Travaux pour le tram, anniversaire de TV Tours, don de sang et chefs au piano : l’actu en 4 infos

On revient sur une semaine d’actu en quatre infos à lire rapidement.

TRAMWAY
Travaux de meulage

Depuis le 18 mars, la ligne A du tramway est concernée par une opération de maintenance corrective. Des travaux de meulage des rails auront lieu jusqu’au 6 avril, du lundi soir au samedi matin, entre minuit et 5 h du matin. De nuit donc, « afin de ne pas bloquer la circulation du tramway », précise Fil bleu.

Les rames usent naturellement les rails de la voie. C’est pour cela que cette campagne de meulage peut corriger cette usure via le meulage, pour redonner aux rails leur forme d’origine et, aussi, limiter les crissements lors de la circulation. Des nuisances sonores sont toutefois à prévoir durant ces travaux de nuit.

Les secteurs concernés :

  • Section entre les arrêts Vaucanson et Monconseil
  • Section entre les arrêts Marne et Beffroi
  • Les abords de la station Trois Rivières
  • Section entre les arrêts Christ-Roi et Tranchée
  • Section entre les arrêts Jean Jaurès et Charcot
  • Section entre les arrêts Verdun et Valadon
  • Les abords de la station Heure Tranquille
  • Section entre les arrêts Pont Volant et Joué Hôtel de Ville

MÉDIAS
TV Tours a 18 ans

Bon anniversaire TV Tours- Val de Loire ! Le 24 mars, la chaîne locale soufflera ses 18 bougies. À cette occasion, des programmes spéciaux seront diffusés à l’antenne tout du long de la semaine. Du 25 au 29 mars, dans l’émission Local Génial (à 18 h), les téléspectateurs/trices pourront découvrir l’envers du décor, les coulisses, la régie et les métiers de la chaîne, sans oublier une remontée dans le temps en 2006, lors de sa création. Autre temps fort, le 28 mars à 19 h 15, une émission dédiée aux médias locaux sera diffusée et reviendra également sur le journalisme au quotidien.

À noter enfin que des cadeaux sont mis en jeu sur tvtours.fr jusqu’au 22 mars.

DON DE SANG
Collecte XXL

Vendredi 22 et samedi 23 mars, c’est parti pour l’événement « Mon sang pour les autres » ! Cette énorme collecte de sang aura lieu à l’Hôtel de ville de Tours de 13 h à 20 h le 22 mars et de 10 h à 18 h le lendemain. Il faut s’inscrire au préalable sur dondesang.efs.sante.fr (ou sur l’appli Don de sang) et choisir son créneau.

À l’heure où nous publions, il ne restait plus beaucoup de places pour le vendredi, contrairement au samedi qui n’était que peu réservé. Les organisateurs espèrent recevoir plus de 400 personnes sur les deux jours. Pour pouvoir donner, il faut avoir entre 18 et 70 ans et peser 50 kg au minimum.

CHEFS AU PIANO
Et de sept !

Septième édition déjà pour l’opération « 5 Chefs au piano ». Cet itinéraire culinaire réunit une équipe de passionné(e)s « qui se réunissent le temps d’un défi pour faire voyager les convives de restaurants associatifs et collectifs de la région, en leur racontant une histoire », précisent les organisateurs dans un communiqué.

L’aventure débutera le 18 avril prochain, au restaurant de l’association Jeunesse et Habitat, à Tours. Le menu complet reviendra à moins de 14 € et sera servi entre 11 h 45 et 13 h 45. « 5 Chefs au piano » se clôturera à Vendôme en septembre, après être passé par Bourges, Blois et Romorantin.

A.G.

Des dons en partance pour Haïti grâce à des étudiantes tourangelles

#EPJTMV Depuis septembre, un groupe d’étudiantes œuvre pour l’association humanitaire Agir pour l’enfant. Une tombola destinée à récolter des fonds est actuellement en cours.

Les faits

Plus de 1 000 euros et autant de dons en nature. C’est ce qu’ont récolté sept étudiantes en Gestion à l’Université de Tours en faveur de l’association Agir pour l’enfant. C’est dans le cadre de leur projet d’étude, étalé sur toute l’année universitaire, que les étudiantes collaborent avec les bénévoles. « On voulait de l’humanitaire, aider les autres », explique Laury, en deuxième année et cheffe du projet.

