Festival de la BD d’Angoulême : entre récompenses, superbes découvertes et hommages à l’Ukraine

De la BD, de la BD… et encore de la BD ! Pour qui aime le 9e Art, le festival de la BD d’Angoulême est « the place to be ». On y a fait un tour et on vous raconte (presque) tout !

Sur la façade de l’hôtel de Ville d’Angoulême, sur fond de projection du drapeau ukrainien, un mapping de feux d’artifices pour cacher le bruit des bombes, là-bas, très loin. Et très proche aussi, avec pour la soirée d’ouverture au théâtre, un émouvant concert de dessins d’auteurs d’une douzaine de nationalités différentes, soutenu par les notes virtuose du pianiste franco-ukrainien Dimitri Naiditch.

L’Ukraine encore, dès la sortie de la gare ou sur des panneaux géants : Manara, Walter Minus, Riad Sattouf et d’autres disent leur soutien, dans ces couleurs bleu et jaune , que l’on retrouve en pin’s et en ruban chez beaucoup.

Dans ce contexte un peu particulier, la participation à cette 49e édition fut un peu moindre mais ô combien réjouissante. Des expositions à n’en plus en finir, comme celle consacrée à l’immense René Goscinny, le scénariste de Astérix, Lucky Luke, Iznogoud et tant d’autres. Un monstre de travail qui imposa ce terme « scénariste », quand celui-ci n’existait pas encore.

Astérix qui fut aussi à l’honneur cette année, avec rien moins que deux fresques, une dessinée par Boucq et l’autre par Catel, et le dévoilement d’un menhir place de la gare pour dire toute la place d’Uderzo (décédé l’an passé) et de Goscinny, inauguré par leurs deux filles.

Que dire aussi de celle sur Chris Ware, un grand monsieur qui après Angoulême, sera présenté au Centre Pompidou avec son art de l’architecture et de la composition époustouflant. On notera aussi celle de « Mortelle Adèle », très rafraichissante, tandis que le Pôle Manga explosait tous les records de fréquentations avec la magnifique exposition sur Mizuki, auteur prolifique.

Palmarès et récompenses

Ce foisonnement, cette richesse, on la retrouve aussi dans le palmarès. C’est donc Julie Doucet, la Canadienne qui récolte le Grand Prix, histoire, aussi, de lui dire qu’on adorerait qu’elle se remette à la BD ! (elle qui n’a rien publié depuis plus de 20 ans…). Car ses ouvrages féministes et pleins d’humour sont toujours autant dans l’air du temps.

Concernant les prix, le Fauve tout en or du brésilien Marcello Quintanilha pour « Ecoute Jolie Marcia » est une récompense amplement méritée, tout comme la série « Bergères Guerrières » de Jonathan Garnier et Amélie Fléchais pour le Prix jeunesse.

On remarquera aussi, côté auteurs, une belle avancée avec l’annonce de la rémunération des dédicaces dans une dizaine de festivals et la visite de la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, qui a affirmé avoir au moins 1 500 BD chez elle. Elle a salué les 85 millions de livres vendus en 2021 et la progression fulgurante du 9e Art, (merci les confinements et le pass culture !).

Angoulême 2022 fut une belle réussite, sous une météo clémente et un esprit de fête retrouvé. Ne reste maintenant plus qu’à attendre un an avant de fêter le 50e anniversaire de l’événement.

Hervé Bourit

Tours : Un tiers-lieu citoyen aux casernes Beaumont

La réhabilitation des casernes Beaumont-Chauveau a débuté ce lundi 21 mars. Un tiers-lieu citoyen va y ouvrir ses portes pour accueillir les projets des habitants.

Les faits

Il n’y a encore rien… mais ça ne devrait pas durer ! Le projet de réhabilitation des casernes Beaumont-Chauveau vient de débuter ce lundi 21 mars avec l’ouverture du tiers-lieu des Beaumonts. C’est ici, et jusqu’au 21 octobre, que les habitant(e)s de Tours, les associations locales et les acteurs de la Ville pourront tester leurs idées.

« On ne sait pas ce qu’il va y avoir dans ce bâtiment », a avoué, dans les colonnes de la NR, Clément Mignet, directeur général de la Société d’équipement de Touraine (SET) qui aménage le lieu. L’objectif est donc de partir de rien pour accueillir les projets des Tourangelles et Tourangeaux.

Comment ça va marcher ?

Léa Finot, cheffe de projet urbanisme culturel et collaboratif à la SET, sera présente pour assurer les permanences. On pourra venir avec son projet, sans nécessairement appartenir à une structure. « L’idée, c’est de ne pas juste dire “ donnez vos idées ”, mais plutôt “ venez les tester ”. » Aucun critère particulier n’est défini, si ce n’est une durée d’occupation des installations de trois heures à trois mois « pour faire tourner les projets ».

Ces six premiers mois serviront de phase-test : une période qui devrait servir à « voir ce qui prend et ce qui ne prend pas », d’après Léa Finot. Une façon, aussi, de mettre en lien les quartiers Rabelais et Maryse-Bastié. La gestion du lieu devrait d’ailleurs finir par se faire de manière autonome par les habitants.

Le contexte

Ce tiers-lieu citoyen fait partie du projet de rénovation des casernes, un chantier important de la Ville et « tournant urbanistique majeur », selon elle. La municipalité parle de « vaste opération de reconquête » visant à « ouvrir cet espace sur la ville et à l’intégrer au tissu urbain ». Les travaux devraient débuter avant la fin du mandat, « vers 2023-2024, pour se terminer vers 2027- 2028 », a estimé Emmanuel Denis, le maire de Tours.

Une journée d’inauguration est prévue le 2 avril. En attendant, la permanence attend vos idées les mardis, mercredis et vendredis.

Texte : Aurélien Germain / Photo : archives NR – Hugues Le Guellec

Chroniques culture : les présidentielles en BD, un podcast féministe et militant et l’album de Zombie Zombie

C’est l’heure de nos chroniques culture, avec des bandes-dessinées qui abordent la présidentielle, mais aussi « Ma Soeur Sauvage », podcast féministe tenu par une Tourangelle de 16 ans, ainsi que le dernier album de Zombie Zombie et le comics façon polar « Reckless ».

LA SELECTION BD

La campagne présidentielle nous livre, cette année encore, des ouvrages comme « ElyZée » (Mourad Éditions) de Boudjellal et Dupaire qui, dans une politique fictionnelle, narrent l’accession d’Éric Zemmour à la présidence de la République.
Un ouvrage auquel fait écho « Aux portes du palais » (La Revue dessinée), où Hervé Bourhis et la rédaction de Mediapart décortiquent les arcanes et les vicissitudes de l’extrême-droite française.
On terminera le panel avec « L’Obsession du pouvoir » (Delcourt) : Daved et Lhomme, avec au dessin Pierre Van Howe, examinent les présidences Sarkozy, Hollande et Macron avec un œil aiguisé.

 

L’immense Zep, à mille lieux de son Titeuf, nous régale avec « Ce que nous sommes » (Rue de Sèvres) qui s’attaque au sujet de la réalité augmentée. Un récit poignant sur le devenir d’un cerveau numérique et les progrès scientifiques.
Enfin, avec « Biodynamie » (Glénat), Pietrobon, Rohain et Corbeyran partent eux aussi sur un sujet sensible qu’est la culture du vin biodynamique. Un récit en forme de polar dans une collection qui se bonifie livre après livre.
H.B.

LE PODCAST

MA SOEUR SAUVAGE

Lily Sauveur n’a que 16 ans mais défend déjà corps et âme ses valeurs. Cette lycéenne tourangelle a en effet lancé son podcast militant féministe et LGBT+. « Ma Soeur Sauvage » lui sert ainsi de plateforme pour « interviewer les militant(e)s locaux sur leurs actions », nous dit-elle.

Actuel et pertinent, le podcast de Lily travaille différents angles et sujets, de l’interview de l’auteur Mayeul Vigouroux aux témoignages de personnes queer, en passant par un zoom sur la compagnie Les Guérisseurs.euses. « J’essaie de questionner sur le patriarcat, la lutte féministe, les femmes et les homosexuels au cinéma et mille autres choses », résume Lily.
A. G.

Ma Soeur Sauvage sur Appel Podcasts et Spotify.
> instagram.com/masoeursauvage_podcast

LE COMICS

RECKLESS T.2

Second tome de Reckless (éd. Delcourt), la série de Brubaker et Philipps, dont les débuts nous avaient scotchés (lire tmv n°393) ! Et pour la deuxième fois d’affilée, le tandem réussit encore à livrer un polar poisseux, à l’histoire bien charpentée, emmenée par un excellent dessin très expressif (ambiances parfaitement retranscrites, colorimétrie au top).

« L’Envoyé du diable » est une plongée dans les années 80, aux côtés du dur à cuire Ethan Reckless ; une plongée toujours aussi poussiéreuse et violente. Le duo Brubaker/Philipps est décidément très, très fort.
Aurélien Germain

LE CD

ZOMBIE ZOMBIE – VAE VOBIS

Au moment où le groupe retenu pour l’Eurovision chante en breton, pourquoi ne pas s’essayer au latin ? Sous une pochette signée par l’immense Philippe Druillet, signé chez la mecque des labels, le groupe d’Étienne Jaumet propose un voyage sans équivalent, avec toujours ce pas de côté qui au final les rend totalement inclassables.

Ce disque est en effet une cathédrale musicale, une messe sublimée par la voix de soprano d’Angèle Chemin, le tout soutenu par des orchestrations colorées de percus, de cuivres et de synthés grandioses. Une réussite totale.
H.B.

Anthony Coué veille sur les jardins de Villandry

#VisMaVille Anthony Coué est chef-jardinier au château de Villandry. Arrivé apprenti, il y mène depuis 10 ans une belle carrière, régnant sur les buis, tilleuls et charmilles des jardins Renaissance.

Les allées du jardin de Villandry sont désertes en ce début mars. Le calme plat en attendant les milliers de touristes qui devraient affluer dès le printemps. Chaque jour, les dix jardiniers du domaine mesurent leur chance de travailler dans ce cadre exceptionnel, hérité de la Renaissance et de la gestion actuelle de la famille Carvallo.

Anthony Coué, le nouveau chef-jardinier, savoure chaque instant passé le nez dehors tout en inspectant les derniers travaux effectués. « Nous venons de tailler les 1 500 tilleuls. Cela a occupé quatre jardiniers pendant deux mois, détaille le chef-jardinier à la tête d’une équipe de dix personnes. Nous profitons également de l’hiver pour remettre du gravier dans les allées, faire un dallage sous les buis, tondre les deux hectares de gazon, faire un peu de binage, couper du bois pour chauffer le château… ».

Anthony Coué dit ne pas s’ennuyer tant son métier est diversifié. De 7 h à 16 h, « le planning est précis mais peut varier selon la météo. » Nettoyer le matériel ou travailler dans la serre peuvent être des solutions de repli en cas de grosse pluie ou de grand froid. Véronique, la responsable de la serre, est en train de préparer les 1 900 pots de semis de fèves. Anthony a élaboré avec elle les plants de culture du potage pour ce printemps.

Arrivé apprenti en 2002, il a gravi tous les échelons du domaine, depuis son stage de découverte effectué ici-même, devenant chef-jardiner l’été dernier, en remplacement de Laurent Portuguez. Passé l’effet de surprise, il dit que cela représente pour lui « un beau challenge ».

Ce rôle le ravit, même s’il passe un peu moins de temps dehors car il gère désormais l’équipe, les plannings, les commandes. « C’est beaucoup d’anticipation et de gestion », concède-t-il. Ce qu’il aime surtout, « c’est la taille. Tailler les buis, les fruitiers – pommiers et poiriers, les rosiers… c’est l’essence, mon domaine. Former et maîtriser les végétaux, c’est sympa et ça demande de la précision. »

Autre aspect particulièrement apprécié par le chef-jardinier : son cadre de travail. « Travailler ici, ce n’est pas comme en entreprise classique. On prend le temps de faire les choses pour avoir un bon résultat. On cherche la finition et la propreté. »

Des jardins à la française, rigoureux, appréciés par les touristes, connaisseurs ou non. « Ils nous interpellent souvent, et c’est plaisant, valorisant d’échanger avec eux. » Certains les qualifient d’ « artistes », ce qui n’a pas l’air de déplaire à notre chef-jardinier du château de Villandry.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Tours, une ville (vraiment) gastronomique ?

Une question s’impose : on mange vraiment bien à Tours ? Nous, on vous dit oui ! Mais notre
ville apparaît aussi chaque année dans le « classement de la malbouffe », dans le trio de tête des villes où les fastfoods sont rois. Est-ce que les Tourangeaux ne nous feraient pas un petit dédoublement de personnalité, entre fast-food bon marché et belles tables gastronomiques ?

Rue du commerce. Vous passez devant un kebab, puis la Deuvalière et le Léonard de Vinci ; on croise ensuite d’autres kebabs et des enseignes de tacos du côté de la place du Monstre, avant d’arriver aux Halles pour faire escale chez Olivier Arlot. Voilà un parcours gastronomique digne de montagnes russes gustatives, non ?

C’est ce paradoxe que met en lumière le fameux classement « malbouffe » édité par le site web acontrecorps.com. Et pour 2021, Tours est la deuxième ville où les fastfoods des grandes enseignes sont les plus nombreux, rapportés au nombre d’habitants.

Pour bien faire, on pourrait calculer le ratio entre le nombre de restaurants gastronomiques et le nombre d’habitants, pour créer un classement du bien-manger. On laisse cette mission à ceux qui aiment les statistiques. De notre côté, on a préféré interroger quelques spécialistes de la gastronomie pour y voir plus clair.

Une assiette travaillée au restaurant La Roche Le Roy – photo crédit La Roche Le Roy

Pour Loïc Bienassis, chercheur à l’IEHCA (Institut Européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation, basé à Tours), rien de bien étonnant ici : « Tours reflète quelque chose d’assez français ! La France est, par exemple, le deuxième pays consommateur de pizzas après les États- Unis. La France est à la fois un pays qui aime la fast-food et qui accorde une place forte à la gastronomie. »

Avant d’ajouter : « Le classement de la malbouffe reste assez arbitraire, il ne prend en compte que certaines enseignes nationales. Pour étudier la question, il faut s’attacher à d’autres indicateurs, et ne pas se focaliser sur quelques marqueurs spectaculaires, comme ce classement, ou à l’inverse, le nombre d’étoilés Michelin. »

Y a pas que les étoiles dans la vie !

Catherine Barrier, fille du chef étoilé Charles Barrier et directrice d’une agence de communication spécialisée dans la gastronomie, ne dit pas autre chose : « La gastronomie ce ne sont pas seulement des étoiles. Aujourd’hui, on trouve en Touraine un vrai maillage de restaurants riches de talents, sur le registre de la gastronomie pour tous. Ce qui importe, c’est que chacun travaille à être le meilleur dans la catégorie qu’il a choisie, ce qui se traduit de plus en plus par des valeurs environnementales dans lesquelles les clients se retrouvent. À ce titre, une étoile verte au Michelin, qui récompense la cuisine gastronomique et durable, est aussi importante que d’autres distinctions ».

Pour la professionnelle qui travaille avec de nombreux chefs en Touraine et partout en France, la nouvelle génération de chefs cultive donc des valeurs et une philosophie dans lesquelles les convives se retrouvent, et qui fait la force de la Touraine gastronomique, et pourrait transformer Tours en capitale du goût.

Au Martin Bleu, à Tours, le chef Florent Martin n’a pas attendu que le « locavore » soit à la mode pour proposer à sa table vins de la région et poissons de Loire. Pour lui, « un étoilé pourrait servir de locomotive au secteur, mais la région compte beaucoup de très bons restaurants ».

Et lui, court-il après les récompenses ? « Être dans un guide fait toujours plaisir, mais ma récompense la plus importante c’est être complet tout le temps, et entendre un client satisfait dire qu’il n’avait jamais si bien mangé. »

Un vrai dynamisme du secteur gastronomique

Alors, Tours, ville gastronomique ? Pour Loïc Bienassis, dans les faits, pas de contestation possible. « Il y a un vrai dynamisme du secteur gastronomique en Touraine : une dizaine de Bibs Gourmands, de très belles tables, des formations en métiers de bouche et de bons produits locaux. »

Prochaine étape ? « Bâtir la réputation de la Touraine comme territoire gastronomique. » Selon le chercheur, Tours n’a pas toujours été au rendez-vous côté promotion de ses richesses : rillettes de Tours tombées dans l’oubli fin XIXe siècle, pruneaux tourangeaux supplantés par Agen… « Lyon a construit sa réputation de ville gastronomique pendant l’entre-deux guerres, rien n’est donc gravé dans le marbre ! Mais cela nécessite un travail collectif et sur la durée. » À tmv, pour contribuer à l’effort collectif, on repart explorer les bonnes tables de la métropole !

Maud Martinez / Photos Adobe Stock sauf mentions


> Retrouvez notre dossier spécial gastronomie & best-of restos dans le n°408 de tmv du 16 mars 2022 ! 

 

La baignade dans la Loire sera-t-elle bientôt autorisée ?

Actuellement, l’Atelier d’urbanisme, relié à la Métropole, planche sur une grande enquête. Objectif ? Voir sous quelles conditions la baignade dans la Loire pourrait être autorisée.

Les faits

On ne va pas se mentir : en observant les nombreuses personnes qui font trempette dans la Loire l’été, difficile de croire que la baignade y est interdite… Et pourtant, elle l’est bel et bien ! Et même passible d’amende. Pas facile de résister à un petit plongeon rafraîchissant sur les berges, mais cela est prohibé depuis bien des années.

Pourquoi ? Au menu, courants et trous dans le sable, bouts de verre ou troncs d’arbres présents dans l’eau, zones non-surveillées, mais aussi risques sanitaires et cyanobactéries. Mais en ce moment, l’Atelier d’urbanisme (Atu) de l’agglomération, relié à la Métropole, est en train de mener une grande enquête, afin de voir sous quelles conditions la baignade pourrait être de nouveau autorisée.

Elle va ainsi mettre en lumière les dangers, mais aussi l’encadrement éventuel, les espèces qui seraient potentiellement dérangées lorsque nous nous baignons ou encore voir comment il est possible de mieux appréhender le milieu lorsque l’on nage. Cette étude sera menée en partenariat avec le Polau (Pôle arts et urbanisme).

Comment ça va se passer ?

Un livre blanc, contenant des propositions, sera ensuite publié fin juin, ou début juillet. Une audition publique se tiendra également le samedi 30 avril (la première a eu lieu le 5 mars). Sont également menés des entretiens avec des biologistes, des praticiens et même des écoles de natation.

Tous les aspects devront être abordés : de la protection de l’environnement aux risques sanitaires, en passant par les conflits d’usage entre baigneurs et pêcheurs, rappelle le directeur de l’Atu, Jérôme Baratier, dans les colonnes de la Nouvelle République.

Le contexte

L’idée de pouvoir se baigner dans la Loire fait écho à « Envies de Loire », une démarche qui visait à « replacer la Loire au cœur de projet métropolitain ». Après ce concours d’idées, il avait été clair que les Tourangeaux exprimaient un fort désir de baignade dans le fleuve. Et même s’il est ici question de la Loire, cette enquête « sera adaptable au Cher, d’autant qu’il est plus domestique », souligne Jérôme Baratier.

Texte : Aurélien Germain / Photo : archives NR – Hugues Le Guellec

Chroniques culture : metal indien avec Bloodywood, redécouverte de TerreNoire et le plein de BD

Cette semaine, grosse découverte musicale avec le metal indien et original de Bloodywood, ainsi que le plein de BD, des « Sauvages Animaux » à « PMA : à la recherche d’une petite âme ».

LES CD

BLOODYWOOD – RAKSHAK

Du gros metal venant tout droit d’Inde ? Avec de la musique tradi indienne et des sonorités électro ? Et par-dessus tout, deux chanteurs, alternant les voix bien grasses et le presque rappé ? Oui, c’est possible et c’est le gros carton du moment dans la planète rock costaud. Bloodywood est en train de faire le buzz et force est de constater qu’il est mérité.

Car avec leur premier album auto-produit, ces métalleux indiens viennent d’accoucher d’une mixture aussi improbable qu’originale. Alignant les tubes, Bloodywood offre, avec « Rakshak », une bouffée de fraîcheur. Surpuissant (la guitare 7 cordes cure les oreilles, c’est sûr), très bien composé, à la fois violent, mélodique et dansant (la flûte et le tambour dhôl, typiques d’Inde), ce disque est réussi.

Avec son goût tribal (le « Roots » de Sepultura se ressent) et son côté engagé (le monumental « Dana Dan », véritable glaviot contre les violences sexuelles), Bloodywood n’est pas loin d’être catapulté haut, très haut dans la scène mondiale metal.
Aurélien Germain

TERRENOIRE – LES FORCES CONTRAIRES

Sur le scène de l’Intime Festival, il y a peu, ils nous avaient scotchés grâce à un duo voix/ claviers intense. Un bon choix pour le festival avertinois, car les deux frangins stéphanois viennent d’être couronnés « Révélation Masculine de l’année » aux dernières Victoires de la Musique. TerreNoire en profite donc pour ressortir le magnifique « Les Forces Contraires », agrémenté de 7 titres supplémentaires.

Et ce n’est pas de trop, tant on a craqué sur leur musique, portée par une poésie incandescente et des rythmes subtils et sensuels. Sans répit ils vous happent et vous relâchent en douceur, avant de vous surprendre le coup d’après. A (re)découvrir d’urgence.
Hervé Bourit

LE COIN BD

LA SELECTION DE LA SEMAINE

Avec « Les Sauvages Animaux » (éd. Casterman) De Moor et Desberg s’attaquent au monument du rock, Led Zeppelin. C’est le portrait décapant de Peter Grant, leur sulfureux manager, qu’ils dressent avec un humour au vitriol.


Et si on faisait un tour en enfer ? Avec « Volage » (Daniel Maghen), Desberg – encore lui – et le dessinateur mexicain Sandoval nous emmènent dans un conte très noir. Dans les profondeurs de l’Enfer donc, une troupe de parias s’enfuit pour échapper à l’Equarisseur et sa meute enragée dans une course poursuite haletante, sublimée par un dessin époustouflant.
Après le Mexique, c’est le Brésilien Leo qui revient avec « Neptune » (Dargaud), avec une SF qui lui est si particulière et dont il repousse les codes, album après album. Avec ce huis clos inventif, prévu en deux tomes, il réussit un tour de force magistral.

On terminera avec cette belle adaptation par Javi Rey de la pièce d’Henrik Ibsen, « Un Ennemi du peuple » (Dupuis), écrite à la fin du XIXe siècle, qui reste toujours aussi prégnante. Entre éthique et corruption, un scandale sanitaire dans une station thermale marquant. Essentiel.
H.B.

PMA : À LA RECHERCHE D’UNE PETITE ÂME

L’histoire racontée dans cette jolie bande-dessinée, c’est celle de milliers de femmes. Ce récit autobiographique signé Céline Gandner retrace le parcours d’une quadra hétéro qui se lance dans un projet de PMA avec don de sperme. Cette « maman solo » témoigne avec justesse et, parfois, une autodérision salvatrice.

C’est très intimiste, mais bouleversant, lorsqu’on s’aperçoit de ce combat de chaque instant, entre difficultés, perte de repères ou désillusions que peut impliquer ce chemin vers la PMA. Emmené par le dessin de Pauline P, cet album BD de 190 pages (éd. Delcourt) est aussi passionnant que documenté. À mettre, réellement, entre toutes les mains.
A.G.

 

Chantal Charron, sage-femme tout-terrain

#VisMaVille Chantal Charron est sage-femme libérale à Tours. Un métier passion qu’elle aime pratiquer à domicile, au plus près des histoires personnelles.

Le mot « passionnant » revient comme un leitmotiv lorsqu’elle décrit son activité de sage-femme libérale. Cela fait plus de 30 ans que Chantal Charron exerce dont 14 à Tours et la flamme ne s’est pas éteinte.

Ce n’est pas un hasard d’ailleurs si petite elle voulait devenir archéologue pour finalement se tourner vers « les origines de l’homme avec un petit h ». C’est au lycée, à Tours, qu’elle découvre sur une pancarte « ce métier mystérieux » et rencontre une sage-femme qui lui transmet sa passion.

Pour Chantal Charron, son métier est très « riche, il combine l’aspect médical, physiologique et éducatif. Une sage-femme, explique-t-elle, c’est la gardienne de la physiologie tout au long de la vie. Elle suit celle de la jeune fille, pour sa première contraception, celle de la femme lors de ses grossesses, et même celle de la grand-mère pour la rééducation de son périnée ».

Consultations gynécologiques, suivi médical de grossesse, échographies, rééducation périnéale, IVG médicamenteuse, acupuncture (et même shiatsu pour Chantal Charron !),… l’activité s’est diversifiée et intensifiée ces dernières années avec une montée en compétences. Une sagefemme poursuit désormais des études de médecine, de niveau bac + 5.

En libéral, la sage-femme reçoit à son cabinet pour des consultations d’une demi- heure minimum, mais se rend aussi à domicile pour le suivi de sa patiente, dès 48 heures après l’accouchement afin de surveiller le bien-être du bébé et de sa maman. C’est la partie que préfère Chantal Charron. « Voir comment les gens vivent, rentrer dans leur intimité, c’est touchant et cela permet de mieux appréhender des situations complexes. »

Des familles démunies, sans aucun matériel à domicile, ni compresses ni sérum, pour soigner le bébé et la maman, elle en voit à Tours. Des familles aux situations difficiles mais aussi des gens « extrêmement accueillants, notamment des familles africaines qui m’invitent à manger chez elles ». Chantal Charron, qui a le goût des voyages, affectionne ces échanges humains.

« Des histoires de vies, j’en ai connues », sourit-elle dans son bureau tapissé des faire-part des bébés qu’elle a accompagnés dans la naissance. Elle ne compte plus leur nombre depuis longtemps, mais se souvient de moments intenses, comme lorsqu’elle travaillait en Nouvelle-Calédonie où les femmes accouchaient sur la table du dispensaire au milieu des poules. Elle caresse désormais le rêve de travailler dans une maison de naissances. Pour boucler sa découverte totale du métier après la crèche, l’hôpital, la clinique, le dispensaire et le libéral.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

On a testé le Croque-Bedaine, l’endroit où le croque est roi

Des croque-monsieur originaux ? Avec produits frais et locaux ? Avec, en rab, des bonnes pintes de bière ? C’est le principe du Croque-Bedaine qu’on a visité pour notre chronique resto de la semaine…

En voilà une belle surprise ! À première vue, la devanture ne paye pas de mine. Mais il ne faut pas se fier aux apparences car, à l’intérieur, on est très bien au Croque Bedaine. Un beau parquet en bois massif nous accueille et, au fond de la pièce, un bar en bois également, fabriqué par un menuisier de Villandry.

Les poutres au plafond achèvent de réchauffer l’atmosphère. Un coup d’œil sur les murs nous renseigne sur la passion du patron pour le sport automobile. Il y a là des figurines, le capot d’une voiture star du Mans et, surtout, la cagoule de Fangio et un autographe de sa main. On aperçoit aussi une pompe à essence au charme rétro et quelques vinyles accompagnés de leur tourne-disque.

Bon, d’accord, nous direz-vous, mais on mange quoi du coup ? Eh bien, ici, on déguste des croque-monsieur et pis c’est tout (ou à peu près). Mais pas n’importe quels croque-monsieur. Il y a ceux de la carte et deux croques du mois, à découvrir.

Un croque-monsieur en hommage à la Touraine

Nous optons pour le Croque moi si tu peux, aux saveurs espagnoles (poêlée d’oignons et de poivrons et chorizo rehaussé d’un peu de tabasco). Ça envoie ! Mais il y a aussi le Croque Boudingue, qui est un hommage à la Touraine avec ses rillons, son chèvre frais et ses tomates séchées. Avec ça, une bonne portion de frites, maison et en trois fritures, s’il vous plaît, et le tour est joué. Le tout fait avec des produits frais et locaux.

On l’aura compris, le Croque Bedaine est avant tout un bar, dont il existe d’ailleurs des versions dans plusieurs autres villes mais qui ont tous leur personnalité. On peut y déguster une super sélection de bières pression, dont plusieurs sont brassées artisanalement pour eux. La nôtre est ambrée, onctueuse et délicatement caramélisée.

Pour les accompagner, à l’apéro, vous pouvez aussi opter pour la petite planche de charcutailles qui va bien. Vraiment, cet établissement, ouvert depuis mi-octobre 2020 au bout de la rue Colbert, est idéal pour un bon moment entre amis !
M. P.


> L’addition: Les croques s’affichent de 4,90 à 7,80 €. La portion de frites est à 3,50 €. Les bières vont de 5 à 7,90 € la pinte (de 2,60 à 4,20 € le demi). Bref, à deux, on mange et on boit un verre pour moins de 30 €. Pas de formules.

> C’est où ? Au 153 rue Colbert. Ouvert de 12 h à 14 h pour le déjeuner et de 17 h à 1 h du matin (sauf vendredi : minuit). Fermé les dimanche et lundi. Tél. 02 47 05 32 88. Sur internet : lecroquebedaine.fr et sur Facebook : le Croque Bedaine Tours.

Quartier Cathédrale : plongée dans un quartier pluriel

Au fil des rencontres et de la balade, il est venu le temps d’explorer le quartier Cathédrale… Après le Vieux-Tours et les Halles, voici le troisième volet de notre série sur les quartiers tourangeaux.

Notre périple débute jardin Mirabeau, aux confins de la zone qui nous a été assignée. Caché entre la porte de l’école et la rue Jules-Simon, l’accès au parc est discret. Des petits signes témoignent d’une vie active, comme ce gant abandonné sur un banc.

C’est là que nous rencontrons Schweppes. Brun, baiser humide, il respire la joie de vivre, et court dans tous les sens sur la pelouse, tandis que des enfants s’essaient au toboggan. C’est normal, c’est un chien que sa maîtresse vient promener tous les jours par ici. Sur les conseils de Schweppes, nous découvrons les jardins secrets du quartier. Le jardin des Vikings, rue des Ursulines, n’est fréquenté que par des habitants qui se passent le mot : belle lumière, restes des fortifications gallo-romaines, un vrai havre de paix (en dévoilant ce bon plan nous craignons les représailles des habitués).

Troisième escale verte : le jardin des Beaux-arts. Pas le jardin François-Sicard et sa circulation, non : le jardin à la française qu’on découvre après avoir dépassé le cèdre monumental. Mais il faut admettre une fois sur place que l’endroit n’est pas si secret.

Migrations

« On se pose aux Beaux-arts quand il fait beau ». « Oh dans le quartier, il y a les Beaux-arts, c’est sympa ». Filles ou garçons, en Seconde ou en Terminale, il y a comme de l’écho à la sortie du lycée Paul-Louis Courrier. À l’heure du déjeuner, les baskets et chaussures à talons parcourent souvent l’itinéraire qui va jusqu’au jardin du musée.

On assiste au même moment à une autre migration surprenante, qui n’a rien à voir avec les noms de rue des environs (rue du Cygne ou Jules Moineaux, de rien pour les mauvais jeux de mots). Des instruments de musique à dos d’adolescents remontent la rue du général Meusnier puis celle de la Porte Rouline. On circule, sans un regard pour l’église orthodoxe qui surplombe la petite colline.

C’est qu’on en aurait presque oublié qu’à deux pas des cinémas Studio, le Conservatoire à Rayonnement Régional est dans le quartier ! Victor, Skay et Nathan foulent ces pavés quotidiennement pour jongler entre cours d’instrument et cours au lycée : « On aime bien le quartier, il n’y a pas trop de voitures », glissent-ils en marchant d’un pas rapide, déjà en retard pour leur prochain cours. Plus tranquilles, Ruby, Mazarine, Adèle, Lysa et Kelly complètent : « Le quartier est calme, l’architecture est vraiment belle, on est dans un meilleur environnement que d’autres lycées du centre-ville. »

Les bâtisseurs de la cathédrale Saint-Gatien n’avaient sans doute pas anticipé que le chevet de l’édifice servirait de banc aux lycéens. Mais il faut vivre avec son temps. Le coeur de la première cité de Tours témoigne d’un passé lointain, avec sa cathédrale, les restes des fortifications, les maisons à colombages. Mais aujourd’hui, ce décor abrite d’autres destinées.

Anciens et modernes

Prenons l’exemple de la rue de la Scellerie, que les plus anciens surnomment la rue des antiquités. Certes, on y trouve encore la fine fleur des antiquaires locaux. Poussez cependant la porte du 66, et vous serez surpris : « Ici c’est une rue d’artistes, une belle rue avec du passage, facile d’accès, où nous avons trouvé ce grand local pour nos activités. » Les activités de Marina Molero, Julien Lavergne et Luciole ? Le tatouage !

Le studio Borderline s’est installé ici il y a bientôt trois ans, et ne regrette pas ce déménagement. En regardant la rue de la Scellerie à la loupe, on découvre ainsi des galeries d’art (Galerie 21, Galerie Olivier Rousseau ou le Cygne Noir par exemple), des concept-stores comme Nomad ou le Zempi, le café Molière, une pharmacie… Vous l’aurez donc compris : pas de généralité qui tienne avec le quartier Cathédrale !

Un village d’irréductibles ?

Rue Colbert, le café associatif La Barque est une escale revigorante pour les naufragés de la vie ou les étudiants du quartier, la supérette voit passer les mamies du coin et les passants pressés… « Toute l’humanité est là ! Ici, c’est un village, tout le monde connaît tout le monde, il y a une vraie mixité sociale, c’est populaire dans le bon sens du terme » s’enthousiasment Corentin et Valérie Halley.

Pour le couple, installer la librairie d’occasion Le Bibliovore rue Colbert, c’était une évidence. Eux qui se sont rencontrés au lycée Paul Louis-Courier comme profs débutants ont toujours gravité dans le quartier, et participent aujourd’hui à sa dynamique avec l’association des commerçants Colbert-Scellerie. Il est temps pour nous de bivouaquer. Les options sont nombreuses, du kebab au gastro en passant le petit resto du midi, la crêperie ou les empanadas argentines.

À deux pas, la terrasse du Bergerac est encore vide, tandis qu’une guitare résonne du côté de celui qu’on surnomme Le Balka’. La soirée s’annonce donc bohème, dans une fièvre nocturne chargée des bières du pub The Pale, de la bonne humeur de ma Réserve, ou de l’énergie latine du Pintxo.. Cathédrale by night, autre aventure à venir ?

Textes et photos : Maud Martinez (sauf photo ouverture : Adobe Stock)


> Retrouvez notre série sur les quartiers de Tours :

  1. sur le Vieux Tours en téléchargement ICI
  2. sur les Halles en téléchargement ICI  

Actu37 : actions pour l’égalité femmes-hommes au CHRU, journée des droits des femmes et économie locale

Quatre brèves, quatre infos qui vont faire l’actualité tourangelle cette semaine.

ÉGALITÉ FEMMES-hommes
Le CHRU s’engage

Une charte de promotion à l’égalité femmes-hommes a été signée entre la faculté de médecine, celle de pharmacie et le CHRU. Les trois co-signataires s’engagent ainsi à mener des « actions formalisées dans un plan d’action conjoint ».

Celui-ci sera mené en plusieurs axes, comme, par exemple, respecter les règles de la parité dans les instances, mettre en oeuvre les plans d’action égalité professionnelle et suivre leur état de réalisation ; former les professionnels aux notions et à la gestion des discriminations et des situations de violences ; ou encore promouvoir l’accès des femmes aux postes à responsabilités.

SOLIDARITÉ
Droits des femmes

Alors que la Journée internationale des droits des femmes vient d’avoir lieu le 8 mars, d’autres événements en lien sont encore prévus jusqu’au 12 mars à Tours. On retiendra par exemple l’exposition « Illustres inconnues » du collectif Osez le féminisme!37, dans le péristyle de l’Hôtel de ville. Elle présente des portraits de femmes de sciences, religieuses, mais aussi de résistantes.

Le samedi 12 mars également, se tiendra « Le Silence des Femmes », à la salle des fêtes de la mairie de Tours (de 10 h à 18 h), une expo sur le harcèlement de rue, avec des temps forts et la présence d’associations et d’intervenant(e)s.

ÉCONOMIE
Nabab du kebab

Et de… 200 ! Au mois de mars ou d’avril prochain, le Tourangeau Hakim Benotmane ouvrira son 200e « Nabab Kebab » rue de Bordeaux, à Tours. Fondateur de la franchise du même nom, l’entrepreneur avait ouvert son premier restaurant de kebabs place Jean-Jaurès en 2003, à l’âge de 19 ans seulement. Sur ses 200 établissements, on en compte une centaine implantée à l’étranger, notamment en Asie ou encore aux États-Unis.

Ce 200e restaurant franchisé « appartient à Serge Claverie qui va développer 10 enseignes différentes », a annoncé Hakim Benotmane dans les colonnes de la NR, soulignant également des créations d’emplois à venir.

JOUÉ-LÈSTOURS
Eiffage mue

Du changement à prévoir du côté de Joué-lès-Tours ! Et plus particulièrement sur le site de la société Eiffage Energie, installée sur ces plus de deux hectares depuis les années 70. D’ici à la fin de l’année 2024, le vieux bâtiment sera détruit et remplacé par deux neufs. Un premier dédié aux bureaux – livraison estimée à la mi-2023 – et le second consacré aux ateliers qui arrivera normalement un an plus tard. Il devrait également y avoir un toit végétal, afin d’œuvrer au mieux dans la gestion énergétique et environnementale.

Auparavant dispersées sur deux sites, toutes les équipes seront aussi réunies en un même lieu.

Aide à l’Ukraine : la Touraine se mobilise

Des familles ukrainiennes sont arrivées en Indre-et-Loire. Un peu partout, des initiatives naissent et vient la question de l’hébergement et de l’accueil.

Les faits

Suite à la guerre qui sévit dans leur pays, des familles ukrainiennes sont arrivées en Indre-et-Loire il y a quelques jours. Et comme partout en France, la Touraine cherche également à aider. Ainsi, plusieurs initiatives ont fait surface.

À Tours par exemple, une toute nouvelle association est née début mars. Touraine-Ukraine, son petit nom, se mobilise pour venir en aide aux Ukrainien(ne)s en Touraine et sur place. Dotée d’une quinzaine de membres, l’asso menée par Elena Velesco est aussi en lien avec les communes du département qui organisent des collectes.

À Saché, une cérémonie de soutien et d’amitié avec le peuple ukrainien a eu lieu. On note même le départ de Tourangeaux pour aider sur place ou surtout des appels à solidarité et aux dons, ainsi que des collectes comme à La Riche, Ballan-Miré, Joué-lès- Tours, Tours ou encore Saint-Avertin.

Quid de l’hébergement ?

Toutefois, la Préfecture d’Indre-et-Loire se prépare à une arrivée plus massive de déplacés ukrainiens et a annoncé chercher à mettre en place une plateforme d’orientation et d’accueil. Elle est également en train de recenser les hébergements possibles (73 pour l’instant à travers la Touraine), que ce soit des logements vides ou chez des particuliers. Deux cents lits d’hébergement d’urgence pourront être déployés par la Protection civile.

L’idée d’un centre d’accueil temporaire est également étudiée. « Un peu comme pour les Afghans, mais pas au même endroit », a précisé Charles Fourmaux, chef de cabinet de la préfète, à nos confrères de la Nouvelle République. « Nous étudions toutes les pistes. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a un énorme élan de solidarité avec beaucoup de gens qui proposent d’héberger des familles chez elles. »

À Château-Renault, la maire Brigitte Dupuis- Jaubert a également organisé une cellule de crise, « afin de s’organiser pour accueillir en famille des femmes et enfants ou familles d’Ukraine. Je souhaite que ces familles soient entourées, accompagnées par ces familles renaudines ».

Charles Fourmaux précise enfin que « si des ressortissants ukrainiens arrivent en Touraine, il faut qu’ils se signalent à la mairie et à la préfecture sans craindre d’être en situation irrégulière ».

Aurélien Germain  / Photo : NR –  Julien Pruvost

Vêtements de seconde main : on change aussi les habitudes côté shopping

Anciennes pros de gestion de patrimoine, Anne-Sophie Carrois et Sandrine Besnard ont créé Twice Upon a Time en 2020. La boutique physique a ouvert en 2021, avec pour spécialité les vêtements de seconde main.

Lorsque vous poussez la porte de la boutique Twice Upon a Time, avenue Maginot, deux options : vous venez chercher un colis, après une commande en ligne, ou vous venez faire du shopping dans cette boutique de vêtements de seconde main.

Pour Sandrine Besnard et Anne-Sophie Carrois, pas de contradiction dans le fait d’être point-relais. D’une part, car elles ont elles-mêmes débuté par la vente en ligne avec leur site www.vide-dressing-twice.fr, faute de pouvoir ouvrir une boutique en période Covid.

Mais ce n’est pas tout : « Cela nous permet de capter la clientèle de Vinted et d’autres plateformes ! À vue de nez, 80 % des colis que nous réceptionnons, ce sont des vêtements ou des chaussures. Lorsque les clients viennent les chercher, ils découvrent donc la boutique, voient qu’on peut acheter aussi en local, et il n’est pas rare qu’ils fassent un tour dans nos rayons. »

Economie micro-locale

Au-delà du mini coup de pouce financier (quelques centimes par colis), le duo de Twice Upon a Time fait donc un peu de pédagogie. Car ici, on est dans l’économie « micro-locale : on est une boutique de quartier, ce sont des voisins qui viennent vendre ou acheter », comme le dit Sandrine. Local, donc, mais aussi circulaire et écoresponsable, puisque sur les portants de la boutique, on trouve des vêtements impeccables, mais d’occasion : « Nous achetons aux particuliers, sur rendez-vous, à des prix de vide-greniers. Cela va de 80 centimes pour un t-shirt par exemple, jusqu’à 40 ou 50 € pour les plus belles pièces ».

Les vendeurs viennent pour plusieurs raisons : « Le manque d’envie d’aller sur Vinted, et lorsqu’on a des vêtements auxquels on tient, on hésite parfois à les donner à Emmaüs ou à d’autres associations. La vente en boutique peut aider à s’en séparer, en se disant qu’ils auront une belle deuxième vie. »

Quant aux clients, ils ont l’assurance de traiter avec des professionnelles, et le plaisir de pouvoir essayer sur place ce qui leur plaît. Acheter ou vendre en seconde main ? Un mode de consommation qui tient compte de la planète et du porte-monnaie, et qui semble bien fonctionner à Tours. Twice Upon a Time ouvrira en effet en avril une deuxième boutique en centre-ville, où l’on trouve déjà d’autres pros du prêt-à-porter d’occasion.

Maud Martinez

Alain Michel, Défenseur des droits face aux casse-têtes administratifs

Alain Michel est délégué du Défenseur des droits. L’ancien édile de La Riche poursuit ainsi son engagement public, d’une autre manière. Un rôle majeur pour la défense des droits du citoyen.

Ce jeudi matin, au Centre de vie du Sanitas, à Tours, son carnet de rendez-vous est plein. Dans son étroit bureau dépouillé, pourvu d’un téléphone et d’un ordinateur que très récemment fourni par la mairie, le délégué du Défenseur des droits reçoit d’abord un habitant en bisbille avec la Maison départementale des personnes handicapées au sujet de la reconnaissance rétroactive de son handicap.

Les quatre délégués du défenseur des droits d’Indre-et-Loire sont ainsi saisis par les citoyens de leur département sur des problèmes d’accès aux services publics, que ce soit les impôts, la CPAM, les collectivités, et la CAF le plus souvent.

Défendre les droits des citoyens, quoi de plus normal pour Alain Michel, ancien maire de La Riche, qui souhaitait poursuivre son engagement public après la politique. En optant pour le bénévolat. « Je cherchais à m’occuper à la retraite et j’ai proposé ma candidature en 2017 au siège. Après une formation, j’ai commencé à Blois et Romorantin, puis depuis 2019 à Tours, où je reçois physiquement les réclamations au Sanitas et aussi à la maison d’arrêt. »

Une activité qui lui prend un jour de permanence par semaine, mais beaucoup plus de temps en réalité. « Un mi-temps », estime l’ancien fonctionnaire au ministère du Logement et des Transports qui ramène les dossiers à la maison, fouille, analyse, vérifie le droit et n’hésite pas à passer des coups de fil aux administrations concernées.

« Il y a un vrai problème de communication avec certaines administrations, je tombe sur les répondeurs comme tout le monde, même si avec l’expérience, je commence à avoir des lignes directes qui m’aident à faire avancer les dossiers », explique le délégué.

Beaucoup de cas se règlent à l’amiable, mais cela demande souvent de la patience. Alain Michel se souvient d’une jeune femme, assistante d’éducation, accusée de ne pas avoir réglé 25 excès de vitesse avec 18 voitures de luxe différentes, elle qui n’avait qu’une C3. « Une situation ubuesque » comme il en existe tant. Après avoir creusé le dossier, écrit à l’administration des contraventions, le délégué réussit à démêler la situation. La personne qui commettait ces excès possédait la même identité et la même date de naissance que la victime !

C’est ce genre de cas qu’aime « débloquer », Alain Michel. « Cela apporte une vraie satisfaction. C’est un bénévolat très enrichissant car les situations sont très diversifiées. » Parfois, le délégué peut régler la difficulté directement par téléphone. Souvent, il se plonge dans d’épais dossiers et toujours garde son sang-froid et sa part d’écoute attentive face à la personne qu’il reçoit. En Indre-et-Loire, les quatre délégués ont reçu près de 500 réclamations l’année dernière.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

On a testé le N.Y.C Bistro, jolie surprise rue des Déportés

La team tmv est allée du côté de la rue des Déportés, pour découvrir le N.Y.C Bistro. Un établissement au rapport qualité-prix surprenant !

Ne vous fiez pas à la devanture du N.Y.C. Bistro, car elle est trompeuse ! La façade de cet établissement situé rue des Déportés ne traduit pas forcément l’esprit qui règne en salle et dans l’assiette. Idem en zieutant la carte, puisque si celle-ci fait penser à un fast-food américain (tout comme les plaques d’immatriculation US en déco), il en est tout autre le midi.

Alors oui, on peut se laisser tenter par le « butcher’s cut » ou le bon gros hamburger. Mais quand on fouine un peu, il y a ce « baked goat cheese », nom derrière lequel se cache en fait une tarte aux oignons confits et sainte-maure de Touraine. Ou alors, côté plats, cette roulade de saumon suivant l’inspiration du moment, ou l’échine de porc rose braisée 7 heures au jus.

Une formule du midi à 13 €

Nous, notre choix était tout fait : il nous fallait goûter à cette formule du midi qui affiche un prix étonnant, car très bas. Entrée plat ou plat dessert reviennent à 13 € seulement. Un piège ? Même pas ! Lorsque l’entrée arrive, tout est bien là : la quiche aux poireaux est très bonne, c’est doux et loin d’être bourratif. Avec ça, une petite salade bien assaisonnée, proposée dans une pâte feuilletée. Une bonne idée !

Pour la suite, ce jour-là, c’était un bœuf carottes trônant sur une purée maison. La viande est tendre, fondante sous la fourchette. Simple, efficace, mais surtout plein de goût. Tout comme l’accompagnement et par-dessus tout, l’assiette est réfléchie. On regrettera peut-être juste des tranches de pain un poil trop petites, mais on chipote.

Autour de nous, ça se remplit. Vite, très vite. Certains viennent dévorer un bout entre midi et deux ; d’autres prennent leur temps en famille, car le N.Y.C Bistro possède cet esprit convivial, tranquille. Une belle découverte, en plus d’être une bonne surprise, avec un accueil sympathique et un service prévenant (que de petites attentions de la part de notre hôte !). Sans oublier, surtout, un rapport qualité-prix indéniable.

Aurélien Germain


> L’addition  : formule du midi à 13 € pour entrée+plat ou plat+dessert. Et à peine 17-18€ si on prend la totale entrée, plat, dessert. Hors formule du midi, on trouve à la carte des entrées à 6 € et des plats, ou « main courses », entre 12 € et 13 €. Le menu enfant est à 8 € avec nuggets, frites et glace.

>  N.Y.C Bistro ; 21 rue des Déportés, à Tours. Ouvert du lundi au mercredi, de 9 h à 19 h, le jeudi et vendredi de 9 h à 22 h et le samedi de midi à 22 h. Fermé le dimanche. Contact Tél. 06 17 03 13 61. Sur internet : nyc-bistro-tours.eatbu.com ; N.Y.C Bistro sur Facebook ; instagram.com/n.y.c_bistro

Horoscope WTF du 2 au 8 mars 2022

Chaque semaine, votre dose d’astrologie 100 % véritable, avec rien que de super vérités dedans…

Bélier

Amour

Hashtag célibat.

Gloire

Le monde envie les Béliers. Faut dire que vous êtes le meilleur signe de la semaine (après Balance)

Beauté

Votre cou doit être super musclé pour supporter un melon pareil.

Taureau

Amour

Un petit 5 à 7 avec Philippe Poutou vous attend samedi prochain.

Gloire

lortograf é vou sa fai deu. Alor au bouleau bande de larv !

Beauté

Vous devriez faire comme Superman et porter votre slip par-dessus votre pantalon. Ça aurait de la gueule.

Gémeaux

Amour

Vous êtes un bon coup. (mais surtout pour vous-même)

Gloire

Félicitations, vous êtes beauf catégorie 4 !

Beauté

Vous avez de faux airs d’Eric Zemmour au réveil. À vous de voir comment vous le prenez…

Cancer

Amour

On ne veut surtout pas vous mettre la pression, mais vous serez peu performant(e) cette semaine. Désolé, bisou, A+ !

Gloire

Vous êtes à -400 sur l’échelle de la volonté.

Beauté

La police vous arrêtera ce week-end… pour excès de beauté. POUTCHAAAA !

Lion

Amour

Vous n’êtes que luxure, pratiques douteuses et déchéance. On vous juge.

Gloire

Aucune dans votre cas, ça c’est sûr.

Beauté

Les cheveux, c’est comme les amis. Ça se barre dès qu’ils peuvent. (si ça peut vous rassurer…)

Vierge

Amour

Visiblement, vous schtroumpfez pas mal quand on vous schtroumpfe schtroumpfement.

Gloire

Ce n’est pas parce que vous avez toujours tort qu’il faut tirer la tronche comme ça.

Beauté

Cette semaine, vous trouverez votre amour-propre dans une brocante.

Balance

Amour

Les gens vous aiment, vous respectent, les gens savent que les Balances sont les meilleurs.

Gloire

C’est fou comme les cons vous aiment. (bon, on se contredit avec ce qui est dit avant, mais on s’en fout, on dit ce qu’on veut)

Beauté

Rien ne vaut un(e) Balance tout(e) nu(e). Surtout vous. Mraoooow.

Scorpion

Amour

Vous participerez à la nouvelle émission sur M6, « L’Amour est dans le bourré ».

Gloire

Cette semaine, vous échangerez de vie avec une larve. Ce qui, au fond, ne changera pas grand-chose à avant.

Beauté

Vous sentez bon du nez.

Sagittaire

Amour

On critique pas vos goûts en matière de relations amoureuses. On dit juste que vous avez le droit d’aimer le low cost.

Gloire

Brad Pitt et Taylor Swift sont Sagittaires. Mais vous n’avez ni le physique, ni le compte en banque de Brad Pitt et Taylor Swift.

Beauté

(par contre, le bruit de vos flatulences fait « swiiifttt »)

Capricorne

Amour

Vous êtes l’aspirateur de l’amour, vous ne ramassez que les miettes.

Gloire

En mai, fais ce qu’il te plaît. Mais comme on n’est qu’en mars, on s’en fout complètement. A+ bisou !

Beauté

Tel le teckel, vous ressemblez à une saucisse avec des poils.

Verseau

Amour

Règle 1 : « L’horoscope tmv des Verseaux, tu ne liras point. »

Gloire

Eh bah voilààààà, vous avez déjà échoué. De toute façon, changez 17 lettres à Verseau et ça fait « échec ». COMME DE PAR HASARD.

Beauté

Oulaaaa, c’est plus un melon là, c’est une pastèque !

Poissons

Amour

Prout.

Gloire

Ahaha qu’est-ce qu’on s’marre avec vous ; vous êtes aussi drôle que Laurent Ruquier…

Beauté

Quand la marée monte, vous vous accrochez aux rochers et vous sentez bizarre. Pas de doute : vous êtes une moule.

Planète conso : les habitudes ont-elles changé ?

Boom du circuit court et explosion des livraisons : le confinement a-t-il laissé des traces dans nos habitudes de consommation ? Petit tour d’horizon pour voir où nous en sommes en 2022.

Avec le confinement, le fait de ne pas pouvoir sortir de chez moi, j’ai beaucoup eu recours à Uber Eats, alors que ça ne colle pas trop avec mes convictions. » Mais Diane, la trentaine, avoue avoir tout de même pris cette habitude il y a bientôt deux ans. Et elle n’est pas la seule ! Il y a cinq ans, l’enseigne affichait une cinquantaine de livreurs indépendants sur la métropole tourangelle. Aujourd’hui, on estime qu’ils sont environ 500 à parcourir la ville à vélo, en scooter ou en trottinette électrique pour livrer des repas achetés en ligne.

Si le confinement n’a pas fait naître la commande en ligne, il aurait donc accéléré le mouvement. Et pas seulement pour la nourriture ! Côté vêtements, l’application d’achat-vente de vêtements entre particuliers Vinted aurait bénéficié en France de hausses de 16 à 17 % du nombre de marchandises échangées en ligne.

Quant au click’n’collect, il existait aussi depuis un bout de temps. Dans la grande distribution, les premiers « drive » sont apparus en 2017 par exemple.

Mais encore une fois, la pandémie a propulsé le système au plus haut au printemps 2020. +81 % de chiffre d’affaires pour les pros du drive alimentaire à l’époque, puis une croissance qui redescend, mais en restant tout de même comprise entre +40 % et +50 % dans les mois suivants (étude « L’essentiel Drive » 2021, éd. Dauvers).

Par la force des choses, de nombreux commerces de Touraine se sont d’ailleurs orientés vers la vente en ligne et le cliquer- collecter pour pallier la fermeture de leurs boutiques. Les Tourangeaux ont-ils joué le jeu du commerce local ?

La naissance du consom’acteur ?

Un peu partout en Touraine, producteurs et consommateurs ont uni leurs forces pour créer des Associations pour le maintien de l’agriculture (Amap).

En 2020, la Chambre d’agriculture n’a pas hésité à transformer sa plateforme de vente professionnelle en boutique en ligne ouverte aux particuliers : Mangez Touraine (boutique.mangeztouraine.fr) offrait ainsi aux maraîchers et arboriculteurs du 37 une option pour pallier la fermeture de leurs débouchés habituels (restauration collective et restaurants notamment).

À Saint-Pierre-des-Corps comme à Saint-Ouen-les-Vignes, producteurs et consommateurs ont uni leurs forces pour créer des Amap (association pour le maintien de l’agriculture paysanne). Les maraîchers des Quatre Saisons de la Morinerie, Jeanne et Guillaume, trouvent ainsi un débouché régulier pour leurs légumes. Et Agnès et Aurélien, qui avaient transformé leur bergerie la Corbinière en point de click’n’collect pour les clients habitués et les collègues durant le confinement, ont donné ainsi l’impulsion à la création de l’AMAP’tite Grange.

 

Acheter conscient

Autant d’exemples qui témoignent du retour des Tourangeaux vers la vente directe et les producteurs locaux en 2020, et de leur volonté d’acheter « conscient », comme l’ont fait 64 % des Français (étude Kantar/Pourdebon.com). Et sur la durée ? À Chambray-lès-Tours, le Drive du Bon Sens, avec ses produits locaux et en vrac, n’a pas passé l’hiver 2021. Et à Tours, l’épicerie vrac « Sur la Branche » a lancé un appel à l’automne (relayé dans nos pages) pour motiver les clients à maintenir leurs habitudes d’achats locaux et écoresponsables.

À l’échelle nationale, nos épiceries vrac ont en effet connu -30 % de fréquentation en moyenne en 2021. Alors qu’en est-il aujourd’hui ? D’un côté, des magasins de producteurs qui ouvrent à Saint-Cyr ou Amboise, de l’autre, des maraîchers qui s’inquiètent de la baisse de leur clientèle, et des Tourangeaux toujours aussi fans de la vente en ligne ! Une chose est sûre : nos habitudes ont donc bougé, mais en se diversifiant. Reste à choisir à quel mode de consommation nous donnerons la priorité !

Texte : Maud Martinez / Photos : Freepick

Festival Bruissements d’Elles : les femmes artistes s’affirment

Un festival consacré uniquement à l’art féminin, c’est le concept de Bruissements d’Elles. Tout au long du mois de mars, une douzaine de villes en Touraine y participe. Au menu ? Concerts, expos, théâtre ou encore cinéma. Girl power !

Deux années perturbées par la situation sanitaire, deux années chahutées par un vilain monsieur appelé Covid (à tmv, on refuse de féminiser ce virus)… Mais cette fois, c’est la bonne, le festival Bruissements d’Elles revient en force.

Avec plus de vingt années au compteur – l’événement a été créé en 2000 par les Villes de Joué-lès- Tours et La Riche – Bruissements d’Elles poursuit sa route et son but, celui « de valoriser la création artistique féminine, domaine dans lequel les femmes sont encore trop peu connues », dit-on du côté de l’organisation, rappelant que cette création, justement, est plurielle et essentielle.

Vivre au féminin pendant un mois

Tombant pile au mois de mars, articulé autour de la Journée internationale des droits des femmes, le festival s’installera cette année dans douze villes en Indre-et-Loire, de Tours à Ballan-Miré, en passant par Notre-Dame d’Oé, Luynes ou encore Saint-Pierre-des-Corps. Nombre de spectateurs/ trices espérés ? Près de 5 000.

La Touraine va donc vivre au féminin pendant quasiment un mois complet, affichant une grande variété de propositions, entre théâtre, concerts, expos, danse et récital.

Difficile, évidemment, d’être exhaustif, mais on peut par exemple noter « Oé les filles », week-end de la création féminine les 5 et 6 mars à Notre-Dame d’Oé, avec arts visuels, musique, conférences et ateliers d’écriture. Une nouveauté pour la commune, marquant ainsi « cet engagement via notre fil rouge femmes et art », dixit la municipalité. Autre temps fort, à Pont-de-Ruan cette fois : le 6 mars, Sylvie Boivin campera Gisèle Halimi, dans « Une Farouche liberté », spectacle théâtral retraçant les grandes étapes de la vie de cette féministe tunisienne partie en France pour devenir avocate.

Expos et musique en rab

Bruissements d’Elles fait aussi la part belle aux expositions, puisque quatre sont prévues en mars, avec « Bleu de travail » à Luynes, « Regards de femmes » à Notre-Dame d’Oé, « Fantaisie poétique » à La Riche et « Femme, feu, glace », à Langeais. Côté musique, on retiendra également les noms de Laura Cahen, en concert à La Pléiade (11 mars) ; Unio, à la Ville-aux-Dames (12 mars), ou encore Armande Ferry-Wilczek à la médiathèque de La Riche (lire tmv du 23/02) le 18 mars.

Et quitte à inscrire le festival sur une belle partition, c’est au Bateau ivre que la soirée de lancement, exceptionnellement, se fera ce mercredi 2 mars avec présentation des spectacles prévus et concert de Pottok on the sofa. Histoire de commencer le festival sur une bonne note.

Texte : Aurélien Germain / Photos : ouverture Eric Michot

> Festival Bruissements d’Elles, du 2 au 30 mars, dans 12 lieux d’Indre-et-Loire. Infos, programme complet et billetterie sur bruissementsdelles.fr

Tours Métropole : Bientôt des bus au gaz pour un virage écolo

Les prochains bus de Fil Bleu rouleront au gaz et seront plus écologiques. Commandés par le Syndicat des mobilités de Touraine, ils rouleront sur le territoire métropolitain.

Les faits

Ça va changer sur les routes de l’agglo tourangelle ! D’ici à 2024, quarante-cinq bus roulant au gaz naturel compressé circuleront sur la Métropole. Ces nouveaux autobus de Fil Bleu ont été commandés par le Syndicat des mobilités de Touraine (SMT) et seront, donc, bien plus écologiques. Dès la fin 2022 d’ailleurs, quinze véhicules remplaceront les vieux modèles diesel qui parcourent près de 60 000 km par an.

Ces bus au gaz de la marque suédoise Scania sont fabriqués en Pologne, puis assemblés à Angers. Prévus pour être moins polluants et moins bruyants, ils devraient représenter entre 30 et 40 % d’économie d’énergie, d’après Wilfried Schwartz, président du SMT.

Le design

Côté visuel, du changement est également à prévoir. C’est la société de design Yellow Window qui a remporté l’appel d’offres. Le SMT voulait une identité forte et un design épuré (voir photo). Et qui rappelle le tram ! Alors la paroi de ces prochains bus sera de couleur grise et noire, les barres verticales sur les portes rappelleront celles de Buren. Du vert complétera les parties supérieures. Exit aussi les films plastique autocollants, place à la peinture : qui dit moins d’autocollants, dit plus de facilité à nettoyer. Les surfaces vitrées seront plus importantes.

À l’intérieur, il est à noter qu’on trouvera aussi des ports USB et deux plateformes pour transporter deux personnes en fauteuil roulant. Enfin, dernier petit détail : ces bus seront un tout petit peu plus hauts que les précédents.

Et en chiffres ?

Sur ces 45 bus, quinze seront des articulés (dits « en accordéon »). Les autres, standards, feront 12 m de longueur. Un bus standard au gaz coûte 230 000 €, tandis qu’un articulé revient à 300 000 €. Montant de cette flotte de 45 véhicules commandés ? Quinze millions d’euros.

S’ajoutent 6,5 millions d’euros pour l’aménagement du dépôt de Saint-Pierre-des- Corps, avec, évidemment, des stations de recharge et de compression, obligatoires et nécessaires pour ces bus nouvelle génération.

Texte : Aurélien Germain
Photo / visuel Yellow Window

Prix du roman tmv : que sont devenus les lauréat(e)s ?

Huit ans d’existence pour le Prix du roman tmv et huit auteurs et autrices qui, repérés par notre équipe et notre jury de lecteurs et de partenaires, ont marqué les esprits. On remonte le temps et on regarde le chemin parcouru ?

2014

LÉONOR DE RÉCONDO POUR « PIETRA VIVA »

2014 ou la première édition du Prix du roman tmv… À l’époque, pour les débuts, l’équipe sacre l’écrivaine et violoniste Léonor de Récondo. Son roman « est de ceux qui ne s’éteignent pas une fois le livre refermé et qui laissent une touche d’humanité au cœur de ceux qui l’ont lu », écrit-on alors à propos de ce Pietra Viva.

Les années suivantes, de Récondo reçoit divers prix (grand prix RTL en 2015 ou encore prix du roman des étudiants France-Culture en 2017). Les pages, elles aussi, se remplissent puisqu’elle signe plusieurs livres (dernier en date, « Revenir vers toi », éd. Grasset), tous remarqués et remarquables. A-t-on eu fin nez ? Oui. #modestie

2015

OCÉANE MADELAINE POUR « D’ARGILE ET DE FEU »

La première lauréate était romancière et violoniste ; la seconde est romancière et… céramiste ! Océane Madelaine se distingue en 2015 avec « D’Argile et de feu », où elle modèle les mots comme elle modèle la terre. Un roman singulier, puissant. Pas le premier écrit, mais le premier publié qui récoltera également le Prix Première en Belgique. Il faudra attendre cinq ans pour voir arriver son second, « L’Anse des coquelicots » (éd. Des Busclats).

2016

RACHEL KHAN POUR « LES GRANDES ET LES PETITES CHOSES »

(Photo archives tmv – Hugues Le Guellec)

Coup d’essai réussi pour la Tourangelle Rachel Khan qui récolte les suffrages avec ce premier roman autour de l’héritage culturel et familial. Lors de la remise du prix, Rachel Khan confie qu’il y a également « une dimension politique » dans son écriture. La politique, justement, prendra le pas sur l’écriture ensuite. L’essayiste de « Racée » se retrouve parfois dans des polémiques (ses prises de position sur l’antiracisme et le féminisme, son déjeuner avec Marine Le Pen…).

Elle finit par être recrutée en 2021 par LREM pour piloter un groupe de travail sur « l’immigration, l’intégration et la laïcité », pour la future campagne d’Emmanuel Macron…

2017

ANTOINE CHOPLIN POUR « QUELQUES JOURS DANS LA VIE DE TOMAS KUSAR »

Un langage simple, sans fioritures, une histoire, un destin… Des ingrédients qui ont porté Antoine Choplin, né à Châteauroux, à la première place du podium cette année-là, grâce à un roman inspiré d’une histoire vraie autour d’un cheminot tchèque qui croise le chemin de Vaclav Havel. Baignant dans le monde de la culture — monsieur est directeur artistique du festival de l’Arpenteur — Antoine Choplin a quand même continué à tracer sa route littéraire.

Trois sympathiques romans ont suivi en 2018, 2019 et 2020, avec un joli petit dernier, « Nord-Est » (éd. La Fosse aux ours).

2018

 BRIGITTE GIRAUD POUR « UN LOUP POUR L’HOMME »

(Photo archives tmv)

« Il m’a fallu plus de 20 ans pour écrire ce livre », nous confiait Brigitte Giraud, à la réception du Prix du roman tmv. Une histoire dure, sensible, celle d’un appelé qui ne voulait pas porter d’arme, celle d’une femme refusant de vivre séparée de son fiancé, lors d’une guerre qui ne dit pas son nom. « Un Loup pour l’homme » fera l’objet d’une lecture musicale. Passée par les métiers de journaliste et de libraire, Brigitte Giraud reprend la plume pour « Jour de courage » (éd. Flammarion), marquant ainsi la rentrée littéraire 2019.

2019

MANUEL BENGUIGUI POUR « UN BON RABBIN »

« J’ai beaucoup de mal avec les gens qui ne comprennent pas le second degré », nous a dit Manuel Benguigui lors de notre entretien il y a trois ans (Et ce n’est pas nous qui allons le contredire à tmv !) Au coude à coude avec Fabrice Caro, il vient alors de gagner de justesse notre prix avec « Un bon rabbin », un roman drôle, ironique, impertinent. Bref, tout ce qu’on aime. Et l’auteur est tout sourire (même s’il vient de s’asperger malencontreusement avec de l’encre) : c’est son premier prix, lui qui avait bourlingué une quinzaine d’années dans une galerie d’art tribal.

L’art, d’ailleurs, Benguigui ne l’a jamais oublié. C’est vers ce thème qu’il a choisi de revenir dans « Port Franc », son nouveau roman sorti il y a à peine un an.

2020

LUC BLANVILLAIN POUR « LE RÉPONDEUR »

(Photo Quidam éditeur)

Tout juste sortis d’un confinement interminable et aussi douloureux qu’un visionnage de l’intégrale de Kev Adams, les Tourangeaux découvrent le nom de Luc Blanvillain dans tmv : c’est lui qui remporte cette 7e édition du Prix du roman avec une petite pépite d’inventivité et de drôlerie qui fait du bien en ces temps moroses.

Son histoire — celle d’un auteur célèbre qui, pour être tranquille, confie sa vie à un imitateur sans-le-sou qui doit se faire passer pour lui au téléphone — est tout sauf téléphonée. Et preuve que la team tmv a bon goût (#modestie encore), le romancier nous a indiqué que les droits du livre avaient été achetés pour le cinéma. (PS : on attend un pourcentage, hein !)

2021

MADELEINE ASSAS POUR « THE DOORMAN »

(Photo Carole Parodi)

Dernière lauréate en date, Madeleine Assas a marqué notre édition 2021 avec son Doorman, roman inspiré et inspirant sur la ville de New York vue et perçue à travers les yeux et le quotidien d’un portier. Un roman d’atmosphère et contemplatif. Invitée à La Boîte à livres à Tours, l’autrice et comédienne nous avait confié, toute sourire, être très émue de recevoir son premier prix. Quelques mois après, elle en recevait un autre. Celui du roman d’entreprise et du travail en partenariat avec Marianne. Un livre qui voyage, assurément.

Texte : Aurélien Germain / Photo ouverture : L.De Récondo par Astrid di Crollalanza

Femmes artistes : la scène tourangelle au féminin [3/3]

#Série [3/3] A l’approche du mois de mars, de sa journée internationale des droits des femmes et des multiples événements artistiques que la Touraine nous prépare, du festival Bruissements d’Elles à Femmes en Campagne en passant par le Printemps des Femmes, mise à l’honneur de personnes artistes et femmes qui font vibrer la culture tourangelle.

ELSA ADROGUER

1 H / 37 H

En une heure seule en scène, la comédienne Elsa Adroguer en raconte 37, et les années qui suivent. Les 37 h de conduite pour pouvoir passer le permis, mais aussi la naissance d’une situation d’emprise entre le moniteur et l’adolescente qui n’y connaissait pas encore grand-chose aux relations homme-femme.

Si l’on sourit ou l’on rit des petites obsessions de l’ado mal dans sa peau, ou du flic pas psychologue pour deux sous, on s’émeut surtout de voir tomber ce personnage dans une situation qui semble inextricable.

Auteure et interprète de ces 37 heures, la Tourangelle Elsa Adroguer dépassera bientôt la barre des 37 ans. Un timing pas calculé pour un sou, mais qui tombe à point nommé : la jeune femme pourrait bien connaître un grand succès avec sa pièce à voir ou revoir au festival WET°, à les 25 et 26 mars prochains.

(Photo Marie Pétry)


NINA ROUYER

JEUX DE GAMBE

De loin, en n’y faisant pas trop attention, on pourrait croire un violoncelle (surtout car on ne s’y connait pas plus que ça en matière d’instruments à cordes). Mais si c’est bien par le violoncelle que Nina Rouyer s’est initiée à la musique dès son plus jeune âge, ce que vous verrez le plus souvent entre ses mains est en réalité une viole de gambe. C’est en 2005 qu’elle adopte définitivement cet instrument venu d’autrefois.

Mais Nina Rouyer ne semble hésiter devant aucune opportunité de le faire résonner en écho aux arts d’aujourd’hui. En plus de créer son propre ensemble de musique baroque et contemporaine Les Obstinés, avec Lucy Perkins, Lore Hillenhinrichs, et François Le Lyon, elle participe au projet slam Poezyk – Re-Naissance.

Depuis 2018, les slameurs Zurg et Yopo mettent leurs mots sur la musique interprétée par Nina Rouyer et ses compères Obstinés. À retrouver en live à Ockeghem le vendredi 6 mai.


OCÉANE HALPERT

Organique

Lors d’une des célèbres soirées du collectif La Saugrenue, Océane Halpert avait présenté une amorce de son projet solo. C’était… on ne sait plus quand, avant le Covid. Celle qu’on connaît comme chanteuse du Balluche de la Saugrenue sortira d’ici peu un premier EP de cette aventure nommé OS. Boucles, percussions, voix… une musique et des paroles qui prennent au coeur et au corps… jusqu’à l’os ? Rendez-vous à la médiathèque des Fontaines le 5 mars pour découvrir Os.

Maud Martinez

Femmes artistes : la scène tourangelle au féminin [2/3]

#Série [2/3] A l’approche du mois de mars, de sa journée internationale des droits des femmes et des multiples événements artistiques que la Touraine nous prépare, du festival Bruissements d’Elles à Femmes en Campagne en passant par le Printemps des Femmes, mise à l’honneur de personnes artistes et femmes qui font vibrer la culture tourangelle.

DIANE BONNOT

Princesse Diane

1 ,75m. C’est l’un des rares faits tangibles qu’on puisse écrire sur Diane Bonnot, tant la comédienne surprend à chaque création. Et encore, d’ici une trentaine d’années peut-être aura-t-elle perdu quelques centimètres. Mais là n’est pas la question. La co-fondatrice de Spectralex vient de participer au cabaret de son compère Arnaud Aymard « On a marché sur l’Oiseau Bleu », cette semaine à l’espace Malraux.

Mais en parallèle d’expériences improvisées ou écrites jouées avec d’autres compagnies, c’est aussi en solo qu’elle crée. Diane Bonnot fourmille d’idées qui prennent forme dans le cadre de ce drôle de « trust artistique cachant un immense empire financier et subversif destiné à provoquer des tsunamis culturels et identitaires » qu’est Spectralex. Elle y devient l’étudiante qui vulgarise l’œuvre de l’artiste contemporaine et méconnue Virgina Vulv, avant d’incarner Princesse Diane, puis une femme plurielle dans Je ne suis pas venue seule.

Femmes d’hier et d’aujourd’hui y sont seules face au miroir qui va les révéler… En attendant que la comédienne et dramaturge n’achève sa quatrième création… en 2022 ?

(Photo Jean-François Caire)


SÉVERINE BENNEVAULT CATON

DANSER EN L’AIR

Cela fera cette année vingt ans tout juste que Séverine Bennevault Caton s’est initiée au tissu aérien. Pour la danseuse formée à haut niveau en danse classique et contemporaine, c’est alors une vraie découverte : le sol n’est pas le seul endroit où danser ! Avec sa compagnie A Fleurs d’air, fondée en 2012 (décidément tout se joue dans les années en -2 !), elle propose en effet de danser en suspension. Danser en l’air, sur les façades, suspendue, accrochée… mais aussi libérée ?

C’est en tout cas la légèreté et la poésie qui restent en tête lorsqu’on observe Séverine Bennevault Caton évoluer sur une façade d’immeuble pour les festivals Itinéraires Bis de La Riche ou aux Années Joué (entre autres). Mais comme pour toute création artistique, celle-ci requiert un véritable travail : au-delà de la création même de la chorégraphie, il faut s’adapter à l’espace public où elle sera interprétée. Et ainsi mettre l’art au cœur de la ville… et de nos vies ?


MÉLANIE LUSSEAULT

Les p’tits papiers…

« Laissez passer les p’tits papiers… ». C’est avec cet air en tête qu’on parcourt les oeuvres de Mélanie Lusseault. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle travaille sur de vieux supports où naissent ses personnages et scènes de la vie quotidienne. Personnages colorés dessinés d’un trait fin, ils semblent surgir des mots imprimés sur les vieux journaux, les partitions jaunies, les vieilles ardoises et autres planches que la créatrice déniche dans les greniers. Un mélange des époques et des univers à savourer du 4 au 30 mars à la médiathèque de La Riche.


NASTASIA PACCAGNINI & LAURE BERNEAU

La route du son

On les croise depuis quelques années sur les projets musicaux les plus captivants de Touraine. L’aventure Boys in Lilies tout d’abord. Surgi en 2012, sous forme de quartet à majorité féminine, le groupe évolue en duo avec les deux jeunes femmes.

Puis chacune suit alors sa route, et depuis 2018 Laure s’est lancée avec Toukan Toukän, en duo avec puis son projet solo Tilö. Quant à Nastasia, c’est aussi en duo qu’elle évolue dans Thé Vanille, avant de proposer elle aussi un solo : Crenoka. Entre pop et électro, les deux Tourangelles bâtissent des univers dans lesquelles nos aventures ne font que commencer !

Textes : Maud Martinez

Dans le quotidien de David Herbron, propriétaire de l’hôtel du Cygne

#VisMaVille David Herbron est le propriétaire gérant de l’hôtel du Cygne, à Tours. Cet hôtelier de métier s’y épanouit en alliant ses deux passions : la décoration et le contact client.

Des cheminées en marbre, un bel escalier d’époque en bois, des lampes et des vases de collection, des tableaux, des miroirs chinés, un vieux tourne-disque… l’hôtel du Cygne, niché dans le quartier Colbert à Tours, s’apparente à un vrai cabinet de curiosités, mêlant le moderne et l’ancien, le chic et le bohème.

Ses deux gérants, David Herbron et Cyril Alzy ont voulu un « lieu atypique, qui nous ressemble et dans lequel la clientèle se sente bien, décoré et coloré comme elle n’aurait pas osé le faire chez elle. On ose pour elle ! ».

David Herbron a le goût certain de la décoration comme il a celui du contact avec le client. Ce sont d’ailleurs les deux facettes du métier qui l’ont poussé à reprendre l’hôtel du Cygne en 2019.

Après une rénovation totale – un patio a même été créé en lieu et place d’un garage, l’ouverture s’est faite au gré des confinements. « Nous n’avons pas encore fait une année complète mais la clientèle est au rendez-vous, plutôt jeune et française pour le moment. »

Exerçant auparavant à Paris puis à Orléans, ce natif du Mans a jeté son dévolu sur Tours avec son compagnon et associé, comme une évidence pour celui qui aime travailler avec la clientèle étrangère, notamment américaine, friande des châteaux de la Loire. « J’étais prêt à lâcher le métier, et puis j’ai fait un bilan de compétences et tout me réorientait vers l’hôtellerie. Pour moi, c’est le plus beau métier en termes de contact car les gens se posent à l’hôtel et un échange se crée. »

Les 18 chambres réparties sur trois étages occupent bien les journées de David et Cyril, ainsi que des deux femmes de chambre. « Une toute petite équipe parce que je fais plus de l’hôtellerie pour le contact avec les clients que pour gérer du personnel », explique David Herbron.

De la mise en place des petits-déjeuners, à 7 heures du matin, à la fermeture de l’hôtel à 21 heures, « ce sont beaucoup d’heures. Les rôles sont répartis avec mon ami. Je m’occupe plutôt des réservations, de l’accueil des clients et de la partie réputation de l’hôtel. La visibilité d’un hôtel est une donnée déterminante de nos jours, entre les avis et les influenceurs qui passent nous voir. » Si l’hôtel du Cygne se fait discret dans sa rue du même nom, à deux pas de la gare et des restaurants du quartier Colbert qu’affectionne David Herbron, son établissement trois étoiles, au style chatoyant et à l’ambiance chaleureuse, ne semble laisser personne indifférent.

Photos et textes : Aurélie Dunouau


ALLER + LOIN

Le boom des ouvertures

Quatre nouveaux hôtels ont ouvert leurs portes en 2021 à Tours. Le plus visible avec ses deux tours qui bordent l’entrée de la rue Nationale côté Loire, les hôtels du groupe Hilton, le Hilton Garden Inn et le Hampton, respectivement quatre et trois étoiles. Un autre trois étoiles a vu le jour, rue du Maréchal Foch, à deux pas de la place Plumereau : le Ferdinand Hôtel, qui a pris la place de l’ancien hôtel Foch entièrement rénové et modernisé. Enfin, dernier né fin 2021, face aux halles, après d’importants travaux dans les locaux de l’Entraide Ouvrière, l’hôtel de luxe Les Trésorières vient d’obtenir ses cinq étoiles.

Chronique resto : On a testé Les Grands Ducs

Un nouveau venu dans le quartier des Halles ? Il fallait qu’on y faire un petit tour. Voilà la chronique resto de la semaine, avec Les Grands Ducs.

A peine ouvert, et déjà son lot d’habitué(e)s ! Les Grands Ducs, sympathique resto du côté des Halles, a beau être tout nouveau, il paraît déjà être pris d’assaut. Le jeudi de notre visite, les pieds tout juste installés sous la table à midi pile (oui, on avait très faim, ne jugez pas), la salle était quasi pleine 15 minutes plus tard.

Une table qui a donc fait ses preuves en un mois d’existence ? Eh bien il semble que oui ! En tout cas, ce jour-là, on a eu un sans-faute du début à la fin. Le début, justement, c’est Alexandre Crétel. Le patron nous accueille avec grand sourire et de l’énergie à revendre. Il a racheté l’Atelier Lebeau et connaît bien le quartier. Alors forcément, on le sent tout de suite à l’aise. Et nous aussi.

Un sourire en coin, il nous prévient qu’il s’agit du premier jour pour Antoine, au service. Aucun souci : le jeune homme assurera de A à Z pendant notre repas.

Dos de cabillaud aux écailles de chorizo

On observe la carte qui s’offre à nous sur fond de musique jazzy. Pas de formule du midi, mais des plats alléchants. Pour les entrées, on peut tenter la terrine de lapin artisanale, des œufs à la truffe et crème de champignons ou encore une poêlée de seiches. Niveau plat principal, six choix allant de l’onglet et sauce béarnaise maison aux noix de saint-jacques, gambas snackées et risotto. Les plus viandards d’entre vous peuvent même s’essayer à la côte de bœuf de 1,2 kg !

Pour nous, c’est l’appel de la mer : on a savouré un dos de cabillaud qui fondait sous la langue, plein de goût et porté par des écailles de chorizo bellota. Le poisson reposait sur un petit nid de linguines fraîches toutes douces, qu’on a pu faire baigner dans la crème de chorizo… qu’on a d’ailleurs fini par « saucer » avec notre pain. Paraît-il que ça ne se fait pas trop, mais 1) c’était bien trop bon pour en laisser ; et 2) on est sympas, on a rendu l’assiette immaculée !

Un bon point donc, pour Les Grands Ducs : c’est une bonne pause midi ou le bon plan du soir ; convivial mais élégant. À condition de penser à réserver, visiblement.

Aurélien Germain


> L’addition : entre 7 et 10 € pour les entrées, à part les 12 huîtres qui affichent 18 €. Plats entre 18  et 26 €. Pour nous, le dos de cabillaud affichait 22 €. Avec notre apéritif, une bière belge Ciney, l’addition est de 26,50 €. Les desserts sont à 8 ou 10 €, sauf la belle assiette de fromages affinés à 15 €.

> Les Grands Ducs. Au 1 bis place Gaston-Paillhou, à Tours. Contact : 02 47 38 29 09 ou facebook.com/lesgrandsducstours37. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir. 

Actu37 : dons de cheveux, festival Bruissements d’Elles, Gentiana repris et le baromètre vélo

Toute l’actu tourangelle à venir : entre un don de cheveux organisé par des étudiantes pour les personnes atteintes de cancer, le festival Bruissements d’Elles en mars, la reprise de Gentiana par Courteline ou encore le classement des villes cyclables.

Cancer : Dons de cheveux en mars

« Cut them off », c’est le nom du projet d’un groupe d’étudiantes de l’IUT de Tours qui se déroulera le 19 mars prochain au centre de vie du Sanitas. Durant une journée, femmes et hommes pourront faire don de leurs cheveux qui seront ensuite remis à une association créant des perruques pour des personnes atteintes de cancer.

Un seul critère est nécessaire pour cette action : « avoir un minimum de dix centimètres de cheveux à disposition (peu importe le type de cheveux ou sa couleur) », précisent les étudiantes tourangelles dans leur communiqué. L’événement se fera en partenariat avec des coiffeurs de Tours.

> Instagram : cutthemoff37


Bientôt le festival au féminin Bruissements d’Elles

La Touraine s’apprête à vivre au féminin ! La 23e édition de Bruissements d’Elles approche, un festival qui a pour but de valoriser la création artistique féminine, « domaine dans lequel les femmes sont encore trop peu connues », souligne l’organisation directrice.

Tout au long du mois de mars, douze villes d’Indre-et-Loire vont ainsi organiser diverses manifestations artistiques autour de la femme, du théâtre à la danse, en passant par la peinture et le cinéma. Nouveauté cette année : la soirée d’ouverture et de découverte, elle, se fera le 2 mars au Bateau ivre. Plus d’infos dans notre prochain numéro…

> bruissementsdelles.fr


Associatif : Gentiana repris

En fin d’année, la Ville de Tours avait lancé un « appel à manifestation d’intérêt » pour la gestion de l’espace Gentiana. C’est finalement l’association Courteline qui a été choisie, en raison d’un « très bon dossier », comme l’a indiqué l’adjointe au logement et à la politique de la Ville, Marie Quinton.

Bonne nouvelle donc, puisque l’asso reprendra tous les contrats de travail. Une personne devrait également être recrutée pour la direction. « Nous souhaitons proposer un projet ambitieux dans un secteur où nous n’intervenons pas du tout, développer le volet social à Tours-Nord », a indiqué Romain Ménage, directeur de Courteline.


Classement : Tours, ville cyclable ?

Alors que la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB) a tenu son congrès national à Tours, son classement des villes cyclables a été dévoilé. Et Tours gagne des places, en se classant 7e des 38 grandes villes françaises. Avec une note de 3,46/6 (3,03/6 en 2019), le FUB a noté une grosse progression venant « de la volonté politique de la Ville, ainsi que des services proposés, en tête les nombreux ateliers de réparation ».

Reste à améliorer « les carrefours complexes, la sécurité à vélo sur les grands axes, les stationnements de véhicules sur les espaces dédiés aux cyclistes » et, ultime point noir, le… vol de vélos !

Horoscope WTF du 23 février au 1er mars 2022

Ouf, les vacances sont terminées ! L’astrologue de tmv n’a plus besoin de s’occuper de ses 38 enfants. Voici la dose d’horoscope WTF de la semaine.

Bélier

Amour

Pendant l’amour, vos râles
de chihuahua asthmatique déplaisent
à l’être aimé.

Gloire

Votre état larvaire vous incite
à lever le pied cette semaine…

Beauté

D’ailleurs, ivre, vous allez
vous faire tatouer « Born to be a larve »

Taureau

Amour

Sous la couette avec vous, ça dure pas
longtemps, mais ça passe pas vite.

Gloire

Le talent ne touche que les
surdoués. (donc pas vous)

Beauté

C’est chouette votre passion
du naturisme, mais ça devient
lassant de vous voir plus souvent à
poil qu’habillé(e).

Gémeaux

Amour

Vous désespérez de ne pas
trouver chaussure à votre pied. (d’un
côté, normal, vu la tronche de vos panards)

Gloire

D’Hercule, vous n’avez pas la
force, mais que le poireau. (ouais, cellelà
elle est subtile, mais que voulez-vous,
c’est un horoscope intellectuel)

Beauté

Vous avez le teint d’une langouste.
C’est vraiment pas beau.

Cancer

Amour

Dur dur en ce moment. Votre
vie amoureuse ressemble à « Coup de
foudre à Notting Hill » version low cost.

Gloire

Vous faites des rêves érotiques
avec Isabelle Balkany et Cyril Hanouna ;
cela gêne votre entourage.

Beauté

Personne ne surpasse les Cancers
en terme de beauté. PERSONNE

Lion

Amour

Vous sciez la branche sur
laquelle vous êtes assis(e). (c’est une
métaphore pour dire que votre vie sentimentale
se barre en vrille)

Gloire

Quand le chat n’est pas là, les
souris twerkent.

Beauté

Vous auriez beaucoup plus
de succès avec un monosourcil. Mais
comme d’hab, vous n’allez pas nous
écouter, voilàààà…

Vierge

Amour

Paraît-il que les personnes
fantasmant sur Jean Castex ont l’impression
de lire 3 fois la même chose.

Gloire

Paraît-il que les personnes
fantasmant sur Jean Castex ont l’impression
de lire 3 fois la même chose.

Beauté

Paraît-il que les personnes
fantasmant sur Jean Castex ont l’impression
de lire 3 fois la même chose.

Balance

Amour

Côté sentimental, tentez plutôt
un CDD avec période d’essai. Ça
vaut mieux.

Gloire

Au boulot, vous prenez des
pauses-clope. Mais personne ne le
remarque. Interrogez-vous sur votre
utilité.

Beauté

D’habitude, oui. Mais pas
cette semaine

Scorpion

Amour

Bon écoutez, je dois vous
avouer que tout, tout, tout est fini
entre nous… j’ai plus la force du tout.
D’y croire et d’espérer.

Gloire

Vous avez remarqué comme
ça sonne bien « Boycottons les Scorpions
» ?

Beauté

Rien n’y fait : vous n’êtes
toujours pas le couteau le plus affûté
du tiroir.

Sagittaire

Amour

La constellation du Sardou
vous rappelle qu’elle court, elle court,
la maladie d’amour. Alors faites-lui une
grosse balayette dans les jambes.

Gloire

Le mensonge prend l’ascenseur,
la vérité prend l’escalier… (c’est
beau, hein ? Mais c’est pas de nous)

Beauté

Changez d’ange gardien. Le
vôtre n’en peut plus de vous.

Capricorne

Amour

Vous manquez clairement
d’expérience, mais êtes le seul signe
potable cette semaine.

Gloire

Bientôt le mois de mars, la
célébrité, le pognon, la gloire. Tout ça
grâce à votre sextape « Les Capricornes
sont des baraques à frites, volume 2 »

Beauté

Gilbert Montagné vous trouve
canon. #gagedequalité

Verseau

Amour

J’en sais foutre rien, débrouillez-
vous.

Gloire

Cette semaine, vous tenterez
de changer votre housse de couette.
Vous ne serez de retour qu’après y être
arrivé. En juillet.

Beauté

Sachez-le, les parties de
jambes en l’air ne marchent pas avec
les cul-de-jatte.

Poissons

Amour

Avec cette cadence, ça ressemble
plutôt à un documentaire animalier,
votre truc là…

Gloire

Vous êtes aussi démodé(e) que
le prénom Kevin. (avalanche de mails
assassins de Kevin, dans 3,2,1…)

Beauté

Vos doigts ressemblent à des
bâtonnets de surimi. C’est mignon.

Femmes artistes : la scène tourangelle au féminin [1/3]

#Série [1/3] A l’approche du mois de mars, de sa journée internationale des droits des femmes et des multiples événements artistiques que la Touraine nous prépare, du festival Bruissements d’Elles à Femmes en Campagne en passant par le Printemps des Femmes, mise à l’honneur de personnes artistes et femmes qui font vibrer la culture tourangelle.

ARMANDE FERRY-WILCZEK

UN MONDE EN SOI

A l’époque de nos premières rencontres, elle était la voix féminine et le violoncelle du Madera em Trio. Des musiques du monde revisitées en trio acoustique, tandis qu’en parallèle croissait le duo Jane is Beautiful aux côtés de Madeline Ardouin.

Aujourd’hui, le trio vocal Unio qu’elle forme avec Juliette Rillard et Elise Kusmeruck, réarrange à sa manière des chants du monde entier. Il y a un an tout juste sortait son premier album solo : Qui nait dort plus. « C’est le premier projet dans lequel j’assume entièrement la composition, les textes, avec l’aide d’Antonio Placer qui a cru en moi et m’a permis de prendre confiance. »

Les paroles de cet album sont presque toutes en français, mais les compositions résonnent encore une fois avec les musiques d’ailleurs. En solo avec sa guitare, en duo ou en trio avec Antonio Placer ou Loïc da Silva, elle arpente désormais les scènes avec son album en bandoulière et son univers sans frontières.

À découvrir le 18 mars à la médiathèque de La Riche, le 31 mars en première partie d’Antonio Placer à l’Escale de Saint-Cyr-sur-Loire (et avec Unio le 12 mars à La Ville-aux-Dames).

(Photo © Julien Poulain)


Emmanuelle Gorda

Dansons !

Déjà, dans sa création Jour de Bal, la danseuse et chorégraphe s’amuse, et s’adresse à un public multigénérationnel. Au CCNT, elle continue d’ailleurs son travail auprès des enfants et du grand public, avec un objectif : amener la danse auprès de toutes et tous. En tant que chargée des pratiques artistiques et de l’animation culturelle, elle anime cette année l’atelier chorégraphique amateur du CCNT, et des stages tous niveaux… et même parents-enfants, comme le 7 mai prochain. Avec elle, une chose est sûre : il n’y a pas d’âge pour danser !


ÉMILIE COUSTEIX

AU CORPS DES MOTS

Photo © Louise Maurice / M[Art]ha
Aimerait-elle qu’on évoque sa première vie d’orthophoniste ? Sans doute pas. Mais travailler le son et les mots au corps dans ce premier métier n’aurait-il pas influencé son travail actuel de dramaturge ? Formée comme comédienne à Paris puis Tours, la jeune femme aime monter sur les planches, mais elle écrit aussi pour le théâtre, ou pour les projets du collectif PoSo (Poésie Sonore).

Sa première pièce, Crâne, posait la question de l’amour après l’accident, quand l’autre n’est plus lui-même. Dans Samhain, c’est sous la forme du spectre que l’être aimé revient. « Je suis allergique à l’autofiction, mais j’ai réalisé que même en prenant un point de départ éloigné de moi, c’est de moi que je parlais. Et la question du deuil impossible (faire le deuil de quelqu’un qui est encore là, ou qui ne disparaît jamais vraiment tout à fait) est au coeur de mon travail. »

En parallèle de la création en cours de Samhain, la comédienne et dramaturge donne à entendre ses textes avec le collectif PoSo sur Radio Béton chaque deuxième mardi du mois à 21 h 30. Et elle sera ce samedi 26 février à la galerie EXUO.


VALÉRIE LESAGE

IMPROVISATION DIRIGÉE

L es fans de Catch-Impro la connaissent en arbitre sévère sur un ring régulièrement installé dans l’espace Yves-Renault de Chambray-lès-Tours. Elle est alors le point fixe autour duquel gravitent quatre comédiens créant des histoires rocambolesques en direct. Lorsqu’elle monte elle-même sur les planches comme improvisatrice, elle profite elle aussi de cette liberté absolue d’inventer sur l’instant.

Pour les enfants dans Impro Marmots, pour les grands avec le nouveau projet qui lui tient à cœur : Rewind, un spectacle improvisé d’une heure où l’histoire débute par la fin. Mais fouillons un peu plus l’emploi du temps de l’artiste : mise en scène pour des dramaturges tourangeaux, coaching et spectacles en entreprise, animation de stages, et même quelques heures consacrées à la gestion des fiches de paie et autres joyeusetés administratives (peut-être en souvenir de son diplôme gestion des entreprises et administrations ?)… La créatrice et responsable artistique de la compagnie la Clef a plus d’une corde à son arc, qu’elle fera vibrer encore quelques années.

Textes : Maud Martinez

Future ligne du tramway : le tracé déraille

Emmanuel Denis ne veut plus d’une future ligne de tramway qui passerait par le boulevard Béranger. Pas franchement du goût de Wilfried Schwartz, maire de La Riche. Alors que fait-on ?

La photo ? La maquette du tramway de Tours dans une poubelle. La légende de ce post Facebook signé Wilfried Schwartz ? « Performance : un projet mené à Tours par la volonté d’un seul homme. #tramalapoubelle » Outch. Le maire de La Riche, également président du Syndicat des mobilités de Touraine, n’est pas franchement ravi de la récente annonce d’Emmanuel Denis : le maire tourangeau s’est en effet publiquement opposé au passage du tramway par le boulevard Béranger. Un coup de théâtre (et de tonnerre).

La semaine dernière, sur les ondes de France Bleu Touraine, l’élu écologiste a annoncé vouloir revoir le tracé de la deuxième ligne de tram. Selon lui, le trajet initial par le fameux boulevard est à abandonner, suite aux résultats de la troisième et dernière étude racinaire. Les platanes du mail central subiraient bien trop de dégâts.

« On avait acté ce tracé par le boulevard Béranger en décembre 2018 sans avoir toutes ces informations extrêmement importantes », a justifié Emmanuel Denis à nos confrères. Avec ces nouvelles données, « il faut qu’on puisse en redébattre et reprendre une décision collective. »

L’avis d’un comité d’experts attendu mi-mars

Alors, quel plan B ? Que faire ? Et, surtout, le futur tramway passera-t-il par La Riche ? Quelques jours avant son post Facebook, Wilfried Schwartz assurait, dans les colonnes de la Nouvelle République, qu’il n’y avait « aucune certitude de risques pour les arbres ». Enchaînant : « On ne découvre pas les racines ! On ne balaie pas un tel projet, très sérieux, pour lequel 50 millions d’euros ont déjà été engagés depuis 2017. »

En attendant, Wilfried Schwartz, également vice-président de la Métropole, persiste et signe, et affirme que le projet du tram par Béranger est compatible et que les risques seraient « limités ». Le Syndicat des mobilités qu’il préside a sollicité un comité d’experts qui étudiera les hypothèses d’un tracé des voies côté nord du boulevard ou alors de part et d’autre du mail central. Les conclusions sont attendues le 15 mars.

Un débat (chaud chaud) au Conseil métropolitain, instance décisionnaire, est à prévoir lors de la prochaine séance le 28 février. Le feuilleton n’est pas terminé. Loin de là.

Aurélien Germain / Photo : NR – Julien Pruvost

 

Yzeures ‘N’ Rock : le festival annonce sa programmation complète

-M-, Naâman, Roméo Elvis et les Têtes Raides se rajoutent à l’affiche d’Yzeures ‘N’ Rock, qui a également programmé des soirées électro et des concerts découvertes.

En décembre dernier, le festival Yzeures ‘N’ Rock annonçait les premiers noms de son affiche, avec Damian « JR Gong » Marley, Damso et Debout sur le Zinc…

Comme prévu, c’est ce 21 février que l’équipe a annoncé les autres noms qui complèteraient la programmation ! Prévu du 5 au 7 août prochain, Yzeures ‘N’ Rock fait donc également venir :

  • -M- Matthieu Chedid

« Grand retour tant attendu de -M- sur les grandes scènes des festivals en
France avec son nouveau spectacle plein de surprises. Artiste programmé en 2020 mais annulé à cause de la pandémie, est heureusement reprogrammé chez nous pour le plus grand bonheur de tous. »

  • Roméo Elvis

« Roméo Elvis a décidé de revenir plus fort que jamais et de mettre le feu sur la scène du festival. C’est l’un des rappeurs les plus doués de sa génération. Il incarne la nouvelle vague du rap belge et français. »

  • Naâman

Naâman est de retour sur les routes avec son nouvel album « Temple Road». Après son premier passage chez nous en 2017, il avait déchainé les foules avec son charisme et son aura que l’on ne peut oublier.

  • Têtes Raides

« C’est LE groupe de rock français, entre rock alternatif et bal musette, qui mélange la musique de cirque moderne, la poésie, la peinture et le théâtre. Chaque concert est considéré comme une œuvre d’art ! »

A noter également que Panda Dub, Mandragora et Roland Cristal animeront les fins de soirée électro. Et que « des groupes émergeants de toute la France viennent aussi compléter cette programmation », précisent les organisateurs. Au menu ? Magenta (ex-groupe Fauve), You DEE, Stéphane et les 3 Fromages.

Enfin, côté groupes « découvertes », spécialité du festival, sont prévus Mirq et Opac.


> Yzeures ‘N’ Rock : du 5 au 7 août 2022 à Yzeures-sur-Creuse. Tarifs : Pass 3 jours à 79 € ; 2 jours à 55 € ou la journée à 34 €. Billetterie sur www.boutiques.yzeuresnrock.com

 

Les Îlots électroniques reviennent les 25 et 26 mars pour faire la bamboche

Bon anniversaire ! Les Îlots fêtent leurs 8 ans. Et à cette occasion, proposent deux nuits de concerts sur le thème de l’espace et des OVNI.

Les amoureux/ses de musique électronique et de bonne humeur devraient être ravi(e)s ! Les organisateurs des Îlots électroniques ont annoncé leur retour au printemps, « après deux ans de frustration » liés à la pandémie et aux restrictions sanitaires.

Rendez-vous est donc donné les 25 et 26 mars prochains, de 22 h jusqu’au petit matin, pour deux grosses soirées au Point Haut, avec la Compagnie Off. « Le thème ? L’espace ! Nos îlotiers seront plongés au milieu de la galaxie, planètes disco et OVNI en tous genre ! Autant vous dire que ça va être la teuf dans la zone 51 ! », indique-t-on du côté des Îlots.

Grosse affiche jusqu’au petit matin

Pour cet anniversaire (8 ans déjà), on retrouvera une programmation bien chargée (et avec du gros son), puisque seront réunis notamment des habitués comme Damussel, GL8, Peligre, Rowan, Pasteur Charles, Hausruff, ISHKR et, bien sûr, les inénarrables Arno N’Joy et Rubin Steiner.

Mais pour parfaire l’affiche, les Îlots ont aussi pioché dans les grands noms de la scène européenne : Camion Bazar, Cuften, Stranger, Sentimental Rave, S3A, ou encore la très jeune prodige u.r.trax. Un gros plateau réuni sur deux scènes durant deux jours.

Bref, la bamboche, la vraie.

A.G. / Photo ouverture : Maxime Hillairaud


> Le 25 mars de 22 h à 8 h du matin : le 26 mars de 22 h à 9 h du matin. Au Point Haut, à Saint-Pierre-des-Corps. Tarifs : 14 € la soirée ou 39,90 € les 2. Billetterie sur https://shotgun.live/fr/festivals/les-ilots-fetent-leurs-8-ans
> Des navettes seront proposées au départ de la bibliothèque de Tours. 

Formation / Orientation : quels métiers du numérique choisir ?

Envie de vous former aux métiers du numérique et de tenter l’aventure ? Voici sept métiers qui ont le vent en poupe et qu’on vous décrypte…

• ADMINISTRATEUR SYSTÈME

Si un métier devait se rapprocher de ce que vos grands-parents appellent « informaticien », c’est peut-être celui-là. Il (ou elle) gère le serveur informatique de l’entreprise. Installer (désinstaller), paramétrer, gérer les mises à jour, répondre à Claudette de la compta quand son ordinateur ne démarre pas… Un métier sympa quand on aime avoir les mains dans le quotidien de l’entreprise !

• DATA ANALYST

En bon français : analyste de données. Les données ? Toutes les infos de l’entreprise. Le fichier clients, les pourcentages de vente, la fréquentation du site web, les heures travaillées, le nombre de pièces produites… Le data analyst peut toucher à des domaines très variés, et son travail est capital car il va servir aux prises de décisions stratégiques. Inutile de vous dire que des p’tites connaissances en statistiques et en maths sont les bienvenues.

• DÉVELOPPEUR WEB

Codeur. Il tape des chiffres et des lettres (mais sans Laurent Romejko pour valider ses choix). Le but ? Que tout cela se transforme en page web ou en programme qui fonctionne bien. Ça bugge ? Il retourne en coulisses pour modifier les lignes de code. Aujourd’hui on prend soin de l’utilisateur : l’UX et l’UI sont essentiels (et ça vous permettra de briller en société). Comprenez par là User Experience / User Interface : se mettre à la place de l’utilisateur pour créer des applis et sites faciles d’utilisation.

• TECHNICIEN/ INGÉNIEUR CYBERSÉCURITÉ

Armé de sa lance et de son bouclier, il (ou elle) défend le système informatique de l’entreprise. Bon, ok, on remplace la lance et le bouclier par une souris et un clavier (mais libre à vous de porter un casque façon chevalier ou des lunettes noires façon agent secret). Il touche sa bille en développement, il connaît sur le bout des doigts le système informatique de l’entreprise qu’il doit protéger, et est à la pointe des dernières nouveautés côté virus, cyberattaques et autres méfaits.

