On a goûté à la cuisine du Matchi, à deux pas de la gare

#ChroniqueResto Le quartier gare revit avec, ces derniers mois, de nouvelles adresses ouvertes. Cette semaine, on est donc allé tester le Matchi, remplaçant de l’ancien Rest’O Quai.

Et une nouvelle adresse dans le secteur de la gare, une ! Ouvert à la mi-mars, le Matchi remplace un établissement bien connu des Tourangeaux dans ce coin-là, le Rest’O Quai. Au 24, rue Edouard-Vaillant, Matchi compte déjà visiblement quelques habitués, d’autant qu’à quelques pas de là, on trouve la SNCF, ou encore les bureaux de la CAF et de la CPAM. Une cantine du midi toute trouvée !

Nous voilà donc en direction de la gare : arrivés devant, l’établissement semble tout petit, mais à l’intérieur, on trouve une belle et grande salle toute en longueur. La déco est sobre, mais moderne et chaleureuse. Surtout, au fond, on trouve une terrasse intérieure très agréable et donc à l’écart du bruit de la rue et de sa circulation. On y fonce direct.

Le service est efficace d’entrée de jeu. Pour la carte, elle change régulièrement. L’ardoise présente un deux entrées, deux plats, trois desserts. Au top. Le prix nous fait tilt, puisqu’un plat seul revient à moins de 10 euros (9,90 € précisément) ! Et un billet de 20 suffit pour la totale entrée, plat, dessert. Une formule à 18,90 €, ce n’est pas cher.

Le repas débute par une crème de courgettes au cumin (l’autre choix était une tartine au chorizo, betterave et parmesan, bien tentant aussi), servie vite. Portion correcte, du goût et du tout-doux en bouche et dans le gosier, ça démarre bien. Pour la suite, le tartare de veau et caviar d’aubergine fait face au dos de cabillaud. Mais c’est le poisson qu’on choisit.

Là encore, la bonne portion est respectée et le chef est généreux sur la sauce (ah, on a rendu l’assiette toute propre !). Pour accompagner le tout, c’est tatin de pomme de terre agata et munster, ce qui passe tout seul. Que du fait maison et un rapport qualité-prix qu’on a trouvé excellent, puisque un duo entrée+plat ne revient qu’à 14,90 €.

Un repas qui s’est très bien déroulé, donc : prix abordables, carte restreinte, petits plats sympathiques, pour un restaurant-bistrot qui l’est tout autant.

Aurélien Germain


> L’addition : formule du midi, pour entrée plat dessert à 18,90 €. Plat seul : 9,90 €. Le duo (entrée/plat ou plat/ dessert) affiche 14,90 €.
> C’est où ? Le Matchi se trouve au 24, rue Edouard- Vaillant. Ouvert le midi, du lundi au samedi, et le soir du jeudi au samedi. Fermé le dimanche.
> Contact Tél. 09 86 20 30 60 ou sur les réseaux sociaux : @matchirestaurant sur Instagram et facebook.com/Matchirestaurant

 

Frères Toque, « le service de livraison de repas local et responsable », arrive à Tours

A compter du 29 avril, la start-up angevine des Frères Toque s’exportera. Faisant face aux mastodontes Deliveroo et Uber Eats, ce nouveau service de livraison va désormais parcourir les rues de Tours. Avec lui, pas de fast food, uniquement des restaurants locaux. Frères Toque souhaite un fonctionnement responsable en rémunérant différemment ses livreurs.

Le service de livraison Frères Toque arrivera à Tours le 29 avril prochain. (Photo Facebook / Frères Toque)

Un service de livraison de repas local et responsable, uniquement à vélo, et seulement en partenariat avec des restaurants locaux eux aussi et indépendants. Voilà le credo des Frères Toque, une start-up créée par Louis Prézelin et deux amis en 2015, à Angers.

Et à compter du 29 avril, ce service de livraison va débarquer dans les rues de Tours. « Après un lancement réussi au Mans (en octobre dernier – NDLR), nous voulions nous développer dans une autre ville ligérienne », indique l’équipe. « De par sa proximité avec Angers, ainsi que sa ressemblance en terme de population et de nombre d’habitants, le choix de Tours s’est fait naturellement. »

Des livreurs mieux payés

L’entreprise explique répondre à une forte demande « d’un service de livraison éthique et responsable ». Face aux géants Deliveroo et Uber Eats, Frères Toques argue vouloir agir pour ses coursiers.

Ainsi, les livreurs « sont rémunérés à l’heure et à la course pour une rémunération plus juste ». Soit une rémunération fixe de 7,50€/heure, ainsi qu’un variable allant de 2 € ou 3 €. « Ils ont également des primes sur chaque course le week-end, ainsi que les jours de pluie ou de forte chaleur ».

