Les journalistes ? Tous pourris !

Oui, on sait : les journalistes, tous pareils, tous pourris, tous corrompus, à la botte du système, menteurs, partisans et peu crédibles. À l’occasion des Assises du journalisme cette semaine, Tmv a repris certaines critiques adressées aux médias pour tenter d’y répondre le plus honnêtement possible. Niche fiscale, traitement de l’info, salaires, on vous dit tout.

journalisme2

Pourquoi les journalistes ne payent pas d’impôts avec leur niche fiscale ?

Ce n’est pas tout à fait ça. En revanche, les journalistes qui peuvent prouver que la majorité de leurs revenus provient du journalisme bénéficient d’un abattement forfaitaire de 7 650 €, carte de presse ou non. En gros, si le revenu imposable communiqué par l’employeur est 37 650 €, on ne mentionne que 30 000 € sur sa déclaration.

Cet abattement fiscal était justifié lors de sa mise en place en 1934, puisqu’il était censé financer les frais professionnels importants de cette profession. Mais la situation a changé et l’argument des frais est difficile à concevoir désormais. Dur dur, donc, de justifier cette « niche fiscale » aujourd’hui. De nos jours, cet avantage fiscal coûte entre 40 et 70 millions d’euros par an aux caisses de l’État.

Fin 2018, les députés ont décidé de le plafonner : cet abattement a été interdit pour les journalistes qui touchent plus de 6 000 € nets par mois (autant dire les privilégiés et ceux-dont-on-ne-doit-prononcer-le-nom comme dans Harry Potter).

journalisme.Il y a un vrai manque de diversité dans les rédactions !

Malheureusement, c’est vrai. Dans la plupart des médias, la diversité sociale et ethnique est faible. Les rédactions sont un univers très « blanc ». La seule étude statistique sur la diversité ethnique et sociale des journalistes remonte à 2009. Et ce fut un échec : seules 40 entreprises sur 117 ont répondu.
Ce manque de diversité avait été pointé du doigt par la journaliste et écrivaine Rokhaya Diallo. Elle soulignait aussi la proportion trop importante de journalistes « issus de classes moyennes et supérieures ». Les étudiant(e)s en journalisme issus de classes sociales modestes sont moins nombreux. On peut donc effectivement dire que les médias ne sont pas vraiment le reflet de la société française.

De toute façon, nous sommes informés par des milliardaires, puisque les médias sont détenus par les riches patrons…

C’est un fait : excepté quelques rares indépendants (le Canard enchaîné), les médias, dans leur immense majorité, appartiennent à des actionnaires privés (grands groupes, milliardaires, industriels…) ou à l’État (pour France Télévisions, Radio France, etc.). Comme le disait Le Monde, « si certains [industriels] assurent investir dans les médias par pur désintéressement, la plupart le font pour gagner de l’influence. Cela ne signifie pas pour autant qu’ils contrôlent le contenu publié ».
Guillaume Erner, dans Charlie Hebdo, écrivait : « Quant aux oligarques qui la renflouent, ils soutiennent la presse comme la corde soutient le pendu. Parce qu’une entreprise lambda peut redevenir rentable ; un titre de presse est condamné, pour sa part, à se maintenir à flot tant bien que mal. Voilà pourquoi le sort de nombreux confrères dépend désormais du bon plaisir de Drahi, Bolloré et consorts. »

Les journalistes sont heureusement souvent protégés par une charte d’indépendance. Mais cela n’évite pas les dérapages. On se souvient de l’intervention de Vincent Bolloré, du groupe Canal, qui avait empêché un documentaire d’investigation sur le Crédit mutuel en 2015. L’autre risque important est celui que les journalistes s’auto- censurent sur certains sujets sensibles, dans un contexte où la presse est économiquement fragile.

Pour précision, quant à nous, tmv appartient au groupe La Nouvelle République du Centre Ouest.

Berk, les journalistes sont tous de gauche…

En 2012, une consultation émanant de l’Institut Harris est demandée par la revue Médias, alors dirigée par Robert Ménard (désormais maire de Béziers). Résultat : 74 % des journalistes voteraient à gauche. Sauf que… seuls 105 journalistes professionnels ont répondu (et qui plus est sur Twitter). Depuis, quasiment pas de statistiques pour cette question aussi ancienne que la profession.
Certains vous diront que tous les journalistes sont de gauche ; les autres penseront qu’ils sont tous vendus au grand capital. Le journaliste est de droite pour les gens de gauche ; il est de gauche pour les gens de droite.

journalisme 32

Je parie que vous gagnez 10 000 € par mois.

