleil. À part ressembler à un homard mi-cuit, vous n’avez aucune tenue.

POISSON
Amour : Triste comme une chanson de Vincent Delerm.
Gloire : Wow, vous êtes aussi démodé(e) que Patrick Juvet !
Beauté : L’astrologue se moque de vous depuis des mois, mais avouons que vous êtes tout de même aussi craquant(e) qu’une biscotte.

La Touraine : terre de permaculture

La Touraine est-elle « the place to be » pour pratiquer la permaculture ? Si l’engouement pour ce concept dépasse largement les frontières de notre cher territoire, les initiatives fleurissent.

Au potager de la Gloriette

Cette année, les jardiniers de la Gloriette ont créé une parcelle en permaculture. « Elle est en forme de fleur, arrondie, avec 5 pétales délimités par des piquets en châtaignier. Tout est biodégradable : il n’y a ni vis, ni clou dans cet espace, décrit la jardinière animatrice Anna Arnould. Nous testons différents supports de culture, avec un paillage en copeaux de bois ou en paille. Au centre, il y a une spirale de plantes aromatiques en pierre. » Aubergines, tomates, basilic, concombres…
Les légumes plantés au printemps y étaient encore nombreux au début de l’automne. L’un des 5 pétales est dédié à des ateliers, comme ceux de Kiwi-Nature.

>facebook.com/lagloriettedetours
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Jardins perchés

Imaginez en pleine ville un verger, des cultures de légumes et un élevage de poissons, au cœur d’une résidence de logements sociaux. C’est le pari du bailleur social Tour(s) Habitat, qui lance la construction à La Milletière (Tours-Nord) d’un ensemble de 76 logements associé à une micro-ferme en maraîchage. L’objectif : amener du végétal en ville et créer du lien entre agriculteurs et consommateurs. Ce projet innovant – Les Jardins perchés – devrait aboutir fin 2019.

Déjà, l’association Fermes d’avenir a réalisé une étude de faisabilité et l’exploitant a été sélectionné : l’entreprise Macadam Farm cultivera les 2000 m² de surfaces – au sol et en toiture – dédiées à l’activité, en associant culture maraîchère biologique au sol, champignons en conteneur maritime, élevage de poissons au sol relié à une culture maraîchère sous serre en toiture (aquaponie). Mais ce n’est pas tout : pour renforcer les liens entre le futur maraîcher et les habitants de la résidence, Macadam Farm créera des jardins et un verger partagés.

Autres projets : l’installation d’un démonstrateur aquaponique, à vocation pédagogique, et un compost collectif. L’objectif de Tour(s) Habitat : développer un modèle simple à un coût comparable aux programmes classiques livrés par Tour(s) Habitat, afin de le rendre reproductible.

>les-jardins-perches.fr
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Un nouvel avenir pour les fermes ?

C’est en Touraine que tout a commencé. Plus exactement à Montlouis-sur-Loire, à la ferme de la Bourdaisière. En lisière de forêt, bordée par les jardins potagers du château, elle s’étend sur plus d’un hectare et produit des fruits et légumes variés. L’objectif de cette expérimentation lancée en 2013, alliant permaculture et agroécologie ? Evaluer s’il est possible de « développer, sur des fermes à taille humaine, une agriculture respectueuse de la nature et de la santé, portée par des paysans heureux de leur travail », affirme Maxime de Rostolan, fondateur et directeur de Fermes d’avenir.

Et trouver une nouvelle voie pour l’agriculture. En 4 ans, l’association a fait du chemin : organisation de concours pour soutenir des projets agricoles, formations, lobbying, réseau de fermes… Cet été, elle a même organisé le premier Fermes d’avenir tour : trois mois de péripéties à la découverte des fermes françaises. Au compteur de ce festival itinérant : 3 300 kilomètres à vélo, 220 visites de fermes et 15 000 participants. L’événement s’est achevé en Touraine, à Rochecorbon. De portée nationale, l’association développe désormais des projets sur de plus grandes fermes. Pour autant, elle poursuit son expérimentation à la Bourdaisière. On peut même y apprendre comment créer sa microferme inspirée de la permaculture.
Prochaine formation du 30 octobre au 3 novembre.

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Photo Clément Osé – Fermes d’avenir

>fermesdavenir.org

 

A VOS AGENDAS !

La permaculture en ville, c’est possible
La permaculture appliquée à la ville, ce sera le thème d’un apéro-conférence animé par Davy Cosson, formateur et gérant de Kiwi-Nature. L’occasion de boire un verre ou de manger des produits frais et locaux au Court-Circuit.

Le 2 novembre à 18 h au Court-Circuit, 16 bis Place de la Victoire à Tours.

> facebook.com/courtcircuit.tours

Tontines tressées

Un atelier participatif pour créer des tontines en végétaux tressés ? C’est au programme des animations de la Gloriette. Ces grands paniers tressés serviront à planter des végétaux.

Le 17 mars de 10 h à 18 h à la Gloriette sur réservation au 02 47 21 63 79.

Festival de la permaculture

C’est pour bientôt et ce sera en Touraine : un festival de la permaculture organisé par l’association Actinidia. Au programme de cet éco-village éphémère : découverte des plantes sauvages, atelier cuisine, troc de plantes, artisanat, vente de produits biologiques, stands associatifs, conférences, concerts…

Rendez-vous les 9 et 10 juin 2018  au château de Taillé à Fondettes.

> facebook.com/actinidiatours

Vous avez dit « permaculture » ?

Sur la plaine de la Gloriette, des Tourangeaux découvrent la permaculture avec Kiwi-Nature. L’occasion de mieux saisir ce concept en vogue.

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« On leur coupe la tête alors qu’elles nous rendent service ! » Défenseur des plantes sauvages, le paysagiste et botaniste Davy Cosson s’insurge contre le sort réservé aux « mauvaises herbes ». Consoude, pissenlit, plantain lancéolé… L’homme ne tarit pas d’éloges sur ces végétaux aux mille vertus.

Face à lui, 8 personnes venues découvrir, sous un grand soleil d’automne, les plantes sauvages de la plaine de la Gloriette. Pas besoin de s’aventurer dans les méandres du potager. Elles sont là, juste à l’entrée, au pied d’une barrière en bois. Premier atout : « Ce sont des plantes bio-indicatrices. Elles nous renseignent sur l’état du sol », commence Davy Cosson. La consoude, par exemple : avec ses grandes feuilles poilues et rugueuses se terminant en pointe, elle indique un sol compact et humide. Mais ce n’est pas tout : transformée en purin, source de phosphore, elle revitaliserait les plantes. Et ses touches jaunes, juste à côté ? Ce sont des pissenlits, bien sûr. Ils indiquent un sol pauvre en potassium.

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Et comme la nature est bien faite, leurs longues racines vont chercher ce nutriment en profondeur. « C’est comme en médecine, poursuit le botaniste. Plutôt que d’éradiquer le symptôme en arrachant les plantes, on ferait mieux de travailler sur les causes de la maladie ! Le pissenlit, en nourrissant le sol, est à la fois le symptôme et le remède. Ça n’a donc aucun intérêt de l’enlever. » Si on laisse la plante en place, elle disparaîtra toute seule une fois le sol suffisamment enrichi, assure le spécialiste. Après une matinée théorique, cette promenade digestive à la découverte des plantes sauvages a lieu dans le cadre d’un stage d’initiation à la permaculture, organisé par la société Kiwi-Nature.

La permaculture ? « C’est la conception et l’entretien d’écosystèmes humains et durables s’inspirant de la nature. Une philosophie de vie, qui amène vers plus d’autonomie et d’écologie », définit Davy Cosson, formateur et fondateur de Kiwi-Nature. La permaculture est un concept né dans les années 1970 à l’initiative de deux australiens : Bill Mollison et David Holmgren. Elle s’inspire du fonctionnement des écosystèmes naturels et repose sur trois principes essentiels : prendre soin de la terre, respecter l’Homme et partager équitablement les ressources. Appliquée au jardinage, elle consiste, par exemple, à améliorer le sol pour que la plante se développe dans des conditions optimales. « Adapter le sol aux plantes, et non l’inverse », précise le botaniste. Bien sûr, tous les herbicides, insecticides et autres produits chimiques en « -icides » sont remisés au placard. Une autre manière de jardiner, donc. Adieu le Roundup qui permettait de désherber son jardin en dix minutes. En même temps, vu ses effets probablement cancérogènes, notre santé s’en portera sûrement mieux. On oublie aussi les engrais de synthèse, auxquels on préférera la matière organique (fumier, compost…).

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Culture en lasagnes

La fin de l’après-midi arrive, c’est le moment de passer à l’action ! L’objectif : mettre en pratique les acquis de la journée en créant une butte en lasagnes. Vous imaginez déjà des plaques de lasagnes géantes sur lesquelles pousseraient des légumes nourris à la sauce tomate ? Changez les ingrédients, et vous y serez. La culture en lasagnes consiste à empiler des couches de matériaux riches en carbone et en azote : fumier, paille, argile, compost, branche… Moins appétissants, mais plus propices à la création d’un riche support de culture.

Jardinière avertie, Véronique, l’une des stagiaires, a hâte de tester la technique : « La permaculture m’intéresse. Passionnée de jardinage depuis 30 ans, j’ai d’abord pratiqué en jardin ouvrier, puis chez moi à Thilouze. Si c’était à refaire j’en ferai mon métier ». Nicolas, lui, a franchi le pas : ancien courtier en œuvre d’art sur Paris, il se reconvertit dans le maraîchage bio sur 3 hectares à Langeais. Mais il n’y a pas que des pros : dépourvus de jardin, les autres stagiaires, comme Quentin et Cynthia, sont venus poussés par la curiosité.

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Direction la cabane à outils. Chacun se munit d’une bêche, d’une binette ou d’une brouette, puis le groupe part à la recherche de matériaux disponibles sur la plaine de la Gloriette. De retour, les voilà qui empilent une couche de branches, une autre de fumier, des feuilles mortes, de la paille… En deux temps trois mouvements, la butte en lasagnes est faite. Il ne reste plus qu’à arroser, puis attendre le printemps pour planter.

En savoir plus : Prochain stage de permaculture théorique et pratique organisé à Tours les 9 et 10 décembre 2017.
> Infos sur kiwi-nature.com

N.P.

Logan Lucky : Ocean’s Eleven chez les rednecks

Mister Soderbergh est de retour ! Il revient aux manettes de ce Logan Lucky, à cheval entre le film de braquage et la comédie noire.

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C’est le retour d’un cinéaste que l’on attendait avec impatience. Steven Soderbergh, connu pour être l’un des réalisateurs les plus doués de sa génération, revient cette fois poser sa caméra dans l’Amérique profonde et y déballer, avec tout son savoir-faire, ce Logan Lucky aussi étonnant que détonant.

Un film de braquage ? Une comédie noire ? Le film de Soderbergh est un peu les deux à la fois. Une sorte d’Ocean’s Eleven du pauvre à la sauce redneck, trempé dans le soleil chaud de la Virginie Occidentale. Logan Lucky dépeint l’Amérique qui ne connaît pas l’American dream.
Il suit deux frangins, Jimmy et Clyde, pas franchement malins mais à qui la vie n’a pas fait de cadeau. Une existence aussi morne que médiocre. Aidés par un taulard bourru, ils se décident à commettre un braquage, lors d’une course de Nascar…

Commence alors un récit dont l’influence des frères Coen est prégnante, alternant entre le burlesque, le réalisme, l’absurde, voire le cartoonesque (des tenues de prisonnier à rayures comme dans les dessins-animés).
Si le film souffre de quelques longueurs et aurait mérité un grain de folie supplémentaire, il peut en revanche se targuer d’une distribution extraordinaire. Le casting, brillant, est emmené par le duo efficace Channing Tatum / Adam Driver (oui, forcément, ça change de Star Wars !). Riley Keough est, elle, solaire, tandis que Daniel Craig est absolument épique dans un rôle à contre-emploi, baroudeur peroxydé et dangereux, à l’opposé total de sa belle gueule de James Bond.

Le tout est emballé dans une mise en scène brillante (tous les cadrages sont ultra-réfléchis) et un sens du détail délicieux. À condition de se laisser embarquer dans l’aventure, Logan Lucky est un divertissement certes modeste mais efficace.

> Comédie/Policier (USA). Durée : 1 h 56. De Steven Soderbergh. Avec Channing Tatum, Daniel Craig, Adam Driver, Riley Keough… 
> NOTE : 3/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=aPzvKH8AVf0[/youtube]

#WTF 48 Loi anti-burqa : une amende pour l’homme-requin

Un homme déguisé en requin qui écope d’une amende, la boulette de Mark Ruffalo ou encore la folie Kiss : voilà l’actu insolite et #WTF de la semaine.

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(Photo DR Facebook)

En Autriche, un homme déguisé en requin a écopé d’une amende de 150 €. En effet, la loi « anti-burqa » est entrée en vigueur le 1er octobre. Le visage de l’homme-requin étant caché, il a donc été interpellé par les forces de l’ordre. Au départ, il avait été embauché pour danser devant l’entrée d’un nouveau magasin d’ordinateurs, afin d’attirer les clients. Son employeur, sur la page Facebook de l’agence, a conclu tout en philosophie : « La vie n’est pas simple. »

— Dimanche, à Quimper, Pascal Sacleux a photographié de nombreuses personnes rousses. Il prépare actuellement un livre « afin de faire un état des lieux de la condition des roux en France en 2017 ». Cet été, le photographe s’était déjà distingué en réalisant une expo pour dire « stop au racisme anti-roux ».

Vous avez 50 000 dollars dans vos poches ? Tant mieux. Car c’est la somme qu’il faudra débourser pour que Gene Simmons, le bassiste de Kiss, sonne à votre porte pour vous apporter leur dernier coffret de 10 CD, The Vault. À ce prix-là, vous pouvez même passer 2 h avec lui. Chouette.

— C’est le 25 octobre que sortira Thor : Ragnarock, le nouveau Marvel. Le 10 octobre, Mark Ruffalo, l’un des acteurs, a cependant commis une légère boulette. Alors qu’il était présent à son avant-première à Los Angeles, le comédien a oublié de couper son live streaming sur Instagram qu’il avait lancé pour filmer le public. Résultat : des milliers d’internautes ont pu écouter les 15 premières minutes du film, avant que Ruffalo ne se rende compte de sa bourde.

La naissance ? Vaste projet !

Le projet de naissance ? C’est un outil pour réfléchir à son accouchement. Explications avec l’association Choisir naître et grandir.

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Est-ce la fin d’un tabou ? En tout cas, la parole se libère depuis que Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, a annoncé cet été sa volonté de lutter contre les « violences obstétricales ».

De quoi s’agit-il ? D’actes médicaux imposés, de gestes brutaux, de paroles déplacées, d’informations omises… commis par le personnel de santé, sans justification médicale ou consentement de la femme. Depuis, les récits inondent la toile et les médias, et début octobre, la sortie du Livre noir de la gynécologie a ravivé le débat. « C’est une chance que les mamans s’autorisent à parler. Leurs récits trouvent désormais une place dans le débat public. Si elles sont entendues, reconnues dans leur vécu, ça les aidera à déculpabiliser », estime Anne-Marie Drouet, maman de 3 ados et animatrice de Choisir naître et grandir.

Cette association tourangelle accompagne les parents de la maternité à la petite enfance. « Beaucoup de mamans nous rejoignent lorsqu’elles attendent leur 2e bébé, suite à un premier accouchement mal vécu. Elles se demandent comment rester actrices de leur accouchement, ne pas subir un protocole. Des questions que l’on ne se pose pas forcément la première fois. ».
L’association propose aux parents de réfléchir en amont, dans le cadre d’un projet de naissance. L’idée : se renseigner sur l’accouchement, les pratiques courantes dans le lieu choisi, et s’interroger sur ses propres besoins. Par exemple, diffuser de la musique, éviter la péridurale, pratiquer le peau à peau…

« L’écrire et le présenter au personnel de santé permet de formaliser les choses, même si ça reste un document de discussion, évolutif et sans garantie, ni dans un sens, ni dans l’autre », précise Anne-Marie Drouet. Un précieux outil pour devenir acteur de son accouchement.

Nathalie Picard

> Association Choisir naître et grandir. Atelier – café des parents le 3e samedi de chaque mois au CHU Bretonneau. Prochaine séance le 21 octobre à 10 h sur le thème « apprendre à masser son bébé ».

Biocité Cuisine : pour les amoureux du bio

Les amoureux du bio peuvent désormais compter sur un nouveau venu : Biocité cuisine, installé près des Halles.

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C’est un petit frère ! Le magasin Biocité situé près de la rue Nationale, rue Émile-Zola, vient de voir naître un nouveau compagnon de route dans l’aventure du bio et du local.
Ouvert le 5 septembre, à quelques encablures de là, au pied de la basilique Saint-Martin, rue des Halles, le restaurant Biocité Cuisine fait déjà d’heureux gourmands. Dans l’ancienne cave à vin, on trouve désormais une équipe de quatre personnes prêtes à vous régaler pour le déjeuner.

« Les clients nous le demandaient, cela fait deux ans que nous avons ce projet, explique la gérante de Biocité, Anne Cherrier également associée du restaurant. C’est avec Ronan Pinsard, salarié du magasin pendant un an et demi et cuisinier de métier que nous avons pu concrétiser ce projet. » Le restaurant certifié bio table sur des repas rapides, légers et bons, à déguster sur place ou à emporter.
Comme à la cantine, on passe au comptoir choisir sa quiche, sa salade ou son sandwich pour ensuite l’emporter dans la salle à manger décorée de beaucoup de mobilier récupéré et de plantes vertes. Les produits sont le plus possibles achetés directement chez les producteurs du coin et le reste vient du magasin.

« Ronan travaille encore un peu avec les légumes à ratatouille, mais passe tranquillement aux légumes d’automne », remarque Anne Cherrier. Cette semaine-là au menu : velouté de poireaux, curcuma et crème d’avoine ; salade d’aubergines, feta, menthe et tarte aux pommes, pain d’épices. Une quiche végétarienne et sans gluten est aussi proposée.
Et pour les carnivores me direz-vous ? Le plat du jour. Un rôti de porc laqué au miel avec des patates douces, carottes et fenouils. Tous les légumes qu’il faut pour une journée équilibrée !

> 93 rue des Halles, Tours. Ouvert du mardi au samedi, de 11 h 30 à 16 h. (service jusqu’à 15 h 30).
> Formule « 2 choix » à 11 €, formule « douceur » à 12, 50 €, la formule Plat du jour, entrée ou dessert à 16 €.
> Contact sur Facebook

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Art contemporain : rencontre avec Klaus Rinke

C’est une double exposition événement qui commence cette semaine au CCC OD. Klaus Rinke, un des big boss de l’art contemporain international ré-installe une de ses œuvres mythiques et nous plonge dans le tourbillon créatif de Düsseldorf, œuvres rarissimes à l’appui.

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« Nous sommes allés chercher les eaux de douze fleuves européens. Le Rhin, le Danube, le Pau, l’Elbe, la Seine, la Loire… Parce que jadis, ce sont les fleuves qui ont fait l’Europe, explique Klaus Rinke. Ils étaient ses veines, comme le sont aujourd’hui les autoroutes. Toutes ces eaux se mélangent dans quatre jarres, qui sont les quatre points cardinaux et des pompes assurent la circulation des eaux. »

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L’installation de Klaus Rinke dans la fosse du Centre Pompidou, en 1985, fut un des événements marquants du Centre qui fête cette année ses quarante ans. L’horloge que l’on voit à Tours est la même (Rinke s’est battu pour la récupérer après démontage dans une gare allemande), les tuyaux sont les mêmes, mais en neuf et les pompes sont, en partie, d’origine.

PROF’ KLAUS

«Quand j’étais professeur à la Kunstakademie de Düsseldorf, on m’appelait le Jet-set professor. Parce que j’habitais à l’époque à Los Angeles et que je venais toujours en avion. Mais moi, je leur disais, je suis un voyageur au long cours sur l’océan infini de la création, je ne suis pas là pour apprendre aux élèves à naviguer à la voile dans la petite bassine universitaire. Quand vous êtes professeur pendant trente ans dans une académie comme ça, il y a ceux qui vous aiment et ceux qui vous détestent, c’est comme ça ! ».

DÜSSELDORF

C’est une ville en Allemagne, vers l’ouest, pas très loin de la Belgique. Là, depuis 70 ans, existe une école d’art unique au monde. Elle s’appelle la Kunstakademie et invite toutes les générations d’artistes à échanger, travailler ensemble et, parfois, à s’opposer les uns aux autres ou ensemble au reste du monde. Plus qu’une école, c’est un esprit. Klaus Rinke y a enseigné pendant trente ans. Il en fut même, brièvement, le recteur. C’est ce foisonnement créatif incroyable que l’exposition Düsseldorf mon amour s’attache à reconstituer.

TIC TAC

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(Photo E. Decourd – CCCOD Tours)

 « Il y a souvent des horloges dans mon travail (Klaus Rinke porte d’ailleurs une belle montre ronde argentée autour de son cou, ndlr). Parce que je sais que nous n’avons pas beaucoup de temps ! » Celle qui est installée dans la nef du CCC OD, c’est celle de la gare de Düsseldorf qu’il a réussi à récupérer après de longues tractations avec les chemins de fer allemands. Il est quand même arrière-petit-fils, petit-fils et fils de cheminot, Rinke ! Pour lui le temps est comme l’eau. « J’ai fait de l’eau le matériaux de ma sculpture. Car quand vous êtes devant une rivière, l’eau de cesse de s’écouler, sans qu’il soit possible de la figer, comme le temps. »

BUREN

Eh oui, notre Daniel Buren à nous est aussi lié à l’école de Düsseldorf. Il y fut professeur, « Dans une classe à côté de la mienne ! », s’amuse Klaus Rinke. Pour cette expo, il est venu superviser l’installation d’une oeuvre qui appartient au Centre Pompidou et qui n’avait encore jamais été montrée. On y retrouve les bandes de 8,7 cm chères à l’artiste (mais en vert) et une réflexion sur l’image tout à fait contemporaine.

CHAMEAUX

(Photo Bernard Jensen)
(Photo Bernard Jensen)

Cette photo vous accueille en haut de l’escalier qui mène à la galerie blanche. Le type avec la grosse boule de cheveux sur la tête, c’est Klaus Rinke. Et la scène se déroule dans l’enceinte de l’école, à l’occasion d’une fête de fin de trimestre. Rinke était à l’époque recteur adjoint de l’Académie et vraiment, vraiment, il ne reculait devant rien !

TIGRE

Cette toile de Gerhard Richter n’avait aucune chance de sortir de son museum Morsbroich de Leverkusen. Pour situer, le garçon (85 ans, quand même), qui était le voisin de Rinke à Düsseldorf, est l’artiste vivant le plus coté au monde. Un de ses tableaux s’est vendu pour plus de 20 millions d’euros en mars dernier. Ce flou de l’image que l’on trouve dans ce Tigre de 1965 est caractéristique de son travail.
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TOP 4 : Omar Sy

Cette semaine, il revient avec le film Knock. Retour en quatre anecdotes sur l’acteur-chouchou des Français, monsieur Omar Sy.

IL A LOUPÉ SON BAC

L’année du bac ? Omar Sy préfère embarquer avec son mentor, Jamel Debbouze, pour… le Festival de Cannes ! Il participe à l’émission Le Cinéma de Jamel. Et loupe donc le bac. Pas bien grave quand on connaît la suite de l’histoire.

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L’EXIL AMÉRICAIN

L’acteur vit à Los Angeles depuis 2012. Accusé de s’être exilé pour des raisons fiscales, Omar Sy a rétorqué qu’il y « trouvait plus de paix qu’à Paris » et son agitation : « Ici, je peux faire mes courses tranquillement. »

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SUBLIME VILLA

Omar Sy en a d’ailleurs profité pour s’acheter une luxueuse villa en Californie. L’an dernier, il s’est offert une propriété de 700 m2 (avec 5 chambres, piscine et jacuzzi) pour 3 millions d’euros d’après le magazine Variety.

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COUPÉ AU MONTAGE

« T’as fait une faute, là. Parce que le scarabée, il s’accorde quand le canard est placé avant le petit panier d’objet direct », disent Omar et Fred, en peintres hiéroglyphes, dans Astérix & Obélix. Une scène culte malheureusement… disparue au montage !

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Horoscope WTF du 18 au 24 octobre 2017

Le monde va mal, la planète ne tourne pas rond, c’est bientôt la fin du monde : mais rassurez-vous, l’horoscope WTF de tmv est là pour changer votre vie.

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BÉLIER
Amour : Ne soyez pas triste. De toute façon, il/elle était ramolli( e) du bulbe.
Gloire : Je pense donc je sue.
Beauté : Qu’est-ce qu’un Bélier, si ce n’est le signe le plus canon de l’horoscope ?

TAUREAU
Amour : Eh bé, c’est pas la fête du slip avec vous.
Gloire : Le saviez-vous ? L’inventeur de la police d’écriture Comic Sans MS s’appelle Vincent Connare.
Beauté : Comme quoi, vous faites bien de lire l’horoscope tmv. Vous vous coucherez moins bête. Ce qui n’est pas une mince affaire avec vous.

GÉMEAUX
Amour : Hanlala, vous êtes aussi collant(e) qu’un morpion.
Gloire : Sinon, ça vous fendrait le popotin de répondre aux textos ?
Beauté : Les mêmes sourcils que Frida Kahlo.

CANCER
Amour : Si vous doutez de sa fidélité, torturez-le/la en lui passant l’intégrale de Maître Gims. #astuce
Gloire : Il se peut qu’une araignée soit planquée dans votre lit. Allez, kiss, bonne nuit !
Beauté : Ouais, ouais, ça prétend avoir du style mais ça marche comme un pingouin.

LION
Amour : Soyez sympa : prêtez votre amoureux/se !
Gloire : Demandez à ce qu’on chante « Le lion est mort ce soir » à vos funérailles (turbolol).
Beauté : Le twerk, c’est fini. Votre joli derrière ne servira plus à grand-chose désormais.

VIERGE
Amour : «Vous qui pénétrez dans mon coeur, ne faites pas attention au désordre. » Et pan dans les dents.
Gloire : Non, là c’est foutu.
Beauté : Votre bidon est rond, mais mignon.

BALANCE
Amour : Tadam, c’est Rencontres du 3e Slip !
Gloire : En changeant 3 lettres à votre prénom, on obtient parpaing dans la tronche. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Beauté : Faites-vous la raie au milieu. Laquelle ? À vous de choisir.

SCORPION
Amour : Le titre du dernier film que vous avez vu résumera votre vie amoureuse du moment.
Gloire : Arrêtez de mordre le facteur. Achetez-vous un chien.
Beauté : Gaulé(e) comme un coton-tige.

SAGITTAIRE
Amour : L’astrologue de tmv est votre idole. En plus, il est beau, sexy et célèbre. Je dis ça…
Gloire : Votre philo à vous, c’est Descartes de shopping.
Beauté : Inutile de mentir. Tout le monde sait que vous avez une tête de hamster boulimique au réveil.

CAPRICORNE
Amour : Vous êtes aussi difficile à combler que le trou de la Sécu.
Gloire : Oula détendez-vous d’la ficelle !
Beauté : Ouais, de loin, pourquoi pas…

VERSEAU
Amour : Avec vous, c’est comme l’autoroute : toutes les 2 h, une pause s’impose.
Gloire : Répétez rapidement 10 fois de suite : De face, tes fesses sont flasques.
Beauté : Le temps passe, mais votre charme est intact (moooooh choupi).

POISSON
Amour : Tartiflette, couette et galipettes.
Gloire : Mettez-vous au striptease. Vous êtes fait(e) pour ça.
Beauté : Un petit air de quiche lorraine.

Londres : un road trip spécial Harry Potter

Harry Potter a 20 ans : tmv vous emmène à Londres, sur les traces du sorcier le plus célèbre de la planète. Let’s go !

HARRY POTTER FÊTE SES 20 ANS !
Eh oui, 20 ans déjà que le premier tome de la saga est sorti, ça ne nous rajeunit pas. Pour l’occasion, Bloomsbury, l’éditeur de J.K. Rowlings, sort une édition collector aux couleurs des quatre maisons de Poudlard. Et tmv part à Londres le temps d’un week-end pour célébrer le petit sorcier devenu grand. Harry Potter and the Philosopher’s Stone, House editions chez Bloomsbury, à partir de 7,99 £ l’exemplaire (harrypotter.bloomsbury.com)

(Photo CLM)
(Photo CLM)

LA VISITE DE POUDLARD — EUH, DES STUDIOS, PARDON
Oui, on vit encore dans le déni et pour nous, la visite des studios de tournage Warner Bros est en fait une vraie visite à Poudlard. Prévoir 3 h 30 pour la visite et le temps de trajet en plus. Jusqu’au 12 novembre, il y a une expo spéciale sur la magie noire, et à partir du 18 novembre et jusqu’au 28 janvier 2018, c’est Poudlard sous la neige pour Noël.
>Tarifs : adulte : 39 £ ; enfant : 31 £ ; famille (2 adultes + 2 enfants ou 1 adulte + 3 enfants = 126 £, gratuit pour les enfants de 0 à 4 ans).
> wbstudiotour.co.uk

 

(Photo Warner Bros Studios)
(Photo Warner Bros Studios)
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(Photo CLM)

SE PRENDRE EN PHOTO QUAI 9 3/4
S’armer de patience en plus de son écharpe, sa cape et sa baguette magique, car il y a souvent la queue, à côté du Harry Potter Shop de la gare de King’s Cross. On y trouve le fameux signe « Platform 9 3/4 » et le chariot à moitié enfoncé dans le mur. La boutique est bien sûr une vraie caverne d’Ali Baba (notre photo) avec vêtements et accessoires en tous genres. En ressortant, on passe devant la gare de St Pancras, qui figure dans deux des films et dont la façade évoque instantanément l’univers d’Harry Potter.
>Platform 9 3/4, gare de King’s Cross, harrypotterplatform934.com

DORMIR DANS LE DORTOIR DE GRYFFONDOR
Bon, OK, pas tout à fait, pour des raisons évidentes de droits. Mais le Georgian House Hotel a très bien répliqué l’ambiance Poudlard dans ses Wizard et Enchanted Chambers. Côté tarifs, comptez à partir de 259 £ / nuit, petit-déjeuner inclus, pour 2 personnes. Il y a cinq chambres en tout pour les apprentis sorciers, dont une pour 4 personnes — à partir de 329 £ /nuit, petit-déjeuner inclus — et une autre pour 6 — à partir de 349 £ /nuit, petit-déjeuner inclus).
>35-39 St George’s Drive, London, SW1V 4DG / georgianhousehotel.co.uk

DÉCOUVRIR L’UNIVERS DE MINALIMA
Cette petite boutique au départ éphémère a la peau dure et c’est tant mieux ! Miraphora Mina et Eduardo Lima ont dessiné la lettre de Poudlard que reçoit Harry Potter, les couvertures de journaux des films, les couvertures des manuels scolaires utilisés par les sorciers… et tant d’autres choses, dont la carte du Maraudeur. Dans cette boutique-musée aux différentes ambiances selon les pièces que l’on pénètre, on est enveloppé de cet univers et on peut se procurer des reproductions officielles de nos œuvres préférées. Le paradis des vrais fans.
>26 Greek Street, Soho, 12 h-19 h tous les jours, entrée gratuite (store. minalima.com/house-of-minalima)

 

(Photo CLM)
(Photo CLM)

S’OFFRIR UNE POTION MAGIQUE POUR L’APÉRO
Tant qu’on est dans le coin des gares, on s’arrête au Booking Office, le bar du St Pancras Renaissance Hotel (qui est, comme son nom l’indique, situé dans la gare de St Pancras), pour y boire un cocktail/ potion magique. Au menu, un élixir d’amour ou un Minty Toad for the Road, servi dans une grenouille de chocolat.
>The Mystic Elixirs and Potions Cocktails, jusqu’à février 2018, de 5 à 14 £. Lundi-mercredi : 6 h 30-minuit ; jeudi-samedi : 6 h 30-1 h du matin ; dimanche : 7 h-minuit (stpancraslondon.com/en/restaurants- and-bars/pick-your-poison)

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(Photo British Library)

ALLER VOIR L’EXPO DE LA BRITISH LIBRARY
Pour fêter les 20 ans du premier Harry Potter, la British Library (c’est à quelques pas des gares de King’s Cross et St Pancras, profitez-en !) organise une exposition, Harry Potter : A History of Magic, où l’on peut découvrir des salles interactives et des pièces inédites.
>Du 20 octobre 2017 au 28 février 2018. Tarifs : adulte : 16 £ ; senior : 11 £ ; étudiants et enfants : 8 £ ; gratuit pour les moins de 4 ans.
>PACCAR Gallery, The British Library, 96 Euston Road, London NW1 2DB.

 

UN ESCAPE GAME POUDLARDESQUE AVEC ENIGMA QUESTS
Pour les plus anglophones, il existe dans Londres un escape game d’une durée d’une heure, avec formules et potions à concocter pour s’en sortir à temps. Si vous n’avez jamais reçu votre lettre pour Poudlard, c’est l’occasion ou jamais de prouver que vous la méritez !
>School of Witchcraft and Wizardry chez Enigma Quests, 90 £ pour 3 joueurs, 108 £ pour 4, 120 £ pour 5. 2-12 Wilson Street, London EC2M 7LS, métro Moorgate ou Liverpool St. (enigmaquests.london)

 

(Photo Enigma Quests)
(Photo Enigma Quests)

 

UN DÉTOUR PAR LE CHEMIN DE TRAVERSE
Leadenhall Market est un marché couvert victorien absolument délicieux — ce n’est pas pour rien que des scènes des films se passant au Chemin de traverse y ont été tournées. Chez les Moldus, on achète plutôt des fleurs, du fromage et des livres que des baguettes magiques et des hiboux mais ça n’en est pas moins un endroit très agréable pour déjeuner ou prendre le thé. Leadenhall Market, Gracechurch St., London EC3V 1LR, situé entre les stations de métro Bank, Monument, Aldgate et Tower Hill.

ON REFAIT SA GARDEROBE DE SORCIER CHEZ PRIMARK Image10
Si les prix du Harry Potter Shop vous semblent prohibitifs, rendez-vous chez Primark qui propose depuis cet été une collection assez complète de vêtements, pyjamas, linge de lit, accessoires de décoration (y compris pour Noël), mugs, chaussures, sacs et bijoux pour tous les goûts — et toutes les maisons, même si Gryffondor et Serpentard sont plus largement représentées. La collection est en boutique au moins jusqu’à la fin de l’année et des nouveautés sont régulièrement mises en rayon.
>Oxford Street East : 14-28 Oxford Street & 3 Tottenham Court Rd, London, W1D 1AU, métro Tottenham Court Rd ; Oxford Street West: 499-517 Oxford Street, London W1K 7DA, métro Marble Arch.
>Pour découvrir la collection, taper Harry Potter dans le champ de recherche sur primark.com

ACCIO LES BILLETS D’AVION !
Évidemment on oublie la poudre de cheminette, trop peu fiable, et on agite plutôt sa baguette internet pour trouver des billets d’avion Ryanair au départ de l’aéroport de Tours, à partir de 10 € l’aller-retour. Petite astuce, si vous réservez plus d’un mois à l’avance, le Stansted express ne coûte « que » 21 £ au lieu de 32 £ pour l’aller-retour.
> ryanair.com

CLM

Le monde secret des Emojis : la cata

Ratage total de bout en bout, écrit avec des moufles et en panne sèche d’inspiration : Le Monde secret des Emojis est ennuyeux au possible.

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Une catastrophe. Y a-t-il un autre mot pour qualifier Le Monde secret des Emojis, dernier né des studios Sony ?
Il faut dire que le projet, faisandé dès le départ, avait de quoi laisser perplexe (un film d’animation sur les emojis, ces émoticônes utilisées sur les smartphones)… Malheureusement, à l’écran, le massacre est bel et bien là. Le malaise aussi.

Direction Textopolis, une ville où vivent tous les emojis qui ne possèdent qu’une expression faciale. Seul le dénommé Bof, né sans filtre, a de multiples expressions, mais souhaite redevenir normal. Avec l’aide de ses amis, il va se balader dans un smartphone, pour trouver le code qui changera sa vie. Mais un terrible danger menace le téléphone, ainsi que la vie des petits emojis.

Si vous ne vous êtes toujours pas endormis à la lecture de ce pitch, bravo. Car passée la sympathique scène d’introduction (colorée et détails à foison), le film de Tony Leondis fait l’effet d’un éléphant sous Lexomil. Écrasant et soporifique, Le Monde secret des emojis assomme. Malgré une trame sonore agréable l’histoire boiteuse, le scénario cagneux et la faiblesse des personnages plombent l’ensemble.
Écrit avec des moufles, pas même inventif ou humoristique, The Emoji movie (en VO) souffre aussi d’un problème d’équilibre. Pourtant clairement destiné aux plus jeunes, il balance sa tambouille de références numériques trop poussées pour des enfants (cloud, dropbox, Spotify…). Mais, en même temps, offre un récit trop enfantin et juvénile pour accrocher l’ado ou les parents.

D’un vide abyssal, The Emoji movie manque donc clairement d’idées. Derrière cette quête identitaire au ras des pâquerettes (la morale, intéressante, est de toute façon noyée dans les placements de produits), cette production triste et sans personnalité est un échec. Smiley triste, emoji caca.

> Film d’animation, de Tony Leondis (USA). Durée : 1 h 26.

> NOTE : 0,5/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=GP4ejsTbRC0[/youtube]

Tours : l’élection qui divise

C’est ce mardi 17 octobre que doit être désigné le nouveau maire de Tours… pour une élection qui aura été on ne peut plus singulière !

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Sa démission a fait causer et grogner. Mais c’est un fait : Serge Babary n’est plus maire de Tours. Sauf que l’élection de son successeur, ce mardi 17 octobre à 18 h (*), risque de laisser un goût amer à beaucoup.

La tension est présente du côté de la majorité et nombreux sont les Tourangeaux qui estiment cette élection illégitime.
D’une part parce qu’ils auraient souhaité repasser aux urnes pour désigner leur nouveau maire (ce qui n’arriverait qu’en cas de dissolution du conseil municipal).
D’autre part parce que la majorité a voté pour son favori, Christophe Bouchet, d’une manière rocambolesque : l’adjoint au rayonnement, qui était à égalité avec l’adjoint au sport Xavier Dateu, a été choisi au bénéfice de l’âge ! Lequel a annoncé, lundi dans un ultime rebondissement… qu’il se présenterait finalement lui aussi !

En dehors de ce psychodrame, le prochain maire devra redéfinir la stratégie politique de la Ville et faire face au poids de la Métropole. En outre, il devra se charger de reprendre en main les projets laissés par Babary et repositionner Tours politiquement. Bref, convaincre des électeurs qui n’ont pas pu voter.

(*) le bouclage de tmv étant réalisé le lundi soir, nous ne pouvons communiquer le résultat final dans la version papier.

TOP 4 : les jeux vidéo au ciné

Sega a cédé les droits de Sonic (mais si, le hérisson bleu !) à Paramount. Il y aura donc Sonic, le film, au cinéma. Tmv en profite pour vous reparler de quatre adaptations de jeux vidéo à l’écran. Pour le meilleur et pour le pire.

SUPER MARIO BROS

Ridicule ou médiocre ? On hésite encore. Première adaptation d’un jeu vidéo (ça se voit), Super Mario Bros a été un échec critique total. Un four. Le pire, c’est qu’ils sont trois réalisateurs à avoir pondu cette… « chose ».

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ASSASSIN’S CREED

Un premier acte survitaminé et divertissant, puis… c’est le drame. Entre une narration souffreteuse et une surabondance vomitive d’images de synthèse, Assassin’s Creed version cinématographique n’a finalement que peu d’intérêt.

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STREET FIGHTER

On ne va pas se mentir, Street Fighter est un bon gros nanar. Jean- Claude Van Damme y enchaîne les torgnoles, mais l’ensemble est aussi ringard que grotesque. À regarder à 4 h du mat’, une nuit d’insomnie, en fin de compte.

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RESIDENT EVIL

Difficile d’adapter ce jeu vidéo culte qui a traumatisé toute une génération. Le tout premier Resident Evil remplit pourtant la mission de manière correcte. Crédible, un poil saignant, même si la trouille n’est pas toujours là.
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Danse : racines afro sur un air de funk

À Cormery, l’association Le Pied à l’oreille lance des cours d’afro-funk pour enfants. Ambiance assurée !

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Les doigts claquent, les pieds tapent, les têtes marquent la cadence et les bras se jettent dans un ample mouvement. « Et un, et deux, on ouvre les bras, on tourne les fesses », scande la professeure de danse Maeva Frémont. Face à elle, sept jeunes filles se trémoussent sur un air entraînant.
La musique ? Tout le monde la connaît : Uptown funk de Bruno Mars et Mark Ronson, le genre de tube qui donne envie de bouger dès les premières notes.

C’est le côté funk de ce cours d’afro-funk, lancé à la rentrée par l’association tourangelle Le Pied à l’oreille, à la salle des fêtes de Cormery. « On mélange la danse africaine avec les musiques actuelles qu’on aime bien. Bruno Mars, Michael Jackson, Beyoncé… », expliquent Julie et Jade, 10 et 11 ans. Emballées, les deux jeunes filles ont fait des pieds et des mains pour ramener des copines, afin d’être assez nombreuses pour que le cours puisse continuer.

Ce mercredi-là, après 20 minutes d’échauffement et d’exercices de rythme, les danseuses ont bien avancé sur leur chorégraphie. « Vous avez bien travaillé, apprécie Maeva. Votre cerveau doit bouillir. » « Plus que bouillir, même ! », répond Emma, l’une des nouvelles venues. Sur un air de musique africaine, les étirements sont les bienvenus.
Bras, dos, jambes… La danse afro-funk, c’est physique ! « On part de la danse africaine – la base, nos racines – puis on mélange avec du hip-hop, du funk, du latino, du freestyle… Tout est possible. Faire des ponts avec des styles de danses et de musiques plus connus des enfants, ça permet de leur donner envie. Mais je leur parle toujours des origines des musiques que nous écoutons », précise Maeva.

Un concept prometteur, né lors des bœufs danse – musique organisés par le Petit faucheux, la salle de jazz tourangelle.

>>Le pied à l’oreille. Cours de danse africaine et d’afro-funk sur Tours et Cormery. Cours d’afro-funk pour enfants (à partir de 7 ans) le mercredi de 17 h 45 à 18 h 45 à la salle des fêtes de Cormery.
>> Contact : lepiedaloreille@ gmail.com ou http://lepiedaloreille.wixsite.com/danse-africaine

#WTF 47 : sur scène, le vigile confond la star avec une fan

Une star virée de scène par la sécurité, un chien à la (très) longue langue ou encore un marathonien qui finit la course sexe à l’air : bienvenue dans le doux monde de l’actu insolite.

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> On appelle ça un moment de solitude. Lors d’un concert en Argentine, la chanteuse Becky G – qui accompagne en ce moment le groupe Fifth Harmony – a débarqué sur scène comme sur chaque date de la tournée. L’agent de sécurité l’a expulsée manu militari, pensant qu’il s’agissait d’une fan un poil squatteuse et n’ayant pas reconnu la chanteuse aux 300 millions de vues sur YouTube. Oups.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=z02C9UlCZGc[/youtube]

> Le coureur Jozef Urban est devenu célèbre, mais pas franchement pour des raisons qu’on lui envie. L’homme a beau avoir fini son marathon en Slovaquie en 2 h 21 et terminé 10e, il a surtout fait le buzz, car il a franchi la ligne d’arrivée… le sexe à l’air, dépassant du short. Le marathonien ne s’est visiblement aperçu de rien (un peu d’aérodynamisme, qui sait ?). Les caméras ont tout filmé. Les curieuses et curieux se chargeront de taper « jozef urban marathon » dans Google pour la vidéo.

> Comme on dit, ce n’est pas la taille qui compte, mais tout de même : applaudissons des deux pattes le Saint-Bernard Mochi, puisque le toutou vient d’entrer dans le Guinness World Record, grâce à sa langue, la plus longue du monde : 18,58 cm.

> Sacrés Anglais ! Nos voisins d’Outre-Manche s’amusent désormais à préparer des « pains au chococake ». La recette consiste en une base de gâteau au chocolat, agrémentée de petits pains au chocolat alignés. Le tout est ensuite cuit et nappé de crème (coucou les calories). Et oui, on dit bien pain au chocolat et non chocolatine. (les mails d’insulte sont à envoyer à redac@tmvtours.fr)

Rythmes scolaires : sur quel pied danser ?

À l’échelle de la France, une école sur trois est retournée à la semaine des 4 jours. Les villes de Tours et de Joué-lès-Tours ont lancé une grande consultation auprès des parents. Quels arguments faire jouer ?

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SEMAINE DE 4 JOURS

Pour laisser dormir les enfants le mercredi matin
Quitte à choquer les experts, je sais une chose : les gosses de 5 ou 8 ans qui se lèvent à 7 h (et parfois plus tôt) cinq jours d’affilé sont à ramasser à la petite cuillère au bout d’un mois. Quand bien même on les couche à 20 h 30 tous les soirs. Ça s’appelle l’apprentissage empirique et ça vaut toutes les études du monde.

Pour faciliter la vie des collectivités
On a beau être de sales citoyens pourris gâtés et râleurs, on plaint les malheureux élus, éducateurs, enseignants, qui doivent articuler cours et TAP. On voit à quel point on misère pour planifier le truc avec nos 3 gosses, on n’imagine pas le bazar avec 9 000. Et le double de parents hystériques.

Pour limiter le nombre d’intervenants
Entre les heures de cours, la surveillance à la cantine, celle des cours de récré entre midi et deux ou le soir, les TAP, les heures de garderie ou d’études, les enfants peuvent avoir une dizaine de référents. Avec le risque, surtout pour les plus petits, d’être perdu au milieu de tous ces intervenants.

Pour faciliter la vie des parents
Oui, on est un peu égoïstes nous les parents, mais c’est plus facile d’organiser la garde des enfants sur une journée complète que sur quatre heures. Qu’il s’agisse des grands-parents qui se fadent la route ou d’une garde d’enfants. On ne parle pas des familles qui ont des enfants dans le privé et dans le public et doivent gérer le quotidien avec des rythmes à deux tons. Ajoutez une garde partagée et c’est la cacophonie.

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SEMAINE DE 4 JOURS ET DEMI

Pour ne rien changer
Un pas en avant, un pas en arrière, un pas sur le côté… Ça commence à devenir fatigant. Cahin-caha, tout le monde supportait enfin la semaine des quatre jours et demi, par pitié, touchez plus à rien.

Pour bénéficier du maximum de temps de cerveau disponible
En majorité, les enfants sont plus réceptifs et concentrés le matin. La semaine de 4 jours et demi permet donc d’exploiter une matinée de plus, pour « les savoirs fondamentaux », précise le site de l’Éducation nationale. Soit 36 matinées supplémentaires par an.

Pour offrir aux enfants des activité gratuites
Selon l’Observatoire des rythmes et temps de vie des enfants et des jeunes (Ortej), la semaine de quatre jours aggraverait les inégalités. D’après le chronobiologiste tourangeau François Testu, président de l’observatoire : « Cette mesure pénalise notamment les enfants issus de familles aux revenus les plus faibles, parce qu’elles n’ont pas forcément les moyens de prendre en charge des activités extrascolaires. »

Pour copier les voisins
Avec 4 jours de classe hebdomadaire, les écoliers français détenaient le nombre de jours d’école le plus faible des 34 pays de l’OCDE : 144 jours sur 365, contre 187 jours en moyenne. Avec 4 jours et demi, les petits Français arrivent à 180 jours par an.

Pour poursuivre la réduction du temps de travail
Nan, on rigole. Les enfants passent toujours 24 h / semaine en classe mais la semaine de 4 jours et demi, qui était déjà la règle avant 2008, permet de mieux répartir les heures de classe sur la semaine et d’alléger la journée de classe de 45 minutes en moyenne.

On a testé le High Five Burger

Récemment installé rue Voltaire, le High Five Burger joue la carte des… burgers (sans rire ?) ! On est allés faire un tour chez le petit nouveau.

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Visiblement, le 18 de la rue Voltaire est destiné à accueillir des restaurants spécialisés en burger ! Après le Frenchy’s et le Hardwood, voici venu le High Five Burger.

Installé il y a quelques semaines, ce sympathique établissement s’est déjà forgé sa personnalité. En jetant un œil au fond de la salle, on aperçoit cette fameuse bande jaune utilisée aux États-Unis, où est écrit « Police / Do not cross the line ». Ouf, ici, pas de scène de crime, mais un décor américain aussi « cool » que l’impression que renvoie le personnel.
Un immense tag High Five trône sur le mur, un burger peinturluré en guise de point sur le « i ». On sourit face à la paire de baskets qui pendouille au-dessus de l’escalier, les faux panneaux d’avenue américaine et le vinyle Pulp Fiction.

Indécis pour le choix du burger, on a jeté notre dévolu sur le menu five et son assiette composée de 5 mini-burgers. Disposés du moins fort en bouche au plus costaud, ils permettent de visiter l’intéressante carte du High Five. On passe ainsi du burger classique au « High tech » (composé de crème fraîche, pesto, mozza) en passant par le « Highway to hell » et son bacon et sa sauce Jack Daniel’s (notre préféré !).

Le restaurant a aussi voulu jouer la carte de l’originalité : ainsi, exit les sempiternelles frites grassouillettes servies avec le burger. Là, l’accompagnement est constitué de pommes sautées à la fleur de sel, un épi de maïs découpé, des nachos et une part de salade. On est donc reparti repu (le menu rassasie amplement). Avec bien sûr l’envie de faire un high five en partant.

> 18 rue Voltaire, à Tours. Contact : facebook.com/HighFiveBurger ou 02 47 75 02 39. Ouvert 7 jours sur 7.
> Tarifs : 12 € le menu (burger + boisson + accompagnement) / 18 € le menu 5 mini-burgers / 6,90 € le menu enfant / 11 € la salade / 7,50 € le cocktail. Burger végétarien sur demande.

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Science : Emilie Tisserond, une Tourangelle qui brille à Paris

À 25 ans, Émilie Tisserond a reçu ce mercredi une bourse L’Oréal-Unesco Pour les Femmes et la Science. Rencontre avec une Tourangelle qui expérimente l’électronique de demain.

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(Photo © Fondation L’Oréal)

SON PARCOURS

Après son bac S au lycée Descartes obtenu avec une mention très bien et les félicitations du jury, elle intègre une classe préparatoire mais avoue que c’était très dur : « Je ne m’y retrouvais pas. Je ne suis pas dans la compétition, j’avais l’impression de tout survoler car les cours vont très très vite, alors que j’aime approfondir. L’université me convenait plus. »
Direction la fac en 2010, donc, pour un Magistère de physique fondamentale, puis l’École Normale Supérieure de Cachan.

SA BOURSE L’ORÉAL-UNESCO POUR LES FEMMES ET LA SCIENCE

Émilie est l’une des 30 lauréates 2017 de la bourse L’Oréal-Unesco Pour les Femmes et la Science. Le jury, présidé par le Professeur Sébastien Candel, Président de l’Académie des sciences, a sélectionné 20 doctorantes et 10 post-doctorantes scientifiques parmi plus de 1 000 dossiers reçus. « La cérémonie de remise des bourses a lieu ce mercredi 11 octobre, à la Salle Wagram à Paris et à cette occasion, chacune devra présenter ses travaux sous un format court et pédagogique. C’est un super exercice ! »

SES TRAVAUX

Doctorante au Laboratoire de physique des solides à Orsay, elle étudie les propriétés de l’a(BEDT-TTF)213. Un matériau organique aux propriétés étonnantes, proches de celles du graphène. Concrètement, ces super conducteurs pourraient révolutionner l’électronique en permettant de transmettre les informations de façon plus rapide et plus efficace.

SHE LOVES TOUJOURS TOURS

« Je suis née ici, j’y ai ma famille et depuis que j’habite à Paris, je rentre souvent en train le soir ; je vois alors une lumière sur la Loire magnifique, une lumière qui est unique. » Si elle est heureuse de profiter des sorties et des concerts parisiens, Tours reste la ville de son cœur, « une ville où il fait bon vivre, avec ses soirées d’été entre amis à la Guinguette ! »

SA RESPIRATION

La danse, dans laquelle elle est tombée par hasard, sur le conseil d’un médecin. Du CM1 à la 5e, elle pratique la danse classique au Conservatoire à Rayonnement Régional de Tours ; elle réintégrera un cursus classique en classe de 4e. « Je n’avais pas les compétences d’une grande danseuse. C’est dur d’être confrontée au miroir et de voir qu’on ne progresse pas comme on veut, avoue-t-elle. La danse doit être une flamme. »
Plutôt que s’acharner, elle préférera garder la danse en loisir. Et continuer à y puiser une bouffée d’oxygène.

SES ICÔNES

« Le Russe Liev Landau, Émilie du Châtelet, la maîtresse de Voltaire, qui a traduit Newton, Galilée, le père des sciences modernes, Marie Curie, bien sûr, Einstein, on le cite tout le temps mais c’est un grand bonhomme… Quand on voit leurs contributions, on se sent tout petit ! »

SES PROJETS

Elle va utiliser cette bourse de 15 000 € pour participer à des conférences internationales et tisser des collaborations avec des équipes aux Etats-Unis et au Japon.
Et à long terme, elle aimerait continuer à exercer le métier d’enseignant-chercheur. « J’enseigne déjà en 1re année de médecine, à Polytech et en licence de Physique fondamentale. L’avantage d’être jeune, c’est qu’on est plus accessible pour les étudiants. Ils osent nous poser des questions techniques mais aussi plus personnelles comme la recherche de travail, l’orientation…. Et même si on n’a que que deux ou trois ans de plus que les élèves, il n’y a pas de chahut quand on connaît ses dossiers. »

Horoscope WTF du 11 au 17 octobre 2017

Pourquoi continuez-vous ? Pourquoi se faire tant de mal ? Pourquoi lire l’horoscope WTF chaque semaine ? L’être humain est plein de mystères.

[nrm_embed]<iframe src= »https://giphy.com/embed/ABoaCMjkoqmIg » width= »270″ height= »480″ frameBorder= »0″ class= »giphy-embed » allowFullScreen></iframe><p><a href= »https://giphy.com/gifs/ABoaCMjkoqmIg »>via GIPHY</a></p>[/nrm_embed]

BÉLIER
Amour : L’amour, c’est surfait. Restez célibataires, bon sang !
Gloire : Brian is in the kitchen. Pétez-lui la tronche, please.
Beauté : Profitez de votre nez tant qu’il n’est pas encore bouché.

TAUREAU
Amour : Comme disait Pierre Perret, tout, tout, tout, vous saurez tout sur le zizi.
Gloire : Vous êtes un peu la métaphore du chien peureux.
Beauté : « La sagesse est dans la tête et non dans la barbe » (proverbe ukrainien)

GÉMEAUX
Amour : Quand on dit protéger la nature, ce n’est pas faire l’amour aux arbres hein.
Gloire : Coucouuuuu la team premier degré !
Beauté : Les yeux sont le miroir de l’âme. Cela dit, le frigo aussi.

CANCER
Amour : Grosse période de fertilité. Mettez-vous au boulot !
Gloire : (Pas trop hein. Parce qu’après, bah faut bien les garder les marmots. Et ça pleure, ça sent bizarre, ça réveille la nuit)
Beauté : Vous ressemblez à une fraise Tagada®. Rouge et informe.

LION
Amour : Zorro dans vos rêves, mais zéro dans le slip.
Gloire : Vous êtes encore plus cool qu’une licorne.
Beauté : Faire l’amour en chaussettes… Franchement, n’avez-vous pas honte à votre âge ?

VIERGE
Amour : L’avantage avec votre signe, c’est que la phrase « Je suis vierge » a deux significations. Que vous êtes fourbe et rusé(e) !
Gloire : Répétez 10 fois d’affilée « six slips chics ».
Beauté : C’est bien ces habits. Ça vous donnerait presque un air intelligent.

BALANCE
Amour : Étalon ou sans talent ? Le mystère est total.
Gloire : Comme dirait Finkelkraut : « TAI-SEZ VOUS ! »
Beauté : Vous êtes aussi coulant(e) qu’un camembert.

SCORPION
Amour : Qui trop embrasse, mal étreint. Et vlan, dans les dents.
Gloire : Wouw, Justin Bieber est en vous. Enfin, en vous… vous m’avez compris.
Beauté : Achetez-vous un cache-sexe.

SAGITTAIRE
Amour : Non, franchement, vous n’avez aucune crédibilité. Krrrkrr !
Gloire : L’appétit vient en mangeant (et quand on vous voit, vous aussi).
Beauté : Vous faites le même bruit qu’un kangourou malade.

CAPRICORNE
Amour : On veut pas balancer, maiiis l’ex n’est pas loin.
Gloire : Inutile de laver votre linge sale en public. (de toute façon, il pue)
Beauté : Oh, la misère…

VERSEAU
Amour : Tsss… Vous en êtes donc réduit(e) à ça ? Lire l’horoscope tmv pour prédire votre vie amoureuse ?
Gloire : Votre passion pour la raclette aura votre peau (et votre gras).
Beauté : Il en faut peu pour être heureux. Regardez la tête de votre voisin(e) de gauche.

POISSON
Amour : Moooh, vous n’êtes pas la cerise sur le gâteau, mais carrément la merguez sur le couscous !
Gloire : Poisson, ça rime avec mormon. J’dis ça, j’dis rien.
Beauté : Non.

Salons de Choiseul : mythes et héros débarquent !

Les 16 et 17 novembre, les Salons de Choiseul accueillent de nouveau 50 conférences. Thème de cette année ? Mythes et héros. Les réservations ouvrant cette semaine, Tmv vous propose un petit aperçu des immanquables, entre Star Wars, Harry Potter et les zombies !

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(Crédit Moka Création)

LES ZOMBIES DÉBARQUENT

En juillet, l’immense réalisateur George A. Romero nous quittait. Le papa des zombies avait, à l’époque, nourri son film mythique La Nuit des morts-vivants d’un sous-texte politique acerbe. Bref, une satire sociale plus qu’un simple film d’horreur. Clémentine Hougue, docteure en littéraire comparée et enseignante au Mans, s’est aussi posée la question : Les zombies, des personnages politiques ?, est le thème de la conférence qu’elle fera aux Salons de Choiseul. Et c’est avec elle que la rédac’ a décidé de s’acoquiner pour une carte blanche tmv. On vous en dira davantage un peu plus tard. Et il se pourrait même qu’un de nos numéros en novembre soit envahi de zombies. En attendant, vous pourrez toujours vous consoler avec la reprise de The Walking Dead, le 22 octobre !

LES HABITUÉS

Des Salons de Choiseul sans Benjamin Brillaud et Corentin Charbonnier, c’est comme une raclette sans fromage : c’est triste. Cette année, les deux Tourangeaux sont donc de retour pour nous jouer joli tour : le premier, connu pour sa chaîne YouTube Nota Bene, parlera des inspirations historiques et littéraires de Harry Potter. Le second, docteur en anthropologie et métalleux devant l’Éternel, proposera une conférence sur les constructions des figures mythiques dans le metal, de Motörhead à Behemoth.

LE FLÉAU DE DIEU À CHOISEUL CHOISEUL_ATTILA

Aaah, Attila, roi des Huns, maître de la guerre, chef barbare et sanguinaire, « où il passe, l’herbe trépasse »… Le genre de chef qu’on n’aurait pas forcément envie d’inviter le dimanche midi avec belle-maman. Mais Attila était-il vraiment ce « fléau de Dieu » ? Ou ne serait-il pas père des peuples ? C’est la question que se posera Sylvain Janniard, maître de conférences en Histoire romaine à Tours, lors de cette conférence/carte blanche à l’association pour l’Antiquité tardive.

CHOISEUL_ELASTIQUELES SUPER HÉROS À LA MOULINETTE DE LA PHYSIQUE

D’après les lois de la physique, l’Homme élastique auraitil pu vraiment avoir ce cou et ces fichus bras en chewing gum ? Est-ce vraiment possible de se transformer en Spiderman trop sexy après avoir été mordu par une araignée et embrasser Emma Stone ? Vous avez deux heures. Sinon, il sera aussi possible d’assister à la conférence de Roland Lehoucq, astrophysicien, intitulée « Super les héros ! Physique ordinaire des super héros ». L’intervenant est, d’après les organisateurs, « épatant et hyper spécialiste. Il a une connaissance encyclopédique des super héros ».

T’AS D’BEAUX JEANS, TU SAIS ?

L’intitulé intrigue : « Le bleu de travail, une tenue mythique » Derrière ce thème de conférence se cache le travail de Jérémie Brücker, agrégé d’Histoire et enseignant au lycée Choiseul de Tours, « qui a fait une thèse sur le textile », éclaire Stéphane Genêt, l’un des organisateurs. « En fait, il s’agit d’une conférence autour du jean. C’est donc loin d’être austère ! » Bref, l’histoire d’un vêtement, symbole distinctif des mauvais garçons dans les années 50 mais peut-être devenu « une tenue mythique », comme s’interroge Jérémie Brücker.

VOUS NE PASSEREZ PAAAS !

Mythes et héros dans l’oeuvre de Tolkien, c’est le sujet qu’abordera Leo Carruthers, professeur émérite d’études médiévales anglaises. L’écrivain, même s’il a rédigé de nombreux ouvrages comme le Silmarillion ou encore Roverandom, est évidemment surtout connu pour sa bible, Le Seigneur des anneaux. Hobbits de tout poil, Golum en herbe et autres Gandalf barbus, unissez- vous : les places de cette conférence risquent de partir comme des petits pains.

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WONDER WOMAN ET FÉMINISME

Le thème est d’actualité : depuis plusieurs semaines, le réalisateur James Cameron répète à tout va que le film Wonder Woman sorti en 2017 est un recul pour l’image de la femme, quand d’autres le décrivent comme une ode au féminisme. Bref, Wonder Woman est-elle une superhéroïne féministe ? C’est cette question qu’a choisi Xavier Fournier, journaliste, écrivain et scénariste.

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STAR WARS, TU RÉVISERAS CHOISEUL_YODA

Cette année, les fans de l’univers de la Guerre des étoiles devraient être comblés. Les Salons Choiseul ont invité David Lebreton, professeur de philo, qui a travaillé sur la sagesse de Yoda, en tant que mythe contemporain et vertu antique ! Mais aussi Gilles Vervisch, agrégé de philosophie, qui abordera Star Wars comme mythe contemporain. Les deux conférences auront lieu dans une salle rebaptisée pour l’occasion… « salon Maître Yoda ». Trop cool, cela nous trouvons.

ÇA VA ? IMHOTEP, IMHOTEP

L’Égypte Antique aussi avait ses super héros. Bon, ils ne portaient pas leur slip au-dessus du pantalon, mais il n’empêche : le mythe égyptien est l’un des plus vivaces de l’Histoire. Et cette année, c’est la première fois que les Salons accueillent un égyptologue ! Damien Agut, docteur en égyptologie et épigraphiste, sera présent pour discuter de l’Égypte des pharaons sans les mythes.

MAIS ENCORE…

Notre panorama n’est évidemment pas complet. On aurait pu également parler des autres conférences, comme celle de Michel Faucheux qui passera du mythe de Frankenstein à la « robolution » ; d’Emmanuel Blanchard et son « mythe du contrôle des frontières » (vous trouvez que cela fait résonance à l’actualité ? Vous avez raison) ; de Cédric Delaunay et ses légendes du Moyen-Âge ; de Fantomas qui sera abordé par Dominique Kalifa ; ou encore Christian Ingrad qui analysera le mythe de l’Est chez les nazis et de la carte blanche MGEN, emmenée par Julien Duval, à propos du… trou de la Sécu ! Eh oui : ne serait-ce pas un mythe ?

CAGNOTTE : AIDONS LES SALONS !
Chaque année, Sylvie Mercadal et Stéphane Genêt travaillent dur sur l’organisation des Salons de Choiseul. Mais faute de subventions un peu maigres et avec 50 conférences à chaque édition – le tout, accessible gratuitement – cet événement a besoin d’aide pour perdurer. Une cagnotte a donc été lancée. Elle permettra de donner un coup de main au financement des billets de train et chambres d’hôtel des intervenant(e)s, et pour l’impression des affiches et plaquettes. Chacun participe du montant qu’il souhaite !
>>> C’est par ici ! <<< 

> Les Salons de Choiseul, les 16 et 17 novembre au lycée Choiseul de Tours, toute la journée. Gratuit.
> Infos et ouverture de la billetterie le 15 octobre sur lessalonsdechoiseul.wordpress.com ou facebook.com/LesSalonsDeChoiseul

Detroit : le film coup de poing

Une vraie claque : Detroit, signé Kathryn Bigelow (Zero Dark Thirty), est aussi percutant que monumental. Un grand film, assurément.

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Aux États-Unis, la plaie est encore béante. Elle ne cicatrisera jamais.
C’était en juillet 1967. Des émeutes raciales secouent la ville de Detroit, suite à un raid de la police contre un bar clandestin d’un quartier noir. Un fait-divers sordide suivra : celui de l’Algiers Motel, où une descente de flics vire au cauchemar. Encerclés dans ce motel suite à un tir de balle à blanc, des musiciens afro-américains et deux jeunes femmes blanches seront séquestrés et violentés par les policiers. Et, pour certains, tués à bout portant.

C’est cette terrible soirée que Kathryn Bigelow (Zero Dark Thirty) reconstitue avec un réalisme sidérant dans Detroit. À tel point, d’ailleurs, qu’il possède une force de frappe quasi documentaire, renforcé par l’incorporation d’images d’archives. Véritable claque, Detroit fait réfléchir, choque, déstabilise.
Si le premier acte s’attache à retracer le commencement des émeutes, le second, lui, vire au huis-clos étouffant à la limite du supportable. Filmé en temps réel, il laisse le public spectateur d’une violence sèche empreinte de racisme. Même si elle souffre d’une durée un peu excessive, cette expérience aussi immersive que brutale est intense.