• WEBMARKETEUR

Du marketing sur le web, on en voit tous les jours : pop-ups qui nous interrompent dans notre navigation, newsletter dans nos boites mails, promos dans le fil d’actu… Derrière tout cela se cachent des webmarketeurs dont la mission est d’augmenter le nombre de visiteurs sur leur site internet.

Ils s’assurent donc que celui-ci fonctionne bien, en lien avec les développeurs, ce sont des pros du commerce et de la relation clients, bref, des gens polyvalents !

• COGNICIEN

Son métier, c’est de créer des logiciels et des applications qui vont permettre aux machines de prendre la parole ou le contrôle de certaines actions. Un exemple ? La voiture qui vous dit ce qui ne va pas quand elle tombe en panne ou le jeu vidéo qui vous guide dans votre progression. Une activité qui mêle la psychologie humaine et les possibilités du numérique. On a le droit de trouver ça flippant…

• SOCIAL MEDIA MANAGER

C’est la version 2.0 de ce que l’on appelait jadis (c’est-à-dire il y a cinq ans) Community manager. Pour résumer, disons qu’il s’agit de promouvoir une marque sur les réseaux sociaux. Pour cela, il faut construire tout une stratégie et définir les moyens de la mettre en œuvre. Bref, il ne suffit pas d’avoir 254 followers sur Insta ou d’aller tous les jours sur Tik Tok pour se coller le badge sur la veste.

Pour se former, on peut suivre un cursus de communication ou choisir une formation spécialisée. À Tours, le Cefim propose une formation à tous les jeunes à partir de 16 ans ou aux personnes en reconversion professionnelle.

Pour finir…

Selon une étude réalisée par le fabricant Dell et l’Institut pour le futur, 85 % des métiers qui seront exercés en 2030 n’existent pas encore. Or, ceux qui travailleront en 2030, ce sont les étudiants de 2022. Ce que l’on sait, en revanche, c’est que ces métiers se situeront, pour la plupart, dans les domaines de l’intelligence artificielle, de la robotique ou de l’analyse des données. D’ores et déjà, plus de 10 000 formations sont en place en France dans ces domaines et les étudiants qui en sortent font le bonheur des recruteurs. Alors, tentés ?

Texte : Maud Martinez

Chroniques culture : Beyond the Styx, Thelmaa, un guide Montessori, un polar islandais et le plein de BD

A ECOUTER

BEYOND THE STYX – SENTENCE

Aaah, Tours, sa jolie Loire, ses rillons, son journal génial Tmv et son… metal hardcore. Si, si, c’est écrit dans l’histoire de la Ville et visiblement, ce n’est pas prêt de s’arrêter avec cette nouvelle sortie. Beyond the Styx revient avec un nouvel album sous le coude. N’y allons pas par quatre chemins : « Sentence » est un brûlot aux allures coup de poing (ou coup de boule, suivant vos goûts).

Énergie puissante, agressivité à tous les étages sur fond de saveurs hardcore new yorkais et production aux petits oignons signée Christian Donaldson : « ça tabasse », dixit ma mamie. Sans concession, la bête enquille les titres sans temps mort et ça fait du bien là où ça passe. Comme dirait Denis Brogniart, la sentence est irrévocable : cet album fracasse.
Aurélien Germain

> Sortie le 4 février


THELMAA – IN SILENCE

On vous en parlait dans le numéro 402, lors de la sortie de leur magnifique clip : Thelmaa, duo tourangeau, semblait plus que prometteur. Confirmation avec « In Silence », leur 5 titres tout frais qui débarque dans vos oreilles le 4 février. Le EP s’ouvre sur « Sad House », sombre douceur inquiétante qui n’aurait pas dénoté sur un album de Billie Eilish. Puis enchaîne avec « New Revolution » ou encore l’étrange mais néanmoins excellent « Day one ».

Ce trip hop 2.0, ainsi nommé par le groupe, met en valeur les talents de Constance Morales et Paolig Le Cocquen, pour accoucher d’un univers bien personnel. Frais et original.
A.G.

> Sortie le 4 février


A LIRE

LE MUR DES SILENCES

On se met à la température ambiante avec ce polar glaçant, aux éditions Métailié, signé par un des meilleurs auteurs du genre de cette vague nordique décidément très forte : Arnaldur Indriðason. À partir de la découverte d’un cadavre emmuré dans une cave, l’auteur islandais déploie une intrigue qui s’insinue lentement dans votre cerveau et ne vous lâche jamais jusqu’à la conclusion finale. Du grand art, entre Simenon et Faulkner.
H.B.

ÉVEILLER SON BÉBÉ AVEC MONTESSORI

Les parents adeptes de la méthode Montessori devraient être ravis de ce nouvel ouvrage ! Emmené par Céline Santini et Vendula Kachel, porté par le dessin de Blachette, ce guide « Éveiller son bébé » (éd. First) regroupe 150 fiches thématiques s’articulant autour de l’éveil à la culture, des cinq sens, de la vie pratique ou encore à la nature. Destiné aux parents des bambins de 0 à 5 ans, il regorge de conseils sur plus de 200 pages. De quoi intéresser les passionné(e)s de pédagogies alternatives.
A.G.

La sélection BD

Le coup de cœur de la semaine va sans conteste à « Ladies with guns » (éd. Dargaud), où Bocquet et Anlor nous entraînent dans un western pétaradant aux cotés de cinq héroïnes qui font feu de tout bois dans une histoire pleine de rebondissements. C’est frais et franchement réussi.
Lewis Trondheim reste un génie et il le prouve avec ces deux nouveaux petits formats de la collection « Patte de mouche » de l’Association : « Sous le trottoir » et « Ultra secret » sont des pépites d’humour !
Autre série de strips, celle de Batem et Desert qui, avec l’iconique Marsupilami, livrent 64 pages de « Houba Gags » (Dupuis) en format à l’italienne. Rien de mieux pour fêter comme il se doit les 70 ans du personnage de Franquin.

« Monsieur le commandant » (Philéas) est une adaptation glaçante du roman de Slocombe, par Betaucourt et Oubreir, où un écrivain collabo tombe éperdument amoureux de sa belle-fille juive. Une BD époustouflante sur les tréfonds de l’âme humaine…
On terminera sur une note plus légère avec « Londonish » (Grand Angle) : Charlot et Miras y racontent une bataille homérique entre amateurs des Beatles et des Rolling Stones ! Vraiment bien vu, très documenté et parsemé de clins d’œil.

Hervé Bourit

Vente solidaire tmv : un chèque de 936 € au profit de l’association Les Blouses Roses

En décembre, tmv mettait en vente des boîtes de bonbons pour les fêtes, afin d’aider l’association Les Blouses Roses. Cette opération, qui s’est déroulée à La Grande Récré de Tours, a permis de reverser 936 € à ces bénévoles qui se mobilisent auprès des personnes hospitalisées, en particulier les enfants, et des personnes âgées pour qu’elles soient moins seules. Merci de les avoir aidés !

C’est la première fois que nous organisons une opération solidaire. Grâce à la solidarité des Tourangeaux, cette vente de bonbons a permis de récolter la somme de 936 € pour les Blouses Roses…

Elisabeth Chambon, présidente des Blouses Roses de Tours : Eh bien, je vous remercie du fond du cœur. Cet argent ira dans les formations agréées que nous dispensons et, bien sûr, dans l’achat de matériel pour les enfants malades ou à destination des personnes en Ehpad.

Vous disiez rechercher également des bénévoles ?

Effectivement ! Et ce, pour tous les services à Clocheville, y compris les urgences. Comme beaucoup d’associations, nous avons perdu certains bénévoles pendant la pandémie. Là, on recherche des étudiant(e)s, des professionnels, des gens qui travaillent mais peuvent donner un peu de temps (par exemple, pour faire les « marchands de sable », le soir), des jeunes retraité(e)s… On demande une demi-journée par semaine. Le ou la bénévole sera dans la même équipe, dans le même service. Pas de changement d’une semaine à l’autre !

Vous avez besoin de dons. Comment se répartit votre budget ?

Le gros du budget se répartit entre les fournitures et la formation. Car oui, on forme nos bénévoles ! Il n’y a donc pas d’inquiétude à avoir. Pendant deux jours, il y a un stage d’hygiène hospitalière – d’autant plus important en ce moment – et en savoir-être. Ensuite, on peut oeuvrer en Ehpad ou avec des enfants, ou les deux.

Propos recueillis par Aurélien Germain / Photo : L’équipe de la Grande Récré, de tmv et Élisabeth Chambon (au centre) des Blouses Roses.


> Encore merci à notre partenaire François Grolleau, gérant de La Grande Récré, ainsi que toute son équipe pour avoir aidé à vendre nos bonbons solidaires. Et mille mercis aux Tourangelles et Tourangeaux qui ont acheté ces boîtes et ont permis d’aider les Blouses Roses !

 

On a testé les sushis de Oi Izakaya (servis par… un robot !)

Direction la zone commerciale de la Petite Arche pour découvrir le restaurant japonais Oi Izakaya… et sa petite dame-robot qui peut également vous servir.

Nous sommes sur le parking de la Petite Arche, nous grimpons dans un ascenseur (ou par un bel escalier en marbre blanc) et nous voici à Tokyo. À l’entrée du Oi Izakaya, la star du lieu nous accueille. Un robot aux yeux blancs et en robe bicolore qui porte sur un plateau un distributeur de gel hydro-alcoolique. Ce n’est pas là son seul emploi, mais nous y reviendrons…

L’espace est vaste, il y a du monde, mais la disposition des tables fait que la multitude ne nous gêne pas. Un garçon nous mène, sans perdre de temps, vers notre table. En le suivant, nous lorgnons d’un œil gourmand le buffet des entrées qui nous attend déjà. En deux temps trois mouvements, nous voilà sagement assis. Devant nous, un QR code à flasher nous invite à passer notre commande. On tente. La fonctionnalité ne fonctionne pas. Pas grave, le gentil garçon revient pour noter la chose, à l’ancienne, sur un calepin et nous autorise à foncer vers le buffet.

Une dame-robot qui navigue entre les tables

Un buffet qui fait le tour du monde. L’Asie est en première ligne bien sûr, avec ses nems et fritures en tous genres, mais on y trouve aussi du foie gras et des fruits de mer. Mais, franchement, le grand écart ne nous tente pas. L’important, c’est que les sushis du menu sont réalisés à la commande et ils sont, de loin, la partie la plus marquante du repas. Le choix est vaste, comme souvent dans les restaurants japonais.

Mais le clou de l’affaire, c’est cette petite dame-robot qui nous a reçus à l’entrée et que nous retrouvons, naviguant tranquillement entre les tables pour nous apporter notre commande sur un plateau. On lui check la main et elle repart à son travail, de son petit pas roulé.

C’est rigolo, les smartphones s’en donnent à cœur joie. Côté assiette, bilan de l’opération : Oi Izakaya est un endroit où l’on mange vite et bon et où on ne transige pas avec la qualité des sushis. Que demander de plus ?

Matthieu Pays


> L’addition : La carte s’organise autour de plusieurs menus à 14,50 et à 21,90 €. La formule comprend une sélection de sushis et/ou de brochettes et un accès aux buffets des entrées et des desserts à volonté.

> C’est où ? Dans la zone commerciale de la Petite Arche, accès juste à côté du magasin Intersport. Ouvert tous les jours, de 12 h à 14 h 15 et de 19 h à 22 h 15. 

Horoscope WTF du 2 au 8 février 2022

Cœur avec les doigts pour tous les signes de l’horoscope. Sauf les Poissons qui, cette semaine, se sont transformés en poneys.

 

 

Bélier

Amour

Vous prendrez un aller sans retour pour Célibataire Land. Adios et bisou.

Gloire

Fiente de pigeon sur la tronche prévue ce samedi vers 17 h.

Beauté

De dos, vous ressemblez à une poire.

Taureau

Amour

Les Taureaux auront une libido de gros boeuf cette semaine. Ça va chauffer avec les Balances. Graou.

Gloire

« Si vous ne savez pas quelle direction emprunter, prenez le chemin que votre téton va vous montrer. » (tout droit, quoi)

Beauté

Vous brillez. Pas par votre intelligence, mais à cause de votre front tout luisant.

Gémeaux

Amour

Vous crèverez un pneu au kilomètre 4 de l’autoroute du bonheur amoureux. #PrendsÇaRimbaud

Gloire

Einstein ferait quand même vachement moins l’malin face à vous…

Beauté

Vous sentez mauvais du genou droit.

Cancer

Amour

Sous la couette, vous êtes plutôt un diesel qu’à essence, non ?

Gloire

Tel le saumon, vous remontez la rivière de cette chienne de vie, envers et contre tous.

Beauté

Vous narguez le monde avec votre beauté extraordinaire et incroyable. (héhé, tant de gentillesse, ça fait peur pour la semaine prochaine, hein ?)

Lion

Amour

Jean-Michel Blanquer vous fait de l’oeil. Vos fantasmes cachés pour lui ne tarderont pas à refaire surface.

Gloire

La constellation du Serge vous conseille de vous barrer, cons de mimes !

Beauté

Votre carrure de pixel n’impressionne pas grand monde, vous savez…

Vierge

Amour

Ohlala mais quel cirque dans votre slip… !

Gloire

Dans les mots qui riment avec « Vierge », il y a concierge, cierge et verge. Coïncidence ? Je n’crois pas.

Beauté

Quand vous parlez, on a l’impression d’être à la foire et entendre le type qui vend du jambon.

Balance

Amour

Hééé mais c’est bientôt la Saint-Valentin ! L’occasion de briser quelques couples, comme vous savez si bien le faire.

Gloire

Sea, sex & sun. Mais sans le sex et le sun pour vous.

Beauté

Olala, mais vous êtes bouché(e) comme le périph’. Vous n’entendez jamais rien, c’est agaçant.

Scorpion

Amour

À quoi bon aimer, puisqu’on va tous mourir d’ici peu ? (cet horoscope vous est offert par Mister Positive Attitude)

Gloire

En changeant 12 lettres à Scorpion, on obtient « signe le plus relou de la Terre ». C’est fou, non ?

Beauté

Votre vie ne se résume qu’à une seule chose : pandiculer. (Gngngngn, vite vite, on va voir sur Google ce que ça veut dire)

Sagittaire

Amour

C’est quiiii la bête de seeexe ? (bah c’est pas vous)

Gloire

Comme le dit le proverbe japonais, « sept fois à terre, huit fois debout ». Ce qui ne vous ressemble pas du tout lorsque vous êtes totalement torché(e) à place Plum’.

Beauté

Pour l’amour du ciel, jetez-moi ces horribles sous-vêtements !

Capricorne

Amour

Seul Jean Castex vous aime.

Gloire

La constellation du Freddie Mercury vous conseille de réparer cette porte qui Queen. (HAHAHA ON LOL TROP HEIN)

Beauté

Franchement, sans vouloir vous flatter éhontément, mais je suis interloqué comme un phoque quand on voit à quel point vous êtes parfait(e). Coeur sur vous et sur votre postérieur bifide.

Verseau

Amour

Olalaaaa mais c’est la porte ouverte à toutes les fenêtres, votre truc !

Gloire

Vous parlez souvent. Trop d’ailleurs. Et seul le vide vous répond.

Beauté

Personne n’est responsable de son physique, si ça peut vous rassurer.

Poissons (mais également poney)

Amour

Le sachiez-tu ? La période de monte du poney s’étire du 15 février au 15 juillet. Exactement comme vous.

Gloire

Les gens jalousent secrètement votre poil luisant de poney.

Beauté

Vous parlez souvent trop près du visage des gens. Ce qui n’est pas agréable, en raison de cette haleine de poney.

Orientation : les formations dans les métiers du numérique en plein boom

Jeunes bacheliers, étudiant(e)s reconverti(e)s ou pros qui changent de métier : le numérique attire des publics variés pour des métiers diversifiés. Et à Tours, on peut se former !

PAM ! Ça, c’est le bruit de la grosse patte d’un mastodonte de la tech’ qui débarque en Touraine. Le 19 janvier dernier, Microsoft a en effet inauguré sa première école dans notre région : une formation de développeur en Intelligence Artificielle à Tours. Déjà présent dans différentes régions avec 37 écoles créées avec son partenaire Simplon, Microsoft n’avait pas encore mis les pieds en région Centre-Val de Loire.

Dans la pratique, cette formation accueille déjà depuis fin novembre 16 élèves. Profil type ? Aucun ! Agés de 22 à 45 ans, femmes et hommes, Français et étrangers… Leur seul point commun est de déjà maîtriser un langage de programmation et d’avoir quelques notions de mathématiques, statistiques et autres matrices.

Aux côtés de Microsoft et Simplon, on retrouve le Greta Val de Loire, et la région Centre-Val de Loire coté financement, ainsi que des entreprises partenaires qui misent sur le projet : après sept mois de formation intensive, les élèves les rejoindront pour une alternance d’un an. « C’est l’originalité de ce dispositif qui débouche sur un titre professionnel : répondre à des vrais besoins de recrutement », explique Olivier Rouet, conseiller en formation au Greta, en charge de la filière numérique.

Innovant sur la forme, le projet Microsoft ne l’est pas dans les motivations : répondre à la demande du terrain, tout simplement ! Le CEFIM en fait l’expérience depuis sa création en 2002. « La France n’était pas leader dans le secteur numérique, même avec de belles sociétés, elle accusait un petit retard technologique, lié au retard des filières de formation », commente Frédéric Dufau. « La révolution numérique a commencé il y a trente ans, elle accélère graduellement, avec des coups de boost de temps en temps. Ça a été le cas avec le Covid, car il a transformé nos usages numériques. »

« Informaticien » : non !

À la question « tu veux faire quoi plus tard ? », ne dites donc plus « informaticien ». Le terme est si générique qu’il ne veut plus dire grand-chose. Serez-vous spécialisé sur la maintenance système ? Ou branché codage (tous ces chiffres et symboles qui défilent incognito derrière les pages web que vous consultez et les programmes que vous utilisez) ? L’analyse des données ? La cybersécurité, qui a le vent en poupe ?

A la Wild Code School, on code en intensif ! (Photo Wild Code School)

Cette diversification et spécialisation des métiers reflète les évolutions techniques et les besoins du monde de l’entreprise. Résultat : les formations s’adaptent. À chaque école son credo : à la Wild Code School, comme son nom l’indique, on code en intensif pendant cinq mois, entre présentiel et distanciel. On pourra ensuite se spécialiser en sécurité ou data. Chez Supinfo, installée à Tours depuis 2006 (mais créée à Paris en 1965), on touche à tout pendant trois ans avant de se spécialiser.

Face à l’évolution du secteur, l’école s’adapte, avec l’ouverture en septembre 2022 de bachelors en marketing digital et web design. Dans ces deux écoles comme au CEFIM, qui propose développement web, infrastructures et cybersécurité, et webmarketing, l’alternance est possible, et séduit de nombreux étudiants.

Job garanti ?

95% des étudiants Supinfo ayant choisi l’alternance se voient proposer un contrat de travail avant même d’avoir décroché leur diplôme. 84 % des « Wilders » décrochent un emploi ou une formation après l’école. Même succès pour les écoles Microsoft existant dans d’autres villes. Avec un emploi quasi garanti, les salles de classes sont donc pleines d’étudiants tout frais sortis du bac, mais aussi de reconvertis venus de secteurs plus ou moins éloignés.

Du travail, il y en a. Mais le marché a un peu évolué avec le Covid, comme le précise Fanny Klauk, accompagnatrice agile chez Absydes : « Le confinement a développé le télétravail, ce qui ouvre les frontières de l’embauche. Les recherches peuvent se faire sur toute la France. En RH, on doit donc repenser la fidélisation de nos salariés, pour qu’ils ne soient pas tentés d’aller voir ailleurs », explique la jeune femme. Autre facteur-clé à ne pas oublier : l’adaptabilité. F. Dufau (CEFIM) souligne ainsi l’intérêt des recruteurs pour les « soft skills » (le savoir-être comme disaient les anciens).

« Dans ces métiers, il faut être en capacité de s’adapter, de se former, car on évolue dans un environnement qui bouge très vite ! ». D’ailleurs, qui sait ? Peut-être que notre article sera déjà dépassé au moment où vous le lirez ?

Textes : Maud Martinez / Photos : Pixabay, sauf mentions

Budget participatif à Tours : à vos projets !

La Ville de Tours vient d’ouvrir sa plateforme numérique de participation citoyenne. Les habitant(e)s peuvent proposer leurs projets pour ce budget participatif.

Les faits

« Changeons les règles, décidons ensemble », c’est le slogan du budget participatif mis en place par la municipalité de Tours qui a ouvert, le 31 janvier, une plateforme numérique de participation citoyenne.

L’objectif ? Que les habitant(e)s aient un pouvoir budgétaire. L’enveloppe ? 500 000 euros au total. De quoi financer une grosse dizaine de projets. Grâce à cela, les Tourangeaux pourront donc proposer leurs idées en ligne, sur decidonsensemble.tours.fr. Les propositions seront recueillies jusqu’au 8 avril.

Le contexte

Ce budget participatif XXL avait été annoncé en novembre 2021 par la Ville de Tours. Des réunions avaient suivi avec les habitants, notamment en décembre.

Cette opération avait été annoncée pour répondre à certains objectifs. Ceux de « rénover la démocratie locale, développer le vivre-ensemble, dynamiser les quartiers en travaillant l’inclusion de tous, améliorer la qualité, la lisibilité et la transparence de l’administration en modifiant les modes de faire ». Ainsi que « renforcer la confiance et la participation citoyenne ».

Comment ça marche ?

Tourangelles et Tourangeaux vont donc proposer et déposer leurs projets sur le site internet dédié. Les idées seront ensuite « soumises au vote des habitantes et habitants de Tours du 21 septembre au 18 octobre 2022 », précise la Ville. Avant de souligner : « Si votre projet est retenu par les habitants, vous participerez à toutes les étapes de réalisation : du travail de conception avec les services municipaux jusqu’à l’inauguration. » Il n’y a pas vraiment de restrictions, si ce n’est que les idées de projets doivent être nouvelles, nécessiter jusqu’à 70 000 € pour être réalisées et ne pas avoir d’impact négatif sur l’environnement.

En attendant, des permanences téléphoniques sont mises en place durant l’opération au 02 47 21 60 00 (en mentionnant « budget participatif ») tous les lundis après-midi et jeudis matin, si vous avez besoin d’aide.

Aurélien Germain

> Budget participatif sur decidonsensemble.tours.fr

 

Fabrique d’usages numériques (FUN) : Carol Simonet, une femme à la tête des « makers »

#VisMaVille Carol Simonet est présidente de la Fabrique d’Usages Numériques (la FUN), installée à Mame. Cette prof d’arts appliquée y expérimente connaissances et pratique numérique, sous le signe du partage.

Ce mercredi après-midi, ça ponce, ça découpe et ça modélise au Funlab-Fablab de Tours. Alexia, l’artiste, utilise l’imprimante laser pour ses découpes de bois tandis qu’un groupe de jeunes hommes s’affaire sur son projet d’économie circulaire dans le textile.

C’est cela l’esprit Funlab, du partage et de la créativité. Cet atelier de fabrication, installé dans les locaux de Mame, à Tours, « facilite la mise en commun de machines et favorise l’esprit du faire soi-même ».

Des profils diversifiés s’y croisent, ce qui ravit la présidente de l’association La Fun, Carol Simonet. « Nous avons des particuliers mais aussi des projets sur lesquels nous collaborons, qu’ils soient artistiques, écologiques ou pédagogiques. Par exemple, j’ai créé en 3D pour la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), cinq espèces de chauves-souris qui vivent en Touraine, ce qui leur sert pour leurs actions pédagogiques. »

Le Funlab était également en première ligne lors des débuts de la crise du Covid et a fabriqué 100 000 visières lorsque les masques manquaient. Carol Simonet, par ailleurs professeur d’arts appliqués dans un lycée tourangeau, n’est certainement pas arrivée ici par hasard mais « dans des circonstances particulières ».

En 2019, elle obtient un congé formation et se passionne pour la fabrication additive par des stages au Funlab, puis partout en France, « afin d’acquérir de nouvelles compétences et, entre autres, pouvoir les réutiliser ensuite dans l’Éducation Nationale. » Sa formation finie, elle devient membre de la FUN puis, un an après, elle prend la tête de l’association. Elle en rigole : « Une femme présidente des makers, ce n’est pas si courant. Je suis là aussi grâce à la confiance de la directrice, Catherine Lenoble ».

Depuis, c’est simple, si Carol Simonet ne travaille pas au lycée, vous la trouverez forcément à l’atelier, en train de modéliser, fabriquer ou bien de former d’autres makers. « J’ai toujours eu la volonté d’apprendre et de transmettre. Ici c’est la débrouillardise, l’autonomie et la collaboration, des manières bien différentes de faire de l’Éducation nationale. »

Elle apprécie aussi le côté économie circulaire : « Les machines permettent de réparer, pas que de créer de nouvelles pièces. C’est un système D qui solutionne des problématiques de l’industrie. » Ici à Tours, le Funlab reste amateur mais certains en France ont franchi le pas de la professionnalisation. Carol Simonet tient au modèle associatif. « Cela nous permet d’accueillir tous types de projets et de profils, à tout âge et horizon social. » Un complément salutaire à son métier de prof.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Chroniques culture : une BD au goût de Japon, les podcasts immanquables et le docu « Noirs en France »

#EPJTMV Cette semaine, pour notre numéro spécial, ce sont les jeunes journalistes en formation à l’EPJT qui ont sélectionné la dose de BD, livres et podcasts immanquables de la semaine.

LA SELECTION BD

AMA, LE SOUFFLE DES FEMMES

Une bande dessinée renversante sur le Japon, à la fin des années 1960. C’est l’histoire des Ama de l’île d’Hegura : les “femmes de la mer” fortes et sauvages qui plongent nues et en apnée pour récolter des coquillages. L’héroïne Nagisa, jeune Tokyoïte fraîchement débarquée sur l’île reculée de sa tante, va vivre un véritable choc intime et culturel auprès de ces femmes insulaires. Chaque planche est rehaussée de bleu et par son style épuré ce « souffle des femmes » coupe le nôtre !
Coline Poiret
> Scénario de Franck Manguin et dessins de Cécile Becq (chez Sarbacane)

47 CORDES

Quand une métamorphe tombe amoureuse d’un jeune homme nommé Ambroise, un tas de questions accable la créature. Si elle peut changer de forme à volonté, elle ne sait pas pour autant laquelle choisir : quel visage doit-elle incarner pour se faire aimer ? Qui doit-elle être pour conquérir sa proie ?

Au même moment, va apparaître Francesca Forabosco, une cantatrice excentrique et exigeante, qui va devenir la mentor d’Ambroise, jeune musicien dans un orchestre. Cette dernière passe avec lui un étrange marché : relever quarante- sept défis afin de gagner la harpe de ses rêves. À chaque succès, il gagne une corde, mais au moindre échec, il perd tout.
C.P.
> De Timothé Le Boucher (chez Glénat)


LE DOCU

NOIRS EN FRANCE

Par Aurelia Perreau et Alain Mabanckou Qu’est-ce que cela veut dire, être Noir en France ? À cette question, les deux réalisateurs répondent par un documentaire d’ 1 h 40 au travers de témoignages poignants. Des personnalités ou de parfaits inconnus décrivent leur quotidien de personne noire. À voir ou à revoir sur france.tv jusqu’au 19 mars.
Léo Humbert


LES PODCASTS

LES SILENCES
par Hugo Checinski

Une série de podcasts sur les silences ? C’est le pari réussi par Hugo Checinski. Silence à la radio, dans la musique, dans les conversations entre amis, dans la nature … Angoissés par le silence, ces podcasts sont faits pour vous !
L.H.
> À découvrir sur www.podcastics.com/podcast/les-silences

PIERRE BOURDIEU, UNE SOCIOLOGIE À L’ÉCOUTE

À l’occasion des vingt ans de la mort de Pierre Bourdieu, monument de la sociologie française, France Culture remet au goût du jour l’ensemble des émissions portant sur ses travaux ou ses interventions à l’antenne. Pour commencer doucement, deux volets d’une heure dédiés à l’égalité des chances dans l’éducation.
L.H.


LE LIVRE

MONUMENT NATIONAL

De Julia Deck, Éditions de minuit Le « monument national », de Julia Deck, c’est Serge Langlois : gloire vieillie du cinéma français. Autour de lui, gravite une galerie de personnages hauts en couleur. Ironique et pince-sans-rire l’autrice nous subjugue à nouveau par son art de peindre l’époque, élégamment mais impitoyablement, en touches légères et cruelles.
C.P.

Textes : Coline Poiret et Léo Humbert, journalistes en formation à l’EPJT

Top 6 des étudiants musiciens à suivre à Tours

#EPJTMV Des étudiant(e)s musicien(ne)s, il y en a un paquet à Tours. Mais voici une petite sélection de six artistes qui méritent d’être découverts. Montez le son !

1. MOONBACK STAGE

Lancé en 2017, ce groupe puise dans différents univers musicaux. Base rock, influence rap et psychédélique, les quatre musiciens décrivent leur style comme du « rock fuzzion ». Basile et Claran composent et chantent. Nathan, étudiant en École d’ingénieur, s’occupe de la batterie et Pedro, en Master de musicologie, est le bassiste. Ils ont fait leurs gammes au Temps Machine mais jouent aujourd’hui dans les bars de Tours, comme au Pale en novembre dernier.

Leur objectif désormais ? Aller jouer sur Paris ou Nantes. Et attendant, un clip sortira très prochainement sur leur chaîne Youtube.

2. DJ FIL BLEU

C’est le nom de scène de Samuel, étudiant à Polytech et « dj tourangeau » comme il aime se décrire. Son credo ? Remixer des sons du tramway de Tours et en faire des musiques. Si vous tendez l’oreille, vous entendrez la voix féminine qui résonne dans nos transports annoncer « Palais des Sports » ou encore « Terminus ».

Tout cela, rythmé par des sons électro qui donnent bien envie de se trémousser. Alligatram, Orchestram ou Chilltram… Tous ses titres sont à retrouver sur Deezer, Spotify et Youtube.

3. LENI

Vous avez dit rock ? Vous avez dit jazz ? Le groupe Leni emprunte des notes à chacun de ces deux univers et propose de la « pop joyeuse », comme ils aiment définir leur style. Chant, clarinette, trompette, synthé et batterie : un assortiment musical qui promet d’illuminer vos soirées. Le groupe est composé de trois anciens élèves ou élèves de Jazz à Tours : Hugo Torre, Nicolas Audouin et Léo Kappas.

Prochainement, le groupe Leni sortira des vidéos de ses lives et sera en concert le 24 février au Balkanic, 83 rue Colbert à Tours. À ne pas louper !

4. MANON CAPRON

Chanteuse lyrique au Conservatoire de Tours, Manon Capron fait partie du chœur Mikrokosmos depuis trois ans. En octobre dernier, elle a obtenu le premier prix dans la catégorie « Grands amateurs » au Concours international de chant lyrique Georges Enesco.

« J’aime chanter les airs dramatiques d’opéra, où les personnages sont tristes ou en colère, ça réveille quelque chose d’inexplicable en moi, comme si ma voix se métamorphosait. J’aime beaucoup Ah! Mio cor, extrait d’Alcina de Haendel ou encore Or sai chi l’onore, aire de Donna Anna dans Don Giovanni de Mozart. » Pleine d’ambition, elle souhaite aujourd’hui rejoindre la capitale et se faire un nom dans la musique.

5. COCONUT

Groupe de pop folk, Coconut propose des chansons douces et mélodieuses. Tous les deux joueurs de guitare, Louis compose la musique et Marine écrit les paroles et chante. La guitare se mêle à la voix claire de Marine pour un résultat tout à fait harmonieux.

À écouter par exemple, les titres Endless Moment ou Stay Close. Les étudiants préparent un clip de promotion de leur EP qui devrait sortir à la rentrée prochaine. En attendant, vous pourrez les retrouver le 17 mars, au bar Le Quartier, 40 avenue de la Tranchée à Tours.

6. LA TROMPETTE À LA FÊTE AVEC LE DECIBEL BRASS CLUB

Elle déambule dans vos rues et vous fait danser sur les places de marché : c’est la fanfare du Decibel Brass Club ! Cuivres, percussions, flûtes, autant d’instruments qui donnent le sourire. C’est à l’occasion de la fête de la musique, en 2021, que des étudiants du Conservatoire Francis Poulenc de Tours ont décidé de monter le groupe. « Il n’y avait rien de prévu avec le Covid, c’était triste, alors on a eu cette idée. », explique Théo, élève au sein de l’institution.

Pendant une heure, ils ont déambulé dans les rues de la ville, escortés par des policiers amusés. C’est dans cette atmosphère conviviale qu’ils réécrivent des morceaux du moment en version fanfare : Wejdene ou Magic System sont par exemple au répertoire. « L’idée c’est de s’amuser, de jouer pour le plaisir. Cela nous change des cours stricts du Conservatoire », raconte Manon, trompettiste.

Les deux étudiants tentent les concours des conservatoires supérieurs, à Paris pour Théo et à Strasbourg pour Manon. Et, entre deux cours de solfège, ils font danser les Tourangeaux et les Tourangelles. Pour les suivre dans leur aventure musicale, rendez-vous sur leur page Facebook, Decibel Brass Club. 

Texte : Clémentine Louise, journaliste en formation à l’EPJT

La coloc’ intergénérationnelle pour « bousculer ses habitudes »

#EPJTMV Vous pensez que la colocation ne concerne que les jeunes ? Détrompez-vous ! De plus en plus de personnes âgées accueillent des étudiants sous leur toit. Un peu de compagnie et un loyer réduit, tout le monde y trouve son compte.

Hannie et Monique* partagent leur dîner, discutent de tout et de rien et vivent dans le même appartement, en centre-ville de Tours. Cela ressemble à une colocation comme les autres. Mais voilà, Hannie est une étudiante mexicaine de 22 ans et Monique, retraitée, en a 88.

Hannie a quitté le foyer étudiant où elle résidait, pour vivre deux mois avec Monique avant de repartir au Mexique. Étudiante en médecine et envisageant de devenir gériatre, elle n’a pas hésité à s’installer avec Monique. « Cela m’évite d’être toute seule. Ma famille était ravie que je puisse avoir un peu de compagnie à Tours. »

L’étudiante partage des moments de complicité avec Monique. Les deux femmes expliquent avoir beaucoup de points communs, comme le goût du voyage et de la découverte de nouvelles cultures. Cette relation s’est construite peu à peu, en prenant quelques précautions. « Avant d’emménager ensemble, on se rencontre et on discute pour être sûres que l’on s’entende bien. » Les deux femmes essaient de dîner ensemble le plus souvent possible. C’est parfois un peu compliqué avec l’emploi du temps d’Hannie. Pour ce qui est des sorties extérieures, c’est assez limité à cause du Covid. De même, Hannie n’invite pas d’amis chez elles. Pas que cela embête Monique, mais l’étudiante ne souhaite pas la déranger.

Se sentir en sécurité et éviter la solitude

« C’est très instructif d’accueillir un étudiant chez soi. Cela forme le caractère », explique Monique. Depuis 1980, elle a accueilli de nombreux jeunes, souvent étrangers. C’est l’occasion pour eux d’apprendre le français et de se faire une amie. La vieille dame garde contact avec ses anciens colocataires et cela donne lieu, parfois, à des événements insolites : « Un Allemand que j’avais accueilli s’est marié chez moi. Il est revenu me rendre visite avec ses enfants, cela faisait quatorze ans que je ne l’avais pas vu. »

Cette colocation intergénérationnelle permet à Monique de se sentir en sécurité et d’éviter la solitude. Mais elle a aussi d’autres objectifs : « Ça m’apprend à être plus tolérante. Ce n’est pas pour tout le monde, il faut aimer bousculer ses habitudes. » La pandémie a changé la donne mais le lien entre les deux femmes est fort : « On se fait des amis et c’est précieux, surtout en vieillissant. »

Texte : Clémentine Louise et Marion Galard, journalistes en formation à l’EPJT

*Le prénom a été modifié à la demande de l’intéressée.

A 19 ans, la handballeuse Flavie Le Doux voit grand

Flavie Le Doux, étudiante en deuxième année de psychologie à l’Université de Tours, joue au Chambray Touraine handball, Des objectifs plein la tête.

Nous la retrouvons à la fin de son entraînement le vendredi soir, lendemain de partiels et veille de coupe d’Europe. À 19 ans, Flavie Le Doux, étudiante en deuxième année de psychologie à l’Université de Tours et joueuse du Chambray Touraine handball, ne chôme pas. Elle a intégré le centre de formation du club après ses années lycée, passées au pôle espoirs de Segré handball (Maine-et-Loire).

La jeune femme, bavarde et joviale, n’a pas peur d’assumer ses objectifs : « Devenir professionnelle et être sélectionnée en équipe de France. Je ne fais pas tout ça pour rien. » Son quotidien ? Deux heures d’entraînement tous les soirs, six heures de cours par jour et parfois des séances matinales de musculation.

Aménager son emploi du temps entre sport et études

Flavie Le Doux « kiffe [sa] vie, c’est hyper rythmé ». Elle se sent parfois « oubliée » par la Faculté de Sciences Humaines. La sportive de haut niveau bénéficie du régime spécial d’études (RSE), qui lui permet d’aménager son emploi du temps. Mais elle doit effectuer de nombreuses démarches : « Faire des mails, des attestations, c’est du stress supplémentaire. L’université a besoin de justificatifs. »

Pour Flavie, les études sont un plan B, qu’elle est prête à mettre sur pause s’il le faut. Et peut-être dès l’an prochain, si elle doit changer de club et que l’université de sa nouvelle ville ne lui permet pas de poursuivre son cursus. Le contrat signé entre Flavie Le Doux et le centre de formation arrive à son terme à la fin de la saison. Ce qui ne fait qu’accroître sa motivation : « Mon objectif c’est de rester là, c’est l’idéal. »

Et ses efforts semblent payer. La handballeuse est entrée sur le terrain pour la première fois avec l’équipe professionnelle le samedi 15 janvier contre Viborg (Danemark), sous les yeux de ses parents. Trois minutes de temps de jeu qui suffisent à son bonheur : « La coupe d’Europe, ce n’est pas rien quand même ! » Prometteur pour la suite.

Texte : Honorine Morel-Jean, journaliste en formation à l’EPJT
Photo : Charles Bury, journaliste en formation à l’EPJT

Des distributeurs de protections menstruelles gratuites pour les étudiantes

#EPJTMV Marie Devaux, ancienne étudiante de l’IUT de Tours, est à l’origine de l’installation de distributeurs de protections menstruelles gratuites pour les étudiantes. Rencontre avec une jeune femme engagée et son combat contre la précarité.

Comment est né ce projet ?

Il est né d’une volonté d’entreprendre et de servir la société selon mes idées féministes. Une amie qui était en mobilité en Écosse m’avait parlé de leurs distributeurs de protections menstruelles gratuites. Je me suis demandé pourquoi on n’avait pas ça ici et j’ai voulu me lancer. Au début, il y a eu beaucoup de réserves, certains craignaient que les étudiantes en abusent. Et la crise sanitaire a aussi compliqué les choses. Malgré ces difficultés, les distributeurs ont été installés en septembre 2021.

Comment ont-ils été financés ?

Grâce au budget participatif organisé par le Département. J’ai postulé à un appel à projets et ai été primée. Le reste a été pris en charge par la CVEC (contribution à la vie étudiante et de campus, NDLR) et la Mission Égalité de l’université. Puis nous avons lancé un appel d’offres pour trouver un prestataire. C’est Les Petites Choses, qui produit des protections hygiéniques en coton bio et sans perturbateurs endocriniens, qui l’a remporté.

Pourquoi était-il important d’agir contre la précarité menstruelle étudiante ?

Cette situation touche une étudiante sur dix. L’hygiène menstruelle représente un budget de 90 euros par an. Au début du projet, 33 % des étudiantes estimaient avoir besoin d’aide pour cette dépense, selon la Fédération des associations générales étudiantes. Certaines renonçaient à aller en cours par peur des fuites et que leurs règles ne soient vues.

Quelques mois après l’installation de ces distributeurs, quel bilan tirez-vous ?

C’est un début encourageant. Un peu moins de 40 % des protections ont été utilisées. Nous craignions d’être rapidement à court, mais ce n’est pas le cas. Les distributeurs ont été installés dans les toilettes pour que les personnes qui en ont besoin puissent se servir en toute discrétion. Certaines n’osent pas y aller et d’autres ne savent pas où les trouver. C’est pour cette raison qu’un plan a été diffusé. Il indique la localisation des 32 distributeurs disponibles sur les sites universitaires de Tours et de Blois. J’espère que cela va aider. Je pense que les étudiantes y auront de plus en plus recours.

Propos recueillis par Nina Chouraqui, journaliste en formation à l’EPJT
Photo : illustration Julien Pruvost – NR

Plongée dans la nuit étudiante : des visages et des vies

#EPJTMV La nuit, les étudiants s’activent. Si certains filent côté Plumereau, d’autres sont occupés par bien d’autres activités nocturnes. Que ce soit pour travailler, étudier, militer ou explorer. Portraits de jeunes Tourangelles et Tourangeaux.

20 H 45

Mélanie, agent de soins en maison de retraite

 

La course commence pour Mélanie Violet à la Villa Eléonore. Jusqu’à 7 h 45, cette étudiante de 20 ans en soins infirmiers va enchaîner les visites de chambres et répondre aux appels des patients de cet Ehpad situé à Montlouis-sur-Loire. « C’est intense physiquement », explique-t-elle.

Deux à quatre nuits par semaine, Mélanie est agent de soins en maison de retraite, en plus de ses études à l’Institut de formation des professions de santé de Tours. À la fin de son service, il lui arrive même de se rendre directement en cours.

Mélanie a grandi entourée d’infirmières et d’aides-soignantes. Elle quitte sa Sarthe natale une fois son baccalauréat en poche pour venir étudier à Tours. L’été et certains week-ends, elle y retourne pour enfiler son équipement de sapeur-pompier volontaire : « J’ai toujours besoin d’aller aider les autres. Les études médicales m’ont toujours attiré : pouvoir soigner les autres, c’est gratifiant. »

Manque de chance, elle tombe malade au moment des examens à la fin de sa première année d’études et doit redoubler. Même si elle n’a que quelques matières à repasser, l’emploi du temps de Mélanie change souvent, elle préfère ainsi rejoindre l’équipe de nuit de l’Ehpad de Montlouis. Les conditions de travail sont délicates et la rémunération n’est pas toujours au rendez-vous. « Dans un Ehpad privé, nous sommes moins bien payés que dans les structures publiques. »

Lors de leurs gardes, elles ne sont que trois aides-soignantes pour 123 résidents. Elles sont appelées environ deux fois toutes les dix minutes. Il est déjà arrivé à Mélanie de se confronter à des situations délicates. Lors d’une visite, une résidente était tombée de son lit et a finalement fini la nuit aux urgences. À l’avenir, elle aimerait rejoindre l‘équipe de soignants du Samu.

22 h 00

Achille, passion twitch

Achille Martin lance Sea of Thieves, un jeu d’action-aventure dans un univers peuplé de pirates. Après ses journées à la Faculté de musicologie des Tanneurs, il aime pouvoir « s’échapper dans un monde virtuel et immersif ». Lorsqu’il ne joue pas seul, Achille se connecte avec quelques copains sur Discord, un logiciel de chat vocal et lance League of Legends, la référence du jeu d’arène en multijoueurs dit MOBA (multiplayer online battle arena, NDLR).

Il peut enchaîner les parties jusqu’à minuit ou 1 h du matin. Mais jamais plus, il ne faut pas que sa passion empiète sur ses études. « Je ne voudrais surtout pas arriver en retard en cours, parce que j’ai joué trop tard la veille. J’y mets un point d’honneur ! »

L’année dernière, durant quatre mois, Achille s’est essayé au stream. Il diffuse en direct ses parties de jeux-vidéo, sur la plateforme Twitch. « Je trouvais ça marrant de partager mes sessions avec des gens. » Il pensait aussi pouvoir en faire quelque chose de lucratif, pour mettre du beurre dans les épinards. Mais il s’est assez vite rendu compte que cela ne porterait pas ses fruits. « Je dépensais beaucoup d’énergie pour pas grand-chose. Et puis, je n’avais pas un assez bon niveau pour que ce soit intéressant à regarder pour les viewers (spectateurs en direct, NDLR). »

Lorsqu’on lui demande combien de temps il a consacré au jeux vidéos, il nous répond : « Il faudrait multiplier cinq années d’études, par 365 jours et trois quatre heures (rires) ». Cela fait 5 475 heures, soit environ sept mois et demi de jeu cumulés. « J’avoue que parfois je ne suis pas fier du temps que j’y consacre chaque jour. » Il nuance ce sentiment en disant que ces coupures dans un autre monde lui permettent de reconnecter avec des amis, « notamment pendant les confinements, où on se retrouvait régulièrement pour jouer ensemble malgré la distance ».

23 h 00

quentin, nuit de couture

La machine à coudre vrombit dans l’appartement. Quentin Pott, étudiant en troisième année pour son diplôme d’Arts et Métiers de la mode à Tours, apporte les dernières finitions à une des pièces de sa collection. L’étudiant de 22 ans est entré dans cette formation en septembre et a directement intégré la troisième année du cursus grâce à sa marque, Silly Collapse, qu’il a co-créée.

Le concept : une marque de vêtements éco-responsable qui utilise des matériaux recyclés. Passé par une Licence d’Anglais à Nantes, il quitte l’université pour se consacrer à la mode à plein temps. Après s’être réinstallé sur les bancs de l’école, dans un cadre plus pratique que théorique, il développe aujourd’hui sa marque au travers de son activité étudiante.

Ainsi, il consacre à son projet les ateliers de sa journée de cours de 8 heures à 17 heures. Ce qui ne l’empêche pas pour autant de continuer à travailler chez lui, le soir venu. « En général je préfère travailler la nuit, explique Quentin et puis, les impératifs de la marque me prennent du temps que je n’ai pas forcément la journée. » Lorsqu’il rentre de l’université, il se réserve quelque trente petites minutes pour se détendre et manger un petit peu avant de se remettre au travail.

Les nuits de Quentin peuvent être assez courtes : il débute vers 18 heures et finit généralement vers minuit lorsqu’il est fatigué, sinon vers 2 heures ou 3 heures du matin. « Je fais souvent de la couture, c’est un travail assez calme et j’écoute des podcasts ou des livres audio pour accompagner le tout », raconte-t-il. Des nuits bien remplies que le jeune styliste semble quand même apprécier.

C’est une activité créative qui lui plaît et qu’il ne perçoit pas vraiment comme un travail. « J’essaie quand même de grapiller du temps de sommeil quand je peux », reconnaît Quentin. Si les nuits sont chargées, la vie étudiante l’est par conséquent beaucoup moins. Il sortait régulièrement comme beaucoup de ses amis de promo lorsqu’il était en Licence d’anglais, mais les études de mode et sa marque limitent sa vie sociale. Ce qui selon lui, est le cas de beaucoup de ses camarades. Nous le rencontrons une semaine où les nuits ont été particulièrement bien occupées comme souvent, mais cette fois, il s’agissait de la préparation de l’ouverture de son Pop-up store à Paris. Les nuits courtes de Quentin ont fini par payer.

1 h 00

urbex dans la nuit

Lampe au front, tout de noir vêtu, c’est le moment pour Thomas* et ses amis de commencer l’exploration nocturne. Maisons, usines, ou même avions abandonnés, cet étudiant de 22 ans est un habitué de l’urbex. Contraction de « urban » (urbain en français) et d’ « exploration », cette activité consiste à visiter des lieux abandonnés.

Mais n’est pas « urbexeur » qui veut : « Il faut respecter les règles d’or, ne rien casser, ne rien voler et ne rien laisser d’autre derrière soi que la trace de ses pas », explique Thomas. Tout a commencé en 2014. Thomas a alors 15 ans et découvre une maison abandonnée dans la forêt qu’il visite. Dans le même temps, il se passionne pour la photographie et l’histoire des lieux. Désormais en Master, il part à la recherche d’un nouvel endroit environ une fois par mois. Dernier en date en Touraine, un orphelinat. Mais c’est un château qui l’a le plus marqué : « C’est le plus bel urbex que j’ai fait de ma vie, car il y avait tout sur place : les tableaux, un billard, les bijoux de famille. Le lit était fait et la table était mise. »

La plupart du temps, Thomas préfère explorer le jour. Mais les photos de nuit sont plus belles et « les sensations sont différentes. La nuit fait ressortir le poids du passé », raconte-t-il. On peut aussi faire des rencontres insolites : « Une fois, il y avait d’autres urbexeurs qui se sont cachés en nous entendant. C’était une mauvaise idée, car on s’est mutuellement surpris en ouvrant une porte ce qui nous a tous fait crier de peur. »

La nuit, il explore entre 1 heure et 4 heures du matin, au moment où tout le monde dort. L’urbex reste illégal et dangereux. Les lieux laissés à l’abandon sont fragiles et surveillés : un plafond peut tomber, la police arriver. Ainsi, Thomas prend ses précautions pour évaluer les risques : « Je passe entre dix et vingt heures à enquêter sur les lieux avant de me rendre sur place. » Le rêve de Thomas est d’élargir son cercle de visites, d’explorer les ruines de l’ancienne République démocratique allemande (RDA).

*Les prénoms ont été modifiés.

1 h 15

collages féministes

Sur la place Jean-Jaurès à Tours, Violette* a prévu tout le matériel qu’il faut pour cette nuit : pinceaux, colle et lettres imprimées. Étudiante en psychologie au campus des Tanneurs le jour, Violette est aussi une « colleuse » la nuit. Au moins une fois par mois, elle colle des messages féministes dans les rues de Tours.

Cela lui permet de se réapproprier l’espace public : « C’est d’autant plus vrai que nous le faisons la nuit, c’est un moment de la journée où nous les femmes et minorités de genre, avons peur de sortir. C’est très symbolique. »

La jeune femme consacre une part importante de son temps libre au féminisme. Elle lit sur le sujet et s’occupe du compte Instagram Actions féministes Tours où elle poste les photos des collages et graffitis. « J’ai toujours été sensible aux discriminations. C’est à la fac que je suis passée de la théorie à la pratique. » En décembre 2019, elle participe au mouvement social contre la réforme des retraites et rencontre d’autres féministes dans son université. Elles forment alors un des premiers groupes de collages à Tours.

« Pendant les collages, il y a parfois des hommes qui nous insultent, font des réflexions, certains draguent et nous sifflent. » Coller sur des propriétés est illégal alors Violette prend des précautions. Elle rappelle qu’au-delà de l’illégalité, ce sont surtout les idées qui choquent : « Nous avions collé un slogan “révolution féministe” et c’est seulement le dernier mot qui a été enlevé. C’est arrivé deux fois. Cela montre que les gens n’ont aucun problème avec la notion de révolution, mais que c’est le féminisme qui les dérange. »

*Les prénoms ont été modifiés.


Textes : Marion Galard, Zoé Keunebroek, Célio Fioretti, journalistes en formation à l’EPJT
Photos : Charles Bury, journaliste en formation à l’EPJT, sauf photos Quentin et Urbex (Quentin Pott / DR)

Lutte contre le GHB : « Il fallait une campagne de prévention »

#EPJTMV Manon Rossignol, responsable de l’Association tourangelle des étudiants en droit (Ated) a organisé, fin 2021, une distribution de « capotes à verre ». Ces couvercles en silicone protègent les boissons, il est alors impossible d’y verser du GHB. Explication.

Comment vous est venue l’idée d’une distribution de « capotes à verre » ?

Dès le début de l’année scolaire 2021, nous avons vu de nombreux témoignages de personnes ayant été droguées (au GHB ou à d’autres substances) apparaître sur les réseaux. Le compte @girlssnightintours a été un de ceux qui nous ont alertés sur la situation. Il était donc essentiel de lancer une campagne de prévention pour que les étudiantes puissent passer leurs soirées en toute sécurité.

Cette opération a été financée par la mairie de Tours et l’Université. Comment cette collaboration s’est-elle déroulée ?

En tant qu’association affiliée à l’université de Tours, nous avons dû passer par le Service de Santé Universitaire (SSU) et la Feviosese (Fédération contre les violences sexuelles et sexistes). Cette dernière dispensait déjà des formations sur les réactions à adopter face à une victime et comment la conseiller. Mais les capotes à verre coûtent cher, dix euros les trois. Il fallait trouver un moyen de financer la campagne car il était inconcevable de faire payer les étudiantes pour leur sécurité. Et c’est le SSU qui a trouvé une solution en parlant de nous à la mairie.

La distribution a eu lieu lors d’un afterwork début décembre. S’est-elle bien déroulée ?

Oui, le bilan a été très positif. Nos adhérentes et les étudiantes ont été ravies de cette initiative. Les retours ont été très positifs. Nous avons acheté des capotes avec un trou qui laisse tout juste la place pour y introduire une paille. Disons qu’elles sont conçues pour s’adapter à toutes les boissons. La plupart des personnes étaient soulagées et rassurées de pouvoir avoir un couvercle pour protéger leur verre et se protéger d’éventuelles agressions en soirée.

Avez-vous d’autres projets prévus dans les prochains mois ?

Pour le moment, tout a été mis à l’arrêt à cause des mesures sanitaires. Mais nous cherchons à pérenniser des actions qui avaient déjà été mises en place dès septembre. Nous avons adopté le code « Angela » dans nos différents évènements. D’ailleurs, la suite des distributions a repris sur les campus le 20 janvier dernier.

Propos recueillis par Zoé Keunebroek, journaliste en formation à l’EPJT
Photo : Julie Cedo, journaliste en formation à l’EPJT

Des dons en partance pour Haïti grâce à des étudiantes tourangelles

#EPJTMV Depuis septembre, un groupe d’étudiantes œuvre pour l’association humanitaire Agir pour l’enfant. Une tombola destinée à récolter des fonds est actuellement en cours.

Les faits

Plus de 1 000 euros et autant de dons en nature. C’est ce qu’ont récolté sept étudiantes en Gestion à l’Université de Tours en faveur de l’association Agir pour l’enfant. C’est dans le cadre de leur projet d’étude, étalé sur toute l’année universitaire, que les étudiantes collaborent avec les bénévoles. « On voulait de l’humanitaire, aider les autres », explique Laury, en deuxième année et cheffe du projet.

La mission

Envoi de livres, manuels scolaires, produits d’hygiène ou encore jouets, Agir pour l’enfant œuvre en faveur des enfants haïtiens en détresse depuis 2001. L’argent récolté permet également de financer des services et infrastructures à destination directe des enfants dans le pays.

L’équipe des jeunes étudiantes a pour mission de gérer la communication de l’association sur les réseaux sociaux et d’augmenter sa visibilité auprès du public. Elles organisent également des opérations de collecte de dons.

Les actions

Après avoir réuni près de 100 kg de dons sur le campus des Deux-Lions, une cagnotte Leetchi* a été mise en ligne et comptabilise déjà 310 euros de dons. En décembre, des objets haïtiens ont été vendus sur le marché de Noël et un stand d’emballage de cadeaux a été installé dans une enseigne de jouets pour enfants. Une tombola, dont les étudiantes espèrent récolter 700 euros supplémentaires, est également en cours.

Les résultats du tirage seront révélés sur le compte Instagram de l’association (@_agirpourlenfant_) le 22 février prochain.

Le point de vue

« La situation sécuritaire en Haïti n’a pas permis d’envoyer du matériel ces deux dernières années », regrette Guy Brault, le président d’Agir pour l’enfant. Alors, depuis quelques mois et à l’approche du prochain envoi de ressources matérielles vers Haïti, prévu pour fin avril, les étudiantes multiplient les opérations de récolte, animées par la volonté de venir en aide.

Selon le président de l’association, ces aides bénéficient à plus de 1 000 enfants haïtiens. Jusqu’en avril, l’équipe d’étudiantes est mobilisée pour organiser des collectes, notamment dans les supermarchés ou les établissements scolaires.

Charles Bury, journaliste en formation à l’EPJT

* leetchi.com/c/agir-pour-lenfant

Croix de bois croix de fer, si je triche, je vais en enfer !

#EPJTMV Préremplir son brouillon, garder le portable à portée de main ou encore demander la réponse à son voisin… De manière organisée ou sur un élan soudain, les étudiant(e)s passent parfois au plan B : tricher.

Après les partiels, voilà la question qui fâche : vous avez triché ou pas ? « Oui, j’avoue, pendant les partiels, je me suis scotché une feuille de cours sur l’avant-bras. » Rien que ça. Mais si certains l’avouent à demi-mots, Max*, étudiant en première année de LLCER Anglais, n’y va pas par quatre chemins. « C’était facile : en remontant la manche de mon sweat, je pouvais voir mes notes », dit-il en mimant sa technique. Ce jour-là, devant les salles de classe du site universitaire des Tanneurs à Tours, tous les étudiants ont passé leurs examens. Et ils ont plein d’anecdotes à raconter.

« Attendez, vous n’avez pas remarqué au dernier partiel que tout le monde était sur son portable ? J’étais choquée…», lance Émilie, 19 ans, à ses deux camarades Ilhan et Sofiane. Il est devenu banal pour les étudiants d’apercevoir antisèches, portables et écouteurs sans fil dans les amphithéâtres les jours d’examens.

Mais bien évidemment, tous ne trichent pas gaillardement. Selon Max, environ 30 % d’entre eux ont triché à leur dernier partiel d’anglais. Un pourcentage qui paraît assez considérable mais qui passerait entre les mailles du filet. « Moi je pense que beaucoup de profs sont dans le déni ! », s’amuse Ilhan à ce propos.

De l’amphi au distanciel

Amory, étudiant en troisième année en science de gestion, assure que de sa L1 à sa L3, il n’a vu que trois personnes « se faire choper ». Certaines dispositions sont plus propices à la triche que d’autres. Pour Mounia, étudiante de 23 ans, c’est plus facile « en amphi » car l’espace est trop grand pour permettre aux professeurs de voir d’éventuelles filouteries. « J’ai demandé discrètement une réponse à ma voisine, le prof n’a rien vu. »

L’apparition du distanciel a également changé la donne. Là-dessus, les étudiants sont quasi unanimes : personne n’a échappé à la tentation de se servir de son cours, de ses camarades ou d’internet pour les examens en ligne. Nicolas, étudiant de 33 ans en master de psychologie, est lui plutôt réticent à la triche. Pourtant, cette fois-ci, il ne s’en est pas privé. Il récite même : « Tu mets ton partiel sur la page de gauche, ton cours en pdf sur la page de droite, CTRL F (raccourci qui permet de chercher un mot rapidement, NDLR), tu rentres tes mots clés et terminé ! Avec ça, de toutes les épreuves en distanciel, je n’en ai révisé aucune. »

Une question de connaissances ou de compétences ?

Récolter quelques points de plus aux partiels sans retenir tout par cœur, c’est la facilité. Encore faut-il aller au bout de sa démarche. Plusieurs étudiants ont témoigné avoir l’intention de tricher et ont finalement fait marche arrière pour diverses raisons (peur, flemme, connaissance du cours). Nicolas explique que tricher est d’abord une affaire personnelle. « Ce qui est intéressant à savoir, c’est comment la personne va vivre la triche et quelle image elle a d’elle- même par rapport à ça. » Pour l’étudiant en psychologie, le fait de tricher révèle finalement beaucoup de choses de soi.

Pas besoin de méditer très longtemps pour Victor, 21 ans, en troisième année de science de gestion : lui ne triche pas, il trie. Si la matière ne l’intéresse pas, il ne la révise pas et donc il peut tricher sans scrupules mais s’il l’apprécie, alors il préfère la réviser. Le but premier de l’école étant – rappelle-t-il – d’apprendre et d’acquérir des connaissances. Hugo, 22 ans et étudiant en anglais est d’ailleurs de cet avis : « Je trouve ça plus intéressant quand on est évalué sur nos compétences que sur nos connaissances ! »

Tricher, c’est même déjà adopter une posture professionnelle pour Nicolas. Il argumente : « Ton employeur ne va pas te demander de connaître tout un tas de théories par cœur. Par contre, il te demandera d’aller chercher l’info et, quand tu triches, notamment en distanciel, tu vas chercher l’info. » Si l’étudiant voit les aspects positifs de la triche, pas sûr que tout le monde – profs en tête – voit les choses… de la même manière !

* le nom a été modifié

Texte : Dorali Mensah et Prunelle Menu, journalistes en formation à l’EPJT

Crédit Photo : Charles Bury, journaliste en formation à l’EPJT

Rencontre avec les étudiants internationaux à Tours. Paula : « SANS REPÈRES, MAIS BIEN ENTOURÉE »

#EPJTMV [4/4] Munie de son français qu’elle parle depuis son plus jeune âge, Paula Georgeș (20 ans) est désormais seule à plus de 2 000 kilomètres de sa famille. Prête à faire de la vie tourangelle son quotidien, elle compte bien profiter un maximum de ses cinq prochains mois en France. Rencontre avec un étudiant international – épisode 4.

Pour son tout premier voyage en solitaire loin de sa famille, Paula a choisi la ville de Tours comme lieu de résidence pour ses cinq prochains mois à l’université. À 20 ans, la jeune Roumaine née à Bistrița porte un grand intérêt pour la langue de Molière. Les cours de français renforcé n’ont donc pas fait peur à la lycéenne qu’elle était.

SANS REPÈRES

Le parcours de l’étudiante ne s’arrête pas là. Elle a poursuivi ses études à l’université BABȘ-BOLYAI de Cluj-Napoca intégrant une licence en Langues étrangères appliquées (LEA) français/anglais.

À la rentrée 2021, elle a même choisi de suivre des cours d’espagnol, une quatrième langue dans son escarcelle. À Tours, elle suit les cours de français pour les étudiants d’échanges, des cours d’anglais dispensés aux deuxième année de licence et des cours d’espagnol pour débutants.

Arrivée en France le 7 janvier avec un niveau C1 (utilisateur expérimenté selon Le cadre européen de référence pour les langues, NDLR), interroger les passants ne fut pas compliqué pour Paula. « Le plus difficile a été de m’orienter dans la ville », confie l’étudiante. Sans repères dans une agglomération qui compte plus de 360 000 habitants, dénicher la résidence Crous du site des Tanneurs n’a pas été une mince affaire. Le tout pour se retrouver finalement « dans une chambre vide où il n’y avait rien de familier », se désole-t-elle.

Paula n’a cependant pas baissé les bras. Elle nous explique : « Les premiers jours, une étudiante marocaine m’a indiqué les nombreux points importants de la ville. » Récemment, elle a tissé des liens amicaux avec d’autres étudiants internationaux, « une Taïwanaise et une Italienne avec qui je suis désormais amie ». Il s’agit évidemment de contacts qui sont nécessaires pour prendre ses marques dans un pays étranger. « Petit à petit, je vais m’accommoder », dit-elle en souriant.

UNE PLACE QUI VAUT CHER

Paula a commencé ses études supérieures il y a maintenant deux ans et demi. Elle n’avait pas encore pu fréquenter les bancs de son université de CLUJ, car la pandémie l’avait forcée à suivre ses cours en distanciel. Une monotonie qu’elle peut enfin briser en France grâce au présentiel. 

« C’est un avantage d’être présente en classe et je trouve ça plus intéressant. » Une place à l’université de Tours qui vaut cher puisqu’à sa connaissance, Paula qui est étudiante boursière Erasmus, est la seule Roumaine sur le campus. Sans cette aide précieuse, il aurait été très difficile pour Paula de venir à Tours, car ses parents n’auraient pas pu financer l’ensemble des coûts du voyage. « La ville de Tours n’est pas aussi petite que je le pensais et l’on peut facilement s’y déplacer. En plus, j’ai l’impression d’être dans les films français que je voyais en Roumanie. »

L’étudiante roumaine doit également s’adapter au système français : « J’attends toujours pour avoir un compte bancaire, pour m’inscrire à la CAF mais j’ai réussi à obtenir mon abonnement Fil Bleu. » Côté gastronomie, Paula reste sur sa faim : « La nourriture est bonne ici, mais je ne trouve pas tous les ingrédients de la cuisine roumaine et je dois donc m’adapter. » Il faut également savoir que le coût de la vie en France n’est pas le même qu’en Roumanie : un euro correspond à cinq lei roumains.

VOYAGE, VOYAGE

Outre les études, l’objectif de Paula est de revoir ses amies roumaines (elles sont six). Si elle a déjà visité Paris et les châteaux de Bois et de Chambord, elle compte bien organiser des voyages de groupe avec les autres étudiants internationaux avec qui elle s’entend très bien.

« Il y a des étudiants de plusieurs pays et même de plusieurs continents ce qui est très intéressant pour échanger nos cultures. » Paula porte une grande importance à sa capacité de pouvoir « aider les gens et contribuer au bien être de la société », des valeurs qu’elle souhaiterait peut-être mettre à profit par la suite à travers le métier d’interprète.

Billet spécial sur le Centre universitaire d’enseignement du Français pour étudiants étrangers

Service commun de l’université de Tours en liaison avec la direction des relations internationale, le CUEFEE est une structure qui accueille de nombreux étudiants internationaux sur le site universitaire des Tanneurs. Cette année encore, « ils sont environ 150 étudiants venus des quatre coins du monde avec un niveau de français qui varie du niveau A2 à C1 », indique Christian Gaujac Directeur du CUEFEE.

Au-delà de l’objectif scolaire, les étudiants peuvent  également participer à la vie sociale française par l’intermédiaire des activités proposées par le Service universitaire des activités physiques et sportive (SUAPS), le Passeport culturel étudiant (PCE) ou l’association Erasmus Student Network (ESN).

Texte : Florian Wozniak, journaliste en formation à l'EPJT

Crédit photo : Julie Cedo, journaliste en formation à l'EPJT

Rencontre avec les étudiants internationaux à Tours. Sayyora : « Ce qui m’attire en France, c’est la nature »

#EPJTMV [3/4] Originaire d’Ouzbékistan, Sayyora Umarova a découvert la Ville de Tours il y a moins d’un mois. L’étudiante âgée de 52 ans a pu partir en Erasmus et entame un semestre à l’université avant d’obtenir son doctorat. Rencontre avec une étudiante internationale – épisode 3.

Telle mère, telle fille. Depuis l’âge de 20 ans, Sayyora Umarova s’engage dans la voie de l’enseignement du français en Ouzbékistan, comme sa mère avant elle. Cela fait trente ans qu’elle exerce ce métier dans son pays. « Le français est presque ma deuxième langue maternelle », dit-elle avec émotion. Sayyora est également l’une des conceptrices des manuels de français locaux dédiés aux primaires et aux secondaires. Depuis le début des années 2000, elle bénéficie même de l’appui de l’Académie française qui s’est engagée dans le développement de la langue française dans ce pays d’Asie centrale.

A présent, elle a repris les bancs de l’école à l’Université nationale d’Ouzbékistan, à Tachkent. Celle-ci propose des partenariats avec l’université de Tours depuis 2018. L’occasion rêvée pour Sayyora de retourner en France, pour la sixième fois.

« Il y a beaucoup de papiers, trop »

Après Paris, Montpellier, Nantes et Saint-Germain-en-Laye, Sayyora est arrivée à Tours le 9 janvier 2022. « Ce qui m’attire dans ce pays, c’est la nature, les fleurs, les espaces et les gens aussi. » L’une des choses qui l’a le plus impressionné, à son arrivée, est la largeur de la Loire. En somme, le paysage et le climat tourangeaux sont bien différents de ceux qu’elle connaît, en Ouzbékistan :

Mais loin d’une image bucolique de la France, Sayyora a déchanté face à l’afflux de papiers administratifs à gérer. « Il y a beaucoup de papiers, trop. Le plus dur pour nous, les étudiants étrangers, c’est d’ouvrir un compte bancaire. On nous demande de remplir de nombreux formulaires, comme des justificatifs de paiement d’électricité ou de gaz : à quoi bon pour nous ? »

En recherche d’une colocation

Inondée par ces complications administratives, elle trouve néanmoins du soutien auprès de ses proches. En effet, Sayyora n’a pas fait le voyage seule. Accompagnée de Madina Irgaseva, étudiante ouzbek de 20 ans, elle s’est installée dans la résidence universitaire Saint-Symphorien de Tours. Sayyora est comme une mère pour Madina, qu’elle appelle « mon étudiante ». Au Crous, elles ont déjà pu faire quelques rencontres :

Mais si l’ambiance jusqu’ici est plutôt bonne, la jeune femme souhaite élire domicile ailleurs. « Nous payons 255 € de loyer par mois chacune, c’est un peu cher. Alors nous recherchons un studio en colocation », précise-elle. Pour vivre plus confortablement, Sayyora aimerait également donner des cours de russe, la langue que parlait son père. Elle sait qu’elle retournera en Ouzbékistan fin juin et veut s’organiser jusque-là.

Au moment où on l’a laissé, Sayyora allait faire une visite de Tours, accompagnée par Michelle Bouyssou, l’une de ses amies françaises. Elle lui avait fait découvrir l’Ouzbékistan quand la Française s’était rendue à Tachkent. Son amie voulait donc lui rendre la pareille en lui faisant découvrir la cité tourangelle.

Texte : Prunelle Menu, journaliste en formation à l’EPJT

Crédit Photo : Julie Cedo, journaliste en formation à l’EPJT

Rencontre avec les étudiants internationaux à Tours – Lorenzo : « Ça passe ou ça casse »

#EPJTMV [1/4] Il parle anglais, français, créole haïtien et espagnol. Autant dire que Lorenzo Kavens Colin est un amoureux des langues. Né d’un père canadien et d’une mère haïtienne, l’étudiant de 21 ans a trouvé sa place dans la Ville de Tours, depuis son arrivée en 2020. Rencontre avec un étudiant international – épisode 1.

 

Regard rieur, tempérament insouciant et particulièrement éloquent, Lorenzo Kavens Colin n’a pas froid aux yeux. En troisième année, il suit une double licence de droit et de langues étrangères appliquées (LEA) et parle quotidiennement l’anglais à l’université. C’est ce goût pour l’étranger qui l’a poussé à quitter son pays d’origine, Haïti, en 2019.

Des anecdotes plein le sac

Lorenzo pose ses valises à Tours en août 2020 avec une idée en tête : se lancer dans le commerce international. « Je me dis toujours : ça passe ou ça casse. » Et justement, cette rentrée scolaire est restée gravée dans sa mémoire comme la fois où ce n’est pas passé :

Depuis, Lorenzo a pris ses marques à Tours. « Je suis déjà en troisième année, j’ai trop le seum (grande déception, NDLR) », lâche celui qui s’est laissé déborder par le temps et les « soirées entre potes ».

L’étudiant ne chôme pas. Pendant les vacances, il trouve toujours un job étudiant. « Quand il faut être sérieux, Lorenzo sait l’être. Et quand il faut rigoler, il sait aussi profiter », raconte son ami Adja Ba, qui l’a rencontré lors d’un contrat saisonnier au Burger King de Joué-lès-Tours. « C’est quelqu’un de simple qui ne se prend pas la tête », ajoute-t-elle.

En effet, la philosophie de Lorenzo peut se résumer ainsi :

Un grand orateur avide de connaissances

Après une première année en LEA à Strasbourg, Lorenzo est resté sur sa faim. Pendant le confinement, il s’est découvert un nouvel intérêt : « Je me suis pris d’amour pour le droit », déclare-t-il. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a rejoint la ville tourangelle dont l’université dispensait la double licence droit et LEA.

Avide de connaissances et jeune homme ambitieux, Lorenzo ne dirait pas non à une carrière politique. Un homme, récemment, l’a « captivé » : Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement. « Il est comme un modèle pour moi, confesse Lorenzo. J’ai vu qu’il avait fait des études de droit et de sciences politiques… », s’interrompt-il en suggérant que c’est lui qui l’a inspiré dans son orientation.

Ce qu’aime Lorenzo, avant tout, c’est l’échange et l’art oratoire. Vice-secrétaire et membre actif de l’association Munto, il participe aux débats en anglais organisés par le collectif étudiant. En Haïti, il faisait déjà partie d’un groupe de débat nommé Fokal. Habitué à se prêter à l’exercice, il a même gagné le tournoi régional de débat à Jacmel, en Haïti, en avril 2018.

Le regard tourné vers l’international

Ces expériences l’ont amené, petit à petit, à vouloir travailler au contact de l’humain. « Avant, je voulais être psychologue parce que j’aime aider les gens. Mais ça ne me suffisait pas et sans passion, je n’aurais pas été un bon psychologue » Aujourd’hui, Lorenzo voit les choses en plus grand. Passionné par les sujets juridiques et internationaux, il rêve de travailler à l’ONU.

Insatiable voyageur, il aimerait continuer son voyage à travers le monde l’année prochaine. Pour choisir sa destination, il a sa méthode bien à lui : le quadrilingue ne choisit pas en fonction d’un territoire mais en fonction d’une langue à perfectionner. Cap sur un pays anglophone ou hispanophone.

Texte : Prunelle Menu, journaliste en formation à l’EPJT

Crédit Photo : Julie Cedo, journaliste en formation à l’EPJT

Actu37 : la « Place du Monstre » piétonne, un peu plus de verdure rue Nationale, un numéro spécial de tmv…

L’actu de la semaine et à venir en résumé ! On y parle des changements qui attendent la place du Grand-Marché, la rue Nationale, ainsi qu’une Nuit de solidarité et un numéro de tmv réalisé par les étudiant(e)s en journalisme de Tours.

Urbanisme
La « Place du Monstre » devient piétonne

Exit les voitures et les pots d’échappement ! Le maire de Tours, Emmanuel Denis, a annoncé que la place du Grand-Marché allait devenir piétonne. Seuls les riverains pourront y accéder (par borne), les livraisons seront également possibles. Oubliez donc la circulation rue Bretonneau et de Châteauneuf.

Celle qu’on appelle « place du Monstre » va également se faire un petit lifting, puisqu’elle sera revégétalisée avec des arbustes et des massifs de fleurs (entre temps, quatre arbres malades vont disparaître). Autre changement : des bancs seront installés et il devrait y avoir plus de place pour les terrasses.

Les travaux doivent commencer dans quelques jours et devraient être terminés entièrement cet été. Coût de la transformation ? 1,8 million d’euros pris en charge par Tours Métropole.

Tours
Le « Monstre » s’en va… (pour mieux revenir)

Désolé, fausse frayeur pour celles et ceux qui continuent de détester cette statue ! Le fameux Monstre de la place du Grand-Marché va disparaître certes, mais quelque temps seulement. L’œuvre de Xavier Veillhan (inaugurée en 2004 (pour votre coup de vieux) va effectivement quitter le paysage pour se refaire une petite beauté. Le Monstre reviendra quand il sera plus propre.

La mairie a déjà annoncé qu’on pourrait suivre ses aventures durant son absence. Ouf.

Rue Nationale
Un peu de verdure

On ne va pas se mentir, le haut de la Rue Nationale est très… minérale, dirons-nous. Pour changer la donne, la municipalité a annoncé que des arbres y seraient plantés fin janvier, notamment le long des hôtels Hilton.

Solidarité
Une nuit pour les SDF

Jeudi 20 janvier, des agents de la Ville et des bénévoles vont aller parler aux personnes sans domicile fixe (SDF) à Tours pour les recenser. Un questionnaire sera aussi établi lors de cette « Nuit de la solidarité », pour comprendre leur situation et engager un travail de réflexion sur leurs attentes.

Médias
Un numéro de Tmv fait par les étudiant(e)s

Vous commencez à avoir l’habitude : chaque année, la rédaction de tmv s’acoquine avec l’EPJT, l’école de journalisme tourangelle. Les étudiant(e)s de la promo ont ainsi la main sur le journal et le réalisent entièrement, de A à Z.

Rebelote pour 2022 ! Le numéro qui paraîtra le 26 janvier sera intégralement écrit par une quinzaine d’étudiant(e)s en journalisme. Et cette semaine, des articles seront déjà proposés sur notre site tmvtours.fr On les laisse faire, nous on part se reposer aux Seychelles. Bisou !


Texte : Aurélien Germain / Photo d’ouverture : NR Olivier Pirot / Photo restructuration place du Grand-Marché : Ville de Tours

Chroniques culture : comics futuriste, la sélection BD, et musique avec Slippy Skills et Thelmaa

LE COIN BD/COMICS

UNDISCOVERED COUNTRY

Deuxième tome pour la dystopie signée Scott Snyder et Giuseppe Camuncoli. Si le premier volet d’Undiscovered Country (éditions Delcourt) nous avait déjà scotchés, cette suite est à l’avenant ! On retrouve donc ce nouveau monde, dans lequel les États-Unis ont fermé leurs frontières sans explication et où une équipe est partie à la recherche d’un remède contre une pandémie mondiale (oh ?).

Toujours aussi sublime graphiquement, l’ouvrage a cette fois un goût de Matrix revisité : univers futuriste, technologie, IA… le récit s’enrichit de réflexions sur notre société. Pertinent et passionnant. Une série immanquable.

Aurélien Germain

LA SÉLECTION BD DE LA SEMAINE

« Lore Olympus » (éditions Hugo BD) de Rachel Smythe marque ce début d’année avec cette relecture de l’enlèvement de Perséphone par Hadès. Cette réécriture de la mythologie grecque est une réussite magistrale qui, de plus, s’inscrit dans l’air du temps.


Wurm et Rivière revisitent eux un autre mythe, avec « Edgar P. Jacobs » (Glénat), portrait biographique réussi du créateur de Blake et Mortimer. Quant à Claire Fauvel et Thomas Gilbert, ils nous entraînent, avec « Lumière Noire » (Rue de Sèvres), dans le milieu de la danse contemporaine avec une écriture à quatre mains très originale.
Autres biographies, celles de Queen, Prince et ACDC, mises en BD par les Éditions Petit à Petit qui se sont fait une spécialité de ce genre d’ouvrages bien documentés, remplis d’anecdotes et savamment orchestrés.

Enfin, « La Trilogie Berlinoise » (Les Arènes BD) est un pur chef d’œuvre d’enquête policière en plein Berlin de 1936, où Kerr, Boiserie et Warzala s’en donnent à coeur joie grâce une figure de détective iconoclaste et une intrigue particulièrement soignée.
Hervé Bourit


LE VINYLE DE LA SEMAINE DE RADIO CAMPUS TOURS

SLIPPY SKILLS – MULTIPLE MIND STATES

Si l’overdose de chocolats de Noël ne vous a pas cueillis, alors prenez un peu du millefeuilles rap servi par le néo-Londonien Slippy Skills. Le rappeur propose un nappage de sonorités rap actuelles et passées, boombap et trap, jazzy et électroniques, reflétant son « Multiple Mind States ».

Après avoir réalisé des clips, il se retrouve devant la feuille de papier et qui dès le début de l’année 2021 a livré « New Year, New Me », un titre plein d’humour. Côté sonorités, on retrouve les cuivres avec « That’s song a banger » et la voix rauque à souhait de 1sun et Micall Parknsun. On retrouve tout l’esprit du boombap sur les titres « Knowledge Itself » ou « Ingredients ». « Ride or die », en featuring avec Jabbathakut, est un morceau tout en douceur, quand « Long Pause » transporte vers le G-Funk.

Un album qu’on suit du début à la fin, accrochés aux sons qui s’enchaînent. Pas de creux de la vague donc dans cet album de rap britannique qui ravira tous les amoureux de hip hop.


LA DECOUVERTE MUSICALE

THELMAA – SADHOUSE

Attention, future pépite en vue ! Composé de Constance Morales et Paolig Le Cocquen, Thelmaa est un duo tourangeau sur qui vous jetterez un oeil le 21 janvier prochain, date de publication de leur clip SadHouse, signé Nathan Almeras et Antoine Moirin.

C’est à la fois beau et inquiétant, sombre et palpitant, Thelmaa offrant un mix entre trip hop hypnotique et electro pop délicieux. Alors en attendant : 1) filez vite zieuter tout ça ; 2) attendez février qu’on vous parle de la sortie de leur EP 5 titres.
A.G.

> facebook.com/thelmaa.aamleth

Justine Dubourg, cheffe d’entreprise engagée et présidente de Touraine Women

#VisMaVille Justine Dubourg est consultante en stratégie d’entreprise. Avec son incubateur d’entreprises José.e, elle aide les projets positifs et les femmes à émerger dans l’économie tourangelle.

La jeune cheffe d’entreprise reçoit dans un lieu à son image : moderne et chaleureux. Dans les salles de réunion de l’Étape 84, l’auberge de jeunesse new style de l’avenue Grammont de Tours ou bien au café Concer’thé près de la gare, elle aime donner rendez-vous à ses clients.

Ce jour-là, c’est le premier contact avec Matthieu qui souhaite se lancer dans un projet d’écotourisme. Ensemble, ils débroussaillent le projet, Justine lui prodigue ses conseils, ses pistes, les financements à aller chercher, les acteurs du territoire à rencontrer.

Comment définit-elle son métier ? « Je suis consultante en stratégie d’entreprise. J’accompagne les porteurs de projets de création d’entreprise, les aide sur le côté entreprenariat et communication. Je donne aux clients une méthode, une structure et surtout de la confiance. »

Créée cette année, sa petite entreprise nommée José.e se distingue par sa sélectivité. Tous ses clients qu’elle appelle « entrepreneur.e.s colibris » font leur part dans la société en ayant une résonance positive et écoresponsable sur le territoire. « Si je fais ce métier, c’est avant tout parce que je crois qu’on peut changer le monde par l’entreprise. Si les gens viennent me présenter des projets uniquement pour faire du cash, c’est non. »

Elle accompagne ainsi pas mal de reconversions professionnelles, des projets d’entreprises qui ont du sens telle une création d’épicerie en vrac ou de cosmétiques 100 % locales. Justine Dubourg n’a pas toujours baigné dans le monde de l’entreprise, ses parents étaient dans l’Éducation nationale. Mais elle s’y sent comme un poisson dans l’eau pour peu que l’humain y prime.

Son côté créatif et innovant, elle a commencé à le développer, à la fin de ses études supérieures, avec Régine Charvet-Pello chez RCP Design, une femme qu’elle admire. « Un modèle, j’ai beaucoup appris avec elle. »

Très vite, à 26 ans, elle monte sa première entreprise dans le consulting, formant 600 personnes à savoir parler vite et bien de leur entreprise. Elle prend conscience que des hommes en cravate sont plutôt attendus à ce poste. À 32 ans, Justine Dubourg s’est trouvé une voie, peut-être l’engagement d’une vie : présidente de Touraine Women(*), elle milite pour l’égalité entre les femmes et les hommes au travail. À côté de son activité de consulting, elle est en train de développer toute une expertise sur l’égalité au travail, qu’elle nourrit ardemment de lectures, podcasts, recherches. Déterminée, engagée, la jeune femme ne lâchera pas son combat féministe dans l’entreprise et rêve de « changer le monde ».

Texte et photos : Aurélie Dunouau


(*) Créée en 2020, l’association Touraine women vise à favoriser la visibilité des femmes dans l’économie tourangelle et sensibiliser à l’entrepreneuriat au féminin. Elle part du constat que les femmes ne sont pas suffisamment mises en valeur sur la scène économique tourangelle => www.helloasso.com/ associations/ touraine-women

En forme pour 2022 ? Faites le quiz tmv pour le savoir et gagner un lot bien-être !

A gagner ? Un bon massage, une séance de cryothérapie et un panier gourmand !

Après les fêtes, vous êtes en forme… de chamallow. La faute aux repas copieux et aux chocolats du calendrier de l’Avent, qui font du mal après quand on monte sur la balance. Et comme vous aimez les traditions, vous avez pris des bonnes résolutions. Mais par où commencer pour pouvoir les tenir ?

Découvrez-le en répondant à notre test conçu par nos éminents spécialistes, experts du tiercé canapé-télé-TMV qui nous ravit l’intellect mais nous ramollit les mollets. Sympas comme on est, on vous fait même gagner de chouettes lots si vous faites notre quiz !

A gagner :

  • Un panier gourmand d’une valeur de 100 € (offert par Coop Nature)
  • Une séance de cryothérapie (offerte par Centre One)
  • Une heure de massage à l’huile chaude (offerte par Ban thaï)

Retrouvez notre quiz et les conditions de participation dans le n°402 du 12 janvier 2022 ou en version numérique dans notre rubrique HEBDO PDF (en cliquant ici !)

On a testé le Tutu, où il y a « à Loire et à manger »

C’est une sorte de bar à tapas à la française qui a ouvert ses portes dans le centre de Tours. Du bon vin et de quoi bien grignoter : direction le Tutu !

« Le nouveau lieu branché de Tours », « un endroit hyper sympa pour son petit apéro », « un incontournable », « chouette bar à tapas »… Décidément, on avait entendu tous les qualificatifs (dithyrambiques) possibles sur le Tutu, un bar à vins implanté il y a quelques mois dans le quartier des Halles. Et force est de constater que cet établissement tourangeau mérite sa fraîche renommée.

Ici, donc, on vise le bar à tapas à la française. On modernise la chose, quoi. La preuve, lors de notre passage, on s’est notamment délecté des tapas de tomme de brebis truffée, pâte de poire tapée et figues. Un régal. Ajoutez à cela un houmous crémeux à la tahina, des amandes salées fumées et le brie farci aux noix… Bim. Il y avait même notre petit péché mignon : des « croquetas » de jambon ! Mais revisitées, puisqu’il s’agissait de jambon de truie avec « sauce turlututu ».

Henri Leclerc et Olivier Arlot à la barre

Mais au Tutu, c’est aussi (et surtout ?) dans le verre que ça se passe. Oui, c’est un bar à vins. Alors forcément, la carte est à l’avenant. On joue sur le terrain des breuvages de Loire (eh oh, on se trouve quand même en Touraine et, en plus, aux Halles, le ventre de Tours !), avec de jolies références. Et très très nombreuses. Celui ou celle qui ne trouve pas son bonheur nous doit un an d’abonnement à tmv, tiens.

Derrière cette idée, ce concept, on retrouve des noms connus de la gastronomie tourangelle. Henri Leclerc (mister Maison des Halles) et Olivier Arlot (un grand pro qu’on ne présente plus) sont à la tête du Tutu. Et évidemment, on ne l’oublie pas, la jeune équipe qui est au charbon derrière est aussi dynamique qu’efficace. Ça carbure, ça sourie, ça conseille comme ça doit conseiller.

Appelez-le bar à vins, bar à tapas, peu importe : ce qui est sûr, c’est que le lieu est idéal pour un petit (ou gros) apéro entre ami(e)s ou en amoureux. Une adresse sympathique qui compte déjà de très nombreux adeptes…

Aurélien Germain


> L’addition : Petits apéros à grignoter en 4 et 7 €, des « charcutailles et fromageries » entre six et une dizaine d’euros. Vin au verre à partir de 5 €. 

> Le Tutu se trouve au 7 place Gaston-Paillhou, à Tours. Ouvert du mardi au jeudi, de 19 h à 23 h ; les samedis et dimanches, midi et soir ; et le dimanche de 11 h à 14 h 30. Fermeture le lundi.

> Contact www.instagram.com/ tutu.tours ou au 02 47 27 56 70.

Horoscope WTF spécial année 2022 !

Chanceux et chanceuses que vous êtes, l’astrologue de tmv a pris sa plus belle boule de cristal pour y voir l’avenir et, surtout, comment se déroulera votre année 2022. Ne nous remerciez surtout pas.

Bélier

Amour

Le bonheur que vous cherchez
se trouve en vous. (mais vous
pouvez arrêter de farfouiller profond
dans votre nez, c’est pas une raison)

Gloire

Il y a de l’écho quand vous
parlez (tellement ça sonne creux).

Beauté

Petit bouton d’acné deviendra
grand <3

Votre citation pour 2022

« Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu
importe. L’essentiel, c’est qu’on parle de
moi ! » (Platon. Ou mon beau-père,
je sais plus)

votre résolution pour l’année

Grossir des fesses. Car d’après
une sombre étude scientifique
du Kazakhstan, avoir des grosses
fesses serait signe d’intelligence.

Taureau

Amour

Je veux pas balancer, mais la
personne sur votre gauche fantasme
secrètement sur vous (et c’est sale en
plus)

Gloire

Vous vous enfoncez toujours
plus. Vous n’avez pas trop mal aux bras
à force de creuser ?

Beauté

Vous avez le nombril dégoûtant.
Lavez-le, bon sang.

Votre citation pour 2022

« Un
boomerang, c’est comme un frisbee,
mais pour ceux qui n’ont pas d’amis. »
(Redouanne Harjane)

votre résolution pour l’année

Arrêter de vous prendre pour le
centre du monde ; tout ne tourne
pas seulement autour de votre
nombril (qui est tout sale d’ailleurs,
on vous l’a dit)

Gémeaux

Amour

Vous voulez savoir si votre ex
vous aime toujours ? Envoyez PIGEON
au 61212.

Gloire

Quand la vie vous donne des
citrons, il faut en faire une limonade.
(Pas d’bol pour vous, votre vie ne vous donne que de grosses pastèques dans la tronche).

Beauté

Wow, vous êtes aussi bien
coiffé(e) qu’une aisselle.

Votre citation pour 2022

« Travaillez moins pour vivre mieux. » (Sarkozy.
Ou p’tet pas)

votre résolution pour l’année

Assumer vos gaz intempestifs et
arrêter d’accuser à tort la personne
qui vous accompagne.

Cancer

Amour

Vous êtes fait(e)s l’un(e) pour
l’autre, moh ! (‘vous enflammez pas,
on parle de votre frigo)

Gloire

Pas grand-chose de fifou prévu
pour 2022, si ce n’est que la constellation
du Macron a très envie de vous
emmerder.

Beauté

Vous ressemblez à du
saint-nectaire. Ou à un nain sectaire.
On sait pas trop, notre boule de cristal
est méga sale.

Votre citation pour 2022

« Chaque année, je vieillis d’un an. » (Franck
Ribéry)

votre résolution pour l’année

Respecter les personnes âgées et
arrêter de leur passer devant dans
la file d’attente à la caisse. (on sait
tout, bande de larves)

Lion

Amour

Le chaos. Le néant. La
déchéance. Rien que ça

Gloire

L’alignement de Pluton et de
Tata Hortense prédit une année bien
naze en perspective

Beauté

La constellation du Jean
Castex vous déconseille de manger un
Twix dans le train sous peine de vous
faire péter la tronche par la pouliiiisse
et finir en prisoooon.

Votre citation pour 2022

« L’eau chaude n’oublie pas qu’elle a été
froide. » (proverbe africain)

votre résolution pour l’année

Oser couper les ponts. Et enfin
vous détacher de cette main
droite que vous aimez tant.

Vierge

Amour

Vous pourriez voir un peu
plus loin que le bout de votre nez (en
gros, allez plus loin que la page 3 du
Kama Sutra)

Gloire

[remplissez cette ligne vousmême
au lieu de toujours râler et nous
embrouiller, tiens]

Beauté

Vous êtes moumoute de la
choucroute.

Votre citation pour 2022

« Si ton
pantalon te semble trop serré, tu n’as
qu’à pas en porter. » (l’astrologue de
tmv)

votre résolution pour l’année

Calmer votre libido anormalement
haute. Votre slip est fatigué.

Balance

Amour

Sauvez la planète. Faites
l’amour à un(e) vegan.

Gloire

Uranus vous conseille de vous
sortir les doigts de là où ils sont.

Beauté

Vous êtes à deux doigts de la
perfection. Ne reste plus qu’à travailler
ce problème d’haleine de lapin.

Votre citation pour 2022

« Viser la lune, ça n’me fait pas peur. » (Amel Bent
ou Thomas Pesquet, on sait plus trop)

votre résolution pour l’année

Regarder vers l’horizon, d’un air
mystérieux, et vous rendre compte
à quel point la vie est tristement
pathétique.

Scorpion

Amour

Si vous êtes tellement désespéré(e), vous pouvez toujours copuler
avec un(e) Balance ou un(e) Sagittaire.

Gloire

La constellation du Jacques
Brel dit que vous avez voulu voir Vierzon
et vous verrez Vierzon. (mais c’est
moche, alors n’y restez pas)

Beauté

Vous avez froid aux fesses,
ce qui nous fait chaud au cœur.

Votre citation pour 2022

« Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le zizi ;
le vrai, le faux, le laid, le beau, le dur,
le mou, qui a un grand cou. » (Pierre
Perret)

votre résolution pour l’année

Trouver l’amour… ET LUI DEGOMMER
SA P’TITE TÊTE !!!

Sagittaire

Amour

Vous êtes précoce tel le rhododendron.

Gloire

Aznavour vous a bien dit que
la misère était moins pénible au soleil.
Alors barrez-vous.

Beauté

Vu que vous faites tout le temps la gueule, on ne vous reconnaît
jamais quand vous souriez.

Votre citation pour 2022

« C’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire
des limaces. » (John David, grand philosophe
de Secret Story)

votre résolution pour l’année

Vous abonner à Cheval Magazine.
Histoire de voir enfin de beaux
étalons.

Capricorne

Amour

Simulation : nom féminin.
Synonyme : Capricorne.

Gloire

Si une poule est constipée,
est-ce qu’elle pond des oeufs durs ?
Vous avez 4 heures.

Beauté

Force est de constater qu’en
2022, vous resterez la personne la plus
canon de cette foutue planète. (mais
c’est uniquement parce que vous avez
de belles fesses)

Votre citation pour 2022

« Fais
plaisir à un ingrat, il te chiera sur les
doigts. » (proverbe d’on ne sait où)

votre résolution pour l’année

Faire des avances à Jean Castex.
Et enfin conclure.

Verseau

Amour

Vous allez voir la raie de
José au rez de chaussée. Mais qui sait :
peut-être pourriez-vous craquer… ?

Gloire

Vous frauderez le tram’. Mais
Fil Bleu vous rattrapera et vous torturera
en vous passant l’intégrale DVD
de Kev Adams.

Beauté

Beauté rime avec « raté ».
Mais on voudrait pas vous faire mal
au cœur, hein…

Votre citation pour 2022

« Si tu
parles à ton eau de javel pendant que tu
fais la vaisselle, elle est moins concentrée. » (Jean-Claude Van Damme)

votre résolution pour l’année

Éradiquer le Covid et sauver le
monde. Sans vouloir vous foutre
la pression bien sûr.

Poissons

Amour

Vous êtes le ver solitaire
de l’amour : tout(e) seul(e), relou et
parasite.

Gloire

La triche, c’est quelque chose
que vous connaissez sur le bout des
doigts. Un avenir à Koh Lanta vous
attend.

Beauté

Vous êtes comme un soutien-
gorge push-up. Vous surprenez au
premier abord, mais décevez ensuite.

Votre citation pour 2022

« Ah ! »
(Denis Brogniart. TOUT EST LIÉ !)

votre résolution pour l’année

Vous acheter un blob fish. Car vos
fesses font « blob blob » quand
on les touche.

Reprise du sport pour la nouvelle année : les bons conseils d’un coach

Prenant son courage à deux mains, l’équipe TMV va se remettre au sport. Et pour nous aider à nous lancer, et surtout à ne pas lâcher, nous avons rencontré le coach sportif Alexandre Diliakou.

Pas de surprise, nous faisons partie de la cohorte de motivés par des bonnes résolutions prises un verre de Vouvray à la main le soir du réveillon : « Janvier est une période de rush, mais ça commence de plus en plus tôt ! explique le coach Alexandre Diliakou. Je me glisse même au pied du sapin depuis deux ou trois ans ».

Attention ! N’attendez pas que le jeune homme soit physiquement sous les guirlandes : entendez par là que les cadeaux de Noël incluent désormais des forfaits de remise en forme. Message subliminal à l’adresse de Doudou et sa bedaine ? Ou réponse à un souhait que vous transformez en réalité ?

« Il faut y aller doucement »

En tout cas, les bonnes résolutions arrivent avant même les repas gargantuesques des fêtes. Mais comment faire pour qu’elles durent dans le temps ? « Si vous vous remettez au sport après une longue période d’inactivité, il faut y aller doucement ! On a parfois le réflexe d’en faire un maximum dès la première semaine, ce qui entraine une grosse fatigue, des courbatures… Des sensations pas agréables qui peuvent nous dégoûter de continuer. Il faut donc y aller en douceur. Je recommande de débuter avec une séance par semaine pendant un mois, puis on en ajoute une deuxième ensuite, voire une troisième au bout de trois mois. Le tout est de créer une habitude, avec une séance à jour et heure fixes. En général si on fait 4 séances, c’est bon, on tiendra sur la durée ! ».

Pour nous, ce sera le lundi soir, quand TMV est parti à l’imprimerie. Et on commence par quoi ? « Pour une reprise, on va chercher à améliorer la condition physique générale. Donc on travaillera aussi bien le cardio que le renforcement musculaire ou la souplesse, en variant les disciplines ». Ok. Reste une question délicate : le prix. Une séance individuelle avec un coach sportif, c’est 25 € à 60 € de l’heure. Une salle de fitness, c’est un forfait mensuel oscillant d’une trentaine d’euros à une soixantaine…

« Il faut surtout aller là où il y aura quelqu’un pour vous suivre. Chaque personne est différente, donc suivre une séance standard sur internet ou seul(e) dans une salle n’est pas forcément adapté à votre corps et vos besoins. En plus des coachs et des salles de fitness avec profs, pensez aussi aux associations, à des tarifs plus abordables ». Bilan : plus d’excuses pour ne pas s’y (re)mettre !

Texte : Maud Martinez / Photo d’illustration :  ©andrej Podobedov – Pixabay

Rentrée sportive : les clubs mis hors-jeu par le Covid

Le moins que l’on puisse dire et sans que l’on puisse s’en étonner, c’est que le Covid tient la vedette également dans l’actualité sportive du département.

Depuis le début de l’année, les reports se multiplient et retardent la reprise des championnats. Le plus spectaculaire est sans doute celui du match de Ligue européenne prévu samedi à La Fontaine Blanche. Dans leur salle mise aux normes et dotée d’un tout nouveau parquet, les handballeuses de Chambray devaient recevoir l’équipe de Vaci (Hongire). Hélas, la détection de plusieurs cas de Covid dans les rangs tourangeaux (dont trois joueuses de l’équipe première) ont conduit au report de la rencontre.

Du basket au volley en passant par le hockey

La reprise de la Pro B de basket qui devait, elle, se dérouler ce mardi à Boulazac pour les joueurs du Tours MB a, elle aussi, été reportée à une date ultérieure. En cause ? Plusieurs joueurs positifs dans l’effectif adverse. Pour le moment, l’équipe de Pierre Tavano est, elle, épargnée par le virus.

Même motif, même punition pour le TVB. Après les cas détectés dans son effectif qui avaient conduit au report de plusieurs matchs, c’est cette fois l’adversaire du jour, Cambrai, qui a été victime du Covid. Le prochain match des Tourangeaux est prévu le mercredi 12 janvier et il s’agit d’une rencontre très importante, de Coupe CEV contre Modène. La préparation pour ce rendez-vous ne sera donc pas idéale…

Les Remparts n’ont pas pu jouer contre Mont- Blanc samedi, pas plus que l’UST, privée de déplacement à Nantes, pour cause de cas dans son effectif. Naturellement, toutes ces rencontres (et toutes celles qui seront à leur tour reportées dans les jours qui viennent) viendront alourdir le calendrier de la suite de la saison qui est déjà des plus denses. Nerfs et organismes risquent d’être mis à rude épreuve.

M.P.

Bientôt une ligne de train entre l’Atlantique et la Suisse, en passant par Tours ?

La société coopérative Railcoop a obtenu l’autorisation d’exploiter une ligne ferroviaire reliant Le Croisic à Bâle, en Suisse, en passant notamment par Tours. Mais il va falloir patienter…

Les faits

Ouverture du transport ferroviaire à la concurrence oblige, Railcoop a décidé d’entrer dans le jeu également. Cette société dite coopérative envisage de lancer quelques lignes voyageurs en France, notamment une qui relierait Le Croisic à Bâle, en Suisse, en passant par Tours. La Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) Railcoop vient d’obtenir l’autorisation de l’Autorité de régulation des transports (ART).

La ligne proposerait ainsi deux allers-retours quotidiens, sans passer par Paris donc. Mais n’espérez pas un temps de trajet aussi rapide qu’un TGV ! Il faudrait 11 h 13 pour relier Le Croisic à son terminus suisse. La ligne s’arrêterait dans plusieurs gares d’Indre-et-Loire, comme Langeais, Tours, Bléré et Chenonceaux.

« L’offre projetée aura une capacité de 356 sièges (unités multiples) pour chaque circulation par le biais de rames X72 500 rénovées », est-il également écrit. Dans son rapport, l’ART précise que « la date envisagée » par Railcoop pour mettre en exploitation cette ligne serait « le 11 décembre 2022 ». Oui, mais…

Le point de vue

Sur Twitter, la municipalité de Tours s’en est réjouie : « Vous pourrez bientôt aller en Suisse depuis Tours en train (…) à partir de décembre 2022. »

Un enthousiasme qu’il convient de modérer. Car si l’annonce en tant que telle est évidemment intéressante (bon nombre de voyageurs n’ont pas forcément envie de passer par Paris pour ce genre de trajet), il faut toutefois la relativiser. En effet, si Railcoop envisage bien une mise en exploitation en décembre 2022, ainsi qu’il est indiqué sur le rapport de l’ART, la société coopérative reste une structure naissante. Il faut donc, aussi, acheter le matériel et embaucher du personnel.

Reste, également, à ne pas se précipiter. À ce titre, Ludovic Grandjacques, chargé du processus capacitaire chez Railcoop, indiquait début janvier dans les colonnes de nos confrères de Ouest France que Railcoop se « concentrait sur l’ouverture de notre ligne Bordeaux-Lyon fin 2022 ». Ajoutant : « Nous développerons les autres lignes progressivement à partir de 2024. »

Au final, la ligne Le Croisic-Bâle par Tours pourrait ne devenir réalité qu’en 2026.

Aurélien Germain

Actu37 : inclusion sociale à l’Heure Tranquille, cyberattaque et démographie

L’actu de la semaine en résumé, c’est par ici : L’Heure Tranquille agit pour les personnes atteintes de trouble autistique, quelles sont les suites de la cyberattaque du Pôle santé ? Et du nouveau côté démographie et tri des déchets.

