10 ans du marathon de Tours : tarif préférentiel jusqu’au 31 mars

Cette année, le marathon de Tours souffle ses dix bougies. Et il est encore temps de profiter du tarif préférentiel…

Amateur de bonnes affaires et de course à pied, c’est votre moment ! Vous connaissez le principe, plus on s’inscrit tôt et moins on paye. Ainsi, si vous vous inscrivez pour le prochain marathon de Tours avant le 31 mars, vous pouvez bénéficier d’un tarif préférentiel de 60 € (55 € pour les licenciés FFA, les demandeurs d’emploi et les étudiants). Après, ce sera un peu plus cher (mais pas trop quand même…)

Bon, OK, nous direz-vous, mais courir un marathon, ce n’est pas seulement une affaire de prix. Ce à quoi nous vous répondons que oui, justement, 2024 sera une année particulière pour le marathon de Tours, puisqu’il fêtera ses 10 ans et que c’est vraiment l’occasion de se lancer dans l’aventure.

Un joli parcours

Le parcours vous amènera d’abord sur les bords de Loire, pour une première petite balade d’une dizaine de kilomètres. Là où les coureurs du 10 rentrent au bercail, vous plongerez ensuite vers le sud, via la rue Léon Boyer. Un passage près du jardin des Prébendes, un saut de puce au-dessus du fleuve, un coucou au golf de la Gloriette, un passage au lac de la Bergeonnerie, grand spot des coureurs tourangeaux et vous voilà déjà au semi. Comme qui rigole !

Après, on remonte : l’île Balzac, le Sanitas, la place de la Liberté, le palais des Sports, la place Jean-Jau et vous voici de retour dans le centre-ville. On se refait la petite boucle du début en bord de Loire et le tour est joué. Ce parcours 100 % urbain qui rappelle de jolis souvenirs aux anciens coureurs du 20 km, initié en 2023, a été plébiscité par les finishers.

Ajoutez à cela une ambiance de feu tout au long des 42,195 km et vous obtiendrez la recette d’une journée inoubliable pour vous. Encore un argument pour vous convaincre ? Paris 2024, année olympique ici, chez nous, le marathon en est une des épreuves reines. Essayez et vous saurez pourquoi !

M.P.


EN PRATIQUE

Le 22 septembre 2024 : Départ à 7 h 30. Meneurs d’allure sur 3 h 15, 3 h 30, 3 h 45, 4 h, 4 h 15, 4 h 30. Retrait des dossards au Salon Running Loire Valley (Palais des Congrès – 37000 TOURS) pour retirer leur dossard et cadeaux, le vendredi 20 septembre, de 15 h à 20 h et le samedi 21 septembre, de 10 h à 19 h. Pas de retrait de dossards le jour de la course.

Chronique resto : Boui-Boui, la bonne table place Gaston-Paillhou

C’est la très bonne surprise du côté des Halles : on a (enfin) pu tester la douce cuisine du Boui-Boui ! A table !

Cela faisait un bon petit bout de temps qu’on avait un oeil sur Boui-Boui ! Mais chaque fois, la team tmv débarquait un poil trop tard : arrivée à l’improviste, sans réservation, bec dans l’eau, tables prises d’assaut. Apparemment, cette récente table tourangelle a déjà son lot de fidèles depuis septembre. Alors pour cette chronique, alléchés par l’excellent bouche-à-oreille, on a enfin décroché le téléphone pour réserver…

Midi trente. La salle est complète. C’est ambiance bistrot sympa et convivial et ce jour-là, on se dit qu’on a bien fait de venir entre amis ; l’état d’esprit est tout à fait là. Détente et bons petits plats au programme.

La cuisine ? Un doux régal

Aux manettes, on reconnaît notamment deux têtes connues : au service, l’éternelle enjouée Sophie Boulay qu’on avait pu voir et apprécier à La Cour, place Plumereau. Et en cuisine (qui est d’ailleurs ouverte sur la salle), Édouard Guillon, que les amateurs de bonne chère ont pu croiser à l’Auberge du Croissant à Rochecorbon.

 

Et question cuisine, justement, c’est le doux régal ! La carte du midi, courte donc gage de qualité, offre de belles propositions pour un total à 27 € entrée- plat-dessert. Jolie vaisselle, présentations travaillées, recettes alliant traditionnel et originalité et surtout… eh bien, c’est tout simplement bon !

En entrée, l’œuf mollet a tenu toutes ses promesses avec son jaune coulant et souple et son blanc ferme. Le tout, porté par une purée de céleri bien onctueuse comme il faut, des champignons et des copeaux de jambon affiné 24 mois. Une excellente entrée en matière.