Des restaurants locaux et indépendants

Enfin, côté restaurants, Frères Toque dit ne s’associer qu’avec des établissements « réputés pour la qualité de leurs plats et de leurs produits ». Ces partenaires ne devront donc être qu’indépendants et locaux.

Pour l’instant, la plateforme travaille avec La Fabrique à Jus, Chez Zein, Green is better, Boll’n’Roll, Balzac Burger, Chez Madie, Le Pressé, ou encore Izakaya et Drama Hot Dog. Bref, pas de fast food à l’horizon !


> Frères Toque : à retrouver également sur leur page Facebook 

 

L’Auberge du Bon Laboureur va distribuer des repas gastronomiques (et gratuits) aux étudiants

Le restaurant gastronomique de l’Auberge du Bon Laboureur, à Chenonceaux, va distribuer gratuitement des repas aux étudiants tourangeaux. L’opération commence ce mercredi 3 mars.

C’est une superbe initiative, à n’en pas douter ! A compter de ce mercredi 3 mars, le restaurant gastronomique de l’Auberge du Bon Laboureur, situé à Chenonceaux, va distribuer des repas aux étudiant(e)s tourangeaux. Des repas qui seront… gratuits ! L’établissement indique avoir été sensible à la détresse de ces jeunes.

Cette opération solidaire – le nombre d’étudiant(e)s durement touché(e)s par la crise ne cessant d’augmenter – est pilotée avec l’Université de Tours. Elle doit se prolonger jusqu’au 7 avril. Elle sera renouvelée chaque semaine. Une centaine de repas doivent être préparés de façon hebdomadaire.

Dans l’assiette, les étudiant(e)s retrouveront un menu entrée/plat/dessert, réalisé par l’équipe du restaurant, avec des produits donnés par les producteurs. D’autres restaurateurs devraient s’associer.

Comment ça marche ?

Plusieurs collectes seront organisées sur différents sites et campus, du 3 mars au 7 avril, entre 11 h et 13 h. Voici les dates et lieux :

  • 3 mars, campus de Grandmont
  • 10 mars, campus des Tanneurs
  • 17 mars, site Jean-Luthier (IUT de Tours)
  • 24 mars, campus des Deux-Lions
  • 31 mars, campus de Tonnellé
  • 7 avril, campus de Blois (41)

Attention en revanche : il est obligatoire d’être muni de sa carte étudiant et de réserver avant le lundi midi précédant la distribution, sur l’agenda web de l’Université de Tours (cliquez juste ICI).

A.G.

Les Halles fêtent leur anniv’ : service unique

Petit changement exceptionnel dans notre rubrique resto de la semaine : cette fois, on a testé en avant-première le menu unique que proposeront les Halles de Tours pour leur anniversaire, le 17 septembre. Dépêchez-vous, les places partent vite !

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Franchement, c’est le bon plan de l’année. Mais il ne va pas falloir se rater (ni trop s’y habituer), parce que c’est un resto qui ne vivra que le temps d’un service, le dimanche 17 septembre, pour le déjeuner.

Ce jour-là, les Halles de Tours fêteront leurs 150 ans (dans le cadre, aussi, du festival Tours et ses Francos Gourmandes) et, pour que la fête soit belle et surtout bien partagée, les commerçants du lieu ont décidé de proposer aux Tourangeaux un repas gastronomique complet pour 15 € seulement (10 € pour les enfants) hors-boissons.
Le menu sera servi sur le carreau des Halles et le nombre de convives est limité à 500.

Et, comme nous sommes des petits veinards, nous avons eu l’occasion de tester les plats en avant-première. Et on n’a pas été déçus. On attaque très fort avec l’oeuf bio mollet, ses rillons de roi rose et ses champignons, une entrée à la fois ancrée dans le terroir et pleine de légèreté avec son petit espuma qui va bien. Ensuite, arrive une petite poulette de Racan et son jus servie avec un écrasé de pomme de terre (pas une purée, hein, rien à voir !). Petite fantaisie fromagère avec ce sainte-maure travaillé à la façon nougat de Tours et, pour finir, une Tourézienne aux fraises de Chouzé vraiment très… conviviale !
La crème légère a des airs de galette bourgueilloise, pour ceux qui connaissent…

C’est Henri Leclerc, le chef de la Maison des Halles qui a imaginé ce menu riche en saveurs et parfait pour un déjeuner en famille et/ou entre copains. Les vins sont en sus, mais il seront proposés au prix plancher et vu la carte, franchement, ce serait péché de s’en priver.

