On a testé la PlayStation Classic (mini)

Sony a cédé à la mode des rééditions de consoles rétro en version miniature. Depuis le 3 décembre, les nostalgiques peuvent donc rejouer à la PlayStation 1, avec 20 jeux intégrés. On a testé. Notre verdict

TEST PLAYSTATION
(Photo tmv)

Chère lectrice, cher lecteur. Sache d’abord une chose (oui, je me permets de te tutoyer), c’est que je suis faible. Très faible.

En 2016, j’avais déjà craqué en achetant la Super Nintendo classic. La firme avait ressorti sa console culte de 1990 en version mini. Ça s’appelle le rétro-gaming et ça joue sur la nostalgie des trentenaires comme moi parce que « oh boudiou, c’était quand même mieux avant ».
En deux secondes chrono, j’avais ma Super NES et je retombais en extase et en enfance.

En ce mois de décembre, j’ai pris deux résolutions : 1) m’offrir un calendrier de l’Avent à moi-même puisque personne n’y a pensé (honte à vous) ; 2) m’acheter cette fameuse PlayStation classic. Passé ces considérations hautement philosophiques, venons-en donc aux faits. J’ouvre donc mon carton. Réaction 1 : « Aaanw, elle est choupeeette ! » Toute petite, cette mini PS1 est mignonne comme tout (eh, j’ai dit que j’étais faible). La finition est parfaitement réussie. Deux manettes sont proposées et les 20 jeux sont préchargés.
Réaction 2 : je râle (comme souvent). La console fonctionne avec un câble HDMI et un USB, mais les coquinous de Sony n’ont pas inclus l’adaptateur secteur qui va avec l’USB. À 99 € la bestiole (on y reviendra), c’est gênant.

Après moult insultes, je lis sur Internet qu’en fait, un chargeur de smartphone ou de tablette suffit.

Le tout premier GTA : rétro à l'état pur.
Le tout premier GTA : rétro à l’état pur.

Ouf, j’allume la bête et * nostalgie * le logo et le jingle d’intro font leur petit effet. Me revoilà 20 ans en arrière. Un rapide tour des jeux et je retombe, amoureusement, dans le tout premier GTA. Je m’éclate. Idem en rejouant à Destruction Derby et Twisted Metal – deux madeleines de Proust, des nuits blanches entières passées là-dessus avec mon grand frère – et, bien sûr, le mythique Tekken 3. Rah, quel pied ! Plaisir et coup de vieux se mêlent lorsque je lance une partie de Cool Boarders 2 ou encore Ridge Racer 4.

Pour le reste des jeux, on peut retrouver Battle Arena Toshinden, Intelligent Qube, Jumping Flash, Metal Gear Solid, Mr Driller, Oddworld, Rayman, Resident Evil, Revelations : Persona, Super Puzzle Fighter 2, Syphon Filter, Rainbow Six et Wild Arms (sur les 20 proposés, 10 sont multi-joueurs et la quasi-totalité est en anglais).

Alors, très vite, forcément, on tire un peu la tronche, avouons-le : où sont Gran Turismo, Driver ou encore Tomb Raider ? Et Tony Hawk Pro Skater, sérieusement ? Et Silent Hill, rah ! Le choix est discutable. Et comparé à la sélection culte offerte par la mini Super NES, celle de la mini PS1 fait grise mine.
À noter également que, forcément, les choses ont évolué. De nos jours effectivement, Maître Gims vend des disques, tout le monde a un doctorat en géopolitique sur Twitter et nos télés sont plus puissantes qu’en 1999. Il faut donc s’habituer au format 4/3, à avoir du bon pixel sur son écran – le signal vidéo ne va pas au-delà de 720p – et se dire que, parfois, les jeux vidéo, c’est comme Mickey Rourke : ça vieillit pas si bien.

VERDICT À CHAUD

Évidemment, le plaisir est là. Il y a de quoi se taper de bons dimanches de fun et des trips nostalgiques. Mais le fantasme était si grand qu’à l’arrivée, le résultat est mitigé. Sony s’est précipité. D’autant qu’avec un prix de 99,99 €, cela a de quoi picoter… Un bonheur tout de même, mais les puristes resteront sur leur faim.