Pour la suite, on a voulu faire ressortir notre côté « viandard » (avis aux intéressé(e)s : Boui-Boui se proclame d’ailleurs « bar à bidoche » le soir…) en dégustant la pièce du boucher, de l’Angus, tartinée d’une bonne dose de beurre maître d’hôtel qui fait toute la différence. La viande, fine et très tendre, repose sur un écrasé de pommes de terre tout doux.

Notre voisine a été tout aussi satisfaite avec son pavé de cabillaud à la cuisson parfaitement maîtrisée, posé sur un risotto copieux et nourri à l’encre de seiche, avec une réduction de jus de moules. Un sans-faute de bout en bout selon nous. La formule du midi nous a ravis, on reviendra le soir pour la fameuse « bidoche »…

Aurélien Germain


> L’addition : formule midi à 27 € (entrée-plat-dessert) ou 23 € entrée-plat ou platdessert. Plat seul à 18 €
> Boui-Boui au 27 place Gaston- Paillhou, juste en face des Halles. Ouvert du mardi au samedi, de midi à 14 h 30, et les vendredis et samedis de 19 h à minuit. Cuisine du marché le midi, bar à bidoche le soir. Petite terrasse.
> Contact Réservations (fortement conseillées) au 02 34 37 69 05. Menu de la semaine et infos sur Instagram, @boui_boui_tours

 

Boll ‘N Roll : sainement bon

Ouvert fin juin à quelques mètres de la place Plumereau, Boll ‘N Roll fait la part belle aux recettes vegan, sans gluten et aux plats équilibrés.

Boll 'N Roll

Manger sainement quand on n’a pas beaucoup de temps ? C’est le pari que s’est lancé Boll ‘N Roll arrivé rue du Commerce fin juin. Et disons-le tout de go : ce restaurant est notre coup de cœur de la rentrée (oui, après avoir enquillé les barbecues de l’été et à quelques jours des 10 & 20 km de Tours, un peu de nourriture saine ne nous fera pas de mal !).

Boll ‘N Roll reprend les codes du fast food : choix des compositions sur place (le comptoir est sous vos yeux), on sert vite et on peut manger sur le pouce…
La différence ? Les recettes sans gluten, végétariennes et vegan sont mises en valeur et les plats sont équilibrés. Leurs valeurs nutritionnelles sont indiquées en grand sur l’immense menu apposé au mur. Calculées par une nutritionniste, elles précisent fibres, calories, glucides ou encore protéines.

Et alors, dans l’assiette ? Eh bien, c’est excellent. On a tenté le Paris Boll, composé d’un peu de poulet très tendre et fort en goût, de riz blanc, poivron et patate douce, mélangé à du chou-fleur, avocat et salade. Des graines de sésame parsèment le tout et la sauce acidulée se marie parfaitement à l’ensemble. Les produits sont frais – Boll ‘N Roll insiste pour travailler au maximum avec des producteurs locaux – et ça fonctionne à merveille. Les plats sont doux, pleins de saveurs, parfaitement assaisonnés et « sainement bons » (comme le dit leur slogan).
Tout est assemblé dans des rolls, sorte de galettes, ou proposé en bol.

Une « healthy food » qui fait du bien et une équipe qui file le sourire (les gérants Azim et Melvin sont aussi décontractés qu’adorables), de quoi nous motiver à y retourner… pour leur brunch ou leur petit-dej’ par exemple !

> Boll ‘N Roll, 17 rue du Commerce. Du lundi au samedi, toute la journée. Contact : 06 64 42 21 10 ou sur Facebook.
> Tarifs : plats salés de 8,95 € à 12, 95 € ; menu à 18,95 € environ ; brunch le samedi à 17,95 €. 

L’Atelier Lebeau : entre bistrot et gastronomie

On a testé l’Atelier Lebeau, installé aux Halles. L’établissement a ouvert en mars dernier.

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Profitons encore des derniers rayons de soleil de l’été pour s’asseoir à la terrasse de ce bistrot. Alors que le marché des Halles se termine, le bistrot de Guillaume Belloin accueille les gourmands affamés. Ouvert le 30 mars dernier, le restaurant est décoré de fauteuils d’inspiration scandinave, de lustres et de luminaires rétro, qui donnent un côté chic à ce lieu où se croisent des familles, des femmes et des hommes d’affaires.

À peine installés, la serveuse nous apporte des amuse-bouches pour nous faire patienter. Tartinade de thon, fines tranches de frites et de feuilletés (un peu sec) sont appréciés.
Quelques plats sont à la carte, mais le bistrot fonctionne surtout au menu, dont les prix peuvent varier selon la période de l’année et les réservations. Ce jour-là, le menu plat et dessert s’élevait à 22,50 €. Les cuisiniers revisitent les plats du bistrot s’approchant de la gastronomie. En entrée, bocal de terrine de campagne marbrée au foie gras et sa salade au vinaigre de truffe.