La mission

Envoi de livres, manuels scolaires, produits d’hygiène ou encore jouets, Agir pour l’enfant œuvre en faveur des enfants haïtiens en détresse depuis 2001. L’argent récolté permet également de financer des services et infrastructures à destination directe des enfants dans le pays.

L’équipe des jeunes étudiantes a pour mission de gérer la communication de l’association sur les réseaux sociaux et d’augmenter sa visibilité auprès du public. Elles organisent également des opérations de collecte de dons.

Les actions

Après avoir réuni près de 100 kg de dons sur le campus des Deux-Lions, une cagnotte Leetchi* a été mise en ligne et comptabilise déjà 310 euros de dons. En décembre, des objets haïtiens ont été vendus sur le marché de Noël et un stand d’emballage de cadeaux a été installé dans une enseigne de jouets pour enfants. Une tombola, dont les étudiantes espèrent récolter 700 euros supplémentaires, est également en cours.

Les résultats du tirage seront révélés sur le compte Instagram de l’association (@_agirpourlenfant_) le 22 février prochain.

Le point de vue

« La situation sécuritaire en Haïti n’a pas permis d’envoyer du matériel ces deux dernières années », regrette Guy Brault, le président d’Agir pour l’enfant. Alors, depuis quelques mois et à l’approche du prochain envoi de ressources matérielles vers Haïti, prévu pour fin avril, les étudiantes multiplient les opérations de récolte, animées par la volonté de venir en aide.

Selon le président de l’association, ces aides bénéficient à plus de 1 000 enfants haïtiens. Jusqu’en avril, l’équipe d’étudiantes est mobilisée pour organiser des collectes, notamment dans les supermarchés ou les établissements scolaires.

Charles Bury, journaliste en formation à l’EPJT

* leetchi.com/c/agir-pour-lenfant

Don de sang : un « appel urgent à la mobilisation » est lancé

En Région Centre, les réserves sont basses, beaucoup trop basses. L’Etablissement Français du Sang (EFS) lance donc un appel au don de sang dans les six départements.

Depuis le déconfinement, les réserves sont en chute libre (Photo archives)

Les donneurs ont été nombreux, durant la crise sanitaire, à répondre présents. Mais depuis le déconfinement, leur nombre est en chute libre… alors que les besoins des patients sont toujours aussi importants.

L’Etablissement français du sang (EFS) a donc lancé un « appel urgent à la mobilisation générale ». « La situation est aujourd’hui préoccupante : les réserves de sang sont désormais en dessous du seuil d’alerte et tout indique qu’elles continuent à baisser », précise Christelle Guiral, chargée de communication de l’EFS Centre – Pays de la Loire, dans un communiqué.

Prendre rendez-vous

Les habitants de la Région Centre sont donc appelés à se rendre dans les centres en prenant rendez-vous à l’avance. Un dispositif qui permet d’une part, une meilleure prise en charge des donneurs et, d’autre part, de respecter toutes les règles sanitaires en vigueur. Les gestes barrières seront également de mise.

Il faut « faire remonter le niveau de réserve avant l’été et le maintenir jusqu’au mois de septembre », souligne également le communiqué.

Dates des prochaines collectes

  • 3 juin à Loches, espace Agnès-Sorel de 15 h à 19 h.
  • 4 juin à Monnaie, salle Raymond-Devos de 15 h à 19 h.
  • 5 juin à Chanceaux-sur-Choisille, salle des Loisirs, de 15 h à 19 h.
  • 8 juin à Richelieu, salle des fêtes de 15 h à 19 h.
  • 9 juin à Tours, péristyle de l’hôtel de ville, de 14 h 30 à 18 h 30.
  • 10 juin à Descartes, salle des fêtes de 15 h à 19 h.
  • 11 juin à Chinon, espace Rabelais de 15 h à 19 h.
  • 12 et 13 juin à la Maison du don, 2, boulevard Tonnellé à Tours (journée mondiale des donneurs de sang) de 13 h à 17 h.
  • 15 juin à Amboise, salle des fêtes théâtre, de 15 h à 19 h.
  • 16 juin à Esvres, salle des fêtes du Haut, de 15 h 30 à 19 h.
  • 17 juin à Tours, salle Athlétic Tours nord, de 15 h à 19 h.

Confinement : « La collecte de sang doit se poursuivre »

L’Etablissement français du sang a fait parvenir un communiqué faisant état du maintien indispensable et demandé par le gouvernement de l’activité de collecte de sang. A Tours et partout en France.