HEURE TRANQUILLE
Inclusion sociale

Le centre commercial L’Heure tranquille met en place une action solidaire pour l’inclusion sociale des personnes atteintes de handicap. Ceci, dans le but « d’accueillir dans les meilleures conditions possibles les personnes atteintes de misophonie (une forte aversion aux sons et aux bruits – NDLR) ou de trouble autistique », est-il annoncé dans un communiqué.

Ces « heures silencieuses » se dérouleront tous les mardis de 14 h à 16 h. La musique de la galerie commerciale sera ainsi éteinte durant cette plage horaire. Trente-quatre enseignes participeront à cette action, comme Monoprix, Sephora, Bleu Libellule, ou encore Eat Salad.

PÔLE DE SANTÉ
Cyberattaque

Une attaque informatique visant le Pôle de santé Vinci, à Chambray-lès-Tours, a fortement perturbé ses activités. Cette cyberattaque a eu lieu dans la nuit du 6 au 7 janvier, entraînant la déprogrammation de plusieurs opérations chirurgicales. Lundi 10 janvier, des perturbations étaient encore en cours et l’on estimait que la situation n’allait pas revenir à la normale avant plusieurs jours. L’établissement hospitalier a déposé plainte.

Une équipe de policiers de Paris, spécialisée dans les attaques informatiques dites « malveillantes », est venue à la clinique. Les données sont en cours de traitement par une société spécialisée.

TRI
Du changement

C’est fait ! Depuis 1er janvier, les habitant(e)s de Tours Métropole peuvent en mettre davantage dans leur poubelle de tri sélectif (bac jaune). Désormais, vous pouvez également y glisser les pots de yaourt, les emballages plastique, les sachets, les films, ou encore les barquettes qui, jusque là, devaient être déposés dans les sacs de déchets ménagers.

Cet élargissement de la collecte devrait permettre de gagner environ 1 200 tonnes de déchets pour 2022. Un procédé qui pourrait aussi rapporter à la collectivité 400 000 euros cette année. De quoi éviter une hausse de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères ?

DÉMOGRAPHIE
Y a du monde !

La Ville de Tours continue de gagner des habitants. La population tourangelle s’établit à 137 087 habitants aujourd’hui, ce qui correspond à une hausse de 1,7 % comparé à 2013. Si la population a tendance à stagner à l’échelle de la Région, Tours a gagné 2 300 habitants entre 2013 et 2019.

Mais ailleurs dans le département, les autres communes continuent de grandir également : Joué-lès-Tours (38 444 contre 37 703), Saint-Pierre-des-Corps (15 967 contre 15 404), Chambray-lès- Tours (11 880 contre 10 881). Ailleurs, aux alentours, Orléans et Angers ont aussi gagné des habitants (+1,6 % et +3,8 %) ; Le Mans en a perdu (-0,3%).

Festival Désir… Désirs : un teaser, un tas d’événements et un paquet d’invité(e)s

Le festival tourangeau qui aborde les thématiques LGBTQ+, des désirs et la question du genre, revient pour sa 29e édition. Rendez-vous du 19 au 25 janvier !

C’est un événement culturel incontournable à Tours : du 19 au 25 janvier 2022, le festival de cinéma (mais pas que !) Désir… Désirs reviendra pour fêter sa 29e édition.

Considéré comme essentiellement LGBTQ+, Désir… Désirs aborde les thématiques liées aux désirs et à l’identité de genre. Il est d’ailleurs le plus ancien festival de cinéma de France dédié à ces thèmes.

Films, expos, événements

Ainsi, pendant une  semaine, les cinémas Studio de Tours, en lien avec les acteurs culturels, institutionnels et associatifs du département, vont proposer une trentaine d’événements. Et il y a de quoi se mettre sous la dent ! Le festival va notamment proposer un voyage dans « le cinéma de genre à travers le focus divinement affreux : Freaks ». La place des minorités dans le cinéma d’horreur sera également abordée lors d’une conférence, avant de  s’enjailler sur Francky Gogo et Britney Witch (rendez-vous au Temps Machine pour cela), ou encore en découvrant l’univers de Bertrand Mandico (son « After Blue » en avant-première, oui oui !).

Pour le reste, on devrait se délecter de l’inédit Los Fuertes, des avant-premières « UltraViolette & le gang des cracheuses de sang » et « A nos enfants » et de la projection du Rocky Horror Picture Show ! Sans oublier des events hors les murs, entre des expos au CCCOD, du théâtre à Notre Dame d’Oé et une soirée Queens à Saint-Pierre-des-Corps.

Des invité(e)s de choix

Une grosse quinzaine d’invité(e)s sont au programme de Désir… Désirs. Outre Mandico, donc, citons également l’artiste Sarah Al Atassi, le réalisateur Claus Drexel, Julie Bonhommet (docteure à l’Université de Tours) ou encore le professeur David Roche et la comédienne Maria de Medeiros.

Reste plus qu’à attendre patiemment le 19 janvier, en zieutant le teaser réalisé pour le festival. Histoire de faire monter le désir…

> Désir… Désirs, du 19 au 25 janvier 2022, notamment aux cinémas Studio. Tarifs, horaires et programmation complète sur https://www.festival-desirdesirs.com/

 

Un centre de vaccination « de grande capacité » au Parc des expositions en janvier

La Préfecture annonce le renforcement de la campagne de rappel pour les adultes. Le Hall A du Parc des expositions se transformera en centre de vaccination géant.

Dans les prochains jours, de nombreux pass sanitaires (le futur pass vaccinal espéré par le gouvernement) ne seront plus valides. Comme l’avait annoncé la Préfecture d’Indre-et-Loire mi-décembre, un « centre de vaccination de grande capacité » ouvrira ses portes du 4 au 29 janvier prochains.

Pour cela, il faudra se rendre dans le Hall A du Parc des expositions de Tours. Il remplacera celui de Joué-lès-Tours qui va fermer ses portes pendant cette période.

14 000 rendez-vous par semaine

« Ce mégacentre, porté par la CPTS O’TOURS et soutenu par la ville de Tours, la métropole, le SDIS, le CHRU et les services de l’Etat, est armé pour proposer 14 000 rendez-vous hebdomadaires », indiquent les services préfectoraux.

Il sera ouvert du lundi au samedi, de 9 h à 19 h. Près de 2500 patients par jour sont espérés.

« Le centre du Parc des expositions sera doté des trois types de vaccins utilisés dans cette nouvelle phase de la campagne : Pfizer pédiatrique, Pfizer adulte et Moderna adulte. Des files dédiées et une prise de rendez-vous spécifique pour chaque catégorie de population éligible seront mises en place.  » Des rendez-vous ont déjà été ajoutés sur le site ViteMaDose.

Pour rappel, le ministre de la Santé et des Solidarités Olivier Véran a indiqué dans une interview au JDD qu’il faudrait effectuer sa dose de rappel au bout de 4 mois et non plus 7 après sa deuxième dose pour conserver un pass valable.

Bientôt une nouvelle salle de sport pour les clubs tourangeaux ?

Frédéric Augis, le président de Tours Métropole, souhaite s’emparer de la question d’une nouvelle « vraie » salle dont bénéficieraient les clubs de sports de haut niveau.

Le débat sur la nécessité d’une nouvelle grande salle pour les événements sportifs de la ville a été relancé la semaine dernière, suite à une interview accordée par Frédéric Augis, président de la Métropole, à nos confrères de La Nouvelle République.

Au cours de cet entretien, Frédéric Augis a déclaré travailler sur le sujet avec la ville. Il a également donné sa vision du projet. « Je pense qu’il faut une grande salle multimodale (une salle modulaire). Mais le parquet de match n’est pas le parquet d’entraînement. Il faut changer ce prisme. Je n’ai jamais vu un club NBA s’entraîner sur son parquet de match. Que Monconseil soit très bien pour l’entraînement, c’est très bien. Qu’à un moment donné, on trouve une salle pour eux, oui ! Pareil pour le volley. Il va falloir changer la façon de faire : que des équipements soient faits pour l’entraînement et qu’il y ait une salle de match. »

Le débat est lancé

L’idée serait donc d’offrir une grande salle à l’agglomération, que les équipes fanions pourraient utiliser de façon partagée, tandis que chacune disposerait d’une salle dédiée pour ses entraînements. Le président de l’agglomération a souligné qu’il ne souhaitait pas imposer cette solution. Le débat, quoiqu’il en soit, est lancé, sachant que le Palais des sports, adapté en termes de capacité, est handicapé par son ancienneté et la halle Monconseil bien trop petite pour une équipe du TMB en pleine ascension.

Si les intérêts et les vues des uns et des autres seront sans doute compliquées à mettre en adéquation, le sujet, au moins, est posé de façon claire et concrète. C’est déjà ça…

M.P. / Photo : NR – Julien Pruvost

Aurélie Blanchard, le « couteau suisse » du Musée du compagnonnage

#VisMaVille Aurélie Blanchard est médiatrice pédagogique au Musée du compagnonnage. Polyvalente, elle s’occupe entre autres de dévoiler les trésors du musée aux yeux des enfants.

 

Comme soutenu par l’église Saint-Julien, le Musée du compagnonnage et sa magnifique charpente en forme de coque de navire inversée nous invite chaque fois à un fabuleux voyage à travers les créations des compagnons de France. Depuis 1968, il abrite près de 4 000 de leurs œuvres. Chaque jour, Aurélie Blanchard les observe, les interroge, pour en dévoiler leurs secrets aux enfants.

Depuis près de quinze ans, la médiatrice pédagogique propose aux tout-petits comme aux adolescents des animations et visites sur-mesure. « J’ai été embauchée en tant qu’agent d’accueil mais j’ai très vite évolué. Ici, chacun va vers ce qui l’attire. »

Et pour Aurélie Blanchard, qui a étudié les services aux personnes puis obtenu un BTS gestion d’animation de projets, ce n’est pas un hasard si elle souhaitait d’abord travailler dans des crèches et s’est finalement retrouvée, quelques années plus tard, à proposer au musée les premières visites pour les tout-petits. Ce sont ses chouchous avec les ados de 14 à 16 ans en recherche d’orientation, très curieux.

« Je m’adapte au public. Pour les 7-10 ans, nous proposons des thématiques, sur les voyages, les blasons, pour qu’ils comprennent ce qu’est le compagnonnage, les métiers manuels, les différentes matières premières utilisées…. Pour les 2 ans, ce sera différent, avec des chansons autour des animaux présents au musée, comme le cerf en pièce forgé et le petit escargot. »

Et Aurélie chante avec eux de bon cœur. À partir de 10 ans, un jeu de Cluedo est proposé aux familles, où chaque participant joue un personnage à travers les pièces du musée, les outils se transformant en armes du jeu. « Nous le reproduirons en 2022, C’est une animation qui plaît beaucoup », confirme Aurélie Blanchard.

Pendant les vacances de Noël, il s’agira de chercher l’intrus dans les vitrines, une quinzaine s’y sont glissés. Le renouvellement et la créativité rythment la vie du musée. Aurélie Blanchard cherche sans cesse de nouvelles idées pour concevoir ses expositions, avec ses collègues. Ils sont huit agents comme elle à animer le musée.

Car au Musée du compagnonnage, les petits effectifs obligent à la polyvalence. « Je m’occupe de l’accueil, de la surveillance des salles, des animations pour tous les publics. Ici, on m’appelle le couteau suisse du musée », rigole cette Bourguignonne d’origine qui ne se lasse pas d’admirer sur son œuvre favorite : les hospices de Beaune, réalisés en pâtes à nouilles.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 15 au 21 décembre 2021

Dernier horoscope de l’année 2021, une année folle, riche en découvertes, en choses positives et… non rien, oubliez, l’astrologue de tmv se venge pour ces 365 jours insupportables.

Bélier

Amour

Vos fantasmes peu ragoûtants
sur Mélenchon refont surface.

Gloire

Oh, regardez là-bas ! C’est
votre dignité qui s’envole pour le
Nouvel an.

Beauté

Vous avez la peau sèche.
Rien de grave, vous êtes juste en train
de muter en rhinocéros.

Taureau

Amour

Arrêtez de butiner autant.
On n’est plus au printemps.

Gloire

Vous êtes un peu comme
Jules César. Le genre de personne
hyper importante, mais qui ne laissera
en héritage que le nom d’une
pauvre salade.

Beauté

Tant de vices planqués dans
une simple personne… C’est fou.

Gémeaux

Amour

Improbable mais vrai : vous
allez recevoir un gros poutou de Philippe
Poutou à Noël.

Gloire

Vous êtes du genre à dire
« Noyeux Joël et bon néné ». Vous
ne méritez donc qu’une grande tarte
dans la tronche.

Beauté

Arrêtez de passer autant
de temps sur les forums de Doctissimo,
vous flippez trop. Euh d’ailleurs,
il a une sale tronche votre grain de
beauté, non… ?

Cancer

Amour

Votre charisme de caillou
vous gâchera de potentielles rencontres
durant cette fin d’année.

Gloire

Sinon, vous savez faire autre
chose que râler constamment ?

Beauté

« Chauve must go on »,
comme dirait votre idole Vin Diesel.

Lion

Amour

Célibataire, envoyez-vous
en l’air. En couple, envoyez-vous en
trouple !

Gloire

La constellation du Jean-Pascal
vous rappelle que je suis un agitateur,
un provocateur, un animal, my
name is Jean-Pascal.

Beauté

Mais oui mes loulous, on
sait tous que vos abdos sont simplement
cachés à l’intérieur, on sait…

Vierge

Amour

Une de perdue, dix de retrouvées.
Vous excitez pas, on parle
de vos chaussettes.

Gloire

Force est de constater qu’à
quelques jours de Noël, vous n’avez
toujours pas payé une raclette à l’astrologue
de tmv. Nan mais bon ok,
voilà, sympa les Vierges.

Beauté

N’oubliez pas que même
en hiver, les MST ne prennent pas
de gants.

Balance

Amour

C’est fait exprès, autant
de mauvais goût en matière de
relations amoureuses ?

Gloire

Rappelez-vous qu’en tant
que Balance, vous êtes potentiellement
le résultat d’un Nouvel an
trop arrosé.

Beauté

Vos fesses font des
vagues quand on les fouette.
WAPAAAA ! (bruit de cravache)

Scorpion

Amour

Vous faites le même bruit
qu’un dauphin pendant l’orgasme,
c’est super chiant.

Gloire

Acné, belle-mère et ex collant
reviendront en force pour Noël.

Beauté

L’étoile du Bébé Charli vous
rappelle que qui a du caca kaki collé
au cucu ? Eh bah c’est vous.

Sagittaire

Amour

Vous allez lui donner les
deux minutes de sexe les plus folles
de sa vie. Bande de coquinous, va.

Gloire

En ce moment, vous avez le
bourdon comme Didier.

Beauté

Vous avez un petit yéti dans
le slip. C’est trognon.

Capricorne

Amour

Vous aurez un coup de
foudre pour une personne sans cou.
Ça vous en fout… UN COUP, hein ?
HAHAHA. On lole trop ici.

Gloire

Le sachiez-tu ? En tant que
vieille charrue, vous avez donné le
nom au festival du même nom.

Beauté

Faites gaffe, vous êtes assis(e) sur une raie.

Verseau

Amour

Mercure entre dans votre
3e décan par la gauche, avec Saturne
en degré ouest de la volupté de l’univers
intergalactique.

Gloire

Vous aimez Harry Potter ?
Tant mieux, prenez votre balai magique
et faites un foutu ménage.

Beauté

Comme le disait Platon :
« Vu qu’on est tous foutus, vivons
tous tout nus. »

Poissons

Amour

Vous touchez le fond à
chaque fois mais continuez de creuser.
Cool

Gloire

Vous allez adopter une poule
et vous lancer dans la construction de
piscine. Votre entreprise « Swimming
poule » fera un tabac.

Beauté

Des atomes essayent de former
une chips. Ah non désolé, c’est
votre corps !

Actu 37 : dépistage Covid le dimanche, du nouveau dans le tri des déchets, un chantier SNCF et des nouvelles du tram

L’actu de la semaine en résumé, c’est par ici ! Du nouveau pour le tramway, les tests Covid, mais aussi un chantier qui s’annonce important sur la ligne Tours-Vierzon.

Covid
Test le dimanche

Fermé au mois d’octobre, le centre de dépistage du Palais des sports a finalement rouvert ses portes le 7 décembre dernier. Et il a été décidé qu’il serait également ouvert chaque dimanche pendant le mois de décembre, de 9 h à 14 h. Géré par le laboratoire Cerballiance, il accueille les Tourangelles et les Tourangeaux sans rendez-vous pour effectuer un test. Pour rappel, ces derniers sont maintenant payants (22 € l’antigénique, 44 € le PCR) s’ils ne sont pas médicalement justifiés ou pour les non vacciné( e)s.

En Indre-et-Loire, le taux d’incidence dépassait les 340 cas pour 100 000 habitants le 10 décembre.

Déchets
Nouveau tri

Changement à prévoir le 1er janvier prochain ! À cette date, les habitant(e)s de Tours Métropole pourront jeter dans la poubelle jaune les emballages et papiers recyclables (barquettes, pots de yaourt, films plastiques, paquets de pâtes, barquettes de viande…). De nouvelles consignes de tri qui permettront de valoriser 4 kg de déchets supplémentaires par an et par habitant.

Des règles simplifiées qui concerneront les 22 communes de la Métropole. « Sont exclus tous les objets en plastique, les textiles, les jouets, les piles, les ampoules, etc. », prévient tout de même Tours Métropole, précisant de faire « attention aux erreurs ».

Tours-Vierzon
Chantier SNCF

A partir du 27 juin 2022, SNCF réseau engagera des travaux de renouvellement des voies sur la ligne Tours-Vierzon, plus précisément sur le tronçon Méry-sur-Cher reliant Bléré. Ce chantier, estimé à 93 millions d’euros, durera cinq mois. La ligne restera fermée entre Vierzon et Saint-Aignan jusqu’à la fin septembre 2022. Elle le sera ensuite entre Saint-Aignan et Bléré, à partir de la fin du mois d’août. Fin septembre, les travaux se feront de nuit. Les trains voyageurs circuleront entre Bléré et Saint-Pierre-des-Corps.

Cette voie vieillissante fêtera ses 58 ans l’an prochain, la moyenne d’âge des voies SNCF étant de 30 ans.

Tramway
Vue sur 2025

Il y a quelques semaines, un rapport rendu public indiquait que le chantier de la future ligne de tramway abîmerait 30 % des arbres du boulevard Béranger. Dans une interview à La Nouvelle République, le président de Tours Métropole, Frédéric Augis, s’est dit ennuyé et a précisé que « ces études sur les risques racinaires sont plus compliquées qu’on aurait pu l’imaginer ».

Mais, arguant que « la meilleure option, c’est de passer par Béranger », M.Augis a toutefois garanti la mise en service de la deuxième ligne pour le deuxième semestre 2025. Selon lui, le calendrier sera tenu : « Deux mois de retard, ça ne m’inquiète pas. »

Une nouvelle ère pour le CCNT

Les élu(e)s de Tours Métropole ont voté une subvention de 3,7 millions d’euros pour le futur chantier du Centre chorégraphique national de Tours. La structure sera-t-elle reconnue d’intérêt métropolitain ?

Les faits

Les travaux au CCNT, le Centre chorégraphique national de Tours, doivent commencer en avril prochain, pour une livraison à l’été 2023. Mais en attendant, c’est la question de la future répartition des charges de fonctionnement qui a récemment été abordée lors du conseil de Tours Métropole.

Les élu(e)s ont ainsi voté une subvention de 3,7 millions d’euros pour ce projet estimé à une quinzaine de millions d’euros. Un geste fort de la part des élu(e)s qui réclament la reconnaissance de l’intérêt métropolitain du CCNT, une question notamment soulevée en conseil par Christophe Dupin, adjoint à la Ville de Tours délégué à la culture et à l’éducation populaire.

Les enjeux

Reconnaître l’intérêt métropolitain du CCNT permettrait à la Ville de Tours de recevoir des aides de Tours Métropole, donc, pour les charges. Un sujet qui revient régulièrement depuis plusieurs années.

Frédéric Augis, le président, n’a pas fermé la porte à cette future prise en charge. Mais il a rappelé qu’il faudrait d’abord faire en sorte que ces coûts de fonctionnement soient stabilisés. Quand cela le sera « pendant un ou deux ans, on pourra envisager le transfert et ce sera gagnant-gagnant », a précisé Frédéric Augis.

Un CCNT tout neuf

Confié à l’architecte Lina Ghotmeh, le projet du « nouveau » CCNT prévoit un équipement à 450 places (actuellement, la capacité d’accueil n’est que de 136 places), un grand studio de 150 places, des loges pour les artistes, mais aussi un studio pédagogique pour les résidences.

Un chantier à 15,6 millions d’euros au final ; l’enveloppe de base ayant connu une augmentation de 2,3 millions d’euros supplémentaires en février dernier, en raison de l’avis contraire de l’architecte des Bâtiments de France concernant la paroi en briques. Le CCNT nouvelle version verra le jour dans le quartier des Casernes Beaumont- Chauveau.

Texte : Aurélien Germain / Photo : Un aperçu du projet du futur CCNT, à Tours. (Photo © Visuel Lina Ghotmeh – Architecture)

Yzeures ‘N’ Rock : Damso, Debout sur le zinc et Damian « Jr Gong » Marley annoncés au festival

Le festival Yzeures ‘N’ Rock vient de dévoiler ses premiers noms…

Et hop, début de programmation pour Yzeures ‘N’ Rock ! Le festival vient en effet d’annoncer les premiers noms qui constitueraient son affiche, lors de l’édition des 5, 6 et 7 août 2022.

Il s’agit de :

  • Damian « Jr Gong » Marley

C’est une exclu. « Ce chanteur, producteur, auteur-compositeur et musicien est l’artiste reggae le plus populaire au monde depuis plus de 15 ans, porté par son hit « Welcome to Jamrock », précisent les organisateurs.

  • Damso

« C’est l’artiste plus écouté avec son album « QALF Infinity » en France sur
Spotify en 2021 ! »

  • Debout sur le Zinc 

Vingt-ans de longévité pour le groupe qui aura, sous le coude, un dixième album à promouvoir.

Le reste de la programmation sera annoncée début 2022. La billetterie ouvrira le 13 décembre. 200 pass week-end seront mis en vente à un prix unique pour Noël. « Les premiers arrivés (ou les plus chanceux) sont les premiers servis », annonce Yzeures.

Festival : Prix : 1 jour : 32 € / 2 jours : 54 € / 3 jours : 78 €
Ouverture de la billetterie : 13 décembre 2022
Prochaine annonce de la programmation : Janvier 2022

 

PNL, Martin Solveig, Deluxe… Terres du Son dévoile ses premiers noms

De gros noms sont déjà programmés. Ouverture de la billetterie le 14 décembre !

Ce jeudi, le festival Terres du Son a fait un petit (gros) cadeaux à son public : l’organisation a annoncé les premiers noms qui composeront son affiche.
Du 8 au 10 juillet 2022, on retrouvera donc :
– PNL
– Juliette Armanet
– Deluxe
– Martin Solveig
– Kungs
 » Ça promet d’être monumental ! », lance le festival. Il se tiendra, comme à son habitude, à Monts.
La billetterie ouvrira le mardi 14 décembre à midi.
Pass 1 jour, 2 jours et 3 jours en vente exclusivement sur www.terresduson.com.
Une offre exclusive de Noël sera mise en vente mardi, dans la limite des stocks disponibles : Pass 3 jours à 75€ (hors frais de location).

Retrouvez notre numéro 400, édition spéciale de tmv dès le 8 décembre

Tmv fête ses 10 ans et son 400eme numéro !

Et deee… 400 ! Vos petites mimines tiennent en ce moment même le 400e numéro de tmv. Pour nous, osons le dire, c’est une petite fierté. Depuis le 9 mars 2011, toute l’équipe essaye, chaque mercredi, de vous apporter votre dose d’info locale, teintée de bonne humeur et de découvertes.

Alors certes, les derniers temps ne furent pas si faciles. Les premiers mois de la pandémie nous ont forcés à stopper notre parution pendant un temps. On avait le cœur serré, à tmv. Puis la machine s’est remise à tourner. Et aujourd’hui, mercredi 8 décembre 2021, voilà un numéro anniversaire, notre 400e bébé (oui, on est assez prolifique…).

Pour fêter ça, la rédac a convoqué un grand nombre des figures qui ont marqué et fait la Touraine, qui sont passées dans nos pages. Il y en a eu évidemment d’autres, ceci n’est pas un annuaire géant un peu ronflant. Mais nous avons essayé de vous donner un chouette aperçu de ces récentes années.

Merci à vous, lectrices et lecteurs, merci aux partenaires et annonceurs, merci aux fidèles ou à celles et ceux de passage, merci de nous faire confiance depuis dix ans. Cœur avec les doigts.

La rédaction


RETROUVEZ NOTRE N°400 EN TELECHARGEMENT EN CLIQUANT JUSTE ICI !

(ou partout en ville toute cette semaine)

Noël au pays des châteaux : nos 7 bonnes idées de sorties pour les fêtes

Depuis quelques années, Noël s’invite dans les châteaux de la Loire. Décors merveilleux, lumières inédites, animations… Il n’y a sans doute pas de meilleur moyen d’entrer de plain-pied dans la magie de la fête. Voici une petite sélection de sorties familiales à glisser dans vos journées de décembre…

CUISINER AVEC DAME BERTILLE

C’est l’esprit familier du lieu. Dame Bertille, la cuisinière du château d’Azay-le-Rideau, nous conduit dans les coulisses du château et elle nous parle des goûts et des gourmandises qui ont bien évolué avec les époques. À voir aussi, une très belle exposition de plats gastronomiques réalisés en papier mâché par la plasticienne et cuisinière Véronique Chauvet, qui investit et montre sous un nouveau jour toutes les salles du château.

Les secrets de la gastronomie du XIXe siècle, les lundis, mardis, mercredis et jeudis, à 11 h (également, le mardi 21 décembre, à 17 h). Durée : 1 h. Tarifs : 13 € (enfants : 8 €). Visites gourmandes à travers l’évolution du goût et des gourmandises, du 20 au 30 décembre, les lundis, mardis, mercredis et jeudis, à 15 h. Durée : 1 h 30. Tarifs : 14,50 € (enfants : 8 €).


COPIER À LANGEAIS

Nous voici invités dans l’atelier du copiste du château de Langeais. L’univers de la calligraphie est passionnant… Et, guidés par le maître, nous allons réaliser notre carte de vœux personnalisée. Le château propose aussi une balade contée pour les enfants, menée par une comédienne et des illuminations et décorations dans toutes les salles.

L’atelier du copiste, du 21 au 30 décembre, du mardi au jeudi, de 11 h à 14 h et de 15 h à 16 h. Sur réservation, à partir de 7 ans. Balade contée, du 26 au 28 décembre, à 11 h 30, 14 h 30 et 15 h 30. Egalement visite nocturne, le 30 décembre, de 17 h à 20 h.


RENCONTRER LE PÈRE FOUETTARD

C’est qui, en fait le Père Noël et d’où vient-il ? Qui sont ses cousins Saint-Nicolas et Père Fouettard ? Réponse avec l’exposition « Mythes et légendes de Noël », à la forteresse de Chinon. Pendant les vacances scolaires, il y a un atelier contes pour les enfants, tous les jours, à 11 h et une visite guidée de Noël, à 15 h.

Nocturne le 23 décembre, de 17 h à 21 h.

(Photo Christophe Raimbault CD37)

FAIRE LES CONTES À LOCHES

La cité royale de Loches propose de redécouvrir le conte musical de « Pierre et le Loup », de Prokofiev. Une exposition interactive permet de découvrir ce qui se cache derrière chaque instrument.

Lecture du conte, tous les dimanches, du 5 décembre au 2 janvier et les jeudis 23 et 30 décembre, à 11 h et 14 h 30. Nocturne le 29 décembre, de 17 h à 21 h.


VOIR LA NATURE À VILLANDRY

Un Noël en famille, au château de Villandry, avec la nature et les jardins qui s’invitent dans toutes les pièces, voilà ce que vous propose le château (et les jardins) de Villandry cette année. Des fenêtres du château, on redécouvre les jardins, dans le costume d’hiver.

Nocturne le 28 décembre, jusqu’à 20 h.


VOIR NOËL EN BLANC

Les magnifiques salles du château d’Amboise se parent de blanc, dans une scénographie enneigée totalement inédite. Le blanc, c’est la couleur de l’hiver, mais aussi le symbole de la royauté. Une magnifique mise en scène par l’artiste Coline Gaignard.

Visites de Noël avec l’assistante du Père-Noël, les 21, 22, 29 et 30 décembre, à 16 h 30. Spectacle pour enfants « L’heure du conte », le 23 décembre à 15 h et le 27, à 17 h 30. Visite nocturne le 27 décembre, à 19 h. Conte musical « Neige », le 28 décembre, à 15 h.


COMPTER FLEURETTE À CHENONCEAU

Le château de Chenonceau est sans doute le plus féminin et l’un des plus grâcieux du Val de Loire. Sa tradition d’art floral est devenue une de ses spécialités. Pour Noël, ses salles se parent de créations blanches et or, de bouquets somptueux et de sapins enneigés, créés par l’atelier floral du château, dirigé par Jean-François Bouchet, scénographe floral et meilleur ouvrier de France. Somptueux !

Nocturnes les 18 et 22 décembre, jusqu’à 20 h. Atelier de création floral pour les enfants avec les fleuristes de Chenonceau, les 21, 22, 23, 28, 29 et 30 décembre, à 15 h. Visite ludique pour les enfants, les 29 décembre et 5 janvier, à 15 h.


À voir aussi…

• Le « Noël en osier » dans le village de Villaines-les-Rochers.
• Le Noël scintillant et aquatique du Grand aquarium de Touraine, à Amboise.
• Les fééries de Noël, au Clos Lucé, à Amboise, du 1er décembre au 6 janvier, avec des chants de Noël par la maîtrise des Petits Chanteurs du Val de France, le 19 décembre, à 14 h, 15 h et 16 h 30.
• Le village du Père Noël à la forteresse de Montbazon.

Chroniques culture : un guide de la sexualité féministe, l’album de Thé Vanille et Axolot en BD

Au programme cette semaine, un petit guide de la sexualité féministe et épanouie à mettre entre toutes les mains, les curiosités d’Axolot, le disque des Tourangeaux de Thé Vanille, sans oublier la sélection BD du moment.

LE LIVRE

PETIT GUIDE POUR UNE SEXUALITÉ FÉMINISTE ET ÉPANOUIE

Pédagogique, intelligent et essentiel : trois adjectifs qui conviennent parfaitement à ce « Petit guide pour une sexualité féministe et épanouie » (éditions First), signé par l’association Osez le féminisme !.

Ici, on déconstruit les idées reçues, les schémas de pensée. Le collectif aborde tous les sujets, sans tabou : anatomie féminine, relations sexuelles et affectives, univers du porno, mais aussi d’autres thèmes comme le cyber-harcèlement ou encore la culture du viol.

Agrémenté par des illustrations colorées et toujours à propos, ce guide est d’abord destiné aux 14-20 ans, mais les femmes adultes y trouveront aussi grand intérêt, tant l’ouvrage aborde les sexualités au pluriel. « Les Frangines », ces 40 autrices qui ont participé à la rédaction, viennent de livrer un guide à mettre entre toutes les mains.

Aurélien Germain


LE CD

THÉ VANILLE – FIGURE 26

C’est qu’ils nous manquaient, les Thé Vanille ! Et ouf de ouf, voilà que nos chouchous tourangeaux reviennent avec un premier album sous le bras. Avec « Figure 26 », le groupe poursuit sa lancée des très bons EP et off re de nouveau un shoot de pop ultra-vitaminée (mais pas que), comme on aime le répéter, en n’oubliant jamais de varier son propos.

La voix de Nastasia, véritable bonbon tout sucré, fait toujours son effet, tandis que, derrière, Valentin et Théo s’éclatent littéralement (l’efficace et foufou « Fast Cars »). Un long-format qu’on attendait avec impatience, un plaisir.
A.G.


LE COIN BD

AXOLOT – TOME 5

Attention, coup de cœur ! L’auteur et vidéaste Patrick Baud revient pour la cinquième fois en offrant un nouveau tome d’Axolot, du nom de sa chaîne youtube (plus de 618 000 abonné(e)s au compteur), en format BD. Et voilà, de nouveau, une franche réussite !

Portée par le trait de multiples dessinateurs (Lucie Albrecht, Yannick Grossetête, Holly R, etc.), cette bande-dessinée coopérative est bourrée d’anecdotes, toutes plus curieuses et étonnantes les unes que les autres, offrant un panorama de faits insolites, anciens ou récents (une femme qui accouche de lapins, un pilote d’avion aspiré par le cockpit qui a survécu, une chaise maudite et bien d’autres). Drôle, ludique, passionnant.
A.G.


La sélection de la semaine

On continue notre sélection de Noël avec l’immanquable sortie du nouveau Blake et Mortimer « Le dernier Espadon » (éditions Dargaud). Sur un scénario incroyable de Van Hamme, Berserik et Van Dongen brillent grâce à leurs prouesses graphiques !

Le Tome 3 de « L’Espoir malgré tout » (Dupuis) nous ravit une fois de plus. Avec cette suite palpitante et humaniste, Emile Bravo, le papa de Jules, continue de nous faire vibrer aux aventures de notre groom préféré, un Spirou plongé en pleine Seconde Guerre mondiale. Lanfeust de Troy continue, lui, d’étendre son univers pour notre plus grand plaisir. Ce tome 9 « La Forêt Noiseuse » (Soleil) laisse Arleston et Tarquin déployer tout leur talent, jouer avec humour des codes de l’heroic fantasy.

Timothé Le Boucher est sans doute l’auteur le plus doué de sa génération : il le démontre avec ce « 47 Cordes » (Glénat) bluffant d’inventivité. Une belle histoire de métamorphe pleine de fureur et de romantisme. On termine avec une valeur sûre de la BD jeunesse : ce sympathique tome 16 des Sisters, « Cap ou pas cap » (Bamboo), à découvrir pour cet enchaînement de gags signé William et Cazenove.
Hervé Bourit

On a testé La Tratt’ et ses parts de pizza comme à Rome

Ici, on a découvert les parts de pizza rectangulaires avec une pâte aérienne et délicieuse. A découvrir à deux pas de Plumereau.

Quelle erreur de ne pas avoir découvert La Tratt’ plus tôt ! Cela faisait un petit bout de temps qu’on passait sans s’arrêter devant cette petite enseigne du Vieux Tours ouverte durant l’été. Mais ce jeudi, on s’est enfin décidé à découvrir leurs fameuses pizzas romaines… et nous n’avons pas été déçus du voyage !

Déjà, ici, la pizza est proposée en part rectangulaire, le plus souvent à emporter, mais vous pouvez aussi manger sur place. Ensuite, elles sont faites comme à Rome. Oui, de la « pizza romaine al taglio ». Elle est, nous dit-on, plus digeste (c’est vrai), car la fermentation dure de 72 à 96 h. Ce qui donne une pâte très légère (c’est vrai aussi). Toute croustillante, aussi. Au moins là, pas de chichis pour manger la croûte, c’est du tout bon !

Pizza avec saucisse fumée, sainte-maure de Touraine ou encore oignons confits et coppa

Pour le reste, force est de constater qu’on a eu l’eau à la bouche devant le comptoir de La Tratt’ : une dizaine de recettes originales s’étale devant nos yeux ébahis et notre estomac qui crie « gruik gruik ». Il y a la Smoked avec sa saucisse fumée, ses oignons confits et du pont-l’évêque. Mais aussi la Mortelle Adèle (mozza, mortadelle, parmesan, figues séchées) et la Tours & the city avec miel, rillons, pignons et sainte-maure de Touraine.

Optons pour la Montagnarde ! De quoi nous réchauffer avec sa raclette qui fond doucement sur du speck, de la coppa, le tout rehaussé par du paprika. On enchaîne sur une part de Rostello : ce jambon aux herbes italien (le rostello, donc) est coupé généreusement et se dévore sur cette pizza où reposent aussi oignons confits, gros champignons et tomates cerise. Tout est fait maison et ça se sent.

Et on se répète, mais cette pâte aérienne vaut vraiment le coup. L’ensemble est nourrissant et pas pesant. Bien pratique pour manger sur le pouce ou à emporter.

À noter également que La Tratt’ a fait le pari de proposer des pizzas sucrées. Au menu ? Des parts avec mascarpone, fèves de tonka et noisettes, ou encore d’autres avec crème de Bourgueil, pommes, poires et confiture de raisin. Original, qu’on vous disait.

Aurélien Germain


> L’addition : Pizzas classiques ou sucrées : 4,50 € la part (8 € les deux) ; pizzas spéciales : 6 € la part (9 € les deux). En tarif étudiant, comptez un euro de moins la part.

> Au 94 rue du Commerce. Ouvert le mercredi, jeudi, vendredi, midi et soir ; le samedi de midi à minuit et le dimanche de 17 h à 22 h. Fermeture le lundi et mardi. Sur place ou à emporter.


Contact Site web : latratt.eatbu.com Tél. 02 47 64 51 82 ou par mail contact@latratt37.fr
Facebook.com/latratt37 et @latratt37 sur Instagram.

Cindy Vesin, la cordonnière qui redonne une seconde vie au cuir

#VisMaVille À 32 ans, Cindy Vesin est cordonnière à Tours. Son commerce « L’Atelier de la cordonnière » cartonne. Ce qui l’anime : redonner une seconde vie au cuir.

Des chaussures sont posées un peu partout dans l’Atelier de la cordonnière, rue Courteline, à Tours. Depuis son ouverture en mars 2018, les clients affluent pour confier leurs savates à Cindy Vesin et sa petite équipe.

Trois jeunes gens passionnés avec chacun leur spécialité : à Cindy les gros travaux de cordonnerie, à Pierre la maroquinerie et à Muriel la mise en beauté du cuir. De la pose de patins au remplacement des semelles ou plus rarement à la coupe d’une botte en bottine, peu importe l’ampleur de la tâche, Cindy Vesin aime par-dessus tout « voir les gens contents du résultat ».

Cette ancienne commerciale avait besoin de faire quelque chose de ses mains, elle se sentait « bridée dans ses idées ». Voir son père tailleur de pierres lui fait comprendre que sa voie est dans l’artisanat. Un CAP cordonnerie du Campus des métiers de Joué-lès-Tours en poche, la voilà apprentie à Tours en haut de la Tranchée, puis elle travaille à Bordeaux, avant de monter sa propre boutique.

Ce sera un retour aux sources, à Tours dans le quartier de la Victoire, qui n’avait pas de cordonnerie. « Je suis très contente de ce choix, car c’est un quartier qui se redynamise, avec un esprit écologique, axé sur la durabilité des produits. »

Dans le métier de cordonnier, redonner une seconde vie aux chaussures est une évidence. Et ce concept sied à Cindy Vesin. « Je suis une fille de la campagne, on rafistolait tout ce qu’on avait. On achète si vraiment on a besoin, pas autrement. J’ai toujours trouvé bête de jeter des chaussures parce que le talon était usé. Les gens s’imaginent que ça coûte cher mais remplacer un patin, ça coûte 16 euros maximum. »

Dans ce même souci écologique et économique, l’atelier utilise au maximum pour ses cuirs des fi ns de série de marques de maroquinerie ou des cuirs non vendus avec défauts. Cindy Vesin donne aussi des conseils via des tutos sur Facebook et Instagram qu’elle a mis en ligne durant le confinement : apprendre à entretenir et cirer ses chaussures, nettoyer des tennis…

La jeune cordonnière avoue que ce temps passé à la communication, prendre en photos les réparations au fi l des étapes, s’ajoutant à la comptabilité et aux commandes, ne lui laisse que le dimanche comme temps libre. « Heureusement que j’habite à Château-la-Vallière sinon je ne couperais pas. »

Métier passion, il ne faut pas compter ses heures, « cela demande beaucoup de travail à la main ». Pierre acquiesce, lui qui est en train de redonner une seconde jeunesse à un vieux sac en cuir, retrouvé dans un grenier. Une commande passée par un client âgé pour sa femme, qui compte lui faire une surprise. Une attention qui touche les jeunes cordonniers et ajoute encore du sens à leur métier.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF spécial festivités de Noël (ou pas)

Les Grands Chefs Suprêmes qui dirigent tmv ont forcé l’astrologue à pondre une version pour Noël sous peine d’être privé de salaire et de vacances aux Seychelles. Mais il n’en a fait qu’à sa tête et n’a finalement rajouté qu’une ligne concernant le cadeau que vous recevrez sous le sapin. Comme dirait Gandhi : « ça vaut c’que ça vaut, bon horoscope mes p’tits gnous ! »

Bélier

Amour

Vous courez trop de lièvres à
la fois. (C’est bof, mais on sait que vous
avez la dalle)

Gloire

Prenez la décision de n’en prendre
aucune.

Beauté

On parie 50 € que vous allez
choper la gastro le soir du réveillon. Et
en général, nos prédictions sont plutôt
bonnes.

Votre cadeau pour NOël

Un sextoy à
l’effigie de Cyril Hanouna. Pour parfaire
votre collection secrète.

Taureau

Amour

Posez un oeuf sur vos fesses. S’il
se met à cuire, c’est que votre abstinence
n’a que trop duré.

Gloire

Vous n’avez ni amis, ni Curly.

Beauté

Vous vous titillez un peu trop
la moumoute en ce moment.

Votre cadeau pour NOël

Un rouleau
de PQ avec de petites têtes de Donald
Trump imprimées dessus. Faites-en un
usage raisonné.

Gémeaux

Amour

Évitez le cassoulet si vous ne
voulez pas de tsunami sous les draps.

Gloire

Professionnellement, vous êtes
quand même aussi utile que le brevet des
collèges.

Beauté

Vous inquiétez pas. Au final, la
beauté est une denrée périssable donc bon…

Votre cadeau pour NOël

Maiiiis c’est
plutôt VOUS le cadeau ; on devrait tous
avoir un(e) Gémeaux à ses côtés tellement
ces êtres sont faits de perfection.

Cancer

Amour

Le vide intersidéral. Z’avez qu’à
en commander un(e) pour Noël tiens.

Gloire

« L’important, c’est de participer
! » (comme disent les losers)

Beauté

Les gens acceptent tout à fait votre
carrure de coton-tige avec des cheveux.

Votre cadeau pour NOël

Une de ces
affreuses doudounes sans manches ou
des mitaines. Bref, le genre de truc qui
ne sert à rien.

Lion

Amour

Oh, tout vient à point à qui sait
attendre. C’est-à-dire : pas vous.

Gloire

La semaine prochaine, vous allez
vous faire manger par un poney. Je sais,
c’est pourri comme fin, mais que voulez-
vous, ainsi va la vie.

Beauté

Votre beauté est scandaleuse.

Votre cadeau pour NOël

Un boomerang.
Ça ne vous plaira pas et vous essayerez de
le renvoyer, sans succès. (bah oui, c’est un
boomerang, suivez un peu, purée !)

Vierge

Amour

Le sachiez-tu : tous les Sagittaires
vous détestent. (bastoooooooon)

Gloire

La légende raconte que si on prononce
5 fois votre nom devant un miroir,
vous apparaissez tout(e) nu(e). Et ça, c’est
flippant.

Beauté

En changeant 12 lettres à « Vierge »,
ça fait panaris au pied. J’dis ça, j’dis rien.

Votre cadeau pour NOël

Un voyage
avec Bernard-Henri Lévy, Christine & the
queens et Kev Adams. (oui, en fait c’est
un aller simple pour l’Enfer)

Balance

Amour

Tout le monde vous aime et fantasme
sur vous. On lance même petites culottes
et déambulateurs lors de votre passage.

Gloire

Y a du pain sur la planche. Mangez-la.

Beauté

Vous avez un bras plus musclé
que l’autre. On se demande bien pourquoi.

Votre cadeau pour NOël

Un sablier.
Pour regarder le temps qui passe, s’écouler
jusqu’à notre disparition et la fin du monde.
(* je reviens, je vais prendre un Xanax *)

Scorpion

Amour

Mouais, vous êtes un peu comme
un sèche-mains automatique. Ça chauffe
beaucoup au début, mais ça tient pas
longtemps.

Gloire

L’anagramme de Scorpion est
« psorcino ». Ce qui ne veut rien dire.
Comme votre existence

Beauté

(ça vaaaa on déconne. Au moins,
vous êtes canon. Toujours ça d’pris)

Votre cadeau pour NOël

Une place de
concert pour Christophe Maé. L’année
2021 sera vraiment naze jusqu’au bout.

Sagittaire

Amour

Attention, c’est comme pour les
trains : un(e) ex peut en cacher un(e) autre !

Gloire

N’oubliez jamais cet habile conseil
de Platon : « Si tu vois un oeuf moche avec
des poils, c’est sûrement un kiwi. »

Beauté

Vous provoquerez un malotru
en duel. Mais vous perdrez, car vous êtes
gaulé(e) comme un bâtonnet de surimi

Votre cadeau pour NOël

Une boîte de
préservatifs. Parce que ce serait vraiment
dommage de vous reproduire.

Capricorne

Amour

Bravo, vous avez gagné l’Oscar
! Votre jeu d’acteur formidable dans
les relations amoureuses valait bien une
récompense.

Gloire

Qui peut vous battre ? Eh bien à
part Croustibat, on ne sait pas vraiment
et c’est chiant.

Beauté

C’est pas la taille qui compte.
Vous en savez quelque chose.

Votre cadeau pour NOël

Un appareil
auditif. On vous avait bien dit que « ça
rendait sourd » (clin d’oeil lubrique)…

Verseau

Amour

Un(e) de perdu(e), dix de perdu(
e)s. Et ensuite, vous l’avez dans le… !

Gloire

Comme disait William dans
Loft Story : « Un lama, c’est comme un
kangourou. Mais ça crache. »

Beauté

Tant de sex-appeal en vous.
Ça devrait être interdit par la loi.

Votre cadeau pour NOël

Un dîner
en tête à tête avec Jean Castex. Autant
dire que la soirée risque d’être caliente,
graouuuu !

Poissons

Amour

Oublier de se protéger, c’est
dangereux ! Rappelez-vous que c’est
comme ça que votre ex est né(e).

Gloire

Essayez de lécher votre coude
et foutez-nous la paix.

Beauté

Vous avez de petits airs de
Oompa Loompa.

Votre cadeau pour NOël

Rien.
Vous êtes Poissons, vous ne méritez
aucun cadeau, le Père Noël
vous a dans le viseur.

Des bonbons tmv pour aider l’association Les Blouses Roses

Durant tout le mois de décembre, Tmv met en vente des bonbons à la Grande Récré. Tous les fonds seront reversés à l’association Les Blouses Roses.

Si vous avez été attentif/ve lors du dernier numéro, vous avez pu lire dans notre « feel good page » l’annonce de notre Noël solidaire à nous : en effet, tmv a décidé de mettre en vente des boîtes de bonbons avant la sortie de notre numéro 400 (et toutes ses dents), à paraître le 8 décembre.

La bonne nouvelle, c’est qu’en plus de vous remplir le bidon (les friandises sont saveur orange/citron bio), vous pouvez faire une bonne action. Car tous les fonds de ces ventes seront reversés à l’association Les Blouses Roses de Tours qui se mobilise auprès des personnes hospitalisées, en particulier les enfants, et des personnes âgées pour qu’elles soient et se sentent moins seules.

Pourquoi aider les Blouses Roses ?

Bon, on aurait pu vous répondre « parce que l’association porte les mêmes couleurs que tmv »… Maiiis non. La rédaction a décidé d’aider, à son niveau, l’antenne tourangelle des Blouses Roses, car chaque jour, chaque semaine, chaque mois qui passe, les petites mains de ces bénévoles font de grandes choses.

Leur credo ? « Pour que les lieux de soins deviennent également des lieux de vie ! » Ainsi, ils interviennent auprès des enfants à l’hôpital Clocheville, certes, mais apportent aussi réconfort et présence aux personnes âgées. « Grands et petits, ils ont besoin de vous », se plaît à répéter l’association qui rajoute : « Âgés ou malades, notre sourire embellit leur vie. »

Des bonbons et des dons

C’est donc un immense plaisir pour tmv de participer de cette manière. Car les dons, quels qu’ils soient, aident les Blouses Roses de mille et une façons : permettre de rendre visite à plus d’enfants hospitalisés, d’offrir des activités ludiques, de multiplier les animations dans les Ehpad et maisons de retraite, former des bénévoles et faire face aux besoins…

Si vous avez envie de grignoter nos bonbons et faire une bonne action, rendez-vous aux caisses des magasins La Grande Récré, à Tours Nord ou au centre-ville !

Aurélien Germain


> En vente à La Grande Récré Tours Nord et Tours Centre. Prix : 5 €.

 

Actu 37 : du nouveau à Porte de Loire, dépistage VIH, marche blanche et nouvelles mesures Covid

Basic Fit s’installe en haut de la rue Nationale, des actions de sensibilisation au VIH menées à Tours, le retour du masque et une marche pacifique pour Marine.

PORTE DE LOIRE

Du nouveau !

Le haut de la rue Nationale va voir s’implanter une nouvelle enseigne. La salle de sport Basic Fit va s’installer à Porte de Loire, où les hôtels Hilton sont pour le moment bien seuls avec seulement un restaurant de burgers et bagels. Héraclès, propriétaire de ces espaces commerciaux, a encore 3 800 m² de locaux à louer. Trois nouvelles enseignes, dont le nom n’a pas été divulgué, sont prêtes à signer.

Un peu plus bas, l’îlot qui accueille notamment Les Frères Berthom sera détruit entre septembre et décembre 2022, d’après la Nouvelle République. En face, là où se situe le coiffeur Carpy, le bâtiment sera démoli début 2025.


VIH

Dépistage

Le 1er décembre, c’est la Journée internationale de lutte contre le Sida. À cette occasion, différentes actions seront menées à Tours et dans son agglomération. Ce mercredi donc, une journée dépistage est organisée sur le marché du Boulevard Béranger.

Le lendemain, le 2 décembre, une action de sensibilisation est prévue à l’Université de Tours, ainsi que des ateliers consentements. D’autres dépistages gratuits sont également programmés au rez-de-chaussée du bâtiment B1B de l’hôpital Bretonneau, tous les après-midis jusqu’au 5 décembre. Le Planning Familial 37 interviendra aussi dans les bars et discothèques, le 4 décembre.


COVID

On serre la vis

La Préfète Marie Lajus a annoncé de nouvelles mesures pour faire face à la cinquième vague en Indre-et-Loire. Ainsi, par arrêté préfectoral valable jusqu’au 31 décembre, le port du masque est devenu obligatoire dans les cinémas, restaurants et bars (durant les déplacements, mais pas à table), discothèques, stades et salles de gym. Il l’est aussi sur les marchés, brocantes et vide-greniers. Ainsi que dans les marchés de Noël, où le pass sanitaire devient lui aussi obligatoire.

Il n’y aura, en revanche, pas de nouveau centre de vaccination. Le taux d’incidence du département a franchi le seuil des 200 cas pour 100 000 habitants.


ACCIDENT

Marche pour Marine

Une marche blanche et pacifique est prévue le samedi 11 décembre, à 15 h, entre la Place de la Résistance à Tours et le boulevard Winston-Churchill, au niveau du rond-point Saint-Sauveur. C’est là que Marine, une jeune femme de 24 ans, avait été fauchée par une voiture début novembre, avant de décéder peu après à l’hôpital. Le conducteur avait pris la fuite après l’accident, avant de finalement se rendre au commissariat (âgé de 25 ans, il est placé en détention provisoire).

« Nous voulons une marche pacifique, sans casseur ni violence que nous condamnons d’avance », ont déclaré Stéphanie et Herland, les parents de Marine.

Handball : le CTHB à l’assaut de l’Europe

Les Chambraisiennes ont rendez-vous avec Viborg, Váci et Ramnicu Valcea, en janvier et février 2022, lors de la phase de groupes de la Ligue européenne.

 

Ce fut la grosse sensation de cette fin de mois de novembre : les handballeuses de Chambray sont entrées dans le club encore très (trop) fermé des clubs tourangeaux européens.

De fort belle manière, par une victoire à la Fontaine Blanche, puis par une nouvelle victoire à l’extérieur, elles ont éliminé Molde (Norvège) et se sont ouvertes en grand les portes de la phase de poule. Le tirage au sort avait lieu le jeudi 25 novembre.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que puisqu’elles aiment les défis, les joueuses du CTHB ne risquent pas d’être déçues. Les Tourangelles ont, en effet, hérité de la poule la plus relevée de la compétition.

Un plateau de choix

Comme un épouvantail, c’est le nom du club danois de Viborg qui vient en premier à l’esprit. Un très gros palmarès (Ligue des Champions en 2010) et un très gros effectif, habitué à un très gros championnat national. Les Roumaines de Ramnicu Valcea peuvent également impressionner. N’oublions pas qu’elles ont atteint les 1/8es de finale la saison dernière et comptent plusieurs internationales dans leurs rangs. Les Hongroises de Vaci complètent ce plateau de choix.

Pour se qualifier, il faudra terminer à l’une des deux premières places de la poule. Sur le papier, cela relèverait de l’exploit, mais les joueuses de Chambray ont pris l’habitude de ne rien s’interdire. Pour le club, cette première expérience européenne est aussi un moyen de s’étalonner à ce niveau. De ce point de vue une (bonne) surprise, n’est pas totalement à exclure. Réponse en janvier et février 2022.

M.P.

L’adjointe Cathy Münsch-Masset et son mari poursuivis pour détournement de fonds : procès le 8 février 2022

L’adjointe PS Cathy Münsch-Masset est poursuivie avec son mari pour détournements de fonds au détriment de l’association pour handicapés Apajh37. Jugement prévu en février 2022.

Les faits

L’affaire qui a éclaté la semaine dernière fait grand bruit. Cathy Münsch-Masset, adjointe à la Ville de Tours et conseillère régionale PS, est poursuivie pour recel d’abus de confiance aggravé dans une affaire de détournements de fonds. L’élue est soupçonnée d’avoir bénéficié de fonds détournés par son mari, Guillaume Masset, directeur de l’Apajh37, cette association d’accompagnement d’adultes et de jeunes handicapés en Indre-et-Loire.

« Les investigations ont permis d’établir que Guillaume Masset avait assuré la direction générale de la structure à compter du mois de juin 2017 à la suite de son épouse Cathy Münsch-Masset », a indiqué le procureur de la République de Tours, Grégoire Dulin.

« Guillaume Masset, outre son salaire, encaissait sur des comptes personnels 24 chèques pour un montant de 350 600 € entre mai 2018 et novembre 2020, en établissant des fausses factures pour dissimuler ces détournements. Ces fonds transitaient en partie sur le compte joint du couple, afin d’assurer son train de vie et épurer d’importantes dettes. »

Guillaumet Masset aurait reconnu les faits, affirmant avoir agi seul. Cathy Münsch-Masset aurait contesté les faits de recel. Mais elle est soupçonnée d’avoir profité des sommes en toute connaissance de cause.

Placés sous contrôle judiciaire, tous deux sont convoqués au tribunal correctionnel le 8 février 2022.

Les points de vue

Tout de suite, la municipalité a pris les devants. Dans la foulée, l’adjointe a été suspendue de « ses délégations aux Solidarités, à l’égalité, à la cohésion sociale, à la santé publique et aux handicaps », a annoncé, dans un communiqué, le maire Emmanuel Denis.

L’opposition est montée au créneau : respectant évidemment « le principe de présomption d’innocence », elle parle d’un « fait inadmissible et choquant » (Benoist Pierre) et « de nouvelle catastrophique pour l’ambiance politique » et « d’affaire révoltante » (Christophe Bouchet). Le président de l’Apajh37, Jacques Biringer, s’est dit « trahi » et « sidéré » et souhaite porter plainte.

Avec pareille affaire, le prochain conseil municipal, prévu le 6 décembre, risque d’être animé.

Texte : Aurélien Germain
Photo : montage archives NR

Chroniques culture : SHÆLIN, Arthur H et notre coin lecture et BD

Cette semaine, on écoute le nouvel album d’Arthur H et on découvre la musique des Tourangeaux de SHÆLIN. Pour le reste, faites le plein de BD avec nous !

MUSIQUE

SHÆLIN – ANA HATA

Que de chemin parcouru par SHÆLIN, depuis leur premier EP ! Si, à l’époque, nous parlions déjà de « The Anja » comme d’un « coup d’essai sous forme de réussite », ce « Ana Hata » (deuxième EP tout juste né) enfonce le clou : ultra pro dans ses compos, dans son mixage et sa construction, ce joli disque tout sucré poursuit sa route neo-soul teintée de jazz avec brio.

Le groupe tourangeau offre une musique métissée, où l’accent est mis sur ce bel enchevêtrement de voix. S’en dégage une chaleur et, surtout, une douceur qui donne de la force à un ensemble qui célèbre l’amour et la différence comme richesse.
Aurélien Germain

ARTHUR H – MORT PRÉMATURÉE D’UN CHANTEUR DANS LA FORCE DE L’ÂGE

Arthur H revient avec « Mort prématurée d’un chanteur dans la force de l’âge », mini album 8 titres aux musiques inspirées de la pièce du même nom de Wadji Moawad qu’ils ont d’ailleurs conçue ensemble. Il y jouait le rôle d’un chanteur un peu désespéré qui ne rêvait que de dynamiter le système.

Pari réussi avec cette voix inimitable et ce sens de la formule qu’on lui connaît bien, sur des musique rock et bluesy de l’immense Pascal Humbert. Enrobez tout ça dans une superbe pochette signée Christophe Blain, et voilà un des must de la fin d’année.
Hervé Bourit


LE COIN LECTURE

La sélection BD

C’est Noël avant l’heure, avec la sortie de quelques pépites, comme le magnifique ouvrage « À L’Heure où les dieux dorment encore » (éd. Daniel Maghen) consacré à Cosey. Au total, 304 pages où l’auteur de Jonathan se dévoile comme jamais dans une bande-dessinée, à la croisée entre carnet de route de ses nombreux voyages et journal intime sur les secrets de son art.

Indispensable également, le nouveau Marini, « Noir burlesque » (Dargaud), un superbe roman graphique dans une ambiance polar qui lui va comme un gant. Inspiré des films US des années 50, cette ténébreuse histoire est sublimée par un noir et blanc magistral, rehaussé de quelques touches de couleurs. Bluffant.

Avec le tome 12 d’Alix Senator, « Le disque d’Osiris » (Casterman), Mangin et Demarez signent une des plus belles aventure de ce héros intemporel créé par Jacques Martin. Sa quête de la mystérieuse Atlantide donne lieu à milles péripéties toutes joliment mises en valeur par un dessin que le Maître n’aurait pas renié.
H.B.


BD : NOSTALGIE ?

Deux parutions à noter, cette semaine, poussées par nos héros d’enfance ! On commence avec Largo Winch qui avec le tome 23 « La Frontière de la nuit » (Dupuis), s’envole dans l’espace. Au menu : un pitch savamment dosé, un scénario très tendance de Giacometti et le dessin efficace de Francq qui se livre une fois de plus à de belles prouesses graphiques.

On enchaîne en saluant comme il se doit le retour de « Goldorak » (Kana) avec rien de moins que Dorison au scénario et Bajram, Cossu, Guillo et Sentenac au dessin, qui se sont ligués pour sublimer cette icône. Loin de toute nostalgie, le résultat est vraiment bluffant par sa modernité ; de quoi pleinement savourer cette totale réussite.
H.B.

Des bonbons tmv pour un Noël solidaire et aider Les Blouses Roses !

Votre journal Tmv met en vente des boîtes de bonbons pour les fêtes de Noël : les fonds seront reversés à l’association Les Blouses Roses.

Dis, chère lectrice et cher lecteur de tmv : est-ce que ça te dirait de te goinfrer de bonbons (la gourmandise, on connaît hein) ET de faire une bonne action par la même occasion ? Oui, oui, tu manges et tu joues la carte de solidarité. C’est possible, car on a le plaisir d’annoncer qu’en amont de son numéro 400 (prévu le 8 décembre), tmv met en vente de chouettes petites boîtes de bonbons (*) et ce, depuis le 24 novembre.

Les fonds récoltés iront directement à l’asso Les Blouses Roses de Tours, qui se mobilise auprès des personnes hospitalisées, en particulier les enfants, et auprès des personnes âgées pour qu’elles soient moins seules.

> Filez à La Grande Récré Tours Nord ou Tours Centre, pour les acheter !


(*) Prix de vente : 5 € 
Saveur : orange citron bio

Jeu concours : tentez de gagner le livre « Le vin, ça se partage », d’Emile Coddens, vigneron star de TikTok

Alerte jeu concours ! Tentez de remporter le livre « Le Vin, ça se partage » signé Emile Coddens.

Il compte bientôt 500 000 abonné(e)s sur son compte TikTok : Emile Coddens est le vigneron star du réseau social et dépoussière l’image du vin et du monde de l’œnologie.

Tmv vous fait gagner l’un des dix exemplaires de son livre « Le vin, ça se partage » (éditions Equateurs) ! Participez en envoyant vos noms, prénoms et coordonnées à redac@tmvtours.fr (objet : concours vin).

Un tirage au sort sera effectué le 9 décembre prochain ! 

 

« Le Sens de la vis » : Paul Huguen donne une seconde vie au bois

#VisMaVille Paul Huguen est concepteur et aménageur de mobiliers en bois, quai Paul-Bert, à Tours. Son entreprise « Le sens de la vis » accompagne aussi les particuliers à l’auto-construction. Avec un principe : du bois local et des palettes recyclées.

Au volant de sa camionnette orange, Paul Huguen part ce matin récupérer des palettes destinées à la benne, chez l’entreprise Epalia, à La Ville-aux- Dames. Depuis sept ans, il recycle des palettes pour leur donner une seconde vie. Entre 200 et 300 par an qui deviendront du mobilier de jardin, que l’on retrouve dans certaines enseignes tourangelles comme le café culturel Cubrik, ou bien qui serviront pour ses ateliers d’apprentissage aux particuliers.

« Il y a un côté pédagogique intéressant, car avec les palettes, qui n’ont pas grande valeur même si j’en récupère en chêne, les gens se mettent moins de pression et peuvent se tromper. » À 34 ans, le jeune concepteur de meubles en bois a cheminé avant de trouver sa voie. Le goût des sciences et du bricolage, des études en chimie et une école d’ingénieurs, un Erasmus au Danemark, puis un premier emploi comme fonctionnaire territorial à la métropole de Lille, chargé de gérer la plateforme du recyclage des déchets.

« J’y ai pris conscience de l’énorme gaspillage des ressources qui étaient détruites et notamment du bois. » Paul Huguen quitte alors son travail et Lille pour Tours, en 2015, avec sa compagne apicultrice. Dans son cabanon tourangeau, il monte ses premiers meubles pour sa famille.

Depuis, il s’est installé quai Paul-Bert en atelier partagé avec une menuisière et un maquettiste argentin. Lorsqu’il ne rabote pas ses palettes, il conçoit et monte, seul ou à l’aide du client, des meubles en bois nobles et locaux, principalement du chêne et du pin douglas.

« Je me fournis le plus localement possible, grâce à une scierie à côté de Loches qui coupe le bois dans un rayon de 150 km, jusqu’en en Sologne ; je refuse de travailler avec du bois exotique ou aggloméré. Pour moi, chaque morceau de bois est unique et travailler le bois local a du sens. »

Et ses clients partagent sa philosophie du bois : depuis trois ans, Paul Huguen vit de son travail, le carnet de commandes est plein pour six mois. À son actif, il a réalisé le nouveau mobilier de la bibliothèque universitaire de Tours et anime, avec une paysagère, un atelier avec les habitants dans le jardin partagé du Sanitas, dont une pergola, projet initié par l’association du quartier Pluriel(le)s. Ouvrez bien les yeux, les créations en bois de Paul Huguen essaiment un peu partout dans la ville de Tours.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Resto : on a testé Yoïsho !, le comptoir japonais de l’avenue Grammont

Envie d’un onigiri ? Ou d’un taïyaki ? Direction l’avenue Grammont pour découvrir la cuisine japonaise de Philippe et Sachiko.

Il y a un petit air de Japon qui flotte avenue de Grammont ! C’est au numéro 11 que s’est installé Yoïsho !, un comptoir tenu par un couple franco-japonais, Philippe et Sachiko, et qui propose « de la soul food ».

Ici, on prend les plats à emporter, mais pas n’importe quels plats. Pas de sushis ou de makis, non non. Yoïsho ! propose les fameux onigiris, typiques de l’alimentation japonaise et qui sont en fait des boules de riz farcies et enveloppées d’une algue nori. Et il y en a de plusieurs sortes, alors vous pensez bien que la team tmv a laissé son cœur (enfin pardon, son estomac) parler.

Un comptoir japonais avec onigiri et taïyaki

Va pour un « kulo goma » pour commencer : c’est un onigiri basique, un nature seulement relevé par un peu de sel et des graines de sésame. Quant au « shaké », il nous a beaucoup plu : très populaire au pays du Soleil levant, il est réalisé avec un émietté de saumon poêlé. Miam et double miam ! Mine de rien, les onigiris calent vite le ventre.

Alors on a testé un « petit » dernier, le « okaka » qui, outre son nom particulier (oui, certains à la rédaction ont un âge mental avoisinant les 4 ans), marie excellemment le sucré et le salé. Ce mélange de thon séché et râpé, avec de la sauce soja, est vraiment délicieux ! Et ça passe tout seul avec la soupe miso.

Pour parfaire le tout, on vous conseille également les taïyaki, des gâteaux en gaufre et en forme de poisson. Le nôtre était fourré à la crème de vanille, un dessert idéal. Yoïsho ! est donc une enseigne plus que sympathique. Authentique. L’artisanal est le maître-mot. Et les maîtres à bord s’y connaissent : Philippe a passé quinze ans au Japon et voulait partager son expérience culinaire aux Tourangeaux. Son épouse Sachiko, elle, vient même directement de Tokyo. Dans leurs valises, ils ont ramené ce goût pour faire plaisir, pour faire découvrir. Bref, un vrai voyage gustatif vers le Japon, sans bouger du centre de Tours.

Chronique : Aurélien Germain / Photos : Yoïsho!


> L’addition : Pour le salé, comptez entre 3 et 3,50 € pour un onigiri. Côté desserts, tout est à 3 €. Soupe miso à 3 € et thés à 2,50 €. Options vegan.

> C’est où ? Yoïsho ! se trouve au 11 avenue de Grammont, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, à partir de 11 h jusqu’à épuisement des préparations du jour. Fermé le dimanche et le lundi.

> Contact Site : yoisho.fr ; facebook.com/yoishotoursfrance ou @yoisho.france sur Instagram.

Horoscope WTF du 24 au 30 novembre 2021

Qui des Gémeaux ou des Scorpions aura le pire horoscope ? Faites vos jeux en prenant votre dose d’astrologie hebdomadaire.

Bélier

Amour

En ce moment, c’est l’amour flou. Mais vous ne le voyez même pas.

Gloire

Le 29 novembre, c’est la Saint-Saturnin. Voilà, c’est tout. A+ !

Beauté

On ne veut pas balancer, mais votre voisinage s’agace de vos balades nocturnes tout(e) nu(e). (et oui : toute la ville sait désormais que vous adorez être à poil).

Taureau

Amour

Aïe, aïe, aïe… Vous êtes en jachère ou quoi ?

Gloire

Arrêtez de faire toujours les choses à moitié. Moi par exemple, je

Beauté

Enlevez votre dentier, on ne comprend rien quand vous parlez.

Gémeaux

Amour

Vous frétillez de la truffe dès qu’un postérieur passe. Attention, vous êtes en rut et pas franchement difficile.

Gloire

Votre journée est triste, terne et pourrie ? Rassurez-vous, elle le sera encore plus avec cet horoscope !

Beauté

Tel le phoque, vous suez fortement, honk honk !

Cancer

Amour

Oui, oui, oui, votre vie sentimentale va changer et être absooolument fantastique le 33 juin 2041.

Gloire

Bonne nouvelle cette semaine, vous serez embauché(e) comme bras droit de Jamel Debbouze.

Beauté

Vous allez marcher dedans du pied droit… (et c’est bien faiiiiit haha)

Lion

Amour

Vous n’aimez personne. Mais personne ne vous aime non plus. Vous êtes quitte.

Gloire

Vous prendrez au pied de la lettre l’expression « parle à mon cul, ma tête est malade ». Et ce sera très étrange à observer.

Beauté

Changez de coupe. Et de vie. Et d’amis. Et de sexe, tiens.

Vierge

Amour

Grosse tension sexuelle entre vous et Jean-Luc Mélenchon…

Gloire

(… d’ailleurs, la République, c’est LUI ! Et pas vous. Vous, vous n’êtes qu’un lardon).

Beauté

(d’ailleurs [bis], avez-vous déjà remarqué votre étonnante ressemblance physique avec un lardon ?)

Balance

Amour

Votre vie prendra un tout autre tournant, lorsque vous apprendrez que votre ex est en vente sur Le Bon Coin. (pas cher, évidemment).

Gloire

En ce moment, vous êtes aussi motivé(e) qu’une dinde de Noël avant de se faire fourrer.

Beauté

Le summer body, c’est fini ! Place à la raclette party ! OUUIIIII

Scorpion

Amour

Vous êtes relou, mais vous êtes un bon coup. Toujours ça de pris.

Gloire

Votre vie ressemble à un mélange entre un Kamoulox et un article du Gorafi.

Beauté

Très joli sourire de constipé, vous avez l’air vachement à l’aise en ce moment.

Sagittaire

Amour

Rien de bien fou en ce moment, si ce n’est que vous attirez les fétichistes des pieds.

Gloire

Mon dieu, quelle vie insipide qu’est la vôtre…

Beauté

Force est de constater que vous avez une très jolie raie du plombier. (mais votre vie est quand même insipide)

Capricorne

Amour

Vénus forme un trigone avec Uranus. Ce qui veut sûrement signifier quelque chose, mais j’en ai aucune idée. Je suis pas astrologue et j’m’en fous.

Gloire

Vous allez vendre votre âme au diable. Mais bon, vu qu’elle vaut pas grand-chose…

Beauté

Le sachiez-tu ? Les méduses n’ont ni coeur, ni cerveau. (comme vous en fait).

Verseau

Amour

À force de fantasmer sur Jean Castex, ça commence à se voir.

Gloire

Ah ouaiiis, y a pas à dire, vous êtes vraiment aussi efficace et présent(e) qu’un député à l’Assemblée nationale.

Beauté

On vous respecterait davantage si vous visiez mieux aux toilettes. (vous aussi mesdames).

Poissons

Amour

Criez moins fort. On voit très bien que vous trichez.

Gloire

Vous connaissez la blague de la vache qui braque une banque ? Bah c’est une vache qui entre dans une banque et dit « halte, personne ne bouse ». Allez A+ !

Beauté

Cette semaine, on portera plainte contre vous… Pour excès de beauté POH POH POOOOH.

Emile Coddens, vigneron star de TikTok : « Le vin, c’est pour tout le monde ! »

Son compte TikTok compte presque 500 000 abonnés. Ses fans raffolent de ses vidéos où il désacralise le monde du vin, vu de l’intérieur. Second de chai chez Plou & Fils, a 24 ans, il a été classé parmi les 50 meilleurs jeunes vignerons du monde. Et en plus, il vient de sortir un livre (Le vin, ça se partage, chez Équateurs). Rencontre avec Émile Coddens, vigneron à Chargé.

Il est né comment ce compte TikTok (@le.vigneron) qui cartonne actuellement ?

Chez Plou & Fils, je fais souvent des visites. J’avais donc cette habitude de transmettre ma passion et j’ai toujours vu aussi mes oncles le faire. J’adore ça, de voir les yeux des gens ébahis qui comprennent enfin comment on fait du vin ! Puis, le confinement est arrivé : plus de touristes, pas de visites. Je trouvais ça dommage qu’il y ait du raisin, du jus de raisin, plein de belles choses à montrer et qu’on ne puisse pas le faire. Comme il n’y avait pas de vigneron sur TikTok, j’ai eu envie de me lancer. Et tout cela a pris une ampleur assez folle en l’espace de quelques mois !

500 000 abonnés en moins d’un an : comment expliquez-vous ce succès incroyable ?

Je reste moi-même dans mes vidéos, je prends mon téléphone à la main et je me filme, en expliquant simplement les choses. Je pense être assez fun et assez simple. Du coup, ça fonctionne…

Avez-vous le sentiment de dépoussiérer le terroir ?

Oui, sans doute. Mais, en fait, je ne néglige pas du tout le côté terroir. C’est juste que ce n’est pas mon registre. Ce qui compte pour moi, c’est de montrer que le monde du vin est accessible à tous. Le vin, c’est un produit assez cool et qui ressemble à celui qui le produit. Boire du vin, cela suscite des sentiments personnels, souvent liés à des souvenirs ou à des sensations. Je trouvais dommage que des gens aient peur de ça. Parce que, c’est vrai, les gens ont souvent peur de dire des choses sur le vin par crainte de se sentir nuls.

Avec vous, les jeunes vont enfin pouvoir se dire que le vin, c’est aussi pour eux…

C’est vrai que ce que je fais tisse un lien direct entre les jeunes et le vin. Les jeunes se disent parfois que pour boire un bon vin il faut mettre un gros billet et qu’un vin à 5 € sera forcément mauvais. Alors qu’en fait, pas du tout, ça ne marche pas comme ça ! On peut trouver de très bonnes bouteilles à bas prix et de mauvaises bouteilles très chères. Au début, quand on demande aux jeunes qui viennent ici ce qu’ils pensent des vins qu’ils dégustent, ils n’osent pas en parler. Et nous, on leur demande de dire simplement s’ils aiment ou s’ils n’aiment pas. Après, on peut en discuter.

Diriez-vous que les goûts des consommateurs évoluent également ?

Oui, c’est sûr. Il y a 30 ans, le goût Parker faisait la loi à Bordeaux et même un peu ailleurs. Il y avait des stéréotypes sur les rouges qui se sont inscrits dans la tête des gens. Aujourd’hui, les gens aiment bien les vins plus simples. Il faut des vins à la fois faciles à boire tout de suite et qui puissent aussi se déguster dans 10 ans. C’est un véritable enjeu économique pour la filière. Le vin, ce n’est pas quelque chose de vital, c’est un plaisir. Donc, il faut écouter le goût des consommateurs.

Chez les vignerons aussi, la nouvelle génération arrive. Qu’est-ce que cela change sur la façon de faire du vin ?

Dans notre région en particulier, il y a beaucoup de jeunes qui s’installent. Les exploitations se rajeunissent. Chaque génération apporte sa pierre à l’édifice. Mes oncles font du vin d’une façon complètement différente de ce que faisaient leurs père. Moi, j’arrive avec ma petite fougue et mes nouvelles techniques. Ils ne me laissent pas totalement carte blanche mais ils apprennent de cette jeunesse comme moi j’apprends de leur expérience. On a surtout envie de faire des choses plus écologiques, moins énergivores. C’est aussi ce que veulent les nouveaux consommateurs. Chez nous, le passage en bio est pour bientôt.

Propos recueillis par Matthieu Pays / Photos : Cyril Chignot (ouverture), tmv (corps article)


*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

 

 

Covid, climat, bio, changements : le monde du vin en pleine mutation

Économie, société, climat… Le monde viticole s’adapte aux évolutions du monde actuel, sans négliger la qualité et l’amour du travail bien fait.

Au printemps 2020, les Français étaient confinés. Tous ? Non, d’irréductibles viticulteurs tourangeaux, ne pouvant délaisser leurs ceps trop longtemps, étaient au pied des vignes. En plein air et à distance les uns des autres, ils ne risquaient alors rien pour leur santé mais voulaient préserver celle de leurs vignobles.

Ont-ils bien fait ? La vigne n’a en tous cas pas attendu le déconfinement pour vivre sa vie : 2020 a été à Vouvray le débourrement le plus précoce de l’histoire de l’appellation. Et tout le cycle de vie de la vigne a suivi, avec des vendanges achevées en septembre dans certains domaines, quand elles trainent certaines années jusqu’à la mi-octobre.

Covid : repenser la commercialisation

Mais si les grappes de raisin ont fait fi du Covid pour faire leur petit bonhomme de chemin, les vignerons ne sont pas tous sortis indemnes de cette année 2020 pas comme les autres. « Le Val de Loire est en général bien représenté sur les cartes des restaurants, et certains vins s’exportent bien. La pandémie, avec ses confinements et fermetures, a donc eu un gros impact pour certains viticulteurs qui ont vu chuter leurs ventes. »

Pour Lionel Gosseaume, président d’InterLoire, l’interprofession des vins du Val de Loire (de Sancerre à Nantes), le Covid aura donc des effets à long terme sur la santé économique de certaines exploitations viticoles. Toutes ne sont pas dans la même situation, comme le souligne Romain Baillon, conseiller viticulture au GABBTO (Groupement des agriculteurs biologiques et biodynamiques de Touraine) : « Pour nos vignerons qui avaient déjà une clientèle constituée de particuliers, ils s’en sont bien sortis, parfois même mieux que les années précédentes. Alors que pour ceux qui vendaient à l’export ou en hôtellerie-restauration, la situation a été compliquée, il a fallu trouver de nouveaux marchés. »

Quel que soit le profil, l’adaptation est apparue comme le maître-mot du monde viticole. Du côté de Chinon, la tradition a dû s’effacer durant quelques mois, comme le souligne Fabrice Gasnier, président du syndicat des vins de l’AOC : « Chez nous, on a l’habitude de venir au domaine, chez le vigneron, pour acheter ses bouteilles. Les portes sont ouvertes en permanence. Avec le confinement, certains se sont adaptés, ont développé la livraison à domicile par exemple. »

Au domaine du Margalleau, en AOC Vouvray, la famille Pieaux travaille par exemple à la création d’un site web. Valentin Pieaux nous dit pourquoi : « Les neuf mois de fermeture des restaurants ont été compliqués pour nous. Il faut diversifier nos moyens de commercialisation, et réfléchir à comment contrer ce genre de situation, car c’est le monde vers lequel on va. » Un monde qui n’en finit pas de changer… et de se réchauffer.

Climat : anticiper les aléas

Ça chauffe ! Ou ça gèle ? Bref : ça bouge ? 2020 a été une année précoce dans tous les vignobles de Touraine, mais 2021 a été marquée par le gel pour plusieurs appellations. Chinon est passé entre les gouttes. Mais chez d’autres, le verdict a été sans appel : plus de la moitié de la récolte tuée dans l’œuf (ou plutôt dans le bourgeon). Et on ne vous parle même pas des risques de mildiou qui ont fait transpirer nos vignerons tout l’été…

Au-delà de la seule récolte 2021, c’est toute une dynamique qui se trouve freinée, comme le rappelle Hervé Denis, le président de la cave des producteurs de Montlouis-sur-Loire (Maison Laudacius) : « Nous avons eu des gels à répétition en 2016, 2017, 2019 et 2021. Les récoltes sont donc irrégulières, il devient compliqué de planifier des investissements. Et avec l’incertitude sur la production, les projets commerciaux que nous avions sont au ralenti. Nous avons trois de retard par rapport à nos ambitions de développement ! ».

La coopérative montlouisienne a même dû contracter un prêt, tout en assurant le paiement mensuel de ses quinze adhérents, pour qui le dicton « l’union fait la force » n’a jamais été autant d’actualité. L’interprofession InterLoire et les syndicats de producteurs veulent anticiper l’accélération de ces changements climatiques, « des questions centrales et stratégiques » selon L. Gosseaume.

Coté commercialisation, une gestion des stocks adaptée pour ne pas reculer sur les nouveaux marchés où les vins de Loire sont concurrencés par d’autres vignobles français ou étrangers. Et côté prévention, une cartographie précise des terroirs pour identifier ceux à risque et le test de nouveaux cépages durant dix ans, plus adaptés à ces conditions climatiques coté prévention, pourraient aider à se préparer à ces changements inéluctables. Sur le terrain, certains cherchent d’autres parades.

Sophie Clair et Romuald Colin, au Chai de Thélème, réfléchissent aussi à la plantation de cépages adaptés à ce nouveau climat. Mais ils misent aussi sur l’ouverture d’un gite axé sur l’œnotourisme pour compléter leur activité.

Et le bio alors ?

Autre évolution à laquelle le monde du vin s’engage : le bio, le respect de l’environnement, et au passage, de notre santé. Là encore, regard sur le futur : d’ici à 2030, 100 % des exploitations viticoles en label environnemental ? C’est l’objectif que se fixe InterLoire. À l’heure actuelle, 50 % des exploitations (pour 30 % des surfaces viticoles) sont inscrites en label Bio, HVE3, Terravitis ou Agriconfiance entre Sancerre et Nantes, en passant par la Touraine. Au GABBTO, on compte aujourd’hui 80 vignerons adhérents, sur les quelques 180 à 200 que compte l’Indre-et-Loire.

Et les chiffres grimpent d’année en année. Les motivations sont multiples : convictions profondes de nouveaux venus, ou motivations économiques face à l’engouement de la clientèle grand public pour les produits labellisés bio. À la cave Laudacius (Montlouis), on évoque ainsi la « pression sociétale » et « l’évolution des demandes pour un respect accru des terroirs et de la nature ».

Mais comme le souligne Romain Baillon, « même si parfois la motivation première est l’intérêt pour la commercialisation, les vignerons qui se forment pour se convertir en bio découvrent tout l’intérêt de ces pratiques et deviennent eux aussi des convaincus ! ». Une chose est sûre : à tmv, on est convaincus que nos vins de Touraine sont partis pour durer, grâce aux efforts déployés par ces professionnels qui ne lâchent pas la grappe tant qu’elle n’est pas mûre à point.

Les jeunes prennent le relais

À Saint-Martin-le-Beau (AOC Montlouis), Céline Avenet a rejoint son père pour créer le GAEC Les Mons Gas. Elle avait pourtant débuté son parcours dans une autre voie : la statistique, dans l’industrie pharmaceutique. Mais après deux ans de vie parisienne, retour au bercail : « J’avais déjà hésité à rejoindre la viticulture, mais j’avais peur que ce soit trop difficile. Finalement ça l’est, un peu tous les jours, mais ça me passionne ! J’adore passer ma vie dehors à chouchouter mes vignes, voir pousser le raisin. Et être en coopérative est enrichissant, il y a de l’entraide, de l’échange. Mon père ne s’attendait pas et il était à la fois heureux qu’une nouvelle génération prenne le relais, mais aussi inquiet pour moi ».

Aujourd’hui, Didier est rassuré car sa fille assure ! À Chançay (AOC Vouvray), Valentin Pieaux a rejoint son père et son oncle au domaine du Margalleau. Pour lui, c’était évident : « Je suis tombé dedans quand j’étais petit, comme Obélix ! Je suis né juste avant les vendanges 1995, date de la création du domaine. J’ai tout de même suivi un BTS à Montpellier, qui m’a permis d’acquérir de l’expérience en Alsace et au Chili avant de revenir ici en 2017 ».

Avec lui, il a ramené un lot de belles idées, dont la fabrication de rosé sec en bouteille dont la première cuvée (2018) s’appelle « L’intronisé ». Et notre nouvel arrivant n’a pas fini d’innover : les trois Pieaux travaillent en effet sur la création d’une nouvelle gamme élevée en fut de chêne, pour monter en gamme et séduire une nouvelle clientèle.

Texte : Maud Martinez / Photos : Adobe Stock (ouverture) & archives NR et tmv (corps de l’article)
*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.


Festivités de Noël : top départ ce vendredi 26 novembre !

Ce vendredi, la Ville se met en lumière pour entamer les fêtes de Noël. Nouveautés, pass sanitaire, marchés, commerces et manèges : on vous dit tout.

En chiffres

Et c’est parti ! Vendredi 26 novembre, à 18 h, les festivités de Noël débuteront à Tours avec, tout d’abord, la mise en lumière de la Ville. Au total ? Cinq kilomètres de guirlandes de couleur or et blanc ont été installées. La municipalité a fait le choix d’illuminations 100 % led. Consommation électrique estimée ? Près de 3 800 €. Quant à la pose et la dépose, elle a coûté 275 000 €.

Quatre marchés de Noël

Mais ce 26 novembre, c’est également l’ouverture des marchés de Noël. Ils seront installés jusqu’au 2 janvier au centre-ville : boulevard Heurteloup, place de la Résistance et Anatole-France/Porte de Loire. Mais la petite nouveauté, c’est l’arrivée d’un quatrième sur le parvis de la cathédrale qui, contrairement aux autres, n’ouvrira ses portes que du 13 au 26 décembre.

Les quatre marchés de Noël comptabiliseront 71 commerces, majoritairement locaux et artisanaux. L’adjoint au commerce Iman Manzari a précisé que 60 % d’entre eux venaient de Touraine ou de la Région.

Mooon beau sapiiin…

Vous l’avez vu, le fameux grand sapin est arrivé place Jean-Jaurès. Mais d’autres seront installés. Onze quartiers verront venir trois sapins chacuns, dont un que les habitant(e)s sont encouragé(e)s à décorer par eux-mêmes.

De la glace au ciel

Envie de garder les pieds sur terre ? La patinoire fait son retour. Il vous en coûtera 8 € l’entrée. La municipalité a encouragé le propriétaire à récupérer de l’eau de pluie et éviter le moteur de production du froid. La grande roue ne change pas d’emplacement non plus (3 € la place). Mais le sapin magique – ce gros manège pour enfants autrefois près de la gare – déménage et se trouve place de la Résistance.

Et le pass ?

La question qui fâche ! Pour le moment, la Préfecture n’a pas imposé l’obligation du pass sanitaire à l’entrée des marchés de Noël. Mais (il y a toujours un « mais ») il sera exigé si vous vous installez pour boire un verre ou vous restaurer. Et le port du masque sera obligatoire, à l’instar des marchés en plein air.

Texte : Aurélien Germain / Photo : archives tmv

Tours FC : un nouvel élan avec Omar da Fonseca ?

L’ancien joueur, aujourd’hui consultant à la télévision, souhaite évidemment sauver l’avenir du club, en redressement judiciaire.

« Un nouvel élan », voilà à quoi a appelé Omar da Fonseca, lors de la présentation du projet de reprise du Tours FC par la SCIC dont il est le président. Un élan sportif, mais surtout un élan de la ville tout entière derrière son club.

« Moi, en Argentine où j’ai grandi, tous les enfants font du sport. On va au stade pour jouer au foot, mais aussi au volley ou au basket. Et tous les gamins portent soit le maillot de leur club soit celui de la sélection nationale. C’est ce que je veux faire ici, à Tours. »

Sur le plan sportif, l’ancien joueur tourangeau qui a rappelé sa très grande proximité avec la ville, n’a pas promis monts et merveilles. « on ne vise pas la Champions League, mais cette dynamique de groupe nous offre de magnifiques perspectives pour l’avenir », a t-il affirmé.

Les aspects financiers ?

Ludovic Carteault, président de l’association Tours FC a indiqué, de son côté, que si le tribunal de commerce acceptait l’offre de reprise, la DNCG n’aurait pas la possibilité de s’opposer à une montée en N3 obtenue sportivement. Si l’équipe reste sur sa bonne dynamique, c’est donc peut-être à ce niveau que l’aventure pourrait repartir.

Pour ce qui est des aspects financiers, le maire de Tours, Emmanuel Denis, a indiqué qu’en l’état « ce n’est pas le sujet, puisque l’on parle d’un club qui évolue actuellement au niveau régional ». Les promesses de dons des supporters s’élèvent à 100 000 €, une somme que la Ville entend doubler pour soutenir le projet.

Tout cela, naturellement, est suspendu à la décision du tribunal de commerce qui aura à choisir entre le prolongement de la période de redressement, la cession à la SCIC soutenue par Omar da Fonseca ou la liquidation judiciaire pure et simple.

Texte : M.P. / Photo : NR – Julien Pruvost

Quiz : Connaissez-vous vraiment le Vieux-Tours ?

Êtes-vous vraiiiment sûr(e) de vous ? Voilà huit petites questions pour tester vos connaissances sur le centre historique de Tours.

 1. La rue des 3 pucelles fait référence :

A – au passage de Jeanne d’Arc à Tours
B – aux poissons de Loire pêchés à proximité
C – au bar à chicha installé là il y a quelques années

2. Rue des Halles, une partie de la rue est pavée car…

A – les ouvriers ont manqué de pavés pour finir le travail
B – on a voulu symboliser l’emplacement de l’ancienne collégiale Saint-Martin
C – la ville avait voulu piétonniser la rue, puis a changé d’avis

3. Place Plum’, une maison est entière couverte d’ardoises. Pourquoi ?

A – la propriétaire voulait exprimer ainsi le deuil de son défunt mari, parce que noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir
B – les propriétaires étaient assez riches pour protéger leurs murs à pans de bois avec les ardoises
C – l’architecte n’avait pas assez d’argent pour rénover les pans de bois, donc on a tout caché

4. Encore place Plum’, pourquoi la façade du nº2 est-elle de travers ?

A – l’architecte qui l’a restaurée a voulu qu’elle soit aussi penchée que les maisons d’à côté
B – les ouvriers avaient trop fréquenté les bars du quartier au moment de travailler
C – elle n’est pas de travers si on penche la tête (ah si, maintenant les cadres de fenêtre sont penchés !)

5. Place Châteauneuf, les balustrades du nº5 rappellent que le bâtiment a été…

A – une fabrique d’épée et gourdins (dieu que certains ont l’esprit mal tourné !)
B – un cabinet d’architecte art-déco spécialisé en rambardes et balcons
C – une ancienne maison close (vous ne prenez pas des vessies pour des lanternes)

6. Sur la place Plumereau, l’Irish Company est en partie installé dans :

A – une ancienne maison close
B – une ancienne mairie
C – une ancienne église

7. La Tour de l’Horloge a une horloge. Mais la Tour Charlemagne porte ce nom car…

A – dire Tour Luitgarde, le nom de son épouse enterrée en-dessous, c’était moins vendeur
B – l’inventeur de l’école est venu sur place consacrer l’édifice au nom des rois de France
C – la collégiale avait été édifiée en l’honneur de l’empereur

8. Puisqu’on est dans les noms : rue et place Châteauneuf, car…

A – la muraille qui entourait ce quartier à l’époque le faisait ressembler à un château
B – il y avait un château à l’emplacement de la place, détruit au XVIIe siècle
C – c’était « chatouneuf » car des jeunes matous rodaient dans toute la ville


Réponses

1/B La pucelle est un poisson qui ressemble à l’alose.

2/B 110 mètres de long tout de même pour cette collégiale effondrée au XVIIIe siècle.

3/B Arrêtons donc les légendes urbaines sur la veuve éplorée !

4/A Merci monsieur Archambault et sa logique toute personnelle.

5/C On ne peut rien vous cacher, petits coquins !

6/C L’église Saint-Pierre-le-Puellier est encore visible depuis la cour, derrière le bar !

7/A Depuis on a essayé de rattraper le coup : la voûte de la tour s’appelle Voûte Luitgarde.

8/A Tout simplement ! Et pour en savoir plus, direction les visites de l’Office de Tourisme.

Chroniques culture : le Cœur Meringue de Stache, un manga sur le harcèlement et Nota Bene passe en cuisine

Semaine en musique avec les albums de Stache et Antoine Wielemans, avant de se faire un instant lecture, entre les recettes de Nota Bene et Gastronogeek, et un manga redoutable.

LE EP

STACHE – COEUR MERINGUE

La biographie de Stache précise que le musicien a été bercé par la chanson française… Pas de doute possible, en effet, dès l’écoute du titre d’ouverture (le très accrocheur « Rien ne va »). Stache maîtrise les mots, offre de très beaux textes, une prose douce sans être doucereuse, toute enveloppée avec sensibilité et authenticité. Emballé dans une pop électro aux accents mélodiques acidulés, l’ensemble fonctionne parfaitement. Et ravira, à coup sûr, les amateurs du genre.
A.G.


LE MANGA

MY CAPRICORN FRIEND

Le sujet de My Capricorn friend est aussi sensible que délicat. Réflexion poignante sur le harcèlement scolaire, ce manga signé Otsuichi et Masaru Miyokawa (éditions Delcourt) débute par la découverte d’un cadavre, un lycéen connu pour brutaliser constamment ses camarades. Mais le doute surgit : son ex-victime est-elle coupable de ce meurtre ? C’est ce que va chercher à savoir Matsuda, un camarade du suspect anciennement harcelé, emmenant ainsi ces 224 pages aux frontières du polar et de l’enquête policière.

Intelligent et efficace, mené par une plume précise, le récit de My Capricorn Friend exploite sa thématique jusqu’au bout. C’est parfois dur, en raison du sujet évoqué, mais toujours bien amené. Court et intense.
A.G.


LE LIVRE

CUISINER L’HISTOIRE

Nos deux Youtubeurs préférés, Nota Bene et Gastronogeek, s’offrent une belle collaboration avec Cuisiner l’histoire (éditions Hachette Heroes), autour de ces trente-cinq recettes inspirées par les plus grands personnages de notre Histoire. Des mayas à Al Capone, en passant par François Ier, cet ouvrage, somptueusement illustré de photos des recettes mais aussi de cartes géographiques, est un pur délice.

D’autant plus qu’il tord aussi le cou à certaines idées reçues et propose une visite gourmande de notre passé. Bon appétit !
H.B.


LE CD

ANTOINE WIELEMANS – VATTETOT

On ne vous fera pas l’injure de vous dire qu’il fut la voix de tête la plus sublime de la pop incandescente de Girls in Hawaï : Antoine Wielemans revient ici en solo avec pas moins de neuf pépites, toutes écrites en français, avec amour. Ici, pas de fioritures ! On se trouve face à une âme à nue, des mélodies terriblement touchantes. D’une poésie à couper le souffle, d’une musicalité stratosphérique, Vattetot est un album sous forme de véritable île au trésor, pour passer l’hiver la tête dans les étoiles.
H.B.

Chroniques culture : le retour de Limp Bizkit, le Comedian Rhapsodie de Thomas VDB et le plein de BD

On part dans les souvenirs bien rock et tourangeaux de Thomas VDB, en passant par le nouvel album de Limp Bizkit, le vinyle de la semaine de Radio Campus Tours et, bien sûr, votre sélection BD de la semaine.

L’ALBUM

LIMP BIZKIT – STILL SUCKS

« Limp Bizkit Still Sucks », soit « Limp Bizkit craint toujours »… Autant dire que le groupe : 1) n’a pas perdu son goût pour l’autodérision, et 2) envoie un doigt d’honneur gigantesque et je-m’en-foutiste avec cet album. Un disque qui, justement, ressemble à un bien beau troll. Au menu ? À peine 32 minutes pour 12 titres, après dix ans d’attente (l’infâme Gold Cobra était sorti en 2011).

Une petite demi-heure qui bouffe à tous les râteliers, allant de la caricature de Nirvana (« Barnacle »), à la balade mièvre (« Don’t change »), en passant par le hip hop (« Snacky Poo »), le metal industriel (« Pill Popper »), jusqu’au Limp Bizkit pur jus (le retour aux sources nü metal de « Dirty Rotten Bizkit »). Bref, un melting-pot foutraque, aux allures de best-of de la carrière du groupe ; un album qu’on adorera détester ou qu’on détestera adorer.
Aurélien Germain

LE LIVRE

COMEDIAN RHAPSODIE

De « rock critic » désillusionné à comique enchanté… Thomas VDB replonge ici dans ses souvenirs, dans sa vie d’avant. Le fan de rock se confie, il fait rire, fait sourire. Les anecdotes qui parsèment Comedian Rhapsodie (éd. Flammarion) sont savoureuses : ce moment de solitude avec le groupe KoRn, sa photo du pantalon de Freddie Mercury, sa plongée dans le journalisme sans un seul diplôme…

Quand il raconte ses années en Touraine, entre Radio Béton et Rodolphe Couthuis, c’est un délice : VDB a la plume incisive, la science du bon mot, le goût pour la réflexion teintée d’humour et de détails incongrus, mais hilarants. Une autobiographie pleine de mélancolie rock’n’roll.
A.G.

LE VINYLE DE LA SEMAINE DE RADIO CAMPUS TOURS

THE SELENITES BAND – BEHIND THE MASK

Derrière le masque de Selenites Band se cache un quintet envoûtant qui entraîne les amoureux de jazz sur les hauts plateaux éthiopiens. La flûte traversière d’Antoine Laloux et le sax’ de Marc Buvry réchauffent un éthiojazz qui a affolé le pays dans les années 70, en même temps que le Derg renversait la vieille monarchie éthiopienne.

Les sons psychédéliques (merci la basse électrique et les effets de Nicolas Dubuc) achèvent de donner à ce vinyle (sorti chez Obi Riddim) un arôme aussi corsé et fruité que le café éthiopien. Pour les assoiffés de folies jazzophoniques.

La sélection BD

Le western n’a jamais été à la mode, il a simplement toujours été là, comme nous le prouve Tiburce Oger, qui avec « Go West » (éd. Grand Angle), s’est offert ce qui se fait de mieux en matière de dessinateurs (Boucq, Rossi, Blanc Dumont…) pour raconter l’Ouest sauvage dans ce sublime album, ultime hommage au genre. Un genre en pleine forme, en témoigne « West Legends » (Soleil), où à travers le personnage légendaire de Wild Bill Hicock, Jarry et Laci s’en donnent à cœur joie en tordant le cou aux clichés. Quant à Caryl Férey et Corentin Rouge, avec leur « Sangoma » (Glénat) situé dans une Afrique du sud incandescente, ils font mouche à tous les coups!

Autre maître du rompol, J.P Manchette, dont les adaptions par Max Cabanès sont toujours un pur régal. C’est encore le cas avec « Morgue Pleine » (Dupuis), où le détective Tarpon en voit de toutes les couleurs. On terminera encore avec un polar, le très sec et magistral « Seul le silence » (Phileas) tiré d’un roman de RJ Ellory revisité par Fabrice Colin et mis en image par un Richard Guérineau au sommet. D’une noirceur absolue, ce drame autour d’un serial killer vous envoûte littéralement.
Hervé Bourit

Le 23 novembre, tous à Grenon pour supporter le TVB face à Toulouse

Le 23 novembre prochain, le TVB affrontera Toulouse. Voici quelques (bonnes) raisons d’aller y faire tour…

Franchement, cela ne devrait pas être trop compliqué de vous convaincre d’aller voir ce TVB – Toulouse, car les arguments massues ne manquent pas. Vous pouvez, par exemple, venir pour voir une personne de l’équipe tenter de faire passer la balle au-dessus du filet lors du coup d’envoi fictif (on ne sait pas encore qui sera désigné !). C’est un classique et ça amuse toujours.

Mais vous pouvez aussi (et surtout) faire le déplacement pour prendre une bonne dose de ferveur et d’enthousiasme collectif. Sans chauvinisme mal placé, le public du TVB, c’est ce qui se fait de mieux. Surtout qu’en ce moment, c’est vraiment spécial. Suite à une série de blessures très handicapantes, le TVB joue actuellement sans pointu majeur.

Pierre Derouillon et le collectif

Catastrophique pour une équipe ordinaire, mais pas pour le TVB qui enchaîne les victoires, et avec la manière ! Poitiers, Nice, Cambrai, Tourcoing, Paris et, ce week-end, Montpellier en ont fait les frais en championnat. Sept matchs joués, sept matchs gagnés et seulement cinq sets perdus en route… Pierre Derouillon a su prendre en main le rôle de pointu et la responsabilité qui va avec, le collectif fait le reste.

Au final, avec du caractère, avec de la solidarité et avec beaucoup de talent, le TVB 2021/2022 sait renverser toutes les montagnes. En face, le 23 novembre, il y aura une bonne équipe de Toulouse, qui pointe à la 7e position au classement. Tout est réuni pour un spectacle total, autant sur le parquet que dans les tribunes. Les enjeux de la soirée : conserver la tête du championnat et, surtout, demeurer invaincu à Grenon, citadelle imprenable du volley français.

Texte : Matthieu Pays / Photo : NR – Julien Pruvost


NB : Tmv sera partenaire de ce match

 

 

Dans l’antre des archives municipales avec Lise Schnel

#VisMaVille Lise Schnel est archiviste. Nous l’avons rencontrée aux archives municipales contemporaines, situées à la mairie de Tours. Elle défend une vision vivante du métier.

Au deuxième sous-sol de la mairie de Tours, ce matin-là, dans la salle des archives municipales, Carole peaufine l’exposition à venir sur les 100 ans du Congrès de Tours(*) tandis que Lise nous a sorti quelques documents valant le coup d’œil : une photo sur plaque de verre, l’album du Lycée de Tours de 1891, des photographies du camp Beaumont lors de la Première Guerre mondiale, des plans rares de projets urbains de la ville ou encore les messages et objets conservés déposés par les Tourangeaux devant l’Hôtel de Ville après les attentats de 2015. Preuve de la diversité des documents municipaux conservés.

Les archives contemporaines rassemblent tous les documents écrits concernant la ville depuis 1945, les photographies, les gravures, mais aussi les documents numérisés historiques. Lise Schnel et ses six collègues archivistes naviguent entre deux lieux, les archives contemporaines de la mairie et les archives historiques situées à la chapelle Saint-Eloi.

Les archives contemporaines sont de loin les plus imposantes avec leur 4 500 mètres linéaires. Il faut dire que tout document administratif y est conservé, selon une procédure bien établie. « Nous sommes un service public, explique Lise Schnel. Nous collectons les archives auprès des services municipaux et leur volume reste croissant malgré la dématérialisation. »

Pour le reste, comment établir ce qui a valeur d’archive pour la ville ? « Nous nous référons aux Archives de France. Mais il y a une part de subjectivité, par exemple lorsque nous conservons les messages déposés après les attentats du Bataclan. Les documents privés, en rapport avec l’histoire de Tours, nous intéressent également. »

Lise Schnel, passionnée d’histoire et par sa Touraine natale, souligne cette part importante de collecte. Pour les particuliers, elle n’hésite pas à les solliciter directement. « Nous avons ici le fonds personnel de Jean Meunier, ancien maire de Tours (1944-47), remis par sa fille Mireille Saint-Cricq. Nous avons aussi des associations qui nous donnent leurs archives comme les Fêtes musicales de Touraine ou des sections sportives. On ne s’interdit rien pour la conservation. »

Egalement, l’archiviste suit de près les évolutions de la société pour ajuster sa sélection. « La veille est constante. Nous évaluons les changements sociétaux pour voir quels documents pourraient être importants à l’avenir et nous les conservons plus longtemps. Comme ceux du service petite enfance. »

La valorisation est une autre facette du métier d’archiviste qu’exerce Lise Schnel depuis 1990 à Tours. Présentation en salle de lecture, montage d’expositions, publication de brochures et d’ouvrages… Décidément, l’archiviste loin d’être enfermée dans des salles poussiéreuses s’ouvre vers le public. « Ici, les archives ne dorment pas », conclut Lise Schnel.