J’opte directement pour le plat, un filet de rouget et dos de cabillaud, sur son coulis de poivrons et de chorizo au paprika, avec un bol de purée en accompagnement. Du rouge, du blanc, du vert égayent mon assiette qui révèle d’agréables saveurs et une jolie quantité de poisson. La soupe froide andalouse est revisitée en dessert avec un mélange de rhubarbe, fraise et ananas poêlé, qui ne manque pas d’acidité. Plus classique, un riz au lait à l’ancienne et vanille bourbon se marie avec finesse à la confiture de figues violettes. Le bistrot possède également une vinothèque de quelque 80 vins différents, à goûter au bistrot et à emporter chez soi. En dehors d’un service un poil long ce jour-là, l’Atelier Lebeau tient ses promesses.

P.P.

> L’atelier Lebeau, 1 bis, place Gaston-Paillhou à Tours. Ouvert du mardi au samedi, service du midi et du soir. Tél. 02 47 37 03 13.

Autrement Dit : festival autour du handicap

Ne manquez pas Autrement Dit, un festival avec une programmation originale, une accessibilité universelle et un public familial. Le 10 juin, au Cirque Georget, à Luynes.

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Cette année, un nouvel événement vient s’ajouter à la belle programmation tourangelle : le festival Autrement dit, le 10 juin, à Luynes, à partir de 13 h 30. Il est de ceux où les enfants sont les bienvenus !

Annoncé en tête d’affiche, Tryo sera sur scène en fin de soirée. Mais avant ça, le groupe La Vache qui rock ouvrira le bal, suivi du talentueux Anton Oak. Les Skalators feront aussi swinguer la foule – enfants comme adultes – avant de laisser place à l’énergique Camille Esteban, l’un des talents de The Voice. En parallèle, sous le chapiteau et en extérieur, quiz musical, batucada, contes, cirques, théâtre, chorale gospel, cinéma pour l’oreille, danse, courts-métrages et d’autres animations pour toute la famille sont prévues.

Le tout dans un souci constant d’accessibilité : les concerts seront donc traduits en langue des signes. Les flyers et programmes en braille. L’espace sera aménagé pour assurer la bonne circulation de tous, que l’on soit en fauteuil, en poussette, en béquille, sourds ou autres. Vous l’aurez compris, le Festival Autrement dit met au cœur de son organisation l’accessibilité dite universelle. C’est-à-dire, l’accès à tout pour tous.
« Nous voulons contribuer au changement de regard sur la personne en situation de handicap, assène Sonia Pareux, organisatrice de l’événement. Le but est de mettre en lumière son potentiel et non plus son incapacité. »

Pour rendre cette première édition possible, Sonia a su fédérer de très nombreux partenaires : l’APAJH37, pour qui elle travaille, et la CAF37 qui finance le projet, les établissements spécialisés, mais aussi les restaurateurs de la rue Colbert, la Loère, ses voisins, des familles de personnes handi-capées, des commerces locaux. 250 bénévoles en tout. L’ambiance promet d’être survoltée !

> Au cirque Georget. 9,50 € en prévente. 10 € sur place. Gratuit pour les moins de 12 ans.

On a testé le resto La Cour

TMV a testé les planches-apéro faites maison du nouveau restaurant La Cour. Et c’est original !

Le restaurant La Cour propose plusieurs planches-apéro différentes.
Le restaurant La Cour propose plusieurs planches-apéro différentes.

« Venez découvrir nos planches faites maison pour l’apéro ! » Forcément, quand on a vu cette annonce et cette photo sur la page Facebook de La Cour, notre choix a été vite fait : direction place Plumereau pour découvrir le petit nouveau. La Cour remplace en effet Chez Plumereau, crêperie historique du Vieux-Tours qui était tenue par Nicole et Jeanine. Désormais, l’endroit appartient à Sophie et Antoine. Et ces deux frères et sœurs ont à cœur de redonner ses lettres de noblesse à la galette.

Installés sur la terrasse, on commence donc notre planche-apéro surprise. Surprise, car Sophie ne dévoile pas d’emblée leur composition. On s’amuse donc à reconnaître (ou pas) certaines saveurs. Une chose est sûre : c’est plutôt original ! Les galettes sont découpées en rondelle et se dévorent comme des petits tapas. Une autre est empaquetée comme un samoussa ! La qualité est là, puisqu’on se régale de ces portions qui mélangent avocat-fromage-chou rouge, ou encore d’autres faites de crudités, moutarde relevée et rillons, et d’autres farcies au fromage et crème de chorizo. La planche (voir photo), accompagnée de deux pintes de bière, nous est revenue à 24 €.