« La collecte de sang ne peut être interrompue durant la période de confinement : les réserves actuelles en globules rouges sont de moins de 15 jours et en plaquettes de moins de 3 jours. Les globules rouges se conservent au maximum 42 jours et les plaquettes 7 jours. »

L’Etablissement français de sang (EFS) a fait parvenir un communiqué dans lequel il explique que la « collecte de sang doit continuer » coûte que coûte, même si la période de confinement n’aide pas.

Pourtant, le don du sang est autorisé. Pour ce faire, il suffit de se munir de son attestation de déplacement et cocher la case « Déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables ou la garde d’enfants ».

Les déplacements des citoyens se rendant sur une collecte de sang sont effectivement autorisés par les autorités de l’Etat « car les dons sont vitaux et indispensables pour soigner les patients. »

A NOTER :

– Les gestes barrières doivent être respectés
– On n’y va pas si on présente des symptômes grippaux
– Tous les donneurs doivent respecter des distances de sécurité
– Le parcours donneurs a été modifié et un lavage des mains est imposé avant et après
– Le personnel est équipé de masques
– Le coronavirus est un virus respiratoire ; il ne se transmet pas par le sang

A.G.


> Prise de rendez-vous pour un don à la Maison du don-EFS de Tours à l’hôpital Bretonneau au 02 47 36 01 01.
> Collecte le 20 mars, à Veigné, à la salle des fêtes, rue du Poitou, de 15 h 30 à 19 h.
> Collecte le 23 mars, à Monts, à l’espace Jean- Cocteau, de 15 h à 19 h.
> Pour savoir où et quand donner rendez-vous sur dondesang.efs.sante.fr ou sur l’application « Don de sang »

 

Sang : trois jours pour donner

La Journée mondiale des donneurs de sang aura lieu cette semaine. L’occasion d’y participer durant 3 jours à Tours, afin de reconstituer les réserves,

Cette semaine aura lieu la Journée Mondiale des donneurs de sang. Et Tours ne déroge pas à la règle : durant trois jours, il sera possible d’y participer. Le rendez-vous est donné au HQ, impasse du Palais, à deux pas de la place Jean-Jaurès.

Il sera donc possible de donner son sang le jeudi 13 juin, de 13 h à 18 h ; le vendredi 14 juin de 13 h à 19 h et le samedi 15 juin, de 13 h à 18 h.

Et il y a urgence. En effet, dans un communiqué, l’organisation rappelle : « Après les nombreux jours fériés du mois de mai (…), l’Etablissement français du sang lance un appel à la mobilisation générale. Les réserves de sang sont basses et la situation est très fragile. »

Pour l’EFS, et à l’approche des vacances d’été, le mois de juin est donc « un moment clé pour reconstituer les réserves ». Lors d’un don du sang, il suffit de prendre une heure pour sauver trois vies.


> Au HQ, du 13 au 15 juin, tout l’après-midi.

Handisport : Sébastien Le Meaux va faire 750 km en paddle

Sportif accompli et malvoyant, il avait déjà traversé la Manche. Désormais, Sébastien Le Meaux, de Fondettes, a un nouveau défi : participer à la Yukon River Quest au Canada. La course de paddle la plus extrême au monde avec ses 750 km en autonomie, accompagné d’un binôme. Mais pour cela, il a encore besoin de sponsors ou simplement de votre aide.

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Sébastien Le Meaux (en bleu) en plein entraînement.

Pouvez-vous d’abord présenter l’association Handi vision sport événement dont vous faites partie ?
Je suis le président de cette association que j’ai créée en 2013. Son objectif était d’éclaircir les différences entre sportifs dits valides et handicapés. On veut montrer que l’on est des handisportifs avant d’être handicapés. Le discours habituel – « oh, vous êtes courageux, etc. » – est légitime, mais on préfère la reconnaissance sportive. L’asso intervient à Tours et son agglo, mais aussi partout en France, avec les scolaires, pour dire que le handicap est une différence comme une autre.

