Changer de maire en cours de mandat, comment ça marche ?

Serge Babary se présente aux sénatoriales. Bon, d’accord. Mais changer de maire en cours de mandat, comment ça marche ? On vous dit tout !

Dessin de Giovanni
Dessin de Giovanni

LE MAIRE DÉMISSIONNE

Ben oui, les démissions de maire en cours de mandat, ça arrive. Pour raisons personnelles, de santé, pour prendre des responsabilités ministérielles ou pour devenir parlementaire à l’Assemblée nationale ou au Sénat. Car, depuis le 31 mars, il est impossible de cumuler deux mandats électifs. Encore faut-il que le maire actuel soit effectivement élu au Sénat, ce qui, dans le cas de Serge Babary, est probable, mais pas totalement certain.
Réponse le 24 septembre. Cette démission n’entraînera pas une nouvelle élection municipale, mais le conseil municipal devra se choisir un nouveau maire parmi les élus municipaux.

LA MAJORITÉ CHOISIT SON CHAMPION

Les élus majoritaires étant… majoritaires, ils sont concrètement les seuls à pouvoir être élus. La première étape, c’est donc de se mettre d’accord au sein de la majorité municipale. C’est le premier adjoint qui a en charge les aspects pratiques de la transition. Il va donc organiser un conseil de la majorité municipale.
Les élus candidats au poste de maire pourront défendre leur projet devant leurs collègues. Les trois noms qui reviennent le plus souvent sont ceux de Xavier Dateu (adjoint au sport), Christophe Bouchet (adjoint au rayonnement et au tourisme) et Thibault Coulon (adjoint au développement économique). Un vote à bulletin secret désignera un vainqueur et plusieurs tours seront peut-être nécessaires pour obtenir les 22 voix de la majorité absolue (le groupe majoritaire compte 42 élus).

ON ÉLIT LE NOUVEAU MAIRE

Le champion de la majorité constitue son équipe et désigne ses adjoints. Ensuite, tout le monde se retrouve pour une séance plénière du conseil municipal et une élection en bonne et due forme est organisée.
Mais sans suspense, puisque l’option majoritaire l’emporte forcément. À noter que même élu au sénat, l’actuel maire de Tours peut rester conseiller municipal et qu’il dispose, à ce titre, d’un droit de vote qui compte et qui, même, pèse assez lourd.

J’ai testé… faire ma propre bière à la maison

Tourangeau importé, descendant d’une famille nordiste, la bière fait presque partie de mes gènes. On tombe un peu dedans quand on est petit ! Bref, un jour, buvant une bière au goût de fond de canette éventé, je me suis dit qu’avec un peu de recherche et un investissement raisonnable, je devrais réussir à faire aussi bien. Et si par malchance, la qualité n’est pas au rendez-vous dès la première tournée, j’aurais au moins le plaisir de boire un truc maison.

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Je ne vois pas trop par quel bout attaquer l’expérience. Jusqu’à maintenant, je me contentais de les prendre par 6 ou 24 sans vraiment regarder ce qui était marqué sur l’étiquette. Direction Internet. Pour une fois, sites et forums sont unanimes : il faut faire ses premières armes (ou ses premières bouteilles) en brassant quelques litres à partir d’extrait déjà conditionné, histoire de se familiariser avec le matériel, les étapes de la fermentation et la mise en bouteille.

J’investis donc une centaine d’euros dans l’achat d’un kit pour débutant. Le plus difficile est de choisir le type de bière que je souhaite obtenir : Pils, IPA, Ambrée, Trappiste ou Brune… Quelques jours après, un gros carton arrive à la maison : 2 seaux de 30 litres, des capsules, un densimètre, divers ustensiles, des bouteilles vides et 2 boîtes de conserve d’un litre remplies d’extrait de malt (j’ai choisi une Blonde et une Blanche).
Le tout accompagné d’un mode d’emploi d’une clarté et d’une simplicité qui ne laissent aucun doute : cette première bière va être une réussite !

