La Vida Loca : le bar à manger bien sympa

Ce n’est pas tout à fait un restaurant, ce n’est pas tout à fait un bar… C’est un bar à manger ! On a testé La Vida Loca et son ambiance super chouette…

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Avouons-le : depuis son ouverture mi-janvier, la Vida Loca nous faisait de l’oeil. Pensez-vous : un endroit qui respire la sympathie et l’ambiance « à la cool » (les oeuvres accrochées au mur, à l’esprit tattoo, donnent un réel cachet à l’ensemble), avec de la bonne musique, des barmen aussi accueillants que tatoués et une carte réussie avec bières de choix, cocktails et vins bios issus de petites exploitations.
Que demande le peuple ?

Eh bien pas grand-chose de plus si ce n’est un peu de solide pour accompagner le liquide.
Et justement, ça, La Vida Loca l’a bien compris en s’identifiant « bar à manger », à la croisée entre bar, brasserie et restaurant. Alors ici, les plus gourmands peuvent se délecter de ribbs marinés ou de légumes de saison, voire de lasagnes végétariennes avant de se faire un petit mojito cheesecake en dessert (un délice !).

De bons petits plats simples, mais efficaces, avec d’excellents produits… qui se retrouvent aussi sur des planches apéritives bien fournies.
Ce soir-là, pour soutenir notre pinte de Petrus, on a choisi la fournée à 10 € qui présentait, en vrac, saucisson au vin, cake au chorizo, tarte aux légumes, cubes d’emmental frais ou encore petites madeleines au chèvre, tapenade et autres accompagnements.

Essayé et adopté : fraîcheur en bouche, plaisir gustatif, pas de chichis et prix plus que raisonnables, La Vida Loca vise juste et bien pour ses premiers pas. De quoi passer, normalement, une sacrée soirée, comme dirait notre ami Jean-Pierre Foucault (désolé pour la référence).

> 16 rue de la Rôtisserie (à la place de l’ancien Cheyenne Bar). Ouvert de 18 h à 2 h. Contact : 09 86 45 01 20 ou facebook.com/lavidalocatours
> Planches de 5 à 15 €. Sinon, à la carte, entrée/plat ou plat/dessert à 18 €. Menu complet à 23 €.

Les bons vivants

Nouvelle dans le vieux Tours, la cave se rebiffe propose une belle collection de vins étrangers et de la cuisine faite maison.

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Quels dialogues aurait imaginé Michel Audiard pour les Tontons, attablés au fond de la salle et surplombés par le dessin géant d’une bouteille de rouge sur le mur blanc ? À coup sûr, Raoul, après une lichée, n’aurait pas lâché son fameux : « Faut reconnaître… c’est du brutal ! ».
« Brutal » pourrait qualifier le changement de parcours du propriétaire, Benoît Martin. Ancien directeur général du Palais des Congrès de Tours, il est désormais à la tête de son établissement. « À la fois bar à vin, bar à manger et caviste », précise-t-il. En grand fan, il a naturellement rendu hommage à Audiard, via le nom de son enseigne.
Vins étrangers
Ouverte depuis début octobre, la Cave se rebiffe se situe au coeur du vieux Tours. « Là où je voulais être », poursuit le gérant. Dans une vieille bâtisse, il faut dire que le lieu a du charme, alliant un design moderne dans la pièce principale et une cave voûtée. Dans cette dernière, les clients peuvent aller chercher leurs bouteilles. S’ils souhaitent la consommer sur place, ils doivent payer un droit de bouchon de six euros.
Mais surtout, le bar à vin se démarque par la nature de ses vins proposés. Sur 120 références, quarante proviennent de l’étranger. « J’adore montrer aux clients ce qui se fait ailleurs », sourit Benoît Martin. Il propose de les découvrir par trilogie. Deux vins étrangers et un français à un prix très abordable. Affable et disponible, il conseille chaque table. « Je préfère n’avoir pas trop de bouteilles et bien conseiller les clients que l’inverse », justifie- t-il.
C’est là que les Tontons auraient réclamé : « Sois gentil, je meurs de faim, alors va t’occuper de mon petit encas ». La Cave se rebiffe aurait répondu avec une belle carte. Ardoises garnies, hamburger, andouillette. C’est bon et fait maison. Il n’y a pas que les Tontons qui en redemandent.
Chloé Vernon


AU MENU
L’ARDOISE
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La « Tourangelle » est la plus fournie. Mention très bien pour le foie gras, les rillons et les rillettes maison. On a accompagné ça d’un petit vouvray. Et c’est très bien passé.
L’ADDITION
La Tourangelle (l’ardoise la plus chère à 16,50 €) + un verre de vouvray = 21,50 €. À noter que l’ardoise nourrit facilement trois à quatre personnes, donc le rapport qualité+quantité/prix est bon. Trilogies de vin à partir de 7,90 €. Plats à partir de 11 €.
EN PRATIQUE
La cave se rebiffe. 50 rue du Grand Marché. Tél : 02 47 38 63 52. Horaires : du mardi au samedi à partir de 18 h. Brunch tous les deuxième dimanche du mois (le prochain le 15 décembre, de 11 h à 15 h). Possibilité de privatiser une petite salle dans la cave voûtée.