Peut-on revenir à vos 17 ans, lorsque vous êtes devenu malvoyant ?
C’est un âge charnière… On passe le bac, on a plein d’espoir… Je baignais dans le sport de haut niveau : rugby, lancer de marteau, judo, etc. Je voulais faire Staps. Mais j’avais quelques soucis avec la lumière. Mon ophtalmo ne trouvait pas ce que j’avais. Et puis à 17 ans, j’ai eu un accident grave de moto. Au réveil, j’étais aveugle. J’avais une maladie génétique en sommeil qui peut se déclencher lors d’un choc psychologique ou physique. Ça m’a détruit la rétine. Je n’avais plus qu’une vision périphérique de l’ordre de 5 à 7 %. J’ai eu besoin de beaucoup de rééducation.

Comment l’avez-vous vécu ?
La première année, on vit mal son handicap. On en veut à la Terre entière, on se sent différent, on croit qu’on ne pourra plus rien faire comme avant et on s’isole. Mais un jour, mon prof de judo est venu me voir et m’a forcé à retourner sur le tatami. Il m’a poussé, a été là pour moi. Le sport m’a sauvé.

Cet été, vous vous attaquerez au plus grand challenge de votre vie avec la Yukon River Quest, la plus grande course de paddle au monde. D’où vient cette idée folle ?
(rires) Avec mon binôme Apehau Tching Piou (son accompagnant valide – NDLR), on a fait plusieurs courses de paddle, dont un ultra marathon l’an dernier qu’on a gagné face aux valides. Tout le monde a alors parlé de la Yukon qu’on ne connaissait pas. En voyant le truc, on s’est dit : quel défi ! Mais ce n’est que sur invitation… On a tenté notre chance avec CV et compagnie et bingo, la réponse est arrivée en novembre. On était sur un nuage…

Votre objectif est de finir les 750 km en 56 h. Quel est l’entraînement ? Image3
Oh, ce matin par exemple, j’ai fait un entraînement de 3 h sur simulateurs, avec du fractionné. Et j’y retourne ce soir ! (rires) J’effectue des sorties toutes les semaines en vélo tandem, ainsi que de la marche rapide la nuit, pendant 3 ou 4 h sur un rythme de 7 km/h. Pas de course, sinon ça me casse ! (rires)

Le plus important, c’est quoi ? Le physique ou le mental ?
Il faut le physique pour la sécurité psychologique. Mais tout se passe dans la tête : quand le corps est mal, la tête doit prendre la relève. Habitué à repousser ses limites, on va plus loin.

Vous tournez à un régime sans sucre, non ?
Oui. J’ai été judoka pendant des années : le régime, ça me connaît ! (rires) Il y a un an et demi, une diététicienne suédoise m’a parlé de ce régime LCHF, un mode alimentaire ancien prisé à l’époque par les Vikings et, là, par les All Blacks. C’est top : 70 % de graisses, comme de l’huile de coco, de l’avocat… Et 30 % de protéines, avec du saumon fumé, etc. Donc pas de pics glycémiques. Plus l’effort est long, plus on a de l’énergie.

Pourra-t-on suivre votre aventure sur les réseaux sociaux ?
Oui, si on a les finances pour partir. Il y aura un caméraman pour filmer la course et un ravitailleur réalisant des lives sur les réseaux.

« Je veux que ma fille soit fière de son papa »

C’est vrai que vous aurez un pistolet en raison des ours ?
Oui ! Ils sont présents en raison de la remontée des saumons. On a reçu une formation pour faire fuir les ours. Mais bon, c’est plus rigolo qu’autre chose… ça ne fait pas peur tant qu’on est respectueux de la nature et qu’on les laisse manger tranquillement.

Quelque chose vous fait peur pour cette course ?
Oui complètement : de ne pas partir ! (rires) Là, on recherche des partenaires, c’est le plus gros travail et on y perd de l’énergie. Il faut nous aider. Une campagne de dons a été lancée. On aimerait que des entreprises nous suivent dans l’aventure : on a envoyé 120 mails, mais zéro réponse… J’ai fait tout Tours et Fondettes. Rien. Là, deux sponsors de Tahiti et d’Autriche nous aident pour les vêtements, ce qui fait déjà une grosse économie. Mais imaginez : le prix du vol ALLER Paris-Vancouver nous revient à 4 000 €… juste pour nos planches de paddle ! Sans nous ! Ensuite, on devra faire 2 200 km en van pour aller au point de départ…

Que ressentez-vous en étant le seul participant atteint d’un handicap à la Yukon River Quest ?
Je suis content, car ça ouvrira des portes. Avec Apehau, on veut aller au bout, pour que tout le monde puisse essayer plus tard. Il faut toujours faire nos preuves, alors si ça peut servir à d’autres…

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Vous dormirez un peu ?
Euh… Deux pauses sont obligatoires pour la sécurité, en raison d’une zone dangereuse. Il ne faut pas dormir n’importe où. C’est une pause de 7 h au bout de 300 km. Le reste, on va ramer ! (rires) Il faut qu’on gagne la course.