Textes et photos : Aurélie Dunouau


(*) Grande exposition du centenaire, péristyle de l’Hôtel de Ville de Tours, du 20 novembre au 14 décembre.

Resto : on a testé L’Appart Flexitarien, rue Colbert

Nous avions déjà testé L’Appart Côté Mer : la team tmv a décidé de tester le côté « terre » avec son frère, L’Appart Flexitarien, situé rue Colbert.

Cela faisait un moment que nous l’avions dans notre viseur, celui-là. Il y a peu, nous avions passé un très agréable moment chez son petit frère, rue du Grand Marché qui, lui, regarde côté mer. L’Appart’ Flexitarien, rue Colbert, ouvert depuis le mois de juin, est à l’affiche de notre sortie gourmande de la semaine.

Comme dans tout bistro qui se respecte (et là, on est en bonne compagnie, entre Bourvil, Fernandel et Ray Charles), on affiche la couleur dès l’entrée, sur une ardoise. Ici, on fait dans la cuisine « de bon sens », avec des produits de qualité et surtout de saison et bio le plus souvent possible.

« Les appétits végétariens sont traités avec les mêmes égards »

Tout est fait maison et la carte change toutes les semaines. L’idée, c’est de manger équilibré et de façon raisonnée, sans sacrifier le plaisir, évidemment. Venons-en maintenant à ce mot qui s’affiche fièrement dans le nom du restaurant. Flexitarien… Pour faire simple, ça veut dire que les appétits végétariens sont traités avec les mêmes égards que les autres.

À la carte, en entrée, comme en plat ou en dessert, il y a toujours une ou deux propositions sans protéines animales. Comme ça, chacun fait comme il veut et tout le monde mange des bonnes choses. Car, concept ou pas, c’est quand même le plus important : se faire plaisir et passer un bon moment.

Et là, objectif atteint ! Notre formule méridienne s’est ouverte avec un velouté de champignons délicieusement crémeux, réconfortant à souhait. Puis la saucisse de Toulouse et ses pommes de terre sautées, fondantes comme il faut. Et, pour terminer, une brioche perdue tendrement régressive. Le tout pour 16 € les trois plats (14,50 € en version courte) et agrémenté d’un verre de chinon bio. Elle est pas belle, la vie ?

Chronique : Matthieu Pays / Photos : Tmv (photo d’ouverture) + L’Appart Flexitarien


> L’addition : La formule entrée/ plat/dessert s’affiche à 16 €. On est à 14,50 € avec seulement l’entrée ou seulement le dessert. À la carte, les plats oscillent entre 15 et 17 €. Le verre de vin est entre 5 et 6,50 €.

> C’est où ? L’Appart’ Flexitarien est situé au 105 de la rue Colbert. Il est ouvert tous les jours, sauf le mardi et le mercredi, au déjeuner et au dîner.

Frenchy’s Burger et Le Cubrik : le goût des bonnes choses

TMV est parti à la rencontre de deux établissements : le Frenchy’s Burger installé place du Grand Marché depuis 2017, et le Cubrik, qui a ouvert ses portes rue du Change en 2019. Leur point commun ? Des changements autour du goût des bons produits !

Pionnier du burger tourangeau depuis 2013, Frenchy’s Burger n’entend pas arrêter d’innover. Depuis l’été dernier, Romain Meunier et ses équipes ont testé la « burgernomie » et sa fine cuisine, en parallèle de l’ouverture du SmartFood avec ses burgers de qualité pour les plus petits budgets.

En pleine recherche de la recette parfaite, qui pourrait voir se mélanger les deux services, Romain veut anticiper la fin annoncée des fast-foods : « Le centre-ville se “fast-foodise” depuis deux ans, les restaurants traditionnels tendent à disparaître (avec trois fermetures sur la place par exemple). Mais on ne pourra pas échapper à la fin de ce modèle du fast-food et sa nourriture de mauvaise qualité. Nous sommes déjà dans une phase de transition, de relocalisation de notre consommation, d’évolution de nos habitudes alimentaires. C’est pour cela que nous travaillons depuis toujours avec le souci de l’écologie et des produits locaux. »

Et au passage, le gérant n’oublie pas de prendre en compte le changement des comportements depuis 2020, avec le boom des livraisons : de nouveaux projets en perspective ? Affaire à suivre !

Le Cubrik : paradis du jeu

Ouvert rue du Change en 2019, le Cubrik a profité des périodes de fermeture forcée pour se repenser… ou plutôt revenir à l’essentiel : « Quand on avait présenté notre projet de reprise du restaurant Le Barju pour le transformer en bar à jeux, les banques avaient fini par nous suivre lorsque nous nous étions associés avec deux personnes ayant de l’expérience dans la cuisine et le bar », racontent Sylvain Petitprêtre et François Hotton, les deux gérants.

« Les banquiers misaient sur une activité 70 % restaurant et 30 % bar. Le confinement nous a obligés à nous endetter, mais c’était aussi l’occasion de réfléchir et de revenir aux fondamentaux : être le bar à boire, à manger et à jouer que nous avions imaginé ! ». Ouvert désormais à partir de 16 h tous les jours, avec une cuisine de tapas le soir, le Cubrik se place lui aussi sur l’échiquier des bars et restos où on mange des produits locaux : « On ne tient pas de discours militants, on agit. Notre équipe de cuisine fait tout maison, on valorise nos producteurs locaux y compris pour les boissons. »

Les barmen connaissent leur carte aussi bien que les sommeliers du jeu maîtrisent les dizaines de jeux de société proposés gratuitement sur place.

Texte : Maud Martinez
Photos : Frenchy’s Burger (ouverture)/Maud Martinez

Horoscope WTF du 17 au 23 novembre 2021

Help ! S.O.S ! Au secours ! L’astrologue de tmv est de retour. C’est l’heure de votre dose d’astrologie 100 % vérifiée et véritable.

Bélier

Amour

Le titre du dernier film que vous avez vu résumera votre vie amoureuse du moment.

Gloire

Comme disait Alain Leblay : « Le doute est l’apanage des gens intelligents, les cons n’ont que des certitudes. »

Beauté

(allez pas croire qu’on vous vise avec cette citation…….)

Taureau

Amour

94 % des gens roux fantasment sur vous et imaginent des choses salaces. (source : sondage Ipsos pour tmv)

Gloire

Ah ouais, vous, le second degré, c’est vraiment pas votre pote, hein ?

Beauté

Les chauves se moquent de votre coupe de cheveux.

Gémeaux

Amour

Vous recevrez un sextoy dédicacé par Cyril Hanouna en personne. Belle semaine en perspective.

Gloire

Le sachiez-tu ? Il reste 1 200 heures avant le 1er janvier 2022. 1 200 heures encore de cette année pourrie.

Beauté

Votre parfum sent mauvais. L’avantage, c’est qu’on ne peut jamais vous perdre.

Cancer

Amour

Allons, allons… Votre angle droit finira bien par trouver son hypoténuse…

Gloire

« Si on veut être chic, il faut avoir du fric », disait The Mask. Ce qui n’est pas prêt de vous arriver.

Beauté

Même avec votre carrure de poisson pané, vous restez le/la plus canon !

Lion

Amour

Si vous pouviez ne pas vous reproduire, cela arrangerait tout le monde.

Gloire

Un pigeon videra son sphincter sur votre tête. Pas d’bol.

Beauté

Pour le bien-être de la société, on vous rappelle de ne pas lever les bras dans les transports en commun, merci.

Vierge

Amour

Les gens ont envie de sexe. Problème : pas avec vous.

Gloire

N’oubliez jamais ce conseil : si un jour, vous vous sentez intelligent(e), sachez que vous avez tort.

Beauté

Votre carrière de mannequin pour tétons en forme de chorizo prend son élan.

Balance

Amour

Rah la vache, quelle déchéance…

Gloire

C’est fou de se dire que des gens ont choisi d’être amis avec vous. Et volontairement en plus.

Beauté

Les Balances sont les êtres les plus sublimes et fantastiques du monde. Et l’astrologue tmv est Balance. Coïncidence ? Je ne crois pas.

Scorpion

Amour

Votre ex a le QI d’un trou noir. Ce qui explique peut-être votre situation actuelle.

Gloire

Dans la vie, il y a deux inventions du diable : les carrés SNCF dans les TGV et les Scorpions.

Beauté

Comme le vin, vous vous bonifiez avec l’âge. Et ça partait de loin, vu la piquette que vous étiez.

Sagittaire

Amour

Vous êtes excité(e) comme un morpion au salon des MST.

Gloire

Aucune. Vous êtes Sagittaire.

Beauté

Attention, la constellation d’Eric vous alerte d’une petite crise de zemmouroïdes cette semaine.

Capricorne

Amour

Bah… Carpe Diem ! (traduction : c’est la merde, mais qu’est-ce qu’on y peut)

Gloire

La constellation des Hanson vous rappelle que Mmmbop, ba duba dop Ba du bop, ba duba dop.

Beauté

Une sombre étude russe indique que les Capricornes sont ceux qui possèdent le plus beau boule qui chamboule.

Verseau

Amour

Dans vos relations amoureuses, vous êtes vraiment un(e) orchidoclaste.

Gloire

Et si vous osiez ENFIN faire du twerk en slip kangourou place Jean-Jaurès ?

Beauté

Vos curages de nez intempestifs rendent vos ongles tout dégoûtants. Beh.

Poissons

Amour

Tous les chemins mènent à Rome. Et dans votre lit, visiblement. Krrkrrr

Gloire

Tssssss… Tous ces sites internet lubriques que vous visitez… N’avez-vous point honte ?

Beauté

Vous ressemblez à un kiwi. Mais sans les poils.

Vieux-Tours côté pile, côté face : plongée dans le cœur historique de la ville

Les touristes seraient-ils insensibles aux aléas météo ? Glissée dans une visite de l’office de tourisme incognito (ou presque, puisque je suis la seule à prendre des notes), je constate que la pluie n’arrête pas les visiteurs motivés par la découverte du Vieux-Tours, guidée par Magali. « Tu vois vraiment plein de choses que tu ne verrais pas autrement », glisse un participant à sa bande de copains.

Avouons-le : même pour les Tourangeaux de longue date, l’expérience est instructive. 90 % des centres-villes anciens seraient en réalité des restaurations. Les maisons à pans de bois étaient moins chères à construire que les maisons de pierre (et nous qui pensions qu’elles étaient chics !). Les bâtiments de la cour Ockeghem étaient au XVIIIe siècle une église transformée en écuries pour l’auberge mitoyenne… Et tant d’autres informations !

Nuits d’ivresse

Mais le Vieux-Tours n’est-il pas plus qu’une carte postale pour vacanciers en goguette ? Vous nous répondrez : c’est le quartier des bars et restaurants. Pas faux. Un petit tour dans les rues pavées certains soirs suffit à le vérifier, à tel point que l’affichage public sur la limitation du bruit ne semble pas faire son effet (au grand dam des habitants amateurs de sérénité).

Veille de jour férié. Sur les coups de 23 h, malgré les frimas, les derniers mètres de la rue du Commerce qui mènent à Plumereau sont encore bondés. Même tarif pour la place du Grand Marché ou la rue Châteauneuf. Seule la rue de la Rôtisserie, une fois passés le New Hamac et la Vida Loca, se calme au rythme des terrasses de restaurants qui se plient pour la nuit.

Phare au bout chemin, l’enseigne de la Civette. Un bar-tabac (surtout tabac) qui ne désemplit jamais, même aux heures les plus avancées, sauvant du naufrage les fumeurs en manque de nicotine. « Il ne faudrait mettre que des fêtards dans ce quartier ! ». Attablé au Bombay pour se refaire une santé, Joseph, 18 ans, vit place du grand Marché. Et il assène cette phrase avec l’assentiment de ses trois comparses : « Habiter ici, c’est la vie ! »

Ce sont en tout cas ces jeunes qui font tourner les commerces nocturnes du quartier. Dans la rue des 3 Orfèvres, la discothèque n’est pas encore ouverte, mais la supérette voisine turbine : « Ce sont les clients des bars qui nous font vivre, on travaille surtout entre 19 h et 22 h pour la vente d’alcool », explique Menad derrière son comptoir. « Après 22 h c’est la nourriture, les chips, et les sodas qui accompagneront l’alcool. La clientèle est jeune, mais ça se passe bien, il y a rarement des problèmes. »

Pause. Lecteur ou lectrice de plus de 30 ans, vous venez de prendre un coup de vieux. Pas de panique ! À chaque bar son identité, à chaque coin de rue sa tranche d’âge. Le Canadian pour les concerts de rock et metal, le Strapontin pour le jazz, et des dizaines d’autres à explorer.

Nos divagations nous mènent jusqu’à la place de la Victoire. Dernier bar avant la fin du monde, le Duke y a ouvert ses portes il y a deux mois, à la place de l’Aventure. « L’esprit du bar ? Celui que vous voudrez ! » répond Pascal en souriant. « C’est comme le nom : Duke, certains pensent à Duke Ellington, d’autres à Booba, ou à la traduction française de « The Dude » dans le film The Big Lebowski. »

L’ancien du milieu pétrolier avait quitté la mer pour ouvrir le Shelter, et à soixante-trois ans, avec un nouveau bar, il n’entend pas prendre sa retraite : « Tant que je suis jeune il n’y a pas de raison ! ». Plusieurs générations sirotent des cocktails au son du rock qu’affectionne le patron. L’expérience nous confirme donc que le Vieux-Tours reste the place-to-be de toutes les générations lorsque l’envie de boire un verre se fait sentir.

Jours heureux

7 h, 8 h, 9 h du matin… Nouveau visage pour la vieille ville. Au fil des jours, vous croiserez les employés de la métropole en opération nettoyage ou les livreurs de fût de bières alimentant le quartier. Au Tourangeau comme ailleurs, c’est l’heure du café du matin. Le quartier s’anime petit à petit. La Bicyclerie et l’épicerie Sur la Branche à la Victoire, les concept-store de Châteauneuf, les libraires rue du Commerce…

Le Vieux-Tours diurne redevient l’antique quartier des marchands qui s’agglutinaient à l’époque dans les ruelles et sur les carrois aux alentours de la collégiale Saint-Martin, aimant à pèlerins. Tandis que les étudiants Léa et Guillaume font tourner leur linge à la laverie du Grand Marché, un peu plus loin, le peintre Laurent Vermeersch apprécie la vie de quartier. Rue Eugène Sue, il est « au cœur de la vieille ville mais en périphérie de la zone bruyante ».

L’artiste observe avec plaisir l’évolution du secteur Grand Marché-place de la Victoire : « Il y a de nouveaux commerces, une galerie, des projets avec l’association Victoire en Transition pour le carroi aux herbes… C’est de plus en plus attractif ! ». Quant au vitrailliste Pascal Rieu, il a choisi à dessein ce quartier pour y installer logement et atelier l’an dernier : « Le quartier est animé, c’est un quartier de nuit, mais on le sait quand on le choisit ! ».

C’est cependant en journée que leur association le Quartier des Arts entend faire vibrer la vieille ville (voir encadré). Il faut en arpenter les ruelles pour découvrir les ateliers… et les très bons restaurants cachés entre les pièges à touristes des grandes artères, et les petites rues discrètes, loin du tumulte. Mais à vous de les trouver, car c’est la seule manière de vraiment connaître le Vieux-Tours : l’arpenter en dehors des sentiers battus !

Reportage : Maud Martinez
Photos : ouverture Gérard Proust NR archives / Maud Martinez / Aurélien Germain

Chroniques culture : un nouveau Stephen King, le vinyle de Radio Campus Tours et le plein de BD

LES LIVRES

« APRÈS » – STEPHEN KING

Seuls les morts n’ont pas de secrets… Avec son « Après » (éd. Albin Michel), Stephen King revient aux fondamentaux, avec du surnaturel et du fantastique à tous les étages : il y raconte l’histoire d’un gamin lambda qui a toutefois la particularité de voir les morts. Et de leur parler.

Le dernier roman du maître de l’angoisse est un excellent cru, conté à la première personne, mené pied au plancher, qui bascule dans le registre policier dans sa seconde moitié. Un polar démoniaque riche, efficace, mais beaucoup trop court !
A.G.

 

« FRACTURES » – LAURE DECOURCHELLE

Laure Decourchelle, ex-lauréate du Prix Rock Attitude de Radio Béton, se lance dans le recueil de nouvelles avec « Fractures » (éd. ExAequo). En découlent quatre histoires, véritables chroniques de l’âge adolescent et de la jeunesse, directes et sans chichis. Découverte de l’amour, de l’amitié, de la chair, découverte de la vie tout simplement : Laure Decourchelle offre des textes plutôt sombres, au vocabulaire parfois cru (on sent l’influence de Bukowski), mais aux mots toujours justes, collant à son univers singulier.
A.G.


La sélection BD

Le coup de cœur de la semaine est signé Tardi et Dominique Grange qui, avec « Élise et les Nouveaux Partisans » (éd. Delcourt), livrent un récit romanesque et grave sur les combats de l’après Mai 68. Un chef d’oeuvre pour mieux comprendre la naissance des luttes dans le basculement du monde de l’époque.

On reste dans la romance pure, cette fois avec le très bel ouvrage « Aimer pour deux » (Grand Angle) où Van der Zuiden et Desberg brossent le portrait d’une famille déchirée par la guerre, un récit d’autant plus puissant qu’il puise dans les souvenirs du scénariste. Dans « Dernier Souffle » (Noctambule), le maître du noir et blanc Thierry Martin offre, dans un format à l’italienne, un western crépusculaire. Pour Jancovici et Blain, « Le Monde sans fin » (Dargaud) est pour demain si on ne prend pas conscience que les sources d’énergie de notre planète ne sont pas inépuisables. Un ouvrage à lire d’urgence !

On finit sur une note plus légère avec le « Supergroom » (Dupuis) : Vehlman et Chivard se lâchent pour la deuxième aventure d’un Spirou devenu un super héros envoyé aux Jeux olympiques des super héros !
Hervé Bourit


LE VINYLE DE LA SEMAINE DE RADIO CAMPUS TOURS

MONTPARNASSE MUSIQUE – EP

Nadjib Ben Bella et DJ Aero Manyelo, les deux moitiés de Montparnasse musique, livrent depuis le début de l’automne des morceaux explosifs sur leur premier EP (sorti chez Ben Bella Jazz). Les singles sortent un par un : « Panter » est sorti en mars, « Bitumba », l’entêtant « Sukuma » et « Le Serpent » sont parus cet été, le 29 octobre est sorti « Makonda ».

La recette ? De l’électro au service de rythmes congolais, des choeurs des Kasai Allstars et un clip tourné avec les Shégués, les enfants des rues de Kinshasa, qui figurent aussi sur la (très belle) pochette du vinyle. Chaque titre apporte son lot de vibes afrohouse, de cordes grattées et électrisées pour un son club imparable.


LE CD

PR2B – RAYONS GAMMA

La Berruyère Pauline Rambeau de Baralon (PR2B) sort enfin son premier album après quelques EP prometteurs qui lui ont permis, notamment, de figurer dans la sélection des Inouïs du Printemps de Bourges. Comment d’ailleurs ne pas rester insensible à cet superbe enchevêtrement de chansons, de pop et d’électro sublimé par une voix influencée par Brigitte Fontaine et où l’on sent un fort désir de cinéma, Pauline étant en plus diplômée de la Fémis. Un beau disque à se procurer d’urgence.
H.B.

Dans le quotidien de Maxime Desmay, apprenti et futur chef pâtissier

#VisMaVille À 20 ans, Maxime Desmay poursuit des études de pâtissier. Nous l’avons rencontré en apprentissage chez Nicolas Léger à Tours, la main à la pâte.

Concentré, Maxime Desmay s’empare de la poche à douille et se met à verser des crémeux mangue-passion dans le moule. Ils sont deux apprentis et un ouvrier cet après-midi-là dans le petit local de fabrication de la pâtisserie chocolaterie de Nicolas Léger, dans le centre-ville de Tours. La température monte avec la chaleur des fours, bientôt ce sont des sablés qui en sortiront.

Entre deux préparations, Maxime supervise un autre apprenti en CAP et lui donne des conseils. Car le jeune homme commence à avoir un peu de métier et surtout pas mal de formation. Il est en deuxième année de BTM (Brevet Technique des Métiers) pâtissier-confiseur-glacier-traiteur qui prépare notamment à monter sa propre affaire.

Dans le cahier des charges, « le jour de l’examen, il faut savoir gérer un apprenti et confectionner durant 8 heures entremets, salés, viennoiseries, chocolaterie, pièce montée et notre spécialité », détaille Maxime. Une formation polyvalente où il faut savoir tout faire, des classiques aux gâteaux plus complexes. Dans sa promo du Campus des Métiers et de l’artisanat de Joué-Lès-Tours, ils sont 16 élèves inscrits dans sa spécialité de BTM.

C’est le chocolat qui a amené Maxime à vouloir exercer ce métier, et ce dès le plus jeune âge. « Depuis tout petit, je voulais être chocolatier. Mes parents m’ont poussé à faire ce métier en voyant ma passion. Mon père est mécanicien, mais il fait son propre pain, ses brioches, alors j’ai expérimenté avec lui. »

Après la troisième et un stage dans la boulangerie de son village à côté de Loches, Maxime enchaîne les formations : CAP pâtisserie, CAP boulangerie, mention complémentaire chocolaterie, le tout au Campus des Métiers.

À présent en BTM pâtisserie, équivalent à un niveau bac, il revendique son désir d’éclectisme et de maîtrise des différents mets. Nicolas Léger, son maître d’apprentissage, voit en Maxime « un jeune qui sort du lot, qui aime son métier, comprend et qui en veut. » Il est vrai que Maxime est passionné. S’il travaille habituellement le matin dans son entreprise de 6 h à 13 h et dès 4 h 30 les week-ends, « les après-midi et les week-ends, je m’entraîne ».

Il faut de la motivation pour ce métier, quand les jeunes de son âge se retrouvent pour fêter la fin de semaine, Maxime dort… ou se lève. « J’ai quand même mes week-ends après les cours, ça va », tempère le jeune pâtissier. Qui retient l’alliance de la rigueur et de l’esthétisme dans son métier.

« Ce que j’aime, c’est la minutie, le sens de l’esthétique, inventer de nouveaux mélanges de textures et de saveurs, c’est là qu’on se fait plaisir. » Et chez Nicolas Léger, les apprentis peuvent tester, laisser libre cours à leur créativité… sous l’œil encadrant du chef !

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 10 au 16 novembre 2021

L’astrologue de tmv est de retour de vacances ! C’est l’heure de votre dose d’horoscope complètement wtf…

Bélier

Amour

Vous pensiez tomber sur un grand cru, mais ça ne sera qu’une simple piquette. Désolé.

Gloire

Sans vouloir vous casser le moral, mais cette année, Noël et le 1er de l’an tombent un samedi. Oubliez les jours fériés, kissouuuuu.

Beauté

Ne vous plaignez pas de votre carrure de nem, ça se travaille.

Taureau

Amour

Beh dis donc, vous êtes en rut en ce moment !?

Gloire

Comme disait Jean-Claude Van Damme : « Si tu téléphones à une voyante et qu’elle ne décroche pas avant que ça sonne : raccroche ! ».

Beauté

La constellation de Saturne et de l’étoile polaire vous conseille de porter de nouveau ce string en cuir que vous n’assumez pas.

Gémeaux

Amour

Félicitations, vous êtes tout ce qui est à l’opposé du romantisme.

Gloire

Qui suis-je, où vais-je ? Quel est le secret de la Vie ? Pourquoi Christophe Maé chouine autant et les Gémeaux sont aussi chiants ? Que de questions existentielles sans réponses…

Beauté

Vous murmurez du postérieur. C’est mignon.

Cancer

Amour

La constellation du Mark Zuckerberg vous rappelle que pas grand monde ne vous like en ce moment.

Gloire

Veritas odium parit, obsequium amicos, comme on dit chez moi ! (fallait écouter en cours de latin, mes petites loutres).

Beauté

Votre pilosité de Georges Moustaki fait des ravages.

Lion

Amour

Ah ! Y a moyen avec la personne qui se trouve à votre droite. Krrkrrr !

Gloire

N’oubliez jamais cette info capitale et d’extrême importance :
… Duchmol l’a toute molle.

Beauté

Vous êtes comme Dracula, la palourde et Elizabeth II : immortel(le).

Vierge

Amour

Faites du bien à la planète, recyclez vos ex.

Gloire

(et recyclez vos slips tant qu’à faire).

Beauté

Trouver votre beauté intérieure, c’est comme trouver la sortie d’un Ikea : une galère.

Balance

Amour

Vous n’êtes pas le couteau le plus affûté du tiroir, mais on vous aime quand même. (parfois).

Gloire

Personne ne peut contester que les Balances sont les meilleur(e)s. PERSONNE.

Beauté

Balance rime avec déchéance, décadence et insignifiance. Coïncidence ?

Scorpion

Amour

Sentimentalement, vous êtes tel un prout : toujours à fuir et vous échapper discrétos.

Gloire

Sans vous, le monde ne serait rien. (sauf toi, là, qui lis cet horoscope).

Beauté

Arf, j’ai peur de balancer des saloperies, car c’est potentiellement la période anniversaire des Scorpions.

Sagittaire

Amour

Le sexe avec vous est aussi jouissif que percer du papier-bulles.

Gloire

Par contre, vous êtes vraiment de gros relous les Sagittaires. (eh oh, on allait pas être sympa trop longtemps non plus…).

Beauté

Paraît-il qu’il n’y a rien de plus beau que les Sagittaires. (mais c’est totalement faux)

Capricorne

Amour

La vie est si belle quand on a un(e) Capricorne à ses côtés… (vous la sentez venir la vacherie dans le prochain horoscope ?).

Gloire

À la fin de Bambi, sa mère elle meurt. Et vlan dans les dents le spoiler !

Beauté

La moutarde est parfois fine, parfois forte. Comme vous.

Verseau

Amour

Être avec vous fait l’effet d’une dose de tabasco et de gros sel versé sur une plaie béante.

Gloire

Trouvez donc Ornicar et foutez-nous la paix.

Beauté

Franchement, vous êtes plutôt pas mal pour un(e) Verseau.

Poissons

Amour

Boh… de toute façon, l’amour c’est comme les enfants : c’est chiant.

Gloire

Votre historique Google est sale. Très sale.

Beauté

Vous êtes comme une tortue. Lent(e), ridé(e), risquant de mourir en avalant du plastique. (Ça ne veut rien dire, mais on s’en fout, on est payé pour ça).

Réorientation : changer de voie, c’est (toujours) possible !

Difficile d’avoir une vision claire des formations et des métiers quand on sort tout juste du lycée. Lors de ses études, si l’on se rend compte que ses choix ne correspondent pas à ses attentes, pas de panique ! De plus en plus de passerelles et de dispositifs permettent de changer et de trouver sa voie. Et des conseillers sont là pour accompagner cette période délicate.

«Je me rends compte que mon cursus ne correspond absolument pas à mes attentes. Je souhaiterais me réorienter. Est-ce trop tard ? Qu’est-il envisageable ? Je suis en plein questionnement et je vous l’avoue, complètement perdu… » Fin septembre, Mathis lançait cet appel à l’aide sur le forum en ligne du Centre d’information et de documentation jeunesse (CIDJ).

Jeune bachelier, il avait fait sa rentrée en première année de licence information-communication. Dès la troisième semaine de cours, il a compris que cette formation n’était pas pour lui : « Cette licence est très orientée vers l’art et les musées, or ce qui m’intéresse, c’est l’édition et l’événementiel. Je suis tombé des nues. »

« Un phénomène de masse », c’est ainsi que l’Inspection générale de l’éducation (IGESR) qualifie la réorientation dans l’enseignement supérieur, selon son rapport sur le sujet paru en juin 2020. Elle constate « une augmentation continue du nombre de réorientations », qui concernent « tous les types d’étudiants, quel que soit leur profil scolaire, quelle que soit leur filière de formation ».

Un(e) étudiant(e) sur quatre se réoriente

Ainsi, « plus d’un étudiant bachelier sur quatre se réoriente au cour de ses études, et dans la moitié des cas, c’est entre la première et la deuxième année après le bac (SIES 2018). » Comme Mathis, une bonne partie (38 %) des étudiants qui souhaitent se réorienter se rendent compte que leur cursus ne les intéresse pas. Certains l’ont choisi par défaut, car ils n’ont pas obtenu la formation souhaitée sur Parcoursup.

D’autres l’ont vraiment choisi mais ils s’aperçoivent que le contenu ne correspond pas à ce qu’ils en attendaient. Ce désintérêt concerne la moitié des étudiants en licence, un motif de réorientation loin devant l’échec aux examens (16 %).

Se réorienter, c’est toujours possible !

Nuance tout de même : chez les étudiants en médecine et en classes préparatoires aux grandes écoles, c’est l’inverse. Face à l’afflux de candidats à une réorientation, les universités multiplient les dispositifs. Sur la plateforme Parcoursup, la phase complémentaire s’achève mi-septembre. Ensuite, dès les mois d’octobre-novembre, les étudiants peuvent candidater à une réorientation. À l’issue de la première année, on peut aussi se réorienter via la plateforme Parcoursup. Son calendrier est une contrainte forte à prendre en compte.

Par ailleurs, les étudiants se retrouvent en concurrence avec les jeunes bacheliers. Ils doivent présenter un dossier très sérieux, avec un projet abouti et une bonne lettre de motivation. Parfois, accepter de déménager est la seule solution pour concrétiser un projet de réorientation. La mobilité est un frein important, surtout pour des familles aux ressources limitées. Mais l’anticiper peut permettre de trouver des solutions (demande de bourse, recherche d’un logement en cité universitaire…) et d’ouvrir le champ des possibles.

Mathis, lui, envisage de postuler en BUT information-communication ou en BTS communication à la fin de l’année universitaire, sauf s’il trouve dès le second semestre une autre licence qui lui plaît : « Désormais, je sais qu’il est possible de changer et de trouver sa voie ! »

Texte : Nathalie Picard / Photo : freepick


> EN SAVOIR + : De l’info Pour une écoute et un accompagnement gratuits :
– Services d’information et d’orientation des universités
– Onisep. Echanges par téléphone, tchat ou dans un centre d’information et d’orientation. www.monorientationenligne.fr
– Centre d’information et de documentation jeunesse (CIDJ). Mêmes modalités ou dans une structure Info jeunesse. www.cidj.com

 

On a testé le Rose Cornichon : des assiettes gourmandes avec ce que l’on veut dedans

Imaginez-vous dans un resto, devant un comptoir, où se trouvent plein de plats différents. Et que vous avez l’autorisation de goûter… à tout ce que vous voulez ! C’est le concept du Rose Cornichon, un établissement sur lequel l’équipe de tmv a flashé il y a peu.

Déjà, donc, parce que ce principe « d’assiette gourmande avec ce que tu veux dedans », comme le dit l’enseigne, nous paraît vraiment malin. Ensuite parce que le restaurant est tenu par des « Super Nanas » hautes en couleurs qui ne se départissent jamais de leur sourire et de leur sympathie.

Et enfin parce que l’intérieur nous laisse dire que, oui, il est toujours possible d’avoir une déco originale et attrayante sans verser dans le kitsch. Ici, on peut manger à table assis sur sa chaise d’école, dans un fauteuil tout doux ou dans un canapé confortable avec ses jolis coussins. Et on se plaît à zieuter la magnifique peinture street art flashy et colorée au mur ou encore ce gros cornichon en néon et son regard tout mignon.

Une assiette gourmande avec tout ce que l’on veut dedans !

Nous voilà alors, ce midi, à piocher un peu de tout ce qui se trouve au menu (oui, on a faim et on en profite). C’est donc parti pour une petite part de « salade de champipi à la grecque », une autre de quiche lorraine (un pur délice, et c’est un Lorrain de naissance qui vous le dit !), une portion de risotto tout fondant et une autre de mijoté de courge au chorizo. On a également rajouté une part de pizza au fenouil et aux mûres excellente, ainsi que des haricots blancs.

« Tout est fait maison par nos mimines », prévient l’équipe et cette assiette revient à 12,90 €. Gourmand, varié, et au final, un très bon rapport qualité-prix, puisqu’il y a vraiment possibilité de tout goûter, servi raisonnablement par l’équipe. Sans compter un buffet de desserts aussi esthétiques qu’alléchants. On en ressort donc l’estomac bien plein sans que ce soit trop bourratif, avec le sourire aux lèvres. Et l’envie de faire du Rose Cornichon notre cantine du midi.

Chronique : Aurélien Germain / Photos : Rose Cornichon et tmv


> L’addition  : L’assiette du jour (que l’on remplit comme on veut, donc) coûte 12,90 €. Côté desserts, on est sur une moyenne à 3 €

> C’est où ? Direction le 266 boulevard Charles-de-Gaulle, à Saint-Cyr-sur-Loire, à la frontière de Tours Nord. Le Rose Cornichon se situe près du Steak ‘n Shake, à quelques mètres des magasins Lidl et Auchan

> Ouvert de 11 h 30 à 17 h 30, cantine le midi et goûter l’après-midi. Du lundi au samedi. Sur place ou à emporter. Contact Tél. 02 47 63 72 14. Ou sur les réseaux sociaux : facebook.com/rosecornichon et @rosecornichon sur Instagram.


A Noël, des colis « cadeaux » pour les plus démunis

L’an dernier, la collecte de Fanny et Marine avait permis de distribuer 4 000 boîtes-cadeaux de Noël aux personnes précaires dans la rue. Elles remettent ça cette année.

« On ne peut pas aider tout le monde, mais tout le monde peut aider quelqu’un ! » C’est le mot d’ordre de Fanny et Marine, deux Tourangelles qui, avec « Main dans la main »(1), organisent une grande collecte pour aider les plus précaires dans la rue. Elles distribuent ensuite ces colis de Noël aux sans-abri, à la période des fêtes. Ainsi, l’an dernier, près de 4 000 boîtes avaient été offertes aux démunis, suite à un appel sur les réseaux sociaux.

Mais face à cette charge titanesque et après avoir été vite dépassées, les deux amies ont décidé de se réorganiser. Pour cette troisième édition, « on va se servir du réseau Lidl, avec lequel on travaille au quotidien, pour acheminer les colis sur notre plateforme de Sorigny », indiquent-elles dans La Nouvelle République.

Les colis pourront être déposés dans les enseignes du même nom (à Tours, Joué, Chambray, etc.), mais aussi dans d’autres boutiques de Tours et son agglomération. On peut notamment citer des points de collecte comme Au Tour du vrac (Tours), dans les mairies de Veigné et Montbazon, à O Bistrot Quai (Esvres) et chez Ô P’tit Vrac (Amboise).

Comment ça marche ?

Si les fois précédentes, les gens participaient en déposant des boîtes décorées, il est désormais conseillé d’opter pour un sac à dos (les colis sont encombrants et font des déchets, mais ils resteront acceptés pour les centres d’urgence).

Et pour aider, c’est tout simple : on prend un sac et on y glisse « un truc bon, un truc chaud, un produit cosmétique, un divertissement ». On peut également y mettre un petit cadeau pour un animal et un mot doux ! « Notez bien dessus : enfant ou femme, ou homme, ou chien », précisent Fanny et Marine.

La collecte se déroulera du 24 novembre au 17 décembre. Suivra ensuite la distribution aux personnes sans-abri. Marine et Fanny ont d’ailleurs lancé un appel aux volontaires et aux bénévoles pour les aider à faire les maraudes, stocker et distribuer ces colis. Pour que Noël soit solidaire jusqu’au bout.

Texte : Aurélien Germain / Photos : ouverture NR Julien Pruvost

(1) Main-dans-la-main-37 sur Facebook

 

 

Indre-et-Loire : de nouvelles mesures sanitaires annoncées

Rassemblements, port du masque à l’école, dose de rappel : avec un taux d’incidence qui a remonté dans le département, la Préfecture d’Indre-et-Loire a annoncé de nouvelles mesures.

Le port du masque redevient obligatoire à l’école (Photo archives NR – Julien Pruvost)

« Le taux d’incidence dans le département d’Indre-et-Loire a dépassé le seuil d’alerte de 50/100 000 habitants depuis plus de 10 jours. Il est aujourd’hui de 58/100 000 habitants. » C’est par cette phrase que débute le communiqué de la Préfecture d’Indre-et-Loire qui a, par conséquent, annoncé la réinstauration de certaines mesures.

Rassemblements

Pour commencer, une première mesure sera instaurée à partir de ce lundi 8 novembre : « Les rassemblements de spectateurs debout venus assister à un concert devront respecter une jauge maximale de 75 % de la capacité d’accueil du lieu », prévient la Préfecture. Et ce, que ce soit une salle de spectacle, une salle polyvalente, un chapiteau, etc.

« Cette mesure s’applique notamment aux boîtes de nuit », est-il également indiqué.

Le port du masque à l’école

Comme de nombreux autres départements français, l’Indre-et-Loire est elle aussi concernée par le retour du port du masque pour les enfants (de plus de 6 ans) à l’école primaire dès lundi 8 novembre. Idem pour les activités périscolaires.

Vaccination : dose de rappel

Enfin, les autorités rappellent qu’il est fortement conseillé aux personnes âgées de plus de 65 ans d’effectuer une dose de rappel de vacin (à partir de 6 mois après la dernière injection). Les personnes sévèrement
immunodéprimées peuvent recevoir le rappel à partir de 3 mois après la dernière.

Vacances de la Toussaint : 7 bonnes idées de sorties en famille

Les vacances de la Toussaint, c’est le moment idéal pour s’offrir des petites escapades en famille, pas trop loin de la maison, mais assez quand même pour changer un peu d’air. Nous vous en avons sélectionné quelques unes dont certaines, époque de l’année oblige, vous offriront aussi quelques petits frissons.

Chasse aux bonbons

Vous avez du mal à convaincre vos enfants de visiter les châteaux de la Loire ? Le Rivau a la solution. La chasse aux bonbons d’Halloween, elle n’est QUE pour les enfants. Ils ont une heure pour faire leur razzia. Mais attention, préviennent les organisateurs, certains bonbons pourront être des bonbons pièges ! Et, en plus, ils peuvent venir déguisés (les enfants, pas les bonbons…)

> Les 30, 31 octobre et 1er novembre, au château du Rivau. À partir de 6 ans. 3,50 €/enfant + droit d’entrée au château.

Dans l’automne de Chaumont

Ce sont, déjà, les derniers jours pour découvrir les jardins présentés cette année à Chaumont-sur-Loire, sur le thème du biomimétisme. Et, en plus, pour accompagner la fin de cette saison, l’ensemble du domaine se pare de décors extraordinaires de fleurs et de fruits d’automne. Toute la poésie de la courge et des feuilles mortes.

> Domaine de Chaumont-sur-Loire (41). Tarifs : 19 € (réduit : 12 €).

À LA RENCONTRE DES BÉBÉS PANDAS

Avec tout ça, peut-être que l’information vous a échappé. Deux bébés pandas sont nés au ZooParc de Beauval au début du mois d’août. Les vacances de la Toussaint, c’est le moment pour venir leur faire un petit coucou. Dans la « Galerie des pandas », vous les verrez évoluer sur un grand écran et vous pourrez suivre tous leurs mouvements. Ils sont tellement meuuugnons !

> ZooParc de Beauval, à Saint-Aignan-sur-Cher (41). Tarifs : de 25 à 32 €.

TISSER À LA TOUSSAINT

L’atelier du lissier, au château de Langeais, a été entièrement renouvelé. On a l’impression que l’artisan est juste descendu fumer sa cigarette au pied du donjon et qu’il va revenir dans un moment. Sauf que le lissier, pendant les vacances de la Toussaint, ce sera vous. Une animatrice vous donne les ficelles de cet art ancestral (les ficelles, ah, ah, ah !) et après, c’est à vous de jouer. Vous repartirez même avec votre ouvrage !

> Château de Langeais, du 26 octobre au 4 novembre, du mardi au jeudi, entre 10 h et 13 h puis entre 14 h et 17 h. Durée 1 h, sur réservation. À partir de 7 ans.

UNE SEMAINE EN ENFER

Bon, en enfer, on exagère peut-être un peu. En fait, à l’occasion d’Halloween, le château de Meung-sur-Loire a laissé les clés aux fantômes qui le hantent. Vous croiserez spectres, vampires et sorcières en vous aventurant dans les ténèbres où ils vous donneront des indices pour découvrir le sortilège et la récompense qui va avec. C’est encore mieux si on vient déguisé.

> Château de Meung-sur-Loire, du 26 au 31 octobre, de 14 h à 18 h, en continu. Tarifs : de 6 à 9,50 €.

FAIRE TOURNER LES TABLES

Les vacances de la Toussaint, c’est la dernière occasion de découvrir l’exposition que La maison de la magie de Blois consacre au spiritisme et aux sciences occultes. Elle s’appelle « Esprits fantômes » et elle revient sur tous les aspects de ces pratiques qui nous font frissonner et qui puisent leurs origines dans les civilisations les plus anciennes. Vraiment intéressant et surprenant !

> Esprits fantômes, à la Maison de la Magie de Blois. Tarifs : de 6,50 à 11 €.

Travailler votre curiosité

Les cabinets de curiosités, ce sont des meubles ou des pièces où l’on entreposait des collections d’objets insolites de toutes sortes et de toutes origines. Des planisphères, des globes célestes, des bijoux, des coquillages, mais aussi des représentations d’animaux mystérieux et, parfois, imaginaires. Le Palais Jacques Cœur de Bourges leur consacre une superbe exposition, excellente occasion de redécouvrir à la fois ce lieu et cette très belle ville.

> La chambre des merveilles, Palais Jacques Coeur, à Bourges. Tarifs : 7,50 € (enfants : 3 €).

On a testé La Table de Justine, bistrot tourangeau

Direction la rue des Fusillés, à Tours, pour goûter à la cuisine maison de La Table de Justine.

« Exigez le fait-maison ! » Le message écrit sur l’ardoise qui trône devant La Table de Justine est on ne peut plus clair. C’est l’un des credos de la maison. Situé à deux pas de la Place de la Résistance, le restaurant s’est installé en septembre 2019 et se revendique bistrot tourangeau.

Ici, pas de chichis, c’est du simple, mais c’est bon, copieux et gourmand. Avec des prix doux ! Le midi, l’ensemble entrée-plat revient à 14,90 €. Et pour la totale, entrée-plat-dessert, un billet de 20 suffit. Côté ambiance, on est dans le chaleureux, « à la bonne franquette » (et ce n’est pas péjoratif).

Le patron s’occupe de son client et sait présenter sa (très chouette) cave à coup de conseils avisés, où il n’y a que des vins de Loire comme références. Idem pour les amateurs de bière : celle proposée vient tout droit d’Amboise.

Cuisine maison, simple et efficace

Et dans l’assiette ? Eh bien, on débute notre repas du midi avec un tartare d’avocat et chèvre ; tout frais dans la bouche, avec du bon pain pour accompagner tout ça. Arrive le plat principal : on a opté pour la pièce du boucher. Le morceau arrive avec du gros sel dessus. Miam ! Il y a une sauce à l’échalote dans un petit récipient qui accompagne, mais la viande, tendre et issue de la boucherie Gallais, se suffit à elle même. Avec tout ça, de grosses frites bien dorées et qui calent sacrément l’estomac.

Le reste de la carte proposait aussi une cuisse de canard confite et son écrasé de pommes de terre, des gambas et leur riz pilaf ou encore une grande salade végétarienne. Et au niveau des desserts, café gourmand, tarte tatin, crème brûlée et mousse au chocolat sont au programme. Le tout, donc, pour un rapport qualité/prix plus que raisonnable.

Au final, un restaurant convivial, au service agréable, avec une cuisine maison. Simple, mais efficace.

Aurélien Germain


> L’addition : formule du midi à 19,90 € pour entrée, plat, dessert. Le duo entrée/plat à 14,90 €. Le soir et le samedi, c’est à la carte ! Menu enfant : 12,50 €. 

> La Table de Justine : 6 rue des Fusillés, à Tours. Ouverture : déjeuner du lundi au samedi, de 12 h à 14 h 30 ; dîner du jeudi au samedi, de 19 h à 22 h 30. Fermeture le dimanche. Terrasse en extérieur.

> Contact Tél. 02 47 20 50 60. Ou sur Facebook : @La-Table-de-Justine-Bistrot-Tourangeau

Dans le quotidien de Cassandre Richet, coach sportive et prof de yoga

#VisMaVille Cassandre Richet est coach sportive. Elle enseigne le yoga et le Pilates en indépendante à Tours et aux alentours. Elle nous dévoile l’envers du décor de son métier et de sa passion.

Les tapis sont posés, le bol tibétain est en place, les apprenties « yogi », jambes en tailleur et corps bien droit démarrent leur échauffement par des exercices de respiration. L’une d’elles est en visio, car elle n’a pas de pass sanitaire, la caméra est posée juste devant la coach. Inspirations, expirations… cinq minutes de détente et de concentration qui permettent de poser le poids de la journée et se centrer sur soi.

« On peut commencer les choses sérieuses, vous vous sentez bien ? Allez, vous me faites un vinyasa », les interpelle leur professeur de yoga Cassandre Richet. Les cours se déroulent en petit nombre, « dix personnes maximum », dans des salles louées par Cassandre, à Tours et La Riche, ce soir-là à la Dilettante, rue de la Mairie.

Car la vie de coach sportive indépendante, « c’est beaucoup d’organisation, de planification et de rigueur », souligne Cassandre Richet. « L’avantage c’est que je gère mon emploi du temps sans horaire fixe, sans patron, mais en réalité c’est très peu de temps libre, presque du non-stop. Je suis parfois fatiguée, au risque de la blessure et n’ai pas toujours assez de temps pour ma pratique personnelle. Mais avec l’expérience (elle s’est lancée en 2014 – NDLR), je gère bien à présent. »

Entre les cours collectifs et individuels qu’elle propose en yoga mais aussi en Pilates, en salle de gym ou en autonomie, auprès également d’une association comme l’Ardente à la Bergeonnerie ce qui lui permet de proposer des cours à des prix accessibles (« c’est important et de s’adapter à tous les âges et morphologies »), Cassandre jongle aussi avec les stages qu’elle organise au Center Parc de Loudun, les retraites qu’elle propose en yoga et les cours en entreprise.

Derrière cette diversité de prestations, un seul mot d’ordre : « Apprendre aux gens à prendre soin d’eux. On cherche dans les étirements, le renforcement et les postures un bien-être qui bénéfice au corps et au moral. Ça rebooste une séance quand ça ne va pas. En tout cas pour moi c’est vital, c’est ce qui m’a sauvé pendant les confinements. »

Formée en école de coach sportif à Tours après des études de danse au conservatoire et de langues à la faculté (elle a passé un an au Japon), Cassandre se remet en question, abandonne son job d’étudiante à Ikea et se lance avec passion dans la pratique du yoga et du Pilates, dites « méthodes douces » : Paris, Cambodge, Inde, elle se forme et continue d’ailleurs aujourd’hui avec le yoga thérapie.

Devant l’engouement des candidats à un job qui fait rêver, elle nuance : « Derrière nos belles photos sur nos sites internet, il faut savoir que nous avons beaucoup de gestion et d’administratif, beaucoup d’heures en dehors de la présence des cours. Je ne le conseille pas à tout le monde, la plupart peuvent pratiquer en loisir sans en faire un métier. Mais moi je ne ferai pas autre chose », sourit-elle.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 20 au 26 octobre 2021

Haut les cœurs (ou pas), voici l’heure de l’horoscope WTF de tmv, sauce salée !

Bélier

Amour

Une sombre étude guatémaltèque indique que 78 % de la population ne peut pas piffrer les Béliers.

Gloire

Dur dur, mais vous resterez coincé(e) aux toilettes ce dimanche et tout le monde se moquera de vous. Vous n’avez que ce que vous méritez.

Beauté

Mouette qui pète, galère sur votre tête.

Taureau

Amour

Votre vie amoureuse est aussi éphémère qu’une photo sur Snapchat. C’est triste, mais on s’en tape un peu au final.

Gloire

Le travail, c’est pas la santé. On vous a menti.

Beauté

Il serait désormais judicieux de travailler sur votre rire d’otarie asthmatique.

Gémeaux

Amour

Arf… Y a pas grand-chose à se mettre sous la dent en ce moment, n’est-ce pas ?

Gloire

Cette semaine, vous vous lèverez du bon pied. (sauf les unijambistes)

Beauté

Oui, mais que de dos.

Cancer

Amour

Votre libido libidonne salement en ce moment

Gloire

Et si vous preniez un suppositoire de second degré avant d’aller vous coucher ?

Beauté

En avril, ne te découvre pas d’un fil. Ça tombe bien, on est en octobre donc on s’en fout : TOUS À POIL !

Lion

Amour

Une rencontre amoureuse, c’est toujours le début d’une future séparation. Allez A+ !

Gloire

Arrêtez les sextos, c’est franchement plus de votre âge.

Beauté

Félicitations, vous êtes aussi adroit(e) qu’un manchot avec des moufles.

Vierge

Amour

Rime avec Zemmour. Flippant, non ?

Gloire

Dans votre vie professionnelle, vous êtes aussi utile qu’un parlementaire européen.

Beauté

Vous n’êtes pas une bouteille de pinard ; l’âge ne vous bonifie pas du tout.

Balance

Amour

Votre cœur est aussi froid et vide que mon frigo.

Gloire

Changez de métier. De femme ou de mari. Et d’enfants. Changez de vie en fait.

Beauté

Vous avez toujours faim, alors mangez. Mangez tout ce qui passe. Même votre belle-mère, pas d’pitié !

Scorpion

Amour

En ce moment, y a que moi qui vous aime à peu près. Bref, un ratio bien pourri.

Gloire

Vous frôlez la perfection (mais uniquement parce que vous passez à côté de moi héhé)

Beauté

Il y a deux choses génialement géniales sur Terre. La raclette et les Scorpions. AAAANW trop meugnon.

Sagittaire

Amour

Vous vous êtes pris pour un footballeur pour simuler autant ?

Gloire

Le ridicule ne tue pas. Il suffit de jeter un oeil à votre vie pour s’en convaincre.

Beauté

Vous rayonnez autant qu’un poisson à Fukushima. Cœur sur vous.

Capricorne

Amour

D’après l’horoscope du magazine Elle, « climat astral embrouillé pour les couples. Réagissez ! ». Voilà, ça vous apprendra à pas lire notre horoscope à nous.

Gloire

Les 2es décans sont géniaux et iront bien. Les autres, on s’en fout. (tiens, qu’est-ce que je vous disais juste au-dessus !)

Beauté

Aoutch, on pourrait vous apposer un nutri-score E rien qu’en vous analysant.

Verseau

Amour

Smiley triste, smiley qui pleure, smiley qui vomit.

Gloire

Vous êtes du genre à dire « chocolatine », non ? (Auquel cas on ne vous respecte pas)

Beauté

Vous avez la prestance d’un gallinacée, mais c’est pas grave.

Poissons

Amour

Vous avez parfois l’impression d’être un plan B ? Rassurez-vous : vous avez parfaitement raison.

Gloire

La seule personne qui rit à vos blagues, c’est vous. (et c’est déjà pas mal)

Beauté

Un bien joli teint de surimi.

Balade sur la Loire : un fleuve qui vous veut du bien

[Long Format] Un pique-nique en été, un footing pour se décrasser à l’automne, une balade en amoureux en hiver… Les Tourangeaux font leur retour sur les bords de Loire. Mais comment en faire un retour gagnant ? On remonte le fil de l’eau, et de l’histoire, de ce joli fleuve, tout en découvrant son écosystème.

Jusqu’au début du XXe siècle, la Loire tenait une place importante dans la vie des Tourangeaux, mais ils se sont peu à peu coupés du fleuve », explique Bruno Marmiroli, directeur de la Mission Val de Loire. Jusqu’au XIXe siècle, le fleuve était un axe commercial d’envergure nationale : « Il était un grand carrefour marchand, jusque dans les années 1850 où le train est venu le concurrencer, avec la garantie d’un fret qui ne souffrait plus des aléas climatiques.

La Loire était aussi un élément important de la vie quotidienne : on pêchait, on prenait le bac pour traverser d’une rive à l’autre », et on l’observait, car ses variations avaient un impact direct sur la ville et ses habitants. À La Riche, la rue du Port témoigne de ce passé de mariniers, tandis qu’entre Saint-Pierre-des-Corps et Tours, le Quai de la Gare du Canal rappelle l’existence du chemin navigable entre la Loire et le Cher qui séparait alors les deux villes…

L’équipe la Rabouilleuse (Clément, Malou, Faustine).

Lien cassé… bientôt retrouvé ?

Comment la relation des Tourangeaux à leur fleuve a-t-elle changé ? Prenez un désintérêt pour la navigation commerciale, ajoutez une guerre mondiale et ses bombardements, une reconstruction à grande vitesse et le développement d’une France des Trente Glorieuses tournée vers le progrès et l’international, et vous avez votre réponse !

Pour B. Marmiroli, « de 1960 à 2000 la ville s’est développée le long de son fleuve, mais pas avec lui. On construit alors des infrastructures qui coupent la ville du fleuve pour relier les métropoles, en cassant le lien entre le fleuve et les habitants ». De Tours à La Riche, on circule par exemple à grande vitesse en voiture, en oubliant qu’à quelques mètres s’écoule la Loire, rendue difficilement accessible aux quartiers voisins. Mais la reconstruction et le développement des axes autoroutiers comme des immeubles plus proches a un autre impact : on puise alors le sable dans le fleuve pour faire du béton, sans en mesurer les conséquences.

À ne pas confondre avec le ragondin venu d’Amérique du Sud pour perturber l’écosystème local, le castor d’Europe a fait son retour en Touraine dans les années 1950. Un bâtisseur à son aise dans la région ! (Photo MDL37)

Alix Tery-Verbe, de la Maison de la Loire de Montlouis-sur-Loire, dresse un bilan sans appel : on a extrait du lit du fleuve en 40 à 50 ans ce qui avait mis cinq siècles à s’y accumuler. L’eau se retrouve à circuler un peu plus profondément, et sans sable à charrier mais avec la même force qu’avant, provoquant une érosion accrue sur son passage. L’effondrement du pont Wilson en 1976 aurait-il pu être évité sans cette perturbation de l’écosystème ligérien ? Toujours est-il que l’accident a servi d’élément déclencheur pour motiver l’interdiction de l’extraction dans le lit mineur du fleuve.

Un monde à part entière

À la Maison de la Loire de Montlouis, on arpente régulièrement les bords du fleuve avec les visiteurs, à la recherche des traces de castors. Cette espèce emblématique a été réintroduite il y a une cinquantaine d’années dans la région, d’où elle avait disparu au XIXe siècle. Le ragondin s’est fait sa place alors qu’il vient d’Amérique du Sud et n’a pas de prédateur. Sur les îles, les oiseaux viennent se reproduire, tandis que des insectes peuplent le sable… C’est tout un écosystème qui s’épanouit dans et sur le fleuve.

Ce scarabée bleu (pour le mâle, la femelle fait profil bas avec des couleurs plutôt brunes) peuple les rives des cours d’eau. Et à La Ville-aux-Dames, il a donné son nom à une île de Loire : l’île aux Hoplias. (Photo MDL37)

Mais comme tout écosystème, il est fragile : « À chaque fois qu’on rompt l’équilibre, c’est irréversible », commente Bruno Marmiroli. Alix Tery-Verbe renchérit : « Ce sont plein de choses qui s’additionnent et interagissent entre elles. Le risque inondation, par exemple, est lié à l’impact des activités humaines sur tout le bassin versant de la Loire (qui s’étend sur un cinquième du territoire français).

L’enlèvement des haies sur les terres agricoles, l’imperméabilisation des sols avec l’urbanisation, le remblaiement des zones inondables contribuent à ce risque. » Un effet domino, dans lequel l’Homme n’a pas toujours conscience qu’il va déclencher des réactions en cascade ! La ville de Tours et la Métropole travaillent par exemple actuellement sur la situation de la Petite Gironde, un affluent de la Choisille, qui se jette ellemême dans la Loire.

La lycose des sables : Cette petite araignée vit dans les sables, au bord de l’eau. Elle se la joue incognito grâce à son dos rayé de beige, blond et gris. (Photo MDL37)

La Petite Gironde qui parcourt le quartier des Douets déborde souvent, et est polluée. Or, au-delà de ce minuscule cours d’eau, c’est toute la Touraine qui peut être affectée. Attention toutefois : les crues « ordinaires » de la Loire ne sont pas à redouter, au contraire. Elles sont indispensables à l’équilibre du fleuve, en arrachant une partie de la végétation pour laisser ainsi de la place aux oiseaux et à leurs nids, ou en permettant aux poissons de venir frayer tranquillement…

C’est pour faire connaître aux Tourangeaux ces délicates nuances que la Mission Val de Loire mène ses travaux de recherche sur le patrimoine et l’environnement du Val de Loire, et que la Maison de la Loire éduque au quotidien les générations présentes et futures de Tourangeaux… ou de Ligériens ?

Ligériens, habitants du fleuve

Si vous aimez marcher sur les bords de Loire à l’aube, vous les apercevrez peut-être. « C’est le moment où je croise les copains, nous sommes peu nombreux à naviguer sur le fleuve à cette heure, quand on se croise en bateau on discute, et parfois on boit un coup. » Dans son kayak ou sur sa barque, le photographe professionnel Jean-François Souchard en profite bien sûr pour capturer la lumière de l’aurore et la vie du fleuve derrière son objectif.

Qui croise-t-il ? Des bateliers, ou l’un des quatre pêcheurs professionnels d’Indre-et-Loire. Thierry Bouvet est de ceux-là. Comme Jean-François, il a d’ailleurs commencé sa vie d’adulte dans les études de géographie. L’étude du fleuve donne-t-elle envie de s’y plonger ? Pour le pêcheur, c’est un projet d’analyse des faits sociaux autour de la Loire qui l’amène au bord de l’eau, puis bientôt sur le fleuve en 2014. Il y a trouvé son rythme, entre le pont de Saint-Cosme à La Riche et Amboise, pour rester lié à la ville.

Sterne Pierregarrin : Vous la croiserez surtout en été, d’avril à août, puisqu’elle passe l’hiver bien au chaud en Afrique. Elle profite de son séjour dans la région pour se reproduire avant de repartir. (Photo MDL37)

Jean-François Souchard finançait quant à lui sa thèse de géographie en faisant des photos depuis l’eau, « les fesses dans mon kayak ». « C’est la Loire qui m’a fait rester en France », admet celui qui a vécu quelques temps au Québec. Le batelier Clément Sirgue, qui navigue avec l’association La Rabouilleuse depuis une quinzaine d’années, est aussi revenu vers la Loire pour y trouver son bonheur : « J’étais tiraillé entre la terre et la mer. Entre mon parcours dans la gestion de la nature et l’éducation à l’environnement, et mon plaisir de la navigation à la voile en mer. Avec le fleuve, j’ai trouvé une bonne synthèse des deux. Ici, tout commence et tout finit. Toutes les activités du vivant finissent dans le fleuve.».

On pourrait dire qu’Alain aussi finit dans la rivière… du moins il aime à y « naviguer », puisqu’il nous reprend sur le terme « nager » : « La nage est interdite dans la Loire. Comme nous y allons avec des flotteurs, nous sommes considérés comme navigants.». Le Tourangeau âgé de 75 printemps plonge dans l’eau tous les quinze jours environ, avec une bande d’une dizaine de passionnés. Combinaison, palmes, flotteur, et bon gueuleton à l’arrivée, c’est le programme habituel. « Il y a le côté sportif, pendant 2 h on palme, mais on voit aussi des choses assez extraordinaires. Les couleurs, les oiseaux, les lumières, être porté par le courant… c’est que du bonheur ! ».

Clément Sirgue définit ces bateliers, mariniers, pêcheurs, navigants qui parcourent la Loire comme des Ligériens. Les habitants du fleuve. Comme un Tourangeau connaît sa ville, un Ligérien connaît son milieu : « En formant des bateliers avec l’école de la Rabouilleuse, on forme des ambassadeurs et des veilleurs. Ils s’attachent à la Loire, ils la promeuvent, ils la connaissent et savent sur quel banc de sable on peut aller ou non, ils habitent le fleuve, et ils le défendent. »

Les bancs de sable qui bougent, les bîmes qui se créent lorsque le lit s’effondre et que l’eau tourbillonne vers la nappe souterraine, la faune et la flore… « Il faut lire le fleuve car il est très changeant » raconte le batelier, qui compare la navigation à la bourde, ce long bâton qu’on enfonce dans le lit du fleuve pour avancer, à un travail d’équilibre des forces entre l’homme, le bateau et le fleuve.

Retour à l’eau… en douceur

Le directeur et l’équipe de l’association la Rabouilleuse participent au Parlement de Loire, et ont été partie prenante des Assemblées de Loire, avant de naviguer jusqu’à Orléans pour le festival de Loire. Mais Clément Sirgue met en garde : « Le but n’est pas que tous les Tourangeaux et touristes soient sur la Loire, ce serait un désastre écologique. Mais il faut se demander comment on protège ce milieu, et comment on le donne à voir. Il faut accompagner ce retour des gens vers le fleuve. »

La relation des Tourangeaux à leur fleuve est en pleine évolution, mais pour tous les acteurs que nous avons rencontrés, le retour vers la Loire doit s’accompagner d’une véritable éducation qui permettra de retisser un lien équilibré entre le milieu naturel et ses habitants. Objectif : la réintroduction raisonnable et mesurée de l’être humain en milieu ligérien.

Texte : Maud Martinez / Photo d’ouverture : Jean-François Souchard

Deuxième ligne : quel design pour le tramway ?

Elle était déjà à l’œuvre pour la première ligne : l’agence tourangelle RCP a été retenue pour designer les rames et les stations de la deuxième ligne de tramway.

Les faits

C’est désormais officiel. L’agence tourangelle RCP, de Régine Charvet-Pello, a été retenue pour le design des rames et des stations de la future ligne de tramway. C’est déjà elle qui avait été en charge de la première ligne à l’époque.

Wilfried Schwartz, président du Syndicat des mobilités de Touraine (SMT), a par ailleurs précisé que ce design ne serait « pas forcément identique » à celui de la ligne A, mais qu’il resterait évidemment compatible (oubliez donc un tram’ aux couleurs de tmv…). Vingt-deux rames et vingt-sept stations sont concernées.

Le contexte

L’agence RCP a été retenue parmi sept autres candidats. Le montant du marché s’élève à près de 250 000 €. Installé dans le quartier des Deux-Lions, RCP a également été sélectionné pour le métro du Grand Paris, dont le lancement est prévu dans trois ans. L’agence est spécialisée dans les transports publics : les tramways du Mans, d’Angers ou même d’Alger et Constantine, c’est elle aussi !

Les enjeux

Reste désormais à établir le projet culturel du tramway, confié à l’époque à l’artiste Daniel Buren. S’il n’est pas candidat, ou s’il l’est sans être retenu, ses fameuses lignes blanches et noires ne seront pas réutilisées, puisqu’elles sont directement liées à son œuvre. Le projet n’a pas encore été attribué pour le moment. « Il reste encore à définir avec des artistes internationaux », a déclaré Wilfried Schwartz.

Il faudra aussi penser à la végétalisation autour de cette ligne, puisqu’elle doit s’accompagner « d’un véritable projet vert, marqueur identitaire d’un territoire résolument tourné vers son inscription dans un écrin naturel dans lequel tous les modes se retrouvent », promet Tours Métropole. À ce jour, le Syndicat des mobilités de Touraine peut compter sur 80 millions d’euros de subventions (lire tmv n°394).

La mise en service de cette deuxième ligne, qui doit relier Chambray-lès-Tours à La Riche en passant par Tours, est prévue pour 2025.

Texte : Aurélien Germain / Photo : archives NR – Julien Pruvost

Chroniques culture : l’histoire du Temps Machine en livre, du polar, la tonne de BD et le retour de No One Is Innocent

Cette semaine, on lit un tas de BD, de polars et on se refait la Petite histoire du Temps Machine en livre, tout en s’écoutant le dernier album de No One Is Innocent.

LES LIVRES

LA PETITE HISTOIRE DU TEMPS MACHINE

On vous en parlait déjà la semaine dernière : c’est désormais dans nos petites mimines que se trouve le livre « La Petite histoire du Temps Machine » ! Au menu ? 125 pages retraçant toutes les vies de la salle de concert jocondienne qui a fêté ses 10 ans. Il y a un esprit fanzine qui se dégage de l’ouvrage rédigé et dirigé par Adrien Durand.

C’est la photographie d’une époque, mais c’est aussi une formidable machine à remonter le temps, à travers les textes, certes, mais aussi les photos, les affiches et les entretiens. Le tout, posé sur un très beau papier glacé (l’objet « a de la gueule », comme disent les jeunes qu’on n’est plus d’ailleurs) et conclu par des chroniques de disques d’artistes tourangeaux, de Chill Bump à Thé Vanille, en passant par Biga*Ranx et Mesparrow. Vivement le livre des 20 ans !
Aurélien Germain

UN TUEUR SUR MESURE

Un polar qui commence par une scène de braquage pas si ratée que ça, avec des gangsters déguisés en loups le soir d’Halloween : voilà un début prometteur ! Pour la suite, on peut faire confiance (enfin…) à Sam Millar, ancien braqueur qui a concocté la petite merveille de l’année avec « Un tueur sur mesure » (éditions Métailié), récit dans un Belfast sous tension, doté d’une belle écriture.

Il y fait surgir des cohortes de tueurs, des hordes de flics, des membres de la redoutable Fraternité Irlandaise dans une course poursuite haletante. Une pépite d’humour noir et burlesque.
H.B.


LE CD

NO ONE IS INNOCENT – ENNEMIS

Les Français de No one is innocent reviennent avec « Ennemis », un disque qui, une fois de plus avec le groupe, redonnera les lettres de noblesse au rock engagé. Sans prétention aucune, la bande à Kemar serre les dents, dénonce, crache et fait pleuvoir les coups. Le Rassemblement national prend cher, les élites et politiques également ; No One égratigne ceux qui restreignent nos libertés (bref, leurs thèmes de prédilection en somme).

Derrière, ça joue sévère, ça riffe poilu (ouille, « Dobermann », titre d’ouverture à l’effet coup de boule) et ça tape sec sur une rythmique béton. Un album taillé pour la scène, le poing levé. Engagé et enragé.
A.G.


LA SÉLECTION BD

Le coup de cœur de la semaine ira au premier roman graphique de Joseph Kai, « L’Intranquille » (éditions Casterman). L’auteur libanais nous entraîne dans un Beyrouth des artistes et des milieux queer, au cours d’une longue déambulation onirique, où son regard dit toute l’anxiété d’une ville et d’un pays au bord du gouffre. Sensible et poignant.

C’est en Corée que Meralli et Henry nous emmène avec « Kill Annie Wong » (Sarbacane) sur les traces d’une tueuse à gages, fan du Grand Bleu, et d’une cantatrice qui est aussi sa cible. Un essai intriguant et haletant. Avec « Une Histoire populaire de la France » (Delcourt), Lugrin, Xavier et Gaston vous scotchent, le long de ces 256 pages qui commentent l’Histoire de notre pays vue du côté du peuple face aux puissants. Un regard pertinent et décapant.

Encore un chef d’œuvre de Hermann qui revient à la série Bois Maury avec un inédit, « L’Homme à la hache » (Glénat), un épisode plein de bruit et de fureur magnifié par un dessin et des couleurs de très haute tenue. Un peu d’humour pour finir avec « Leconte fait son cinéma » (Dupuis), où Nicoby et Joub dressent un portrait très drôle du réalisateur des Bronzés.
Hervé Bourit


L’EVENEMENT

POLAR SUR LOIRE

La 5e édition de Polar sur Loire se dévoile tout doucement. Celle-ci aura lieu le samedi 27 novembre, salle Ockeghem à Tours, de 10 h à 18 h 30 (entrée libre). Le roman policier sera décliné sous toutes ses formes (thriller, noir, polar, anticipation…). Côté dédicaces, 22 auteurs ligériens seront présents, à l’instar de Pierre Belsoeur, Béatrice Egémar, Denis Soubieux ou encore Nadine Jussic et Jean-Noël Delétang. Une expo de dessins de procès d’assises signée Philippe Delord est aussi au programme, ainsi qu’une table ronde autour du personnage du policier dans le polar.
A.G.


 

Dans le quotidien de Corinne Hamidat, la « vigie » du Sanitas

#VisMaVille Corinne Hamidat est surveillante d’un pâté d’immeubles, dans le quartier du Sanitas, à Tours. Du ménage au relationnel, un métier polyvalent et prenant.

Sous le soleil automnal qui pointe son nez après l’averse, elle retrousse ses manches, enfile ses gants et ramasse aussitôt les débris de meubles qui jonchent le sol au pied d’une barre d’immeubles du Sanitas. Direction « le monstre », le local qui sert de stockage pour les encombrants.

Corinne Hamidat ne compte plus les déchets déversés chaque soir, des « incivilités » qui occupent les surveillants d’immeubles et agents d’entretien de Tours Habitat – le gestionnaire des logements sociaux, une bonne partie de leur matinée.

En tant que surveillante principale d’immeubles, chaque jour de la semaine, depuis sept ans, Corinne Hamidat fait sa ronde du secteur qui s’étale du boulevard Général de Gaulle à l’allée de Moncontour, derrière la gare, bordé par la Rotonde et l’avenue Grammont. À l’embauche, à 7 h 30, après avoir fait le ménage des deux entrées dont elle est chargée, elle s’assure qu’ « il n’y a pas de danger pour les locataires, pas de bris de glace par terre, je vérifie aussi que les ascenseurs ne sont pas en panne, que les portes de hall se ferment bien ».

En chemin, elle interpelle les autres surveillants ainsi que les agents d’entretien et de maintenance qui officient dans le secteur. Corinne a un rôle pivot, chargée de recueillir les informations et de les retransmettre à Tours Habitat. « Il faut aimer le relationnel pour ce métier », pointe la gardienne. En contact avec les autres professionnels mais aussi les locataires, elle assure les états des lieux d’entrée et de sortie.

Le téléphone vissé sur son oreille, elle est régulièrement appelée pour « des changements d’ampoule, des fuites d’eau, une clé perdue ». La surveillante d’immeubles apprécie ces moments d’échange même si « parfois il faut prendre sur soi quand les gens sont agacés, j’attends qu’ils se calment et on parle après ».

Du haut de sa stature imposante, Corinne adoucit les moeurs. Ayant habité auparavant dix ans le quartier, elle connaît bien ses habitants, surtout les personnes âgées, notamment du boulevard de Gaulle, qui ne quitteraient leur logement pour rien au monde. « J’aide les petites mamies à porter leurs affaires quand je les croise à la sortie des courses. »

Pour le reste, il y a du roulement et pas toujours le temps de faire connaissance. Si Corinne Hamidat possède un bureau de gardienne au 12 allée de Luynes, spacieux mais dépouillé, elle n’y passe pas la majeure partie de son temps. « Je ne tiens pas en place, j’aime être sur le terrain et puis il faut que je marche depuis mon infarctus. »

Ses trois grands enfants lui font d’ailleurs la leçon et lui demandent de se ménager, elle qui a du mal à fermer l’oeil lorsqu’elle est d’astreinte les soirs et week-end, de « peur de ne pas entendre le téléphone sonner et ne pas répondre aux locataires. Le bien-être des locataires, c’est mon souci permanent. »

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Dans le ventre des Halles : plongée dans un quartier gourmand

Cette semaine, tmv commence son tour des quartiers, racontés par les habitants eux-mêmes et les commerçants. Première étape aux Halles.

Les préjugés ont parfois la vie dure, qu’ils soient positifs ou négatifs. Le ventre de Tours, son marché, ses artisans, ses restaurants. Une image parfois bourgeoise, l’impression d’un quartier bien campé sur ses acquis. TMV a voulu gratter un peu la surface de ce vernis, pour découvrir le quartier des Halles du côté de ses commerçants et de ses habitants.

Première étape de notre tour des quartiers de Tours que nous poursuivrons dans les mois qui viennent. Suivez le guide !


POUR RETROUVER NOTRE DOSSIER SPECIAL QUARTIER DES HALLES, CLIQUEZ ICI ! 

(ou direction notre rubrique « hebdo en PDF » pour télécharger le numéro du 13 octobre 2021)

 

Horoscope WTF du 13 au 19 octobre 2021

Retrouvez votre dose d’astrologie 100 % véritable, 100 % vérité, dans l’horoscope WTF de tmv.

Bélier

Amour

Ne faites plus rien avant le mariage. De toute façon, vous devez m’obéir, c’est moi l’astrologue.

Gloire

Telle l’éolienne, vous brassez du vent. Chuuuut, ça vaut mieux

Beauté

Attention, à venir : méga gueule de bois comme Pinocchio.

Taureau

Amour

Oh oh ! Comme on dit chez les beaufs, « y a bientôt une brioche dans le four ! »

Gloire

Terrible nouvelle pour vous cette semaine : quelqu’un vous offrira le livre « Ce que m’ont dit les Français », écrit par Cyril Hanouna et Christophe Barbier.

Beauté

Vous avez le poil soyeux, on est content pour vous.

Gémeaux

Amour

Ooooh pop pop, y a baleineau sous gravillon entre vous et les Balances !

Gloire

Vous n’avez pas encore compris que les chats contrôleront le monde d’ici peu. C’est ce qui causera votre perte.

Beauté

Arrêtez de toucher tous les orifices qui passent à votre portée.

Cancer

Amour

chaque fois que vous repensez à votre ex, un bébé panda meurt. Pensez-y.

Gloire

Il y a des jours, comme ça, où tout va mal. Alors on lit l’horoscope de tmv. Et c’est encore pire.

Beauté

Votre rire de phacochère en rut en agace plus d’un.

Lion

Amour

Je vous aurais bien dévoilé mes prédictions de ce côté là mais vous ne m’aimez pas, alors ça sert à rien

Gloire

On n’est pas bien là, à se moquer de ces gros nazes de Sagittaires, hein ??

Beauté

Vous avez la carrure d’un pissenlit, mais vous êtes une belle plante.

Vierge

Amour

No zob in job, on a dit.

Gloire

Rien n’y fait, vous avez la réactivité d’un lamantin.

Beauté

Vous participerez au prochain Mondial du fromage à Tours en 2022. Et vous vous fondrez parfaitement dans la masse (et dans l’odeur)

Balance

Amour

Arrêtez de chouiner sur votre vie sentimentale, on dirait Christophe Maé.

Gloire

Vous êtes aussi stressant(e) que ce moment où il ne reste plus qu’une feuille de PQ sur le rouleau.

Beauté

RIP petite dignité partie trop tôt <3

Scorpion

Amour

Vous irez sur Google pour vous renseigner sur la durée de l’orgasme du cochon. Et vous pleurerez à chaudes larmes, déçu(e), en apprenant la nouvelle.

Gloire

Un(e) seul(e) Scorpion vous manque et tout est dépeuplé.

Beauté

Vous êtes tellement canon que même vos pieds sont beaux. (et pourtant, c’est dégueu les panards)

Sagittaire

Amour

Vous êtes comme Cupidon. Toujours à vous mêler de la vie sentimentale des autres et toujours à poil

Gloire

Waouw, sacré rire. On dirait un phoque enrhumé

Beauté

Au final, vous êtes un peu comme un donut. Tout rond, sucré, avec un trou.

Capricorne

Amour

Et si vous arrêtiez de les choisir avec un QI de bulot ?

Gloire

Vous allez être enlevé(e) par des extraterrestres qui feront des expériences très sales sur vous. Je sais, c’est toujours con d’apprendre ça dans un horoscope.

Beauté

On veut pas vous mettre mal à l’aise, mais vous avez un mickey dans la narine droite.

Verseau

Amour

Arrêtez de faire des rêves érotiques avec Jean Castex.

Gloire

La réponse à toutes vos questions existentielles se trouve juste à la ligne en-dessous…

Beauté

… Votre ressemblance avec un pruneau est troublante.

Poissons

Amour

Toujours imité(e), jamais égalé(e) ! (aaaanw)

Gloire

Et si vous faisiez comme l’horloge parlante ? La ramener uniquement quand on vous sonne ?

Beauté

Force est de constater que vous étiez pionnier(e), puisque la mode du monosourcil revient.

La Famille Addams 2, une virée d’enfer : la critique ciné

La Famille Addams revient pour les suites de leurs aventures, version film d’animation. Pas franchement mémorable…

LA FAMILLE ADDAMS 2 : 2/5
> Animation, de Greg Tiernan et Conrad Vernon (USA). Durée : 1 h 32.


Après la tentative ratée, en 2019, de pondre une version animée de La Famille Addams (critiques et public n’ont pas été très tendres envers le film), voilà que débarque un second volet qui, disons-le de suite, ne remontera sûrement pas le niveau.

Dans ce nouvel épisode, la famille toute en noir se lance dans un road trip, une virée d’enfer faisant escale à Miami, au Canada ou encore dans la Vallée de la Mort. Si le synopsis promet des « aventures complètement déjantées faites de situation loufoques », force est de constater que l’on n’a visiblement pas la même définition de « loufoque »…

Rien de bien folichon à se mettre sous la dent ici : La Famille Addams 2 reste d’une platitude et d’une banalité sans nom. Emballé grossièrement, visuellement sans intérêt (peu de relief, animation classique, réalisation impersonnelle…), le film est sauvé par quelques bonnes trouvailles (la réflexion sur les liens filiaux et familiaux) et de rares gags faisant mouche.

Mais le récit, ronflant, reste fade, pas même excité par ce trop-plein de chansons pop, à défaut d’une vraie musique originale, qui torpille « l’esprit Addams ». Sur le même créneau, autant préférer un Hôtel Transylvania ou bien sûr, la version ciné culte de 1991. Ce qui évitera également de se coltiner, avec la VF de ce second film d’animation, le doublage de Kev Adams. Ça, par contre, c’est vraiment l’enfer.

Aurélien Germain

Volley : Dans la tempête, le TVB démarre bien

Et c’est une bonne nouvelle pour le sport tourangeau !

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la victoire du TVB à Poitiers (1-3), ce week-end, a fait du bien au moral. Il était important à plus d’un titre, ce match. D’abord parce qu’il s’agissait de la première rencontre du championnat et qu’il est toujours préférable de débuter par une victoire. Ensuite, parce que Poitiers-Tours, c’est le grand derby du volley et que ces confrontations ont toujours un goût particulier. Mais, surtout, il y avait le contexte de l’avant-saison, qui trottait lourdement dans les têtes tourangelles.

Sportivement, en effet, le TVB ne se présente pas du tout dans la configuration imaginée par le staff. En quelques jours d’octobre, le club a perdu deux de ses joueurs cadres sur blessure. Ce fut d’abord le réceptionneur-attaquant marocain Zouheir El Graoui, victime d’une blessure au pied, qui devrait être absent des parquets pendant plusieurs semaines. Puis, lors d’un match amical du TVB, c’est l’attaquant brésilien Aboubacar Drame qui s’est effondré au sol, victime d’une rupture totale du tendon d’achille droit. Pour lui, la saison est terminée.

Si pour le premier, un joker a été trouvé, en la personne du Tchèque Kamil Baranek, pour le second, aucun remplacement pérenne n’est annoncé pour le moment. Ce scénario, évidemment, rappelle celui de la saison dernière qui avait si mal débuté et que le club entend par-dessus tout effacer lors de cet exercice.

Annulation du contrat de naming

Mais à ces déboires médicaux qui, fort heureusement, n’ont pas eu de conséquences sportives ce week-end, s’ajoute la déconvenue financière liée à l’annulation du contrat de naming signé avec l’enseigne McDonald’s. Pour le TVB, c’est entre 150 000 et 200 000 € de manque à gagner. Une ligne en moins dans le budget du club qui pourrait avoir des conséquences dans les mois qui viennent si la situation n’est pas rétablie au moment de boucler les budgets.

On le sait, seuls les succès sportifs et la cohésion peuvent permettre de surmonter ces coups du sort. Le TVB a su trouver l’un et l’autre, samedi soir, à Poitiers. Une bonne nouvelle pour le sport tourangeau.

Texte : Matthieu Pays / Photo : archives NR

Les Salons de Choiseul feront leur retour les 27 et 28 janvier 2022

C’est officiel : les Salons de Choiseul signent leur retour ! Rendez-vous en janvier 2022 pour une quarantaine de conférences gratuites autour du thème « Le Végétal ».

Les faits

On les avait bien crus disparus à jamais… Mais non ! Tel le phénix, les Salons de Choiseul renaissent de leurs cendres et reviennent pour une septième édition, les 27 et 28 janvier 2022 au lycée Choiseul. Au programme, quarante-cinq conférences – toutes gratuites – pour comprendre le monde. Ouvertes à tou(te)s, elles tourneront cette année autour du thème « Le Végétal » (avec une fantastique affiche clin d’œil à l’artiste Arcimboldo). Elles réuniront géographes, philosophes, journalistes ou encore professeurs et scientifiques « pour échanger, communiquer et débattre », précisent les organisateurs.

Cette manifestation unique en son genre en France (les conférences sont organisées au sein du lycée, avec l’implication des élèves) sera retransmise pour la première fois sur Youtube, grâce à l’école de cinéma Escat, de Tours Nord.

On ne va évidemment pas trop spoiler la future annonce des conférences, mais le public peut déjà s’attendre à en apprendre plus sur « l’affaire des poisons sous Louis XIV », « la reconnaissance juridique et sociale de la criminalité environnementale », « les mots du vin », ou encore se questionner sur le sujet « les plantes sont-elles sensibles ? ».

Le contexte

En 2018, les Salons de Choiseul avaient fait carton plein avec 7 000 spectateurs et 62 conférences. Aux manettes depuis 2012, Sylvie Mercadal et Stéphane Genêt étaient – à juste titre – épuisés par cette organisation titanesque, malgré leur énergie folle. Un repos bien mérité devait avoir lieu, mais Sylvie Mercadal a obtenu sa mutation, tandis que Stéphane Genêt s’est lancé dans l’écriture d’un roman. Puis la crise du Covid est arrivée, annulant de fait l’édition 2020.

C’est finalement leur collègue, Emmanuel Gagnepain, qui, avec sept autres profs, a repris les rênes avec la bénédiction des fondateurs des Salons. Signant par là le retour de l’événement tant attendu pour 2022.

Aurélien Germain


> lessalonsdechoiseul.com et facebook.com/LesSalonsDeChoiseul

 

Chroniques culture : metal maori, le plein de BD et de comics et Le Temps Machine en livre

Il y a de quoi se mettre sous la dent cette semaine, entre le metal groovy et maori des Néo-Zélandais d’Alien Weaponry, un livre célébrant le Temps Machine, ou encore un comics rugueux et de la BD à tout va.

LE CD

ALIEN WEAPONRY – TANGAROA

Prenez une grosse portion de folkore maori, mélangez à un groove metal typique des années 90, ajoutez une pincée de textes traitant d’écologie ou des ravages du colonialisme : et hop, vous voilà avec la mixture signée Alien Weaponry. Sur ce nouvel album Tangaroa, le trio néo-zélandais garde le créneau qu’il occupe (tout seul) et prouve encore son savoir-faire malgré son jeune âge (les loustics n’ont même pas 20 ans !).

Ça tape sévère sur les fûts, les riffs sont simplissimes mais efficaces et puissants. Le chant maori couplé à la démarche artistique finit de faire d’Alien Weaponry un groupe sur qui il faudra compter ces prochaines années.
Aurélien Germain


LA SELECTION BD

Dans « L’Art de Mézières » (éditions Dargaud), ce ne sont pas moins de 240 pages qui sont consacrées à l’auteur de Valerian. Car derrière sa série, pionnière de la SF en France, se cache un des auteurs les plus attachants du 9e Art. Il suffit de se laisser immerger, page après page, dans son univers foisonnant pour découvrir une œuvre d’une richesse insoupçonnée. À travers inédits, croquis, dessins et un entretien passionnant, Jean-Claude Mézières se dévoile comme jamais.

Avec le tome 11 des « Petits Mythos » (Bamboo), le Tourangeau Philippe Larbier et son scénariste Christophe Cazenove régalent une fois de plus en nous entraînant dans une contre-visite de la mythologie grecque pleine d’humour. Fin de la trilogie pour « Le Dernier Atlas » (Dupuis), superbe conclusion à cette série humaniste, écolo et humaine qui fera date.

Avec « Tananarive » (Glénat), le duo Vallée/Eacersall brille via cette histoire de vieillards fantasque et délirante. On finira avec le magnifique « L’Or du temps » (Maghen), où le dessin flamboyant d’Oriol et le scénario malin de Rodolphe nous entraînent dans le Paris fantastique des années 1900.
Hervé Bourit


LE COMICS

RECKLESS

Ed Brubaker et Sean Philipps dégainent du sale avec le tome 1 de Reckless (éditions Delcourt Comics). Ici, c’est un polar poisseux, poussiéreux, qui s’offre au lecteur. L’ambiance sexe, sang et drogue imprègne les 144 pages qui suivent Ethan Reckless, ancien étudiant, dont le job est de « régler les problèmes » à condition d’y mettre le prix. Personnages âpres, flambées de violence : Reckless est un comics rugueux, avec du caractère, et à ne pas mettre entre toutes les mains.
A. G.


LES LIVRES

CLARA YSÉ – MISE À FEU

Encensée lors de sa magnifique prestation cet été aux Francofolies de la Rochelle, la chanteuse Clara Ysé dévoile ici tout son talent d’auteur avec ce premier roman, « Mise à feu » (éditions Grasset). Ce conte cruel de la jeunesse, rempli de rites d’initiation d’une rare poésie, se déploie dans un univers d’une puissance d’évocation phénoménale. On se laisse porter par la force romanesque de cet ouvrage lumineux.
H. B.


LE TEMPS MACHINE EN LIVRE !

Un livre qui retracerait les mille et une vies du Temps Machine ? La salle jocondienne l’a fait ! Pour fêter ses 10 ans comme il se doit, voilà « La Petite histoire du Temps Machine », un ouvrage limité à 500 exemplaires qui vient de sortir. Rédigé et dirigé par Adrien Durand, il « offre la photographie d’une époque » et aborde l’histoire de la salle, sa vision, mais propose aussi des chroniques de disques qui ont marqué la vie du Temps Machine. Carte blanche est également laissée à Terreur Graphique pour nourrir la bête. À dévorer fissa !
A. G

Foot : Omar da Fonseca au secours du Tours FC

Le joueur argentin va s’impliquer dans le projet de reprise, en devenant l’actionnaire principal de la future Société Coopérative d’intérêt collectif (SCIC) qui portera le projet. 

Omar da Fonseca est déjà venu plus d’une fois au secours du club tourangeau mais jusqu’alors, il l’avait toujours fait sur le terrain, par un des coups de patte légendaires dont il avait le secret. La star argentine a, en effet, fait les beaux jours du Tours FC (qui s’appelait FCT à l’époque) quand celui-ci évoluait dans l’élite, au début des années 80.

On a appris en fin de semaine dernière que le joueur argentin, devenu consultant sur BeIN Sport, a décidé de s’impliquer dans le projet de reprise, en devenant l’actionnaire principal de la future Société Coopérative d’intérêt collectif (SCIC) qui portera le projet.

Depuis l’été, et après plusieurs années compliquées financièrement et sur le plan organisationnel, le TFC est placé en redressement judiciaire. Il a été plusieurs fois relégué administrativement, pour se retrouver aujourd’hui en Régional 1, un niveau objectivement indigne de son statut. L’actuel propriétaire du club, Jean-Marc Ettori, a clairement indiqué qu’il n’avait plus l’intention de poursuivre l’aventure.

« C’est hyper-valorisant pour nous »

Le Président délégué du club, Guillaume Barré a déposé le projet de reprise devant le tribunal de commerce mercredi dernier. Il a indiqué que la présence d’Omar da Fonseca dans le projet était une grande nouvelle pour le club. « C’est quelqu’un de charismatique, qui a une notoriété sur le plan national, mais aussi une vraie expérience et une connaissance du football, de ses réseaux, qui sont très importantes pour notre projet. Il va nous apporter tout cela. Il a le potentiel pour amener les projecteurs sur le club, de manière positive. C’est hyper-valorisant pour nous. »

La période d’observation du club s’achève le 25 novembre. À cette date, le tribunal pourra décider de la prolonger de six mois supplémentaires ou acter la reprise par la SCIC. Pour la première fois depuis bien longtemps, la lumière semble apparaître au bout du long tunnel du foot tourangeau.

M. P. / Photo : archives NR

Cancer : l’art-thérapie au service des patient(e)s

#OctobreRose Hypnose, sophrologie, activité physique, mais aussi art-thérapie : les soins prodigués aux patientes souffrant d’un cancer du sein à Tours sont nombreux. Car la guérison se joue au-delà des seules chimios et séances de rayons.

C’est sur un chariot qu’Elodie Larsonneur balade son attirail. Des crayons de couleur, des pinceaux, des palettes, des carnets de croquis, des feutres, et tout un tas de livres. Depuis dix-sept ans, l’art-thérapeute rencontre à l’hôpital Bretonneau les patients. Depuis plusieurs années, c’est en oncologie et hématologie qu’elle fait rouler son matériel d’une chambre à l’autre.

Souvent méconnue, l’art-thérapie fait en effet partie des soins proposés aux patients. C’est sur indication médicale que l’art-thérapeute ira donc à la rencontre d’un ou d’une patiente. « L’art-thérapie est proposée comme soin de support en oncologie, comme d’autres soins que sont la psychologie, l’hypnose, la diététique ou la kinésithérapie », explique élodie Larsonneur.

Pour les malades du cancer, passer par l’art peut être salvateur : « Certains vont arriver à exprimer l’indicible du bouleversement qu’ils traversent ». Et pas besoin d’être un artiste-né ! Tous les livres qui peuplent les étagères de ce chariot coloré sont aussi là pour montrer que l’art peut prendre mille et une formes. Et lorsqu’ils sont alités et voient venir à eux un atelier portatif, les patients laissent finalement tomber leurs barrières habituelles.

Dessin, musique, créativité

Sur le mode du « et finalement pourquoi pas », ils s’expriment par le dessin, ou la musique si cela leur convient mieux. « Les patients retrouvent leur enfant intérieur, ils n’ont plus rien à perdre et prennent plaisir à ces activités, ils découvrent leur créativité, cela stimule leur confiance en eux. Ils sont dans un état de mieux-être qui peut faire oublier la souffrance du quotidien et par exemple faire passer le temps de la chimio », décrit la thérapeute.

Il n’est d’ailleurs pas rare que l’œuvre d’art toute fraîchement créée soit accrochée sur le tableau blanc de la chambre. Elle servira alors de point de départ pour une conversation avec les soignants, qui trouvent ainsi une nouvelle porte d’entrée dans la relation au patient. Si la musique adoucit les mœurs, l’art apaise donc les douleurs…

Texte : Maud Martinez / Photo : Elodie Larsonneur

Horoscope WTF du 6 au 12 octobre 2021

Il y a des jours, comme ça, où tout va mal. Alors on lit l’horoscope de tmv. Et c’est encore pire.

.

Bélier

Amour

Au lieu de collectionner
les râteaux, roulez plutôt des pelles.

Gloire

Comme disait ma mère,
« quand on n’a pas de cerveau, il
faut avoir des jambes ». Voilà débrouillez-
vous avec ça, j’ai autre
chose à faire.

Beauté

Non, pas cette semaine.

Taureau

Amour

Avec vous sous la couette, c’est
« Fast & Furious » (tous les épisodes)

Gloire

Ah là, c’est plutôt Les Bronzés
(version Jean-Claude Dusse)

Beauté

Oh bah là, c’est plutôt Shrek
ou les Dents de la mer.

Gémeaux

Amour

Qui se ressemble s’assemble.
Mais parfois, il y a des exceptions…
CLIN D’OEIL CLIN D’OEIL !

Gloire

Et si vous arrêtiez d’aller voir
des gens tout nus sur Internet ? Ça vous
éviterait tous ces virus sur l’ordi.

Beauté

Alors oui, mais seulement les
semaines impaires.

Cancer

Amour

« Fais coooommeuh l’oiseauuu,
ça vit d’air pur et d’eau fraîche, un oiseauuuu
» (mais Michel Fugain vous a
pas dit que ça s’écrase contre un poteau,
l’oiseau)

Gloire

Arrêtez de mordre le facteur.
Achetez-vous un chien.

Beauté

Pour un(e) Cancer, vous êtes
plutôt pas mal. C’est louche.

Lion

Amour

Un(e) de perdu(e)… bah un(e)
de perdu(e). Arrêtez de vous rassurer
avec des proverbes stupides.

Gloire

Soyez fier(e) de votre parcours !
Si vous en êtes là aujourd’hui, c’est parce
que vous avez triché au bac.

Beauté

Même avec un slip kangourou,
vous restez sexy. Vive vous.

Vierge

Amour

Entre Cyril Hanouna mixé
à Carla Bruni et Eric Zemmour croisé
avec Jennifer Lopez, qui choisiriez-vous
pour une nuit ?

Gloire

(le fait même que vous ayez tenté
de répondre à cette question prouve
que vous êtes taré(e))

Beauté

cf. horoscope des Sagittaires.
Pour vous, c’est la même.

Balance

Amour

Votre vie amoureuse du moment
est comme un zombie : tout pourri.

Gloire

Quelque chose de DINGUE va
vous arriver samedi, 15 h, place Jean-Jaurès.
(que de suspense)

Beauté

Euh. Cette tenue vestimentaire,
c’est vraiment voulu ?

Scorpion

Amour

Une sombre étude lituanienne
prouve que le réchauffement climatique
est dû à la libido brûlante des Scorpions.

Gloire

Les astres sont formels, ils
ont parlé : tout le monde s’en fout des
Scorpions.

Beauté

Pour finir ces prédictions,
rappelez-vous que Scorpion rime avec
George Tron. Déduisez-en ce que vous
voulez, nous ça nous fait flipper.

Sagittaire

Amour

Appuyez sur la pédale de frein
côté cochonneries ; vous n’avez bientôt
plus d’essence.

Gloire

Tel l’unijambiste, vous allez
vous lever du mauvais pied cette semaine.

Beauté

Le nombril sale.

Capricorne

Amour

D’amour il n’y a point. Le
Capricorne se suffit à lui-même. Vous
êtes trop parfait(e) pour le petit peuple.

Gloire

Réincarnez-vous en moule.
C’est cool une moule, ça embête personne,
ça prend le soleil tranquilou une
moule.

Beauté

En changeant 7 lettres à
« Capricorne », on obtient « panaris
au pied ». Flippant, non ?

Verseau

Amour

L’amour de votre vie se trouve
sur 3615 Ulla. U-l-l-a. (oui, vous êtes un
vieux machin de 150 ans d’âge)

Gloire

Jésus vous aime. (et c’est le seul)

Beauté

N’écoutez pas les haters :
continuez à vous balader en slip chez
vous comme vous aimez tant.

Poissons

Amour

Si ça peut vous rassurer, votre
ex ressemble au plan Tinder de Gollum.

Gloire

Waouuuuw, votre vie professionnelle
est aussi passionnante qu’un
épisode version longue de Derrick.

Beauté

Vous illuminez la journée des
gens. (mais c’est seulement parce que
votre front est tout luisant, beeeh)

Vrac, local et bio, le pari d’Anne-Gwénolée Tu et de son épicerie « Sur la branche »

#VisMaVille Anne-Gwénolée Tu est gérante de l’épicerie locale et sans emballage, Sur la Branche, à Tours. Investie dans le zéro-déchet, elle se bat pour participer à une économie plus vertueuse.

Place de la Victoire, ce mercredi après-midi, le magasin ne désemplit pas. Familles, étudiants, retraités… tous passent faire leurs provisions et prendre des nouvelles. « Vous ne fermez pas, rassurez- moi ? » Car Anne-Gwénolée Tu, la gérante et fondatrice de Sur la Branche depuis 2017, traverse une mauvaise passe financière et vient d’en informer ses clients par mail (lire ci-dessous).

L’épicerie locale de quartier prend plus que jamais tout son sens. « Nous étions les premiers à Tours à allier vrac, produits locaux et bio, assure Anne-Gwénolée Tu. Nous sommes investis dans un réseau d’associations zéro déchet, nous aimons conseiller nos clients dans leurs démarches, leur donner des recettes, des astuces et les orienter vers les bonnes personnes. L’idée est d’avoir affaire à des hommes, loin de l’industrie agro-alimentaire. »

Bref plus qu’une épicerie, Anne- Gwénolée participe à la promotion du zéro-déchet et d’une alimentation de qualité au sein des réseaux tourangeaux. Ici les clients amènent leurs bocaux et emballages, ce qui permet de choisir la quantité. Dans le magasin, s’affichent les portraits d’une quarantaine de producteurs locaux, du maraîcher de Saint- Pierre-des-Corps aux huileries de Touraine. « Ce n’est pas juste vendre des pois chiches et des pommes de terre mon métier, je suis allée sur leurs exploitations, on partage une démarche. »

Le déclic s’est produit très jeune. Végétarienne à 18 ans, elle parcourt le monde en faisant du woofing et plonge dans ses intérêts : la nature et l’alimentation. Notamment grâce à son colocataire qui était brasseur. Alors installée en région parisienne, elle évoluait dans le milieu de la librairie de luxe. « Je suis passée de la vente de livres qui coûtait des milliers d’euros à des légumes », sourit la pétillante brunette, aujourd’hui 37 ans.

Un milieu dont il lui est resté la rigueur du travail et le goût de la qualité. Elle monte alors une section de la Ruche qui dit oui dans la brasserie de son ami. Elle découvre aussi Tours et tombe amoureuse de la ville. En 2017 la voilà lancée dans l’aventure Sur la Branche.

« Je voulais une épicerie du quotidien. Il est difficile de ne faire que du local et du bio, mais j’essaie que les produits viennent le plus près possible. 95 % de nos produits sont quand même bio avec des valeurs éthiques. » Ce qui n’est pas bio n’en est pas moins respectueux de l’environnement et local comme le garum du pêcheur Thierry Bouvet. Singularité, l’épicerie propose aussi des casiers de poissons frais deux fois par semaine, grâce au réseau Poiscaille, qu’il suffit de choisir sur internet. Et les paniers bio sont sans engagement.

Textes et photos : Aurélie Dunouau


Épicerie bio en difficulté

Depuis la crise du Covid, la fréquentation de l’épicerie n’a cessé de décroître. « Nous étions à 1 600 clients par mois avant le Covid, nous sommes à présent à 1 000 clients par mois, cela s’est surtout creusé depuis le printemps dernier. Notre seuil de rentabilité n’est plus atteint », alerte Anne-Gwénolée Tu, la gérante de Sur la Branche. Résultat : – 30 % de chiffre d’affaires. « Si les clients ne reviennent pas et surtout durablement, nous ne pourrons pas continuer. » Elle signale d’autres cas similaires de boutiques indépendantes en difficulté. Le tout récent drive du bons sens à Chambray-lès-Tours vient de fermer ses portes.

> Sur la branche, 2 place de la Victoire, à Tours.

Octobre Rose : face au cancer, l’activité sportive reste essentielle

Octobre Rose est souvent l’occasion de randonnées. Rien d’étonnant à cela : les bienfaits de l’activité physique sont prouvés pour ces malades qui retissent alors un lien avec leur corps… et avec les autres. Les Cher Dames de Loire pagaient par exemple tous les samedis. Pour se prouver qu’il y a une vie après la maladie, et pour s’amuser !

« Ne pas rester entre le lit et le canapé ». L’expression revient aussi bien dans la bouche de Jean-Christophe Bonnin, kinésithérapeute et président de l’association Rose & Blu, que dans les paroles de Pascale Foussard, cofondatrice des Cher Dames de Loire. Pour le professionnel de santé comme pour l’ancienne malade du cancer du sein, l’activité sportive est essentielle dans la vie des patientes, qu’elles soient en cours de traitement, en convalescence ou en rémission.

« On encaisse mieux quand on est un peu actif », raconte Marion, 39 ans aujourd’hui, dont le diagnostic de cancer du sein avait été posé il y a deux ans. A l’époque, la jeune femme se rapproche des services de la Ville de Tours pour participer aux A.P.A, activités physiques adaptées. Pascale avait fait la même démarche un peu plus tôt : « J’ai fait du sport presque tous les jours, ne serait-ce qu’un peu de marche pour aller chercher le pain. Et puis j’ai testé la danse, le Pilates, la gym, le golf, j’ai découvert de nouvelles activités » raconte-t-elle.

 » C’est le fait de bouger qui va effacer cette sensation d’asthénie »

L’accès aux A.P.A est conditionné par un avis médical, et une rencontre avec un éducateur-référent pour cibler les sports qui pourront convenir. « La régularité de la pratique est essentielle, pendant le traitement ou la convalescence », explique Richard Alloncle, référent sport-santé et handicap pour la municipalité.

Depuis le début des années 2010, il est en effet démontré que si la maladie épuise, elle est aussi plus facilement vaincue quand la patiente pratique une activité régulière. Jean-Christophe Bonnin, le kiné, précise : « Paradoxalement, pour gommer l’état de fatigue que ressent le malade, se reposer ne fonctionne pas. C’est le fait de bouger, de s’activer même si on n’en a pas envie, qui va effacer cette sensation d’asthénie. On affronte alors mieux les traitements, et la spirale s’inverse ».

Pascale a par exemple vécu ce retour au sport durant sa maladie comme un défi : avant chaque séance de chimio, faire un peu d’exercice, pour arriver en forme, et repartir moins fatiguée. Puis recommencer. Éviter ainsi la fonte des muscles, prendre moins de médicaments… mais pas seulement. Bien dans son corps… bien dans sa tête Le slogan paraît éculé, mais il prend tout son sens pour les malades du cancer du sein. « J’ai fait de la gym, de l’aquagym, de la marche nordique avec la ville de Tours. Cela me permettait de sortir de chez moi, d’avoir un élément positif à mettre dans mon agenda, et de voir du monde », raconte Marion.

