Coiffeuse écolo jusqu’au bout des ongles

#VisMaVille Sylvie François gère le salon de coiffure naturel De la Tête aux Pieds. Un salon où priment les sens humain et écologique… et le caractère bien trempé de Sylvie !

Un silence total règne dans le salon de Sylvie, seuls les bruits de circulation de la rue de la Victoire résonnent. Pas de sèche-cheveux en route, ni de musique entêtante…

Atypique pour un salon de coiffure, l’ambiance est zen et apaisante. La cliente se relaxe sur un lit massant et chauffant tandis que la coiffeuse effectue son shampoing puis un massage crânien. Lumières tamisées et décor cosy, le salon de Sylvie accueille un seul client à la fois. Une relation privilégiée s’établit.

« La cliente se sent à l’aise, il y a un côté très intime. Cela débouche souvent d’ailleurs sur une belle amitié. » Un salon de coiffure pas comme les autres, c’est certain. Le côté humain prime. À l’image de sa gérante, Sylvie, tout sourire et sensible. Elle devine très vite l’état émotionnel de ses clients lorsqu’elle appose ses doigts sur leur tête. « C’est fou, acquiesce une nouvelle cliente, elle a tout de suite vu que j’étais stressée et pourtant je ne le montrais pas du tout. »

Un salon végétal avant la mode

Autre facette de Sylvie, un côté passionné, résolu, et des convictions écologiques ancrées. Le salon, « c’est mon bébé, un vrai choix. J’ai 41 ans de métier. Tout a commencé à Luynes quand j’avais 13 ans, la voisine m’avait amenée chez son coiffeur et ce fut le déclic. Après une vie parisienne, je suis rentrée dans ma Touraine natale et j’ai installé mon concept ici, rue de la Victoire. » Il y a 9 ans.

Le concept ? « Un salon 100 % végétal. » Avant que ce ne soit devenu la mode du bio, Sylvie fut pionnière en la matière. Elle déplore les salons étiquetés bio qui s’installent mais dont les shampoings et couleurs contiennent « du bio surtout boosté par la chimie. Par exemple, les mèches rien qu’à l’argile ça n’existe pas. C’est de l’argile avec des oxydants dedans. En 100 % naturel, il est ainsi plus difficile de faire des couleurs stables, les résultats ne sont pas toujours probants, varient d’un jour à l’autre ».

 

Ses convictions écologiques se traduisent également dans tous ses gestes au quotidien : elle récupère l’eau, remplit les flacons de ses clients avec son shampoing Hairborist, recycle les chutes de cheveux pour des associations qui fabriquent des boudins contre les marées noires…

Elle a d’ailleurs obtenu un Trophée du déchet de la Chambre des métiers pour sa démarche. « Je jette une toute petite poubelle toutes les trois semaines ! L’écologie, c’est inné chez moi. J’ai grandi dans la campagne tourangelle et au sein d’une grande famille, on ne jette pas ! »

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 29 janvier au 4 février 2020

Il est de retour ! Après avoir été kidnappé par les étudiants en journalisme, l’astrologue de tmv reprend sa place. Et il n’est pas content, vraiiiment pas content.

Bélier

Amour

fiu »’tu 48»’(ç_(uo’ »iujligujl

Gloire

Pour 1 million d’euros, pourriez-vous couper un pied à votre mère ? Vous avez une heure. #dilemme

Beauté

Votre ventre est un trou noir. Arrêtez de bouffer.

Taureau

Amour

Quelqu’un a un coup de coeur pour vous ? Arf, encore une victime innocente tombée au combat…

Gloire

Aïe. Ça sent le fennec, votre semaine !

Beauté

HAHAHAHA !… Ah ? Comment ça, c’était voulu votre style vestimentaire ? Mince !

Gémeaux

Amour

Belle-maman is coming. And she is going to botte you le cul.

Gloire

Filez à la pharmacie. Il faudrait vous prendre un vaccin pour votre fièvre acheteuse. OUAAAARF

Beauté

Vous n’êtes qu’un petit vermicelle dans ce triste monde.

Cancer

Amour

Votre sex-appeal ne dépend que de votre sexe à pile.

Gloire

La constellation d’Indochine vous rappelle que vous êtes Bob Morane contre tout chacal.

Beauté

Vous vous caresserez la belette.

Lion

Amour

Un jour, un grand philosophe a dit : « Baisse ta culotte, c’est moi qui pilote ! »

Gloire

C’est un fait avéré : vous êtes pleutre…

Beauté

… Bah ouais, c’est gratuit comme attaque, y a quoiii ? Battez-vous, ventre mou !

Vierge

Amour

Faites-vous une petite cure de Blanche-fesse et les 7 mains.

Gloire

Brian is in the kitchen. Allez donc lui péter la tronche à ce petit saligaud.

Beauté

ALERTE ATTENTAT… à la beauté. Car vous êtes vraiment un missile nucléaire, graouuu !

Balance

Amour

Vous êtes un peu comme l’art contemporain. On ne sait pas si on vous aime, mais vous êtes êtes cool à regarder une fois bourré.

Gloire

Telle l’année 2020, vous serez bissextile. Ça ne veut rien dire, mais je m’en fous, je fais ce que je veux. Là par exemple, je rajoute des lignes inutiles pour embêter les personnes qui mettent en page cet horoscope

Beauté

Ah bah, y a pu d’place du coup. Bisou.

Scorpion

Amour

Ni vu, ni cocu !

Gloire

Qui vivra, verra. (hop, encore un bon conseil pourri)

Beauté

Sciatique des cheveux prévue pour cette semaine. (ouais on s’improvise médecin, y a quoiiii ?)

Sagittaire

Amour

Libido grandissante. Vous êtes aussi surexcité(e) qu’un Hanouna sous coke.

Gloire

Comme dirait Jésus, vous avez la classe à Dallas mes loulous.

Beauté

La calvitie vous guette la braguette.

Capricorne

Amour

Votre âme soeur se trouve là, tout près de vous : oui, je parle bien de votre main droite.

Gloire

Mon petit doigt me dit que votre avenir en tant que proctologue est tout tracé.

Beauté

Vos flatulences nocturnes ne font pas peur à l’être aimé.

Verseau

Amour

Vous êtes comme une petite saucisse Knacki : tout(e) rose, qui couine, sue et se tortille quand on la chauffe.

Gloire

Votre meilleur(e) pote a le charisme d’une moule. Changez d’ami.

Beauté

C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures. Par chance, vous êtes un vieux pot.

Poissons

Amour

En réalité, votre père est un cyborg envoyé du futur pour foutre en l’air vos relations.

Gloire

L’étoile du Jacques Dutronc vous rappelle que vous retournez votre veste, toujours du bon côté.

Beauté

Et pan, dans vos dents (jaunes).

Ehpad : aux petits soins pour nos anciens

Souvent, la question des conditions de vie des personnes âgées dans les établissements spécialisés revient à la Une de l’actualité. Nous avons décidé de pousser la porte de l’un d’entre eux. Rencontre avec Estelle Menit, aide-soignante à l’Ehpad de La Vallée du Cher et passionnée par les relations humaines. Elle transmet son dynamisme aux 103 résidents.

Installé au cœur du quartier des Fontaines, à deux pas du Stade Rodriguez, l’immeuble se fond dans le paysage. Dans ce quartier de grande mixité sociale, on ne se doute pas un seul instant que ce bâtiment aux jolis balcons suspendus abrite une centaine de résidents âgés, très âgés même pour certains.

Au 2 de la place Sisley, vous êtes à l’Ehpad de La Vallée du Cher, un des quatre établissements gérés par le CCAS sur Tours. Ehpad ? Cela signifie Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Une maison de retraite pour faire simple. CCAS ? Ça veut dire Centre communal d’action sociale.

C’est là que travaille Estelle. Elle nous a parlé de son quotidien. De ses joies, de ses doutes parfois. Mais surtout de son extraordinaire dynamisme pour aider les résidents. Certains ont nettement plus du double de son âge. « Mais ils ont vécu de telles expériences dans la vie, que j’adore les écouter. Si on n’a pas cette passion, pas la peine de venir travailler ici », confie-t-elle.

Estelle Menit va avoir 40 ans. Elle est aide-soignante. D’origine martiniquaise et née en banlieue parisienne, elle a pensé devenir assistante dentaire, avant de « s’expatrier » en Touraine où elle a gravi tous les échelons au rythme des concours et des études : agent d’entretien, auxiliaire de vie puis aide-soignante.

Beaucoup d’écoute

Lors de notre première rencontre, un soir de fin décembre, tous les emplois du temps ont été chamboulés. Les blouses blanches, roses ou bleues sont au placard. Repas de Noël oblige, le personnel comme les résidents sont en tenue de soirée. Ou presque. Estelle est venue sur un jour de repos pour aider et participer à ce moment festif.

Tout le personnel, sous la houlette de l’animatrice, Isabelle, aide les résidents à s’installer autour des tables dans la grande salle à manger du 1er étage. Quelques minutes plus tard quand le repas débutera, chacun viendra s’asseoir à une table, participera au service, amènera de la bonne humeur, ou tout simplement aidera Jacqueline, Nicole ou un autre résident à dîner.

« On est dans l’exceptionnel, ce soir, explique Estelle. Mais vous voyez bien l’esprit dans lequel on travaille. » Beaucoup d’écoute, un maximum de relationnel, une tonne d’énergie, des kilos d’empathie, il leur faut donner tout cela pour éclairer la journée des résidents. « Certains sont diminués, en fauteuil. Pas toujours drôle pour eux. »

Plus tard, en janvier, lors de notre deuxième visite, Estelle et tout le personnel ont rebasculé dans le quotidien. Arrivée à 14 h, l’aide-soignante finira à 21 h. « De 14 h à 14 h 30, nous faisons la réunion de transmission entre les deux équipes. Nous indiquons ce qui a été fait auprès des résidents. Comment ils se sentent. Certains se sont réveillés un peu grognons. On les laissera se reposer. D’autres veulent parler. On ira les voir plus longtemps. »

En pantalon et blouse rose, Estelle commence son petit tour au 3e étage – Il y a une vingtaine de résidents par niveau, du rez-de-chaussée au 4e étage. Elle frappe doucement à chaque porte. Demande comment ça va. Même si elle connaît le prénom de chacun, c’est par « bonjour M. ou Mme untel » qu’elle entame la conversation. « Le matin, nous nous occupons des toilettes, du service des petits déjeuners. »

« Bien sûr, on s’attache aux résidents, parce qu’ils sont des puits de savoir. »

Le soin mis dans la décoration des couloirs et l’individualisation des chambres font de l’Ehpad un lieu à part, entre pension de famille et maison de convalescence. Les difficultés de son travail, Estelle les a gommées avec le temps et l’expérience.

« Bien sûr, on s’attache aux résidents. Parce qu’ils sont des puits de savoir et qu’ils ont vécu des choses extraordinaires. Un jour, un monsieur me dit : ‘’Vous savez, j’ai connu la reine d’Angleterre.’’ Je me suis assis à côté de lui et il m’a raconté des tas de souvenirs qu’il avait sur le couronnement d’Elisabeth, notamment. D’autres fois, c’est dur. Les résidents peuvent avoir des mots qui dépassent leur pensée. Quand ça arrive aujourd’hui, je relativise. »

Issues d’une multitude de corps de métiers (infirmière, psychologue, cuisinier, couturière, coiffeur, agent technique, aide-soignant(e)s, etc…), plus d’une cinquantaine de personnes sont au service des 103 résidents de l’Ehpad dont la moyenne d’âge est d’environ 85 ans.

Dans ce choc de générations, le dynamisme et l’enthousiasme comblent les fossés et la rudesse des destins. Estelle le sait : « Pour les résidents, c’est le dernier lieu de leur vie. À leur âge, certains voient leur santé se détériorer assez vite aussi. On est là pour les aider, leur donner bon moral. J’aime prendre soin d’eux. »

Textes et photos : Thierry Mathiot

Pourquoi tu tousses ?

Mais alors, c’est possible ! Un danger immédiat se fait jour et, comme un seul homme, l’Humanité prend les mesures qui s’imposent. Ce qui paraissait impossible quelques jours plus tôt semble soudainement frappé au coin du bon sens.

Placer une ville de 12 millions d’habitants en quarantaine, clouer tous les avions au sol, renoncer à des voyages touristiques qui, pourtant, font tourner la grande roue du capitalisme, tout cela se fait d’un coup d’un seul et tout le monde applaudit, en se collant un masque sur le nez.

Alors, si nous sommes collectivement capables de réagir avec une telle vigueur pour une pandémie qui fera sans doute plusieurs centaines de victimes de par le monde, je n’ose imaginer la réaction mondiale, massive et déterminée qui sera la nôtre face à un autre problème qui, selon les dernières études, devrait provoquer autour de 250 000 morts par an entre 2030 et 2050.

Alors, on se dit ça : on gère le coronavirus et on se met au réchauffement climatique ?

Matthieu Pays

Nicolas Rossard : cap sur le sommet du TVB

#EPJTMV Le TVB ne cesse de progresser. Retour sur la carrière d’un de ses joueurs les plus prolifiques, Nicolas Rossard.

« J’ai commencé à jouer au volley- ball parce que presque toute ma famille pratique ce sport », explique Nicolas Rossard. S’il s’intéresse au tennis et au football, c’est le volley qui a finalement gagné son cœur.

C’est à l’âge de 14 ans que tout débute pour ce jeune joueur. Tout d’abord à Bordeaux où il suit un cursus sport-études puis à Toulouse où il démarre sa carrière professionnelle. Le jeune libero (1,83 mètre) devient rapidement vice-champion de France de volley, d’abord avec les Spacers en 2016, puis une deuxième fois avec Paris l’année suivante.

« Le TVB, meilleur club de France »

Il connaît ensuite une courte parenthèse étrangère, en Pologne dans le club de Stocznia Szczecin puis dans celui de Berlin, avec lequel il remporte le championnat d’Allemagne.

Fort de ce succès, il revient en France avec de nouvelles ambitions. « J’ai intégré le TVB car c’est le meilleur club de France », a-t-il déclaré. L’objectif est clair pour Nicolas : « Je souhaite gagner le championnat de France. »

S’il compte bien poursuivre ses études d’ingénieur en informatique dans l’optique de préparer sa retraite sportive, il ne perd pas de vue sa priorité actuelle : sa carrière de volleyeur.

Texte : Brice Le-Doux-Saramalet / Photo : Chadi Yahya, étudiants à l’Ecole publique de journalisme de Tours (EPJT)

Au Café-concept, on sert au plateau !

Place de la Victoire, le Court-Circuit a laissé la place au Café Concept. Un restaurant – mais pas que – qu’on a décidé de tester pour vos beaux yeux… et vos papilles !

En ce jeudi midi ensoleillé, nous avons décidé d’aller tester le Café Concept. À peine entrés, Florence et Cyril Gomez nous accueillent. Au menu ce midi – celui-ci change tous les jours – quatre plats dont un végétarien : « Nous proposons un plat végétarien tous les midis, c’est important ! », insiste Florence.

Pour ce déjeuner, nos papilles découvrent un wok de dinde façon basquaise et ses tagliatelles fraîches et une blanquette de cabillaud accompagnée de son riz basmati. Florence nous avait prévenu en prenant nos commandes : « Ici, on sert au plateau ! Vous aurez vos plats et vos desserts en même temps ».

Servis, nous sommes amusés de voir que ce dernier, en inox, est divisé en portions. Au premier abord, cela nous fait penser à un plateau-repas de cantine, mais seulement d’apparence, parce que gustativement parlant : c’est excellent.

En dessert, le cake au potiron accompagné de son caramel beurre salé nous laisse en bouche un goût de cannelle. Le café-concept tient son pari : revisiter des plats traditionnels pour toutes les bourses. Une sympathique adresse pour manger un bon repas, comme à la maison, entre deux réunions !

Marie Lebrun, étudiante à l’Ecole de journalisme de Tours (EPJT)


> Le service brasserie ne se fait que pour le déjeuner. Il existe trois formules pour le midi allant de 9,50 € à 17 €. Boissons en supplément. 

> C’est où ? 16 bis place de la Victoire, à Tours. Ouvert du mardi au dimanche de 8 h à 19 h. Contact au 02 47 77 94 35 ou par mail au contact@lecafeconcept.fr 

Les Z’Imbert et Moreau : « Les petits colibris de l’écologie musicale »

Le groupe les Z’Imbert et Moreau s’est formé en 1967. Très engagés dans l’éducation des enfants, Françoise Moreau et François Imbert ont également participé aux luttes écologistes.

« Notre engagement pour l’environnement a commencé il y a déjà très longtemps », se remémorent Françoise Moreau et François Imbert. Dans la cuisine, attablés devant la grande baie vitrée qui mène au jardin, ils replongent dans leurs souvenirs.

En plus de cinquante années de carrière, les chanteurs du groupe Les Z’Imbert et Moreau sont toujours restés concernés par les enjeux écologiques. Pionniers dans l’élaboration de chansons dédiées aux enfants, ils ont très vite décidé d’intégrer un de leur combat dans l’élaboration des textes. Leur nouvel album « Magique ! » est sorti le 20 septembre 2019.

« Des chanteurs concernés »

« Le choix de mettre le titre Tout va bien en première place n’est pas anodin. Tout le monde s’emporte contre la petite Greta (Thunberg, Ndlr) alors qu’elle est magnifique à tenir tête à tous ces vieux politiques », explique François. La chanson présente un monde qui ne tourne plus très rond et dont le refrain « Tout va bien », entonné gaiement en chœur par des enfants, accentue l’ironie.

« Nous sommes des chanteurs non plus engagés, mais concernés. Nous avons des petits enfants de 10 et 15 ans qui sont très sensibles à ces questions. » Françoise explique que leurs propres enfants, Jérémie et Corentin, qui sont aussi membres du groupe les Z’Imbert et Moreau, avaient essentiellement des jouets en bois. François se lève pour aller chercher les albums qui sont très utilisés par les enseignants dans les écoles. La pile est impressionnante.

« La lune saigne », en 1976, « La baleine au supermarché » en 2001, « Les éléphants » en 2009, sont autant de titres qui traitent d’enjeux écologiques. « Pierre Rabhi a théorisé cette idée du petit colibri que je reprends un petit peu dans ce que nous faisons. Depuis des années, nous semons des petites choses pour que les enfants et les parents se les approprient », précise François.

La conjoncture environnementale ne laisse pas les Z’Imbert et Moreau très tranquilles. Tous deux m’invitent à les suivre dans le salon où François lance son lecteur vinyle. « Nous allons replonger dans une époque hippie », plaisante-t-il, avant de lancer leur première chanson engagée, sortie en 1970, « Vivre et survivre ».

Tandis que leurs voix, d’une autre époque, entonnent conjointement un pamphlet musical contre les centrales nucléaires, François glisse : « Cette chanson est passée une fois sur France Inter à midi moins deux. La personne qui l’a diffusée a été virée pour cela. C’est un combat de longue durée et tant mieux si ce sont les jeunes qui se mobilisent aujourd’hui. »

Textes : Fabian Lavalade / Photo : Sophie Podevin
Etudiants à l’Ecole publique de journalisme de Tours (EPJT)

> www.les-zims.com

 

Redécouvrir la nature avec Couleurs Sauvages

L’association Couleurs Sauvages, basée à La Riche près de Tours, propose des activités pour sensibiliser la Touraine aux grandes problématiques environnementales locales. Des actions et des ateliers sont notamment proposés aux jeunes, jusqu’à 18 ans.

Avec 427 interventions pour sensibiliser plus de 9 200 personnes en 2019, l’association Couleurs Sauvages a mené de nombreuses opérations. Les trois quarts d’entre elles, concernent les jeunes entre 0 et 18 ans.

Créée en 2004, l’association a pour but de valoriser le patrimoine naturel de la région Centre- Val de Loire. Elle organise des animations en pleine nature, tout en soutenant les initiatives écologiques.

« Nous éduquons à l’environnement en stimulant l’imaginaire, le sensoriel et le ludique », explique Nathalie Blanc, éducatrice à l’environnement et coordinatrice de l’association. « Nous aiguisons la sensibilité de ces jeunes à des thèmes comme la faune, la flore, l’eau, l’air, le sol, les énergies, les modes de consommation… ».

Intervenir auprès des scolaires

Le but ? Montrer aux jeunes que la nature est belle et porteuse de bien-être. Positive, l’éducatrice nature estime que beaucoup de jeunes sont très intéressés par la cause environnementale. « On ne peut pas dire qu’ils ne comprennent pas ce qu’il se passe », précise-t-elle. Elle explique avoir rencontré un public « hyper motivé » et « prêt à faire beaucoup pour agir en faveur de la nature ».

Si Couleurs Sauvages intervient souvent dans les écoles primaires et les collèges, elle ne souhaite pas exclure les adultes : « On ne peut pas mettre le sauvetage de la planète seulement sur les épaules des jeunes, c’est l’affaire de tous ».

L’association met ainsi en place des sorties natures, des ateliers et des stages destinés à tout âge. Pour s’organiser et agir efficacement, l’association est présente au sein du réseau régional pour l’éducation à l’environnement : Graine Centre-Val de Loire. Ce regroupement permet aux éducateurs de travailler conjointement et de pouvoir élargir leur champ d’action dans la région. Au niveau local, elle fait également partie du Réseau d’éducation à l’environnement d’Indre-et-Loire (REE 37). Celui-ci regroupe des associations œuvrant pour la cause environnementale dans le département.

« À Tours, la population est en partie sensibilisée, cependant, nous sommes bien conscients que chacun fait ce qu’il peut en fonction de ses moyens », déclare-t-elle. Ainsi, Couleurs Sauvages tente de rassembler, chaque année, des financements auprès de la région et de la métropole afin de proposer « un maximum d’actions gratuites » en fonction de la demande.


Textes : Rachel Herman et Amel Zaki / étudiantes à l’Ecole publique de journalisme de Tours (EPJT)
Photo : Association Couleurs Sauvages

Horoscope WTF spécialement écrit (oui encore) par les étudiants en journalisme

#EPJTMV L’astrologue de tmv étant encore en congés dans sa villa aux Seychelles, ce sont les étudiant(e)s de l’Ecole publique de journalisme de Tours qui ont pris la relève. Voici leur horoscope rien qu’à eux !

Bélier

Amour

S’aimer soi-même c’est un
bon début.

Gloire

Vous gagnerez une partie
de fléchettes et ne paierez pas votre
tournée.

Beauté

La seule beauté durable est
la beauté du coeur. Qui a dit que les
Béliers n’étaient pas romantiques ?

Taureau

Amour

Vous pouvez draguer une
fois, vous pouvez draguer deux fois,
Vous pouvez draguer quinze fois…
vous n’avancerez toujours pas.

Gloire

On récolte que ce que l’on
sème. Une courgette, donc.

Beauté

Halte. C’est un début de
calvitie qu’on vous voit-là. Mettez de
l’huile de ricin, ça marche bien.

Gémeaux

Amour

Apollon, vous faites le fanfaron
mais gardez cet adage à l’esprit,
un tu l’as vaut mieux que deux
tu l’auras.

Gloire

Petits chanceux que vous
êtes, Pluton va vous brancher avec
Jimmy Neutron.

Beauté

L’originalité c’est bien. Mais
peut-être pas tous les jours.

Cancer

Amour

Ainsi disait le grand philosophe
Roméo Elvis, « une de perdue,
une de perdue, autant dire les choses
comme elles sont… »

Gloire

Les seuls billets que vous allez
compter sont ceux du Monopoly.

Beauté

Le verdict de Cristina Córdula
: « Ma chérie c’est pas possible.
On va vous préparer psychologiquement
mais ça va être dur. »

Lion

Amour

Fuis-moi je te suis, suis-moi
je te fuis, l’adage ne marche pas quand
on s’appelle Jean-Michel Toutseul.

Gloire

Hier vous étiez Jean-Michel
Torché, aujourd’hui vous serez
Jean-Michel Banqueroute.

Beauté

Conseil de Jean-Michel
Atrobu : Deux demis, deux vomis et
hop au lit.

Vierge

Amour

Pour trouver l’amour
évitez les Lions, les Sagittaires,
les Poissons, … ah bah en fait évitez-
les tous !

Gloire

La routourne va tourner,
mais pas tout-tout de suite.

Beauté

La constellation Cristina
Córdula est de retour, « C’est
pas possible là, vos sourcils c’est
la forêt amazonique. »

Balance

Amour

La constellation de Lomepal
vous indique que dans votre caleçon
c’est plus chaud qu’au Népal.

Gloire

Né pour briller, vous allez
devoir imposer vos idées.

Beauté

Le lever de coude ne fera
pas gonfler vos biscottos.

Scorpion

Amour

Si ça ne marche pas à deux,
essayez à trois !

Gloire

Laissez les emplois fictifs
aux assistants parlementaires.

Beauté

Les jaloux diront Photoshop.

Sagittaire

Amour

Votre mec assure, votre mec
assume, votre mec est pur, il vous
trompe pas, j’en suis sûre…

Gloire

Vous n’êtes pas dans un hémicycle.
Quand vous n’êtes pas là, on
le voit.

Beauté

Miroir, miroir, dis-moi qui
est la plus belle ? Pas encore vous.

Capricorne

Amour

Pas de bol pour vous, les
astres ne sont pas alignés. Vous pourrez
tout tenter, mais il/elle finira par
se barrer.

Gloire

N’est pas Steve Jobs qui veut.

Beauté

Vous regrettez déjà de vous
être fait tatouer le prénom de votre
conjoint(e).

Verseau

Amour

Le légendaire Hervé Bazin
écrivait « une vie sans amour, c’est une
vie sans soleil »

Gloire

Tu sens l’ouragan arriver ?

Beauté

Vous êtes trempés de la tête
aux pieds.

Poissons

Amour

« Femme qui rit à moitié
dans ton lit » : il vous faudra choisir
laquelle.

Gloire

Les brosses à dents se
changent tous les deux mois. À bon
entendeur.

Beauté

Soyons honnête, vous n’êtes
pas au top… Heureusement il vous
reste encore 342 jours pour vous perfectionner
un summer-body de qualité.

Biodivercity, l’apiculture… urbaine !

#EPJTMV La disparition des abeilles est une problématique environnementale préoccupante. Anne Desnos et Laurie Dufrenne sont apicultrices au sein de l’association Biodivercity qui propose des ateliers de sensibilisation à la vie de la ruche.

« Je vous propose d’aller chercher les tenues, nous allons aller sur le rucher. » Ce vendredi 17 janvier, Anne Desnos et Laurie Dufrenne animent le « Club Api » de l’association Biodivercity.

Dans le domaine du Château de Taillé à Fondettes, l’association possèdent sept ruches dont les salariés s’occupent toute l’année. Le « Club Api » se réunit une fois par mois pour former à l’apiculture une poignée de volontaires.

La mission du groupe aujourd’hui : bricolage d’hiver et visite des ruches pour vérifier que les abeilles vont bien. Sur le chemin, Laurie explique : « Pendant la période hivernale, les abeilles sortent peu. Elles sont en période d’hibernation et consomment leurs réserves dans la ruche. »

Ne pas déranger les butineuses

Laurie est apicultrice depuis dix ans. Elle a commencé sa formation sur le terrain en Allemagne, en production biologique de miel. Elle s’est rapidement tournée vers les associations jusqu’à intégrer Biodivercity en 2014. Ce qu’elle aime le plus, surtout dans « ce contexte de difficulté pour l’environnement, c’est sensibiliser et faire connaître le rôle de l’abeille dans l’environnement ».

Concernant les ruches, les deux animatrices insistent sur la nécessité de ne pas déranger les butineuses et de ne pas ouvrir les ruches si ce n’est pas nécessaire. Le parcours d’Anne Desnos jusqu’à l’apiculture est différent. Elle a intégré l’association en 2017 pour un service civique et ne l’a pas quittée depuis. « Je me suis formée sur le tas, à Biodivercity », confie-t-elle.

« J’ai longtemps eu un projet d’animation autour de l’environnement. J’ai un lien très fort avec la nature et il est très important pour moi de le partager pour la protéger. »

Sur le rucher, les deux animatrices expliquent au groupe comment s’assurer que la ruche est en bonne santé. Il faut la peser et vérifier les réserves de nourriture. Les volontaires écoutent attentivement mais toujours dans une ambiance détendue.

Pendant cette séance, aucune n’a eu besoin de nourriture (du sucre) supplémentaire. Les deux animatrices mettent en place une approche douce de l’apiculture. Pour Laurie, « le consentement doit aussi être avec les abeilles. Il faut comprendre les abeilles et ne pas déranger les colonies nerveuses par exemple. » Elle confie, avant de partir, que grâce à ce métier, elle a « appris à avoir une certaine humilité face à l’abeille ».

Texte : Cassandre Riverain / Photos : Jeanne Gerbault, étudiantes à l’Ecole publique de journalisme de Tours (EPJT)


> En savoir plus sur l’association Biodivercity : www.biodivercity.fr

 

A la Gloriette, les enfants s’interrogent sur l’urgence climatique

Au parc de la Gloriette, des élèves de CM2 sont invités à s’interroger sur les questions liées à l’urgence climatique à travers diverses activités. C’est aussi l’occasion pour ces enfants citadins de sentir et déguster les plantes de saison.

« Vite, vite, vite mon équipe » s’exclame Lucien, 10 ans. Un questionnaire dans une main, un crayon de bois dans l’autre, l’atelier climat commence pour la classe de CM2 de l’école André-Gide. Pendant deux heures, les 25 enfants vont participer à différentes activités.

Au programme, questionnaire sur l’hiver, dégustation de plantes aromatiques et visite de la serre du parc. Ce jeudi 16 janvier, leur terrain de jeu s’étend sur deux parcelles du potager de la Gloriette. Leur mission ? Identifier les plantes, les légumes et les animaux typiques de la saison hivernale. Par groupe de trois, les élèves déambulent en remplissant leur questionnaire.

L’animal phare de la matinée est le ver de terre. Anis le ramasse en premier avant de le montrer fièrement à ses camarades. « Touche, touche, touche ! », dit-il au petit groupe qui s’est formé autour de lui. Intrigués, les enfants tendent timidement leurs mains.

Après vingt minutes, Sophie Legland, l’animatrice de la Gloriette en charge de l’atelier, rassemble les élèves. « Qu’estce que vous avez répondu pour la météo du jour ? » Aussitôt, les mains se lèvent et les réponses fusent. « Froid », « nuageux », « soleil », réagissent les enfants. Sophie Legland leur explique alors que le climat est relativement doux avec une température de 10° C, plus du double de la température moyenne pour la saison.

« Rassembler des enfants d’un milieu urbain autour d’un projet commun lié à l’écologie »

« Regardez, un ver de terre qui marche ! », s’exclame un élève. Une nouvelle fois, le lombric vole la vedette à l’animatrice. Pendant un an, la classe de CM2 va participer à différents ateliers autour du climat. Tantôt dans leur classe, tantôt à la Gloriette. Une initiative de leur enseignant, Stéphane Burel, pour qui « il est intéressant de rassembler des enfants d’un milieu urbain autour d’un projet commun lié à l’écologie ».

Leur vision du réchauffement climatique témoigne de leur vie citadine. Lors de leur deuxième séance en décembre, Sophie Legland a présenté à sa classe plusieurs photos liées au dérèglement du climat : des embouteillages, des radiateurs, des catastrophes naturelles ou encore des panneaux solaires. Instinctivement, la plupart des élèves se sont tournés vers des images de pollution ou de déchets.

Avant les vacances de Noël, Sophie Legland était venue dans la classe des CM2 pour un atelier bouture. Le but était qu’ils se questionnent sur l’effet de serre. La moitié de la classe a réalisé un pot avec un couvercle et l’autre moitié a laissé la plante à l’air libre.

Tous les matins, les élèves suivent le même rituel ; après avoir regardé Arte journal junior, ils observent l’évolution de leurs boutures. « Des élèves jouent les jardiniers dans la classe et s’occupent des plantes tous les jours », précise leur professeur. Il est maintenant l’heure pour les élèves de se rendre dans la serre, pour enfin comprendre ce qu’est ce fameux effet de serre.

Mais avant, petit détour par le potager où une dégustation de plantes aromatiques s’improvise. Devant la lavande, les réactions ne se font pas attendre : « Ça se mange ça ? » Sophie Legland répond par la négative et les invite à sentir la plante. Quelques mètres plus loin, le groupe s’arrête devant un plan de légumes. Ici, l’animatrice leur fait goûter des feuilles de céleri. D’abord sceptique, « ça se mange cru ça ? », demande l’un deux, les enfants se prêtent finalement au jeu. Souriant, ils semblent avoir apprécié.

Avec le froid qui commence à se faire sentir, les enfants sont de plus en plus pressés d’arriver à la serre. Une fois à l’intérieur, ils découvrent l’espace et observent avec attention les différentes plantes qui y poussent. L’animatrice les rassemble devant les plantes aromatiques. Persil, origan, basilic… Les enfants poursuivent leur dégustation.

Avant qu’ils retournent à l’école, Sophie aborde la problématique de l’effet de serre. Les accessoires sont de mises : globe terrestre, saladier, lampe torche et tableau. Les enfants se concentrent et écoutent avec attention. Sophie aborde le parcours des rayons du soleil et des rayons infrarouges avant de demander aux enfants quels sont les gaz à effet de serre. Les réponses sont diverses : CO2, O3, CH4 ou encore N2O. L’animatrice est bluffée.

Le mois prochain, ils se transformeront en petits rats de laboratoires pour comprendre les effets du réchauffement climatique à travers des expériences chimiques.


Enquête : Mélanie Guiraud et Cassandre Riverain / Photos : Jeanne Gerbault
Étudiantes à l’Ecole publique de journalisme de Tours (EPJT)

TMV du 22 au 28 janvier 2020 (spécial EPJT)

https://tmv.tmvtours.fr/wp-content/uploads/2020/01/TMV_A_20200121_TMV_001_T_Q_0-BD.pdf

Et voilà le deuxième numéro de tmv intégralement réalisé par les étudiant(e)s en journalisme de Tours ! Le fil conducteur ? L’écologie et les bonnes idées pour se mettre au vert avec, au programme, l’apiculture en ville, des musiciens écolos, des ateliers à la Gloriette ou encore l’association Couleurs Sauvages. Pour le reste, retrouvez également Le Innocents, le début de la campagne des municipales et la suite de notre série Tmv vous coache !

Quinte de toux dans le tennis

Comme chaque année en janvier, le monde de la petite balle jaune débarque à Melbourne pour l’Open d’Australie. Mais attention cette année, l’homme à suivre ne s’appelle pas Nadal ou Djokovic, mais bien Brayden Schnur.

Comment suivre un joueur qui ne jouera pas le tournoi (car non qualifié) me direz-vous ? C’est très simple. Il ne vous aura pas échappé que l’accueil de ces millionnaires en tenue de sport (et d’un milliardaire depuis deux semaines : bravo Roger Federer !), a été éclipsé par les flammes destructrices qui ravagent l’Australie.

Écoutez la toux des joueurs sur les courts à cause de la qualité de l’air. Sentez le malaise s’installer en imaginant les forêts calcinées non loin de Melbourne, alors qu’ici, on joue au tennis.

Mais écoutez plutôt les grands joueurs répondre, hésitants, aux questions qui leurs sont posées sur la légitimité du tournoi dans ce contexte. Brayden Schnur (103e ATP) s’est posé en porte-parole de ce malaise et a récemment déclaré : « Federer et Nadal ne pensent qu’à eux ».

Jules Liévin

Les Innocents : « Nous voulions retrouver cette complémentarité musicale »

#EPJTMV Les Innocents reviennent avec un sixième album : 6 ½. 22 ans après leur dernier passage à Tours, le groupe de pop français se produira à Joué-lès-Tours le 25 janvier prochain.

Les Innocents seront en concert à l’Espace Malraux, le 25 janvier (Crédit Yann Orhan)

Quatre Victoires de la musique, un Bus d’Acier, un disque de diamant avec Fous à lier (1992)… Les Innocents ont marqué leur génération. Lors de leur séparation en 2000, le groupe comptait quatre membres. Mais en 2013, Jean-Christophe Urbain et Jean-Philippe Nataf (tous deux chanteurs et guitaristes) ont décidé de faire renaître le groupe en revenant cette fois en duo.

« Avec Urbain, nous voulions retrouver cette complémentarité musicale qu’il y a entre nous », raconte Jean-Philippe Nataf, fondateur du groupe en 1982. Depuis leur premier grand succès en 1987 avec le single Jodie, Les Innocents restent fidèles à leurs influences. « Ceux qui nous inspiraient quand nous avions vingt ans nous inspirent encore aujourd’hui. Je pense notamment à Bob Dylan, The Clash ou Paul McCartney. »

« L’industrie musical a évolué »

Celui que l’on surnomme “Jipé” (Jean-Philippe Nataf) confie être aussi un fan de musique moderne : « J’écoute beaucoup de musique brésilienne, éthiopienne et même du rap américain ! » Ils restent, malgré tout, attachés à leur style musical de prédilection avec une direction “pop” anglo-saxonne en langue française.

« L’industrie musicale a évolué : l’offre est incroyable et la musique gratuite. Il n’y a plus la même rareté. Nous voyons le monde avec des yeux de vieux », s’amuse J-P Nataf. Même si tout a changé, eux, ont décidé de faire comme avant : « C’est comme si nous étions des pâtissiers et que nous avions fermé boutique puis rouvert. Tout est pareil, mais nous prenons encore plus de plaisir », raconte-t-il.

Une authenticité qui paye. En 35 ans de carrière, ils ont fidélisé un large public qui ne manque pas l’occasion de venir les écouter pour découvrir leurs nouvelles créations ou se remémorer des souvenirs de jeunesse. « Nous avons accompagné la vie du public dans ses joies et ses tristesses. Nous sommes dans un partage joyeux. Notre musique s’écoute avec les gens que l’on aime ».

Rachel Herman

> A 20 h 30, le 25 janvier. Espace Malraux de Joué-lès-Tours. Tarifs : de 17 € à 34 €. Billetterie : 02 47 53 61 61. Réservez rapidement.

 

Municipales : c’est le top départ !

Alors que les élections municipales approchent, la campagne s’est lancée avec un premier grand débat, mercredi dernier, à Tours.

Le débat a réuni plusieurs candidats aux municipales (Photo Sophie Poidevin)

Les faits

Mercredi 15 janvier à 19 h, s’est tenu au Centre de vie du Sanitas, le premier grand débat des municipales de Tours. Une soirée organisée par cinq étudiants de deuxième année de l’École Publique de Journalisme de Tours (EPJT). La rencontre réunissait quatre candidats au siège de maire : Xavier Dateu (centre-droit), Benoist Pierre (LREM), Emmanuel Denis (EELV – PS – LFI) et Claude Bourdin (C’est au Tour(s) du peuple).

Un seul manquait à l’appel : le maire sortant Christophe Bouchet, justifiant un « problème d’agenda ». Un événement qui a intéressé de nombreux Tourangeaux puisqu’ils étaient près de 200 dans la salle.

Le contexte

Le premier tour des municipales se tiendra le 15 mars prochain. S’ils n’étaient que quatre à débattre mercredi soir, ils sont pour le moment une dizaine à prétendre à la mairie. L’élu succédera à un dernier mandat municipal quelque peu agité. Le débat s’est déroulé dans les règles de l’art : tirage au sort, temps de parole chronométré… Lydia Menez et Léo Juanole, journalistes en formation ont animé la soirée.

Les enjeux

Comme pour chaque débat politique, l’objectif était de confronter les différents candidats aux sujets portant sur le quotidien des Tourangeaux. Quatre thèmes ont été choisis pour animer une discussion parfois enflammée : les mobilités et l’aménagement, la sécurité, la démocratie locale et la métropole. Chacun des candidats a pu donner son avis à propos de la gratuité des transports, du prix du stationnement ou encore des projets municipaux.

Point de vue

Le débat a démarré sur les chapeaux de roue avec la prise de parole inattendue du candidat Mickael Corto, non invité au débat, qui a manifesté son mécontentement. Suite à cela, l’affrontement a démarré avec quelques pointes d’ironie de la part des candidats sur l’absence du maire sortant. Les esprits se sont parfois échauffés autour de la table des invités mais aussi dans le public, sur des sujets de société comme la sécurité, les SDF ou les femmes battues.

Marie Lebrun

AMAP de la Fuye-Velpeau : le succès de la vente directe bio

L’association pour le maintien d’une agriculture paysanne de la Fuye-Velpeau distribue des paniers de fruits et légumes à ses adhérents chaque semaine depuis 2016. Le projet rencontre un tel succès qu’une liste d’attente a été mise en place pour l’année prochaine.

Le 16 janvier 2020, dans la salle du 4 rue Montesquieu, les habitants du quartier défilent comme tous les jeudis soir et ressortent avec leurs paniers garnis de légumes bio. L’AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) de La Fuye-Velpeau est la seule présente dans le centre de Tours. Elle accueille les 80 adhérents de l’association à partir de 18h30. Deux paniers leur sont proposés : le grand panier à 17 euros et le petit panier à 12 euros. Le paiement se fait chaque trimestre, pour toute l’année, et garantit aux paysans une juste rémunération de leur travail.

En plus de soutenir l’agriculture paysanne, la vente en AMAP s’inscrit aussi dans une démarche de consommation plus saine, locale et de saison.  Toutes sortes de légumes composent ainsi les paniers. Au menu cette semaine : courges butternut, choux blanc, ail, carottes, et fenouil. C’est ce qui plaît à Mireille : « Avec l’AMAP, je découvre des légumes. Ce sont toujours des produits de saison variés ». Des pâtes, du pain, des produits laitiers et d’autres aliments bio et locaux peuvent aussi être commandés chaque trimestre.

Sylvain Le Thuault, maraîcher, est présent depuis le début. Il fournit l’AMAP depuis sa ferme Les bio de l’Isle. Il est à la fois producteur et intermédiaire entre les agriculteurs et les clients. Pour lui, l’AMAP est un moyen de « ne pas vendre ses légumes à des anonymes, de valoriser ses produits et créer du contact humain ».

Un réel engouement 

Pour l’année 2020, le carnet de commandes des paniers est d’ores et déjà rempli. Le projet rencontre un tel succès qu’une liste d’attente a été mise en place pour en bénéficier l’année prochaine. 

Ce système de vente directe s’avère rassurant pour les consommateurs. Beaucoup pensent comme Thierry Bodin, 39 ans et membre de l’AMAP depuis sa création en 2016. Il explique : « Quand je paye, je sais à qui je donne mon argent et pour quels produits j’achète. »  Pour le maraîcher Sylvain Le Thuault, se rendre à l’association le jeudi est aussi une récompense qui lui permet de voir dans quelles assiettes finissent ses produits. « Cela participe à un certain équilibre », précise-t-il.

Si les bénévoles précisent qu’entre les départs et les arrivées d’adhérents, une forme de roulement s’installe ; le maraîcher a choisi de limiter cette année le nombre de paniers disponibles par semaine à 75 . Il envisage éventuellement d’augmenter le nombre l’année prochaine en fonction de la demande. Néanmoins, ils sont beaucoup à préférer que d’autres AMAP se développent au centre de Tours. Comme la retraitée et consommatrice Mireille le précise, « il ne faut pas que cette AMAP devienne démentielle ».

Texte : Lise Lacombe et Théo Hesnard / Photos : Sophie Podevin – étudiants à l’Ecole Publique de Journalisme de Tours (EPJT).

Albane De Voort, la jeune championne sur roulettes

#EPJTMV Le roller ? C’est sa passion. Et tout roule pour elle ! Rencontre avec Albane De Voort.

« Un jour, ma mère m’a emmenée au gymnase pour essayer le roller et ça m’a plu », raconte Albane De Voort. Six ans plus tard, à 13 ans, elle est vice-championne de France en slalom classique et vitesse.

« Aller vite ou faire des sauts, ce n’est pas mon truc. Moi j’aime la danse, le côté artistique avec de la musique. J’aime créer mes programmes et les faire en compétition. »

La jeune sportive a débuté dans une section loisirs aux Nordiks de Touraine. Pour atteindre ce niveau, elle s’est entraînée seule : « J’allais dehors, sur des places ou des parkings. J’ai beaucoup travaillé », confie-elle. Le club s’est développé depuis, ce qui permet aujourd’hui à Albane de Voort et ses coéquipiers de participer aux compétitions nationales.

La vice-championne benjamine a même eu sa place dans l’équipe de France en 2017. Malgré son talent, Albane De Voort ne pense pas à la professionnalisation. « Même si ce serait un rêve, ce n’est pas un sport assez connu pour en faire un métier, relativise-t-elle. Mais plus tard, j’aimerais coacher dans un sport de glisse. »

Coline Davy, étudiante à l’Ecole publique de journalisme de Tours (EPJT)

Occuper sa retraite en jardinant

Les jardiniers de l’Amicale des jardins ouvriers Saint-Symphorien-Sainte-Radegonde entretiennent 114 jardins dispersés sur cinq sites à Tours. Carottes, tomates, poireaux… Chacun récolte ses fruits et légumes dans une ambiance solidaire et conviviale.

« Quand on se retrouve à la retraite, du jour au lendemain on n’a plus rien à faire. Jardiner, ça prend du temps et ça permet de voir du monde », explique Gérard Goyon, membre de l’Amicale des jardins ouvriers Saint-Symphorien-Sainte-Radegonde.

Au cœur de l’Amicale : entraide et échanges

« Même si on connaît deux ou trois jardiniers un peu égoïstes, tout se passe bien, on organise des repas et des voyages pour se réunir », se réjouit Laurette Forestier. Présidente de l’Amicale depuis cinq ans, elle vérifie régulièrement l’état des cabanes et des jardins sur ses cinq sites à Tours-Nord : Sapaillé, Calais, le Clos-Moreau, Daniel Mayer, Alphonse Lecomte et l’Ile Aucard.

Gérard Goyon et Laurette Forestier s’investissent quotidiennement dans l’Amicale des jardins ouvriers Saint-Symphorien-Sainte-Radegonde.

Chaque parcelle dispose d’un composteur, une cabane et une réserve d’eau. Le jardinier doit payer chaque année un fermage (un loyer) à la mairie et adhérer à l’Amicale. Chacun est libre de faire pousser ce qu’il veut sur son terrain : carottes, poireaux, pommes de terre, ail, oignon… mais aussi des fleurs et parfois des fruits. « Moi, j’aime bien décorer mon jardin, installer des mangeoires pour les oiseaux », explique Laurette Forestier. Souvent, les jardiniers ont des récoltes trop importantes. Chacun a sa méthode pour écouler ses stocks : « Je laisse mes excès dans une caisse, à l’entrée de mon immeuble », « Je donne ce que j’ai en trop à des associations » racontent Gérard Goyon et Laurette Forestier.

Toute l’année, les jardiniers font pousser fruits et légumes sur leurs parcelles.

Le jardinage demande un investissement important : « Je viens m’occuper de ma parcelle au moins deux heures tous les jours. C’est pour cela que nous sommes beaucoup de retraités », explique Laurette Forestier. Chronophage mais économique, le jardinage est un bon plan, la plupart des adhérents n’ont même plus besoin d’acheter de légumes.

Texte : Alice Porcher / Photos : Chadi Yahya – étudiants à l’Ecole Publique de Journalisme de Tours (EPJT)

On a testé un institut de beauté bio à Tours

Dans le centre de Tours, rencontre avec un institut respectueux de votre peau et de l’environnement.

Un institut entièrement bio ? C’est en tout cas ce que propose Fabienne Gabard dans son institut de beauté situé rue du Rempart à Tours. Chez Essentiel Bio Esthétique, on utilise les produits de la maison du Docteur Hauschka.

Créée il y a 53 ans, la marque allemande s’est exportée à l’international. Selon la gérante, deux mots-clés sont essentiels : « rythme et globalité ». Des produits aux soins, tout est pensé selon ce principe. Les gammes sont conçues à partir de plantes élevées en biodynamie (prise en considération de l’influence des rythmes lunaires et planétaires, NDLR). Labellisés, les produits misent sur l’autocorrection de la peau.

Fabienne Gabard dans son institut.

« Mon institut est à mon image » 

Dans son établissement, un seul mot d’ordre : utiliser uniquement des produits bio et faire des efforts pour que toute la structure soit écologique. Elle a par exemple remplacé les serviettes en coton par des serviettes en fibres qui consomment moins d’eau et d’énergie lors de leur nettoyage et de leur séchage. Des actions mises en place dans le respect des valeurs de leur fournisseur.

En effet, la marque Docteur Hauschka soutient le commerce équitable et tente de réduire son impact sur l’environnement, à l’image de ses produits en verre pour éviter le plastique. C’est ce qui a séduit Fabienne Gabard. Elle tient son goût pour le naturel et le bio de sa mère qui était, nous dit-elle, « allergique à tout ».

Elle travaille seule dans son salon : « Mon institut est à mon image » et fait ses propres choix. Celui de ne pas pratiquer l’épilation en est un. Un choix courageux puisqu’une partie importante de la clientèle est générée par l’épilation. Mais Fabienne ne veut pas céder à cette facilité et veut garder la pratique des soins de visage et de corps au cœur de son institut.

« L’être humain est un ensemble »

Véritable rituel, le soin classique – 130 € – dure deux heures et sollicite tout le corps. Bain de pieds chaud, massage des pieds, relaxation de la nuque, étirements des bras et des jambes… Des pratiques rythmiques se mêlent au soin pour en faire un moment de relaxation justifiant le prix.

Une pratique étonnante mais en accord avec la philosophie de l’établissement : « L’être humain est un ensemble ».  Fabienne vend également les produits de la gamme Docteur Hauschka. Comptez des prix classiques entre 30 et 50 € pour une crème de 100 ml. Du maquillage entièrement bio est aussi en vente (la rédaction de TMV a testé pour vous, voir la vidéo ci-dessous). Fabienne, pinceau en main, vous propose un maquillage sur mesure : « Le maquillage, c’est comme un tableau ! ». A vos palettes !

Texte: Lise Lacombe et Louise Grange / Photos et vidéo : Jeanne Gerbault – étudiantes à l’Ecole Publique de Journalisme de Tours (EPJT)

Au Tonnelé, les apprentis sont aux commandes !

Le Tonnelé ? C’est le restaurant pédagogique du CFA, à Tours. Vous pensez bien qu’avec un numéro spécial sur la jeunesse, nous nous devions de tester l’établissement…

Ambiance établissement étoilé au Tonnelé, restaurant d’application de la Cité des formations ! Nous sommes accueillis dans une salle spacieuse aux grandes baies vitrées. Les apprentis de deuxième année en CAP hôtellerie accrochent nos vestes sur des cintres.

Nous sommes conduits à notre table par un élève de 18 ans, Yousuf Hussain, notre serveur attitré pour ce vendredi midi. En cuisine, des jeunes également en deuxième année de CAP s’activent. Ce repas constitue une séance de travaux pratiques pour les apprentis. Quarante couverts pour ce midi, ils n’ont pas le temps de s’ennuyer.

Le serveur nous propose un apéritif. Nous acceptons bien entendu mais sans alcool… Nous sommes en service ! Ce sera un cocktail de jus de fruits. L’entrée arrive peu après : une assiette de poisson fumé présentée harmonieusement et accompagnée d’un petit pain. Le service est souriant et investi. Les jeunes semblent réussir l’exercice pédagogique supervisé par Mickaël Aupère, formateur du CAP hôtellerie.

Nous enchaînons avec le plat principal : filet mignon de porc rôti et légumes du moment. Le filet mignon fait une entrée remarquée. Sur sa tablette roulante, la pièce de viande arrive entière. Yousuf, avec l’aide de son formateur, découpe notre morceau sous nos yeux et dresse l’assiette avec les légumes encore présents dans la sauteuse. Un service en direct !

Les légumes du moment sont des champignons de Paris, une pomme de terre et une sucrine cuite à la poêle. L’heure du dessert sonne. Une part de pithiviers, le nom chic de la galette des rois, nous est servie. « Si vous avez la fève, il faudra porter la couronne. » Nous voilà prévenus. Nous ne l’avons pas. Ouf !

Après un thé, on passe à l’encaissement. Dix-sept euros, menu et extras compris, un vrai bon plan qui vaut le détour. Prévoyez deux heures de déjeuner pour cet entraînement grandeur nature avec des apprentis appliqués.

Lucie Diat, de l’Ecole publique de journalisme de Tours (EPJT)


> Tarifs : De 8,50 € à 11 € pour le service brasserie et de 13,50 € à 19 € pour le service restaurant, composé de trois à cinq plats. Les boissons sont en supplément. Le prix varie selon le niveau d’études des apprentis (CAP, brevet professionnel, mention complémentaire).

> À La Cité des Formations (ex-CFA), 8 allée Roger Lecotte, dans le quartier Les Douets à Tours-Nord.

> Ouvert les midis du mardi au vendredi et les mardi et jeudi soirs. Réservation obligatoire au minimum 48 h à l’avance au 02 47 88 51 00 ou par mail à nathalie.boisgigou@citeformation.com.

 

 

Environnement : une licence pro pour l’avenir

#EPJTMV En France, La seule licence professionnelle de médiation scientifique et d’éducation à l’environnement se trouve à l’IUT Jean Luthier de Tours-Nord. Portraits de trois étudiants pour qui la cause environnementale est aussi un métier.

Vingt-quatre étudiants ont été sélectionnés dans toute la France pour apprendre à sensibiliser le public aux causes scientifiques et environnementales. Une licence professionnalisante qui vise à  les former  à développer et concevoir des projets pédagogiques, s’adressant à tous les publics. Si les actions se dirigent majoritairement à destination des écoles, elles ne le sont pas seulement. Pour Sylvie Fortin, responsable de la formation : « Avant les adultes voulaient savoir, désormais ils veulent savoir pour agir ».

Trois étudiants partagent leurs aspirations, leurs parcours et engagements.

Alice Porcher et Théo Hesnard, étudiants à l’Ecole Publique de Journalisme de Tours (EPJT).

Foodtruck écolo : Adeline Le Goix fait « son truc à part »

#EPJTMV Toutes les semaines, Adeline Le Goix arpente Tours. À bord de son foodtruck « Mon truc à part », elle partage ses plats végétariens et ses valeurs aux quatre coins de la ville.

13 h 30. C’est la fin du service pour Adeline Le Goix dans son foodtruck. Il ne reste plus grand-chose dans son petit frigo. Elle vient d’intégrer à sa rotation le site de l’IUT Jean Luthier, à Tours Nord, tous les mardis midi. Nouvelle sur les lieux, elle ne se fixe pas encore d’objectifs de vente précis. « C’est un peu au petit bonheur la chance pour l’instant », indique-t-elle.

Avec son foodtruck, elle est présente depuis juin 2018 sur quatre emplacements : à la rédaction du journal de la Nouvelle République le lundi, à l’IUT de Tours Nord le mardi, à l’École de la Croix Rouge à Chambray le mercredi et à la fac de Grandmont le jeudi.

Au menu : muffins salés, soupes, quiches aux légumes… Tout ce qu’elle propose est végétarien. Et pourtant, elle ne l’est pas elle-même : « Pas besoin d’être végétarien pour réduire sa consommation de viande et de se sensibiliser à la cause. » Elle fait preuve de pédagogie en partageant avec ses clients son savoir sur les fruits et légumes de saison, comment les cuisiner et toujours avec le sourire.

Adepte de fleurs et plantes sauvages, elle les intègre au fur et à mesure à ses plats. En utilisant uniquement des produits issus de l’agriculture locale, elle « travaille avec des producteurs qui n’ont pas forcément le label bio mais qui s’engagent pour la valorisation de la terre et qui restent respectueux de l’environnement », explique-t-elle. Un réseau qu’elle avait commencé à développer bien avant, en s’investissant d’abord dans la vie associative, écologique, sociale et solidaire.

Écolo et humaniste

Cette ancienne éducatrice spécialisée a travaillé près de dix ans dans la prévention et la demande d’asile, tout en jonglant avec le milieu associatif. Lassée, elle décide de donner à sa vie un nouveau souffle.

Etant intolérante au lactose, se nourrir au quotidien lui revient cher. Pour réduire les coûts, elle passe son temps aux fourneaux. C’est l’élément déclencheur : « Je passais mes journées à cuisiner pour moi, alors autant cuisiner aussi pour les autres », résume-t-elle. Après un an d’hésitation, elle décide finalement de se lancer à son compte. C’est ainsi que « Mon truc à part » est né.

Toujours en adéquation avec son mode de vie authentique et simple, elle ne souhaite pas dégager plus de bénéfices que nécessaire. Son but ? « Pouvoir vivre dignement et rendre [son] activité pérenne. » On lui souhaite une affaire qui roule.

Texte : Alice Porcher et Théo Hesnard / Photos : Chadi Yahya – étudiants à l’École Publique de Journalisme de Tours (EPJT)

L’horoscope WTF spécialement écrit par les étudiants en journalisme !

#EPJTMV Cette semaine, ce sont les étudiant(e)s en école de journalisme qui prennent le pouvoir… et remplacent l’astrologue de tmv. Voici leur horoscope rien qu’à eux !

Bélier

Amour

Vivre libre c’est aussi vivre seul disait Renaud. Vive la liberté.

Gloire

15 appels manqués de ton banquier. Tu vas prendre cher.

Beauté

Arrête d’exploser tes points noirs, on ne voit que ça et c’est dégueu !

Taureau

Amour

Tu fais défiler tous les profils Tinder, même ceux de tes ex

Gloire

La constellation de la moula te conseille de ne pas revenir et de prendre tes affaires.

Beauté

À Noël, on t’a offert des masques de beauté, des gels douches et du parfum. Pense à prendre soin de toi de temps à autre…

Gémeaux

Amour

À priori, c’est mort. Oublie cette personne, tu ne la mérites pas.

Gloire

10/10 pour le superbe vomi de ta dernière cuite. Arrête de boire.

Beauté

Grâce à toi, on sait que le combo raclette-galette des rois, ce n’est pas top pour la peau.

Cancer

Amour

Une licorne a une vie sexuelle plus torride que la tienne.

Gloire

Tu es comme une musique de film porno, tu es là mais personne ne t’écoute…

Beauté

Si tu es triste, ne baisse pas la tête, ça te fait un double menton, c’est horrible.

Lion

Amour

Une discussion s’imposera entre toi et ton partenaire, mais tu bégaieras et tu auras tort à chaque fois.

Gloire

Si tu vois le verre à moitié vide, verse-le dans un verre plus petit et arrête de nous soûler.

Beauté

Arrête d’accuser le père Noël, tu étais déjà gros avant.

Vierge

Amour

Conseil : Prends du temps pour toi. Apprends à te connaître. Car ton partenaire ne va pas tarder à prendre la porte.

Gloire

Conseil : Prends du temps pour toi. Apprends à te connaître. Car ton patron ne va pas tarder à te faire prendre la porte.

Beauté

Conseil : Prends du temps pour toi. Apprends à te connaître. Car ça commence à se voir sur ton faciès.

Balance

Amour

Tes performances sont au plus bas, pense à aller voir un médecin.

Gloire

Ton boss te guette, t’épie, il y a fort à parier qu’il se jette sur toi au détour d’un couloir et te foute à la porte.

Beauté

Après les fêtes, tu te couvres de boutons, de bourrelets et d’autres prépondérances graisseuses.

Scorpion

Amour

Ton date avec un syndicaliste CGT… Échec. On aurait dit Philippe Martinez !

Gloire

Tu t’essaies à la pole dance. Tu ressembles à la viande du kebab du coin qui rôtit sur la broche.

Beauté

Ton animal totem, le blobfish ou le poisson le plus laid du monde.

Sagittaire

Amour

Tu trouveras les réponses à tes doutes dans une chanson de Britney Spears.

Gloire

Arrête de te plaindre de ne pas avoir assez d’argent et continue à faire la queue pour la soupe populaire en silence.

Beauté

Deux mots : coupe mulet.

Capricorne

Amour

Ton couple est aussi en forme que le Tours F.C.

Gloire

Un matin, tu te réveilles au lit, des questionnements plein la tête. Arrête-toi, tu ne réaliseras jamais tes rêves.

Beauté

Tu glisses sur une peau de banane, tu tombes face contre terre et tu te fracasses le nez habilement.

Verseau

Amour

« L’âme soeur » ne signifie pas forcément que tu la trouveras dans ta famille. Cesse de draguer ta cousine.

Gloire

Ta récente conversion au véganisme te donne le charisme d’un navet. Arrête avant qu’il ne soit trop tard.

Beauté

N’hésite pas à utiliser ton abonnement à la salle de sport.

Poissons

Amour

Ta famille en a marre de découvrir un nouveau partenaire à chaque réveillon.

Gloire

Ton boss veut te découper. Sushi.

Beauté

Qu’attends-tu pour te remettre au sport ? 2021 ?

« C’est un pari risqué de devenir musicien »

#VisMaVille Tours ne manque pas de bars et de salles de concerts pour écouter de la musique. En vous y aventurant, vous pourrez sûrement y croiser Rémy, un jeune bassiste professionnel, qui fait tomber les clichés sur les musiciens bohèmes.

On va faire avec deux amis un concert d’une heure, puis les musiciens présents pourront venir jouer s’ils veulent ! », explique Rémy Rouland en sortant sa contrebasse d’une camionnette.

Ce 8 janvier, le bassiste et contrebassiste intermittent de 23 ans, à l’air timide, reprend les standards de jazz au bar Le Strapontin à Tours. Ce soir, c’est « jam session », une séance d’improvisation musicale. L’ambiance est feutrée, des jeunes côtoient des plus vieux et se détendent autour d’un verre.

Rémy Rouland fait partie des nombreux musiciens très actifs à Tours. Loin de la vie bohème, il renvoie l’image d’un professionnel rigoureux, comme le remarque Jérôme Bonvin, gérant du Strapontin : « Il est très sérieux, on n’a pas besoin de lui courir après. » Originaire du Mans, il découvre la basse à 16 ans dans un groupe de funk. Rémy Rouland arrive à Tours en 2013 pour des études en musicologie.

Sa licence en poche, il souhaite pratiquer davantage. Il entame une formation de bassiste à l’école de musique Jazz à Tours. « J’y ai rencontré beaucoup de musiciens et j’ai commencé à me perfectionner dans le jazz pour devenir professionnel », avoue-t-il.

Ce n’est pourtant pas sans appréhension qu’il s’est lancé. « C’est un pari risqué de devenir musicien. Cela demande beaucoup de travail et le résultat n’est jamais au rendez-vous lorsqu’on débute ». Rémy a pu gagner de l’expérience dans une ville où l’émulation musicale est forte. « Il y a un gros vivier de musiciens à Tours, explique Jérôme Bonvin, avec deux écoles de musique et des salles comme le Petit Faucheux. »

Une aubaine pour les jeunes musiciens, qui peuvent former des groupes, se produire dans plusieurs salles et se perfectionner. « C’est en jouant avec des musiciens différents qu’on se forge, et c’est ce que j’ai trouvé ici », confesse Rémy Rouland. De son point de vue, « Tours est l’une des villes jazz du grand Ouest, avec Nantes et Rennes ».

Que ce soit au Strapontin, au Petit Faucheux ou encore à l’Oxford pub, chaque concert ou jam rassemble une communauté tourangelle de musiciens. « Tout le monde se connaît, il n’y a que des belles personnes à Tours », dit Rémy en souriant. Ce petit monde crée une effervescence qui, selon lui, n’est pas prêt de s’arrêter : « Beaucoup de projets continuent de se mettre en place. Nous sommes des acteurs de la culture, nous avons tous quelque chose à raconter. »

Textes : Victor Dubois-Carriat / Photos : Nathan Filiol et Lucas Bouguet

Mohamed Boumediene, de Chrétiens Migrants : « L’espoir partira seulement quand je serai mort. »

#EPJTMV Dans l’association Chrétiens migrants au cœur du quartier Sanitas, Mohamed Boumediene est devenu indispensable. D’abord aidé par les bénévoles, il s’est ensuite engagé pour soutenir les réfugiés.

Quel a été votre parcours de vie jusqu’en France ?
Mon père était officier de police en Algérie, mais il nous a toujours dit de ne pas entrer dans l’armée ou dans la police. Moi, je n’aimais pas le système corrompu. J’ai reçu des menaces là-bas, et mon pays sortait à peine de la guerre civile. Je suis arrivé en France en 2004.
Je voulais avoir une vie meilleure. Je suis d’abord passé par Reims, puis j’ai été accueilli près de Chinon. En 2012, je suis venu à Tours et mon frère, qui était déjà installé en France, m’a orienté vers l’association. J’ai rencontré Rose-Marie Merceron, la bénévole qui m’a accueilli et, comme elle avait besoin d’aide, je suis resté. J’ai toujours voulu aider les autres, c’est dans ma nature.

Comment se passe votre engagement quotidien au sein de Chrétiens migrants ?
J’accompagne les migrants qui viennent trouver refuge ici. Je sers de traducteur pour remplir des papiers administratifs. L’association avait besoin de quelqu’un qui puisse aider les arabophones qui viennent d’Irak, de Syrie, du Tchad, du Soudan, de Libye ou encore d’Algérie. Je remplis les dossiers de l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides, NDLR), je les accompagne à la préfecture, à l’hôpital…
En contrepartie, je suis logé par l’association, qui met à ma disposition un petit appartement. Je fais aussi la vaisselle. Il y a entre vingt et trente personnes qui sont logées par l’association, parfois des familles entières.

Que pensez-vous de la situation dans votre pays d’origine ? Vous voyez-vous retourner en Algérie ?
J’ai définitivement fait une croix sur l’Algérie. Je n’y retournerai plus. Je suis plus utile ici. J’ai de l’espoir mais je ne sais pas vraiment comment les manifestations vont se terminer.
L’espoir, il partira seulement quand je serai mort. La jeunesse porte les espérances du peuple, mais il faut du temps pour changer ce système. Tant qu’ils manifestent par centaines de milliers, on peut y croire. Après tout, l’Algérie est un pays riche, il faut juste arrêter toute cette corruption.

Bastien David, étudiant à l’Ecole publique de journalisme de Tours (EPJT)

Étudiantes, elles luttent pour l’égalité des chances

Emma Fauquembergue et Aurore Desruisseaux, camarades de promo à Sciences Po, ont des idées plein la tête. Le mot « solidarité » ancré en elles.

La réplique que lui a lancé, il y a deux ans et demi alors qu’elle était en terminale L, sa prof du lycée Vaucanson, est encore gravée dans sa mémoire. « Je venais de lui dire que je voulais faire Sciences Po Paris, elle m’a regardé et m’a dit : “ Allons Aurore, sois sérieuse, tu es à Vaucanson. À Tours. Comment veux-tu réussir le concours d’entrée à Sciences Po. ” Je ne lui en veux pas. Elle avait dit, tout haut, ce que les autres profs pensaient tout bas. »

Vous devinez la suite de l’histoire, Aurore Desruisseaux est aujourd’hui en 2e année à Sciences Po Paris. L’an prochain, elle prendra la direction du Caire, Beyrouth ou Amman pour son premier grand stage. Son objectif : travailler dans la diplomatie ou les relations internationales. Mais en attendant, la jeune étudiante de 20 ans, a fait de la lutte pour l’égalité des chances dans les études son cheval de bataille.

Avec Emma Fauquembergue, camarade de promotion à Sciences Po, diplômée (Bac ES) au Lycée Grandmont, elle a créé, l’an passé, l’associa-tion De l’Indre-et-Loire aux Grandes Ecoles. S’appuyant sur trois constats paralysant : le manque d’information sur les grandes écoles, l’autocensure (« Quand on vient de Tours, on ne peut envisager briller ailleurs »), l’enjeu financier (« Aller à Paris, cela coûte trop cher »), elles ont puisé dans leurs relations et les réseaux sociaux pour fédérer au-tour d’elles et s’attaquer aux préjugés.

« J’ai préparé le concours de Sciences Po Paris en moins d’un an. Quant au manque d’argent pour vivre à Paris, il y a des tas de combines. » Les actions de l’association « se concentrent pour l’instant sur l’information en direction des élèves de première. Les deux étudiantes se sont tournées vers les lycées qu’elles ont connus.

« Grâce à des enseignants de Vaucanson, nous avons pu retrouver d’anciens élèves, aujourd’hui ingénieurs. À travers notre association, ils peuvent aujourd’hui conseiller les jeunes sur la voie à suivre, assure Aurore. »

Emma, elle, partira l’an prochain à Brisbane, en Australie. Après avoir pensé se diriger vers le journalisme, elle réfléchit également à une carrière dans le domaine juridique. Formée à la dure école de la natation – elle était licenciée au club des Enfants de Neptune à Tours –, elle sait ce que l’effort signifie. Outre leurs interventions en lycée, lors de forums d’informations, ou comme courroie de transmission mettant en lien les jeunes avec des étudiants des grandes écoles, Aurore et Emma réfléchissent à un autre vecteur de progression : les concours d’éloquence.

« Les études deviennent de plus en plus orales et s’il y a bien une chose qui définit les origines sociales et les freins qui en découlent, c’est la façon de s’expri-mer, expliquent-elles. Lorsqu’on n’a pas eu l’habitude d’entendre des émissions de radio, de débattre en famille sur un sujet, de défendre un point de vue, cela se sent immédiatement. »

Th. M

À Tours, l’amour est dans les applis

#EPJTMV. À Tours aussi les jeunes cherchent l’amour. Tinder, Fruitz, OkCupid, les applications ne manquent pas. De jeunes tourangeaux parlent de leurs expériences.

Utilisez notre simulateur d’appli de rencontre pour découvrir les témoignages (cliquez sur le portable).

Caroline Frühauf et Émilie Chesné, étudiantes à l’École Publique de Journalisme de Tours (EPJT).

Pauline, opticienne tourangelle en mission humanitaire

Opticienne depuis plus de quinze ans dans l’agglomération, Pauline Le Moign s’est déjà rendue quatre fois en Afrique pour des missions humanitaires. Rencontre

Cela fait déjà quelques semaines qu’elle est rentrée. Sa clientèle dans le magasin d’opticien qu’elle dirige au centre commercial La Riche Soleil l’a retrouvée avec plaisir. Un mois plus tôt, en novembre, elle avait laissé entendre qu’elle partait en vacances. Aux plus familiers, elle avait évoqué l’Afrique, le Bénin.

Des vacances ? Façon de parler. Car Pauline, jeune femme de 37 ans, sportive, est impliquée dans l’humanitaire avec l’association Afrique Amitié. Pour la quatrième fois depuis 2010, elle est partie avec Michel Brosseau (fondateur) et Nicolas, un autre opticien, durant trois semaines au Bénin, apportant dans ses valises près de 2 000 paires de lunettes récupérées dans les magasins de l’agglomération pour en faire profiter une population pauvre.

Certes le Bénin, pays encastré entre Togo, Burkina Faso, Niger et Nigéria, est stable politiquement et sur les rails du développement mais dès qu’on parle de soin et de santé, le choc est brutal.

Des vacances pour aider

Au-delà de la notion d’aide, qu’est-ce qui peut bien pousser Pauline à donner ainsi 95 % de ses vacances annuelles pour une telle action ? « Un engagement personnel, sans doute mais je ne peux l’affirmer ainsi. Comme toutes les choses que l’on fait naturellement dans la vie, cela s’impose à moi comme une évidence », affirme-t-elle.

Durant le séjour (quinze jours dans la capitale économique, Cotonou, puis une semaine dans une autre ville, Grand Popo), le trio va accueillir quotidienne-ment, de 8 h 30 à 16 h 30 environ (avec une pause déjeuner) une centaine de personnes, effectuant des examens oculaires au bout desquels ils vendront pour une modique somme d’argent une paire de lunettes avec des verres adaptées à la correction nécessaire.

« Nous par-tons avec 2 000 paires récupérées dans des grands bacs à l’entrée des magasins à Tours. C’est d’ailleurs ainsi que j’avais rencontré Michel Brosseau en 2009. Notre premier travail consiste à réparer les lunettes et à monter des verres retravaillés sur une gamme complète de corrections visuelles. Quant au prix à payer, c’est nécessaire afin d’éviter les trafics. Si tout était gratuit, ce serait un risque », explique-t-elle.

« Ne pas faire de déçus »

Sur place, des relais locaux de l’association s’occupent de l’organisation et de la gestion des files d’attente, notamment. « A Cotonou, nous recevions dans la clinique de la police et à Grand Popo, c’était dans une salle municipale. Dans les premiers jours, tout va bien car la population sait que nous sommes là longtemps. En revanche, la dernière semaine, nous devons être plus vigilants dans la gestion de notre stock pour ne pas faire de déçus. »

Parallèlement à cette activité quotidienne, Pauline, Michel et Nicolas ont pu juger des progrès apportés par l’association. « L’argent qu’on récupère est réinvesti dans d’autres actions parfois immédiates. Nous avons ainsi pu acheter des matelas pour un orphelinat et débloquer des fonds afin de payer des bourses d’études jusqu’à la fin de l’année 2020 pour deux jeunes garçons. Si nous ne l’avions pas fait, leur scolarité se serait arrêtée le 31 décembre. Nous avons également rendu visite à Florencia. Une petite fille devenue aveugle lors d’une opération. Le père a abandonné la mère et les deux enfants. L’association paye le transport lui permettant de se rendre au foyer des aveugles », ajoute Pauline.

Lorsqu’à la fin de notre entretien, je lui pose une nouvelle fois la question sur le sens de son engagement,. Dans un sourire, Pauline me dit : « C’est hyper enrichissant. Bien sûr, ce n’est pas banal, mais je ne m’en rends pas compte. Il y a plein de gens qui s’impliquent dans l’humanitaire. »

Thierry Mathiot

Cat-sitter, un job au poil

#EPJTMV Pour les jeunes la garde d’animaux contre rémunération s’est imposé comme nouveau job étudiant. Amandine Penaranda en a fait sa carrière. Elle s’est spécialisée dans le comportement des félins et a créé son entreprise Chatypique en août dernier.

Un chat qui file entre vos pattes, vous mord à la moindre caresse, griffe les enfants… C’est loin de l’image du petit chaton mignon que vous vous faisiez quand vous avez adopté Croquette.

Amandine Penaranda voit ce genre de cas tous les jours : elle est comportementaliste félins. Elle raconte : « C’était un chat qui mordait une dame et sa petite fille au niveau du visage, des épaules et du cou. Le vétérinaire n’a rien trouvé de particulier. Je n’ai pas encore terminé avec ce chat, mais je pense qu’il y a aussi une part de responsabilité des propriétaires. Dans ces cas, les chats sont souvent brusqués pour avoir des câlins ou quand les enfants jouent avec eux ».

Mais le métier plutôt singulier d’Amandine a parfois des côtés amusants. La jeune femme propose également ses services comme cat-sitter. Elle s’amuse : « Il y a un chat qui est fan des infusions de croquettes. Il adore aller à l’autre bout de la pièce chercher ses deux croquettes puis retourner les plonger dans sa gamelle d’eau avant de les manger ».

 « Je suis tombée sur ce métier par hasard »

Après plusieurs années en tant qu’assistante dentaire, Amandine Penaranda décide d’arrêter cette activité qui ne l’épanouie pas : « Dans ce métier, nous sommes très peu reconnus par la hiérarchie. »

Elle décide alors de créer son entreprise. Sa reconversion professionnelle est le fruit du hasard : « Je voulais faire un métier avec les animaux, je revenais d’un week-end au ski, j’ai regardé ce que je pouvais faire et je suis tombée sur ce métier. »

Elle s’est alors renseignée sur ce job insolite et trouve un organisme de formation, Vox Animae, qui lui permet d’apprendre à lire dans nos boules de poils. Elle éradique les urines intempestives et évite que des chats, considérés comme inadaptés, soient euthanasiés. Au quotidien, il s’agit de donner beaucoup d’amour aux chats dont elle s’occupe, mais aussi d’ « éduquer les humains ».

« Il faut de la pédagogie et un poil de psychologie pour apaiser les relations entre les chats et les propriétaires. » Une philosophie qui ne demande qu’à se développer.

 

 

Pour plus d’informations : site internet de chatypique

Manon Bernard et Emilie Chesné, étudiantes à l’École Publique de Journalisme de Tours (EPJT).

Portfolio : manifestation du 9 janvier

#EPJTMV Ce jeudi 9 janvier a eu lieu la manifestation contre la réforme des retraites. Retour en images sur la mobilisation tourangelle.

Crédit photo : Lucas BOUGUET.
Les jeunes du Parti communiste sont également présents. Crédit photo : Noémie FURLING.
Le camion du syndicat CGT recouvert d’affiches ironiques à l’égard d’Emmanuel Macron. Crédit photo : Lucas BOUGUET.
« Vos étudiants, vous les voulez saignants ou bien cuits ? » Crédit photo : Nathan FILIOL.
Crédit photo : Nathan FILIOL.
« Pour l’amélioration de nos pensions et de nos droits ! Retraite à points, c’est non ! » Crédit photo : Nathan FILIOL.
Mouvement jeunes communistes de France. Crédit photo : Nathan FILIOL.
La jeunesse mobilisée contre la réforme des retraites. Crédit photo : Nathan FILIOL.
Les jeunes et les plus âgés défilent côte à côte. Crédit photo : Nathan FILIOL.
« Qui sème la misère récolte la colère ». Crédit photo : Nathan FILIOL.
Crédit photo : Nathan FILIOL.
Crédit photo : Nathan FILIOL.
Le barreau de Tours mobilisé contre la réforme. Crédit photo : Nathan FILIOL.

« Notre président fait l’autruche »

#EPJTMV La manifestation contre la réforme des retraites a eu lieu ce jeudi 9 janvier en France. À Tours, les manifestants ont battu le pavé, sous le signe de la convergence des luttes. Le cortège comptait 8 000 personnes selon les syndicats, 5 800 selon la police.

Il est 11 h lorsque les manifestants s’engouffrent rue nationale, la banderole en tête de cortège annonce la couleur : « Pour l’amélioration de nos pensions et de nos droits ! Retraites à points, c’est non ! ».

Les manifestants sont nombreux à battre le pavé rue Nationale. Crédit photo : Laura ALLICHE.

Rue nationale, grève générale

Parmi les manifestants, Clément, étudiant en première année de licence d’histoire à l’université des Tanneurs : « Bougez-vous parce que notre Président fait l’autruche. C’est le moment de se mobiliser, on est jeunes, on a de l’énergie à revendre. » Il est venu ce jeudi 9 janvier pour « combattre ce système des retraites. » Fils de cheminot, il manifeste pour son père, qui en est à son 36ème jour de grève, mais aussi contre la misère étudiante. « Certains de mes potes ne peuvent pas payer leur loyer, le Crous tarde à leur envoyer leurs bourses. »

Au fil de la discussion, Clément explique qu’une partie de la jeunesse ne croit plus en ces manifestations « classiques », type CGT, FO. Clément met en avant un problème de représentativité : « Les jeunes pensent que les manifestations calmes ne changeront rien. Ils se rendent compte que ça ne bouge pas. Je ne suis pas pour la violence mais je peux la comprendre, notamment lorsque des grands groupes sont visés comme Amazon et McDonalds. »

Les jeunes en première ligne de la manifestation. Crédit photo : Laura ALLICHE.

Les jeunes en première ligne

Dans la foule, se mêlent drapeaux de syndicats, bruits de klaxons et fumigènes multicolores. Sur les visages, les sourires témoignent d’une ambiance bon enfant. Un peu plus loin, Nathan, élève en terminale au lycée Vaucanson (Tours Nord). Il souhaite l’abandon de la réforme des retraites. « J’espère que ça va être un déclencheur pour que le système change ou du moins qu’il s’améliore. Je parle souvent avec mes parents qui ne soutiennent pas les grévistes. Je leur dis régulièrement qu’en ne se mobilisant pas, ils condamnent les générations futures. »

Baptiste, lycéen en première au lycée Paul-Louis Courier, confie : « Personne n’a appris à notre jeunesse à s’impliquer. Je suis aussi là pour lutter contre la précarité étudiante. Ça devient difficile de joindre les deux bouts, certains étudiants sont obligés d’accumuler les petits jobs pour boucler les fins de mois. » Face à la foule, il lance un message aux étudiants en colère : « On est les premiers visés. Si on ne se défend pas, personne ne le fera à notre place. »

Laura Alliche et Paul Boyer, étudiants à l’École publique de journalisme de Tours (EPJT).

 

 

 

 

 

 

 

 

Romane, une stagiaire Bibliovore

#EPJTMV Romane, en troisième au collège Paul-Louis Courier, effectue son stage à la librairie le Bibliovore. Elle présente ses coups de cœur littéraires.

 

Romane replace un livre sur l’étagère. Crédit photo : Nathan Filiol.

Romane est une vraie bibliovore, c’est pour cette raison qu’elle envisage de s’orienter dans les métiers du livre ou de l’édition. Passionnée par le fantastique, elle présente sans hésitation les livres qui l’ont marquée.

Le livre…

  • Qui t’a donné envie de faire ton stage ici : Le quatrième tome de la saga fantasy La Passe-miroir de Christelle Dabos. Une fille vit dans un monde sans planète mais constitué d’arches (blocs de terre qui flottent dans l’espace). Elle possède le pouvoir de traverser les miroirs.

 

  • A changé ta vie : Je suis ton soleil de Marie Pavlenko. C’est l’histoire d’une jeune lycéenne qui doit faire face à des problèmes personnels tout en préparant son bac.

 

  • Que tu recommanderais à tes amis : Les Gardiens des Cités perdues de Shannon Messenger. « L’histoire est belle, les personnages sont attachants ».

  • Qui t’a fait peur : Harry Potter et la Coupe de feu de J.K Rowling. « Il ne faut pas le lire dans une pièce tout seul ».

  • Le premier livre que tu as lu : La série Fantômette de Georges Chaulet avec son personnage double. « J’avais adoré ces livres quand j’étais petite ».

  • Que tu as commandé à Noël : Les Sept sœurs de Lucinda Riley. C’est l’histoire d’une famille de six sœurs adoptées. À la mort de leur père, elles trouvent des indices pour remonter la piste de leurs origines. « Je l’ai déjà fini et adoré ».

  • Que tu as préféré : Harry Potter à l’école des sorciers de J.K Rowling. « J’ai commencé à les lire dès sept ans ».

  • Qui t’a fait rire : Les livres de Gilles Legardinier et surtout Complètement cramé ! 

  • Ta saga préférée : Oksa Pollock de Anne Plichota et Cendrine Wolf. Une adolescente se découvre des dons et apprend que sa famille et elle sont originaires d’un autre pays, invisible aux yeux des humains.

  • Que tu as toujours sur ta table de chevet : La bande dessinée Dad de Nob. C’est l’histoire d’un père qui a quatre filles de quatre mères différentes. « Elles lui mènent la vie dure, c’est très drôle ».

  • Ta pièce de théâtre préférée : L’Hôtel du Libre-Échange de Georges Feydeau. « J’ai vu la représentation de la pièce au théâtre ».

  • Ta BD préférée : Entre chiens et loups de John Aggs (adapté du roman du même nom). C’est l’histoire d’un monde dans lequel les gens sont très racistes, particulièrement envers les blancs.

 

Laura Alliche et Caroline Frühauf, étudiantes à l’École Publique de Journalisme de Tours (EPJT).

On a testé pour vous les bons plans soldes

#EPJTMV La rédaction de TMV a testé quelques bons plans pour le début des soldes. Est-il toujours possible de s’habiller sans se ruiner lorsqu’on est jeunes et fauchés ? Nous avons tenté de relever le défi de s’habiller pour moins de vingt euros.

Mercredi 8 janvier, en ce premier jour des soldes, nous allons essayer de nous vêtir de la tête aux pieds pour vingt euros ou moins. Impossible diront certains ? Mission acceptée. Direction rue nationale, les boutiques sont pour la plupart au-dessus de notre budget. Après un bref passage dans la Galerie Nationale, nous rebroussons chemin car les prix nous donnent le tournis.

Mistigriff : le temple des petits prix 

Des chaussettes à petits prix sont en vente dans le magasin Mistigriff. Crédit photo : Noémie Furling.

Un client nous conseille d’aller au magasin Mistigriff, au 90 rue des halles. L’enseigne propose des articles dégriffés à des prix variés. Une fois la porte passée, nous sommes agréablement surpris par l’accessibilité des prix. Au rez-de-chaussée, vous pouvez trouver de belles chaussures à moins de quinze euros, des jupes de toutes les couleurs à six euros, des jeans aux alentours de dix euros. Des bacs sont disposés au premier et au deuxième étages, ils proposent des chaussettes et des sous-vêtements à des prix très raisonnables. Sur un présentoir, vous pouvez acheter des bijoux fantaisie à partir d’un euro.

Une fois sortis du magasin, direction rue de Bordeaux. Le magasin Caravelle propose des jeans à prix cassés. Comptez environ 8 euros. En face, le magasin C’est deux euros est ouvert, bingo ! À l’intérieur, comme son nom l’indique, une pièce suffit pour se faire plaisir. Les choix sont tout de même minces : chaussettes, sous-vêtements et parapluie.

Une friperie branchée et bon marché 

À la friperie Kilo Shop il faut peser ses articles pour connaître le prix. Crédit photo : Noémie Furling.

Dernier stop au magasin Kilo Shop place Jean Jaurès pour ne pas rentrer bredouille. L’intérieur est branché et vintage. Le concept est simple : le client pèse ses articles sur une balance disposée au milieu du magasin, puis il paie en fonction du poids indiqué. Un système de couleur sert à distinguer les prix : le rouge équivaut à vingt euros le kilogramme, le vert à trente euros le kilogramme, le bleu à quarante euros et l’orange à soixante. De quoi rendre heureux chaque client ! Mission réussie.

Notre sentence est irrévocable : il est possible de se vêtir pour moins de vingt euros mais cela au prix de quelques sacrifices. Le temps perdu à crapahuter entre les boutiques ainsi que la qualité discutable des produits peut être un frein pour les acheteurs.

Émilie Chesné et Paul Boyer, étudiants à l’École Publique de Journalisme de Tours (EPJT).

 

 

 

 

 

Gymnastique rythmique : par la grâce de Maëna Millon

Elle apprend vite, très vite. Rencontre avec Maëna Millon, jeune prodige de la gymnastique rythmique.

La jeune Tourangelle, junior prodige de la gymnastique rythmique, est entrée en 2019 dans le grand bain des épreuves seniors. Autant le dire, à seize ans, elle apprend très vite.

Entraînée au Pôle national de gym rythmique à Orléans, sous la houlette d’Isabelle Jean et Snejana Maldenova, Maëna Millon a disputé l’an passé les championnats du monde à Bakou (Azerbaïdjan) dans trois des quatre épreuves de la discipline. Pour engranger de l’expérience.

Engagée pour le ruban, les massues et le cerceau, elle doit à un manque de régularité avec le ballon, cette entame… aux trois-quarts. « J’adore mon sport, confiait-elle il y a quelques semaines. C’est un des rares à pouvoir se pratiquer en musique.

Des médailles à tout va

Derrière un gros travail physique, il permet de véhiculer l’émotion. Avec chaque engin, on peut raconter une histoire. J’évoluerai en 2020 sur une musique bulgare avec le ballon, un morceau d’Oscar Benton pour les massues, et Carmen avec le ruban. » Dans une discipline dominée par les Russes et notamment les sœurs Averina (Dina et Arina) ainsi que les Israéliennes (Linoy Ashram), Maëna Millon sait tout le chemin qui lui reste à accomplir pour rejoindre l’élite mondiale.

Toutefois, ses belles prestations lors des épreuves de Coupe du monde 2019 (Minsk et Tartu) sans oublier ses performances aux championnats de France à Créteil, en avril dernier, où elle a pris la médaille d’argent (2e) au concours général et au cerceau, ainsi que le bronze (3e) au ballon, alors qu’elle rendait quelques années à la plupart de ses adversaires, lui ouvrent de belles perspectives.

Et si le visa olympique pour les JO de Tokyo, début août, ne devrait pas échapper à Kséniya Moustafaeva côté français, d’autres rendez-vous, comme les championnats d’Europe à Kiev, en mai, sont au programme de la Tourangelle… si elle parvient à décrocher son ticket lors des tests à l’Insep, début février.

Thierry Mathiot

Service civique : Un engagement pour soi et pour les autres

#EPJTMV Le Bureau Information Jeunesse (BIJ) d’Indre-et-Loire organise une réunion d’information sur le service civique le 8 janvier 2020. Quatre jeunes volontaires expliquent pourquoi ils se sont engagés dans cette voie.

 

Le service civique s’adresse à des jeunes de 16 à 25 ans qui souhaitent s’engager dans des missions d’intérêt général, en France ou à l’étranger. Selon Chloé, animatrice au BIJ « il permet aux jeunes de réaliser une mission tout en les accompagnant dans leur avenir ». Elle organise une rencontre d’informations le mardi 8 janvier 2020. Les participants sont invités à présenter et échanger avec les autres jeunes autour de leurs projets.

Quatre jeunes sont volontaires au BIJ. Ils parlent de leur engagement.

 

 

Infos : Réunion au BIJ, mardi 8 janvier 2020 de 14h à 16h.  57 avenue de Grammont, 37000 Tours

Émilie Chesné et Caroline Frühauf, étudiantes à l’École Publique de Journalisme de Tours (EPJT)

Ambiance décontractée à l’auberge de jeunesse de Tours

#EPJTMV L’auberge The People Hostel, ouverte depuis octobre 2019, accueille des touristes du monde entier et met à l’honneur l’univers du cyclisme.

Rencontre avec Émilie Lebreton et Alexandre Giroux, les deux gérants à l’initiative de la nouvelle auberge de jeunesse tourangelle The People Hostel. À peine passé la porte d’entrée, le monde du cyclisme saute aux yeux. L’atmosphère se veut décalée : vélos accrochés aux murs, maillots du Tour de France encadrés… Alexandre Giroux, lui-même cycliste et fan de vélo de route, est à l’origine de la décoration.

Des clients du monde entier  

« On préfère parler d’hostel que d’auberge de jeunesse, notre modèle s’inspire de l’international », confie Émilie Lebreton. Les clients sont de diverses nationalités (Américains, Canadiens, Asiatiques). Contrairement à leurs attentes, les gérants constatent une clientèle assez variée : « Nous pensions recevoir essentiellement des « backpackers », de jeunes baroudeurs parcourant le globe. Finalement, nous accueillons des familles mais aussi des salariés qui viennent travailler à Tours. Le cadre est moins froid qu’un hôtel traditionnel. » Le bâtiment appartient à la mairie de Tours, à qui les deux jeunes gérants versent un loyer chaque mois : « En reprenant la franchise de The People Hostel, nous gardons tout de même une indépendance en ce qui concerne les choix d’agencement et de décoration. »

Alexandre Giroux (à gauche) derrière le comptoir du bar « Étape 84 ». Crédit : Lucas Bouguet.

Le vélo roi de la déco

Émilie Lebreton évoque le partenariat de l’auberge avec des artisans de vélos de route sur-mesure haut de gamme (CYFAC). Situés à trente kilomètres de Tours, ce sont les derniers constructeurs de cadres de vélos artisanaux qui existent encore en France.

Le premier jeudi du mois, c’est afterwork à The People Hostel de 19 h à minuit. Au menu : vin local et bières belges. La carte du restaurant Étape 84 – qui fait référence au numéro de la rue de Grammont – propose principalement des produits faits maison, locaux et régionaux. See you soon !

Laura Alliche et Paul Boyer, étudiants à l’École Publique de Journalisme de Tours (EPJT).

Votre horoscope WTF pour l’année 2020 !

L’horoscope de 2020, avec plein de prédictions super cool et super vraies (si, si, on ne ment pas)

Bélier

Amour

Rappelez-vous de votre première fois… C’était bien, hein ? Ben ça n’arrivera plus jamais.

Gloire

Bon… Pas sûr sûr, mais je crois que vous irez au bout de vos rêves, tout au bout de vos rêves, où la raison s’achève.

Beauté

En 2020, vous vous découvrirez une passion insoupçonnée pour les sous-vêtements en pilou pilou.

VOTRE ANIMAL FÉTICHE POUR 2020

Une truie. Car vous avez le même rire.

Taureau

Amour

Cette année, vous vous essayerez à la relation libre. Sauf que votre moitié ne sera pas au courant.

Gloire

Faute avouée… bah faute pas pardonnée, faute avouée qu’on vous dit bande de larves.

Beauté

Votre tête de croque-lardon ne vous apportera pas que des amis cette année.

VOTRE ANIMAL FÉTICHE POUR 2020

Le ver solitaire, ce formidable animal de compagnie pour petits et grands.

Gémeaux

Amour

En 2020, vous retournerez auprès de votre ex. Puis mariage. Puis nuit de noces pourrie. Puis 3 gosses, dont un qui s’appellera Jean-Eudes et sera fan d’Hanouna. Votre vie est foutue.

Gloire

Telle la vieille clope écrasée, vous renaissez de vos cendres.

Beauté

« Si tu pisses contre le vent, le vent te pissera dessus. » N’oubliez jamais ce chouette adage.

VOTRE ANIMAL FÉTICHE POUR 2020

Un dromadaire. Car vous êtes un vrai chameau avec les gens.

Cancer

Amour

La constellation de U2 vous rappelle que with or withouuut youuuuuu, ben c’est du pareil au même.

Gloire

C’est avec 4 grammes de champagne dans chaque œil que l’astrologue tmv vous annonce que la fin du monde est prévue pour cette année. Eh ouais, mes gnous !

Beauté

Un tatouage de loup, une couette de lit avec un aigle : vous voilà fins prêts, les Johnny !

VOTRE ANIMAL FÉTICHE POUR 2020

Un poney shetland. Car la ressemblance entre sa crinière et votre coupe de cheveux est tout de même quelque peu troublante.

Lion

Amour

Ne vous inquiétez pas, la roue tourne. Et elle va écraser bien salement votre ex.

Gloire

Comme dirait Donald Trump (oui, oui) : « Devenir riche est facile. Rester riche est plus dur. »

Beauté

Jour après jour, année après année, vous avez l’élégance d’un veau marin.

VOTRE ANIMAL FÉTICHE POUR 2020

Une mouche. Parce que ça emmerde tout le monde, une mouche. Ça fait bzzbzzz, ça sait pas voler, ça se coince dans les rideaux et c’est pas fichu de sortir alors que la fenêtre est grande ouverte.

Vierge

Amour

Si vous changez 9 lettres à « relation amoureuse », ça fait hippopotame. Dingue, non ?

Gloire

Va p’tet falloir vous bouger un peu au travail. On dirait un emploi fictif là.

Beauté

Rien de neuf à signaler de ce côté-là. Vous resterez LE signe canon, THE beauté de l’univers intergalactique of the world et… (fiou, c’est coton d’être lèche-cul)

VOTRE ANIMAL FÉTICHE POUR 2020

Un tamanoir. Que vous achèterez en février prochain. Et que vous appellerez Léon.

Balance

Amour

Surprenez votre partenaire. Mangez un bon cassoulet avant d’aller vous coucher et laissez faire le destin.

Gloire

……………………………………………………… (voilà, vous pouvez écrire ce que vous voulez à ma place, au lieu de râler. Roh, c’est infernal les Balances)

Beauté

Vos fesses tirent la tronche. Va falloir se ressaisir pour 2020 !

VOTRE ANIMAL FÉTICHE POUR 2020

Un crocodile. Court sur pattes, mais grande gueule. Bref, tout à fait vous.

Scorpion

Amour

Débarrassez-vous de cette chose superflue qui vous stresse. (on parle de votre partenaire)

Gloire

Vous savez, ça se revend sur Internet, les cadeaux de Noël pourris…

Beauté

Votre carrure de bout de bois devrait malheureusement vous fermer quelques portes cette année.

VOTRE ANIMAL FÉTICHE POUR 2020

Aucun. Vous n’aimez pas les animaux car vous êtes sans cœur. L’association animaliste PETA va donc venir vous péter les genoux.

Sagittaire

Amour

Cupidon en a plein la couche de vous et vos conneries. Il laisse tomber, désolé mes petites cailles.

Gloire

Avez-vous remarqué à quel point vous étiez un(e) véritable orchidoclaste ?

Beauté

Oh purée… c’est fait exprès ce look ou…??

VOTRE ANIMAL FÉTICHE POUR 2020

Le fameux Urechis unicinctus, appelé communément « poisson-pénis ». Ne nous demandez pas pourquoi.

Capricorne

Amour

Vous avez la libido comme une baraque à frites. Ça va être chaud dans les slips pour 2020, tchikaaaaa !

Gloire

Votre historique Google parle pour vous : vous êtes vraiment un(e) gros(se) dégueulasse.

Beauté

Vous êtes beaucoup trop lent(e) pour ce monde. Mais aussi trop canon. Alors ça passe.

VOTRE ANIMAL FÉTICHE POUR 2020

Le hamster. Car comme lui, vous êtes dodu(e), doux/ce, bouffez tout le temps et courez après rien du tout sans raison.

Verseau

Amour

Sachez-le, les jeunes saumons migrent vers l’océan jusqu’à leur maturité sexuelle. (êtes-vous un saumon ?)

Gloire

Vous dormez avec votre solitude. (pfouah, c’est profond, c’est beau)

Beauté

Uranus prédit que vous serez quelque peu patenteux en janvier. Vous ne savez pas ce que ça veut dire ? Bah nous non plus.

VOTRE ANIMAL FÉTICHE POUR 2020

Un petit panda. Car c’est tout mignon, tout choupi, tout kiki. Bref, tout votre contraire.

Poissons

Amour

La constellation du Jean-Marie Bigard vous prédit que cette année, ça va rentrer comme dans du beurre.

Gloire

Selon nos calculs, vous alignez votre carrière sur celle de Philippe Risoli. Aïe.

Beauté

Attention aux sushis de santé (Poissons / soucis / sushis, ouaaaaaarf z’avez pigé ?)

VOTRE ANIMAL FÉTICHE POUR 2020

Un paon. Car c’est toujours en train de faire le fier, de se la péter, tranquilou bilou làààà, faire des bruits bizarres. Ouais ouais, vous êtes pareils !

En Touraine, une création sur l’artiste Frida Kahlo

La compagnie La Course Folle consacre sa quatrième création à une icône de la peinture : l’artiste mexicaine Frida Kahlo.

Rendez-vous en janvier pour découvrir cette création ! (Photo Marie Pétry)

Après Annie Ernaux, Frida Kahlo. La peintre mexicaine est le coeur du prochain spectacle de La Course Folle, créé d’après les écrits que l’artiste iconique a laissés à la postérité. Une pièce née du désir de Laurence Cordier, directrice artistique de la compagnie tourangelle créée en 2014, « de parler de la puissance du féminin ».

« Au départ, je voulais rendre la puissance émotionnelle des tableaux de Frida Kahlo au théâtre, détaille la metteure en scène. J’ai alors découvert qu’elle était aussi une femme de mots, aux textes très poétiques et aux formules bouleversantes ! ».

Alitée une grande partie de sa vie en raison — notamment — du très grave accident de bus dont elle sera victime dès ses 18 ans, l’artiste passera beaucoup de temps, allongée, à peindre mais aussi à écrire, laissant une correspondance dense ainsi qu’un journal tenu durant les dix dernières années de sa vie, jusqu’à sa mort en 1954.

Pas un biopic

La création de Laurence Cordier, dont le titre Ni les chiens qui boitent, ni les femmes qui pleurent reprend une citation de la peintre, n’est pas un biopic mais vise à raconter « un rapport au monde universel » par le prisme d’une femme complexe, profondément libre, dans sa vie personnelle comme dans son oeuvre. Sur scène, quatre comédiens et comédiennes interprètent Frida et la donnent à voir dans sa relation passionnelle avec le peintre mexicain Diego Rivera, comme dans son processus créatif.

« Le tableau de la vie de Frida Kahlo peut sembler assez noir ; c’est une femme handicapée, trompée, souffrant terriblement physiquement, observe Laurence Cordier. Et pourtant, il n’y a jamais aucun misérabilisme chez elle, elle invente sa vie et illumine la noirceur de ce qui lui arrive ».

Flore Mabilleau


> Ni les chiens qui boitent, ni les femmes qui pleurent, mis en scène par Laurence Cordier le 24 janvier à l’Espace Ligéria de Montlouis-sur-Loire (de 5,30 à 17,80 €) et le 31 janvier à la Pléiade à La Riche (de 8 à 14 €).

 

Plongée dans le quotidien d’une maître-nageuse

#VisMaVille Bérengère Gault est maître-nageuse à la piscine du Mortier de Tours-Nord. Surveiller, apprendre à nager, développer des cours aquatiques… petite plongée dans son quotidien.

25 degrés, du soleil, et des maillots de bain… Non, nous ne sommes pas partis en vacances sous les tropiques mais nous avons simplement rendez-vous à la piscine du Mortier en ce tristounet mois de décembre.

Gris, bleu, vert, jaune, les couleurs extérieures automnales se reflètent dans les trois bassins de la piscine, grâce à l’imposante baie vitrée. Comme « l’impression d’être dehors en étant dedans », observe Bérengère Gault. Ici, les maîtres-nageurs sont un peu hors du temps, en short, T-shirt et claquettes.

10 h 30 à la pendule, les cours battent leur plein. Dans le bassin, Bérengère remue sa joyeuse troupe en aquagym tandis que Jérôme tente de rassurer les récalcitrants en aquaphobie. De son côté, David initie aux premiers gestes de nage à ses élèves du jour. Dans son travail, Bérengère Gault, vive blonde aux grands yeux clairs, « aime transmettre le côté dynamique de l’exercice » et apprécie de tenter de « pousser les limites ».

La surveillance ? « Pas le gros de notre temps »

La dimension sportive du métier représente une motivation importante pour elle qui a toujours nagé. Mais pas que. La base, c’est la surveillance, « mais ce n’est pas le gros de notre temps. Les activités prennent de plus en plus de place. On a au moins deux heures par jour rien qu’avec les scolaires. Et les cours du soir, enfants et adultes pour apprendre à nager ou se perfectionner ».

L’amplitude horaire est vaste, de 8 h à 21 h. Le côté relationnel est important dans ce métier. « On a des habitués, tous les jours à la même heure ; ils nous demandent des nouvelles, nous préviennent quand ils partent en vacances. »

Ce que préfère Bérengère ? « La diversité des publics. L’avantage de travailler avec des enfants le matin et l’après-midi avec des adultes. Cela va de 6 mois aux personnes âgées. Et le plaisir d’apprendre à nager. C’est super sympa de voir un enfant qui part de zéro, réussir à avancer au bout de quelques séances sans matériel. »

Peut-être que ça lui rappelle ses débuts à la piscine du Lude, dans la Sarthe, à quelques kilomètres de Château-La-Vallière, où elle a appris à nager à 6 ans, puis s’est affirmée en club avant d’y prendre son premier poste de maître-nageuse, après des études en sport études au lycée Balzac de Tours puis en STAPS, à Poitiers. Aujourd’hui, Bérengère est éducatrice sportive de la fonction publique territoriale et apprécie sa vie en eaux tourangelles, à l’extérieur et dans le bassin, aux côtés de ses six collègues du Mortier.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Football : les Pogba aux manettes de 48 h pour la Guinée

A la fin du mois, l’événement caritatif 48 h pour la Guinée prendra place au stade de la Vallée du Cher. L’occasion d’y voir de grands noms.

(Photo archives NR – Julien Pruvost)

Dans la famille Pogba, il y a trois footballeurs de grand talent mais aussi de grande générosité. Et lors du dernier week-end de l’année, ils vont nous le prouver à l’occasion d’une belle opération caritative dénommée 48 heures pour la Guinée.

Paul, Matthias et Florentin seront aux manettes des festivités, dont Tours sera le cadre, proposant notamment concert, dîner, vente aux enchères de maillots (le samedi 28 décembre), et match de foot (le dimanche 29 décembre, à partir de 15 h au stade de la Vallée du Cher).

De Grizou à Matuidi

Si Paul Pogba est né il y a 26 ans en région parisienne, ses deux frères Matthias et Florentin (deux jumeaux) ont vu le jour trois ans auparavant à Conakry, en Guinée, pays d’origine de leurs parents, avant que la famille ne rejoigne la France quelques mois plus tard. C’est la raison pour laquelle les deux aînés portent aujourd’hui le maillot de leur pays en sélection, tandis que Paul (69 sélections, 10 buts), milieu de terrain vedette de Manchester United, est un des leaders de l’équipe de France, avec laquelle il est devenu champion du monde en 2018.

La rencontre, toute amicale, dont la recette reviendra à l’association 48 heures pour la Guinée, mettra aux prises une équipe All Star à une sélection guinéenne. De très grands noms du foot français (Antoine Griezmann, Blaise Matuidi, Amandine Henry…) et du foot guinéen (Pascal Feindouno, Titi Camara…) sont annoncés. Matthias Pogba, qui a évolué au Tours FC en 2018, joue actuellement en Espagne. Le prix des places est de 15 à 22,40 €.

Thierry Mathiot

Horoscope WTF du 18 décembre 2019 (jusqu’à… janvier allez)

Et voilà. Ce qui devait arriver, arriva : voici le dernier horoscope de l’année. Promis, l’astrologue de tmv reviendra en janvier 2020 !

Bélier

Amour

Un(e) de perdu(e), ben…
un(e) de perdu(e), et on l’a dans le… !

Gloire

Votre dignité ressemble à
ce vieux slip échoué sur le bord de
la route.

Beauté

Vous êtes aussi appétissant(
e) qu’un cookie tout chaud qui
sort du four.

Taureau

Amour

Jésus vous aime. (lui, au
moins)

Gloire

Marc Dorcel a essayé de
vous joindre. On lui a filé votre
adresse mail, no souci.

Beauté

Dur dur quand on est mou
mou comme vous !

Gémeaux

Amour

Tromper tue. Je sais, ça fout
les boules.

Gloire

Et si vous partiez élever des
poules au Népal au lieu de faire ce
job chiant ?

Beauté

Petit bourrelet deviendra
grand. Eh oui, c’est Noël !

Cancer

Amour

Non, là y a plus rien à faire.
Rabattez-vous sur la bouffe, plutôt.

Gloire

Vous êtes au courant, vous,
que lasciatemiiii cantaaareee, perché
ne sono fieroooo ?

Beauté

Vous n’avez donc aucun
amour-propre ?

Lion

Amour

Vous avez une touche.
(avec votre main droite)

Gloire

Cette semaine, vous excellez
dans tous les domaines, youpi…

Beauté

…ah bah pour la précédente,
on s’est trompé finalement !

Vierge

Amour

Vous êtes le Judas de
l’amour : avec vous, tout n’est que
trahison, cupidité et poil aux pattes.

Gloire

Prenez une tartine de second
degré chaque matin pendant
2 mois.

Beauté

Force est de constater que
vous avez autant de prestance que
Poutine chevauchant un ours.

Balance

Amour

Bon bah, c’est en regardant
votre vie amoureuse qu’on se rend
compte que la nôtre n’est pas si horrible.

Gloire

Vous n’avez pas la langue
dans votre poche…

Beauté

…uniquement dans la
bouche de vos potes. Berk.

Scorpion

Amour

« Le ramollissement du sexe
durcit le coeur », disait Maurice Chapelan.
Voilà voilà.

Gloire

L’important, c’est de participer…
Une belle phrase de loser ça !

Beauté

Adaptez-vous au réchauffement
climatique : baladez-vous à poil.

Sagittaire

Amour

Même une pizza à l’ananas
a plus de chance de trouver grâce
aux yeux de quelqu’un.

Gloire

Bon après, le célibat c’est
cool. Z’êtes pas obligés de fermer la
porte des WC.

Beauté

Nos neurones se liquéfient
devant tant de beauté… POH POH
POOOH. (Pour une fois qu’on est
sympas)

Capricorne

Amour

Vous êtes comme un
meuble Ikea : gonflant à monter
mais bon, quelle satisfaction une
fois qu’on parvient !

Gloire

D’après une étude, les
personnes dormant du côté
droit au lit sont les plus relous.
À bon entendeur…

Beauté

Vos accessoires sadomasochistes
seront du plus bel
effet sous le sapin à Noël.

Verseau

Amour

Que dalle. Et ce, jusqu’à janvier
prochain.

Gloire

Attention… Votre meilleur
ami a le bras long (c’est bien le seul
truc qu’il a de long, d’ailleurs)

Beauté

Eh ouais, un miroir c’est pas
comme Instagram : y a pas d’filtre !

Poissons

Amour

Vous rencontrerez l’être
aimé la veille de Noël. Il s’appellera
Jean-Eudes. Voilà, c’est tout, bisou.

Gloire

La vie est dure. Vous souffrez
désormais de scalaglobophobie.
(Google est votre ami ! Le seul, d’ailleurs
ouarf)

Beauté

Vos écailles sexy et votre
odeur de cabillaud font tourner des
têtes.

Noël : la recette du chef Jérôme Roy (l’Opidom)

#RecettesDeChef Pour vos fêtes de fin d’année, nous avons demandé à plusieurs chefs tourangeaux de nous proposer une recette de Noël. Voici celle de Jérôme Roy, de l’Opidom.

GNOCCHI DE CHÂTAIGNES GRILLÉES, BOUILLON DE VOLAILLE AU POIVRE BLANC

>Le chef : Jérôme Roy – l’Opidom
Après un parcours international le Lochois Jérôme Roy est revenu s’installer en Touraine et plus précisément à L’Opidom, à Fondettes, dont il a repris les rênes le 7 novembre dernier. Le « chef baroudeur » nous propose une recette réconfortante et gourmande pourtant tout en légèreté qui peut être servie en entrée ou en accompagnement.

Ingrédients (pour 6 personnes) :
Pour les gnocchi :
140 g de châtaignes
Huile de cuisson Q.S
15 g de beurre frais
90 g de bouillon de volaille
20 g de parmesan râpé
20 g de farine
25 g de jaunes d’oeuf
Sel et poivre blanc du moulin

Pour la garniture :
90 g de compote de coing
1 Botte de cresson
25 g d’amandes effilées grillées
15 g de beurre noisette
50 g de parmesan

Préparation
Les gnocchi :
Faites saisir les châtaignes dans une poêle avec un filet d’huile de cuisson.
Ajoutez le beurre, salez et poivrez.
Laissez cuire 5 minutes dans le beurre mousseux.
Mixez l’ensemble au blender avec le fond de volaille puis tamisez.
Ajoutez le parmesan, la farine, les jaunes d’oeuf et travailler à la spatule.
Façonnez les gnocchi à l’aide de 2 cuillères et faites-les cuire aussitôt dans un bain d’eau bouillante salée avec un filet d’huile.
Réservez au froid.

Le bouillon:
Mélanger tous les ingrédients, portez à ébullition et laissez infuser.
Émulsionnez avec le mixer à soupe avant de servir.

Finition et dressage:
Faites griller les gnocchis à la poêle avec un filet d’huile de cuisson.
Dans une assiette creuse chaude, déposez une cuillère de compote de coing, dressez harmonieusement les gnocchis, les pousses de cresson, les amandes, le beurre noisette, la fleur de sel et râpez le parmesan.
Servez le bouillon dans une saucière à table.


> Pour retrouver les recettes des autres chefs, c’est en cliquant ICI ! 

 

Noël : la recette de Didier Edon (Les Hautes-Roches)

#RecettesDeChef Pour vos fêtes de fin d’année, nous avons demandé à plusieurs chefs tourangeaux de nous proposer une recette de Noël. Voici celle de Didier Edon, des Hautes Roches.

LES SAINT-JACQUES DANS LEUR COQUE, « SOLEIL D’HIVER »

>Le chef : Didier Edon – Les Hautes Roches (*)
Dans la cuisine étoilée de Didier Édon nous avons pu déguster ses saint-jacques « Soleil d’hiver », un vrai festival de saveurs simples et délicieuses. Un mélange terre et mer festif et facilement adaptable selon la saison ou l’occasion.

Ingrédients :
2 à 3 Saint-Jacques par personne
15 cl d’huile d’olive
Fleur de sel, poivre du moulin

Pour le « Soleil d’Hiver » :
1 coing poché au sirop, en dés
1 pomme Golden poêlée, en cubes
50 g de jambon de canard, en dés (magret fumé)
Quelques grains de raisin
2 têtes de Shitaké (champignons) en quartiers
1 tranche de foie gras cuit en cubes
2 poires tapées « réhydratées » dans le vin de Vouvray, en morceaux

Les Saint-Jacques :
Habiller les Saint-Jacques. Les laisser attachées à leur coque, ôter le nerf sur le côté de la noix, bien les nettoyer.
Garnir la coque, autour de la noix, avec les ingrédients du « Soleil d’Hiver » : les dés de pommes poêlés, les cubes de coing, les dés de jambon de canard, les poires tapées, les grains de raisin (Les dés de foie gras seront répartis dans les coquilles au dernier moment.)
Verser un filet d’huile d’olive et 1 petit cube de beurre, saler de quelques grains de fleur de sel, puis poivrer avec un moulin.
Enfourner dans un four chaud (180°C), une à deux minutes, surveiller.
Servir bien chaud en disposant les coquilles Saint-Jacques sur un socle de gros sel légèrement humidifié, pour les maintenir « à plat » dans l’assiette.

On peut, à sa guise, composer sa garniture selon la saison, ses envies et humeurs, une région… Par exemple : Poire / Gorgonzola / Pancetta ; Foie gras (en terrine) / Magrets / un peu de truffe / poire tapée Cocos de Paimpol / Chorizo ; etc.


> Pour retrouver les recettes des autres chefs, c’est en cliquant ICI !

 

Noël : la recette du chef Benoît Pasquier (Saint-Honoré)

#RecettesDeChef Pour vos fêtes de fin d’année, nous avons demandé à plusieurs chefs tourangeaux de nous proposer une recette de Noël. Voici celle de Benoît Pasquier, du Saint-Honoré.

TARTARE DE DORADE ROYALE MARINÉE AUX CHOUX ET NOISETTE

Le chef : Benoît Pasquier – Le Saint-Honoré
La recette que nous propose Benoît Pasquier, chef du St-Honoré, est une entrée fraîche composée uniquement de produits de saison, simple à réaliser et pleine de saveurs. Les noisettes torréfiées et l’huile de noisette lui donnent un côté très gourmand et l’avantage de cette recette, c’est qu’elle convient à tous les budgets, puisque n’importe quel poisson à chair blanche peut faire l’affaire. On peut également la ressortir pour le réveillon du 1er de l’an.

Ingrédients (pour 4 personnes) :
Huile de noisette La Tourangelle
2 filets de dorade royale
200 g de chou-fleur cru
100 g de chou rouge cru
50 g de noisettes grillées, concassées et torréfiées
200 g de chou romanesco cru
Poivre Cubèbe (de Terre Exotique), sel

Préparation :
Commencer par découper les choux en brunoise.
Pour la préparation de la marinade minute : dans un récipient, ajouter de l’huile de noisette et les noisettes préalablement concassées et torréfiées.
Découper les filets de dorade en petits morceaux et les ajouter à la marinade.
Dans un mortier, piler quelques grains de poivre cubèbe, les ajouter sur la dorade et saler.
Pour le dressage : à l’aide d’un emporte- pièce, déposer la brunoise de choux puis le tartare de dorade.

L’astuce de Benoît : Ajouter des fleurs comestibles comme le cosmos, de la bourrache ou encore des fanes de carotte ou de cerfeuil.


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Hervé Dion au chevet de la Fédération d’athlétisme

Les affaires de dopage touchant le monde de la course de fond en France ont ébranlé la Fédération d’athlétisme. Hervé Dion a du travail !

Membre de la commission d’éthique et de déontologie de la Fédération française d’athlétisme, l’ancien athlète tourangeau, Hervé Dion, docteur en droit, a du pain sur la planche.

Les affaires de dopage touchant quelques-uns des ténors des courses de fond en France ont sérieusement ébranlé l’instance dirigeante à quelques mois des JO de Tokyo et à un peu plus de quatre ans du rendez-vous olympique de Paris 2024. Hervé Dion multiplie les allers-retours entre Saint-Avertin, où il habite, et Paris, où siège la fédé.

« Les dernières affaires nous ont obligé à amender et compléter la charte d’éthique. À la commission, nous pouvons convoquer des athlètes ainsi que des dirigeants dont le comportement n’est pas conforme au droit. »

Les déboires actuels d’Ophélie Claude-Boxberger l’affectent également. « J’ai bien connu Jacky Boxberger lors de stages en équipe de France et en compétition. Nous étions copains et je me souviens l’avoir emmené sur les bases de son record en 1973. À chaque fois que nous nous retrouvions, c’était une grande émotion. »

À la retraite depuis une dizaine d’années, après avoir été professeur de droit et chef du département gestion des entreprises à l’IUT de Tours, ainsi que chargé de cours à la faculté de pharmacie, Hervé Dion est également un des membres actifs du Groupement des Internationaux français d’athlétisme (GIFA).

C’est d’ailleurs, grâce à lui, que Montlouis a été le cadre en juin dernier de la visite d’une cinquantaine d’anciens athlètes, médaillés olympiques ou finalistes européens venus lors de l’AG du GIFA découvrir les charmes de notre région.

Thierry Mathiot

Madeline chante pour les enfants autistes

#VisMaVille Madeline Ardouin est musicienne (son groupe est Jane is beautiful) et chanteuse. Elle s’est spécialisée dans l’expression auprès des enfants en situation de handicap. Reportage à l’hôpital Bretonneau où ses notes enchantent les enfants.

Quelques notes de ukulélé résonnent dans la toute petite salle d’activités nichée au sein du centre pédopsychiatrique de l’hôpital. Madeline Ardouin accueille en chanson et par leur prénom les trois enfants présents pour la séance.

Wellan, ravi, bat des mains, Nazim est un peu sonné par son rhume mais n’en perd pas une miette tandis que Sharif s’agite dans un coin de la salle. Ils sont tous trois atteints de troubles autistiques. Ils ont 7 ans. Depuis la rentrée, ils participent, tous les quinze jours, à une séance musicale de trente minutes avec Madeline Ardouin.

Artiste de scène avec Jane is Beautiful, elle chante et joue du ukulélé, de la guitare, du violon et du balafon auprès des tout-petits. Madeline endosse le rôle de chef d’orchestre, les enfants de musiciens. « Ce que je recherche, c’est qu’ils puissent s’exprimer et prendre du plaisir. Il n’y a pas d’objectif thérapeutique. J‘ai le luxe de pouvoir prendre le temps avec eux. Parfois, c’est abstrait et difficile, d’autres fois c’est fort et poétique. »

Improviser et s’adapter aux enfants

Le débrief après la séance avec l’équipe soignante le confirme. « On recherche la spontanéité, pas le cadre », explique Clotilde, infirmière. « C’était génial aujourd’hui, Wellan n’a jamais autant parlé. Et ta chanson sur la bulle d’eau et le poisson les a scotchés ! » Madeline improvise beaucoup, s’adaptant aux réactions des enfants. « Il faut accepter que ce ne soit pas un long fleuve tranquille. Comme ce sont des enfants fragiles, la moindre chose prend son importance. Je suis là pour les entendre et recevoir leurs propositions. Ils me touchent et je m’éclate. »

Pour en arriver là, Madeline s’est formée il y a quatre ans auprès du Centre de Formation des Musiciens Intervenants de Fondettes par un diplôme Musique et tout-petits et enfants en situation de handicap. Elle travaille à présent en crèches, auprès du centre médico pédopsychiatrique de Langeais et mène ses ateliers d’expression musicale à Bretonneau depuis un an. Avec Rémi Claire, cadre du service, elle s’est associée pour trouver des financements, aujourd’hui assurés par une fondation de lutte contre l’autisme (l’AESPHOR).

Mais cela reste « un combat » de chercher des subventions, chronophage pour une artiste. Cependant, Madeline et ses doux yeux noisettes gardent la flamme. La joie et l’évolution des enfants lui donnent l’énergie nécessaire. Elle aimerait d’ailleurs les amener voir un concert au Petit Faucheux.

Aurélie Dunouau

Bûches de Noël : le méga-test de la rédac’ (ne nous remerciez pas)

Pour son dossier culinaire de Noël, tmv s’est vraiment donné à fond, jusqu’à sélectionner pour vous les meilleures bûches du coin. Et oui, nous les avons toutes goûtées ! Petit compte-rendu de nos coups de cœur et de celles qui nous ont le plus marquées.

Bigot

Nous avons eu la chance de tester deux des nouveautés de cette année, qui nous ont séduites par leur légèreté et la profondeur des saveurs. La Forêt noire (biscuit brownie, mousse chocolat pure origine Caraïbes 66 % de cacao, mousse blanche — crème pâtissière et chantilly —, coulis griottes, cerises Amarena) nous a conquis notamment grâce à son léger cœur de mousse blanche et, pour ceux qui aiment la cerise mais pas forcément les gâteaux alcoolisés, le goût doux sans être trop prenant de la cerise.

Quant à la bûche Rubis (mousse myrtille, coulis fraise-framboise, ganache montée à la vanille, biscuit Joconde et sablé de Plougastel), elle a fait plusieurs ravis pour son mélange subtil des goûts de fruits rouges avec le cœur à la vanille. À tester absolument, cela vaut vraiment la promenade !
2 rue Nationale (place du Château), à Amboise. 5,30 € par personne.

Chartier

Parce qu’il n’y a pas que les grandes maisons tourangelles très connues, nous avons voulu ajouter une adresse réputée dans l’agglomération. Chez Chartier on aime la pâtisserie généreuse et cela se sent dans la bûche Élégance (mariage d’une mousse chocolat Guanara 70 %, crémeux chocolat lait-caramel et son croustillant praliné, le tout posé sur un biscuit moelleux chocolat) qui a séduit par son côté gourmand.

Amateurs de chocolat corsé, allez-y les yeux fermés !
88 avenue de la République, 37700 Saint- Pierre-des-Corps. 3,95 € la bûche individuelle. 4,40 € par personne pour une grande.

Maison Caffet

Bien que la bûche Merveilleuse (recette emblématique de la maison au praliné et au chocolat) ait plu à l’ensemble de la rédaction, la bûche Lumineuse (noisette, chocolat au lait, caramel Bourbon et notes de citron verts subtiles) a été la vraie agréable surprise de cette dégustation. Impeccable alliance du chocolat et de l’agrume, cette bûche a fait l’unanimité.
Les Halles, à Tours. 5,20 € la bûche individuelle, 42 € la 4-6 parts (généreuses).

Esprit Cacao

Cette année la Mûroise se transforme en bûche pour notre plus grand plaisir (biscuit moelleux au chocolat, compotée « mûroise » — mûre et framboise —, mousse au chocolat et habillage framboise) et nous prouve qu’on peut faire du gourmand et du savoureux sans lactose ni gluten. Le mélange chocolat / fruits rouges est parfaitement équilibré et l’ensemble très léger.
19 bis avenue de Grammont, à Tours. 24 € la bûche 4 parts (généreuses).

Nicolas Léger

La bûche fraîcheur (croustillant praliné noisette, biscuit amande, crémeux citron jaune, compotée cassis et crème légère à la citronnelle) ravira les amateurs de gâteaux aux fruits avec ses arômes frais mais c’est la Forêt noire (biscuit chocolat, crème légère amande, griottes au kirsch, compotée griottes, mousse au chocolat noir de Madagascar) qui nous a le plus plu. Le biscuit aéré donne à l’ensemble une légèreté inattendue.

Attention toutefois, il faut aimer les cerises au kirsch ! Pour les amateurs de goûts plus doux, la Symphonie (craquant noix de pécan, crème brûlée vanille bourbon et mousse chocolat noir 75 %) devrait faire des heureux.
59 place du Grand Marché, à Tours. 4,30 € la bûche individuelle, 6 € la part pour une grande. Forêt noire en taille unique 5-6 parts (généreuses) : 33 €.

Le plateau de fromages de Noël de Rodolphe Le Meunier

Meilleur ouvrier de France et Meilleur fromager international en 2007, Rodolphe Le Meunier, reconnu pour son talent et chouchou des Tourangeaux amateurs de bons fromages, nous a reçus dans sa cave d’affinage de La Croix-en-Touraine pour nous présenter son plateau idéal pour Noël.

« C’est un plateau abordable car on peut trouver ces fromages presque partout — les gens ne sont pas obligés de prendre les fromages chez moi, même si je serai ravi de les servir !, nous a expliqué le fromager-affineur. Il met à l’honneur le chèvre de Touraine et il y a de quoi satisfaire tous les palais. Par ailleurs, c’est un plateau équilibré : quel que soit le sens dans lequel on mange les fromages les goûts ne s’effaceront pas les uns, les autres. »
Présentation avec un ordre de dégustation conseillé (mais pas obligatoire, donc).

BÛCHETTE FUMÉE

Il s’agit d’un chèvre de type sainte-maure-de-touraine que Rodolphe Le Meunier fume lui-même dans sa toute nouvelle cave de fumage. Un goût surprenant et auquel on se fait vite avec cette exclusivité de la fromagerie des Halles (5,05 €).

DÉLICE AFFINÉ AU CHABLIS

Un air de fête avec ce fromage de type époisses mais plus doux et sucré grâce à sa méthode d’affinage (8,97 €). COMTÉ DE 30 MOIS Un fromage qui fait généralement l’unanimité. Le fait de le choisir bien affiné permet de garder un plateau bien équilibré (35,64 € / kg).

CRÉMEUX DES CITEAUX AUX TRUFFES

Une tuerie (oui, on se lâche, il n’y a pas d’autres mots). Ce crémeux aux truffes est doux, la truffe se sent bien et nombreux sont les Tourangeaux à l’avoir adopté. Nul doute qu’il sera la star de ces fêtes.

SHROPSHIRE

Un bleu anglais coloré à la graine de rocou. Eh oui ! selon Rodolphe Le Meunier, les British savent faire de très bons fromages, et toc ! Et « leurs bleus d’été sont parfaits au moment des fêtes », ajoute-t-il. (37,70 €/kg).

Horoscope WTF du 11 au 17 décembre 2019

Attention, attention ! Voici l’avant-dernier horoscope de l’année, après une pause bien méritée de l’astrologue aux Seychelles, dans sa villa de luxe, payée par les Tourangeaux.

Bélier

Amour

« Wem nicht zu raten ist,
dem ist auch nicht zu helfen ! » EH
OUAIS !

Gloire

En ce moment, vous êtes
comme l’hiver. Glacial et pénible.

Beauté

Force est de constater que
vous avez une tête à vous enjailler
sur du Patrick Sébastien.

Taureau

Amour

Détendez-vous le string,
z’êtes trop stressé(e) au plumard.

Gloire

Fais de ta vie un rêve et de
tes… Oh merde, on sait plus. Bref,
mangez une tartiflette.

Beauté

Beeh, c’est tout flasque.

Gémeaux

Amour

L’infidélité fait maigrir. Pesez-
vous.

Gloire

On passe sous un tunnel,
faudra vous débrouiller.

Beauté

Suite à une soirée arrosée,
vous vous tatouerez la tête de l’astrologue
de tmv sur la fesse droite.
Pas cool.

Cancer

Amour

Il serait judicieux de lui
offrir des perles de pluie venues de
pays où il ne pleut pas.

Gloire

En parlant de Brel, votre
boss en est une.

Beauté

Le temps de vos cheveux
est révolu. Bientôt, vous serez
chauve.

Lion

Amour

Elle n’est pas hyper passionnante
votre vie, n’est-ce pas ?

Gloire

Petite pensée pour votre dignité
portée disparue.

Beauté

Envie d’avoir un ventre plat
comme l’astrologue ? Faites comme
lui, rentrez le ventre et cessez de respirer
(soyez balèze en apnée)

Vierge

Amour

Le dernier film que vous
avez vu résumera votre vie sexuelle.

Gloire

L’objet à votre gauche représente
l’arme que vous utiliserez
en cas d’invasion zombie.

Beauté

Le dernier plat que vous
avez mangé sera le surnom de ce qui
se trouve dans votre slip.

Balance

Amour

Aujourd’hui, tout le monde
vous aime, vive vous. (trop de gentillesse,
ça prépare une méchanceté)

Gloire

Envie d’un plat au fromage
ce soir ? Ben, regardez entre vos orteils.

Beauté

(et voilààà, celle-là est bien
bien dégueu)

Scorpion

Amour

Vous êtes comme les
chocolats Mon Chéri. On vous
prend uniquement pour faire
plaisir.

Gloire

Bon sang, mais vous
êtes aussi lourdingue que les
chants de Noël dans les rues de
Tours !

Beauté

D’ailleurs, le Père Noël
me dit de vous dire qu’il a bien
reçu votre liste de cadeaux avec
le slip en cuir, le fouet, tout ça.

Sagittaire

Amour

Après analyse, les résultats
sont formels : votre ex a une tête
d’endive.

Gloire

Partez à la pêche aux moules
moules moules. Ça collera avec votre
Q.I d’huître (wooo violeeence)

Beauté

Vous le saviez, vous, que
de Nantes à Montaigu, la digue la
diiigue ?

Capricorne

Amour

Vous êtes aussi fuyant(e)
qu’un pet.

Gloire

Tout irait mieux dans votre
vie si vous offriez des chocolats à
l’astrologue de tmv…

Beauté

Votre derrière est comme
un Doliprane : tout blanc, mais
qu’est-ce que ça fait du bien d’en
avoir sous la main.

Verseau

Amour

Votre coeur est cassé. Faites
comme pour un iPhone, mettez-le
dans du riz.

Gloire

Vous êtes aussi rock’n’roll
qu’une soirée Scrabble/cassoulet.

Beauté

L’expression dit « on est ce
qu’on mange ». Vous êtes donc une
grosse raclette bien coulante.

Poissons

Amour

La constellation d’Harry
Potter vous conseille d’enlever le balai
coincé où-vous-savez.

Gloire

C’est pas juste que les Poissons
soient si cool.

Beauté

Des fois vous êtes canon,
des fois moche. Allez A+ pour
d’autres prédictions astrologiques.

Mets de Noël et vins : les conseils dégustation du vigneron Frédéric Bourillon

Impossible de parler de Noël et de Touraine sans évoquer le vin. Rencontre avec le vigneron Frédéric Bourillon (médaille du mérite agricole en 2018 et en 2019 la médaille du tourisme pour son vin de vouvray), afin qu’il nous donne ses conseils de dégustation mets de Noël/vins.

Une piqûre de rappel qui ne peut faire que du bien pour éviter les impairs !

LES ENTRÉES

Le traditionnel foie gras sera toujours accompagné d’un blanc moelleux, qu’il s’agisse d’un vouvray, d’un montlouis ou d’un touraine sauvignon. On choisira en revanche un blanc demi-sec pour le saumon et les saint-jacques. Un vouvray sec puissant (comme la cuvée Indigène Bourillon-Dorléans de 2009) accompagnera merveille les langoustines, langoustes et homards.

LES PLATS

On suit bien sûr ses goûts mais avec la dinde et autres volailles, on peut choisir un blanc demi-sec puissant si l’on a choisi de piquer la peau de de lamelles de truffe. Sinon, un rouge léger, comme un gamay de Touraine, ou un rouge précoce comme un chinon ou un bourgueil de printemps. Avec les gibiers, rien d’autre qu’un rouge riche, qui ne sera pas annihilé par le goût de la viande, lui-même puissant — par exemple un côt de Touraine (chinon, touraine, cabernet) de six mois à un an minimum.

LES DESSERTS

Au dessert, on repassera au blanc, moelleux ou même pétillant (vouvray, montlouis) pour un peu plus de légèreté.

LES FROMAGES

Là encore, on laisse jouer les préférences de chacun mais Frédéric Bourillon aime partager une règle qui lui réussit assez bien en ce qui concerne les fromages de chèvre de la région : plus il est frais, plus il aura tendance à l’accompagner d’un vin rouge léger ; plus il sera fait, plus le blanc deviendra adapté d’autant plus sec que le fromage aura du coffre.

On garde un blanc demi-sec ou moelleux pour un fromage crémeux à la truffe ou même un fromage bleu doux (pour Fred Bourillon, les tanins du rouge ne vont pas bien « avec les moisis », que ce soit du bleu ou du chèvre, d’ailleurs). Les bries et camemberts sont en revanche toujours accompagnés d’un rouge, chinon ou bourgueil par exemple.

Chloé Chateau

De la haine à l’amour, vivre sa foi en tant que minorité

Le centre LGBTI de Touraine et le festival Désir… Désirs proposent trois courts-métrages d’une vingtaine de minutes pour réfléchir à la place des minorités dans la religion.

 

Skyes are not just blue, de Lysandre Cosse-Tremblay, Des thérapies bidon pour guérir l’homosexualité, de Brigitte Noël et La Religion face à l’homosexualité : Être croyant et homosexuel, de Panos. Trois films qui posent la question de la relation complexe des minorités (et des femmes) avec la religion.

Le choix de cette thématique s’explique notamment par le développement actuel des thérapies de conversion qui prétendent guérir l’homosexualité ou l’identité de genre d’une personne par des traitements psychologiques ou médicaux. Mickaël Achard, co-organisateur du festival Désir… Désirs, précise : « Les députés se posent la question de légiférer sur ces pratiques qui viennent des États-Unis et se diffusent en Europe avec de plus en plus d’ampleur. Au niveau européen, les députés ont déjà signalé ces groupes dont les pratiques néfastes peuvent malheureusement mener au suicide. »

Intolérance religieuse

En mars 2018, le Parlement européen a adopté un texte non contraignant appelant les États à les interdire. Des réflexions sont en cours en Angleterre, en Espagne et en Allemagne. « Tantôt chassées, tantôt jugées, tantôt tolérées, les minorités doivent encore faire face à l’intolérance religieuse. Si des paroisses progressistes et des associations LGBTI religieuses tendent à l’acceptation, demeurent toujours des personnes condamnées à vivre leur foi, cachées. Cependant, minorités et spiritualité religieuse ne sont pas nécessairement incompatibles. »

La projection aura lieu en présence du journaliste et sociologue Frédéric Martel, auteur de « Sodoma : enquête au coeur du Vatican » et de la députée française Laurence Vanceunebrock- Mialon, à l’origine d’un projet de loi contre les thérapies de conversion.

Et on en profite pour rappeler que la prochaine édition du festival ‘Désir… désirs’ aura lieu du 22 au 28 janvier 2020.

Claire Breton


> De la haine à l’amour, vivre sa foi en tant que minorité / Jeudi 12 décembre, à 20 h, aux cinémas Studio, 2 rue des Ursulines à Tours. Tarifs : de 3,5 à 4,5 €.

 

Horoscope WTF spécial Noël (qui n’a rien à voir avec Noël) du 4 décembre

Parce que Noël approche, l’astrologue est encore de plus mauvaise humeur. Est-ce possible ? Eh bien, oui. La preuve.

Bélier

Amour

Il en faut peu pour être heureux : regardez l’état de votre vie sentimentale.

Gloire

La vérité est difficile à entendre, mais vous n’êtes rien sans l’astrologue de tmv.

Beauté

Vous êtes rayonnant(e) cette semaine ! Non, on déconne.

Taureau

Amour

La personne à votre droite est cocue. Ça pique, ah ouais ?

Gloire

Vous êtes du genre à dire « titine » au lieu de voiture. Bref, vous êtes officiellement un crouton.

Beauté

Excusez-vous d’exister. Z’êtes trop parfait(e) pour ce monde.

Gémeaux

Amour

À la minute où vous lisez ces lignes, 69 000 couples sont en train de s’envoyer en l’air. Fou, non ?

Gloire

Eh bien oui mes chers gnous, on en apprend tous les jours dans tmv. Allez, biz !

Beauté

Elle est sympa votre raie du plombier.

Cancer

Amour

Tant de romantisme en vous que vous avez envie de rouler une pelle à un arc-en-ciel

Gloire

Olala, arrêtez de vous plaindre, on dirait Damien Saez.

Beauté

Vous, on ne vous voit pas de loin. Mais on vous sent de loin.

Lion

Amour

M’en fous.

Gloire

La constellation du James Brown vous rappelle que… WOAAAAAAAAAAA, I Feel good, Ta dada dada dada

Beauté

Vos poils, vos cernes, votre derrière : pas d’doute, vous êtes un panda.

Vierge

Amour

Votre ex est con comme un balai. C’est gratuit et méchant pour les balais, mais ça fait du bien.

Gloire

Vous aimez rester dans l’ombre…

Beauté

… ce qui est tant mieux, parce que ce style vestimentaire, c’est vraiment plus possible.

Balance

Amour

Reconnaître ses torts est signe d’humilité et de force. Vous savez ce qu’il vous reste à faire avec votre ex.

Gloire

Tel le ventilateur, vous brassez de l’air.

Beauté

Gastro prévue ce week-end. Allez kissou !

Scorpion

Amour

Ce n’est pas parce que vous aimez le foot qu’il faut autant simuler hein..

Gloire

Les gens qui disent chocolatine, qui sont-ils ? Quels sont leurs réseaux ?

Beauté

Pas de secret : tout se joue à la naissance, hein CLIN D’OEIL.

Sagittaire

Amour

En Amour, vous êtes ce
qu’O-Zone est à la musique.

Gloire

Pensez aux lunettes. De vos toilettes.

Beauté

L’argent n’a pas d’odeur. Mais vous, oui, par contre.

Capricorne

Amour

Les relations amoureuses, c’est comme les crêpes. On foire toujours la première. Allez A+ !

Gloire

Au fond de chaque Capricorne somnole un gros boulet.

Beauté

Vous avez la consistance d’une tartiflette mais malgré tout, vous restez un missile nucléaire de la beauté.

Verseau

Amour

Vous tomberez amoureux/se d’un morse.

Gloire

Vous allez apprendre à communiquer en morse.

Beauté

Vous avez une tête de morse.

Poissons

Amour

Vous allez vous accoupler avec un Sagittaire, un Bélier et un Balance…

Gloire

… Berk, ça en fait du monde du coup !

Beauté

Par chance, vous avez l’élégance d’un poney.

UTBM : Marius Chambre tient le haut du panier

Joueur virevoltant, véritable révélation de l’UTBM, Marius Chambre brille durant les rencontres.

Marius Chambre, de l’UTBM, face à Lorient.

Arrivé cet été en provenance d’Orléans pour occuper le poste de meneur de jeu de l’équipe première de l’UTBM aux côtés des expérimentés Aldo Curti et Gérald Guerrier, Marius Chambre (21 ans ; 1,81 m) se plaît à Tours. Et son temps de jeu ne cesse d’augmenter.

Les blessures de Guerrier et, vendredi soir à Tarbes, de Curti, l’ont propulsé aux manettes de l’équipe. Auteur de 10 points lors de la victoire de son équipe dans le sud-ouest (83-75), le jeune meneur est pour beaucoup dans l’excellente première partie de saison de son équipe, actuellement 5e de Nationale 1.

« J’ai démarré tout petit en région parisienne à Fontenay-le-Fleury avant de jouer en minimes jusqu’en cadet à Versailles. Puis je suis allé à Mulhouse, avant de jouer quelques mois au Canada et à Monaco. » A Orléans, où il fit notamment la connaissance de son futur partenaire de jeu, et ex-limougeaud Aldo Curti, il fit quinze apparitions en équipe première (Pro B), évoluant le plus souvent en Nationale 3 (14,5 pts de moyenne en 2018 et 12,7 pts en 2019) avant de prendre la direction de Tours.

Joueur virevoltant en gros progrès sur le plan collectif, il reconnaît s’intéresser à beaucoup de choses. Ses passions : l’actualité sous toutes ses formes (écologie, politique étrangère), les séries télé et aussi les jeux vidéo. Samedi 30 novembre, il portera la responsabilité de conduire le jeu de l’UTBM contre La Rochelle, dans la salle de Tours-Nord, à Monconseil. Avant d’attaquer les matches retour par un périlleux choc contre Angers, actuel leader du championnat de Nationale 1.

Thierry Mathiot

Compagnie 2si2la : clown un jour, clown toujours

La Compagnie 2si2la joue son dernier spectacle Just like a woman, parallèlement à ses stages de clown pour adultes.

Clémentine Serpereau, de la compagnie 2si2la.

Son fil rouge, c’est le clown. Ce personnage haut en couleurs, joyeux ou triste, né sous les chapiteaux de cirque, a porté, formé et inspiré Clémentine Serpereau. Après deux années au Samovar, l’école de clown de Bagnolet, l’actrice a co-créé la Compagnie 2si2la aujourd’hui basée à Saint-Pierre-des- Corps. C’était en 2008.

Depuis, le clown de théâtre, émancipé de l’univers circassien, s’est installé dans son jeu d’actrice et ses créations teintées de musique et de danse. « Il est toujours un peu présent dans mes spectacles », analyse l’artiste de 38 ans. « On a tous un clown en soi, plus ou moins assumé, comme une personnalité que l’on interroge, ajoute-t-elle. Le mien a les mêmes caractéristiques depuis 10 ans, même s’il évolue, grandit ; il est très féminin, a un côté bon élève, ne supporte pas la triche, les injustices. Mais c’est aussi une parfaite victime, ce qui n’est pas du tout mon cas dans la vie ! »

« On a tous un clown en soi, plus ou moins assumé »

Chaque année, Clémentine Serpereau organise des stages de découverte du clown pour adultes, amateurs et professionnels. « Grâce à des jeux, ils trouvent rapidement les traits caractéristiques de leur clown, certains trichent, d’autres dénoncent », sourit-elle.

Just Like a woman, le quatrième spectacle de 2si2la, est l’adaptation d’un texte de Jalie Barcilon, elle-même clown, auteure et metteuse en scène. Le thème de ce duo comédienne/ guitariste ? La maternité et une question : « Qu’est-ce qu’être une femme d’une trentaine d’années aujourd’hui, avec ou sans enfants ? », résume Clémentine Serpereau. Qui jouera des éléments de réponses avec le musicien et compositeur Messaoud Bouzid, dans une mise en scène de Delphine Poudou et Nathalie Pellé.

Flore Mabilleau


> Just Like a woman, à 20 h 30 le 7 décembre au Patronage Laïque La Riche Lamartine à Tours. Tarifs : de 8 à 12 €.

> Stages clown les 18 et 19 janvier et les 8 et 9 février 2020. Tarifs : de 60 à 80 €.

Parlons champignons avec le chef Maximilien Bridier

Le chef du sublime restaurant La Roche Le Roy, Maximilien Bridier, nous a accueillis pour parler champignons et gastronomie. A table !

Maximilien Bridier, du restaurant La Roche Le Roy.

Quand on l’a appelé, il nous a répondu illico : « Venez au restaurant demain matin à 9 heures ! » Le sujet de l’interview nous avait ouvert les portes. Parler de champignons avec Maximilien Bridier ne nous paraissait pourtant pas si évident mais, d’entrée, ses premiers mots allaient nous rassurer.

« Merci d’écrire sur les aliments de saison. La saisonnalité comme la proximité des produits sont les clés de la qualité. » Et d’ajouter : « Les champignons, cela me replonge dans mon enfance à Blois. Avant d’apprendre à les cuisiner auprès de mes maîtres d’apprentissage, je les ai découverts en tant que jeune cueilleur en compagnie de mes grands-parents, de ma mère et de mon père. » Dans le mille !

Le grand (également par la taille) chef du restaurant La Roche Le Roy, au pied de Saint-Avertin, se souvient des paniers remplis de cèpes, de pieds de moutons, de coulemelles ou de trompettes de la mort. « Bien sûr, je ne connais pas tous les champignons mais, comme tout bon cueilleur, je sais qu’il ne faut ramasser que ceux qui nous sont familiers. »

Pour son restaurant, Maximilien Bridier s’approvisionne auprès de vendeurs professionnels, et dans les marchés réservés notamment aux restaurateurs (à Rochecorbon ou Rochepinard). La période des bolets est maintenant passée mais pas de soucis pour lui. « On en a rentré beaucoup cette année, après deux ans plus difficiles. Nous pourrons ainsi en proposer jusque fin décembre. On les a nettoyés, pochés dans de l’huile puis stérilisés. On les conserve ensuite dans cet état dans des chambres froides. »

On se régale…

Le bel automne des champignons n’est pas fini. Restent à venir notamment les trompettes de la mort, si le grand froid ne se met pas à sévir. Actuellement à la carte de La Roche le Roy, Maximilien Bridier et son équipe (15 à 18 personnes) proposent cèpes et pieds de moutons en accompagnement de pluma ibérique. Cette viande de porc espagnol, située dans l’échine noble, voit sa tendreté ainsi décuplée. Et quand le temps des champignons de forêt est passé, ceux de Paris prennent le relais.

« Nous faisons des champignons tournés, explique le chef. Cela nécessite une grosse technique pour les réaliser. Une minute par champignon, soit 1 heure 30 de travail pour 90 spécimens. » Le chef sort alors son téléphone et nous montre la photo du résultat. Les champignons délicatement striés sur le dessus ressemblent à de délicieux macarons.

« Pour ne pas qu’ils noircissent, nous les plongeons dans un jus citronné, évitant ainsi l’oxydation. » Quant à la simple omelette aux champignons, si elle ne figure pas à la carte de ce restaurant de standing, c’est pourtant avec elle que Maximilien Bridier, cette année, a dégusté ses premiers bolets. Comme à la maison !

T.M.

Horoscope WTF du 27 novembre au 3 décembre 2019

On souhaite bonne chance aux Poissons et aux Béliers qui, une fois n’est pas coutume, prennent cher.

Bélier

Amour

Une étude prouve que
la frustration sexuelle nous donne
l’impression de lire trois fois la
même chose.

Gloire

Une étude prouve que la
frustration sexuelle nous donne
l’impression de lire trois fois la
même chose.

Beauté

Une étude prouve que
la frustration sexuelle nous donne
l’impression de lire trois fois la
même chose.

Taureau

Amour

Vous êtes solo de la saucisse.

Gloire

Arf, vous voilà bloqué(e) au
péage de l’autoroute du 2nd degré.

Beauté

1 à 5 % de la population est
touché par la polythélie (le fait d’avoir
un 3e téton). Voilà, c’est tout, bisou.

Gémeaux

Amour

Pensez à un plan B plutôt
qu’à un plan Q.

Gloire

La constellation du Mélenchon
vous rappelle que la République,
c’est vous.

Beauté

Au réveil, vous ressemblez
aux machins tout bleus dans le film
Avatar.

Cancer

Amour

Vous êtes un joli papillon,
butinant à peu près toutes les fleurs
qu’il croise.

Gloire

Eh bien… Vous et vos ami(e)s
formez une belle brochette de beaufs !

Beauté

« Quand on gratte, c’est gagnant
à tous les coups » (sponsorisé
par vos boutons)

Lion

Amour

Vous n’allez pas tarder à
vous prendre un vent. Mais un gros,
un bien gros.

Gloire

Roh, mais ouiii, vous êtes un
pauvre bichon, on sait.

Beauté

Vous êtes pas mal. Mais pas
top non plus, ne vous enflammez pas.

Vierge

Amour

Dur, dur mais dites-vous qu’un
jour, il y aura prescription avec votre ex.

Gloire

Vos collègues parlent dans
votre dos. Mais vous avez de belles
fesses, alors ça va.

Beauté

Vous avez l’oeil bovin. C’est
pas très beau.

Balance

Amour

Il serait judicieux d’éditer
un mode d’emploi pour comprendre le
fonctionnement de votre vie sexuelle.

Gloire

Tous à poil ! On avisera après.

Beauté

N’hésitez pas à utiliser un
déodorant. Osez, que diable !

Scorpion

Amour

Vous vous vautrez dans le
stupre et la fornication. Berk.

Gloire

La constellation d’Aya Nakamura
vous conseille de fermer la
porte, car vous avez le pookie dans
l’sas.

Beauté

Votre passion des slips en
cuir fait du mal à votre porte-monnaie.

Sagittaire

Amour

Bouarf, continuez de creuser.
Au point où vous en êtes.

Gloire

La constellation du Boris Eltsine
indique que vous avez 3 grammes
dans chaque œil.

Beauté

Vous êtes sexy. Profitez-en,
on vieillit vite.

Capricorne

Amour

Dites, les margoulins, vous
n’en avez pas marre de faire tourner
les têtes ?

Gloire

Sans vouloir cafter, un drone
vous observe depuis 2 mois et vous
voit tout(e) nu(e) chez vous.

Beauté

Le fait est désormais avéré :
votre nombril est la chose la plus sexy
du monde.

Verseau

Amour

Vous saviez que votre meilleur
ami avait eu des pensées coquines
en pensant à vous hier ?…

Gloire

…Eh ouép, il vous en apprend
des trucs l’astrologue (50 € sur mon
Paypal please).

Beauté

Les peaux mortes, ce tue
l’amour…

Poissons

Amour

Vous foncez dans le mur,
mais après tout pourquoi pas ?

Gloire

Faites du yoga. Ou du gras.
Notre boule de cristal est dégueu, désolé,
on voit rien.

Beauté

Vos photos sur Facebook
nous rappellent que même Photoshop
a ses limites.

Champignons : les rois de la cueillette

Hôtes de nos forêts quand l’humidité automnale est au rendez-vous, bolets, cèpes, pieds de moutons et maintenant trompettes de la mort et autres girolles ravissent les promeneurs et fins gourmets de Touraine. À consommer avec grande attention !

(Photo Adobe Stock)

Le dimanche matin, le Bois des Hâtes de Saint-Avertin est bien connu pour être un terrain de jeu idéal pour les coureurs à pied et les vététistes. Mais depuis trois semaines, une autre catégorie de bipèdes a rejoint les sportifs dominicaux. Panier à la main, ils s’enfoncent dans les sous-bois, le regard panoramique.

Les cueilleurs de champignons, puisqu’il s’agit d’eux, ont investi les lieux. « On a eu des conditions idéales, explique Didier Raas, pharmacien-mycologue, membre de Botamyco 37. Pour qu’il y ait une poussée de champignons, il faut une conjonction de trois chocs : chaud-froid, sec-pluie et jour-nuit. Après l’été qu’on a connu ainsi que la sécheresse, les conditions actuelles sont idéales. »

Didier Raas est un spécialiste-passionné mais également un homme averti des risques induits par cette activité. Et quand on lui rappelle que dans les années 1970-1980, un médecin vosgien, le Dr Bastien, s’était mis en tête de démontrer que l’amanite phalloïde était moins dangereuse pour la santé qu’un hamburger un peu trop gras, il nous arrête tout de suite. « Le professeur Bastien était un original. Certes, il a voulu démontrer qu’en mettant en place des protocoles médicamenteux précis, on pouvait manger des amanites phalloïdes, mais au final il y a laissé un rein, une partie de son foie et il est mort. » Le message est passé !

« On ne peut pas trouver de bolets ou de cèpes dans nos forêts en décembre »

D’autant qu’avec la poussée d’octobre-novembre, les cas d’intoxications ont été multipliés par dix en quinze jours. Alors si les cueilleurs, via Internet, semblent mieux informés que jamais, les accidents ne disparaissent pas pour autant. Jean-Pierre, un de ces amateurs culinaires, rencontré en lisière de bois, y va lui aussi de son anecdote. « Lorsque j’étais enfant, notre voisin nous donnait une partie de sa cueillette mais ma mère ne nous les cuisinait pas avant d’avoir vérifié le lendemain que le voisin était encore bien portant. »

L’histoire fait rire Didier Raas. « Certains symptômes très graves peuvent apparaître jusqu’à douze jours après avoir mangé des champignons. Généralement, les premiers signes sont des nausées, quelques maux de ventre et puis après une accalmie et deux ou trois jours, l’enzyme du champignon attaque le foie et le rein. C’est catastrophique. »

Jean-Pierre et quelques autres en sont pour une belle peur rétroactive. Stéphane Burdin, pharmacien dans le quartier Beaujardin, voit souvent passer dans son officine des cueilleurs venus faire expertiser leur « récolte ». « C’est au cours de la 5e année de nos études que nous apprenons à les connaître. Parfois, les gens viennent me voir, en ayant mélangé par ignorance les comestibles et les toxiques. Résultat, ils me laissent tout. Le conseil à donner consiste à cueillir les champignons qu’on connaît. Et là, c’est sans risque. »

Il y a, bien sûr, un autre moyen plus rassurant de se fournir en champignons de saison. Anne, Loir-etchérienne vivant à Bourré, nous accueille devant son étal au marché des Halles, à Tours (le lendemain, elle sera à Velpeau puis au marché Saint-Paul). Elle ne vend que des champignons et bondit quand on lui parle de notre article : « Expliquez bien aux gens qu’ils ne peuvent pas trouver des bolets ou des cèpes de nos forêts au mois de décembre ou alors c’est qu’il s’agit de champignons venus des pays de l’Est et on ne sait pas où ils ont poussé. »

En effet, car si Louise Lépine, diététicienne à Tours, nous explique que « les champignons sont une excellente source de fibres, mais aussi de protéines végétales, de vitamines B et D », ce sont aussi de véritables aspirateurs à pollution. Tous les garde-fous mis en place, la cueillette suivie d’une dégustation reste toutefois un moment divin. Et gageons que les omelettes de cèpes ou de trompettes de la mort ne sont pas prêts de disparaître de nos assiettes. Ce serait dommage.

Thierry Mathiot

La Très bouleversante confession de l’homme qui a abattu le plus grand fils de pute que la terre ait porté

À travers un récit épique et captivant, le nouveau spectacle du collectif NightShot questionne l’hégémonie culturelle américaine.

Mai 2011. Les forces spéciales américaines attaquent Abbottabad au nord du Pakistan pour capturer Ben Laden. Mars 2013, un magazine américain publie l’interview de l’un des soldats de cette opération. C’est le point de départ de la nouvelle création théâtrale du collectif Nightshot.

Composé d’une petite dizaine d’artistes aux talents divers et nombreux, NightShot est un collectif artistique, né de la rencontre entre jeunes comédiens de Tours. Après leurs études au Conservatoire puis dans des écoles nationales de théâtre, ils sont revenus créer ce collectif avec pour objectif de « pratiquer l’art vivant à partir de questions actuelles, générationnelles, intemporelles ».

Adapté d’un roman d’Emmanuel Adely, La Très bouleversante confession de l’homme qui a abattu le plus grand fils de pute que la terre ait porté veut « proposer une expérience immersive dans notre inconscient collectif biberonné à la culture américaine et questionner ce perpétuel paradoxe qui est d’adorer et détester ce pays ». La pièce ne raconte pas la traque telle qu’elle a eu lieu mais « comment nous, les occidentaux, sommes incités à l’imaginer en questionnant les clichés dont nos cerveaux sont encombrés ».

Après le très réussi Nous allons vivre en 2016, cette nouvelle création promet de nous secouer : « Nous voulons proposer un spectacle sensoriel, drôle, angoissant et épidermique, notamment par l’utilisation de références musicales et visuelles des plus populaires, dont ce pays a abreuvé et abreuve encore la planète entière. »


> La Très bouleversante confession de l’homme qui a abattu le plus grand fils de pute que la Terre ait porté : Du 21 au 26 novembre. Théâtre Olympia de Tours. / Mise en scène de Clément Bertani et Edouard Bonnet 

> Tarifs : de 9 à 26 €. www.collectifnightshot.com

 

Natation : Sylvie Le Noach-Bozon, mélodie en dos majeur

On a remonté le temps avec Sylvie Le Noach, grande nageuse au parcours impressionnant.

Sylvie Le Noach et Michel Sauger.

Elle a quitté Tours, il y a quelques mois, pour s’installer dans la région nantaise, pas loin de sa fille Alicia (35 ans) et de ses petits-enfants. Elle n’a pourtant pas oublié ce que la Touraine lui a apporté. La remarque vaut également dans l’autre sens. Avec Gilbert Bozon (décédé en 2007), son entraîneur avant de devenir son mari, elle a écrit les plus belles pages de la natation tourangelle.

Prof de sport puis entraîneur, après sa carrière de nageuse, elle occupa durant de nombreuses années la présidence du club des enfants de Neptune. Lorsqu’on lui rappelle les incroyables péripéties de son parcours aquatique, des Jeux de Munich à ceux de Montréal, elle s’esclaffe : « Oh, ne me parlez pas des JO de 1972. J’avais à peine 17 ans. Vous vous rendez compte, je n’avais pas encore disputé de grandes compétitions et on me voyait déjà sur le podium ! »

Spécialiste du dos (100 m et 200 m), Sylvie Le Noach était promise à une trajectoire à la Kiki Caron, vice- championne olympique en 1964. « J’étais trop jeune et je me suis plantée. » L’année suivante, lors des premiers championnats du monde de natation disputés à Belgrade, elle se qualifiait pour la finale du 200 m dos. Enfin lancée.

Jusqu’aux championnats d’Europe à Vienne

« Mais, en tant que nageur, on ne gagnait pas un centime. Alors j’ai poursuivi mes études pour devenir professeur de sport. J’avais pensé faire médecine, mais c’était trop difficile. J’ai fait l’UREPS à Poitiers continuant à m’entraîner six heures par jour, trois heures le matin et trois en soirée. »

Aux championnats d’Europe de Vienne, en 1974, elle remporta sa seule médaille en grande compétition, décrochant le bronze avec le relais 4 x 100 m. nage libre, associée à Guylaine Berger, Chantal Schertz et Claude Mandonnaud. « C’était l’époque où les nageuses de l’Est (RDA, Bulgarie, URSS), boostée par le dopage, monopolisaient les podiums. »

Dans ces conditions, sa 4e place sur 100 m dos et la 5e sur 200 m dos en disent long, trente-cinq plus tard, sur son immense talent. Sa carrière de nageuse pliée, elle se souvient de ces quatre premières années de prof de sports : « J’ai fait trois ans à Amboise et un au lycée Choiseul. Pas des grands souvenirs. »

Compétitrice dans l’âme

Compétitrice dans l’âme, Sylvie Le Noach ne se satisfait pas du sport fait à moitié, de la dilettante. « Je suis parvenue ensuite à intégrer la direction technique nationale, Tours devenant également pôle espoirs de la natation française. Et là je me retrouvée dans mon élément. » Elle a vu arriver et percer de jeunes nageurs pétris de talents comme Christophe Bordeau, Gaëlle Verger, Vincent Hamelin et… Alicia Bozon, sa fille.

« Alicia a arrêté sa carrière au moment où elle commençait à s’entraîner, confie Sylvie Le Noach. J’avais disputé deux JO, son père avait été médaillé à Helsinki (1952) et elle s’était fixée comme objectif de participer elle aussi à des Jeux Olympiques. Ce qu’elle a fait… » A 16 ans, Alicia Bozon disputa la finale des JO de Sydney (2000) avec le relais 4 x 200 m. L’année suivante, elle était finaliste sur 400 m aux mondiaux de Fukuoka. Et puis basta ! « C’était fini alors que cela commençait à peine. Mais mon mari comme moi n’avons pas voulu la forcer… »

Aujourd’hui, Alicia s’est installée dans la région nantaise où un autre élément liquide l’accapare, étant devenue commerciale dans le domaine viticole. Et Sylvie Le Noach passe du temps avec les enfants d’Alicia, se distrait en pratiquant la danse country et le chant chorale, tout en continuant à nager une ou deux fois par semaine. On ne se refait pas à 64 ans.

Thierry Mathiot

La bibliothèque municipale, mémoire sonore de Tours

#VisMaVille Dans cette discothèque-ci, on ne danse pas, on écoute. Avec plus de 7 000 vinyles d’hier et d’aujourd’hui, la bibliothèque municipale de Tours se transforme en mémoire sonore, entre les mains du bibliothécaire Guióm Virantin.

Jeudi après-midi. La bibliothèque centrale de Tours est fermée au public, mais derrière ses portes, une véritable ruche est en mouvement. Tout le monde est sur le pont : mise à jour des catalogues, réunions, accueil de groupes… et même émission de radio !

C’est au micro de Radio Campus Tours que nous retrouvons Guióm Virantin, bibliothécaire en section Musique & Cinéma. Avec lui, direction les coulisses, puisque sur les huit niveaux que compte l’établissement, seuls deux et demi sont ouverts au public. Sur les rayonnages qui nous attendent en réserve, aucun livre.

Et pour cause : Guióm est en charge du fonds de disques vinyles. Sur une étagère, des bombes aérosols : « C’est notre outillage, rudimentaire mais efficace : une brosse en poil de soie, une chamoisine, de l’eau déminéralisée, et ces soufflettes ! On a même investi dans une machine à nettoyer les disques, car si ceux de nos collections sont en général en bon état, ce n’est pas toujours le cas pour les dons. »

7 000 vinyles chouchoutés

Plus de 7 000 vinyles sont ainsi chouchoutés et préservés du temps qui passe. Un travail d’orfèvre qui s’inscrit dans le rôle de conservation de la bibliothèque municipale, gardienne des trésors culturels d’hier. Mais Guióm est aussi un homme de son temps !

Mélomane autodidacte, il maîtrise aussi bien les chants grégoriens que les nouveautés internationales et les sorties tourangelles, via le réseau des bibliothèques Scène Locale 37, branché sur l’actualité des artistes locaux. Rester à l’écoute Côté vinyle, « on achète des disques récents, lorsqu’ils ont été enregistrés ou mixés en analogique, ce qui rend au vinyle tout son intérêt ».

À côté d’un album très recherché de Nino Ferrer, on trouve donc le groupe local Verbal Razors ou le dernier Antibalas, prêts à intégrer la mallette de nouveautés qui navigue chaque mois d’une médiathèque à l’autre. « On essaie aussi de faire vivre nos vinyles avec des expositions de pochettes, et les Rendez-Vous du Mange-Disque : le vinyle devient alors un support pour inciter le public à travailler l’écoute, tout comme un musicien travaille son instrument. »

Bientôt au Conservatoire pour une écoute de vinyles ou sur les ondes de Radio Béton, Guióm est donc comme ses collègues, loin du cliché vieillot du bibliothécaire qui s’encroute : « Notre but est de créer des actions qui parlent aux gens », à l’écoute du public et du monde d’aujourd’hui.

Textes et photos : Maud Martinez

Nicolas Mercier, 16 ans, engagé pour la planète

Portrait de Nicolas Mercier, un jeune homme qui mène son combat pour la planète sur plusieurs fronts.

« C’est le combat de ma vie, alors je le vis à fond. » À 16 ans, Nicolas Mercier est déterminé. Son combat pour la planète, il le mène sur plusieurs fronts. D’abord, dans la rue : le jeune homme est l’un des dix élus au collège de Youth for Climate Tours, l’organe décisionnel du mouvement.

Il se souvient de la manifestation du 15 mars, la plus grosse mobilisation tourangelle des jeunes pour le climat avec 3 000 participants, puis de celles qui ont suivi en mai et septembre. « Nous protestons contre l’inaction politique et le capitalisme. »

Le lycéen, en terminale au lycée Balzac à Tours, agit également dans son établissement scolaire, où il participe à un projet environnement. L’objectif ? Installer des ruches. « Ces actions au lycée sont complémentaires », estime-t-il.

Mais l’adolescent s’engage également chez lui, au quotidien : « Aujourd’hui, je ne mange quasiment plus de viande, et je souhaiterais arrêter totalement. » Le jeune homme a convaincu ses parents d’utiliser des produits ménagers qu’il fabrique lui-même, et avec sa mère, il cultive un potager afin « d’aller vers plus d’autosuffisance ». Loin des clichés sur les jeunes fainéants et insouciants.

 

Tours : la jeunesse en action pour la planète

Face à l’urgence climatique, l’appel de Greta Thunberg a déclenché une mobilisation des jeunes sans précédent. Dans le monde, en France… et à Tours.

(15 mars 2019 à Tours : 3 000 lycéens manifestaient pour le climat)

Et 1, et 2, et 3 degrés ! C’est un crime contre l’humanité ! » À Tours, le 15 mars 2019, 3 000 jeunes en grève scolaire manifestaient pour le climat. Une première à Tours ! L’objectif ? Dénoncer l’inaction des dirigeants politiques.

« L’appel de la militante suédoise Greta Thunberg a déclenché ce mouvement transnational. Les jeunes se reportent sur une personne de leur âge, figure d’apaisement et d’indignation morale », analyse Joël Cabalion, sociologue à l’université de Tours. En août 2018, l’adolescente avait commencé seule devant le Parlement suédois, sa pancarte « grève scolaire pour le climat » à la main.