Je suppose que vous avez aussi un message à diffuser avec un tel défi…
On a besoin de défis pour avancer. On en est capable. Cette course, c’est pour moi, mais aussi ma famille. Je veux que ma fille de 12 ans soit fière de son papa. Il n’y a pas de différence : pour elle, je suis un papa sportif, pas un handicapé.

Propos recueillis par Aurélien Germain
Photos : Julien Pruvost

>> Pour faire un don et aider Sébastien à partir dans de bonnes conditions, c’est PAR ICI ! <<

Des clés pour vous aider à ne rien acheter de neuf en 2018

L’association Zero Waste France a lancé un grand défi : ne rien acheter de neuf cette année. Pour l’heure, quelques 5000 personnes sont inscrites dans l’hexagone. Nous avons concocté 5 astuces pour vous aider à réussir le défi. #EPJTMV

Sébastien Moreau, président de l'association Zéro déchet Touraine, encourage à suivre l'initiative de Zéro Waste France : rien acheter de neuf en 2018. Crédit : Alizée Touami
Sébastien Moreau, président de l’association Zéro déchet Touraine, encourage à suivre l’initiative de Zéro Waste France : rien acheter de neuf en 2018. Crédit : Alizée Touami

À Tours, l’association Zéro Déchet Touraine défend et soutient le projet. Créée il y a un an, elle interroge notre consommation. Son président, Sébastien Moreau, fait la guerre aux emballages et au plastique entre autres. Il nous glisse quelques solutions parmi les plus connues ou les plus originales pour réussir le défi.

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Sébastien Moreau distille quelques conseils supplémentaires. Zéro déchet Touraine compte multiplier les composts partagés, en bas des immeubles ou dans les écoles.
Le maître de conférences en biologie des organisations a conscience qu’il n’est pas toujours évident de se lancer dans l’objectif zéro déchet. Sébastien Moreau compte sur les marchés en attendant l’action des grandes surfaces.« Elles ont tout intérêt à aller dans cette démarche », poursuit-il. De quoi satisfaire les consommateurs.« Qui n’a jamais râlé contre les emballages ? »

Chez Sébastien Moreau, le père Noël a emballé des cadeaux dans du tissu pour mettre fin au gâchis du papier.« Il peut même être gardé par la personne qui reçoit le cadeau », ajoute-t-il.
Il conseille de mutualiser un maximum avant même de se jeter sur l’occasion. Sur sa boîte aux lettres, il indique les objets qu’il peut prêter à ses voisins. De quoi créer du lien social.

Valentin Jamin et Charles Lemercier


Gamètes : don de sperme et d’ovocytes, comment ça marche ?

Le don de sperme et d’ovocytes est peu connu. Tmv vous explique comment il se déroule dans la région, alors que les stocks ne suffisent plus à répondre à une demande accrue.

zefPOUR DONNER À QUI ?
En France, le don de gamètes (spermatozoïdes et ovules/ovocytes) est encadré par la loi pour l’assistance médicale à la procréation (AMP). Il est anonyme et gratuit. Les couples hétérosexuels qui n’arrivent pas à avoir d’enfant de façon naturelle y ont recours lorsqu’un problème médical est avéré : infertilité, ménopause précoce, maladie génétique grave.
À ce jour, les couples de femmes homosexuelles et les mères seules ne peuvent donc pas y avoir accès, mais cela pourrait changer à l’occasion de la révision de la loi de bioéthique en 2018.

SUR QUELS CRITÈRES ?
En France, les futurs parents ne peuvent choisir leur donneur. Ce choix reste à la discrétion des médecins qui prennent uniquement en compte les caractères physiques des parents, tels que le groupe sanguin, la couleur de la peau, des cheveux et des yeux. À Tours, les donneurs d’origines maghrébine et africaine sont vraiment recherchés pour aider des familles en attente de ces caractéristiques, moins nombreux.

