La bonne idée du frigo solidaire !

Deux Tourangelles de 15 ans veulent lutter contre le gaspillage alimentaire. Elles lancent un Frigo solidaire, un réfrigérateur en libre-service pas comme les autres, afin d’aider les plus démunis.

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Au lieu de jeter, donnez ! C’est, en substance, le message que veulent faire passer Constance Herault et Sara Halimi, deux élèves de 15 ans du lycée Sainte-Ursule.
Elles viennent d’adopter le concept de Frigo solidaire. Le principe est simple : placer un frigo chez un commerçant, dans lequel chacun peut déposer ou retirer de quoi manger. Une manière de lutter contre le gaspillage alimentaire, tout en tissant du lien social et en œuvrant pour la solidarité locale (1).

Au départ, l’idée leur a été impulsée par Natoo, une youtubeuse. « J’ai vu sa vidéo le 10 janvier », commence Constance. Cinq minutes trente durant lesquelles cette « influenceuse » du web dit s’engager dans la belle cause des Frigos solidaires et appelle à en faire autant. Résultat ? Plus de 2,2 millions de clics et des milliers de jeunes qui tombent amoureux du concept. Dont Constance, elle qui baigne dans l’humanitaire depuis quelque temps déjà. « J’avais fait mon stage de 3e à la Croix-Rouge. Un jour, j’ai rencontré un homme de 50 ans et sa maman très âgée qui avaient tellement faim… Ça m’a fendu le cœur. »
Le frigo en libre-service sera le prolongement de son engagement. La jeune fille contacte son amie Sara. « Elle était partante aussi. On a donc commencé à démarcher les commerçants à Plumereau, rue Colbert et place du Monstre », retrace Constance. NEWS_FRIGO_ENC

Les deux copines passent cinq heures à écumer les restaurants et exposer leur démarche. Mais pas grand-monde ne se montre intéressé. « C’était très dur. Je pense qu’on n’a pas assez bien présenté la chose. Il y a des autocollants sur les frigos solidaires. Du coup, certains ont peur que cela renvoie une mauvaise image », regrette-t-elle. Le salut viendra du grand-père de Constance qui l’aiguille vers Jean-Pierre Peynot, chef du Mastroquet. « Il était ravi de l’idée. De plus, il est dans une lancée caritative, puisqu’il fait partie du Rotary et une partie de sa terrasse est non utilisée. C’était l’idéal ! »

C’est donc ce restaurant des Halles, place Gaston-Paillhou, qui accueillera le frigo solidaire de Constance et Sara. Les particuliers, tout comme le gérant, pourront le remplir (voir conditions page 16). Celles et ceux qui en ont besoin viendront se servir… En espérant qu’il n’y ait pas d’abus ! « On compte tout de même sur le sens civique des gens », souffle Constance.

UNE CAGNOTTE POUR PARTICIPER

Preuve que le concept séduit, deux étudiantes tourangelles de l’Esten Sup’édition, Diane Ataya et Emmanuelle Cortes, se sont greffées au projet en tant que chargées de communication pour les deux jeunes lycéennes. Là encore, c’est la vidéo de Natoo qui a été le déclic. « Diane l’a partagée, ça nous a plu à toutes les deux, indique Emmanuelle. On voulait aussi le faire, mais après quelques recherches, on s’est aperçues que Sara et Constance avaient déjà commencé. Il a fallu contacter le lycée Sainte-Ursule pour obtenir leurs adresses mail et remonter jusqu’à elles, afin de leur faire part de notre envie d’aider. »

CaptureLes lycéennes sur-motivées ont également été soutenues par la pastorale de Sainte-Ursule, dirigée par Mme Ricouard, ainsi que leurs professeurs et le principal de l’établissement. « Les élèves, eux, trouvent ça bien et ils ont été nombreux à partager et parler de l’initiative. Personne n’a été réticent », ajoute Constance, ravie de voir que cela parle autant aux jeunes. Beaucoup sont d’ailleurs prêts à effectuer des rondes pour vérifier l’état du frigo.