La première mobilisation tourangelle était organisée par des lycéennes de Grandmont et Notre- Dame-La-Riche au sein du collectif « Pas de printemps silencieux ». Une seconde grève a suivi en mai, puis une troisième en septembre, avec un millier de lycéens et d’étudiants à chaque fois.

(Manifestation d’Extinction Rebellion, le 7 octobre à Tours)

Depuis, le collectif s’est structuré. En août dernier, il a rejoint le mouvement de jeunes Youth for Climate France (YFC) : « Nous sommes engagés pour le climat et l’écologie, contre le capitalisme et toutes les discriminations (racisme, sexisme…) », présente le lycéen Nicolas Mercier, membre de YFC Tours et chargé de la communication. Le mouvement se veut horizontal, sans hiérarchie : un collège tourangeau de 10 jeunes (tous lycéens) est élu tous les trois mois afin de prendre les décisions et d’organiser la vie du groupe.

« Nous sommes les adultes de demain, concernés et inquiets pour l’avenir »

D’autres initiatives sont nées de l’urgence écologique, avec des jeunes en première ligne à Tours. Comme ANV-Cop 21 et ses actions non-violentes (les décrochages de portraits présidentiels par exemple) ou Extinction Rebellion (XR), mouvement de désobéissance civile lancé fin 2018 au Royaume-Uni. « Il faut agir face à l’urgence », résume ChaBou (pseudo), 20 ans, membre d’XR Tours.

Le groupe a manifesté devant la métropole pour dénoncer les subventions à l’aéroport, organisé une marche funèbre devant la mairie ou éteint les enseignes lumineuses de magasins. « Ce sont des mouvements disparates, avec diverses formes de mobilisation (grèves, marches, actes de désobéissance civile…), mais aussi des points communs : l’environnement devient une cause dont s’emparent des jeunes, plutôt urbains, issus des classes supérieures », poursuit Joël Cabalion.

Selon les études du collectif de chercheurs Quantité critique, la jeunesse des classes populaires reste la grande absente. À noter cependant, l’initiative #MaCitéVaBriller, où des jeunes des quartiers se lancent le défi de nettoyer leur cité. À Joué-lès-Tours, l’association Salade tomate union, créée par des jeunes du quartier La Rabière, a relevé le challenge en septembre. Ce nouvel élan profite aussi à des associations historiques, comme la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO Touraine).

Fin septembre, elle lançait son groupe jeunes, avec 57 recrues (90 % d’étudiants). Du jamais vu ! « Cet engouement va nous permettre de démultiplier nos actions », se réjouit Baptiste Boulay, animateur et coordinateur du groupe à la LPO Touraine.

« La pensée politique est en pleine ébullition »

De quoi changer certains regards portés sur la jeunesse ? Assurément, « cela remet en cause une vision individualiste et je-m’en-foutiste des jeunes », pointe Joël Cabalion. Pour autant, certains adultes gardent un avis négatif sur leur mobilisation, n’y voyant qu’une seule motivation : sécher les cours… « Non, nous ne sommes pas une bande d’individus amorphes ! Nous sommes les adultes de demain, concernés et inquiets pour notre avenir. Nous voulons construire le futur dans le respect de la planète. Nous portons des alternatives tournées vers l’écologie et le social. Nous aussi, nous voulons réaliser nos rêves ! Et nous nous en donnerons les moyens », assure Nicolas Mercier à Youth for Climate.

Difficile de dire si ces mouvements changeront la donne. Une chose est sûre : « Ils transforment les individus. D’autant plus les jeunes, dont la pensée politique est en pleine ébullition », précise le sociologue. En tout cas, l’action continue. Lycéens et étudiants se donnent rendez-vous à la fin du mois, le 29 novembre, pour une nouvelle grève mondiale pour le climat.

Texte : Nathalie Picard / Photos : Hugues Le Guellec & Julien Pruvost NR

Horoscope WTF du 20 au 26 novembre 2019

C’est l’heure, c’est dur, voire très difficile à encaisser, mais bref… voilà le retour de l’astrologue tmv et son horoscope presque 100 % vrai.

Bélier

Amour

Dites, c’est vous qu’on a vu(e) sur Canal+, samedi dernier à minuit ?

Gloire

Vous êtes aussi utile qu’une valise sans poignée.

Beauté

Ça nous fait mal de l’avouer, mais force est de constater que vous êtes les plus canons cette semaine.

Taureau

Amour

Eh bien voilà. Vous êtes arrivé(e) à un point où vous n’en avez plus rien à foutre.

Gloire

L’étoile du Patrick Bruel vous conseille de caaaasseeeer laaa voiiiix.

Beauté

Vos flatulences au goût de Tchernobyl ne plaisent guère à votre entourage.

Gémeaux

Amour

Galipette, bistouquette, raclette. Votre programme de dimanche s’annonce fifou.

Gloire

Le diagnostic du docteur Bichon est sans appel : votre ego est bien trop surdimensionné…

Beauté

… Mais bon, c’est de notre faute. L’horoscope tmv est bien trop gentil avec vous.

Cancer

Amour

Comme disait le grand philosophe Tonton David, « chacun sa route, chacun son chemin »… Vous pigez où on veut en venir ?

Gloire

Parler comme Yoda désormais vous devez…

Beauté

… Car la même face fripée vous avez.

Lion

Amour

Arrêtez de faire semblant au lit… ça commence à se voir.

Gloire

On devrait tous avoir un(e) pote Lion dans sa vie…

Beauté

… POUR LUI PÉTER LES DENTS !! MOUAHAHA.

Vierge

Amour

Pour plaire, essayez d’être un peu moins déprimant qu’un lundi.

Gloire

On sait tous que vous aimez dessiner des choses obscènes dans les toilettes des bars.

Beauté

Vous avez la fesse frivole.

Balance

Amour

Promis, on n’est pas en train d’écrire dans 30 000 exemplaires de tmv que vous aimez les fessées.

Gloire

C’est l’histoire d’un pingouin qui respire par les fesses. Un jour, il s’assoit et il meurt. Allez A+.

Beauté

Il faut s’y faire, votre carrure de mortadelle ne fait plus effet.

Scorpion

Amour

Mouais. Beaucoup de transpiration pour pas grand-chose au niveau des galipettes.

Gloire

Netflix va vous contacter et vous proposer de jouer dans sa nouvelle série, La Casa de Popol.

Beauté

Vous sentez le mammouth.

Sagittaire

Amour

Vous êtes l’équivalent d’un crashtest au niveau des relations amoureuses.

Gloire

D’après la constellation de la Sylvie Vartan, ce soir vous serez la plus belle pour aller danser…

Beauté

… Mais pas d’pot, vous dansez aussi bien qu’un cul de jatte sous Lexomil. Bisou.

Capricorne

Amour

Sous la couette, vous êtes aussi jubilatoire qu’un solo de Jimi Hendrix.

Gloire

Vous êtes bien trop gentil(le) pour ce monde. Pas de doute, l’astrologue prédit que vous vous réincarnerez en peluche…

Beauté

… ou en slip pilou-pilou. (mais ça, ce serait la honte)

Verseau

Amour

Vous avez le bonjour de Jacquie et Michel.

Gloire

Qui a besoin d’ennemi quand on a un(e) ami(e) comme vous ?

Beauté

La bigorexie est la dépendance à l’activité physique et sportive. Bref, tout votre contraire. (hop c’est gratos)

Poissons

Amour

Pluton va vous brancher avec un(e) Sagittaire. Lundi. Midi.

Gloire

Alors mes p’tites loutres, ça fait quoi d’avoir l’esprit aussi pervers que l’astrologue de tmv ?

Beauté

Vous êtes aussi sexy qu’un dindonneau. Glouglouglouglou.

Winnie Baltazar de Almeida fait pétiller Montlouis

C’est une révélation du football : retour sur le parcours de Winnie Baltazar de Almeida, l’homme qui enflamme Montlouis.

À Montlouis, on y croit dur comme fer et on compte sur lui. Révélation du début de championnat de nationale 3, Winnie Baltazar de Almeida a tout juste 20 ans mais ce week-end en Coupe de France, il tentera de propulser l’AS Montlouis au 8e tour.

La tache n’est pas insurmontable pour l’attaquant français, rapide et altruiste, auteur avec son club d’un étonnant début de saison. Il y a trois semaines, ses deux buts avaient terrassé une des grosses cylindrées du Championnat, Vierzon (battu 3-2 en Touraine) et depuis, c’est lui qui assure le spectacle.

Face à la formation normande de l’AF Virois, actuellement 10e de son groupe de Nationale 3 et tenue en échec par Dieppe (1-1), samedi dernier, Winnie, comme tout le monde l’appelle, voudra une nouvelle fois faire parler la poudre et permettre à Montlouis de poursuivre l’aventure en Coupe de France. Cela fait vingt ans que l’équipe n’a pas atteint ce niveau !

Débarqué en Touraine il y a deux saisons pour s’imposer comme meilleur buteur de son équipe en Régionale 1, il avait semblé marquer le pas l’an passé. « J’ai manqué d’assiduité, reconnaissait-il. Mais je me suis reconcentré sur mes objectifs. J’ai le sentiment d’avoir franchi un palier. »

Son entraîneur, Emmanuel Hamon, porte exactement le même diagnostic : « Il a fait de vrais progrès et, dans le jeu, je l’encourage à prendre plus de responsabilités ». Joueur rapide à la frappe puissante et soudaine, Winnie est un véritable poison pour les défenses. Samedi, à 18 heures devant son public, face à l’AF Virois, gageons qu’il sortira le grand jeu.

Thierry Mathiot

Les nouveaux coiffeurs : encore une petite coupe ?

Du salon cosy au coeur de Tours au rendez-vous express en galeries commerciales, en passant par l’intervention à domicile de votre coiffeuse préférée, se faire (bien) couper les cheveux n’a jamais été aussi facile.

Nelly Dubost a toujours voulu être coiffeuse. « J’aime rendre les gens beaux », nous glisse la propriétaire du salon franchisé Carpy, du centre commercial des Atlantes. Formée à la coiffure à l’âge de 14 ans, selon le cursus classique CAP + BP (brevet professionnel permettant d’ouvrir un salon et d’encadrer une équipe), elle a pendant sept ans managé un ensemble de 17 salons dans toute la France avant de se poser dans la galerie commerciale attenante à l’hypermarché Carrefour en 2015.

« Je ne regrette pas ; c’est la meilleure galerie de la région en nombre de visiteurs. On a une clientèle variée, certes de plus en plus exigeante, mais comme j’adore le relationnel et la coiffure, je suis en plein dans mon élément. »

Dur dur de trouver du personnel

Deux autres coiffeurs cohabitent au centre commercial : les franchisés Fabio Salsa et Franck Provost. Comme pour toutes les autres enseignes mixtes, la clientèle se compose d’un quart d’hommes pour trois quarts de femmes. En ce qui concerne les tarifs, on est ici à 25 euros pour les garçons et 38 euros pour les filles, en moyenne.

Se définissant comme coiffeur visagiste-coloriste, Nelly Dubost travaille avec Aziza, Sandra, Clarisse et Khasa. Et pour elle, le seul bémol tient (comme pour beaucoup d’autres patrons coiffeurs) dans la difficulté à trouver du personnel. « Notre plage d’ouverture va de 9 h 30 à 20 h 30, on travaille le samedi et pas de vacances à Noël. Si l’on ajoute la station debout, cet ensemble d’éléments semble rebuter les jeunes. On a un vrai problème. »

Thomas Petitcollin, actuel gérant et futur propriétaire d’un des cinq salons Joël Sicard (« Les inédits »), 72 bis avenue de Grammont, porte le même diagnostic. Vice-président de l’Union nationale des entreprises de coiffure (UNEC) sur le département, il a fait ses armes aux côtés de Brigitte et Joël Sicard, et à 30 ans, il manage, coiffe, forme en CFA et conseille les professionnels.

Le secteur de la barbe

Également barbier, c’est lui qui, au virage des années 2010-2012, a convaincu ses propriétaires de se lancer dans ce nouveau business. Aujourd’hui, il forme son personnel afin de développer le secteur de la barbe. Car, vous l’ignorez peut-être mais, selon tous les coiffeurs rencontrés, trois hommes sur quatre portent aujourd’hui barbe, bouc ou moustache. Un véritable marché.

Manager des salons Authentic Men de Tours (Place de Châteauneuf, rue Charles-Gilles, rue de la Scellerie + deux salons à Chambray et Saint- Cyr), Steeven Laffont Delchet se passionne pour la barbe. Il aurait pu percer dans le monde du foot, évoluant il y a cinq ans en Nationale 3 en Bretagne, mais depuis deux ans et alors qu’il a seulement 24 ans, il impressionne. « Tailler une barbe, réaliser une coupe de cheveux en rapport, j’adore. Le contact manuel à travers le rasoir, la tondeuse, les ciseaux est unique. »

Pour le client, le passage chez Authentic Men revient à 25 euros pour la coupe de cheveux et 21 euros pour la barbe. « Nous ne pouvons pas faire de tarification groupée, et le calcul d’une prestation se fait selon le critère 1 minute = 1 euro. Même si la tendance hipsters s’est calmée ces deux dernières années, l’avenir des barbiers s’annonce prometteur », insiste-t-il.

Thierry Mathiot

Coups de feu sur Broadway… près de Tours !

La Musical Company, créée à Tours en 2011, joue sa dernière création, la comédie musicale Coups de feu sur Broadway, jeudi 14 novembre, à Montlouis.

L’esprit de Broadway soufflerait- il en Indre-et-Loire ? Loin de l’effervescence de Manhattan, une troupe d’artistes bénévoles, a créé, à Tours, la Musical Company. Leur credo : la comédie musicale à l’américaine.

« On joue, on chante, on danse sur scène, résume Thomas Lourenço, le président de l’association aux 27 printemps. La musique fait partie intégrante de l’histoire, est intégrée dans les scènes : les couplets chantés racontent autant que des répliques ».

« On joue, on danse, on chante sur scène »

La troupe, composée actuellement de dix comédiens, chanteurs, danseurs et de trois musiciens, a vu le jour en 2011 sous l’impulsion de Thomas Thuillier, alors étudiant à la fac de droit. Aujourd’hui, la Musical Company n’est plus une association étudiante, mais reste toujours un « projet de copains » qui, en plus de leurs activités professionnelles, passent des heures à créer, répéter, construire les décors, etc.

Après avoir joué Chicago ou encore Grease, la troupe s’est lancée dans son septième projet, l’adaptation de Coups de feu sur Broadway. Le pitch de cette histoire tirée d’un film de Woody Allen ? En 1929, à New York, un jeune metteur en scène voit son rêve se réaliser : sa pièce va enfin être produite à Broadway. Mais le producteur est un parrain de la mafia locale, qui exige que sa copine, sans talent, obtienne le rôle principal…

« Nous avons réalisé un gros travail de réécriture et d’adaptation des standards de jazz des années 20, qui sont le cœur du spectacle », décrit Thomas Lourenço. La couleur musicale — de cette reconstitution burlesque des années 20, mêlant comédie satirique et film de gangsters ? « Très très swing ! »

Flore Mabilleau


> Le 14 novembre, à 20 h 30, à l’Espace Ligéria (9 rue de la Croix Blanche, à Montlouis-sur- Loire). Tarifs : de 7,30 à 14,30 €.

 

« À Emmaüs, on trouve ce qu’on n’est pas venu chercher »

#VisMaVille Patrick a rejoint la communauté d’Esvres, il y a une dizaine d’années. Il réceptionne, trie, classe et vend des objets donnés. Sa spécialité : les livres. Sa vie : un roman.

Des magasins de Tours-Nord ou Saint-Pierre-des-Corps à celui d’Esvres-sur-Indre, c’est bien de travail dont il s’agit. Si vous déboulez un samedi sur les coups de 14 heures à l’ouverture des magasins d’Emmaüs, le rideau tombe et c’est le grand rush garanti.

À Esvres, du côté des meubles d’occasion, vous tomberez sur Simon, compagnon, plaisanterie en bandoulière et éclats de rire assurés. Un peu plus loin, aux Bibelots, c’est Danièle (une bénévole d’Emmaüs, ancienne de France Télécom) qui bichonne les verres, les vases et belles assiettes.

Pas loin, on retrouve Patrick et Odilon. Ils s’occupent des livres. Autant Odilon, la quarantaine, originaire du Congo Brazzaville, arrivé en France au début des années 2000, est calme et observateur, autant Patrick porte haut l’élégance vestimentaire et le verbe.

Des chemins particuliers

Ces deux-là s’entendent bien. Tôt le matin, lorsque je les ai retrouvés dans un des hangars de la communauté d’Esvres, ils réceptionnaient des kilos de cartons remplis de bouquins. D’un côté, une benne pour évacuer (et recycler) et de l’autre une pile d’ouvrages divers qui seront mis en vente. Patrick connaît son affaire. « Des bouquins, dans ma vie, j’en ai acheté 7 000, 8 000… », assure-t-il.

On imagine déjà le prof de lettres, ou quelque chose dans le genre : « Non, je suis diplômé en droit des affaires ; j’ai été avocat, expert- comptable, haut placé à la Générale des eaux, au crédit foncier. » Une carrière et une vie peu commune. « Aujourd’hui, je suis retraité, malade aussi, Emmaüs m’apporte une sécurité. Comme j’ai tout eu en biens matériels avant, je n’ai pas besoin d’autre chose que ce que je trouve ici. »

À bien y regarder, la cinquantaine de compagnons d’Esvres ont tous des chemins particuliers qui les ont menés ici. Patrick y trouve son compte. Son expertise sur les livres est sa richesse. « Avant 1800, les livres se vendaient en vrac, aux feuillets. Ce sont les acheteurs qui les faisaient relier. Par la suite, tout s’est industrialisé. J’aime moins. »

Dans une remise au chaud, jouxtant le hangar, Patrick et Odilon classent, rangent et donnent un prix à chaque ouvrage. « En moyenne, on vend à un quart du prix neuf. » Sous les beaux livres reliés, j’aperçois une collection complète de la série écrite par George Martin, Game of Thrones. Les cinq tomes, en parfait état, partiront pour le prix d’un seul volume neuf. De retour dans la salle des ventes, Odilon réceptionne les achats tandis que Patrick discute, explique, conseille.

« Depuis le temps, je connais les habitués », insiste-t-il. Mais à côté des collectionneurs, il y a monsieur et madame Tout-le-monde à la recherche d’un titre particulier… L’autre jour, quelqu’un voulait un livre sur la langue bretonne, il est reparti avec la bio souvenir de Michel Drucker. Car comme le dit Patrick : « À Emmaüs, on trouve ce qu’on n’est pas venu chercher ».

Thierry Mathiot


> En règle générale, les dons peuvent être déposés les jours d’ouverture le matin et tous les jours à Esvres. Tél. 0247264325. www.emmaus-touraine. org

 

Horoscope WTF du 13 au 19 novembre 2019

On salue les Cancers qui auront Stéphanie de Monaco dans la tête et les Poissons qui se transforment cette semaine en Schtroumpfs.

Bélier

Amour

On vous surnomme la
chaudière.

Gloire

Continuez de vous
sous-estimer. Vous excellez
dans ce domaine.

Beauté

C’est un fait. Vous êtes
désormais ce que l’on appelle un
croûton.

Taureau

Amour

Comme le dit le proverbe :
une rencontre n’est que le début
d’une séparation. A+ !

Gloire

Vous agissez comme un
spermophile…

Beauté

…et bien sûr, dégoûtants
comme vous êtes, vous avez cru à un
mot salace. Que nenni, mes gnous,
jetez un oeil au dico.

Gémeaux

Amour

C’est pas bien de simuler.

Gloire

Ding ding ding, la constellation
du on vous a pas sonnés vous
rappelle à l’ordre.

Beauté

Vous ressemblez à un carlin
triste et célibataire.

Cancer

Amour

La constellation de Stéphanie
de Monaco vous rappelle que
comme un ouragan qui passait sur
moi l’amour a touuut emportéééé.

Gloire

Vous êtes comme la Danette
: si bon à tout moment de la
journée.

Beauté

Pois chiche le midi, tempête
dans le lit.

Lion

Amour

Vous avez tendance à être
le Balkany de la vie sentimentale.
Bref, un(e) escroc.

Gloire

Poussez mémé dans les orties,
juste pour voir

Beauté

Cette semaine, les gens
n’auront aucune pitié avec votre tête
d’oeuf.

Vierge

Amour

Triste mardi en perspective,
puisque vous serez arrêté(e)
pour attentat à la pudeur.

Gloire

Vous ressemblez à un hamster
dans sa roue. À courir bêtement
après rien du tout.

Beauté

Fatale. (mais juste un peu
et des fois hein)

Balance

Amour

Votre coeur est comme sur
un bateau. Gare à l’amour, ça donne
le dégueulis.

Gloire

Vous avez mauvais goût. (allez
bim, c’est gratuit)

Beauté

Pas de doute, vous êtes un
subtil mélange entre Justin Trudeau
et Justin Bridou.

Scorpion

Amour

Tu veux savoir si ton ex
t’aime toujours ? N’envoie RIEN au
61313.

Gloire

Vous allez marcher dedans,
lundi prochain.

Beauté

La chance vous sourit.
Vous avez des airs de gros lamantin
ronflotant paisiblement sur la plage.

Sagittaire

Amour

Vous faites les sauvages au
lit, alors que vous n’êtes qu’un petit
truc tout tendre en réalité.

Gloire

Hé ho Jeanne d’Arc, personne
vous a causé. Arrêtez d’entendre
des voix.

Beauté

En changeant 9 lettres à
Sagittaire, on obtient « furoncle ».
Coïncidence ?

Capricorne

Amour

C’est dans les vieux pots
qu’on fait les meilleures confitures…
De rien pour le conseil, bisou.

Gloire

Comment vivez-vous votre
passion pour le nudisme ?

Beauté

Vous ne sentez pas très
bon. Mais c’est ce qui fait votre
charme

Verseau

Amour

En amour, vous êtes tel un
aspirateur. Vous ramassez seulement
les miettes.

Gloire

Selon nos prédictions, vous
avez le charisme d’un caillou.

Beauté

Boulet mais canon.

Poissons

Amour

Vous schtroumpfez plutôt
bien quand on vous schtroumpfe la
schtroumpf.

Gloire

Aïe… Il fallait que ça arrive.
Votre schtroumpf menace ce que
vous schtroumpfez.

Beauté

Vos schtroumpfs font palpiter
le schtroumpf.

Nouveau Bac : la foire aux questions

Le nouveau bac change vraiment la donne. Pour y voir plus clair, nous avons choisi de répondre à quelques-unes des questions les plus souvent posées par les lycéens.

C’est vrai que le bac, ce ne sera que du contrôle continu ?

Non. La part du contrôle continu dans le nouveau bac, c’est 40 % de la note. 10 % provient des bulletins de 1ère et de terminale et les 30 % restant viennent d’épreuves de contrôle continu. Chaque lycéen doit passer deux épreuves en première et une en terminale et il peut choisir le moment où il veut les passer, en fonction de son avancée. Ce seront des devoirs ou des exercices sur table, sur le modèle des bacs blancs actuels. Et, pour que tous les lycéens soient égaux, les sujets des épreuves seront choisis dans une liste nationale de sujets, les copies anonymes seront corrigées par d’autres professeurs que les vôtres.

Quelles sont les matières qu’on ne passera plus en épreuves terminales ?

Ce sont l’histoire-géo, les deux langues vivantes, l’enseignement scientifique (grande nouveauté assez contestée de la réforme) et l’enseignement de spécialité que vous aurez décidé d’abandonner en 1re et qui seront évalués dans le cadre du contrôle continu en fin d’année. L’EPS reste évaluée comme actuellement en terminale.

Cette réforme, c’est vraiment la fin des séries ?

Oui, pour les séries L, ES et S. Tous les lycéens en voie générale suivent les mêmes enseignements : français en première, philosophie en terminale, histoire-géographie, enseignement moral et civique, deux langues vivantes, EPS, enseignement scientifique. Puis tous choisissent 3 enseignements de spécialités en 1re (4 h chacun) et deux en terminale (6 h chacun). On peut ajouter une option au cocktail si on le souhaite (3h) et même en prendre un en terminale (dans un liste spécifique), même si on n’en avait pas en première. Du coup, si on a envie, on peut reproduire les anciennes filières avec le jeu des enseignements de spécialités, mais on peut aussi panacher en fonction de son profil et de son projet.

Et pour la voie techno, ça se passe comment ?

Les séries ne changent pas, puisqu’elles ont été repensées il y a peu. La nouveauté, c’est que tous les lycéens suivent désormais les mêmes enseignements communs. Les enseignements de spécialités en 1re puis en terminale changent selon la série choisie.

Finalement, on passera quoi en terminale ?

À la fin de la terminale, il y aura quatre épreuves pour les bacs généraux : deux épreuves de spécialités, une épreuve de philo pour tous et un oral. Tout cela comptant donc pour 60 % de la note. L’épreuve de français en première (écrit et oral) reste inchangée.

C’est quoi cette histoire d’oral final ?

C’est une des grandes nouveautés de la réforme. Cet oral durera 20 minutes et portera sur un projet mené par l’élève depuis la classe de première, en lien avec un de ses enseignements de spécialité de l’élève. L’intérêt est de préparer les lycéens à s’exprimer à l’oral et devant des personnes étrangères. C’est une compétence essentielle dans le monde professionnel.

Est-ce qu’il y aura toujours le principe du rattrapage ?

Oui, bien sûr. Pour obtenir son bac, il faut avoir une moyenne de 10/20 à l’ensemble des épreuves. Si on obtient moins de 8 de moyenne, on est recalé, mais si on obtient entre 8 et 10, on peut aller aux épreuves de rattrapage. Le candidat est interrogé dans les enseignements qui ont fait l’objet d’une épreuve terminale écrite : français, philosophie, et les deux enseignements de spécialité suivis en terminale. Si les notes obtenues à l’oral sont supérieures aux notes initiales obtenues à l’écrit dans ces enseignements, elles s’y substituent et le jury recalcule la note globale à l’examen en tenant compte de la meilleure note dans chaque enseignement. Et voilà !

Et les options, ça sert à quoi ?

À part le latin et le grec qui offrent des possibilités de points bonus coefficient 3 (pour encourager les élèves à étudier les langues anciennes), les options ne donnent plus de bonus. Elles sont intégrées à l’évaluation des bulletins de 1ère et de terminale qui compte pour 10 % de la note globale.

Spectacle : manipuler les serpents de Serge

Une digression poétique et savante sur nos amis les reptiles, dans un des lieux les plus atypiques de la culture en Touraine, ça vous dit ?

Les reptiles vous fichent la trouille ? Eh bien vous avez tort, et Serge Rigolet va vous expliquer pourquoi. Tout jeune, il côtoie les serpents qui grouillent sur les coteaux de Saint-Avertin. « On habitait chez eux ». C’est assez logiquement qu’il est devenu chasseur de nuisibles, mais aussi guérisseur. Dans son nouveau spectacle qu’il peaufine depuis trois ans, il mêle mythologie, récit et musique et nous dévoile une autre facette des serpents.

« Dans l’histoire et les religions, le serpent a longtemps été une divinité positive. Les serpents étaient des symboles de santé et de fécondité. À l’inverse de ce que disent nos peurs instinctives, j’associe le serpent au pouvoir de guérison. »

Manipuler les serpents

D’ailleurs, Serge a même chassé des serpents pour l’Institut Pasteur. Son spectacle est aussi une réflexion intime car la manipulation des serpents lui a permis de grandir. « D’un seul coup, j’ai commencé à comprendre que j’avais du pouvoir parce que ça faisait peur. Manipuler les serpents s’apparentait aux rites de passage à l’adolescence. ».

Toujours peur ? Alors c’est le lieu du spectacle qui devrait vous rassurer. Au bout d’un petit chemin de campagne tortueux, ce havre de paix fondé par Serge et animé par une douzaine de bénévoles, reçoit chaque année une quarantaine de spectacles, autant de résidences d’artistes et touche environ 4 000 spectateurs.

Catherine Raynaud, l’autre figure historique de Vaugarni, toujours à l’affût de nouveaux talents à programmer, assiste à plus de 150 spectacles par an « sans jamais se lasser ». Des chiffres qui ne disent pas la chaleur et l’humanité qui font de ce lieu un cocon pour spectateurs et artistes.

Claire Breton


> POUR QUI SONT CES SERPENTS QUI SIFFLENT SUR VOS TÊTES ?

> Samedi 9 novembre, à 20 h 30. Dimanche 10 et lundi 11 novembre, à 16 h 30. Grange théâtre de Vaugarni, à Pont-de-Ruan. Tarifs : de 10 à 13 €.

Marc-Eric Bourque, notre « cousin » hockeyeur

Il vient tout droit de la belle province de Québec, au Canada. Rencontre avec Marc-Eric Bourque, hockeyeur aux Remparts.

La Gaspésie, vous connaissez ? Cette région, située à l’Est du Canada, en bordure du fleuve Saint-Laurent, fait partie du Québec. C’est là-bas que Mar- Eric Bourque a grandi et fait ses premiers pas sur la glace.

Aujourd’hui, à 21 ans, ce hockeyeur au gabarit atypique (1,69 m pour 85 kg) est une des clés de voûte des Remparts de Tours. Débarqué au club, cet été, après avoir été le meilleur défenseur des Titans de Princeville, au Canada, dans une ligue mineure, il s’affirme de match en match.

Car s’il apporte beaucoup par sa rigueur en défense, c’est aussi par la qualité de sa passe qu’il fait briller ses coéquipiers. Le weekend dernier à Marseille, c’est une de ses assistances qui a permis à Carmy-Sarty de marquer alors que les deux équipes étaient à égalité (2-2). Vainqueur (5-2) sur la glace phocéenne, les Remparts ont engrangé un troisième succès de suite.

« C’était mon but de venir jouer en Europe »

« Avant de débarquer à Tours au mois d’août, j’ai été en contact avec les Remparts durant plusieurs mois. C’était mon but de venir jouer en Europe et comme le club est ambitieux… », explique-t-il. Quand on étudie de près son parcours au Canada, on découvre que malgré son gabarit et une brillante dernière saison, il ne s’est pas fait connaitre par une vraie carrière au plus haut niveau, notamment chez les jeunes.

« C’est peut-être un problème de timing. À un moment donné, il faut être dans le bon wagon. Mais en Europe, je pense qu’il a une vraie carte à jouer », confiait Rodolphe Garnier, le coach tourangeau, à son arrivée en Touraine. Sûr qu’aujourd’hui, personne ne regrette la présence du Québécois car dans un Championnat au long cours, les Remparts auront bien besoin de ce perceur de défense.

Thierry Mathiot

« Il vaudrait mieux s’appuyer sur les acteurs de l’économie sociale et solidaire »

Parce que l’économie sociale et solidaire prend tout son sens dans les quartiers prioritaires, nous avons rencontré Julien Keruhel, directeur du centre social Pluriel(le)s au Sanitas à Tours. Pour que la rénovation du quartier ne se fasse pas sans ses habitants, l’association co-pilote le projet Sanitas du Futur, présenté dans l’exposition du Cré-sol « C’est quoi l’économie solidaire ? », un événement du mois de l’ESS.

Julien Keruhel

L’économie sociale et solidaire (ESS), ça vous parle ?
Bien sûr. Aujourd’hui, en France, on valorise beaucoup les start-ups, mais à mon avis, il vaudrait mieux s’appuyer sur les acteurs de l’économie sociale et solidaire, créateurs d’emplois non délocalisables, dans une recherche constante d’innovation sociale. Au centre social, même si nous n’en parlons pas chaque jour, nous vivons les principes de l’ESS au quotidien. La vocation sociale est notre ADN et notre gouvernance est vraiment démocratique : l’indépendance de notre conseil d’administration, composé de personnes d’origines et d’âges variés, la plupart issues du quartier, constitue une réelle force.

Parmi vos projets phares, il y a Sanitas du futur…
L’objectif est de redonner aux habitants du pouvoir d’agir. Leur permettre de transformer leur vie, c’est la vocation d’un centre social. Avec près de 9 000 personnes, le quartier le plus pauvre de Tours rassemble le pire comme le meilleur : la solidarité du village et la violence du ghetto. Les habitants, qui subissent méfiance et stéréotypes, sont fatigués des promesses non tenues…

Lorsqu’on organise une réunion publique, la salle est vide. Pourtant, ils ont des choses à dire. Pour leur redonner du pouvoir, du poids sur les décisions publiques, nous devons changer de méthode. Tout le monde — professionnels, élus et habitants — doit s’y mettre ! Le projet, qui rassemble l’association Pih-Poh (le chef de file), le centre social et d’autres partenaires comme des coopérateurs d’Artefacts et le Cré-sol, s’inscrit dans la rénovation du Sanitas.

Comment rencontrez-vous les personnes isolées ou désabusés, celles qui ne fréquentent jamais le centre social ?
Nous allons les voir dans la rue. Nous avons formé 20 bénévoles et 20 professionnels du quartier à l’outil « porteurs de parole ». A partir de questions affichées sur un panneau, ils animent des débats dans l’espace public. Cela passe aussi par les actions de Pih-Poh, qui propose aux habitants des chantiers participatifs de création artistique (autour du textile notamment) dans des lieux de leur vie quotidienne, et par nos « Anim’actions » : pendant l’été et les vacances, le centre social s’installe dans les parcs et les jardins du Sanitas.

Toutes ces actions nous permettent de rencontrer les habitants et de recueillir leurs paroles. Elles ont nourri le dossier que nous venons de déposer dans le cadre de l’appel à projets urbains innovants Devenir Tours. En espérant que cette fois-ci, leurs demandes seront entendues.

Propos recueillis par N. P.

Horoscope WTF du 6 au 12 novembre 2019

Les vacances de la Toussaint sont passées. L’astrologue est de retour. Voici la dose d’horoscope WTF de la semaine !

Bélier

Amour

Bon bah… vous savez ce
qu’on dit des signes cornus… héhé.

Gloire

En changeant 2,9 lettres à
« Bélier », on obtient Strudel. Coïncidence
? Je ne crois pas.

Beauté

Les tétons de l’être aimé ne
vous font nichon ni froid.

Taureau

Amour

Sexuellement, vous êtes un
très bon coup (mais juste pour vousmême).

Gloire

Telle la girafe, vous êtes
dans le coup. (TURBOLOL)

Beauté

Bon, vu que tout tourne autour
du cou(p) ici, sachez que euh…
votre cou est beau. Voilà, A+.

Gémeaux

Amour

Vous pédalez grave dans la
semoule du couscous de la vie amoureuse.

Gloire

Il vous reste 55 jours pour
finir l’année en beauté. (Non, parce
que pour l’instant, ça pue)

Beauté

Porter vos sous-vêtements
par-dessus votre pantalon ferait de vous
un superhéros. Je dis ça, je dis rien.

Cancer

Amour

Tromper tue.

Gloire

La constellation du j’comprends
rien te conseille de tirer la
chevillette et la bobinette cherra.

Beauté

La nuit, vous ressemblez à
un gros lamantin échoué sur la plage.

Lion

Amour

Vous multipliez les
rencards de la rancoeur… (rah la
vache, c’est profond ça)

Gloire

Le ridicule ne tue pas.
Vous seriez mort(e) depuis bien
longtemps sinon.

Beauté

Abracadabra, le moment
est venu de révéler pourquoi
vous portez des slips si
moches.

Vierge

Amour

Vous avez une ouverture
avec la personne qui se trouve sur
votre droite.

Gloire

On est toujours le con d’un
autre. Bisou.

Beauté

Dimanche, votre fétichisme
pour les pieds éclatera au
grand jour.

Balance

Amour

Dans le puits sans fond
de la déchéance amoureuse vous
tombez. (wow)

Gloire

Y a toujours pire dans la vie.
Vous auriez pu vous appeler Kévin
ou Kimberley par exemple.

Beauté

On se répète, mais vous êtes
quand même vachement canon de
dos.

Scorpion

Amour

C’est la salsa du démon
dans votre slip.

Gloire

Vous êtes aussi malin(e) que
ces chanteurs qui beuglent « est-ce
que vous êtes lààà ce soiiir ? »

Beauté

« Les pantalons de jogging
sont un signe de défaite. » (Karl Lagerfeld)

Sagittaire

Amour

Hausse de la libido mais
baisse de l’estime. Pas d’pot mes p’tits
gnous.

Gloire

Olala, détendez-vous, vous
êtes tendu(e) comme un string.

Beauté

Frottez vos lobes contre
l’être aimé.

Capricorne

Amour

Votre moitié raconte n’importe
quoi. Il serait plus judicieux de
nous écouter nous, plutôt.

Gloire

Au boulot, vous faites partie
du FC Feignasse.

Beauté

Vous pétez des paillettes.
Pas de doute, vous êtes une licorne.

Verseau

Amour

L’amour, c’est naze. (A+
pour de nouvelles prédictions)

Gloire

On ne veut pas vous faire un
coup au coeur mais… Jacques Chirac
est mort

Beauté

Marquer son territoire
avec son pipi à votre âge ? Roooh…

Poissons

Amour

Cupidon est en dépression
avec vous

Gloire

Conseil : si vous voyez ce
qu’il faut faire, faites-le. (de rien)

Beauté

On vous surnomme Le Téton
de Feu (The Tétoune of fire, en
anglais).

L’économie sociale et solidaire au service de l’humain

Santé, culture, commerce… Dans tous les secteurs d’activité, l’économie sociale et solidaire propose une nouvelle manière d’entreprendre. Et donc de vivre.

 

Il est 8 heures. Radio Béton vous réveille. Comme tous les matins, la radio associative vous dévoile les bons plans de son agenda culturel local. Au menu du petit déjeuner, lait et beurre de la laiterie de Verneuil, coopérative agricole bien connue des Tourangeaux. Dès 9 heures, vous emmenez votre petite dernière chez le pédiatre sans oublier votre carte de mutuelle. Puis vous filez à la crèche Douce-Lune à Tours, association gérée par des parents.

Ce matin-là, vous accompagnez les petits voir les marionnettes de la compagnie Luciole spectacles. Vous profitez de votre après-midi pour faire réparer votre voiture au garage Solidarauto 37 de Jouélès- Tours, histoire de donner un coup de pouce à cette association permettant à des personnes en difficulté d’acquérir et d’entretenir leur véhicule à des tarifs solidaires. Le soir, vous emmenez votre grande au club de basket. Vous en profitez pour déposer des vêtements à Emmaüs Touraine et récupérer votre panier de légumes bio produits aux Jardins de contrat, support d’insertion professionnelle à Montreuil-en-Touraine. Sacrée journée !

Le point commun de toutes ces organisations ? Ce sont des acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS). Finalement, un peu comme Monsieur Jourdain (le personnage de Molière qui dit de la prose sans le savoir), nous vivons l’ESS au quotidien, sans vraiment nous en rendre compte.

Voilà pourquoi, chaque année en novembre, le Conseil national des chambres régionales de l’économie sociale et solidaire (CNCRESS) organise le Mois de l’ESS. Au programme dans la région : 60 événements coordonnés par la chambre régionale de l’économie sociale et solidaire Centre-Val de Loire. Ateliers, projections ou expositions permettent de connaître les initiatives locales et de mieux comprendre ce mouvement.

« On fait tous de l’économie sociale et solidaire sans le savoir »

Mais au fait, de quoi s’agit-il ? Depuis la loi de 2014, cette manière d’entreprendre est reconnue et mieux définie. Les entreprises de l’ESS se rejoignent autour de 3 principes : une gouvernance démocratique, une lucrativité limité et une utilité sociale. Toutes les associations, mutuelles, coopératives et fondations en font partie, mais aussi certaines sociétés commerciales suivant ces principes.

En Touraine comme ailleurs, les coopératives ont particulièrement le vent en poupe. À Bueil-en-Touraine, l’épicerie coopérative La Chariotte est née au printemps dernier, tandis qu’à Tours, la société coopérative Ohé du bateau prépare la réouverture du Bateau ivre en 2020. « Auparavant, il y avait les méchantes entreprises et les gentilles associations. La loi sort de cette vision manichéenne : ce n’est plus seulement le statut qui compte, mais aussi le projet et les valeurs », décrypte Cyril Carteau, coordinateur du service ESS à ID 37, une association qui accompagne gratuitement les structures de l’ESS dans leurs évolutions.

Des associations tissent des liens entre paysans locaux et consommateurs. Ici, l’Amap de La Grenouillère, née en 2019 dans l’écoquartier Monconseil à Tours-Nord.

L’ESS serait-elle un monde merveilleux ? Non, la loi n’empêche pas les dérives : gouvernance faussement démocratique, salariés précaires… C’est pourquoi certains acteurs vont plus loin avec l’économie solidaire, portée à Tours par le Cré-sol (centre réseau économie solidaire).

« Cette économie naît de la rencontre humaine : des partenaires travaillent ensemble pour avoir un impact fort sur leur territoire. C’est un travail de terrain basé sur la coopération », présente la coordinatrice Alice Oeschner. Elle cite en exemple le projet Sanitas du futur, dont le Crésol a animé les réunions de partenariat. « La coopération prend du temps mais n’est pas une perte de temps. Au contraire, elle est source de sobriété », insiste la coordinatrice.

L’ESS est aussi une réponse aux enjeux écologiques. Face à l’urgence climatique, ses acteurs multiplient les initiatives. Début octobre, par exemple, c’était la semaine nationale des ressourceries. Celle de La Riche, La Charpentière, vient de fêter ses 4 ans et d’agrandir ses locaux. Cette association récupère, répare et valorise des objets apportés par les habitants. Leur donner une seconde vie permet de réduire les déchets, créer des emplois et du lien social. L’humain, encore et toujours.

Nathalie Picard

Audrey Zarif et la passion du tennis de table

La néo-Jocondienne Audrey Zarif possède un fort potentiel. Zoom sur cette joueuse de tennis de table qui a un bel avenir devant elle.

Audrey Zarif (à droite).

Actuellement 49e française et 4e européenne dans sa catégorie d’âge, la néo-jocondienne Audrey Zarif, 21 ans, n’a pas eu beaucoup de temps pour découvrir son nouveau club après un été marqué par les compétitions.

« Avec le TT Joué, j’ai bien l’intention de m’épanouir et surtout de faire de grandes choses. Le maintien, ce sera le minimum. Je pense qu’on peut créer des surprises. C’est un nouveau défi pour le club de parier sur la jeunesse. On sera sûrement les seules à jouer en Pro A, avec trois Françaises dans l’équipe ! », expliquait-elle à son arrivée en Touraine.

Les deux premières journées de championnat (deux défaites) ont confirmé que le TT Joué devrait s’accrocher pour se maintenir dans l’élite nationale. Prochaine rencontre : le 19 novembre contre Lys Lille Métropole.

Un gros potentiel

Sous la houlette de Claude Bard qu’elle connaît bien et en qui elle a une grande confiance, la jeune pongiste est prête à s’éclater et à progresser aux côtés de Sannah Lagsir, – « une grande copine avec qui j’ai disputé les Jeux olympiques de la jeunesse en 2014 » – ainsi qu’avec Nolwenn Fort, rencontrée il y a des années dans les différents stages nationaux.

Quant à la numéro 1 de Joué, Li He, Audrey ne tarit pas d’éloges sur elle. Claude Bart reconnaît à Audrey un gros potentiel, même s’il avoue qu’elle devra d’abord s’enlever la pression qui souvent lui joue des mauvais tours. Dans ce cas, les plus grands rêves pourraient se concrétiser pour elle.

Texte : Thierry Mathiot

Tir à l’arc : physique et mental à toute épreuve

Laurie Lecointre, archère et compétitrice de haut niveau, parle du tir à l’arc.

Le tir à l’arc, c’est vraiment du sport ?
On ne ressort pas en sueur comme après une course d’athlétisme, mais on sent vite les muscles travailler, car il faut de la force et de la coordination, une maîtrise du corps. Et c’est aussi un sport mental. C’est vraiment un sport complet, à tout âge.

Quelles qualités faut-il ?
La concentration et la maîtrise de ses émotions, car on a tout de même une arme entre les mains ! On améliore aussi sa coordination et sa capacité de dissociation, puisque le bras droit et le bras gauche ne réalisent pas les mêmes actions. Et bien sûr on appréhende mieux l’espace.

On s’y met à quel âge ?
La fédération a développé l’accueil des poussins, dès 8 ans (j’ai eu cette chance à Saint-Avertin). Certains clubs sont encore réticents et n’acceptent les enfants qu’à partir de 10 ans. Mais plus on commence tôt, meilleur on sera !

Et pour le matériel et la compétition, on choisit quoi ?
Les clubs prêtent souvent des arcs en bois aux débutants, puis on passera sur un arc plus lourd et puissant, en métal, avec une meilleure précision. La discipline-reine c’est le tir olympique, sur cible à 70 mètres, mais il en existe d’autres : la salle, en hiver, à 18m sur des blasons plus petits. Et tous les parcours, où on se balade d’une cible à l’autre, un peu comme au golf. J’ai découvert cela récemment et j’adore !

Propos recueillis par Maud Martinez

> Les 19 clubs de Touraine : www.tiralarc-37.com

 

« Les projectionnistes sont des travailleurs de l’ombre »

Éric Besnier veille à la bonne diffusion des films aux Studio, depuis 37 ans. La révolution numérique a transformé son métier mais pas modifié sa passion pour le cinéma.

Les ordinateurs ont remplacé les bobines 35 mm. Et pourtant, lorsqu’on entre dans la salle de projection des cinémas Studio, « le cœur du réacteur », comme il dit, Eric Besnier, assis devant son écran, téléphone en main, baigne au milieu du passé.

Certes, les unités centrales informatiques gèrent la diffusion des films dans les sept salles, mais lorsqu’on jette un regard autour de lui, des vestiges du 7e Art l’entourent. Ici, un empilement de bobines vides. À côté, une vieille machine qui servait à découper les films et à les coller pour les enchaîner avec les pubs locales.

« Quand le numérique est arrivé, il y a douze ans, j’ai cru que j’allais perdre mon âme, confiet- il. Mais en six mois, je m’y suis fait. Et puis, il y a encore quelques réalisateurs qui tournent en argentique nous donnant l’occasion d’utiliser l’ancien matériel. »

Eric Besnier a 54 ans. Il se remémore avec passion ses débuts, à 17 ans, dans la salle polyvalente de Charentilly puis au Vox, « un cinéma qui était en haut de la Tranchée, à Tours » ; il raconte avec émotion sa rencontre, en 1981, avec Henri Fontaine, le fondateur des Studio (1963). « Je préparais l’école Louis-Lumière pour être projectionniste. Il m’a dit : ‘’Faites votre formation, je vous embauche en alternance.’’ Et c’était parti. »

Devenu un as de l’informatique

« Via une caméra, je vois s’il y a encore du monde qui fait la queue. Alors j’attends. Pas grave si on prend un peu de retard… » Travailleur de l’ombre, comme il aime à se dépeindre, Eric Besnier raconte l’avant et l’après de l’envers du décor. « De 1981 à 2007 environ, mon boulot a presque toujours été le même. Les distributeurs nous envoyaient les copies chaque semaine. Ça leur coûtait l’équivalent de 1 500 euros par film. Imaginez le prix de 40 ou 50 copies dans toute la France ! »

Un travailleur manuel devenu as de l’informatique Aujourd’hui, pas de collage de bande ni de risque de cassure de film. « Tout est immatériel et ultra protégé. Pour que je puisse avoir le film, il faut que j’entre un certain nombre de codes cryptés qui donnent accès à des clés informatiques. Je récupère alors le film dans une librairie numérique et le charge sur un disque dur. »

De travailleur manuel, le chef projectionniste est devenu un as de l’informatique. « Au début, ce qui m’a le plus manqué, c’est le bruit du film dans le projecteur. Il a quand même fallu que je fasse mon deuil. » Responsable d’une équipe de six projectionnistes travaillant de 9 h à 18 h ou du début d’après-midi jusqu’à minuit, il se définit comme un passionné de cinéma, mais pas un cinéphile. Son genre préféré ? Les péplums. Un titre ? Spartacus de Kubrick (1960). On est aux Studio, tout de même…

Textes et photos :  Thierry Mathiot

 

Les mimes bruyants de la Compagnie Discrète

Le duo de la Compagnie Discrète pratique un mime original, au service d’un nouveau spectacle jeune public, « Sauve mouton ».

Crédit photo : Horizon©M[Art]ha
Du « mime cartoon » : c’est ainsi qu’Adrien Fournier et Alexandre Finck nomment leur art. Une dénomination incitative destinée, notamment, à ne pas effrayer les programmateurs cultivant « une image figée et poussiéreuse du mime », forcément muet.

Loin du duo plutôt bruyant de la Compagnie Discrète. « Dans nos spectacles, il y a des bruitages, des claquements de portes, décrit Alexandre Finck. Certains disent que ce n’est pas du mime. Pour nous, c’est une forme de mime. »

Les deux acteurs trentenaires se sont rencontrés au Conservatoire de Tours, en 2009, avec, dans leurs mémoires, des Charlie Chaplin, des Jacques Tati ou encore le Baptiste Deburau des « Enfants du Paradis » de Marcel Carné (1945).

« C’est un défi »

« J’étais fan de Michel Courtemanche que je regardais petit à la télévision, ajoute Adrien Fournier. Cette envie de transmettre au-delà de la parole a toujours raisonné en moi ; c’est un défi de raconter une histoire sans paroles et sans textes. »

Après des détours artistiques personnels, le duo s’est reformé en 2014. Depuis, Adrien et Alexandre interviennent en ateliers auprès de scolaires, de professionnels ou encore d’étudiants de l’Université de Tours et ont déjà monté trois spectacles : Le son du silence, Playwar et Horizon.

Les deux acteurs travaillent actuellement à Sauve mouton, leur prochaine création. Dans ce spectacle destiné au jeune public, un bibliothécaire et un lecteur voient des livres prendre vie. Notamment Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry!

Texte : Flore Mabilleau

> Play war, le 30 novembre, à Saint-Branchs.

> Première de Sauve Mouton, le 25 janvier, à la Médiathèque d’Esvres-sur- Indre.

Lutte contre le cancer : les travaux prometteurs de Sanaa Ben Djemaa, 29 ans

À la faculté de pharmacie, à Tours, Sanaa Ben Djemaa fait le pari de poser ses premiers jalons scientifiques en vue d’un traitement pour les cancers du sein de type « triple négatif », les plus agressifs et compliqués à soigner. Elle mène des travaux de recherche complexes mais prometteurs qui s’appuient sur le développement de la technologie des nanovecteurs.

 

Sanaa n’a pas encore passé sa thèse, que déjà ses recherches sont publiées dans des journaux scientifiques. Il faut dire qu’à 29 ans, Sanaa Ben Djemaa, doctorante, ne manque pas d’énergie et d’enthousiasme pour ses travaux.

« Ce cancer est la maladie de l’époque. J’ai eu l’opportunité de venir à Tours pour développer une nouvelle stratégie pas encore utilisée dans la recherche clinique. Cela donne de l’espoir pour traiter le cancer, du moins améliorer son traitement. »

À l’initiative de ce sujet de recherche, le laboratoire EA 6295 Nanomédicaments et Nanosondes de l’Université qui encadre les travaux de Sanaa. La Ligue contre le cancer, la Région Centre-Val de Loire, le Cancéropôle Grand-Ouest ainsi que la bourse d’Université de Sanaa ont permis de financer ce projet.

Elle n’est évidemment pas toute seule à plancher sur le sujet du cancer du sein à Tours, d’autres équipes s’y activent. Elles sont quatre au total. En revanche, sa méthode de recherche est originale. Son approche pluridisciplinaire mêle chimie, biologie et pharmacologie.

Pour résumer, disons qu’il s’agit d’introduire des acides ribonucléiques dits siRNA (les petits ARN interférents qui sont des molécules proches de l’ADN) dans les cellules cancéreuses via des nanovecteurs (cette haute technologie permet de transporter des molécules à l’échelle nanométrique). Le but étant d’inhiber le mécanisme des protéines défectueux et de rétablir l’équilibre physiologique.

Et les résultats ?

Sanaa précise : « L’accumulation des défauts au niveau des gènes peut être une cause des cellules cancéreuses. Le fait d’inhiber ces gènes peut rétablir l’état normal de la cellule. On utilise donc les séquences siRNA comme une molécule thérapeutique. Et notre méthode pour les délivrer dans le corps, ce sont les nanovecteurs qui protègent efficacement, lors de leur transport, les siRNA de la dégradation ».

Là réside sans doute la nouveauté car jusqu’à présent aucune méthode n’a permis d’utiliser efficacement les ARN (siRNA) pour le traitement du cancer. Et les résultats ? « On a testé sur des cultures cellulaires avec succès mais de là à tester sur le corps humain, il reste beaucoup à faire ! ».

Sanaa vient de boucler un travail de trois ans. Dans la recherche, on ne voit pas souvent les effets de son vivant, mais l’essentiel est là : l’espoir pour traiter les cancers du sein les plus lourds de type triple-négatif décuple grâce à des recherches de longue haleine. De Tours aux quatre coins du monde.

A. D.

Horoscope du 23 au 29 octobre 2019

Profitez, profitez ! Comme tmv ne paraîtra pas le 30 octobre prochain, on se fait une double-dose de méchanceté dans l’horoscope WTF de tmv !

Bélier

Amour

Les erreurs ça arrive, c’est
pour ça que les crayons ont des
gommes…

Gloire

Tel le pâté, vous êtes impérial(e).

Beauté

Ça va, votre melon est pas
trop lourd à porter ?

Taureau

Amour

On va vous prendre comme
la Bastille.

Gloire

Vous êtes talent-tueuse
BIIIM ! (désolé, ce subtil jeu de mots
ne marche que pour les filles. Désolé
les mecs, A+)

Beauté

L’acné, c’est comme le
whisky : c’est meilleur quand ça a 20
ans d’âge.

Gémeaux

Amour

Dites bonjour au Kinder
Surprise qui sera là dans 9 mois.

Gloire

Quittez votre taf et partez
à dos de poney avec les parents de
l’astrologue tmv.

Beauté

Les fesses, c’est bien. Vos
fesses, c’est mieux.

Cancer

Amour

Salut les Lucky Luke, on est
un peu pressés, à ce que je vois, hm ?

Gloire

Sans vouloir vous faire flipper,
il se peut qu’une caméra soit cachée
dans votre salle de bains.

Beauté

Vous ressemblez de plus en
plus à Elvis. Mais le Elvis en fin de vie

Lion

Amour

Peut-être que l’amour de votre
vie se trouve en Picardie. Ça craint.

Gloire

D’après toutpourlechien.
com, « physiquement, socialement,
mentalement ou de manière olfactive,
le caniche aura besoin de stimulations
régulières et quotidiennes »…

Beauté

… Bref, comme vous. (êtesvous
un caniche ?)

Vierge

Amour

L’étoile de la Lara Fabian
indique que tout, tout, tout est fini
entre nous.

Gloire

D’ailleurs, vous n’avez plus
la force du tout, d’y croire et d’eeespéreeeer.

Beauté

Tout est parfait chez vous.
Sauf l’haleine.

Balance

Amour

Quel bonheur de se dire que
votre ex n’est qu’un petit pet fuyant.

Gloire

Vous êtes aussi increvable
qu’Iggy Pop.

Beauté

Vous êtes au sommet du
firmament du zénith de la beauté-attitude.

Scorpion

Amour

Vos goûts en matière de
relations amoureuses sont plutôt
douteux.

Gloire

Quelle idée d’être Scorpion,
franchement…

Beauté

Sale lundi en perspective.
Vous perdrez votre doigt et ne pourrez
ainsi plus jamais faire d’autostop.

Sagittaire

Amour

Votre vie sentimentale
ressemble à un trip sous LSD.
C’est du n’importe quoi.

Gloire

Tel le yorkshire, tout
ce que vous savez faire, c’est
d’aboyer contre votre ombre.

Beauté

Votre style vestimentaire
et vos goûts musicaux
pousseraient même le monde à
remettre la Tektonik à la mode.

Capricorne

Amour

En amour, vous êtes aussi
insaisissable que Xavier Dupont de
Ligonnès.

Gloire

À force de prendre autant de
place dans le lit, on vous surnomme
le sac à patates

Beauté

Vous donnez autant envie
qu’une raclette.

Verseau

Amour

Roh, c’est pas la taille qui
compte, on a dit.

Gloire

Allez, on répète après moi :
« J’arrêterai de martyriser le stagiaire
de 3e »

Beauté

Vous avez le poil luisant.

Poissons

Amour

Le chaud lapin que vous
êtes aime courir après deux lièvres
à la fois.

Gloire

Tel le bigorneau, vous vous
collez partout où vous allez.

Beauté

La constellation du McDo
vous conseille de venir comme vous
êtes. C’est-à-dire nu(e), bande de gros
dégoûtants.

Cancer du sein : à Tours, accompagnement et bien-être

Au CHRU de Tours, les femmes atteintes de cancer du sein disposent d’un large panel de soins d’accompagnement, des conseils en maquillage à la reconstruction de l’aréole mammaire.

Un visage qui s’éclaire tandis que Virginie applique méticuleusement du vernis rose sur les ongles de sa patiente, lui caressant au passage la main et la réconfortant de ses mots. Virginie Doguet est socio-esthéticienne à l’hôpital de jour de cancérologie de Bretonneau.

Salariée par la Ligue du cancer, son rôle ne se limite pas à prendre soin des mains, des visages et dispenser des conseils en maquillage pour cacher les plaies. « Le dialogue fait partie de mon métier. On est dans le soin du toucher, le bien-être et ainsi les tensions des patients se lâchent, ce sont des moments de confidence. On peut parler de choses superficielles comme d’autres plus graves, la maladie ou la mort. Cela permet de désamorcer les tensions et ensuite, je relaie aux équipes soignantes ou au psychologue. »

La socio-esthétique fait partie du panel des soins d’accompagnement (dits « soins de support » dans le jargon médical), proposés depuis des années, mais en toute confidentialité. « L’arsenal de la prise en charge est très large, mais ce n’est pas toujours su à l’extérieur de l’hôpital », confirme la docteur Marie-Agnès By, oncologue, qui coordonne l’activité en hôpital de jour.

« Et pourtant, c’est important pour nous. Pendant une chimiothérapie, si on constate une perte ou une prise de poids, le patient verra une diététicienne ; une assistante sociale est aussi nécessaire car on oublie souvent l’impact financier d’un arrêt maladie de longue durée, la baisse de revenus liés à l’aide à domicile… Tandis que le psychologue aidera aussi bien la personne que ses proches, le binôme est souvent épuisé ».

Les soins d’accompagnement s’adressent à tous les patients atteints d’un cancer suivis par l’hôpital et sont remboursés par la Sécurité sociale, tout le temps du parcours de soin, pendant et après la maladie. « Il a fallu plusieurs années pour motiver les patients. Ce n’est pas simple et après, les retours sont à 100 % positifs », souligne la docteur Marie-Agnès By.

« L’hôpital Trousseau propose la reconstruction de l’aréole mammaire »

Plus les années passent, plus le nombre d’activités augmente, tant les équipes soignantes sont convaincues des bénéfices sur le bien-être. « L’atelier d’éducation thérapeutique aux médicaments avec infirmier et pharmacien apprend à gérer son traitement à domicile, connaître les interactions médicamenteuses avec les plantes ou compléments alimentaires. L’hypnose permet d’améliorer la tolérance du traitement de la chimiothérapie. On propose aussi de l’art thérapie, des activités sportives adaptées comme du yoga en collaboration avec la Ville, et bientôt de la danse de salon. »

Un espace est dédié à cette palette d’activités, la salle ATOLL, dont les murs sont recouverts de photos invitant au voyage et les larges baies vitrées à l’évasion. À l’hôpital Trousseau, les femmes atteintes du cancer du sein bénéficient d’un soin médical particulier après l’opération chirurgicale, qui laisse des séquelles esthétiques et peut aller jusqu’à l’ablation. C’est pourquoi, depuis dix ans, le CHRU propose la reconstruction de leur aréole mammaire.

Là encore, cette activité médicale s’exerce de manière confidentielle, même certains personnels de l’hôpital de Bretonneau l’ignorent ! Trois infirmières, Dina, Eugénie et Aurélie y sont chargées de la dermopigmentation médicale. Il s’agit d’une technique visant à pigmenter le derme de la peau. Dina Castanheira, qui la pratique depuis huit ans maintenant, explique : « Cela n’a rien à voir avec du tatouage. C’est un acte médical simple, sans anesthésie, à l’aide d’un dermographe et de pigments. On dessine, en collaboration avec la patiente, l’aréole, sa forme puis elle choisit la couleur. On essaie de faire un trompe-l’oeil. »

À raison de deux séances, la nouvelle aréole ainsi formée durera de 4 à 5 ans, ensuite elle s’estompe et il faudra la refaire. « Ça ne fait pas mal », précise, satisfaite du résultat, une patiente, qui en a bénéficié l’année dernière. Surtout, souligne Dina Castanheira « c’est essentiel car ce qui définit la féminité du sein, c’est l’aréole. On a voulu que ce service perdure à l’hôpital, on s’est battus pour que tout le monde y ait ainsi accès. »

Textes : Aurélie Dunouau

Le Bibliovore : « La crise du livre, on ne connaît pas »

Valérie et Corentin Halley, ex-profs de lettres en Touraine, sont unis par la passion des livres. Ils ont ouvert depuis un an et demi une librairie bien particulière. Au 104 de la rue Colbert à Tours, Le Bibliovore vous propose pas loin d’un millier d’ouvrages d’occasion et en excellent état. Dans l’arrière-magasin, il y en a trois fois plus. Et tout cela, à petits prix : 3 euros pièce, 10 euros les quatre.

Valérie et Corentin Halley, du Bibliovore.

Quand on franchit la porte du Bibliovore, rue Colbert, on se sent d’emblée dans une librairie. Une vraie. Seule la petite odeur caractéristique du papier ancien nous rappelle que Corentin Halley, ex-prof de lettres et fils de bibliothécaire, a passé beaucoup de temps dans les brocantes après avoir quitté l’Éducation nationale.

Dénicheur de beaux et bons livres, ouvert à tous les genres littéraires, il a surfé dans les années 2000 sur une intuition et aujourd’hui, il a embarqué avec lui son épouse Valérie, dans une aventure passionnante. « Tout est transparent, dit-il. Nous achetons les livres aux particuliers. C’est au poids : 1 kilo, 1 euro. Et nous les revendons 3 euros à l’unité ou 10 euros les quatre. Nous mettons deux conditions à l’achat : que les livres soient en bon état et qu’ils ne soient pas datés, du genre guide des États-Unis de 1986, ou essai politique des années 90. »

Dans les rayons, pas mal de bonnes surprises et des associations originales : Frédéric Beigbeider est à portée de pages du poète Henri Bauchau, et Amélie Nothomb pourrait lever les yeux en direction de Vladimir Nabokov. « Merci d’exister, m’a dit l’autre jour une dame, ajoute Valérie Halley. C’est chouette, non ? »

Ouvert 4 jours par semaine

Durant l’heure et demie pendant laquelle je discutais avec les deux libraires, le magasin n’a pas désempli. Entre un couple venu vendre un sac de livres et reparti avec 7 euros dans la poche, un petit monsieur apportant cinq livres de jeunesse de sa fille (2 euros) et plusieurs acheteurs de tous âges, Le Bibliovore ne fait que des heureux.

Ouvert quatre jours par semaine (mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 11 heures à 13 heures et de 15 heures à 19 heures), la librairie d’occasion se transforme le dimanche en festival du livre de poche. « J’enlève tous les ouvrages situés au centre du magasin et je les remplace par des Poche, ajoute Corentin. Nous participons aussi au festival des langues et là nous proposons des livres étrangers. »

La proximité, le réseautage grâce à une page facebook suivie par 5 000 fans, l’endroit aussi (« La rue Colbert permet de se garer en voiture pour déposer des livres mais reste largement piétonne ») expliquent aussi le succès grandissant.
« La crise du livre, on ne connaît pas. Nous ne sommes pas dans l’obligation d’exposer un catalogue d’ouvrages proposé par une maison d’édition. Et plus globalement, nous nous rendons compte que beaucoup de gens lisent, des plus jeunes au plus anciens. Je suis même très optimiste », assure Corentin.

Julien Devanne, le marathon man tourangeau

Course après course, Julien Devanne – de l A3 Tours – brille et remporte les médailles.

(Photo archives NR)

Bien sûr son chrono réalisé dimanche à Metz, lors du championnat de France de marathon n’a rien à voir avec les 1 h 59’40’’ du Kényan Kipchoge à Vienne, samedi, ni même avec les 2 h 14’ 4’’ de sa compatriote Kosgei, dimanche, à Chicago. Pour devenir champion de France de marathon, le coureur de l’A3 Tours, Julien Devanne s’est imposé en 2 h 25’’ 37’’. Et ce chrono permet de confirmer qu’il est désormais un des tous meilleurs Français de la spécialité.

À 30 ans, l’athlète lyonnais licencié à l’A3 Tours, via sa section free run, s’est imposé non sans difficulté. « J’ai pris un coup de froid et j’ai commencé à avoir mal au ventre au quinzième kilomètre, explique-t-il. Mais pour être champion de France, il faut se sortir les tripes. »

Autre mésaventure pour le coureur de l’A3T : une erreur d’aiguillage au 6e kilomètre a contraint le groupe de quatre coureurs de tête, dont il faisait partie, à revenir sur ses pas. « On a fait un aller-retour qui nous a fait perdre 1’30’’ », ajoute-t-il. Finie la possibilité d’un bon chrono à l’arrivée.

Bientôt l’équipe de France

Julien Devanne a toutefois montré qu’il était l’homme en forme en ce moment. Vainqueur du championnat de France de semi-marathon, il y a moins d’un mois à Vannes, puis de Paris-Versailles, il y a quelques jours, il portera pour la première fois le maillot de l’équipe de France, dans deux semaines, à l’occasion du challenge méditerranéen de course sur route disputé sur la dure épreuve du Sud-Est, Marseille-Cassis.

Avec un meilleur temps sur 10 km, établi cette année (29’ 39’’) et un record sur semi-marathon en 1 h 4’ 7’’, Julien Devanne aura pour objectif la saison prochaine d’abaisser sa meilleure marque sur les 42,195 km. Sixième meilleur performeur français de la saison (2 h 17’ 21’’, temps réalisé au marathon de Paris, en avril dernier), il vise pour 2020 un chrono sous les 2 h 15’. Mais auparavant ce sont les mondiaux de semi-marathon, en Pologne au mois de mars, qu’il a dans le viseur. Pour y participer, il devra descendre sous les 1 h 4’ afin de décrocher sa sélection..

Ludothèque pour tous : paradis des jeux

#VisMaVille Myriam Schoenn, avec l’aide d’une dizaine de bénévoles, gère la ludothèque pour tous du quartier Mirabeau. Un lieu magique où près de 80 familles empruntent jeux, jouets et déguisements.

La ludothèque pour tous de l’îlot Mirabeau a fait peau neuve. Lorsque l’on pousse la porte du 15 de la rue Gutenberg, une petite odeur de peinture fraîche indique le chemin à suivre pour s’y rendre. À travers les couloirs, on entend les éclats de rire des mômes. Ici on s’amuse.

Une dizaine de mètres, à gauche, après le hall d’entrée, place aux Jeux ! D’emblée, c’est un chêne et un grand sourire qui nous accueillent. Myriam Schoenn, 72 ans, rayonne dans cet univers. 1 200 jeux, jouets ou déguisements sont exposés aux regards des enfants et de leurs parents dans les deux grandes pièces de l’association.

Deux jeunes bénévoles sont également là : Norah, étudiante saoudienne venue à Tours pour perfectionner son français et Angélique, déjà ancienne. Mais au fait, qu’est-ce qui a bien pu conduire Myriam à participer à la création de cette ludothèque, il y a près de quinze ans ? La passion des jeux et des jouets ? Tout faux.

« Cela peut surprendre, mais je n’étais pas une grande spécialiste des jeux, lâche-t-elle. Non, vraiment, c’est le projet global qui m’a intéressée. Créer un lieu de rencontres et de partage en m’appuyant sur mes qualités de gestionnaire et ma passion pour le bénévolat. On a fait une tentative un samedi au jardin Mirabeau en s’appuyant sur le bouche à oreille et cela a tout de suite pris. »

Les mêmes services que dans une médiathèque

Avec l’aide d’Agnès et de l’association Culture et Bibliothèque pour Tous (CBPT), la ludothèque a donc vu le jour. L’affaire de sa vie, aujourd’hui. Presque trois fois par semaine (mardi, mercredi et un samedi matin par mois), Myriam pousse la porte de la ludothèque. Mais de chez elle, à Saint-Cyr, elle garde aussi un œil sur la gestion de la structure, via un logiciel de prêts. « Nous offrons tous les services que l’on peut retrouver dans une médiathèque, par exemple, avec le suivi, la réservation, les retards… Nous avons une mission d’accueil, de conseil, d’écoute aussi. »

Entourée d’une dizaine de bénévoles qui se relaient pour réceptionner les retours de prêts, vérifier qu’il ne manque rien, s’assurer qu’ils sont en bon état, Myriam est bienveillante avec tous. Mais dès que la conversation s’enclenche, on perçoit très vite la femme d’affaires qu’elle a été, la créatrice d’entreprise aussi. Vive dans ses réponses, mais toujours très à l’écoute, elle s’intéresse d’abord à vous. « C’est toute la richesse de sa personnalité », glisse Angélique.

Quand un jeu revient incomplet ou abîmé, la règle est simple : en cas de retard, une amende est demandée et si le jeu est détérioré, il devra être remplacé ou un dédommagement devra être versé. L’argent perçu lors du prêt (1,20 euro par jeu en moyenne) est vite réinvesti. « Dès qu’on a 20 euros, on achète un nouveau jeu, insiste Myriam. On n’est pas là pour faire du profit. On s’approvisionne auprès des magasins de jeu et aussi via Internet, bien sûr. »

Texte & photos : Thierry Mathiot

Horoscope WTF du 16 au 22 octobre 2019

Cette semaine, allez savoir pourquoi, seuls les Verseaux trouveront grâce aux yeux de l’astrologue. Pour le reste : bonne chance !

Bélier

Amour

L’être aimé se trouve au club de bridge du club Seniors++.

Gloire

On vous rappelle que le Parlement français a interdit la fessée.
À bon entendeur.

Beauté

Certains ont l’auréole au dessus de leur tête. Vous c’est sous les bras. À+ !

Taureau

Amour

Tolstoï disait « tout raisonnement sur l’amour le détruit ». Mais Tolstoï portait des slips blancs. Et je ne fais aucunement confiance à des types qui ont un slip blanc.

Gloire

Gilbert Montagné vous regarde d’un mauvais oeil. Pétez lui la tronche.

Beauté

Votre aérophagie en gêne plus d’un.

Gémeaux

Amour

Fuyez. Il est encore temps.

Gloire

Dans le royaume du twerk, vous régnez en maître.

Beauté

Bientôt un gros bouton sur le front. On vous surnommera le cyclope.

Cancer

Amour

L’amour est un long fleuve tranquille… qui se finit par une méga cascade brutale où tout le monde meurt. Allez À+.

Gloire

Le monde devrait vous vénérer autant que la raclette

Beauté

Faites du vélo tout(e) nu(e).

Lion

Amour

Il serait temps de faire la grève de la main.

Gloire

(pensez-vous qu’il y avait un truc dégoûtant dans ce que j’ai dit ci-dessus ?)

Beauté

Un combat de catch dans la boue vous opposera à Elie Semoun et vous perdrez.

Vierge

Amour

Cette semaine, vous coucherez avec un(e) communiste. Ouép.

Gloire

La constellation du Balavoine vous rappelle que vous n’êtes pas un héros, vos faux pas vous collent à la peau.

Beauté

Vos poignées d’amour sont comme vos convictions politiques. Une fois à gauche, une fois à droite.

Balance

Amour

Vous êtes à la drague ce que Kev Adams est à l’humour.

Gloire

Qui mange de l’ail, ne doit pas faire la bise au travail.

Beauté

Être bon, c’est vachement dur mais être dur, c’est vachement bon. Allez biz.

Scorpion

Amour

Carglass répare, Carglass remplace (votre petit coeur brisé en mille morceaux).

Gloire

Un astéroïde va bientôt nous percuter et le monde mourra. Personne ne le saura à part vous qui lisez l’horoscope des Scorpions.

Beauté

« Morpion dans l’caleçon, Scorpion grognon. » (proverbe euh, disons, hindou allez)

Sagittaire

Amour

Pimentez votre couple. Déguisez-vous en gros burrito.

Gloire

En ce moment au travail, vous marchez sur des œufs…

Beauté

Ce qui est plutôt raccord avec vos mollets de poulet.

Capricorne

Amour

Vous êtes l’équivalent de l’emoji aubergine, krrkrrrr

Gloire

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Donc sûrement pas vous déjà.

Beauté

C’est donc ça, la perfection ? Admirer un(e) Capricorne.

Verseau

Amour

Votre cœur dit oui mais votre tête dit non.

Gloire

(la vache, c’était profond cet horoscope ! On se croirait dans celui de Top Santé Magazine)

Beauté

On croirait que vos fesses sourient.

Poissons

Amour

Faites un CTRL+ALT+SUPPR de votre vie sentimentale

Gloire

Partez auTutfoupademagueulistan.

Beauté

Votre charisme de barquette de frites n’impressionne pas vos adversaires.

Le « Tours » des bonnes affaires

Acheter, récupérer, échanger, prêter : les moyens de consommation n’ont jamais été aussi divers. Et certains ne manquent pas d’imagination pour trouver ce qu’ils recherchent.

Ceci n’est pas un catalogue ni une liste exhaustive. Non, c’est juste une petite balade dans notre ville, carnet ouvert, stylo à la main, afin de comprendre comment vous vous en sortez pour trouver les meilleurs plans et faire de bonnes affaires.

Vous, les étudiants aux petits budgets et de plus en plus mobilisés dans la lutte contre le gaspillage (alimentaire, vestimentaire) surfez ainsi sur les applications mobiles pour dénicher, même tardivement, un bon repas !

Renseigné par une étudiante en psycho, de vingt ans, experte dans ce genre de consommation, je débarque chez Sushi shop, place Jean-Jaurès. Alexandre et Youenn sont aux manettes. L’essentiel du service a été fait. Mais ils savent que dans quelques minutes quelqu’un va débarquer, téléphone en main, l’application Too good to go ouverte, pour récupérer un panier constitué de sushis et makis invendus qui auraient été jetés en fin de soirée.

« Ce panier, vendu 6 ou 7 euros, permet au consommateur de faire une économie de plus de 50 %. Et nous, nous ne jetons plus ou beaucoup moins. C’est une belle opération anti-gaspillage », expliquent-ils. Depuis Paris, Stéphanie, responsable de la communication de Too good to go est ravie : « En France, 8 millions de repas ont été ainsi sauvés et proposés l’an passé. Et en termes de déchets économisés, cela représente plus de 22 000 tonnes de CO2. »

À Tours, d’autres restaurants ou chaînes comme Starbucks coffee surfent également sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram) pour faire profiter des bonnes affaires en fin de service, avec de belles réductions à la clé.

Des habits au marché

L’association Active, engagée dans un programme d’insertion à travers la récupération de vêtements et la revente dans deux magasins de la ville, note également à quel point les jeunes sont de plus en plus mobilisés par les questions éthiques autour du recyclage et de l’anti-gaspillage. Arrivé au 155 rue Edouard-Vaillant, on pourrait se croire dans une boutique de fringues.

« Certes, nous permettons à des gens d’acheter à faible coût mais sachez que très souvent, nos donateurs sont aussi nos consommateurs. Quant aux plus jeunes, ils revendiquent de porter des vêtements en 2e ou 3e main afin que leur achat ait un sens », me dit-on.

 

Poursuivant mon périple, le lendemain, j’arrive au marché de Beaujardin. J’y retrouve Momo, maraîcher et vendeur depuis une dizaine d’années. Il me confirme que, même si ce n’est pas une démarche garantie à tous les coups, il n’hésite pas (comme d’autres commerçants) à donner en fin de matinée, peu de temps avant de remballer, les fruits et légumes, parfois un peu mûrs, qu’il sait ne pas pouvoir vendre. « Je fais cela depuis longtemps et je me rends compte que les gens sont de plus en plus nombreux à venir me voir… »

Si l’alimentaire et le vestimentaire sont deux gros budgets ainsi passés au tamis des bonnes affaires, nous tombons quelques heures plus tard sur Jean-Luc, amoureux, lui, des nourritures spirituelles. Habitué du jardin botanique, il n’est pas là uniquement pour apprécier l’écrin de verdure mais aussi pour récupérer un livre parmi la vingtaine d’ouvrages que compte « la boîte à livres », borne gratuite de livres d’occasion où chacun peut faire son marché.

 

Jean-Luc a récupéré un Comte de Monte-Cristo et promet d’amener un Balzac en échange, la prochaine fois. Ces bornes sont gérées par des associations (Touraine Propre-Livr’libre), des comités de quartier ou des particuliers. Regardez bien autour de vous. Sûr qu’il y en a une pas loin ! Et c’est totalement gratuit

Texte : Thierry Mathiot

Lee Fields : le soulman aux neuf vies

Après un début de carrière dans l’ombre de James Brown, le chanteur américain Lee Fields est finalement dans la lumière, pour un succès mondial sur le tard. Enchaînant les vies tel un chat aguerri, il sera à l’espace Malraux ce vendredi.

 

Comme les chats, Lee Fields a plusieurs vies. Et l’homme semble toujours retomber sur ses pattes. Lorsqu’il se lance comme chanteur de soul music à la fin des années 1960, le succès lui sourit. Il enchaîne les 45 tours, et trace son sillon dans l’ombre de James Brown, auquel on le compare presque toujours.

« Little JB » (le « petit James Brown ») ne résiste pourtant pas aux assauts du disco. Les concerts se font si rare au tournant des années 80 que notre homme se lance dans l’immobilier ! Il chante donc les louanges de maisons à vendre pendant dix ans, en attendant que le vent tourne à nouveau en sa faveur.

La 3e vie du félin Fields se profile à l’horizon 1990, lorsque l’artiste se remet en selle, côté blues. Mais la grande vie, elle, commence à l’aube des années 2000, lorsque les artistes hip-hop et autres DJ s’emparent des trésors du soulman.

Martin Solveig, en 2006, invite l’artiste sur un album et dans ses clips : « Martin m’a demandé de le rejoindre pour chanter certaines chansons, et cela a joué un rôle important dans la suite de ma carrière ! Des gens qui n’avaient sans doute jamais entendu parler de moi m’ont découvert, et je lui en suis redevable. »

 

Depuis, d’autres se sont frottés au talent de Lee Fields, comme le trio néerlandais Kraak & Smaak, le Français Wax Tailor, ou les rappeurs américano- australiens Bliss N Eso. Pour les collaborations « en chair et en os » ou un sample de ses titres, le chanteur s’entoure aujourd’hui d’une équipe qui gère les autorisations de droits d’auteur et autres détails administratifs.

Après avoir collaboré avec les musiciens d’Amy Winehouse ou Sharon Jones, il s’entoure aussi depuis 2009 d’un groupe fidèle, The Expressions. Sur scène, ils sont ainsi une quinzaine autour du chanteur. Choeurs, cordes, et bien sûr des cuivres, pour faire pleuvoir l’amour sur les spectateurs… car avec son récent album It rains love, Lee Fields enchaîne tubes sucrés et morceaux rythmés, tantôt chat d’intérieur, tantôt tigre racé.


> Vendredi 18 octobre 2019. À l’espace Malraux en co-accueil avec le Petit Faucheux. Placement libre, à 20 h 30. Tarifs de 16 à 32 €

 

Architecte des Bâtiments de France : « Veiller sur la ville et le patrimoine de demain »

#VisMaVille L’Architecte des Bâtiments de France Régis Berge est un gardien des monuments et secteurs patrimoniaux, qui regarde vers l’avenir des villes et villages de Touraine. De chantier en réunion, ses journées ne se ressemblent pas.

Ce matin-là, Régis Berge arpente la rue Nationale avec les services de la municipalité. Mission du jour : valider la couleur des futurs réverbères. La question semble anodine, mais pour l’Architecte des Bâtiments de France arrivé à Tours en juin dernier, il en va de tout l’équilibre visuel de cette artère majeure.

Alors, oui, il est l’homme qui viendra vous taper sur les doigts si vous avez choisi une couleur de volets un peu trop olé-olé au centre de Tours, secteur sauvegardé. Mais avec l’équipe de dix personnes de l’Unité Départementale de l’Architecture et du Patrimoine, sa mission ne se niche pas (seulement) dans ces détails : « Notre rôle est de veiller au respect des règles urbaines, qui permettent d’insérer harmonieusement un projet dans la ville. »

Lors de ses rendez-vous avec les municipalités et les maîtres d’oeuvres, publics ou privés, l’Architecte des Bâtiments de France (ABF, pour les intimes) accompagne donc les projets dès l’étude des plans. « J’aime ce dialogue avec les architectes, au stade de l’avant-projet, pour faire en sorte qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes, et contribuer à la constitution du patrimoine de demain. »

Chantier des Portes de Loire, plans de rénovation des Halles, réunion pour le choix des sites « d’architecture contemporaine remarquable » à labelliser, où l’on retrouve les grands ensembles des Rives du Cher ou la chapelle Saint-Martin du quartier Monconseil… Notre ABF n’est décidément pas homme du passé, comme le voudrait le cliché. Quand il s’occupe des monuments d’hier, c’est donc les pieds ancrés dans le présent.

On le suit ainsi dans les travées de la cathédrale Saint-Gatien et au cloître de la Psalette, monuments historiques qu’il connaît comme sa poche, puisque l’Unité doit en assurer l’entretien et la sécurité. Là, il se passionne tout autant pour les reliques médiévales que pour les vitraux contemporains, témoins de leur époque. De retour sur le parvis, Régis Berge s’interroge : que deviendra l’ancienne clinique Saint-Gatien ? « Les cyclotouristes ne savent pas où faire leur pause, il n’y a pas de commerces… On peut tout repenser, imaginer un café, des boutiques… pour favoriser un vrai espace de vie. »
Car derrière le bâti, c’est l’humain qui émerge, au cœur du métier.

Textes et photos : Maud Martinez

Basket : Un café avec les recrues de l’UTBM

Huit joueurs sont arrivés à l’intersaison à l’UTBM. La sauce a pris et les Tourangeaux enchaînent les succès. Et, avant le match de vendredi contre Challans (dont tmv est le parrain), nous vous en présentons quatre d’entre eux, côté coulisses.

ALDO CURTI (32 ans) « Un quartier sympa à Saint-Cyr »

« Je vis dans une maison à Saint- Cyr auparavant occupée par un joueur américain, alors mes voisins doivent se douter que je suis également basketteur. Ou peut-être pas. Je suis plutôt discret. Le quartier est sympa. Dans la vie, j’écoute beaucoup de musique, y compris de la musique classique. Mais quand je m’échauffe avant un match, j’ai des playlists bien précises avec plutôt des musiques anglo- saxonnes. Sur le parquet, nous devons gagner la confiance de notre public et le meilleur arrivera. »

 VINCENT POURCHOT (27 ans) « Avec vue sur le lac de Tours »

« Bien sûr, avec mes 2,22 m, je ne passe pas inaperçu. Et quand nous sommes allés au cinéma CGR des Deux-Lions avec des coéquipiers, on a dû se faire remarquer. Je vis en face du lac de Tours et le coin me plaît beaucoup. Mais en fait, je suis quelqu’un assez famille-famille ; assez tranquille. J’aime regarder les séries comme Game of Thrones ou Breaking Bad. Côté basket, le club a de l’ambition et notre public est près de nous. Nous avons un réel potentiel pour jouer le haut du tableau. »

MARIUS CHAMBRE (21 ans) « Tours, c’est le petit Paris »

« Je suis arrivé le 15 août à Tours et j’ai un appartement dans le quartier des Prébendes. Je m’y plais. Quand j’étais à Orléans, en centre de formation, on m’avait parlé de Tours comme d’un ‘’petit Paris’’. Ça tombe bien car j’ai grandi en région parisienne où vit ma famille. J’aime le mélange de ville commerçante et puis aussi historique. Dans la vie, je m’intéresse à l’actualité, à l’écologie. Mon père travaille à TF1 et ma mère est professeure d’histoire-géo. Ils m’ont inculqué un esprit critique. Sinon, je regarde beaucoup de séries. J’ai adoré ‘’Years and Years’’. »

GÉRALD GUERRIER (25 ans) « Je prends des cours de danse dominicaine »

« Je vis à Tours-Nord, pas loin de notre salle. J’apprécie l’esprit qui règne dans le club et dans l’équipe. Personne ne tire la couverture à lui. Dans la vie, même si je suis fan de beaucoup de sports, j’aime aussi me changer les idées avec d’autres gens et d’autres activités. J’adore danser et une fois par semaine, je prends des cours collectifs de bachata. C’est une danse dominicaine. Cela m’aide à me vider la tête. Je n’ai pas dit que j’étais basketteur à l’UTBM. Pas sûr que les autres danseurs le sachent. J’ai une taille standard, alors… »


> Match de l’UTBM contre Challans, ce vendredi 11 octobre, à 20 h. 

 

Tours : un bar à chats, temple de la ronron-thérapie

Prendre son thé ou son goûter tout en câlinant un félin qui n’est pas le sien, ce sera possible en fin d’année avec l’ouverture du premier Bar à Chats de Tours.Avec l’aide de la future barmaid Ludivine
Darmon, faisons le point sur ces lieux surprenants.

Un bar. Des chats. Jusque-là, rien de bien compliqué. Et pourtant, l’initiative surprend. En lançant un financement participatif sur la plateforme en ligne kisskissbankbank pour la création d’un bar à chats tourangeau, Ludivine Darmon a ainsi suscité la curiosité des médias et du grand public.

Aujourd’hui, elle rassemble plus de 2 000 personnes sur sa page Facebook Le Bar à Chats, et a dépassé son objectif de financement participatif. Plongée dans les dernières formalités, la jeune femme de 22 ans revient sur cette aventure qui démarre bien : « J’ai toujours été passionnée par les félins et bien sûr les chats, et j’avais l’envie d’entreprendre. J’avais initié le projet en 2018, et je l’ai relancé en mars 2019 pour le mener à bien cet hiver, en ouvrant le bar dans le quartier de la Victoire. »

« On ne dérange pas un chat qui n’a pas envie de se laisser caresser »

Pour cela, Ludivine a d’ores et déjà obtenu son ACACED, l’attestation de connaissances pour les animaux de compagnie d’espèces domestiques, obligatoire pour ouvrir un établissement hébergeant des animaux. Ceux-ci seront bien traités, selon des normes déjà éprouvées : une pièce privée pour que les matous soient tranquilles, des étagères et autres recoins où ils peuvent s’amuser ou se poser, et des règles strictes pour les visiteurs. On se lave les mains avant d’entrer, et on ne dérange pas un chat qui n’a pas envie de jouer ou de se laisser caresser. Mais, pour les fans, on pourra en emporter !

« Le bar sera en quelque sorte leur famille d’accueil, puisque je compte y accueillir des chats en recherche d’adoption, via une association. Vaccinés, stérilisés, en bonne santé, ils seront bien traités, et pourront donc être adoptés. »

 

Tous les bars ne font pas ce choix. Créé à Paris en 2013, Le Café des chats, pionnier français en la matière, possède des chats à demeure. L’établissement parisien est ainsi le digne héritier des neko café taiwanais et japonais. Là-bas, le bar à chats permet surtout aux citadins d’assouvir leur envie d’animal de compagnie, frustrée par des appartements trop petits, des règlements de copropriété stricts et un rythme de vie trépidant.

À Tours, avec ou sans adoption, nul doute que la ronron-thérapie tournera à plein régime pour les amateurs de câlineries.
M.M.

Horoscope WTF du 9 au 15 octobre 2019

Vous ne lirez même pas cette accroche. Alors ma foi, passons aux choses sérieuses : voilà l’horoscope de la semaine !

Bélier

Amour

Une cure de Christophe
Maé 3 fois par jour et vous verrez
qu’il y a bien pire que le célibat

Gloire

L’ouverture d’esprit n’est
pas une fracture du crâne.

Beauté

Tu veux mon Sarkozizi, oui
oui oui oui.

Taureau

Amour

En matière de sexualité,
vous manquez d’entraînement. En
piste, mes p’tits gnous !

Gloire

Mais qu’est-ce que j’en sais ?
Cessez de me lire, voyons.

Beauté

Vous avez des airs de Robert
Hue sous Lexomil.

Gémeaux

Amour

Un doute sur sa fidélité ?
Torturez-le/la en lui passant l’intégrale
de Kev Adams en DVD.

Gloire

J’ai une nouvelle difficile à
vous annoncer…

Beauté

… Votre enfant finira journaliste.
Désolé, je sais que c’est dur
à accepter.

Cancer

Amour

Patatras. Vous vous rendrez
compte cette semaine que l’amour
n’existe pas.

Gloire

Et que votre patron est un
Illuminati reptilien macroniste.

Beauté

Et que votre beauté intérieure
ne compte pas. Bref, sale semaine
en perspective.

Lion

Amour

Sous la couette, vous êtes
redoutable tel le guépard et malinx
tel le lynx.

Gloire

Un coup de pied aux fesses
de votre boss et le monde s’en portera
mieux.

Beauté

Rencontres du Troisième
Slip.

Vierge

Amour

C’est ça, vous avez compris
l’intérêt d’aller voir du côté du 3e âge.

Gloire

La malédiction lancée sur
votre génération par l’astrologue de
tmv il y a 600 ans s’achèvera demain.

Beauté

Votre conduit auditif fait
sploutch sploutch.

Balance

Amour

Vous êtes la zone piétonne
de la vie sentimentale.
(tout le monde vous passe dessus
quoi)

Gloire

C’est moche, la vie, sans
un(e) Balance. (non on déconne,
tout doux)

Beauté

Vous voyez, il y a les
gens parfaits comme moi. Et
puis, il y a le reste. Il y a vous.

Scorpion

Amour

Votre vie sentimentale est
aussi passionnante qu’un épisode de
Derrick sans sous-titres.

Gloire

Tristesse. Vous finirez votre
vie en tofu.

Beauté

Franchement, vous nous
rendez dinguedingue dinguedingue
dingue quand vous avez votre poom
poom shoooort.

Sagittaire

Amour

La constellation des Black
Eyed Peas vous indique que you
gotta feeling, whooo ooouh, that tonight’s
gonna be a good night…

Gloire

Bref, vous l’avez compris
ci-dessus : vous avez le derrière en…

Beauté

… FEU ! Graou !

Capricorne

Amour

Moi j’vous aime bien
(même si – défaut ultime – vous êtes
Capricorne).

Gloire

Saturne vous conseille de
vous magner le train et d’arriver à
l’heure pour une fois.

Beauté

Force est de constater que
vous avez le nez le plus mignon de
toute cette foutue planète.

Verseau

Amour

D’après Wikipédia, « la
pêche au saumon est réputée être
sportive ». Seriez-vous un saumon ?

Gloire

On n’a rien sans rien. (voilà,
c’était le conseil débile et inutile du
jour. À+)

Beauté

Vos fesses disent bravo.

Poissons

Amour

Amourette, bistouquette et
tartiflette.

Gloire

Tout le monde a des instants
de faiblesse. Même Rocco. C’est bon,
rassurés ?

Beauté

Les rhododendrons sont
précoces. Sachez-le.

SPA de Luynes : un refuge après l’abandon

Au refuge SPA de Luynes, les journées ne se ressemblent pas, mais suivent un même rythme. Chaque après-midi, les portes s’ouvrent au public, et nous en avons profité. Visite guidée.

La SPA de Luynes recueille (trop) souvent des animaux abandonnés.

« On n’abandonne pas un animal comme on jette une paire de chaussettes ! ». Naïs Venanzi, responsable du refuge SPA de Luynes, laisse échapper un cri du cœur dans l’intimité de son bureau peuplé de chats.

Après un pic d’activité cet été, le refuge héberge à l’heure actuelle environ 80 chiens et 80 chats attendant de trouver leur nouveau maître. Toute une ménagerie choyée par une équipe dévouée : quinze salariés, et une cinquantaine de bénévoles actifs, qui vont et viennent entre les bâtiments cachés au milieu des bois.

Après une matinée consacrée aux tâches administratives, aux soins vétérinaires, aux promenades et au nettoyage des locaux, le refuge a ouvert ses portes au public. Il est 14 h. Les futurs adoptants débarquent à l’improviste.

Mais pour un abandon, il faut obligatoirement prendre rendez-vous : « On n’essaie pas de dissuader le propriétaire, mais on lui donne des conseils de gestion du comportement animal, au cas où cela l’aiderait. »

Ce jour-là, les conseils n’auront pas suffi : après plusieurs entretiens téléphoniques avec l’un des onze agents animaliers, un jeune homme se présente pour abandonner son chien, devenu trop agressif avec celle qui partage sa vie. Il remplit les papiers et s’acquitte de frais de 80 €, avant d’aller pleurer dans sa voiture, à l’abri des regards indiscrets.

« Les chiens nous témoignent un amour incroyable »

Départ en EHPAD, décès, déménagement… Les causes d’abandon au comptoir sont multiples, mais concernent moins de 20 % des pensionnaires à quatre pattes que nous croisons. 80 % proviennent de la fourrière, qui prend en charge durant huit jours les animaux perdus ou abandonnés en pleine nature, avant de les confier à des associations comme la SPA.

« Dans ces cas-là, nous ignorons tout du passé de l’animal : il faut donc apprendre à le connaître, pour l’aider à écrire une nouvelle histoire avec de futurs adoptants », explique la responsable. Dans les couloirs des chenils, sur chaque porte, des ardoises témoignent de cette découverte mutuelle entre l’homme et le chien : « Farceuse. Attention : un peu craintive au début ». « Lanco. Attention aux autres chiens ».

Au fil des jours, bénévoles et salariés prennent note de la personnalité de chaque pensionnaire… et s’y attachent. Pour Emilien, bénévole devenu salarié, la fameuse « tournée de caca » du matin, avec le nettoyage des couvertures et le ramassage des déjections, n’est presque plus une corvée. « Je ne m’attendais pas à vivre ici autant de moments forts, les chiens nous témoignent un amour incroyable, cela rend presque dépendant ! ».

Nicole et Laëtitia seraient donc aussi accros ? La retraitée et la jeune femme sont entourées de chats, comme tous les jours depuis deux ans. Pierre-Martial, étudiant de 20 ans tout juste arrivé dans l’équipe, résistera-t-il à cette drogue des plus douces ? Caresser et faire jouer les chats, sortir les chiens en balade : chaque jour, ils sont une dizaine de bénévoles aux petits soins pour les résidents. Ceux-ci trouveront bientôt de nouveaux maîtres, triés sur le volet.

Car pour adopter une boule de poils, il faut montrer patte blanche. Naïs Venanzi précise : « Nous posons beaucoup de questions : le chat vivra-t-il dedans ou dehors, avec des enfants, des personnes âgées, des allergiques… ? À quel rythme le chien pourra-t-il sortir ? Quelle est la hauteur de la clôture ? Il peut nous arriver de nous déplacer au domicile, et si la famille possède déjà un animal, elle doit l’amener pour que les deux se rencontrent. »

À la manière d’une agence matrimoniale, la SPA tâche ainsi d’accorder les personnalités, pour assurer le succès de l’adoption. Dans l’un des 15 parcs de détente, le coup de foudre est confirmé entre le gros Sam et son futur maître Damien, qui vient chaque semaine depuis un mois. Le croisé labrador attend avec impatience de pouvoir repartir avec ce propriétaire qui n’a d’yeux que pour lui.

Lorsque sonnent 17 h, l’heure de la fermeture, nous rejoignons le parking sous la rumeur des aboiements. Une manière pour ces petites bêtes de signaler qu’elles attendent LA rencontre qui leur changera la vie.
Textes & photos : Maud Martinez


> Animal abandonné : qui contacter ?

Si vous repérez un animal domestique abandonné, le numéro à contacter est celui de votre police municipale, qui se chargera de le récupérer pour le mettre en fourrière. L’identification des animaux de compagnie est obligatoire en France et permettra de retrouver rapidement le propriétaire. Mais s’il ne se manifeste pas dans les huit jours, l’animal sera transféré vers une association comme la SPA.

Le festival Quartier Libre en images !

#EPJTMV Dernier épisode dans la couverture du festival Quartier Libre par les étudiants de l’École publique de journalisme de Tours (EPJT). Voici les moments forts, en photos, de l’événement tourangeau.
(Photo : Cassandre Riverain)

Le public a enchaîné les pas de danses devant les endiablés Lehmanns Brothers. (Photo : Coline Salmon)
L’artiste Dawal était présent sur le site pour grapher un mur de trois mètre de long. (Photo : Simon Philippe)
L’artiste kenyane Muthoni Drummer Queen a investi la scène avec ses danseurs et accessoires pour le plaisir du public. (Photo : Amel Zaki)
Une semaine en amont du festival, une soirée préchauffe, en partenariat avec la guinguette de Tours, a été organisée. (Photo : Simon Philippe)
Le collectif La Fine Équipe a clôturé le festival avec un set impressionnant. (Photo : Lise Lacombe)

La Fine Equipe : « On a l’impression d’être guidés vers une autre dimension »

#EPJTMV La tête d’affiche de Quartier Libre, La Fine Équipe, a clôturé le festival en beauté. Rencontre avec Oogo et Blanka, deux membres de ce groupe de beatmakers.

Pouvez-vous commencer par vous présenter, pour ceux qui ne vous connaissent pas encore ?

Oogo : Moi c’est Brigitte et lui, c’est Bardot (rires). Plus sérieusement, on fait partie de La Fine Équipe, un groupe de DJs et beatmakers. Notre dernier album s’appelle 5th season. On a également un label qui s’appelle Nowadays Records et deux studios d’enregistrement.
Blanka : La Fine Équipe, c’est quatre personnes : Oogo ici présent, moi-même Blanka, et les deux qui ne sont pas là c’est Chomsky et Mr Gib.

Vous venez d’horizons musicaux assez variés. Quelles sont vos influences musicales ?

B. : Je dirais plutôt d’horizons assez complémentaires.
O. : La base de notre musique, c’est d’aller chercher plein de styles différents et de les arranger à notre sauce. Mais on a tous cette base de hip-hop américain soul jazz, avec des groupes comme The Roots, Mos Def, Tribe Called Quest. Parmi les artistes récents qu’on aime, il y a Kaytranada et Tyler the Creator. Toute la scène électronique française nous a aussi beaucoup influencés.

Blanka et Oogo sont deux des quatre membres de la Fine Équipe.

Votre dernier album sonne différent. Par exemple, vous vous êtes détachés du sample …

O. : Nos manières de composer sont différentes. Cet album, on l’a vraiment composé à quatre. Il y a beaucoup plus de compositions et de featurings que sur les anciens albums. Les morceaux sont aussi plus longs. Ça nous a donc pris plus de temps.

Pourquoi ce titre, 5th season

O. : La cinquième saison, c’était le mood (humeur, ndlr) général. C’est à propos des changements qu’il peut y avoir aujourd’hui sur la planète. La notion de fin du monde était présente dans nos esprits, comme si on arrivait au bout d’un cycle. D’ailleurs, le clip animé de 5th season avec Fakear est dans cette optique. Ce n’est pas forcément très engagé. C’est de l’ordre du rêve, de l’abstrait.

Le fait que le nom de l’album 5th Season soit une collaboration avec Fakear, c’est le fruit du hasard ?

O. : On était cinq sur le morceau. Chacun a participé à une partie, ce qui donne des phases différentes. Sur chacune d’entre elles, il y a cette connexion avec la planète. On a appelé l’album « la cinquième saison » parce qu’on a l’impression d’être guidés vers une autre dimension. Mais c’est un hasard que le morceau soit en collaboration avec Fakear.

Vous êtes principalement des beatmakers. Ce genre musical a souvent été au second plan, derrière la voix des rappeurs notamment. Aujourd’hui, est-ce que vous remarquez un certain affranchissement des beatmakers ? Je pense notamment à Ikaz Boy qui a sorti un projet en solo la semaine dernière. 

O. : Ikaz, un de mes artistes préférés en France, avait sorti un projet obscur qui s’appelle Brain Fuck, sur notre label il y a quelques années. Le beatmaking en France, il est super présent, surtout à travers les voix. En ce moment, pour moi, les beatmakers sont mis en avant et pourtant ils restent au second plan. Nous les premiers. Au début on a commencé à produire pour des rappeurs. Au bout d’un moment on a voulu produire notre propre son.

La Fine Équipe a conquis le public de Quartier Libre samedi soir.

Vous avez créé votre propre label. C’est important pour vous d’être indépendants ? 

O. : Au-delà du fait d’être indépendants, au départ c’était pour que cette musique puisse exister tout court. Les gens veulent tout faire eux-mêmes, mais ça n’est pas du tout notre délire. On a toujours fait de la radio, fait découvrir des musiques qu’on aimait bien. La démarche, c’était de créer un collectif, produire des artistes qu’on kiffe, et leur donner les moyens de faire ce qu’ils veulent. Il y avait aussi l’envie de proposer en France quelque chose qui n’existait pas.

Cinq années séparent votre dernier album de 5th season. C’est dû au label ?

B. : C’est pas vraiment cinq années parce qu’en 2018, on a sorti Back Burners (à l’occasion des 10 ans du lancement de La Boulangerie, ndlr). Le label et les studios ont été très prenants. C’est marrant que tu dises ça parce que je m’étais fait la remarque. J’ai réalisé qu’on avait rien sorti pendant quatre à cinq ans et ça correspond pile au moment où le label a été lancé. Mais on a jamais lâché La Fine Equipe.
O. : Le label nous a ouvert des perspectives. On a vraiment appris dans les techniques de production, dans les mixs. Je pense qu’il fallait qu’on mûrisse un petit peu. Cet album là, on aurait pas pu le faire il y a cinq ans !

Comment définiriez-vous votre groupe en un seul mot ou en une seule pâtisserie ? 

O. : Une pâtisserie hyper compliquée et chargée (rires). Un mille-feuilles peut-être, ou un gros beignet bien gras.
B. : Un stylo quatre couleurs (rires).

Lucas Bouguet, Lise Lacombe et Amel Zaki.

A Quartier Libre, échanges autour de l’accompagnement des migrants

#EPJTMV Le festival éco-citoyen Quartier Libre offre plus que des concerts. Lors d’une conférence, les festivaliers ont pu échanger avec Coallia et Utopia56, deux associations qui accompagnent des personnes migrantes.

En plus des concerts, trois conférences étaient proposées par le festival Quartier Libre, samedi 4 octobre. Les festivaliers avaient l’occasion de rencontrer des associations étudiantes, de débattre sur la démocratie représentative ou d’échanger sur l’accompagnement des migrants à Tours.

« Le thème des migrants est un sujet très abordé dans l’actualité, mais souvent déformé », explique Christèle, intervenante de la conférence et salariée de Coallia, une association d’accueil et d’accompagnement des personnes migrantes.

« À quoi le mot migrant vous renvoie ? » C’est la question qui a été posée en ouverture de la conférence. « C’est une personne qui recherche la vie qu’il n’a plus la chance d’avoir chez lui », répond l’un des participants. Cette vie, les migrants n’ont pas la chance de la trouver dès leur arrivée dans l’hexagone. Les deux associations présentes œuvrent au quotidien à leur insertion dans la société française.

Les festivaliers échangent avec Marine, bénévole chez Utopia56. « Nourrir, loger, soigner : c’est notre rôle », leur explique t-elle. Avec leur association, Marine et Angelo accompagnent les jeunes qui se voient refuser le statut de mineur. Avant ce verdict sur l’âge, le département se doit d’assurer la sécurité des jeunes. L’Ofpra (Office Français de La Protection des Réfugiés et Apatrides) « a pour fonction de rencontrer les demandeurs d’asile et de définir si oui ou non ils relèvent d’une protection de la France afin d’être reconnu réfugié ».

Marine, Angelo, Christelle et Camille ont animé la conférence sur l’accompagnement des migrants.

Cependant, les participants ont découvert que le département d’Indre-et-Loire a été condamné par le Conseil d’État en janvier 2019, suite à un recours en justice d’Utopia56. Il devra verser des dommages et intérêts pour ne pas avoir assuré la mise à l’abri de mineurs non-accompagnés.

En effet, il appartient aux départements d’assurer la protection de ces jeunes, le temps de reconnaître ou non leurs statuts de mineurs. Lorsque le Conseil départemental manque à sa mission, les associations tourangelles prennent le relais. Marine en vient à penser que « nos actions leur font peur ».

Entraide entre les associations tourangelles

Marine est d’accord avec Camille de Coallia : « Le réseau et la communication entre les associations sont très bien développés à Tours », affirme t-elle. Camille fait partie du service premier accueil des demandeurs d’asiles de Coallia. Elle s’occupe de récolter les récits de vie des migrants pour appuyer leurs dossiers. Elle ne dispose cependant que de deux heures pour échanger avec les demandeurs.

Christèle expose à son tour son travail dans le service du centre d’accueil des demandeurs d’asiles. Elle les prépare pour leurs rendez-vous à l’Ofpra, cruciaux dans l’obtention de la reconnaissance du statut de réfugié. Contrairement à Camille, Christèle peut donc « prendre le temps d’instaurer la confiance dans sa relation avec les migrants ».

Les bénévoles d’Utopia56 estiment « qu'[on] se prend tout dans la gueule », en parlant de la défaillance de l’État à, parfois, assurer sa mission de protection. Quant à Camille et Christèle, elle parviennent à mettre de la distance par rapport aux récits de vie des migrants. « Ça m’arrive de repenser à mes premiers entretiens avec des migrants, mais avec le temps on arrive à s’en détacher », confie Camille en réponse à une question du public. Avant de se quitter, les deux associations nous font part de récits de Guinéens, emprisonnés et torturés sur leurs parcours migratoires.

Une fois de plus, le festival Quartier Libre a prouvé qu’il n’était pas qu’un lieu festif musical, mais aussi un espace de débats et d’échanges.

Lucas Bouguet et Chadi Yahya.

Guts : « Je suis un enfant du vinyle »

#EPJTMV En tournée internationale, Guts a enflammé le public du festival Quartier Libre à Tours. On a parlé de vinyles, de GTA V et de philanthropie, avec celui que beaucoup considèrent comme un sampler de génie.

Tu es un pionnier du digging (dénicher), qui consiste à fouiner dans les bacs pour trouver la perle rare. C’est un truc d’amoureux des vinyles. Depuis quelques années leur vente est en plein essor face au CD. Qu’est-ce que ça te fait ce retour en force ?

Guts : Évidemment ça me réjouit. Je suis un enfant du vinyle. Le vinyle c’est une écoute active. C’est un son analogique et, à ma plus grande surprise, j’ai l’impression que toute la génération digitale a envie d’un truc nouveau, une façon différente d’écouter la musique. Je vois plein de jeunes de 20-25 ans qui sont en kiff sur le vinyle. Et nous, avec le label Heavenly Sweetness, on fait systématiquement du vinyle. On essaye de faire en sorte que l’objet soit esthétique, séduisant et qu’il ait surtout un bon son.

Un de tes titres est joué dans les stations de radio virtuelles du jeu vidéo GTA V, l’un des jeux le plus vendu au monde. Comment l’as-tu vécu ?

G. : Très très mal. Non je plaisante (rires). Au début, pour être honnête, j’étais très sceptique. Déjà, je ne suis pas du tout gaming à la base et c’est un jeu qui apparemment est assez violent. De pouvoir associer ma musique à un jeu vidéo violent, je n’ai pas trouvé ça très cohérent. Mais j’ai vu que les développeurs travaillaient avec des grands producteurs et des grands artistes, comme Flying Lotus et Dr. Dre. Moi, je suis dans la radio virtuelle de Gilles Peterson. Dans ce cadre-là, ça me rassurait. J’aime l’idée que des gens attirés par la violence découvrent ma musique, qui est plutôt le contraire, sereine et apaisante.

Malgré sa notoriété, Guts insiste pour ne pas être photographié.

Parlons de ton nouvel album, Philantropiques. Ton amour des musiques africaines, brésiliennes, caribéennes en est à l’origine. Tu te vois plus comme un philanthrope, un amoureux des gens de toute la planète, ou un amoureux des musiques du monde entier ?

G. : C’est un peu les deux, c’est pour ça qu’on a fait le jeu de mot. L’idée, c’est de jouer sur la diversité, sur l’amour bien sûr. Ça fait sens pour moi qui suis connecté à plein de musiques différentes et qui met en avant toutes les couleurs musicales. Le but du jeu est de fédérer les gens. Ça a toujours été ce que j’aime faire, rassembler les gens.

Beaucoup te définissent comme un sampler de génie. Quelle est la recette du bon sample pour toi ?

G. : C’est purement instinctif. C’est vraiment les deux secondes dans un titre qui, pour moi, sont comme une étoile filante. Pendant deux secondes, il y a une magie, quelque chose qui va tout de suite me toucher, m’interpeller et surtout m’inspirer. Ces deux secondes, ça va être cette petite étoile qui va justement m’emmener vers une création et certainement devenir un morceau. Je viens du hip-hop, une musique née avec le sample, le recyclage. Comme on n’avait pas d’argent, c’était un moyen de détourner la musique, de la recycler et d’être créatif.

Tu es depuis peu à la tête d’un label de musique. C’était une suite logique de passer du dénichage de vinyles à celui de nouveaux talents ?

G. : Ça fait complètement sens. Quand tu découvres des disques rares, tu découvres des œuvres et les artistes derrière. Et quand tu œuvres auprès d’un label, tu déniches des talents. C’est dans l’esprit de mon goût de la recherche, de la découverte.

Est-ce que tu connais la ville de Tours et sa région ?

G. : Pour être honnête, je ne connais pas vraiment. Comme on est dans des configurations de tournée, on est toujours de passage. On n’a malheureusement pas le temps de découvrir, de visiter, de discuter avec les locaux. C’est très frustrant pour un voyageur comme moi. Il faudrait une journée off après chaque date. Aujourd’hui, je n’ai même pas eu le temps d’aller fouiner chez les disquaires tourangeaux.

Rémi Carton et Cassandre Riverain.

La Chimba : « On veut partager des moments de live »

#EPJTMV Sonorités sud-américaines, psychédélisme et fiesta s’invitent au festival Quartier Libre de Tours. La Chimba, jeune groupe tourangeau, nous raconte leur musique, leurs projets et leurs envies. Rencontre avec ceux qui veulent faire danser la Touraine.

Vous êtes des habitués de la scène tourangelle, comment vous sentez-vous dans un festival, ici, à Tours ?

Antoine : On est fiers parce qu’on fait l’ouverture de la grande scène. Pour nous c’est vraiment cool de faire ça. On n’est pas originaires de Tours mais on y habite. Le groupe est basé ici et on y répète.

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Nico : C’est le grand patron Eugène qui nous a tous réunis (rires).
Eugène : C’est surtout grâce à des rencontres de musiciens tourangeaux. On a constitué un groupe ensemble. Par exemple, Mauricio avait un duo avec une amie. Ensemble, ils jonglaient et faisaient de l’art de rue. Je l’ai croisé un jour et ça s’est construit naturellement. Ça fait deux ans maintenant.

Pourquoi avoir choisi « La Chimba » comme nom de groupe ?

E. : La chimba c’est une expression de Colombie qui veut dire « c’est très cool ». Par exemple quand on dit : ¡ Que chimba !, on peut traduire ça par « j’aime ça, c’est cool ». On cherchait un nom qui sonnait bien et ça a matché (sic).

Votre point commun, au départ, c’était la musique sud-américaine ?

E. : Plutôt la musique de manière générale puisqu’on est tous musiciens dans d’autres groupes. C’était surtout l’occasion de monter un autre projet avec une esthétique particulière, dans notre cas, la musique colombienne.

Vous vous inspirez de la cumbia, un style musical colombien qui n’est pas très connu ici. Comment le décririez-vous ?

A. : Il y a plusieurs sortes de cumbia, c’est comme le jazz ou le rock. C’est un monde très vaste. Le style dont on s’inspire le plus c’est la chicha. Ça va vite et c’est électrique. Ça vient en particulier du Pérou. L’univers de la jungle nous plaît beaucoup, ainsi que tout ce qui peut être psychédélique. Ça excite notre imaginaire.

Le groupe s’inspire de la cumbia, une musique sud-américaine.

Pourquoi vous êtes-vous tournés vers ce style de musique ?

Mauricio : Eugène a des racines colombiennes, comme la cumbia. C’est un mélange de musique africaine et sud-américaine, le tout mélangé à des voix et des percussions. Eugène a importé ça d’Amérique du Sud. Aujourd’hui notre style commence à changer : on mélange la cumbia à du merengue, du ska …
A. : Il y a deux éléments vraiment très forts dans notre musique. La dimension festive et l’aspect psychédélique avec l’idée de voyage, d’exploration. On est un groupe dynamique et on veut partager des moments de live.

Quels sont vos projets à venir ?

M. : Aujourd’hui on va lancer notre première composition sur scène. Notre idée, c’est de poursuivre sur cette voie. On veut continuer à créer notre propre voyage dans la cumbia avec notre style, et à faire danser les gens !

Lise Lacombe et Amel Zaki.

Le festival Quartier Libre : plus que de la musique !

#EPJTMV Les Tourangeaux se sont donné rendez-vous vendredi 4 octobre au parc Sainte-Radegonde de Tours pour profiter du festival Quartier Libre. De nombreux concerts sont au programme, mais les festivités ne se limitent pas à la musique.

En entrant bracelet au poing, Fabien, habitué des festivals, est intrigué par le totem illuminé, point central de la fête. Alors qu’il écoute la fanfare ambulante La Vaginale de la faculté de médecine de Tours, Fabien n’a pas encore fait son choix parmi les différents quartiers qui s’offrent à lui.

Un peu à l’écart des fêtards, se trouve le quartier général avec diverses associations locales. Installée sous une tente, Clémence résume le travail de son association aux passants. La Ressourcerie La Charpentière fait dans la consommation alternative. Depuis quatre ans, bénévoles et volontaires récupèrent des objets en tout genre pour leur redonner une nouvelle vie.

En face, Jean-Louis et Jackie sont en train de plier bagages alors que la nuit tombe. Tous deux représentent le Réseau Afrique 37, une fédération d’associations tourangelles en lien étroit avec l’Afrique. L’objectif est simple : favoriser les échanges interculturels à travers le festival Plumes d’Afrique, temps de rencontre autour des expressions littéraires et artistiques d’Afrique francophone prévu en novembre 2020.

Les festivaliers découvrent les associations et talents locaux lors du festival Quartier Libre.

Quartier Libre, point de rendez-vous des artistes locaux

Le quartier jeux se trouve de l’autre côté du festival. Mélanie est accroupie pour préparer les jeux proposés par son association Le bus des rêves. Sous une tente colorée, les curieux sont invités à un étrange rituel afin de devenir un super-capant. « Vous n’avez pas votre cape ! », s’exclame-t-elle, la cape étant l’accessoire indispensable des super-capants. « C’est un moyen de se reconnecter au bonheur » résume-t-elle. Seize animateurs du Bus des rêves ont pour mission de divertir les festivaliers. Au programme, jeux en bois, un « Qui-est-ce ? » géant ou encore un espace jonglage, animé par Oscar, un jongleur tourangeau.

D’autres Tourangeaux arpentent la plaine entre deux concerts. Julien, Laure, Marion, Héléna ne viennent pas de loin. Julien ne cache pas son enthousiasme pour la soirée qui débute : « On habite à 200 mètres, la programmation est cool, le prix est plus qu’abordable et on aime bien les festivals ». Pressé, le groupe se dirige vers le chapiteau, pour le concert de La Chimba.

Près de l’entrée, Eser et Etienne profitent de leur soirée avant de donner des couleurs au festival, le lendemain. Habitués à faire du street art, les deux graffeurs vont exprimer leur art sur une planche de trois mètres, visible par tous les festivaliers. En attendant, l’heure est au repérage. Il s’agit de trouver le meilleur spot pour exposer leurs talents.

Les œuvres d’Eser et d’Etienne, mais également les super-capants du Bus des rêves et les nombreuses associations sont à retrouver ce samedi 5 octobre au festival Quartier Libre.

Rémi Carton et Chadi Yahya

Le groupe tourangeau Raoul Jazz Clan : un mélange entre jazz et slam

#EPJTMV Raoul Jazz Clan c’est « deux cultures brutes qui se rencontrent et créent une forme hybride ». À l’occasion du festival Quartier Libre, les Tourangeaux nous ont fait découvrir leur univers musical.

Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Vincent : À la base, ça a commencé avec mon projet de fin d’études au conservatoire, en novembre 2016. On s’est rencontrés au Strapontin (un bar à Tours, ndlr) qui diffuse beaucoup de jazz. Et là, je lance à Charlie : « Viens viens viens ! J’suis sûr que t’as plein de trucs à dire. » Il est venu prendre le micro. On a joué quasiment jusqu’à la fermeture. Le bar s’est rempli de nouveau. C’était vraiment LA rencontre. On se revoit quatre jours après. Je lui présente mon idée de projet et direct, ça « matche » à donf (sic). On se dit qu’on jouera la prochaine fois. Après avoir fini de boire le café il me dit : « T’as du temps ? ». De là est né le premier morceau : Aimer. L’histoire est un peu romancée (rires).

Et vous Samuel (basse) et Romain (clavier), comment avez-vous rencontré les autres ?
Samuel : Avec Romain on gravite autour du groupe. J’étais au conservatoire de jazz à Tours où j’ai rencontré Vincent et Romain. Vincent avait besoin d’un bassiste et il a donc pensé à moi.

Comment définiriez-vous votre identité musicale ?
V. : Aujourd’hui on parle de « slam-jazz-hip-hop ».
Charlie : Jazz hip-hop, parce que nous on fait pas forcément de slam. Le slam c’est sans musique, c’est vraiment la rythmique du texte qui importe. Par moment on se laisse aller avec des envolées lyriques. C’est peut-être pour ça qu’on se rapprocherait plus du slam.
V. : Après quand on parle de slam, c’est plutôt pour la poésie que ça évoque.

Est-ce que vous vous sentez proches du rap ?
C. : Dans ma formation, complètement. J’ai fait mes premières armes avec des rappeurs, puis des crews dans la culture hip-hop et un peu de mic (sic) à l’arrache.
Samuel : On écoute nous-mêmes beaucoup de rap. C’est un style qui nous influence à fond.

Avec quels musiciens avez-vous grandi ?
V. : Du Dalida ! (rire général).
S. : Je pense à un truc qui nous a fait kiffer avec Vincent : BadBadNotGood, notamment l’album en collaboration avec Ghostface Killah : Sour Soul. Il mélange vraiment le gros rap ‘ricain (sic) avec des instrus géniales.
C. : Dans le rap français, je suis très influencé par Oxmo Puccino, et le Saïan Supa Crew.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de jouer ce style de musique particulier ?
C. : Deux cultures brutes se rencontrent et créent une forme hybride : la culture de Vincent, très jazz et la mienne avec des textes plus libres. Vincent est affranchi des codes du rap français. Moi, j’en suis plus imprégné. On ne cherche pas à rentrer quelque part, on cherche à faire un son qui nous fait kiffer.

Le groupe a participé à l’édition 2019 du festival Jazz à Vienne.

Vous avez participé au festival Jazz à Vienne, qui a réunit plus de 220 000 festivaliers pendant 16 jours. Une belle expérience ?
V. : Ça fait une belle vitrine. De supers conditions, avec des équipes compétentes. Se retrouver un peu loin de Tours, au soleil, aller tester ce répertoire avec un public de connaisseurs, c’est une belle expérience. On a peut-être des pistes pour des festivals dans ce coin l’an prochain.

Dans quels lieux préférez-vous jouer ?
V. : Chaque lieu a ses spécificités. J’aime bien le bar pour la proximité. Être vraiment avec les gens, contrairement à la scène. L’enjeu est de créer un lien, peu importe le lieu.
S. : Les gens ne savent pas ce qu’ils viennent voir, c’est ça qui est intéressant. Notre objectif est de faire ressentir des émotions, une vraie énergie qu’on transmet à notre public.

Est-ce que vous avez des projets en cours ?
V. : Il y a un clip qui va sortir en avant première sur France 3 Pays-de-la-Loire, le 23 octobre. On aimerait également enregistrer en 2020.

Et pour finir, un mot pour qualifier votre groupe ?
V. : Cactus mon gars ! (rires)
S. : Energisant.

Lucas Bouguet, Lise Lacombe et Amel Zaki.

Vivez le festival Quartier Libre en direct avec les étudiants de l’EPJT

#EPJTMV Le 4 et 5 octobre, des étudiants surmotivés de l’école publique de journalisme de Tours (EPJT) vous feront vivre le festival Quartier Libre de Tours comme si vous étiez.

Les étudiants en master de l’EPJT s’apprêtent à couvrir le festival Quartier Libre à Tours.

C’est avec un enthousiasme non-dissimulé que les étudiants de l’école publique de journalisme de Tours (EPJT) couvriront, pour TMV, le festival multi-culturel et éco-citoyen Quartier Libre, qui aura lieu vendredi 4 et samedi 5 octobre à Tours.

L’occasion pour eux de mettre leur plume à l’épreuve et de vous faire vivre (ou re-vivre) cette 2e édition, grâce à de nombreux reportages et interviews. Cette collaboration inédite est fidèle à l’esprit voulu par l’organisatrice du festival, Marie Petit, qui souhaite « décloisonner le monde étudiant du grand public ».

Les étudiants de l’EPJT ne seront pas les seuls à mettre la main à la pâte, puisque ceux des Beaux-Arts construiront un totem de 6 mètres de haut en plein cœur du festival.

L’équipe d’étudiants journalistes tient à chaleureusement remercier TMV pour la confiance accordée, ainsi que toutes les personnes qui ont permis la réalisation de ce beau projet.


> Du 4 au 5 octobre, Parc Sainte-Radegonde à Tours. Pass 1 jour : de 9 à 13 €. Pass 2 jours : de 16 à 22 €.

> quartierlibrefestival.com

 

Horoscope WTF du 2 au 8 octobre 2019

Octobre a débuté. Avec lui, les rhumes, la tristesse, la grisaille. Mais aussi un horoscope plein d’optimisme.

Bélier

Amour

Bah… Soyez en couple avec vous-même, c’est déjà pas mal.

Gloire

Tout vient à point à qui pousse mémé dans les orties.

Beauté

Votre ronflement de tractopelle agace votre entourage.

Taureau

Amour

La constellation du Francky Vincent prédit que tout, tout, tout, vous saurez tout sur le zizi.

Gloire

Sauvez la planète. Mangez des gens…

Beauté

… (sauf votre beau-frère. Lui, ‘l’est périmé).

Gémeaux

Amour

Vous avez la braguette qui crie famine.

Gloire

Vous ressemblez à une petite crevette. Une petite crevette toute rose qui se tortille.

Beauté

Félicitations, vous sortez tout droit de l’usine qui fabrique les gens beaux.

Cancer

Amour

Anw, trop choupi, vous aimez papillonner partout en ce moment…

Gloire

… (mais vous êtes une vraie larve ceci dit)

Beauté

Vous êtes aussi délicieux/se que des pâtes carbo. Si, si ma gueule.

Lion

Amour

Le ridicule ne tue pas. La preuve, regardez la tronche de votre ex.

Gloire

Toc, toc, toc. Y a quelqu’un qui frappe à la porte. C’est votre découvert bancaire !

Beauté

Votre corps a la consistance d’une chips.

Vierge

Amour

Personne n’est amoureux/se de vous. Mais au moins, vous avez la santé !

Gloire

Il va se passer un truc le vendredi 18 octobre. Quoi ? Je ne sais pas et je m’en fous complètement.

Beauté

Bouton de fièvre. Jeudi à 8 h 38. Biz.

Balance

Amour

Eh bien cette semaine, je ne vous aime pas. Mais c’est question de goût.

Gloire

Qui peut nier votre statut de super-star ?

Beauté

Vous êtes beau/belle de la tête aux pieds. Enfin, non. Pas des pieds, car ça c’est moche. Vos panards de hobbit là.

Scorpion

Amour

Trompez la mort. Elle au moins, vous avez le droit.

Gloire

Achetez-vous une humilité. Ça peut servir.

Beauté

Odeur délicate sous les aisselles. Bisou.

Sagittaire

Amour

L’être aimé attend un coup de fouet.

Gloire

La constellation du Patrick Sébastien vous rappelle que vous êtes serrés au fond de cette boîte.

Beauté

Votre carrure de Leerdammer n’impressionne guère.

Capricorne

Amour

Vous pourriez offrir une bière à l’astrologue. Ça fait une semaine qu’il est sympa avec vous.

Gloire

N’oubliez pas. Il faut toujours avec les fesses propres avant de la ramener.

Beauté

Comme disent les djeunz, votre regard de braise nous rend merguez.

Verseau

Amour

Oh, l’onanisme c’est cool aussi hein..

Gloire

Méfiez-vous de l’eau qui dort. (prenez une bière)

Beauté

L’achat d’un slip fluorescent est désormais devenu une nécessité.

Poissons

Amour

Votre présence est aussi rafraîchissante que l’autre côté d’un oreiller un soir d’été.

Gloire

Vous écrasez vos adversaires avec vos gros pieds velus.

Beauté

Je profite qu’il me reste 2 % de batterie sur cet ordi pour vous écrire que

Yasser Musanganya rêve des Jeux Paralympiques de Paris

Vous l’avez probablement vu briller aux 10 km de Tours. Rencontre avec Yasser Musanganya.

(Photo NR JULIEN PRUVOST)

On l’avait un peu perdu de vue depuis le début du mois d’août mais, dimanche dernier, à l’occasion des 10-20 km et marathon de Tours, on l’a retrouvé. Yasser Musanganya, actuel membre du pôle espoirs athlétisme handisport de Saint-Cyr, champion du monde des moins de 20 ans sur 200 m en fauteuil, il y a un mois et demi en Suisse, était le parrain des 10 km.

Engagé sur la distance dans l’épreuve paralympique, il s’est classé deuxième. Après l’arrivée, il confiait : « Je me suis bien amusé. C’était une belle course. J’ai géré mon effort, et même si je suis un peu déçu de ne pas m’être imposé, je prends cette deuxième place avec plaisir. »

Mais c’est bien vers un objectif à long terme que l’athlète de 17 ans se tourne désormais : conquérir une médaille aux Jeux paralympiques de Paris 2024. Son entraîneur à Saint-Cyr, Gwénaël Lanne-Petit l’affirme : « Pour ce rendez-vous, il est bien dans les temps. »

Yasser Musanganya aura alors 22 ans et ce sera, comme il l’espère, son heure. Actuellement classé autour de la cinquantième place mondiale sur 200 m, tous âges confondus, il lui reste cinq années de travail pour s’approcher de son rêve.

Revenu d’un hiver 2017-2018 plutôt hésitant (« J’étais démotivé », lâche-t-il) , il a retrouvé au pôle de Saint-Cyr toutes les conditions pour se relancer. Et ça paye !

Thierry Mathiot

Very Bio : le bien-être sous toutes ses formes à Tours

Pour sa 3e édition, le Very Bio élargit sa palette d’exposants et d’activités pour deux journées consacrées au Bio et au Bien-être, les 28 et 29 septembre à Tours.

« Pourquoi Very Bio ? Parce que le salon s’adresse à des personnes qui s’intéressent au bien-être, au sens large du terme : le corps avec les soins variés, les massages, l’alimentation, mais aussi tout ce qui relève du spirituel, et le bien-être chez soi, pour se sentir bien dans son environnement. »
Pour Sophie Ehrhardt, spécialiste de l’organisation intérieure avec sa société Ordolys, participer au salon Bio & Bien-être ces samedi 28 et dimanche 29 septembre allait donc de soi.

Il en va de même pour les 71 exposants réunis ce week-end au Palais des Congrès, pour une 3e édition du salon Very Bio qui s’intéresse au bien-être sous toutes ses formes.

On y retrouve les thématiques incontournables du secteur : un marché bio et gourmand, des spécialistes de santé et soin du corps avec des pratiques classiques comme le shiatsu, les conseils diététiques, la relaxation ou les produits cosmétiques naturels, et d’autres propositions moins courantes (le magnétisme ou la thérapie par les arbres par exemple).

Mais le salon du Bio & du Bien-être voit large. Des associations environnementales, des agences de voyages qui sortent des sentiers battus et des spécialistes mode et déco seront donc également de la partie. Les organisateurs ont aussi prévu quelques nouveautés.

Tout d’abord, un nombre de conférences et ateliers en augmentation, avec près de 30 rendez-vous au cours du week-end. Atelier fabrication de dentifrice, découverte du voyage solidaire, les plantes sauvages dans la santé… Le panel est varié !
S’y ajoutent pour la première fois six « conférences d’experts » : Daniel Ballesteros, Julie Bourges, Au vert avec Lili, Lionel Levy, Slow Cosmétique et Corinne Collin Bellet prendront la parole dans l’auditorium du Palais des Congrès. Si vous cherchiez une sortie sympa qui ne vous fera pas culpabiliser, vous savez donc où vous rendre ce week-end, car c’est bien connu : y’a pas de mal à se faire du bien !

Maud Martinez


> Infos pratiques : sam. 28 et dim. 29 septembre de 10 h à 19 h au Palais des Congrès de Tours. Tarif 3 à 5€/adulte. Gratuit – 16 ans.

> www.verybio.fr

Librairie Libr’Enfants : des livres pour bien grandir

#VisMaVille Rachel est libraire depuis 11 ans chez Libr’Enfant, la librairie jeunesse de Tours. Un métier qu’elle prend très à cœur.

Enthousiaste, elle est aussi très sérieuse. « Un enfant, si tu lui racontes des histoires, il n’y aura pas de problème pour le faire grandir . C’est le rôle du libraire jeunesse que d’aider l’enfant à développer son autonomie, sa liberté et son sens des responsabilités ».

Sous les anciennes poutres de cette belle librairie du quartier Colbert, Rachel rayonne. Dynamique, espiègle et surtout très impliquée, elle sait qu’on n’est jamais trop petit pour lire.
Pas étonnant vu son parcours : autrefois dyslexique, elle a toujours exercé des métiers liés à l’enfance. Un cheminement atypique mais très cohérent. Maîtrise de psychologie de l’enfant et master de littérature jeunesse pour la théorie, Maison de la presse et médiation socio-culturelle pour la pratique.

Du temps libre pour lire

Deux fois par semaine, c’est la livraison. Rachel et ses collègues réceptionnent les colis, parfois avec un coup de main d’amis de la librairie. Les yeux pétillants, elle précise : « C’est un peu Noël à chaque fois que j’ouvre les cartons de nouveautés ! »
Toute la semaine, elle accueille et conseille les clients en priorité mais elle passe aussi beaucoup de temps devant l’ordinateur (commandes, comptabilité, préparation des animations et de la communication). Parfois, elle quitte la librairie pour intervenir dans les écoles ou les bibliothèques. Mais ce n’est pas tout ! Une fois la journée terminée, environ 80 % de son temps libre consiste à… lire.

Un métier-passion où les moments de grâce font oublier les plus pesants. Comme ce jour où un petit garçon, client régulier, est venu transmettre le goût de la lecture en demandant un livre pour sa petite sœur qui venait de naître.

Surtout, en cette période de rentrée littéraire, Rachel insiste : « il en existe aussi une vraie pour les adolescents ». Parmi toute la production, si elle ne devait garder qu’un seul titre, elle choisirait « Félines » de Stéphane Servant. Un roman coup de poing sur la quête de soi, la différence et la place des femmes dans la société. Preuve que, contrairement aux idées reçues, en littérature jeunesse, les auteurs sont bien vivants.
Textes et photos : Claire Breton


Librairie Libr’Enfant

48 rue Colbert. Tél. 02 47 66 95 90

www.librenfant.fr

Le Zempi : de sa chaise à l’assiette, tout est à vendre !

Cette semaine, on a testé le Zempi, à deux pas de l’Opéra de Tours. Ici, on peut manger bien sûr, mais aussi découvrir des expos temporaires et… acheter la déco !

C’est dangereux comme resto. Ben oui, parce que figurez-vous qu’ici, vous pouvez tout acheter. Le siège sur lequel vous êtes confortablement assis, la table basse, la lampe sur le comptoir, les tableaux aux murs, tout.

Car le Zempi, c’est aussi (et surtout) une boutique, domaine de Karine, ancienne cadre en entreprise et passionnée de déco.
Et, comme les objets proposés, c’est le concept, sont des objets en exposition et qui servent tous les jours, ils sont vendus au prix de l’occasion.

Autant le dire d’emblée, côté déco, c’est vraiment très réussi. Des objets de créateurs sont très bien choisis et comme ils sont mis en situation, ça marche évidemment encore mieux.

Mais, ne l’oublions pas, nous sommes dans la page resto de tmv. Donc, côté assiette, ça donne quoi ?
Eh bien, c’est du tout simple. Pas de plats cuisinés (Karine n’a pas l’ambition de détrôner les grandes tables bistronomiques de la place), mais que du très bon.

Les salades sont copieuses (plusieurs clients avouent en fin de repas avoir eu du mal à finir !) et composées avec de savoureux produits, frais et de saison, bien sûr. Quant aux planches (de charcuterie ou de fromage) elles calent les plus gourmands.

Heureusement, à la commande, Karine nous précise que deux planches moyennes pour trois, c’est largement suffisant. Et elle a raison. Du superbe chorizo, un serano goûtu à souhait, deux petits pots de rillettes pour la touche locale, tout est bon. Les fromages sont à l’avenant : parfaits !

Côté boisson, trois bières à la pression, des jus de fruits made in Vergers de la Manse et des vins issus de cépages français, mais produits sous d’autres latitudes. Rien à dire non plus sur l’accueil qui est vraiment attentif et chaleureux.

C’est un peu comme si elle nous invitait à la maison, Karine. Alors, il faut lui laisser le temps de préparer les assiettes, mais comme il y a plein de choses à regarder partout et qu’en plus, elle est adorable, on y passerait la journée.


> Au 38 rue de la Scellerie, à Tours. Ouvert du mercredi au dimanche. Contact : 06 59 64 52 12 ou sur Facebook

> Tarifs : La planche moyenne est à 8 €, la grande à 10 €. Les salades s’affichent à 7,50 €. 

La pollution : danger numéro 1

A quelques jours de la journée sans véhicules motorisés à Tours, ce dimanche, on fait le point avec l’association Lig’Air qui nous parle pollution de l’air.

Carole Flambard est chargée de communication à Lig’Air. L’association créée en France en 1996, effectue depuis 1999 des mesures précises sur l’état de l’air dans notre ville.

« Si globalement, l’état de l’air s’améliore depuis vingt ans sur Tours, explique t-elle, n’allez surtout pas croire que tout va bien. La pollution à cause des particules fines est réelle et, plusieurs jours par an, nous sommes proches voire au-delà des normes recommandées. C’est très simple, si vous me demandez un conseil, je vous dirais qu’il ne faut pas rouler en trottinette ou à vélo aux périodes de pointe des voitures. »

Le constat est clair. Les particules fines, qui adorent voyager, et nous arrivent parfois d’Europe de l’Est, ont une capacité à trouver des terrains propices pour stagner chez nous comme ailleurs. Et n’allez pas croire qu’en hiver, c’est mieux !
« Les anticyclones hivernaux permettent aux particules de se poser et de s’agglomérer », ajoute-t-on à Lig’Air.

Dangereux pour les sportifs aussi

Alors faudrait-il rouler avec des masques sur le nez et la bouche pour se protéger ?
« Nous enregistrons la présence de particules dont la taille est dix ou vingt fois inférieure à celle d’un cheveu, insiste Carole Flambard. Ce sont des poussières qui, lorsqu’elles sont respirées en plein effort par un enfant de moins de sept ans, une personne âgée, ou un sportif, sont très dangereuses. Elles passent très rapidement dans le sang et les organes. Il n’y a pas grand-chose à faire. Pour les éviter, il faut les fuir. »

Quid des épisodes de canicule, comme ceux que nous avons connus cet été ? « Le danger concerne alors l’ozone présent dans l’atmosphère. Sous l’effet de la chaleur, l’ozone s’oxyde et devient un polluant extrêmement dangereux. Un jogger ou un cycliste qui fait un gros effort, un soir vers 19 heures, après une journée de canicule, prend des risques pour sa santé. Picotements aux poumons, larmoiements sont des signes à prendre très au sérieux. »
Th. M.

Horoscope WTF du 25 septembre au 1er octobre 2019

L’automne est là. La tristesse, le ciel gris, les nez bouchés et les feuilles qui tombent aussi vite que notre triste vie s’écoule. Bref, voici l’horoscope WTF de tmv plein d’espoir et d’optimisme.

Bélier

Amour

Mouaif, vous êtes encore plus sceptique que la fosse.

Gloire

C’est dans le pire que vous êtes le/la meilleur(e).

Beauté

Votre cuir chevelu est gras.

Taureau

Amour

Contentez-vous de vos sextos.

Gloire

Comme on dit, faut laisser braire les ânes ! (bon y a un sacré troupeau dans votre entourage, mais bon)

Beauté

Tout irait mieux si vous aviez la coupe de Pascal Obispo.

Gémeaux

Amour

Votre ex, c’est comme de l’herpès. Ça finit toujours par revenir.

Gloire

Vous êtes un peu l’équivalent d’un +4 au Uno. Bref, vous aimez bien casser les krzzkjjjkz.

Beauté

Vaccinez-vous contre la grippe. Et la lèpre. Et la malaria. Et contre Hanouna.

Cancer

Amour

Sur la route de l’amour, vous restez bloqué(e) au feu rouge.

Gloire

Vous entendez le loup, le renard et la belette, vous entendez le loup et le renard chanter…

Beauté

… Donc bon, va falloir arrêter de fumer la moquette hein.

Lion

Amour

Poursuivez vos rêves. De toute façon, on va tous mourir en 2040.

Gloire

La légende raconte que vous êtes l’eau qui jaillit et qué s’appelerio Quézac.

Beauté

Libérez vos poils d’aisselle.

Vierge

Amour

Rolala, vous êtes aussi compliqué(e) qu’une housse de couette à enfiler.

Gloire

L’étoile du Patrick Bruel vous demande qui a le droit, qui a le droiiiit d’faire çaaa ?

Beauté

Souvenez-vous comme vous étiez beau/belle à l’époque.

Balance

Amour

Vous êtes une étoile encore plus brillante que celle de Sirius. AAANW choupi !

Gloire

Ça fait du bien un petit coup de flatterie bien placé, ah ouais ?

Beauté

Une étude très objective dit que les Balances sont les plus canons du monde.

Scorpion

Amour

Vu la situation, la constellation du Jean-Pierre Foucault vous conseille de faire appel à un ami.

Gloire

L’important, c’est de ne pas participer !

Beauté

Moi je vous trouve canon. Mais ce n’est que mon avis.

Sagittaire

Amour

Entre vous et moi, vous êtes trop bien pour être en couple.

Gloire

Sans vouloir balancer, je crois que la jument de Michao s’en repentira.

Beauté

Je sais pas vous, mais moi oui. Surtout le samedi.

Capricorne

Amour

Sous la couette, vous êtes encore plus olé olé qu’un bonobo sous aphrodisiaque.

Gloire

Il est triste de constater que votre investissement financier dans le lancer de nain n’a pas porté ses fruits.

Beauté

Vos fesses filent des papillons dans l’estomac.

Verseau

Amour

Quel sex appeal. Vous faites twerker les cœurs !

Gloire

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Genre 14 h 30 du matin.

Beauté

Prenez soin de votre zigouigoui.

Poissons

Amour

Tant d’attente pour si peu de plaisir : pas de doute, vous êtes le Space Moutain.

Gloire

Pour vivre heureux, vivons cachés (comme votre dignité).

Beauté

Nettoyez-vous le nombril. C’est dégoûtant là-dedans.

Ces Tourangeaux qui ont coupé le moteur

Finie la voiture (trop polluante), adieu les transports en commun (pas assez pratiques). La ligne droite est, pour eux, le plus sûr moyen d’arriver à l’heure ! A quelques jours d’un nouveau dimanche sans voitures à Tours, rencontre avec qui ont lâché les véhicules motorisés.

Oui, j’avoue : je suis arrivé avec des idées toutes faites. Je sais, ce n’est pas terrible… Mais avant de m’y mettre, je me disais que la trottinette électrique c’était surtout pour les bobos voulant faire « djeuns », que le vélo électrique c’était pour les retraités à court de forme, que les hoverboards ne séduisaient que les nostalgiques de Marty McFly (Retour vers le futur, pour ceux qui ne suivent pas) et que le skateboard, c’était casse-gueule.

Car faut vous dire que même quand j’étais jeune et en forme, je n’ai jamais réussi à rester plus de deux minutes sur des rollers sans finir sur le derrière.
En vrai, j’étais mal embarqué.

Mais ça, c’était avant. Avant de rencontrer Dimitri, Valentin, Grégory et Bérénice. Ces quatre-là m’ont raconté comment ils échappaient aux bouchons. C’est simple, ils ont même (re)trouvé le plaisir d’aller au taf ou au lycée.

À chacun, j’ai demandé de me faire la pub pour leur moyen de transport préféré. Et pour les départager, je suis allé voir la police municipale de Tours. Attention, je n’ai pas cafté mais j’ai bien compris que certains faisaient des trucs pas très réglo. Du moins en centre-ville. Dimitri a 28 ans. Il habite à Saint-Cyr et travaille à Tours-Sud, zone commerciale. Vous voyez le trajet : plongée vers le quai Paul-Bert, pont Wilson, rue Nationale, avenue de Grammont, côte de l’Alouette, Route du Grand Sud.

« Ça me fait 12 km en vélo électrique. Quand je prenais la voiture, c’était 20 km par la rocade (sortie Joué, etc.) ou 14 km par l’autoroute avec le péage en plus (90 centimes). Maintenant je mets 28 minutes. Réglé comme du papier à musique. En voiture, je mettais 35 minutes. Avec un vélo normal, c’était 30 minutes mais vous imaginez dans quel état j’arrivais. Aujourd’hui, c’est comme si j’avais fait 20 minutes de balade à pied pour venir au boulot. Je me suis testé avec un cardio, je ne dépasse pas les 90 pulsations/minute. Du coup, j’arrive hyper zen. »
Les vélos électriques (700-1 700 euros) n’ont pas séduit 338 000 Français en 2018 par hasard.

Sur ma trottinette…

Avec Valentin, je passe à la trottinette. À 32 ans, c’est le type même du grand gaillard qui s’y est mis pour aller au boulot. Deux acheteurs sur trois l’utilisent pour cette raison. Si pour le vélo électrique, hommes et femmes se partagent les achats, la trottinette (100-700 euros), elle, est masculine à 80 %.

« J’ai une autonomie de 25 km avec trois paliers de vitesse (7-8 km/h, 10/15 km/h, 20/25 km/h). C’est assez pour faire mon aller-retour entre Tours et Joué, précise-t-il. J’utilise les pistes cyclables. Je mets un casque mais ce n’est pas obligatoire. J’en ai parlé avec mon assurance. La législation est encore floue. »

Pour Grégory, la quarantaine, spécialiste de longboard (vous savez, ce grand skate rendu célèbre par une pub pour un opérateur télécom montrant trois filles descendant une route au petit matin), sa planche (60-600 euros) est avant tout un moyen de tran… sport.
Mais quand on l’écoute, pas seulement. « On est sept sur Tours à faire du skate de descente. C’est un sport grisant mais très codifié, sécurisé. On peut atteindre 80, voire 100 km/heure. Les protections sont obligatoires (casques, gants). J’utilise aussi mon longboard en balade ; parfois je traverse la ville, la rue Nationale. Normalement on n’a pas le droit de circuler en skate en ville. C’est interdit car l’utilisateur ne fait pas corps avec la planche. Les risques de détérioration du mobilier urbain et de blessures d’autres piétons si le skate vous échappe, sont réels. »

Appelée en renfort pour évoquer la sécurité, la police municipale de Tours valide ce que Grégory nous dit. La rue Nationale, sur les rails, depuis Jean-Jau est interdite à la circulation des skates mais aussi des trottinettes et vélos, qu’ils soient électriques ou pas.
« Il y a une tolérance », me glisse-t-on avant d’ajouter : « On fait de la pédagogie mais certains récalcitrants ont dû être verbalisés… » Bérénice, qui va au collège Rameau, n’a pas entendu parler de cela. À 14 ans, elle utilise un hoverboard, cadeau de Noël, il y a deux ans.

C’était alors à la mode. « J’en ai pris soin, dit-elle. C’est fragile mais comme j’habite dans le quartier Montjoyeux, je l’utilise sur ce court trajet. J’ai vite trouvé ma stabilité. Mon père, lui, n’est pas très à l’aise avec. »
Normal car Bérénice pratique les rollers depuis l’âge six ans. Ça l’aide.
Thierry Mathiot


Un centre-ville sans voitures

> Un mois après avoir tenté l’expérience, Tours remet cela ce dimanche 29 septembre. Et ce sera encore le cas le 27 octobre et le 24 novembre. 19 points de contrôles leur donnent accès au coeur de Tours de 10 heures à 18 h.

Joué-lès-Tours : une prépa pour apprentis

Sibeth Ndiaye a inauguré jeudi une Prépa au campus des métiers de Joué-lès-Tours, destinée à ramener des décrocheurs scolaires vers la voie de l’apprentissage.

Sibeth Ndiaye au CFA de Joué-lès-Tours. (Photo NR Julien Pruvost)

Les faits

Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement était ce jeudi à Joué-Lès-Tours, pour inaugurer la Prépa de l’apprentissage au Campus des métiers. Il s’agit d’une filière d’excellence destinée à ceux que l’on appelle les “ni-ni” (les jeunes qui ne sont ni en formation ni dans un emploi).
Un dispositif qui leur permet de se remettre le pied à l’étrier et d’intégrer ensuite une formation en apprentissage qui leur convient vraiment.

Ils ont, par exemple, la possibilité de suivre temporairement, une des 25 formations proposées au Campus des métiers pour valider (ou pas) leur choix et éviter les erreurs d’orientation. Cette formation dure entre une et dix semaines et s’adapte à chaque situation.

Le contexte

Ce projet est une réponse à un appel lancé par le gouvernement pour offrir des solutions à des jeunes sortis du système éducatif. 19 projets ont été retenus, parmi les 150 CFA  au niveau national. En tout, ils offriront 28 000 places à des jeunes décrocheurs.

Les enjeux

Selon une étude publiée par l’Observatoire des inégalités, qui recoupe toutes les autres études, les jeunes sans qualification sont les plus exposés au chômage. Le taux de chômage était de 39,2 % pour cette catégorie en 2017, contre 9,4 % pour l’ensemble de la population.

Les modules proposés travaillent sur la connaissance de l’entreprise et de son environnement, la détection des potentiels du candidat, la consolidation des savoirs de base et les techniques de recherche d’emploi. Certains jeunes engagés dans la Prépa pourront participer à un stage « d’immersion intensif » pris en charge par la championne de Natation Synchronisée, Muriel Hermine et son équipe de coach.

Le point de vue

A nos confrères de France Bleu Touraine, Sibeth Ndiaye a estimé que cette Prépa de l’apprentissage “permet de se reconnecter avec un milieu scolaire de manière adaptée. Cela permet aussi l’apprentissage du français, par exemple. ”
Elle a ajouté : “Cette prépa va permettre de se forger des savoir-être, des savoirs-faire qui permettront de faire réussir ces jeunes une fois qu’ils commenceront l’apprentissage.”

 

Horoscope WTF du 18 au 24 septembre 2019

Vous pensiez échapper à notre astrologue cette semaine ? Pas de chance, il n’est pas en RTT lui au moins ! Hmpf !

Bélier

Amour

Allez taquiner le goujon,
ça nous fera des vacances.

Gloire

Vous allez devenir l’égérie
d’une marque de préservatifs.

Beauté

Cette semaine, vous resterez
vivant(e). Une fois de plus.
Bravo !

Taureau

Amour

Ça ne sert à rien d’accuser
son miroir cassé pour votre malheur
sexuel.

Gloire

Vou ete du janre a penssé
que l’aurthograf s’est pas importan.
Erreure !

Beauté

Bordel de slip, mais qu’estce
que vous êtes magnifiquement
magnifique.

Gémeaux

Amour

Sous la couette, vous n’êtes
jamais mieux servi(e) que par vousmême.

Gloire

Vous allez perdre votre
oreille droite samedi…

Beauté

De toute façon, vous n’entendez
déjà rien. Bah oui, on vous
avait prévenu que hum hum rendait
sourd.

Cancer

Amour

Au lit, vous êtes aussi expressif/
ve qu’un visage de Ryan
Gosling.

Gloire

Tout irait mieux si vous appeliez
votre enfant Hypolite.

Beauté

#astuce pour votre prochain
régime > tentez la gastro.

Lion

Amour

Votre vie amoureuse ressemble
à un bouquin de Marc Lévy.

Gloire

(PS : c’était pas trop un
compliment hein)

Beauté

Méfiez-vous des gens laids.

Vierge

Amour

Votre patrimoine génétique
vous incite à ne pas vous
reproduire. Please.

Gloire

Chez vous, il va falloir
élargir la porte d’entrée. Votre
tête ne passe plus.

Beauté

Vous pétez le feu. Attention
à la diarrhée.

Balance

Amour

Votre moitié raconte
n’importe quoi. Il faut plutôt écouter
l’astrologue de tmv.

Gloire

Répétez « six slips chics »
très vite 10 fois d’affilée.

Beauté

Des fois, vous êtes beau/
belle. Ce qui en soit est déjà pas
mal.

Scorpion

Amour

Votre solitude vous pousse
à faire des « air bisous ». Et du air
sex.

Gloire

La constellation du Johnny
Hallyday vous rappelle que noir,
c’est noir, il n’y a plus d’espoir.

Beauté

Une bien belle tête de poney
Shetland, vous !

Sagittaire

Amour

Vous êtes le fantasme vivant
pour tout être humain.

Gloire

Snif, snif… Vous sentez ? Ça
sent la semaine qui pue ça.

Beauté

Hashtag hémorroïdes.

Capricorne

Amour

Chacun fait en son âme et
conscience. (c’était le conseil inutile
du jour, bisou)

Gloire

Votre personnage préféré
de série va mourir. Vous serez triste.

Beauté

Physiquement parlant,
vous êtes à la croisée entre le sushi
et la patate.

Verseau

Amour

« Nan, mais tu comprends,
je préfère qu’on reste amis… »

Gloire

29 mai 2020. Retenez cette
date, c’est le jour de la Fête des voisins.

Beauté

Il vous reste du temps pour
qu’ils vous apprécient, car pour l’instant,
c’est franchement pas ça désolé
(surtout le voisin du dessus).

Poissons

Amour

Faites la grève du sexe et
obtenez touuut ce que vous voulez
mouahaha !

Gloire

Bon sang, mais c’est bien
sûr !

Beauté

Le monde a besoin de vous.
Faites un don de sperme ou d’ovocyte.

Costaud et agile grâce au street workout !

Entre gymnastique et musculation, ce nouveau sport fait des émules au lac de Tours où un groupe de mordus a convaincu la municipalité d’investir dans le projet.

Si vous êtes un habitué du lac de la Bergeonnerie, jogger, marcheur, nageur ou cycliste, vous ne pouvez pas les rater.

Les aficionados du street workout sont là tôt le matin, parfois le midi, souvent le soir et même quand il fait très chaud. À côté de la piscine, au grand air, dans un espace qui leur est réservé, ils ont fait installer par la mairie une structure composée de barres fixes, à différentes hauteurs, barres parallèles, espalier et autre banc de musculation, le tout sur un sol rempli de copeaux destinés à amortir les chutes.

Mains gantées pour mieux s’accrocher, ils se soulèvent, bondissent par-dessus les barres, ou enchaînent des figures qui font penser à la gymnastique.

Retour à l’Est

Le street workout (littéralement « entraînement de rue ») semble tout droit sorti des quartiers populaires des grandes villes des États-Unis. Et pourtant, c’est dans les pays de l’Est de l’Europe (Russie, Lituanie, Lettonie) que le sport s’est codifié. Le premier Championnat du monde s’est déroulé à Riga, en 2011.
Et l’an passé, c’est un Français Yohan Bounegab, surnommé « San Gohan », qui est devenu champion du monde.

Originaire de banlieue parisienne, le jeune athlète de 21 ans vit aujourd’hui à Marseille où il fait profiter les mômes de son expérience. Il nous explique comment le street workout a changé sa vie et pourrait bien changer la vôtre !

Pour quelle raison me conseilleriez-vous de me mettre au street workout ?
Yohan Bounegab : c’est un sport, une attitude, un état d’esprit mais avant tout un mix entre gymnastique et musculation. Comme le travail s’effectue au poids du corps, cela permet d’affiner sa taille, de se muscler du haut, tout en gardant une grande agilité. Ce sport trouve ses racines dans les rues des quartiers de New York, où au milieu des années 2000, les jeunes se sont mis à utiliser tout ce qu’ils trouvaient pour s’exercer… comme des bancs, des poteaux et même des jeux pour enfants. Et puis, ça a rebondi presque aussitôt dans les pays de l’Est de l’Europe, où la gymnastique est un sport très développé. À la musculation et à la force, les gymnastes ont ajouté la rapidité et l’agilité, voire l’acrobatie.

Comment cette discipline est-elle arrivée en France ?
Y.B. : il y a dix ans, lors de l’émission télé, La France a un incroyable talent (M6), un groupe d’athlètes s’est produit, faisant une démonstration qui a connu un beau succès, repris sur YouTube. J’étais gamin et je me suis dit : ‘’Je veux faire ça !’’ Je m’y suis mis sérieusement à 16 ans. Il y a deux sortes de street workout : le free style et le street lifting. Le premier, que je pratique, joue sur la force, l’agilité et aussi la musicalité. L’autre privilégie les tractions et le travail au poids du corps.

En cinq ans, vous êtes devenu champion du monde…
Y.B. : ça a été très vite. Je suis d’abord devenu champion de France et, il y a deux ans, lors d’une démonstration en Espagne, on m’a demandé d’affronter le champion du monde en titre, un Russe. Sur une battle de 9 minutes, nous devions enchaîner un maximum de techniques et je l’ai battu. Quelques mois plus tard, je devenais champion du monde à Moscou. Nous étions 20 en lice pour deux minutes de compétition chacun. Cette année, se déroulait une Coupe du monde à Stuttgart (Allemagne) et non un championnat du monde. J’ai pris la 2e place.

Sur quels critères, le classement se forge-t-il ?
Y.B. : les notes tiennent compte de cinq critères : force, agilité, continuité du mouvement, créativité et force. Mais il y a, pour l’heure, deux fédérations qui ont une manière différente de noter. C’est le point qui ne nous a pas permis de finaliser un dossier pour devenir discipline olympique à Paris en 2024. Mais en 2028, j’ai bon espoir que l’on puisse au moins concourir pour devenir discipline olympique.

Tout le monde peut-il pratiquer ?
Y.B. : le street workout, c’est une grande famille. Les classes sociales sont gommées quand je m’entraîne avec le fils du roi de Dubaï. Plein de sportifs d’autres disciplines pratiquent mais, plus banalement, n’importe qui peut venir, hommes et femmes. Une charte oblige au respect, et à l’entraide quand quelqu’un a besoin d’être soulevé ou dirigé.

Th. M.

Pompier : « Aucune intervention n’est à prendre à la légère »

#VisMaVille Jérôme Virton, 33 ans, fait partie des 80 sapeurs-pompiers professionnels de la caserne de Tours-centre. Des sauveteurs polyvalents qui s’entraînent tous les jours pour porter secours rapidement et en toutes circonstances.

À peine sorti de son appartement, il enfourche la rampe qui le mène en moins d’une minute trois étages plus bas.
Il est 7 h 30. Au rez-de-chaussée de la caserne, Jérôme Virton, pompier professionnel, commence sa garde par un rassemblement avec les membres de son équipe. « Une grande famille », sourit-il.

Des hommes, quasi exclusivement, portant l’uniforme réglementaire bleu marine et rouge, réunis pour 12 ou 24 heures, c’est selon.
Premier rituel de la journée ? Vérifier minutieusement le matériel avant de débuter, une demi-heure plus tard, l’entraînement physique obligatoire : 1 h 30 le matin, 45 minutes le soir, a minima. De quoi forger des muscles capables de soulever, entre autres, l’appareil respiratoire lourd de 15 kg, indispensable pour intervenir sur les incendies.

Entre ces séances de sport, il y aura aussi, forcément, des exercices de manœuvre (accident de la route, arrêt cardiaque, etc.) pour répéter inlassablement les gestes qui sauvent.
« Sauf intervention », nuance le pompier de 33 ans, volontaire durant 11 ans et professionnel depuis 2010.

30 à 40 fois par jour

Et elles sont nombreuses. Les 80 pros de la caserne de Tours, à l’organisation paramilitaire, sortent 30 à 40 fois par jour, bipés par un petit boîtier individuel qu’ils ne quittent jamais durant leur garde.
« Nous sommes capables de répondre très rapidement, 24 h sur 24, répète le caporal chef d’équipe. Aucune intervention n’est à prendre à la légère. On a toujours une petite appréhension, mais notre formation nous a permis d’acquérir des automatismes. Et puis, nous travaillons toujours en équipe ; il y a beaucoup de cohésion entre nous. »

Contrairement aux idées reçues, les incendies ne concernent que 7 % de leurs sorties, contre 8 % pour les accidents de la voie publique et 78 % pour les « secours à la personne » (malaises, hémorragies, etc.).
Mais les pompiers sont de plus en plus appelés « pour tout et n’importe quoi », regrette Jérôme Virton. Qui, outre la caractéristique de concevoir des formations pour ses pairs, a aussi une spécialité : le trentenaire fait partie « du groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux ».

Traduction : Jérôme Virton est formé pour intervenir et coordonner des interventions en hauteur (grues, montagnes, etc.) ou en profondeur (fossés, ravins, etc.). Comme par exemple pour sauver cette personne âgée tombée au fond d’un puits sec de 20 mètres de fond. Sa devise, qu’il partage avec tous les pompiers professionnels : « Courage et dévouement ».

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Flore Mabilleau

Horoscope WTF du 11 au 17 septembre 2019

C’est parti pour une petite dose d’astrologie 100 % authentique !

Bélier

Amour

Vous vous dirigez vers l’amour les yeux fermés…

Gloire

… Du coup, vous vous taperez un poteau.

Beauté

Votre oeil bovin plaît à l’être aimé.

Taureau

Amour

Quelle lubricité ! Vous êtes de vrais bonobos.

Gloire

Samedi, vous rencontrerez un gnou. Qui s’appelle Léon. C’est fou, votre vie.

Beauté

Y a un truc magique qui s’appelle dentifrice. Je dis ça…

Gémeaux

Amour

Force est de constater que votre coeur est comme mon frigo : sombre, vide et gelé.

Gloire

Force est de constater que votre âme est comme mon placard : rognée par les termites et sentant la pizza.

Beauté

Force est de… Bon stop. Vive les Gémeaux (sauf toi qui lis cet horoscope).

Cancer

Amour

Tout laisse à croire que vu son physique, votre ex n’a pas été fini par ses parents.

Gloire

Mais haut les coeurs ! Le Cancer est le signe le plus cool, chanceux et majestueux.

Beauté

La vie, c’est comme vos tétons : c’est pas toujours rose.

Lion

Amour

Bon sang, quel enfer. Vous êtes aussi fiable qu’une livraison Chronopost.

Gloire

Vous êtes comme la SNCF, à être constamment en retard, à encombrer les voies et à percuter un chevreuil.

Beauté

La constellation Edithus Piafus vous rappelle que non, rien de rien, vous ne regrettez rien. Si ce n’est votre infâme coupe de cheveux.

Vierge

Amour

Vous séduisez surtout votre main droite.

Gloire

Certains ont la madeleine de Proust. Vous, c’est la madeleine de prout.

Beauté

Allez, A+ pour de superbes prédictions astrologiques !

Balance

Amour

Votre amour mièvre dégouline comme un camembert coulant au soleil.

Gloire

Comme le dit le dicton, « au mois de septembre, le feignant peut aller se pendre ».

Beauté

(c’est sympa, l’horoscope de tmv hein ? On lole, on positive, on s’enjaille)

Scorpion

Amour

Aussi vide que le Grand Canyon.

Gloire

Chute de popularité à prévoir. Mais pas grave, regardez l’astrologue de tmv : personne ne l’aime et pourtant…

Beauté

Berk, vous êtes tout(e) gluant(e)…

Sagittaire

Amour

Vous avez du potentiel niveau séduction. Du potentiel seulement.

Gloire

Un dicton dit « en septembre, le raisin ou la figue pendent »…

Beauté

… Mais « en septembre, les tétons du Sagittaire pendent » (ça, on l’a inventé).

Capricorne

Amour

Vous êtes une machine à distribuer du plaisir sous la couette.

Gloire

Tapez un mawashi-geri dans la tronche de votre patron.

Beauté

Oubliez pas votre suppositoire de second degré à 20 h.

Verseau

Amour

Certains croient au Père Noël ; vous croyez en l’amour. C’est pareil.

Gloire

Dring, dring ! C’est votre amour-propre qui vient de téléphoner, il est parti en année sabbatique.

Beauté

Vous avez des airs de Jet Li croisé avec Mireille Matthieu.

Poissons

Amour

Vous aimez titiller le pissenlit.

Gloire

Prochaine épreuve des J.O. : supporter les Poissons plus de 2 jours consécutifs.

Beauté

Attention, les chauves se moquent de votre coupe de cheveux.

Course à pied : les pros parlent !

François Barreau, 59 ans, ancien athlète de haut niveau, président de FreeRun, section athlétique tourangelle qui truste les podiums nationaux de cross-country, et Rachid Hamdaoui, 44 ans, entraîneur de demi-fond à l’A3T, sont des spécialistes de la course à pied. Par leur expertise, ils éclairent le phénomène jogging et le développement du trail.

(Photo Adobe Stock illustration)

Ils se rejoignent sur un constat : la France n’est pas un pays de culture sportive.
« Ce matin, je discutais avec deux jeunes en BTS, raconte François Barreau, président de Free Run. Ils m’expliquaient que pour venir en cours, il fallait qu’ils se lèvent à 5 heures afin de prendre le train. Ils terminaient tardivement avant de rentrer chez eux. Comment voulez-vous qu’ils fassent du sport ? »

Quand on leur parle du phénomène jogging, de ces 13 millions de Français qui courent, l’analyse des deux athlètes expérimentés diverge cependant. « Avec la course à pied de masse, tout le monde est champion, poursuit Barreau ; mais au niveau des médailles, des records, des compétitions, ce n’est pas brillant. Regardez les performances globales, elles régressent. Je ne fustige pas la course plaisir. Mieux vaut se bouger que de ne rien faire, mais soyons sérieux. Des gens se lancent dans un trail de trente ou quarante kilomètres durant lequel ils vont plus marcher que courir. J’appelle cela de la randonnée. Où est le goût de l’effort, de l’exigence ? »

Rachid Hamdaoui porte un autre regard : « Je suis heureux de voir les gens courir, prendre du plaisir dans une épreuve. Mais intégrer un club d’athlétisme pour faire du demi-fond ou du fond, c’est autre chose. La différence s’appelle l’objectif, la performance. Mais pour ma part, j’estime que le niveau d’exigence de l’entraîneur doit toujours être celui que l’athlète se fixe. Et non pas l’inverse. »

Courir ou réussir ?

Quand on leur rétorque que la performance pour un jogger lambda, au départ en surpoids, est déjà de parvenir à faire un marathon en un peu plus de 5 heures, là encore, l’analyse diverge. « J’ai été un athlète de haut-niveau, explique François Barreau. Courir était, et est toujours une passion. Mais réussir, pour moi, reposait sur une accumulation de petits détails dans ma vie de tous les jours. »

Pour Rachid Hamdaoui, la passerelle entre le jogger, comme vous en voyez tous les jours à Tours, et l’athlète passe par les clubs. « C’est là que vous rencontrerez des entraîneurs qui encadreront vos séances et géreront avec vous votre progression. Mais avant de progresser, il y a beaucoup de travail, c’est vrai. Et tout le monde ne deviendra pas champion. »

(Photo illustration Adobe Stock)

Th.M.