Detroit est aussi porté par une distribution admirable. John Boyega est parfait en agent tiraillé entre son uniforme et ses « pairs ». Will Poulter, lui, est tout aussi exceptionnel. On avait laissé le jeune comédien en puceau rigolo dans la comédie Les Miller. Ici, il incarne un policier abominable et réussit avec brio son numéro d’équilibriste dans un rôle complexe.

Mais Detroit n’est pas un brûlot anti-flics simpliste. Il est surtout un portrait minutieux d’une époque, troublant d’actualité, un devoir de mémoire. À l’époque, les policiers meurtriers avaient été reconnus non-coupables. Le jury était exclusivement blanc.

> Drame (USA). Durée : 2 h 23. De Kathryn Bigelow. Avec Will Poulter, John Boyega, Algee Smith…
> NOTE : 4/5

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Chasse au trésor culturelle à Tours

Ayez l’oeil ! D’octobre à mars, des étudiantes tourangelles cacheront CD, livres et DVD dans des lieux de la Ville pour une chasse au trésor culturelle.

(Photo Facebook Explor'à Tours)
(Photo Facebook Explor’à Tours)

Une chasse au trésor culturelle dans les rues de Tours, voilà le concept d’Explor’à Tours, un projet étudiant tout juste lancé par quatre élèves en 2e année d’info-com à l’IUT.

« L’idée de base était de proposer la culture à tous, tout en faisant découvrir des lieux à Tours », résume Lena. Gaëlle, Esther et Amandine et elle déposent donc 3 lots chaque mois, quelque part en ville. Un CD, un DVD et un livre sont ainsi dispatchés dans des endroits qu’il est possible de deviner, grâce aux indices divulgués sur leurs réseaux sociaux (*).

Ce projet a pu voir le jour grâce à différents partenaires, comme O’CD, la librairie Libre et Riche, Copy Show, l’IUT et Asso Point Com. Ainsi que la Ville de tours qui a, bien évidemment, autorisé le projet.

« La culture est chère, surtout pour les étudiants » qui restent leur cible principale, même si le jeu est évidemment « ouvert à tout le monde », rappelle Lena. Que les retardataires se rassurent : la chasse au trésor ne fait que commencer. Elle durera jusque mars 2018.

(*) Indices sur : facebook.com/ExploaTours ou @Explor_a_Tours sur Twitter

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Station d’épuration : la photo polémique de Tours Métropole

Le cliché de l’inauguration de la station d’épuration a crée la polémique et a suscité l’indignation de la majorité des internautes.

Photo Facebook Tours Métropole Val de Loire
Photo Facebook Tours Métropole Val de Loire

Ce week-end, Tours Métropole a inauguré la nouvelle station d’épuration écolo, la Serre de Luynes. Mais la photo officielle de l’inauguration a provoqué une tempête sur les réseaux sociaux. En cause ? Des élus – notamment Philippe Briand, président de Tours Métropole et Bertrand Ritouret, maire de Luynes – tout sourire, accompagnés… de danseuses de samba en petite tenue ! (*)

La mise en scène est on ne peut plus « incongrue » et plus que surprenante… La publication sur la page Facebook de Tours Métropole, ainsi que sur Twitter, a récolté, en 24 h, plus de 500 commentaires outrés qualifiant la scène de « sexisme ordinaire ». Colère, moqueries et bad buzz : la recette est détonante, puisque l’information a été reprise par de nombreux médias nationaux, à l’instar de BFM TV ou encore le Huff Post.

Contactée par ces derniers, la métropole a d’ailleurs botté en touche. Philippe Briand leur a indiqué qu’il « ne prendra pas la parole sur ce sujet-là ».

[Mise à jour du 10/10]
Le Lab d’Europe 1 a réussi à obtenir quelques mots de Philippe Briand. Celui-ci a indiqué à nos confrères : « Les danseuses ont bien voulu faire l’animation. Tout s’est très bien passé, tout le monde était très content. Puis, très gentiment, elles ont tendu le ruban pour qu’on puisse le couper. » Qualifiant cette polémique de « non-affaire », il a précisé que l’ambiance avait été « bon enfant. C’était pas le Crazy Horse ».

(*) Elles étaient présentes pour animer la cérémonie d’ouverture.Capture

« Apprendre aux enfants à choisir leurs aliments »

Décrypter les étiquettes alimentaires : c’est le thème de la conférence donnée, le 6 octobre, par la nutritionniste Virginie Charreau*.

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En CM2, 18,1 % des élèves français sont en surpoids, et 3,6 % sont obèses selon une étude de la Drees menée en 2014-2015.
Des chiffres qui montrent que l’éducation alimentaire des enfants est primordiale. « De la naissance à la marche, les parents sont extrêmement attentifs aux aliments qu’ils donnent à leurs enfants, analyse la nutritionniste tourangelle Virginie Charreau. Mais à partir de 2 ans, ce n’est plus le cas ! Or, on doit leur apprendre à prendre soin d’eux, à goûter, à choisir leurs aliments pour grandir en bonne santé et avec du plaisir à manger. »

Certaines règles nutritionnelles, valables aussi bien pour les petits que pour les grands, s’imposent donc. Pour cela, il est nécessaire de bien choisir ses produits et de savoir lire les étiquettes alimentaires dans la jungle des supermarchés. Depuis le 13 décembre 2016, la « déclaration nutritionnelle » qui indique la valeur énergétique, la quantité de matières grasses, d’acides gras saturés, de glucides, de sucres, de protéines et de sel, est obligatoire sur les denrées préemballées.

Deux règles de base, parmi une foule d’autres, s’imposent. Un : « Choisir les aliments les plus naturels possibles », avance Virginie Charreau. Comprendre ceux qui n’ont pas été transformés, avec adjonction de sel, de sucre ou de substances aux noms bizarres. Il vaut mieux manger un fromage blanc en y ajouter de la confiture, plutôt qu’un petit suisse aux colorants fraises.
Deux : en un coup d’oeil sur l’étiquette, détecter les produits trop sucrés. Exemple avec un yaourt en gourde d’une marque bien connue. « On a 3 grammes de protéines et 14 grammes de sucre soit 3 fois plus de sucres que de protéines, alors que ce sont ces dernières qui sont utiles à la croissance ! », observe Virginie Charreau. Un produit qu’il vaut mieux donc consommer de façon exceptionnelle.

Flore Mabilleau

> Conférence Carburez sans toxiques, le 6 octobre à partir de 18 h 30 à la Villa Rabelais avec Virginie Charreau pour le décryptage des étiquettes alimentaires et de Catherine Levesque, journaliste et auteure du Grand livre antitoxiques

#WTF 46 : elle se marie… à elle-même !

L’actualité, toujours triste ? Pas tant que ça : la preuve avec le résumé de la semaine et des infos insolites.

(Photo Laura Mesi Sposa Single Facebook)
(Photo Laura Mesi Sposa Single Facebook)

> Laura Mesi, une coach sportive italienne, a eu une chouette idée : celle de se marier avec elle-même. Ayant promis à ses parents et ses amis de le faire à ses 40 ans si elle n’avait pas trouvé l’âme soeur, c’est désormais chose faite. « Vous pouvez vivre un conte de fées même sans prince charmant », a déclaré la mariée. Ce qui n’est pas faux. Cette sympathique fête lui a coûté la bagatelle de 10 000 €. Laura, toute en beauté, a fait une promesse : « De m’aimer toute ma vie. » Tu m’étonnes.

> Paul Baxter, un Britannique de 47 ans, pensait souffrir d’un cancer du poumon, en raison de toux persistantes. Bonne nouvelle, il ne s’agissait que d’un Playmobil® qui était coincé dans ses voies respiratoires depuis 40 ans !

> « Johnny Hallyday : le roi du rock s’est éteint cette nuit. La piste du cancer n’est pas éloignée. » Bim, comme ça. Voilà le post qui est apparu sur la page officielle du Facebook de France Bleu. Sauf que… non. Après une avalanche de réactions, le rédacteur en chef a dû supprimer l’article en question. « Nous avons été victimes d’une action malveillante sur ce compte qui a permis de publier un faux post », a-t-il été précisé. Un hacker qui visiblement n’aimait pas le rockeur ?

> Le 25 novembre, se tiendra à Albi, le premier concours mondial du pull moche. Trois catégories au programme : enfants, adultes et groupes. Sur les réseaux sociaux, ce qui était d’abord un petit délire entre amis a pris des proportions énormes, intéressant même les télés internationales.

Du gaz au vin, il n’y a qu’un pas

Il n’est jamais trop tard pour commencer à apprendre. Frédéric Berthelot a débuté son apprentissage à 40 ans, après quinze ans dans l’industrie pétrolière. Son objet d’étude ? La vigne et l’Abbaye de Vallières à Fondettes.

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L’homme bien bâti, au regard ténébreux, a l’air fonceur mais réfléchi. Après une quinzaine d’années à vendre de l’énergie chez Antargaz, travaillant à la recherche et au développement du commerce et des projets, Frédéric Berthelot a pris une décision radicale. Il veut revenir sur la terre de ses ancêtres de Touraine et du Berry. Finie la vie parisienne. Il y a quatorze ans, avec son épouse Mathilde, professeur de droit public, ils tombent sous le charme de l’ancienne Abbaye de Vallières, à Fondettes. Amoureux des vieilles pierres, le couple prend le pari de lui redonner toute son envergure.

Frédéric Berthelot cherche aussi à se reconvertir mais ne sait pas exactement comment. « J’ai appris beaucoup de choses dans le gaz, mais j’avais comme aspiration de créer quelque chose. J’ai découvert que du côté de mon père, tout le monde avait, à un moment donné, travaillé à son compte », explique-t-il. Aficionado des jus de raisins fermentés, il prépare pendant un an une formation pour adulte au lycée viticole d’Amboise.
Un passage obligé, complété de nombreux stages. Les vignerons Régis Mureau à Ingrandes, Frédéric Hardouin de Cravant-les-Côteaux, Frédéric Mabileau à Saint-Nicolas-de-Bourgueil, François Pinon à Vernou-sur-Brenne et Pascal Pibaleau d’Azay-le- Rideau l’ont épaulé dans cet apprentissage de la culture des vignes. À sa sortie des bancs de l’école, il se met en quête d’un vignoble à reprendre. De Montlouis à Chinon, rien ne débouche. « Et puis s’est présentée l’opportunité de planter des vignes à Fondettes, au-dessus de la chapelle de la Chevalette, à deux pas de chez moi », raconte avec le sourire le vigneron curieux de nature.

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Il entame alors des travaux pour créer un chai au pied de sa maison. Un espace d’accueil, de production et de stockage. « Le projet viticole et la restauration de l’abbaye s’entremêlent », se réjouit l’homme qui va de découvertes en découvertes. L’abbaye a été fondée en 938 par les Bénédictins de Saint-Julien à Tours, dirigée ensuite par les Jésuites, puis cédée aux Oratoriens en 1763.
Quelle surprise quand il découvre que les religieux enrichirent le domaine de vignes, dès le XIVe siècle. Elles prospéraient le long des coteaux de Vallières, tournées vers la lumière clémente du midi, sur la rive droite du fleuve royal. Une activité qui s’arrêta à la fin du XIXe siècle et tomba ensuite dans l’oubli. Autre surprise de taille, un tunnel datant de l’an mil. « Pour construire les chais, nous avons creusé la terre et nous sommes tombés sur un souterrain. Il témoigne d’une carrière qui a servi à la construction de l’abbaye », éclaire-t-il. Une cave naturelle, parfaite pour entreposer ses premières bouteilles (*).

En 2015, il plante exactement au même endroit que les moines de l’abbaye ses premières vignes de chenin, au-dessus de la chapelle de la Chevalette. Et l’année suivante, s’étend au Clos Mareuil avec du chardonnay. « Ces terres sont, selon moi, plutôt propices à des cépages de blanc », commente le vigneron en malaxant une motte de terre à silex, argileuse. Il devient alors le second vigneron de Fondettes, après Hugues Huet.

« ÉCOLE D’HUMILITÉ »

« Je suis heureux dans les vignes, dans le chai, j’ai ce besoin de bouger », entonne-t-il au coeur de son hectare et demi de vignes. « Il faut être flexible, rapide, patient, il y a toujours des surprises. En ça, c’est une vraie école de l’humilité », avoue-t-il. Deux années de gel ont notamment fragilisé la plantation. « Lors des dernières gelées, 40 % des ceps de vignes sont morts dans la seconde parcelle, la première s’en étant plutôt bien tirée. C’est comme une paternité, si vous les laissez se débrouiller ils ne grandiront pas, alors j’y suis retourné, sans jamais désespérer ».

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Déterminé et philosophe, il cite Rudyard Kipling : « Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie , et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, […] alors tu seras un homme mon fils ». La première récolte du domaine de l’abbaye vient de se terminer il y a une semaine. Au total, 250 litres ont été récoltés. Le vigneron rénovateur est content de cette première cuvée.
« Nous avions des raisins arrivés à une belle maturité, même s’il y en avait peu. » Tout a été rapporté au chai et la fermentation est en cours. D’ici le début de l’année prochaine, le vin sera mis en élevage dans des barriques et des cuves pour mûrir tranquillement pendant un an et demi à deux ans pour les bulles. Frédéric Berthelot pense déjà à développer le domaine de Vallières, « de presque deux hectares aujourd’hui à 4 ou 6 hectares, pour rester à taille humaine ». Et pour y arriver, il ne mettra pas d’eau dans son vin.
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* Issue des parcelles où il a travaillé précédemment

Textes et photos : Pauline Phouthonnesy

Un petit répit à l’Accalmie

Caché rue de la Grosse Tour, l’établissement L’Accalmie est une jolie table à découvrir rapidement !

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Après L’Embellie, voici venu le temps de L’Accalmie. Le petit restaurant de la place Plum’ a ouvert en juillet une deuxième adresse. On ne tombe pas dessus par hasard et c’est dommage : cachée au milieu de la rue de la Grosse Tour, L’Accalmie (et sa jolie salle et sa terrasse tranquille) mérite d’être connue. Aux fourneaux, c’est une petite équipe et un jeune chef, Maxime, qui a fait ses preuves à L’Embellie. La carte d’automne est attirante mais pressés par le temps, nous choisissons la formule du midi à 16 euros.

Belle surprise : c’est l’un des meilleurs rapports qualité- prix de la ville. En entrée, nous goûtons une salade de quinoa et de fruits de mer , savoureuse et légère. Mine de rien, elle nourrit son homme. Le suprême de pintade qui suit, drapé dans une mousseline d’écrevisses, nous épate.
Parfaitement cuite, la volaille fondante est accompagnée de gnocchis et de petits légumes de saison ; le plat est aussi copieux que goûtu. On se force presque pour attaquer le dessert mais ç’eut été dommage de s’en priver : un entremets à la mousse d’amande, avec un cœur d’abricot, relevé d’une pointe de kirsch.

Bref, une cuisine fine, sans être prétentieuse. La décoration, colorée et moderne, met en valeur les murs en pierre et le service, souriant, bien coordonné, attentif sans être pesant, est parfait.
En partant, on n’a qu’une envie : revenir. Et un peu honte d’avoir dû déguster un pareil menu l’oeil sur la montre.

> 10, rue de la Grosse Tour, entre la place de la Victoire et les Halles, à Tours. Ouvert à midi et 19 h. Fermé le samedi midi, le dimanche et le mercredi.
> Réservation au 02 47 39 24 83. Contact : facebook.com/laccalmie.restaurant

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Chroniques culture #49

Cette semaine, tmv vous propose le DVD de The Jane Doe Identity, la revue Distorsion, la BD La Fabrique des corps et le vinyle du mois de Radio Campus.

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THE JANE DOE IDENTITY
L’ami Andre Øvredal avait été remarqué il y a 7 ans avec Troll Hunter. Exit les créatures des neiges, place au huis-clos angoissant dans une morgue. Le réalisateur axe ici son récit sur un triangle entre un père, son fils et un cadavre, lors d’une autopsie qui vire au cauchemar. The Jane Doe Identity est ce genre de petit plaisir simple qui, outre quelques jumpscares prévisibles, parvient à instaurer une atmosphère aussi claustro qu’oppressante. Conforme aux codes de la production d’horreur, le film reste soigné et maîtrisé. Reste une édition DVD décevante, le blu-ray n’offrant qu’un bonus bien maigrelet d’une vingtaine de minutes.
A.G.

LE VINYLE DU MOIS DE RADIO CAMPUS PAUSE_ECRANS_VINYLE
CHRONIXX – CHRONOLOGY
Chronixx est un acteur important de la nouvelle génération d’artistes Reggae Newroots « conscients ». Sa première mixtape en 2012, Start a Fyah, mixée par Walshy Fire de Major Lazer, lui a permis de se faire connaître. Puis son EP Dread & Terrible, sorti en 2014 pour lequel il a fait la promotion sur de nombreuses scènes, lui a permis d’être reconnu internationalement. Aujourd’hui, avec son album Chronology, il confirme son style, le reggae, avec brio.
A.R.
> Album vinyle : 31,30 €.

PAUSE_ECRANS_CDLE CD
IBEYI – ASH
La sublime intro, I Carried this for years, donne le ton. Dans Ash, second album des jumelles d’Ibeyi, l’accent est mis sur ces voix enlacées. Sans barrières (bien difficile de définir le style du duo), Ibeyi explore les genres, y ajoute de la poésie, du tribal, et de la beauté. Car Ash est assurément d’une élégance rare de bout en bout, excepté cette faute de goût sur Me Voy et son autotune vomitif. Pour le reste, les choeurs soulèvent les voix douces, l’harmonie vocale porte cet album qui fait l’effet d’une bougie qui se consume : on se repose devant, dans un état de quasi-hypnose, jusqu’à la fin. Un instant de douceur, d’apaisement.
A.G.

LA REVUE PAUSE_ECRANS_LIVRE
DISTORSION – INFERNAL
Foutraque, destroy, passionné… Les adjectifs pour qualifier et décrire cet OVNI ne manquent pas. Pour ce 4e opus, Distorsion donne de nouveau un grand coup de pied dans la fourmilière. Cette revue apocalyptique, à l’esprit et à la maquette punk, farfouille les entrailles du monde « underground », voyage de la musique au cinéma bis, en passant par l’étrange, le bizarre, le 100 % politiquement incorrect. Cette fois, Distorsion aborde la thématique « Infernal ». Sur 144 pages, Disto – pour les intimes – défriche et ratisse large en traitant de l’Enfer au sens large du terme. On passe ainsi d’un reportage photos sur La Porte des enfers au Japon, à l’interview de Masterton (maître de la littérature fantastique), tout en faisant un détour par le black metal chrétien et les peintures des immenses Bosch et Bruegel. Passionnant.
A.G.
> distore.tv ou dans les librairies courageuses

PAUSE_ECRANS_BDLA BD
LA FABRIQUE DES CORPS
C’est à une passionnante histoire du corps et de ses transformations que nous invite l’auteure Héloïse Chochois. Des Égyptiens à Ambroise Paré, des premières prothèses aux membres bioniques, c’est l’un des plus stupéfiants défis de la médecine à travers les âges qui nous est conté dans ce superbe ouvrage très bien documenté et à la lecture ludique et fascinante. Grâce à son trait simple et ses textes pédagogiques, l’aventure scientifique montre la force de la BD à traiter de tous les sujets, même les plus intimes. À l’heure de l’humain augmenté et de la génétique reine, jusqu’où l’Homme est-il prêt à aller ?
Hervé Bourit
NB.– Héloïse Chochois sera présente, comme beaucoup de ses collègues (Gibrat, Servais, Davodeau…), aux Rendez-vous de l’Histoire de Blois du 4 au 8 octobre.

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En millions de dollars, le budget alloué pour chaque épisode de la saison 8 de Game of Thrones. Soit 90 millions pour les 6 épisodes.

Horoscope WTF du 4 au 10 octobre 2017

« Top, je suis… un personnage diabolique, martyrisant chaque semaine ses petits lecteurs et lectrices adoré(e)s, à coup d’horoscope complètement barrés, je suis… je suis… L’astrologue tmv, ah je dis oui ! » Merci Julien Lepers.

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BÉLIER
Amour : « Aimer, c’est regarder dans la même direction. » Non, on déconne, c’est juste savoir partager sa pizza.
Gloire : N’y a-t-il pas meilleur moyen de torture que de vous entendre chanter ?
Beauté : Vous suez telle l’otarie. Honk.

TAUREAU
Amour : Ça ne sera pas pour cette semaine. Vous avez cours d’aquaponey synchronisé.
Gloire : La secte des cucurbitacées vous manipule. Réveillez-vous !
Beauté : Votre rembourrage ne sert à rien. Ça vaut aussi pour ces messieurs.

GÉMEAUX
Amour : Souvent imité(e), jamais égalé(e).
Gloire : Souvent limité(e), loin d’être régalé(e).
Beauté : Faites-vous une raison, vous ressemblez de plus en plus à un mix entre Michel Drucker et les Bogdanov.

CANCER
Amour : D’amour, vous n’avez que les poignées.
Gloire : Quand y’en a marre, y a Malabar. Mais y a aussi les torgnoles dans la tronche.
Beauté : Un jour, vous finirez en steak de tofu.

LION
Amour : On vous surnomme le/la récidiviste des coeurs brisés. Wapa ! (bruit de fouet)
Gloire : N’oubliez jamais cette phrase de Matthieu Delormeau : Jamais de la vie je n’aurais imaginé me retrouver un jour en slip sur un plateau.
Beauté : Ce qui peut vous arriver très prochainement. Sans vouloir vous faire flipper.

VIERGE
Amour : Libido en feu. Il n’y a pas de fumée sans Vierge.
Gloire : Est-ce que tu m’entends hé ho ? (c’est bon, vous l’avez dans la tête ?)
Beauté : Ouais, ouais, on saiiiit, vous avez les plus belles fesses du monde, okaaay.

BALANCE
Amour : Comme dit le dicton, Vive la mariée : en blanc le matin, en foncé le soir.
Gloire : Les chats et l’argent sont les deux seules choses qui régissent le monde. Désolé de briser vos espoirs.
Beauté : Chouette, bientôt la pluie. On ne verra plus vos auréoles sous les bras.

SCORPION
Amour : Faites la grève de la main, krrkrr.
Gloire : Vous savez qu’il sait que vous savez qu’elle ne sait pas que vous savez ce qu’il ne sait pas.
Beauté : Cessez de titiller les lobes d’oreilles. Vous êtes sale.

SAGITTAIRE
Amour : Arrêtez de les choisir avec un QI de poireau.
Gloire : Une cagnotte Leetchi va être ouverte pour vous racheter un peu de dignité.
Beauté : Vous êtes gaulé(e) comme un hachis parmentier.

CAPRICORNE
Amour : Wow, vous êtes aussi intrusif/ve qu’un spam sur Internet.
Gloire : Rien à faire, vous êtes un poney.
Beauté : On vous l’a déjà dit, la drogue, c’est mal, m’voyez.

VERSEAU
Amour : Votre surnom ? Le titre du film critiqué cette semaine dans tmv.
Gloire : Vous êtes mi-cool, mi-diabolique. Vous êtes… diabolicool !
Beauté : Sport, ça rime avec porc et Nabuchodonosor. Coïncidence ? Je ne crois pas.

POISSON
Amour : L’orbite d’Uranus. (voilà, votre esprit mal tourné fera le reste)
Gloire : Assumez votre statut de pilier de bar.
Beauté : Attention au front gras.

24 heures au Petit Faucheux, l’antre du jazz

Pour ses 30 ans, le Petit faucheux s’est offert le regard de la photographe Géraldine Aresteanu. Elle y est restée du vendredi 12 mai, 6 h, au lendemain matin, 6 h.

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6H. Au lever du jour, la fée du logis Aude Falgairette (également musicienne) ouvre la porte la première. Pièce par pièce, elle fait sortir les lieux des ténèbres.

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9H. Un café ? Isabelle Boulanger, chargée du développement culturel prépare l’indispensable potion magique pour démarrer la journée.

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10H. La salle de spectacle dort encore, l’endroit est calme et serein, même si tout le monde est déjà sur le pont pour préparer le concert du soir.

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14H. On dort peu quand on travaille au Petit faucheux. Mais parfois, on se fait surprendre par Morphée.

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18H. Les techniciens opèrent un dernier numéro d’équilibriste avant l’arrivée des artistes pour les mettre en lumière.

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19H. Les bénévoles arrivent avec les courses pour le repas des artistes. Lucille Richard et Louise Aimé sont rodées.

… Pour voir la suite du portfolio, n’hésitez pas à lire notre dernier numéro (n°268) !

LA PHOTOGRAPHE : Géraldine Aresteanu
Photographe entre Orléans et Tours, Géraldine Aresteanu réalise depuis 2014 des reportages pendant lesquels elle raconte en 100 photos toute la journée d’une personne. Et depuis peu, elle s’imprègne aussi pendant 24 h (pas une minute de moins) d’un lieu. « Je trouvais que je ne passais pas assez de temps avec les gens, grand max’ une heure. Là, je suis tout le temps avec eux, je les suis comme une glu. Je dors chez eux, avec eux parfois, ils finissent par l’oublier, s’habituer », raconte-t-elle.
Le pianiste de jazz Jacky Terrasson, le circassien Yoann Bourgeois ou encore le chanteur de cabaret Jérôme Marin sont passés par-là. La direction du Petit faucheux entend parler de ce projet grâce à la graphiste des lieux et passe commande pour une exposition qui marquera les 30 ans des lieux.

Du vendredi 12 mai, 6 h 15 au samedi 13 mai, Géraldine a donc suivi les faits et gestes des travailleurs qui traversent ce lieu mythique. Le Petit faucheux est seulement le second lieu qu’elle photographie de la sorte, après le Moulin Rouge. Espérons qu’il ait une aussi longue vie !
> Exposition visible du jeudi 5 octobre au 21 décembre, dans le hall d’accueil du Petit faucheux, du mercredi au vendredi, de 13 h à 19 h et les jours de concerts à partir de 13 h.
> Et sur : www.24h.geraldinearesteanu.com

3 questions à…
SYLVAIN MOUSSET, PRÉSIDENT DU PETIT FAUCHEUX

QU’EST-CE QU’ON PEUT RETENIR POUR LES 30 ANS DU PETIT FAUCHEUX ?
Pour les 25 ans, nous avions réalisé un travail sur l’histoire du lieu, résumé dans un livre. Pour les 30 ans, nous pouvons dire que nous avons gardé beaucoup de continuité dans le jazz et la musique improvisée. Il y a des choses très fortes et qui durent comme le blues et le jazz de la Nouvelle Orléans, mais nous essayons aussi d’être attentifs à comment cette tradition se perpétue et se transforme.

EN QUOI LE JAZZ S’EST TRANSFORMÉ ?
Le jazz a intégré différents styles de musique comme le rock, le hard rock, le metal, l’électro, la musique contemporaine et même digéré le rap. Nous essayons donc de travailler dans ce champ esthétique et d’en être le reflet. Il y a aussi aujourd’hui un niveau technique des nouveaux musiciens qui est plus élevé qu’avant et ils n’ont pas une culture uniquement jazz. Nous les soutenons dans leur création. Avant, nous étions jazz, jazz, jazz, désormais, on travaille avec le Centre chorégraphique national de Tours autour de l’impro et des écrivains ou scénaristes viennent en résidence.

LE PETIT FAUCHEUX S’EST LUI AUSSI OUVERT ?
Nous faisons venir les gens et nous allons vers eux à travers des actions culturelles. Nous accueillons une centaine de concerts mais le lieu est ouvert beaucoup plus tout au long de l’année pour accueillir les répétitions, les créations, les enfants du chœur du Petit faucheux… On développe aussi le panel du public avec un travail en accord avec les écoles primaires, les collèges et lycées, sans oublier la petite enfance, la prison de Tours, ou encore l’hôpital Clocheville.

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Capitaine Superslip, vraiment cartoonesque

Véritable institution aux Etats-Unis, les aventures de Capitaine Superslip (oui, oui) débarquent en France sur grand écran.

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Un grassouillet chauve portant un slip gigantesque. « 50 % héros, 100 % coton » trônant sur l’affiche. Le visuel de Capitaine SuperSlip a de quoi… intriguer, dirons-nous !

De base, Capitaine Superslip (Captain Underpants en VO) est une institution outre-Atlantique. Les gamins américains raffolent de ces bouquins, devenus best-sellers écoulés par millions aux États-Unis. Phénomène quasi inconnu chez nous, son adaptation ciné débarque sur nos écrans avec un argument béton pour le public : ici, c’est du made in Dreamworks.

L’histoire est bête comme chou mais va pourtant offrir un récit efficace au possible : George et Harold, deux élèves en CM1, ont créé un personnage de comic book, Capitaine Superslip. Celui-ci va accidentellement prendre vie dans le corps de leur proviseur acariâtre qui ne souhaite qu’une chose : séparer ce duo de meilleurs amis.

Du début à la fin, le film de David Soren s’assume comme un délire régressif, par son humour bas du front (rien que le nom du grand méchant que nous ne dévoilerons pas…) et son côté cartoonesque. Déjanté, puisant dans le registre de l’absurde, Capitaine Superslip ne souffre d’aucun temps mort et fait en plus preuve d’une créativité sans faille.
En croquant par ailleurs des personnages follement attachants, Soren parvient à nous embarquer dans son univers et réussit le délicat exercice de draguer le public familial dans son entièreté, enfants et parents, malgré son côté potache.

S’il n’hésite pas à balancer quelques piques bien senties au monde de l’enseignement, Capitaine Superslip propose surtout une jolie philosophie sur l’amitié et le pouvoir du rire et de l’imaginaire. Un petit film rigolo, détendu du slip, mais qui en a dans la pantalon. –

Aurélien Germain

> Film d’animation de David Soren (USA). Durée : 1 h 29.
> NOTE : 3,5/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=5OYRRuEbSKk[/youtube]

Un tramway nommé désir

Ça y’est : le tracé de la deuxième ligne du tramway a été dévoilé. Il y a des heureux… d’autres moins.

(Archives tmv)
(Photo Archives tmv)

Il y a les heureux… et les déçus. Samedi matin, les élus de la Métropole se sont réunis en commission générale pour valider le tracé de la deuxième ligne de tramway.

Il a donc été décidé que celle-ci relierait bien La Riche et Chambray-lès-Tours, notamment pour les deux centres hospitaliers Trousseau et Bretonneau.
Si la nouvelle a forcément de quoi réjouir Chambray et une partie des Tourangeaux, c’est une nouvelle fois Saint-Pierre-des-Corps qui fait figure d’oubliée. Pour Marie-France Beaufils, maire de la ville, c’est une nouvelle déception, la desserte de la gare lui semblant « essentielle ».

Avec cette nouvelle ligne, les Fontaines devraient être desservies (cf. infographie ci-dessous). Reste à voir si elle emprunterait le passage entre Jean-Jaurès et Liberté ou continuerait tout droit sur l’avenue de Grammont. Les tracés définitifs (et l’éventuel choix d’un passage par Béranger ou Jean-Royer) restent à officialiser.

Le 16 octobre, les élus se réuniront donc à nouveau pour valider définitivement ce tracé.

La mise en service devrait avoir lieu en 2024.

(Infographie NR)
(Infographie NR)

TOP 4 : Sida et Cinéma

120 Battements par minute de Robin Campillo avait ému la croisette et remporté le Grand Prix du Jury du Festival de Cannes. Tout juste nominé aux Oscars dans la catégorie « Films étrangers », ce film actuellement à l’affiche, continue à faire parler de la lutte contre le Sida comme d’autres avant lui.

LES NUITS FAUVES

Tout commence en 1992, avec Cyril Collard, réalisateur et acteur principal. Pour la première fois, le mal qui ronge la société est exposé sur la toile, racontée à la première personne dans une histoire d’amour.

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THE NORMAL HEART

Et comme le Sida n’a pas de frontière, sa montée en puissance dans les années 80 a également été racontée outre-Atlantique. Ce téléfilm décrit le combat de Ned Weeks et de son groupe d’aide pour lutter contre la maladie.

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LE SECRET DE CHANDA

Direction l’Afrique du Sud. Chanda, 12 ans, se demande ce qui a tué sa sœur à peine née et pousse sa mère à fuir seule. La maladie ravage la population, mais c’est une malédiction dont on ne doit pas prononcer le nom.

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DALLAS BUYERS CLUB

True story. Séropositif, il reste trente jours à vivre à Ron Woodroof. Mais le monsieur au chapeau de cow-boy ne compte pas en rester-là. Il rassemble d’autres malades qui recourent à des traitements alternatifs dans un club.
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Les collectifs féministes s’installent à la bibliothèque

Jusqu’au 14 octobre, la section jeunesse propose une précieuse sélection de livres pour enfants des années 60-70.

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Entrez dans la Bibliothèque centrale, avancez-vous entre les deux bureaux d’accueil du rez-de-chaussée. Pas trop ! Faites simplement quelques pas et dans l’ombre du hall de la section jeunesse, sur votre droite, se tient une petite installation, imaginée par l’artiste canadienne Kim Dhillon, en collaboration avec les bibliothécaires jeunesse de Tours.
Deux fauteuils vintage, des tabourets Tamtam, quelques coussins à fleurs et sur un meuble bas, plusieurs dizaines de livres pour enfants, publiés dans les années 60 et 70 par des collectifs féministes américains et français.

« Avec cette installation, Kim Dhillon révèle le travail acharné de ces femmes pour contrer la pression sociale qui visait à former des épouses obéissantes », explique Sophie Heywood, maître de conférences en études françaises à l’Université de Reading (Royaume-Uni), actuellement professeure invitée de l’Université de Tours dans le cadre de ses recherches sur l’impact des années 68 sur la culture enfantine.
Et de poursuivre : « Insatisfaites des visions stéréotypées des filles et des garçons présentées dans les livres pour enfant de l’époque, ces mères de famille, éduquées et informées, celles qu’on appelle les féministes de seconde vague, ont tout simplement décidé d’éditer leurs propres livres. »

Les voilà ici, à Tours. Ne manquez pas ceux des éditions Lollipop Power Press (Le Pouvoir aux sucettes), fondées en 1970 et gérées par un collectif non hiérarchique de femmes basé en Caroline du Nord. Ils sont facilement reconnaissables : monochromes, reliés à l’agrafeuse, ils présentent l’histoire d’un papa célibataire donnant le bain, de petites filles qui bricolent, de mamans lesbiennes… Le tout en anglais bien sûr, mais vous trouverez, dans l’excellente sélection de livres en français, bien d’autres perles des années 60 à nos jours. De quoi vous dire que… rien n’a changé.

Jeanne Beutter

Embarquons pour l’Embarcadère !

L’Embarcadère (qu’on écrit en fait « 3mbarcadère ») est une sympathique table sur les quais de la Loire. Tmv y a fait un petit tour.

embarcadère

Authentique et chaleureuse. Deux adjectifs pour qualifier la cuisine du chef de l’3mbarcadère (non, il n’y a pas de fautes, cela s’écrit bien avec un 3 !), qui n’a de marin que le nom. Jean-Christophe Albouy est plus attaché aux valeurs du rugby qu’à la navigation, même s’il est installé en face du ponton des croisières Naviloire depuis 21 ans.
Le Toulousain et sa femme tourangelle Nathalie ont gardé dans son jus le cadre rustique du restaurant : poutres apparentes, crépis blanc et mobilier en bois massif. À l’extérieur, le jardin offre un cadre plus moderne et cosy (surtout l’été !).

Une fois sa bouteille choisie soi-même dans la cave du restaurant, place à la dégustation. Le midi, pour 16 €, on se laisse tenter par la formule complète de l’entrée au dessert. Soit un euro de plus que pour le menu comprenant deux plats.

Ce jour-là, le chef nous invite à une promenade en forêt. Pour commencer, un velouté de légumes « retour du marché » avec sa crème de panais au siphon, un sauté de veau aux saveurs d’automne pour continuer, accompagné de champignons aux quatre épices et une crème de poires tapées.
Et pour terminer, un sablé de fraises mara des bois. C’est simple, mais goûteux et surtout copieux. Ici, beaucoup de produits locaux et transformés sur place comme les rillons et les rillettes. Les cucurbitacées et légumes oubliés sont achetés bio à la Ville-aux-Dames, les épices viennent de Terre Exotique, dont la boutique est située à quelques mètres de là et les fromages viennent du stand du M.O.F. Rodolphe Le Meunier aux halles. Quant à la recette du sablé sans œufs, elle a été livrée au chef par Robert Dause, pâtissier émérite qui a passé la main à Nicolas Léger.

Pour les partageurs, il est aussi possible de prendre un canard de la famille Burgaud. Moment convivialité recherché.

P.P.

> 52 quai de la Loire, Rochecorbon. Ouvert tous les jours, midi et soir jusqu’au 1er octobre. Fermé le dimanche à partir du 8 octobre pour tout l’hiver.
> Réservation au 02 47 52 80 90. Site : restaurantdelembarcadere.fr

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L’Échappée rose : elles roulent contre le cancer (2)

Du 30 septembre au 6 octobre, vingt femmes ayant subi des traitements pour un cancer vont relier Tours à Saint-Brévin (Loire-Atlantique) en vélo. Soit 300 km en 6 étapes pour cette aventure, intitulée L’Échappée rose. Rencontre avec ces participantes aussi admirables que pleines de vie. (partie 2)

SYLVIE

Sylvie était une grande sportive. Elle faisait du vélo, de la plongée sous-marine. Et puis en une petite journée, c’est le grain de sable qui a grippé la machine. « Avec la maladie, tout s’est arrêté. Physiquement, ça n’allait plus », souffle Sylvie. Cela fait partie du passé, désormais.

La preuve, pour notre rendez-vous, Sylvie a descendu de la Tranchée jusqu’à Jean-Jaurès à pied. Cheveux courts nourris de légères boucles, sourire apaisant, lunettes aux montures multi-colores posées sur le nez (et chaussures de sport aux pieds !), Sylvie, bientôt 53 ans, retrace son histoire autour d’un café, en terrasse. Son cancer du sein, elle s’en est aperçue un jour en vacances.
« En enfilant mon maillot, j’ai senti une boule. J’ai eu une suée et pris rendez-vous dès mon retour. Le médecin m’a dit qu’il s’agissait peut-être d’un kyste. » La mammographie, faite en urgence, prouvera que non. « Puis, tout a été très vite. » Biopsie, chirurgien, rendez-vous. La phrase, glaciale, du médecin tombe comme un couperet : « Il m’a dit cash : vous avez un cancer. Je suis sortie en pleurs. »

Sylvie a été soutenue par son patron et ses amis. D’ailleurs, elle a réussi à vendre 45 t-shirts pour L’Échappée rose !
Sylvie a été soutenue par son patron et ses amis. D’ailleurs, elle a réussi à vendre 45 t-shirts pour L’Échappée rose !

Sylvie ne réalise pas au début. Elle est abattue. Il y avait eu ce cancer de la thyroïde à l’époque. Et là, le sein. Mais le soutien qu’elle reçoit sera décisif. « C’est ultra important », sourit-elle. Que ce soit sa famille ou son patron, elle est accompagnée. Même par ses animaux : un chat qui ronronne sur le ventre, un chien qui se repose à ses pieds, Sylvie y trouve un réconfort extraordinaire et simple.

« Je vais m’échapper »

Elle est opérée le 14 septembre 2016. Un an plus tard, Sylvie Perier (il y a quatre Sylvie dans l’équipée !) va donc monter sur son vélo pour l’Échappée rose, elle qui a repris son emploi à mi-temps dans un bureau d’études à Saint-Cyr il y a 3 semaines. « Cette aventure porte bien son nom ! Je vais m’échapper ! Au début, j’avais des doutes. En plus, il me restait plein de rayons à faire pour mon traitement.
Puis ça s’est estompé. Là, je suis pleine de confiance, boostée au maximum. » Évidemment, pour Sylvie, il y a un peu d’appréhension. Peur d’oublier quelque chose au départ et de faire 50 km par jour. « Mais le côté groupe nous porte. On est bien entourées… Ce n’est pas une compétition », relativise Sylvie, en rappelant que la fine équipe est aussi très bien suivie par des coachs. Et puis, motivation supplémentaire, elle n’a qu’une hâte : « Voir la mer. »

Une jolie façon d’oublier le cancer, les pertes de mémoire que les traitements impliquent (« c’est ce qui m’embête le plus ! »), de laisser les mauvais souvenirs de côté et simplement profiter. « Parce qu’il faut vivre au jour le jour et profiter de la vie », philosophe celle qui est redevenue la grande sportive qu’elle était. L’Échappée rose est un objectif pour elle : « Si je réussis, je serais contente et j’aurais gagné contre la maladie. »

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BRIGITTE

« Quand j’ai su la maladie, ça m’a fait un choc : j’ai toujours fait attention à moi… » Brigitte déroule son récit méticuleusement. N’oublie pas les détails. Sport, vélo, pilates, nourriture bio, elle faisait tout ce qui fallait. Ce qui n’a pas empêché le cancer de la rattraper. Les chimios s’enchaînent alors. Douze au total.
À côté de ça, elle découvre la Ligue contre le cancer et les massages à l’hôpital. « Mon corps était en souffrance. Là, je revivais avec la douceur », indique Brigitte.

Elle apprend aussi le shiatsu chez son kiné. C’est d’ailleurs la remplaçante de ce dernier qui, un beau jour, lui tend un flyer. Celui de l’Échappée rose. « J’étais intéressée, car je voulais faire la Loire à vélo. » Ni une ni deux, la voilà embarquée dans l’aventure. logo-rose

La place Jean-Jaurès grouille de monde ce jour-là. Derrière de petites lunettes bleues, Brigitte regarde au loin. Elle est toute chic, bien habillée. Ses jolies boucles d’oreilles se balancent quand elle parle. Lorsqu’on lui demande quel est son état d’esprit avant le grand départ, elle sourit. « Il y a de l’excitation. Je suis très contente, c’est un super projet. On ne va pas que pédaler : il y a aussi l’à-côté. On est en groupe et surtout, on prend du temps pour soi. »
De toute façon, Brigitte est fin prête. Elle n’a pas trouvé les entraînements trop difficiles. À part, peut-être, ce 46,5 km d’affilée un matin. « C’était un peu raide, je ne suis pas vraiment matinale ! »

« Mon mari m’a beaucoup aidée »

Discuter avec Brigitte revient à percevoir le cancer différemment. C’est aussi, et notamment, grâce à son mari. « Il m’a beaucoup aidée. Pour lui, c’était une maladie comme une autre et il m’a dit que je guérirai. Je n’ai pas eu de colère. J’ai été… libérée d’un poids », concède-t-elle. L’appui viendra aussi de l’antenne psy à Trousseau.
C’est grâce à celle-ci que Brigitte s’est mise « à la méditation pleine conscience pour mieux gérer le stress », ainsi que l’hypnose. « J’ai pris tout ce que je pouvais prendre », résume-t-elle. Brigitte paraît un peu discrète. Être prise en photo pour l’article ne la tente pas vraiment d’ailleurs. Tout comme dévoiler sa profession. Mais quand il faut parler de la maladie, elle le fait « librement, car ce n’est pas tabou ». En reprenant le credo dicté par son mari, elle dit qu’il « faut prendre cette maladie comme une autre. Il n’y a pas un cancer, mais des cancers et tous sont différents. Ça ne se compare pas ».

Aux personnes touchées, elle leur conseille de ne pas voir que le médical au niveau des soins. « Intéressez-vous aux supports qui font travailler le mental : le sport, la méditation… Cela a un impact sur les gènes. » Pour Brigitte, c’est l’organisme Sport et santé qui semble avoir beaucoup aidé. À se redonner confiance, déjà. Et à garder le goût des activités physiques. Ce qu’elle mettra en pratique sur son vélo pendant 300 km. « Un énorme projet et une fierté » pour Brigitte. « Avec l’Échappée rose, on est dans la vie et pas dans la maladie. »

Portraits réalisés par Aurélien Germain

>> Relire la partie 1 : c’est par ici ! 

#WTF 45 : Un pénis caché dans le dessin-animé Maya l’abeille

Maya l’abeille s’encanaille, Donald Trump fait du Donald Trump ou encore un cheval dans le tramway… Voilà l’actu insolite et WTF.

Capture d'écran de la scène maudite de Maya l'abeille.
Capture d’écran de la scène maudite de Maya l’abeille.

> Outch ! Branle-bas de combat chez Netflix : dans la série animée Maya l’abeille, diffusée sur la plateforme, un détail a scandalisé de nombreux parents américains. Dans un des épisodes, un pénis apparaît sur l’écorce d’un arbre. Face à l’afflux de commentaires, Netflix, pris de panique, a dû supprimer l’épisode. Le Studio 100, société belge propriétaire de la marque Maya l’abeille, s’est dite « consternée ». Et a indiqué que l’image provenait vraisemblablement d’une « blague de très mauvais goût d’un des 150 artistes ayant travaillé sur l’épisode 35 ». Ainsi va la dure vie d’un zizi.

> Sacré Donald ! Le président américain, lors de l’Assemblée générale de l’ONU, s’est dit « honoré » d’être en présence des chefs d’État du Ghana, de Guinée et… de « Nambie ». Seul petit problème : la Nambie n’existe pas.

> Si à Tours, nous avons l’homme à la chèvre dans le tramway, Montpellier a… le cavalier dans le tramway. La semaine dernière, un homme sur un cheval blanc est monté dans le tram’ montpelliérain. Le conducteur n’a pas apprécié et a refusé de démarrer.

> Petite surprise pour certains acquéreurs du vinyle de Beyoncé, Lemonade. La face A a visiblement été mal pressée, puisqu’au lieu de Beyoncé… se trouvaient des titres de Zex, un groupe de punk rock. Ah forcément, ça réveille un peu plus.

> Aaah, les tréfonds d’Internet ! La nouvelle tendance qui a émergé sur le web américain ? Rouler des joints avec des… pétales de rose. La drogue, c’est mal, m’voyez. A. G.

Horoscope WTF du 27 septembre au 3 octobre 2017

La constellation du Justin Bieber est-elle alignée pour les Sagittaires ? Le Capricorne aura-t-il une chance de conclure ? Pourquoi le Bélier en prend-il toujours plein la tête ? Toutes ces réponses sont dans notre horoscope de la semaine. Ou pas.

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BÉLIER
Amour : Personne ne vous mérite. Vous êtes trop bien pour ce monde. (bon ok, ça atténue le fait de se dire que vous êtes célib’)
Gloire : On vous met des bâtons dans les roues. Mettez donc des bâtons dans la gueule.
Beauté : Votre coupe de poney Shetland vous va à ravir.

TAUREAU
Amour : Arf, c’est comme avec la livebox. Perte de débit, désolé.
Gloire : Arrêtez de péter plus haut que votre derrière.
Beauté : Le Taureau est doux, calme et beau. (on devient normaux ! HELP !)

GÉMEAUX
Amour : Vous êtes le Pôle emploi des relations amoureuses.
Gloire : Sans vouloir vous faire peur, Gémeaux rime avec gastro.
Beauté : Sentir bon, c’est bien. En public, c’est mieux.

CANCER
Amour : Grosse zone de turbulences dans votre slip.
Gloire : D’ailleurs, Satan l’habite.
Beauté : Eh voilàààà, tmv en mode beauf. Hashtag Bigard.

LION
Amour : Sur un malentendu, ça peut marcher. Cette phrase a été écrite pour vous.
Gloire : S’il faut téter, tétons.
Beauté : Vous avez la fesse tendre et la chair fraîche. Bravo.

VIERGE
Amour : Vous rencontrerez l’être aimé. Genre. Euh… samedi. 17 h 32. Voilà.
Gloire : Pensez au bien-être de vos amis : prenez un chewing-gum.
Beauté : Sympa votre peau fripée. Et pourtant, vous ne sortez même pas du bain.

BALANCE
Amour : Nan, franchement, vous êtes SM pour rester ?
Gloire : Il faut se rendre à l’évidence : on accorde bien plus d’importance au bébé panda de Beauval qu’à vous.
Beauté : C’est légal, ce genre de fringues ??

SCORPION
Amour : Vous draguerez dans un hammam. Attention à ce que vous ramènerez chez vous. La buée, c’est trompeur.
Gloire : Comme le dit le proverbe africain, « la parole du griot ne s’adresse pas au faquin ». Et pan.
Beauté : Vos abdos ressemblent davantage à un houmous.

SAGITTAIRE
Amour : Waouw, c’est le cul de foudre avec les Sagittaires.
Gloire : Perso’, je vous trouve génial(e). Mais je suis le seul, donc bon.
Beauté : De loin, de près, dans le noir, de dos, accroupi(e)… pff, vous êtes tout le temps canon.

CAPRICORNE
Amour : Soyons lucide, vous ne pouvez finir qu’avec un(e) Verseau.
Gloire : Courez, ça vous fera les pieds (hahaha).
Beauté : Vous avez la frite, mais vous ressemblez à une petite patate.

VERSEAU
Amour : L’amour est un puits de miel qui a parfois un goût de fiel. Eh ouais baby !
Gloire… est l’anagramme de « rigole ». Dingue, non ? Ça va vous faire le mois.
Beauté : Vous êtes aussi mignon(ne) qu’un bébé phoque.

POISSON
Amour : Vous ramassez les râteaux à la pelle. Mettez-vous à la brouette (graou, coquinou).
Gloire : Votre passion du naturisme inquiète votre entourage.
Beauté : Non bah… abandonnez.

L’Échappée rose : elles roulent contre le cancer (1)

Du 30 septembre au 6 octobre, vingt femmes ayant subi des traitements pour un cancer vont relier Tours à Saint-Brévin (Loire-Atlantique) en vélo. Soit 300 km en 6 étapes pour cette aventure, intitulée L’Échappée rose. Rencontre avec des participantes aussi admirables que pleines de vie.

VÉRONIQUE 

La place Plumereau est inondée d’un doux soleil de septembre ce matin-là. Véronique est tout aussi rayonnante. Elle sourit. Constamment. Elle a fait près d’une heure de route pour rejoindre Tours – elle habite Marçay, près de Chinon – juste pour l’interview. Mais ça ne la « dérange pas du tout ».
De toute façon, Véronique voit désormais la vie différemment. Depuis la maladie, sa vision des choses a changé. « Vous savez, il ne faut pas se prendre la tête pour un oui ou pour un non. Il y a des choses plus graves dans la vie ! » Désormais, « un rayon de soleil ou observer les cygnes sur la Loire peut me faire du bien ». Des bonheurs simples.

La vie ne fait parfois pas de cadeau. Pour mieux comprendre Véronique, il faut revenir en arrière. Véronique avait senti une grosseur elle-même dans sa poitrine. Une mammo et une écho au programme, mais « le radiologue m’a dit que je n’avais rien du tout ». Pourtant, au fond d’elle, elle en est persuadée : il y a quelque chose. « C’est bizarre, mais, comment dire… je le “sentais’’. J’en étais sûre et certaine. »
Au deuxième rendez-vous, elle apprend qu’elle a deux cancers dans le même sein. Chimio et « traitement lourd » ouvrent la marche.
Effet papillon oblige, tout s’enchaîne : « J’étais secrétaire médicale à Chinon, mais j’ai été virée à cause de ma maladie. » Puis, son mari s’en va. Et le problème de logement suit. Véronique, qui a eu 50 ans en juillet, est donc retournée vivre chez ses parents. Elle recherche un emploi – elle adorerait être auxiliaire de vie scolaire – et a la gnaque : « Je suis une battante ! », dit-elle dans un sourire.

Véronique dit qu’après la maladie, les envies ne sont plus les mêmes. Désormais, elle a un besoin fou d’être dans l’eau.
Véronique dit qu’après la maladie, les envies ne sont plus les mêmes. Désormais, elle a un besoin fou d’être dans l’eau.

Véronique s’arrête quelques instants dans son histoire. S’excuse par avance : « Je suis désolée, mais il se peut que je devienne subitement aussi rouge que mon pull en raison de bouffées de chaleur. C’est mon traitement qui fait ça… » Au final, durant tout l’entretien, elle ne rougira pas une seule fois. Tout juste quelques mots qui lui restent sur le bout de la langue. Parce qu’outre une fatigue plus importante, son hormono-thérapie implique aussi « un manque de concentration ». Embêtant, mais pas autant que la perte de cheveux, le plus difficile selon elle. « C’est symbolique de la féminité », traduit Véronique. Ses trois premières chimios ont été bien encaissées. « Après, c’était horrible et j’ai failli arrêter. »

« Je donnerais tout pour mes nièces »

La perte de poids n’aide pas. Véronique, qui faisait énormément de musculation et de vélo avant la maladie, maigrit beaucoup trop. Mais le temps passe et cette battante reprend les activités petit à petit. Son frère, prof de sport, l’y aide physiquement. Mentalement aussi, c’est la famille qui la sauve… et surtout ses nièces ! « Je leur donnerais tout », s’exclame Véronique. L’amour qu’elle leur porte se traduit dans ses yeux qui s’embuent. Âgées de 7 à 17 ans, ses nièces sont son bonheur, sa vie. En écoutant son récit, on sent que c’est grâce à ces jeunes filles que Véronique a pu évacuer son « atroce colère » comme elle la nomme, celle qui l’a envahie à l’annonce de la maladie.

Aujourd’hui, Véronique se dit zen. Avec le recul, elle conseille à celles et ceux touchés par la maladie de « surtout en parler et ne pas se renfermer. Il faut se battre ». Même si, elle l’accorde, ce n’est pas toujours facile : « Des fois, on a l’impression d’être contagieux. Le regard des autres est dur, mais on s’en fiche ! » En tout cas, pendant l’Échappée rose, personne ne se dévisagera. Le projet l’a aidée à reprendre confiance en elle. Alors oui, le trajet est long. « Mais je vais me prouver à moi-même que j’en suis capable ». Véronique est surexcitée de partir. « Je suis comme une gamine ! », rit-elle. « Je souhaite simplement profiter… et qu’il ne pleuve pas ! »

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VALÉRIE

Valérie va à cent à l’heure. Le temps est précieux, mais il passe vite. Et elle a des dizaines de choses à faire. À 53 ans, cette femme ultra-dynamique est artisan dans la pub chez Actu’Elle. C’est dans ses locaux, situés à La Membrolle-sur-Choisille, qu’elle reçoit. Valérie se marre souvent. Sourit tout le temps. En ce moment, « c’est la course », dit-elle, en gribouillant nerveusement de petits ronds au stylo sur son sous-main de bureau.
Elle est « débordée » et elle « a beaucoup de travail » avant de prendre la route en vélo dans quelques jours.

Valérie n’a aucun souci à revenir sur le passé, la maladie. « J’avais une douleur dans le sein. J’ai fait une première mammo’ et on m’a dit qu’il n’y avait rien de particulier. J’ai eu mal tout l’été, je ne pouvais même plus mettre de soutien-gorge. Je pensais être parano, vu qu’on ne m’avait rien décelé », remet-elle. De mai à décembre, elle attend. Et laisse faire le cours des choses. Mais décide finalement de redemander une mammographie. Le résultat tombe. Cancer.
« Les médecins n’avaient pas vu. Je n’ai pas dormi pendant 3 nuits. » Le salut viendra de Sigrid, sa « super copine ». Valérie lance dans un rire – et on rit avec elle – « Ah, on a un peu bu ce soir-là, oui ! ». Puis son amie la rassure, lui dit qu’elle va l’aider et l’accompagner. L’ironie du sort fera que quand Valérie ait fini ses soins, Sigrid tombe aussi malade. « Donc je l’ai aidée à mon tour ! »

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Valérie (à droite), accompagnée de ses employées, à la Membrolle-sur-Choisille.

Depuis, tout le monde va bien. Beaucoup mieux, même. Valérie carbure et croque la vie à pleines dents. Quand elle parle, on imaginerait presque un petit « carpe diem » se balader au-dessus de sa tête. « Bon, oui, j’avoue que je n’ai pas une conduite de vie très propre », glousse-t-elle.
De loin, on aperçoit un paquet de cigarettes dépasser de son sac. Le tabac, elle va essayer de l’oublier pendant l’Échappée rose. « Cette aventure va m’aider à arrêter de fumer. Et je vais manger correctement », indique celle qui se dit « très gourmande ». Car non, l’Échappée rose n’est pas un défi mental pour Valérie. « C’est plutôt une aide. Je vais m’échapper de mon travail, ne plus penser au stress. » Son bureau, ainsi que sa sympathique équipe, elle les retrouvera dans quelques jours.

Le travail, c’est la santé

Mine de rien, Valérie et le travail ne font qu’un. Elle aime ça. Elle avoue d’ailleurs que c’est ce qui l’a fait tenir. « Je n’ai pas arrêté de bosser quand j’étais malade. Des fois, je me reposais un peu », souligne-t-elle, en désignant un gros fauteuil en cuir noir, dans un coin du bureau. « En fait, je ne me sentais malade que lorsque j’allais aux rendez-vous à l’hôpital. »
Bien sûr, le traitement est difficile. Pour les trois dernières chimios, « j’ai eu la peau qui se décollait des mains et des pieds ». Bien sûr, ses batteries sont vite à plat : à 19 h, c’est dodo. Bien sûr, pour son entourage, elle en « fait trop ». Mais Valérie a continué à se battre et travailler.

D’ailleurs, quand on lui demande à quoi elle pense à quelques jours du départ pour l’Échappée rose, sa réponse fuse : « À ma compta’ et à gérer mon travail ! Je ne penserai au voyage que le matin-même. Vous savez, même à Noël, j’achète les cadeaux le jour même… » Elle rit. Encore une fois.

Portraits réalisés par Aurélien Germain

Cancer du sein : « Il faut parler prévention ! »

Christine Gaumain-Massé, de l’association Au Sein des femmes, fait partie de l’organisation de l’Échappée rose. Elle revient sur l’aventure qui les attend, la maladie mais aussi sur l’importance de la prévention.

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Selon vous, l’Échappée rose n’est pas qu’un défi physique. Qu’est-ce que c’est alors ?
C’est un bienfait. Une fois qu’on est toutes ensemble, on pédale et on a la patate ! Ça défatigue. C’est une expérience, déjà, pendant laquelle on dit: « laissez-vous vivre, cette semaine est pour vous. Profitez ! » Cela déconnecte du travail, de la famille, on va manger bio et végétarien, etc. Mais on va aussi apprendre à gérer le stress. Pendant tout le trajet, c’est aussi se dire « On est entre nous et je pense à moi ». Enfin, elles vont transmettre le message autour d’elles. Il faut parler prévention.

C’est effectivement un thème très important pour vous, non ?
Oui, il faut en discuter. Ce n’est pas possible de ne pas parler prévention quand on a 20 ans. Ce n’est pas une fatalité. En cinquante ans, on a bousillé notre vie entre les médicaments, les plats préparés, les portables, les hormones, etc. N’oublions pas non plus la contraception : avec le cancer, une fois passée par la case chimio, vous êtes ménopausée de suite. Même si vous avez 20-25 ans ! La pilule, c’est tout de même quelque chose de fou : on la donne parfois dès 10 ans pour l’acné ! Et on la garde jusqu’à 40 ans. C’est beaucoup trop.

Vous êtes en colère contre le monde médical ?
Pas contre le monde médical, mais contre les labos. Je peux en vouloir aussi à certains docteurs qui ne s’ouvrent pas aux médecines alternatives ou ferment le débat dès qu’il faut parler des récidives du cancer.

L’Échappée rose s’inscrit dans le cadre d’Octobre rose. Mais vous cherchiez à vous démarquer un peu avec votre projet ?
Nous sommes associées à Octobre rose, mais notre discours diffère un peu. Je le dis : il y a d’autres moyens de dépistage que la mammographie qui écrase le sein et abîme des cellules. Le dépistage, c’est très bien, évidemment. Mais il ne faut pas oublier la palpation. Le faire même soi-même, toute seule, c’est hyper important ! En France, on fait de la chimiothérapie, des radiothérapies, de l’hormono-thérapie et hop ! Ça détruit, quand même. Vous savez, dans d’autres pays, il est possible d’effectuer un test sanguin au préalable pour savoir si la chimio est réellement nécessaire…

Une partie de l'équipe (Photo Facebook Au Sein des femmes)
Une partie de l’équipe (Photo Facebook Au Sein des femmes)

Revenons-en à l’Échappée rose. Comment s’est déroulé l’entraînement ?
Je précise d’abord que l’idée ne vient pas de moi, mais d’un groupe de filles à Chambéry (l’initiative « À la mer, à vélo », NDLR). Je les ai rencontrées, nos regards se sont croisés et là, je me suis dit : et si on faisait ça à Tours ? Elles m’ont beaucoup aidée. Mais là, on le fait à notre sauce. Je voyais autre chose que le simple défi sportif. L’idée était de quand même retrouver la santé. Avec le cancer, l’activité sportive est indispensable. Bref, on s’entraîne depuis le mois de mars sur nos vélos ! Nous sommes parties de rien du tout et sommes aidées par des coachs qui nous accompagnent tout du long.

Quel âge ont les 20 participantes ?
Elles ont entre 39 et 66 ans. On a ouvert aux cancers féminins, celui du sein est majoritaire dans le groupe. Mais il n’y a pas que ça.

Vous avez lancé à l’époque une campagne de financement participatif sur Ulule pour aider au projet. Une réussite, puisque vous avez récolté 3 536 € sur les 3 000 espérés.
C’était super ! C’est bien d’utiliser ces moyens modernes, car ceux qui veulent donner donnent et on fait connaître le projet. Il y a eu deux retombées : déjà, Ulule a été top, puisqu’ils nous ont épaulées et ont été très gentils. Ensuite, la plateforme a présenté notre projet à la Maif et un partenariat s’est noué. Pour 1 € donné par les internautes, la Maif donnait 1 €.

On se sent comment à quelques jours du départ ? (interview réalisée le 19 septembre – NDLR)
Je me dis que je n’ai plus que quelques jours pour tout fignoler ! (rires) Mais physiquement, je me sens prête, je n’ai pas peur du tout. Je suis contente qu’on se soit entraînées toutes ensemble et je suis curieuse de rencontrer tous les gens qu’on ne connaît pas encore sur le chemin. Je pense par exemple à Jean-Paul le Père Noël comme je le surnomme… C’est quelqu’un qui a aidé à trouver un hébergement à Saint-Brévin, alors qu’on n’avait rien. Il y a eu une solidarité folle sur ce projet.

> Pour suivre l’aventure et les encourager : facebook.com/auseindesfemmestours

Propos recueillis par Aurélien Germain

Le Petit Spirou : le grand flop

Pas très irrévérencieux, ce Petit Spirou… S’éloignant de la BD culte, le film de Nicolas Bary est bien faiblard. Quel dommage.

Le Petit Spirou

Adapter l’une des BD belges les plus cultes sur grand écran : le pari était on ne peut plus risqué quand on voit les Ducobu et autres Boule & Bill qui ont fait l’effet d’un pétard mouillé… Alors, Le Petit Spirou, coquille vide ou pas ?

Dès les premières minutes, Nicolas Bary prouve en tout cas son souci du détail. Les décors, très travaillés, sont minutieusement retranscrits par le réalisateur. Tout comme les costumes (de la tenue mythique de groom aux vêtements des jeunes), cela concorde à reproduire l’atmosphère de la bande-dessinée de Tome et Janry. Sauf que… cela s’arrête là.

Passons les grossiers placements de produits (la boisson Capri Sun® est visiblement sponsor) et le montage pataud, les ambitions du Petit Spirou sont torpillées par une foultitude de petits défauts qui, à terme, coulent le film. L’irrévérence de la BD a disparu (Spirou est bien sage et M.Mégot ne fume même pas, il vapote…).
Perdant en saveur et en substance, ni drôle ni polissonne, l’adaptation de Bary – même si elle drague le public enfantin – reste finalement bien niaise et plan-plan.

De ce marasme, émergent toutefois quelques trouvailles : François Damiens est plutôt bon dans son rôle de prof de sport libidineux et buveur de bière, par exemple. Philippe Katerine, malgré sa présence trop anecdotique, est amusant en Abbé Langelusse fan de metal (!). Le tout jeune Sacha Pinault est sympathique en Petit Spirou… Le film est aussi traversé de rares fulgurances, comme cette parenthèse poétique et romantique du voyage de Spirou et son amoureuse.

Mais tout cela est bien maigre face au naufrage. En sabordant un pan de notre enfance dessinée et en édulcorant son esprit originel, Le Petit Spirou frôle le ratage total. Un gâchis.

> Comédie (France). Durée : 1 h 26. De Nicolas Bary. Avec Sacha Pinault, François Damiens, Pierre Richard, Natacha Régnier…
> NOTE : 1/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Q3nSSlP4-os[/youtube]

Sénatoriales : à droite, toute !

Les trois élus d’Indre-et-Loire au Sénat en 2011 ont été remplacés ce dimanche. De trois PS-PC, on est passé à deux LR et un UDI. La suite logique des dernières élections municipales et départementales qui ont gonflé les bataillons des grands électeurs à droite.

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LA RÈGLE DU JEU

Un sénateur est élu pour six ans. Tous les trois ans, on renouvelle la moitié des élus. Les sénateurs sont élus par de grands électeurs qui sont des élus départementaux. C’est la seule élection en France où le vote est obligatoire. Dans les départements qui élisent trois sénateurs ou plus, l’élection se fait par scrutin de liste, à la proportionnelle.

LES ÉLUS

SERGE BABARY
Âge : 71 ans
Lieu de naissance : Tours
Étiquette : Les Républicains
Son CV : Maire de Tours (depuis 2014). Adjoint au maire de Tours, sous Royer. Conseiller général de Tours-Centre (2001-2008), Président de la CCI (2011-2014). Il a également été chef d’entreprise et secrétaire général départemental de la CGPME.

ISABELLE RAIMOND-PAVERO
Âge : 56 ans
Lieu de naissance : Annecy
Étiquette : Les Républicains
Son CV : Conseillère départementale et vice-présidente en charge du numérique (depuis 2015). Adjointe au maire de Chinon, Jean-Luc Dupont (2014-2015). Elle a d’abord été élue en Rhône- Alpes. Juriste de profession.