OÙ SE RENDRE ?
Direction l’hôpital et plus précisément le Cecos (Centre d’étude et de conservation des oeufs et du sperme humains).
Pour la région Centre, il faut se rendre à Tours, à l’hôpital Bretonneau, dans le secteur Médecine et Biologie de la Reproduction.

C’EST DÉJÀ FINI ?
En moyenne, un donneur permet de réaliser 40 paillettes de sperme. La loi limite à dix naissances réalisées par donneur. Une fois ces dix enfants nés, les paillettes restantes ne pourront plus être données. Un homme pourra réaliser trois dons maximum.

→PROFIL DU DONNEUR de

>Âgé de 18 à 45 ans.
>Avec ou sans enfant.
>En bonne santé.
>À Tours, ils ont en moyenne entre 19 et 44 ans et 57 % n’ont pas d’enfant.

1ER RENDEZ-VOUS
C’est le grand jour, celui de la première consultation médicale au Cecos. Le rendez-vous est pris selon les disponibilités du donneur, le matin en semaine. Un psychologue vérifie si le donneur est à l’aise avec la démarche et connaît le processus médical. Un premier recueil de sperme s’effectue dans une salle dédiée. Pas de panique, cela arrive souvent que ça ne fonctionne pas. « Pas envie, pas le jour… on ne se formalise pas », explique la Dr. Cynthia Frapsauce. Des prises de sang sont aussi réalisées pour des examens approfondis.

2E RENDEZ-VOUS
Suite des examens médicaux à travers un entretien pour rechercher une éventuelle maladie génétique chez le donneur et une autre prise de sang. Un second prélèvement de sperme est réalisé et congelé en paillettes. Voilà, c’est terminé !

→PROFIL DE LA DONNEUSE d

>Âgée de 18 à 36 ans (plus haute fertilité).
>Avec ou sans enfant.
>En bonne santé et sans antécédent gynécologique.
>À Tours, elles sont en moyenne âgées de 25 à 36 ans et n’ont pas d’enfant.

1ER RENDEZ-VOUS
Il faut compter une journée pour ce premier rendez- vous. Gynécologue, échographie, prise de sang, psychologue, entretien médical sur les antécédents génétiques et familiaux… tout est passé en revue pour ne prendre aucun risque. Si tout est ok, la donneuse passe au rendez-vous suivant.

2E RENDEZ-VOUS
La seconde rencontre vise à expliquer à la donneuse le traitement hormonal pour stimuler les ovaires qu’elle devra prendre. Ce sont des injections sous la peau au niveau du ventre à réaliser soi-même pendant une dizaine de jours et surveiller via des analyses régulières. « L’objectif est que pendant un cycle, plusieurs ovocytes se développent en même temps au lieu d’un seul naturellement », précise la Dr. Cynthia Frapsauce. Quelques effets secondaires comme des sautes d’humeur, des bouffées de chaleur peuvent être ressentis.

edOPÉRATION 
Il faut compter une hospitalisation d’une journée. Au bloc, les médecins introduisent une aiguille dans le vagin, à l’aide d’une sonde ovarienne, pour ponctionner les ovocytes situées dans les trompes. Une opération de 10 à 15 minutes. En moyenne, un don permet de récolter une dizaine d’ovocytes, contre un million de sperme. Les ovules seront congelés.

C’EST FINI ?
Une donneuse peut aider seulement un, voire deux couples maximum car il faut en général plusieurs tentatives pour que l’ovulation réussisse. Elle est limitée à deux dons à cause du traitement hormonal.

Capture
Cliquez sur l’infographie pour l’agrandir.

CECOS TOURS
> Service de biologie et de reproduction, Hôpital Bretonneau, 2 boulevard Tonnellé à Tours.
>Tél. 02 47 47 88 97
> Mail : cecos.tours@chu-tours.fr
> Site internet

Le festival Mauvais Genre lance sa campagne de financement participatif

Le festival Mauvais genre a besoin de vous ! Le célèbre rendez-vous ciné tourangeau lance une campagne de financement participatif.

Mauvais genre
Vous l’avez sûrement vu passer sur notre compte Twitter… Le festival tourangeau Mauvais Genre, emmené par Gary Constant, a lancé une campagne de financement participatif sur la plateforme Ulule.