EN CHIFFRES

35 000
L’estimation du nombre de coureurs en Indre-et-Loire. Une cinquantaine d’épreuves sont organisées chaque année dans le département. 14 % des Français disent avoir déjà envisagé de courir un marathon. 4 % l’ont déjà fait.

850
En millions d’euros, le poids économique du marché du running en France. À elles seules, les chaussures génèrent 500 millions d’euros de chiffre d’affaires, avec 8,2 millions de paires vendues chaque année en France.

33 %
Un Français sur trois pratique la course à pied, selon une étude réalisée en avril 2018 par Odoxa pour RTL et Groupama. 8 % courent au moins une fois par semaine.

A Tours, avec les passionné(e)s de running

Dimanche 22 septembre, 13 000 coureurs s’aligneront au départ des 10 et 20 km et du marathon de Tours. Les joggers que nous avons rencontrés ont une histoire unique avec la course. Sur route, sur piste ou sur trail. Rencontres.

 

(Photo illustration Adobe Stock)

« Je me suis inscrite sur 10 km alors que j’apprends à peine à courir ! » Gégé – comprenez Géraldine ! -, cheveux courts, petites lunettes, gabarit de poche, amuse le groupe.
On est lundi, 19 h 15, j’ai chaussé mes baskets, enfilé mon short et me voilà sur la piste d’athlétisme du stade des Tourettes (Tours-Nord), au beau milieu de 80 adhérents remontés comme des coucous. Autant de femmes que d’hommes.

Vu le nombre de licenciés, le travail s’effectuera sur deux tranches horaires, par niveau, aptitudes et affinités. Beaucoup ont déjà en tête les objectifs à venir. Le marathon du Medoc pour certains. Pour d’autres, pourquoi pas une échappée vers le triathlon.

La coach, c’est Céline (Degham) et, apparemment, elle est du genre à savoir ce qu’elle veut. « Courir, c’est facile. Bien courir, c’est difficile », lance-t-elle pour mettre tout le monde à l’aise.

Autour du lac de la Bergeonnerie (photo tmv)

Pour cette première, le groupe en entier tourne tranquillement sur la piste avant d’attaquer des allers-retours, montées de genoux, talons-fesses, fentes et accélérations. La couleur est donnée.
JogginTours a pour devise « Je cours pour le plaisir », mais côté entraînement, c’est quand même du sérieux.

Le lendemain, mardi, Les Copains coureurs d’Indre-et-Loire (ACC37) m’ont donné rendez-vous au Bois des Hâtes à 17 h 45. Ça nous fait même pas une journée de récup’ depuis mes aventures aux Tourettes, mais bon, l’info avant tout ! Nous sommes dans le poumon de Saint-Avertin et c’est là que cette association de Notre- Dame d’Oé, créée en 2012, regroupe ses adhérents-joggers.

Fractionné et accélération sont au programme

Autour de William Da Silva et son épouse Marie-Claude, le niveau semble plus hétéroclite que dans un club. Sylvie, Sébastien, Michel, Virginie, Corinne, Jacques sont dans les starts. La trentaine de coureurs a la bonne idée de se scinder entre les costauds et les moins forts. Fractionné et accélération sont au programme. Certains finiront en marchant quand les premiers, revenus à l’entrée du Bois, auront dressé une table… de récupération. Boissons, gâteaux, amandes, cacahuètes et abricots permettent de recharger les batteries.

Le groupe joue les prolongations. Ça discute, ça se raconte, ça rigole. « On s’y sent bien », me dit-on. L’association écume les courses d’Indre-et-Loire mais se projette aussi hors de France.
Le marathon d’Athènes, le 10 novembre est à leur programme. « Grâce à quelques sponsors, des connaissances, nous arrivons à tirer les prix, explique William Da Silva. Les quatre jours en Grèce, vols compris, et dossards nous reviendront à 350-400 euros. »

Entraînement du club Jogg’in Tours, au stade des Tourettes. (photo tmv)

La semaine suivante (il faut bien se reposer un peu…), l’état d’esprit est le même à l’ACIL (association des coureurs d’Indre-et-Loire), que nous retrouvons le mardi, à 17 h 30 au Stade des Fontaines.
Créée en 1984, c’est l’association originelle des coureurs du coin. Aujourd’hui, ils sont une trentaine réunis pour cette rentrée. Jean-Marc Pesson (« 2 h 48’ au marathon… il y a trente ans ») préside aux destinées de l’association et Alain Barral, grand ancien, veille sur ses ouailles.

Tous les mardis, le groupe s’entraîne aux Fontaines jusqu’à 20 heures (« La location nous coûte 1,56 euro de l’heure, l’adhésion à 25 euros fait le joint », explique Jean-Marc Pesson), et parfois, il s’en éloigne. Nathalie, Christophe et le groupe se dirigent vers le lac des Peupleraies. Le dimanche, c’est plus long, direction Ballan-Miré, Joué, la côte de l’Épan.
Marathons, trails, 10 et 20 km sont dans le viseur du groupe… et toujours dans la bonne humeur.

Thierry Mathiot

Le Tour Vibration revient place Anatole-France

Huit artistes dont Keen’V et Amel Bent donneront un concert gratuit à Tours le samedi 14 septembre, comme nous l’explique Jean-Eric Valli, créateur du Tour Vibration.

« Je suis sûr que tu es celle que j’ai toujours attendue, chante Keen’V, alias Kevin Bonnet. J’aurais aimé te dire des mots que tu n’as jamais entendus ».
C’est avec ces romantiques paroles que débute « Rien qu’une fois », titre aux 88 millions de vues sur Youtube…

Cet artiste français, que les plus de 30 ans ne peuvent pas connaître, comme le chantait – à peu de choses près – le regretté Charles Aznavour, va enflammer la place Anatole-France, le 14 septembre prochain, en bonne compagnie. La philosophie d’Amel Bent, les vocalises de LEJ, la douceur folk de Cocoon, la jeune pop de Lenni-Kim seront de la partie, tout comme Ken Carlter, Elephanz ou encore Holseek.

12 000 personnes à Tours

En tout, huit artistes programmés dans le cadre du Tour Vibration – du nom de la radio organisatrice – Yep’s, une tournée exceptionnelle de 5 concerts gratuits, dans 5 villes de la région.
« L’idée, c’est de permettre à tous les spectateurs et notamment à nos auditeurs de rencontrer en direct les artistes qui, pour une bonne part, font la programmation de notre radio », explique Jean-Eric Valli, Président du Groupe 1981, à la tête de 10 radios, dont Vibration et ses 243 000 auditeurs quotidiens. L’année dernière, 100 000 spectateurs se sont pressés lors de ces concerts gratuits, dont 12 000 personnes à Tours.

« Nous avons commencé il y a 5 ans avec 57 000 spectateurs, c’est donc une évolution très positive », ajoute Jean-Eric Valli. En tout, 39 artistes vont se partager l’affiche. Les adorateurs de Clara Luciani devront migrer à Châteauroux le 24 septembre, ceux de Soprano, à Blois, le 26 septembre, tandis que les accros à Black M ou Mika, pourront se donner rendez-vous à Orléans, le 28 septembre. Entre autres.

Flore Mabilleau


> Concert gratuit le 14 septembre, à 21 h, place Anatole France, à Tours.

Théâtre Olympia : le retour de Marivaux

Avec L’Île des Esclaves, Jacques Vincey, directeur du Théâtre Olympia, met de nouveau en scène un texte de Marivaux.

(Photo crédit Marie Pétry)

D’un côté, le désir et l’infidélité dans La Dispute ; de l’autre, l’asservissement et la domination dans L’Île des esclaves. Deux textes de Marivaux (1688-1763) que Jacques Vincey a décidé de mettre en scène à trois années d’intervalle.

« Ces deux textes courts, en un acte, sont des prétextes à traiter une question philosophique par le biais de la fiction, déroule le metteur en scène. À chaque fois, Marivaux installe les personnages dans une utopie : avec La Dispute, dans un lieu hors du monde où les gens ont grandi sans contact les uns avec les autres et qui pose la question de l’inné et de l’acquis ; avec L’Île des esclaves, dans un endroit où les esclaves ont pris le pouvoir et où l’on assiste à un inversement des rôles. »

Lancement de saison

Dans cette dernière création qui lance la saison 2019-2020 du Théâtre Olympia (mais qui a tourné en version foraine dans des établissements de février à juin), quatre naufragés, deux maîtres et deux esclaves débarquent sur une île étrange où les dominants deviennent serviteurs et où les asservis se transforment en patrons.
Sauf que le personnage d’Arlequin, devenu maître, refuse in fine la reproduction de ce système millénaire.

« Cette attitude interroge le fonctionnement de notre monde et amorce un nouveau récit, ouvrant la voie à d’autres possibles, à de nouveaux rapports entre les uns et les autres », analyse Jacques Vincey. Un texte porté par les cinq comédiens du Jeune Théâtre en Région Centre-Val de Loire (JTRC), qui, dans un épilogue ou un prologue de la pièce, vont s’exprimer à la première personne sur ces rapports de domination…


> L’Île aux esclaves, à partir du 25 septembre au Théâtre Olympia. 

Texte : Flore Mabilleau

Sarah Guyot : un kayak sur orbite olympique

Et si la Tourangelle Sarah Guyot avait les Jeux olympiques en ligne de mire ?

Bien sûr, elle n’est pas encore certaine à 100 % d’être dans un an à Tokyo. Une méforme ou une blessure peut la priver de ses troisièmes Jeux Olympiques, après ceux qu’elle a disputés à Londres (2012) puis Rio (2016).

Mais quelque chose nous dit que la championne de kayak, licenciée depuis 2005 au CKC de Tours, a quasiment son billet d’avion en poche pour le Japon, depuis les championnats du monde de Szeged (Hongrie), il y a quelques jours.

« En terminant deux fois 5e en K2 (avec Manon Hostens) et en K4 (avec Lea Jamelot, Sarah Troël et Manon Hostens), nous avons qualifié les kayaks pour les JO de Tokyo (24 juillet-9 août 2020), confiait-elle au lendemain des épreuves. Il reste maintenant à peaufiner la composition des embarcations. Mais il y a de fortes chances que les sélectionneurs s’appuieront sur les filles qui viennent de s’illustrer. »

De retour à Vaires-sur-Marne, en Ile-de-France, où elle s’entraîne toute l’année avec les meilleurs françaises, Sarah Guyot (28 ans), kinésithérapeute, n’oublie pas la Touraine, où elle a grandi et encore moins ses ambitions à venir.
« Je termine 5e à Rio en K1 200 m, il y a trois ans, alors qu’un podium était possible, se souvient-elle. Je pense que pour l’an prochain, mes meilleures chances reposent sur le K2 500 m. Mais comme au Brésil, ça s’annonce très serré. »

Si elle se refuse pour l’heure, à envisager de disputer les JO de Paris, en 2024 – elle aura alors 33 ans -, elle est bien décidée à tout mettre en oeuvre pour monter l’an prochain sur le podium olympique.

Thierry Mathiot


SON COEUR, TOUJOURS EN TOURAINE
>>Née le 1er avril 1991 à Vannes (Morbihan), Sarah Guyot s’est ensuite installée avec sa famille à Loches. Son talent naissant l’a propulsée en 2005 vers le club de Tours. Elle garde de cette époque de somptueux souvenirs et des amis fidèles.

Livreur Uber Eats : « Les gens nous appellent quand c’est galère de sortir »

#VisMaVille Depuis cet été, Nima* travaille pour la plateforme Uber Eats en tant que livreur de repas à domicile. L’objectif pour cet étudiant sportif ? Augmenter ses revenus en pédalant, même si l’été, les commandes se font plutôt rares.

Assis sur une marche, dans une ruelle du Vieux Tours, Nima* attend sa commande aux côtés d’une dizaine d’autres livreurs.
Baskets aux pieds, vélo prêt à démarrer, le jeune homme âgé d’à peine 20 ans, prend son mal en patience, son téléphone portable incrusté dans la main.

C’est ce smartphone qui lui indiquera le restaurant où il devra, ni une ni deux, aller chercher un repas pour ensuite le livrer.

Cet été, cet étudiant des Tanneurs a débuté son travail pour Uber Eats. Boursier, animateur durant les vacances, ce sportif positif a trouvé grâce à ce job le moyen « de se faire un billet à tout moment ».
Contrairement à nombre de ses collègues, pour qui la livraison à domicile est un travail vital, à l’année, parfois 7 jours sur 7, c’est un plus pour Nima. « J’ai créé mon statut d’auto- entrepreneur, je travaille pour Uber Eats quand j’ai le temps », explique-t-il simplement.

« Pour être livreur, il faut un bon vélo ; moi, on m’en a prêté un, tout comme le sac Uber Eats, pour lequel j’aurais dû laisser une caution de 120 €. Je suis en mode dépannage ! » plaisante-til. En un clic, une fois connecté, le jeune homme est géolocalisé et peut dès lors être sollicité à tout moment.

Ou pas. Car les temps d’attente pour ces travailleurs précaires, dont le nombre augmente, sont parfois très longs. « Les gens nous appellent plutôt quand c’est galère de sortir, analyse Nima. Comme par exemple, en hiver, lorsqu’il fait trop froid ou qu’il pleut… ».
Sans compter que l’algorithme qui dispatche les commandes à ces coursiers reste un vrai mystère. « Si je ne me connecte pas durant deux jours, mes commandes baissent » souffle d’ailleurs l’un d’entre eux.

Ses horaires ? « En attendant la rentrée, je travaille de 11 à 14 heures et le soir de 19 h à minuit, détaille-t-il. Si cela marche bien, je peux continuer jusqu’à 2 heures. Si cela ne marche pas, je peux rentrer vers 22 heures ». Chaque course lui rapporte en moyenne 5 €, soit 2,50 € minimum par commande, à quoi s’ajoutent 1,30 € par kilomètre parcouru (aller) et 1 € à la livraison.
« Une soirée, je n’ai eu que des commandes en haut de la Tranchée, se souvient-il. À la fin, j’ai poussé mon vélo. Je n’en pouvais plus. »

Les mauvais jours, les commandes et le nombre d’euros gagnés se comptent sur les doigts d’une main.

*Le prénom a été modifié

Flore Mabilleau

Horoscope WTF du 3 au 10 septembre 2019

Quoi de mieux, pour accompagner votre rentrée, qu’une petite dose d’astrologie 100 % véritable ?

Bélier

Amour

Félicitations, vous avez
touché le fond mais vous continuez
à creuser.

Gloire

Avoir Christophe Maé
comme modèle de réussite ne
vous mènera à rien.

Beauté

Il faut s’y faire, vous
ressemblez à un blob fish
lorsque vous râlez.

Taureau

Amour

Vous avez l’embarras du
choix, puisque tout le monde vous
désire, vous veut, vous GNAAAH.

Gloire

Les chauves vous veulent
du bien.

Beauté

Le gras, c’est la vie.

Gémeaux

Amour

L’être aimé vous aime surtout
de dos. (normal, vous avez de
belles fesses)

Gloire

La constellation du Gilbert
Montagné vous voit un avenir radieux.
Ça vaut c’que ça vaut.

Beauté

Les belles fesses, on a dit !
LES BELLES FESSES !

Cancer

Amour

Votre envie de chair fraîche
et votre libido en feu auront votre
peau.

Gloire

Personne ne vous écoute.
Mais c’est pour ça qu’on vous aime.

Beauté

Le saviez-vous ? Le vrai
nom de Julien Lepers est Ronan Gerval
Lepers. Ouaip, ça calme.

Lion

Amour

« C’est quand on touche le
fond qu’on rebondit » (parole de culde-
jatte)

Gloire

Vous n’avez visiblement pas
été vendu(e) avec du second degré.

Beauté

Des airs de bébé lamantin.

Vierge

Amour

Douchez-vous avec les
larmes de votre ex. POH POH
POOOH.

Gloire

On se sent toujours moins
bête en vous parlant.

Beauté

Les Vierges sont beaux
comme le jour. Surtout la nuit.

Balance

Amour

La libido aussi grosse
qu’une Berlingo.

Gloire

Prenez le destin du monde
en mains. Seuls les Balances sont
parfaits pour ce rôle.

Beauté

Les Balances sont également
les plus canons. On ne dit pas
ça parce que l’astrologue est Balance,
hein.

Scorpion

Amour

Oubliez pas, on n’est toujours
l’ex de quelqu’un. Allez bisou !

Gloire

Votre avenir est comme
toutes les photos que vous prenez :
flou.

Beauté

L’anti-cernes est votre ami.

Sagittaire

Amour

L’ivresse vous presse quand
on vous caresse les fesses. (roh, c’est
beau)

Gloire

Eh ouaip mes gnous, l’astrologue
est poétique. Et vous aime.
Allez cadeau.

Beauté

En revanche, vos airs de
morse quand vous êtes en rut, c’est
plus possible.

Capricorne

Amour

L’étoile du Stevie Wonder prédit que I just caaalled to say I love youuu.

Gloire

Rah, ça fait du bien un peu
d’amour dans ce monde de brutes et
dans votre triste vie.

Beauté

Votre dignité s’est échouée
telle une tong sur l’autoroute.

Verseau

Amour

Finis les tabous ! Désormais,
vous ferez l’amour tout(e)
nu(e) !

Gloire

N’écoutez pas les gens, gardez
intacte votre passion du naturisme.

Beauté

Comment ne pas avoir la
classe quand on sort avec un(e) Verseau
?

Poissons

Amour

Trempez-la dans l’huile,
trempez-la dans l’eau, ça fera un escargot
tout chaud. Et ça pimentera
votre vie coquine.

Gloire

Quoi de mieux que de traîner
avec des Poissons, les best of the
world ?

Beauté

Votre dégaine laisse à penser
que vous jouerez dans le prochain
Walking Dead.

TGV Tours-Paris en 1 h : la promesse impossible ?

Le trajet Tours-Paris en TGV et en une heure, c’est de l’histoire ancienne et cela ne facilite pas la vie des usagers. Mais la sécurité n’est-elle pas à ce prix ?

Sabine, 42 ans, a attaché son vélo devant la gare de Saint-Pierre-des- Corps. Pas d’inquiétude. Son train, « celui de 7 h 54 », arrive dans un quart d’heure. Sur la voie numéro 2, elle patiente comme une bonne centaine d’autres personnes. Souriante.

On est lundi matin, fin août, les vacances sont déjà loin et pour elle le train-train quotidien a repris depuis un mois.
Un mois ? En fait, il dure depuis huit ans. Sabine fait partie des 1 300 « banlieusards parisiens » vivant à Tours ou tout près et qui, chaque jour, effectuent matin et soir le trajet aller-retour entre Saint- Pierre-des-Corps et la capitale.

« Nous vivions près de Paris. Je suis venue à Tours parce que mon conjoint était muté. Au moment de décider, on avait noté qu’il y avait de nombreux TGV, chaque jour, en circulation ; qu’ils mettaient moins d’une heure. Et puis mon travail dans un cabinet d’avocats est proche de la gare d’arrivée, quartier Montparnasse. »
En fin d’après-midi, Sabine « attrape » le TGV de 17 h 26 pour rentrer au bercail. « À l’aller, en ce moment, comme il y a des travaux, je mets 1 h 12 et au retour, j’arrive à 18 h 39. Même durée à peu près. Le temps de récupérer mon vélo et je suis à la maison avant 19 h 30. En théorie… »

« Loin de l’eldorado promis »

Car c’est bien là le hic pour Sabine, un peu fataliste, ou Romain, 38 ans, cadre bancaire, beaucoup moins « philosophe » et habitué de la ligne TGV. « On est loin de l’eldorado promis, il y a une dizaine d’années, insiste-t-il. Il fait chaud, les trains ralentissent ; il fait froid, les trains ralentissent aussi. Novembre arrive, et ce sont les chevreuils qui viennent percuter les trains. Le TGV s’arrête une demi-heure. Et parfois, on stoppe parce c’est le TGV précédent qui a un pépin. L’accumulation des retards me stresse à l’aller. Quant au retour, c’est parfois une vraie galère. Vous espérez être chez vous pour 20 heures, et vous rentrez à 22 heures. La soirée est finie surtout quand on se lève un peu après 5 heures, le lendemain matin pour chopper le TGV de 6 h 20 et repartir travailler. »

La SNCF ne se défile pas devant la réalité de l’allongement des trajets entre Saint-Pierre-des-Corps et Paris. Si la durée actuelle dépasse allègrement 1 heure (de 1 h 02 à 1 h 15 suivant les TGV), c’est à cause de travaux sur les aiguillages à Dangeau (118 km de Paris).
Ils dureront jusqu’en octobre. Après, un train sera en mesure d’effectuer le trajet en 57 minutes (9 h 02). Mais dès que le TGV effectue un arrêt près de Vendôme, le temps de voyage s’accroît.

Pour ce qui concerne l’accumulation des retards, la SNCF affiche là aussi des statistiques efficaces : 90 % (environ) de trains à l’heure entre Tours et Paris. La comparaison des chiffres avec d’autres lignes, notamment dans le sud-est, plaide en faveur de ces résultats.

Et pourtant, comme l’a relevé l’association des usagers de la ligne Tours-Paris : « Si l’on se base sur certains trains du matin et ceux du soir au retour, la ponctualité diminue énormément. » La SNCF, qui avait misé toute une campagne de communication sur la ponctualité de ses trains, au début des années 2000, a changé d’optique, comprenant qu’il suffisait d’un retard mal vécu par un usager pour brouiller le message publicitaire. Me Alexis Lepage, avocat à Joué-lès-Tours, a potassé le sujet des retards et des compensations insuffisantes.

Compensations insuffisantes

« La SNCF ne reconnaît contractuellement que deux obligations lorsqu’elle vous vend un billet, explique-t-il, celle de vous acheminer à votre gare de destination et celle de vous transporter en sécurité. En revanche, rien sur le respect du temps de trajet et des conséquences pour vous en cas de retard. Certes, elle a mis en place un barème de remboursement partiel en fonction de sa responsabilité, mais à aucun moment elle ne prend en compte les conséquences (nuit d’hôtel, autre billet à acheter) et les préjudices (avion raté, entretien professionnel annulé, etc.) que peut vous faire subir un retard. »

Sécurité et ponctualité ne sont jamais mis en balance dans l’échelle des responsabilités et des métiers à la SNCF. Comme le confie un conducteur de TGV :
« Mon devoir est de vous transporter en toute sécurité à votre gare d’arrivée. Nous avons des procédures de vitesses très précises. Un TGV lancé à 300 km/h et qui doit passer à 160 km/h pour une raison extérieure (un choc, la météo, etc.) va perdre beaucoup de temps. Entre Saint-Pierre et Paris, nous sommes à vitesse maximum. Dès qu’on ralentit, cela se répercute sur votre heure d’arrivée. » Inéluctable.

> Lire les explications d’un conducteur de TGV juste ici ! 


Texte : Thierry Mathiot / Photos : Adobe stock

Retards et trains bloqués : tout s’explique

Un conducteur de TGV explique les raisons des retards ou les conséquences d’un train bloqué sur la voie.

Le rôle des conducteurs de TGV est essentiel car de leur jugement peut dépendre les fluctuations du voyage. En dehors bien sûr des pannes qui peuvent advenir et qui stoppent le train.

« Sur le trajet entre Saint-Pierre et Paris, le TGV est à flux tendu, analyse l’un d’entre eux. Les procédures de vitesse sont établies de façon à arriver à l’heure prévue. Le moindre changement a des conséquences. À Paris, un régulateur m’envoie des informations pour éventuellement faire baisser ma vitesse, en cas de ralentissement ou d’arrêt du train précédent. Cela passe par l’ordinateur. Il n’est pas obligé de me donner toutes les informations circonstancielles. Le contrôleur, en revanche, lui, est informé par un autre canal de façon à prévenir les passagers. Je suis moi-même en contact avec lui. »

Le conducteur s’appuie aussi sur son propre jugement. En cas de choc avec un animal, par exemple, il réduit la vitesse du TGV (de 300 km/h à 160 ou 80 km/h). Un bruit anormal après-coup l’oblige à s’arrêter. Il doit aller voir l’état de la rame. Si tout va bien, il repart mais faire toutes les manipulations de démarrage prend une dizaine de minutes.

« On nous parle souvent des trains bloqués à cause d’un autre qui est tombé en panne. Nous devons respecter une distance de sécurité de 12 km entre chaque TGV. Cela explique les retards en cascade. Mais, il n’y a rien d’autre à faire. » En cas d’intempérie, les caténaires, ces fils électriques chargés d’alimenter le TGV en électricité, sont vulnérables. La chaleur, la neige, le froid et le givre sont des menaces.

« Quand il neige, un TGV circule tôt le matin à vide pour ouvrir la voie et nettoyer les caténaires. C’est le train traceur ou train balai. Il ne dépasse pas 220 km/h. » En cas de collision humaine, l’intervention des forces de l’ordre et de la justice est nécessaire. Une procédure raccourcie existe mais elle entraîne un retard minimum de trois heures.
Plus anecdotique mais cause de retard, la SNCF a noté la recrudescence d’actes de vandalisme sous la forme de détérioration des grillages près des voies.

Th. M.


> EN CHIFFRES

615 ⇒En euros, le coût mensuel d’un abonnement en 2e classe pour voyager en TGV entre Saint-Pierredes- Corps et Paris. Les tarifs sont dégressifs pour les 2e et 3e années.

19 ⇒Le nombre de trains qui circulent au départ de Saint-Pierre-des- Corps pour se rendre à Paris, le lundi, 14 TGV et 5 TER. Le TER rejoint Paris-Austerlitz entre 2 h 03 et 2 h 25 et il est souvent bondé.

4 000 ⇒Le nombre de personnes vivant à Tours ou sa périphérie se rendant à Paris pour travailler dont 1 300 qui effectuent l’aller-retour chaque jour.

Léa Lecomte : 100 % pur foot

Membre du club de Tours FC association, en tant que joueuse de l’équipe féminine de Régionale 1, Léa Lecomte est également animatrice et encadre les jeunes pousses jusqu’à 15 ans.

Léa Lecomte, 25 ans, est une vraie meneuse. Normal quand on a grandi dans une famille où le papa, Xavier, footballeur et entraîneur, a écumé tous les terrains de la région.

Membre du club de Tours FC association, en tant que joueuse de l’équipe féminine de Régionale 1, elle est également animatrice et encadre les jeunes pousses jusqu’à 15 ans.

Au rendez-vous de la rentrée des équipes féminines, la semaine dernière à la vallée du Cher, elle espérait que son club allait profiter de l’engouement né de la dernière Coupe du monde.
« Nous comptions plus de 120 licenciées la saison dernière. Alors oui, on attend encore plus après cette Coupe du monde très médiatisée mais s’il y avait beaucoup de filles devant la télé, cela ne veut pas dire qu’elles vont toutes se transformer en joueuses. »

Le club a pourtant, un nouvel atout dans sa manche : le 10 décembre dernier, il a reçu le label école de foot féminine, niveau Or qui vient récompenser le travail des équipes autour du projet sportif, associatif, éducatif et du projet d’encadrement et de formation. Vital.


Thierry Mathiot

Bac : moins d’épreuves, mais pas moins de stress

Nouveau bac, nouvelle configuration. Mais pas de quoi enlever la dose de stress qui va avec…

Le bac 2021 auquel seront confrontés les élèves entrant cette année en première aura une configuration inédite. Quatre épreuves, comptant pour 60 % de la note finale, seront organisées en juin : la philosophie et deux spécialités à l’écrit et un grand oral de 20 minutes adossé aux spécialités.

« On voit rapidement où est le bénéfice, indique un enseignant tourangeau. Quatre épreuves au lieu de dix aujourd’hui, la différence en terme de coût financier a certainement été quantifiée. Mais ce n’est plus le même bac qu’aujourd’hui… »
Les 40 % complémentaires de la note seront obtenus par le contrôle continu et les notes du livret scolaire… « Là encore, insistent les enseignants, il est une nouvelle fois question d’économie. Les établissements savent organiser des bacs blancs plusieurs fois dans l’année. Les professeurs sont mobilisés. On s’arrange, pas de soucis. Le contrôle continu, on sait faire pour pas cher. »

Une autre enseignante de Tours s’interroge toutefois : « Je ne suis pas certaine que les contrôles continus auront la même valeur selon les établissements. Ma crainte est que, à l’avenir, des bacs obtenus dans certains lycées soient survalorisés par rapport à d’autres. Un contrôle continu reflète toujours le niveau d’une classe. »

L’ombre de Parcoursup

Et si, se demandent certains, derrière la grande réforme des lycées et du bac, on retrouvait la plateforme Parcoursup destinée à répondre aux vœux des élèves pour leur « placement » dans le supérieur ?
« Il est clair et pertinent d’envisager qu’en fonction des spécialités choisies en seconde et première, Parcoursup soit en mesure de faire des projections sur les besoins à venir, constate un enseignant tourangeau. Et là, on inverserait totalement l’utilité de Parcoursup. Les lycées deviendraient des flux d’élèves et Parcoursup indiquerait vers quelle spécialité il faut envoyer nos jeunes. »

Au-delà d’une analyse « orwellienne » de la réforme des lycées, le Snesup.FSU, syndicat enseignant et la FCPE, association de parents d’élèves, ont, à plusieurs reprises, interpellé le ministre pour lui faire part de leur inquiétude face à l’accroissement du stress des élèves et des familles à partir de la seconde.

« Il ne faudrait pas que les années lycées deviennent les années galères d’un choix d’avenir raté ou réussi pour un choix de spécialités quand on a 15 ans », indique un parent d’élève. Les enseignants, inquiets du stress grandissant de leurs jeunes élèves, tirent eux-aussi la sonnette d’alarme.

Texte : Thierry Mathiot

Beaux-arts : « C’est un endroit assez magique »

#VisMaVille Son métier pourrait se résumer en trois verbes : « conserver, étudier et exposer » les œuvres d’art dont il a la charge. François Blanchetière est conservateur du patrimoine au musée des Beaux-arts de Tours.

François Blanchetière est conservateur du musée des Beaux-arts de Tours depuis 2017

Le bureau de François Blanchetière se niche dans la partie gallo-romaine du musée des Beaux-arts de Tours.
Après onze années passées au musée Rodin, à Paris, le conservateur du patrimoine s’est installé, en janvier 2017, dans l’ancien palais des Archevêques, au pied de la cathédrale de Tours. Tout près des chefs-d’oeuvre : ici un petit Rembrandt, là un Rubens, pour les noms les plus connus du XVIIe.

« Un endroit assez magique, confesse-t-il. C’est un lieu que je découvre encore et qui continue de m’éblouir. »
Le bâtiment, aux origines antiques, conserve de sa superbe même s’il accuse le poids des ans. « C’est un des derniers grands musées de France à ne pas avoir été rénové », regrette-t-il.

Le travail de François Blanchetière ? À 42 ans, ce spécialiste de l’histoire de l’art est responsable de l’ensemble des sculptures, ainsi que des collections modernes et contemporaines (XIX-XXIe siècle) du musée, abritant quelques joyaux, comme une peinture de Delacroix, une Diane chasseresse de Jean-Antoine Houdon ou un Balzac drapé d’Auguste Rodin.

Ce multi diplômé (également multi tâches) doit s’assurer que les œuvres d’art souffrent le moins possible des blessures du temps ; il supervise leur restauration, les étudie afin de découvrir « d’où elles viennent, ce qu’elles racontent » et les donne à voir, via des expositions permanentes ou temporaires. Il lui arrive même de les accompagner à l’étranger. L’année dernière, il a ainsi suivi son Delacroix jusqu’à New York.

Après Balzac, Olivier Debré

La recherche, « c’est le coeur de métier », celui pour lequel ce passionné s’affaire dans les réserves, étudie des documents, scrute des archives, à Tours mais aussi ailleurs. Un temps un peu trop court à son goût. La vie d’un conservateur se passe aussi, plus prosaïquement, derrière un ordinateur, à répondre à des mails, à manager, à participer à des réunions (programmation, budget, etc.) ou encore à animer des visites.

Le conservateur a ainsi aimé commenter l’exposition « Monumental Balzac » dont il est le commissaire et qu’il a fait découvrir au public une vingtaine de fois. À l’automne 2020, c’est à Olivier Debré qu’il consacrera ses discours. François Blanchetière travaille actuellement à une exposition consacrée au peintre, à l’occasion du centenaire de sa naissance.


Texte et photos : Flore Mabilleau

Réforme du bac : le grand chamboule-tout

Branle-bas de combat dans les lycées tourangeaux où, le 2 septembre, la réforme aboutissant en 2021 à l’instauration d’un nouveau bac, enclenche la première ! Finies les séries S, ES, L… sauf pour les élèves de terminale, cette année. Place aux spécialités. Ça grince chez les profs et ça cogite dur dans les familles. Explications.

« C’est comme si on avait pris toutes les matières des séries S, ES, L, qu’on en avait modulé les horaires, puis ajouté deux ou trois autres disciplines, comme le numérique. Tout cela mis dans un grand sac, on aurait ensuite proposé aux élèves de se construire un parcours scolaire à la carte, en fonction de quelques critères, façon règle du jeu. À l’arrivée, un même bac pour tous. Bonjour le progrès ! Bonjour la pédagogie ! »

La réaction de ce professeur d’un lycée tourangeau d’enseignement général, pour aussi radicale qu’elle puisse paraître, témoigne d’un profond désarroi et de grandes craintes dans le corps enseignant à quelques jours de la rentrée des classes.
Alors, complètement révolutionnaire et casse-tête cette réforme qui verra, cette année, les élèves de première essuyer les plâtres du nouveau dispositif ?

 

L’inquiétude est également de mise dans les familles. Gabriel, 16 ans, élève au lycée Grandmont, a déjà goûté, l’an passé en seconde, au petit jeu du choix des spécialités qui feront désormais le sel du bac.
« Mes parents avaient des références claires avec les séries ES, L, S. Mais là, on nous a demandé de choisir trois spécialités que je devrais suivre en première parmi une douzaine proposée. Ça a été compliqué de faire un choix, alors avec mon père, on a décidé que je ferai des maths, parce qu’il faut faire des maths, et puis j’ai pris histoire-géo et sciences de la vie et de la terre pour varier le plus. »

« Usine à gaz »

Ce que Gabriel ne précise pas, c’est qu’avant la fin de l’année scolaire, il devra décider d’abandonner en terminale une de ces spécialités, tout en ayant été noté dessus dans le cadre du contrôle continu comptant pour le nouveau bac 2021.
« On voit déjà l’étendue de l’usine à gaz qu’on nous a concoctée », insiste un autre enseignant de Tours. Qu’ils soient professeurs de sciences de la vie et de la terre (SVT), de physique-chimie, d’histoire-géo ou de lettres, une très grande majorité des enseignants ont, à travers les syndicats ou par leur propre voix, fait part de leur inquiétude sur la déstabilisation complète du dispositif pédagogique que risque d’engendrer, selon eux, cette réforme.

La retenue des copies du bac a été, en juin dernier, une des manifestations fortes de la contestation. La déstructuration du modèle de la classe telle qu’elle existait jusqu’à maintenant avec les séries — « Sur un groupe de 35 élèves, dix feront physique-chimie, pendant que cinq autres iront en spécialité numérique, dix autres en Littérature étrangère, etc. Quelle pagaille ! », constate un autre prof —, mais aussi la mise en concurrence des matières-spécialités auprès des élèves, insécurise le corps enseignant.

« Coup d’arrêt à l’hégémonie des maths »

« Cette réforme avait pour but de ne plus faire la part belle à la filière S. Son but était de mettre un coup d’arrêt à l’hégémonie des maths. Résultat : dans mon lycée 90 % des élèves ont choisi les maths en spécialité. Et c’est bien normal, ça les sécurise », poursuit, désabusé, cet enseignant de SVT qui craint aussi d’avoir moins d’heures de cours si les élèves se détournent de sa matière, ou alors de devoir se dédoubler dans plusieurs établissements.

Destinée à limiter les échecs des étudiants dans le supérieur, en projetant les élèves dès la seconde vers leur devenir, la réforme des lycées et du bac porte également, selon les observateurs et les syndicats d’enseignants, la patte du pouvoir politique en place.
« C’est un changement de monde, insiste un professeur tourangeau de physique-chimie. Les proviseurs vont devenir des chefs d’entreprise, les élèves des utilisateurs et les enseignants seront des coachs, des managers. On me demande de faire de l’orientation pour les élèves mais ce n’est pas mon métier ! Je suis devenu professeur pour transmettre un savoir et pas pour devenir manager d’un groupe de jeunes. »

Dans tous les lycées tourangeaux, la tension a été palpable entre les hiérarchies administratives, tenues à un droit de réserve compréhensible, les profs inquiets et les familles dans le doute. Certains profs veulent toutefois être optimistes. Attendre que les choses se mettent en place. Car pour beaucoup, une réforme était nécessaire.

Une enseignante en lettres qui constatait que la liberté laissée aux enseignants de choisir les œuvres, support de leurs cours, engendrait de réelles inégalités entre les élèves lors du bac, regrette que le nouveau dispositif, au lieu de sélectionner un nombre moyen d’oeuvres littéraires en première, ait limité à trois les ouvrages par thème d’études.
« On passe de tout, et parfois n’importe quoi, à très peu et très dur. Ainsi, parmi les œuvres proposées au bac de première à des élèves qui ne sont, en majorité, pas littéraires, on trouve pour juin prochain une oeuvre de Marguerite Yourcenar que j’ai moi-même étudiée en classe supérieur d’hypokhâgne à la Sorbonne. »

Le constat est hélas le même pour les mathématiques, où désormais, seul l’ancien niveau de S sera au programme. Peu de chances donc pour les futurs économistes branchés, littéraires un peu lunaires ou humanistes bien-pensants de parvenir à conserver les maths jusqu’en terminale !


Texte : Thierry Mathiot / Photos Adobe Stock – Phovoir

Horoscope WTF du 28 août au 3 septembre 2019

« IL » est de retour. Revoilà l’astrologue de tmv après de loooongues vacances dans sa villa en or située dans un quelconque paradis fiscal. La dose d’horoscope, c’est par ici !

Bélier

Amour

Coucouuuuu ! Alors, l’astrologue
vous a manqués mes p’tits
gnous ?

Gloire

Oh ! Regardez sur votre
droite. Y a votre ego qui se barre…

Beauté

Voilà, c’est tout. À la semaine
prochaine pour d’autres prédictions
astrologiques moisies.

Taureau

Amour

Copulez avec un(e) communiste.

Gloire

Et si vous vous lanciez dans
le tuning de motocrotte ?

Beauté

Z’êtes sûrs que ça va ? Vous
êtes pâle comme une fesse.

Gémeaux

Amour

En amour, vous êtes
l’équivalent d’une touillette
pour le café : parfois utile, toujours
fragile.

Gloire

C’est un fait, votre air
de pigeon ne vous attire que des
ennuis en société.

Beauté

Finalement, de loin,
vous ressemblez à une galette-
saucisse.

Cancer

Amour

Votre ultime preuve
d’amour ? Percer les points noirs de
l’être aimé

Gloire

Cette semaine, vous vous
engueulerez avec votre boss. Et vos
amis. Et votre oncle. Et le boucher.
Et mamie. Bref, semaine pourrie.

Beauté

Demain, les pompiers
viendront vous désincarcérer de
votre slip.

Lion

Amour

Votre passion libidineuse
pour Stéphane Bern commence à inquiéter
votre entourage.

Gloire

Tout le monde sait que
votre vie professionnelle se barre en
cacahuète. Sauf vous.

Beauté

En parlant cacahuète,
faites le plein de Curly vu que vous
n’avez pas d’amis.

Vierge

Amour

La constellation de la
Christine Boutin prédit que vous
vous marierez avec votre cousin(e).

Gloire

Au boulot, vous prenez racine…

Beauté

… Normal, avec votre
tronche de vieille branche. OUARF.

Balance

Amour

Chaque jour qu’un(e) Balance
fait l’amour, un bébé phoque
meurt dans le monde.

Gloire

La constellation de Diam’s
rappelle qu’alors ouais on déconne
ouais ouais on étonne, nan nan c’est
pas l’école qui nous a dicté nos codes.

Beauté

Vous sentez bizarre.

Scorpion

Amour

Aimer, c’est tout partager.
Même ses croûtes de pizza fourrées
au fromage.

Gloire

L’avenir appartient à ceux
qui croivent que le Bescherelle c’est
pas utile.

Beauté

Vous étiez plus sexy en
juin.

Sagittaire

Amour

Tout le monde connaît vos
délires louches sous la couette.

Gloire

Vous saviez que Plastic
Bertrand était mort ? Il s’est assis sur
un radiateur et il a fondu. (allez A+
pour de nouvelles blagues)

Beauté

Le charisme d’un lardon.

Capricorne

Amour

Vous avez un faible pour
les seniors.

Gloire

Ma boule de cristal est un
peu sale, mais apparemment vous
mangerez des canaris cette semaine…

Beauté

Ou des panaris. À vous de
choisir, camarade !

Verseau

Amour

On vous rappelle qu’il est
interdit de garder vos chaussettes
pendant l’acte…

Gloire

… (ouais ouais, faites pas les
innocents hein)

Beauté

Votre corps parfait ne
laisse pas les Poissons indifférents.

Poissons

Amour

Mmh, c’est plutôt tendancieux
avec les Verseaux. Graou !

Gloire

Le néant.

Beauté

Voulzy me dit que vous
avez un truc qui vous colle encore au
coeur et au corps. (et c’est dégueulasse)

Le poumon, vous dis-je !

Le problème de notre monde, ce n’est pas la tête. Ce n’est pas qu’elle soit spécialement bien faite ou bien pleine, mais elle est là, la tête. Elle était même confortablement posée sur le coussin douillet de Biarritz, ce week-end.

C’est sûr, toutes sortes d’idées plus ou moins saugrenues ou avouables la traversent, de l’arrogance d’un président à la mégalomanie d’un autre, d’un rêve de grandeur à une nostalgie mal placée. Mais bon, la Terre ne va pas s’arrêter de tourner pour une petite migraine. Le problème de notre monde, ce n’est pas le cœur. Il a en, du cœur, le monde.
Ça cogne et ça se bat, partout et tous les jours.

Non, le problème de notre monde, c’est le poumon. Et le malade n’est pas imaginaire. Notre problème, celui qui arrêtera, un jour, notre course folle, c’est le gros trou que nous nous faisons dans la forêt amazonienne qui part en fumée sous nos yeux, dans la couche d’ozone, dans la calotte glaciaire.

Ne nous y trompons pas : c’est l’oxygène qui va nous manquer, pas les idées et pas les bonnes âmes.

Matthieu Pays

Tmv Tours change de look !

Qui dit rentrée dit nouvelle formule. Tmv Tours s’offre un petit relifting et change de visage.

Eh bien voilà, c’est fait. On a tout changé dans tmv !

Au début, ça fait bizarre, un peu comme quand on emménage dans un nouvel appartement mais, en même temps, ça fait drôlement du bien.

Alors, pour résumer (mais vous verrez tout ça par vous-mêmes), nous vous offrons deux nouveaux rendez-vous chaque semaine : un dossier sur un sujet fort de l’actualité et Vis ma ville, le quotidien d’un Tourangeau en texte et en images.

Mais il y a aussi la Feel Good Page, qui vous offrira 5 minutes de fraîcheur dans ce monde de brutes et Ma ville en sport qui vous permettra de ne rien louper des exploits des équipes tourangelles et de suivre toutes les tendances du sport loisir.
Dans chaque rubrique, un invité, la lumière à tous les étages et tout le confort moderne !

Bienvenue chez vous et bonne lecture !
RENDEZ-VOUS LE 28 AOÛT POUR DÉCOUVRIR TOUT CELA. 

(et retrouvez-nous toujours sur tmvtours.fr juste ici et sur nos réseaux sociaux, Twitter et Facebook en tête)

 

Horoscope WTF spécial vacances d’été !

Et voilà, toutes les bonnes choses ont une fin (sauf les saucisses qui en ont deux, mais soit). Voici le dernier horoscope de la saison ! L’astrologue reviendra fin août pour le numéro de rentrée. Ouf !

Bélier

Côté love

Les 2e décans plongeront
dans l’immense piscine du célibat.
Pour les autres, on sait pas et on
s’en fout.

Côté flex

Vous jacassez comme un
goéland. Ça attire les mouettes et
ça agace.

la citation a retenir

« Même
si ton iPhone explose à cause de
la batterie / C’est la merde, ne
confonds pas Siri et la Syrie. »
(La Fouine, rappeur et visiblement
amateur de géopolitique et de
téléphonie)

L’accessoire des vacances

Un Denis
Brognart de poche. Ça peut toujours
servir.

Taureau

Côté love

On a un truc super
méchant qui nous vient en tête.
Mais on a décidé de se taire et de
vous épargner pour une fois. Gloire
à l’astrologue tmv, il est notre
Seigneur.

Côté flex

Vous serez enfin à
l’heure à tous vos rendez-vous
professionnels. Mais pas d’bol, vous
êtes en congés.

la citation a retenir

« Le borgne
n’a qu’un oeil mais pleure quand
même. » (proverbe bantou qu’on aime
beaucoup)

L’accessoire des vacances

Absolument aucun. Vous vivrez nu(e)
tout l’été, dévoilant votre corps de
rêve à la Terre entière.

Gémeaux

Côté love

Ce sera caliente cet
été : la Macarena dans votre slip !

Côté flex

Ces vacances seront bien
délicates pour vous. En cause ?
Votre sueur abondante, rapprochant
votre odeur de celle du gnou.

la citation a retenir

« Vrei să
pleci dar, nu mă, nu mă iei, nu mă,
nu mă iei. » (O-Zone, monument de la
musique classique)

L’accessoire des vacances

Des
lunettes de soleil. Afin de ne pas
être ébloui(e) par la beauté de
l’astrologue de tmv.

Cancer

Côté love

Courage, le bout du
tunnel est bientôt là. Ensuite, vous
tomberez juste dans le ravin mais
bon…

Côté flex

Votre corps flétri ne
supporte plus trop le soleil.
Le meilleur moyen est de rester
seul(e), dans votre grotte. Comme à
votre habitude, bande d’ermites.

la citation a retenir

« Un grain
de maïs a toujours tort devant une
poule. » (proverbe du Bénin)

L’accessoire des vacances

Une
boîte de préservatifs. Mais
uniquement pour faire des ballons.
(oui désolé, cet été, vous ne serez
que de gros gamins et n’aurez aucune
vie sexuelle)

Lion

Côté love

Votre ex reviendra au
galop, sur un poney Shetland, le
sourire Colgate et le corps huilé.
Arriverez-vous à résister à la
tentation cet été ?

Côté flex

Aïe. Le sport et vous, ça
fait deux. Résultat : sur la plage,
on vous confondra avec un mollusque.
Pas de chance.

la citation a retenir

« Vous êtes
vraiment des never been washed up. »
(Afida Turner, dans l’émission Carré
VIIIP. Rien de plus à ajouter.)

L’accessoire des vacances

Une bouteille de Cointreau. Car
Cointreau n’en faut (ouaaaaaaaarf)

Vierge

Côté love

La constellation du
nudiste nous indique que vous serez
plutôt porté(e) sur la braguette cet
été.

Côté flex

Telle la poule, ça roule
pour votre boule (ça ne veut rien
dire, mais ça rime donc c’est cool)

la citation a retenir

« Ce qui ne tue pas rend plus fort. Ou
handicapé. » (Booba, rappeur et
philosophe à ses heures perdues)

L’accessoire des vacances

Une fiole
de vodka. Pour oublier vos malheurs
et le fait que vous détestez
secrètement tous les mioches de
cette planète.

Balance

Côté love

La constellation de la
musique-rétro-qui-reste-dans-la-tête
vous rappelle que c’est l’amour à la
plage, aou-cha-cha-cha.

Côté flex

Non, vous ne transpirez
pas. Vous luisez, nuance.

la citation a retenir

« Kikoo les
potos. Qui veut du pain et du vin ?
J’en ai plein. » (Jésus, homme à
tout faire)

L’accessoire des vacances

Un
arrosoir. Pour arroser votre ego qui
ne cesse de grandir.

Scorpion

Côté love

Peu importe votre
sexualité, vous flirterez avec José,
66 ans, tatouage d’aigle sur le bras
et pilier du PMU de Saint-Léger-les-
Domart.

Côté flex

Même avec le cheveu gras,
vous aurez la classe.

la citation a retenir

« Je suis
têtue comme une moule. » (Daniella,
une lumière dans Secret Story 3)

L’accessoire des vacances

Un
déambulateur. Eh ouais, on vieillit,
hein ?!

Sagittaire

Côté love

Les vacances, c’est fait
pour les rencontres ! Vous allez
ainsi enfin rencontrer votre dignité.

Côté flex

Vos tétons aux
allures de rondelles de chorizo
impressionneront bien du monde cet
été.

la citation a retenir

« Tire mon doigt. » (Emmanuel Macron, en
reconversion cet été)

L’accessoire des vacances

Un sac
de courses Ikea. Pour vous fabriquer
un maillot de bain.

Capricorne

Côté love

Inspirez-vous de la
punaise de lit, cet insecte capable
de copuler jusqu’à 200 fois par jour
avec n’importe qui.

Côté flex

Décidément, vous n’avez
vraiment pas de tête. Mais voyez le
bon côté des choses : du coup, pas
de torticolis !

la citation a retenir

« Les Bâtons
de Berger Mini possèdent un vrai
sens de la fête et sauront apporter
sourires et éclats de rire à vos
apéritifs. » (en fait, on a un
paquet de saucissons sous le nez en
écrivant l’horoscope)

L’accessoire des vacances

Une cloche autour du coup. Pour coller
parfaitement avec votre regard
bovin.

Verseau

Côté love

Votre situation
amoureuse pour cet été vous fait
rire. De désespoir.

Côté flex

Vous êtes aussi
compliqué(e) que la conjugaison du
verbe « moudre » à l’imparfait du
subjonctif.

la citation a retenir

« Mélancolique, c’est quand on a bu
et après on cuve ? » (Vivian, Secret
Story 8 et peut-être ami de Bernard
Pivot)

L’accessoire des vacances

Un ami
végétarien, pour vous dire à quel
point vous envoyez du steak.

Poissons

Côté love

Bah alors du coup, pas
grand-chose pour ces vacances, car
vous avez un charisme de caillou.

Côté flex

Vous faites flipper, comme
le dauphin.

la citation a retenir

« Inconnu, inconnu, inconnu, tu ne sers à rien
comme un brocoli. » (Niska, rappeur
gourmand)

L’accessoire des vacances

Un pistolet à eau. Pour refroidir vos
ardeurs et éteindre un peu votre
libido. Tchika, tchikaaaa.

Tmv sort son numéro spécial été pour les vacances

C’est l’heure de la trêve estivale. Tmv s’absente quelques semaines et vous propose un numéro spécial pour tenir durant ces vacances.

Voici donc venu le temps de notre petite pause estivale.

Une fois de plus, vous avez été au rendez-vous, le mercredi, à prendre votre tmv sous le bras et piocher à droite à gauche, un horoscope, un reportage, une interview ou une critique ciné.

Mais Tmv va maintenant enfiler son maillot et ses tongs (sans les chaussettes, pitié) pour quelques semaines de repos, avant de revenir à la rentrée. Bien sûr, nous n’allons pas vous laisser comme ça, seul(e)s et fébriles, la main tremblante : pour ce numéro estival, voilà donc sept mini-tmv à grignoter tout au long des vacances jusqu’à notre retour, avec un paquet de bonnes idées et de sorties à faire si vous restez à Tours ou dans les alentours… et bien entendu, un horoscope plein de soleil en fin de journal.

Bel été à toutes et à tous et excellentes vacances !

Rendez-vous le 28 août !

>> Pour télécharger le numéro spécial été, c’est par là ! <<

Antoine Heurteux, l’athlète boulanger

Fin août, Antoine Heurteux défendra les couleurs de la France aux 45e Olympiades internationales des métiers, à Kazan. À 21 ans, l’apprenti boulanger tourangeau consacre toute son énergie à la préparation de ces jeux Olympiques. Avec un seul but : monter sur la plus haute marche du podium.

LA GAGNE

« Je vais à Kazan pour devenir champion du monde. Si c’est pour finir 2e ou 3e, autant rester chez moi. » Antoine Heurteux donne tout pour réussir : « Il ne se passe pas une minute sans que je pense au concours, et j’en rêve même la nuit. Je ne vis quasiment que pour ça. J’ai totalement arrêté de boire de l’alcool. Quand je sors avec mes copains, je rentre tôt. C’est beaucoup de sacrifices, mais c’est quoi, deux ou trois ans dans une vie ? »

PRIX

Une fois lancé, le jeune apprenti enchaîne les formations (mentions complémentaires en boulangerie puis en pâtisserie, brevet professionnel) et les distinctions, jusqu’à devenir meilleur apprenti boulanger de France à 19 ans, puis médaille d’or aux Olympiades nationales des métiers à 20 ans. Ce dernier prix lui ouvre les portes des Olympiades internationales de Kazan, où il affrontera 19 boulangers (Chine, Corée, Finlande, Suisse, Japon…). « Pour avancer, j’ai besoin d’être sous pression en permanence. »

DÉCLIC

L’école, ce n’était pas trop son truc. « Au collège, mon professeur d’histoire m’a conseillé l’apprentissage, mais moi, ça ne me disait rien… » Après deux stages en boulangerie, qui ne lui plaisent pas, il entame malgré tout un CAP en apprentissage à la boulangerie Les Gourmets à Saint- Cyr-sur-Loire. « La première année, j’ai failli me faire virer. Je n’appréciais pas que tout le monde me dise quoi faire. Puis un jour, mon patron m’a parlé d’un concours. J’ai eu le déclic. Ça m’a donné envie de me donner à fond. »

INTENSE

Depuis son entrée officielle dans l’équipe de France en mars dernier, le jeune homme suit une formation intensive. Au programme, préparation aux épreuves (viennoiseries, pains, pièces artistiques…) et entraînement physique et mental : « Il faut être capable de réaliser des efforts physiques intenses tout en gardant sa lucidité. Par exemple, on doit enchaîner des séries de 30 secondes de pompes rapides avec 30 s d’enfilage de coquillettes sur un fil. » Le savoir-être compte aussi : « Il faut avoir un comportement exemplaire : ne pas s’énerver, être humble et digne du maillot de l’équipe de France. »

ARTISANAT

Son produit préféré ? Le pain. Plus spécialement, la baguette de tradition française. « J’ai eu la chance d’apprendre mon métier dans une entreprise artisanale, où tout est fait maison. Mon patron, Frédéric Flu, est mon modèle. Si j’en suis là aujourd’hui, c’est grâce à lui. Moi aussi, dans quelques années, je transmettrai mon métier et ma passion à des jeunes. »


> En savoir plus : http://www.worldskills-france.org/

Texte : Nathalie Picard

Céramiste jusqu’au bout des doigts

Objets détournés, vases enluminés, tasses décorées. La céramique est désormais dans toutes les maisons. À Tours, Catherine Azoulai fait partie de ces rares artisans qui travaillent encore la terre.

Le modelage est la toute premières étape à suivre pour la fabrication d’une pièce.

Dans son petit atelier situé quai Paul Bert, sur les bords de la Loire, Catherine Azoulai forme, déforme, sèche, peint et décore. Elle est céramiste.
Vêtue de son tablier badigeonné de terre et entourée de ses créations, la jeune femme garde un peu de la magie de cet artisanat ancestral.

Quand elle parle de son art, ses yeux pétillent : « J’ai toujours su au fond de moi que je voulais faire quelque chose de manuel, un métier créatif ».
Pourtant, la jeune étudiante qu’elle était ne semblait pas destinée à la céramique. Loin des tours de potiers, des fours et de son tablier, c’est d’abord sur les bancs de Panthéon-Assas qu’elle va étudier le droit. Il s’en suivra une thèse. Un parcours brillant, peut-être un peu trop.

La céramiste confectionne aussi des objets classiques. Ici, un vase de style Renaissance.

« J’ai été très bonne à l’école, alors forcément, mes parents m’ont poussée à entreprendre de longues études ». Quelques problèmes pour trouver du travail, un mari qui doit s’installer à Florence, il n’en fallait pas plus à Catherine Azoulai pour changer de vie.
Le destin fait que la ville de Toscane est réputée pour son artisanat, « des milliers d’étudiants s’y rendent pour cela ». Elle découvre l’art céramique et rencontre surtout Romano Pampaloni, un vieil artisan. Durant cinq années, l’Italien va lui apprendre cette technique.

L’artisane utilise des outils plus précis pour donner à sa pièce une forme précise.

DES PIÈCES UNIQUES

Penchée sur son tour de potier, l’artisane modèle son futur vase à sa guise. Ses mains glissent sur la pièce, la terre virevolte au rythme des tours. Le vase prend de la hauteur, puis elle le fait redescendre.
Un peu comme une magicienne. Son regard est fixe. Sans doute se rappelle-telle les gestes appris, quelques années plus tôt, en Italie.

D’ailleurs, le pays n’est jamais très loin : « J’y retourne tous les ans et mes deux enfants sont nés là-bas ». Même si elle parle d’une voix détachée, on décrypte un respect immense pour sa discipline. Et pour cause. Même après cinq ans d’apprentissage et « des heures de labeur », Catherine Azoulai n’a pas fini de découvrir certaines facettes de son métier.
« J’apprends tous les jours. Je ne considère pas ma formation terminée. Il faut apprendre à maîtriser la matière ». Elle raconte avec amusement cet après-midi où, fière du travail qu’elle avait accompli, un petit oubli avait causé la perte entière de sa pièce.

« UN ART EXIGEANT »

Les minutes passent et la conversation prend une autre dimension. Les détails s’accumulent et on se rend compte de la difficulté et de l’engagement personnel que demandent le métier.

L’artisane se remémore, avec nostalgie, une phrase prononcée par son vieux professeur : « La céramique, c’est comme le mariage. Il ne suffit pas de confectionner l’objet. Il y a aussi l’après ». L’après, c’est tout un travail de surveillance et d’attente.
« Le séchage. Il faut que la pièce soit à un certain niveau pour ne pas qu’elle sèche trop vite. C’est un art exigeant », affirme-t-elle.

Catherine Azoulai applique minutieusement les gestes qu’elle a appris pendant sa formation en Italie.

La fabrication d’une pièce suit des étapes bien précises. D’abord, le modelage. Autrement dit, le travail de la terre. « Je le fais souvent en deux fois. J’y reviens le lendemain après avoir pris un peu de recul sur ce que j’ai envie de faire » précise-t-elle. Ensuite, vient le séchage, qui peut durer parfois trois semaines.
Quand la pièce est bien sèche, elle est cuite une première fois. L’objet est émaillé, puis repassé au four. Pour finir, la décoration, plus ou moins longue selon les motifs.

Toutes ces étapes, Catherine Azoulai les réalise avec la plus grande minutie. Dans la boutique, les objets sont presque tous de style « art-déco ». Beaucoup de couleurs, des motifs soignés… « C’est la grande mode », précise l’artisane. Mais elle confectionne aujourd’hui des pièces plus classiques, une sorte de retour aux sources : « Je fabrique des vases du style Renaissance. Cela me fait du bien de renouer avec mes racines italienne. Là-bas, tout est resté très classique ».

Quand on lui demande d’essayer de définir la céramique, les mots ne viennent pas. Sur l’appellation d’« art » ou « artisanat », Catherine Azoulai est plus sûre d’elle : « La qualification d’artisanat me va très bien. ll y a une dimension créative indéniable mais aussi un côté très technique », explique-t-elle.
Son discours est fort, ses créations sont raffinées. Pourtant, elle ne se considère pas comme une artiste. « Il y a quelque chose de plus intimidant quand on se met dans la catégorie d’artiste parce que l’on se dit que l’on doit donner un message. Moi je ne me pose pas cette question du message, je crée pour créer. » La différence est peut-être là.

Artiste ou artisane, finalement peu importe, le travail est là, pour le plaisir des yeux.

Emmanuel Haddek / Photos : Ulysse Potet

Horoscope du 3 au 9 juillet 2019

C’est l’avant-dernier horoscope de la saison, avant des vacances bien méritées. Profitez de cette dose de gentillesse avant l’horoscope spécial congés d’été la semaine prochaine… !

Bélier

Amour

Vous êtes aussi sensuel(le) qu’un
éléphant de mer.

Gloire

Les bons comptes font les bons
amis. Mais vous n’avez ni compte, ni amis.

Beauté

Votre sourire ravageur illumine
les journées de chacun. (flippant, tant de
gentillesse de la part de l’astrologue
non ?)

Taureau

Amour

Tous les chemins mènent à Rome. Et
dans votre lit.

Gloire

Arrêtez d’écouter les conseils de
vos meilleurs amis. Vous allez droit dans
le mur (et ça fait mal)

Beauté

D’ailleurs les murs ont des
oreilles (et plus propres que les vôtres).

Gémeaux

Amour

Avant vous, le soleil n’existait
pas. (c’est vous notre soleil, AAANW
choupi)

Gloire

Le réchauffement climatique vous
poussera à vous installer sur la banquise
parmi les vôtres : c’est-à-dire les
phoques.

Beauté

Pour le bien-être de tous, ne
portez pas de tongs cet été. Pitié.

Cancer

Amour

Chaos et néant rythmeront votre vie
sentimentale aujourd’hui.

Gloire

Le parti communiste a besoin de
vous.

Beauté

On m’indique dans l’oreillette
qu’on vous confondra avec une bouée de
sauvetage cet été.

Lion

Amour

Des rumeurs en ville prétendent que
vous êtes un bon coup.

Gloire

Dites… ? Vous pensez sincèrement
que les gens aiment votre musique ?

Beauté

Vous sentez comme un ado.

Vierge

Amour

Anarchy in the U.K (et dans votre
slip)

Gloire

D’ailleurs, le punk n’est pas
mort. Il suffit de voir votre compte en
banque.

Beauté

Vous serez le/la plus canon
pendant ces vacances d’été. Allez hop,
cadeau de l’astrologue !

Balance

Amour

Pour exciter votre partenaire,
parlez allemand pendant l’acte.

Gloire

Vous vouerez un culte soudain au
cassoulet.

Beauté

Faites un haka. Nu(e). Dans la
rue. Pourquoi ? Car je l’ai décidé.

Scorpion

Amour

Vous ne contrôlez plus votre
libido. Vous le savez, ça ?

Gloire

Pensez-y : Pierre qui mousse
n’amasse pas boule.

Beauté

Votre dégaine de loukoum ne vous
portera pas chance ces vacances.

Sagittaire

Amour

Va falloir remettre le pied à
l’étrier, maintenant. Allez, hue les
étalons !

Gloire

Une soudaine passion pour le
cyclo-nudisme.

Beauté

Il est temps de bronzer. Topless,
bien sûr. (les mecs, vous aussi)

Capricorne

Amour

Christine Boutin et Cyril Hanouna
vous aiment secrètement.

Gloire

La Grande Ourse croit en vous,
petit ours.

Beauté

Vous avez des cernes énormes. On
dirait un panda.

Verseau

Amour

La légende dit que l’imposture va
se concrétiser ce week-end… Hmpf

Gloire

La constellation du Johnny
Hallyday exige qu’on vous donne l’envie
d’avoir envie.

Beauté

« Bois un thé et arrête de faire
chier » (citation de Barack Obama, le
2/04/2008, à 13 h 37).

Poissons

Amour

Vous n’avez lu que l’horoscope dans
tmv aujourd’hui ?

Gloire

Si oui, vous serez frappé(e) de
malheur sexuel pour toute la semaine.

Beauté

Une étude dit qu’être beau/belle
rend plus drôle. Pas de chance pour vous !
Haha.

Yesterday : le monde sans les Beatles

Imaginez un monde dans lequel les Beatles… n’auraient jamais existé ? C’est ce que propose Danny Boyle dans son dernier film, Yesterday, en salles dès le 3 juillet.

Jack Malik mène une vie tout à fait banale dans un petit village du Sud de l’Angleterre. Il vit encore chez ses parents et travaille dans un supermarché.
A priori, le personnage ne fait pas rêver. Sa seule échappatoire : la musique.

Avec sa manager et amie, il enchaîne les concerts dans les piano-bars, sans grand succès. Une coupure de courant plonge le monde entier dans le noir pendant 12 secondes.
Le temps pour Jack Malik de se faire percuter par un bus. À son réveil, rien ne semble avoir changé, à un détail près : plus personne ne connaît l’existence des Beatles. Le jeune chanteur va en profiter et s’approprier tous leurs succès. Vient alors la gloire, mais jusqu’à quand ?

Dans ce scénario un peu fou, on peine un peu à s’y retrouver. D’autant plus qu’au fur et à mesure du film, on se rend compte que les Beatles ne sont pas les seuls à n’avoir jamais existé dans ce « deuxième monde ».
Plus de cigarettes, ni de Coca- Cola, ou encore d’Harry Potter. Une critique de la société de consommation de la part du géant Danny Boyle ?

La surprise du côté loufoque de l’histoire passée, le long-métrage se tient finalement très bien. On est tantôt amusé par le personnage de Jack Malik, interprété par Himesh Patel, hors de ses pompes du début à la fin. Tantôt ému par Ellie Appleton (formidable Lily James) qui en pince depuis pas mal de temps pour le chanteur devenu rock-star.
A noter, l’apparition d’Ed Sheeran (qui joue son propre rôle) dans une bonne partie du film.

Finalement, on s’en serait peut-être passé, la faute à son jeu un peu forcé. Les vrais héros du film restent les Beatles, omniprésents par le biais de leurs chansons. L’hommage à ce groupe mythique passe en filigrane, tout en douceur.
Et c’est ce qui montre que Danny Boyle a ici, encore une fois, réussi son pari.

Emmanuel Haddek

> Comédie / musical (Angleterre), de Danny Boyle. Durée : 1 h 57. Avec : Himesh Patel, Lily James, Ed Sheeran, Kate McKinnon.

> NOTE : 3/5 

Années 2000 : une décennie d’actu

[Spécial années 2000] Retour sur les événements marquants des années 2000, une décennie pas forcément réjouissante. Bon, il y a quand même eu quelques trucs sympas (merci à Barack et à l’euro).

LES TOURS S’EFFONDRENT

Une journée d’horreur. Le 11 septembre 2001, deux avions percutent les tours jumelles du World Trade Center, dans le quartier de Manhattan à New York. Quelques heures plus tard, elles s’effondrent et le monde entier avec elles. Cet attentat, qui a fait au moins 3 000 morts, sera revendiqué par Al-Qaïda.
La réaction du président George W. Bush est quasi immédiate. En 2003, il envoie ses armées en Irak combattre le dictateur Saddam Hussein. Il sera abattu en 2006.

POUTINE ARRIVE

Vladimir Poutine, ancien membre du KGB, devient président de la Fédération de Russie le 26 mars 2000 en récoltant 52 % des voix, succédant à Boris Eltsine. Le début d’un règne, que dis-je, d’une ère Poutine, puisque 19 ans après, il est toujours là. Après avoir laissé la place à Dmitri Medvedev le temps d’un mandat, il a été réélu en 2012 et en est aujourd’hui à son troisième mandat. Sans aucun opposant sérieux.

FIN DE SERVICE

Établi depuis 1789 (rien que ça), le service militaire fait ses adieux aux français en 2001 grâce à Jacques Chirac. Finis les tests physiques et les levées de drapeaux à 6 h du mat’. Quoique, pas totalement.
Dix-huit ans après, Emmanuel Macron lance l’une de ses promesses de campagne : le service national universel. Et à première vue, ce service militaire 2.0 ne semble pas si éloigné de son ancêtre, esprit (ultra) patriotique et uniformes sont au rendez-vous.

GROSSES CHALEURS

En France et en Europe, l’été 2003 a été marqué par un épisode de canicule encore jamais vu. Dans l’Hexagone, le bilan est lourd. En deux semaines, 20 000 personnes sont décédées. Les températures ont pu atteindre jusqu’à 44° dans certaines villes (!).

L’ÉCLAIR BOLT

Du jamais vu sur une piste d’athlétisme. Aux mondiaux de Berlin en 2009, Usain Bolt, sprinter jamaïcain, va entrer dans l’histoire le temps de deux courses. D’abord, sur la finale du 100 m. Bolt pulvérise son propre record établi lors de JO de Berlin, un an plus tôt : 9’’58. Sur le 200 m, il arrive en tête : 19’’19. Son propre record battu. Encore.

COUP DE BOULE

9 juillet 2006, Berlin, finale de Coupe du monde de football. Alors que Zinedine Zidane et Marco Materazzi sont les deux héros du match, ayant inscrit un but chacun, les deux joueurs s’écharpent sur la pelouse. Jusque là, rien de grave. Mais après avoir été insulté par l’Italien, Zidane fait volte face et lui inflige un coup de tête au niveau du thorax. Le geste, qui sera évidemment sanctionné d’un carton rouge, restera dans les mémoires.

« OUI » AU QUINQUENNAT

En 2000, Jacques Chirac avait appelé les Français aux urnes pour qu’ils approuvent ou non le passage au mandat présidentiel de 5 ans. Et ils se sont prononcés : 79 % ont répondu « oui ». Le quinquennat entrera donc en vigueur à l’occasion des présidentielles de 2002 et est venu remplacer le septennat, le mandat de 7 ans (au cas où).

LE CONCORDE TOMBE

C’est l’une des plus grande catastrophe aérienne que la France ait connue. Le 25 juillet 2000, un concorde d’Air France se prépare à s’envoler pour New York. Mais quelques secondes après avoir décollé de Roissy Charles-de-Gaulle, l’appareil prend feu et vient s’écraser sur un hôtel. Les 113 personnes présentes dans l’avion sont mortes sur le coup, ainsi que 4 membres du personnel de l’hôtel. Cet accident signera le coup d’arrêt du modèle Concorde.

MONNAIE EUROPÉENNE

Après avoir été mis en place par le biais du traité de Maastricht, cette fois, ça y est : l’euro est là ! Les billets et pièces de monnaie en euros sont mis en circulation en 2002. En voyant certains de nos aînés qui convertissent, encore aujourd’hui, à peu près tous les prix en francs, on imagine bien l’ampleur de l’événement. Désormais, dix-neuf pays utilisent cette monnaie, devenue quasi universelle en Europe.

« YES, WE CAN »

Il est sans aucun doute l’un des personnage qui aura le plus marqué les années 2000. En 2009, Barack Obama devient le 44e président des États-Unis d’Amérique, succédant à Georges W. Bush. De ses deux mandats, on retiendra l’apaisement des relations avec Cuba, ses prises de position contre les armes à feu, son combat contre Daech en Syrie et la reconnaissance sur tout le territoire américain du mariage entre personnes du même sexe.
Des actions exemplaires qui lui vaudront le Prix nobel de la paix en 2009. Rien que ça.

C’EST LA CRISE !

Décidément, pas très réjouissant ce début de siècle… En 2008, Lehman Brothers, alors 4e banque d’affaire mondiale, fait faillite et entraîne dans sa chute les grandes places financières mondiales. C’est la crise des subprimes, la plus grave que le monde ait connu depuis 1929 et le fameux Black Thursday.

ILS NOUS ONT QUITTÉS

Le monde du spectacle perd deux de ses figures : le chanteur Charles Trenet et l’actrice Marie Trintignant, tuée par les coups de son compagnon, Bertrand Cantat.
On se souvient aussi de la mort de Yasser Arafat, activiste palestinien, décédé alors qu’il s’était réfugié en France. Le monde religieux, lui aussi, a été ébranlé par la mort du pape Jean-Paul II en 2005. Son successeur sera Benoît XVI. Enfin, en 2007, la France perd une figure, empreinte de solidarité et d’humanité : l’Abbé Pierre. C’est à cet homme que l’on doit notamment la création d’Emmaüs.

 

Café du Printemps : manger devant les sacs à main

Au magasin Printemps, on peut certes faire du shopping… Mais on peut également manger ! On a testé leur Café.

Ce midi, nous nous sommes rendus rue de Bordeaux à Tours, dans la galerie Printemps. Pas pour y faire du shopping mais bien pour y manger. Depuis novembre, la célèbre enseigne a ouvert un café, où l’on peut simplement s’octroyer une pâtisserie entre deux emplettes, ou carrément faire son déjeuner.

À l’entrée du magasin, un panneau indique la présence d’un restaurant. À l’intérieur, des valises, des chaussures, mais pas plus d’indications sur le café. Un peu déconcertant.
Après quelques instants de doute, on finit par trouver. « Tu vas tout droit et tu tournes à droite, juste après les sacs à main », indique une cliente à son amie qui, elle aussi, rencontrait quelques difficultés pour se repérer.

La déco est à l’image de la marque, soignée. Au comptoir, la serveuse, souriante, nous invite à faire directement notre choix. Elle prévient d’emblée : « Ici, tout est fait maison ». Les quiches, accompagnées de salade verte, sont à 9,90 €, tout comme les brushettas. Sinon, comptez 12,90 € pour l’assiette gourmande, le choix évident du jour : gaspacho, tartine au thon, salade de choux façon vietnamienne, et gougère. Alléchant.

L’espace ouvert sur les rayons de la galerie est un peu surprenant. Finalement, on s’y habitue vite. Manger au milieu des talons Gucci et des sacs à main Longchamp, le rêve. Moins de dix minutes d’attente et l’assiette gourmande arrive. Bien présentée. Un régal, les produits frais, cuisinés sur place, font la différence. Mention spéciale à la salade de choux.

Côté quantité, il y a juste ce qu’il faut pour une pause du midi et, si besoin, on peut se rattraper avec les pâtisseries, qui ont l’air tout aussi bonnes.

Emmanuel Haddek

> 24 Rue de Bordeaux à Tours. Du lundi au jeudi, 11 h-17 h 30. Vendredi & samedi, 11 h-18 h 30. Tarifs : plats de 9,90 € à 12,90 €
> Sur place ou à emporter. Contact : 02 47 31 32 32. Instagram : lecafe_printemps.

Horoscope WTF du 26 juin au 2 juillet 2019

Seule bonne nouvelle pendant cette canicule ? Une dose rafraîchissante d’horoscope WTF.

Bélier

Amour

N’étant pas d’accord
avec vos goûts amoureux, le
peuple réclame un référendum
pour vos prochains choix.

Gloire

Comme le dit le
proverbe luxembourgeois,
« une rondelle ne fait pas la
carotte » !

Beauté

Bientôt les couches !

Taureau

Amour

Vous mystifiez
l’amour, alors que l’amour
s’en contrefiche de vous.
Pétez les dents à Cupidon.

Gloire

Cette semaine, vous
aurez droit à un herpès.

Beauté

Oula non, un HERMES.
Désolé, nos doigts boudinés
ont glissé sur le clavier.

Gémeaux

Amour

L’astrologue
bipolaire vous aime fort
bande de nazes.

Gloire

À défaut de froisser
les gens, commencez par
repasser vos sous-vêtements.

Beauté

(ça veut pas dire
grand-chose, mais on avait
envie de faire un jeu de mots
pourri)

Cancer

Amour

Protégez-vous. Un
préservatif sur votre coeur
et hop.

Gloire

Telle la mouche,
vous rodez toujours près de
la bouffe et vous vous coincez
dans les rideaux.

Beauté

Vous avez le profil
d’un potamochère.

Lion

Amour

Ça ne vous dérange
pas d’aboyer comme un teckel
pendant vos disputes ?

Gloire

Ce n’est pas
tous les jours Noël. Et
heureusement, vous n’êtes pas
une dinde.

Beauté

Ils sont sympas les
amis dans votre tête ?

Vierge

Amour

Votre libido =
cocotte-minute. Ça va
péteeeeer !

Gloire

La paresse est votre
atout, bande de larves.

Beauté

En changeant
34 lettres à Vierge, on
obtient « vous sentez le
saumon ». C’est fou, non ?

Balance

Amour

Dans votre vie
sentimentale, vous êtes comme
le kiwi : rond(e), à ramasser
à la petite cuillère, avec
quelques poils.

Gloire

Avec vous, c’est
thèse, antithèse, prothèse.

Beauté

Au réveil, vous
ressemblez à un rat-taupe nu.
Vérifiez sur Google Images.

Scorpion

Amour

On se lève tous pour
Daaaanette, Daaanette (et
aussi pour vos jolies fesses)

Gloire

Un suppo, un bécot
et au dodo ! #conseildami

Beauté

Quelqu’un, quelque
part, vous trouve canon.
Peut-être.

Sagittaire

Amour

La constellation du
Jean-Pierre Foucault vous
conseille de passer un coup
de fil à un ami la prochaine
fois…

Gloire

(non, parce qu’en
matière de goût amoureux,
z’êtes pas fortiche)

Beauté

Un excès de cérumen
vous rendra la semaine
compliquée.

Capricorne

Amour

Oula… C’est la
sécheresse en ce moment,
non ?

Gloire

Avec l’alcool, vous
êtes tel le roseau qui plie
mais ne rompt pas.

Beauté

Votre corps rond
et votre peau rouge vous
rapprochent du Babybel.

Verseau

Amour

Vous rendez-vous
compte que votre ex va se
reproduire un jour ?

Gloire

Vous commencerez
la journée armé(e) d’une
motivation à toute épreuve.
Mais ça ne va pas durer.

Beauté

Offrez vous des tongs
à talon. Selon Madame Figaro,
ce sera tendance cet été donc
bon.

Poissons

Amour

Les Poissons sont
doux, beaux, gentils, aimants
et fidèles…

Gloire

(… pfouah, c’est
chiant d’être hypocrite en
fait)

Beauté

Non allez, cette
semaine, c’est cadeau : vous
êtes les plus beaux, vive
vous, Poissons présidents !

TMV du 26 juin au 2 juillet 2019

https://tmv.tmvtours.fr/wp-content/uploads/2019/06/TMV_A_20190625_TMV_001_T_Q_0.pdf

Et hop, fin de notre série « on retourne dans le temps » avec, cette semaine, un numéro spécial années 2000 (après les 80s et 90s). Retrouvez donc ce qui a marqué cette décennie, que ce soit dans l’actu, l’ambiance ou la pop culture. On y trouvera également une interview de Manuel Benguigui, auteur d’Un Bon Rabbin, qui a gagné le prix du roman tmv cette année. Bonne lecture !

Place au « Lol Project »

David Ken est en train de construire la plus grande galerie d’éclats de rire du monde. Il a également posé son studio itinérant à l’Ehpad de l’Hermitage.

 

Après avoir passé plusieurs années à photographier des mannequins pour les plus grands magazines, David Ken a décidé de revenir à l’essentiel et de nouer un peu plus de lien avec ses modèles.

En 2009, ce photographe a dit adieu au papier glacé pour démarrer un projet ambitieux mais brillant : le Lol project. Il s’est lancé dans un tour de France des hôpitaux et des Ehpad pour y photographier patients et soignants et leur redonner le sourire à travers ses clichés.

Résultat, David Ken est en train de construire la plus grande galerie d’éclats de rire du monde, pour le plus grand bonheur de ses modèles. En dix ans, il a rassemblé presque 19 000 photographies.

Un travail titanesque. Vendredi dernier, le photographe a installé son studio itinérant à l’Ehpad de l’Hermitage, à Tours. Une cinquantaine de résidents et de membres du personnel se sont succédé devant l’objectif.
Un moment d’échange entre l’artiste, les résidents, et le personnel de l’Ehpad.
De quoi redonner le sourire à tout ce petit monde, et pour de bon.

> www.lolproject.com

Horoscope WTF du 19 au 25 juin 2019

Plus que quelques semaines avant les vacances d’été ! Le moment ou jamais pour profiter de son horoscope WTF à la sauce tmv.

Bélier

Amour

Telle la tortue, votre
carapace est bien difficile à
percer. #poésie.

Gloire

Vous le saviez, vous,
que is this the real life, is
this just fantasy, caught in
a landslide, no escape from
reality ?

Beauté

Votre teint de
crevette vous incite à acheter
de la crème solaire indice 50.

Taureau

Amour

Le saviez-vous ?
L’accouplement de la loutre a
souvent lieu dans l’eau durant
une demi-heure, avant de
mettre bas à des loutrons. (Un
peu comme vous.)

Gloire

L’étoile polaire de
Mélenchonus vous rappelle que
la République, c’est moi !

Beauté

L’été approche, mais
vous ressemblez toujours à une
chips. Dommage.

Gémeaux

Amour

Dis, tu serais pas
l’as de trèfle qui pique mon
cœur ?

Gloire

(En vrai, c’est juste
une phrase pour la classe.
Sinon on ne vous aime pas
trop)

Beauté

Vos fesses
ressemblent à des Knacki Ball.

Cancer

Amour

L’avantage dans tout
ça, c’est que vous simulez
tout de même hyper bien.

Gloire

Vous avez la capacité
d’attention d’un bulot.

Beauté

Votre démarche de
gnou sous laxatif prouve
que vous êtes bien trop
stressé(e).

Lion

Amour

Vous êtes l’écolo de
la vie amoureuse. Avec vous,
c’est zéro déchet.

Gloire

Envoyez RADIN au
8 12 12.

Beauté

Cette semaine, vous
aurez la gastro. Eh ouais,
l’horoscope, ce n’est pas que
des bonnes nouvelles.

Vierge

Amour

Votre passion pour la
braguette vous perdra…

Gloire

Promettez de ne
jamais devenir aussi chiant(e)
que les trotinettes en libreservice.

Beauté

C’est un fait, vous
avez le sourcil asymétrique.

Balance

Amour

Une romance torride
avec les Bogdanov vous attend.

Gloire

Jacquie et Michel ne
sauraient tarder à vous passer
un coup de fil.

Beauté

Vous êtes un mélange
de top model avec Brice de
Nice version beauf.

Scorpion

Amour

Cette semaine, c’est
la fête du slip. Profitez de
vos ardeurs !

Gloire

Ardeur / hardeur.
Coïncidence ? Je ne crois pas
mes p’tites loutres.

Beauté

Vos aisselles font
sproutch sproutch.

Sagittaire

Amour

Vous êtes le Michel
Drucker de l’amour : toujours
là, fidèle au poste, mais un
peu trop présent.

Gloire

La constellation du
Benalla indique que vous êtes
toujours dans les mauvais
coups.

Beauté

Force est de
constater que vous avez la
même tête qu’un autruchon.

Capricorne

Amour

Tout finit par une
rupture. Allez bye !

Gloire

Le revival de la
Tektonik n’attend plus que
vous.

Beauté

Vous avez le teint
d’un Doliprane. ‘Serait temps
de vous bouger au soleil les
loulous.

Verseau

Amour

Quand on voit ce que
vous ramenez, on a envie de
vous conseiller d’arrêter la
drogue.

Gloire

Pisse and love.

Beauté

Allez savoir
pourquoi, vous sentez le
basilic.

Poissons

Amour

Aimer, c’est c’qu’y a
d’plus beau, c’est monter si
haut, et toucher les ailes des
oiseaux.

Gloire

Mais vous vous en
foutez, les oiseaux, vous les
mangez.

Beauté

En parlant oiseaux,
n’avez-vous jamais remarqué
que vous aviez la démarche
d’un pigeon ?

« Unigo » : une application pour aider les malades et leurs familles

Trois tourangelles ont mis au point un agenda partagé qui permet aux malades de bénéficier d’une aide en permanence et aux aidants de pouvoir souffler un peu. Le projet vient d’être récompensé par le prix Créa Campus.

Sarah et Lou ont remporté, avec leur amie Christine, le prix Créa Campus.
Photo : NR

Communication et entraide. Ces deux mots peuvent résumer à eux seuls l’application « Unigo » mise au point par Lou, en licence de droit, Sarah et Christine, étudiantes à l’IUT de Tours. Avec l’objectif de venir en aide à leurs aînés, les trois amies ont crée un agenda partagé qui permet d’améliorer la communication entre aidants, malades, et bénévoles.

Concrètement, si un aidant souhaite disposer d’un peu de temps-libre il n’aura qu’à le signaler sur l’application et un bénévole se proposera pour le remplacer. À l’inverse, les bénévoles eux, pourront inscrire leurs disponibilités. Avant de se lancer dans ce projet, les trois amies sont parties d’un constat : la plupart des associations de malades sont peu familiarisées au numérique. Impossible donc de connaître leurs besoins immédiats.

Même si leur plateforme est encore en chantier, Lou, Sarah et Christine ont été couronnées du prix Créa Campus, qui récompense les projets innovants des jeunes étudiants.

Emmanuel Haddek

Horoscope WTF du 5 au 11 juin 2019

Qui aura des airs de Moustaki ? Quel signe aura droit à un poème ? Qui deviendra coach d’aquaponey ? Toutes ces questions trouveront réponse dans l’horoscope WTF de la semaine.

Bélier

Amour

Pensez à confesser vos péchés.
Parce qu’il y’en a pour un p’tit bout de
temps là…

Gloire

La vie est trop courte. Devenez
coach d’aquaponey.

Beauté

Poil au nez.

Taureau

Amour

Vous allez bientôt être nommé(e)
Ministre de la sexualité débridée.
Coquinous.

Gloire

Par contre, pour le reste, votre
vie sera triste et terne…

Beauté

… Ah, pis vous suerez tel un
phoque. Bisou !

Gémeaux

Amour

Vous êtes un bon coup, mais
personne ne le sait. Chienne de vie.

Gloire

La vie devrait constamment nous
rappeler qu’un jour, un fou vous a donné le
permis.

Beauté

Conseil d’ami : Les dents, ça se
lave.

Cancer

Amour

Tel le chat, vous vous frottez aux
meubles et ronronnez de plaisir.

Gloire

Tel le chat, vous avez neuf vies
(donc allez-y, faites n’importe quoi)

Beauté

Tel le chat, vous avez le pelage
doux (mais bon sang, vous schlinguez la
croquette)

Lion

Amour

Vous êtes aussi fidèle qu’un caniche
nourri par mémé.

Gloire

Viser la lune, ça n’vous fait pas
peur. Même à l’usure vous y croyez encore
et en cœur.

Beauté

Vous êtes quand même vachement
plus badass que Chuck Norris.

Vierge

Amour

Tel un casse-noix, vous brisez les
coeurs et cassez les c… non, rien pardon.

Gloire

Alors ? Comment va votre ami
imaginaire ?

Beauté

Paraît-il qu’on ne choisit pas son
physique, hein…

Balance

Amour

Les suppositoires sont les seuls
qui vous donnent un peu de plaisir en ce
moment.

Gloire

Il serait temps de faire un peu de
tirelipimpon sur le chihuaha.

Beauté

Pas grave si vous sentez le
maroilles.

Scorpion

Amour

En couple, vous êtes aussi vrai(e)
que le nez de Michael Jackson.

Gloire

Surveillez vos arrières (on parle
de votre popotin)

Beauté

C’est quoi ce petit bouton là ?
Ça nous inquiète. Et vous ? Filez sur
Doctissimo. C’est probablement le début de
la lèpre.

Sagittaire

Amour

Vous êtes son/sa capitaine, aaaanw
(mais votre bateau va se prendre un iceberg
dans la tronche).

Gloire

Tiens, vous avez une tête à vous
appeler Helbert ou Cunégonde.

Beauté

Cette nuit, vous grandirez d’un
mètre 30. Puis vous mourrez car vous serez
trop grand(e). Arf.

Capricorne (petit poème pour vous)

Amour

Ô mes Capricorne, que vous êtes
aimants, que vous ne sentez jamais mauvais ;

Gloire

Mais attention à vous, puisque
souvent, vous aimez vous pencher ;

Beauté

N’oubliez pas que tout le monde ne
veut pas forcément voir votre raie.

Verseau

Amour

Avec vous sous la couette, c’est
comme manger Mc Do alors qu’on s’attendait
à manger un gastronomique.

Gloire

Vos embrouilles sont comme les
bières, elles viennent par pack de 12.

Beauté

Il serait judicieux de vous
acheter un slip fluorescent. Toujours utile
pour vous trouver la nuit.

Poissons

Amour

Votre vie sexuelle est aussi
remplie qu’un Ikea en plein samedi aprèsmidi.

Gloire

Bof. Vous avez la mémoire d’un
poisson rouge sous Xanax.

Beauté

Vos airs de George Moustaki feront
des ravages.

J’ai testé pour vous… le bar à sieste

Après les bars à eau, les bars à chats, les bars à oxygène… Voici le bar à sieste à deux pas de la Place Plum’ et bien sûr, on a voulu tester.

POUR LE TRAVAIL

Je connaissais Centre One pour y avoir fait des séances de cryothérapie et d’autres de boxe. Quand j’ai appris qu’il s’y installait un bar à sieste, j’ai évidemment voulu tester.
Et quand j’ai dit aux gens : « Je peux pas, cet après-midi je vais faire une sieste pour le travail », ils ont trouvé que j’avais un travail cool. De mon côté, je m’inquiétais de devoir dormir entourée d’autres gens, mais le bar venant d’être lancé, j’étais toute seule. Cela dit, il y a de grands rideaux qui séparent les différents lits, situés à l’étage du local de Centre One, à l’abri de la cacophonie de la place et même du bruit du reste de la salle de sport.

LIT CHAUFFANT

Jérémy Ouanna m’installe en me donnant un masque rafraîchissant pour les yeux et un casque sans fil VR diffusant différents morceaux de musique relaxante.

Je choisis les vagues ; j’apprécie la fraîcheur du masque, mais je mets quelques instants à m’adapter au casque car je ne peux pas me coucher sur le côté. Après avoir cessé de gigoter comme une anguille pour trouver la bonne position, j’ai enfin pu apprécier la détente de l’endroit et du moment. Le lit chauffant, le plaid, la cheminée… Pas de petite voix disant « tu pourrais faire le ménage, ou bien cet article, ou encore ceci, ou cela… »

Le fait d’être à distance de mon bureau me permet de me détendre très rapidement et même de m’assoupir au bout d’un moment à écouter les vagues. Tout est bien sûr optionnel : on n’est pas obligé de faire chauffer le matelas, on peut apporter son propre casque et sa musique (ou ne pas en mettre du tout), opter pour un matelas à picots Champ de fleurs… L
e but est de profiter de son moment tranquille dans une bulle cosy et c’est bien ce que je fais. Je suis étonnée de réussir à me détendre dans un lieu public mais l’espace est tellement cocooning et l’équipe aux petits soins (et j’avais visiblement vraiment besoin d’une bonne sieste !) que mes appréhensions se sont évanouies.

ÎLOT DE CALME

Une bonne demi-heure plus tard, Jérémy vient me réveiller. J’ai un peu de mal à me rappeler où je suis et ce que je fais là, mais je pense à lui demander comment il a eu cette idée.
« Quand j’étais pompier de Paris, j’étais adepte de la micro-sieste, m’a avoué l’ancien champion de France de boxe. J’en faisais souvent pour récupérer, car ce n’était pas toujours évident avec le rythme. En attendant le train, je me suis souvent dit que j’aurais payé pour m’isoler du bruit. Et c’est un peu ça Place Plum’ aussi, avec le bruit parfois. Le but est d’offrir un îlot de calme. »
Pari réussi.

Testé par Chloé Chateau

Centre One, 34 rue de la Paix, à Tours. Bar à sieste disponible de 11 h à 17 h, tous les jours d’ouverture. 20 min : 7 € (ou 44 € les 8 séances) ; 30 min : 10 € (ou 64 € les 8 séances) et 1 heure : 14 € (ou 89 € les 8 séances).
> Réservations possibles.

 

Horoscope WTF du 29 mai au 4 juin 2019

Le temps passe et passe et beaucoup de choses ont changé, comme on chantait fut un temps. En tout cas, l’astrologue, lui, n’a clairement pas changé. La preuve.

Bélier (mais cette semaine,
vous êtes Van Damme)

Amour

« Adam et Eve, j’y
crois plus tu vois. Parce
que je suis pas un idiot :
la pomme, ça peut pas être
mauvais, c’est plein de
pectine. »

Gloire

« Si tu travailles
avec un marteau-piqueur
pendant un tremblement de
terre, désynchronise-toi,
sinon tu travailles pour
rien. »

Beauté

« Si tu téléphones
à une voyante et qu’elle ne
décroche pas avant que ça
sonne : raccroche. »

Taureau

Amour

L’amour, c’est comme
les gosses : c’est chiant.

Gloire

Fermer la bouche en
mangeant, ça vous dirait ? Mh ?

Beauté

Cultivez votre
beauté intérieure. Y a plus
qu’ça à faire de toute façon.

Gémeaux

Amour

Waouw félicitations !
C’est du sérieux avec Mme
Main Droite.

Gloire

Comme on dit, vous
êtes pas le couteau le plus
affûté du tiroir.

Beauté

Frottez bien. Ça
peut peut-être grossir.

Cancer

Amour

Vous avez le slip qui
crie famine.

Gloire

Comme on dit,
les grands esprits se
rencontrent ! (Mais du coup,
on ne vous a pas rencontrés)

Beauté

Votre semaine se
résumera à un seul mot :
bouton.

Lion

Amour

Vu vos relations,
la constellation du Nicolas
Hulot vous désigne pro du
recyclage.

Gloire

L’étoile polaire
vous prend en grippe. Et
c’est bien fait.

Beauté

Vous êtes le/la plus
canon cette semaine. (hop
cadeau !)

Vierge

Amour

Le poulpe possède 9
cerveaux. Il serait judicieux
de lui en demander un pour
votre ex.

Gloire

Vous êtes aussi
passionnant(e) à écouter
qu’un pissenlit…

Beauté

… mais par chance,
vous êtes une belle plante.
AAANW.

Balance

Amour

Eh bien, quelle
libido ! Va falloir installer
un pont-levis à l’entrée de
votre slip.

Gloire

Votre passion qui
consiste à faire du vélo sans
selle n’impressionne guère.

Beauté

Changez de coiffeur.
Non, vraiment.

Scorpion

Amour

Yes no, maybeee, I
don’t knooow, can you repeat
the question ?

Gloire

Tout travail mérite
salaire. Donc vous méritez un
paquet de pognon rien qu’en
sortant du lit

Beauté

Mettez-vous à la
salopette, puisque votre
fantasme est de devenir
fermier(e).

Sagittaire

Amour

Vous serez toujours
sur la 4e marche du podium.
Arf.

Gloire

Votre dégaine de
star du porno vous ouvrira
des portes cette semaine.

Beauté

Remettez-vous au
sport. Vous avez la forme
d’un mollusque.

Capricorne

Amour

L’allégorie de votre
vie amoureuse ? Le jeu Motus,
quand on choisit la boule
noire et qu’on perd tout.

Gloire

Bah alors les
roquets, on est hargneux ?

Beauté

Sympa mais on dirait
que vous avez un chou fleur
dans la bouche quand vous
parlez.

Verseau

Amour

Comme on dit, c’est
pas parce qu’on est au resto
qu’on peut pas regarder le
menu.

Gloire

Commencez à penser
botox.

Beauté

Vous êtes sexy, mais
ça ne va pas durer.

Poissons

Amour

Stéphane Bern vous
aime secrètement.

Gloire

La constellation de
l’unijambiste dit que vous
êtes à côté de vos pompes.

Beauté

Allez, rassurezvous.
Ce n’est pas si grave
de ressembler à Golum au
réveil.

TMV du 29 mai au 4 juin 2019

https://tmv.tmvtours.fr/wp-content/uploads/2019/05/TMV_A_20190528_TMV_001_T_Q_0.pdf

La Coupe du monde féminine de foot, c’est dans quelques jours ! A cette occasion, tmv vous propose un dossier sur les enjeux de cette compétition avec une double page 100 % filles ! Pour le reste : la nouvelle expo hypnotique du CCCOD, le 5e épisode de notre série Un tour au marché (à Beaujardin) et l’horoscope de la semaine. On a également testé pour vous… un bar à sieste !

Horoscope WTF du 22 au 28 mai 2019

Toutes les bonnes choses ont une fin, sauf les saucisses qui en ont deux. Par chance, l’horoscope n’a pas de fin. Voici votre dose d’astrologie !

Bélier

Amour

Vous êtes à la
drague ce que Kev Adams est
à l’humour.

Gloire

Avec un(e) ami(e)
comme vous, on n’a pas
besoin d’ennemis.

Beauté

Pour une peau de
vache, vous avez une sacrée
peau de pêche.

Taureau

Amour

Serrez les fesses.
La semaine va être difficile.

Gloire

Augmentation de
salaire prévue ! Yiha !

Beauté

…En revanche, on
ne sait pas quand. Hé ho,
faut pas déconner, c’est
l’horoscope de tmv ici, pas
celui de Femme Actuelle.

Gémeaux

Amour

Vous êtes aussi
orgasmique qu’un coton-tige
qui trifouillerait le
conduit auditif.

Gloire

Tel un petit étron,
vous êtes au fond du trou.

Beauté

On vous l’a déjà
dit, mais vous avez le boule
qui chamboule.

Cancer

Amour

Alors ? C’est bien
galère en ce moment, hein ?
Haha.

Gloire

Les voyages forment
la jeunesse. Vous auriez pu
y penser avant. Maintenant,
vous êtes vieux/vieille et
croulant(e).

Beauté

Votre ressemblance
avec une escalope est
troublante.

Lion

Amour

Je pense que vous
devriez partir un jour
sans retour, effacer notre
amour sans se retourner ne
pas regretter, garder les
instants qu’on a volés.

Gloire

Que le meilleur
gagne ! (autant dire, pas
vous)

Beauté

Vous avez la frite
avec votre carrure de Big
Mac.

Vierge

Amour

Adoptez un hamster.
C’est fidèle ça, au moins.

Gloire

Le saviez-vous ?
En changeant 3 lettres à
« Vierge », on obtient
« Purée, comment elle va
schlinguer cette semaine ».

Beauté

Vos fesses vous
feront guili-guili.

Balance

Amour

Des fois, la vie
nous réserve des surprises.
Par exemple, vous ferez
l’amour ce soir et le
lendemain, gastro ! Et hop !

Gloire

Vous empestez
la beauferie par tous
les trous, si je puis me
permettre.

Beauté

Le gras vous
guette. Guettez le gras.

Scorpion

Amour

Vous êtes comme
votre casier judiciaire :
vierge.

Gloire

(ouais, ouais, ne
mentez pas. L’astrologue
sait tout de vous)

Beauté

Vous avez autant
de dégaine qu’un Allemand en
sandalettes

Sagittaire

Amour

C’est bien beau
d’être une jolie fleur comme
vous. Mais y en a du monde
qui vous butine !

Gloire

Vous salopez la
cuvette. Ça agace votre
entourage.

Beauté

Sortez un peu plus.
Votre teint de pain de mie
n’augure rien de bon.

Capricorne

Amour

Sur l’autoroute de
l’amour, vous êtes bloqué(e)
dans les toilettes glauques
d’une aire de repos.

Gloire

Tant d’études pour
rien, puisque vous finirez
par élever des lamas au
Pérou…

Beauté

Ventre flasque.

Verseau

Amour

Vos pieds odeur
reblochon ne vous aident pas
à plaire.

Gloire

Dimanche, vous
glisserez sur une peau de
banane et vous vous casserez
le coccyx, le col du fémur
et l’index…

Beauté

… Comme quoi, c’est
con la vie, parfois.

Poissons

Amour

Lors de vos ébats
sexuels, il serait judicieux
d’arrêter de vous agiter
comme un chihuahua sous
kétamine

Gloire

Vos idées plaisent
mais ne sont pas retenues,
la faute à votre charisme de
bulot.

Beauté

Vous sentez la
poiscaille jusqu’ici.
Ressaisissez-vous !

TMV du 22 au 28 mai 2019

https://tmv.tmvtours.fr/wp-content/uploads/2019/05/TMV_A_20190521_TMV_001_T_Q_0.pdf

Et si on remontait le temps ? Aujourd’hui, tmv inaugure une série de 3 numéros spéciaux répartis sur plusieurs semaines. Premier épisode le 22 mai avec notre édition spéciale années ’80 : replongez dans cette époque à nos côtés, entre culture pop, chansons, objets disparus ou encore ambiance et mode. Même nos rubriques écrans s’y mettent ! Allez Marty, c’est parti.

Horoscope WTF du 15 au 21 mai 2019

En mai, fais ce qu’il te plaît ! L’astrologue a suivi le proverbe à la lettre : il se lâche dans un horoscope pas piqué des hannetons (oui, oui, on a utilisé cette expression).

Bélier

Amour

Vous êtes l’exempletype
qu’on doit toujours
laisser une 2e chance aux
gens.

Gloire

Comme dirait Sartre,
l’enfer, c’est les autres. Et
Kev Adams.

Beauté

Un duel à l’épée vous
attend samedi. Ouaip, tout
d’suite, ça calme et ça augure
d’une semaine pourrie.

Taureau

Amour

Gémir comme vous
sous la couette devrait être
interdit

Gloire

Telle l’éolienne,
vous brassez du vent.

Beauté

Faites-vous la même
coiffure que Pascal Obispo.

Gémeaux

Amour

Ahaha, vous ne devez
pas avoir beaucoup de fierté
pour sortir avec ce genre de
machin.

Gloire

Et si vous souquiez
les artimuses ?

Beauté

Vos crises de
flatulences dans les transports
en commun en gênent plus d’un.

Cancer

Amour

Pour une fois, on va
essayer d’être sympa avec le
signe Cancer. Alors : vous
allez… euh…

Gloire

… Bon désolé. Quand
ça veut pas, ça veut pas.

Beauté

Mais au final, cet
horoscope minable vous aura
donné une bonne leçon : vous
n’auriez jamais dû être
Cancer, car ce signe craint du
boudin. Bisou.

Lion

Amour

C’est pas fait pour
vous. Taillez votre route,
Biloute

Gloire

Vous aimez les toutes
molles, Duchmol.

Beauté

Vous êtes canon
uniquement la nuit. Ça, c’est
dit, Bouffi !

Vierge

Amour

Moi, je ne vous aime
pas. Mais ça ne regarde que
moi.

Gloire

Psst, on a de
bonnes nouvelles pour
vous. Pour en savoir plus,
envoyez 1 000 dollars en
mandat à l’astrologue
(astrologuepoilaukiki@
tmvtours.fr)

Beauté

(vous l’avez fait ?
Si oui, félicitations, vous
êtes bête)

Balance

Amour

Arrêtez de piocher
dans le réchauffé, vous risquez
l’indigestion.

Gloire

Le saviez-vous ?
Christophe Maé est Balance.
Rien que pour ça, votre signe
c’est la honte.

Beauté

Le matin, dans votre
bouche, ça sent la marée.

Scorpion

Amour

Péché n°11. Ton
horoscope tmv, tu ne liras
point.

Gloire

(bah voilà, vous avez
déjà échoué. Quel échec, ces
Scorpions…)

Beauté

Allez ça passe
pour cette fois. Mais c’est
bien parce que vous restez
diablement sexy malgré vos
sous-vêtements pas beaux.

Sagittaire

Amour

Regardez-vous.
Vous n’êtes que luxure et
déchéance.

Gloire

Comme le dit le
proverbe ivoirien : Fais
plaisir à un ingrat, il te
chiera sur les doigts.

Beauté

Vous feriez quoi
sans moi ? Envoyez « RIEN » au
61313.

Capricorne

Amour

L’astrologue de tmv
connaît tous vos fantasmes.
On va tout balancer mercredi
prochain.

Gloire

Jude Law et Vanessa
Paradis sont Capricorne. Mais
vous n’êtes pas Jude Law
et vous n’êtes pas Vanessa
Paradis.

Beauté

Péter face au vent ne
vous fera pas plus d’air.

Verseau

Amour

Allez, pour une fois,
on vous aime bien cette
semaine.

Gloire

C’est donc vous qu’on
surnomme le chacal ?

Beauté

Vous avez la
réactivité d’un tamanoir sous
Xanax.

Poissons

Amour

On a trouvé votre
amour-propre dans une
brocante. De rien pour
l’info !

Gloire

La maman des
poissons, elle est bien
gentille. Et moi je l’aime
bien avec du citron.

Beauté

Une belle tête
d’Australopithèque !

FICTION (enfin espérons…)

14 MAI 2039. C’est de son hydro-plateforme amarrée quelque part en mer de Béring et dont la position est un des secrets les mieux gardés du monde, que Mark Zuckerberg a fait ce matin, jour de son 55e anniversaire, une déclaration universelle via les réseaux mondiaux qu’il contrôle.

« C’est avec fierté et un grand bonheur que je proclame aujourd’hui et unilatéralement, la naissance FaceWorld en tant qu’État indépendant », a déclaré le patron, entre autres, de Facebook, Instagram et Whats’App. Cette déclaration vient confirmer une situation de fait, puisque FaceWorld contrôle plus de 90 % de l’activité mondiale sur les réseaux sociaux et que ses revenus échappent très largement à toutes les règles fiscales des pays où l’entreprise est déployée.

Son chiffre d’affaires global, de 6 200 milliards de dollars, place le groupe en troisième position des pays les plus riches du monde. Dans sa déclaration, le dirigeant autoproclamé indique qu’il ne revendique aucune place dans les instances internationales existantes, précisant qu’il ne reconnaît pas leur légitimité et ne soumettra à aucune de leurs injonctions. FaceWorld ne dispose que d’une armée symbolique, mais le nouvel État contrôle de fait l’intégralité de la circulation des informations dans le monde.

Mark Zuckerberg est donc assis sur un puits de pétrole qui ne semble pas prêt de se tarir.

Matthieu Pays

Horoscope WTF du 8 au 14 mai 2019

Chaque mois de mai, c’est la même : l’astrologue n’est pas autorisé à faire le pont. Alors sa méchanceté vous pousse du viaduc. Bonne chance.

Bélier

Amour

En mai, fessez ce qui
vous plaît.

Gloire

(ah tout d’suite, ça
vous titille hein, bande de
coquinous)

Beauté

Aussi sexy qu’un
Allemand en tong/chaussettes
l’été.

Taureau

Amour

Vendez votre amourpropre
aux enchères. Vous
pourrez p’tet en tirer quelque
chose.

Gloire

C’est pas la taille
qui compte. » (expression
préférée du signe Taureau
depuis 1922)

Beauté

Votre régime
alimentaire de mai prépare
habilement vos bourrelets de
juillet.

Gémeaux

Amour

Sachez une chose.
L’astrologue de tmv vous
aime autant que les Granola.
#mégacompliment

Gloire

Vous ne valez pas
grand-chose. (genre 6,99 €
environ)

Beauté

Beeeerk, vous avez un
gros mickey dans le nez. C’est
dégueu.

Cancer

Amour

Super, votre passion
pour l’échangisme ! Mais ça se
fait à deux, hein.

Gloire

D’ailleurs, le sexe
fait vendre. Vendez le vôtre.

Beauté

Vous faites penser à
Plastic Bertrand sous Lexomil.

Lion

Amour

Hashtag main droite.

Gloire

Vous ne pouvez pas,
vous ne savez pas, mais vous
restez planté(e) là. Les lois
ne font plus les hommes mais
quelques hommes font la loi.
Bah ouais !

Beauté

Quand la marée monte,
vous sentez assez mauvais. Pas
de doute, vous êtes une moule.

Vierge

Amour

Copulez uniquement
avec des Gémeaux.

Gloire

Le 1er mai est passé.
Va falloir vous remettre au
boulot bande de feignasses !

Beauté

La beauté intérieure,
tout ça tout ça… (on se
rassure comme on peut)

Balance

Amour

Chouette, vous pourrez
bientôt ouvrir un magasin de
jardinage vu les râteaux que
vous prenez.

Gloire

Force est de
constater qu’il va falloir
vous laisser zoom zoom zang,
dans votre Benz Benz Benz.

Beauté

Libérez vos poils
d’aisselles.

Scorpion

(vous êtes Scorpion-SNCF cette
semaine)

Amour

Tchou, tchouuuu, le
train pour Libido Land est
parti sans vous. Bisou.

Gloire

Vous êtes aussi utile
qu’un strapontin entre deux
wagons.

Beauté

Votre carrure de
croque-monsieur de wagon-bar
vous incite à faire du sport.

Sagittaire

Amour

Tout miser sur votre
physique, c’est peut-être un
peu audacieux, vous ne croyez
pas ?

Gloire

Olala, vous êtes
aussi fragile qu’une chanson
de Christophe Maé.

Beauté

Vous sentez le nem.

Capricorne

Amour

Sous la couette, il
serait judicieux d’arrêter de
remuer comme une larve.

Gloire

Comme a dit Bob
Marley, « l’argent ne peut pas
acheter la vie ». (bah ouais,
on dit pas que des conneries
ici)

Beauté

C’est un fait : vos
parents sont bien plus beaux
que vous.

Verseau

Amour

Votre coeur est en
chantier. Le tractopelle de
l’amour va venir vous écraser
la tronche.

Gloire

Riez du malheur des
autres, ça fait du bien.

Beauté

Une crise de
flatulences gâchera votre weekend.

Poissons

Amour

On peut tromper 1000
fois une personne…

Gloire

Non, mince. On peut
tromper une personne 1000
fois !

Beauté

Bref, on peut tromper
1000 personnes et… Roh
bordel, je sais plus, vivez
votre vie et voilà.

TMV du 9 au 14 mai 2019

https://tmv.tmvtours.fr/wp-content/uploads/2019/05/TMV_A_20190507_TMV_001_T_Q_0.pdf

Cette semaine, tmv se met en mode coin-coin ! Une Duck Race, course de canards, aura lieu aux abords du château de Chenonceau, afin d’aider trois associations. On vous dit tout. Retrouvez également la suite de notre série sur les marchés tourangeaux, ainsi qu’un zoom sur un collectif qui veut donner un second souffle au patrimoine local. Côté ciné, on a vu l’infernal et infâme Hellboy. Et pour le reste, suivez les conseils de l’astrologue tmv !

Env’Air : Une appli pour mieux respirer

L’application a été mise en place par un kinésithérapeute et l’association L’Espace du souffle à Tours.

Il y avait le partenaire minceur, il y a maintenant le partenaire respiration Env’Air.

Son objectif ? Encourager la pratique sportive régulière chez des patients atteints de pathologies chroniques respiratoires, en fonction de la pollution de l’environnement.
Ces activités sont essentielles pour ces personnes qui ne respirent pas toujours facilement.

Mise en place par le kinésithérapeuthe Matthieu Brémond avec l’association L’Espace du souffle de Tours, cette application croise ainsi les données de qualité de l’air collectée par la Région et l’état de santé du patient, afin qu’il puisse choisir le moment, le lieu et l’intensité de l’effort de ses sorties.

Les réponses au questionnaire d’auto-évaluation peuvent aussi permettre un suivi plus précis de la personne et le signalement de tout signe préoccupant. « Il aura fallu quatre ans de travail, dont une année de test », décrit La Nouvelle République, pour terminer cet outil gratuit.

> Application Env’Air : envair.fr

Horoscope WTF du 2 au 8 mai 2019

Qui aura la dégaine d’un lombric ? Quel signe est immortel ? Quels sont les beaufs de la semaine ? Vous le saurez en lisant l’horoscope WTF de tmv !

Bélier

Amour

Cette semaine, dans
vos relations, vous ferez
l’effet d’un laxatif.

Gloire

Tel le prof de sport,
vous gagnez votre vie à la
sueur du front des autres.

Beauté

Vous avez la dégaine
d’un lombric.

Taureau

Amour

Euh, vous êtes au
courant que ça se fait à
deux ?

Gloire

Chouette, bientôt
l’été : le dos qui sue, la
couette qui colle la nuit, les
moustiques et les barbecues
avec le tonton alcoolo.

Beauté

On rigole, on rigole,
mais vous allez moins vous
marrer dimanche quand ce méga
bouton squattera votre front.

Gémeaux

Amour

Le saviez-vous ?
L’éléphant a en moyenne un
rapport sexuel tous les 5
ans…

Gloire

…Bref, un peu comme
vous !

Beauté

Vos trois poils aux
fesses n’impressionnent pas
grand monde, vous savez.

Cancer

Amour

Avec vous, l’amour
c’est comme un slip. Ça
gratte.

Gloire

Et si vous étiez en
réalité une souris verte qui
courait dans l’herbe qu’on
attrape par la queue pour la
montrer à ces messieurs ?

Beauté

(n’empêche, elle est
bien dégueu’ cette chanson,
non ?)

Lion

Amour

La personne à votre
droite lorsque vous lirez ceci
vous kiffe secrètement. Allez,
débrouillez-vous avec ça !

Gloire

Force est de
constater que vous ne servez
pas à grand-chose.

Beauté

Achetez-vous des
caches-tétons pour planquer
cette misère, bon sang.

Vierge

Amour

Snif… sniiiiff… Vous
sentez ?

Gloire

… C’est l’odeur de
votre dignité qui part en
fumée, ahah !

Beauté

Pour une peau nette,
caressez-vous le ventre
avec du Justin Bridou. (on
vous jure que c’est vrai,
faites-le)

Balance

Amour

Astuce > achetez votre
cravache chez Decathlon. Vos
fantasmes passeront ainsi
inaperçus.

Gloire

Vous êtes un peu
boulet.

Beauté

Sympa, vos dents
couleur smarties.

Scorpion

Amour

Arrêtez de prétexter
le mal de tête ou la fatigue,
on ne vous croit plus.

Gloire

En plus, vous êtes
chaud(e) comme une baraque
à frites. Donc aucune
crédibilité mes loulous.

Beauté

(Héhé voilà, toute
la ville saura désormais que
vous êtes une chaudière.
#mégalibido)

Sagittaire

Amour

Comme dirait le poète
Booba, les aigles ne volent
pas avec les pigeons.

Gloire

Vous ne valez rien en
taboulé.

Beauté

On appellera ça
un physique « disgracieux »
allez…

Capricorne

Amour

A quoi bon l’amour,
puisqu’on va tous mourir un
jour ? (à bientôt pour un
autre horoscope optimiste)

Gloire

Aucune idée et j’m’en
fiche ! 🙂

Beauté

T’inquiète belette,
les rides, ça donne un charme.

Verseau

Amour

Votre cœur est à
l’image de l’avenir de
l’astrologue tmv : vide et
terne.

Gloire

Salut la team beauf !
Quoi d’neuf de votre côté ?

Beauté

Mon dieu que vous
avez la raie soyeuse !

Poissons

Amour

Votre slip est ouvert
et pris d’assaut comme un
magasin d’électroménager un
jour de Black Friday.

Gloire

Vous ne le savez pas,
mais vous êtes immortel(le).

Beauté

(ce qui est un peu
bête, car votre vie n’est pas
palpitante. Ça va être long)

Printemps de Bourges : le bilan

Quand il ne parle pas bande-dessinée, notre chroniqueur BD s’en va traîner du côté du Printemps de Bourges. Il en ramené quelques souvenirs.

Vous vous en doutez : pas facile de résumer 6 jours de folie au Printemps de Bourges, car il nous faudrait bien un Tmv entier pour tout vous raconter de cette 43e édition qui s’est déroulée du 16 au 21 avril dernier.

Commençons donc sur le plan factuel avec, déjà, un chiffre. Plus de 200 000 festivaliers sont venus voir 127 artistes en In et plus de 350 concerts en Off ! Le tout, devant plus de 3 500 professionnels et 400 journalistes venus du monde entier.

Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, on a pu savourer de magnifiques créations comme celle sur l’hommage à Jacques Higelin avec tous ses enfants et ses prestigieux invités ou de notre Tourangelle préférée, Claire DITERZI, avec l’Orchestre Symphonique de Tours sous la direction de Benjamin PIONNIER. Des moments plein d’émotions qui resteront gravés dans les mémoires.

Le Tourangeau Ephèbe n’a pas déçu.

On aura aussi passé beaucoup de temps devant les Inouïs, dont les différentes sélections et propositions nous auront bluffés une fois de plus. Le grand vainqueur cette année est la magnifique  SILLY BOY BLUE, mais également DIESE et CALLING MARIAN que le jury présidé par Sandra Nkake n’a pas su ou voulu départager.

On gardera quand même à l’esprit les prestations d’HERVE ou des LOUANGES. Le Tourangeau EPHEBE n’a franchement pas démérité : on le reverra très vite à Aucard et Terres du son.

Pêle mêle, il nous restera les images fortes de CANINE au Grand théâtre et son show chanté/dansé futuriste, COLUMBINE en apesanteur dans une Halle au Blé blindée a craquer, Michèle BLADES et ELISAPIE ou le novo folk dans toute sa splendeur dans un Auditorium magnifique. Aussi à noter, une séquence nostalgie avec un Guy CHADWICK déroulant tous les tubes de HOUSE OF LOVE sous un chapiteau de cirque usine à nostalgie improbable, Clara LUCIANI impériale avec un final de concert « La Baie/La Grenade » dans un Palais d’Auron en feu…

On a également aimé la belle prestation d’Aloïse SAUVAGE, avant de la retrouver pour papoter en toute décontraction pendant que sa maman vendait des tee-shirts à ses fans. Que dire également de DOPE SAINT JUDE, PONGO  et de KIDDY SMILE (sinon que l’on sera au premier rang pour leurs passages à Aucard? Et des furieux  IDLES, dont le chanteur – juste avant de monter sur scène – se fait recoller la mâchoire à la super glu par son manager qui lui crie « Show Time Man » !!!

Voilà c’était Bourges 2019 en quelques images et quelques phrases. Rendez-vous du 21 au 26 avril 2020 pour la prochaine édition. On y sera !

 

Review : Hervé Bourit

Horoscope WTF du 24 avril au 1er mai 2019

Un seul astrologue vous manque et tout est dépeuplé. Après une absence d’une semaine, il est de retour pour vous jouer un mauvais tour. Bienvenue dans l’horoscope WTF de tmv.

Bélier

Amour

« Les gens sont
comme un livre. Les uns sont
trompeurs par leur couverture,
les autres surprennent par
leur contenu. » (c’est beau
hein ? Mais c’est pas de nous)

Gloire

« Les gens sont comme
les saucisses : souvent dodus
et plein de jus » (ça, c’est
de nous, mais c’est moins
joli)

Beauté

Bref, vous êtes une
saucisse. À + pour un nouvel
horoscope super utile.

Taureau

Amour

N’espérez rien. Vous
êtes le signe mal-aimé de la
semaine.

Gloire

Mais vous êtes
premiers dans mon coeur. Biz
mes gnous.

Beauté

Vous voyez un
burrito ? Bah voilà, vous
ressemblez à ça.

Gémeaux

Amour

Pas l’temps d’niaiser
comme on dit au Québec. Vous
êtes en rut comme un caribou !

Gloire

Les extraterrestres
ne risquent pas d’avoir envie
de débarquer sur Terre quand
ils voient que des gens comme
vous la peuplent.

Beauté

C’te tête de
dépravé(e) que vous avez…

Cancer

Amour

Mon conseil cette
semaine, ne lisez pas
l’horoscope.

Gloire

Quelque chose vous
échappe dans cette vie… ça
s’appelle un pet.

Beauté

(bah voilà, on
vous avait dit de pas lire
l’horoscope)

Lion

Amour

Rassurez-vous, après
la pluie vient le beau temps.

Gloire

Rassurez-vous, après
la tristesse viennent les
grosses fesses.

Beauté

Rassurez-vous,
après la raclette vient la…
(celle-là, on vous la laisse.
Connaissant votre esprit
pervers, on imagine déjà la
rime)

Vierge

Amour

Titillez-lui les
aisselles, ça l’excite.

Gloire

En avril, ne te
découvre pas un fil. Vous vous
en foutez, vous êtes exhib’.

Beauté

Si canon et pourtant
si bête…

Balance

Amour

Vous êtes comme un
tire-fesses. On n’arrive
jamais vous choper du premier
coup.

Gloire

La vie, c’est comme
une boîte de chocolats. On
sait jamais sur quel truc bien
dégueu on va tomber.

Beauté

Une cure de Biactol
serait judicieuse.

Scorpion

Amour

Rappelez-vous toujours
que votre ex est une boule de
pus.

Gloire

Avec vous, c’est
comme les OVNIS. Mille
questions, aucune réponse.

Beauté

Scorpion rime avec
triton. Y aurait-il un lien
avec votre carrure ?

Sagittaire

Amour

L’allégorie de votre
vie amoureuse ? Ce fameux bout
de papier toilette qui reste
accroché.

Gloire

Avril, ça rime avec
ptérodactyle, imbécile et gros
sourcils. Coïncidence ? Je ne
crois pas.

Beauté

Tentez le string
panthère.

Capricorne

Amour

Révisez le kama sutra.
Sous la couette, vous êtes
aussi passionnant(e) qu’un
épisode de Julie Lescaut.

Gloire

Votre vie n’est
qu’une succession d’échecs et
de déceptions…

Beauté

… Par chance, vous
êtes drôlement sexy. Ça
compense.

Verseau

Amour

OEdipe vous passe le
bonjour et aimerait récupérer
son complexe.

Gloire

Tout le monde sait
que vous écoutez les Spice
Girls en cachette.

Beauté

Vous êtes gaulé(e)
comme une crevette. Mais
contrairement à elles, votre
tête est bonne.

Poissons

Amour

Pourquoi diantre
continuer à lire cet
horoscope ?

Gloire

Cette semaine,
vous aurez le bourdon (comme
Didier).

Beauté

Vous suez trop.

Horoscope WTF du 10 au 16 avril 2019

Qui est Bélier ici ? Et Capricorne ? Non, parce qu’une fois de plus, l’astrologue de tmv s’en prend à vous. Pas de chance.

Bélier

Amour

Vous allez lui donner
les 10 secondes de sexe les
plus folles de sa vie.

Gloire

Le travail, c’est pas
la santé. Regardez votre tête.

Beauté

Votre entourage
raconte n’importe quoi.
Ecoutez-nous plutôt.

Taureau

Amour

Ah, les hormones chez
les Taureaux… C’est quelque
chose, hein ?

Gloire

L’avenir appartient à
ceux qui se lèvent tôt. Autant
dire que vous êtes dans le
caca.

Beauté

Au final, vous
ressemblez surtout à un bon
kebab.

Gémeaux

Amour

Jachère (n.f.)
« État d’une terre labourable
qu’on laisse temporairement
reposer. »…

Gloire

… Bref, un peu comme
vous.

Beauté

La nature ne vous a
pas gâtés. Par chance, vous
avez un beau derrière.

Cancer

Amour

Non, rien de rien,
noooon, vous ne regrettez
rieeeen (à part d’être sorti(e)
avec ce machin dégueu).

Gloire

« Halte, que personne
ne bouse ! », dit la vache.
(voilà, de rien)

Beauté

Avec vous, c’est qui
s’y frotte s’y pique. (du coup,
épilez-vous)

Lion

Amour

Une cravache, un p’tit
slip en cuir et en voiture
Simone ! Votre week-end sera
fifou.

Gloire

Comme dirait le
célèbre Moundir : « J’ai
l’impression y a des haltères
qui sortent de ta bouche car
tout ce que tu sors, c’est
lourd. »

Beauté

Vous ressemblez à un
caillou.

Vierge

Amour

Ne mords pas la
main qui te nourrit, dit le
proverbe.

Gloire

Voilà, c’est tout
ce qu’on avait à dire.
Débrouillez-vous avec. On
arrête de vous mâcher le
travail.

Beauté

Vous allez choper une
gastro en terre cuite

Balance

Amour

Votre côté écolo vous
incite à recycler votre ex.

Gloire

Félicitations, votre
condescendance est désormais
visible depuis l’espace

Beauté

Tous foutus, tous tout
nus ! Vive le naturisme !

Scorpion

Amour

Vous tomberez amoureux/
se d’une personne sans cou…

Gloire

Ouais, on sait, ça en
fout un COUP. Hahaha !

Beauté

Bon trêve de
plaisanterie, ça va tranquilou
la vie ? Les gosses ? Votre
carrure de loukoum ?

Sagittaire

Amour

Vous touchez le fond.
L’avantage, c’est que vous ne
pourrez pas tomber plus bas.

Gloire

Vous marcherez dedans
du pied droit. Disons… lundi.

Beauté

Charité bien ordonnée
commence par soi-même. Faites
du ménage dans votre slip.

Capricorne

Amour

Pffiiit pfiiiit, la
cocotte-minute que vous êtes va
exploser. Sacrée libido !

Gloire

Sachez que David
voulait guetter. Et un jour,
David Guetta. (allez de rien,
kiss, bye)

Beauté

Pas mal votre
physique. On dirait un Picasso.

Verseau

Amour

Les voies du Seigneur
sont impénétrables. Vous aussi.

Gloire

Un collègue vous fera
ingurgiter un spacecake et
vous vous rendrez compte de la
tristesse de notre existence.

Beauté

Retournez vous
coucher.

Poissons

Amour

Avec vous sous la
couette, c’est comme une
compagnie low cost. Les
services sont réduits au
minimum syndical.

Gloire

La constellation
d’Uranus trouve que vous avez
l’esprit mal tourné.

Beauté

Bon sang, quand se
rendra-t-on compte que les
Poissons sont les meilleurs sur
cette planète ?

Horoscope WTF du 3 au 9 avril 2019

Chaque semaine, retrouvez l’horoscope WTF de tmv. Toutes les vérités sont bonnes à dire… !

Bélier

Amour

Aimer, c’est fermer
les yeux sur les erreurs de
l’autre. Demandez à Gilbert
Montagné

Gloire

Si votre anniversaire
ne tombe pas dans les 3
prochains jours, vous tomberez
dans un ravin.

Beauté

Ouais, l’horoscope,
ça fout les boules, désolé mes
gnous.

Taureau

Amour

Alors comme ça on est
fétichiste des pieds ?

Gloire

Vous le savez, vous,
que le monde entier est un
cactus sur lequel il est
impossible de s’asseouaaaouaaa-ouaaar ??

Beauté

Les Taureaux ont le
front aussi luisant que du
bacon.

Gémeaux

Amour

Adoptez un hamster.
Lui au mois vous sera fidèle.

Gloire

Évitez les excitants
avant de dormir (café, alcool,
boisson énergétique, photos de
l’astrologue nu)

Beauté

Rond, savoureux,
sucré, avec un trou : Pas de
doute, vous êtes un donut.

Cancer

Amour

Vous êtes les Gilets
jaunes du sexe.

Gloire

Sinon, personne
ne vous a jamais conseillé
d’arrêter de danser ? Non ?
Bah maintenant si.

Beauté

Comme on dit, vous en
avez dans le slip, boudiou !

Lion

Amour

Dès que vous ouvrez
votre cœur à quelqu’un, un
bébé panda meurt dans le
monde.

Gloire

Roh ça va, on sait
tous que les Lions sont les
lourdauds du love game.

Beauté

Ça fait quoi d’avoir
un regard de biquette ?

Vierge

Amour

Votre transit
intestinal et votre vie
amoureuse sont intimement
liés.

Gloire

Dans la vie, il faut
relativiser. Vous pourriez
par exemple être Cancer ou
Poissons.

Beauté

Ouloulou, c’est
ambiance tropicale sous vos
aisselles !

Balance

Amour

Plan fumeux, plan
foireux ! Fuyez !

Gloire

Vous êtes aussi
susceptible qu’un chauve qu’on
essaye de décoiffer.

Beauté

Sans vouloir vous
faire flipper, samedi, vous
éternuerez, provoquant un
éclatement de la rate et une
brisure du nez. Ouaip.

Scorpion

Amour

On est bien mieux
seuls. C’est pas votre main
droite qui dira le contraire.

Gloire

Il y a un côté
artiste qui sommeille en
vous. (mais laissez-le dormir,
pitié)

Beauté

Qui que vous
soyez, pour le bien-être de
l’humanité : épilez-vous.

Sagittaire

Amour

Le sexe, c’est
surfait. Mettez-vous au
tricot, vous aurez de toute
façon plus de réussite.

Gloire

Avec votre charisme
de pastèque, vous allez choper
le melon.

Beauté

Vous devriez
consulter sur Doctissimo. Ce
petit bouton, c’est tout de
même super louche

Capricorne

Amour

Au milieu de l’arène,
la reine a la raie à l’arrêt.

Gloire

Voilà, ça veut rien
dire, mais on était fier de
nous en écrivant ça, haha !

Beauté

Vu votre carrure de
panini, il serait judicieux de
vous remettre au sport.

Verseau

Amour

Quand vous embrassez,
on vous surnomme la limace. Ça
bavouille, ça bavouille !

Gloire

Vous avez un doctorat
en langue de bois, non ?

Beauté

Le gras vous guette
(mais le gras, c’est la vie.
Alors pas d’soucis mes kiris).

Poissons

Amour

Avouez que vu vos ex,
il y a de quoi douter de votre
bon goût.

Gloire

Complimentez votre
boss, ça ne mange pas de pain.

Beauté

Tiens en parlant
de pain, comment va votre
brioche ?

Jeu Temps Machine : votre place pour Catastrophe

Catastrophe sera en concert au Temps Machine. Gagnez votre place !

paon

Sept personnes, sept personnalités, sept musiciens : avec Catastrophe, c’est la preuve par 7 sur scène. Ce « kaléidoscope de genres musicaux » – comme le dit justement Le Temps Machine dans sa présentation – se retrouve sur les planches jocondiennes, le temps d’une soirée qui s’annonce mémorable.

Le concert aura lieu le 27 avril, au Temps Machine donc (vous avez suivi, c’est bien). Et tmv vous fait gagner votre petite place pour y aller.

Pour jouer, rien de plus simple : il suffit de nous envoyer un mail à redac@tmvtours.fr (avec pour objet : Jeu TM) et vos noms/ prénoms.

Un tirage au sort sera effectué le 23 avril. Bonne chance !

Origine des expressions autour de l’œuf

L’œuf ? Une denrée alimentaire très ancienne. Pas étonnant qu’on le trouve si souvent dans nos expressions. La preuve…

Tuer la poule aux œufs d’or

Signification : Se priver de profits futurs importants pour satisfaire des intérêts immédiats.

Origine : Retour au XVIIIe siècle ! C’est dans une fable de La Fontaine que l’expression est utilisée (elle-même inspirée d’une morale d’Esope, un fabuliste grec de l’Antiquité). La Fontaine y parle d’un fermier chanceux qui possède une poule qui pond des œufs en or. Trop impatient et avare, il tue l’animal croyant que « dans son corps elle avait un trésor ».
Mais en lui ouvrant le ventre, il se rend compte que la poule était semblable aux autres et qu’il venait de détruire bêtement ce qui aurait pu l’enrichir sans fin. Oups !

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Tête d’œuf

Signification : Intellectuel / premier de la classe / personne qui réfléchit avec un esprit créatif.

Origine : Cette expression populaire – qu’on utilise désormais de façon péjorative ou un poil moqueuse – fait référence aux intellectuels qu’on imaginait souvent avec un front bien dégagé, allongé et dégarni.

Se faire cuire un œuf

Signification : Aller voir ailleurs, déguerpir, éconduire quelqu’un.

Origine : Plusieurs versions s’affrontent. La plus plausible ? Que ce dicton provienne des femmes qui l’utilisaient pour avoir la paix face à leur mari. La cuisine étant auparavant le domaine réservé à l’épouse (on rappelle d’ailleurs à certains que les temps ont changé…), si le mari avait l’outrecuidance de critiquer le repas, la femme l’incitait à aller se faire cuire un oeuf. La chose étant si facile à faire, c’était une façon cordiale de dire à l’homme nul aux fourneaux… de lui lâcher la grappe !

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C’est comme l’œuf de Colomb

Signification : une idée simple et évidente mais ingénieuse. En gros, l’équivalent du « mais bon sang, pourquoi n’y avais-je pas pensé avant ? »

Origine : La légende (jamais vérifiée) raconte que Christophe Colomb, lors d’un repas, était moqué par certains des invités. Ces derniers, forcément jaloux, dirent à l’explorateur que la découverte du Nouveau Monde n’était pas si extraordinaire et qu’il n’avait aucun mérite pour ce voyage auquel quiconque aurait pu penser.
Alors Christophe Colomb leur lança un défi : faire tenir un œuf sur sa pointe. Évidemment, tous les convives échouèrent, la forme de l’oeuf le faisant irrémédiablement tomber sur le côté. Colomb, lui, le prit, écrasa légèrement sa coquille et le fit ainsi tenir tout seul. Les détracteurs restèrent dubitatifs, en disant que la solution était bien simple.
Ce à quoi le navigateur aurait répondu « Sans doute, mais il suffisait d’y penser ». Comme quoi parfois, une tâche paraît simple une fois qu’on sait comment la réaliser. Mais encore faut-il avoir la bonne idée pour l’accomplir…

On ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs

Signification : Faire certains sacrifices pour obtenir quelque chose.

Origine :
« – Voulez-vous arriver ? lui dit le grenadier.
– Au prix de tout mon sang, au prix du monde entier, répondit le major.
– Marche ! On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. »
Ce dialogue est extrait de la nouvelle Adieu, signée Balzac. L’auteur vulgarisa une expression pessimiste qui daterait du XIXe siècle. Elle-même dériverait de la locution « faire une omelette » qui, au XVIIIe siècle, signifiait « casser des choses fragiles » .

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Horoscope WTF du 10 au 16 avril 2019

Les vacances de Pâques sont là. Mais l’astrologue de tmv n’a pas chômé : il vous a concocté une petite séance d’astrologie garantie 100 % véridique.

BÉLIER
Amour : Vous allez lui donner les 10 secondes de sexe les plus folles de sa vie.
Gloire : Le travail, c’est pas la santé. Regardez votre tête.
Beauté : Votre entourage raconte n’importe quoi. Ecoutez-nous plutôt.

TAUREAU
Amour : Ah, les hormones chez les Taureaux… C’est quelque chose, hein ?
Gloire : L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Autant dire que vous êtes dans le caca.
Beauté : Au final, vous ressemblez surtout à un bon kebab.

GÉMEAUX
Amour : Jachère (n.f.) « État d’une terre labourable qu’on laisse temporairement reposer. »…
Gloire : … Bref, un peu comme vous.
Beauté : La nature ne vous a pas gâtés. Par chance, vous avez un beau derrière.

CANCER
Amour : Non, rien de rien, noooon, vous ne regrettez rieeeen (à part d’être sorti(e) avec ce machin dégueu).
Gloire : « Halte, que personne ne bouse ! », dit la vache. (voilà, de rien)
Beauté : Avec vous, c’est qui s’y frotte s’y pique. (du coup, épilez-vous)

LION
Amour : Une cravache, un p’tit slip en cuir et en voiture Simone ! Votre week-end sera fifou.
Gloire : Comme dirait le célèbre Moundir : « J’ai l’impression y a des haltères qui sortent de ta bouche car tout ce que tu sors, c’est lourd. »
Beauté : Vous ressemblez à un caillou.

VIERGE
Amour : Ne mords pas la main qui te nourrit, dit le proverbe.
Gloire : Voilà, c’est tout ce qu’on avait à dire. Débrouillez-vous avec. On arrête de vous mâcher le travail.
Beauté : Vous allez choper une gastro en terre cuite.

BALANCE
Amour : Votre côté écolo vous incite à recycler votre ex.
Gloire : Félicitations, votre condescendance est désormais visible depuis l’espace.
Beauté : Tous foutus, tous tout nus ! Vive le naturisme !

SCORPION
Amour : Vous tomberez amoureux/ se d’une personne sans cou…
Gloire : Ouais, on sait, ça en fout un COUP. Hahaha !
Beauté : Bon trêve de plaisanterie, ça va tranquilou la vie ? Les gosses ? Votre carrure de loukoum ?

SAGITTAIRE
Amour : Vous touchez le fond. L’avantage, c’est que vous ne pourrez pas tomber plus bas.
Gloire : Vous marcherez dedans du pied droit. Disons… lundi.
Beauté : Charité bien ordonnée commence par soi-même. Faites du ménage dans votre slip.

CAPRICORNE
Amour : Pffiiit pfiiiit, la cocotte-minute que vous êtes va exploser. Sacrée libido !
Gloire : Sachez que David voulait guetter. Et un jour, David Guetta. (allez de rien, kiss, bye)
Beauté : Pas mal votre physique. On dirait un Picasso.

VERSEAU
Amour : Les voies du Seigneur sont impénétrables. Vous aussi.
Gloire : Un collègue vous fera ingurgiter un spacecake et vous vous rendrez compte de la tristesse de notre existence.
Beauté : Retournez vous coucher.

POISSONS
Amour : Avec vous sous la couette, c’est comme une compagnie low cost. Les services sont réduits au minimum syndical.
Gloire : La constellation d’Uranus trouve que vous avez l’esprit mal tourné.
Beauté : Bon sang, quand se rendra-t-on compte que les Poissons sont les meilleurs sur cette planète ?

Les super pouvoirs de l’œuf !

À Nouzilly, au centre Inra Val de Loire, une équipe de recherche à la renommée internationale scrute l’œuf sous toutes ses coutures. Leurs découvertes n’ont pas fini de nous étonner.

REPORTAGE_oeuf1
Ce dispositif mesure la hauteur du blanc pour connaître la fraîcheur de l’oeuf.

C’est une histoire sans fin. « Voilà 36 ans que je travaille sur l’œuf et nous sommes loin d’en connaître tous les mystères. De nouvelles questions émergent à chaque découverte », s’enthousiasme le chercheur Joël Gautron, co-responsable avec Sophie Réhault-Godbert, de l’équipe Dove — Défense de l’ œuf, valorisation, évolution (rien à voir avec le shampoing !) — à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) à Nouzilly.
Un œuf, ça paraît simple pourtant ?

KIT POUR SUPER POUSSIN

Rassurez-vous : à moins d’une mauvaise blague, vous ne risquez pas de tomber sur un poussin en cassant des œufs dédiés à la consommation. Comme ils ne sont pas fécondés par les spermatozoïdes du coq, ils ne peuvent pas contenir d’embryon de poussin. En revanche, avec de bons yeux, vous pourrez peut-être observer un minuscule disque blanc sur le jaune : c’est le gamète femelle (la cellule reproductrice).
Ainsi, les œufs de nos omelettes, gâteaux et autres préparations culinaires ont été détournés de leur usage premier : « Une fois que l’oeuf est constitué, on ne peut rien y apporter, rien en sortir. Il renferme donc tous les constituants nécessaires à la vie, afin d’assurer le développement du poussin : nutriments, substances stimulant la formation des vaisseaux sanguins, molécules de défense… Ce qui lui confère des propriétés remarquables », poursuit l’expert en science de l’œuf.

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Si simple et si complexe ! Même pour les experts comme Joël Gautron, l’oeuf garde bien des mystères

SUPER ALIMENT

Première mission : nourrir le futur poussin. Le jaune et le blanc renferment de précieuses réserves nutritionnelles. Lesquelles sont tout aussi intéressantes pour les humains. Ainsi, l’oeuf est un aliment riche en vitamines, minéraux (phosphore, soufre, fer…), lipides insaturés (les bonnes graisses), et surtout, en protéines d’excellente qualité.
« Elle sont très digestibles et renforcent la sensation de satiété. En effet, il n’y a pas de place pour accumuler de déchets dans l’oeuf », précise Joël Gautron. Mais que penser de sa richesse en cholestérol ? Dans les années 80, le cholestérol alimentaire était pointé du doigt : il augmenterait le taux de mauvais cholestérol dans le sang. Les études menées depuis ont démenti cette accusation. Pour la plupart des gens, le cholestérol des aliments n’accroît pas le risque de maladies cardio-vasculaires. Pas de raison, donc, de se priver d’oeufs.

SUPER ARSENAL DE DÉFENSE

Nom de code : AvBD11. La beta-défensine 11 aviaire intéresse l’équipe Dove. Présente dans le blanc d’oeuf, c’est une molécule de défense contre les parasites, les virus et les bactéries. Après l’avoir purifiée, les chercheurs sont en train d’analyser ses propriétés, sa stabilité et sa structure.
L’AvBD11 fait partie d’un puissant arsenal de défense. En effet, l’oeuf doit protéger le futur poussin des invasions de microbes. Certaines molécules seraient utilisables en santé humaine ou animale. Par exemple, des antibiotiques naturels contenus dans l’oeuf pourraient servir d’alternatives aux antibiotiques classiques, auxquels les bactéries deviennent de plus en plus résistantes.

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L’assistante ingénieur Alice Boinet trie les coquilles selon leur solidité afin d’analyser leurs molécules.

SUPER COQUILLE

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Poids, hauteur du jaune, diamètre du blanc, solidité de la coquille… : cette machine passe au crible les œufs.

« Un oeuf peut résister à 4 kg de pression. On peut même marcher dessus », affirme Joël Gautron, une photo de lui à l’appui, debout sur un tapis d’oeufs. Véritable céramique naturelle, la coquille est composée de cristaux de calcite, comme le marbre ou la coquille d’huître, et parsemée de milliers de pores permettant les échanges gazeux. La coquille est recouverte d’un film naturel : la cuticule. Au passage, sa couleur n’a rien à voir avec l’alimentation de la poule. En réalité, elle dépend de ses gènes. C’est un peu comme nos cheveux : ils ne vont pas virer au violet si l’on mange des betteraves…
La cuticule constitue elle-aussi une protection contre les bactéries. « Laver les œufs ou les faire passer d’une température froide à chaude l’abîme », pointe Joël Gautron. Une aubaine pour les bactéries, qui pénètrent plus facilement.

SUPER POULE

Un œuf par jour. C’est quasiment ce que produit une poule pondeuse adulte dès l’âge de six mois. Elle pèse 1,5 à 2 kg et fabrique un œuf de 50 à 60 g doté d’une coquille riche en calcium. Cette minéralisation ultra-rapide est étudiée de près par les scientifiques.
Venu de l’université d’Ottawa grâce à un programme d’accueil de chercheurs étrangers, Maxwell Hincke s’intéresse au devenir du calcium dans l’oeuf fécondé : « L’embryon prélève le calcium nécessaire à la croissance de ses os dans la coquille. Celle-ci s’affaiblit et protège moins bien le futur poussin, qui synthétise alors de nouvelles molécules de défense. C’est un processus fascinant ! » De quoi alimenter vos conversations lors du repas de Pâques !

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Expérience à tester chez soi : Donnez un bain de vinaigre à un œuf jusqu’à ce que sa coquille se dissolve : vous obtiendrez une balle rebondissante. Solidité non garantie…

Textes et photos : Nathalie Picard

10 & 20 km de Tours : du nouveau !

Salon du running, parcours des 20 km, marathon en duo… Il y a du nouveau pour la course des 10 & 20 km de Tours.

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Il faudra compter sur bien des nouveautés pour l’édition 2019 des 10 & 20 km de Tours et du marathon qui auront lieu le 22 septembre prochain.

>Tout d’abord, le comité d’organisation a annoncé la présence d’un Salon du running, les 20 et 21 septembre, au Palais des congrès Vinci de Tours. Y seront proposés accessoires, tests d’équipements, conseils bien-être et nutrition. Soixante-dix exposants sont attendus sur 2 500 m2.

>Côté parcours, les 20 km font peau neuve avec un tracé inédit sur deux boucles de 10 km avec passage en ville, en bord de Loire et par l’abbaye de Marmoutier (le parcours des 10 est identique à celui de 2018).
Le marathon, quant à lui, pourra se faire en duo !

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>Le plateau élite ne sera par ailleurs pas renouvelé et pour les trois courses, un euro sera collecté par inscription au profit de l’association Magie à l’hôpital.

>Enfin, la marque Running Loire Valley regroupera désormais les 10 & 20 km, le marathon et la Happy Color.
Près de 13 000 sportives et sportifs sont attendus le 22 septembre. À vos baskets !

Inscriptions sur runningloirevalley.com

Parcours des 10 km / 20 km / marathon (sous réserve de modifications)

Captture
(document NR)
Cagtrpture
(document NR)
Capture
(document NR)

Un Printemps (de Bourges) de folie !

Le Printemps de Bourges revient du 16 au 21 avril. Mini aperçu de la maxi programmation.

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Il faudrait au moins cinq numéros complets de Tmv pour arriver à présenter toute la richesse du Printemps de Bourges 2019 qui se tiendra à Bourges du 16 au 21 avril.

Avec des scènes en accès libre, la tournées des bars, des expos, du cinéma, des spectacles jeune public, des stars, des inconnu(e)s, des soirées thématiques, du folk au rock, du rap au rock, le PDB – son petit nom pour les intimes – n’oublie rien, ni personne.

Encore une fois, il va falloir chausser les baskets et fabriquer son petit logiciel pour ne rien manquer de l’immanquable : des créations éphémères au dernier buzz, du concert de Claire Diterzi avec l’Orchestre symphonique de Tours à la création de Jean-Claude Gallotta sur Gainsbourg, en passant par des icônes ou l’inconnu célèbre de demain.
On marquera une pause appuyée pour aller voir tous les jours les concerts des Inouïs, avec de formidables découverte en perspective. On ne vous refait pas la leçon, c’est vraiment là que cela se passe pour les artistes du futur. On n’oubliera pas de cocher sur son agenda les rendez-vous autour de l’Europe (eh oui, il n’y a pas que des concerts !).

Côté coups de cœur chez nous ? INÜIT, Suzane, Pongo, Aloïse Sauvage. Mais aussi des paris sur l’avenir comme Canine, Flèche Love, Requin Chagrin ou Columbine, sans oublier quelques plaisirs coupables tels Clara Luciani, Corine, Beirut ou la création par ses enfants autour de l’oeuvre de l’immense Jacques Higelin. Et puis Rodolphe Burger à l’Abbaye de Noirlac doit valoir de détour, Youssoupha à la salle médiévale du Duc Jean qui doit être génial… Et que dire alors de Nouvelle Vague, sous le chapiteau de l’École du Cirque ?
H.B.

> Le Printemps de Bourges, du 16 au 21 avril
> Prog complète, tarifs et horaires sur printemps-bourges.com

Chroniques culture #66

Gros programme, cette semaine, pour nos chroniques culture. On parle des BD immanquables, de The Dirt sur Netflix, de Stéphane Bern, mais aussi d’un Grinch grincheux et du vinyle de la semaine de Radio Campus !

SUR NETFLIX
THE DIRT
Adapter The Dirt, la mythique autobiographie du groupe Mötley Crüe à l’écran ? Les grands studios n’auraient jamais osé, tant la vie de ces fous furieux était trash. C’est donc de nouveau Netflix le messie qui se lance en sortant la bête sur sa plateforme. Les réalisateurs, eux, n’auraient jamais su toucher au matériau d’origine. Résultat (bis) ? C’est Jeff Tremaine (vu derrière la caméra des Jackass) qui a pris la chose en main. Résultat (bis encore, ouais, on sait) ? Bien qu’un poil trop elliptique, The Dirt est un biopic décomplexé, carrément valable, complètement dingue et pétri d’honnêteté.
Pour quiconque a lu le livre, c’est ici un plaisir tant le souci du détail est hallucinant : tenues, instruments, looks, mimiques, bagnoles et autres sont fidèlement reproduits. Suintant la came et l’alcool, brillamment joué, The Dirt dépeint aussi à merveille les personnalités schizo de musiciens mi-tête brûlée, mi-jeunes loups finalement paumés (donc touchants) et ravagés par une vie qu’ils brûlent par les deux bouts. Sex, drugs & rock N’ roll : jamais un biopic n’aura aussi bien suivi la devise à la lettre.
A.G.

PAUSE_ECRANS_NETFLIX

LES BD
PAUSE_ECRANS_BDDRÔLES DE DUOS !
L’événement de l’année est sans conteste « Retour à la terre » (Dargaud) de Ferri et Larcenet, dont le T6 Les Métamorphoses sort enfin après 10 ans de silence ! Ces chroniques douces amères sont de tels petits chefs-d’oeuvre d’humour, de poésie et de dérision, que cela valait le coup de patienter. Du coté de Tours, Étienne Leroux et Luc Brunschwig ont succombé aux charmes sulfureux de Conan, dont le nouvel opus « La Citadelle Ecarlate » (Glénat) est une merveille d’adaptation, entre héroïsme, érotisme, pensées philosophiques et scènes d’action.
Dans « Mes héros ont toujours été des junkies » (Delcourt), un must en matière de polar, Brubaker et Philipps offrent 80 pages nerveuses, où amour et drogue tissent d’étranges relations ! Notez aussi le nom de Christophe Alliel car il signe un récit époustouflant d’une nouvelle série, « Maïdanlove » (Grand Angle). Situé en pleine révolution ukrainienne de 2014, ce récit haletant est sublimé par un dessin incroyable.
On terminera avec « Yasmina à la patate » (Dargaud), une belle histoire de légumes, de petite fille et d’écologie signée Wauter Mannaert. Frais, drôle et dans l’air du temps.
H.B.

LES LIVRES PAUSE_ECRAN_BERN
POURQUOI SONT-ILS ENTRÉS DANS L’HISTOIRE ?
Saviez-vous que le sandwich si vite englouti tient son nom du gourmand John Montagu, comte de Sandwich ? Ou encore que Sosie était le nom d’un modeste serviteur du roi Amphitryon, roi mythique de Tirynthe ? Non ? Mais peut-être connaissiez-vous déjà les origines des mots Poubelle, de la tarte Tatin ou du Parmentier, qui tous découlent de personnages réels et d’une anecdote souvent atypique. Le confident des têtes couronnées et présentateur de Secrets d’Histoire, Stéphane Bern, a rassemblé 100 noms qui ont marqué notre Histoire, de Rudolph Diesel à Jack Daniel. Ces petits chapitres se lisent vite et facilement. On peut les picorer selon sa curiosité du moment, c’est léger et l’on apprend des choses qui nous font sourire, sans prétention.
> Aux éditions Albin Michel. Prix : 19,90 €
P.P.

ECRANS_GOURIONLES FILLES PEUVENT LE FAIRE AUSSI /
LES GARÇONS PEUVENT LE FAIRE AUSSI

Danser ? Les garçons peuvent le faire. Pleurer ? Aussi ! Et les filles ont le droit d’aimer jouer à la poupée comme aux petites voitures. Conçu en double-face, ce livre pour les enfants de 3 à 7 ans les invite à oublier les idées préconçues parfois assenées par les adultes. Le ton est léger, les illustrations sont toutes douces et permettent d’aborder un sujet important pour les aider à forger leur personnalité et suivre leurs choix.
E.S.
> Sophie Gourion, Isabelle Maroger, 48 p., 12,95 €, Gründ.

LE DVD PAUSE_ECRANs_DVD
LE GRINCH
Sorti dans nos salles en novembre dernier, ce Grinch adapté en animation constitue une bonne entrée en matière pour qui s’intéresserait à l’histoire du grincheux tout vert et tout poilu voulant voler Noël. Ici, on pense souvent à Moi, moche et méchant version fêtes de fin d’année : graphisme coloré, animation fluide, séquences rythmées… Tout concourt à faire rire les enfants et sourire les parents. On regrettera toutefois sa tendance au remplissage, due à une double intrigue parallèle un peu lourdaude. Une sortie DVD qui permettra également et surtout, outre sa tripotée de bonus, de regarder Le Grinch dans sa version originale : la voix de la bestiole grincheuse étant ici doublée par un Benedict Cumberbatch fantastique.
A.G.

PAUSE_ECRNAS_VINYLELE VINYLE DE LA SEMAINE DE RADIO CAMPUS
VENDREDI SUR MER – PREMIERS ÉMOIS
La nouvelle sensation electro-pop vient de Suisse ! Vendredi sur Mer, de son vrai nom Charline Mignot, nous offre un premier album sensuel et poétique. Son truc : scander des histoires mystérieuses sur des beats entraînants. Le disque bénéficie de la patte léchée du producteur Lewis OfMan qui apporte une grande fraîcheur au tout. Vous danserez probablement cet été sur « Encore » ou bien « Lune est l’Autre » et resterez fascinés par « La Femme à la Peau Bleue ». Dix-sept titres où l’on retrouve un univers kitsch assumé, décliné aussi dans de très beaux clips.
Yann Puron

TOP 4 : c’est quoi ce cirque ?!

Il fallait s’y attendre : le Dumbo version Tim Burton, sorti la semaine dernière, cartonne au ciné. L’occasion de vous présenter un top 4 de films autour du monde du cirque à se faire ce week-end.

FREAKS

Sorti en 1932, formidable ode à la tolérance, le Freaks de Tod Browning reste un chef d’oeuvre inégalé, tourné avec de vrais êtres humains difformes. Dérangeant, marquant, il sera interdit plus de 30 ans en Angleterre.
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THE GREATEST SHOWMAN

Axé comédie musicale et emmené par Hugh Jackman, The Greatest Showman retrace l’histoire de P.T Barnum, fondateur du cirque Barnum. Un mélange bâtard entre La La Land et Freaks, charmant mais un peu trop pauvre.

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CHOCOLAT

Côté frenchie aussi, le cirque s’est illustré avec Chocolat, récit du clown éponyme, premier artiste noir de la scène française. Un biopic convenu et un peu trop sage, mais Omar Sy, toujours bluffant, y est magistral.

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DUMBO (1941)

Impossible de terminer ce top sans le Dumbo originel, sorti il y a 77 ans ! Plaidoyer pour la tolérance, poétique, nostalgique, cette madeleine de Proust est un monument Disney. Vous n’avez pas pleuré ? Pas possible.
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Devenez DJ à la Happy Color !

Monter sur la scène du Happy Festival, le 19 mai devant 5 000 personnes pour un set de trente minutes ? C’est possible en participant au jeu concours/appel à talents tmv-UCPA.

AGENDA-PHOTO5-happy color

Happy Color, c’est quoi ?

Allô, non mais allô ! Happy Color, c’est la course la plus fun qu’il soit possible de courir dans la région. Pas trop fatigante puisque le parcours ne fait que 5 km et sans stress, puisqu’il n’y a pas de chrono à l’arrivée. Mais alors festive, très festive. À plusieurs endroits du parcours, vous vous faites recouvrir de poudre colorée (d’origine végétale, la poudre, comme les pigments). Bleu, vert, rouge, orange ! Vous allez vous transformer en véritable arc-en-ciel ambulant. Et le tout sous les encouragements de tout plein de groupes de musique. Que du fun, on vous dit !

53429957_1003152473217610_8755491571077480448_nÀ l’arrivée, un Happy Village

Il y a des stands avec des choses à manger et des tas de gens à rencontrer (on peut aussi se faire prendre en photo avec son beau tee-shirt bariolé). Mais aussi une scène électro-pop qui va prolonger la fête tout l’après-midi.

Un set, rien que pour vous

Si vous êtes sélectionné par le jury, vous aurez la chance de disposer de la scène pour 30 minutes. Un set rien que pour vous où vous pourrez faire s’enjailler les 5 000 coureurs de la Happy Color 2019. C’est qui le patron ?

C’est quoi l’UCPA ?

Non, ce n’est pas pour partir en vacances. Quoi que… L’UCPA, c’est une école de DJ ancrée dans le monde de la nuit depuis 2001. Elle dispose de deux sites, uniques en Europe, l’un à Lyon et l’autre sur la Technopole du Futuroscope. Les deux écoles dispensent la formation d’Animateur Musical et Scénique (AMS), un cursus de 18 mois, en alternance, gratuit et rémunéré. Renseignements : 05 16 01 00 70 ou ecole-des-dj.com

Comment participer ?

Envoyez une démo vidéo de 6 minutes, avant le 15 avril 2019 à happycolortours@nrco.fr
Les résultats seront communiqués le 19 avril.
Règlement du concours sur www.happycolortours.fr

Ephèbe au Printemps de Bourges

La scène tourangelle n’est jamais aussi excitante que quand elle se décide à sortir de la Place Plumereau pour aller conquérir le monde. C’est bien parti pour Ephèbe qui foulera la scène du Printemps de Bourges le 19 avril, comme représentant de la région Centre aux Inouïs.

NEWS_EPHEBE

À 25 ans, Ephèbe (Axel N. à l’état civil) est déjà un vieux routier de la scène musicale tourangelle. Pensez donc : quand on commence le solfège et l’accordéon à 6 ans du côté de Saint-Martin le Beau, que l’on tâte ensuite de la guitare, du piano et de la basse avant d’intégrer la prestigieuse maîtrise des chœurs d’enfants de l’Opéra de Tours, on est déjà bien rodé.

Vient le temps de l’adolescence, où l’on commence à écrire des chansons dès 14 ans, avant de se lancer dans des groupes de lycée. Pour finalement passer du rock à la pop, après une formation en MAO, et de l’anglais au français, trouvant les mots plus sincères dans la langue de Molière.

Un long parcours, si ce n’est qu’Ephèbe a pris son temps sans se précipiter. Sortant des choses au compte-gouttes, préférant garder ses morceaux au chaud en attendant le grand jour. Un projet où textes, musiques et habillage se déclinent d’abord en solo. Puis en trio avec ses partenaires Joseph et Étienne (de Toukan Toukan), un vieux complice, car à Tours, il dit « ne pas sentir de concurrence mais de l’émulation et de l’entraide entre les groupes ».
Il loue « Aucard, Béton, Terres du Son et surtout, Le Temps Machine, pour l’attention » qu’ils lui ont prêtée et se dit aussi qu’ici, « il y a vraiment un beau vivier d’artistes dans tous les styles musicaux ».

CHALLENGE « INOUÏ »

Derrière, on sent que les choses se structurent avec un management, des gens sur l’image et la vidéo, complément indispensable en 2019…

Même si Ephèbe revendique la musique avant tout. Car il est clair que les Inouïs représentent un sacré challenge, où tout le milieu professionnel en quête de sensations et de nouveautés va venir le scruter. Il reste serein par rapport à tout cela, en ayant préparé un show destiné à montrer tout ce qu’il sait faire, avec des moments de calme, d’autres plus forts.
Seul caprice autorisé ? Un réel travail sur la voix qu’il confesse « bosser à fond » pour l’événement.

Et puis il faut aussi penser à l’après Bourges avec un EP en préparation, des concerts annoncés, des projets vidéos et surtout un ordi rempli à ras bord de chansons… si jamais quelqu’un lui proposait un album ! Bref, Ephèbe le beau gosse devrait en faire vraiment craquer plus d’un, lui qui, dans sa bio, dit se nourrir « aussi bien d’Étienne Daho que de Kanye West ou de Gesaffelstein » et surtout assure vouloir bouffer la vie.
On compte déjà avec impatience les jours qui nous séparent de son concert à Bourges. Car à tmv, on prend les paris tout de suite : Ephèbe ne sera pas éphémère.

Hervé Bourit

> Ephèbe sur Facebook.
> Printemps de Bourges du 16 au 21 avril. 

On a testé Le P’tit Mich’, place Michelet

Situé place Michelet, Le P’tit Mich’ propose une carte bistronomique surprenante.

RESTO (Credit Les Petits Boudins)
(Crédit Les Petits Boudins)

La gastronomie est l’art d’utiliser la nourriture pour créer du bonheur. » La citation vient de Théodore Zeldin. Et elle trône fièrement au beau milieu du P’tit Mich’, le petit nouveau de la place Michelet.
Et de gastronomie ici, il en est question. Idem pour le bonheur dans l’assiette. Au moins, pas de tromperie sur la marchandise !

Cet établissement bistronomique accroche le regard avec une salle décorée avec goût. Raffiné et élégant, chic sans être pompeux, l’ensemble possède du style entre ses belles tables (tons noirs sur blancs) et chaises à effet cuir brun, sa grande banquette à coussins et la profondeur de la pièce.

Si Le P’tit Mich’ a de l’allure, il n’en reste pas moins abordable, le menu du midi affichant 15,90 €. À la carte (très belle au demeurant), les tarifs sont forcément un poil plus élevés mais le rapport qualité-prix est là. On s’est laissé tenter par la lotte rôtie (18,50 €). Au niveau des yeux, c’est un plaisir : l’assiette noire fait ressortir les couleurs du plat, tout comme les petites fleurs pimpantes ajoutent charme et éclat.
Côté goût, c’est un régal. Si le poisson, parfaitement assaisonné, est savoureux, l’onctueuse purée de brocolis qui l’accompagne est excellente. Le crémeux léger verveine et citron vert vient parfumer le tout.

Le restaurant souffre malheureusement des travaux avenue Grammont qui amoindrissent sa visibilité en ce moment (par chance, ils n’ont pas lieu le midi). Ceux-ci devraient être finis le 15 avril. Mais la rédac’ vous conseille grandement d’y faire un tour dès à présent. Car Le P’tit Mich’ est définitivement une adresse à retenir.
Jeune, mais déjà prometteuse.

> 2 bis place Michelet à Tours. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir + dimanche midi. Contact : 02 47 27 79 66 ou facebook.com/leptitmichrestaurant
> Tarifs : menu du midi à 15,90 €. À la carte, plats de 15 à 22 €.

Coup de projecteur : Fabien Mérelle

Tourangeau depuis maintenant dix ans, Fabien Mérelle a exposé ses dessins dans de nombreuses galeries à travers le monde. Il présente ses créations pour la première fois sur ses terres, au CCC OD.

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PARCOURS

Fabien Mérelle, père de famille décontracté de 37 ans, a été élevé en région parisienne. En grandissant, il a gardé le dessin comme moyen d’expression. Étudiant aux Beaux-Arts à Paris, il a passé quatre mois déterminant à Xi’an en Chine. « J’y ai appris les rudiments des techniques chinoises à l’encre de Chine. C’est aussi depuis cette période que je laisse plus de vide dans mes dessins. À côté d’éléments à la fois très réalistes et détaillés, ces blancs permettent à celui qui les regarde d’imaginer le reste du décor », explique-t-il.
Dès la fin de ses études, il expose à Paris, entre à la Casa Velasquez à Madrid… et Tours !

ABRI

Le dessinateur s’est peu à peu approprié le territoire, notamment par la Loire, le bois flotté et les bancs de sable qui forment des îles. Son exposition, « Abri, pierre, bois, encre, papier », s’inspire ainsi de « la région qui est devenue pour moi une sorte d’abri, loin de Paris et de la tentation de se comparer aux autres artistes, et un lieu où mon grand-père s’était réfugié pendant la Seconde Guerre mondiale. »

UNE_MERELLE

PYJAMA

« J’aime être chez moi pour dessiner. Quand j’ai commencé à me représenter dans mes dessins, j’habitais à Paris. Il était 11 h et j’étais en pyjama, c’est resté et je continue à me représenter ainsi dans la chronique du quotidien d’un homme lambda, avec sa femme et ses enfants. C’est à la fois moi et pas moi, car j’ai besoin de me projeter différemment comme le faisaient Charlie Chaplin ou Buster Keaton dans les films burlesques du début XXe siècle. J’ai besoin de détourner le réel pour raconter ce qu’il y a dans ma tête. »

LÉONARD DE VINCI

Fabien Mérelle voue une grande admiration à l’artiste Léonard de Vinci. Il a donc été invité à une exposition collective du château du Rivau sur le thème de la Renaissance. Il y présente deux sculptures, « mises en relief de mes dessins ».

> Au château du Rivau jusqu’au 3 novembre. 9 rue du château, Lémeré. Tél. 02 47 95 77 47. Tarifs : 5 à 11 €.

MYTHOLOGIE NEWS_FABIEN (2)

Entrer dans le monde de Fabien Mérelle, c’est découvrir un univers à la fois très réaliste et très onirique. Par exemple, son personnage se métamorphose parfois en arbre, ses dessins d’enfants côtoient ses dessins d’adultes, les pierres lui servent de support…. Passionné du musée d’histoire naturelle de la Rochelle, il aime aussi dessiner les oiseaux, dont trois qui forment sa propre mythologie : « le faucon, représente mon grand-père italien, le merle c’est mon père et la tourterelle, n’est autre que mon grand-père français. »

Pratique :
Jusqu’au 22 septembre au CCC OD, Jardin François Ier à Tours. Galeries du second niveau. Ouvert du mercredi au dimanche, de 11 h à 18 h et le samedi jusqu’à 19 h, nocturne jeudi soir jusqu’à 20 h. Tarifs : 4 € à 7 €. Gratuit moins de 18 ans. Tél. 02 47 66 50 00 et contact@cccod.fr

Horoscope WTF du 3 au 9 avril 2019

Qui suis-je ? Où vais-je ? Pourquoi la vie ? Pourquoi Maître Gims ? Toutes ces réponses ne sont pas à retrouver dans l’horoscope WTF de la semaine.