EN RÉSUMÉ

Les +
Facilité d’utilisation
Le nombre de jeux
Possibilité de sauvegarde en cours de partie
Rah, tout de même, c’était le bon vieux temps !

Les –
Le prix
L’absence de titres incontournables
L’adaptateur USB non-inclus

Un œil dans le rétro avec le Rochecorbon Vign’tage

Plongez ou replongez dans les années 1960-1970. Le 3 juin sera placé sous le signe du vintage à Rochecorbon. Des véhicules venus d’un autre temps arpenteront les rues de la commune lors de la Rochecorbon Vign’tage organisée par le Comité d’animation. Entretien avec Christophe Loriau, vice-président de l’association.

NEWS_VINTAGE

Comment et pourquoi organise-t-on un événement vintage dans une commune d’un peu plus de 3 000 habitants ?
Nous l’avons organisé avec les moyens du bord et avec fraîcheur. L’organisation se fait à la bonne franquette. Nous sommes une trentaine de bénévoles. Nous voulons que les gens s’amusent lors de la Rochecorbon Vign’tage. Il règne une certaine nostalgie dans le village. Rochecorbon possède la plus grande guinguette de France. Les gens sont habitués à cette ambiance. Nous organisions déjà des rassemblements de voitures anciennes. D’abord de façon sporadique puis, depuis trois ans, de façon régulière. Les gens étaient intéressés. L’événement faisait venir pas mal de monde. Alors nous avons voulu le développer et lui donner un nom, la Rochecorbon Vign’tage.

Mais en quoi cette manifestation est-elle différente des autres ?
La Rochecorbon Vign’tage n’est pas uniquement un rassemblement statique. Une quarantaine de voitures anciennes sont inscrites pour une balade matinale dans les rues de la commune et à proximité. Nous nous sommes également inspirés de l’Anjou Vélo Vintage pour proposer une promenade à vélo en tenue d’époque. Pour le moment, il y a une vingtaine d’inscrits. Il faut dire que Rochecorbon ce n’est pas plat. Cela en a certainement calmé plus d’un. Une dernière balade sera proposée aux alentours de 18 h La journée vintage se terminera par un concert rock donné par le groupe tourangeau Sergent Hendrick. Réunir des voitures, des motos, des vélos, des camions de pompier vintage, le tout avec de la musique dans l’esprit des années 1960-1970, est quelque chose qui n’existe pas ailleurs. Nous voulions faire quelque chose d’assez visuel et valoriser la commune tout en proposant un spectacle gratuit. Et puis c’est une journée d’échanges où les collectionneurs expliqueront pourquoi ils ont acheté tel ou tel véhicule. Ils pourront partager leur mode de vie, expliquer les sacrifices qu’ils ont dû faire… Ce n’est pas une manifestation vintage de plus, mais bel et bien un événement différent des autres.

Pourquoi s’intéresser uniquement aux années 1960- 1970 ?
Nous avons ciblé une période précise, une période qui parle à beaucoup. Le cœur du rassemblement a lieu à côté de l’ancien stade, rue des Clouets. Un film montrant des instants de vie sera projeté, d’anciens objets seront exposés. Les plus grands pourront se remémorer une époque qu’ils ont connue. Ils pourront partager leurs souvenirs avec leurs enfants, leurs petits-enfants.

Renseignements au 06.70.08.59.25 ou par mail christophe.loriau@free.fr
Page Facebook : RochecorbonVigntage
Restauration et buvette sur place.

Blues Pills : vibe retro à Aucard de Tours

Ce mardi soir, le groupe Blues Pills investit Aucard de Tours. Leur blues rock psychédélique cartonne dans le monde. Avant leur passage sur scène, tmv a pu s’entretenir avec Zack Anderson, bassiste et fondateur du groupe