Les galettes – dont les noms ont toutes en commun la particule « cour » – proposées en restauration « sont plus classiques », comme l’indique la gérante. Qui rappelle aussi que La Cour fait ses débuts prudemment (n’oublions pas que la cuisine est minuscule !). « Mais nous avons la volonté de préparer des plats originaux. » La preuve, avec la jolie présentation des assiettes. Pour une crêpe, une galette ou simplement boire un verre, l’endroit est agréable. On espère donc fortement que La Cour entrera chez les grands.

A.G.

> Place Plumereau. Ouvert 7 jours sur 7. Restauration le midi (sauf dimanche et lundi), planches à l’apéritif. Contact : 06 78 95 18 25 ou facebook.com/lacour. tours

> Galettes de 7 à 12 €, crêpes de 2,50 à 5 €

Panier curieux : quand la culture est une surprise

Rencontrés à l’apéro-rédac tmv, Séverine et Merlin font partie de l’asso Viens voir à Tours qui propose des paniers surprise. Une façon originale de faire découvrir la culture tourangelle autrement.

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Promouvoir la culture locale », c’est le credo de Viens voir à Tours. L’association – aussi connue sous le petit nom de VVhat – existe depuis 2015. Lancée à la base par des étudiants tourangeaux, la structure compte désormais une vingtaine de personnes, âgées de 20 à 30 ans. « On a recruté pas mal de nouvelles têtes ces derniers temps », précise Merlin qui fait partie de l’association.

Il faut dire que leurs paniers curieux cartonnent (lire tmv n°233). Le principe est simple : dans des paniers « surprise », l’équipe de VVhat glisse places de spectacle ou concert, CD, livre, créations artistiques, le tout garanti 100 % Tours. « Même le tote bag – le sac en tissu dans lequel se trouve tout ça – est illustré par un artiste du coin et sérigraphié en Touraine », soulignent Merlin et Séverine, son acolyte.
En mars dernier, par exemple, le panier curieux regroupait Le Monstre, le livre de Xavier Veilhan, des places pour le festival Super Flux, ou encore le CD de Toukan Toukan et un sac illustré par Élodie Oliveira. « Les paniers curieux sont ensuite distribués lors d’une soirée-remise. Il faut promouvoir la culture locale, mais aussi la partager », indique Séverine.

Dès lors, on comprend mieux qu’elle et Merlin soient intarissables sur le thème qui avait été abordé lors de l’apéro-rédac tmv la semaine dernière (la culture à Tours est-elle (vraiment) accessible à tous ?) : « Quand on me dit qu’il n’y a rien à faire à Tours, ça me fait sauter au plafond ! », s’exclame Séverine, avant d’ajouter : « Il y a toujours de belles découvertes à faire. La culture locale est riche, très riche, mais un peu méconnue. Cela fait neuf ans que j’habite ici, mais je découvre encore. » Pour Merlin, le panier curieux est efficace et l’offre, pertinente : « On essaye effectivement de stimuler la curiosité. »
Preuve en est : les acheteurs sont non seulement nombreux, mais aussi variés. « Concernant le profil type des acheteurs du panier curieux, nous n’en avons pas », indique Cindy, du bureau de l’association. Lors de la dernière édition, « ils étaient âgés de 18 à 70 ans. Un large public, donc ! D’autant plus que nous proposons désormais un panier jeune public, pour les enfants de 2 à 10 ans globalement ».

Il faudra un peu attendre pour voir sortir les prochains paniers de VVhat. En attendant, l’asso travaille sur un événement prévu en juin. « Il faut d’abord qu’on trouve un lieu… Mais on va faire une soirée pour se faire connaître », se réjouit Séverine. « Ce sera un moment parfait pour aller à la rencontre des gens. »

> Plus d’infos et contact sur : facebook ou viensvoiratours.fr ou par mail à what.asso@ gmail.com
> Panier curieux à 35 € ou 25 € en tarif réduit (étudiants, sans emploi, etc.)

Tarification au quart d’heure : mon cher parking…

Interview de Marie-Claude Fourrier, présidente de l’asso de consommateurs CLCV 37. Selon elle, les parkings ont augmenté leurs prix suite à la nouvelle loi…

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D’après la CLCV, celui qui reste 2 h 15 dans un parking paiera moins qu’avant, mais celui qui reste 1 h 55 paiera plus ! (Photo Shutterstock)

La CLCV a publié une enquête nationale sur la tarification des parkings au quart d’heure. Comment avez-vous travaillé à Tours ?
Nous avons enquêté sur les six parkings les plus importants (1). Nous avons relevé les tarifs en mars et sommes revenus le 3 juillet, quand la loi Hamon s’est mise en place. Et qu’avez-vous constaté ? Qu’entre temps, il y avait eu une augmentation des prix ! Certes, tous les parkings avaient bien établi la nouvelle réglementation au quart d’heure. Mais c’était plus cher : de 11 € la journée à 12 €.