[nrm_embed]<iframe src= »https://giphy.com/embed/SeTPXfY3RFPkQ » width= »480″ height= »304″ frameBorder= »0″ class= »giphy-embed » allowFullScreen></iframe><p><a href= »https://giphy.com/gifs/funny-beach-fall-SeTPXfY3RFPkQ »>via GIPHY</a></p>[/nrm_embed]

BÉLIER
Amour : Aimer, c’est fermer les yeux sur les erreurs de l’autre. Demandez à Gilbert Montagné.
Gloire : Si votre anniversaire ne tombe pas dans les 3 prochains jours, vous tomberez dans un ravin.
Beauté : Ouais, l’horoscope, ça fout les boules, désolé mes gnous.

TAUREAU
Amour : Alors comme ça on est fétichiste des pieds ?
Gloire : Vous le savez, vous, que le monde entier est un cactus sur lequel il est impossible de s’asseouaaaouaaa- ouaaar ??
Beauté : Les Taureaux ont le front aussi luisant que du bacon.

GÉMEAUX
Amour : Adoptez un hamster. Lui au mois vous sera fidèle.
Gloire : Évitez les excitants avant de dormir (café, alcool, boisson énergétique, photos de l’astrologue nu)
Beauté : Rond, savoureux, sucré, avec un trou : Pas de doute, vous êtes un donut.

CANCER
Amour : Vous êtes les Gilets jaunes du sexe.
Gloire : Sinon, personne ne vous a jamais conseillé d’arrêter de danser ? Non ? Bah maintenant si.
Beauté : Comme on dit, vous en avez dans le slip, boudiou !

LION
Amour : Dès que vous ouvrez votre cœur à quelqu’un, un bébé panda meurt dans le monde.
Gloire : Roh ça va, on sait tous que les Lions sont les lourdauds du love game.
Beauté : Ça fait quoi d’avoir un regard de biquette ?

VIERGE
Amour : Votre transit intestinal et votre vie amoureuse sont intimement liés.
Gloire : Dans la vie, il faut relativiser. Vous pourriez par exemple être Cancer ou Poissons.
Beauté : Ouloulou, c’est ambiance tropicale sous vos aisselles !

BALANCE
Amour : Plan fumeux, plan foireux ! Fuyez !
Gloire : Vous êtes aussi susceptible qu’un chauve qu’on essaye de décoiffer.
Beauté : Sans vouloir vous faire flipper, samedi, vous éternuerez, provoquant un éclatement de la rate et une brisure du nez. Ouaip.

SCORPION
Amour : On est bien mieux seuls. C’est pas votre main droite qui dira le contraire.
Gloire : Il y a un côté artiste qui sommeille en vous. (mais laissez-le dormir, pitié)
Beauté : Qui que vous soyez, pour le bien-être de l’humanité : épilez-vous.

SAGITTAIRE
Amour : Le sexe, c’est surfait. Mettez-vous au tricot, vous aurez de toute façon plus de réussite.
Gloire : Avec votre charisme de pastèque, vous allez choper le melon.
Beauté : Vous devriez consulter sur Doctissimo. Ce petit bouton, c’est tout de même super louche.

CAPRICORNE
Amour : Au milieu de l’arène, la reine a la raie à l’arrêt.
Gloire : Voilà, ça veut rien dire, mais on était fier de nous en écrivant ça, haha !
Beauté : Vu votre carrure de panini, il serait judicieux de vous remettre au sport.

VERSEAU
Amour : Quand vous embrassez, on vous surnomme la limace. Ça bavouille, ça bavouille !
Gloire : Vous avez un doctorat en langue de bois, non ?
Beauté : Le gras vous guette (mais le gras, c’est la vie. Alors pas d’soucis mes kiris).

POISSONS
Amour : Avouez que vu vos ex, il y a de quoi douter de votre bon goût.
Gloire : Complimentez votre boss, ça ne mange pas de pain.
Beauté : Tiens en parlant de pain, comment va votre brioche ?

Alimentation : Que mangerons-nous en 2050 ?

En 2050, la planète devrait compter 9 à 10 milliards d’habitants. En plus d’être serrés comme des sardines, nous allons devoir repenser notre façon de manger, pénurie de ressources oblige.. et histoire de sauver ce qu’il nous reste de planète. Alors dans le futur, de quoi sera faite notre assiette ?

UNE_FUTUR

LES INSECTES

PARDON ?
Ziouf, machine à remonter le temps : avril 2017, l’un des journalistes de tmv rédige un article, pour vos beaux yeux, intitulé : « J’ai testé pour vous… manger des insectes. » Au menu ? Grillons, vers à soie, criquets et petits scorpions. Hormis l’aspect peu ragoûtant de la chose (l’oeil de grillon, c’est croquang’, mais pas gourmang’), c’est étonnamment bon (les scorpions ont un goût de Curly !) et parfois bien assaisonné.
NEWS_BOUFFE_INSECTESMalgré le tabou culturel, l’entomophagie – le fait de manger des insectes donc – représente une bonne alternative à la viande. Le taux de protéines contenu dans ces bestioles serait supérieur à celui de la barbaque que certains chérissent tant, mais aussi celui des volailles ou des oeufs vendus en commerce. C’est aussi une très bonne source de minéraux (fer, zinc…) et d’acides gras oméga 3 et 6.
En outre, une étude publiée par Scientific Reports a découvert que la consommation de grillons permettait une réduction des inflammations dans le corps, grâce à une teneur en chitine et autres fibres bénéfiques à l’équilibre intestinal.

les +
> Solution viable pour nourrir les gens. Deux milliards d’individus en mangent déjà quotidiennement, alors pourquoi pas vous ?
> L’élevage d’insectes a un faible impact environnemental (peu de gaz à effet de serre).
> Ça vous entraînera pour la saison 4383 de Koh Lanta.

les –
> Les influenceurs vont chouiner avec la photo de leur pizza à la tarentule sur Instagram (pas assez de likes, hashtag tristesse)
> Les pattes, ça reste coincé entre les dents.
> Peu calorique, on ne vous conseille pas un grillon avant de taper un marathon.

ALIMENTATION IMPRIMÉE EN 3D

PARDON ?
À Halmstadt, en Suède, une maison de retraite veut tester la… nourriture fabriquée par une imprimante 3D. Il s’agirait de redonner le goût de manger aux personnes qui peuvent avoir du mal à mâcher et avaler. L’objectif ? Obtenir un visuel proche de l’original, mais avec une texture de purée. Ailleurs, les chercheurs s’affairent déjà à ce qui, selon eux, pourrait constituer la super-solution du futur. Une équipe sud-coréenne a d’ailleurs planché sur une imprimante 3D capable d’imprimer de la nourriture ciblant nos besoins nutritionnels, via de microstructures alimentaires.

les +
> De quoi fortement réduire le gaspillage alimentaire.
> On baisse les coûts associés au stockage et au transport.
> Les multiples possibilités créatives : imaginez des pâtes imprimées en forme d’astrologue de tmv… Nous, ça nous fait rêver.

les –
> Techniquement, ce n’est pas si simple. Le processus d’impression prend du temps.
> L’interaction avec les matériaux alimentaires est bien plus complexe.
> On a du mal à imaginer une raclette 3D. Et la raclette, c’est la vie.

NEWS_BOUFFE_3D

NOURRITURE 2.0

PARDON ?
En voyant le futur (probable) potentiel de tout ça, jeunes geeks et écolos idéalistes ont commencé à réfléchir au marché de la nouvelle nourriture, la new food. Certaines start-up, comme Soylent, ont lancé une boisson composée de l’ensemble des nutriments nécessaires à la survie. Le breuvage inventé par l’ingénieur américain Rob Rhinehart permettrait de remplacer les repas, puisqu’il contient de la farine d’avoine, de la maltodextrine, des protéines de riz et de soja et des fibres. NEWS_BOUFFE_2.0

Au Québec, la PME des Fermes Lufa a mélangé culture en serre sur le toit des immeubles et distribution en circuit court.
Dans la Silicon Valley, JUST INC. (ex-Hampton Creek) a mis au point une mayonnaise sans œuf, juste en transformant des petits pois jaunes (et c’est un carton commercial). La start-up Finless Foods cherche quant à elle à créer du fromage sans lait et du poisson sans pêcher. Habit, en Californie, a élaboré des régimes personnalisés en fonction de l’ADN de chacun ; ces plats sont ensuite livrés chez le client. À Londres, le laboratoire Rocks Lab a développé une technique pour emballer de l’eau dans de petites sphères en gélatine végétale qui seront aussi 100 % biodégradables.
D’autres, enfin, travaillent sur des emballages comestibles pour éviter de détruire encore plus la planète.

les +
> La nourriture du futur est destinée à tous : végétariens, carnivores, flexitariens, etc.
> Encore une solution face à l’élevage intensif !

les –
> Et le plaisir de manger dans tout ça ??
> Possibilité de (trop) déconnecter nos sens
> Parfois (souvent ?), ça n’a pas vraiment de goût
> Devoir encore se farcir des photos de plats (high-tech cette fois) sur Instagram en 2050 ? L’enfer.

LES MICROALGUES

CapturePARDON ?
En octobre dernier, le Salon international de l’alimentation avait déjà mis en avant les microalgues, alternative intéressante concernant le futur de notre alimentation. Se nourrissant de dioxyde de carbone, elles produisent une quantité impressionnante de protéines (50 à 100 fois plus par unité de surface que les sources animales !), de graisses et glucides, le tout sans être polluantes. Ajoutez à ça une excellente teneur en acides gras et, paf, ça fait une bonne santé cardiaque. La Spiruline et Chlorella sont déjà autorisées et peuvent être soit incorporées dans des aliments, soit vendues sous forme de compléments alimentaires. Et il reste encore 30 000 espèces de micro-algues non exploitées !

les +
> On peut même faire de la mayonnaise sans œuf avec des micro-algues. Et avec 60 % de matière grasse en moins. #ventreplat
> Une poignée d’algue spiruline contient autant de calcium que 3 verres de lait et autant de fer que 3 bols d’épinard. C’est Popeye qui va être content.
> Elle nécessite 30 fois moins de surface de culture que le soja par exemple.
> Elles sont consommées depuis la nuit des temps. Et à ce qu’on sache, les Aztèques ne s’en sont jamais plaints.

les –
> En raison de son impressionnante quantité de fer, la spiruline n’est pas franchement conseillée aux personnes souffrant d’hémachromatose (excès de fer dans le sang).
> De très rares personnes sont intolérantes et peuvent être allergiques.

LE STEAK ARTIFICIEL

NEWS_BOUFFE_STEAK

PARDON ?
De la viande produite in vitro, à partir de cellules souches, ça vous dit ? Pour certains scientifiques et professionnels, cette piste pourrait nous aider à répondre à l’explosion démographique qui nous attend au coin de la rue. Plusieurs start-up américaines se sont déjà lancées dans l’aventure. En 2013, le scientifique Mark Post avait préparé le premier prototype à Londres : le « Frankenburger » (142 grammes pour 250 000 € tout de même). Créé à partir de cellules souches de vache, il avait la même texture et la même couleur qu’un burger lambda… et plutôt bon goût, parait-il.

les +
> Le nombre de bêtes tuées pour remplir notre assiette pourrait réduire considérablement.
> Vraie solution face à l’empreinte carbone de l’élevage. > Économie de 90 % d’eau par rapport à la production de viande classique.

les –
> Le premier burger synthétique a mis 6 semaines à voir le jour. Un steak bien cuit, ça se mérite !
> Ses concepteurs estiment qu’une commercialisation pourrait se faire d’ici 10 à 20 ans. En espérant donc que la fin du monde ne soit pas passée par là entre temps.
> D’après les études d’acceptabilité menées en France, en Belgique et en Australie, la majorité des consommateurs éprouve une certaine répulsion à la viande artificielle.
> Quid des agriculteurs actuels ?

Le Parc des merveilles : grand-huit poétique

Le Parc des merveilles n’a pas la classe d’un Pixar certes. Mais il reste un film d’animation correct et follement poétique. On retombe en enfance ?

PAUSE_CINE

June, une fillette gentiment allumée et hyper-créative, nourrit une passion dévorante avec sa mère pour Wonderland, un parc d’attractions dont elles ont imaginé à deux les contours. Et où les animaux agiraient comme des humains.
Un jour, la maman, gravement malade, part à l’hôpital. June, atomisée par l’annonce, abandonne rêves et maquettes… jusqu’à ce qu’elle découvre, dans une forêt, que Wonderland existe bel et bien…

C’est un film d’animation doucement poétique que présentent ici Paramount Pictures et Nickelodeon. S’il est relativement étonnant de voir à quel point il a été laminé par une partie de la critique outre-Atlantique, Le Parc des Merveilles (Wonder Park en V.O) est pourtant un divertissement ludique, fun, qui n’hésite pas à aborder certaines thématiques adultes (la maladie notamment).

Évidemment, on est loin du maître Pixar, mais cette production est pétrie de bonnes intentions et d’honnêteté. Certes, le film n’évite pas quelques maladresses (rythme parfois chaotique, allégories peu subtiles, histoire banale et convenue, ventre mou au milieu…), mais il demeure suffisamment touchant comme fable d’apprentissage.

Nourri d’un joli onirisme, abordant les tourments intérieurs d’une enfant dépassée par les événements, doté d’une belle esthétique, Le Parc des Merveilles reste toutefois très orienté vers les enfants : personnages aux yeux immenses, explosions de couleurs, magie de certaines séquences et décors sont faits pour eux mais, par chance, sans avoir à se coltiner un prêchi- prêcha infantilisant.
Quant aux adultes qui regarderont ce Parc des merveilles, rien ne leur interdit de retomber un peu en enfance… et croire un peu en la magie de l’imaginaire.

> Film d’animation (USA/Esp). Durée : 1 h 26. Avec les voix françaises de Marc Lavoine, Odah, Frédéric Longbois…
> NOTE : 3/5 

Maternité Le Blanc : un cas d’école

Indre : il y a peu, une habitante a accouché chez elle, faute de maternité dans la ville…

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En septembre dernier, manifestation silencieuse. (Photo NR, Thierry Roulliaud)

« Bonjour, je voulais vous annoncer que mon petit-fils est né cette nuit, mardi 19 mars 2019, au Blanc, dans la salle à manger de ses parents, en présence uniquement de sa maman et son papa. Les pompiers et le Samu sont arrivés après sa naissance. »

Dans cette lettre, la grand-mère s’indigne de la situation vécue par sa fille. En trois mois, trois bébés sont nés au domicile de leurs parents.

La maternité du Blanc, dans l’Indre, symbolise depuis juin 2018 le sort des maternités de niveau 1 et surtout, celui de leurs patientes, contraintes de faire jusqu’à une heure et demie de route pour accoucher. Parallèlement, les sage-femmes ne peuvent pas leur proposer d’AAD, puisqu’il est soumis, par sécurité, à la présence d’une maternité à moins de 30 mn.

Le collectif C’est pas demain la veille a donc organisé des cours… d’accouchement en voiture, pour préparer les jeunes parents.
Dans d’autres départements, ce sont les pompiers qui ont suivi une formation spéciale. Pétition, soutien des élus, marche blanche, actions chocs : rien n’y a fait, la ministre de la Santé est restée sourde à tous les arguments. Elle a même annulé la réunion prévue le 13 mars avec le collectif du Blanc.

Die (Drôme), Creil (Oise), Bernay (Normandie),… le gouvernement justifie la fermeture de ces établissements par l’argument de la sécurité ; de leur côté, les collectifs de défense dénoncent un calcul financier, une maternité devenant rentable à partir de 1000 accouchements par an. Le Blanc accueillait ce week-end les Etats généraux des maternités en colère. Les 16 collectifs ont dévoilé une stèle : « À nos territoires abandonnés, aux enfants qui ne naîtront pas, à ceux et celles qui ne survivront pas, à notre système de santé condamné pour les économies de la France ».

>> Retrouvez notre dossier sur l’accouchement juste ici ! <<

Investir dans l’immobilier : le vrai/faux

Vous songez à investir dans l’immobilier mais vous entendez tout et son contraire sur le sujet ? Tmv a fait le point avec Lionel Talluault, responsable des ventes de neuf et défiscalisation chez Citya immobilier pour vous aider à démêler le vrai du faux.

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Pour investir il faut être riche

FAUX, mais… L’investissement Loi Pinel est une création de capital avec possibilité d’investir sans apport. Mais il faut payer des impôts pour en profiter pleinement puisqu’il s’agit d’une défiscalisation. La possibilité d’investir dépend de la réponse de la banque, qui sera prête à accorder le prêt en fonction des capacités de remboursement. Donc si en théorie il n’y a pas besoin d’apport ou de capital important au départ, si l’on n’a pas un job stable et une possibilité de rembourser correctement (en gros, si l’on n’entre pas dans les critères de la banque), ce sera beaucoup plus difficile.

Les frais de notaire sont moins importants dans le neuf

VRAI Les frais de notaire sont de 2,5 % dans le neuf contre 8 % dans l’ancien. Mais dans le neuf il faut payer la TVA (20 %) à l’État au moment de la vente. Il est plus intéressant d’investir dans l’ancien car c’est moins cher VRAI et FAUX S’il est vrai que l’ancien est moins cher et que la rentabilité y est donc plus élevée, les impôts le seront également car la Loi Pinel ne s’applique pas. Or pas de Loi Pinel : pas de défiscalisation.

Je dois prendre mon assurance emprunteur avec la banque qui m’accorde le prêt

FAUX Cette assurance (qui couvre le crédit en cas de décès, invalidité ou chômage) est obligatoire mais on n’est plus obligé de la prendre avec la banque qui fait crédit. Le plus souvent, les deux vont de pair mais si la banque qui accorde le prêt est d’accord pour les désolidariser, on peut prendre l’assurance dans une autre banque. C’est même une bonne idée car cela permet de faire jouer la concurrence et, en principe, l’assurance individuelle est moins chère, surtout pour les jeunes (qui présentent généralement des risques de santé moins importants), car on paie la prime sur le capital restant dû.

Pour investir dans le cadre de la Loi Pinel il faut être propriétaire de sa résidence principale

FAUX Il y a d’ailleurs beaucoup de jeunes qui achètent pour plus tard et se constituer un capital, surtout lorsqu’ils ont une forte mobilité professionnelle. Ils investissent donc dans le but de louer afin de ne pas être bloqués par une résidence principale.

Il faut investir près de chez soi et si possible en centre-ville

VRAI et FAUX Tout dépend du quartier dans lequel on vit. Il est effectivement plus malin d’investir dans une ville que l’on connaît, car on est en mesure d’identifier les « bons » quartiers, ceux qui seront plus recherchés. Mais si l’on vit dans un quartier « qui craint », mieux vaut investir dans un autre, qui sera plus attractif.

La Loi Pinel ne concerne que les logements

VRAI La Loi Pinel est un dispositif qui ne fonctionne que si l’on achète du neuf, appartement ou maison, dans le but de louer. On ne peut donc en profiter si l’on décide d’acheter un garage, un commerce, une place de parking…

On ne peut pas loger ses enfants dans un investissement Loi Pinel

FAUX On peut louer à ses ascendants et descendants. Attention toutefois avec les enfants, car cela les sort du foyer fiscal et ils ne pourront bénéficier des APL (bien que la loi prévoit une obligation de louer au prix du marché).

L’investissement Pinel est un bon plan pour les expatriés

VRAI, mais… Il arrive que les expatriés (hors DOM-TOM) ne cotisent pas, donc l’investissement immobilier leur permet de se constituer un investissement, notamment pour la retraite. C’est une sécurité, une réserve. En revanche, ceux qui ne cotisent pas car ils travaillent et paient leur impôts à l’étranger ne bénéficieront pas de la défiscalisation. Attention, il y a des cas particuliers selon le pays, l’employeur…

La Loi Pinel ne s’applique pas outre-mer

FAUX La Loi Pinel prévoit des cas particuliers pour les DOM-TOM. C’est une variante avec des calculs différents, mais il est tout à fait possible d’en bénéficier si l’on investit outre-mer.

par Chloé Chateau

Chroniques culture #65

Double dose de CD aujourd’hui, avec l’album du guitar hero Roman Rouzine, et le jazz manouche de My Favourite Swing. Sans oublier les BD de la semaine et le DVD d’Overlord !

LES CD
PAUSE_ECRANS_ROUZINEROMAN ROUZINE – HUMANS
Les plus attentifs d’entre vous (ça y’est, coup de pression) se rappellent de la trombine de monsieur Roman Rouzine, déjà apparu dans notre numéro 317. Le guitariste virtuose tourangeau y contait sa science de la musique instrumentale et des délices de la six-cordes. Voilà donc enfin Humans, un second disque où le guitariste franco-ukrainien, en plus d’exceller comme à son habitude, y apparaît plus libre. De cette liberté fraîchement acquise – Roman n’est plus obligé de prouver qu’il joue à la perfection – naît ainsi un album très cinématographique dans son approche (les ambiances sur « Aura » et la lourdeur de « Pulse » l’illustrent si bien). Quant à la durée, raisonnable (43 min), elle permet à Humans de rester dans son chemin et d’éviter l’écueil du CD indigeste.
Moins véloce mais plus dans l’émotion, Roman Rouzine allège son propos et gagne en efficacité. Il offre là un formidable voyage dans son univers musical et personnel. Et prouve qu’un guitar hero sait aussi viser en plein cœur.
A.G.

MY FAVOURITE SWING – KISS MY LIVE PAUSE_ECRANS_SWING
En 2013 déjà, nous évoquions My Favourite Swing comme « un groupe tourangeau idéal pour ambiancer un apéro au calme, dans son salon ». Rien n’a changé depuis et le jazz manouche entraînant du trio est toujours aussi savoureux. Leur swing guilleret et chaud (« Have you met Miss Jones » au hasard) se retrouve cette fois version live, avec ce concert enregistré au Festival international de guitare de Vendôme. De quoi montrer, avec ces 14 titres, que My Favourite Swing sait maîtriser la guitare à la perfection (diantre, cette envolée sur « Stomping at Decca » !) et envoyer la sauce côté rythmique. Chantant et frais : parfait pour débuter le printemps.
A.G.

PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
OVERLORD
Un film de guerre avec des Nazis, des zombies surhumains et des soldats américains qui ont envie d’en découdre : vous craignez le pire ? Eh bien… Pas tant que ça ! Série B parfaitement assumée dans son côté crétin, Overlord a beau être maladroit, il reste un divertissement efficace et généreux. Les amoureux du genre seront servis (second degré, personnages caricaturaux, délires régressifs…), les autres passeront leur chemin (il faut subir les incohérences, le rythme pachydermique et les misérables décors). Ce mélange de Call of Duty et Inglorious Basterds voit sa sortie en DVD / Blu-ray agrémentée de suppléments plutôt abondants. Au menu, plusieurs séquences aux titres poétiques, comme « mort-vivant », « frères d’armes » ou « la mort sous terre ».
A.G.

LES BD PAUSE_ECRANS_BD
Avec Sabre (Dargaud) Éric Feres se lance dans un roman graphique sans parole d’une beauté totale. En plein Pléistocéne, un vilain tigre livre un combat féroce contre la différence et une nature hostile. Une véritable performance graphique aux couleurs époustouflantes et l’un des chefs-d’oeuvre de l’année.
Cet art graphique, on le retrouve dés les débuts de Jean Giraud / Gir / Moebius dans Le Lac des Émeraudes (Humanoides Associés), un ouvrage où sont réédités les premiers essais du père de Blueberry. À propos de nostalgie, on se replongera dans ses émois adolescents avec le T3 de la très belle intégrale Julie Wood (Dupuis), enrichie pour l’occasion d’une aventure inédite et le dessin d’un Jean Graton à son meilleur niveau.
Infinity 8 (Rue de Sèvres) vivra son dernier épisode avec ce tome 8, sous les traits de Killoffer et de Trondheim au scénario. C’est drôle, malin et on adore ce challenge SF maîtrisé. Saluons pour finir le dernier ouvrage du Tourangeau Luc Brunschwig qui, avec Laurent Hirn au dessin, déploie dans Le Pouvoir des Innocents (Futuropolis) un art du récit magistral pour ce thriller politique passionnant.
H.B.

Naissance : tour du monde des traditions

Et ailleurs, quelles sont les différentes façons d’appréhender la grossesse et l’accouchement ? Coup de projecteur sur six traditions autour du globe.

langfr-225px-Flag_of_Spain.svgESPAGNE

JOUER À SAUTE-BÉBÉ

Ils sont déguisés en démons, en costume rouge et jaune et… sautent au-dessus de bébés placés sur un matelas. Bienvenue à Castrillo de Murcia, une petite ville espagnole qui célèbre El Colacho, le saute-bébés. Cette pratique est censée « nettoyer du péché et purifier » les enfants nés dans l’année. La tradition se tient depuis 1621 déjà, à l’occasion de la Fête-Dieu, 60 jours après Pâques. À l’époque, le Pape Benoît XVI avait appelé les prêtres espagnols à ne plus y participer. Sans succès.

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SIROP, COUTEAU, CISEAUX

Dans certaines régions de la Turquie, il existe une croyance pour prédire le sexe du bébé. Quelqu’un place un couteau sous un coussin et une paire de ciseaux sous un autre. Si la femme enceinte s’assoit sur le coussin avec le couteau, elle aura un fils. Pour le coussin « aux ciseaux », ce sera une fille. La tradition veut également que les nouvelles mères consomment le Lohusa Serbeti (« le sirop de l’accouchée »). Composée de cannelle, de clous de girofle et de colorants alimentaires rouges, cette boisson est servie à la maman à l’hôpital puis à domicile. Ce breuvage est considéré comme fortifiant.

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ASSISE !

« S’asseoir sur un mois », ou « Zuo Yuezi », c’est une des traditions chinoises relativement fréquentes. Là-bas, il est préférable que la femme qui vient d’accoucher se repose pendant un mois, quelque soit son rang social. Pendant cette période, la plupart des Chinoises ne doivent pas se laver les cheveux, ni ouvrir les fenêtres ou brancher la climatisation, ni regarder la télévision et manger d’aliments froids. Elles agissent ainsi pour ne pas attraper froid et pouvoir se remettre sur pied. Dans l’imaginaire, si ces règles ne sont pas respectées, la femme sera plus tard sujette aux migraines et à l’arthrite.

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COMME À LA MAISON

Chez nos voisins néerlandais, l’accouchement à domicile est une vraie tradition. Il concerne une femme sur six et n’est pas du tout considéré comme une méthode alternative. Aux Pays-Bas, les femmes estiment que l’atmosphère à la maison est plus calme et tranquille, comparé à l’hôpital.

16617-bali_400pxBALI

PLACENTA, MON AMOUR

La pratique était fréquente à l’époque, mais elle tend à se faire plus discrète : à Bali, le mari assistant son épouse durant l’accouchement recueillait le placenta qu’il lavait ensuite pour le placer dans une noix de coco. Aujourd’hui, le rituel est encore pratiqué par certains papas qui récupèrent le placenta à l’hôpital et l’enterrent devant chez eux, histoire de porter chance au nouveau-né.

1200px-Flag_of_Nigeria.svgNIGERIA

LE BAIN DE MAMIE

Les grands-mères sont très importantes dans la culture nigériane. Ainsi, la tradition « Omugwo » veut que le premier bain de bébé soit donné par mamie. Souvent pratiquée dans certaines régions rurales, cette cérémonie doit rappeler à la mère qu’elle n’est pas seule à éduquer l’enfant.

Horoscope WTF du 27 mars au 2 avril 2019

Chaque semaine, l’astrologue de tmv reçoit des plaintes concernant l’horoscope. Pourtant chaque semaine… les lecteurs les plus téméraires s’y pressent.

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BÉLIER
Amour : What is love ? Baby don’t hurt me, don’t hurt me… no moooooooore.
Gloire : Cette semaine, on fêtera les Gontran, Gwladys, Amédée et Benjamin. C’est vraiment pas de bol.
Beauté : (Non, on déconne. Z’avez vu votre prénom à vous ?)

TAUREAU
Amour : Rassurez-vous, votre ex n’est qu’une mammifère lissencéphale.
Gloire : Selon une sombre étude de l’astrologue, les hommes deviennent matures à partir de 66 ans…
Beauté : …Bref, le monde est bien dans le caca.

GÉMEAUX
Amour : Avantage : il/elle a envie de sexe. Inconvénient : Pas avec vous.
Gloire : Le ver solitaire peut vivre 40 ans en provoquant des troubles, il est hermaphrodite et de forme plate.
Beauté : (Un peu comme vous en fait)

CANCER
Amour : Tchou tchouuu, le p’tit train du célibat va passer.
Gloire : Le saviez-vous ? Les moufettes sont des mammifères caniformes et sont réputées pour leurs sécrétions de liquide malodorant en case de menace.
Beauté : Bref, vous êtes une moufette.

LION
Amour : mmmlppoXDooipji oijoijo pokppokprg
Gloire : Désolé, mon chat vient de s’asseoir sur mon clavier.
Beauté : Vous êtes gaulé(e) comme de la mie de pain mais personne ne se plaint.

VIERGE
Amour : Les stars connaissaient les jetés de culottes sur scène. Vous, c’est plutôt un lancer de déambulateurs lors de votre passage.
Gloire : Mangez plus avec vos collègues, ça leur donnera moins souvent l’occasion de parler dans votre dos.
Beauté : Il faut s’y faire. Vous êtes désormais une vieille coque rouillée bonne pour la ferraille.

BALANCE
Amour : La constellation de l’unijambiste prédit que vous prendrez votre pied demain soir (haha).
Gloire : Vous avez pas choisi, de vivre ici, entre la soumission, la peur ou l’abandon. #jeanjacques
Beauté : Vous avez le boule qui chamboule.

SCORPION
Amour : Scorpion rimant avec morpion, on vous conseille de laisser votre slip en grève.
Gloire : Vous chevrotez comme Julien Clerc.
Beauté : Grande gueule et le poil soyeux : pas de doute, vous êtes un ornithorynque.

SAGITTAIRE
Amour : C’est triste, mais les gens ne vous aiment que pour votre argent et vos jolies fesses.
Gloire : On vous surnomme le Revers de la médaille.
Beauté : Vos poignées d’amour vous gênent ? Rassurez-vous, vous vous réincarnerez en panier.

CAPRICORNE
Amour : Vos nuits riment avec ennui.
Gloire : La métaphore de votre vie ? Celle du pingouin qui respire par le cul et qui meurt quand il s’assoit.
Beauté : Un visage asymétrique, ça a aussi son charme…

VERSEAU
Amour : Prout.
Gloire : En Bretagne, il ne pleut que sur les cons. Faites-y un tour. Juste pour vérifier.
Beauté : Ce qui devait arriver arriva : vous voilà obligé(e) de faire un nouveau trou à votre ceinture.

POISSONS
Amour : Votre cœur s’effrite, mais les frites c’est bon.
Gloire : « Tu peux dire 50 fois à un âne d’aller à gauche, s’il a décidé d’aller à droite tu ne pourras rien y changer… »
Beauté : On n’insinue rien du tout avec cette phrase, hein… HUM.

Accouchement : « différencier les parcours des patientes »

Dossier accouchement : nous avons posé trois questions à Franck Perrotin, chef du service maternité au CHU de Tours.

3 QUESTIONS AU PROFESSEUR FRANCK PERROTIN,
CHEF DU SERVICE MATERNITÉ DU CHRU DE TOURS

L’Académie de médecine souligne que les maternités accueillant plus 3000 naissances ont plus de difficultés à respecter les choix des patientes.

A Bretonneau, ça nous tient à cœur depuis longtemps : quand on a construit le nouveau bâtiment il y a une douzaine d’années, on voulait intégrer une salle nature qui permette à la patiente d’adopter des postures différentes pour faciliter le travail. La direction n’a pas suivi, elle croyait à une fantaisie. Le domaine de l’accouchement est particulier, on n’est pas dans de la médecine brute comme de la cardiologie. On préconise une surveillance médicale parce qu’il peut survenir des événements imprévisibles mais ça reste un acte de la vie. L’idéal est de pouvoir différencier les parcours des patientes. Si nous accueillons 50 % de grossesses dites à risque, nous avons aussi des patientes « à bas risques » et nous sommes vraiment dans une désescalade de la médicalisation avec une diminution des médicaments et l’objectif de descendre à 11 % d’épisiotomies. C’est possible avec des équipes bien formées et très impliquées.

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L’étude JUMODA menée en 2017 par le Pr Schmitz de l’Inserm conclut : « la grossesse gémellaire n’est pas en soi une indication d’accouchement par césarienne. »

Nous avons participé à cette étude et elle a complètement validé le fait qu’accoucher les jumeaux par voie basse est plus sûr, pour la maman comme pour les bébés. Il faut lutter contre cette idée imaginaire selon laquelle la césarienne est plus sûre ! L’évidence scientifique montre aujourd’hui que la césarienne a des conséquences importantes. La naissance est un bouleversement. Si on ne prépare pas le bébé par les contractions, le passage à travers le bassin, il a beaucoup plus de mal, il peut avoir des soucis respiratoires, digestifs, entraînant une hospitalisation puis une exposition aux bactéries résistantes…

Le CHU développe un projet de suivi connecté des patientes enceintes. De quoi s’agit-il ?

Le dossier progresse avec les premiers essais du cardiotocographe automatique, utilisable par la patiente à domicile qui vont être réalisées cet été en collaboration avec le Centre d’Investigation Clinique et d’Innovation Technologique du CHU (CIC-IT) Il s’agit d’une ceinture qui enregistre le rythme cardiaque du bébé et le transmettra directement à l’hôpital ou au cabinet de la sage-femme. Une start up toulousaine travaille au prototype de ceinture. Le système multi-capteurs a été imaginé par l’Inserm à Tours.

Accouchement : la voix des femmes

Longtemps vue comme une sécurité, la médicalisation systématique de l’accouchement est remise en question. Une évolution liée à la dénonciation des violences obstétricales mais aussi à des observations scientifiques.

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« Ce serait à refaire, je le referais sans hésiter. Mais je partirais plus tôt ! J’ai accouché dans la demi-heure suivant mon arrivée. » Pour son premier enfant, Aline a préféré faire 45 minutes de route pour accoucher à la maternité du Chinonnais, un établissement réputé pour accompagner les futurs parents en douceur. Un choix qui peut étonner, mais porté par l’histoire d’Aline : « On a eu un parcours compliqué pour avoir notre bébé et on voulait éviter au maximum le côté clinique de la naissance. La maternité de Chinon est petite, apaisante, en pleine forêt. On a passé cinq jours dans une bulle avec le papa, c’était merveilleux. »

La rébellion des femmes contre les violences obstétricales et gynécologiques a modifié leur rapport au corps médical. Elles s’approprient de plus en plus la naissance de leur enfant, se documentent, confirme Valérie, sage-femme à Bretonneau : « Mais elles arrivent souvent avec la crainte qu’on leur fasse du mal, elles sont très angoissées. En tant que soignant, c’est violent de recevoir des lettres de patientes qui me disent : je ne veux pas que vous me fassiez ça et ça… On peut être amené à faire une épisio (acte chirurgical consistant à inciser le périnée pour laisser passer l’enfant à l’accouchement – NDRL) et on ne le fait pas pour les blesser. J’ai choisi ce métier pour aider les patients et j’ai le sentiment d’être cataloguée comme quelqu’un de malveillant. » UNE_BEBE

Une difficulté dont les patients n’ont pas conscience, se sentant a contrario otages du personnel : « Pour l’accouchement de l’aînée en polyclinique il y a 9 ans, on avait préparé un projet de naissance, se rappelle Laurent. Ma femme voulait accoucher sans péridurale. Le gynéco s’est énervé et a dit “ les accouchements bio, ça va bien ! ” La sage-femme ne voulait pas faire d’épisio, il est passé outre son avis. Ça été très brutal, on a mis plusieurs semaines à s’en remettre. » Selon l’Académie de médecine, 5 % des parturientes souffrent de syndrome post-traumatiques, renonçant parfois même à une nouvelle grossesse. Mais l’institution rappelle que longtemps, ce fut la peur de mourir en couches qui inhibaient les femmes. Malgré les cours de préparation, Camille a trouvé que « rien ne préparait à ça. Je n’avais jamais été hospitalisée, ça me faisait très peur. Mais vouloir la fin de la médicalisation, c’est une réaction d’enfant gâtée ; j’ai perdu beaucoup de sang, au Moyen-âge, je serais morte. »

Son premier enfant est né il y a un an et demi, après 39 heures de travail, dont 18 sans péridurale. « L’anesthésie a été une délivrance incommensurable ! » Longtemps vue comme rassurante, les observations scientifiques confirment aujourd’hui les limites de la médicalisation. En 2017, la HAS (Haute Autorité de la Santé) a édicté de nouvelles recommandations, bouleversant des années de pratiques.
« Cet avis a énormément fait bouger les choses, estime Amélie Garnier, de l’Ordre des sage-femmes d’Indre-et-Loire. Nous sommes formées à l’accouchement physiologique, c’est la base de notre métier ; on sait qu’avec des positions imposées et la médication, on casse ce processus naturel. »

ACCOUCHEMENT À DOMICILE

Marie, qui a accouché à Bretonneau en 2016 et en 2018, confirme cette évolution. « La deuxième fois, j’ai pu marcher comme je le souhaitais, on m’a laissé prendre mon temps. J’étais plutôt pour un accouchement à domicile mais le papa, qui travaille à l’hôpital, ne voulait pas. »

Environ 2 200 Françaises choisissent d’accoucher chez elles chaque année. Une pratique légale mais déconsidérée. Infirmière, Pauline a choisi l’AAD (Accouchement Accompagné à domicile) pour son deuxième bébé. « Je n’en ai pas parlé au travail. Mon compagnon pensait qu’il fallait absolument aller à l’hôpital, qu’accoucher est dangereux… j’ai dû le rassurer. En tant que militante féministe, je me suis intéressée au corps de la femme. Une grossesse physiologique normale, c’est naturel. Et on n’accouche plus comme au XIXe ! Il y a l’image de la sage-femme sorcière mais Isabelle Koenig est arrivée avec un monitoring, du matériel, et elle est très claire dès le départ sur ce qui peut remettre en cause un AAD au cours de la grossesse : en cas de diabète gesta, de bébé en siège, etc., c’est impossible. »

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« Beaucoup de soignants font extrêmement bien leur métier, explique Isabelle Koenig, sage-femme libérale. Mais à l’hôpital, on n’a pas toujours le temps, matériellement, de tenir la main à une femme pendant le travail, de rester avec elle. Alors qu’elle a souvent simplement besoin de ça, pour que l’accouchement se passe sans intervention. » Elle est la seule sage-femme en Touraine à suivre les naissances à domicile. Après 33 ans en hôpital, c’est pour répondre à la demande d’une patiente qu’elle a accompagné sa première naissance à domicile. Elles sont moins d’une centaine en France à le proposer.
« En France, contrairement à d’autres pays, les instances pensantes ne sont pas favorables à l’AAD et mettent des bâtons dans les roues à ces professionnelles, explique une sage-femme hospitalière. La pratique est pourtant très encadrée : pas de grossesse à risques, pas de jumeaux, pas de pathologies… »

« Le projet de naissance peut créer des difficultés chez les soignants qui ont l’impression qu’on veut leur apprendre leur métier, analyse Amélie Garnier. Mais nous ne devons pas oublier que nos patients ont des droits : le droit au consentement, le droit d’être informé, le droit à l’intimité. Les femmes sont prêtes à accepter une épisio si on leur explique. Et c’est plus confortable pour tout le monde que de rester dans un climat de toute-puissance. » Ce sentiment de domination, Pauline l’a vécu lors de son premier accouchement en 2010 à Blois, avec « l’impression d’être un bout de viande ». L’obstétrique, c’est d’abord de l’humain, rappelle Valérie.
« Ce qui est intéressant, ce n’est pas d’en “ finir ” avec quelque chose, mais de donner le choix, estime Laure. Cela dit, avec les fermetures des maternités qui s’accélèrent, on court à la fin de la médicalisation, qu’on le veuille ou non. On accouchera chez soi ou sur le bord de la route. »

Boy Erased : l’enfer des centres de conversion

De jeunes homosexuels « convertis » à l’hétérosexualité dans de terribles centres à thérapie : c’est le sujet glaçant de Boy Erased, film inspiré d’une histoire vraie.

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Ce n’est pas que du cinéma… Le thème de Boy Erased est tout sauf inventé. Ces centres de « réorientation » dont il parle, où de jeunes homosexuels sont « coachés » durant une thérapie pour devenir hétérosexuels, existent vraiment.
Aux États-Unis, il en reste encore ouverts… 36 en toute légalité.

Ce sujet glaçant est adapté de l’autobiographie de Garrard Conley qui a déjà subi ces horreurs, envoyé dans un de ces centres par ses parents croyants et puritains. Boy Erased est donc une histoire vraie qui ne cesse de mettre mal à l’aise.
Certaines scènes sont parfois très dures. L’atmosphère, sombre et renforcée par une photographie terne, renforce cette impression.

De cette quête identitaire et sexuelle (le personnage principal est tiraillé entre sa vraie nature et l’amour sincère de ses parents), le cinéaste en tire le portrait d’un pan de la société américaine, jamais lacrymal, toujours tout en justesse. Il est aidé en cela par un casting extraordinaire.

Porté à bout de bras par un Lucas Hedges impeccable (déjà vu dans Manchester by the sea), Boy Erased n’en oublie pas sa galerie de personnages secondaires. Nicole Kidman et Russell Crowe sont touchants dans le rôle des parents ; Xavier Dolan, dans son caméo, est parfait ; Flea (bassiste des Red Hot Chili Peppers !) fait frissonner et Joel Edgerton – qui se met lui-même en scène en prédicateur infâme – est habité.

Cependant, Boy Erased alourdit trop son propos en raison de sa construction pataude à coup de flashback. Nécessaire par son sujet, le film aurait pourtant gagné à être plus dans l’émotion (c’est un peu trop convenu parfois). De menus défauts qui n’empêcheront toutefois pas ce drame psychologique et biographique de marquer le spectateur.

À voir. Et à méditer…

> Drame, de Joel Edgerton (USA). Durée : 1 h 55. Avec Lucas Hedges, Nicole Kidman, Russell Crowe, Joel Edgerton…
> NOTE : 3/5 

Mon Sang pour les autres : grande collecte

La dixième édition de la collecte « Mon Sang pour les Autres » revient à Tours au Péristyle de l’Hôtel de Ville.

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On ne dira jamais assez à quel point le don du sang est important. Et à l’heure où la mobilisation baisse (lire tmv n°326 – il fallait 30 000 poches de plus pour mars), l’événement Mon Sang Pour les Autres tombe à point nommé.

Lancée par le Rotary, cette opération est la plus grande collecte de sang d’Europe, en partenariat avec l’Établissement français du sang (EFS). Ce « rendez-vous générosité du printemps », comme l’appelle l’organisation, se tiendra à Tours les 29 et 30 mars, à l’Hôtel de ville.

À cette occasion, les artistes Laurence Dréano et Rémou exposeront leurs œuvres dans le péristyle de la mairie (jusqu’au 10 avril) et parraineront l’événement. Des chefs restaurateurs de la Touraine gourmande ont également répondu présents pour remplir l’estomac des donneurs.

Pour rappel, rien qu’en Indre-et-Loire, 600 dons sont nécessaires… chaque semaine.

> Vendredi 29 mars de 13 h à 19 h et samedi 30 mars de 9 h à 12 h 30, à l’Hôtel de Ville.
> Événement sur Facebook 

[MISE A JOUR 28/03 : l’organisation a décidé de changer les horaires du samedi, en raison de la manifestation prévue à Tours]

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Consonance : au chœur du baroque

Le chanteur et chef d’orchestre de l’ensemble Consonance, François Bazola, fait revivre la musique baroque à notre époque. Une musique ancienne, loin d’être oubliée.

(Photo Rémi Angéli)
(Photo Rémi Angéli)

Consonance, « accord agréable à l’oreille ». Pour le Tourangeau François Bazola, responsable de l’ensemble baroque éponyme, ce mot évoque aussi le fait de « faire vibrer les sons ensemble. »

Et en terme d’harmonie, il sait de quoi il parle, car en plus de tenir la baguette, François Bazola est aussi un chanteur reconnu. Après des études au conservatoire de Tours et un prix d’interprétation vocale baroque à Paris, dans la classe de William Christie, il a choisi de partager son temps entre le chant et la direction de l’ensemble Consonance, qu’il a créé en 2011. « Il est composé de professionnels instrumentistes et solistes. Nous pouvons nous produire à quatre comme à 25, selon le répertoire choisi », décrit le musicien.

En parallèle, le chef d’orchestre est aussi devenu chef de chœur en 2016, en créant l’ensemble régional Omnes Voces, constitué de 45 chanteurs amateurs triés sur le volet. La marque de fabrique de l’ensemble Consonance est ainsi basée sur sa volonté de faire découvrir de nouvelles musiques à divers publics et de mélanger les genres : « connecter les professionnels aux amateurs, faire entrer cette musique dans les collèges et les lycées ou collaborer avec une compagnie de danse hip hop comme X-Press », énumère ce spécialiste de la musique baroque.

On remonte en 1750

D’ailleurs, comment la reconnaître ? « Les musiques baroques ont été inventées entre 1600 et 1750 environ, avant la musique classique, explique-t-il. Il en existe plusieurs car elles sont différentes de l’Italie à l’Allemagne et chez Bach, Purcell ou encore Rameau. Elles se caractérisent par une grande liberté, beaucoup d’inventivité et mettent les sentiments de l’homme au coeur de la création. »

Les polyphonies travaillées de Bach sont ainsi loin d’être oubliées d’après le chef d’orchestre : « beaucoup de jeunes musiciens étudient les instruments et le chant de ces musiques anciennes dans les conservatoires. Il y a un vivier de talents exceptionnel dans la région, il faut les mettre en avant ! »
Parmi les instruments d’époque qu’utilise l’ensemble Consonance, il y a les violons baroques, les violes d’amour, le luth, l’orgue, le hautbois d’amour, le traverso ou encore le basson et le contrebasson baroque…

Un univers à (re) découvrir à l’église Saint-Julien samedi 30 mars à Tours, lors de “ La Passion selon Saint-Jean de Bach ” interprétée par l’ensemble Consonance et le choeur Omnes Voces. « Même si l’on ne comprend pas l’allemand et que l’on n’est pas croyant, on ne peut qu’être touché par la profondeur de la musique et l’environnement dans lequel il sera joué. »

>> Samedi 30 mars, à 20 h, église Saint-Julien de Tours, 20 rue Nationale Tarifs : de 15 € à 25 € (gratuit – 12 ans)
>> Réservations sur le site www.ensembleconsonance.com

Les Gens Heureux : du bonheur rue Marceau

La Rue Marceau a un petit nouveau (enfin presque !). L’établissement s’appelle Les Gens Heureux. On a testé.

CaptureLes vieux Tourangeaux comme nous, qui ont connu la grande salle du fameux bistrot Le Singe vert et plus récemment, celle du O P’tit Paris, seront ravis : les nouveaux propriétaires du 5 rue Marceau ont métamorphosé l’endroit.

Fini l’espace façon salle de cantine, on s’entend enfin parler grâce à de discrets effets de séparation. La nouvelle décoration est gaie, chaleureuse, elle mélange esprit design, nature, industriel et rétro.
Dit comme ça, ça semble un peu beaucoup, vu en vrai, c’est très chouette. L’ambiance resto de quartier est bien présente dans la salle et dans l’assiette, la cuisine est de saison. Ce midi, on déguste une blanquette de veau : la présentation est réussie (pas toujours évident avec un plat en sauce), l’équilibre viande-riz est là et le veau est tendre à souhait. Ça se gâte un peu au dessert, avec un diplomate aux marrons assez décevant.

La carte change très régulièrement, une bonne nouvelle pour ceux qui cherchent un endroit sympa où se changer les idées pendant leur pause déjeuner avant de retourner au boulot. Les Gens heureux est à découvrir, d’autant que les patrons ont la bonne idée d’organiser régulièrement des des apéros et des soirées à thème.
On est heureux de voir un lieu aussi bien situé revivre enfin.

> Les gens heureux, 5 rue Marceau. Formules du midi : entrée + plat ou plat + dessert 14,90 €, Entrée + plat + dessert 18,90 €. Le soir : formules à 24 ou 29 €.
> Ouvert du mardi au samedi, de 12 h à 14 h 30 et de 18 h à 23 h. Tél. 02 47 20 98 10. Page Facebook.

Un aperçu de l'esthétique des plats (photo Facebook Les Gens heureux)
Un aperçu de l’esthétique des plats (photo Facebook Les Gens heureux)

#WTF 70 : Demi-tour après un bébé oublié à l’aéroport

Vous avez loupé l’info insolite et #WTF ces derniers jours ? Séance de rattrapage avec un bébé oublié, un dealer plutôt particulier et un jeune Chinois « explosif ».

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« Chéri ? Je crois qu’on a oublié un bagage un peu plus important… »

— En Arabie Saoudite, une femme à bord d’un avion s’est rendu compte qu’elle avait oublié quelque chose à l’aéroport, dans la zone d’embarquement. Un bagage ? Non, son bébé tout simplement. Le pilote du vol reliant l’Arabie Saoudite à la Malaisie a dû faire demi-tour en insistant auprès de la tour de contrôle pour que la maman récupère son enfant.

— À Toulouse, les policiers ont interpellé un jeune de 16 ans qui transportait 130 grammes d’herbe, mais pas que. Ils ont ainsi découvert que ce dealer avait trouvé une idée pour fidéliser ses clients : leur offrir des tickets de grattage en plus de leur marijuana.

— Dans la série Nos amis les Bretons : en Bretagne, un homme a été arrêté alors qu’il circulait entièrement nu sur son scooter jaune, comme le rapport Ouest-France. Déjà condamné à plusieurs reprises pour des délits d’atteintes aux moeurs, il a cette fois expliqué qu’il avait des pulsions incontrôlables. Il a été condamné à deux mois ferme.

— Un jeune Chinois de 23 ans a avalé un briquet pour faire rire ses amis (oui bon, chacun a un humour différent, dirons-nous). Sauf que l’objet, avec 30 heures passées dans le corps, a failli exploser, puisqu’il se dégradait par le suc gastrique. Le liquide inflammable risquait alors de couler dans l’estomac. Le briquet a finalement été retiré. Ouf.

— Les spectateurs ont pu voir le président du Kosovo taper le mot de passe de son ordinateur, lors d’un reportage télé. Sur la séquence, on le voit taper 123456. C’est l’équipe de cybersécurité qui a dû pleurer. A. G

Eric Maravélias : au bout du noir

Dans son deuxième roman, Au nom du père, paru en février dans la Série noire, Éric Maravélias décrit la société telle qu’il la voit. Une fable pessimiste et onirique.

PAUSE_PORTRAIT_MARAVELIASSon premier roman, La Faux soyeuse, inspiré de son parcours personnel, avait provoqué en 2015 un séisme dans le milieu littéraire ; Éric Maravélias se savait attendu pour son deuxième opus.

Publié au bout de cinq ans d’écriture et de péripéties dans le monde de l’édition, Au nom du père est moins âpre mais tout aussi sombre. « Ce sera sans doute mon dernier livre », explique-t-il.

Autodidacte, lecteur compulsif, dévorant Montaigne comme Chase, Eric Maravélias lit par passion, écrit par pulsion et avoue avoir perdu la flamme. Après la musique, la poésie et la sculpture, il trouve aujourd’hui son moyen d’évasion en composant.
« En ce moment, c’est Bach, seulement Bach. Il y a toute la musique, dans Bach ! » Son roman Au nom du père est une fiction dans laquelle il décrit la société telle qu’il la perçoit : « Un monde où l’on a banni le père, Dieu, les repères, dans lequel tous les personnages sont en quête d’amour. Cristalle, la pauvre gosse, qui ne sait même pas ce que c’est, Dante, qui achète l’amour en s’offrant des filles, Akhan qui n’aime plus sa femme… Parce qu’au fond, l’amour, c’est ce qu’on cherche tous, non ? »

« Ce monde irrespirable existe déjà »

L’histoire ? Dans un Paris dantesque, écrasé par la pollution, la corruption et les trafics d’influence, Dante, un vieux mafieux, se bat contre un ami perdu et un fils nié. L’histoire finira mal, on s’en doute. Au nom du père se lit comme un conte noir, dans lequel il n’y a pas de héros mais une galerie de personnalités déglinguées, une volonté de l’auteur qui souhaitait composer des personnages secondaires forts.

« Des critiques parlent de dystopie, mais ce monde irrespirable existe déjà et ceux qui ne le voient pas n’ont jamais mis les pieds hors de leur quartier. Liberté, égalité, fraternité ? Aujourd’hui, ce ne sont que des concepts. Paris est entouré de camps géants, toutes les démarches se dématérialisent, on est tous ligotés par notre carte bleue… Le cash deviendra bientôt la chose la plus précieuse. C’est ce cash, un sac plein de billets, qui noue le destin de mes personnages. » PAUSE_POLAR

Enfant du bitume, Éric Maravélias a aujourd’hui quitté Saint-Pierre-des-Corps pour vivre à la campagne avec sa compagne. Un besoin de retrouver l’essentiel, de se protéger. Il maçonne, jardine. N’écrit plus. « Je n’ai pas envie de jouer, de faire semblant, de faire mon beau quatre fois par jour sur les réseaux sociaux. On demande aux écrivains publiés de se mettre en scène comme des produits. Mais c’est ce qu’on écrit qui devrait intéresser les gens, rien d’autre. Construire un mur, planter des légumes, c’est du concret. Ça me semble plus utile. »

>Au nom du père, Gallimard,
384 p., 21 euros.
> Bande-son pendant l’écriture de cet article : Mischa Maisky plays Bach Cello Suite No.1 in G.

Jazz : Baptiste Trotignon, pianiste unique

Attention, concert exceptionnel ! Ce vendredi 22 mars, le pianiste Baptiste Trotignon partagera la scène avec Joe Lovano. Retour sur la carrière d’un compositeur hors-pair.

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(Crédit Photo Hélène Pambrun)

AUTODIDACTE

— Baptiste Trotignon naît en 1974, en région parisienne. Enfant, il est poussé par son père à poser ses mains d’abord sur un violon. Il essaye. Mais la sauce ne prend pas. En revanche, lorsqu’il découvre le piano deux ans plus tard, c’est la révélation.
C’est dans la Drôme qu’il va se familiariser avec l’instrument, grâce à une vieille dame atteinte de la maladie de Parkinson ! À 10 ans seulement, il joue déjà du Moussorgski. Ses premières impros, en autodidacte, le pousseront naturellement vers le jazz. Baptiste Trotignon vient de tomber amoureux d’un son et d’un genre qu’il épousera toute sa vie.

PASSION JAZZ

— Grâce à un passage au Conservatoire de Nantes, Baptiste Trotignon peaufine son approche du piano. À 13 ans, il considère sérieusement la musique, mais hésite encore entre le classique et le jazz. Mais c’est ce second qui finit par occuper l’esprit de l’ado.
Le swing l’excite. Il découvre des disques, des artistes. À 16 ans, il donne son premier concert. La vingtaine tout juste passée, on le verra même dans le film Le Nouveau Monde, dans le rôle… d’un jeune pianiste ! Ce style de prédilection est partout. L’attirance terrible pour la liberté de l’improvisation fera de lui l’une des références en matière de jazz français contemporain.

MULTIRÉCOMPENSÉ

— Qui dit Trotignon, dit multiples récompenses. La carrière du musicien a été jalonnée de prix divers. En 2001, avec « Fluide », le premier disque de son trio, il récolte un Django d’or d’espoir. Puis tout s’enchaîne : Prix Django Reinhardt de l’Académie de jazz, Grand Prix du Concours international Martial Solal, Révélation française aux Victoires du jazz… Tout ça alors qu’il n’a, à l’époque, que 31 ans.

UN VIRTUOSE ?

— Le musicien est humble. Baptiste Trotignon aime la virtuosité, mais ne s’estime pas virtuose. « Je vois plus mes éternelles lacunes pianistiques que je n’arrive toujours pas résoudre », disait-il dans une interview à orchestre-ile.com Mais il reste conscient d’avoir travaillé dur quand il était jeune. Un apprentissage féroce de la technique pour rester fluide. « Le piano est consentant », aime-t-il à dire, reprenant la phrase de György Sebök.

DES RENCONTRES

— Le parcours de l’artiste est aussi un chemin de rencontres. Des concerts avec Tom Harrell ou le grand Brad Mehldau par exemple. Mais aussi des collaborations avec David El Malek, Otis Brown III, ou encore le percussionniste Minino Garay. Cette semaine, les amoureux de jazz pourront le voir aux côtés d’un autre immense musicien : Joe Lovano. Et ça, c’est à Tours que ça se passe.

>>Pratique : Baptiste Trotignon et Joe Lovano, en concert le 22 mars, à 20 h, salle Thélème. Organisé par le Petit Faucheux. Tarifs : de 11 à 23 €.

Horoscope WTF du 20 au 26 mars 2019

C’est l’heure de l’horoscope WTF de tmv ! Cette semaine, une phrase commune à tous les signes s’est cachée. Sauras-tu la retrouver Einstein ?

(Une phrase commune à tous les signes est cachée dans cet horoscope. Sauras-tu la retrouver, Einstein ? )

BÉLIER
Amour : Casse-toi l’amour, tu pues.
Gloire : En changeant 39 lettres à Bélier, on obtient « don du sperme ». Coïncidence ? Je ne crois pas.
Beauté : Gaulé(e) comme un loukoum, vous déchaînez les coeurs et les appétits.

TAUREAU
Amour : Casse-toi l’amour, tu pues.
Gloire : Vous êtes aussi réactif/ve qu’un koala sous Lexomil.
Beauté : Même les Allemands portant des chaussettes avec leurs sandales ont plus de style que vous.

GÉMEAUX
Amour : Casse-toi l’amour, tu pues.
Gloire : Oh, après tout… qui suis-je pour vous juger ? (à part l’astrologue qui régit votre vie et sur qui vous fantasmez chaque soir)
Beauté : Et si vous ressortiez enfin votre petit slip léopard ? Le peuple n’attend que ça.

CANCER
Amour : Casse-toi l’amour, tu pues.
Gloire : Pour le savoir, rendez-vous page 32 du dernier numéro de Femme Actuelle.
Beauté : Aaaah, une binouze de Lidl, des chips et des poils aux jambes: ça, c’est votre petit plaisir.

LION
Amour : Casse-toi l’amour, tu pues.
Gloire : Il faut vous y faire : vous avez le QI d’une moule.
Beauté : Mais vous ressemblez à Bobby le phoque. Alors ça passe.

VIERGE
Amour : Casse-toi l’amour, tu pues.
Gloire : Vous êtes une étoile montante qui n’est jamais montée.
Beauté : Eeeh ouais, on vous avait prévenu que ça rendait sourd. Krrkrr (bande de lubriques, va)

BALANCE
Amour : Casse-toi l’amour, tu pues.
Gloire : Vous envoyez du pâté en croûte cette semaine. C’est qui le meilleur signe ? C’EST VOUS !
Beauté : Où y a de la gaine, y a pas d’plaisir ! Mettez-vous au régime.

SCORPION
Amour : Casse-toi l’amour, tu pues.
Gloire : Le saviez-vous ? L’astrologue de tmv est votre père caché.
Beauté : Eh ouais, on en apprend dans l’horoscope hein ? Et encore, on vous a pas dit ce qui allait arriver avec la couleur de vos tétons d’ici lundi…

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SAGITTAIRE
Amour : Casse-toi l’amour, tu pues.
Gloire : La constellation du On-fout-le-dawa prédit que vous vous consolerez sous la couette d’un(e) Verseau.
Beauté : « Le côté câlin du Sagittaire peut vite disparaître dès lors qu’il se sent attaqué ». En gros, vous êtes un teckel.

CAPRICORNE
Amour : Casse-toi l’amour, tu pues.
Gloire : Votre avenir rimera avec aquaponey et steak de tofu.
Beauté : Votre prochain tatouage sera situé au-dessus de votre postérieur, avec une flèche indiquant « Le Paradis, c’est ici ».

VERSEAU
Amour : Casse-toi l’amour, tu pues.
Gloire : Tout allait bien sur Terre. Jusqu’à votre naissance.
Beauté : Vous suez comme une grosse otarie. Honk honk honk !

POISSONS
Amour : Casse-toi l’amour, tu pues.
Gloire : Comment faire confiance à quelqu’un comme vous qui ronfle et bave en dormant ?
Beauté : Aaaah bah des vicieux comme vous, on n’en fait plus !

Foulette : La révolution des culottes !

Camille et Maëva Collinet, deux Tourangelles de 23 et 21 ans, ont un projet : elles chinent des foulards pour en fabriquer… des culottes ! Foulette, leur marque de lingerie, se veut écoresponsable et anti-gaspi. Bref, faire du neuf avec du vieux.

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Camille et Maëva Collinet lancent Foulette : et si on créait des culottes à partir de foulards ? (Photo tmv)

Avec Foulette, vous voulez créer des culottes à partir de foulards. Apparemment, l’idée vous est venue un dimanche matin, après avoir refait le monde ! Racontez-nous…
Camille : Oui, ça s’est vraiment passé comme ça. On a toujours écouté des podcasts d’entrepreneurs. On rêvait toutes les deux de lancer une marque qui ait un impact positif.
Maëva : En plus de ça, on adore voyager, on avait envie de créer… Et j’ai déjà travaillé dans la lingerie.
C : L’idée est donc venue comme ça, un dimanche. On était très intéressées par la réutilisation, l’upcycling (c’est-à-dire le « surcyclage », une sorte de recyclage par le haut – NDLR). Et le foulard est une matière qui nous plaît.
M : Camille me disait toujours de noter les idées quand on en a…
C : Alors on en a parlé et de là est né Foulette. On chine des foulards aux motifs différents pour les transformer et en faire des culottes uniques. Cela évite la surproduction, le gaspillage et limite au maximum l’impact écologique. On fait du neuf avec du vieux.

Vous souhaitez limiter cet impact écologique car il y a un gros problème de surconsommation dans la mode selon vous ?
C : Oui. C’est la deuxième industrie la plus polluante au monde, elle a des effets néfastes. On utilise des milliers de litres d’eau pour fabriquer ne serait-ce qu’un seul tee shirt ! Sans compter tous les produits chimiques qui polluent les sols, etc.
M : Les gens sont sensibilisés à la protection de la planète, au mieux-consommer, au bio, etc. Mais beaucoup moins au problème posé par l’industrie du vêtement. On s’est donc dit qu’il serait bien de proposer une marque écoresponsable.
C : On veut tout de même que Foulette reste une marque tendance. Avec une belle image.
M : Nos foulards font des culottes uniques qui raconteront une histoire. Les foulards de belle qualité qu’on aura chinés connaîtront donc une nouvelle vie.

50964936_732955403747537_65456340973125632_nPourquoi avoir choisi de prendre des foulards pour faire vos culottes ? Le tissu est-il meilleur ?
M : Le foulard est souvent fait avec de belles matières, comme par exemple la soie. C’est doux au toucher, c’est beau visuellement, les motifs sont originaux. Pour l’instant, on a différents prototypes qu’on finalise. Quand tout sera prêt, il y aura des culottes de tailles S, M et L. Notre premier modèle a été réalisé il y a un mois, mais je le répète, c’est un prototype qu’on veut encore perfectionner. J’ai le souci du détail ! (rires)
C : Quand tout sera prêt, on vendra les culottes au prix de 50 €. Car c’est fait main et c’est du made in France. Chaque pièce sera unique et plutôt haut de gamme. D’où le tarif. On vise une clientèle soucieuse de l’environnement, qui aime les choses tendances et peuvent mettre un certain budget pour ça.

Sur votre site, vous écrivez qu’en France, aucune marque de lingerie féminine ne réutilise de tissus existants. Comment l’expliquez-vous ?
C : Il y a une marque pour hommes, Les Damoiseaux, qui pratique l’upcycling et reste un concept alternatif. Mais pour la lingerie féminine, ça n’existe pas.
M : La lingerie pour femmes a encore ce côté « raffiné ». On n’ose pas changer nos habitudes, on n’achète pas de lingerie de seconde main, on croit que ça donnera un côté ringard ou sale, ou je ne sais pas quoi… Mais nous, ça ne nous fait pas peur ! (rires) Notre produit sera joli, attrayant, confort. Le tissu est lavé et on utilise du coton bio pour le fond de culotte. Ce ne sera pas la culotte de grand-mère ! Ce sera comme neuf !

Capture
Capture d’écran du compte Instagram de Foulette.

Financièrement, comment vous vous en sortez ?
C : On va faire une campagne de financement participatif pour lancer la marque. L’idéal serait de lancer ce crowdfunding cet été, une fois que nos modèles de culottes seront parfaitement finalisés. C’est également pour voir si les gens sont intéressés par notre concept et par Foulette.
M : Le crowdfunding sera un crash-test ! Pour le reste, on a quelques dépenses. Ça nous coûte un peu d’argent pour acheter, par exemple, les élastiques, les étiquettes… Mais bon, on ne le voit pas comme un travail – on a toutes les deux un métier à côté – mais surtout comme une passion.

Aujourd’hui, où en êtes-vous dans votre projet alors ? (l’interview a été réalisée le 14 mars – NDLR)
C : Les premiers prototypes sont faits et on souhaite encore, comme on le disait, tout fignoler. L’image de la marque est installée, l’identité visuelle, forte et cohérente, également. On essaye de réunir une communauté, notamment sur les réseaux sociaux. On a eu pas mal de retours positifs !

Il y a un peu d’appréhension à se lancer dans l’aventure, quand même ?
M : Oui, il y a forcément un peu de pression. On ne veut pas que ça tombe à l’eau. On croit vraiment à notre idée. Et qui sait, si ça fonctionne bien, pourquoi pas faire aussi des soutiens-gorge fabriqués à partir de foulards ?

> Avancement du projet à suivre sur :
foulette.fr
instagram.com/foulettefrance
facebook.com/foulettefrance

L’école de musique de Saint-Avertin et le Tours soundpainting orchestra réunis

Les musiciens de l’école municipale de musique de Saint-Avertin préparent un projet hors norme : improviser un concert avec le Tours soundpainting orchestra. Une création d’un soir à découvrir le 30 mars.

Reportage_TSO4
Les musiciens jouent aussi avec leur corps

Une trentaine de personnes déambulent sur la scène du Nouvel Atrium à Saint-Avertin. Elles marchent lentement, occupent tout l’espace, accélèrent le pas, ralentissent, s’observent, se disent bonjour du regard… Tout à coup, une personne s’arrête. Tout le groupe l’imite. Puis elles avancent à nouveau, s’arrêtent, ferment les yeux, pointent le doigt vers un projecteur ou un siège, et repartent…

Le groupe suit les consignes de leur guide Angélique Cormier : « Je vais là où je regarde et je regarde là où je vais », indique-t-elle. Pourquoi cette curieuse déambulation ? « Pour se familiariser avec la scène et se rencontrer. »
On dirait un cours de théâtre, mais en réalité, c’est la première répétition des élèves de l’école municipale de musique de Saint-Avertin sur scène, en prévision de leur prochain spectacle : un concert improvisé avec le Tours soundpainting orchestra, ensemble dirigé par Angélique Cormier. Un sacré challenge pour les musiciens des classes de cordes et de flûtes traversières, de l’atelier de musiques actuelles et de l’orchestre à cordes.

Avec le soundpainting, les élèves apprennent à utiliser toutes les possibilités de leur instrument.
Avec le soundpainting, les élèves apprennent à utiliser toutes les possibilités de leur instrument.

Chaque année, l’école mène un projet original pour « favoriser la rencontre avec des professionnels, apporter de l’éclectisme aux élèves et les placer dans des situations artistiques variées », précise la directrice Céline Halbout. Théâtre, bal Renaissance… et cette année : soundpainting. L’ idée vient de l’équipe pédagogique, certains enseignants comme Erick Pigeard (percussions) connaissant déjà cette pratique.

Inventé par le new-yorkais Walter Thompson dans les années 70, c’est un langage des signes universel qui permet de composer en temps réel des pièces de musique, danse, théâtre… grâce à un dialogue entre le soundpainter – sorte de chef d’orchestre qui fait les signes – et les artistes improvisateurs. Dans le rôle du soundpainter : Angélique Cormier, la fondatrice du Tours soundpainting orchestra (TSO), qui a découvert ce langage en 2005 en Touraine.

Angélique Cormier dirige l’ensemble à l’aide de signes, le langage universel du soundpainting.
Angélique Cormier dirige l’ensemble à l’aide de signes, le langage
universel du soundpainting.

« Ce fut une révélation, un coup de foudre », se souvient-elle. La jeune femme traversa l’Atlantique pour se former auprès du maître new-yorkais puis créa le TSO fin 2005. L’ensemble professionnel monte des spectacles, en région Centre-Val de Loire comme à l’international, et des projets pédagogiques.

À l’école de Saint-Avertin, l’expérience a démarré dès la rentrée, en septembre dernier. Les élèves ont travaillé et appris par coeur des extraits musicaux sélectionnés par leurs enseignants, devenus un matériau d’improvisation identifié par un signe de leur invention. Lors des précédentes répétitions, ils ont appris plusieurs dizaines de signes de soundpainting. « Les signes parlent d’eux-mêmes, ils sont assez logiques », apprécie le flûtiste Grégoire, 15 ans.

PARTIR D’UNE PAGE BLANCHE

Ce samedi-là, après leur déambulation, les élèves retrouvent chaises et instruments pour la suite de la répétition. Pas question, en revanche, de se cacher derrière un pupitre : ici, point de partition. « Lâcher le support écrit n’est pas facile pour eux, mais ensuite ils se sentent plus libres », remarque la professeure de violoncelle Lucile Louis. Les musiciens jouent avec leur instrument, leur voix, leur corps…

Travailler sur le corps permet de se sentir moins nu sans pupitre.
Travailler sur le corps permet de se sentir moins nu sans
pupitre.

Seule limite à leur créativité : l’imagination… Et peut-être la peur d’improviser ? « Wrong is strong est la première chose qu’Angélique nous a dite, rapporte la violoncelliste Sophie. Il n’y a pas d’erreur. La fausse-note fait partie du spectacle. » Le mot d’ordre d’Angélique Cormier : se déconditionner. « Le soir du spectacle, je partirai d’une page blanche. » Mais alors, comment se préparer ?
Reportage_TSO5« Lors du concert, les élèves devront être présents et acteurs de A à Z. La présence, essentielle, donne vie à la musique. » Rien de tel, donc, que des jeux d’écoute : reproduire une phrase improvisée par un soliste, y ajouter une variante ou une réponse. L’entraînement porte ses fruits : « Bravo, vous captez bien les notes. Promenez vos oreilles, tendez des fils d’écoute entre vous », les encourage la fondatrice du TSO.

Après un travail sur les signes, histoire de réviser leur langage, le groupe improvise des pièces de quelques minutes sous la houlette du soundpainter. L’occasion pour les musiciens de mettre en pratique ce qu’ils ont appris. Que pensent-ils de l’expérience ? « C’est bizarre mais génial », résume Grégoire. « Au début, tu flippes, tu te dis “ c’est quoi ça ? ”, puis “ ouah, il se passe un truc ! ” », ajoute la violoniste Noémie.
Ce truc, la clarinettiste Christine l’appelle « la tension créatrice » : « Elle naît de notre hyper-concentration et crée une liberté. C’est unique, incroyable ! » Démonstration sur scène le 30 mars.

Photos et reportage : Nathalie Picard

> Concert le samedi 30 mars à 20 h 30 au Nouvel Atrium.
> Entrée 6€ – gratuit pour les moins de 12 ans et les élèves de l’école municipale de musique de Saint-Avertin. Billetterie en mairie.

Leaving Neverland : que penser du documentaire sur Michael Jackson ?

Le docu choc et pas chic Leaving Neverland a fait un carton aux Etats-Unis. Cette semaine, il est diffusé sur M6. Nous l’avons vu : voici notre verdict.

PAUSE_CINE

« Il m’a aidé avec ma carrière, il a aidé ma créativité à se développer. Mais il a aussi abusé de moi sexuellement. J’avais 7 ans. »

Cela fait à peine 1 min 48 que Leaving Neverland a commencé que la phrase, tranchante comme une guillotine, tombe. Le docu-choc sur Michael Jackson, controversé et dézingué par les fans, a fait causer. Le film, qui a fait un carton à la télé américaine, donne la parole à Wade Robson (36 ans) et James Samechuck (40 ans).
Face caméra, ils décrivent la relation qui les a liés à Michael Jackson lorsqu’ils étaient enfants et l’accusent d’agressions sexuelles et de viols.

Greffées à d’intéressants témoignages, des images d’archives aèrent un ensemble indigeste de base (4 h au compteur, séparées en deux parties). Provenant des familles de Robson et Samechuck, ces vidéos privées et photos donnent à voir l’envers du décor.

Dans un déluge d’infos, parfois sordides (sexe anal et compagnie), Michael Jackson y apparaît alors comme un dieu manipulateur, calculateur, l’anti-thèse du bienveillant Peter Pan. Les témoignages sont troublants et mettent en lumière l’affection glauque entre la star et les enfants…
Mais aussi l’aveuglement de leurs mères profitant de la générosité du chanteur, tout le monde vivant à ses frais sans pour autant s’inquiéter de voir des enfants dormir dans son lit.

Mais Leaving Neverland pose problème : Comment est-il possible de ne pas faire intervenir de témoignages contradictoires ? Pourquoi donner la parole uniquement à Safechuck et Robson et à ceux qui les croient ? Pourquoi pas aux avocats ou à la police ? Et quid des experts ou psychiatres ?

En prenant ce parti-pris, Dan Reed prête le flanc aux critiques, montrant Leaving Neverland comme un documentaire à charge, au doux parfum de scandale. Dans tous les cas, il ne laissera personne indifférent.

> Durée : 4 h. Diffusion le 21 mars sur M6, 21 h, en 2 parties.
> NOTE : 2,5/5

#WTF 69 : Pain au chocolat / chocolatine : et le gagnant est…

Que s’est-il passé d’insolite et #WTF en France et dans le monde ? Bref résumé, entre pain au chocolat, dent dans le nez et dopage.

PAUSE_WTF

> Fallait-il un sondage pour, enfin, décider qui de « pain au chocolat » ou « chocolatine » gagne le combat ? « OUIIII », crie la foule en délire. Un sondage a donc été réalisé par l’Ifop.
Résultat ? 84 % des Français préfèrent dire « pain au chocolat ». L’enquête trahit, forcément, un fort clivage entre le Sud-Ouest et le reste du territoire. Reste à voir si cela peut clore le débat… (« NOOOON », crie la foule (du Sud Ouest) en délire.)

> Un Danois de 59 ans, qui pensait être enrhumé depuis deux ans, a finalement décidé de faire un petit tour chez le médecin. Il ne s’agissait pas d’un rhume chronique. Mais d’une dent de treize millimètres sur six qui avait poussé dans le nez de ce pauvre monsieur qui, en plus, avait perdu l’odorat.
Recouverte de mucus nasal (de rien pour les détails), logée dans la cavité nasale, elle a pu être extraite. Et les symptômes se sont arrêtés immédiatement. Ce phénomène reste toutefois très rare.

> Lors d’une réunion à la Maison Blanche, le plus sérieusement du monde, Donald Trump a appelé Tim Cook, big boss d’Apple, … « Tim Apple ». À l’époque, il avait également appelé le patron d’Amazon, Jeff Bezos, « Jeff Bozo ». Soit Jeff le crétin. Sacré Donald.

> Geir Helgemo, numéro 1 mondial de… bridge, a été contrôlé positif à la testostérone lors d’un contrôle antidopage. Il a été suspendu un an par la Fédération.

A Tours, Balzac fait son casting !

C’est un casting pas comme les autres. L’idée, c’est de devenir l’incarnation contemporaine d’un des personnages de la Comédie humaine de Balzac. Et, accessoirement, d’avoir une statue de soi, de façon définitive, dans le jardin de la préfecture.

COMMENT ÇA MARCHE

Si vous vous sentez des affinités avec un des personnages décrits ici, envoyez avant le 17 mars minuit, un mail pour vous présenter, accompagné d’une photo en pied à l’adresse suivante : milhebalzac@gmail.com L’artiste Nicolas Milhé choisira trois personnes par profil (soit quinze en tout).

Le casting final de sélection des cinq personnages aura lieu le 23 mars à la mairie de Tours. Ensuite, l’artiste réalisera un scan de chaque personnage en habits contemporains pour fabriquer les sculptures en bronze.

NEWS_DESSIN

LE PÈRE GORIOT
— C’est un homme riche mais, pour lui, la vraie richesse, ce sont ses deux filles Anastasie de Restaud et Delphine de Nucingen. Capricieuses et égocentrées, elles ne lui rendent pas l’amour et encore moins l’attention qu’il leur porte. Il leur donne tant qu’il finit ruiné, dépensant même ses derniers sous pour offrir une robe à Anastasie. Ce sont Bianchon et Rastignac, les deux étudiants, qui paieront ses obsèques.
Caractère : Paternel, bon et généreux.
Profil : homme âgé de taille moyenne. Carrure imposante et léger embonpoint.

EUGÈNE DE RASTIGNAC
— Ce personnage est sans doute l’un de ceux que l’on croise le plus souvent dans la Comédie humaine. Il est originaire d’Angoulême et il « monte » à Paris pour y poursuivre des études de droit. Mais son but est bien de s’élever dans l’échelle sociale. Et, pour cela, tout est permis : séduire des femmes pour s’assurer la protection de leur mari, louvoyer parmi les puissants, trahir… Mais la plume de Balzac nous le prouvera : le pouvoir et les honneurs, ça ne remplit pas l’âme d’un homme. Ah mais non…
Caractère : Ambitieux et arriviste
Profil : Visage assez fin, silhouette dynamique, élancée, allure soignée.

Attention, Balzac is watching you !
Attention, Balzac is watching you !

MADEMOISELLE SOPHIE GAMARD
— Dans le Curé de Tours, Mademoiselle Sophie Gamard, propriétaire, incarne le prototype de la vieille fille. C’est-àdire, la femme de 40 ans, qui n’a encore ni mari ni enfants. Le personnage illustre une loi énoncée par Balzac : « Les vieilles filles deviennent âpres et chagrines, parce qu’un être qui a manqué sa vocation est malheureux. »
Caractère : Femme acariâtre, sèche.
Profil : assez mince, longiligne.

HENRIETTE DE MORTSAUF
— « Une femme vertueuse par goût », c’est ainsi que Balzac définissait l’héroïne du Lys dans la vallée. Vertueuse, mais aussi mal mariée à 17 ans au comte de Mortsauf, un personnage bien peu sympathique, Henriette ne vit que par et pour ses deux enfants. Quand la tentation de l’adultère se fait jour (ce qui était à prévoir, vu le pédigrée de l’époux), en la personne du jeune Félix, c’est par la religion qu’elle parvient à conserver sa vertu. Amoureuse de son galant, elle ne lui cédera pas mais l’aidera dans sa carrière. Félix se consolera dans les bras de Lady Dudley et Henriette en mourra de chagrin. Voilà, voilà…
Caractère : Douceur, élégance, grâce.
Profil : Allure souple, juvénile, taille moyenne à grande.

L’ABBÉ BIROTTEAU
— C’est le vicaire de la Cathédrale Saint-Gatien, à Tours. En 1817, il devient directeur de conscience de Madame de Mortsauf et, quelques années plus tard, il s’installe dans un appartement dans l’immeuble de Mademoiselle Gamard. Il est bon, jusqu’à la bêtise, instruit mais de peu d’esprit.
Caractère : naïf, résigné, innocent.
Profil : Petite taille, rondeurs, corpulence.

Les Frangins : le bon plan du midi

Situé à deux pas de la gare, le restaurant Les Frangins propose une jolie cuisine, visuelle, avec des couleurs dans l’assiette.

PAUSE_RESTO

Lectrice, lecteur, il se pourrait qu’on vous ait dégotté un vrai bon plan pour votre cantine du midi. Les Frangins, c’est le petit nouveau du quartier gare : située rue Charles-Gille, l’enseigne devrait faire « tilt » aux habitués de la place Châteauneuf !
Car aux manettes, on retrouve de nouveau la famille Ettori qui, après Le Tournesol, l’A Torra et Chez Tonton, change un peu d’air.

Leur nouveau bébé garde l’ambiance bon enfant et relax, et propose une cuisine maison dans un bistrot tradi’ cosy, lumineux (l’emplacement dans un angle de rue et les grandes vitres aident), dans les tons verts.
Ici, c’est la règle de 3 : à la carte, c’est trois entrées, trois plats, trois desserts. Pas plus, c’est de la cuisine maison on vous a dit !

Ce midi-là, le poulet au curry nous faisait de l’œil, mais la drague a bien plus fonctionné avec l’émincé de bœuf. En bouche, c’est tout en saveurs. La viande, tendre et en fines lamelles, repose sur un écrasé de pommes de terre tout doux.
Par-dessus, le chef a disposé ses poivrons bien mijotés qui rajoutent de la couleur et de l’éclat au plat. Une poêlée de courgettes accompagne l’ensemble et il y a ce qu’il faut de sauce onctueuse pour pouvoir « saucer » avec son pain (oui, oui, on fait ça, on assume !).

Ce qu’on a apprécié, c’est cette assiette travaillée et visuelle. Chez Les Frangins, il y a le côté bistrot avec une cuisine simple et sans prétention (ce n’est pas une injure, on se rassure) et, en parallèle, le côté gastronomique avec un aspect esthétique étudié. En fait, tout ce qui faisait déjà le sel de Chez Tonton. Comme quoi, l’art du repas, c’est de famille.

> 33 rue Charles-Gille, à Tours. Contact : 02 47 47 06 50 ou facebook.com/LesFranginsTours
> Tarifs : plat/café à 13,50 € ; entrée/plat ou plat/dessert à 14,90 €. Ouvert le midi du lundi au vendredi.

Les journalistes ? Tous pourris !

Oui, on sait : les journalistes, tous pareils, tous pourris, tous corrompus, à la botte du système, menteurs, partisans et peu crédibles. À l’occasion des Assises du journalisme cette semaine, Tmv a repris certaines critiques adressées aux médias pour tenter d’y répondre le plus honnêtement possible. Niche fiscale, traitement de l’info, salaires, on vous dit tout.

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Pourquoi les journalistes ne payent pas d’impôts avec leur niche fiscale ?

Ce n’est pas tout à fait ça. En revanche, les journalistes qui peuvent prouver que la majorité de leurs revenus provient du journalisme bénéficient d’un abattement forfaitaire de 7 650 €, carte de presse ou non. En gros, si le revenu imposable communiqué par l’employeur est 37 650 €, on ne mentionne que 30 000 € sur sa déclaration.

Cet abattement fiscal était justifié lors de sa mise en place en 1934, puisqu’il était censé financer les frais professionnels importants de cette profession. Mais la situation a changé et l’argument des frais est difficile à concevoir désormais. Dur dur, donc, de justifier cette « niche fiscale » aujourd’hui. De nos jours, cet avantage fiscal coûte entre 40 et 70 millions d’euros par an aux caisses de l’État.

Fin 2018, les députés ont décidé de le plafonner : cet abattement a été interdit pour les journalistes qui touchent plus de 6 000 € nets par mois (autant dire les privilégiés et ceux-dont-on-ne-doit-prononcer-le-nom comme dans Harry Potter).

journalisme.Il y a un vrai manque de diversité dans les rédactions !

Malheureusement, c’est vrai. Dans la plupart des médias, la diversité sociale et ethnique est faible. Les rédactions sont un univers très « blanc ». La seule étude statistique sur la diversité ethnique et sociale des journalistes remonte à 2009. Et ce fut un échec : seules 40 entreprises sur 117 ont répondu.
Ce manque de diversité avait été pointé du doigt par la journaliste et écrivaine Rokhaya Diallo. Elle soulignait aussi la proportion trop importante de journalistes « issus de classes moyennes et supérieures ». Les étudiant(e)s en journalisme issus de classes sociales modestes sont moins nombreux. On peut donc effectivement dire que les médias ne sont pas vraiment le reflet de la société française.

De toute façon, nous sommes informés par des milliardaires, puisque les médias sont détenus par les riches patrons…

C’est un fait : excepté quelques rares indépendants (le Canard enchaîné), les médias, dans leur immense majorité, appartiennent à des actionnaires privés (grands groupes, milliardaires, industriels…) ou à l’État (pour France Télévisions, Radio France, etc.). Comme le disait Le Monde, « si certains [industriels] assurent investir dans les médias par pur désintéressement, la plupart le font pour gagner de l’influence. Cela ne signifie pas pour autant qu’ils contrôlent le contenu publié ».
Guillaume Erner, dans Charlie Hebdo, écrivait : « Quant aux oligarques qui la renflouent, ils soutiennent la presse comme la corde soutient le pendu. Parce qu’une entreprise lambda peut redevenir rentable ; un titre de presse est condamné, pour sa part, à se maintenir à flot tant bien que mal. Voilà pourquoi le sort de nombreux confrères dépend désormais du bon plaisir de Drahi, Bolloré et consorts. »

Les journalistes sont heureusement souvent protégés par une charte d’indépendance. Mais cela n’évite pas les dérapages. On se souvient de l’intervention de Vincent Bolloré, du groupe Canal, qui avait empêché un documentaire d’investigation sur le Crédit mutuel en 2015. L’autre risque important est celui que les journalistes s’auto- censurent sur certains sujets sensibles, dans un contexte où la presse est économiquement fragile.

Pour précision, quant à nous, tmv appartient au groupe La Nouvelle République du Centre Ouest.

Berk, les journalistes sont tous de gauche…

En 2012, une consultation émanant de l’Institut Harris est demandée par la revue Médias, alors dirigée par Robert Ménard (désormais maire de Béziers). Résultat : 74 % des journalistes voteraient à gauche. Sauf que… seuls 105 journalistes professionnels ont répondu (et qui plus est sur Twitter). Depuis, quasiment pas de statistiques pour cette question aussi ancienne que la profession.
Certains vous diront que tous les journalistes sont de gauche ; les autres penseront qu’ils sont tous vendus au grand capital. Le journaliste est de droite pour les gens de gauche ; il est de gauche pour les gens de droite.

journalisme 32

Je parie que vous gagnez 10 000 € par mois.

On aimerait bien ! Mais… non. La réalité est moins reluisante. Beaucoup ont tendance à croire cela, puisque les présentateurs-stars de JT, eux il est vrai, ont des salaires très élevés. Aujourd’hui, Jean-Pierre Pernaut encaisserait environ 50 000 € par mois (d’après Le Dauphiné).
Le service public paye moins : 15 000 € par mois pour Laurent Delahousse. Dans les années 2000, Patrick Poivre d’Arvor touchait 71 000 € par mois.

Mais en vrai, le revenu médian brut mensuel d’un journaliste en 2016 était de 3 549 € (sur du net, cela fait environ 2 760 €) s’il était en CDI. En CDD, cela tombe à 1 896 €. Mais il y a également près de 20 % de journalistes pigistes. Et qui dit pige, dit salaire au lance-pierre, au compte-gouttes et irrégulier puisque votre paie dépend de la régularité des commandes.

Avec cela, il faut également faire la différence entre salaires à la télé, en radio ou encore en presse écrite (et encore différencier presse quotidienne nationale – 2 162 € brut en sortie d’école – et presse quotidienne régionale – 1 832 € – etc.) Journalistes sur le terrain, directeurs de rédaction, présentateurs, JRI (journaliste reporter d’images), salariés parisiens et en province… Tous sont payés différemment.

Le journalisme est un métier de plus en plus précaire, certains étant même obligés d’avoir d’autres activités à côté pour pouvoir vivre. En 2013, une étude auprès de 3 400 journalistes et présentée aux Assises du journalisme a par ailleurs montré que 12 % gagnaient moins que le Smic.

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Les médias sont gavés de subventions !

Oui, l’État soutient les journaux par des aides à la presse (les gratuits en sont exclus). Des subventions instaurées en 1796 qui devaient, à la base, garantir un pluralisme médiatique. Aujourd’hui, elles font surtout (sur)vivre une presse écrite moribonde. Les journaux Aujourd’hui en France et Libération sont les deux titres qui ont le plus été aidés en 2017.

Les chiffres, en centaines de millions d’euros, paraissent effectivement énormes et renforcent ce sentiment de manipulation des médias par les gouvernements. D’autant que les journaux semblent plutôt discrets au sujet de ces aides.
En mai 2018, dans un article intitulé « Comment aider vraiment la presse ? », les Échos écrivaient : « Plutôt que de distribuer de coûteuses aides aux journaux, l’État ferait mieux d’autoriser les lecteurs à déduire leurs abonnements aux médias de leurs revenus imposables. » Pas faux.

→RETROUVEZ LA  SUITE DE NOTRE DOSSIER ET D’AUTRES RÉPONSES AUX CRITIQUES ET REPROCHES DANS LE NUMÉRO 326 DE TMV. A TÉLÉCHARGER JUSTE ICI !

Horoscope WTF du 13 au 19 mars 2019

Chaque mercredi, on retrouve sa petite dose d’astrologie avec l’horoscope de tmv. Garanti 100 % vérité !

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BÉLIER
Amour : Le mouvement des Gilets jaunes demande une revalorisation de votre vie sexuelle.
Gloire : Vous n’avez pas le compas dans l’oeil. Mais tant mieux car ça fait mal.
Beauté : Vous tournez en rond. Normal, vous êtes une boule.

TAUREAU
Amour : Courage, on n’est jamais mieux servi que par soi-même.
Gloire : (en plus, ça fait des économies niveau cadeau)
Beauté : Vous voyez, l’astrologue a toujours le p’tit mot qui réconforte. Bisou mes gnous !

GÉMEAUX
Amour : Qui que vous soyez, vous tomberez follement amoureux/se de moi.
Gloire : N’oubliez jamais ce bon conseil : tout le monde s’en fiche de votre opinion.
Beauté : Vous êtes fluffy comme un corgi.

CANCER
Amour : Vous finirez seul(e) mais comme vous étiez fortiche en travaux manuels à l’école… [clin d’oeil lubrique]
Gloire : Fut un temps, vous étiez un petit spermatozoïde perdu et errant…
Beauté : … Désormais, vous êtes le plus mignon des spermatozoïdes.

LION
Amour : Jésus transformait l’eau en vin. Vous transformez les relations amoureuses en problèmes. C’est fou.
Gloire : Au boulot, bande de larves !
Beauté : La luisance de votre crâne est somptueuse.

VIERGE
Amour : La vie pourrait être pire. Vous pourriez être bloqué(e) avec Arielle Dombasle dans un ascenseur en panne.
Gloire : Vous êtes aussi stressant(e) qu’un vigile chez Sephora.
Beauté : La moumoute vous guette.

BALANCE
Amour : Vous êtes comme un chocolat Mon Chéri : toujours là à Noël, mais personne ne vous désire vraiment.
Gloire : Roh, ça va. L’astrologue est Balance aussi et il se vexe pas pour ça.
Beauté : Bah du coup, rien. J’arrête.

SCORPION
Amour : Aucune idée. Et je m’en tamponne le tralala.
Gloire : « Sur le pooort d’Amsterdam, y a des marins qui chantent… » Et accessoirement, y a vous, complètement bourré(e).
Beauté : Vous ressemblez à une pomme de terre. Mais une pomme de terre mignonne.

SAGITTAIRE
Amour : N’en avez-vous donc pas marre d’être aussi lubrique ?
Gloire : Désolé, mais vos parents ne sont pas vos parents. Les vrais se trouvent au Brésil.
Beauté : Et le Brésil tombe bien, vous qui portez si bien le string.

CAPRICORNE
Amour : Avec vous, c’est « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ».
Gloire : Votre carrière d’acteur/actrice X semblait pourtant bien partie…
Beauté : Force est de constater qu’avec pareille beauté, il faudrait ériger une statue en votre honneur.

VERSEAU
Amour : La seule qui ne vous quitte pas, c’est l’odeur de patate rôtie sur vos fringues.
Gloire : Par chance, le Verseau a été élu meilleur signe de l’Univers cette semaine.
Beauté : Réincarnez-vous en moule. C’est cool une moule. Peinard, au soleil, sur un rocher.

POISSONS
Amour : Il vous reste toujours le Nord Pas de Calais…
Gloire : Mettez-vous au krav maga, moyen d’autodéfense parfait lorsque vous ferez vos courses avec ces boulets qui n’avancent pas avec leur caddie.
Beauté : Même une coupe-mulet serait toujours mieux que ce que vous avez.

Les Îlots électroniques : 5 ans de souvenirs

Cinq ans et toutes ses dents ! Les Îlots électroniques fêtent leur anniversaire les 14, 15 et 16 mars. Les co-fondateurs Enzo et Thomas, accompagnés de la big boss des bénévoles Maëlle, sont passés sur le gril de nos questions. Discussion croisée

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(Photo Maxime Hillairaud)

Commençons par le commencement ! Comment est née cette idée de faire les Îlots électroniques, un rendez-vous dominical, gratuit, bénévole, alliant concerts et moment festif ?
Thomas : La réflexion a commencé en 2013. On a mis un an à lancer le projet. On n’a pas franchement inventé le concept de rendez-vous électro en extérieur, car ce format existait déjà notamment à Montréal avec le Piknic Electronik.
Enzo : En juin, j’étais à Nantes et un dimanche, il y a eu le « Goûtez électronique ». Un rendez-vous gratuit, comme Les Siestes électroniques à Toulouse. J’ai trouvé ça top, ce côté « on se réunit entre potes le dimanche pour de la musique ». J’ai tout de suite envoyé un texto à Thomas qui organisait des concerts à Blois.
T : Je cherchais une occupation… (rires)
E : Il pouvait le faire et moi, je bossais aussi pour Radio Béton. Boulimique que je suis, je voulais trouver une activité associative. En en parlant avec Thomas à la guinguette, on a imaginé un truc à faire sur l’Île Simon fait pour flâner et danser. C’était prévu comme une récréation. On a tapé dans nos réseaux et fait appel au musicien Arno N’ Joy qui était dans tout ça…
Maëlle : En 2013, c’était du Justice et compagnie. Ce genre de musique revenait.
T : C’était clairement le bon moment.
E : On a demandé à Arno s’il voulait rejoindre le projet. Il avait une bonne connaissance des DJ. Puis on a tout monté à trois. Du temps a passé, car l’Île Simon – d’ailleurs le nom des Îlots électroniques vient de là – était difficile à obtenir. On s’est cassé les dents, puisque c’est un site protégé. Mais un soir, j’étais au Projet 244, un lieu de création dont je suis tombé amoureux. J’ai téléphoné à Thomas pour le réveiller et qu’il vienne le voir. On a donc organisé notre première édition là-bas. Il y a eu 600 personnes le 30 mars 2014 !

En fait à Tours, il y avait clairement une demande au niveau de la musique électro, non ?
T : Carrément. Et les Tourangeaux ont répondu présent, car c’était un événement gratuit et un format appréciable.
E : Ce n’était pas que de la musique, il y avait aussi du 100 % local, ne serait-ce qu’au niveau des bières, un foodtruck du coin, des jeux vidéo… On a fait deux éditions au Projet 244 puis le lieu a fermé. On a rencontré José Manuel Cano Lopez (sa compagnie est installée au château du Plessis – NDLR). José, c’est un punk ! Il a adoré le concept des Îlots. On a donc organisé une édition au château, un 22 juin. On a fait 1 500 personnes !
T : On s’est toujours fait avoir sur l’affluence en fait ! (rires) Du coup, on a vite été en rupture de stock pour les bières. Mais les retours du public étaient géniaux.

Les Îlots ont donc 5 ans. Que voyez-vous en regardant dans le rétro ?
E : On est fiers du parcours de l’asso ! On a eu de la chance niveau météo, à part en 2017.
T : Et puis faire nos 1 an à l’Heure tranquille, quoi… C’était taré ! (rires)
M : À chaque édition, il y avait de plus en plus de monde. Je me suis dit : “Mais ça ne s’arrêtera jamais ou quoi ? On a créé un monstre !’’ (rires)
E : On trouve encore du plaisir à faire les Îlots, c’est super.
T : Même s’il y a eu des années pas simples bien sûr… La saison 2017 a été très difficile…

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(Photo Arya)
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(Photo Objectif pixel)

Parfait, ça m’offre donc une transition à ma question suivante ! Il y a quelque temps, vous étiez en difficulté financière. Votre campagne de financement participatif, pour vous aider, a été un succès. Près de 7 000 € en 72 h ! Surprenant ?
E : Ça a reboosté l’équipe ! On n’était pas bien. On s’est pris une tôle financière, car on avait fait des erreurs. Mais ce crowdfunding nous a motivés ! Pour cette cagnotte, il y a quand même des jeunes de notre public qui n’ont pas un kopeck mais qui ont lâché 50 balles pour qu’on continue. Les 7 000 € n’ont pas épongé la dette, mais ça nous a fait survivre. On a augmenté le prix au bar. On ne faisait pas assez de marge là-dessus, alors que c’est ce qui nous aide, puisque les Îlots sont gratuits.
M : On a eu la chance d’avoir des partenaires qui nous ont fait confiance, notamment notre fournisseur de bière.
E : En octobre, on a tout posé à plat et on a payé nos créanciers. 2019 s’annonce sereine.

Sachant que les Îlots sont gratuits, les recettes de la buvette vous aident. Mais y a-t-il des partenaires financiers ?
T : On a un peu de mécénat venant de notre alcoolier. Depuis l’an dernier, il y a aussi une petite subvention de la SACEM. Une fois par an, la mairie de Tours nous fait le matériel gratuit. Ce qui représente 800 €. Mais le bar, c’est ce qui fait quasiment tout. Les Îlots sont auto-financés à 98 %.

Y a-t-il un « public Îlots » ?
E : Oui. Le noyau dur de nos concerts en extérieur, c’est du 18-25 ans. À 75 % je dirais. Mais il y a aussi beaucoup de familles, des trentenaires, des enfants… Des gens de tous horizons, et toute tranche d’âge.
T {avec un regard appuyé et entendu vers l’auteur de ces lignes…} : Il y a même des métalleux qui viennent boire une bière sans forcément aimer la musique ! (sourires)
M : C’est un lieu de brassage.
T : Oui, un lieu de vie. On a aussi eu des gamins de la Rabière. Il y a des gens qui nous découvrent, ou encore le Bar Bidule qui vient s’occuper des enfants…

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(Photo OvahShoot)

Venons-en aux 5 ans des Îlots. Là, ce sera donc payant puisque c’est en intérieur et toute la nuit. Pourquoi avoir choisi le Point Haut pour votre anniversaire ?
T : Nos 4 ans là-bas se sont très bien passés. Mais il y avait un goût d’inachevé. Il fallait y retourner.
E : C’est un warehouse (une sorte d’entrepôt – NDLR) mais avec le confort d’une salle. On peut l’aménager avec la Compagnie Off. Ça aura de la gueule ! On a trouvé un lieu dans le lieu. Ça donnera accès à une deuxième scène, la « Loco » car c’est là qu’on y réparait les locomotives à l’époque !
M : Ce sera une sorte de mini-club disco débridé et plein de groove en plus de la salle principale de concerts. On pourra bien y danser !
E : On a aussi fait appel à un collectif d’arts de la rue. De quoi ajouter un grain de folie. Vous pourrez vous faire pailleter la tronche ! (sourires) Côté horaires, c’est de 22 h à 8 h du matin le vendredi et 22 h – minuit le samedi !

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(Photo Brian Soumeilhan)

Décrivez-moi en trois mots les Îlots !
M : Ouah, c’est une question piège, ça ! (rires) Je réponds en dernier…
E : Bière, musique, soleil !
T : Oh non, j’allais dire la même chose ! Bon bah… bière, musique, paillettes.
M : Ouais, paillettes, musique, copains.

Dernière question… quel est votre meilleur et votre pire souvenir pour les Îlots ?
E : Oula, je pense qu’on a tous le même ! (rire général) C’était juillet 2017, à la Rabière, sous la pluie. On a décidé de maintenir. Il n’y a que Thomas qui était contre ! (rires) Mais la programmation était mortelle. Il a commencé à pleuvoir tout doucement à 15 h puis… l’averse ! Mais les gens restaient, ils prenaient leur pied. À 17 h, on a dû tout couper, car c’était risqué.
M : Le public voulait rester, il pleuvait comme pas possible. C’était la cata. Les bénévoles étaient surexcités mais on a tellement ri en démontant le matos… Certains faisaient même du ventriglisse sur le bar. C’était l’apothéose d’une année de merde et, en même temps, un vrai coup de fouet.
T : Moi, le meilleur souvenir, c’était aux 4 ans des Îlots. Privation de sommeil totale le dimanche, mais ça m’a mis une patate monstre, car les gens étaient géniaux ! Le pire, c’est peut-être aussi la Rabière. On va dire que… c’était compliqué ! (sourires)

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(Photo BatVision)

> Les Îlots électroniques fêtent leurs  5 ans. Du 14 au 16 mars, le jeudi de 18 h à 23 h au Prieuré Saint-Cosme (Rubin Steiner + Ludo des jeunes) ; le vendredi de 22 h à 8 h au Point Haut (Antigone, DJ Deep, Folamour, Happy Faciatum, GL8…) ; le samedi de 22 h à midi même endroit (Arno N’Joy, la Charcuterie musicale, Umwelt, Chichi, Le Camion bazar…)

> A l’heure où nous rédigeons, il ne restait plus que quelques places pour le vendredi seulement !

> Navettes au départ de la gare de Tours vers le Point Haut : 2 €. Infos sur facebook.com/lesilotselectroniques

We The Animals : magnifique chronique sur l’enfance

C’est un très beau film qui atterrit cette semaine au cinéma. Dans We The Animals, Jeremiah Zagar offre une chronique sur l’enfance d’une poésie folle.

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Dans We The Animals, il est tout bonnement impossible de détacher son regard d’Evan Rosado. Le (très) jeune comédien bouffe littéralement l’écran. Un regard clair et perçant, une gueule, un faciès.
Un acteur non-professionnel mais qui a déjà tout d’un grand.

Evan Rosado, donc, est Jonah, cadet d’une fratrie de trois jeunes garçons épris de liberté. Tous vivent à l’écart de la ville. Serrés dans une maison qui semble trop petite pour eux et leurs parents. Des parents qui passent des rires aux larmes, des sourires aux coups, tandis que les enfants, eux, sont livrés à eux-mêmes.
Dans tout ça, Jonah vivote, pense, réfléchit. Et surtout, grandit.

Chronique magnifique sur l’enfance et bourrée de poésie, We The Animals observe ses personnages. Il y a cette caméra à l’épaule, ces plans au plus près des protagonistes, cette utilisation du 16 mm et cette photographie âpre et terne.

Le réalisateur, Jeremiah Zagar, épouse l’œil du petit Jonah. Le garçonnet est dépassé par ce qui l’entoure. Ses dessins, qu’il réalise sous un lit, la nuit, éclairé par une lampe-torche, le montrent. Ses regards, insistants et curieux, quasi-amoureux, sur un garçon blondinet aussi. Jonah est perdu et se cherche.

Avec cette adaptation du livre semi-autobiographique de Justin Torres, Jeremiah Zagar convoque les archétypes freudiens pour pousser son histoire. Et s’aide de dessins matérialisant les émotions et de métaphores pour dessiner le chaos avec pudeur.
We The Animals est un récit initiatique autour d’un gosse pas comme les autres qui s’interroge sur son identité. Au final, un film aussi beau et fragile que son personnage principal.

> Drame. De Jeremiah Zagar (USA). Durée : 1 h 34. Avec Evan Rosado, Raul Castillo, Sheila Vand…
> NOTE : 4/5

CHU de Tours : le malaise

Après la grève, le sit-in. Le personnel du CHU de Tours semble à bout.

CHU

Ce jeudi 14 mars, un sit-in est prévu devant les différents sites du CHU de Tours. La grogne monte toujours et le mal-être est croissant.

Vendredi dernier, cinq syndicats avaient effectivement déjà appelé à la grève dans les quatre établissements (Bretonneau, Trousseau, Clocheville, l’Ermitage). Tous et toutes protestent contre la dégradation des conditions de travail.

« Mettons la pression pour imposer nos droits, pour des remplacements à la hauteur des besoins, pour que chaque agent puisse bénéficier de ses congés d’été lorsqu’il ou elle le souhaite », a notamment déclaré le syndicat SUD Santé sociaux CHU de Tours.

Une pétition, réunissant 1 200 signataires, a déjà été remise à la direction de l’hôpital. L’intersyndicale du CHRU, à l’origine de la lettre, rappelle qu’une baisse de 116 équivalents temps plein dans les effectifs non-médicaux a été notée entre 2015 et 2017.
Face à une cadence infernale, les arrêts maladie ont déjà bondi de 20 %.

Chroniques culture #64

Triple dose de livres, cette semaine, dans nos chroniques. On parle aussi musique avec Emmanuel Tellier, puis BD, DVD et c’est également le retour du vinyle du mois de Radio Campus !

LES LIVRES
PAUSE_ECRANS_LIVRECACATOESLES PÉPÈTES DU CACATOÈS
Le riche Aldebert, un industriel du nord de la France, meurt brutalement. Le jour où ses trois héritiers découvrent son testament, c’est la surprise ! Ces mous du genou passionnés par tout sauf le travail ne récupéreront la fortune qu’à une condition : gagner 100 000 € en un an sous peine de quoi l’argent ira… au cacatoès ! Le postulat de base du premier roman d’Elisabeth Segard (notre estimée collègue, oui oui !) est suffisamment clair pour indiquer que ces « Pépètes du cacatoès » sera fendard et guilleret. C’est évidemment le cas tout du long de cette histoire drôle et bien ficelée, emmenée par des personnages attachants. L’ensemble, dynamique et léger, reste tout de même porté par une écriture travaillée. Quant au récit, il est aéré par les passages outre-tombe d’un Aldebert mort qui disserte en voix off.
Rappelant parfois le ton de la pièce de théâtre Le Prénom, mais aussi l’esprit d’Arto Paasilinna (ici, on reste dans le jovial, la bonne humeur et la plume badine), Les Pépètes du cacatoès est un roman « feel good » réussi. Et promis, c’est dit en toute objectivité.
A.G.

L’ÉPARPILLEUR 41MlVe1wbCL._SX309_BO1,204,203,200_
Vous ne verrez plus jamais Tours du même œil… Un flic, Raoul Pénichot, un autre, répondant au surnom de Gus, leur patron, Ferdinand Robinet, un psy, Guilbert Tacar, la pulpeuse Pénélope Lajoie, un légiste pas très attachant… Tout ce petit monde est entraîné sur les traces d’un tueur en série diabolique, à Tours et aux alentours. S’inscrivant dans la grande époque du roman de gare, l’auteur tourangeau Gregory Merleau réussit un cocktail détonant, bourré de rebondissements et d’humour noir. Un vrai festival de style et de clins d’oeil, qui se dévore d’une traite.
E.S.

CHRONIQUES DE ST-MARY UNE SECONDE CHANCE
On retrouve la jeune professeure d’histoire Madeleine Maxwell en pleine guerre de Troie, alors qu’elle était partie… à la rencontre d’Isaac Newton. Si les voyages dans le temps ont leurs bugs, l’auteure, elle, n’en a pas ! Ce troisième opus de la série conserve le ton décalé, les punchlines et le rythme effréné qui ont séduit des milliers de lecteurs. Et le twist final risque bien de les empêcher de dormir jusqu’à la lecture du tome 4. Courage, il arrive en octobre ! E.S.

PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
JEAN-CHRISTOPHE & WINNIE
Projet casse-gueule par essence (il s’agit d’une adaptation en prises de vues réelles), Jean-Christophe & Winnie est finalement une bonne surprise dans l’ensemble. Dans cette version 2.0 de Winnie l’Ourson, le cinéaste Marc Foster offre une aventure poétique et séduisante, grandement influencée par Paddington. Animation léchée, photographie délavée et douce mélancolie nourrissent ce film sympathique qui n’évite toutefois pas certains écueils (fin mièvre, côté lisse…). Mais le pari de la nostalgie est, lui, réussi. Pour cette édition en Blu-ray, le DVD propose quelques rares bonus sur la fabrication du long-métrage, les voix ou des séquences sur « comment Winnie et Walt sont devenus amis »…
A.G.

LE VINYLE DU MOIS DE RADIO CAMPUS PAUSE_ECRANS_VINYLE
THYLACINE – ROADS VOL.1
Après nous avoir transporté à bord du mythique train Transsibérien, l’Angevin William Rezé a cette fois suivi le chemin de la Cordillère des Andes. C’est à bord d’un studio mobile installé dans une caravane qu’il a pu enregistrer la bande originale de ce voyage. De cette aventure ressort ce disque qui nous transporte à travers les paysages montagneux argentins. On y retrouve la patte de l’artiste avec un mélange de sons organiques et électroniques, mais aussi des airs au saxophone combinés à des sonorités plus dépaysantes comme celles de charangos. Roads Vol.1 accueille en plus les voix du rappeur américain J. Medeiros ou encore de la chanteuse Clara Truco.
Yann Puron

PAUSE_ECRANS_BDLES BD
SAUVAGES !
Avoir Yann au scénario et Lereculey au dessin est déjà la promesse d’un duo de choc. Alors quand ces deux-là s’attaquent à la Préhistoire avec Avant (Dupuis), on frémit d’avance. Et ce T1 Mumu la bâtarde (photo) nous confirme tout l’humour caustique et sauvage que l’on espérait ! Avec Milady (Futuropolis), Bihel et Venayre s’amusent à déconstruire la vision de la célèbre femme fatale des Trois Mousquetaires de Dumas. Bluffant et totalement maîtrisé.
Avec le T2 de L’Herbier Sauvage (Noctambule/Soleil), Fabien Vehlman déroule de nouveaux récits socioérotiques dont les cheminements buissonniers inventent un art du récit sensuel et iconoclaste. Superbement illustré par David Prudhomme, cet ouvrage est une mine de plaisirs et de curiosités.
Quant à Castaza et Parno, ils livrent avec Nos Vies Prisonnières (Grand Angle) un beau et bon thriller contemporain sur la recherche d’identité. C’est âpre, prenant et on marche à fond dans cette histoire singulière et attachante. On termine avec une superbe réédition de 40 Days in the Desert B (Moebius Productions), un petit livre d’illustrations aux parfums cosmiques d’un Moebius, qui décidément, manque à son art.
Hervé Bourit

LE CD
EMMANUEL TELLIER
– LA DISPARITION D’EVERETT RUESS PAUSE_ECRANS_CD

Cet album doublé d’un documentaire nous emmène sur les traces de ce jeune artiste américain disparu à l’âge de 20 ans. Avec ce premier album solo, le Tourangeau Emmanuel Tellier (Another Country, Chelsea, 49 Swimming Pool…) livre une de ces histoires d’Amérique dont il a le secret. Pas d’effet de manches ici, juste de l’émotion pure et un récit intime bouleversant. Saluons donc ce projet ambitieux, fruit de quatre ans de travail et de recherche, servis par une production sobre et lumineuse.
H.B.
NB : À noter également chez la même maison de disque (December Square), la sortie du disque de Matthew Edwards & the Unfortunates, l’Anglais tombé dans l’Americana avec une classe indéniable.

TOP 4 : Grey’s Anatomy

À l’antenne depuis 15 saisons, Grey’s Anatomy a obtenu, la semaine dernière, le record de la plus longue série médicale de prime-time de l’histoire avec 332 épisodes. Quatre anecdotes sur le show. Garanti sans spoilers !

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POURQUOI CE NOM ? PAUSE_ECRANS_TOP1

Oui, tiens, pourquoi ? Le nom de la série est un clin d’oeil à Gray’s Anatomy, véritable bible de l’anatomie humaine pour les médecins, publiée en 1858. Titre transformé en « Grey » en référence au nom de l’héroïne.

RÉALISME

Les acteurs de la série ont parfois des cours de médecine pour préparer les épisodes. Mais des conseillers spécialisés dans le médical, ainsi que de vraies infirmières, sont présents sur le plateau pour les aider.

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Des opérations chirurgicales crédibles ? Pas de problème. Sur le tournage, les comédien(ne)s manipulent de vrais organes de vaches ou des cerveaux d’agneaux. Même la machine IRM utilisée est une vraie.

MONEY MONEY

En 2018, Ellen Pompeo (Meredith Grey dans la série) a enfin pu renégocier son salaire. De 300 000 dollars par épisode, ses émoluments sont passés à… 575 000 dollars par épisode pour les prochaines saisons !

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Àrbol de Vida : l’Argentine dans son assiette

Au beau milieu de la rue Colbert, il est possible de s’envoler pour l’Argentine. On a testé Àrbol de Vida, petit paradis des amateurs d’empanadas.

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Dites, et si on partait en Argentine manger un bout ? Bon, d’accord, c’est un peu loin. Alors à la place, si on filait rue Colbert à Tours ? Histoire de découvrir le sympathique Àrbol de Vida, restaurant argentin où la spécialité est l’empanada.
Ici, on déguste ces petits chaussons farcis en les coupant en deux, puis en mangeant avec les doigts (et ça, on adore !).

Ce vendredi-là, le ciel tout gris tout triste a été illuminé par l’accueil rayonnant de Juan et Pauline. Monsieur (et son accent irrésistible) est argentin ; madame est française, mais a vécu en Amérique latine. Le duo insuffle un côté chaleureux à un endroit déjà très convivial. Entre le canapé, les fauteuils, la grande bibliothèque ou encore ces coussins tout doux, c’est du cocooning à 100 %.

Pour notre planche de 6 empanadas, on a savouré le carne (viande hachée, oeuf dur, épices, coriandres), le délicieux humanita (maïs, sauce crémeuse), le pollo (poulet, épices, poivron) et sa version « picante » (lait de coco, curry et piment) qui nous a débouché le nez. Même plaisir gustatif avec le calabrese (chorizo, fromage) et le jamón y queso (jambon, fromage) ! Une carte alléchante qui peut varier et qui n’oublie pas les végétariens en proposant certains empanadas veggie, à base de brocolis par exemple.
Le tout peut s’accompagner de bières et de vins argentins et mexicains.

Après notre chouette repas du midi, on s’est juré d’y retourner un soir pour y découvrir une autre ambiance. Àrbol de Vida a su toucher notre petit coeur. Bref : muchas gracias ! (oui désolé, on a séché les cours d’espagnol au collège)

> 107 rue Colbert, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir (mardi et mercredi : uniquement le soir). Contact : 09 73 20 12 46 ou facebook.com/arboldevidatours
> Empanadas à 2,80 € l’unité ou 14 € la planche de 6 ; 28 € les 12.

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Maison Boinet : L’art de la ceinture

Pendant la Fashion Week de Paris, Maison Boinet a exposé ses créations aux Tuileries. Des produits de luxe, nés à quelques kilomètres au nord de Tours.

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Valérie contrôle la finition de chaque minaudière : c’est le bichonnage.

Bienvenue à Château-Renault, chez l’un des derniers fabricants français de ceintures. C’est un accessoires que tout le monde porte mais que l’on oublie, il peut pourtant être très original, voire carrément couture. De l’extérieur, rien ne fait rêver une modeuse : la manufacture Maison Boinet est installée au milieu d’une petite zone industrielle.

Il faut se glisser dans une grande pièce annexe de l’usine pour entrer dans le monde des photos de mode et du luxe. Des corsets en cuir vernis et des ceintures pailletées sont présentés sur des étagères en faux marbre.
« C’est notre petit studio photo, explique Ewelina, responsable de la communication. Nous faisons le maximum de choses en interne, pour être plus souples, plus rapides mais aussi pour intégrer les salariés à chaque étape. C’est important de savoir ce qui se passe après, une fois les pièces fabriquées. »

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Lucie, à l’emballage, l’une des dernières arrivées chez Maison Boinet.

La petite PME a été réveillée il y a dix ans par le groupe familial Vigin qui l’a rachetée et confiée à Bruno Jourd’hui. Le directeur imagine les collections et joue les VRP sur les salons de luxe. Après Pitti Uomo, la grande messe internationale de la mode masculine, mi-janvier, les ceintures made in Touraine s’affichaient début mars au salon Première classe, à l’occasion de la Fashion week.

UNE MANUFACTURE FAMILIALE

À 160 ans, la Maison Boinet s’est aussi offert une nouvelle jeunesse en ouvrant sa boutique en ligne, un saut nécessaire pour l’entreprise qui utilise encore des machines centenaires mais imagine des corsets en vinyle fluo. Avec ses 36 salariées et ses 4 stagiaires, elle reste une manufacture familiale. Tout le monde se connaît, certaines ouvrières travaillent ici depuis plus de trente ans.

Comme Isabelle, qui contrôle la qualité de chaque peau, l’une des rares femmes à occuper ce poste plutôt physique : les peaux de vachette sont lourdes. Elle entoure à la craie chaque défaut du cuir, même invisible pour un néophyte, avant de dessiner les bandes qui seront découpées puis encollées dans une machine, à la colle à l’eau. La teinture des tranches nécessite jusqu’à sept passages, les finitions se font à la main. Il faut ensuite poser les boucles, les œillets… La plupart des ouvrières sont polyvalentes et passent d’un poste à l’autre, comme Brigitte. Aujourd’hui à la couture des pochettes Origami en vinyle de la collection Eté, elle saute du perçage à la pareuse.

Cette organisation évite aux ouvrières la monotonie mais permet aussi à la manufacture d’être plus souple. « Nous avons travaillé avec des intérimaires en période de coups de feu, mais c’était compliqué. Certains manquaient de soin », explique Ewelina.

DES PIÈCES UNIQUES

La qualité. Le maître-mot de la petite usine, labellisée Entreprise du patrimoine vivant. Car Boinet est façonnier pour plusieurs marques haut de gamme et fabrique des pièces uniques pour de grands couturiers. Elle vend également ses propres créations au Bon Marché, à Paris mais aussi dans des magasins de luxe à Tokyo, Séoul, Singapour…

Monique, chargée de la qualité, contrôle la conformité de chaque pièce : couleur, finition, « main » – la souplesse et l’épaisseur de la ceinture finie – et les estampilles, avant leur emballage. Les ceintures doivent être soigneusement protégés pour ne pas s’abîmer pendant le transport : les boucles, emballées trop serrées, peuvent marquer le cuir.

Chaque pièce est marquée à chaud, en argenté ou en doré : taille, matières, nom de la marque… et bien sûr, « made in France »
Chaque pièce est marquée à chaud, en argenté ou en doré : taille, matières, nom de la marque… et bien sûr, « made in France »

Spécialiste de la ceinture depuis 1858, Maison Boinet s’attaque au marché de la maroquinerie depuis deux ans, avec prudence, car le sac à main nécessite un savoir-faire complexe, très différent. Amandine est l’une des deux maquettistes chargées des prototypes. Arrivée à l’usine par hasard il y a six ans, elle ne savait alors même pas qu’il restait des fabricants de ceintures en France, avoue-t-elle en riant.

(capture Insta Maison Boinet)
(capture Insta Maison Boinet)

Son habileté et son intérêt pour la création ont poussé la direction à lui confier ce poste particulier. D’après un dessin technique fourni par le styliste, elle coud un premier sac, dont les proportions et les finitions seront réévaluées selon sa « prise en main ». La création fonctionne encore de façon empirique : rien de tel que le regard, le toucher, pour voir ce qui fonctionne. Elle note également le temps de coupe et de montage, pour évaluer le coût de production final.

Chaque pièce possède sa fiche détaillée : le prix du cuir utilisé, des fils, de la bouclerie, du temps de main-d’oeuvre mais aussi de l’emballage… un euro d’écart, sur une pièce fabriquée 10 000 fois, peut coûter cher à l’entreprise ou trop augmenter le prix public. Tout est calculé. Par souci d’économie mais aussi pour ne pas gâcher.

C’est ainsi que la ligne de bracelets en cuir hyper chic est née en 2012 : la maison voulait valoriser des chutes de cuir. Vous avez dit upcycling ?

Horoscope WTF du 6 au 12 mars 2019

Une récente et obscure étude a récemment montré que l’horoscope WTF de tmv était l’un des plus fiables au monde. Si avec ça, vous ne nous croyez toujours pas…

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BÉLIER
Amour : « Gneuh gneuh, je vis d’amour et d’eau fraîche ». Dites-le tout de suite que votre vie pue.
Gloire : Oh, adieu petite dignité, morte au combat…
Beauté : Vous êtes divinement divin(e). (diantre que ça fait bizarre d’être sympa avec les Béliers)

TAUREAU
Amour : Ne vous inquiétez pas, la roue tourne. Et elle écrasera votre ex.
Gloire : Votre passion du tuning est restée cachée trop longtemps. Avouez bon sang, avouez !
Beauté : Ça fait quoi d’avoir une tête de furet ?

GÉMEAUX
Amour : Lancez une cagnotte Leetchi sur Internet pour vous racheter un peu d’amour propre.
Gloire : Le monde irait beaucoup mieux si vous étiez naturiste.
Beauté : Car force est de constater que les Gémeaux sont les personnes les plus canons de la planète de l’univers du monde interstellaire de la vie.

CANCER
Amour : Ce qui devait arriver arriva. Je pense que vous devriez réfléchir à votre sexualité.
Gloire : Il serait temps d’aller dans la vallée oh oh, de Dana, lalilala.
Beauté : Chez vous, tout est parfaitement parfait. Dommage que votre haleine vienne tout gâcher.

LION
Amour : Sous la couette, vous avez la grâce d’un orang-outan.
Gloire : N’oubliez pas que les chats régneront un jour sur Terre et vous n’en mènerez pas large. Beauté : Malgré votre physique extraordinaire, vos sous-vêtements ne vous mettent clairement pas en valeur.

VIERGE
Amour : Vous êtes premier(e) dans son coeur (en partant de la fin).
Gloire : Mouais, lolera bien qui lolera le dernier, mes ptits gnous.
Beauté : Vous ressemblez à un morse.

BALANCE
Amour : Le gouvernement souhaiterait instaurer une journée de deuil national pour votre vie sentimentale.
Gloire : Vous êtes aussi rare et précieux qu’un cheveu de chauve. Love sur vous.
Beauté : OEil pour oeil, dent pour dent, comme dirait mon pote cyclope.

SCORPION
Amour : Votre libido vient de demander son indépendance. Foutez-lui la paix.
Gloire : Tel le gnou, vous êtes un animal mou errant au bord de la mare d’eau croupie qu’est cette triste vie.
Beauté : Vous voyez la tête de Fantomas ? Ben c’est vous au réveil.

SAGITTAIRE
Amour : Un coup d’oeil à votre vie amoureuse suffit à voir que vos goûts laissent à désirer.
Gloire : Vous entendez le loup, le renard et la belette chanter. Autant dire qu’il faut arrêter la drogue.
Beauté : On appelle ça du gâchis. Bisou.

CAPRICORNE
Amour : Oula, cette situation, ce n’est plus un naufrage. C’est une épave échouée au fin fond des abysses.
Gloire : Vous avez vraiment le charisme d’un quignon de pain.
Beauté : (mais vous êtes la plus belle des baguettes à nos yeux)

VERSEAU
Amour : La seule chose qui vous fasse vraiment vibrer au lit en ce moment, c’est votre smartphone.
Gloire : Euh, c’est la mer noire ?
Beauté : Aaaah, vous avez une bonne tête d’épagneul breton !

POISSONS (ces films vous reflètent)
Amour : 20 000 vieux sous mémère.
Gloire : Dumb et Dumber.
Beauté : La Créature du marais.

Protection maternelle et infantile : aux petits soins pour tous

La PMI, ça vous dit quelque chose ? Vaguement ? La Protection maternelle et infantile existe pourtant depuis plus de 70 ans. C’est LE service public des familles. Sa mission : lutter contre les inégalités sociales de santé et soutenir la fonction parentale.

TMV Reportage PMI 3

En face du jardin Bouzignac, au pied d’un immeuble, se cache un petit bureau de consultation et sa salle d’attente. Une fois par mois, un médecin et une puéricultrice y reçoivent les familles du quartier. La plupart a pris rendez-vous auprès de la Maison départementale de la solidarité des Fontaines. Et quand bien même certaines arrivent à l’improviste, il y a toujours moyen de s’arranger…

Des lieux de consultations comme celui-ci, on en trouve quelques dizaines à Tours. Créés en 1945 en raison d’une forte mortalité infantile, ces services de PMI permettent aujourd’hui à toutes les futures et nouvelles familles – absolument toutes – de consulter gratuitement sages-femmes, infirmières-puéricultrices et médecins.

Parce qu’il faut être franc : l’arrivée d’un nouveau-né peut mettre sens dessus dessous les plus valeureux. Fatigue et angoisse atteignent un niveau jamais égalé. Certitudes et hardiesse fondent comme neige au soleil. On peut même avoir envie de fuir loin, très loin. Mais « C’est normal », « Tout va bien », « Bébé va bien » ou « Vous allez y arriver » sont les phrases que susurrent généralement les professionnelles – uniquement des femmes ! – à l’oreille des anxieux. Car leur travail se concentre sur la prévention et l’accompagnement.

TMV Reportage PMI 1

La PMI n’est ni un service d’urgence ni un cabinet médical, mais plutôt une sorte de lieu refuge. « Nous sommes sur des questions de bien-être, d’épanouissement, explique Pierre Suesser, président du Syndicat national des médecins de PMI (SNMPMI). Nous abordons la santé dans sa globalité et non pas sous l’angle de l’absence de maladie. »

UN SUIVI GRATUIT

Concrètement, à partir du quatrième mois de grossesse et jusqu’aux 6 ans de l’enfant, ces professionnelles proposent un suivi médico-social, entièrement gratuit, en consultation ou, le plus souvent, à domicile. Pour une pesée, un monitoring, un soin de cordon, un simple bilan de santé ou même un peu de réconfort. « On apporte des conseils, on montre les gestes mais surtout, on écoute, raconte Karine Auber-Laou-Hap, puéricultrice de PMI à Tours-Nord. Dans toutes nos activités, on part de la demande des parents, de leur problématique, de leur histoire. Ce sont des visites personnalisées, où l’on essaie de prendre le temps. »
Le tout selon un principe sacré d’universalité que chacun s’applique à maintenir, tout en menant l’action de manière différenciée en fonction des besoins.

TMV Reportage PMI 6« On est amené à se déplacer sur des lieux très différents, précise Catherine Rivière, puéricultrice de PMI depuis 20 ans. Dans des foyers pour de jeunes mamans ou chez des particuliers. Évidemment, il y a certaines personnes qu’on va voir en priorité ! » Les parents mineurs, de jumeaux, de prématurés ou avec des problèmes médicaux.

Néanmoins, depuis 1945, les compétences de ces services n’ont cessé de s’élargir sans pour autant que de plus amples moyens humains et financiers ne soient toujours octroyés. Ils assurent notamment les bilans de santé en école maternelle, délivrent l’agrément et garantissent le suivi des différents modes de garde (crèches, haltes-garderies, assistantes maternelles, etc.) et la formation de leur personnel. Ils traitent aussi les informations préoccupantes.
Les centres de planification et d’éducation familiale (CPEF) relèvent également de leurs compétences. Placés sous la tutelle des conseils départementaux depuis les lois de décentralisation de 1982, certains services de PMI en ont été fragilisés. Très fréquentés à Paris, ils restent souvent méconnus ailleurs. En Indre-et-Loire, on s’en sort plutôt bien. À Tours, quatre maisons départementales de la solidarité (Dublineau, Fontaines, Mame et Monconseil) gèrent les plannings de nombreux lieux de consultation de PMI.

TMV Reportage PMI 5

C’est d’ailleurs auprès d’elles que les familles intéressées pourront se renseigner. Malgré tout, la tendance est à la diminution du nombre de consultations et certains postes de praticiens restent difficiles à pourvoir. « Être médecin de PMI, c’est une vraie vocation, affirme Brigitte Crépeau qui l’a été durant toute sa carrière, principalement à Loches. Face à la pénurie de pédiatres, aux lourdeurs administratives qui s’amplifient et au manque de moyens, le travail de terrain devient parfois difficile. Pourtant, notre rôle est essentiel. Nous sommes parfois le seul professionnel de santé que voient certains enfants. »

Un avis que partage le SNMPMI qui attend beaucoup de la mission gouvernementale confiée, l’an dernier, à Michèle Peyron, députée LREM, sur la politique de PMI. La publication de son rapport est prévue pour ce mois de mars.

Texte : Jeanne Beutter
Photos : Christophe Raimbault (Conseil Général 37)

Dans les bois : un docu pas comme les autres

Mindaugas Survila présente son documentaire Dans les bois, une immersion dans les forêts lituaniennes ancestrales.

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« Je sais que certaines personnes n’aiment pas les documentaires sur la nature, mais j’espère qu’ils aimeront ce film et même qu’ils tomberont littéralement amoureux de ces forêts lituaniennes. »

Difficile de donner tort au réalisateur, Mindaugas Survila, qui vient d’offrir, avec son « Dans les bois », un petit bijou de beauté et de sensibilité.

Immersion dans les forêts lituaniennes ancestrales, Dans les bois capte, durant soixante-trois minutes, les animaux des bois avec beaucoup de poésie.
Loin des standards habituels (oubliez tout de suite les Disney Nature et consorts), sorte de docu « arty », le film de Survila est au final un objet plutôt atypique. Sans voix off, il se contente d’emporter le spectateur grâce à un travail exceptionnel sur le son, où les bruits des forêts sont amplifiés.

Exit, donc, les discours moralisateurs et images culpabilisantes que l’on a récemment vus dans de nombreux documentaires. Exit, également, les surenchères techniques et technologiques. Ici, Dans les bois joue la carte du contemplatif.

Tout en évitant aussi les longueurs (il dure à peine une heure…), il est le documentaire idéal pour les enfants comme pour les adultes. Il faut d’ailleurs voir la tonne de récompenses obtenues par l’oeuvre à l’étranger, du Prix du meilleur son au Prix du jury du film de nature.

Ajoutez à cela à une bien belle BA derrière le tout (l’argent récolté par la distribution du film servira à acheter des forêts et les sauvegarder), on obtient là un documentaire immanquable. De quoi, une nouvelle fois, nous prouver à quel point la nature est d’une fragile beauté.

> Documentaire, de Mindaugas Survila (Lituanie/Estonie). Durée : 1 h 03.
> NOTE : 4/5

Sanitas : 128 millions d’euros pour la rénovation

Le programme de rénovation du quartier du Sanitas est lancé. Pour Christophe Bouchet, il s’agit « d’un projet majeur ».

(Photo dr)
(Photo archives)

128 millions d’euros : c’est le coût du projet de rénovation du Sanitas.
Censé débuter à la fin de l’année par les premières destructions à Saint-Paul, ce nouveau programme de renouvellement urbain (NPRU) a été discuté et présenté aux habitants, lors d’une réunion publique la semaine dernière.

Il faut dire que si le maire Christophe Bouchet indique que « c’est un projet majeur », les résidents restaient jusqu’alors inquiets.

En effet, le programme prévoit la destruction de 472 logements sociaux (qui seront reconstruits dans d’autres communes de la Métropole). En revanche, 409 privés seront construits, 136 seront proposés en accession sociale et 94 seront réhabilités.

Les élus ont promis que personne ne serait chassé et que chacun se verrait proposer un logement dans le quartier ou ailleurs. Une équipe sera aussi dédiée à l’accompagnement et au relogement. De nouveaux équipements publics doivent sortir de terre (écoles, salles de sport, etc.).

Ce projet sera financé à hauteur de 47 millions d’euros par l’État avec l’ANRU. Le reste le sera par la Métropole, la Ville, la Région et Tours Habitat.

Dans l’armoire aux trophées du TVB

Ce dimanche, tmv est partenaire du match du TVB face à Rennes. Farfouillons ensemble dans la vitrine des récompenses du club. Et il y en a un paquet !

1988 : Champion de Nationale 3

Bon, d’accord, ce n’est pas le plus prestigieux ni le plus récent, mais il est important quand même. Ben oui, parce que ce titre (assez honorifique il faut bien l’admettre puisque la N3 est le plus bas niveau du volley national) couronne la toute première saison du TVB dans sa forme actuelle. Il venait de succéder au Tours Etudiant Club (TEC) dont la section Volley existait depuis 1940 et qui naviguait depuis le début des années 70 entre la Nationale 1 et la Nationale 3. L’heure de la professionnalisation avait sonné, il fallait un club à la hauteur de ses ambitions. Le pari était gagné.

1994 : Champion de France de N1B

Là, déjà, ça commence à causer… Pour vous traduire, la N1B, c’est la Pro B de l’époque. Sept ans après son changement de nom et de statut, le TVB accède à l’élite nationale. Ça vaut à Pascal Foussard (eh oui, déjà !) et à ses coéquipiers la poignée de main émue du maire, Jean Royer.

2003 : Vainqueur de la Coupe de France

Le voilà, le premier titre national du TVB ! Les Tourangeaux, lors de leur troisième finale (battus en 2000 et en 2001 par Paris), écartent le rival régional Poitiers. Les Henno, De Kergret, Sloboda et consort soulèvent la première d’une très longue série de coupes. Ah, au fait, au terme de cette même saison, le TVB termine vice-champion de France et se qualifie pour la Ligue des Champions. What else ?
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2004 : Champion de France

Pas de N1, N2 ou N3. Non, champion de France tout court, avec rien ni personne au-dessus ! Elle est belle, celle-là, pile dix ans après son arrivée dans l’élite, le TVB décroche le Graal pour la première fois. Dans l’effectif, un certain Vladimir Nikolov est arrivé et au smash, ça tape dur. Dans un coin de l’armoire, accrochée à cette belle coupe, on remarque une petite médaille en bronze : troisième de la Ligue des Champions. De bon augure…

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2005 : Champion d’Europe (et 2e Coupe de France)

C’est la plus belle. La star de la ribambelle de coupes qui trônent dans cette vitrine. En France, seul le Paris Volley a la même (gagnée en 2001). La plupart des autres sont en Russie ou en Italie. Elle place le TVB sur le toit de l’Europe et elle inscrit son sigle pour toujours dans l’histoire de son sport. Elle vaut au club la une du journal L’Équipe et notre gratitude éternelle…

2006 : Vainqueur de la Supercoupe (et 3e Coupe de France)

Tiens, on ne l’avait pas celle-là. Normal, ce n’est que la seconde édition de ce défi entre le champion de France en titre (Cannes, en l’occurrence) et le détenteur de la Coupe de France (Tours, donc…)
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2007 : Vice-Champion d’Europe

Elle est en argent, mais elle est européenne. Donc, on l’aime bien aussi, cette petite breloque même si, après avoir battu Moscou à domicile en demi (grâce notamment à un grand Sloboda, photo), on avait espéré une deuxième étoile face aux Allemands de Friedrichshaffen.
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2008 : Vainqueur du tournoi de la Ligue

Saveur particulière pour cette coupette gagnée sur trois jours, à la maison. Un titre acquis face à Cannes puis Paris, pour lancer une nouvelle ère du club, avec une équipe grandement renouvelée et un nouvel entraîneur, Éric Ngapeth.

2010 : Champion de France et Coupe de France

Ces deux-là, elles vont ensemble. On ne peut pas les séparer. Parce que c’est un doublé. Coupe-Championnat, les deux titres majeurs au niveau national, dans la même vitrine, la même année. Façon de dire aux autres : « Si vous les voulez, venez les chercher ! »

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2013-2015 : 8 sur 9

Là encore, c’est un lot. Un lot qui vous pose un club pour toujours : trois doublés Coupe- Championnat d’affilée. Et, pour couronner le tout, deux supercoupes sur trois. Personne n’a fait ça, dans aucun sport collectif. Alors, ces huit coupes, on les place bien au milieu, on enlève la poussière et on s’incline. Chapeau bas, messieurs !

2017 : Champion d’Europe CEV

C’est une Coupe d’Europe, les amis. La deuxième de l’histoire du club. On est content, parce que c’est celle qu’on avait pas, celle qui oppose les vainqueurs de coupe nationale. Paris en a deux et Cannes, une. 2018 : Champion de France Elle est toute neuve, celle-là ! Elle brille encore dans nos cœurs et dans nos yeux. Elle nous rappelle à chaque rencontre qu’en plus de son palmarès incroyable, le TVB est champion de France et qu’il entend bien le rester !

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Texte : Matthieu Pays / Photos : Archives NR

Condition de la femme artiste : elles témoignent (3)

Qu’elles soient comédienne, plasticienne, musicienne ou encore illustratrice, ces personnalités nous parlent de leur condition de femme artiste. [Troisième partie]

JULIETTE

CHANTEUSE, PIANISTE, AUTRICE, COMPOSITRICE, MARRAINE DE LA 20E ÉDITION DU FESTIVAL BRUISSEMENTS D’ELLES

(Photo © Yann_Orhan)
(Photo © Yann_Orhan)

« J’aurais peut-être tendance à penser que les femmes artistes sont comme les hommes artistes. Pour moi, la vocation d’être artiste, quel que soit l’art qu’on exerce, c’est la même démarche, sauf que derrière, il y a l’organisation de la société dans laquelle on vit. Une sociologie qui fait que le destin d’une femme artiste, sa position, sa façon d’exprimer son art, ne sera pas tout à fait aussi libre, directe, simple, ni aussi facile que pour un homme.
La différence est sociale selon moi, je ne crois pas du tout à un imaginaire proprement féminin par exemple. Moi, j’ai trouvé ma place en m’en foutant. J’étais libre d’écrire ce que je voulais. Après tout, on sait que ça va être compliqué, avançons, on verra bien ! Si j’avais été une grande blonde, que je n’étais pas lesbienne, je pense qu’effectivement j’aurais pu aussi me poser d’autres questions : essayer d’être une “ intello réfléchie ” en étant canon, c’est super compliqué. J’ai une certaine place aujourd’hui, dans le monde du spectacle et auprès du public, mais je pense que d’un point de vue médiatique, peut-être qu’on parlerait plus de moi si j’étais un homme. Et en même temps, ce n’est qu’une sensation, ce n’est pas un regret.
C’est de toute façon plus compliqué dans l’humanité pour les filles, sauf que maintenant on en parle et, petit à petit, ça finit par imprégner. Même les hommes trouvent ça injuste.
Au niveau d’une vie, on voit des choses qui vont dans le bon sens. Aujourd’hui, je trouve ça génial que les femmes modernes ne soient pas systématiquement féminine, masculine ou queer, le fait d’arriver dans la vie en disant “ je n’ai pas envie d’obéir aux contraintes de mon genre ”, c’est formidable. C’est la chose la plus importante qui est en train de se passer, j’aurais été folle de joie d’être jeune aujourd’hui. »

CLAIRE DITERZI

ARTISTE ET DIRECTRICE DE COMPAGNIE TEMOIGNAGE_DITERZI

« Quand tu es une belle femme, les gens ne voient que ça et c’est un peu un problème, parce que ça gomme le reste. Le mec qui s’intéresse à toi, tu ne sais jamais vraiment si c’est à ton travail qu’il s’intéresse ou à ton physique. Un mec, lui, est immédiatement crédible. Après, quand tu vieillis, tu perds l’avantage du physique et souvent, c’est à ce moment-là que les femmes cessent d’intéresser. On n’aime pas les femmes qui vieillissent. Un homme, on dit qu’il vieillit bien, une femme on dit qu’elle a de beaux restes. Tout est dit. La question centrale qui se pose, finalement, c’est celle de la légitimité à créer, qui est socialement beaucoup moins admise pour les femmes. Mais tout cela tient à l’imaginaire collectif. C’est profondément ancré. Malgré nous, nous sommes tous misogynes et moi la première. La figure de la sorcière est toujours là. La femme qui est libre, qui est intelligente, qui pose des questions et qui a les yeux verts, elle dérange et on la crame. Par exemple, quand j’ai fait la Villa Médicis, je m’en suis pris plein la gueule. J’aurais été Vincent Delerm ou Grand Corps Malade, on ne m’aurait pas attaquée comme ça, j’en suis sûre. »

AURÉLIE LECLOUX

TEMOIGNAGE_AURELIEILLUSTRATRICE ET COLORISTE DE BD

« Le milieu de la BD est un milieu d’indépendants où il faut faire sa place et on en demande souvent plus à une femme. Les hommes seront moins embêtés sur les délais, par exemple. Il y a aussi une question d’affirmation de sensibilité, de son trait, c’est important d’oser affirmer son regard en tant que femme et artiste. Avoir travaillé dans d’autres domaines avant de devenir illustratrice m’a donné des points de comparaison sur la façon dont on peut exister en tant que femme et professionnelle. En treize ans, j’ai parfois senti des différences de traitement avec certains éditeurs et au sein des équipes.
Je me suis toujours adaptée, ça fait partie du job, les femmes coloristes sont très majoritaires, on est considérée comme plus malléables que les hommes.
À l’inverse, chez les auteurs édités, les femmes sont très minoritaires. En 45 ans, c’est la troisième fois seulement cette année qu’une auteure de BD a reçu le Grand prix de la Ville d’Angoulême, même si ce n’est pas parce qu’on est femme qu’on est forcément talentueuse ! »

Témoignages recueillis par Pauline Phouthonnesy, Matthieu Pays et Elisabeth Segard

La parité femmes-hommes dans l’art en chiffres

Parité et égalité hommes-femmes dans le monde de l’art ? On en est encore loin. La preuve en chiffres.

186

En millions de dollars, les revenus combinés des 10 actrices les mieux payées à Hollywood.

VERSUS

488,5

En millions de dollars, les mêmes revenus combinés, mais cette fois des 10 acteurs…

28,7 %

La représentation des rôles féminins dans les personnages principaux des films.

PORNO Capture

C’est le seul milieu où les femmes gagnent davantage que les hommes… alors qu’elles sont pour la plupart traitées comme des objets…

60 %

La part de femmes dans les écoles d’art.

Cinéma

Une femme réalisatrice est 42 % moins bien payée qu’un homme.

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43 %

Dans le monde de la BD, une femme sera 43 % moins bien payée qu’un homme.

2 %

La part de femmes ayant reçu le César de la meilleure réalisation.

5

Le nombre de femmes ayant obtenu l’Oscar dans la catégorie « meilleure réalisation »… en 91 ans d’existence.

Cate Blanchette

Présidente en 2018 du festival de Cannes, elle n’est que la 12e femme à avoir eu cet honneur en 71 ans.

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1987

L’année à laquelle le couple Holladay a créée le National Museum of women in the arts pour abriter une collection de 4 000 œuvres.

Hound Dog

Le célèbre single d’Elvis Presley en 1956 a d’abord été enregistré par… une femme, Big Mama Thornton, en 1953.

Capture1897

L’année qu’il aura fallu attendre pour que l’École des Beaux-Arts en France s’ouvre aux femmes et devienne mixte.

16 %

La part des œuvres créées par des femmes qui ont été acquises par le Fonds national d’art contemporain en 2013.

82

Le nombre de stars et femmes du 7e Art qui ont participé à une montée des marches historique et 100 % féminine, lors du Festival de Cannes 2018. Elles réclamaient l’égalité salariale dans le cinéma.

45

Le nombre de festivals de musique américains et européens qui se sont engagés à respecter la parité hommes-femmes dans leur programmation d’ici à 2022.

Zéro Capture

Aucune femme n’est présente dans le top 10 des DJ les mieux payés de la planète.

14,5 %

La proportion de concerts d’artistes féminines dans les dix festivals de musiques actuelles les plus fréquentés. Outre-Atlantique, le chiffre est sensiblement le même.

Sylvia Massy

Cette Américaine est l’une des productrices les plus cotées : elle a produit certains albums de Tool, System of a Down, Johnny Cash ou encore les Red Hot Chili Peppers.

Sources : Forbes, rapport annuel annenberg.usc.edu, Ouvrage « Judy, Lola, Sofia & moi », 20 minutes, Arts visuels en Région Centre AAAR, Le Monde, rapport du Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, djfrenchy.com, Telerama. Pitchfork.

Le Re-Tours : place à la brasserie de quartier

A quelques pas de la place Jean-Jaurès, on a fait un petit tour au Re-Tours, une véritable brasserie de quartier comme on les aime.

RESTO_RE_TOURS_2

Blotti juste derrière la place Jean Jaurès, on trouve encore une vraie brasserie de quartier. Dans la salle, des ouvriers du bâtiment se mélangent aux comptables et aux médecins.

Ici, le taux d’habitués doit frôler les 99 %. La patronne tutoie la moitié des clients, certains posent gentiment leur assiette vide sur le comptoir avant d’aller chercher leur dessert : de grandes tartes sont posées sur un petit buffet.

RESTO_RE_TOURSMonsieur est en cuisine et Madame est en salle, quarante-six couverts qu’elle gère de main de maître. La carte est certainement la plus courte de la ville. Quatre plats à l’ardoise, deux vins au verre, un cheverny et un chinon, une farandole de desserts au choix : c’est la formule choisie par Alexandra et Franck Nivaud, installés au coin de la rue Victor-Hugo et de la rue George- Sand depuis deux ans, une nouvelle brasserie nommée avec humour Le Re-Tours.

Ce vendredi, c’est bavette grillée, veau marengo, pieds de porc farcis ou filet de merlu. Va pour les pieds de porc farcis, ce n’est pas tous les jours qu’on en croise. Accompagnés de petites pommes grenaille et d’une sauce au sainte-maure, ils nous convainquent.
On cale pour le dessert mais professionnalisme oblige, il faut goûter. Ce sera une part de tarte poire-chocolat.

Manger une viande ou un poisson en une heure chrono, pour moins de 10 €, dans une ambiance familiale place Jean-Jaurès, on pensait que ce n’était plus possible. On repart le sourire aux lèvres, avec le sentiment d’avoir trouvé un dodo.

> Le Re-Tours, 12 rue George-Sand. Ouvert de 9 h à 18 h 30, du lundi au vendredi. Plat du jour : 9 €, formule plat + dessert 11,50 €.
> Contact : 02 47 61 48 07

Condition de la femme artiste : elles témoignent (2)

Qu’elles soient comédienne, plasticienne, musicienne ou encore illustratrice, ces personnalités nous parlent de leur condition de femme artiste. [Deuxième partie]

LAURENCE DRÉANO

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(Photo © Christophe Raimbault)

SCULPTRICE ET PEINTRE TOURANGELLE

« C’est difficile de réussir dans l’art en général et c’est encore plus difficile quand on est une femme. On n’est plus à l’époque de Camille Claudel, mais quand j’ai commencé, il y a une quinzaine d’années, je devais faire face à un monde de prestataires masculins (mouleurs, carrossiers, transporteurs…) dans lequel ce n’était pas toujours simple de se faire respecter ou d’être crédible.
Parce que vous êtes une femme dans un milieu industriel, parce que vous arrivez avec vos “ petites poupées avec des fesses généreuses ” et que vous venez choisir “ vos petites couleurs ”, ils ne vous prennent pas tous au sérieux. La solution ? La persévérance, même si c’est vrai pour tous les artistes. Il ne faut pas démissionner. Les acheteurs peuvent être aussi de véritables “ goujats ”. J’ai eu le droit à des remarques comme “ je peux toucher ? ” en parlant des sculptures et de moi, ça tenait parfois du harcèlement.
Aujourd’hui, ça s’est calmé. Je tiens au mot sculptrice, c’est aussi un travail de femme. Mes créations sont un traité de l’idéalisme, la façon dont j’aimerais voir le monde, l’élan de générosité et l’accueil spontané, la maternité, la femme forte, victorieuse et joyeuse. »

AURÉLIA MENGIN

RÉALISATRICE RÉUNIONNAISE DE FORNACIS, FILM TOURNÉ EN TOURAINE TEMOIGNAGE_REALISATRICE MENGIN

« Ça a été et ça reste un vrai parcours de combattante lorsque l’on est une femme réalisatrice. Le cinéma est un milieu très masculin. Malgré les nombreux courts-métrages que j’ai réalisés et l’obtention de prix, ma crédibilité en tant que réalisatrice est régulièrement remise en question. Le fait d’être une Réunionnaise rajoute encore un niveau de difficulté pour être prise au sérieux par les producteurs ou les distributeurs en France métropolitaine.
En revanche, mes équipes techniques, en partie masculines, respectent mon travail et s’engagent avec une vraie conviction sans remettre en question mes choix artistiques. Je travaille avec des hommes très talentueux qui disposent d’une grande sensibilité et d’une part de féminité. Des hommes en qui j’ai une grande confiance et qui n’ont jamais manifesté de comportement sexiste envers moi. J’étais toute jeune quand j’ai démarré, et durant plusieurs années, mes rencontres professionnelles ont échoué et n’étaient pas constructives. Trop souvent, je me rendais compte que mes interlocuteurs ne s’intéressaient pas du tout à mes films, mais plutôt à mon cul. Ce constat est tristement banal, je ne suis pas la première et malheureusement pas la dernière.
Vieillir dans le milieu du cinéma lorsque l’on est une femme présente au moins un avantage non négligeable, c’est que passé les 37 balais, le stade de la ‘’jeune proie’’ est terminé et on peut enfin parler cinéma. »

NINA ROUYE

(Photo © Nina Rouyer)
(Photo © Nina Rouyer)

MUSICIENNE (VIOLE DE GAMBE)

« La musique classique reste un milieu assez machiste. Il faut jouer des coudes, adopter certains codes pour se faire accepter. Au début surtout, on est souvent confronté à des démonstrations un peu grossières, on est obligées de montrer que l’on peut avoir un gros son, que l’on a une grosse technique pour se faire accepter. Après, une fois que l’on a montré que l’on a du caractère, que l’on a placé le bon mot au bon moment pour ne pas se laisser marcher sur les pieds, on est assez tranquille. C’est comme une forme de bizutage.
Passé cela, quand on propose quelque chose d’un peu différent, on est sans doute mieux entendue. Le fait d’être une femme, alors, peut devenir un atout. Personnellement, j’ai eu aussi à subir des réflexions franchement sexistes. Pour ce qui est des rémunérations, la “ règle ” des 20 % de moins quand on est une femme s’applique souvent, malheureusement. J’ai eu plusieurs fois l’occasion de le constater. »

Témoignages recueillis par Pauline Phouthonnesy, Aurélien Germain et Matthieu Pays

Horoscope WTF du 27 février au 5 mars 2019

Les vacances n’ont pas calmé l’astrologue de tmv. Il revient encore plus méchant qu’à l’accoutumée. Mais par chance, vous pourrez retrouver votre nouveau signe astrologique !

(Entre parenthèses, retrouvez votre nouveau signe astrologique !)

BÉLIER (Singe de feu)
Amour : Nooon, rien de rien, vous ne regrettez rien… à part cette personne à la tronche de chou-fleur qui vous sert d’ex.
Gloire : La constellation du André Rieu vous conseille d’arrêter de pisser dans un violon.
Beauté : Oula oula, appelons la police du mauvais goût !

TAUREAU (Caïman des Bermudes)
Amour : Séduisez l’être aimé avec du cassoulet.
Gloire : Cueillez la vie avant que la vie ne vous cueille (la vache, c’est profond l’horoscope de tmv).
Beauté : Comme disait Léo Ferré, avec le temps va, tout s’en va. Sauf votre double menton.

GÉMEAUX (Gnou des prés fleuris)
Amour : Vous faites l’effet d’un courant d’air dans la vie sentimentale des gens…
Gloire : … Pfoooooh, comment on vous taille !!!
Beauté : Ouais bon ça va, on s’excuse… Mais la vérité sort toujours de la bouche des enfants. Et comme j’ai 4 ans d’âge mental…

CANCER (Ragondin ivre)
Amour : Ah, la vantardise sous la couette… Ce si vilain défaut (oui, on vous vise).
Gloire : Euh, je cherche le moment où on vous a parlé, mais je ne trouve pas.
Beauté : Votre odeur de saumon en dit long sur votre personnalité.

LION (Belette affamée)
Amour : Votre ex est moche. C’est pas moi qui le dis, mais les astres.
Gloire : Vous ne comprenez pas la vie, ni où vous allez, ni le pourquoi du comment. Vous êtes un oeuf.
Beauté : D’ailleurs, avec vos poils, vous ressemblez plutôt à un kiwi en fait.

VIERGE (Ouistiti famélique)
Amour : N’oubliez jamais une chose, on vous aime, vous êtes les meilleur(e)s.
Gloire : (hahaha on peut vraiment vous faire gober n’importe quoi)
Beauté : Tout est bon dans le cochon. Et chez vous !

BALANCE (Truite)
Amour : Vous vous accrochez à lui/elle comme un bouton d’acné s’accroche à un ado.
Gloire : N’oubliez jamais, What does le malin, falls in the ravin.
Beauté : Sexy comme Moustaki.

SCORPION (Phacochère miséreux)
Amour : Votre relation la plus longue, c’est celle avec votre animal de compagnie.
Gloire : Vous reprenez du poil de la bête. Et Dieu sait que vous en avez un paquet, de poils !
Beauté : En toute objectivité, vous avez la dégaine d’une chèvre.

SAGITTAIRE (Renard émasculé)
Amour : Eh bien figurez-vous qu’aujourd’hui, je vous aime du fond du cœur.
Gloire : Regardez dans le ciel ! Est-ce un oiseau ? Est-ce un avion ? Est-ce Superman ? Non, c’est votre dignité qui vient de s’envoler !
Beauté : Jolie raie.

CAPRICORNE (Taupe de glace)
Amour : Comme on dit, c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures, hein !
Gloire : La constellation du Dominique, nique, nique vous conseille de vous en aller tout simplement, routier, pauvre et chantant.
Beauté : Pas d’pitié pour les gros nénés. Ça vaut pour tout le monde.

VERSEAU (Gazelle libidineuse)
Amour : Vous pédalez dans la semoule, telle la choucroute que vous êtes. Courage.
Gloire : Les murs ont des oreilles. Ils écoutent toutes vos cochoncetés.
Beauté : Les gens ne vous aiment que pour votre physique sublime et divin.

POISSONS (Lémurien érotomane)
Amour : A quoi bon, puisque vous finirez seul(e) et aigri(e) ?
Gloire : Comme dirait ce philosophe parti trop tôt, I’m the Scaaatman skibi dibby dib yo da dub dub.
Beauté : On ne pourrait même pas faire rentrer votre ego surdimensionné dans une chaussette de ski.

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Artiste, un parcours de combattante

La prise de conscience des inégalités hommes-femmes semble amorcée. Pourtant, dans les milieux artistiques, le chemin reste semé d’embûches pour les femmes.

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« J’aurais voulu être un artiste », chantait Claude Dubois dans Starmania, en 1979. Quarante ans plus tard, ce rêve, beaucoup d’hommes et de femmes souhaitent encore l’atteindre.

Selon différentes études, ce chanteur aurait même eu plus de chance à notre époque puisque le nombre d’artistes déclarés aurait triplé, voire quadruplé, depuis la sortie de la célèbre comédie musicale. Mais cela reste une sphère très compétitive, qui implique bien souvent un mode de vie précaire, instable et une carrière qui peut s’arrêter du jour au lendemain.
« Et les femmes, qui sont peu nombreuses à entrer, quittent encore plus ce milieu au bout de dix ans parce qu’elles n’arrivent pas à trouver leur place dans un univers qui leur est encore plus hostile que pour les hommes », précise ainsi Marie Buscatto, professeure des universités en sociologie à l’Université Paris 1.

Si vivre de sa passion est une ambition pour certains, cela relève de l’utopie pour certaines. Depuis ses premières études sur l’univers du jazz en 2007, qu’elle vient de rééditer (1), la sociologue a constaté que « rien ou presque n’a changé. Dans le jazz, moins de 10 % des musiciens sont des femmes, dont 4 % de femmes instrumentistes.

Et sur l’ensemble des chanteurs de jazz, 65 à 70 % des femmes sont chanteuses. Aujourd’hui, on est sur le même type de réalité qu’il y a dix ans, en jazz comme dans toutes les pratiques musicales : des concerts masculins ou très majoritairement masculins et des femmes, quand elles sont présentes, parfois batteur, parfois contrebassiste ou trompettiste, très souvent chanteuses », analyse-t-elle à l’autre bout du fil.

DES STÉRÉOTYPES QUI ONT LA VIE DURE

Pour Sylvain Dépée, directeur du pôle chanson de la région Centre-Val de Loire, les Bains-Douches à Lignières (Cher), les chanteuses sont plus présentes dans la chanson française et percent plus difficilement dans le monde de la pop, du rock ou encore du rap. Derrière l’image « moderne » de ces courants musicaux se cachent alors les plus anciens mécanismes machistes.
Chaque art et chaque esthétique ayant ses propres particularités (modes de formations, recrutements, création du réseau social…), la place des femmes diffère dans chaque milieu.

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Bon, bien sûr, il y a toujours l’exception qui confirme la règle et la palme revient… à la musique classique ! Eh oui, elle est « la seule musique qui s’est vue féminisée au niveau professionnel de manière plus importante depuis 30 à 40 ans et notamment la musique d’orchestre, par les instruments à cordes », décrit Marie Buscatto. Toutefois, ces artistes peinent à percer dans les positions hiérarchiques les plus élevées.
On comptait en 2016, dans le monde, seulement 21 femmes cheffes d’orchestre à renommée internationale pour 586 hommes. En France, on les recense sur les doigts d’une seule main.

DES CONCOURS À L’AVEUGLE

Et si l’émission The Voice, avec ses sélections à l’aveugle, détenait une partie de la solution ? En effet, ce qui a notamment permis à la musique classique de tendre vers l’équilibre, au niveau du pupitre, « ce sont les cursus en conservatoire, dans lesquels il y a une majorité de femmes depuis de longues années, notamment en piano, alto, violon, flûte… et des concours avec des auditions à l’aveugle, qui permettent de recruter des candidats sans connaître leur sexe », précise la sociologue.

Marie Buscatto, sociologue.
Marie Buscatto, sociologue.

Selon l’étude statistique des économistes Goldin et Rouse, qui a été faite aux États-Unis en 2000, quand six des plus grands orchestres du pays ont décidé de mettre en place des auditions à l’aveugle, il y a eu plus de 30 % de femmes recrutées dans ces orchestres après ce changement.
En France, ces auditions « paravents » ne sont pas systématiques et leur impact n’a donc pas pu être étudié. Une formation et des auditions plus « objectives » qui ont bénéficié par exemple aux Violons d’Aliénor, un groupe de cordes jouant un répertoire du XVIIe au XIXe siècle, composé de quatre étudiantes en section musiques anciennes (qui compte 6 hommes et 6 femmes) au pôle Aliénor à Poitiers, centre d’études supérieures de musiques et danses.

« On n’a pas ressenti de frein parce qu’on était des femmes. Aujourd’hui on n’y pense pas, on fonce, on va au contact des lieux de diffusion », constatent-elles.

Mais le son de cloche n’est pas le même selon les instruments et selon les stéréotypes de genre auxquels ils renvoient. Au sein du même pôle, dont une partie de l’enseignement se situe à Tours, seulement 2 femmes étudient les cuivres (trompette et cor) sur une classe de 10 et aucun des 5 élèves de percussions n’est une femme. Julie Varlet, trompettiste de 23 ans, a ainsi commencé son instrument à Dax (Landes), pays des bandas, à l’âge de 7 ans.
« J’ai toujours été la seule fille ou presque, mais ça ne me dérangeait pas, par contre, j’ai eu plus des problèmes avec des professeurs “ de la vieille école ” qui me faisaient des réflexions sexistes. Par exemple, ils disaient que je jouais “ trop féminin ”, pas assez fort », se souvient-elle.

À Tours, son professeur aborde plutôt la question du genre par l’anatomie et lui a conseillé de faire du sport et des exercices de respiration pour améliorer sa capacité pulmonaire. Ainsi, pour que les femmes passent de muses à peintres reconnues, comme le souhaite l’association Aware (Archives of women artists, research and exhibitions) qui tend à replacer les artistes femmes du XXe siècle dans l’histoire de l’art, et pour qu’elles puissent à leur tour vivre de leurs créations, il faut changer les mécanismes sociaux. En développant la formation et la parité parmi les recruteurs, en changeant les stéréotypes négatifs (manque d’autorité ou de force, d’efficacité, objet de désir…) et en donnant plus de place aux femmes artistes dans les écoles et les médias.

Ces dernières n’ont d’ailleurs pas attendu pour se regrouper en collectif, car l’union fait la force. Et même si les choses semblent avancer, il est temps que celles-ci changent vraiment, pour que toutes et tous aient les mêmes chances d’exprimer leur créativité.

(1) Marie Buscatto, « Sociologies du genre », Paris, Armand Colin, 2019 [2014] ; Marie Buscatto, « Femmes du jazz. Musicalités, féminités, marginalisations », Paris, CNRS Editions, 2018 [2007].

>> Retrouvez notre dossier intégral sur la place de la femme dans le monde de l’art dans notre numéro 324 <<

Condition de la femme artiste : elles témoignent (1)

Qu’elles soient comédienne, plasticienne, musicienne ou encore illustratrice, des personnalités nous parlent de leur condition de femme artiste. [Première partie]

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(Photo François Manrique)

CAMILLE ROODGOLI

ARTISTE PLASTICIENNE TOURANGELLE

« On n’est pas souvent prise au sérieux. Il faut toujours être très claire avec les intentions des interlocuteurs. En tant que jeune femme, j’ai vécu beaucoup plus de situations déplaisantes que difficiles.
Je me souviens d’un galeriste à qui j’avais envoyé mes créas en photo. Je n’avais jamais eu la moindre réponse. Un jour, je le croise et il me dit : ‘’ Vous me dites quelque chose ’’. Je lui ai répondu : ‘’Oui, je vous ai envoyé mon travail, mais je n’ai jamais eu de réponse.’’ Il m’a ajoutée sur Facebook, m’a proposé de boire un café pour parler de mes créations. Une fois avec lui, j’ai compris qu’il n’aimait pas mon travail et voulait juste coucher avec moi. Évidemment, il a eu le revers de la médaille… Il ne faut jamais sous-estimer une artiste femme, ça peut être fatal.
La différence de traitement entre un homme artiste et une femme artiste est souvent liée au réseau et au capital de la personne. Sans réseau, on n’expose pas ; sans argent, on ne crée pas. »

AURÉLIA POIRIER TEMOIGNAGE_AURELIAPOIRIER

COMÉDIENNE TOURANGELLE (LAZY COMPANY, MONUMENTS MEN, LE PORTEUR D’HISTOIRE…)

« Je ne ressens pas de différence de traitement quand je suis sur un plateau, ou au niveau de mon salaire par exemple. En revanche, on attend encore souvent d’une comédienne qu’elle soit jeune et belle. Entre 40 et 60 ans, si tu n’as pas un réseau solide ou une notoriété, c’est très difficile. Alors que, bien souvent, les hommes percent vers les 40 ans… Nous sommes plus nombreuses mais il y a plus de rôles pour les hommes.
Dans le théâtre classique, il y a davantage d’hommes que de femmes. Mais j’ai l’impression que les choses évoluent.
Le regard masculin ? Impossible de généraliser. Je pense que les hommes tombent souvent sous le charme des actrices, car elles sont généralement très sensibles et un peu folles. Quant à la profession de manière plus large, il manque de la curiosité mais c’est valable pour les deux sexes. Au théâtre, c’est différent. Mais pour l’image, tant que tu n’es pas ‘’ bankable ’’, tu ne comptes pas vraiment. »

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(Photo © Stéphane Gay)

SKOF

RAPPEUSE, AUTEURE ET INTERPRÈTE INDÉPENDANTE DE TOURS, MEMBRE DU COLLECTIF MATRIX GANG

« La plupart du temps, les regards masculins sur mon statut d’artiste sont impressionnés, car les gars voient en moi un petit je-ne-sais- quoi qui fait que je peux avoir ma place dans le ‘’ game ’’. Malheureusement, comme trop souvent, les intérêts ne sont pas innocents ou professionnels… J’ai l’impression de ne pas être prise au sérieux.
Dans des concours, tout le monde va savoir que tu es la meilleure – public comme jury – mais tu ne seras jamais première. C’est énervant : je suis impulsive, j’ai un fort caractère, donc je fifififinis par m’embrouiller (rires) !
À force, on finit par douter de soi en étant confrontée à ce sexisme. Et c’est encore pire quand tu n’es pas de type caucasien(ne)… Une femme qui rappe n’est pas prise au sérieux en France. À part Diam’s, je ne vois aucune artiste rap dans les grands médias. La femme aura toujours davantage de travail à fournir pour être considérée. »

Témoignages recueillis par Aurélien Germain

Apprentis Parents : comédie touchante sur l’adoption

Une comédie touchante et intelligente sur l’adoption ? C’est possible et c’est signé Sean Anders, avec Apprentis Parents.