PIERRE LOUAULT
Âge : 68 ans
Lieu de naissance : Loches
Étiquette : UDI « Constructif » Son CV : Président de l’Association des maires d’Indre-et-Loire depuis 2008, maire de Chédigny depuis 1977 et conseiller général depuis 2001. Il est premier vice-président du Département. Agriculteur, il est installé dans sa commune de Chédigny.

LES DÉÇUS

MARTINE CHAIGNEAU (LREM)
Ancienne attachée parlementaire de Jean-Jacques Filleul (PS, passé En Marche), elle suit le même chemin que son élu et quitte le PS pour LREM. Mais elle ne lui succédera pas au Palais du Luxembourg, puisqu’avec ses 186 voix, elle échoue pour quelques voix aux portes du Sénat.

LAURENT BAUMEL (PS)
En 2011, ce sont trois sénateurs PS-PC qui avaient été élus au Sénat. L’ancien chef de file des frondeurs espérait sauver au moins un siège. Ce ne sera pas le cas. Pour ce faire, il aurait fallu une unité PS-PC-EELV qui partaient en ordre dispersé : 138 voix pour Baumel, 93 pour Bodin (PC) et 40 pour Deguet (EELV).

CHRISTIAN GATARD (SANS ÉTIQUETTE)
Également ancien de l’écurie du PS départemental, il partait en indépendant à cette bataille sénatoriale. Avec 151 voix, il rate le coche. Mais les voix de ce Macron-compatible ajoutées à celles de la candidate LREM, ça faisait largement un sénateur… Ou une sénatrice.

Circus polemicus

Les militant(e)s de la cause animale sont désormais rejoints par les vétérinaires de la Métropole. Ils protestent contre certains numéros du Festival de cirque.

Le festival de cirque commence fin septembre.
Le festival de cirque commence fin septembre.

Depuis des mois, les happenings et les actions se multiplient : les militants de la cause animale n’ont cessé d’alerter de certains numéros du Festival de cirque qui aura lieu à Tours, du 29 septembre au 1er octobre.
En cause, notamment, la présence de dresseurs d’éléphants de la famille Folco, pointés du doigt par les associations de défense animale, vidéos à l’appui.

Face à la polémique qui couve depuis le départ, Cédric De Oliveira, maire de Fondettes et organisateur du festival pour Tours Métropole, avait dû se justifier. Il avait argué qu’une « charte du bien-être animal » avait été signée avec le directeur artistique du cirque et qu’un vétérinaire serait sur place le temps du festival…

Pas de quoi rassurer, visiblement, puisque les vétérinaires de la métropole sont aussi entrés en piste. Ils ont envoyé une lettre à Philippe Briand, faisant part de leurs inquiétudes, indiquant que « bien-être animal et cirque sont deux notions incompatibles pour les animaux sauvages ». Réclamant, par ailleurs, qu’il n’y ait plus de tels numéros « pour les prochaines éditions du festival ». À bon entendeur.

L’Espace Malraux soigne les genres

À Joué-lès-Tours, l’espace Malraux s’évertue à proposer à ses aficionados une programmation à la fois grand public, diversifiée et exigeante. Deux programmatrices sont chargées de déceler ces perles rares.

(Photo NR/Sébastien Bussière)
(Photo NR/Sébastien Bussière)

Pour sa 26e saison, l’espace Malraux ne change pas ses habitudes. Au programme, des artistes largement reconnus comme François Morel ou Michel Jonasz, des humoristes populaires comme Jarry ou Olivier de Benoist, des pointures internationales comme le bassiste Marcus Miller ou le batteur Tony Allen…
La plupart de ces figures incontournables font en fait partie de la programmation « commerciale » du lieu, validée par la Ville et pour laquelle des tourneurs privés louent la salle.

« DIVERTIR LES GENS, MAIS INTELLIGEMMENT »

Mais comme chaque année, cette clinquante sélection sera contrebalancée d’événements un peu moins mainstream. Pour cela, deux orfèvres opèrent dans l’ombre. Il s’agit des programmatrices de l’espace Malraux : Pascale Davy et Marie Hindy, respectivement en charge des spectacles pour le jeune public et de ceux pour tous les âges. « On fonctionne un peu comme un cinéma d’art et essai, explique cette dernière. Notre volonté, c’est de divertir les gens, mais intelligemment. On propose des spectacles connus dans le milieu du spectacle vivant, tout en variant les formes, du théâtre à la danse en passant par le nouveau cirque, les clowns… Parfois, ces formes se mélangent, comme dans le Cabaret extraordinaire, programmé au mois de janvier, qui mélangera du cirque avec la performance d’un duo piano-chanson. »

Pour préparer sa saison, Marie Hindy parcourt le pays à la recherche de l’oeuvre idéale, à la jonction entre « une sensibilité artistique, un budget et un calendrier ». De scène nationale en scène nationale, du festival d’Avignon aux grandes salles parisiennes, elle s’appuie également sur un réseau de programmateurs dont elle s’inspire au travers de multiples échanges. Il en résulte des collaborations avec d’autres structures comme le théâtre Olympia ou le Centre chorégraphique national de Tours, des représentations acclamées par les professionnels comme la pièce Edmond (le 24 novembre) d’Alexis Michalik, lauréate de cinq Molières, mais aussi des coups de cœur locaux comme Kids (le 19 octobre) de Fabrice Melquiot, joué par la compagnie tourangelle L’Arc électrique. Le pitch ? Une mise en scène de marionnettes hyper-réalistes représentant onze orphelins livrés à eux-mêmes au lendemain du siège de Sarajevo.

Une exigence permanente pour l’Espace Malraux donc, en adéquation avec le standing de cette salle de 1 000 places, une des plus grosses du département.

B.L.

Théâtre : Le Volapük en danger

Fief de la Compagnie à cru, le Volapük est, grâce à l’association VPK, un lieu d’accueil pour de jeunes compagnies de théâtre. Un équilibre aujourd’hui compromis.

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Le Volapük, espace de résidence et de création artistique, est installé rue Lobin à Tours. (Photo VPK)

En 1999 naît la compagnie Théâtre à cru qui s’installe en 2006, sur le conseil de la Ville de Tours, au Volapük, un ancien atelier photo. Bientôt, Théâtre à cru invite d’autres compagnies à venir partager le lieu et deux ans plus tard, l’association VPK est créée pour gérer l’organisation des compagnies en résidence. Cela fait donc près de dix ans que le Volapük est une pépinière de création théâtrale. Mais aujourd’hui, il y a péril en la demeure.

AUX ORIGINES, THÉÂTRE À CRU

Théâtre à cru croit en un théâtre sans artifices, ce qui passe par l’absence ou la simplification des costumes et décors, ou encore par l’abattement du « quatrième mur » – le public. L’année dernière, Alexis Armengol a choisi de se replonger dans Candide, de Voltaire. Le travail de la compagnie a donné naissance à Candide, qu’allons-nous devenir ?
Parallèlement, un projet de création participative sur l’utopie a été initié avec le réseau des lycées agricoles de la région Centre-Val de Loire, qui s’intitule « Tricotons nos utopies ». Cette année, le travail se porte sur le Vilain petit canard et la résilience. Chaque fois, le processus est le même : Alexis Armengol choisit le thème, commence à nourrir le projet, produit une partie du scénario, puis les artistes dont il s’entoure l’aident à réfléchir plus avant et à aboutir à la performance finale, qui mêle souvent les disciplines – avec des musiciens ou bien la dessinatrice Shi Han Shaw, par exemple.

LA NAISSANCE DE VPK

Mais le Volapük est grand. Assez grand pour que Théâtre à cru ait la place de partager avec d’autres. Dès 2008, c’est une association nouvellement créée, VPK, qui s’occupe de sélectionner les compagnies qui seront accueillies à résidence, pendant une semaine, pour mûrir leurs projets. VPK met à la disposition des artistes, lorsqu’ils ne sont pas du coin, un appartement pouvant accueillir sept personnes et la salle pour qu’ils puissent nourrir et/ou fignoler leur projet. À la fin de leur semaine de résidence, ils peuvent, s’ils le veulent, effectuer ce que l’on appelle une « sortie de résidence », à savoir une performance en public, quand leur spectacle est assez abouti. Les places en résidence au Volapük sont chères. Avec une quarantaine de demandes par trimestre quand VPK n’a que cinq créneaux à proposer et n’accepte qu’une quinzaine de dossiers par an en tout, la concurrence est rude. Et l’endroit est d’autant plus prisé que les accueils en résidence au Volapük sont pris en charge par l’association. Ou du moins le sont-ils pour l’instant.

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L’asso VPK s’occupe de sélectionner les compagnies qui seront accueillies à résidence. (Photo VPK)

VPK RECHERCHE MÉCÈNE

Car VPK est bailleur du lieu et Théâtre à cru participe aux charges proportionnellement à son occupation (à l’année, le bâtiment coûte 30 000 €) vivent principalement de subventions. Or cette année, VPK, qui est en pleine restructuration pour rendre sa structure plus pérenne économiquement, n’a pas reçu le soutien de la DRAC pour l’année 2017. C’est en ce moment un déficit de 5 000 € (pour un budget annuel de 50 000 €) que l’association doit combler pour pouvoir sauver l’emploi de sa coordinatrice, salariée à temps partiel, et l’association elle-même.

La situation étant urgente, VPK profitera de sa soirée d’ouverture de saison, le 6 octobre prochain, pour exposer sa situation et tenter de trouver les fonds manquants. Car ces 5 000 € sont le seul moyen de maintenir les activités de l’association pour 2018 ainsi que l’emploi de sa seule salariée. Si pour l’instant cette dernière choisit de rester « optimiste » et « d’y croire », il n’y a cependant aucun moyen d’être sûr que le Volapük sera toujours là pour accueillir les compagnies sélectionnées pour les résidences de l’année prochaine.
En effet, la Théâtre à cru et VPK se partagent le loyer et les factures des locaux et sans leurs deux participations, impossible de garder le Volapük à flots. Théâtre à cru peut déménager, mais la situation n’est pas si simple pour VPK ; sans le Volapük, l’association n’a plus vraiment de raison d’être. La transition est en marche, bien sûr, et le projet 2018 avec des modifications dans le programme des résidences sera exposé le 6 octobre.

Les responsables « recherchent des solutions sur leur modèle économique et réfléchissent à une participation aux charges de la part des compagnies qui viendront en résidence » dès 2018 pour aider l’association à subvenir à ses besoins. Cependant, cela ne suffira pas. Il existe bien sûr d’autres lieux de résidences, mais la demande étant bien plus forte que l’offre, la fermeture du Volapük serait une perte catastrophique pour le développement du théâtre dans la région, notamment pour les jeunes compagnies — celles qui ont le plus de difficultés à trouver subventions et lieux de travail. Il faut sauver le Volapük.

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La Minoterie, répétition des Vilains Petits Canards ?, cliché pris par Alexis Armengol, en avril dernier à Dijon. (Photo Théâtre à Cru)

CLM

Goat Cheese : Punk’s not dead à Tours !

Non, le punk n’est pas mort. Il est même plus vivant que jamais grâce à Goat Cheese. Depuis 7 ans, cette association promeut les artistes locaux (mais pas que !) et met en lumière un univers musical qui ne demande qu’à sortir de l’ombre. Interview à la sauce punk rock avec Brice, le boss de Goat Cheese.

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Uncommon Men From Mars a joué à Tours grâce à Goat Cheese.

L’association s’appelle Goat Cheese (fromage de chèvre – NDLR) : c’est parce qu’elle est née à Sainte- Maure ? On fait les présentations ?
Goat Cheese est un groupe de punk rock français, effectivement originaire de Sainte-Maure-de-Touraine. On a créé l’association en 2010 pour organiser des concerts sur Tours, car on trouvait intéressant, pour prétendre trouver des dates avec le groupe, de connaître l’envers du décor et d’en organiser nous-mêmes. Depuis quelques années, le groupe n’existe plus, mais l’asso, elle, est encore active.

Vous avez dépassé les 100 événements. Quel regard portes-tu sur le chemin parcouru par l’asso ? 
On a organisé notre premier concert au Black Hawk (ex-Winchester) le 13 novembre 2010, avec Poésie Zéro et Personne, devant une petite dizaine de personnes. En 7 ans, on a accueilli près de 400 groupes, dont un bon tiers étranger, dans une trentaine de lieux de la ville. Aujourd’hui, on organise toujours des concerts DIY (« Do It Yourself », soit « fais-le toi-même », NDLR) dans les bars. Rien n’a vraiment changé, mis à part qu’on a quelques copains en plus aux quatre coins de la planète, et un peu plus de spectateurs aux concerts.

Vous organisez très souvent au Canadian Café. Comment s’est fait ce lien avec ce bar ?
«Le Cana» est effectivement un QG du punk rock tourangeau depuis 10 ans. C’est un lieu accueillant et qui nous fait plutôt confiance, mais on a plaisir à organiser dans plein d’autres lieux comme le Buck Mulligan’s, Kaa, Shelter, Bar à Mines, La Barque, Le Balkanic… Franck, le gérant du Canadian Café, est champion de magie professionnel et ça, c’est une vraie valeur ajoutée qui laisse des souvenirs impérissables aux groupes en tournée.

Comment se porte la scène punk tourangelle ? 12322606_1137971212909300_7141275755350522603_o
À vue de nez, une centaine de personnes gravite autour du punk rock. Ça parait peu, mais ce sont des gens hyper investis par leur présence et leur soutien, soit en tant que musiciens, organisateurs ou spectateurs assidus. La ville regorge de bons groupes punk, thrash, hardcore… mais on espère bien voir arriver quelques jeunes pousses reprendre le flambeau, quand on sera rincés et trop vieux pour organiser les concerts ! Côté lieux, on n’est pas à plaindre, comparé à certaines villes voisines, mais on peut déplorer l’absence d’un lieu-concert associatif et militant qui nous permettrait de voir le punk au-delà du spectre de la musique et de la bière.

Comment fonctionne la programmation pour Goat Cheese ? Tu fonctionnes au coup de cœur ?
C’est moi qui m’occupe de la prog’, mais toute l’asso est force de proposition. Il n’y a rien de sorcier, je réponds a des propositions de booking émanant de groupes ou de tourneurs, et quand ça me plaît et que j’y vois une perspective de bonne soirée, j’y vais ! Je pratique cette activité par passion, sur mon temps libre, sans considération de rendement ni de rentabilité.

J’en avais déjà parlé à des assos comme RIIP, MFest, etc. Pour tout ce qui est metal et punk, les groupes sont contraints de jouer dans des petits bars, et rarement dans de « vraies » salles. Comment analyser ça ?
Je pense qu’il manque à la ville un juste milieu entre le rade un peu miteux, et la jauge trop importante de salles comme le Temps Machine, qui serait la plupart du temps difficile à remplir pour nos programmations. La perspective du retour du Bateau Ivre est plutôt réjouissante et l’asso est d’ailleurs sociétaire, mais ça ne suffira pas à contenter tous les groupes et acteurs associatifs tourangeaux. C’est pourquoi il est important de se battre pour pérenniser nos cafés concerts, qui sont malheureusement souvent confrontés à des fermetures ou des interdictions de concerts à cause de normes anti-bruit trop sévères. Dans l’absolu, les petites jauges des cafés concerts sont celles qui correspondent le mieux à notre programmation. Nous ne sommes pas confrontés aux mêmes enjeux techniques et financiers que les copains du MFest et du Riip, qui programment des soirées beaucoup plus ambitieuses qui nécessitent de « vrais » lieux adaptés.

Quel public trouvez-vous à vos concerts ?
On a un public de tous âges, de tous sexes, de Tours et environs, bienveillant, non violent, non sexiste… c’est une chance. Je trouve assez intéressant de brasser les esthétiques pour faire se rencontrer des publics d’horizons différents le temps d’une soirée. On pratique les concerts à prix libre, mais on laisse toujours rentrer les gens même s’ils sont fauchés… Le finalité est que tout le monde passe une bonne soirée.

Rest In Fest - 05 Juillet 2015
Rest In Fest – 05 Juillet 2015

Un Je-ne-sais-quoi, Wolfpack asso, Dirty Guys Rock… Ce sont des collègues ? Comment se passent vos relations ?
Il y a aussi le Collectif MLP, Cocktail Pueblo, qui font les choses globalement pour les mêmes raisons, avec la même passion, et parfois avec les mêmes galères… On est pas mal en lien, notamment pour l’événement annuel Tours 2 Bars, qui a lieu ce week-end dans huit cafés-concerts du centre ville. C’est samedi 23 septembre à partir de 15 h !

Il y a un paquet de concerts prévus jusqu’à Noël pour Goat Cheese. As-tu des petites préférences ?
Je suis hyper content de faire revenir Forest Pooky le 26 novembre, qui pour moi est l’une des plus belles voix folk punk, et d’en profiter pour diffuser le film de David Basso, Diesel, qui dresse le tableau du mouvement punk rock des années 1990 à nos jours. ça se passera au Winchester. Côté punk rock, je programme un paquet de groupes de la nouvelle scène londonienne power pop / punk qui rafraîchissent un peu le paysage, notamment Happy Accidents, le 8 octobre au Canadian Café, avec le premier concert des Tourangeaux de Strawberry Seas. J’ai bien hâte aussi de découvrir la pop électronique des Rennais de Fragments, le 07 décembre, et la new wave / post punk des canadiens de Mundy’s Bay le 3 novembre.

> Plus d’infos sur goatcheese.fr

Propos recueillis par Aurélien Germain

Photos : Goat Cheese

FreeFit Concept : le sport sort des salles

Vous les avez peut-être croisés à s’agiter ou à courir dans un parc. La communauté du FreeFit concept grandit à Tours, faisant chaque semaine un peu plus d’adeptes. Mais le Freefit, c’est quoi exactement ?

BONUS FORME FREE FIT

Au gymnase Choiseul, 62 personnes attendent près de leurs tapis. C’est la première fois que ce cours se déroule en salle depuis que le Freefit Concept a été lancé à Tours il y a un an et demi. Damien et Priscilla ont apporté l’idée de Grenoble et monté une association Loi 1901 avec 7 autres amis, pour gérer les inscriptions.

Ce soir, ils sont 6 coachs à encadrer les participants. Une séance de Freefit c’est 1 h 30 de renforcement musculaire, mais aussi des exercices de cardio. En retirant les explications et les pauses, c’est 1 h de travail intensif. D’abord, des échauffements sur place, avant de s’élancer autour du gymnase. Comme au collège, il y en a qui font les malins en sautant pour toucher le panier de basket, et comme au collège, ils n’y arrivent pas tous. Certains s’arrêtent pour dire bonjour, l’ambiance est bon enfant.

« Permettre aux gens de se rencontrer »

Retour au tapis et début des hostilités : des pompes, des squats, des abdos et des exercices pour les biceps, qui ne sont pas oubliés. « It’s the eye of the tiger! », crient les enceintes. À la fin de chaque session, on s’applaudit. Ils sont plusieurs centaines en tout à se retrouver pour faire du sport le lundi, le mercredi et/ ou le vendredi, ou bien pour le « boot camp » du mardi. Le principal attrait de ces séances, c’est qu’elles sont gratuites. « Le but du freefit c’est le sport accessible à tous. On sait tous que le coût d’une salle de sport n’est pas négligeable », explique Yohann Rivault, trésorier de l’association et coach énergique, qui trouve que ces sessions aident également les gens qui ont du mal à sortir à rencontrer des gens.
« On fait aussi des événements hors sport qui sont faits exprès pour ça, pour permettre aux gens de se rencontrer, apprendre à se connaître, venir aux séances ensemble. » Si le concept pose parfois question car les coachs sont souvent des bénévoles amateurs, ces séances tourangelles sont bien encadrées.

BONUS FORME Free Fit 2

It’s the final countdown : les participants doivent signer une décharge avant de se lancer (et bientôt l’inscription gratuite à l’association sera obligatoire) mais les coachs circulent et aident en corrigeant les positions pour éviter les blessures, motivant les troupes au passage.
Certains exercices se font en équipes et une amusante rivalité se met en place entre ceux qui font durer exprès leurs squats et les autres, obligés de tenir un peu plus en position de gainage. Enfin, obligés… Personne ne se force à aller au-delà de ses limites. On sait que si on abuse, on le paiera et d’aucuns n’hésitent pas à faire une pause quand c’est nécessaire. Uptown, funk you up : Magali et Caroline, deux étudiantes de M2 de biologie, viennent se défouler et se remettre en forme. Magali a fait quinze ans de gym avant d’arrêter il y a deux ans.

« Ça marche bien, il y a des résultats assez rapidement », affirme-t-elle. C’est elle qui a convaincu son amie, qui vient pour la première fois. « C’était un peu hard, quand même au début, avoue Caroline. Surtout après trois mois d’été, quand on n’a rien fait, on s’empâte un peu. Ça reprend dur mais ça fait du bien, on le sent. » « L’année dernière on a avait essayé de courir toutes les deux, mais c’était facile de se démotiver. C’est pour ça que le freefit c’est top. Y’a une bonne ambiance, les coaches sont hyper sympas, ça motive », conclut Magali.

CLM

Changer de maire en cours de mandat, comment ça marche ?

Serge Babary se présente aux sénatoriales. Bon, d’accord. Mais changer de maire en cours de mandat, comment ça marche ? On vous dit tout !

Dessin de Giovanni
Dessin de Giovanni

LE MAIRE DÉMISSIONNE

Ben oui, les démissions de maire en cours de mandat, ça arrive. Pour raisons personnelles, de santé, pour prendre des responsabilités ministérielles ou pour devenir parlementaire à l’Assemblée nationale ou au Sénat. Car, depuis le 31 mars, il est impossible de cumuler deux mandats électifs. Encore faut-il que le maire actuel soit effectivement élu au Sénat, ce qui, dans le cas de Serge Babary, est probable, mais pas totalement certain.
Réponse le 24 septembre. Cette démission n’entraînera pas une nouvelle élection municipale, mais le conseil municipal devra se choisir un nouveau maire parmi les élus municipaux.

LA MAJORITÉ CHOISIT SON CHAMPION

Les élus majoritaires étant… majoritaires, ils sont concrètement les seuls à pouvoir être élus. La première étape, c’est donc de se mettre d’accord au sein de la majorité municipale. C’est le premier adjoint qui a en charge les aspects pratiques de la transition. Il va donc organiser un conseil de la majorité municipale.
Les élus candidats au poste de maire pourront défendre leur projet devant leurs collègues. Les trois noms qui reviennent le plus souvent sont ceux de Xavier Dateu (adjoint au sport), Christophe Bouchet (adjoint au rayonnement et au tourisme) et Thibault Coulon (adjoint au développement économique). Un vote à bulletin secret désignera un vainqueur et plusieurs tours seront peut-être nécessaires pour obtenir les 22 voix de la majorité absolue (le groupe majoritaire compte 42 élus).

ON ÉLIT LE NOUVEAU MAIRE

Le champion de la majorité constitue son équipe et désigne ses adjoints. Ensuite, tout le monde se retrouve pour une séance plénière du conseil municipal et une élection en bonne et due forme est organisée.
Mais sans suspense, puisque l’option majoritaire l’emporte forcément. À noter que même élu au sénat, l’actuel maire de Tours peut rester conseiller municipal et qu’il dispose, à ce titre, d’un droit de vote qui compte et qui, même, pèse assez lourd.

Boîte à livres : le Prix de lecture

Mardi 12 septembre, la Boîte à livres dévoilait aux enseignants la sélection de son 6e Prix de lecture. Cette année, 3 727 élèves de Tours et des environs en seront les jurés.

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En pleine rentrée littéraire, le Ministre de l’Éducation nationale annonce vouloir « soutenir, promouvoir et étendre les initiatives destinées à susciter le goût de la lecture ». On a quelques idées pour lui ! À Tours de Bulles, Polar sur Loire, Quinzaine du livre jeunesse, Chapiteau du Livre ne seraient pas contre un petit coup de pouce !
Tout comme La Boîte à livres qui lance, en ce mois de septembre, une nouvelle édition de son Prix de lecture.

À l’origine Prix des Embouquineurs lancé au niveau national en 2002 par un groupement de libraires, il est devenu, en 2012, Prix de la BAL, 100 % Boîte A Livres, 100 % local. Cette année, pour la 6e édition, 218 classes issues d’une cinquantaine d’établissements y participent : publics et privés, élémentaires essentiellement, mais aussi collèges et lycées.
Les élèves ont jusqu’au mois de mai pour lire 5 livres sélectionnés par Sarah, Camille et Véronique, les libraires du rayon jeunesse. À la fin de l’année, les jeunes lecteurs seront appelés à voter pour leur ouvrage préféré et invités à assister à l’annonce des résultats lors d’un goûter au 1er étage de la librairie

. « On ne veut surtout pas les faire travailler, explique Camille. Le but de ce prix est de leur faire découvrir la lecture plaisir, de leur montrer qu’on peut lire autre chose que les livres de l’école, qu’ils se rendent compte de la diversité de l’offre. La lecture, c’est pour apprendre oui, mais c’est surtout pour rigoler ! » Côté enseignants, libre à eux d’exploiter le Prix comme ils l’entendent : fiches de lecture à Paul Bert, dessins pour l’école des Grands champs, etc. Une seule consigne : faire durer le plaisir de la lecture ! Cerise sur le gâteau : en fin d’année, la librairie offre à tous les participants… un livre bien sûr !

Jeanne Beutter

L’Atelier Lebeau : entre bistrot et gastronomie

On a testé l’Atelier Lebeau, installé aux Halles. L’établissement a ouvert en mars dernier.

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Profitons encore des derniers rayons de soleil de l’été pour s’asseoir à la terrasse de ce bistrot. Alors que le marché des Halles se termine, le bistrot de Guillaume Belloin accueille les gourmands affamés. Ouvert le 30 mars dernier, le restaurant est décoré de fauteuils d’inspiration scandinave, de lustres et de luminaires rétro, qui donnent un côté chic à ce lieu où se croisent des familles, des femmes et des hommes d’affaires.

À peine installés, la serveuse nous apporte des amuse-bouches pour nous faire patienter. Tartinade de thon, fines tranches de frites et de feuilletés (un peu sec) sont appréciés.
Quelques plats sont à la carte, mais le bistrot fonctionne surtout au menu, dont les prix peuvent varier selon la période de l’année et les réservations. Ce jour-là, le menu plat et dessert s’élevait à 22,50 €. Les cuisiniers revisitent les plats du bistrot s’approchant de la gastronomie. En entrée, bocal de terrine de campagne marbrée au foie gras et sa salade au vinaigre de truffe.

J’opte directement pour le plat, un filet de rouget et dos de cabillaud, sur son coulis de poivrons et de chorizo au paprika, avec un bol de purée en accompagnement. Du rouge, du blanc, du vert égayent mon assiette qui révèle d’agréables saveurs et une jolie quantité de poisson. La soupe froide andalouse est revisitée en dessert avec un mélange de rhubarbe, fraise et ananas poêlé, qui ne manque pas d’acidité. Plus classique, un riz au lait à l’ancienne et vanille bourbon se marie avec finesse à la confiture de figues violettes. Le bistrot possède également une vinothèque de quelque 80 vins différents, à goûter au bistrot et à emporter chez soi. En dehors d’un service un poil long ce jour-là, l’Atelier Lebeau tient ses promesses.

P.P.

> L’atelier Lebeau, 1 bis, place Gaston-Paillhou à Tours. Ouvert du mardi au samedi, service du midi et du soir. Tél. 02 47 37 03 13.

10 & 20 km : comment (bien) se préparer ?

Vous voulez éviter à tout prix les faux-pas avant de vous lancer ? Le Dr Gonzalo Belda, médecin du sport, Yosi Goasdoué, champion de France 2015 du semi-marathon, et Marion & Thomas (qui courent en amateurs), vous confient leurs secrets.

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ENTRAÎNEMENT, PRÉPARATION ET VIEILLES BASKETS

Le Dr Belda, Yosi et Thomas sont unanimes : ce n’est plus le moment de vous esquinter. On court un jour sur deux environ, la distance de la course choisie, en « fragmenté » si on le souhaite (10 km le matin et 10 autres le soir si on court les 20, par exemple). « Il faut créer de la fraîcheur physique », c’est Yosi qui le dit.
Et surtout, ne pas courir la veille de la course. Au mieux vous risquez une mauvaise perf ’, au pire une blessure. Le jour-J, pas la peine de se couvrir de crèmes, qui font juste joli, mais penser plutôt à s’échauffer en venant en courant (pensez à faire quelques accélérations sur le chemin). Et continuer de bouger en arrivant, pour ne pas laisser son corps refroidir. Enfin, avoir de bonnes chaussures.

IL Y A QUOI POUR LE DÎNER ?

Le Dr Belda est formel : il ne sert à rien de révolutionner ses habitudes. Pros et amateurs, toutefois, convergent pour manger plus sainement les derniers jours, comme Marion, et conseillent un bon plat de féculents la veille et le matin de la course.
Mais pas trop tard ! Deux heures avant, c’est le minimum pour le petit-déj’. Pensez aussi à boire beaucoup. De l’eau — les boissons énergétiques n’ont pas la côte. Pour Yosi, « si on a besoin d’un peu de sucre, on peut ajouter un peu de sirop ».

NE PAS RATER SA NUIT

Et la nuit la plus importante, contrairement à ce qu’on pourrait penser, c’est l’avant-veille de la course, révèle Yosi Goasdoué.
L’idéal serait de vous coucher avant minuit vendredi soir et de dormir au moins 8 h. Bon, ce n’est pas une excuse pour faire n’importe quoi le samedi, mais si vous voulez réussir votre course, oubliez vos copains vendredi prochain et rentrez sagement vous coucher.

ON ÉVITE

Là c’est du bon sens, mais comme ça va toujours mieux en le disant : on bannit autant que possible alcool et tabac. On évite de manger trop salé, mais aussi la viande rouge, le sucré et le café. Le lactose et l’acidité sont vos ennemis ces derniers jours : les troubles digestifs prennent souvent les coureurs… après qu’ils sont lancés. Mais on interdit également les chaussures neuves, de courir à jeun et de regarder sa montre quand on court, pour profiter au lieu de stresser.

ET APRÈS ?

Parce que c’est pas tout ça, mais en arrivant on fait quoi ? On marche pendant 5 minutes et on boit de l’eau. Et on mange si on a faim. Ordres du médecin. Penser à s’étirer, et recommencer le lendemain, conseille Yosi (c’est un pro, on vous le rappelle). Quand a Thomas, il a un secret anti-courbatures qu’il utilise même après chaque entraînement : se passer de l’eau gelée sur les jambes après chaque course.

CLM

MFest : « 7 ans à animer la scène metal tourangelle en se décarcassant »

Le 16 septembre, direction La Ville-aux-Dames : la commune accueille une nouvelle fois le MFest, festival metal devenu incontournable en Touraine. Tmv s’est entretenu avec Quentin, l’un des organisateurs qui parle metal, politique culturelle et économie sans langue de bois… et donne encore plus envie de faire un tour au MFest !

Le 16 septembre, ce sera déjà la 7e édition du Mfest. En regardant en arrière, comment perçois-tu l’évolution du festival ?
Une évolution un peu stagnante bien que cela ne soit pas pour nous déranger : je crois qu’on se satisfait simplement de faire quelque chose dont on n’a pas à avoir honte, en donnant de nos personnes pour un projet qui nous tient à cœur, quel qu’en soit le rendu final. C’est une toute petite barque menée par des gens qui s’investissent comme ils peuvent, à côté de vies bien remplies.
Je crois que notre évolution, c’est de se re-centrer sur l’essentiel et de ne pas confondre l’ambition et la vitesse. On est plus sage et plus rigoureux et on préfère viser moins haut pour exister plus longtemps. Ce qui nous semble vraiment important, c’est d’avoir une proposition artistique forte qui complète, tout en rupture, le paysage des musiques actuelles.

21230857_1825802704397018_5339861724892826105_nVous êtes installés à La Ville aux Dames. Comment ça se passe avec la municipalité, les habitants ?
Le festival a commencé là-bas et on doit beaucoup à la mairie de La-Ville-aux-Dames pour son ouverture d’esprit. Depuis le début, ils soutiennent le projet et les choses s’accélèrent cette année avec une implication plus accrue de leur part. Mener ce type d’activité peut  s’apparenter à un parcours du combattant, donc on le prend comme une forme de reconnaissance valorisante… d’autant plus qu’on ne fait pas dans le bal musette et que cela reste un parti-pris tout à leur honneur. Après 7 années à animer la scène metal tourangelle en se décarcassant, c’est même un grand soulagement.
Quant aux habitants, je ne pense pas que le festival ait un ancrage endémique de son emplacement, mais on aimerait vraiment, quitte à occuper un territoire, y accueillir le plus grand nombre de ses habitants, dans une logique tout à fait sociale et citoyenne. On ose aussi à penser qu’on est jamais à l’abri de passer à côté d’une véritable découverte quand on s’aventure dans une autre chapelle musicale que la sienne. La ville a forcément son lot de rockers et de personnes appréciant toute forme d’animation du tissu local.

Comment préparez-vous le festival en amont ? Ça doit être une sacrée organisation, non ?
C’est un processus qui s’étale dans le temps et qui, bien que pouvant paraître modeste, requiert un travail permanent. La programmation en est un parfait exemple, avec des centaines de mails, des dizaines de groupes contactés pour une affiche de seulement 9 groupes. Mais c’est surtout le système D et le fait de tout devoir produire sans fond de caisse, ni financement qui rend la tâche complexe et chronophage. C’est aussi le choix de tenter des affiches qui proposent des groupes étrangers exclusifs en Touraine. Nous espérons proposer une affiche plus orientée vers la qualité que vers la quantité.

Pour cette édition, vous êtes resté sur le credo « une journée de concerts ». Pourquoi ?
A la suite d’une grosse perte financière en 2015, nous avons dû réduire la voilure. Nous pensions que l’édition très réussie de 2016 nous permettrait de revenir sur un format 2 jours en 2017, mais la raison, la rigueur et les méthodes qui nous permettent d’organiser un événement sereinement et en envisageant l’avenir nous ordonnent de rester raisonnable et de poursuivre ce chemin de croix un peu plus longtemps.

Il y a cette année de nouveau du lourd côté affiche. Je pense notamment aux Grecs de Rotting Christ ou aux monstrueux Déluge. Tu as des coups de cœur, des petites préférences ?
J’aimerais beaucoup voir DELUGE, je ne trouve pas toute la scène post-black intéressante (bien qu’elle fasse évoluer le genre) mais la façon qu’ils ont de faire sonner leur composition, la dynamique et l’intensité du son m’hypnotise totalement, le groupe porte bien son nom : ils vont nous plonger en pleine tempête avec des samples léthargiques et fracasser le silence sans relâche. MALEVOLENCE promet aussi un grand moment de hardcore’n’roll surpuissant et très musical. Je sais d’avance que ça devrait plier tout le reste. Enfin, il me tarde de voir UNFATHOMABLE RUINATION, d’illustres malades venus d’outre-manche qui alignent le death-metal le plus technique mais le mieux écrit du monde. ROTTING CHRIST et sa messe épique vont faire voyager la salle en communion. Ça promet de beaux et fluides changements d’ambiance.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=EroBj1i1zAs[/youtube]

Économiquement, comment tiens le Mfest ? Vous recevez des aides ?
Point du tout mon cher ! Cela dit, on va pas se plaindre, on court pas non plus après et monde politique et personnel municipal nous ont globalement toujours bien reçus et écoutés. Disons que c’est très chronophage, la recherche de financement est un métier en soi et notre situation de passionnés tenant un hobby sur le côté ne nous le permet pas suffisamment. On a reçu une petite enveloppe de dernière minute via, on les remercie infiniment.

D’ailleurs, la question est peut-être taboue, mais pour avoir une idée… Même si on est évidemment loin des Metallica et autres, à combien se situent les cachets des groupes que vous programmez ?
Le plus gros cachet jamais versé était de 4 500€ pour MELECHESH en 2015, ce qui était principalement le fait d’un coût de transport et de réunion des musiciens très élevé. On se situe un cran en dessous pour la tête d’affiche de cette année. Il faut bien comprendre que la majeure partie du cachet passe dans les frais de productions. Sans compter le travail que représente l’aboutissement d’un set et sa présentation sur scène (et qui ne se rémunère pas). Cela reste des montants très faibles, compte-tenu des 30 ans de carrière qu’ont certains de ces groupes, les montants dans le metal étant un peu moindres que dans d’autres domaines des musiques actuelles.

En jetant un œil à la scène locale, je trouve que les groupes de metal sont contraints de jouer et rejouer dans les petits bars de la Ville (Hurricane, Canadian…) Il y a le Mfest, le Riip Fest, mais sinon les salles moyennes semblent snober le metal. Tu es d’accord ? Tu en penses quoi ?
Je ne pense pas que les salles snobent le metal, le Temps Machine est même plutôt sensible à l’idée. Le vrai problème c’est surtout le manque de salles. Un club de 300 – 400 places comme le mythique Bateau Ivre manque cruellement en centre-ville. Le Temps Machine est une délégation de service public avec un agenda bien particulier et a donc, par conséquent, la fréquence d’accessibilité est peu élevé. Pour le reste, il n’y a pas de lieu accessible, peu cher, avec une jauge réaliste. Les orgas s’approprient donc les bars du centre-ville.
Il y’a plein de salles splendides dans toutes les communes de l’agglo mais elles ont des programmations « municipales » assez éloignés des musiques actuelles. L’espace Gentiana est un super lieu mais booké quasiment un an à l’avance. Il y’a des opportunités mais celles-ci forcent à créer une habitude pour un public potentiellement motorisé (c’est ce qu’on essaie de faire avec PHOENIX EVENT qui répond totalement à ce besoin). En tous cas, en centre-ville, le RIIP FEST propose un truc dément, mais hormis ces quelques rendez-vous, il manque des lieux de jauge « club ».

Deluge sera présent au Mfest (photo tmv / archives Hellfest)
Deluge sera présent au Mfest (photo tmv / archives Hellfest)

J’en avais déjà parlé avec l’orga du Riip Fest : le Hellfest a cette année encore ramené énormément de monde. Les médias « mainstream » commencent sérieusement à en parler et évitent de plus en plus les clichés ridicules. Comment vois-tu l’évolution de la perception du metal en France ? D’ailleurs, est-ce que cela a une incidence sur les « petits » festivals ?
Je trouve cette forme de fascination appréciable bien qu’un peu naïve. Je regrette surtout que cette « coolification » des esthétiques du metal ne s’accompagne pas forcément d’un intéressement à la musique. Ça devient une sorte de running-gag pour Yann Barthès. Impossible de nier cependant que le metal explose dans toutes les directions, fusionnent avec tout et attirent toujours plus d’auditeurs. De toute façon, ce genre s’auto-suffit depuis toujours et son intensité ne faiblissant pas, cela ne devrait pas changer.
Concernant les grosses machines que sont le Hellfest ou le Motocultor Festival, c’est génial mais c’est sûr que si tu payes ton pass pour un de ces événements (et souvent d’autres encore), tu as moins d’intérêt à payer pour te rendre dans des petits festivals, puisque ces machines offrent déjà tout ce que tu peux souhaiter voir. Mais on existerait sans doute pas sans eux et on pense de toute façon être dans une logique plus simple, avec un public plus local pour un événement humble de passionnés.

Vous êtes très actifs sur les réseaux sociaux avec la Mfest asso. C’est devenu obligatoire ? 
On joue avec facebook ! Nous, on trouve qu’on est un peu à la rue malgré tout, mais on tente, on essaie de rendre ça agréable. En tous cas, on a un véritable CM (community manager — NDLR) cette année qui cueille tout un tas de followers, c’est impressionnant ! Tant mieux, ça multiplie un peu notre portée. Mais je pense que l’identité se créée d’elle-même. On y pense pas trop !
C’est pas obligatoire, mais certains outils publicitaires permettent de garantir que l’on touche l’optimum des gens potentiellement concernés. C’est une économie de temps sur l’affichage permanent qui devient de toute façon inutile tant on est systématiquement recouvert le lendemain par des afficheurs paramilitaires.

Artwork : Liith Artworks
Artwork : Liith Artworks

En juin, vous avez eu un coup dur avec l’annulation d’un gros concert qui regroupait notamment Gorod et Agressor. Comment l’avez-vous vécu et qu’en retirez-vous ?
Très bonne question. Franchement, on n’a pas trop de regrets, c’est vraiment les vagues de la vie quoi. Je pense qu’on a été candides sur le moment, mais on aussi fait ce qu’il fallait pour une affiche exceptionnelle à un prix super raisonnable dans des conditions idéales. Je crois surtout qu’on a été pris d’amnésie quant à la proximité du Hellfest sur le calendrier. On nous y reprendra plus ! C’était dur pour les groupes cependant, c’est pas agréable d’avoir à gérer ça après les avoir motivés, sachant que ceux-là s’investissent en temps, en effort et en argent.

En 2014, lors de notre première interview, vous me disiez que le public du Mfest était « rigolard, détendu, attentif et attentionné », qu’il y avait des familles et des connaisseurs. C’est toujours le cas ? A-t-il évolué, changé ?
OUI !C’est la même mentalité de l’absence de mentalité. C’est libre, c’est relax, tout le monde s’en fout, pas de mauvais esprit mais sincèrement, j’en sais rien, faudrait aller causer avec chacun d’entre eux! (sourires)

Propos recueillis par Aurélien Germain

> MFest, le samedi 16 septembre, à l’espace Maria-Callas de La-Ville-aux-Dames. De 34 à 38 € / Gratuit pour les moins de 12 ans. 
> De 14 h à 0 h 30. 
>L’événement Facebook pour le MFest, c’est par ICI

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=HojQpqd7bF8[/youtube]

Horoscope WTF du 13 au 19 septembre 2017

La constellation du Justin Bieber et celle du Kevin Adams sont alignées : bref, la semaine s’annonce mauvaise pour tout le monde. Désolé.

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BÉLIER
Amour : Bah alors, on préfère la quantité à la qualité ? Héhé.
Gloire : Un sentiment de déréliction. (des fois, on cause super bien hein ?)
Beauté : Sympa, votre carrure de haricot vert.

TAUREAU
Amour : Moooh, petit chat, vous voulez du mercurochrome sur votre petit cœur qui a bobo ?
Gloire : Ouloulou, attention à ne pas vous brûler avec tout ce premier degré.
Beauté : Pitié, ne levez plus les bras dans les transports en commun.

GÉMEAUX
Amour : Vous êtes le Mélenchon du sexe : totalement insoumis(e).
Gloire : C’est foutu. Selon une récente étude, les Gémeaux ne deviennent matures qu’à 74 ans.
Beauté : Le string-froufrou, ÇA c’est tendance ! (pour vous aussi, messieurs)

CANCER
Amour : lamourçapuemaisjemeportebien. com
Gloire : Personne n’aime vos cadeaux. C’est quand même triste, mes p’tits poulinous.
Beauté : Mettez-vous au topless. Même au boulot, si si.

LION
Amour : C’est à cause de gens comme vous que Thomas Pesquet se barre dans l’espace.
Gloire : Faites-vous une cure de Spice Girls 3 fois par semaine.
Beauté : Lit / Bi / Dos.

VIERGE
Amour : Vos nuits riment avec ennui.
Gloire : Fessez cette fesse que je ne saurai voir.
Beauté : Trop de sushis nuit à la fertilité, sorry.

BALANCE
Amour : Vous êtes tel un pichet, vous finirez bien par trouver votre bière.
Gloire : Rien à battre, vous êtes un œuf…
Beauté : …Sauf en ce moment. Votre pilosité vous fait davantage ressembler au kiwi.

SCORPION
Amour : Olala, c’est comme Pokémon avec vous : « Attrapez-les tous ! »
Gloire : En ce moment, c’est guerre et pets.
Beauté : Votre ressemblance avec le potamochère est assez troublante.

SAGITTAIRE
Amour : Ouais, ouais, vous avez raison de tester une Twingo avant de repasser à la Lamborghini krrkrr…
Gloire : Osons-le dire… Vive le Sagittaire, le Sagittaire is the best !
Beauté : On vous surnomme Passe Par Trou.

CAPRICORNE
Amour : Vous êtes une vraie perle. Dommage qu’avec vous, on se coltine souvent tout le collier.
Gloire : Bon par contre, en tant que perle…
Beauté : … Bah forcément, vous sentez l’huître.

VERSEAU
Amour : Oubliez-le/la : il/ elle est aussi valable que les experts invités sur BFM.
Gloire : Arrêtez de vous plaindre. C’est notre télescope intergalactique qui nous l’a dit.
Beauté : Un double-menton disgracieux.

POISSON
Amour : Wow, y avait de l’eau dans le cerveau de votre ex ou quoi ?
Gloire : Tektonik un jour, Tektonik toujours.
Beauté : Au moins, l’emballage est pas mal…

Portfolio : Toyz à Tours

Cette semaine, on vous propose le portfolio de Romain Gibier, Toyz, dans lequel des figurines de la pop culture envahissent la Ville de Tours !

TOYZ

Image28Amoureux du patrimoine, tendance geek : Romain Gibier est un photographe qui a su mélanger ses premières amours dans sa série Toyz. Lui qui a grandi dans les années 90 a engrangé, au fil du temps, une gigantesque collection de figurines de la pop culture, de Spiderman à Pikachu, en passant par Dragon Ball Z.

Passionné par le patrimoine local, culturel et architectural, il a eu l’idée de placer ses jouets dans des endroits emblématiques de la ville. Une manière de faire redécouvrir Tours : « à force de l’avoir sous les yeux constamment et de passer devant, les gens ne voient plus forcément le paysage urbain », souligne Romain Gibier. « Il y a toujours une logique entre le lieu et la figurine. Cela peut venir de l’origine du personnage, son esthétique, sa position, etc. Des fois, c’est évident, comme Hulk devant la statue du Monstre par exemple ». Ainsi intégrés au décor, ses petits personnages prennent vie. Et donnent une nouvelle couleur à Tours.

> romaingibierphotographe.smugmug.com
> facebook.com/romaingibierphotographe

Retrouvez l’intégralité du portfolio dans le numéro 265 de tmv, paru ce mercredi 13 septembre 2017!

Photos : Romain Gibier /  Textes : Aurélien Germain

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Mary : émotion et bons sentiments

Une enfant surdouée, des maths, une histoire d’oncle et de sa famille… Marc Webb signe Mary, un joli film bourré d’émotion, sans tomber dans le pathos bête et méchant.

Mary

On se souvenait du réalisateur Marc Webb pour ses deux Amazing Spiderman. Le retrouver derrière la caméra pour un drame familial a donc de quoi surprendre. Exit les blockbusters dispendieux, bienvenue au film à petit budget — 7 millions ici contre les 200 de Spiderman — centré sur des personnages et l’émotion.

Bêtement titré Mary en français (en V.O., il s’agit de Gifted, soit « surdoué(e) »), le long-métrage de Marc Webb s’intéresse à Frank, un homme qui se bat pour la garde de sa nièce, Mary, petite fille de 6 ans et surdouée des maths, comme sa maman, ex-prodige de l’algèbre dont le suicide imprègne encore leur quotidien. Un scénario tire-larmes au possible ? Oui, mais — avouons-le — ça marche.

Il faut dire que le casting, en béton armé, est exceptionnel. Chris Evans, à mille lieues des gros muscles de son habituel Captain America, insuffle une bouffée d’air frais et d’intime dans cette bienveillante figure paternelle de substitution. En face, Lindsay Duncan brille en grand-mère acariâtre qui voit un tout autre avenir pour son génie de petite-fille. Et il y a McKenna Grace, dans le rôle de Mary justement : aussi bouleversante qu’amusante, la jeune actrice emmène le film dans des sphères émotionnelles folles. Mettant au tapis un paquet de comédien(ne)s connus, elle transcende et transporte, émeut et trouble.

De ce canevas mélodramatique un peu éculé, on aurait craint une production lacrymale à souhait, trop sentimentalo-cucul. Mais Mary, touchant et maîtrisé, vise juste. La configuration a été vue cent fois, le manichéisme ronflant peut rebuter et le final invraisemblable est expédié… mais il se dégage de ce film simplicité et beauté. Certains adoreront, d’autres détesteront. Habituellement peu convaincus par les mélos boursouflés, nous avons étonnamment choisi la première solution.

Aurélien Germain

> Drame (USA). Durée : 1 h 41. De Marc Webb. Avec McKenna Grace, Chris Evans…
> NOTE : 4/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=zCt2zl2j59o[/youtube]

Le Centre LGBT Touraine en difficulté

L’Agence régionale de santé a diminué de la subvention attribuée au Centre LGBT de Touraine. L’association lance donc un appel : une cagnotte a été ouverte.

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L’association basée à Tours lance un appel à l’aide pour continuer à lutter contre l’homophobie et la transphobie. L’Agence Régionale de Santé qui subventionnait l’association à hauteur de 4.300 € l’an dernier a réduit son soutien financier à 1.500 € en raison d’une baisse de budget.

Pour compenser cette perte de subvention, l’association a organisé un appel aux dons et espère récolter 2.800 €. Cette somme permettra de maintenir les actions du Centre LGBT Touraine en assurant les permanences d’accueil et d’écoute, la prévention du suicide et la lutte contre le mal être des jeunes.

Malgré l’énergie des bénévoles, l’association a besoin de ressources pour former ces forces vives et payer les frais inhérents à l’occupation de locaux de plus en plus fréquentés. Les permanences d’accueil et d’écoute ont enregistré 1.070 visites en 2016, soit 30 % de plus qu’en 2015. Sur leur cagnotte, les bénévoles arguent : « Alors, oui, nous poussons un coup de gueule car notre société marche sur la tête. Marre de devoir faire le travail de l’État en ayant un appui minimum. »

P.P.

> Cagnotte « Maintien des actions du Centre LGBT de Touraine » en ligne ICI ! 

Actipop.fr pour trouver son activité de l’année

Dénicher les activités sportives ou culturelles pour toute la famille, c’est le credo du nouveau site tourangeau actipop.fr

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Un atelier le mercredi après-midi ? Pour un enfant de 5 ans ? Dans un périmètre de 20 km autour de la maison ? Facile à trouver ! Treize propositions, compilant de l’éveil au théâtre, à la musique, à la natation ou encore au yoga, s’affichent sur actipop. fr.
Ce tout nouveau site internet, sorte de « bon coin » des activités culturelles et sportives de Tours, vient d’être lancé par Nordine Merniz, étudiant entrepreneur en formation à l’IAE de Tours.

Après avoir travaillé durant une dizaine d’années dans le secteur du théâtre, le trentenaire, également fan d’informatique, a eu envie de se lancer un nouveau challenge. Le déclic ? Une amie, partie s’installer à Rennes, qui lui décrit toutes les difficultés qu’elle rencontre pour trouver un cours de dessin.
« Elle a perdu beaucoup de temps face à de nombreux intervenants et de sites internet avec des informations incomplètes ou obsolètes, détaille-t-il. Par ailleurs, faire savoir qu’un cours existe peut s’avérer compliqué. On avait donc besoin d’un outil pour faciliter la rencontre de ceux qui cherchent et de ceux qui proposent des activités. »

Aujourd’hui, plus de 350 ateliers et cours de l’agglomération tourangelle sont répertoriés (selon le type d’activités, l’âge des participants ou encore la distance que l’utilisateur est prêt à parcourir). « Le site est très simple d’utilisation pour toutes les associations et les clubs qui proposent une activité : il y a juste un formulaire à remplir et la mise en page se fait automatiquement », explique celui qui s’est installé dans le pôle d’innovation de Mame.

Le projet, qui a le soutien du service culturel et de la vie associative de la mairie de Tours, pourrait, à terme, évoluer. « On est en phase d’expérimentation pour voir comment les gens s’approprient l’outil, indique Nordine Merniz, qui a travaillé avec deux collaborateurs. Si cela fonctionne, on pourra ouvrir la zone de couverture du site. » Et trouver un modèle économique.

Flore Mabilleau

#WTF 44 : Des congés… « gueule de bois » !

Des congés « gueule de bois », un dealer pas malin, une voiture volée en 1979 rendue à son propriétaire et une auteure pas gênée : voilà la rubrique insolite de la semaine.

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> Des congés « gueule de bois » : voilà ce qu’autorise désormais l’entreprise londonienne de billetterie Dice. Pas besoin de certificat médical, les employés n’ont qu’à envoyer un emoji « bière », « musique » ou « malade » à leur patron par SMS. Deux justifications pour Phil Hutcheon, le big boss : Déjà, « certaines des meilleures offres de l’industrie musicale se font après un concert » (sous entendu, autant picoler un coup pour négocier un contrat). Ensuite, « inutile de faire semblant d’être malade ». Attention à celles et ceux qui voudraient déjà postuler (on vous voit, vous qui lisez ça suite à ce titre aguicheur) : la société n’offre que 4 jours de congés gueule de bois par an…

> À Toulouse, un dealer très malin s’est fait prendre en flagrant délit de business par la Bac. Le trafiquant s’est enfui, laissant sa marchandise sur place. Pas de chance, il avait laissé sa carte d’identité dans le pochon de drogue…

> Une Peugeot 104, volée à Reims en 1979, a été retrouvée par les gendarmes dans un étang. La voiture va donc être restituée à son propriétaire, 38 ans après. Le voleur, lui, n’a jamais été retrouvé.

> Le livre Handbook for mortals, de Lani Sarem, s’est retrouvé en tête du classement des meilleures ventes du New York Times. 18 597 exemplaires vendus, bim. Classe pour un roman dont personne n’avait entendu parler ? Pas tant que ça. Après enquête, l’écrivaine aurait en fait acheté des centaines d’exemplaires pour se retrouver en tête des ventes et se faire remarquer. Elle a nié, prétextant avoir « demandé à des librairies d’acheter plusieurs copies pour des séances de dédicaces ». Ah.

Chroniques culture #48

Cette semaine, on vous parle du retour en demi-teinte des Queens of the stone age, de la BD Afterz, de l’été catastrophique au ciné, et d’une petite annonce zombiesque… !

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QUEENS OF THE STONE AGE – VILLAINS
L’annonce a inquiété les fans de la première heure : Mark Ronson pour produire le nouveau Queens of the stone age (QOTSA pour les intimes) ? Kékidit pardon ? Le producteur-collaborateur de Bruno Mars, Adele et Lady Gaga pour épauler ce septième disque de la bande à Josh Homme et de son rock poussiéreux ? Outch.
Alors disons-le tout de go : ce Villains, loin de pactiser avec le Diable, a de quoi déstabiliser. Insuffler une telle dose de pop et de claviers électro dans la musique rugueuse rend QOTSA plus abordable à tous, certes. Mais ce qu’il gagne en accessibilité, le groupe le perd dans son accroche. Car force est de constater que ce Villains est loin de percuter autant qu’un Songs for the Deaf, leur fait de gloire, brûlot de rock ravageur et hypnotique. « On cherche à semer le trouble sur Villains », a dit le leader Josh Homme. Ça, c’est sûr ! On ne tape pas du pied, on tapote. Et si le travail sur les ambiances est diablement réussi (l’intro de Fortress), on attend LE feu d’artifice… Mais seules les étincelles sont là. Loin d’être mauvais évidemment, l’album est toutefois trop disparate : il suffit de comparer le mollasson Domestic Animals ou le soporifique Un-reborn again au génial Head like a haunted house. En dents de scie, frustrant, sexy sans être trop sale, un poil trop lisse et dansable, ce Villains n’est peut-être tout simplement pas assez vilain pour les Queens of the stone age.
A.G.

LE DVD
LES GARDIENS DE LA GALAXIE 2 PAUSE_ECRANS_DVD
Véritable coup de pied dans la fourmilière parfois ronflante de Marvel, ce 2e opus des Gardiens de la Galaxie est une réussite de bout en bout. Aussi généreux que barré, aussi fun qu’intimiste, le film de James Gunn est de nouveau un petit bijou, dans lequel les moments cultes s’enchaînent (la séquence d’ouverture monstrueuse, la scène de la flèche de Yondu, etc.). Jouissive et survoltée, cette pépite est à revoir en Blu-ray qui, outre sa bien vilaine jaquette, offre de nombreux bonus, comme les coulisses du film, les effets visuels et même un bêtisier. Un DVD à obtenir d’urgence, ne serait-ce que pour son personnage le plus mignon de tous les temps : Baby Groot !
A.G.

AU CINÉMA 
ÉTÉ POURRI, BOX OFFICE FLINGUÉ
« Le pire été de la décennie pour le box-office américain », titrait récemment le magazine Les Inrocks. Ouragan Harvey, combat Mayweather/McConnor, mais aussi – il faut se l’avouer – des sorties pas franchement excitantes dans l’ensemble ont torpillé les derniers week-ends du mois d’août aux États-Unis. De quoi sonner le glas d’une période estivale catastrophique pour le cinéma américain. Pour preuve, le dernier week-end a été enregistré comme le pire en terme de fréquentation depuis… 15 ans !
A.G.
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AFTERZ
Avec, entre autres, son héros iconique Monsieur Jean et ses portraits très réussis de bobos, Charles Berberian reste un observateur attentif et tendre de notre époque. Avec un système de strips verticaux assez original, il décline ici les affres et les angoisses de deux jeunes Parisiennes, d’un chien et d’une galerie de personnages a la fois drôles et perdus. Comment en effet vivre à travers le prisme des réseaux sociaux et du paraître ? Comment rencontrer l’âme soeur dans un univers de plus en plus virtuel ? Comment ne pas sombrer dans la vacuité et l’ennui au bout de ces nuits sans sommeil et de ces « after » pathétiques ? Voilà quelques unes des questions donnant lieu à de beaux moments d’humour et de poésie.
Hervé Bourit

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TV Tours : l’émission qui va faire « tilt »

Bye, bye Tout sur un plateau. Après 10 ans de bons et loyaux services, le rendez-vous de TV Tours-Val de Loire s’en va et laisse place à une nouvelle émission : Tilt !

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Emilie Tardif sera aux commandes de Tilt !

LE CHEF D’ORCHESTRE

Si le nom, le logo, le décor et le contenu changent, on garde le sourire et l’énergie de notre présentatrice préférée : Emilie Tardif.

LE VRAI PLUS

Chaque jour, l’émission fera un zoom sur un thème en particulier. Au menu : Adopte un pet en partenariat avec la SPA, Super Tilt, qui partira à la rescousse des asso en manque de bras ou de sous et leur off rira son haut-parleur. Il y aura aussi un module consacré aux groupes locaux, et d’autres pour faire le tour des nouvelles adresses.

LA LIGNE ÉDITORIALE

Positive, positive, positive, innovante et surtout, centrée autour de la vie quotidienne avec un maximum d’infos pratiques : les bons plans du moment, les actus des assos, où sortir, le resto à la mode, les nouveaux commerces, les initiatives citoyennes, les idées innovantes….D’ailleurs, le slogan de l’émission est le mag des bonnes idées en Val de Loire. «TSUP, c’était super mais on voulait aller plus loin et ouvrir plus de portes, explique Emilie Tardif. Avec Tilt un cap est franchi, on rentre dans l’âge adulte !» Plus adulte mais toujours pétillant.

L’ÉQUIPE

Autour d’Emilie Tardif, 22 chroniqueurs se relaieront sur un plateau tout nouveau, tout beau. Parmi les petits jeunes qui feront leur rentrée, Romain, découvert dans Koh Lanta. Il interviendra en tant coach sportif une fois par mois. A vos abdo-fessiers ! Autre recrue de choc : Julie Pâtisse, super blogueuse tourangelle, qui présentera ses astuces cuisine. Nivek et Aymeric Rouillac restent fidèles au poste mais avec quelques nouveautés. Nan, on ne vous en dira pas plus, faut vous laisser quelques surprises.

LA BONNE IDÉE

Pour aider les jeunes entreprises locales à se faire connaître des clients comme de futurs partenaires, TV Tours leur consacre chaque vendredi un format spécial. Le Pitching ball accueillera chaque semaine une start up. Le porteur de projet aura 2 minutes 30 pour convaincre les téléspectateurs et échangera ensuite avec les invités et les chroniqueurs. Soit près de 6 minutes de zoom. On trouve l’idée top.

OÙ SUIVRE TILT ?
Sur twitter, @TILTtvtours et sur Facebook.
COMMENT LES CONTACTER
Vous avez un super projet à partager ? Un seul mail : tilt@tvtours.fr

>>Tilt ! Du lundi au vendredi à 12 h et à 18 h en direct, en regardant TV Tours et sur tvtours.fr

Maladies infectieuses : Tours à la pointe avec le Master IDOH

L’Université de Tours vient d’accueillir 24 étudiants internationaux en Master IDOH, une formation unique sur les maladies infectieuses pour faire bouger la recherche.

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Ils viennent de Birmanie, d’Indonésie, du Nigeria, du Brésil ou encore du Népal. Tous et toutes viennent d’arriver à Tours pour plusieurs mois et participer au Master IDOH (Infectious diseases and One Health).
En français, il s’agit d’une formation Erasmus sur les maladies infectieuses qui permettra à ces 24 étudiants d’acquérir à la fois des compétences en santé humaine et animale.

Un melting-pot de savoirs pour une formation transdisciplinaire (biologie, environnement, santé humaine et animale) relativement « rare » dans ce domaine : « Il s’agit d’une vraie demande émanant d’organismes mondiaux de santé », confirme Stéphanie Germon, maître de conférences à l’Université de Tours et coordinatrice de ce Master. « Les participants seront formés au One Health, un concept qui a émergé dans les années 2010. » Le portail d’infos Cairn le définit comme une « approche intégrée de la santé qui met l’accent sur les interactions entre les animaux, les humains et leurs divers environnements », pour améliorer la santé au sens du large du terme et prévenir des risques.

Des étudiants qui viennent des quatre coins du monde, donc, mais aussi une formation qui se veut internationale via ses partenaires. Le projet, né sous l’impulsion de l’Université de Tours et de l’INRA, intègre les universités de Barcelone et d’Edimbourg. Les élèves du Master IDOH, rentrés le 4 septembre, partiront d’ailleurs dans ces deux villes après le semestre tourangeau.
Ensuite, ce sera place au stage dans un centre de recherches ou une entreprise. « Nous avons des partenaires partout dans le monde : Écosse et Espagne, donc, mais aussi en Amérique du Sud, en Asie, en Afrique », souligne Stéphanie Germon.
Autant dire que l’intégralité des cours se fera dans la langue du Shakespeare… « Savoir parler anglais était l’un des critères impératifs. Il faut que nos futurs diplômés soient compris partout ! »

La sélection a donc été drastique. « Nous avons reçu 600 dossiers. Seulement 250 personnes l’ont finalisé. Et 24 ont été sélectionnés », rappelle la coordinatrice du Master. Âgés de 23 à 43 ans, les étudiants – dont une petite majorité de filles – viennent de médecine, pharmacie, ou de licence scientifique. « Pas de profil type », souffle Stéphanie Germon, mais des personnes aux univers et aux cultures totalement différentes.

Cette première promo, dans laquelle 21 bourses d’excellence financées par la Commission européenne ont été attribuées, sortira avec de solides compétences dans le domaine des maladies infectieuses affectant humains et animaux. Une fois rentrés, ces étudiants du monde entier, y compris de pays défavorisés, pourront donc bientôt lutter avec un regard nouveau contre les maladies infectieuses.

Horoscope WTF du 6 au 12 septembre 2017

Ca y’est : à peine 2 numéros depuis la rentrée et l’astrologue en a déjà marre. De toi, plus moi, plus eux, plus tous ceux qui le veulent… (vous l’avez en tête, c’est bon ?) Allez, entrez dans la danse : prenez votre dose d’horoscope WTF.

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BÉLIER
Amour : Aïe, dans ce domaine, vous êtes aussi bas que Macron dans les sondages.
Gloire : Les plus grands héros portent leur slip par-dessus le pantalon. Vous êtes donc bien partie pour sauver le monde.
Beauté : Pas de secret, tout se joue à la naissance…

TAUREAU
Amour : Il fallait s’en douter : sans vous, votre ex est devenue con comme ses pieds.
Gloire : À ce propos, allez-y mollo sur le fétichisme des panards.
Beauté : Ah, d’ailleurs : durillon prévu pour le 12. Kiss.

GÉMEAUX
Amour : Vous êtes à l’amour ce que Despacito est à la musique.
Gloire : L’allégorie de votre vie ? Celle de la mouche qui, même la fenêtre grande ouverte, continue à se péter la tronche contre la vitre.
Beauté : Mmmmh, vous êtes aussi craquant(e) qu’une chips !

CANCER
Amour : La constellation du Gilbert Montagné dit qu’on ne voit pas clair dans votre petit jeu.
Gloire : Comme le dit le dicton polonais : Musisz dac w lape, jak nie posmarujesz to nie pojedziesz ! Et vlan, haha !
Beauté : L’oeil torve.

LION
Amour : La vie de couple, c’est coupliqué.
Gloire : Bon sang, fermez cette porte quand vous êtes aux WC.
Beauté : Sentir bon, c’est bien. Pas que des cheveux, c’est mieux.

VIERGE
Amour : Comme un film X : ça remue, mais scénario cucul.
Gloire : Mieux vaut être un mille-pattes qu’un cul-de-jatte. Et paf !
Beauté : Au soleil, vous luisez tel un poulet rôti.

BALANCE
Amour : Nan, sincèrement… Votre ex, c’était de l’humour, rassurez- nous ?
Gloire : Qui mange un oignon, rote comme un démon.
Beauté : Le gras, c’est la vie !

SCORPION
Amour : Nan bah tout ça, c’est de la faute des Illuminati-reptiliens macronistes vegans fans de Neymar, voilà tout.
Gloire : Bon, dites-le que vous êtes plusieurs dans votre tête.
Beauté : Têtu(e), tendu(e) et peau de cul.

SAGITTAIRE
Amour : « Ne dites pas de mal de la masturbation. C’est la manière la plus sûre de faire l’amour à quelqu’un qu’on aime. » (Woody Allen)
Gloire : Sagittaire rime avec « se taire ». Hum hum…
Beauté : Euh, faites une analyse anti-virus de votre slip.

CAPRICORNE
Amour : Une seule question… POURQUOI LUI/ELLE ??
Gloire : Suppôt de Satan ou Ça tend le suppo’, il faut choisir.
Beauté : Gentil(le), mais pas franchement sexy.