Blues Pills

Il a l’allure tranquille, le sourire aux lèvres et une poignée de main vigoureuse en saluant son interlocuteur. Zack Anderson est arrivé tout à l’heure sur la plaine de la Gloriette, à Tours, avec son groupe. Le Suédois remercie chaleureusement quand on lui souhaite la bienvenue. Une sincérité qu’on retrouve dans sa musique, Blues Pills.
Au départ, l’homme faisait partie de la section rythmique de Radio Moscow avec son demi-frère Corry Berry. En 2011, ils rencontrent la talentueuse Elin Larsson. Dans la foulée, ils recrutent Dorian Sourriaux, un frenchie, un as de la guitare, âgé seulement de… 16 ans à l’époque ! « Son jeune âge m’a surpris évidemment. Mais quand il a commencé à jouer… ouaw… C’était un gosse qui ne parlait pas bien anglais et encore moins suédois. Mais il jouait comme un fou », sourit Zack. Blues Pills était né.

Blues Pills, c’est un mélange, un univers. Il y a du blues, du rock, du psyché. C’est beau et bon. Pour la tête et les oreilles. Les riffs ensorcellent. Comme la voix incroyable d’Elin. On la compare souvent à Janis Joplin. « Elle apporte beaucoup d’idées, pas seulement vocales, mais aussi musicales. On compose ensemble », précise Zack.
Et puis un jour, un EP sorti de nulle part. Et deux albums. De quoi les propulser sur le devant de la scène, à jouer partout dans le monde. Capable de jouer dans un festival comme Aucard, où les styles et les genres différents s’enchaînent, comme d’investir les planches de la scène principale du Hellfest, en 2014. Il était 11 heures du mat’, et tmv y était. Scotchés devant la grosse leçon de rock envoyée à la face d’un public gigantesque malgré l’heure et les litres de bière collés dans les yeux. « C’était vraiment l’une des plus grosses audiences de notre vie. Si ce n’est LA plus importante. On était surexcités, mais quelle pression… ! »

Blues Pills, au Hellfest 2014 (photo tmv)
Blues Pills, au Hellfest 2014 (photo tmv)

Cette capacité à plaire à tous les publics, Blues Pills la doit à sa savante mixture. « Ce mélange de blues et de heavy rend notre musique accessible », confirme le bassiste. « On veut faire du rock, transmettre cette énergie, peu importe le public. » Zack le dit lui-même, Blues Pills « n’est pas assez heavy pour certains et pour d’autres c’est trop soft ». Sans compter que le groupe a signé sur Nuclear Blast, un label allemand, le géant de la musique… metal, justement ! Étonnant vu le style pratiqué. Ainsi, lors des concerts de Blues Pills, le métalleux côtoie le fan de pop, de blues ou autres musiques 60s. Bref, l’amateur de Musique avec un grand M.

Ce mardi 13 juin au soir, ce sera sûrement ça aussi. À 20 h 45, Blues Pills dégainera son set. « La France est notre second plus gros marché après l’Allemagne. Et on adore le pays. » Habitués des concerts dans l’Hexagone, Blues Pills fera face, pour la première fois, au public tourangeau. Préparez-vous à un savoureux voyage dans le temps.

Aurélien Germain

> Toute la programmation d’Aucard de Tours, c’est par ici !

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La fripe, c’est chic

#EPJTMV. La friperie Victory Shop propose à ses clients un retour dans le monde des années 50. Mais elle s’ancre dans une économie beaucoup plus large, qui prouve que le rétro revient à la mode.

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Une robe Vivian à 32 €, une paire de chaussures Salomé Vernie à 32 € et un sac à main Lola Bag à 42 €. Photo : Théo Caubel.

Quelques mètres carrés plongés dans les années 1950 au beau milieu de la rue du Change, à Tours. Une vitrine décorée aux ornements rétros du milieu du XXe siècle. Des mannequins intimidants sortis d’une autre époque. En somme, une faille temporelle.

Robes à pois, sacs à main léopard et accessoires pour les cheveux, il ne reste plus qu’à chiner pour retrouver le look pin-up. Afin de rentabiliser son investissement et de se faire connaître, la friperie rétro organise des événements où elle prête des habits et organise des séances photos. C’est toute une économie du vintage qui s’est mise en place pour répondre à la nostalgie de certains. Sur les cintres, il y a aussi bien du neuf, que de l’ancien. En plus de quelques pièces originales, le Victory shop reproduit des tenues à partir de patrons. Mais que le vêtement ait déjà été porté ou non, le style est d’époque.