« Le sport, une bouée de sauvetage »

« Le sport, c’était une bouée de sauvetage, une bouffée d’oxygène psychologiquement, ajoute Pascale. On rencontre du monde, on se comprend sans se parler, on n’a pas peur du regard des autres ». Depuis un an, la nouvelle bouée de sauvetage de Marion, ce sont les Cher Dames de Loire, association créée par Pascale et quelques autres. À la façon de vikings affrontant les éléments au rythme du tambour, les adhérentes pagaient.

« Après mes traitements, j’étais très mal en point physiquement et psychologiquement. Tout à coup vous ne voyez plus les blouses blanches, et en même temps vous sortez d’une machine à laver, essorée par les chimios, l’opération, les rayons… J’ai découvert l’association. Pour ma première séance, je n’ai même pas pu finir l’échauffement, j’ai pleuré d’épuisement. Et les regards, les sourires, les étreintes, les paroles des filles m’ont permis de surmonter tout cela ».

Solidarité

En plus de regagner la mobilité de son épaule suite à son opération du sein et d’éviter ainsi les séances de kiné, Marion a pu compter sur les Cher Dames de Loire pour reprendre son corps en main : « Je suis à nouveau en accord avec ce corps qui m’avait trahi en laissant entrer la maladie ». Ana, retraitée diagnostiquée et traitée il y a 8 ans, a rejoint l’équipe il y a tout juste un mois. Attirée par la solidarité entre les membres, elle trouve dans la navigation l’exercice utile pour son problème de lymphome au bras, et une occasion « de ne plus penser au mal, et de prouver qu’on peut faire encore plein de choses malgré ce qui nous est arrivé ».

C’est fort de ces retours d’expérience que les associations comme Cher Dames de Loire, Cancen, Rose and Blu, la Ligue, IETO, et les professionnels de santé tourangeaux unissent donc leurs efforts pour intégrer l’activité physique au suivi des patientes. Et pour elles, voici un prochain défi à relever : le week-end Rose and Blu en juin 2022, qui réunira 200 participants pour des épreuves variées et un seul objectif, profiter de la vie !

Texte : Maud Martinez / Photo : Les Cher Dames de Loire

Critique ciné : « Fatima », de Marco Pontecorvo, ne fait pas de miracle

Le film de Marco Pontecorvo, dans lequel trois jeunes bergers affirment avoir vu la Vierge Marie, sort en salles ce mercredi 6 octobre.

1917, à Fatima, Portugal. Une jeune bergère et ses deux cousins assurent avoir vu la Vierge Marie. Leurs révélations vont toucher les croyants, mais attirer la colère des représentants de l’Église et du gouvernement qui vont alors obliger les trois enfants à se rétracter… tandis que la rumeur de l’apparition se propage dans le pays.

Signé Marco Pontecorvo (fils de l’immense Gillo Montecorvo), Fatima possède un angle de départ plutôt intéressant. Le cinéaste a refusé le premier scénario, « très dogmatique et strictement religieux », le réécrivant pour en proposer une version multi-angles. Pontecorvo n’hésite donc pas, pour parler à une audience plus large, à travailler sur la possibilité du doute et du scepticisme.

Mais cela ne suffit malheureusement pas à sauver Fatima, (trop) long-métrage qui a bien du mal à tenir la route sur ses quasi deux heures ; un étirement inutile pour une « intrigue » si maigrelette. Difficile, également, de ne pas piquer du nez face à ces dialogues sans-fin.

Enlaidi par une photographie jaunâtre et une patine visuelle tristounette au possible, ringardisé par un récit tourné en anglais (alors que l’histoire se passe au début du XXe siècle dans un village pauvre portugais), torpillé par ses flash-back, le film de Pontecorvo s’enlise et provoque un ennui poli. Le miracle n’aura en tout cas pas lieu au cinéma.
Aurélien Germain


> FATIMA 1,5/5. Drame de Marco Pontecorvo. Durée : 1 h 53. Avec Sônia Braga, Harvey Keitel, Joana Ribeiro…

Cantines à Tours : un menu végétarien sera proposé aux élèves

La Ville de Tours proposera des repas végétariens en option dans les cantines de trois écoles après la Toussaint. Une mesure destinée à être étendue en septembre 2022.

Les faits

La Ville de Tours va proposer, au retour des vacances de la Toussaint, des repas végétariens dans trois écoles tourangelles. Elle souhaite ensuite étendre la mesure à toutes les cantines municipales dès la rentrée en septembre 2022. Les trois établissements qui essayeront cette alternative « végé » sont l’école Ferdinand Buisson-Molière et les écoles élémentaires Diderot et Ernest Pérochon. Un test grandeur nature pour voir comment déployer parfaitement ce dispositif à l’ensemble du parc scolaire d’ici quelques mois.

Il est évident que les enfants qui veulent continuer à manger de la viande ou du poisson pourront toujours le faire. L’équipe municipale a simplement précisé qu’ils auront aussi la possibilité de composer un menu végétarien si besoin.

Le contexte

C’était l’une des promesses de campagne d’Emmanuel Denis (qui n’a d’ailleurs pas manqué de le préciser sur son compte Facebook, en partageant l’info). Mais c’est aussi l’une des mesures du Plan alimentation de la Ville. Lors du dernier conseil municipal, l’adjointe à l’alimentation Alice Wanneroy a indiqué que 8 000 repas étaient servis quotidiennement dans les écoles et que l’objectif était d’avoir « une cantine du bien manger, une cantine zéro déchet, une cantine faite ensemble ».

 

Les enjeux

Le but, pour la municipalité, est de diversifier les repas servis quotidiennement aux enfants, et de les améliorer. Un des objectifs du Plan alimentation est aussi de servir 100 % de fruits et légumes bio et locaux en 2025 (sauf les fruits exotiques), ainsi que 50 % de viande locale (au moins) en 2024. Chaque année, la Ville dépense 3,2 millions d’euros pour les achats alimentaires.

Il est également à noter que Tours souhaiterait réduire le volume de déchets. Par exemple, en arrêtant d’utiliser des barquettes jetables en plastique ou en aluminium.

Quant à la nouvelle cuisine centrale, point majeur du Plan alimentation, elle est censée être opérationnelle d’ici la fin de l’année 2024.

Aurélien Germain

A Tours, Isabelle Dimier-Poisson développe un vaccin nasal contre le Covid

Isabelle Dimier-Poisson est enseignante-chercheuse à l’Université de Tours. Des recherches menées depuis vingt ans qui l’amènent aujourd’hui à développer un vaccin nasal contre le Covid-19.

Elle n’en revient toujours pas du tournant pris par sa carrière depuis la médiatisation récente de sa découverte : un vaccin nasal contre le Covid-19 qui empêcherait également sa transmission. Isabelle Dimier-Poisson semble à la fois heureuse et « fière pour son équipe et ses étudiants » mais aussi surprise et un peu gênée de tirer la couverture.

Celle qui a commencé son parcours il y a vingt ans à l’Université de Tours, spécialisée dans l’immunité des muqueuses, dirige une équipe de recherche BioMAP (BioMédicaments AntiParasitaires) labellisée Inrae, à la faculté de pharmacie, sur le site Grandmont. Elle voit aujourd’hui porter les fruits de ses recherches, ce qui l’enchante.

« Pour un chercheur, il y a généralement de la frustration. Vous avez souvent des résultats, vous les publiez dans des revues prestigieuses, vous pouvez obtenir des brevets, mais il reste la frustration de ne pas aller plus loin et de mettre en place le développement, surtout pour des recherches appliquées comme la nôtre. »

Isabelle Dimier-Poisson a commencé par mettre au point un vaccin nasal pour les animaux, utilisé depuis quatre ans dans une dizaine de zoos en France. Aucune mortalité parmi les animaux vaccinés n’a été constatée à ce jour. « Sur cette base, nous sommes partis sur le Sars Covid- 19, en répondant à un appel à projets. La conception est la même mais on est repartis de zéro pour l’étudier. »

Avec son équipe d’une dizaine de chercheurs travaillant sur le projet, elle a ainsi conçu un candidat-vaccin nasal unique à base de protéines. Les fonds sont levés, notamment grâce à une entreprise locale, Recipharm. Isabelle Dimier-Poisson insiste sur ce point. « Notre vaccin sera 100 % français. »

Pour elle, il n’arrive pas trop tard. Au contraire. « Le vaccin fonctionnera comme un rappel annuel et il a une logistique simple d’utilisation, facilement conservable. Et surtout, il ambitionne d’être utilisé par tous dont les pays émergents. »

Depuis sa découverte qui attend d’être validée, Isabelle Dimier-Poisson mène une vie intense. Elle n’en oublie pas moins l’autre facette de son métier : l’enseignement. « J’adore enseigner, les relations avec nos étudiants sont fortes, régulières, ils nous remettent en place, en fait ce sont eux les futurs chercheurs ! ».

Gaie, souriante et accessible, Isabelle Dimier-Poisson se révèle une chef d’équipe inspirante et motivante. Avec toujours « l’envie d’aller plus loin ». Une nouvelle mission de sa vie de chercheuse s’ouvre à elle : codirigeante d’une start-up chargée de lever des fonds pour la future commercialisation de son vaccin.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

(mise à jour) Doni Doni, le festival inter-associatif et solidaire se déroulera finalement au Temps Machine

Doni doni, c’est le nouvel événement solidaire, inter-associatif et festif qui se tiendra à Tours cette semaine.

[MISE A JOUR 1/10 à 16 h 38]

Les organisateurs viennent d’annoncer l’annulation du Doni Doni Festival en plein air à la Gloriette, en raison des prévisions météo (rafales de vent violent et pluie) et du nombre de préventes pour un tel événement dehors. 

Une solution de repli a été trouvée : le Doni Doni Festival aura lieu au Temps Machine, même heure, même date, même programmation ! 


[Article initialement paru]

De la musique ? De la solidarité ? De la fête ? Et si on mélangeait tout ça ? C’est en tout cas ce que va proposer le Doni Doni Festival qui se tiendra à Tours, le 2 octobre.

« On était vraiment hyper frustrés de ne pas pouvoir organiser notre festival Quartier Libre l’an dernier avec la pandémie, retrace Marie Petit, en charge de la communication. Après avoir cogité et répondu à un appel à projets, on a décidé de s’unir avec l’association Les Halles de Rabelais et l’AGET pour porter ensemble ce nouveau festival, Doni Doni. »

La première lutte contre la précarité étudiante et la seconde aide les jeunes étudiants guinéens à s’intégrer à leur arrivée à Tours. Une co-production, donc, dans un principe de solidarité. « On s’est associés, car on a constaté à quel point la crise sanitaire avait beaucoup impacté les étudiants. »

Cet esprit se traduira aussi par des tables rondes et des ateliers post-confinement sur la condition étudiante et l’impact sur les liens sociaux. Une préoccupation au centre de la réflexion des organisateurs. Pour le reste, ça va être musique à tous les étages !

Une transatlantique musicale

« On a fait une grosse transatlantique musicale », image Marie Petit. Au menu ? Un voyage créole, nord-africain, avec un peu d’influences cumbia et jamaïcaines. Sont programmés David Walters, RofoRofo Jazz, Skarra Mucci, Taxi Kebab, Baja Frequencia, Deliii & Koro, sans oublier la fanfare de la Vaginale pour les interplateaux.

Mais au fait, ça veut dire quoi « doni doni » ? Marie Petit s’en amuse : « Cela signifie “doucement doucement’’ en dialecte africain, le dioula. Pour symboliser la reprise progressive du spectacle vivant. » Et que la culture redevienne, enfin, accessible.

Texte : Aurélien Germain / Photo : Facebook Quartier Libre Festival


> Doni Doni Festival, le 2 octobre. De 16 h à 2 h. Tarifs : 10 € (préventes), 12 € (réduit), 15 € (plein). Pass sanitaire. Infos : donidonifestival.com ou facebook.com/Quartierlibrefestival

 

Elle propose des prothèses capillaires aux personnes atteintes de cancer

Nathalie Combes a lancé son entreprise « A Votre Image », spécialisée dans la vente à domicile de perruques médicales et de prothèses capillaires, afin d’aider les personnes atteintes de cancer à se reconstruire.

Nathalie Combes ne coupe pas les cheveux en quatre, au contraire : elle en habille les têtes des malades du cancer. Elle-même passée par les services d’oncologie, elle a aussi accompagné sa fille dans le parcours vers la boule à zéro. Une expérience intime qu’elle met aujourd’hui au service des personnes ayant besoin de prothèses capillaires, en se déplaçant à domicile avec son entreprise À Votre Image.

Qu’est-ce que ces « perruques » ont de spécial ?

Parler de « perruque » peut faire penser à un costume, alors que ce n’est pas du tout le cas. Ce sont des produits de qualité, qui vont s’adapter à la personne. Nous faisons des essais quand la personne malade a encore des cheveux. Et lorsque cette personne le décide, je reviens pour lui raser les cheveux pour que les parties antidérapantes de la prothèse adhèrent bien, et on ajuste le bonnet de cette prothèse à la personne, pour que celle-ci soit à l’aise et ne risque jamais de perdre cette prothèse.

Ce sont des éléments qui coûtent cher ?

La sécurité sociale prend en charge jusqu’à 350 € pour une prothèse et un accessoire textile. Certaines prothèses peuvent coûter jusqu’à 500 € ou plus, notamment si elles sont montées à la main, ou si elles sont faites de cheveux naturels. C’est pour cela que j’ai préféré opter pour du synthétique de très grande qualité, avec une trentaine de possibilités, y compris des cheveux très longs, jusqu’à la taille. Mon but, c’est qu’il y ait un reste à charge zéro pour mes clientes. Je ne suis pas là pour vendre et faire du chiffre, mais pour conseiller et accompagner !

> Plus d’informations sur Facebook A votre image et au 06 66 49 69 78.

 

Resto : on prend le large en testant L’Appart Côté Mer

Attention, voilà un joli poisson qu’on a pris dans nos filets des bons plans de restaurants à Tours ! L’Appart côté mer – son petit nom – est le frère de L’Appart Flexitarien, rue Colbert, les deux établissements ayant le même propriétaire.

Ce jeudi, on était plutôt poisson, alors on a décidé d’aller faire nos gourmands à la version maritime. Direction la rue du Grand Marché pour goûter la cuisine de L’Appart côté mer. Ici, on préfère les producteurs locaux, les vins bios et « les poissons au gré des marées issus d’une pêche responsable ».

Aujourd’hui, il y a le choix entre la formule du midi (18 € pour la totale) ou à la carte. Celle-ci propose notamment un houmous de haricots coco, pickles de salicorne et raifort, ou encore un églefin chimichurri et betteraves. Ça, c’est pour vous faire saliver.

De la crème d’épinard jusqu’au merlu aux herbes

Quant à nous, on se lance dans le trio entrée- plat-dessert du midi. Le prix nous semble plus que correct et, une fois le repas englouti, force est de constater que le rapport qualité-prix est excellent ! Pour commencer, la crème d’épinard : c’est tout doux en bouche ; avec la petite touche de Sainte-maure-de- Touraine en plus, c’est parfait. Le service est rapide et efficace.

Pour preuve, voilà qu’arrive déjà le plat principal. Et là, on a adoré. C’est un merlu aux herbes plein de saveur, justement assaisonné qui chatouille notre palais. Le poisson repose sur un lit de légumes croquants. Une sauce revenue aux herbes avec de la crème complète le tout. C’est une cuisine raffinée et délicate, avec une attention particulière portée à la cuisson.

L’heure du dessert arrive. Pas de gâteau au chocolat aujourd’hui, mais un remplaçant de choix : un carrot cake qui finit de nous convaincre avec son moelleux et son côté épais loin d’être bourratif. Mission accomplie pour L’Appart côté mer qui nous a fait prendre le large comme il fallait. Prochaine étape : tester le petit frère flexitarien, pour rester sur terre.

Aurélien Germain


> L’Appart Côté Mer, 47 rue du Grand Marché à Tours. Contact : 02 47 75 15 88 ou par mail cote-mer@ lappartrestaurant.fr Sur Facebook : @lappartcotemer Horaires Ouvert du mardi au samedi, 12 h – 13 h 30 et 19 h – 21 h 30. Fermé le dimanche et lundi.

> L’addition : formule du midi à 18 € pour entrée/plat/dessert. À la carte, les entrées sont de 7 à 9 € ; les plats entre 17,50 € et 20 € et les desserts à 7,50 €.

Horoscope WTF du 29 septembre au 5 octobre 2021

Les astres sont formels, ils ont parlé : cette semaine, les Balances prennent cher, puisque c’est potentiellement leur anniversaire.

Bélier

Amour

Vous préférez la quantité à la
qualité. Lubriques que vous êtes.

Gloire

Franchement, vous êtes aussi
cool qu’une licorne et qu’un cours
d’aquaponey réunis.

Beauté

Et sinon, fermer la bouche
quand vous mangez, c’est en option ?

Taureau

Amour

Sincèrement, j’en ai aucune
idée et ça m’en touche une sans faire
bouger l’autre.

Gloire

Vous mettez la charrue avant
les oeufs. Ce qui ne veut rien dire. Tout
comme votre triste existence.

Beauté

Aïe, on a vraiment été méchants
sur ce coup-là. Pour nous faire
pardonner, sachez que vous êtes (ah
flûte, on n’a plus de place !)

Gémeaux

Amour

Un étalon n’est pas forcément
le meilleur cheval sur qui miser. Si vous
voyez ce que je veux dire, krrrkrr

Gloire

Vous aimez les morses corses
au torse extorse AAAAAAAAA JE PETE
UN PLOOOOMB !!!

Beauté

Beau rattrapage. C’était pourtant
mal parti à la naissance !

Cancer

Amour

R.A.S (comme depuis des
siècles)

Gloire

Comme dirait Kévin, en 4e B :
« La vi sa crain, sé trow dure. Fuck lé
rajeu ! »

Beauté

La constellation du Fabien
Barthez vous conseille de changer de
coiffeur.

Lion

Amour

C’en est fini pour vous ; les
culottes sont cuites.

Gloire

Vous allez manger un spacecake
et vous rendre compte que votre patron
n’est qu’un gros naze. Quelle vie.

Beauté

Vous ressemblez à un gros
bonbon qui donne mal au bide, mais
qu’on aime quand même manger

Vierge

Amour

M’en fous.

Gloire

Idem.

Beauté

Rien à battre, j’suis un œuf.

Balance

Amour

Trouver le chemin de
votre coeur est aussi compliqué et
chiant que trouver la sortie d’un
magasin Ikea du premier coup.

Gloire

Le Zoo de Beauval a appelé,
ils ont besoin de nouveaux
paresseux.

Beauté

Vous perdez vos poils
sur le canapé. Ce qui agace votre
entourage.

Scorpion

Amour

On sait, on sait, vous êtes
chaud(e) comme une baraque à frites.
Inutile de le rappeler à toute la ville.

Gloire

Obéissez aux Balances. Uniquement
aux Balances. Maintenant !

Beauté

Visage angélique, peau douce,
corps de rêve, nez parfait… Mais fichtre
diantre, comment est-ce possible que les
Scorpions soient aussi canons ?!

Sagittaire

Amour

« Toc, toc » « Qui est là ? »…
« Sam qui ? » « Sam semble mal parti
votre vie amoureuse ! »

Gloire

Qu’est-ce qu’on s’marre dans
cet horoscope, alala…

Beauté

Vous avez un périnée extraordinaire.
(héhé vous ne pensiez pas lire
ça dans un horoscope un jour, hein ?)

Capricorne

Amour

« C’est tellement simple,
l’amouuur ; tellement possible,
l’amouuur » qu’il chantait Daniel Lévi. Bah il s’est bien foutu de nous, le coquin !

Gloire

Vous êtes comme la vache qui
rit : toujours à rire bêtement sans raison…
Pourquoi ?

Beauté

Vous pensiez être à la mode.
Que nenni, les Capricornes sont sapés
comme des rouleaux de papier toilette.

Verseau

Amour

« Naaaan, mais tu comprends,
c’est pas toi, c’est moi, je préfère qu’on
reste amis, tout ça tout çaaaa… »

Gloire

La personne à votre gauche
fantasme secrètement sur vous.

Beauté

Waouw, une bien belle carrure
de sandwich SNCF !

Poissons

Amour

La petite Christine Boutin
que vous avez sur votre épaule vous
juge à chaque pensée lubrique. C’est à
dire souvent.

Gloire

Les grands esprits se rencontrent.
C’est d’ailleurs pour ça qu’on
vous a pas rencontrés.

Beauté

Force est de constater que vous
avez le charisme d’un pâté en croûte.

Tours : les Assises du journalisme pour le climat

À partir de ce mercredi, à Mame, les 14e Assises du journalisme s’interrogent sur le rôle des médias dans l’urgence climatique et sanitaire que nous connaissons actuellement.

Nicolas Hulot sera présent aux Assises du journalisme.

Les faits

Les Assises internationales du Journalisme de Tours mettent cette année au premier plan la question du rôle des médias dans la perception de l’urgence climatique. Trois jours d’ateliers, de débats et de rencontres, sur le site de Mame et à la salle Thélème (site universitaire des Tanneurs). Si les matinées sont plutôt destinées aux très nombreux journalistes qui viendront de toutes les rédactions de France, les après-midis et surtout les soirées seront des occasions de rencontres et de débats passionnants.

Mercredi soir, la venue de Nicolas Hulot, qui participera à un débat public, salle Thélème, marquera un moment fort. Le jeudi, place à la discussion autour du thème « Conjuguer fin du monde et fin du mois », avec Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT et le journaliste Patrick Cohen.

L’éducation aux médias est également au cœur de l’événement et c’est le journaliste militant Hugo Clément qui présidera le jury des prix dédiés à l’éducation aux médias, le mercredi.

Le contexte

Toutes les études d’opinion le montrent : le dérèglement climatique se place désormais tout en haut des préoccupations des Français, loin devant le chômage ou la sécurité. Ces Assises du journalisme se déroulent à sept mois de l’élection présidentielle, au cours de laquelle le dérèglement climatique devrait être un sujet majeur.

Les enjeux Ces Assises ont un double objectif. Tout d’abord, ouvrir une vraie réflexion à l’intérieur des rédactions locales et nationales sur le traitement des sujets environnementaux. Comment les rendre compréhensibles, comment susciter l’intérêt du public et sortir des visions catastrophistes ?

Le deuxième objectif, ensuite, est de créer les conditions d’une prise de conscience plus générale encore dans la population et faire en sorte que le public s’empare vraiment de ces sujets.
M. P.


> Les Assises internationales du journalisme, de mercredi à vendredi, à Mame. Suivies du Salon du livre du journalisme, le samedi après-midi. Tous les ateliers, débats et conférences sont gratuits et en accès libre sur présentation d’un pass sanitaire

 

Aude Fragnaud : De la chimie à la fabrication de savons

#VisMaVille Aude Fragnaud est savonnière, installée chez elle, à Saint-Cyr-sur-Loire. Une reconversion professionnelle avec Sapobel, qu’elle ne regrette pas.

Aude Fragnaud a créé sa petite entreprise, Sapobel, en février 2020 dans le sous-sol de sa maison, à quelques encablures de la place de la Tranchée. Cette ancienne chimiste qui exerça à Paris a déménagé à Saint-Cyr-sur-Loire voilà deux ans et décidé de changer de vie.

Elle installe son atelier à domicile, dans une toute petite pièce aux odeurs douces et parfumées. « J’avais ce projet en tête bien avant le boom du télétravail. Pendant 25 ans, j’ai fait du conseil en propriété industrielle et j’en avais marre de la vie de bureau, de la pression et de la fatigue. Créer des savons m’a donné du sens, c’est un métier manuel valorisant. »

Aude Fragnaud est tombée dans le chaudron du savon un peu par hasard, il y a cinq ans. « J’avais des démangeaisons et des problèmes de peau sèche. Je me suis renseignée et j’ai découvert les savons à froid. Comme j’avais un bagage de chimiste, je me suis lancée d’abord pour la famille et les amis, et ce fut une révélation. J’ai complété par une formation sur la réglementation cosmétique à Limoges, auprès d’un savonnier. »

Le temps de peaufiner ses recettes et les démarches administratives et la voilà lancée. Depuis qu’elle utilise la méthode dite de saponification à froid qui donne des savons surgras et naturels sans pétrochimie, Aude n’a plus de problème de peau sèche. Elle a d’ailleurs conçu sa gamme autour de cinq savons neutres et sept savons parfumés avec des huiles essentielles : argile, aloe vera, huile d’avocat, lait d’avoine, miel, curcuma, citron…

Ses savons sont certifiés bio et slow cosmetic. Ses recettes sont validées par une pharmacienne avec un contrôle obligatoire en toxicologie. Car la fabrication est rigoureuse et prend aussi du temps : les corps gras sont mélangés à de la soude, puis éventuellement avec des huiles essentielles, avec un temps d’attente entre chaque étape.

Ensuite, Aude procède à la mise en moule, à la découpe en barres puis en pains de savons et au débavurage (avec des outils fabriqués par son mari). Chaque lot produit neuf kilos de savons. Dans son petit local à la température et hydrométrie réglées de manière constante, Aude se sent bien. « Quand je fabrique des savons, je suis dans ma bulle. »

Elle assure ensuite la commercialisation, une partie : en direct sur les marchés Coty, de Saint-Cyr et Fondettes, ou bien dans des magasins spécialisés, certaines Biocoop, envoi par courrier ou en click and collect chez elle. Je suis ravie car j’ai converti ceux qui utilisaient un savon industriel et qui ne veulent plus revenir en arrière. Même mon fils ado ne veut plus de son gel douche pour aller à la piscine ! ».

Textes et photos : Aurélie Dunouau

« La marche nordique sollicite 80 % des muscles du corps »

La marche nordique est la nouvelle discipline de ce week-end Running Loire Valley, aux côtés des 10 et 20 km ainsi que du marathon. Mais cette pratique sportive n’est pas née d’hier !

Si vous voyez des marcheurs équipés de bâtons avancer à bon rythme, pas de méprise : vous êtes sans doute en présence de pratiquants de la marche nordique. En Indre-et-Loire, on recense pas moins de neuf clubs affiliés à la Fédération française d’athlétisme.

Car la marche nordique est un vrai sport ! Comme son nom l’indique, cette pratique nous vient du Grand Nord, et plus précisément de Finlande, où elle aurait été inventée par les skieurs de fond dès les années 1920-1930.

« La marche nordique a été adaptée du ski de fond, dont on garde l’idée d’utiliser les bâtons comme des propulseurs ». Béatrice Fraysse, responsable de la section marche nordique à l’A3Tours, nous en dit plus : « les bâtons ont l’avantage de permettre de travailler la symétrie, l’équilibre, tout en évitant les flexions intenses du tronc. Grâce à eux, la marche nordique sollicite 80 % des muscles du corps, avec l’utilisation des membres supérieurs, du dos et des jambes. ».

Le planter de bâton !

Mais attention : on n’utilise pas n’importe quels bâtons ! Dis-moi quel bâton tu plantes, et je te dirai ce que tu fais ! Le bâton de marche nordique est en effet le plus léger possible, en carbone, si possible d’un seul tenant pour éviter les vibrations et ainsi protéger les articulations du sportif. Au contraire, le bâton de randonnée pédestre est souvent téléscopique, et forcément robuste (donc plus lourd), pour assurer stabilité et sécurité.

Avec le bon équipement, peut-on s’envoler ? Les marcheurs qui évoluent en championnats de France flirtent avec les 10 km/h. En compétition régionale, il n’est pas rare de voir les champions évoluer à 8 à 9 km/h pour les meilleurs d’entre eux. Mais tout cela suppose un véritable entraînement.

A l’A3T, plusieurs séances sont proposées chaque semaine : l’athlé-fit et son travail de renforcement musculaire et d’endurance orienté vers la pratique de la marche nordique, le circuit training « nordic fit » préconisé par la Fédération, et bien sûr les séances d’initiation et de perfectionnement, préalables aux sorties plus longues chaque week-end.

A l’A3T, ils sont environ 70 chaque année à s’entraîner régulièrement. « L’arrivée de la marche nordique au Running Loire Valley répond à une vraie attente en Touraine ! » se réjouit Béatrice Fraysse. D’autant qu’en plus de la compétition officielle, comptant pour les championnats de France, une course chronométrée permettra aux pratiquants chevronnés de participer. Sur le bord du parcours, des juges n’hésiteront pas à assigner des pénalités aux marcheurs ne respectant pas les règles de l’art.

Et pour nous, simples spectateurs, une chose est sûre : nous ne regarderons plus ces marcheurs à bâtons comme avant !

M. M.

On a testé Le Chien Fou, le nouveau bistrot rue de la Grosse Tour

L’établissement remplace l’ancien Zafferano. Direction Le Chien Fou, récemment ouvert dans le Vieux Tours.

Dans sa recherche constante de bons plans côté restaurants, l’équipe de tmv a choisi cette semaine de faire un tour du côté de la rue de La Grosse Tour. C’est là qu’a ouvert il y a peu Le Chien Fou, tout nouveau venu et remplaçant du Zafferano et ses plus de vingt ans d’existence. L’endroit – 200 m² tout de même ! – a séduit un jeune restaurateur de 23 ans, Jean Poirier.

Jean Poirier, c’est le genre de personnage qu’on a envie d’apprécier de suite. L’homme a le sens du bon mot, le goût pour la petite formule qui fait mouche quand il vous sert ou vous parle de son établissement. Le Chien Fou, c’est son bébé, son bistrot, son resto ; un projet qu’il avait en tête lors de son tour du monde et de ses 18 000 kilomètres à vélo, seul, durant 9 mois (oui, oui).

Filets de maquereau, aubergine rôtie et tombé de poireaux

Bref, trêve de bavardage ! Une fois installés à la terrasse, on jette un oeil à la formule du midi. Celle-ci s’affiche seulement à 16 € pour entrée- plat. On commence par une terrine de cochon. C’est maison, donc c’est bon ! En plus, Jean nous apporte un gros pot dans lequel baignent des pickles (« Il faut les manger, pas tout boire, hein ! ») pour accompagner tout ça. Avec un bon vin puissant et fort en bouche, ça passe tout seul (ici, on sert le vin à la ficelle : on paye au prorata de ce qu’on a consommé).

Côté plat principal, on jette notre dévolu sur les filets de maquereau. C’est grillé comme il faut, l’aubergine rôtie est conséquente et le tombé de poireaux est plein de goût et de saveur. La cuisine tradi du chef Thibault Gobry est généreuse. Seul, ce plat revient à 12 €, ce qui établit un très bon qualité- prix.

Le ventre bien rempli, on fait l’impasse sur le dessert (eh oh, on est censé retourner au travail quand même), mais la carte du soir et l’ambiance chaleureuse de la salle nous font déjà de l’œil pour notre prochain passage. Ne reste plus qu’à souhaiter au Chien Fou réussite… et la même longévité que son prédécesseur.

Aurélien Germain


> L’addition : 16 € pour la formule du midi avec entrée/plat ou plat/ dessert. Le plat seul est à 12 €. La formule complète du midi entrée/plat/dessert s’affiche à 20 €. Le soir, à la carte, les plats oscillent entre 16 et 18 €. Possibilité de viandes à la découpe (côte de boeuf 1,2 kg à 68 € ; entrecôte charolaise à 25 €, etc.)
> C’est où ? Au 7-9 rue de La Grosse Tour, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir.
> lechienfoubistrot. com ; tél. 02 36 97 58 70. Sur les réseaux sociaux : facebook. com/lechienfoubistrot ou instagram.com/ lechienfoubistrot

En Touraine, la biodiversité en danger

En Touraine, la liste rouge des espèces en voie d’extinction ne cesse de s’allonger. Les estimations indiquent que 30 % des espèces régionales seraient menacées.

Les faits

Attention, danger ! Oiseaux, insectes, amphibiens ou encore mollusques : la crise de la biodiversité touche aussi la Touraine. La Société d’études pour la protection et l’aménagement de la nature en Touraine (Sepant) a lancé l’alerte, elle qui contribue à l’inventaire des espèces menacées dans la région Centre-Val de Loire. La liste rouge des espèces en voie d’extinction s’allonge. L’organisme estime que 30 % des espèces régionales sont désormais menacées.

Cité par La Nouvelle République, le chargé de mission biodiversité de la Sepant, Laurent Pallusière, note que « chez les insectes, nous assistons à un déclin majeur ». L’Azuré de la sanguisorbe, un petit papillon de la famille des Lycaenidae, est en danger critique d’extinction dans la vallée du Changeon. Alors que l’espèce faisait déjà l’objet de programmes de biologie de la conservation.

Le quotidien cite également la disparition de la grenouille agile. Tout comme le crapaud sonneur à ventre jaune.

La cause

Elle est malheureusement toute simple, car humaine… Sont responsables : l’artificialisation des terres, la destruction des habitats naturels et les traitements des cultures.

Le contexte

Il y a quelques jours, du 3 au 11 septembre, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a organisé son congrès à Marseille. L’objectif était de créer « le plus grand événement mondial jamais organisé sur la biodiversité », le directeur général de l’UICN, le Dr Bruno Oberle, déclarant : « L’heure du changement fondamental, c’est maintenant ». L’engagement a été pris « de protéger et conserver de manière efficace et équitable au moins 30 % des terres et des mers d’ici à 2030 ».

En même temps, le gouvernement français a rendu publics plusieurs projets d’arrêtés ministériels dans le but de permettre de nouveau certaines chasses d’oiseaux dites traditionnelles, malgré la décision du Conseil d’État jugeant ces techniques… illégales.

Aurélien Germain

Horoscope WTF du 22 au 28 septembre 2021

Votre dose hebdomadaire d’astrologie (presque) bidon…

 

Bélier

Amour

Et si vous essayiez plutôt les
seniors ?

Gloire

Le sachiez-tu ? Un conducteur
passe en moyenne 6 mois de sa vie assis
derrière son volant à un feu rouge.
Comme quoi, c’est long et chiant la vie.

Beauté

Des airs de Shrek au réveil.

Taureau

Amour

Vous allez être papa/maman
dans 9 mois. Je sais, ça en fout un coup
comme annonce, surtout dans l’horoscope
de tmv (pis les enfants, c’est nul).

Gloire

Comme disait George Carlin,
« Pensez à quel point les gens sont
stupides en moyenne, et rendez-vous
compte que la moitié d’entre eux sont
encore plus stupides que ça ».

Beauté

Vous avez la carrure d’un
pudding.

Gémeaux

Amour

Le couple, c’est has been. Ce
qu’il vous faut, c’est un trouple.

Gloire

Une appli sur smartphone va être
lancée pour permettre à vos ami(e)s de
retrouver votre dignité les samedis soirs.

Beauté

Arrêtez de vous curer le nez.
(maintenant, toute la Touraine saura
que vous le faites héhé)

Cancer

Amour

Votre vie sera foutue en découvrant
que votre âme sœur vit dans
la Creuse.

Gloire

Si vous pouviez arrêter de
pousser mémé dans les orties… parce
que la pauvre commence à avoir mal
avec vos conneries.

Beauté

Cancer. Déf. : Être sans motivation,
procrastinateur. Synonymes :
glandeur/glandeuse.

Lion

Amour

Votre vie sentimentale se résume
à cette chanson de Police : « I’ll
send an SOS to the world ; I hope that
someone gets my message in a bottle »

Gloire

Comment se passe votre passion
pour les suppositoires ?

Beauté

Vos doigts en forme de
Knacki® donnent faim.

Vierge

Amour

Vous êtes le Xavier Dupont de
Ligonnès de l’amour. Toujours à prendre
la fuite face à vos sentiments.

Gloire

Ce qui est agaçant avec vous,
c’est que vous ne terminez jamais vos

Beauté

Commencez à préparer votre
summer body 2022, parce que bon…

Balance

Amour

Vous faites fondre les coeurs
et les slips. Quel sex appeal !

Gloire

En fait, vous êtes un peu comme
un caniche. Toujours à aboyer après
votre ombre.

Beauté

D’ailleurs, vous avez remarqué
que le verlan de « ombre » est « erbom ».
Ce qui ne veut rien dire en fait.

Scorpion

Amour

Vous êtes à la drague ce que
Jul est à la langue française.

Gloire

Tout est bon dans le cochon. Et
tout est con chez le Scorpion.

Beauté

Ah bah c’est pas la pudeur qui
vous étouffe, vous !

Sagittaire

Amour

L’amour est un long fleuve
tranquille… jusqu’à ce que tout le monde
se noie dedans et meurt. Allez, bisou !

Gloire

Les portes du supermarché vous
respectent tellement qu’elles s’ouvrent
toutes seules devant vous.

Beauté

Couvrez ce sein que je ne
saurais voir… (Non, parce que bon, votre
vieux machin tout rose là… bouarf)

Capricorne

Amour

Laissez-vous tenter par
cette personne qui vous aguiche
sur vos sites internet louches (oui
oui, on sait)

Gloire

Olala vous êtes aussi relou
que mon chef. Et vous n’imaginez
pas à quel point il est relou ! (mais
je crois qu’il ne lit pas l’horoscope)

Beauté

Cette semaine, on vous
surnommera le Troisième OEil en
raison de ce gros bouton sur le front.

Verseau

Amour

Fut un temps, vous étiez un
vrai loup. Mais de loup, vous êtes passé(
e) à caniche.

Gloire

Au final, votre seul défaut est
d’être Verseau.

Beauté

Les gens vous considéreraient
bien mieux si vous vous faisiez tatouer le
visage de l’astrologue sur la fesse droite.
Je dis ça…

Poissons

Amour

Vous avez le fameux flegme
britannique. Mais uniquement sous la
couette… krrkrr

Gloire

Découverte majeure ce jeudi :
vous avez de l’ADN de blobfish. Qui
l’eut crû ?

Beauté

Avec le temps, vous n’avez
pas pris une ride. Mais au moins quinze.

Avant les 10 & 20 km de Tours, paroles de passionné(e)s de running

Le retour du marathon et des 10 et 20 km de Tours ce dimanche 26 septembre est attendu de pied ferme par les fans de course à pied. Avant le départ, certains nous livrent leurs secrets.

Anne 39 ans
Son objectif : les 10 km

« Me dépasser, et profiter de l’ambiance » « C’est une course que j’aime bien, et m’inscrire m’aide à me motiver à courir régulièrement dans les mois qui précèdent ! Je courais quand j’étais ado, et j’ai repris il y a une douzaine d’années avec une copine. La course à pied pour moi, c’est me donner à fond, me dépenser, me surpasser… des sensations que je n’ai pas quand je nage par exemple. »

Sa préparation : « Je cours 10 km, ou alors 6 km en essayant d’aller plus vite ou d’augmenter la difficulté, avec des côtes par exemple. J’aime courir en silence, et j’ai le téléphone pour mesurer la vitesse et la distance. »


Aurélien 29 ans
Son objectif : les 10 km

« J’ai voulu me mettre un défi ! » « Je cours une ou deux fois par semaine, depuis un an environ… Le confinement a aidé je pense, même si je faisais de l’athlétisme quand j’étais plus jeune. Pour moi, courir est un moyen de me libérer un peu l’esprit. Je réfléchis quand même, mais sans tourner en rond. C’est agréable… et important. ».

Sa préparation : « Depuis mon inscription pour cette première participation, je cours sur des distances de plus en plus longues. Je ne suis pas accro aux objets connectés, et pas un pro du fractionné. J’ai juste une vieille montre-chronomètre ! ».


Doriane 36 ans
Son objectif : les 20 km

« Je veux aller au bout, peu importe le temps. Et pourquoi pas aller ensuite vers le marathon ? » « Vingt-cinq ans de football, ça use ! J’ai fini par arrêter il y a trois ans. J’ai alors commencé à courir : il y avait un lien avec le foot. Par contre, je cours seule, alors que jusque là j’avais toujours pratiqué des sports collectifs. Donc je me fixe des objectifs, des challenges… Et ce qui est sympa c’est qu’on peut courir où on veut, quand on veut. Très utile pendant le confinement pour moi qui n’ai pas d’extérieur ! ».

Sa préparation : « J’ai déjà couru les 10 km, je tente les 20 km avec mon propre programme d’entraînement, sans être une pro du running. Deux sorties par semaine, et un peu de fractionné. Tout ça avec de bonnes chaussures, une montre connectée et de l’eau car il faut s’hydrater, le corps est une machine qu’il faut alimenter ! ».


Frédéric 55 ans
Son objectif : le marathon

« Je ne suis pas là pour me mettre la pression, je cours pour me faire plaisir » « Je cours le marathon de Tours depuis qu’il existe, et j’en ai couru 14 au total. Je cours depuis huit ans, depuis que j’ai arrêté le football. Et dans le passé j’étais en sport études, donc on peut dire que je suis sportif depuis longtemps. La course à pied, c’est le plus simple : je chausse mes baskets et c’est parti ! En plus, ça permet de se vider la tête, et d’équilibrer avec les apéros entre copains ! Ça me permet aussi de rester dynamique, ça fait du bien au corps autant qu’à la tête. »

Sa préparation : « Je cours trois fois par semaine, pour 30 à 50 minutes, en musique avec des vieux tubes ou des choses plus actuelles. Cette année j’ai fait des sorties à 22 km, mais est-ce que ce sera bénéfique ? Je fais aussi cette année un peu de pilates. Et je mets des chaussettes de compression le Jour J, pour limiter les douleurs aux mollets. Je ne suis plus tout jeune, on n’est jamais à l’abri d’un souci musculaire. »

Propos recueillis par Maud Martinez


Infos pratiques

> Date limite d’inscription : jeudi 23 septembre à midi. Pas d’inscription au salon du running ni le jour de la course. Rendez-vous sur www.runningloirevalley.com pour vous lancer !
-Tarifs : 10 km – 22 € 20 km – 26 € marathon – 75 €
-Certificat médical et pass sanitaire obligatoires
-Retrait des dossards : 24 et 25 septembre, au Palais des Congrès.

 

La critique ciné de la semaine : Stillwater avec Matt Damon et Camille Cottin

Plongée dans Marseille avec Stillwater, signé Tom McCarthy qui réunit ici Matt Damon et Camille Cottin pour un thriller mâtiné de drame social.

Bill Baker (joué par Matt Damon), un foreur de pétrole du fin fond de l’Oklahoma, débarque à Marseille et s’y installe pour tenter de faire innocenter sa fille, coincée en prison pour un meurtre qu’elle jure ne pas avoir commis. Ne parlant pas un mot de français, l’ouvrier va se lier d’amitié avec Virginie (Camille Cottin) et tenter d’y voir plus clair…

Il y a de tout dans Stillwater : du thriller, du drame familial. Mais aussi de la romance, du film judiciaire. Et c’est bien là ce qui étouffe le dernier film de Tom McCarthy. Car ici, le réalisateur du fantastique Spotlight ne sait pas sur quel pied danser. Coincé le cul entre deux chaises, Stillwater est pétri de fragilité, dont l’équilibre est constamment menacé et maltraité par son excès de verbiage et ses terribles longueurs (2 h 20 au compteur !).

Il n’empêche, Stillwater se voit tout de même porté par un Matt Damon formidable dans son rôle de papa bourru et fermé, redneck chrétien qui pourtant vibre sous sa carapace de gros dur (son duo avec la petite fille est excellent). Idem pour Camille Cottin qui montre ici un jeu tout en nuances.

Reste, aussi, un « protagoniste », celui de Marseille : McCarthy filme superbement la cité phocéenne, des Calanques aux quartiers Nord, en passant par son mélange des cultures. En fait, comme un personnage à part entière.

Aurélien Germain


> STILLWATER 2,5/5
Thriller/Drame, de Tom McCarthy (USA). Durée : 2 h 20.
Avec : Matt Damon, Camille Cottin, Idir Azougli…

 

10, 20 km de Tours, marathon : à chacun sa course !

Les 10 et 20 km de Tours (et le marathon, bien sûr), c’est ce week-end ! Et c’est la dernière ligne droite pour s’inscrire.

Attention, attention, vous n’avez plus que quelques heures pour vous inscrire aux 10, 20 km, au marathon de Tours ou 10 km marche nordique. Les inscriptions seront closes le jeudi 23 septembre à midi. Il ne sera pas possible de s’inscrire sur le salon Running Loire Valley, les 24 et 25 septembre. Et, conformément à la législation sanitaire en vigueur, tous les participants devront présenter un pass sanitaire valide pour prendre le départ.

Bon, ça, c’est dit. Pour ce qui est de la course en elle-même, les 10 km s’élanceront en deux temps. À 9 h 15, c’est le départ pour tous les coureurs qui se sont inscrits sur des temps inférieurs à une heure. Les autres partiront à 10 h. Cela permettra de fluidifier le peloton, chacun à son allure, chacun dans sa course. Pour le parcours, on est dans le déjà presque classique : départ de la place Anatole-France, pont Napoléon, quai Paul Bert, Marmoutier et retour par le Loire à Vélo puis le vieux-Tours. C’est varié, ça passe tout seul.

Parcours en musique

Ça passe d’autant mieux que la programmation musicale en live a été concoctée par Terres du Son et que ça va envoyer sérieux. Les 20 km, lui, partira à 11 h 15 pour sur le parcours du 10 km, mais en version deux boucles.

Pour courir le marathon, il faudra être plus matinal (mais bon, sur un marathon, ce n’est pas de se lever tôt qui fait le plus mal…) puisque le départ sera donné à 8 h, pour une boucle qui commencera sur le parcours des 10 km et qui emmènera ensuite les coureurs jusqu’à Savonnières.

Enfin, la course de marche nordique, grande nouveauté de l’année, partira à 8 h 30 pour un parcours qui fait la part belle à la Loire. On va pouvoir recourir ensemble dans la ville… Enfin !

Matthieu Pays

Retrouvez notre numéro spécial saison culturelle 2021-2022

Comme chaque année, tmv fait paraître un numéro spécial qui retrace la saison culturelle qui vous attend à Tours et son agglo.

« Pas simple… Pas simple de concocter un agenda de la saison culturelle à venir par les temps qui courent. Encore moins simple de la monter ladite saison. Même un “ simple ” spectacle, quand il parvient à se tenir normalement, tient du miraculé. » Voilà ce que nous écrivions, l’an dernier, à la même date, lors de la parution de notre habituel numéro spécial saison culturelle.

365 jours plus tard, nous y revoilà. Le monde de la culture a souffert, terriblement souffert – comme bien d’autres – en raison de ce gros vilain pas beau (on parle d’un certain monsieur Covid) et des tas de restrictions engendrées. Tel le roseau, il a plié. Mais n’a pas rompu. Oh non, loin de là même : les acteurs et actrices du monde culturel reviennent plus forts que jamais. Avec l’envie de défendre leurs couleurs et leurs programmations, leur motivation à toute épreuve et le désir, encore plus grand, de vous proposer, à vous public, une saison 2021-2022 riche et grandiose.

Vous vous en apercevrez en feuilletant ce numéro 390 de tmv, où sont consignés les spectacles et moments à venir. Théâtre, danse, concerts, expos, one-man shows et bien d’autres… Ces quarante pages racontent la saison culturelle qui s’offre à vous ; un agenda forcément non exhaustif mais qui vous donnera un aperçu de ce qui vous attend.

Précipitez-vous dans les salles et dans ces lieux qui font du bien à la tête et au cœur. Parce que cette année plus que jamais, il faudra faire (re)vivre la culture. Et surtout ne pas la laisser tomber.

Téléchargez notre numéro spécial saison culturelle 2021-2022 ICI !


> NB : Malgré le soin apporté à ce numéro, il est évident que tout reste encore soumis aux évolutions de la situation sanitaire et que des modifications sont toujours possibles au cours de l’année.

 

Chroniques culture : le metal de Jinjer, dinos philo en BD et « Pitche ta saison »

Des dinosaures qui font de la philo ? Du gros metal complexe et génial ? Le monde de la culture qui pitche sa saison en une minute chrono ? C’est dans nos chroniques culture de la semaine !

MUSIQUE

JINJER – WALLFLOWERS

Les premières secondes de « Call me a symbol », titre d’ouverture du dernier album de Jinjer, donnent le ton : brisures de rythmes, technicité sans faille, voix féminine d’outre-tombe (les cordes vocales de Tatiana Shmaylyuk viennent de l’enfer !)… Les Ukrainiens reviennent en pleine forme avec cette nouvelle offrande qui a la délicatesse d’un bulldozer, condensé de gros metal moderne qui tâche et pète au passage quelques molaires.

Bestial (la montée en puissance de « Disclosure ! »), inattendu (les arrangements difficiles de « Vortex » sur voix claire) et toujours groovy malgré cette technique ahurissante : Jinjer élève encore son niveau de jeu sur ce « Wallflowers » surpuissant (le titre « Colossus » porte bien son nom…). Certes, il faut son temps pour appréhender les compositions parfois alambiquées et complexes du groupe, mais quel plaisir de voir souffler ce vent frais sur la planète metal ! Jinjer – dont la notoriété a explosé ces dernières années – force une fois de plus le respect.
Aurélien Germain


vidéo

LA CULTURE EN 1 MINUTE

Si vous nous suivez depuis un petit bout de temps, vous connaissez notre opération « Pitche ta saison » : chaque année, tmv rencontre les acteurs de la vie culturelle tourangelle et de l’agglo, afin qu’ils résument, face caméra, en une minute chrono, leur saison culturelle à venir. Cette fournée 2021-2022 est désormais dans la boîte !

Pour découvrir tout ça, il suffit de vous connecter sur notre page facebook (facebook. com/tmv.tours) et cliquer sur les vidéos qui vous font envie. CCNT, Théâtre O’, l’Escale, ou encore AZ Prod, Cheyenne Productions, mais aussi les villes de Montbazon, Veigné et bien d’autres ont participé. Bon visionnage !


LE COIN BD

LES PHILOSAURES

Prenez des dinosaures doués de parole, une appétence à la philo de comptoir : vous voilà en possession des « Philosaures », la nouvelle BD signée Marc Dubuisson et Régis Donsimoni, aux éditions Delcourt. Sur une centaine de pages, soit à peu près autant de strips, des dinosaures tout mignons dissertent (« peut-on se sentir petit dans l’univers quand on mesure 30 mètres ? ») et font face aux mêmes interrogations que le commun des mortels.

L’humour ne casse pas trois pattes à un dino, mais il est suffisamment bien dosé pour passer un petit moment tout doux, porté par le joli trait de Donsimoni. Divertissant et pas bête du tout.
A.G.


LECTURE

AGATHA RAISIN

Double dose d’Agatha Raisin, en ce début septembre ! Les tomes 28 et 29 de M.C. Beaton sortent ce mois-ci (éditions Albin Michel) pour retrouver ce personnage à succès, petite quinqua relativement « lourdingue » qui prend malin plaisir à marcher sur les plates-bandes de la police.

La recette est toujours la même pour « Sonnent les cloches » et « Chasse aux sorcières » et les amateurs de romans policiers à la sauce british devraient, une nouvelle fois, finir la lecture le sourire aux lèvres.

Il transforme vos vieux vélos en vélos à assistance électrique

À Bléré, Christophe Barreau convertit votre vieux vélo classique en VAE, le vélo à assistance électrique. Une affaire qui marche, pour un véhicule en plein boom.

Dans son atelier, Christophe Barreau a de quoi s’occuper : depuis mars 2021, il a déjà équipé une soixantaine de vélos. Vélo de route, VTT, VTC, triporteur, vélo couché, tout y passe ou presque : « Le plus vieux vélo datait de 1959 ! 90 % des vélos peuvent être convertis, les seuls qui posent problème, ce sont les vélos hollandais avec frein en rétropédalage, les vélos carbone car cela fragiliserait leur structure, et les vélos de course aux jantes très fines. »

Et pour se convertir au vélo à assistance électrique (VAE), on vient de loin : la Touraine bien sûr, mais aussi Saint-Nazaire, Romorantin, Vierzon ou les Deux-Sèvres. Dans sa boutique-atelier L’Heureux Cycle, les futurs clients qui passent la porte ont en général deux profils : des cyclistes convaincus qui veulent continuer à pédaler malgré des pépins de santé, et ceux qui veulent passer à l’électrique sans abandonner leur biclou adoré.

Derrière le comptoir, Christophe prêche donc souvent des convertis d’avance auxquels il n’a plus qu’à expliquer sa démarche : changer la roue arrière par une roue motrice 250 W, ajouter des capteurs de pédalier et de freinage, et monter une batterie sur le porte-bagage ou la poutre centrale en plus d’un afficheur LCD sur le guidon. En quelques heures, le tour est joué ! En quelques mois de recherches, d’études des normes européennes, de tests et de prototypes suite à un confinement qui lui a fait découvrir le VAE, cet ancien employé de l’aéronautique en quête de sens a trouvé sa voie.

« Il faut quand même pédaler pour que l’assistance fonctionne, et au final, on finit par faire beaucoup de kilomètres ! »

« J’ai toujours adoré mettre les mains dans les machines. Au collège la techno était mon cours préféré ! J’ai fait un bac génie mécanique, option productique, et une licence organisation-gestion de production et amélioration de processus… Et aujourd’hui je suis un autodidacte curieux qui aime toujours autant ça ! »

À tel point qu’il ne résiste pas à l’envie de nous proposer de convertir notre monture aux joies de l’électricité. On lui oppose la peur de devenir trop fainéant pour pédaler, mais il a la réponse : « Il faut quand même pédaler pour que l’assistance fonctionne, et au final, on finit par faire beaucoup de kilomètres ! Et vous pouvez rouler sans l’assistance, en conservant vos pignons et plateaux d’origine : à vous de décider quand vous avez besoin d’un coup de pouce. »

Il ne faut toutefois pas s’attendre à déclencher les radars, puisque les VAE sont forcément limités à 25 km/h avec leur moteur de maximum 250 W. Pour monter la Tranchée ou la côte de l’Alouette, de nombreux Tourangeaux ont déjà sauté le pas de l’électrique. Achat neuf ou recyclage de votre ancien deux-roues, une chose est sûre : le VAE a le vent en poupe.

Maud Martinez

Jérôme Boudin, caviste et nez divin de « 22 sur Vins »

#VisMaVille Jérôme Boudin est caviste. Sa boutique 22 sur vins, gérée avec son associé Philippe Faivre, est devenue incontournable pour les amoureux du vin. Retour sur son parcours..

À eux deux, ils cumulent les étoiles. Passés par les meilleurs restaurants gastronomiques, Jérôme Boudin et Philippe Faivre étaient sommeliers avant de monter leur propre affaire. D’ailleurs, ils ne dissocient pas les deux métiers.

« Ce sont les mêmes bases, la même façon de faire pour sélectionner un vin », explique Jérôme Boudin. Lui était sommelier dans le trois étoiles de Marc Meneau et en Angleterre chez Raymond Blanc, avant d’atterrir en Touraine, chez Charles Barrier et au château d’Artigny.

Depuis une dizaine d’années, il croisait régulièrement son compère Philippe Faivre dans des dégustations et l’évidence prit forme : ils partageront, un jour, leur passion ensemble. C’est chose faite en octobre 2013, avec la création de 22 sur vins, rue Néricault-Destouches, à deux pas du commissariat de Tours. Depuis, leur porte est toujours ouverte aux amateurs, aux amis, aux viticulteurs et l’heure de l’apéro n’y est jamais bien définie.

Né dans le milieu de bouche – ses parents avaient un restaurant dans le Loiret -, Jérôme Boudin se voyait plutôt « faire du kayak toute sa vie et profiter du grand air et des grands espaces », mais les gènes l’ont rattrapé. Son frère et sa sœur ont repris la tradition familiale et ont tenu chacun un restaurant. Jérôme était le petit dernier. « Je suis rentré en école hôtelière et mon premier stage dans un restaurant avec une grande cave fut une révélation. Je me suis rappelé que le vin faisait partie de moi, mes parents m’amenaient voir des vignerons quand j’étais jeune. »

 

 

Jérôme Boudin, un caviste qui a du nez !

Son apprentissage dans le Loiret à l’Auberge des templiers et ses 100 000 bouteilles en cave achève de le convaincre. Aujourd’hui, à 22 sur vins, les deux passionnés cumulent entre 1 500 et 1 800 références. Sans compter leur réserve en dessous du magasin. « Il faut qu’on se calme d’ailleurs sur nos rentrées mais on a du mal à dire non si ça nous plaît. On cherche aussi des producteurs de niche. Par exemple, nous avons du gin d’Afrique du Sud, une rareté. Ce qui compte le plus pour nous dans le choix, c’est l’équilibre d’un vin. Et on regarde le tarif ensuite pour voir si nous pouvons le vendre. »

 

Philippe (à gauche sur la photo), l’associé de Jérôme à 22 sur Vins.

La sélection, c’est ce qui définit la personnalité d’une cave. Et pour cela, Jérôme et Philippe courent les salons et les visites dans les régions viticoles. Cette année, ils sont allés chercher de nouvelles pépites dans le Languedoc, en Bourgogne et en Champagne. Lui qui ne tient pas trop en place, ce métier lui va comme un gant. La découverte est permanente. « Parfois, on s’emballe comme des gamins dans un jeu de Lego® », lâche-t-il.

Le sens du contact et la mémoire semblent aussi compter dans ce métier. Un jeune homme, client récent, pousse la porte de la boutique et aussitôt Jérôme l’interpelle. « La dernière fois, vous aviez pris Les Béates et c’était pour un samedi, vous étiez trois pour votre repas. » Le sommelier n’est jamais loin. Sans le costume dans lequel il était peut-être trop bridé. « Ici, je suis chez moi, en phase avec ce que je suis. »

Texte et photos : Aurélie Dunouau


> Retrouvez la sélection coups de cœur de 22 Sur Vins dans la version papier de tmv !

 

L’Aubépine : une escapade gourmande rue Colbert

Vous connaissiez peut-être L’Escapade, rue Colbert : comptez désormais sur un nouveau nom – L’Aubépine – mais une cuisine toujours aussi délicieuse !

C’est une nouvelle enseigne, mais pas tout à fait une nouvelle adresse. En effet, avant L’Aubépine, qui a ouvert ses portes le 8 août, il y avait déjà une bien belle table au 88 de la rue Colbert. Cela s’appelait L’Escapade et nous avons déjà eu l’occasion d’en parler. Mais là, vous l’aurez compris, ce n’est pas le sujet du jour.

L’Aubépine, c’est d’abord un décor élégant et sobre, parfait pour se parler, sans tomber dans le guindé. Le service est très efficace et souriant, bref, on est dans une bonne maison. Le voyage culinaire commence par un petit amuse-bouche, ce qui nous signale tout de suite qu’ici, on est venu aussi pour se faire plaisir.

Décor soigné et des plats au top

Pour nous, ce fut un petit dé de gaspacho bien relevé et un toast de rillette de la mer posé sur un sablé breton. On est déjà en voyage. Ensuite, la formule (qui se lit sur l’écran de notre téléphone) s’affiche en deux ou trois services. Et là, c’est le traquenard. Ben oui, parce que dans ce cas-là, goules sucrées que nous sommes, nous avons tendance à sacrifier l’entrée. Sauf que là, les propositions sont si tentantes et nous promettent tant de fraîcheur, que l’on ne peut se résoudre à les écarter. Du coup, c’est parti pour le gravlax de saumon et les petits pois en gnocchis.

Pour suivre, le poisson se pare de saveurs asiatiques, tandis que le cochon, posé sur son endive braisée rebondit sur le palais. « Ça s’est bien passé ? », demande la dame desservant la table. Vu que les assiettes sont saucées au pain, bien comme il faut, la réponse va de soi. Pour agrémenter tout ça, un petit verre de blanc bien choisi et à prix doux (5 €).

Elément remarquable, à l’Aubépine, le repas ne s’arrête pas au plat principal. En cuisine, en plus du chef, il y a un chef pâtissier qui termine le travail. Raison de plus pour se laisser tenter par une totale ! Promis, on en ressort contenté, mais pas alourdi pour autant. À noter également, que l’Aubépine monte encore d’un cran en soirée. Là, les produits sont plus nobles et les techniques encore plus raffinées. On y reviendra, donc.

Matthieu Pays


> L’addition : La formule entrée / plat s’affiche à 19 €. Si on ajoute le dessert, on arrive à 24 €. Le soir, les deux plats sont à 34 € et 38 € si l’on ajoute le dessert.

> 88 rue Colbert. Fermé les dimanches et lundis. Contact : Tél. 02 47 05 24 81. Site internet : laubepine-tours.fr

Horoscope WTF du 8 au 14 septembre 2021

Il aurait pu rester au lit, à dormir. Mais non, la rédaction de tmv a réveillé l’astrologue pour avoir une petite dose d’horoscope. Résultat : il est tout fâché !

Bélier

Amour

Ce sera l’effervescence dans votre slip après avoir croisé l’amour de votre vie (un(e) Balance bien sûr).

Gloire

Et dire que la chose la plus excitante de votre vie a été de collectionner les magnets de départements dans les paquets de cordon bleu…

Beauté

Roh, z’êtes chou(e). On dirait un nem, la nuit.

Taureau

Amour

LOL.

Gloire

MDR.

Beauté

PTDRRRRRRRRR.

Gémeaux

Amour

Aïe aïe aïe, côté vie sentimentale, la constellation du Rocco Siffredi prédit que c’est dur dur en ce moment.

Gloire

Cela devait arriver : vous êtes désormais nanopabulophobe. (coucou Google)

Beauté

Votre mega libido aura votre peau. Mais ça vous fait bon teint.

Cancer

Amour

Allez sur le dossier « Ex »
> Clic droit > Supprimer. (de rien)

Gloire

Touchez le fond et rebondissez. Ou pas

Beauté

La constellation du Carlos vous conseille de rester touuut nuuuu et tout bronzééé.

Lion

Amour

Vous doutez de sa fidélité ? Torturez-le/la en lui passant l’intégrale de Francis Lalanne.

Gloire

Votre réputation sur Google est foutue. Passez un coup de fil à qui-vous-savez.

Beauté

Bah voilààà, vous avez enfin confiance en vous. Vous allez pouvoir faire l’amour tout(e) nu(e) maintenant.

Vierge

Amour

Faites l’amour, pas la guerre. (avec vous, ça dure moins longtemps)

Gloire

Il va se passer un truc, cette semaine, avec un machin. Et ça vous touchera. Peut-être. (l’astrologie, une science de précision)

Beauté

Rien à redire. Côté beauté, vous êtes parfait(e). (vache, c’est dur de mentir)

Balance

Amour

Le meilleur moyen de résister à la tentation, c’est d’y céder. Pigé, les lubriques ?

Gloire

Vous vous lancerez dans le business du tuning de moto-crottes.

Beauté

Mmmh… sinon, vous avez pensé à l’anti-cernes ? On dit ça comme ça, hein…

Scorpion

Amour

Roh la vaaache, c’est l’chaos là-dedans !!!

Gloire

Merci d’apporter un peu de classe dans ce bas de monde…

Beauté

Vous avez la carrure d’une tranche de pain de mie.

Sagittaire

Amour

Une récente étude hongroise a démontré qu’en additionnant les Q.I. de vos trois derniers ex, on obtenait 45.

Gloire

Rejetez la faute sur un enfant. Ça marche toujours. #conseildami.

Beauté

Le sachiez-tu ? Les Sagittaires ont le plus beau fessier du monde.

Capricorne

Amour

Épisode 12, saison 38 : votre vie sentimentale est toujours un bien beau bordel.

Gloire

Difficile de comprendre pourquoi la Touraine n’a toujours pas érigé de statue en votre honneur…

Beauté

Vous allez relancer la mode du tatouage tribal sur le bas du dos. Le monde entier vous détestera.

Verseau

Amour

« Il n’y a pas d’amour heureux », comme chantait Brassens. Voilà, désolé de plomber l’ambiance comme ça, hein, mais boooon voyez-vouuuus…

Gloire

D’ailleurs, Brassens disait aussi « il n’y a que les imbéciles qui sachent bien faire l’amour ». Votre déduction ? Hin hin…

Beauté

Bon bah Brassens toujours… Comment va votre moustache ? (vous aussi mesdames).

Poissons

Amour

Vous trouverez peut-être quelqu’un de valable lors du 342e confinement…

Gloire

Si le je m’en foutisme était une personne, ce serait vous.

Beauté

Crise d’aérophagie lundi prochain. Allez A + !

Ces Tourangeaux qui ont lâché la voiture au profit du vélo

En mai dernier, ils avaient fait le choix de laisser leur voiture personnelle au garage pour le « Mois sans voiture ». Vélo, bus, autopartage, car ou train : pour la rentrée, ont-ils changé leurs modes de déplacement ?

Si je peux le faire, alors que j’ai la réputation d’être un peu partisan du moindre effort, c’est que tout le monde peut le faire ! ». Brice, participant au Mois sans voiture, se réjouit d’avoir étonné ses proches. « J’ai été agréablement surpris de voir que, si on s’en donne la peine, c’est possible. »

Ce n’était pourtant pas une mince affaire pour les participants, habitués à utiliser leur voiture au quotidien. Heureusement, pour les aider à relever le défi, ils avaient plusieurs options à disposition : abonnement Fil Bleu, tickets de car et train Rémi et billets SNCF, vélos électriques ou classiques Vélociti, accès aux voitures en auto-partage de Citiz. Et pour leur faciliter la vie, le Drive du Bon Sens pouvait livrer leurs courses à domicile, le CC37 et l’Accueil Vélo Rando offraient des conseils, et Décathlon des équipements vélo.

Pas si simple

Au jour le jour, se passer de sa voiture n’a pas été simple. « C’est difficile surtout les cinq premiers jours, il faut remettre ses habitudes en question, mettre le réveil plus tôt pour prendre le bus ou le vélo. Et la météo du mois de mai n’était pas motivante », raconte Séverine, 45 ans, qui vit à La Riche et travaille à l’école d’infirmières, près du pôle santé Vinci de Chambray-lès-Tours.

Pourtant, elle a laissé la voiture pour tester plusieurs options. Le bus pour aller au travail ? Vite écarté à cause de ses deux changements pour 1 h 10 de trajet. Autocar Rémi pour découvrir le marché de Loches, et le train pour flâner au marché d’Amboise ? Validés ! Mais au quotidien, c’est le vélo qui l’emporte : « J’ai dû trouver un itinéraire pour aller de La Riche jusqu’à mon lieu de travail à Chambray. Je passe par Joué-lès- Tours puis le quartier des Perriers, avec un trajet de 14 km, en 35 minutes au lieu de 15 en voiture par la rocade. » Et si elle en parle au présent, c’est qu’elle continue à se rendre au travail avec son vélo à assistance électrique !

À bicyclette…

Parmi les candidats interviewés, aucun doute : la petite reine a séduit. Marine, 20 ans, utilisait déjà le vélo pour sortir le soir. Elle l’a donc pris en journée pour aller de Tours Centre à Tours Nord, pour sa mission de service civique : « C’est un peu plus dur le matin pour se réveiller, mais on prend vite l’habitude, et c’est tellement agréable quand il fait beau ! ».

C’est décidé : pour son contrat en alternance à Orléans, elle mettra son biclou dans le train. À Tours Nord, Sullivan, 22 ans, avait déjà l’habitude de prendre le bus jusqu’à l’IUT pour ses études, ou vers le Auchan Drive où il travaillait. Mais le défi a coïncidé avec un nouvel emploi… à La Riche. « Aller en vélo au travail, je n’y aurais jamais pensé. Ce qui me faisait peur c’était la montée de la Tranchée, mais avec le vélo électrique c’est parfait ! Je mets 20 minutes en vélo, contre 15 en voiture. Aujourd’hui je ne la prends que s’il n’y a pas d’autre option. »

Brice, 30 ans, va lui aussi en vélo des Fontaines jusqu’à Saint-Pierre-des-Corps où il travaille en 3-8. « Je mettais 10-15 minutes en voiture, j’en mets 20 à 25 en vélo électrique, avec un trajet de 7-8 km que je fais même de nuit, avec un itinéraire que je trouve sécurisé. » Et pour ses répétitions avec son groupe de rock Désinvolts à Mettray, il essaie de covoiturer dès que possible.

Et si on partageait sa voiture ?

À Fondettes, Barbara a tout testé avec ses deux enfants de 7 et 10 ans sous le bras : partir en vacances en Vendée en train, prendre le bus avec Fil Bleu, ou même tenter de visiter Azay-le-Rideau en car Rémi un dimanche (une aventure peu concluante). Elle a aussi ressorti le vélo pour des trajets auxquels elle n’aurait pas pensé.

Mais ce qu’elle retire de cette aventure, c’est l’envie de partager sa voiture : « Avoir une voiture avec un coffre est quand même pratique avec des enfants, ou pour les courses. Mais le défi m’a donné l’idée de louer ma voiture en autopartage, pour partager les frais et réduire mon impact carbone. » Car faire le choix des mobilités douces semble faire autant de bien à la planète qu’au porte-monnaie. Séverine a ainsi fait 80 € d’économies pendant le mois sans voiture, et ce n’est pas fini : son assurance lui propose de passer au tarif « petit rouleur » adapté à ses nouvelles habitudes.

Attention ! Nos participants ne sont pas devenus des militants anti-voiture. Mais l’expérience leur a donné envie de modifier leur mode de vie. En prenant la peine de repenser leur emploi du temps et leurs besoins, ils utilisent beaucoup moins leur véhicule. Et tout le monde est gagnant : en plus de faire du bien à la planète, ils profitent d’un peu de sport au grand air avec le vélo, de temps pour lire dans le bus ou le train, et d’un regain d’énergie avec toutes ces minutes qu’ils ne passent plus derrière le volant.

Texte : Maud Martinez / Photos : Adobe Stock + archives NR

Arrivée des réfugiés afghans à Tours : quel dispositif a été mis en place ?

Quarante réfugiés afghans viennent d’arriver à Tours. Préfecture, municipalité et associations se sont mises d’accord sur le dispositif adopté.

Quarante réfugiés afghans sont arrivés en Touraine. (Photo Adoma/NR)

Les faits

Quarante réfugiés afghans sont arrivés à Tours, la semaine dernière. La Ville s’était en effet portée volontaire pour les accueillir, suite à la situation qu’a récemment connu leur pays d’origine, à savoir la prise du pouvoir par les talibans. Au total, on compte notamment six familles accueillies par les équipes de la Croix Rouge et d’Adoma, un centre d’accueil pour sans-abris. Ils sont pour le moment logés dans les locaux du CTRO, le Centre technique régional omnisports de la Vallée du Cher.

La Préfecture d’Indre-et-Loire a rappelé, à deux reprises, qu’il ne s’agissait là que d’une « mesure temporaire », afin d’évaluer la situation des ressortissants et de proposer « un accompagnement plus durable ».

La Ville de La Riche également s’est proposée pour accueillir une femme afghane. Possédant le statut de réfugiée reconnu par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides, elle a pu bénéficier d’un logement du parc privé de la Ville. La Riche est effectivement inscrite comme membre du réseau des communes solidaires, lancé par le ministère de l’Intérieur et destiné à apporter une aide dans la politique migratoire française et européenne. Des démarches vont aussi être lancées pour obtenir un visa, afin que la jeune femme puisse rester et obtenir un laissez-passer pour son mari et ses deux enfants restés à Kaboul.

Le contexte

Il y a trois semaines, les talibans prenaient le pouvoir, entraînant alors une fuite en masse des civils. Un peu plus tard, un pont aérien a permis l’évacuation de 123 000 Afghans, hommes et femmes. Rapidement, le maire de Tours, Emmanuel Denis, s’était « fixé l’objectif de recevoir une trentaine de ressortissants afghans », indiquant, face à l’urgence de la situation, qu’il s’agissait là « d’une question d’humanité ».

Les enjeux

Le dispositif mis en place pour l’arrivée de réfugiés afghans en Touraine constitue une sorte « de sas d’orientation » pour eux, d’après la Préfète. Ils pourront ensuite faire valoir leurs droits – d’asile notamment – et voir afin d’être orientés vers les Centres d’accueil de demandeurs d’asile (Cada). Une cinquantaine sont actuellement disponibles dans le département.

Aurélien Germain

Chroniques culture : American Horror Stories, Sky Rojo, Descendents, Sun Gazol et le plein de BD

Le spin-off d’American Horror Story, la série Sky Rojo, ou encore le plein de BD et de musique : suivez le guide pour la rentrée !

LA SERIE

AMERICAN HORROR STORIES

Un spin-off de la série American Horror Story ? Où chaque épisode raconte une histoire différente ? On signe ! Et globalement, ce petit apparté au goût d’apéro (la saison 10 d’American Horror Story vient de reprendre fin août) a de quoi rassasier le fan de récits glauques. Il y a parfois du bon et du divertissant (le doubleépisode « Rubber Woman », le film maudit de « Drive In » ou encore le final méta au possible)… et du très bébête/ capillotracté (le vu et déjàvu combo femme enceinte/ histoire de démon de « Ba’al »).

Reste qu’avec American Horror Stories, Murphy et Falchuk parviennent tout de même à enfermer le spectateur dans leur univers toujours aussi bizarroïde et tordu. Pour les heureux détenteurs d’un compte Disney+, la série y sera rediffusée à partir du 8 septembre.
A.G.

A REVOIR

SKY ROJO- Saison 2

Il n’aurait pas fallu attendre bien longtemps pour voir débarquer la saison 2 de Sky Rojo. La série estampillée Netflix joue donc les prolongations, en suivant encore et toujours un trio de prostituées bien décidées à échapper à leurs assaillants et à leurs proxénètes. Pied au plancher, la production d’Álex Pina et Esther Martinez Lobato déborde toujours autant d’énergie.

La deuxième fournée est dans la continuité de la première, multiplie les rebondissements (trop ?), joue la carte de la surenchère et continue à dézinguer à tout va. Découpage efficace, rythme nerveux et folie à tous les étages : si l’on prend toujours du plaisir à suivre les aventures rocambolesques de Coral, Wendy et Gina, force est de constater, toutefois, que Sky Rojo a perdu un peu de son charme en tournant un peu en rond, sans trop prendre de risques.
A.G.

LE CLIP

SUN GAZOL– COME

C’est qu’il était passé sous notre petit nez, ce clip des Sun Gazol ! Sortie cet été et tournée par Charlie Roquebert, la (bien jolie) vidéo du titre « Come », extrait de l’album Nick Alvani, vous permettra de (re)découvrir la musique de ce groupe d’indie pop tourangeau. Évoquant un mélange entre un Radiohead et un Half Moon Run en plus contemplatif, Sun Gazol transporte l’auditeur dans son univers sonore toujours planant, jamais lénifiant.
A.G.
> facebook.com/sungazol

LE CD

DESCENDENTS – 9TH & WALNUT

Dix-huit morceaux pour vingt-cinq minutes de musique… Le moins que l’on puisse dire, c’est que Descendents va droit au but ! Ici sur « 9th & Walnut », pas de chichis, pas de fioritures, le groupe de punk rock américain a taillé dans le gras et viré tout superflu. Les vétérans ont beau avoir 40 ans de carrière au compteur, ils savent encore envoyer la sauce (« Crepe Suzette », « You Make Me Sick » ou encore « Grudge »), même en se basant, comme sur ce disque, sur leurs premières démos inédites des débuts.

On remonte donc le temps (oui, oui, de 1977 à 1980), en se prenant une petite claque au passage, et en savourant comme il se doit ces hymnes et rythmes « surf », trempés dans le soleil californien. Et la nostalgie…
A.G.

La sélection BD

Lewis Trondheim est un génie et son tome 7 de Lapinot Tome 7 est un chef d’œuvre. Dans « Midi à quatorze heures » (éditions L’Association), il nous entraîne dans une histoire où se mêlent art contemporain, projet d’assassinat du Président et histoires de famille !
On reste dans le registre de l’humour, marseillais cette fois, avec le T28 de Léo Loden, « Carmina Burrata » (Soleil), où Carru-re et Nicoloff régalent – avé l’accent – dans un polar bien troussé dans le milieu de l’opéra.
Avec « A Pink Story » (Casterman), Kate Charlesworth sublime en 320 pages l’histoire LGBTQI des années 50 à nos jours. Une somme de recherches et un récit poignant et édifiant.

Jouvray et Cognet nous livrent quant à eux un portrait fidèle de « Bob Denard » (Glénat), mercenaire flamboyant et controversé, dans une page sombre de notre Histoire.
Comme aurait pu l’être « La Solution Pacifique » (Delcourt) dans laquelle Makyo, Cresy et Casalanguida reviennent sur l’art de la paix en Nouvelle Calédonie, à la veille d’un autre référendum décisif. Une bonne rentrée en BD !
H.B.

 

On a testé L’AuTours des palombes, le nouveau resto de l’avenue Grammont

A quelques mètres de la place Jean-Jaurès, a ouvert, le 15 juillet dernier, L’AuTours des palombes. Voilà la chronique resto de la semaine !

Et un petit nouveau, un ! C’est à la mi-juillet qu’a ouvert le restaurant L’AuTours des palombes, avenue Grammont à Tours. Remplaçant une ancienne crêperie, cet établissement « familial », ainsi qu’il se définit, propose « une carte très variée composée de recettes provenant de différentes régions du monde, préparées avec des produits frais et locaux ».

Un midi ensoleillé (si, si, je vous jure, ça a existé cet été), on a donc posé nos pieds sous la table pour vérifier tout ça. Un coup d’oeil à la carte, il n’y a que trois entrées, trois plats et deux desserts. Un bon point, donc, car gage de qualité.

Empanadas aux légumes de saison et Sainte Maure de Touraine

Au niveau des entrées, il est possible de rester simple (une assiette de charcuterie/fromage) ou tenter la polpette d’aubergines, crème de poivron ou les accras de bonite. Nous, c’est bien simple : on a tout de suite flashé sur l’un des plats, les empanadas aux légumes de saison et Sainte Maure de Touraine !

La promesse de départ est tenue, à savoir mélanger les saveurs de « différentes régions du monde ». Car la combinaison de légumes croquants et bien frais, d’un fromage tourangeau et de ce chausson farci typique de la cuisine tradi espagnole et latine passe tout seul ! Au service (bien agréable au passage), on nous conseille d’accompagner les deux empanadas avec le contenant de notre bol : des dés de tomates, oignons, piments légers et petites fleurs. Idéal pour ajouter de nouveaux arômes au plat.

À noter que le reste de la carte offrait soit le tartare de bœuf coupé au couteau, pistaches, gingembre confit et frites de panisse ; soit une salade fraîcheur avec tomates, taboulé de petit épeautre et mozzarella. Enfin côté dessert, on vous laisse saliver avec la tarte aux myrtilles façon cheesecake ou la ganache de chocolat, coulis de fruit et crème mascarpone…

Ouvert tous les jours, midi et soir, sauf le lundi, L’AuTours des palombes se pose donc comme une nouvelle table non-négligeable dans le secteur de Jean-Jaurès.

Aurélien Germain


> L’addition :20 € (plat à 16 € + bière bouteille locale à 4 €). Le midi, il est possible de prendre la formule plat+dessert à 19 €. Comptez 4 € pour l’entrée et 6 € pour le dessert.
Le menu du soir (entrée, plat, dessert) est à 32 €. Sinon, à la carte, une dizaine d’euros pour l’entrée et des plats allant de 16 à 18 € seuls.
> Adresse : 17 avenue de Grammont. Ouvert du mardi au dimanche, midi et soir.
> Contact : Tél. : 02 47 20 52 65 ou facebook.com/lautoursdespalombes ou kidimao37@gmail.com

 

Dans le quotidien d’Aude Girardeau, bibliothécaire à la médiathèque de Joué-lès-Tours

#VisMaVille Aude Girardeau est bibliothécaire, coordinatrice des publics enfants à la médiathèque de Joué-lès-Tours. Un métier venu sur le tard qui l’enchante aujourd’hui.

Nichée au bord du parc de la Rabière, la médiathèque de Joué offre d’emblée une ambiance apaisée. De par son cadre verdoyant, ses rangées de livres appétissantes, sa taille accessible, mais aussi la bonne humeur de son équipe. Aude Girardeau n’est pas la dernière à plaisanter et à détendre l’atmosphère. « Tu as oublié de rendre Mortelle Adèle. Mais ce n’est pas grave, je vais te le prolonger, tu vas pouvoir en profiter pendant tes vacances. » Voilà la petite fille rassurée qui repart avec sa pile d’ouvrages et de magazines pour passer l’été.

Aude Girardeau fait partie des dernières recrues de l’équipe, en poste depuis presque deux ans. Sa directrice Christine Rico souligne « son profil atypique ». Aude est contractuelle, elle n’a pas eu le fameux concours d’assistant de conservation du patrimoine et des bibliothécaires (ACPB) qui permet généralement d’exercer le métier. Mais son expérience et son savoir-faire ont fait la différence.

Diplômée en art du spectacle, elle se voyait plutôt comédienne ou metteuse en scène. Elle a d’abord exercé dans le milieu associatif : la Boîte vocale où elle s’occupait des actions de formation des demandeurs d’emploi, puis à la Ligue de l’enseignement où elle se chargeait de la quinzaine du livre jeunesse. « C’était une période où j’ai eu mes enfants et fait mes armes sur la littérature jeunesse. »

Ce qui lui plaît dans ce secteur ? « La créativité, l’imaginaire développé par les auteurs avec de toutes petites choses, tout comme pour le spectacle jeune public, et la variété des histoires, des écritures, des illustrations… Des histoires qui nous bousculent et nous émerveillent. »

Aude Girardeau apprécie surtout le contact avec les enfants et les animations développées par la médiathèque en partenariat avec le service petite enfance de la Ville et les établissements scolaires. Derrière son guichet aux emprunts et aux retours, elle ne manque pas une occasion de donner ses conseils au jeune public. Mais ce qui est moins visible dans le métier de bibliothécaire, c’est l’activité déployée lorsque ses portes sont fermées. Souvent le jeudi matin, les bibliothécaires se réunissent pour discuter et choisir les nouveaux documents.

En secteur jeunesse, ils sont cinq et travaillent en partenariat avec les librairies de Tours, Libr’enfants et Bédélire, qui leur proposent une sélection. « Nous achetons 1 200 livres cette année, en comptant les renouvellements des livres abîmés, une centaine de DVD et 50 CD. » La bibliothécaire est aussi chargée de passer les commandes, de saisir les nouveautés dans la base de données, de cataloguer, mettre les étiquettes. Ensuite, mettre en rayon et ranger ! « Les mercredis et samedis soirs, nous avons un gros travail de rangement des mangas qui sont dispersés un peu partout », sourit Aude.

Une activité de tri permanente dans la réserve et, avec les tout-petits, les renouvellements sont plus nombreux. « On se retrouve vite avec des livres cartonnés en lambeaux ; soit on renouvelle, soit on désélectionne. » Ce travail de fourmi, les bibliothécaires l’assurent au quotidien.

Textes et photos : Aurélie Dunouau


Les 40 ans de la médiathèque

La médiathèque de Joué-lès- Tours est en plein renouvellement : depuis cette année, elle est désormais gratuite pour tous les publics et tend à élargir ses horaires d’ouverture. Le mobilier est également renouvelé. Il faut dire qu’elle commence à prendre un peu d’âge puisqu’elle souffle ses 40 bougies cette année !

Les festivités démarrent à la rentrée. Une exposition retraçant l’histoire de la médiathèque sera visible à partir de mi-septembre. Une visite guidée aura lieu le 18 septembre pour les journées du patrimoine. Et l’équipe de la médiathèque nous annonce une belle journée festive le 27 novembre avec de nombreuses surprises.
> mediatheque.jouelestours.fr

Dans un mois, ouvrira La Comédie de Tours, le nouveau théâtre dédié à l’humour

Le 7 octobre, « La Comédie de Tours » ouvrira ses portes rue Michelet, à Tours. Un théâtre-salle de spectacle essentiellement dédié à l’humour.

Ce n’est pas si souvent que l’on annonce, dans nos colonnes, l’ouverture d’un nouveau lieu culturel. Et pourtant, à partir du 7 octobre, il faudra compter sur un petit nouveau en plein centre de Tours. C’est ici que débutera l’aventure du théâtre privé « La Comédie de Tours ». Au menu ? De la comédie et de l’humour principalement !

La salle de spectacle a pris ses quartiers rue Michelet, à la place de l’ancien magasin Thevenet Music. Soit une surface de 650 m² avec jauge de 270 places assises, une salle « accessible aux PMR », précise-t-on.

De Booder à François-Xavier Demaison

À la tête de La Comédie de Tours, on retrouve Christophe Desaint-Denis (ex-administrateur du théâtre Le Paris, à Avignon, qui a aussi travaillé avec Les Chevaliers du Fiel) et ses deux associés Julien Sigalas et Yoann Combronde qui ont fait leurs armes dans les salles grenobloises et messines. À l’époque, Christophe Desaint-Denis disait déjà espérer que La Comédie de Tours « se fasse une place importante dans le tissu des théâtres et lieux culturels tourangeaux ».

Pour ce faire, la programmation a déjà été dégainée : on a notamment repéré à l’affiche l’ouverture avec « 20 ans après » (le 7 octobre, donc), la venue de l’humoriste Booder (10/10), la comédie Célibataires (à partir du 27/10), le théâtre musical Mon Brel Préféré (9/11), ou encore François-Xavier Demaison (1er et 2/12), Redouanne Harjane (29/12), Donel Jack’sman (22/01/2022) et Élodie Poux (19/05/2022)… De quoi reprendre la saison culturelle avec le sourire.

Aurélien Germain


SPECTACLES ENFANTS ET ATELIERS…

La Comédie de Tours souhaite également se diversifier avec une programmation jeune public (La Petite Sorcière, Le Coffre Magique de Noël et Le Flocon magique sont déjà prévus d’octobre à décembre), mais aussi des ateliers théâtre et/ou chant. Il sera aussi possible de réserver la salle pour des séminaires par exemple.
> La Comédie de Tours, au 39 rue Michelet. Infos : comediedetours.fr

 

 

Horoscope WTF du 1er au 7 septembre 2021

Réjouissez-vous (ou pas !) : l’astrologue est de retour ! Voici l’horoscope WTF de la rentrée, à la sauce tmv !

Bélier

Amour

Vous êtes une moule accrochée au rocher des souvenirs. Gare à la vague de l’ex qui va vous dézinguer la tronche.

Gloire

Que le meilleur gagne ! (donc sûrement pas vous)

Beauté

Faites gaffe, votre date de péremption approche.

Taureau

Amour

Désolé, mais ce sera plat jusqu’à la date de la 329e dose de vaccin obligatoire. Donc le 3 février 2031.

Gloire

Olala, mais qu’est-ce que j’en sais moi ? Je suis pas astrologue en vrai !

Beauté

Ah, les peaux mortes, ce tue-l’amour… (clin d’œil)

Gémeaux

Amour

En amour aussi, tous les chemins mènent à Rome. Mais vous avez visiblement décidé de faire un détour par Strasbourg.

Gloire

Sur l’échelle de la rébellion, vous êtes au niveau Bernard-Henri Lévy.

Beauté

Oui, mais seulement le jeudi.

Cancer

Amour

Tout le monde a bien compris que votre fantasme caché était de prendre une douche avec Jean Castex.

Gloire

Votre pote Balance a des délires louches et des idées pas claires avec vous.

Beauté

L’été se finit, votre carrure de strudel revient.

Lion

Amour

Selon toute vraisemblance, les étoiles vous prédisent une aventure d’un soir avec Nagui.

Gloire

Qu’est-ce qui fait vendre et fait plaisir ? Le sexe et la pizza. Inventez un concept.

Beauté

Avec la fin du masque obligatoire, on est bien contents de revoir votre joli sourire, mais pensez à enlever ce vilain bout de salade entre vos dents.

Vierge

Amour

Saturne et l’étoile polaire sont dans votre champ astral. (aucune idée de ce que ça veut dire, mais ça fait chouette à écrire dans un horoscope)

Gloire

La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Chez vous, il y a des vagues, un tsunami, une eau pourrie et des castors qui défoncent votre barque

Beauté

Vous n’avez toujours pas vu que vos tétons n’étaient pas heureux sur votre corps ?

Balance

Amour

Les gens vous prennent pour un pigeon. Et ils ont bien raison.

Gloire

Au final… qui nous dit que ce n’est pas vous, le/la patient(e) zéro du Covid ? Hein ?!

Beauté

Bon sang de diantre de fichtre dieu, comment est-ce possible d’être aussi magnifique que vous ?

Scorpion

Amour

Tout vient à poil à qui sait attendre.

Gloire

Deux choses sont flippantes sur cette planète : 1) le Covid ; 2) filer un micro à un(e) Scorpion pour un karaoké.

Beauté

Les sous-vêtements en septembre, c’est futile. #conseildami

Sagittaire

Amour

Mouais. Sans vouloir faire ma mauvaise langue, là, c’est surtout 50 nuances de beurk.

Gloire

Un corps de rêve pour un coeur de pierre : pas de doute, vous êtes bien Sagittaire.

Beauté

Votre petite pilosité de bison, là, c’est trop mignon !

Capricorne

Amour

Avec vous, c’est comme le vaccin : c’est surtout la deuxième dose qui vaut le coup. #beauf

Gloire

Votre ancienne sextape refera subitement surface et vous deviendrez multi-millionnaire.

Beauté

D’après la constellation du Dr Raoult, vous êtes immunisé(e) contre le virus de la laideur. Les Capricornes sont beaucoup trop canons.

Verseau

Amour

Ivre, vous allez le/la demander en mariage.

Gloire

Si tout va mal dans votre vie en ce moment, n’oubliez jamais qu’il y a toujours pire : vous auriez pu être Sagittaire par exemple.

Beauté

« Un de perdu, dix de retrouvés. » Mais ça ne vaut clairement pas pour vos cheveux.

Poissons

Amour

Fichtre dieu, une vie sentimentale aussi insipide que la soupe de ma tata Mireille. Dur…

Gloire

Gardez plutôt votre langue dans votre poche, plutôt que de la fourrer dans toutes les bouches qui passent.

Beauté

Erreur fatale ce mois-ci lorsque votre chirurgien esthétique se plantera et vous fera ressembler à Éric Zemmour.

Bien préparer sa rentrée : les conseils d’un relaxologue et coach sportif

Jocelyn Neau est sophrologue-relaxologue, masseur bien-être et sportif, énergéticien et coach sportif à Tours. Un cocktail de spécialités parfait pour préparer la rentrée !

Les personnes que vous recevez ont-elles des besoins liés à la rentrée ?

Cette année, je remarque que les gens sont fatigués avant de commencer, ils ne se sont pas ressourcés, pour différentes raisons. Avec le Covid, les confinements, les couvre-feux, le télétravail…, nos vies ont beaucoup changé, heureusement l’être humain est capable de s’adapter. Mais cela a causé de la fatigue, et aussi de la frustration qui peut se muer en colère.

Comment gérer ou éviter cette fatigue et cette colère ?

La colère est un signal d’alarme, elle surgit quand un événement dans ma vie ne correspond pas à mes valeurs. Soit je libère cette colère sur les autres car j’ai du mal à m’écouter et à penser à moi. Soit je me connais, et je sais comment la libérer : le sport, la relaxation, la sophrologie, la cuisine, le chant, l’écriture…, toutes ces activités qui nous placent dans l’instant présent sont idéales.

Quels sont vos conseils pour bien aborder cette rentrée ?

Ne reprenez pas vos activités sur un rythme trop intense : si je dépasse mes limites, je me fatigue, je m’épuise au risque d’avoir des pépins de santé. Si vous aimez la course à pied par exemple, commencez par 10 minutes, puis 15, 20… L’effort et sa durée doivent être progressifs. Vous retrouvez ainsi la sensation de plaisir et vous continuerez plus volontiers. Au contraire, si vous faites une grosse séance qui vous amène courbatures et douleurs, vous aurez envie d’arrêter.

Et pour cette rentrée, je m’autorise aussi à prendre du temps pour moi. Prendre un bain, lire, méditer à l’aide d’une vidéo youtube, marcher, me passer une crème ou m’auto-masser (car le meilleur massage est celui qui fait du bien, pas besoin d’être un pro !)… Je m’accorde du temps !

Enfin, pensez à ce qu’on appelle « l’entraînement fantôme » : bien dormir, bien se nourrir et s’hydrater, prendre soin de son mental c’est aussi important que l’entraînement physique. Et ça fait toute la différence !

Et face au Covid, que faire ?

Il faut prendre conscience que je perds mon temps et mon énergie à vouloir agir sur quelque chose que je ne peux pas maîtriser, comme la pandémie. Cela ne veut pas dire que je suis dans la passivité, c’est l’occasion de prendre le temps d’observer ou de se poser des questions. Face à un événement sur lequel on n’a pas de prise (un décès, une perte d’emploi, le Covid…) demandons-nous « qu’est-ce que j’en fais ? ». Cela nous sort du négatif et nous pousse à l’action !

Propos recueillis par Maud Martinez / Photos : Thibault THOMAS / Atoutpict’

Tours : Ryanair ouvre une ligne vers Lisbonne

Après Porto, Lisbonne ! A partir du 2 novembre, la compagnie aérienne Ryanair effectuera des vols entre Tours et la capitale du Portugal.

Il y avait déjà la ligne Tours-Porto. Il faudra désormais compter sur une deuxième ligne vers le Portugal, cette fois à destination de Lisbonne. La compagnie aérienne Ryanair a en effet annoncé qu’elle relierait maintenant la capitale portugaise très prochainement.

Deux vols hebdomadaires seront assurés (les mardis et les samedis) et ce, à compter du 2 novembre prochain.

Les billets sont déjà en vente sur le site de la compagnie irlandaise (une recherche effectuée ce 26 août, au matin, nous a fait trouver par exemple l’aller à 33 € et le retour à 52 € pour un adulte).

 

La braderie de Tours aura lieu le 5 septembre… mais avec pass sanitaire

L’annonce a été faite aujourd’hui, mardi 24 août, par la municipalité. Professionnels et visiteurs devront toutefois être munis de leur pass sanitaire pour profiter de la braderie. Le masque sera obligatoire.

C’est donc désormais officiel et c’est la mairie de Tours qui l’a annoncé ce mardi 24 août : la braderie aura bien lieu le dimanche 5 septembre, de 8 h 30 à 19 h. En revanche, précise la municipalité, « elle sera soumise au pass sanitaire – pour les professionnels comme pour les visiteurs – et au port du masque obligatoire ».

Quant aux riverains, ils pourront accéder normalement à leur domicile « sous présentation d’un justificatif ».

Pour rappel, le pass sanitaire est valide si :
> certificat de vaccination complet
> ou test PCR/antigénique négatif de moins de 72 h
> ou certificat de rétablissement du Covid (au moins 11 jours et moins de 6 mois)

La Ville de Tours prévoit également d’installer deux points de dépistage antigénique.

Voici le plan des secteurs concernés par le pass sanitaire :

(Plan : crédit ville de Tours / photo ouverture : archives NR)

Jeux Paralympiques de Tokyo : ces trois athlètes qui représenteront l’Indre-et-Loire

La cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques de Tokyo s’ouvre aujourd’hui, mardi 24 août ! La Touraine y sera représentée par de grands athlètes, du saut en longueur au tir à l’arc en passant par le tennis de table.

Typhaine Soldé, Eric Pereira, Clément Berthier… Retenez bien ces noms, car ils risquent bien de briller au Japon, où s’ouvrent aujourd’hui les Jeux Paralympiques de Tokyo !

Ces trois athlètes handisport vont effectivement représenter les couleurs de Tours et de la Touraine durant la compétition. La première, Typhaine Soldé (saut en longueur), va vivre ses premiers Jeux à 19 ans seulement. La jeune Tourangelle tentera d’y battre son record de 4,84 m. réalisé à Dubaï en février, en catégorie T64, amputée tibiale. De quoi suivre la trace de sa consœur et championne paralympique du Loir-et-Cher, Marie-Amélie Le Fur, qui sera aussi à Tokyo.

Tennis de table, saut en longueur et tir à l’arc

Un poil plus âgé que Typhaine Soldé, le Jocondien Clément Berthier, 21 ans, participera lui aussi à ses premiers Jeux Paralympiques. Ce jeune pongiste amputé fémoral classe 8 s’entraîne au TT Joué-lès-Tours depuis un an.  Décrit comme « une force tranquille » par son entraîneur Claude Bard, il participera aussi à l’épreuve par équipes à partir du 31 août.

Enfin, Eric Pereira, quant à lui, fera tout pour représenter fièrement le Club des archers de Saint-Avertin. Pour le sexagénaire (paraplégique incomplet), spécialiste de l’arc à la poulie, ce sont déjà ses deuxièmes Jeux paralympiques ! Touché par le Covid en février dernier, l’athlète s’est remis d’aplomb et s’est dit maintenant prêt et confiant.

Les XVIe Jeux Paralympiques se déroulent du 24 août au 5 septembre à Tokyo. Cérémonie d’ouverture aujourd’hui à 13 h.


Photos : archives NR + Julien Pruvost + Claude Bard

Pass sanitaire obligatoire pour les 10 & 20 km de Tours, ainsi que le marathon

Il faudra être équipé(e) de son pass sanitaire (schéma de vaccination, certificat de rétablissement ou test PCR négatif) pour se lancer sur la mythique course tourangelle.

Le comité d’organisation des 10 & 20 km de Tours a annoncé, ce mardi 17 août sur son site internet et sur les réseaux sociaux, que le pass sanitaire serait « obligatoire pour participer au Marathon de Tours », ainsi qu’aux cours des 10 et 20 km, et la marche nordique. Il le sera également au Salon Running Loire Valley qui se tiendra les 24 et 25 septembre prochains.

Cette décision a été prise « suite aux annonces gouvernementales et sur la base du dernier décret en vigueur », précisent les organisateurs.

Pour rappel, le pass sanitaire est valide si :
> certificat de vaccination complet
> ou test PCR/antigénique négatif de moins de 72 h
> ou certificat de rétablissement du Covid (au moins 11 jours et moins de 6 mois)

« Les modalités de contrôle du pass Sanitaire, ainsi que l’ensemble du protocole sanitaire appliqué sur l’événement seront communiqués prochainement », est-il aussi indiqué.

Les 10 & 20 km, le Marathon et la Marche nordique se dérouleront le dimanche 26 septembre. Retrouvez toutes les précisions de la mythique course tourangelle en cliquant sur notre article ICI ! 

Marathon, 10 & 20 km de Tours : rendez-vous le 26 septembre !

Plus que quelques mois pour s’entraîner et s’inscrire aux 10 & 20 km de Tours (à moins que vous vous lanciez dans le marathon !). Nouveautés, parcours, tarifs : suivez le guide.

UN NOUVEAU PARCOURS POUR LE MARATHON

« La grande nouveauté de cette édition 2021, c’est le parcours du marathon qui se renouvelle », indique Christophe Chinette, président du Comité d’organisation. « Les dix premiers kilomètres seront les mêmes que la course des 10 km, ce qui offrira une belle balade dans la ville de Tours. Ensuite, on file vers Rabelais et Giraudeau puis on rattrape la Loire à Vélo (le long du Cher, donc) jusqu’au moulin de Ballan. Là, c’est le point de relais pour le marathon-duo, dont ce sera la seconde édition. On poursuit jusqu’à Savonnières puis on revient de l’autre côté du Cher, par Saint-Genouph. Un superbe parcours qui ne quitte pas le bord de l’eau ! Si le soleil est de la partie, ce sera superbe ! »

LA MARCHE NORDIQUE DÉBARQUE

« C’est l’autre grande nouveauté de l’édition 2021. Pour la première fois, les amateurs pourront se lancer sur un 10 km de marche nordique. Le départ sera donné de la place Anatole-France en direction du pont Napoléon. Un petit tour de l’île Simon puis on part le long de la Loire en direction de Saint-Cyr. Attention, la montée vers le parc de la Perraudière risque de creuser les écarts. On pousse jusqu’au pont du périphérique, puis retour vers le pont Napoléon que l’on dépasse pour rejoindre le pont de fil. Et de là, arrivée sur l’île Aucard. Bâtons obligatoires pour cette course pour laquelle nous attendons environ 500 marcheurs. Il faut savoir que la région est très active sur le plan de la marche nordique et l’objectif pour nous est d’obtenir le label FFA très rapidement. »

LE VIRAGE ÉCOLO

« Nous travaillons énormément sur l’impact environnemental de notre événement. Nous sommes dans une démarche pour respecter la charte des 15 engagements éco-responsables mise en place par le ministère des sports et le WWF. C’est une charte qui comprend des engagements de types sociétaux, sur lesquels nous sommes déjà très avancés. Sur la parité femme-homme, par exemple, nous sommes déjà une des seules courses en France qui donne les mêmes dotations aux podiums femmes et aux podiums hommes. Nous avons toujours, également, proposé une course handisport. Sur l’aspect environnemental, nous prenons un virage très fort et nous réfléchissons aux moyens de réduire l’impact environnemental sur tous les aspects de la course : les déchets, les ravitaillements, les maillots, les sacs, les accès à la course… »

Les tarifs

Marathon :

  • 70€ jusqu’au 31 août 2021 [65 € pour étudiants, demandeurs d’emploi, licenciés FFA] 
  • 75€ jusqu’au 23 septembre 2021 [70 € pour étudiants, demandeurs d’emploi, licenciés FFA]

10 km :

  • 20€ jusqu’au 31 août 2021 [18 € pour étudiants, demandeurs d’emploi, licenciés FFA] 
  • 22€ jusqu’au 23 septembre 2021 [20 € pour étudiants, demandeurs d’emploi, licenciés FFA]

20 km :

  • 24€ jusqu’au 31 août 2021 [22 € pour étudiants, demandeurs d’emploi, licenciés FFA] 
  • 26€ jusqu’au 23 septembre 2021 [24 € pour étudiants, demandeurs d’emploi, licenciés FFA]

Le salon du running

Pour tester les nouveaux équipements, pour recevoir des conseils de nutrition, pour assister à des tables-rondes sur le running ou tout simplement pour venir chercher votre dossard, rendez-vous au Salon Running Loire Valley, au Palais des Congrès de Tours, les 24 et 25 septembre.

> En cas d’annulation pour des raisons de crise sanitaire, l’organisateur proposera aux coureurs inscrits le report de l’inscription sur la course de l’année suivante, en 2022 ou son remboursement à 100 %.

 

Chroniques culture : Mosaïque le mag rap, un prix animaliste, le retour de Tom Morello et le plein de BD

Pour bien aborder l’été, la rédac de tmv vous présente un média 100 % rap et indépendant, le nouveau disque du guitariste de Rage Against The Machine, le vinyle du mois de Radio Campus, les résultats du Prix Maya et, bien sûr, une grosse dose de BD. Pour des vacances pleines de culture !