PAUSE_CINE

On le sentait venir gros comme une maison… Une comédie signée Sean Anders (réalisateur des Very Bad Dads et Comment tuer son boss 2), dont le pitch se résume à un couple qui, voulant adopter un ado, se retrouve avec deux petits et leur grande sœur de 15 ans un poil rebelle ? Aïe.
Avec, en plus, son affiche cliché, Apprentis Parents avait tout pour se résumer à une énième comédie US débilitante et trop facile.

Sauf que cela nous apprendra à venir avec nos gros préjugés en tête ! Car au final, le film d’Anders est bien loin de ça. Inspiré d’une histoire vraie, il s’agit surtout d’une comédie dramatique qui ne se sert de l’humour que pour mieux appuyer son récit et poser ses thématiques.

Loin d’enquiller les vannes faciles, Apprentis Parents dose savamment ses gags pour dépeindre de façon juste et touchante le parcours des parents adoptifs. En utilisant le point de vue aussi bien des adultes que des enfants placés en accueil, l’œuvre se fixe sur les longues formations, les peurs, les hauts et les bas…

C’est également le casting qui donne toute la substance à l’histoire. Ici, le couple formé par Mark Wahlberg et Rose Byrne, éminemment sympathique et naturel, se voit transcendé par l’excellent jeu d’Isabela Moner (qu’on retrouvera bientôt dans le rôle de Dora l’exploratrice). La jeune comédienne, brillante, crève l’écran.
Tout comme la petite Julianna Gamiz, exceptionnelle de naturel, apportant à l’ensemble une crédibilité bienvenue.

Le film n’évite évidemment pas le happy-end gentillet, les rebondissements prévisibles et quelques longueurs. Mais, tout en sensibilité et bien écrit, Apprentis Parents se voit comme une chronique généreuse sur l’adoption. Et surtout réussie.

> Comédie, de Sean Anders (USA). Durée : 1 h 59. Avec Rose Byrne, Mark Wahlberg, Isabela Moner…
> NOTE : 3,5/5

Les étudiants en journalisme partent au Maroc pour Projet Marrakech

Avec Projet Marrakech, les élèves de l’EPJT veulent partir au Maroc pour y réaliser un magazine en ligne.

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Vous aviez déjà eu un aperçu de leur plume dans le numéro du 23 janvier de tmv. Mais bientôt, c’est vers le Maroc que devront s’envoler les étudiant(e)s de l’École publique de journalisme de Tours (EPJT).

Dans le cadre d’un projet éditorial, ces élèves en deuxième année réaliseront un magazine multimédia – donc 100 % en ligne – sur la jeunesse marocaine. Pour ce faire, ils ont besoin d’aides financières et matérielles.

Les jeunes journalistes ont donc mis en place une cagnotte participative, afin de boucler ce projet.
Des contreparties sont prévues pour chaque participation, allant du petit merci accolé à votre nom dans le magazine en ligne, à la carte postale, en passant par des tote bags ou encore du contenu exclusif… et une chanson !

A l’heure où nous publions cet article, leur cagnotte atteignait 590 € sur les mille escomptés. Il reste encore une trentaine de jours pour les aider.

> A suivre également sur Twitter
> Lien pour la cagnotte : juste ici !

Olivier Giroud : « Le plus beau métier du monde »

Cet ancien joueur du Tours Football Club, attaquant de l’équipe de France et de Chelsea, n’a rien lâché pour vivre de sa passion et devenir champion du monde.

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Comment avez-vous vécu le retour de la Coupe du monde ?*
« C’était extraordinaire, c’est là que je me suis rendu compte que je faisais le plus beau métier du monde, quand on est descendu sur les Champs-Élysées en bus, avec tous ces gens… C’était impressionnant de voir l’engouement qu’il y a pu avoir autour de l’équipe de France et encore une fois, il n’y a que le football qui peut réaliser ce genre de chose. On était en totale immersion en Russie mais dès qu’on est arrivé en France, on a compris la portée de notre exploit. »

Comment s’est passée votre scolarité ?
« Déjà au collège, dès 12-13 ans, j’étais en Sport Études. Je m’entraînais trois fois par semaine et je jouais les matchs le week-end. Ensuite, à 15 ans, au lycée, c’est passé à des entraînements tous les jours après l’école. J’ai fait ça de la seconde à la terminale et j’ai passé mon bac ES, ce n’était vraiment pas facile de concilier ma passion et l’école. Il faut être motivé et fort mentalement, il y avait beaucoup de fatigue et il fallait rester concentré. J’ai continué mes études après le lycée parce que j’avais le sentiment de devoir continuer et j’en avais la possibilité tout en signant mon premier contrat professionnel. »

Quel a été votre parcours professionnel ?
« Dès ma deuxième année pro à Grenoble, je suis parti en prêt un an à Istres pour progresser et gagner en temps de jeu. Après, c’est le club de Tours qui est venu me chercher. Il me restait encore un an de contrat à Grenoble mais j’ai décidé de partir en Indre-et-Loire, racheter ma dernière année de contrat à Grenoble, et signer un contrat de trois ans au Tours FC. Ensuite, je suis parti à Montpellier, puis je me suis installé à Londres il y a six ans et demi pour jouer à Arsenal et maintenant à Chelsea. Ma première sélection en équipe de France date de 2011. »

Est-ce que c’est difficile de devenir footballeur professionnel ?
« C’est très difficile, dans le sens où sur une génération de vingt joueurs qui ont entre 13 et 15 ans, il y en a seulement un ou deux qui vont réussir à faire carrière. Donc il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. Ce qui fait que tu y arrives ? Je dirais la détermination que tu peux avoir à vouloir réussir ton rêve de gosse, la force mentale, l’envie et l’ambition jouent une part très importante dans le sport quand tu es jeune. Après bien sûr, il y a des aptitudes physiques, le talent… le tout fait que tu as la chance d’être repéré et de passer d’un rêve à la réalité. » Avez-vous parfois froid en travaillant ? « L’été c’est parfois difficile parce qu’il fait chaud, mais bon en Angleterre ça va (rires). En revanche, l’hiver quand on joue le soir et qu’il fait 0°C ou moins, c’est délicat et difficile. Mais ce qui est compliqué c’est aussi de répéter les efforts, notamment en pré-saison, quand on reprend la préparation physique qui permet de tenir le reste de l’année. Mentalement il faut donc être prêt à souffrir. Il y a beaucoup de souffrance physique parce que c’est un sport et qu’il faut savoir se faire mal pour atteindre ses objectifs et pour l’équipe. On n’a rien sans rien. »

Propos recueillis par Pauline Phouthonnesy
(*) Les questions ont été proposées par les 3e du collège Jules-Romains à Saint-Avertin et lycéen de seconde de Sainte-Ursule à Tours.

>> Retrouvez l’intégralité de cet entretien dans le Guide des Études de La Nouvelle République ou en version en ligne ici.
>
> Retrouvez notre dossier spécial orientation scolaire dans le numéro 323 de tmv à télécharger ICI << 

#WTF 68 : la dure semaine des stars

Vous avez loupé l’actualité insolite et #WTF des jours passés ? Séance de rattrapage !

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> « On va jeter l’opprobre sur Gad Elmaleh au Québec. » Louise Richer, directrice de l’École nationale de l’humour à Montréal, n’est pas contente. L’humoriste français a effectivement été – de nouveau – épinglé et accusé d’avoir plagié des comiques canadiens et américains. Mais au pays des caribous, on ne rigole pas avec ça. Le Bordel Comédie Club a ainsi publié un tweet annonçant : « Pour protéger les humoristes et les créateurs, nous avons décidé de bannir Gad Elmaleh de notre établissement. » Gad ne pourra donc plus se produire sur la scène de ce cabaret… ni même venir assister à d’autres performances.

> Au Canada toujours, sachez que notre pays paralysé par les quelques flocons de neige et la tempête Gabriel a bien fait rire les Québécois qui se sont empressés de se moquer sur les réseaux sociaux.

> La chanteuse Ariana Grande a voulu se faire tatouer « 7 rings » (« 7 anneaux », en référence à sa chanson) sur la main, en japonais. Pas de bol pour l’artiste, les lettres qu’elle a inscrites désignent plutôt une sorte de petit barbecue transportable. C’est bien aussi, hein…

> En Floride, un nid de poule au milieu d’une rue de Miami a permis au FBI de mettre au jour un tunnel clandestin relié à une banque.

> À New York, le milliardaire Ken Griffin vient d’acheter l’appartement le plus cher des États-Unis. Le prix ? 238 millions de dollars seulement. La surface de ce quadruplexe ? Un tout petit 2 200 m2. L’homme pourra ainsi profiter de ses quatre étages, ses 16 chambres et ses 17 salles de bain.

Le Pressé : plaisir des sandwiches chauds

Il s’est installé il y a peu dans le Vieux Tours. On a fait un tour au Pressé, rue du Change, pour tester ses sandwiches chauds.

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Notre « Mat » que l’on a goûté avec appétit. (Photo tmv)

« Je ne veux pas devenir millionnaire avec mon enseigne. Je veux juste faire plaisir aux gens avec mes sandwiches ! » Nico, à la tête du restaurant Le Pressé, est humble et a toujours le petit mot qui va bien. Il prend un réel plaisir à faire tourner son échoppe rue du Change, ouverte en décembre dernier.

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(Photo Le Pressé)

« Je veux vraiment faire les meilleurs sandwiches », confie-t-il. Vous voyez les paninis tout plats, secs, industriels, où il faut une carte au trésor pour trouver un bout de jambon à l’intérieur ? Eh bien, pas de ça ici ! Le Pressé envoie valser tout ça. Son credo : du sur place et de la cuisine maison.
Même les sauces. Nico y tient. « Même si je fais dans la restauration rapide, j’essaye de proposer des sandwiches plus travaillés et composés. »

La carte, ce jour-là, nous donnait envie à tous les niveaux. Le Gui avec sa coppa, raclette et cornichons ? Le Jeanne avec son mélange de saucisse, compotée d’oignons et moutarde à l’ancienne ? Argh… va plutôt pour le Mat ! Le sandwich, bien chaud et pressé (façon panini, donc), arrive coupé en deux.

Première réaction : le pain est excellent (c’est artisanal et ça vient des Halles), croustillant et un poil doré. À l’intérieur, le cheddar fond sur la roquette et sur le boeuf Black Angus séché et savoureux, coupé en fines lamelles. La sauce à l’échalote au vin rouge se marie parfaitement à l’ensemble préparé avec justesse.
On était pressés avant d’arriver au Pressé. Mais on a finalement pris le temps d’y rester. C’est qu’on a aimé l’endroit, non ?

> Le Pressé, 7 rue du Change à Tours. Ouvert du lundi au samedi, midi et soir. Sur place à ou à emporter. Contact : sur Facebook ou Instagram ; 09 72 10 58 84.
> Tarifs : de 5,50 € à 7 € pour les sandwiches chauds. Pressé choco de 1,50 € à 2,50 €. Boissons locales. Eau détox gratuite.

A.G.

Coup de projecteur sur Toukan Toukän

Le groupe électro-pop Toukan Toukän revient en duo sur le devant de la scène. Les musiciens sont lauréats du dispositif national Fair 2019, une occasion rêvée pour percer dans le monde des musiques actuelles.

(Photo Elisabeth Froment)
(Photo Elisabeth Froment)

DUO

Dans le duo Toukan Toukän, il y a la chanteuse Laure Berneau. Ce qu’elle aime par- dessus tout ? Composer. « J’ai découvert la musique assistée par ordinateur il y a six ans. Il suffit d’un clavier pour créer un orchestre entier », apprécie- t-elle. Son partenaire s’appelle Étienne Faguet. Lui réalise tous les arrangements électroniques. Avec sa formation de batteur, il a le sens du rythme. Et l’électro, il aime ça.

PASSION

La musique ? « À force d’en faire, on devient totalement accro. On ressent des sentiments tellement forts que ça nous obsède. C’est aussi merveilleux que difficile », exprime Laure. Étienne voit la musique comme une passion et un métier exigeant. Inconcevable pour lui d’en faire un job alimentaire. Et Laure d’ajouter : « Comme on vit depuis peu de notre musique, ça nous rend boulimique de travail ! »

EP & CLIP

En 2018, le duo a présenté sa nouvelle identité, avec la sortie de son EP (Vs the Giant Octotune). Leur style ? « Une musique pop, joyeuse, dansante et positive, aux sonorités exotiques, décrivent-ils sans vouloir se coller d’étiquettes. Nous mêlons notre culture pop aux influences qui nous inspirent, comme les percussions indiennes et africaines. » Une invitation au voyage que l’on retrouve dans leur clip sorti en décembre, Mr Boring, à l’univers bien particulier.

PARCOURS

Leur rencontre remonte à dix ans, alors qu’ils étudiaient sur Tours. Ils sont passés par les écoles tourangelles Jazz à Tours ou Tous en scène. Ils étaient ensemble dans des groupes comme Les Hommes de Lola ou Boys in Lilies. Né en 2015, Toukan Toukän était une formation scénique à quatre : un batteur, un guitariste, Laure au chant et Etienne à l’électro. En 2016, le coup de coeur du festival Terres du son leur a donné un coup de boost. Mais après le départ du batteur puis du guitariste, il a fallu reconstruire le projet.

PROPULSION

 Récemment, les deux artistes ont appris une excellente nouvelle : ils sont lauréats de la sélection nationale Fair 2019, un dispositif de soutien au top pour lancer sa carrière dans les musiques actuelles. Avant Toukan Toukän, des musiciens comme Dionysos, Christine and the Queens, Jain et Miossec sont passés par là. Avec un nouvel EP en préparation, l’année 2019 s’annonce prometteuse.

Nathalie Picard

Horoscope WTF du 6 au 12 février 2019

Moins cher qu’une consultation chez Mme Irma, plus fiable que le loto (enfin, presque), retrouvez notre horoscope qui jamais ne se trompe (enfin, presque).

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BÉLIER
Amour : Pour un flirt avec toi, je ferai n’importe quoi.
Gloire : (héhé, ça y’est, on vous a rendu tout chose, graou !)
Beauté : Vous ressemblez à un goupil acnéique.

TAUREAU
Amour : Saint-Valentin rime avec lamantin. Vous voyez où je veux en venir ?
Gloire : Non ? Bah voilà, c’est bien un Taureau ça. Vous pigez jamais ce qu’on vous raconte. Mou du bulbe et dur de la feuille.
Beauté : Oui on est méchants, mais il faut vous asticoter mes choupis. Bon, sinon, vous êtes canon. La bise.

GÉMEAUX
Amour : Erk, vu votre ex, il serait judicieux de passer dans un sas de décontamination.
Gloire : L’astrologue sait quelque chose sur vous. Et c’est vraiment pas joli-joli, tsssk.
Beauté : Ça fait quoi d’être si sexy ? Pas trop dur à vivre ?

CANCER
Amour : La Saint-Valentin approche. Vous allez pouvoir faire ce que vous faites de mieux : briser les couples.
Gloire : Quel(le) rebelle vous faites ! On dirait Bernard Henri-Lévy.
Beauté : Le lobby des sousvêtements moches veut vous recruter.

LION
Amour : D’après un expert sur BFM TV, vous avez une vie sentimentale plutôt triste quand on y pense.
Gloire : Comme le dirait le poète incompris Franck Ribéry, « Arrêtez de vous battez ».
Beauté : On vous en dira plus le mois prochain. Là, j’ai pas envie.

VIERGE
Amour : Mais qu’est-ce que j’en sais, moi ?
Gloire : Vous avez cru que j’allais vous filer un horoscope gratos, comme ça, bim, bam, boum ?
Beauté : Ah sinon, les astres prétendent que ressemblez à un strudel. Bisou.

BALANCE
Amour : Il y a déjà suffisamment de gens sur Terre. Pitié, ne faites pas d’enfants.
Gloire : Vous êtes comme un journaliste télé, à mettre des intonations débiles partout dans vos phrases.
Beauté : Mh, sympa votre carrure de céleri.

SCORPION
Amour : Eh bé… dire que vous allez vous reproduire.
Gloire : Vous feriez moins les malins face à Pascal le grand frère.
Beauté : Rien ne vaut un Scorpion tout nu. Surtout vous.

SAGITTAIRE
Amour : Euh, vous êtes au courant qu’à deux, c’est quand même mieux ?
Gloire : Vous changez d’avis comme de slip et ce n’est pas très glorieux.
Beauté : Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? Pourquoi êtes-vous si mal fringué(e) ? Que de questions existentielles.

CAPRICORNE
Amour : On vous en demande trop. Faites la grève du sexe.
Gloire : Aïe, vous souffrez du syndrome de Witzelsucht (oui, va falloir chercher sur Google).
Beauté : Comme dirait les Hanson, Mmmbop, ba duba dop, ba du bop, ba duba dop.

VERSEAU
Amour : Vous êtes une fleur parmi les fleurs… Anw… VIVEMENT QU’ON VOUS DÉRACINE MOUAHAHA.
Gloire : Secrètement, vous êtes fan de Kev Adams. Et c’est la honte.
Beauté : Vous êtes comme du beurre étalé sur une tartine trop grande.

POISSONS
Amour : Soyons clairs, je ne vous aime pas et vous ne m’aimez pas non plus.
Gloire : Est-ce pour autant qu’on doit se faire la guerre, mes p’tits Poissons ?
Beauté : « Mbop, mbop », me répondrez-vous, telle la truite sauvage que vous êtes.

Orientation scolaire : dédramatisez !

Laetitia Toffart est coach d’orientation scolaire et professionnelle à Tours. Elle livre quelques conseils pour se lancer correctement… et pour arrêter de stresser.

UNE
C’est l’heure de s’orienter ? Alors suivez les conseils !

A comme année de césure

L’année de césure, bonne ou mauvaise chose ? Pour Laetitia Toffart, la réponse est claire : « C’est super bien ! » Cette parenthèse d’un an dans le cursus d’un(e) étudiant( e) « permet de faire un moment de pause, de souffler avant de repartir ». Stop aux préjugés : ce n’est pas l’année de la glandouille (expression des années 1920, de rien).
« L’année de césure, ce n’est pas un moment où on ne fait rien, attention ! C’est valider un projet et s’ouvrir à des choses qu’on ne connaît pas. On gagne en maturité », précise la coach qui rappelle également que de plus en plus d’écoles post-bac valorisent ce choix.

C comme coaching

C’est une des solutions parmi tant d’autres pour s’aider dans son orientation. Laetitia Toffart, dont c’est le métier donc, explique son rôle : « On aide les lycéens et étudiants sur les questions d’orientation et on les accompagne pour qu’ils se projettent dans leur avenir professionnel. L’idée est de ne pas penser en terme de stratégie d’études mais de se dire : “ vers quoi j’ai envie de me diriger ? ’’ »
Avec elle, le jeune imagine l’après et devient « acteur de son projet ». [Les prestations d’un coach en orientation sont payantes – NDLR].

D comme dédramatiser

Comment peut-on dédramatiser intelligemment l’orientation ? « Il faut partir du principe que rien n’est joué, que tout peut évoluer », conseille Laetitia Toffart. Selon elle, il y a bien trop de pression. Les choix se font très tôt. « Parlez-en de façon posée. Et puis, il y a de plus en plus de possibilités d’alternance. » Pour elle, il faut également arrêter de dire que tel secteur est bouché.
D’une, car on ne sait jamais ce qu’il peut se passer d’ici plusieurs années (qui eut cru qu’un jour, X aurait été pris comme astrologue de tmv ?). De deux, car « si l’élève est motivé et qu’il aime ce qu’il fait, il s’en sortira ». La passion avant tout.

E comme erreur

Oui, on le sait : orientation = stress. Et oui, on le sait : « Môman, je me suis trompé dans mon orientation, c’est la fin du monde, on va tous mourir. » Oui, mais non. « Rien n’est grave !, répète Laetitia Toffart. Il y a de plus en plus de passerelles pour changer. Une erreur d’orientation est rattrapable. Il suffit simplement de se demander pourquoi on s’est trompé. C’est souvent par méconnaissance. Il ne faut pas dramatiser : ce n’est pas une question de vie ou de mort. » Donc lycéens, étudiants (et parents !) : on se détend.

P comme potentiel

C’est l’un des mots-clés à retenir. Le conseil le plus précieux à fournir à un jeune qui choisit son orientation ? « Il faut se baser sur le potentiel, l’envie et la motivation », dit Laetitia Toffart. Le potentiel permet d’être acteur de son projet. Et si on est motivé, on réussit. CQFD.

P comme parents

Laetitia Toffart
Laetitia Toffart

On vous voit, les parents stressés. Certains influencent le choix des enfants. Mais il faut éviter. En revanche, « les parents sont utiles pour parler du monde professionnel. C’est important, ils doivent partager leurs expériences et faire entrer en contact les jeunes avec leurs réseaux ».
D’après une étude de l’Observatoire du premier emploi et d’Opinion- Way pour le site My Job Glasses, 69 % des jeunes estiment que l’école ne les a pas assez préparés à leur premier emploi. Alors chers parents, à vos conseils !

> Contact Laetitia Toffart : atoutagecoaching.fr 

Propos recueillis par Aurélien Germain

Néogourmets dit halte au sucre !

Des biscuits bio sans sucre ajouté ni additifs et fabriqués au coeur de la Touraine : c’est le pari de Gaëlle Hermange qui a lancé Néogourmets avec son mari. Une entreprise familiale qui veut révolutionner le monde des gâteaux, changer les habitudes… et nos palais.

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Néogourmets est encore tout récent sur le marché. Pouvez-vous rappeler son concept ?
Gaëlle Hermange : Ce sont des biscuits innovants, sans sucre ajouté et sans additifs. De toute façon, le sucre n’a aucun apport nutritionnel, ses effets sont néfastes. Nos gâteaux sont donc sucrés naturellement avec de l’abricot sec qui est un fruit riche en minéraux et en vitamines. Son index glycémique est bas, il arrive doucement dans le sang. Avec mon mari, on s’est dit que sur le marché du sans sucre, les produits proposés étaient quand même trop souvent chimiques et remplis d’édulcorants. Je voulais une alternative saine et gourmande, même sans la présence de sucre.

L’aventure est partie de votre souci de santé, non ?
Oui, suite à un problème, je ne peux plus consommer de sucre. J’ai donc souhaité faire des biscuits que je puisse manger, tout comme mes enfants. C’est dur de l’éviter, le sucre est partout ! Des études ont également prouvé qu’il était plus addictif que la cocaïne ! Difficile de s’en passer…

Faire de Néogourmets une aventure familiale, c’était quelque chose de pensé et réfléchi ou est-ce venu par hasard ?
Mon mari et moi-même sommes entrepreneurs dans l’âme. C’était aussi un nouveau challenge pour moi, puisque ça n’existait pas. On s’est donc dit : ‘’Allez, c’est le moment, c’est maintenant !’’. On voulait faire quelque chose de juste, qui apporte à la société. Et mes trois enfants sont à fond également ! Ils goûtent à tout.

Ce sont vos cobayes !
Oui exactement ! (rires) On travaillait sur ce projet depuis un an et demi et mes enfants sont les meilleurs testeurs. Avec eux, pas de langue de bois. Si ce n’est pas bon, croyez-moi qu’ils le disent tout de suite.

J’ai cru comprendre que vous aviez pris plusieurs engagements au niveaux des ingrédients, comme la farine de blé.
On a pensé le produit pour minimiser la réaction de la glycémie. Donc on utilise de la farine intégrale pour une recette la plus saine possible. Il fallait parvenir à garder le côté gourmand et le plaisir.

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On a beaucoup d’a priori sur le sucre. Un produit sans nous paraît plus fade…
Tout à fait. Je suis consciente qu’il faut aussi rééduquer notre palais. Le sucre est vraiment un exhausteur de goût. Sans, les saveurs fonctionnent différemment. On n’a plus l’habitude. Mais il faut avoir envie de mieux manger, tout en restant gourmands et gourmets.

Une diététicienne vous suit dans le projet ?
Camille Baïssas apporte tous les mardis matins les conseils nutrition et santé à ceux qui nous suivent sur les réseaux sociaux. On a également écrit un livre de recettes avec elle. Le projet l’avait emballée, car elle dit chaque jour à ses patients que l’avenir se fera sans sucre. On nous a tellement bassinés avec le gras qui fait grossir… mais c’est surtout le sucre !

Néogourmets, c’est aussi vegan ?
Sur nos quatre recettes actuelles, il y a en une vegane. Ce n’est pas notre concept de base, car on vise tout le monde. Mais le vegan est de plus en plus présent et celles qui sont dans ce mode de consommation ont déjà fait la démarche de manger mieux. Donc elles sont plus à l’écoute. Nos biscuits vegans sont faits avec de la farine de chia et sans œuf. Le beurre est remplacé par de l’huile de coco.

Quel est le consommateur visé avec vos gâteaux ?
Absolument tout le monde. En revanche, précisons que les matières premières sont très chères comme je le disais tout à l’heure, donc il faut avoir les moyens. On est sur du 4 € à 4,50 € le paquet de 80 g. de biscuits. Mais on veut démocratiser la chose pour baisser les coûts.

Vous ne faites que de la livraison ?
On vend nos biscuits sur la boutique de notre site Internet. Mais Néogourmets est aussi présent à Terres y Fruits à Saint-Cyr-sur-Loire et au Marché de Léopold. On essaye de nouer des partenariats, on a pas mal de pistes. C’est encore nouveau : on a démarré notre production au mois de décembre, donc ça se met en route. Ensuite, l’idéal serait de diffuser au niveau national, dans des magasins bio et dans les épiceries fines.

Vous avez une étiquette « fabriqué en Touraine ».  

(Photo Shutterstock)
(Photo Shutterstock)

C’est un produit de Touraine, oui. Évidemment, toutes les matières premières ne sont pas locales. Mais quand on peut, on travaille le plus possible avec des gens d’ici. La farine vient de Ballan-Miré par exemple.

Vous faites tout de chez vous ?
On a un bel atelier chez nous. On cherche tout de même des locaux et la Région Centre nous a aidés pour installer notre labo de production. Mais le but est de grandir, d’augmenter la capacité de production. Car les matières premières et les certificats bio coûtent cher.

En fait, vous préparez tout ça seuls dans votre sous-sol !
C’est un peu ça ! (rires) Mon mari et moi préparons tous les biscuits. Mais bon, l’idée est quand même de recruter, prochainement, un commercial et deux personnes pour la production et préparation des gâteaux. Il faut être ambitieux. Là, on a quatre recettes, mais on travaille sur d’autres. C’est un concept qui plaît, les gens sont prêts au sans sucre. Ils sont demandeurs.

Propos recueillis par Aurélien Germain
Photo : Néogourmets/GH sauf mentions

> Site internet de Néogourmets

> Page Facebook de Néogourmets

La Favorite : favori aux Oscars ?

Après The Lobster, Yórgos Lánthimos revient : sa nouvelle oeuvre, La Favorite, a tout pour plaire aux Oscars… mais pas que. Verdict !

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Il était tout simplement impensable et impossible que La Favorite ne soit pas un film « oscarisable ». Un genre (le film historique à costumes), un réalisateur génial (Yórgos Lánthimos qui a reçu les honneurs avec The Lobster et Mise à mort du cerf sacré), un casting de folie (et très féminin) et, on le sent, une propension à diviser le public.
Résultat ? La Favorite se retrouve nommé dans dix (!) catégories aux Oscars.

Alors quoi ? Y a-t-il vraiment de quoi becqueter dans cette histoire de femmes, de pouvoir, d’ambition, de politique, de jeux de dupes au XVIIIe siècle sur fond de manipulations amoureuses ? Ou n’est-ce qu’un pétard mouillé ?

En premier lieu, c’est la mise en scène virtuose de Lánthimos qui saute aux yeux. Le cinéaste multiplie les angles de caméra incongrus ou peu souvent utilisés. Il offre des images d’une beauté hallucinante. Redoutable d’efficacité et chorégraphe de génie, il dynamite les codes du film d’époque et y insuffle une modernité bienvenue.
Ainsi, le réalisateur propose une oeuvre décalée, amusante, (d)éton(n)ante. Le récit, cruel, caustique et ironique, en profite même pour laisser les hommes de côté (et c’est tant mieux).

On est donc bien loin du film à costumes ronflant pour fans de Stéphane Bern. Lánthimos s’amuse ici à rester ce qu’il est : iconoclaste et punk. La mécanique narrative du film déroule quant à elle des dialogues vifs et ciselés, interprétés avec brio par une distribution de luxe (Emma Stone, brillante ; Rachel Weisz, lumineuse).

À la fois drame et comédie, tour à tour bouffon et malin, La Favorite montre bien que Yórgos Lánthimos n’a rien perdu de son mordant. Surtout quand il s’agit de dépeindre la nature humaine.

Aurélien Germain

> Historique (USA/GB/Irl), de Yórgos Lánthimos. Durée : 2 h. Avec Emma Stone, Olivia Colman, Rachel Weisz…
> NOTE : 4/5 

Prix Maya : une récompense littéraire animaliste

BD et roman seront récompensés le 22 juin par Le Prix Maya, récompense littéraire animaliste. Une première à Tours… et ailleurs !

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(Photo Facebook Prix Maya)

C’est une première en France et elle aura lieu à Tours.
Le Prix Maya sera la première récompense littéraire animaliste du pays qui récompensera des ouvrages servant et faisant avancer la cause animale.

« Ce prix est dédié à l’éléphant Maya, libérée en juillet 2018 de l’univers des cirques par la mobilisation citoyenne et associative », précise, dans un communiqué, l’équipe organisatrice également aux manettes de la Vegan Place de Tours.

Au menu du Prix Maya ? Une sélection de romans et de bandes-dessinées avec un jury trié sur le volet et, bien sûr, engagé dans la cause animale : Isabelle Attard (docteure en archéozoologie et ancienne députée), Yolaine de la Bigne (journaliste et fondatrice de l’Université d’été de l’animal), Laurent Baheux (photographe animalier), Audrey Jougla (de l’association Animal Testing) et Sarah Merlo (association One Voice).

Soutenu par L214, Utopia 37 et L’Association végétarienne de France, le Prix Maya aura lieu le 22 juin, lors de la Vegan Place.

> facebook.com/prixmaya ou prixmaya.org

TOP 4 : nos pronos pour les Oscars

L’Académie a dévoilé la liste complète des nominations aux Oscars 2019 qui auront lieu le 24 février. Qui gagnera ? La rédac’ livre ses pronostics !

RAMI MALEK

L’acteur pourrait bien remporter la statuette du meilleur acteur pour son rôle de Freddie Mercury dans Bohemian Rhapsody. Une performance, une ressemblance et une transformation physique : les Oscars, en général, adorent.

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ROMA

Un film en noir et blanc, tourné en espagnol, avec des acteurs peu connus, le tout diffusé uniquement sur Netflix (une première) et qui est nommé dans 10 catégories. Vous sentez venir le (gros) truc ? Nous oui.

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LADY GAGA

On a souvent des surprises aux Oscars. Alors soyons fous : misons un kopek sur Lady Gaga nominée dans la catégorie « meilleure actrice principale », pour son rôle dans le film A Star is born. Un titre prémonitoire ?
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SPIKE LEE

On hésitait avec Pawlikowski mais notre choix se porte sur Spike Lee, pour la meilleure réalisation avec BlacKkKlansman. Accessoirement, on rappelle aux Oscars qu’aucune femme n’est en lice dans cette catégorie. Pas cool.

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>>> Retrouvez la liste des nominations juste ici <<<

 

 

On a testé La Grande Ourse

Le midi, on y mange (bien) et le reste de la journée, on peut y boire un (bon) coup. Notre verdict de La Grande Ourse !

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Bon. Avouons-le : la rédac’ de tmv devait tester cet établissement depuis plusieurs semaines déjà. À force de passer devant et voir la salle remplie ou, encore récemment, de zieuter nos collègues de Tilt sur TV Tours (coucou à eux) invitant l’une des responsables de La Grande Ourse sur son antenne, il fallait bien qu’on y traîne notre estomac.
Jeudi dernier, les étoiles étaient enfin alignées ! On a pu essayer…

Faisons les présentations : La Grande Ourse, c’est le petit nouveau qui remplace les Agapes, rue Bretonneau. Ici, on est plutôt dans l’esprit bar-resto. Comprenez, un menu unique le midi et, le reste de la journée jusqu’au soir, on se détend en buvant des coups (au passage, la carte des bières est alléchante).

Au menu, de la cuisine populaire ou traditionnelle d’Europe qui change tous les jours. Les légumes sont bio, les produits locaux et on déguste tout ça dans une chouette ambiance (on a adoré la musique) et bon enfant grâce à Bettina au service et son immense sourire. Achille, lui, envoie la sauce derrière ses fourneaux et prépare ses plats avec amour, ça se sent.

On a pu tester la carbonnade flamande, savoureuse, et sa purée de patates bien douce en bouche (simple, mais c’est un régal). Le côté insolite de la chose, c’est qu’il n’y a que 20 portions produites chaque midi.
Autant dire qu’il est conseillé de réserver. D’une part, parce que la maison compte visiblement déjà de nombreux habitués. D’autre part, car… l’endroit est vraiment plaisant. Tout simplement !

> La Grande Ourse, au 39 rue Bretonneau à Tours. Ouvert du lundi au mercredi, toute la journée jusqu’à 20 h, le jeudi et vendredi toute la journée jusqu’à minuit et le samedi 17 h – 2 h. Fermé le dimanche. Contact : facebook.com/lagrandeoursetours et 02 47 96 31 87.
> Tarifs du midi : 14,90 € le menu (entrée, plat, dessert) ou 9,90 € le plat seul.

Horoscope WTF du 30 janvier au 5 février 2019

Une semaine avec un faux horoscope, une semaine avec un horoscope réalisé par nos étudiants adorés de l’EPJT… Bref, rassurez-vous, l’astrologue est de retour. Le vrai, le mirifique, l’extraordinaire. Et il ne dit pas ça parce que c’est lui-même qui écrit ce texte…

Avec des mots savants dedans un peu parfois (prenez un dico)

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BÉLIER #optimisme
Amour : Oh, à quoi bon vu qu’on va tous mourir un jour ?
Gloire : Essayez de vous taire, juste pour voir ? Ah bah c’est tout de même mieux, non ?
Beauté : Non bon allez, vous avez pris trop cher. Bélier rime avec perfection incarnée !

TAUREAU
Amour : L’amour de votre vie souffrira de trichophagie. Pas d’pot.
Gloire : Comment peut-on donner le permis à quelqu’un comme VOUS ?
Beauté : Ce week-end, on vous amputera du nez et vous ressemblerez à un Snorky.

GÉMEAUX
Amour : Non, aimer, c’est pas c’qu’il y a d’plus beau, c’est pas monter si haut et toucher les ailes des oiseaux…
Gloire : … Aimer, c’est juste foncer dans un mur plein de gros pics pointus et trempés dans de l’acide.
Beauté : Des cours de strip-tease vous feraient le plus grand bien. Vous vous désapez aussi bien qu’un boudin de porte.

CANCER
Amour : Allô l’hôpital ? C’est la charité qui appelle pour vous dire qu’elle se fout de vous.
Gloire : Ci-dessous, une astuce beauté :
Beauté : Enroulez-vous dans un plaid et hop, avec votre gabarit, on dirait un rouleau de printemps !

LION
Amour : La constellation du Daniel Lévi vous indique que c’est tellement court une vie, tellement fragile aussi, que de courir après le temps, ne laisse plus rien à vivre.
Gloire : Epistaxis ce weekend.
Beauté : Votre carrure de flageolet vous fera entamer février du bon pied.

VIERGE
Amour : Quelle est la différence entre une girafe ? …
Gloire : … Aucune, les deux pattes sont de la même longueur sauf la droite.
Beauté : Voilà, voilà… On vient de foutre en l’air votre horoscope. À la semaine prochaine mes petits gnocchis !

BALANCE
Amour : Oula it stinks le pâté tout ça !
Gloire : Comme on dit : Jetzt stehen die Kartoffeln auf dem Tisch, jetzt werden si auch gegessen ! AHAHAHA !
Beauté : Snif… Vous sentez ? C’est l’odeur du gros bouton dégueu qui arrive sur le front !

SCORPION
Amour : Votre vie sentimentale est comme Xavier Dupont de Ligonnès : introuvable.
Gloire : Inutile de faire la galette l’an prochain : vous êtes déjà le roi/la reine de ce triste monde.
Beauté : Trop choupi votre peau flasque, on dirait du chewing gum.

SAGITTAIRE
Amour : Votre meilleure amie s’appelle main droite. Allez bisou !
Gloire : On vous surnomme Pousse-Caca.
Beauté : Votre corps rhagoïde ne nous impressionne guère, sachez-le.

CAPRICORNE
Amour : Votre vie sexuelle sera aussi excitante qu’une partie de curling.
Gloire : Vous êtes plutôt un agélaste en ce moment !
Beauté : Quel superbe teint ! On dirait du tofu.

VERSEAU
Amour : Votre tendance à psittaciser agacera l’être aimé.
Gloire : Cet été, vous vous reposerez les pieds en éventail, annnnw…
Beauté : … Mais ce sera uniquement pour ventiler vos durillons, désolé.

POISSONS
Amour : Faites une tartine avec votre frustration.
Gloire : Tel le mi-cuit au chocolat, vous êtes cuit de l’extérieur, mais dès qu’on vous ouvre le bide, vous dégoulinez de partout. Erk.
Beauté : Votre front brille plus que votre avenir.

A Grande-Synthe, des lycéens tourangeaux aux côtés des migrants

Dans le dernier numéro de tmv, retrouvez un portfolio retraçant la semaine de lycéens tourangeaux qui ont œuvré auprès d’associations aidant les migrants à Grande-Synthe.

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Ils sont huit. Huit lycéens de Notre-Dame La Riche à avoir choisi de s’engager dans un projet humanitaire qui a changé pour toujours leur façon de voir la question des migrants et des différences en général.

Pendant une semaine, du 15 au 21 décembre dernier, ils ont vécu au contact des migrants, à Grande-Synthe, près de Dunkerque. Ils ont dormi dans les locaux d’Emmaüs et, chaque jour, ils ont partagé, en bénévoles respectueux des procédures en place, le travail des associations agréées.
Ils ont participé à des distributions de nourriture, ils ont joué au foot avec des gamins qui n’avaient plus souri depuis longtemps, ils ont partagé des moments et des histoires de vie avec des humains dont ils ne connaissaient pas la langue. Ils ont vu et entendu tous les acteurs de ce drame social qui se joue encore tous les jours, sous l’oeil avide des caméras comme dans l’indifférence générale.

Les migrants, bien sûr, dont les histoires les ont touchés, mais aussi les politiques, les policiers, les militants associatifs, les habitants. Ils en sont revenus à la fois plus sensibles et plus forts et ont souvent, depuis, un peu de mal à faire comprendre aux autres ce qu’ils ont vécu et la réalité de ce qu’ils ont vu. Grâce au photographe Olivier Pain, qui a vécu en immersion cette expérience, ils ont pu mettre des images et des mots sur cette semaine si particulière.

Photos : Olivier Pain, photoreporter

>> Le portfolio dans son intégralité, ainsi que les témoignages des lycéens, sont à retrouver dans le numéro 322 de tmv <<

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« On faisait des activités avec les enfants, comme du dessin et ça leur permettait de s’exprimer. Je me souviens par exemple d’un enfant qui avait dessiné des gens qui pleuraient, des bâtiments qui s’écroulaient. » « Je me souviens que le lundi, on a fait de la peinture au centre d’accueil. On a dessiné des mains de couleur sur du papier blanc et moi, j’ai trouvé ça très beau, comme un symbole. »

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« Il y a une chose qui m’a marquée : il y avait un homme, il avait des bananes et des bonbons et il me les a donnés. Même en ayant très peu de choses, les migrants voulaient nous donner ce qu’ils avaient. Quand on avait froid, on nous proposait un manteau, alors que c’était plutôt à nous de leur donner des choses, normalement. »

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Si Beale Street pouvait parler : le retour de Jenkins

Barry Jenkins est de retour. Après le magnifique Moonlight, il signe Si Beale Street pouvait parler, tout aussi éblouissant.

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La planète ciné avait laissé Barry Jenkins en 2017 avec son Moonlight, véritable pépite sensible, drame intime à fleur de peau. Celui-ci était d’ailleurs reparti avec trois Oscars sous le bras. Il est peu dire que le cinéaste était attendu de pied ferme pour son oeuvre suivante.
D’autant que ce Si Beale Street pouvait parler sera lui aussi présent aux Oscars (trois nominations : scénario, second rôle féminin et musique).

Cette fois, Barry Jenkins adapte un roman de James Baldwin, son auteur fétiche qui lui a permis de « mieux comprendre ce qu’était la masculinité noire ». Direction les années 70, où la caméra se pose sur Tish et Fonny, deux habitants de Harlem, follement amoureux et prêts à avoir un enfant… jusqu’à ce que le jeune homme soit incarcéré suite à une erreur judiciaire.

Magnifié par la superbe photographie signée James Laxton, porté par la finesse de jeu de ses comédiens (Regina King mérite amplement sa nomination à la cérémonie des Oscars, donc), Si Beale Street pouvait parler se transforme en beau film tragico-romantique (ou romantico-tragique, à vous de voir).

Tour à tour poignant et engagé, fabriqué comme une chronique de la société afro-américaine, le long-métrage brille toutefois moins que Moonlight. En cause, notamment, sa tendance à la sur-esthétisation : l’exercice de style se fait alors au détriment de la portée symbolique et de la force du récit.

Mais bien sûr, pas de quoi torpiller ce film sensible et humain, intimiste et poétique. Avec Si Beale Street pouvait parler, Barry Jenkins prouve une nouvelle fois qu’il est un formidable directeur d’acteurs… et surtout un réalisateur prometteur devenu incontournable.

Aurélien Germain

> Drame, de Barry Jenkins (USA). Durée : 1 h 59. Avec Kiki Layne, Regina King, Stephan James…
> NOTE : 4/5

Ponctualité des trains régionaux : objectifs non respectés

Les trains régionaux sont-ils souvent en retard ? Oui, à en croire la plateforme Open Data qui recense les données sur la ponctualité des TER et Intercités.

(Photo archives NR)
(Photo archives NR)

La Région Centre Val-de- Loire a publié les données concernant la ponctualité des trains TER et Intercités pour l’année 2018. Il s’agit d’une plateforme Open Data, accessible gratuitement sur Internet, qui offre la possibilité à chacun d’observer les indicateurs à ce sujet.

Ce service est proposé par la Région elle-même, puisqu’en tant que collectivité organisatrice des trains régionaux, elle peut fixer les objectifs de ponctualité à la SNCF…

Mais pour 2018, les chiffres ne sont pas très bons. Par exemple, la ligne Paris-Orléans- Tours obtient une ponctualité de 76,3 % pour le mois de novembre 2018 (les données de décembre ne sont pas encore en ligne) et de 81,1 % seulement sur toute l’année. Soit 1 655 trains en retard sur 8 738.
Et la plupart des autres lignes sont dans le rouge : Tours-Nevers (ponctualité : 82,9 % sur l’année), Tours-Orléans (86,6 %), etc.

D’autres sont toutefois meilleures élèves. La ligne Tours-Chinon affiche, elle, un taux de ponctualité de 96,6 %.

Chroniques culture #63

#EPJTMV Cette semaine, ce sont les étudiant(e)s en journalisme de Tours qui se chargent des chroniques culture !

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LE CD
DU RAP SUR LES PISTES
Après trois mixtapes et un EP, le rappeur tourangeau Maxwell Nostar a sorti son premier album le 11 janvier. Intitulé « Pistes Noires », le projet est entièrement produit par le beatmaker Itam, membre du collectif Kids of Crackling. À travers 17 titres, Maxwell Nostar plonge son auditeur dans un univers sombre et réaliste. Le natif d’Eure-et-Loir se raconte sur des instrumentales boom bap accompagnées de divers instruments (piano, violons…). Sa marque de fabrique ? Des assonances, des introductions de films mais surtout des refrains chantés. Maxwell Nostar s’inscrit dans la frange des artistes underground, représentée depuis de nombreuses années par Hugo TSR. « Pistes Noires », sorti le 11 janvier, disponible sur les plateformes de streaming.
C.M.

LA BD ECRANS_BD (1)
UN AUTRE REGARD
Emma est une bédéaste amateure qui livre ses réflexions depuis près de trois ans sur des sujets sociaux et féministes à travers des dessins naïfs, postés sur son blog Emma Clit et sur Facebook, où elle compte plus de 300 000 abonnés. Un jour, elle a dessiné ce que la plupart des femmes vivent au quotidien : la charge mentale. Mais si, vous savez : le fait de devoir gérer à la fois le boulot, les enfants, les courses, le ménage, les tâches administratives et j’en passe… Son histoire, intitulée « Fallait demander » a été likée 77 000 fois, partagée 215 000 fois et commentée par 23 000 utilisateurs. Le tome 2 de sa BD « Un autre regard » est sorti en poche il y a une semaine alors on fonce l’acheter parce que 2019, c’est l’année de la meuf.
C.L.

MUSIQUE
UNE COLLABORATION ENTRE FLUME ET GORILLAZ
Dans une interview accordée à la radio Beats1, Damon Albarn, le chanteur du groupe, a expliqué avoir « travaillé avec Flume ». Une information passée inaperçue lors de la publication de l’interview courant 2018. Fort heureusement, un internaute a déniché l’information pour la partager sur Twitter. Le DJ australien et le groupe britannique ont donc collaboré à plusieurs reprises l’année dernière. Reste à savoir si le fruit de ces rencontres sera dévoilé au grand public. Pour rappel, Flume n’a plus réalisé d’album depuis 2016 et la sortie de Skin. Et nous ne sommes pas contre un retour du DJ australien dès 2019.
C.M.

SÉRIE 
À VOS ECRANS
L’année 2019 vient tout juste de débuter et deux séries phares sont déjà sous le feu des projecteurs : Game of Thrones et Peaky Blinders. La chaîne HBO a en effet diffusé le 14 janvier le teaser de la saison 8 de GOT, dans lequel les Stark (du moins ce qu’il en reste) sont réunis dans la crypte familiale. Il faudra patienter jusqu’au 14 avril pour connaître le dénouement de la série. Thomas Shelby et sa famille se sont aussi offert une publicité discrète mais efficace. La semaine dernière, la BBC a dévoilé un trailer de toutes les séries attendues sur leur plateforme. Parmi elles, les premières images de la saison 5 de Peaky Blinders, où Thomas Shelby apparaît plus fatigué que jamais. Le clan Shelby reviendra sur tous les écrans en automne 2019.
C.M.

Peaky-Blinders-Du-nouveau-sur-le-casting-de-la-saison-5-grande

LE MAG
DIEU EST FOOT
Loin des conférences de presse et des talk-shows stéréotypés, Les Cahiers du Football offre une vision critique et décalée du football. Ce site web créé en 1997 a lancé en mars 2017 une revue quadrimestrielle. Une expérience déjà réalisée de 2003 à 2009, avant qu’elle soit abandonnée suite à des difficultés financières dues en partie à la perte d’un procès contre ce bon Denis Balbir. Toujours est-il qu’aujourd’hui, Les Cahiers du football est revenu sur le devant de la scène. Le second numéro, intitulé « Numéro Dieu », vient tout juste de sortir dans les librairies. Promis, aucune polémique sur le coût d’une entrecôte en or, seulement des histoires, des interviews et des reportages sur le sport le plus populaire au monde.
C.M.

Textes : Chloé Lifante & Camille Montagu

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 321 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

Dans les coulisses de l’Espace Malraux

#EPJTMV L’Espace Malraux regorge de couloirs menant à des loges, à des salles d’archives ou encore à la régie. Visite guidée des coulisses de cette salle. Elles seront d’ailleurs ouvertes au public le dimanche 27 janvier 2019 à 14 h, avec des visites de groupes.

Salle Plisson

La salle Bernard-Plisson est la deuxième salle de l’Espace Malraux. Contrairement à l’auditorium, elle est entièrement modulable. Elle peut accueillir des concerts, des pièces de théâtre ou encore des séminaires. C’est dans cette plus petite salle que sont généralement organisés les spectacles pour le jeune public.
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Patio

C’est ici, entre la cafétéria et l’auditorium que sont organisées les avant-scènes. Avant chaque spectacle, des artistes locaux ou des compagnies en résidence se produisent sur cette petite scène. L’un des enjeux principaux de l’Espace Malraux : s’intégrer dans la vie locale et donc de promouvoir des artistes de la région.
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Scène

L’auditorium principal peut accueillir 1 008 personnes. Avec un plateau de 400 m2, c’est la plus grande salle de théâtre publique du département. À l’origine, cette scène était dédiée à l’opéra. Le sol dans la partie avant est donc amovible pour laisser place à un orchestre dans la fosse. Aujourd’hui, elle n’est plus utilisée et sert d’entrepôt pour le matériel audio. C’est donc à quatre mètres sous la scène qu’est stocké un piano Steinway.
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Passerelles

Tout autour de la scène sont installées trois passerelles à 15, 18 et 20 mètres du sol. Deux passerelles servent pour l’habillage de la scène. C’est avec un système de balancier que les techniciens montent ou descendent les décors. La passerelle électricien permet quant à elle de gérer l’électricité et la lumière sur scène. Plus de 500 projecteurs sont installés dans la salle et « oui, tous sont utilisés » relève le régisseur général.
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Ancienne régie

La vidéo, le son et la lumière étaient gérés depuis une pièce fermée face à la scène, au-dessus du public. Cette pièce, décorée avec des affiches de concerts de 1990, n’est plus utilisée car les magnétos à bandes ont laissé place à des systèmes électroniques plus performants. Pour plus d’aisance, les techniciens son et lumière ont déplacé leurs commodes de travail dans la salle.
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Loges

Derrière la scène se cachent deux petites loges individuelles. Sous l’auditorium, deux espaces servent à la fois de loge ou de studio de répétition. Au total, l’Espace Malraux compte six loges qui peuvent accueillir jusqu’à 150 personnes. Elles sont toutes équipées d’écrans pour surveiller ce qui se déroule en direct sur scène.
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Par Alice Blain et Mathilde Warda

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 321 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

TOP 4 : le sexe chez les seniors

#EPJTMV Le festival Désir…Désirs à Tours met en lumière les seniors et leur sexualité. L’occasion de revenir sur quatre œuvres qui traitent du sujet.

ENTRE DEUX ÂGES

Documentaire de Sylvie Banuls. Les hommes et les femmes interrogés dans ce documentaire évoquent leurs désirs et leurs peurs mais se livrent aussi sur leur rapport à leur propre corps et leur nouvelle approche de l’expérience érotique.

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LE BOOK CLUB

Film de Bill Holderman. Un club de lecture, ça peut sembler morne. Sauf qu’ici, le choix s’est porté sur le best-seller 50 Nuances de Grey. En plus de stimuler les esprits des quatre héroïnes, cette lecture va aussi stimuler leur désir…

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LE SEPTIÈME CIEL

Film d’Andreas Dresen. L’amour n’a pas d’âge. Inge, la protagoniste principale du film, va bien le comprendre. Mariée depuis 30 ans au même homme, elle va tomber amoureuse d’un autre, Karl, qui a déjà 76 ans.

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LES SENIORS ET LE SEXE

Livre d’Inès Peyret. Le sujet de la sexualité chez les séniors est traité sous forme pratique et ludique. À travers conseils et illustrations, on suit Raymond et Carla dans leurs besoins amoureux. Et visiblement, ils sont encore nombreux !
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[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 321 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

On a testé le Zen Bing

#EPJTMV Cette semaine, les étudiants en journalisme ont également testé un restaurant pour tmv. Leur choix ? Le Zen Bing, à deux pas de la Place Plume !

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Envie d’un bon gros goûter en sortant des cours/du taf/de votre lit ? Direction la rue du Commerce, où le restaurant de street-food chinoise Zen Bing s’est installé il y a un mois.

Si le lieu ne permet pas de s’asseoir en intérieur dès que l’on dépasse trois personnes, il est possible de s’installer en terrasse ou de commander à emporter. Les imitations d’Egg Waffle garnis (voir la photo ci-contre) en mousse donnent tout de suite le ton : on n’aura pas faim en sortant d’ici. Pour le plat salé, une seule possibilité : la crêpe traditionnelle chinoise appelée Jian Bing.
À cette base végétarienne, composé d’un œuf, de coriandre, de graines de sésame, d’un beignet croustillant et d’une sauce, peuvent s’ajouter plusieurs garnitures : poulet frit, thon, et poulet ou canard laqué. Un plat qui change de d’habitude mais pas très pratique à manger.

Oubliez l’idée de déguster cette crêpe avec votre « date », sauf si vous trouvez que les miettes dans l’écharpe et les bouts de canard sur le jean, ça ajoute un petit charme. Optez plutôt pour une Egg Waffle. Si l’aspect carton peut vous faire reculer, cette grosse gauffre bullée est en fait assez moelleuse. Plusieurs options pour la déguster : nature, assortie d’un coulis, de toppings, de chantilly ou d’une glace. Le personnel, adorable, peut même vous faire goûter la glace au Yam, un fruit chinois au goût particulier.

Et si une petite soif se fait sentir, vous pouvez commander un smoothie ou un thé. Attention l’eau n’est pas en libre-service, il faut en faire la demande. Au total, comptez 13,50 € pour une crêpe au poulet frit et une Egg Waffle au Nutella. Une bonne adresse surtout pour un quatre heures bien « fat ».

> Zen Bing, 100 rue du Commerce, ouvert du lundi au mercredi de 11 h 30 à 21 h 30 et du jeudi au dimanche de 11 h 30 à 22 h.
> Tarifs : Crêpe traditionnelle : de 6,90 € à 10,50 € Egg Waffle ; de 4,50 € à 6,90 €
> @Zenbingtours sur Facebook

Texte : Elise Gilles

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 321 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

TEDx débarque à l’Université !

Deux étudiants tourangeaux lancent TEDxUniversitédeTours, l’un des premiers TEDx universitaires d’Europe qui aura lieu à l’IUT. Les places sont parties comme des petits pains, mais différents lieux-relais retransmettront en direct et gratuitement ces conférences à succès. L’un des fondateurs, Thomas Garnier, nous en dit plus.

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Commençons par le commencement ! On connaissait les TEDx à Tours depuis 2015, mais vous organisez, pour la première fois, un TEDx de l’Université. Comment ça s’est fait ?
Thomas Garnier :
Initialement, Céline Duval et moi-même sommes étudiants en communication à l’IUT de Tours. On devait travailler sur notre projet tutoré et après réflexion, on s’est dit : mais pourquoi ne pas faire un TEDx Université ? C’est quelque chose de très cadré, car TEDx est une sorte de franchise attribuée gratuitement, mais il fallait voir ce qu’on pouvait faire ou non. On a donc dû maîtriser un cahier des charges de 150 pages !

La différence avec TEDxTours, c’est juste le lieu qui change ?
Oui. Mais la cible, elle aussi, est un peu différente. Le public TEDx est assez large. Pour nous, on observe davantage une tendance universitaire.

Je suppose que le mystère règne autour des invités et que vous ne me direz rien…
Exactement ! (rires) Ça fait partie de la magie. On a défini le thème « De causes à effets ». Et les domaines peuvent être variés : biologie, sciences sociales, communication… On reste dans l’idée de progression. Il y aura sept intervenants – les « speakers » – venus d’horizons multiples. Ils partageront leurs idées qui « méritent d’être partagées », comme le veut la tradition TEDx. Ils auront entre 5 et 18 minutes maximum pour parler. C’est rapide, il faut aller droit au but. Le public aura la surprise et ne découvrira l’identité des speakers qu’au moment de monter sur scène.

En général, pour ces conférences TEDx, les places partent très rapidement. Pour vous également, puisque toutes les places ont été vendues en un clin d’oeil…
Oui, en 20 minutes !

Comment expliquer ce succès, à chaque fois ? Affiche A4
Je dois déjà faire un coucou à TEDxTours car ils ont une renommée locale et ça aide à faire connaître le concept… Et nous, eh bien… on a mis à exécution nos compétences apprises pendant notre formation. Il y a eu un trailer, mais aussi des affiches placardées un peu partout, même sur des abris de bus. Il fallait faire parler de nous. Et puis les gens aiment ce format : ils ne se retrouvent pas face à un langage savant ou incompréhensible. Les conférences sont données par des gens coachés en communication verbale et non-verbale. Ils défendent des valeurs montantes, comme l’écologie, le dialogue, etc.

TEDxUniversitédeTours a lieu à l’IUT mais la soirée est donc déjà complète… Ceci dit, il va y avoir des retransmissions en direct, non ?
Oui, tout à fait. Si seule une centaine d’étudiants sur les 28 000 peuvent y assister, c’est un peu dommage. Donc on organisera en direct des retransmissions dans différentes composantes. Ces lieux-relais sont : la fac des Tanneurs, celle de médecine à Tonnellé, la fac de droit des Deux-Lions, celle de biologie à Grandmont, l’ESCEM, mais aussi l’IUT de Blois et au campus de Saint-Paterne-Racan. Les conférences y seront diffusées en direct dans un amphi, le tout suivi d’une petite collation.

Mais tout le monde peut venir aux lieux-relais ?
Bien sûr ! On ne restreint pas. TEDxUniversitédeTours est payant à l’IUT, mais les retransmissions en direct dans nos lieux-relais sont gratuites. Il faut juste s’inscrire sur notre site ou sur les réseaux sociaux.

> Mardi 29 janvier, à l’IUT de Tours. Retransmissions en direct dans les lieux-relais précédemment cités à 19 h (ouverture des portes à 18 h 30).
> Inscriptions sur le site ou sur la page Facebook

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Romain Guérineau : « la vie ne s’arrête pas au handicap »

#EPJTMV Romain Guérineau est tétraplégique depuis 2012. Athlète handisport, cet ancien pompier utilise Instagram pour montrer « qu’il n’y a pas de limite ».

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« Je fais du saut en longueur moi aussi ? » Romain Guérineau rentre sur la piste du Stade Guy-Drut à Saint-Cyr, le sourire aux lèvres. L’ambiance est détendue et les blagues vont bon train pendant que les jeunes athlètes du Pôle Espoir athlétisme handisport s’entraînent au saut.

« On est les premiers à faire les cons sur notre handicap, en tout cas dans le monde du handisport. » Malgré le vent glacial, Romain commence son entraînement. La saison n’est pas idéale et les prochains événements sportifs ne sont pas pour bientôt mais « rien ne le freine », explique son entraîneur, Gwenaël Lanne-Petit. Jeune sapeur-pompier depuis ses 12 ans, il est devenu sapeur-pompier professionnel en Haute-Savoie en 2009. Un accident de ski le rend tétraplégique en janvier 2012. Il passe un an en rééducation, où il découvre le monde du handicap. « Au début, il est difficile de tout comprendre, surtout l’administratif. »

En décembre 2013, il reprend le travail au service prévision de sa caserne. Deux ans plus tard, il revient à Tours pour se rapprocher de sa fille de six ans. Son accident a changé son caractère, « mais pas qui je suis ». Il se dit plus ouvert et moins matérialiste.

« IL A UNE GROSSE FORCE DE CARACTÈRE »

Sportif avant son accident, il l’est toujours aujourd’hui. « Mon corps en a besoin, mes jambes surtout. Elles ont des raideurs et se contractent toutes seules. Après une bonne séance, elles sont détendues. ». Il commence rapidement le handbike. À son arrivée à Tours, il se met à l’athlétisme. « Je voulais faire un sport où je changeais de fauteuil comme une personne enfile une tenue de sport », explique Romain. D’abord en loisirs, il participe ensuite à des 100, 200 et 400 mètres sur piste et jusqu’aux dix kilomètres sur route en compétition.

« C’est un vrai moteur pour le club, explique son entraîneur, il arrive avec le sourire et ça détend souvent l’atmosphère. » Les Jeux paralympiques de 2024 ? « Un rêve ultime ». Il reste encore beaucoup de boulot mais son entraîneur est formel : « Il a une grosse force de caractère et se donne les moyens pour y arriver. » Avec cinq entraînements hebdomadaires, son emploi du temps s’organise autour de sa passion. En plus des séances sur piste, il pratique la musculation et le handbike pendant la période estivale.

Romain admet être têtu, un trait de caractère finalement utile pour atteindre ses objectifs. Avec ses quelques milliers d’abonnés sur Instagram, Romain dispose d’une plateforme pour faire passer son message. « Je veux montrer que la vie ne s’arrête pas au handicap, qu’il n’y a pas de limite. » Il utilisait d’abord ce réseau pour communiquer sur le lancement de sa cagnotte Leetchi afin de financer son fauteuil. Au programme de ses posts et stories, beaucoup d’humour et de bonne humeur. « Je rigole beaucoup sur mon handicap, je suis fan d’humour noir. »
Sur le réseau, il peut aider les autres : « Je ne peux pas le faire physiquement alors j’aime pouvoir le faire mentalement. Ça me rappelle mon ancien métier. »

>> Retrouvez Romain sur son compte Instagram ! << 

Textes : Mathilde Warda
Photo : Lucie Rolland

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 321 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

J’ai testé pour vous… le sightjogging ou jogging culturel !

#EPJTMV Le sightjogging est la contraction de sight qui signifie « contempler » et jogging. Il s’agit de tourisme sportif alliant découverte d’un lieu et de son histoire avec le plaisir de la course à pied. S’il est déjà présent dans de nombreuses villes européennes et mondiales, son développement en France est plus timide. À Tours, une offre de sightjogging vient tout juste de voir le jour. 

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Le groupe s’est arrêté place Châteauneuf pour quelques commentaires sur la Tour Charlemagne.

Day Running et l’office de Tourisme Tours Val de Loire proposent les « Great Runners ». Ils sont une quinzaine de coureurs Tourangeaux confirmés a avoir été sélectionnés par l’entreprise de coaching fondée par Yosi Goasdoué (champion de France de Semi-Marathon et membre de l’équipe de France), Day Running. Ils se feront votre guide sur chacun des quatre parcours proposés, allant de 5,8 à 7,2 kilomètres. J’ai pour ma part choisi le Tours By Night de 6 kilomètres organisé une fois par mois. Le parcours permet de découvrir le cœur de la ville de Tours et ses lieux emblématiques de nuit. Il emprunte notamment le parcours lumière de la ville lancé le 17 novembre dernier.

Le départ est donné à 19 heures au Backstage, rue Bernard Palissy. Lampe frontale ou pectorale obligatoire. Ce soir là, nous sommes six à découvrir le parcours. Dès notre arrivée, un tour de cou aux couleurs de Great Running Tours nous est offert. Pour cette première sortie de nuit, Grégory sera notre accompagnateur. Yosi supervise. 

Découverte du patrimoine entre deux foulées

Nous nous lançons timidement et nous engouffrons dans le parking Vinci Gare. Là, c’est le moment où l’on se sent un peu comme Michael Jackson dans le clip de Bad. « Quelqu’un sait qui a réalisé la gare de Tours ? » demande notre guide. Elle s’impose à nous après que nous ayons gravi une à une les marches du parking souterrain. C’est Victor Laloux, célèbre architecte tourangeaux du XIXe siècle est à l’origine du monument. Nous suivons ensuite la rue de Bordeaux jusqu’à nous retrouver face à l’Hôtel de Ville, lui aussi réalisé par Victor Laloux. Une passante est intriguée par la flamme de notre Great Runner. Gregory lui présente alors le concept. « Amusez-vous bien », nous lance-t-elle alors que nous reprenons notre course.

Nous traversons la moitié de la rue Nationale avant de rejoindre la Basilique Saint-Martin puis la Tour Charlemagne. J’apprend que l’on peut monter au sommet de la tour pour contempler un panorama de la ville de Tours et même y prendre un verre. Yosi nous assure qu’il s’agit de l’offre la plus demandée à l’Office de tourisme. « Cela révèle quelque chose de l’esprit tourangeau ! ». Nous arrivons ensuite sur la Place du Grand Marché ou Place du Monstre pour les intimes, puis nous nous perdons un peu dans les jolies petites rues du Vieux Tours avant de rejoindre l’incontournable place Plumereau. Nous longeons quelques temps les bords de Loire en passant sous le mythique pont Wilson. Nous (re)découvrons des endroits comme le jardin De Beaune-Semblançay et profitons des nombreuses et délicieuses odeurs de cuisine de la rue Colbert jusqu’à notre dernière étape, la Cathédrale Saint-Gatien.

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La cathédrale Saint-Gatien a été construire sur quatre siècles.

Pour ceux qui n’oseraient pas se lancer, pas d’inquiétude, l’allure est vraiment tranquille. D’ailleurs il est parfois frustrant de piétiner. Nous avons parcouru les 6 kilomètres en tout juste une heure. 20 heures donc, retour au Backstage pour quelques étirements. À la fin de la sortie, chaque coureur a le droit à un petit sac avec, à l’intérieur, une carte présentant des parcours, un cookie diététique et une bouteille d’eau. 

Finalement, rien à voir avec un banal circuit touristique. Ici, l’ambiance est détendue et conviviale. Chaque sortie vous coûtera 15€. Un prix qui me semble juste mais le sera encore plus lorsque les commentaires seront approfondis. Mais les Great Runner sont sur le coup alors préparez vos baskets ! 

Réservation obligatoire, à faire à l’Office de Tourisme de Tours ou directement sur le site greatrunningtours.fr

Chloé Lifante 

Photos : Benjamin Baixeras

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L’Espace Malraux fête ses 30 ans !

#EPJTMV Depuis cinq ans, Marie Hindy est la programmatrice de l’espace Malraux. Elle donne le ton à la saison culturelle de la salle.

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Création, diffusion et médiation sont les trois piliers de l’espace Malraux. Comment cela se matérialise ?
Nous programmons des premières, autrement appelé les créations. Cette saison, nous en avons deux dont une qui est montée ici. Je n’ai pas vu ces spectacles avant de les programmer : c’est un engagement pour nous. Nous accueillons aussi des artistes en résidence. Ils peuvent utiliser le plateau ou des salles pour travailler leurs spectacles et les présenter au public. Quant à la médiation, ce sont toutes les actions qui donnent envie aux gens de venir alors qu’ils n’en avaient pas l’idée : des rencontres avec les artistes ou des ateliers de danse par exemple.

Est-ce que votre programmation suit une ligne directrice ?
Je dirais plus un cadre qu’une ligne. L’espace Malraux s’inscrit dans son environnement : c’est la plus grande salle de théâtre publique du département. Elle a été conçue pour des concerts de musique classique, et est particulièrement adaptée aux concerts symphonique et acoustique. C’est un auditorium très ouvert avec un grand plateau très profond. Ces aspects techniques orientent la programmation. Cette salle n’est pas faite pour les spectacles avec beaucoup d’intimité. Par contre, elle est très bien pour le nouveau cirque ou les ballets. Ces paramètres m’obligent à programmer des spectacles très investis sur le plateau et qui remplissent la salle de 1 000 places. En dessous de 400 personnes, la salle semble vide et c’est désagréable pour tout le monde. Nous avons une programmation populaire, mais artistiquement exigeante.

Quelle est la politique de l’espace Malraux ?
La culture est un bien d’intérêt général. Comme dans l’Éducation nationale, on ne rentabilise pas un lycée. Mais la culture a un coût. Notre objectif est de perdre le moins d’argent possible. On est en plein dans la question “à quoi sert le service public ?”. Le rôle de l’Etat est de proposer une forme d’émancipation, une forme d’ouverture sur le monde et donc un accès à la culture pour tous.

Suivez-vous d’autres critères plus subjectifs ?
Il faut trouver un équilibre entre le théâtre, la danse, la musique, le cirque. Je suis assez sensible à la poésie. J’aime beaucoup les grands auteurs contemporains vivants parce que je pense que leurs spectacles parlent de la société dans laquelle on vit. L’histoire et l’affinité qu’on peut avoir avec un artiste ou une compagnie influencent aussi forcément.

Comment diversifiez-vous les publics ?
Les spectacles populaires amènent un public différent. Le public de la culture a du mal à se renouveler. Malgré tout ce que l’on essaie de faire, le combat est toujours en cours. Cette diversité de spectacles permet un mélange et une circulation des publics. D’autant plus que les spectateurs de la danse ne sont pas les mêmes que ceux du théâtre.

Propos recueillis par Mathilde Warda

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 321 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

Une nuit à Tours : 5 lieux, 5 histoires.

#EPJTMV. La fête. C’est ce que font les honnêtes gens une fois le soleil couché. Mais qui dit fête dit organisation. Nous avons suivi cinq acteurs de la nuit tourangelle, ceux qui contribuent à ce que vous passiez de bonnes soirées.

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21 H 

Un trapèze pend au milieu de la scène. Les artistes sont déjà en coulisses en ce début de vendredi soir. Tous, sauf une. Nellea Toulme, 32 ans, est sur scène, suspendue au trapèze. Habillée en tenue de sport, l’acrobate russe est déjà maquillée, prête à impressionner une salle qui affiche une nouvelle fois complet. L’artiste a rejoint le cabaret Extravagance en 2012. Un univers différent du cirque, dans lequel elle évoluait depuis toute petite. L’acrobate blonde aux yeux bleus et au sourire étincelant ne regrette pas ce choix : « Aujourd’hui, je ne fais plus un seul numéro, mais un spectacle de deux heures. La scène, c’est ma vie. Plus j’y suis, plus je suis heureuse. »

De retour en coulisses, Nellea prend part aux discussions du groupe, où les blagues fusent. Les visages se ferment, la pression monte. L’acrobate répète son numéro de barre russe avec ses deux acolytes cubains, Yoelis, son conjoint depuis deux ans, et Mihai. Nellea monte sur cette barre pour la première fois depuis deux semaines. Elle veut éviter la blessure. Une hantise pour tous les acrobates. « Tout peut s’arrêter du jour au lendemain. »

LE PUBLIC, CLÉ DU SPECTACLE

L’acrobate vit avec cette appréhension : elle n’a plus quitté le monde du spectacle depuis ses cinq ans. « Enfant, j’avais un problème cardiaque. Les médecins me disaient que j’allais mourir si je me mettais au sport. Mais j’ai convaincu ma mère de m’inscrire à la danse. » Devenue professionnelle à l’âge de 11 ans, Nellea a commencé à performer dans les grandes villes russes pour le Cirque national. À cette époque, ses parents ne voulaient pas qu’elle devienne acrobate. « Je devais leur prouver qu’ils avaient tort. »

Aujourd’hui, Nellea se confronte à un défi de taille qui se renouvelle lors de chaque spectacle : conquérir le public. « Nous sommes dépendants du public. Un soir, il nous arrive d’être très fatigués mais de faire un spectacle parfait car les spectateurs répondent présents. » Ce vendredi soir, ce ne sera pas le cas. Lors de son premier numéro, Nellea subit quelques remarques désobligeantes. Un regard et un signe de la main suffisent à faire taire l’individu. La suite du spectacle se déroule dans une ambiance bruyante. Reste que les applaudissements pleuvent lors du clou du spectacle, vers une heure du matin. Des horaires qui ne dérangent pas Nellea, bien au contraire. « J’ai du temps libre en semaine pour sortir et m’occuper de ma famille. » Consciente des épreuves parcourues, l’acrobate profite malgré cette soirée mitigée : « Nous vivons de notre passion. Nous sommes des privilégiés. »

22 h

NUIT_RECIT_TROIS O

On passe pas. « Pas ce soir, mais demain il n’y a pas de soucis ! », s’exclame l’un des deux portiers au client qui ne peut pas présenter sa carte étudiante. Une situation fréquente dans la discothèque Les 3 Orfèvres, cachée dans une petite rue près de la place Plume, à Tours. Durant toute la nuit, les deux portiers, James et Frédéric* maintiennent leur position devant l’entrée. Le froid ne semble pas les perturber. Habillés tout en noir, leur stature impressionne les clients. En observant la foule, les visages des portiers sont figés. Dans leurs vies privées, ils ont déjà été reconnus et abordés. C’est la raison pour laquelle ils préfèrent garder leur anonymat.

Ils font ce travail depuis une dizaine d’années, un métier dans lequel ils sont souvent confrontés à des difficultés. Dès les années 80-90, la profession s’est développée et les diplômes sont aujourd’hui obligatoires. Chargés de la sécurité de la discothèque, les portiers sont tenus de trouver les meilleures solutions pour prévenir des risques. De la même façon, le terme « videur » s’est transformé en terme de « portier ». En cas de problème, ils évitent d’intervenir physiquement sauf si cela devient nécessaire. Les deux hommes ne sont pas souvent confrontés à ce genre de cas extrêmes.
« Le premier problème, c’est l’alcool », explique Frédéric, l’un des portiers. Ils savent cependant réagir aux attaques potentielles. Leur objectif est de veiller à ce que les clients passent du bon temps. Chaque soirée est différente. Les portiers vivent des moments hors du commun en rencontrant un public varié.

23 h

Se chauffer la voix pour chauffer la piste. Les premiers chanteurs se lancent dans le grand bain au Feeling un club karaoké de Tours. Si vous êtes timide, pas de panique, Yohann sait mettre à l’aise. « Je ne force jamais les gens à chanter mais je sais comment les titiller », admet l’animateur, un brin taquin. Parmi les participants, des habitués, des néophytes, des jeunes, des nostalgiques de leurs années jeunesses… Parmi eux, un duo se fait remarquer sur la chanson « Les Mots », de Mylène Farmer et Seal.

Jackpot ! Ils auront l’honneur de participer au concours « Micro d’or » organisé en mars. La salle applaudit et Yohann les félicite chaleureusement. L’animateur est la définition même de l’homme de la nuit. En témoigne son parcours. À l’âge de 18 ans, il commence à exercer ses talents de DJ en Touraine : « J’ai fait un remplacement à une soirée et je n’ai plus arrêté, raconte Yohann en testant son micro. J’ai pas mal bourlingué, en travaillant pour différentes radios et différents clubs. » Pendant plus de vingt ans, il vit la nuit et enchaîne les soirées.

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PARTIR POUR MIEUX REVENIR

Mais ce quotidien est éprouvant, physiquement et psychologiquement. Fatigué, il décide de partir en Guadeloupe pour se reposer, avec le sentiment d’avoir fait le tour : « Je voulais prendre ma retraite en quelque sorte. J’avais quasiment tout connu dans ce milieu. » Finalement, il revient sur Tours quelques années plus tard.

Mais le monde de la nuit a sacrément changé : les affluences sont en baisse dans les boîtes. « Il y a quelques années, je faisais des soirées avec 1 500 personnes et c’était banal ! Quand je suis revenu, rassembler 400 personnes dans une boîte, ça semblait exceptionnel… » C’est à ce moment-là qu’il rencontre Christophe, le gérant du Feeling. Yohann lui propose de monter un karaoké, pour diversifier l’activité de la discothèque. « On a fait ce pari-là et ça paye ! explique Christophe. On a connu quelques galères mais aujourd’hui, on a réussi à fidéliser une clientèle. C’est une boîte où il fait bon vivre, où les gens se sentent bien. Le Feeling porte très bien son nom ! » Habituellement, Jean-Jacques Goldman, Céline Dion et Johnny Hallyday sont les plus sollicités par les apprentis chanteurs. Mais la palette est large, puisque près de 30 000 titres sont disponibles ! Si nous, jeunes journalistes que nous sommes, avons dû partir à minuit pour rédiger l’article dans les temps, pour les stars du soir, la soirée ne faisait que commencer.

0 h 45

Bienvenue au Marquis. Ils sont déjà trois à attendre patiemment l’ouverture de la porte en bois du Marquis, la boîte de nuit de la rue de la Monnaie. Bitwiss les a remarqués sur son écran de surveillance, installé à côté de ses platines. Il sourit : ce soir, il devrait y avoir du monde. Une casquette au logo de la discothèque vissée sur la tête, concentré, le DJ installe son ordinateur, branche quelques câbles et lance la musique. Quelques boutons enclenchés et les lumières colorées s’allument. La boîte est prête et n’attend plus que les fêtards. Depuis plus d’un an, Bitwiss, ou DJ Bitwiss dans sa profession, travaille au Marquis du mercredi au samedi en tant que disc-jockey résident. NUIT_RECIT_10

De l’ouverture de la discothèque, à une heure, à sa fermeture, à 6 heures du matin, l’homme est chargé d’animer la soirée, « d’ambiancer les clients ». Et dans cette boîte de nuit généraliste, il est parfois dur de plaire à tout le monde : « Il faut cerner les gens et nous avons jusqu’aux heures de pointe pour faire monter l’ambiance », raconte Bitwiss. Cela passe parfois par l’observation des tenues des clients ou par des tests entre plusieurs titres pour voir lequel fait le plus danser.

Mais le plus important, c’est l’influenceur : « C’est celui qui a du charisme, qu’on va regarder et qui aime qu’on le regarde. Si on arrive à le faire danser, alors il va entraîner tout le monde. » Il faut donc être réactif et choisir les bonnes musiques au bon moment. La tendance collective est à Aya Nakamura et Vegedream. « Si je ne passe pas “ Ramenez la coupe à la maison ”, je me fais huer », plaisante- t-il.

SORTIR DE L’OMBRE

Ce monde de la nuit, Bitwiss le côtoie depuis un moment. C’est d’abord son cousin qui l’a initié à la production musicale en le prenant sous son aile. Mais tout bascule lorsque sa petite amie lui offre ses premières platines. « J’étais fou, je n’en dormais plus la nuit », se souvient le jeune homme. Un peu timide, il finit par prendre son courage à deux mains et se présente au bar ambiance Outback bar, à Tours. Puis tout s’enchaîne. Il est appelé pour mixer dans de nouvelles discothèques et fait la rencontre de celui qu’il appelle « son mentor », DJ Jons.
Ce dernier lui fait passer un test et décide de l’aider à se développer. Et c’est en tant qu’élève du DJ que Bitwiss se fait connaître au Marquis, dont il est fidèle et client, avant de finir par être embauché.

Pour les années à venir, le jeune homme souhaite se laisser porter. « Je me plais bien au Marquis et j’ai la chance de vivre de ma passion. » Une passion qui semble porter ses fruits, puisque chaque soir, de nombreux danseurs font une pause dans leur folle soirée pour venir féliciter le DJ et lui poser des questions sur son métier. Bitwiss pourrait faire naître des vocations.

1 h 30

Jo devant ! Il incarne à lui seul l’esprit de « l’Aca ». Jo, de son vrai nom Jocelyn (un mythe vient de tomber) fait partie des murs de l’Académie de la bière. C’est simple, il connaît tout le monde. Enfin, presque. Considérez qu’un « ça va doudou ? » permet de dissocier les descendeurs de pintes du commun des mortels. Une proximité avec la clientèle que Jo revendique volontiers : « C’est notre marque de fabrique. On essaye d’être fidèles à nous-mêmes, bruts de décoffrage. C’est ce que les clients recherchent avant tout. » Gérant associé du bar depuis quatre ans, cet ancien manager de restauration en connaît les moindres recoins : « Je venais boire des coups et jouer au billard à “ l’Aca ” quand j’avais 16 ans, c’est dire si l’endroit m’est familier », se rappelle-t-il.

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Depuis, l’endroit a bien changé. Le billard a laissé place à une piste de danse et le bar s’est rallongé de quelques mètres, de quoi aligner les litres de Délirium beaucoup plus facilement. Habile. Jo est omniprésent. Toujours blagueur et chambreur, il fait de « l’Aca » un endroit chaleureux, idéal pour des soirées entre amis, un peu moins pour un premier rencart. Devant un débutant dans l’art de finir pompette, Jo annonce la couleur : « Si tu me demandes un mojito, je me fous de ta gueule. »
Ici, la bière est une religion. De 20 h à 5 h du matin, du mercredi au samedi, Jo donne des conseils d’expert sur les différentes bières proposées jusqu’au bout de la nuit (aucune ne garantit un lendemain sans gueule de bois). Un mode de vie particulier que Jo ne changerait pour rien au monde : « Je prends beaucoup de plaisir dans ce que je fais et c’est bien là l’essentiel. Dans la restauration, j’ai bossé comme un con, avec des horaires invivables. Aujourd’hui, l’équilibre que j’ai trouvé me convient parfaitement et me permet de profiter de mon fils. »

« TU ME DEMANDES UN MOJITO : JE ME FOUS DE TOI »

À partir de minuit, « l’Aca » et sa piste de danse proposent une ambiance festive. Plus les heures passent, plus Jo semble à l’aise, « toujours à 200 % ». Une image de grande gueule que le barman de 40 ans a mis du temps à maîtriser : « Dans mes anciens boulots je n’étais pas libéré, j’étais assez timide et réservé », admet-il avant d’enchaîner « en arrivant ici, je me suis inventé ce rôle de showman. Mais je me suis rapidement rendu compte que ce n’était pas un rôle. C’est vraiment moi. »
Entre deux fûts de Délirium, il donne sa définition de « l’Aca » telle qu’il la gère depuis quatre ans : « Je suis là pour répondre aux délires des gens. Ma patte, c’est d’être présent pour eux, faire le con ou le comédien s’il le faut. Ce qui m’importe le plus, c’est que venir à l’Aca soit un plaisir et un très bon souvenir. » Mission réussie !

*Les prénoms des portiers, souhaitant garder leur anonymat ont été changés.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Textes : LOUIS BOULAY / CELINA EHRLICH / ÉLISE GILLES / CAMILLE MONTAGU / ARNAUD ROSZAK
Photos : BENJAMIN BAIXERAS / ÉLÉA CHEVILLARD / LUCIE ROLLAND / SUZANNE RUBLON

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 321 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

Green Book : en route vers les Oscars ?

#EPJTMV Peter Farrelly délaisse la comédie et s’essaye au biopic teinté de drame, sur fond historique, à l’époque des lois ségrégationnistes.

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Entre « Favori aux Oscars » et « accumulation de polémiques », on ne sait pas sur quel pied danser avec Green Book. Pas de panique, les polémiques ne concernent pas le film, mais les propos tenus par un de ses scénaristes et le réalisateur. Alors puisqu’on m’a demandé de parler cinéma, passons.

Inspiré d’une histoire vraie, Green Book embarque le spectateur dans la tournée d’un pianiste virtuose noir, Donald Shirley, joué par Mahershala Ali, et son chauffeur garde du corps italo- américain, Tony Lip, incarné par Viggo Mortensen. Facteur spatio-temporel important : nous sommes en 1962 et les deux hommes partent dans le sud des États-Unis. Tony Lip découvre alors ce que signifient les lois ségrégationnistes alors qu’il a parfois du mal à comprendre pourquoi Donald Shirley refuse de ne pas utiliser les mêmes toilettes que ses hôtes blancs.
À noter que la famille de Don Shirley a accusé le film d’être une « symphonie de mensonges ». Ambiance.

Le récit déroulé par Peter Farrelly semble parfois un peu évident : la rencontre entre deux univers, deux classes sociales différentes qui ne se comprennent pas au début et qui finissent par s’accepter (Vous pourriez dire que je vous ai spoilé le film, mais vous vous attendiez à cette fin, non ? Voilà, c’est ce que je reproche au film). Si vous me permettez la comparaison, c’est un peu Intouchables, le handicap en moins.

Il n’empêche que Green Book possède tout de même son lot de qualités. Les acteurs, notamment, qui font preuve d’intensité dans leur jeu, en particulier Mahershala Ali dans le rôle de Donald Shirley. Green Book est touchant et drôle. Finalement, c’est un film qui s’inscrit très bien dans le contexte américain actuel.

Mathilde Warda

> Drame / Biopic (USA), 2h10, de Peter Farrelly avec Mahershala Ali, Viggo Mortensen et Linda Cardellini.
> NOTE : 3,5/5 

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 321 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

Des cours aux compets, la vie des étudiants en sport-étude

#EPJTMV Aymeric Beauvais partage son temps entre le tir sportif à haut niveau et une licence professionnelle Matic (Marketing et technologie de l’information et de la communication). Avec une vie rythmée par les entraînements, les compétitions et les cours, il faut trouver une organisation, et souvent faire des choix.

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Étudiant, Aymeric est aussi tireur de haut niveau. Un sport de précision, qui requiert de nombreuses capacités.

À 21 ans, Aymeric Beauvais s’apprête à entamer le deuxième semestre de sa licence professionnelle Matic (Marketing et technologie de l’information et de la communication), à l’IUT de Tours. Parallèlement à ses études, il est tireur sportif de haut niveau, en “catégorie sénior, depuis deux saisons”. Après sept années de judo, il a commencé le tir en 2007. “Mes cousins en faisaient, et j’ai eu envie d’essayer. Finalement, je n’ai jamais arrêté”, s’amuse-t-il. Ce sport est devenu une vraie passion. C’est donc légitimement que s’est posée la question d’allier sa pratique sportive à ses études, alors qu’il passait son brevet des collèges. “Je suis parti en sport-étude à Bordeaux, pendant un an.” L’année d’après, il rejoint Toulouse et son Creps (Centre de ressources, d’expertise et de performance sportive), ce qui lui permet de continuer sa démarche sportive mais aussi scolaire. Depuis 2012, il est in scrit sur la liste du ministère du sport et de la jeunesse comme sportif de haut niveau.

En match, il concourt sur trois distances, au pistolet ; 10 m, 25 m et 50 m, distance olympique. L’activité demande un mental fort et une attention particulière aux petits détails, “c’est un sport de précision”. Et tout va de pair pour l’atteindre : “en analysant les matchs, on trouve les petits points à re-bosser, ce qui oriente l’entraînement selon la période et les besoins”. Ses débuts, il les a pourtant faits avec une carabine mais aujourd’hui, c’est bien en pistolet qu’il s’est spécialisé. Le jeune Berrichon le précise, il faut du temps pour maîtriser un tel objet. “Le choix de l’arme se fait en fonction des affinités de chacun”. Le sport est technique, mais pas que : “ça apporte beaucoup et apprend à se maîtriser, à se contrôler et beaucoup en concentration aussi.”

Chaque semaine, ce sont en moyenne trois séances au stand de tir de deux heures, qui attendent Aymeric. “Je fais des entraînements plus physiques à côté, avec du renforcement musculaire et du vélo.”

Pour Aymeric, une année comporte deux saisons. “La première commence en septembre, et va jusqu’en février et les championnats de France sur 10 m, c’est notre saison d’hiver”. Il enchaîne ensuite avec la saison de 25 et 50 m, qui, elle, se termine en juillet, aussi par les championnats de France. Pour arriver y arriver, il doit passer par les départementaux et les régionaux. Son année de tir est aussi ponctuée de “petits matchs avec les clubs des environs”. Le sport est encore peu médiatisé, mais compte des succès. Comme dans beaucoup de disciplines, les Jeux olympiques sont un vecteur de polarisation. La Fédération française de tir compte d’ailleurs 214 000 tireurs à travers le pays. “Ce sont surtout les médailles qui offrent de la visibilité, comme celle d’argent aux JO 2012 (Céline Goberville ndlr.), qui était la première de la délégation française en tir”.  

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Le tir s’exerce à la carabine, au fusil et à l’arbalète, mais c’est au pistolet qu’Aymeric a choisi de concourir.

Des choix et une organisation rodée

Avec l’université, il a également un statut de sportif de haut niveau. “La seule obligation qu’on a avec le Suaps, c’est de participer aux championnats universitaires”. Cette compétition est d’ailleurs le meilleur souvenir, en compétition, d’Aymeric. “C’était l’année dernière, à Kuala Lumpur, en Indonésie, pour les championnats du monde universitaires. L’organisation était vraiment top et c’était ma première fois en dehors de l’Europe. On était aussi avec des étudiants d’autres pays et j’ai vraiment apprécié le moment.”

Dans ces entraînements et compétitions, il faut une organisation bien rodée. Avec l’université, et le Service universitaire des activités physiques et sportives (Suaps), il a aussi un statut de sportif de haut niveau. La distinction lui permet d’aménager son emploi du temps. Mais ça ne fonctionne pas toujours. “Les championnats de France (10 m ndlr.) ont lieu au début du mois de février. Mais je n’ai pas pu me dégager beaucoup de temps pour m’entraîner, avec les cours.” Entre partiels, mémoire et recherches de stage, le protocole est le même pour tous les élèves. “On essaye d’aménager, mais parfois ça n’est pas possible. On peut anticiper et décaler certains examens, mais ça n’est pas toujours faisable”. Pour les championnats de France, par exemple, qui auront lieu à Lorient le 2 février, Aymeric devait concourir en mixte, et en 10 m, mais impossible, il a des examens. Il participera donc à la compétition de 10 m, mais pas à celle de mixte. “Quand ça coince, il faut se débrouiller. Généralement les profs sont compréhensifs. Le statut c’est vraiment qu’une roue de secours” explique Aymeric, qui a rarement dû faire jouer ce “passe droit”. Mais il relativise tout de même : “Si on est organisé dès le départ, ça se passe très bien.”

Discipline de haut niveau, mais difficile d’en vivre

“En Allemagne, les tireurs parviennent plus à gagner leur vie, c’est plus ancré dans leur culture. Et donc les moyens ne sont pas les mêmes.” Entre le matériel, les bagages, les transports…Les coûts peuvent vite s’élever. Poursuivre des études était donc une évidence. Le jeune sportif reconnaît tout de même qu’au début, la relation qu’il avait avec l’école était compliquée. “On est obligés de travailler à côté. Il y a des récompenses, mais personne n’en vit”, éclaire Aymeric.

Une fois son diplôme en poche, il ne compte pas abandonner le tir pour autant. “Les journées finissent plus tard qu’en cours, mais sans avoir de devoirs à faire, donc rien n’empêche de s’entraîner.” Pendant les périodes d’examens, pas facile de continuer à pratiquer. D’ici là, le plus important, ce sont ses études : “ C’est la fin, donc priorité, et ensuite on verra.”

À voir : Pleins feux sur le tir sportif, France 3 Aquitaine

Mélina Rivière

Photos : Benjamin Baixeras

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 321 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

Festival Désir… désirs : « On crève tous d’un désir de visibilité »

Vanasay Khamphommala est dramaturge associé au Centre national dramatique de Tours. Quelques jours avant le début du festival Désir… désirs, l’artiste présentait, au théâtre Olympia, Orphée aphone, une pièce sur l’amour et la transformation. Une performance aussi désarçonnante que brillante.

VK10HD©MariePétry

Vingt heures tapantes, mardi15 janvier à Tours, la salle du théâtre Olympia est pleine pour la dernière d’Orphée aphone, une pièce interprétée et écrite par Vanasay Khamphommala. Un marathon de six représentations s’achève dans le cadre de la 26e édition du festival Désir… désirs qui débutera officiellement mercredi 23 janvier. Un événement où se mêlent cinéma, théâtre, danse et musique. Mais surtout, un moment de questionnement sur l’identité et les genres, quels qu’ils soient.

Haut perché sur ses talons argentés, la tête cachée par un sac hermétique, le dramaturge arrive sur scène comme un ovni. Le spectacle débute par un court prologue : L’invocation à la muse. Allongé sur le sol, Vanasay devient objet, fouetté, martyrisé, poussant des gémissements. Silence pesant dans la salle, la séquence met mal à l’aise. Pourtant, le regard ne se détourne jamais, comme happé par la puissance presque mystique de la scène.

Puis, débute Orphée aphone. La pièce raconte l’histoire d’un amour perdu qu’il faut récupérer à tout prix, mais surtout l’histoire d’une transformation, physique et mentale. Le passage d’un Orphée homme, à une Eurydice femme. Une identité trouble, formidablement incarnée par Vanasay Khamphommala.

Né d’une mère bretonne et d’un père laotien, ancien élève de l’École normale supérieure, passé par Harvard et artiste associé au Centre dramatique national de Tours, son parcours est aussi diversifié que brillant.

vanasay_portrait_(c) Marie Pétry

Vanasay Khamphommala se définit comme « queer », ne se reconnaissant pas dans les genres masculins ou féminins. Un thème omniprésent dans son œuvre. Orphée un jour, l’autre Eurydice, dans la vie comme sur les planches, l’artiste casse les code du théâtre et du genre.

Quel message voulez vous faire passer à travers la pièce et à travers votre participation au festival Désir… désirs ?

 V. K. Je suis bien sûr très fier de participer à cet événement. Concernant la pièce, il s’agit moins d’un message que je veux faire passer que de sensations que je veux partager. La pièce n’a pas de côté didactique, pas de message. En revanche, je veux partager la difficulté de ne pas être la personne qu’on a envie d’être. J’ai voulu par ailleurs évoquer le désir d’une transformation pour s’autoriser à devenir celui qu’on a besoin d’être.

C’est un spectacle qui aborde la question des désirs alternatifs et des identités de genre non binaires. Pour faire cette pièce, je me suis inspiré des histoires mythiques qui souvent s’appuient sur des stéréotypes de genre. Mon but était de casser les tabous, réinterpréter ces histoires dans un angle plus inclusif pour que les personnes marginalisées s’y retrouvent.

Le festival Désir… désirs s’intéresse cette année aux séniors, femmes ou LGBTI, et leur invisibilité dans la sphère publique. Ce sentiment, l’avez-vous ressenti à titre personnel ?

V. K. Bien sûr. Ce qui est triste, c’est que nous sommes tous invisbilisés à un moment ou un autre alors que l’on crève tous d’un désir de visibilité. Dans mon cas, je suis à moitié asiatique, je ne m’identifie pas aux canons de la masculinité. Donc à certains égards, oui je suis l’objet d’une sorte de discrimination mais plus d’ordre systémique. Mais ce rejet ne m’empêche pas de créer, au contraire cela m’y encourage. Depuis ma jeunesse, mon désir de création a toujours été motivé par des gens différents, mais qui s’expose malgré tout. J’essaye de m’inspirer de leur démarche.

«  Les thématiques LGBT font peur au théâtre » 

Désir… désirs est avant tout un festival filmographique, mais pensez-vous que la question LGBT est assez évoquée au théâtre ?

V. K. Pas assez, jamais assez. La dernière édition du festival d’Avignon, à laquelle j’ai participé, a consacré sa dernière édition à la question du genre. Mais la plupart du temps, ces thématiques font peur. Les théâtres publics craignent que ces sujets heurtent les publics. D’autant plus que le cinéma et le théâtre sont deux mondes bien différents. Le cinéma implique toujours de la fiction, on est face à des corps qui sont filmés. Cela créé une sorte de barrière. Au théâtre, on a la chance et l’opportunité de voir des vrais corps, c’est une expérience de réalité. C’est peut-être cela qui explique le fait que ces sujets soient plus abordés dans les films qu’au théâtre. Tout le monde peut s’accommoder de son trouble derrière un écran, mais prendre conscience des choses lorsque que l’on est assis à côté d’un ami ou d’un inconnu c’est tout autre chose. Selon moi, le théâtre est une espace où l’on peut interroger et explorer les désirs que l’on a en commun, tout est moins conditionné qu’au cinéma.

VK60HD©MariePétry

Diriez-vous que c’est le théâtre qui vous a permis de construire ou déconstruire votre propre identité ?

V. K. C’est certain. Pour moi le théâtre est une espace de déconstruction des identités, un endroit où l’on peut jouer avec elles. Par exemple, le travestissement au théâtre existe depuis très longtemps. C’est un endroit où l’acteur cherche toujours de quelle manière il peut se rapprocher de personnages fictifs. On passe de la déconstruction à la reconstruction d’identité de façon permanente. C’est d’ailleurs l’une des choses que j’aime dans le spectacle, ce passage d’une figure à l’autre. Je ne suis pas un personnage figé.

Vous considérez-vous comme artiste engagé par rapport aux thématiques abordées dans vos spectacles ?

 V. K. Je ne dirais pas forcément que je suis engagé en tant qu’artiste. Je suis engagé dans ma vie et j’essaye de militer dans la mesure de mes moyens, en allant à la Gay Pride ou en soutenant des associations. Mais je ne sais pas si mon travail d’artiste est, lui, militant. Il ne cherche pas directement à diffuser un message. En revanche, j’espère rendre visible des thématiques qui sont nécessaires à l’évolution de la société. En tout cas, tout cela est abordé dans la douceur même s’il est question de choses violentes. Les changements d’identités sont des moments violents dans nos vies. J’essaye aussi de mettre en scène des sexualités alternatives comme le BDSM, une pratique qui est perçue comme violente mais je veux montrer qu’elle est néanmoins motivée par l’amour.

Vous qualifiez souvent la dramaturgie comme étant « du côté obscur de la force ». Pourquoi ?

V. K. Le dramaturge est tout le temps dans le noir mais il cherche beaucoup la lumière. C’est aussi un métier de réflexion permanente. On cherche constamment les réponses aux questions, que l’on n’obtient pas forcement.

Pourquoi vous être associé au théâtre Olympia et à la ville de Tours ?

V. K. Tout d’abord, c’est moi qui suis allé vers le théâtre Olympia et j’ai eu la chance que ses membres acceptent ce partenariat. Je sens que Tours est une ville dans laquelle il y a un désir pour des formes de récits alternatifs. Le patrimoine historique de Tours est extrêmement présent mais il est contrebalancé par des désirs de nouveauté assez radicaux. Cela me plait beaucoup.

Y’a-t-il une phrase qui vous a particulièrement marqué dans ce texte que vous avez joué et écrit ?

 V. K. « Le silence est aux morts, la parole aux vivants ». Cette phrase est répétée deux fois dans le texte et je la trouve particulièrement intéressante parce que l’on crève de ne pas parler et on meurt de trop entendre les voix des morts. Je pense qu’il faut un peu arrêter de faire parler les morts, de les écouter et essayer de se concentrer sur ce que les vivants ont à dire.

 

Emmanuel HADDEK BENARMAS.

Crédit photos : Marie Pétry.

 

Festival Désir… désirs, du 23 au 29 janvier 2019.

Infos et programme : https://www.festival-desirdesirs.com/

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 321 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

Maison des adolescents, aider et accompagner

#EPJTMV La Maison des adolescents de Tours accueille et s’occupe de jeunes, de parents et de professionnels. Plusieurs spécialistes de la santé et du social y collaborent ensemble pour améliorer la prise en charge des adolescents, au-delà de la structure.

Manque de confiance en soi, problèmes d’obésité, puberté… L’étape de l’adolescence peut être compliquée à franchir. Lorsqu’un jeune ne parvient pas à surmonter ses soucis, un dispositif est à sa portée : la Maison des adolescents (MDA). Cette structure, située boulevard Béranger à Tours, est un lieu d’accueil, d’écoute et d’orientation au service des jeunes ou des parents d’enfants qui rencontrent des difficultés. Créée en 2010, elle s’adresse également aux professionnels, comme des enseignants, qui s’interrogent sur cette période de la vie.

« L’adolescent n’est pas obligé de prendre un rendez-vous, explique Marc Fillatre, psychiatre et intervenant dans l’organisme. Il peut venir, voir ce qu’il s’y passe, puis sortir. C’est vraiment très libre, il peut demander à rencontrer quelqu’un ou pas ».

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Dans la salle d’attente, des tableaux et brochures sont destinés à provoquer la discussion.

Que ce soit le jeune, un parent, un enseignant ou l’ami d’une personne en difficulté, il peut rencontrer un accueillant. Lors du premier entretien, il ne s’intéresse pas seulement au problème du patient, il se renseigne sur son état de santé, sa vie sociale, ses loisirs. « Notre clinique ne résume pas la personne  à un symptôme. Il faut que cet endroit soit un lieu de ressource pour l’adolescence », précise Samuel Guerin, directeur de la MDA. L’ensemble des accueillants sont formés pour accompagner, identifier le problème et orienter vers une solution.

« Traiter l’adolescence de la meilleure des façons »

Si l’ado rencontre une problématique en particulier, il est orienté vers une personne spécifique. Par exemple, pour un souci juridique, il est dirigé vers un avocat spécialisé en protection de la jeunesse. L’organisme fait en sorte qu’il soit pris en main de la meilleure des manières, il le dirige donc vers la personne la plus adéquate. Juliette Rieke, infirmière à la MDA, a plus tendance à s’occuper de ceux qui souffrent mentalement. « Mais si je sens qu’un cas nécessite un accompagnement éducatif, je l’oriente vers ma collègue éducatrice spécialisée parce que je vais le traiter moins bien qu’elle. »

La structure propose également de un accueil téléphonique pour ceux qui n’osent pas se rendre sur place.
La structure propose un accueil téléphonique pour ceux qui n’osent pas se rendre sur place.

Le jeune n’est pas seulement orienté vers un intervenant en raison de sa profession. « À plusieurs reprises, j’ai souhaité prendre en charge certains qui venaient de perdre un proche parce que je suis particulièrement sensible au deuil et à la souffrance. J’arrive à trouver les mots et montrer du positif pour qu’ils gardent espoir », témoigne Juliette Rieke.

L’originalité du dispositif, créé en 2004 par le gouvernement, est de réunir dans un même lieu plusieurs professionnels de la santé et du social : éducateurs spécialisés, psychiatres, psychologues, médecins, infirmiers, pédiatres ou encore avocats. « Lorsque le législateur a déployé le dispositif, il a compris qu’il fallait des professionnels émanant de différentes institutions pour traiter l’adolescence de la meilleure des façons », indique Samuel Guerin.

Cohabiter pour mieux travailler

La maison de Tours compte 23 intervenants. Presque la moitié n’est pas salariée, ils sont mis à disposition par plusieurs structures : le Centre Hospitalier Régional Universitaire de Tours, la protection judiciaire de la jeunesse, le barreau de Tours… Cette cohabitation est bénéfique pour l’ensemble du groupe. « Lorsqu’on se réunit, on explique ce qu’on a fait pour résoudre un cas. Des fois, on n’est pas tous d’accord mais on vise tous à ce que l’adolescent trouve une solution à son problème. C’est ainsi qu’on s’imprègne de la façon de faire de chacun, c’est un vrai échange », confie Juliette Rieke. « En entretien, ce n’est pas toujours évident parce qu’on est seule face à une personne en difficulté. Mais on sent tout de même la présence de l’équipe qui nous soutient et nous aide », ajoute Clarisse Babouin, stagiaire en troisième année de formation d’éducatrice spécialisée.

Le premier entretien dure une heure, qu'importe le problème de la personne.
Le premier entretien dure une heure, qu’importe le problème de l’adolescent.

Pour illustrer les avantages du travail d’équipe, Samuel Guerin évoque un exemple précis. Quand il a accueilli un consommateur de cannabis, il n’a pas limité le cas à son addiction. Au fil des questions, il a réalisé qu’il avait commencé à fumer du cannabis suite à un accident qui avait provoqué une déchirure musculaire de l’épaule. Inconsciemment, il était devenu dépendant car il ne sentait plus la douleur lorsqu’il fumait. « À la base je suis éducateur spécialisé, je pense que je n’aurais pas fait le lien à l’époque. Au contact d’autres institutions et d’autres références, j’ai pu développer une approche globale de l’adolescent », confie le directeur.

Ensemble, l’équipe professionnelle tente de mieux comprendre cette période de la vie et de trouver de nouvelles solutions aux problèmes. Elle peut ainsi remplir une autre mission : partager leur expertise et enrichir la culture de leurs partenaires. En s’appuyant sur leur réseau, ils organisent des événements sur différentes thématiques. « Aux mois de mars, avril et mai, on va organiser des séminaires sur la transidentité », révèle Samuel Guerin. Au-delà de ces questions, ils réfléchissent à construire la Maison des adolescents de demain. « On cherche toujours à s’adapter aux ados et à la société qui évolue », conclut Clarisse Babouin.

Théo Touchais

Photos : Suzanne Rublon

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 321 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

Lydia Techer, un saut dans la mode

#EPJTMV Lydia Techer est mécanicienne en confection. À Joué-les-Tours, elle fabrique des parachutes pour l’armée française et les armées étrangères. La quadragénaire partage son temps entre son métier et son ultime passion : la création mode.

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Des parachutes de saut, de freinage, de largage… des centaines en sont fabriqués chaque semaines à Joué-les-Tours. Dans un grand hangar, Lydia Techer travaille à la confection de ces équipements militaires avec plus de cent ouvriers. L’armée française en est la plus grande consommatrice, mais les parachutes sont aussi distribués à certaines armées étrangères. Les employés de Joué-les-Tours sont tenus sous secret : « On s’abstient de nous donner beaucoup d’infos », raconte l’ouvrière. De même : interdit de prendre des photos dans l’atelier et de communiquer des informations sur les gabarits. Sous peine d’être poursuivi par le grand chef, la ministre des Armées… Mais Lydia Techer connaît les règles. Elle est employée depuis quinze ans par le site, d’abord dirigé par Zodiac Aérospace, société de construction aéronautique et spatiale, et récemment racheté par la plus internationale Safran Aerosystems.

Tout près du Cher, l’atelier de confection est rythmé par les demandes. Selon le cahier des charges, les ouvriers se concentrent sur tel ou tel modèle de parachute. Cette semaine, Lydia Techer et ses collègues fabriquent des pièces à destination des sièges éjectables des avions de chasse. Mais si les mécaniciens en confection doivent pouvoir s’adapter d’un gabarit à l’autre, le processus de fabrication reste le même pour tous les parachutes.

Contrairement aux chaînes de production classiques, chaque ouvrier n’a pas de rôle à part entière. Chacun suit son propre travail de A à Z. « On commence la confection d’un parachute en choisissant les tissus indiqués dans le cahier des charges au magasin. C’est là où tous les matériaux sont stockés », explique Lydia Techer. Ensuite vient la découpe et la couture, à la machine bien-sûr. « Pour réaliser un parachute, il nous faut deux jours chacun en général. » Une fois les dizaines de mètres carré de polyester assemblés, c’est aux plieurs de prendre le relais. Ces ouvriers plient donc les parachutes de façon à ce qu’ils s’ouvrent correctement et sans s’emmêler le moment venu. « Tous les ouvriers ont une grosse responsabilité. On travaille sous pression car le moindre accro pourrait être fatal pour le parachutiste, raconte Lydia Techer. J’essaye toujours de repérer les défauts en amont du contrôle pour éviter que le parachute revienne en atelier. »

« Ma passion, c’est de créer »

L’ouvrière a développé cette minutie et ce goût pour la couture avant même de travailler dans la confection de parachutes. Petite, elle fabrique des vêtements à ses poupées. Et en grandissant, elle décide de s’orienter vers un CAP en industrie de l’habillement à Nice, sa ville d’origine. Son rêve : travailler dans la mode. Mais son dossier ne le lui permet pas. « Face aux refus des écoles de mode, j’ai donc décidé de me lancer seule. J’ai été auto-entrepreneuse dans le domaine du textile pendant un moment… Mais la gestion était très compliqué. J’ai renoncé et j’ai suivi mon mari gendarme en Indre-et-Loire. »

Lydia Techer a trouvé son compte en continuant la couture pour l’armée. « Et puis, coudre des parachutes toute la journée ne m’empêche pas de continuer à la maison ! » La mécanicienne en confection n’a pas abandonné la création. Elle multiplie même les activités liées à la mode : elle fabrique ses sacs, coud quelques uns de ses vêtements ainsi que ceux de ses fils et de son mari. Lydia Techer vend également ses créations via Facebook et Instagram. Cette passion, elle la partage aussi avec son compagnon: « Tous les deux, on aime observer les jeunes qui pourraient être modèles pour des grandes marques. » Cette activité de chasseur de tête en amateur leur a fait repérer une jeune Saint-Avertinaise quand elle avait 14 ans. Grâce à eux, elle défilait lors de la Fashion Week de Paris en 2017.

Bien trop accrochée aux parachutes,ses succès dans le milieu de la création textile ne lui feront pas quitter l’atelier. « Le milieu de la mode est trop dur. Je présente toujours des jeunes filles magnifiques mais elles ne sont jamais assez grandes, assez minces, assez belles selon les recruteurs. C’est épuisant à force », confie la mécanicienne en confection. Après quelques années de tâtonnement entre le milieu de la création et celui de l’industrie, Lydia Techer a su trouvé l’équilibre entre sa passion et son métier. Prête pour l’atterrissage.

Lorène Bienvenu.

Photo : Suzanne Rublon.

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 321 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

« Mon fils a guéri grâce aux blouses roses »

#EPJTMV Blouses blanches, blouses bleues, blouses roses, … On s’y perdrait ? Pas tellement, les blouses roses sont reconnaissables par le cœur orange brodé sur leur blouse couleur framboise. Vous avez le tournis ? On vous explique.

« Les enfants ont une force mentale que nous sous-estimons, reconnait Catherine Fournier, les trois quarts du temps, ce sont eux qui rassurent leurs parents quand ils sont hospitalisés ». Catherine Fournier est une « blouse rose ».

Vous savez ces femmes habillées en rose qui vous ont sûrement proposé des jeux dans les salles d’attente de Clocheville lorsque vous étiez petits ? Ce moment où vous attendiez depuis deux heures et que chaque sourire apporté par ces femmes était une dose de bonheur inimaginable qui vous faisait oublier votre douleur au lobe droit. Tout ça à cause de votre voisin de classe qui ne maîtrisait pas encore parfaitement l’art du découpage…

Les jeux font partie du décor.
Les jeux font partie du décor.

« Tu veux faire un puzzle avec moi mon bonhomme ? », demande Martine Antoine. Bon, en théorie vous répondez non car le puzzle ne rentre pas dans vos hobbies et à ce moment très précis vous n’avez envie que d’une chose : vous faire soigner et rentrer à la maison. Mais ce jour-là, vous dites oui. Oui, parce que ça fait passer le temps. Oui, parce que cette dame en rose a très l’air gentille. Oui parce qu’à par regarder Gulli à la télévision vous n’avez rien d’autre à faire. Et puis tout compte fait, c’est quand même sympa les puzzles : vous vous en rendez compte grâce aux « blouses roses ».

Mais qui sont vraiment ces femmes ? Pourquoi sont-elles toujours là quand il faut ? À Tours, les « blouses roses » sont environ 160 (avec pas plus de dix hommes). En France, l’association compte 3 000 bénévoles. Leurs missions sont diverses : renseigner, aider, occuper, accompagner. Des verbes d’action qui résonnent dans plusieurs lieux tourangeaux. À Clocheville, les « blouses roses » occupent les enfants dans les services comme la chirurgie, l’orthopédie, la radio et les urgences par des jeux de société, des activités manuelles ou des lectures. D’autres passent du temps dans les maisons de retraite. Les bénévoles tiennent aussi compagnie aux femmes alitées ayant une grossesse compliquée, à Bretonneau, en proposant du tricot ou de la broderie.

« On se sent vraiment utile, finalement »

En franchissant la porte de l’accueil de l’hôpital de Clocheville, vous ne pouvez pas manquer les regards de Catherine Fournier, 63 ans, et Christine Jagueneau, 60 ans. Ces deux retraitées sont derrière leur table (rose, bien évidemment), pour rassurer les parents perdus, les orienter dans les différents services et discuter avec les enfants qui s’ennuient.

Dans le courant d'air de l'accueil de Clocheville, les "blouses roses" renseignent.
Dans le courant d’air de l’accueil de Clocheville, les « blouses roses » renseignent.

Ce jour-là, en trois heures, ces deux femmes ont renseigné soixante-dix personnes. « Depuis qu’ils ont supprimé l’accueil, on occupe ce rôle. Se repérer dans un hôpital est toujours compliqué donc on les aide », explique Catherine Fournier, « blouses roses » depuis 2007. « On se sent vraiment utile, finalement », renchérit Christine Jagueneau, membre l’association depuis décembre 2018.

Retraitée depuis un an, cette dernière avait envie de s’investir pour les autres. Les « blouses roses » répondaient parfaitement à ses attentes. « Pour entrer dans l’association, on a une réunion d’information puis un rendez-vous spécialisé. Après on suit un ‘’parcours découverte’’ où on travaille dans les tous les types de services. Puis on choisit ce qu’on préfère ». Parfois, certains volontaires ne sont pas retenus, « certaines personnes sont trop fragiles psychologiquement », précise Catherine Fournier. Elle même a vu des jeunes très malades, ce qui l’a touchée et forgée à la fois. « Les enfants ont une force de caractère qu’on finit par admirer », s’enthousiasme-t-elle.

« Le climat est plus apaisé quand elles sont là »

À l’heure du gouter, roulement dans le service et deux nouvelles « blouses roses » poussent un gros charriot rempli de jeux de société jusque dans la salle d’attente des urgences. Les enfants ouvrent grands les yeux et oublient tout à coup leur lobe droit. Des puzzles, des coloriages, des jeux envahissent les deux tables basses. Certains timides, certains assurés, d’autres à moitié endormis, les enfants se regroupent autour des différentes activités. Les « blouses roses » sont un réel soutien pour le corps hospitalier. « Le climat est plus apaisé quand elles sont là, les parents sont plus agréables et patients », explique Magalie Neveu, puéricultrice depuis plus de quinze ans.

Allissya fait passer le temps dans la salle d'atente des urgences.
Allissya fait passer le temps dans la salle d’attente des urgences.

Allissya, 7 ans, commence le puzzle d’Anna de La Reine des Neiges (vous savez, le dessin animé que votre petite-cousine adore mais avec une chanson qui vous libère, et vous délivre… de rien, à part l’avoir dans la tête). Sans voix, la petite fille répond aux questions en hochant de la tête. Retranscrit en mots ça pourrait donner : « Je me suis fait mal à l’école, je suis tombée. Mais là je n’ai pas trop mal donc je peux faire le puzzle d’Anna car je l’aime beaucoup ». Sur le banc derrière elle, sa mère sourit aux dames qui s’occupent de sa fille. Ces bénévoles, Sandra Damart les connaît très bien, grâce son fils. « Les blouses roses sont extrêmement utiles. En trois années de vie, mon fils n’est resté que trois mois à la maison. À la naissance, il ne respirait pas donc il a beaucoup vécu à l’hôpital. Les « blouses roses » ont été très présentes avec lui. Ce sont en partie grâce à elles qu’il est guéri aujourd’hui ».

Sur les coups de 19h30, dernier roulement. Les bénévoles marchands de sable entrent en scène et lisent une histoire aux enfants qui s’endorment paisiblement dans leur chambre avant d’affronter une nouvelle journée d’hospitalisation, aux côtés des « blouses roses ».

Salomé Raoult

Photos : Eléa Chevillard 

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 321 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

Frencizzle, au rythme de ses productions

#EPJTMV « A Châteauroux, ils font du rap de vieux. » C’est sûrement pour cette raison que Frencizzle, beatmaker castelroussin de naissance, a préféré regarder de l’autre côté de l’Atlantique. Le désormais Tourangeau de 32 ans a produit, entre autres, des instrumentales pour des rappeurs tels que Chief Keef ou Gucci Mane, deux des artistes les plus influents de la scène rap américaine.

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« Je ne vois pas la musique comme un travail », assure le beatmaker* moustachu, qui, en plus de la musique, occupe un poste de caissier en supermarché, à Grand frais. « J’ai mon CDI pour être stable, parce que le monde de la musique peut te rendre fou. » Le petit producteur, et ce uniquement par la taille, a une comparaison bien à lui pour illustrer ce risque : « La musique c’est comme une fête, avec un début et une fin. Si tu n’as pas réussi à maximiser tes chances, à capitaliser sur ce que tu as fait tout le long, c’est dur quand ça s’arrête. »

Il pourrait gagner sa vie avec la musique qu’il produit, musique indispensable aux rappeurs, sur lesquelles ils rappent. « J’ai eu des approches mais je ne veux pas signer. L’industrie du disque est en déclin. Le streaming, ce n’est pas intéressant, ça rapporte surtout beaucoup aux labels. Si tu n’es pas Johnny ça ne sert à rien », constate-t-il. « C’est bandant d’être indépendant. » Clin d’œil à la mentalité de Frencizzle, ces paroles ne sont pas de Jean-Léonard, de son vrai nom, mais de Booba. Elles sont issues d’un morceau que le beatmaker a samplé* pour créer une instrumentale. Double Zulu et Karma Radieux, deux rappeurs peu connus, ont eu la chance de rapper dessus. Donner de la lumière aux jeunes artistes est un des objectifs premiers de Frencizzle. Il vient d’ailleurs de publier un projet trois titres, « Gonzo », en collaboration avec Strypes, un jeune rappeur américain.

« L’exigence mongole »

Le rap américain, Jean-Léonard l’a découvert sur M6, avec Snoop Dogg et son morceau « What’s my name ». Sa connaissance et sa maîtrise de ce genre musical ont ensuite bien évolué. Bien qu’il en produise fréquemment, le passionné de rap n’en écoute quasiment plus. Pourtant, le beatmaker reste bien au fait de toute l’actualité rap. Cette volonté d’isolement vise avant tout à éviter d’être inspiré par ce qu’il entend des autres. Le rappeur reste fidèle à un credo : « l’exigence mongole. » Cette expression désigne l’état d’esprit de Frencizzle, « la volonté de vivre sa vie comme on le sent, sans être influencé. C’est essayer d’être libre au maximum. »

Jean-Léonard est tout de même inévitablement influencé par d’autres inspirations, notamment de la musique vietnamienne. Il en a placé des sonorités dans le morceau « Saint-Exupéry », d’Infinit, rappeur originaire des Alpes-Maritimes. C’est des origines de sa mère qu’il tire cette inspiration. Elle est très peu au courant des activités de son fils. « Je lui cache car je ne veux pas qu’elle soit déçue, qu’elle sache que je fais de la musique avec des mecs qui disent beaucoup de gros mots… » Qu’elle se rassure, son fils côtoie très peu les rappeurs américains avec qui il travaille.

Énergie américaine

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Le natif de Châteauroux a rencontré Chief Keef et les autres via internet, sur MySpace d’abord. Aujourd’hui, c’est surtout sur Instagram qu’il connecte avec des artistes, via sa page, certifiée d’ailleurs. Depuis son ordinateur, « un vieux truc pourri à 200 euros », Frencizzle confectionne ses productions, tard le soir le plus souvent. Elles sont ensuite envoyées aux Etats-Unis. Le beatmaker emprunte parfois le même trajet que ses instrumentales, mais surtout en tant que touriste, moins pour faire de la musique. Ces voyages lui permettent entre autres d’améliorer son anglais.

Frencizzle ne comprend pas tout ce que disent les rappeurs américains sur ses productions. Mais ce n’est pas un problème pour lui, car ce qui compte avant tout, « c’est l’énergie, l’ambiance, Chief Keef est très fort pour ça ». Frencizzle n’a jamais collaboré avec les nombreux rappeurs français inspirés par Chief Keef. « Je ne vois pas l’intérêt de produire des gens qui reproduisent ce que font les américains avec qui je travaille », lance-t-il, catégorique, entre deux bouffées de chicha.

En France, il a travaillé avec Joe Lucazz, Infinit ou Metek, des rappeurs qui répondent à son « exigence mongole », puisqu’ils vont à contre-courant. Jean-Léonard a aussi travaillé avec Booba sur le morceau « Félix Eboué ». Le D.U.C, surnom du rappeur, l’a d’ailleurs surpris à cette occasion : « c’était une époque où il utilisait beaucoup d’autotune et sur mon instrumental il a vraiment rappé. » Ce morceau a rapporté pas mal d’argent au caissier de Grand frais car Booba l’a interprété à chaque concert de sa tournée 2015-2016.

Frencizzle touche des intérêts à chaque écoute et diffusion des sons qu’il a produit. « La Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) me verse mes droits d’auteurs tous les trois mois. » Il tente cependant de retarder le plus possible son entrée dans la « spirale » comme il l’appelle, le rap en tant que travail à plein temps. « Peut-être que ça m’enlèvera une part de liberté », évoque-t-il sous sa casquette vert fluo.

La création avant tout

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Son objectif avec la musique est surtout de se faire plaisir. Pour lui, cela passe par le fait de développer un rappeur qui débute, ce à quoi il travaille actuellement. Il n’est pas forcément attiré par la production de hits. « Faire un tube, c’est comme diluer son whisky avec du coca, c’est la facilité », image-t-il. Frencizzle reste tout de même impressionné par certains artistes qui tournent dans toutes les radios, comme Jul ou Maitre Gims. Il devait d’ailleurs organiser pour ce dernier une collaboration avec Gucci Mane, rappeur très important d’Atlanta, qui ne s’est pas faite faute de temps, reportée à plus tard.

Même s’il est en contact avec des têtes d’affiches, Jean-Léonard est conscient que son dernier projet, « Gonzo », avec un jeune rappeur de Nashville, ne sera pas disque d’or. Pour autant, pas question pour lui de se décourager. « Il faut se demander d’abord pourquoi tu as commencé. Moi, c’est pour créer. Si tu penses à l’argent c’est foutu. » Frencizzle continuera donc, tant qu’il le peut, à vivre sa vie comme il l’entend, entre sa caisse de supermarché et ses productions.

Victor Fièvre

Photos : Suzanne Rublon

Pour découvrir son univers, l’Instagram de Frencizzle : frnczzl

*Beatmaker : artiste qui produit la musique sur laquelle le rappeur pose ses textes

*Sample : reprendre une partie d’un morceau pour en créer un autre

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 321 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

Quand les médias débarquent sur Snapchat

L’une des applications préférées des ados est également utilisée par des médias traditionnels. Entretien avec Noémie Pennacino, rédactrice en chef du site et du Snapchat de Society.

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Depuis quand le magazine Society publie-t-il des contenus sur Snapchat ?
On n’a pas de compte Snapchat privé mais nous publions dans Snapchat Discover qui est une plateforme où les médias, et depuis quelque temps les influenceurs, font paraître leurs stories. Les gens peuvent ainsi voir nos contenus dans la partie “Découvrir” de leur application. Nous faisons ça depuis juillet 2017, c’est Snapchat qui est venu nous chercher. On ne choisit pas d’y aller. Ils nous ont dit pour nous convaincre que de grands journaux, comme The New York Times, s’y trouvaient. Et que les gens, quand ça les intéresse, pouvaient finalement lire des articles longs également sur leur téléphone.

Pourquoi avoir dit oui ?
C’est pour toucher un public que nous n’atteignons pas forcément avec le magazine papier. Notre cœur de cible pour Society sont les 25-45 ans alors que Snapchat intéresse les 13-24 ans. Dans notre stratégie, on essaie de pousser aux 13-30 ans, même si ce n’est pas évident de parler à un adolescent et à un trentenaire de la même façon.

Publiez-vous souvent sur ce réseau social ?
Non, seulement une fois par semaine, chaque dimanche à 6 h du matin. C’est en général une story de 10 snaps.

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Y a-t-il une armée de geeks pour s’en occuper dans vos locaux ?
Il n’y a pas de rédaction dédiée au web à Society, chacun fait un peu de tout. Pour Snapchat, nous sommes deux, avec Michaël Simsolo qui est aussi rédacteur en chef du site, avec parfois la contribution de pigistes du magazine. Nous avons quand même recruté une motion designer quand nous avons commencé : elle s’occupe des animations graphiques des « tops snaps » et des infographies des articles que l’on peut lire en dessous, quand on « swipe » vers le haut. Les textes, les vidéos, les tests de personnalité ou les quiz que l’on ajoute, c’est aussi nous qui les faisons. On peut mettre trois à cinq jours pour terminer une story.

Dans vos dernières stories, on peut lire un sujet sur les soirées en appart, la PMA, le Burkina Faso… Comment choisissez-vous vos sujets ?
Sur le fond, c’est un peu au feeling, mais comme c’est une publication qui était au départ visible une semaine seulement après sa publication, on ne faisait pas trop d’actualité. Depuis six mois environ, ces stories ne sont plus éphémères puisque Snapchat permet de les archiver. Donc il faut qu’on trouve des sujets que les gens pourront lire plusieurs mois après. On peut savoir quelles stories sont les plus vues et partagées, mais en dehors des articles qui fonctionnent grâce à l’interactivité des quiz ou des votes, il n’y a pas vraiment de logique pour que ça décolle ou non. Donc on essaye de se détacher des statistiques.

Quels sont les retours depuis un an et demi ?
L’audience est très forte, plus que sur notre site ou pour le magazine. On ne peut donner de chiffres car Snapchat nous l’interdit, on ne peut donc pas se comparer aux autres médias. Mais les retours sont bons. Les stagiaires de 3e qu’on reçoit nous disent aussi qu’ils consultent nos stories. On sait que les très jeunes ne vont pas lire d’articles sur les sites et préfèrent se rendre sur les réseaux sociaux pour s’informer et éventuellement cliquer sur un lien.

C’est une sorte de conquête d’un nouveau lectorat pour Society ?

Le magazine Society a été fondé en 2015.
Le magazine Society a été fondé en 2015.

En étant présent sur Snapchat, on ne va pas chercher à conquérir de nouveaux lecteurs pour le magazine, mais on se dit que ce qu’on propose peut quand même les intéresser. On utilise parfois des sujets déjà publiés qu’on réédite, qu’on va rendre plus explicatifs ou pédagogiques, tout en gardant notre ton. On fait aussi beaucoup de sujets uniquement pour Snapchat. Ces mini-sites sont différents de ce que nous faisons sur le plan technique. Après, au niveau éditorial, nous avons déjà des formats variés dans le magazine.

Parlons argent, ça rapporte ?
Les revenus viennent uniquement de la publicité, glissée tous les trois snaps dans nos stories. C’est à 95 % Snapchat qui s’occupe de vendre ces espaces publicitaires et nous découvrons les contenus à la publication.

Vous allez donc continuer avec ce petit fantôme ?
Oui, ça fonctionne bien. Bon, ils ont perdu pas mal de médias quand ils ont choisi d’inclure les influenceurs (ndlr : Nabilla, Jeremstar, Cristiano Ronaldo, Vitaa… ) car tout était mélangé mais depuis, les lecteurs peuvent s’abonner à des comptes et suivre plus facilement les médias qu’ils apprécient dans l’interface de Discover. Sur les autres réseaux sociaux, nous ne sommes pas les meilleurs, faute de temps et à regret, mais le fait d’avoir recruté une motion designer nous pousse à développer des stories sur Instagram aussi.

>> Retrouvez également le magazine Society sur Facebook.

Propos recueillis par Pauline Phouthonnesy

Formations digitales : My-Serious-Game impose son jeu

Spécialisée dans la création de formations digitales personnalisées et axées sur le jeu, My-Serious-Game connaît une croissance fulgurante. Visite de cette entreprise tourangelle devenue leader sur le marché national.

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My-Serious-Game a déménagé rue Édouard-Vaillant pour de plus grands locaux.

Mercredi matin, à deux pas de la gare. Au numéro 21 se dresse un de ces nombreux immeubles de la rue Édouard-Vaillant, coincé entre les hôtels et les résidences étudiantes. Direction le 3e étage. Il y a déjà du mouvement ici et l’ambiance est studieuse. Une poignée de main ferme et énergique nous accueille : c’est Frédéric Kuntzmann, le big boss des lieux.
Bienvenue à My Serious Game, ou MySG pour les intimes.

Ici, on crée des formations digitales sur mesure. Exit les méthodes tradi’ à coup de Power Point ronflants : MySG s’est spécialisée dans des solutions technologiques et modernes qu’elle vend aux entreprises pour qu’elles forment leurs collaborateurs de manière ludique, à travers des jeux sérieux. S’adapter à l’apprenant, en faisant appel à différentes formes comme la simulation 3 D, la vidéo interactive ou encore la réalité virtuelle.

Devenue leader français sur ce marché, My-Serious-Game a pourtant débuté il y a peu. C’était en 2014. Le duo tourangeau Aurélie Duclos et Frédéric Kuntzmann fonde à cette époque cette startup qui va vite affoler les compteurs. Aujourd’hui, elle « affiche une croissance annuelle à deux chiffres », précise la direction. Elle compte des clients comme « des grands groupes du CAC 40, des acteurs publics ou des organismes de formation et des PME ». De sept salariés au départ, on en compte désormais… 40. Un effectif qui devrait encore doubler d’ici la fin d’année.

REPORTAGE_ORDI
Les salariés créent des formations ludiques et technologiques, offrant de vraies aventures immersives.

ESPRIT STARTUP

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Frédéric Kuntzmann, CEO et co-fondateur de My-Serious-Game, dans son bureau

En se baladant dans les immenses et récents locaux (la troupe s’y est installée cet été), on sent que MySG, bien que devenue entreprise, a souhaité garder l’esprit startup. On pense à ces atmosphères typiques des bureaux nés dans la Silicon Valley. Murs blancs, salles lumineuses, canapés confortables à droite à gauche, des plantes un peu partout. Au beau milieu trônent un baby-foot et une cuisine. « Désolé du bazar, on a fait la galette des rois !, lance Clément Horvath, communication manager qui nous présente aussi « la machine à café customisée » : à la clé, des jeux de mots que n’aurait pas renié l’astrologue de tmv (en-dessous du thé à la menthe est inscrit « sans kebab ») et un logo détourné.

Un peu plus loin, on aperçoit un espace avec faux gazon au sol et hamac suspendu. Ambiance décontractée mais studieuse caractéristique pour une équipe dont la moyenne d’âge oscille entre 30 et 35 ans. « C’est assez jeune, car c’est une génération qui oeuvre dans le digital. Les profils sont divers : développeurs web, designers, chefs de projet, commerciaux, ingénieurs pédagogiques ou personnes issues du monde de la formation », énumère Clément.

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Ici, le management se fait à l’horizontale : tout le monde est autonome et responsable.

Carlos par exemple se présente comme « expert en neurosciences ». Sourire vissé aux lèvres, couronne sur la tête (il a eu la fève !), il travaille en ce moment sur une « solution digitale pour les formateurs, afin d’accompagner les gens sur leurs compétences cognitives ». La première version devrait être disponible en mai pour le marché national. Quelques secondes après, il a déjà disparu pour plancher derrière son Mac.

MySG s’est propulsée aux quatre coins du monde, lors de salons à Paris, Las Vegas, Lisbonne ou encore Londres. Montrer son savoir-faire et étoffer le porte-feuille clients avec Sanofi, SNCF ou encore le Ministère de l’Intérieur. Pour ce dernier, My-Serious-Game « a conçu un “ jeu ” pour voir comment réagir en cas d’attaque terroriste », explique Clément. Pour Bouygues Construction, « on a fourni une formation digitale pour que leurs équipes partagent les valeurs de la société. On a ainsi modélisé un chantier dans lequel le collaborateur pouvait s’immerger ».
Il y a également leur gros bébé, IFSImulation, une simulation 100 % digitale dédiée à l’application de prescriptions médicales pour un apprentissage par la pratique. Exit les faux mannequins pour s’entraîner : ici, l’étudiant(e) infirmier(e) évolue dans un environnement 3D et applique les méthodes apprises en formation.

Mais face à « un marché qui bouge vite », My-Serious-Game a les yeux rivés vers le futur. Déjà parce qu’elle vient tout juste de lever 3 millions d’euros auprès de trois fonds d’investissement. Ensuite, parce qu’elle va ouvrir des locaux à Paris prochainement. Et enfin, parce qu’elle vise un gros projet d’internationalisation.
« On est leader sur le secteur national mais on veut désormais l’être au niveau européen », annonce Clément. Leur projet ? Une solution basée sur l’intelligence artificielle. Rendez-vous à l’été 2019.

> My-Serious-Game sera présent au Vinci le 24 janvier au Human Tech Days et les 30 et 31 janvier au Learning Technologies de Paris.

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Une entreprise à l’esprit startup : ça se voit dans l’aménagement du plateau de travail !

Reportage : Aurélien Germain
Photos : Aurélien Germain & My-Serious-Game

TOP 4 : les attentes Netflix 2019

En 2019, Netflix prévoit d’ajouter 90 films originaux à son catalogue, sans compter les séries. Voici un top 4 de ce qu’on attend avec impatience sur la plateforme. Miam !

CONVERSATION WITH A KILLER

Sous-titrée The Ted Bundy Tapes, cette série documentaire s’intéressera au serial killer Ted Bundy. On retrouvera même des enregistrements inédits réalisés avant son exécution, gloups. Rendez-vous le 24 janvier.

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THE IRISHMAN

Robert De Niro, Al Pacino, Joe Pesci au casting. Martin Scorsese à la réal’. Autant dire que The Irishman, adaptation de la vie du criminel Frank Sheeran, est plus qu’attendue. Sortie simultanée Netflix/cinéma courant 2019.

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STRANGER THINGS

Impossible de manquer la nouvelle et troisième saison de Stranger Things, prévue cet été. Netflix a déjà dévoilé les titres des épisodes et un teaser qui a évidemment mis l’eau à la bouche de tout le monde. Vite ! Vite !

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UMBRELLA ACADEMY

Première saison pour cette série basée sur les comics et qui raconte comment 43 bébés sont nés inexplicablement. Parmi eux, sept ont des pouvoirs surnaturels pour sauver le monde. L’apocalypse est prévue le 15 février.
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Un bouquin, des pépètes et un cacatoès !

On n’est pas objectif, mais on assume ! Le roman d’Elisabeth, Les Pépètes du cacatoès (City Éditions) on l’aimait déjà avant d’en avoir lu la première ligne, parce que Elisabeth, c’est notre copine-qu’onbosse-avec et qu’on l’aime aussi. Sa première interview de romancière est pour nous (et elle décoiffe !).

Interview / Spécial copinage (bah ouais)

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(Photo Crédit : Gin Pineau)

C’est quoi cette histoire de cacatoès, pourquoi pas un boa constrictor ou un gibbon à mains blanches ?
J’avais peur d’effrayer les enfants. Je me suis dit qu’un cacatoès, c’était plus consensuel. En même temps, un cacatoès, ça fait beaucoup de bruit et ça peut être drôle si plein d’enfants en réclament à leurs parents, du coup.

Donne-moi trois bonnes raisons de ne pas lire ton roman.
Déjà, c’est écrit par une journaliste (une journaliste de tmv, en plus !) et les gens détestent les journalistes. Deuxième raison, c’est écrit par une provinciale et on sait bien que tout ce qui vient de province est quand même assez insignifiant. J’habiterais Saint-Germain-des-Prés ça vaudrait peut-être le coup, là, franchement, c’est gâché. Et troisième raison, c’est écrit par une femme et, par définition, une femme ça n’a pas de cerveau. Et puis, dernière raison : c’est une comédie et la comédie, ça n’intéresse vraiment personne.

Et si, malgré tout, on avait quand même envie de le lire, qu’aurais-tu envie de nous dire avant ?
Ben… Merci, déjà. Vous ferez plaisir à mes enfants. Et aussi, que si Instagram et l’art contemporain vous intriguent, si vous aimez les plats locaux et de saison et les histoires qui finissent bien, vous avez fait le bon choix.

Comment aimerais-tu que les lecteurs le lisent, ton roman ?
Puisque c’est un livre improbable, j’aimerais qu’ils le lisent dans les endroits les plus improbables de la planète. Par exemple, la tête en bas, perché dans un arbre. Mais bon, ils le lisent comme ils veulent, en même temps, je ne serai pas là pour les surveiller, ils peuvent le lire dans leur canapé.

As-tu, sérieusement, envisagé l’hypothèse d’un succès ?
Non. Je me suis juste dit que j’allais écrire toutes les nuits pendant trois mois, que j’allais faire suer une vingtaine d’éditeurs et j’étais à peu près sûre que ça ne marcherait pas. En fait, l’objectif, c’était juste de boire un coup avec des copains et écrire un livre, c’est quand même une bonne raison pour boire un coup. Et si jamais ça marche (car on n’est jamais à l’abri d’un succès…), eh bien ça me fera une occasion de reboire un coup.

Si ce roman était adapté en film, tu verrais qui dans les rôles principaux ? Les-pepetes-du-cacatoes
Je verrais bien Michael Douglas dans le rôle du grand-père, ça pourrait être assez drôle. Et Catherine Deneuve dans le rôle de Mathilde, la fille. Et puis Jean-Hugues Anglade, il est de la région, ça me rendrait super fière de l’avoir dans le film.

C’est un livre drôle, puisque c’est une comédie et réconfortant puisque c’est écrit dessus. L’as-tu écrit dans un but thérapeutique ?
Absolument. Je suis d’ailleurs en attente de l’accord pour le remboursement du livre par la Sécu. C’est un livre qui n’est pas toxique, qui n’a pas d’effet secondaires, qui a une empreinte carbone raisonnable car imprimé en France par un imprimeur labellisé Imprim’ vert et qui est très bon pour la santé. Donc, si je n’obtiens pas l’accord, je vous encourage à lancer une pétition sur change.org, adressée à Agnès Buzyn pour exiger son remboursement.

Pour finir et sans langue de bois, doit-on croire ce que l’on commence à voir circuler sur les réseaux sociaux ? Seras-tu candidate à la mairie de Tours en 2020 ?
Je ne souhaite pas communiquer sur ce sujet pour le moment. Disons que j’entends des choses, j’écoute ce qu’on me dit. Il y a un désir d’autre chose, je le perçois bien. Mais il est vraiment trop tôt pour en dire plus.

(N’oubliez pas… Le second degré n’est pas qu’une température !)

Propos recueillis par Matthieu Pays / Photo : Gin Pineau

>> Les Pépètes du cacatoès, d’Elisabeth Segard. City Editions / 256 p. Disponible à La Boîte aux livres, à la Fnac, Cultura et autres librairies. Bref, partout !
>> Le résumé du livre : 
Le jour où Adalbert de Sainte-Sévère meurt brutalement, ses trois héritiers découvrent avec effarement son testament. Leur grand-père lègue sa fortune à son superbe cacatoès aux plumes roses. À moins que les petits-enfants relèvent son dernier défi : monter leur propre entreprise et ainsi prouver qu’ils ne sont pas juste des adultes trop gâtés ! Seulement, Victorien, Mathilde et Arthur sont passionnés par beaucoup de choses… mais pas franchement par le travail. Entre boîtes de nuit, soirées poker, et shopping, leur vie s’écoule paresseusement.
Comment récupérer l’héritage sans renoncer à leur mode de vie ? C’est le début d’une drôle d’épopée, au cours de laquelle l’esprit de famille (et un cacatoès…) s’avéreront bien utile. Et qui sait, au bout de l’aventure, peut-être gagneront-ils quelque chose de bien plus précieux qu’un héritage…

Sports de combat extrême : clichés et réalité

Notre expérience des sports de combat extrêmes consiste en un épisode de Friends (où le petit ami de Monica se met au MMA) et aux prouesses de Gal Gadot dans Fast and Furious. Alors tmv a enquêté… et casse quelques mythes.

Crédit MMA FIGHT CLUB GYM
Crédit MMA FIGHT CLUB GYM

Quand on lit « sport de combat extrême », on pense sang qui gicle, os qui se brisent et yeux qui sortent de leurs orbites. Après avoir visité plusieurs clubs, nous sommes en mesure de vous dire que ça ne se passe pas (mais alors pas du tout) comme ça.

« Les dents qui volent c’est une légende », nous lance de but en blanc Florian Rousseau, propriétaire du MMA Fight Club Gym à Saint-Cyr-sur-Loire. Et même s’il est écrit « Fight Club » à l’entrée de la salle, « on n’est pas la pour faire la bagarre ». D’ailleurs le « vrai » MMA (anciennement Free Fight) est interdit en France. Ce que l’on pratique, c’est en réalité sa variante, le pancrace, qui part du même principe (mélanger lutte, boxe et arts martiaux divers) mais est truffé de règles et d’interdits. Bon. Et ailleurs ?
« En krav maga il n’y a pas de règles ni d’interdits », révèle Thomas Euzénat, qui dirige Team K37, où se pratiquent aussi une forme de karaté full contact et des arts martiaux philippins. Bien que l’on mime certains gestes en entraînement (les doigts dans les yeux, les coups dans la gorge ou les cervicales), le professeur préfère revoir ses élèves la semaine suivante : on voit donc très peu de blessures en salles ou même en compétition, beaucoup moins en tous cas par exemple — tous les professeurs sont unanimes — qu’au rugby.

Krav maga, MMA, kickboxing, arts martiaux philippins… Tous ces sports vus comme extrêmes le sont donc surtout… à la télé. La réalité des salles de sports est bien différente. « Parce qu’à la télé ce sont des professionnels !, développe Florian Rousseau. Ils s’entraînent toute la journée en vue des combats. Nous ici on ‘joue’ à MMA. » Et si tout le monde peut s’essayer à tous les sports, il ne faut pas s’attendre à monter directement sur le ring. Certificat médical en main, on s’inscrit (et souvent on signe une charte de bonne conduite), puis on suit les cours en fonction de son niveau.
Kader Zighem, président du BSJT à la Rabière, propose boxe éducative et kickboxing. Mais pour arriver au deuxième, il faut un minimum de prérequis… que l’on trouve dans le premier cours. Kung Fu Panda, c’est pas pour demain.

TOC, TOC, QUI EST LÀ ?

Bien sûr, en krav maga ou en arts martiaux philippins, où l’on use de couteaux ou bâtons (on a vérifié, pour l’entraînement c’est des faux), le côté extrême on le voit bien. Le fait qu’il ne puisse pas y avoir de compétition parle d’ailleurs de lui-même : « La compétition engendre forcément des règles pour protéger les pratiquants et on ne veut pas créer de mauvais automatismes par rapport à ça, comme par exemple s’empêcher de frapper les parties génitales ou encore les yeux ou la gorge alors que ce sont des techniques qu’on apprend en krav maga. Puisqu’on ne souhaite pas déconditionner notre entraînement, il n’y pas de compétition possible », décrypte Thomas Euzenat.

Mais le lien entre tous ces sports, c’est que le « vrai » côté extrême est le dépassement de soi. Pour Kader Zighem, « il s’agit surtout de sports extrêmes dans la préparation, parce que pour combattre, il faut aller au-delà de ce qu’on pense pouvoir faire. On va chercher ses ressources, et c’est pour ça qu’on travaille le mental. On ne va pas s’arrêter dès qu’on a une petite douleur. » Longtemps « réservés » aux hommes de 20 à 40 ans environ, ces sports voient leur public s’élargir.

Aux femmes, mais aussi aux enfants. Nader Zighem travaille avec 24 filles sur 28 élèves en tout dans son cours de boxe éducative. Et voit surtout des jeunes et des ados. Chez Team K37, les cours commencent à 12 ans (avec un programme adapté) et les femmes représentent environ un quart des pratiquants. Au club de MMA, les enfants sont acceptés dès 5 ans et les femmes représentent environ 35 % des adhérents. Cette démocratisation se voit également au niveau social, alors qu’au départ, ils étaient plutôt réservés aux métiers de la sécurité, aux policiers ou aux militaires.

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Crédit MMA FIGHT CLUB GYM

Pourquoi ce public aussi varié qu’une salade composée choisit un sport de combat ? « Pour sortir du métro-boulot-dodo, se dépasser, en chier, se sentir vivant, selon Florian Rousseau. Les gens viennent se défouler et évacuer le stress. Sinon on fait quoi ? On gueule sur ses employés, sa famille ? » Thomas Euzenat complète : « Les gens viennent passer un bon moment, transpirer. Mais aussi pour améliorer leur confiance en eux. » La confiance en soi. Un thème récurrent. Nader Zighem raconte d’ailleurs qu’une élève de 13 ans a réussi à tenir tête à « deux garçons plus âgés et grands qu’elle lorsqu’ils ont voulu lui voler son téléphone ».
Le besoin de self-défense explique aussi en grande partie cette démocratisation. « Il y a trois types de réaction en cas d’agression : se figer, s’enfuir (si c’est possible) ou se battre. Et dans le cas où l’on aurait l’étincelle qui permet de se défendre, il n’y a rien de pire que de ne pas savoir quoi faire », analyse Thomas Euzenat.

Pas question pour autant de promettre une méthode miracle. Rien ne garantit une réaction en situation de stress. Mais l’entraînement permet de (re)prendre confiance en soi et augmente ses chances. Même si cela prend du temps. « Au bout de trois ans de pratique régulière en krav maga, on commence à avoir quelques bonnes habiletés, mais pour un bon niveau c’est six ans, analyse Thomas Euzenat. C’est l’équivalent chez nous du temps minimum pour l’obtention d’une ceinture noire. » Alors, prêts à se lancer ?

Textes : Chloé Chateau
Photos : MMA FIGHT CLUB GYM

Apprentissage : « Notre fierté, ce sont les élèves »

Professeurs en horlogerie au CFA de Joué-lès-Tours, Olivier Rouiller et Adel Berrima ont deux passions : leur métier et leurs élèves. Interview croisée sur l’apprentissage, ses clichés et ses forces.

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Quel est votre rôle au CFA ?
Olivier Rouiller : À la sortie du collège j’ai fait un BEP tourneur-fraiseur puis un bac pro EDPI (étude et définition de produits industriels) ; ensuite un CAP horlogerie et un bac pro d’horloger. J’ai continué un an chez mon maître d’apprentissage en tant qu’horloger, puis j’ai été responsable de SAV pour 14 magasins du groupe français Le Donjon. Enfin, je suis arrivé au Campus des métiers où je suis formateur en pratique horlogère depuis quatre rentrées.
Adel Berrima : Je suis plutôt un pur scientifique. J’ai commencé à enseigner en prépa et j’ai décidé de venir travailler au campus il y a 16 ans. Mais je ne fais pas que des maths : j’enseigne aussi la techno, des cours de pratique en horlogerie et le multi-services en cordonnerie. J’ai donc continué à me former à des métiers manuels, je n’ai jamais quitté l’école.
OR : Même formateurs, on apprend toujours. Nous faisons un métier où on ne prétend pas qu’on connaît toutes les choses. On apprend toute notre vie. Et malheureusement, le jour où on saura tout, on ne sera plus ici.

Comment êtes-vous arrivés dans le monde de l’apprentissage ?
AB : Quand j’enseignais en lycée, quelque chose me manquait. On était profs, on savait tout, on avait juste à recracher notre savoir. Et c’était très frustrant. Je voulais absolument travailler avec des personnes qui avaient d’autres connaissances et me préoccuper de ce que je pouvais leur apporter en fonction de leur diplôme.
OR : À la sortie du collège, on parlait des classes techno, des lycées pro comme des endroits où aller quand on avait des difficultés. Mais moi j’ai toujours voulu faire quelque chose avec mes mains. Et c’est en lycée pro, lorsque j’ai effectué mes stages en entreprises, que j’ai entendu parler de l’apprentissage.

Quel regard porte la société sur l’apprentissage ?
AB : Comme matheux, scientifique, universitaire, le regard porté par la société est très négatif. L’apprentissage est toujours considéré comme une voie de garage : « Tu es mauvais, tu pars en apprentissage ». Mon regard à moi, c’est : « Tu es excellent, tu vas en apprentissage. Tu sais ce que tu veux faire, tu y vas, tu te formes et tu es employé directement après ».
OR : On entend souvent « Passe un bac avant et après tu feras ce que tu voudras ». Mais en apprentissage on peut passer un bac !
AB : Et avoir des diplômes supérieurs, jusqu’à un Master.
OR : Et là il n’y a plus la question de l’expérience quand on cherche un emploi, parce qu’on l’a en temps de formation.

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Vous-mêmes, avez-vous eu à souffrir de ce regard ?
OR : Du côté familial, non. Des membres de ma famille sont artisans, je n’ai jamais eu de souci de ce côté-là. De mes anciens profs non plus car j’ai toujours voulu faire ce métier et quand j’ai envie de quelque chose je suis très borné. Et quand on me demandait « Apprenti ? Apprenti en quoi ? » je répondais en horlogerie. Or l’horlogerie, ça brille, c’est l’or, les diamants… C’est prestigieux.
AB : C’est plus compliqué en tant que prof de maths de dire qu’on va former des jeunes en apprentissage. C’est que quelque part on est un mauvais prof et qu’on se tourne vers les CFA ou autres établissements techniques parce qu’on ne peut pas faire le reste. Mais c’est peut-être qu’on a décidé d’enseigner autrement… En apprentissage, on ne peut pas se permettre qu’un enfant ne suive pas le cours. Notre rôle est là. Tout le monde peut avoir du mal à comprendre que quand on a des diplômes on accepte de perdre 300 € sur son salaire en décidant de venir enseigner dans un CFA et d’avoir moins de vacances scolaires. Oui, j’ai été critiqué : pardon, mais je m’en fiche.
OR : Le matin quand on se lève, on est contents de faire ce qu’on fait. Notre fierté, c’est les jeunes. C’est de voir où ils sont maintenant.

Quelle est la particularité de votre formation ?
AB : En apprentissage, cette formation est unique en France. C’est un métier de passion, on a des jeunes qui sont passionnés et qui adorent ce qu’ils font. C’est un métier historique avec du dessin d’art, énormément de calculs et d’engrenages, donc un petit côté ingénieur. Et chaque jour, en entreprise, nos jeunes ne savent pas sur quoi ils vont tomber : une montre qui a dix ans ou une horloge de 350 ans ?

Qu’est-ce qui motive les élèves et les patrons ?
OR : Quand ils obtiennent leur diplôme, nos élèves sont autonomes sur plein d’actions.
AB : Pour les apprentis, c’est un métier où l’on touche à tout, avec à 99 % une embauche derrière et un salaire correct. En ce qui concerne les patrons, il y a ceux qui cherchent à transmettre leur savoir pour ensuite transmettre leurs horlogeries ; et ceux qui ont besoin de main d’oeuvre mais ne trouvent pas de personnes qualifiées. Donc ils forment par apprentissage, ainsi ils auront pu tester la personne pendant deux, voire quatre ans.

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Les élèves trouvent-ils facilement des entreprises ?
AB : Non. C’est très difficile de trouver un maître d’apprentissage. Déjà il faut que l’horloger fasse confiance en quelques minutes pour travailler avec un jeune dans un petit espace avec des pièces coûteuses. Ensuite il faut que les parents acceptent de laisser leur enfant partir à l’autre bout de la France pour faire sa formation. Le boulanger peut être à dix minutes de la maison. Pour l’horloger il y a très peu de chances que ce soit le cas.
OR : Nous on a une demande mais il n’y a pas assez de maîtres d’apprentissage. Et en plus il faut que ce soit au niveau national. On n’a qu’un apprenti de Tours et son patron est à Orléans. On avait deux maîtres d’apprentissage à Tours mais ils ont embauché leurs apprentis.

Et quel avenir pour les jeunes au sortir de cette formation ?
OR : Beaucoup sont embauchés par leurs maîtres d’apprentissage. Après, il y a les horlogers qui recherchent, certains partent à l’étranger… Et d’autres finissent dans le milieu aéronautique qui recherche leur profil parce qu’ils sont minutieux, ont la dextérité, savent travailler des micro-mécanismes avec des procédures bien développées.

Et devenir profs à leurs tour ?
OR : Oui, ça arrive. L’apprentissage est une façon de penser les choses, de transmettre et de pérenniser.
AB : Et qu’est-ce que c’est agréable quand on est formateur de voir arriver un enfant en situation d’échec et de l’emmener vers un diplôme — qu’il obtient, de le voir partir avec le sourire et trouver un emploi rapidement…

Sur la trentaine d’élèves horlogers du CFA, quelle proportion de femmes ?
AB : Je me souviens que quand Olivier était apprenti, en horlogerie, on avait très, très peu de filles. Aujourd’hui, elles représentent environ un tiers de nos élèves.
OR : Si vous tapez manufacture horlogère sur Internet, vous allez tomber sur de vieilles photos et voir des ateliers, avec des hommes sur des choses à complications, mais le reste de la manufacture, ce ne sont que des femmes. Parce qu’au départ on disait qu’elles étaient minutieuses, possédaient une dextérité particulière, donc on leur donnait des tâches bien précises et elles faisaient toujours la même chose.
AB : Mais ce n’est plus le cas. J’ai une ancienne apprentie qui, après avoir fait son bac pro chez nous, est aujourd’hui responsable production chez Patek Philippe. Et c’est une femme, et elle est passée par l’apprentissage. C’est une certaine fierté et il y a des fiertés qui n’ont pas de prix.
OR : On forme à un diplôme, mais aussi au monde professionnel.

Propos recueillis par Chloé Chateau
Photos : Chloé Chateau

Horoscope WTF spécial (oui, pour l’année 2019 voyons)

Que va-t-il se passer en 2019 ? Les astres seront-ils tendres avec vous ? Amour, gloire & beauté, mois qui craint le pâté, résolution de l’année et phrase à méditer : voici nos prédictions.

UNE_HOROSCOPE

BÉLIER

Amour : Chômage technique pour les 1er décans. Les autres, ça sera l’année des amourettes certes, mais des coups de la panne également. Eh bah oui mes p’tites loutres, tout ne peut pas être joli-joli dans le doux monde de tmv.
Gloire & beauté : Vous vous ferez pote avec un Indien. Car Indien vaut mieux que deux tu l’auras. (bah voilà, super, l’humoriste ultraconnu Didier Gustin a déteint sur nous)
Le mois qui craint le pâté : Février, le mois où vous allez touch le tralala de Günther. Peut-être même son ding ding dong.
Votre résolution 2019 : Justement, essayer de vous retenir quand il s’agit de toucher les tralalas, les ding ding dong.
La phrase à méditer toute l’année : « Juin, ça rime avec Didier Gustin. » Tiens, qu’est-ce qu’on vous disait.

TAUREAU

Amour : Vous êtes un tsunami of love, vous ferez chavirer les coeurs et les slips.
Gloire & beauté : Vous êtes aussi fragile qu’un poil.
Le mois qui craint le pâté : Novembre, mois durant lequel vous retrouverez votre carrure de triton.
Votre résolution 2019 : Cesser de vous comporter comme des mufles (Taureau / muffle. Z’avez pigé ?)
La phrase à méditer toute l’année : « Mieux vaut une sardine sur le grill que deux pigeons qui volent ». C’est un proverbe africain. On l’a pas compris, mais vous avez tout intérêt à méditer cette phrase en 2019.

GÉMEAUX

Amour : Il faut s’y faire, les gens ne vous aiment que pour votre physique d’Apollon et votre corps joli comme du surimi.
Gloire & beauté : Tout fout l’camp. Même votre slip, c’est dire.
Le mois qui craint le pâté : Janvier, février, mars, avril, juillet, août, novembre. Eh oui, fallait le signe de la poisse, c’est tombé sur vous. Bisou sur vos genoux.
Votre résolution 2019 : Continuer à être aussi sexy qu’en 2018. Parce que pfiou, vous donnez des zigouigouis au bidon.
La phrase à méditer toute l’année : « Quand t’y penses, un kiwi, c’est comme un oeuf avec des poils » (Émile Zola)

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CANCER

Amour : Cette année est votre année. Vous frétillez tel un saumon à l’idée de trouver l’âme soeur (on parle qu’aux célib’. Les gens en couple, ça sert à rien et c’est pas drôle)
Gloire & beauté : Le Mexicain qui sommeille en vous vous ordonne de vous enrouler dans votre couette tel un burrito et attendre que cette vie de malheur passe le plus vite possible.
Le mois qui craint le pâté : Janvier, lorsque vous vous rendrez compte que la chanson enfantine « Il court il court le furet » est en fait une contrepèterie salace.
Votre résolution 2019 : Continuer à lire l’horoscope de tmv et vous convaincre que oui, l’astrologue est votre dieu.
La phrase à méditer toute l’année : « La fessée, y a qu’ça d’ vrai ! » (l’astrologue tmv)

LION

Amour : Cette année, vous serez célibataire ou en couple. Et vlan, ça c’est de l’astrologie, science exacte, tout ça tout ça.
Gloire & beauté : Votre rencontre avec Roger, 54 ans, fan de Patrick Sébastien et de blanquette de veau, devrait changer votre vie sociale (voire amoureuse ? Oh oooh).
Le mois qui craint le pâté : Août, où on vous décernera le Melon d’Or 2019 pour votre ego surdimensionné.
Votre résolution 2019 : Tout plaquer et devenir prof d’aquaponey.
La phrase à méditer toute l’année : « Les oreilles ont des murs. » (Zelko dans Secret Story 5)

VIERGE

Amour : Vous savez, même les stars du X ont des instants de faiblesse…
Gloire & beauté : La constellation de la Geneviève de Fontenay indique que 23 de vos amis Facebook ne vous aiment pas.
Le mois qui craint le pâté : Juillet. Car ça sera la fin du monde. Et comme personne ne lit l’horoscope des Vierge à part vous, vous serez les seuls au courant.
Votre résolution 2019 : Arrêter d’avoir l’esprit mal placé et réduire un peu sur l’humour beauf.
La phrase à méditer toute l’année : « Vous avez plus d’appétit qu’un barracuda. Attention à votre gras. » (Claude François)

BALANCE

Amour : Qui dit 2019, dit libido de gros boeuf. Ça va chauffer chez les Balance !
Gloire & beauté : L’alignement de la constellation du Tom Cruise et de la planète Travolta vous feront adhérer à la Scientologie, provoquant la colère de Raël et Sylvain Duriff.
Le mois qui craint le pâté : Novembre. Un an après les Gilets Jaunes, vous lancerez le mouvement des Slips Bruns. Et ça fonctionnera drôlement moins bien.
Votre résolution 2019 : Faire des Knacki. Car vous aviez dit qu’on ferait des Knacki.
La phrase à méditer toute l’année : « La drogue, c’est comme quand tu close your eyes et que tu traverses la rue. » (Jean- Claude Van Damme)

SCORPION

Amour : Moui, avec vous c’est un peu comme un sèche-mains automatique. Bien bien chaud pendant 10 secondes, mais ça s’arrête vite.
Gloire & beauté : #astucebeauté > Frottez des potatoes sur votre front pour un teint parfait et un front brillant.
Le mois qui craint le pâté : Mai. Car figurez-vous que c’est à ce moment-là que vous ressemblerez le plus à un boudin de porte.
Votre résolution 2019 : Acheter un alpaga et partir sur son dos jusqu’au Pérou pour refaire votre vie.
La phrase à méditer toute l’année : « Quand le soleil du cœur s’allume, l’éteindre serait un pêché » (Serge Lama. Bah voui, vu qu’on parlait d’alpaga juste avant. Pis en plus, c’est beau ce qu’il nous dit l’ami Serge. Perso, je verse une larmichette)

SAGITTAIRE

Amour : Le monde se portera bien mieux cette année. Un reportage BFM TV prouvera enfin que les Sagittaire sont les personnes les plus extraordinaires de la planète. On vous aimera enfin.
Gloire & beauté : Le petit lardon que vous étiez deviendra enfin un beau morceau de bacon, bravo.
Le mois qui craint le pâté : Avril, car ça rime avec nombril. Et le vôtre n’est pas hyper propre.
Votre résolution 2019 : Lever le pied sur Facebook, car on ne va pas se mentir : tout le monde se fout de ce que vous postez.
La phrase à méditer toute l’année : Qui vole un œuf pousse mémé dans les orties en faisant déborder le vase.

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CAPRICORNE

Amour : C’est qui la bête de sexe ??? (bah c’est pas vous)
Gloire & beauté : La constellation de la Nadine Morano prédit qu’en 2019, vous n’arrêterez pas de l’ouvrir pour tout et n’importe quoi, surtout sur Internet.
Le mois qui craint le pâté : Février, lorsque vous vous rendrez compte que votre ex est un fond de cuve qui glougloute.
Votre résolution 2019 : Vous taire. Tout simplement.
La phrase à méditer toute l’année : Qui pisse contre le vent se rince les dents ; qui pisse loin ménage ses pompes

VERSEAU

Amour : Votre air canin n’apitoie personne. Résultat : pas de caresses et pas de tendresse.
Gloire & beauté : Vous vous rapprocherez de la nature grâce à votre rire de dindon et votre tendance à murmurer à l’oreille des arbres, tel Francis Lalanne.
Le mois qui craint le pâté : Septembre, le mois où votre ressemblance avec un flamby sera la plus troublante.
Votre résolution 2019 : Tourner votre langue 7 fois dans votre bouche avant de parler. (on a dit dans VOTRE bouche, hein…)
La phrase à méditer toute l’année : « Mes cheveux, j’aimerais qu’ils soient tout raides, comme ceux des oiseaux. » (Kamel, dans Loft Story, une émission que les fans de Bernard Pivot regrettent)

POISSONS

Amour : Arf… Comme on dit, l’amour est aveugle. Ce qui devrait en sauver plus d’un(e) chez les Poissons krrrkrr.
Gloire & beauté : Il serait bon de copier la personnalité de Père Castor, cet homme bien sous tous rapports.
Le mois qui craint le pâté : Mai, parce qu’il y a beaucoup de ponts. Et les ponts, ça donne le vertige.
Votre résolution 2019 : Arrêter de ressembler à ce croisement entre un nem et un wrap.
La phrase à méditer toute l’année : « La vie, c’est dur. » (Rocco Siffredi)

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Apprentissage : la passion au bout des doigts

Quand l’apprentissage séduit 75 % des jeunes Suisses, la France peine à le valoriser. Ils ont entre 17 et 25 ans, ils travaillent dur mais gardent le sourire : ces huit apprentis tourangeaux nous ont expliqué leurs choix.

APPRENTIS_Paolo 7PAOLO BETTENCOURT, 17 ANS, APPRENTI PALEFRENIER-SOIGNEUR

Non, on ne va pas vous faire le coup de « L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux ». Ça collerait bien à Paolo mais c’est tellement cliché qu’on va résister à la tentation. N’empêche que l’apprenti palefrenier (avouons-le, pour les néophytes que nous sommes, ça sonne très Game of Thrones) est bien plus prompt à parler aux chevaux qu’aux journalistes. Ça tombe bien finalement, il devrait rencontrer davantage de spécimens de la première espèce que de la seconde. « Ils m’apaisent (les chevaux, pas les journalistes). Avec eux, je me sens bien », finit par lâcher Paolo.
Le jeune homme suit des cours au CFA (Centre de formation des apprentis) de Fondettes et fait son apprentissage à La Grenadière, le centre équestre de Saint- Cyr-sur-Loire. Son outil indispensable ? Le grattoir, sorte de large pelle, grâce auquel il nettoie les box.

OCÉANE SIMMONEAU, 20 ANS, APPRENTIE FLEURISTE

Océane a les fleurs dans la peau. Au sens propre comme au figuré : l’apprentie fleuriste s’est fait tatouer deux roses entrelacées sur l’avantbras. « J’ai toujours aimé les fleurs, c’est de famille : mon grand-père était passionné », glisse-t-elle. Depuis trois ans, la chic petite boutique de Dominique Beauchesne [qui vient malheureusement de nous quitter à l’âge de 65 ans, NDLR] de la rue Courteline à Tours, l’accueille en apprentissage. Elle y prépare son brevet professionnel, après un CAP qu’elle a décroché en juillet de cette année.
L’apprentissage, elle aurait voulu le commencer plus tôt, dès la 3e. Mais dur dur de décrocher si jeune un contrat en alternance ! « Dans la boutique, on est dans la réalité, c’est ce qu’il y a de mieux pour préparer à la vie professionnelle », commente-telle. Sa fleur préférée ? « La digitale, répond-elle sans hésiter, plantant (haha) ses yeux dans ceux de son interlocuteur. Jolie, mais mortelle ». Avec un sécateur entre les mains, Océane ferait presque flipper.

APPRENTIS_Oceane 2

GUILLAUME BUREAU, 17 ANS, APPRENTI TAILLEUR DE PIERRE

C’est au niveau de l’enceinte de la cité royale de Loches un beau jour de pluie que nous avons déniché Guillaume, en deuxième année de CAP de tailleur de pierre (en apprentissage entre le CFA de Saint-Pierre-des-Corps et l’entreprise Menet). Tout en se pliant à nos caprices (« On peut utiliser le compas, pour la photo ? Et la hache ? Ah oui, c’est bien la hache ! ») il a gracieusement expliqué qu’il a « voulu entrer en apprentissage parce qu’il détestait les cours ». Il a fait un stage de 3e dans cette même entreprise et le métier lui a plu.
« J’ai aimé travailler avec les monuments, je trouve que c’est quelque chose de chouette, la matière, la pierre, mais surtout ça a un côté artistique et ancien. Quand on dit qu’on travaille sur les monuments historiques, c’est forcément bien vu. Un seul problème : la pluie. »

APPRENTIS_Guillaume Bureau credit Chloe Chateau 4

SOULEYMANE OUATTARA, 17 ANS , APPRENTI BOUCHERAPPRENTIS_Souleymane Ouattare credit Chloe Chateau 1

En le trouvant couteau en main à désosser un énorme morceau de viande, on ne s’attendait pas à sa timidité. Au milieu des gigots, palerons, et autres jambons de la boucherie-charcuterie Dufresne, place Velpeau, nous comprenons que Souleymane est pragmatique. Il nous explique en effet qu’il a choisi le CAP Boucher du CFA de Joué-lès-Tours « parce qu’en boucherie c’est difficile de chômer et qu’en apprentissage on est payé. »
Au CFA il se sent « favorisé : je trouve ça mieux que de rester au lycée pendant trois ans où on fait beaucoup moins de pratique. » Actuellement en première année, il apprend à différencier les morceaux de viande, leur temps de cuisson… et ne dirait pas non à un bon morceau de filet de bœuf.