Comment se situe Tours ?
Elle est dans la moyenne générale côté tarifs. Elle est bonne élève pour la réglementation. On est plus cher qu’avant à l’heure, mais c’est une tendance nationale. En revanche, Tours est mauvaise élève sur un point : la lisibilité tarifaire est très insuffisante !

Les périodes de gratuité n’ont visiblement pas leur place non plus…
Non, aucun des parcs de stationnement que l’on a vérifiés n’offre de période de gratuité.

Que va changer cette enquête ?
Il faut en parler, débattre. Les parkings coûtent plus cher et il faut se trifouiller l’esprit pour savoir combien il faut débourser.

N’était-ce pas trop « naïf » ou utopique d’imaginer que les tarifs allaient baisser ?
Cela aurait dû ! C’était bien le but de cette loi. Certains automobilistes vont être bénéficiaires, mais de nombreux autres vont désormais payer plus…(2)

Propos recueillis par Aurélien Germain

(1) Vinci Gare, Anatole-France, Nationale, Relais Fil Bleu, Mairie, Champ-Girault.

(2) De nombreux parkings ont augmenté le tarif horaire ou de longue durée. Au niveau national, la CLCV a constaté des hausses moyennes de + 8,1 % pour 1 h ou encore + 11,1 % pour 24 h.

Hansel et Gretel : "Mais Mimi, il est 10 h …"

#EPJTMV. « Mais t’avais dit qu’on irait bruncher ! » Chez Hansel et Gretel, en plus de prendre le thé, on peut venir petit-déjeuner. On a testé pour vous.

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À peine avoir franchi le seuil de la porte, l’odeur de gâteau qui sort du four vient titiller nos papilles. Confitures, petits biscuits et sucres d’orge sont apposés ici et là pour rappeler qu’il y avait une confiserie avant le salon de thé. Voltaire, un bouledogue français aux bâillements atypiques, vient nous accueillir. Le service est irréprochable, et Katia Darzacq, la maîtresse de maison, souriante et attentionnée.
Après 20 ans d’enseignement, cette professeur de lettres avait envie d’autre chose. « Avec mon mari Nicolas, le projet mûrissait depuis déjà quelques années. On voulait un endroit familial et chaleureux, comme dans la maison du conte d’Hansel et Gretel ». Un pari réussi, on s’y croirait presque. Quant à l’idée du salon de thé, elle est venue tout naturellement. « Je me suis toujours beaucoup intéressée aux différentes sortes de thé et j’adore faire les gâteaux ! », s’amuse Katia.
Dans ce lieu cosy, pas guindé pour un sou, on déguste les préparations sur des petites tables de jardin. Côté assiette, tout est fait maison. Entre le chocolat à l’ancienne, aussi bon que celui de nos grands-mères (c’est pour la formule, vous voyez ce qu’on veut dire), et les œufs brouillés cuits à la perfection qui nous transportent illico presto Outre-manche, on ne trouve rien à redire…
Au menu
Une formule petit-déjeuner hyper copieuse : des classiques du petit-déjeuner avec pain frais-beurre-confiture, du pain d’épices à tomber par terre et une crêpe beurre-sucre à la douce saveur de fleur d’oranger. Pour vous hydrater, jus d’oranges pressées et boisson chaude à volonté. Oui, oui, tout ça ! Bon on avoue, on a quand même un peu calé à la fin…
On a pris en plus…
Un cake café/noix avec plein de chantilly et un café latte. Toujours en quantité de géant, mais on ne va pas s’en plaindre !
À titre d’information, des brunchs encore plus garnis sont servis le week-end. Dans l’assiette : pancakes, bacon, assiettes de fromage, de charcuterie, et plein d’autres choses pour ravir vos papilles. À bon entendeur…
L’addition
La formule petit-déj à 9,10 €, deux parts énoooormes de cake et un café latte pour 6,70 €. Plus que raisonnable pour un endroit comme celui-ci.
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En pratique
Hansel et Gretel, 107 rue Colbert. C’est ouvert du mercredi au samedi, de 10 h 30 à 19 h 30.
Contact : 02 47 05 58 65, hanseletgretel@orange.fr ou Hansel et Gretel sur Facebook. Le lieu peut seulement accueillir une quinzaine de personnes donc il est préférable de réserver à l’avance (conseil d’amie, ce serait bête d’être frustré).
Marine Sanclemente (article et photos)

Bagels & coffee : le (bon) goût de l'Amérique

La folie Bagels est partout ! Et comme on aime ça, on a testé celui installé rue Michelet. Miam !