JOUR J Image4

Les enfants sont à l’école, le chien enfermé dehors et Madame regarde les Feux de l’Amour, je suis peinard pour quelques heures. J’investis la cuisine. Il faut désinfecter tout le matériel qui va être utilisé, et un seau de 30 litres, ça ne se case pas dans un évier de studio. Ensuite, je chauffe l’extrait de malt au bain-marie (froid, il a la consistance de miel bien épais et une bonne odeur d’Ovomaltine).

Une fois ramolli, je le verse dans le seau, rajoute de l’eau chaude, du sucre, touille pour que tout fonde et complète avec de l’eau froide. Les puristes utilisent de l’eau de puits ou de source, pour moi, ce sera la cuvée municipale. J’ajoute la levure, ferme le couvercle et installe le bulleur, une petite chicane en plastique qui se plante dedans ; il permettra au CO2 dégagé par la fermentation de s’échapper du seau, sans que l’air extérieur ne puisse rentrer. Le mélange est fait, maintenant il s’appelle un brassin. Ça change tout, je suis en train de devenir brasseur.
Le mélange doit fermenter une dizaine de jours à une température le plus stable possible (entre 18°C et 23°C). Des bulles devraient apparaître au bout de quelques heures. Je m’installe devant le seau et j’attends. Rien. Deux jours après, toujours pas de bulles. J’ouvre le couvercle, de la mousse apparaît à la surface du brassin et ça sent le moisi. C’est sûr, j’ai oublié un truc, tué les levures avec de l’eau trop chaude.
Je me vois déjà en train de déverser le brassin dans l’évier, quand… gloup, gloup. Victoire ! le bulleur commence à glouglouter. Une fois de temps en temps, puis régulièrement. Et c’est parti pour une bonne semaine.

Image3JOUR +7 à 10

Le bulleur ne chantonne plus. Les levures ont fini de transformer le sucre, elles sont mortes et tombées au fond du seau. Je verse le contenu dans le second seau, en évitant de transférer le fond plein de dépôts. Bon, je perds un litre, mais la bière restera claire. Je referme le seau (désinfecté lui aussi) et je remets le bulleur.
Miracle, comme il reste des levures et qu’on a peu aéré le mélange, la fermentation reprend. Je deviens connaisseur, et à l’apéro, je peux dire à mes potes que mon brassin est en fermentation secondaire. Ça claque. Juste à espérer que ce soit buvable sinon je crois que je vais en entendre parler longtemps. C’est reparti pour une dizaine de jours, voire plus, mais dans un endroit plus frais si possible.

JOUR +15 à 20

Ça y est, plus de glou glou dans le bulleur. C’est le grand jour, je vais savoir si la bière est bonne pour la mise en bouteille. Le densomètre fourni dans le kit permet de mesure la densité de la bière attendue en fin de fermentation. Je ne peux pas me retenir, il faut que je la goûte. Bon, ça a le goût de la bière, l’odeur et l’aspect mais pas le piquant. Il faut rajouter une petite quantité de sucre par litre : il va encore se transformer en alcool, sauf que le CO2 dégagé pendant le processus va se dissoudre dans la bière. C’est ce qui va donner les bulles et le piquant à l’ouverture. Image5

C’est parti pour la dernière étape. J’ébouillante les bouteilles et les capsules. Ce n’est pas le moment de faire rentrer une bactérie ou un truc du genre qui fasse tout foirer si près du but. Je remplis les bouteilles une par une. J’ai trouvé un apprenti en la personne de mon fils (7 ans). Je ne vide pas trop le seau dont le fond est tapissé de dépôts. Et voilà. Encapsulage et zou, direction la cave pour quelques semaines de maturation.

