Lougage : Louer des habits le temps d’un voyage

Louer une valise pré-remplie pour les vacances ou un week-end, avec accessoires et vêtements de créateurs ? C’est ce que propose Lougage, une start-up lancée par l’entrepreneuse tourangelle Marine Deck. Un concept dans l’air du temps.

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Marine Deck

Marine Deck le dit clairement : « la location est un nouveau mode de consommation sur lequel on devra de plus en plus compter ». Cette Tourangelle de 25 ans l’a très bien compris. Après des débuts à Paris, elle est revenue s’installer dans sa Touraine natale il y a deux mois, pour y faire prospérer Lougage.

Lougage est son bébé, son protégé. Une start-up « au concept unique et innovant », s’enthousiasme Marine. Le principe ? Les clientes filent sur son site et peuvent louer à l’unité ou une sélection de pièces tendance de créateurs, spécialisés dans les voyages et les loisirs. Elles composent elles-mêmes leur valise pour la durée de leur choix.
Au menu ? Des tenues de ski ou d’été, des robes, des chapeaux, des manteaux et bien d’autres, mais aussi des accessoires et des bijoux. Une fois la valise composée, celle-ci est livrée à la cliente et le pressing est inclus. De quoi éviter le stress de la valise avant le départ, aborder la mode différemment… et de consommer responsable, évitant par ailleurs de stocker des habits qu’on ne met plus. Aujourd’hui, 35 créateurs français travaillent avec Marine. Depuis juin 2017, plus de 150 personnes ont adopté le système.

LE PLAISIR DE L’ÉPHÉMÈRE

Marine nous accueille dans son appartement lumineux situé dans un quartier tranquille de Tours. C’est ici que vit aussi Lougage. Ou plutôt, carbure. À tel point que la jeune femme a pris deux stagiaires sous son aile (qui travaillent dur dur pendant notre interview !).
Dans son dressing, les vêtements sont rangés dans des dizaines de box étiquetés. Lavés, repassés et prêts à « se faire louer ». Chic, habillée avec style, l’oeil rieur, Marine déroule le fil de son histoire. Ce qui l’a poussée à se lancer dans cette aventure ? « J’ai toujours été adepte de la location de vêtements. Quand j’étais à l’IUT, je louais des sacs à main. On s’est d’ailleurs moqué de moi avec ça. Mais ils ne comprenaient pas que c’était un nouveau mode de consommation, de service. »

Son goût du voyage sera le déclic : « Il y a ce côté éphémère quand on prend des tenues pour partir en vacances, c’est peu rentable. » Lougage germe tout doucement. Celle qui a enchaîné des études en GEA à Tours, puis un Bachelor à Paris et un Master Insec en marketing stratégique, lâche alors son job en 2016 et dit non à un CDI chez Chronopost. Le soutien de sa maman sera décisif.
Marine, aujourd’hui, « ne regrette absolument rien ». Elle a fait ce qu’elle rêvait : combiner sa passion pour la mode et pour les voyages.

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Capture d’écran du site de location Lougage

En voyant la collection proposée par Lougage, le choix semble large. « J’ai sélectionné des créateurs inspirés du voyage et mono-produit. Il y a aussi des choses “ instagrammables ”, comme les serviettes rondes, qu’on a envie de prendre en photo pendant ses vacances et poster sur Instagram. » En parlant photo, l’un des cartons de Lougage est d’ailleurs la location de petits Polaroïd®, fournis avec une avance de dix feuilles. « Les accessoires représentent 50 % des commandes sur le site », ajoute Marine.

Dans sa lancée, Marine ne manque pas de projets. Notamment en visant de nouvelles cibles, « comme la clientèle des DOM qui vient quelques jours en métropole ». Avec, toujours en ligne de mire, un état d’esprit, une philosophie différente de la consommation. « Les gens veulent de moins en moins acheter et on loue de plus en plus, même des voitures. Ce n’est plus qu’une question d’argent, c’est également une autre génération. »

> lougage-paris.com
> facebook.com/lougageparis

> Location à l’unité sans minimum de commande (avec livraison aller-retour inclus + pressing + assurance petits dégâts). De 5 à 50 € la pièce. Valise gratuite dès 80 € de location. Tailles du 34 au 42.