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Encore des bagels ? Décidément, impossible de passer à côté de ce phénomène culinaire venu tout droit d’Amérique. Après avoir créé une boutique rue du Commerce, Bertrand et Yolaine, les deux gérants ont décidé d’ouvrir un nouveau lieu rue Michelet, dirigé par Swanny Miet. Depuis mi-mars, ce restaurant rapide proche de la gare ne désemplit pas. Et pour cause : de l’ambiance à l’accueil, en passant par l’assiette, tout donne envie de s’y arrêter, pour une collation ou pour déjeuner. Ici, la déco est minimaliste mais efficace, et nous transporte direct à SoHo, entre deux métros new-yorkais.

Pour la carte, il y a bien sûr l’incontournable bagel décliné à la sauce métropole : Paris, avec son jambon, New York et son pastrami, Delhi et son curry, Napoli à la mozza, ou encore Dublin et son saumon… Il y a même différents types de pain. De quoi trouver son bonheur, d’autant qu’on peut aussi commander un hot-dog, si l’on préfère les valeurs sûres. Pour les boissons, il y a l’embarras du choix, entre cafés et soft drinks, smoothies et thés raffinés. Dans l’atmosphère paisible de la rue piétonne, animée par la jeune clientèle habituée, nous dégustons notre Napoli, accompagné d’un thé vert jasmin parfumé. Si nos voisines de table ne parlaient pas français, on se sentirait vraiment ailleurs. En dessert, un petit donut à la fraise nous séduit, histoire d’ajouter encore un peu de douceur à ce repas déjà bien agréable. Ce qui attire surtout notre regard dans ce petit coin d’Amérique, ce sont les produits importés tout droit des States disponibles sur l’étagère au fond de la salle. Et ça messieurs-dames, c’est pas facile à trouver. Au final, Bagels & Coffees, c’est la formule idéale pour manger rapidement de la qualité et voyager par les sens, le tout à un prix plutôt sympa. Dommage que la météo ait été capricieuse, on n’a pas osé tester les fauteuils en terrasse. Qu’à cela ne tienne, on repassera !

√AU MENU
Image4UN PLAT
Pour une évasion méditerranéenne, rien de mieux qu’un Napoli : un bagel salé avec tapenade, mesclun de salades, tomates séchées, vinaigre balsamique et bien sûr mozzarella. Avec ça, non seulement vous allez être calés, mais vous ravirez aussi vos papilles, tant le mélange est frais et harmonieux.

L’ADDITION
La formule est correcte : comptez 5 € pour un bagel et une boisson, 7,60 € pour la même chose avec un dessert, et 8,70 € pour les plus gourmands. Un prix raisonnable, d’autant qu’on ne sort pas avec la faim. Et pour un petit plus fraîcheur et exotisme, optez pour un smoothie mangue, fraise ou encore passion, à 3,60 €.

EN PRATIQUE
Bagels & Coffees, c’est au 13 rue du Commerce, mais aussi au 6 rue Michelet. Ouvert du lundi au samedi, de 9 h 30 à 19 h. Possibilité de manger en terrasse, dans des canapés aussi moelleux que les bagels. Contact : 06 76 69 49 26.

On a testé : pilote d'avion !

Un simulateur de vol vient d’ouvrir ses portes à Tours Nord. Un de nos journalistes s’est transformé en commandant de bord.

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Alignement en bout de piste, préparation au décollage ! » Bergame, Italie. Après une petite escale, je m’apprête à repartir à bord de mon Airbus A320. Evann, mon copilote, vérifie que nous sommes parés. Décollage. Main droite sur la manette des gaz, gauche sur le manche, je lance l’avion à pleine vitesse.

L’avion ? Pas exactement. Je suis en réalité à bord du simulateur Aviasim, installé depuis peu au coeur de la zone industrielle de Tours Nord. Et même si je suis pleinement conscient que toute l’expérience à laquelle je suis en train de participer est virtuelle, je me sens dans la peau d’un vrai pilote. C’est impressionnant de réalisme. Le simulateur reproduit à 99% les conditions de vol réelles.
La sueur commence à perler le long de mes tempes, tout mauvais geste peut entraîner le crash. À mes côtés, Evann, pilote professionnel fraîchement diplômé, me prodigue tous les conseils nécessaires au bon déroulement du vol. Installé confortablement dans le siège de commandant de bord, je suis entouré de boutons et de cadrans. Devant moi, un ingénieux système d’affichage panoramique me plonge en totale immersion.