MEDIA

MOSAÏQUE, LE MAG RAP

C’est qu’on les avait à l’œil les loustics ! Eux, ce sont Lise Lacombe et Thibaud Hue, jeunes journalistes passés par l’École publique de journalisme de Tours (EPJT) qu’on avait connus lors d’un numéro spécial de tmv. Désormais, il faut compter sur eux avec Mosaïque, leur petit bébé. Un mag’ web 100 % indépendant, 200 % rap.

Ici, Slimka côtoie Médine ; là, on interviewe Sean, avant de dévoiler la playlist du mois ou encore de chroniquer l’album de Khali. Mosaïque fait office de véritable petite pépite pour quiconque a le rap qui coule dans ses veines. Cerise sur le gâteau : les formats longs sont légion, permettant un traitement exhaustif et passionnant des sujets et des artistes. Filez-y !
Aurélien Germain

> lnk.bio/mosaiquefr

LE EP

THE CATASTROPHISTS

Tom Morello va bien et ne s’ennuie pas du tout, merci pour lui ! Coincé comme beaucoup par la pandémie, le guitariste de Rage Against The Machine s’est acoquiné avec les Bloody Beetroots pour sortir un EP collaboratif, où les gros riffs heavy rock fréquentent les nappes électro. Alors certes, la tambouille a de quoi surprendre, mais force est de constater que le groove de sieur Morello est dévastateur (« The Devil’s infantry »). Derrière, les Pussy Riot ou encore Ana Tijoux assurent un beau mélange des genres, porté par un son lourd et une production massive. À découvrir !
A.G.

LE VINYLE DU MOIS DE RADIO CAMPUS

Pat Kalla et le Super Mojo – Hymne à la vie On connaissait Pat Kalla ambianceur funk du duo Voilaaa avec le producteur et DJ lyonnais Bruno Patchworks. Le voici qui troque la musique électro pour une orchestration caribéenne et makossa pour nous proposer cet « Hymne à la vie » bienvenu, un album pour accompagner votre été. Pat Kalla, qui a grandi avec les musiques camerounaises, reprend à son compte les rythmes makossa tout au long de cet album qui redonne le goût des pistes de danse et vous emmène dans les nuits des maquis de Douala ou Yaoundé (au Cameroun, un maquis est un restaurant populaire où l’on peut manger debout et danser). Un album où le groove très funky de Pat Kalla et le makossa se conjuguent parfaitement aux sonorités brésiliennes et caribéennes.
Sébastien
>Sorti chez Pura Vida Sounds / Heavenly Sweetness

LITTERATURE

PRIX MAYA ET CAUSE ANIMALE

Comme chaque année à Tours, le Prix Maya (premier prix littéraire animaliste de France) a récompensé des ouvrages servant la cause animale. Alors, quels sont les lauréats de cette édition 2021 ? Il s’agit de « Mama Red » (Bren McClain), sacré meilleur roman animaliste ; « Milagro – Sea Shepherd » (Guillaume Mazurage) pour la meilleure BD et « Oust, du balai » (Vincent Dhuicque) comme meilleur ouvrage. Le jury était exclusivement composé de personnalités investies dans la cause animale, à l’instar de Yolaine de La Bigne, fondatrice de l’Université d’été de l’animal, par exemple.
A.G.

L’été des BD

Commençons avec l’épatant « Mon album Platini » (Delcourt), où Sylvain Venayre et le dessinateur ex-tourangeau Christopher nous font revivre avec émotion la demi-finale France-Allemagne de 1982, entre foot et digressions sur le temps qui passe. Avec « Fausses pistes » (Grand Angle), Bruno Duhamel alterne des allers retours entre présent et passé, avec duel de Tombstone, fake news et culte des armes à feu au menu. Après le western, un très bon récit de vampires avec « Sideshow » (Soleil) : Corbeyran et Despujol nous lâchent dans une série noire aux frontières du réel. Ambiance freaks garantie !

Passionnante également, la dernière collection « Affaires d’état » (Glénat), où une pléiade d’auteurs nous plonge dans la Guerre froide et dans les coulisses du Jihad notamment. À la manoeuvre, l’excellent Philippe Richelle et des dessinateurs de talent : Penet, Wachs et Buscaglia. On finira sur la réédition d’un chef d’œuvre pionnier du roman graphique, « Stuck Rubber Baby » (Casterman) dans lequel Howard Cruse pose les bases d’un récit sensible sur la lutte des droits civiques aux États-Unis.
Hervé Bourit

Idées resto : on mange quoi aujourd’hui ?

Nombreux sont les restaurants que l’on n’a pas pu tester cesser en raison de la situation sanitaire. Voici quelques idées de nouveaux (ou récents) établissements pour se remplir l’estomac !

Vous savez quoi ? Pour ce dernier numéro avant notre trêve estivale, on va vous révéler un petit secret de fabrication de cette rubrique « resto » ! À la rédac de tmv, trône un joli tableau sur lequel on inscrit tous les (nombreux) restaurants qu’il nous reste à tester et à chroniquer (toujours anonymement, d’ailleurs, pour ne pas biaiser la teneur de l’article).

Sauf que là, force est de constater qu’il commence à être diablement rempli, en raison de ces longs mois passés sans le plaisir de pouvoir mettre les pieds sous la table et se faire un déjeuner. Exceptionnellement, voici quelques établissements qu’on essayera prochainement de visiter, qu’ils soient tout nouveaux ou relativement récents.

La team tmv compte donc bien se rendre rue du Grand Marché, goûter aux poissons de L’Appart Côté Mer (et faire coucou à son petit frère – car même propriétaire – L’Appart Flexitarien, rue Colbert). Pour le reste, on a repéré Le Tatoué Toqué, rue Maréchal-Joffre, et ses burgers gourmets en circuit court ; la cuisine tradi grecque de Dyonisos (rue du Dr Bretonneau) ; les falafels et pitas de La Tayelett (rue Châteauneuf) ; le resto éphémère Streat Art (lire p.5) ; le bistrot tourangeau La Table de Jeanne (rue des Fusillés) ; les poke bowls de Pokeyo (rue du Change).

Sans oublier le comptoir japonais Yoïsho (avenue Grammont), ou encore le mix bière / croque-monsieur originaux du Croque-Bedaine (au bout de la rue Colbert). Et de nombreux autres ! De quoi vous donner quelques idées pour vous remplir l’estomac durant l’été…


> Retrouvez également notre rubrique CHRONIQUE RESTO en cliquant ici !

 

Dans les rues de Tours, Annabelle Tourne est la guide-conférencière du street art

#VisMaVille Annabelle Tourne est guide-conférencière. De l’époque gallo-romaine à l’art de rue, cette guide multicarte décrypte la ville sous tous ses aspects.

Rendez-vous est pris devant le parking Gambetta, rue Étienne-Pallu, entre les Galeries Lafayettes et le Monoprix. Dans ce parking souterrain, les œuvres commandées d’Hazul, Chanoir, Emyr, Mr Dheo, Inconito, Mr Plume ou encore Dominique Spiessert se côtoient dans un joyeux mélange de couleurs et d’inspirations.

Un lundi par mois depuis le mois de mai, Annabelle Tourne fait découvrir les créations de street art aux touristes et aux Tourangeaux. Une visite nouvelle proposée par l’Office de tourisme de Tours qu’elle peaufine depuis deux ans.

« J’ai découvert le street art à Lisbonne et cela m’a donné envie de le faire partager à Tours. Les mosaïques de l’artiste orléanais Mifamosa nichées dans les rues de la ville ont été mon second déclencheur. » Dans le Vieux Tours, elle met en valeur les œuvres parfois cachées, comme ces coquillages moulés sur les seins de l’artiste intra Larue. Ou plus visibles et poétiques, comme les pochoirs à la bombe des Filles du vent de Gil KD.

Annabelle Tourne apporte une vraie plus-value à ces visites car, souvent, elle parvient à échanger au préalable avec ces artistes invisibles pour connaître leurs intentions. « C’est l’avantage de cet art vivant. Je fais aussi régulièrement des repérages, les yeux toujours en éveil, car certaines œuvres disparaissent avec le nettoyage et d’autres naissent de cet art illégal. »

Au cours du parcours d’une heure trente, nous aurons croisé les créations d’une quinzaine d’artistes, qu’ils soient tourangeaux ou internationaux, pour une visite ludique. Annabelle Tourne apprécie cette nouvelle facette de son métier et les échanges avec son public qui se demande bien ce qu’a voulu représenter l’artiste.

Guide-conférencier reste une profession méconnue. « Pour les gens, je suis dans un château et je tourne en boucle mon discours. En fait, c’est un métier très diversifié et je bouge tout le temps. J’ai trois employeurs pour qui je propose des visites très différentes, l’Office de tourisme, le service patrimoine de la ville et l’institut de Touraine avec qui je fais des excursions dans la région et au-delà, jusqu’à Poitiers et Angers. »

Annabelle n’aimait pas l’histoire scolaire mais voulait travailler dans les langues, dehors et voir du monde. Elle entame donc des études en langues et tourisme après son bac et devient guide-conférencière. Ils sont 4 000 en France à posséder la carte professionnelle obligatoire, une dizaine à Tours.

À avoir particulièrement souffert aussi de la crise sanitaire car avec leur statut hybride, ils n’ont eu aucune ressource et certains sont restés sur le carreau. Annabelle, 30 ans de métier, est heureuse de reprendre peu à peu son activité depuis le mois de mai, même si « c’est en douceur pour le moment ». Elle a dû aussi composer et faire des petits boulots en attendant : de l’accueil en Ehpad et la cantine le midi à Savonnières, où elle habite et court juste après sa visite sur le street art. Une touche-à-tout, décidément.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Touraine : nos 36 idées de sorties et bons plans pour les vacances et l’été

Pour passer un bel été, suivez nos conseils, nos bonnes idées et nos idées d’escapades. Du 100 % Touraine !

Pas envie de rester coincé(e) sur une plage dans le Sud avec des enfants qui crient et vous jettent du sable dessus ? Pas envie de partir en crise de nerfs pour savoir quoi faire et où partir en vacances ?
Et si on restait en Touraine ? Tmv vous propose une grosse trentaine de bonnes idées d’escapades pour apprécier notre belle région.

Retrouvez-les dans notre dossier spécial, paru dans le dernier numéro de tmv.

A télécharger sans modération ICI ! 

 

 

 

 

 

 

 

Printemps de Bourges 2021 : compte-rendu d’une édition pas comme les autres !

Le Printemps de Bourges a finalement pu se tenir fin juin ! Tmv y a fait un petit tour pour vous raconter tout ça…

La 45e édition du Printemps de Bourges, qui devait avoir lieu en mai, a été reportée du 22 au 27 juin.
© Graphisme Printemps de Bourges

Alors oui,  disons-le de suite : cela faisait bizarre de se retrouver à Bourges en plein mois de juin sous le soleil pour le Printemps de Bourges ! On saluera donc l’exploit de toutes les équipes d’avoir proposé un tel événement avec ce stop & go hallucinant que toutes les équipes de festivals ont dû subir ces derniers mois.

Oui, cela faisait bizarre de quitter le dernier concert à 22h , de se retrouver dans une ville non pas morte, mais sans musique à chaque coin de rue, les bars et restaurants ayant été contraints d’annuler tout le Off. Exit aussi les marchands du temple le long des rues du festival. Sans compter la « merguez street » désespérément vide… Seul le village 3Demain le Printemps3 avec ses stands sympas et la 3Live Zone3 avec retransmission de concerts, mettaient un peu de baume au cœur des Berruyers et des rares visiteurs (dixit mon hôtelier).

Il restait juste à se retrouver en plein fête foraine pour finir sa soirée entre grand huit et barbe à papa au milieu d’une foule dense et compacte, mais là on n’était plus à un paradoxe près !

De Jean-Louis Aubert à Achile

Heureusement, il y eu des centaines de moments de grâce, dont d’abord tous ces artistes qui – sans exception – retrouvaient le plaisir de remonter enfin sur scène et dont beaucoup avaient du mal à cacher leur émotion.

Des moments intenses, comme le concert de Jean-Louis AUBERT, le premier jour qui, à peine remis de problèmes cardiaques, a mis tout le monde debout dès le premier morceaux malgré la présence de gel, de masques et d’un public qui aurait dû rester assis sur ces chaises (on n’était pas non plus à une incongruité près).

Des moments sublimes aussi, comme le show de PRUDENCE, l’ex-chanteuse de THE DO, la performance incroyable de S+C+A+R+R+, la grâce de PETIT PRINCE, la fraîcheur de VIDEOCLUB et la suavité de l’IMPERATRICE.
Coté groupes locaux, on a adoré le show des Orléanais de GARGÄNTUA, seul représentant de la Région Centre. Un groupe entre grand guignol et dadaïsme, dont l’aspect subversif et la causticité ont fait craquer tout le monde. On notera également la prestation d’ACHILE, un Tourangeau pur jus qui, avec ses chansons pop bien troussées, nous a fait tendre l’oreille. Si son set a manqué encore un peu de peps, on sent un vrai talent déjà adoubé par  Oxmo PUCCINO (il va donc y avoir beaucoup de monde à ses talons !).

Un talent « inouï » !

Deux artistes qui étaient donc dans la sélection des Inouïs (les ex-Découvertes) dont le niveau monte d’année en année. On en veut pour preuve les prestations éclatantes de ceux qui furent couronnées cette année comme ANNEL et ses chansons décalées, VIKKENN et son électro survitaminé ou EKKO et son hip hop racé. Il restera à y rajouter nos propres coups de cœur comme LE JUICE et son trap dantesque et sa fascinante chanteuse, les rythmes balkaniques déments de LADANIVA, le punk rock déjanté et imparable du congolais LOVA LOVA et la suavité toute brésilienne de JOAO SELVA.

A côté de ce dispositif, signalons une belle initiative que celle de FRENCH VIP, monté par la Sacem et ses partenaires, qui nous ont permis de nous glisser dans un tout petit lieu avec une mini scène (10 chaises et 5 tables). On y a dégusté notamment la pop de DYNAH, le jazz très SADE de la sublime Léonie BARBOT, le rock de la Chartraine ALICE ANIMAL et les chansons très « Noir Dez » des Bretons de CRANCRE. Quatre belles surprises.

Cerise sur le gâteau de cette édition : ce moment magique que fut la récréation du « Dummy » de PORTISHEAD dans la Cathédrale Saint-Etienne. Un lieu magique que Uelé LAMORE Et Ian WAGNER ont orchestré avec talent et sur lequel Lou DOILLON, Malik DJOUDI, Victor SOLF, Sandra NKAKE et la sublime SILLY BOY BLUES sont venus poser leurs voix célestes. Soixante minutes de pur bonheur inoubliable pour dire à quel point ce 45e Printemps fut un pari gagné, un challenge incroyable et une sacrée réussite au final.

Rendez-vous du 19 au 24 avril 2022 pour remettre ça !

Hervé Bourit

Silence ! On donne la parole aux femmes à l’Ecomusée du Véron

Interroger, questionner, traiter la question de la place de la parole et du silence des femmes : c’est ce que fait l’écomusée du Véron en accueillant la grande exposition « Chut… Femmes, silence & parole ». La parole, justement, Marie Joselon, responsable des publics, la prend pour tout vous dire de cette expo.

Pour nos lectrices et lecteurs qui ne vous connaîtraient pas encore, pouvez- vous nous présenter un peu l’écomusée du Véron ?

L’écomusée se situe à Savigny-en-Véron, à une dizaine de kilomètres de Chinon et à une cinquantaine de Tours. C’est un musée un peu particulier, un « musée de société » : il vise à parler de l’humain. Nous sommes pluridisciplinaires. Notre établissement aborde l’humain de la Préhistoire à nos jours, il accueille aussi des œuvres de divers continents. L’idée, c’est de ne pas rester enfermé sur notre territoire. On fait le lien entre les cultures et les époques, en se projetant vers demain.

Abordons « Chut… Femmes, silence & parole » : d’où est venue l’idée ? Pourquoi cette exposition ?

Parce qu’à l’écomusée, on a notre petit trésor… C’est une amulette en argent qui figure une femme, portant deux doigts sur sa bouche et son autre main recouvrant ses fesses. C’était une sorte de porte-bonheur pendant l’époque gallo-romaine – on pouvait le retrouver dans les maisons – qui a été retrouvé à Savigny, tout près de notre musée. Il n’y en a qu’une dizaine en Europe. C’est très rare. La posture est énigmatique : silence ? Silence du repli sur soi ? L’expo est née de cet objet. Ces statuettes sont appelées « pseudo Angerona », d’abord associées au nom de cette déesse romaine du silence. Cette exposition aborde aussi la place de la femme et de la libération de la parole. Nous sommes un musée de société, il était donc logique d’en parler.

On commence donc l’expo par cette pièce ?

Oui, on débute avec cette amulette. Puis, on déroule un discours autour de la femme et du silence. De tout temps, les femmes sont liées à la notion de silence. Pas forcément subi, attention ! Il y a aussi le côté sacré, le recueillement, etc. Il n’est pas question de victimiser les femmes ; même si le silence est subi, la Femme a quelque chose à dire. On voit aussi comment on va arriver dans l’histoire à des artistes femmes. Par exemple, Niki de Saint Phalle qui a libéré la parole des femmes, elle a été transgressive. Il y a aussi George Sand qui a changé de nom pour pouvoir écrire. L’expo a un côté militant.

On parle régulièrement – et encore plus maintenant – de l’égalité femmes hommes. Est-ce que le fait de s’intéresser aux femmes et au lien qu’elles entretiennent avec le silence s’incorpore dans votre thématique ?

Oui, forcément. C’est une question que l’on traite beaucoup, notamment avec le public scolaire qui vient nous voir : comment vit-on ensemble ? Pourquoi le silence est important ? À quoi ça sert ?

Est-ce que vous pouvez me parler de quelques œuvres qui sont présentées ? Que vous aimez particulièrement ou que vous jugez important de mentionner ?

On a des œuvres majeures, comme le bronze de Rodin, « Le Cri », une sculpture expressive de femme qui crie, il y a une notion de souffrance. Pas loin, il y a la toile d’Aurélie Nemours, « Structure du silence », une abstraction géométrique. À Savigny, on aime surprendre notre public ! (rires) Il y a aussi des statuettes féminines du Néolithique, polychromes, de Syrie. Une vraie chance. Ou encore des poupées de fécondité du Cameroun, un cadeau coloré venant de tribu et qui était porté par les petites filles. Tout ça a rapport à la question des civilisations, des différences culturelles, sans regard faussé.

En fait, cette expo couvre une très large période !

De la Préhistoire à la période contemporaine, en 2008 ! Les œuvres viennent de France, d’Égypte, du Cameroun, etc. On a même un dessin de Picasso, « Femme aux cheveux verts ». Intéressant, lorsqu’on connaît le rapport particulier à la femme qu’avait cet artiste. Tout ça est le fruit d’un partenariat avec les musées nationaux, sauf notre amulette, et de collectionneurs privés. Chut présente une soixantaine de pièces.

Avez-vous un « public type » ? L’expo s’adresse aussi aux enfants ?

Aucun public type… Il y a des spécialistes, mais aussi un public très familial, un lien que l’on cultive beaucoup d’ailleurs. Tout à l’heure, j’ai aussi eu des élèves de grande section ! Cela permet de s’interroger, de travailler sur la question de l’émotion.

Petite question concernant l’écomusée. Il devait fusionner avec le Musée du Carroi à Chinon, n’est-ce pas ?

Oui, c’est fait, c’est bon. Nous avons maintenant une équipe et une directrice communes. Le même regard sera porté lors de nos expositions. Le même état d’esprit régnera. Au passage, le Musée du Carroi accueille en ce moment « Fabuleux animaux », une expo sur la symbolique des animaux, et Dominique Bailly, avec « Sculpture, paysage, promenade ».

Propos recueillis par Aurélien Germain
Photos : Musées CC-CVL


> Ecomusée du Véron, 80 route de Candes, à Savigny-en-Véron.
Contact : 02 47 58 09 05. Cet été, ouverture tous les jours, de 10 h à 19 h.
Tarifs : 4 € (plein),
2,50 € (enfants, étudiants, demandeurs d’emploi, etc.), gratuit jusqu’à 5 ans.
> Expo « Chut… femmes, silence & parole » jusqu’au mois de novembre.

 

Tours Métropole : après l’imbroglio, démission officielle de Wilfried Schwartz

Crise politique à Tours Métropole. Après avoir annoncé sa démission, Wilfried Schwartz, président de Tours Métropole, est finalement resté en poste. Avant de re-démissionner. Deux candidats sont en lice pour lui succéder : Emmanuel Denis et Frédéric Augis.

Les faits

Y a-t-il un pilote dans l’avion ? C’est en tout cas ce que beaucoup se sont demandé, vu la situation plus que confuse entretenue récemment à Tours Métropole !

Petit rappel des faits : fin juin, coup de tonnerre lorsque le président de Tours Métropole Val de Loire, Wilfried Schwartz, indique vouloir mettre un terme à son mandat, commencé en juillet 2020, pour se consacrer à son poste de conseiller départemental. L’annonce est faite dans un courrier électronique adressé aux élus. Cette démission se fait sur fond de vives tensions avec les agents (on parle de « management brutal ») et d’une plainte pour « violences volontaires » de la part de son directeur de cabinet, faits que Wilfried Schwartz conteste.

Mais quelques jours plus tard, surprise : on apprend que le président de Tours Métropole restera… Wilfried Schwartz. Et ce, jusqu’à septembre. Une absence de consensus, des élus gênés, un imbroglio total… La décision aurait été prise pour que la Métropole puisse continuer de tourner durant les vacances.

Pas de quoi faire sourire les syndicats qui décident donc d’envoyer une lettre ou- verte aux élus, le week-end dernier, leur demandant de « protéger leurs effectifs » en « prenant leurs responsabilités », tout mettant « de côté leurs ambitions personnelles ». Les représentants syndicaux tapent également sur les doigts, en rappelant « le climat délétère » qui règne.

On attendait donc beaucoup de la réunion du bureau exécutif qui s’est tenue ce lundi 5 juillet. Mais ce jour-là, re-surprise, puisque dans la foulée et « dans l’intérêt de l’apaisement de la politique de la Métropole », Wilfried Schwartz a finalement confirmé… sa démission immédiate !

Les enjeux

Les élus en ont donc pris acte. Reste à voir, désormais, qui prendra la tête de la Métro- pole et succédera à Wilfried Schwartz. Pour l’heure, deux noms circulent : celui d’Emmanuel Denis, maire de Tours, et Frédéric Augis, maire de Joué-lès-Tours. L’élection du nouveau président de Tours Métropole devrait avoir lieu le dimanche 11 juillet ou le lundi 13. Clôturant ainsi des derniers jours ubuesques.

A.G.

Théâtre Olympia : gagnez vos places pour « Beauté Fatale » et « Le Début »

Envie de passer l’été avec le Théâtre Olympia ? Tmv vous fait gagner des places pour deux spectacles qui auront lieu en juillet !

« Le Début » est une création de l’ensemble artistique du Théâtre O. (Photo Marie Pétry)

Envie d’une petite séance de théâtre pour cet été ? Ca tombe bien ! Tmv vous fait gagner des places pour deux spectacles estampillés « Théâtre Olympia » : Beauté Fatale, de la compagnie Les Scies Sauteuses, et Le Début, création de l’ensemble artistique du Théâtre Olympia.

*Beauté Fatale se jouera au Jardin des vikings, à Tours, les 20 et 21 juillet à 17 h et 21 h.

*Le Début se jouera au Théâtre Olympia les 22, 23 et 24 juillet, à 15 h.

Pour jouer, rien de plus simple : envoyez un petit mail à redac@tmvtours.fr (objet : jeu concours Théâtre O), en indiquant le spectacle que vous voulez, ainsi que la représentation qui vous conviendrait (date + horaire + votre nom et prénom)

Un tirage au sort aura lieu vers le 12 juillet ! Bonne chance !

> Pour + d’infos : https://cdntours.fr/l-ete-du-theatre-olympia

 

Volley : le TVB s’appellera désormais le « McDonald’s Tours Volley Ball »

Cela s’appelle le « naming ». Le Tours Volley Ball (TVB) s’est associé pour 3 ans à l’un de ses partenaires privilégiés. Le club tourangeau s’appellera donc désormais le « McDonald’s Tours Volley Ball ».

A peine dévoilé, le nouveau nom du Tours Volley Ball fait déjà causer sur les réseaux. Pour les trois prochaines saisons, le TVB s’appellera désormais le « McDonald’s Tours Volley Ball ». C’est une première en France, dans le domaine du volley masculin.

Le club tourangeau devient donc, à partir d’aujourd’hui, le premier club français à adopter le « naming », c’est-à-dire d’associer son nom à une entreprise partenaire. Une pratique qui se développe de plus en plus hors de nos frontières, notamment en Europe.

« Avoir une stature au niveau européen »

« C’est un moment historique pour notre équipe professionnelle. Cela doit permettre au club d’avoir plus de lisibilité, de crédibilité et une stature au niveau européen », a ainsi déclaré Bruno Poilpré, le président du club, à la Nouvelle République. Avant d’ajouter : « McDonald’s est un partenaire fidèle et important pour le club, et les intérêts sportifs et philosophiques de l’entreprise se sont rejoints. Au travers de ce naming, le club souhaite également toucher une population plus jeune. » 

L’objectif du TVB est également d’augmenter son budget. Ces dernières saisons, celui-ci était évalué à 2,5 millions d’euros environ.

« On n’a pas vendu notre âme au diable »

Si le montant du partenariat n’a pas été dévoilé (clause de contrat oblige), le gérant de la vingtaine d’établissements McDo en Touraine, Bernard Simmenauer, s’est réjoui de ce nouveau nom. Pour lui, cela avait « du sens » d’accompagner le club. Il prévoit « d’utiliser les restaurants comme un relai national pour promouvoir les matchs ».

Bruno Poilpré a tenu à dire : « On n’a pas vendu notre âme au diable. » Quant à Pascal Foussard, directeur général du TVB, il rappelle que le club « a toujours été avant-gardiste, afin de demeurer au plus haut niveau. Pour continuer à avancer, il faut être imaginatif et créatif ».

 

Tour de France : top départ de Tours le 1er juillet !

Rendez-vous le 1er juillet prochain pour voir le peloton s’élancer de la place Anatole-France, à Tours. Mais attention, des perturbations sont également à prévoir côté circulation et stationnement.

Le Tour de France approche ! (Photo archives NR)

La dernière fois, c’était en 2013, autant dire que l’événement est d’importance : pour la neuvième fois de son histoire, le Tour de France s’offre un départ de la ville de Tours, le 1er juillet. À 13 h 50, la caravane s’élancera de la place Anatole-France et prendra la route de Châteauroux pour une des étapes les plus courtes de cette édition.

Côté sportif, il n’y a pas de grande surprise à attendre de cette sixième étape. Les 161 km du parcours ne présentent pas de difficulté et devraient se terminer par une arrivée au sprint dans la capitale du Berry. Les réelles festivités et aussi les premières empoignades devraient commencer deux jours plus tard, le samedi 3 juillet, avec l’étape reliant Oyonnax au Grand-Bornand.

Un rayonnement à l’extérieur

En revanche, l’image sera belle pour la ville et la région. Les coureurs passeront, en effet, par quelques-uns des grands sites touristiques du Val de Loire : la curieuse pagode de Chanteloup, d’abord, puis Chenonceaux, Thésée- la-Romaine, le ZooParc de Beauval et le château de Valençay. Le Tour de France restant un des événements sportifs les plus suivis dans le monde, cette journée a de quoi booster la reprise du tourisme ligérien.

Plus encore et au-delà du strict aspect sportif, la municipalité a décidé de se servir de cet événement pour favoriser l’utilisation du vélo comme moyen de transport intra-muros aussi souvent que possible. Dès 9 h, des animations seront organisées devant la bibliothèque centrale, pour attendre l’heure du départ. Laquelle bibliothèque accueillera, jusqu’au 17 juillet, une exposition de photos et de dessins d’enfants sur le thème du vélo.

Et n’oublions pas que, la veille, les femmes de « Donnons des ailes au vélo », qui parcourent les étapes du Tour de France un jour avant la compétition officielle, seront sur la ligne de départ, à 9 h.
Matthieu Pays


> Attention, perturbations

Le 1er juillet, le peloton du Tour de France partira de la place Anatole-France à Tours pour relier Châteauroux. Ce qui va forcément entraîner des complications. Dès le 29 juin, le stationnement sera interdit sur les quais de Loire (dès le matin), place Anatole France et jusqu’au pont de Fil (18 h). Le 30 juin, la rue des Tanneurs et le pont Wilson s’y rajoutent dans la journée ainsi que, le soir, le début de l’interdiction de stationnement boulevard Preuilly.
Le 1er juillet, restrictions le long des quais Paul-Bert et Marmoutier, avenue Malraux et pont Mirabeau. Ce jour-là, le tram ne circulera pas entre la gare et Choiseul jusqu’à 17 h.

> Retrouvez une cartographie des perturbations de circulation sur https://www.tours.fr/services-infos-pratiques/770-tour-de-france-2021.htm

Chroniques culture : Nirvana toujours au top, le plein de BD et un projet-expo féministe

Nouvelle dose de culture avec le plein de bandes dessinées pour cet été, mais aussi un retour en arrière avec Nirvana (qui continue de cartonner) et un projet expo féministe pour vous faire découvrir d’illustres inconnues !

MUSIQUE

NIRVANA TOUJOURS AU TOP

Alors que Nevermind, l’album mythique de Nirvana, fêtera en septembre ses 30 ans (bim, le coup de vieux !), le magazine Forbes nous apprend que le disque a aussi dépassé les 522 semaines au Billboard 200, classement des 200 meilleures ventes sur le territoire américain, toutes catégories musicales confondues. « Au total, l’album Nevermind est resté pendant 10 ans dans ce classement, un exploit ! », est-il dit.

Autre exploit, celui de la maison de vente californienne Julien’s Auctions : le 13 juin, elle a vendu aux enchères une autocaricature dessinée par Kurt Cobain pour… 280 000 dollars ! Une somme trente fois supérieure à son estimation.
A.G.

La sélection BD

L’été, c’est le plein de bandes dessinées

La température monte avec deux albums cette semaine : avec son « Sweet Jayne Mansfield » (éditions Glénat) Roberto Baldazanni livre l’anatomie d’une sex symbol et icône planétaire qui fit tourner bien des têtes. Chaud, chaud également, « Une Femme Fidèle » (La Musardine), d’Axel, magnifique récit à ne pas mettre entre toutes les mains cependant. « Impact » (Casterman) est, lui, un polar impeccable signé Rochier et Deloupy qui devrait très vite trouver un support cinématographique.
Dans « Histoire du nationalisme corse » (Dargaud), Hélène Durant et Benjamin Adès retracent toutes les déchirures de la Corse avec efficacité et équité. Pour « Contrapaso » (Dupuis), Térésa Valero revient sur la terrible oppression de la dictature franquiste durant 152 pages sous forme d’enquête haletante au dessin sublime.

Et puis on vous dit « À l’Année prochaine » (Auzou BD), bel ouvrage de Philippon et Sauge, histoire de passer de belles vacances avec cette bande d’ados attachants au possible.
Hervé Bourit

LE PROJET

ILLUSTRES INCONNUES

Clémentine Rubio est à l’origine d’ « Illustres inconnues ». 
© Photo NR

Le collectif Osez le féminisme 37 souhaite mettre en lumière des femmes d’Indre-et-Loire disparues et/ou oubliées et qui méritent d’être connues. Ce projet, intitulé « Illustres inconnues », est dans les tuyaux depuis maintenant un an. Trente profils ont été retenus : ils feront l’objet d’une expo itinérante avec des portraits grandeur nature.

C’est l’illustratrice tourangelle Audrey Silva qui s’en chargera, afin de faire découvrir ces femmes (scientifiques, politiques, artistes…) au grand public. Ce projet pourrait être présenté en septembre, lors des Journées du matrimoine. Le collectif féministe recherche partenaires financiers et villes où exposer.
A.G.

 

Printemps de Bourges, Francos, Yzeures N Rock, Midi Minuit… un été festivalier

Ouf ! Cet été, même si tout ne sera pas encore parfait, on pourra quand même s’enjailler un peu en festival.

Souvenirs souvenirs de l’édition 2019 de Terres du Son, à Monts (Photo archives tmv – Laure Colmant)

A l’heure où vous lirez ces lignes, le Printemps de Bourges battra son plein jusqu’au dimanche 27 juin. Outre quelques belles têtes d’affiches dont le génial HERVE, la fabuleuse LALA &CE ou les très attendus VIDEOCLUB, on fera notre miel avec les Inouïs/Découvertes. L’occasion de voir nos petits chouchous LE JUICE, LOVA LOVA ou les Orléanais de GARGUANTUA qui représenteront la Région Centre cet année.

 

On se délectera aussi des créations uniques du Printemps dont celle autour du groupe culte PORTISHEAD, dont le trip hop fera se relever les anges à la Cathédrale de Bourges. On n’oubliera pas de déambuler dans la ville, où différentes propositions permettront de vivre un Printemps en plein été. >Pour tout le reste : www.printemspdebourges.com


Second festival sur notre liste : les Francos de La Rochelle, avec des jauges remaniées également et un protocole sanitaire strict, mais surtout une envie de ne pas baisser les bras. Aux très belles soirées annoncées avec des têtes d’affiches comme MAGENTA, Ben MAZUE, ou ROVER, on saluera une fois de plus le travail remarquable de repérage et d’accompagnement du Chantier des Francos.

Entre JOHNNY JANE, Clara YSE et la Berruyère PR2B, on ne saura pas encore une fois où donner de la tête et des oreilles. Sans oublier aussi de belles soirées sur le port, à la Sirène, (la SMAC du coin) et de nombreuses animations à consulter sur www.francofolies.com


Et bien sûr, « last but not least » : on n’oublie pas non plus de se faire un été local avec Terres du Son à Monts et sa version intitulée « Midi Minuit » spécialement pour cette année 2021 un peu particulière : profitez de ces cinq soirées d’enfer les 9, 10, 11, 13 et 14 juillet avec entres autres IAM, STACHE ou encore Sébastien TELLIER. Cerise sur le gâteau : on pourra rester debout !

Musique toujours, où l’on va filer à YZEURES N ROCK les 6, 7 et 8 août avec envie pour aller voir PLK ou 47 Ter. Et en concert debout de nouveau, siouplaît !

Enfin, on fera obligatoirement un détour aux Années Joué qui deviennent « L’été des années Joué », du 8 au 18 juillet, avec notamment les Marseillais de Générik Vapeur. Bref, du théâtre de rue à tous les étages : c’est beau, c’est génial et c’est gratuit !

Hervé BOURIT

Chroniques culture : le tatouage en BD, la pop metal de Pop Evil, un clip contre le cancer et un gros bout de Hellfest

De la musique au programme cette semaine avec l’annonce folle d’un double Hellfest et l’album de Pop Evil. Mais on découvre aussi le monde du tatouage avec une BD reportage !

LA BD

Lever l’encre

Formidable ouvrage, que ce « Lever l’encre » paru aux éditions Delcourt ! Signées Cookie Kalkhair (qu’on avait d’abord connu avec son « Pénis de table »), ces 128 pages forment un magnifique carnet de voyages qui emmène à travers la planète tattoo. Ici, on part le sourire aux lèvres, l’humour est présent mais finement distillé. Et on embarque dans un trip qui fait découvrir les différents styles de tatouage, du tradi japonais au old school en passant par le minimaliste.

La BD, sous forme de reportage à la colorimétrie assez particulière, a également le mérite de fourmiller d’infos sur les façons de piquer et d’anecdotes sympas (grâce à une loi, la Navy avait interdit les tatouages obscènes, poussant de nombreux jeunes appelés à se tatouer des pin-up aguicheuses pour y échapper…). Un immanquable pour qui veut lever « l’encre ».
Aurélien Germain

 

LE CD

POP EVIL – VERSATILE

Cette rubrique a beau s’intituler « on aime », on ne saurait trop dire si le dernier-né de Pop Evil a droit à cette étiquette… Au moins, avec titre pareil, l’album « Versatile » porte bien son nom ! Pop Evil propose un gros rock musclé, mâtiné de pop (comprenez : des refrains accrocheurs) qui bouffe un peu à tous les râteliers.

On passe ainsi du meilleur au pire : de l’énergique et très bon « Let the chaos reign » (oh ce passage heavy délicieux !), à l’atrocité de « Raise your flag »… Un album schizophrène, qui souffle le chaud et le froid, sans trop savoir où il va, mais qui retombe toujours sur ses pieds. Captivant ou racoleur, au choix.
A.G.

L’ANNONCE

DEUX HELLFEST EN UN !

Les metalleux de tout poil vivaient dans la tristesse absolue avec deux Hellfest consécutifs annulés (Covid oblige) ? Qu’ils secouent leur tignasse avec joie : le festival a annoncé un petit cadeau pour son 15e anniversaire. Ce sera « extended edition » en 2022. Soit sept jours de metal (du 17 au 19 juin et du 23 au 26), avec pas moins de… 350 groupes !

Et, cerise sur le gâteau, la venue tant espérée des mastodontes de Metallica pour clôturer la bête. Comme chaque année, tmv devrait être de la partie et notre journaliste vous fera un joli compte-rendu à son retour. Du moins s’il survit.
A.G.

LE CLIP

PATIENTS CONTRE LE CANCER

Marie Maquin est actuellement suivie par le service pneumologie du CHRU de Tours. Elle a récemment participé avec 13 membres du Réseau national Patients en réseau à un sympathique clip, plein de bonne humeur et d’espoir qui a déjà récolté plus de 6 400 vues en un mois. Pour jeter un œil à ce clip pétillant, tapez « Pour un souffle de vie – Clip officiel » sur Youtube !
A.G.

Sandrine Abello, cheffe du Chœur de l’Opéra de Tours : « Il y a autant de musique que d’humain dans mon métier »

#VisMaVille Sandrine Abello est à la tête du Choeur de l’Opéra de Tours qui compte treize chanteurs permanents. Rencontre avec une mélomane pianiste entraînante par son enthousiasme.

Devant la scène du Grand Théâtre de Tours, elle sautille, s’anime, ses bras donnent le tempo. À l’instar du chef d’orchestre qui dirige les musiciens, la cheffe de chœur dirige les musiciens du chœur.

Nous sommes en pleine répétition du spectacle qui se tiendra le soir même. Les Indes Galantes et Hippolyte et Aricie, de Jean-Philippe Rameau sont au menu. « La couleur est très belle, continuez comme cela, on frôlait la perfection. » En tenue décontractée, jean et baskets blanches, derrière son pupitre, Sandrine Abello, distille ses conseils et derniers réglages aux chanteurs, veillant à l’homogénéité des voix et aux nuances. « Ne forcez pas la voix, tout est dans la souplesse et la tranquillité. Après, il faudra y aller. »

Être cheffe de chœur, c’est comme « un entraîneur sportif. Mon rôle est de préparer musicalement le chœur. Il faut que ce soit nickel pour le concert et quand le chef d’orchestre prendra le relais. » Car le jour J, pour un opéra, Sandrine Abello écoutera dans le public.

Avant cela, de multiples répétitions, selon un rythme rigoureux (deux fois par jour cinq jours par semaine minimum), se déroulent entre les premières répétitions par pupitre (les femmes, les hommes, les aigus, les graves) les scènes-piano, les italiennes, les scènes-orchestre et la générale. La plupart du temps, le chœur travaille entre lui, sans l’orchestre ou les solistes.

Treize chanteurs permanents et un pianiste, Vincent Lansiaux, forment le Chœur du Grand Théâtre de Tours auxquels s’ajoutent parfois des intermittents. Soit un des plus petits effectifs de France mais une équipe soudée que Sandrine Abello dit avoir plaisir à diriger. « On apprend beaucoup avec l’échange humain, il faut savoir écouter. Être cheffe de chœur, c’est du management aussi, ne pas être trop raide. Il y a autant de musique que d’humain dans mon métier. »

La cheffe d’origine nîmoise est arrivée là un peu par hasard. Études de piano, conservatoire, elle s’est mise à accompagner le chœur avec son instrument à Avignon. Au gré des concours, elle est devenue cheffe de chant auprès de solistes puis de chœur à Nantes, à l’Opéra national du Rhin enfin à Tours depuis 2018. « Je ne suis pas chanteuse mais musicienne. Je ne donne donc pas de conseils techniques aux musiciens qui sont des professionnels et maîtrisent leur sujet à la perfection, mais je les guide sur une interprétation. Je veille à la qualité musicale ainsi que scénique lorsque ce sont des opéras. »

Sandrine Abello affectionne particulièrement le répertoire lyrique, les opéras classiques. En dehors de son temps au Grand Théâtre, elle se branche sur du jazz, son autre passion. « Je viens de découvrir Chet Baker, c’est extraordinaire. »
Aurélie Dunouau

Cinéma : la Touraine, une terre de tournage

Bien dotée en salles de ciné, la Touraine est également terre d’accueil de tournages. À Ciclic, l’agence régionale pour le livre, l’image et la culture numérique, Pierre Dallois, responsable image, gère l’accompagnement des productions.

Mauvaise Graines a été tourné en Indre-et-Loire (© Jean-Philippe BALTEL – FTV – MORGANE PRODUCTION)

Qu’est-ce que les producteurs viennent chercher dans la région ?

On a de beaux atouts : des offres clés en main proposées par Ciclic et ses partenaires, par exemple des réductions sur les trains Corail ou des accords avec des structures d’hébergement et de restauration. Nous travaillons main dans la main avec les collectivités, comme Tours Métropole ou la Ville de Tours, l’agence régionale Dev’Up ou les offices de tourisme pour proposer cet accompagnement et attirer les productions dans la région.

Il y a un vrai travail de prospection pour promouvoir notre région. En plus, nous sommes proches de Paris, et on a un patrimoine exceptionnel, qui séduit beaucoup les étrangers. Sans compter notre studio d’animation où des films naissent chaque année.

Les tournages sont nombreux en Touraine ?

En temps normal, on accueille une quinzaine de tournages avec Ciclic, ce qui représente entre 3 000 et 3 500 jours de travail pour les techniciens, les comédiens et les figurants de région Centre. En 2019, on a par exemple eu un long-métrage, six courts-métrages et trois projets de fictions télé. En 2020, la France a été réactive, les tournages ont repris dès le mois de mai, les assureurs ont été rassurés par le fonds de garantie du CNC, c’était un vrai atout, notamment par rapport à l’étranger.

Malgré le Covid, on était à 3 300 jours de travail. Nous sommes allés chercher des fictions télé, qui sont les formats qui « rapportent » le plus : les productions sont plus riches, donc ces projets rémunèrent mieux et engendrent plus de dépenses sur le territoire.

Il y a donc des retombées économiques importantes ?

Il y a plusieurs facteurs à prendre en compte : si nous soutenons financièrement le projet ou non avec notre fonds d’aides, et son budget global. Pour la fiction télé, « Ce que veut Pauline » qui s’est tourné en 2021, pour 1 € dépensé pour aider le projet, on génère 8 € de retombées sur le territoire. Pour un film comme « L’invitation », de Fred Grivois, autre projet télé, on est à 1 € pour 5 €.

Des projets internationaux comme « Serpent Queen » (série américaine produite par Lionsgate Television), nous n’apportons pas d’aide financière, donc c’est forcément encore plus de retombées ! D’autant que cela participera à la promotion de la région à l’international, avec un impact sur le long terme sur le tourisme. Un tournage c’est de l’emploi, de l’activité économique et du rayonnement !

Horoscope WTF du 23 juin au 6 juillet 2021

Bélier

Amour

Vous n’avez donc vraiment aucun goût ?

Gloire

Au lieu de vous plaindre, vendez des photos de vos pieds sur Twitter et devenez riche.

Beauté

Selon une sombre étude de l’astrologue de tmv, les Béliers
ne deviennent matures qu’à l’âge de 74 ans. Dur.

Taureau

Amour

L’amour est aveugle. Gilbert Montagné aussi. Coïncidence ? Je ne crois pas.

Gloire

La curiosité est un vilain défaut… Mais vous en avez tellement d’autres que bon…

Beauté

De faux airs de Francis Lalanne.

Gémeaux

Amour

Non, rien de rien, vous ne regrettez rieeen… (et heureusement, car vous enchaînez les conneries)

Gloire

Sachez-le,
les Gémeaux ne sont que de taquins orchidoclastes.

Beauté

C’est fini le confinement !
Plus d’excuse pour (re)travailler vos abdos Kro !

Cancer

Amour

D’après nos prédictions, cette semaine vous serez célibataire ou en couple… (aaah, c’est cool l’astrologie, hein ?)

Gloire

Votre humour est un croisement entre celui de Kev Adams et de Cyril Hanouna.

Beauté

Même en sandales/chaussettes, vous auriez la classe. Oui, les Cancers ont TOUJOURS la classe.

Lion

Amour

Alerte tsunami dans votre libido ! L’été sera caliente, aoutchi tchiki tchiki !

Gloire

N’oubliez jamais ce conseil précieux qui vous sauvera de bien des situations : « Tire la chevillette, la bobinette cherra » (Kass-dédi Charles Perrault !)

Beauté

Votre pilosité prononcée fait de vous un bouc émissaire parfait.

Vierge

Amour

N’oubliez pas que dans la vie, seules deux choses sont inutiles. La pizza hawaïenne et votre ex.

Gloire

Vous savez que vous êtes magnifique et fantastique ? 🙂

Beauté

(ah non, mince ! Il était pour les Balances, ce compliment. Désolé)

Balance

Amour

Tout le monde aime les Balances, les Balances sont fantastiques, les Balances sont des êtres exceptionnels et sont les meilleur(e)s amant(e)s…

Gloire

… Que de compliments, hein ? Avec tout ça, comme on dit dans le milieu, vous aurez la raie bien lustrée !

Beauté

[cf. lire horoscope des Vierges]

Scorpion

Amour

Vous êtes son Titanic, il/elle est votre iceberg. Bonjour le naufrage.

Gloire

Comme disait souvent Victor Hugo : « Wesh les potos, bien ou bien la famille ? »

Beauté

Vous sentez la ciboulette. Et c’est vraiment tout ce qu’on a à dire à votre propos.

Sagittaire

Amour

Vous savez, parfois il faut savoir renoncer
tant qu’il est encore temps…

Gloire

N’oubliez jamais que la vie n’est qu’une suite d’amères déceptions. Voilà A+ pour d’autres conseils
positifs !

Beauté

Il/elle se léchera les lèvres devant vous. Tentative de séduction ? Non, juste un bouton de fièvre.

Capricorne

Amour

Vous êtes la cerise sur le clafoutis de l’amour, vous êtes extraordinaire, vous êtes… pfff en fait, c’est dur d’être faux-cul

Gloire

Ce qui fait vendre, c’est le sexe et les faits-divers glauques. Choisissez votre camp

Beauté

Telle la gazelle, vous gambadez gaiement, postérieur tendu.

Verseau

Amour

Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation…

Gloire

Beh alors les Jacquouille, on n’est plus au Moyen Âge ! Va falloir évoluer un petit peu.

Beauté

Vous avez le moral dans les chaussettes… Et pas d’bol : elles puent.

Poissons

Amour

Non bah alors là désolé, mais même Cupidon a démissionné…

Gloire

La loi de l’emmerdement maximal, ça vient de vous, non ?

Beauté

Oula oulaaaa, ça sent comme chez mémé par chez vous. Un peu de tenue, que diable.

Madeleine Assas, lauréate du Prix du roman tmv : « New York est une ville inspirante et aspirante »

Madeleine Assas a remporté l’édition 2021 du Prix du roman tmv ! On en a donc profité pour passer un petit coup de fil à l’autrice qui, en direct d’Arles, nous a parlé de son premier roman Le Doorman et de sa plongée dans New York. Le tout, avec le sens des jolies phrases.

Pour nos lectrices et lecteurs qui ne connaissent pas encore votre roman Le Doorman, comment le résumeriez-vous en quelques phrases ?

Question difficile ! (rires) C’est une tranche de vie sur une quarantaine d’années, du début des années 60 à 2003, c’est la vie d’une ville, la vie d’un immigré algérien d’origine juive qui part sans attache à New York. Il exerce le métier de « doorman », portier d’immeuble, ce qui est typique dans cette ville. Il est présent et, en même temps, invisible par sa discrétion. Il y a la verticalité de l’immeuble où il travaille et l’horizontalité des promenades et de ses pérégrinations. On le suit arpenter cette ville en perpétuelle mutation. C’est un voyage, une ville et une vie.

Le Doorman, c’est une belle plongée dans un New York hétéroclite. Pourquoi avoir choisi cette ville comme terrain de jeu pour votre roman ?

Au départ, je voulais écrire sur une ville qui me fascine, que j’adore et qui me révulse. J’ai donc choisi New York. La première fois qu’on va là-bas, on croit la connaître, en raison de notre culture littéraire, cinématographique… J’en avais déjà une image ; j’ai été touchée par ce qui fait de cette ville une vieille ville, les fantômes d’une vieille Europe. Ce n’est pas une ville historique, mais il y a des millions d’histoires. C’est la ville des exilés par excellence. Un endroit de chaos mais, au milieu, on peut y faire sa vie.

Dans une présentation sur Youtube, vous parlez de « roman géographique ». Quelle a été votre approche ? Vous avez pris des notes durant vos voyages ?

Je n’ai pas fait un travail de journaliste ! (rires) Je n’ai pas pris de notes là-bas, car New York s’est incorporée en moi. J’y suis allée plusieurs fois et voulais écrire dessus. Adopter le regard d’un homme dans la géographie d’une ville qui change sans cesse. Je voulais évoquer certains lieux. Je n’ai pas fait de structure de départ, cela est venu par la suite. Petit à petit, j’ai fait évoluer Ray, le personnage, car les lieux suscitent chez chacun une cartographie intime. J’ai fini par faire un plan chronologique et géographique par la suite. Les lieux m’ont inspirée quand j’y étais. New York est inspirante et aspirante.

Ray est un portier européen, il marche, il vit dans la ville qui ne dort jamais. Mais finalement, n’est-ce pas avant tout un roman sur la solitude ?

Oui, bien sûr. C’est la solitude au milieu de la multitude. Car il y a une multitude de solitudes, à New York ! C’est une course à la vie là-bas. Ray est seul. Mais quand on est seul, on reçoit les choses plus intensément. Pourquoi un portier, justement, comme personnage principal ? Je voulais quelqu’un venant d’un milieu social modeste. Il fallait un observateur et quelque chose d’intemporel et de « désuet ». Cela permet une traversée dans le temps. Tous les gens qui exercent ce genre de métiers sont les petites fourmis qui font marcher la ville.

Vous êtes comédienne (télé, cinéma, courts-métrages…). Comment on en vient à l’écriture d’un roman ?

Je suis dans les textes et j’ai toujours aimé écrire. Je faisais des petites histoires qui restaient dans mes tiroirs. Mon passé dans le théâtre fait que j’aime raconter. Je n’ai pas l’impression d’un hiatus entre les deux activités. En étant comédien, on est toujours entourés… Dans l’écriture, on est dans la solitude réjouissante, la liberté. La phrase de Barthes me parle : « J’écris parce que j’ai lu. »

C’est votre premier roman. Quelles ont été les difficultés pour l’écriture ?

Le temps de maturation a été très long, j’ai eu les premières idées il y a 10-12 ans. J’imagine que chaque livre a sa propre fabrication et sa vie. Mais l’écriture s’est passée harmonieusement. J’étais confiante, car je voulais raconter cette histoire ! Même si le manuscrit était resté dans les tiroirs, tant pis, il fallait que j’écrive. Là, j’essaye de préparer mon second roman, ce n’est plus pareil.

Je trouve que c’est un roman d’atmosphère, contemplatif, plutôt qu’un roman d’intrigue. Comment abordez-vous vos descriptions très fouillées ?

C’est vrai, c’est de l’observation, de la sensation. J’ai fermé les yeux, j’avais comme une caméra en moi, je revoyais les images. C’était très visuel pour moi ; je voyais les choses que j’ai gardées visuellement. Je me prenais par la main et me laissais aller. La maturation a aidé cela. Visuellement, j’étais comme dans un état d’improvisation et me laissais guider. New York est une ville qui vous marque. À chaque fois. Elle est toujours en transformation.

Selon vous, à qui s’adresserait votre roman ?

C’est dur de répondre ! (rires) Écoutez, c’est sûr que si l’on aime New York, c’est un livre sympa à offrir ! (rires) Attention, ce n’est pas un guide de voyage, bien sûr ! Mais j’aimerais que les gens l’apprécient pour l’écriture. Je souhaite que le roman vous touche…

> Le Doorman, de Madeleine Assas. Paru aux éditions Actes Sud


Propos recueillis par Aurélien Germain
Photo ouverture : crédit Carole Parodi
Retrouvez les romans qui étaient en compétition en retrouvant notre article du 20 mai 2021 ICI

Elections départementales et régionales : et maintenant ?

Le double scrutin des régionales et départementales a été marqué par une abstention abyssale et un manque d’intérêt évident. Qu’en sera-t-il dimanche prochain ?

Les faits

Abstention record, manque d’assesseurs, deux scrutins en une journée, complexité de la chose… Ces élections régionales et départementales resteront dans les mémoires. Ou pas !

Dimanche 20 juin, pour le premier tour, 47,7 millions d’électeurs français étaient appelés à voter pour un double rendez-vous électoral qui n’a pas franchement motivé les foules. Ne serait-ce qu’à l’échelle de notre département, le taux de participation a été de 30,8 % en Indre-et-Loire, d’après les chiffres fournis par la Préfecture. Au niveau national, le taux d’abstention est de 67,2 %.

Côté résultats, en Région Centre, c’est le président sortant François Bonneau qui est arrivé en tête (24,7 %) au premier tour. Déjouant les sondages, le socialiste devance ainsi Aleksandar Nikoli du Rassemblement national (22,5 %). Derrière, on retrouve les listes de Nicolas Forissier (LR-UDI, 18,9 %), Marc Fesneau (LREM, 16,6 %) et Charles Fournier (EELV, 10,5 %). Pour François Bonneau, « l’élection se jouera dimanche prochain ». Mais même en tête, il rappelle que le RN « est en embuscade. C’est pourquoi j’appelle au rassemblement le plus large autour du projet et des valeurs que nous défendons ». Une fusion avec la liste écologiste a été annoncée lundi. Quant à Marc Fesneau, il maintient sa liste.

Mais ce second tour reste flou en raison du jeu des alliances et, de nouveau, de l’éventualité d’une abstention considérable dimanche 27 juin.

Les enjeux

Tout le monde ne connaît pas forcément les enjeux d’une telle élection qui peut paraître fouillis. La Région a toutefois des compétences bien spécifiques. Elle s’occupe du développement économique (les aides aux entreprises par exemple), social et touristique de son territoire, mais aussi du logement, de la gestion des lycées ou encore des TER, du transport scolaire et des aéroports (le conseil départemental, lui, gère les routes départementales, entretient et équipe les collèges, possède une compétence sociale).

Cocasse, lorsque l’on sait que la campagne s’est beaucoup jouée sur les questions de sécurité notamment, qui n’est pas une compétence directe de la Région…

A.G.

Tours : la Fête de la musique se fera… assis, sur 3 « sites extérieurs fermés », avec réservation conseillée

Port du masque, trois sites extérieurs fermés pour les concerts, réservation fortement conseillée, déambulations publiques seront interdites… La Fête de la musique 2021 s’annonce légèrement étrange.

Un peu partout en France, la Fête de la musique 2021 risque de rester dans les mémoires… ou pas ! On savait déjà qu’elle serait plus que particulière, compte-tenu du protocole sanitaire imposé par le gouvernement (pas de concerts dans la rue, ni dans les bars, couvre-feu etc.), à tel point que certaines villes ont décidé de l’annuler.

A Tours toutefois, la Fête de la musique aura quand même lieu et la municipalité a dû conjuguer avec les impératifs et « faire avec » (l’intention est louable). On apprend ainsi qu’après « une édition 100 % numérique en 2020, la Fête de la musique sera à nouveau différente cette année », comme l’a annoncé la Ville dans un communiqué.

Réservations sur tours.fr

Pas de déambulations publiques, donc. La Ville de Tours va donc mettre en  place « trois sites extérieurs fermés et sécurisés, avec protocole sanitaire de rigueur et configuration assise ». Au menu ? Des concerts à Tours Sud, Tours Centre et Tours Nord, et tout le monde rentré chez soi et au dodo à 23 h.

A noter également que, si l’accès aux concerts est bien évidemment gratuit, il est fortement conseillé de… réserver ! « Ces trois sites disposent d’une capacité d’accueil limitée », argumente la Ville. Il faudra donc se rendre en amont sur tours.fr pour les réservations.

Enfin, il faudra vous rappeler que toute sortie est définitive. Et que le port du masque sera obligatoire.

Le programme

TOURS SUD : Jardin des Saules | Granges Collières

– 18 h-18 h 45 : Les frères Dubz (musique des Balkans)
– 19 h 15-20 h 15 : Saan (pop)
– 20 h 45-21 h 45 : Scratchophone Orchestra (électro swing festif)

TOURS CENTRE : Esplanade du Château de Tours

– 18 h-18 h 45 : Moonback stage (rock fusion)
– 19 h 05-19 h 50 : Ineige (pop)
– 20 h 10-20 h 55 : Myosotis (pop)
– 21 h 15-22 h : Orpheum Black (rock progressif)

TOURS NORD : Parc Colbert | La Source

– Prestations de pianistes amateurs ou confirmés / intermèdes
musicaux
– Propositions musicales en continu de 18 h à 21 h 30

 

Entraide Scolaire Amicale : quand les seniors jouent les tuteurs

#SolidaritéIntergénérationnelle [5/5] Les bénévoles de l’Entraide Scolaire Amicale se rendent au domicile d’un élève d’Indre-et-Loire pour l’aider. De jolis liens se créent ainsi.

Chaque semaine, 400 bénévoles de l’Entraide Scolaire Amicale se rendent chacun au domicile d’un élève d’Indre-et-Loire. Plus de la moitié de ces bénévoles sont des retraités. Du CP à la terminale, environ 400 jeunes sont donc accompagnés par cette escouade de bons samaritains, pour un soutien scolaire pas comme les autres, accessible à des familles qui n’ont pas beaucoup de moyens. L’association organise aussi des sorties culturelles en groupe.

Mais l’essentiel de l’activité, c’est cette heure hebdomadaire que chaque duo passe à travailler, à revoir les cours de la semaine… et même à envisager l’avenir, comme Antoine, responsable pour le département 37 et bénévole depuis 2011, et la jeune Sadia, qu’il accompagne depuis déjà quatre ans.

ANTOINE, 74 ANS

« Avant de prendre ma retraite, un ami m’avait dit “quand on est retraité on ne sert plus à rien”. Et j’avais conscience que j’avais eu de la chance : j’ai grandi dans une famille modeste, mais mes parents me soutenaient, me faisaient travailler à l’école, ce qui m’a permis de bien m’en sortir. En prenant ma retraite j’ai donc voulu renvoyer l’ascenseur, en aidant des jeunes, tout en étant utile. Je ne sais pas qui aide qui au final… ?

Après une carrière d’ingénieur dans l’aéronautique, j’aide surtout des lycéens en maths et en physique, et je me retrouve à répondre à des questions de philo ou de sciences éco ! Certains jeunes que j’ai accompagnés continuent à me donner des nouvelles, tous ont des belles histoires… Sadia vient d’être acceptée en fac de droit car elle souhaite devenir notaire, je suis heureux ! »

Sadia, élève de terminale

« Antoine me suit depuis que je suis en 3e. Il m’a beaucoup aidée, il y a vraiment eu un avant et un après. Ma moyenne a augmenté. Il m’a permis d’aimer les cours, de bien comprendre les consignes avant de répondre… Il corrige ce que je fais, il me parle de mes erreurs. Il m’aide à progresser ».


> Pour devenir bénévole ou obtenir des renseignements sur l’antenne de l’Entraide Scolaire Amicale proche de chez vous, rendez-vous sur https://www.entraidescolaireamicale.org/

 

Les Petits Frères des Pauvres jouent la seconde famille

#SolidaritéIntergénérationnelle [3/5] L’association Les Petits Frères des Pauvres accompagne les personnes qui vivent seules et qui sont en situation de précarité, âgées de plus de 60 ans.

« Nous accompagnons les personnes qui vivent seules et sont en situation de précarité, âgées de plus de 60 ans, même si la moyenne d’âge de nos bénéficiaires est plutôt autour de 80 ans. »

Luc Bonnefond, responsable d’équipe, détaille avec plaisir les activités proposées par les Petits Frères des Pauvres : séjours de vacances, journées à la campagne, repas de Noël… et les visites à domicile, cœur de l’activité des quelque 70 bénévoles de tous âges. 40 % de ces Tourangeaux qui donnent de leur temps ont moins de 35 ans et nombreux sont ceux qui sont encore dans la vie active et consacrent quelques heures par mois à « apporter un peu de soleil, d’amitié, de joie et de lien social » aux personnes visitées.

« Rompre la solitude »

Virginie, 38 ans, est bénévole depuis un peu plus d’un an : « Chacun fait selon ses disponibilités, pour être en lien avec au moins une personne âgée et rompre sa solitude. En ce qui me concerne, j’appelle les deux personnes dont je m’occupe une fois par semaine, et la semaine suivante je leur rends visite à domicile. Cela peut durer une heure, ou un après-midi entier, tout dépend des envies ! Mais on s’attache vite et cette action, si elle est faite avec le coeur, n’est pas un poids, bien au contraire ! C’est gratifiant ! ».

Nicole, 71 ans, reçoit donc chez elle Virginie et parfois Georges, autre bénévole : « Ils me tiennent compagnie car je n’ai plus mes frères et sœurs et pas d’enfants. On joue au triomino, on discute, on se balade s’il fait beau. Même si je fais du dessin ou de l’ordinateur, ça me fait très plaisir de les voir. » Pour Georges, 55 ans et en invalidité, donner de son temps est une évidence : « Je ne travaille pas donc j’ai du temps pour mes petites vieilles ! (Georges est un sacré blagueur, parole d’intervieweur !). Elle sait s’occuper, la petite Nicole, mais on s’amuse bien quand je viens ! Si j’avais encore mes parents, je serais bien content que des plus jeunes viennent s’occuper d’eux, alors je le fais pour les autres ».


> Pour en savoir plus sur l’association : www.petitsfreresdespauvres.fr et par téléphone : 02 47 37 91 70.

 

Chroniques culture : de Thé Vanille à Rover, en passant par le plein de lecture

Envie d’un bon bouquin en terrasse au soleil ? Ou de se dégourdir les oreilles en se dandinant ? La rédac de tmv a tout ce qu’il vous faut !

LE CLIP

THÉ VANILLE – THE FLOWER FIX

Ce qui est pratique, avec les Tourangeaux de Thé Vanille, c’est qu’on sait qu’ils arriveront toujours à nous filer la pêche. Encore plus quand les loustics nous apportent sur un plateau leur tout nouveau clip. C’est le cas avec « The Flower Fix », petit shoot de pop ultra-vitaminée et colorée qui fait du bien au coeur et au corps. C’est floral, psyché, fun et tout doux ; et Thé Vanille n’a rien perdu de sa maîtrise pour proposer des titres efficaces et sources de bonne humeur. De quoi attendre tranquillement leur album prévu pour octobre 2021. Et – pitiéééé – le retour des concerts !
A.G.

LE LIVRE

SI FRAGILES ET SI FORTS

Le jour, elle est journaliste à la NR ; la nuit, elle se transforme en romancière hyperactive. Elle, c’est Elisabeth Segard, notre estimée consoeur (on ne dit pas ça le couteau sous la gorge, promis) qui vient de sortir son troisième roman, Si Fragiles et si forts (éd. Eyrolles). Et cet ouvrage est, une nouvelle fois, à l’image de sa génitrice : bourré d’esprit feel good.

C’est une quête initiatique, mais aussi une chasse au trésor autour de Napoléon. C’est une galerie de personnages attachants et hauts en couleurs. C’est une plume qui fait voir l’Empereur sous un autre jour. C’est une virée aux Invalides sous couvert d’un rêve de gosse. Bref, c’est encore un roman qui fait du bien.
On aurait presque envie, pour résumer, de copier l’avis d’Eric Giacometti apposé sur le bandeau rouge : « Haletant et émouvant. Ce livre est un bijou ». Oups, eh bien c’est fait…
A.G.

LES BD

BADNEWS

Le porno, un univers tabou ? Pas pour Davy Mourier ! L’auteur connu pour « La Petite mort » mène cette fois l’enquête sur cet univers chaud chaud, en déclinant l’esprit de son émission BadNews sur YouTube façon BD. Des dessins coquinous dans les grottes à la Préhistoire aux comptes Onlyfans d’aujourd’hui, Mourier dresse un panorama complet dans ce « Badnews – l’histoire du porn » (éd.Delcourt).

C’est bien documenté, souvent drôle, parfois triste (la réalité de l’envers du décor…) et bourré d’anecdotes (on ne se remet pas de John Kellogg, inventeur des céréales, qui voyait la masturbation comme un fléau pire que la peste…). Le tout est emballé dans un petit format poche : pratique pour une petite BD un poil lubrique !
A.G.

LA SÉLECTION BD

Le trop discret mais talentueux Jean-Claude Denis revient avec un superbe ouvrage, « Reliefs de l’ Ancien Monde » (éditions Futuropolis). Son trait délicat, son humour pince-sans-rire, sa vision du monde traversent une fois de plus ces histoires courtes, comme autant de contes modernes géniaux. Cette légèreté grave, on la retrouve aussi dans la très belle histoire « Alicia » (Rue de Sèvres), où Eileen Hofer et Mayalen Goust retracent le destin incroyable de la danseuse étoile cubaine Alicia Alonso.
On repasse dans le registre de l’humour (vert !) avec « Les Veuves électriques » (Delcourt), conte acide sur le militantisme écologiste, de Geoffroy et du Tourangeau Relom. Et le dernier « Titeuf » (Glénat), où Zep s’en donne à cœur joie dans une revue de détail écolo lors d’un camp de vacances pas piqué des hannetons !
Et pour finir, on n’oublie pas « Les Sisters : spécial jeux vidéos » (Bamboo), de Cazenove et William, une BD aussi hilarante que ludique, à mettre entre toutes les mains !
H.B.

 

LE CD

ROVER – EISKELLER

Avec ce troisième album, Timothée Reigner nous livre une expérience qui – on le sent bien dès les premières notes – l’a marqué profondément. Enregistrés dans une ancienne cave à glace (« Eiskeiler » en allemand) reconvertie en club de boxe clandestin, ces 13 morceaux sont comme autant de diamants façonnés par la voix unique de notre grand nounours. Rassurez-vous, ce décor de Pôle Nord est d’une intensité et d’une chaleur extrême, car les contraires s’attirent et Rover est, sur ce disque, tout simplement incandescent.
H.B.

Rugby : l’US Tours monte d’un cran

Le club tourangeau courait après cette montée. C’est désormais chose faite !

« Il était 18 h, jeudi, lorsque j’ai reçu un appel de la Fédération française de rugby m’indiquant que notre dossier d’accession en Fédérale 2 était accepté. Nous étions en cinquième place parmi les meilleurs clubs de Fédérale 3 français et il m’a fallu aller voir le mail de confirmation pour officialiser cette montée. »

C’est Benoît Sebillet, le président de l’US Tours, qui parle. Depuis la saison 2015-2016 où il a quitté ce niveau, mais plus encore depuis deux ans, le club court après une montée. Cette saison, elle semblait à bout de crampons, mais le vilain virus est venu stopper un championnat pourtant bien engagé avec six victoires en six matchs disputés.

Heureusement, un réaménagement du championnat et des défections d’autres équipes ont rendu justice au club tourangeau. C’est un moment important pour le rugby tourangeau qui, en dépit des difficultés, a su garder le cap et le soutien des collectivités territoriales et de ses nombreux partenaires privés.

Au crédit du club, en plus d’une gestion saine, une action déterminée au cœur de la ville en direction des jeunes. Sur le plan sportif, évidemment, cette montée en Fédérale 2 impose à l’UST un recrutement adapté. L’équipe dirigée par Pascal Sassi et Sébastien Velez a entamé sa montée en puissance, avec l’arrivée de plusieurs recrues.

« Il nous faudra neuf première ligne pour tenir la maille », a prévenu Pascal Sassi. Le défi de la Fédérale 2 est de taille mais il n’en est pas de plus stimulants !

M. P.

En Selle Marcelle : des balades en triporteur pour sortir les personnes âgées de l’isolement

#SolidaritéIntergénérationnelle [2/5] Des amis tourangeaux ont lancé « En Selle Marcelle » : cette asso propose des balades en triporteur pour les personnes âgées.

En selle Marcelle : ça roule pour les personnes âgées ! Fini le fauteuil roulant ou le déambulateur, bonjour le triporteur ? En tout cas, vous devriez voir bientôt des personnes âgées se balader sur ces engins, grâce à des bénévoles aux bons mollets dans les rues de la Membrolle, Joué-lès-Tours, Chambray…

A l’origine de ce projet, on trouve six amis motivés pour apporter un peu de contact humain et de plein-air aux résidents de plusieurs Ehpad de l’agglomération tourangelle. « On s’est mis en contact avec d’autres associations qui mènent déjà ces actions dans d’autres villes : Happy-Syklett dans le Morbihan, Ami Cyclette à Morlaix qui nous ont conseillées. Le but des balades, ce n’est pas faire des dizaines de kilomètres, c’est avant tout favoriser un moment d’échange entre bénévole et résident d’Ehpad », explique Pauline Guillemin, membre de l’association En Selle Marcelle.

Lauréate du budget participatif du conseil départemental 2020, l’association devrait recevoir ces premiers triporteurs à assistance électrique courant juin. Si les personnes âgées intéressées ne manquent pas, il reste des places de cyclistes à pourvoir.

Avis aux amateurs de balades en deux-roues et de rencontres forcément enrichissantes !


> Suivez le projet sur leur page Facebook en cliquant juste ici ! 

 

Johana Boktor, l’architecte du patrimoine

#VisMaVille Johana Boktor et son mari Benoît Moreau sont architectes à Tours. Leur petite entreprise s’appuie sur la réhabilitation du patrimoine. Avec talent et humilité.

Il a fallu convaincre Johana Boktor pour réaliser cet article. Pourquoi elle plutôt qu’un ou une autre ? Sa modestie réelle n’empêche pas qu’à 39 ans, elle a déjà réalisé d’importants projets architecturaux comme le hall du musée Guimet. Elle planche en ce moment sur la rénovation du bâtiment historique de la Chambre de Commerce et d’Industrie et sur la nouvelle entrée du musée du Compagnonnage. Benoît Moreau n’est pas en reste avec la façade de la bibliothèque de Tours.

Un couple complémentaire qui s’est associé à leur arrivée en Touraine, en 2016. Lui est « technique, la tête chercheuse des pathologies du bâtiment », elle est « créative et part de l’identité du lieu pour la prolonger dans sa réalisation ». Ce qui relie le duo d’architectes qui s’est rencontré sur les bancs de l’école d’archi à Paris, c’est leur enclin pour la réhabilitation de l’ancien, et tout particulièrement du patrimoine.

Diplômés de l’Ecole de Chaillot qui délivre une spécialisation complémentaire en patrimoine en deux ans, ils travaillent en grande partie sur les monuments historiques. Ce n’est pas un hasard s’ils se sont installés près du couvent des Capucins, à Tours-Nord, sur un ancien terrain divisé en parcelles appartenant jadis à l’ordre des Frères mineurs. Ils y ont construit et expérimenté leur maison bioclimatique, vitrine de ce qu’ils font et de ce qu’ils sont. Murs épais isolés, nombreuses fenêtres pour des ventilations naturelles et croisées, luminosité, grande pièce de vie traversante : ils prônent le confort des usages et la simplicité des volumes.

Leur maison abrite leur bureau à l’étage. C’est là qu’ils reçoivent leurs clients. Des particuliers mais aussi des collectivités locales. Parfois, leurs garçons de 6 et 8 ans débarquent en pleine réunion pour récupérer des crayons de couleur. L’ambiance est familiale. Qu’elle s’en souvienne, Johana a toujours voulu être architecte, voyant son père s’épanouir dans le métier. Petite, elle bricolait des meubles pour ses poupées.

Après le bac, l’école d’architecture s’est donc imposée. Naturellement. A Paris, elle était salariée pour une agence de logements. « C’était passionnant, il y a le côté pratique que j’adore, toucher et comprendre l’usage de chaque pièce, matériau. »

Aujourd’hui Johana Boktor garde, dans son métier, ce goût du fonctionnel et y ajoute sa touche personnelle, créative. « Je m’inspire de l’ancien pour reproduire une atmosphère. L’idée est de réhabiliter ou construire des extensions en partant de l’essence du lieu, souvent chargé d’histoire. » La meilleure récompense pour elle, qui parvient tout juste à se définir architecte ? « Susciter de l’émotion dans la réponse qu’on a su apporter au client. »

Textes et photos : Aurélie Dunouau


> L’Indre-et-Loire compte une dizaine d’architectes spécialisés dans le patrimoine. Sachant que le département compte 867 édifices bénéficiant de cette protection au titre de monuments historiques, les chantiers en perspective ne manquent pas.

 

Horoscope WTF du 9 au 15 juin 2021

Pas de chance pour les Poissons, les Vierges ou les Capricornes cette semaine. Ils prendront cher dans l’horoscope WTF de tmv, tout comme les Sagittaires à qui on offre une séance de rattrapage gratuite. De rien.

Bélier

Amour

L’astrologie, ce n’est pas toujours
que des bonnes nouvelles. Alors
on vous annonce que vous allez avoir
un mioche (et pas très beau en plus)
d’ici peu. Allez, bisou.

Gloire

Vous êtes l’acteur de votre
propre malheur. (roh, la vache, c’est beau et profond !)

Beauté

Vous avez le cuir chevelu gras

Taureau

Amour

Difficile de trouver l’âme soeur
quand on n’a pas d’âme, n’est-ce pas ?

Gloire

Aïe. Votre avenir paraît aussi
fade et déprimant qu’un film avec Kev
Adams.

Beauté

Par un étrange concours
de circonstances, une personne sera
attirée par votre corps en forme de
madeleine.

Gémeaux

Amour

Olala, mais faites ce que vous
voulez. Qu’est-ce que j’en ai à faire, moi
? Je ne suis qu’un astrologue sous-payé
moi, vous savez…

Gloire

Mouais. Foutu pour foutu,
autant nous envoyer un petit chèque
à la rédac’ de tmv. Merci, biz !

Beauté

Force est de constater que
vous avez la même dégaine qu’un
lombric.

Cancer

Amour

Vos hormones vous jouent des
tours. Du calme, les baraques à frites !

Gloire

N’oubliez jamais cette citation
si intelligente de Lauryne, dans Loft
Story 2 : « Un lama, c’est comme un
kangourou. Sauf que ça crache. »

Beauté

Avec l’âge, vous allez ressembler
à un croisement entre Philippe
Etchebest et Geneviève de Fontenay.

Lion

Amour

HAHAHAHA, non mais
quelle mascarade !

Gloire

Il va falloir se ressaisir ; les gens
vous trouvent aussi agaçant(e) qu’une
housse de couette à enfiler.

Beauté

Si vous croyiez vraiment à
l’égalité hommes/femmes, vous échangeriez
vos sous-vêtements avec l’être
aimé, mais bon… on veut pas vous
mettre la pression…

Vierge

Amour

Sur l’autoroute de la coquinerie,
vous en avez des kilomètres au
compteur !

Gloire

Vous ne comprenez pas grandchose
à ce qu’il se passe dans votre vie
en ce moment. Mais nous non plus,
alors on s’en fout un peu.

Beauté

Vos amis disent de vous que
vous avez des airs d’Eddy Mitchell. Mais
je ne veux surtout pas les balancer. Pas
mon genre, non non.

Balance

Amour

Vous aurez un coup d’un soir
avec Jean Lassalle. Be ready !

Gloire

Vous avez le je-m’en-foutisme
un peu trop facile, ces derniers temps…

Beauté

L’astrologue de tmv tenait
à vous faire part de ses condoléances
pour votre dignité retrouvée échouée
en soirée.

Scorpion

Amour

Baaaaah… C’est pas si mal
d’être célibataire, non ?…

Gloire

… et sans amis. Et sans argent
non plus. Ni espoir…

Beauté

… Mais bon, tout n’est pas
perdu. Vous auriez pu être Capricorne
ou fan de Christophe Maé, par exemple

Sagittaire

Amour

La constellation de
Kaamelott rappelle qu’avec vous,
« c’est systématiquement débile,
mais toujours inattendu ».

Gloire

L’avenir appartient à ceux
qui se lèvent tôt. Autant dire, sûrement
pas vous !

Beauté

Petit bouton sur votre
front deviendra grand.

Capricorne

Amour

Votre vie sentimentale est à
l’image du cerveau d’un candidat de
téléréalité : vide.

Gloire

Tout vient à point à qui sait
attendre. (En gros, attendez qu’un pigeon
fasse les choses à votre place)

Beauté

Un jour, va p’tet falloir l’assumer
cette passion pour les slips en
cuir, non ?

Verseau

Amour

Tel les Lego®, vous avez tendance
à vous emboîter plutôt facilement,
héhéhé…

Gloire

Chantez « I want to break
freeee » au boulot. Freddie Mercury
est en vous. (enfin, pas trop en vous
non plus hein)

Beauté

Parfois, vous sentez comme
un ado en fin de journée.

Poissons

Amour

Vous déciderez de vous mettre
en relation libre. Mais visiblement,
votre partenaire n’est pas au courant.

Gloire

Le 13 juin tombe un dimanche.
Déduisez-en ce que vous voulez, mais
nous on trouve ça flippant.

Beauté

Arrêtez de vous mentir à
vous-même, votre fétichisme des
coudes vous rattrape.

Les Ecrivains chez Gonzague Saint Bris : les premiers noms dévoilés pour l’édition 2021

D’Alex Lutz à Vanessa Springora, en passant par Boris Cyrulnik et Chloé Mons, l’événement, qui a remplacé La Forêt des Livres, a annoncé ses premier(e)s invité(e)s. L’édition 2021 des Ecrivains Chez Gonzague Saint Bris aura lieu le 29 août prochain. A vous les séances de dédicaces !

Vanessa Springora a publié « Le Consentement ». Elle sera présente pour cette édition 2021. (Photo Éditions Grasset / Jean-François Paga)

L’édition précédente avait été annulée pour cause de Covid. Mais cette fois, c’est la bonne : l’événement Les Ecrivains chez Gonzague Saint Bris (le successeur de La Forêt des livres, depuis le décès de son fondateur) reviendra le 29 août prochain, à Chanceaux-près-Loches.

L’équipe organisatrice a donc annoncé les noms de ses premiers invité(e)s ! Côté têtes d’affiche, il faudra compter sur la venue d’Anne Parillaud (pour son dernier roman, « Les Abusés »), Vanessa Springora (pour « Le Consentement », livre qui avait fait grand bruit en abordant la relation d’emprise de l’écrivain Gabriel Matzneff alors que l’autrice n’était qu’une adolescente) et Valérie Perrin (son dernier roman, « Trois »).

Gérard Jugnot, Alex Lutz, William Sheller, Eric Naulleau, Chloé Mons, Line Papin…

Cette manifestation – qui, on le rappelle, est gratuite – a également prévu de nombreux autres venues. Ainsi, seront présent(e)s Boris Cyrulnik, Line Papin, Antoine Duléry, Alex Lutz, Xavier de Moulins, William Sheller, Eric Naulleau, Nathalie Saint-Cricq, Macha Méril, mais aussi Dominique Bona, Gérard Jugnot, Irène Frain, Benjamin Castaldi, Emilie Besse, Jean-Marie Rouard, Chloé Mons, Agnès Michaux, Adélaïde de Clermont-Tonnerre et même… le chanteur Cali !

« Nous sommes heureux et fiers de pouvoir présenter une très belle affiche pour cette nouvelle édition, sur laquelle nous avons beaucoup travaillé depuis des mois », a déclaré Christian Panvert, co-organisateur de l’événement, dans les colonnes de La Nouvelle République. 

Le public est donc attendu le dernier dimanche du mois d’août. Si l’équipe insiste sur le fait que tout sera organisé dans le respect des normes, il est encore trop tôt pour dire si une jauge sera imposée et s’il y aura un sens de circulation des visiteurs.

Petite Enfance : neuf établissements fermés à Tours en raison d’une grève

En raison d’un mouvement national, certaines crèches et haltes garderies resteront portes closes ce jeudi 3 juin à Tours.

Neuf établissements sont concernés par la grève de demain. (Photo archives NR)

Attention parents, vous allez devoir vous organiser demain ! Jeudi 3 juin, en raison d’un mouvement de grève national, neuf établissements de petite enfance seront fermés, prévient la Ville de Tours.

Cela concerne une partie des crèches, haltes garderies et multi-accueils. Le mouvement est porté par le collectif Pas de bébé à la consigne, mécontent de la réforme gouvernementale des lieux d’accueil.

Voici les établissements concernés par la grève, ce jeudi

– Multi-accueil Leccia

– Crèche collective Grécourt

– Multi-accueil Toulouse-Lautrec

– Multi-accueil Tanneurs,

– Crèche collective Fontaines

– Crèche collective Heurteloup

– Halte-garderie Rochepinard

– Halte-garderie Fontaines

– Multi-accueil Europe

Chroniques culture : Sexify sur Netflix, la découverte musicale Orpheum Black, et le plein de BD et de lecture

Cette semaine, on vous propose de découvrir les Orléanais d’Orpheum Black, un petit tour coquin sur Netflix avec la série Sexify et une grosse dose de lecture entre le plein de BD et une dystopie gastronomique !

SUR NETFLIX

SEXIFY

On la surnomme la cousine polonaise de Sex Education : Sexify est une série fun et légère, gentiment transgressive (imaginez l’accueil dans son pays d’origine ultraconservateur…), abordant le sexe sans tabou. Une jeune femme, Natalia, accompagnée de ses amies étudiantes, doit réaliser une appli sexuelle pour mieux comprendre l’orgasme féminin.

Dopée par un excellent casting, pertinente et bienveillante, Sexify est une réussite sympathique. Et a le mérite d’explorer le plaisir et la sexualité des jeunes femmes adultes, sans que cela soit forcément lié à la gente masculine. À bon entendeur…
Aurélien Germain


MUSIQUE

ORPHEUM BLACK

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Orpheum Black attache beaucoup d’importance à ses clips, en témoigne celui du single Unsaid Forever ! Esthétique léchée, couleurs et tons réfléchis, tout est bien pensé dans cette vidéo de 6 minutes qui offre une belle carte de visite au groupe.

Ces jeunes Orléanais proposent un rock mélodique, une musique cinématique (jetez une oreille sur « Together & alone ») où les voix mixtes se mêlent, où les ambiances peuvent parfois se faire plus planantes (le break de « Strangest dream ») ; de quoi plaire aux amoureux d’Anathema, influence que l’on a retrouvée ici. Après avoir gagné le Coup de Boost de Tous en scène et en attente de la sortie de l’album en septembre, il va falloir garder un œil sur Orpheum Black.
A.G.
> facebook.com/OrpheumBlack

 


LES LIVRES

GROSSOPHOBIA

« Jusqu’à quel point laisseriez-vous le gouvernement prendre soin de votre santé ? » Qu’elle est délicieuse, cette dystopie gastronomique, signée Chloé Chateau ! Dans Grossophobia (autoédition/ Bad Book Club), l’autrice et journaliste tourangelle nous sert un monde dans lequel le Président de la République a décidé de faire voter une loi assignant à résidence les personnes en surpoids. Lucrèce, une écrivaine, s’en réjouit… mais un peu trop vite ! Roman original, atypique, mené par une jolie plume, Grossophobia est aussi drôle que grinçant. Et se dévore comme il se doit. Miam !
A.G.

RIEN À PERDRE

Et voilà le premier roman traduit en français de Roberto Montana, auteur uruguayen exilé à Buenos Aires ! Dans Rien à perdre (éditions Métailié), l’auteur nous plonge avec délice dans un Big Lebowski à la sauce sud-américaine. Soit l’histoire de trois anciens copains de lycée qui se retrouvent des années plus tard et qui se lancent dans un road trip d’anthologie, pour une ode à l’amitié et à la vie, truculente et bardée de dialogues désopilants. Une sacrée révélation.
Hervé Bourit


LES BD DE LA SEMAINE

On commence avec une bonne nouvelle : le retour de la célèbre collection au format si particulier, « Patte de mouche » (éditions L’Association) qui nous livre 8 nouveautés, dont rien de moins que quatre inédits de Lewis Trondheim, trimballant Richard, un de ses personnages fétiches de la série Lapinot, dans d’invraisemblables et hilarantes situations.

Très drôle aussi, le « Petits Mythos » (Bamboo) du Tourangeau Philippe Larbier, avec Daniel Cazenove au scénario, qui revisite la mythologie nordique. Côté musique, Laxton, Illidge et Tahu se sont mis à trois pour nous livrer « Minneapolis » (Humanoïdes Associés), un hymne à la musique funk et dans le très bien vu « Sold out » (Soleil), Phil Castaza nous embarque dans une histoire touchante de papys rockers.

Une note un peu plus grave pour finir, avec le magnifique « Lucha » (La Boîte à Bulles), de Justine Brabant et Annick Kamgang, chronique d’une révolution sans armes au Congo. Une histoire oubliée vu d’ici, mais qui mérite bien ce témoignage indispensable.
H.B.

 

François Pérona, le sourire et l’accueil du CCCOD

#VisMaVille Jean-François Pérona est chargé d’accueil au centre de création contemporaine Olivier Debré de Tours. Rencontre avec cette figure du lieu.

Les habitués du musée d’art contemporain connaissent forcément Jean-François Pérona. Au CCC rue Marcel-Tribut puis désormais au CCCOD en plein coeur de ville, il en est un des visages historiques. Depuis 2005, il est au service du public, ce qui en fait le plus ancien de l’équipe.

Au milieu des sept autres jeunes personnes qui s’occupent des visiteurs, il apporte son expérience et son savoir-faire. Car avant tout, Jean-François Pérona a le don de recevoir et de vous mettre à l’aise comme si vous entriez dans sa propre maison. Avec tact, il vous ouvre la porte de son univers professionnel, celui de l’art contemporain.

Un univers auquel il n’était toutefois pas destiné, lui qui n’a pas fait d’études d’art ou d’histoire. Ce Normand d’origine, débarqué à Tours dans les années 80 pour ses études, a travaillé dans le commerce, un temps caissier chez Mammouth. Déjà, le contact avec le public l’attire, « j’étais moins doué pour vendre », concède-t-il. Seule incartade avec le milieu des artistes avant son entrée au musée : sa participation à l’organisation niveau régie d’une grande expo en 2000 avec Jeff Koons entre autres.

Car s’il est amateur d’art sans être spécialiste, « c’est un hasard si j’y travaille aujourd’hui après avoir répondu à une annonce du CCC. Je devais rester un an, j’ai manifesté l’envie de rester et j’y suis encore », explique Jean-François Pérona. Rue Marcel-Tribut, il n’était pas rare de le voir quitter l’entrée pour faire visiter les expositions.

Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Avec la nouvelle dimension du centre d’art, il reste attaché au public et à la billetterie, mais il n’est pas pour autant bloqué derrière le comptoir. Car il ne tient pas en place, Jean-François. Quand il n’y a pas trop de monde, il apprécie de se promener au milieu des expositions ou de dispenser quelques informations aux visiteurs, « même si je ne suis pas capable de faire le travail des médiateurs et conférenciers ».

Bavard lorsqu’il tient sa place au musée, il sait toutefois s’adapter au public. « Je reconnais les personnes qu’il ne faut pas aller embêter ou bien les jeunes pressés qui n’aiment pas trop les longs discours », tempère-t-il. « Mon travail, c’est orienter, recevoir, être attentif aux caractères de chacun et à ce qui se passe. Le public ici est bienveillant et détendu. Notre idée est d’accueillir simplement. »

D’un public d’habitués rue Marcel-Tribut, il est passé à un panel plus large, jeunes et touristes inclus. Ce qui n’est pas pour lui déplaire. « L’esprit d’accueil demeure l’âme du CCCOD. » En dehors de son temps au musée, Jean-François Pérona aime voir des comédies au cinéma, quelques spectacles de danse.

Mais son côté casanier prend vite le dessus. « En fait timide dans la vie privée », il n’aime rien tant que cultiver son petit bout de potager et se plonger sur les chaînes youtube des agriculteurs stars. Ce qui lui rappelle le rapport à la terre de ses aïeux dans l’Orne.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

On a testé le bar à salades Green is better

Composer sa salade soi-même : c’est le principe de Green is better, établissement franchisé implanté dans le centre de Tours qui veut aussi jouer sur une démarche écoresponsable.

Des salades sur mesure et recettes signature, des bols chauds maison, des smoothies minute, des açaï bowls, des desserts à l’ancienne. » Voilà la promesse affichée par Green is better, concept de restauration de bar à salades et franchise qui a déjà essaimé un peu partout en France (Paris, Marseille, Vannes, Nice ou encore Clermont-Ferrand notamment).

À Tours, l’établissement s’est installé il y a quelques mois et de bons échos nous étaient déjà parvenus aux oreilles. Direction la rue du Commerce, donc, pour une petite pause déjeuner saine et healthy !

Des salades à composer soi-même

À l’intérieur, beaucoup d’espace, pas de fioritures dans cette salle lumineuse. On tombe nez à nez avec un large comptoir d’ingrédients et le sourire de notre charmante hôte qui nous explique le concept. On commence donc d’abord par choisir son plat : salade iceberg, mâche, riz, pâtes ou encore lentilles corail sont au programme. À cela s’ajoute la garniture. On hésite, on hésite (les produits sont variés et nombreux !), mais on tente l’assemblage pois chiche, avocat, jambon de parme et poivrons en lamelle. Ne reste que l’assaisonnement (pour nous, ce sera évidemment sauce moutarde miel !). Bref, un vrai bar à salades comme on aime.

C’est frais en bouche, appétissant. Et même si on tique quelque peu sur, par exemple, la présence un peu précoce en mai d’ingrédients comme la tomate, le concept nous a bien plu. D’autant que la plupart des produits sont locaux, que les salades sont servies dans des bols kraft ronds et que l’on vous demande avant si vous avez besoin de couverts ou non. Preuve en est que la franchise ne néglige pas sa philosophie éthique et écolo.

Reste désormais à refaire un petit tour pour y tester les mousses au chocolat faites maison qui nous faisaient de l’œil et surtout tester d’autres compositions de salades. Histoire de manger équilibré ; c’est qu’on a un summer body à préparer, non mais !
A.G.


> C’est où ?
Green is better se trouve en plein centre, au 24, rue du Commerce à Tours. L’établissement est ouvert à partir de 11 h, tous les jours.
> L’addition
Pour notre salade à composer soi-même, nous avons déboursé 9,40 €. Comptez également 4,50 € pour une soupe ou des wraps, et 3,40 € pour les desserts. Il existe des formules à 12,90 € (salade, ingrédients, boisson, dessert) et 11,40 € (salade, ingrédients, boisson ou dessert).
> Contact
Tél. : 07 55 95 05 82 ou 02 47 61 20 81 ou par mail
tourscentre@greenisbetter.fr
Sur internet, directement sur greenisbetter.fr et @Greenisbetter Tours sur Facebook

Horoscope WTF du 26 mai au 1er juin 2021

Chaque semaine, c’est l’heure de l’horoscope, le vrai de vrai, là où tout ce qui est dit est vrai. Normal : l’astrologue de tmv ne se trompe jamais. Ou presque.

Bélier

Amour

Booon, si vraiiiment vous êtes désespéré(e), vous pouvez sortir avec un(e) Gémeaux ou un(e) Scorpion.

Gloire

Bélier, ça rime avec « procrastiner ». COMME DE PAR HASARD.

Beauté

Être et avoir été. Pas facile, mais vous gardez la foi. (la vache, c’est profond ce qu’on dit pour vous tailler en fait).

Taureau

Amour

Ciel dégagé pour les 2e décans. Pour tout le reste, ça pue sévère !

Gloire

Vous êtes souple, mais il va falloir penser à arrêter de vous regarder le nombril.

Beauté

Vous êtes sexy comme un kiwi. Mais en moins poilu(e).

Gémeaux

Amour

Être en couple avec un(e) Gémeaux, c’est comme le saucisson. On sait qu’au fond, c’est pas très sain, mais on y retourne toujours la bave aux lèvres.

Gloire

Votre prochain achat, une ceinture de chasteté, étonnera fortement vos proches. Soyez sincère avec eux.

Beauté

Vous êtes plutôt agile pour un petit marcassin !

Cancer

Amour

Qu’est-ce qui déçoit le plus souvent entre l’amour et la pizza ? Bon bah voilà, déduisez-en ce que vous voulez.

Gloire

Comme on dit, il reste des trous dans la raquette. Vous en faites partie

Beauté

N’oubliez jamais cette citation de Jean-Claude Van Damme qui pourra vous servir cette semaine : « Une noisette, j’la casse entre mes fesses, tu vois. »

Lion

Amour

3, 2, 1… Friendzoooooone !

Gloire

N’oubliez jamais que… les produits laitiers sont vos amis pour la vie. (j’espère que vous l’avez en tête maintenant)

Beauté

Votre carrure de beignet à la pomme vous incite à retrouver le chemin de la salle de sport.

Vierge

Amour

Vous ferez un rêve érotique avec Cyril Hanouna. Ce qui va remettre en question toute votre vie amoureuse et intime.

Gloire

Murmurer à l’oreille des chevaux ne fait pas de vous le prochain Robert Redford, mais quelqu’un qui a visiblement un peu trop fumé la moquette.

Beauté

Vous sentez aussi bon qu’un bon bœuf bourguignon.

Balance

Amour

Moulé(e) dans votre maillot de bain, vous trouverez l’amour lors d’un cours d’aquaponey cet été.

Gloire

Quand vous parlez, on dirait Christophe Maé qui chante. Et c’est excessivement énervant

Beauté

Une queue vous poussera en bas du dos suite à votre injection d’AstraZeneca. Mais tout est ok, rassurez-vous.

Scorpion

Amour

Arf… Y a pas grand-chose à s’mettre sous la dent, n’est-ce pas ?

Gloire

Sage conseil pour les Scorpions : Si vous avez envie de jeter l’éponge, ne le faites pas et gardez-la avec vous, parce que c’est dégueulasse, une éponge.

Beauté

Vous avez de grosses joues. Mais ce qui est bien pratique pour planquer la bouffe que vous volez à droite à gauche.

Sagittaire

Amour

L’être aimé vous aurait bien offert des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas, mais bon… c’est une vrai brêle en romantisme. (ouaip, des fois on est subtil)

Gloire

« Ôtez-vous les doigts du séant, si vous voulez avancer dans la vie rapidement », comme le disait… euh un type chauve.

Beauté

Raaaaah, mais c’est criminel d’être aussi canon ! Vous êtes parfait(e) !

Capricorne

Amour

Retournement de situation. Vous allez finalement coucher avec Jean Lassalle cette semaine.

Gloire

Vous faites des strikes avec les gens chauves. C’est vraiment pas cool.

Beauté

Votre physique de gastéropode ne plaît pas franchement à l’être aimé.

Verseau

Amour

Avec vous, c’est comme avec un sèche-mains. Ça ne dure pas longtemps, mais qu’est-ce que ça fait du bien.

Gloire

La constellation du David Guetta vous invite à écouter de la musique en levant les bras comme un(e) abruti(e).

Beauté

Investissez dans le marché du slip à fourrure. C’est porteur (et ça vous irait très bien au passage)

Poissons

Amour

Tel le ver, vous êtes solitaire.

Gloire

L’étoile du Balavoine vous rappelle que vous n’avez pas choisi de vivre ici, entre la soumission, la peur ou l’abandon.

Beauté

Vous vous mettrez à sniffer de la harissa pour compenser votre forme physique de mollusque.

« Notre corps a perdu l’habitude, il oublie un peu trop vite nos séances de sport »

Les salles de sport et les gymnases nous rouvrent leurs portes le 9 juin, yeah ! Mais avant de nous lancer à corps perdu dans la reprise du sport, pour le plaisir de retrouver les copains sur le terrain de hand ou de suer à grosses gouttes en salle de fitness, nous sommes allés demander conseil à Caroline Demey, coach sportive au Studio Sport, rue Giraudeau à Tours. Pour éviter l’entorse, on suit ses conseils…

Pour ceux qui n’ont pas fait de sport ces derniers mois, que faut-il travailler en premier pour une reprise en toute sécurité ?

La sangle abdominale et le dos, car c’est ce qui ressort beaucoup au quotidien dans nos coachings privés. La perte de tonus musculaire peut entraîner des douleurs dorsales, il faut donc regainer tout cela pour l’éviter.

À quel rythme peut-on reprendre une activité physique ?

Il ne faut pas reprendre au même rythme qu’avant la fermeture des salles, surtout si vous n’avez rien fait depuis octobre. Votre corps a perdu l’habitude, il est un peu ingrat, il oublie un peu trop vite nos séances de sport ! Il faut donc repartir en douceur pour ne pas traumatiser le corps, et éviter les blessures. Vous pouvez par exemple prévoir deux ou trois séances par semaine comme vous le faisiez avant, mais en étant raisonnable sur la durée : si vous passiez 3 h dans une salle de fitness, commencez avec 1 h par exemple.

Est-il trop tard pour travailler notre summer body ?

Je ne vais pas vous mentir, au risque de vous faire passer une mauvaise journée : si vous voulez sculpter votre corps, perdre 15 kg et montrer vos tablettes de chocolat cet été, on oublie ! À moins que vous ne soyez prêts à un régime alimentaire et des entraînements hyper stricts ? Mais après cette période pleine de restrictions qu’on a vécue, est-ce que ça vaut la peine ? Mieux vaut reprendre tranquillement votre activité physique pour être en bonne santé, et ne pas vous blesser avant les vacances ou la rentrée de septembre.

On vise donc le « body de rentrée » ?

Disons que vous pouvez utiliser ce mois de juin et l’été pour prendre le temps de vous réadapter à l’activité physique, la réintroduire dans votre planning de vie privée, car on a perdu l’habitude ! Cela vous laisse le temps de relancer la machine, et ça évitera la cohue dans les salles de sport qui vous accueilleront sans doute sur réservation, toujours dans le respect des distanciations et des normes sanitaires.

Avant la reprise, le monde du sport dans les starting blocks

Dans les clubs sportifs de l’agglo, bénévoles et salariés retiennent leur souffle en bâtissant de nouveaux plannings d’entraînement. En juin, leur vie va pouvoir reprendre (presque) comme avant.

Pour certains, le rythme des activités ne s’était pas vraiment ralenti. Les cavaliers et cavalières avaient par exemple le combo parfait : plein air + sport individuel. De quoi être autorisés à pratiquer l’équitation dans le respect des conditions sanitaires et des couvre-feu.

Hormis les quelques semaines de confinement, durant lesquelles seuls les propriétaires de chevaux pouvaient venir promener leurs animaux, les presque 200 licenciés des Nouvelles Écuries des Carneaux de Ballan-Miré ont donc poursuivi leurs activités comme si de rien n’était, ou presque : pas de compétition en vue. Sur place, Hélène Lumet ne s’en inquiète pas, puisque « les licenciés se sont entraînés durant toute cette période pour préparer la reprise. Aucun souci de motivation, au contraire, tout le monde n’attendait que cela ! ».

 

Mais sport en extérieur ne rime pas toujours avec activité « normale ». La preuve ? Les rameurs de l’Aviron Tours Métropole rongent leur frein (ou leurs rames) depuis plusieurs mois déjà. Si vous vous baladez au bord du Cher, vous nous direz : « Je les ai vus naviguer ! ». Certes, mais en solo ! Or Jules Bellard, rameur et chargé de développement du club, rappelle que « l’aviron est un sport collectif, et c’est tout l’intérêt de notre pratique ! ».

Les quelque 170 adhérents du club ne sont donc pas tout à fait rassasiés. « Nous n’avons pas énormément de bateaux individuels, donc on a mis en place un système de réservation. Pour les entraînements physiques, nous avons sorti les barres ou les poids à l’extérieur. Au final, le rythme des entraînements a peu baissé pour notre quarantaine de compétiteurs qui vient encore 7 ou 8 fois par semaine. Mais la motivation a été parfois dure à trouver ».

Motivés ?

Même constat au SAS football avec ses 22 équipes (mineurs et adultes) : « Je crois que nous avons perdu en cours d’année presque la moitié de nos adhérents, démotivés par ces changements », regrette Jean-Claude Martins, président du club saint-avertinois. Les équipes loisirs ou certains seniors qui venaient surtout pour les matchs sont au vestiaire depuis octobre… Enfin non ! Pas de vestiaire autorisé ! On ne les voit donc plus au club.

Il faut dire que l’entraînement « covid » ne motive pas les forcenés de la compèt’ : « Avec les règles sanitaires, on est sur de l’individuel. On travaille par atelier, conduite de ballon, frappe au but, passes à distance… Mais pas de phases de jeu ni d’opposition, il nous manque l’aspect sport collectif ! ». Pour garder le lien avec les sportifs, les clubs ont donc rivalisé d’ingéniosité.

Pour l’aviron, c’était visio de renforcement musculaire, et rendez-vous pour du roller, du vélo ou de la course à pied, histoire de garder la forme, l’esprit d’équipe et la motivation en attendant le retour du collectif et des compétitions. Au Joué Volleyball, même politique : trouver des plans B pour maintenir le lien et l’envie. Zumba, course d’orientation, tchoukball (on vous laisse chercher ce que c’est), et bien sûr du beach-volley au lac des Bretonnières, en nombre de participants limités. Avec ses équipes-phares en pré-nationale féminine et en départementale masculine, et le futur collectif créé avec les clubs de Saint-Cyr et Saint-Avertin, la reprise se doit d’être efficace pour le JVB !