Des chiffres et des êtres

Le célèbre jeu télévisé de France 3 a des centaines de fans dans tous les départements. À Tours, une vingtaine de fans se réunissent chaque semaine pour imiter des parties du Mot le plus long et du Compte est bon. En 2018, le club fête ses 30 ans. #EPJTMV

Le club Des chiffres et des lettres de Tours accueille une vingtaine de joueurs chaque semaine. Crédit : Lorenza Pensa
Le club Des chiffres et des lettres de Tours accueille une vingtaine de joueurs chaque semaine. Crédit : Lorenza Pensa

Nous jouons pour le plaisir, pour faire travailler la mémoire et nous retrouver.” Depuis 1988, le club Des chiffres et des lettres se réunit chaque semaine à l’espace Charcot, 2, rue Costes-et-Bellonte à Tours. La petite salle jaune de la mairie, gratuite lorsque Jean Germain était maire, accueille une dizaine de joueurs ce lundi. L’association compte vingt-cinq adhérents, âgés de 50 à 89 ans. “Nous avons un seul homme, Alain, qui est vice-président”, sourit Françoise Rosenthal, la présidente depuis 29 ans. Elle regrette la décrue du nombre de membres. “Nous avons compté jusqu’à quarante membres”, assure-t-elle. Le mercredi, certains se réunissent amicalement pour jouer au ScrabbleⓇ.

Trois parties s’enchainent de 14 h à 17 h dans la bonne humeur, en respectant à la lettre les codes du jeu télévisé. Pendant 40 secondes, les joueurs planchent et murmurent en alternant les tirages de lettres et de chiffres. Le silence laisse souvent place aux chuchotements.

La présidente, annonce : “V, G, T, S, N, I, E, R, I, I.” Les joueurs butent puis rient aux éclats lorsque Françoise donne la meilleure solution : “En dix lettres, virginités !” Une voix se distingue des rires : “Cela fait longtemps que c’est passé !”

Sur la table de Nicolle, un simple cahier sur lequel elle réécrit scrupuleusement les tirages de chiffres et de lettres. Depuis 1999, cette ancienne auxiliaire puéricultrice s’installe à la table du club Des chiffres et des lettres. Pourtant, malgré son expérience, Nicolle garde sous le coude ses précieuses tables de multiplication. “Il faudrait les apprendre, mais j’ai la flemme”, confesse-t-elle. Officiellement, cette aide est considérée comme une triche, mais Nicolle vient pour s’amuser, sans aucun esprit de compétition. Les sélections pour le jeu télévisé, ce n’est pas pour elle. “Je viens ici pour sortir de chez moi, pour connaître des gens et pour cultiver mes méninges”, conclut-elle.

Des participants se préparent aux sélections pour le jeu télévisé. Crédit : Lorenza Pensa
Des participants se préparent aux sélections pour le jeu télévisé. Crédit : Lorenza Pensa

Loin de la compétition

D’abord les chiffres. À l’annonce de six valeurs très faibles, les joueurs doivent se creuser la tête pour trouver 768. “Oh bah avec ça…”, entend-t-on dès le tirage effectué. “Aux lettres, nous voyons directement si on l’a ou pas”, assure Françoise, une membre active. Nicolle soupire, la partie commence mal pour elle. “Les chiffres, ce n’est pas toujours mon point fort”, admet-elle. À l’inverse, au tout premier rang, Chantal, professeur de mathématiques encore en activité, a rapidement trouvé le bon compte, pourtant difficile.

Dans la salle, Chantal est une pro des chiffres, cela va de soi. Mais elle n’est pas la seule : Alain, Françoise et tous les autres challengers s’accrochent à chaque entraînement. Mais ce n’est pas toujours facile. Qu’importe. Le plaisir du jeu prévaut. Lucienne, la doyenne du club, le confirme. À bientôt 90 ans, elle est une habituée du jeu, depuis les débuts de l’association.

La partie continue et le tirage suivant, les lettres, va permettre à Nicolle de se rattraper. Dès la fin du tirage, elle s’empresse de vérifier un mot de neuf lettres dans son lexique officiel de plus de cent pages. Tous les mots admis au Mot le plus long y sont recensés et le lexique est actualisé chaque année.

En tout, dix tirages de chiffres et dix tirages de lettres. Auxquels s’ajoutent trois tirages bonus de dix lettres. À la table d’arbitrage depuis le début de la partie, Françoise Rosenthal annonce le top score : 183 points. Dans la salle, personne ne se vante de son résultat. “Nous sommes vraiment là par plaisir, pas pour faire de la compétition. Si on jouait pour gagner, cela dégouterait certains adhérents”, déclare la présidente de l’association.

Le club permet aux membres de s’amuser plus qu’il ne prépare aux sélections. Le 23 janvier, les Tourangeaux peuvent tenter leur chance pour l’émission de France 3. Chantal, la redoutable joueuse, représentera le club dans lequel elle joue depuis 3 ans. Elle tentera d’imiter la présidente, championne en 2003 et rappelée 3 ans plus tard à la coupe des champions.