Pour sa neuvième édition, le festival dit vouloir « voir plus grand » et « a décidé de mettre tout en oeuvre pour atteindre ses ambitions ». Comme, cette année, le budget des subventions est voté en mars (au lieu de décembre, habituellement), Gary Constant a voulu jouer la carte du financement participatif. Objectif ? Participer au financement du teaser 2015, améliorer les conditions techniques des projections, ou encore participer à la venue d’invités internationaux, de groupes de musique et récompenser le créateur de l’affiche (un étudiant de l’école Brassart).

Le festival espère obtenir 3 500 € (le 27 janvier, il en était déjà à 330 €). Chaque donateur recevra une contrepartie (une place, un pass, un teeshirt etc.)

>>>Pour aider Mauvais Genre, c’est PAR ICI !!!

Par ailleurs, sachez jeunes gens que cette année, tmv sera partenaire du festival Mauvais Genre. On vous réserve du lourd. Du très lourd.
Rendez-vous du 1er au 6 avril 2015 !

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Crowdfunding : Financez autrement

Collecter des fonds sur internet pour financer son projet : avec le crowdfunding, c’est tout ou rien, mais le succès est quand même au rendez-vous. Zoom sur trois initiatives.

DOSS_OUVERTURE

Dans la librairie de Colette, les étagères sont penchées. Pas par coquetterie, mais pour pouvoir lire les cotes des livres sans se faire mal au cou. Cette idée, la bibliothécaire de Saint-Maixent, dans les Deux-Sèvres, l’avait depuis longtemps en tête. Un jour, elle apprend qu’Escapades, librairie phare du centre-ville depuis 60 ans, doit fermer. « J’ai décidé de la racheter ! » C’était en 2006 et depuis, elle a tout fait refaire dans sa boutique. Le concept, aussi, a changé. « J’accueille maintenant un public d’enfants, pour des ateliers et je propose café et jus de fruits. » Mais cela ne suffit pas pour assurer des revenus suffisants. En février dernier, elle est prête à arrêter son activité. Une amie lui envoie alors un lien par mail. C’est un projet à soutenir, via le site Kiss kiss bank bank. Et si elle profitait du financement participatif pour réaménager sa librairie afin de proposer de la petite restauration, bio et saine, le midi ? Pour cela, elle doit construire un coin cuisine. « Les banques ne m’auraient jamais suivie vu le contexte », estime-t- elle. La libraire relance sa page Facebook pour partager son projet, elle en parle autour d’elle. Les réactions la touchent. « On n’ose pas dire qu’on est en difficulté. Quand les gens autour de moi l’ont su, ils ont réagi, m’ont soutenue… Et finalement, ce n’est pas demander l’aumône, puisqu’il y a des contreparties pour ceux qui donnent. » En dehors de Facebook, dans la réalité, elle fait goûter ses spécialités, celles qu’elle cuisinera si la collecte aboutit. « Proposer le projet sur le site et puis attendre, ça ne marche pas », indique-t-elle.

À 43 jours de la date butoir, elle a réuni plus de 25 % des 6 000 € espérés. À une centaine de kilomètre de la librairie de Colette, à Chauvigny dans la Vienne, Pascal Fonchain affiche sans détour ses ambitions. « Kalfarm se veut être un leader mondial du bienêtre animal. » Depuis 2011, l’entreprise CBHF industrie développe des produits aux couleurs de la marque maison Kalfarm. Leur innovation phare ? Un outil d’écornage de bovin baptisé Horn’up, désormais commercialisé à travers le monde. « Développer un réseau et des gammes de produits coûte cher avant d’en rapporter, » détaille le directeur général de cette entreprise. Pour passer à la vitesse supérieure, il entrevoit une solution : l’augmentation de fonds propres. Le financement participatif semble lui offrir une solution.

Outre les sites comme Ulule, il existe des sociétés qui proposent à n’importe qui d’investir dans des projets d’entreprise. La différence, c’est que ce n’est plus un don… mais bien un investissement avec une prise d’actions. En échangeant avec son entourage professionnel, Pascal Fonchain se heurte à quelques réticences. « Souvent, les entrepreneurs ouvrent leur capital pour boucher les trous, mais n’ont pas les moyens nécessaires pour développer l’entreprise. » Un écueil qu’il pense pouvoir éviter. « Cet apport doit avoir un effet de levier pour développer l’entreprise. » Il a rencontré des acteurs du financement participatif afin de trouver le partenaire idéal. Il a même opéré une modification de la structure capitalistique de CBHF industrie pour accueillir des fonds. Son projet de développement séduit Poitou Charentes Innovation (PCI) et Finance Utile. Le premier lui permet d’amorcer le développement de son entreprise. Le second se charge de présenter son projet à des investisseurs potentiels. « On crée une holding destinée au financement de la société », explique Matthieu Gabard, chargé d’affaires de Finance utile. Dans cette holding, on retrouve « des particuliers au sens large du terme. Il y a des investisseurs un peu plus aguerris que Monsieur Tout-le-Monde. »