JOUR J +45

C’est le grand jour. Je n’étais pas à la maison pendant un mois et les bouteilles ont pu reposer tranquillement. Pas sûr que j’aurais résisté à l’envie d’en ouvrir une au bout de 2 semaines. Je remonte une bouteille de la cave, l’époussette. J’avoue que je fais moins le malin. Après un mois et demi d’attente, j’espère un résultat potable. Pschitt, la capsule saute. Pas de geyser, ouf. Une petite mousse se forme en haut du verre, elle ne tient pas longtemps, la bière est un peu trouble mais d’une belle couleur ambrée. Pas trop forte (dans les 5 chevaux), mais assez amère. J’aime, mais c’est trop pour Madame. Le piquant est là, le goût aussi, juste cette amertume un peu marquée.
Je respire, pari gagné. J’ai bu ma propre bière.

Par Stanislas

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Une minute sur le web #55

Une fois de plus, ça bouge sur le web en ce moment. Entre une mamie déjantée sur du beatbox, des tutos maquillage Disney ou encore une étude qui vous fera trembler : NON, faire beaucoup l’amour ne rend pas heureux. Un monde s’écroule.

L’Ukrainien Alexey Kondakov mélange des célèbres toiles à ses clichés de paysages urbains. Des collages numériques passionnants et extraordinaires, histoire de donner une seconde vie à sa ville de Kiev.
>>A voir sur son Facebook
Alexey Kondakov

LE CHIFFRE
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C’est, en années, le temps qu’est resté un bout de fléchette dans… le nez d’un Britannique sujet à des maux de tête. Il l’a expulsé récemment, lors d’une crise d’éternuements. Désormais, Steve Easton, 50 ans, n’a plus mal à la tête. Ami(e)s migraineux, faites un tour dans vos narines. On ne sait jamais.

VIDÉO
MAMIE & BEATBOX
La vidéo trop mignonne de la semaine : ça se passe sur une place à Bruxelles, où un artiste commence un morceau de beatbox, accompagné d’un harmonica. Une mamie arrive et complètement fan, se met à danser comme une dingue devant la foule ravie.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Wtx8yAhOHZ8[/youtube]

FACEBOOK MESSENGER
BIENTÔT DES JEUX ?
D’après le site The Information, Facebook souhaiterait transformer sa messagerie Messenger en plateforme de jeux, avec un appstore dédié. Les discussions sont en cours. Ça calmera peut-être certain(e)s avec leurs satanées demandes Candy Crush (pitié, stop, avant qu’on vous déteste).

BUZZ_MAQUILLAGETUTO
MAQUILLAGE DISNEY
Promise Phan cartonne sur YouTube. Sous son pseudo dope2111, elle propose des tutoriels maquillage pour se transformer en personnage Disney, d’Ariel à Jasmine, en passant par Mulan. Sur d’autres vidéos, cette miss make-up peut aussi se transformer en Jennifer Lopez ou encore Zelda. Complètement bluffant !

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Y93cRtmdqr0[/youtube]

HÔTEL FUN
CASSE DES BRIQUES
Youpi, un hôtel LEGO® vient d’ouvrir en Floride ! Au total, 150 chambres déclinées sous quatre thèmes. C’est hyper kitsch et coloré, mais on peut dormir dans une chambre aventurier ou se baigner dans une piscine avec de gros LEGO® dedans… Suivant la période, comptez 200 $ minimum la nuit par exemple, pour une chambre pirate pour 2.

BUZZ_HOTEL

ÉTUDE WTF
TRISTE SEXE
D’après l’étude menée par l’Université de Carnegie-Mellon, trop de sexe déprimerait ! Désolé de casser vos rêves. Grâce à leur méthodologie et leur panel, les chercheurs ont démontré que faire l’amour pouvait nuire à l’épanouissement sexuel au sein du couple et donc, à son bonheur. Le remède selon eux ? Rendre le sexe amusant. (Photo

Le retour en force de la trottinette

La voiture en ville, une galère. Il reste un espoir : la trottinette.

Trottinette
A Tours, on roule pour la trottinette. (Photo Eva Deniel)

Fini, le cliché de la trottinette pour les enfants. Aujourd’hui, de plus en plus d’actifs s’y mettent. Parce que c’est pratique, économique, écologique et plein d’autres avantages en « ique ». L’accessoire bariolé à l’effigie des héros de dessins animés se décline aujourd’hui en de nombreuses versions urbaines au design élégant et sportif.