HÉLOÏSE BARBE, 21 ANS, APPRENTIE CORDONNIÈRE

On est loin du cordonnier voûté sur une machine à peine éclairée dans un boui-boui aussi sombre qu’un cendrier usager. Héloïse, en apprentissage à l’Atelier de la Cordonnière, à Tours, est fraîche, sympa, et symbolise à elle seule le renouveau de la profession. Elle travaille auprès de Cindy, jeune et dynamique cordonnière, tout juste installée.
« En arrivant ici, j’ai eu l’impression de me jeter dans le vide, témoigne Héloïse. J’apprends à répondre vite et facilement à la demande du client… » Le seul bémol, dit-elle, c’est d’alterner semaines de cours et semaines de travail. « Ça met dans une position d’entre-deux parfois inconfortable, on peut perdre le fil de travaux en cours, c’est un peu frustrant. Mais ça donne envie de travailler ! Et c’est en entreprise que j’apprends le plus ».

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SIMON PIETRZAK, 20 ANS, APPRENTI SOMMELIER

Quand Simon dit que ça sent le sous-bois, c’est rarement à l’occasion d’une balade en forêt. Le jeune apprenti sommelier, au Bistrot des Belles caves à Tours depuis septembre, dégaine son tire-bouchon plus vite que son ombre, visiblement à l’aise dans son tablier de sommelier.
« J’ai une semaine de cours au CFA et deux semaines en entreprise, explique le jeune homme. La formation me donne une bonne base théorique pour la connaissance des vins mais c’est très important d’être sur le terrain : ici, David, mon maître d’apprentissage, m’apprend le vin mais aussi le service, ce qui est le premier métier du sommelier ». Le jeune homme au nom imprononçable apprécie tout particulièrement la liberté que lui laisse l’équipe du Bistrot sur le choix des vins : « Ça me donne une grande confiance en moi ! Ici, j’apprends à être autonome et à bosser en équipe. Quand j’entrerai dans une entreprise, je serai prêt ».

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HUGO LANDI, 19 ANS, APPRENTI CARROSSIER

« Les voitures, je m’en fous ». On est à Veigné, dans le garage Auto Classique Touraine, et c’est donc Hugo, apprenti carrossier depuis deux ans, qui nous parle. Qui nous décontenance, plus précisément. C’est-à-dire que dans un entreprise spécialisée dans la carrosserie de voitures anciennes, on s’attend à un autre type d’entrée en matière. Mais finalement non, Hugo n’est pas mal luné, il est juste (un poil) brut de décoffrage. « Ce que j’aime, poursuit-il, c’est travailler la taule, et c’est sur les voitures qu’il y a le plus de technique, c’est ici que c’est passionnant ». Ah, on a eu peur…
Hugo préfère même de loin être au garage qu’en cours. Son rythme : deux semaines en classe (au CFA de Tours-Nord), quatre semaines en entreprise. « Rester assis sur une chaise, très peu pour moi. L’apprentissage, ça me permet de travailler, d’être payé et de faire un truc que j’aime ».

APPRENTIS_Hugo 5

APPRENTIS_Audrey 1AUDREY FRUTEAU DE LACLOS, 24 ANS, APPRENTIE PÂTISSIÈRE

Audrey n’est pas gymnaste, enfin pas à notre connaissance, mais elle maîtrise parfaitement le grand écart : l’apprentie pâtissière, avant de coiffer sa toque et de manier le fouet, a d’abord suivi des études d’architecture à La Réunion. Rien à voir, donc. « Ça ne m’a jamais plu, l’architecture », lâche-t-elle. « Mais me lever pour faire des gâteaux, ça me met de bonne humeur. » Ni une ni deux, elle passe son CAP, intègre les compagnons du devoir à Paris puis, dans le cadre de son tour de France, atterrit dans le petit (mais fameux !) laboratoire de la pâtisserie-chocolaterie Bigot à Amboise. Il y a pire, comme destination !
« C’est une ambiance familiale, mais il y a un bon esprit de travail, c’est très rigoureux, c’est tout ce que j’aime dans la pâtisserie ! Et travailler en entreprise, c’est comme ça qu’on apprend le plus vite. »

Textes : Chloé Chateau et Gaëlle Le Roux
Photos 1, 2, 5 à 8 : Gaëlle Le Roux / Photos 3 & 4 : Chloé Chateau

Creed 2 : on remonte sur le ring

Et bim, crochet du droit ! Creed est de retour sur le ring. La suite des aventures du protégé de Rocky Balboa, c’est à partir d’aujourd’hui sur vos écrans.

PAUSE_CINE

Il y a pile deux ans, notre critique ciné du premier Creed (aussi agréable que divertissant) nous amenait à nous demander s’il y avait là matière à une nouvelle saga. Janvier 2018, voilà donc que remonte sur le ring Creed, deuxième du nom : alors, la victoire est-elle gagnée pour cette suite ?

Ici, on suit toujours Adonis Creed mais qui doit cette fois jongler entre son entraînement – un grand combat s’annonce face à Drago – et sa vie personnelle et familiale. Rocky Balboa va, une nouvelle fois, rester à ses côtés pour l’aider et le faire avancer…

Évidemment, au visionnage de ce Creed 2, impossible de ne pas avoir en tête le premier opus. Véritable succès, tant critique qu’au box office, le film parvenait à donner un second souffle à la franchise Rocky, en élargissant l’univers du boxeur.
Mais force est de constater que la force de frappe de Creed 2 est moindre. Si la série reste toujours fascinante à regarder, le degré d’originalité n’est pas franchement présent et cette suite n’est pas aussi belle et nuancée que Creed 1. Quant à la narration, un poil plus faiblarde, elle a beaucoup moins d’ampleur.

Seulement voilà, le long-métrage de Steven Caple Jr fonctionne tout de même. Parce que c’est un divertissement généreux. Parce que plus qu’un film de boxe, c’est une tragédie sur l’héritage et un drame sur l’acceptation. Parce qu’il fait le choix judicieux de mettre en parallèle deux parcours, deux familles. Parce que Michael B.Jordan, entre son charisme et sa silhouette impressionnante, bouffe l’écran.
Parce que, même si moins présent, Sylvester Stallone réussit encore à filer des frissons et transmet toujours autant d’émotions.
Bon, allez… Vivement Creed 3 ?

> Drame de Steven Caple Jr (USA). Durée : 2 h 10. Avec Michael B. Jordan, Sylvester Stallone, Tessa Thompson, Florian Munteanu…
> NOTE : 3/5 

Projet Edu’coeur : autour du monde pour les enfants

Solène et Rowanne s’apprêtent à découvrir trois pays pendant près de six mois : le Sénégal, l’Inde et la Thaïlande. A chaque fois pour s’impliquer bénévolement dans des associations qui œuvrent auprès d’enfants.

(Photo Facebook Edu'coeur)
(Photo Facebook Edu’coeur)

Elles s’appellent Solène Manceau et Rowanne Turlepin, sont diplômées éducatrices de jeunes enfants à l’Institut de travail social à Tours et, surtout, n’ont plus qu’une date en tête : celle du 10 janvier, jour où elles s’envoleront pour le Sénégal.

Les deux amies ont effectivement élaboré un projet de solidarité internationale nommé Edu’coeur. Elles vont donc partir six mois pour s’impliquer bénévolement auprès d’associations d’enfants.

Solène et Rowanne atterriront d’abord au Sénégal, dans un centre accueillant des enfants talibés.
Elles enchaîneront avec l’Inde, où elles devraient s’impliquer dans un orphelinat, avant de finir leur périple en Thaïlande, dans un refuge d’enfants abandonnés ou nécessitant des soins médicaux.

Avec ce projet Edu’coeur, elles s’attendent « à un enrichissement tant personnel que professionnel ». Afin de les aider dans leur voyage et de prêter main-forte aux associations, Solène et Rowanne ont lancé une cagnotte solidaire. À retrouver ici : leetchi.com/c/educoeur !

> Pour suivre leur aventure, c’est sur leur page Facebook !

TOP 4 : panique sur le web

Le 26 décembre sort Unfriended : Dark Web, un film où une bande d’amis se retrouve sur le deep web, observés par un inconnu flippant. Voici quatre autres films où suspense, flippe, ordinateurs et dangers d’Internet se mélangent.

UNFRIENDED

Le premier volet de la franchise (?) : après le suicide d’une lycéenne, ses amis sont menacés d’être tués s’ils se déconnectent de Skype. Expérimental sans être vraiment foufou, Unfriended est un simple pop-corn movie.
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CAM

Une cam-girl, payée pour des shows érotiques, se retrouve piégée : une sorte de « clone » lui a volé son compte et usurpé son identité. Production Netflix, CAM est un thriller féministe bien emballé, relativement palpitant mais qui pourra en laisser perplexe plus d’un !

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FRIEND REQUEST

Lorsqu’une étudiante branchée supprime de ses amis Facebook une fille introvertie envahissante, ses proches meurent un à un. Un zoom sur les réseaux sociaux et la solitude, original mais fauché par une mise en scène plate.

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TRAQUE SUR INTERNET

Déjà en 1995, Irwin Winkler s’intéressait aux dangers de l’informatique. Une jeune informaticienne (Sandra Bullock) voit sa vie menacée par un amant qui recherche… une disquette ! Si ça, ce n’est pas old school…
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Aquaman : super-héros des mers

Ça y’est, Aquaman débarque enfin sur nos écrans. Le super-héros de la mer investit les cinémas. Un futur raz de marée en vue au box office ?

PAUSE_CINE

La préparation d’Aquaman ne se sera pas faite sans vagues !
Projet lancé en 2015 pour l’univers DC Comics (DCU) et légué à James Wan (réalisateur multitâches de Conjuring, Fast and Furious ou encore Saw), Aquaman a ensuite subi les dégâts collatéraux de naufrages DCU, puis de mauvaises projections-test début 2018 qui obligeront à tourner des reshoots. En juillet 2018, Aquaman fait ses premières longueurs devant le public : le trailer diffusé au Comic-Con est un succès. Ouf.

Aujourd’hui, ça y’est, le super-héros des mers est à l’écran ! L’appréhension de départ, celle de voir un produit grotesque, est finalement vite effacée. Visuellement différent des autres films DC, Aquaman tient pourtant la route. Avec une mise en scène difficile à prendre en défaut (les séquences d’action sont diablement réussies), cette épopée épique propose un superbe monde sous-marin, tentaculaire et prenant.

Malgré son parti-pris numérique – pas de tournage sous l’eau – le film de James Wan reste ambitieux dans sa forme et sait pertinemment où il va (et à qui il se vend…). Évidemment, on sent que les Deadpool et consorts sont passés par là : Aquaman est sans prise de tête, fun et drôle, moins sombre que les autres productions et opère donc un virage très net.

On regrettera l’aspect musical grandiloquent ayant tendance à tout surligner, notamment les émotions. Cette partition un poil trop envahissante a parfois tendance à être fastidieuse.
Le récit, lui, est également inégal et le film, trop long pour un seul héros. Il n’empêche, Aquaman est un divertissement bien meilleur qu’attendu. Après les échecs de Suicide Squad et Justice League, DC va peut-être sortir la tête de l’eau.

> Fantastique / Action (USA). Durée : 2 h 24. De James Wan. Avec Jason Momoa, Amber Heard, Patrick Wilson, Willem Dafoe…
> NOTE : 3,5/5 

Horoscope WTF du 19 décembre au 76 janvier 2094

On sait, on sait : l’astrologue va vous manquer jusqu’au mois de janvier (ou pas). Voici donc la dernière dose d’horoscope WTF pour 2018 !

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BÉLIER
Amour : Pour ce dernier horoscope de l’année, sachez qu’on vous aime très très fort.
Gloire… à vous. On sait qu’on est souvent méchant avec vous, parce que vous êtes premiers dans la liste.
Beauté : Cela dit, quelle idée d’être Bélier ! C’est quand même un signe lourdingue.

TAUREAU
Amour : Avec vous sous la couette, c’est comme à Disney. Longue attente pour court plaisir, mais un peu de magie quand même.
Gloire : Responsable mais pas coupable.
Beauté : Ce regard bovin vous sied à ravir.

GÉMEAUX (mais cette semaine, vous êtes un cheval)
Amour : Vous hennissez de plaisir en cette période de rut hivernal.
Gloire : Mais que fait la pouliche ???
Beauté : (vu que vous êtes un cheval HAHA, C’EST MARRANT HEIN)

CANCER
Amour : Et l’oscar de la meilleure simulation est attribué aux… Cancer !
Gloire : La constellation du Johnny vient de découvrir que vous aviez tous quelque chose en vous de Tennessee.
Beauté : Joli groin. C’est toujours ça d’pris.

LION
Amour : Contre toute-attente, vous êtes le signe le plus idolâtré de la semaine. Love !
Gloire : 2019 vous verra faire un petit collé-serré avec Nadine Morano.
Beauté : Arrêtez de faire les malin(e)s, vous avez le charisme d’un chili con carne.

VIERGE
Amour : Dodu(e) mais pas cocu(e).
Gloire : Vous êtes le genre de personne entrée là car il y avait de la lumière…
Beauté : …et dont on ne remarque l’incompétence que bien après.

BALANCE
Amour : Expressif/ve comme une étoile de mer.
Gloire : « Si j’avais l’portefeuille de Manu Chao… » Oui, bah c’est bien joli mes loulous, mais vous n’avez que son vieux poncho dégueulasse.
Beauté : Bande de hippies, va.

SCORPION
Amour : C’est comme le Titanic, un naufrage.
Gloire : La constellation du sunlight des tropiques vous prédit un featuring avec Gilbert Montagné.
Beauté : Tout doucement, votre teint se rapproche de celui de Donald Trump.

SAGITTAIRE
Amour : Vous le saviez, vous, que ce sera nous dès demain, ce sera nous le chemin, pour que l’amour qu’on saura se donner nous donne l’envie d’aimer ?
Gloire : Wow, vous êtes aussi intéressant(e) qu’un épisode de Joséphine Ange gardien.
Beauté : 2019 rime avec tête d’oeuf. Déduisez-en ce que vous voulez.

CAPRICORNE
Amour : Coucou les baraques à frites, ça va ?
Gloire : Wesh, votre père s’appelle Fection. Parce que vous n’êtes que perfection.
Beauté : Cette carrure de rouleau de printemps vous va à merveille.

VERSEAU
Amour : Il était un petiiit Verseau, il était un petiiit Verseau, qui n’avait ja-jajamais copulé ohé ohééé.
Gloire : Si ça ne bouge pas, mange-le.
Beauté : Crise de gaz ce week-end.

POISSONS
Amour : Le saviez-vous ? Copuler dans du houmous fera de vous un meilleur coup.
Gloire : Vous n’avez pas le compas dans l’oeil. Non, c’est plutôt une équerre, plantée dans l’orbite, aaaah, vous êtes un cycloooope.
Beauté : Votre douce crinière de poney n’impressionne guère.

La rétrospective 2018

L’année 2018 s’achève bientôt. Petit coup d’œil dans le rétro…

rétrospective

L’année se termine bientôt. À tmv, on a voulu vous proposer une petite rétrospective 2018 de faits notoires dans le monde, en France, en Touraine et… à la rédac’ !

N’hésitez pas à partager, sur notre page Facebook ou en commentaire, les faits qui vous ont marqués.

Cette rétrospective se retrouve dans notre numéro 318, disponible partout en ville ou à télécharger en version PDF juste ici

UNE

Eat Salad : salade sur-mesure

Cette semaine, on a voulu manger léger avant de se préparer aux fêtes de Noël. La chronique resto de Eat Salad, à l’Heure Tranquille.

RESTO_EATSALAD (1)

Avant les fêtes, c’est la diète ? Ou vous avez au moins envie de manger un peu plus léger ? Alors, direction Eat Salad qui a ouvert en juin dernier sur la place du centre commercial L’Heure Tranquille dans le quartier des Deux-Lions. C’est un des nombreux restaurants de la chaîne de fast-food (Nantes, Paris, Lille, Bordeaux, Toulouse, Anglet, Biscarrosse…) en plein développement.

Le principe ? Manger rapidement mais sainement. À midi, le restaurant est rempli, mais il est aussi possible de commander à emporter toute la journée. Comme au self, on fait la queue.
On choisit d’abord sa « base » de salade (laitue, mâche, mesclun, épinard ou roquette), de pâtes, de riz basmati ou pour les indécis, d’un peu des deux. Ensuite, on choisit parmi la trentaine d’ingrédients proposés quatre ou six éléments.

Je craque pour un fond de basmati/roquette, accompagné de tomates cerises confites, carottes râpées, boules de mozzarella, saumon et un mix de graines. Il faut ensuite choisir une sauce. La serveuse me conseille la ranch, sauce blanche au parmesan ou la miel moutarde plus sucrée-salée. J’opte pour la première. Le menu peut comprendre une boisson classique ou un des jus de fruits, de la citronnade ou du thé glacé maison ; mais aussi un dessert parmi des fruits frais coupés, des pâtisseries ou des fromages blancs gourmands.
On mélange ces ingrédients avec la sauce sous mes yeux et je règle le copieux mélange pour 12,90 €.

Comptez 10,90 € pour une salade de quatre ingrédients avec boisson et dessert. Il est aussi possible de manger chaud ses pâtes ou son riz, avec les mêmes ingrédients et des sauces tomate basilic, curry coco ou encore pesto. Une adresse à garder sous le coude pour les plus pressés.

> Eat Salad, L’Heure Tranquille (à l’entrée principale côté tramway), ouvert tous les jours, de 11 h 30 à 22 h 30.

RESTO_EATSALAD(2)

On a testé la PlayStation Classic (mini)

Sony a cédé à la mode des rééditions de consoles rétro en version miniature. Depuis le 3 décembre, les nostalgiques peuvent donc rejouer à la PlayStation 1, avec 20 jeux intégrés. On a testé. Notre verdict

TEST PLAYSTATION
(Photo tmv)

Chère lectrice, cher lecteur. Sache d’abord une chose (oui, je me permets de te tutoyer), c’est que je suis faible. Très faible.

En 2016, j’avais déjà craqué en achetant la Super Nintendo classic. La firme avait ressorti sa console culte de 1990 en version mini. Ça s’appelle le rétro-gaming et ça joue sur la nostalgie des trentenaires comme moi parce que « oh boudiou, c’était quand même mieux avant ».
En deux secondes chrono, j’avais ma Super NES et je retombais en extase et en enfance.

En ce mois de décembre, j’ai pris deux résolutions : 1) m’offrir un calendrier de l’Avent à moi-même puisque personne n’y a pensé (honte à vous) ; 2) m’acheter cette fameuse PlayStation classic. Passé ces considérations hautement philosophiques, venons-en donc aux faits. J’ouvre donc mon carton. Réaction 1 : « Aaanw, elle est choupeeette ! » Toute petite, cette mini PS1 est mignonne comme tout (eh, j’ai dit que j’étais faible). La finition est parfaitement réussie. Deux manettes sont proposées et les 20 jeux sont préchargés.
Réaction 2 : je râle (comme souvent). La console fonctionne avec un câble HDMI et un USB, mais les coquinous de Sony n’ont pas inclus l’adaptateur secteur qui va avec l’USB. À 99 € la bestiole (on y reviendra), c’est gênant.

Après moult insultes, je lis sur Internet qu’en fait, un chargeur de smartphone ou de tablette suffit.

Le tout premier GTA : rétro à l'état pur.
Le tout premier GTA : rétro à l’état pur.

Ouf, j’allume la bête et * nostalgie * le logo et le jingle d’intro font leur petit effet. Me revoilà 20 ans en arrière. Un rapide tour des jeux et je retombe, amoureusement, dans le tout premier GTA. Je m’éclate. Idem en rejouant à Destruction Derby et Twisted Metal – deux madeleines de Proust, des nuits blanches entières passées là-dessus avec mon grand frère – et, bien sûr, le mythique Tekken 3. Rah, quel pied ! Plaisir et coup de vieux se mêlent lorsque je lance une partie de Cool Boarders 2 ou encore Ridge Racer 4.

Pour le reste des jeux, on peut retrouver Battle Arena Toshinden, Intelligent Qube, Jumping Flash, Metal Gear Solid, Mr Driller, Oddworld, Rayman, Resident Evil, Revelations : Persona, Super Puzzle Fighter 2, Syphon Filter, Rainbow Six et Wild Arms (sur les 20 proposés, 10 sont multi-joueurs et la quasi-totalité est en anglais).

Alors, très vite, forcément, on tire un peu la tronche, avouons-le : où sont Gran Turismo, Driver ou encore Tomb Raider ? Et Tony Hawk Pro Skater, sérieusement ? Et Silent Hill, rah ! Le choix est discutable. Et comparé à la sélection culte offerte par la mini Super NES, celle de la mini PS1 fait grise mine.
À noter également que, forcément, les choses ont évolué. De nos jours effectivement, Maître Gims vend des disques, tout le monde a un doctorat en géopolitique sur Twitter et nos télés sont plus puissantes qu’en 1999. Il faut donc s’habituer au format 4/3, à avoir du bon pixel sur son écran – le signal vidéo ne va pas au-delà de 720p – et se dire que, parfois, les jeux vidéo, c’est comme Mickey Rourke : ça vieillit pas si bien.

VERDICT À CHAUD

Évidemment, le plaisir est là. Il y a de quoi se taper de bons dimanches de fun et des trips nostalgiques. Mais le fantasme était si grand qu’à l’arrivée, le résultat est mitigé. Sony s’est précipité. D’autant qu’avec un prix de 99,99 €, cela a de quoi picoter… Un bonheur tout de même, mais les puristes resteront sur leur faim.

EN RÉSUMÉ

Les +
Facilité d’utilisation
Le nombre de jeux
Possibilité de sauvegarde en cours de partie
Rah, tout de même, c’était le bon vieux temps !

Les –
Le prix
L’absence de titres incontournables
L’adaptateur USB non-inclus

François Coty, un parfum d’audace

On doit à François Coty des parfums emblématiques mais aussi le château d’Artigny, étonnante folie construite il y a cent ans. Véronique Coty, son arrière-arrière-petite-fille, y a relancé le Prix François-Coty. Rencontre avec l’héritière d’un patrimoine unique.

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Véronique Coty (Photo NR)

Émilie Coppermann a reçu le Prix François-Coty 2018. Personne ne la connaît… alors que ses créations, comme Black XS de Paco Rabanne, ou Play, de Givenchy, sont célèbres.
La parfumerie reste un milieu extrêmement fermé. En France, on a aussi du mal à remercier nos artistes ou ceux qui ont ouvert des voies. Les maisons doivent absolument valoriser ces artistes de l’ombre auxquels ils doivent leurs grands succès. Le Prix François Coty remis lundi dernier au château d’Artigny permet de mettre en lumière mon aïeul mais aussi le talent des parfumeurs d’aujourd’hui.
La Société française des parfumeurs a reçu des jus tous les 15 jours et choisit une dizaine de nominés sur une liste exhaustive de près d’une centaine de parfums. Ces nominés étaient ensuite libres de nous envoyer la création réalisée dans l’année qui leur tenait le plus à cœur, qu’elle ait été commercialisée ou non. Car certaines créations, magnifiques, sont parfois refusées par une marque pour des raisons de stratégie ou de coût.

Parallèlement au prix, vous avez créé une exposition consacrée à François Coty.
Une rétrospective me semblait indispensable pour le faire reconnaître du grand public. J’ai pensé à une exposition autour de la ligne parfumée, c’était sa particularité : il créait des parfums puis imaginait autour de chacun des lignes complètes avec des colognes et des cosmétiques. À la fin des années 20, François Coty vendait 100 000 poudres par jour dans le monde.
Il a créé 38 parfums dont une nouvelle famille, les Chypres. Il est mort en 1934 mais il reste une référence, une icône, pour tous les parfumeurs. Nous avons donc réuni près de 300 flacons, poudriers, objets d’archives, coffrets… Le parfumeur Jean Kerléo, fondateur de l’Osmothèque, a reconstitué huit fragrances emblématiques et on peut les sentir. En voyant la taille des flacons, on réalise qu’à l’époque, le parfum était vraiment considéré comme un luxe, un vrai bijou.

Petite, quel rapport aviez-vous avec le travail de votre aïeul ? 

Photo credit association francois coty
Photo credit association francois coty

Mon grand-père, son petit-fils, nous en parlait souvent mais c’était un peu étrange, irréel. Enfant, je ne mesurais pas bien la valeur de cet héritage. Mon grand-père m’impressionnait beaucoup plus : il avait créé la Piste aux étoiles, était ami avec Fernandel et Dali. J’ai voulu reprendre ce travail de mémoire à la suite de mon grand-père et aujourd’hui, je vois à quel point le parcours de François Coty est étonnant.

Il a découvert la parfumerie par hasard, il est devenu milliardaire puis il est mort ruiné en 1934…
Il était hors-norme. Par exemple, il a été élu maire d’Ajaccio mais il n’est pas allé cherché son écharpe… Sa carte de visite était un peu mégalo, il y avait inscrit : François Coty, artiste, industriel, technicien, économiste, financier et sociologue ! C’est parce que la Touraine était le pays des rois que François Coty s’y est installé. Il a décidé d’y construire la réplique d’un château du XVIIIe siècle et il voulait faire sortir le tout-Paris de la capitale. Il y a installé un standard téléphonique international, des frigos pour ranger les manteaux de fourrure des femmes qui venaient à ses soirées.
Mais il avait aussi créé une usine pour embaucher des mutilés de guerre, installé des crèches dans ses usines… c’était un entrepreneur très paternaliste et très humain. Son toupet incroyable vient sans doute de son enfance difficile. Il a perdu sa mère très tôt, puis son père a disparu à la guerre et à l’âge de 14 ans, il a quitté Ajaccio pour Marseille. Et cet enfant pauvre est devenu l’homme le plus riche de France.

On peut dire qu’il a créé les premières collab’ dès les années 20. Un visionnaire ?
Oui, il n’a pas seulement révolutionné le monde de la parfumerie en pensant à utiliser certaines matières premières originales, il a aussi été un précurseur en terme de marketing. Il a pris le nom de sa mère, Coti et changé le i terminal en y pour le rendre plus graphique. En 1910, avouez qu’il fallait y penser !
Il a créé l’échantillon en 1917 pour les militaires qui en ramenaient à leurs petites amies. Il voulait que le luxe soit accessible à tous. Il est le premier à vendre du parfum en grand magasin, il adaptait ses produits pour qu’une ouvrière puisse porter le même parfum qu’une baronne, en imaginant deux types de contenants, l’un bon marché et l’autre luxueux. Il était le premier parfumeur à concevoir des packagings, il a travaillé entre autre avec Lalique, des graveurs, des peintres, des Prix de Rome… Il a su réunir l’art et l’industrie. Ce n’était pas seulement un créateur, c’était aussi un entrepreneur et un bâtisseur.

L’EXPO

LA LIGNE DE VIE PARFUMÉE DE FRANÇOIS COTY
Dédiée à l’univers de François Coty, cette exposition réunit ses plus belles créations ainsi que des archives et des objets personnels. Elle sera accueillie fin 2019 au Musée de Suresnes, lieu historique des créations de François Coty puis chez Bucherer, rue des Capucines à Paris. Elle s’installera au Musée international de la Parfumerie à Grasse courant 2020.
À voir jusqu’au 31 décembre 2018, au Château d’Artigny à Montbazon

Le catalogue de l’exposition, ravissant, a été réalisé par la graphiste Mademoiselle Hazard, avec des contenus de Ghuislaine Picchiottino. Durant tout le mois de décembre, Hervé Guttin le chef cuisinier, propose à la carte du restaurant « L’Origan », un « menu parfumé François Coty ».

Le metal (et le Hellfest) en chiffres

Petit tour des chiffres concernant la musique metal en général… et du Hellfest bien sûr.

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L’âge auquel est mort Lemmy Kilmister, chanteur et bassiste de Motörhead, malgré une vie de (très) gros excès.

66 331

En euros, la somme collectée en crowdfunding par le festival breton Motocultor en 2017 pour continuer à vivre, malgré des difficultés financières.

PIB

D’après une étude du géographe Richard Florida, plus un pays possède un PIB par habitant important et un Indice de développement humain (IDH) haut, plus il a de métalleux parmi ses citoyens.

30 METAL black album

En millions, le nombre d’exemplaires vendus du fameux « Black Album » de Metallica, sorti en 1991. En 2018, il a atteint 500 semaines (non-consécutives) dans le classement Billboard. Quatre disques au monde seulement ont réussi cet exploit.

16

Le nombre d’années qu’a passé Varg Vikernes (du groupe Burzum) en prison pour le meurtre d’un musicien rival.

Classique VS metal

Il existe de nombreuses similarités entre la musique classique et le metal, surtout au niveau de certaines constructions et structures musicales (par exemple, dans le groupe Emperor), ou de solos (certaines gammes s’inspirent même de Vivaldi). Certains groupes de metal ont également joué avec des orchestres nationaux classiques : Satyricon, Metallica, Within Temptation, Skálmöld…

Classique VS metal (bis)

Une étude d’Adrian North, professeur de psychologie, a révélé que les profils des auditeurs de musique classique et de metal étaient similaires : c’est-à-dire créatifs, doux et à l’aise avec eux-mêmes.

Et côté Hellfest ? 

400 000

Le nombre de litres de bière vendus en 2018, sur 3 jours au Hellfest (contre 23 000 litres de vin).

1 H 30

Cette année, les 55 000 pass 3 jours pour le festival Hellfest se sont écoulés en moins de 2 h. Un record. 

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23

En millions, le budget du Hellfest. C’est le plus gros de France. Les subventions s’élèvent à 20 000 €.

25 %

La part de femmes festivalières. Un taux en progression.

1 200

Le nombre de journalistes couvrant le festival, soit 450 médias venant du monde entier.

100 €

Ce que le festivalier dépense en moyenne dans les commerces locaux de Clisson, la ville de 6 900 habitants qui accueille le Hellfest. 

On vient parfois de loin au Hellfest
On vient parfois de loin au Hellfest

200 000

Le nombre de festivaliers, journalistes, VIP et invités accueillis sur 3 jours de festival.

35 ans 

La moyenne d’âge des festivaliers.

70 

Le nombre de nationalités différentes présentes au festival.

1,2

En million, le cachet du groupe Iron Maiden.

Roman Rouzine, guitar hero

À 29 ans, le Tourangeau Roman Rouzine, prof de guitare à Tous en scène et compositeur, manie la six-cordes comme un virtuose. Son prochain album se veut encore plus ambitieux. Rencontre avec un passionné.

Roman Rouzine (Photo crédit Clément Lebraud)
Roman Rouzine (Photo crédit Clément Lebraud)

« En ce moment, effectivement… c’est le rush ! » Roman Rouzine est dans le jus. En ce jour d’interview, le studio l’attend juste après.

C’est que son futur bébé, le bien nommé « Humans », est en pleine gestation : c’est son second album et il doit atterrir dans les bacs en mars 2019. Un deuxième disque sur lequel ce guitariste franco-ukrainien se dit « plus libre ». Bien différent du premier, paru en 2014 : « On ne me connaissait pas, je devais faire mes preuves. Maintenant, je me fiche qu’on me dise que je joue bien, je veux surtout provoquer des émotions. »

Il faut dire que Roman n’est pas un manche à la guitare… C’est un virtuose, même si, modeste, il ne semble pas être très friand du terme. Son jeu donne le vertige. De la musique instrumentale, certes, mais sa guitare est lyrique, composée comme un chant. Maîtrise et aisance. Le musicien a rapidement progressé, alors qu’il n’a débuté qu’à 17 ans.
La guitare classique, sur laquelle il commence, ne lui plaît guère. La méthode conservatoire ? Pas son truc. « J’étais plus AC DC et Led Zep’ ! », raconte-t-il. Alors avec un ampli, c’est tout de suite mieux ! Il continue ses cours guitare électrique en main.

Musique cinématographique

Puis tout va vite : il intervient dans le prestigieux magazine Guitar Part à 21 ans seulement. Le monde de la six-cordes le remarque. Les sponsors français aussi. Et même une marque internationale : Ibanez l’accepte comme l’un des ambassadeurs et « l’endorse ». Des « grattes » idéales pour y plaquer son style. « J’ai une base metal, surtout sa branche symphonique. Et la musique classique me fascine. Aujourd’hui, je pratique un mélange d’influences classiques comme le violoniste David Garrett, du rock et du metal comme Adagio ou Patrick Rondat qui m’a beaucoup appris, mais également des compositeurs de films, avec Hans Zimmer par exemple. »

Ce côté cinématographique, on le retrouvera dans le prochain album de Roman. « Il comporte une ambiance blockbuster américain, c’est plus chaleureux », se réjouit-il. Rendu possible grâce à une campagne de crowdfunding (l’artiste a collecté 3 325 € !), ce disque « raconte des choses de ma vie. Il y a aussi une réflexion autour de l’Ukraine, mon pays natal. Cette musique sera plus intense, tout en restant sophistiquée ».

Moins de fougue dans la guitare, mais une exigence et un niveau toujours élevés. Alors la question nous taraude. Titiller Roman en lui demandant ce qui est le plus important : la technique… ou le groove ?
« Rien ne prévaut. L’important, c’est l’intention de jeu, pourquoi on joue de cet instrument à ce moment : là, on transmet des émotions. Le groove et le feeling le font, mais si on ne travaille pas sa technique, on raconte mal », explicite Roman. « En fait, c’est comme écrire un bouquin qui aura beau être le plus génial du monde, si tu es nul en grammaire et en orthographe, on ne te comprendra pas. »

> romanrouzine.com et facebook.com/romanrouzine

Horoscope WTF du 12 au 18 décembre 2018

Les vacances approchent, Noël également. Profitez de cette avant-dernière dose d’horoscope avant la trêve hivernale.

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BÉLIER
Amour : L’amour avec les Béliers, c’est comme les turbulences en avion : quand ça arrive, on croit vite aux miracles.
Gloire : Comme dirait Finkielkraut : TAISEZ-VOUS !
Beauté : Noël Mamère ou Noël mammaire, il vous faudra choisir.

TAUREAU
Amour : Alors comme ça on est du genre à faire des galipettes uniquement vêtu(e) d’un gilet jaune ?
Gloire : Il serait temps de vous rendre compte que vous êtes la personne la plus génial(e) du monde.
Beauté : Le téton flasque.

GÉMEAUX
Amour : Une ceinture de chasteté vous ferait le plus grand bien.
Gloire : La constellation du Macron vous conseille de vous sortir les doigts de là où ils sont.
Beauté : Salut ! On a trouvé votre dignité aux objets retrouvés. N’hésitez pas à passer quand vous voulez.

CANCER
Amour : Alors ? Vous avez pensé à un plan B ? (voire C, car là…)
Gloire : Vous êtes nostalgique de cette période où vous étiez le/la pro du striptease.
Beauté : C’est fou, vous ressemblez vraiment à un nem.

LION
Amour : Vivez vos fantasmes à fond, enduisez votre corps de rillettes.
Gloire : Un long périple vous mènera jusqu’au Monoprix du coin, acheter une boîte de cassoulet.
Beauté : Et dire qu’enfant, vous aviez une bonne gueule…

VIERGE
Amour : Bientôt un nouveau venu dans la famille, votre fonction de géniteur/génitrice a fonctionné…
Gloire : …Oui, bon, j’aurais pu prévenir avant, je sais. Mais j’ai zappé.
Beauté : …Désolé, kiss, bye.

BALANCE
Amour : Vos hormones bouillonnent. Il va être caliente, cet hiver. Graou !
Gloire : Enfin, ne vous enflammez pas non plus hein. On n’insinue pas que vous êtes un bon coup.
Beauté : Parce que perso’, j’ai entendu des trucs sur vous… Mais je dirai rien.

SCORPION
Amour : Tout le monde sait que votre fantasme est de vous enrouler de papier à bulles et… PLOP.
Gloire : Un abonnement à Tuning Magazine pour Noël vous ferait du bien.
Beauté : Telle la pleine lune, vous êtes tout(e) rond(e), blanc(he) et excitez les esprits.

SAGITTAIRE
Amour : Aimer, c’est aussi vieillir ensemble, grossir puis se ramollir. Pensez-y !
Gloire : Wow, quelle vivacité d’esprit. Vous êtes aussi rapide que Doc Gynéco.
Beauté : Qui l’eût cru qu’une aussi belle personne que vous porterait des sous-vêtements si laids ?

CAPRICORNE
Amour : Si j’étais vous, je resterais célibataire à vie. Les gens ne vous méritent pas.
Gloire : Les Capricornes ont 20 % de chances de plus de se blesser en urinant sur une clôture électrique.
Beauté : Fini, les tabous cette semaine. Osez vivre votre passion du naturisme au grand jour.

VERSEAU
Amour : Tellement déçu(e).
Gloire : Vraiment perdu(e).
Beauté : Beaucoup trop poilu(e).

POISSONS
Amour : Comme l’a dit je ne sais plus qui : l’amour, c’est un truc qui près du machin voudrait… Mince je sais plus.
Gloire : C’est con, car ce conseil aurait pu vous servir et faire de vous quelqu’un d’heureux et aimé.
Beauté : Eh oui, ça vous apprendra à nous suivre aveuglément. Allez, salut !

J’ai testé pour vous… la doundoun danse !

Que faire un dimanche pluvieux à Tours ? De la doundoun danse ! La rédaction a participé fin novembre à un stage organisé par l’association tourangelle Le pied à l’oreille.

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La doundoun danse ? Mais c’est quoi ce truc ?? « C’est pas compliqué, on joue sur un doundoun et en même temps on danse ! Et c’est trop cooool ! », annonce Maeva Frémont, danseuse, percussionniste et organisatrice du stage à l’association Le pied à l’oreille.

Le doundoun, c’est un grand tambour africain au son grave, fait de bois et de peaux reliées par des cordons. L’accessoire indispensable ? Les baguettes pour taper dessus ! À l’origine, la doundoun danse viendrait de Guinée, raconte Maeva Frémont : elle ferait partie des rites initiatiques de passage à l’âge adulte pour les femmes du peuple Baga. Aujourd’hui, c’est une danse mixte. Si, si ! Pourtant, à l’occasion du stage, un seul danseur a répondu présent… pour 18 danseuses.

À vos marques…

La séance commence en douceur. L’échauffement complet – des pieds à la tête – monte progressivement en cardio. Ensuite, nous découvrons le rythme (macru) sur lequel nous allons jouer et danser. D’abord, nous écoutons les trois percussionnistes, David, Olivier et Abdoulaye. Puis nous marquons le rythme avec des pas simples, tout en claquant des mains. Jusque là, tout va bien. doundoun1

Prêts…

Ça y est ! On va enfin taper sur les doundouns. Mais pas n’importe comment : David nous explique comment ne pas les abîmer, ni casser les baguettes. Comme il n’y a pas assez de doundouns, des congas (grand tambour cubain) et des poubelles renversées sont réquisitionnées. Chacun devant son « truc à taper », nous voilà fin prêts. « Ce n’est pas grave si vous ne captez pas tout. L’essentiel est de se faire plaisir ! », insiste Maeva.

Dansez !

Facile, le premier mouvement : les pieds ne bougent pas, il suffit de taper sur le temps avec les baguettes. Bien fort, ça défoule ! « Takalata poum poum ! », scande Maeva. Que signifie ce curieux langage ? Mettre des mots sur les rythmes permet de mieux les retenir. Testé et approuvé.
D’autant qu’au fil de l’après-midi, la chorégraphie se corse : rythmes décalés, pas plus difficiles, enchaînements à retenir… Je comprends mieux pourquoi une pratique de la danse africaine ou des percussions était conseillée pour participer au stage. Heureusement, mes quelques années de danse me permettent de suivre la cadence (#jemelaraconte !).
Mais voilà qu’en plus, il faut se mettre à crier. Scander des « hey ! » au bon moment. « Seule, je crie plus fort que vous tous », lance Maeva, pleine d’énergie. Et c’est vrai. L’après-midi passe très vite. Nous apprenons une dizaine de pas.
Le bilan : beaucoup de plaisir, des courbatures et surtout, l’envie de recommencer.

Testé par Nathalie Picard

> En savoir plus : Le Pied à l’oreille (lepiedaloreille.wixsite.com/danse-africaine) organise de nouveaux ateliers danse parent-enfant et maman-bébé. Samedi 15 décembre à la salle du Petit Morier (81 boulevard Jean-Royer) à Tours. Résa obligatoire : lepiedaloreille@gmail.com. 

> D’autres assos proposent de découvrir danses et percussions africaines sur Tours et environs : Choréa Corps à Saint-Pierre-des-Corps, Courteline et Anoukowadé à Tours, L’Aubrière à Fondettes, Tous ensemble 37 à Joué-lès-Tours…

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Sociologie de la musique metal pour les nuls

Le 12 décembre, c’est la Sainte Jeanne-Françoise de Chantal, mais c’est aussi et surtout la Journée internationale de la musique metal (si, si, ça existe !). L’occasion de vous décrypter un style musical souvent stigmatisé mais pourtant complexe et intéressant, idolâtré par un public multigénérationnel et fidèle.

UNE

Les origines (pour briller en société)

Si le terme « heavy metal » a été utilisé pour la première fois par un journaliste pour décrire la musique de Jimi Hendrix, le metal tel qu’on le connaît aujourd’hui est né d’une façon qu’on pourrait simplement et naïvement résumer ainsi : le blues a engendré le rock, le rock a engendré le hard rock et le hard rock a engendré le heavy metal. Un souci de jouer toujours plus dur, plus lourd et plus méchant.
Ce style apparaît surtout en Grande-Bretagne, à la fin des années 60. Fondé il y a près de 50 ans (!), Black Sabbath est souvent considéré comme le pionnier du genre. À cette époque, personne n’a encore entendu pareils riffs et pareille musique… si maléfique. Dans ses notes, Black Sab’ va d’ailleurs jusqu’à utiliser le triton, un intervalle dissonant qu’on surnommait « Diabolus in Musica » au Moyen- Âge, celui-ci ayant été interdit car jugé dangereux et assimilé à quelque chose de diabolique. 1970, le premier album de Black Sabbath sort et dévaste le monde. Un nouveau son est né.

Le groupe Black Sabbath à ses débuts
Le groupe Black Sabbath à ses débuts

Il fait quoi dans la vie, le métalleux ? (à part vivre pour la bière et les watts)

Évacuons les clichés d’emblée : non, le métalleux n’est pas une brute écervelée. En France, les amateurs de metal sont sociologiquement très divers. Dans son ouvrage Hard rock, heavy metal, metal, histoire, cultures et pratiquants, Fabien Hein, maître de conférences en sociologie à l’Université de Metz, indique : « On trouve dans les publics du metal des ouvriers, des cadres supérieurs, des instituteurs, des médecins, des infirmières et même des professeurs d’université ! Les études montrent même plutôt un profil de type bac+2 ou 3, inséré socialement, en emploi, donc disposant d’un capital économique. »

En 2015, le site Hitek.fr avait eu la bonne idée de faire poser une multitude de festivaliers du Hellfest devant l’appareil photo avec, inscrit sur une ardoise, leur profession. On retrouvait ainsi un ingénieur en aérospatial, un chimiste, une étudiante en cinéma, un éduc’ spé’, une auxiliaire de vie, une serveuse, une manager d’une grande chaîne de restaurant, ou encore un développeur web, une ingénieure dans le nucléaire et un animateur prévention délinquance jeunesse.

Le signe des cornes, ça vient d’où ?

Le « horns up », c’est le signe de ralliement des métalleux. Poing fermé, index et auriculaire levés. Mais cela existait déjà dès l’Antiquité, le geste étant associé à l’idée d’infidélité. Alors non, ça ne signifie pas que toute la communauté metal est cocue. Mais un beau jour de 1980, Ronnie James Dio – ex-chanteur de Black Sabbath – effectue ce signe qui va se populariser… mais qui vient au départ de la grandmère du musicien ! Italienne et très croyante, elle faisait souvent cela pour conjurer le mauvais sort. Une vieille tradition italienne qui va se retrouver dans tous les concerts et que certains associent aux cornes du Diable.

Le signe des cornes, le ralliement des métalleux
Le signe des cornes, le ralliement des métalleux

Public fidèle… et consommateur

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Le label Nuclear Blast propose régulièrement de jolis objets pour les collectionneurs de vinyles.

Qui dit fan de metal, dit fan qui achète. Le métalleux est un gros consommateur (à titre d’exemple, un festivalier dépense en moyenne 387,60 € durant le Hellfest) et friand de produits dérivés. En tête, les habits. Oui, le métalleux est coquet et une garde-robe sans tee-shirt (noir) de ses groupes préférés, c’est comme une pizza à l’ananas : c’est dommage.
Fabien Hein a analysé qu’aux stands de merchandising, les paniers moyens sont plus élevés dans le metal qu’au sein d’autres familles musicales. Les groupes vendent plus de tee-shirts que de CD. Si comme partout, la vente de CD est en chute libre, celle des vinyles est en pleine expansion. D’après Amazon, le rock occupe la moitié des ventes et le metal se taille une grosse part. Certains l’ont bien compris comme le label allemand Nuclear Blast qui enquille les (ré)éditions avec multitude de pressages (vinyles colorés, gatefold, picture disc…) pour satisfaire la soif de collection des fans.

Le festivalier du Hellfest dépense beaucoup dans la partie commerces
Le festivalier du Hellfest dépense beaucoup dans la partie commerces

[NB : on conseillera également la lecture de la thèse signée Corentin Charbonnier et abordant le thème du Hellfest comme lieu de pèlerinage. Relisez notre interview à ce propos juste ici !]

Dur, dur d’en vivre

Oublions les AC DC, Metallica et autres mastodontes qui vivent de leur musique. « C’était l’bon vieux temps », comme dirait Papy Roro. Désormais, rares sont les groupes et musiciens de metal qui n’ont pas un métier à côté. Surtout en France.
En cause, de multiples critères : baisse des ventes de CD, manque à gagner via le streaming (en 2015, un ayant-droit touchait en moyenne entre 0,003 € en flux payant), perception du metal dans l’Hexagone (coucou les reportages stéréotypés), pas de passage radio (à de rares exceptions près), coût d’un enregistrement ou d’une tournée (les cachets ne sont pas forcément bien élevés non plus), ou encore faiblesse de la promotion (si ce n’est quelques magazines spécialisés et webzines), ou timidité des collectivités, etc. Bref, jouer dans un groupe de metal, c’est un métier de passion. Disons ça ainsi.

Les genres…

Le metal est le style musical qui compte le plus de genres et de sous-genres (et de sous-sous-genres, mais épargnons les cerveaux les plus délicats). Pour faire relativement simple, le metal se structure en plusieurs courants. Parmi les plus représentatifs : le heavy metal (les origines avec les Iron Maiden, Judas Priest et consorts), le thrash metal (beaucoup plus rapide, méchant, ça tape sévère avec Slayer, Megadeth ou les premiers Metallica), le death metal (là, c’est un pied dans les entrailles, un pied dans la tombe, voix gutturale et gros riffs qui saignent, avec Obituary, Morbid Angel et plein de groupes au nom poétique), le black metal (chant aigu et criard, tempo souvent rapide, notes dissonantes, le tout marqué par une imagerie ouvertement satanique. Exemple ? Marduk, Mayhem ou encore Hellhammer) ou encore le hardcore (un dérivé violent du punk, se différenciant par ses valeurs et parfois son engagement politique).

Mais on pourrait également citer le metal progressif (chansons longues, structures à tiroir), l’indus (plus martial et industriel – comme son nom l’indique – avec Rammstein et Oomph! en tête), le doom (tempo supra lourd inspiré de Black Sabbath) et le stoner (metal enfumé avec des cigarettes qui font rire).

… et sous-genres

Sauf que le metal, c’est comme les maths. Ça devient vite compliqué. Ainsi, de tous ces styles précédemment cités, il en existe des dérivés. Cela peut aller du simple (le folk metal pour danser, le viking metal qui porte bien son nom, le nu metal et rap metal qui mélangent structures hip hop et metal des années 90) au très compliqué : le crossover, c’est un mélange de thrash metal avec du punk. Le death doom, pour votre soirée dépression, c’est le mariage de la lourdeur du death et de la tristesse du doom. Le grindcore, c’est la violence pure pour vos petites oreilles avec un mix entre le death, le punk hardcore et autres joyeusetés. Vous suivez ? Et là, on ne vient même pas de vous citer la moitié des sous-genres.

On vous épargnera donc la leçon sur le brutal-death-thrashcore-progressif-à-la-fraise.

Oscar et le monde des chats : ça ronronne trop

Le long-métrage d’animation chinois Oscar et le monde des chats débarque sur nos écrans ce 12 décembre.

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Aujourd’hui, difficile de ne pas avouer que Pixar se taille la part du lion en ce qui concerne le cinéma d’animation.
Le géant américain règne plutôt en maître, mais d’autres acteurs n’attendent qu’une chose : sortir de leur trou et grappiller un peu du butin.

C’est le cas de Gary Wang, réalisateur chinois, qui s’attaque ici à l’histoire d’un chaton rêveur, Oscar, décidant un beau jour de partir à l’aventure et découvrir Catstopia, un paradis merveilleux où vivraient tous les chats.
Mais comment croire que ce long-métrage inspiré d’un ancien conte chinois parviendra à s’inscrire dans la durée… voire de faire de l’ombre à quiconque ?

Pourtant, Oscar et le monde des chats possède son lot d’arguments. En premier lieu, l’animation, admirablement fluide, offre un visuel soigné, coloré et certains détails sont aussi esthétiques que travaillés (l’eau, la moquette, le ciel, l’herbe…). Les deux matous principaux, également, font le job : Oscar est tout mignon avec ses grands yeux et Léon, son père, plaît en gros chat d’appartement.

Pourtant, la sauce a du mal à prendre. Ce film sur le rêve, les relations familiales et l’émancipation n’est pas inspirant, pas même inspiré. Un poil paresseux dans ses enjeux, jouant mal l’humanisation des animaux (le chat arrive construire une machine volante…), poétique mais sans âme, Oscar et le monde des chats a également du mal à rendre ses protagonistes attachants.
Et, de fait, accrocher les spectateurs de plus de 6 ans…

C’est bien un divertissement honnête qui est proposé ici, mais la belle animation et les matous mignons ne suffisent pas. Bref, pas de quoi fouetter un chat.

> Film d’animation, de Gary Wang (Chine). Durée : 1 h 27. Avec les voix de Jean-Michel Vovk, Charlie Langendries…
> NOTE : 2/5 

Un lifting pour le haut de la Tranchée

Un parking à étages, une école et des logements sont prévus. Le promoteur a été choisi.

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La Ville de Tours a désigné l’opérateur qui réalisera les travaux en haut de la Tranchée, afin de reconfigurer la zone située derrière l’ancienne mairie de Saint-Symphorien.

Icade – le même groupe choisi pour le projet de rénovation des Halles – a été retenu. Leur projet prévoit la démolition et la reconstruction de l’école Victor-Hugo, 24 000 m² de bureaux et de logements, ainsi qu’un nouveau parking-relais avec espace vélo.

Ce dernier point n’est d’ailleurs pas du goût de tous les riverains. Comme l’indiquent nos confrères d’Info-Tours, ce parking à 2 étages inquiète les membres de l’association Les Riverains de la place de la Tranchée qui y voient une source de pollution supplémentaire. Ce lifting de la Tranchée ne coûtera rien à la Ville (tout est à la charge d’Icade).

Si les premières études seront menées en 2019, le chantier de la nouvelle école devrait commencer en 2021 pour une rentrée scolaire prévue en 2022. L’ensemble, avec les logements, se poursuivra jusqu’en 2026-2027.

Pour les fêtes, cinq (très) beaux livres

Parce qu’on n’a pas trouvé mieux qu’un beau livre pour s’émerveiller, cinq ouvrages à offrir aux grands pour les aider à s’évader ou approfondir leurs passions.

LIVRES_MURSMURS DE PAPIER

Le papier-peint est bien plus qu’un décor et ces dessins du XVIIe siècle continuent d’inspirer les créateurs et décorateurs contemporains. Tous les échantillons présentés dans Murs de papier proviennent de la collection de la Bibliothèque nationale de France, constituée entre 1798 et 1805, à la faveur de la législation révolutionnaire qui invitait les manufacturiers à y déposer leurs créations pour se protéger de la contrefaçon. Ce répertoire de motifs organisé autour de différents thèmes montre leur richesse : les papiers en arabesque ; les motifs architecturaux ; le monde végétal ; les animaux et les fruits ; l’imitation des matériaux ; les motifs géométriques ; le modèle antique ; les scènes de genre ; l’imitation du textile.

MONASTÈRES D’EUROPE, LIVRES_MONASTERES
Les témoins de l’invisible

Cathédrales, églises, chapelles, abbayes et monastères, blottis au coeur des forêts ou suspendus au-dessus de l’eau, tissent un voyage incroyable à la croisée des arts, des sciences et des cultures. De l’Irlande à la Russie, de la Grèce à la Pologne, des communautés de frères et de soeurs catholiques et orthodoxes ont ouvert leurs portes aux auteurs, permettant de découvrir les trésors artistiques qu’ils ont su conserver à travers les siècles. Des photos lumineuses qui racontent une aventure humaine unique, des monuments et des paysages extraordinaires.

LIVRES_ARTDE L’ART DES FOUS À L’ART PSYCHOPATHOLOGIQUE

La collection Sainte-Anne Tiré des expositions parisiennes « La Collection Sainte-Anne : 1950 et après » du 14 septembre au 22 décembre 2018 et « La Collection Sainte-Anne : autour de 1960 » du 10 janvier au 28 avril 2019, présentées au musée d’Art et d’Histoire de l’hôpital Sainte-Anne (MAHHSA), ce recueil est une plongée dans un art brut et graphique, plein d’émotions. Des artistes souvent inconnus, parfois anonymes, dont les oeuvres ont fasciné les collectionneurs et qui sont mises en lumière grâce au travail remarquable du MAHHSA.

LES GOUTTES DE DIEU, LE GUIDE DES VINS LIVRES_GOUTTES

Le manga Les Gouttes de Dieu est devenu, au fil de ses 44 premiers volumes, une oeuvre légendaire qui croise deux univers très codifiés, celui du vin et celui du manga. Fils d’un oenologue reconnu, Shizuku Kanzaki n’a aucun goût pour le vin. Lorsque son père décède, Shizuku apprend qu’il a un frère adoptif, Issei Tomine, oenologue reconnu. Le testament de leur père les met au défi d’identifier, à travers des descriptions poétiques, douze « apôtres » (douze grands crus) ainsi que le meilleur de tous, Les Gouttes de Dieu.
Le Guide complète ce voyage en proposant une encyclopédie d’une étonnante beauté graphique qui nous emmène aux quatre coins de la « planète vin ».

LIVRES_SPLENDEURSPLENDEUR ET MISÈRE D’UNE COSTUMIÈRE

« On reconnaît les personnages à leurs atours dès leur entrée en scène ». Travail discret mais essentiel de l’art de la scène, le costume mêle haute fantaisie et grandes exigences techniques. À travers ses aquarelles, des photos d’inspirations et de petites notes, la costumière Pascale Bordet nous fait entrer dans son monde extraordinaire. La création des costumes, la recherche des tissus, les artifices pour vieillir, rénover ou transformer un vêtement mais aussi les liens créés avec les acteurs… Pascale Bordet partage sa passion avec poésie, humour et délicatesse.
Un livre plein de beauté et de réflexion.

Claire Diterzi de retour à Tours

Après des années de vagabondage et aussi des années parisiennes, Claire Diterzi est de retour à Tours. C’est là qu’elle a décidé de vivre et d’installer sa compagnie. Double rencontre avec l’artiste et Benjamin Pionnier, directeur de l’Opéra de Tours, qui l’a accueillie en résidence : une évidence dans la politique d’ouverture du lieu à d’autres répertoires et d’autres publics.

Claire Diterzi travaille avec la cheffe de chœur, Sandrine Abello, de L’Arbre en Poche.
Claire Diterzi travaille avec la cheffe de chœur, Sandrine Abello, de L’Arbre en Poche.

Trois questions à… Claire Diterzi

Alors, ça y est, Claire, vous êtes de retour à Tours ?
Oui, je voulais implanter ma compagnie ici. C’est un retour dans ma ville, que j’adore et que je suis vraiment heureuse de retrouver. Je me sens comme Scarlett O’Hara qui crie « Tara, Tara ! » à la fin de Autant en emporte le vent. Moi, c’est « Tours, Tours ! », mais c’est pareil ! Ce qui compte chez elle, c’est la Terre d’où elle vient. Je me rends compte que je n’avais pas d’ancre, je suis allée au Japon avec Decouflé, j’ai voyagé partout avec mes spectacles, j’ai vécu à Paris. Et là, je comprends l’importance d’un territoire. L’autre jour, je suis allée voir la création de Thomas Lebrun au CCNT. Quelques jours plus tard, j’étais au Théâtre Olympia pour la dernière création de Vincey…

Et puis, il y a cette résidence au Grand Théâtre, qui va se prolonger avec le projet symphonique au mois d’avril…
C’est une commande de Benjamin Pionnier, c’est très important de le préciser. On s’est vus il y a deux ans, à Paris, au bar de l’Opéra Garnier. Il m’a dit « Écoute Claire, je m’occupe de l’orchestre symphonique et j’aimerais bien jouer ton répertoire ». J’ai cru avoir mal compris ! J’ai passé des mois à sélectionner des chansons qui se prêtaient à ça. Certaines, je les avais composées pour Découflé, d’autres pour le cinéma, d’autres pour un album…
J’ai engagé un arrangeur pour orchestre, Sylvain Griotto qui a écrit les partitions pour orchestre de cette quinzaine de chansons. Il y aura donc les 45 musiciens, deux choristes et moi au chant.

Conserverez-vous cette notion de théâtre musical ?
Ce qui est sûr, c’est que ce ne sera pas les chansons de Diterzi avec douze couches de violons dessus. On va jouer avec les codes. Il y aura sans doute des choses que je fais dans le spectacle Je garde le chien, où je divulgue des bribes de mon journal de création et où j’illustre ce texte d’images projetées et de chansons simplement lues. Tout ça va avec le désir de revenir au sens propre et profond de la chanson, au sens du texte.
Et puis le plaisir de chanter a cappella. En ce moment, je découvre les arrangements de Sylvain et, parfois, il y a juste un solo de harpe ou de flûte, un minimalisme qui me va bien. Et après, ça repart en vague… J’ai hâte de jouer ce spectacle !

>>Je garde le chien… Et l’orchestre // Avec l’orchestre de la Région Centre Val-de-Loire, sous la direction de Benjamin Pionnier. À Thélème, le 17 avril

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Trois questions à… Benjamin Pionnier, directeur de l’Opéra de Tours

Claire Diterzi est en résidence au Grand Théâtre, pour deux projets. Un choix qui peut surprendre a priori…
Claire Diterzi, elle est rock, elle est proche de la chanson contemporaine. Elle est, en fait, assez difficile à classer. Mais, surtout, elle a un univers qui n’est pas très éloigné de ce que l’on appelle les musiques savantes. Moi, mon univers, c’est l’orchestre, l’opéra et elle n’en n’est pas très éloignée dans la mesure où elle parle de théâtre musical. Le théâtre musical, c’est une forme d’opéra, ce n’est pas très loin de la comédie musicale ou de l’opéra comique. C’est une forme de concert avec du texte et de la musique. Dans l’Arbre en poche, par exemple, il y a un contre-ténor. C’est un mix entre des formes classiques et du rock. Claire est vraiment une artiste complète qui n’a pas de limites. De même que nous, nous essayons de pousser un peu nos limites et de brasser les publics. En plus, elle n’est pas anodine comme artiste : c’est quand même la seule chanteuse rock qui a fait la Villa Médicis.

Comment est venue l’idée d’un spectacle avec des versions symphoniques des chansons de Claire Diterzi ?
Moi, quand j’écoute les chansons de Claire, j’entends une version plus orchestrée, plus large. Elle, elle a un répertoire de chansons qui par toutes les couleurs qu’on y trouve, par sa science musicale et sa recherche d’écriture se prête complètement à l’orchestration. Et l’orchestre apporte une dimension supplémentaire. Donc moi, je le vois vraiment comme un échange artistique, au niveau des équipes et des musiciens. Et cela veut dire aussi que tous les publics peuvent se retrouver dans la démarche. Il y a un vrai travail de fond, dans la création, c’est le principe de la résidence que d’arriver à bouger les murs, comme elle le dit elle-même.

En plus, elle est Tourangelle !
Eh oui, c’est la petite gamine des quartiers nord qui est passée par le Conservatoire qui a découvert le monde sur la scène du Grand Théâtre quand elle était gamine. Maintenant qu’elle a cette reconnaissance nationale et internationale, elle boucle la boucle en revenant vivre et travailler dans sa ville. C’est une très bonne nouvelle pour Tours !

Claire Diterzi, sur un arbre perchée

C’est drôle, c’est foisonnant, c’est libre et hors norme. L’arbre en poche, le spectacle de Claire Diterzi au Grand Théâtre les 14 et 15 décembre, est une ode musicale et théâtrale à l’émancipation. Pour les enfants, pour leurs parents et les parents de leurs parents ! Décryptage avec Claire Diterzi.

(Photo crédit Christophe Manquillet)
Claire Diterzi (Photo crédit Christophe Manquillet)

BARON PERCHÉ

Le baron perché, d’Italo Calvino, raconte les aventures du jeune baron Côme du Rondeau, petit noble italien, qui décide un jour de se réfugier dans un arbre et de n’en plus descendre parce qu’il refuse de manger des escargots. Un livre essentiel, sur la désobéissance et l’émancipation. « La fille de Calvino a refusé de me donner les droits d’adaptation du livre. Mais, pour moi, c’était comme une question de vie ou de mort d’adapter ce texte, alors, j’ai cherché toutes les solutions possibles. J’ai pressé ce roman comme un citron et j’en ai extrait tout le jus. Ensuite, j’ai discuté avec des amis metteurs en scène, philosophes, dramaturges pour en sortir le spectacle L’arbre en poche. »

SORCIÈRE !

« Dans le spectacle, je suis la sorcière. La sorcière, c’est une figure féminine qui incarne la liberté, la jalousie, mais aussi une figure qui dérange. Et je trouvais ça intéressant de la réhabiliter et de dire, oui, je suis une femme et au-delà de la femme, une artiste qui dérange. Le fait de vieillir pour une femme est aussi un tabou dans la société actuelle, qui est très jeuniste. Et encore plus dans le domaine de la musique et de la chanson. Et moi, je vieillis, j’ai plein d’emmerdes, pleins de trucs qui déconnent. Et ça, c’est un vrai tabou. C’est un spectacle féministe de ce point de vue. » « Dans ce roman, la question centrale, c’est l’émancipation. Et pour moi, c’est devenu LES émancipations. »

FUCK LES ESCARGOTS ! DITERZI_BARON

C’est pour échapper à un plat à base d’escargots que le jeune baron se réfugie dans son arbre dans le roman de Calvino. Quels sont nos escargots à nous ?
« Le spectacle sert justement à ce poser cette question et c’est le propre du théâtre, de la création. Et pour tous les âges, il y a des réponses possibles. C’est pour cela que c’est un spectacle qui se voit en famille car l’émancipation, cela marche à tous les âges. En ce qui me concerne, ce spectacle, a changé beaucoup de choses dans ma vie, très profondes et très intimes au niveau personnel et au niveau professionnel. »

PERCUSSIONS

Sur scène, il y a six percussionnistes qui jouent sur des appeaux, des verres, des bouteilles accordées au dièse près, des percussions corporelles, des crécerelles… Attention, il n’y a rien de ce que l’on voit d’habitude dans les orchestres. Que des choses qui tiennent sur une table.
« Tout ça vient d’une rencontre que j’ai faite quand j’étais à la Villa Médicis avec un compositeur qui s’appelle Francesco Filidéi. Il y avait, donc, six percussionnistes derrière une table, assis en rang d’oignon, en costume-cravate, les cheveux blancs et le nez sur la partoche…. Et j’ai été estomaquée. C’était organique. C’était la nature. Je voulais ce morceau dans mon spectacle mais, bien sûr, avec des interprètes que j’aurais choisis. Alors j’ai cherché et j’ai trouvé des percussionnistes de folie qui seront là sur scène au Grand Théâtre. Ils ont appris la partition par cœur, ce qui était une gageure et, du coup, on est vraiment dans le spectacle, pas dans la performance. »

LA MACHINE

« Au début de la création, pour la scénographie, je voyais un grand trampoline et mon chanteur avait un doublure acrobate qui dansait sur le trampoline et le chanteur revenait de l’autre côté. J’ai travaillé avec les gens de La Machine, à Nantes pendant des mois et des mois. Je voyais les artistes dans l’espace. Mais le contre-ténor qui est dans le spectacle est noir et je n’ai pas pu trouver d’acrobate noir assez fort en trampoline pour le doubler. Et finalement, j’ai dû renoncer à cette scénographie. »
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JE GARDE LE CHIEN

« C’est le nom de ma compagnie. C’est important pour moi de choisir la façon dont je veux être administrée et produite. À l’époque de Tableau de chasse, j’étais au catalogue de Naïve, qui me vendait comme ils vendaient Coeur de Pirate ou Olivia Ruiz et en s’en mettant plein les poches au passage. Mais moi, je ne me sentais aucune affinité avec tout ça et j’ai décidé de tourner le dos à ce mode de production. J’ai monté ma compagnie en forme de société par actions simplifiée. C’était ma façon à moi de dire “ Fuck les escargots ”. Je revendique l’idée d’une chanson contemporaine, comme il y a du théâtre contemporain ou de la danse contemporaine. Surtout qu’aujourd’hui, il n’y a plus de place, ni de lieu, ni de label pour la chanson alternative. »

DITERZI_COMPAGNIE

PLATON

« Dans l’allégorie de la caverne, tu as six types qui sont enchaînés dans une cave. Et les types, bien sûr, c’est nous. C’est nous devant nos écrans qui sont partout. Et il y en a un qui s’échappe, qui monte et qui rencontre la lumière. Il est subjugué et il se dit que c’est beau la vie, le ciel, la nature. Alors, Il redescend dans la cave et veut convaincre ses cinq camarades de remonter avec lui. Et il passe pour un con, personne ne le suit. C’est ça le Baron perché et c’est ça ce spectacle. C’est l’émancipation collective en même temps que l’émancipation individuelle. »

ANAGRAMME

L’arbre en poche, c’est un anagramme. C’est l’anagramme de « Le baron perché ». Pas mal, non ?

L’ARBRE EN POCHE
>>Opéra-conte de Claire Diterzi, à l’Opéra de Tours. 14 et 15 décembre, à 20 h. À partir de 6 ans. 8 à 25 €.

Horoscope WTF spécial Noël (ou pas)

Ow, ow, ow ! Voici un horoscope spécial Noël (en avance, parce que bon, on est bien obligé… De toute façon, c’est pas vraiment spécial Noël. L’astrologue n’en fait qu’à sa tête)

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BÉLIER
Amour : Ce n’est pas avec votre gabarit de croissant que vous allez l’impressionner.
Gloire : Une fracture du cerveau est si vite arrivée.
Beauté : On ne le dit qu’à vous : vous êtes le signe le plus canon de décembre.
Comment se fera votre Noël : Sous le sunlight des tropiques avec Gilbert Montagné qui ne verra pas que vous lui avez offert un faux iPhone.

TAUREAU
Amour : « Climat astral propice aux joies conjugales », dit Cosmopolitan. Comme quoi, ils disent vachement plus de conneries qu’à tmv.
Gloire : Oula, mais vous avez du cognac dans le cerveau ou quoi ?
Beauté : On ne le dit qu’à vous : vous êtes le signe le plus canon de décembre.
Comment se fera votre Noël : Seul(e) avec des chats et sous votre plaid.

GÉMEAUX
Amour : La nuit tombée, vous êtes comme des phares : vous allumez tout le monde.
Gloire : Brassens a appelé. Il voudrait récupérer sa moustache. (vous aussi, mesdames)
Beauté : On ne le dit qu’à vous : vous êtes le signe le plus canon de décembre.
Comment se fera votre Noël : Nu(e) avec l’astrologue de tmv. Mais avec des bougies partout, ouf.

CANCER
Amour : Waouw, ce mois de décembre va n’être que bonheur, amour et joie pour vous, vous êtes si cool !
Gloire : Oups, au temps pour moi, c’était pour les Poissons. Ouiii, « Gneuh gneuh, l’astrologue il est pas chenti’ ! ».
Beauté : On ne le dit qu’à vous : vous êtes le signe le plus canon de décembre.
Comment se fera votre Noël : En scooter avec François Hollande. Coquinou, va.

LION
Amour : Sans nous, vous n’êtes rien. Et c’est pour ça qu’on vous aime.
Gloire : Vous ne le savez pas, mais on vous adule dans le monde entier.
Beauté : On ne le dit qu’à vous : vous êtes le signe le plus canon de décembre.
Comment se fera votre Noël : Avec le Père Fouettard pour vous venger de tous ces sales gamins qui se moquaient de votre nez à la récré.

VIERGE
Amour : Vous croiserez quelqu’un qui vous sourira. Voilà c’est tout haha.
Gloire : La constellation des intestins qui font prrtt prrtt vous conseille une cure de pruneaux.
Beauté : On ne le dit qu’à vous : vous êtes le signe le plus canon de décembre.
Comment se fera votre Noël : À boire un jaune avec un gilet jaune qui vous fera la blague du qu’est-ce qui est jaune et qui attend.

BALANCE
Amour : Vous avez enfin trouvé quelqu’un qui vous comprend et ne vous quitte pas : l’odeur des frites.
Gloire : Le père Noël est une ordure. Mais vous aussi parfois. (oulalaaaa, ce qu’on ne vient pas de dire. Tmv subversif, méchant, tout ça tout ça)
Beauté : On ne le dit qu’à vous : vous êtes le signe le plus canon de décembre.
Comment se fera votre Noël : Dans une limousine avec DSK. Oui, tout n’est pas parfait dans la vie.

SCORPION
Amour : Sous la couette, vous surjouez autant qu’un acteur de Plus belle la vie.
Gloire : Redressez-la. (on parle de votre courbe de popularité, pff vous alors !)
Beauté : On ne le dit qu’à vous : vous êtes le signe le plus canon de décembre.
Comment se fera votre Noël : Avec BHL et Maître Gims. Eh oui, en effet : vous serez en Enfer.

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SAGITTAIRE
Amour : Il faut savoir rire de tout. Surtout de votre vie amoureuse.
Gloire : L’appétit vient en mangeant. Et comme vous bouffez tout le temps… Quelle boucle vicieuse !
Beauté : On ne le dit qu’à vous : vous êtes le signe le plus canon de décembre.
Comment se fera votre Noël : À Tchernobyl, parce que quand même, ce troisième bras vous manque.

CAPRICORNE
Amour : Olala, quel(le) fragile vous faites… On dirait un disque de Christophe Maé.
Gloire : Aïe, votre problème de glaire ne s’arrange pas.
Beauté : On ne le dit qu’à vous : vous êtes le signe le plus canon de décembre.
Comment se fera votre Noël : Sous la torture en écoutant Zaz toute la soirée.

VERSEAU
Amour : Le Père Noël vous apportera des relations à foison. D’ici là : vous êtes en jachère.
Gloire : Vous êtes tendu(e) comme un string. Relax, il y a pire dans la vie : comme être Capricorne.
Beauté : On ne le dit qu’à vous : vous êtes le signe le plus canon de décembre.
Comment se fera votre Noël : Dans un club pour adultes qui… bon sang, papa, qu’est-ce que tu fais là ?!

POISSONS
Amour : Pas ce soir chéri(e), j’ai mal à la tête.
Gloire : Votre carrure de Bob l’éponge ne vous incite-t-elle pas à reprendre le sport cet hiver ?
Beauté : On ne le dit qu’à vous : vous êtes le signe le plus canon de décembre.
Comment se fera votre Noël : Vous ne fêtez pas Noël. Vous êtes un lamantin.

Livres : vous reprendrez bien un peu d’émotion(s) ?

Personnages attachants, situations rocambolesques, écriture enlevée, ces auteurs nous embarquent dans des univers personnels. Des livres pour ceux qui aiment rire ou pleurer.

LIVRES_THIRKILLBIENVENUE À HIGH RISING
Noël 1930. Alors que Laura Morland, romancière à succès, n’aspirait qu’à quelques semaines de repos loin de l’agitation londonienne, la voilà plongée au coeur des intrigues de la vie de campagne. Son cher ami, le riche George Knox, est la proie d’une sournoise secrétaire, déterminée à s’élever au-dessus de son rang en se faisant épouser. Laura saura-t-elle le tirer de ce mauvais pas ?
Ecrit dans les années 30, ce roman est une comédie à dévorer sans modération, une jolie plongée dans un univers désuet, où flottent des odeurs de sherry, de cigarettes et de poudre de riz. Mention spéciale Elisabeth Luc, la traductrice, qui a su moderniser le style de l’auteur en préservant l’esprit d’origine.

LA REINE DES QUICHES LIVRES_VILLENOISY
Avec ce troisième roman, Sophie de Villenoisy confirme sa capacité à nous faire rire de tout, même du pire. Murielle, 41 ans, collectionne les échecs et se porte l’estime d’un escargot. Après autant de fausses couches que de manuscrits refusés, elle s’est résignée à ne donner vie qu’à des articles sur les vermifuges dans la rubrique animalière d’un journal télé. Jusqu’au jour où un éditeur l’appelle : son dernier roman, Ceci est mon corps, l’a enthousiasmé. Mais cette publication va déclencher des réactions de plus en plus violentes dans l’entourage de Murielle, jusqu’à l’explosion, imprévisible.

LIVRES_JOYCELIGNES DE VIE
L’Angleterre sort de la Seconde Guerre mondiale, Londres vit au rythme de sa reconstruction. Franck a une mère fantasque qui ne peut pas l’élever seule…alors sa grand-mère décide qu’il sera élevé à tour de rôle par ses 6 tantes et son aïeule. Mais Franck est un garçon différent des autres enfants de son âge car il a des intuitions étonnantes tout comme sa grand-mère. Un très joli livre sur l’amour filial et la famille, avec une écriture pleine de fantaisie, qui nous embarque entre Histoire et fantastique.

UN FAUX LIVRE 2  LIVRES_FAUX
Ô joie ! Voilà le second tome d’Un Faux livre, d’Un Faux graphiste. Connu sur Internet pour ses parodies de Tintin (ce qui avait déchaîné les ayant-droits) et ses détournements loufoques, ce Belge « pas foutu d’apprendre à dessiner » comme il se décrit revient avec une nouvelle salve de gravures et autres BD rétros torpillées et modifiées. Utilisant des supports libres de droits qu’il recouvre d’un vernis potache et de second degré, Un Faux graphiste s’en donne à coeur joie. Ici, pas d’histoire comme dans une BD lambda, uniquement un enchaînement de scénettes irrévérencieuses, décalées, drôle et complètement barrées.
Mais derrière ce recueil à l’humour parfois très noir, se cache aussi un joli patrimoine, où le lecteur pourra replonger, souvent avec plaisir, dans des bandes-dessinées anciennes et perdues dans l’oubli.

LIVRES_HOPELE CHAGRIN DES VIVANTS
À Londres, en 1920, trois femmes ont perdu un homme à la guerre : Evelyn, dont le fiancé a été tué et qui travaille au bureau des pensions de l’armée ; Ada, qui ne cesse d’apercevoir son fils pourtant tombé au front ; et Hettie, dont le frère est rentré mais a perdu la tête. Leurs destins se croiseront durant les cinq jours de novembre pendant lesquels l’Angleterre attend l’arrivée du Soldat inconnu, rapatrié depuis la France pour une cérémonie d’hommage. Un livre bouleversant et plein d’espoir, à l’écriture moderne et sensible, qui montre la difficulté du deuil et les souffrances des soldats oubliés sitôt l’Armistice signé.

Un Noël à voyager dans le temps

Noël, c’est bientôt ! (si, si) Embarquez avec tmv dans un numéro spécial fêtes de fin d’année… et son voyage dans le temps.

Cette semaine, c’est un numéro un peu particulier, un peu singulier, qu’on vous propose.

L’équipe de tmv réfléchissait déjà à Noël (bah oui, ça approche à grands pas) quand elle s’est dit qu’elle allait embarquer dans sa DeLorean. Un retour vers le futur à travers les âges pour voir comment se passait Noël, à différentes époques.

Seulement voilà, on n’est pas très doués en mécanique. Nos réparations n’ont pas eu l’effet escompté, notre voiture magique nous a emmenés un peu où elle voulait (nous on voulait simplement s’éclater en 1970 avec Led Zep’).
Alors v’la t’y pas qu’on s’est retrouvé dans une demeure scandinave, entouré de Vikings. Puis en plein Moyen Âge, avant d’avoir un peu plus la classe sous le Second Empire. Mais après, méga accélération : on a fêté Noël dans les tranchées et même… dans le futur ! On vous propose de nous suivre et vivre ce super voyage avec nous.

On embarque ?

Le numéro 316 de Tmv spécial Noël est à télécharger ICI.

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Une galerie d’art éphémère et écoresponsable

Sept artisans d’art de Touraine et de Bretagne ouvrent une galerie d’art éphémère à Tours. À découvrir pendant une semaine.

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Estelle est fédératrice ! », apprécie l’artiste Almaviva Sara. Céramiste tourangelle, Estelle Réhault-Boisnard réunit autour d’elle un collectif d’artisans d’art qui s’apprête à ouvrir une galerie éphémère rue Lavoisier à Tours, le temps d’une semaine : « J’avais envie de créer un événement afin d’exposer avec des personnes dont j’apprécie les créations. »
Le groupe est né de ses rencontres lors du salon des métiers d’art de Ballan-Miré ou du marché des créateurs de Truyes. De Julie la savonnière à Nicolas le designer végétal, qu’est-ce qui fédère ce collectif éphémère ?

FAIRE VIVRE L’ARTISANAT

« Nous voulons exister et faire vivre l’artisanat, commence Nicolas Chapleau, créateur de cadres et de décorations végétales. C’est un combat de tous les jours. Car sur Amazon, on trouve de tout à des tarifs défiant toute concurrence. Par exemple, des tableaux végétaux produits en série. » Leur manière de se démarquer ? « Nous proposons des produits uniques, locaux et de qualité. »

DU LOCAL

Les sept artisans veillent à la provenance de leurs matières premières. Pour ses savons, Julie Denis se fournit auprès de producteurs bio locaux en miel, bière, jus de pomme, lait de vache, tournesol, colza… Des ingrédients dignes d’une recette de cuisine ! Le tout à un tarif abordable pour favoriser « l’accès au bio pour tous ». Même éthique pour Noémie Varet, la Bretonne du groupe, qui choisit des matières écologiques, bio ou recyclées pour ses objets de décoration et de papeterie : du bois de Normandie, du papier certifié FSC… Et pour limiter les transports, elle imprime ses créations en sérigraphie à la main dans son atelier breton.

ZÉRO DÉCHET (OU PRESQUE)

« Rien ne se perd, tout se transforme ». Les deux céramistes du collectif, Estelle Réhault-Boisnard et Sandrine Menanteau, se réapproprient l’adage : « Nous ne jetons jamais la matière. La terre, même sèche, se travaille et se recycle en permanence. » Idem pour Julie Denis, qui récupère le moindre copeau de savon. Le collectif s’inscrit dans une démarche écoresponsable.

DAME NATURE

La nature est leur source d’inspiration. Plasticienne à Beaumont-la-Ronce, Sandrine Housseau s’est constitué au fil des années une étonnante collection de matières premières naturelles : mauvaises herbes, plumes, plant de courgette desséché… « Comme une enfant, j’amasse de petits trésors qui n’ont d’intérêt qu’à mes yeux. Ce sont des végétaux morts, fanés, secs ou défleuris. D’autres passent à côté sans les voir », raconte cette amoureuse de la nature. Estelle Réhault-Boisnard complète : « La nature, je la dessine, je l’incruste… Je ne peux rien concevoir sans en laisser une trace. » Quant aux tableaux photographiques d’Almaviva Sara, ils convoquent l’imaginaire : « Le cercle est toujours présent dans mon travail : c’est le cycle de la vie. »

> Galerie d’art et boutique éphémère, 10 rue Lavoisier, à Tours. Ouvert du 30 novembre au 6 décembre, de 10 h 30 à 18 h 30.
> Sur internet

Nathalie Picard

L’Alchimiste : l’éditeur de l’imaginaire

La maison d’édition L’Alchimiste s’est installée en Touraine. Son credo ? L’imaginaire comme questionnement du réel avec, notamment, science-fiction et fantasy au programme. Le tout dans une démarche écolo !

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Publier peu, mais mieux. » Lionel Cruzille, un auteur qui s’est lancé dans l’aventure de l’édition, sait ce qu’il veut et où il va. Accompagné d’Étienne Ramond et Marie Noël, il vient de créer la maison d’édition L’Alchimiste, à Genillé près de Loches.

Les trois compagnons voulaient opter pour une ligne éditoriale originale : « Notre leitmotiv ? L’imaginaire comme questionnement du réel. Car on aime tous réfléchir sur le monde. » Des ouvrages qui poussent à s’interroger, donc. Centrées sur l’imaginaire, l’humain et la vie intérieure, les éditions L’Alchimiste proposent un catalogue allant du fantastique à la science-fiction (« Regardez comme les uchronies ou les dystopies nous poussent à réfléchir », rappelle Lionel Cruzille), en passant par la fantasy ou le développement personnel.
« On publie ce qui touche à la quête intérieure à travers des fictions ou des essais », résume l’éditeur.

Une dizaine d’ouvrages sont déjà disponibles, que ce soit en version papier ou en format numérique. Parmi eux, Cartographie du désastre, un recueil de nouvelles SF signé Cyril Amourette et véritable carton des éditions L’Alchimiste. Ou encore Arrête Margaret d’Adeline Russier, livre feel-good sur une râleuse qui doit arrêter de… se plaindre !

Une démarche écolo et environnementale

Mais au-delà d’une ligne éditoriale qu’elle qualifie « d’audacieuse », la maison d’édition a également souhaité s’associer à une démarche « écologique et environnementale ». Consigne a donc été donnée de fonctionner avec l’impression à la demande – P.O.D pour les intimes – pour se glisser au mieux dans cette approche écoresponsable.
« Énormément de livres sont amenés au pilon », se justifie Lionel Cruzille, rappelant qu’un livre sur quatre est détruit. Soit 142 millions d’ouvrages par an. « Une absurdité » qui l’a poussé à imprimer à la demande, afin d’éviter les stocks inutiles et répondre rapidement aux demandes des lecteurs.
« Tant de livres sont stockés pour rien. C’est un vrai problème et ça coûte cher. C’est un immense gâchis. On ne peut pas continuer des tirages délirants qui finissent à la poubelle. » Zéro stock, zéro destruction et moins de déchets. De quoi sortir les créateurs de L’Alchimiste d’un système qui leur déplaisait : « On voulait être libres… »

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Un exemple des livres disponibles chez L’Alchimiste.

Cette liberté, elle les a également menés à découvrir d’autres auteurs et à s’ouvrir. Il suffit de farfouiller quelques secondes sur le site de la maison d’édition pour découvrir la rubrique « Envoyer un manuscrit ». « N’importe qui peut nous envoyer son ouvrage. Je suis d’ailleurs étonné : on en reçoit pas mal de toute la France et même du Québec ! Notre comité de lecture, composé de 7 ou 8 personnes, se réunit et fait le tri pour sélectionner les auteurs que l’on éditera. » Ainsi, qui sait, les éditions L’Alchimiste trouveront peutêtre leur Coelho à elles ?

> A retrouver sur Facebook et sur Internet 

Horoscope WTF du 28 novembre au 4 décembre 2018

Chaque semaine, c’est le rituel : les plus courageux et courageuses iront lire leur horoscope WTF à la sauce tmv.

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BÉLIER
Amour : C’est bientôt les soldes chez Cdiscount si vous voulez trouver quelqu’un.
Gloire : Les années 80 ont appelé. Elles aimeraient récupérer leurs fringues chez vous.
Beauté : Un physique de chipolata cette semaine.

TAUREAU
Amour : La constellation du Gilbert Montagné vous prédit une semaine folle en aventures. Pas sûr qu’on puisse lui faire confiance toutefois.
Gloire : Sachez-le : Le dimanche à Bamako, c’est le jour de mariage.
Beauté : Votre démarche nonchalante de chameau a tendance à agacer vos proches.

GÉMEAUX
Amour : Vous êtes aussi difficile à avoir qu’un Colissimo dans sa boîte aux lettres.
Gloire : Faudrait peutêtre nous inviter manger une raclette pour avoir un bon horoscope. Business is business mes loutres.
Beauté : Un peu de sport ne ferait pas de mal à votre carrure de boudin de porte.

CANCER
Amour : Tout ira mieux quand vous arrêterez de les prendre pour des jambons.
Gloire : Alors, ça fait quoi d’être parfait(e) ?
Beauté : Petite forme physique ces derniers mois. Résultat, vous êtes gaulé(e) comme un nuggets.

LION
Amour : Vous avez aussi chaud aux fesses qu’un panini qui passerait trop de temps sur le grill.
Gloire : C’est la fin des haricots pour votre tronche de petit pois.
Beauté : Comme le pissenlit, vous perdez vos poils quand on vous souffle dessus.

VIERGE
Amour : Vous pouvez déjà glisser une pièce dans la cagnotte de la honte.
Gloire : Bigard serait fier de votre humour graveleux.
Beauté : Lissez-vous les poils.

BALANCE
Amour : C’est comme le raisin. Faudrait p’tet’ lui lâcher un peu la grappe…
Gloire : Vos « amis » préparent une conspiration contre vous. Mais je veux surtout pas balancer hein.
Beauté : Un petit rhume des fesses prévu lundi.

SCORPION
Amour : Une relation amoureuse avec un(e) Scorpion, c’est comme le Nutella : c’est super bon au début, mais après ça lasse et ça bute les orangs-outans.
Gloire : En parlant orang-outan, et si vous en étiez un, tiens ?
Beauté : Bah oui, regardez sur Google images : la ressemblance avec vous est troublante.

SAGITTAIRE
Amour : Le hamster est polygame. Songez à votre réincarnation.
Gloire : C’est bientôt Noël. Mais vous n’aurez aucun cadeau car vous n’êtes pas très sympa.
Beauté : Telle la biscotte, vous êtes craquant(e) mais votre dignité part en miettes.

CAPRICORNE
Amour : Dites bonjour au futur polichinelle dans le tiroir. Surpriiiise !
Gloire : Ouais, ça fait mal d’apprendre ça dans un horoscope débile de tmv, n’est-ce pas ?
Beauté : Même votre slip se révolte.

VERSEAU
Amour : Tel le kayakiste, vous ramez sévère dans la rivière de l’amour.
Gloire : Roh, c’est beau purée. Des poètes, à tmv, j’vous dis…
Beauté : Pourquoi, mais pouuuurquoi êtes-vous si canon ?

POISSONS
Amour : Sous la couette, vous faites penser à un petit phoque échoué mais heureux. C’est mignon quand même.
Gloire : Et si, en vérité, vous n’étiez qu’un topinambour ?
Beauté : Ouloulou, ça chmoute sous vos aisselles là !

Les arts du cirque : « un secteur sous-financé »

Rencontre avec Alain Taillard, directeur de la Fédération française des écoles de cirque et ancien directeur du Pôle régional des arts du cirque des Pays de la Loire.

REMPLACE TAILLARD CIRQUE

De votre point de vue, comment va le cirque aujourd’hui en France ?
Il ne se porte pas plus mal que l’ensemble du secteur du spectacle vivant. Il est globalement bien perçu par les Français. Très clairement, il y a un intérêt du public pour les arts du cirque, en tant que spectateur et en pratique. Mais c’est un secteur largement sous-financé, de par son apparition et sa reconnaissance tardive au niveau institutionnel. Par ailleurs, il n’échappe pas aux problématiques du monde associatif, très malmené actuellement.

Et plus particulièrement à Tours ?
Je ne citerai pas Tours comme une capitale des arts du cirque en France. Ça ne me viendrait pas à l’esprit. En ce qui nous concerne, on constate une absence inexpliquée d’écoles fédérées dans ce secteur géographique. Et je ne peux que regretter la disparition de l’école de cirque C Koi Ce Cirk. Sans doute que les volontés politiques ne se sont pas affirmées clairement en direction de cette discipline.

Vous avez été directeur du Pôle cirque au Mans, de 2011 à 2016. Ce dispositif s’appuie sur la Cité du Cirque Marceau et sur le Festival Le Mans fait son cirque, créés en 2008. Racontez-nous la genèse de ce projet.
C’est l’histoire d’une rencontre entre une initiative circassienne de nature associative, liée à une compagnie ayant monté une école de cirque, et une volonté politique qui a clairement orienté une partie de sa politique culturelle vers les arts du cirque. Grosso modo, l’écriture du projet circassien au Mans a été complète et globale, ce qui a donné lieu à des soutiens extrêmement forts, allant de l’initiation-découverte, à la diffusion de spectacles professionnels, en passant par la médiation et l’éducation artistiques et culturelles.
Cette année, le festival et l’école ont fêté leurs 10 ans. Le cirque est désormais un marqueur de la vie culturelle mancelle.

Qu’est-ce qui explique, selon vous, une telle irrigation du territoire manceau ?
La caractéristique de ces politiques publiques est leur inscription nécessaire dans le temps. Les choses ne se font pas en deux ou trois ans. Il y a des temps nécessaires de maturation, d’infusion. Ça ne se décrète pas. On n’impose pas un tel projet, surtout dans notre domaine d’activité. Il faut que les choses aient du sens. La question importante à se poser c’est : en quoi un événement, festival ou autre, qui par définition est éphémère, s’inscrit dans la pérennité, dans une dynamique de territoire et participe à la vie culturelle au-delà de sa simple existence.
Au Mans, d’une part, la préexistence de compagnies connues et reconnues par la population a structuré, sollicité et motivé l’intervention publique. Elle a rendu, d’autre part, le projet légitime aux yeux des habitants. L’acte politique est indispensable, mais les choses ne sont gagnées que quand elles ont un sens populaire.

Propos recueillis par Jeanne Beutter

Tours est-elle (vraiment) une ville de cirque ?

Qu’il soit pratiqué sous un chapiteau étincelant ou dans la rue, le cirque plaît souvent. Mais au-delà des tournées de grandes enseignes accueillies chaque année sur le territoire et du Festival international de la Métropole, quel avenir pour le cirque ?

TMV Cirque Festival

Les plus anciens se souviennent de l’âge d’or du cirque en Indre-et-Loire. C’était au milieu du XXe siècle. De 1933 à 1972, Charles Spiessert, directeur du célèbre cirque Pinder, avait installé ses entrepôts dans son immense propriété de Chanceaux-sur-Choisille. Matériel et véhicules y étaient stockés et bricolés durant les longs mois d’hiver, alors qu’artistes et animaux y répétaient leurs prochains numéros. En début de saison, la troupe commençait immanquablement sa tournée à Tours, en plein centre-ville, place de la gare, attisant la joie et la fierté des habitants.

TMV Cirque Morallès
Lola et Gaston dans leur dernier spectacle « Qui sommes nous-je ? », actuellement en tournée.

C’est sur cette base que la Métropole tourangelle semble fonder son ambition de devenir une référence en la matière, grâce à son Festival International du cirque [qui a connu son lot de polémiques en raison de numéros avec des animaux, NDLR], dont la 2e édition s’est déroulée les 28, 29 et 30 septembre dernier.
« Selon moi, il y a quatre créneaux à développer pour favoriser le rayonnement et l’attractivité de la Touraine, explique Cédric de Oliveira, vice-président en charge des équipements culturels et de la communication de Tours Métropole. Ce sont les arts de la rue, le livre, la musique classique et les arts du cirque. » Et de poursuivre : « Les Tourangeaux ayant été bercés par les années Pinder, l’organisation d’un Festival international de cirque se justifiait. » Soit. Mais qu’en est-il du cirque les 362 autres jours de l’année ?

Certes, le secteur est dynamique sur le territoire. Enseignement et création sont assurés par plusieurs compagnies et familles circassiennes. Mais, comme l’économie de l’ensemble du secteur du spectacle vivant, voire de la culture, celle du cirque se fait raide comme le fil du funambule… La concurrence ne cesse de s’accroître – en France, le nombre d’artistes de cirque est passé de 71 en 1987 à 1107 en 2001 – alors que les aides publiques diminuent et que la diffusion reste limitée. La Famille Morallès, installée à Monthodon depuis 1970, en témoigne.
« Nous étions une compagnie d’une dizaine d’artistes, raconte Didier Mugica, alias Gaston. Aujourd’hui, nous sommes deux et présentons un spectacle dans une forme artistique plus contemporaine. Malheureusement, en Touraine, le cirque nouveau est très peu représenté. On tourne de plus en plus en dehors de la région Centre. C’est regrettable. »

De son côté, le cirque Georget, créé en 1982, fort d’une solide réputation départementale en termes de pédagogie circassienne, confirme. « Nous sommes une entreprise, explique fièrement Christelle Georget. On ne dépend de personne et ça a toujours été comme ça. Malgré tout, la conjoncture est très difficile. Nous ne recevons aucune aide. Ce qui nous sauve, c’est la fidélité de nos spectateurs. Ils reviennent d’année en année pour notre spectacle de Noël car ils apprécient le côté intime de notre petit chapiteau. »

C’EST QUOI CE CIRQUE ?!

Pour la compagnie tourangelle C Koi Ce Cirk, l’année 2018 a été fatale. Alors qu’elle enseignait le cirque à 3 000 enfants dans son école et au sein d’une vingtaine de structures socio-culturelles du département depuis 13 ans, alors qu’elle était débordée de travail et que ses listes d’attente n’en finissaient pas, elle a dû renoncer à son activité pédagogique et licencier ses cinq salariés en juin dernier, faute de moyens.

Les cours de l’école C Koi Ce Cirk se sont arrêtés en mars 2018. (Photo archives tmv)
L’année 2018 a été fatale pour les cours de l’école C Koi Ce Cirk… (Photo archives tmv)

Pour Ludovic Harel, son fondateur qui poursuit l’activité spectacle de la compagnie, le seul espoir pour faire vivre le cirque en Touraine, c’est de voir naître une vraie volonté politique. « Aujourd’hui, un budget colossal est engagé sur le festival international, pour 3 jours dans l’année. Alors qu’on pourrait créer un vrai lieu de pratique et de proposition artistique, avec les acteurs de terrain, pour une pratique quotidienne. »
Une ambition partagée par Didier Mugica : « Le territoire a besoin de lieux où l’on montre LES arts du cirque. Où l’on pourrait voir des spectacles traditionnels mais aussi d’autres formes plus contemporaines, plus difficiles d’accès. Car il existe un public pour ça. Un public qui s’intéresse plus à l’aspect culturel des choses qu’à la vente de popcorn, à qui on pourrait offrir autre chose que Pinder. »

Cette carte montre le manque des structures labellisées « Pôles nationaux cirque » par le ministère de la Culture. (Source : Ministère de la Culture)
Cette carte montre le manque des structures labellisées « Pôles nationaux cirque » par le ministère de la Culture. (Source : Ministère de la Culture)

Qu’à cela ne tienne. Cédric de Oliveira a l’ambition de « regrouper l’ensemble des compagnies locales au sein d’une infrastructure culturelle dédiée aux arts du cirque. Avec pourquoi pas une grande école internationale. » Malheureusement, l’idée semble traîner dans les tuyaux de l’agglo depuis bientôt 20 ans…

En attendant, les appétences de la Métropole se tournent davantage vers le côté clinquant du cirque. S’il est vrai que les deux éditions du Festival ont attiré 27 000 personnes au total, elles ont bénéficié d’un budget de communication faramineux : 300 000 € pour la première édition, dont 100 000 € pour la seule communication et 50 000 € pour la prestation achetée à l’entreprise privée Imperial Show, qui empoche donc l’ensemble des recettes de la fête.
Une opération sans intérêt selon Emmanuel Denis, conseiller municipal de l’opposition. « Pour se construire une identité, il faut certains ingrédients. Et ça commence par l’implication des acteurs locaux. On a de vraies compagnies de cirques ici. On aurait plus intérêt à capitaliser là-dessus, plutôt que de faire venir un show clé-en-main, qu’on verra ailleurs. »

Comme en Corse, qui accueille chaque année, depuis 8 ans, son Festival International de cirque, organisé par… Imperial Show. Et qui dit même organisateur dit mêmes numéros (à deux exceptions près), même présentateur, même orchestre et même plus grand chapiteau d’Europe…

Enquête : Jeanne Beutter

TMV Cirque Carte FFEC
Cette affiche représente le manque criant en Touraine.

Le Grinch revient pour voler Noël !

« Il est vert, poilu, grognon, grincheux et déteste Noël… » Qui ? Le Grinch bien sûr. La bestiole qui veut détruire les fêtes de fin d’année revient au ciné dans une version animée.

PAUSE_CINE

On avait laissé notre grincheux tout vert et tout poilu avec la version live en 2000, incarnée par Jim Carrey (Le Grinch, de Ron Howard). Cette fois, c’est adaptée en animation que débarque la relecture du célèbre conte éponyme écrit par Dr Seuss en 1957.

Les réalisateurs Yarrow Cheney et Scott Mosier (le premier a fait ses armes sur Comme des bêtes ; le second est un transfuge du cinéma classique) relatent de nouveau l’histoire de cette bestiole misanthrope et grognonne, vivant seule dans une grotte, détestant tant la fête de Noël qu’elle décide de la voler.

Parfaite entrée en matière pour quiconque ne connaîtrait pas l’histoire, The Grinch possède également d’indéniables qualités visuelles. On pense souvent à un Moi, moche & méchant de Noël (c’est d’ailleurs la même société de production, Illumination, aux manettes), l’animation est fluide, le graphisme coloré et les séquences bien rythmées.
Suffisamment drôle pour les enfants et assez plaisant pour les adultes, n’oubliant pas sa petite morale choupinette mais simpliste, The Grinch emmène avec lui un large public jusqu’à son happy-end convenu.

Toutefois, en conduisant deux intrigues parallèles (le Grinch qui élabore un plan pour gâcher Noël VS une petite fille qui cherche le Père Noël pour aider sa mère), le récit tend au remplissage. Il faut en effet patienter un bon bout de temps avant de voir Le Grinch – qu’on aurait d’ailleurs aimé plus renfrogné – se mettre à l’oeuvre.

Côté doublage, la version française laisse la place à Laurent Lafitte et Nicolas Marié, tandis que la version originale est bien plus succulente, avec Benedict Cumberbatch pour la voix du Grinch et Pharrell Williams comme narrateur. Et ça, c’est vraiment cadeau.

> Film d’animation de Yarrow Cheney et Scott Mosier (USA). Durée : 1 h 26. Voix françaises : Laurent Lafitte, Lior Chabbat, Nicolas Marié…
> NOTE : 3/5 

 

Deux jours de hackathon pour défier le VIH

Dans le cadre de la prochaine journée mondiale de lutte contre le SIDA, un hackathon VIH est organisé à Tours. Objectif : inventer les solutions qui permettront de mieux prévenir et de mieux soigner la maladie.

Capture

En France, la région Centre-Val de Loire est la deuxième région où l’on détecte le plus de nouveaux cas de VIH après l’Île de France. Il faut donc, encore et plus que jamais, se mobiliser d’après l’association VIH Val de Loire.

À ce propos, et dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le sida, un Hackathon VIH, baptisé Vihack, est organisé à Tours les 29 et 30 novembre, au HQ.

Cet événement doit réunir une centaine de participants (personnels de santé, étudiants en nouvelles technologies ou encore membres d’assos LGBT) afin de réfléchir ensemble et « d’inventer les solutions qui demain permettront de mieux prévenir et soigner la maladie », indique-t-on.

Organisés par le CHU et le Corevih, ces « deux jours d’effervescence collective » s’adressent à quiconque souhaite s’investir, tout en étant capable de travailler en équipe. C’est la première fois qu’est mis en place ce Vihack dans la région.

> Informations sur facebook.com/VIHValdeLoire

« Les auteurs de polar ont le courage de l’imaginaire »

Tourangelle d’origine, Sophie de Lamarlière a cofondé Mirobole Editions en 2013. Sa maison offre une large place au roman noir étranger. Trois questions à une éditrice passionnée.

UNE PRINCIPALEPourquoi avoir choisi d’éditer en priorité des auteurs étrangers ?
C’est une envie de voyager, j’ai appris beaucoup de choses et je me suis imprégnée de cultures étrangères que j’ai découvertes en lisant des écrivains de différents pays. Nous avons résumé ce point de vue avec notre base line, « voyages littéraires en terres étrangères ». Mirobole Editions propose trois collections : Horizon noir, Horizon pourpre et Horizon blanc. En terme de polars, beaucoup de choses me semblaient encore à faire. La France se limitait trop aux auteurs anglo-saxons ou nordiques, c’était dommage de ne pas faire entendre d’autres voix.

Tous les livres édités par Mirobole témoignent d’un certain surréalisme, un trait rarement lié au genre du polar en France.
On a l’habitude de voir le réel à travers beaucoup de barrières mentales, cette espèce de surréalisme permet de les lever. Le polar n’est pas forcément morbide ; il porte aussi une part de critique sociale, politique, humaine. Nos auteurs portent un regard acéré sur la réalité, ils racontent la noirceur par le biais de l’humour, du cocasse, du burlesque ; cette alternance de regards, parfois mélangés, est une richesse.
Elle permet d’aller au bout d’un supposé narratif, de la folie via un personnage, de parler de no man’s land sociaux… Pousser les choses à l’extrême permet de partir très loin dans l’imaginaire, dans la critique, de retourner les préjugés.
Dans Un été sans dormir, Bram Dehouk (qui a reçu le prix du meilleur premier roman noir néerlandophone) gratte le vernis d’une population réputée sans histoire, dans une petite ville de Belgique : ce qui apparaît est loin des apparences !

Comment expliquez-vous le succès grandissant du polar ?
La littérature est un pacte avec le lecteur : « Je vais te raconter une histoire et on va faire mine que c’est vrai. » Dans le polar, ce pacte est clair, il s’agit de faire passer des nuits blanches au lecteur. Les auteurs de polar assument leurs ficelles, même si les très bons auteurs explosent toujours un peu les genres et mélangent différents styles.
Il y a deux écoles dans le polar français, le roman noir toise le thriller mais c’est dommage car on lit tous ce genre pour le suspense, on a envie de connaître la suite, de savoir si l’assassin va être arrêté ou si l’héroïne va être tuée. Un polar haletant, il n’y a rien de mieux ! Le suspense est un code intrinsèque au polar. Toute la vie des personnages tourne autour, le livre devient un manège et le lecteur est obligé de monter dedans. En France, trop d’auteurs ont oublié l’art de la narration, ils ont abandonné les lecteurs en allant vers l’auto-fiction. Les auteurs de polar ont le courage de l’imaginaire.
Mais les réticences du milieu littéraire à l’égard du polar sont en train de tomber. L’Affaire Joël Dicker a eu le prix de l’Académie française et nos auteurs ont parfois leur place sur les tables de littérature.

MIROBOLE

#WTF 67 : un apéro à 30 000 € pour Ronaldo

Ronaldo, une chèvre dans le métro ou encore des ovnis : voici l’actu #WTF et insolite de ces derniers jours dans le monde.

PAUSE_WTF

> Cristiano Ronaldo s’est arrêté 15 minutes dans un bar huppé de Londres pour se prendre un petit apéro avant de filer voir le match Djokovic/Isner. Mais alors vraiment un tout petit apéro : le footballeur, accompagné de sa femme et deux amis, en a profité pour se payer une bouteille de Richebourg Grand cru, un petit vin pas connu du tout vendu dans les 20 000 €. Ils ont ensuite pris un Château Petrus à 9 000 € (une piquette qu’on peut retrouver chez Lidl, rassurez-vous). Qu’ils n’ont pas terminé, afin de ne pas rater le début de la rencontre de tennis.
Ça nous ferait presque penser à aller chercher un Beaujolais nouveau.

> Yoshitaka Sakura, 68 ans et ministre de la cyber-sécurité du Japon, a reconnu n’avoir jamais utilisé… d’ordinateur de sa vie.

> L’autorité de l’aviation irlandaise a décidé d’enquêter sur la présence d’ovnis : plusieurs pilotes d’avion auraient effectivement aperçu des lumières vives volant à grande vitesse.

> Animaux-relax.com a publié son classement des noms de chiens et chats les plus donnés cette année. Pour les toutous, Oslo occupe la tête du classement, suivi d’Oscar et Olaf. Côté matous, Nala est classée première. On retrouve ensuite Oreo, Joy et Oggy. Fantastique, n’est-ce pas ?

> La ligne 1 du métro parisien a été bloquée en raison d’un homme qui voyageait avec une chèvre. Refusant de descendre de la rame, l’homme est devenu agressif, obligeant les agents de sécurité à intervenir. Ce n’est sûrement pas à Tours que cela arriverait…

Une expo-vente d’art contemporain contre les violences sexuelles

Une expo-vente autour de 25 artistes est organisée ce week-end, à l’initiative de SVS 37. Un moyen d’alerter l’opinion publique et de combattre les violences sexuelles.

UNE_STOP

C’est un lieu de prestige que va investir l’association SVS 37 (Stop aux violences sexuelles) pour sa deuxième édition de Rep’Art. Cette expo-vente d’art contemporain aura en effet lieu à l’Hôtel Goüin. De quoi voir encore plus grand, suite au succès de leur précédente édition, en 2017.

Cette année, 25 artistes seront présents, de Zazü à Cidalia Alves, en passant par Catherine Barthélémy, Paul Jacquette ou encore Olivia Rolde. Les dons récoltés pendant Rep’Art et cette vente de tableaux permettront à SVS 37 de continuer sa mission et développer des projets. Trois jours seront donc consacrés à l’art, certes, mais surtout à la lutte contre les violences sexuelles.

C’est aussi pour cela qu’un cycle de conférences et de débats est programmé dans la journée du samedi 24 novembre avec avocate, journaliste, députée ou encore gynécologue et psychiatre en tant qu’intervenants. Elles et ils aborderont les thèmes des violences sexuelles sur mineurs, les réseaux pédocriminels, le silence des victimes et « les pathologies gynécologiques chroniques conséquences des violences sexuelles ».
Car comme le rappelait Catherine Raynaud, la présidente de SVS 37 dans notre numéro 274 : « Le corps finit toujours par parler. Ce qui fait mal aux adultes et aux enfants fait du mal dans le temps. »

> Du 23 au 25 novembre, à l’Hôtel Goüin de Tours. De 10 h à 20 h le vendredi et samedi ; et de 10 h à 15 h le dimanche.
> Nouveauté cette année : remise du premier Prix Jeunes talents de Touraine, le dimanche à 15 h.
> Infos sur facebook.com/SVS37

Voyage en Ethiopie avec le restaurant Makéda

Rue Colbert, le Makéda est une invitation au voyage, une virée en Ethiopie pour découvrir une gastronomie étonnante. Et ici, on peut manger… avec les doigts !

PAUSE_RESTO

« Bienvenue en Éthiopie ! » George nous accueille avec son large sourire, sa délicatesse et son envie de faire découvrir une gastronomie dans la plus pure tradition de son pays, avec sa maman en cuisine. Le Makéda, ouvert en juillet, est un véritable voyage qui nous a ravis au plus haut point.

Ici, on se régale de mets éthiopiens qu’on peut manger… avec les doigts ! Eh oui, c’est l’une des singularités : les plats sont servis accompagnés de galettes de teff, utilisées pour « attraper » la nourriture. Un peu de dextérité nous manque (sous-entendu, on a deux mains gauches à tmv), ce qui fait qu’on a rapidement retrouvé nos bons vieux couverts (sous-entendu bis, on avait aussi envie de garder notre tee-shirt intact !).

Pour notre première fois au Makéda, le choix s’est porté sur le Yefesek de découverte (à choisir en version « normale » ou végétarienne) qui arrive dans un grand panier tressé dans lequel se trouvent sept plats dressés dans des poteries. Et là, c’est l’explosion de saveurs !
On se régale des lentilles pimentées, des épinards, de ce mélange de gingembre, de courgettes au curry. Le bœuf et le poulet, parfaitement cuisinés, sont assez relevés et épicés pour le palais, mais sont atténués par la douceur d’un œuf dur et du fromage blanc. On voyage littéralement dans une gastronomie exotique et délicieuse, le tout dans un décor charmant aux touches africaines, comme ces tissus brodés bordant la table.

La rue Colbert a donc un nouveau venu sur qui il faudra désormais compter pour goûter à la cuisine d’ailleurs !

> Le Makeda, 86 rue Colbert à Tours. Ouvert du mardi au dimanche, midi et soir. Contact : 02 47 47 12 97, makeda-tours.com ou sur Facebook
> Tarifs : formule découverte entre 15,50 et 16,50 €. À la carte, plats entre 10 et 14,50 €. Formule midi à 9,90 €. Plats végétariens possibles

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Horoscope WTF du 21 au 27 novembre 2018

Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie ! N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? Et cet horoscope de tmv. Argh.

[nrm_embed]<iframe src= »https://giphy.com/embed/3NtY188QaxDdC » width= »480″ height= »480″ frameBorder= »0″ class= »giphy-embed » allowFullScreen></iframe><p><a href= »https://giphy.com/gifs/3NtY188QaxDdC »>via GIPHY</a></p>[/nrm_embed]

BÉLIER
Amour : « Nous on fait l’amour, on vit la vie, jour après jour, nuit après nuit. » (Mais pas vous, désolé).
Gloire : Vous enduire de terre et vous prendre pour une carotte, tel est votre destin.
Beauté : Une bien belle carrure de pâté en croûte.

TAUREAU
Amour : Ahaha, quel(le) escroc vous faites !
Gloire : « Le crétin prétentieux est celui qui se croit plus intelligent que ceux qui sont aussi bêtes que lui. » (Pierre Dac)
Beauté : Prenez davantage soin de votre peau, vous ressemblez à un radis desséché.

GÉMEAUX
Amour : Faites du bien à la planète : emplâtrez votre ex.
Gloire : Proverbe : « Dans la vie, il faut être bon mais il ne faut pas l’être deux fois car, si tu es bon deux fois, tu deviendras bonbon et on te mangera ! »
Beauté : En parlant bonbon, votre corps est une vraie gourmandise. ANW !

CANCER
Amour : Si vous saviez comme je vous aime, mes p’tits lardons !
Gloire : Les erreurs, c’est comme le caca. Tout le monde en fait.
Beauté : Douceur, bonne odeur et zéro sueur, vous n’êtes que perfection physique.

LION
Amour : L’amour, c’est lui tenir la main pour l’emmener manger une raclette.
Gloire : Trop tard. Vous êtes tombé(e) dans les abysses de la connerie.
Beauté : Votre charisme d’huître commence à donner quelques résultats.

VIERGE
Amour : C’est l’heure de ressortir votre martinet !
Gloire : Vous êtes cordialement invité(e) à la fête des beaufs.
Beauté : Comme on dit, tout est bon dans l’cochon ! (et chez vous aussi, graou)

BALANCE
Amour : On n’est pas au champ ! Sous la couette, vous avez la douceur d’un tracteur.
Gloire : Si ta chambre sent comme chez mémé, c’est qu’il est temps d’aérer.
Beauté : Votre acné fait son coming back.

SCORPION
Amour : Grosse chute dans les sondages. Ça vous apprendra à faire n’importe quoi avec nos p’tits cœurs tout mous.
Gloire : Votre mission, déboucher le siphon de douche. Avec tous les vieux cheveux gluants, bouark.
Beauté : Vous ressemblez quand même à un ragondin.

SAGITTAIRE
Amour : Bah, on n’est jamais mieux servi que par soi-même hein !
Gloire : Même Saez est plus souriant que vous.
Beauté : La constellation d’Uranus vous offre un bourrelet en plus pour l’hiver. Cadeau !

CAPRICORNE
Amour : Femme ou homme, vous allez tomber enceinte bientôt. L’astrologie à tmv, une science exacte !
Gloire : Un(e) Capricorne, c’est bien. Un(e) capricorne à poil, c’est mieux.
Beauté : Vous avez la même tronche qu’un lapin pris dans les phares d’une voiture.

VERSEAU
Amour : Votre sextape fera le buzz en décembre.
Gloire : Vous êtes aussi passionnant(e) que la visite d’une cave à vin sans possibilité de dégustation.
Beauté : Beurk, c’est quoi ce truc bizarre sur votre cou ? Un suçon ? Ah non, c’est votre tête.

POISSONS
Amour : Faudrait vous magner. Vous êtes à consommer de préférence avant fin 2018.
Gloire : Un proverbe camerounais dit « Ce n’est pas parce que le singe met la culotte, que les hommes doivent cesser de porter des culottes »…
Beauté : … Voilà c’est tout.

Polar sur Loire : troisième édition

En deux ans, Polar sur Loire est devenu le point de convergence des plumes du Val de Loire. Samedi 24 novembre, vingt-trois auteurs seront réunis salle Ockeghem pour rencontrer leurs lecteurs.

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(Photo © Serge Bodin/Polar sur Loire)

Historiques, futuristes, comiques ou carrément flippants : les romans noirs présentés ce samedi à Tours ont tous un point commun, la région. « Tous les auteurs vivent ou écrivent sur le Val de Loire, explique Claudine Chollet, l’une des organisateurs.

L’idée du salon est née en discutant avec Denis Soubieux au Chapiteau du livre ; nous avons réalisé que nous étions beaucoup d’écrivains de polars en Touraine et avons décidé de créer un salon qui permette aux adeptes de ce genre de rencontrer des auteurs locaux. »

Les romancières Nicole Parlange et Béatrice Egémar les rejoindront dans ce projet et dès la première année, la rencontre trouve son public. Le choix de la salle Ockeghem, centrale et pleine de charme, contribue au succès. Du coté des auteurs, ils apprécient unanimement l’ambiance bon enfant, la proximité avec les visiteurs et la possibilité de se rencontrer entre « collègues ». « Tous les auteurs sont les bienvenus, souligne Denis Soubieux, pourvu qu’ils nous contactent directement et qu’ils aient un lien avec la région. En revanche, la taille de la salle limite le nombre d’inscrits à 24. »

Des romanciers présents les deux premières années ont ainsi accepté gentiment de céder leur place à de nouveaux venus. Au menu de cette troisième édition : dédicaces et échanges, bien sûr, mais aussi des directs sur les radios locales, une table ronde sur le thème des couleurs du polar et deux causeries avec les invités d’honneur, Éric Giacometti et Éric Yung.

La petite équipe, qui tient à rester indépendante, n’a pas souhaité demander de subventions. Elle est soutenue par l’association Signature Touraine, un viticulteur local et la Caisse d’Epargne. Preuve que la manifestation commence à rayonner : la cinémathèque a organisé cette année une projection en écho au salon et la médiathèque de la Riche a consacré la journée du 17 novembre à des lectures autour de Polar sur Loire.

> Sur Internet et sur Facebook

LES AUTEURS PRÉSENTS

Gino Blandin, Emmanuel Bonhomme, Jérémy Bouquin, Norbert Chadourne, Christian Chaillet, Claudine Chollet, Monique Debruxelles, Jean-Noël Delétang, Alain Denis, Michel Douard, Béatrice Egémar, Vianney Frein, Sylvain Gillet, Jean-Luc Houdu, Jean-Noël Lewandowski, John Erich Nielsen, Nicole Parlange, Dominique Play, Jean-Paul Robert, Jean-Michel Sieklucki, Denis Soubieux.

LES ANIMATIONS

> 11 h : « La couleur dans le polar » , table ronde animée par Cécilia, du blog littéraire Between in the Books
> 15 h : Rencontre avec Éric Giacometti, animée par Chloé, du blog littéraire Somewhere Over the Tea pot.
> 16 h : Rencontre avec Éric Yung Un libraire indépendant assure la vente des ouvrages.

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Plongée dans le noir avec les auteurs de polar

Ils étranglent, découpent ou kidnappent des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants chaque année… pour le plus grand plaisir de leurs lecteurs. Qu’est-ce qui fait vibrer les auteurs de polars ?

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On dit d’Agatha Christie qu’elle est la femme à qui le crime a le plus rapporté. Quarante ans après sa mort, Le Masque, son éditeur français, en vend chaque année 50 000 exemplaires. Un roman sur quatre vendu en France est un polar et Quai du Polar, à Lyon, a réuni 80 000 passionnés en 2017.

Ce succès ne date pas d’hier, rappelle le sociologue et romancier Michel Moatti : Conan Doyle a ressuscité Sherlock Holmes sous la pression populaire ! « Le policier fonctionnait bien, puis le néo polar est arrivé en apportant une autre dimension, des personnages plus ancrés dans la société. Avec le thriller, le genre est devenu plus violent, peut-être une manière d’exorciser le réel, de s’accoutumer et d’apprivoiser la mort. »

Ce roman n'a ni auteur ni titre. Il est d’autant plus drôle de voir un deuxième tome publié avec cette accroche : « par l’auteur du livre sans nom »
PAS D’AUTEUR ET PAS DE
TITRE – LE LIVRE SANS NOM
Oui, ce roman présente cette
double particularité. Il est d’autant
plus drôle de voir un deuxième
tome publié avec cette accroche : « par l’auteur du livre sans nom »

Horrifique, économique, historique, fantastique ou humoristique, le polar est devenu une planète à lui tout seul. Mais à quoi rêvent ses auteurs ? Cofondatrice du Salon Polar sur Loire, Claudine Chollet est tombée dans le polar par hasard, en écrivant un « Poulpe ». « J’ai écrit sans aucune pression et je me suis tellement amusée que que j’ai décidé de continuer. » Elle imagine alors le personnage de Polycarpe Houle et bâtit une série de cosy mystery à la sauce tourangelle, un genre qui plaît de plus en plus. Quel qu’il soit, le polar exige une intrigue serrée et une ambiance.
C’est ce qui a poussé Hervé Commère à le choisir. « Je suis parti dans tous les sens quand j’ai écrit mon premier roman, nous confie-t-il en riant. Je me suis dit qu’avec un polar, je serai obligé de suivre le fil. » Cet auteur plusieurs fois primé est guidé par une seule envie : celle de raconter des histoires. « Certains confrères pensent changer le monde, je n’ai pas du tout ce sentiment, même si je décris parfois des enjeux sociaux. Je veux juste embarquer le lecteur dans une histoire haletante. »

Ce plaisir dans l’écriture est revendiqué par tous les auteurs que nous avons rencontrés. « Ce qui est intéressant, c’est de monter cette histoire qui vous appartient », explique Nicole Parlange, auteure de romans historiques. « J’écris d’abord pour ma femme, pour moi, et si le lecteur s’est marré, ça me suffit », affirme Michel Douard. Rédacteur pour des agences de communication, il est devenu romancier pour fuir les contraintes. « En France, on a du mal à mélanger les styles, analyse-t-il, mais la vie n’est pas simpliste. Elle est dure, oui, mais aussi très drôle, tendre… »

L’AUTEUR QUI N’EXISTE PAS – RICHARD CASTLE Il a sa page sur le site Babelio et sur Wikipédia, on le trouve dans toutes les librairies… mais il n’existe pas. Ou plus exactement, Richard Castle est le héros d’une série à succès, transformé en auteur, comme une mise en abîme. Son 3e roman gagnera même la tête des ventes aux États- Unis ! Le véritable écrivain qui lui prête sa plume, lui, reste inconnu.
L’AUTEUR QUI N’EXISTE PAS –
RICHARD CASTLE
Il a sa page sur le site Babelio et sur Wikipédia, on le trouve dans toutes les librairies… mais il n’existe pas. Ou plus
exactement, Richard Castle est le héros d’une série à succès, transformé en auteur, comme une mise en abîme. Son 3e roman
gagnera même la tête des ventes aux États-
Unis ! Le véritable écrivain qui lui prête sa plume, lui, reste inconnu.

Malgré les contraintes narratives, les auteurs de polars se sentent plus libres, y compris d’aborder des thèmes qui dérangent. À l’heure où les éditeurs s’interrogent sur l’embauche de sensitivity readers, le polar apparaît comme une terre de liberté et fait (presque) tout passer. Sergio Luis, un auteur tourangeau qui connaît un beau succès par le bouche à oreille, aime « décrire les situations qui grattent. Le polar offre un imaginaire infini, il permet de naviguer entre les relations humaines. Quand on me dit qu’un thriller, ce n’est pas du Zola, je réponds : non, et ce n’est pas du tout mon but, même si je fais très attention au style et j’essaie de progresser dans mon écriture à chaque roman. J’ai atteint mon but quand un lecteur éteint sa lampe de chevet à 2 heures du matin parce qu’il voulait connaître la fin de mon roman. »

« Beaucoup considèrent encore le polar comme de la sous-littérature. J’ai envie de leur dire : ouvrez un polar. »

Éducateur le jour et écrivain la nuit, Jérémy Bouquin défend l’accessibilité du polar. « Ce genre est populaire et doit le rester. La lecture est tellement élitiste ! Le lecteur n’a pas peur d’ouvrir un polar parce que c’est une littérature du réel, qui mélange les faits-divers et une écriture simple, avec des personnages accessibles. On y trouve du sang, du sexe, de l’humour… ça parle à tout le monde. »
Le ludique peut avoir un côté pédagogique, rappelle-t-il : « Le polar embrasse tous les genres et tous les secteurs. Tom Clancy, Gérard de Villiers, abordent des sujets géopolitiques bien réels et très documentés, Jean-François Parot fait entrer le lecteur dans une période historique. »

Pour Claire Bréton, responsable du rayon Noir à La Boîte à livres, la grande force des auteurs de polar est de savoir raconter des histoires. « Le lecteur veut déconnecter. Ces romanciers sont plus irrévérencieux, ils osent le politiquement incorrect et leurs œuvres sont moins psychanalytiques que dans la littérature blanche. » Les personnages ne doivent pas être simplistes pour autant car ils sont la clé de l’œuvre et il faut leur donner un verbe propre, souligne Jérémy Bouquin.

FAUSSES COUV’, VRAIES PRINCESSES NOUVEAU LOOK POUR UNE NOUVELLE VIE L’illustrateur Astor Alexander s’est amusé à intégrer les princesses Disney à des polars des années 50. Un exercice de style réussi, à retrouver sur son compte instagram : astoralexander. Et c’est génial !
FAUSSES COUV’, VRAIES PRINCESSES NOUVEAU LOOK POUR UNE NOUVELLE VIE
L’illustrateur Astor Alexander s’est amusé à intégrer les princesses Disney à des polars des années 50. Un exercice de style réussi, à retrouver sur son compte instagram : astoralexander. Et c’est génial !

« Beaucoup considèrent encore le polar comme de la sous-littérature. J’ai envie de leur dire : ouvrez un polar », s’indigne Marie-Eve Descombes. Auteure du blog Mademoiselle Maeve et jurée pour plusieurs prix littéraires nationaux, elle a plongé dans le roman à mystères dès qu’elle a su lire. « Ellory, Franck Bouysse, Sandrine Collette… ont une vraie écriture. La construction psychologique des criminels comme des victimes est essentielle et le roman noir suit les évolutions de la société. Armand Gamache, l’inspecteur canadien créé par Louise Penny est loin du flic alcoolique et largué. »
Elle ne juge pas pour autant les clichés rédhibitoires. « Certains livres sont comme des pantoufles, tu sais où l’auteur va t’emmener. Il y a un certain snobisme à dénigrer les auteurs populaires mais l’essentiel est d’avoir du plaisir à lire. Et c’est triste de devoir défendre ses goûts ! »
Michel Moatti regrette lui aussi cette barrière artificielle : « Jean-Patrick Manchette, publié dans la Série noire, a un excellent niveau littéraire et méritait largement un prix, Modiano est souvent proche du roman d’angoisse. » Ce snobisme va parfois très loin. Pierre Lemaître, l’auteur du best seller Au-revoir là-haut, avoue avoir quitté le polar « pour devenir enfin un écrivain » et gagner la reconnaissance du milieu littéraire.

Pourtant, si « Gaston Leroux rêvait d’égaler Flaubert, c’est le Mystère de la chambre jaune qui l’a fait entrer dans l’Histoire », sourit Claudine Chollet. Et bien des héros de « blanche » ont disparu quand Miss Marple et Sherlock Holmes ont survécu. Noire ou blanche, quand la littérature est bonne, elle est bonne.

Overlord : série B bien emballée

Des Nazis, des sortes de zombies surhumains et des soldats américains qui ont envie d’en découdre : le film Overlord vaut-il vraiment le coup ?

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Vous reprendrez bien une petite louche de série B ? Parce qu’on ne va pas se mentir, Overlord, c’est un peu ça : une petite « bisserie » à l’ancienne, délicieusement bébête mais méchamment divertissante, avec un pitch à base de GI’s ricains dégommant du nazi zombie. Oui, outch, rien que ça.

Pour son deuxième long-métrage, le réalisateur Julius Avery a été épaulé par le producteur J.J. Abrams. Si son premier film lorgnait vers le drame d’action (Son of a gun), le cinéaste s’essaye cette fois à un mélange hybride, à la croisée entre film de guerre et production d’horreur.

Overlord suit donc un groupe de parachutistes largués en France occupée pour une mission. Pas de chance : ils vont tomber sur un labo secret, où de vilains Allemands ont la fâcheuse tendance à lever le bras droit tout en menant des expériences surnaturelles. Avec pareil récit, Avery remplit évidemment son cahier des charges à coup de personnages caricaturaux, de délires régressifs et de second degré.
Exubérant et extravagant, certes, mais suffisamment bien emballé et bien mené pour accrocher la rétine et faire passer un bon moment.

Mélange de Call of Duty (les scènes de guerre sont top) et d’Inglorious Basterds à la sauce zombie, Overlord possède tout de même un sacré lot de défauts : incohérences, soucis de logique, rythme parfois mal agencé, décors misérables, ce film avec le cul entre deux chaises (guerre ou horreur ?) aurait certes mérité un peu plus de folie.
Mais il se regarde surtout pour ce qu’il est : un programme qui dépote, efficace tout en étant grotesque. Bref, un plaisir coupable.

> Horreur/Guerre, de Julius Avery (USA). Durée : 1 h 50. Avec Jovan Adepo, Mathilde Ollivier, Wyatt Russell, Pilou Asbaek…
> NOTE : 3/5

Concert solidaire grâce à l’asso A Tes Souhaits

L’association tourangelle A Tes Souhaits investit La Pléiade pour un concert caritatif au profit des enfants hospitalisés à Clocheville et aider deux associations : 1001 Pétales et L.E.O.N.O.R.E.

Toukan Toukan sera l'un des groupes présents sur scène.
Toukan Toukan sera l’un des groupes présents sur scène.

Créer et organiser des événements culturels au profit d’actions caritatives et humanitaires, c’est la mission que s’est donnée l’association tourangelle A Tes Souhaits, menée par Anaïs, Patrick, Léa et Marie. Capture

Samedi 24 novembre, elle lancera sa première grosse soirée : un concert solidaire à La Pléiade, au profit de deux associations locales, 1001 Pétales et L.E.O.N.O.R.E.
La première agit auprès des enfants atteints de leucémie et hospitalisés à l’hôpital Clocheville tandis que la seconde apporte des moyens matériels aux services accueillant les petits atteints de hernie diaphragmatique.

Côté musique, ce sont donc Philémone, GRaNDE et Toukan Toukan, trois noms souvent connus des Tourangeaux, qui s’occuperont d’enflammer la scène et faire bouger le public.
Il sera également possible d’échanger avec les associations présentes.

> Concert solidaire à La Pléiade, de La Riche. Dès 19 h. Tarif : 10 €. Infos sur facebook.com/AssociationAtesSouhaits ou réservations sur helloasso.com/associations/a-tes-souhaits

TOP 4 : le futur Burger Quiz

Dès le 28 novembre, une dizaine de nouveaux présentateurs remplaceront Alain Chabat au jeu Burger Quiz. Voici notre top 4 des animateurs que l’on attend de pied ferme. Miam !

ALEXANDRE ASTIER

Mister Kaamelott qui anime Burger Quiz ? Le rêve ! Aussi drôle que cultivé, Alexandre Astier possède un capital sympathie surpuissant. Les candidats qui lui parleront d’un film Kaamelott seront pendus haut et court.
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MARINA FOÏS

À un internaute qui disait « Burger Quiz sans Chabat ? Ce sera sans moi », elle a répondu : « Et sans moi. Même si c’est moi. » Tout est dit. L’hilarante Marina Foïs (et sa mauvaise foi) devrait exceller dans le rôle.

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ÉDOUARD BAER

Digne héritier de l’humour Chabat, Édouard Baer, de par sa jouissive éloquence, va envelopper Burger Quiz d’un humour tout simplement ravageur. Son verbe, sa « tronche », ses habituelles digressions, sa folie : on dit oui !

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GÉRARD DARMON

Grand complice de Chabat, invité à de multiples reprises même dans les années 2000, Darmon a toute sa place aux manettes. On attend ses punchlines qui torpillent et sa répartie de tueur dite avec sa voix d’outre-tombe.
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[nrm_embed]<blockquote class= »twitter-tweet » data-lang= »fr »><p lang= »fr » dir= »ltr »>Réponse : M. <br>Effectivement, avec mes camarades, je repasse bientôt derrière le comptoir. <a href= »https://twitter.com/hashtag/BQS03?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw »>#BQS03</a><br><br>Alain. <a href= »https://t.co/M67fEOtuIE »>pic.twitter.com/M67fEOtuIE</a></p>&mdash; Burger Quiz (@BurgerQuizOff) <a href= »https://twitter.com/BurgerQuizOff/status/1059513042231353344?ref_src=twsrc%5Etfw »>5 novembre 2018</a></blockquote> <script async src= »https://platform.twitter.com/widgets.js » charset= »utf-8″></script>[/nrm_embed]

Chroniques culture #62

Le premier album d’A Void, le nouvel EP de Charly DKN ou encore l’immanquable Netflix à rattraper et la dose de BD et DVD, c’est à retrouver ici.

PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
LES INDESTRUCTIBLES 2
Il n’y avait que Brad Bird pour réussir à offrir une suite digne de ce nom à ce classique de l’animation. Toujours aux manettes, donc, le réalisateur signe avec Les Indestructibles 2 un spectacle familial réussi, un grand-huit riche en émotions et en rires. Visuellement, c’est toujours un bijou (quelle technicité dans les plans et le découpage !) et dans le fond, c’est toujours aussi inventif. On (re)découvre donc ce film survitaminé en version Blu-ray : déjà, pour les suppléments enrichis d’une leçon d’animation avec le cinéaste et de deux courts-métrages bonus. Ensuite pour retrouver avec plaisir bébé Jack-Jack, personnage immanquable et simplement hilarant des Indestructibles 2.
A.G.

LE CD PAUSE_ECRANS_CD
A VOID – AWKWARD AND DEVASTATED
Il y a de cela deux ans, le jeune groupe A Void nous avait tapé dans l’oeil lors de la sortie de leur EP Roses as insides. Le combo parisien — également connu pour avoir enflammé les planches anglaises — dévoile ici son premier album, Awkward and devastated. Suintant toujours l’esprit grunge, A Void a toutefois affiné son propos. Insufflant un feeling garage plus présent, un sentiment d’urgence tout en étant capable de ralentir le rythme et se faire plus mélodique (« A Rose »), le groupe offre une cohérence aux douze titres qui structurent ce disque bien écrit et rappelant parfois un Sonic Youth à voix féminine.
La voix, justement, de Camille Alexander est toujours capable d’envolées éraillées (« Éclatée » ou « Hurricane »). En face, la frappe de Marie Niemiec à la batterie épouse parfaitement la basse d’Aaron Hartmann et se répondent pour dérouler une section rythmique travaillée et bien mise en avant dans le mix. Jeune, sincère et à l’énergie contagieuse sur scène, A Void a clairement du potentiel.
A.G.

PAUSE_ECRANS_EPLE EP
CHARLY DKN – SENSES
Son premier album Symbiose était un véritable voyage. Ce nouvel EP, Senses, est en revanche est une vraie plongée. Une plongée dans le corps humain, Charly DKN explorant ici la thématique des sens du corps humain. Évidemment, le Tourangeau oeuvre toujours dans sa musique électronique qu’il chérit tant, la techno. Et sur Senses, Charly DKN réussit à proposer un ensemble qui fonctionne suivant les pulsations des émotions (c’est d’autant plus audible avec une écoute au casque sur un titre comme « Fragrance » par exemple).
Plus envoûtant que ses œuvres précédentes (« Nectar » fait même le pari d’incorporer des voix) et toujours pertinent dans son propos, Charly DKN réussit de nouveau son coup avec Senses. L’an dernier, l’artiste nous confiait vouloir « hypnotiser le public » : la mission est réussie.
A.G.

LES BD PAUSE_ECRANS_BD
MYSTÈRES & BULLES (DE GOMME)
Dire que l’on adoré la nouvelle série Renaissance (Dargaud) d’Emem au dessin et de Fred Duval au scénario, serait un euphémisme. Avec ce Tome 1 « Les Déracinés », ils se lancent le défi d’une nouvelle série de SF qui devrait en séduire plus d’un, grâce à sa richesse et son inventivité. Jung, lui, nous plonge avec « Babybox » (Noctambule/soleil) dans un conte sur une quête identitaire dans une Corée du sud aux contours oniriques et au graphisme époustouflant.
Magie et merveilleux, ce aussi sont les caractéristiques de « La Boîte à musique » (Dupuis), la très belle série de Carbonne et de Gué qui proposent déjà le volume 2 de cette histoire mêlant fantastique et poésie avec maestria. On finira par le tome 13 et dernier de la série « XIII MYSTERY » où Jean Van Hamme crée l’événement en reprenant le scénario avec la complicité de Olivier Grenson au dessin autour du personnage culte Judith Warner. Le résultat est un petit chef d’oeuvre et on se dit que le mystère de la série devrait encore perdurer encore longtemps !
Hervé Bourit

A (RE)DÉCOUVRIR SUR NETFLIX
THE HAUNTING OF HILL HOUSE
De mémoire de sériephile, on n’avait pas connu pareil plaisir depuis bien longtemps… Production originale Netflix, The Haunting of Hill House est une libre adaptation du roman La Maison hantée (Shirley Jackson) dont avait d’ailleurs découlé le film La Maison du diable (Robert Wise, 1963). Ici, dans cette histoire d’une famille endeuillée et traumatisée par leur ancienne demeure hantée, le réalisateur Mike Flanagan construit son récit à coup de flashback et les met en parallèle avec le quotidien qu’endurent aujourd’hui les protagonistes.
Totale réussite de A à Z, The Haunting of Hill House maquille son fonds horrifique et d’épouvante derrière un drame psychologique et familial. Tour à tour flippant, angoissant, émouvant, mélancolique, ce petit bijou rafraîchit le genre codifié de la maison hantée. Les thèmes de la mort et des traumas sont traités à la perfection et prouvent que les fantômes ne sont pas forcément ceux que l’on cache sous un lit. Stephen King s’est dit grand fan de la série. Il n’y a pas mieux comme gage de qualité.
A.G.

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On a testé le restaurant O&A aux Halles

Situé place des Halles, le O&A appartient à… Olivier Arlot, bien sûr !

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Olivier Arlot qui revient en ville, forcément, ça intrigue nos papilles ! Direction donc le O & A, son restaurant de la place des Halles, impatients de découvrir cette nouvelle carte du chef tourangeau.

La décoration, dans les tons de bois et de bleu foncé à la mode, est simple et élégante, un mélange équilibré d’années 50 et de style bistrot. On apprécie. On apprécie également le service, aimable, vraiment personnalisé, ce qui est rare. La carte présente les entrées (dénommées A), les plats (B) et les desserts (C) accessibles via trois formules et un bel assortiment de vins : Bourgogne mais aussi, plus près de chez nous, Quincy et Sancerre. PAUSE_RESTO_ARLOT_web
On opte pour une pièce de bœuf et ses choux de Bruxelles (oui, on a le goût du défi mais s’ils sont bons, alors, tout le sera). La viande est cuite à point, la sauce délicieuse et les petits choux passent facilement, bravo au chef.

Mon acolyte a choisi de l’agneau en croûte de persil et une tarte au citron. On teste le moelleux au chocolat, autre plat piège des restaurants, il est parfait.

Des plats maîtrisés mais sans surprise et c’est dommage. Avec un verre de vin à 7 euros, on frôle les 40 euros pour un plat, un dessert, un verre et un café, excellents mais ni très copieux ni très surprenants. On regrette que le restaurant ne propose pas une formule du midi, plus en accord avec la carte et la taille des portions.

> O & A, place des Halles, à Tours. Ouvert du lundi au vendredi, plat à 21 euros, formule à 29 ou 36 euros.
> À suivre sur instagram

La Réunification des deux Corées : coproduction internationale au CDNT

Avec une troupe d’acteurs singapouriens, Jacques Vincey reprend La réunification des deux Corées, un des succès de Joël Pommerat. Une coproduction internationale pour le CDNT, à voir dès le 19 novembre

(Photo Crispi Photography)
(Photo Crispi Photography)

La Réunification des deux Corées »… Le titre pourrait en tromper plus d’un. « Mais ça n’a rien à voir avec quelconque actualité politique », prévient d’emblée le metteur en scène Jacques Vincey.

Pas de géopolitique, donc. Mais d’amour. Ou plutôt « d’amour sous toutes ses déclinaisons avec également et notamment ses questions de solitude, de séparation ». Le besoin de l’autre et la réunification sont l’axe principal de cette pièce qui arrivera sur les planches du Théâtre Olympia du 19 au 24 novembre.
« C’est la métaphore de cette difficulté ontologique à se réunir dans l’amour », explicite Jacques Vincey au téléphone. Il vient tout juste de débarquer en France. L’homme revient de Singapour, où il a créé cette pièce.

« Tout est parti d’une sollicitation de l’Institut français de Singapour. J’ai répondu à la proposition d’Ong Keng Sen, de la compagnie Theatre- Works, de mettre en scène La Réunification des deux Corées, une pièce de Joël Pommerat, un auteur qu’il fallait leur faire découvrir. » C’est donc la première fois que le CDNT est coproducteur d’un spectacle créé à l’international. « Une étape importante, notamment pour notre rayonnement », rappelle Jacques Vincey. Et l’occasion de proposer un véritable spectacle, une pièce au texte fort.

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(Photo Crispi Photography)

Intemporelle et universelle, en regard des thèmes abordés. La Réunification des deux Corées se compose de vingt courtes saynètes, « une succession de petites histoires » qui explorent les territoires de l’Amour avec un grand A et des relations.
« Quels sont ces liens qui nous poussent à aimer, haïr, aider, trahir, protéger, fuir, lutter, tromper ou mentir ? », questionne le synopsis de la pièce.

Jouée en anglais

La Réunification des deux Corées sera jouée en anglais et surtitrée en français. Mais Jacques Vincey tient à rassurer : « La langue anglaise n’est pas une question ni un problème. Déjà parce que les gens la parlent de plus en plus et ensuite car le texte de Pommerat est simple. »

Il n’empêche : cela a dû être compliqué pour le metteur en scène de travailler avec une troupe singapourienne. Ne serait-ce que pour communiquer… « Oui, ça n’a pas été simple !, acquiesce Jacques Vincey dans un petit rire. Mais j’aime faire des choses que je ne connais pas. La barrière linguistique et culturelle est une difficulté. Mais la difficulté est un enjeu. Il fallait s’appuyer sur nos différences. »
Ces neuf comédiens du TheatreWorks de Singapour sont Malais, Indiens ou encore Chinois : une mosaïque de culture(s) infusée dans une pièce française. Et, là encore, à l’instar du thème de la pièce, des femmes et des hommes… réunis.

> La Réunification des deux Corées, de Joël Pommerat, mis en scène par Jacques Vincey. Du 19 au 24 novembre au Théâtre Olympia à Tours. De 9 à 26 €. Horaires et résas : cdntours.fr
> Puis du 28/11 au 1/12 à la MC93 de Bobigny. Tournée française prévue d’octobre 2019 à février 2020.

La Clef : l’impro comme terrain de jeu

Pour fêter ses vingt ans, la compagnie La Clef organise ce weekend un festival d’improvisation à Chambray-lès-Tours. Rencontre avec sa responsable artistique, Valérie Lesage.

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Il y a 20 ans naissait la compagnie La Clef. C’était en 1998… …
grâce à la Coupe du monde de football ! Nous étions quelques comédiens issus de la ligue d’improvisation française à Paris, missionnés par une structure de Seine- Saint-Denis pour animer un grand espace au pied du Stade de France. Nous avons créé un monde où tout était rond, comme le ballon, et monté un spectacle pour des collégiens. Il fallait créer une structure pour mener ce projet, et c’est ainsi qu’est née la compagnie La Clef. Je suis arrivée sur Tours en 2001, et la compagnie s’est progressivement installée en Touraine, où elle est active depuis 2006.

Pourquoi « La Clef » ?
C comme compagnie, E comme événement et F comme formation. Quant au L, nous n’avons jamais trouvé de mot qui nous corresponde. Vous pourriez lancer un jeu concours auprès de vos lecteurs ?

Le premier spectacle tourangeau de la compagnie ?
C’est le catch-impro. Nous nous sommes approprié la dramaturgie du catch : les commentateurs, les agents de sécurité… Dès le hall d’entrée, le spectacle commence : le public, reçu par le service de sécurité et les agents d’accueil, est invité à écrire les thèmes de son choix sur des papiers. En parallèle, les commentateurs chauffent la salle, et un DJ fait monter la température. Lorsque les deux duos d’improvisateurs entrent en scène, on pioche au hasard un thème dans l’urne. Le décompte commence immédiatement : 5 – 4 – 3… Et l’improvisation démarre, sans préparation ni réflexion. Je joue souvent le rôle d’arbitre : il est là pour se faire huer, récupérer les énergies négatives du public afin que les comédiens jouent plus confortablement. C’est une réussite : nous entamons la 12e saison du spectacle. Au sein de la compagnie, il y a les spectacles, mais aussi les stages, les ateliers, les formations, les événements en entreprise…

L’impro, c’est pour tout le monde ?
Oui, aucun pré-requis n’est nécessaire. En 25 ans d’enseignement, je n’ai jamais rencontré quelqu’un incapable d’improviser. Par contre, certains ne s’autorisent pas à le faire. Pourtant, on s’amuse beaucoup : en état d’improvisation, tout devient prétexte au jeu, on retombe tous en enfance. On développe aussi plein de qualités humaines : l’écoute, le respect de la parole de chacun, l’acceptation de l’autre… Alors venez découvrir l’impro. Le seul risque que vous prenez, c’est de vous amuser et de trouver du plaisir !

Propos recueillis par Nathalie Picard

LA CLEF EN CHIFFRES :
> 150 adhérents > 6 ateliers hebdomadaires : 5 pour adultes et 1 pour ados
> Un noyau dur de 6 comédiens professionnels réguliers
> 50 salariés engagés temporairement sur une année

Impro : rendez-vous au Fi!l good festival

Fi!L Good, c’est le premier festival d’improvisation théâtrale organisé par la compagnie La Clef en Indre-et-Loire. Une sélection de spectacles, performances originales et ateliers

Catch Impro ©Anthony Oblin
Catch Impro ©Anthony Oblin

L’impro ? Un sacré divertissement… mais aussi un jeu périlleux. Car rien n’est écrit, tout s’invente dans l’instant présent. L’occasion de découvrir de drôles d’histoires, et peut-être d’en inventer ?

IMPROVISEZ !

Relèverez-vous le défi ? La compagnie la Clef vous propose de découvrir l’improvisation théâtrale lors d’ateliers découverte entre enfants, ados, adultes et même en famille. Vous avez très peur de vous mettre à nu ? Vous ne voyez pas ce que vous pourriez bien inventer sur le thème « gare aux casseroles » ? Allez, on n’a qu’une seule vie ! Et soyez rassuré : les organisateurs nous assurent que tout le monde en sortira vivant.
Samedi 17/11 de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h sur réservation.

AU MICRO DE RADIO BÉTON

Improviser avec les contraintes d’un direct à la radio. Les comédiens professionnels des compagnies La Clef et Les 3 sœurs placent la barre haute : leur performance sera diffusée en live sur Radio Béton. Imaginez un plateau radio avec un animateur, un invité et des chroniqueurs pas comme les autres : un médium, un astrologue et un psy. Grâce à l’émission de spiritisme de BF FM, la mort n’aura plus de secrets pour vous…
Spirit(e)s « Impro radio live ». Samedi 17/11 à 14 h.
IMPRO_SPIRITES CARRE WEB RVB

ADMIREZ VOS MAÎTRES

De grosses pointures ouvriront le festival avec un catch-impro spécial « stars de l’impro ». Cécile Giroud et Yann Stotz – célèbre duo d’humoristes – se retrouveront face au triple champion du monde de l’improvisation Richard Perret, en duo avec Julie Tajan. Ces maîtres improvisateurs sont experts dans l’art de créer des histoires farfelues, inventer des rebondissements improbables, sortir the réplique qui tue, nous faire rire… et peut-être pleurer ? Catch-impro.
Vendredi 16/11 à 20 h 30.

PLACE AUX AMATEURS

Si La Clef est une compagnie professionnelle, elle n’en oublie pas les amateurs pour autant. Deux moments leur sont dédiés lors du Fi!L Good Festival. Le premier ? La méningerie : les comédiens se mueront en acrobates, clowns ou funambules, lors d’improvisations autour de l’univers du cirque. Deuxième rendez-vous amateurs , le traditionnel match d’impro : les 4 équipes de comédiens de La Clef, les Enerveretz, le Tours Impro Club et la Ligue d’improvisation de Touraine Amateurs s’affronteront sur la patinoire, devant un public autorisé à huer l’arbitre ! Tous les codes du hockey sur glace seront au rendez-vous… sauf la glace.
La méningerie samedi 17/11 à 16 h 30. Match d’impro dimanche 18/11 à 16 h 30.

REMBOBINEZ

Tirer un livre au sort. Choisir un extrait au hasard. Jouer la fin de l’histoire. Rembobiner. Raconter le début de l’histoire, et en une heure, arriver à la fin. Rassurez-vous, on ne vous demandera pas ce genre de performances lors des ateliers découverte. Ce concept d’improvisation est un nouveau challenge que se lancent les comédiens de La Clef. Résultat en direct.
Rewind samedi 17/11 à 19 h, suivi de Cabaret à 21 h, un grand boeuf d’impro où le public pourra lancer plein de défis aux improvisateurs. No limit… ou presque !

DOUDOU ANIMÉIMPRO_Marmot (7)

Du haut de ses 3 ans, Jules ne quitte jamais son doudou. Quant à Romane, 10 ans, elle ne jure que par ses cartes Pokémon. Et si ces objets du quotidien racontaient une nouvelle histoire ? Les comédiens de La Clef inventent contes, légendes et autres fables à partir des jouets amenés par les enfants, numérotés et tirés au sort au fil du spectacle. Impro-marmot. Dimanche 18/11 à 15 h.

Infos pratiques : Vendredi 16, samedi 17 et dimanche 18 novembre à Chambray-lès-Tours.
> Renseignements au 02 47 41 14 71. compagnielaclef.fr/fiil-good-festival

par Nathalie Picard

Horoscope WTF du 14 au 20 novembre 2018

On ne vous présente plus la bête : comme d’habitude, l’astrologue était de mauvaise humeur. Résultat, tout le monde souffre sauf les Gémeaux.

[nrm_embed]<iframe src= »https://giphy.com/embed/111mxI1FrAf2s8″ width= »480″ height= »270″ frameBorder= »0″ class= »giphy-embed » allowFullScreen></iframe><p><a href= »https://giphy.com/gifs/sanford-and-son-redd-foxx-fred-111mxI1FrAf2s8″>via GIPHY</a></p>[/nrm_embed]

BÉLIER
Amour : Comme le dit le proverbe camerounais…
Gloire : « Le porc ne dit jamais qu’il a trop de graisse »
Beauté : Du coup, vous voyez où on veut en venir ?

TAUREAU
Amour : Bon sang, que de mauvais goût.
Gloire : Eh mais votre sens de l’humour, il a choppé la grippe aviaire ou quoi ?!
Beauté : Grosse migraine. Consultez un médecin (ou arrêtez le rouge).

GÉMEAUX
Amour : Vous déchaînez les cœurs et les slips. Vive les Gémeaux !
Gloire : (enfin pas trop quand même, car vous êtes un peu lourdingue).
Beauté : Votre ressemblance avec un lévrier afghan est vraiment troublante.

CANCER
Amour : Ouf, dans son cœur, vous êtes sur la 4e marche du podium.
Gloire : (Y A PAS DE 4e MARCHE, HAHA. VLAN DANS LES DENTS !)
Beauté : Un bras plus musclé que l’autre. Ne me demandez pas pourquoi, c’est ainsi.

LION
Amour : Période de rut intensif en novembre.
Gloire : Tout travail mérite sa mère.
Beauté : Va vraiment falloir arrêter de baver autant pendant les bisous.

VIERGE
Amour : Fréquentation en hausse dans votre pantalon.
Gloire : Vous êtes aussi agaçant(e) que la pub lesfurets.com
Beauté : Rembourrez votre soutif ou votre caleçon.

BALANCE
Amour : Astuce pour votre éventuel couple : nettoyez enfin cet historique Google. (faites pas les innocents)
Gloire : Si vous étiez intelligent(e), vous sauriez ce que veut dire ‘verbigération’. Mais vous êtes un peu bête.
Beauté : Haleine du matin, bisou qui craint.

SCORPION
Amour : Croquez pas trop dans le fruit défendu. On vous observe.
Gloire : J’ai un peu la pression de vous balancer des saloperies, car c’est la période des anniversaires chez les Scorpions.
Beauté : Et on sait tous que vous êtes du ghetto, avec vos poils rebelles et vos p’tits muscles.

SAGITTAIRE
Amour : Caliente pour tous les 1er décans. Les autres, on s’en fout.
Gloire : Tous en chœur : Les produits laitiers sont vos amis pour la vie !
Beauté : (D’ailleurs, vous avez autant de consistance qu’un yaourt 0 %)

CAPRICORNE
Amour : On appelle ça le vide.
Gloire : Arrêtez de détester l’astrologue de tmv. C’est mauvais pour votre cœur tout mou.
Beauté : Vous êtes une bonne pâte malgré votre carrure de vermicelle (ouarf ouarf).

VERSEAU
Amour : Faites la grève du sexe pour obtenir tout ce que vous voulez. Mouahaha.
Gloire : Le 10 janvier 2019 tombera un jeudi. Déduisez-en ce que vous voulez. Nous, on trouve ça flippant.
Beauté : Si ton nez a du mouchou, c’est qu’il en restera toujours un bout !

POISSONS
Amour : Les Gémeaux vous détestent. Détruisez-les.
Gloire : Attention, votre banquier est un Illuminati pro-saumon.
Beauté : D’ailleurs, vous avez une belle tête de saumon. Si, si, allez sur Google images et regardez votre bouche.

Du théâtre pour ne pas oublier l’Histoire

Près de 800 collégiens d’Indre-et-Loire ont assisté mardi à une représentation un peu spéciale au Grand Théâtre de Tours. Lever de rideau sur la pièce « Emmanuel P. fusillé pour l’exemple ».

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Emmanuel P. et à sa gauche son avocat, lui aussi soldat et instituteur de métier. (Photo Le Rêve à l’Envers)

Des centaines d’adolescents parlent et rigolent au milieu du décor romanesque de l’opéra de Tours. « Nos tout premiers spectateurs étaient des jeunes de votre âge », introduit la metteuse en scène, Pascale Sueur. Avec le conseil départemental, elle organise cette représentation depuis plusieurs mois. « Avec la compagnie Le Rêve à l’Envers, on a travaillé beaucoup pour vous, continue-t-elle en arrêtant leurs voix juvéniles. Vous avez la chance de vivre dans un pays en paix, même si la guerre est à nos portes. Il est important de construire un monde de paix et vous êtes ceux qui construiront ce monde, on a besoin de vous. »

En ce jour particulier (la représentation a eu lieu le 13 novembre – NDLR), trois ans après les attentats du Bataclan et un peu plus de cent ans après l’armistice de la Première Guerre mondiale, près de 800 collégiens de tout le département sont venus assister à la représentation d’Emmanuel P. Fusillé pour l’exemple.

Fusillés pour l’exemple

Inspirée d’une histoire vraie, cette pièce tragique a été écrite par l’historien lochois Bernard Briais. Il a sorti non pas du placard mais d’un grenier poussiéreux, des lettres de Poilus et le dossier de demande de réhabilitation d’Emmanuel Pairault. Après quelques recherches aux archives, il se rend compte qu’il existe une version officielle et une version officieuse de cet événement.

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Les centaines de collégiens ont suivi la représentation comme un cours d’histoire grandeur nature au Grand Théâtre de Tours. (Photo tmv)

Emmanuel Pairault, originaire de Loudun dans la Vienne, âgé de 23 ans, est condamné à mort par le conseil de guerre du 9 octobre 1915 pour « abandon de poste en présence de l’ennemi ». Assis aux côtés du président de ce conseil, pour l’occasion installé au milieu de l’orchestre, les élèves découvrent à travers les témoignages des autres soldats et la plaidoirie d’un avocat inexpérimenté, instituteur de métier, qu’il s’agit en réalité d’un acte de vengeance de son supérieur, le lieutenant de Roquefeu. L’assemblée souffle son désarroi quand tombe la sentence en faveur de la peine capitale.

« Le rendre universel »

Dans une mise en scène sobre, la deuxième partie de la pièce montre les tourments de ce condamné à mort, innocent, jusqu’à ses derniers instants. « Pour rendre universel ce personnage, nous avons donné une femme et une fille à Emmanuel qui n’en avait pas », décrit Pascale Sueur.

La Cie Le Rêve à l’Envers, de Ligueil en Indre-et-Loire, a mis plus d’un an et demi à financer ce spectacle sur le sujet délicat des « fusillés pour l’exemple ». Une pièce qui évoque également les combats et les traumatismes psychologiques des soldats.

Soutenue par le label national de la Mission du centenaire de 14-18, elle est jouée depuis février dans la région et sera présentée prochainement à Paris devant des professionnels, pour une éventuelle une tournée dans toute la France. « J’aimerais pouvoir continuer ce travail auprès des jeunes », conclut la metteuse en scène. Pour ne pas oublier tous ceux qui sont morts pour la France.

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François Chaix dans le rôle du Président du conseil de guerre (Photo Le Rêve à l’Envers)

Musiciens de jazz et migrants mineurs réunis pour un concert

Immersion pendant la première répétition d’un concert unique, mêlant musiciens de Jazz à Tours et mineurs migrants accueillis à Amboise. À la baguette, le compositeur Jonas Muel.

Alya, le “ rigolo ” (à droite) et Ibrahima, le “ grand ” passent le message : « Nous sommes tous les mêmes ».
Alya, le “ rigolo ” (à droite) et Ibrahima, le “ grand ” passent le message : « Nous sommes tous les mêmes ».

Au milieu des vignes, le silence se rompt. La modeste mairie de Cangey laisse s’échapper des fragments de jazz et des voix graves. Dans le fond de la salle des fêtes attenante, un groupe de musiciens répète.

« Tu es pressée ? On va faire le filage du spectacle », m’indique le décontracté Jonas Muel, compositeur et saxophoniste du groupe Ultra Light Blazer. Installé dans cette commune près d’Amboise, c’est lui qui a eu l’idée du projet : faire slamer des jeunes migrants isolés sur une musique interprétée par les étudiants de Jazz à Tours. « Je connais Cécile Labaronne, présidente de l’association AMMI-Val d’Amboise créée en mars. Elle hébergeait à un moment trois jeunes isolés, moi je me suis dit que je pouvais aider à ma façon en faisant ça et que ça servait à tout le monde », décrit celui qui mêle déjà au sein de son groupe le hip hop et le jazz.

C’est dans la salle municipale de Cangey que sera donné ce mercredi soir le premier concert de restitution.
C’est dans la salle municipale de Cangey que sera donné ce mercredi soir le premier concert de restitution.

Au micro, Alya et Ibrahima répètent le refrain : « nous sommes tous les mêmes ». Les jeunes hommes en survêt et baskets scandent avec conviction ce message qu’ils ont écrit contre le racisme. Un peu crispés au départ, ils se détendent au fil des solos de batterie ou de trombone.
Plus habitués à écouter les rappeurs Kaaris ou Nicki Minaj que la chanteuse Etta James, ils découvrent avec plaisir l’univers du jazz. Découvrir des choses. Ils n’arrêtent pas depuis qu’ils sont ici. Thierno, Alya, Ibrahima et Dizzoum, les quatre mineurs d’Afrique de l’Ouest qui participent à ce projet, sont arrivés il y a quelques mois en France. Chacun avec comme bagages un parcours chaotique, une histoire plus ou moins douloureuse et une réelle motivation pour s’améliorer en français et parler de ce qu’ils vivent.

COMMENT ON FAIT POUR DRAGUER ?

« Je trouve qu’il y a beaucoup de racisme, des gens méchants, nous voulons leur dire d’arrêter », explique avec ses mots, le “ grand ” Ibrahima. Scolarisé en 3e, il a commencé à apprendre le français il y a six mois. Sa langue maternelle, le bambara du Mali, ne lui sert guère à communiquer avec les autres jeunes et encore moins avec les filles. NEWS_migrants3

La séduction, c’est d’ailleurs le thème d’une des chansons qu’ils ont écrites avec le slameur et poète Olivier Campos pendant leurs huit heures d’ateliers d’écritures. « Comment on fait pour draguer ? Il faut commencer par dire bonjour… », débutent les apprentis rappeurs appliqués à la prononciation de chaque mot. « Je les ai entendus discuter à ce propos, ils savent dire les choses directement mais ont la délicatesse et la pudeur de ne pas vouloir froisser la jeune femme à qui ils s’adressent », décrit l’artiste de Cergy-Pontoise, “ spécialisé ” dans ces ateliers d’écritures.
Des adolescents de 15 ans et plus qui ont les mêmes préoccupations que les autres, ou presque. « Ils ont beaucoup de choses à dire, des choses parfois très difficiles, mais ils ont deux choix : en parler et évacuer ou bien oublier pour passer à autre chose », ajoute-t-il.

Une semaine avant le premier concert, c’est l’heure des derniers ajustements à Cangey.
Une semaine avant le premier concert, c’est l’heure des derniers ajustements à Cangey.

« Le passé, c’est différent. J’ai appris beaucoup de choses nouvelles ici », répond Ibrahima qui a choisi la deuxième option. Après tout, « le but, c’est que tout le monde s’amuse », insiste Jonas Muel. Y compris les musiciens, Florent, Jean-Baptiste, Nicolas, Léo, Magalie, Romain, Rémi, Arielle et Antoine, qui ont rejoint le projet pour ses volets social et musical. Quand Thierno révèle les paroles de sa déclaration d’amour à « la femme française », les sourires fusent dans l’assemblée.
Plus frêle que ses coéquipiers, ce rappeur déroule un texte plein de poésie et de profondeur, ponctué de « j’te love » et de « babey ». Un jeune homme « plein de talent, mais il ne faut pas trop le lui dire », indique Olivier Campos. Il a découvert le slam lors de la fête de la musique en balançant ses premiers textes et y a pris goût. « J’ai composé pour l’occasion la musique qui accompagne le texte de Thierno sur son “ frérot ” qu’il a perdu pendant la traversée et plus généralement de ceux qui meurent en passant », précise Jonas Muel.

L’autre composition spécialement écrite pour le projet et pour laquelle les neufs musiciens de Jazz à Tours se donnent à fond, c’est la clôture de ces trente minutes de spectacle. Un zouk qui fait taper du pied, sur lequel les slameurs se transforment en danseurs. Libérés. Avec l’envie de continuer à écrire des chansons et de parler encore mieux le français pour faire tomber les barrières.

> Deux restitutions auront lieu en premières parties du groupe Ultra Light Blazer : Mercredi 14 novembre, à 20 h, à Cangey, salle des fêtes. Vendredi 16 novembre à 20 h, en clôture du festival Émergences au Petit Faucheux. Tarifs : 8 € à 16 €.

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Le futur des Halles de Tours se dessine

Le projet a été dévoilé et laisse place à des Halles modernes. Du goût de tout le monde ?

© Icade
© Icade

Dire que le futur projet de reconstruction des Halles a fait causer sur les réseaux sociaux est un doux euphémisme ! Il faut dire que, sur le papier, cette redynamisation du ventre de Tours a de quoi bouleverser le quartier.
Porté par le groupe Icade et dévoilé la semaine dernière par le maire Christophe Bouchet, le projet prévoit des Halles en verre et en métal, très végétalisées, hyper-modernes, avec également la neutralisation de la circulation à l’est.

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Dessinée par les architectes Philippe Huguet et Philippe Montandon, l’esquisse a visiblement plu à de nombreux internautes. Mais pas forcément à l’opposition municipale !
Celle-ci juge en effet ce lifting irréaliste et a du mal à croire que le budget s’élèvera « seulement » à 50 millions d’euros, comme annoncé par le maire.

En attendant, il faudra aussi compter sur l’accord de l’intégralité des 34 commerçants des Halles pour que le projet se fasse. L’ouverture se ferait alors vers 2024-2025.

Un Tourangeau en Egypte / 3e message

#3 / L’artiste Mathieu Dufois habite et travaille à Tours. Le CCCOD a décidé de l’envoyer en résidence de création dans le désert égyptien du Fayoum. Il ne sait pas lui-même quels chemins va prendre son travail là-bas, ni ce qu’il va en ramener pour la future expo prévue au CCCOD. Nous avons eu envie de le suivre dans sa résidence. Cartes postales…

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Le 07 novembre 2018

Première escapade dans le désert d’Egypte. Notre chauffeur a la merveilleuse idée de sortir de la route pour gravir les immenses dunes qui s’offrent à nous.

Après cette traversée à grande vitesse, nous atteignons notre destination : Wadi Al-Hitan (La vallée des Baleines) où les restes des squelettes fossilisés des archéocètes, ancêtres des baleines, se trouvent dispersés au milieu d’un paysage saisissant.

Il est effarant de penser qu’à l’endroit même où je pose le pied, le mer de Téthys ensevelissait tout ce territoire il y a plus de 40 millions d’années.

Je me sens comme assommé…

Mathieu Dufois

>> Retrouvez les autres cartes postales ICI

#WTF 66 : des frites aux larves, des Nazis et des toutous

Petite virée dans le monde, pour toutes les infos et actualités insolites et #WTF.

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> En Belgique, un homme a retrouvé une larve dans un cornet de frites chez Quick. Furieux, il a filmé le tout et posté la vidéo sur les réseaux sociaux. Des milliers de vues plus tard, le client a retiré les images, à la demande de la gérante du fast food. Mais la chaîne a décidé… d’attaquer l’homme au tribunal et lui réclame 10 000 € pour mauvaise publicité.