On aimerait bien ! Mais… non. La réalité est moins reluisante. Beaucoup ont tendance à croire cela, puisque les présentateurs-stars de JT, eux il est vrai, ont des salaires très élevés. Aujourd’hui, Jean-Pierre Pernaut encaisserait environ 50 000 € par mois (d’après Le Dauphiné).
Le service public paye moins : 15 000 € par mois pour Laurent Delahousse. Dans les années 2000, Patrick Poivre d’Arvor touchait 71 000 € par mois.

Mais en vrai, le revenu médian brut mensuel d’un journaliste en 2016 était de 3 549 € (sur du net, cela fait environ 2 760 €) s’il était en CDI. En CDD, cela tombe à 1 896 €. Mais il y a également près de 20 % de journalistes pigistes. Et qui dit pige, dit salaire au lance-pierre, au compte-gouttes et irrégulier puisque votre paie dépend de la régularité des commandes.

Avec cela, il faut également faire la différence entre salaires à la télé, en radio ou encore en presse écrite (et encore différencier presse quotidienne nationale – 2 162 € brut en sortie d’école – et presse quotidienne régionale – 1 832 € – etc.) Journalistes sur le terrain, directeurs de rédaction, présentateurs, JRI (journaliste reporter d’images), salariés parisiens et en province… Tous sont payés différemment.

Le journalisme est un métier de plus en plus précaire, certains étant même obligés d’avoir d’autres activités à côté pour pouvoir vivre. En 2013, une étude auprès de 3 400 journalistes et présentée aux Assises du journalisme a par ailleurs montré que 12 % gagnaient moins que le Smic.

[nrm_embed]<iframe src= »https://giphy.com/embed/LCdPNT81vlv3y » width= »480″ height= »270″ frameBorder= »0″ class= »giphy-embed » allowFullScreen></iframe><p><a href= »https://giphy.com/gifs/LCdPNT81vlv3y »>via GIPHY</a></p>[/nrm_embed]

Les médias sont gavés de subventions !

Oui, l’État soutient les journaux par des aides à la presse (les gratuits en sont exclus). Des subventions instaurées en 1796 qui devaient, à la base, garantir un pluralisme médiatique. Aujourd’hui, elles font surtout (sur)vivre une presse écrite moribonde. Les journaux Aujourd’hui en France et Libération sont les deux titres qui ont le plus été aidés en 2017.

Les chiffres, en centaines de millions d’euros, paraissent effectivement énormes et renforcent ce sentiment de manipulation des médias par les gouvernements. D’autant que les journaux semblent plutôt discrets au sujet de ces aides.
En mai 2018, dans un article intitulé « Comment aider vraiment la presse ? », les Échos écrivaient : « Plutôt que de distribuer de coûteuses aides aux journaux, l’État ferait mieux d’autoriser les lecteurs à déduire leurs abonnements aux médias de leurs revenus imposables. » Pas faux.

→RETROUVEZ LA  SUITE DE NOTRE DOSSIER ET D’AUTRES RÉPONSES AUX CRITIQUES ET REPROCHES DANS LE NUMÉRO 326 DE TMV. A TÉLÉCHARGER JUSTE ICI !

Blouses Notes en danger

Baisse de subventions oblige, l’association Blouses Notes est en danger et tire le signal d’alarme.

Des-guirlandes-et-un-concert-pour-les-enfants-malades_reference
(Photo archives)

Le temps est à l’orage pour les associations tourangelles… Après la menace de suppressions d’emplois au sein de l’association Courteline, gérant des accueils de loisirs, c’est au tour des Blouses Notes de souffrir des baisses successives de subventions publiques.

Née en 1998, cette association donne de la voix et de la joie aux enfants en séjour à l’hôpital. Une mélodie réconfortante pour les familles qui pourrait s’éteindre après le mois d’août faute de moyens.
Il faut dire que Les Blouses notes ne font pas dans la demi-mesure. L’association fait appel à des musiciens professionnels, formés aux conditions particulières du monde hospitalier.