Sylvie, 49 ans et demi, est une adepte de la trottinette depuis une dizaine d’années. « En ville, c’est le top ! Elle est pliable et légère, je l’emmène dans les magasins sans problème. »  La trottinette (ou « patinette », pour les nostalgiques des années 90) est pratique, c’est un fait. Bonus : elle permet de garder la forme. A deux conditions, selon Emmanuel Ferrer, kinésithérapeute. Tout d’abord, éviter le syndrome du « tennisman qui ne travaille qu’un seul bras » en « alternant sa jambe d’appui ». Un conseil validé par Sylvie, qui a déjà constaté « jusqu’à deux centimètres de différence entre chaque genou ! »

Autre recommandation du docteur, réservée aux plus motivés : pour un effet positif visible sur notre corps, 45 minutes de pratique quotidienne sont nécessaires. Pfiou ! Les adultes semblent s’être donné le mot pour adopter la trotti dans les rues de Tours, mais l’usage reste encore associé aux enfants. Chez Decathlon, malgré un franc succès de la trottinette tous les ans, seuls 25 % sont achetés par des adultes.  Alors, qu’est-ce qui vous retient encore d’acheter la vôtre ? Trentenaires, quadragénaires, quinquagénaires et tutti quanti : pour 2015, c’est le moment de sauter le pas ! Enfin, de rouler quoi.
Sinon, vous pouvez aussi vous entraîner pour rivaliser avec ça :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=t-8kHQy2owY[/youtube]

Une minute sur le web #16

Du lourd, cette semaine, pour le buzz ! On parle d’enfance gâchée, d’un « candy fail » et comment se muscler comme Captain America. Ce sont nos pépites du web…

TUTO
MUSCU FUN
Vous voulez ressembler à Captain America ou vous préférez le physique du Jedi ? Les fiches muscu de Neila Rey devraient vous aider à faire les bons exercices pour devenir votre héros préféré. Toutes les fiches sur neilarey.com
BUZZ_FICHE

VIDÉO
WES ANDERSON PORN
Le réalisateur bobo-branchouillearty en prend encore plein les dents avec ce film parodique façon porno soft (très soft puisqu’il n’y a aucune image de nudité, ni de sexe explicite). Tous les codes du cinéaste sont repris à la perfection.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=aeopJiWnkFI[/youtube]

TWITTER
SUGGESTION
Bon, pour être honnête, si vous ne voulez pas que vos images d’enfance soient salies, évitez de suivre le compte de @EnfanceGachee. Si au contraire, vous n’avez rien à faire de vos beaux souvenirs d’enfant, allez-y, vous allez vous marrer.
BUZZ_ENFANCE

LE TUMBLR
CLASSIQUE
Oui, le Net adore ça : se moquer des enseignes kitchouilles. Là, vous avez le plus beau florilège des noms de coiffeurs, en mode jeux de mots désuets. Plus sur lolcoiffeurs.tumblr.com
BUZZ_TUMBLR
TOP 3
TMVMAG.FR
On se demande vraiment ce qu’ils fument ces internautes en tapant ça sur Google. En tout cas, ils atterrissent sur notre site…
– Chat Molicule
– Logo forme poubelle
– Sans maillot à la piscine

Gabriele Galimberti, c’est un photographe qui a de super idées de séries : celle-ci s’appelle Toy Story. Il fait des portraits d’enfants, venant de pays différents, avec leurs jouets. Plus sur gabrielegalimberti.com
BUZZ_PHOTO

RÉPUTATION
CANDY FAIL
La société éditrice du jeu Candy Crush, King, a essayé d’attaquer il y a quelques jours un groupe de rock toulousain. Motif : leur nom, Blubbies, ressemble trop au nouveau jeu qu’elle veut lancer, Bubble Witches… Après de nombreuses critiques sur le web, elle a retiré sa plainte.