> La tablée des Halles, dimanche 17 septembre à partir de 12 h. 15 € (10 €/ enfant). Résa obligatoire (nombre de places limité).
> leshallesdetours.fr/150-ans-des-halles/

Banque alimentaire : cuisinez mobile !

Quand la banque alimentaire de Touraine et l’association d’entraide Téméléïa s’associent, ça donne un atelier cuisine plutôt sympathique. L’idéal pour découvrir la cuisine, y prendre goût, mais aussi pour rencontrer de nouvelles personnes.

Autour de la cuisinette mobile, les participants, satisfaits, terminent la préparation de leur repas.

Branle-bas de combat en cuisine, le repas doit être prêt à midi. Au menu de ce jour : salade mixte, couscous et mousse aux fraises. Les cuistots s’affairent, respectant à la lettre les instructions de la chef. L’ambiance d’une cuisine de restaurant… dans le hall des locaux de l’association d’entraide Téméléïa à Tours. Après trois séances d’initiation à la cuisine, huit bénéficiaires de la banque alimentaire terminent de préparer le repas qu’ils partageront ce midi. Trois séances gratuites destinées à familiariser les participants à la confection de menus à la fois complets et simples.
Pour parvenir à leurs fins, Adtiyan, Sylvia et six autres apprentis cuisiniers ont disposé des conseils de Béatrix, une bénévole de la banque alimentaire. « Nous préparons des plats que les participants ont envie de cuisiner. » Et afin de pouvoir cuire la viande et rincer les légumes, une cuisinette mobile est prêtée par la banque alimentaire de Touraine (BA37). Un outil de cuisine sur roulettes, composé d’un plan de travail, d’un four, de plaques de cuisson, d’un évier. Idéal pour découvrir la cuisine et y prendre goût. Pour Daniel Doyer, président BA37, les ateliers de cuisine « sont l’occasion pour les bénéficiaires de découvrir de nouvelles recettes qu’ils peuvent reproduire ensuite chez eux en utilisant les produits que nous leur distribuons ». Mais outre cet aspect pratique, cuisiner à plusieurs a aussi vocation à permettre de « rencontrer de nouvelles personnes et à d’échanger avec elles autre chose que de simples conseils de cuisine ». Un propos confirmé par Sylvia, une des participantes, qui « apprécie l’ambiance détendue des ateliers ». Lancement réussi pour la banque alimentaire, qui prévoit de nouveaux ateliers à partir du mois de septembre.

Les bonnes tables de l'IEHCA

Nous avons épluché le programme des 9es Rencontres de Rabelais sur le « fait maison » pour vous en offrir la crème de la crème.

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La cérémonie
S’il y a bien un événement à ne pas rater, c’est la remise des doctorats Honoris Causa à quatre chefs qui défendent la cuisine française dans le monde. Une première nationale. Martin Berasetegui (Espagne), Kiyomi Mikuni (Japon), Philippe Rochat (Suisse) et Pierre Wynants (Belgique) recevront ce titre honorifique. Fac des tanneurs, salle thélème, le jeudi 7 novembre à 16 h.
La table de cantine
Est-ce possible de faire maison quand on cuisine pour la restauration collective ? La question est posée à Christian Huc, directeur d’une coopérative bio qui fournit directement les professionnels en Bretagne, Philippe Durrèche, consultant et Laurent Terrasson, le rédacteur en chef du magazine Cuisine collective. À voir s’il y aura une bataille de purée à la fin. Le vendredi 8 de 15 h à 17 h. Fac des tanneurs, salle thélème.
La table des définitions
Si vous avez lu notre enquête sur le « fait maison », vous avez compris qu’il est difficile de définir cette notion. Voire presque impossible. Le problème, c’est que chacun a un peu son idée sur la question et que le terme reste encore jeune. Plusieurs grands chefs (au hasard : Michel Troisgros, Dominique Loiseaux pour ne citer qu’eux) seront présents. Vous remarquerez que certains font partie du groupe qui a eu l’idée de mettre le terme dans une loi. Le vendredi 8, de 15 h à 17 h.
La table pratique
Oui, parce que c’est sympa de parler de bouffe, mais le mieux c’est de voir comment on cuisine. Les Rencontres François Rabelais organisent un happening avec Tours à table (qui propose des ateliers de cuisine pour les particuliers). Le challenge : cuisiner sans épice. Le vendredi 8, de 15 h à 17 h. À la nouvelle adresse de tours à table, 45 rue Bernard- Palissy.
Nous vous proposons seulement une carte réduite du programme. Le reste se trouve sur le site de l’iehca. Pour participer aux ateliers, il faut s’inscrire en ligne sur le même site.
>>>>>>> Et aussi : notre article « La tambouille du fait maison »