Clément Buzalka et Charles Lemercier

 

Laser Game : le bon plan pour les enfants

En manque d’idées pour fêter l’anniversaire de votre enfant ? Pourquoi pas une partie de laser game, un jeu de tir qui a la cote.

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« Interdit aux extra-terrestres ». L’affiche donne le ton dès la porte d’entrée. À l’intérieur, un immense brouhaha émerge d’une nuée d’enfants, tous plus excités les uns que les autres. C’est qu’ils s’apprêtent à jouer au laser game, ce jeu de tir basé sur la technologie laser.
« C’est l’un de nos plus gros weekend de l’année. Rien qu’aujourd’hui, nous accueillons dix anniversaires d’enfants nés en juin, juillet et août », affirme Manuel Cau, le gérant du Laser Maxx de Tours-Nord. Ambiance Star wars : à l’annonce du début de la partie « Anakin », 35 jeunes se ruent vers l’entrée du tunnel.

Parmi les pseudos des joueurs, il y a Furious, Luc, Rockette, Ronaldo, Napoléon, Louis XIV et Bisounours. Tous écoutent avec attention le briefing, diffusé par trois écrans dans un décor futuriste. Le principe : tirer sur l’équipe adverse et éviter de se faire toucher, pour avoir un maximum de points. Personne n’est éliminé.
Vient le moment d’enfiler son harnais et de prendre son pistolet en main. La tension monte… Puis les portes s’ouvrent sur un labyrinthe installé dans un vaste hangar de 700 m² sur deux niveaux. Un univers inspiré du film Le Cinquième élément. « J’investis tous les six mois dans un nouvel élément de décor. Ça permet aux gens qui reviennent régulièrement de voir de la nouveauté », précise Manuel Cau.

Vingt minutes plus tard, Loïc et ses amis ressortent enchantés. À chacun sa stratégie : Loïc s’est mis « derrière ses copains », Dylan a préféré une bonne planque au premier niveau, avec vue sur ses adversaires. Quant à Kevin, il faisait « semblant d’être avec les autres ». À côté du laser game, accessible à partir de 7 ans, il y a une autre activité, « Mission : zone 4 », pour les ados et adultes à partir de 13 ans. Au programme, énigmes et épreuves physiques. Un Fort-Boyard sans le père Fouras.

Nathalie Picard

Ouf ! Voilà la printemps : nos 10 plaisirs de saison

Le printemps va bien finir par pointer le bout de ses rayons ! En attendant, nous avons recensé dix petits plaisirs des beaux jours…

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1 – Se dorer au soleil
Il fait beau (ou va faire beau)… Enfin on l’espère fortement ! Alors, c’est le moment de sortir une chaise sur le balcon, pour profiter, bien tranquillement du soleil, en regardant passer les voitures. Et si on n’habite pas à la campagne, on remplace le mot « voitures » par « chevreuils », et ça marche quand même. Si vous n’avez pas de balcon, une simple fenêtre fera l’affaire !
 
2 – Descendre au jardin
Bon, d’accord : tout le monde n’a pas la chance d’avoir son propre jardin. À défaut de, vous pouvez aller admirer celui des autres, aux jardins ouvriers de la Bergeonnerie, par exemple. Juste en dessous du lac du même nom, 500 parcelles sont entretenues par des Tourangeaux, chacune avec son cabanon et son accès à l’eau. Ça vaut vraiment le détour en mai/juin (quand ça bourgeonne sévère). Sinon, ne loupez pas le « Rendez-vous aux jardins ». Ce sont les 31 mai, 1er et 2 juin. Il y aura plein d’animations et de visites organisées dans les jardins de la ville (Prébendes d’Oé, jardin botanique, Mirabeau, Préfecture, parc de la Péraudière). Sinon, jetez un oeil au programme des parcs et jardins de la ville de Tours (sur le site www.tours.fr, rubriques « Au quotidien » et « Nature et jardins »). C’est plein d’animations sympa.
 
3 – Varier les menus
DOS_LEG_3Qui dit jardins en fleurs, dit nouveaux produits dans les assiettes. Finis les choux d’hiver, potirons et courges. Place aux premiers fruits et légumes de printemps. Par ici les petits pois, radis, asperges, pommes de terre nouvelles (miam !), salades, rhubarbes, cerises, etc. En attendant les produits d’été… Faire son marché redevient un vrai plaisir !
 