VERSEAU
Amour : Nope, désolé. Trace ta route, Biloute !
Gloire : Même BHL est moins agaçant que vous.
Beauté : Votre jolie tronche mériterait du 10 000 likes sur Facebook. Cœur sur vous.

POISSON
Amour : En rut, en chaleur, eh oui, mais l’été est bientôt fini.
Gloire : Votre prénom conviendrait bien mieux à un chihuahua…
Beauté : D’ailleurs, arrêtez de perdre vos poils partout sur le canapé.

Festival : Imag’In all the people

Les 8 et 9 septembre, le festival Imag’In revient pour sa 9e édition. Au programme, une quinzaine de concerts, des animations et de la danse. On vous raconte l’histoire de cet événement devenu emblématique du quartier Sanitas.

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PETIT EST DEVENU GRAND

Neuf ans et toutes ses dents… Certains auraient jeté l’éponge depuis longtemps. D’autres, à l’instar de Pepiang Toufdy, non, et continuent ce qu’ils ont commencé. À la base, ce jeune Tourangeau d’origine tchadienne pense et construit un moment qu’il souhaite avant tout rassembleur et partageur, placé sous le signe de la culture. Un festival entièrement gratuit, au contenu dédié aux pratiques artistiques et culturelles actuelles.
L’idée de base de l’événement ? « Attirer un public qui n’a pas l’habitude d’aller à des concerts », comme nous confiait Pepiang Toufdy en 2012 (!), lors de la 4e édition d’Imag’In. Un festival urbain qui, au fil du temps, a grandi et s’est métamorphosé… et a su réunir des publics de différents horizons.

Ambiance au Sanitas -Photo ProdCité-
Ambiance au Sanitas -Photo ProdCité-

ANCRÉ DANS LE PAYSAGE TOURANGEAU

Imag’In est devenu un incontournable sur Tours. D’une part, grâce à son rôle social et culturel : un accès à la culture pour tous, via la gratuité du festival, mais aussi des valeurs qu’Imag’In n’hésite pas à brandir, rappelant l’importance de la diversité, du vivre-ensemble et de la solidarité. Immanquable d’autre part car l’éclectisme est devenu le credo d’Imag’In.

Nivek sera en concert à Imag'In.
Nivek sera en concert à Imag’In.

Lors de cette édition 2017 par exemple, le public se verra proposer de nombreuses animations. Il pourra s’essayer à des cours de zumba gratuits, admirer de la capoeira, s’initier au scratch avec un DJ, ou encore vibrer avec le live-painting de Lio. Côté musique, les spectateurs passeront du hip-hop au rock, en passant par la pop. Un coup d’oeil à l’affiche variée permet de repérer les noms de Nivek (rappeur tourangeau qu’on ne présente plus), Mazette & Friends (au carrefour du trip hop, hip hop et electro-dub), INK (jeune formation rock démentielle dont tmv vous avait déjà parlé) ou encore Toukan Toukan (pop-électro sucrée) et Tiâa (jeune formation prometteuse de pop rock made in Tours)…

Au fil des années, Imag’In a donc su s’extirper de son carcan rap/ hip-hop pour accoucher d’un festival diversifié, représentant de nombreux genres. Façon, aussi, d’élargir son public et de souligner son ouverture d’esprit. Le musicien Frank Zappa disait « L’esprit, c’est comme un parachute : s’il reste fermé, on s’écrase ». On dit ça comme ça…

MON BEAU SANITAS

Le quartier, depuis quelques années, a beaucoup changé. Et quoique semblent penser certains politiques ou mauvaises langues, le Sanitas fait entièrement partie de la ville et ne se cantonne pas aux faits-divers. Alors faire un tour au festival Imag’In, c’est aussi (re)découvrir le Sanitas et y rencontrer ses résidents, jeunes ou moins jeunes. Il suffit d’ailleurs de voir l’expo photos « Le Visage de la diversité », réalisée en amont du festival, dévoilant le visage d’habitants du quartier.

Parce que démonter les préjugés, c’est aussi l’un des objectifs du festival : promouvoir des genres musicaux stigmatisés (le hip hop, par exemple, souvent perçu comme une « musique de quartiers »), mélanger les publics différents sans problème, faire du Sanitas un espace de rencontre que d’aucuns auraient estimé impossible… À l’heure où le quartier s’inquiète de sa future transformation (près de 400 logements seront détruits d’ici à 2027) et de sa perception à l’extérieur (symbolique du changement de nom de la station de tramway « Sanitas » en « Saint-Paul »), la tenue d’un tel événement culturel ne peut être qu’une bonne chose.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=CJ0bDKxVQsk[/youtube]

PEPIANG, L’HOMME À TOUT FAIRE

Si le personnage figurait dans le dictionnaire, il aurait pour synonyme « infatigable »… Pepiang Toufdy ne s’arrête jamais. Les projets gravitent autour de lui constamment. Il y a Imag’In, bien sûr, mais aussi l’association Prod’Cité et la télé Wanted TV. Passé par l’animation, lauréat du concours Envie d’agir il y a quelques années, Pepiang Toufdy le passionné de musique et ancien membre du groupe Pyramides est aussi réalisateur (Dayman Tours, c’est lui), présentant même ses films à l’étranger. À constamment courir partout, Pepiang Toufdy tourbillonne. Et avec lui, la jeunesse tourangelle et tout un quartier aussi.

> Les 8 et 9 septembre, toute la journée, place Saint-Paul. Gratuit.
> Concerts :
VENDREDI dès 19 h > DJ Japs, The Lunatiks, Waidee, Lehmanns Brothers, Toukan Toukan, Nivek, Kacem Wapalek.
SAMEDI dès 19 h > Pang Pung, Muz-Muz, Ink, Tiâa, Sapiens Sapiens, Weez Afro, Roller 79, Mazette & Friends, Guizmo.
> Programme complet sur prod-cite.fr/le-festival/programme

Imag’In : « La culture doit être accessible à tous »

Pepiang Toufdy, fondateur d’Imag’In, revient sur les valeurs insufflées par son festival et rappelle de nouveau l’importance du vivre-ensemble.

(Photo tmv)
(Photo archives tmv)

C’est déjà la 9e édition pour Imag’In. Comment vois-tu le chemin parcouru jusqu’à maintenant ?
C’est une longue histoire ! On a construit quelque chose sereinement, même si ça n’a pas toujours été évident. Il y a forcément toujours des diffi cultés. Mais le pari est gagné. On a tout donné à chaque édition et il y a constamment nos valeurs derrière tout ça. Le public est là, c’est un beau projet. Bref, on en retire une grande fi erté et c’est important pour tenir le cap et garder espoir. Imag’In est un projet passionnant et porteur, c’est un combat.

Tu parlais de valeurs. Quelles sont-elles ?
Il y a le partage, déjà. La culture doit être accessible à tous. La solidarité, aussi : on doit tous s’accepter malgré nos différences, dans un environnement de confiance. Imag’In, c’est une ambiance « cool », peu importe d’où on vient.

Plus globalement, que penses-tu qu’Imag’In ait apporté au Sanitas ?
En s’y installant, on a sensibilisé les gens. On veut montrer que tout n’est pas perdu, même si la vie est parfois dure. En faisant venir un public extérieur, on montre que la culture peut amortir les a priori parfois négatifs qu’un quartier peut subir. En ce sens, on participe au lien social.

Est-ce qu’il y a une « famille » Imag’In désormais ?
Oui, bien sûr. C’est une famille culturelle, beaucoup de gens adhèrent au projet. Il y a par exemple certains artistes qui ne prennent pas de cachet sur cette date, car ils aiment le festival. Ça me touche ! On s’entraide et on se soutient. Imag’In est un festival alternatif, il y a un combat derrière : il faut exister.

C’est un festival gratuit. Comment survivre ?
C’est dur. C’est pour cela que je parle de combat… Il y a 5 000 € du subventions sur tout le festival. 5 000 €, ça ne paye même pas la société de sonorisation et la scène mobile. Derrière un festival, il y a toute une logistique, la technique, la communication… Certains partenaires privés nous aident, mais la survie est difficile. On réfléchit pour la 10e édition : il faudra garder nos actions culturelles, mais aussi développer quelque chose pour que l’asso Prod’Cité (organisatrice d’Imag’In – NDLR) s’émancipe.

Cette année, il y a encore un large choix côté concerts. As-tu des coups de cœur ?
Il y en a deux : Lehmanns Brothers déjà. Ils possèdent une fraîcheur funk folle ! Je les ai découverts alors que la programmation était quasi bouclée ! Ma collègue les avait déjà vus et elle m’en a parlé. Il y a vraiment un truc avec ce groupe ! Mon deuxième coup de cœur, c’est bien sûr les groupes du tremplin Imag’In (INK et The Lunatiks – NDLR), car c’est une première. Il y a un noyau énorme d’artistes dans le département, mais ils ne sont pas forcément visibles. Là, on repère des groupes locaux et on les programme !

On parle de ces lauréats du tremplin, mais jouent aussi des Tourangeaux déjà établis – je pense notamment à Nivek – c’est donc une volonté farouche, pour toi, de mettre en valeur les artistes du coin ?
Bien sûr ! L’objectif initial d’Imag’In était de valoriser les groupes du département. Les têtes d’affiche, c’est pour la popularité, mais les groupes locaux, c’est le cœur du festival. Il faut rassembler tout le monde pour un instant de partage.

Propos recueillis par Aurélien Germain

Les Halles fêtent leur anniv’ : service unique

Petit changement exceptionnel dans notre rubrique resto de la semaine : cette fois, on a testé en avant-première le menu unique que proposeront les Halles de Tours pour leur anniversaire, le 17 septembre. Dépêchez-vous, les places partent vite !

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Franchement, c’est le bon plan de l’année. Mais il ne va pas falloir se rater (ni trop s’y habituer), parce que c’est un resto qui ne vivra que le temps d’un service, le dimanche 17 septembre, pour le déjeuner.

Ce jour-là, les Halles de Tours fêteront leurs 150 ans (dans le cadre, aussi, du festival Tours et ses Francos Gourmandes) et, pour que la fête soit belle et surtout bien partagée, les commerçants du lieu ont décidé de proposer aux Tourangeaux un repas gastronomique complet pour 15 € seulement (10 € pour les enfants) hors-boissons.
Le menu sera servi sur le carreau des Halles et le nombre de convives est limité à 500.

Et, comme nous sommes des petits veinards, nous avons eu l’occasion de tester les plats en avant-première. Et on n’a pas été déçus. On attaque très fort avec l’oeuf bio mollet, ses rillons de roi rose et ses champignons, une entrée à la fois ancrée dans le terroir et pleine de légèreté avec son petit espuma qui va bien. Ensuite, arrive une petite poulette de Racan et son jus servie avec un écrasé de pomme de terre (pas une purée, hein, rien à voir !). Petite fantaisie fromagère avec ce sainte-maure travaillé à la façon nougat de Tours et, pour finir, une Tourézienne aux fraises de Chouzé vraiment très… conviviale !
La crème légère a des airs de galette bourgueilloise, pour ceux qui connaissent…

C’est Henri Leclerc, le chef de la Maison des Halles qui a imaginé ce menu riche en saveurs et parfait pour un déjeuner en famille et/ou entre copains. Les vins sont en sus, mais il seront proposés au prix plancher et vu la carte, franchement, ce serait péché de s’en priver.

> La tablée des Halles, dimanche 17 septembre à partir de 12 h. 15 € (10 €/ enfant). Résa obligatoire (nombre de places limité).
> leshallesdetours.fr/150-ans-des-halles/

Dans un recoin de ce monde : poésie picturale

Sunao Katabuchi propose Dans un recoin de ce monde : un film d’animation bourré d’émotion et d’une puissance visuelle folle.

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Il y a, dans l’oeuvre de Sunao Katabuchi, l’une des plus belles séquences jamais tournées dans un film d’animation. Un ciel bleu qui, progressivement, se remplit d’avions. Puis d’explosions. Ces bombes qui éclatent se transforment en taches d’aquarelle multicolores. « Si seulement j’avais un pinceau », souffle Suzu, le personnage principal. La scène confine au sublime. À elle-seule, elle résume l’esprit qui anime Dans un recoin de ce monde, une triste histoire emplie de poésie.

Succès au festival d’Annecy 2017, le film de Katabuchi est en fait l’adaptation du manga de Fumiyo Kôno, paru il y a près de 10 ans. Dans un recoin de ce monde dessine le portrait de Suzu, une jeune Japonaise, durant la Seconde Guerre mondiale.
Plus qu’un récit de guerre, cette chronique conte le quotidien de cette femme qui cultive la joie de vivre, et le destin de son entourage. Une sorte de journal intime depuis les années 30… jusqu’à ce que la Guerre les rattrape.

Son « recoin de de ce monde » à elle, situé aux abords d’Hiroshima, alterne entre le beau et le ravagé. De là vient toute la puissance picturale et la beauté du film. Car Katabuchi a accouché d’une merveille visuelle. Ponctuant son animation de trouvailles, visant juste à chaque prise de vue, l’auteur déroule aussi de splendides décors qu’il enveloppe de poésie.
Balançant entre la légèreté et la complexité – le rêve, aussi – Dans un recoin de ce monde réussit un exercice délicat, en proposant une première heure toute en douceur (quoiqu’un peu longuette), avant de basculer dans le mélodrame historique poignant qui se réveillera en même temps que les sirènes terrifiantes annonçant les bombardements.
Un film qui finit de faire résonner, plus de 70 ans après, l’Histoire d’un conflit achevé par la terrible bombe atomique.

> Film d’animation/drame (Japon). Durée : 2 h 05. De Sunao Katabuchi.
> Note : 4/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=0QXboqjWzFA[/youtube]

CHU de Tours : des fermetures de lit ?

La situation est toujours tendue au CHU de Tours. Les syndicats dénoncent des fermetures de lits en orthopédie.

CHU

Le syndicat SUD-Santé a dénoncé, dans un communiqué, la fermeture de douze lits dans le service orthopédie du CHU de Tours.

Une décision qui, selon eux, s’est faite sans concertation ni explication. Les syndicats s’interrogent de la prise en charge des patients « avec moins de lits d’hospitalisation », alors qu’ils estiment déjà le service surchargé, parfois jusqu’à cinq patients de chirurgie de la main par chambre.

De quoi raviver les tensions avec la direction de l’hôpital qui, rappelons- le, procédera d’ici à 2026 à une restructuration de son établissement : le plan de réorganisation du CHU entraînerait, d’après les syndicats, la suppression de près de 400 lits et postes hospitaliers.

Concernant cette nouvelle fermeture de lits en service orthopédie, la direction du CHU n’a pas souhaité réagir, indiquant qu’elle ne souhaitait pas faire de « commentaires par voie de presse à des communications syndicales ».

O’Tacos s’est installé dans le Vieux Tours

Créée il y a 10 ans à Grenoble, l’enseigne O’Tacos n’a cessé de croître jusqu’à maintenant. La franchise est désormais installée à Tours.

O'Tacos

On ne va pas se mentir : O’Tacos nous intriguait beaucoup. Créée en 2007 à Grenoble, l’enseigne a connu un développement à vitesse grand V, multipliant les ouvertures partout en France et drainant avec lui une communauté impressionnante. À Tours, la déferlante O’Tacos n’avait pas encore frappé. Puis… un art du teasing, une stratégie digitale béton, des publications sur les réseaux sociaux raflant des centaines de likes et commentaires avant même d’avoir ouvert…
Le 8 juillet, la franchise ouvrait son premier restaurant dans le Vieux Tours. Tmv a donc profité des vacances scolaires pour se poser à sa terrasse.

Passé l’accueil sympathique, on se retrouve devant un grand tableau qui décrypte le concept de la chaîne. Ici, on compose son tacos en 4 étapes : sélection de la taille (de M à XXL), de la viande (texane pepper, mayo, harissa, etc.), puis les extras payants (de l’oeuf au boursin, en passant par les lardons ou champignons).
Les choix sont multiples, mais notre estomac a opté pour une gamme spéciale avec Le Fameux : un tacos gratiné au cheddar (le sport, ce sera pour demain… !), fourré de frites (malheureusement pas faites-maison), de sauce fromagère et de viande hachée qui nous a bien calé le ventre, sans être trop bourratif.

Le résultat reste correct – il s’agit de toute façon de restauration rapide – surtout pour la jeune clientèle qu’il vise. Et boosté par des horaires XXL et des prix abordables, O’Tacos peut visiblement compter sur ses nombreux fidèles.

> O’Tacos, 19 rue de la Rôtisserie. Ouvert 7 jours sur 7, de 11 h à 23 h non-stop (sauf le vendredi et samedi jusqu’à 2 h du matin). Contact : O’Tacos Tours sur Facebook ou o-tacos.fr
> Tarifs : à partir de 5 € pour une taille M / 6 € le L / 9 € le XL et 14 € le XXL. Menu étudiant le midi à 5 € pour un tacos M + une boisson.

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Enfants : les mains dans l’argile

À Tours, la céramiste Estelle Réhault-Boisnard lance des cours de modelage et de créations céramiques pour enfants.

Rouleaux à pâtisserie, couteaux, vaporisateurs, pinceaux… À quoi peuvent bien servir ces ustensiles disposés sur une large table en pin, au rez-de-chaussée d’une maison située à quelques pas des cinémas Studio ? À pratiquer l’art culinaire ? Presque : il s’agit bien d’opérer un savant mélange d’ingrédients, afin d’obtenir tantôt une sorte de pâte à crêpes, tantôt un semblant de crème fleurette. Sauf que ces recettes-là ne se mangent qu’avec les yeux. Idem pour les ingrédients qui les composent. Une dose de craie, une pincée de silice et une pointe de feldspaths, et vous obtiendrez de l’émail. Mélangez de la terre colorée et des oxydes métalliques, pour fabriquer l’engobe, une sorte de peinture argileuse.

Vous avez deviné ? Nous sommes dans un atelier de céramiques. Sa créatrice, Estelle Réhault-Boisnard, vient tout juste de l’installer dans une ancienne maison d’habitation quartier Mirabeau. Après une formation à l’Atelier des arts céramiques de Tours, la quadragénaire a quitté le monde de la musique ancienne pour l’argile. Bye-bye les tenues de scène, bonjour le tablier et les mains sales !
Enthousiaste et volubile, elle a décidé de partager sa nouvelle passion avec les enfants, dont elle apprécie « l’univers et la créativité ». Au programme, des séances ludiques à l’année et au trimestre, des goûters d’anniversaire et des stages pendant les vacances scolaires.

« Je serai là pour leur apprendre des techniques, des astuces et les accompagner dans leur création. Chacun sera libre de modeler la terre à son rythme et de décorer ses créations selon ses envies », précise l’artisane, qui aimerait aussi transmettre aux enfants la patience, la concentration et la délicatesse par rapport à la terre. Une fenêtre pour prendre son temps dans un monde où tout va très vite.

> Couleur argile. Porte ouverte le mercredi 13 septembre de 14 h à 17 h : séance découverte offerte sur réservation. Ouvert aux enfants de 6 à 13 ans.
> Atelier EB Céramiques. 18 rue du Petit-Cupidon à Tours. 06 63 28 28 07. ebceramiques@gmail.com. ebceramiques.com

TOP4 : la rentrée ciné

Le cinéma aussi fait sa rentrée. Voilà un top 4 des films qui sortiront dans les salles obscures en septembre et qui devraient faire causer !

BARRY SEAL

Tom Cruise à l’écran, Doug Liman derrière la cam’ sur cette histoire de came : Barry Seal, c’est le pilote (et futur agent de la CIA) engagé par Escobar pour faire passer de la drogue aux USA. Un film stupéfiant prévu le 13 septembre.

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NOS ANNÉES FOLLES

Autre histoire vraie prévue pour le 13, celle filmée par André Téchiné : Nos Années Folles raconte la vie de Paul qui, après deux ans au front, se mutile et déserte. Son épouse décide de le travestir en femme. Paul devient alors Suzanne.

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ÇA

Planquez les coulrophobes ! Pennywise, le clown flippant et serial-killer imaginé par Stephen King débarque. La bande-annonce est terrifiante et l’écrivain lui-même a encensé cette adaptation. Allez les n’enfants, tous au ciné le 20 septembre !

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LE PETIT SPIROU

Votre enfance sera-t-elle détruite le 27 septembre ? C’est à cette date que sortira l’adaptation de la BD belge et culte signée Tome et Janry. Au casting ? Sacha Pinault, François Damiens, Natacha Régnier et… Pierre Richard. Ah.
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#WTF 43 : Quand Jésus vole à la Fnac

Jésus à la fnac, masturbation à l’armée, championnat de flemme et prince du Danemark sont à la Une de l’actu insolite et WTF de la semaine !

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> Il y a quelques jours, la police de Nantes est appelée par la Fnac qui vient de signaler un vol, dont le préjudice est estimé à près de 350 €. Interpellé et au moment de décliner son identité, l’homme a affirmé s’appeler Jésus-Christ. Souffrant de troubles psychiatriques, il a ensuite expliqué aux policiers qu’il avait volé pour offrir des cadeaux à l’archange Gabriel, « afin de sauver le monde après le déluge ». Début août, le même Jésus avait déjà été arrêté, pour avoir volé un téléphone portable en menaçant la victime avec une machette. Il avait déclaré à l’époque être « né le 25 décembre de l’an zéro ».

> Limiter la pratique de la masturbation chez ses recrues, voilà ce que souhaite l’armée chinoise. Elle a donc décidé de mettre en place des critères de sélection plus stricts à l’entrée. En effet, la Chine affirme que 8 % des candidats ne sont pas retenus pour cause de « veine testiculaire hypertrophiée », une particularité qui s’expliquerait d’après l’armée par un excès de masturbation, de jeux vidéo et un manque de sport.

> C’est au mois d’octobre que devrait se tenir le Championnat international de flemme. L’Etno Village, au Monténégro, organise cette compétition d’un autre genre depuis 2012. Les participants doivent rester allongés, sans se lever, ni aller au petit coin. Ils peuvent manger et bien sûr dormir. L’an dernier, le champion – un Bosnien – a tenu 33 h 30.

> Le Prince du Danemark s’est fait recaler de l’entrée d’un bar en Australie, car il n’avait pas ses papiers sur lui, prouvant qu’il était majeur. Il a 49 ans…

10 & 20 km de Tours et Marathon : c’est le 24 septembre !

Vous êtes invité aux 35 ans d’un copain et vous n’y allez pas ??? Vous êtes comme ça, vous ? Pas nous. Les 35 ans des 10 et 20 km de Tours, on y sera et vous aussi,q ue vous ayez la chance de gagner un des 50 dossards tmv ou pas. Et pis c’est tout !

LE PARCOURS

10 KM Départ à 9 h 30 de la Place Anatole-France. Choisissez bien le sas qui correspond au temps que vous espérez réaliser. Parcours urbain jusqu’à la Gloriette puis retour par le même itinéraire.

20 KM Départ à 10 h 15 de la Place Anatole-France. Même itinéraire que le 10 km, puis suite jusqu’au moulin de Ballan. Retour le long du Cher puis sur le tracé du 10 km.

MARATHON Départ 8 h 45 de la place Anatole-France. Même parcours que le 10 km, puis la loire à Vélo jusqu’à Villandry. Traversée du Cher. Retour le long de la Loire, par Berthenay, Saint-Genouph et La Riche.

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(Cliquez pour agrandir le parcours)

35 ANS EN 7 INFOS

QUI A REMPORTÉ LA PREMIÈRE ÉDITION DES 20 KM DE TOURS ?
Roger Brochen. C’était le 27 mars 1982 et il a bouclé les 20 km en 1 h 03’. Et le truc fou, c’est qu’il reste un inconditionnel de la course tourangelle qu’il court encore, pour le plaisir !

QUEL EST LE RECORD DE L’ÉPREUVE ?
C’est le Kényan Alfred Cherop (dossard 13 sur la photo) qui s’est imposé en 2014 en 58’32’’. John Kanda, un autre Kényan avait fait mieux en 2002, mais une erreur de parcours avait amputé la boucle de 300 m…

(Photo archives La NR)
(Photo archives La NR)

C’EST QUI LE GARS QUI PARLE DANS LE MICRO ?
Il s’appelle Philippe Chaput. C’est le speaker officiel et l’épreuve et il gère aussi le plateau élite.

DEPUIS QUAND ON SE DÉGUISE ?
Le concours de déguisement est né officiellement en 1990, mais certains se déguisaient déjà avant.

(Photo archives La NR, Gérard Proust)
(Photo archives La NR, Gérard Proust)

COMBIEN DE BÉNÉVOLES ?
Depuis 2016 et les nouvelles normes de sécurité, le nombre de bénévoles est monté à 1 300 personnes. À peu près le nombre des partants de la première édition en 1982.

EST-CE QU’UN TOURANGEAU A DÉJÀ GAGNÉ LES 20 KM DE TOURS ?
Outre Brochen en 1982, c’est sans doute Kamel Kohil, licencié à Saint-Pierre-des-Corps qui a le plus marqué la course. Il s’est imposé trois fois, en 1995, 1998 et 1999. Côté féminin, Maria Rebello, Tourangelle d’adoption, a également remporté l’épreuve à plusieurs reprises.

COMBIEN DE FEMMES SUR LA COURSE ?
Sur les trois distances confondues, elles représentent 30 % des participants. Un chiffre en constante augmentation.

Deux parrains pour un anniversaire

Parrainage de gala cette année aux 10 et 20 km de Tours : deux étoiles de l’athlé français seront avec nous !
STÉPHANE DIAGANA : Il y a eu Marie-Josée Pérec chez les filles et Stéphane Diagana chez les garçons. Elle fut la première française championne du monde du 400 m en 1991. Il fut le premier Français champion du monde du 400 m haies en 1997. Exploit renouvelé en 2003 avec le relais français sur 4 x 400 m.
CHRISTELLE DAUNAY : C’est le haut du panier du marathon féminin : Christelle Daunay a été sacrée championne d’Europe, à Zurich, en 2014, en 2 h 25’ 14’’. Son record personnel, elle l’a établi au marathon de Paris en 2010 en 2 h 24’ 22’’. Ça laisse songeur !

GAGNEZ VOTRE DOSSARD & ENTREZ DANS LA TEAM TMV !

Evidemment, tout le monde en rêve, c’est la consécration de toute une vie de joggeur du dimanche : courir un jour les 10 et 20 km de Tours avec le prestigieux maillot rose flanqué du logo tmv. Ca vous assure une foulée, ça, on vous le dit. Ils seront 50, triés sur le volet (tirés au sort, en fait) parmi tous les petits bulletins que nous allons recevoir. Pour tenter votre chance, donc : vous découpez le bulletin qui se trouve dans la version papier de tmv (n°263) ou vous nous envoyez par mail (redac@ tmvtours.fr) toutes les infos qui vont bien (Nom / Prénom / Adresse / Date de naissance / Sexe / N° de tél / La course à laquelle vous voulez participer (hors marathon)
Aucun dossard ne sera remis sans certificat médical
Les gagnants du concours tmv s’engagent à courir avec le maillot tmv.
ATTENTION, VOTRE BULLETIN DEVRA NOUS PARVENIR AVANT LE 11/09

SINON, POUR S’INSCRIRE

MARATHON : 50 € Les inscriptions sont ouvertes en ligne jusqu’au 18 septembre à l’adresse suivante : www.marathontlv.fr/fr/inscriptions
Les inscriptions par courrier doivent également parvenir à l’organisation avant cette date.

10 ET 20 KM : 17 € Inscriptions en ligne sur nrco.lanouvellerepublique.fr/dossiers/20km/

Ou, les 22 et 23 septembre, au village partenaire « Hypermarché Géant Casino La Riche-Tours ».

Horoscope WTF du 30 août au 5 septembre 2017

Ainsi donc, après avoir passé l’été dans une villa en or massif aux Seychelles, l’astrologue de tmv est de retour. Rien que pour vous. Chanceux/ses, va…

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BÉLIER
Amour : Vous êtes le/la n°1… des derniers ! (eh ouaiiis, le méchant horoscope est de retour)
Gloire : Les reproches vous glissent dessus (donc vous êtes un peu huileux).
Beauté : D’après la constellation du minou, le Bélier est le signe le moins odorant de l’astrologie.

TAUREAU
Amour : Vous vous lavez avec les larmes de votre ex.
Gloire : « À défaut de Victor Hugo, je dormais pas le buste debout » (Moundir)
Beauté : La personne à votre droite fantasme secrètement sur vous.

GÉMEAUX
Amour : Vous êtes aussi sensible qu’un extincteur. On vous touche à peine et pchhhh.
Gloire : Au risque de vous décevoir, on dit pain au chocolat. Pas chocolatine.
Beauté : Des airs de Moustaki en ce moment.

CANCER
Amour : « Tout amour semé, tôt ou tard, fleurira. » Les MST aussi, mais bon.
Gloire : On vous mettra des bâtons dans les roux. Ou dans les roues, je ne sais pas.
Beauté : Oubliez ce ventre plat des vacances. La tartiflette est votre amie.

LION
Amour : Eh bah alors, on n’assume pas son amour pour les menottes ?
Gloire : Le mieux serait de vous taire. De lundi à dimanche par exemple.
Beauté : Saturne vous prédit un slip qui gratte samedi.

VIERGE
Amour : Eh bé, ça bave quand vous embrassez !
Gloire : Septembre, le vent, la toux, les boutons, les arbres tout nus (mais pas votre chéri(e)).
Beauté : Vos fesses ressemblent à un abricot.

BALANCE
Amour : Excès de lulibérine cette semaine (alors, on sort le dico ?)
Gloire : La tartine de beurre qui tombe du mauvais côté, n’est-ce pas l’allégorie de votre vie ?
Beauté : Hé hé, toujours aussi canon !

SCORPION
Amour : Mmh, you touch my tralala. My ding ding dong.
Gloire : Wow, ce n’est plus un poil dans la main que vous avez, c’est un baobab !
Beauté : N’oubliez JA-MAIS ce conseil : il.

SAGITTAIRE
Amour : Un jour, on mettra la photo de votre ex sur les paquets de cigarettes. Ça devrait en calmer certains…
Gloire : Bravo, vous avez touché le fond. Creusez, maintenant.
Beauté : Ah, que Dieu vous pénis, les Sagittaires.

CAPRICORNE
Amour : C’est aussi régulier que la gastro ou les impôts, votre truc…
Gloire : Ouais, ouais, arrêtez de vous plaindre à Julien Courbet.
Beauté : Petite bourrelet deviendra beau.

VERSEAU
Amour : Arrêtez de papillonner, retournez à l’état larvaire.
Gloire : Avec vous, c’est comme une boîte de chocolats. On tombe toujours sur le dégueu’ à la liqueur.
Beauté : Quand vous dormez, vous ressemblez à un lamantin.

POISSON
Amour : Vous êtes aussi fiable que la météo sur iPhone.
Gloire : Demandez-vous pourquoi Denver le dernier dinosaure est votre ami « et bien plus encore » #bizarre.
Beauté : Habillez-vous comme un(e) Balance. Eux ont du style.

Chroniques culture #47

Les chroniques culture sont de retour. Double dose de BD au programme, avec aussi le vinyle du mois de Radio Campus, les gros salaires à Hollywood, et une série… sans images !

(Photo © Ben Pruchnie/Getty Images)
Emma Stone (Photo © Ben Pruchnie/Getty Images)

CINÉMA
GROS SALAIRES
Chaque année, le magazine Forbes dévoile son traditionnel classement des actrices et acteurs les mieux payés au monde. Du côté des femmes, c’est Emma Stone, 28 ans, qui devient la comédienne au plus gros salaire, puisqu’elle a récolté 26 millions de dollars pour la saison 2016-2017. Elle détrône Jennifer Aniston et ses 25,5 millions et Jennifer Lawrence (24 millions). Suivent Melissa Mc Carthy (18 millions) et Mila Kunis (15,5 millions).
Pour les hommes, Mark Wahlberg truste la première place avec ses 68 millions de dollars. À la deuxième marche du podium se trouve Dwayne Johnson (65 millions), puis Vin Diesel (54,5 millions). Ensuite, on trouve Adam Sandler (50,5 millions) et Jackie Chan (49 millions). De gros chiffres… avec de grosses disparités ? Côté égalité salariale hommes/femmes, Hollywood aussi a encore des efforts à faire…
A.G.

PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
FAST & FURIOUS 8
Stupide et régressif, mais pourtant diablement jubilatoire… Voilà comment se résumerait ce huitième volet de Fast & Furious, le bébé de Vin Diesel. Dans un déluge de cascades hallucinantes et de folles poursuites, ce segment de la saga offre un divertissement (qui a dit plaisir coupable ?) énergique et efficace. Exit l’intrigue paresseuse et la bêtise du film, on se concentre plutôt sur l’action : Fast & Furious 8 va à mille à l’heure et c’est tant mieux pour les fans. Pour l’édition DVD, on se tournera davantage vers le Blu-ray qui propose une palanquée de suppléments, notamment une séquence sur les cascades et une version longue des combats.
A.G.

LE VINYLE DU MOIS DE RADIO CAMPUS All-Amerikkkan-Bada-Double-Vinyle-Gatefold-Inclus-photos-exclusives-et-coupon-MP3
JOEY BADA$$ – ALL AMERIKKKAN BADA$$
On se souvient de l’entrée fracassante de Joey dans le rap US en 2012 , avec le désormais classique 1999, révélant déjà son flow carré et un bon goût indéniable dans le choix des sons. Depuis, il a mûri, développé une belle voix et pris son temps pour son deuxième album, bien aidé par de beaux featuring et les superbes productions de Kirk Knight de l’équipe Pro Era. Joey sait être conscient dans ses thèmes, You don’t love me miss America, ou le furax Rockabye Baby, pas tendre avec l’administration américaine actuelle. Totalement d’actualité (les trois K du titre…), cet album se révèle comme étant le témoin d’une époque charnière et tourmentée pour sa communauté, bien loin de la soupe version Migos !
J.J.

LES BDs
PAUSE_ECRANS_BD1>JOUR J – LE PRINCE DES TÉNÈBRES (VOL. 1 & 2)
Et si les attentats du 11 Septembre avaient pu être évités ? Et si un agent du FBI avait eu l’intuition que Ben Laden préparait une attaque d’envergure contre les États- Unis ? Avec des « si », on refait le monde. C’est ce que font d’ailleurs Duval, Pécau et Kordey dans cette trilogie BD intitulée Jour J – Le Prince des ténèbres.
Cette rétro-fiction parvient à dérouler une analyse rétro-historique très pertinente. Nourries du trait reconnaissable d’Igor Kordey, les planches alternent entre dialogues, action et grandes cases dessinées à la frontière du plan cinématographique. Rythmé, malin et intéressant, Jour J – Le Prince des ténèbres est une découverte qui se dévore. Les deux premiers volets du triptyque sont déjà parus. Pour le 3e opus, il faudra en revanche attendre le mois de novembre…
A.G.

>LES NOUVELLES AVENTURES DE LAPINOT PAUSE_ECRANS_BD2
Commencer cette nouvelle saison avec une BD dont le titre est Un monde un peu meilleur et fêter en même temps le retour de l’iconique Lapinot ? Avouez que c’est de bon augure ! On ne vous redira pas que Lewis Trondheim est un génie et que son lapin intelligent et sensible lui sert à mettre un doigt sur toutes les tares et dérives de notre société.. Après 13 ans d’absence, notre héros se confronte donc aux applis intrusives de nos portables, aux chaînes d’infos en continu anxiogènes, sans oublier quand même un peu d’espoir, une bonne dose d’amitié et surtout un humour ravageur. LA BD de la rentrée sans aucun conteste !
Hervé Bourit

À LA TV
CALLS, PREMIÈRE SÉRIE SANS IMAGES
Diffuser une fiction télé sans images, il fallait oser. Canal+ relève le défi cet automne avec Calls ; cette série de dix épisodes de dix minutes, uniquement sonores, a été créée par Timothée Hochet, un web cinéaste né sur Youtube. « À travers la boîte noire d’un avion, les cassettes d’un magnétophone, les messages laissés sur un répondeur ou des appels à Police secours… plusieurs histoires qui mêlent l’étrange, l’angoisse, l’amour et parfois l’inexplicable », promet Canal+. Malgré une narration trop brouillonne, Calls est un bijou de montage. Elle a aussi le mérite de rappeler que la série est un genre à part entière. Et qu’elle est, comme d’autres réalisations visuelles, capable de surprendre.
E.S.

Capture

Ils vont vous consoler de la rentrée (ou pas)

La rentrée de septembre, c’est dur dur. Tmv vous propose un panorama de l’école vue à travers la musique, le cinéma ou encore la littérature. De France Gall aux Pink Floyd, en passant par Ducobu et La Guerre des boutons.

L’ÉCOLE ? CE SACRÉ CHARLEMAGNE… OU PAS !

« Qui a eu cette idée folle, un jour d’inventer l’école ? C’est… ce…sacré Charlemagne. » Vous l’avez probablement chantée au moins une fois dans votre vie : la chanson Sacré Charlemagne, de France Gall, est sortie en 1964. Gros carton de la période yé-yé, elle contribue à répandre une idée reçue née des dizaines d’années auparavant. Charlemagne a inventé l’école ? Pas franchement.

Explications : fut un temps, lorsque Kev Adams et Justin Bieber n’existaient pas (le bon vieux temps), Égyptiens, Grecs et Romains allaient déjà à l’école. L’enseignement, certes pas comme on le conçoit aujourd’hui, a donc cours depuis l’Antiquité. En Grèce, par exemple, l’écolier y accédait dès 7 ans pour apprendre le calcul et l’écriture. Les petits Romains, eux, s’instruisaient sur la place publique. Contrairement à ce que d’aucuns imaginent, le Moyen Âge aussi a poursuivi l’apprentissage en école. Sauf que cela était réservé aux privilégiés…

Venons-en donc à notre ami Charlemagne. C’est en 789 que ce coquinou, qui ne sait d’ailleurs pas écrire, intervient. Cette année-là, il fait publier un capitulaire modifiant le rôle du clergé et pose alors les bases de l’école obligatoire pour tous et accessible au plus grand nombre (Jules Ferry, en 1881, fignolera l’école de la République, telle qu’on la connaît maintenant). Des établissements sont ouverts dans les campagnes et les monastères. Charlemagne veut que son peuple soit cultivé et éduqué, il vient de donner une nouvelle vie à l’école.
Son oeuvre, finalement ? Simplement la propagation de l’instruction. Une idée pas si folle, n’est-ce pas France Gall ?

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Rkx3dTwqEtk[/youtube]

DUCOBU, LE HÉROS ZÉRO

NEWS_DOSS_DUCOBU« Quelle belle cueillette nous fîmes : quelques hyménomycètes, des hypholomes, des helvelles, des polypores versicoles… » ÇA, c’est la dictée atroce qui – running gag oblige – revient dans tous les tomes de la bande dessinée L’Élève Ducobu, signée Godi et Zidrou. La dictée donc, bête noire d’un paquet d’entre nous, à l’époque où nos petits derrières douillets squattaient les bancs à échardes de l’école (comment ça, on exagère ?).
La hantise, aussi, du fameux Ducobu, roi des cancres et héros de cette excellente BD. L’élève, vêtu de son éternel pull à rayures, enquille les zéros et rivalise d’idées pour tricher et copier. Sa voisine de classe, c’est Léonie Gratin. Elle enchaîne les 10/10, est parfaite en tout, même en matière principale : lécher les bottes de Monsieur Latouche, l’instit’ insupportable et sadique (mais il y a forcément un tout petit mini-coeur sous son uniforme terne, voyons). Bref, L’Élève Ducobu, ce sont 23 albums, plus de 2 millions d’exemplaires vendus, et surtout l’occasion, en 48 pages, de replonger dans l’ambiance de l’école et de rappeler des souvenirs à certain(e)s. Cancre ou bon élève, vous étiez quoi, vous ?

> Mais on oublie : l’adaptation cinématographique. Le film Ducobu, sorti en 2011, se la joue comédie sympathique, mais n’arrive pas à la cheville de son modèle dessiné. Si les tout jeunes Vincent Claude et Juliette Chappey, adorables comme tout, font le job dans leurs rôles respectifs de Ducobu et Léonie, le reste tombe à plat (coucou Élie Semoun en professeur Latouche) et les gags, ronflants, ne parleront qu’aux 7-10 ans. Pour le reste, la sentence du conseil de classe est tombée : peut mieux faire.

PARCE QUE DES FOIS, L’ÉCOLE C’EST BIEN…

Le regretté Robin Williams y tient l’un de ses plus grands et plus beaux rôles : celui de John Keating. Dans Le Cercle des poètes disparus, il joue cet étrange mais fascinant professeur de lettres anglaises. Refuser l’ordre établi et bouleverser son mode de pensée via la poésie, voilà le mot d’ordre. Ce film, réalisé par Peter Weir, basé sur un enseignant anti-conformiste, est intimiste et touchant. Les dialogues sont savoureux (« C’est dans ses rêves que l’homme trouve la liberté. Cela fut, est et restera toujours la vérité. »).
Un film beau. Tout simplement.

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ANOTHER BRICK IN THE WALL II : RÉVOLTE À L’ÉCOLE NEWS_DOSS_PINKFLOYD

L’école, ce n’est pas votre truc ? L’autorité scolaire encore moins ? Alors, mettez un petit Another Brick in the Wall (part II) et poussez les potards au maximum. Cette chanson contestataire par excellence a secoué la planète en 1979. Pink Floyd vient de sortir son mythique The Wall et la « partie 2 » résonnera dans les cages à miel de milliers de jeunes des dizaines d’années après. Pendant près de 4 minutes, Roger Waters y déroule sa vision de l’enseignement. Le musicien ayant toujours détesté l’école conventionnelle et ses professeurs, il torpille l’ensemble dans une chanson devenue culte et fusille la rigidité des règles scolaires, ainsi que les châtiments corporels qui sévissaient dans l’enseignement en Grande-Bretagne dans les années 50.
Un « We don’t need no education » hypnotique, un cri de marche « Hey Teacher ! Leave them kids alone », un rythme inattendu de la part du groupe (l’idée du tempo, dansant et limite disco, avait été soufflé par leur producteur), un second couplet marquant et marqué par une chorale d’enfants (leur son a été gonflé par 12 à l’enregistrement !), des bruits de cour de récré et un prof qui crie… Tout concourt à faire d’Another Brick in the wall Part II un hymne légendaire, LA « protest song ».

> Pour dormir moins bête : en 1980, la chanson a été utilisée par 100 000 étudiants noirs d’Afrique du Sud en grève, qui protestaient contre l’Apartheid sévissant dans les écoles. En réaction, le gouvernement l’a interdite. Motif ? Incitation à l’émeute et chanson « jugée préjudiciable à la sécurité de l’État ».

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=HrxX9TBj2zY[/youtube]

PUNK À LA RÉCRÉ

Quoi de mieux qu’un petit Rock’n’roll high school, des Ramones ? Cette chanson punk, enregistrée pour le film flop du même nom (sorti en France sous le titre Le Lycée des Cancres…), est un hymne pour les « anti-bahut ». Le mot d’ordre ? On s’en fout, on serait bien mieux ailleurs qu’à l’école. Il suffit de traduire les paroles. Petit extrait : « J’en ai rien à faire de l’Histoire / je veux juste me faire quelques gonzesses / je déteste les profs et le principal. » De véritables poètes.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=c5vh0QHUA1w[/youtube]

BRASSENS ET LE TITRE INÉDIT

La chanson s’appelle La Maîtresse d’école. Vous aurez beau chercher dans les tréfonds de YouTube, vous ne trouverez jamais l’originale de Georges Brassens. C’est l’un de ses derniers textes, un titre inédit qui a cependant été repris par une palanquée de chanteurs, Le Forestier en tête.
Et quel dommage de n’avoir jamais pu écouter l’extraordinaire Brassens scander ces vers délicieux, où il raconte ses premiers émois amoureux avec sa jolie maîtresse d’école aux méthodes pédagogiques plutôt… originales, le premier de la classe ayant droit à « un baiser libertin, un patin » ! Délicieusement poétique et bourré d’humour.

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POUR LES COQUINOUS (ET UN POIL REBELLES)

En 1984, le guitar-hero Eddie Van Halen publie Hot for teacher (ceux qui ont séché les cours d’anglais en 4e iront sur Google pour la traduction). Dans cette chanson aux paroles potaches/lubriques/coquines (ne rayez pas la mention inutile), Van Halen raconte à quel point il fantasme sur sa prof. Le clip, éloquent à souhait, finit d’illustrer un titre rock et énergique qui prouve que certains ont tout de même bien été contents d’aller en cours…

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=LetJHQ_V05o[/youtube]

> L’anecdote qui tue : en 2012, un étudiant à l’Université d’Oakland, visiblement fan de sa prof (et de Van Halen), a été renvoyé pour avoir écrit une thèse intitulée « Hot for teacher ». Il a donc décidé de poursuivre l’école en justice, réclamant en même temps 2,2 millions de dollars. Le juge a rejeté sa plainte.

> Si vous êtes plus Eddy Mitchell qu’Eddie Van Halen : les plus réservés opteront pour sa chanson Ma Maîtresse d’école. Moins libidineux que Hot for teacher, mimi et poétique, le Schmoll, comme on le surnomme, y raconte son enfance à l’école, où « quelqu’un possédait [s]on coeur » : sa « maîtresse aux yeux si doux » dont il était fou. Moh !

POUR LES ÉNERVÉS DE LA RENTRÉE

> Côté musique, Back to school de Deftones (l’un des fondateurs du nu metal) devrait permettre à certain(e)s de crier un bon coup avant la rentrée. La chanson, insolente comme il faut, est une vaste moquerie vis-à-vis de l’enseignement scolaire vu ici comme une machine à concevoir des gens tout bien, tout beaux.
> Michel Sardou, un punk avant l’heure ? En 1972, Michou enregistre Le Surveillant général, pamphlet bien énervé contre les internats. Un titre dans lequel son ancien surveillant général justement en prend pour son grade : « Je n’oublierai jamais le regard de vipère / Que m’avait lancé ce vieux rat » (et bim) balance Sardou qui, lui, ne pensait qu’aux jeunes femmes. Quelques années plus tard, dans Les Deux écoles, il s’en prend à l’école libre. Idem avec Le Bac G, où il démolit ce « bac à bon marché dans un lycée poubelle », sans débouchés. À croire que l’artiste n’a pas franchement aimé sa scolarité et l’école. L’ironie de la vie veut que maintenant, les soirées étudiantes se finissent généralement avec Les Lacs du Connemaaaarraaaa, beuglé avec deux grammes dans chaque œil.

> Côté ciné, méfiez-vous des jolies filles. La preuve avec la sublime Megan Fox dans le film Jennifer’s Body. Personne ne résiste à cette beauté fatale au lycée ? Pas de bol, la demoiselle est en fait possédée par un démon et se transforme en mangeuse d’hommes. Littéralement. Bon ap’ !
> La vie n’est pas rose pour Carrie. Elle va même devenir rouge, lorsqu’elle se fait renverser un seau de sang de porc dessus lors du bal du lycée. Il faut dire que la jeune Carrie est la tête de turc des filles du collège. Mais lorsque ses pouvoirs surnaturels se déclenchent, plus personne ne fait le malin (à part le diable). Carrie, le roman du maître Stephen King, est époustouflant. Son adaptation ciné par Brian de Palma est extraordinaire. À vous de choisir !

[Retrouvez l’intégralité de notre dossier dans le numéro 263 de tmv]

7 Sisters : un thriller dystopique

Il n’y a pas une, ni deux, ni trois… mais sept Noomi Rapace dans 7 Sisters. Une dystopie plus que correcte et divertissante, qui sort sur nos écrans ce 30 août.

7 Sisters

2073. La Terre étant surpeuplée, le gouvernement décide d’une politique d’enfant unique, quitte à faire usage de la force. Un homme décide pourtant de cacher l’existence de ses sept petites-filles jumelles. Simulant la vie d’une seule personne et portant chacune un jour de la semaine comme prénom, elles ne doivent sortir que le jour correspondant (Lundi sort le lundi, Mardi le mardi, etc.). Jusqu’au jour où la dénommée Lundi disparaît…

Derrière ce pitch alléchant se cache Tommy Wirkola. L’auteur des fendards Dead Snow (et du plutôt bébête Hansel & Gretel) signe ici un thriller dystopique, aussi réussi sur le plan visuel que rythmique.
Sous son apparence de petite série B gentillette, 7 Sisters propose en fait un vrai-faux blockbuster divertissant, parfaitement mis en scène et relativement osé. Sombre et radical, le film de Wirkola possède une liberté narrative qui fait du bien (7 Sisters est d’abord sorti sur Netflix…) et ne s’interdit pas, par exemple, quelques séquences graphiquement bien violentes et surprenantes.

Divertissant et conceptuel, il repose en grande partie sur Noomi Rapace qui offre là une excellente performance. L’actrice compose avec sept rôles, jouant tour à tour chacune des sept soeurs. Une interprétation impressionnante qui, cela dit, aurait gagné en puissance si la psychologie des personnages avait été davantage développée.
D’où un manque d’émotion palpable tout du long du long-métrage qui a tendance à amoindrir sa portée : même s’il enchaîne ses scènes d’action avec brio, il perd alors quelque peu en valeur. Un écueil qui, toutefois, ne torpille pas 7 Sisters, film d’anticipation modeste, mais sûrement pas dénué d’ambition.

> Thriller / SF (USA). Durée : 2 h. De Tommy Wirkola. Avec Noomi Rapace, Willem Dafoe, Glenn Close…

> NOTE : 3,5/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=qkhp9dcR2gY[/youtube]

Le Festival Imag’In se prépare avec sa « before »

Imag’In se prépare ! Le festival du Sanitas lance déjà des actions culturelles en amont.

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Les 8 et 9 septembre aura lieu le festival Imag’In, au Sanitas. En attendant, l’événement culturel de la rentrée a déjà prévu une petite « before » en investissant la place Neuve jusqu’au 7 septembre.

Ces actions culturelles, mises en place depuis le 28 août, « sont proposées dans une dynamique d’échange avec des structures associatives, des artistes et des partenaires du festival », souligne l’organisation.
Sont par exemple prévus ateliers, débats ou encore projection de films.

Côté temps forts, on pense notamment à l’expo photo Le Visage de la diversité, un projet pour lequel « les habitants sont photographiés chez eux. C’est un appel à la paix et au vivre-ensemble », nous confiait récemment Pepiang Toufdy, fondateur du festival. À noter également, un débat sur les médias avec l’École publique de journalisme de Tours (EPJT) et nos confrères de 37° ; un stand d’information sur la Sacem ; ou encore la rencontre avec l’association Régie Plus et son dispositif d’insertion socioprofessionnelle des femmes.
Avec Imag’In, le Sanitas n’a donc pas fini de s’épanouir et de s’ouvrir.

> Toutes les infos sur la page Facebook ou le site internet.

L’horoscope WTF de l’été !

Le temps est enfin venu pour l’astrologue de partir en vacances recharger ses batteries. Avant de partir tel un ermite sur la plage de Saturne beach, voilà une dernière dose d’horoscope WTF pour tenir tout l’été.

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BÉLIER
Côté love & flex : Le bélier peut en théorie saillir 200 brebis. Pas d’bol pour vous, on parle de l’animal (au fait, arrêtez la théorie, mettez-vous enfin à la pratique).
L’accessoire de l’été : Un oreiller, car à chaque jour suffit sa flemme. Hahaha trop lol !
La citation qui va tout changer : « Qui crache en l’air doit s’attendre à recevoir des crachats sur le visage. » (proverbe ivoirien. Débrouillez- vous avec ça)
La personnalité à copier en août : La saucisse de Francfort. Parce que toutes les bonnes choses ont une fin, sauf la saucisse qui en a deux.

TAUREAU
Côté love & flex : Votre sex appeal sera à l’image du temps qu’il fait lorsque vous lirez cet horoscope. (quel suspens)
L’accessoire de l’été : Une mobylette. Vu que vous ressemblez davantage à David Bécane qu’à David Beckam.
La citation qui va tout changer : « Vouloir trop plaire, c’est le plaisir des moches » (Renaud)
La personnalité à copier en août : Un Péruvien. Car c’est pas la taille de la flûte qui compte, mais c’est de savoir en jouer.

GÉMEAUX
Côté love & flex : Votre carrure de sandwich SNCF vous poussera à tenter le naturisme.
L’accessoire de l’été : Une Bible, pour y lire le tuto « Comment changer l’eau en vin et multiplier les pains ? » (en gros, vous êtes trop porté sur le pinard et vous avez toujours la dalle)
La citation qui va tout changer : « Lèche une barre de métro, tes défenses immunitaires seront renforcées à vie ! » (l’astrologue de tmv)
La personnalité à copier en août : Tri Yann, car vous aussi entendez le loup, le renard et la belette, vous aussi entendez le loup et le renard chanter. (du coup, il va falloir arrêter de fumer la moquette).

CANCER
Côté love & flex : Votre été, votre avenir, votre vie, votre maillot et vos tétons : tout sera rose jusqu’à la rentrée !
L’accessoire de l’été : Une ceinture de chaste- té. Sans vouloir vous faire flipper, Cancer, ça rime avec s’envoyer en l’air. Je dis ça, je dis rien…
La citation qui va tout changer : « Qui c’est qui pue ? C’est l’barbu ! » (proverbe paléolithique)
La personnalité à copier en août : David Pujadas. Vous avez la même coupe de cheveux et le même avenir professionnel, alors ma foi…

LION
Côté love & flex : Faites comme l’oiseau : ça vit d’air pur et d’eau fraîche, un oiseau. Et de mojito aussi. C’est Michel Fugain qui le dit.
L’accessoire de l’été : Un appareil à raclette. De toute façon, il est bien trop tard pour pouvoir rentrer dans ce maillot de bain.
La citation qui va tout changer : « Le ridicule est comme la mauvaise haleine : on ne le remarque toujours que chez le voisin. » (Malcolm de Chazal)
La personnalité à copier en août : Lara Fabian, car tout, tout est fini entre nous, tout. En plus, vous n’avez plus la force du tout. D’y croire ou d’espérer notamment.

VIERGE
Côté love & flex : Vous êtes bien trop laxiste en amour. Ou laxatif. Bref, les deux, révoltez- vous un peu nom d’une pipe en bois (expression made in années 20 powa).
L’accessoire de l’été : Un râteau. Car à force de les collectionner à la pelle (ouarf, ouarf), il va falloir prendre les devants.
La citation qui va tout changer : « La vie sé trow dure. L’amoure, sa me fé saigné dé larme de san. » (Kévin, en 5e B)
La personnalité à copier en août : Un crocodile. Grande gueule et 2 de tension, c’est tout à fait vous.

BALANCE
Côté love & flex : La Vénus de Milo est un peu l’allégorie de votre été : c’est bien beau d’être tout(e) nu(e), mais vous ne pouvez jamais rien toucher.
L’accessoire de l’été : Un verre de rhum. Même si vous êtes déjà aussi plein que le parc Disney un 15 août.
La citation qui va tout changer : « Qui vole un bœuf… Bah du coup, il est vachement musclé ! »
La personnalité à copier en août : Un vieux. Paraît-il que c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures.

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SCORPION
Côté love & flex : Votre fruit n’est pas si défendu que ça. L’été va être caliente, ouuuuh ouuuuh !
L’accessoire de l’été : Un arc et des flèches, car votre ex est le dernier des Mohicons.
La citation qui va tout changer : « On ne marche pas deux fois sur les testicules d’un aveugle. » (proverbe burkinabé. Celui-là, il est cadeau. Bisou)
La personnalité à copier en août : Kev Adams. Quitte à être pas drôle et agaçant, autant y aller à fond.

SAGITTAIRE
Côté love & flex : Eeeeh oui, c’était mieux avant, on sait. Mais tout ne tourne pas autour des Sagittaire, ces être fourbes en amour et qui, tel Minus & Cortex, veulent conquérir le monde.
L’accessoire de l’été : Un rasoir. Non, non, on dit ça comme ça… * tousse tousse *
La citation qui va tout changer : « Pire qu’un caillou dans la chaussure : un grain de sable dans la capote. » (proverbe qu’on aime beaucoup)
La personnalité à copier en août : L’astrologue de tmv qui, au contraire de VOUS (ouais ouais VOUS), a été super sympa toute l’année.

CAPRICORNE
Côté love & flex : N’oubliez pas de vous protéger. Ça vous évitera un éventuel Justin Bieber et des spectacles de fin d’année à l’école. #conseil
L’accessoire de l’été : Le string à rayures. Ça amincit, soyez ouvert(e) d’esprit.
La citation qui va tout changer : « Qui gobe une noix de coco fait confiance à son anus. » (proverbe africain, spéciale dédicace aux Capricorne).
La personnalité à copier en août : Absolument personne. Restez comme vous êtes : vous êtes géniaaaaaaaaal(e) ! #lechebottes

VERSEAU
Côté love & flex : Vous êtes un peu le lardon de sa quiche lorraine. Trop de love cet été, mooooh.
L’accessoire de l’été : Des pinces. Pour le linge ou les tétons, cela ne nous re-garde pas !
La citation qui va tout changer : « Motus et bouche cousue. Vous savez, moi, je suis une tombe de prison. » (Moundir)
La personnalité à copier en août : Forrest Gump qui disait « n’est stupide que la stupidité » (et pan dans les dents). Ah et profitez-en pour vous mettre à courir. Ne vous arrêtez plus jamais, bye !

POISSON
Côté love & flex : Telle la girafe, vous êtes un bon cou. (si toi aussi tu as honte des blagues de tmv, envoie STOP au 6 12 12)
L’accessoire de l’été : Un fanzouze. À dégainer dans n’importe quel débat pour pouvoir dire « Non bah forcément quand c’est Hanouna, on n’est plus Charlie, hein ! » et s’en aller discrétos.
La citation qui va tout changer : « En chantier, je m’appelle teuse » (si avec ça, vous n’arrivez pas draguer correctement…)
La personnalité à copier en août : Justin Bridou. Car qui a autant le swag qu’un monsieur sur un paquet de saucisson ? Personne.

Retrouvez notre numéro spécial jeux pour les vacances

Et voilà le dernier numéro de la saison. Tmv revient le 30 août. En attendant, vous pouvez retrouver notre numéro spécial jeux.

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ENCORE UNE SAISON QUI SE TERMINE POUR TMV !

Voilà donc le numéro spécial été avant d’entamer les vacances. Cette fois-ci, nous avons voulu changer et vous proposer un spécial jeux. Car quoi de mieux, pour ces vacances, que d’emporter son petit tmv et s’essayer aux mots croisés, mêlés, énigmes, labyrinthes et autres quiz, le tout en rapport avec notre jolie Touraine ? Vous avez donc de quoi faire et vous creuser la tête. Vous n’avez besoin que d’un crayon ou d’un stylo !

Nous, en attendant, on prend un peu de repos, histoire de revenir plus en forme que jamais à la rentrée. On essayera parfois de vous faire quelques petits coucous sur Facebook (mais attention, il faut aussi déconnecter). Par ailleurs, et une fois de plus, on aimerait vous remercier d’être toujours présents et fidèles. Merci aussi d’être de plus en plus nombreuses et nombreux à nous suivre sur les réseaux sociaux. C’est une jolie récompense pour « le p’tit hebdo du mercredi » et, surtout, cela nous fait énormément plaisir. On vous souhaite donc un très bel été et d’excellentes vacances.

# Bisou, cœur, licorne et paillettes

LE PROCHAIN NUMÉRO DE TMV PARAÎTRA LE MERCREDI 30 AOÛT !

Terres du Son : les photos !

Il y avait du monde, de nouveau, à Monts pour Terres du Son. Vous pouvez dès à présent retrouver nos photos sur notre page Facebook.

Une fois de plus, la foule était au rendez-vous pour le Festival Terres du Son à Monts, près de Tours.

Vous pouvez retrouver les photos d’ambiance et de concerts sur notre page Facebook en suivant ce lien !
N’hésitez pas à vous identifier dans les photos. 

Crédit photos et légendes : Laure Colmant.

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#WTF 42 : Oh la vache ! (dans l’eau)

Une vache dans la piscine et des pièces jetées dans un réacteur d’avion par superstition ? Oui, le monde est fou. Voilà la rubrique insolite et #WTF de la semaine.

Capture

> En Meurthe-et-Moselle, une habitante a fait une curieuse découverte en ouvrant ses volets un beau matin : une vache pataugeait dans sa piscine. Elle cherchait sûrement la fraîcheur pendant l’épisode de chaleur. Les pompiers sont intervenus pour sortir l’animal du bassin.

> À Marseille, un jeune homme s’est rendu chez une sexagénaire avec un bouquet de fleurs et un chèque de 20 000 euros, pour se faire pardonner d’avoir, 3 ans et demi plus tôt, volé son sac à main. Sac qui contenait 20 000 euros. Faute avouée à moitié pardonnée ? Le jeune homme a tout de même été interpellé fin mai, car la victime a communiqué son numéro de téléphone à la police.

> Vous vous souvenez sûrement : un correcteur avait perdu 61 copies de bac il y a peu. Les élèves avaient été contraints de repasser l’épreuve dans la foulée. Elles ont finalement été retrouvées au fin fond d’un sac à dos oublié… dans un bar du 18e arrondissement de Paris. Reste à savoir si elles seront prises en compte pour le baccalauréat.

> Le vol d’un avion à Shanghai a été retardé à cause d’une passagère de 80 ans très superstitieuse. Explication : elle aurait jeté des pièces de monnaie dans un des réacteurs de l’avion pour lui porter chance. La police l’a interpellée après l’évacuation d’une centaine de passagers. Oops…

> Quoi de plus classe ? Certains policiers autrichiens peuvent à présent rouler sur les autoroutes du pays avec une Porsche 911. Elle est prêtée par Porsche jusqu’en octobre. Aucune modification technique n’a été faite, mais elle a été équipée d’une nouvelle radio et d’un gyrophare posé sur le capot.

Ph. D.

TOP 4 : Phoenix

Le groupe français Phoenix vient tout juste de sortir son nouvel album Ti amo. L’occasion de retracer leur carrière en quatre dates.

1991

Thomas Mars, Deck d’Arcy et Christian Mazzalai jouaient de la musique ensemble au lycée, à Versailles. Le frère de Christian abandonne son groupe Darlin’ (créateurs de Daft Punk) pour les rejoindre en 1995.
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2000

Phoenix lance leur premier album United, rock, électro et funk. Leurs titres sont diffusés en Europe jusqu’aux États-Unis. If I ever feel better rencontre un franc succès et les place sur le devant de la scène.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=jJp3kVelU3c[/youtube]

2009

Trois albums plus tard, Phoenix sort Wolfgang Amadeus Phoenix. Le groupe fait le tour des plateaux de télévision internationaux et devient le premier groupe à se produire au Madison Square Garden.

2017

Après la sortie de l’album Brankrupt !, aux sonorités asiatiques, le groupe s’est tourné vers l’Italie avec Ti amo, dont les deux frères sont originaires. Une tournée internationale est en cours !
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Resto : [R] de Rodolphe Le Meunier

On le connaissait en tant que meilleur ouvrier de France : l’as du fromage, mister Rodolphe Le Meunier, a désormais son restaurant fort sympathique aux Halles. Verdict !

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Fromage, vous avez dit fromage ? On y va ! Si vous en êtes amoureux, c’est par ici que ça se passe : Le [R] vient en effet d’ouvrir près des Halles. On s’y rend en tout confiance : la brasserie-restaurant est gérée par Rodolphe Le Meunier. Si vous ne le connaissez pas encore, c’est le fromager star de la ville, ancien champion du monde, s’il vous plait ! Après sa boutique sous les Halles, le fromager se consacre également à la restauration.

Espace et mobilier modernes, pierres blanches sur les murs, armature grise anthracite, le décor est chaleureux et chic. On s’installe en terrasse et s’intéresse à la carte (très aguicheuse). Le personnel est sympathique et à l’écoute des clients.
On opte pour un vin blanc, et le menu plat-dessert : émincé de volaille aux champignons et Petit Trôo (fromage au lait de vache), accompagnés de légumes (purée et flan). C’est fin en bouche, la viande est tendre et les accompagnements très onctueux.

Pour les plus gourmands, des frites sont aussi proposées. On a d’ailleurs pu goûter dans l’assiette de l’autre… et on vous conseille le roulé de bœuf au comté.

Vous avez pu le remarquer, le fromage est très présent dans les plats. Et même dans les desserts ! Mais l’assiette de fromages affinés nous tente plus. Du brillat-savarin, très crémeux, de la marotte (un fromage de brebis) et un neufchâtel (un fromage de lait de vache). Pour 16,50 euros, le menu plat/dessert vaut le coup et on repart rassasié. Avec l’envie de revenir manger des desserts sucrés à base de fromage, quand on aura le ventre moins plein.

Philippine David

> Menu plat-dessert avec un verre de Quincy : 20,90 €.
> 5 place Gaston-Paillhou. Ouvert midi et soir, du lundi au samedi. Contact : 02 47 38 68 49 ou facebook.com/R.RodolpheLeMeunier.

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Le top des parcs de loisirs en plein air

Quel parc de loisirs découvrir cet été dans le département ? Tmv vous propose ses quatre coups de cœur.

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Ça y est, c’est la quille ! Que faire avec ses enfants cet été ? Bien sûr, il y a les châteaux, les musées, les piscines, les papys et mamies. À Tmv, on aime plutôt bien les parcs de loisirs en plein air. Voici quelques exemples d’espaces conçus, en Indre-et-Loire, tout spécialement pour enfants et familles.

Le plus attractif

Toboggans, structures gonflables, petit train, trampolines, bobsleigh : Luluparc est le paradis des enfants en bords de Loire. Le gros avantage : à peine un pied à l’extérieur du parc de loisirs, toute la petite famille peut aller boire un verre ou manger une frite à la Guinguette de Rochecorbon.
Tarifs : 8 € par enfant, 3 € par accompagnateur.

Le plus recyclé

La Récréation à Monts propose la découverte d’animaux de la ferme ainsi que 70 jeux pour tous les âges. Nombre d’entre eux ont d’ailleurs été créés avec des matériaux de récup’ (comme le toboggan à eau, la descente sur câble en baignoire, les vélos taxis pour le transport de passagers en remorques, etc). Au Petit Nétilly à Monts.
Tarifs : 8 € pour les enfants et les adultes.