Avec tout cela, le solide projet est donc bien avancé. Mais il reste une dernière étape avant son installation définitive. Pour permettre la construction, la mise en place et la livraison du frigo notamment, il faut atteindre l’objectif de la cagnotte (1) de 1 300 €. Une somme qui sera intégralement reversée à l’association Les Frigos solidaires qui cherche à étendre le concept partout en France.
À l’heure où ces lignes sont écrites, près de 1 100 € ont déjà été collectés ! Une fois la cagnotte terminée, l’aventure pourra enfin débuter. Et le Frigo solidaire de Constance et Sara ouvrira ses portes à Tours.

Aurélien Germain

[Mise à jour 15/03 12 h 54] Edit : l’objectif de la cagnotte vient d’être atteint ! Merci aux donateurs !

(1) En mai 2016, un frigo partagé avait déjà été inauguré au café associatif La Barque. Il avait été mis en place par Disco Soupe Tours.

(2) Cagnotte sur helloasso.com

>> Contacts Tours : sara.halimi@laposte.net et ataya.diane@gmail.com

[Mise à jour 13/04] Edit : le frigo solidaire est désormais disponible au Mastroquet. Le lancement a été fait le jeudi 12 avril au soir !

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Sara et Constance, les deux lycéennes à l’origine du projet.

Course et running : le marathon du frigo

Pour courir, il fait mettre du carburant dans le moteur, mais pas n’importe lequel ! Petit tour d’horizon des aliments qui nous aident… ou pas.

EAU
Le coureur perd de l’eau à chaque séance. Logiquement, les pertes doivent être compensées par des apports réguliers tout au long de la journée (et, bien sûr, pendant l’effort). L’eau est indispensable au fonctionnement des cellules, à la régulation de la température corporelle. Sa carence peut entraîner une baisse spectaculaire des performances et des blessures. La soif, c’est le signal d’alerte.

FRUITS LÉGUMES
Indispensables dans l’alimentation de monsieur Tout-lemonde, ils le sont, naturellement également pour le coureur. Un tiercé de tête ? La banane pour ses sucres lents et son apport en potassium, chou-fleur et brocoli pour les minéraux qu’ils contiennent en abondance et la pomme pour sa teneur record en fibre et ses vitamines. Mais la liste, évidemment, n’est pas limitative !

CAFÉ
Le café est à consommer avec modération. Il donne un petit coup de fouet et peut faciliter la digestion. Oui, mais des doses trop importantes augmentent le risque de blessures, de crampes ou de contractures. Comme son cousin le thé, c’est un diurétique. Il favorise donc la perte d’eau. A bannir, donc, lors du dernier repas avant un entraînement long ou une compétition.

POISSON VIANDE
Manger des protéines animales, c’est très important pour reconstruire les fibres musculaires détruites pendant l’effort. Le poisson est parfait, notamment le saumon, riche en omégas-3, ces acides gras essentiels, il prévient les maladies cardiovasculaires. Il est également riche en vitamines A, B et D. Pour la viande, préférez les viandes blanches comme le poulet qui assure une prise en vitamine B, précieuse car elle régule le brûlage des graisses durant l’effort.

PÂTES
Comme le riz ou les pommes de terre, les pâtes appartiennent à la famille des glucides complexes. Ils sont de digestion lente et l’énergie qu’ils apportent n’est utilisable qu’après plusieurs heures. C’est donc une réserve d’énergie, stockée dans les muscles et le foie qu’il faut augmenter pour préparer un gros effort. Dans les trois jours qui précèdent l’effort, on pourra augmenter d’un tiers la consommation de féculents pour optimiser son stock de glycogène, le carburant de l’effort.