La levée de fonds est en cours. L’objectif de Pascal Fonchain et des actionnaires de la première heure est de réunir 450 000 €. « Pour  »boucher les trous », développer la gamme et notre réseau commercial », précise l’entrepreneur. Cette prise de participation assurerait encore plus 70 % aux actionnaires historiques. « Et laisse la main au chef d’entreprise. » Le retour sur investissement est défini au départ dans un pacte d’associés par des projections à 5 ou 7 ans. Pour la première fois depuis 2011, le compte d’exploitation de CBHF industrie est à l’équilibre. Ses produits français destinés aux éleveurs n’attendent plus qu’un coup de pouce d’investisseurs privés pour tenter de vivre sa success-story.

Souvent utilisé par les groupes de musique, le crowdfunding s’ouvre peu à peu à d’autres domaines culturels. Comme le cinéma. À Tours, Léopold Bellanger n’a que 22 ans, mais se lance déjà dans son premier court-métrage. Le Sens de la vie, c’est l’histoire d’un frère et une sœur. Elle ne parle pas, lui accuse une déficience mentale. Un jour, les deux découvrent, qu’ils ont trois pères. Commence leur quête du pourquoi. Léopold Bellanger est sorti du conservatoire en septembre dernier et joue déjà dans de nombreuses pièces de théâtre. C’est également une des nouvelles têtes du réalisateur Jean-Pierre Mocky. « Très vite, j’ai voulu comprendre comment on faisait un film. » Léopold Bellanger a simplement souhaité réaliser son court-métrage, mettre en scène son histoire. C’est sa rencontre avec l’association tourangelle des Tontons Filmeurs qui lui a donné le virus du cinéma. « J’ai écrit un scénario. Depuis des années, je suis fasciné par les familles, celles dans lesquelles tout se passe bien ou ça dérape, les conséquences. »

En septembre dernier, il propose le scénario du Sens de la vie aux Tontons filmeurs. L’association est séduite. Reste le financement… En dehors des systèmes classiques de production cinématographique, Les Tontons filmeurs fonctionnent avec très peu de subventions. « C’est la première fois que nous avons lancé un appel aux dons sur Ulule, explique Amandine Lopes, membre de l’association. Le court-métrage de Léopold a ouvert une brèche dans notre mode de financement. » L’objectif, fixé à 400 €, est atteint en quinze jours avec plus d’une dizaine de contributeurs. Même si la somme semble dérisoire, elle permet de payer l’hôtel, le train et les repas pour les artistes. « Tu es obligé d’expliquer ton projet pour que les gens adhèrent et donnent de l’argent, sourit Léopold Bellanger. On a tourné un trailer pour montrer aux donneurs à quoi ça pouvait ressembler. Le crowdfunding nous a permis d’encore mieux cerner mon projet et de savoir si ça valait le coup. » C’est aussi un argument de poids pour les demandes de subventions. « Nous avons envoyé une demande à Ciclic, qui s’occupe du cinéma pour la Région Centre, sans trop y croire, continue Amandine. Le fait d’avoir déjà trouvé une partie du budget par le crowdfunding nous a permis d’être pris au sérieux. » Pour les Tontons filmeurs, cette expérience réussie donne une nouvelle perspective aux projets qu’ils mènent. Ils viennent de lancer leur deuxième appel aux dons pour un projet de ciné-concert, il y a quelques jours.

ALLER PLUS LOIN

On vous conseille de faire un tour sur les adresses des projets dont on vient de parler via ces liens :

Un déjeuner au service de la librairie

Finance utile

Sens de la vie

Pour les intéressé(e)s, renseignez- vous sur leguideducrowdfunding. com, afin de trouver les clés pour réussir dans le financement participatif. Enfin, une petite lecture s’impose : Crowdfunding, le financement participatif bouscule l’économie !, de Vincent Ricordeau.