> Aux États-Unis toujours, un père de famille a été vivement critiqué après s’être déguisé en Hitler pour Halloween. Son fils de 5 ans était quant à lui en officier SS. La petite famille avait partagé la photo sur les réseaux sociaux mais les utilisateurs ont vivement critiqué et insulté le papa. Il s’est justifié en disant qu’il avait bien le droit de se glisser dans la peau « de personnages historiques » quand d’autres se déguisent « en meurtriers ou tueurs en série » sans que personne ne crie au scandale.

> MUTTS Canine Cantina, un restaurant américain accueillant les clients avec leurs chiens, propose un job rémunéré 100 $ de l’heure (environ 87 €) pour… caresser les chiots de son nouvel établissement au Texas.

> L’humoriste Florence Foresti a décidé d’interdire les téléphones portables lors de ses spectacles. Les smartphones seront obligatoirement placés dans des pochettes individuelles automatiquement scellées. Le musicien Jack White avait déjà utilisé ce système nommé Yondr. Mais Florence Foresti est la première artiste française à s’y mettre. Il s’agit d’« éviter les enregistrements pirates et assurer le lien avec les spectateurs », d’après son entourage.

Chroniques culture #61

Cette semaine dans nos chroniques culture, une plongée effarante dans le porno amateur avec le dernier ouvrage de Robin d’Angelo, du polar, mais aussi de la BD, le DVD de Sans un bruit et la mini PlayStation qui débarque bientôt.

PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
SANS UN BRUIT
Dans un monde post-apocalyptique, la population doit désormais vivre sans dire un mot, sous la menace de créatures monstrueuses qui attaquent au moindre bruit. Thriller high-concept par excellence, Sans un bruit s’était taillé un joli succès — mérité — lors de sa sortie en salles. Réjouissant et efficace, aussi audacieux que flippant, le film de et avec John Krasinski se retrouve en DVD/Blu-ray et se revoit avec plaisir, tant son côté angoissant et sa mise en scène habile plongent le spectateur dans un moment de tension. L’éditeur a eu la bonne idée de prolonger la version Blu-ray avec des suppléments abordant les coulisses de la production, les effets visuels et, bien sûr, le montage son, véritable « personnage » de Sans un bruit.
A.G.

LES LIVRES
PAUSE_ECRANS_LIVREJUDYJUDY, LOLA, SOFIA ET MOI
Une claque, un livre qui secoue, un ouvrage dur. « Judy, Lola, Sofia et moi » (éditions Goutte d’or), c’est tout ça à la fois. Durant 320 pages, le journaliste Robin d’Angelo raconte son année passée en immersion dans le monde du porno amateur français. De ce récit intime écrit à la première personne, Robin d’Angelo livre une vision hallucinante, une plongée brutale, parfois très sordide, dévoilant aussi bien les conditions dégradantes imposées aux jeunes femmes qu’un univers où le droit du travail est parfois plus que limite.
Sans tabou, sans fard, le livre dissèque ce monde où le consentement est une notion malmenée, y donne quantité de détails (l’infiltration de l’auteur est réussie et va parfois… très loin), aborde le phénomène Jacquie et Michel (pas si glorieux…) et la concurrence, révèle des témoignages glaçants (le producteur Pascal OP, une actrice totalement paumée). C’est passionnant, marquant, féroce et rude.
A.G.

FLUCTUAT NEC MERGITOURS PAUSE_ECRANS_LIVREFLUCTUAT
Il était professeur d’Histoire, il est désormais retraité… mais surtout écrivain ! Le Tourangeau Jean-Noël Delétang a repris la plume pour ce nouvel ouvrage, inti-tulé Fluctuat Nec Mergitours (éditions Le Geste), clin d’oeil à la locution latine et, bien sûr, devise de Paris. L’auteur revient ici à son style de prédilection, le polar, qu’il avait déjà adopté dans son premier ouvrage en 2017 (Trois petits Tours et puis s’en va). Emmené par deux policiers joliment dessinés, l’inspecteur Abert et son jeune collègue Karim, le livre de Delétang place son intrigue autour de la rue de la Scellerie. C’est en effet là qu’un meurtre vient déranger la paisible vie de ses résidents. Fluctuat Nec Mergitours, outre son écriture fluide, vaut surtout pour son côté tourangeau (oh, allez, soyons chauvins !) qui imprègne chaque page… jusqu’à la couverture.
A.G.

PAUSe_ECRANS_LIVREPAROLELA PAROLE DU CHACAL
Clarence Pitz vient de signer un habile « ethno-thriller » (ou thriller anthropologique) avec La Parole du chacal (éditions Le Lys Bleu) ! Transportant littéralement son lecteur au coeur du Mali, l’auteure belge a le mérite de signer un récit palpitant dans un exercice pourtant périlleux, celui du huis-clos. Axant son propos sur le peuple des Dogons, Clarence Pitz offre une histoire riche en rebondissements et en angoisse, dans laquelle elle distille une grosse dose de culture (on sent ses connaissances en anthropologie). L’écriture est affûtée, précise, et le rythme haletant. Une bonne découverte !
A.G.

Les BD PAUSE_ECRANS_BD
Avec « La Plus belle femme du monde » (La Boîte à Bulles), William Roy et Sylvain Dorange livrent un magnifique portrait de l’actrice et inventrice, Hedy Lamarr. Avec cette bio sensible et magnifiquement restituée, ils rendent un hommage poignant à cette femme libre et d’exception qui, dans un Hollywood des année 40 schizophrène et puritain, transfigura à jamais le 7e Art.
Les héros de « Double 7 » (Dargaud) nous emmènent en 1936 à Madrid, où face aux troupes de Franco s’agitent révolutionnaires de tout bord. Cette plongée sombre, héroïque et sentimentale est magnifiée par le talent des deux auteurs Yann et André Julliard.
Avec « Polaris ou la nuit de Circé » (Delcourt), on plonge avec Vehlman et De Bonneval dans une enquête policière passionnante sur fond de pratiques érotiques. Un petit chef d’oeuvre, à l’instar du T3 « Les Frontières » (Casterman) de la saga Le Reste du Monde de Jean-Christophe Chauzy. Avec ses scènes d’apocalypse et l’élan qu’il donne à ses personnages, on est littéralement bluffé par cet auteur qui mériterait plus grande reconnaissance.
Hervé Bourit

MINI PLAYSTATION
LES JEUX DÉVOILÉS
Le 3 décembre sortira la PlayStation Classic (99,99 €), version mini de sa toute première console sortie en 1994. Sony vient enfin d’annoncer les 20 jeux qui seront gravés dans son modèle retro. Il s’agit de : Battle Arena Toshinden, Cool Boarders 2, Destruction Derby, Final Fantasy VII, Grand Theft Auto, Intelligent Qube, Jumping Flash !, Metal Gear Solid, Mr. Driller, Oddworld : L’Odyssée d’Abe, Rayman, Resident Evil, Revelations : Persona, Ridge Racer Type 4, Super Puzzle Fighter II Turbo, Syphon Filter, Tekken 3, Tom Clancy’s Rainbow 6, Twisted Metal, Wild Arms.

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Le P’tit Dé’Tours : paradis de l’omelette

On nous avait prévenus que les omelettes du restaurant Le P’tit Dé’Tours valaient justement le détour. Verdict…

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Au P’tit Dé’Tours, on ne rigole pas sur les portions. (Photo tmv)

Une omelette, c’est un plat simple. Alors quand les clients viennent en manger une ici, je la prépare à ma façon et fais tout pour qu’ils s’en souviennent. » Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Annie ne nous a pas mentis avant de nous servir !

L’omelette du P’tit Dé Tours, bar-restaurant situé rue Francesco-Ferrer (près de la caserne des pompiers), restera un sacré souvenir dans nos têtes… et surtout nos estomacs ! C’est la spécialité ici. Et elles « ne sont pas comme les autres », comme l’indique la carte.
Pas comme les autres, parce qu’on n’avait rarement vu une omelette si gargantuesque ! Ce jour-là, on a choisi la Tourangelle, avec ses pommes de terre, fromage, rillons de Tours, oignons et champignons. Composée de 6 (!!!) œufs bio, elle affiche un rapport quantité-prix record (13 € la bête). Pas faite pour les petits bidons, mais elle se savoure. Déjà, car tout est fait sur place (« je n’ai pas de micro-ondes », dit fièrement Annie que certains ont connu à l’époque dans son resto rue du Grand-Marché). Ensuite, parce que les produits — souvent bio — sont savoureux et que l’omelette est préparée avec amour. « C’est de la cuisine de maman chez nous. Comme à la maison ! », sourit Annie, d’une gentillesse et d’une bonhomie remarquables.

Un côté bistrot, à la bonne franquette, sans que ce soit péjoratif. C’est aussi simple que généreux, à l’image de l’adorable équipe formée ici par Annie et, évidemment son fils Valentin, à l’origine de ce lieu sympathique et très convivial. À tel point que leurs soirées font souvent le plein, à coup de concerts et d’animations autour du jeu de société.

> 51 rue Francesco-Ferrer à Tours. Ouvert du lundi au samedi, toute la journée. Le dimanche sur réservation. Contact : 07 82 42 28 74 ou sur Facebook.
> Tarifs : de 13 à 15 € l’omelette. Possibilité de planches-apéro.

Salons de Choiseul : des conférences animales et pas bêtes !

Les 15 et 16 novembre, les Salons de Choiseul reviennent à Tours ! Organisé par le lycée du même nom, l’événement proposera une soixantaine de conférences gratuites (attention, il faut vite réserver) autour du thème « Animal », tout en évoquant l’Histoire ou encore les séries télé. Petit aperçu de ce qui vous attend avec nos coups de coeur…

Salons de Choiseul

RETOUR CHEZ LES VIKINGS

CaptureLes Vikings et les Salons de Choiseul, c’est une longue histoire… placée sous le signe de la malchance ! Chaque année, le peuple du Nord devait s’inviter aux conférences, mais chaque année, un problème contraignait tel ou tel interlocuteur à annuler. Cette fois, c’est la bonne !
« On a enfin notre conférence sur les Vikings », se réjouissent Sylvie Mercadal et Stéphane Genêt, les organisateurs des Salons de Choiseul. Maxime Delliaux, professeur d’Histoire-géo, dissertera sur le sujet suivant : « Des bêtes et des hommes : quelques exemples dans la diaspora viking ». C’est également la carte blanche à tmv !
> Jeudi 15, à 10 h 20.

NOTA BENE IS BACK

On l’écrivait déjà l’an dernier, dans tmv : des Salons de Choiseul sans Benjamin Brillaud, c’est comme une raclette sans fromage, c’est triste (NB : on ne se foule pas et on reprend les mêmes expressions, exact). Monsieur Nota Bene est donc de nouveau invité cette année. Le youtubeur parlera des inspirations historiques et mythologiques de Pokémon. Rien que l’intitulé nous fait saliver.
> Jeudi 15, à 14 h 15.

LA PETFOOD : MIAM MIAM !

Le secteur économique de la « petfood » (l’alimentation des animaux familiers), c’est le thème qu’abordera Yves Bodet, délégué général de la Facco, la Fédération des fabricants d’aliments pour animaux familiers. « On n’a pas idée du chiffre que ça représente ! C’est quand même le deuxième secteur le plus fréquenté dans un supermarché », précise Stéphane Genêt qui rappelle par ailleurs un détail insolite :« c’est par exemple le groupe Nestlé qui possède la marque Purina ».
> Jeudi 15, à 14 h 15.

ANIMAUX ET POP CULTURE NEWS_CHOISEUL_AFFICHE

Les Salons de Choiseul ont pour habitude de parler à tous en plaçant leurs conférences dans la pop culture. Rebelote cette année : on peut notamment citer « Les animaux dans Game of Thrones » de Cédric Delaunay (le 16 à 11 h 20), « Le roi Lion : philosophie » de David Lebreton (le 16 à 9 h 10), « Loft story : candidats ou bête de foire ? » (ok, là, on adore) de Loïc Guilpain (le 16 à 13 h 15) ou encore « Dragons et orques : les monstres animalisés de la fantasy » de William Blanc (le 15 à 13 h 15) et « L’animalité chez les super-héros » du professeur de mathématiques Cédric Cecchinel (le 16 à 9 h 10).
Nous, on aimerait bien savoir pourquoi Spiderman arrive à bisouter sa dulcinée la tête à l’envers (personnellement, ça nous file la nausée et pourtant, on est tout de même de sacrés super-héros !).

PETITES BÉBÊTES

Il n’y a pas que les chiens et les chats dans la vie ! La preuve, jeudi 15 à 15 h 15, l’auteur François Lasserre tiendra une conférence sur « les super-pouvoirs des petites bêtes ». L’intervenant est aussi formateur, enseignant et vice-président de l’Office pour les insectes et leur environnement. Une heure avant, le même jour, c’est Catherine Combescot, Docteur en Science et parasitologue, qui s’occupera de traiter son sujet : « Quelques mots sur les poux, nos compagnons de toujours… comment s’en débarrasser ? »

DES TOUTOUS, MIAOU PAS QUE !

CaptureLes chiens auront la part belle à Choiseul. Le vétérinaire et comportementaliste Thierry Bedossa traitera de la relation maître-animal sous une analyse comportementaliste justement. « Il est vraiment très connu et c’est un honneur de le recevoir. Il va même venir avec ses chiens ! », prévient Sylvain Genêt. Rendez-vous le 15 novembre à 13 h 15. Retenons également la présence de Damien Baldin, historien à l’Ehess et fondateur de la revue Geste, intervenant sur l’histoire du chien comme animal domestique (XIXe et XXe siècles), le 16 novembre à 11 h 20.
Nos chouchous les chats seront également de la partie grâce à Eva-Maria Geigl, directrice de recherche CNRS, et sa conférence « Comment le chat a conquis le monde ? ». Eh oui, c’est un fait : les chats sont les maîtres du monde. Et ça, vous ne pouvez pas nous contredire.

BIEN-ÊTRE ANIMAL

« Cette année, nous avons réalisé un partenariat avec le lycée de Fondettes sur le bien-être animal », sourient les organisateurs. C’est sur ce thème que se tiendra une conférence à deux voix qui aura lieu le jeudi 15 à 16 h 15, avec comme intervenants Frédéric Chassagnette et Alexia Koch, respectivement professeurs d’Histoire- géographie et de zootechnie au lycée agricole de Fondettes.

EXPÉRIMENTATION

Les organisateurs le disent : « C’est un sujet un peu “ touchy ”. » Ivan Balansard, vétérinaire et de l’Institut des neurosciences de la Timone, interviendra sur le sujet « Peut-on se passer de l’expérimentation animale ? » En février dernier, le scientifique disait dans une interview au Parisien qu’on ne pouvait pas se passer des tests sur les animaux « que ce soit pour évaluer les molécules, pour fabriquer des vaccins ou pour mieux comprendre le corps humain ». Selon lui, 90 % des Prix Nobel de médecine s’appuient sur ces tests. Désolé du spoiler.

DES SALLES… TRÈS ANIMALES

Pour bien coller au thème « Animal » de cette année, les Salons de Choiseul ont rebaptisé les lieux où se dérouleront les conférences. « C’est une nouveauté. Les gens ont voté pour le nom des salons », indique Sylvie Mercadal. Les heureux élus ? Vous aurez droit au Salon Pégase, Chat botté, Chewbacca, Croc-Blanc et… Simba ! On vous laisse deviner où aura lieu la conférence sur le roi Lion…

> Pratique Les Salons de Choiseul, les 15 et 16 novembre au lycée Choiseul à Tours.
> Gratuit mais réservations obligatoires sur lessalonsdechoiseul. com (les places partent très vite !)

L’agenda de l’orientation

Un calendrier à mettre de côté pour ne louper aucun rendez-vous dans l’agglomération. Une liste non-exhaustive des événements à venir mais qui permet déjà d’avoir un aperçu des rencontres possibles pour préparer son avenir.

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SALON DU LYCÉEN ET DE L’ÉTUDIANT
Que vous ayez une idée précise ou pas de ce que vous voulez faire plus tard, c’est le moment de commencer à aller à la rencontre des établissements d’enseignement supérieur si vous êtes en terminale. Des conférences sur les filières et l’alternance sont aussi au programme, ou encore « Études à l’université : choisir un parcours adapté à son profil. Diplômes, filières, attendus, accompagnement… »
À Joué-lès-Tours, de 9 h à 17 h, à l’Espace Malraux. Sur invitation gratuite. www.letudiant.fr

DU 16 AU 18 NOVEMBRE
FERME EXPO
Ce salon régional de l’agriculture et de la gastronomie permet aussi de rencontrer les professionnels du secteur agricole. Pour cette 13e édition, 5 000 agriculteurs, 300 entreprises et éleveurs exposants sont ainsi attendus. Des animations autour des métiers et de la formation répondront aux questions des jeunes. Il sera possible de rencontrer les centres de formation en agriculture, agroéquipement, métiers du cheval et métiers de bouche présents sur le salon.
À Tours, vendredi 16 et samedi 17 de 9 h 30 à 19 h et dimanche 18 de 9 h 30 à 18 h, au parc des expositions. Tarifs : 5 €, gratuit – 12 ans. www.ferme-expo.fr

17 NOVEMBRE
SALON STUDYRAMA DES ÉTUDES SUPÉRIEURES
L’Université de Tours, Brassart design graphique, l’École d’ostéopathie de Paris, la Marine nationale, le CFA des universités Centre-Val de Loire, l’Institution Notre-Dame- La-Riche, l’Escem, Polymath…. Et de nombreuses autres écoles seront présentes pour ceux qui cherchent une formation de bac à bac+5. Une conférence spéciale sur Parcoursup sera également donnée ou encore sur « Comment choisir son école de commerce ». Pour ceux qui sont prêts, des stands répondront enfin à vos questions autour de la vie étudiante à Tours.
À Tours, de 9 h 30 à 17 h 30, au Centre des congrès (Vinci). Sur invitation gratuite. www.studyrama.com

DU 29 AU 30 NOVEMBRE
RENCONTRES AÉRONAUTIQUES
Aérocentre, référent de la filière aéronautique en région Centre-Val de Loire, souhaite mettre en avant la filière auprès de tous les acteurs économiques de la région et auprès du grand public. La découverte des métiers de l’aéronautique est aussi un pan important de ce rendez- vous : les lycées, les écoles, les entreprises, et les centres de formation répondront à vos questions. Trois conférences sont l’occasion d’écouter les témoignages des jeunes pilotes du rallye aérien et des étudiants de l’IUT de Blois.
À Tours, jeudi 29, de 9 h 30 à 18 h et vendredi, de 9 h 30 à 17 h, au Centre des congrès (Vinci). Entrée gratuite

DU 18 AU 19 JANVIER 2019
FORUM DE L’ORIENTATION
Les collégiens ont leur espace dédié au travers de huit pôles formations/ métiers avec des démonstrations et la présence d’élèves, d’enseignants, de formateurs, et de professionnels pour présenter les formations, les métiers et répondre aux questions. Les lycéens ne seront pas en reste avec la présence de 500 formations supérieures présentées. Un village sera enfin dédié aux questions liées à la formation, aux études en Europe, à la validation d’acquis de l’expérience…
À Tours, vendredi 18, de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h et samedi 19 de 9 h à 17 h, au parc des expositions. Entrée gratuite.

24 JANVIER 2019
SALON HUMAN TECH DAYS
C’est le premier salon du numérique de la région. Il s’agit d’une journée de conférences, de présentations et de rencontres durant laquelle les technologies numériques seront au service de l’humain. Cette journée intègre une semaine de présentations, de conférences, et de rencontres « où les technologies numériques seront au service de l’humain ».
À Tours, au Centre International de Congrès Vinci. Pré-inscription sur www. humantechdays.fr

À VENIR …
La Nuit de l’Orientation à Tours (date non communiquée) ; Semaine nationale de l’artisanat du 16 au 23 mars. 

Horoscope WTF du 7 au 13 novembre 2018

Sa bouille – inconnue d’ailleurs – vous avait manqué : voilà le retour du méchant astrologue de tmv. Ouf !

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BÉLIER
Amour : Votre mission, si vous l’acceptez : faire l’amour en écoutant Les Sardines de Patrick Sébastien.
Gloire : Y paraît qu’on vous dit des choses méchantes sous prétexte que vous êtes en premier dans la liste de l’horoscope. Pauvres chéris…
Beauté : Vous êtes taillé(e) comme une aubergine. Ce sont les vegans qui vont vous kiffer !

TAUREAU
Amour : Quand on parlait de se mettre au recyclage, on ne parlait pas de votre ex, hein…
Gloire : Vous ne pétez pas la forme en ce moment, vous pétez tout court.
Beauté : Vous avez la carrure d’un cucurbitacée, ressaisissez-vous pour avoir la patate (haha).

GÉMEAUX
Amour : Vous avez le même râle qu’un gnou en fin de vie lorsque vient l’orgasme.
Gloire : Si j’étais vous, j’offrirais des chocolats à l’astrologue de tmv, mais bon…
Beauté : Arf, vous êtes tout de même vachement mieux de dos.

CANCER
Amour : Votre vie sentimentale est à l’image de la météo du moment : froide et triste.
Gloire : Prenez un suppositoire de second degré chaque matin. Ça vous aidera.
Beauté : L’odeur de poney-club dans votre chambre ne vous donne pas un petit indice ?

LION
Amour : Telle une feuille A4, on vous attrape recto-verso.
Gloire : Ouvrez un musée du Slip. Vous semblez spécialiste.
Beauté : Si vous aviez les dents du bonheur, vous n’auriez jamais de bout de persil coincé dedans. #astuce

VIERGE
Amour : D’après une étude, être en couple fait grossir. Est-ce donc ce que vous voulez ??
Gloire : Vous êtes aussi vif/ vive qu’une moule.
Beauté : Bon transit intestinal samedi.

BALANCE
Amour : N’hésitez surtout pas à vous beurrer la biscotte.
Gloire : Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres, des gens qui m’ont tendu la main.
Beauté : Dépisté à temps, c’est pas trop méchant…

SCORPION
Amour : Ressembler à un catcheur pendant vos galipettes, pas très glorieux.
Gloire : Il faut savoir rire de tout. Surtout de vous.
Beauté : Votre corps en forme de burrito incite à vous dévorer.

SAGITTAIRE (attention, vous allez être déçus)
Amour : ON.
Gloire : S’EN.
Beauté : TAPE.

CAPRICORNE
Amour : L’amour est dans le pré. Mais vu comme vous êtes vache…
Gloire : D’ailleurs, l’herbe, broutez-la au lieu de la fumer.
Beauté : En novembre, éponge-toi les aisselles si t’es Capricorne (C’est le proverbe, j’y suis pour rien).

VERSEAU
Amour : L’amour, ça pue.
Gloire : (bah oui, si vous voulez un horoscope positif sur l’amour, retournez lire Femme Actuelle)
Beauté : Cette semaine, vous suerez tel un porcinet dans les transports en commun. Les gens vous dévisageront.

POISSONS
Amour : Quand on y pense… est-ce que ça sert vraiment à quelque chose d’aimer, hein ?
Gloire : Serrez les fesses, la semaine sera dure pour les Poissons.
Beauté : En parlant fesses, les vôtres sont les plus choupettes que la Terre ait porté. MOH !

Festival Émergences : un marathon de jazz

Le festival Émergences c’est déjà demain ! Et c’est parti pour huit jours de jazz et de musiques du monde à travers la ville. Jeudi 15 novembre, embarquez aussidans un « barathon » organisé par Noise Gate, association de Jazz à Tours.

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(Photo tmv)

Le festival Émergences, organisé par le Petit Faucheux et Jazz à Tours, donne carte blanche à l’association Noise Gate pour mettre en musique le Barathon. Pouvez-vous vous présenter ?
Noise Gate : Nous sommes l’association des élèves, des anciens élèves, des professeurs et des anciens professeurs de Jazz à Tours. Noise Gate existe depuis une dizaine d’années maintenant. C’est la deuxième année qu’on organise le Barathon, toujours de façon assez autonome. On s’occupe également le reste de l’année de concerts avec les élèves de Jazz à Tours et de soirées avec Le Petit Faucheux comme lors de l’Open Jam. Nous sommes un noyau fixe de six personnes accompagné d’un comité d’administration et de bénévoles.

« Barathon », c’est un mélange entre les mots « bar » et « marathon ». Expliquez-nous le principe ?
C’est un événement qui existe depuis pas mal d’années. Le temps d’une soirée, l’idée est de se balader de bar en bar en centre-ville et d’assister à différents concerts dans des lieux conviviaux. On essaye de changer les partenaires au fil des éditions pour faire découvrir de nouveaux endroits. Ce sont des lieux avec une activité culturelle à l’année.

Quand se déroule-t-il cette année ?
Nous proposons quatre concerts gratuits jeudi 15 novembre, un dans chaque bar, de 18 h à 22 h. On part de la rue du Grand marché et on s’avance en ligne droite vers la rue du Commerce et la rue Colbert. Chaque prestation dure environ 45 minutes pour que le public ait le temps de se déplacer et d’assister, s’il le souhaite, à tous les concerts. Mais certains n’en feront qu’un et resteront boire un verre avec les musiciens, d’autres prendront le convoi en route en passant par hasard devant. L’idée c’est aussi de faire découvrir le jazz et la musique du monde à ceux qui ne viennent pas forcément dans des salles de concerts.

Comment avez-vous préparé cette programmation ?
Ce sont tous des talents locaux, dont au moins un membre fait ou a fait partie de Jazz à Tours comme professeur ou élève. Guillaume Haddad, ancien élève pianiste, connaît bien le vivier musical local et nous a proposé une liste de musiciens jazz et musiques du monde. Nous travaillons sur ce projet depuis un an et demi et nous avons gardé nos coups de cœur dans cette sélection.

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Barathon 2017 (Crédit Coing Tete)
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Tinkty Boom

Pouvez-vous nous décrire les concerts à venir ?
On va monter en intensité dans la soirée, au fil des concerts. On commence à 18 h, par un bar cosy, le Bistro 64, rue du Grand Marché, avec le Duo Garcia. Ce sont deux frères qui s’inspirent des musiques de l’Afghanistan, de la Turquie, du Maroc et de l’Andalousie. Ensuite, direction le Winchester, rue du Commerce, à 19 h, avec Pottok on The Sofa. Là on sera plus sur de la chanson pop, jazz et bossa, à travers trois voix de chanteuses qui interprètent leurs titres en espagnol, anglais et français. Ce sont trois sœurs qui ont baigné dans la musique dès leur plus jeune âge et sont toutes passées par Jazz à Tours. L’une d’elle y est d’ailleurs encore.
On continue à La Réserve, rue Colbert, à 20 h, avec Tinkty Boom. C’est cette fois-ci vraiment jazz, ça swingue comme dans les années 30 et 40. Le trio tient son nom d’une expression du saxophoniste Lester Young qui a inventé ce terme pour caractériser la sobriété, la fluidité et l’efficacité du swing souhaité dans le jeu des batteurs qui l’accompagnent.
Et enfin, à 21 h, on termine au Spot, nouveau bar installé au 124 rue Colbert. On y a invité Troisième démarque. Ce trio, dont deux des membres viennent tout juste de sortir de Jazz à Tours, crée une musique écrite et improvisée aux influences jazz et modernes. Ils s’emparent des sons chauds et veloutés de la « west coast » des années 50 pour dérouler un jazz dans la lignée des trios acoustiques de Jimmy Giuffre.

Qu’est-ce-que l’organisation de ce Barathon apporte à Noise Gate ?
Noise Gate : C’est un moyen d’acquérir des connaissances dans la production, la programmation, l’administratif et la technique. On apprend aussi à aller vers les gens et à communiquer, que ce soit vers des artistes ou des lieux de diffusion. Les élèves bénévoles apprennent par la même occasion ces notions et nous pouvons échanger nos connaissances entre nous, notamment au niveau technique. On essaye d’impacter un maximum les élèves dans l’organisation de ces concerts car ça fait partie de la formation au métier. Noise Gate est un immense réseau, une fourmilière où se rencontrent les élèves et professeurs et où naissent des formations musicales.
Le Petit Faucheux : Cette association connaît bien le réseau de musiciens locaux, avec des groupes que parfois on ne connaît pas car les musiciens sont jeunes. Ils apportent ainsi leurs connaissances et leur sensibilité à ce festival, c’est pour ça qu’on les a choisis.

@ www.festivalemergences.fr

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Des invités de marque au festival

Le jazz va réchauffer l’ambiance à Tours, du 8 au 16 novembre. Cette année, deux événements phares marquent le festival Émergences.

> OSLO
Le premier événement à ne pas manquer se déroule jeudi 8 novembre. C’est le concert de l’Orchestre national de jazz Olivier Benoit. « Après Paris, Berlin et Rome, Oslo est le dernier programme de l’orchestre et il nous a beaucoup plu », révèle le programmateur du Petit Faucheux, Renaud Baillet. « Il y a un côté plus pop, une place plus importante laissée à la voix. Et c’est assez exceptionnel de les voir passer chez nous ! » Une écriture aux confins du jazz, de la musique répétitive, minimaliste et du rock, qui s’inspire de la singularité architecturale de cette capitale du nord de l’Europe, à la fois moderne et traditionnelle.
À 20 h, jeudi 8 novembre, au Petit Faucheux. Tarifs : de 8 € à 16 €

> JAZZ MÉTISSÉ
Second moment fort du festival, la venue de Jowee Omicil, vendredi 9 novembre. « Ce jeune saxophoniste qui monte a vécu à Haïti et au Québec, il a aussi voyagé dans le monde entier et s’est installé en France, énumère Renaud Baillet. Il vient présenter son nouvel album Love Matters! impregné des musiques du monde. » Ce « virtuose » sait jouer de tous les instruments à vent, « c’est spectaculaire » encense le programmateur conquis. Son quartet est composé d’un piano, d’une basse, d’une batterie et de lui, Jowee Omicil, qui joue de tout le reste : selon les morceaux on le retrouve au saxo, à la clarinette, à la flûte, à la trompette ou au chant. Une musique « joyeuse, dansante et populaire ».
À 20 h 30, vendredi 9 novembre à La Pléiade, La Riche. Tarifs : de 8 € à 14 €.

> C’EST GRATUIT !
En dehors du Barathon, deux autres concerts sont proposés aussi gratuitement pendant le festival, l’après-midi du samedi 10 novembre, dans des lieux de concerts originaux. Élodie Pasquier Solo à l’Hôtel Gouin à 16 h, présente des compositions et improvisations à la clarinette. Ensuite, à 17 h 30, le même jour, au HQ, espace de coworking impasse du Palais à Tours, le duo constitué de Laura Perrudin, harpiste et Thibault Florent, guitariste, propose une ambiance rappelant certaines musiques électroniques.

> POUR FINIR EN BEAUTÉ
Ultra Light Blazer clôture la semaine, vendredi 16 novembre. « C’est un mélange entre hip hop et jazz monté par Jonas Muel – saxophoniste et compositeur – et Edash Quata – MC et auteur de textes – », décrit le programmateur. Pour accompagner le flow du rappeur et le saxo, Mathieu Debordes aux claviers, Guillaume Marin à la basse et Julien Serié à la batterie. À 20 h, au Petit Faucheux. Tarifs : de 8 € à 16 €

Capture copie

 

Heureux comme Lazzaro : fable et spiritualité

Quelques années après Les Merveilles, la cinéaste Alice Rohrwacher revient avec Heureux Comme Lazzaro.

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« Bouleversant », « magnifique », « merveilleux »… Les adjectifs élogieux n’ont pas manqué pour qualifier Heureux comme Lazzaro (Lazzaro Felice en V.O), film d’Alice Rohrwacher encensé par la critique reparti de Cannes avec le Prix du scénario.
Celui-ci signait également le retour de la cinéaste sur la Croisette, quatre ans après Les Merveilles.

Depuis, la réalisatrice a encore progressé. Son Heureux comme Lazzaro en est la preuve : elle signe là un joli film, à la croisée entre la fable politique et le conte empreint de piété. L’histoire est celle de Lazzaro (excellent Adriano Tardiolo et sa gueule d’ange), jeune paysan gentil et serviable, vivant à l’Inviolata, un hameau paisible et à l’écart du monde où les habitants sont exploités. Pourtant, eux aussi vont abuser de la bonté de Lazzaro. Rien d’extraordinaire a priori dans une première partie bucolique et lente.

Mais suite à un événement dont nous ne révélerons rien pour ne pas gâcher la surprise, le film va complètement bifurquer dans son deuxième acte, permettant alors à son héros de « traverser le temps ». Une touche surréaliste qui donne là toute la substance au long-métrage d’Alice Rohrwacher.

De cette odyssée autant poétique que mélancolique, on retient également la sublime photographie qui magnifie cette production. Tournée en 16 mm, elle possède une texture granuleuse et offre un tableau saisissant sans que l’on sache vraiment quelle temporalité est ici adoptée. Excepté son côté politique simpliste et grossier, ainsi que les allégories un peu pataudes, Heureux comme Lazzaro est une sympathique découverte, un essai de nouveau transformé pour Alice Rohrwacher.

> Drame, d’Alice Rohrwacher (Italie-France-Suisse-Allemagne). Durée : 2 h 07. Avec Adriano Tardiolo, Agnese Graziani, Alba Rohrwacher…
> NOTE : 3/5

Migrants : après l’expulsion, où en est-on ?

Manifestation et sit-in ont eu lieu après l’expulsion de migrants des locaux inoccupés du Clous.

(Photo NR)
(Photo NR)

Les semaines se suivent et malheureusement… se ressemblent. À Tours, les alertes se sont répétées, mais le constat est toujours le même : chaque nuit, des migrants, des familles et des mineurs isolés dorment dehors et sont à la rue.

Ces derniers jours encore, les forces de l’ordre ont évacué les occupants de l’ancien Centre des œuvres universitaires (Clous), au Sanitas. Les locaux inoccupés avaient été investis par des migrants qui y avaient trouvé refuge. L’expulsion a beaucoup fait causer. A beaucoup surpris et choqué. Surtout en période de trêve hivernale.

Le lendemain, le samedi, plus d’une centaine de personnes ont manifesté dans les rues de Tours en déposant des matelas pour alerter les passants. Dans un communiqué, l’élu EELV Emmanuel Denis, s’est demandé : « Fraternité ? Dans notre Métropole, a-t-on oublié le sens de ce mot pilier de notre République ? »
Avant de réclamer qu’État et « élus de tous bords » s’emparent impérativement de cette question.

En face, des associations comme le collectif Utopia56 continuent de se démener pour aider ces migrants. Et continuent d’espérer les mettre à l’abri.

Spécialités ivoiriennes à L’Akan

Une jolie petite adresse située rue Richelieu, à Tours : on a testé L’Akan et ses spécialités ivoiriennes.

L'Akan

Ici, à côté de la salière, pas de poivre : c’est du piment qui trône sur la table. Mais dans les plats, ça reste très doux, pas de panique. Décor soigné, accueil chaleureux et plein d’humour, L’Akan est un savant mélange de gastronomies française et ivoirienne avec un seul homme en cuisine : Michaël.

Pourtant, rien ne le destinait à devenir chef. Un master en poche, il travaille comme expert maritime en Côte d’Ivoire jusqu’au jour où il décide de changer de voie. Direction les cuisines de l’école Bocuse à Lyon. Il fait ses armes pendant cinq ans dans les grandes maisons de Touraine avant d’ouvrir ce restaurant de poche.

On picore des éclats de noix de coco caramélisés au gingembre en attendant le plat du jour : un filet de poulet fumé nappé de sauce langoustine, accompagné de tagliatelles de courgette et de riz aux vermicelles et baies roses. Suivra un cake à l’ananas comme je ne réussirai jamais à en faire (alors que bon, un cake, a priori, c’est pas le diable) et sa boule de glace à la vanille, maison, bien sûr.

La carte des vins est courte mais impeccable, le café délicieux (on l’espérait mais c’est tellement rare qu’on le souligne), les produits ultra frais : le chef Michaël a trouvé la bonne recette. L’adresse, encore secrète, ne va pas le rester longtemps… On vous conseille de réserver.

> L’Akan, 20 rue Richelieu, à Tours. Formule le midi plat-dessert à 16,90 €, formule à la carte 34 €. Ouvert du mardi au samedi, de 12 h à 13 h 35 et de 19 h 15 à 21 h 45. Fermé le samedi midi.
> Réservation au 09 87 40 37 07. 

#WTF 65 : les cendres de papy étaient dans les cookies

Des cookies un peu particuliers, une invasion d’araignées-loups ou encore des sushis gratuits : voici l’actu #WTF et insolite dans le monde de ces derniers jours.

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> Une lycéenne californienne a préparé pour ses camarades de classe des cookies… fourrés aux cendres de son grand-père. Une enquête a été ouverte. Les policiers tentent de déterminer comment qualifier les faits juridiquement. Si certains élèves ne savaient pas ce que contenaient les biscuits, d’autres étaient au courant et les ont tout de même consommés. Ah, il est loin le temps des space-cakes…

> La ville de Gand, en Belgique, a décidé d’offrir un cornet de frites aux étudiants qui n’urineraient pas sur la voie publique. L’objectif est d’éviter que les indélicats se soulagent dans la rue, chose visiblement fréquente malgré l’amende de 60 € prévue à cet effet.

> Un restaurant de Milan, en Italie, propose des sushis gratuits en échange d’abonnés sur Instagram. Si vous n’avez qu’entre 1 000 et 5 000 abonnés, ce sera sushis gratuits après avoir acheté un plat et une boisson. Mais pour avoir un repas complet gratuit chez This is not a sushi bar, il faut compter 100 000 fans et poster sur le réseau social une photo du lieu avec un hashtag.

> Donald Trump a insulté Stormy Daniels, ex-actrice X affirmant avoir couché avec lui en 2006, de « Face de cheval ».

> L’école Olympe-de-Goudes, à Montpellier, a dû fermer ses classes pendant plusieurs jours en raison d’une invasion d’araignées-loups. Même si elle n’est pas dangereuse, l’araignée-loup peut faire mal en mordant et provoquer des gênes cutanées. Accessoirement, elle porte aussi ses bébés sur le dos. Une information que vous rêviez de connaître.

J’ai testé pour vous l’équithérapie

Je n’avais pas prévu de monter un jour sur un cheval. C’est désormais chose faite grâce à une séance d’équithérapie, testée pour vous avec Sabrina Baseilhac, thérapeute d’Eki-Libre à Reignac-sur-Indre.

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Premier contact

Je comptais réaliser un reportage sur l’équithérapie (l’utilisation du cheval comme partenaire thérapeutique – NDLR) : assister à une séance, campée derrière mon carnet et mon appareil photo. « Mais pourquoi ne pratiqueriez-vous pas vous-même ? », m’interrogea l’équithérapeute Sabrina Baseilhac (photo ci-dessous). Cette proposition, je ne l’avais pas vue venir. Voilà comment je me suis retrouvée sur un cheval, alors que je n’avais jamais eu le moindre contact avec un équidé – hormis tenir la longe d’un poney en balade avec ma fille, et encore… – et que je n’y tenais pas plus que ça !

Instant zen

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Lorsque j’arrive à Eki-Libre ce matin-là, deux juments se régalent de foin au sommet d’une colline. L’aînée Ivane, au pelage brun, mène la danse du haut de ses 22 ans, suivie de Licorne, plus craintive, avec sa robe blanche tachetée de noire. Sabrina Baseilhac m’accueille avec le sourire. Curieusement, la séance ne débute pas à l’écurie, mais au dojo.
« La rencontre avec le cheval doit nourrir une intention. Les personnes que j’accompagne vivent une grande insatisfaction qui leur donne envie de changer. Nous reconnaissons ces états d’esprits négatifs pour les réduire et les abandonner, et développons le versant positif (joie, amour…) grâce à la méditation », explique la jeune femme, éducatrice spécialisée formée à l’équithérapie. Après une séance de médiation, c’est le moment de rencontrer les chevaux.

Rencontre du 3e type

Sabrina Baseilhac me propose de pénétrer dans l’enclos des juments, toujours en plein repas. Je m’avance, hésitante. Pour moi, elles sont un peu des extra-terrestres : je ne sais pas comment les aborder. Je reste à un ou deux mètres. La thérapeute les attache à un poteau et sort une boîte pleine de brosses et d’élastiques : « Utilisez-les librement. » Faire des tresses africaines à Ivane ? Non, je préfère brosser son pelage brun et me surprends à aimer ce moment. Puis la thérapeute me propose de monter à cru (sans selle) : une fois l’appréhension passée, j’apprécie la chaleur de l’animal, sa douceur, le mouvement de sa respiration…

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Miroir

« La rencontre avec le cheval fait vivre des expériences sensorielles et émotionnelles : de la sérénité lors du brossage, la peur ou la joie au moment de le monter, décrypte Sabrina Baseilhac. Le cheval est un animal hyper-attentif à son environnement, capable de percevoir l’état d’esprit d’une personne et de lui renvoyer en miroir. » L’animal n’est pas un médicament, mais il apaise et facilite la communication.

> Eki-libre. 31 bis Les Pains Bénis à Reignac-sur-Indre (37). 06 95 99 26 34. chevalekilibre@yahoo.fr – eki-libre.e-monsite.com
> Certains centres équestres, comme l’Azelane à Villandry ou les écuries d’Anadé à Montlouis-sur-Loire, accueillent parfois des séances d’équithérapie.
> La société française d’équithérapie répertorie des professionnels : sfequitherapie.free.fr

Testé par Nathalie Picard

Avec Livre Passerelle, des histoires qui rapprochent

Vingt ans que l’association tourangelle Livre Passerelle raconte dans tout le département que le livre et la littérature sont essentiels au développement de chacun ! Vingt ans qu’elle transporte ses valises d’albums là où on ne les attend pas.

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Tout le monde écoute la lecture de Va-t-en-guerre, de Thierry Dedieu, au Seuil Jeunesse.

Vendredi matin, 9 h 30, à la Protection Maternelle et Infantile (PMI) des Rives du Cher, installée au pied des barres d’immeubles. Christine arrive. Elle tire une grosse valise, remplie d’albums jeunesse. Délicatement, elle l’ouvre bien grand, comme une invitation à plonger dedans.

Elle en sort quelques livres qu’elle dissémine dans la pièce. La salle d’attente est encore vide.
Puis arrive un couple avec une petite fille de 18 jours. Tout le monde se salue. Ils s’installent. Christine attend quelques instants puis s’approche de la famille, avec un grand sourire : « Voulez-vous que je vous raconte une histoire ? ». Et c’est parti. Alors que d’autres familles arrivent, l’animatrice, les enfants et les parents se liront des albums, piochés au hasard par l’un, minutieusement choisis par l’autre. Un moment de plaisir et de partage.

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Patrick et Anne-Sophie ont rendez-vous à la PMI pour leur fille Abbigaël. Ils découvrent les livres de l’association

Voilà ce que fait l’équipe de Livre Passerelle depuis sa création en 1998. Elle lit des albums aux bébés et à leurs parents dans les lieux qui les réunissent. Comme Christine, Dominique va tous les lundis à la PMI de Rochepinard-Bouzignac. Marie-Françoise lit tous les mois à la Petite Maison, le Comité d’aide aux détenus de la maison d’arrêt de Tours. Le mardi, Sarah anime un atelier de lecture pour ados à la médiathèque de La Riche. Elles lisent également chaque semaine à la sortie de certaines écoles. Avec 5 salariées (Christine Barbier, Sarah Goyer, Émeline Guibert et les deux fondatrices Catherine Métais et Dominique Veaute) et 80 bénévoles, l’association intervient dans une quarantaine de lieux en Indre-et-Loire.

LE POUVOIR DE COHÉSION

Malika, Syrienne, arrivée en France dans les années 1990, se souvient de ses rendez-vous hebdomadaires avec Livre Passerelle : « Quand mes enfants étaient jeunes, on allait à la PMI de Bouzignac, le mercredi matin, sans rendez-vous. Et la dame des livres venait. C’était magnifique. On s’amusait. La salle était pleine. Il y avait au moins 20 enfants. Et elle lisait. Parfois, les médecins venaient écouter aussi. Nous, on ne venait pas pour le médecin. On venait pour la dame. J’ai emmené mes 4 enfants jusqu’à l’âge du collège. » TMV 181024 Livre passerelle 5

Maintenant, elle y emmène sa petite-fille et retrouve le même plaisir à partager les lectures de l’association. Au-delà des bienfaits de la littérature, c’est le pouvoir de cohésion du livre et plus largement de la culture que cherche à faire vivre Livre Passerelle. « L’album, outil de création, de recherche et de lien social », c’était justement le thème du colloque qu’elle organisait le 13 octobre dernier, à l’espace Jacques-Villeret.

Pour lancer cette journée de réflexion, Catherine Métais et Dominique Veaute sont revenues en images sur 20 ans d’actions. Une série de photos attire plus particulièrement notre attention. Sur un premier cliché, un adolescent, clairement récalcitrant, se fait conter « Comment on fait les bébés ? » de Babette Cole. Sur le suivant, même scène, mais un rictus est apparu sur son visage. Il faut dire que le livre est particulièrement drôle. Sur ceux d’après, l’adolescent s’est emparé du livre, sourire aux lèvres et le lit à d’autres enfants. Manifestement à plusieurs reprises ! Mission accomplie pour Livre Passerelle…

Mais l’association n’est pas du genre à s’asseoir sur ses lauriers. En perpétuelle réflexion pour faire valoir au mieux les droits culturels pour tous, elle a créé en 2016 l’atelier Passerelle. Tous les vendredis, de 14 h à 15 h, l’association propose une séance de lecture d’albums à voix haute, ouverte à tous et totalement gratuite, à la bibliothèque Paul-Carlat. Pendant une heure, par petits groupes, les participants vont soit lire des histoires, soit les écouter, juste pour le plaisir de… les lire et de les écouter.

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« C’est vraiment une idée géniale, constate Frédéric Terrier, éditeur, typographe et directeur des Mille univers, partenaire de Livre Passerelle. Et le plus étonnant, c’est ce que ça fonctionne merveilleusement bien. Ce sont des gens de divers horizons sociaux et culturels, des réfugiés, des fonctionnaires, des retraités, de partout dans le monde, qui n’avaient pas de passion spéciale pour la littérature jeunesse et qui se retrouvent autour de l’album. Ils n’ont a priori rien d’autre en commun. Mais autour de l’album jeunesse, Livre Passerelle arrive à faire société. Et ça, c’est exemplaire. Ça pourrait être un projet gouvernemental : le livre jeunesse pour faire société. »

Une bonne idée, mais comme toute association de loi 1901, Livre Passerelle passe un temps fou à remplir des dossiers de subventions pour rémunérer ses salariés, acheter ses livres (pour soutenir les librairies), entretenir sa camionnette littéraire, etc. Autant de temps qu’elle ne passera pas sur le terrain. À bon entendeur…

Texte : Jeanne Beutter

Un Tourangeau en Egypte / 2e message

#2 / L’artiste Mathieu Dufois habite et travaille à Tours. Le CCCOD a décidé de l’envoyer en résidence de création dans le désert égyptien du Fayoum. Il ne sait pas lui-même quels chemins va prendre son travail là-bas, ni ce qu’il va en ramener pour la future expo prévue au CCCOD. Nous avons eu envie de le suivre dans sa résidence. Cartes postales…

Capture

Le 22 octobre 2018

Des nouvelles de ma résidence en Egypte avec cette vue imprenable qui s’étend sur tout l’horizon englobant le village et le lac Qârûn, berceau de l’oasis du Fayoum. Je descends régulièrement pour m’en approcher et observer au loin le désert.

Ce paysage lointain et inaccessible me renvoi l’image d’un faux décor, d’un trompe-l’œil, par sa platitude et l’absence de mouvement. Une peinture murale où les ombres des nuages planants viennent se projeter et dessiner de longues formes étirées sur la surface vierge des dunes. C’est pour moi, un pur moment de cinéma, où un film en devenir tente de prendre forme dans un endroit où tout est à imaginer, inventer et construire.

Faire naitre un film d’animation dans un désert ; les premières ombres sont là…

>> Retrouvez sa première carte juste ici ! <<

Horoscope WTF du 24 octobre au… euh, mystère

Profitez-en ! Il n’y aura pas de tmv la semaine prochaine. Voici donc une bonne dose d’astrologie et d’horoscope WTF pour 15 jours.

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BÉLIER
Amour : En changeant 14 lettres à Bélier, ça fait « célibataire ». Coïncidence ? Je ne crois pas.
Gloire : Trouvez où est donc Ornicar. Ça fait un bail qu’on le cherche, ce naze.
Beauté : Raclette avant galipette = attention, ça fouette.

TAUREAU
Amour : Bah alors ? On vous voit plus aux soirées échangistes !
Gloire : Oups, fallait pas le dire ?
Beauté : Bon au moins, l’abcès est crevé. Bienvenue dans le monde impitoyable de l’horoscope tmv mes p’tits gnous.

GÉMEAUX
Amour : Prenez-le/la pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que la lèpre vous sépare.
Gloire : Vous êtes aussi stressant(e) qu’une panne de wifi un soir devant Netflix.
Beauté : On dit que le temps guérit les blessures. Bah non, regardez les mycoses.

CANCER
Amour : Roh, z’êtes une pucelle effarouchée ou quoi ?!
Gloire : Comme le disait mon pote zébu, « quand zébu, zébu soif ».
Beauté : Votre raie du plombier n’impressionne guère.

LION
Amour : Psssst, y a peut-être moyen avec la personne sur votre droite. Bisou.
Gloire : On pourrait remplir une piscine avec vos larmes de fragile.
Beauté : Une haleine de poney pour un Lion, n’est-ce point saugrenu ?

VIERGE
Amour : Sérieusement, pourquoi lisez-vous l’horoscope tmv ? Un petit côté sado-maso peut-être, hm ?
Gloire : Vous saviez que « Il était un petit navire » raconte l’histoire d’un jeune matelot qui doit se faire bouffer par son équipage ?
Beauté : Eh ouais, on en apprend dans tmv ! (ça fera 100 balles, merci)

BALANCE
Amour : Pfouah à ce rythme-là, autant rentrer au couvent.
Gloire : Comme l’a dit Jean- Claude Van Damme : « La vie c’est mourir aussi… Et mourir c’est vraiment strong… C’est rester en vie au-delà de la mort. »
Beauté : Diantre… qu’est-ce que vous vieillissez mal quand même !

SCORPION
Amour : Vous ferez attention : vous avez un peu de bave au coin de la lèvre en le/la regardant.
Gloire : Tel Calogero, vous êtes en apesanteur.
Beauté : Qu’est-ce que ça veut dire ? Rien. Ça vous apprendra à nous faire confiance tiens.

SAGITTAIRE
Amour : Vous allez être appelé(e) pour participer à la téléréalité La Villa des coeurs brisés.
Gloire : Eh ouiiii, il est loin le temps où vous étiez au top dans L’Île de la tentation !
Beauté : Pis en plus, vous êtes aussi propre qu’un candidat de Koh Lanta.

CAPRICORNE
Amour : Dites… ça commence à se savoir que vous pensez à l’astrologue de tmv pendant vos galipettes.
Gloire : Mettez-vous enfin au twerk.
Beauté : Waouw, vous avez une bonne tête de Cromagnon, vous !

VERSEAU
Amour : Alerte ! On recherche votre amour-propre, disparu depuis 2 mois.
Gloire : Vous n’êtes pas un héros, vos faux pas vous collent à la peau, faut pas croire ce que disent les journaux. (sauf tmv)
Beauté : Bon allez, on a été trop méchant. Vous êtes canon. Voilà.

POISSONS
Amour : Ex, ex, ex, ex, ex, ex, ex, ex…
Gloire : La constellation du Macron vous conseille de traverser la rue pour trouver un meilleur taf.
Beauté : La période des bikinis est terminée. Vous pouvez relâcher la brioche.

Caroline Langlade : vivre après le Bataclan

Rescapée du Bataclan, Caroline Langlade a participé à la création de l’association Life for Paris et se bat pour une vraie prise en charge des syndromes post-traumatiques. Son livre Sorties de secours vient de recevoir le Prix du livre d’Actualité du Club de la Presse Centre Val-de-Loire.

(Photo Matthieu Gardes)
(Photo Matthieu Gardes)

La scène se passe à Saint-Doulchard, dans la banlieue de Bourges. Dans un beau domaine arboré, une grande demeure ancienne devenue lieu culturel municipal accueille un important salon du livre. C’est dans ce cadre qu’est remis le Prix du livre d’actualité décerné par le Club de la Presse Centre Val-de-Loire.

Caroline Langlade se tient, fragile, au milieu de la petite foule venue pour l’occasion. Tout au long de la journée, elle a signé des livres, de son écriture droite et serrée, elle a souri à des gens, écouté souvent ce qu’ils avaient à dire eux, ce dont ils se souvenaient, d’un certain 13 novembre 2015.

Ce jour-là, dans la soirée, après avoir passé la journée avec des migrants que les forces de l’ordre avaient évacués de la Place de la République, Caroline était allée au Bataclan écouter le concert des Eagles of Death Metal. C’était l’anniversaire de son compagnon, Alexandre. Puis l’horreur était advenue. Elle avait passé plusieurs heures, avec quarante personnes, otages des terroristes dans une loge de la salle de spectacle parisienne. Elle en était sortie sans blessure physique, mais gravement blessée psychologiquement.

« Ce jour-là, se souvient Caroline, j’ai basculé dans un autre monde. » La violence qui frappe les migrants, mais aussi les soldats, les aidants ou les victimes où qu’ils soient dans le monde lui devient alors intimement compréhensible. Blessée dans sa chair, jusqu’au plus profond d’elle-même, elle connaît les effets physiques du traumatisme lié à la possibilité d’une mort imminente.
Depuis, elle se bat pour les faire comprendre et accepter, ces effets. Pour que l’État fasse ce qu’il faut pour les traiter vraiment et sur le long cours. Pour que la société ne se contente pas de pleurer ses morts mais accepte aussi de réparer les vivants, comme elle le dit, empruntant la jolie formule de Maylis de Kerangal.

Elle se bat, Caroline, avec toute la fougue de son tempérament et, en dépit de tout, avec l’élégance de son sourire. Mais après tout ça, forcément, elle se bat en plus avec une arme que seuls possèdent les anges et les miraculés : l’humanité absolue. Le 13 novembre 2015, dans les ruines du Bataclan, elle a laissé la carapace que les humains se forgent en grandissant. Elle n’a plus de protection. Elle n’a plus que la chair des sentiments, l’essentiel.

En recevant le diplôme format A4 symbolisant son prix, Caroline a la voix qui tremble. En quelques phrases qui tombent dans une écoute absolue, elle dit son émotion, très simplement. Elle dit que ce prix est celui de « tous les amis » victimes comme elle. Elle est heureuse, surtout, que son livre ait été reçu pour ce qu’il est : une main tendue à une société pour qu’elle n’oublie pas ses enfants blessés.

> Caroline Langlade, Sorties de Secours (Robert Laffont), Prix du livre d’actualité du Club de la Presse Centre Valde- Loire. 19 €.

Sorties de secours : morceaux choisis du livre de Caroline Langlade 

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Jean-Christophe & Winnie : Winnie l’Ourson revient

Winnie l’Ourson version 2.0 ! Dans Jean-Christophe & Winnie, la peluche de notre enfance revient aux côtés d’Ewan McGregor. Étonnant, non ?

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Jean-Christophe & Winnie en V.F ; Christopher Robin en V.O… Au premier abord, on ne peut franchement pas dire que la dernière production Disney possède le titre le plus attractif qui soit (quelle idée, d’ailleurs !).
Passée cette probable faute marketing, c’est également le choix du réalisateur qui intrigue. À la tête de cette version 2.0 de Winnie l’Ourson, c’est Marc Forster, cinéaste ayant oeuvré sur des films variés comme le musclé Quantum of Solace ou encore la bouse intersidérale World War Z. Le voir propulsé aux manettes de Jean-Christophe & Winnie laisse donc perplexe.

Mais la bonne surprise arrive bien vite ! Le projet était pourtant casse-gueule, puisqu’il s’agit d’une adaptation en prises de vues réelles des aventures animées de Winnie l’Ourson. Or, visuellement, le film de Forster est vraiment séduisant. L’influence du récent Paddington, l’animation léchée et la photographie délavée y contribuent.

D’ailleurs, il se dégage de tout ça une douce mélancolie, renforcée par l’axe central exploité (un adulte sérieux qui a oublié l’enfant imaginatif qu’il était) et la performance de son acteur principal, l’excellent Ewan McGregor. Une direction relativement étonnante, étant donné l’aspect enfantin du film et de son sujet, mais qui fonctionne parfaitement ici.

Alors certes, dans toute cette poésie, le long-métrage n’évite pas certains écueils et comporte quelques failles (un côté lisse, quelques touches d’humour loupées ou encore une fin niaise et mièvre). Mais Jean-Christophe & Winnie a une âme, une atmosphère saupoudrée de nostalgie. Le pari est réussi : Marc Forster s’adresse ici à tous, enfants comme parents. Et qui sait, ces derniers pourraient d’ailleurs aussi retomber en enfance…

> Comédie / animation, de Marc Forster (USA). Durée : 1 h 37. Avec Ewan McGregor, Hayley Atwell, Bronte Carmichael…
> NOTE : 3/5 

En 2023, une cuisine centrale commune pour la Ville et le CHRU

Le devenir de la cuisine centrale de la Ville de Tours est enfin connu !

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(Photo archives tmv)

Cela faisait des mois que la discussion se poursuivait : finalement, le projet de mutualisation de la cuisine centrale du CHRU et de la Ville de Tours semble se confirmer ; la municipalité ayant indiqué dans un communiqué qu’elle constituerait un Groupement d’intérêt public (GIP) avec l’hôpital.

Cette unité de production alimentaire ne serait donc pas confiée à un prestataire privé.

La future cuisine centrale devrait voir le jour d’ici à 2023 et serait « construite sur le site de l’Hôpital Trousseau », la Ville de Tours et le CHRU produisant chacun environ 1,5 million de repas par an.

Ce regroupement entre les deux entités « va permettre d’optimiser la gestion des deniers publics en maîtrisant les coûts d’investissement et une partie des coûts de fonctionnement ». La municipalité a promis de de « produire des repas d’un niveau qualitatif élevé » et de poursuivre leur engagement en faveur « des produits locaux et issus de l’agriculture biologique ».

TOP 4 : Ryan Gosling

Cette semaine, Ryan Gosling est à l’affiche du nouveau film de Damien Chazelle, First Man. L’occasion de revenir sur l’acteur en quatre anecdotes.

PRESQUE UN BACKSTREET BOYS

Ryan Gosling a confié avoir postulé pour décrocher une place dans le boys-band Backstreet Boys. L’un des membres, A.J. McLean, par ailleurs voisin de Ryan, ne l’a jamais rappelé. Il l’a regretté plus tard. Snif.
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COUTEAU À LA RÉCRÉ

Surnommé « Trouble » (problème) à l’école, le petit Ryan est plutôt agité. Un jour, après avoir vu Rambo, il va jusqu’à embarquer des couteaux de cuisine pour les envoyer sur ses camarades dans la cour. Vraiment sympa.

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PASSION TRICOT

Il est comme ça, Ryan : le sex-symbol a une passion, et c’est celle du tricot. Grand fan de laine et d’aiguilles, il a découvert ce hobby en 2012. Ce jour-là « a été l’une des journées les plus relaxantes » de sa vie.

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BRITNEY GOSLING

Enfant, il était amoureux de Britney Spears et tous les deux jouaient au jeu de la bouteille. Britney Spears est finalement sortie avec Justin Timberlake, dont la mère… a été la tutrice légale de Ryan pendant 6 mois.
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Chroniques culture #60

Une grosse dose de BD, le DVD de Jurassic World Fallen Kingdom ou encore le livre Till Victory et la citation de la semaine : voici les chroniques culture.

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JURASSIC WORLD : FALLEN KINGDOM
À l’époque, il nous en avait coûté de donner un minuscule 2/5 à Jurassic World. Il faut dire qu’en tant que fans, cette suite nous avait laissé un goût amer, l’ensemble se voyant torpillé par la vacuité de son scénario, ses personnages transparents et sa resucée de certaines scènes des autres opus. Le film de Bayona mérite toutefois une seconde lecture, notamment pour sa première moitié stimulante, nourrie de riches idées de mise en scène et ses prouesses visuelles. Sa sortie en Bluray propose également une section bonus pachydermique : séquences- plateau, making of multiples, effets spéciaux expliqués ou encore journaux de bord de l’équipe. Là, en revanche, on signe tout de suite !
A.G.

LE LIVRE PAUSE_ECRANS_LIVRE
TILL VICTORY : LETTRES DE SOLDATS ALLIÉS
Il aura fallu bien des années de réflexion et de travail pour que Clément Horvath, un Tourangeau de 30 ans, donne naissance à son projet fou : Dans Till Victory, ce passionné y dévoile des centaines de courriers uniques de soldats, écrits au front. Donnant un autre visage à la Seconde Guerre mondiale, Clément Horvath lève le voile sur ces hommes, des êtres humains avant d’être combattants, offrant alors une multitude de portraits captivants. Avec sa richesse iconographique et dans les lettres qu’il déterre, Till Victory ratisse large et exploite un spectre géographique impressionnant (Français, Canadiens, voire Néo-Zélandais sont cités). Accessible à tous, écrit au présent pour une plus grande immersion, ce livre en forme d’incroyable objet de mémoire (lire tmv n°308) est un petit trésor en soi.
A.G.
> 376 pages, aux éditions Ouest-France. Prix conseillé : 32 €.

PAUSE_ECRAN_BDLES BD
LE MONDE DES RÊVES
Longtemps, Jean-Claude Denis s’est caché derrière son héros de papier Luc Leroi. Mais depuis peu, et c’est encore le cas ici avec ce très beau « La Terreur des hauteurs » (Futuropolis), il se met en scène avec la pudeur qui le caractérise. Pas facile en effet d’aborder un sujet comme le vertige ou la peur du vide ! Lui le fait avec une sensibilité incroyable et de beaux moments d’humour sur 144 pages. Sensible, Bruno Heitz l’est tout autant, comme en témoigne « C’est pas du polar… mais ça craint quand même » (Gallimard). Un récit où il nous plonge dans un Paris des années 50 avec ce vaudeville à la sauce polar et son écriture onirique truculente. Comment matérialiser les peurs enfantines pour mieux les apprivoiser ? C’est le pari de Loïc Clément et Anne Montel qui, avec « Chroniques de l’Île Perdue » (Soleil), illuminent la collection Métamorphose avec ce récit magnifique autour de deux jeunes frères. On terminera avec la sublime adaptation de « Dr Jekyll et Mr Hyde » (Sarbacane), illustrée de main de maître par Maurizio A.C.Quarello, récit intemporel sur le bien et le mal, et le réel et le fantasmé.
H.B.

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Cuisine tradi’ au Soleil chez Marie

Situé tout au bout de la rue Colbert, Le Soleil propose de la cuisine simple et traditionnelle. On l’a testé pour la formule du midi.

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L’adresse n’est pas nouvelle, mais il était tentant de découvrir ce petit établissement situé à l’extrême bout de la rue Colbert. Il faut vraiment aller jusqu’à la fin du « coin des restos » pour découvrir Le Soleil, tenu par Marie, la maîtresse des lieux.

Ici, on prépare de la cuisine traditionnelle, où les dos de cabillaud côtoient par exemple les cuisses de canard sur la carte.
Pour nous, ce jour-là, ce sera une formule du midi, proposée à prix très raisonnable (lire ci-dessous), où les suggestions changent régulièrement. On a opté pour le sot-l’y-laisse de dinde aux champignons et haricots verts.

Dans l’assiette, servie rapidement, on retrouve une viande très tendre, ce plat étant réputé pour cela justement. La sauce, quant à elle, est bien exécutée et offre beaucoup de goût à l’ensemble. En revanche, on aurait aimé une portion peut-être un tout petit peu plus conséquente (c’est qu’on avait vraiment faim, ce midi !).
Pour la suite, on a choisi le fromage – trois morceaux et une salade – en guise de dessert pour bien terminer le repas.

Le Soleil propose donc une cuisine simple, efficace, dans un cadre convivial : les nuances rouges de la salle sont vraiment jolies, l’ambiance à l’intérieur est chaleureuse et la déco cosy. Les amoureux de l’extérieur peuvent aussi en profiter pour manger en terrasse… quand le soleil, le vrai, pointe le bout de son nez !

> Le Soleil, au 145 rue Colbert à Tours. Ouvert du lundi midi au samedi soir, sauf samedi midi. De 12 h à 14 h / et de 19 h à 22 h. Contact : 02 47 60 15 22 ou restaurant-lesoleil.fr
> Tarifs : Formule du midi à 12,90 € (entrée+plat ou plat+dessert) ou 15,50 € (entrée, plat, dessert). Menus du soir de 23 à 27 €.

Aurélia Mengin pose sa caméra en Touraine pour Fornacis

Pour son dernier film, Fornacis, la réalisatrice réunionnaise Aurélia Mengin a intégralement tourné en Touraine, de Chambray à Athée-sur-Cher en passant par la forêt d’Amboise. Quand la région et le cinéma de genre font bon ménage…

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La réalisatrice Aurélia Mengin

Vous êtes habituée à tourner à La Réunion ou à Paris. Pourquoi avoir choisi la Touraine pour Fornacis ?
Au départ, je devais réaliser Fornacis à Munich. Les repérages et le casting étaient même déjà faits. Mais je me suis rendue compte qu’il serait financièrement difficile d’emmener toute mon équipe technique française et le matériel. Mon sound designer Nicolas Luquet, qui est Tourangeau, m’a alors proposé de tourner chez vous : s’y trouvaient les lieux de son enfance et de sa grand-mère Mauricette, de grands hangars complètement dingues que j’ai pu transformer. Je suis également tombée en extase sur les routes d’Athée-sur-Cher et la Forêt d’Amboise. Là, je me suis dit : ok, c’est bon ! Il fallait réussir à transformer ces lieux pour les amener dans mon univers. C’est important de mettre mon empreinte des îles dans un paysage français.

Dans une interview à Cinéma Fantastique, vous parlez de « la velouté des paysages de Touraine ». Qu’entendez-vous par là ?
La Touraine possède une lumière veloutée et douce. En filmant des acteurs, les ombres sont douces, la lumière est diffuse sur leur visage. Lors du tournage, il y avait une douceur malgré la canicule [il s’est déroulé d’août à septembre 2016 – NDLR]. Mais ce n’est pas agressif comme chez moi à La Réunion, où le soleil éclabousse tout.

FORNACIS de Aurélia Mengin - Photo 7

Quels ont été les lieux retenus ?
Il y a donc Athée-sur-Cher. D’ailleurs, le maire et l’adjoint à la culture ont été hyper enthousiastes. Ils ont bloqué les routes et installé des groupes électrogènes. On aperçoit également beaucoup la forêt d’Amboise. Il n’y en a pas de telles à La Réunion où c’est trop verdoyant ! Là, l’architecture des troncs et la verticalité de la forêt m’a plu. Ça se traduit dans Fornacis qui est compartimenté en sept chapitres sur le deuil. J’ai aussi filmé des paysages de Chambray-lès-Tours pour des couchers de soleil et pour les intérieurs. C’était génial, car certains habitants disaient : ‘’Oh, il y a un film d’horreur dans les maisons !’’. Parfois, après une scène, ma comédienne entrait dans un café avec sa grosse cicatrice ! (rires)

Dans vos films, la lumière est un personnage à part. Comment avez-vous abordé cet aspect avec les couleurs de notre région ?
Ça n’a rien à voir avec La Réunion, mais ça a marché à merveille. Le chef opérateur a assuré. Il y a une création de la lumière aboutie, des néons visibles comme le film Neon Demon. Il n’y a pas de dialogues dans Fornacis, les acteurs parlent avec leur corps. La création sonore et la composition sont importantes. Un gros étalonnage a été réalisé pour les extérieurs. Le ciel bleu de Touraine de départ est ici électrique. Il fallait bien filmer le coin et l’amener dans mon univers caniculaire. J’aimerais que les Tourangeaux voient Fornacis : vont-ils reconnaître les lieux filmés ?

Fornacis signifie « fournaise ». C’est un film sulfureux ?
Fournaise, c’est l’image du volcan. Dans Fornacis, l’héroïne développe une maladie – imaginaire ou pas ? – se transforme, sa peau brûle et se change en sable noir. C’est l’incandescence de l’amour. L’amour-haine est dévastateur mais beau. Le côté sulfureux ne vient pas de la mise en scène des corps : il y a du désir, mais c’est un désir contrarié. C’est brûlant, mais glaçant.

FORNACIS de Aurélia Mengin - Photo 9

Côté casting, y a-t-il eu des collaborations avec des gens d’ici ?
Oui, tous les figurant(e)s sont Tourangeaux. Il y a par exemple un couple gay de Tours qui a fourni un travail exceptionnel et qui a répondu présent suite à une annonce parue dans tmv ! Seuls les acteurs principaux ne sont pas de Touraine. Sinon on a travaillé avec un garage de Tours, Emmaüs Touraine, etc. Dans l’équipe technique, mon assistant David Roulet est Tourangeau, tout comme la maquilleuse Sandrine Legrand et bien sûr Nicolas Luquet au son.

Vous jouez avec la fantastique Anna d’Annunzio. Comment s’est faite la collaboration avec elle ?
Il y a eu un truc avec elle. Elle a tout amené en douceur. Elle apporte une féminité au spectre. Le casting a été facile, l’osmose parfaite. Emmanuel Bonami, par exemple, joue d’habitude des personnages durs. Mais là, c’était touchant, il joue sur sa féminité, il a cassé sa carapace. On questionne la notion de « genre ».

FORNACIS de Aurélia Mengin - Photo 2

Le film commence à tourner en festival…
Oui ! Fin septembre, Fornacis a reçu le Prix de la mise en scène lors de la 30e édition du Festival international du cinéma de Girona en Espagne. Et on part le présenter en Roumanie mercredi ! [interview réalisée le 10 octobre – NDLR]. J’ai également appris qu’il serait en compétition en Inde en novembre.

Alors qu’en France…
Eh bien malgré ça et les bonnes critiques, en France, aucun festival ne l’a encore pris. C’est un film indépendant et autoproduit : ça pose problème ! La France est aux abonnés absents. On fait tout tout seul : je n’ai pas de distributeur – d’ailleurs, j’en recherche un ! – ce qui n’est pas évident, car ils ont du réseau. Nous, on arrive comme des outsiders ! (rires) Et sans piston. C’est dingue que personne ne se réveille ici, même si je le sais, mon cinéma est moins facile à vendre.

Parce que la France est frileuse sur le cinéma de genre ?
Ce n’est même plus être frileux à ce stade… Le cinéma indépendant est toujours tenu par les mêmes gens. S’ils ne nous ouvrent pas leurs portes, on crève la gueule ouverte.

L’idéal, maintenant, serait également de le proposer aux cinémas Studio, à Tours, non ?
Oui, je rêve de pouvoir le présenter au festival Désir…Désirs ! Fornacis a tous les éléments pour aller dans ce festival. En plus, ce serait une première française… et dans la région où j’ai tourné !

LA CRITIQUE DE FORNACIS

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On avait laissé Aurélia Mengin en 2015 avec Adam moins Eve, court-métrage archi-stylisé se déroulant dans un univers post-apocalyptique et qui nous avait durement accroché la rétine au Festival Mauvais Genre de Tours.
Cette fois, la réalisatrice réunionnaise, également organisatrice et maman du festival Même pas peur, revient derrière la caméra… mais pour se frotter à l’exercice du long-métrage. Fornacis suit Anya, jeune femme endeuillée et obsédée par la disparition de Frida, sa compagne. Dans son roadtrip, elle voyage avec une urne. Rongée par la tristesse, Anya va basculer dans un monde confus, parallèle, où souvenirs et souffrances s’épousent, et où elle va rencontrer Wolf. Deux âmes égarées…

Disons-le tout de go : Fornacis n’est pas forcément facile d’accès pour tout le monde. Mais c’est pourtant là l’un des points forts du film. Car Aurélia Mengin, fidèle à ses habitudes, offre un véritable spectacle psychologique, qui bouscule, chamboule. Décalé mais authentique, particulier mais exigeant. En un mot, Fornacis est original.
Dans cette plongée radicale intégralement tournée en Touraine, la cinéaste offre une expérience perturbante. L’image du deuil est partout, tout le temps, avale l’image constamment. Le désir est au cœur de la Mort, Aurélia Mengin filme l’ensemble avec brio.

Esthétiquement sublime, Fornacis possède sans conteste la patte reconnaissable de sa génitrice : lumières saturées, travail sur l’image comme pour de la peinture, utilisation de néons… Jouant sur les symboles et l’ambiguïté, le film se rapprocherait presque de l’art contemporain, monde dans lequel a d’ailleurs baigné grâce à son père. Quasi « arty » dans son approche, le long-métrage se vit également à travers le son – que d’expérimentations ! – qui pourrait même être perçu comme un personnage à part (ce cri strident…).

Ce cinéma complexe ne serait cependant rien sans son casting. On retrouve ici l’incroyable et spectrale Anna d’Annunzio (vue dans L’Étrange Couleur des larmes de ton corps), Philippe Nahon et son regard bleu terrifiant (même si son chapitre est toutefois un poil plus fragile que les autres) ou encore un Emmanuel Bonami à contre-emploi.
Enfin, impossible de faire l’impasse sur la réalisatrice elle-même, Aurélia Mengin étant aussi actrice et jouant ici le rôle d’Anya. Solaire et magnétique, à la fois torturée et sensuelle, elle représente à merveille les notions d’amour et de deuil. Les deux traits (d’union) de cette néo-tragédie grecque dévorante.

Horoscope WTF du 17 au 23 octobre 2018

Cette semaine, dans l’horoscope WTF de tmv, vous trouverez entre parenthèses ce en quoi vous vous réincarnerez. Ne nous remerciez pas.

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BÉLIER (en carotte)
Amour : À défaut de chevaucher une licorne, commencez déjà par un être humain.
Gloire : Vous êtes trop obscène pour nous, désolé.
Beauté : Je veux pas cafter, mais Marcel Proust avait beaucoup plus de style que vous.

TAUREAU (en rien du tout)
Amour : Jouira bien qui jouira le dernier.
Gloire : Justin Bieber n’existe pas.
Beauté : Vous êtes like a viiirgin, touched for the very first time.

GÉMEAUX (en string rose)
Amour : Ça y’est ! Vous allez enfin conclure. Disons… dimanche après-midi.
Gloire : Liberté, égalité, fraternité. (et raclette, aussi, faut pas déconner)
Beauté : Vous êtes aussi bien roulé(e) qu’un strudel.

CANCER (en poil incarné)
Amour : Y en a un(e) qui va passer à la casserole ksskss.
Gloire : Vous mériteriez d’avoir votre page Wikipédia. Vous êtes le/la meilleur(e).
Beauté : Ah ouais, sympa votre carrure d’abat-jour.

LION (en Johnny Hallyday)
Amour : Faites pas les coincé(e)s, croquez dans le fruit défendu de votre voisin tiens. Ou de votre voisine. Ou des deux, soyons fous !
Gloire : oiujpmoi »’u(o’it g
Beauté : Z’avez vu ? Votre beauté nous fait buguer le clavier moooh.

VIERGE (en topinambour)
Amour : Au lit, vous bougez comme un poney.
Gloire : Votre Bescherelle vous supplie de le reprendre en main.
Beauté : Vous sentez hyper bon. (oui bah oui, on avait envie d’être gentil avec les Vierges pour une fois)

BALANCE (en fenouil)
Amour : Eh bah voilà, vous pouvez enfin dire merci à Jacquie et Michel.
Gloire : D’ailleurs, vous en faites un beau, de Jacky, tiens. #teambeauf
Beauté : Un régime s’impose. (balance, régime, BLAGUE… Ouais bah on fait ce qu’on peut)

SCORPION (en peau de poulet)
Amour : Vous avez un goût de reviens-y. Mraoooow.
Gloire : Comme dirait Passe- Partout, faut savoir prendre de la hauteur parfois.
Beauté : On ne veut pas balancer, mais vous avez de très jolies narines.

SAGITTAIRE (en Curly)
Amour : Nan, désolé, notre amitié vaut plus qu’un simple instant de tentation, tu vois, tout ça ? J’ai peur de te perdre comme ami(e).
Gloire : La légende dit qu’un jour, vous ne serez pas en retard.
Beauté : Une belle tête de vainqueur, ces Sagittaires.

CAPRICORNE (en sourcil d’Emmanuel Chain)
Amour : Bah du coup, votre mono-sourcil a intérêt à plaire à l’être aimé.
Gloire : D’après l’horoscope de elle.fr, « même si cela ne se remarque pas de prime abord, la femme Capricorne a besoin de beaucoup de marques d’affection pour se sentir bien dans sa tête »…
Beauté : …Vous en conviendrez qu’on s’en contrefout ?

VERSEAU (en cerf en rut)
Amour : « Ce n’est pas parce qu’on est au resto qu’on ne peut pas regarder le menu. » Votre nouvelle devise n’est pas très classe…
Gloire : Roh eh, ça va les Ribéry. N’oubliez pas que la routourne tourne.
Beauté : Faites la grève du slip.

POISSONS (en serpent-pénis)
Amour : Le changement, c’est maintenant ! Faites enfin quelque chose de votre triste vie.
Gloire : Ça va vous ? Vous avez petite mine. En même temps, vous êtes un serpent-pénis, paraît-il.
Beauté : (Vous êtes allés voir sur Google à quoi ça ressemblait, hein ?)

Le thé pour les nuls

Comment est né le thé ? Combien consomme-t-on de tasse dans le monde ? Pourquoi cette couleur ? D’où vient le tea time ? Et puis d’abord, peut-on marier fromage et thé ? Voici quelques savoirs pas si inutiles que ça !

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HISTOIRES DE THÉ

ET LE THÉ FUT…
Selon une légende chinoise, l’empereur Shennong avait fait bouillir de l’eau dans lesquelles tombèrent quelques feuilles. Le thé était né.

ROBERT FORTUNE, VOLEUR DE THÉ

Sacré Robert Fortune !
Sacré Robert Fortune !

C’est au XIXe siècle que Robert Fortune a volé en Chine 20 000 pieds de théiers pour les introduire en Inde. En inventant le Darjeeling, les Britanniques cassèrent ainsi le monopole chinois, faisant de ce vol l’un des plus rentables de l’histoire.

LE MATCHA
Adoré de nos jours en pâtisserie, le matcha, thé de la cérémonie du thé japonaise, a été inventé au XIIe siècle. Il était alors bouilli dans du lait avec des épices. ET LE THÉ FUT… Selon une légende chinoise, l’empereur Shennong avait fait bouillir de l’eau dans lesquelles tombèrent quelques feuilles. Le thé était né.

L’INVENTION DU SACHET
C’est par accident que l’Américain Thomas Sullivan créa le sachet en 1908. Les feuilles étaient alors livrées dans de coûteuses boîtes de métal. Sullivan les remplaça par des sachets de soie et ses clients crurent à tort qu’ils devaient faire infuser leur thé ainsi conditionné.

L’HEURE DU TEA TIME
Dans les années 1840, la duchesse de Bedford, qui trouvait que le dîner se faisait décidément trop attendre, décida de se faire une pause thé — du Darjeeling et des sandwiches. Le tea time était né.

LE SAVIEZ-VOUS ?

⇒les couleurs du thé dépendent uniquement du taux d’oxydation

⇒les principaux producteurs de thé : Chine, Inde & Kenya

⇒96 % des tasses de thé bues en Grande-Bretagne sont préparées avec des sachets.

⇒black tea : le plus récolté et le plus consommé

⇒1,5 milliard de tasses chaque jour dans le monde

⇒les couleurs du thé dépendent uniquement du taux d’oxydation

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ET SI ON PRENAIT NOTRE THÉ AVEC… DU FROMAGE ?

Insolite ? Pas tant que ça. Voici trois conseils pour les accords fromages et thés…

SAINTE MAURE DE TOURAINE ET THÉ VERT GYOKURO
Les fromages de chèvre s’associent de façon générale assez bien avec les thés verts, notamment du Japon, plus iodés et frais que leurs cousins chinois. Avec un Sainte-Maure de Touraine frais, notre experte en thés (et fromages) vous conseille donc un Gyokuro ou, à défaut, un Sencha japonais.

CaptureFOURME D’AMBERT ET LAPSANG SOUCHONG
Fromage et thé ? Et avec du bleu, en plus ?! Ils ont perdu la tête, chez tmv ? Non, non, on vous assure. En écrivant ces lignes, je me souviens de la première fois que j’ai dégusté l’accord Fourme de Montbrison & Chine pointes blanches, un thé légèrement fumé. Je n’aimais ni le bleu, ni le thé fumé. Désormais je raffole des deux. Faites-nous confiance et essayez : prenez votre fromage bleu préféré, un thé bien fumé, et mariez-les. Vous ne voudrez plus jamais les séparer.

COMTÉ AFFINÉ ET THÉ D’AUTOMNE
Comme il en faut pour tous les goûts et qu’il ne faudrait pas oublier de respecter le thème, on finit avec un accord de saison. Prenez un comté affiné, faites infuser un des thés noirs d’automne que vous trouverez ci-bas (notre conseil pour cet accord en particulier : Quartier latin chez Maison Gramm) et dégustez. Coup de foudre garanti.

Par Chloé Chateau

Les nouvelles tendances du thé

Deuxième boisson la plus bue au monde après l’eau, le thé séduit chaque année de plus en plus de consommateurs, avec leurs attentes spécifiques. Quelles sont-elles et comment les marques y répondent-elles ?

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De ce côté du monde, le thé n’est plus réservé aux Anglais et aux mamies et les nouveaux consommateurs ont leurs exigences. Tmv a fait un tour en ville et plusieurs thèmes reviennent invariablement, comme la santé, raison pour laquelle on passe aujourd’hui au thé ou à l’infusion. D’où une augmentation de la demande de thé vert « qui a pris une ampleur énorme », selon Benjamin Guillien, responsable chez Palais des thés. Richard Fromentau, responsable de la Maison Lhôte, ajoute que pour ceux qui cherchent à éviter la théine, les rooibos et carcadets (infusion à base d’hibiscus) sont très en vogue.

Logiquement, puisqu’il s’agit de prendre soin de sa santé, les consommateurs recherchent aussi du bio et de l’éthique, selon Clémentine Lenglart, responsable chez Maison Gramm. Les maisons productrices ont bien analysé ces demandes. Palais des thés affiche désormais le « label bio », qui permet de vendre en vrac les thés bios (auparavant pré-conditionnés) ainsi que le label « Safe tea » (chaque lot est testé afin de s’assurer qu’il respecte les critères qualité de la marque).

Chez Dammann Frères, les lots de thé d’origines sont également analysés « pour s’assurer de leur conformité aux réglementations, mais aussi pour contrôler la qualité visuelle et gustative des produits et proposer des créations originales et équilibrées ». C’est justement ce qu’attendent les consommateurs : si le bio et l’éthique sont importants, tout comme un emballage attirant (ce n’est pas pour rien que les marques rivalisent de créativité pour les fêtes), la priorité va encore à un bon rapport qualité/prix et à des parfums et mélanges originaux, notamment de saisons.
Ainsi, Dammann Frères crée une vingtaine de nouvelles recettes (dont cinq se trouvent d’ailleurs dans leur coffret automnal « Parfums de saison »).

Ces nouveaux arômes sont également utiles pour faire face à d’autres problèmes : en effet, depuis 2016, le durcissement des lois européennes a « conduit à une quasi-pénurie des thés fumés en Europe », affirme Palais des thés. Dammann confirme et explique : c’est le processus du fumage qui rend le thé impropre à passer les tests. D’où la création d’arômes pour recréer ces saveurs fumées, chères à bien des consommateurs.

Enfin, on note que la dégustation change de visage et le thé sort de la tasse. Les consommateurs cherchent des produits qui leur font du bien (et vont parfois jusqu’à demander en boutique « un thé pour le foie, contre le cholestérol, pour maigrir… alors que nous ne sommes ni médecins, ni nutritionnistes », s’étonne Benjamin Guillien) mais aussi à utiliser le thé autrement.
Il se boit à tous les repas et peut s’associer avec toutes sortes de mets, y compris le fromage, ou bien être intégré dans les plats. Pour répondre à cette curiosité, Palais des thés a d’ailleurs sorti un coffret Ma cuisine au thé avec un livret de recettes. Il semblerait que le petit-déjeuner et l’afternoon tea n’aient désormais plus le monopole du thé.

Par Chloé Chateau

>> Retrouvez également nos petits savoirs sur le thé <<

Yéti & compagnie : monstrueusement attachant ?

Bigfoot VS smallfoot : dans Yéti & compagnie, ce sont plutôt les grosses bêtes poilues des montagnes qui sont terrorisées par les humains. Le film d’animation de Kirkpatrick sort cette semaine au cinéma.

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Et si c’étaient plutôt les yétis qui avaient peur de l’Homme ? C’est là toute l’astucieuse inversion du dernier-né des studios Warner, Yéti & compagnie, amusante relecture du rapport humain-homme des neiges.

Ce sympathique film d’animation se base sur une communauté de yétis installés au sommet d’une montagne, persuadés qu’il n’y a rien sous les nuages qui encerclent leur habitat. L’Homme ? Un animal mythique aux petits pieds (d’où le titre en version originale, « Smallfoot »). Migo, un jeune Bigfoot, va pourtant en croiser un et tout raconter, entraînant de fait son exclusion du clan…

Devant Yéti & compagnie, on pense parfois à L’Âge de glace, à Monstres & cie. Diversité des protagonistes, travail sur les bestioles et leur fourrure, dans cet univers glacé, le réalisateur Karey Kirkpatrick dessine aussi une galerie de personnages attachants.
Très cartoonesque dans son approche, il nourrit son film d’humour slapstick à la Bip Bip et Coyote, Yéti & cie enquillant culbutes, cascades et chutes démesurées. Certaines séquences sont donc carrément truculentes, d’autant qu’esthétiquement, cela tient clairement la route.

Même s’il est destiné aux enfants, Yéti & cie utilise des thèmes actuels : certains camarades de Migo n’adhèrent pas à l’histoire officielle – on parle ici de contrôle de l’information. Il y a aussi cette réflexion sur l’obscurantisme, l’intégrité artistique ou encore la peur de « l’autre » sans oublier sa morale un peu simpliste et bébête…

On regrettera toutefois l’aspect comédie musicale atrocement gonflant du film, avec ses chansons encombrantes et ratées, ainsi qu’un dernier acte beaucoup trop brouillon. Pas de quoi nous refroidir, bien sûr, Yéti & cie restant relativement rafraîchissant dans son genre.

> Film d’animation, de Karey Kirkpatrick et Jason A.Reisig (USA). Durée : 1 h 37.
> NOTE : 3/5 

Le Grand Repas revient dans la Région

Le Grand Repas revient le 18 octobre. L’occasion pour les citoyens de tous horizons et de toutes les générations de partager le même menu, quel que soit son mode de restauration habituel.

table-repas

À vos couverts et à vos assiettes ! Le « Grand Repas » remet le couvert cette année : ce rendez-vous gastronomique a lieu le jeudi 18 octobre et attend près de 150 000 convives qui partageront le même menu dans la Région (et pour la première fois, il sera exporté à Paris, pour 10 000 scolaires).

L’objectif est de servir la même chose à un maximum de personnes, que ce soient dans les restaurants traditionnels que dans les écoles, en passant par les maisons de retraite, les cantines d’entreprises et hôpitaux…
Par ailleurs, des bénéficiaires d’associations, à l’instar de la Banque alimentaire, se retrouveront à la mairie de Tours pour en profiter également.

Le but, aussi, est de promouvoir les circuits courts et les produits de saison, l’éducation au goût et la lutte contre le gaspillage alimentaire.

Supervisé par le chef Rémy Giraud, le menu 2018 proposera un butternut façon crumble aux saveurs d’automne, chou à l’effiloché de volaille à la chinonaise, faisselle au coulis d’herbe fraîche et crostini, douceur aux châtaignes et citron confit.

#WTF 64 : bientôt du cannabis dans les avions canadiens

Du cannabis à bord des avions canadiens, une surdose de viagra, des pièces de monnaie dans l’estomac ou encore une alliance retrouvée 14 ans après : voici la rubrique #WTF et insolite de la semaine.

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> Les Canadiens pourront bientôt transporter jusqu’à 30 g de cannabis à bord des avions sur les vols intérieurs. C’est ce qu’a annoncé le gouvernement suite à la prochaine légalisation de cette drogue douce. La mesure entrera en vigueur le 17 octobre et le cannabis devra être placé en cabine ou en soute.
Attention en revanche : la possession d’herbe à bord de vols internationaux et à destination d’États américains (même ceux ayant légalisé l’usage récréatif de la marijuana) restera totalement interdite.

> Un Américain de 31 ans a ingéré une surdose de Viagra, acheté sur Internet. Résultat : il a développé un trouble de la vue irréversible. Sa vision est désormais recouverte d’un voile rouge… à vie.

> Dans le Morbihan, un homme a retrouvé son alliance 14 ans après l’avoir perdue sur la plage. Le dénommé Philippe peut donc remercier Gaël Roulin, membre de Détection56, qui l’a trouvée par hasard avec son détecteur de métaux. Les réseaux sociaux ont fait le reste : après un appel à témoins partagé 4 000 fois sur Facebook, le propriétaire a été retrouvé et la bague rendue.

> Des chirurgiens japonais ont retiré 1 894 pièces de monnaie de l’estomac d’un patient. L’homme souffrait de Pica, un trouble psychiatrique qui se manifeste par l’ingestion d’objets non comestibles. Opéré d’urgence, il avait 8 kg de pièces dans le bidon.

> Ce week-end aux Herbiers a eu lieu le championnat du monde de hobby horsing. Il s’agit d’un concours d’équitation… sans cheval. Ce monde est merveilleux.

Chroniques culture #59

Grosse ration de BD, coffret DVD de Kaamelott ou encore metal et pop côté disques : voici les chroniques culture de la semaine.

PAUSE_ECRANS_DVDLE COFFRET DVD
KAAMELOTT L’INTÉGRALE
L’annonce de la sortie, pour la première fois en coffret Blu-ray, de l’intégrale de la série Kaamelott a causé quelques sursauts au coeur chez les fans ! Il faut dire que la Bête contient pas moins de 13 galettes où s’entassent plus de 400 épisodes pour un total de 2 227 minutes de répliques cultes (sans compter 743 minutes de bonus !). Créée par Alexandre Astier, la série se découvre ou se revoit donc dans une intégrale qui a en plus le mérite de proposer une palanquée de suppléments, à l’instar de bêtisiers, mais aussi d’images du Kaamelott Opening interprété par l’Orchestre national de Lyon, sans oublier des illustrations originales de Nicolas Bory. Un immanquable ? C’est pas faux.
A.G.

LES BD
QUE D’HISTOIRE !  PAUSE_ECRANS_BD
La BD et l ‘Histoire ont toujours fait bon ménage. On saluera donc comme il se doit le superbe travail de Thomas Gilbert avec « Les Filles de Salem » (Dargaud). Il nous plonge en plein XVIIe siècle dans ce village du Massachusetts, dont l ’histoire inspirée de faits réels n’est pas sans trouver l’écho dans notre société actuelle où l’obscurantisme et la remise en cause des rapports entre les sexes reviennent en force.
Et puis, du 10 au 14 octobre, se tiendront à Blois les 21es Rendez-Vous de l ’Histoire (RDVH) où la BD tient une belle place avec exposition, remise de prix et bien sûr rencontres avec différents auteurs. On y croisera, entre autres, Liberge, Mordillat et Prieur, auteurs de la série « Le Suaire » (Futuropolis) dont le deuxième tome « Turin 1898 » lève quelques mystères sur cette relique christique. Le trait y est toujours aussi magnifique et les intrigues ficelées avec soin. On y retrouvera aussi Python et Simsolo. Avec « Marie Antoinette » (Glénat), ils livrent en deux tomes une fresque sensible et prenante sur le personnage. On finira sur une note plus légère en pleine Préhistoire avec le T7 de « Silex in the city » (Dargaud) où un Jul, présent lui aussi aux RDVH et toujours en pleine forme, enchaîne calembours et situations ubuesques.
Hervé Bourit

PAUSE_ECRANS_EPLE EP
EUGÉNIE – EUGÉNIE
Comment a-t-on pu passer à côté de cette chouette pépite de pop acidulée parue à la mi-septembre ? Le premier EP d’Eugénie, musicienne autodidacte remarquée à l’époque par son single « Puis Danse », est une franche réussite. Frais, rythmé, diablement bien écrit, le disque prouve que la voix de la jeune chanteuse n’a rien perdu de sa superbe : on pense à un doux mélange entre Lorde et Vanessa Paradis, tantôt mélancolique, tantôt mutin. L’interprète explore toujours son univers électro-pop, n’hésite pas à passer du français à l’anglais avec une aisance remarquable et un parfait équilibre. Vivement l’album !
A.G.

LE CD PAUSE_ECRANS_CD
BEARTOOTH – DISEASE
Une voix douce, une mélodie posée sur une guitare acoustique. Les vingt premières secondes de l’album Disease de Beartooth… n’annoncent pas la couleur ! Car soudain, c’est l’explosion. Le morceau d’ouverture Greatness or death, accrocheur à souhait, fait l’effet d’une éruption volcanique. Dopé par un mur du son, une force de frappe jubilatoire à la batterie, et des riffs ultra acérés, ce premier titre place la barre très haut. On retiendra bien évidemment le talent de Caleb Shomo, toujours aussi impressionnant au micro, capable d’enchaîner envolées à la Foo Fighters (on retrouve d’ailleurs leur producteur, Nick Rasculinecz, aux manettes) et hargne folle.
Pourtant, tout au long de ce troisième album, Beartooth – décrit comme l’un des meilleurs groupes de metalcore – va souffler le chaud et le froid. Alternant le gnan-gnan pas bien folichon (« Disease »), voire des chansons recyclées et poussives (« Believe ») et l’énergie pure et dure (« Fire », « Bad Listener » ou encore le survolté « Used and abused »), les Américains proposent un ensemble en demi-teinte, un poil trop contrasté en regard de ses précédentes et admirables sorties.
A.G.

PAUSE_ECRANS_PROPULSONPROPUL’SON : APPEL A CANDIDATURES
Musicien(ne)s, c’est à vous ! La Fraca-Ma et son réseau ont lancé la 13e édition de Propul’Son, dispositif de repérage et d’accompagnement d’artistes et groupes musicaux de la Région Centre Val-de-Loire. Depuis 2004, de nombreux projets en ont bénéficié, à l’instar de Nesseria, Ropoporose, Thé Vanille ou encore Chevalien. Les critères de sélection se font d’après l’esthétique et le genre musical (reggae, punk, rock, électro, hip-hop…), l’expérience scénique, la motivation ou encore l’innovation artistique.
Pour candidater, direction propulson.com

Vous avez jusqu’au 21 octobre pour déposer votre dossier !

O’BR : burgers d’ici et du monde

Sa spécialité ? Les burgers… d’ici et d’ailleurs. O’BR s’est implanté rue Voltaire. On y a fait un petit tour.

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Décidément, ce 18 rue Voltaire, à Tours, en aura vu passer des établissements ! Il y a eu le Frenchy’s Burger, le Hardwood Burger Bar ou encore le High Five Burger. Désormais, il faut compter sur O’BR, lui aussi expert en… burgers. À croire que l’adresse est prédestinée !

Le restaurant, ouvert début mai 2018, est tenu par deux jeunes hommes accueillants et la déco, bigarrée et vraiment fun, rajoute un sacré charme aux lieux. Si O’BR propose également une carte brasserie sympathique (plat du jour ou encore dos de cabillaud au menu), c’est évidemment vers sa spécialité que la team tmv s’est tournée.
Il y a, par exemple, le choix entre les burgers dits gourmands, qu’ils soient classiques ou plus travaillés – comme le Bresse et son poulet aux céréales, sauce miel et figues – voire du végétarien. L’autre possibilité, c’est de tenter les burgers du monde.

Optons pour le « Mexicain ». Après une courte attente, l’assiette arrive et là… Surprise ! Quelle belle bête ! Ici, on ne rigole pas avec les portions. On passe à l’attaque avec nos couverts (oui, oui, évitons de manger avec les doigts pour cette fois). Le burger est énorme. Il faut dire que notre « Mexicain » se compose de filet de poulet jaune aux épices douces, avocats, guacamole, sauce salsa, gruyère, salade et poivrons rouges à la plancha. Le tout est accompagné d’une salade et de frites fraîches.
C’est donc très copieux, mais le burger est bien travaillé et réfléchi avec beaucoup de saveurs. Au final, une assiette costaude qui affiche un rapport « quantité-prix » plus que raisonnable (13,50 €). De quoi repartir l’estomac plein…

> 18 rue Voltaire, à Tours. Ouvert midi et soir toute la semaine, sauf le mardi. Contact : 06 71 38 07 68 ou facebook.com/restaurantobr
> Tarifs : burgers de 9,50 € à 15,80 €. Service en salle et en terrasse.

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Horoscope WTF du 10 au 16 octobre 2018

Quelqu’un a piqué la boule de cristal de l’astrologue de tmv. Vous y croyez, vous ? Alors rien ne dit que les prédictions de cette semaine sont les bonnes. Pourtant d’habitude…

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BÉLIER
Amour : Faites gaffe, vous allez finir par vous fossiliser de ce côté-là…
Gloire : Vous êtes l’équivalent d’un appareil photo jetable.
Beauté : Cuir chevelu gras comme un loukoum.

TAUREAU
Amour : Vous êtes vraiment super canon quand vous riez et souriez.
Gloire : Essayez un peu pour voir ?
Beauté : Oula. Ah ben non, en fait pas du tout.

GÉMEAUX
Amour : Vos références se situent plus vers Marc Dorcel que vers Victor Hugo.
Gloire : On ne peut pas vous respecter avec de tels sous-vêtements.
Beauté : Un jour, dans le dico, on verra votre photo en face du mot « top-modèle ». ANW.

CANCER
Amour : Pas grand-chose à se mettre sous la dent hein ? Z’avez la dalle, ça se voit.
Gloire : Vous cherchez une raison de vivre… Mais la raison de vivre, c’est MOI, VOUS ENTENDEZ ???
Beauté : Fouettez-vous les fesses avec une serviette mouillée. Ça les raffermit.

LION
Amour : Salut toi, comment tu vas aujourd’hui ? Moi plutôt pas mal. Enfin bon…
Gloire : En tout cas, la vie est faite de bien des tracas, n’est-ce pas ? Tout n’est pas rose. Mais ainsi va la vie.
Beauté : Ah oui, tu voulais peut-être avoir ton horoscope ? Oups, c’est bête, j’ai plus de place. À la semaine prochaine !

VIERGE
Amour : 7,5 milliards d’habitants sur Terre et même pas fichu(e) de trouver l’âme sœur.
Gloire : Haha, vous avez vraiment la démarche d’un pingouin.
Beauté : Changez de vie. Et de sexe.

BALANCE
Amour : Vous allez faire l’amour avec l’accent belge. Ce qui rajoutera un peu de piquant à votre triste vie.
Gloire : Samedi, vous marcherez dans une bouse de vache. Mais du pied gauche, ouf.
Beauté : Vous avez la carrure d’un Babybel.

SCORPION
Amour : Mollo sur la libido. Vous n’êtes plus tout(e) jeune.
Gloire : Eh bé, ça comprend vite mais faut vous expliquer longtemps…
Beauté : Cette semaine, une dépressurisation de l’air fera éclater tous vos points noirs.

SAGITTAIRE
Amour : Le dicton inventé dit : Un Sagittaire qui s’envoie en l’air, ça fait trembler la Terre.
Gloire : Tel Manuel Valls, vous n’êtes bienvenu(e) nulle part.
Beauté : Rock and molle !

CAPRICORNE
Amour : Un(e) seul(e) Capricorne vous manque et tout est dépeuplé. Moooh, trop choupi.
Gloire : On se lève tous pour Danette, mais sûrement pas pour vous.
Beauté : Allez savoir pourquoi, vous avez une tête à vous appeler Paulette. Ou belette. Ou boulette.

VERSEAU
Amour : Comme disait Jésus, « Alors là, franchement, ça craint du boudin ».
Gloire : Vous êtes le/la pro des pornos. Euh, des pronos ! Fichu correcteur automatique.
Beauté : Croûte dans les oreilles pour tous les 2e décan.

POISSONS
Amour : Et si vous tentiez d’introduire une deuxième personne dans votre couple ?
Gloire : Roh, allez, faites pas les coincé(e)s.
Beauté : Vous êtes aussi bien gaulé(e) qu’un stylo.

Un Tourangeau en Egypte / 1er message

#1 / L’artiste Mathieu Dufois habite et travaille à Tours. Le CCCOD a décidé de l’envoyer en résidence de création dans le désert égyptien du Fayoum. Il ne sait pas lui-même quels chemins va prendre son travail là-bas, ni ce qu’il va en ramener pour la future expo prévue au CCCOD. Nous avons eu envie de le suivre dans sa résidence. Cartes postales…

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Le 07 octobre 2018

Me voici désormais Franco-égyptien depuis mon arrivée il y a trois jours au Tunis Village, dans le désert du Fayoum. Arrivé dans ce pays inconnu, mes premières sensations sont extrêmes et antagoniques. Du trajet en voiture depuis l’aéroport du Caire, je suis d’abord effroyablement saisi par l’inimaginable énergie de cette ville. Et puis nous atteignons rapidement le désert dans une nuit noire, où seulement la poussière, éclairée par nos phares, peut être visible. Il me faudra du temps pour décrire avec justesse cette expérience mémorable, mélange de terreur et de fascination.

Il me parait plus facile d’évoquer l’endroit que je fréquenterai durant ces onze prochaines semaines, à savoir le Fayoum Art Center. Mon lieu d’hébergement mais, plus que cela, mon lieu de travail.

Je vous transmets une de mes premières images réalisée sur l’un des toits du centre. Elle me semble particulièrement significative. Mon ombre plaquée sur la pierre jaune du sol (teinte qui ne cesse d’ailleurs de changer selon la disposition du soleil) semble dessiner un premier pas dans ce lieu étranger. Je ne peux lui espérer qu’une grande étendue afin qu’elle puisse investir librement ce vaste espace lumineux…

On a testé pour vous… la Frappadingue

Mais pourquoi ? Pourquoi s’infliger ça ? Parce qu’on a qu’une vie et que, finalement oui, c’est drôle ! J’ai testé pour vous une course d’obstacles estampillée Frappadingue, un événement qui passe pour la première fois par Tours, dimanche 14 octobre.

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Se pré-pa-rer

C’est ce que je n’ai pas fait mais que j’aurais dû faire pour ne pas souffrir pendant et après la course. Pas besoin d’avoir fait un Iron Man pour réussir la Frappadingue, surtout que le chrono restera – pour la plupart des compétiteurs – à la maison, mais quelques footings et un peu de muscu vous aideront certainement. L’idéal, c’est d’aller essayer les agrès sportifs du lac de la Bergeonnerie, seul ou avec l’équipe de Free Fit concept, ou mieux encore, faire un tour à Aroo Arena à Saint-Cyr-sur-Loire, pour réaliser un vrai parcours du combattant d’une vingtaine d’obstacles. Bon, il ne vous reste que quelques jours, mais ça se tente !

La force du collectif

Sur une dizaine de kilomètres, imaginez une quarantaine d’obstacles à franchir mais que vous pouvez à tout moment éviter. Des murs à escalader ou des échelles horizontales comme à l’armée, des rondins gonflables géants, des tubes en plastiques dans lesquels il faut ramper, des échelles de cordes, des passages dans l’eau et la boue, des pneus ou des poids à porter, des fils qui donnent de légères décharges électriques pour remplacer les barbelés… et j’en passe.
Tout est réalisable, a fortiori si on a des copains qui vous aident en vous attrapant en haut du boudin gonflable ou qui vous encouragent quand vos pattes ne veulent plus courir après être passé deux fois la tête dans l’eau et la boue. Et même si vous ne connaissez personne, les autres participants vous aideront. So-li-da-ri-té !

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Une tenue toute trouvée

Je préfère prévenir, vous allez vous salir ! Alors dimanche 14 octobre, prenez une tenue et des baskets qui ne craignent pas la boue ou enfilez votre plus beau déguisement. Les lunettes de piscine peuvent être une bonne idée, tout comme les mitaines de musculation pour vos fragiles mimines. À l’arrivée, vous serez récompensé par une jolie médaille, un ravitaillement – dont un verre de bière – et une bonne douche – pas toujours chaude – et tout ça en musique ! PAUSE_FRAPPADINGUE (3)

La Touraine XTreme

À Tours, le village de départ se situera à la base nautique d’aviron. Pour participer, il faut avoir plus de 16 ans et disposer d’un certificat médical pour la course à pied en compet’. Le parcours s’étend sur 9 km et compte 40 obstacles. Il passe par le parc Honoré de Balzac et autour du lac des Peupleraies. Il devrait y avoir des passages dans le Cher à des endroits où il sera bas. Une course pour les enfants de 7 à 12 ans (2,5 km) a également lieu au village départ la veille, samedi 13 octobre, à partir de 13 h 30.

> Inscriptions sur le site internet jusqu’au jeudi 11 octobre – y compris famille et groupe – et sur place, samedi 13 à partir de 13 h 30 et dimanche 14 au matin.
> Tarifs : avant la course 45 € pour les groupes d’au moins 10 personnes et familles, 56 € en individuel, et le jour-J 60 € par coureur.

François Cheng ou l’art de la calligraphie

Pour la première fois, le poète et romancier François Cheng, de l’Académie française, expose ses calligraphies au public. Parce qu’il est devenu Tourangeau par mariage, il y a près de 60 ans, il a choisi le musée des Beaux-arts. Et pour nous permettre d’apprécier cette exposition de poche à sa juste valeur, il nous en a lui-même livré quelques clés.

Captrure

La calligraphie, qu’est-ce que c’est ?
La calligraphie est un art du trait et des combinaisons du trait. Il y a donc, d’abord, la beauté formelle, la beauté de chaque idéogramme qui est un être vivant en lui-même. Par exemple, l’homme, c’est deux traits obliques et cela incarne un homme qui se tient sur ses jambes. Mais ces formes ont une signification en elles-mêmes et ça, c’est la spécificité de la calligraphie chinoise.

Art ou forme d’écriture ?
La calligraphie est un art complet. Elle contient à la fois la subjectivité humaine et, en même temps, la signification objective des signes. Il y a aussi une forme de transcendance car quand on pratique la calligraphie, on est porté par une sorte de souffle vital et c’est tout le corps qui s’engage. Le calligraphe est animé par ce souffle vital, et ce souffle vital, dans l’imaginaire chinois, anime l’univers dans le même mouvement. Et tout cela passe à travers les signes, qui agissent comme des agents de liaisons entre le calligraphe et l’univers vivant.

Les textes, d’où viennent-ils ?
Tous les textes sont des textes poétiques que je connais par coeur. Au moment de réaliser la calligraphie, on ne peut plus regarder autre chose. C’est une concentration extraordinaire. Il faut maintenir le rythme jusqu’au bout, c’est une très grande tension.

Pourquoi Tours ?
Je suis devenu un Tourangeau depuis mon mariage, il y a près de 60 ans, puisque ma femme est Tourangelle. En l’épousant, j’ai épousé la Touraine, qui est l’une des plus belles régions de France ! Et son fonds historique lui a conféré une sorte de dignité, pour ainsi dire royale. Et puis surtout, c’est ici que l’on parle le mieux le français, où l’on entend la prononciation la plus exemplaire. Grâce à cela, Tours a gagné une sorte de prestige international car on y vient de partout et aussi de Chine pour y apprendre le français. Je n’oublie pas que moi-même, j’ai été ce jeune homme débarqué en France sans connaître un mot de français et, à partir de là, j’ai embrassé cette langue avec passion et elle est devenue mon destin.

Que signifie le carré rouge que l’on voit sur toutes les calligraphies ?
C’est mon sceau, qu’une femme artiste a dessiné pour moi. Dedans, il y a mon nom en français et aussi mon nom chinois qui peut se traduire par « Embrasser l’un ». Il traduit ce besoin d’atteindre l’unité de l’être. Je suis habité par deux cultures, je suis français, il n’y a pas de doute, mais cela a été l’aboutissement d’un long cheminement dont Tours a été le témoin.

Exercice n°1 : analyse d’une oeuvre, « Entre source et nuages »
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« Cela correspond à un de mes recueils de poèmes. La source et les nuages, c’est tout le mystère de la vie. En France comme en Chine, souvent, on compare le temps à un fleuve qui s’écoule sans retour, comme le temps qui fuit sans jamais revenir. Or, la pensée chinoise a pensé à autre chose. Le fleuve coule en effet pour se jeter dans la mer mais on n’oublie pas, en Chine, que durant son écoulement, l’eau s’évapore pour monter dans le ciel, devenir nuage et qu’elle retombe en pluie pour ré-alimenter le fleuve. Si on reste au niveau terrestre, on est désespéré mais dès que l’on introduit la dimension céleste, il y a cette grande circulation. En sorte que tout est réversible, mais cela ne dépend pas de nous. Ce qui est perdu est repris. »

Exercice N°2 : analyse d’une oeuvre, « Le rocher »
Cheng_rocher

« Ces deux caractères, ils signifient, la pierre qui interroge. Je l’ai traduit par « Le cri de la pierre ». En apparence, une pierre, c’est une présence absolument anonyme. Or, pour un Chinois, la pierre est reliée à l’origine du monde. Dès la création du monde, la pierre est là. Donc, les Chinois adorent les pierres. Il y a aussi une loyauté de la pierre. La pierre ne trahit pas. En contemplant la pierre, l’homme apprend le dépouillement et l’intégrité morale, la pureté originelle. Donc dans cette calligraphie, je dis que la pierre possède un mystère que nous devons nous-mêmes, tenter de percer. »

>> Pour en savoir plus : lire notre numéro 309, parution du 10 octobre 2018 <<
>> Exposition de François Cheng au Musée des Beaux-Arts jusqu’au 7 janvier 2019 : toutes les infos disponibles ici <<

Johnny English contre-attaque (et c’est dommage)

On l’adorait dans Mr Bean : Rowan Atkinson revient dans son costume de Johnny English pour un troisième volet relativement poussif.

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« Le gâchis stupide d’un de nos plus grands clowns » : c’est en ces termes que le Telegraph, journal britannique, qualifiait il y a peu le troisième volet de Johnny English, joué justement par le clown anglais le plus célèbre : Rowan Atkinson.

Celui que l’on a connu en hilarant Mr Bean reprend ici le rôle d’un agent secret pas franchement malin et un peu gauche qui, rappelé de sa retraite, repart en mission suite à une cyber-attaque révélant l’identité des espions britanniques sous couverture. Si les deux premiers volets avaient su faire sourire avec leurs pitreries et leur humour british, difficile de rire aux éclats ici, tant les gags éculés et les scènes poussives tirent le film vers le bas. L’épisode de trop ?

« Johnny English contre-attaque » n’est pas foncièrement mauvais, mais il torpille le talent de l’immense acteur qu’est Rowan Atkinson. Capable de faire rire avec seulement une expression de visage, extraordinaire dans sa gestuelle et ses mimiques, le comédien se retrouve là pourtant complètement sous-utilisé (quand est-ce que les réalisateurs lui donneront un rôle à la hauteur de son talent ?)…

Alors certes, dans cette resucée de 007 version lol, il y a bien quelques sympathiques moments, comme cette séquence où Johnny English est affublé d’un casque de réalité virtuelle et finit par se battre avec des baguettes de pain. Mais c’est bien maigre. N’arrivant jamais placer son curseur (pas assez absurde, pas assez bête, pas assez drôle), le film de David Kerr est en fait relativement paresseux et ne récolte que quelques sourires polis. Mr Bean, reviens !

> Comédie / espionnage, de David Kerr (GB). Durée : 1 h 29. Avec : Rowan Atkinson, Ben Miller, Olga Kurylenko, Emma Thompson…
> NOTE : 1,5/5

Nouveau visage pour le Palais des sports

Une plus grande capacité et même la possibilité d’accueillir des spectacles : le Palais des sports entame sa mue.

(Photo NR Julien Pruvost)
(Photo NR Julien Pruvost)

C’est un lifting, et pas des moindres, que connaîtra le Palais des sports de Tours !

Lors de l’inauguration publique de la rénovation de la salle Grenon, le maire Christophe Bouchet a annoncé la transformation et l’agrandissement du bâtiment pour un coût de 30 millions d’euros. Cet investissement permettra de créer un complexe de 6 000 à 7 000 places utilisables également… pour les concerts et spectacles !
« C’est une jauge qui nous manquait sur le territoire », a souligné Christophe Bouchet.

C’est donc une augmentation significative de la capacité d’accueil de la salle Grenon et qui désormais s’ouvre en configuration autre que sportive. Cette modernisation, qui intervient dans le cadre de la « reconstruction » du quartier du Sanitas, permettra également de nouvelles fonctionnalités pour la salle.

Le début des travaux est prévu début 2020. Le résultat devrait être visible d’ici à septembre 2023.

On a testé le Bibovino, rue du Commerce

Ouf, les 10 & 20 km de Tours sont passés. On peut arrêter de se nourrir exclusivement de quinoa et profiter des tartines et des vins en bib de Bibovino !

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Une tartine savoyarde et un verre de vin chez Bibovino. (Photo tmv)

Bibovino, un bar à vin ? Un bar à manger ? Ou un caviste ?

C’est un peu tout ça à la fois. Ici, il est évidemment possible de déguster un verre de vin, celui-ci étant vendu en bib, c’est-à-dire en bag-in-box. Mais c’est aussi l’occasion de s’attabler et se laisser tenter par une planche, une bruschetta ou encore une salade pour accompagner le breuvage.

En ce mercredi ensoleillé, la rédac de tmv s’est installée en terrasse. Un magnifique ciel bleu, certes, mais une petite fraîcheur nous a poussés à goûter à la tartine savoyarde (bon, on s’est tout de suite mis d’accord avec Nadège, l’une des gérantes : « Y a pas d’saison pour la raclette ! » Non mais !).
Outre le bon rapport qualité-prix, les produits sont de qualité, la bruschetta est légère en bouche, le jambon est excellent. On a aussi lorgné sur la 4 saisons (faite d’artichauts grillés, poivrons, champignons des bois et persillade) ou sur les salades du chef qui nous faisaient de l’oeil.

Pour accompagner tout ça, cette formule du midi à 11 € propose des verres de vin découverte. Nadège et Nicolas, les très sympathiques patrons, sont là pour guider dans le choix. Et ils le font bien ! On nous a orientés vers un Mas Lou Faugères tout bonnement succulent, un poil fort en bouche avec ses arômes de fruits rouges. À noter que tous les vins sont sélectionnés par Bruno Quenioux, élu meilleur caviste 2017 par Gault & Millau, et il est possible de les goûter avant…

Et que les récalcitrants au Bib se rassurent, le goût n’en est pas du tout altéré. Parole de Dionysos !

> 84 rue du Commerce. Ouvert du lundi au samedi, midi et soir. Contact : 06 75 77 75 73 ou facebook.com/BibovinoToursCommerce
> Tarifs : Formule midi à 11 € (salade ou tartine + un verre de vin découverte + café). À la carte, planches entre 12 et 16 € ; salades XXL entre 10 et 13 € et tartines de 8 à 10 €.

Léonard de Vinci version 3.0

Au sein d’Intelligence des Patrimoines à Tours, des chercheurs collaborent avec des informaticiens pour proposer des projets innovants et ainsi transmettre leurs “sciences” au grand public. Parmi ces projets, « Sur les pas de Léonard ».

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©CESR-Intelligence-des-Patrimoines

Il fait un peu penser à Samwell Tarly dans la série Game of Thrones. Le sac à dos et la chemise en plus.
Pascal Brioist, spécialiste de Léonard de Vinci et professeur d’histoire au Centre d’études supérieures de la Renaissance (CESR), nous accueille dans la cour de l’établissement universitaire situé à deux pas des Halles à Tours. Celui qui a notamment réalisé en 2002 la conception scientifique du parc Léonard de Vinci au Clos-Lucé à Amboise prépare, depuis plusieurs années, « 2019, l’année Renaissance, 500e anniversaire de la mort de Léonard de Vinci ».

Et c’est avec Intelligences des Patrimoines, un programme de recherche et de développement interdisciplinaire et régional, voisin du CESR, qu’il a pu réaliser des contenus interactifs pour mieux faire connaître ce personnage mythique.

Le webdocumentaire « Sur les pas de Léonard » se trouve déjà en ligne. Il est composé de 13 épisodes, dont une introduction avec les lycéens de Descartes. Ces jeunes questionnent le « mythe » Léonard et les plus grands experts répondent à leurs questions en italien, en anglais et en français. NEWS_renaissance2

Il aura fallu deux ans à Pascal Brioist pour venir à bout de ce long format qui dure au total 4 h 30. À destination première des lycéens, ce projet se veut accessible à tous et attractif. « Nous avons reconstitué une expérience de Léonard dans un laboratoire de criminologie, en mode NCIS, c’est plus fun qu’une paillasse de cours de physique ! », décrit l’auteur qui tient à apporter autant de réalisme que de fantaisie à ces films.
« Nous avons utilisé un drone à l’endroit où Léonard aurait fait ses tests de machine volante, inséré des éléments en 3D, ses dessins de l’époque… et nous donnons aussi la possibilité d’aller plus loin grâce à des liens hypertextes disséminés au fil des vidéos. »

Dans les locaux d’Intelligence des Patrimoines, d’autres projets en lien avec Léonard de Vinci sont également développés. Une équipe de jeunes informaticiens planche sur un « serious game » nommé Mécaléo, pour apprendre en s’amusant. Un casque de réalité virtuelle sur la tête, on se retrouve, comme par magie, dans un atelier du maître italien à Romorantin (Loir-et-Cher). Grâce aux manettes, on peut se déplacer dans les différents étages de la demeure style Renaissance, lire ou écouter des informations sur les machines de Léonard de Vinci et réussir à les compléter en plaçant aux bons endroits les pièces manquantes dispersées dans la pièce. La version définitive devrait être présentée au printemps, puis une adaptation pour ordinateur. Et ce n’est qu’un aperçu des projets présentés pour 2019 !

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©CESR-Intelligence-des-Patrimoines

Horoscope WTF du 3 au 9 octobre 2018

Les astres sont formels : cette semaine, rares sont les signes épargnés par l’astrologue de tmv.

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BÉLIER
Amour : L’étoile du Emmanuelus Macronus vous conseille d’arrêter les carabistouilles dans vos relations.
Gloire : Vous aimez la pizza et avez un prénom ridicule. Pas de doute : vous êtes une Tortue Ninja.
Beauté : Bof, ça passe.

TAUREAU
Amour : Votre vie amoureuse est une dodécalogie. Roh, c’est beau !
Gloire : Euh, pour cette partie, évitez de regardez l’horoscope des Lions…
Beauté : Vos flatulences vous donnent un certain charme.

GÉMEAUX
Amour : Vos récentes performances au lit sont décevantes. Ressaisissez-vous, prenez des cours, je sais pas moi.
Gloire : Vous avez la dignité d’un string échoué au bord d’un trottoir.
Beauté : On vous avait prévenu que ça rendait sourd…

CANCER
Amour : Le ridicule ne tue pas : regardez vos choix en matière de relations amoureuses.
Gloire : Vous mettrez les deux pieds dans le plat. PARCE QUE VOUS AVEZ UNE TÊTE D’OEUF HAHA.
Beauté : Cette semaine, vous êtes très sexy. Profitez, ça va pas durer.

LION
Amour : « Deux étrangeeers au bout du monde, si différents… » Vous voyez la chanson de Renaud ? Bah voilà, c’est vous.
Gloire : Aïe. Semaine difficile : rupture, aérophagie, visite de belle-mère, malheur et mauvais temps… Ah non, oups, on s’est trompé, c’était pour les Taureaux.
Beauté : Le latex vous va si bien.

VIERGE
Amour : Ouais bah… l’espoir fait vivre, hein !
Gloire : Vous marcherez sur un Lego cette semaine.
Beauté : Et c’est bien fait, car ça fait mal.

BALANCE
Amour : Cupidon ne peut plus rien pour vous. Il a démissionné. Il cherche un vrai taf.
Gloire : Votre rire de truie vous perdra.
Beauté : Héhé, ça s’apparente à une réserve naturelle là-dessous.

SCORPION
Amour : Écrivez-lui une chanson. Avec vous, c’est le meilleur moyen de le/la faire fuir.
Gloire : La constellation de la République En Marche vous incite à vous bouger le derrière, feignasse.
Beauté : Visqueuse.

SAGITTAIRE
Amour : Comme le dit le proverbe finlandais, L’amour est un jardin fleuri et le mariage un champ d’orties. Vlan.
Gloire : Vous êtes bloqué(e) au péage du bonheur. Pas d’bol, vous n’avez pas de monnaie.
Beauté : Haleine de poney un jour, haleine de poney toujours.

CAPRICORNE
Amour : Ah, quand c’est pour simuler y a du monde hein !
Gloire : Adoptez un alpaga.
Beauté : Vous avez les dents qui rayent le parquet. Pas par ambition. Faut juste aller chez le dentiste.

VERSEAU
Amour : À chaque fois que vous pensez à votre ex, un bébé dauphin meurt dans le monde.
Gloire : En réalité, vous n’existez pas.
Beauté : Tel le poney, vous avez le cheveu rêche.

POISSON
Amour : Comme le dit le dicton, « En octobre, mieux vaut faire le feu que labourer par temps mou »…
Gloire : Et on ne parlait pas de sexe hein.
Beauté : Sympa, votre sourire de constipé(e).

Cinémas : (r)évolution en cours

Ce mercredi 3 octobre, le nouveau cinéma, Ciné-Loire, ouvre ses portes. Avec lui, sa technologie IMAX, unique à Tours. L’occasion de faire le point sur les technologies pensées pour rendre les séances toujours plus spectaculaires. L’avenir du cinéma ?

Ecran IMAX (Photo d'illustration)
Ecran IMAX (Photo d’illustration)

Salle 1. Inclinée. Un écran incurvé haut comme un immeuble de quatre étages. 20 mètres de long, 10 de haut. Poids : 700 kg. Des projecteurs 4K. Un système sonore latéral et au plafond. Et 400 sièges réglables.

Derrière ces termes techniques et ces chiffres qui donnent le tournis, un nom, une marque, un argument de vente : IMAX®. C’est dans cet équipement qu’a investi le nouveau multiplexe de Tours Nord. Ciné-Loire, son petit nom, ouvre ses portes ce mercredi 3 octobre. Et compte bien jouer sur cette technologie dernière génération pour rameuter les spectateurs [Ciné-Loire comptera également huit autres salles « normales » – NDLR].

L’IMAX® peut être un pari risqué. En premier lieu parce que les tarifs pour un ticket sont un peu plus élevés. À l’heure où la population préfère investir dans des plateformes de streaming légales ou se goinfrer de films téléchargés – donc gratuits – à tout va, d’aucuns ne sont pas forcément partants pour lâcher quelques euros de plus.
Pourtant, il est évident que les films en IMAX® constituent une expérience folle en soi. Outre l’aspect visuel (les images sont d’une netteté imparable et les contrastes de noirs et blancs sublimes), la possibilité immersive offerte est extrêmement appréciée par les fans ou les curieux. Une nouvelle façon d’aller au cinéma ; une nouvelle façon de consommer les films. Romain Davoine, l’un des représentants de Ciné-Loire, l’expliquait encore récemment à nos confrères d’Info-tours.fr : « Pour l’Imax, certains spectateurs peuvent faire une heure de route. »

Une des salles du nouveau Ciné-Loire (photo cine-loire.Fr)
Une des salles du nouveau Ciné-Loire (photo cine-loire.Fr)

RAMENER LES GENS AU CINÉMA

Car c’est là tout l’enjeu : en France comme ailleurs, face aux écrans à la maison qui se multiplient, les multiplexes se tirent la bourre. Une guerre sans merci pour proposer un vrai spectacle cinématographique, le plus dingue possible et attirer d’autres publics. Derrière tout ça se cache l’avenir du cinéma en salle, toujours soucieux de se renouveler et surtout de ne pas perdre sa clientèle.

Et ce n’est pas nouveau. Dans les années 50, outre-Atlantique, la télé arrive dans les salons. Les familles délaissent les salles obscures. Les Américains préfèrent regarder les films hollywoodiens en noir et blanc et au format réduit à la maison. On est bien mieux chez soi… Face à cette concurrence du petit écran, il faut… un écran large !
La 20th Century Fox décide alors d’adopter le format CinemaScope. Fondé sur un procédé optique ancien, l’anamorphose, « il comprime l’image dans le sens vertical et la restitue ensuite dans sa largeur normale, décrypte Victor Bachy, professeur à l’Université de Louvain et auteur d’ouvrages sur le cinéma. L’exploitation de l’anamorphose au cinéma à partir de 1953 sous le nom de CinémaScope lança la mode de l’écran large. »

Ramener le public vers le « vrai » cinéma en offrant ce que ne peut apporter le petit écran ? La combine fonctionne à merveille. La 20th Century Fox propose son premier film sous ce format, La Tunique, d’Henry Koster. C’est un succès. Tout le monde suivra. Les gens retournent au cinéma…

FAIS PÉTER LES WATTS !

Aujourd’hui, la télé a été remplacée par de nombreux autres acteurs. Avec un monstre sacré : Netflix. Alors les multiplexes, désormais totalement ancrés dans le numérique (les cinémas UGC ont lâché les bobines en 2011), redoublent d’inventivité pour ramener les spectateurs chez eux. Et les garder.

Il y a eu les arguments sonores avec par exemple l’arrivée du Dolby Atmos. Mais aussi la révolution 3D à l’époque, dopée par le mastodonte Avatar. On ne va pas se mentir, l’effet de mode est toutefois un peu passé. Certaines critiques ont été émises : maux de crâne, inconfort des lunettes ou parfois argument marketing bidon (certains films n’offraient aucun intérêt en 3D)… Le soufflé est retombé.
Si au départ, on gavait le spectateur avec cette révolution visuelle tout en lui imposant le relief sur les gros blockbusters, désormais la majorité des circuits de salles laissent le choix en proposant séances 2D et 3D.

D’autres complexes vont plus loin et offrent, à l’instar de l’IMAX®, une réelle volonté d’expérience immersive. Développée en 2009, la technique de 4DX a été adoptée par certains cinémas : on est ici à la limite de l’attraction, puisque le public se retrouve avec des mouvements de sièges (qui vibrent !), des sensations olfactives, de l’eau vaporisée sur le visage ou des chatouilles aux jambes, le tout tartiné de 3D. Un dispositif qui ferait presque croire à un manège au Futuroscope plutôt qu’à un film de cinéma. Si les jeunes et les ados – le public visé – sont aussi réceptifs qu’enthousiastes, d’autres spectateurs indiquent cependant être lessivés après une séance de deux heures, comme lors de Kong : Skull Island.

En France, une trentaine de salles en sont équipées. Toujours dans cette volonté d’être au coeur de l’action, les cinémas CGR ont fait le pari du concept ICE. Quésako ? Projection laser 4K, son Dolby Atmos, fauteuils inclinables et plus larges, et, surtout, la technologie Light Vibes.
Qualifié de « révolutionnaire » par le groupe CGR, ce concept instaure des « effets lumineux subtils diffusés sur les panneaux latéraux et à l’éclairage généré par des projecteurs dédiés. Les écrans disposés de part et d’autre de la salle créent un ambiance visuelle unique au travers de couleurs et de formes dynamiques ».

Récemment, le CGR des Deux-Lions, à Tours, a sauté le pas. Le multiplexe, qui fait partie des cinq plus fréquentés du groupe en France, a ouvert sa 13e salle et celle-ci bénéficie donc de cette technique ICE qu’on verra notamment sur Venom et Bohemian Rhapsody. Une volonté de toucher un public aussi bien attiré par le confort que par l’expérience technologique. À Tours comme ailleurs en France et dans le monde, le cinéma n’a pas fini de s’adapter et de proposer de nouvelles expériences.

Seconde Guerre mondiale : il déterre les lettres des soldats alliés

Pendant quinze années, Clément Horvath a collecté des milliers de lettres écrites au front européen de la Seconde Guerre mondiale. Ce Tourangeau de 30 ans les a compilées dans un livre qui sortira le 10 octobre. Un travail de mémoire.

Clément Horvath à l'ouvrage... sur son ouvrage !
Clément Horvath à l’ouvrage… sur son ouvrage !

Bon… Comment passe-t-on d’un groupe de metal à… la rédaction d’un livre sur la Seconde Guerre mondiale ? [Clément est l’ex-chanteur de Holding Sand, NDLR]
Effectivement, ça n’a rien à voir, n’est-ce pas ? (rires) Ça s’est fait en parallèle, en fait. Je suis passionné par le sujet depuis que je suis gamin. À l’époque, mon père m’emmenait déjà sur les plages du Débarquement en Normandie. Un jour, j’ai rencontré un résistant qui n’avait plus qu’un pouce… J’avais 7-8 ans, ça m’a marqué. Mon père m’a acheté un livre sur des objets de la Guerre et l’histoire qu’il y avait derrière.
Ado, j’ai alors démarré une collection, j’écumais les vide-greniers. Puis je me suis lancé dans la recherche de lettres écrites sur le Front, j’en ai trouvé des milliers. Or, il n’y avait qu’un pourcent de courriers intéressants, en raison de la censure qui sévissait à l’époque. Mais parfois, une pépite se dégageait : quelqu’un passait à travers les mailles du filet, racontait les copains qui meurent, la vie au front, etc. Je devais en faire quelque chose. Et il y a 4 ans, ça a fait tilt alors que j’étais sous la douche… (rires) ! Une vision : il fallait que j’en fasse un livre.
J’ai donc tout réalisé de A à Z : les recherches, la traduction des lettres, l’écriture, le design, mais aussi retrouver les descendants pour qu’ils donnent leur accord à la publication. Il y a eu 45 familles partout dans le monde, jusqu’en Nouvelle-Zélande !

Derrière ce livre intitulé « Till Victory : lettres de soldats alliés », il y a 15 ans de travail. Racontez-moi le cheminement de tout ça. NEWS_LIVRE_couv
C’est 15 ans de travail et aussi de recherche : sur les sites de généalogie, les associations de vétérans, etc. J’essayais de trouver l’unité du soldat, où il s’était battu. J’ai collecté des objets incroyables. Par exemple, un appareil photo d’un Britannique qui avait été traversé par une balle. Il y avait écrit « Le Bosch m’a loupé ». Ce n’est pas pour la beauté de l’objet, mais l’histoire qu’il y a derrière. Car c’est le plus grand conflit que le monde ait connu. C’est le dernier combat entre le Bien et le Mal. Là, on a trois générations sans guerre sur notre territoire. On ne réalise pas la chance que l’on a. Ce livre, ce n’est pas politique, c’est un travail de mémoire.

En fait, avec Till Victory, vous avez voulu faire un ouvrage sur la paix ?
C’est tout à fait ça. Un livre sur la paix, pas sur la guerre.

Mine de rien, on a davantage l’habitude des livres sur les lettres des Poilus durant la Première Guerre mondiale que des lettres durant la Seconde…
Oui, ça n’existe pas. Donc forcément, ça a été plutôt simple de trouver un éditeur. Pourtant, je ne suis ni écrivain ni historien. Je suis juste un passionné et je crois en mon projet, car tout y est inédit.

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Une carte de Saint-Valentin à Melvyn Roat… tué au combat en Allemagne.

Pourquoi s’être tourné vers les éditions Ouest-France ?
Car, à mes yeux, ils ont sorti beaucoup de livres de référence. Et ils ont tout de suite cru en mon projet. Le premier tirage comptera 3 500 exemplaires. Et j’espère en décliner une édition anglaise.

Que ressent-on en découvrant ce genre de lettres pendant le travail de recherche ?
Un peu de culpabilité, car c’est très personnel en fait. C’est le plus intime qui soit. Mais j’ai fait ça pour honorer ces gars. J’ai énormément de respect pour eux. Et j’ai toujours fait attention, en demandant à chaque fois l’accord de la famille. Je cherchais un contenu historique et émotionnel. Par exemple, il y a eu ce courrier d’un soldat qui a appris la naissance de sa fille lorsqu’il combattait. Il est mort quelques jours après… J’ai aussi des lettres d’officiers ou de généraux qui se livrent, c’est passionnant. On retient toujours l’image héroïque du G.I. qui sent bon l’after-shave… Mais non, eux se décrivaient comme des clochards qui voulaient juste rentrer chez eux. Là, c’est la réalité. Ils n’étaient pas si volontaires, beaucoup d’Américains étaient antiguerre. Dans le livre, il y a des Canadiens – eux étaient tous volontaires, c’est une particularité – des Français, des Sud-Africains…

Vous avez également réalisé un site pour parler de votre livre, il y a des teasers, une page Facebook, de la vidéo… C’est nécessaire dans un monde de l’édition devenu difficile ?
Je voulais quelque chose de moderne. Mon objectif est de rendre l’ouvrage accessible et émouvant. Ce livre, ce n’est pas un objet vieillot, c’est quelque chose de vivant. Je veux qu’on revive le truc, c’est pour cela que j’ai tout rédigé au présent. Il faut que ça parle aux jeunes, que ça sensibilise toutes les générations.

Dernière lettre à Jim Miller, aviateur canadien tué à 19 ans dans un raid sur Berlin.
Dernière lettre à Jim Miller, aviateur canadien tué à 19 ans dans un raid sur Berlin.

Comment on se sent après un tel projet ? Lessivé ? Bouleversé ? Marqué ?
Bonne question… J’ai passé 2 000 heures sur ce bouquin, ça a été difficile pour ma copine ! (rires) Elle a fait preuve d’une patience folle et je l’en remercie. Je suis fier car c’est mon premier livre et c’était passionnant. C’est comme mon ancien groupe de musique, c’est de l’art, une façon de s’exprimer. J’ai réalisé le livre que je souhaitais lire. C’est également l’espoir de voir un monde en paix.

Quel est le public visé avec Till Victory ?
Tout le monde ! C’est accessible à tous et à toutes, même ceux qui n’y connaissent rien (sourire). Je cible également ceux qui croient avoir tout lu sur ce sujet. Là, ce sont des lettres inédites et des éléments nouveaux. Il y a plein d’histoires humaines.

> Till Victory : lettres de soldats alliés (éditions Ouest-France). Prix conseillé : 32 €. 376 pages. Sortie officielle le 10 octobre (certains fournisseurs pourront l’avoir le 5 octobre)
> Infos sur tillvictory.com et facebook.com/tillvictory
> Clément Horvath sera présent aux Rendezvous de l’Histoire de Blois, le 12 octobre, de 14 h à 16 h, pour présenter et dédicacer son ouvrage.

Un aperçu du livre Till Victory.
Un aperçu du livre Till Victory.

Propos recueillis par Aurélien Germain
Photos : crédit Clément Horvath

Upgrade : une vengeance qui fait mal

Un homme paralysé qui se transforme en machine à tuer à la force surhumaine pour venger l’assassinat de sa femme ? Des robots et des cyborgs ? Une intelligence artificielle ? C’est dans Upgrade, un film décomplexé et qui castagne.

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Grey ne serre pas les paluches. Il les broie.

On ne va pas se mentir : Blumhouse, boîte de prod’ fondée par Jason Blum, est capable du meilleur comme du pire. Capable d’enfanter d’infâmes franchises sans intérêt comme Paranormal Activity comme de franches réussites telles que Get Out ou Split.

Avec son tout nouveau bébé Upgrade, c’est un ouf de soulagement.
Porté par la vision de Leigh Whanell (au scénario des Insidious et autres Saw), Upgrade est une petite pépite de SF, une série B vengeresse classique mais redoutablement efficace. Pourquoi un tel plaisir ? Parce que le film de Whannell assume de rendre hommage au cinéma d’anticipation des années 80 à grand renfort de références cultes (Robocop, entre autres).

L’histoire est celle de Grey, un homme laissé paralysé et veuf après une violente agression. Celui-ci va accepter de se faire greffer une puce révolutionnaire, lui rendant ses facultés motrices… décuplées. Grey, contrôlé par une intelligence artificielle et devenu machine à tuer inarrêtable, va tout faire pour retrouver les assassins de sa femme.

Sur ce pitch, Upgrade se transforme alors en une croisade de vengeance aussi brutale que haletante. Dans son récit hybride (on mélange la SF, l’action, les mondes analogiques et futuristes), Whannell retient évidemment l’attention par sa capacité à proposer un montage rythmé, nerveux, mêlé aux belles images techniques et des scènes de combat jubilatoires. Le tout, malgré un budget riquiqui.

Parfois très violent (attention, c’est du frontal et graphique), parfois étonnamment comique, mais toujours énervé et fun, Upgrade est un concentré d’adrénaline doublé d’une réflexion sur les dérives technologiques. Solide et attachant : une bonne surprise !

> Science-fiction / Thriller, de Leigh Whannell (USA). Durée : 1 h 40. Avec Logan Marshall-Green, Betty Gabriel, Benedict Hardie…
> NOTE : 3,5/5

https://www.youtube.com/watch?v=EspMJ4MjYmI

Mineurs étrangers non-accompagnés en danger

L’accueil des mineurs étrangers non-accompagnés pose toujours problème. L’association Utopia 56 tire la sonnette d’alarme.

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C’est un véritable cri d’alerte qu’a lancé l’association Utopia 56. Face à une situation de plus en plus critique, ses bénévoles ont indiqué ne plus avoir la possibilité « de pallier les irrégularités du système d’accueil français des mineurs non accompagnés et arrêtent les mises à l’abri chez des hébergeurs solidaires ».

Appelant les pouvoirs publics dans un communiqué « à prendre leurs responsabilités », Utopia 56 souligne que l’association, puisqu’elle est non subventionnée et composée de simples citoyens, « n’est plus en capacité d’assurer bénévolement ce que le Département et l’État ne font pas ».
Utopia 56 est effectivement sur le front et au premier plan depuis plus d’un an et demi, aidant sans relâche à l’accueil des personnes mineures étrangères.

Vendredi dernier, la réunion des élus du Département a abordé le sujet, précisant que l’État devait gérer le dossier. Jean-Gérard Paumier, président du conseil départemental, a assuré : « On fait tout ce que l’on peut. »
Et tandis que Département et État se renvoient la balle, le problème, lui, n’est toujours pas résolu…

Chroniques culture #58

Cette semaine, on parle BD érotique, DVD de bestioles monstrueuses ou encore du nouvel EP des jeunes Tourangeaux de INK. Voici les chroniques culture.

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INK – LEVIATHAN 
C’est un EP bien costaud – tiens donc, un rapport avec son nom ? – que nous proposent les Tourangeaux de INK ! Avec ce Leviathan rempli de 8 titres, les rockeurs qui nous avaient tapé dans l’oeil il y a plus d’un an proposent leur premier méfait, habile mélange entre extraits radiophoniques et compositions musicales. Celles et ceux qui connaissaient la Bête ne seront pas déçus du voyage : les INK continuent leur concept, en construisant leur album autour d’une enquête sur un tueur en série. Le fond épouse la forme : chaque chanson se bâtit autour de l’histoire, la poursuit, la tisse.
Derrière, les jeunes INK abattent un boulot phénoménal (leur rencontre s’est faite à Jazz à Tours…), la section rythmique est béton (le riff de tueur lors de l’intro de What Time it is), c’est technique mais suffisamment accrocheur, la basse vrombissante glisse à merveille (First Blood) et le rock indie de la troupe arrive alterner, comme sur Afraid, la douceur et les tempos énervés (le tueur de leur concept serait-il schizo ?!). Un chouette EP à découvrir dès que possible sur scène.
A.G.

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POUR LA PEAU
L’érotisme reviendrait-il à la mode dans une ambiance délétère en matière de relations humaines ? Récemment, Glénat a affiché la couleur avec sa nouvelle collection Porn’Pop qui ne fait pas dans la dentelle [Petit Paul, de Bastien Vivès a d’ailleurs fait polémique]. On se plonge aussi dans Les Joies du sex toy, de Nolan & Moen qui, malgré son titre didactique, combine conseils utiles et références pop, emballant le tout avec humour et jeux de mots geeks pour un ouvrage de vulgarisation jamais vulgaire. À noter également, dans la collection Erotix de Chez Delcourt, Pour la peau, de Saint-Marc et Deloupy, un magnifique roman graphique sur une passion adultérine. Le double point de vue des personnages rajoute une force incroyable à cette histoire d’addiction et de passion poussées au paroxysme. Tout simplement bluffant.

H.B.

PAUSE_ECRANS_CDLE CD
ANGELE – BROL
On connaissait déjà le tube Je veux tes yeux, les connexions familiales de la demoiselle, le Papa Marka ou le frangin Roméo Elvis, et on tombe à la renverse avec ce Brol. Car loin du « bordel » en belge du titre, on découvre cette voix si particulière, juste et attachante et surtout cet étonnant mélange de chanson de pop de ragga et d’électro bien dosé et bien huilé. On craque sur les textes qui conjuguent humour (« La thune ») et introspection (« Jalousie »). On se prend à danser et à remuer la tête sur « La Loi de Murphy », ritournelle imparable qui ne vous quitte plus, ou sur « Les matins ». Bref on ressort de l’écoute de ces 12 titres avec une folle envie de faire replay et de voir Angèle au plus vite sur une scène ! H.B.
> Sortie le 5 octobre

LE DVD PAUSE_ECRANS_DVD
RAMPAGE
Rampage – hors de contrôle, plaisir coupable ? Eh bien… Oui ! Une fois passée la honte de ce terrible aveu, il faut bien dire que ce gros nanar stupide (l’histoire de trois bestioles mutantes et monstrueuses détruisant Chicago) reste un divertissement très efficace. Emmené par un Dwayne Johnson au capital sympathie toujours aussi fou, Rampage est un spectacle généreux dans son côté pop corn movie doté de chouettes effets spéciaux. Cette semaine sortent donc les éditions DVD et Blu-ray. C’est cette dernière qu’on préférera, puisque les suppléments sont plutôt dodus : bêtisier, scènes coupées, acteurs en action, zoom sur le trio destructeur, création du gorille et d’autres séquences sont proposées.
A.G.

LE CHIFFRE
40,4
En millions, le nombre de Français lisant un titre de presse en version numérique chaque mois.

LA PHRASE
« Si nous gérons ces droits correctement, la vie de la saga The Walking Dead sera longue, et elle ne sera pas toujours qu’une série télévisée. » Le PDG d’AMC, Josh Sapan, veut étendre l’univers de Walking Dead pour en faire plusieurs films.

On a testé le Bibi Bistrot

Implanté il y a quelques mois près des Halles, le Bibi Bistrot est déjà bien souvent rempli. Au menu, du fait-maison et du local.

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L’enseigne n’a que quelques mois, pourtant elle a visiblement déjà ses habitué(e)s… Le dénommé Bibi Bistrot s’est implanté rue des Halles, entre deux boutiques, et reçoit sa clientèle dans un décor cosy.

La salle est lumineuse, le nom du restaurant est placardé au mur sous forme de ballons-lettres, tout est joliment décoré et pensé. Les tons blancs et noirs (avec une touche de vert) et le cadre boisé rajoutent un côté chaleureux à l’ensemble. Au premier coup d’oeil, la courte carte est simple mais efficace : de la soupe de concombre et fenouil ou œufs mimosas en entrée aux salades composées et tartes côté plat, elle n’en oublie cependant pas sa spécialité, le croissant salé. « Lui, il sera toujours là ! », nous dit-on lors du service.
Fourré au Sainte-Maure ou encore au jambon, c’est l’originalité de la maison. IMG_1155

Nous, on a opté pour le plat du jour, un hachis parmentier succulent. Classique, certes, mais parfaitement exécuté. C’est tout en saveurs, léger, fondant à souhait, la viande est douce. L’assiette est accompagnée d’une très bonne salade parfumée d’une vinaigrette maison.

Car c’est également l’une des missions de Bibi Bistrot : « On se fournit au marché. Tout est fait maison avec des produits locaux ici, on y tient vraiment. » C’est donc une adresse sympathique. Et qui a envie d’y retourner, surtout pour tester le brunch dominical ? C’est bibi !

> Bibi Bistrot, au 80 rue des Halles. Ouvert du mardi au samedi, de 9 h à 20 h et le dimanche de 10 h à 15 h. Sur place ou à emporter. Contacts : 09 87 18 78 78 ou sur Facebook.
> Tarifs : entrée de 3,50 à 4,50 € ; plat de 7 € à 10,50 € ; desserts de 3,50 à 5 €. Formules à 8,50 € ou 12,50 €. Brunch à 18, 90 €.

Le Festival Imag’In fait peau neuve

Les 28 et 29 septembre, le festival Imag’In revient. Exit le Sanitas, cette fois direction l’Île Aucard. Concerts, danse et animations : voici ce qui vous attend.

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VENDREDI : LA PREUVE PAR 10
Dixième édition et une première journée de festival avec dix groupes. Le festival Imag’In organise son vendredi sur deux scènes qui se feront face (lire interview ci-contre). La première, la « Découverte », ouvrira les hostilités avec Vieux Speedouc (18 h), jeune groupe né il y a peu où l’on retrouve Doc Pilot, mister Culture & musique bien connu des Tourangeaux.
Pour le reste ? L’artiste multi-facettes Ryal Selah et son mix de reggae et hip hop (19 h 15), mais également Sanka (20 h 45), la voix dingue de la franco-mexicaine Gyn.K (22 h 15) et Péroké (23 h 45). Sur la scène IN, le public retrouvera Damé (18 h 45), Taïwan MC (19 h 45), A2H alias Tonton Moustache, rappeur touche-àtout et éclectique au possible (21 h 15), le rap de la star Lefa (22 h 45) et Le Peuple de l’Herbe (0 h 30) qui devrait mettre une grosse, grosse ambiance !

SAMEDI : LA PREUVE PAR 10… AUSSI !
Même topo le samedi : dix groupes se succéderont sur les deux scènes.
Dès 18 h, Orphée investira la scène Découverte, suivi de Maxwell Nostar (19 h 30), la voix de velours et soul d’Imriah (21 h 15) et les excellents Tourangeaux de LVOE et leur pop indé toute douce et cotonneuse (22 h 45). De l’autre côté, sur la grande scène, Chevalien débutera à 18 h 30, avant Davodka (20 h 15) rappeur qui enquille les dates et enflamme les planches, Rémy (21 h 45), le rappeur qui monte en puissance Kikesa (23 h 30) et le duo jubilatoire de beatmakers de Tambour Battant (1 h).

DES CONCERTS MAIS PAS QUE…
Fidèle à ses habitudes, le festival Imag’In met également en place diverses animations et surtout un open mic de hip hop, le samedi de 16 h à 18 h pour se mettre en jambes, avec notamment Artillerie de salopards, Yatero ou encore Matrix Gang.

Interview de Pepiang Toufdy, organisateur et président du Festival Imag’In

Pépiang Toufdy (Photo archives tmv)
Pépiang Toufdy (Photo archives tmv)

C’est une nouvelle formule pour Imag’In qui change de lieu et passe au payant. Pouvez-vous revenir sur les raisons qui ont poussé à ça ?
C’est parti d’une envie de développer le festival au bout de 10 ans. On veut proposer du nouveau, c’est une évolution qu’on souhaite apporter. C’est un croquis de ce qu’on veut faire plus tard, en restant dans l’urbain, la connotation locale et permettre aux artistes de s’exprimer. Imag’In est une vitrine de valorisation. Pour l’Île Aucard, on trouvait ça idéal et c’est un lieu historiquement connu au niveau culturel ! C’est symbolique. Pour le côté payant, il devenait difficile de supporter la gratuité du festival. Continuer ainsi, ça aurait été mourir à petit feu. Il faut le tenir debout, qu’il soit pérenne.

Pouvez-vous expliquer l’annulation de Disiz La Peste ?
Je reviendrai là-dessus après le festival. Ça a été un coup dur. Très dur. Il a annulé un mois avant…
(NDLR : Disiz a effectivement fait faux bond à tout le monde en annulant toutes les dates de sa tournée prévues sur la fin 2018. Le rappeur a indiqué sur sa page Facebook, le 29 août : « Mon 12e album DisiZilla qui sortira le 14 septembre a un univers singulier. Pour le décliner en concert et rendre son essence palpable, il me fallait du temps. C’est pourquoi nous allons reporter les dates prévues. »

Comment se retourne-t-on dans ce cas-là ?
Il faut avoir les pieds sur Terre et se dire que le festival aura lieu. Ça arrive, c’est dur mais il n’y a pas mort d’homme. Donc nous avons choisi de le remplacer par deux artistes, car les pass 2 jours étaient déjà achetés pour certains festivaliers. Il fallait les satisfaire comme il se doit. Nous avons choisi Kikesa — qui monte beaucoup en ce moment — et A2H.

Vous avez des coups de cœur pour cette édition ?
(rires) C’est difficile ! Bon, je dirais tout de même Rémy et Lefa, un rappeur de Sexion d’Assaut. Il se démarque et a un style plus réfléchi. Côté local, il y a Chevalien ! Mais les festivaliers pourront découvrir de nombreux artistes.

Il y aura deux scènes ?
Tout à fait. Elles se feront face et personne ne se chevauche, on alterne les groupes et artistes pour que tout le monde puisse tout voir et écouter.

Une fois encore, le festival élargit son spectre avec de la danse…
Oui, c’est très important. Les deux jours sont bien remplis de ce côté. Élargir ce festival est un besoin, on passe aussi bien de la capoeira que de la danse hip hop.

INFOS PRATIQUES
> Festival Imag’In, les 28 et 29 septembre, à l’Île Aucard à Tours. Pass 1 jour : 15,80 € ; pass 2 jours : 25, 80 € ; gratuit pour les moins de 12 ans.
> Infos sur Facebook

Horoscope WTF du 26 septembre au 2 octobre 2018

D’après un récent sondage réalisé par une entité obscure, 98,2% des Tourangeaux croient dur comme fer à l’horoscope de tmv. En faites-vous partie ?

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BÉLIER
Amour : Célibat ne signifie point abstinence. Sachez-le mes jeunes gnous.
Gloire : Vous rentrez dans le lard de tout le monde avec votre caractère de cochon. (krrkr)
Beauté : Malaxez-vous les lobes.

TAUREAU
Amour : Au lit, vous êtes aussi difficile à manier qu’un Rubik’s Cube.
Gloire : Pédoncule et bistouquette.
Beauté : Adhérez au Front de libération des touffettes sous les bras.

GÉMEAUX
Amour : Je veux pas balancer, mais quelqu’un fantasme sur vous secrètement.
Gloire : Qui ? Vous le saurez dans le prochain horoscope.
Beauté : Vous avez la grâce d’un phacochère.

CANCER
Amour : Sous la couette avec vous, c’est comme un épisode de Walking Dead : rien de folichon tout du long, sauf les 2 dernières minutes.
Gloire : Les étoiles vous ordonnent de vivre nu(e).
Beauté : Remonter le courant, c’est être la proie du caïman, dit le proverbe africain. Et vu que, comme les crocodiles, vous avez une grande gueule…

LION
Amour : Tournez votre langue 7 fois dans votre bouche. Ou dans une autre, ça ne nous regarde pas.
Gloire : Tel Moïse, vous écartez les eaux…
Beauté : … Ouais bon c’est une métaphore pour dire que vous ne picolez que du vin rouge, hein.

VIERGE
Amour : C’est une fusée de détresse qu’il vous faut là…
Gloire : Qui a du caca kakiii cooollé au cucul ? … Bah c’est vous !
Beauté : Sans rire, vous avez une patate sur la joue.

BALANCE
Amour : Si on était un oiseau, on ferait notre nid douillet dans votre cœur.
Gloire : Mais on n’a pas d’ailes.
Beauté : Et vous n’avez pas de coeur haha vlan dans vos dents.

SCORPION
Amour : D’après la constellation de l’insulte, votre ex est un chiffon ramassé dans les latrines.
Gloire : C’est pas normal d’être aussi canon et sexy que vous.
Beauté : PS : profitez-en, car vous allez prendre cher dans le prochain horoscope.

SAGITTAIRE
Amour : Alors les coquinous, on pratique le surbooking dans vos relations ?
Gloire : Vous saviez que neun und neunzig Luftballons, auf ihrem Weg zum Horizont ?
Beauté : Jésus a appelé. Il aimerait récupérer ses fringues.

CAPRICORNE
Amour : Cupidon a du plomb dans l’aile. Achevez-le. Gloire : Aucune idée et je m’en fiche.
Beauté : Votre physique de beignet de crevette vous pousse au sport.

VERSEAU
Amour : Le néant.
Gloire : Il vous reste des bouts dans la brosse à reluire. Stop les flatteries.
Beauté : Des paléontologues ont révélé que les Verseaux avaient les plus beaux cuissots de la Terre.

POISSON
Amour : Rien avant le mariage. Ni même après. C’est la FAMINE !
Gloire : Vous faites partie de la team saucisse. Vous avez le physique et le charisme d’une saucisse. Vous ÊTES une saucisse.
Beauté : Petite contrepèterie pour finir ? « Vous avez du tracas jusqu’au cou ».

Le Salon Very Bio & Bien être revient à Tours

Rendez-vous les 29 et 30 septembre, au Palais des Congrès Vinci de Tours : c’est là que se tiendra la deuxième édition du Salon Very Bio et bien être, organisé par AZ Prod.

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Les 29 et 30 septembre, le Palais des Congrès Vinci à Tours accueille la deuxième édition de Very Bio, salon bio & bien-être. Organisé par AZ Prod, destiné aussi bien aux amateurs qu’aux connaisseurs, l’événement veut faire découvrir « une offre variée en bio et bien-être grâce à des exposants d’univers diversifiés ». Au menu ? Marché bio, gastronomie et vins, loisirs ou encore mode, beauté et déco. Petit aperçu du programme avec des immanquables et nos coups de coeur :

ÉLÈVES DU CERCLE DIGITAL

Les 2e année de l’école que vous connaissez sous le nom Esten / Sup’édition seront là pour présenter leur livre Au Tours du bien-être. L’ouvrage, réalisé intégralement par leurs petites mains, propose plusieurs pistes pour améliorer son… bien-être (c’est bien, vous suivez). Nutrition, physique et médecine douce comptent parmi les termes abordés. À découvrir le samedi, de 11 h 30 à 12 h 30 (et également sur facebook.com/ suphealthy)

ZÉRO DÉCHET  affiche-2018-nouvelle

Le zéro déchet, c’est possible. C’est ce qu’affirment Camille Ratia et Sébastien Moreau qui présenteront leur conférence sur ce thème le samedi, de 15 h 15 à 16 h 15. À noter également que des animations sur le zéro déchet (tawashi, dentifrice bio, pâte à tartiner, lessive et créer son nettoyant naturel) sont prévues les deux jours.

CANNABIS THÉRAPEUTIQUE

Le sujet a suffisamment secoué le débat public : le CBD, molécule issue de la plante du cannabis (différente du THC évidemment), et le cannabis thérapeutique seront expliqués par Sébastien Béguerie et Pleine Forme lors d’une discussion de 11 h à midi le dimanche.

DR DANIEL BALLESTEROS

Sa venue est attendue de pied ferme. De retour à Very Bio, le Dr Ballesteros tiendra une conférence sur le thème « Comment manger bien et bio ? ». Rendez-vous à 11 h le samedi.

EXPOSANTS

Ils sont nombreux, il suffit de faire son choix : Atma, Bicarbonate Ortie Pissenlit, Cidre Chivet, Laine & compagnie, Le Père Jean-ADN, ou encore Diet- Plus, Ideavie L’Armenide, Shiloe, Ashana B.Paris, We Van et bien d’autres…

> Les 29 et 30 septembre, au Palais des Congrès Vinci de Tours. De 10 h à 19 h. Tarifs : 5 € (normal) ou 3 € (réduit). Gratuit pour les moins de 16 ans. Restauration bio sur place jusqu’à 18 h.
> Programme complet sur verybio.fr ou facebook.com/salonverybio

Ferme bioponique : les maraîchers 2.0 de Touraine

Avec Géo Pousse Tout, Grégori Defforge et Fabien Besse vont créer la première ferme bioponique de la Région Centre. Une solution pour cultiver, toute l’année, des plantes aromatiques et des fleurs comestibles sans aucun agent chimique ou résidu de pesticide.

Grégori et Fabien (Photo tmv)
Grégori Defforge et Fabien Besse (Photo tmv)

Vous vous lancez dans la création de la première ferme verticale bioponique de la Région. C’est un terme un peu barbare ! Concrètement, c’est quoi, comment l’expliquer ?
Fabien Besse (F.B) : Avec la bioponie, les plantes sont cultivées dans un container isolé, équipé d’un système d’hydroponie. Elles sont issues de graines bio et nourries toute leur vie par des nutriments biologiques. La plante sera au maximum de ce qu’on peut lui apporter, c’est un très bon développement pour elle.
Grégori Defforge (G.D) : C’est un peu leur paradis ! C’est hyper sain, car l’environnement est meilleur. Il n’y a pas de maladies. Une ferme verticale – car construite en étages – bioponique permet en fait de cultiver des plantes hors-sol, avec une solution nutritive organique et bio. L’énergie est verte et les lampes LED basse consommation garantissent leur photosynthèse. En gros, pas de pesticide ou d’agent chimique. Et même le container est recyclé !

Quel est l’avantage pour les gens ? Est-ce simplement un côté écolo ou cela va plus loin ?
(G.D) Tout le monde en a ras-le-bol des scandales sanitaires, du glyphosate, etc. La réalité, c’est qu’on fait encore des bêtises en France ! Tandis qu’avec une ferme bioponique, tout est transparent, naturel et sans pesticides. On pourra produire toute l’année et proposer aux particuliers et aux restaurateurs nos plantes. Et en plus, c’est du local.

Où allez-vous installer votre ferme ?
(G.D) Aux gués de Veigné, Nous ne serons donc pas loin du centre-ville de Tours. La livraison se fera en trottinette électrique ! (rires) Pour être le plus respectueux possible de l’environnement… On prendra ce qu’on récolte dans notre container pour le déposer et le livrer, notamment aux restaurateurs, aux « Ruche qui dit oui », etc.

D’où est venue cette idée ?
(G.D) Fabien Persico faisait ça sur Rennes (il est l’inventeur de la Farm- Box – NDLR). J’ai lu un article sur lui à l’époque et ça m’a plu. On l’avait d’ailleurs rencontré. Qui plus est, mon coéquipier et moi avons toujours été dans le bio, l’écolo, le naturel.
(F.B) Et puis il y a toujours des nouvelles affaires de pesticides dans l’actu…
(G.D) Mon papy n’utilisait jamais de produits chimiques. J’ai été habitué à ça lorsqu’il cultivait ses haricots verts. On a perdu ce côté-là, désormais tout est chimique et traité.
(F.B) Les pesticides sont partout ! Regardez la dernière enquête de Charlie Hebdo… (Les journalistes se sont coupé les cheveux pour les faire analyser. Résultat : tous étaient contaminés de pesticides – NDLR)

Une ferme bioponique vue de l'intérieur (Photo Géo Pousse Tout)
Une ferme bioponique vue de l’intérieur (Photo Géo Pousse Tout)

La bioponie, c’est quelque chose dans l’air du temps ?
(G.D) Eh bien ça se fait un peu partout… sauf en France ! La preuve, nous sommes les seuls en Région Centre à faire cette ferme. C’est très répandu dans les pays nordiques, l’Espagne développe ça aussi, la Suisse, l’Allemagne… On est cernés ! (rires) Notre problème, ce sont les freins politiques. On fait comme si on était écolos, mais on ne l’est pas du tout. Et les lobbys jouent.

Vous avez lancé une cagnotte pour vous aider dans votre projet…
(F.B) Oui, tout à fait. Nous espérons 5 500 € pour financer notre future formation, nos plaquettes publicitaires et le site. Elle sera clôturée fin octobre et tout le monde peut donner. Il y a des contreparties pour remercier les donateurs.

Quelles seront les plantes que vous allez cultiver dans cette ferme bioponique ?
(F.B) D’abord, de la menthe poivrée. Et ce sera toute l’année ! Il y aura aussi toute une gamme de basilic. On commence par se faire la main sur du basique. Ensuite, suivant les restaurateurs, on fera de l’herbe au goût d’huître – la Martensia Maritima – qui est normalement difficile à faire pousser en plein champ. Mais il y aura également des germes de poireaux, de la pensée, de la livèche, de la mélisse… Cela sera évolutif en fonction de la demande. Les premières plantes seront disponibles fin mars.

Récemment, il y a eu le mélodrame Hulot, l’amendement glyphosate de nouveau rejeté à l’Assemblée nationale il y a quelques semaines, etc. Qu’est-ce que ça vous évoque, tout ça ?
(G.D) Je suis très circonspect. Hulot a neuf véhicules et un très beau hors-bord. Je respecte l’homme mais je pense que l’écologie est surtout une étiquette. Là, on a De Rugy comme ministre de l’Écologie. C’est quand même fou. Il faudrait un vrai producteur à ce poste !
(F.B) : Le glyphosate… Je pensais vraiment que l’amendement passerait et qu’on l’interdirait. C’est dingue…
(G.D) C’est une situation où il n’y a aucune morale et un paquet de lobbys. Hulot a bien fait de partir. Il a sauvé la face.

Pensez-vous qu’il y ait aujourd’hui un regain d’intérêt pour l’écologie, le bio, le naturel… ?
(F.B) On le voit tous les jours. Prochainement, il y aura le Salon Very Bio à Tours, il y a les magasins Biocoop, une tendance avec les ventes en vrac pour limiter le plastique, etc.
(G.D) Les grands acteurs doivent jouer le jeu aussi. Nous, à notre humble niveau, on le fera… (sourire)

>> Pour aider les deux Tourangeaux dans leur aventure, la cagnotte est à retrouver JUSTE ICI ! << 

Propos recueillis par Aurélien Germain

Festival du cirque : une charte du bien-être animal

La deuxième édition du Festival international du cirque se déroulera du 28 au 30 septembre à Tours. L’an dernier, l’événement avait attiré près de 15 000 spectateurs et son lot de polémiques. Cette année, les animaux sauvages ne sont plus présents.

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Enfin finie, la présence d’animaux sauvages au festival de cirque de Tours ?

L’an dernier, la polémique avait secoué la Ville, en raison de numéros avec tigres et autres éléphants. Les associations de défense d’animaux étaient montées au créneau. Depuis, leur voix porte et leurs actions ont visiblement porté leurs fruits.
La Métropole a en effet décidé de mettre en place une charte du bien-être animal, fixant des règles de bon traitement, et a imposé la présence d’un vétérinaire lors de cette deuxième édition du Festival de cirque qui se tiendra à la fin du mois.

Qui plus est, en observant la programmation, on remarque que les animaux sauvages ont disparu. Trois numéros comprennent en revanche des rats et  ragondins, des chiens et un « cheval comique » (sic).

De quoi rassurer le collectif Stop Cirque Animaux 37 qui avait milité l’an dernier ? Désormais, leur objectif est de rencontrer « nos députés pour engager une loi à partir du travail effectué en Indre-et-Loire ».

[mise à jour 27/09]
Dans un communiqué, le Collectif Stop Cirque Animaux 37 précise : « Notre collectif refuse l’exploitation de TOUS les animaux dans les cirques (sauvages + domestiques). Pour des raisons éthiques et de sécurité, la simple présence des animaux pose problème dans les cirques. »

#WTF 63 : Une toile d’araignée de 300 m en Grèce !

Une toile d’araignée géante ? Une super mamie ou un papy revanchard ? C’est dans la rubrique #WTF.

© Giannis Giannakopoulos, Facebook
© Giannis Giannakopoulos, Facebook

> Surpriiiise ! Les villageois d’Aitoliko, en Grèce, ont eu le plaisir de se réveiller en admirant… une toile d’araignée de 300 mètres de long recouvrant une partie de la plage. En cause ? L’arrivée des Tetragnathas, des araignées profitant de la chaleur et de l’humidité pour se nourrir de moustiques et, surtout, de se reproduire en masse. L’arachnide est en effet en pleine saison des amours. C’est donc une petite orgie – « une grande fête » préfèrent dire les biologistes – que voilà, puisque l’espèce va ainsi se reproduire non-stop pendant plusieurs jours, afin de construire une nouvelle génération. Mais rassurez-vous, arachnophobes de tout poil : l’araignée Tetragnatha est inoffensive pour l’homme.