Le plus aquatique

L’extension de la guinguette, l’aménagement de la plage et la création d’un parc aquatique gonflable aux lacs de Hommes viennent d’être inaugurés ! Ces anciennes carrières de faluns sont l’un des rares espaces de baignade extérieures du département, avec possibilité d’y tester le canoë ou encore le paddle. Pour s’y rendre, comptez 50 minutes de voiture depuis Tours, tout de même.
Accès gratuit.

Le plus aérien

Les parcs d’accrobranches ont poussé comme des champignons dans le département. Pour se retrouver au beau milieu de la nature, direction Saint-Benoît Aventure du côté de Chinon, ou Clic’Lac Parc Aventure, près de Loches. Et pour ceux qui ne souhaitent pas faire trop de route, deux Gadawi Park, au lac des Bretonnières et aux Grandes Bosses, à Tours, vous proposent aussi des parcours adaptés enfants.
Pass kids d’1 h 30 : 12 €.

Horoscope WTF du 5 au 11 juillet 2017

Les vacances approchent, l’astrologue a déjà réservé sa villa aux Bahamas avec l’argent volé dans les caisses de tmv. En attendant, voilà l’horoscope WTF.

[nrm_embed]<iframe src= »https://giphy.com/embed/3ogmaPGsQOruw » width= »480″ height= »480″ frameBorder= »0″ class= »giphy-embed » allowFullScreen></iframe><p><a href= »https://giphy.com/gifs/funny-fail-kid-3ogmaPGsQOruw »>via GIPHY</a></p>[/nrm_embed]

BÉLIER
Amour : Si on était un oiseau, on ferait notre nid dans votre coeur. MOOOH !
Gloire : Même le Scrabble est moins vieux jeu que vous.
Beauté : Cuir, cuir, moustache.

TAUREAU
Amour : Panser ses plaies, c’est bien, payer sa panse c’est mieux.
Gloire : Je, je, suis libertineuh, je suis une catin (même vous messieurs)
Beauté : Votre prénom n’est pas hyper beau, mais vous serez le/ la plus sexy cet été.

GÉMEAUX
Amour : Vous avez un goût de reviens-y.
Gloire : Le ridicule ne tue pas. Mais avec vous, il laisse de sacrées traces.
Beauté : Bof, ça ressemble surtout à un asticot.

CANCER
Amour : Ouuuh que vous êtes vilain(e), ouh pan pan vilain(e) !
Gloire : Tel un Pokémon sauvage, vous apparaissez toujours inopinément.
Beauté : D’ailleurs, vous ressemblez à un Ronflex.

LION
Amour : L’attacher au lit, c’est bien. Penser à le/la détacher, c’est mieux.
Gloire : Quelle est la différence entre un bichon maltais ? Aucune, surtout la droite quand elle est courte.
Beauté : Mettez-vous à l’aquaponey.

VIERGE
Amour : Gilbert Montagné ne voit pas d’un très bon œil vos dernières relations.
Gloire : Arrêtez de la fumer par l’oreille.
Beauté : Vous êtes une petite patate qui parle. Mais c’est mignon une petite patate qui parle.

BALANCE
Amour : Inutile de lancer une bouteille à la mer, votre radeau de l’espoir a déjà sombré. (purée, c’est beau)
Gloire : Vous devriez passer un peu plus de temps sur les forums santé de Doctissimo.
Beauté : Arrêtez les câlins. Vous ne voyez pas à quel point tout le monde sue en ce moment ?

SCORPION
Amour : Ah ça joue les dévergondé( e)s, mais ça porte des slips Petit Bateau !
Gloire : Arrêtez de faire le dos rond. Vous êtes trop bossu(e) pour ça.
Beauté : Vous avez un truc qui vous colle encore au cœur et au corps (mais on ne vous dit pas ce que c’est… c’est dégueu).

SAGITTAIRE
Amour : Tel les voies du Seigneur, vous êtes impé… oui bon, on se tait.
Gloire : Tous à poil ! Ensuite on avisera. Beauté : Vu votre pilosité, vous êtes plus bison que futé.

CAPRICORNE
Amour : Vous êtes bien trop faible. Le plaisir de la chair aura votre peau.
Gloire : Quand un Capricorne naît, un Bescherelle meurt.
Beauté : Vous êtes plus Pascal au bistrot que Pascal Obispo.

VERSEAU
Amour : Un peu de gentillesse : vous êtes dans le top 3 des signes qu’on préfère.
Gloire : Le slip au vent, les bras ballants : qu’attendez-vous pour enfin vous bouger ?!
Beauté : Votre acné revient en force.

POISSON
Amour : C’est portes ouvertes en ce moment chez vous ?
Gloire : Dans quelques jours, les jours diminuent. Et bientôt le froid et la neige. Kiss !
Beauté : Grattez-vous la croûte.

Bienvenue en Terres du Son

Du 7 au 9 juillet, Terres du Son revient à Monts. Petit guide pratique pour tout savoir (ou presque) du festival !

(Photo Maxime Hillairaud)
(Photo Maxime Hillairaud)

TROIS QUESTIONS (OU PEUT-ÊTRE QUATRE) À CAROLINE, RESPONSABLE DE LA COMMISSION DÉVELOPPEMENT DURABLE.

On a entendu parler d’un projet à vélo pour aller à Terres du Son…
Oui, le dispositif Pédalons jusqu’à Terres du Son a pour but de sensibiliser les gens. Le parcours vélo démarre de la gare de Tours, pour 20 km, jusqu’au domaine de Candé. Les personnes sont accompagnées du point A au point B avec des étapes, notamment à la Gloriette où des concerts et des ateliers sont organisés.

La gabare, la monnaie locale tourangelle, sera de la partie à Terres du Son ?
On soutient cette monnaie locale. Cette année, on a instauré le paiement en gabare dans l’Ecovillage (NDLR : ouvert à tous). On a des accords avec les producteurs et artisans qui seront sur place. Pratiquement tous adhèrent au projet.

Et comment ça se passe sur le camping pour les déchets ? affiche
C’est aujourd’hui la base : on demande aux festivaliers de mettre leurs déchets dans des poubelles et de trier. À leur arrivée, on leur donne un sac jaune et un sac noir. Une plate forme de re-tri sera également sur place, gérée par Tri 37, une entreprise partenaire. Elle se charge de récupérer les déchets déposés par les festivaliers au point de tri dans le camping. Le but est d’étendre ce système à d’autres événements dans la région.

Terres du Son porte un réel intérêt au développement durable. Pourquoi ?
Les fondateurs avaient déjà cette volonté dès la création du festival. On souhaite montrer les valeurs que l’on porte. Des valeurs que nous essayons de partager dans l’équipe de bénévoles. L’objectif pour nous, est de diminuer l’impact sur l’environnement, valoriser la culture, sensibiliser les festivaliers et innover. Et on a encore plein de choses à faire !

TROIS QUESTIONS SUR LES BÉNÉVOLES, À PAULINE,
RESPONSABLE COMMUNICATION.

Comment se déroule le recrutement des bénévoles ?
Une grande partie des bénévoles revient d’une année sur l’autre. Il sont répartis sur une trentaine de commissions. Pour candidater, ça se passe sur le site internet. Le bénévole peut exposer ses envies en effectuant un classement des commissions auxquelles il aimerait participer. Les responsables prennent ensuite contact avec lui. Si tout le monde est toujours d’accord et que le bénévole est disponible, il rentre dans la commission.

Combien de bénévoles compte Terres du Son ?
Cette année, on compte 1 000 bénévoles sur l’ensemble du domaine. La plus petite commission a besoin d’environ 10 bénévoles, la plus grosse, aux bars, a besoin de 70 personnes. Chaque responsable de commission recrute en fonction des besoins.

C’est quoi être bénévole à Terres du Son ?
Quand un bénévole arrive, il est pris en charge, on l’oriente et on lui offre un package : t-shirt, goodies… Pendant le festival, il a accès à un coin détente mais aussi à la restauration. Un camping et un parking sont dédiés à l’ensemble des bénévoles. Il peut aussi profiter de ses soirées : des roulements entre bénévoles sont prévus pour que chacun puisse se restaurer et se reposer.

DES ARTISTES RÉGIONAUX

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FKJ

La programmation de Terres du son est composée à 70 % de groupes régionaux. Sur les scènes de l’Ecovillage, la totalité des artistes vient du coin. Idem sur la scène Propulson’, installée dans l’enceinte du site. Sous le Chapit’Ô, on retrouve le rock-folk du Tourangeau-Nantais Eddy Kaiser. Son concert se déroule le samedi 8 juillet à 15 h 30. On retrouve aussi les Tourangeaux du groupe Maze. Électro et techno au programme le dernier jour du festival, à 1 h 15. Petite fierté pour Terres du son : le jeune musicien électro FKJ est présent le vendredi soir. Il a acquis une notoriété et mixe aujourd’hui sur les scènes du monde entier. Et évidemment, c’est un Tourangeau.

UNE BELLE PROG’

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Petit Biscuit

« Terres du Son a l’envie de faire découvrir une multitude de musiques et d’artistes ». La programmation de cette édition est très riche et éclectique avec des artistes reconnus en France et à l’international. On peut citer quelques grands noms, dont Imany et Petit Biscuit qu’on entend beaucoup à la radio. Mais n’oublions pas Morcheeba, MØME, Gojira, Birdy Nam Nam ou encore Tété.

FLASH BACK

Mais au fait ça vient d’où Terres du son ? Le festival est né en 2005. C’est un groupe d’amis qui s’est lancé dans cette aventure musicale. Au départ, le festival se déroulait au parc des expositions de Tours, pour ensuite se déplacer à La Ville-aux-Dames. Depuis 2008, c’est à Monts, au domaine de Candé, qu’il a lieu. Terres du Son a réussi à faire venir de nombreuses têtes d’affiche, mais n’oublie surtout pas de soutenir les groupes locaux. Le festival a su conquérir, d’années en années, le public, passant de 25 000 festivaliers en 2010 au double en 2015.

1,8 MILLION

C’est le budget de cette 13e édition de Terres du son. Le festival s’autofinance à 80 %.

(Photo Maxime Hillairaud)
(Photo Maxime Hillairaud)

INFOS PRATIQUES

Avant de partir, le festivalier doit détenir toutes les informations nécessaires pour passer un week-end au top. Tmv a décidé de vous faire un petit récap’ des informations pratiques avant de partir à l’aventure !
COMMENT JE VAIS Y ALLER ?
Avant de profiter des concerts, beh, faut pouvoir se rendre au domaine de Candé. Plusieurs dispositifs sont mis en place pour débarquer sereinement. Fil Vert propose une ligne gratuite direction le festival. Si vous préférez le train, pas de souci. Pour seulement 4 petits euros (aller et retour) vous pouvez partir de toutes les gares de la région vers Tours ou Monts (à condition d’avoir votre pass Terres du Son, bien sûr). Question horaires, courez sur le site TER Région Centre. Évidemment, vous pouvez aussi vous y rendre en voiture. Le parking sur place est gratuit. La com’ Terres du Son s’est permise une petite vanne qu’on aime bien : « Attention nouveauté ! Cette année venez vivre l’expérience magique et féerique de Terres du son avec vos dragons ! » Donc oui, si vous avez un dragon domestique vous pouvez venir avec. Relax. « Une équipe de pompiers expérimentée sera là pour encadrer les départs de feu involontaires ».

OÙ EST-CE QUE JE VAIS FAIRE UN GROS DODO ?
(OU PAS) Qui dit festoche, dit camping. Il est gratuit pour tous ceux qui possèdent un pass pour le festival (de 1 à 3 jours). Il est interdit aux mineurs non accompagnés. Une taxe collaborative est mise en place pour cette édition. Il suffit de donner trois bouchons plastiques à l’association Les P’tits Bouchons. Dernier mot : le camping ouvre à 10 h le vendredi et ferme le lundi à 12 h (n’oubliez pas vos tentes dans le champ, on se retrouve toujours bête). Si vous vous voulez éviter la super grosse ambiance du camping du festoche, vous pouvez aussi loger dans des hôtels ou les campings aux alentours.

ET COMMENT JE CONSOMME SUR PLACE ?
Tous les festivals passent à de nouveaux dispositifs de paiement sur leurs sites : ce sont des cartes spéciales festivals. À Terres du Son, on appelle ça la carte K7. Ne perdez plus vos quelques pièces dans la boue, dans les toilettes ou au camping : la carte est un moyen beaucoup plus pratique et rapide. Avec, vous pouvez consommer au bar, à la restauration ou encore au merchandising. Pour l’alimenter c’est plutôt simple. Soit vous décidez de le faire avant d’arriver au domaine de Candé sur le site internet du festival. La carte ne vous sera, par contre, donnée que le Jour J. Vous pouvez aussi recharger la carte K7 sur place aux guichets mis à disposition sur le site.
Essentiel : télécharger l’application Terres du son. Elle vous permettra d’avoir toutes sortes d’informations mais aussi, du coup, de pouvoir recharger (mais aussi voir si vous n’avez pas trop dépensé), directement votre carte depuis votre smartphone. Si vous voyez trop gros pendant le festival, don’t worry, vous pouvez récupérer l’argent non dépensé sur le site de Terres du Son après le festival. Ou alors, vous êtes quelqu’un de trop top et vous laissez l’argent à l’asso. À vous de choisir.

SI J’AI TOUJOURS PAS MES BILLETS ET QUE JE SUIS EN PANIQUE
Il reste des pass pour les trois jours. Mais dépêchez- vous quand même ! Le pass 3 jours est à 68 € en tarif réduit, 72 € plein tarif. Le pass 1 jour (vendredi ou samedi ou dimanche) coûte 29 € en tarif réduit, 33 € plein tarif. Go go go !

> Pour toutes démarches ou informations complémentaires : Terresduson.com

Par Philippine David

Les Hommes du feu : au plus près des pompiers

Être au plus près des pompiers et dans le feu de l’action, c’est ce que propose cette fiction plus vraie que nature : Les Hommes du feu.

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Pompier. Le métier rêvé de nombreux enfants. Un exemple de la société. C’est un sujet qui mérite d’être traité : Les Hommes du feu, de Pierre Jolivet, montre justement le quotidien de pompiers de l’Aude, en Occitanie.

Dès les premières minutes du film, le spectateur est plongé au cœur de leurs interventions. Il est alors rapidement pris dans le feu de l’action. L’histoire se déroule en période de fortes chaleurs, les feux sont ravageurs : on y voit des images fascinantes, marquantes, incroyables de pompiers qui domptent les flammes. Mais aussi celles d’interventions parfois dures à surmonter moralement (accident de la route, suicide…).

Au-delà de leurs actions sur le terrain, des séquences mettent en relief leur sensibilité et leurs rapports familiaux, parfois difficiles à gérer. À la frontière du documentaire, le film rapproche de ces personnages, plus que passionnés, différents les uns et des autres, parfois quand même un peu cliché dans leur représentation (le pompier ténébreux, la femme, le misogyne, le gay…). Mais on l’oublie presque.
Au fur et à mesure, on comprend leur quotidien, on partage leur stress, et on sourit devant l’entraide, les moments de partage et de bonne ambiance à la caserne. Il faut le dire, les Hommes du feu est très drôle.

Pour autant, le long-métrage sait aussi montrer les tensions au sein du groupe. Ici, avec l’arrivée d’une femme à la caserne, Bénédicte (jouée par Emilie Duquenne), les relations sont parfois tendues. De quoi permettre une vision globale du quotidien, parfois mouvementé, des pompiers. Ils n’ont pas un « métier normal » et ne sont jamais dans « la routine » comme le dit fièrement Bénédicte.

Seul petit regret, une fin trop abrupte et une histoire centrale qui manque de force. En tout cas, le pari est tout de même réussi pour Pierre Jolivet : au-delà d’être des héros, ces pompiers sont des humains.

Philippine David

> Drame, de Pierre Jolivet (France). Durée : 1 h 33. Avec Roschdy Zem, Emilie Dequenne, Michaël Abiteboul, Guillaume Labbé…
> NOTE : 3/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=3o465FtbhfM[/youtube]

10 & 20 km de Tours : et qu’ça court !

Dimanche 24 septembre 2017, des milliers de runners vont s’élancer dans les rues de Tours pour les 10 & 20 km… sans oublier le marathon !

Il ne reste plus que deux mois pour s’entraîner aux 10 et 20 km de Tours (ou le marathon pour les plus courageux/ ses !).

Le dimanche 24 septembre, ils seront des milliers à s’élancer dans cette course désormais unanimement reconnue en Touraine.
Si les 10 & 20 km fêtent cette année leurs 35 ans, le Marathon Touraine Loire Valley en sera lui à sa quatrième édition. Côté parcours, les 10 km reviennent cette fois en centre-ville, partant de la place Anatole-France, pour passer par exemple via le boulevard Léon-Boyer, la rue Giraudeau, ou encore l’avenue de Grammont et la place du Grand-Marché.
Les 20 km (course labellisée FFA) n’auront qu’une seule boucle et emprunteront le parcours du marathon.

Une vingtaine de groupes s’occuperont aussi de l’animation musicale et, après l’épreuve, les runners pourront se remplir l’estomac lors d’une paella-party. Les 22 et 23 septembre, un running village sera par ailleurs installé à Tours.

> Tarifs : 17 € pour les 10 & 20 (12 € en tarif réduit) ; 45 € pour le marathon. Inscriptions et parcours complet sur le site internet.

Parcours des 10 km de Tours (infographie NR)
Parcours des 10 km de Tours (infographie NR)

RIIP Fest : « redynamiser la scène locale tourangelle »

A l’occasion du RIIP Fest, les 7 et 8 juillet à Tours, tmv s’est entretenu avec Emile, son programmateur et vice-président de l’asso en charge de ce festival metal/hardcore. Dézinguant les préjugés sur ce style musical, ce passionné au franc-parler (d)étonnant nous a parlé environnement, respect d’autrui,humanisme, et bien sûr musique et gros son.

Tout d’abord, commençons par les présentations qui s’imposent ! L’asso Riipost, c’est quoi, c’est qui ? Et surtout quand est-ce que l’aventure a débuté ? 

RIIPOST c’est à l’origine la rencontre de 2 personnes respectivement membres de BEYOND THE STYX: Matthieu DUPOU (ex-bassiste / ex-président) & Emile DUPUTIE (chanteur / programmateur) qui, soutenus par un petit réseau de musiciens et d’amis locaux, ont souhaité début 2012 redynamiser la scène locale tourangelle en matière de musique « hardcore » et « hybride » (à savoir metal hardcore, post-hardcore thrashcore, metalcore, deathcore…) tout en mettant en valeur la musique extrême à travers le soutien la scène locale de matière respectueuse et respectable. En véhiculant le leitmotiv suivant: « Accueillir chez nous, comme nous souhaiterions nous-mêmes être accueillis ailleurs. »
Depuis, l’association à énormément évolué… Nous sommes passés en 5 années de 5 membres actifs à près de 15 membres actifs et plus d’une douzaine d’adhérents…
Les concerts ont quant à eux respectivement évolué : en nombre (moins important), ainsi qu’en coût et en affluence (beaucoup plus importants), dans l’optique d’attirer toujours plus d’amateurs et de curieux.


Vous êtes axés metal hardcore. C’est un style qui a une certaine philosophie tout de même. Quelle est ta vision du hardcore ? Comment décrirais tu ta relation avec ce style?
En effet. Enfin… Disons plutôt que le hardcore dispose de valeurs que le metal effleure à peine ou alors en apparence. L’idée n’étant pas de diviser le public, mais de rassembler autour de valeurs notables, telles que l’humanisme par exemple : développer son libre arbitre et son esprit critique, favoriser la rencontre de l’autre et de la différence, respecter son prochain, son entourage, son environnement…
Ma vision et ma relation au hardcore est passionnelle, empreint d’une philosophie qui m’a percuté de plein fouet il y a 4 ans au Ieper Fest (un festival de metal hardcore très connu en Belgique, NDLR). Désormais, c’est comme si elle s’était inscrite dans mon ADN.
Si je devais la résumer en quelques mots, je me limiterais à ceux-ci : « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ». Pas de place pour la haine ! J’emmerde toute forme de ségrégation : fasciste, raciste, sexiste, homophobe et toute autre idéologie nauséabonde visant à diviser et à isoler la diversité.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=qTfZwnE7JX0[/youtube]

 

En mai, tu me parlais par mail de « soutenir la cause environnementale » via le fest. Peux-tu m’en dire plus ? 

En effet. Pour commencer, il s’agit tout simplement de sensibiliser chaque jour le public directement avec des gestes simples comme trier, ne serait-ce que ses déchets sur le festival, en extérieur principalement, cela grâce à la bienveillance constante de notre équipe de sécurité notamment.
En parallèle et en qualité de végétarien convaincu depuis déjà 5 ans, il me parait indispensable de militer activement en proposant différents produits locaux et de qualité, composés pour les 2/3 sans chair d’origine animale. Un festival, c’est aussi le moment de découvrir autre chose dans son assiette, de se laisser surprendre.

Quoi d’autre ?

Par ailleurs, nous sollicitons aussi un maximum notre public pour qu’il utilise les cycles, les transports en commun, les covoiturages… Il y a un message au delà des concerts, nous ne sommes pas en festival metal hardcore « pour nous la mettre », n’en déplaise à certains… Des valeurs nous unissent, des valeurs autour desquelles nous souhaitons pouvoir échanger et partager.

RIIP Fest
Photo RIIP Fest Facebook

Le RIIP Fest en est à sa 3e édition. Que retiens tu des deux précédentes ? 

Enormément de rencontres et d’épreuves, très riche en expérience pour l’avenir. Au début, nous n’étions rien et nous sommes partis de rien. Au vu de l’affluence et des différents retours (artistes, bénévoles, partenaires et public), l’avenir semble se dessiner sereinement !
Mais pas d’excès de zèle chez nous, nous prendrons le temps de grandir : doucement mais sûrement. Un peu comme une grande famille. 

D’ailleurs, vous percevez des subventions ? Des aides pour organiser tout ça ?

Aucune. Je ne pense pas d’ailleurs qu’une quelconque personnalité politique ait le cœur qui batte pour le metal hardcore… D’autant que nous tenons particulièrement à notre indépendance. Nous ne souhaitons ni nous prostituer, ni nous travestir au nom d’une quelconque entité politique.
Le RIIP Fest, c’est une histoire de rencontres, de personnes fiables, sincères et altruistes.
Paradoxalement, le mécénat privé correspond d’avantage à ces quelques valeurs. Même s’il existe toujours une exception pour confirmer la règle…
Les quelques rares aides reçues proviennent : de Léo Lagrange, du Buck Mulligan’s ainsi que, nouvellement, d’Aucard de Tours que nous remercions une nouvelle fois tout particulièrement.
En parallèle, nous recevons du soutien en communication de la part de partenaires tels que Radio Béton, Radio Campus ainsi qu’énormément d’émissions indépendantes locales : No Fun, Throne of Thanatos, Hellbanger, l’Autre Monde… et même TV Tours!
Tout le reste est issu du don de nos bénévoles et de nos festivaliers. 

Économiquement, vous tenez le coup
Nous prenons des risques modérés pour éviter de nous brûler les ailes. Ce qui arrive malheureusement à près de 70% des festivals de musiques extrêmes… Nous avons le temps et nous prenons le temps. L’objectif n’étant pas de péter plus haut que son cul. Défendre des valeurs sur la durée nécessite de créer un microcosme avant de pouvoir qui sait un jour… Passer à un macrocosme. 

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Il y a de grosses têtes d’affiches et des plus petits noms sur l’affiche de cette édition du 7_8 juillet. Tu as une petite préférence perso ? 

En effet. Oui, bien sûr, nous avons tous des préférences… Même en tant que programmateur.
Si je ne devais retenir que 3 noms je dirais : BORN FROM PAIN pour le monument qu’ils représente pour la scène metal hardcore, GHOUL parce que nous manquons cruellement d’Objet Musical Non Identifié parmi nos festivals du genre et PYRECULT pour l’audace et la violence de leur crossover hardcore.

Les Néerlandais de Born From Pain.
Les Néerlandais de Born From Pain.

A quelqu’un qui n’a jamais mis les pieds au RIIP Fest, comment décrirais-tu le festival ? 
En trois mots: convivial, rock n’roll et familial. 


A Tours, il y a la MFest asso et bien sûr RIIPost, il y a des petits concerts dans des bars etc. Comment vois-tu la scène metal tourangelle dans son ensemble ?

Vaste question… Pour résumer, et concernant les toutes petites organisations, je dirais à l’image de notre société: désorganisée, individualiste et amateur. C’est un milieu au sein duquel on apprend à exister et à co-exister avec le temps. Faute d’instances appropriées et adaptées, on se croise dans des bars au petit bonheur la chance… En effet, si tu ne fais pas l’effort d’aller à la rencontre d’associations, il parait peu probable qu’elles viennent spontanément vers toi.
Il y a bien quelques eu quelques tentatives de fédérations ou d’agendas communs par le passé, mais tout ça c’est juste une histoire de copains au final.
Avec le RIIP Fest nous sommes parvenus à associer par le biais d’invitations quelques associations locales, mais cela à pris du temps… On marche sur des œufs en permanence dans ce milieu de requins, où les personnes « fiables, authentiques et altruistes » ne courent malheureusement pas les rues. Heureusement on a la chance de parfois réussir à monter des choses en toute intelligence sans se marcher sur les pieds avec des organisations comme Dirty Guys Rocks, Goat Cheese, M Fest Asso & des lieux comme le Puzzle Pub et le Bar à mines.
Mais sinon c’est la loi de la jungle. C’est déplorable. Tout comme le taux de présence de membres de groupes actifs locaux lors de concerts d’autres groupes actifs locaux. Heureusement il existe quelques rares exceptions que nous souhaitons pouvoir généraliser d’avantage avec le temps…

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=CWZkc25Dqe4[/youtube]

Je me doute que vous tablez sur une 4e édition, mais quels sont les autres projets de RIIPOST ? 

Oui ce serait préférable. Eh bien, développer le festival à proprement parler en parvenant à trouver un lieu adapté et l’évolution du projet. Idéalement, une salle équipée à 50 % minimum et pouvant accueillir une jauge de 500 festivaliers par jour. En parallèle, développer notre soutien à la scène locale, fédérer et sensibiliser davantage le public aux concerts de musique extrême. Et enfin, pouvoir associer plus de partenaires extérieurs et privés à notre projet culturel annuel, afin de pouvoir pérenniser l’évolution constante du RIIP Fest à long terme.

Je te laisse le mot de la fin, tu as totale liberté !

Merci à tmv de nous donner l’opportunité de pouvoir porter notre voix et notre projet associatif au-delà de nos réseaux quotidiens. Enfin, j’inviterais tous les curieux et timides amateurs de musique amplifiée à pousser les portes de nos concerts, ainsi que ceux de nos confrères pour se laisser surprendre à partager du bon temps en notre compagnie, et celle des artistes que nous programmons tout au long de l’année. En espérant vous retrouver à l’une de nos prochaines soirées thématiques à venir à l’Espace Gentiana (lire ci-dessous). Au plaisir ! Et longue vie à notre scène locale !

Propos recueillis par Aurélien Germain

> RIIP Fest, les 7 et 8 juillet, à l’Espace Gentiana.
VENDREDI 8 JUILLET, à partir de 17 h 30. SAMEDI 9 JUILLET, à partir de 15 h 30. Infos sur Facebook.  

✦✦ PASS 2 JOURS ✦✦: 25€ / 30€ (sur place)
PASS VENDREDI ✦ : 10€ / 13€ (sur place)
PASS SAMEDI ✦ : 15€ / 18€ (sur place)

> Soirées thématiques Espace Gentiana 

– vendredi 27 Octobre 2017 // Charon Stoned #1 (soirée Stoner Sludge)
– vendredi 8 Décembre 2017 // Winterfall Night #3 (soirée Metal Alternatif)
– samedi 13 Janvier 2018 // El Dia De Los Muertos #3 (soirée Death Metal)
– samedi 14 Avril 2018 // La crème du Pit #2 (soirée Hardcore Metal)

Les Fruits Kiki à l’Unicef

Les Fruits Kiki, série d’albums pour enfants aux éditions Paja, sont en lice pour obtenir le Prix Unicef de littérature jeunesse. Tmv a rencontré leur créatrice, Nébine Dominguez, à Luynes.

« Des livres sur le handicap, ça n’intéresse personne ! Soyons honnêtes », concède, de but en blanc, Nebine Dominguez, assise à la terrasse de l’Hostellerie du château, à Luynes. « Et les personnes handicapées sont systématiquement exclues du champ visuel des enfants sous prétexte que c’est anxiogène. C’est ridicule ! Il faut leur en parler ! » C’est de ce constat qu’est née, en 2013, l’idée des Fruits Kiki. La jeune femme, lasse des railleries que subit son fils aîné, myopathe et atteint de troubles autistiques, décide d’écrire ses propres histoires.

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Des récits ordinaires, des aventures du quotidien, dans lesquelles s’intègrent systématiquement des personnages différents, atteints de handicap le plus souvent. Il n’en fallait pas plus pour taper dans l’oeil de l’Unicef. Pour l’édition 2017 de son prix de littérature jeunesse, l’équipe de l’ONU recherche des livres sur l’égalité. Bingo ! Mesdemoiselles Kiki et le chat, 4e album de la série, met tout le monde d’accord autour d’un concours de pâtisserie : la chatte gourmande, la fraise non-voyante, la pomme moqueuse se chicanent et se réconcilient autour d’un bon gros gâteau.

Simple et efficace, le livre ne recherche pas la reconnaissance artistique mais va droit au but : il ne faut pas se fier aux apparences. Si cette morale est récurrente dans les livres pour enfants, ici, l’ouvrage a le mérite de pousser l’apprentissage de la différence plus loin. À la fin du livre, le lecteur peut s’initier au braille en tentant de décrypter un message ainsi écrit. En attendant le palmarès du prix en octobre prochain, Nebine fait la promo de son autre collection Les Parfaits. Des livres quiz à remplir en tête à tête avec son enfant. Le dernier, Parfaite n’est pas parfaite et c’est tant mieux, est sorti le 7 juin en librairie et sur paja-editions.fr.

Pour participer au vote du Prix Unicef : my.unicef.fr

Jeanne Beutter

TOP 4 : Daniel Day-Lewis

Coup de tonnerre : la semaine dernière, Daniel Day-Lewis annonçait l’arrêt de sa carrière. Retour en 4 anecdotes sur le premier acteur à avoir glané trois oscars du meilleur acteur.

ADEPTE DE LA MÉTHODE

Le comédien est connu pour être friand de la method acting, soit faire littéralement corps et âme avec son personnage. Pour ses rôles, il a ainsi passé des mois en fauteuil roulant, vécu seul en forêt, appris le métier de boucher, etc.

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MERCI EMINEM !

Pour son rôle dans Gangs of New York, Daniel Day-Lewis a confié écouter tous les matins à 5 h les morceaux d’Eminem, notamment « The Way I am », afin de se mettre dans un état de colère et donner le meilleur de lui-même.

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DANIEL CORDONNIER

En 1997, Daniel Day-Lewis déménage en Italie. Il se forme au métier de cordonnier, une passion de jeunesse. Il désertera les plateaux de cinéma pendant 5 ans. Di Caprio réussira à le ramener pour Gangs of New York de Scorcese.
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ADJANI STORY

C’était l’un des couples les plus glamour : Daniel Day-Lewis avec Isabelle Adjani. La rumeur dit que l’acteur avait rompu par fax. La comédienne a démenti, rappelant que monsieur avait disparu quand elle lui a annoncé sa grossesse…
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Financer son logement autrement

Aller voir son banquier, contracter un prêt pendant plus de 20 ans, ce n’est pas votre tasse de thé ? Des alternatives existent, plus collaboratives.

TONTINE OR NOR TONTINE ?

Au lieu de demander une avance à ta tante, participe à une Tontine. Ce système de prêt entre particulier est aussi appelé « contrat de prêt » et doit son nom à un banquier italien du XVIIe siècle, Lorenzon Tonti. Le pacte tontinier peut être réalisé au sein d’un cercle familial, amical, de travail ou avec des inconnus. Chacun des épargnants injecte dans l’association une somme définie, pendant une durée déterminée entre 10 et 25 ans. Soit l’argent de la cagnotte est versé en totalité à chaque membre en une fois par an, jusqu’à ce que tout le monde ait reçu sa part ; soit le pot se remplit pendant des années, investi selon un accord commun, avant d’être finalement distribué à tous, avec les bénéfices générés en prime.

UN HABITAT COLLABORATIF

Cette pratique scandinave est assez nouvelle en France. Il s’agit d’acheter à plusieurs un terrain, se mettre d’accord pour concevoir un bâtiment, le financer à plusieurs, pour finalement y vivre ensemble. Les retraités et les jeunes ménages peuvent être séduits par cette colocation dont vous êtes le propriétaire. Aussi appelé habitat participatif, il permet un mode de vie alternatif. Par exemple, de mutualiser les chambres d’amis ou le jardin, de réaliser des économies d’énergie et de favoriser les parties de Mölkky entre voisins le soir, après le travail. La loi Alur a encadré cette pratique en mettant en place une forme juridique de coopérative d’habitants ou de société d’attribution et d’autopromotion.

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LE CROWDFUNDING POUR INVESTIR

Acheter une maison ou un appartement peut aussi servir à investir. C’est plus rentable que de miser sur un cheval de course nain notamment. Et les plateformes de financement en ligne, le « crowdfunding » pour les bilingues, s’y sont mises. Certains sites proposent par exemple d’acheter une partie d’un terrain à construire, en complétant à plusieurs la part du promoteur. Une fois la maison sortie de terre, ce dernier rembourse les investisseurs à hauteur d’un pourcentage convenu. On peut aussi investir dans de l’ancien et gagner un pourcentage sur le loyer. Il est possible dans ce cas de devenir un jour propriétaire en rachetant les parts des autres. Autre exemple, devenir propriétaire pour une durée limitée.

SCI, UNE AFFAIRE DE FAMILLE

La société civile immobilière ou SCI est par définition un groupement de personnes qui s’unissent pour acquérir un bien immobilier afin d’en tirer profit, en acquérant un immeuble destiné à la location, ou pour le partager en famille. Il est avantageux de constituer une SCI si l’on veut gérer la maison parentale entre descendants par exemple. Ici, en cas de conflit, chacun peut céder sa part à tout moment, sans avoir à vendre le bien. Elle permet aussi de transmettre son logement progressivement de son vivant, à son conjoint ou ses enfants, en effectuant des dons-partage. Et pas besoin d’être une famille nombreuse, une SCI peut commencer à partir de deux personnes et peut même intégrer des mineurs. Un notaire pourra établir les statuts de la société pour éviter tout écueil.

Pauline Phouthonnesy

#WTF 41 : canicule, sortez les jupes !

Que s’est-il passé dans l’actu insolite et WTF ? Des hommes en jupes, un gros boa et un grand, très grand fan de Disneyland…

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> À Nantes, des chauffeurs de bus se sont plaints de ne pas pouvoir venir au travail en short pendant la canicule. Ils dénonçaient des conditions « pas acceptables » car la température des bus est « insupportable » en pantalon. Pour protester, six d’entre eux sont venus au travail… en jupe. Grâce à cette action plutôt culottée, ces hommes peuvent désormais conduire leurs bus en bermuda !

> Imaginez la statue de Bouddha dans un temple, entourée d’immenses figurines des Transformers. En Thaïlande, certains temples ont souhaité « se moderniser ». Un des responsables religieux explique que ces super-héros sont là pour attirer et amuser les enfants. On imagine déjà Mickey Mouse à côté de Jésus dans une église catholique…

> En Tunisie, un conducteur a stoppé le train qu’il conduisait en plein milieu d’une ligne de chemin de fer. Déjà ça, c’est pas très très bien. Mais d’après les passagers, le conducteur se serait arrêté pour acheter des pêches. La vendeuse serait même venue les lui apporter à la fenêtre de la locomotive. Qu’est-ce qu’on ferait pas pour des fruits…

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=RwkNTM0QaXQ[/youtube]

> Aux États-Unis, un Californien d’une quarantaine d’années s’est rendu au parc d’attractions Disneyland 2 000 jours d’affilé. Défilés, attractions, musiques, il connaît tout sur tout. Il a semble-t- il bien profité de son pass annuel…

> Dans le département de la Loire, un homme s’occupait tranquillement dans son jardin jusqu’au moment où il s ’est retrouvé face à un boa. La « bestiole » mesurait environ 1 mètre de long. Les pompiers sont parvenus sans difficulté à le capturer. Reste à savoir d’où il provenait !

Philippine David

Migrants mineurs, enjeu majeur

Depuis un an, l’Indre-et-Loire connaît un afflux de jeunes migrants. Le quota du Département est déjà dépassé. C’est pourquoi des familles se mobilisent pour aider les mineurs étrangers à être reconnus et à se reconstruire.

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Réfugiés mineurs cherchent familles. Le conseil départemental de la Vienne en appelle au bénévolat pour confier des mineurs isolés à des familles d’accueil. » Mardi 16 mai 2017, la une de Centre Presse est sans équivoque. Le Département voisin encourage les foyers à faire preuve de solidarité pour « contribuer au développement physique, affectif, intellectuel et social de l’enfant ». Les volontaires sélectionnés, après un entretien individuel et une visite de l’habitation, perçoivent des indemnités en échange : 14,22 € par jour (nourriture, habillement et fournitures) ainsi que d’autres allocations.

Changement d’ambiance. Trois jours plus tard, en Indre-et- Loire, une session du conseil départemental aborde ce même thème. C’est l’heure des comptes : en 2017, 117 mineurs isolés étrangers « se sont déjà présentés pour solliciter une prise en charge. On sera à 600 si on poursuit sur cette ligne en fin d’année. Un volume insupportable pour nos finances », explique son président, Jean-Gérard Paumier, à La Nouvelle République. Une enveloppe de 5,7 millions d’euros leur est allouée, soit un peu moins de 1 % du budget prévisionnel total du Département.

CaptureSur les 117 demandes depuis janvier, 58 ont été acceptées par le Département, qui déclare faire face à « une poussée exponentielle du nombre des arrivées ». La situation est critique. « Avec des charges qui augmentent, […] à un moment donné, on n’aura plus de solutions », prévenait il y un mois, au micro de TV Tours Val de Loire, Sylvie Giner, conseillère départementale en charge de la protection de l’enfance. Dans une lettre ouverte, publiée à la mi-mai, RESF, Chrétiens migrants, Utopia 56, La Cimade, Coup d’pouce aux migrants et la Ligue des droits de l’homme fustigeaient cette absence de marge de manœuvre. L’Indre-et-Loire demande des contributions supplémentaires à l’État pour s’en sortir.
Mais, exceptés les centres et les foyers, il n’y a pas eu de dispositif de volontariat semblable à celui de la Vienne déployé en Touraine. En réponse, des familles viennent porter secours à des migrants mineurs depuis la fin de l’année dernière. Un réseau d’hébergement citoyen s’est peu à peu mis en place, l’« accueil durable et bénévole d’un enfant par un tiers » ayant été autorisé par un décret d’octobre 2016. L’objectif est de loger ceux qui ne sont pas pris en charge, le temps du recours à la régularisation devant le juge des enfants.

Être reconnu mineur pour ces étrangers représente une étape indispensable. Ils peuvent ainsi faire valoir leurs droits. Mais tous n’ont pas le réflexe de se rendre à l’Aide sociale à l’enfance (ASE), une branche du Département, quand ils rejoignent la France. Cette entité a pour but de « mener en urgence des actions de protection en faveur des mineurs en danger ». Elle apporte un soutien « matériel, éducatif et psychologique ».

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De bouche à oreille, le concept s’est étendu. Une discussion entre collègues au travail a convaincu Éric* et Christine* de franchir le pas, il y a plusieurs mois. Tout est allé très vite. Un soir, alors qu’ils prenaient un verre dans un bar et discutaient du sujet avec des membres d’une association, un Africain s’apprêtait à passer la nuit près de la gare de Tours. Éric est allé à sa rencontre et l’a invité à table. « Dans la même soirée, nous l’avons ramené à la maison. Je pensais qu’il devait repasser chercher ses affaires. En fait, non. Il n’avait que ses vêtements sur lui et un sac en plastique à la main. »

« ON A REÇU UNE LEÇON DE VIE »

Le père de famille avoue avoir eu des réticences au départ. « Où est la vérité ?, s’interroge-t-il. Je ne suis pas candide. Un conditionnement s’opère auprès des passeurs. Mais bon, il ne faut pas globaliser. Chaque individu a son propre passé. » Aujourd’hui, avec le recul, Éric considère qu’il est devenu plus humble et tolérant. Lui, sa femme et ses enfants ont appris à confronter les cultures. « On a reçu une leçon de vie. » Ils accompagnent Samuel* dans sa recherche de documents d’identité. « On s’inquiète pour lui. Ses problèmes deviennent les nôtres. C’est un membre de notre famille. »

Juridiquement, le migrant mineur qu’ils hébergent ne compte pas comme une personne à charge. Aucune aide ne lui est versée. L’autonomie passe pourtant par l’indépendance financière. La scolarisation et le sport permettent aussi aux jeunes de s’intégrer. Plusieurs prennent ce chemin avec la volonté d’assimiler les codes de la société. Les familles bénévoles souhaitent développer le réseau qu’elles ont structuré. Mais des ménages sont freinés par leur manque de moyens. Cette initiative représente un coût. « Si on recevait des compléments, le problème ne se poserait plus. » Les associations du coin n’ont qu’une envie : « Collaborer avec les collectivités locales. »

(*) Les prénoms ont été modifiés.

>Si vous êtes intéressés par cette démarche, envoyez un message collectif aux associations via cette adresse : UTOPIA.TOURS.HEBERGEMENT@GMAIL.COM 

Enquête : Simon Bolle & Philippine David

Maho XO, artiste dos au mur

Faire de sa passion d’enfance une reconversion professionnelle, c’est le pari de Mathieu Holbert, alias Maho XO. Son truc à lui ? Dessiner et peindre des motifs géométriques aux origines multiculturelles. Tmv est allé à la rencontre de ce street-artist tourangeau sur son lieu d’expression.

maho xo

2012. Retour cinq ans en arrière, à l’époque où Mathieu Holbert connaît un tournant dans sa vie. « Je me suis cassé le dos au travail », lance-t-il sèchement. Cet accident l’a immobilisé pendant vingt-quatre mois. Le temps de se préparer à une nouvelle carrière. « J’ai fait en sorte d’éviter les opérations et de limiter les efforts », explique l’intéressé.

Ses missions d’intérim lui ont permis de préserver une relative liberté. « Je gardais la possibilité de rebondir quand je le voulais. » Le déclic est arrivé grâce à un ami, qui l’a motivé à « reprendre le crayon. Depuis, ça ne m’a plus lâché ! » Adolescent, ce sont les BD de Marcel Gotlib qui ont développé sa fibre artistique.
L’homme de 40 ans s’est désormais trouvé un autre terrain de jeu : les ateliers de la Morinerie, à Saint-Pierre-des-Corps. Son mur est situé derrière les imposants bâtiments, au bord d’un champ. Ici, il met en pratique ce qu’il a pu bosser en atelier. Ou pas. Les inspirations lui viennent parfois sur le trajet, à l’image de sa dernière réalisation, « Palmiers ». Une soixantaine d’oeuvres, aux couleurs Pop Art et aux styles aztèques, africains et asiatiques se côtoient, sans compter celles exposées en galeries.

Maho XO (c’est son nom d’artiste) se dit attaché à l’art primitif et aux symboles. « Les icônes existent depuis la nuit des temps, et il y en aura toujours. C’est quelque chose que tout le monde comprend. » Le peintre Paul Klee et les graffeurs Grems et Roa font partie des personnes qui l’ont marqué.
Mais il reste compliqué de le classer. « Je refuse les étiquettes car je ne connais pas les codes de chaque mouvement. » Maho ne se revendique pas muraliste non plus. « Je ne porte pas de revendications politiques. » Finalement, même s’il juge que la définition n’est pas assez claire, il considère que le street art sert de repère à son public. Le Tourangeau apprécie de pouvoir gérer ses horaires en fonction de ses envies. Être son propre patron a également des inconvénients. « L’argent, c’est un problème au départ, avant de parvenir à des solutions, relativise Mathieu Holbert. Le fait de se sentir bien dans ma peau réduit l’importance des sous. Maintenant, je suis davantage heureux ! »

En trois ans d’activité, il ne s’est jamais lassé. Et il remarque une évolution positive autour de son boulot. « Les gens font mieux la distinction entre les tags dans la rue et mes dessins et mes peintures. » Plusieurs organismes ont récemment fait confiance à Maho. Il vient de dessiner un alphabet imaginaire sur les vitres du jardin Botanique.
À découvrir, aussi, sa prestation de live painting (28 juin), dans le cadre de l’exposition consacrée aux Shadoks, à Azay-le-Rideau. Cette curiosité et cette notoriété l’encouragent à se projeter. Il ne se refuse aucun rêve. « Je voudrais faire le tour du monde, histoire de colorer les immeubles des villes. Ce serait un peu un musée à ciel ouvert, en réponse à un monde trop triste. »

Simon Bolle

> Jusqu’au 29 octobre, l’exposition Shadoks pose ses valises à Azay-le-Rideau, salle des Halles (sur la place du 11-Novembre). Du mercredi au dimanche, de 10 h à 19 h. Tarifs : 5 € (plein), 2,50 € (réduit) et gratuit (moins de 10 ans).

Habitat participatif : acheter et construire ensemble

De nouvelles formes de logement se mettent peu à peu en place en France. À Tours, dans le quartier Monconseil, le projet d’un habitat participatif a vu le jour en 2012. Aujourd’hui, six familles vivent sur le même terrain.

« Nous étions plusieurs à avoir les mêmes envies : habiter en ville, avoir une maison à notre image, construite avec des matériaux respectueux de l’environnement tout en réduisant notre consommation d’énergie. » C’est ce qu’explique Lucie, une jeune maman architecte. Son projet est né en 2012 de discussions avec plusieurs familles. Pour raisons personnelles, certaines d’entre elles ne sont pas allées au bout du projet. Il a donc fallu trouver d’autres motivés.

« Nous avons fait des annonces, dans des magasins bio, sur des marchés, pour solliciter les personnes engagées comme nous. Nous voulions être six familles car financièrement c’est plus simple. Au bout d’un certain temps, nous avons réussi à constituer un nouveau groupe grâce à l’engagement de nouvelles familles. »

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Première étape : trouver un terrain. Après plusieurs idées et quelques débats, le groupe a trouvé son bonheur dans le quartier Monconseil. Il a dû défendre son projet devant un jury composé d’élus, de techniciens ou encore de Tours habitat, l’aménageur de cette zone. Depuis 2016, les familles sont installées dans leurs maisons. De superficie différente, elles sont toutes collées les unes aux autres.

Dans ce quartier encore en plein chantier, ces habitations se démarquent des autres par leur extérieur : du bois, des formes carrés, des toits plats… une esthétique chaleureuse et contemporaine. Tous les propriétaires ont fait appel aux mêmes entreprises (maçonnerie, électricité…) pour réduire les coûts. Mais en ce qui concerne l’intérieur de leurs maisons, tous ont eu une grande liberté. Ils ont utilisé les mêmes matériaux pour la construction des maisons, mais les finitions intérieures sont différentes. « Certains ont fait leurs peintures eux-mêmes, d’autres ont fait appel à des entreprises par exemple », énumère Lucie.

DES ESPACES COMMUNS

Elles ont toutes été construites sur le même terrain mais chaque maison a son indépendance. Au-delà de concevoir et construire ensemble, il y aussi eu une volonté d’un « vivre ensemble ». Ils ont d’ailleurs mis en commun plusieurs espaces du terrain. Une pièce commune, encore en travaux actuellement, scinde d’ailleurs les maisons en deux parties. « Chacun peut l’utiliser comme il l’entend aussi bien pour accueillir de la famille que pour se retrouver tous ensemble. On a dans l’idée de mettre en place des expositions, organiser des concerts… L’ouvrir au quartier pour ne pas rester coincé dans cette communauté ». Le parking au bout du quartier, le jardin derrière les maisons, le potager qui commence à prendre forme, l’atelier bricolage ou encore le garage à vélos sont des espaces ouverts aux six familles.

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Ils n’étaient pas amis au départ, ont tous des âges différents (d’une trentaine d’années à une soixantaine), et ne font pas les mêmes métiers. Pour Lucie, ce projet a pu aboutir car les propriétaires ont réussi à se compléter. « Tout le monde a apporté ses compétences. Nous sommes deux architectes, il y a un manager, des informaticiens, une ex-enseignante, une biologiste, une thermicienne… ».

Ils ont tous pu, lors de l’élaboration du projet, exposer leurs envies, mais ils ont aussi dû faire quelques compromis. De longues discussions et réflexions étaient nécessaires. Tous se sont investis pour obtenir ce résultat. « Nous avons conscience que ce projet nous a demandé du temps et beaucoup d’énergie », confie Lucie.

Mais cette initiative leur a permis de faire des économies. Surtout sur l’achat du terrain qui a été divisé en six parts. Au total, Lucie pense avoir fait entre 20 000 et 30 000 euros d’économie. Aujourd’hui, ces familles en parlent autour d’elles. Et sont d’ailleurs extrêmement sollicitées. Conférences pour des associations, présentations dans le cadre de la semaine du développement durable… Elles prévoient de se rendre aux portes ouvertes de l’habitat participatif aussi. « On souhaite partager notre expérience. C’est un projet conséquent mais aujourd’hui nous sommes fiers de nous, de ce que nous avons donné et de ce que nous avons fait. »

Philippine David

Horoscope WTF du 28 juin au 4 juillet 2017

L’été est là ! Avant de partir vous faire dorer la pilule sur une plage abandonnée en compagnie de Cyril Hanouna et Kev Adams, prenez votre petite dose d’astrologie avec l’horoscope WTF de la semaine.

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BÉLIER
Amour : « Bouhou, nous les Béliers, on s’en prend toujours plein dans l’horoscope, parce qu’on est en premier. » Pov’ cocos va. Allez, baby coeur sur vous.
Gloire : C’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses.
Beauté : Attention à votre exophtalmie.

TAUREAU
Amour : La constellation du Justin Bieber avait prédit que vous seriez marié(e) dans l’année. Visiblement, elle s’est grave plantée.
Gloire : Arrêtez de vous prendre pour un caramel.
Beauté : Dites-vous que l’été changera cette peau de poulet.

GÉMEAUX
Amour : What is love ? Baby don’t hurt me, don’t hurt me, no mooore.
Gloire : (non par contre, arrêtez de chanter. C’est atroce)
Beauté : Vos petits poils sont la preuve de votre maturité.

CANCER
Amour : « Le contraire de l’amour n’est pas la haine, c’est l’indifférence. » Victor Hugo ? Non, Desperate Housewives !
Gloire : Vous êtes un peu un Jean-Claude Dusse.
Beauté : Pluton vous verrait bien en string en cuir cette semaine.

LION
Amour : Envoyez ‘’je l’ai dans l’baba’’ au 6 13 13.
Gloire : Vous avez le bourdon comme Didier.
Beauté : Nu(e), vous êtes le/ la plus canon. En revanche, habillé(e)…

VIERGE
Amour : Méfiez-vous de ce saligaud de Cupidon. Il a des flèches empoisonnées cette semaine.
Gloire : Tel Findus, qui peut vous battre ?
Beauté : Laissez pousser. Tout !

BALANCE
Amour : Le mystère des chaussettes célibataires, c’est un peu l’allégorie de votre vie.
Gloire : Rien à dire, vous êtes aussi classe qu’un poney majestueux.
Beauté : Ouais bah visiblement, votre taylor is pas vraiment rich.

SCORPION
Amour : Vous auriez pu avoir vachement de succès si vous étiez du sexe opposé. Dommage.
Gloire : Tel le vieux saumon, vous êtes plein de sagesse.
Beauté : Senteur transports en commun bondés.

SAGITTAIRE
Amour : Libido en berne, comme Stéphane.
Gloire : Vous avez le charisme d’un caillou.
Beauté : Par chance, vous avez la somptueuse cambrure d’un gnou.

CAPRICORNE
Amour : Tant d’efforts alors qu’il ne vous faudrait qu’une pizza pour le/la charmer…
Gloire : Il serait temps de fermer la porte quand vous allez aux toilettes. Pensez aux autres.
Beauté : Le Capricorne est doux, il est joli et sent bon.

VERSEAU
Amour : Vos hormones bouillonnent. Graou !
Gloire : Oh, votre vie pourrait être pire. Vous pourriez vous appeler Philippon, par exemple.
Beauté : La fesse flasque.

POISSON
Amour : Dimanche, ce seront les 2 minutes les plus intenses de votre vie.
Gloire : Tant de vices pour une si petite personne.
Beauté : Vos fesses méritent tendresse.

On a testé le resto SmÄak Natural Food

Tmv a testé le nouveau resto SmÄak : cuisine scandinave bio de qualité au menu !

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À peine arrivé dans ce restaurant, on est accueilli à bras ouverts pour nous expliquer le concept. SmÄak natural food s’inspire de la cuisine scandinave. Les végétariens et végétaliens peuvent ici trouver leur bonheur ! Mais que ceux qui ne le sont pas se rassurent : il y a aussi du saumon et du boeuf. On a le choix entre une salade, un pain fourré ou encore une soupe. Ajoutez à cela un assortiment de cinq fruits, légumes et condiments.

Avec cette chaleur étouffante, rien de mieux que du frais. On part donc sur un Gröten avec un pain aux graines : saumon fumé maison, salade et jeunes pousses, herbes aromatiques, quinoa, lentilles et sauce du chef. On nous propose l’eau détox du moment. Du citron, de la menthe et du gingembre. Ça fait du bien. Les repas sont toujours servis dans de grands bols en bois. Les pains commandés sont emballés dans du papier.

Difficile de savoir comment s’y prendre pour les manger mais tant pis, même si on s’en met plein les doigts, ça vaut le coup ! Le saumon est tendre et se marie magnifiquement bien avec les légumes choisis en assortiment (betteraves, carottes…). Le SmÄak fait de la restauration rapide. Mais avec des produits frais, naturels et de qualité. Le prix est convenable, les pains briochés et l’eau détox nous reviennent à 10,80 euros.

La salade coûte 2 euros plus chère mais est plus garnie. À la différence du brouhaha et de l’odeur pas très chouette des fast food, ici le cadre est moderne et très reposant. Les couleurs sont sobres, tous les meubles sont en bois et des plantes sont posées sur les tables avec des bougies. On voyage un peu vers le Nord. On repart ravi de cette découverte, avec l’envie de revenir pour goûter aux soupes lorsque le temps sera moins chaud.

> 35 rue du Grand Marché. Lundi au vendredi : 11 h 30–15 h, 18 h 30–22 h 30. Le samedi : 11 h 30–22 h 30. Sur place ou à emporter. Contact : 02 47 86 34 92.

> facebook.com/smaaknaturalfood

Philippine David

Marché de gros : dans le ventre de Tours

À quelques kilomètres des Halles de Tours, un autre marché alimente la ville depuis plus de 40 ans : le marché de gros. Un endroit méconnu car uniquement réservé aux artisans et aux commerçants. Tmv vous fait découvrir l’endroit.

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Monsieur Lothion éclate de rire quand on lui demande depuis quand il est là. « Depuis soixante ans et j’en ai 62 ! Mon père faisait déjà ce métier. À deux ans et demi, il m’a fait grimper dans sa camionnette et zou, direction les halles de la place Gaston-Paillou puis ici. » Le marché de gros a quitté le cœur de la ville en 1973 mais il continue de l’alimenter. Tous les jours, épiciers, marchands ambulants, patrons de supermarchés ou restaurateurs viennent faire leurs courses au MIN (Marché d’intérêt national) de Rochepinard.

À cheval sur les villes de Tours et de Saint-Pierre-des-Corps, il regroupe sur sept hectares un fournisseur de viande et de charcuterie, un poissonnier, des négociants en fleurs, en épices, en fruits et légumes, des grossistes en matériel spécialisé et même un grossiste en glace. Le marché de gros rayonne sur toute la région : le grossiste en viande Négotours fournit dix départements et livre jusqu’en Vendée, le négociant en primeurs Estivin a implanté 15 filiales et couvre la moitié Ouest de la France. « Mais la particularité de notre marché reste son carreau des producteurs », explique la directrice, Valérie Fouillet.

Quatre fois par semaine, à partir de 14 h, une vingtaine de maraîchers tourangeaux s’installent au cœur du hangar central et proposent leur récolte du matin. Dans ce hall de la taille d’un aérogare, une odeur un peu douceâtre de légumes et de fruits flotte dans l’air mais dès que l’on s’approche du carreau, elle est couverte par celle des fraises. Les piles de cageots forment un Tetris géant, au milieu duquel slaloment les acheteurs. Les cagettes ne portent aucune étiquette : acheteurs comme vendeurs connaissent les produits et les prix sur le bout des doigts.

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Tout a poussé à quelques kilomètres de Tours : les salades de Didier Renard, maraîcher à Saint-Pierre, ou les radis de Matthieu Badillé, qui a repris en 2012 deux exploitations maraîchères à Berthenay. « Venir ici, ça nous bloque du personnel mais ça vaut le coup », explique-t-il. Le marché leur permet de multiplier les clients et de rester indépendant. Ici, tout le monde se connaît, les vendeurs mais aussi les acheteurs, confirme Maximilien Bridier, le jeune chef de La Roche Le Roy. Depuis qu’il a pris la tête du restaurant, il vient faire son marché deux fois par semaine. « Pour moi, le carreau des producteurs, c’est la seule façon d’avoir accès à de bons produits locaux. Ce matin, j’ai appelé Jean-Michel pour avoir des fleurs de courgettes, il les a cueillies et ce soir, elles seront toutes fraîches dans l’assiette des clients. » Un circuit ultra court. Un peu plus loin, on croise le patron de l’Arrivage, venu lui aussi remplir son panier.

POUR TOUS LES GOÛTS

Tout autour du hangar, des échoppes en dur abritent les grossistes sédentaires, comme Monsieur Lothion. Arboriculteurs de père en fils, la maison Lothion vend 2 000 tonnes de pommes par an. Ils fournissent des cliniques, des cantines, les commerçants des marchés. Des pommes jaunes, des vertes, des rayées, des roses, chacune ayant sa spécificité : plus sucrée, plus ferme ou plus fondante. Il y en a pour tous les goûts. Et Monsieur Lothion se désole que beaucoup de consommateurs ne sachent souvent pas distinguer les unes des autres : « Des pommes bicolores, il y en a plein ! Mais chaque variété est différente ». Image4

Monsieur Ben, son voisin, vend des épices et des fruits secs en vrac mais aussi des légumes déclassés. Des concombres en forme de virgule et des tomates géantes recalées au casting mais qui seront vendus à petit prix sur les stands des marchés populaires. Un peu à l’écart, un grand bâtiment abrite un trésor fragile : des bananes. 6 500 tonnes de fruits transitent chaque année dans cette mûrisserie. Il y en a dix en France. Arrivées vertes des Antilles, les bananes se pomponnent ici quelques jours pour arriver à point sur les étals tourangeaux.

Et c’est tout un art, explique Éric Fontaine, le responsable du site : « La banane est très sensible aux températures. Un peu trop chaud et elle pourrit, un peu trop froid et elle noircit. » Des murailles de cartons sont stockés dans de grandes chambres dont la température est choisie au degré près, entre 14 et 16, selon le stade de mûrissement désiré par les clients : certains demandent des fruits d’un jaune paille, d’autres les veulent d’un vert tirant sur le jaune. Un métier de funambule dont Éric Fontaine ne se lasse pas. Pendant que nous discutons, deux techniciens surveillent la petite chaîne d’expédition ultra moderne qui pèse, emballe et étiquette les fruits. Une supérette tourangelle vient de demander une palette : peut-être les bananes que j’achèterai ce soir, en rentrant du travail ?

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The Last Girl renouvelle le film de zombies

Colm Mc Carthy renouvelle le genre avec The Last Girl, film de zombies sociétal et intelligent.

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Le doux monde des morts-vivants continue de faire recette. On ne compte plus le nombre de productions zombiesques à l’écran, de la série à succès The Walking Dead, à l’excellent Dernier Train pour Busan, en passant par le pathétique World War Z, et bien d’autres… Le dernier (mort)né s’appelle The Last Girl – Celle qui a tous les dons.

Adaptation du roman éponyme, The Last Girl est davantage un film minimaliste de contamination qu’une bête resucée de zombie-film gore. Misant sur l’aspect psychologique et dramatique, le long-métrage place son récit au fin fond de la campagne anglaise, dans un complexe militaire, où sont retenus des dizaines d’enfants, infectés par un agent pathogène. Agissant comme des zombies (je te sens = je te croque), ils sont toutefois capables de penser et ressentir des émotions. L’une d’entre elles, surdouée, va alors s’échapper avec une petite équipe alors que le camp est attaqué.

Le postulat de The Last Girl est intéressant. Colm Mc Carthy propose une oeuvre axée sur la dramaturgie et les symboliques. Dérivant d’ailleurs sur la fable SF écolo (un nouvel écosystème remplacera les survivants), The Last Girl est pessimiste mais malin.
Budget maigrichon oblige, quelques faiblesses sont à noter au niveau des effets spéciaux. Parfois maladroit, il souffre également d’un ventre mou au milieu.

Mais c’est dans son casting costaud et surprenant que The Last Girl trouve notamment son éclat. Gemma Arterton et Glenn Close constituent un duo solide, mais c’est surtout la toute jeune et fascinante Sennia Nanua, véritable révélation, qui porte le film à bout de bras. Ambitieux, un poil novateur, sans être toutefois inoubliable, The Last Girl apporte une bouffée d’air frais à un genre qui a bien besoin de se renouveler.

> Fantastique, de Colm Mc Carthy (GB). Durée : 1 h 52. Avec Glenn Close, Sennia Nanua, Gemma Arterton…
> NOTE : 2,5/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=4cXq_XQ185Y[/youtube]

Tours’n’Man : le triathlon extrême débarque à Tours !

Tours aura désormais son triathlon extrême ! Natation, vélo et marathon sont prévus pour ce Tours’N’Man, façon « Iron Man ».

(Photo ToursNMan Facebook)
(Photo ToursNMan Facebook)

Commencer par 3,8 km de natation dans le Cher. Enchaîner par un « petit » 180 kilomètres à vélo. Avant d’enchaîner par un marathon, soit 42,195 kilomètres, sur un parcours relativement plat. Le tout, évidemment, d’une traite. C’est ce que prévoit le Tours’n’Man, un triathlon façon Iron Man, qui se déroulera pour la première fois en Touraine l’an prochain.

L’épreuve sportive est organisée par Tours événements et le comité départemental de triathlon du département. Espérant entre 500 et 700 athlètes, le Tours’n’Man misera aussi sur des courses de jeunes la veille, ainsi que des courses-relais.
Les sportifs auront donc désormais de quoi faire, étant donné que Tours a déjà son marathon et sa mythique course des 10 et 20 km, très bien installée et réputée.

Les inscriptions du Tours’n’Man ouvriront le 1er septembre (268 € le dossard tout de même). L’épreuve aura lieu le 10 juin 2018. De quoi vous entraîner d’ici là…

> Inscriptions sur toursnman.com/fr et infos sur Facebook

#WTF 40 : un maillot de bain au poil !

Allez, on se détend et on prend une petite dose d’info insolite et WTF de la semaine.

(Photo Beloved Shirts)
(Photo Beloved Shirts)

> Vous cherchez un joli maillot de bain des plus sexy pour cet été ? On pense avoir trouvé LE maillot. Sa particularité ? Le motif représente le corps d’un homme, assez poilu. Voire très poilu. On peut le trouver pour 44,95 dollars. Un peu cher pour se rajouter des poils et ressembler à un homme.

> Dans l’est de la Chine, un automobiliste est rentré à l’intérieur d’une supérette avec sa Smart, calmement, par les portes automatiques du magasin. Mais ce qui est le plus wtf de chez wtf c’est la réaction de l’employé. Ce dernier s’est approché du conducteur, a ensuite fait des courses pour lui, lui a ramené un sac, l’a encaissé et pour finir, l’a aidé à sortir du magasin en marche arrière. L’employé a expliqué aux médias par la suite, que le conducteur ne voulait pas sortir de sa voiture parce qu’il pleuvait dehors. Comme on dit, le client est roi.

> Y a pas que toi qui joues au Hand spinner. Y a Nonja aussi. Dans un zoo de Vienne, en Autriche, un orang-outan s’amuse avec cette toupie à la mode. C’est un employé qui lui a montré comment l’utiliser. Et apparemment, depuis, le singe ne le lâche plus.

> Vous avez sûrement vu la vidéo sur les réseaux sociaux… Une religieuse, sœur Fabienne, de 77 ans est allée voter pour le premier tour des législatives à Baugé dans le Maine-et-Loire… en hoverboard. Le pire c’est qu’elle se débrouille magnifiquement bien.

> Aux États-Unis, pendant que certains se lancent dans le yoga avec des chèvres qui se baladent comme dans une prairie autour d’eux, d’autres (7 % de la population) pensent que le lait chocolaté est produit par des vaches marrons. Mais où va le moooooonde ?

Philippine David

Laser Game : le bon plan pour les enfants

En manque d’idées pour fêter l’anniversaire de votre enfant ? Pourquoi pas une partie de laser game, un jeu de tir qui a la cote.

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« Interdit aux extra-terrestres ». L’affiche donne le ton dès la porte d’entrée. À l’intérieur, un immense brouhaha émerge d’une nuée d’enfants, tous plus excités les uns que les autres. C’est qu’ils s’apprêtent à jouer au laser game, ce jeu de tir basé sur la technologie laser.
« C’est l’un de nos plus gros weekend de l’année. Rien qu’aujourd’hui, nous accueillons dix anniversaires d’enfants nés en juin, juillet et août », affirme Manuel Cau, le gérant du Laser Maxx de Tours-Nord. Ambiance Star wars : à l’annonce du début de la partie « Anakin », 35 jeunes se ruent vers l’entrée du tunnel.

