Aucard de Tours : paroles de bénévoles

Billetterie, buvette, cuisines… Entre 150 et 200 petites mains œuvrent pour le festival Aucard de Tours. Tmv laisse la parole à certains d’entre eux.

Marie, aux relations presse

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« Je suis attachée de presse depuis le mois de mai. Je suis dans l’organisation cette année, nous sommes environ 40. Je suis aussi bénévole pour mettre la main à la patte en amont et en aval du festival. Je suis arrivée à Tours, pour mes études, en octobre. Je ne connaissais pas le patrimoine culturel et social d’ici. J’ai été surprise par l’engagement des jeunes. Cette motivation est incroyable. L’expérience Aucard me pousse à rester encore un peu sur Tours. Je n’ai pas envie de partir de cette ville. L’année prochaine, je reviens. Ils m’ont mis dans le bain : maintenant, je veux rester. »

Olivier, à la technique

« J’ai 36 ans et ça fait vingt ans que je viens à Aucard. Au début, je ne voulais pas être bénévole.Image14 Je préférais donner de l’argent pour ce festival qui ne coûte pas très cher. Ça me faisait plaisir. Puis j’ai une amie qui m’a motivé à me lancer. Et j’ai craqué ! J’ai été technicien avec des groupes. Et depuis deux ans, je suis officiellement bénévole pour Radio Béton. Ce festival, c’est que des potes. On se connaît tous, au moins de tête. C’est ça qui me plaît ! »

Fabien, à la buvette

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« C’est la quatrième année que je suis bénévole à Aucard, toujours au bar. Ça faisait une dizaine d’années que j’y pensais, mais je ne le faisais pas. Puis un copain m’a tenté. Je suis passé de l’autre côté de la barrière. J’en avais marre d’être présent en tant que festivalier. Je voulais donner au lieu de recevoir. C’est une grande famille. On prend tous du plaisir à se revoir. L’an passé, on a quand même eu peur que ce soit la dernière édition. On est donc d’autant plus content de se retrouver à nouveau et de voir que ce n’est pas fini. »

Claire, à la billetterie

« Je suis bénévole à Aucard depuis trois ans. J’ai toujours eu envie de réitéreImage9r l’expérience : donner de son temps, de sa personne… Il y a une équipe sympa. Je m’occupe de la billetterie, ainsi que du montage et du démontage. Ça fait une semaine chargée. Là, par exemple, je suis en vacances. Je m’arrange pour caler mes congés au moment du festival, et ainsi être disponible. Avant, je suis venue dix ans en tant que festivalière. »

Odile et Floriane, à la cuisine

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« Je suis bénévole aux cuisines depuis quelques années, et là je suis en train d’équeuter des pois mange-tout. Ils viennent tout droit des producteurs locaux. C’est des grandes quantités car on n’achète aucun plat préparé. Il y a une super ambiance.

« Les postes bougent. Ça s’organise selon les besoins, les envies et les capacités de chacun. Tout le monde n’a pas forcément la possibilité de se libérer. Il y a un roulement. On fait à manger pour 250 personnes environ (artistes, techniciens et bénévoles), par soir, et 80 le midi. Il y a deux équipes au niveau alimentaire. Ce que j’aime bien aussi, c’est qu’on voit plein de gens. Je venais en tant que festivalière il y a déjà une vingtaine d’années. J’ai plein d’amis. On est dans un endroit vivant. C’est une semaine à part : vive le rock’n’roll ! »

Brice, au merchandising

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« Ça fait quatre ans que je suis bénévole à Aucard. Je suis présent ici, en tant que festivalier, depuis seize ans. C’est un rendez-vous qui rythme la vie associative tourangelle. C’est une belle aventure. On se marre, c’est convivial, c’est un terrain de rencontres. C’est un petit milieu très soudé et solidaire. Je m’occupe du magasin depuis trois éditions. Ça consiste à rester quelques heures par soir derrière une table et vendre des tee shirts, des sacs, des affiches, des compils, des livres… Beaucoup de curieux se pointent et achètent pour soutenir l’asso. Je suis aidé là par deux p’tits garçons de 10 et 13 ans : Mino et François. La relève est assurée ! »

Propos recueillis par Simon Bolle et Philippine David

Photos : Simon Bolle

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