Le Victory shop a ouvert il y a tout juste dix mois. Pourquoi ce nom ? « Ma collection démarre à la période de la Libération », répond Wilfried Camain, l’heureux propriétaire du commerce dédié aux femmes. À peine passé le seuil, la musique rockabilly vous berce et vous plonge dans l’ambiance de l’époque. Même les vieilles radios, les enseignes publicitaires et les vieux bidons sont à vendre. Ici tout s’achète. Pas besoin de DeLorean ou du Doc pour vous faire remonter dans le temps.

« C’est par passion pour la période que je me suis lancé dans cette aventure », explique ce féru de vieilles voitures. La plupart du temps, les clients, souvent amateurs de sapes rétros, savent à quoi s’attendre en entrant dans la boutique. Wilfried Camain habille aussi des comédiens et des candidates aux concours d’élégance. Sans parler des partenariats qu’il a mis en place. Il collabore notamment avec l’Atelier Nicolas Pinon, spécialisé dans les vieilles voitures. Au Tours Vintage Legend, qui se tiendra les 3 et 4 décembre prochains au Centre international de Congrès Vinci, ce sont plus de 100 exposants vintages qui se rassembleront.

Maxime Buchot et Théo Caubel.

Tendance envie(s) d’enfance

Aujourd’hui, les adultes sont nombreux à trouver refuge dans leurs madeleines de Proust. Gâteau au Carambar, atelier poterie, nuit dans une cabane… Nostalgie quand tu nous tiens !

Selon l’agence de prospective Nelly Rodi, une convergence de tendances nommée « megatrend 2015 » trouve sa source dans la nostalgie de l’enfance. « Pour la génération Y (…), ce sont plutôt leurs plus jeunes années, celles des années 80 et 90, celles de la consommation de masse inconséquente et de la pop culture hyper positive, qui incarnent à leurs yeux une certaine forme de légèreté, très attirante. »
Plus qu’une régression, il s’agit avant tout d’un mode de vie qui pioche dans les souvenirs de jeunesse. Rien de niais là-dedans. Au contraire, la consommation devient une manière de se positionner socialement. tmv a investigué afin de vérifier si les courants annoncés par le laboratoire digital parisien sont déjà notables. Bingo !

#TREND 1 : LA COMFORT FOOD
Avec la crise, l’ancrage dans les traditions s’est amplifié. Chacun possède ses plats de prédilection mais la définition est universelle : des recettes qui réchauffent le cœur car elles remémorent des souvenirs, se rattachent à des émotions.

√ Où la déguster à Tours ?

Un cupcake de Yummii (Photo Facebook)
Un cupcake de Yummii (Photo Facebook)

Si vous suivez régulièrement notre rubrique resto et nos découvertes culinaires, vous avez sûrement entendu parler de Yummii. Cette reine des pâtisseries s’est spécialisée dans les cupcakes et parcourt les marchés de créateurs depuis des années. Elle fonctionne aussi à la commande (elle a une page sur Facebook). Sinon, vous avez le Carousel gourmand à Chambray-lès-Tours qui propose dans un même lieu : Mamie Bigoude (la crêperie qui vous fait revenir en enfance), la Bricole (le resto pour les fans de mécanos et de bricolage) et Pom d’Amour (surtout pour les enfants, mais vous prendre dans l’ambiance fête foraine ne fera pas de vous un monstre. Trois atmosphères aux relents de nostalgie : parfaitement régressif.
Dernier conseil : testez les gaufres du Café Marcel (place Plum’), en plus d’être délicieuses, elles n’ont d’autres prétentions que de vous faire voyager dans le passé à base de chocolat et de chantilly. Sinon, ils ont aussi de très bonnes limonades.

#TREND 2 : LE DO IT YOURSELF ET LA CÉRAMIQUE
Souvenez-vous de la fierté éprouvée en offrant un porte-clés Scoubidou ou un cendrier en pâte à sel fait maison pour la Fête des pères ! L’ère n’est plus au laisser-faire. Chacun veut reprendre la main. Le « do it yourself » séduit de plus en plus. Les savoir-faire de tradition redonnent de la valeur aux objets manufacturés. Ainsi les poteries… jusque-là reléguées aux étagères de nos grands-mères, font leur come-back. Revisitées par une nouvelle garde d’artistes, elles trustent les pages des magazines de décoration et trônent désormais fièrement dans les salons des hipsters.