Au total, un budget de 30 000 € est nécessaire pour financer les 400 heures de prestations annuelles à raison de cinq interventions par mois, a confié le président Arnaud Téry à La Nouvelle République.
Une somme qu’ils ne sont plus en capacité de réunir à ce jour. Mais dans le Blues, il y a toujours une part d’espoir de réunir de nouveaux dons (déductibles d’impôts).

RIIP Fest : « redynamiser la scène locale tourangelle »

A l’occasion du RIIP Fest, les 7 et 8 juillet à Tours, tmv s’est entretenu avec Emile, son programmateur et vice-président de l’asso en charge de ce festival metal/hardcore. Dézinguant les préjugés sur ce style musical, ce passionné au franc-parler (d)étonnant nous a parlé environnement, respect d’autrui,humanisme, et bien sûr musique et gros son.

Tout d’abord, commençons par les présentations qui s’imposent ! L’asso Riipost, c’est quoi, c’est qui ? Et surtout quand est-ce que l’aventure a débuté ? 

RIIPOST c’est à l’origine la rencontre de 2 personnes respectivement membres de BEYOND THE STYX: Matthieu DUPOU (ex-bassiste / ex-président) & Emile DUPUTIE (chanteur / programmateur) qui, soutenus par un petit réseau de musiciens et d’amis locaux, ont souhaité début 2012 redynamiser la scène locale tourangelle en matière de musique « hardcore » et « hybride » (à savoir metal hardcore, post-hardcore thrashcore, metalcore, deathcore…) tout en mettant en valeur la musique extrême à travers le soutien la scène locale de matière respectueuse et respectable. En véhiculant le leitmotiv suivant: « Accueillir chez nous, comme nous souhaiterions nous-mêmes être accueillis ailleurs. »
Depuis, l’association à énormément évolué… Nous sommes passés en 5 années de 5 membres actifs à près de 15 membres actifs et plus d’une douzaine d’adhérents…
Les concerts ont quant à eux respectivement évolué : en nombre (moins important), ainsi qu’en coût et en affluence (beaucoup plus importants), dans l’optique d’attirer toujours plus d’amateurs et de curieux.


Vous êtes axés metal hardcore. C’est un style qui a une certaine philosophie tout de même. Quelle est ta vision du hardcore ? Comment décrirais tu ta relation avec ce style?
En effet. Enfin… Disons plutôt que le hardcore dispose de valeurs que le metal effleure à peine ou alors en apparence. L’idée n’étant pas de diviser le public, mais de rassembler autour de valeurs notables, telles que l’humanisme par exemple : développer son libre arbitre et son esprit critique, favoriser la rencontre de l’autre et de la différence, respecter son prochain, son entourage, son environnement…
Ma vision et ma relation au hardcore est passionnelle, empreint d’une philosophie qui m’a percuté de plein fouet il y a 4 ans au Ieper Fest (un festival de metal hardcore très connu en Belgique, NDLR). Désormais, c’est comme si elle s’était inscrite dans mon ADN.
Si je devais la résumer en quelques mots, je me limiterais à ceux-ci : « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ». Pas de place pour la haine ! J’emmerde toute forme de ségrégation : fasciste, raciste, sexiste, homophobe et toute autre idéologie nauséabonde visant à diviser et à isoler la diversité.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=qTfZwnE7JX0[/youtube]

 

En mai, tu me parlais par mail de « soutenir la cause environnementale » via le fest. Peux-tu m’en dire plus ? 

En effet. Pour commencer, il s’agit tout simplement de sensibiliser chaque jour le public directement avec des gestes simples comme trier, ne serait-ce que ses déchets sur le festival, en extérieur principalement, cela grâce à la bienveillance constante de notre équipe de sécurité notamment.
En parallèle et en qualité de végétarien convaincu depuis déjà 5 ans, il me parait indispensable de militer activement en proposant différents produits locaux et de qualité, composés pour les 2/3 sans chair d’origine animale. Un festival, c’est aussi le moment de découvrir autre chose dans son assiette, de se laisser surprendre.

Quoi d’autre ?

Par ailleurs, nous sollicitons aussi un maximum notre public pour qu’il utilise les cycles, les transports en commun, les covoiturages… Il y a un message au delà des concerts, nous ne sommes pas en festival metal hardcore « pour nous la mettre », n’en déplaise à certains… Des valeurs nous unissent, des valeurs autour desquelles nous souhaitons pouvoir échanger et partager.