Parmi les pseudos des joueurs, il y a Furious, Luc, Rockette, Ronaldo, Napoléon, Louis XIV et Bisounours. Tous écoutent avec attention le briefing, diffusé par trois écrans dans un décor futuriste. Le principe : tirer sur l’équipe adverse et éviter de se faire toucher, pour avoir un maximum de points. Personne n’est éliminé.
Vient le moment d’enfiler son harnais et de prendre son pistolet en main. La tension monte… Puis les portes s’ouvrent sur un labyrinthe installé dans un vaste hangar de 700 m² sur deux niveaux. Un univers inspiré du film Le Cinquième élément. « J’investis tous les six mois dans un nouvel élément de décor. Ça permet aux gens qui reviennent régulièrement de voir de la nouveauté », précise Manuel Cau.

Vingt minutes plus tard, Loïc et ses amis ressortent enchantés. À chacun sa stratégie : Loïc s’est mis « derrière ses copains », Dylan a préféré une bonne planque au premier niveau, avec vue sur ses adversaires. Quant à Kevin, il faisait « semblant d’être avec les autres ». À côté du laser game, accessible à partir de 7 ans, il y a une autre activité, « Mission : zone 4 », pour les ados et adultes à partir de 13 ans. Au programme, énigmes et épreuves physiques. Un Fort-Boyard sans le père Fouras.

Nathalie Picard

Horoscope WTF du 21 au 27 juin 2017

C’est l’été, youpiiii ! A vous la plage, les enfants qui crient, le sable entre les orteils et les coups de soleil ridicules. Et tant qu’à faire, voilà aussi votre dose d’horoscope WTF.

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BÉLIER
Amour : Au lit, vous ressemblez à un frondeur du PS.
Gloire : « Lorsque tu offres un pagne à ta belle-mère, ne lui dis pas que c’est pour couvrir ses fesses »(proverbe guinéen)
Beauté : Dur de la feuille et mou de la baguette.

TAUREAU
Amour : 10/10 sur l’échelle du malaise.
Gloire : Vous souffrez d’enduophobie.
Beauté : Votre air bovin ne laisse pas indifférent.

GÉMEAUX
Amour : Attention, ça va finir par rouiller.
Gloire : L’heure de ressortir votre slip kangourou.
Beauté : Aussi canon qu’une statue grecque, mais un cœur de pierre.

CANCER
Amour : Ouloulou qu’est-ce qu’on vous aime cette semaine !
Gloire : Ce rire de truie vous perdra.
Beauté : Vous avez la peau douce comme un Justin Bieber prépubère (pléonasme).

LION
Amour : L’orgasme du cochon dure 30 minutes. Allez les rageux, on rage !
Gloire : Votre entourage vous ment. Écoutez plutôt l’astrologue tmv.
Beauté : Astuce beauté > Mettez- vous un slip sur la tête pour éviter les insolations.

VIERGE
Amour : Olala, mais j’en sais rien moi. Lisez l’horoscope de Femme Actuelle, vous aurez vos réponses.
Gloire : On y trouve par exemple : « Ras-le-bol ? Réagissez vite, ne vous laissez plus marcher sur les pieds ! »
Beauté : Vous êtes gaulé(e) comme un calamar. (Ça, c’est de nous)

BALANCE
Amour : L’amour est dans le pré, mais vous êtes trop vache pour ça.
Gloire : Vous êtes pas venu là pour souffrir, OKAY ?
Beauté : Sympa votre teint. On dirait un p’tit saumon.

SCORPION
Amour : On a de bonnes nouvelles pour vous. N’hésitez pas à nous envoyer un petit chèque pour le savoir.
Gloire : Mais… vous ne vous taisez jamais ?
Beauté : Qui dit été, dit aisselles mouillées.

SAGITTAIRE
Amour : Vous êtes aussi difficile à grimper que le Kilimandjaro.
Gloire : Inutile de poursuivre vos rêves. Vous ne les rattraperez pas.
Beauté : Votre carrure de poule fait fantasmer.

CAPRICORNE
Amour : D’après une étude, être en couple fait grossir. Débrouillez-vous avec cette info capitale.
Gloire : Arrêtez de faire le gangster. Même Derrick est plus crédible que vous.
Beauté : Vous avez des airs de cochon d’inde à poil long (pour la photo, Google est votre ami).

VERSEAU
Amour : Mieux vaut rater un baiser que bai… ouais bon ok.
Gloire : Je ne veux pas vous faire flipper, mais un clown fou risque de débarquer dans votre chambre cette nuit.
Beauté : Là, faut carrément y aller avec la tondeuse.

POISSON
Amour : Mais comment font-ils/ elles pour aimer votre pilosité ?
Gloire : Erf, on a retrouvé votre dignité de samedi soir sur Le Bon Coin.
Beauté : Nettoyez-vous les oreilles. Toujours ça de pris pour votre voisin.

Fête de la musique : notre numéro spécial

C’est devenu une habitude : chaque année, tmv réalisé un numéro spécial Fête de la musique. Vous y retrouverez une cartographie, ainsi que le programme détaillé.

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Comme chaque année, tmv épluche tous les groupes et formations qui passent à la Fête de la musique de Tours, ce 21 juin.

Vous pouvez dès à présent télécharger notre numéro spécial avec tout le programme détaillé et la carte où se trouvent tous les concerts en SUIVANT CE LIEN !

MERCI LA DRAC !
C’est la Direction des affaires culturelles de la Ville de
Tours qui a coordonné la Fête de la musique : elle s’est
occupée de vous recenser (grâce à la fine équipe, tmv peut
parler de vous via les listings que la Drac nous a fournis).
Elle aide aussi à apporter un soutien logistique,
communicationnel et trouver un emplacement. Pensez-y l’an
prochain !
>Contact : fetedelamusique@ville-tours.fr

Hellfest 2017 : c’était chaud chaud !

Comme chaque année, tmv est allé faire un tour à Clisson, au Hellfest, gigantesque festival metal aux 160 groupes et véritable paradis du métalleux. Sous la canicule (et – record – 350 000 litres de bière vendus en 3 jour !), on a secoué notre tignasse, chanté, souri et pris un pied monumental.

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Welcome to Hell ! (Photo tmv)

La chaleur de l’Enfer, le paradis de la musique. Cette année, le Hellfest aura connu l’une de ses éditions les plus chaudes depuis sa création. Une fournaise, dans laquelle les amplis ont craché pendant trois jours non-stop, où la température a même grimpé jusqu’à 35°C le dimanche. Un plaisir pour l’auteur de ces lignes, lui qui est du genre à se transformer en glace vanille-fraise-et-un-peu-chocolat-svp (oui, l’image fait fantasmer, je sais).

Il n’empêche : malgré ce show très chaud, le Hellfest a encore atomisé le petit village de Clisson (6 000 âmes en temps normal). Public bouillant, 160 groupes, six scènes, organisation au top, et ambiance de folie : un plaisir total. Avec 165 000 entrées payantes en trois jours, un budget de 19 millions d’euros et 3 500 bénévoles, le Hellfest a confirmé sa place de premier de la classe au niveau des festivals metal.

Présents le samedi et le dimanche, on en a profité pour décerner quelques prix…

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Horreur : le festivalier du Hellfest n’est qu’une brute sanguinaire et satanique !!! (Photo tmv)

Prix de la tête d’affiche qui fait yeah

Forcément, un AEROSMITH en tête d’affiche, sur la scène principale, un samedi soir, pour leur tournée d’adieu (bon, Scorpions dit ça aussi depuis deux siècles…), ça ramène du monde. Le site était bondé, les dinosaures du rock – c’est un compliment — ont envoyé la purée. Ce « Dream On » éructé et audible à plusieurs kilomètres était de toute beauté. Entre mythe et curiosité, Aerosmith a de nouveau séduit. La moustache de Steven Tyler, moins.

Prix du groupe trop rigolo

Leur entrée sur scène sur fond sonore des Looney Tunes, avec un logo mal orthographié, annonçait la couleur : les Nantais du groupe ô combien romantique ULTRA VOMIT ont balancé un set filant le sourire et la patate. Connus pour jouer la carte de l’humour en-dessous de la ceinture, adorateurs de la prose pipi-caca et adeptes de la parodie, les Ultra Vomit ont enquillé les morceaux dans une bonne humeur contagieuse (on a même fait la chenille). Capable de copier Rammstein, de faire chanter à plus de 40 000 personnes un « Je collectionne des canards », ou encore de mixer Calogéro et le groupe de metal Gojira pour accoucher de… Calojira. Régressif, mais jouissif.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=JIszYXZRloc[/youtube]

Mention spéciale aussi à STEEL PANTHER, toujours aussi fun sur scène, en jouant sur les codes du hard/glam, chevelures moumoutes, pantalons en Spandex bien moulants, enchaînement de blagues bien salaces et morceaux cultes (« Death to all but metal »).

Prix du commentaire le plus bête (ou drôle, on hésite)

Lu sur la page Facebook d’un média : « Ce n’est pas possible de permettre ce Hellfest. Il y a même un appel au viol de vierges ! » Voilà, voilà…

Piiiirate ! (Photo tmv)
Piiiirate ! (Photo tmv)

Prix du groupe qui met une grosse claque sans prévenir

Le dimanche, à 12 h 50, pendant que la moitié des festivaliers comatait sous la chaleur, THE VINTAGE CARAVAN a débarqué sans crier gare. Si, sur album, la musique des Islandais est déjà fort accrocheuse, le trio a eu la bonne idée de jouer le tout deux fois plus vite pour l’occasion. Le Hellfest a jubilé, le rock 70s survitaminé a chauffé le public comme jamais. Une grosse, mais alors une groooosse claque.

Prix de celui qui a tout compris (mais c’est pas Free)

Le magasin Leclerc de Clisson qui, comme chaque année, se pare de couleurs hellfestiennes. Stock gargantuesque de bières (donc chiffre d’affaires qui explose), équipe au taquet et vêtue de t-shirt du festival et la fameuse ouverture devenue mythique, à retrouver ci-dessous en vidéo :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=bMdqpWQJmtA[/youtube]

Prix du groupe qu’on n’a pas vu (et c’est tant mieux)

On ne va pas vous mentir, la présence de LINKIN PARK sur l’affiche nous a quelque peu surpris. Petit cours d’Histoire : en 2000, le groupe américain a sorti Hybrid Theory. L’album, vendu à 25 millions d’exemplaires, est devenu l’une des pierres angulaires du nu metal (=mélange de grosses guitares metal et chant parfois rappé). Ensuite, Linkin Park a peu à peu perdu son public metal pur jus et a été jusqu’à pondre, récemment, un album insipide, infâme mélasse pop – R’n’B.

Au Hellfest, tout comme au Download quelques jours avant, les Ricains n’ont pas trouvé bon d’adapter leur setlist à un festival plus extrême et, de fait, plaire aux nostalgiques. Linkin Park a donc fait l’impasse sur une grosse partie dudit album culte. Résultat : public boudeur, huées, bad buzz sur les réseaux sociaux et un groupe qui termine 20 minutes plus tôt que prévu d’après celles et ceux qui ont assisté à la débandade.

Prix des festivaliers les plus mimis

Notre coup de cœur va à Mireille et ses trois amis, leurs âges oscillant entre 69 et 73 ans. « Il n’y a pas d’âge pour s’éclater au Hellfest », nous a dit le quatuor aux cheveux blancs.
[nrm_embed]<div class= »fb-video » data-href= »https://www.facebook.com/brealofcypresshill/videos/1881452538763488/ » data-width= »500″ data-show-text= »false »><blockquote cite= »https://www.facebook.com/brealofcypresshill/videos/1881452538763488/ » class= »fb-xfbml-parse-ignore »><a href= »https://www.facebook.com/brealofcypresshill/videos/1881452538763488/ »></a><p>The maddness!! Prophets of Rage rock #hellfest in France</p>Publié par <a href= »https://www.facebook.com/brealofcypresshill/ »>B-Real of Cypress Hill</a> sur lundi 19 juin 2017</blockquote></div>[/nrm_embed]

Mention spéciale aussi au public qui a porté un festivalier en fauteuil roulant à bout de bras, pour le faire slammer sur la foule.

[nrm_embed]<blockquote class= »twitter-tweet » data-lang= »fr »><p lang= »fr » dir= »ltr »>J’ai eu la chance de capturer l’essence et l’âme du <a href= »https://twitter.com/hashtag/Hellfest?src=hash »>#Hellfest</a> !!<a href= »https://twitter.com/hashtag/Metalheads?src=hash »>#Metalheads</a> <a href= »https://twitter.com/hashtag/TheGreatestOfAll?src=hash »>#TheGreatestOfAll</a> <a href= »https://t.co/osZhNnvi4M »>pic.twitter.com/osZhNnvi4M</a></p>&mdash; Dédo (@Dedodante) <a href= »https://twitter.com/Dedodante/status/876092241680445445″>17 juin 2017</a></blockquote> <script async src= »//platform.twitter.com/widgets.js » charset= »utf-8″></script>[/nrm_embed]

Prix du groupe le plus magique

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Le groupe Wardruna (Photo tmv).

Impossible à nier : WARDRUNA était l’un des groupes les plus attendus de cette édition. Les Norvégiens, ultra-rares sur scène, pratiquent une musique magnifique, plongeant dans la mythologie nordique, un voyage à la rencontre des peuples vikings. Wardruna n’était même pas monté sur scène que le public, chaud bouillant, se mettait déjà à faire un clapping (popularisé par les Islandais lors de l’Euro 2016). Et lorsque les musiciens ont débarqué, c’était la folie. Un concert d’une heure, confinant au sublime, transcendantal et magique. L’utilisation d’instruments traditionnels, couplée à une scène baignée dans de somptueuses lumières, ainsi que la performance hallucinante des zikos a fait de Wardruna LE concert de cette édition.

Prix du mammouth qui t’écrase la tête

Oui, UFOMAMMUT, c’est de vous qu’on parle. Les Italiens pratiquent ce qu’on appelle le sludge/doom. En plus imagé, ça donne une musique pachydermique, où on a eu l’impression d’être écrasé par un mammouth, puis un autre, puis encore un autre (bébé, celui-là), avant de se faire broyer par un bulldozer, puis ratatiner par un mur du son qui nous plongerait encore plus sous terre, au cas où il nous resterait quelques bribes de cervicales. Dantesque !

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Caliente au Hellfest ! (Photo tmv)

Dans le même registre, BONGRIPPER a distillé son doom enfumé (comprenez que le groupe semble aimer les cigarettes magiques qui font rire), parfaitement exécuté et hypnotique.

Prix du truc bizarre qu’on a ramené

Une piqûre étrange d’un insecte extra-terrestre qui a provoqué douleurs, rougeurs (et autres couleurs non-identifiées) tout le long de la jambe et une cheville qui a triplé de volume. Sexy.

Prix de la valeur sûre

Une fois de plus, AIRBOURNE a confirmé son statut de tuerie scénique. Son hard rock inspiré d’AC/DC sous amphet’ a renversé le Hellfest. Ça riffe, ça joue, ça tape un solo dément par chanson, merci les Australiens ! PRIMUS, cultissime, aurait dû jouer sur la scène principale : coincé dans la Valley, le trio bizarro-mythique a rempli la place comme personne. Connu pour avoir signé le générique de South Park, le « rock fusion funky » est emmené par le loufoque Les Claypool, sans conteste l’un des meilleurs bassistes sur Terre. Taré !
UGLY KID JOE, immense groupe de hard rock énervé des 90s, a mis le feu à la scène principale. Et quel plaisir de réécouter ce « Hate everything about you », chanté à gorges déployées par des milliers de fans. DELUGE, enfin, a beau taper dans le black metal sombre et hurlant, leur set était d’une violence inouïe. Carré et méchant, comme d’habitude.

Le métalleux aime faire du shopping. (Photo tmv)
Le métalleux aime faire du shopping. (Photo tmv)

Prix de l’occulte (féminin)

D’un côté, BLOOD CEREMONY a reçu un accueil dingue. Normal, me direz-vous, puisque leur heavy doom mâtiné d’influences 70s et occultes était de toute beauté. Mené par la leader Alia O’Brien, le groupe canadien a, en plus, l’intelligence de parsemer sa musique de flûte traversière, rajoutant une teinte vintage ensorcelante.

De l’autre côté, CHELSEA WOLFE, dirigé par la Californienne du même nom, aussi expérimental, brutal qu’envoûtant. D’une noirceur extrême, la musique est une plongée dans les ténèbres, un aller sans retour. Et c’était chouette !

Prix du groupe le plus original

VÔDÛN est la surprise du festival. Le groupe se décrit comme heavy-afro-psyché. Le trio a débarqué sur scène, vêtu de tenues traditionnelles africaines avant de… se lancer dans un gros trip jubilatoire, sorte de Black Sabbath excité, entraîné par une batteuse à la force de frappe monstrueuse, le tout mâtiné de percussions africaines et de rythmes endiablés.

Prix des groupes dont on doit tout de même parler

Un bravo à HIRAX qui, malgré la foule clairsemée, a brisé quelques nuques avec son vieux thrash-metal rapide comme un TGV sans les grèves. Idem pour BRIGHT CURSE qui a eu la lourde tâche d’ouvrir le festival le dimanche à 10 h 30 du matin, avec un rock stoner psyché parfaitement dosé, magnifié par le timbre surpuissant du chanteur Romain « Shaman » Daut.

On fatigue, on fatigue (Photo tmv)
On fatigue, on fatigue (Photo tmv)

Prix des groupes qu’on a un peu regardés (parce qu’on avait autre chose à faire comme boire des bières)

MONARQUE nous a cueillis à l’arrivée, le samedi à midi, avec un black metal agressif, mais un poil trop linéaire pour accrocher pleinement. IGORRR a mis les pendules à l’heure avec sa machine à tuer : terrassant le public avec leur musique explosant les codes, véritable chaos sonore épuisant mais jubilatoire. TURISAS a mis le feu sous la Temple avec un son à décorner les bœufs pour leur metal folk sautillant. Les mythiques SAXON ont envoyé leurs tubes (Wheeeels of steeeel) en prouvant par A+B que le hard rock n’a pas d’âge (Biff Byford, au chant, a 66 ans). Même s’il manquait juste le petit « truc »…

Prix du meilleur festival ?

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La fameuse grande roue du Hellfest (Photo tmv)

Euh… le Hellfest, par hasard ? Malgré les réticences de rares personnes et associations qui, chaque année, tentent de faire interdire le festival, le Hellfest a de nouveau tenu toutes ses promesses. Pour notre part, on regrettera juste un site un peu trop bondé (il y a vraiment beaucoup de monde le samedi). Pour le reste : des décors somptueux (le Hellfest est en fait construit comme une « mini-ville »), une orga réglée au millimètre, une ambiance bon enfant, zéro bagarre ou problèmes et, surtout, un village de Clisson de nouveau ravi de recevoir tant de métalleux, grosses brutes barbues tatouées et violentes, adeptes de sacrifices de bébés roux les soirs de pleine lune… pour un week-end de partage et d’amour de la Musique. [et de la bière]

Et pour 2018 ?

>L’édition du Hellfest aura lieu du 22 au 24 juin 2018. Un changement de date, le tout récent Download à Paris ayant décidé de se caler sur le week-end du 15-16-17 juin (piqué les dates au Hellfest, dirons certains…).

>Inutile d’espérer Metallica. « Ça ne sera pas l’année prochaine. Ils ne feront pas les festivals, mais les stades », a indiqué Ben Barbaud, fondateur du festival. D’autant que le groupe appartient à Live Nation. Le Hellfest étant une association de loi 1901, « s’ils achètent une tournée entière, on ne pourra pas suivre », a rappelé Ben Barbaud.
Tool et System of a down font partie des grosses machines de guerre que le Hellfest rêve d’avoir. Idem pour Van Halen, mais qui est essentiellement en tournée aux États-Unis. Réponse dans quelques mois.

Textes et photos : Aurélien Germain

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Baywatch : alerte à Malibu (et au naufrage)

Baywatch / Alerte à Malibu ? Au cinéma ? En maillot de bain rouge ? Youpi ? Oui, mais non. Le film de Seth Gordon est un naufrage.

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Ah, Alerte à Malibu, les années 90, une série iconique, ces ralentis aussi cultes que ces maillots de bain… Voilà que débarque son adaptation ciné ! Et soyons clairs d’emblée : Baywatch est d’une bêtise abyssale. Ici, le légendaire Mitch Buchannon (joué par Dwayne Johnson, alias the Rock), s’associe avec la tête à claques Matt Brody (Zac – hiiii – Efron dans le rôle) pour dézinguer un complot criminel qui menace l’avenir de la Baie.

Pourtant, les premières minutes de Baywatch s’annoncent « prometteuses ». Jouant ouvertement la carte de l’autodérision à la 21 Jump Street, la séquence d’ouverture vise la comédie bébête mais fait sourire. L’esprit parodique est rafraîchissant et l’on s’attend alors à une plaisanterie kitsch assumée.

Mais la rupture de ton arrive. De là, Baywatch file patauger dans la comédie policière bas du front, aussi ridicule qu’ennuyeuse. Se vautrant dans un humour forcé et graveleux, des gags ronflants (et pas drôles) et un récit linéaire, Baywatch accroche difficilement l’auditoire. Sans rebondissements, l’histoire tire en longueur sur quasiment deux heures.

Visuellement aussi, le film de Seth Gordon est malheureusement à la peine. Les effets spéciaux frôlent le pathétique (la scène de l’incendie), les fonds verts piquent les yeux. Les fans se contenteront donc d’une tripotée de corps de rêve (popotins/ poitrines/abdos/pectoraux) de personnages plus parfaitement parfaits que la perfection (note au lecteur : oui, l’auteur de ces lignes est jaloux).
Mais ne seront même pas étonnés des caméos – ces apparitions surprises – des mythiques Pamela Anderson et David Hasselhoff, ceux-ci étant annoncés… dès le générique d’ouverture !
Reste la présence du jubilatoire Dwayne Johnson qui, solide comme un « rock », sauve Baywatch de la noyade.

Aurélien Germain

> Comédie/Action, de Seth Gordon (USA). Durée : 1 h 57. Avec Alexandra Daddario, Dwayne Johnson, Zac Efron, Priyanka Chopra…
> NOTE : 1,5/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=-AtAyd4wNWg[/youtube]

Aucard, Debout sur le zinc : « Vous allez passer de bons moments avec nous »

Debout sur le zinc, c’est un groupe de rock alternatif de sept personnes qui existe depuis 20 ans. Il était à Aucard de Tours vendredi dernier. Tmv a discuté avec deux membres du groupe : Simon Mimoun et Thomas Benoît juste avant leur concert. On peut vous dire qu’ils sont chouettes.

On connaît forcément Debout sur le zinc de nom. Mais musicalement c’est quoi ?  

Simon Mimoun : On se veut décalé. Tout ce qu’on écrit est une histoire de sentiments. On veut s’exprimer à travers nos chansons. On était influencé par la musique anglo saxonne, comme Radiohead par exemple.

Thomas Benoît : On veut faire revenir sur la scène le rock alternatif, du traditionnel, du yiddish, de l’accordéon, du violon, du saxo et tant de choses ! On mise sur le français et les instruments acoustiques. En live, on veut juste dire : vous allez passer de bons moments avec nous.

Et sur scène ?  

T. B. : Notre public, en majorité, a le même âge que nous. Ils nous ont suivis en fait. Et ça c’est une fierté ! Debout sur le zinc a la capacité de conquérir des gens par la scène. On nous dit souvent après les concerts que le public a aimé notre prestation même s’il ne nous connaît pas. Mais si on arrête la scène, on peut potentiellement disparaître. C’est ce qui nous fait exister. Je suis arrivé il y a 3 ans dans le groupe (NDLR : le groupe a connu des recompositions). Je pense qu’on a un a priori lorsque l’on va voir Debout sur le zinc. On dit toujours que c’est festif. Mais dans la musique et les textes, en fait, ça ne l’est pas. Ce que je retiens c’est la bienveillance du groupe et la générosité sur scène. Les messages passent ! C’est toute la force de ce groupe. Moi, c’est ce qui m’a frappé !

Deboutsurlezinc

Après 20 ans, on ne se lasse pas ? On ne stresse plus ?  

S. M. : Je suis toujours stressé avant de monter sur scène. Mais je ne m’en lasse pas. Jamais. De toute façon, tu ne peux pas te lasser face à des gens qui te sourient. Les gens qui viennent nous découvrir sont sensibles et intéressés par notre musique. On donne toute notre énergie et ce sont ces sourires que l’on retient. Tout notre concert est rempli d’émotions.

Justement après 20 ans,  2 000 concerts et 9 albums sortis, vous devez rencontrer des difficultés ?

S. M. : On est face aujourd’hui à un désintérêt des journalistes mais aussi des programmateurs. Mais pas du public ! On doit toujours avoir une actu pour être suivi. Les programmateurs veulent du nouveau. Donc on tourne tout le temps, on fait des albums tous les 2 ans.  C’est le cycle infernal de la tournée ! Parfois j’aimerais prendre 4-5 ans pour peaufiner l’album. Mais en même temps cette contrainte, me pousse à écrire et à sortir quelque chose de nouveau en peu de temps. Le fait de ne jamais avoir été à la mode, dans cette nouvelle vague de la musique, a permis à Debout sur le zinc d’exister dans le temps.

Comment expliquer que votre groupe ait toujours gardé le même esprit ?  

S. M. : Je pense que nous sommes un groupe spécial. On s’aime et on s’écoute. On reste attentif aux autres. Les moteurs et les freins dans un groupe c’est ce qui fait avancer dans le bon sens finalement.

Dans quelques instants, vous allez jouer sur la scène d’Aucard (NB : l’interview a été réalisée le 16 juin). Vous étiez programmés l’année dernière, mais à cause des intempéries les concerts ont été annulés. Qu’est-ce que ça vous fait de revenir après la déception de l’année dernière ?

S. M. : L’année dernière on a renoncé à notre cachet. Aucard nous a reprogrammés cette année. On est très heureux de revenir !

T.B. : J’étais dégoûté l’année dernière de ne pas pouvoir jouer. C’est terrible ce qu’il s’est passé pour ce festoche. C’est un festival incroyable qui se bouge le cul. La programmation me réjouit, y a de tout. Je ne peux que tirer mon chapeau.

Propos recueillis par Philippine David

Législatives : renouvellement en Indre-et-Loire

Comme au niveau national, le département de l’Indre-et-Loire et la Région Centre ont connu le « renouvellement ».

Ce dessin de Giovanni avait été réalisé lors du premier tour des élections législatives.
Ce dessin de Giovanni avait été réalisé lors du premier tour des élections législatives.

Il n’en restait plus que trois au soir du premier tour ; tous ont désormais été éliminés. Sur les quatre députés sortants qui étaient candidats aux Législatives à leur propre succession, le cinquième, Philippe Briand, ayant laissé sa place, aucun n’a été réélu.

De droite (Claude Greff) comme de gauche (Jean-Patrick Gille, Marisol Touraine), chacun a subi la loi du « renouvellement ».
Même scénario dans les deux autres circonscriptions, où Fabrice Boigard (LR-UDI) et Hervé Novelli (LR-UDI) ont même réalisé de moins bons scores. C’est officiel : le « vent nouveau » souffle jusqu’en Indre-et-Loire.

La République En Marche sera représentée par Philippe Chalumeau, Daniel Labaronne, Sabine Thillaye et Fabienne Colboc au palais Bourbon. Puissance 4.En fin de compte, seule Sophie Auconie (UDI) a résisté à la tempête et limité l’étendue des dégâts. Les forteresses socialistes ont, elles, cédé sous la pression des électeurs.
Ils n’ont pourtant été que 44,05 % à participer au scrutin, dans le département, soit une baisse de plus de quinze points par rapport à 2012. Mais leur sentence est irrévocable. N’est-ce pas Denis ?

Simon Bolle

[nrm_embed]<blockquote class= »twitter-tweet » data-lang= »fr »><p lang= »fr » dir= »ltr »>Merci aux tourangelles et aux tourangeaux qui m’ont fait confiance et à toute mon équipe. Belle remontada ! Mais insuffisante <a href= »https://twitter.com/hashtag/Tours?src=hash »>#Tours</a></p>&mdash; Jean-Patrick Gille (@jp_gille) <a href= »https://twitter.com/jp_gille/status/876514138243178496″>18 juin 2017</a></blockquote> <script async src= »//platform.twitter.com/widgets.js » charset= »utf-8″></script>[/nrm_embed]

J’ai testé pour vous… l’atelier d’autoréparation de vélo

Notre journaliste, pas bricolo pour un sou, a décidé de mettre les mains dans le cambouis à l’atelier d’autoréparation de vélo du Collectif cycliste 37.

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Un pneu à plat ? Pas de problème, j’utilise un autre vélo. Mais au bout de quelques mois et trois crevaisons, plus de vélo disponible à la maison. Je décide de prendre les choses en main : facile, il suffit de visionner un tutoriel sur Youtube. Sauf que j’y passe deux heures, réussis tant bien que mal à réparer mon pneu, mais n’arrive pas à remettre la roue arrière. Une vraie partie de plaisir… qui m’incite à franchir la porte du Collectif cycliste 37.

Le diagnostic

J’arrive avec mon vieux vélo. « Vous l’utilisez souvent ? », me demande Xavier Richou, co-président de l’association et responsable du secteur atelier-vente. Oui, je dévale même la Tranchée avec ! « À votre place, j’aurais peur », répond-il en suspendant l’engin à l’aide de crochets. Comment ? Mon vélo adoré serait-il bon à jeter ?
Réponse laconique : « Un vélo n’est jamais foutu. » Pas foutu, mais mal-en-point : pneu crevé, jeu dans l’axe de la roue, dérailleur déréglé, freins grippés… Autour de moi, des adhérents s’affairent sur les 8 postes de travail, aidés de Jean-Bernard, Jean-Luc ou Christian, bénévoles amateurs de mécanique.

Le b.a.-ba du réparateur Image56

Jean-Luc vient me donner un coup de main. « Ici, nous avons plein de matériel à notre disposition. Chaque outil a son utilité. Choisir le bon, c’est la base », m’explique- t-il. Clés plates, clés à laine, pied de dévoilage, pièces détachées récupérées sur des vélos hors-service : l’atelier est bien équipé.
On commence par démonter la chambre à air et la gonfler. Jean-Luc trouve le trou en deux minutes, recherche sans succès l’objet responsable de la crevaison, puis me conseille de marquer l’endroit d’une grande croix « pour qu’il se voit même après grattage ». Ensuite, une délicate opération : la pose de la rustine. Là encore, un précieux conseil : « Il faut étaler la colle au-delà de la rustine pour qu’elle ne se détache pas. »

La minute culturelle

Image58« On trouve plein d’informations sur une roue », m’indique Jean-Luc pendant la pose. Saviez-vous, par exemple, que la pression de gonflage recommandée y est inscrite ? Justement, c’est le moment de pomper. Je gonfle le pneu… qui se dégonfle à nouveau ! Les coupables ? Un second trou juste à côté du premier, puis encore un autre. Ce qui conduira les bénévoles à me proposer une autre chambre à air.
La leçon du jour : attention, un trou peut en cacher un autre. Vient l’heure de ranger ses outils et surtout, de trier ses déchets. Car ici, rien ne se perd : ma vieille chambre à air trouée sera minutieusement découpée pour faire des élastiques.

Nathalie Picard

>> Collectif cycliste 37 16 impasse Nadaud à Tours. 02 47 50 16 34. Atelier d’autoréparation de vélo accessible sur adhésion les lundi et mercredi de 17 h à 20 h, le samedi de 9 h à 12 h. atelier@cc37.org – cc37.org

Aucard de Tours : une bonne dose de Ropoporose

Tellement jeunes et tellement doués. Pauline et Romain, duo fraternel, vivent la musique. Mais qui sont-ils ?! Tmv les a rencontrés lors de leur tout premier passage à Aucard de Tours.

C’est l’histoire d’un frère, Romain, et d’une sœur, Pauline, super sympas, à la cool et passionnés de musique depuis toujours. Une histoire fraternelle donc, qui a donné naissance à Ropoporose.  Roro + popo + une note de douceur.

Ils ont commencé à travailler ensemble très jeunes, à la maison. « J’avais 18 ans, Pauline 14. On jouait avec les instruments que l’on avait chez nous. Puis on s’est senti bien ensemble. On a compris que l’on pouvait faire plein de bonnes choses à deux. De bricolage en bricolage, on a crée des choses », explique simplement Romain.

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Les Vendômois en sont aujourd’hui à leur deuxième album, sorti en février 2017. Leur outil fétiche ? Une pédale loop qui permet d’enregistrer les différents instruments et de les jouer ensemble. Pratique quand on est que deux sur scène. Et ils ont la volonté de ne rester qu’à deux. « On veut jouer que tous les deux sur scène. On ne pense pas à prendre des musiciens avec nous », assure Pauline.

« On ne cherche pas à faire de la musique mécaniquement »

Le groupe ne cherche pas à faire du « propre » ou du « trop carré ». Ils enregistrent leurs musiques en live. « On a une base puis on rajoute des embellissements, comme de la trompette par exemple. On ne cherche pas à faire de la musique mécaniquement », confie Pauline.

Ce duo hyper cool joue donc de tous les instruments : clavier, guitare et percu pour Popo, batterie et guitare également pour Roro. À savoir que la jeune femme chante également, son frère s’occupe des chœurs. Mais « le chant c’est juste un instrument de plus », explique Pauline. « On s’attarde surtout sur la composition de la musique ».

Pour l’instant, les deux jeunes vadrouillent entre les scènes. Quelques projets en tête mais pas de nouvel album de prévu : « On est déjà à fond dans celui que l’on vient de sortir ».


Hey Pauline, hey Romain, si tu étais… 

Amazingthings todo withyour NoteJournal

Philippine David

Aucard de Tours : l’interview de Kadavar

Jeudi, les très grands Kadavar (2 mètres au garrot) ont retourné le festival Aucard avec leur rock inspiré des Black Sab’, Led Zep’ et consorts. Avant le concert, tmv a eu la chance de discuter avec l’ultra-sympathique Simon Bouteloup, bassiste français de ce trio allemand. Vous suivez ? Tant mieux, car on a pu parler rock’n’roll, musique rétro, cordes cassées et… grosses barbes.

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(Photo tmv)

Hello Simon ! Bienvenue à Tours. Est-ce qu’on peut se tutoyer ?

Simon « Dragon » Bouteloup : Salut ! Merci beaucoup. Et bien sûr qu’on peut se tutoyer.

La première fois que j’ai vu Kadavar, c’était au Hellfest l’an dernier. Vous avez atomisé la scène. Tu te souviens du concert ?

On a joué deux fois sur la même scène au Hellfest, la « Valley ». C’est un festival très pro, très « friendly ». Le second concert, c’était presque la routine (rires). Tout s’est bien passé.

Ça te met un peu plus la pression de jouer ici, à Aucard où les genres représentés sont plus éclectiques, plutôt qu’un festival de metal ?

Oh non, je n’ai pas peur. Ça fait plaisir de jouer devant un public plus diversifié. C’est bien de se retrouver dans d’autres cadres, pas forcément qu’avec des métalleux. On peut varier nos set-lists. Bon, là je ne sais pas ce qu’on va jouer, car on n’a pas encore parlé des morceaux qu’on allait faire! (rires)
[NB : l’interview se déroule 1 h 30 avant le concert!]

Ah oui, il va peut-être falloir se décider, haha !

On fait souvent ça. Il faut surprendre !

Il est évident qu’on assiste en ce moment à un revival, un retour aux sources avec toute cette vague de musique rétro, la passion vinyle, etc. Selon toi, c’est une réaction face à un monde devenu trop digital, trop froid ?

Il y a souvent ça dans le mouvement culturel. Je pense par exemple aux photographes qui se sont inspirés de la peinture préraphaélite, à travailler avec du flou. Tu parles des vinyles aussi : les ventes explosent. En 2014, ça représentait 6-7 % de la vente globale de la musique. C’est une petite échelle, mais aujourd’hui, je pense qu’on a carrément dépassé les 10 %. Le problème, c’est qu’il faut faire la queue maintenant pour sortir son vinyle ! Regarde, c’est tout con : les Stones qui ressortent un vieil album remasterisé en vinyle. Bah toi, forcément, quand tu es un groupe moins important, tu passes derrière, tu galères, tu attends.

Comment décrirais-tu la musique de Kadavar ?

Disons que ça devient de plus en plus lourd, dans le sens heavy. On va vers l’essentiel, tout en gardant un format pop. On a des morceaux moins longs, des riffs simples, mais accrocheurs.

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(Photo tmv)

Tu réfutes cette étiquette « rétro » ?

C’est retombé, la vague est finie. On évolue. Oui, c’est rétro, mais on reste aussi contemporains. On s’inspire sans copier, on synthétise nos influences. On capte l’essence d’une période.

C’est quoi la vie d’un groupe de rock sur la route ? Certains imaginent ça très sexy…

Ça dépend des conditions. Quand tu commences, tu es dans un bus, tu tentes de choper des hôtels et tu conduis en permanence pour jouer le maximum, partout ! Après tu as un gros bus qui roule toute la nuit et tu fais moins la teuf (sourires). Du coup, ça va mieux et tu restes vivant à la fin ! (rires)

La Ville de Berlin représente beaucoup pour Kadavar (le groupe est allemand NDLR). Comment décrirais-tu ta relation avec cette capitale ?

C’est la musique ! J’avais d’autres groupes sur Paris à la base. J’ai rencontré les mecs de Kadavar en étant leur chauffeur et en œuvrant au merchandising. J’ai bougé à Berlin et là… Quand je vois tous ces jeunes qui arrivaient à y faire de la musique. Même des musiciens américains y sont venus. Ce n’était pas cher, tu pouvais avoir un job à côté et tu partais en tournée. Les projets étaient possibles !

Quand je suis parti à Berlin, j’y ai perçu une ville axée sur l’Art, où la musique imprègne la ville. Tu es d’accord ?

Carrément ! Et il y a tous les styles de musique. Les gens sont relax, la ville respire, il y a un sentiment de liberté. Je ne reviendrai pas à Paris !

Du coup, tu parles allemand comme un pro ?

Euh… (rires) Je suis moins timide en allemand. Je comprends, je parle un peu, mais tenir une conversation au téléphone est impossible. De toute façon, tout le monde parle anglais à Berlin !

Des groupes allemands comme Rammstein et Oomph ! chantent dans leur langue natale. Tu imagines que ce soit possible pour Kadavar un jour ?

Non, non, non. Ce n’est pas possible… Pas assez musical.

Tu es Français et tu es arrivé après le départ de l’ancien bassiste. Tu as pu t’intégrer dans le processus de composition des derniers albums ?

Ah oui oui ! Pour l’album « Berlin », on a vraiment bossé ensemble, on allait tous les jours au studio avec nos idées. On se comprend musicalement, j’ai de la liberté pour poser mes lignes de basse.

Tu lis les chroniques de disque sur Kadavar ?

Très rarement. Idem pour les vidéos de concerts, etc.

Parce que ça te rajoute une pression inutile ?

Non, même pas. Mais j’ai ma propre vision des choses. On a des retours, évidemment, mais sinon…

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=YiIZaaKVqiQ[/youtube]

Toujours en parlant de pression… ça vous en a donné en signant sur un gros label metal (Nuclear Blast) ?

Non. Il y avait bien sûr une petite pression pour sortir le deuxième album, en terme de timings etc. Mais il y a une très bonne communication avec Nuclear Blast. Une totale confiance et une vraie liberté ! Bon, parfois ils aiment plus ou moins certains morceaux, mais ne nous imposent rien. Certains groupes prennent un producteur qui leur dit comment sonner, quoi faire pour balancer un single… Nous, c’est niet ! On a même construit notre propre studio en début d’année. Notre prochain disque devrait sortir fin août, début septembre. [mise à jour : le label a annoncé ce vendredi 16 juin que le disque sortira le 29 septembre]

Bon, vous allez bientôt monter sur la scène d’Aucard là. On stresse ?

Haha, il y a toujours un peu plus de pression sur un festival. Mais on en a besoin pour nous pousser, pour nous aider à donner le meilleur. Il y a une excitation certaine. Bon, le pire, c’est de péter une corde…

Surtout sur une basse ! Quoique vu comme tu es agité sur scène, ça peut se produire, haha !

C’est clair ! À la fin d’une tournée, je finis en général avec un trou dans l’ongle !!

Si tu pouvais remonter dans le temps, tu aimerais jouer avec qui ?

(longue hésitation) Coltrane. J’aime les années 40, 50 et il y a un côté jam dans le jazz qui est génial.

Dernière question et elle est stupide… C’est quoi le secret de vos magnifiques barbes ?

Tu laisses pousser ! (rires) Zéro soin, c’est peut-être ça le secret… La route, ça fait pousser. Tous les kilomètres de route se retrouvent dans la longueur de nos barbes !

Propos recueillis par Aurélien Germain
Remerciements à Marie Petit

#WTF 39 : sac à puces dans le métro

Un gros délire avec des toutous dans le métro, mais aussi Thomas Pesquet et une super-mamie : voilà la rubrique insolite de la semaine.

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— Il est interdit depuis peu de promener son chien dans le métro new-yorkais. Mais Médor est tout de même accepté à une condition : s’il rentre dans un sac. Les utilisateurs du métro ont trouvé un moyen pour prendre avec eux leurs gros toutous : les mettre dans de gros sacs. Pour admirer ces superbes photos, suivez le hashtag #subwaydog.

— Aux Pays-Bas, un chef cuisinier a préparé le hamburger le plus coûteux du monde : 2 050 euros. Il a choisi les ingrédients les plus chers du monde et a mis le paquet sur la présentation : homard, caviar, truffe, fromage, foie gras et un pain recouvert de feuilles d’or.

— Un train a dû exceptionnellement s’arrêter en gare de Valence après qu’un contrôleur a signalé la présence d’un homme suspect à bord, caché dans les toilettes. C’était en fait un comédien français qui répétait une pièce de théâtre.

— Johanna Quaas, ça vous dit quelque chose ? Non, ce n’est pas la cousine éloignée de Patricia, mais une gymnaste allemande de 92 ans. Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, on peut la voir en train d’enchaîner des exercices d’équilibre entre des barres parallèles. Résultat : une cinquième place à la Turnfest de Berlin, pour celle qui n’avait jamais fait de compétitions avant ses 57 ans. Mieux vaut tard que jamais !

Après six mois passés dans l’espace, Thomas Pesquet aura connu des changements. Le spationaute français mesure d’ailleurs cinq centimètres de plus qu’à son départ. Il devrait normalement peu à peu retrouver sa taille normale sur Terre.

S.B. et Ph.D.

Culture, tendances & web #46

Du DVD de Jackie à la série The Mist, en passant par les derniers albums de Camille et Rogers Water, voilà les chroniques culture de la semaine.

PAUSES_ECRANS_JackieLE DVD
JACKIE
Le film poignant sur Jacqueline Bouvier Kennedy (Jackie de son surnom), première dame des États-Unis de 1961 à 1963, est sorti en DVD la semaine dernière. Le film retrace la vie de Jackie après la mort de son mari, le président des États-Unis, John Fitzgerald Kennedy, mort d’une balle dans la tête. Le film est captivant jusqu’au bout et il le doit à Natalie Portman. Le personnage passe par tous ses états : le choc, la tristesse, la dépression, la remise en question, le combat et l’acceptation. Dans le célèbre tailleur rose, elle incarne une femme forte pour ses enfants et face au peuple américain, mais aussi la beauté et la prestance d’une première dame.
Ph.D.

LE VINYLE DU MOIS DE RADIO CAMPUS PAUSE_ECRANS_VINYLE
THE RHUM RUNNERS – KICK THE GONG
Si la mission d’une radio locale est notamment de valoriser la scène émergente de sa ville, avouons que notre cité tourangelle voit naître tant de projets de qualité qu’elle fait de nous des enfants gâtés ! Ici, c’est un groupe qui a les oreilles tournées vers le passé et souhaite faire vivre une musique oubliée aujourd’hui. Depuis 2012, les Rhum Runners jouent Exotica, un genre américain des années 50, plutôt instrumental, festif, chaleureux et imprégné de différentes cultures, arabes, asiatiques, latines… Avec ce nouvel album, ils proposent 13 délicieuses compositions originales. Un voyage dépaysant à travers un festival de cocktails à déguster où vous voulez, quand vous voulez et sans modération. En attendant de retrouver l’énergie du groupe sur scène, on l’apprécie déjà gravée sur disque avec, en prime, le grain du son vintage.
S. R.
> rhumrunners.wixsite.com > 45t «Harbour fever» , 3 titres – 10 € / Dispo en juillet chez Doghouse et Bone Records.

PAUSES_ECRANS_RogerWatersLES CDs
ROGER WATERS – IS THIS THE LIFE WE REALLY WANT ?
L’un des piliers des Pink Floyd vient de sortir un nouvel album solo. Le maître du show prévoit une tournée internationale pour l’occasion. À 73 ans, Roger Waters est toujours aussi engagé dans ses chansons. Le titre de son album parle d’ailleurs de lui-même. Les musiques sont ponctuées de choeurs, de dialogues, de bruits de fond et de mélodies relaxantes. Sur « Oceans Apart », la voix chevrotante et rocailleuse du sexagénaire est mêlée aux cris des oiseaux. Sur d’autres, les sons de guitare prennent parfois le pas sur sa voix. L’album offre de belles ballades et des sons toujours aussi purs qu’au temps des Pink Floyd. Mais on ne l’écoutera pas en boucle…
Ph.D.

CAMILLE – OUÏ PAUSES_ECRANS_Camille
Camille en est à son septième album en 15 années de carrière. Les titres de Ouï sont tout aussi intrigants que ses précédentes chansons. Piscine, Langue ou encore Fontaine de lait : on reconnaît sa patte et son âme d’artiste. À l’écoute, on reconnaît aussi son côté tou-jours aussi décalée et déjantée. Elle joue sur les mots et avec sa voix. Sa musique et ses textes restent fidèles à ce qu’elle a pu proposer auparavant. Il faut donc rentrer dans son monde ! On l’attend sur les scènes des festivals cet été et en tournée en France jusqu’en mars 2018. Ph.D.

SÉRIE TV
THE MIST
Tirée du roman de Stephen King, du même nom, la série sortira le 22 juin sur la chaîne Spike. Dix épisodes sont prévus. Et apparemment ça fiche les chocottes ! Les habitants d’une petite ville se retrouvent entourés et oppressés par une épaisse brume qui s’installent dans l’air. Mais pas une gentille brume qui apparaît quand on se balade le long de la mer. Non, non. Une brume qui semblerait « habitée ». Par qui, par quoi ? À découvrir. Mais on a déjà des sueurs froides en regardant le trailer.

LA BD PAUSE_ECRANS_BD
JACK COOL 1966
Alors que la célébration du cultissime Sergent Peppers des Beatles bat son plein et que le revival psychédélique semble bien parti, ce Jack Cool tombe à pic. L’histoire racontée par Jack Manini mêle à la fois les figures iconiques de l’époque à un polar subtil. De quoi faire un parfait mélange. L’histoire de freak qui écrira ensuite « Vol au-dessus d’un nid de coucou » et de sa communauté d’allumés a en effet défrayé la chronique dans les années 60, où toute l’Amérique découvrait les joies du LSD et de l’amour libre face au puritanisme et aux ligues de vertu. Bref, un terreau idéal pour planter un récit rocambolesque superbement mis en scène par un Olivier Mangin. Cinquante ans après « L’été de l’amour », ce road trip jouissif et halluciné emmène encore plus loin.
Hervé Bourit

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C’est la durée, en minutes, du dernier épisode de la saison 7 de Game of Thrones. Les sept nouveaux épisodes seront plus longs que les précédents. La nouvelle saison sort le 16 juillet prochain.

Aucard de Tours : paroles de bénévoles

Billetterie, buvette, cuisines… Entre 150 et 200 petites mains œuvrent pour le festival Aucard de Tours. Tmv laisse la parole à certains d’entre eux.

Marie, aux relations presse

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« Je suis attachée de presse depuis le mois de mai. Je suis dans l’organisation cette année, nous sommes environ 40. Je suis aussi bénévole pour mettre la main à la patte en amont et en aval du festival. Je suis arrivée à Tours, pour mes études, en octobre. Je ne connaissais pas le patrimoine culturel et social d’ici. J’ai été surprise par l’engagement des jeunes. Cette motivation est incroyable. L’expérience Aucard me pousse à rester encore un peu sur Tours. Je n’ai pas envie de partir de cette ville. L’année prochaine, je reviens. Ils m’ont mis dans le bain : maintenant, je veux rester. »

Olivier, à la technique

« J’ai 36 ans et ça fait vingt ans que je viens à Aucard. Au début, je ne voulais pas être bénévole.Image14 Je préférais donner de l’argent pour ce festival qui ne coûte pas très cher. Ça me faisait plaisir. Puis j’ai une amie qui m’a motivé à me lancer. Et j’ai craqué ! J’ai été technicien avec des groupes. Et depuis deux ans, je suis officiellement bénévole pour Radio Béton. Ce festival, c’est que des potes. On se connaît tous, au moins de tête. C’est ça qui me plaît ! »

Fabien, à la buvette

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« C’est la quatrième année que je suis bénévole à Aucard, toujours au bar. Ça faisait une dizaine d’années que j’y pensais, mais je ne le faisais pas. Puis un copain m’a tenté. Je suis passé de l’autre côté de la barrière. J’en avais marre d’être présent en tant que festivalier. Je voulais donner au lieu de recevoir. C’est une grande famille. On prend tous du plaisir à se revoir. L’an passé, on a quand même eu peur que ce soit la dernière édition. On est donc d’autant plus content de se retrouver à nouveau et de voir que ce n’est pas fini. »

Claire, à la billetterie

« Je suis bénévole à Aucard depuis trois ans. J’ai toujours eu envie de réitéreImage9r l’expérience : donner de son temps, de sa personne… Il y a une équipe sympa. Je m’occupe de la billetterie, ainsi que du montage et du démontage. Ça fait une semaine chargée. Là, par exemple, je suis en vacances. Je m’arrange pour caler mes congés au moment du festival, et ainsi être disponible. Avant, je suis venue dix ans en tant que festivalière. »

Odile et Floriane, à la cuisine

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« Je suis bénévole aux cuisines depuis quelques années, et là je suis en train d’équeuter des pois mange-tout. Ils viennent tout droit des producteurs locaux. C’est des grandes quantités car on n’achète aucun plat préparé. Il y a une super ambiance.

« Les postes bougent. Ça s’organise selon les besoins, les envies et les capacités de chacun. Tout le monde n’a pas forcément la possibilité de se libérer. Il y a un roulement. On fait à manger pour 250 personnes environ (artistes, techniciens et bénévoles), par soir, et 80 le midi. Il y a deux équipes au niveau alimentaire. Ce que j’aime bien aussi, c’est qu’on voit plein de gens. Je venais en tant que festivalière il y a déjà une vingtaine d’années. J’ai plein d’amis. On est dans un endroit vivant. C’est une semaine à part : vive le rock’n’roll ! »

Brice, au merchandising

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« Ça fait quatre ans que je suis bénévole à Aucard. Je suis présent ici, en tant que festivalier, depuis seize ans. C’est un rendez-vous qui rythme la vie associative tourangelle. C’est une belle aventure. On se marre, c’est convivial, c’est un terrain de rencontres. C’est un petit milieu très soudé et solidaire. Je m’occupe du magasin depuis trois éditions. Ça consiste à rester quelques heures par soir derrière une table et vendre des tee shirts, des sacs, des affiches, des compils, des livres… Beaucoup de curieux se pointent et achètent pour soutenir l’asso. Je suis aidé là par deux p’tits garçons de 10 et 13 ans : Mino et François. La relève est assurée ! »

Propos recueillis par Simon Bolle et Philippine David

Photos : Simon Bolle

« 5 % des enfants sont hyperactifs »

L’hyperactivité chez le jeune enfant , c’est le thème de la conférence que vient de donner la psychologue tourangelle Sandra Macé à Saint-Cyr-sur-Loire.

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Sandra Macé, psychologue tourangelle.

Qu’est-ce que l’hyperactivité ?
Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), nom scientifique de l’hyperactivité, est un syndrome neurodéveloppemental qui se caractérise souvent par trois symptômes : un déficit de l’attention, une hyperactivité motrice et une impulsivité. Seulement 17 % des enfants qui ont un TDAH présentent les trois symptômes.

Comment se manifeste-t-il ?
Le TDAH ne concerne que 5 % des enfants parmi lesquels on compte 4 garçons pour une fille. On peut parler d’hyperactivité lorsque l’on repère au minimum six signes (comme par exemple avoir du mal à s’organiser, ne pas avoir conscience du danger, être dans l’impulsivité physique et verbale… avec des symptômes associés comme des problèmes de latéralisation, de structuration spatiale, etc.) qui durent plus de 6 mois et dans au moins deux endroits différents.

Qui pose le diagnostic ?
Un neurologue ou un pédopsychiatre. Il va proposer un accompagnement, un traitement médicamenteux combiné à une prise en charge psychologique. Les symptômes de l’hyperactivité s’atténuent à l’adolescence, voire disparaissent totalement pour 20 à 30 % des enfants. On trouve beaucoup d’hyperactifs chez les grands patrons, les hommes politiques ou encore les artistes. Les enfants hyperactifs ont souvent une intelligence supérieure à la moyenne, une forte personnalité, etc. Il faut trouver le bon environnement dans lequel ils vont s’épanouir !

Quelles sont les causes ?
Elle sont à la fois neurobiologiques, génétiques, (25 % des parents hyperactifs donnent naissance à un enfant hyperactif), liées à des facteurs environnementaux (exposition à des produits toxiques, à certains additifs alimentaires, etc).

Propos recueillis par Flore Mabilleau

Bon Entendeur : « On souhaite mettre en avant cette culture française dont on est fier »

Bon entendeur : 89 000 abonnés sur SoundCloud, 48 000 sur YouTube. Les trois jeunes ont une patte artistique bien à eux. Tous les mois, ils sortent une mixtape qui met à l’honneur la voix et le discours d’une figure française : Pierre Rabhi, Jacques Brel, Jean Dujardin, Catherine Deneuve, Jacques Chirac… Le groupe électro-chill continue d’enchaîner les projets et y’a très bientôt du nouveau (exclu)…

D’où est venue votre inspiration ?

Arnaud Bonet : Tout est parti de DSK. On l’a écouté se justifier à la télévision pendant l’affaire du Sofitel. Le discours nous a fait marrer. On a essayé de faire une mixtape et y’a eu un déclic. Les idées se sont enchaînées avec l’envie de continuer en installant une récurrence et en choisissant des discours qui impactent les gens. Avec le temps, on a essayé de créer une histoire.

Comment choisissez-vous les personnalités ?

Pierre Della Monica : On essaye de jouer sur tous les tableaux : on choisit des intellectuels avec des messages engagés, mais on ajoute aussi un peu d’humour, parfois, avec certaines célébrités. Il faut que les paroles choisies aient un sens et un intérêt. J’assume, je ne prendrai pas un discours de Nabilla ou Hanouna par exemple.

A.B. : On recherche des icônes françaises, tout en faisant attention aux styles de la voix. C’est vrai, on a peu de voix féminines dans nos mixtapes. Mais c’est compliqué de trouver une voix féminine forte. Les hommes ont plus de coffre, leurs voix sont plus faciles à caler sur des sons.

Nicolas Boisseleau : On a fait une mixtape avec la voix de Catherine Deneuve. Ça a marché parce qu’elle a une voix grave et particulière. On a essayé de choisir des figures comme Simone Veil, mais ça n’a pas fonctionné.

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Vous avez enregistré vous-même plusieurs discours…

PDM : On a rencontré pas mal de monde : PPDA, Richard Borhinger, Oxmo Puccino… Avec Borhinger c’était exceptionnel comme moment. On est resté super longtemps avec lui. On peut faire au moins dix mixtapes (rires).

A.B. : Il nous a fourni beaucoup d’anecdotes. Son discours est très riche ! Bon… on a du faire des choix sur les 2 h 30 de discours quand même.

Avez-vous eu quelques retours sur vos musiques par les personnalités françaises ?

N.B. : Oui, la légende dit que Jean Reno a dansé sur du Jean Reno (rires). On lui a envoyé un vinyle. Il a pris une photo avec. Ça nous a fait super plaisir !

Quel est le but de votre musique ?

A.B. : On souhaite juste mettre en avant cette culture française dont on est fier.

N.B. : Il y a plein de belles choses en France. Il y a de quoi faire ! Notre but est de continuer à travailler avec des voix francophones jusqu’à épuisement. Mais je doute que ça arrive.

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À quoi devez-vous votre réussite ?

A.B. : On n’a jamais lâché, on ne s’est jamais démotivé. Je pense qu’on réussit avec cette philosophie. Chaque mois, à chaque sortie, on gagne en notoriété.

N.B. : Il y a eu tout de même des étapes : après la sortie des mixtapes avec Cluzet, Reno, et Astier, les choses ont changé.

Vous proposez quelque chose de complètement différent sur Internet et sur scène…

N.B. : Les gens sont parfois surpris par ce que l’on propose sur scène. Notre musique ne ressemble pas à celle proposée sur Internet. C’est Pierre et Arnaud qui mixe, moi je m’occupe de manager. Notre musique est très chill sur SoundCloud mais dans un festoche, à 00 h 30, faut envoyer du son. Donc on a décidé de corser un peu notre musique. Finalement, on a réussi à conquérir un nouveau public avec notre show.

Quels sont vos projets pour cette fin d’année ?

N.B. : Actuellement, on bosse sur la mixtape de l’été. Qui est très attendue. On n’a pas encore choisi notre figure. Parallèlement, on continue à faire la tournée des festivals avec notre Bon entendeur show. On travaille aussi sur notre soirée parisienne prévue en novembre prochain. Et dernière info, on sort très bientôt notre première track. On a pris du temps… mais là on se dit que c’est le moment. Elle est prête et on mise dessus.

Propos recueillis par Philippine David

Photos : Simon Bolle et Philippine David

Infos pratiques sur Bon Entendeur : 

>> Site internet

>> SoundCloud

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>> Page Facebook

Aucard de Tours : la soirée de mercredi en images

Le festival Aucard de Tours s’est poursuivi, hier soir, sur la plaine de la Gloriette. Un deuxième jour symbolique, avec plus de monde et autant de plaisir sous les chapiteaux.

Rock, pop, punk, reggae, électro… Des Japonaix de The Skippers à la Britannique Soom T, en passant par les Basques de Berri Txarrak, il y en avait pour tous les goûts. En clôture, le DJ set de Bon Entendeur a conquis la foule. On remet ça aujourd’hui avec, notamment, Ropoporose et Deen Burbigo.

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Simon Bolle et Philippine David

Ô Crazy Crêpes : c’est vous le chef

En allant chez Ô Crazy Crêpes, on peut choisir ce qu’on veut à mettre dans sa galette. Il fallait qu’on teste !

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« Bel accueil dans un joli cadre », « service de qualité, produits au top », « irréprochable »… Sur la page Facebook de Ô Crazy Crêpes, les avis sont dithyrambiques. La moyenne atteint 4,9 étoiles sur 5, en deux mois d’activité et une centaine de notations. Réaliste ou exagéré ? On est allés vérifier.

Rendez-vous donc dans la rue Michelet, à deux pas de la gare. Le quartier paraît peu fréquenté. Heureusement, l’accueil chaleureux de Youssef contraste avec l’ambiance extérieure, plutôt froide. Lui et son équipe s’empressent de faire découvrir le concept à leurs clients. À la frontière de la restauration rapide et de la brasserie.
La déco est moderne, le style américain. « Devenez le chef » : voilà ce qu’on peut lire sur les murs de l’établissement, traduisant une volonté de « se sentir comme à la maison ».

On hésite entre des crêpes à la carte, ou à composer avec ses ingrédients préférés. Des saveurs indiennes aux classiques occidentaux, en passant par les spécialités locales, il y en a pour tous les goûts. Ce sera finalement une Bollywood : émincés de poulet, poivrons et sauce curry. En quelques minutes, la galette salée arrive dans un cornet et sur un plateau, plutôt que dans une assiette. Et c’est bien garni ! Peut être trop ? Même si on ressent moins la légèreté habituelle de la pâte à base de farine de sarrasin, le goût est présent. Les prix restent aussi raisonnables.

De quoi nous donner envie de terminer sur une note sucrée, avec une crêpe chocolat-fraise. Le tout pour 16 €, en comptant un rafraîchissant smoothie aux fruits rouges. Oui, on a craqué.

S.B

> 30 rue Michelet. Jusqu’au dimanche 25 juin : ouverture de 21 h à 1 h 30. À partir du lundi 26 juin : reprise du service de 12 h à 23 h. Sur place ou à emporter. Contact : 02 47 61 96 82.
> Crazy salée dès 3 € 50, Crazy sucrée dès 2 € 50.

Dans les baskets d’un(e) député(e)

Ernestine Bonvoisin vient d’être élue députée. La fête avec ses amis et ses soutiens dans sa circonscription à peine passée, la voilà à la porte du Palais Bourbon. Un huissier en queue-de-pie lui lance un « Bienvenue dans votre maison » et Ernestine comprend qu’elle vient de pénétrer dans un nouveau monde, qui lui est totalement inconnu. Elle comprend aussi que la vie de député ressemble souvent à un marathon… qui ne s’arrête jamais.

1.Une des premières choses que l’on demande à Ernestine, c’est de s’affilier à un groupe parlementaire. Pour faire un groupe, c’est un peu comme sur Facebook, pas besoin d’être amis pour de vrai : il faut être 15 au minimum et être d’accord sur les choses importantes. Et, c’est comme en classe : il faut bien choisir parce qu’après, on est assis à côté des gens du groupe pendant toute la législature. Si pas de dissolution, ça nous fait du cinq ans, quand même…

2.Le jour du discours de politique générale du Premier ministre, l’Assemblée nationale, c’est vraiment THE place to be. Le principe de l’exercice est simple : il parle, il dit ce qu’il veut faire et, ensuite, les députés votent la confiance… Ou pas. Pour de vrai, le suspense est limité, selon la composition de l’hémicycle, on connaît à l’avance le résultat des courses.

3.Autre truc important à gérer pour le déCaptureputé fraîchement élu, intégrer une commission. C’est obligé. Tous les groupes sont représentés dans chaque commission, au prorata de leur nombre de députés. Il y en a huit et ça a une certaine importance parce que toutes les lois passent par une commission avant d’être votées en séance. Il paraît même que c’est là que se fait le vrai travail parlementaire. On discute des amendements, on écoute l’avis des gens concernés… Donc, si un mercredi Ernestine n’est pas en séance, n’allez pas la dénoncer à Mediapart : elle est peut-être en commission. Eh oui…

4.S’il est particulièrement inspiré ou en pointe sur un sujet, un député peut rédiger un texte de loi. Dans ce cas, on appelle ça une « proposition de loi » (quand c’est le gouvernement qui porte un texte, c’est un « projet de loi »). Soyons clairs, pour avoir une chance de la voir adoptée un jour, il vaut mieux être affilié à un groupe majoritaire.

5.Mercredi, c’est ravioli, mais c’est aussi le jour des questions au gouvernement. La séance est télévisée, c’est un peu la vitrine de la boutique. Chaque question dure deux minutes, montre en main. Et le gouvernement a aussi deux minutes pour répondre. Les ministres sont présents et ils n’ont pas eu les questions avant, c’est du direct live !

6.En plus des commissions traditionnelles (Affaires sociales, Affaires étrangères…), Ernestine peut se retrouver au sein d’une commission d’enquête dont la création est décidée par la conférence des Présidents. Elle concerne un sujet d’actualité précis. À l’issue de ses travaux, la commission doit remettre un rapport. Ces commissions comprennent une vingtaine de députés, un président, des vices-présidents, des secrétaires et un rapporteur

7.Le vote de la loi, c’est LE boulot du député. Il en vote en moyenne une centaine par an. C’est un moment qui va très vite. Le temps qui s’écoule entre « Le scrutin est ouvert » et « Le scrutin est clos », est à l’appréciation du président de séance mais il est toujours très bref, autour de deux secondes. Ernestine doit être derrière son pupitre et choisir entre POUR, CONTRE et ABST, en appuyant sur le bon bouton. Et c’est comme dans Qui veut gagner des millions, parfois, il y en a qui se trompent…

8.Rédiger un amendement, c’est-à-dire un bout de texte qui va corriger une partie d’une loi, c’est monnaie courante. Parfois, c’est vraiment pour améliorer la loi, parfois, c’est juste pour ralentir le travail parlementaire puisque tout amendement, aussi loufoque ou anecdotique soit-il, doit être examiné.

9.Ernestine le sait car elle connaît ses électeurs, le travail à Paris n’est qu’une partie de son job de député. Alors, plusieurs jours par semaine, elle revient chez elle et se consacre à sa circonscription. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est attendue. Tout remonte à un moment ou à un autre vers le député, les problèmes et les situations compliquées surtout. Rendez-vous en permanence, inaugurations, rencontres officielles… Ernestine ne va pas chômer !

10.À la maison, c’est Ernestine qui gère les comptes de la famille. Mais là, c’est carrément une PME qu’elle a entre les mains ! Pour elle, 7 100 € d’indemnités, de salaire donc, imposable sur 5 600 €. Pour ses collaborateurs (assistants parlementaires), une enveloppe globale à partager de 9 500 €. À cela s’ajoutent 5 770 € pour les frais de représentation (hors transports, puisque les députés voyagent gratuitement). Une somme dont l’utilisation n’est (pour le moment) pas contrôlée.

Horoscope WTF du 14 au 20 juin 2017

Les astres sont alignés, nos prédictions sont claires : tout le monde va encore morfler cette semaine dans l’horoscope. Courage.

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BÉLIER
Amour : Ce n’est pas parce que le printemps est là qu’il faut butiner toutes les fleurs, krrkrr.
Gloire : Astuce réconfort > Si vous êtes triste, pensez à la tête qu’aura le bébé de votre ex.
Beauté : Vous avez le profil d’un lamantin.