√ Où les shopper à Tours ?
Fun lab On va d’abord rester sur la tendance « rétro-food » et la référence en ce moment se situe rue des Halles. La marque Scrap cooking propose toute une série d’ustensiles pour faire le gâteau de vos rêves (d’enfant), celui que vous aviez vu petit(e) dans les livres illustrés. À étage, avec du glaçage, des bonshommes en pain d’épice ou des formes incroyables, vous trouverez tout ce qu’il faut pour vous y mettre. Si vous étiez plus Lego® ou mécano, on vous conseille vraiment d’aller jeter un coup d’oeil au Fab lab de Tours (qui s’est installé chez les Compagnons dans le vieux Tours) : c’est le temple du Do it yourself. La différence avec votre enfance, c’est que maintenant vous avez le droit d’utiliser une imprimante 3D, une découpeuse laser ou de souder des fils pour vous faire un robot ou un drone (il faut quand même être un boss pour faire ça).
Si, en grandissant, vous êtes devenu un peu plus militant mais que vous n’avez pas abandonné votre amour du vélo (il vous manque votre vieux biclou avec une carte coincée dans les rayons pour faire du bruit) on vous conseille d’aller rencontre l’assoc’ Roulement à Bill. Avec son atelier d’auto-réparation, vous n’aurez plus besoin de votre maman, de votre papa ou d’un magasin pour réparer une roue.

#TREND 3 : CULTIVEZ VOTRE ENFANCE
Alors que notre époque se dirige vers le tout digital, le papier semble vivre un nouvel âge d’or. On retrouve le goût du temps pour soi, la lecture matérialisant ce besoin de lenteur. Les magazines de niche et les fanzines se multiplient, tout comme les livres, en apparence pour kids ou adolescents, ciblant les parents. Parallèlement, les cafés-librairies et les clubs de lecture sont en plein essor. Nous avons ainsi l’impression de replonger en enfance, lorsqu’on bullait des heures le nez dans Picsou Magazine ou Le Club des Cinq.
Et puis, rappelez-vous de cette VHS que vous regardiez tous les deux jours, à tel point que la bande magnétique lâchait au bout d’un moment dans votre magnétoscope (nous, c’était Robin des Bois de Walt Disney, la cassette ne s’en est jamais remise). Bref, la culture de votre enfance a ce goût vintage aujourd’hui que vous essayez de retrouver.

√ Et à Tours ?
On vous conseille d’aller faire un tour à l’Instant café pour revivre l’ambiance vidéo club que vous adoriez fréquenter jusqu’à ce qu’il ferme en 1999. Vous pourrez boire un bon café et louer un DVD. Si vous êtes plutôt bloqué dans votre période ado en révolte (même si oui, vous avez grandi avec toutes les grandes responsabilités qui vont avec), passez un peu de temps dans la Librairie Imaginaute. Le choix de bouquin de SF et de comics est impressionnant.
Pour les anciens adeptes de jeux de rôle, testez l’Escape game de Tours (rue Léon-Boyer) : vous êtes enfermé dans une pièce et devez résoudre des énigmes pour en sortir avant que l’heure s’écoule. À tous les coups, vous allez repenser à ces parties endiablées de Cluedo quand vous aviez 9 ans.

ALLER PLUS LOIN >>> Retrouvez l’interview d’Alexandre Liégard, il réalise des films avec des Playmobil.

La Piste Sherman
La Piste Sherman

Une minute sur le web #51

Cette semaine, on a encore écumé le Net pour vous trouver un artiste super classe, l’explication au bisou dégueu reçu par Drake ou encore Titanic en 8 bit et un mot d’ordre : Facebook = dépression.