> A Collioure, un octogénaire, qui en avait assez de ne pas pouvoir stationner dans sa commune, a décidé de distribuer des faux PV sur les pare-brise des voitures qu’il estimait mal garées. Les caméras de surveillance ont parlé, l’homme a été démasqué par la police municipale qui l’a sermonné.

> Vingt-deux ans (!) après le premier opus avec Michael Jordan, Space Jam 2 va enfin voir le jour. Cette fois, c’est le basketteur Le Bron James qui jouera dans ce film mêlant personnages réels et Bugs Bunny & compagnie.

> Dans le Lot, une grand-mère s’est fait un petit plaisir pour fêter ses 99 ans : elle a sauté en parapente.

> En Floride, ces dernières semaines, des ballots de cannabis ont échoué sur les plages en raison de la marée. Les autorités ont récupéré 90 kg d’herbe, sans savoir d’où elle provenait.

Reportage : la rentrée au cœur de la Boîte à livres

Ça sent l’encre, le papier et les rêves, on y trouve des milliers de pages et les espoirs de centaines de romanciers qui espèrent toucher les lecteurs. Née en 1946, La Boîte à livres vit toujours au rythme des rentrées littéraires.

Marie a vu le rayon Art de vivre et Pratique suivre les évolutions de la société.
Marie a vu le rayon Art de vivre et Pratique suivre les évolutions de la société.

Il est 10 h. La grille, rue Nationale, vient de se lever et La Boîte à livres est silencieuse mais à l’arrière du magasin, une demi-tonne de livres a déjà été livrée. Pierre et Manu, les responsables de « l’arrivage », ouvrent chaque carton, les ouvrages sont vérifiés, enregistrés, puis rangés dans des bacs. Chaque libraire a le sien, il y trouve les commandes passées par les clients, les réassorts demandés et les nouveautés livrées par les éditeurs.

Tous les libraires sont passés par l’arrivage. « C’est essentiel », explique Marie-Noëlle qui travaille à la Boîte à livres depuis plus de quinze ans.
Chargée de la communication, elle organise entre autres les rencontres avec les auteurs. Le carnet d’invitations de septembre fait rêver : Gaëlle Nohant, Éric Fottorino, Boualem Sansal, Tiffany Tavernier et Adrien Bosc seront là. La Boîte à livres est considérée par le circuit du livre comme une librairie de niveau 1, les plus importantes. Avec 34 salariés, dont trois apprentis, et un fond de 65 000 titres (120 000 au moment de Noël), elle est dans le top 25 des librairies indépendantes en France. Plusieurs fois par an, les diffuseurs (Hachette, Sodis, Harmonia Mundi…) envoient leurs représentants, catalogues d’éditeurs sous le bras, présenter les nouveautés. À eux de convaincre le libraire d’acheter le dernier Angot ou le nouveau Lévy.

À l’arrivage, Pierre et Manu vérifient le bon état de chaque livre puis les scannent.
À l’arrivage, Pierre et Manu vérifient le bon état de chaque livre puis les scannent.

Cette année, une centaine de nouveaux romanciers tentent leur chance à l’occasion de la rentrée littéraire. Les éditeurs imposent certains titres, ce sont les « offices ». En fonction des goûts de leur clientèle, les libraires en commandent un certain nombre d’exemplaires : « Amélie Nothomb a ses fidèles, nous en commandons plusieurs dizaines, explique Joël Hafkin, le directeur. Parfois, un livre discret s’envole au bout de quelques semaines grâce au bouche-à-oreille ; ça été le cas pour En attendant Bojangles. Les libraires surveillent les demandes et commanderont alors de nouveaux exemplaires au fur et à mesure. »

Les invendus peuvent être renvoyés au bout de trois mois à un an ; entre temps, le stock mobilise beaucoup de trésorerie et d’énergie. Au rayon jeunesse, Jean-Christophe, représentant pour plusieurs éditeurs, montre à Véronique les nouveautés pour Noël. Sa valise est pleine de « maquettes », des livres-échantillons. Une couverture argentée nous fait de l’oeil. En vingt ans, Véronique a vu le secteur exploser. Trois libraires se partagent d’ailleurs l’espace enfants, qui va du livre en peluche pour les bébés au roman young adult.

« SI ON NE FAIT PAS VIVRE LA LIBRAIRIE, ON MEURT »

L’édition n’échappe pas aux tendances. « Il y a eu la vague des livres de cuisine vegan, des livres de chefs et maintenant, ce sont les ouvrages pratiques pour cuisiner maison vite et bien », explique Marie, responsable du rayon gastronomie, pratique et développement personnel, pour lequel la demande est exponentielle.
Si elle conseille les clients, elle transmet aussi aux représentants les demandes des lecteurs. « Par exemple, les livres de cuisine trop grands ne fonctionnent plus, les gens ont de moins en moins de place pour les stocker. » Au sous-sol, le rayon BD a grandi ; Céline, sa gardienne, lui a greffé les mangas et une sélection uchronie.

Claire, responsable du rayon polar, accroche des notes sur ses livres « coups de coeur ».
Claire, responsable du rayon polar, accroche des notes sur ses livres « coups de coeur ».

Midi. Une dame traverse la librairie au pas de course jusqu’au rayon des polars ; elle profite de sa pause déjeuner pour venir voir les nouveautés. Elle avoue être « droguée aux livres, j’en lis au moins trois par semaine. » Elle ne lit que sur papier, explique avoir besoin de toucher les couvertures, feuilleter les pages, pour faire son choix. « Catherine adore les thrillers, sourit Claire, la responsable du rayon. Comme je n’ai pas le temps de tout lire, elle me donne son avis sur certains romans. »

À l’étage, le petit salon de thé accueille quelques clients le temps de grignoter une quiche maison. Pour résister au géant en ligne, les librairies doivent se montrer imaginatives. Si la venue des auteurs stars fait toujours son effet, elles organisent aussi des ateliers, des débats, participent à des salons spécialisés. Au sous-sol, Michel, qui veille sur le rayon Essais et Histoire, prépare le stand de la librairie pour les Rendez-vous de l’Histoire. La Boîte à livres est aussi présente lors des séminaires gastronomie de l’IEHCA et propose une sélection d’ouvrages d’art au CCCOD.

Pour Joël Hafkin, qui a des idées plein la tête, il faut toujours avancer. « Si on ne fait pas vivre la librairie, on meurt. Pas d’agrandissement pour l’instant, mais nous venons de créer un rayon littérature en langues étrangères et nous préparons deux beaux projets pour 2019. »

Le Temps Machine : « Une saison avec de grosses dates »

Il est le nouveau directeur du Temps Machine depuis la rentrée. Rencontre avec le musicien Odran Trumel, 36 ans, qui, après un passage par Londres et Lisbonne, a atterri à Joué-lès-Tours.

Odran Trumel, nouveau directeur de la salle Le Temps Machine. (Photo tmv)
Odran Trumel, nouveau directeur de la salle Le Temps Machine. (Photo tmv)

Pouvez-vous revenir sur votre parcours ?
Je viens de Touraine, j’ai grandi à Montlouis. Après avoir fait mes études à Rennes, j’ai travaillé pendant 3 ans dans les collectivités territoriales à la mairie de Nanterre et en parallèle, je faisais beaucoup de musique avec le label Another Record. J’ai aussi vécu 4 ans à Londres, où je travaillais à l’Institut français du Royaume-Uni. Donc davantage dans le secteur culturel. Je jouais beaucoup en Angleterre et ça m’a permis de voir comment s’organise le secteur de la musique là-bas, ça aide ! C’est là qu’on voit à quel point l’accueil des musiciens est différent : ça n’est que du business dans ce pays. Ça peut être assez violent, mais au moins tu joues partout. Et jusqu’en 2017, j’ai occupé la fonction de secrétaire général à l’Institut français du Portugal, à Lisbonne.

Quels sont vos projets pour cette saison au Temps Machine ?
Je ne peux pas trop en dévoiler ! (sourire) Là, ce qui arrive, c’est une saison avec de grosses dates : Arthur H, Eddy de Pretto (les deux sont complets – NDLR), Odezenne, Hyphen Hyphen… On a également du plus roots, du cool avec le rocksteady de Toots and the Maytals le 29 septembre, une soirée électro le 3 novembre. On lancera notre saison le 28 septembre avec Léonie Pernet et Tootard : on ouvrira même la salle sur le parvis !

Et pour 2019 ?
De janvier à juin, je peux surtout dire qu’on bossera dur sur nos deux festivals hors les murs : d’abord Allotropiques début février, où l’on va changer les lieux – toujours insolites bien sûr – et continuer notre partenariat avec La Parenthèse à Ballan-Miré. Ensuite, en mars avec le Petit Faucheux, ce sera Superflux ! Et puis évidemment, on pense toujours à Terres du Son. Bref, on ne s’ennuie pas ! (rires)

Vous parliez du Petit Faucheux et de La Parenthèse… Vous êtes toujours dans cette optique de partenariat, non ?
Oui bien sûr. C’est même l’une de nos missions principales : être aux côtés des autres acteurs locaux. On travaille également avec le Petit Faucheux pour le projet « Des étoiles plein les yeux » : on a uni nos compétences pour proposer à des collèges du département différentes activités. Les profs soumettent des idées autour d’un champ artistique et nous, on aide dans l’accompagnement. Une classe avait par exemple pu réaliser la bande-son d’un film d’animation. On est vraiment sur de l’action culturelle, le travail de médiation, avec ce désir de toujours toucher le public jeune.

Vous êtes bien connu des amateurs de musique puisque vous étiez déjà administrateur de l’association l’ASSO qui organise Terres du Son.
Je suis arrivé administrateur de l’ASSO en mai 2017. J’ai candidaté au poste de directeur au Temps Machine, car l’ASSO y était favorable. C’est quelque chose de plus réglementé, puisque la salle est une SMAC, une Scène des musiques actuelles. Il y a donc un texte du ministère de la Culture, puis une annonce nationale et le projet culturel que je devais présenter et défendre a plu. Je suis donc entré en fonction le 1er septembre 2018.

Une des grosses dates : la venue d'Eddy de Pretto.
Une des grosses dates : la venue d’Eddy de Pretto.

Quel est le rôle du directeur du Temps Machine ?
Il faut défendre des valeurs et ancrer la structure sur le territoire. Je m’occupe aussi bien de Terres du Son que du Temps Machine qui a un cahier des charges. Mon travail est de faire coïncider les objectifs de la SMAC et du territoire, on continuera dans la même direction. Au quotidien, cela se traduit par un portage du projet, de voir comment on évolue (programmation, communication, volet social…) et on se fait un devoir d’accompagner la scène locale.

Est-ce vrai que, plus jeune, vous vous êtes fait la main lors de scènes ouvertes à Edimbourg ?
Oui c’est vrai ! C’était de l’open mic : tu grimpes sur scène, chantes deux chansons et hop. Ce qui m’a servi. Car chanter en anglais devant des gens qui parlent anglais… c’est différent hein ! (rires) Ça a modifié mon rapport aux paroles.

Quels sont vos genres musicaux de prédilection ?
Au départ, j’ai commencé par Nirvana… Comme quasiment tout le monde de mon âge et qui travaille dans la musique maintenant ! (rires) J’écoutais aussi beaucoup de pop des sixties, comme les Kinks. Maintenant, c’est varié. J’ai toujours cette attirance pour de la pop qui surprend, aussi bien dans le côté mélodique que dans les sons, certaines choses pointues et expérimentales… Dans le « bizarre », j’ai flashé sur Le Singe Blanc par exemple. Ou encore Snapped Ankles qui est passé à Terres du Son. Des mecs déguisés en arbre ! (rires)

Et quels sont vos coups de cœur pour la saison du Temps Machine ?
Odezenne, déjà. Je suis ravi qu’ils jouent chez nous. Comme j’ai vécu à l’étranger, j’ai loupé plein de groupes que tout le monde a déjà vus ici (rires) ! Sinon il y a aussi Altin Gün, Molly Burch et la soirée Holàlà avec Julian Mayorga, Grabba Grabba Tape et Caliza.

Et l’an prochain, on pense à quoi ?
À Allotropiques et Superflux ! Comme je l’ai dit, ce seront deux grands moments pour nous, début 2019. La réflexion sur Terres du Son a également commencé. Les premières annonces devraient être faites d’ici quelques mois, en décembre. Ce festival, c’est tout un travail : sur la programmation bien sûr, mais aussi l’économie, l’environnement, etc.

Comment percevez-vous la vie culturelle tourangelle ?
Elle est extrêmement riche. Déjà sur le plan musical. Il y a de plus en plus de lieux. Ainsi que davantage d’assos ! Les gens y sont investis et hyper motivés. On a un vivier de groupes intéressants, notamment grâce aux écoles comme Tous en scène et Jazz à Tours.

> Infos sur letempsmachine.com

Cinémas Studio : « On devra beaucoup plus se battre »

Pierre-Alexandre Moreau ne jouera pas les Cassandre. Le président des cinémas Studio préfère se montrer actif face à l’arrivée, le 3 octobre, d’un nouveau multiplexe à Tours-Nord, même si les craintes sont réelles.

Pierre-Alexandre Moreau, président des Studio (photo tmv)
Pierre-Alexandre Moreau, président des Studio (photo tmv)

Un dandy déboule en vélo dans la cour du cinéma. Arborant une chemise bleu turquoise sous un trench mi-saison et les cheveux au vent, il s’agit bien du président des Studio. A ce poste depuis déjà trois ans, le Tourangeau de 27 ans ne tremble pas face à l’arrivée du cinéma de la famille Davoine à Tours-Nord. Source d’inquiétude depuis 2012, l’ouverture de CinéLoire (9 salles, 1 820 sièges) se concrétise mercredi 3 octobre.

Comment se passe cette rentrée pour vous ?
J’évite le discours de Cassandre même si le risque reste assez majeur et l’équilibre assez fragile. Tous les jours on me dit que le public des Studio est fidèle et qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter. C’est vrai que nous avons 20 000 abonnés et que les Tourangeaux ont une réelle appropriation des Studio. Mais le souci ce n’est pas la fidélité, c’est la gestion des copies de films Art et Essai.

Qu’est-ce qui se complique avec l’ouverture du cinéma du groupe Ciné Alpes à Tours ?
Pour 500 films Art et Essai, on va avoir à notre disposition les 50 premiers et seulement la moitié va nous rapporter de l’argent. Ce sont les plus porteurs comme La La Land de Damien Chazelle, les films de Xavier Dolan… Avec les cinémas CGR, il y a un équilibre, ils ne font pas trop de films de ce genre. Le souci avec l’arrivée d’un nouvel opérateur, dont la pression financière et sur les distributeurs est plus forte, c’est qu’on pourrait avoir plus de difficulté à disposer des copies de ces films porteurs. D’autant plus que la famille Davoine à la tête de Ciné Alpes (Ndlr : quatrième circuit de cinémas de France, 160 salles) est en pleine guerre contre le réseau CGR et nous allons nous retrouver entre les deux. Et si, sur les 50 films porteurs, on en perd 10, ça va être compliqué pour nous financièrement.

Quelles ont été vos démarches face à cette concurrence ?
Nous sommes allés voir la « médiatrice du cinéma », Laurence Franceschini, qui est d’accord avec ce qu’on proposait sur l’équilibre de la répartition des copies de films Art et Essai entre les cinémas. Après, si demain, la famille Davoine est respectueuse de l’équilibre actuel et ne met pas de pression sur les copies de films, nous ne sommes pas contre un cinéma à Tours-Nord. On avait tenté une médiation il y a quelques années, mais elle n’avait pas été concluante.

Avez-vous déjà remarqué des changements ?
On sent que les négociations avec les plus gros distributeurs sont déjà plus tendues. On pressent qu’on devra beaucoup plus se battre pour avoir les films les plus porteurs en Art et Essai.

Quels sont d’ailleurs les films attendus cette année aux Studio ?
BlacKkKlansman de Spike Lee a déjà bien fonctionné à la rentrée, on attend aussi cette semaine The Brother’s Sister (Les Frères Sisters) de Jacques Audiard. First Man : le Premier Homme sur la Lune de Damien Chazelle, réalisateur de La La Land, est prévu pour octobre et on attend prochainement les films de Xavier Dolan, Ma vie avec Jon F. Donovan et Matt et Max.

Qu’avez-vous mis en place pour répondre à cette concurrence ?
On est d’autant plus actif. Après avoir rénové le hall en 2015 et la salle 1, nous avons aussi effectué pas mal de changement en interne. Pour rajeunir et fidéliser nos clients, nous avons aussi offert l’abonnement aux étudiants détenteurs du Pass Étudiant Culturel qui bénéficient ensuite des entrées à 4 €. Il est désormais possible d’acheter son abonnement en ligne à l’année et à la rentrée, nous proposerons le E-billet, c’est-à-dire la possibilité d’acheter de chez soi ou sur son smartphone, son ticket.

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Vous misez aussi sur une nouvelle communication ?
Avec une programmation diverse et de qualité, l’architecture et le confort, la communication est l’un des trois piliers de notre travail. C’est désormais l’agence Efil, de Tours, qui s’en charge pour les affiches. Les Carnets seront repris à partir de janvier. Cette agence prend la suite de notre graphiste Francis Bordet qui a été à l’origine du logo des Studio. Un nouveau site internet finalisera ce « lissage » au printemps prochain.

Alors que les cinémas privés s’équipent d’écrans géants (Imax, Ice…), les Studio vont-ils investir dans de nouvelles technologies ?
On veut être à la pointe de la technologie sans être gadget. Ces salles qui permettent une expérience immersive plus grande ne sont pas accessibles aux films Art et Essai. Il y a en réalité très peu de films adaptés en post-production à ces technologies. Ces salles permettent aux cinémas de faire payer les places plus chères, jusqu’à 15 € ! Nous, on reste le cinéma le moins cher de France, en prix moyen et on a augmenté de 0,10 € nos tarifs en septembre. On se différencie dans le rapport à l’humain, au spectateur, qu’on ne considère pas comme un consommateur, mais quelqu’un à qui on offre une ouverture sur le monde. Pour la 3D, on avait l’impression que ce serait le futur et finalement on a de moins en moins de films concernés, donc on n’investira pas plus dans des lunettes, ce ne sont pas dans nos valeurs. On réfléchit toutefois à la création d’une huitième salle dans une partie du jardin, mais là, c’est plus lointain, il faut trouver le financement.

Le rapport humain ça passe aussi par la présence de réalisateurs et d’acteurs en salle…
Oui, on accueille tous les mois au moins un réalisateur et on va d’autant plus continuer aujourd’hui, même si, comme pour les copies de films, c’est plus difficile avec les grands distributeurs que les plus petits. Les gens ont besoin de vivre une expérience collective, d’échanger leurs idées, notamment à la cafétéria, et c’est une des réussites des Studio.

> Retrouvez la programmation sur le site des Studio. 

#WTF 62 : le plus vieux couple marié du monde !

Le plus vieux couple marié au monde, une langue noire chevelue et un curé breton sont dans la rubrique #WTF et insolite de la semaine.

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> Masao et Miyako Matsumoto sont le plus vieux couple marié du monde, d’après le Guinness des records. Ces deux Japonais se sont dit « oui » en 1937. Ils ont respectivement 108 et 100 ans. Le couple a donné naissance à cinq filles, aujourd’hui âgées de 66 à 77 ans. La famille compte également treize petits-enfants et vingt-cinq arrière-petits-enfants. La semaine dernière, ils ont donc reçu le certificat du livre des records et une petite fête a été organisée dans leur maison de retraite. De nombreux journalistes étaient présents. Et à la question du secret de la longévité du couple, madame a répondu avec un petit rire : « Nous avons tenu aussi longtemps parce que je suis patiente. »

> Un curé breton a offert au pape un tee-shirt portant l’inscription « Mafia bretonne », en référence aux propos d’Emmanuel Macron fin juin. « Je lui ai tendu en lui demandant si ça lui rappelait quelque chose, a indiqué le père Jean-Luc Guillotel. Il a ri, il s’en souvenait parfaitement. »

> À Saint-Louis, aux États-Unis, un médecin a été témoin d’un cas de « langue noire chevelue », une atteinte médicale très rare. Ce ne sont pas vraiment des poils qui poussent sur l’organe, mais une augmentation anormale des papilles qui donnent l’effet d’une langue poilue. On vous laisse chercher sur Google pour la photo…

> Un ancien chauffeur de car a été condamné à deux amendes de 370 € pour avoir demandé à des élèves de souffler à sa place dans l’éthylotest anti-démarrage de son bus. « C’était pour plaisanter, j’ai rien à me reprocher », s’est défendu l’homme en question au tribunal.

Comment démarrer le sport en douceur ?

Reprendre le sport, voilà notre bonne résolution du mois. Mais par où commencer ? Trois questions à Jérôme Piquet, kiné du TVB.

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Se mettre au sport à la rentrée, c’est une bonne idée ?
Le sport est important. On n’a pas trouvé mieux que l’activité physique pour être en forme : on dort mieux, on mange mieux, on se sent plus léger. Mais quand on veut se remettre au sport, il faut commencer par faire un bilan avec un médecin, un kiné ou une association de sport et santé. Une évaluation sérieuse de l’état de forme prendra en compte quatre points importants : le cardio-respiratoire, la souplesse, la force et les notions d’équilibre.
Il faut ensuite se fixer des objectifs, cohérents avec cet état de santé et se lancer mais au sein d’une structure. Beaucoup de personnes se lancent seules, sans soutien, en particulier pour la course à pied. Mal chaussé, mal échauffé, le coureur se blesse. La récupération est souvent négligée, l’effort mal dosé…

Un conseil valable, quel que soit le sport ?
Oui : se remettre au foot sur un coup de tête avec les copains, sauter sur ses skis une fois par an alors qu’on est sédentaire onze mois et demi sur douze, c’est vraiment risquer de se péter un genou.
La course est le sport vers lequel on se tourne naturellement parce qu’il est facile d’accès mais là aussi, rien ne sert de courir comme un fou une fois par mois, il vaut mieux être régulier et il faut rentrer calmement, s’étirer, s’hydrater, être suivi. Des groupes d’entraînement existent, en course à pied ou en marche nordique, encadrés par des personnes formées par les fédérations ou les associations sport et santé.

Quel sport choisir ?
La première question à se poser est : qu’est-ce que vous aimez ? Il faut surtout choisir un sport qui nous plaise ! On est mieux dans sa tête et dans son corps quand on y trouve du plaisir. C’est essentiel, et encore plus quand on reprend une activité physique après une maladie, un burn out, une prise de poids importante. Être coaché et en groupe permet aussi d’être soutenu et de progresser. Je connais des grands-mères qui se sont réunies pour créer un groupe de gym et ça fonctionne super bien ! On peut aussi se retrouver pour effectuer les parcours sport-santé : on en trouve un à Tours nord, un au lac, c’est gratuit et agréable.

Le centre Vinci fête ses 25 ans

En septembre 1993, les Tourangeaux découvraient le Palais des congrès, alias « le Vinci ». Vingt-cinq ans après, Tours événements lui fête son anniversaire.

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(Photo Julien Pruvost)

EN CHIFFRES

Le Vinci, c’est 3 auditoriums – soit 3050 places – mais aussi 22 salles de réunion, 4 000 m² ouverts à la restauration et aux expositions et plus de 4 000 manifestations accueillies depuis son ouverture. Il aura fallu près de 30 mois pour venir à bout du chantier.

25 ANS D’ÉVÉNEMENTS

Le Vinci a accueilli expositions, festivals, concerts, spectacles et bien d’autres. En 25 ans d’existence, il a vu passer nombre de congrès et du monde… divers et varié ! On peut par exemple citer la Dreamhack, le Japan Tours festival, le Mondial du fromage, mais aussi Jamel Debouzze, Fabrice Luchini, Eric Antoine, l’ancien maire Jean Royer (en 2000, il y avait tenu un discours de… 2 h 30 !), le Tours Vintage Legend ou encore Joan Baez !

RETOUR VERS LE FUTUR

« Le plus gros chantier jamais réalisé en Touraine a ouvert ses portes ce week-end. » Le sur-titre provient du journal Les Échos, le 27 septembre 1993. Dans cet article, le journaliste revient sur « ce vaisseau de verre » qui a « pourtant connu quelques déboires » (en avril 1993, un faux plafond de 200 m² s’écroulait).
« Le bâtiment aura coûté 522 millions de francs, auxquels il convient d’ajouter 180 millions pour le prix des terrains », ajoute-t-il. Si, au début, certains riverains se sont plaints de l’édifice (quelques opposants au projet se baladaient également avec des chasubles « Non au Vinci mangeur d’arbres »), le Vinci est désormais parfaitement intégré dans l’environnement urbain.

METS TA CASQUETTE, JEAN !

On l’appelle « la casquette » : ce bout de toit avancé surplombant légèrement le boulevard Heurteloup sort tout droit de la tête de Jean Nouvel. Architecte reconnu, il a conçu le bâtiment dans son intégralité. Son « vaisseau », il en est toujours fier. L’an dernier, il déclarait à nos confrères de 37° qu’au bout de 25 ans, le bâtiment lui semblait « étonnamment jeune » et se battait encore bien contre le temps. Le Vinci a semble-t-il gardé son impression de modernité désirée par Jean Nouvel.

LA JOURNÉE ANNIVERSAIRE

Samedi 15 septembre, le Vinci ouvrira ses portes au public pour fêter ses 25 ans. Au menu de cette fête géante organisée par Tours Événements ? Une scène ouverte aux acteurs culturels locaux (théâtre, chant, cinéma, danse, musique…) dont certains effectueront également des performances, des expos photos, un espace enfants, un karaoké géant ou encore un jeu de piste.
> Le samedi 15 septembre, de 9 h 45 à 19 h 30. Gratuit.
> Infos et programme complet sur leur site

Boll ‘N Roll : sainement bon

Ouvert fin juin à quelques mètres de la place Plumereau, Boll ‘N Roll fait la part belle aux recettes vegan, sans gluten et aux plats équilibrés.

Boll 'N Roll

Manger sainement quand on n’a pas beaucoup de temps ? C’est le pari que s’est lancé Boll ‘N Roll arrivé rue du Commerce fin juin. Et disons-le tout de go : ce restaurant est notre coup de cœur de la rentrée (oui, après avoir enquillé les barbecues de l’été et à quelques jours des 10 & 20 km de Tours, un peu de nourriture saine ne nous fera pas de mal !).

Boll ‘N Roll reprend les codes du fast food : choix des compositions sur place (le comptoir est sous vos yeux), on sert vite et on peut manger sur le pouce…
La différence ? Les recettes sans gluten, végétariennes et vegan sont mises en valeur et les plats sont équilibrés. Leurs valeurs nutritionnelles sont indiquées en grand sur l’immense menu apposé au mur. Calculées par une nutritionniste, elles précisent fibres, calories, glucides ou encore protéines.

Et alors, dans l’assiette ? Eh bien, c’est excellent. On a tenté le Paris Boll, composé d’un peu de poulet très tendre et fort en goût, de riz blanc, poivron et patate douce, mélangé à du chou-fleur, avocat et salade. Des graines de sésame parsèment le tout et la sauce acidulée se marie parfaitement à l’ensemble. Les produits sont frais – Boll ‘N Roll insiste pour travailler au maximum avec des producteurs locaux – et ça fonctionne à merveille. Les plats sont doux, pleins de saveurs, parfaitement assaisonnés et « sainement bons » (comme le dit leur slogan).
Tout est assemblé dans des rolls, sorte de galettes, ou proposé en bol.

Une « healthy food » qui fait du bien et une équipe qui file le sourire (les gérants Azim et Melvin sont aussi décontractés qu’adorables), de quoi nous motiver à y retourner… pour leur brunch ou leur petit-dej’ par exemple !

> Boll ‘N Roll, 17 rue du Commerce. Du lundi au samedi, toute la journée. Contact : 06 64 42 21 10 ou sur Facebook.
> Tarifs : plats salés de 8,95 € à 12, 95 € ; menu à 18,95 € environ ; brunch le samedi à 17,95 €. 

A Tours de Bulles : la diversité de la BD

A Tours de Bulles revient à Tours pour sa 14e édition. Au menu : bande-dessinée à gogo, dédicaces d’auteurs, expos, conférences et autres animations. Interview de Philippe Septier, directeur du festival de BD.

Philippe Septier, président du festival A Tours de Bulles.
Philippe Septier, président du festival A Tours de Bulles. (photo tmv)

Le festival A Tours de Bulles a su se faire une place dans la rentrée culturelle tourangelle. Revenons sur ses origines.
Avant A Tours de Bulles, nous avions un autre festival qui se déroulait chaque vendredi 13. Mais ça n’était jamais au même moment et, parfois, il y en avait plusieurs par an : difficile de continuer. C’était au-dessus de nos forces (rires) ! Quand une nouvelle équipe s’est formée, on a décidé de faire ça annuellement. D’abord, cela se passait en juin et place Plumereau. Puis nous sommes partis à la salle Ockeghem et avons maintenant envahi la place Châteauneuf ! (sourire) On essaye de proposer un festival convivial et accueillant. On travaille également beaucoup sur l’accueil des personnes en situation de handicap. Tout le monde se mélange ici. C’est la BD pour tous et le moment de découvrir la diversité de la bande-dessinée en passant un bon moment.

 

Pourquoi avoir choisi le thème « famille » cette année ?
C’est en référence à l’album de notre invitée d’honneur, Chadia Loueslati. Une sélection de planches de son roman graphique et autobiographique « Famille nombreuse » sera exposée.

 

Il y a des nouveautés pour cette édition… 2018
Oui, avec la Tour d’Ivoire des mômes. On a eu l’idée de proposer à la Quinzaine du livre jeunesse de choisir quatre album et que le public jeune puisse voter. Le dépouillement aura lieu dimanche midi et le vainqueur sera annoncé à ce moment-là. La deuxième nouveauté est le retour du concert dessiné de fin de festival. Le groupe L’Affaire Capucine s’associera à un bédéiste. C’est l’ADN du festival en fait : la BD a des liens avec plein de choses, musique, peinture, Histoire, etc. A Tours de Bulles est pluridisciplinaire, on montre que la bande-dessinée est quelque chose de plus large et plus riche qu’il n’y paraît.

 

Quels sont vos artistes coups de cœur cette année ?
C’est toujours difficile ! (rires) Je pense à Jean Dytar, auteur de Florida, un album magnifique, un vrai pavé sur la conquête de la Louisiane. Graphiquement, c’est superbe et historiquement, il y a un contenu. Il sera en conférence le samedi. Mais j’aime aussi Jean Barbaud, Janski…

 

Jean Barbaud sera présent. Il est l’artisan de « Il était une fois l’Homme », quelque chose qui réunit toutes les générations. Cela reflète parfaitement l’esprit du festival non ?
Oui, oui. C’est un festival familial, convivial, de 7 à 77 ans comme la BD. Même au-delà… (sourire) Il y a des albums plus durs et difficiles, d’autres plus légers, nous mélangeons les genres. C’est pour tout le monde.

 

Vous imposez-vous certaines restrictions dans vos sélections ?
Ah un Marsault, par exemple ja-mais ! (dessinateur controversé pour ses idées travaillant avec la maison d’édition Ring – NDLR) Sinon, on ne s’impose pas trop de limites. Vous savez, on a parfois fait de la BD érotique – jamais pornographique – ou politique, avec des albums sur les luttes sociales. Le but d’A Tours de Bulles est de montrer la variété de la BD.

 

(Photo A Tours de Bulles)
(Photo A Tours de Bulles)

Quel est votre rapport à la bande-dessinée ?
J’ai commencé avec les magazines Tintin et Spirou tout petit. J’étais un gros collectionneur avant. Mais désormais, en tant qu’organisateur de festival, j’ai un peu plus de distance avec l’objet livre en lui-même. Chez moi, je dois avoir environ 2 000 albums. Et j’en lis beaucoup à la bibliothèque. D’être dans l’association m’a permis de découvrir des genres que je ne connaissais pas forcément. Aujourd’hui, mon style de prédilection est la BD qui raconte des histoires, du vécu.

 

La BD est aujourd’hui de plus en plus adaptée au cinéma. Comment l’expliquer ?
C’est simple : ce sont des bonnes histoires ! Greg disait qu’il fallait trois choses pour faire une BD : une histoire, une histoire et une histoire. Au cinéma, on peut avoir un film magnifique avec des acteurs super, mais s’ennuyer au bout de dix minutes. La BD est d’une richesse scénaristique folle. C’est un média qui permet davantage d’imagination et de possibilités.

 

Idem : le marché de la BD se porte plutôt bien dans le secteur éditorial. Pourquoi ?
Les ventes, oui. Mais c’est plus compliqué que ça. Dans le monde des auteurs, peu en vivent. Beaucoup abandonnent, d’autres se tournent vers l’illustration, certains se regroupent pour trouver des moyens et organiser des actions. Il y a peu d’auteurs dépassant le SMIC… C’est pour ça qu’on aime mettre en avant les jeunes à A Tours de Bulles.

 

Les autrices sont plutôt rares dans les festivals BD. Mais vous leur faites la part belle et elles sont nombreuses à A Tours de Bulles.
C’est clairement une volonté affichée. La profession se féminise et c’est une excellente chose. Il faut faire sortir la BD de l’image d’une bande de mecs qui travaillent pour une bande de mecs. Certaines autrices font des choses formidables.

 

Et vous n’avez pas attendu le mouvement #MeToo pour les mettre en valeur…
Exactement. On a essayé de forcer les choses ! (sourire) On assume parfaitement. J’avais vraiment l’impression qu’elles n’existaient pas dans les festivals.

 

Après cette 14e édition, c’est quoi l’avenir pour vous ?
La 15e ! (rires) On y réfléchit et on aimerait que ce soit une édition améliorée. Déjà en poursuivant notre ancrage local et sa dimension humaine. On n’a de toute façon pas vocation à devenir plus gros, nos moyens sont limités (tous sont bénévoles et le festival est gratuit – NDLR). Je veux travailler avec des gens de Tours. Pourquoi pas le Bateau Ivre ? Côté contenu, j’ai envie de faire venir quelques grands noms de l’étranger.

 Propos recueillis par Aurélien Germain

> Les 15 et 16 septembre, place Châteauneuf. Gratuit. Infos et programme sur atoursdebulles.fr

 

Horoscope WTF du 12 au 18 septembre 2018

Cette semaine, l’astrologue a ressorti sa vieille boule de cristal pour ses prédictions astrologiques. On ne garantit pas

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BÉLIER

Amour : Votre vie sentimentale ressemble à un mauvais Marc Levy.

Gloire : Libéréééé, délivréééé, je ne mentirai plus jamaiiis (c’est bon, vous l’avez dans la tête ?)

Beauté : Vous êtes aussi mignon(ne) qu’un loukoum.

 

TAUREAU

Amour : Touchez-lui le tralala, son ding ding dong. #guntherstyle

Gloire : Hey, mangez un Bescherelle pour voir la différence… ? Ah bah voilà.

Beauté : Vous avez la carrure d’une patate douce.

 

GÉMEAUX

Amour : Vous aimez papillonner, telle la larve que vous êtes.

Gloire : Au final, les Gémeaux sont aussi intéressants qu’un steak de tofu.

Beauté : C’est vous la beauté. AAAANW. Cœur sur vous.

 

CANCER

Amour : Votre seul lien affectif se résume à une paire de menottes. Graou, les coquinous.

Gloire : « Blablabla, nous les Cancers, on se fait toujours tailler dans l’horoscope, blabla, personne nous aime, blabla ouin ouin. »

Beauté : Arrêtez de chouiner, vous êtes le fantasme de tout être vivant sur Terre. Rassurés ?

 

LION

Amour : Soignez votre ex à la lacrymo.

Gloire : Vous êtes le suppôt de Satan. Mais tant que vous n’êtes pas son suppo.

Beauté : Vous deviendrez immortel(le) à partir de samedi. Bon courage, parce que bon sang que ça va être long cette chienne de vie !

 

VIERGE

Amour : Vous êtes gênant(e).

Gloire : Vous allez passer chez Sosh, mais tout le monde s’en foutra.

Beauté : Une cagnotte sera ouverte sur Internet pour vous offrir une réduction mammaire.

 

BALANCE

Amour : Peu de chances que ça marche. Contentez-vous des miettes.

Gloire : Purée, vous êtes aussi joyeux/se qu’une chanson de Saez…

Beauté : D’ailleurs, encore un jour se lève sur la planèteuh France… et les Balances sont toujours les plus canons héhéhé. (Gloire à l’astrologue qui est Balance, le meilleur signe du monde)

 

SCORPION

Amour : C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures. Mettez-vous au 3e âge.

Gloire : Instant vérité-qui-tue : votre horoscope de la semaine dernière était faux.

Beauté : Frottez-vous.

 

SAGITTAIRE

Amour : Toute cette triste vie à l’attendre pour finalement mourir et vous réincarner en potamochère. Arf.

Gloire : Dites, par hasard, est-ce que ça vous dirait d’aller vous faire cuir un œuf ?

Beauté : Vous vous embellissez de jour en jour. Que dis-je, vous êtes magnifique ! (ça fait flipper cette gentillesse, non ? Ça cache peut-être quelque chose…)

CAPRICORNE

Amour : Conseil d’ami : avant de fonder une famille, regardez quand même votre patrimoine génétique.

Gloire : Votre bulbe se ramollit. Pas d’inquiétude, c’est l’âge.

Beauté : Crise de cérumen coulant pour les droitier(e)s.

VERSEAU

Amour : Tout irait tellement mieux si vous envoyiez un message d’amour à l’astrologue.

Gloire : Lundi prochain, vous rencontrerez un téton qui parle.

Beauté : Honnêtement, si vous saviez comme je m’en contrefous.

 

POISSON

Amour : Votre cœur bat comme celui d’un hamster.

Gloire : Vous avez très envie de vous prouster la madeleine. (à toi, lectrice, merci pour cette expression !)

Beauté : C’est pas la taille qui compte, on vous l’a déjà dit.

Portfolio : la compagnie Off au Burning Man !

La compagnie Off – compagnie tourangelle – s’est envolée pour le Burning Man où elle était invitée. Elle vous a ramené quelques photos. En route !

De Saint-Pierre-des-Corps au désert de Black Rock City, il n’y a qu’un rêve. Celui de la Compagnie Off de participer pour la première fois au Burning Man, du 26 août au 2 septembre. C’est la seule troupe de spectacle vivant française à avoir été sélectionnée cette année. Retour en images, presqu’en direct, sur ce projet fou des « Color Wheels ».

Photos : Matthieu Fays

2 arrivée à San Francisco 17 aout
La Compagnie Off à San Francisco, avant de partir pour le désert du Nevada.
Arrivée à Black Rock City !
Arrivée à Black Rock City !
7 montage des roues 23 aout
Le montage des roues, le 23 août.
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L’oeuvre de la compagnie Off
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Vue d’ensemble du Burning Man.
Les hommes de glaise de la compagnie.
Les hommes de glaise de la compagnie.
La compagnie Off a été la seule compagnie française invitée par le festival.
La compagnie Off a été la seule compagnie française invitée par le festival.
L’événement se termine de la même façon depuis trente ans. Le Burning man brûle.
L’événement se termine de la même façon depuis trente ans. Le Burning man brûle.

Retrouvez l’intégralité du portfolio dans le numéro 305 de tmv ! 

Un site de covoiturage pour les parents d’enfants hospitalisés

1 trajet 1 sourire, c’est le site de covoiturage lancé pour mettre en relation les parents d’enfants hospitalisés.

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Son petit nom est « Un trajet, un sourire » : il s’agit du tout nouveau site de covoiturage solidaire à destination des parents d’enfants hospitalisés. Lancé le week-end dernier, il a été imaginé par les parents en question, porté par la Jeune Chambre économique de Touraine et mené à bien par Delphine Dubillot-Bigot, pédiatre au sein de l’hôpital Bretonneau à Tours.

Le site, gratuit bien sûr, est accessible en créant son compte personnel. Si vous êtes conducteur/trice, vous pouvez proposer un trajet, mais si vous êtes passager(e), vous pouvez également en chercher un. 

Un trajet Un sourire n’est pour l’instant destiné qu’aux parents d’enfants hospitalisés à Bretonneau et Clocheville. Mais Delphine Dubillot-Bigot a précisé que l’équipe espérer étendre le projet aux établissements privés, ainsi qu’aux autres hôpitaux de la Région. Voire plus loin ?


31695855_170853803613056_3635680989906206720_n> Pour se connecter :1trajet1sourire.fr

> Infos sur leur page Facebook

#WTF 61 : spécial rentrée coquine

La rubrique WTF reprend. Pour la rentrée, on vous résume l’actu insolite et surtout… coquine.

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> Cela faisait 4 ans que ce couple chinois essayait de concevoir un bébé mais sans succès. Après tant de temps sans grossesse, les amoureux se sont décidés à consulter un gynécologue qui a examiné madame. Malgré des rapports fréquents (qu’elle disait « douloureux »), cette dernière était en fait… vierge ! Liu Hongmeil, le médecin, a fini par réaliser que le couple n’avait en fait que des rapports anaux depuis le mariage.
Cité par le magazine Newsweek, le gynécologue a indiqué que le peuple chinois souffrait d’une méconnaissance totale du fonctionnement du corps. Là-bas, le sexe est tabou dans les écoles et les lycées.

> Les relations sexuelles dans les lieux publics seront désormais tolérées à Guadalajara, au Mexique, sauf si quelqu’un porte plainte. C’est la réforme qu’a adopté le conseil municipal qui souhaite faciliter le travail de la police locale. Les forces de l’ordre passeraient trop de temps sur ce genre de tâches mineures, plutôt que sur les « crimes sérieux ».

> À Nantes, deux supporters caennais venus soutenir leur club SM Caen ont été refoulés du stade, car trop alcoolisés. Ils ont donc décidé de faire l’amour entre deux bus… sans s’apercevoir que des CRS étaient postés là. Les policiers – seuls témoins – ont décidé de les laisser repartir sans amende.

> D’après un sondage réalisé par Zava, le principal facteur de timidité sous la couette pour les Occidentaux est l’image de leur corps (79 % des femmes et 60 % des hommes).

> Réalisée par des chercheurs de l’Université de l’Utah, une étude sur les Mormons a mis en évidence que la prière active activait les mêmes zones du cerveau que le sexe.

Vélotour : balade cycliste insolite à Tours

Le 9 septembre, le Vélotour fait une escale à Tours toute la journée. Le principe ? Faire du vélo dans des endroits insolites de la ville, le temps d’un parcours qui passera à travers un parking avec DJ, un parc ou encore un stade de foot.

(photo Velotour.fr)
(photo Velotour.fr)

Vélotour, c’est quoi ?

Le concept se veut pour le moins original : Vélotour est un événement pour tout public qui donne l’occasion de rouler à vélo dans des lieux décalés, insolites ou des sites habituellement fermés au public. Zéro compétition, juste du fun en famille ou entre amis. Tout au long du parcours, des animations sont proposées pour rythmer la balade.
Né à Dijon en 2006, Vélotour a ensuite essaimé dans différentes villes comme Orléans ou Marseille. Huit villes accueillent désormais l’événement. Une étape était prévue à Tours en 2016 mais avait dû être annulée, contexte sécuritaire lié à l’État d’urgence oblige. Cette fois, dans le cadre d’Echappées à vélo de la Région Centre Val de Loire, il débarquera bien à Tours ce dimanche 9 septembre.

Le parcours

> Vous prenez votre bicyclette (les vélos ne sont pas fournis) et foncez à l’Heure tranquille. C’est là que se fait le départ et l’arrivée de Vélotour. Relativement plat (donc pour tous), le trajet se fait sur une vingtaine de kilomètres passant par les Jardins familiaux, le lac de la Bergeonnerie, le parc Balzac, le Stade de la Vallée du Cher et le Parc Expo.
> Puis, direction le Point Haut, le Jardin du musée des Beaux Arts, la fac de musicologie et le conservatoire pour faire une pause ravitaillement.
> La suite se fait par le parking de l’Hôtel de ville, où jouera un DJ. Avant de retourner vers les Prébendes (où un autre départ optionnel se fait – lire ci-dessous) puis aux Deux-Lions en passant dans le centre commercial, avant de finir au village d’arrivée-départ !

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Le parcours du Vélotour.

Trois nouveaux sites supplémentaires

Fin août, l’organisation a annoncé ajouter trois sites au parcours. En plus des 17 km déjà prévus, une boucle optionnelle de 3 km démarrant au Jardin des Prébendes passera par la cité MAME, la fac de médecine et le Jardin botanique !

Comment on s’habille ?

Peu importe ! Sachez toutefois qu’en général, les participant(e)s de Vélotour se déguisent. Un concours est même organisé. Nous, on attend vos photos pour rigoler, vous connaissez notre Facebook ! Dernière précision, le casque est obligatoire pour les plus jeunes et conseillé pour les autres.

Pratique

> Vélotour, le 9 septembre. Départs pour la boucle « normale » échelonnés entre 8 h et 12 h, quartier des Deux-Lions devant l’Heure tranquille. Fermeture du village à 17 h.
> Tarifs : (différents suivant heure de départ) De 8 à 15 € (adultes), de gratuit à 5 € (moins de 12 ans) et gratuit pour les demandeurs d’emploi et personnes atteintes d’un handicap.
> Réservations sur velotour.fr

Il faut sauver la lingerie Indiscrète

À Chauvigny, dans la Vienne, un atelier de fabrication de lingerie se bat pour sauver ses emplois et son savoir-faire. Car Indiscrète a une particularité : s’adapter à toutes les morphologies.

(Photo NR)
(Photo NR)

Avec près de 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2017, le slip et la chaussette pèsent lourd en France. La lingerie dite « à la française » est aussi réputée à l’étranger que nos parfums ou nos gâteaux mais contrairement à la pâtisserie et à la cosmétique, les marques de lingerie haut de gamme ont fait leurs cartons depuis longtemps : direction la Tunisie, la Chine, l’Inde, le Maroc, la Turquie… des pays où les ouvrières sont dix fois moins payées et où les cadences peuvent être deux fois plus élevées.
Chantelle, Simone Pérèle, Lejaby, Aubade, Darjeeling, Etam, ont fermé leurs ateliers français depuis des années. Parmi les marques qui pèsent, seul Dim fabrique encore ses collants dans l’Hexagone.

C’est ainsi qu’est née la marque Indiscrète, dans la Vienne. En 2010, Aubade délocalisait toute sa fabrication et laissait plus de cent ouvrières poitevines sur le carreau. Didier Degrand, le responsable de la production, s’associe alors à Cristelle Bois et Béatrice Mongella. Les trois ex-cadres d’Aubade réunissent leurs indemnités de licenciement et relancent un atelier de fabrication à Chauvigny.
Ils réussissent à ré-embaucher une vingtaine de couturières et reçoivent le label Entreprise du Patrimoine vivant. Mais le modèle est fragile, la concurrence est rude.

En France, une pièce de lingerie achetée sur 500 est made in France, souligne la FIMIF. Il faut 30 à 40 pièces et une heure de travail pour assembler un soutien-gorge dans les règles de l’art. Et quand la main-d’oeuvre représente 50 % du coût d’un sous-vêtement fabriqué en France, elle pèse environ 5 % en Asie ou en Afrique.

Le 24 juillet 2018, Indiscrète est placée en redressement : l’un de ses donneurs d’ordre a mis la clé sous la porte, en laissant une grosse ardoise, c’est la goutte d’eau qui coule la trésorerie fragile d’Indiscrète.
Deux semaines plus tard, Didier Degrand craque et se suicide dans l’usine. Les médias nationaux s’inquiètent alors du destin de cette petite fabrique, l’une des dernières corseteries françaises.

Aujourd’hui, le meilleur moyen d’aider les deux associées de Didier Degrand, les 22 couturières et les 120 conseillères de vente d’Indiscrète, c’est de participer à leur cagnotte solidaire et d’acheter une culotte en dentelle, parce que la magie d’Indiscrète, c’est aussi ça : habiller toutes les femmes, du 85 au 120, du A au F, du 36 au 58 et propose aussi du sur-mesure. Une rareté à préserver.

> La boutique en ligne : lingerie-indiscrete. com

> Le site de la fédération du Made in France, qui publie des enquêtes et des guides sur le sujet : fimif.fr

La Pachanga : ambiance latino

Cette semaine, direction Joué-lès- Tours. La rédac’ a testé le Pachanga, un bar-restaurant latino. Histoire de réchauffer un peu nos petits estomacs pour la rentrée.

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Il y a Paris Plage, mais aussi Tours sur Plage et en quelque sorte, Joué-lès-Tours sur Plage.
Ouvert il y a un an au nord de la ville, la Pachanga est un bar à cocktail et restaurant qui accueille des initiations et des cours de danses latines en soirée. Le sable ? Il se trouve devant l’établissement, à côté d’une terrasse en bois où sont installés des paillottes et des bassins d’eau illuminés la nuit.

Il y a un côté jet-set, surtout quand il y a un DJ, mais en beaucoup plus décontracté. Entre amis ou en famille (les enfants adoooorent le sable), on peut siroter un mojito à l’ombre d’un parasol, sur un transat, alors que la rentrée a déjà commencé.
Un cadre surprenant quand on se trouve en pleine ville, à deux pas de l’arrêt de tram Pont Volant. À côté de cette fausse plage de sable fin, la campagne tourangelle et ses vaches nous rappellent que nous ne sommes pas en Corse.

Pour boire un verre après sa journée de travail, nous vous conseillons un assortiment de tapas, variant selon les saisons. La joyeuse équipe tmv a opté pour un guacamole et des rillettes de thon maison, une assiette de fruits juteux et de fromages, des calamars frits… De quoi grignoter tout en savourant un mojito classico, mangue, passion, framboise, fraise ou royal (avec du champagne).

Et pour manger un repas complet, la carte propose des plats cubains comme le picadillo à la Habana, un mijoté de viande hachée, ou encore un parillada de viande grillée. Comptez en moyenne 14 € pour un plat à la carte. Un espace idéal pour s’évader le temps d’un déjeuner.

> 18 Impasse du Placier, à Joué-lès-Tours. Tél. 09 67 79 24 30. Ouvert du mardi au vendredi, de 12 h à 14h et de 18 h à 2 h, samedi de 18 h à 2 h.
> Mojito à partir de 7 €, tapas à partir de 3 € et formules repas du midi (à partir de 13,90 €) et du soir (à partir de 17,90 €).
> Contact sur leur page Facebook

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10 km de Tours : On a testé pour vous le nouveau parcours

L’équipe de tmv a chaussé ses baskets et a testé pour vous le nouveau parcours des 10 km de Tours. Difficultés, subtilités du tracé, relances… On vous dit tout !

PARCOURS 10KM-001
Cliquez pour agrandir le parcours

1
PAULINE
« Départ : joggeuse du dimanche, c’est la première fois que je participe à une course de 10 km. Imaginer des milliers de participants s’élancer sur le pont Napoléon, c’est effrayant et excitant à la fois ! »
MATTHIEU
« On n’est pas dépaysé au départ : les Tanneurs, on connaît. Mais, très vite, on tourne à droite et on plonge dans la nouveauté. Un premier kilomètre qui défile tout seul, sur un pont Napoléon large et roulant. »

2
PAULINE
« Quai Paul Bert : Les cinq premiers kilomètres défilent lentement sur le bitume. Une simple ligne droite, sans dénivelé, le long de la Loire. Pour les plus expérimentés, ce sera l’occasion de laisser le peloton derrière et pour les autres, comme moi, c’est un échauffement sans obstacles, si ce n’est les terre-pleins centraux à éviter. »
MATTHIEU
« Les trois kilomètres qui suivent devraient permettre au peloton de s’étirer un peu. Ce n’est pas la partie la plus fun du parcours, mais elle permet de bien caler son allure. Seul le passage sous le pont Wilson peut venir perturber un peu le rythme, mais le clin d’oeil au parcours historique de la course est sympa. »

3
PAULINE
« Marmoutier : Les portes de l’abbaye de Marmoutier sont ouvertes rien que pour nous, c’est impressionnant. On aurait presque envie de s’arrêter pour regarder cette vieille bâtisse. Mais non, non, on continue. On slalome dans les allées de l’Institution Marmoutier, aux allures de campus anglais et déjà, le retour sur le bitume. Fin de la parenthèse historique. »
MATTHIEU
« Avec le virage dans la petite rue Saint-Martin, qui remonte le long de l’Institution Marmoutier, nous entrons dans la deuxième partie du parcours. Très agréable détour devant l’ancienne abbaye de Marmoutier et l’Institution qui se termine avec le ravitaillement du 5e kilomètre. Nous sommes déjà à mi-parcours. »

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4
PAULINE
« Bord de Loire : Les Tourangeaux reconnaîtront cet endroit. Les chemins des bords de Loire, à l’ombre des arbres, nous ramènent en direction du Pont Mirabeau. On ne voit pas le temps passer, les jambes avancent toutes seules. »
MATTHIEU
« Terrain de jeu de bien des joggeurs tourangeaux, les bords de Loire sont parfaits pour démarrer cette deuxième partie. Le parcours est ombragé et la fraîcheur de l’eau toute proche est la bienvenue. On passe sous le pont de l’autoroute, devant le parc Sainte-Radegonde, puis sous le pont Mirabeau. »

5
PAULINE
« Échangeur du Pont Mirabeau : Attention, c’est LA difficulté de ce parcours. On monte pendant quelques centaines de mètres sur l’échangeur du Pont Mirabeau. Je décélère, je n’ai pas le choix, mais les meilleurs grimpeurs en feront un atout pour mettre de la distance sur leurs concurrents. Rassurez-vous, ça passe vite et ce passage un peu douloureux suivi d’une ligne droite, à plat, avec une très belle vue sur la Loire. »
MATTHIEU
« Sur le plan, le tracé semble un peu compliqué pour aborder le pont Mirabeau, mais en fait, la progression est assez fluide. Attention au virage à gauche un peu raide pour retrouver les quais de Loire (toujours rive nord, donc). Là, on croise les coureurs qui sont en route vers Marmoutier. Puis on prend la rampe qui grimpe un peu sec sur une centaine de mètres. »10km_01

6
PAULINE
« Rue Colbert : On continue vers le Vieux Tours, on ne lâche rien, il reste encore un peu plus de deux kilomètres. Rue Nationale, la Basilique Saint-Martin, le Monstre… on aperçoit des lieux incontournables de Tours sur notre passage. Bon, ce jour-là personne ne nous a applaudis, mais j’ose espérer que le public sera nombreux le jour-J pour nous donner l’élan du dernier kilomètre. »
MATTHIEU
« Décidément, ce parcours est vraiment un hommage à la Loire que nous suivons encore, rive sud cette fois-ci. Avant de rejoindre l’arrivée qui se trouve à quelques centaines de mètres tout droit devant nous, il nous reste une petite virée en ville à effectuer, avec de multiples relances. Le public devrait être nombreux pour accompagner ces derniers efforts. Si on en a sous la pédale, c’est le moment de se lâcher. la borne des 8 est passée : on ne calcule plus !»

7
PAULINE
« Tanneurs : Terminééééé !! On imagine passer l’arche, victorieuses et victorieux ! Nous décidons, faute de ligne d’arrivée, d’atteindre la grande roue comme point final de cette course qui aura duré au total – avec les pauses photos – une heure et sept minutes. Une belle sortie matinale, avec des passages qui deviendront sûrement étroits le jour de la course. À refaire le 23 septembre ! »
MATTHIEU
« Final très sympa avec une arrivée qui se profile tout de suite, dès que l’on a passé la place du Grand marché. De la ligne droite, de la nature, de la ville, le parcours est vraiment varié, roulant et l’option rive nord est une excellente idée. Une réussite ! »

Testé par Pauline Phouthonnesy et Matthieu Pays

Horoscope WTF du 5 au 11 septembre 2018

Cette semaine, on a décidé d’aimer les Gémeaux. Enfin juste un peu. Un tout petit peu. Mais est-ce vraiment un cadeau ?

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BÉLIER
Amour : Oula, faudrait peut-être se mettre au tri sélectif de ce côté-là. Parce que bon…
Gloire : Vous êtes quand même un(e) sacré(e) orchidoclaste !
Beauté : Sympa votre carrure de navet.

TAUREAU
Amour : Rien de fou. Votre plus grande excitation du moment consistera à faire péter du papier bulle.
Gloire : « La porte fermée, on est empereur dans son royaume. » (et vlan dans les dents)
Beauté : Ressaisissez-vous, vous avez la prestance d’un Big Mac.

GÉMEAUX
Amour : Vous êtes solitaire, tel le ver. (Moi j’vous aime bien, mais vite fait quoi)
Gloire : Une bonne vieille fessée, voilà ce qui manque dans votre triste vie.
Beauté : Vous ressemblez à un lardon. Mais un lardon mignon.

CANCER
Amour : Vous avez des goûts aussi étranges que les gens qui aiment la pizza à l’ananas.
Gloire : Comme le dit le proverbe qui n’existe pas, « ainsi va la vie quand on a un p’tit zizi ».
Beauté : Vous avez les pieds moites et la face écarlate. C’est ce qui fait votre charme.

LION
Amour : Oula y a du pain sur la planche là ! (du coup, mangez-le)
Gloire : Partez à Bâle en Suisse, devenez artiste contemporain et creusez un trou. Votre oeuvre, Le Trou De Bâle, vous rapportera des millions.
Beauté : Vous êtes un bouc émissaire (à cause de vos poils).

VIERGE
Amour : L’amour se trouve au bout de votre doigt (c’est métaphysique là)
Gloire : Une recherche a prouvé que le temps passe plus lentement pour les mouches. Ça vous en mouche un coin ?
Beauté : La vaaache, on dirait que vous avez 120 ans !

BALANCE
Amour : En changeant trois lettres à Balance en verlan, on obtient « vigueur sexuelle toute cette semaine ». Les voies de l’astrologie sont impénétrables.
Gloire : Vous êtes aussi passionnant(e) qu’une motte de foin.
Beauté : Vos doigts ressemblent tout de même beaucoup à des Knacki Herta.

SCORPION
Amour : Le saviez-vous ? Le mâle punaise de lit peut copuler jusqu’à 200 fois par jour avec n’importe quoi.
Gloire : (ça vous rappelle quelqu’un ? krrkrr)
Beauté : Roooh, on déconne, ça va. Pour la peine, vous êtes le/la plus canon cette semaine. Cadeau.

SAGITTAIRE
Amour : Les tétons on fire !
Gloire : Dites, ça ne vous dirait pas de bosser au lieu de lire ces conneries d’horoscope ?
Beauté : Petite brioche deviendra grande.

CAPRICORNE
Amour : Vous ne cessez de sécréter l’hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires, appelée aussi lulibérine.
Gloire : Bah alors les Bernard Pivot, on a galéré à lire la phrase ci-dessus ?
Beauté : A un moment, vous étiez vraiment sexy. Que s’est-il passé ?

VERSEAU
Amour : Vous rencontrerez bientôt l’être aimé autour d’un suppositoire.
Gloire : Cette semaine, on vous confondra avec quelqu’un d’intelligent.
Beauté : On a tous quelque chose en nous de Tennessee. Sauf vous.

POISSON
Amour : çiut’éçà(_’ à(ç’ t »o’tim (désolé, on vient de s’assoupir sur le clavier)
Gloire : Les Poissons ont toujours raison, sachez-le. (cela dit, vous êtes drôlement lourdingue)
Beauté : Excès de sébum.

Une créatrice de mode de Touraine à la Fashion Week de Vancouver

Chantelle Lecourt partage son temps entre Tours et Manthelan, dans le Sud Touraine. À 21 ans, cette jeune créatrice et styliste a créé sa marque, fait du sur-mesure et a été contactée par la Fashion Week de Vancouver. Mi-septembre, elle s’y envolera pour présenter ses tenues !

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Chantelle Lecourt partage son temps entre Tours et Manthelan. (Photo tmv)

Quand elle parle, Chantelle Lecourt a des étoiles plein les yeux. Le sourire vissé aux lèvres. Constamment. Le rendez-vous ne ressemble même pas à une interview. Plutôt à une longue conversation d’une heure, où la jeune femme se raconte et transmet à son interlocuteur son amour pour la mode, la création, le stylisme.

Cela peut paraître cliché d’écrire ça, mais Chantelle est tombée dedans quand elle était petite. Ses deux arrièresgrands- mères étaient passionnées de couture. « L’une d’elle travaillait chez Guerlain et l’autre m’a appris les bases. Enfant, je découpais les habits de ma mère, je dessinais énormément », retrace-t-elle.

Une des tenues réalisées par Chantelle Lecourt. (Photo instagram.com/chantellelecourt)
Une des tenues réalisées par Chantelle Lecourt. (Photo instagram.com/chantellelecourt)

Le collège ne la fera pas dévier d’un iota. « J’avais déjà l’idée de réaliser ma collection et de me lancer dans ce milieu. En plus, à l’école, je brillais en arts plastiques et ça m’intéressait beaucoup. Le reste, bon… », dit Chantelle, malicieuse.

Ensuite, désireuse de « maîtriser tous les aspects », elle se dirige vers un lycée professionnel tourangeau où elle se spécialise dans la couture, puis atterrit au CFAM de Saint-Cyr-sur-Loire (lire tmv nos 215 et 272), le Centre de formation aux arts de la mode. Après les premières créations, les premiers retours professionnels. Ses tenues tapent dans l’oeil de Brigitte Sicard qui l’invite à son défilé caritatif, avec plus de 1 500 personnes réunies au Vinci.

Les contacts s’enchaînent, Chantelle se fait un nom. En 2018, elle décide donc de créer sa marque « Channy », comme le surnom que lui a donné son papa après un voyage en Australie. Maintenant, la créatrice de mode – elle fait tout de A à Z – développe ses projets et travaille dans un atelier situé dans une ferme à Manthelan, dans le Sud du département, où vivent ses parents. Et elle effectue régulièrement des allers-retours à Tours, où elle souhaite bientôt s’implanter durablement.

D’INSTA’ AU CANADA

Avant, un autre voyage l’attend, plus long celui-ci ! Le 16 septembre, elle s’envolera pour Vancouver, au Canada. Ses créations ont plu aux organisateurs de la Fashion Week : « Ils m’ont repérée sur Instagram car ils aimaient mon travail. Je n’étais pas bien réveillée quand j’ai lu leur mail. Je me suis dit : “ Mais qu’est-ce qu’il se passe ?! ” », se souvient Chantelle. Mais impossible de rater ça. Rapidement, elle lance une campagne de financement participatif pour réunir les fonds qui l’aideront à parcourir les 8 000 km. La cagnotte a été atteinte. Le rêve peut commencer.

Ci-contre : L’une des créations de Chantelle Lecourt, portée par Laura. (Photo Channy)
L’une des créations de Chantelle Lecourt, portée par Laura. (Photo Channy)

Parce que là-bas, public, influenceurs, pros et célébrités seront présents. Elle pourra leur présenter la douzaine de tenues qu’elle a réalisées. « Dix pour femmes et deux pour hommes. C’est une collection printemps-été 2019, dans les tons noir, blanc et or, avec une tonalité bleue. Les couleurs à la mode, je m’en fiche. Là, le bleu est ma couleur préférée et l’aspect métallique est pour le rock’n roll. »
C’est une des marques de fabrique de Channy : « Rock mais féminin. Mon style est déstructuré, décalé, asymétrique. Je travaille le cuir et le mélange à de la soie. »

À Vancouver, ses tenues seront portées par des mannequins de la Fashion Week, mais également, lors du final, par Laura et Jean-Baptiste, les deux égéries et ami(e)s de Chantelle. « Je sais que c’est un monde difficile », confie-t-elle, avouant que la pression et le stress montent.
Mais pas de quoi la faire vriller. En l’observant, la Tourangelle semble être une femme forte. Qui sait ce qu’elle veut et où elle va. Perfectionniste et décidée. Lancer sa propre marque au lieu de travailler pour un couturier ? « J’aurais pu, mais non. Je suis contente de ce que je fais, il y a du mérite, je travaille pour moi. C’est audacieux, je sais. » Travailler au fin fond de la campagne plutôt qu’en ville, un frein ? « Au contraire, ça m’a aidée, ça interpelle les gens ! »

30176743_1886054261435900_139368091_o-1531209510De toute façon, elle aime le calme. Ça l’aide à se concentrer sur ses créations haut de gamme. Des tenues qui peuvent prendre 30 à 35 h de travail pour une grosse pièce. Tout est fait sur mesure et unique. Chantelle se déplace pour parler avec ses clientes. Elle prend les mesures, effectue les croquis sur planches puis fabrique. Son regard est quand même tourné vers 2019. Son projet serait de passer à 40 tenues « pour créer mon propre défilé ».

À long terme, l’objectif de Chantelle est d’avoir sa maison de couture où elle formerait une équipe de modélistes pour sa marque. « Avec, toujours, une fabrication française : je pourrais m’associer avec des artisans du coin. C’est peut-être plus cher, mais c’est un savoir-faire artisanal qu’il faut transmettre », souffle-t-elle, elle qui « adore notre région ».
Sa présence à la Fashion Week de Vancouver devrait en tout cas l’aider et servir de tremplin. Elle reviendra en Touraine fin septembre, quelques jours avant son anniversaire en octobre. Un joli cadeau…

> Liens et contact : site / facebook / instagram

Un nouveau jour sur Terre : docu chic et magnifique

Proposé par le département Histoire naturelle de la BBC, le documentaire Un Nouveau jour sur Terre est à voir de toute urgence. Visuellement splendide, il montre toute la beauté de la planète et des espèces qui la composent.

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Il y a les documentaires au discours alarmiste. Il y a ceux qui, à l’instar de la série DisneyNature, s’adressent à tout public tout en sensibilisant à la protection des espaces naturels (Blue, dernier en date). Et puis il y a ceux qui font le pari de la contemplation.
Un Nouveau jour sur Terre est de ceux-là : il s’agit ici de montrer, durant une heure et demie, à quel point notre planète est aussi sublime que précieuse.

Proposé par le département Histoire naturelle de la BBC, le docu de Peter Webber et Richard Dale sort 10 ans après le déjà magnifique Un Jour sur Terre (2007). Cette « suite » repousse les limites des frontières (on part même pour la Chine) et de la technique.

Visuellement époustouflant, Un Nouveau jour sur Terre est à couper le souffle : images d’une netteté et d’une résolution fabuleuses, prises de vue extraordinaires (certains ralentis sont proprement hallucinants), tout concorde à en faire un objet graphique tellement fortque le spectateur a le sentiment de vivre les situations au plus près.

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Très cinématique dans son approche (par exemple, la séquence nocturne, digne d’un cinéma fantastique/horreur), le docu offre un spectacle grandiose, magnifié par des ralentis bluffants et nourri par un travail sonore remarquable tant dans les orchestrations que dans les bruitages.

Sans digressions, ni misérabilisme, aucunement moralisateur, Un Nouveau jour sur Terre parvient pourtant à nous faire réfléchir, nous interroger… Et nous ouvrir les yeux pour comprendre. Car devant tant de beauté et de splendeur, il est impossible de ne pas penser aux dangers qui pèsent sur la planète, sur tous ceux qui la composent.

> Documentaire, de Peter Webber et Richard Dale (GB/Chine). Durée : 1 h 34. Commentaire en français : Lambert Wilson.
> NOTE : 4/5

Indre-et-Loire : la rentrée en chiffres

Les élèves d’Indre-et-Loire sont retournés en cours. Voici quelques chiffres sur les effectifs.

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Lundi 3 septembre, 109 230 élèves d’Indre-et- Loire ont fait leur rentrée en classes primaires, collèges et lycées.

>En détail, 57 000 enfants sont dans le premier degré (maternelles et écoles élémentaires), dont 6 000 dans le privé (-1,2 %). Pour les plus grands, ils sont plus de 52 000, avec la grande majorité dans le public (42 526 collégiens et lycéens, un chiffre en augmentation).

>La rentrée est également marquée par la remise à plat de la réforme des rythmes scolaires qui avait beaucoup fait causer. Dans le département, 53 communes appliqueront encore la semaine de quatre jours et demis cette année, soit 13 % des établissements.

>Pour les parents des plus jeunes, il s’agira aussi de faire parfois face au dédoublement des classes de CP. Cette année, la mesure s’étend. Dans le département, quinze classes de CP sont concernées (cela représente 187 élèves). Quinze autres classes de CE1 seront également dédoublées.

>Enfin, qui dit rentrée dit… vacances. Courage, celles de la Toussaint débuteront le 20 octobre !

On a testé la Guinguette de Rochecorbon

La saison des guinguettes est bientôt terminée. On en a profité pour tester celle de Rochecorbon. Du moins, son restaurant. Vous nous connaissez…

RESTO_GUINGUETTE

A Tours, on a un monstre (immobile) et un éléphant (empaillé). On a aussi l’une des plus grandes guinguettes de France. Ok, elle n’est pas tout à fait à Tours, puisqu’elle est à Rochecorbon mais ça reste dans la famille. Quand elle a ouvert il y a 20 ans, elle offrait 30 couverts au bord de l’eau. Aujourd’hui, impossible d’y dîner sans avoir réservé.

Le décor nous met tout de suite dans l’ambiance : tables de bois, nappes à pois, grappes de glycine… La spécialité de la maison, c’est le poisson à la plancha et la viande grillée, les frites sont maison et l’andouillette trône à la carte. La carte des vins affiche 100 % de local.

Pour se mettre en bouche, on se partage un chinon rosé, une assiette de petites fritures et une ardoise de la mer : saumon fumé, terrine, rillettes de thon… Suivent les grandes salades, qui tiennent leur promesse : parmi les quatre convives, aucun n’a la place pour avaler un dessert ! Les plats sont simples mais frais et copieux, parfaits pour un dîner entre copains ou en famille, l’addition reste sage. Mention spéciale à la serveuse, souriante et hyper efficace : malgré le nombre de clients, le service est rapide.

On peut aussi s’installer tout au bord de la Loire pour boire un verre les yeux dans l’eau ou venir danser à partir de 19 heures. Salsa, rock, rétro, années 80… le thème varie chaque soir mais le mot d’ordre reste le même : sortez les jupes qui tournent, les talons et les chaussures bien cirées !

> Guinguette de Rochecorbon, quai de la Loire. Ouvert du 1er Mai au 23 Septembre, de 11 h 30 à minuit. Réservations au 02 47 52 54 87.
> Grandes salades : de 11 à 14 €, plats de 14 à 22 €.

Horoscope WTF du 29 août au 4 septembre 2018

Il vous avait manqué ? Oui ? Non ? Pas de pitié, l’astrologue est de retour pour vous jouer un mauvais tour. Et accessoirement, il revient plus en forme que jamais (c’est-à-dire très très méchant).

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BÉLIER

Amour : Ça s’en va et ça revient, c’est fait de tout petits riens ? Eh bah non, c’est pas vrai. Cloclo vous a menti.

Gloire : Casse-toi tu pues et marche à l’ombre.

Beauté : Il est trop tard pour rattraper les dégâts. Misez plutôt sur votre humour.

 

TAUREAU (spécial savoirs inutiles)

Amour : En Europe, les marmottes s’accouplent au mois de mai. Un peu comme vous.

Gloire : Les poissons-hareng communiquent en faisant claquer leur anus. Un peu comme vous.

Beauté : Les excréments du Wombat sont cubiques. Un peu comme vous.

 

GÉMEAUX

Amour : Dire que vous finirez au lit avec un(e) Balance ou un(e) Scorpion. Disons, dans 2 semaines. Quelle tristesse.

Gloire : Que de stress, détendez-vous du string.

Beauté : Oula, alerte au yéti là-dessous !

CANCER

Amour : Le Titanic est l’allégorie de votre vie amoureuse. Vous vous prendrez un gros iceberg et votre cœur coulera. En voilà un horoscope positif.

Gloire : Vous parlez d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Et ils s’en foutent un peu d’ailleurs.

Beauté : Vous êtes un(e) Cromagnon et vous ne vous prenez pas pour de la grotte (haha).

 

LION

Amour : L’être aimé commence par Valérie et finit par Damidot.

Gloire : Petite gastro pour bien commencer la rentrée.

Beauté : Prout.

 

VIERGE

Amour :  La terrible malédiction des astres va s’abattre sur vous mardi, à 15 h. Bisou.

Gloire : Pédoncule.

Beauté : Tel le vin, vous vous bonifiez avec l’âge. Non, on déconne, vous avez plutôt le goût de la piquette.

 

BALANCE

Amour : J’ai un truc bien méchant qui me vient en tête. Mais sympa, je vais garder ça pour moi. C’est dur, gnnn.

Gloire : Comme dirait votre maître à penser Jean-Claude Van Damme, « Une noisette, j’la casse entre mes fesses, tu vois »

Beauté : Vous êtes aussi fort que le Roquefort. (accessoirement, vous avez aussi la même haleine)

 

SCORPION

Amour : On dirait pas comme ça, mais vous auriez du succès au Népal.

Gloire : Le saviez-vous ? On a une chance sur 2 millions de mourir en tombant du lit.

Beauté : Vous avez la carrure d’une tong.

 

SAGITTAIRE

Amour : Allez, plus rien avant le mariage. C’est moi qui décide de toute façon.

Gloire : Saturne vous conseille d’adopter un poney.

Beauté : Va falloir que ça pendouille de nouveau. Hop, au boulot !

 

CAPRICORNE

Amour : Vous recevrez un mail vous proposant des petites pilules bleues. Sautez sur l’occasion.

Gloire : Waouw, vous avez la patate ! Vous vous sentez comme un(e) ado, la peau grasse en moins.

Beauté : Vos fringues ne dérangent personne hormis la brigade du bon goût.

 

VERSEAU

Amour : M’en tape.

Gloire : L’été est fini. Bientôt l’automne, le ciel gris, la pluie, le nez qui coule, le slip qui gratte.

Beauté : Vous êtes mimi comme un Krokmou.

 

POISSON

Amour : Un(e) de perdu(e), 10943 de retrouvé(e)s. Normal, vous êtes trop canon.

Gloire : Prenez l’initiative d’aller vous faire voir ailleurs.

Beauté : Vous vous voilez la fesse et avez la face charnue. Ou le contraire, je sais plus.

10 & 20 km de Tours : derniers préparatifs avant le départ

Les 10 km et 20 km de Tours, ainsi que le grand frère marathon, c’est le 23 septembre prochain ! Un peu moins d’un mois avant le jour J, comment aborder sereinement la dernière ligne droite ?

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MOTS D’ORDRE

Le 23 septembre, c’est tout près. Et il arrive à vitesse grand V. Les points essentiels à ne pas oublier pour cette dernière ligne droite ? Entraînement, motivation, alimentation. Et, surtout si vous faites les 20 km ou le marathon, sorties longues et séances de spécifique.

PERSONNALISEZ VOS ENTRAÎNEMENTS

Ça y’est, cela vous a pris sur un coup de tête : en ce 29 août, vous vous décidez à vous inscrire aux 10 km de Tours. À un mois de la chose, ce n’est pas mission impossible. Faites-vous un programme sympa de course à pied où vous prendrez soin d’établir des jours fixes de repos. Greffez-y des sessions d’endurance (vous devez pouvoir tenir la distance sans être essoufflé(e)). La rédaction de tmv a une petite préférence pour les sorties longues du samedi matin.
N’oubliez pas non plus de rajouter des séances de fractionné. Soit, pour du basique, 30 secondes à allure rapide puis 30 secondes de récupération en courant à allure réduite et ce, sur plusieurs séries. C’est l’idéal pour : 1) progresser ; 2) améliorer son souffle et son cardio ; 3) pouvoir courir très vite si belle-maman arrive chez vous par surprise. Quant à l’entraînement pour les 20 km ou le marathon, il est censé avoir commencé depuis belle lurette. Ce n’est pas le cas ? Félicitations, vous êtes dingue.

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PROGRAMME ALLÉGÉ

Cela vaut surtout pour le marathon. Quinze à vingt jours avant le départ, allégez le programme d’entraînement. Votre organisme assimilera correctement l’ensemble de votre préparation.
Pour un semi ou un 20 km, diminuez également le kilométrage. La dernière grosse séance se fera à J-10. Une semaine avant le départ, ce sera la dernière sortie longue. À J-3 et J-2, il est préférable de se reposer et de ne rien faire (sympa, non ?). À J-1, votre corps sera donc prêt à se remettre en route. Un petit footing vous évitera les jambes molles du lendemain pour les 20 km qui vous attendent.

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PENSE-BÊTE

Vous avez votre certificat médical à jour ? Vous avez pensé au retrait du dossard ? Et votre équipement ? Et les horaires à retenir ou les sas de départ s’il y en a ? Des questions toutes bêtes et pratiques, mais auxquelles il faut penser dès maintenant. Et pas à la dernière minute. Ce serait dommage de se rajouter une petite dose de stress à quelques heures du départ…

PASTA PARTY

Parce que c’est un rite immuable pour bon nombre de coureurs : la fameuse pasta party la veille au soir de la course. Nous, on aime. Et on vote pour.

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S-2 : EN MODE CRISTINA CORDULA

Quand votre calendrier indiquera « course dans 2 semaines », commencez à contrôler votre matériel. On vérifie bien que ses chaussures ne sont pas usées, on prépare sa tenue confortable, on regarde si on a une casquette (on se souvient de la chaleur sur les 20 km en 2017…), et pour les marathoniens, tout l’attirail avec mini- gourdes, boissons de récup’ et vaseline à mettre entre les cuisses et sous les bras, surtout s’il fait chaud.

Chaussures, soutien-gorge sportif, maillot, etc. : Ne courez pas avec quelque chose de nouveau le jour de la course ! On ne prépare pas ça la veille. Gardez votre tenue préférée dans laquelle vous êtes si bien. Sinon vous pourriez subir la pire chose au monde (oui, pire que la peste, les pizzas à l’ananas et la guerre), j’ai nommé… le haut qui frotte les tétons ! Des bandes de sparadrap feront l’affaire.

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ÉTUDIEZ LE PARCOURS EN AMONT

Faites un tour sur le site officiel et commencez à zieuter le parcours et ses spécificités si ce n’est pas déjà fait. Même pour un 10 km, ce sera toujours utile. Ainsi, vous pourrez anticiper les relances, voir les passages qui pourraient vous faire défaut ou réfléchir à ce qui pourrait vous faire mal aux pattes. Toujours utile d’établir une sorte de plan mental, afin de voir le meilleur moyen pour dérouler sa course au top et ne pas trop dépenser d’énergie avant le final où tout s’emballe.
Au hasard, la petite cote avant Mirabeau au 7e km pour les 10 km cette année. Qui peut en ralentir certain(e)s et vous faire louper le chrono de vos rêves.

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ET LA TÊTE ? ELLE EST PRÊTE ?

Que ce soit pour un 10 km, un semi ou un marathon, le mental est primordial (surtout pour la deuxième moitié de la course). Reposez votre petite tête ces prochains jours. Il est important de bien dormir, surtout la toute dernière semaine et l’avant-dernière nuit. La veille de la course, essayez de ne pas trop penser à la course qui vous attend.
De toute façon, l’excitation (ou le stress) vous fera probablement passer une sale nuit. Tant pis ! « L’important est de ne pas être en déficit de sommeil général », rappelle à juste titre running-addict.fr

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GUERRIERS DU PETIT-DEJ’

Maman vous l’a assez répété quand vous étiez enfant : le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée. Pour ces derniers jours de préparatifs, (re)pensez-y. À celles et ceux qui se bourrent la panse au bacon luisant le matin ou, au contraire, n’avalent même pas un demi-gramme de céréales : stop !
On se met aux vrais petits-dej’, sachant que celui du jour J sera le plus important.

> À la rédac’, par exemple, on est friands des tartines grillées avec du miel, boisson (thé ou jus multivitaminé) et un fruit pour les vitamines. Évidemment, les portions ne seront pas les mêmes pour Jean-Edmond qui va courir un 10 km ou Cunégonde qui va taper un marathon.
> L’idéal, le jour de la course, est de manger 3 h avant le départ. C’est la loi, c’est comme ça. On évite ainsi les perturbations digestives (un petit vomito ou des douleurs gastriques, c’est jamais très classe pour la photo), les essoufflements (le fameux « Argh, j’ai un point de côté » au bout de 0,4 km) ou encore une mise en train laborieuse.

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PAS DE STRESS

Il reste moins d’un mois et votre cœur tambourine ? Re-la-xez-vous. Vous tentez les 20 km mais n’avez jamais parcouru cette distance avant ? Ce n’est pas grave ! Si vous pouvez faire 17 ou 18 km, vous réussirez les 20. Promis. Vous avez peur de finir dernier(e) aux 10 km ? Ce ne sera probablement pas le cas, vous êtes plusieurs milliers à participer. Et même si cela devait arriver, soyez déjà fier(e) de franchir la ligne d’arrivée !

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Code Troopers : appli, ma belle appli

Il y a quelques semaines, elle a signé l’appli officielle de Fil Bleu : l’agence Code Troopers, installée à Mame, est spécialisée dans la conception d’applications mobiles sur-mesure. Un des piliers de l’économie numérique tourangelle.

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Premier étage du bâtiment Mame. Une vaste salle, où copinent autocollants et imagerie de jeux vidéos cultes et casques des soldats Stormtroopers de Star Wars, où trône un grand baby foot.
Ambiance studieuse — tout le monde travaille dur — mais décontractée — en cette fin août, les bermudas sont de mise.

Le silence est brisé par les cliquetis des claviers d’ordinateur. Sur les écrans, les lignes de code défilent. Un langage incompréhensible pour beaucoup, pas pour l’équipe de Code Troopers. Cette start-up – enfin, préférez plutôt le terme PME — vit des jours paisibles du côté du boulevard Preuilly, à Tours.
Elle a été lancée il y a 4 ans par sept jeunes sortis de Polytech. Sept amis, sept collègues, sept têtes pensantes qui avaient la tête tournée vers le numérique et son économie. Depuis, l’équipe, dont la moyenne d’âge oscille entre 25 et 34 ans, s’est renforcée. Leur travail ? « On développe des applications web et mobiles pour les PME, les petites start-up, mais aussi des multinationales », explicite Nicolas Dauphin-Moulin, l’un des derniers arrivés ici. « Tout ça, en les accompagnant du conseil au développement », ajoute Benjamin Cousin, l’un des co-fondateurs de Code Troopers.

La nouvelle équipe de Code Troopers au complet
La nouvelle équipe de Code Troopers au complet

La nouvelle appli du festival Aucard de Tours cette année ? C’est eux. WeGuide, la plateforme de mise en relation entre touristes et guides professionnels ? Toujours eux. La toute nouvelle appli Fil Bleu — officielle celle-ci — sortie en août 2018 ? Encore eux. « On les avait déjà contactés pour prendre la température, retrace Benjamin. On avait présenté Navig’Tours [pour consulter les horaires des transports — NDLR], mais ce n’était pas leur priorité à l’époque. Puis la demande a commencé à augmenter… »

De fil en aiguille, l’application mobile du réseau de bus et tramway tourangeau se construit. Puis débarque sur les smartphones. Disponible gratuitement sur Android ou iOS, elle est le côté pratique qui manquait aux voyageurs. « Elle fonctionne un peu comme celle de la RATP : vous avez les bus et tram’ en temps réel, vous pouvez prévoir des itinéraires, voir les perturbations. C’est aussi un thermomètre des lignes qui indique en temps réel où en est votre bus, quand il va arriver, etc. », énumère Nicolas.
Fil Bleu a travaillé main dans la main avec Code Troopers et l’association Valentin-Haüy, afin de répondre également aux besoins des déficients visuels.

L’OUTIL DES FESTIVALS

L’autre gros morceau de Code Troopers s’appelle Chapitô. Ce projet interne a été développé durant un an. Cet outil en ligne permet aux organisateurs de festivals de créer une appli sans connaissances particulières en informatique. Inutile d’être geek. Et pas besoin de s’arracher les cheveux : « La personne rentre ses données, choisit son logo, son code couleur, tape la programmation. Nous, on s’occupe du reste en générant une appli avec tout ça ! Tout le monde peut le faire, c’est rapide », résume Nicolas. Comptez un prix d’entrée de 2 000 €.

Au niveau local, Aucard a été le premier à tester la bête. Terres du Son a suivi. « Les Rendez-vous de l’Erdre l’ont aussi adoptée et on va probablement travailler avec Tours Événements. Maintenant, on développe Chapitô pour toucher d’autres institutions que les festivals. On va notamment le faire pour les salons, les foires, etc. »

En attendant, la vie suit son cours à Code Troopers. On enchaîne les tasses de café (leur site indique 62 tasses hebdomadaires cette semaine-là), les réunions obligatoires à 9 h 15 (« celui qui est en retard paye les croissants », se marrent Nicolas et Benjamin) et… les projets. Qui ne cessent d’arriver. Entre le bouche-à-oreilles et les plateformes de mise en relation, les guerriers tourangeaux du code se sont fait un nom. L’an passé, leur chiffre d’affaires affichait 500 000 €.
« Côté clients, en Touraine, on travaille avec MMI, RCP, Géovélo et d’autres, et ailleurs avec les casinos Barrière, des gens du secteur bancaire ou de Londres… », précise Benjamin. Fondée en 2014, Code Troopers n’a pas fini de faire bouillonner Mame, la cité du numérique.

> Retrouvez Code Troopers sur leur site internet

Braqueurs d’élite : film maudit

Sorti il y a plus d’un an dans d’autres pays, c’est seulement maintenant que débarque Braqueurs d’élite, co-écrit par Luc Besson. Résultat ? Le film aurait dû rester dans les tiroirs.

PAUSE_CINE

Le voilà enfin, ce film maudit d’EuropaCorp ! Débuté en 2015, Braqueurs d’élite (titre francisé à la ramasse pour « Renegades » en V.O) a connu sa première sortie fin août… 2017 ! Ce n’est donc qu’un an plus tard que le thriller d’action de Steven Quale sort sur nos écrans (le film étant pourtant une co-production franco-allemande).

Malheureusement, après 1 h 46 de visionnage, force est de constater qu’il s’agit surtout d’un naufrage, d’un ratage quasi- total. Doté d’un synopsis improbable (une équipe de Navy Seals découvre des lingots d’or volés par des Nazis au fond d’un lac ; ils vont donc les ramener pour les redistribuer aux habitants démunis) et scénarisé par Luc Besson (brrr…), Braqueurs d’élite ressemble davantage à un téléfilm NRJ12 un peu friqué qu’on se passerait un dimanche de crise de foie.

Sidérant de bêtise, dopé à la testostérone et aux dialogues stupides, macho sur les bords, le film est sans ampleur et sans saveur. Brouillon au possible, il se voit également torpillé par son second acte ronflant et ennuyeux qui se déroule sous l’eau, faisant sombrer tout rare spectateur qui arrivait à garder la tête hors de l’eau jusque là.

Outre la présence agréable du truculent comédien J.K. Simmons, Steven Quale sauve son long-métrage du désastre par son introduction réussie où ça canarde à tout va et où tanks et explosions se tirent la bourre. Deux bons points certes, mais toutefois trop anecdotiques et minimes pour oublier que ce tristement stéréotypé Braqueurs d’élite est une œuvre aussi bancale que bâclée.

> Thriller / action, de Steven Quale (France / Allemagne). Durée : 1 h 46. Avec : J.K. Simmons, Sylvia Hoeks, Clemens Shick, Sullivan Stapleton…
> NOTE : 1,5/5

Transports : l’abonnement étudiant trop cher à Tours ?

L’Unef vient de dévoiler son rapport sur le coût de la vie étudiante en France. Concernant Tours, le syndicat épingle une politique tarifaire trop élevée.

transports

Comme chaque année, le syndicat Unef a publié son enquête sur le coût de la vie étudiante en prenant en compte les loyers, les charges fixes (frais d’inscription, alimentation, etc.) et le coût des transports.

C’est avec ce dernier que Tours se distingue… en mal, apparaissant deuxième ville la plus chère de France après Paris ! L’Unef pointe ainsi du doigt « un tarif moyen de 331,20 € par an » pour l’abonnement étudiant (342 € à Paris).

Un chiffre à nuancer, puisqu’à Tours, le 12e mois est offert « si 11 sont achetés consécutivement », comme le rappelle Fil Bleu sur son site internet. Mais le syndicat estime l’offre inadéquate, peu d’étudiant(e)s restant l’été pour en profiter. En prenant cela en compte, cela placerait réellement la Ville à la 5e place, avec un coût annuel de 303,60 €. Un chiffre toutefois très élevé qui se situe au-dessus de la moyenne ou de nos voisins (182,30 € à Orléans).

Pour le reste, l’étude démontre que Tours est bien placée au niveau du prix des loyers (31e position), avec un prix moyen mensuel de 386 €, et finit 28e pour le coût global de la vie étudiante.

Au niveau national, celui-ci a encore augmenté de 1,31 % cette année. 

>> Retrouvez le rapport complet de l’Unef juste ici << 

Horoscope WTF spécial été & vacances

Les vacances approchent ! En fait, à l’heure où vous lirez ces lignes, l’astrologue sera déjà bien loin, à se dorer son corps de rêve sur sa plage privée sous le soleil des Seychelles, entouré de chats qui parlent et de mojitos remplis à ras bord. Comme tmv ne paraîtra pas jusqu’à fin août, celui-dont-on-ne-prononce-pas-lenom vous a laissé un horoscope spécial pour ces longues semaines sans lui. Vous trouverez également, entre parenthèses, ce en quoi vous vous réincarnerez en juillet-août. L’astrologie est une science exacte. Bisou, love et rhododendrons.

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BÉLIER (en homme-crabe)

Côté love : Cet été, vous serez au sommet de la séduction et de la classe. Tout le monde vous envie et vous aime. Autant dire qu’à la rentrée, vous allez prendre cher dans l’horoscope.  

Côté flex : Vous avez le profil d’un lamantin. Ce qui collera parfaitement avec votre envie de vous échouer sur la plage cet été.

Le juron rétro de l’été : « Oh bon sang que tu es laid, gargouilleux ! »

L’accessoire des vacances : Un piège à doigts chinois. Parce que vous aimez quand même bien gonfler votre monde.  

TAUREAU (en poil incarné)

Côté love : Les astres vous font bouillonner les hormones tout le mois de juillet. Vous êtes plus chaud(e) qu’une baraque à frites, graou.

Côté flex : Comme le dit le proverbe, « il vaut mieux manger des spaghettis avec des amis, que du caviar avec des connards ».

Le juron rétro de l’été : « Coquefredouille, que j’ai en assez ! »

L’accessoire des vacances : Un rasoir. Parce que là, vous avez carrément des oursins sur les gambettes.

 

GÉMEAUX (en Pelochelys cantorii. Filez sur Google images et avouez que la ressemblance avec vous est flagrante)

Côté love : C’est quand même fou tout ça. En quelques semaines, vous êtes devenu(e) le signe préféré de l’astrologue. Partons en vacances en semble chers Gémeaux, naviguons sur la voie lactée de l’amour, écoutons du death metal les soirs de pleine lune, partons avec une licorne qui fait des prouts-paillettes ; AIMONS-NOUS !

Côté flex : Suivez le conseil de Jean-Claude Van Damme qui a dit : « Moi, je me regarde toujours dans la glace, pourquoi ? Pour avoir un beau corps. »  

Le juron rétro de l’été : « Je te conchie, dindonneau ! »

L’accessoire des vacances : Une tranche de mortadelle. Non, parce que c’est cool la mortadelle. Ça ne parle pas beaucoup la mortadelle. Ça n’embête pas la mortadelle. Pis c’est quand même sympa et doux la mortadelle.

 

CANCER (en Rocco Siffredi)

Côté love : Le Cancer sent bon, il est doux, poli, responsable, aimant et généreux. Il est rare, parfait. Haha, on déconne, le Cancer est comme les autres, il veut simplement que son horoscope lui dise qu’il est cool et que sa vie est géniale, mais il ne fait rien pour.

Côté flex : Courez plus pour perdre plus. (De temps ? De poids ? Qui sait…)

Le juron rétro de l’été : « Bougre, tu commences à me pomper le navet ! »

L’accessoire des vacances : Un slip en carton pour votre langue de bois.

 

LION (en chat de gouttière)

Côté love : Vous n’avez pas la langue dans votre poche mais plutôt dans la bouche du/de la voisin(e). Ceci dit, avoir la langue dans sa poche, ça doit faire mal. Enfin je dis ça, je dis rien.

Côté flex : Appelez-vos amis « le gnou ». Ça ne servira à rien. Mais pourquoi pas, après tout ? Quel est le sens de la vie ? Qui êtes-vous ? Où allez-vous ? Pourquoi Maître Gims ?

Le juron rétro de l’été : « Tu n’es rien qu’un résidu de basse-fosse ! »

L’accessoire des vacances : Une palourde pour vous frotter le front avec et devenir une licorne ou un poney aquatique. (qui a vu mon LSD, les gars ?)

 

VIERGE (en rien. C’est déjà assez difficile d’être Vierge)

Côté love : Écoutez, on sait pertinemment que les gens aiment les chiens. Mais vous frotter aux jambes ne changera rien pour vous…

Côté flex : Avez-vous remarqué qu’en changeant 9,5 lettres à votre prénom, on obtenait Speciallægepraksisplanlægningsstabiliseringsperiode qui est le mot danois le plus long ? C’est quand même fou, l’horoscope. On en apprend tous les jours.

Le juron rétro de l’été : « Par le Saint-Prépuce du Kaiser, que tu es suce-moelle ! »

L’accessoire des vacances : Un rouleau de Sopalin®. Parce que… non rien.

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BALANCE (en stérilet)

Côté love : La playlist de votre été ? « What is love ? Baby don’t hurt me, don’t hurt me… No mooore » (D’une, cette prophétie va vous inquiéter et je vous imagine déjà tremblant tel un asticot. Et de deux, vous allez l’avoir dans la tête. Bisou)

Côté flex : Vous avez la dignité d’un slip kangourou laissé sur le bord d’une route australienne.

Le juron rétro de l’été : « L’orchidoclaste que tu es me les brise menu ! »

L’accessoire des vacances : Une saucisse. Car toutes les bonnes choses ont une fin, sauf les saucisses qui en ont deux. (êtes-vous une saucisse ?)

 

SCORPION (en chaise à trois pieds)

Côté love : Faites comme l’oiseauuuu. Ça vit d’eau pure et d’eau fraîche un oiseau. Mais vous n’êtes pas un oiseau. Vous n’êtes qu’un Scorpion, vous êtes dans votre jalousie j’suis dans mon jacuzzi.

Côté flex : Recyclez vos déchets. (donc vos fringues, vos sous-vêtements, votre ex, votre envie de travailler, vos désirs cachés, votre rêve de gosse de devenir moniteur d’aquaponey. Tout ça tout ça)

Le juron rétro de l’été : « Mais quel Jean-Foutre, celui-ci ! »

L’accessoire des vacances : L’orbite d’Uranus. Parce que votre esprit tordu et pervers fera le reste.

 

SAGITTAIRE (en rat-taupe nu)

Côté love : Sea, sex & sun, yihaaaa. Non, en fait pas de sea. Pis le sun, c’est un peu foutu aussi. Bon, pis avouons que sex non plus. Hey, sinon bonnes vacances hein ! 🙂

Côté flex : Vous êtes immortel(le), vous ne mourrez jamais. Alors que tous les autres signes, oui.

Le juron rétro de l’été : « Vulgaire coprolithe, va… »

L’accessoire des vacances : La nouvelle bouteille Cristaline. Car comme elle, on a décidément bien du mal à vous tenir et à vous ouvrir le bouchon.

 

CAPRICORNE (en cucurbitacée)

Côté love : Pluton vous kiffe plutôt pas mal. Limite elle vous demanderait bien votre 06.

Côté flex : Vous vous prenez pour Mike Tyson mais avez la force de Valéry Giscard d’Estaing. Va falloir changer tout ça cet été. Ho hisse, saucisse.

Le juron rétro de l’été : « Lave-toi la bouche, houlier ! »

L’accessoire des vacances : Un chewing-gum. Car en mâcher améliorerait les performances du cerveau. En revanche, ça favorise l’aérophagie. À vous de voir.

VERSEAU (en axolotl)

Côté love : Euuuuh… chacun ses goûts hein. Le ridicule ne tue pas, comme on dit.

Côté flex : Votre capital santé est égal à la racine carrée de vos insomnies par votre indice de masse adipeuse auquel on retranche votre pied-bot.

Le juron rétro de l’été : « Regardez-moi ça… Puterelle ou gourgandine, j’hésite encore entre les deux. »

L’accessoire des vacances : Un Gilbert Montagné de poche. Parce que l’amour est aveugle, et Gilbert Montagné aussi. Coïncidence ? Je ne crois pas. Complot de Cupidon ? Probablement.

 

POISSON (en blob fish)

Côté love : Aïe, c’est la déréliction complète. On vous rappelle, puisque vous n’étiez pas en Littéraire, que déréliction signifie « sentiment d’abandon et de solitude morale ». Accessoirement, la constellation du Jean-Marie Bigard nous fait habilement remarquer que c’est aussi un mélange des mots « délire » et « érection ». Voilà, rassuré(e) ?

Côté flex : Tempête en juillet, t’en chies en août.

Le juron rétro de l’été : « Fichtre, quelle raclure de bidet tu fais ! »

L’accessoire des vacances : Un troisième téton. Pourquoi ? Parce que.

Tmv part en vacances : retrouvez notre numéro spécial été

Et voilà : dernier numéro de la saison pour tmv ! Avant notre retour fin août, téléchargez notre édition spéciale pour les vacances.

ET VOILÀ, C’EST DÉJÀ LA FIN DE LA SAISON !

40 numéros, qui nous ont accompagnés tout au long de l’année scolaire et nous ont fait passer d’un automne pluvieux à un été de plomb. Avec, entre les deux, une brassée de belles rencontres et, nous l’espérons, beaucoup de plaisir et d’émotions partagées. tmv va maintenant enfiler ses tongs et se mettre en mode farniente pour sept semaines. TMV_37_2018-07-11_P01-1-1-001

Pour nous, évidemment, c’est plutôt une bonne nouvelle, on ne va pas se mentir. Mais pour vous, pauvres lecteurs fidèles, qui attendez fébrilement chaque semaine votre petit concentré de bonne humeur citadine, bien emballé dans son papier rose oui, pour vous, c’est la catastrophe, c’est l’orage, déjà, qui s’abat sur l’été. Alors, n’écoutant que notre cœur, nous avons décidé de vous offrir pour ce dernier numéro estival, non pas un tmv, mais sept mini-tmv, à consommer semaine après semaine, pour tenir le coup jusqu’à notre retour, le 29 août.

Des bonnes idées de sorties, des jeux, des bouquins à lire cet été, des films et même des shoppings pour se remonter le moral, nous n’avons mis que des bons morceaux dans ces sept rations de survie. Du concentré de tmv à consommer pur ou dilué et sans aucune modération.

Alors, bel été à tous, profitez bien et rendez-vous le 29 août !

Pour télécharger le numéro en version pdf, c’est JUSTE ICI ! 

Foodtruck : La Cuisine d’Ana

Vous l’avez probablement vue à Mame ou encore au Jardin Botanique. On a rendu visite à La Cuisine d’Ana pour tester son foodtruck.

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Elle régale autant les assureurs affamés de la Maif que les bricoleurs pressés de Leroy Merlin. La Cuisine d’Ana est un foodtruck qui existe à Tours depuis maintenant deux ans. Tenu par Anabela Payet, il circule du lundi au samedi, avec une pause le mardi, à travers la ville.
Le jeudi midi, c’est à Mame qu’elle régale les étudiants et professeurs de l’Esten, des Beaux-arts ou encore les entrepreneurs des start-up présentes

. Et pour faire fonctionner toute cette matière grise, quoi de mieux qu’un sauté de porc au soja avec des pâtes ou une tarte aux courgettes. En dessert ce jour-là, pas de brioche perdue, mais un fondant au chocolat, fort en cacao. « J’ai travaillé trois ans et demi Ô Lieu dit vin avant de reprendre mon ancien métier, secrétaire de gestion. Quand l’entreprise dans laquelle je travaillais a fermé, je me suis lancée dans ce que j’ai toujours aimé faire et seule, je ne me voyais pas ouvrir un restaurant, d’où le camion », explique Ana.

RESTO_ANA (1)

Toutes les semaines, elle change son menu du jour. « Je fais du poulet au curry, des lasagnes, du boeuf aux oignons… et des tartes saumon, épinard et chèvre… », énumère-t-elle. Une cuisine simple, familiale, mais généreuse et délicieuse. « Je cuisine le plus possible les produits locaux », précise-t-elle.

Au jardin botanique, mercredi et samedi, vous serez guidé à l’heure du goûter par l’odeur des gaufres ou des crêpes. Et si elle n’est pas l’entrée du parc, c’est qu’elle est partie nourrir les festivaliers d’Avoine Zone Groove à coup de burgers maison.

> Foodtruck, la Cuisine d’Ana. Les lundis midi au Leroy Merlin Tours-Sud, les mercredis au jardin botanique de 11 h 30 à 18 h 30, les jeudis midis à Mame, les vendredis midi à la Maif Tours-Nord et les samedis de 14 h 30 à 18 h 30 au jardin botanique.
> Informations au 06 15 57 39 37 ou sur Facebook.
> Plat du jour 5 € ou 6 €, dessert 2,50 €, sandwichs 3,70 €.

SNCF : à l’intérieur de la salle de la crise

Un train à l’heure, ça arrive. Un train qui a du retard, ça arrive. Un train qui est annulé, ça arrive aussi. Une multitude d’incidents peuvent perturber la circulation. Et, quand une crise se passe dans la région, c’est à la gare de Tours que cela se gère

Le graphique de circulation permet, en cas d’incident, de connaître les trains impactés et de réagir en fonction.
Le graphique de circulation permet, en cas d’incident, de
connaître les trains impactés et de réagir en fonction.

« J’ai reçu un mail de Pascal. Il nous laisse pas le temps de réfléchir. Il applique jusqu’à Étampes. Je vais appeler l’astreinte voir s’il y a d’autres préconisations chez nous », lance Philippe Duret, se saisissant de son téléphone. Dirigeant régional à la circulation, ces mots sont destinés à son collègue Fabien Maitrot, dirigeant régional opérationnel, en charge de la mobilité.

Nous sommes dans la salle de crise de la SNCF située au deuxième étage de la gare de Tours. Des fenêtres, les voies sont visibles. Autour du grand bureau central cinq sièges. Pas un de plus. En temps de crise, seulement cinq personnes sont habilitées à entrer dans cette pièce.

Dans la salle de crise, comme dans le centre opérationnel de proximité, un écran affiche le trafic.
Dans la salle de crise, comme dans le centre opérationnel de
proximité, un écran affiche le trafic.

Ce jour-là, ils ne sont que deux. La raison de cette petite effervescence est la suivante : l’abaissement de la vitesse sur la ligne Paris-Étampes. « Quand il fait chaud, la caténaire devient fragile. Si on roule trop vite, avec le contact du pantographe, on risque de tout casser », explique Philippe Duret. Mieux vaut ajouter dix minutes au temps de trajet qu’avoir une caténaire qui lâche. Tout deux sont en poste une semaine sur deux, sept jours sur sept et joignables 24h/24. En cas d’incident, ils sont systématiquement appelés et décident d’ouvrir la salle ou non. « Si on juge que ça monte en puissance, si on sait qu’il va y avoir un gros impact sur la circulation, le directeur de crise vient. Puis, au fur et à mesure, les autres astreintes vont se greffer », indique Philippe Duret.

L’essentiel de leur travail consiste à prévoir. Quand ils reçoivent une alerte météo, ils anticipent. Quand une grève est annoncée, ils anticipent. Mais « prévoir une crise n’est pas quelque chose de palpable », atteste Philippe Duret. Ce qui semble le plus important, ce sont les prévisions de durée.
« Le boulot le plus compliqué qu’on a, c’est de prévoir la fin d’incident. C’est ce que les usagers exigent », constate Fabien Maitrot. Sauf que, pendant la première demi-heure, difficile de savoir. Le temps que tout ce petit monde se mette en place, il y a un flottement. Un feu vient de passer au rouge. Qu’est-ce que ça veut dire ? Est-ce qu’une caténaire est tombée ? Un passage à niveau qui est ouvert ? « Il faut envoyer quelqu’un et que les informations nous remontent », explique Philippe Duret. « Une crise est bien gérée quand on a les bonnes informations », assure Fabien Maitrot. Plus la représentation de ce qui se passe sur le terrain est claire, mieux c’est.

Sur la carte, il montre la portion où l’abaissement de la vitesse aura lieu : Paris-Etampes.
Sur la carte, il montre la portion où l’abaissement de la vitesse
aura lieu : Paris-Etampes.

UNE GROSSE CRISE PAR SEMAINE

Chacun a ce qu’il appelle un « outil opérationnel » chargé de relayer les décisions prises en salle de crise. Le centre opérationnel de la gestion de la circulation se trouve juste à côté. Il coordonne la circulation des trains sur la région Centre. Chaque table de régulation agit sur un secteur précis. « Toutes les lignes ne sont pas régulées, traduit Philippe Duret. Pour les petites lignes à voie unique, ce sont les agents de circulation dans les gares qui sont responsables de la circulation des trains. » Au centre, les lignes gérées sont celles où le trafic est important. Là où il y a plus de risques d’incident.

Au sein de la salle de crise, Philippe Duret (à gauche) et Fabien Maitrot s’informent suite à la réception d’un mail.
Au sein de la salle de crise, Philippe Duret (à gauche) et Fabien
Maitrot s’informent suite à la réception d’un mail.

« 18 aussi, un département qui m’est cher », dit le régulateur de la table 3. Il ne manque pas d’humour. À moins que cela soit normal. Après tout, ils ont l’air d’avoir un langage bien à eux. S’en suit une suite de lettres et de termes difficilement compréhensibles. Encore plus quand toutes les tables parlent en même temps. « Hier, on a eu à gérer un feu de transformateur à proximité des voies vers Vierzon. Les circonstances ont fait que l’intervention des pompiers était rapide. Le courant a été rapidement rétabli. Cela aura duré deux heures. Mais quand les dégâts sont plus importants, on peut être sur une demi-journée. » Résultat : neuf trains supprimés et une vingtaine retardés.

« La plupart du temps, on est en opérationnel trois à quatre fois par semaine. On ouvre et on referme tout de suite », explique Fabien Maitrot. Par opérationnel, il faut comprendre que seul deux personnes se rendent dans la salle et évaluent la situation.
Environ une « grosse crise » par semaine est comptabilisée.

Textes et photos : Justine Brichard

Au centre opérationnel de la gestion de la circulation, le régulateur est en relation avec les agents de circulation.
Au centre opérationnel de la gestion de la circulation, le régulateur
est en relation avec les agents de circulation.

Horoscope WTF du 4 au 10 juillet 2018

L’astrologue part bientôt en vacances. Vos mercredis seront bien tristes. Alors profitez de cette avant-dernière fournée d’horoscope avant notre trêve estivale…

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BÉLIER
Amour : Avec vous, c’est un peu sale.
Gloire : Qui ne râle pas n’est pas Bélier, hé !
Beauté : Vous avez une face de canard. Ça vous en bouche un coin (coin) ? (turbo lol)

TAUREAU
Amour : Votre cœur est comme mon frigo : vide et froid, avec seulement une petite saucisse à l’intérieur.
Gloire : Quelle vicieuse personne vous êtes.
Beauté : Comme l’a dit Franck Ribéry « Chaque année, je vieillis d’un an ».

GÉMEAUX (on essaye d’être sympa)
Amour : Moi je vous aime. Mais je suis le seul. Désolé.
Gloire : Souriez, vous êtes filmés. L’astrologue a planqué une caméra chez vous (c’est pas flippant, on vous aime, c’est tout).
Beauté : Sinon, ça fait quoi d’être le signe au popotin le plus canon de la planète ? (fiou, c’est fatiguant d’être gentil en fait)

CANCER
Amour : Vous êtes resté(e) coincé(e) à la théorie. Faudrait p’tet se mettre à la pratique maintenant.
Gloire : Gastro pour tous les 3e décans ! Allez, c’est cadeau !
Beauté : Vous avez le charisme d’un bulot.

LION
Amour : Vous dragueriez bien mieux avec une coupe mulet.
Gloire : Confiez vos dossiers à un collègue. Et prétextez un séminaire pour vous barrer loin d’ici vivre votre vie de nudiste.
Beauté : Petit surplus d’axonge (allez, filez voir votre pote Dick Sionnaire).

VIERGE
Amour : Vous vous noyez dans ses yeux… et buvez la tasse. Parce que l’amour, ça craint. Voilà.
Gloire : Si vous étiez si courageux/se que ça, vous feriez des vannes sur les Bretons ou les Corses mais bon…
Beauté : Renouvelez votre stock de culottes. (toi aussi, Robert)

BALANCE
Amour : « Le roseau plie mais ne rompt pas », voilà l’allégorie de vos ébats coquins.
Gloire : Procrastinez.
Beauté : Avec ces chaleurs, votre ressemblance avec une petite merguez luisante n’est plus à prouver.

SCORPION
Amour : Scorpion, ça rime avec frustration. Krr krr !
Gloire : Il est encore temps de foutre votre semaine en l’air.
Beauté : Vous serez moins fier(e) quand poussera ce monosourcil.

SAGITTAIRE
Amour : Oui, mais pas avant le 12 août 2022.
Gloire : Se pourrait-il qu’un poney et vous soient en fait la même personne ? Je n’affirme rien. Seulement que personne ne vous a jamais vu dans la même pièce au même moment…
Beauté : Bientôt les vacances, sculptez votre taille de strudel.

CAPRICORNE
Amour : L’élu(e) de votre cœur ressemblera à un donut sans trou. Bref, c’est un beignet.
Gloire : Alors, ça fait quoi d’être parfait(e) ?
Beauté : Sympa, votre tapis de poil. Vous êtes un Hobbit ?

VERSEAU
Amour : Vous fantasmez secrètement sur Kev Adams. Mais désormais, toute la ville le saura en lisant cet horoscope.
Gloire : Travaillez à la NSA, vous avez le profil.
Beauté : Vous avez la prestance d’une noix de cajou.

POISSON
Amour : Votre ex a été fini à la truelle. Passez à autre chose.
Gloire : Quittez votre job. Tout le monde sait que vous finirez pilote de poney.
Beauté : Vous êtes la tête pensante de votre fesse pendante. Ça veut rien dire, mais je m’en fous, je dis ce que je veux.

Enfants du Mékong : éducation sans frontières

« Tu ne sais pas la chance que tu as d’aller à l’école ! » Cette phrase, on l’a tous entendue au moins une fois. Depuis 60 ans, l’association Enfants du Mékong cherche des parrains pour aider des enfants d’Asie du sud à suivre une scolarité. Des Tourangeaux ont suivi l’association dans son action.

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(Photo Asie Cyclette)

« Lors de la présentation de notre projet, nous sommes un peu passés pour des touristes », plaisante Xavier Guignard, aujourd’hui au siège de l’association Enfants du Mékong. Il avait un « rêve de gosse » : faire un tour du monde à vélo. Mais pédaler pour pédaler était, pour sa femme Caroline, loin d’être suffisant. Il fallait donner un sens à tout ça.

Institutrice sur les rives du Cher, lier ce projet de voyage et l’enseignement lui semblait essentiel. Alors avec Enfants du Mékong (EdM), ils restructurent leur projet pour répondre au besoin de l’association. « Quand on voit cette misère, ces familles qui ont du mal à s’en sortir…, s’interrompt Bertrand Lorne, délégué de l’association en Indre-et-Loire depuis dix ans. Souvent, dès l’âge de 4 ou 5 ans, les enfants travaillent dans les exploitations de rizières. Les parents n’ont pas les moyens de les envoyer à l’école. »
Le système de parrainage proposé par EdM permet à l’enfant d’accéder à l’éducation. L’argent récolté finance le matériel scolaire, les transports, la nourriture. Une partie est aussi reversée à la famille pour compenser la perte de main d’oeuvre.

(Photo Les 3 Moustiquaires)
(Photo Les 3 Moustiquaires)

SENSIBILISER LES ÉCOLIERS

« Avant de monter notre projet, on avait remarqué le contraste entre ce qu’on entendait en France et les lettres qu’on recevait de notre filleule aux Philippines, heureuse qu’on lui ait donné une chance d’aller à l’école », explique Xavier Guignard. Alors avant de partir avec leurs vélos et leurs sacs à dos, Asie Cyclette, V’asie roule, les Trois Moustiquaires, ont communiqué auprès d’établissements scolaires français.
« Lorsqu’on a expliqué notre projet solidaire et la situation de certains enfants sur place, beaucoup paraissaient interloqués », se rappelle Victor Pellegrain, membre des Trois moustiquaires. Une fois sur place, ils publiaient des photos, des vidéos, des articles. Un moyen de partager leurs rencontres, leurs découvertes. Une manière de rester en contact avec les écoles et les parrains restés en France. Et aussi une façon de donner du relief au projet.

« ILS ONT BEAUCOUP À NOUS APPRENDRE »

Les projets pour venir en aide aux enfants peuvent prendre différentes formes. En 2011, Aurèle Herbillon a 22 ans. À la fin de ses études d’ingénieur, il aspire à autre chose et surtout, souhaite partir en mission humanitaire, donner de son temps aux autres. Il contacte plusieurs associations et c’est finalement Enfants du Mékong qui retient son attention. « Je voulais aller sur place pour voir, à mon niveau, ce que je pouvais faire. » Il devient alors bambou. N’y voyez pas un retour à la nature. Sous cette drôle d’appellation, l’association EdM nomme ses bénévoles qui partent un an ou plus en mission sur le terrain. « Le bambou, plante locale qui plie mais ne se rompt pas », explique Bertrand Lorne. Ils veulent des personnes solides, capables de tenir sur la distance. Aux Philippines, épaulé par les responsables locaux, Aurèle Herbillon identifie et rencontre les futurs enfants à parrainer et suit ceux qui le sont déjà. Mais tout ne se passe pas toujours pour le mieux.

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(Photo Les 3 Moustiquaires)

« Il est arrivé qu’un parrainage doive se stopper parce que l’enfant ne se rendait pas à l’école et retournait travailler avec sa famille. Dans ce cas, on propose un autre filleul. Mais on aime que le lien parrains-filleuls se gardent jusqu’à la fin des études ». Et parfois les études peuvent aller jusqu’à l’université. Tous ont pu, à travers leurs voyages, rencontrer des enfants parrainés mais aussi voir la progression de certains. Pour la réalisation de son documentaire (voir encadré), Jill Coulon a rencontré plusieurs enfants mais aussi Juliet, âgée de 30 ans.
Orpheline à 12 ans, c’est seule avec ses soeurs qu’elle a vécu et travaillé pour pouvoir payer ses études. Parrainée à 17 ans, elle est aujourd’hui professeure. Elle donne ce qu’on lui a donné. Souvent, cela part d’un rêve de voyage, d’une envie d’aider. Une idée de départ un peu floue mais l’envie de se rendre utile. Et au final, tout le monde y gagne.

« On part en voulant aider et on s’aperçoit que, malgré tout, ce sont des personnes pleines de vie, qui ont beaucoup à nous apprendre », témoigne Aurèle Herbillon. Pour Xavier Guignard, le constat est plus compliqué que « nous on a de la chance. Ils ont d’autres choses qu’on a perdues ici comme le sens de l’accueil ou la valeur du vivre ensemble. »

PARLER DE SOI

S’exprimer par la parole, par le geste, par le dessin. Myu Lat Awng est un enfant birman de 10 ans qui aime dessiner. Déplacé interne, il vit à la frontière d’un pays en guerre. « Un jour, il dessinait des montagnes colorées, et d’un coup, un homme en noir, armé. C’était un moment très fort », se rappelle la réalisatrice Jill Coulon. Le vrai challenge était de faire parler les enfants. Parler, c’est aussi ça grandir.

Grandir est le nom du film réalisé pour les 60 ans de l’association Enfants Du Mékong. Un film qui se revendique non-institutionnel et qui est en cours de montage. Au centre de son documentaire, Jill Coulon fait la part belle aux histoires de ces enfants parrainés. À la manière d’un journal intime, ils se racontent. Six portraits, six profils différents, six pays. Une manière de montrer la palette d’action de l’association. À travers ces récits, ils abordent la question du handicap. Un point important pour l’équipe du film. « Ce sont des pays où les personnes handicapées sont mises au ban de la société. »

Si elle avait pensé, dans un premier temps, à un enfant de 10 ans vivant au sein du centre de sourd et malentendant au Laos, ils ont dû trouver une alternative. Car ce n’est qu’à l’âge de 9 ans, grâce au parrainage, qu’il est allé à l’école. Ce n’est donc qu’à cet âge qu’il a commencé à apprendre la langue des signes et le laotien. « Il avait un niveau d’expression très bas », relate Jill Coulon. Dans le même centre, une autre enfant a attiré leur attention : Phout, 14 ans. « Paradoxalement, de tous les portraits, c’est elle qui s’est le plus exprimée. »

D’un pays à l’autre, les situations ne sont pas les mêmes, les histoires non plus. Autant dans le choix et la recherche d’enfants, que dans la future construction du film. Mais, finalement, ces parcours se rejoignent, s’assemblent à la manière d’un puzzle pour raconter l’histoire d’enfants parrainés qui ont un objectif : grandir.

→ASIE CYCLETTE (2014-2015)
Caroline et Xavier Guignard
12 000 km à vélo
1 an
5 pays traversés

→V’ASIE ROULE
(RETOUR EN JUIN 2017)
Lucas Bonnie et Nicolas
Desmoitier
6 000 kilomètres à vélo
6 mois
4 pays traversés

→LES TROIS MOUSTIQUAIRES
(RETOUR JUIN 2018)
5 000 kilomètres à vélo
5 mois
5 pays traversés

Deep Purple à Tours : conversation avec la voix du rock

Un matin comme un autre ? Pas vraiment. Ce mardi-là, tmv a décroché son téléphone pour passer un petit coup de fil à un certain… Ian Gillan, mythique chanteur de Deep Purple ! Le groupe se produira à l’American Tours festival le 14 juillet. Allô Ian ?

NEWS_DEEPPURPLE_shutterstock.com
Ian Gillan, à gauche, la voix du rock. (Photo Shutterstock)

Vous connaissez le stress ? Le fameux frisson qui parcourt votre dos et la goutte de sueur qui perle à votre front pendant que vous balancez quelques jurons, car tout ne va pas comme vous voulez ?

C’est ce qui arrive ce matin-là, dans nos locaux. Il est 9 h 30. Nous sommes censés causer à Ian Gillan, l’homme au micro de Deep Purple depuis 1969. De passage au Portugal, le chanteur nous attend à l’autre bout du téléphone. Mais des soucis techniques nous empêchent de le joindre à l’heure. Argh.
Impossible de faire attendre le Londonien. Après plusieurs essais infructueux, il faut se décider à tenter via notre téléphone portable qui fait des siennes avec sa batterie. Re-argh.

Ça y est. Ian Gillan décroche le combiné. Sa voix est rocailleuse, mais douce. Le débit est parfois lent, parfois plus rapide.
Son timbre change lorsqu’il s’exclame « interesting question ! ». Il choisit ses mots, varie ses intonations. L’homme parle comme il chante. Les trois minutes de retard à notre interview n’ont visiblement pas dérangé le gentleman. « Ce n’est pas grave du tout, rassurez-vous. Comment allez-vous ? », demande-t-il de son joli accent british.
Lui se porte comme un charme. Le dernier album de Deep Purple, InFinite (sorti en 2017), a séduit le public. Succès dans les charts, chroniques dithyrambiques, et milliers d’exemplaires vendus. « C’est une période vraiment excitante », confirme Ian Gillan. D’ailleurs, le groupe, toujours aussi populaire après 50 ans (!) d’existence, enchaîne les dates.
ATF-visuel-2018-1024Deep Purple fera également une escale à Tours, le 14 juillet lors de l’American Tours Festival. Le public tourangeau peut déjà s’attendre à une tripotée de classiques : « Les gens veulent forcément entendre des hits comme Highway Star ou Smoke on the water. Lors de la dernière tournée, nous avons proposé du nouveau matériel. Mais il faut toujours des “ classiques ” comme vous dites. Il y aura aussi deux ou trois titres très récents. Oh et de toute façon, il y aura toujours des mécontents quoiqu’on fasse ! », répond Ian Gillan, en se marrant.

SMOKE ON THE WATER

À 72 ans, le Britannique continue de prendre son pied sur scène. Même quand on lui parle du tube interplanétaire Smoke on the water et son riff le plus célèbre de l’histoire du rock. On pense que la chanson, jouée depuis 1972, doit le lasser. Marre de chanter ce refrain historique, Ian ? « Eh bien non, même pas ! (rires) J’adore sa structure. Elle est relativement classique dans sa construction, mais c’est devenu iconique, symbolique. Ça fait toujours quelque chose quand je vois des gens la chanter, que ce soient des gamins ou des quinquagénaires. »
Le musicien y va alors de son anecdote : « Vous savez, un jour, Pavarotti m’a avoué qu’il était jaloux de moi ! Il m’a dit : “ Ian, toi tu peux chanter Smoke on the water cinq ou six fois et ce sera différent à chaque fois. Moi je n’ai pas le droit, ce serait inimaginable. ” »

(Photo Avis De Miranda / Shutterstock.com)
(Photo Avis De Miranda / Shutterstock.com)

Ian Gillan n’est donc pas un de ces vieux rockeurs usés par la routine ou le devoir d’enquiller le triptyque route/scène/hôtel depuis des décennies. Pour tenir le coup, le chanteur n’a pas forcément de régime particulier. « Mais c’est sûr que je fais moins la fête qu’avant ! », plaisante-t-il. « Je ne fume pas et je ne bois pas. Enfin, pas à l’extrême, hein ! Je prends parfois un petit verre de vin. »
De quoi continuer à enchaîner les concerts à un rythme soutenu. Même si, Ian Gillan l’avoue, « nous allons essayer à l’avenir de sélectionner davantage les concerts et les festivals dans lesquels nous nous produirons ».

À propos de shows, la question nous démange. Qui dit concert de nos jours dit plaie des portables. La foule est désormais branchée à son smartphone, photographiant et filmant le moment plutôt que de pleinement le vivre et profiter (mode réac’ nostalgique ON).
Vivre le concert à travers son écran ? « C’est bizarre », répond le chanteur du tac au tac. « Franchement, c’est une perte de temps. Totalement futile… Les gens parfois ne réalisent pas la chance qu’ils ont de vivre pareil instant. Bon, je ne critique pas, ça fait partie du truc, maintenant… Je n’aime pas être négatif, car c’est quelque chose qui appartient à la nouvelle génération. »

A l’ancienne, dans le bon sens du terme, mais pas coincé dans le passé. D’ailleurs, quand on lui demande ce qu’il écoute comme musique en ce moment, Ian Gillan s’enthousiasme. « Hmm, intéressant, comme question ! Quand je suis avec des amis, je les laisse choisir ! (rires) Personnellement, j’aime le blues et le flamenco. Très peu de musique contemporaine en fait. Je ne suis pas franchement dans le coup ! » Le temps passe. Les minutes défilent à une vitesse affolante.

L’heure est bientôt venue de raccrocher et de se défaire de la voix qui incarne le Pourpre profond. C’est le moment de le brancher sur la jeunesse une dernière fois. « Vous êtes l’un des chanteurs les plus influents du rock. Quels conseils donneriez-vous aux “ kids ” qui souhaitent se lancer dans une carrière de chanteur ? », demande-t-on. Ian Gillan se galvanise. « Aaah…. Utilisez votre voix, apprenez et surtout… copiez, imitez, encore et encore. Copiez chaque chanson que vous aimez et entraînez-vous dessus. Ça vous donnera l’énergie, la compréhension de la musique, la chimie. Ensuite vous pourrez vous lancer dans vos compositions et trouver votre style. C’est comme cela que ça vient. Et n’ayez pas peur du résultat. Au départ, vous n’imaginez pas à quel point mes chansons étaient atroces ! », lance-t-il dans un dernier rire. Il est temps d’aller s’échauffer au micro, non ?

Texte : Aurélien Germain
Photo : Shutterstock.com

> American Tours Festival, du 13 au 15 juillet au Parc Expo. Avec Lenny Kravitz, Imelda May, Gord Bamford, Deep Purple…
> Tarifs : Pass 3 jours à 59 €. Pass 1 jour de 35 à 45 €. 

Les Indestructibles 2 : irrésistible !

Il aura fallu quatorze années pour voir arriver sur nos écrans la suite des Indestructibles. Et bonne nouvelle : Brad Bird est toujours un as de l’animation et, mieux encore, ce deuxième volet est une véritable pépite.

PAUSE_CINE

Question : est-il possible de proposer une suite décente à un chef d’oeuvre de l’animation 14 ans plus tard ? Réponse : oui, quand on a Brad Bird sous la main.

Le génie de Pixar est donc de retour avec le deuxième volet de sa famille d’Indestructibles, commençant pile là où s’arrêtait l’original.
Hélène, alias Elastic Girl, doit reprendre la tête de la mission « sauver le monde », tandis que Bob se retrouve à gérer les tâches de la vie quotidienne à la maison.

De là, Brad Bird – qui n’a rien perdu de sa maîtrise – embarque directement le spectateur dans un grand-huit riche en émotions et en rires. La patte du réalisateur est visible dès les premières minutes : Les Indestructibles 2 fait preuve d’une technicité folle dans ses plans et son découpage, et reste visuellement splendide (l’ouverture du film et le plan de la poursuite à moto sont bluffantes).
D’une grande inventivité, la mise en scène est impossible à prendre en défaut.

Dans ce récit survitaminé, Brad Bird a également le culot d’enquiller les scènes déjà cultes. En témoignent par exemple ces séquences à la maison d’un papa complètement paumé ou le sketch hilarant du bébé Jack-Jack combattant un raton-laveur. À ce titre, le personnage de Jack-Jack est la réussite du film, s’imposant sans conteste comme le protagoniste le plus inventif et, surtout, le plus drôle.

En offrant des scènes mémorables et sans tomber dans le piège de la pâle copie du premier opus, les Indestructibles 2 se rattrape de quelques menus défauts (une histoire sans trop de surprises et un méchant bien plat…).
À noter également que Brad Bird a eu l’excellente idée d’inscrire son film dans l’air du temps, en abordant diverses thématiques comme la parité hommes-femmes ou encore la conciliation travail-famille. Une réussite, un retour en force.

> Film d’animation, de Brad Bird (USA). Durée : 1 h 45.
> NOTE : 4/5 

VIH : les chiffres en région Centre

Les chiffres du VIH en région ont été publiés. Les instances en charge rappellent également l’existence d’une « épidémie cachée ».

VIH

Récemment, les CeGIDD (Centres de dépistage du VIH, des hépatites et infections sexuellement transmissibles) de la région Centre-Val de Loire ont tenu leur journée professionnelle annuelle, afin de faire un point sur l’épidémiologie du VIH.

En Région Centre, 2 847 patients (dont 18 % ont plus de 60 ans) étaient suivis pour une infection par le VIH pour l’année 2017. C’est une hausse de 6,7 %.

Il est également à noter que 101 nouveaux patients ont été dépistés durant cette année. « Ce sont majoritairement des personnes originaires d’Afrique Subsaharienne (44 %) et des homosexuels (26 %) », précisent, dans un communiqué, le CHU de Tours et le COREVIH (Coordination Régionale contre le VIH).

Pour autant, ces deux instances rappellent l’existence d’une « épidémie cachée » du Sida.
En effet, près de 850 patients ignorent leur séropositivité en région Centre, soit 22 % des patients. « Un chiffre particulièrement élevé au vu de la taille du COREVIH. »
Le département de l’Indre-et-Loire est le plus affecté : 391 personnes ne savent pas qu’elles sont porteuses du VIH.

>> Contact : CeGIDD de Tours

Hellfest 2018 : bière, soleil et décibels (partie 2)

Deuxième partie de notre périple au Hellfest. Cette fois, on s’intéresse à un dimanche brûlant, aussi bien sur scène que sur le site. Une dernière journée placée sous le signe des découvertes.

Hellfest 2018
Le Maître, Lemmy, a toujours sa statue en son honneur. (Photo tmv)

Lectrice, lecteur, es-tu toujours là ? Bien, parfait.
Si vous avez lu notre première partie, vous savez qu’en ce dimanche matin, on se réveille cassé en deux, suite à un petit dodo à l’arrière d’une (petite) voiture. Les cheveux en pétard, la bouche pâteuse et de la poussière dans les oreilles (c’est bon, vous l’avez, l’image sexy du journaliste ?), on s’extrait du véhicule. Il est 8 h du matin, Clisson dort encore. Le temps de faire deux trois coucous aux villageois qui se baladent tant que les rues sont calmes, et nous voilà repartis sur le site.

Au Hellfest, les concerts commencent à 10 h 30 du matin pour se finir à un peu plus de 2 h. Du non-stop. Sur place, certains festivaliers sont déjà levés. Le soleil est déjà là et il fait une bonne vingtaine de degrés. Un barman, d’une bonhomie et d’une gentillesse sans pareil, nous convainc de commencer avec… une bière ! Matinal, le monsieur, mais que voulez-vous : nous sommes des journalistes de terrain. Alors trinquons !

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En hectares, la superficie du site du Hellfest. Il y a six scènes : les deux Mainstages, la Valley, la Temple, l’Altar et la Warzone. 160 groupes s’y produisent en 3 jours.

C’est donc parti pour un tour sous la Valley, une pinte à la main, l’appareil photo dans l’autre. C’est THE TEXAS CHAINSAW DUST LOVERS qui a la lourde tâche de démarrer la journée. Le public est clairsemé, mais une chanson plus tard et la foule est là ! Parce que face à nous, les Français vont jouer comme si leur vie en dépendait.
Œuvrant dans le rock ‘n’ roll pur et dur, les « Dust Lovers » vont réveiller jusqu’au dernier des festivaliers endormis. Mélangeant le sens du rythme d’un Volbeat ou d’un Clutch, le remuage de popotin d’un Elvis Presley, avec un chant de crooner, les Parisiens proposent un excellent rock baignant dans le vieux whisk. Le set est énergique au possible, les loustics ont une patate monstre, le sourire vissé aux lèvres du début à la fin. Au beau milieu du concert, la foule obéit au chanteur qui lui demande de « faire un gros fuck »en levant un majestueux majeur au ciel. On aurait clairement repris une louchée d’un groupe aussi prometteur que sympathique.

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Les Français de The Texas Chainsaw Dust Lovers ont réveillé les festivaliers. (Photo tmv)

À 11 h 05, direction la scène principale où résonnent les premières notes de FEED THE RHINO. On ne sait pas trop à quoi s’attendre avec pareil nom, mais c’est finalement vers le hardcore / metal que lorgne le groupe. Là encore, l’énergie est au rendez-vous, les Britanniques n’hésitant pas à descendre de scène pour se frotter aux premières rangs, voire s’y jeter ! Feed the rhino ne réinvente pas la roue, loin de là, et ne propose rien d’original (on pense souvent à Gallows et à une tripotée de combos du genre), mais il le fait avec beaucoup de sincérité.

11 h 40. La Valley se remplit de nouveau. Il est l’heure d’accueillir LUCIFER. Ici, c’est retour aux années 70. Vestes à franges, fringues en jean, son rétro au programme : emmené par Johanna Sadonis (qui fait visiblement chavirer quelques cœurs masculins), Lucifer donne dans le blues rock mâtiné de heavy. L’occultisme imprègne visiblement la musique des Suédois/Allemands et rajoute une belle atmosphère aux compositions. Sur les dernières secondes, la chanteuse s’empare d’une bouteille de vin qu’elle descend au goulot. La Belle part alors sans prévenir, laissant la Bête continuer de distiller ses dernières notes.

Lucifer est en Enfer. (Photo tmv)
Lucifer est en Enfer. (Photo tmv)

Des métalleux échoués sur la plage

La pause du midi va se faire sous un soleil de plomb et les écoutes furtives de SHINEDOWN (on ne se souvient pas de grand-chose…) et THE LORDS OF ALTAMONT (qui renverse la Warzone avec son punk efficace), et à admirer les centaines de cadavres chevelus qui jonchent le sol. Car en ce dimanche, 3e jour de festival, certains ont visiblement :

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Certains sont bien éveillés : il faut rester accroché à un pantalon plus d’une minute pour gagner des vêtements ! (Photo tmv)

A) abusé de l’alcool
B) les pattes coupées à force d’enchaîner les concerts
C) mal digéré les « apééééroooos » du camping et les nuits blanches
D) Obi Wan Kenobi

Filons à la Valley pour assister à GRAVE PLEASURES. Il est 14 h 20 mais le chapiteau est plein à craquer. Les Finlandais vont alors nous transporter avec leur post-punk progressif rappelant un mix bâtard entre The Cure, The Smith, Depeche Mode, à la sauce metal. À ce titre, on reconnaît à la guitare le six-cordiste d’Oranssi Pazuzu (lire notre partie 1) dans un registre totalement différent. Mais, surtout, c’est vers Mat McNerney que tous les yeux se tournent. Le magnétique Kvohst – son surnom – scrute la foule de son regard bleu perçant. Solaire, le chanteur qu’on connaît dans Beastmilk maîtrise sa voix à la perfection et offre une performance vocale hallucinante. Gestuelle et mimiques finissent de le transformer le personnage, point névralgique du show. Géant !

Le chanteur de Grave Pleasures est connu pour son rôle dans Beastmilk. (Photo tmv)
Le chanteur de Grave Pleasures est connu pour son rôle dans Beastmilk. (Photo tmv)

Un rapprochement avec Nantes ?

Johanna Rolland, maire de Nantes, a été invitée à Clisson par les organisateurs du festival. En conférence de presse, Ben Barbaud, le patron du Hellfest, a indiqué : « Avec la Ville de Nantes, on a envie de créer des choses : pourquoi pas envisager de créer un trait d’union. »

Nebula et la cigarette qui fait rire

Après un croque-monsieur dégoulinant d’on-ne-sait quoi (notre estomac préfère ne pas savoir) devant ASKING ALEXANDRIA dont on n’a pas grand-chose à faire (leur metalcore nous en touche une sans faire bouger l’autre, comme disait Chirac), retour à la Valley. La tente a un parfum de cigarette qui fait rire, NEBULA déboule dans le plus simple appareil (ça ne veut pas dire tout nu hein) : une gratte, une batterie, une basse, un mur d’amplis poussés au max.

Le trio de rock stoner psychédélique, fondé par un ex de Fu Manchu, va nous emmener dans un trip hallucinatoire, un voyage où envolées de soli à la pédale wah-wah se mêlent à une basse vrombissante que fait résonner un Tom Davies visiblement un peu perché (vous me direz, avec un t-shirt où il est écrit « Say perhaps to drugs » [dites peut-être aux drogues]…). Planant quoiqu’un poil trop long.

Voyage psychédélique et enfumé avec Nebula. (Photo tmv)
Voyage psychédélique et enfumé avec Nebula. (Photo tmv)

La palme du meilleur concert

Manuel Gagneux (à droite) est la tête pensante de Zeal & Ardor. (Photo tmv)
Manuel Gagneux (à droite) est la tête pensante de Zeal & Ardor. (Photo tmv)

Mais dans ce déluge de bons groupes, c’est le créneau de 17 h 35 qui va connaître la plus grosse folie, le plus beau moment du festival. Après « Sacrilegium I », intro quasi dubstep (qui n’annonce en rien le style à venir), le « groupe phénomène » du moment débarque sur scène, encapuchonné. Succès grandissant oblige, ZEAL & ARDOR est tellement attendu que la Valley déborde de monde. Les photographes accrédités sont obligés de se succéder par groupe de 20 et ce, durant tout le concert !

Et pendant 45 minutes, on va assister à un show extatique, extraordinaire, une jouissance musicale. Zeal & Ardor, porté par la voix proprement ahurissante de son frontman Manuel Gagneux, mélange blues, gospel et black metal ; il le nourrit de références occultes, mais aussi de « negro spirituals », ces chants d’esclaves dans les champs de coton. Il y a une fureur folle, un groove contagieux, un sens de la musicalité incroyable, un propos parfois mélancolique voire dénonciateur torpillant le racisme. Le groupe, agrémenté de deux choristes à la limite de la folie, est possédé. La communion avec le public est merveilleuse (le tube « Devil is fine », les applaudissements sur « Row Row », la folie enragée de « Servants »). On considérait déjà Zeal & Ardor comme la meilleure chose qui soit arrivée au metal depuis dix ans. Au Hellfest, le groupe a prouvé qu’il était aussi épatant que sidérant.

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Zeal & Ardor, travail soigné sur les lights et concert magique. (Photo tmv)

On fait le bilan

Au final, la 13e édition du Hellfest aura de nouveau tenu toutes ses promesses. Tout au plus regretterons-nous l’éternel problème de la sur-saturation du site et du réseau GSM (rendant bien difficile les « eh Bébeeert, t’es oùùùù ? »), ainsi que la venue de plus en plus importante de « touristes » uniquement là que pour montrer leur trombine ou leurs nouvelles espadrilles et parce que le Hellfest, c’est rock ‘n’ roll, voyez-vous Jean-Eudes.

Pour le reste, avec 60 000 festivaliers par jour, Hellfest confirme sa place d’incontournable en France et en Europe, et son statut de meilleur « festoche metal ». Le week-end a été un plaisir absolu.

Des retombées économiques

Les acteurs locaux ont bien compris le poids du Hellfest. Si le budget s’élève à plus de 20 millions d’euros (le festival, qui a un statut associatif, vit majoritairement grâce aux festivaliers), les retombées économiques sont de 5 millions d’euros pour la ville.

Pour bien finir les trois jours, c’est Joey DeMaio, bassiste de MANOWAR, qui est venu sur scène exprès afin d’annoncer la venue de son mythique groupe de heavy metal lors de la prochaine édition. Pour la première fois, l’organisation du Hellfest a dévoilé quelques noms de la prochaine édition : Slayer (leur ultime date française), Dropkick Murphys, Mass Hysteria et Carcass.

Rendez-vous en Enfer en 2019 !

PS : Merci à Ben, Roger, tout le crew du Hellfest et bien sûr, les bénévoles !
PS 2 : Oh, et l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Votre pote Modération, tout ça tout ça…

Reportage et photos : Aurélien Germain

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Tmv retournera au Hellfest l’an prochain, promis ! (Photo tmv)

Horoscope WTF du 27 juin au 3 juillet 2018

Les vacances approchent. Profitez, il ne reste plus que trois horoscopes avant que l’astrologue ne prenne ses vacances !

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BÉLIER
Amour : La réponse à vos questionnements amoureux se trouvent dans l’écoute de Christophe Maé.
Gloire : Cette semaine, le temps sera lourd. Comme votre humour.
Beauté : Vous piquez un peu.

TAUREAU
Amour : Oubliez votre amant(e). Rabattez-vous sur l’équipe de tmv.
Gloire : Même les astrologues se posent des questions existentielles : « Qui suis-je ? Où vais-je ? Pourquoi la mimolette est-elle orange ? » Voilà. Alors arrêtez de vous plaindre, on a aussi nos problèmes.
Beauté : Pas trop déçu(e) de vos nouvelles rides ?

GÉMEAUX
Amour : I have a dream… Que les Gémeaux arrêtent de nous gonfler avec leurs histoires de coeur !
Gloire : Comme les témoins de Jehovah, vos ennuis arrivent toujours à plusieurs.
Beauté : Caressez-vous avec du bacon.

CANCER
Amour : Ouais bah visiblement, la Coupe du monde elle est sûrement pas dans votre lit.
Gloire : Si ça ne bouge pas, mange-le.
Beauté : Vous marchez comme un canard. C’est mauvais cygne (turbo lol).

LION
Amour : Non.
Gloire : « Un imbécile peut demander plus que dix sages ne peuvent répondre » (proverbe mongol).
Beauté : Pas la peine d’être désagréable sous prétexte que vous avez des poils aux orteils.

VIERGE
Amour : C’est pas marqué dans les livres, que l’plus important à vivre, est de vivre au jour le jour. Le temps, c’est de l’amour.
Gloire : D’ailleurs, Lucie, dépêche-toi. On vit, on ne meurt qu’une fois.
Beauté : Rah, sacré Obispo. Sinon, vous ça va ? Pas trop déçus d’avoir un horoscope moisi et inutile ?

BALANCE
Amour : Quand je pense à vous, il pleut dans mon coeur. C’est triste ? Bah ça vous apprendra à être Balance.
Gloire : Vos collègues parlent dans votre dos velu.
Beauté : La neige, c’est beau et froid. Un peu comme vous.

SCORPION
Amour : La constellation du Nikos Aliagas vous donne envie d’aller voir ailleurs.
Gloire : Mort aux cons, comme dit le slogan. Autant dire qu’il ne restera plus grand monde.
Beauté : Ouais, on sait. Vous ressemblez à un top model (mais version discount)

SAGITTAIRE
Amour : Votre ex est comme un pet, toujours à venir au mauvais moment.
Gloire : Vous êtes aussi utile qu’une table à trois pieds.
Beauté : Sagittaire / tête en l’air / s’envoyer en l’air / verre de terre. Coïncidence ?

CAPRICORNE
Amour : L’amour est plus fort que tout et vaincra. Non, on déconne. Le seul truc plus fort que tout, c’est la pizza.
Gloire : Tous les héros ne portent pas forcément une cape. Vous, par exemple, vous n’avez que le slip moche.
Beauté : Vous sentez bon le houmous. Vous avez la texture d’un houmous. Ne seriez-vous pas un houmous ?

VERSEAU
Amour : Vous pensez vraiment que danser nu(e) sur la table plaît à l’être aimé ?
Gloire : Mangez du riz. Ça évite la constipation.
Beauté : Vous êtes vachement mieux de dos.

POISSON
Amour : Les plus courtes sont les meilleures (on parle des blagues, vous excitez pas).
Gloire : Uranus forme un trigone avec Jupiter, incitation à l’action juste.
Beauté : (On n’a rien pigé, mais on volé cette phrase sur un site de voyance. Débrouillez-vous).

Hellfest 2018 : bière, soleil et décibels (partie 1)

Comme chaque année, tmv est allé faire un tour au Hellfest, à Clisson, pour la grand-messe du metal. On commence par le samedi ! La suite, au prochain épisode !

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Le Hellfest, by night (Photo tmv)

Décidément, il faut croire que le Hellfest a de la chance avec la météo ! Cette année encore, pour sa 13e édition, le festival metal a bénéficié d’un temps d’enfer avec soleil et températures au top. D’autant que quelques jours avant, une partie du site se retrouvait gorgée d’eau en raison des pluies diluviennes. Mais le jour-J, le ciel bleu est au rendez-vous. Craignant une canicule bis qui avait frappé le Hellfest l’an dernier, l’orga avait prévu certains aménagements : notamment un « hell fresh » (espace brumisateur géant) et, « l’attraction » du week-end, deux immenses murs d’eau de 7 mètres pour se rafraîchir, les filets de flotte formant même le mot ‘’Hellfest’’ (!).

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Un des murs d’eau, récemment installés au Hellfest. (Photo tmv)

En raison d’un gros numéro à préparer (notre 300! #instantautopromo), ce n’est que le samedi qu’on arrive à Clisson, désormais capitale du metal en France. Si vous avez lu nos anciens reportages, vous connaissez la chanson : on prend notre petite navette pour grimper jusqu’au site. Ce jour-là, Clisson est d’ailleurs saturée de véhicules et de personnes qui attendent les navettes, car – grève des trains oblige – les festivaliers se sont organisés différemment.

Après récupération des pass, les portes de l’Enfer s’ouvrent à nous. Tout d’abord, il y a un monde fou (comme d’habitude, me direz-vous…) : Ben Barbaud, le big boss du Hellfest, a annoncé 180 000 personnes sur 3 jours. Va-t-on battre le record de consommation de bière cette année ? En 2017, plus de 350 000 hectolitres (environ 1,5 million de demis de binouze) avaient été bus aux bars du Hellfest en 3 jours !

Comme chaque année, un village à la Camden a été construit dans le festival. (Photo tmv)
Comme chaque année, un village à la Camden a été construit dans le festival. (Photo tmv)

Autre chose : le festival, toujours soucieux de se renouveler, a effectué quelques modifications pour améliorer le confort des chevelu(e)s. Au hasard, des pavés devant les mainstages pour éviter les nuages de poussière (on s’en souvient l’an dernier…), des écrans géants de 250 m², des nouvelles structures, de la pyrotechnie, un immense bar central et, changement notable, l’utilisation obligatoire du cashless, un système de paiement dématérialisé. Désormais, inutile d’avoir du liquide sur soi, on peut payer grâce à son bracelet de festival. C’est pratique et on a beaucoup aimé ! Notre banquier moins quand il verra nos dépenses…

Bon et côté musique, hein ? Eh bien c’est simple. Une fois encore, le Hellfest a tenu toutes ses promesses. Sur trois jours, se sont succédé grosses têtes d’affiches (Judas Priest, Avenged Sevenfold, Iron Maiden), groupes nous rappelant notre adolescence à skate (Marilyn Manson, Limp Bizkit, Deftones…), noms connus (A Perfect Circle, Suffocation, Bad Religion, Napalm Death…), d’autres moins (Malemort, Plebeian Grandstand, Bongzilla…) et autres surprises (Joan Jett et son célèbre I love rock’n’roll ou encore Redemption, plus jeune groupe passé sur la scène principale avec son batteur de… 9 ans !!!).

Le saviez-vous ? 

Le budget du Hellfest s’élève à 22 millions d’euros (le plus gros de France), dont 0,1 % de subventions publiques seulement.  «Le Hellfest est parvenu à se construire un modèle économique viable, car nous avons su fidéliser le public», a indiqué Ben Barbaud, son créateur.

Pas l’temps d’niaiser

Après une petite balade pour zieuter les aménagements, on écoute de loin L7, groupe américain exclusivement composé de femmes, qui fait déjà perdre quelques litres de sueur aux festivaliers par son rock endiablé.
Mais on se dirige vite vers la tente de la scène Temple, que les ORANSSI PAZUZU s’apprêtent à décimer. Il faut dire que la musique des Finlandais n’est pas pour toutes les esgourdes. D’une, parce que le groupe joue fort, TRES fort (visiblement 107 décibels, même à plusieurs dizaines de mètres de là) ; de deux, car leur black metal avant-gardiste plaît surtout aux amateurs d’expérimentation musicale. Leur musique est hypnotique. Les accords de guitare jouent sur un effet de répétition, sont distordus à coup de pédales multi-effets. Exigeant et riche. C’est une plongée dans un autre monde. Difficile d’accès, mais passionnant quand on y est.

Oranssi Pazuzu (Photo tmv)
Oranssi Pazuzu (Photo tmv)

Vite, on se dirige vers la Valley – notre scène / tente préférée – où arrive Ho99o9 (prononcez Horror). Une prise de risque pour le Hellfest, le groupe proposant une mixture fusion, où punk, hardcore et hip hop (oui, vous avez bien lu) copulent gaiement. Mais les plus sceptiques du départ vont vite se retrouver pris dans le tourbillon Ho99o9, les Américains mettant une sacrée claque au public. Déjanté, furieux, politique, le combo fait preuve d’une vicieuse férocité en même temps qu’une énergie cathartique. Les deux Afro-Américains à la tête d’Ho99o9 vont repartir sous des applaudissements plus que fournis. Et bim.

Pas l’temps d’niaiser, nous voilà repartis vers la Mainstage, la scène principale, investie par JONATHAN DAVIS. Le chanteur de KoRn s’y produit solo. Le public est donc au rendez-vous et mange dans la main du frontman le plus célèbre du neo metal. À ce titre, son projet rappelle à bien des égards son groupe originel, entre basses fréquences, groove contagieux et voix si caractéristique. Au final, c’est sympathique, bien torché, mais pas non plus inoubliable.

Body Count is in da house (mais Orange Goblin aussi)

L’enchaînement suivant va faire mal à la nuque. Sous la Valley, on retrouve ORANGE GOBLIN. Déjà vus lors de la fournée de 2015, les Anglais n’ont pas changé d’un iota : Ben Ward est toujours aussi impressionnant du haut de ses 2 mètres, il chante à merveille, a le sourire vissé aux lèvres et mène son groupe de stoner bouillonnant à la baguette. Les riffs de tueur s’enchaînent, tout comme les slammeurs qui donnent bien du fil à retordre aux agents de sécurité postés aux barrières. Une dérouillée comme on aime.

Au Hellfest, on aime la poésie (Photo tmv)
Au Hellfest, on aime la poésie (Photo tmv)

Dans la foulée, on tape un sprint pour assister à l’autre moitié du set des mythiques BODY COUNT. Emmené par Ice-T, célèbre rappeur que la populace connaît davantage pour son rôle dans New York Unité Spéciale, le groupe de rap-metal avait fait bien des frustrés il y a 3 ans lorsqu’il s’était produit sur la scène Warzone. Cette année, l’orga a eu le déclic : Body Count investit la scène principale devant un parterre noir de monde.
Audacieux (le set a débuté par une reprise du morceau le plus culte de Slayer), violent (Ice-T éructe ses paroles), alternant entre ses morceaux des 90s et de son dernier album (la tuerie « Black Hoodie »), haranguant la foule de discours politiques (le Black Lives Matter) les Américains font l’effet d’un tsunami.
Preuve que derrière les t-shirts noirs des metalleux se cache un petit cœur tout mou, c’est avec un grand sourire bébête qu’on assistera à la venue sur scène de la fillette d’Ice-T, âgée de 2 ans, pour que papa poule la fasse applaudir.

Juste après, le hit « Cop Killer » finira d’achever une foule exsangue. Oui, la transition était brutale, mais on ne savait pas comment terminer cette partie.

Le savoir inutile  

Cette année, nous avons pu croiser un homme déguisé en licorne, un Jésus, de faux gendarmes alcoolisés qui chantaient sur un toit, des familles et des gens de 6 à 666 ans, tonton Zegut, Nephael la présentatrice d’émissions à déconseiller aux moins de 18 ans, un monsieur à qui l’on tartinait de la crème solaire sur son entrejambe tandis qu’il dormait, une mamie rockeuse et des bénévoles super sympas.

Il est déjà 21 h 05 : DEFTONES est là pour balancer la sauce. L’un des fers de lance du neo metal est visiblement attendu. La masse grouillante s’agite devantla set list parfaite aux allures de best of. Les ricains dégoupillent les grenades (« My own summer (shove it) » en déboulant) mais il manque un petit quelque chose à tout ça. Chino Moreno, au micro, semble souffrir, la prestation vocale s’en ressent. De plus, après notre enchaînement Orange Goblin / Body Count, force est de constater que la partoche jouée par Deftones semble un peu molle.

Show chaud

La grosse baffe du jour arrive à 21 h 50. DEAD CROSS débarque sous les vivats du public. La tornade qui va s’abattre sur la Valley fait l’effet d’une gifle (on a même tendu la joue droite car on aime ça). Au micro, Mike Patton – également chanteur de Faith No More – est aussi barré qu’hystérique. À la batterie, Dave Lombardo (batteur de Slayer) est une véritable machine. Le groupe sue et aère son propos régulièrement en balançant des vannes (Johnny Depp, présent la veille en concert, en prend pour son grade) ou en faisant monter un gamin d’à peine 8 ans sur scène pour chanter avec lui ! Dead Cross est une expérience, la créature sauvage d’un fou. Bref, Dead Cross défouraille sévère comme dirait Mamie Joséphine.

Dead Cross. (Photo tmv)
Dead Cross. (Photo tmv)

On n’en dira pas autant de LIMP BIZKIT, figure clé du neo metal / rap metal. Alors oui, la bande à Fred Durst (dont le style façon sac à patates sous LSD nous interroge) fait preuve d’une maîtrise scénique sans faille, écrase la foule sous un mur du son et est capable de balancer des torgnoles à tout va. Mais alors qu’il ne bénéficie que d’une heure de jeu, le groupe nous refait le même coup qu’en 2015 en proposant une set list ridicule, composée à plus de 30 % de… reprises. Pourtant, Limp Bizkit a en sa possession une multitude de trésors. Mais non, torpillant son répertoire, il laisse la place à des covers inutiles de Nirvana, Metallica ou de Rage against the machine (qu’on adore au passage). Un ventre mou qui a le don d’exaspérer, mais qui au moins nous aura permis de faire du air-guitar avec un inconnu sous les murs d’eau (désolé, on va garder les vidéos pour nous). Une déception.

De déception, en revanche, il n’en est point question avec WATAIN. Les Suédois vont mettre le feu et donner une leçon aux allures de coup de pied aux fesses. Scéniquement déjà, c’est exceptionnel. Des tridents enflammés, des croix renversées et des lumières rouges plongent l’endroit dans les entrailles de l’Enfer. Musicalement, la bande à Erik Danielsson est en béton armé. Leur black metal malsain et rapide est d’une violence inouïe. Les guitares véloces se noient dans un déluge de double pédale, pendant que le leader vomit sa colère. Le show est éreintant, le public épuisé. Watain est venu, a vu, a vaincu.

Dans l'espace presse/VIP, une fontaine couleur rouge sang a été installée (Photo tmv)
Dans l’espace presse/VIP, une fontaine couleur rouge sang a été installée (Photo tmv)

Casser la voix

Autant dire que la fin de soirée avec AVENGED SEVENFOLD va nous laisser un goût amer… Tête d’affiche de ce samedi, le mega-groupe US aux plus de 8 millions d’albums vendus déboule sur scène avec la ferme intention de… ben, de rien du tout. « A7X » est en pilotage automatique, les musiciens semblent s’ennuyer mortellement (mention spéciale à Zacky Vengeance qui aurait pu jouer au Scrabble que c’était la même chose). Certes, musicalement, c’est joué à la perfection (Synyster Gates est un excellent guitariste), les éléments visuels et la déco est réfléchie et les membres d’A7X sont tout choupinets comme tout (on fait très attention à son brushing). Certes, le groupe a également pensé à rendre hommage à Vinnie Paul, batteur de Pantera, décédé la veille. Mais pour le reste, on a surtout l’impression d’un groupe venu cachetonner.

Dans le naufrage, le bateau continue de sombrer lorsque M.Shadows annonce avoir la voix trop cassée en raison de trois concerts d’affilée. Au moment « Nightmare », il fait donc monter un festivalier du public sur scène pour chanter (pas très bien, mais on salue le courage) ce tube devant des dizaines de milliers de personnes ! De quoi finir de plomber l’ambiance. Dommage.

La nuit est tombée, le traditionnel feu d’artifice zèbre le ciel clissonnais. Il est temps d’aller dormir dans la voiture, le dos cassé en deux, les crochets de ceinture dans les reins et une odeur de bière nous imprégnant le corps. Romantique, on sait.

>>> Retrouvez la suite de notre reportage au Hellfest avec la journée du dimanche !

La décoration du Hellfest est stylisée à l'extrême (Photo tmv)
La décoration du Hellfest est stylisée à l’extrême (Photo tmv)

Reportage et photos : Aurélien Germain

Horoscope WTF du 20 au 26 juin 2018

Votre journée est mauvaise ? Grise ? Terne ? Nulle ? « Pourrave », comme disent les jeunes ? Alors réjouissez-vous : elle sera encore pire avec cet horoscope.

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BÉLIER

Amour : Bah moi, je vous aime autant que la pizza 4 fromages. Coeur sur vous.
Gloire : Le 25 juin, c’est la Saint-Prosper. Voilà. C’est tout.
Beauté : Votre sourire ravageur vous fait ressembler à un morse.

TAUREAU
Amour : Votre ex avait une face de parpaing. Vous n’avez vraiment rien perdu.
Gloire : Bof. Ça pourrait être pire. Vous pourriez vous appeler Dominique ou Marie-Jo, je sais pas.
Beauté : Ohlala, c’est l’enfer sur votre front !! Ah non oups, c’était destiné aux Lions ça.

GÉMEAUX
Amour : Comprendre les Gémeaux Tome 43 chapitre 232093.
Gloire : Vous avez pas choisi de vivre ici, entre la soumission la peur ou l’abandon.
Beauté : Vous êtes une bonne poire mais vous avez les fesses comme un abricot.

CANCER
Amour : Eh bé… vous êtes vraiment pas exigeant(e) dites-donc…
Gloire : Uranus vous informe que cela fait déjà 3 mois et 12 jours que vous n’avez pas eu de bonne idée.
Beauté : Waw, quelle souplesse. Vous ressemblez à un clic-clac.

LION
Amour : Rapprochez-vous des Poissons. Très près. Trèèès très près. Encore. Voilà. Splotch.
Gloire : Olala, vous avez vraiment un ego en porcelaine.
Beauté : Euh, évitez de lire l’horoscope des Taureaux, merci bisou.

VIERGE
Amour : Sous la couette, on vous surnomme Ivan le terrible. Taïaut !
Gloire : Besser alt mit ehren, als jung mit schande. Eh ouais, ça vous la coupe ?
Beauté : Sympa, votre teint de saumon. Vivement l’été, n’est-ce pas ?

BALANCE
Amour : C’est évident, vous n’êtes pas loin de devenir une légende. Vive les Balances.
Gloire : Tout travail mérite sa mère.
Beauté : Assis, vous avez des airs de Bouddha.

SCORPION
Amour : Coucou, tu veux voir mon bistouri ?
Gloire : Votre signe à consonance douteuse — car proche du mot morpion — n’est pas un cadeau.
Beauté : Vous préférez rouspéter ou être une rousse pétée ?

SAGITTAIRE
Amour : Bof bof. Vous avez demandé à la lune, mais le soleil ne le sait pas…
Gloire : Vous lui avez montré vos brûlures (la lune va se moquer de vous, mais bon).
Beauté : Au fait, Isabelle a les yeux bleus, bleus les yeux Isabelle a.

CAPRICORNE
Amour : Le chaos, c’est mieux que le néant, non ? Non bah non ok.
Gloire : Vautr aurtograf lèsse a daiziré. Nézité pa a hache té 1 bécheurelle.
Beauté : Oh purée, vous faites penser à un(e) hippie. C’est agaçant.

VERSEAU
Amour : L’amour, ça marche aussi à plusieurs. Sachez-le.
Gloire : Votre avenir sera comme vos tétons : rose.
Beauté : Vous êtes aussi glamour qu’un Brico Dépôt.

POISSON
Amour : La constellation de la SNCF prédit des perturbations sous la couette. Le trafic aura du mal à reprendre après cet incident. #libidoengrève
Gloire : Prout.
Beauté : Attention, les murs ont des orteils. Vous allez vous prendre un mawashi-geri dans la tronche.

TOP 4 : Stranger Things

Grâce à un partenariat entre Netflix et la maison d’édition Penguin Random House, des livres basés sur la série Stranger Things vont voir le jour. Quatre anecdotes sur la série à succès.

E.T TÉLÉPHONE MAISON

Ce n’est pas la seule source d’inspiration des réalisateurs. Mais les références au film E.T. L’extraterrestre, de Steven Spielberg, sont omniprésentes dans Stranger Things : scène à vélo, cabane au fond du jardin…

Ecranvélos

ACCUSATION DE PLAGIAT

Le 4 avril dernier, le réalisateur Charlie Kessler a accusé les frères Duffer, créateurs de la série Stanger Things, de s’être largement inspirés d’un de ses courts-métrages.
EcranPlagiat

PATIENTE

Les acteurs sont en plein tournage des huit épisodes de la saison 3. En revanche, pour la voir, il faudra patienter jusqu’en 2019. En attendant, les premières images ont été dévoilées.

EcranTournage

VICTIME DE HARCÈLEMENT

Millie Bobby Brown, Eleven dans la série, défend bec et ongles les droits LGBT. Pourtant, des internautes lui ont attribué de faux propos homophobes. Elle a quitté Twitter.

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Retrouvez notre numéro spécial Fête de la musique !

Comme chaque année, tmv a épluché le listing de la Fête de la musique pour vous dévoiler le programme à Tours.

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Comme chaque année, retrouvez notre numéro spécial Fête de la musique. Tmv a épluché tout le listing de la cinquantaine d’artistes et formations qui se produiront dans les rues de Tours.

Voici le programme : choisissez vos chouchous et déambulez au gré des notes et des accords !

La version PDF est disponible en téléchargement ICI !

(NB : Smile of Gospel ne jouera finalement pas à l’EHPAD Choiseul comme indiqué dans notre édition)

Sans un bruit : concept assourdissant !

Outre-Atlantique, ce fut un carton : Sans un bruit a dégommé le box-office malgré son budget riquiqui (enfin, pour Hollywood). Le « film-phénomène » débarque en France et risque d’en crisper plus d’un. Vous en oublierez de manger vos pop-corn (et c’est tant mieux, car c’est terriblement lourdingue).

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« Chut ! Si tu manges ton pop corn bruyamment pendant le film, les monstres viendront te dévorer »

Enfin le voilà, ce fameux film-phénomène ! Auréolé d’une « hype » folle depuis sa sortie américaine et en festivals, Sans un bruit bénéficiait déjà d’un bouche-à-oreille dithyrambique, surfant sur la vague des Split, Get out et autres Witch (= bonne idée + petit budget pour maxi succès).
Déjà estampillé « film d’horreur de l’année » (ce qu’il n’est pas d’ailleurs), il y avait toutes les raisons de se méfier.

Le pitch de Sans un bruit est un défi périlleux : dans un univers postapocalyptique, la population doit rester silencieuse. Un seul petit bruit et des monstres terrifiants vous sautent dessus pour vous tuer. Usant des ressorts du film muet, le film de John Krasinski doit donc tenir son spectateur en haleine durant 1 h 30, où une dizaine de phrases à peine seront prononcées.
Seules les nappes sonores enrobent et nourrissent la chose.

Avec un concept aussi excitant, le long-métrage de Krasinski devient rapidement un réel cauchemar. Efficace et redoutable, Sans un bruit est tendu comme il faut (le climax va donner quelques sueurs froides à certains !). Nerveux et bien emballé, malgré de grosses ficelles (l’utilisation du champ de maïs), il prend un malin plaisir à jouer avec les nerfs.
Utilisant chaque parcelle de son décor, le cinéaste fait également preuve d’une grande maîtrise dans sa mise en scène et réussit à séduire grâce à ses personnages suffisamment touchants dans leur survie pour mener à bien son récit. De quoi en faire oublier quelques séquences un peu téléphonées et des jump-scares pas toujours surprenants.

Offrant une belle leçon d’ambiance et de tension, Sans un bruit est donc silencieux mais assourdissant. Une expérience réussie et audacieuse.

> Thriller / Épouvante, de John Krasinski (USA). Durée : 1 h 30. Avec Emily Blunt, John Krasinski, Millicent Simonds…
> NOTE : 3,5/5 

La Table de Jeanne-Marie reprend du service !

C’est la bonne nouvelle de la semaine. La Table de Jeanne-Marie a rouvert ses portes dans un nouveau local, situé rue Febvotte.

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C’est un immense ouf de soulagement !
Ce lundi, la Table de Jeanne-Marie (TJM) a enfin repris ses activités de distribution de repas à destination des sans-domicile et des migrants.

Sans local depuis de trop nombreuses semaines, l’association craignait pour sa survie car elle avait dû quitter son emplacement rue des Abeilles (elle y servait une soixantaine de repas). Mais grâce à l’Amac, l’association des métiers de l’art et de la culture, elle peut enfin respirer et « maintenir la dynamique », comme l’a précisé Isabelle Saillenfest, la présidente.
TJM se trouve donc désormais au 65 rue Febvotte, lieu occupé jusqu’ici par l’Amac.

Une nouveauté également : désormais, les bénéficiaires seront adhérents. Le prix est fixé à 5 €. Mais Isabelle Saillenfest a indiqué que ceux qui ne pourraient pas payer profiteraient du principe de cotisation de 10 € : « Celui qui peut payer plus paie pour celui qui ne paie pas. »

> La Table de Jeanne-Marie, au 65, rue Febvotte à Tours. De 10 h à 16 h.