RIIP Fest
Photo RIIP Fest Facebook

Le RIIP Fest en est à sa 3e édition. Que retiens tu des deux précédentes ? 

Enormément de rencontres et d’épreuves, très riche en expérience pour l’avenir. Au début, nous n’étions rien et nous sommes partis de rien. Au vu de l’affluence et des différents retours (artistes, bénévoles, partenaires et public), l’avenir semble se dessiner sereinement !
Mais pas d’excès de zèle chez nous, nous prendrons le temps de grandir : doucement mais sûrement. Un peu comme une grande famille. 

D’ailleurs, vous percevez des subventions ? Des aides pour organiser tout ça ?

Aucune. Je ne pense pas d’ailleurs qu’une quelconque personnalité politique ait le cœur qui batte pour le metal hardcore… D’autant que nous tenons particulièrement à notre indépendance. Nous ne souhaitons ni nous prostituer, ni nous travestir au nom d’une quelconque entité politique.
Le RIIP Fest, c’est une histoire de rencontres, de personnes fiables, sincères et altruistes.
Paradoxalement, le mécénat privé correspond d’avantage à ces quelques valeurs. Même s’il existe toujours une exception pour confirmer la règle…
Les quelques rares aides reçues proviennent : de Léo Lagrange, du Buck Mulligan’s ainsi que, nouvellement, d’Aucard de Tours que nous remercions une nouvelle fois tout particulièrement.
En parallèle, nous recevons du soutien en communication de la part de partenaires tels que Radio Béton, Radio Campus ainsi qu’énormément d’émissions indépendantes locales : No Fun, Throne of Thanatos, Hellbanger, l’Autre Monde… et même TV Tours!
Tout le reste est issu du don de nos bénévoles et de nos festivaliers. 

Économiquement, vous tenez le coup
Nous prenons des risques modérés pour éviter de nous brûler les ailes. Ce qui arrive malheureusement à près de 70% des festivals de musiques extrêmes… Nous avons le temps et nous prenons le temps. L’objectif n’étant pas de péter plus haut que son cul. Défendre des valeurs sur la durée nécessite de créer un microcosme avant de pouvoir qui sait un jour… Passer à un macrocosme. 

17265140_1380862275304378_6519537009571520916_n

 

Il y a de grosses têtes d’affiches et des plus petits noms sur l’affiche de cette édition du 7_8 juillet. Tu as une petite préférence perso ? 

En effet. Oui, bien sûr, nous avons tous des préférences… Même en tant que programmateur.
Si je ne devais retenir que 3 noms je dirais : BORN FROM PAIN pour le monument qu’ils représente pour la scène metal hardcore, GHOUL parce que nous manquons cruellement d’Objet Musical Non Identifié parmi nos festivals du genre et PYRECULT pour l’audace et la violence de leur crossover hardcore.

Les Néerlandais de Born From Pain.
Les Néerlandais de Born From Pain.

A quelqu’un qui n’a jamais mis les pieds au RIIP Fest, comment décrirais-tu le festival ? 
En trois mots: convivial, rock n’roll et familial. 


A Tours, il y a la MFest asso et bien sûr RIIPost, il y a des petits concerts dans des bars etc. Comment vois-tu la scène metal tourangelle dans son ensemble ?

Vaste question… Pour résumer, et concernant les toutes petites organisations, je dirais à l’image de notre société: désorganisée, individualiste et amateur. C’est un milieu au sein duquel on apprend à exister et à co-exister avec le temps. Faute d’instances appropriées et adaptées, on se croise dans des bars au petit bonheur la chance… En effet, si tu ne fais pas l’effort d’aller à la rencontre d’associations, il parait peu probable qu’elles viennent spontanément vers toi.
Il y a bien quelques eu quelques tentatives de fédérations ou d’agendas communs par le passé, mais tout ça c’est juste une histoire de copains au final.
Avec le RIIP Fest nous sommes parvenus à associer par le biais d’invitations quelques associations locales, mais cela à pris du temps… On marche sur des œufs en permanence dans ce milieu de requins, où les personnes « fiables, authentiques et altruistes » ne courent malheureusement pas les rues. Heureusement on a la chance de parfois réussir à monter des choses en toute intelligence sans se marcher sur les pieds avec des organisations comme Dirty Guys Rocks, Goat Cheese, M Fest Asso & des lieux comme le Puzzle Pub et le Bar à mines.
Mais sinon c’est la loi de la jungle. C’est déplorable. Tout comme le taux de présence de membres de groupes actifs locaux lors de concerts d’autres groupes actifs locaux. Heureusement il existe quelques rares exceptions que nous souhaitons pouvoir généraliser d’avantage avec le temps…