Rah, il est doué quand même, ce Christoph Niemann. Illustrateur au New York Times et au New Yorker, il donne aussi vie à des objets du quotidien, mêlés à ses dessins.
>> christophniemann.com/portfolio ou sur Facebook
BUZZ_OUVERTURE

RÉTRO
TITANIC 8-BIT
On adore ça : les résumés de film façon jeu vidéo 8-bit (donc trèèès old school). CineFix s’attaque cette fois à Titanic. De la musique aux graphismes, c’est de nouveau super bien réalisé. Attention, spoiler : à la fin, le bateau coule (ha ha).
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=-NDixPVo0fY[/youtube]

ÉTUDE WTF
LIKE TA DÉPRESSION
D’après une récente étude menée par Mai-Ly Steers, chercheuse à l’université de Houston, Facebook favoriserait la dépression. En cause ? Le partage des utilisateurs de leurs instants les plus mémorables. Trop exposé au bonheur des autres, vous avez donc juste l’impression que la vôtre est… pourrie. Désolé ! (smiley qui vous nargue)

TWITTER
PETIT MAIRE
Sur son compte Twitter, le maire d’une toute petite commune rurale (il ne la nomme jamais) dans l’Est de la France raconte son quotidien. Souhaitant rester anonyme, il y retranscrit ses tracas, des anecdotes, les tâches ingrates ou ses petits bonheurs. Simple, mais humain. @petitmaire sur Twitter

LE TUMBLR
STARBUCKS® DÉTOURNÉ
Tout le monde connaît la célèbre enseigne de cafés (sinon, vous n’êtes pas hype, désolé). Des internautes anonymes ont créé un tumblr, sur lequel ils s’éclatent à détourner le logo, en dessinant un personnage de la pop culture sur le carton de maintien du gobelet.
>>Sleevebucks.tumblr.com
BUZZ_SLEEVEBUCKS

LA VIDÉO
ALORS ON DANSE
Un homme qui met du Boney M dans le métro. Des passagers, au départ, qui semblent réticents et finalement se mettent à danser. Ok, c’est du déjà-vu. Sauf que là, la scène se passe… à Paris ! OH MY GOD. (Bon, honnêtement, nous, on pencherait plus pour une pub déguisée…)
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=FLQ937a-OdI[/youtube]

BUZZ
BISOU DÉGUEU
L’air dégoûté de Drake, suite à son baiser avec Madonna sur la scène du festival Coachella, a fait le tour du web. Le chanteur a dû s’expliquer : en fait, il aurait été gêné par le goût de son rouge à lèvres. Au même moment, Justin Bieber se faisait expulser de force alors qu’il souhaitait accéder aux loges. Music business is lol.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=1iI2w99uWes[/youtube]

Mode (pour elle) : Le plexi trendy

Kitch, rétro et pop culture : cette semaine, on vous dit tout sur le plexi super trendy.

Les trendsetters sont formidables. Eux qui établissent les tendances quatre ans à l’avance, avaient vu de loin venir cette histoire de transparence. Même s’ils n’ont rien inventé, cette idée tombe à point n o m m é . Translucide ou coloré, le Pl ex i g l a s s refait surface.
À la frontière du kitch, du rétro et de la pop culture, c’est au second degré qu’il faut vivre le plexi. S’amuser avec cette mode, sans la suivre de trop près. Essayer de ressembler à Twiggy ne serait pas approprié. Question accessoires, vous pouvez vous lâcher, à condition bien sûr d’être sobrement habillée. Avec votre cape t r a n s p a r e n t e Wanda Nylon, une tenue simplement noire attirera l’attention. Associer cette matière rétrofuturiste à la noblesse du cuir ou du bois, serait assurément un bon choix. L’idée principale reste la parcimonie.
Question chaussures, autant le rappeler, les plateformes et les strass sont prescrits. Parce qu’il est fun et que vous aussi, le plexi s’invite dans vos vies.
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Alice B.

L'objet tendance : la montre O'Clock

Cette semaine, on vous présente l’objet tendance qui vous remet les pendules à l’heure : la montre O’Clock !

Remettons les pendules à l’heure, la montre est accessoire de mode. Par souci de superficialité, elle donne également l’heure qu’il est. Pratique ! C’est donc dans ce tourbillon de consommation que l’on a vu arriver des Casio rétro sur tous les poignets. Vous vous doutez bien qu’il a fallu trouver le contrepied. Moderne, minimaliste et personnalisée fut la réponse italienne des montres O’Clock bon marché.
 
