TOP 4 : Daniel Day-Lewis

Coup de tonnerre : la semaine dernière, Daniel Day-Lewis annonçait l’arrêt de sa carrière. Retour en 4 anecdotes sur le premier acteur à avoir glané trois oscars du meilleur acteur.

ADEPTE DE LA MÉTHODE

Le comédien est connu pour être friand de la method acting, soit faire littéralement corps et âme avec son personnage. Pour ses rôles, il a ainsi passé des mois en fauteuil roulant, vécu seul en forêt, appris le métier de boucher, etc.

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MERCI EMINEM !

Pour son rôle dans Gangs of New York, Daniel Day-Lewis a confié écouter tous les matins à 5 h les morceaux d’Eminem, notamment « The Way I am », afin de se mettre dans un état de colère et donner le meilleur de lui-même.

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DANIEL CORDONNIER

En 1997, Daniel Day-Lewis déménage en Italie. Il se forme au métier de cordonnier, une passion de jeunesse. Il désertera les plateaux de cinéma pendant 5 ans. Di Caprio réussira à le ramener pour Gangs of New York de Scorcese.
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ADJANI STORY

C’était l’un des couples les plus glamour : Daniel Day-Lewis avec Isabelle Adjani. La rumeur dit que l’acteur avait rompu par fax. La comédienne a démenti, rappelant que monsieur avait disparu quand elle lui a annoncé sa grossesse…
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Des Beaux Jours un peu gris

Fanny Ardant en jeune retraitée en quête de repères. Un charme certain mais l’ennui n’est pas loin…

CINE_PAPJardiner. S’engager dans l’humanitaire. Voyager. La retraite, chacun l’envisage à sa manière, souhaite occuper pleinement ces « beaux jours ». Marion Vernoux, dix ans après son dernier longmétrage cinéma (« À boire »), revisite la question avec Fanny Ardant. L’actrice y incarne Caroline, retraitée depuis trois mois, qui a perdu sa meilleure amie un peu plus tôt et dont le mari (Patrick Chesnais) est débordé par son boulot de chirurgien-dentiste. Ses filles lui offrent alors un pass découverte dans un club pour retraités.
Au programme : poterie, théâtre, cours d’informatique durant lesquels les participants sont traités comme de vieux grabataires. D’entrée, Caroline se braque. « Pourquoi serait-on obligé de dépenser son temps parce qu’on en a plus ? », soupire-t-elle. Avant de se laisser entraîner et de chercher l’ivresse avec son prof d’informatique, Julien (Laurent Lafitte), de trente ans son cadet. Entre deux parties de jambes en l’air dans les salles de classe, Caroline découvre le plaisir de fumer un joint à soixante balais ou de partir d’un restaurant sans payer. Forcément, elle s’interroge : estce que tout ce jeu, ces transgressions en valent la chandelle ?
Et si finalement, le bonheur n’était pas aussi loin ? Le film, tiré du roman «Une jeune fille aux cheveux blancs », de Fanny Chesnel, suscite des réflexions intéressantes sur la peur de la vieillesse, l’acceptation de soi-même et des autres, le désir de chambouler sa vie. Marion Vernoux évite habilement le piège principal de l’intrigue : transformer Fanny Ardant en vulgaire cougar. L’actrice est touchante dans un personnage en pleine quête d’identité.
On se laisse entraîner dans la première partie du film grâce à une douce bande originale et les agréables paysages de Dunkerque en arrière-plan. Problème : les rebondissements et le dénouement sont tellement prévisibles que le spectateur finit par s’ennuyer. Alors que le film dure seulement 1 h 30. Dommage.
Note : 2 étoiles
Guillaume Vénétitay

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Les autres films déjà en salle
STAR TREK 3D (Note : 3 étoiles)
J.J Abrams revient pour un nouvel épisode de Star Trek. Sur un script basique, le réalisateur nous fait embarquer dans un film visuellement époustouflant, mené par des effets spéciaux de toute beauté. Rythme à cent à l’heure mais pas étouffant, quelques touches comiques et de très bons acteurs (Zachary Quinto) rattrapent certaines erreurs grossières de ce blockbuster parfois dégoulinant de bons sentiments.
A. G.
OH BOY (Note : 2 étoiles)
24 heures de la vie de Niko, jeune allemand un peu paumé. Pas d’études, pas de job, pas de copine fixe. On se balade au fil de ses rencontres. Face à un psychologue rigide, son père qui lui coupe les vivres, une fille obnubilée par son poids. Le grain en noir et blanc, la musique jazzy : le film se révèle esthétique. La répétition des situations absurdes prête à sourire. Mais on se lasse vite de cette technique.
G. V.
MY MOVIE PROJECT (Note : 3 étoiles)
Un film à sketches signé Peter Farrelly (Dumb & Dumber, Mary à tout prix…). Au total, quatorze histoires avec le plus gros casting jamais réalisé (quasiment que des stars d’Hollywood n’ayant touché aucun salaire !). Dingue, ridicule, poilant, hilarant, trash, potache, délirant, millième degré, ras la ceinture, nul mais génial : du grand n’importe quoi assumé. De quoi dynamiter Hollywood.
A. G.