Mais elle ne le sera sans doute pas tout de suite : « Il faudra mettre les bouchées doubles à la fin août, pour récupérer notre niveau physique pour les compétitions d’octobre, explique Morgane Mercier, joueuse et présidente du club. Même si on peut reprendre en salle, c’est sans contact et avec un nombre de participants limité. Donc un ballon par personne, beaucoup d’exercices techniques en attendant le 30 juin et un retour à une pratique plus libre. Cet été, on proposera donc à nos adhérents des créneaux d’entraînement en intérieur, pour qu’ils puissent enfin jouer ! »

 

Comme le JVB, d’autres clubs bousculent leurs habitudes estivales pour retrouver leurs adhérents et les fidéliser. Au SAS Football, l’annulation du traditionnel tournoi de l’Ascension a fait mal au coeur des aficionados. Pour compenser, plusieurs matchs amicaux sont programmés en juin. « Avec le retour des entraînements les soirs de semaine et ces matchs, on espère voir revenir nos joueurs vers leur sport favori ! ».

Retrouver la condition physique, mais surtout retisser le lien social et humain du sport, créer de nouveaux rendez-vous et miser sur une reprise 100 % normale à la rentrée 2021 : vos clubs sont dans les starting-blocks pour ce mois de juin de tous les possibles !

Textes : Maud Martinez
Photos : Freepik & archives NR

Vieux Tours : la consommation d’alcool sur la voie publique (hors terrasse) interdite

Alors que les bars viennent de rouvrir, la Préfète Marie Lajus a décidé d’interdire la consommation d’alcool sur la voie publique dans le vieux Tours (hors terrasse) et la vente d’alcool au verre dans tout le département.

Les images d’une place Plum’ et de la rue du Commerce noires de monde, sans gestes barrières, mercredi, n’ont visiblement pas beaucoup plu à la Préfète Marie Lajus… Jeudi en fin d’après-midi, un point presse a été organisé pour évoquer de nouvelles mesures « compte tenu des débordements observés à l’occasion des réouvertures ».

La bamboche, c’est donc terminé ! La Préfète a décidé d’interdire la consommation d’alcool dans le vieux Tours durant un mois, à compter du 20 mai. Cette décision ne s’applique évidemment pas aux terrasses, où l’on pourra continuer à siroter son verre. Mais oubliez la petite bière, debout, dans les allées autour de Plumereau.

Vente d’alcool au verre interdite en Indre-et-Loire

Par ailleurs, la vente d’alcool au verre est également interdite pour un mois dans l’ensemble du département. Deux arrêtés ont donc été pris. Les contrôles dans les établissements seront renforcés.  « Un emballement de l’épidémie à la faveur d’un déconfinement trop rapide ferait en effet courir au pays le risque d’un nouveau confinement », a indiqué la Préfète.

Le périmètre concerné par l’arrêté interdisant la consommation d’alcool hors terrasse est délimité par les rues suivants : rues du Poirier, Briconnet, du Commerce, des Orfèvres, du Change, de Châteauneuf, la Place du Grand Marché et la rue du Docteur Bretonneau.

Le périmètre englobe certaines rues du Vieux Tours (plan NR)

Prix du roman tmv : les livres en compétition

Pour cette nouvelle édition du Prix du Roman, tmv a choisi de ne sélectionner que quatre premiers romans d’auteurs et autrices qui, à n’en pas douter, risquent de faire du bruit d’ici peu. Rendez-vous en juin pour la délibération !

Danse avec la foudre

Jérémy Bracone, éditions L’Iconoclaste, 276 p.

Il était une fois une bande de joyeux ouvriers, artistes de la débrouille. L’un d’eux, Figuette, est marié à une jeune femme aussi irrésistible que fantasque, Moïra. Mais, comme dans tous les contes cruels, la foudre frappe : Moïra se fait la belle et Figuette se retrouve seul avec leur petite Zoé. L’usine menace de fermer, les grandes vacances approchent, l’argent manque…

Alors Figuette tente l’impossible pour enchanter les jours gris. Et reconquérir sa muse. Jérémy Bracone raconte aussi le Nord ouvrier, les usines, le souvenir de la mine et des anciens « rouges », la solidarité, les cœurs gros comme ça. La souffrance et la misère sont-elles plus douces en poésie ? Ce roman écrit au présent, pétri de détails et d’humanité, nous incite à penser que oui.

Le Doorman

Madeleine Assas, éditions Actes sud, 384 p.

C’est un homme vêtu d’un costume noir à boutons dorés. Un étranger devenu le portier d’un immeuble de Park Avenue puis, avec le temps, le complice discret de plusieurs dizaines de résidents qui comme lui sont un jour venus d’ailleurs.

À New York depuis 1965, ce personnage poétique et solitaire est aussi un contemplatif qui arpente à travers ce livre et au fil de quatre décennies l’incomparable mégapole. Humble, la plupart du temps invisible, il est fidèle en amitié, prudent en amour et parfois mélancolique alors que la ville change autour de lui et que l’urbanisme érode les communautés de fraternité. Le Doorman ouvre des portes monumentales sur le monde extérieur, observe, écoute, avec empathie et intégrité ceux qui les franchissent. Jusqu’au jour où il part pour une autre ville.

Grand Platinum

Anthony van den Bossche, éditions Seuil, 160 p.

Louise a fondé une petite agence de communication. Elle est jeune et démarre une brillante carrière, malgré les aléas du métier, liés en particulier à son fantasque et principal client, un célèbre designer, Stan. Elle doit aussi jongler avec les fantasmes déconcertants de son amant, Vincent. Mais elle a autre chose en tête : des carpes. De splendides carpes japonaises, des Koï. Celles que son père, récemment décédé, avait réunies au cours de sa vie, en une improbable collection dispersée dans plusieurs plans d’eau de Paris.

Avec son frère, elle doit ainsi assumer un étrange et précieux héritage. Un roman plein de fantaisie, de personnages attachants, qui présente les choses de la vie sous un jour inédit.

Toni tout court

Shane Haddad, éditions POL, 160 p.

C’est l’histoire de Toni. Elle se lève un matin, s’habille, déjeune, ferme la porte et s’en va pour la journée. La journée de son anniversaire et d’un match de foot. Le match de son équipe, la sienne, celle qu’elle aime. Ce soir, c’est match et toute la journée est une attente. Toute la journée est une projection de son entrée dans le stade, son entrée dans la tribune où déjà les supporters chantent son arrivée.

C’est dans cette tribune remplie d’hommes qu’elle trouvera sinon une place, du moins un espace où vivre pour un temps. Parce que la tribune est à la fois un espace qui n’imagine pas une présence féminine et à la fois un espace hétérogène, multiple, indéfinissable. C’est pour cela que Toni est un personnage qui ne veut pas se définir.


> Le jury, également composé de trois lecteurs de tmv, se réunira en juin. Un grand merci à nos partenaires : Crédit Mutuel, La Boîte à livres, Oceania – L’Univers et Fil Bleu !

 

On a testé les « poke bowl » de PokeMoon, à deux pas de la gare

Un nouvel établissement a ouvert à quelques mètres de la gare de Tours. Vous pensez bien qu’on a fait goûter à notre estomac le fameux plat traditionnel hawaïen de chez PokeMoon.

Poke poke. Qui est là ? Un nouveau restaurant spécialisé dans les « poke bowl » qui font fureur en France en ce moment et la « hawaïan street food » ! Installé malgré lui en pleine crise sanitaire, PokeMoon a pris ses quartiers rue Charles-Gille à quelques mètres de la gare de Tours. Ici, on peut donc essayer ces fameux poke, un plat traditionnel hawaïen sain et nourrissant. Un bol bien garni, coloré, source de nutriments, avec le côté healthy qui va bien.

Lorsque nous avons testé cette enseigne, Covid oblige, c’est l’option à emporter / livraison que nous avons privilégiée à ce moment-là. C’est donc parti pour glisser notre nez chez PokeMoon. Aux cuisines, trois jeunes femmes s’affairent : ça découpe, ça cuisine et la bonne humeur est là.

Pour notre commande à emporter, on a voulu composer notre bowl nous-mêmes plutôt qu’un bowl signature. L’équipe est là pour nous guider, il faut choisir une base, une protéine, cinq légumes ou fruits, une sauce et un topping (une petite garniture). Pour nous, ce sera du riz complet, sur lequel s’ajoutent une sauce soja sucrée, de l’avocat, des radis, du saumon, des oignons frits et des algues wakamé.

Ce qui est sûr, c’est que la portion est généreuse ! Copieux, ce bowl (on a pourtant pris la taille normale, pas le XL) nous a tenu le ventre toute la journée. La sauce avococo à base de lait de coco est un peu trop consistante, mais elle rajoute un plus à l’ensemble. Le plat est équilibré, exotique, sympathique. Bon, avouons qu’esthétiquement parlant, notre bowl était un peu chamboulé en arrivant au bureau, mais on ne marche visiblement pas droit !

Déjà implantée à Bordeaux et Talence, l’enseigne PokeMoon se retrouve donc désormais aussi dans les rues tourangelles. Une adresse à retenir pour celles et ceux qui souhaiteraient un repas sain et généreux en furetant dans le quartier de la gare.


L’addition

Notre poke bowl à composer soi-même revient à 9,90 €. Mais il est possible de prendre des bowls signatures, comme par exemple le Green Island avec poulet mariné, fèves edamame, algues wakamé, mélange de sésames et avocat. Comptez entre 10 et 12 € en général.
Il existe aussi des formules avec boisson et petit dessert, de 13 à 16 € environ. Salade wakamon à 4 € et possibilité de petits bowls sucrés à 3 €.

C’est où ?

PokeMoon se trouve au 24 rue Charles-Gilles, à Tours. @PokeMoon street food sur Insta et Facebook

Horoscope WTF du 19 au 25 mai 2021

Ô joie ! Les terrasses rouvrent et l’astrologue de tmv se déconfine (comme de par hasard). Voici le retour de l’horoscope WTF de tmv !

Bélier

Amour

Rien à faire, vous êtes aussi coincé(e) qu’un bateau Evergreen dans le canal de Suez.

Gloire

Victor Hugo disait « le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre »…

Beauté

… Mais Victor Hugo portait des slips blancs. Et je ne fais pas du tout confiance aux types qui portent un slip blanc.

Taureau

Amour

En amour, la fuite est votre meilleure amie.

Gloire

Patrick Bruel est Taureau. Voilà, c’est tout. J’ai pensé que vous aimeriez apprendre cette information vitale.

Beauté

C’est marrant, vous êtes Taureau et vous avez le regard bovin. Comme quoi…

Gémeaux

Amour

Explosez les points noirs de l’être aimé. ÇA, c’est l’amour véritable, bon sang !

Gloire

Vous pestez comme un caniche en rut. Cela agace votre entourage.

Beauté

Attention à la sagination. (« kesskeçaveutdiiir », coucouuu, Google est votre ami)

Cancer

Amour

Vous procurez autant de plaisir et de bonheur qu’un roulage de pelle à un arc-en-ciel.

Gloire

Il faut remercier la crise du Covid : pour la première fois, vous ne martyrisez pas un pauvre petit stagiaire de 3e qui ne vous a rien fait.

Beauté

Si ça ne bouge pas, mange le !

Lion

Amour

Quelques conflits à l’horizon pour les natifs en couple. Saturne pourrait en effet fausser vos relations avec votre conjoint, voire vous conduire à lui faire de petits mensonges…

Gloire

… Bon, on déconne. On a piqué ce vrai horoscope sur un site. En fait, c’est chiant l’astrologie, hein ?

Beauté

Votre idée de bronzer nu(e) sur la place Jean-Jaurès ne vous attirera que des ennuis. (voilà, c’est mieux à notre sauce)

Vierge

Amour

C’est la vie ! (ouais on s’est pas foulé. Mais on n’aime pas beaucoup les Vierges en ce moment, vous savez)

Gloire

Oh, vous entendez ce bruit ? C’est le son de votre ego qui vient de se briser.

Beauté

Hommes, femmes, peu importe : cette semaine, c’est début de calvitie pour tout l’monde chez les Vierges !

Balance

Amour

Un Kinder Surprise vous attend dans 9 mois… Hum hum.

Gloire

Pas de rêves, pas d’espoir. Typique des Balances.

Beauté

Vous auriez pu vivre aussi longtemps que le Prince Philip. Pas d’bol, la fin du monde est prévue pour 2025.

Scorpion

Amour

Sous la couette, vous pensez jouer une partition de thrash metal, mais c’est surtout du Michel Sardou.

Gloire

Vous aimez rester dans l’ombre…

Beauté

… et c’est tant mieux, vu les fringues que vous portez…

Sagittaire

Amour

L’amour c’est comme à Noël. On vous promet un cadeau génial et vous vous retrouvez avec un livre sur la reproduction des lamas alpaga.

Gloire

Einstein a dit « Nous aurons le destin que nous aurons mérité ». Ce qui fout pas franchement la confiance vu la situation qu’on traverse.

Beauté

Vous desserrerez un cran de ceinture. Vos fesses vous diront bravo.

Capricorne

Amour

Une étude prouve que la frustration sexuelle nous donne l’impression de lire 3 fois la même chose.

Gloire

Une étude prouve que la frustration sexuelle nous donne l’impression de lire 3 fois la même chose.

Beauté

Une étude prouve que la frustration sexuelle nous donne l’impression de lire 3 fois la même chose.

Verseau

Amour

Le printemps vous pousse à butiner à droite à gauche de nouveau. Coquinous !

Gloire

Un combat de rue vous opposera à Elie Semoun d’ici peu. Mais vous perdrez.

Beauté

Parfois, dans votre regard, c’est le néant.

Poissons

Amour

Vous tomberez follement amoureux/se de cette personne unijambiste qui fera le premier pas.

Gloire

Vos rêves d’un avenir radieux s’évaporent tel un pet fuyant.

Beauté

Les panards d’un Hobbit, mais vous gardez le sourire.

C’est reparti ! Nos petits plaisirs et bonnes idées pour ce déconfinement

De nombreuses choses vont changer à partir de ce mercredi 19 mai. Tmv est de retour et vous offre une grosse dose de bons petits plans pour fêter ça.

3, 19, 9 et 31 : presque une saveur de numéros du Loto pour tous ces Tourangeaux qui souffrent du couvre-feu et du confinement. Si la prudence est de mise, tant la situation de nos hôpitaux est critique, les esprits et les corps semblent avoir besoin de ce déconfinement progressif.

Un pied après l’autre, mais avec tout de même une grande envie d’y aller à pieds joints, de plonger dans le grand bain des activités estivales. Le masque sur le nez, en maintenant nos distances, on retrouve donc avec enthousiasme les mille et un plaisirs qui jusqu’ici nous semblaient aller de soi, mais qui ont été mis entre parenthèses plusieurs mois.

Saluer son barman préféré, manger un bon petit plat au restaurant, aller au ciné, partir en week-end, se poser à la guinguette… Savourez avec nous cette liste des petites joies simples d’une vie quotidienne en Touraine au rythme des réouvertures. Un retour à l’(a)normal, qui n’est donc pas une répétition, mais une réinvention !


> RETROUVEZ NOTRE DOSSIER DE TOUS LES BONS PETITS PLANS POUR CE DECONFINEMENT EN CLIQUANT ICI ! 

 

Le défi « Un mois sans voiture » est lancé !

Jusqu’au 4 juin, une vingtaine de Tourangeaux participeront à l’opération « Un mois sans voiture », lancée par Keolis, en charge de la gestion du réseau Fil Bleu.

Les faits

Le challenge a débuté le 11 mai et doit se terminer le 4 juin prochain : « Un mois sans voiture » doit, comme son nom l’indique, pousser des Tourangeaux à se passer de leur automobile personnelle. L’opération – dont tmv et La Nouvelle République sont partenaires – a été lancée par Keolis (en charge de la gestion du réseau de transports Fil Bleu) et Tours Métropole Val de Loire.

Cent-quarante candidatures ont été reçues et vingt-quatre personnes ont ensuite été sélectionnées, qu’elles soient étudiant(e)s, cadres, employés, en couple ou en famille. La moyenne d’âge est de 35 ans.

Les enjeux

Un mot d’ordre pour cette opération ? Montrer qu’il est possible de limiter l’autosolisme, un terme né d’un néologisme (auto/solo) et désignant le fait de prendre sa voiture tout seul pour effectuer ses trajets, même les plus courts qui soient. Une pratique qui a eu tendance à se répandre en raison de la crise sanitaire.

Le challenge « Un mois sans voiture » veut également mettre en valeur les moyens alternatifs pour se déplacer, comme le bus, le tramway, ou encore le vélo et les cars régionaux. Un « panel de services » sera aussi mis en place, comme le rappelle Keolis : « prêt d’un Velociti, don de casques, antivoles, abonnements SNCF/Rémi, crédit de location Citiz (autopartage) » et même un abonnement à la bibliothèque pour « se procurer de bonnes lectures lors des trajets en transport en commun » !

Le contexte

Force est de constater que ce genre d’opération a le vent en poupe. Les alternatives à la voiture se sont depuis développées, la pratique du vélo a explosé et on fête même ce mois-ci la première édition de « Mai à vélo ».

Ailleurs également, on tente le défi de reléguer sa voiture au garage. Récemment, quatre acteurs de la mobilité (RATP, Uber, BlaBlaCar, Mobilize) se sont associés pour dévoiler le projet Mobilité360, reposant sur une opération semblable à celle de Tours. Mille conducteurs d’Île-de-France sont ainsi appelés à renoncer à leur véhicule et limiter l’autosolisme. Mais pour eux, durant… un an !

Dans deux mois, c’est le retour du festival Terres du Son avec « Midi Minuit »

Ce ne sera pas un Terres du Son classique : le festival propose une édition « Midi Minuit » avec moins d’artistes pour s’adapter au contexte, mais une sacrée programmation tout de même !

« On vous donne rendez-vous les 9, 10, 11 et 13-14 juillet 2021 au Domaine de Candé à Monts pour un projet inédit ! » L’équipe du festival Terres du Son s’est réjouie, il y a quelques jours, en annonçant à ses festivaliers qu’elle allait s’adapter cet été pour proposer une version un peu remaniée de TDS, contexte sanitaire oblige.

Dans deux mois, donc, place à « Midi Minuit » : soit « 5 jours de concerts, de rencontres et d’animations responsables et solidaires », indique Terres du Son. Le site et les espaces seront évidemment totalement repensés et des changements comparé aux années précédentes sont à prévoir (lire ci-dessous).

IAM, Sébastien Tellier, Suzane… La prog’ !

Et côté programmation, alors ? A ce jour, Terres du Son a annoncé :

> Vendredi 9 juillet : Sébastien Tellier, Pomme, Jupiter et Okwess.
> Samedi 10 juillet : IAM, Hervé et Flavia Coelho.
> Dimanche 11 juillet : Grand Corps Malade, Feu ! Chatterton et Silly Boy Blue.
> Mardi 13 juillet : Suzane, Ben Mazué et Terrenoire.
> Mercredi 14 juillet : Selah Sue, Gaël Faye et Victor Solf.

Une sélection d’artistes régionaux viendra compléter cette programmation. Des annonces doivent être faites d’ici peu.

Quel protocole sanitaire et quelle organisation ?

Difficile, bien sûr, de se projeter (on a vu par le passé à quel point tout pouvait changer rapidement…), mais l’équipe se veut rassurante quant au bon déroulé du festival.

On peut déjà indiquer que les artistes et les groupes se produiront « sur deux scènes côte à côte, face à un public assis sur des gradins et des chaises au sol », est-il noté sur la FAQ du festival. Le placement sera libre, mais TDS précise que « si le protocole nous le permet, il est évident que l’événement pourrait se dérouler en version debout » (la dernière mise à jour date du 4 mai).

Un service restauration/bar est censé se tenir sur le site. Un protocole sanitaire « exigeant » sera mis en place et le port du masque sera obligatoire. Quant au camping et sa bonne humeur… il faudra tirer un trait dessus.

Tours : la Ville souhaite un bar-restaurant éphémère dans la cour du Musée des Beaux-arts

La Ville de Tours souhaite mettre en place « une offre de restauration accessible à tout public » dans la cour du Musée des Beaux-arts. Celui-ci serait ouvert du 1er juin au 30 septembre. Un appel d’offres a été lancé.

La cour du Musée des Beaux-arts doit accueillir un restaurant éphémère cet été. (Photo archives tmv/Julien Pruvost)

Et si on cassait la croûte dans la cour du Musée des Beaux-arts ? C’est en tout cas le souhait de la municipalité (*) qui aimerait y mettre en place un service de restauration éphémère du 1er juin au 30 septembre 2021. Un appel d’offres a d’ailleurs été lancé (vous pouvez le découvrir et candidater en cliquant ICI).

« Le prestataire proposera une offre bar proposant diverses boissons et une offre restauration, à consommer sur place et/ou à emporter », précise l’appel d’offres de la municipalité. « La Ville de Tours sera soucieuse des produits proposés et de leur provenance, ainsi que de la démarche écoresponsable de l’exposant. »

Il est par ailleurs indiqué qu’une « offre abordable en terme de prix de vente » sera demandé. Le prestataire devra fournir sa propre structure « pour assurer la prestation de restauration éphémère ».

Les candidatures peuvent être envoyées jusqu’au 3 mai, à 16 h, par lettre recommandée avec accusé de réception.

(*) Le Musée des Beaux-arts est propriété de la Ville de Tours.


> A noter également que le jardin du Musée devrait accueillir de nouveau le spectacle Son et lumières, sur le thème de la Renaissance, du 25 juin au 5 septembre prochains.

Joué-lès-Tours : Les Années Joué n’auront pas lieu

Pour la deuxième année consécutive, les Années Joué sont annulées en raison de la situation sanitaire actuelle. Elles devaient se tenir du 4 au 6 juin.

Chaque année, des milliers de personnes se pressent aux Années Joué. (Photo archives NR – Julien Pruvost)

« Compte tenu du contexte sanitaire actuel et en application des directives préfectorales, c’est avec tristesse et regrets que la Ville de Joué-lès-Tours annonce l’annulation de la 24édition du festival « Les Années Joué ». » Ce sont par ces mots que la municipalité de Joué-lès-Tours a indiqué que l’événement phare de la Ville n’aurait, une nouvelle fois, pas lieu. Il était censé se dérouler les 4, 5 et 6 juin prochains.

Cette décision n’est pas franchement surprenante, vu la quantité d’événements annulés (Vitiloire, American Tours Festival, Aucard…) et le monde ramené par les Années Joué habituellement (50 000 personnes en 2019). Même si, le mois dernier, le maire Frédéric Augis avait toujours espoir de pouvoir organiser l’événement et se disait « dans les starting blocks ».

En revanche, la Ville a indiqué qu’elle travaillait sur une autre manifestation, sous un format différent : « Parce que Joué-lès-Tours aime les arts de la rue, parce que Joué-lès-Tours est attachée à la culture pour tous, la municipalité et les équipes du festival travaillent d’ores et déjà avec enthousiasme et détermination à un programme d’animations estivales qui sera présenté dans les prochaines semaines. »

Frères Toque, « le service de livraison de repas local et responsable », arrive à Tours

A compter du 29 avril, la start-up angevine des Frères Toque s’exportera. Faisant face aux mastodontes Deliveroo et Uber Eats, ce nouveau service de livraison va désormais parcourir les rues de Tours. Avec lui, pas de fast food, uniquement des restaurants locaux. Frères Toque souhaite un fonctionnement responsable en rémunérant différemment ses livreurs.

Le service de livraison Frères Toque arrivera à Tours le 29 avril prochain. (Photo Facebook / Frères Toque)

Un service de livraison de repas local et responsable, uniquement à vélo, et seulement en partenariat avec des restaurants locaux eux aussi et indépendants. Voilà le credo des Frères Toque, une start-up créée par Louis Prézelin et deux amis en 2015, à Angers.

Et à compter du 29 avril, ce service de livraison va débarquer dans les rues de Tours. « Après un lancement réussi au Mans (en octobre dernier – NDLR), nous voulions nous développer dans une autre ville ligérienne », indique l’équipe. « De par sa proximité avec Angers, ainsi que sa ressemblance en terme de population et de nombre d’habitants, le choix de Tours s’est fait naturellement. »

Des livreurs mieux payés

L’entreprise explique répondre à une forte demande « d’un service de livraison éthique et responsable ». Face aux géants Deliveroo et Uber Eats, Frères Toques argue vouloir agir pour ses coursiers.

Ainsi, les livreurs « sont rémunérés à l’heure et à la course pour une rémunération plus juste ». Soit une rémunération fixe de 7,50€/heure, ainsi qu’un variable allant de 2 € ou 3 €. « Ils ont également des primes sur chaque course le week-end, ainsi que les jours de pluie ou de forte chaleur ».

Des restaurants locaux et indépendants

Enfin, côté restaurants, Frères Toque dit ne s’associer qu’avec des établissements « réputés pour la qualité de leurs plats et de leurs produits ». Ces partenaires ne devront donc être qu’indépendants et locaux.

Pour l’instant, la plateforme travaille avec La Fabrique à Jus, Chez Zein, Green is better, Boll’n’Roll, Balzac Burger, Chez Madie, Le Pressé, ou encore Izakaya et Drama Hot Dog. Bref, pas de fast food à l’horizon !


> Frères Toque : à retrouver également sur leur page Facebook 

 

Le Japan Tours Festival annule son édition 2021

Le célèbre festival a précisé que la prochaine édition se ferait du 18 au 20 février 2022.

Lors de la dernière édition, près de 20 000 personnes se sont donné rendez-vous au Japan Tours Festival.

L’annonce a été faite aujourd’hui, mercredi 14 avril : le Japan Tours Festival indique avoir « pris la décision difficile d’annuler cette édition 2021 » et de se « tourner vers l’avenir en vous préparant un Japan Tours Festival digne de vous l’année prochaine, du 18 au 20 février 2022 ».

C’est évidemment, et une nouvelle fois, le Covid et la situation sanitaire actuelle qui sont la raison principale de cette annulation. En effet, comme le stipule l’organisation, l’une des forces du festival « est de proposer un contenu riche et varié autour de la culture japonaise avec de grands artistes venus tout droit du pays du soleil levant. Leur présence au Japan Tours Festival paraît improbable au vu de la situation actuelle ».

Difficile, également, d’imaginer la tenue de l’événement en août prochain, avec les incertitudes liées aux contraintes d’organisation. De plus, cela pourrait « impliquer de nombreux sacrifices dans notre programmation qui iraient à l’encontre de l’âme du festival », précisent de nouveau les organisateurs.

A noter enfin que les personnes ayant acheté leur pass pour 2021 pourront le réutiliser lors de la prochaine édition. Les remboursements sont également possibles. La billetterie 2022 est, quant à elle, déjà ouverte.

Chroniques culture : Jane et les autres, Requin Chagrin, BD et Netflix

Cette semaine, on s’intéresse au nouvel album de Requin Chagrin et au premier EP de la chanteuse tourangelle Jane et les autres. Pour le reste, une petite virée en BD et dans les films étranges de Netflix…

MUSIQUE

Le EP

Jane et les autres – Lessons

Jane et les autres, du haut de ses 20 ans, fait déjà preuve d’une belle maturité musicale sur son premier EP, Lessons. Au menu, cinq titres oscillant entre la soul sucrée et le R&B coloré, où la chanteuse tourangelle parvient à passer de l’anglais au français avec facilité et sans que cela ne nuise à l’ensemble.

Les morceaux sont sans fioritures et visent juste (« Closure » notamment) : le projet est encore tout frais, mais Jane – Jeanne Besnault de son vrai nom – sait déjà parfaitement où elle va.

Vous pouvez dès à présent découvrir son univers sur facebook.com/janeetlesautres et instagram.com/janeetlesautres

A.G.

LE CD

REQUIN CHAGRIN – Bye Bye Baby

Déjà le troisième album pour Marion Brunetto, alias Requin Chagrin, son vrai-faux groupe repéré par La Souterraine et finalement signé sur le label Kms/Sony de Nicolas Sirkis d’Indochine. Avec un titre clin d’œil aux girls bands de Phil Spector, elle déroule ici dix petites pépites de yéyé, surf music et pop lancinante qui ont fait sa marque de fabrique.

Vagues de clavier, ritournelles de guitare et surtout une voix qui vous accroche irrémédiablement : ce requin glisse dans votre cerveau pour tout emporter avec lui.
H.B.


Sur Netflix

Tous mes amis sont morts

Avec pareil titre, autant dire que « Tous mes amis sont morts » annonce la couleur dès le départ et qu’il n’y a pas tromperie sur la marchandise ! Le long-métrage polonais et iconoclaste de Jan Becl a beau diviser le public (on aime ou on déteste cette histoire de réveillon qui vire au cauchemar et au carnage), il n’en reste pas moins un huis-clos pervers et bourré de cynisme, dopé à l’humour (très) noir.

Alors oui, il faudra aimer le WTF total, l’ironie mordante et la comédie tragique pour apprécier pleinement ce film choral bête et méchant (au passage interdit aux moins de 16 ans). Il faudra aussi oublier ce montage avec les pieds et le rythme branlant. Mais rien que pour sa scène gore quasi-finale sur fond de Mötley Crüe, cette « chose » sadique estampillée Netflix vaut le coup d’œil comme divertissement généreux.
A.G.


Les BD de la semaine

La sélection

On commence avec « Le Choix du chômage » (éd. Futuropolis) signé Benoît Collombat et Damien Cuvelier, pour une enquête sans concession sur les racines de ce mal économique sur près de 50 ans. C’est instructif et glaçant à la fois et cela sonne comme un amer constat. Autre enquête passionnante, celle de Hélène Constanty et de Thierry Chavant sur « Monaco » (Soleil), ou comment tout savoir sur l’envers du décor de la Principauté. Bref, luxe, crime et corruption au programme de cet ouvrage coup de poing.

« La Fortune des Winczlav » (Dupuis) nous dévoile dans ce tome 1 les origines du célèbre Largo Winch, crée par Jean Van Hamme. En compagnie de Philippe Berthet, il signe là un must avec cette saga historique trépidante. Enfin, dans « Lisa et Mohamed » (Futuropolis), Julien Frey et Mayalen Goust nous livrent un récit sensible sur le sort des Harkis, ces Algériens aux destins brisés, laissés pour compte de l’Histoire.
H.B.

L’Odyssée de Pénélope – T.2

Swysen et Paty reviennent pour la suite de leur relecture de l’Odyssée ! Dans ce tome 2, intitulé « Second chant » (éditions Soleil), l’héroïne Pénélope et ses copines, parties en quête d’Ulysse, tombent sur le Cerbère et Charon, naviguent sur le Styx et découvrent la fontaine de jouvence. Cette parodie, portée par un magnifique dessin, des décors travaillés et des personnages expressifs, permet une réécriture contemporaine et pleine d’humour qui pourra plaire à bien des publics, amateurs de l’histoire ou non. Une entrée intéressante, colorée et relativement drôle vers la mythologie grecque.
A.G.

Suspension des contrôles de stationnement payant, nouveau centre de vaccination : des mesures annoncées par la Ville

Suite aux récentes annonces gouvernementales, la Ville de Tours a annoncé mettre en place de nouvelles mesures. Suspension du stationnement payant en surface, chèques CCAS, vaccination, droit de terrasse… Voici les points principaux pour le mois d’avril et de mai.

Enième période de restrictions oblige, la Ville de Tours a indiqué vouloir « accompagner les Tourangelles et les Tourangeaux » durant les quatre semaines à venir.

  • Les contrôles de stationnement payant de surface seront suspendus du 6 au 30 avril inclus
  • Envoi par le CCAS de chèques alimentaires au domicile des familles bénéficiant de l’aide à la restauration scolaire (30 € / enfant)
  • Pour les restaurateurs et cafetiers : exonération de taxes sur le droit de terrasse pour tout le semestre
  • Un nouveau centre de vaccination ouvrira au Palais des Congrès de Tours au mois de mai.

Une foire aux questions (FAQ) a également été mise en ligne par la municipalité. Vous pouvez la retrouver ici : https://www.tours.fr/action-municipale/721-covid-19-foire-aux-questions.htm

Indre-et-Loire : paroles de télétravailleurs et télétravailleuses

[2/2] Un an après, entre déconfinement, reconfinements et couvre-feu, une bonne partie des Français vit encore sur un rythme boulot-dodo, où le métro (le vélo ou l’auto) ont disparu des radars. Et pour vous, ça se passe comment le télétravail ? Tmv a eu envie de vous poser la question…

FRANCK, FORMATEUR SÉCURITÉ SNCF

« Lors du premier confinement, on était en 100 % télétravail, ce qui n’est pas simple pour assurer des formations. Mais comme les personnes ont à nouveau le droit de se déplacer pour la formation professionnelle, je suis maintenant sur mon lieu de travail quatre jours par semaine, et en télétravail le vendredi. »

LES +

J’aime bien cette répartition 4 jours/1 jour, cela permet d’être en contact avec les collègues et les stagiaires. C’est quand même plus simple pour bien faire mon travail ! Lorsque nous étions en 100 % télétravail nous avions réfléchi avec d’autres formateurs sur la manière d’assurer une formation à distance sur Teams, en maintenant l’intérêt des stagiaires, avec des travaux de groupes par exemple. Et puis il y a le temps de trajet en moins !

LES –

Si c’était tous les jours, je ne tiendrais pas ! Certes cela donne une flexibilité sur les horaires, ça m’est arrivé de travailler le soir pour faire autre chose en journée, mais le lien social me manquait trop quand j’étais 100 % en télétravail. J’ai beaucoup utilisé les réseaux sociaux pour maintenir une vie sociale, une activité, car rester toute la journée à la maison me pesait beaucoup.

(Photo illustration NR – Julien Pruvost)

Hubert, sous-directeur RH à la Caf Touraine

« Depuis 2016, les salariés dont les missions sont télétravaillables peuvent travailler en “pendulaire”, avec deux à trois jours par semaine en télétravail. Et plus récemment nous avons aussi mis en place un accord sur le travail nomade : 24 jours possibles de télétravail par an. En mars 2020 nous sommes bien sûr passés en 100 % télétravail et, depuis mai dernier, certains salariés sont revenus sur site. Aujourd’hui, on estime à moins de 40 % de nos 260 agents ceux qui sont présents dans nos locaux. »

LES +

Avant même le confinement, nos premiers bilans montraient de grands avantages sur la gestion vie privée/vie professionnelle pour la cinquantaine d’agents qui travaillaient en pendulaire, avec aussi une réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. Et même si ce n’était pas l’objectif, il y a eu une hausse de leur productivité. Le passage en 100 % nous a poussé à accélérer certaines mutations avec la simplification de certaines procédures. Et cela nous a permis d’identifier plus finement les postes et les tâches qui sont télétravaillables.

LES –

Bien sûr nous avons mis un peu de temps à adapter le réseau pour que tous les agents puissent se connecter à distance. Et mettre tout le monde en télétravail a supposé des investissements : deux écrans et un casque par agent, en plus de l’unité centrale d’ordinateur et, pour ceux qui le souhaitent, une webcam ou une clé 4G et parfois un fauteuil. Si de nombreux agents apprécient le travail à distance, nous sommes attentifs à ceux qui souhaitent être sur place, car les conditions à domicile ou leur maîtrise des outils informatiques ne sont pas bonnes, ou parce qu’ils sont psychologiquement fragiles. Le télétravail ne convient pas à tout le monde.

(Photo illustration NR)

Patrick, enseignant en informatique et chef du département GEA – IUT de Tours

« Depuis mars 2020, nous sommes passés au télé-enseignement, avec les embûches que cela suppose tant pour les étudiants que pour les enseignants. Même si les enseignants ont l’habitude de travailler chez eux, pour toute la préparation des cours, donner son cours à distance ce n’est pas la même chose ! »

LES +

Cela amènera peut-être une réflexion sur l’évolution de l’enseignement supérieur. Je me demande par exemple si les cours magistraux en amphi, avec peu d’interactions, valent le coup d’être en présentiel ?

LES –

Je dresse tout de même un constat plutôt négatif de tout cela : outre les soucis d’adaptation des enseignants au tout début, qui ont dû appréhender de nouveaux outils, adapter leur pédagogie, sans compter les soucis techniques, c’est surtout l’absence d’interaction qui est déstabilisante et démotivante pour tout le monde. On fait cours face à du vide, un écran où les étudiants n’allument pas leurs caméras et sont peu réactifs. Et pour eux, c’est difficile aussi, devant leur écran toute la journée. On a d’ailleurs plus de décrochages que les années antérieures…

Propos recueillis par Maud Martinez
Photo ouverture : Jérôme Dutac – NR

Chroniques culture : l’histoire de Nivek, le plein de BD et un polar iconoclaste

On commence le voyage en Touraine avec le nouveau clip du rappeur Nivek, avant d’embarquer pour le roman singulier de Benjamin Dierstein et finir dans le royaume de la BD.

LE CLIP

NIVEK – HISTOIRE

Rarement Nivek nous aura autant touché avec une de ses chansons… Car avec « Histoire », le rappeur tourangeau vise le cœur via un titre personnel, bercé par une étrange mais douce mélancolie et un texte fort et brut (« Dire qu’à l’époque j’étais au premier rang ; puis d’moins en moins, craindre la sonnerie comme un premier round »).

Pour mieux porter ce morceau, le musicien a fait appel à Yannis Poncho de Poncho Prod’ qui signe là encore et de nouveau un clip esthétique (le grain, l’effet rétro, les plans en horizontalité des tours et des bancs), dont la colonne vertébrale est constituée par cette tonne de vidéos d’archives de la vie de Nivek.
Aurélien Germain

(Photo ouverture : Charline Adzuar)

LES BD DE LA SEMAINE

Incroyable, cette biographie de « Leonard Cohen » (éditions Casterman) signée Philippe Girard, où l’on se replonge avec délice dans la vie mouvementée du chanteur canadien ! À travers ce portrait et cette voix unique se dessinent un génie et toutes les failles d’une vie agitée.
Musique encore avec « Une Histoire du Velvet Underground » (Dargaud) : Prosperi Buri aborde la vie de ce groupe new yorkais, pierre angulaire du rock des 60s. Warhol, la Factory, les anecdotes, les engueulades, tout y passe, un vrai bonheur. Comme celui de lire « Idiss » (Rue de Sèvres) de Bernard et Malka, adaptation, au long de ces sublimes 128 pages, de l’histoire de la famille du grand avocat Robert Badinter.

En matière d’adaptation, on saluera également celle de « Peter Gynt » (Soleil), dans laquelle Antoine Carion fait des merveilles en noir et blanc. On restera dans le côté obscur avec « La Ballade de Ran » (Bamboo), superbe manga de Yûsuke Ôsawa qui livre en deux tomes une geste fabuleuse d’un héros en quête de sa propre humanité au pays des monstres de cauchemar.
Hervé Bourit

LE LIVRE

BENJAMIN DIERSTEIN – UN DERNIER BALLON POUR LA ROUTE

Hommage à la fois au western et à la France d’en bas, ce polar iconoclaste (éd. Les Arènes) se lit comme on regarderait un film d’Audiard de 2021. Car les deux branquignols à la recherche d’une petite fille disparue et qui sont au cœur du récit ont tout des protagonistes d’un de ces buddy movies aux clichés essorés jusqu’à plus soif, perdus au fin fond de banlieues crasses ou de villages fantômes. Le résultat est une improbable réussite qui confine au génie tellement le trait est vif, les dialogues savoureux et le sens du rythme imparable.
Hervé Bourit

Dans l’atelier de Marine Vanpoulle, la passion des fleurs locales

#VisMaVille Marine Vanpoulle est fleuriste-designeuse. Elle crée son univers propre à partir de fleurs fraîches et locales, installée dans son atelier de Will you Marine me.

Les branches des feuillages atteignent presque le plafond dans l’atelier de Will You Marine me. « Chic et brut » : le décor est planté, selon les mots de Marine Vanpoulle, jeune cheffe d’entreprise et propriétaire des lieux. Son magasin de fleurs, installé rue Berthelot à Tours, détonne par son concept innovant et la fraîcheur de son équipe, quatre jeunes femmes de moins de 30 ans.

Ici, vous n’aurez pas l’embarras du choix mais vous ressortirez avec un bouquet inspiré par la production du moment. Les fleurs sont locales, elles proviennent principalement du producteur blésois Clément fleurs et, en complément, du grossiste Rose d’or. « Les fleurs sont fraîches et de qualité. Les tulipes sont coupées la veille de l’arrivage, sont en terre, et peuvent durer jusqu’à trois semaines. »

Les bouquets chez Will You Marine, c’est un style, avec du feuillage et des fleurs non pas sélectionnées par le client mais par les fleuristes qui proposent « des bouquets à la volée, en fonction de ce qu’on a, de notre inspiration et humeur aussi. »

Chaque semaine, un bouquet surprise est confectionné et le système d’abonnement au mois séduit les clients. « Nous changeons leurs habitudes, nous aimons les surprendre », sourit Marine. Autre avantage : en travaillant à la demande, il n’y a pas de pertes. Le fait que ses fleurs soient bio et équitables n’est pas revendiqué. Tout simplement naturel pour cette jeune équipe, imprégnée de convictions écologiques. Les végétaux sont recyclés pour faire du compost.

Will You Marine Me n’est pas qu’une boutique de fleurs. C’est aussi une agence événementielle spécialisée dans l’organisation des mariages, le métier d’origine de Marine. En fait, l’idée de la boutique en click and collect est née au mois de mai de l’année dernière, « alors que le chiffre d’affaires baissait de 80 %, il a fallu rebondir », explique Marine Vanpoulle. « Marie, de La Petite Cuisine, m’a proposé de m‘installer dans son ancien restaurant de la rue Berthelot. »

Auparavant, Marine travaillait dans son atelier de Fondettes. Passionnée et hyperactive, elle a appris son métier en Australie en étant wedding planner puis wedding designer en fleurs fraîches et locales. Elle rentre à 25 ans en France, car sa Touraine d’origine lui manque, passe son CAP de fleuriste et se lance. Sa maîtrise de l’anglais lui sert aujourd’hui pour renseigner les touristes qui s’arrêtent à sa boutique. Et avec son équipe, elle adore ça et projette déjà de transformer son magasin en « Life style shop ».

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Télétravail : « Cela pose finalement la question du modèle-même du travail que nous connaissions jusqu’alors »

Est-ce que le télétravail modifiera durablement notre rapport au travail et à l’entreprise ? Pour le savoir, direction le bureau de Bernard Buron, sociologue du travail, des organisations et innovations à l’Université de Tours, où il étudie notamment l’impact des nouvelles technologies sur les professionnels de santé avec l’équipe Use Tech’Lab.

Bernard Buron est sociologue du travail. (Photo archives NR)

En tant que sociologue, quel est votre regard sur cette mise en place du télétravail ?

C’est un grand changement de nos habitudes. Le Code du travail indique que le salarié a une obligation de moyens et est présent dans l’entreprise. Même s’il ne fait rien (en faisant mine de travailler), l’employeur l’a sous les yeux et est rassuré. Ce n’est plus le cas en télétravail, il y a une perte de contrôle par le regard, et une incertitude pour la hiérarchie. D’ailleurs, cela peut remettre en cause l’existence de certains postes : si chacun sait ce qu’il a à faire et le fait en autonomie, à quoi sert le supérieur ?

Qu’est-ce que le télétravail peut changer pour le travailleur ?

Cela donne au travailleur l’apparente liberté de travailler comme il veut. Mais comme l’a dit le juriste Jean-Emmanuel Ray il y a déjà longtemps, “ si on peut travailler partout, c’est qu’on peut travailler tout le temps ”, et c’est le danger ! Il faut des repères temporels structurants, ce qui n’est pas simple : si je passe déjà toute la semaine chez moi, qu’est-ce qui fait la différence avec le weekend ? Les expériences individuelles sont variées, tout comme les réactions face à cette situation de télétravail et de pandémie.

Et pour l’entreprise, y a-t-il à y gagner ?

D’un point de vue comptable, bien sûr qu’on va économiser en mètres carrés utilisés et certaines entreprises ont déjà fait ce choix, qu’on retrouve aussi dans l’externalisation de certaines missions auprès de prestataires extérieurs. Mais on perd beaucoup ! Les interactions quotidiennes sont plus efficaces que des tickets et requêtes numériques. Si les gens ne se fréquentent plus, est-ce qu’on ne va pas perdre en compétence d’équipe, en expérience collective ? Cela pose finalement la question du modèle-même du travail que nous connaissions jusqu’alors.

On change donc de système ?

Depuis la révolution industrielle, le lieu de travail est séparé du domicile, sauf pour des métiers d’appoint, déqualifiés. L’entreprise, c’était donc rassembler au même endroit des moyens de travail, et du personnel. Il y a avait un lieu et un temps dédiés au travail, et tout cela était organisé par le droit. Avec le télétravail, ce modèle pourrait exploser…

M. M.

Horoscope WTF du 31 mars au 6 avril 2021

Chaque semaine, retrouvez votre dose d’astrologie 100 % authentique dans tmv. Bon courage à tous les signes !

Bélier

Amour

Arrêtez de faire n’importe
quoi dans votre vie sentimentale,
sinon on vous offre l’intégrale de
Christophe Maé.

Gloire

Vous êtes toujours la goutte
d’eau qui fait déborder le vase.

Beauté

Le front gras.

Taureau

Amour

Votre vie sentimentale est
aussi douloureuse qu’un caniche qui
ne pourrait plus s’asseoir à cause de
ses hémorroïdes.

Gloire

Les gens ne vous font plus
confiance depuis que vous avez le
charisme d’un navet.

Beauté

Le soleil vous donne bonne
mine ; vous ressemblerez à une écrevisse
séchée sur les bords de la Loire.

Gémeaux

Amour

Force est de constater que vos ex sont quand même
vachement mieux de dos.

Gloire

Vous boostez votre créativité
en ce moment. Super ? Non,
puisque de toute façon, on ne peut
rien faire en ce moment et on s’ennuie
comme des rats morts.

Beauté

Vous êtes beau/belle
comme une petite larve. (pour moi,
c’est un compliment, rassurez-vous)

Cancer

Amour

OEdipe a essayé de vous téléphoner.
Il aimerait bien que vous
lui rendiez son complexe.

Gloire

Jean Castex va décréter un
couvre-feu à 13 h 30 rien que pour
vous. Car il ne vous aime pas. (on
tient ça de source sûre)

Beauté

La constellation du Juan
Branco vous rappelle que votre ego
est beaucoup trop démesuré.

Lion

Amour

Hashtag ça commence à
craindre du boudin dans ce domaine-là…

Gloire

Tel Robert Redford, vous
murmurez à l’oreille des chevaux. Il
va donc falloir arrêter la drogue.

Beauté

Le matin, vous avez des
airs de Didier Raoult. Et ça…

Vierge

Amour

Sous la couette, vous
avez la grâce d’une chipolata. Il
faut vous ressaisir.

Gloire

Tel Jean Castex, vous
n’aimez visiblement travailler
que le jeudi, de 18 h à 19 h.

Beauté

Votre regard de mérou
intrigue bien plus qu’il ne
charme.

Balance

Amour

Vous êtes une biscotte.
Vraiment craquant(e), mais votre
cœur part en miettes.

Gloire

Les enfants aiment vous insulter.
Non pas que vous le méritiez,
mais c’est juste que les enfants, c’est
naze.

Beauté

Vous balader avec un slip
sur la tête ferait de vous une star.
Mais bon, vous n’allez pas suivre
notre conseil, voilààà comme d’habitude,
tout ça tout çaaa…

Scorpion

Amour

Une mini-série retraçant
toutes les péripéties amoureuses de
votre vie sera produite par Netflix.
Elle durera 2 épisodes.

Gloire

Achetez-vous une motocrotte
et partez en vadrouille.

Beauté

Euh, c’est légal votre style
vestimentaire, là ?

Sagittaire

Amour

Olala mais quel bazar, c’est
un vrai kamoulox votre vie amoureuse
!

Gloire

Plaquez tout pour devenir
moniteur/monitrice d’aqua-poney.

Beauté

Sagittaire, ça rime avec
« s’envoyer en l’air ». Mais aussi avec
« se vautrer par terre » et « puer la
pomme de terre ». Faites votre choix.

Capricorne

Amour

La constellation du Ed
Sheeran vous met des bâtons dans
les roux.

Gloire

Vous avez la réactivité d’un
caillou.

Beauté

Il y a deux choses parfaites
dans la vie : la pizza au salami et
vous. AAAANW !

Verseau

Amour

Pimentez votre vie sexuelle.
Faites-le sur l’étendoir à linge

Gloire

Vous êtes tendu(e) comme
un string. Relax, relaaaax…

Beauté

Aviez-vous remarqué que
lorsque vous vous baladez rue Nationale,
vous avec la même démarche
qu’un pigeon ? Rouuurouuuu

Poissons

Amour

En amour, vous êtes l’équivalent
de ce petit bout de saucisson
coincé dans la molaire du fond.

Gloire

L’orbite d’Uranus vous rappelle
que vous avez l’esprit bien mal
tourné…

Beauté

Force est de constater que
vous allez remettre la coupe mulet
au goût du jour.

Indre-et-Loire : paroles de télétravailleurs et télétravailleuses

[1/2] Un an après, entre déconfinement, reconfinements et couvre-feu, une bonne partie des Français vit encore sur un rythme boulot-dodo, où le métro (le vélo ou l’auto) ont disparu des radars. Et pour vous, ça se passe comment le télétravail ? Tmv a eu envie de vous poser la question…

VANESSA, CHARGÉE DE PROJETS DANS LES ASSURANCES

« Je travaille à Paris, je prenais donc le TGV de 6 h 30 ou 7 h 30 le matin et je rentrais chez moi à 21 h, sauf le vendredi qui était déjà une journée télétravaillée. Depuis mars 2020, c’est 100 % télétravail ! Tout s’est fait assez facilement car l’entreprise était équipée pour cette transition : le partage en réseau a été simple, on nous a fourni des ordinateurs portables et des écrans et on touche une allocation pour compenser nos frais d’électricité, de forfait web et les repas. »

LES +

On ne va pas se mentir : j’apprécie de me lever un peu plus tard et d’être chez moi dès 18 h ! Cela permet aussi un peu de flexibilité et, avec les collègues, on se prévoit des pauses café à distance ensemble. On a tout de même eu un rappel à l’ordre sur les horaires : certains envoyaient des mails à minuit et n’avaient plus de limites de temps de travail.

LES –

Cela dure depuis trop longtemps : au début il y a eu une vraie hausse de productivité pour tout le monde, mais la lassitude se fait sentir, la démotivation est là, le lien social me manque beaucoup. Ça manque de voir des gens et d’avoir une soupape entre le travail et la vie privée. Surtout que le temps que je ne passe plus dans le TGV, je ne peux pas l’occuper pour des activités de loisirs, puisqu’on ne peut plus rien faire.


(Photo illustration NR – Jérôme Dutac)

Alexandre, analyste programmeur

« Depuis mars 2020, je suis en 100 % télétravail, je crois que je suis retourné au bureau trois fois en un an ! Mais pour ceux qui ressentent le besoin de voir les collègues, d’être un peu sur place, on est autorisés à passer une journée par semaine dans les locaux de l’entreprise. La direction a proposé à tout le monde de prendre le nécessaire : chaise, clavier, souris, écran, pour améliorer nos conditions de travail. J’avoue que d’avoir une pièce consacrée au travail chez moi me permet de faire une vraie coupure : quand je ferme la porte, ma journée est terminée. »

LES +

Être à domicile permet un peu plus de flexibilité sur les horaires (qui étaient déjà assez flexibles en présentiel), de ne pas être interrompu toutes les dix minutes par des questions, ce qui me permet d’être plus efficace… et j’économise bien sûr en frais d’essence !

LES –

Ce petit moment dans la voiture, à écouter des podcasts pour décompresser et me changer les idées, ça me manque un peu quand même… Je crois que l’idéal ce serait d’alterner trois jours de télétravail et deux jours de présentiel, car ça fait du bien de voir du monde !


Frédérique, responsable commerciale dans le tourisme

« Je travaille en “ home office ” depuis 16 ans, c’est dans mon contrat de travail. J’ai longtemps travaillé avec un bureau dans la chambre ou dans le coin repas et aujourd’hui j’ai repris la chambre de ma fille, ce qui permet de marquer la coupure entre travail et vie privée. Le seul changement du confinement, pour moi, c’est l’absence de déplacements : j’étais en télétravail un jour par semaine, maintenant, c’est toute la semaine ! »

LES +

Pouvoir accompagner mes enfants à l’école quand ils étaient petits, faire les devoirs avec eux et finir ma journée de travail ensuite, c’est une flexibilité que j’apprécie, tout comme le fait de gagner le temps de transport. Et puis côté boulot, le fait de ne pas être interrompue fait que je suis plus efficace.

LES –

Mine de rien, cela occupe une pièce de la maison ! Et les compensations ne sont pas toutes au rendez-vous côté frais de chauffage ou d’électricité. Avec le temps, je sais qu’il faut être rigoureux dans les horaires, commencer tous les jours à la même heure, pour ne pas laisser le pro déborder sur le perso. Sans oublier une vraie pause dans la journée, pour prendre l’air, marcher, faire du vélo, c’est essentiel !

Propos recueillis par Maud Martinez
Photo ouverture : NR – Thierry Roulliaud

10 & 20 km de Tours et marathon : rendez-vous le 26 septembre !

Les 10 & 20 km de Tours reviennent ! Et, avec eux, le célèbre marathon bien sûr. Les inscriptions ayant débuté, on est allé causer à Christophe Chinette, président du Comité d’organisation de la course, qui nous dit tout. Et dévoile quelques nouveautés.

UN NOUVEAU PARCOURS POUR LE MARATHON

« La grande nouveauté de cette édition 2021, c’est le parcours du marathon qui se renouvelle. Les dix premiers kilomètres seront les mêmes que la course des 10 km, ce qui offrira une belle balade dans la ville de Tours. Ensuite, on file vers Rabelais et Giraudeau puis on rattrape la Loire à Vélo (le long du Cher, donc) jusqu’au moulin de Ballan. Là, c’est le point de relais pour le marathon-duo, dont ce sera la seconde édition. On poursuit jusqu’à Savonnières puis on revient de l’autre côté du Cher, par Saint-Genouph. Un superbe parcours qui ne quitte pas le bord de l’eau ! Si le soleil est de la partie, ce sera superbe ! »

LA MARCHE NORDIQUE DÉBARQUE

« C’est l’autre grande nouveauté de l’édition 2021. Pour la première fois, les amateurs pourront se lancer sur un 10 km de marche nordique. Le départ sera donné de la place Anatole-France en direction du pont Napoléon. Un petit tour de l’île Simon puis on part le long de la Loire en direction de Saint-Cyr. Attention, la montée vers le parc de la Perraudière risque de creuser les écarts. On pousse jusqu’au pont du périphérique, puis retour vers le pont Napoléon que l’on dépasse pour rejoindre le pont de fil. Et de là, arrivée sur l’île Aucard. Bâtons obligatoires pour cette course pour laquelle nous attendons environ 500 marcheurs. Il faut savoir que la région est très active sur le plan de la marche nordique et l’objectif pour nous est d’obtenir le label FFA très rapidement. »

UNE ASSO PARTENAIRE

« Changement aussi cette année dans la désignation de l’association qui sera soutenue par la course. Les associations de la région Centre, qui agissent dans le domaine de l’environnement, de la citoyenneté, de la santé… peuvent nous envoyer un dossier avec des projets concrets. Le comité directeur se réunira le 12 avril pour faire le choix de l’association partenaire. Cela implique pour elle, une mise en valeur de son action, bien sûr, mais aussi un soutien financier, puisqu’un euro sera reversé sur chaque inscription. Une nouvelle association sera choisie chaque année. »

LE VIRAGE ÉCOLO

« Nous travaillons énormément sur l’impact environnemental de notre événement. Nous sommes dans une démarche pour respecter la charte des 15 engagements éco-responsables mise en place par le ministère des sports et le WWF. C’est une charte qui comprend des engagements de types sociétaux, sur lesquels nous sommes déjà très avancés. Sur la parité femme-homme, par exemple, nous sommes déjà une des seules courses en France qui donne les mêmes dotations aux podiums femmes et aux podiums hommes. Nous avons toujours, également, proposé une course handisport. Sur l’aspect environnemental, nous prenons un virage très fort et nous réfléchissons aux moyens de réduire l’impact environnemental sur tous les aspects de la course : les déchets, les ravitaillements, les maillots, les sacs, les accès à la course… »

Les tarifs

Jusqu’à la fin du mois de mars, vous pouvez profiter d’un tarif préférentiel : 16 € pour le 10 km, 20 € pour le 20 km, 60 km pour le marathon en solo ou en duo et 18 € pour les 10 km de marche nordique. Après, ça grimpe de 2 € (5 € pour le marathon) le 1er juin et de nouveau le 1er septembre.

Le salon du running

Pour tester les nouveaux équipements, pour recevoir des conseils de nutrition, pour assister à des tables-rondes sur le running ou tout simplement pour venir chercher votre dossard, rendez-vous au Salon Running Loire Valley, au Palais des Congrès de Tours, les 24 et 25 septembre.

> En cas d’annulation pour des raisons de crise sanitaire, l’organisateur proposera aux coureurs inscrits le report de l’inscription sur la course de l’année suivante, en 2022 ou son remboursement à 100 %.

 

Plongée dans l’atelier de la chocolaterie du Pecq

#VisMaVille Sébastien Harault, chocolatier-couverturier, est responsable du site de la chocolaterie du Pecq qui fournit la célèbre boutique tourangelle La Chocolatière. Rencontre avec un passionné de la petite fève.

À quelques semaines de Pâques, l’atelier de la chocolaterie du Pecq est en ébullition. Les machines tournent à plein régime et les petites mains s’activent : broyage, conchage des fèves, fabrication de praliné, de nougatine, moulages, garnitures et montages des chocolats…

Au total, une cinquantaine de personnes travaillent alors à la fabrique de chocolat, située dans la zone industrielle de Chambray-Lès-Tours. Pâques représentant le pic d’activité, la période la plus concentrée pour les chocolatiers (20 % du chiffre d’affaires).

Pour l’occasion, Sébastien Harault, responsable du site de production et avant tout chocolatier, nous présente la dernière création : une poule de luxe, garnie comme le fameux pavé de Tours au praliné, amandes, noisettes, feuilleté croustillant. Cette poule, dessinée par Lisa, a été conçue en groupe.

Car ici, l’esprit d’équipe et de famille règne. L’épouse de Sébastien gère les boutiques tourangelles de la Chocolatière. Nombre de couples se sont constitués et le temps mélange les générations et favorise la transmission. Sébastien Harault, entré à 18 ans, aujourd’hui 39, a été formé au sein de l’entreprise par M. Polisset, une institution, puis par un MOF (Meilleur Ouvrier de France) qui lui a enseigné l’art de la couverture en chocolat.

Baignant dans le monde de la gastronomie et de l’artisanat depuis son enfance (ses parents étaient bouchers-charcutiers, son oncle et tante boulangers- pâtissiers), lorsqu’il parle de chocolat, Sébastien Harault est infatigable, comme le marathonien qu’il est. « C’est comme pour le vin ou le café, notre travail est de faire ressortir les meilleurs arômes. Les fèves de Madagascar ont des arômes de fruits rouges, celles du Pérou et d’Equateur des notes très florales. Le chocolat est magique, dans toutes ses étapes. Faire fermenter les fèves est pour moi la plus belle et importante des étapes, elle développe l’acidité et permet d’aller chercher le meilleur du cacao. »

La Chocolaterie du Pecq travaille en direct avec des coopératives bio et équitables, principalement d’Amérique latine. Sébastien s’émeut à chaque fois des rencontres sur place avec les producteurs, dans les plantations, comme au Pérou dont il garde une photo accrochée dans son bureau. Avec Haïti, le partenariat va plus loin : l’entreprise a apporté une aide financière à la coopérative au moment des ouragans.

Sébastien ne cache pas que le cacao haïtien a sa préférence, « avec des notes de réglisse et de lavande ». Gourmand, il ne manque pas l’occasion de plonger ses mains dans les sacs de fèves tout juste arrivés.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 24 au 30 mars 2021

Cette semaine, les Poissons n’ont pas franchement les bonnes grâces de l’astrologue de tmv. Par chance, les autres non plus.

Bélier

Amour

Au jeu de l’amour, vous reculez
de 3 cases. Pas d’bol mes p’tits gnous.

Gloire

Comme le dit le proverbe
camerounais, « la chèvre qui lèche la
rosée finira par arriver au ruisseau ».
On n’a pas trop compris, mais comme
on est un peu stupide, vous savez…

Beauté

C’est pas la taille qui compte,
on a dit.

Taureau

Amour

Cette semaine, on a décidé d’aimer fort les Taureaux et de
vous envoyer un câlin virtuel. (Raaah,
tant de gentillesse, ça me débecte)

Gloire

Beh alors les Picsou, on est
un peu radin(e)… ?

Beauté

Au réveil, vous avez des airs
de lamantin. C’est un peu mignon.

Gémeaux

Amour

Eh bé alors ? On a les hormones
qui travaillent ? Krrrkrrr

Gloire

Tel le gouvernement, vous
n’assumez rien de ce que vous faites.

Beauté

Vous ne cassez pas trois
pattes à un canard. D’un côté, tant
mieux, j’ai jamais vu de canard à trois
pattes, perso.

Cancer

Amour

Votre allure de doryphore ne
vous aidera pas à trouver l’être aimé.

Gloire

Arrêtez de pousser mémé
dans les orties, elle commence à avoir
mal la pauvre.

Beauté

Votre braguette est ouverte
(si vous avez regardé, n’oubliez pas
qu’on se moque de vous de là où on
est mouaaahaa).

Lion

Amour

Vous en pincez pour elle. Ou
pour lui. Ou eux. Faites ce que vous
voulez, bande de coquinous.

Gloire

Tut tut les rageuuux ! C’est
le moment de se rendre compte que
les Lions sont le meilleur signe du
monde. (bon, après les Balances, faut
pas déconner)

Beauté

Waouw, vous avez bon teint !
On dirait Gérard Larcher.

Vierge

Amour

Vous allez faire des galipettes
en marcel. Genre… Euh. Samedi.

Gloire

Vos projets de conquérir le
monde ont été retardés par la pandémie.
Mais pas de souci, vous y arriverez
prochainement.

Beauté

Ouais, ouais, on sait : la beauté
intérieure, tout ça tout çaaaaaa…

Balance

Amour

Force est de constater que
vous finirez seul(e) avec un chat unijambiste.

Gloire

Vous serez convoqué(e) par
votre patron et recevrez une chouette
augmentation…

Beauté

… Ahahahaha on décooooonne,
on est en France !

Scorpion

Amour

Vous draguez bien, mais
concluez peu.

Gloire

Courage, n’oubliez jamais
que tout est possible dans la vie. La
preuve, Roselyne Bachelot est ministre
de la Culture.

Beauté

Votre carrure de coton-tige
incite à la prudence.

Sagittaire

Amour

Le boomerang va vous revenir
en pleine tronche… (le boomerang,
c’est votre ex, hein)

Gloire

Vous vous ferez renverser par
la voiture de Cyril Hanouna. C’est con.

Beauté

La constellation de l’étoile
polaire vous verrait bien avec des
sous-vêtements en cuir.

Capricorne

Amour

Désolé, mais vous allez partir
un jour sans retour, effacer notre
amour, sans se retourner, ne pas regretter,
garder les instants qu’on a volés.

Gloire

Il doit exister un mot scandinave
pour traduire votre propension à
toujours vous mettre dans des situations
pourries.

Beauté

C’est poilu mais tout doux.

Verseau

Amour

L’être parfait existe. Et c’est…
vous !

Gloire

(Avouez, on est louche et
vous flippez de prendre cher dans le
prochain horoscope. Eh bien, vous
avez raison)

Beauté

La constellation du Jean
Castex vous conseille de vous faire
vacciner. Ou p’tet pas. Ou si. Ou pas.
Oh pis crotte.

Poissons

Amour

Eh oui, il faut bien
l’avouer : ceci s’appelle un naufrage.

Gloire

Pourriez-vous s’il vous
plaît arrêter de parler si près du
visage des gens ? Merci, bien à
vous, cordialement.

Beauté

L’oignon fait la force.
Surtout dans votre bouche.

Drama Hot Dog : allier l’artisanal et les produits locaux

Les amoureux et amoureuses de hot dog devraient être satisfait(e)s chez Drama Hot Dog ! Un resto au concept tourangeau, avec pains boulangers et viande du boucher.

Une petite faim pour ce midi ? (Photo Drama Hot Dog)

Les habitué(e)s de la rue Constantine connaissaient, à l’époque, l’enseigne Ted’s Hot Dog située au numéro 27. Depuis la fin 2019, l’établissement a changé de nom pour Drama Hot Dog et a rouvert avec quelques nouveautés au programme. Ici, le hot dog est toujours roi, que l’on se rassure !

Mais attention, pas n’importe quels hot dog. Oubliez ceux au vieux pain rassis et à la saucisse atrophiée ; Drama Hot Dog joue la carte de l’artisanal. Au menu, viande du boucher, chips produites dans la région et pains boulangers, frais du matin, 100 % locaux. Le restaurant travaille d’ailleurs avec la Maison Nardeux, véritable gage de qualité. Autant dire que niveau pain, ça change tout. Moelleux, tout bon, tout gourmand, on donne un premier bon point.

Le deuxième bon point ira à la carte. Car Drama Hot Dog est du genre… original. Il y a certes le « classic », avec sa saucisse de poulet, ketchup, moutarde miel. Mais on peut aussi tenter le « Brooklyn » à base de poulet paprika, cheddar, oignons frits et jalapeño. Ou alors – tenez-vous bien – un hot dog au fromage à raclette et salami et son petit frère au… camembert !

Hot dog guacamole, coleslaw, moutarde miel et ketchup

Bien que tentés par la bête, on s’est finalement lancés dans la dégustation d’un « Dallas ». Situation actuelle oblige, la commande se fait à emporter, mais c’est d’une facilité déconcertante grâce au site de Drama Hot Dog (lire ci-dessous).

En tout cas, le plat tient toutes ses promesses. La garniture est conséquente, le hot dog généreux. L’ensemble guacamole, coleslaw, moutarde miel et ketchup se conjugue vraiment bien. Les oignons frits ont également tout à fait leur place (surtout dans notre estomac). Rien d’insipide, ni d’industriel, ouf !

Même retour pour madame qui aura plutôt opté pour le « Veggie », hot dog végétarien qu’elle a beaucoup apprécié. Concept tourangeau, Drama Hot Dog a donc fait un pari atypique, celui du hot dog artisanal à la sauce tourangelle. Mais c’est un pari réussi.

Aurélien Germain


> 27 rue Constantine, à Tours. @Drama Hot-Dog sur Facebook ou instagram.com/drama.hotdog. Contact : 09 54 17 71 81.

> Comment commander ? La vente à emporter est possible en se connectant sur dramahotdog.byclickeat.fr Vous remplissez votre panier puis choisissez l’horaire (tout au long de la journée et ce, jusqu’à 21 h). Livraison également possible par Uber et Deliveroo.

L’addition : de 5 à 7 € pour un hot dog, voire 8,50 € pour une signature comme la nouveauté camembert. Il existe aussi des menus (hot dog + boisson + gourmandise) de 8,50 € pour un classique à 11,50 €. Viande halal et possibilité de hot dog végétarien.

 

Nos 5 petits plaisirs de printemps (avec un peu de verdure !)

[1/2] Les beaux jours pointent le bout de leur nez et, même si l’ogre Covid continue à nous pourrir la vie, il n’est pas question de renoncer à profiter de l’arrivée du printemps. La rédaction de tmv vous a préparé une
sélection de 10 petites idées, 10 petits bonheurs tout simples et doux. Voici la première partie de notre dossier !

1. Se promener dans les jardins de Villandry

Autre havre de paix en Touraine, les jardins de Villandry rouvrent au public en ce printemps, le 1er avril précisément et ça, c’est une chouette nouvelle. Quel plaisir de se promener, en famille, entre copains ou seul, au sein du jardin d’ornement, du jardin du soleil, du jardin d’eau, du potager, de l’orangerie et le labyrinthe.

Les jardins du chef, Laurent Portuguez et de son équipe, sont remarquables, conçus au cordeau et dans le respect de la nature. Petite info, il publie d’ailleurs ses conseils avisés pour jardiner au fil des saisons, sur le site internet du château de Villandry. Une mine d’infos utiles !

> Rendez-vous à partir du 1er avril pour la réouverture des jardins, tous les jours de 10 h à 17 h 30. Le château, quant à lui, reste fermé à la visite. Entrée pour les jardins : 7,50 € ; moins de 18 ans : 5 €. Gratuit pour les moins de 8 ans.

2. Jardiner au potager

Activité phare de ce début de printemps, le jardinage. Tandis que les semis de tomates et de courges poussent patiemment à l’abri, les jardiniers préparent le terrain. Aération des sols, mise en place d’une couverture de compost, ajout de terreau, paillage, installation d’un nichoir à insectes… C’est aussi la bonne période pour planter fleurs (capucines, soucis, coquelicots…) et vivaces (anémones, dahlias,…), diviser les fleurs et arbustes en place ainsi que tailler les rosiers.

Vous pouvez également semer dès à présent des radis, des oignons, de l’ail, des petits pois, des haricots verts, des poireaux ou encore des carottes pour les déguster dès le mois de mai. Bref, le jardin est l’endroit parfait pour se ressourcer avec la douceur du printemps, sans les fortes chaleurs, tout en faisant un peu d’exercice. What else ?

(Photo archives NR)

3. Planter des légumes et des fruitiers en ville

Si vous n’avez pas la chance d’avoir un bout de jardin, il existe d’autres solutions. Le collectif les Jardinières masquées, né pendant le confinement à Tours, propose régulièrement de semer légumes et fruitiers en ville, principalement au jardin de Strasbourg, sur l’île Balzac et au parc de la Gloriette. La philosophie est simple : planter dans les espaces délaissés de la ville pour proposer de la nourriture gratuite et saine. Ce collectif réunit des bénévoles engagés autour de valeurs écologiques mais aussi les habitants des quartiers concernés et souhaite s’ouvrir au plus grand nombre. Rejoignez-les !

Autre bonne idée, pour les étudiants, au campus Grandmont, un jardin participatif vient d’être relancé. Une initiative du jardin de l’Association pour la protection de la nature et de l’environnement (APNE). Aromatiques et arbres fruitiers sont pour l’instant en place. L’université fournit les graines, les outils et la rémunération de l’animatrice des ateliers.

> Contacts : jardinieres.masquees@protonmail.com et asso.apne@gmail.com

4. Fêter les plantes à la Bourdaisière

Lueur en vue, tout n’est pas annulé ! Le château de la Bourdaisière, niché à Montlouissur- Loire, maintient sa traditionnelle fête des plantes et du printemps. Les festivités se déroulent du 3 au 5 avril, en journée et ce jusqu’au couvre-feu, à 19 h, donc. De nombreux exposants vous proposeront des plants et autres graines afin de préparer votre jardin. Les stars du week-end seront évidemment les plants de tomates issus du Conservatoire national de la tomate de la Bourdaisière. Rouge, rose, bleue, verte noire, vous aurez l’embarras du choix.

Plus insolite : vous pourrez ramener la poule de vos rêves parmi la collection de volailles présentes. Puisque ce sera Pâques, les enfants ne seront pas oubliés, une grande chasse aux oeufs dans la forêt aura lieu les matins. Pour les grands, il y aura même une buvette, paraît-il…

> Places limitées. Renseignements au 02 47 45 16 31. Entrée : 7,50 € (Tarif réduit 5,50 €)

5. Faire son marché

Chaque ville, chaque village, propose un trésor simple et accessible : le marché ! Saviez- vous que le plus important de la région se situe à Amboise, avec près de 200 commerçants présents le dimanche ? Au printemps, les étals fleurissent de couleurs, de saveurs et de légumes primeurs : pomme de terre nouvelle, ail et oignons nouveaux, roquette, asperge, artichaut, radis, petit pois… Les produits de saison sont tout simplement frais, croquants et délicieux !

D’ailleurs, ça nous donne envie de nous préparer une salade de roquette- mozzarella avec un filet d’huile d’olive suivi d’un risotto aux asperges vertes. Bon appétit !

Textes : Maud Martinez

Plus qu’une centaine de jours avant le Tour de France à Tours

Cela faisait bien longtemps que la Ville de Tours n’avait pas accueilli l’événement.

Un grand maillot jaune était accroché à la façade de l’hôtel de ville (Photo NR – Hugues Le Guellec)

La semaine dernière, les organisateurs du Tour de France ont convoqué les médias pour lancer symboliquement les festivités autour de la prochaine édition, à 100 jours du départ. Un Tour qui, cette année, aura une saveur toute particulière pour les Tourangeaux, puisque le Grande Boucle fera étape à Tours, le 1er juillet prochain.

Ne nous voilons pas la face, il y a peu de grands frissons à attendre, a priori, de cette 6e étape qui reliera Tours à Châteauroux. Une des plus courtes (144 km) et des plus plates de cette édition. Tout cela a de grandes chances de se solder par une arrivée au sprint dans la capitale du Berry.

Oui, mais la Ville de Tours n’avait pas accueilli le peloton depuis huit ans et l’événement est, bien sûr, d’importance. Et surtout, il concorde parfaitement avec la politique municipale qui entend donner au vélo toute sa place dans la cité.

« Une fête du vélo XXL »

« Cette journée du 1er juillet doit être l’occasion de faire concorder le travail des artistes, la fête sportive et notre volonté d’aller vers une révolution des mobilités », a indiqué le maire Emmanuel Denis, qui a également annoncé une fête du vélo XXL dans la ville à cette occasion. Emmanuel Denis s’est également félicité des efforts faits par Amaury Sport Organisation en matière d’impact environnemental du Tour de France.

« Désormais, les coureurs qui jetteront leurs déchets en dehors des zones autorisées recevront des pénalités de temps. Si l’on ajoute la présence de plus en plus importante de véhicules hybrides, c’est un plus. Le Tour fait sa mutation », a souligné le maire comme pour clore définitivement la polémique ouverte en 2020 par le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet qui avait taxé la course d’épreuve machiste et polluante.

Le retour d’un Tour de France féminin, dès 2022, devrait permettre de mettre, et pour de bon cette fois, tout le monde d’accord.

M.P.

Tours : des étudiantes veulent lutter contre la précarité menstruelle

Quatre étudiantes tourangelles veulent mettre en place des distributeurs de protections hygiéniques gratuites dans la rue. La Ville y consacre aussi un volet dans son plan égalité.

Les faits

Les chiffres sont effarants. En France, 1,7 million de femmes n’ont pas les moyens de se procurer des protections hygiéniques en quantité suffisante. Lors d’une récente étude de la Fage, une organisation étudiante, les résultats ont montré que 33 % des interrogé(e)s estimaient avoir besoin d’un soutien financier pour se procurer des protections hygiéniques.

À Tours, des étudiantes ont ainsi lancé le projet Fleurs de femme (1), afin de lutter contre la précarité menstruelle. Objectif ? Des protections hygiéniques gratuites pour toutes. Avec leur association, Candice, Angelina, Anouck et Marie, qui sont en BTS Communication, souhaitent donc installer des distributeurs gratuits de protections périodiques (tampons, protège-slips, serviettes hygiéniques…) dans les lieux publics.

Le contexte

Réclamée par des associations féministes depuis des années, la gratuité des protections hygiéniques devrait bientôt être mise en place dans les universités, à la rentrée 2021.

Et début mars, au niveau local, la Ville de Tours avait annoncé via son plan égalité femmes-hommes qu’une distribution gratuite de protections menstruelles serait faite au cours du mandat pour les étudiantes, lycéennes, collégiennes en situation de précarité.

Les enjeux

Les étudiantes à l’origine de Fleurs de femme se donnent un an pour installer au minimum cinq distributeurs dans les rues tourangelles. Il leur faut réunir un budget, un distributeur coûtant 6 000 € (2). Elles espèrent des dons provenant d’entreprises. Elles collectent également en ce moment des produits pour alimenter ces futurs distributeurs. En attendant, des boîtes seront aussi mises à disposition dans des boutiques de Tours.

Enfin, Candice, Angelina, Anouck et Marie souhaitent faire de la sensibilisation auprès du jeune public, notamment en se rendant dans les écoles. La lutte contre la précarité menstruelle certes, mais aussi un devoir de sensibilisation.

Aurélien Germain


(1) instagram.com/fleurs_de_femme

(2) Vous pouvez faire un don et les aider sur fleurs-de-femme.s2.yapla.com

Tours : report de la Foire expo et de la fête foraine à l’été ; annulation du Vitiloire

Les annonces ont été faites ce matin par Tours Evénements. Des aménagements seront probablement mis en place.

L’annonce a été faite ce vendredi matin par Tours Évènements et la Ville de Tours : Vitiloire, qui était programmé fin mai 2021, est annulé. Et ce, pour la deuxième année consécutive, puisque la précédente édition, en 2020, n’avait évidemment pas pu se faire.

Quant à la fête foraine, elle est pour l’instant maintenue : elle doit avoir lieu du 25 juin au 18 juillet, tandis que la Foire expo est prévue du 2 au 11 juillet. « Nous envisageons trois ou quatre configurations différentes avec les services de l’Etat », a précisé Christophe Caillaud-Joos, directeur de Tours Evénements. Difficile, toutefois, de se projeter avec le flou qui entoure la situation actuelle.

Un plus grand espace entre les allées et notamment envisagé. En espérant, également, que le beau temps soit de la partie, afin que le plus de stands possibles soient installés en extérieur.

Pour le village gastronomique, les organisateurs pensent à plusieurs îlots au Parc Expo. Une jauge minimum pourrait également être mise en place d’ici là.

Finalement, le Musée des Beaux-arts ne rouvrira pas exceptionnellement samedi

La mairie de Tours renonce à l’ouverture « exceptionnelle à titre d’expérimentation » du musée des Beaux-arts qui était prévue samedi. Une initiative qui n’avait pas été du goût de la Préfecture…

Ce devait être une ouverture « exceptionnelle à titre d’expérimentation »… La municipalité avait annoncé, il y a peu, que le Musée des Beaux-arts ouvrirait ses portes ce samedi, avec protocole sanitaire strict et jauge réduite (seulement 32 billets vendus très rapidement d’ailleurs). Le maire, Emmanuel Denis, voulait en effet montrer qu’il était possible d’aller au musée en respectant les gestes barrières.

La ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, avait aussi été invitée « afin d’y constater ensemble l’efficacité des dispositions prises par la ville pour assurer une ouverture de ses lieux culturels », explique-t-on du côté de la mairie dans un communiqué.

« La Ville ne passera pas en force »

Mais marche arrière toute ! 24 heures après, la municipalité a finalement annoncé renoncer : « Il est évident que la Ville, respectueuse du cadre légal, ne passera pas en force. » En soit, il se dit que la Préfecture -plutôt agacée par la démarche – n’a visiblement que peu goûté à l’initiative de la mairie…

« Depuis plusieurs semaines, la Ville tient à ce sujet des réunions de travail, alerte sur les réseaux sociaux et revendique par voie de presse », indique pourtant de son côté l’équipe municipale. « Jusqu’à présent, les services de l’Etat n’ont jamais donné suite aux demandes maintes fois formulées. »

Enfin, la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, n’a pas accepté cette invitation. Mais elle et le maire de Tours auraient convenu d’un « prochain échange ».

Quant aux détenteurs d’une réservation pour demain au Musée des Beaux-arts, leur billet reste valable pour une (éventuelle) prochaine réouverture. « L’ensemble des inscriptions prises par le Musée des Beaux-arts reste valable dans le cadre de la possible mise en œuvre de l’expérimentation. »

Le pont Wilson rouvrira temporairement aux voitures le temps des travaux sur le pont Napoléon

Le pont Wilson, qui était fermé aux automobilistes, va rouvrir fin mai… seulement quelques semaines, en raison des travaux prévus sur le pont Napoléon.

Le pont Wilson ne doit rouvrir que temporairement, le temps de travaux (photo Hugues Le Guellec)

La décision avait, à l’époque, causé bien du bruit ! L’été dernier, Emmanuel Denis, maire de Tours, décidait de fermer la voie nord-sud du pont Wilson aux voitures.

Petit changement de programme… mais seulement temporairement : la Ville annonce qu’à partir du 25 mai, elle envisage de rouvrir cette voie aux voitures et aux automobilistes, en raison des futurs travaux qui s’annoncent sur le pont Napoléon. Le dispositif doit rester en place jusqu’à début juillet seulement.

La municipalité a indiqué que cette décision avait été prise « suite à une concertation et des rencontres avec les usagers et des commerçants, pour prévenir toute difficulté d’accès au centre-ville ».

Voitures et bus pourront donc de nouveau circuler durant quelques semaines pour fluidifier la circulation durant les travaux.

Immobilier : pour une visite Covid-compatible

Après les trois mois de fermeture complète au printemps 2020 et un confinement allégé en octobre-novembre, les agents immobiliers sont au taquet pour vous proposer des visites adaptées. Mais vous aussi allez devoir changer quelques habitudes. Suivez le guide !

Avant la visite : je suis dans les starting-blocks

Vous avez flâné tout l’été sur les sites immobiliers, et quand la bise (et le couvre-feu) furent venus, vous vous êtes trouvés fort dépourvus : pas beaucoup de biens qui correspondent à vos critères, et peu de bonnes affaires. Vous avez trouvé une maison/un appartement qui pourrait convenir, mais attention : vous ne serez pas les seuls sur le coup ! « Nous avons vu une annonce paraître un samedi, nous avons appelé tout de suite pour visiter le lundi suivant. Nous avons fait une offre un peu au-dessus du prix dès la première visite, mais nous n’étions pas les seuls et le vendeur a préféré un dossier plus solide côté financement », racontent Mickaël et son conjoint.

⇒Notre conseil : Je bétonne mon dossier auprès de mon banquier, pour savoir exactement quel budget j’ai à disposition. J’ai l’accord de prêt et tous mes papiers avec moi pour faire une offre dès la première visite s’il le faut. J’ai mon stylo personnel pour tout signer sans attraper le covid, et mon justaucorps à portée de main s’il faut catcher dans la boue pour départager les acquéreurs potentiels. Oui, je suis prêt à tout.

Pendant la visite : du virtuel au réel

Vous avez fait une visite virtuelle, en navigant sur le site web de votre agence immobilière, ou en direct avec un agent qui se balade pour vous avec son téléphone dans le logement de vos rêves. Vous concrétisez en passant à la visite réelle, en chair et en os… mais pas n’importe comment : « On est équipés en sur-chaussures et en masques, pour nous et nos clients, on a des bombes désinfectantes multi-surfaces, nous aérons le logement avant et après la visite, nous désinfectons les clés, le client est invité à ne rien toucher, même pas les poignées de porte », explique Benjamin Chauveau au sujet du protocole Century 21.

⇒Notre conseil : Profitez de ce moment pour vivre vos rêves de grandeur. Avancez tel un prince ou une princesse de pièce en pièce alors qu’on ouvre les portes et placards à votre demande. Tout ceci sans oublier de faire abstraction du masque et des sur-chaussures, pour vous concentrer sur une question : vous sentez-vous à la maison ?

Après la visite : dématérialisation à fond

Vous en êtes sûrs, chéri(e) est d’accord, même le chien à qui vous avez montré des photos est séduit : c’est là que vous voulez vivre. Ni une ni deux, vous dégainez vos papiers (car vous avez suivi notre premier conseil) et vous faites une offre… dématérialisée.

« La dématérialisation des documents administratifs avaient déjà commencé, et elle s’est accélérée avec la covid. Signature de baux locatifs, de mandats, d’offres ou de compromis de vente se font à distance, ce qui nous fait gagner du temps puisqu’on n’a plus la difficulté de trouver un créneau qui correspond aux 3 ou 4 personnes concernées, et on évite bien sûr les risques de contamination covid-19 en étant tous rassemblés dans un bureau », raconte Bertrand Fontaine de Nestenn Saint-Avertin.

⇒Notre conseil : C’est à distance mais ça reste du sérieux, donc ne prenez rien à la légère et lisez tous les documents (y compris les toutes petites lignes) avant de les signer. Et travaillez votre signature électronique, on ne veut pas du hiéroglyphe que vous faites au livreur de vos achats internet. Signer pour acheter, ça mérite mieux qu’un gribouillis.

Emilie Tardif, de TV Tours : « Les chaînes locales sont devenues le nouveau cool »

Elle est l’une des figures emblématiques de la petite chaîne qui a bien monté depuis sa création le 24 mars 2006. La journaliste-animatrice Émilie Tardif, aux manettes de l’émission TILT, promène sa bonne humeur et son dynamisme depuis un bout de chemin déjà. Des projets, des idées pour la chaîne, elle n’en manque pas. Panorama de 15 années de TV Tours.

Émilie, vous souvenez-vous de vos premiers pas à TV Tours ?

C’était en 2008, j’étais d’abord une simple invitée dans une émission de Jean-Baptiste Boursier (aujourd’hui sur BFM TV) qui a créé le format du talk à 18 h. J’étais là pour parler de la mode du vintage. Comme ça s’est bien passé, il m’a proposé de venir faire une chronique régulière dans son émission sur un format qui s’appelait le « J’ai testé pour vous… » et alors là j’ai tout testé : toiletteuse pour chiens, la pole dance, le kayak en eau vive… L’émission s’appelait « Tout sur un plateau » et le principe était justement de faire tout ce qu’on voulait. On avait une liberté totale et on a rigolé comme jamais. Et puis un jour, Émilie Leduc qui présentait ensuite cette émission m’a demandé de la remplacer, c’était en 2013. Vous avez en quelque sorte grandi aux côtés de TV Tours.

Emilie Tardif, l’un des visages de TV Tours.

Quel regard portez-vous aujourd’hui sur ce cheminement ?

C’était un rêve de devenir journaliste quand j’étais petite. En fait, mon job, c’est le meilleur de la ville, c’est d’être la tour de contrôle de tout ce qui se passe de positif sur le territoire, c’est un job en or, je connais avant les autres tous les bons plans sympas et je les diffuse ensuite. Je pourrais être engagée par le Petit Futé dans une deuxième carrière !

Comment l’image de TV Tours a-t-elle évolué en 15 ans d’existence ?

L’évolution de TV Tours est étonnante. Notre image est bien meilleure et nos audiences sont en train d’exploser. Lancer une chaîne locale à l’époque, c’était super cool, tout le monde le faisait en 2006 et puis il y en a plein qui ont périclité. Et puis maintenant, le local est le nouveau cool, tout le monde s’y remet car les gens ont une sorte de défiance vis-à-vis des grandes chaînes, se posent la question de la fiabilité de leurs sources.

Nous proposons cette traçabilité de l’information qui est possible pour nous parce que nous sommes des journalistes du coin, que nous connaissons notre territoire et que nous restons accessibles pour les gens. Aujourd’hui, le circuit court ce n’est pas que pour la nourriture, on a envie de savoir ce qu’il y a dans notre assiette comme dans notre télé.

L’équipe s’est renouvelée depuis les débuts, la ligne éditoriale initiale – la proximité – est-elle toujours identique ?

Oui, le local, le local, le local ! La ligne éditoriale est la même, ce sont les programmes qui changent de temps en temps. On fonctionne avec une rédaction de neuf journalistes indépendants et chacun a tendance à avoir sa spécialité, son émission qui lui ressemble. Romain Delville et Audrey Champigny font les sports, Aurélie Renault est sur l’actu format magazine, moi je fais l’info positive… Chaque journaliste apporte des idées et on s’adapte aussi aux envies des téléspectateurs… Tout en ne parlant que de ce qui se passe chez nous aux gens de chez nous.

Peut-on dire que vous êtes aujourd’hui bien inscrits dans le paysage local ?

La notoriété est super bonne. Les gens nous connaissent bien mais on a encore un énorme travail de conquête à faire sur le Loir-et-Cher.

Dans Tilt, l’émission que vous présentez (avec Samuel Collin le lundi), vous mêlez info pratique et divertissement. Quelle est la recette, le bon mix ?

C’est du journalisme de solution et de service. Le bon mix c’est quand on arrive à intéresser à la fois Sandrine, assistante de direction et Michel, ouvrier, qui le soir se retrouvent. J’ai en tête les téléspectateurs. Mon émission, c’est un zapping géant, c’est un sujet positif sur le territoire par jour abordé sous forme de chronique et de l’initiative citoyenne : les animaux le lundi, le mardi les commerces, le mercredi les associations de solidarité, le jeudi des artisans, le vendredi les peech pour obtenir des financements participatifs locaux. Au total, c’est une trentaine de chroniqueurs qui sont tous des pros de ce dont ils nous parlent. L’idée c’est aussi de mettre des gens du territoire à la télé qui n’y seraient pas passés autrement en les faisant chroniquer. Cela devient une petite bande locale, un joyeux bazar.

Vous avez toujours réservé une place importante à la culture qui manque aujourd’hui de visibilité…

L’idée, c’est de faire émerger des talents du coin, les musiciens, les artistes plasticiens sont également beaucoup présents à l’antenne. On a une nouvelle émission « 3…4 » (gérée par Nivek) une émission de clip locaux et ça permet d’aider les musiciens du cru ! Dans les tuyaux, on va lancer les artistes TV Tours, on va en sélectionner trois qui vont bénéficier encore plus de notre média, de spots gratuits et de visibilité.

D’autres projets sont à venir pour TV Tours ?

Le nouveau projet pour septembre, c’est une émission de témoignages. Je pense qu’avec la crise sociale, il y a de plus en plus le besoin de trouver un relais dans nos associations. On ne les connaît pas toujours. Chaque fois, il y aura une thématique, un témoignage fort sur des sujets difficiles et, à côté, une association sera là en pivot pour donner du conseil et la solution. Autre programme important pour nous, on sélectionne des documentaires sur le territoire, coproduits avec Ciclic et France 3 Bip TV (Les séances de docu). Il y aura également une émission culinaire et une telenovela brésilienne, permis par le regroupement avec d’autres télés locales.

Propos recueillis par Aurélie Dunouau

> Les photos illustrant cette interview sont des photos d’archives TV Tours, d’où l’absence de masques. 

PHOTO GERARD PROUST TOURS LE 22 FEVRIER 2016 REPORTAGE SUR TV TOURS TELEVISION LOCALE DU GROUPE LA NOUVELLE REPUBLIQUE L’EQUIPE AVEC OLIVIER SAINT CRICQ CLOTILDE MASSARI ET JEROME DESRUY

Dans le quotidien d’Hélène Aubert, réflexologue

#VisMaVille Hélène Aubert évoluait dans l’industrie pharmaceutique. En devenant réflexologue, elle a basculé dans la médecine douce. Une reconversion qu’elle ne regrette pas.

La fenêtre du cabinet d’Hélène Aubert, situé dans une belle bâtisse jocondienne, à deux pas du manoir de Chérisy, s’ouvre sur des arbres majestueux et les chants des oiseaux. Un cadre reposant en miroir à la pratique apaisante de la réflexologie.

Hélène Aubert est réflexologue plantaire, pratique qui s’applique également aux mains, aux oreilles et au crâne. Depuis 7 ans qu’elle exerce dans son « havre de paix », cette rousse douce et pétillante dit avoir trouvé un sens à sa vie : apporter un mieux-être aux autres. Une reconversion qu’elle ne regrette pas.

Auparavant chef de projet en recherche et développement dans l’industrie pharmaceutique en région parisienne, elle avait besoin de se sentir plus utile. Elle déménage en Touraine et s’occupe alors de ses enfants en bas âge, se demandant comment les soigner « sans leur donner des médicaments à outrance. »

Scientifique de formation, docteur en immunologie

Cette scientifique de formation, docteur en immunologie, se tourne alors vers la réflexologie, adoptant les pratiques de la médecine énergétique chinoise. « La médecine douce aborde la personne dans son ensemble et fait le lien entre les émotions et le corps. Je ne sépare jamais les deux. Durant la séance, je prends le temps d’écouter la personne et de soigner ses douleurs physiques et émotionnelles par le toucher. On transmet énormément d’informations au corps par le toucher. On ressent les tensions, les blocages énergétiques et les relâchements. »

Concrètement, il s’agit d’apporter des points de pression au niveau des différentes zones du pied. Et cela ne s’improvise pas. Hélène Aubert précise : « Ce n’est pas du massage ! Il m’a fallu beaucoup de pratique pour ressentir et transmettre. On stimule des zones en lien avec les problématiques de la personne. On va à la cause des symptômes pour aller la réguler. »

Problèmes de sommeil ou de stress

Généralement, il suffit de trois à quatre séances pour régler des problèmes de sommeil, de digestion, de stress, de douleur…. « quand ils ne sont pas profonds et ancrés depuis trop longtemps », précise la professionnelle. Le cabinet d’Hélène Aubert ne désemplit pas, entre les séances à son cabinet, au domicile des patients et aux hôpitaux Bretonneau et Trousseau, elle se sent désormais « utile ».

Sa mission d’apporter un mieux-être physique et émotionnel semble plus que jamais d’actualité au moment où l’isolement et les incertitudes provoquent stress, dépressions mais aussi burn out. « Il est vrai que la demande augmente progressivement depuis que j’exerce et qu’aujourd’hui les apports de la réflexologie prennent tout leur sens : améliorer la qualité du sommeil, apaiser et donner un regain de vitalité, prendre du recul et rendre les choses plus légères, notamment pour les personnes âgées. »

A.D.

On a testé Chez Madie, le nouveau restaurant de la place Plumereau

Situé place Plumereau, à la place de l’ancien Carré, Chez Madie a ouvert ses portes en pleine période de fermeture des restaurants. L’établissement a choisi l’option livraison et commande à emporter. On a testé pour vous…

 

Si on ne peut pas aller au restaurant, le restaurant viendra à nous ! C’est ce que la rédac’ de tmv s’est dit en repensant à notre bonne vieille chronique resto, laissée quelque peu orpheline depuis la fermeture des établissements (vous savez, à cause de ce vilain qu’on appelle Covid). C’est aussi pour cela qu’on s’est dit qu’on allait tester Chez Madie, un nouveau venu du côté de Plumereau.

Remplaçant Le Carré et ouvert il y a quelques semaines – une période pas franchement facile, avouons-le – l’endroit a choisi l’option livraison et vente à emporter pour faire goûter sa cuisine pendant ces jours délicats pour le monde de la restauration.

C’est donc parti pour une petite virée sur leur site web (lire ci-dessous) pour commander et remplir notre estomac. Déjà, la carte fait envie : côté suggestions, il y a le tataki de bœuf du frangin, un mijoté de crevettes au curry de Madras ou un croque-truffe jambon torchon. Finalement, c’est l’agneau confit 7 heures à la sauce vigneronne qui nous fait de l’œil.

Agneau confit 7 heures à la sauce vigneronne et purée de butternut

La commande se fait plus que rapidement, l’interface du site est ergonomique. On choisit notre horaire pour aller récupérer la commande et c’est parti ! À la devanture, nous voilà cueillis par le sourire de Baptiste. Lui, Ingrid et Arnaud se sont associés pour faire vivre ce lieu qui, le soir quand tout sera revenu à la normale, proposera également des tapas.

En attendant, notre plat choisi a tenu ses promesses. La viande est toute tendre et la purée de butternut qui l’accompagne fond en bouche. De quoi nous rassasier, d’autant que notre formule comprenait, comme entrée, un délicieux velouté de chou-fleur à la crème de noisette, parsemé de chips de lard. Reste désormais à attendre bien sagement la réouverture des restaurants.

Pour l’heure, Chez Madie est un endroit sympathique et qui – ô miracle – fait revivre un peu la place Plumereau, décidément bien calme ces derniers temps…

Chronique : Aurélien Germain  / Photo : crédit Chez Madie


>L’addition : on a choisi la formule avec entrée + plat qui nous revient à 16,50 €. Même tarif pour plat + dessert. Sinon, comptez à partir de 20,50 € pour la totale, entrée + plat + dessert. Le plat seul est généralement à 15 €. Il existe aussi des assortiments de tapas ou de charcuterie pour 2, 4 ou 6 personnes.

>Livraisons du lundi au vendredi, de 11 h 30 à 14 h 45 et de 18 h 30 à 21 h 45. Possibilité de prendre à emporter.

>COMMENT COMMANDER ? Sur chezmadie.tastycloud.menu. Vous pouvez ensuite choisir votre horaire Contact : facebook.com/chezmadietours ou 02 47 05 12 81.

 

Horoscope WTF du 10 au 16 mars 2021

De très mauvaise humeur (comme d’habitude), l’astrologue de tmv a pris sa plus belle plume pour vous écrire cet horoscope tout en subtilité. Bonne chance aux Lions et aux Balances.

 

Bélier

Amour

Repensez à votre première fois. Et relativisez.

Gloire

Quand vous êtes dans une file d’attente, même si vous en changez, ce sera toujours celle qui avancera le moins. C’est un fait, voici votre destinée.

Beauté

Prenez une banane, enfoncez-la sur votre crâne et devenez une licorne du cyberespace ! (qui a vu mon LSD, les gars ?)

Taureau

Amour

Les gens vous aiment et fantasment sur vous. Non pas pour votre physique ravageur, non. Mais pour votre argent. Votre fric. VOTRE THUNE !

Gloire

Enfoncer les portes ouvertes ne vous fait pas peur ! Vous pourriez même être politique, tiens.

Beauté

Si t’as pas d’amis, mange un salami.

Gémeaux

Amour

C’est un fait avéré : on vous surnomme la gâchette facile.

Gloire

Avec un(e) ami(e) comme vous, pas besoin d’ennemi…

Beauté

Voilà un horoscope bien court. On n’avait pas vraiment envie de se fouler pour les Gémeaux cette semaine, j’avoue.

Cancer

Amour

Quand un chien fait pipi sur le canapé, c’est le chien qu’on doit engueuler. Pas le canapé… (quelle métaphore, krrrkrr)

Gloire

Votre pote Balance a des délires louches à propos de votre petite personne.

Beauté

Vous avez l’élégance d’un gnou.

Lion

Amour

Il serait peut-être temps d’aller taquiner le goujon, non ?

Gloire

Le même sort que les dinosaures vous attend. Ça craint, ah ouais ?

Beauté

Achetez des moufles. Pour cacher vos vieilles mains toutes poilues.

Vierge

Amour

L’important, c’est de participer. (on parle de votre vie intime)

Gloire

Mais est-ce que vous imaginez seulement une seconde refaire un jour la bise à tous ces gens que vous n’aimez pas ?

Beauté

Vous êtes aussi paresseux/se que le spermatozoïde qui arrive dernier à la course. Ressaisissez-vous !

Balance

Amour

Tout ne peut que bien aller quand on voit que votre ex avait la carrure d’une brosse à chiotte.

Gloire

Arf, vous utilisez beaucoup de mots pour ne pas dire grand-chose.

Beauté

Vous avez l’élégance d’un Jean-Marie Bigard.

Scorpion

Amour

Rien à battre de l’amour, vous êtes un oeuf.

Gloire

Olala, mais il ne faut pas sortir ; vous ne pouvez pas affronter le monde hostile. Vous n’êtes qu’un petit flocon de neige tout fragile.

Beauté

Le slip kangourou va revenir à la mode. Grâce à vous.

Sagittaire

Amour

Pas d’inquiétude, vous trouverez l’être aimé après le 328e confinement décidé par Macron Junior en 2047.

Gloire

Vous allez choper le variant breton du coronavirus qui vous fera picoler et vous finirez daaaans la vaaalléééee oh oh de Danaaa lalilala.

Beauté

D’ailleurs, hésitez pas à claquer la bise à Akim le fils du forgeron.

Capricorne

Amour

Vous allez faire l’amour cette semaine ! Mais seul(e).

Gloire

Croyez-moi mes chers amours de Capricorne, il est grand temps de vous beurrer la biscotte.

Beauté

Wow, vous avez le transit heureux. C’est bien, on est content pour vous.

Verseau

Amour

Vous avez un cœur. Un peu. Des fois. Rarement, en fait.

Gloire

Que de bonnes choses en perspective. Car la constellation du Jamel Debbouze croise les doigts pour vous, ouf !

Beauté

Et hop, ni vue ni connue ! (on parle de votre raie du plombier)

Poissons

Amour

Moi j’appelle ça le karma mais bon… appelez ça comme vous voulez.

Gloire

La constellation du Chirac vous rappelle que ça vous en touche une sans faire bouger l’autre.

Beauté

Vous faites les yeux de merlan frit. (et vous en avez aussi l’odeur).

[1/3] Spécial immobilier : le debrief quartier par quartier à Tours Centre

[Partie 1] Bohème ? Solo ou famille ? Gros budget ou petit porte-monnaie ? Voici notre tour du propriétaire TMV, quartier par quartier à Tours Centre.

PRÉBENDES, HALLES, CATHÉDRALE
TOUJOURS LES PLUS CHERS

Depuis qu’on est bébé (ou presque), on entend dire que les Prébendes et son joli parc, les Halles et son grand marché ou la Cathédrale et ses rues pavées sont les quartiers les plus chers de Tours. Au Monopoly, difficile d’y acheter un hôtel… Pareil dans la vraie vie ! Parmi les ventes récentes de l’agence Artiga Immobilier, on compte ainsi un T2 de 33 m2 sur Vieux-Tours/Les Halles pour 130 000 € net vendeur, soit environ 3 900 € du m2. Bon, bien sûr, les petites surfaces ont souvent un prix du m2 plus élevé que les grandes, mais quoiqu’on en dise, ça fait une belle somme.

Aux Prébendes, la même agence a vendu un appartement de 81 m2 pour 256 000 € FAI. Pour ce quartier, rien ne change : « Cela restera toujours un quartier attractif car c’est très résidentiel, très vert grâce au jardin, on peut s’y balader tranquillement en famille » pour Benjamin Chauveau de Century 21, qui précise que dans l’hypercentre (de Michelet à la Loire), « on a dépassé 3 500 € du m2, on atteint parfois 4 000 € ». Si vous avez 500 000 à 600 000 € au moins, vous pourrez espérer une maison de ville dans l’hypercentre. Sinon, passez votre chemin, car l’hypercentre, c’est hyper cher.

STRASBOURG OU FEBVOTTE
À NE PAS NÉGLIGER

Y’a pas que Velpeau dans la vie ! Êtes-vous déjà allés vous balader un dimanche matin sur le marché de la place Rabelais ? Avez-vous joué avec vos enfants sur les pelouses de la place de Strasbourg ? Avouez : c’est pas mal non plus ! Et on ne va pas se mentir, l’autre avantage c’est que les prix y sont plus accessibles que dans l’hypercentre de Tours.