TAUREAU
Amour : Tel le ver, vous êtes solitaire.
Gloire : Vos idées saugrenues en regardant un poulet rôti sur sa broche mettent votre entourage mal à l’aise.
Beauté : Ça veut jouer au docteur, mais ça ne sait pas se servir de son bistouri.

GÉMEAUX
Amour : Vous êtes à l’amour ce que David Guetta est à la musique.
Gloire : Si jeune et pourtant déjà si vieux dans votre tête…
Beauté : Votre peau n’a pas de pot.

CANCER
Amour : Héhé, z’en avez des kilomètres au compteur, vous, hein !?
Gloire : Arrêtez avec l’excuse des troubles hormonaux. Vous êtes lourd, c’est tout.
Beauté : Mon dieu, que vous suez !

LION
Amour : Eh oui, c’est fini les 30 Glorieuses au lit.
Gloire : Quel jeune freluquet subversif vous faites. Brrr !
Beauté : Enroulé(e) dans votre couette, vous ne ressemblez qu’à un simple lamasticot.

VIERGE
Amour : La dernière personne qui vous a envoyé un SMS est cocu(e). Sorry.
Gloire : ‘’Sois à l’heure au boulot, tu boiras plus vite ton mojito’’.
Beauté : Vous avez la fesse alerte.

BALANCE
Amour : Outch, dans ce domaine, c’est aussi vide que la tête d’un participant de téléréalité.
Gloire : Alors, ça fait quoi d’être du même signe que l’astrologue parfait de tmv ?
Beauté : Vous et MacGyver êtes les seuls au monde à paraître cool avec la coupe mulet.

SCORPION
Amour : Si seulement tout le monde était aussi parfait que vous.
Gloire : Votre travail est surestimé. Partez plutôt élever des lamas.
Beauté : Vous ressemblez à un mix entre Moundir et Fanny Ardant.

SAGITTAIRE
Amour : Votre coeur est encore plus froid que le rayon surgelé d’un supermarché.
Gloire : Vous râlez constamment. Mais vous avez toujours raison.
Beauté : Sagittaire rime avec ventre de grosse pomme de terre. Coïncidence ? Je ne crois pas.

CAPRICORNE
Amour : Le sexe, ça rend beau ; la bouffe, ça rend gros. Telle est votre nouvelle devise.
Gloire : Quelqu’un vous adule en secret. (Qui ? Aucune idée et je m’en contrefiche)
Beauté : Vous êtes daltonien(ne) ou vous osez vraiment vous habiller comme ça ?

VERSEAU (spécial transpi)
Amour : Est-ce que suer c’est tromper ?
Gloire : Le samedi, c’est transpi.
Beauté : L’auréole, vous ne l’avez pas au-dessus de la tête, mais sous les bras.

POISSON
Amour : Fini, le couple. Mettez- vous en trouple.
Gloire : Qui va à la chasse perd sa place (et du PQ).
Beauté : Votre teint de surimi n’augure rien de bon.

TOP 4 : Cédric Klapisch

Cette semaine, Cédric Klapisch sort un nouveau film : Ce qui nous lie. Et ce n’est pas son premier ! Il faut dire que ces précédents films sont connus du public. Voici son p’tit top 4.

L’AUBERGE ESPAGNOLE

C’est un des films mythiques du début des années 2000, où Romain Duris s’est fait connaître du grand public aux côtés de Cécile de France. Cette dernière a d’ailleurs décroché le César du meilleur espoir féminin pour le rôle d’Isabelle.

PAUSES_ECRANS_Klapisch_AubergeEspagnole

LES POUPÉES RUSSES

En 2005, Klapisch réalise la suite de l’Auberge espagnole. Ce qui est excitant c’est de retrouver les mêmes personnages et de découvrir la suite de leur histoire. La vie continue : Xavier (Romain Duris) a désormais 30 ans.

PAUSES_ECRANS_Klapisch_PoupéesRusses

CASSE-TÊTE CHINOIS

Ce n’est que huit ans après que Klapisch propose une suite. Dans Casse-tête chinois, Xavier (Romain Duris) a encore vieilli et continue à vivre sa vie, périlleuse et remplie de rebondissements.

PAUSES_ECRANS_Klapisch_Casse-teteChinois

PARIS

Le film n’est pas rattaché à la trilogie, mais le réalisateur a tout de même gardé Romain Duris, près de lui, pour jouer le personnage principal. Dans Paris, Duris joue un danseur, malade cardiaque.
PAUSES_ECRANS_Klapisch_Paris

Aucard de Tours : la soirée de mardi en images

La 32e édition du festival Aucard de Tours a démarré, hier soir, sur la plaine de la Gloriette. Au chaud et à sec cette fois, même si la pluie a fait son apparition en fin de soirée. Florilège.

Quoi de mieux que le psychédélisme du groupe Blue Pills pour ouvrir le bal ? La fête a ensuite pris des tournures américaines, avec le garage rock de The Mistery Lights et le hip hop légendaire de Bizarre Ride II The Pharcyde, avant que Jacques emmène la foule en voyage dans son univers techno. En attendant, entre autres, Soom T et Bon Entendeur ce soir !

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Simon Bolle et Philippine David

Voyage dans la galaxie Pixar

A l’occasion du marathon Pixar, au CGR Tours Centre, tmv vous replonge dans l’univers du géant de l’animation.

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L’HISTOIRE

C’est en 1979 que Pixar fait ses débuts sous le nom de GraphicsGroup au sein de la société Lucasfilm. Steve Jobs la rachète et la rebaptise Pixar. L’entreprise passe plusieurs contrats pour des longs-métrages avec Disney, le premier étant signé en 1991. Malgré quelques tensions, notamment pendant la sortie de Toy Story 2, en 1999, les deux sociétés sont restées en collaboration. En 2006, Disney s’adjuge Pixar pour 7,4 milliards de dollars.

LES PERSONNAGES CULTES

Pixar a su créer des ersonnages attachants, célèbres aujourd’hui. Parmi eux, on peut citer les acolytes Woody et Buzz l’Éclair dans Toy Story. Leur rencontre se fait dès le premier volet de la trilogie, pour ne plus se lâcher. On se souvient aussi de Nemo, le poisson clown, et Dory, le poisson bleu et jaune. Les deux amis se rencontrent dans les fonds marins, mais ont quelques soucis de communication dus aux pertes de mémoire de Dory. Plus récemment, il y a la famille des Indestructibles : Elastigirl la maman, M. Indestructible le papa, Violette l’aînée, Flèche le garçon, sans oublier Jack-Jack, le petit dernier. Tous ont des pouvoirs extraordinaires. Enfin, la plus mignonne des histoires d’amour revient à WALL-E, un robot en piteux état qui récupère les déchets sur Terre, et Eve, un robot dernier cri.

LES RÉCOMPENSES Image48

Huit Oscars, six Golden Globes et six Annie Awards : voilà ce que Pixar aura raflé, depuis 1996, comme prix du meilleur film d’animation. Ratatouille est le seul à avoir gagné ces trois récompenses.

PROCHAINEMENT

Pixar a sorti dix-sept longsmétrages depuis sa création. De nouveaux sont à prévoir. Notamment Cars 3, prévu le vendredi 16 juin aux États-Unis et surtout… en avant-première, deux jours après, au CGR de Tours Centre. La sortie officielle n’est normalement prévue que le 2 août en France. Deux autres films d’animation sont également attendus : Coco, fin 2017, et Les Indestructibles 2, courant 2018.

Image47LES CHIFFRES DU BOX OFFICE

Quels sont les films Pixar qui ont le plus cartonné en France ? En première position, on retrouve Le Monde de Nemo, sorti en 2003. L’histoire de ce mignon poisson clown a fait 9 387 283 entrées au cinéma. Il est suivi de Ratatouille, le long métrage avec Rémy le rat cuistot, et ses 7 830 754 tickets vendus en 2007. À la troisième place c’est la famille aux supers pouvoirs que l’on retrouve : en 2004, 5 529 012 personnes ont visionné Les Indestructibles.

LES CLINS D’OEIL

Tout est parti d’une rumeur sur le web, avant que les studios d’animation le confirment dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux : chaque film Pixar est lié et contient des références cachées, les fameux Easter Eggs. On retrouve ainsi Lotso, l’ourson rose de Toy Story 3, au pied du lit de la jeune fille dans Là-haut. Ou encore un jouet ressemblant à Nemo dans les bras de Sully, le personnage principal de Monstres et Cie. On peut aussi apercevoir Doc Hudson, la voiture bleue dans Cars, stationnée dans une séquence des Indestructibles.

Philippine David & Simon Bolle

Tout savoir sur le marathon Pixar au Mega CGR de Tours Centre : par ICI

Un marathon Pixar au CGR Centre !

Du 15 au 18 juin, l’intégralité des Pixar sera diffusée lors d’un marathon au cinéma CGR Centre. Adrien Gacon, directeur de la salle, et Yoann Pivert, chargé de la communication et des relations publiques à l’école tourangelle ESTEN Sup’Édition, racontent la genèse de leur projet.

toystory

Comment est venue l’idée d’un marathon Pixar au cinéma ?
Y.P. : Notre école réalise, chaque année, des projets en lien avec des entreprises et des associations. Celui du festival des films Pixar est né d’une rencontre, il y a presque deux ans.
A.G. : J’étais invité à une émission de TV Tours. Même s’il n’y avait aucun rapport, j’en ai profité pour parler de mon envie de créer ce Pixarathon à un des chroniqueurs, Antoine Périgne, aussi fou que moi. Et c’est lui qui m’a mis en relation avec l’ESTEN. Les premiers échanges avec les étudiants ont débuté en octobre 2015.

Adrien Gacon
Adrien Gacon

Quelles ont été les étapes suivantes ?
Y.P. : Il a fallu établir une présentation du concept, avant de le proposer à Disney, la maison-mère. On a pu apporter nos compétences en concevant un livre, de A à Z, qui nous a servi de support pour notre dossier. Ensuite, c’est Adrien qui s’est chargé de le défendre au siège de la société. Cette collaboration a été essentielle. Avec la même philosophie, on ne pouvait qu’avancer ensemble.
A.G. : L’école a été à la fois un soutien humain et technique. C’est bien que des jeunes fassent preuve de créativité, surtout dans le cinéma. Mais ça n’a pas toujours été simple. J’ai du me battre pour mener à bien ce projet. Je suis fier maintenant que la mission soit accomplie.

Qu’est-ce qui a convaincu Disney Pixar ?
A.G. : J’ai eu l’occasion de discuter avec des représentants lors d’un séminaire. Ils m’ont dit de les relancer par mail, et j’avais mon rendez-vous trois semaines plus tard. Sur place, tout le monde a été conquis par notre initiative. Ils ont trouvé ça bien ficelé. Voire trop ambitieux, au niveau des animations et de la décoration. C’est pourquoi on a dû envoyer une demande au siège, situé aux États-Unis. Évidemment, on n’a jamais eu de retour… L’accord de la France a finalement suffi. Il a quand même fallu attendre avril 2017.

Ça a dû être un soulagement…

Yoann Pivert
Yoann Pivert

A.G. : Évidemment ! Pendant plus d’un an, on n’a pas lâché le morceau.
Y.P. : D’autant plus qu’on avait été obligé de repousser la date, en attendant la réponse. Tout était prêt courant 2016, donc on était un peu frustrés. Justine, Lucile, Théo et Aymonn, les étudiants en troisième année qui bossaient dessus, sont partis de l’école depuis, le diplôme en poche. Ça reste l’aboutissement d’une lourde année de travail.

Il n’y a plus qu’à profiter !  
Y.P. : Oui, c’est sûr, même si tout le monde ne pourra pas être présent. On peut déjà dire que c’est une réussite.
A.G. : Il y a beaucoup d’engouement sur les réseaux sociaux. La publication de l’affiche a touché 50 000 personnes sur Facebook. Ça récompense nos efforts. À la base, on est une petite structure en perte de vitesse. On retrouve peu à peu une identité. Le Pixarathon va nous permettre de nous démarquer de la concurrence. Notre cinéma a encore plein de projets. En tout cas, j’ai déjà la soirée d’ouverture du marathon Pixar dans la tête. Ce sera sans doute la plus belle de ma vie. Des surprises sont prévues. Je vais pouvoir évacuer les secrets gardés. Les larmes risquent de couler, je l’avoue.

Propos recueillis par Philippine David & Simon Bolle

Pour en savoir plus sur l’univers Pixar, direction notre résumé ICI !

>LES INFOS PRATIQUES DU PIXARATHON

La programmation a été établie en fonction de l’ordre chronologique des sorties des films.
Jeudi 15 juin : 18 h 30, Toy Story ; 21 h, 1001 pattes ; 23 h, Toy Story 2.
Vendredi 16 juin : 19 h, Monstres et Cie ; 21 h, Le Monde de Nemo ; 23 h, Les Indestructibles.
Samedi 17 juin : 9 h, Cars ; 11 h, Ratatouille ; 14 h 30, WALL-E ; 16 h 30, Là-haut ; 19 h 15, Toy Story 3 ; 21 h 15, Cars 2 ; 23 h 15, Rebelle.
Dimanche 18 juin : 9 h, Monstres Academy ; 11 h, Vice-versa ; 14 h, Le Voyage d’Arlo ; 15 h 45, Le Monde de Dory ; 18 h, Cars 3 (avant-première).
Tarifs dégressifs. Plus de détails sur le site du CGR de Tours Centre.

>LES SURPRISES

Si toutes les idées n’ont pas été validées, beaucoup d’animations sont programmées dans le cinéma. Structures en carton, fresques, ballons… L’établissement sera plongé dans l’univers Pixar. Par ailleurs, avant et après les séances, il sera possible de remporter des activités gratuites, offertes par les partenaires, et de participer à une démonstration d’un chef de cuistot local de Tours. On vous le répète : le spectateur sera roi.

Blues Pills : vibe retro à Aucard de Tours

Ce mardi soir, le groupe Blues Pills investit Aucard de Tours. Leur blues rock psychédélique cartonne dans le monde. Avant leur passage sur scène, tmv a pu s’entretenir avec Zack Anderson, bassiste et fondateur du groupe

Blues Pills

Il a l’allure tranquille, le sourire aux lèvres et une poignée de main vigoureuse en saluant son interlocuteur. Zack Anderson est arrivé tout à l’heure sur la plaine de la Gloriette, à Tours, avec son groupe. Le Suédois remercie chaleureusement quand on lui souhaite la bienvenue. Une sincérité qu’on retrouve dans sa musique, Blues Pills.
Au départ, l’homme faisait partie de la section rythmique de Radio Moscow avec son demi-frère Corry Berry. En 2011, ils rencontrent la talentueuse Elin Larsson. Dans la foulée, ils recrutent Dorian Sourriaux, un frenchie, un as de la guitare, âgé seulement de… 16 ans à l’époque ! « Son jeune âge m’a surpris évidemment. Mais quand il a commencé à jouer… ouaw… C’était un gosse qui ne parlait pas bien anglais et encore moins suédois. Mais il jouait comme un fou », sourit Zack. Blues Pills était né.

Blues Pills, c’est un mélange, un univers. Il y a du blues, du rock, du psyché. C’est beau et bon. Pour la tête et les oreilles. Les riffs ensorcellent. Comme la voix incroyable d’Elin. On la compare souvent à Janis Joplin. « Elle apporte beaucoup d’idées, pas seulement vocales, mais aussi musicales. On compose ensemble », précise Zack.
Et puis un jour, un EP sorti de nulle part. Et deux albums. De quoi les propulser sur le devant de la scène, à jouer partout dans le monde. Capable de jouer dans un festival comme Aucard, où les styles et les genres différents s’enchaînent, comme d’investir les planches de la scène principale du Hellfest, en 2014. Il était 11 heures du mat’, et tmv y était. Scotchés devant la grosse leçon de rock envoyée à la face d’un public gigantesque malgré l’heure et les litres de bière collés dans les yeux. « C’était vraiment l’une des plus grosses audiences de notre vie. Si ce n’est LA plus importante. On était surexcités, mais quelle pression… ! »

Blues Pills, au Hellfest 2014 (photo tmv)
Blues Pills, au Hellfest 2014 (photo tmv)

Cette capacité à plaire à tous les publics, Blues Pills la doit à sa savante mixture. « Ce mélange de blues et de heavy rend notre musique accessible », confirme le bassiste. « On veut faire du rock, transmettre cette énergie, peu importe le public. » Zack le dit lui-même, Blues Pills « n’est pas assez heavy pour certains et pour d’autres c’est trop soft ». Sans compter que le groupe a signé sur Nuclear Blast, un label allemand, le géant de la musique… metal, justement ! Étonnant vu le style pratiqué. Ainsi, lors des concerts de Blues Pills, le métalleux côtoie le fan de pop, de blues ou autres musiques 60s. Bref, l’amateur de Musique avec un grand M.

Ce mardi 13 juin au soir, ce sera sûrement ça aussi. À 20 h 45, Blues Pills dégainera son set. « La France est notre second plus gros marché après l’Allemagne. Et on adore le pays. » Habitués des concerts dans l’Hexagone, Blues Pills fera face, pour la première fois, au public tourangeau. Préparez-vous à un savoureux voyage dans le temps.

Aurélien Germain

> Toute la programmation d’Aucard de Tours, c’est par ici !

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=g6p2R8jaUW0[/youtube]

Littéral : jeux de mots, jeux de gestes

Pour fêter ses 60 ans, le chorégraphe Daniel Larrieu a décidé de mettre ses 60 balais sur scène. Au sens propre, comme au figuré. Sa création, Littéral, sera présentée à Tours dans le cadre du festival de danse Tours d’horizons.

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Ce mardi de fin mai, dans une salle de danse du conservatoire de Tours, deux danseurs pratiquent un curieux exercice. « La société moderne est définie par une combinaison de croissance et d’accélération », récite l’un d’entre eux tout en dansant. À chaque mot du texte correspond un geste. La société ? Tel un masque, la main couvre le visage, puis se retourne.
L’accélération ? Une série de petits pas en arrière sur la pointe des pieds. « C’est notre cuisine interne : une méthode d’écriture de la danse que je n’avais jamais tentée auparavant, où la grammaire d’une phase devient grammaire du geste, explique le chorégraphe Daniel Larrieu. Elle s’inspire des chansons de gestes, où le danseur pose des gestes, mot à mot, sur une chanson diffusée au public. »

Avec une différence de taille : ici, le texte est un outil créatif, un socle d’écriture dont le public n’aura jamais connaissance lors des représentations. D’où le nom de la création : Littéral. La transcription littérale d’un texte en gestes. Un sacré challenge. Le texte, Aliénation et accélération de Hartmut Rosa, Daniel Larrieu ne l’a pas choisi au hasard : « C’est une théorie de l’accélération sociale, cette idée que l’on manque toujours de temps. Ça fait partie de mes thèmes de lecture favoris. »

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À en croire les danseurs, les mémoires du texte, du geste et du déplacement dans l’espace ne fonctionnent pas forcément bien ensemble. Autre difficulté : des gestes se répètent, mais ne s’enchaînent pas toujours de la même manière. De multiples obstacles techniques. « Parfois, le passage d’un geste à l’autre n’a rien de naturel. Ça donne beaucoup de blagues physiques. Une forme d’illogisme dans la reproduction du matériau. C’est plutôt drôle, mais sans se taper sur les cuisses pour autant », estime Daniel Larrieu.

Le chorégraphe, par ailleurs comédien, aime à jouer avec les mots. Par exemple, le mot « début » devient, à la manière d’une charade, une suite de deux gestes : un lancer de dés, puis un tir au but. L’ensemble donne des phrases gestuelles, auxquelles il faut réussir à donner une certaine musicalité. La pièce compte trois actes, autant d’univers musicaux différents permettant de développer une écriture chorégraphique exigeante, que Daniel Larrieu a peaufinée grâce à divers soutiens. Tel celui du centre chorégraphique national de Tours, qui l’accueille en résidence et coproduit cette création de la compagnie parisienne Astrakan, dans le cadre de son dispositif accueil studio.

20 ANS ET UN SOLO

Ce jour-là, Daniel Larrieu travaille sur son solo, première partie de la pièce d’une durée de dix minutes. Il a souhaité le transmettre à Jérôme Andrieu, l’un des six interprètes de Littéral, avec lequel il collabore depuis vingt ans. « J’ai l’habitude de travailler sur la mémoire corporelle. Là, c’est totalement différent : j’ai besoin de m’appuyer sur le texte. En même temps, lorsque je récite le texte, j’ai du mal à danser pleinement. C’est assez étrange », remarque Jérôme Andrieu.

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En vingt ans de carrière, c’est la première fois qu’on lui transmet un solo : « Il faut que je respecte le contenu, tout en réussissant à déployer quelque chose qui m’appartient. Trouver l’équilibre entre l’auteur et moi », poursuit l’interprète. Comment est née l’idée d’une telle création ? « D’une blague avec mon directeur technique, autour de mon anniversaire et de mes 60 balais », se rappelle Daniel Larrieu.
D’où la place des balais dans la pièce. Sur scène, ils ne servent pas à balayer : ce sont des objets poétiques, suspendus tels les mobiles de Calder. Lorsqu’il habitait en Touraine, Daniel Larrieu avait apprécié les oeuvres de l’artiste.

En effet, avant de rejoindre la compagnie Astrakan en 2002, il était directeur du centre chorégraphique national de Tours. D’où le sens, pour lui, de faire sa première dans la cité tourangelle. Plutôt que d’expliquer le sens de la pièce, il préfère donner un mode d’emploi pour la découvrir : « La regarder sans chercher à comprendre. Venir et percevoir. »

REPORTAGE : Nathalie Picard

PHOTOS : Benjamin Favrat

Capture

Free Fire : de la balle !

Un film qui repose uniquement sur une monumentale scène de fusillade durant 1 h 20 non-stop ? Il n’y avait que Ben Wheatley pour réaliser un film pareil…

PAUSE_CINE

1978. Un hangar poussiéreux. Une bande de gangsters, des activistes de l’IRA, une intermédiaire. Le tout pour une transaction d’armes clandestine. En un éclair, la vente est sabordée et tout va dégénérer dans un déluge de balles. Chacun veut sauver sa peau… et une mallette pleine d’argent !

Sur ce pitch aussi rachitique que risqué, Ben Wheatley fait ce qu’il sait faire le mieux : du Ben Wheatley. Cinéaste autant adulé que critiqué, l’Anglais refuse de nouveau toute facilité. Se lance dans l’exercice de style délicat. Un pari risqué, mais réussi.
Passée une délicieuse scène d’exposition, Free Fire n’est en fait qu’une gigantesque gunfight de 1 h 20, où une tripotée de grandes gueules, bloquées dans un hangar, vont se canarder. Du sang, de la sueur, de la poussière.
Une fusillade non-stop, durant laquelle Wheatley se plaît à faire ramper ses protagonistes, tous blessés aux bras, aux articulations, aux jambes.

De fait, on frôle rapidement l’absurde, le loufoque. D’autant que Free Fire distille en plus un humour grinçant qui aère cet ensemble tout de même — avouons-le — très chaotique.

Free Fire est inventif, déjanté. Le spectateur se régale (plaisir pervers !) de ce jeu du chat et de la souris armés jusqu’aux dents, où le bruit des balles qui ricochent et fusent en devient assourdissant. Entre bassesse humaine et duel de survie, le film s’offre une autre lecture intéressante, grâce à une galerie de personnages absolument jouissive. Alors bien sûr, Free Fire n’est pas exempt de défauts (on patauge quand même un peu dans la seconde partie). Et comme d’habitude, donc, ce nouveau Wheatley divisera. Certains détesteront. D’autres adoreront. Mais impossible de ne pas reconnaître une qualité au réalisateur : son audace jubilatoire.

Aurélien Germain

> Action/Comédie, de Ben Wheatley (GB). Durée : 1 h 30. Avec Brie Larson, Armie Hammer, Cillian Murphy…
> NOTE : 4/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=7jAI271_wjc[/youtube]

Législatives : et maintenant ?

En Indre-et-Loire, la tendance est la même qu’au niveau national pour les législatives. Que va-t-il se passer dimanche prochain ?

législatives

Pour le premier tour des élections législatives, Tours et l’Indre-et-Loire n’ont pas échappé à la tendance nationale.
La déferlante de La République en marche s’est faite ressentir : les candidats des partis traditionnels sont désormais en position de faiblesse. Jean-Patrick Gille, par exemple, est passé de 41,69 %, en 2012, à 15,14 %, cinq ans plus tard. Qu’en sera-t-il ce dimanche ? Son rival Philippe Chalumeau, qu’il a côtoyé un temps au PS, part encore une fois favori. Comme ses collègues Daniel Labaronne face à Claude Greff (LR-UDI), en Amboisie, Fabienne Colboc contre Hervé Novelli (LR-UDI), pour la zone Chinon-Joué, et Sabine Thillaye, opposée à Fabrice Boigard (LR-UDI) dans la cinquième circonscription.

Reste à savoir qui sortira vainqueur du Lochois. Le duel met aux prises deux femmes : Sophie Auconie (UDI) et Marisol Touraine, qui nage entre deux eaux, celles de ses racines socialistes et celles du mouvement d’Emmanuel Macron.
L’ancienne ministre de la Santé pourrait être inquiétée par ce double jeu et, surtout, par le report de voix de Marc Angenault (DVD). Suspense…

Simon Bolle

#WTF 38 : diplômes de mauvais goût

Faux diplômes, fan de Retour vers le futur, chirurgie pour ressembler à Kim Kardashian : voilà l’actu insolite et WTF de la semaine !

> Au Texas, une prof de collège a décerné de faux prix « pour rigoler » à ses élèves de 5e.

> Au Texas, une prof de collège a décerné de faux prix « pour rigoler » à ses élèves de 5e. La petite Lizeth Villanueva a reçu le diplôme de « celle qui a le plus de chances de devenir terroriste ». Ce qui a choqué non seulement l’enfant, mais aussi ses parents. Et niveau bon goût, l’enseignante est visiblement au top : les élèves ont ainsi pu récolter le diplôme de « celle qui a le plus de chances de pleurer pour rien » ou encore « celui qui a le plus de chances de devenir SDF au Guatemala ». La prof a été suspendue temporairement.

> D’après une étude britannique, le secret d’un couple épanoui serait de dormir nu.

> Au Canada, la police est intervenue pour mettre fin à un tapage nocturne : le groupe de hard rock Vinyl Ambush se produisait en concert privé dans un jardin. Le policier a fini par s’installer à la batterie pour taper quelques morceaux avec les musiciens !

> Steven LaGrand, un Américain, est fan ultime de Retour vers le futur. À tel point qu’il possède même une DeLorean. À bord de sa voiture, accompagné de sa mère, il a poussé le bolide jusqu’à 140 km/h pour les emmener vers le futur. Pas de chance, la police se trouvait un peu plus loin. Résultat : retour vers le PV à 400 dollars.

> Rhinoplastie, implants mammaires et fessiers, côtes en moins… Jennifer Pamplona, une Brésilienne de 24 ans, a tout fait pour ressembler à son idole Kim Kardashian. Résultat : elle a dépensé l’équivalent de 160 000 € pour y parvenir. La bêtise coûte tout de même cher, non ?

Aurélien Germain

Autrement Dit : festival autour du handicap

Ne manquez pas Autrement Dit, un festival avec une programmation originale, une accessibilité universelle et un public familial. Le 10 juin, au Cirque Georget, à Luynes.

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Cette année, un nouvel événement vient s’ajouter à la belle programmation tourangelle : le festival Autrement dit, le 10 juin, à Luynes, à partir de 13 h 30. Il est de ceux où les enfants sont les bienvenus !

Annoncé en tête d’affiche, Tryo sera sur scène en fin de soirée. Mais avant ça, le groupe La Vache qui rock ouvrira le bal, suivi du talentueux Anton Oak. Les Skalators feront aussi swinguer la foule – enfants comme adultes – avant de laisser place à l’énergique Camille Esteban, l’un des talents de The Voice. En parallèle, sous le chapiteau et en extérieur, quiz musical, batucada, contes, cirques, théâtre, chorale gospel, cinéma pour l’oreille, danse, courts-métrages et d’autres animations pour toute la famille sont prévues.

Le tout dans un souci constant d’accessibilité : les concerts seront donc traduits en langue des signes. Les flyers et programmes en braille. L’espace sera aménagé pour assurer la bonne circulation de tous, que l’on soit en fauteuil, en poussette, en béquille, sourds ou autres. Vous l’aurez compris, le Festival Autrement dit met au cœur de son organisation l’accessibilité dite universelle. C’est-à-dire, l’accès à tout pour tous.
« Nous voulons contribuer au changement de regard sur la personne en situation de handicap, assène Sonia Pareux, organisatrice de l’événement. Le but est de mettre en lumière son potentiel et non plus son incapacité. »

Pour rendre cette première édition possible, Sonia a su fédérer de très nombreux partenaires : l’APAJH37, pour qui elle travaille, et la CAF37 qui finance le projet, les établissements spécialisés, mais aussi les restaurateurs de la rue Colbert, la Loère, ses voisins, des familles de personnes handi-capées, des commerces locaux. 250 bénévoles en tout. L’ambiance promet d’être survoltée !

> Au cirque Georget. 9,50 € en prévente. 10 € sur place. Gratuit pour les moins de 12 ans.

Aucard de Tours : les 6 commandements

Du 13 au 17 juin, Aucard de Tours revient à la Gloriette. Après l’annulation en 2016, le festival culte tourangeau est bien décidé à crier, haut et fort, Aucard is not dead !

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AUCARD, TU SUPPORTERAS

L’an dernier, c’était le coup de massue. Risque d’inondations oblige, Aucard était annulé. Une seule soirée de concerts, avant que le terrain de la Gloriette ne se transforme en champ de boue. Puis en piscine. Sauf que le festival a sorti la tête de l’eau. Nombreux sont ceux qui ont aidé à sa survie et à sauver les meubles après les 120 000 € de déficit. L’esprit punk n’a pas quitté Aucard : mot d’ordre pour cette nouvelle édition ? « À sec ». Le design de l’affiche est un joli pied de nez. Il s’agit d’un cactus en forme de doigt d’honneur.

DES DÉCOUVERTES, TU FERAS

Enzo Pétillault, programmateur d’Aucard, nous le confiait l’an dernier : « Pour l’affiche, il faut qu’il y ait un lien avec Radio Béton, un lien avec l’histoire du festival et des découvertes, de l’innovant. » Cette année, il sera possible d’ouvrir ses oreilles au rap de Davodka aux mythiques Debout sur le Zinc, en passant par l’électro pop d’Ephèbe (from Tours !), à la pop barrée de Gablé. Et un paquet d’autres…

LES 4 COUPS DE CŒUR DE TMV, TU ZIEUTERAS

Quitte à se faire plaisir, voici 4 groupes que la rédac vous conseille grandement d’aller voir sur scène durant Aucard :
1/ Blues Pills : une petite pépite de blues rock, emmené par Elin Larsson et ses envolées à la Janis Joplin et des solos psyché.
2/ Soom T : artiste inclassable, princesse du reggae / dub au flow dingue.
3/ Kadavar : sur scène, le trio berlinois fait l’effet d’un mur du son avec son classic rock bloqué dans les 70s, hérité des Black Sab’ et autres Hawkind.
4/ The Pharcyde : des légendes du hip-hop US. Oubliez les pseudo-« rappeurs » (coucou Maître Gims), ici c’est du 100 % oldschool qui sent bon les années 90 et ça envoie sévère.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=g6p2R8jaUW0[/youtube]

AUX APÉROCKS, TU IRAS

Chaque année, Aucard propose les Apérocks, des concerts gratuits qui se déroulent le midi ou le soir, dans des bars de la ville. Pour cette fournée 2017, il y aura Elefent et Born to burn le 12 juin, Thé Vanille et Anna le 13, Braziliers et Sweet Amanite le 14, ou encore Mangrove et Toukan Toukan le 15 et Mudscale et Zoën pour finir le 16.
> Pour la programmation en détail et les lieux, filez sur l’événement Facebook « Aucard de Tours : les Apérocks ! ».

L’APPLI, TU TÉLÉCHARGERAS

L’application pour mobile Aucard de Tours permet de tout savoir du festival : la programmation (ainsi que – oh oui, oh oui – les horaires de passage pendant le festival), des infos pratiques, les horaires de bus ou les présentations des groupes y sont proposées. Développée par Code-Troopers, une équipe de développeurs situées à Tours, l’appli est ultra-intuitive et très bien pensée. Elle est gratuite et disponible sur Android et iOS.

LES INFOS PRATIQUES, TU RETIENDRAS

> Aucard se déroulera plaine de la Gloriette, du 13 au 17 juin.
> Des navettes Fil Bleu seront mises en place pour le retour. Présence d’un parking à vélos gratuit et surveillé. Parking voitures gratuit.
> Tarifs : 25 € le pass 5 jours (étudiants, PCE) ou 30 € (plein).
> À noter que tmv couvrira le festival tous les jours. À retrouver sur tmvtours.fr

[nrm_embed]<blockquote class= »twitter-tweet » data-lang= »fr »><p lang= »fr » dir= »ltr »>Les navettes <a href= »https://twitter.com/filbleu »>@filbleu</a> vous ramèneront cette année après les concerts en toute sécurité ! <a href= »https://twitter.com/hashtag/aucard?src=hash »>#aucard</a> <a href= »https://twitter.com/hashtag/Tours?src=hash »>#Tours</a> <a href= »https://twitter.com/hashtag/filbleu?src=hash »>#filbleu</a> <a href= »https://twitter.com/hashtag/navette?src=hash »>#navette</a> <a href= »https://twitter.com/hashtag/festival?src=hash »>#festival</a> <a href= »https://twitter.com/hashtag/safe?src=hash »>#safe</a> <a href= »https://t.co/QCoAvnCQjg »>pic.twitter.com/QCoAvnCQjg</a></p>&mdash; Aucard de Tours (@Aucard_de_Tours) <a href= »https://twitter.com/Aucard_de_Tours/status/872469447205941248″>7 juin 2017</a></blockquote> <script async src= »//platform.twitter.com/widgets.js » charset= »utf-8″></script>[/nrm_embed]

On a testé le resto La Cour

TMV a testé les planches-apéro faites maison du nouveau restaurant La Cour. Et c’est original !

Le restaurant La Cour propose plusieurs planches-apéro différentes.
Le restaurant La Cour propose plusieurs planches-apéro différentes.

« Venez découvrir nos planches faites maison pour l’apéro ! » Forcément, quand on a vu cette annonce et cette photo sur la page Facebook de La Cour, notre choix a été vite fait : direction place Plumereau pour découvrir le petit nouveau. La Cour remplace en effet Chez Plumereau, crêperie historique du Vieux-Tours qui était tenue par Nicole et Jeanine. Désormais, l’endroit appartient à Sophie et Antoine. Et ces deux frères et sœurs ont à cœur de redonner ses lettres de noblesse à la galette.

Installés sur la terrasse, on commence donc notre planche-apéro surprise. Surprise, car Sophie ne dévoile pas d’emblée leur composition. On s’amuse donc à reconnaître (ou pas) certaines saveurs. Une chose est sûre : c’est plutôt original ! Les galettes sont découpées en rondelle et se dévorent comme des petits tapas. Une autre est empaquetée comme un samoussa ! La qualité est là, puisqu’on se régale de ces portions qui mélangent avocat-fromage-chou rouge, ou encore d’autres faites de crudités, moutarde relevée et rillons, et d’autres farcies au fromage et crème de chorizo. La planche (voir photo), accompagnée de deux pintes de bière, nous est revenue à 24 €.

Les galettes – dont les noms ont toutes en commun la particule « cour » – proposées en restauration « sont plus classiques », comme l’indique la gérante. Qui rappelle aussi que La Cour fait ses débuts prudemment (n’oublions pas que la cuisine est minuscule !). « Mais nous avons la volonté de préparer des plats originaux. » La preuve, avec la jolie présentation des assiettes. Pour une crêpe, une galette ou simplement boire un verre, l’endroit est agréable. On espère donc fortement que La Cour entrera chez les grands.

A.G.

> Place Plumereau. Ouvert 7 jours sur 7. Restauration le midi (sauf dimanche et lundi), planches à l’apéritif. Contact : 06 78 95 18 25 ou facebook.com/lacour. tours

> Galettes de 7 à 12 €, crêpes de 2,50 à 5 €

La Nuit des Studio : la programmation

Le 10 juin, c’est la 33e Nuit des Studio ! Dès 18 h, la mythique salle de la rue des Ursulines invite le public à un voyage cinématographique, jusqu’à l’aube. Au total, 15 films répartis dans les 7 salles, jusqu’à 6 h du matin.

agenda stuido

> Ascenseur pour l’échafaud : Un chef d’oeuvre français sorti en 1958. Du suspense, mais aussi Jeanne Moreau et Maurice Ronet à leur apogée.

> Le Cabinet du docteur Caligari : On se plonge dans les années 20. Le cinéma expressionniste allemand dans toute sa splendeur.

> Coup de tête : Parce qu’il y a Patrick Dewaere, un des meilleurs acteurs français (parti bien trop tôt). Et derrière la caméra, Jean-Jacques Annaud !

> De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites : L’Amérique à la dérive, Paul Newman la filmait déjà au début des années 70. Un film on ne peut plus humain.

> Des idiots et des anges : Si vous ne connaissez pas Bill Plympton, c’est le moment de découvrir cet as du film d’animation. Aussi drôle que poétique.

> E.T., l’extra-terrestre : On ne le présente plus. Et de toute façon, Spielberg est le meilleur réalisateur au monde. Point.

> Haut les cœurs : Le film vaut pour la seule prestation de Karin Viard en maman atteinte d’un cancer du sein.

> La isla minima : Ce thriller espagnol (2014) a beau être un film noir, esthétiquement, il est lumineux.

> Monty Python Sacré graal ! : Quoi de plus culte niveau humour que les British qui revisitent le Moyen Âge ?

> Priscilla folle du désert : La chaleur de l’Australie et une traversée déjantée. Nous, on dirait même jubilatoire. Et vous ?

> Pulp Fiction : En un mot ? CULTE.

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> Soleil rouge : Bronson, Delon, Andress et Mifune… On appelle ça un casting en or.

> The Thing : Rien que pour cette bestiole monstrueuse qui a traumatisé toute une génération.

> Tokyo : 3 chapitres, 3 réalisateurs, 3 façons d’accrocher le public. Ou le perdre.

> Trainspotting : Une fable d’une noirceur incontestable, mais bourrée d’humour. Stupéfiant.

Pas de place à l’unité mais un pass à acquérir au plus vite à l’accueil. Tarifs : 15€ pour les abonnés / 20€ pour les non-abonnés

Horoscope WTF du 7 juin au 13 juin 2017

Installez-vous confortablement dans votre canapé et prenez en main un paquet de chips en lisant l’horoscope WTF. Conseil : c’est bientôt l’été, allez-y quand même mollo sur les chips.

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BÉLIER
Amour : Vos sentiments sont aussi vrais que cet horoscope.
Gloire : Fiou, vous êtes tellement lent(e) que vous finissez par reculer.
Beauté : De Knacki Ball, vous êtes passé(e) à saucisse Knacki.

TAUREAU
Amour : Désolé pour toutes ces années de méchanceté dans l’horoscope. On vient de découvrir que vous étiez trop cool.
Gloire : Mais que faire d’une telle perfection, sincèrement ?
Beauté : (ça va, on ment bien ?)

GÉMEAUX
Amour : Vous êtes aussi palpitant qu’un bout de bois.
Gloire : The Procrastinator, le retour.
Beauté : En réalité, vous êtes un robot envoyé du futur pour détruire la planète. Mais chut, c’est secret.

CANCER
Amour : Aimer, c’est agoniser avec un grand A.
Gloire : Vos voisins aiment tellement votre musique qu’ils vont jeter une brique dans votre fenêtre pour mieux l’entendre.
Beauté : On peut vous étaler comme de la confiture de prunes.

LION
Amour : Lion [nom fém. ou masc.] : Petit être fragile finissant généralement seul(e) avec ses chats.
Gloire : Science sans conscience n’est que ruine de l’âme (et quand y a plus de sushis aussi).
Beauté : Palpez-vous.

VIERGE
Amour : Non, bah là… Autant croire au Père Noël.
Gloire : Alerte enlèvement, on recherche activement votre motivation. N’essayez pas d’intervenir si vous la croisez.
Beauté : Oula, gaffe à votre date de péremption ! C’est plus tout frais ici.

BALANCE
Amour : Tel le gnou, vous êtes au fond du trou.
Gloire : Avec les Balance, c’est un pour tous, tous bourrés.
Beauté : Vous avez des airs de Jet Li avec une perruque.

SCORPION
Amour : Alors, ça gaze les bonobos ?
Gloire : Vivre heureux/se avec des bébés labradors et des poneys nains, tel est votre destin.
Beauté : Mouais, vous, c’est plutôt le homard qui vous a tué.

SAGITTAIRE
Amour : Hue ! Vous avez misé sur le mauvais cheval.
Gloire : Vous avez toute légitimité pour accéder au trône (celui dans la salle de bains, sorry).
Beauté : Vous êtes sublime, ô porphyrogénète !

CAPRICORNE
Amour : Eh bé, vous êtes aussi lent(e) à recharger qu’un chargeur d’iPhone.
Gloire : Dimanche, c’est fessée sur la place publique !
Beauté : D’après Pluton, vous n’arrivez pas équilibrer votre slip.

VERSEAU
Amour : Oula, c’est aussi tendu qu’un string, votre situation là !
Gloire : Même Amel Bent chante mieux que vous.
Beauté : Partagez des pruneaux avec Bruno.

POISSON
Amour : Yeaaah, vous envoyez du bois !
Gloire : Vous êtes le/la pro de la langue de bois.
Beauté : Ce samedi, c’est gueule de bois.

Culture, tendances & web #45

Cette semaine, on vous parle BD (double dose !), DVD (double dose !) et CD. Voilà les chroniques culture de la semaine.

PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
LA LA LAND
Succès triomphal, tant critique que public, lors de sa sortie, La La Land peut désormais se revoir à foison avec cette édition DVD/Blu-ray. OEuvre aussi brillante qu’émotionnelle, le film de Chazelle a l’enthousiasme contagieux. Dépassant les frontières de la comédie musicale, lorgnant vers la réflexion sur l’art et l’artiste, La La Land arrive aussi à proposer une histoire d’amour en évitant de sombrer dans la bluette pathétique et la mièvrerie. C’est techniquement irréprochable et simplement beau. On se tournera vers le Blu-ray qui en ravira plus d’un(e), puisqu’il offre une palanquée de suppléments en guise de bonus.
A.G.

LE DVD MUSICALPAUSE_ECRANS_RAMMSTEIN
RAMMSTEIN : PARIS
Drôle d’objet que ce nouveau DVD du groupe de metal indus Rammstein. Pour capter ce concert parisien, les Teutons ont fait appel à Jonas Åkerlund, homme de pub et réalisateur suédois ayant oeuvré sur les clips de Madonna notamment. En résulte ici un « filmconcert » qui divisera les fans à coup sûr. Le montage, frénétique et épileptique, devient parfois imbuvable. Techniquement hallucinant certes, mais de quoi filer la nausée à certains (30 caméras au total !). Musicalement, en revanche, c’est du très bon. Rammstein déroule une set-list sans surprise, mais exécutée façon tank qui vous broie la mâchoire. Le tout sous un déluge de pyrotechnie extraordinaire.
A.G.

PAUSE_ECRANS_CDLE CD
THE AMAZONS – THE AMAZONS
The Amazons viennent de sortir leur premier album éponyme. Le groupe britannique, formé en 2014, propose un rock indie relativement classique. D’aucuns y verront d’ailleurs un disque trop basique dans ses constructions – il est vrai plutôt communes. Il n’empêche que The Amazons devient pleinement intéressant quand il s’extrait de ce carcan. Il suffit d’écouter le hit In my mind et ses jolies variations (notamment dans la voix) ou encore le riff de tueur qui ouvre Black Magic, sans oublier un Palace étonnant qui clôt l’album, ballade au piano qui tranche nettement avec le mur de guitares qui enveloppe les dix précédents morceaux.
A.G.

LES BDs PAUSE_ECRANS_BD1
PRENDS SOIN DE TOI
Au départ, une simple lettre coincée sous la moquette d’un nouvel appartement que l’on réaménage. Une lettre d’amour juste après un chagrin que l’on vit douloureusement. Commence alors une longue balade à la recherche du destinataire, un voyage pour oublier ou se souvenir. Grégory Mardon nous raconte une histoire bouleversante dont il a le secret. Ce carnet de route sentimental et romantique, ce périple de Paris à Marseille sur les routes de France, est une sublime carte du tendre. On regarde, fascinés, les paysages muets et les hommes bavards dans une symphonie cinématographique de génie. On en ressort essorés, bouleversés mais heureux de découvrir toute l’humanité de cet auteur hors pair.
Hervé Bourit

Image43LES CHICONS
Chaque semaine, vous retrouvez son dessin dans les pages actu de tmv : cette fois, place à la BD. Giovanni Jouzeau signe ici le tome 1 des Chicons, aux côtés de Mike Zonnenberg au scénario. Au menu, 48 pages où l’on retrouve son trait si accessible et accrocheur. Les Chicons, c’est le portrait de deux losers/glandeurs (au choix), dont le quotidien se résume à squatter un banc. Comme d’habitude, Giovanni a un sens du détail (dans les décors, les expressions, les arrières-plans) qui fait mouche, tout comme sa délicieuse galerie de personnages, entre footeux brutos, caïd du coin et… un pigeon !
A.G

 4 000

En francs suisses (= 3 700 €), l’amende d’un habitant qui a été condamné pour avoir liké des commentaires diffamants sur Facebook.

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Législatives : les 14 candidats à Tours

Ils sont plus de 60 candidats en Indre-et-Loire pour les législatives des 11 et 18 juin. Dans la circonscription de Tours (la 1re d’Indre-et-Loire), ils sont 14. On fait les présentations.

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CÉLINE BALLESTEROS (LES RÉPUBLICAINS)
Les Tourangeaux la connaissent surtout en tant qu’adjointe au commerce : Céline Ballesteros s’est lancée dans la bataille des législatives sous la bannière LR-UDI. Durant la campagne, elle a défendu les entreprises « pour créer de l’emploi », ainsi que « les valeurs de la droite et du centre ».

LIONEL BÉJEAU (DIVERS DROITE)
Le rapprochement de Dupont- Aignan et Le Pen ne lui a pas plu : Lionel Béjeau a donc décidé de décoller l’étiquette Debout La France qu’il portait. L’adjoint et médecin se présente donc aux législatives en tant qu’indépendant, pour défendre ses « idées gaullistes, humanistes, patriotes ».

CLAUDE BOURDIN (LA FRANCE INSOUMISE)
Investi par la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, Claude Bourdin, commercial de 52 ans, veut poursuivre la dynamique des fameux Insoumis. Fustigeant la « monarchie républicaine », il a placé sa campagne sous le signe du social, de l’écologie et de la vraie démocratie citoyenne.

ANNE BRUNET (LO)
Enseignante et militante, Anne Brunet, 50 ans, veut « porter la parole des travailleurs ». Érigeant le capitalisme et les grands dirigeants comme adversaires – « et non l’étranger ou l’Europe » – elle estime la situation de plus en plus difficile. Une seule solution selon elle, la lutte.

PHILIPPE CHALUMEAU (EN MARCHE)
Depuis juin 2016, il est responsable du mouvement En Marche au niveau du département. Philippe Chalumeau, médecin à Chambray, souhaite surfer sur l’élection d’Emmanuel Macron. Pendant la campagne, cet ancien élu PS au conseil municipal a dit vouloir « faire de la politique autrement ».

PHILIPPE CONTE (UPR)
C’est la ligne suivie par François Asselineau qui l’a séduit. Philippe Conte, 50 ans, marche pour l’UPR. Quitter l’Union européenne, abandonner l’euro, tout comme l’Otan, voilà ce que voudrait défendre le candidat qui estime aussi que la démocratie a été « confisquée par une oligarchie ».

CHRISTOPHE DUPIN (EELV)
Ce professeur de Sciences économiques à Joué y croit dur comme fer : les Verts ont toutes leurs chances. Engagé dans la vie locale (Ohé du bateau notamment), Christophe Dupin souhaite maintenant le maximum de députés écologistes, afin d’aider Nicolas Hulot dans le nouveau gouvernement.

BRUNO DE JORNA (577 POUR LA FRANCE)
Travail, éducation, formation et famille : voilà les 4 axes pour ce membre de 577 pour la France, un mouvement qui regroupe des candidats de la société civile. À 60 ans, ce cadre commercial assure « connaître la vraie vie » et trouve « insupportable » qu’il y ait 6 millions de chômeurs.

JEAN-PATRICK GILLE (PS)
L’un des visages les plus connus de la circonscription. Le député sortant estampillé PS a voulu se rapprocher de l’électorat, en organisant des ateliers citoyens. De quoi, d’après Jean-Patrick Gille, « faire émerger des idées » et allier proximité et travail parlementaire. Il brigue là son 3e mandat.

EMMANUEL LAKIERE (DEBOUT LA FRANCE)
Inspecteur des finances publiques, Emmanuel Lakiere, 46 ans, roule pour le parti de Nicolas Dupont-Aignan. Sa triple priorité ? L’emploi, la santé et l’éducation. Adepte des réseaux sociaux, il dit parler aux gens au quotidien pour mieux comprendre leurs attentes et convaincre les Tourangeaux.

LAURENCE LECARDONNEL (FN)
Cette Tourangelle de 55 ans, qui travaille dans le secrétariat de direction, estime qu’elle est « une candidate du peuple » qui connaît leurs problèmes et qui « se lève tôt ». Laurence Lecardonnel représente le FN dans une circonscription qu’elle décrit elle-même comme pas si simple.

LÉONARD LEMA (PCF)
Il n’a que 22 ans, mais c’est lui que le Parti communiste a désigné. Celui qui lisait Marx à 14 ans a mobilisé les étudiants tourangeaux contre la Loi travail. Avec un riche parcours de militant derrière lui, il a été qualifié de « jeune agitateur de consciences » par le journal L’Humanité.

MARIA LOIRE (ALLIANCE ÉCOLOGISTE INDÉPENDANTE)
Marie Loire s’est toujours investie dans la vie locale et le milieu associatif. Membre de l’Alliance écologiste indépendante, cette retraitée de l’Éducation nationale, âgée de 68 ans, aimerait que l’écologie soit présente « dans tous les domaines de la vie », de l’économie à l’éducation.

MATHILDE ZICCA (PARTI ANIMALISTE)
« Les animaux comptent, votre voix aussi. » Le slogan émane du Parti animaliste. Celui-là même que représente Mathilde Zicca. Très active, sur Facebook notamment, elle souhaite – à travers son parti – défendre les intérêts des animaux, mais aussi repenser leur relation avec les humains.

Tours : l’arrêté tranquillité publique de retour

L’arrêté « sécurité et tranquillité publique » est de retour, durant toute la période estivale.

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Pour la septième fois, la municipalité de Tours a décidé d’appliquer de nouveau l’arrêté sécurité et tranquillité publique qui a, quasiment depuis le début, fait couler de l’encre.

Ce nouvel arrêté court jusqu’au 30 septembre. Il vise notamment à interdire le regroupement d’individus « accompagnés ou non de chiens » qui pourrait « entraver la libre circulation des personnes », d’après la municipalité.
Celle-ci réfute le terme d’arrêté anti-mendicité, souvent utilisé pour décrire ce dispositif mis en place au début par Jean Germain en 2013.

La Ville l’estime nécessaire. D’une part suite à « beaucoup de demandes de la part des commerçants et riverains », comme l’a expliqué Olivier Lebreton, adjoint à la sécurité, dans les colonnes de la NR. D’autre part, en raison de l’état d’urgence récemment prolongé.

De quoi agacer la Ligue des droits de l’homme 37 qui estime qu’il s’agit « d’une instrumentalisation de l’état d’urgence de la part de la Ville ». Elle compte de nouveau attaquer en justice l’arrêté.

Happy Color 2017 : l’album photo est en ligne sur Facebook

L’album photos de la course Happy Color est enfin en ligne sur notre page Facebook.

Vous avez été nombreux et nombreuses à participer à la Happy Color 2017 !
Voilà l’album photo, à retrouver sur notre page Facebook ICI 

Les photos qui auront le plus de likes gagneront des cadeaux ! 😉

 

Règlement du Jeu Concours Photo “HAPPY COLOR TOURS© BY TMV

  • Article 1 : Société organisatrice

NR MULTIMEDIA, Société à responsabilité limitée à associé unique, au capital social de 50.000 euros, dont le siège social est situé 232, avenue de Grammont, 37000 TOURS, immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Tours sous le numéro 432 629 772, ci-après “l’Organisateur”, organise un jeu concours gratuit sans obligation d’achat du 4 au 14 juin 2017 inclus. L’opération est intitulée : « JEU CONCOURS PHOTO HAPPY COLOR TOURS© BY TMV ». Cette opération est accessible via la page : https://www.facebook.com/tmv.tours.

  • Article 2 : Conditions de participation

2.1 Ce Jeu est ouvert à toute personne physique majeure, résidant en France métropolitaine, disposant d’un compte Facebook© lui permettant d’accéder à la page de l’Organisateur accessible au lien suivant : https://www.facebook.com/tmv.tours. L’Organisateur se réservant le droit de procéder à toutes les vérifications nécessaires concernant l’identité, l’âge, l’adresse postale et / ou électronique des participants.

2.2 Sont exclues de toute participation au présent jeu et du bénéfice de toute dotation les personnes mineures.

2.3 La participation au jeu implique pour tout participant l’acceptation entière et sans réserve du présent règlement. Le non-respect dudit règlement entraîne l’annulation automatique de la participation et de l’attribution éventuelle de dotations.

  • Article 3 : Modalités de participation

Le jeu se déroule comme suit, le joueur doit :

  1. Se rendre sur le stand photo du magazine “tmv” installé à l’arrivée de la course “HAPPY COLOR TOURS©” organisée par le Comité d’organisation des 10 et 20 kilomètres de Tours le 4 juin 2017 à Tours pour prendre une photo “selfie” ou envoyer sa photo via message privé sur la page : https://www.facebook.com/tmv.tours.
  2. Le joueur se faisant prendre en photo sur le stand sera tenu de signer l’autorisation de cession des droits d’image qui lui sera présenté sur le stand tmv, autorisant l’Organisateur à utiliser sa photo pour les besoins du jeu concours sur la page https://www.facebook.com/tmv.tours et plus largement pour la promotion des événements créés ou auxquels participe la société NR MULTIMEDIA. Le présent règlement sera annexé au verso.
  3. Le joueur envoyant sa photo via message privé sur la page https://www.facebook.com/tmv.tours autorise gracieusement l’Organisateur, pour une durée de deux ans à compter de sa participation au concours et pour le monde entier, à la reproduction et diffusion de la photographie le représentant, et partant, à exploiter son image pour les besoins de la promotion dudit jeu-concours et de ses activités, et ce sur tout support et par tous les moyens connus ou inconnus à ce jour (et ce compris : magazine TMV, catalogues, affichettes, brochures, flyers, dossier de presse, application mobile, réseaux sociaux…).En conséquence, le Participant accepte que l’Organisateur communique sur sa participation au jeu-concours et que sa photographie soit publiée dans l’album photo nommé « JEU CONCOURS PHOTO HAPPY COLOR TOURS© BY TMV » sur la page Facebook© du magazine TMV.
  4. Avoir un compte personnel sur le réseau social Facebook© et se connecter à l’adresse https://www.facebook.com/tmv.tours pour accéder au jeu et au présent règlement.
  5. Pour tout participant souhaitant envoyer via un message personnel sur la page TMV (rubrique Contacter), sa photo prise à son arrivée, après la course Happy Color se déroulant le dimanche 4 juin 2017, indiquer dans le message personnel, en plus de sa photo, son adresse email, son nom, son prénom pour tout contact ultérieur, notamment dans le cas de l’attribution d’une dotation.
  6. Avoir pris connaissance des termes du présent règlement étant rappelé que toute participation au jeu vaut acceptation pleine et entière des conditions du présent règlement.
  7. TMV publiera ensuite la photo du participant dans son album Facebook nommé « JEU CONCOURS PHOTO HAPPY COLOR TOURS© BY TMV »
  8. Les cinq (5) photos qui bénéficieront du plus grand nombre de « J’aime » sur la page https://www.facebook.com/tmv.tours seront récompensées à l’issue du jeu.
  • Le joueur s’engage à ce que les « J’aime » recueillis sur leur photo ne soient pas fictifs ou achetés auprès de Facebook©.
  • Le joueur ne peut jouer qu’une seule fois avec une seule photo.
  • Un seul et unique lot sera attribué pour chacune des photographies sélectionnées. Il en sera de même dans l’hypothèse où plusieurs participants souhaiteraient poser ensemble sur la photographie.
  • Le jeu sera organisé du 4 juin 2017 13:30:00 au 14 juin 2017 00:00:00.

Article 4 : Sélection des gagnants

Cinq (5) lots seront attribués pour les 5 photos ayant recueillis le plus de « J’aime » sur la page Facebook© du TMV.

Les gagnants seront déterminés après vérification par l’Organisateur du respect des conditions du présent règlement et de l’éligibilité des participants à recevoir les dotations. Le participant désigné sera contacté par courrier électronique par l’Organisateur. Si le participant ne se manifeste pas dans les dix jours suivant l’envoi de ce courrier électronique, il sera considéré comme ayant renoncé à son lot, lequel restera la propriété de l’Organisateur.

Le gagnant devra se conformer au règlement. S’il s’avérait qu’il ne réponde pas aux critères du présent règlement, sa participation sera invalidée et son lot ne lui sera pas attribué. Les participants autorisent toutes les vérifications concernant leur identité, leur âge, leurs coordonnées postales ou la loyauté et la sincérité de leur participation. A ce titre, l’Organisateur se réserve le droit de demander une copie de la pièce d’identité du gagnant avant que ce dernier récupère sa dotation. Toute fausse déclaration, indication d’identité ou d’adresse fausse entraîne l’élimination immédiate du participant et le cas échéant le remboursement des lots déjà récupérés.

Les participants qui n’auront pas été sélectionnés ne seront pas informés.

  • Article 5 : Dotations

Les 5 (cinq) dotations suivantes seront mises en jeu et attribuées aux gagnants en fonction de leur classement :

Lot 1 : Une (1) Camera portative Hyndai©, valeur : 50€ + une (1) sorbetière, valeur : 38€ + un (1) sac isotherme, valeur : 15€.

Lot 2 :  Une (1) sorbetière, valeur : 38€ + un (1) sac isotherme, valeur : 15€.

Lot 3 :  Une (1) sorbetière, valeur : 38€ + une (1) batterie portable, valeur 19.50€.

Lot 4 :  Un (1) sac isotherme, valeur : 15€ + une (1) batterie portable, valeur 19.50€.

Lot 5 :  Un (1) sac isotherme, valeur : 15€.

Il est rappelé qu’une seule et unique dotation sera attribuée pour chaque photographie sélectionnée.

  • Article 6 : Récupération des lots

Suite à leur participation en cas de gain, les gagnants recevront toutes les informations nécessaires à la récupération des lots via un email dans les 15 jours (hors week-end et jours fériés), à partir de l’annonce des gagnants. Les lots seront à retirer au siège de la Nouvelle République, 232 avenue de Grammont 37000 Tours.

Si dans un délai de un mois, les lots n’ont pu être récupérés par leur destinataire pour quelque raison que ce soit, indépendamment de la volonté de l’Organisateur (le gagnant ayant déménagé sans mettre à jour son adresse, etc. …), ils resteront définitivement la propriété de l’Organisateur.

Les lots ne sont pas interchangeables contre un autre objet, ni contre une quelconque valeur monétaire et ne pourront pas donner lieu à un remboursement partiel ou total. Les participants sont informés que la vente ou l’échange de lots sont strictement interdits.

La valeur indiquée pour le(s) lot(s) correspond au prix public TTC couramment pratiqué ou estimé à la date de rédaction du règlement, elle est donnée à titre de simple indication et est susceptible de variation. L’Organisateur ne peut être tenu pour responsable de tout incident/accident pouvant subvenir dans l’utilisation des lots. Toutes les marques ou noms de produits cités sont des marques déposées de leurs propriétaires respectifs.

  • Article 7 : Limitation de responsabilité

La participation au jeu « JEU CONCOURS PHOTO HAPPY COLOR TOURS© BY TMV » implique la connaissance et l’acceptation des caractéristiques et des limites de l’Internet, notamment en ce qui concerne les performances techniques, les temps de réponse pour consulter, interroger ou transférer des informations, les risques d’interruption, et plus généralement, les risques inhérents à toute connexion et transmission sur Internet, l’absence de protection de certaines données contre des détournements éventuels et les risques de contamination par des éventuels virus circulant sur le réseau. En conséquence, l’Organisateur ne saurait en aucune circonstance être tenue responsable, sans que cette liste soit limitative :

  1. de la transmission et/ou de la réception de toute donnée et/ou information sur Internet ;
  2. de tout dysfonctionnement du réseau Internet empêchant le bon déroulement/fonctionnement du Jeu ;
  3. de défaillance de tout matériel de réception ou des lignes de communication ;
  4. de perte de tout courrier papier ou électronique et, plus généralement, de perte de toute donnée ;
  5. des problèmes d’acheminement ;
  6. du fonctionnement de tout logiciel ;
  7. des conséquences de tout virus, bogue informatique, anomalie, défaillance technique ;
  8. de tout dommage causé à l’ordinateur d’un Participant ;
  9. de toute défaillance technique, matérielle et logicielle de quelque nature, ayant empêché ou limité la possibilité de participer au Jeu ou ayant endommagé le système d’un Participant ;
  10. du dysfonctionnement des lots distribués dans le cadre du jeu, et des éventuels dommages directs et/ou indirects qu’ils pourraient causer.

Il est précisé que l’Organisateur ne peut être tenue responsable de tout dommage direct ou indirect issu d’une interruption, d’un dysfonctionnement quel qu’il soit et ce pour quelque raison que ce soit, ou encore de tout dommage direct qui résulterait, d’une façon quelconque, d’une connexion au site développé dans le cadre de ce jeu. Il appartient à tout participant de prendre toutes les mesures appropriées de façon à protéger ses propres données et/ou logiciels stockés sur son équipement informatique contre toute atteinte. La connexion de toute personne à « https://www.facebook.com/tmv.tours » et la participation des participants au jeu se fait sous leur entière responsabilité. L’Organisateur pourra annuler tout ou partie du jeu « JEU CONCOURS PHOTO HAPPY COLOR TOURS© BY TMV » s’il apparaît que des fraudes sont intervenues sous quelque forme que ce soit, notamment de manière informatique ou de la détermination des gagnants. Elle se réserve, dans cette hypothèse, le droit de ne pas attribuer les dotations aux fraudeurs et/ou de poursuivre devant les juridictions compétentes les auteurs de ces fraudes. Elle ne saurait toutefois encourir aucune responsabilité d’aucune sorte vis-à-vis des participants du fait des fraudes éventuellement commises. Sera notamment considérée comme fraude le fait pour un participant d’utiliser un ou des prête-noms fictifs ou empruntés à une ou plusieurs tierces personnes, chaque participant devant participer au jeu sous son propre et unique nom. Toute fraude entraîne l’élimination du participant.

Le jeu concours n’est pas géré ou parrainé par la société Facebook. La société Facebook ne pourra donc en aucun cas être tenue comme responsable de tout litige lié aux jeux concours. Pour toute réclamation concernant le jeu concours, il convient de s’adresser à l’Organisateur du jeu et non à la société Facebook. Tout contenu soumis est sujet à modération. L’Organisateur s’autorise de manière totalement discrétionnaire à accepter, refuser ou supprimer n’importe quel contenu y compris ceux déjà téléchargés sans avoir à se justifier.

L’Organisateur se réserve le droit pour quelque raison que ce soit, d’annuler, reporter, interrompre ou proroger le jeu ou de modifier tout ou partie des modalités du présent règlement, dans le respect de celui-ci. Si, par suite d’un événement indépendant de sa volonté, elle était contrainte d’appliquer ce droit, sa responsabilité ne saurait être engagée.

L’Organisateur se réserve le droit d’exclure définitivement des différents jeux toute personne qui, par son comportement frauduleux, nuirait au bon déroulement des jeux. En outre, le parrainage de personnes fictives entraînera l’élimination immédiate du joueur. De même, toute tentative d’utilisation du jeu en dehors de l’interface non modifiée mis en place sur le site sera considérée comme une tentative de fraude. En outre, la décompilation du jeu, l’utilisation de script personnel ou tout autre méthode visant à contourner l’utilisation prévue du jeu dans le présent règlement sera considérée également comme une tentative de fraude et entraînera l’élimination immédiate et sans recours du joueur.

  • Article 8 : Disponibilité du règlement

Le règlement est annexé au document remis au participant sur le stand du TMV situé à l’arrivée de la course. Il est également disponible en version téléchargeable sur la page Facebook de l’Organisateur et consultable à titre gratuit au siège social de l’Organisateur situé 232, avenue de Grammont, 37000 TOURS.

  • Article 9 : Données personnelles

Il est rappelé que pour participer au jeu, les joueurs doivent nécessairement fournir certaines informations personnelles les concernant (nom, prénom, adresse email …). Ces informations sont enregistrées et sauvegardées dans un fichier informatique et sont nécessaires à la prise en compte de leur participation, à la détermination des gagnants et à la validation de l’identité des gagnants lors de la récupération des lots. Ces informations sont destinées à l’Organisateur. Les données ainsi recueillies pourront être utilisées dans le cadre légal. En application de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, les joueurs disposent des droits d’accès, de rectification et de suppression des données les concernant. Pour exercer ces droits, les joueurs devront envoyer un courrier à l’adresse suivante : NR Multimédia, Direction Marketing Groupe,  232, avenue de Grammont, 37000 TOURS.

  • Article 10 : Litiges

Le présent règlement est soumis à la loi française. Pour être prises en compte, les éventuelles contestations relatives au jeu doivent être formulées sur demande écrite à l’adresse suivante : NR Multimédia, 232, avenue de Grammont, 37000 TOURS.

