J’ai testé pour vous… la doundoun danse !

Que faire un dimanche pluvieux à Tours ? De la doundoun danse ! La rédaction a participé fin novembre à un stage organisé par l’association tourangelle Le pied à l’oreille.

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La doundoun danse ? Mais c’est quoi ce truc ?? « C’est pas compliqué, on joue sur un doundoun et en même temps on danse ! Et c’est trop cooool ! », annonce Maeva Frémont, danseuse, percussionniste et organisatrice du stage à l’association Le pied à l’oreille.

Le doundoun, c’est un grand tambour africain au son grave, fait de bois et de peaux reliées par des cordons. L’accessoire indispensable ? Les baguettes pour taper dessus ! À l’origine, la doundoun danse viendrait de Guinée, raconte Maeva Frémont : elle ferait partie des rites initiatiques de passage à l’âge adulte pour les femmes du peuple Baga. Aujourd’hui, c’est une danse mixte. Si, si ! Pourtant, à l’occasion du stage, un seul danseur a répondu présent… pour 18 danseuses.

À vos marques…

La séance commence en douceur. L’échauffement complet – des pieds à la tête – monte progressivement en cardio. Ensuite, nous découvrons le rythme (macru) sur lequel nous allons jouer et danser. D’abord, nous écoutons les trois percussionnistes, David, Olivier et Abdoulaye. Puis nous marquons le rythme avec des pas simples, tout en claquant des mains. Jusque là, tout va bien. doundoun1

Prêts…

Ça y est ! On va enfin taper sur les doundouns. Mais pas n’importe comment : David nous explique comment ne pas les abîmer, ni casser les baguettes. Comme il n’y a pas assez de doundouns, des congas (grand tambour cubain) et des poubelles renversées sont réquisitionnées. Chacun devant son « truc à taper », nous voilà fin prêts. « Ce n’est pas grave si vous ne captez pas tout. L’essentiel est de se faire plaisir ! », insiste Maeva.

Dansez !

Facile, le premier mouvement : les pieds ne bougent pas, il suffit de taper sur le temps avec les baguettes. Bien fort, ça défoule ! « Takalata poum poum ! », scande Maeva. Que signifie ce curieux langage ? Mettre des mots sur les rythmes permet de mieux les retenir. Testé et approuvé.
D’autant qu’au fil de l’après-midi, la chorégraphie se corse : rythmes décalés, pas plus difficiles, enchaînements à retenir… Je comprends mieux pourquoi une pratique de la danse africaine ou des percussions était conseillée pour participer au stage. Heureusement, mes quelques années de danse me permettent de suivre la cadence (#jemelaraconte !).
Mais voilà qu’en plus, il faut se mettre à crier. Scander des « hey ! » au bon moment. « Seule, je crie plus fort que vous tous », lance Maeva, pleine d’énergie. Et c’est vrai. L’après-midi passe très vite. Nous apprenons une dizaine de pas.
Le bilan : beaucoup de plaisir, des courbatures et surtout, l’envie de recommencer.

Testé par Nathalie Picard

> En savoir plus : Le Pied à l’oreille (lepiedaloreille.wixsite.com/danse-africaine) organise de nouveaux ateliers danse parent-enfant et maman-bébé. Samedi 15 décembre à la salle du Petit Morier (81 boulevard Jean-Royer) à Tours. Résa obligatoire : lepiedaloreille@gmail.com. 

> D’autres assos proposent de découvrir danses et percussions africaines sur Tours et environs : Choréa Corps à Saint-Pierre-des-Corps, Courteline et Anoukowadé à Tours, L’Aubrière à Fondettes, Tous ensemble 37 à Joué-lès-Tours…

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Danse : racines afro sur un air de funk

À Cormery, l’association Le Pied à l’oreille lance des cours d’afro-funk pour enfants. Ambiance assurée !

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Les doigts claquent, les pieds tapent, les têtes marquent la cadence et les bras se jettent dans un ample mouvement. « Et un, et deux, on ouvre les bras, on tourne les fesses », scande la professeure de danse Maeva Frémont. Face à elle, sept jeunes filles se trémoussent sur un air entraînant.
La musique ? Tout le monde la connaît : Uptown funk de Bruno Mars et Mark Ronson, le genre de tube qui donne envie de bouger dès les premières notes.

C’est le côté funk de ce cours d’afro-funk, lancé à la rentrée par l’association tourangelle Le Pied à l’oreille, à la salle des fêtes de Cormery. « On mélange la danse africaine avec les musiques actuelles qu’on aime bien. Bruno Mars, Michael Jackson, Beyoncé… », expliquent Julie et Jade, 10 et 11 ans. Emballées, les deux jeunes filles ont fait des pieds et des mains pour ramener des copines, afin d’être assez nombreuses pour que le cours puisse continuer.

Ce mercredi-là, après 20 minutes d’échauffement et d’exercices de rythme, les danseuses ont bien avancé sur leur chorégraphie. « Vous avez bien travaillé, apprécie Maeva. Votre cerveau doit bouillir. » « Plus que bouillir, même ! », répond Emma, l’une des nouvelles venues. Sur un air de musique africaine, les étirements sont les bienvenus.
Bras, dos, jambes… La danse afro-funk, c’est physique ! « On part de la danse africaine – la base, nos racines – puis on mélange avec du hip-hop, du funk, du latino, du freestyle… Tout est possible. Faire des ponts avec des styles de danses et de musiques plus connus des enfants, ça permet de leur donner envie. Mais je leur parle toujours des origines des musiques que nous écoutons », précise Maeva.

Un concept prometteur, né lors des bœufs danse – musique organisés par le Petit faucheux, la salle de jazz tourangelle.

>>Le pied à l’oreille. Cours de danse africaine et d’afro-funk sur Tours et Cormery. Cours d’afro-funk pour enfants (à partir de 7 ans) le mercredi de 17 h 45 à 18 h 45 à la salle des fêtes de Cormery.
>> Contact : lepiedaloreille@ gmail.com ou http://lepiedaloreille.wixsite.com/danse-africaine