Après plusieurs manoeuvres, Evann m’invite à regagner la piste de Bergame pour atterrir. Je m’aligne, sors le train d’atterrissage et entame la descente. Tout ça sans connaissance particulière de l’aviation. C’est d’ailleurs là que réside la grande force d’Aviasim. Faire découvrir le fonctionnement d’un avion de manière ludique. 500 m de la piste. Un bruit d’alarme retentit dans le cockpit. Mon moteur droit est en train de lâcher. Je n’ai pourtant touché à rien ! Je me retourne et vois Thomas Gasser, fondateur d’Aviasim, en train de pianoter sur l’ordinateur de contrôle, le sourire aux lèvres.
Toute panne peut être simulée à tout moment pour tester la réactivité du pilote. 100 m de la piste. Mon appareil se déporte à droite, l’atterrissage s’annonce musclé. Tant pis pour la piste, je dois poser l’avion dans l’herbe. Les roues à peine au sol, j’inverse les gaz, enclenche les freins, l’avion dérape et finit par regagner la piste pour un arrêt complet. « Félicitations, me lance Evann. Bon, en conditions réelles, vous auriez crashé l’avion. Mais c’est un bon début ! ». Je pense aux 150 passagers assis derrière moi. La prochaine fois, promis, j’atterrirai correctement !

√ EN BREF
LE PUBLIC
Aviasim s’adresse à la fois aux particuliers désireux de découvrir le fonctionnement d’un avion de ligne, mais aussi aux professionnels souhaitant perfectionner leur connaissance de l’Airbus A320. Abordant l’aviation de manière ludique et prônant l’entente entre pilote et co-pilote, le simulateur séduira aussi les comités d’entreprise désireux de renforcer l’esprit d’équipe au sein de leur société.

L’ÉQUIPE
Image1La gérante Emmanuelle Mary est épaulée par deux jeunes pilotes professionnels pour assurer le fonctionnement du simulateur et accompagner les clients pendant le vol. Lors de notre test, Thomas Gasser, fondateur d’Aviasim (à droite sur la photo), était présent et n’a d’ailleurs pas hésité à paramétrer le simulateur pour perturber notre vol et tester notre réactivité !

PRATIQUE
Les locaux d’Aviasim se situent au 7 allée Colette-Duval à Tours Nord et sont ouverts au public et aux entreprises sur réservation. Plusieurs packs incluant du temps de vol et un briefing sont disponibles, les tarifs allant de 99 à 249 €. L’équipe propose également un stage antistress pour les personnes effrayées par les trajets en avion. Plus d’infos sur aviasim.fr et au 09 81 19 39 99.

La Trattoria des Halles : chic et raffiné

La Trattoria des Halles se trouve au 31 place Gaston-Pailhou, dans le quartier des Halles à Tours.

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Quartier des Halles, lundi midi. La place Gaston-Pailhou resplendit sous un soleil de plomb. Idéal pour s’accorder une pause déjeuner à la terrasse de la Trattoria des Halles. Sitôt arrivés devant le restaurant, nous sommes séduits par la devanture et l’allure de cantine chic pour cadres tourangeaux. Coup d’œil rapide à la carte. La formule du midi conviendra très bien. En entrée, nous optons pour une salade de blinis au gravlax de saumon à la crème ciboulette. Bon et léger, idéal en période estivale. Nous apprécions l’importance accordée à la présentation des plats et l’attention de la serveuse à notre égard. Arrive ensuite le plat, une pièce de bœuf très tendre accompagnée de frites et de salade, que nous dégustons avec un verre de Saint-Nicolas de Bourgueil. La Trattoria des Halles propose un choix de vin impressionnant, qui séduira les amateurs.
Nous profitons de l’attente avant le dessert pour faire un tour à l’intérieur. Le restaurant est relativement spacieux, décoré avec soin et modernité. Les tables sont quasiment toutes occupées, ce qui n’altère pour autant pas la rapidité du service. Retour à notre place. Pour conclure ce bon repas, nous avons choisi la mousse au chocolat et sa brochette de chamallows. Onctueux, rien à ajouter.
De ce déjeuner, nous retiendrons la qualité des plats et du service, qui justifient les prix légèrement élevés de la carte de la Trattoria. Idéalement situé dans le centre-ville, le restaurant affiche régulièrement complet. Pensez donc à réserver si l’envie vous prend de vouloir aller tester la formule du soir, très alléchante sur le papier. Vous pouvez d’ailleurs consulter l’ensemble de la carte sur le site web de l’enseigne, histoire de vous mettre l’eau à la bouche.
√ AU MENU
UN PLAT
RESTO_BV_PHOTOLe choix numéro un des clients ? La pièce de boeuf grillée, sauce au poivre vert, accompagnée de frites maison et de feuilles de saison. La viande est impeccable de tendresse, le tout préparé et présenté avec soin. Accompagné d’un verre de Saint-Nicolas de Bourgueil rouge, ce plat ravira vos papilles.
L’ADDITION
Si les tarifs à la carte sont assez élevés, vous vous en tirerez pour environ 20 euros en choisissant la formule du midi entrée-plat-dessert avec un café. La formule du soir, plus riche en choix, s’élève elle à 25 €. Mais à ce prix là, la qualité est au rendez-vous ! EN
PRATIQUE
La Trattoria des Halles se trouve au 31 place Gaston-Paillhou, dans le quartier des halles à Tours. Ouvert du lundi au samedi de 12 h à 14 h 30 et de 19 h 30 à 22 h (jusqu’à 23 h les jeudis et vendredis). Formules ou plats à la carte. Contact : 02 47 64 26 64 ou latrattoriadeshalles.com

