#WTF 44 : Des congés… « gueule de bois » !

Des congés « gueule de bois », un dealer pas malin, une voiture volée en 1979 rendue à son propriétaire et une auteure pas gênée : voilà la rubrique insolite de la semaine.

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> Des congés « gueule de bois » : voilà ce qu’autorise désormais l’entreprise londonienne de billetterie Dice. Pas besoin de certificat médical, les employés n’ont qu’à envoyer un emoji « bière », « musique » ou « malade » à leur patron par SMS. Deux justifications pour Phil Hutcheon, le big boss : Déjà, « certaines des meilleures offres de l’industrie musicale se font après un concert » (sous entendu, autant picoler un coup pour négocier un contrat). Ensuite, « inutile de faire semblant d’être malade ». Attention à celles et ceux qui voudraient déjà postuler (on vous voit, vous qui lisez ça suite à ce titre aguicheur) : la société n’offre que 4 jours de congés gueule de bois par an…

> À Toulouse, un dealer très malin s’est fait prendre en flagrant délit de business par la Bac. Le trafiquant s’est enfui, laissant sa marchandise sur place. Pas de chance, il avait laissé sa carte d’identité dans le pochon de drogue…

> Une Peugeot 104, volée à Reims en 1979, a été retrouvée par les gendarmes dans un étang. La voiture va donc être restituée à son propriétaire, 38 ans après. Le voleur, lui, n’a jamais été retrouvé.

> Le livre Handbook for mortals, de Lani Sarem, s’est retrouvé en tête du classement des meilleures ventes du New York Times. 18 597 exemplaires vendus, bim. Classe pour un roman dont personne n’avait entendu parler ? Pas tant que ça. Après enquête, l’écrivaine aurait en fait acheté des centaines d’exemplaires pour se retrouver en tête des ventes et se faire remarquer. Elle a nié, prétextant avoir « demandé à des librairies d’acheter plusieurs copies pour des séances de dédicaces ». Ah.

#WTF 28 : numéro de sirène, le prix à payer

Aaaah les sirènes, aaaah un bar post-gueule de bois, aaaah une chaîne télé sur le Bon Coin… Décidément, l’actu WTF et insolite de la semaine nous gâte.

> Vous avez toujours rêvé de devenir une licorne ? On ne peut rien pour vous. Mais si vous préférez l’option sirène, une école propose une formation au mermaiding à Marseille. Au programme : danse du ventre sous l’eau et nage du dauphin. Prévoyez tout de même un petit investissement : la (fausse) queue de sirène coûte entre 1 000 et 2 000 euros.

> Un bar post-gueule de bois, ça existe mais seulement à Amsterdam. Pas de physionomiste à l’entrée mais passage à l’éthylotest exigé. Une fois vos grammes d’alcool dûment vérifiés, vous aurez accès à des matelas pour vous reposer, des massages, des fontaines à eau, un bar à oxygène et des télés.

> Quand on aime, on sniffe. Kalain est créateur de liens affectifs et propose des coffrets de réconfort olfactif. Traduction : cette petite entreprise normande reconstitue l’odeur d’un proche. Pour les mamans en manque de leur bébé quand il est à la crèche (et l’inverse) mais aussi pour léguer son odeur à ses proches après son décès.

> Si vous avez un euro, vous pouvez vous offrir une télé, équipe et régie comprises et en parfait état de fonctionnement, comme le précise l’annonce postée sur le Bon coin : « Une équipe jeune (entre 22 et 60 ans) et dynamique (excepté 2-3 types qu’ont des rhumatismes, mais après la gym du matin, ça passe !) ». Placée en redressement judiciaire, Télim TV, la chaîne locale de Limoges tente le tout pour le tout. Et pour fêter votre investissement, l’équipe vous offrira même une bouteille de cidre du Limousin.

On prend quoi contre la gueule de bois ?

Désolé, c’est comme ça. Vous allez devoir y passer. Vous allez enquiller le vin, le champagne, le mousseux, le plein-de-trucs-
qui-font-du-tam-tam dans le crâne le lendemain. Normal,
nous sommes à Tours. Et à Tours, les verres descendent plus
vite qu’ils ne se remplissent.

Gueule de bois
Bon, ok, pas grand monde n’a franchement envie de se retrouver comme dans Very Bad Trip, avec un tatouage sur la tronche ou un tigre dans sa piaule (quoique, nous, ça nous ferait bien marrer à tmv…). Alors, que faire pendant votre gueule de bois du 1er janvier (et du 2, si vous avez vraiment carburé) ?

> Déjà, boire beaucoup. De l’eau hein (oui, oui, on vous voit venir avec vos « non, mais il faut combattre le mal par le mal ») ! C’est peut-être tout bête, mais ça vous réhydratera. Le mieux est de boire de l’eau pendant le repas (celui que vous arroserez à coup d’alcool), d’alterner. Sinon, contentez-vous d’avaler de grandes rasades d’eau froide le lendemain matin.

> Évitez le café. Il fait travailler le foie. Or, qu’y a-t-il dans votre foie ? Les litres de champagne engloutis avec vos potes (et le/la canon de la soirée, juste pour l’impressionner), bingo ! Donc laissez-lui un peu de répit. Prenez plutôt un fruit ou un yaourt 0 %. Même si c’est moins glamour.

> Citrate de Bétaïne et paracétamol seront vos amis le lendemain matin, pendant que vous grognerez dans l’oreille de votre conjoint(e), avec une haleine de chacal du désert : « Beuargh, je boirai plus jamais… »

> Pour calmer le bidon qui fait des bruits étranges, il y a des astuces : du gingembre en jus ou en infusion, une soupe miso, du lait de coco ou du jus de tomates. Pour votre mal de crâne, un steak de thon peut vous sauver (même si ce n’est sûrement pas le plat dont vous rêvez le 1er janvier au matin).

> Enfin, essayez de placer le mot « veisalgie » durant la fête. C’est le terme médical pour gueule de bois. Il paraît même que cela viendrait de « kveis », en norvégien, qui signifie « inconfort succédant à la débauche ». Alors, ça vous la coupe ?