 
 
4 – Siroter en terrasse (sans chauffage)
Les bars et restaurants vont enfin pouvoir mettre au placard les chauffages de terrasses et les bâches. Manger et boire des verres en extérieur va être de nouveau possible. Et on ne vous parle pas des brunchs le dimanche, barbecues entre amis et autres piqueniques dans les parcs…
 
5 – (Re)découvrir le vin
Le printemps, c’est le meilleur moment pour redécouvrir le patrimoine local. Il y a bien sûr les châteaux de la Loire et affiliés, mais il ne faut pas oublier le vin (eh oui, c’est du patrimoine). L’office de tourisme de Tours organise Vitiloire 2013, les 25 et 26 mai. Boulevard Heurteloup, et un peu partout en ville, des dizaines de viticulteurs feront découvrir la richesse des vins de Loire.
 
6 – Faire une pause
DOS_LEG_9Eh oui, la bien nommée « pause de printemps » ou « semaine de relâche » est bien de saison. Bon, il paraît que ça devient à la mode (non, non, pas seulement grâce au film « Spring Breakers » sorti récemment). En fait, le phénomène nous vient des États-Unis, où les étudiants ont pour coutume de partir en vacances pour « décompresser » entre fin février et mars. Au final, c’est surtout pour eux l’occasion de faire la fête pendant une semaine, voire deux, dans une ville exotique type Cancun ou Acapulco (Mexique). Chez nous, le phéno-mène arrive tranquillement, même si les destinations font moins rêver (Lloret del mar, en Espagne ou, un peu mieux, la Croatie.). Déjà, des agences de voyage spécialisées proposent des formules « all inclusive » pour permettre aux jeunes Français d’aller jouer aux raquettes sur les plages espagnoles. Alors, si on se faisait un petit Spring Break aux prochaines vacances ?
 
7 – Faire des vers
Le printemps, saison bucolique par excellence. Petites fleurs, arbres qui bourgeonnent, ça stimule l’imagination (entre autres…) Bon, c’est dommage, le Printemps des poètes vient de se terminer. Mais on peut quand même continuer à s’intéresser à la poésie. Un tour à la médiathèque, ou à la bibliothèque de quartier, un ouvrage sous le bras, et direction le parc le plus proche pour déclamer quelques vers. Ça soulage…
 
8 – Changer de look
Même si l’adage dit « en avril, ne te découvre pas d’un fil », on peut parier qu’au moindre rayon de soleil, tout le monde va délaisser la doudoune pour enfiler la première veste en coton venue. Et, pour faire sa petite mue vestimentaire, il y a l’idée friperies. Quelques adresses parmi d’autres : Le Shop vintage, rue Bretonneau, L’incontournable, rue du Grand- Marché, Fée des bulles (pour les petits), rue Colbert et l’Essentiel, également rue Colbert. En dernier recours, vous trouverez un marché à la ferraille, friperie et brocante chaque mercredi et samedi, place de la Victoire, à Tours.
 
9 – Voir la lumière plus longtemps
Depuis janvier, ça ne vous aura pas échappé, le soleil se couche plutôt à 19 h qu’à 17 h. On dit couramment que « les jours rallongent ». Bon, qu’on se le dise, c’est techniquement impossible. Ben non, un jour, c’est un jour, ça dure 24 heures et pis c’est tout. Voilà ce qui se passe vraiment : l’hémisphère nord de la terre (le nôtre) est plus incliné vers le soleil. Notre exposition est donc plus longue à chaque rotation de notre planète et les nuits sont, donc, un peu plus courtes. Tous les médecins vous le diront, cet ensoleillement supplémentaire est bon pour la santé. L’exposition de la peau à la lumière du soleil est une importante source de vitamine D pour le corps. Presque une fin d’hibernation en somme. Et la journée la plus « longue » approche : c’est le 21 juin. C’est aussi le solstice d’été. Vivement !
 
10 – Faire (un peu) le ménage
DOS_LEG_10Pour certains, ça n’est vraiment pas un plaisir. Allez, un petit effort ! Quelle satisfaction, ensuite, de réinvestir son logis propre comme un sou neuf. Paillassons, meubles, sols (planchers surtout), murs et boiseries, luminaires, frigo, tout doit y passer. Pourquoi ? Au-delà de la propreté, ce grand ménage, accompagné d’une grande aération de vos intérieurs, permet de chasser les COV (composés organiques volatiles). Pour faire simple, il s’agit de gaz organiques, issus principalement des aérosols et des solvants contenus dans les colles, vernis, peintures mais aussi dans les moquettes, linos, meubles en panneaux d’agglomérés, tout bois peints ou vernis, etc. Alors ouvrez grandes les fenêtres !