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=CWZkc25Dqe4[/youtube]

Je me doute que vous tablez sur une 4e édition, mais quels sont les autres projets de RIIPOST ? 

Oui ce serait préférable. Eh bien, développer le festival à proprement parler en parvenant à trouver un lieu adapté et l’évolution du projet. Idéalement, une salle équipée à 50 % minimum et pouvant accueillir une jauge de 500 festivaliers par jour. En parallèle, développer notre soutien à la scène locale, fédérer et sensibiliser davantage le public aux concerts de musique extrême. Et enfin, pouvoir associer plus de partenaires extérieurs et privés à notre projet culturel annuel, afin de pouvoir pérenniser l’évolution constante du RIIP Fest à long terme.

Je te laisse le mot de la fin, tu as totale liberté !

Merci à tmv de nous donner l’opportunité de pouvoir porter notre voix et notre projet associatif au-delà de nos réseaux quotidiens. Enfin, j’inviterais tous les curieux et timides amateurs de musique amplifiée à pousser les portes de nos concerts, ainsi que ceux de nos confrères pour se laisser surprendre à partager du bon temps en notre compagnie, et celle des artistes que nous programmons tout au long de l’année. En espérant vous retrouver à l’une de nos prochaines soirées thématiques à venir à l’Espace Gentiana (lire ci-dessous). Au plaisir ! Et longue vie à notre scène locale !

Propos recueillis par Aurélien Germain

> RIIP Fest, les 7 et 8 juillet, à l’Espace Gentiana.
VENDREDI 8 JUILLET, à partir de 17 h 30. SAMEDI 9 JUILLET, à partir de 15 h 30. Infos sur Facebook.  

✦✦ PASS 2 JOURS ✦✦: 25€ / 30€ (sur place)
PASS VENDREDI ✦ : 10€ / 13€ (sur place)
PASS SAMEDI ✦ : 15€ / 18€ (sur place)

> Soirées thématiques Espace Gentiana 

– vendredi 27 Octobre 2017 // Charon Stoned #1 (soirée Stoner Sludge)
– vendredi 8 Décembre 2017 // Winterfall Night #3 (soirée Metal Alternatif)
– samedi 13 Janvier 2018 // El Dia De Los Muertos #3 (soirée Death Metal)
– samedi 14 Avril 2018 // La crème du Pit #2 (soirée Hardcore Metal)

L’asso Blouses Notes est en danger

On tire la sonnette d’alarme : l’association Blouses Notes, qui redonne un peu le sourire aux enfants hospitalisés, est en danger.

(Photo d'archives NR) L'association Blouses Notes est en péril.
(Photo d’archives NR) L’association Blouses Notes est en péril.

Blouses Notes a le blues… Cela fait bientôt 20 ans que les musiciens de l’association tourangelle apporte un peu de bonheur dans les chambres des enfants hospitalisés à Clocheville. Sauf qu’après tant de temps, et à l’aube de leur anniversaire, les Blouses Notes sont en péril. Un avenir en danger, dû à un déficit de 11 800 € (un CD a été édité et distribué gratuitement à tous les enfants, ainsi qu’une plaquette de communication)… mais aussi à une baisse des subventions publiques.
Pour la première fois, la recherche d’argent est devenue difficile. Et le budget nécessaire atteint les 30 000 €. Impossible de tenir le rythme et de survivre. Et l’équipe se sent délaissée.

Pour l’instant, l’association ne peut poursuivre son activité que jusqu’à la fin du mois d’octobre. Les Blouses Notes espèrent recueillir des aides pour, au moins, continuer jusqu’à l’an prochain. Que cela vienne de donateurs, de mécènes ou de philanthropes…

> Site de l’asso : blousesnotes.fr