Et au plus tard quatre-vingt-dix (90) jours après la date limite de participation au jeu tel qu’indiqué au présent règlement. En cas de désaccord persistant sur l’application ou l’interprétation du présent règlement, et à défaut d’accord amiable, tout litige sera soumis au tribunal ayant droit, auquel compétence exclusive est attribuée.

 

 

HongFei Cultures : entre la Chine et la Loire

Installée au cœur de la Touraine depuis quatre ans, la maison d’édition HongFei Cultures est née à Paris en 2007. Elle fête cette année ses dix ans de création d’albums pour enfants.

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À l’entrée d’Amboise, avenue de Tours, la Loire est toute proche. Au numéro 73, un portail de guingois s’ouvre sur le jardin de l’ancienne maison de vigneron, où se sont installées les éditions HongFei Cultures. Créées il y a 10 ans, par Chun-Liang Yeh, Chinois installé en France, et Loïc Jacob, originaire de Champagne, elles font partie de ces nombreux petits éditeurs qui parsèment le territoire français et cultivent leur particularité, défendent leur indépendance.
« À l’époque de la création d’HongFei, nous constations que, dans la littérature de jeunesse, la Chine était traitée de manière très stéréotypée, explique Loïc Jacob, sous le regard attentif de Chun-Liang Yeh. On y retrouvait généralement la panoplie du Chinois telle que les Européens l’imaginent, sous son aspect le plus exotique : l’homme coiffé de son chapeau ou la petite fille malheureuse à protéger. Ce n’est pas un problème en soi. Mais nous voulions nous démarquer de cela et faire résonner dans nos livres, d’une part la rencontre de nos deux cultures et d’autre part le rapport aux autres, à la différence. »

Les deux créateurs de HongFei Cultures.
Les deux créateurs de HongFei Cultures.

Mais comment transmettre au mieux cette interculturalité ? En la pratiquant tout simplement. En mêlant textes de littérature chinoise, anciens ou contemporains, et illustrations d’artistes français. « Nous sélectionnons toujours des écrits d’une très grande qualité littéraire, raconte Chun-Liang Yeh, éditeur mais également auteur. Je m’efforce de les adapter pour les enfants tout en restant fidèle au texte d’origine. »

Viennent ensuite le long travail de collaboration avec l’illustrateur puis la mise en page, le choix du papier, l’impression… Au fil des années, se sont ajoutés au catalogue des titres sans lien avec la Chine mais ayant à cœur de transmettre les mêmes valeurs d’ouverture et d’altérité. « En réalité, il n’est pas toujours question de ce pays dans nos livres, précise Loïc Jacob. On parle d’amour, de mort, de paysages, de jardins, mais avec un certain regard. Nos personnages sont d’abord des hommes, des femmes ou des enfants avec une âme, des émotions. Il se trouve qu’ils sont souvent Chinois. N’importe quel lecteur, enfant ou adulte, peut s’y reconnaître par empathie, fut-il à l’autre bout du monde. »

UN SUCCÈS ET LA RECONNAISSANCE

En 10 ans, les albums de HongFei Cultures ont su séduire les professionnels et ont trouvé leur lectorat. Bibliothécaires, libraires, critiques et parents reconnaissent la qualité des ouvrages. Implantée à Amboise depuis 2013, HongFei s’est rapidement intégré au réseau professionnel local. Ciclic, l’agence régionale du Centre pour le livre, l’image et la culture numérique lui confirme chaque année son soutien. L’association Livre Passerelle en a fait son partenaire pour identifier les illustrateurs qu’elle reçoit en résidence. Les libraires sont attentifs à la dizaine de parutions annuelle.
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Les raisons d’un tel engouement ? « Une démarche intéressante et particulière, assure Danielle, libraire chez Libr’enfant à Tours. Nous n’aimons pas forcément tout, évidemment, mais nous les suivons de près et sommes rarement déçues. Il y a un travail énorme et une vraie recherche derrière chaque album. » À l’instar de « Te souviens- tu de Wei ? » dans lequel on découvre l’histoire des travailleurs chinois appelés à prendre part à l’effort de guerre entre 1916 et 1918 en France. Dans « Mamie Coton compte les moutons », c’est l’amour qui est abordée de manière subtile. « L’autre bout du monde » interpelle le lecteur sur le lien entre les générations à travers l’histoire tendre de Langlang.
« Il est important de ne pas simplement re-connaître, au sens de connaître à nouveau, les différences mais de reconnaître réellement la diversité. Personnellement, je ne suis pas très inquiet de voir des gens arriver des quatre coins de le planète et de les voir se fréquenter. » Les quelque soixante-dix albums du catalogue de HongFei vont bien dans ce sens, invitant le jeune lecteur à « envisager » l’autre et l’ailleurs.

Jeanne Beutter

> Retrouvez le parcours de cet éditeur au travers d’une exposition intitulée « HongFei Cultures, 10 ans d’édition. Un métier. Une maison. » Du 6 juin au 29 juillet, à la Médiathèque des Fontaines

> Carte blanche est donnée à Mélusine Thiry, artiste plasticienne éditée par HongFei Cultures, en présence de Chun-Liang Yeh et de Loïc Jacob. Samedi 17 juin à 17 h, à la Médiathèque des Fontaines

> La dernière parution des éditions HongFei a été conçue à Tours, lors de la résidence de Valérie Dumas, portée en 2016 par l’association Livre Passerelle. L’auteure et son mari Jean-Pierre Blanpain signent un album sincère et doux. Une histoire de pierre de rêve… « Miss Ming » est disponible en librairie, depuis le 1er juin 2017.

Années Joué : les artistes s’emparent de la ville

Les années Joué, le festival des arts de la rue, fête cette année ses 20 ans. Pour célébrer cet anniversaire, une quarantaine de compagnies de France, de Navarre et d’Europe déboulent à Joué-les-Tours pour une centaine de représentations en 3 jours. Tmv vous livre ses 10 coups de cœur.

LE PLUS DRÔLE
« Le Petit Chapelion Rouge » de la Compagnie Switch. Ici, l’histoire du plus célèbre conte de Perrault est revisité par Jackline, façon clownesque et décalée. Jackline a préparé sa bande son et comme elle est super forte, elle va interpréter tous les personnages de l’histoire : le Petit Chapelion Rouge, Chat Grand-mère et bien sûr le Loup. C’est drôle et pour toute la famille.
Le 3 juin à 16 h 45 et le 4 à 15 h 15 à l’Espace Famille.

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LE PLUS ENFLAMMÉ
« Péplum » de la Salamandre. Des feux follets investissent l’espace de la nuit et créent une chorégraphie hypnotisante. Péplum est un ballet pyrotechnique et musical qui veut raconter l’Humanité par le prisme du feu.
Le 3 juin à minuit au gymnase.

LE PLUS COCASSE
« Mèche Courte » de la compagnie Le vent du Riatt. Avez-vous déjà assisté à une conférence pyrotechnique ? Jean- Pascal, chercheur en pyrotechnie, vous en propose une ! Assisté de Monsieur Bogdaniev, spécialiste en photographie quantique, le maladroit tente, tant bien que mal, de mener son projet à terme. C’est drôle, surprenant, voire effrayant, et aussi beau.
Les 2 et 3 juin à 21 h 45 au Parking Fleming.

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LE PLUS DÉGUISÉ
« Attention je vais éternuer » de Pic la poule. Danse, théâtre, humour, transformisme, tout se mélange dans ce spectacle facétieux adapté à tous les publics! Deux personnes répètent une chorégraphie à proximité d’une cabine d’essayage mobile. Et forcément, ils essaient tous les déguisements. A tel point qu’une femme en ressort avec la tête de Chewbacca (oui, l’ami poilu de Han Solo dans Star Wars).
Le 2 juin à 19 h, le 3 à 18 h et le 4 à 16 h 45 au Parking Collège.

LE PLUS IMPRESSIONNANT
« …Sodade… » du Cirque rouages. On a l’impression de vivre un rêve éveillé guidé par la voix envoûtante d’une chanteuse et les notes pincées d’une contrebasse. Dans ce songe, quatre acrobates, funambules ou trapézistes évoluent, en hauteur, sur un cable tendu entre deux immenses roues. Que racontent-ils ? Les soirs de tempête, un homme exilé se rapproche du bord de mer pour réveiller de lointains souvenirs.
Le 2 et 3 juin à 22 h 45 à l’Espace Portique.
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LE PLUS ACROBATIQUE
« Leurre H » par la compagnie Escale. Des acrobates, évoluent sur terre et en hauteur, notamment sur un trapèze ballant et une « roue de la mort ». Jetés dans le présent, ils se posent des questions sur leur avenir, dans un impressionnant spectacle mêlant cirque et théâtre.
Le 2 juin à 20 h au Gymnase.

LE PLUS RYTHMÉ
« Danbor Talka, le Choc des Tambours » par Les Commandos Percu et Deabru Beltzak, en collaboration avec les associations locales Pass moi l’Cirk, Gravité Zéro et les danseurs de la MJC. Au premier coup d’oeil, on a l’impression d’être plongé dans une ambiance Mad Max avec tous ces percussionnistes à tête de mort qui frappent leurs tambours comme des furies. Et pourtant, ce spectacle rythmé évoque le choc des cultures, la nécessité de se parler, et de partager, dans un final illuminé.
Le 3 juin à 23 h 45 place Nelson-Mandela.
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LE PLUS TENDRE
« Assieds-toi comme il faut ! » par les Fouxfeuxrieux. En équilibre sur sa chaise, Jeannot, son nez rouge et son accordéon, raconte son histoire de fils, son histoire de père, avec poésie et tendresse. Tout public.
Le 3 et 4 juin à 16 h à l’Espace Famille.

LE PLUS ENGAGÉ
« Papers ! » de Xarxa Teatre. Le pitch : un groupe d’émigrants arrive dans un nouveau pays. Mais leurs espoirs sont très rapidement douchés par les règles et les rôles que la société leur assigne. Une tragicomédie sans mots qui veut interpeller le spectateur sur les conflits que le pouvoir et l’argent génèrent.
Le 2 juin à 23 h 45 Place Nelson-Mandela.

LE PLUS CHANSON FRANÇAISE
« Sur Un Air d’Autoroute » de la Compagnie pas par hasard. En pleine tournée musicale, Nadine et Natacha, deux choristes de disco mobile, sont abandonnées par leur patron sur un parking d’autoroute. L’occasion pour les deux femmes de réaliser enfin leur rêve secret : devenir de véritables stars ! Un duo burlesque et musical tout public.
Le 2 juin à 19 h, le 3 à 14 h et le 4 à 14 h Parking Fleming.
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Joué-lès-Tours : portfolio

Et si on (re)découvrait la ville de Joué-lès-Tours ? Laura Béthencourt et Philippe Gaujard ont pris leur appareil photo et ont fait un petit tour pour vous ramener quelques clichés.

LES PHOTOGRAPHES

Laura Béthencourt et Philippe Gaujard, deux étudiants à l’Esten Sup’édition de Tours, sont les auteurs de ce portfolio et se cachent aussi derrière Aux Alentours (liens ci-dessous). Ces amoureux de la photographie ont commencé à shooter Tours sous toutes ses coutures, en noir & blanc. Des clichés à la composition travaillée et qui offrent un nouveau regard sur la ville. Désormais, Laura et Philippe ont élargi leur palette. Couleur, photos minimalistes, côté épuré, autres lieux : les deux étudiants veulent « s’ouvrir ». « On va s’attaquer à de nouveaux sujets, penser à la vie quotidienne », indiquent-ils. À 20 et 21 ans, ils ont désormais une envie qui les démange : « Celle de faire des expos… »
> instagram.com/auxalentours
> facebook.com/auxalentourslp

POUR EN VOIR PLUS

Filez vite prendre votre exemplaire de tmv, n°256, pour les photos en haute qualité et sur du papier 😉

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On a testé le Hardwood Burger Bar

Installé juste avant la rue Colbert, le Hardwood Burger Bar propose une sympathique carte de… burgers bien sûr !

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Notre burger au cheddar et bacon (photo tmv)

Ses clients, il les appelle les Hardwooders ; l’endroit où il concocte ses recettes, il le nomme Hardwood Labo. Bref, vous l’avez compris : welcome to the Hardwood Burger Bar, de Morgan. Installé depuis trois mois rue Voltaire à Tours, l’établissement spécialiste du burger a déjà fait ses preuves à Montbazon.
Désormais, le sympathique Morgan veut conquérir le cœur (et l’estomac) des Tourangeaux.

Ce jeudi ensoleillé, on s’installe en terrasse et on admire la carte. Le restaurant propose des recettes classiques comme le cheeseburger ou à la sauce BBQ, mais offre aussi une gamme intéressante, allant du Garlic Burger (sauce à l’ail et champignons) et l’Habbanero (sauce pimentée mexicaine et mozza), à la spécialité maison (betterave, ananas, steak, fromage, cheddar et oeuf), sans oublier les veggie pour végétariens ! Notre choix se porte sur un burger composé d’un bacon cuit tout comme il faut, d’oignons, et d’un délicieux cheddar fondu.
Imposant par sa taille, le steak se distingue aussi par sa préparation. Car ici, « la viande est hachée sur place », s’enthousiasme Morgan. Le restaurateur, par ailleurs boulanger (« je ne vous dis pas à quelle heure je me lève ! », rigole-t-il), n’est pas peu fier de son pain.

C’est d’ailleurs le gros point fort de Hardwood Burger Bar : exquis, les buns sont préparés sur place, un peu grillés à l’intérieur pour un rendu croquant qu’on a adoré. « Je souhaite garder des prix abordables », prévient Morgan qui ne jure aussi que par le fait-maison (les frites y compris). En ouvrant à Tours, Hardwood s’est lancé un challenge. Mais les amoureux/ses de burger devraient trouver ici leur nouveau QG.

> Hardwoord Burger Bar, 18 rue Voltaire à Tours. Ouvert du mercredi au dimanche, midi et soir. Sur place ou à emporter. Contact : facebook.com/hardwoodburgerbartours ou 02 34 38 32 57.
> Burger seul de 7,50 à 9,50 € ; frites 2 à 3 €.

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L’intérieur du restaurant (photo facebook Hardwood Burger Bar)

Ils font bouger et vivre Joué-lès-Tours

Et si on mettait en avant des talents ou des gens qui, chacun à leur niveau, font vivre Joué-lès-Tours ? Évidemment, ils ne sont pas les seuls. Mais voilà une petite sélection de la rédac’.

GUILLAUME BOBINET

Il n’avait que 13 ans quand il a décroché ses premiers prix au Concours des jeunes inventeurs de Monts, avec son sèche-parapluie. Guillaume Bobinet, 17 ans désormais, en a dans la tête : dernièrement, il a de nouveau brillé au Concours. Le Jocondien, lycéen en Terminale S, a créé la gouttière génératrice d’électricité. Grâce à une petite turbine qui tourne grâce à la pression de l’eau, on peut allumer une petite ampoule LED ou recharger un téléphone portable. La classe. Et ça fonctionne parfaitement : Joué-lès-Tours a son Géo Trouvetou.

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HAND ENSEMBLE

Avec Julien Loiseau, Marie- Claude Varvoux a la charge de Hand Ensemble, à Joué-lès- Tours. Une belle activité, où hommes et femmes, qu’ils soient valide ou en situation de handicap, partagent la passion du handball sur le terrain. Le club ne cesse de progresser. Les tournois et journées Hand Ensemble qu’ils organisent sont un carton. Surtout, ces moments offrent un nouveau regard, une nouvelle vision. Marie-Claude Varvoux l’a répété à de nombreuses reprises dans les médias : « Le sport est accessible à tous quand il est adapté. »

THIERRY THEUILLON

Dans l’ancienne école maternelle, on entend sonner les clarinettes, retentir le piano et s’élever les voix. Chef d’orchestre de ce lieu depuis 1999, le directeur Thierry Theuillon garde toute sa modestie face aux nombreuses animations organisées. Le saxophoniste de formation a notamment créé il y a 15 ans le festival Orchestrus, amené la musique actuelle et ouvert l’école à la danse et les scolaires. Pas besoin de télé, « The Voice » existe déjà à Joué-lès-Tours.

GOBEL

On ne va pas en faire tout un plat, mais la ville possède la fine fleur de la fabrication des moules pâtissiers français. Depuis 125 ans, l’entreprise Gobel réalise des moules à charlotte et à bûche en revêtement antiadhésif pour les cuisines des restaurants du monde entier. Elle s’est implantée à Joué-les-Tours en 1919 et emploie aujourd’hui une quarantaine de personnes, principalement des femmes. L’an dernier, la société a fusionné avec l’entreprise Tellier (Argenteuil), fabricant d’ustensiles de cuisines. Ça donne faim tout ça !
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PIERRE-GUY BICHOT

L’homme a plusieurs casquettes. À Joué-lès-Tours, déjà, il est le directeur de Start’ère. Start’ère, c’est une pépinière d’entreprises, une véritable ruche où plusieurs start-up font carburer leur cerveau. E-stoires, KDN, ou encore Tronatic Studio et Pygmatec y sont installés. À l’époque, Pierre-Guy Bichot nous confiait que c’était l’endroit idéal pour « l’envol des entreprises, un coup de boost au démarrage ». Pierre-Guy chapeaute cette « communauté d’entrepreneurs » à Joué, mais dirige aussi Start’inbox, la pépinière d’entreprises au Sanitas à Tours, ainsi que Mame, dont il accompagnera la croissance et la transformation cette année. Plusieurs casquettes, qu’on vous disait…

CÉLINE AGATHON

Une renaissance… La municipalité de Joué-lès- Tours a décidé de se lancer dans la construction d’un accueil de loisirs neuf et moderne : La Borde. Après un concours en février, c’est le projet de l’architecte Céline Agathon qui a été retenu. Elle qui avait déjà dessiné le bâtiment Crédit Agricole aux 2-Lions s’est maintenant attelée à ce lieu qui devra ravir parents et enfants. Au total, 3 000 m² où Céline Agathon a pensé l’espace en fonction du bien-être des enfants, afin que chacun trouve sa place. Bouger tout en s’épanouissant. L’ouverture est prévue pour l’été 2019.

MARIE HINDY

Claudia Tagbo, Olivier De Besnoit, Marcus Miller… Si vous ne savez jamais quoi choisir quand vous voyez l’énorme programmation de l’Espace Malraux, c’est à elle qu’il faut dire merci. Marie a vu chacun des spectacles à l’affiche. Elle épluche aussi les revues pour se tenir au courant des dernières actualités. Ça, c’est la partie sympa. Après, elle étudie les propositions des boîtes de prod, parfois insistantes ou peu coopératives, elle prend sa calculatrice, son agenda et essaie de combiner tout ça. Mais si une opportunité se présente, comme ce fut le cas avec Dionysos, elle fonce !
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TT JOUÉ

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(Photo NR Guillaume Souvant)

On aurait pu en citer une en particulier, mais non. Elles le méritent toutes. Les filles du TT Joué sont entrées dans l’Histoire. Les Jocondiennes (pro B dames) ont obtenu le titre de championnes de France de tennis de table. Quatorze rencontres, quatorze victoires. Un Grand Chelem, la classe et le respect. Irina Ciobanu, Li He et Nolwenn Fort ont réalisé un exploit, entraînées par Claude Bard. Autant dire que l’avenir est radieux pour la troupe. Et que l’équipe n’a pas fini de faire rêver Joué-lès-Tours.

YVES MONDON

Le président de la régie de quartier de la Rabière, deuxième quartier prioritaire de la ville, oeuvre avec toute son équipe à l’insertion professionnelle. Depuis sa création en 2004, la régie aide les jeunes, les chômeurs de longue date et les personnes peu diplômées à travers des chantiers d’insertion. Peinture, nettoyage, travaux de bâtiments ou d’entretien des espaces verts… c’est assez diversifié. Proche des habitants, l’association a aussi un appartement pour leur proposer de réaliser des astuces de bricolage ou comment faire des économies d’énergie, afin de les refaire chez soi.

OLIVIER ARLOT

Le BistrO d’Arlot aux Bretonnières est devenu une institution dans ce coin de verdure de la ville. Le chef de la Chancelière, à Montbazon, a repris en 2015 l’hôtel-restaurant du lac pour proposer une cuisine familiale et conviviale (pas gastronomique, mais savoureuse). Donc ici, ce n’est pas la peine de faire un prêt à la banque, et de vous déguiser en pingouin, les prix se veulent raisonnables et l’ambiance décontractée. La formule à 18 € fait carton plein au déjeuner, mieux vaut réserver.
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MARIANA PAJON ET VINCENT PELLUARD

Quel est le point commun entre la Colombie et Joué-les-Tours ? Le BMX, ou plus précisément Mariana Pajon, double championne olympique de cette discipline cycliste spectaculaire.Fiancée à Vincent Pelluard, également champion dans cette discipline, elle est licenciée au BMX club Joué. Ici, elle est peu connue mais dans son pays natal, c’est une star. Ce qui ne l’empêche pas de s’entraîner aux côtés des enfants pour leur dire : « Crois en ton rêve. »
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RÉSOUDRE

« Élémentaire mon cher Watson ! » Grâce à l’association Résoudre, implantée dans le quartier de la Rabière l’informatique est presque devenu une évidence pour certaines personnes en difficulté. Mais pas pour surfer sur le net ou pour consulter l’horoscope tmv, non, pour aider à la recherche d’un emploi. Grâce à des formations en langue et pour réaliser des démarches administratives, l’association aide ainsi plus de 700 personnes chaque année en situation parfois d’extrême précarité.

Par Pauline Phouthonnesy et Aurélien Germain

Giovanni en BD : une bulle d’humour

Chaque semaine, il signe un dessin (toujours chouette) dans les pages de tmv. Giovanni Jouzeau, de l’Atelier Pop à Tours, sort aussi une BD cette semaine. On vous fait les présentations !

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B… COMME BD

C’est sa passion, son amour. À la maison, il y avait les Astérix et Gaston. Il dévore aussi les Spirou et se nourrit de BD belge, une influence qu’on retrouve d’ailleurs dans son coup de crayon. Giovanni aime jouer sur le décalage. Souvent drôle, toujours pertinent. Mais son idole, c’est Bill Watterson, l’auteur du génialissime comic-strip Calvin & Hobbes. « Tout simplement génial », dit Giovanni.

D… COMME DÉBUTS

« Le dessin, ça m’est venu dès la maternelle. C’était naturel, j’aimais ça… » Gamin, Giovanni a vite compris où son chemin le mènerait. « Dès 10 ans, je voulais faire de la BD », confie-t-il avec un sourire. À 12 ans, il commence ses premiers gags. Aujourd’hui, à 31 ans, il n’a toujours pas lâché le crayon.

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E… COMME ÉTUDES

Giovanni a passé un Bac S. Non par amour des maths, mais « parce qu’il fallait bien faire un truc et que je n’étais même pas au courant qu’il existait des baccalauréats en arts appliqués », se marre-t-il. C’est à 18 ans qu’il intègre l’école Brassart, à Tours. Il y passe 4 ans. « Je n’y ai pas fait de BD bien sûr. La bande-dessinée, j’ai appris tout seul, à force d’emmagasiner. Mais à Brassart, j’ai appris le graphisme. » Ce qui l’a formé d’une certaine façon, en rendant son style de dessin ultra accessible. « Avec cette formation graphique, on repère l’élément important. Rien ne doit parasiter le regard. » Résultat : dans ses dessins, le message va droit au but.
Moralité : « Apprendre des choses, ce n’est jamais du temps perdu. » (Les parents pourront remercier Giovanni pour ces paroles et les répéter à leurs enfants)

L… COMME LES CHICONS

Les Chicons, c’est une BD qui sort ce 31 mai et dans laquelle on retrouve – ô magie – Giovanni au dessin. Comment s’est-il retrouvé dans cette aventure, accompagné de Mike Zonnenberg au scénario ? « C’est un coup de bol », se réjouit le dessinateur. L’éditrice Eloïse Ragot est venue le trouver au mois d’août 2016 et lui a proposé le projet. « Après 2, 3 mois à finasser l’univers et les personnages, on a débuté le travail avec Mike. Il vient de l’audiovisuel et avait déjà fait des courts-métrages dans l’esprit des Chicons. »
Les Chicons, ce sont « deux jeunes dans le Nord, sympas mais paumés. Les filles les snobent, ils aiment glander et faire des conneries, comme voler des Caddies® pour descendre les escaliers ». Giovanni a travaillé des mois dessus, parfois 15 h par jour, sept jours sur sept. « C’est beaucoup de fatigue, mais je suis content de l’avoir fait. »

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U… COMME UN MOT POUR LES LECTEURS DE TMV (OUI, C’EST TIRÉ PAR LES CHEVEUX ET ALORS ?)

Une fois de plus, l’humour de « Gio’ » reprend le dessus. Il éclate de rire : « Oh, eh bien… Achetez ma BD. Comme ça, j’arrêterai d’être pauvre ! » Les-chicons

>>Tmv vous fait gagner cinq exemplaires des Chicons de Giovanni.
Envoyez un petit mail à redac@tmvtours. fr, un tirage au sort sera effectué

> Le book de Giovanni, c’est par ICI !

Horoscope WTF du 31 mai au 6 juin 2017

L’été approche, l’astrologue a chaud. Alors il transpire, il sue et il est agacé. Bienvenue dans le doux monde de l’horoscope WTF de tmv.

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BÉLIER
Amour : L’amour, c’est comme les slips. Parfois ça gratte et ça picote.
Gloire : Cote de popularité en chute libre.
Beauté : Du coup, devenez un gnou. Ou une biloute.

TAUREAU
Amour : Votre place est au couvent.
Gloire : Hurler avec les loups ou marcher avec les moutons ? (la vache, c’est profond ça !)
Beauté : Tartiflette en mai, bourrelets cet été.

GÉMEAUX
Amour : Jouez au docteur avec un(e) Verseau. Ça vous fera les pieds, tiens.
Gloire : Vous mentez comme un arracheur de dents.
Beauté : L’ironie du sort veut que vous finirez édenté(e) d’ici 4 ans d’après nos prédictions.

CANCER
Amour : Inutile de frimer. Au lit, vous ressemblez surtout à un têtard qui gigote.
Gloire : « Laisse-toi guider seulement par ton intuition », comme disait Jésus. Ou Obi-Wan Kenobi j’sais plus.
Beauté : Boh ? Bah pourquoi ils ne vous ont pas terminé, vos parents ?

LION
Amour : Vous avez pris cher, ces derniers temps dans l’horoscope, hein ?
Gloire : Mais qui aime bien châtie bien. Bisou.
Beauté : Allez, pour la peine, vous êtes canon. Un peu.

VIERGE
Amour : Les TER ne font pas de TGV (c’est une métaphore. Débrouillez-vous).
Gloire : Qui s’y frite s’y poque.
Beauté : Vous aurez le transit difficile cette semaine.

BALANCE
Amour : Votre coeur est comme un groupe de death metal. Sombre, noir et sans pitié.
Gloire : (mais moi, perso j’vous kiffe)
Beauté : Par contre, y a un truc magique, ça s’appelle « déodorant ». J’dis ça…

SCORPION
Amour : Vous allez faire un plan à trois. Ah, non un plan à Troyes. Oui bah désolé, c’est cette fichue boule de cristal qui est mal nettoyée.
Gloire : Payez un resto à l’astrologue tmv. Please.
Beauté : Nan mais c’est pas mal… de loin.

SAGITTAIRE
Amour : Oulaaa, ce n’est plus un vent que vous allez prendre, mais le Mistral !
Gloire : Pluton me dit que vos collègues vous aiment bof-bof.
Beauté : Vous êtes aussi impérieux/se qu’une toison pubienne.

CAPRICORNE
Amour : Si vous rencontrez un dauphin qui s’appelle Charles, laissez tomber.
Gloire : L’autoroute de la réussite fait un détour pour ne pas passer par vous.
Beauté : BOUUUM, c’est fracture de la rétine quand on vous regarde. Graou !

VERSEAU
Amour : Les aigles ne volent pas avec les pigeons (et pan).
Gloire : Personne ne vous entend. En même temps, personne ne vous écoute non plus.
Beauté : Ouais, ouais, vous êtes sexy blablabla.

POISSON
Amour : Mouais. C’est longuet, le désert, hein ?
Gloire : Aucune idée. Demandez à un Capricorne plutôt.
Beauté : Y a votre brioche qui déborde.

Happy Color : c’est reparti pour un tour (coloré) !

5 km à courir à son rythme en se faisant asperger de poudre de couleur à chaque kilomètre : c’est Happy Color. Et nous, on est à l’arrivée et on vous prend en photo, pour vous faire gagner des cadeaux.

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Et c’est reparti pour un tour ! Un petit parcours de 5 km autour du lac de la Bergeonnerie pour aller de l’Heure tranquille à la Gloriette. Quand vous partez, vous avez le sourire et le tee-shirt propre et quand vous arrivez, vous avez la banane et de la poudre partout. Sur le parcours, on peut courir, si on veut, mais on peut aussi le faire en marchant, en marche arrière, en rampant : c’est comme on veut.
Et à chaque kilomètre, on se fait asperger de poudre de maïs (et garantie sans gluten, en plus pour ceux qui auraient peur d’en avaler !). Ça peut se faire en famille (même avec de jeunes enfants et même avec de grands ados tout mous), entre amis (même avec gros Lulu qui sait pas danser). Et, à l’arrivée, vous avez un concert qui déboîte soutenu par Virgin Radio, avec les DJ Liberty, Parad2x et Gaetan Laurent.

COMMENT PARTICIPER ?

Avant la musique, il y a le passage obligé par le stand tmv, juste après l’arrivée (on sera là avec nos beaux tee-shirts, vous ne pourrez pas nous louper !) Alors, avant d’aller bouger son popotin en rythme, on va devant la toile tmv, on fait un sourire au photographe et c’est dans la boîte. Après, quand on est tout beau, tout propre, on va sur la page facebook de tmv, on like sa photo et on partage avec un maximum d’amis (comme l’année dernière !)

Au final, les photos qui auront le plus de like gagneront des tas de cadeaux. Et, cerise sur le gâteau, vous retrouverez la semaine prochaine, dans tmv, quelques-unes des meilleures photos de cette Happy Color #2. À dimanche !

C’est quand ? Dimanche 4 juin. Les départs s’échelonnent de 14 h à 16 h (à choisir au moment de l’inscription)

C’est où ? À l’Heure tranquille

C’est combien ? 18 € jusqu’au 1er juin sur le site www.happycolortours.fr / 20 € les 2 juin (15 h à 20 h), 3 juin (10 h à 20 h) et 4 juin (9h à 13 h), sur place.

La critique ciné : Departure

Departure sort le 31 mai au cinéma. Le film d’Andrew Steggall est à découvrir aux cinémas Studio.

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Une maison de vacances, un coin isolé de la France. Une mère et son fils. Un déménagement qui ravive les souvenirs. La maman gère difficilement la relation avec son mari, tandis que le fiston, confronté à sa sexualité, fait la connaissance d’un ado mystérieux.

Le désir, la famille, l’amitié, l’homosexualité sont autant de thèmes qu’aborde Departure, drame mâtiné de romance, mais aussi autobiographie de son réalisateur, Andrew Steggall. Departure, c’est aussi le portrait mélancolique d’un duo mèrefils. L’accent est surtout mis sur le second.
Dans le rôle d’Elliot, Alex Lawther excelle. Le jeune comédien ne surjoue jamais. Trouve le ton juste, en composant un ado qui aborde son homosexualité tout en douceur (Clément, le garçon sur qui il craque, est érotisé d’emblée lors d’une scène de baignade). C’est en fait le passage à l’âge adulte. Elliot se découvre grâce au fameux Clément, deux êtres que tout oppose pourtant. En cela, l’axe narratif autour des deux jeunes (sans jamais tomber dans la bluette de bas-étage) est bien plus intéressant que lorsque le focus se fait sur cette mère en plein désespoir.

Transpercé de fulgurances esthétiques et porté par une musique d’une infinie justesse, Departure vaut aussi pour la forme et non pas que pour le fond. Le cinéaste sait proposer de magnifiques cadres, jouer sur la poésie de l’image et la puissance de la composition.

On pourrait effectivement voir Departure comme bourré de poncifs et de stéréotypes (un jeune Anglais frêle qui se cherche VS un ado mécano un poil bourru). Trop sage, aussi. Certes. Il n’empêche : le film de Steggall allie puissance émotionnelle et beauté photographique. Classique, mais de qualité.

> Drame / romance (GB/FRANCE), d’Andrew Steggall. Durée : 1 h 49. Avec Alex Lawther, Juliet Stevenson, Phénix Brossard…
> NOTE : 3/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=qeCfGGCFy-U[/youtube]

Tou(r)s pour l’emploi et l’alternance mercredi

Ce mercredi, un immense forum pour l’emploi et l’alternance se tient à Tours. A la clé, 800 offres à pourvoir.

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C’est un des rendez-vous immanquables avant l’été. Le rendez-vous Tou(r)s pour l’emploi et l’alternance est organisé pour la quatrième année consécutive, ce mercredi 31 mai.

L’opération veut réunir le public en recherche d’emploi ou d’alternance avec le monde économique et de la formation.
Plus de 800 offres d’emploi seront proposées sur la journée, avec 67 entreprises et 29 organismes de formation et CFA. Des conférences seront aussi tenues durant cette manifestation parrainée par Yvan Bourgnon, gladiateur des mers, qui viendra par ailleurs raconter son tour du monde en solitaire.

À noter que, nouveauté cette année, des tablettes seront à disposition sur place pour vous guider. Une appli pour smartphone, ItiSalon, est aussi disponible. Tou(r)s pour l’emploi est organisé en partenariat avec Pôle emploi, la CCI Touraine, la Mission locale de Touraine, la préfecture d’Indre-et-Loire et la Nouvelle République.
N’oubliez pas votre CV…

> Mercredi 31 mai, de 9 h à 17 h, à l’hôtel de Ville de Tours. Entrée libre.

Parents : danse avec bébé

L’association Les ouvrières de la Reine lance un cours où papas et mamans sont invités à venir danser avec leur bébé.

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Au loin, on entend les indications rythmiques typiques du prof de danse qui scande en boucle ses « et 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8 ». En se rapprochant un peu, des notes d’afro-house – de l’électro teintée de rythmes africains – se font plus précises et se mélangent à… des babillements. Dans la petite salle de la place des Joulins, ni tutus, ni ballerines, mais des mamans équipées d’écharpe de portage ou de porte-bébés dans lesquelles les petits âgés de trois à 23 mois dodelinent de la tête ou dorment, bercés.

Cet atelier, le bien nommé « Danse avec bébé » est testé par l’association d’accompagnement à la parentalité « Les ouvrières de la Reine », en partenariat avec The Soulfull qui promeut la culture hip hop à Tours. Pour la première séance, six mamans ainsi qu’une femme enceinte sont venues se déhancher en mode « jacking », le pas de base de la « house dance ». « Chaque style de musique a un groove, une façon de bouger différente, prévient le professeur Jimmy Dussiel. Petit-à-petit, on va aller vers des enchaînements, il faudra me suivre, mais rien ne sera compliqué ».

Les mamans – car il n’y a que de jeunes mères qui ont toutes déjà participé à des cours de danse – suivent à la lettre les indications du danseur professionnel. « Ce sont des ateliers qui existent depuis un moment aux États-Unis, décrit Lauren Valverde, la fondatrice des ouvrières de la Reine. Le but, c’est de venir partager un moment avec son bébé, de faire avec lui un éveil musical et rythmique ».
Emmanuelle, 27 ans, venue avec sa petite Paloma âgée d’un an, est une fana de danse. « J’ai longtemps pratiqué le classique, le modern jazz, le hip-hop ou encore la salsa. Je trouve ce cours super parce que ce n’est pas que pour la maman, c’est aussi pour le bébé. Et puis ce style de danse est vraiment une découverte ».

Cet atelier devrait être pérennisé dès septembre. Pour le tester, rendez-vous en juin !

Flore Mabilleau

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#WTF 37 : une « chèvre-cyclope » en Inde

Chèvre-cyclope, sale gosse, chats et parachutiste centenaire : voilà l’actu insolite et WTF de la semaine !

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> Elle est surnommée « la chèvre-cyclope ». Dans un village de la région d’Assam, au nord-est de l’Inde, le magazine National Geographic a découvert une petite chèvre dotée d’un seul et énorme oeil sur le milieu du crâne. L’animal est un miraculé : il souffre en effet d’une malformation généralisée de la tête qui l’oblige souvent à rester la langue pendue hors de sa bouche proéminente.

> En 2011, la famille Dawes, en Angleterre, était heureuse. Elle venait de gagner 110 millions à l’Euromillions. Les parents avaient donné 1,8 million à leur fils… qui les a finalement attaqués en justice pour obtenir un plus gros gain. Le juge a tranché : fiston a perdu et papamaman ont obtenu gain de cause. L’argent ne fait pas le bonheur, tout ça tout ça…

> Le Britannique Verdun Hayes, 101 ans, a sauté en parachute d’une hauteur de 4 500 mètres. Il devient donc le plus vieux parachutiste du monde.

> Il s’appelle Omar, a 3 ans et mesure 1,20 mètre pour 14 kilos. Il ne s’agit pas de mon nouveau-né, rassurez-vous, mais du plus grand chat du monde. Omar vient d’entrer dans le Guinness Book des records.

> Pour finir, voilà notre idole de la semaine : au Japon, l’entreprise informatique Ferray a mis en place une sorte de thérapie pour aider au bien-être de ses employés. Elle a introduit une politique de chats au bureau ! Neuf matous se baladent donc dans les bureaux, grimpent sur les genoux des salariés et ronronnent tranquilou à leurs côtés.

Horoscope WTF du 24 au 30 mai 2017

En mai, fais ce qu’il te plaît. Comme lire l’horoscope WTF de tmv par exemple. Mais ce n’est vraiment qu’un exemple.

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BÉLIER
Amour : Aimer c’est qu’y a d’plus beau, aimer c’est monter si haut et toucher les ailes des oiseaux. Ouaip, ça vous la coupe je sais.
Gloire : Tous les héros ne portent pas forcément une cape. Mais un slip, oui.
Beauté : Bélier, ça rime avec pieds palmés. J’dis ça…

TAUREAU
Amour : Alors, ça fait quoi d’avoir un(e) ex qui a un QI de bigorneau ?
Gloire : Tous les poneys sont mortels, or vous êtes mortel. Donc vous êtes un poney.
Beauté : Gilbert Montagné vient de me dire que vous étiez diablement canon.

GÉMEAUX
Amour : Gémeaux/Lourdauds. Vous faites le rapprochement ?
Gloire : Vous seriez tout de même mieux en jogging, dans votre canap’, à manger des petits gâteaux, non ?
Beauté : Vous avez tout de même des airs de mouflon.

CANCER
Amour : Ouais, ouais, on vous souhaite tout le bonheur du monde, blabla (c’que c’est lourd d’être gentil).
Gloire : Une chanson de Saez est moins déprimante que vous.
Beauté : En fait, quand vous sortez de la douche, vous ressemblez à un chat sphynx.

LION
Amour : C’est un peu Dallas ton univers impitoyable, votre truc.
Gloire : Tous les chemins mènent au rhum.
Beauté : D’après nos sources, vous êtes plutôt sexy.

VIERGE
Amour : Envoyez Pécho, au 6 13 13, parce que là…
Gloire : Comme dit le proverbe, certains restent aussi étroits d’esprit que le cul d’une poule.
Beauté : Nu(e) avec un ukulélé cet été : tel est votre destin.

BALANCE
Amour : Ministre du célibat, c’est pas mal ça, non ?
Gloire : Le temps fuit, inexorable. Comme vous quand vous serez plus âgé(e).
Beauté : « Qui suis-je ? Où vais-je ? Quel est mon but ? Pourquoi suis-je si poilu(e) ? » Tant de questions existentielles pour les Balances.

SCORPION
Amour : Vous savez, ça ne sert à rien de faire le coup du milkshake dans l’intimité.
Gloire : Dire qu’on a donné le permis à des gens comme vous…
Beauté : C’est marrant, mais quand vous applaudissez, vous ressemblez à une petite otarie.

SAGITTAIRE
Amour : Besoin de rieeen, envie de toiiii !
Gloire : Vous avez la motivation d’une crotte sèche.
Beauté : Luisant(e) comme un petit phoque qui sort de l’eau.

CAPRICORNE
Amour : Vous êtes bien trop fourbe. D’un côté, quand on voit la tronche de votre signe : poilu avec des cornes.
Gloire : Pitié, téléchargez-vous une nouvelle vie…
Beauté : Hahaha, quelle escroquerie, vos photos de profil Facebook !

VERSEAU
Amour : De toute façon, c’est de la faute des Illuminati.
Gloire : D’ailleurs, votre boss est un Reptilien.
Beauté : C’est pas illégal d’être aussi canon ?

POISSON
Amour : Eh bé, c’est encore plus rapide que sur Snapchat !
Gloire : Un jour, Dieu dit à la bouche de rire. Et la boucherie. (oui, on a honte)
Beauté : Big bedaine is coming.

Tahina : resto 100 % végétal

Leur credo ? « Créateur de saveurs 100 % végétales ». Tmv a testé le nouveau-venu, le Tahina !

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Amis carnivores, passez votre chemin. Ici, vous ne trouverez dans votre assiette que des légumes, des fruits et des céréales. À deux pas des Halles, des étals de bouchers et de fromagers, on trouve le restaurant Tahina ouvert au début du mois.

Ce qu’on remarque en premier, c’est la décoration. Dans le petit local, gris et vert, un mur entier est recouvert d’une fresque végétale. « J’ai souhaité créer ce restaurant pour développer une franchise de restaurants vegan en France et en Europe », explique le propriétaire Georges Ayoub. Il s’est intéressé au concept de restaurant végétal en voyant autour de lui, de plus en plus de personnes qui ne souhaitent plus manger de viande.
Originaire du Proche-Orient et ayant passé sa vie à voyager, le cuisinier a introduit des saveurs du monde et particulièrement orientales. « Tahina, c’est la crème de sésame à la base de notre cuisine », ajoute-t-il.

Sur place ou à emporter, la carte propose ainsi des sandwichs veg, mais aussi une assiette mixte plus copieuse, pour goûter à tout. De délicieux falafels et la sauce légère Tahina, une purée de carotte au gingembre sucrée, accompagnés de portions de caviar de pois chiches, de caviar d’aubergines à l’huile d’olive et de quinoa mélangé avec des légumes.
Le tout accompagné de pain indien et de crudités à tremper. Une cuisine exotique, à base d’huile d’olive, où il faut aimer l’amertume, parfois un peu trop présente. Et pour le dessert, salade ou smoothie à base de fruits de saison, en attendant le menu de la semaine.

Un restaurant qui démarre au vert et qui sait tendre l’oreille aux remarques.

Pauline Phouthonnesy

> 13 Place Gaston Paillhou, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, de 12 h à 15 h et de 18 h à 23 h. Réservation au 02 47 61 14 25. A retrouver sur Facebook.
> Sandwich veg à 4,90 €, assiette « évasion de saveurs végétales » à 13,90 €, smoothie à 3,90 €.

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TEDx Tours : « On veut sélectionner le meilleur »

Ce 24 mai, c’est la 3e édition du TEDx Tours. Leurs conférences font un carton, mais le concept reste méconnu. Pour comprendre, rencontre avec Fabien Boutard, qui a lancé l’événement en Touraine, et Guillaume Gras, ancien intervenant.

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Commençons par les présentations !
Fabien Boutard : J’ai 34 ans et je suis créateur d’une start-up (sur la qualité de vie et de bien-être en entreprise, NDLR). Un jour, j’ai posté un tweet : « Qui serait intéressé pour un TEDx à Tours ? » J’avais découvert l’existence de ce programme via un ami qui m’avait envoyé une vidéo. Il y a des conférences TED partout dans le monde, même à Kaboul et au pied du mur Mexique/États-Unis ! Alors pourquoi pas à Tours ? Ici, on a des hôpitaux, des chercheurs, des gens pointus, etc. mais rien pour diffuser leurs idées. Une communauté de 30 personnes s’est réunie. Beaucoup de monde voulait y participer. Il a juste fallu faire une demande de licence – gratuite – aux Américains et voilà. Nous sommes tous bénévoles et indépendants, même s’il y a quelques règles à respecter, afin de ne pas se faire manger par les entreprises ou les collectivités.
Guillaume Gras : Je suis médecin au CHU de Tours, spécialisé dans les maladies infectieuses, comme le VIH, et la médecine tropicale. Je ne connaissais pas TEDx, mais on m’a contacté pour être speaker (intervenant, NDLR) lors de la première édition. C’est une stagiaire de mon service qui leur avait parlé de moi ! J’y ai participé et ça a été une machine de valorisation incroyable.

Le concept des conférences TED reste assez flou. Pouvez-vous expliquer leur objectif ? 27505749466_58a36b24b0_z
F.B : Il s’agit de partager des idées qui changent le monde. On sélectionne des idées innovantes, originales, puissantes. Tous les thèmes sont abordés : numérique, digital, gastronomie, santé, etc. Les seuls interdits sont la religion et la politique. La conférence est filmée et diffusée gratuitement sur internet. Mais dans la salle, en vrai, le public se « prend une claque » face à des intervenants que l’on appelle speakers, qui interviennent pendant 12 à 15 minutes. La première année à Tours, ces derniers étaient 100 % Tourangeaux. Là, pour notre 3e édition, c’est moitié-moitié : local et national. Cela permet aussi ne pas rester en vase clos et amener des idées en Touraine. Par exemple, on est allés piocher dans d’autres régions pour parler du thème de l’intelligence artificielle. On recherche le top du top dans une conférence TED.
G.G : Les speakers ne sont pas payés ! Tout le monde est bénévole à TEDx.

Guillaume, justement, votre expérience comme speaker a été assez dingue…
G.G : Oui ! Avant le jour J, les speakers ont droit à un coaching pour mettre au point leurs interventions et pouvoir être accessibles au grand public ! Il faut connaître son discours par cœur, car il n’y a pas de fiche sur scène. Au départ, j’appréhendais. Mais je dois dire qu’ensuite, il s’est passé un moment magique. En tant que médecin, je ne devais pas être trop technique ou trop scientifique. Depuis, il ne se passe pas une semaine sans qu’on m’en parle ! Si c’était à refaire, je le referais. Le jour de ma conférence, j’ai eu l’impression d’être Johnny Hallyday ! (rires)

Quel est le public ?
F.B : Il faut qu’il soit le plus large possible. Il y a beaucoup d’étudiants. Mais en général, ça va de 14 à 70 ans.
G.G : Ce n’est pas un public « costard-cravate » ou je ne sais quoi ! Ce qui m’a marqué, c’est l’enthousiasme général. Ça nous porte et cela montre une ouverture d’esprit. C’est un événement accessible à tous, même si le prix peut être un frein pour certains.
F.B : TEDx est quelque chose de cher à organiser. Lors de la première édition tourangelle, les places étaient à 45 €. Maintenant, nous avons baissé à 25 €.

18899821298_eec8fd33db_zJe suppose que vous avez des sponsors ?
F.B : Oui, l’agglo et la région, entre autres par exemple, nous aident. Mais nous sommes indépendants !

À chaque fois, les places partent comme des petits pains. Les TED sont complets en quelques heures, sans même annoncer la programmation. Comment expliquer cet engouement ?
F.B : Bon, il y a un peu l’effet de mode. C’est la formation n°1 de conférence dans le monde. Et nous avons une sacré communauté sur les réseaux sociaux. Mais les gens nous font confiance, on fait du gros boulot derrière tout ça. C’est un moment exceptionnel. Les deux premières éditions tourangelles comptaient 100 places. Cette année, pour la 3e, on investit le Grand Théâtre et on fait 700 places ! Quant à la programmation secrète, cela incite le public à une ouverture d’esprit, qu’il ne vienne pas que pour une seule « star »… G.G : Les gens ont envie de sortir, d’apprendre. À la fin des conférences, on rencontre le public, on parle, c’est génial et positif.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=XfcY_c0ABAU&index=7&list=PL4nAMv6BvxIOxqhsxkNAdMZy6MN6XVA5x&t=612s[/youtube]

Vous verriez TEDx comme une « grande famille » ?
F.B & G.G : Carrément ! (sourires). Humainement, c’est quelque chose à vivre. Mais ce n’est pas de l’entre-soi.

D’après le credo de TEDx, vos conférences doivent diffuser des « ideas worth spreading », des idées qui valent la peine d’être diffusées. Mais comment on décide de ça ?
F.B : On est entre 10 et 30 à décider. On vient tous de milieux différents. Il est aussi possible de s’inspirer de ce qu’il se passe dans d’autres TEDx.

Tout ça paraît quand même très positif… Trop ?
F.B : Les Inrocks avaient fait un article sur TEDx Paris, en disant que c’était le monde des Bisounours, même si c’était sympa. Effectivement, c’est ce qui peut en ressortir. Je ne trouve pas que ce soit le cas à TEDx Tours. On n’est pas des Bisounours, on veut juste sélectionner le meilleur.
G.G : De toute façon, on a tous besoin de positif. Il faut de l’espoir. Il y a plein de gens motivés qui ont des envies et des rêves.

Propos recueillis par Aurélien Germain
Photos : flickr/tedxtours

EN SAVOIR PLUS
>tedxtours.com ; facebook.com/TEDxTours ; ou sur YouTube pour les vidéos 
> La conférence du 24 mai est déjà complète. Mais retransmission en direct à Mame ! 

Le Printemps des Prisons à Tours

L’association Genepi met en place l’opération Printemps des Prisons, à Tours.

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Militer pour le décloisonnement carcéral par la circulation de savoirs entre détenus, public et bénévoles, c’est l’objectif de l’association – essentiellement étudiante – Genepi.
L’antenne tourangelle organise, du 29 mai au 3 juin prochains, l’opération Le Printemps des Prisons.

Au programme, un cycle de conférences gratuites et ouvertes à tous à la faculté des Tanneurs, en collaboration avec d’autres assos comme LGBT Touraine, Convivencia ou encore l’Arca et l’Acat. Elles se dérouleront les 30 et 31 mai. La veille, le lundi 29 mai, un ciné-débat aura lieu autour du film A l’ombre de la République.
Ce sera l’occasion de débattre et de s’informer sur « la religion en prison » ou encore « les violences policières ».

Un des moments forts, pour clôturer Le Printemps des Prisons, sera l’exposition d’une cellule fictive et grandeur nature, à l’angle de la place Jean-Jaurès et de la rue Buffon, le 3 juin. Un stand de Genepi y sera aussi accolé.

> Infos et prog sur facebook.com/GenepiTours

Un bar pas qu’à mômes à la Guinguette

La 13e édition de la guinguette a débuté. Si tout le monde connaît l’espace central, il ne faut pas oublier le fameux Bar à mômes… et ses nouveautés !

Kids Guinguette

Boire un verre dans un bar avec ses enfants, des amis et les enfants de ses amis ? L’idée fait rêver de nombreux parents… mais dans les faits, ça peut tourner au carnage ! Verres renversés, barman et clients excédés, parents soûlés (comprenez fatigués, bien sûr), enfants maltraités… heu pardon… enguirlandés ! Bref, l’enfer.

Mais il faut bien avouer qu’au Bar à mômes, l’expérience prend une tout autre tournure. Du jeu de la grenouille aux déguisements, du bateau-structure aux coins lectures, les enfants ont de quoi s’occuper pendant des heures. Et c’est bien ça la clé du succès. Cette année, les bambins retrouveront les activités traditionnelles de l’espace comme les jeux d’adresse, de société, les équipements de cirque, etc. Et quelques nouveautés : un parc bébés, un tableau et un bureau d’écolier pour jouer au maître et à la maîtresse et surtout deux cabanes à thème ! L’une abritera une costumerie et l’autre se fera poissonnerie-épicerie.

Côté bar, les sucettes artisanales seront de retour tout comme les cookies, les boissons françaises et les cocktails de fruits frais. Ici aussi, deux bonnes nouvelles, surtout pour les parents : Tout d’abord, des petits pots, cakes salés et planchettes apéro pour enfants devraient dépanner ceux qui n’avaient pas forcément prévus de rester 6 heures d’affilée à la guinguette.
Ensuite, sera disponible aux Bar à mômes… la bière à la pression ! Et puis, plus de parasols, une terrasse adulte plus grande, des animations surprises, d’autres déjà programmées comme le spectacle de Madgyc le magicien, les ateliers de C koi ce cirk, les lectures de Livre passerelle, des chasses au trésor.

Sur les autres espaces, Chez Dupont au pied de la bibliothèque, le Foudre au pied des Tanneurs et la Plage rive droite, de nombreuses activités tout public comme l’initiation vannerie ou les concerts pédagogiques accueilleront aussi les familles tout l’été.

Jeanne Beutter

On a testé le foodtruck Aïda, gastronomie levantine

Impossible de rater son joli camion couleur safran : Aïda Gastronomie levantine est le foodtruck d’Amal qui fait voyager tout en restant place Jean-Jaurès !

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Chaque jeudi, elle s’installe place Jean-Jaurès, en face de la Poste. Chaque jeudi, elle ouvre les portes de son food-truck rutilant noir et safran.
Elle, c’est Amal Béna. Israélo-palestinienne, elle s’est spécialisée dans la cuisine du Levant. Son camion « Aïda – gastronomie levantine » propose une cuisine qui fait voyager les papilles, des falafels aux mezzés, en passant par les sambouseks. Si les noms ne parleront pas à tout le monde, la charmante Amal n’hésite pas à expliquer ses plats, les raconter… et faire goûter ! Amal a toujours à cœur de faire découvrir de nouvelles saveurs.

Et c’est parfaitement réussi : ce jour-là, on a opté pour une formule gourmande avec entrée, plat, dessert (à 15 €). On débute avec le trio Aida : le houmous est impeccable et le contraste de goût avec cette purée de betterave est étonnant, sans oublier la fraîcheur d’un taboulé à base de persil haché, menthe, cébettes et citron. Pour se réchauffer, on tente aussi les kafta, excellente viande embaumée d’épices et d’oignons.
Pour parfaire le tout, une galette manakiche (avec beaucoup d’huile d’olive et de graines de sésame) : « Chez nous, on les mange ça comme ça, en marchant dans la rue… comme un sandwich ! », se réjouit Amal qui tient à préciser « qu’elle cuisine tout le jour même, avec des produits frais. Je fais tout toute seule ».
Le dessert, un flan libanais à la fleur d’oranger qu’on appelle mouhallabié, finit de nous convaincre.

Ici, la cuisine est équilibrée, légère et saine. Et, même si Amal peut parfois s’éparpiller en étant un peu trop perfectionniste (mais rien de grave !), sa générosité et ses plats raffinés sont une sympathique découverte.

> Tous les jeudis, de 11 h à 18 h place Jean-Jaurès à Tours. (Le vendredi à Vendôme. Le samedi à Blois.) Contact : 06 25 34 85 96 ou facebook.com/pg/ aidacuisinelevantine
> Formule gourmande à 15 € ; formule express à 8 € ; mezzés entre 1 et 4 €.

#WTF 36 : payés pour repeupler un village

Il s’en est passé des belles, de nouveau, dans le monde. Voilà toutes les infos insolites ou complètement WTF.

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> En Italie, le maire de Bormida a trouvé une solution pour endiguer le dépeuplement de son village : offrir 2 000 € par nouveau venu et leur proposer un loyer de 120 € par mois. L’annonce, postée sur Facebook, a eu un peu trop de succès avec 20 000 intéressés. Face à l’engouement, l’élu a fini par faire volte-face : « L’Italie est un pays merveilleux, mais elle est en crise économique (…). Il n’est malheureusement pas possible de trouver une aide pour tout le monde. »

> Megan Flaherty, une élève américaine, est arrivée à son bal de promo en corbillard. La vidéo a comptabilisé plus d’un million de vues en quelques jours. La jeune fille a expliqué son choix : « J’aime être différente. » Ah oui, d’accord.

> Oh, la bourde. Lors de la 5e étape du Giro, Luka Pibernik a semé le peloton et, tout fier sur son petit vélo d’amour, a levé les bras à la ligne d’arrivée, triomphant. Sauf… qu’il restait encore un tour de circuit, soit 6 km. Rattrapé, il a finalement perdu.

> En Écosse, un étudiant visitait une expo d’art contemporain. Pour s’amuser, il a posé un ananas sur une étagère. Le lendemain, le musée, pensant qu’il s’agissait d’une oeuvre d’art, l’a mis sous verre ! L’histoire a été reprise dans le monde entier.

> Hallucinant, vous avez dit hallucinant ? Isidore Heath Campbell, un Américain, a obtenu l’autorisation de s’appeler Hitler devant la cour du New Jersey. « C’est génial », a déclaré l’intéressé. « Mon permis de conduire a déjà été modifié, mon assurance, ma carte d’identité… Je suis le nouveau Hitler », a ajouté le néo-nazi, déjà connu pour son apparition dans un documentaire et ses antécédents judiciaires (violences domestiques notamment).

Le fameux Isidore « Hitler »… Sans commentaires.

Horoscope WTF du 17 au 23 mai 2017

Planquez les gosses ! Les femmes et les enfants d’abord. L’astrologue est sorti de sa tanière. Et comme d’habitude, il n’est pas content.

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BÉLIER
Amour : « Le mariage est une grosse corde bien attachée pour mieux s’étouffer ensemble », disait Anne Hébert. Voilà.
Gloire : Vous allez devenir vegan et envoyer du steak.
Beauté : Quittez tout, devenez un pédoncule.

TAUREAU
Amour : N’allez pas plus loin, ne lisez pas l’horoscope : cette semaine, ça craint.
Gloire : Bah voilà, vous continuez quand même. Maman m’a toujours dit qu’un Taureau, c’était casse-bonbons.
Beauté : Pour la peine, cette semaine, vous suerez tel un porcinet dans les transports en commun. Les gens vous dévisageront. Vous serez la risée.

GÉMEAUX
Amour : Alors, elle est comment cette immersion dans les tréfonds du célibat ?
Gloire : Non, le travail c’est pas la santé.
Beauté : Vous ressemblez tout de même beaucoup à un petit nem.

CANCER
Amour : Vol au-dessus d’un nid de cocus.
Gloire : Roh, pensez à prendre votre pilule de second degré avant de vous coucher.
Beauté : Vous êtes MAGNIFIQUE. (voilà, ça va mieux Caliméro ?)

LION
Amour : C’est bon, on sait qu’on vous surnomme Harry Plotteur…
Gloire : … C’est le printemps qui vous titille le pissenlit, ou quoi ?
Beauté : Faites-vous un slip avec un sac Ikea.

VIERGE
Amour : Comme dit le proverbe, c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes, mais les jeunes poireaux restent collés au fond.
Gloire : La poudre de perlimpinpin, vous la sniffez.
Beauté : Dodu(e) et poilu(e).

BALANCE
Amour : Avec vous, ça glisse au pays des merveilles.
Gloire : Saturne prédit que vous marcherez dedans du pied gauche dimanche.
Beauté : Il serait tout de même temps de penser à vous nettoyer le nombril.

SCORPION
Amour : Non, vous ne maîtrisez rien dans l’intimité. Vous ressemblez juste au Titanic qui percute l’iceberg.
Gloire : Vous êtes responsable de 70 % du réchauffement climatique…
Beauté : Du coup, la planète est foutue à cause de vous. Gé-nial.

SAGITTAIRE
Amour : Vous êtes comme ce vieux pull préféré qu’on a tous : un peu dégoûtant, pouilleux, mais qu’est-ce qu’on tient à vous !
Gloire : Quand vos collègues découvriront qu’en réalité, vous êtes un potamochère…
Beauté : Wow, ça sent le poney-club dans votre chambre.

CAPRICORNE
Amour : Vous semblez aimer les homoncules ventripotents.
Gloire : Vos amis parlent dans votre dos (qui est poilu, soit dit en passant).
Beauté : Trempez-la dans l’huile, trempez-la dans l’eau, on verra bien si ça fait un escargot tout chaud.

VERSEAU
Amour : Il faut tester tous les fruits de la corbeille pour savoir lequel choisir, graou !
Gloire : On devrait construire une statue à votre effigie. Cœur sur vous.
Beauté : Allez, salut Scarfesse.

POISSON
Amour : Spécialité, recyclage d’ex.
Gloire : Partir à dos de poney, telle est votre destinée.
Beauté : On a une de ces envies de vous caresser le rostre, didju !

Médecin légiste : secrets d’un métier

Médecin légiste, Pauline Saint-Martin est responsable depuis 2011 de l’Institut médico-légal de Tours. Un travail discret, précieux pour les enquêteurs et pour permettre aux victimes de violences d’être reconnues.

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Je ne sais pas si je vais parler beaucoup de moi. » Sa voix est douce mais les mots sont choisis avec une précision chirurgicale. Elle n’est pas là pour se mettre en avant mais pour aller au-delà des clichés. À 37 ans, Pauline Saint-Martin est professeur en médecine et responsable de l’Institut de médecine légale de Tours. Le service est niché dans une petite annexe, au pied du CHU. La salle d’attente est vide et ressemble à celle de tous les médecins de famille : quelques magazines, des affiches d’information sur les murs et dans un coin, un grand bac à jouets. Tout est silencieux.

Les cinq médecins du service interviennent 365 jours par an, sur réquisition d’un officier de police judiciaire, d’un magistrat ou d’une commission d’experts. Ils sont 240 médecins légistes en France et le chemin est long, onze ans d’études, avant d’obtenir leur diplôme. Une profession discrète, loin des séries télé, qui apporte ses compétences scientifiques aux policiers et aux magistrats.
« C’est un métier particulier, avoue Pauline Saint-Martin. C’est être médecin sans soigner les gens… mais en les aidant d’une autre manière. » Elle ajoutera au fil de la discussion : « On ne comprend pas mieux la mort en étant médecin légiste. Ce métier ne donne pas du tout de clés sur la mort. »

Du médecin légiste, on connaît le travail sur les morts mais l’examen des vivants représente 95 % de son activité. Femmes maltraitées, enfants battus, gardés à vue, blessés dans une bagarre de rue, accidentés… les légistes tourangeaux reçoivent 2 000 victimes par an, toujours dans le cadre de procédures judiciaires. Le légiste ne soigne pas, il constate les lésions et établit pour la justice un rapport détaillé. Professeur, Pauline Saint-Martin enseigne sa discipline à l’université. Elle aime transmettre son métier mais son but principal est ailleurs : apprendre aux futurs professionnels de santé à détecter les violences.
« Qu’ils soient médecins, sage-femmes ou kinés, tous seront confrontés à des victimes de violence et surtout de violences intrafamiliales. Les patients viennent parfois consulter pour un autre motif mais si on détecte ces violences, on fait un pas. » Elle participe aussi à des campagnes de prévention contre la maltraitance des femmes ou des enfants mais refuse d’adhérer à une association : « Dès que l’on devient militant, on n’est plus objectif et on ne peut plus faire notre métier correctement. C’est aussi une question de crédibilité : personne ne pourra mettre en doute la sincérité du rapport médical. Et c’est le meilleur service qu’on puisse rendre aux victimes. »

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Comme l’enquêteur, le médecin légiste doit rester neutre : il peut être amené à examiner une victime le matin et son agresseur le soir, dans le cadre d’une garde à vue. « La médecine demande qu’on accepte de mettre nos compétences au service des personnes. Quel que soit leur passé, d’où qu’elles viennent. Et si on ne peut pas l’accepter, il faut exercer un autre métier. » Mais elle reconnaît que c’est une profession difficile : « Pas à cause de la mort, contrairement à ce que l’on imagine. Ce qui est dur, c’est la violence chez les vivants, et surtout, la répétition de la violence et de voir la plupart des victimes la subir dans le milieu familial. On croit que la famille est un milieu protecteur et en faisant ce métier, on se rend compte que non, pas toujours et parfois, la terreur y règne. »
Dans ce bureau lumineux, impossible d’imaginer jusqu’où le malheur peut se glisser. Le calme de Pauline Saint-Martin est une barrière.

Au bout du couloir, une autopsie est en cours (200 chaque année à Tours). Chacune est réalisée à la demande de la justice, pour connaître les causes de la mort en cas de décès suspect. Mesure, poids, sens des déchirures… un assistant note chaque détail, en présence de l’enquêteur – policier ou gendarme – qui mettra ensuite sous scellés les prélèvements effectués. Ils pourront, si besoin, être analysés. Puis le corps est restitué à la famille.

Pour l’examen des victimes vivantes, l’enquêteur n’est pas présent. Le médecin lui détaille ses constatations, avec les photos et les prélèvements. Et il reste soumis au secret médical, en limitant son rapport à ce qui concerne l’enquête. Les photos, toujours prises avec l’accord de la victime, sont précieuses : elles permettent de garder une trace des lésions et de suivre leur évolution.
Médicale, judiciaire, psychologique, les prises en charge des victimes sont multiples. Parfois elles se croisent, parfois, elles se suivent en pointillés : certaines victimes portent plainte plusieurs années après une agression sexuelle ou un accident de la route. Si les blessures sont plus difficiles à constater, le légiste procède aussi à un examen psychologique et pourra constater les cicatrices ou les séquelles, physiques ou psychiatriques.

Comme tout légiste, Pauline Saint-Martin témoigne plusieurs fois par an lors de procès d’assises à Tours mais aussi à Blois ou Châteauroux. Ces dépositions exigent des médecins beaucoup de pédagogie : les jurés et les magistrats ne sont pas des spécialistes. Il faut épurer l’autopsie, utiliser des mots simples et précis. Face aux familles présentes dans la salle, devant les victimes parfois, ce récit est difficile, chargé d’émotion, parfois insoutenable pour elles. « Ce sont toujours des moments de souffrance, confirme Pauline Saint-Martin mais ils montrent l’utilité de notre travail. »

Après dix ans d’exercice, qu’est-ce qui lui donne toujours la force d’affronter les blessures des autres ? « On ne peut pas dire que ce métier ait de bons côtés ou rende heureux : face aux souffrances et aux difficultés des personnes qu’on rencontre, on ne peut pas utiliser ces termes. Mais pouvoir les aider dans leur processus de reconnaissance et de plainte est le côté intéressant. On a l’impression de servir à quelque chose. »