Le concept est frustrant de simplicité : 23 bracelets aux couleurs monochromes, 28 cadrans à motifs ou colorés, soit 650 combinaisons. Et je retiens un ! Un style vitaminé dans un design épuré, un look assorti à votre fantaisie. L’idée est de ne pas se lasser. Pour une dizaine d’euros déboursés, on change le bracelet. On a tous l ’ i n s a t i a b l e appétit de nouveauté, d’originalité. Ouvrez sa boîte de conserve en guise d’écrin contemporain et consommez cette montre à votre faim.
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Alice B.

Un air de seventies

Entrez dans le décor rétro de Cuisines et gourmandises, tout nouveau salon de thé, qui offre aussi des plaisirs salés le midi.

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Un tableau brodé de Cloclo au-dessus de la fausse cheminée. Un énorme tuner vintage crachant le doux son de Bob Dylan. Des mythiques tasses Mobil sur les étagères. On se croirait chez Mémé (sans l’odeur d’eau de Cologne) en entrant chez Cuisine et gourmandises. Ou revenu dans les seventies. Le salon de thé, qui offre aussi tartes et salades, est pourtant tout récent : il a ouvert le 7 mai dernier.
L’idée de fonder cette enseigne a germé dans la tête de deux trentenaires, Charlotte Maume-Viel et Séverine Brault. Elles se sont rencontrées quand elles ont commencé leur CAP cuisine en 2011. Toutes les deux ont le point commun d’avoir osé se reconvertir : Charlotte était animatrice socioculturelle quand Séverine gérait un magasin alimentaire. «On exerce désormais une passion », sourit la première.
Les visages s’illuminent quand elles évoquent leur attrait pour les années 70, qui se révèle dans la déco. « On ne voulait pas faire un salon de thé classique, à l’anglaise, gris et mauve », explique Séverine. Les couleurs chaleureuses (orange, vert) se mêlent habilement avec un meuble en formica. Les tables, chaises et couverts volontairement dépareillés finissent de donner une teinte pétillante. Un poster de Sylvie Vartan orne même les toilettes. « Les clients deviennent nostalgiques avec cette ambiance », continue Séverine.
Côté assiette, tout est fait maison, avec les produits frais de saison. Et la carte change tous les jours. Seuls le cheesecake et le tiramisu, les deux spécialités de Charlotte et Séverine, ne quittent jamais l’ardoise, qui se révèle abordable (formule à 11,50 euros pour un plat et un dessert). Une cuisine simple, sans chichis. À l’image du salon de thé. Donc, rassurez-vous : pas besoin de venir en pattes d’eph ou avec une coupe afro pour rentrer et apprécier.
126, rue Colbert. Tél. 02 34 37 10 43. Ouvert du mardi au samedi, de 9 h à 18 h. Brunch le dimanche, de 10 h 30 à 15 h. Vente à emporter.


DANS L’ASSIETTE
UN PLAT
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Röstis de riz, fricassée de bacon et chorizo et un léger coulis de poivron rouge. Goûtu !
UN AUTRE PLAT
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Un classique bien maîtrisé : une tarte au thon, avec une excellente moutarde de Dijon.
UN DESSERT
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Gâteau au rhum et à l’ananas. Et on ne se lasse pas de la chantilly avec les amandes.

Les bruits du net #21

Au menu du jour. Du chat, du triste, de l’amour désuet.

Au menu du jour. Du chat, du triste, de l’amour désuet.

Bad cat. Comme vous le savez déjà, on est plus lol chien que lol cat donc pour enfoncer le clou, on vous montre ça. Les chats, ils sont vraiment méchant.

Disneyland. Oh,  le garçon, il rigole pas du tout.

Retro. Que faisaient Johnny Depp avec Winona Riders et Madonna, Reese Witherspoon avec Chris O’Donnell, Liv Tyler avec Joaquim Phoenix… Il reste les photos et ici il y en a plein.

Bonus. C’est cool la bd en vidéo.

[vimeo]http://vimeo.com/31956969[/vimeo]