ALCOOL
Autant le dire tout de suite, l’alcool n’est pas le meilleur ami du coureur. Au-delà de 4°, l’alcool déshydrate plus qu’il n’hydrate. Quand on connaît l’importance de l’hydratation du corps pour le coureur… C’est prouvé, l’alcool gène la récupération musculaire (attention aux courbatures et aux blessures) et fragilise les tendons. Et, pour couronner le tout, l’alcool nuit à la qualité du sommeil et donc à la récupération. Alors, pour le coureur plus encore que pour les autres, la modération s’impose…

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N’hésitez pas à participer. Toutes les informations se trouvent dans notre numéro 180, disponible partout en ville, ou en téléchargement PDF sur notre site !

Parcours insolites à Blois

Le château, la Maison de la Magie, le mur de Ben. Vous pensez tout connaître de Blois ? On vous aide à découvrir les petits secrets
de la ville.

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1. Attention à la marche
L’escalier Denis-Papin est bien connu des Blésois. Ils devraient inspecter les marches plus attentivement. Et aussi la statue de Denis. On remarque des impacts de balle datant de la Seconde Guerre mondiale. Il y en a beaucoup : 75 sur l’escalier, 14 pour le monument. La libération s’est effectuée en deux temps. Après avoir quitté la rive gauche, les Nazis l’ont mitraillée depuis la rive droite. Les balles sifflent et atteignent aussi la statue équestre de Jeanne d’Arc dans le jardin de l’Évêché.
2 – Les façades d’art nouveau
En regardant de plus près certaines façades de maison, on aperçoit des céramiques en grès flammé. Elles ne sont pas concentrées sur une rue ou un quartier en particulier. Ces sculptures sont réparties dans une large partie de la ville. Têtes de monstre, bouquets de fleurs, porc-épic et même phallus ornent les maisons bourgeoises. On vous conseille la rue Monin, l’avenue de la Belle Jardinière, ou l’avenue de Verdun.
3 – L’ancêtre du frigo
Il est bien pratique le nouveau réfrigérateur que vous avez acheté. Mais saviez-vous comment les commerçants conservaient leurs aliments avant ? Les Blésois utilisaient l’immense glacière située au jardin de l’Évêché. L’accès se fait par l’ancien jeu de paume de la Ratte. Construite au XVIIIe siècle, elle a été louée aux pâtissiers qui pouvaient entreposer leur glace. Bien sûr, elle est aujourd’hui inutilisée. Son sommet est une terrasse qui surplombe les jardins. Pour, au hasard, digérer une pâtisserie en toute tranquillité.
4 – Qui l’eut cru ?
La Loire est capricieuse. Elle aime grimper et parfois sortir de son lit. De manière assez soudaine ou violente. La ville de Blois en porte les traces. Trois crues supérieures à six mètres au cours du XIXe siècle ont submergé la cité. On peut parcourir la ville et trouver le repère de celle de 1846 qui avait englouti tous les quartiers bas de Blois. Rendez-vous au 29, rue de la Chaine et au 11 rue des Ponts- Chartrains. Pour celle de 1856, allez jusqu’au 15, quai de la Saussaye sur le pavillon de l’ancien Hôtel-Dieu.
EN BREF
PLUS D’HISTOIRES INSOLITES

Si vous avez envie de découvrir Blois sous un autre jour, foncez sur le livre « Blois, insolite et secret » (Éditions Alain Sutton) de Pascal Nourrisson et de Jean-Paul Sauvage. Ce dernier est historien, le premier, conseiller pédagogique. Une mine d’infos, y compris pour les Blésois.
OÙ MANGER ?
LES PLANCHES
Petit restaurant sympathique, dans le vieux Blois. Une décoration intérieure charmante. On déguste de belles bruschettas, la spécialité de la maison. Les crêpes en dessert permettent de terminer en douceur. 5 rue Grenier à Sel Tél. 02 54 55 08 00
OÙ BOIRE UN VERRE ?
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BEN’S BLUES BAR
Le bar à blues le plus classe de toute la région Centre (et même de France, soyons fous !) Des parties de « jam » à l’air, des cocktails à base de bière, des whiskies et encore des bières. Original, agréable. Bref, à tester. 41 rue Saint-Lubin