Patrice : au swag et caetera !

Le musicien Patrice, à mi-chemin entre le reggae et le swaggae, est en concert à l’Escale. L’occasion pour tmv de s’entretenir avec le chanteur.

Patrice-Gscarf--2B
Votre dernier album s’intitule « The Rising of the son ». Est-ce que cela veut dire que vous êtes mature désormais ?

Je pense que je ne serai jamais mature ! (Rires) C’est plutôt une renaissance, une nouvelle prise de conscience, une nouvelle inspiration. Un besoin de me retrouver et de tracer toujours mon propre chemin. Il y a aussi une référence à Babatunde, mon deuxième prénom (qui signifie « le retour du vieux » en haoussa, langue de l’Afrique de l’Ouest, NDLR). Il m’a été donné par mon père le jour de ma naissance, qui est aussi le jour où mon grand-père est mort. Il y a donc aussi cette idée d’un cercle de vie dans cet album.

Vous avez défini le style de ce nouvel album comme du « swaggae ». C’est quoi ?
C’est une musique qui a son propre style. Elle ne cherche pas à copier d’autres musiques. Il y des influences de l’Europe, de l’Afrique, des îles pour le reggae. Le swaggae représente les gens comme moi. Je ne suis pas comme les autres, de par ma culture et mes origines métissées. La mixité est désormais une culture avec une nouvelle génération. Le swaggae en est sa musique dont le style se veut moderne.

Autre particularité liée à cet album : vous avez réalisé des concerts gratuits au lever du soleil, par exemple à Montmartre à Paris. Comment expliquez- vous cette démarche ?
Je voulais simplement réaliser quelque chose d’original, qui n’avait jamais été fait. Je me suis dit qu’on faisait toujours des concerts le soir. Pourquoi pas le matin ? Tout le monde n’y croyait pas au départ. Mais ça a marché. Et finalement, c’est différent d’un concert habituel. Il y a une plus grande proximité avec le public et les fans. J’essayerai toujours de trouver des nouveaux concepts comme celui-là.

On a parlé de mixité. Comment vous êtes-vous connecté à vos deux identités ?
Déjà, pour revenir là-dessus, l’histoire de la rencontre entre mes parents est plutôt cool. Ils se sont rencontrés dans un avion, entre l’Afrique et l’Europe. Je suis quelqu’un de métissé, et cela se ressent dans ma musique. Si vous écoutez mon accent, vous ne saurez pas de quelle partie du monde je viens ! (rires)
Propos recueillis par Guillaume Vénétitay
EN BREF
LE CONCERT
Du bon son pour commencer le mois ! Patrice sera en concert le mardi 4 février à l’Escale de Saint- Cyr-sur-Loire.

BIO EXPRESS
Son nom complet, c’est Patrice Bart-Williams. Il est né le 9 juillet 1979 à Cologne (Allemagne), d’un père originaire de Sierra Leone et d’une mère allemande. Son père est décédé alors qu’il n’avait que 11 ans. Il a eu deux enfants avec la chanteuse Ayo.
SES ALBUMS
« The Rising of the son » est son sixième album studio, sorti au dernier trimestre 2013. Son premier album, « Ancient Spirit », diffusé en 2000, a lancé sa carrière. Ses premiers opus sont beaucoup plus teintés reggae. Il navigue ensuite entre différentes influences : soul, blues, hip-hop. Ce qui le rend inclassable. D’où un style auto-qualifié de « swaggae » (lire ci-contre). À tmv, on a une petite préférence pour l’album « How do you call it ? ».
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=HpLcnUQ9TRs[/youtube]