« Dès qu’on dépasse la place de la Liberté, les prix commencent à baisser, précise Benjamin Chauveau, dont l’agence est place Michelet. À Febvotte ou Maryse Bastié on peut ainsi espérer un T2 dans une fourchette 120 à 130 000 €. » Le même appartement peut valoir 170 à 180 000 € dans l’hypercentre, donc à ce prix-là, on prend le vélo ou le bus pour se déplacer et on investit dans l’immobilier.

À VELPEAU
IL FAIT TOUJOURS BEAU

« C’est un petit village », « j’adore l’ambiance », « on connaît tout le monde ». Si vous avez entendu ces phrases, c’est que vous aussi, vous avez des amis qui habitent le quartier Velpeau. Il faut dire que l’endroit a tout pour plaire : un beau marché le dimanche et le jeudi matin, des commerces qui pullulent sur la place Velpeau et alentours, et on est à deux pas de la gare SNCF. Idéal pour les fameux Parisiens qui choisissent l’option télétravail + TGV !

Résultat des courses, les prix de l’immobilier dans le quartier ont flambé ces dernières années, et ça continue. Et comme partout ailleurs, les biens sont de plus en plus rares. En mai-juin 2020, on y a vendu une maison T4 de 85 m2 à 275 000 €, ou un T2 de 45 m2 à 120 000 €, et depuis les prix ont encore monté. Notre recommandation : ne pas hésiter à traverser l’autoroute pour atterrir dans le Vieux Saint-Pierre-des-Corps, avec ses maisonnettes et sa gare TGV à proximité. Mais faites-le sans tarder car les prix là aussi commencent à grimper !

BEAUJARDIN
C’EST POURTANT BIEN !

Bizarrement, Beaujardin est un peu boudé des acheteurs. Pourtant il y a un beau marché bio le samedi matin, une place où les enfants jouent après l’école. Tiens, l’école Raspail justement, est à deux pas. Est-ce la proximité des barres d’immeubles du quartier Rochepinard ou du Sanitas ? Ou les 25 minutes à pied pour rejoindre la gare de Tours ? Toujours est-il que le quartier n’a pas encore vu ses prix trop augmenter : on y trouve donc encore des petites maisons ou appartements à prix sympas.

Dans les ventes de mai-juin 2020, on trouve ainsi un appartement T3 de 46 m2 pour 135 000 €, une maison T5 de 104 m2 sur 218 m2 de terrain pour 182 000 €, ou une maison T4 de 95 m2 sur 145 m2 de terrain pour 225 000 €… Ça fait rêver !

SANITAS, RIVES DU CHER…
LES MAL-AIMÉS

(Photo : Hugues Le Guellec)

Dites à un Tourangeau « j’achète à côté du Sanitas », observez son visage. Passé ce moment de franche rigolade en le voyant se décomposer, analysons la situation : « Tout ce qui est en périphérie du Sanitas est compliqué à vendre à des Tourangeaux, car le quartier a une mauvaise réputation depuis des décennies. Mais les gens qui viennent d’autres villes achètent, car ils ont moins d’a priori et saisissent l’opportunité de prix plus attractifs, à deux pas du centre-ville grâce aux bus et tramway » pour Benjamin Chauveau.

Même discours pour les Rives du Cher, où les tours proches de la place de Verdun restent pourtant attractives : un appartement de 81 m2 y a récemment été vendu pour 142 000 €. Une bouchée de pain comparé au centre-ville, alors que bus et tramway permettent de s’y rendre en dix minutes, tandis qu’on profite du lac de la Bergeonnerie et de la piscine du Lac à proximité.

Maud Martinez

UTBM : nouvelle donne pour le basket tourangeau

C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre dans l’histoire du club de basket de Tours.

Une nouvelle ère s’ouvre pour l’UTBM. (Photo archives NR – Julien Pruvost)

Depuis sept ans, le Touraine Basket Club et le Patronage Laïque La Riche Lamartine Tours Basket (P3L) étaient regroupés au sein de la même entité, l’Union Tours Basket Métropole ou UTBM pour les intimes. C’est la fin de cette aventure qui a été annoncée par un communiqué de presse, fin février.

Mais cela ne signifie pas la fin des ambitions tourangelles, bien au contraire. La montée en Pro B reste bien l’objectif principal du P3L, qui entend reprendre son indépendance mais conserve ses droits sportifs en N1. Au 1er juillet, le club adoptera donc un statut professionnel et son staff s’appuiera sur l’architecture actuelle de l’UTBM. Bruno de L’Espinay prendra la présidence de l’équipe pro, tandis que Frédéric Chouraki, dirigeant de l’actuel P3L, s’occupera de la partie amateur. Romain Régnard, actuel manager général du club, sera également de l’aventure.

La montée en pro B reste l’objectif principal

« Concrètement, les petits qui jouent au basket auront le même maillot, les mêmes couleurs que les professionnels, confirmait récemment Frédéric Chouraki à nos confrères de la Nouvelle République. Notre souhait est qu’il n’y ait qu’une seule entité visible de l’extérieur. C’est évidemment un gros virage pour l’association P3L, qui a 85 ans d’existence. Mais on pense qu’il était nécessaire de n’avoir qu’un seul et même nom, nouveau, pour que les joueurs aient ce sentiment d’appartenance à un club, à une unité. »

Concernant le nom, justement, rien n’est encore acté, mais il se murmure qu’en retirant simplement le U de l’UTBM, on ne devrait pas être très loin du compte. Les dirigeants précisent par ailleurs que le projet, s’il est toujours très ambitieux pour l’équipe fanion, n’oublie pas la formation.

L’idée étant de faire monter la réserve en N3 et de créer un véritable centre de formation, seule façon de rendre, à terme et de façon pérenne, ses lettres de noblesse au basket tourangeau. Quant à l’autre partie de l’UTBM, le TBC, c’est un nouveau départ en National 3, niveau auquel il évoluait avant l’union, qui se profile.

M.P.

Du « co-piétonnage 100 % féminin » pour éviter le harcèlement de rue

Quatre étudiantes tourangelles ont lancé un groupe Facebook pour organiser le co-piétonnage entre femmes et, ainsi, lutter contre le harcèlement de rue. Une appli doit suivre.

Co-piétonner pour éviter le harcèlement de rue, c’est l’idée de quatre étudiantes de Tours. (Photo illustration NR – Julien Pruvost)

Les faits

« Groupe de co-piétonnage 100 % féminin sur Tours. Partagez votre trajet à travers une publication et d’autres filles pourront peutêtre rentrer avec vous. » La présentation est succincte, le message est clair. Ce groupe privé Facebook, nommé « Co-pietonnage Tours Not Alone », est administré par quatre étudiantes tourangelles. Manuela Boré, Inès Pilot, Maureen Poullié et Assetou Coulibaly gèrent ainsi, depuis décembre, plus de 164 membres (à l’heure où nous rédigeons) qui peuvent co-piétonner à Tours et, ainsi, être rassurées lors de leurs trajets nocturnes ou quotidiens.
Les profils sont vérifiés, afin d’éviter de mauvaises surprises.

Et l’année prochaine annonce un gros projet pour ces étudiantes qui doivent sortir, au printemps 2022, l’application NotAlone, afin de « mettre en relation les femmes qui ne se sentent pas en sécurité dans la rue », comme elles l’ont indiqué dans les colonnes de La Nouvelle République.

Géolocalisées, les intéressées pourront donc effectuer leurs trajets à plusieurs. Le projet est soutenu par Pépite Centre- Val de Loire, dans le cadre du concours Créa-Campus.

Le contexte

Le but affiché est de « réduire le sentiment d’insécurité des femmes dans la rue ». Que ce soit des mots, des attaques, du harcèlement sexuel, etc. Dans un micro-trottoir réalisé par les quatre étudiantes et publié sur la page Facebook de leur future appli (1), on constate que le harcèlement de rue a malheureusement touché de près ou de loin la totalité des femmes interrogées. Les quartiers des Tanneurs et de la gare sont d’ailleurs particulièrement craints.

En France, d’après un sondage Ipsos, 81 % des femmes ont déjà été victimes de harcèlement sexuel dans les lieux publics.

Les enjeux

Inès, Maureen, Assetou et Manuela souhaitent d’abord concentrer leur appli au niveau local, sur Tours. Si tout se passe bien, elles espèrent que leur dispositif pourra ensuite être développé au niveau national.

Aurélien Germain

(1) facebook.com/cNotAlone et instagram.com/cnotalone

Annulation de l’édition 2021 de l’American Tours Festival

Tours Evénements, organisateur du festival, a annoncé que la prochaine édition aurait finalement lieu à l’été 2022.

Chaque année, des milliers de personnes se pressaient à l’American Tours Festival. (Photo archives NR – Hugues Le Guellec)

« No way pour l’American Tours Festival ». C’est par ces mots que débute le communiqué de Tours Evénements, organisateur du festival qui avait amené plus de 60 000 personnes en 2019. La prochaine édition qui devait avoir lieu cet été est – sans trop de surprise – annulée.

Ce sont les nouvelles restrictions imposées aux festivals et annoncées par la ministre de la Culture Roselyne Bachelot qui ont amené l’organisateur à prendre cette décision.

« Comment organiser notre événement dans ces conditions ? »

« Le 18 février dernier, notre ministre de la Culture a commencé à fixer le cadre d’organisation des festivals estivaux : seuls les événements avec 5 000 personnes assises, dans le respect de la distanciation sociale seront autorisés. Nous n’avons aucune précision à ce jour sur la possibilité de proposer sur place des zones restaurations et buvettes », explique Tours Evénements.
« De plus, la pandémie qui nous touche depuis l’année dernière a rendu la venue d’artistes internationaux sur notre territoire très incertaine. »

« Comment organiser notre événement dans ces conditions ? », s’interroge le festival, rappelant que « l’expérience ATF, c’est vibrer au son de la musique live, danser tous ensemble, découvrir et tester les meilleurs produits de nos exposants, rire et partager un verre avec ses amis ou sa famille… ».

Refusant d’organiser « une version dénaturée de notre festival » (qui avait par ailleurs été déjà annulé en 2020), l’organisateur annonce donc que la 14e édition de l’ATF se déroulera du 1er au 3 juillet 2022, au Parc Expo.

L’Auberge du Bon Laboureur va distribuer des repas gastronomiques (et gratuits) aux étudiants

Le restaurant gastronomique de l’Auberge du Bon Laboureur, à Chenonceaux, va distribuer gratuitement des repas aux étudiants tourangeaux. L’opération commence ce mercredi 3 mars.

C’est une superbe initiative, à n’en pas douter ! A compter de ce mercredi 3 mars, le restaurant gastronomique de l’Auberge du Bon Laboureur, situé à Chenonceaux, va distribuer des repas aux étudiant(e)s tourangeaux. Des repas qui seront… gratuits ! L’établissement indique avoir été sensible à la détresse de ces jeunes.

Cette opération solidaire – le nombre d’étudiant(e)s durement touché(e)s par la crise ne cessant d’augmenter – est pilotée avec l’Université de Tours. Elle doit se prolonger jusqu’au 7 avril. Elle sera renouvelée chaque semaine. Une centaine de repas doivent être préparés de façon hebdomadaire.

Dans l’assiette, les étudiant(e)s retrouveront un menu entrée/plat/dessert, réalisé par l’équipe du restaurant, avec des produits donnés par les producteurs. D’autres restaurateurs devraient s’associer.

Comment ça marche ?

Plusieurs collectes seront organisées sur différents sites et campus, du 3 mars au 7 avril, entre 11 h et 13 h. Voici les dates et lieux :

  • 3 mars, campus de Grandmont
  • 10 mars, campus des Tanneurs
  • 17 mars, site Jean-Luthier (IUT de Tours)
  • 24 mars, campus des Deux-Lions
  • 31 mars, campus de Tonnellé
  • 7 avril, campus de Blois (41)

Attention en revanche : il est obligatoire d’être muni de sa carte étudiant et de réserver avant le lundi midi précédant la distribution, sur l’agenda web de l’Université de Tours (cliquez juste ICI).

A.G.

1 000 arbres et arbustes plantés : le plan « Nature en ville » a débuté

C’est la première étape du plan « Nature en ville » voulu par la municipalité : mercredi, des Tourangeaux volontaires ont planté arbres et arbustes à travers la Ville. D’autres actions sont à suivre.

Le plan « Nature en ville » a commencé hier, mercredi, avec des plantations citoyennes (photo NR)

Top départ ! Mercredi 17 février, de nombreux habitants étaient répartis sur dix endroits de Tours pour planter, aux côtés d’agents du service parcs et jardins, 330 arbres et 660 arbustes. Ces 1 000 plantations citoyennes s’inscrivent dans le plan « Nature en ville » souhaité par la municipalité et le maire Emmanuel Denis.

Ce plan fixe cinq mesures écolos qui doivent être normalement appliquées jusqu’à la fin du mandat. Objectif affiché ? « Co-construire ensemble la ville de demain », a souligné le maire.

D’autres actions à venir

Arbres toujours – qu’Emmanuel Denis décrit comme « des climatiseurs naturels » – la plantation devrait continuer, puisque la municipalité promet pas moins de 30 000 arbres durant le mandat.

Mais outre ces milliers d’arbres et arbustes plantés, d’autres actions devraient suivre dans les prochains mois. A commencer par la végétalisation de la ville, notamment dans le secteur du Vieux-Tours et de divers lieux comme la cour du Conservatoire, de certaines écoles, de la place Choiseul.

Autres axes du plan ? La création de vergers participatifs en centre-ville, ainsi que des jardins gourmands qui doivent être installés un peu partout dans les quartiers.

La Ville promet là encore une transition écologique des pratiques, puisqu’elle souhaite une meilleure gestion de la ressource en eau au niveau du service parcs et jardins.

Enfin, une grande Fête de la biodiversité doit aussi être organisée les 3 et 4 juillet prochains.

A.G.

Envie d’un stage d’écriture encadré par le groupe Volo ? C’est le moment de candidater !

Le rendez-vous incontournable de l’Aubrière de Fondettes est de retour : amateurs comme professionnels peuvent participer à un stage d’écriture de chanson aux côtés du groupe Volo.

Le groupe de chanson française Volo anime régulièrement des stages d’écriture à l’Aubrière de Fondettes. (Photo archives Tmv)

Pour la septième année consécutive, l’association culturelle et d’animation L’Aubrière, à Fondettes, organise un stage d’écriture encadré par le groupe Volo (retrouvez notre ancien reportage passé ICI). Soit cinq jours « 100 % musique », pour écrire, composer et chanter autour de différentes thématiques.

Prenant place dans le cadre du festival Les Mots d’hiver, ce stage se déroulera du 26 au 30 avril avec, cette année exceptionnellement, une cinquième journée durant laquelle l’artiste Valérian Renault rejoindra les stagiaires pour une masterclass.

Ouvert à toutes et tous, amateurs comme professionnels !

« Cet évènement est ouvert à tous, aux amateurs, comme aux professionnels, musiciens, comme écrivains », précise dans un communiqué Mélina Martinez, en service civique à l’association. Un appel à candidature est donc lancé et les intéressé(e)s peuvent postuler dès maintenant. La sélection des stagiaires doit avoir lieu mi-mars.
A noter également que cette semaine de stage se conclura par… un concert de vos propres chansons composées durant ces jours aux côtés de Volo ! (que les timides se rassurent : ce n’est pas une obligation ; vos textes pourront être interprétés par d’autres stagiaires ou le groupe Volo).
Pour tenter votre chance, il suffit de remplir le formulaire de participation (à retrouver ICI) puis le renvoyer à motsdhiver@gmail.com

> PRATIQUE : Tarif pour les cinq jours (sans hébergement ni restauration) : plein tarif : 130 € (+2 € d’adhésion) / tarif réduit : 110 € (adhérents de l’Aubrière, étudiants, chômeurs…). Renseignements et réservations auprès de Benoit Pinon à l’Aubrière : 02. 47 42.26.13. 

 

CCNT : la prochaine création de Thomas Lebrun sélectionnée pour le prix international Fedora

La pièce de Thomas Lebrun, directeur du Centre chorégraphique national de Tours, est retenue dans la « shortlist » du Prix Fedora, une compétition internationale. Et le public peut voter !

La pièce de Thomas Lebrun est décrite comme un « marathon de sensations et de styles » sur le site du Prix Fedora. (Photo Frédéric Iovino)

« Mille et une danses (pour 2021) », c’est le petit nom de la prochaine création de Thomas Lebrun, le directeur du Centre chorégraphique national de Tours (CCNT). Et elle vient d’être sélectionnée pour un concours international, celui du Prix Fedora (*), dans la catégorie « Ballet », alors que seules… deux compagnies françaises y sont représentées !

Tours fait donc figure d’exception aux côtés de Toulouse, retenue pour sa pièce Les Saltimbanques, du Ballet du Capitole.

Alors on danse… et on vote !

La compétition, quant à elle, a débuté par une campagne de vote en ligne qui se finira le 26 février. L’heure est donc au clic ! Car le CCNT invite bien évidemment ses fans et le grand public à voter pour la création de Thomas Lebrun. (Vous pouvez le faire en cliquant JUSTE ICI !)
Une phase délibérative du jury se tiendra par la suite. A l’heure où nous rédigeons ces lignes, la pièce de Thomas Lebrun était située en 2e position avec plus de 450 votes.

Le chorégraphe présentera ensuite son œuvre au Festival Montpellier Danse qui doit se tenir – on croise les doigts bien sûr – en juin. Avant de finir devant le public tourangeau la saison prochaine.

A vous de cliquer !


(*) Fedora, kezako ? Il s’agit « d’une plateforme européenne à visée philanthropique qui tient cette compétition tous les ans », précise-t-on du côté du CCNT.

Chroniques culture : Wardruna, Sébastien Guérive, le plein de BD et de romans

LE CD
WARDRUNA – KVITRAVN

« Kvitravn » signifie « corbeau blanc ». Le corbeau, symbole d’importance chez les peuples nordiques et vikings, un messager, un lien entre les mondes. C’est cet animal que les Norvégiens de Wardruna ont décidé de mettre en avant dans cet album qui s’apparente à une ode à la Nature et qui, disons-le de suite, est d’une beauté extraordinaire.

 

Il y a, ici, ces instruments anciens qui bercent des paroles portées par les légendes, des chœurs confinant au sublime et qui nous emmènent à travers les fjords et les forêts du nord. La sonorité organique de l’album parvient aussi à mettre en avant ces touches chamaniques qui offrent, parfois, une expérience quasi-méditative. Ce disque, plus accessible que le reste de la discographie du groupe, est pur, tout simplement. En ces temps de pandémie, retournez à la Nature. Envolez-vous avec Wardruna. Écoutez Kvitravn.
Aurélien Germain

LA SELECTION BD

Le Spirou de Christian Durieux, « Pacific Palace » (éditions Dupuis), est un véritable bijou, un huis-clos où le polar se dispute à une romance avec intrigues politiques à la clé. Il y a bien longtemps que l’on n’avait pas vu notre groom préféré aussi attachant.
Dans « Ma voisine est indonésienne » (Delcourt), Emmanuel Lemaire nous livre le portrait attachant de ce grand pays méconnu à travers un portrait fantasque et plein d’humour.
On restera dans un pays voisin avec le magnifique « Esprits et créatures du Japon » (Soleil), où Benjamin Lacombe fait des merveilles avec ses illustrations !
Et puis le voyage, cela peut être aussi celui de « Photo de Famille » (Bamboo), où Armelle et Sti nous emmènent dans une tribu recomposée extrêmement drôle.
Finissons dans un tout autre registre, avec l’œuvre de Frans Mensink, « Drônes de filles » (Tabou), qui se révèle être l’un des auteurs… érotiques les plus doués de sa génération !
Hervé Bourit

LES ROMANS
LËD, DE CARYL FÉREY

Direction le Nord extrême, au-delà du cercle polaire, en Sibérie, pour ce nouveau roman noir mené une fois de plus de main de maître par Caryl Férey. Dans un univers dantesque, où règnent le froid et la nuit, Caryl Férey nous prouve sa maîtrise sans faille, pour nous prendre par la main et nous entraîner au fond de l’abîme. « Lëd » est un nouveau petit chef d’oeuvre qui, après vous avoir glacé les os, vous réchauffera le coeur… Ou l’inverse !
H.B.
> Paru aux éditions Les Arènes, 528 pages.

GNOMON, DE NICK HARKAWAY

La collection Albin Michel Imaginaire s’enrichit en ce début d’année, avec la sortie du très attendu tome 1 de « Gnomon », signé Nick Harkaway. Dans ce roman tentaculaire (parfois même un peu trop) et un poil complexe, l’auteur accouche d’un récit dystopique sur une Angleterre repliée sur elle-même, où la population est plus que surveillée et suivie numériquement.

Surveillance globale au programme donc (tiens, pas si imaginaire…), avec politique, science-fiction et intelligence artificielle se liant entre elles. Et, Harkaway étant le fils de John Le Carré, autant dire que l’écriture ne souffre d’aucun manquement ; « Gnomon » se lit et se déguste.
A.G.

LE SINGLE
OMEGA II – SÉBASTIEN GUÉRIVE

Auditrice, auditeur, prends donc ton casque ! Car c’est bien grâce à lui que l’écoute de la ballade offerte par Sébastien Guérive n’en sera que plus forte et plus profonde. Ce single Omega II – en plus d’être doté d’un magnifique clip – est un véritable voyage sonore. Qui prend aux tripes et possède une force visuelle assez folle.
Le Nantais offre alors une expérience musicale minimaliste mais pleine d’ambiance, rapprochant ainsi sa musique de la forme d’une B.O de film. De quoi patienter avec la sortie du nouvel album, Omega Point, prévu le 19 mars !
A.G.

STREAMING
DISNEY+ SE DÉVOILE

C’est bientôt le top départ pour la branche « adultes » de la plateforme Disney+. Baptisée Star, elle permettra, à partir du 23 février, de regarder un tas de séries comme Scrubs, 24 heures chrono, Lost, Buffy ou encore Alias.
Sont également prévus plus de 230 films : Logan, Alien, Die Hard, Titanic, Deadpool, Good Morning Vietnam, La Mouche, L’Odyssée de Pi, The Door, The X-Files : le film… Une diversification bienvenue, certes, mais qui s’accompagnera d’une hausse de l’abonnement, passant à 8,99 € par mois.
A.G

Culture en danger : des photos pour mettre en lumière la détresse des acteurs culturels

En ces temps de crise sanitaire, le photographe Romain Gibier a lancé un projet sur la culture en danger, secteur à l’arrêt forcé depuis des mois avec, derrière, des dizaines et des dizaines de métiers… Voici quelques-uns de ses clichés.

« Je veux montrer que la culture existe encore… » Romain Gibier soupire. S’il est photographe de métier, il est également artiste de spectacle, avec quinze années au compteur en compagnie. Alors il parle « d’effondrement ». Vraiment. Partout, des salles fermées et un monde à l’arrêt. « Avec cette crise, on ne se rend pas compte que la culture, c’est une centaine de métiers touchés derrière. »

C’est pour cela qu’il a lancé ce projet photo, où il rencontre des artistes – pour la plupart de Touraine, mais aussi du Mans – et les immortalise « avec leurs vraies tenues » et montre ainsi « chaque corps de métier, pour remettre la problématique en lumière ». Et nombreux sont ceux à passer devant l’objectif : conteur, directeur de musée, effeuilleuse burlesque, danseurs, chanteuse, programmateur culturel, colleur d’affiches ou encore clown et guide-conférencier… Avec, à chaque fois, une mise en scène pensée à deux : Romain et le ou la professionnelle en question.

Un S.O.S, un cri d’alerte en direction du grand public. « D’ici peu, ces photos seront affichées sur le Bateau ivre. L’idée est aussi d’avoir des salles culturelles qui nous suivent. Il faut que l’on se soutienne tous et toutes », rappelle Romain Gibier. Avis aux intéressé(e)s…

> facebook.com/ romaingibierphotographe

⇒ Une aide financière pour soutenir le projet et l’impression dans divers lieux peut également être apportée.

Texte : Aurélien Germain / Photos : Romain Gibier


Retrouvez d’autres photos dans notre numéro 379 (également disponible sur la rubrique PDF de notre site ou en téléchargement ICI)

Formation : l’apprentissage ? Une nouvelle vie !

Louison a 26 ans et vient de trouver sa voie : il aura la double casquette de web designer et développeur web. En alternance dans une entreprise, il nous embarque dans son monde, vers lequel il a pris le temps de cheminer.

Longtemps, Louison s’est imaginé travailler dans le monde de la musique. Lorsqu’il était au lycée en bac STG option marketing, à Tours, il rêvait de transformer sa passion pour la musique en métier.

À cette époque, il animait une émission sur Radio Béton ; il avait également monté une association avec laquelle il s’occupait d’organisation de concerts plutôt électro et hip-hop et de produire des artistes du cru. Alors naturellement, une fois le bac en poche, le voilà lâchant ses études pour convoiter une vie parisienne dans l’évènementiel culturel.

Très vite, il déchante, ne trouve pas sa place et rentre dans sa ville natale. Pendant cinq ans, il chemine dans la restauration, de jobs de livreur de pizzas et de sushis à commis de cuisine avant de finir serveur saisonnier dans des restaurants.

Indépendance, créativité et stabilité de vie

Verdict : son côté entrepreneur se confirme. « J’ai toujours aimé entreprendre des choses, que ce soit dans le milieu associatif ou professionnel. Mais la restauration est un milieu dur et instable, c’était plus du dépannage. À côté de la musique, j’étais aussi passionné de design et d’informatique. C’était quelque chose qui trottait dans ma tête. »

Louison se rend compte que les métiers tournant autour du web cochent alors toutes les cases désirées dans sa vie professionnelle : indépendance, créativité et stabilité de vie au niveau des revenus. Bref, c’est décidé, ce sera son métier, et la musique son loisir. « J’ai créé mon auto-entreprise il y a un an, avec quelques missions personnelles mais j’ai surtout envie de bien me former avant de me lancer dans le free lance. J’ai encore du chemin à faire. »

Trois semaines en entreprise et deux à l’école

C’est pourquoi Louison a suivi dix mois de formation l’année dernière en web designer au Cefim, une école spécialisée dans le web et les réseaux, un Centre de Formation Professionnel ouvert à tous les niveaux scolaires et tous les âges, pratique pour entamer une reconversion. Une formation intensive équivalente à un bac + 2 qu’il a souhaité compléter cette année par une formation de développeur web dans cette même école avec, à la clé, un contrat d’apprentissage.

« Le développement web, c’est travailler sur des sites plus costauds, appréhender aussi l’aspect back du site, ce qui ne se voit pas, toute la gestion du site », explique le jeune homme. Louison sait où il va : avant de se lancer en solo, il compte faire ses armes plusieurs années dans des structures expérimentées.

Ainsi, il travaille depuis le mois de septembre dans une agence de communication-édition-publicité qui accompagne les entreprises et les collectivités dans leur communication. Et la greffe a pris : « J’aime ce qui se voit et ici je fais principalement du web design et ce qu’on appelle du front. Je fais de l’intégration web, je construis des maquettes de sites internet et on travaille en amont en équipe pour définir le contenu, l’ergonomie… C’est une chance d’avoir cette alternance. »

En plus, cerise sur le gâteau, Louison vient de participer, avec son entreprise, au lancement d’un journal jeunesse et donc du site internet qui va avec. Le webdesigner de l’agence, Fred, son tuteur, l’encadre, tout au long de sa formation. Son contrat d’apprentissage durera un an : trois semaines en entreprise, deux semaines à l’école. Durant cette période, Louison recevra un salaire d’apprenti c’est-à-dire au niveau du SMIC.

« C’est un univers pas du tout scolaire »

À l’école, il apprécie le côté petite classe avec 25 étudiants cette année, et « des formateurs professionnels très compétents et cool. C’est un univers pas du tout scolaire. Par contre, il faut bosser ». Pourquoi Louison a-t-il choisi de se tourner vers le développement alors qu’il est déjà web designer ? C’est que ce sont des domaines en pleine évolution, qui requièrent de multiples compétences, complémentaires et aussi que les débouchés seront meilleurs.

Etre développeur web consiste principalement à créer des interfaces web adaptées pour son client ; webdesigner, plus centré sur l’aspect graphique, consiste à imaginer et intégrer des maquettes au site web. Louison confirme : « J’avais envie d’aller plus loin après ma formation de web designer. Apprendre la multitude de langages informatiques qui existent. Et puis un développeur web est ultra recherché aujourd’hui, plus qu’un webdesigner en tout cas. »

La crise sanitaire et le télétravail qui se développent ne peuvent que lui donner raison. Les débouchés sont certains, si l’on est créatif et entreprenant. Dans le centre de formation de Louison, 81 % des étudiants en développement web ont trouvé un emploi dans les six mois après leur formation et 100 % sont en CDI ; en web design, le taux d’emploi à la sortie s’élève tout de même à 78 %.

Après s’être cherché, avoir tenté différents chemins, appris à mieux se connaître aussi, Louison a donc choisi une voie sûre. À côté de son nouveau métier, il n’oublie pas pour autant son autre passion, la musique. Ayant retrouvé le goût d’entreprendre, « le temps et l’envie », Louison a remonté une association et projette de développer… des playlists digitales partagées !

Texte : Aurélie Dunouau
Photo : tmv

Un petit tour par le « coffee bike » La Bicyclerie

#VisMaVille José et Amélie Galindo tiennent en tandem la Bicyclerie, place de la Victoire à Tours, lieu bien connu des amoureux du vélo et des bons cafés.

« Ce n’est ni un magasin de vélo, ni un café, mais plutôt la combinaison des deux », annonce José Galindo, le propriétaire des lieux. Et il y tient à ne pas réduire sa boutique à la vente de vélos ni à leur réparation. Tout comme sa femme, Amélie, avec qui il a monté ce projet voilà trois ans.

Car pour cet ancien chargé de communication et cette éducatrice spécialisée, l’état d’esprit du lieu compte tout autant. Voire plus. Ils ont voulu en faire une boutique chaleureuse, où les gens du quartier et les voyageurs de passage papotent autour de jus de fruits ou de bières bio.

« Ce n’est pas qu’une expérience artisanale et commerciale, elle est aussi humaine. Nous sommes à côté de la Loire à vélo. Ainsi, nous faisons de belles rencontres avec des voyageurs du monde entier. C’est fou de voir tous ces jeunes faire de longues distances à vélo, ces femmes seules ou même un monsieur qui est parti depuis cinq ans ! »

Ce concept de vélo-café, importé d’Orléans, les a séduits et fait ses preuves. « Il arrive que des habitués viennent juste prendre un café », sourit Amélie, qui s’occupe à mi-temps du bar et de la restauration du jeudi au samedi, lorsqu’elle ne travaille pas aux côtés des jeunes. Les produits locaux et bio ont la part belle, ils font travailler le Cafecito d’à côté, une copine traiteur pour les tartines et un producteur de Vouvray, juste à côté de chez eux, à Chançay.

Seule entorse aux circuits courts, une bière espagnole, qui rappelle les origines de José. Ils ont obtenu la licence bar et restauration juste avant le confinement, seules les boissons à emporter fonctionnent pour le moment mais, dès que possible, la restauration du midi reprendra.

Le BMX et ses bosses c’est le loisir de José. « J’ai toujours fait du vélo et plus spécialement du BMX, parfois en compétition. » S’il en vend parfois à la boutique, ainsi que quelques vélos électriques, ce sont plutôt les vélos de ville et les « gravel », des vélos de route qui roulent bien sur les chemins, qui ont la cote. « Nous vendons principalement du neuf, mais aussi un peu d’occasion. Et de ce côté-là, les carnets de commande sont pleins. Ça nous frustre, car nous nous sommes aussi installés sur cette place pour que les gens puissent essayer les vélos avant d’acheter ! »

La situation est similaire chez leurs collègues, dopés aussi par la prime de la Ville de Tours à l’achat. Quant à l’atelier réparation, le scénario se répète : la prime de 50 euros de l’Etat fait que les vélos en réparation s’accumulent. « Nous en avons une vingtaine en ce moment. » José a fort à faire, épaulé cette semaine par son jeune stagiaire. Heureusement il y a des pauses cafés !

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Année de césure : quand le break est un plus

Si elle est fréquente dans les pays anglo-saxons, l’année de césure ou de break laisse encore perplexe certaines personnes en France. Pourtant, c’est l’occasion de vivre des expériences uniques et d’acquérir des compétences.

(Photo illustration Adobe Stock)

À la manière des couvertures du célèbre « Guide du Routard », Alexis a attrapé son sac-à-dos il y a quatre ans, pour partir au bout du monde. « Je rêvais depuis longtemps de faire un grand voyage, et je me suis dit que c’était le bon moment : j’étais bien lancé dans mes études de médecine, mais il y a un gros concours à passer en 6e année. En partant entre la 4e et la 5e année de cursus, je m’assurais d’avoir encore deux ans pour préparer cette échéance à mon retour. »

Alexis relève alors le défi de partir de France pour rejoindre la Nouvelle- Zélande, en auto-stop (avec quelques trains, bus et avions tout de même sur sa route). Turquie, Iran, Émirats arabes unis, Inde, Birmanie, Thaïlande, Malaisie… Durant un an, le jeune homme a parcouru des milliers de kilomètres pour atteindre son objectif.

Et la médecine dans tout cela ? « Je n’avais pas fait ce voyage par besoin de m’échapper, j’étais donc content de revenir. J’ai eu un peu de mal à réactiver mes connaissances, je redouble d’ailleurs ma 6e année, mais je suis très content d’avoir réalisé ce projet. J’ai fait des rencontres incroyables, cela m’a appris la bienveillance, et je fais plus facilement confiance aux autres. » À 25 ans, le voici donc aujourd’hui en route vers son concours et la carrière médicale, sans regret sur cette année de globe-trotteur.

Travail et voyage font bon ménage

Ophélie, elle, a préféré voyager tout en gardant contact avec ses études. Aujourd’hui professeure d’espagnol au lycée, elle avait déjà passé une année de licence en Erasmus en Espagne.

Pas rassasiée, elle projette alors un voyage en Amérique latine : « Je ne voulais pas être en mode études, et je devais financer ce projet. J’ai donc cherché un travail là-bas, en contactant les Alliances Françaises de plusieurs pays, pour y enseigner le français ».

À force de CV et lettres de motivation, Ophélie finit par décrocher un poste de formatrice à Buenos Aires, en Argentine, où elle passe donc trois mois. En travaillant sur place et avec la colocation, elle partage le quotidien de millions d’Argentins.

Dans la foulée, elle parcourt durant quatre mois le Pérou, le Chili et la Bolivie, sans autre contrainte que celle de jouer la touriste… et de perfectionner son espagnol et sa connaissance des cultures latinoaméricaines, qu’elle fait aujourd’hui découvrir à ses élèves. « Partir juste avant le Master MEEF (Métiers de l’Enseignement de l’Education et de la Formation) m’a permis de donner un peu de consistance aux études que j’avais faites, et de confirmer que j’étais sur la bonne voie professionnelle ».

Transformer le break en atout

Céline Boulage, conseillère en compétences et recruteuse au sein de l’agence C Bo Talents, ne voit jamais d’un mauvais œil un CV où une année de césure vient interrompre un parcours. Bien sûr, certaines expériences peuvent directement booster un CV : « Si on demande une personne qui parle anglais, un séjour en Australie est forcément valorisant ! ».

Mais ce n’est pas tout : « Aujourd’hui la plupart des recruteurs misent sur des savoirs-êtres. Or on sait que quelqu’un qui a voyagé aura de l’autonomie, de la prise d’initiative, de la polyvalence, une capacité à s’adapter, contrairement à un candidat qui aura passé toute sa vie dans la même ville par exemple. »

Comment savoir si notre année « hors-études » peut jouer en notre faveur ? Il faut déjà s’assurer que l’on correspond bien au profil recherché. Si c’est le cas, à nous de mettre en valeur notre expérience hors-norme : « Tout est affaire de communication et de présentation. Nous avons tous des talents, et ce que vous avez fait a de la valeur, alors n’ayez pas peur ! Cette année de coupure vous a apporté du positif, ne craignez pas de le valoriser. »

Si l’après-césure est donc à aborder avec sérénité, reste à bien préparer en amont cette coupure : budget, passeport, réglementation du secteur professionnel ou du pays où j’envisage de travailler, et calendrier… À vous de jouer !

Touraine : Le secteur de l’événementiel en crise

Une étude publiée par la CCI de Touraine montre que l’événementiel en Indre-et-Loire est très durement touché par la crise. Plus d’un tiers des sondés pense à un dépôt de bilan.

Les faits

La CCI de Touraine a publié une étude sur les impacts multiples de la crise sanitaire sur le secteur de l’événementiel. Sans surprise, puisque quasiment à l’arrêt depuis de nombreux mois, il est très durement touché. On y apprend que 80 % des entreprises ayant participé à cette enquête ont perdu 50 % de leur chiffre d’affaires.

Si 51 % ont obtenu un Prêt garanti par l’État, 33 % l’ont déjà consommé. La moitié des acteurs anticipent une perte de 75 % de leur chiffre d’affaires avant le mois d’avril. Et, donc, plus d’un tiers estime possible un dépôt de bilan dans les six prochains mois. Les cinquante-trois entreprises qui ont participé à l’étude représentent pas moins de 800 emplois.

Enfin, 38 % des sondé(e)s ont déclaré songer à licencier. Dans le lot, de nombreuses entreprises sont de très petites structures, d’autant plus fragiles.

Les enjeux

Pour tous les professionnels du secteur, il y a donc désormais urgence à agir. Le secteur pèse lourd dans l’économie locale et régionale. Les acteurs de l’événementiel et du monde du spectacle réclament de la visibilité pour les mois à venir. Une tournée, par exemple, nécessite au moins 3 mois de préparation. Il faut également penser à la commercialisation des grands événements qui se fait bien en amont. Quant aux spectacles en plein air, c’est encore le flou total, malgré les promesses du gouvernement.

Le point de vue

Philippe Roussy, le président de la Chambre de commerce, a rappelé que les protocoles sanitaires étaient très respectés dans le monde de l’événementiel et que « même les hôtels et restaurants ont connu quelques moments de respiration depuis mars 2020 ». Il souligne que ce secteur représentait « plus d’emplois que celui de l’automobile », en France. Des emplois, justement, nombreux… mais aussi très variés (voir aussi notre portfolio en fin de journal sur les différents corps de métiers en souffrance dans le monde du spectacle).

Aurélien Germain

Le Tours FC retrouve la compétition

Après des mois de « coupure », le Tours FC retrouve le plaisir de retourner sur le terrain. Pour de bon !

Des nouvelles du Tours FC ! (Photo archives NR)

Le Tours FC jouait ce dimanche 31 janvier son 6e tour de la Coupe de France. Oh, ne nous emballons pas, l’affiche n’avait rien du match de gala, puisque que les Tourangeaux se déplaçaient sur la pelouse de Saint-Jean-de-Braye, valeureuse équipe de Régionale 2, soit deux divisions en dessous d’eux.

Oui, mais cette rencontre n’était finalement pas si anodine, puisqu’il s’agissait de la première sortie officielle des Ciel et Noir depuis plus de trois mois et que la Coupe demeure l’unique compétition en cours actuellement. L’occasion d’une petite revue des effectifs.

Reprendre l’opération conquête

Levons d’emblée le voile, les Tourangeaux se sont imposés, mais non sans trembler. Après une ouverture du score rapide (5e minute de jeu), ils ne parvenaient pas à faire le break et, chose déjà vue, se faisaient même rejoindre avant la mi-temps. Un pénalty arrêté plus tard, les Tourangeaux parvenaient à se qualifier en toute fin de rencontre. L’aventure continue donc en Coupe de France et la petite flamme de la compétition reste allumée.

Côté championnat de Nationale 3, interrompu depuis le mois de novembre, le TFC pointe à une modeste 6e place, après une entame de saison un peu timide. Mais n’oublions pas que, la saison dernière, les Tourangeaux avaient survolé les débats et gagné leur billet pour l’étage supérieur, montée qui avait été invalidée par les instances financières.

Grâce au statut professionnel dont ils continuent de profiter, les Tourangeaux peuvent toujours s’entraîner, ce qui n’est pas le cas de nombre d’équipes à leur niveau. Donc, oui, il y a toujours une équipe à la Vallée du Cher. Une équipe qui n’attend plus qu’une chose : reprendre dès que possible l’opération reconquête qu’elle avait entamée avant la crise sanitaire.

M.P.

Couvre-feu : les contrôles renforcés dès ce week-end

Les forces de l’ordre veilleront au respect du couvre-feu dans tout le département.

Ce vendredi 29 janvier, la Préfète Marie Lajus a prévenu que les contrôles des forces de l’ordre seraient renforcés pour le couvre-feu qui a lieu de 18 h à 6 h du matin. Elle estime que « la situation sanitaire demeure préoccupante ».

« Pour éviter la saturation de nos hôpitaux et sauver des vies, il est impératif que l’ensemble de nos concitoyens fassent preuve de civisme et de responsabilité », indique, dans un communiqué de presse, la préfecture d’Indre-et-Loire.

Seuls les motifs dérogatoires seront valables (notamment raisons professionnelles et motif de santé) et il faudra se munir de son attestation.

Les contrôles seront renforcés dans tout le département, que ce soit en zone urbaine ou rurale.

Pour rappel, le non-respect du couvre-feu est passible d’une amende de 135 €.

Il y a 50 ans, l’année culte du rock

Quel est le point commun entre Led Zeppelin, The Doors, John Lennon ou encore David Bowie ? Tous ont sorti un album légendaire en 1971. 2021 fêtera donc les 50 ans d’une tripotée de disques toujours considérés comme mythiques… L’anniversaire d’une année dorée pour le rock’n’roll.

11 janvier 1971. Les disquaires américains sont assaillis : l’album posthume de Janis Joplin, décédée par overdose trois mois auparavant, vient de sortir. « Pearl » – comme le surnom de la chanteuse – s’apprête à squatter les charts pendant longtemps.

Ce disque de la Mama Cosmique atterrit vite à la première place en Australie, au Canada, en Norvège ou encore aux États- Unis, où il restera en haut du podium de nombreuses semaines. Janis Joplin, qui a rejoint le Club des 27, aura accouché d’un ultime rejeton que le magazine Rolling Stone classera parmi les plus grands albums de tous les temps…

Cette année-là, c’est celle qui va s’imposer comme « l’année dorée du rock », d’après le terme du spécialiste de la musique rock britannique David Hepworth. Car en 1971, comme si tous les musicien(ne)s s’étaient passé le mot, on enquille les albums brillants à tout-va. Et qui brillent encore cinquante plus tard.

Pendant masculin aussi torturé que Janis Joplin, Jim Morrison sort en avril 1971 l’excellent « L.A Woman » avec les Doors. Un chant du cygne, là encore, puisque le poète maudit sera retrouvé mort quelques mois plus tard.

37 millions de copies du IV de Led Zep’

Outre-Manche, les rockeurs britanniques sont également décidés à pousser les potards au max. Le 8 novembre 1971, Led Zeppelin envoie à la face du monde son « IV ». Gravées sur ce disque mythique, les pépites Black Dog, Rock and Roll ou encore le succès interplanétaire Stairway to heaven qui propulsera le groupe au firmament. À ce jour, « IV » reste l’un des albums les plus vendus au monde, avec 37 millions de copies écoulées.

À Londres toujours, les Who cartonnent avec « Who’s next ». Et Pink Floyd vient de sortir « Meddle ». Enregistré aux célèbres Abbey Road Studios, fief des Beatles, l’album constitue – encore 50 ans après – l’un des meilleurs du groupe, ne serait-ce que par son titre-fleuve Echoes et ses 23 minutes au compteur. « Meddle », comme pièce maîtresse expérimentale, sera la transition parfaite avant le cultissime « The Dark side of the moon » (1973).

Quant aux Britanniques maléfiques de Black Sabbath, ils continuent d’évoluer en proposant « Masters of Reality ». Le son est toujours aussi lourd (le guitariste Tommy Iommi, amputé de deux phalanges, a l’habitude de détendre ses cordes pour avoir moins mal), mais ce troisième album enfumé (la consommation de marijuana durant l’enregistrement est stratosphérique) impose définitivement Black Sab’ comme les maîtres de la scène metal.

Du rock… mais pas que !

Mais tout n’est pas qu’une affaire de gros rock qui tâche. En 1971, dans un registre plus calme, John Lennon sort « Imagine » et son titre d’ouverture éponyme qui reste toujours l’un des hymnes pacifistes les plus connus au monde, repris par une palanquée d’artistes… et qui a même été diffusé le 11 septembre 2001 par l’ensemble des radios américaines.

David Bowie, lui, prend le virage pop et connaît le succès avec son « Hunky Dory ». Marvin Gaye marche sur le toit du monde en sortant un « What’s going on » mythique, tandis que le « Madman across the water » (malgré son infâme pochette) d’Elton John reste toujours pertinent aujourd’hui. Yes apprivoise au mieux son rock progressif avec « The Yes Album », Phil Collins arrive comme batteur dans Genesis sur « Nursery Cryme » et Santana offre, sur « III », un de ses classiques avec Toussaint l’Ouverture.

Reste un album un peu particulier qui finira de secouer 1971 : « The Cry of love », de Jimi Hendrix, le guitariste, décédé en 1970, n’ayant pas eu l’occasion d’apporter la touche finale à cet album. Un disque posthume, lui encore. Et lui aussi essentiel.

Aurélien Germain

Chroniques culture : BD à tout va, série échec et mat, le sens de la mélodie de Chevalrex…

Cette semaine, on a fait le plein de BD et comics pour vous faire buller. Côté musique, place à Chevalrex ; côté lecture, Camila Sosa Villada nous transporte. Et on finit par une série à rattraper d’urgence si vous vous ennuyez !

LE COIN BD / COMICS

UNDISCOVERED COUNTRY

Les États-Unis ont fermé leurs frontières sans explication, ni avertissement. Lorsqu’une équipe d’émissaires part à la recherche d’un remède contre une pandémie mondiale (tiens donc…), elle doit alors lutter pour sa survie dans ce drôle d’endroit… Ce qui frappe en premier lieu, dans l’ouvrage de Scott Snyder et Giuseppe Camuncoli (éd. Delcourt), c’est ce sublime travail visuel. Les planches, d’une beauté folle, se dégustent et impressionnent. Pour le reste, cette dystopie à la croisée de Mad Max et Contagion, malgré sa narration parfois un peu surchargée, est un véritable voyage au sous-texte politique aussi perturbant qu’intéressant. Très réussi.
A.G.

LES BD DE LA SEMAINE

Avec « L’Apocalypse joyeuse » (éd. L’Association), Lewis Trondheim entraîne notre Lapinot préféré dans une aventure où collapsologues, météorites et angoisses existentielles font bon ménage. Tout simplement génial !
Le « 1984 » culte de George Orwell fait l’objet d’une magnifique adaptation (Grasset), signée Fred Nesti, qui fait toujours aussi froid dans le dos. Cette surveillance omniprésente s’incarne aujourd’hui sur tous nos réseaux sociaux et avec « 11407 vues » (Casterman), Brunner et De Gastold offrent une belle réflexion sur leur utilisation, à travers une histoire d’ados pas si anodine…
Quant à la folie des hommes, elle reste inépuisable : en témoigne « Les Indésirables » (Rue de Sèvres) de Kiki Hugues, une histoire émouvante d’une jeune Japonaise dans les camps d’internement sur le sol américain au début des années 1940. Enfin, avec « Patrick Dewaere » (Glénat), Bollée et Hrachyan signent le sublime portrait de cet acteur irremplaçable…
H.B.

LE CD
CHEVALREX – PROVIDENCE

Il va falloir définitivement ajouter le nom de Chevalrex, alias Rémi Poncet, dans les tablettes de la pop française lumineuse et incontournable. Au long de ces douze titres gravés sur Providence (Vietnam Label), il fait se succéder ambiances bucoliques et cavalcades ténébreuses avec un sens de la mélodie qui convoque aussi bien les fantômes d’Alan Vega que ceux de David Lynch. Sur des paroles pleines d’honnêteté, on se laisse petit à petit fondre dans cet univers inclassable.
H.B.

LE MAGAZINE
SOCIETY – PANDÉMIE

Le quinzomadaire a beau nous avoir habitués à des couvertures géniales, cette nouvelle Une de Society est tout bonnement parfaite. Ce numéro spécial « Pandémie saison 2 » reprend les codes des affiches de films de science-fiction (jetez un oeil à Macron…) pour traiter des récentes actus sanitaires. On aime particulièrement les faux avis de critiques (« Des acteurs indécis et un scénario bancal » !) qui ornent le haut de cette couv’qui mériterait d’être tirée en poster ! Côté lecture, inutile de dire que le sommaire et la rédaction nous régalent de nouveau. En kiosque jusqu’au 27.
A.G.

LE LIVRE
LES VILAINES, DE CAMILA SOSA VILLADA

Premier roman dans les milieux transgenres à Cordoba en Argentine, Les Vilaines (éditions Métailié) raconte sans détour, ni misérabilisme un univers plein de tendresse et de sang. Avec son écriture à la fois insolente et soyeuse, Camila Sosa Vilada vous emporte littéralement avec ce manifeste explosif, ce portrait d’une communauté hors du commun.
H.B.

A REVOIR
LE JEU DE LA DAME

Attention, bijou ! Pour les retardataires, il est toujours temps de découvrir Le Jeu de la dame, mini-série estampillée Netflix, située en pleine Guerre froide, dans laquelle Beth Harmon, une jeune femme, va faire sa place dans le monde international des échecs (un univers exclusivement masculin). Succès insolent à sa sortie, Queen’s Gambit (en V.O) est tout sauf un échec : intelligente, féministe, solide dans sa mise en scène, passionnante et emmenée par une Anya Taylor-Joy grandiose… Bref, un coup de maître qui met échec et mat une tripotée de séries de ces dernières années.
A.G.

 

Une vie de passion au service du thé

#VisMaVille Éric Chable, commerçant aux mille vies, officie depuis deux ans à la boutique Au fil du Thé de Tours. Il y partage son goût des thés d’exception.

Ce froid matin de janvier, une cliente s’avance en commandant son thé favori : « Un rêve de Martinique, s’il vous plaît ! ». « Un petit sachet ou un grand ? », questionne le vendeur. La réponse fuse : « Un grand, car ça part trop vite ! » Aussitôt la boîte de thé ouverte, des effluves d’ananas embaument la boutique.

Entrer chez Au fil du Thé, rue du Commerce, vous procure d’emblée une sensation de bien-être. Senteurs des thés, couleurs chatoyantes, belle collection de vaisselle du monde entier, cet endroit douillet vous enivre comme dans un cocon. Pas étonnant que son gérant, Éric Chable, dit « y passer tout son temps. Même les jours fériés, je suis parfois le seul ouvert dans la rue. Je suis bien ici ».

Depuis bientôt deux ans, il s’est immergé avec délectation dans l’univers du thé, bien que ce ne soit pas sa formation. Commerçant, pâtissier, gérant de la brasserie Le Valmy avec son frère juste avant, il a eu, à 60 ans, un « un coup de cœur pour cette boutique ».

Le thé ? Qu’il s’en souvienne, il en a presque toujours bu, depuis que son médecin a décelé une intolérance au lactose, et même cuisiné lorsqu’il confectionnait des gâteaux. Alors, presque comme une évidence, il fait désormais corps avec le thé, amateur des crus d’exception et particulièrement des thés Oolong, « les meilleurs thés au monde pour moi, très subtils ».

Cependant, Éric n’impose pas ses goûts aux clients mais cherche au mieux à les conseiller, trouver le thé qui leur fera plaisir. « Il faut beaucoup de patience et d’écoute pour faire ce métier pour arriver à cerner les goûts. » Sa boutique compte environ 350 références de thés. Les best sellers ? Les thés fruités, parfumés, qui changent selon les saisons. Bientôt le thé de printemps fleurira avec ses douces senteurs de fleurs.

L’été, les arômes de pêche et d’amande dominent. Éric Chable propose une petite sélection industrielle avec Damman mais travaille surtout avec des producteurs et assembleurs artisanaux. Ce qui fait la différence dans la qualité et le choix des thés « difficiles à trouver ailleurs ». Il a une intermédiaire qui va elle-même recueillir des thés nature chez des petits producteurs du Népal et de Thaïlande. Il est en direct avec un Français installé en Thaïlande qui produit un thé de 20 ans d’âge !

Les familles japonaises Atanabe et Morimoto figurent dans les photos de la boutique. Le reste, ce sont des assembleurs travaillant en France qui associent le thé avec des fruits et des fleurs. Éric, qui a beaucoup voyagé par le passé, en Amérique et en Europe, rêve désormais de partir à la rencontre de ses petits producteurs au Vietnam et au Japon. En attendant de pouvoir à nouveau prendre l’avion, il voyage au cœur de sa boutique en savourant ses thés.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

La Langue des signes française, une langue à part… entière !

La Langue des Signes Française n’est pas un langage « faute de mieux », mais bien une langue. Longtemps interdite, reconnue officiellement par une loi française de 2005, elle a fait son entrée en option du baccalauréat en 2008. Une histoire longue et complexe, pour une langue d’une richesse insoupçonnée que l’interprète Amélie Hédin, de l’agence Tours2Mains, nous aide à comprendre.

On parle de LSF, Langue des Signes Française : chaque pays a donc sa langue des signes ?

Oui, et de ce que j’en sais, le vocabulaire varie d’un pays à l’autre, mais des similitudes existent dans la syntaxe (la construction des phrases). Deux sourds de pays différents ne mettront ainsi que deux ou trois jours à communiquer assez aisément ensemble. Il existe par ailleurs une langue des signes internationale, qui est utilisée dans des événements internationaux essentiellement.

Apprendre la LSF, est-ce très différent de l’apprentissage de l’espagnol, de l’anglais… ?

C’est comme pour toute langue : on peut avoir des facilités… ou non ! En ce qui me concerne, j’ai eu plus de facilités avec la LSF (et avec l’allemand) qu’avec l’espagnol ou l’anglais, mais cela ne s’explique pas. J’ai été séduite par cette langue et j’ai tout de suite eu de bons contacts avec la communauté sourde. Cela a joué sur mon amour de la langue, que j’ai apprise de manière intensive après une licence de lettres, avant un master d’interprétariat français-LSF.

Qui dit langue dit grammaire, conjugaison, vocabulaire : la différence est grande entre français et LSF ?

Les avis divergent sur la grammaire : certains disent que la langue des signes a une grammaire très figée, avec en premier le « où/quand/qui/comment », puis le développement, et à la fin de la phrase l’action, le verbe. D’autres trouvent que la LSF est assez souple et que la grammaire est aléatoire, avec plusieurs manières d’organiser les informations dans la phrase.

Mais quoiqu’on pense, la grammaire n’est pas la même en LSF et en langue française. Et on n’interprète pas mot à mot : on interprète du sens, comme pour toute langue. Vous n’interprétez pas « il pleut des cordes » au sens littéral en LSF, ni dans les autres langues, tout comme des expressions en LSF verront leur sens interprété en français. Sans oublier les expressions du visage et l’intensité des mouvements, qui sont l’équivalent de l’intonation pour la langue des signes.

Un sourd qui lit et écrit en français et s’exprime en LSF est donc en situation de bilinguisme ?

C’est comme si on vous demandait d’écrire en anglais et de parler en allemand, car la langue des signes française est bien une langue à part entière !

Propos recueillis par Maud Martinez

Volley : Bruno Poilpré, le nouveau boss du TVB

Il est le successeur d’Yves Bouget : Bruno Poilpré a pris la présidence du Tours Volley Ball. On fait les présentations.

Bruno Poilpré, à la tête du Tours Volley Ball (Photo capture d’écran TVB)

Le club phare du sport tourangeau, notre cher TVB, a un nouveau président. Pas de départ dans la douleur pour l’emblématique Yves Bouget, qui présidait aux destinées du volley tourangeau depuis 4 ans, puisqu’il vient de prendre la présidence de la Ligue Nationale et qu’il souhaite simplement éviter tout conflit d’intérêt avec son club de cœur.

C’est Bruno Poilpré, membre du Conseil d’administration et patron de l’entreprise Roulliaud, partenaire historique du club, qui reprend donc le flambeau. Dans une vidéo de présentation, le nouveau dirigeant a annoncé qu’il entendait développer, dans le cadre du club, le concept de « sport spectacle ».

« Il faut que vous ressortiez de la salle avec la banane »

« Quand vous viendrez assister à un match de volley, a-t-il expliqué, que l’on gagne ou que l’on perde, il faut que vous ressortiez de la salle avec la banane, avec la pêche et que vous ayez participé à une soirée mémorable. »

Par ailleurs, le nouveau dirigeant n’a pas caché son ambition de faire briller le club encore plus que ne le fait aujourd’hui, en Touraine et au-delà. « Il est tout de même regrettable, a souligné Bruno Poilpré, que le TVB soit connu au Brésil quand vous allez faire du beach volley et que, malheureusement, parfois, en interrogeant un piéton à La Membrolle, on découvre qu’il ne le connaît pas ».

« Pour moi, a conclu le nouveau président, ce club fait partie du patrimoine culturel et sportif de la Touraine, au même titre que les châteaux de la Loire ou les vignobles. » Vivement que l’on puisse en retrouver le goût et l’odeur, sur le parquet de Grenon !

Horoscope WTF du 20 janvier au 2 février 2021

Avant un éventuel reconfinement ou une hypothétique fin du monde, l’astrologue de tmv vous a gardé un petit horoscope pour bien débuter l’année. Aucune pitié pour les douze signes : comme ça, pas de jaloux ! Bonne année !

Bélier

Amour

Que dalle, rien, nada. Et ce, jusqu’à avril minimum.

Gloire

Oh bah désolé, vous n’êtes toujours pas le couteau le plus aiguisé du tiroir…

Beauté

Vous allez faire un bras-de-fer avec Jamel Debbouze ce dimanche. Mais vous perdrez.

Taureau

Amour

Comme disait Henry David-Thoreau, « il n’y a qu’un remède à l’amour : aimer davantage ». (naaaan, on déconne. L’amour, ça pue)

Gloire

Les gens qui embêtent les Taureaux, c’est comme les pantacourts : ça ne devrait pas exister

Beauté

Votre historique Google me susurre que vos recherches « Comment se débarrasser de l’aérophagie » nuiront à votre vie affective.

Gémeaux

Amour

Un mec chauve me rappelle de vous dire que c’est pas marqué dans les livres, que l’plus important à vivre, est de vivre au jour le jour, le temps c’est de l’amour.

Gloire

Vous avez l’ouverture d’esprit d’une huître.

Beauté

Un slip en acier trempé et c’est parti ! Vous voilà fin prêt(e) pour mener la guerre à votre folle libido.

Cancer

Amour

La tristesse de la vie fait que vous finirez dans les bras d’un(e) Taureau…

Gloire

Quel bonheur de dire qu’en 2021, vous n’aurez plus à serrer la main ou faire ces bises dégueulasses.

Beauté

On ne vous critique pas. On vous dit juste de penser à l’anti-cernes…

Lion

Amour

C’est la baguette magique qui choisit son sorcier, si vous voyez ce qu’on veut dire… Krrrkrrr.

Gloire

Tel Pinocchio, vous allez avoir la gueule de bois.

Beauté

Votre allure de lombric n’impressionne personne, vous savez ?

Vierge

Amour

Force est de constater qu’au niveau des relations, vous provoquez les mêmes sensations qu’une pizza hawaïenne.

Gloire

Vous êtes une source d’inspiration pour tout le monde et…

Beauté

… Ah non, merde désolé, je devais écrire ça aux Balances.

Balance

Amour

Si on était un oiseau, on ferait un nid douillet dans votre cœur…

Gloire

… Maiiiiiiiis, on n’est pas ce foutu oiseau et vous n’avez pas de cœur. Allez A+ !

Beauté

Et si, même après la pandémie, votre ex restait masqué(e) ?

Scorpion

Amour

On vous tourne souvent autour, sans jamais aller plus loin. Bref, on vous surnomme le Rond-Point.

Gloire

Vous avez de bonnes idées, mais votre charisme de gastéropode vous ferme bien des portes.

Beauté

Comme le dit le dicton, le putois ne sent pas des aisselles.

Sagittaire

Amour

N’oubliez pas qu’il ne faut jamais recongeler un produit décongelé… (z’avez pigé la métaphore ?)

Gloire

Pourquoi ? Aucune idée. Peut-être parce que ça rime avec pomme de terre et que les patates, c’est utile pour la raclette.

Beauté

Fini, la glandouille ! 2021 est l’année où vous abandonnerez votre carrure de chips.

Capricorne

Amour

Vous avez des papillons dans le ventre en le/la voyant. L’amour ? Eh non. Juste la gastro. Bisou.

Gloire

Comme le dit un proverbe africain : « Quand on monte au cocotier, il faut avoir le cul propre. » A+ !

Beauté

Vous allez croiser un bébé moche. Ce qui vous rappellera à quel point vous êtes l’être le plus divin de cette planète.

Verseau

Amour

Vos cris de lamantin dans les moments intimes finiront par vous porter préjudice.

Gloire

La constellation du Freddie Mercury vous rappelle que scaramouch, scaramouch, will you do the fandango.

Beauté

Un proverbe dit que les enfants, c’est comme les crêpes : la première est toujours loupée, les autres, ça va. À vous de voir quelle crêpe vous êtes…

Poissons

Amour

Arf, c’est comme une fin de baguette de pain. Va falloir vous contenter des miettes.

Gloire

Poissons, ça rime avec « qui ont toujours raison ». (mais ne vous enflammez pas, vous avez souvent tort)

Beauté

Vos tétons crient famine.

Sourds et malentendants : et si on les écoutait ?

Invisibles, les sourds et malentendants ? S’ils sont discrets du fait d’un handicap qui n’est pas décelable au premier coup d’œil, ils ont pourtant beaucoup à nous dire ! Avec la langue des signes française, nous pénétrons dans un nouveau monde. Suivez le guide !

Collège Léonard de Vinci. Des ados papotent dans la salle de classe. Shifa « parle avec les mains », en langue des signes française (LSF). Paul-Idriss s’adresse à nous oralement, et signe avec ses camarades. À eux deux, ils reflètent en partie la diversité du monde des sourds. Shifa est en effet sourde profonde, tandis que Paul-Idriss dispose d’appareillages lui permettant d’entendre le monde qui l’entoure, ce qui l’aide à « oraliser » : à utiliser sa voix pour parler.

Les treize élèves de l’Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire et ceux suivis par l’IRECOV dans ce collège reflètent les progrès de l’institution scolaire dans l’intégration des publics sourds et malentendants. « Ils suivent une partie de leurs cours dans la salle ULIS, ils ont des cours de LSF, et reçoivent le reste des enseignements dans leur classe de référence, avec un(e) interprète en LSF si les familles l’ont demandé », explique Cindy Thareau, coordinatrice du dispositif.

« Ma fille oralise, mais elle préfère utiliser la LSF »

Derrière l’éducation qui s’améliore, et avec elle des perspectives professionnelles qui s’élargissent, les familles sont en effet des moteurs. C’est à leur obstination qu’on doit l’arrivée du bilinguisme en langue des signes au collège il y a quatre ans et au lycée Vaucanson depuis l’an dernier.

Mais le choix de la LSF ne va pas forcément de soi, comme en témoigne Marie-Michèle, maman d’une ado diagnostiquée à 18 mois : « Notre fille a été opérée, son implant cochléaire lui permet d’entendre partiellement. Au début je voulais à tout prix qu’elle parle, c’était aussi l’avis des médecins. Mais quand on ne comprend pas son propre enfant, la LSF s’impose. Aujourd’hui ma fille oralise, mais elle préfère utiliser la LSF, car c’est dans cette langue qu’elle comprend et apprend le mieux. »

Pour certains sourds, la découverte de cette langue est ainsi un soulagement. Anne-Claire Prigent est de ceux-là. Appareillée dès la petite enfance, elle a reçu une éducation dite « oraliste » : « Grâce à l’orthophonie, on apprend à articuler en copiant ce qu’on voit, et je lis sur les lèvres. »

Enfance et adolescence se déroulent donc dans le monde des entendants. « Puis avec la LSF, j’ai rencontré des sourds et découvert un monde auquel j’appartenais sans le connaître ! ». Dans sa vie professionnelle de contrôleuse de gestion, elle n’hésite plus à faire appel à un interprète pour les réunions, quand les visages trop nombreux ne lui permettent pas de suivre les conversations.

Jeux de mains…

Oraliser pour être « normal » à tout prix ? C’est l’idée que le monde entendant a imposé aux sourds pendant près d’un siècle. Alors que la France a été pionnière dans l’éducation des sourds et la création d’une langue des signes avec l’abbé de l’Epée au XVIIIe siècle, le Congrès de Milan de 1880 a ruiné ces efforts en interdisant la langue des signes, considérée comme un obstacle à l’oralité. « Mon mari a connu l’époque où on attachait les mains des sourds pour les empêcher de signer ! ».

Devenue sourde à l’adolescence, Mireille Lecoustre a conservé l’usage de la parole à raison d’orthophonie et de théâtre, qu’elle enseigne avec la Compagnie du Bonheur. Elle n’en est pas moins engagée : « La LSF est notre langue naturelle, et le handicap est avant tout social ! Les “ sourdingues ”, ce sont les sourds qui devenaient fous car ils ne pouvaient pas s’exprimer. »

Un pôle santé pour personnes sourdes ?

Pour elle, le milieu médical a donc un rôle important à jouer, en étoffant ses connaissances sur la vie des sourds, pour renseigner au mieux les parents, leur laisser le choix, et ne pas opposer appareillage auditif et LSF. Pour Pascal Carré, président de l’Association Expression Tours, l’enjeu est aussi dans l’accueil des patients : « J’ai été emmené seul aux urgences pour un AVC, et pendant plusieurs heures, je ne savais pas ce qui m’arrivait. Ma souffrance, c’était de ne pas pouvoir communiquer. »

Suite à cette expérience, Pascal rêverait donc de créer un pôle santé pour personnes sourdes, ou au moins un accueil pour sourds à l’hôpital. Maintenant que l’éducation est possible en LSF, encore faut-il que les services quotidiens et la culture soient accessibles. Et pour cela, une solution : écouter ce que les sourds ont à dire !

Texte : Maud Martinez / Photos : Adobe Stock

Aide à l’achat de vélos : quel est le bilan ?

Entre octobre et décembre, la Ville de Tours avait mis en place une opération d’aide à l’achat de vélos. Un succès pour la municipalité, un « mésusage de l’argent public » pour l’opposition.

1 464 vélos ont été financés grâce au dispositif mis en place par la Ville. (Photo archives NR Hugues Le Guellec)

Les faits

Remontons d’abord le temps ! Retour au début du mois d’octobre 2020 : la Ville de Tours met alors en place une aide à l’achat de vélos. Jusque fin décembre, la municipalité décide de rembourser jusqu’à 50 % de la facture pour l’achat de tout vélo neuf ou d’occasion gravé, sous certaines conditions.

Quelques semaines après la fin de l’opération, le maire et son équipe ont communiqué sur les résultats. Pour eux, le bilan est satisfaisant et ce coup de pouce a permis l’achat de 1 464 vélos grâce à la Ville. On apprend également que les habitants de Tours-Nord ont bien profité de la chose, puisqu’ils représentent 28 % des personnes qui ont sollicité cette aide. Le centre de Tours concentre la partie la plus importante des acheteurs. Enfin, l’adjointe Armelle Gallot-Lavallée a précisé qu’on notait dans les résultats 80 % de vélos mécaniques achetés, contre 20 % d’électriques.

Les enjeux

« Ça a très bien fonctionné », précise Emmanuel Denis qui rappelle qu’il s’agissait là d’inciter « à utiliser le vélo pour les déplacements au quotidien ». L’objectif n’était donc pas de financer des biclous juste pour le plaisir de se balader, mais aussi et surtout de former « des vélotafeurs », du nom de cette communauté qui privilégie les modes de transports doux pour aller travailler.

Le contexte

Cette opportunité était inscrite dans un timing précis. L’opération est désormais bel et bien terminée. Toutefois, Emmanuel Denis a laissé comprendre que ce genre d’aide financière pourrait peut-être recommencer au cours de son mandat (pas en 2021 en tout cas).

Le point de vue

Avec ces plus de 1 400 vélos, c’est donc évidemment un succès pour la municipalité. L’enveloppe de départ prévue, soit 50 000 €, a cependant été largement dépassée, puisqu’elle a grimpé à 318 582 €.

Aucun danger pour les finances communales, mais l’opposition – par la voix des Progressistes – s’est émue de ce « mésusage de l’argent public dans une période où toute l’attention de la municipalité devrait porter sur les plus fragilisés par la pandémie ». Pour eux, le dépassement du budget aurait pu être davantage dédié « aux pratiques cyclables émergentes, tel le vélo- cargo ».

Indre-et-Loire : 5 centres de vaccination dès le 18 janvier pour les plus de 75 ans

La préfète d’Indre-et-Loire, Marie Lajus, a annoncé l’ouverture de cinq centres de vaccination pour les personnes âgées de 75 ans et plus. Début de la campagne le lundi 18 janvier.

Entre 2 000 et 3 000 doses de vaccin pourront être administrées chaque semaine. (Photo NR – Patrick Lavaud)

La campagne de vaccination pour les personnes âgées de 75 ans et plus va débuter à partir de ce lundi 18 janvier. Cinq centres dans le département vont ouvrir à cette occasion. C’est ce qu’a annoncé la Préfète Marie Lajus, lors d’une conférence de presse mercredi soir.

« Cela se fera sur prise de rendez-vous uniquement », ont indiqué les services préfectoraux. Ces centres seront situés à Tours, Joué-lès-Tours, Chinon, Amboise et Neuillé-Pont-Pierre. Un sixième à Loches pourrait ouvrir un peu plus tard, le 25 janvier.

Les lieux en détail

Voici où se trouveront précisément ces cinq centres :

> Aux Halles de Tours

> A la Maison des associations du Clos Neuf à Joué-lès-Tours

> Salle des fêtes du théâtre d’Amboise

> Salle Descartes adossée au CHU de Chinon

> Centre médical du SDIS à Neuillé-Pont-Pierre

Le pilotage sera assuré par la Préfecture, les mairies et les Communautés professionnelles territoriales de santé. Il devrait y avoir entre 2 000 et 3 000 doses de vaccin par semaine, dont la logistique sera gérée par le CHU de Tours.

La vaccination se fera du lundi au samedi. Pour prendre rendez-vous (on le rappelle, obligatoire), il faudra se connecter sur une plateforme en ligne sur Internet ou en appelant un numéro vert (celui-ci sera communiqué vendredi normalement).

La Ville de Tours va expérimenter la vidéo-verbalisation du stationnement gênant

Cette expérimentation débutera à partir du 18 janvier. Dans un premier temps, elle concernera trois secteurs de la ville.

L’expérimentation débutera très prochainement (photo archives)

A compter du 18 janvier prochain, la Ville de Tours va expérimenter la vidéo-verbalisation du stationnement gênant. Cette procédure permet à un agent assermenté de « constater sur un écran de contrôle une infraction au code de la route filmée par une caméra de vidéo-protection implantée sur la voie publique », rappelle la municipalité.

L’objectif affiché est de « pacifier l’espace public et limiter les actes d’incivisme ».

Trois secteurs concernés dans un premier temps

Concrètement, l’image du véhicule en stationnement gênant sera capturée pour identifier sa marque. La plaque d’immatriculation sera également lue (un temps de latence de 5 minutes sera observé). L’agent verbalisateur pourra alors réaliser un PV par voie électronique qui sera envoyé automatiquement au Centre national de traitement de Rennes. La contravention sera ensuite adressée au domicile du titulaire de la carte grise du véhicule mis en cause.
A noter également qu’un temps de latence d’un minimum de 5 minutes sera mis en place avant la verbalisation.

A Tours, sept agents seront affectés à cette mission qui ne manque déjà pas de faire réagir et causer sur les réseaux sociaux de la municipalité…

Pour cette expérimentation, la municipalité a décidé de s’attaquer d’abord à trois secteurs-clés de la ville : le Vieux Tours, le quartier Colbert et le secteur mairie/gare/rue de Bordeaux.


> La contravention sera de 135 €. Des panneaux seront installés pour notifier de la zone de vidéo-verbalisation.

Les commerces pourront ouvrir tous les dimanches de janvier

La Préfecture vient de l’autoriser ce vendredi 8 janvier : ouverture dominicale pour les commerces d’Indre-et-Loire acceptée.

Les commerces sont autorisés à rester ouverts les dimanches du mois de janvier (Photo archives NR – Hugues Le Guellec)

Un ouf de soulagement pour les commerçants ? Ce vendredi 8 janvier, la Préfecture d’Indre-et-Loire a annoncé que les magasins pourraient ouvrir les dimanches 10, 17, 24 et 31 janvier.

La décision a été prise pour leur permettre de relancer leur activité, après des derniers mois mouvementés et très difficiles. Elle a été prise en concertation avec la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), les syndicats, la Chambre des métiers et les communes et communautés de communes.

Les soldes doivent normalement avoir lieu du 20 janvier au 16 février.

Emmanuel Macron attendu à Tours mardi 5 janvier : un rassemblement prévu place Jean-Jaurès

Le Président de la République doit se rendre à la CAF d’Indre-et-Loire, à Tours. Un appel au rassemblement a été lancé.

Emmanuel Macron était déjà venu en Touraine, notamment en 2018 (Photo archives NR – Julien Pruvost)

Ce mardi 5 janvier, à 14 h, Emmanuel Macron est attendu à Tours. De passage à la CAF d’Indre-et-Loire, le président doit promouvoir la réforme de la pension alimentaire, entrée en vigueur le 1er janvier, comme l’avait annoncé La Nouvelle République fin décembre.  

Pour ce déplacement, le premier de l’année, le chef de l’Etat rencontrera notamment des bénéficiaires de cette réforme.

Un appel à la mobilisation

Cette visite présidentielle a poussé Solidaires 37 à lancer un appel au rassemblement, le 5 janvier à 11 h, place Jean-Jaurès. Titré « Pas de sécurité globale, plus de sécurité sociale ! Stop à la casse de nos droits ! », leur communiqué demande le « retrait de la loi Sécurité globale », dit « stop aux violences policières et racistes » et rappelle également d’autres revendications (soutien aux revendications des grévistes de l’ADMR 41, arrêt des contre-réformes de l’assurance chômage, défense du service public, etc.)

Quant aux Gilets jaunes de Touraine, ils ont également prévu de se rassembler place Jean-Jaurès, même heure, avant de se rendre devant la CAF. « Il est urgent de se mobiliser », indique un tract circulant sur les réseaux sociaux.


> NB : à l’heure où nous rédigeons ces lignes (4 janvier, 16 h 57), le déplacement en Touraine d’Emmanuel Macron était toujours inscrit à l’agenda du Président de la République, consultable sur le site de l’Elysée. Mais le contexte actuel peut évidemment bouleverser les choses au dernier moment.

 

Restaurateurs, cafetiers, gérants de discothèques appelés à manifester mardi 15

L’Union des Métiers de l’Industrie de l’Hôtellerie 37 appelle gérant(e)s de cafés, bars, hôtels, restaurants, discothèques, traiteurs et bowlings à se réunir dans la rue, ce mardi 15 décembre, pour alerter sur leur sort.

Il y a quelques mois, les bars devaient fermer à 22 h. Désormais, ils sont portes closes depuis trop longtemps. (Photo archives NR)

#LaissezNousTravailler. C’est avec ce hashtag que l‘Union des métiers de l’industrie de l’hôtellerie (UMIH 37) a appelé à se réunir, ce mardi 15 décembre, à Tours.

Cette grande manifestation régionale comprendra les professionnels du secteur regroupant : cafés-bars, restaurants, discothèques, traiteurs, hôtels, bowlings, ainsi que tous les fournisseurs (les producteurs, les brasseurs, les viticulteurs, les primeurs, les blanchisseurs, les grossistes, les agences d’évènementiel…).

« Oui à la lutte contre la Covid 19 mais pas à n’importe quel prix ! »

L’UMIH 37 précise que cette mobilisation a pour but de « faire prendre conscience que dans toutes les rues de France, tout le monde travaille sauf notre secteur ». Avant de préciser : « Oui à la lutte contre la Covid 19 mais pas à n’importe quel prix ! »

Sur les réseaux sociaux, l’appel a été relayé par les professionnels du secteur. Gary Constant par exemple, à la tête du Dolittle,  invite également les client(e)s et sympathisants à venir se joindre au cortège. « Pour se faire entendre et surtout défendre un art de vivre à la française (…), car l’heure est grave ».

Le rendez-vous a été donné à 14 h, ce mardi 15 décembre, place Velpeau. Le port du masque est évidemment obligatoire, tout comme le respect des gestes-barrières.

Les bonnes idées pour un Noël solidaire (2/2)

[2/2] Suite de nos bons plans et bonnes idées pour un Noël solidaire : nous ne sommes pas seuls, certains ont besoin d’aide et nous pouvons forcément aider, chacun à notre échelle.

ÂGÉS ET ISOLÉS : COMMENT LES AIDER ?

Les Petits Frères des Pauvres organisent toute l’année des activités pour maintenir le lien avec des personnes âgées isolées. Noël est bien sûr une période-clé : à l’heure où de nombreux habitants se retrouvent en famille, d’autres ressentent encore plus la solitude. Habituellement, les Petits Frères des Pauvres de Tours organisent un repas festif, qui reste pour l’instant entre parenthèses, Covid oblige. Mais les bénévoles sont les bienvenus pour venir soutenir ces actions. Pour les fêtes, et plus si affinités.

Récemment, l’association a notamment invité les enfants à dessiner des petites cartes de Noël qui seront distribuées aux personnes isolées (lire notre article ICI)

www.petitsfreresdespauvres.fr, et antenne de Tours : 02 47 37 91 70.


UN PEU D’ART POUR LA BONNE CAUSE

La boutique de créateurs Nanza s’associe à l’association tourangelle Foussini Bougou Développement tout au long du mois de décembre. Les fruits de la vente des œuvres d’art exposées iront à cette association qui travaille pour le développement d’un village malien. Et sur les murs de Nanza, il y a du beau monde ! Grégory Cortecero, Elisabeth Guiot, Felix Oyoua et quelques autres participent à ce « vide-atelier » pas comme les autres.

>Nanza, 61 rue Blaise-Pascal, Tours – www.nanza.fr


UN CALENDRIER DE L’AVENT INVERSÉ

C’est Utopia 56, une association œuvrant quotidiennement au soutien des mineurs isolés étrangers à Tours, qui réitère l’opération. Le concept est très simple : il consiste à mettre chaque jour de côté un petit cadeau (gourmandise, produit d’hygiène, petit objet utile, vêtement, etc.) puis de porter le tout aux locaux de l’association (70, rue d’Entraigues). Les calendriers seront distribués aux jeunes pour Noël et feront, c’est certain, des heureux !

> (lire également notre article sur l’opération ICI)


UNE BD POUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

Chaque année, l’ONG Reporters Sans Frontières publie un ouvrage dont les fonds permettront de financer ses actions de défense des journalistes et de la presse à travers le monde. Et on est chanceux : cette année, c’est Riad Sattouf qui s’y colle ! Le principe de l’album est simple : 100 dessins et croquis commentés par l’auteur, depuis ses débuts jusqu’au succès de L’Arabe du futur. En bonus, quelques textes par d’autres soutiens de RSF, pour un cadeau passionnant à lire.

>Riad Sattouf, 100 dessins pour la liberté de la presse, Reporters Sans Frontières, 9,90 € sur le site boutique.rsf.org


HOP LE SAPIN !

Pas besoin de chercher bien loin pour faire sa B.A. : en achetant le sac à sapin à 5 € à peine, vous aidez Handicap International, tout en vous facilitant la vie pour remballer l’arbre après Noël. Et cette année, on trouve aussi des pochettes cadeaux Handicap International, pour une B.A. de plus.

Le méga horoscope de Noël, des fêtes et de 2021 (tant qu’à faire)

Cette semaine, numéro spécial oblige, l’astrologue a été grassement payé pour rajouter quelques lignes dans l’horoscope.
Histoire de savoir ce qui vous attend pour les fêtes et surtout, pour 2021 qu’on espère un peu meilleure que 2020…

Bélier

Amour

2021 officialisera votre relation avec Cyril Hanouna.

Gloire

La vie sans vous, c’est comme une
Golf GTI qui n’aurait qu’une seule vitesse…

Beauté

Votre vision de la vie changera du
tout au tout, lorsque vous lirez enfin le mode
d’emploi du flacon de shampoing.

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Bah du coup, un flacon de shampoing. Pour que vous puissiez
lire le… ouais bon ok, on se tait, roooh.

VOTRE RESOLUTION 2021

Fonder un groupe de musique avec, comme musiciens, des
hommes-troncs uniquement. Ambiance.

Taureau

Amour

Protégez vos fantasmes. Vous allez finir
par vous faire prendre la main dans le slip.

Gloire

Prenez le taureau par les cornes… ET
DEFONCEZ-LUI LA TRONCHE !

Beauté

Vous ressemblez à un pigeon. Mais
chauve.

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Un string à grelots. Pour qu’on vous entende venir, lorsque
votre libido fera tchiki-boum tchiki-boum dring dring

VOTRE RESOLUTION 2021

Tout faire pour que votre corps soit inscrit aux Journées du patrimoine.
Krrrkrrrr.

Gémeaux

Amour

Le dernier film que vous avez vu
résumera votre vie sexuelle de 2021.

Gloire

Vous allez vous faire manger par un
ours samedi prochain. Plutôt con, comme fin
d’année, non ?

Beauté

Vous avez la résistance d’un pissenlit.
On vous souffle dessus et ziouuuuf, ‘a ‘pu rien !

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Un plaid. Pour vous enrouler dedans, tel le gros burrito que
vous êtes.

VOTRE RESOLUTION 2021

Demander à Shakespeare si « être ou ne pas être », car au final, on
n’a jamais eu la réponse à cette foutue question.

Cancer

Amour

Vous êtes le/la footballeur/se du
sexe. Toujours à simuler.

Gloire

Votre âme ne vaut plus rien du tout.
Vous ne pourriez même pas la vendre au
diable.

Beauté

Crise d’acné prévue pour le soir du
réveillon. Eh ouaiiiis, sorry mes p’tits bidibis !

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Un Jean Castex de poche. Parce que Jean Castex est aussi Cancer.
Et qu’il sera bien plus utile dans votre poche.

VOTRE RESOLUTION 2021

Enfin raser vos poils de nez disgracieux dont tout le monde se
moque secrètement.

Lion

Amour

Vous verrez la lune d’ici peu. Mais
pas celle qui est dans le ciel.

Gloire

D’après l’alignement de Pluton et de
mes chakras, votre élément est le feu et votre
couleur le rouge. Aucune idée de ce que ça
signifie, mais ça sonnait pas mal ! Allez bisou.

Beauté

Force est de constater que vous avez
un boule qui chamboule…

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Un préservatif. Non, parce que bon, on a eu suffisamment de
malheurs cette année ; n’allez pas non plus
vous reproduire, hein…

VOTRE RESOLUTION 2021

Arrêter d’être aussi lubrique qu’un bonobo, ce serait pas mal.

Vierge

Amour

On vous surnomme Viergecingétorix.

Gloire

Le saviez-vous ? A Portland, une
loi interdit aux hommes de chatouiller une
femme avec un plumeau. En voilà une info qui
changera votre semaine – que dis-je – votre
triste vie !

Beauté

Aucune idée et je m’en fous.

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Pas grand-chose.
La romance torride avec les Bogdanov qui
vous attend vous suffira amplement.

VOTRE RESOLUTION 2021

Abandonner totalement cette stupide pratique de faire la bise à
des gens qui sentent mauvais et de serrer de molles paluches infectes

Balance

Amour

La constellation de la chanson débile
vous rappelle qu’avec vous, c’est « Vas-y
Francky c’est bon, vas-y Francky, c’est bon,
bon, bon ».

Gloire

La perfection n’existe pas. Sauf chez
les Balances, pas vrai ? Et je dis pas ça parce
que je suis Balance, hein !

Beauté

C’est un fait : vous incarnez la perfection.

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Une gastro. Ne vous plaignez pas, vous vouliez avoir un
ventre plat, non ?

VOTRE RESOLUTION 2021

Trouver ENFIN un moyen de ne plus avoir le rideau de douche
collé aux fesses quand vous vous lavez.

Scorpion

Amour

Votre vie sentimentale est au point
mort. Essayez de passer la seconde l’an prochain.

Gloire

D’après une sombre étude anglaise,
ponctuer ses SMS par un point vous fait passer
pour quelqu’un de cruel et antipathique.

Beauté

Attention, vous n’aurez bientôt plus
de chapelure sur le jambonneau.

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Une boîte de Viagra. Parce que… euh… Non, non rien, vous
verrez d’ici quelques mois.

VOTRE RESOLUTION 2021

Vous lancer dans la fabrication et la vente de sextoys à l’effigie
de personnages politiques. Et advienne que pourra !

Sagittaire

Amour

Tel Lucky Luke, vous avez un peu
trop la gâchette facile.

Gloire

2021 s’annonce très bien. D’un côté, c’est pas difficile de faire pire que cette année pourrie de 2020… De l’autre, mon boss est Sagittaire, alors j’ai peur de me faire virer.

Beauté

Votre père est un voleur. Il a volé toutes les étoiles du ciel pour les revendre sur Aliexpress

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Une ceinture de chasteté. Inutile de vous expliquer pourquoi.

VOTRE RESOLUTION 2021

Faire comme l’horloge parlante : ne la ramener que quand vous
sonne. Merci !

Capricorne

Amour

L’étoile du Carlos vous conseille de
tirelipimpon sur le chihuahua.

Gloire

Finalement, vous êtes le vainqueur
d’une course de millions de spermatozoïdes.
C’est déjà ça.

Beauté

On vous a menti. La tremper dans
l’huile, la tremper dans l’eau, n’en a pas fait un
escargot tout chaud.

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Rien. Absolument rien. Vous êtes Capricorne, donc vous ne méritez
pas de cadeau. Allez, A+ bisou.

VOTRE RESOLUTION 2021

Ne plus manger de pangolin. Parce que la dernière fois que vous
avez fait ça, vous avez un peu foutu le bordel sur la planète.

Verseau

Amour

Vous êtes le/la Gilet Jaune du sexe.

Gloire

Ô joie ! La malédiction lancée par
l’astrologue de tmv sur les Verseaux s’arrêtera
cette semaine.

Beauté

De loin et de dos, vous ressemblez à
un poteau.

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Un triple CD de David Guetta. Vu que l’année 2020 a été une
horreur, autant continuer jusqu’au bout.

VOTRE RESOLUTION 2021

Changer votre collection de sous-vêtements, afin que le monde
se porte mieux.

Poissons

Amour

Tel le bouc, vous serez en rut 23
heures sur 24 en 2021.

Gloire

Noël Mamère et votre mère ne font
qu’un. Si vous en doutez, réfléchissez : les
avez-vous déjà vus ensemble dans la même
pièce ? Non ? Bah voilà.

Beauté

Pour les fêtes, rappelez-vous de cette
citation de Jean-Claude Van Damme : « Regarde
à l’intérieur de toi et deviens aware of
your own body. »

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Une saucisse. L’aliment duquel vous vous rapprochez le plus
physiquement.

VOTRE RESOLUTION 2021

Tout faire pour que vous passiez une nuit sous la couette avec
Laurent Delahousse.

Les bonnes idées pour un Noël solidaire (1/2)

(1/2) Bon, cette année, on ne va pas se mentir, on ne va pas prendre quelqu’un par la main, car ce n’est pas très « covid ». Mais le cœur y est, tout comme notre bonne volonté ! Alors pour ce Noël 2020 qui arrive au terme d’une année vraiment compliquée pour tout le monde, cultivons cette petite graine qui a germé au printemps : nous ne sommes pas seuls, certains ont besoin d’aide et nous pouvons forcément aider, chacun à notre échelle.

DES PLACES « SUSPENDUES » À L’OPÉRA

Vous connaissez peut-être le « café suspendu » ? Un généreux buveur de kawa paye deux cafés, pour que le suivant soit offert à une personne dans le besoin. Eh bien l’Opéra de Tours instaure la « place suspendue », pour les concerts et opéras ainsi que pour des sessions jeune public, sur le même principe : on paye une place en plus de la sienne et l’association Cultures du Cœur la donnera à une personne en difficulté. De la culture en cadeau, rien de plus beau !
>Disponible au guichet de l’opéra à partir du 16 décembre pour la saison 2021. Contact au 02 47 60 20 20 et theatre-billetterie@ville-tours.fr


LE PÈRE NOËL EST… VERT !

Photo archives tmv)

En tout cas, celui du Secours Populaire ! Les actions habituelles sont forcément un peu chamboulées, mais qui sait ? Peut-être ferez-vous emballer vos cadeaux par les bénévoles, et vous les croiserez sans doute sur des marchés et animations de Noël, pour des collectes de jouets.

À suivre sur www.spf37.org


L’EFFET 3 EN 1

Voici comment faire des cadeaux avec triple effet solidaire : rendez-vous dans des lieux comme la Ressourcerie, Active, ou Emmaüs Touraine et trouvez-y votre bonheur parmi la multitude de vêtements, de meubles, de livres, d’objets décos ou d’électro-ménager.
Bienfait n°1 : on aide nos associations, qui viennent en aide aux plus démunis. Bienfait n°2 : on file un coup d’pouce à la planète en évitant la surconsommation. Bienfait n°3 : notre porte-monnaie ne souffre pas trop de l’opération !

>Ressourcerie la Charpentière, 153 rue Saint-François, à Tours. Active 153 rue Saint-François et 155 rue Edouard-Vaillant, Tours. Emmaüs Touraine : liste des points de vente sur emmaus-touraine.org


ARTISANS DU MONDE…

Voilà une histoire qui ne date pas d’hier, puisque le réseau Artisans du Monde est né en 1974. Et le principe n’a pas changé : pratiquer un commerce équitable, pour permettre aux producteurs du monde entier, partenaires de l’association, de diffuser leurs créations à juste prix. Décoration, ustensiles de cuisine, mobilier, alimentation… Les propositions sont variées, et l’accueil des bénévoles toujours sympathique.

>Artisans du monde, 67 rue Colbert, à Tours, lundi après-midi, et du mardi au dimanche 10 h 30-13 h 30 et 14 h 30-18 h 30 en décembre.


…ET ARTISANS D’ICI

N’oublions pas de soutenir nos artisans locaux ! Les créateurs et artisans d’art sont nombreux à compter sur les fêtes de fin d’année pour présenter au public le fruit de plusieurs mois de travail. Luminaires, pièces textiles, savons, bougies, sculptures, petit mobilier… La métropole tourangelle a la chance de pouvoir compter sur de multiples talents, à retrouver dans plusieurs boutiques de créateurs, comme à Tours l’Échoppe Éphémère (Galerie nationale), le 10 Lavoisier (rue Lavoisier), Petites Séries (rue Constantine) ou la Manufacture à Joué-lès-Tours par exemple.


 

Tours : ouverture d’une antenne universitaire du Secours populaire

Une première permanence a lieu ce mardi 8 décembre, à partir de 18 h.

Les étudiant(e)s en difficulté peuvent se rendre à la permanence ce mardi 8 décembre. (Photo archives NR – Sébastien Gaudard)

Le Secours populaire ouvre une antenne universitaire, s’adressant aux étudiant(e)s en difficulté, à partir de ce mardi 8 décembre. Située à la maison des étudiants (parc de Grandmont), elle sera accessible de 18 h à 20 h. « Nous serons à  votre écoute. Venez nous rencontrer ! », a indiqué l’association sur ses réseaux sociaux.

« La jeunesse universitaire est de plus en plus exposée à la précarité. Les bénévoles de la Fédération d’Indre-et-Loire du Secours populaire proposent des aides concrètes et matérielles aux étudiants en situation de précarité économique et sociale », communiqué l’antenne. L’objectif est de « réduire les risques d’exclusion et de favoriser l’égalité des chances ».

Outre une écoute, le Secours populaire proposera aussi de l’aide alimentaire et vestimentaire, des produits d’hygiène, ainsi qu’un soutien matériel pour la réussite des études. Pour favoriser l’accès à la culture et aux loisirs, des places de cinéma et de spectacles seront également proposées.

Cette première permanence aura donc lieu le 8 décembre et les suivantes devraient prendre un rythme bimensuel à partir de janvier 2021.


> De 18 h à 20 h, au 1 rue d’Arsonval. Contact : 02 47 38 89 85 ou contact@spf37.org / simonecohenjonathan@gmail.com

 

 

Indre-et-Loire : des « boîtes de Noël » pour les plus démunis

En Touraine, les Couturières masquées et le collectif Main dans la main 37 notamment proposent de remplir des boîtes à chaussures avec écharpes, bonnets, produits cosmétiques, livres et petits mots doux. Celles-ci seront distribuées aux gens dans la rue et aux plus démunis.

Prenez une boîte à chaussures. Glissez-y « un truc bon, un truc chaud, un divertissement, un produit cosmétique et un mot doux ». Emballez la boîte, précisez si elle est destinée à un homme ou une femme (ou unisexe bien sûr) et… c’est parti !

Cette chouette initiative a essaimé un peu partout en France. La Touraine n’y échappe pas. Chez nous, les Couturières masquées et le collectif Main dans la main 37 invitent aussi les Tourangeaux à réaliser ces « boîtes de Noël » qui seront ensuite distribuées aux sans-abris et aux personnes démunies identifiées par les associations locales.

Echarpe, chocolats et jeu de cartes

Concrètement, que pouvez-vous mettre dans ces boîtes ? Pour le « truc chaud », cela peut être un bonnet, une écharpe, des gants, des chaussettes. Côté « truc bon », pensez aux gâteaux, compote et chocolats, par exemple. Pour que les personnes à la rue puissent trouver un peu de loisir, vous pouvez déposer, dans ces boîtes, un jeu de cartes, un magazine ou même un livre !
Enfin, côté hygiène, pensez au dentifrice, à un stick à lèvres ou des serviettes hygiéniques, mouchoirs, etc.

Le tout, avec un petit mot doux pour les fêtes de Noël ! Vous pouvez également rajouter un petit quelque chose pour les animaux.

Main dans la main 37 recense aussi les points de collecte sur sa page Facebook. (Photo Main dans la main 37)

Des points de collecte

Différents points de collecte sont installés partout en Touraine : Montbazon, Veigné, Ballan-Miré, Joué-lès-Tours, Cormery, Saint-Cyr-sur-Loire…

A Tours, il est possible de les déposer à l’Etape 84, Auchan Tours-Nord, ou encore à Au Tours du Vrac. La liste s’agrandit jour après jour. Vous pouvez la retrouver en détail en suivant la page Facebook de Main dans la Main 37 et sa publication des points de collecte en cliquant ICI !


Texte : Aurélien Germain
Photo d’ouverture : Les Couturières masquées 37

 

Bus et tramway seront gratuits le 4 décembre pour le Black Friday

Ce vendredi 4 décembre, pour le Black Friday, les transports seront gratuits, comme l’a annoncé la Métropole. Des tarifs promotionnels seront ensuite appliqués les week-ends de décembre.

Vendredi 4 décembre, jour du Black Friday, les transports seront gratuits. L’annonce a été faite par Tours Métropole, afin de soutenir le commerce local en ces temps plus que compliqués. Bus, tramway et parkings-relais sont concernés par cette mesure exceptionnelle.

La Métropole a également décidé de proposer, en lien avec Keolis, des tarifs promotionnels pour les week-ends de décembre : ainsi, chaque samedi et dimanche, le ticket à la journée coûtera 1,90 €.

« Soutenir les commerçants de proximité »

L’objectif affiché par Wilfried Schwartz, président de Tours Métropole, est de « soutenir nos commerçants de proximité », mais aussi « les transports en commun ».

En effet, vu la situation actuelle, la fréquentation chez Fil Bleu a chuté de 50 % lors de ce deuxième confinement allégé.

A.G.
Photo : archives


> NB : prévu initialement le 27 novembre, le Black Friday a finalement été décalé au 4 décembre

 

En décembre, quatre marchés de Noël autorisés dans le centre de Tours

Quatre marchés de Noël, au nombre limité de commerçants, seront installés dans le centre de la Ville. Par ailleurs, les commerces auront l’autorisation d’ouvrir tous les dimanches du mois de décembre.

Il y aura quand même un air de fêtes cette année (Photo archives NR – Thierry Roulliaud)

« Bonne nouvelle pour les Tourangelles et Tourangeaux. A compter du vendredi 4 et jusqu’au dimanche 20 décembre, nous pourrons profiter de l’ambiance de Noël en nous promenant dans l’un des quatre marchés proposés par la Ville », a tweeté Emmanuel Denis, maire de Tours, ce vendredi 27 novembre.

La Ville a effectivement obtenu l’autorisation de la Préfecture pour mettre en place quatre petits marchés de Noël dans le centre, comme l’ont indiqué nos confrères de la NR. En revanche, la jauge sera forcément réduite : dix commerçants maximum seront autorisés par marché.

Ceux-ci se situeront places Anatole-France, Châteauneuf et de la  Résistance. Un quatrième marché de Noël sera boulevard Heurteloup.

Fin octobre, la Ville de Tours avait dû annuler le grand Marché de Noël habituel du boulevard Heurteloup et de la place de la Gare.


> Par ailleurs, les commerces seront ouverts les dimanches 29 novembre, 6, 13, 20 et 27 décembre. 

Cinq châteaux de la Loire introduits dans le jeu vidéo Fortnite

La Région Centre-Val de Loire s’est associée avec la web TV tourangelle Solary pour le « Centre-Val de Loire Fortnite Tour ». Cinq châteaux de la Loire ont été reproduits dans le jeu Fortnite. De quoi mêler culture, patrimoine et jeu vidéo.

D’un côté, Fortnite, jeu en ligne ultra-populaire (plus de 250 millions de joueurs, rien que ça, oui oui). De l’autre côté, les châteaux de la Loire, joyau du patrimoine régional. Et une envie du Conseil régional : créer un événement associant culture et jeu vidéo.

Résultat ? La Région Centre-Val de Loire a annoncé s’être acoquinée avec la web TV tourangelle Solary, pour proposer le Centre-Val de Loire Fortnite Tour. « Le principe ? Cinq châteaux de la Loire ont été reproduits au sein du célèbre jeu vidéo Fortnite », précise le Conseil régional. « Les joueurs ont ainsi l’opportunité d’explorer ces monuments historiques en version virtuelle, en s’affrontant sur un parcours de vitesse. »

Ainsi, les gamers – en mode « créatif » dans Fortnite – pourront découvrir les châteaux de Chambord, de la Valette, d’Amboise, du Clos Lucé et de Chaumont-sur-Loire et auront des défis à relever pour édifier leurs châteaux. Les parties seront diffusées sur la plateforme Twitch.

La compétition se déroulera en cinq parties. Les meilleurs joueurs pourront gagner divers lots offerts par la Région.

Pour le Conseil régional, « c’est l’occasion pour les joueurs d’en apprendre plus sur ces châteaux qui font la renommée de notre région, dans une ambiance ludique ». Pour le youtubeur tourangeau Nota Bene – qui participera en racontant les lieux – « c’est de la visite de patrimoine auprès d’un public qui, potentiellement, ne connaît pas tout ça », ainsi qu’il l’a posté sur Twitter. « Je trouve ça super cool d’amener l’Histoire au public de Fortnite par ce genre de projets, c’est fun et inattendu ! »

Voici le programme qui vous attend :

  • 4 décembre, 20 h  Château de Chambord
  • 11 décembre, 20 h Château de la Valette
  • 18 décembre, 20 h Château royal d’Amboise
  • 8 janvier 2021, 20 h Domaine régional de Chaumont-sur-Loire
  • 15 janvier 2021, 20 h Grande finale au Clos-Lucé

Envie de participer à l’événement ? Suivez ce lien pour obtenir toutes les informations et précisions. 

 

Les bibliothèques se mettent au Click and collect

A compter de ce samedi 21 novembre, six bibliothèques municipales vont proposer le Click and collect aux abonnés pour retirer livres et documents. Mode d’emploi !

Impossible d’accueillir le public ? Les bibliothèques se mettent donc au Click and collect !

C’est un grand ouf de soulagement pour les bibliothèques municipales ! Six des sept que compte Tours rouvriront samedi 21 novembre, en mode « Click and collect » (seule celle de la Rotonde n’est pas concernée). Impossible, donc, d’accueillir le public, mais au moins les Tourangeaux pourront dévorer quelques livres !

Il faut obligatoirement passer par une prise de rendez-vous sur le site internet des bibliothèques ou par téléphone. Les 17 000 abonnés pourront ainsi retirer leurs documents, tout en respectant un protocole sanitaire strict : pas d’inquiétude donc, puisque les livres sont isolés pendant trois jours avant d’être remis en stock.

Comment ça marche ?

  • Par internet : direction www.bm-tours.fr pour passer la commande.
    Il est possible de réserver 5 documents pour 5 semaines.
    Choisir un créneau horaire pour se présenter à la bibliothèque (en étant masqué et en se munissant d’un sac) avec sa carte d’abonnement.
    Jours de retrait : mercredi / vendredi / samedi. De 14 h à 18 h.
  • Par téléphone : appeler la bibliothèque du mardi au samedi, de 13 h 30 à 17 h 30. Passer la commande. Possibilité d’être conseillé(e) par les bibliothécaires.

Banque alimentaire : grande collecte prévue du 27 au 29 novembre

Cette année, la collecte de la Banque alimentaire de Touraine est encore plus importante en raison de la crise sanitaire actuelle.

La collecte se déroulera le week-end prochain. (Photo archives NR-Julien Pruvost)

A vos agendas ! Les 27, 28 et 29 novembre, la Banque alimentaire organise sa grande collecte nationale. Dans l’Indre-et-Loire, 1 500 bénévoles (vous les remarquerez grâce à leurs gilets oranges) se mobiliseront dans 130 magasins du département pour recueillir vos dons de denrées alimentaires.

Si cette collecte est habituelle, celle de cette année revêt « un caractère spécial en raison de la pandémie », souligne l’association dans un communiqué. « Face à l’épidémie de Covid-19, la Banque alimentaire de Touraine a immédiatement répondu à l’augmentation de près de 20 % des besoins d’aide alimentaire en Indre-et-Loire ». Une forte baisse des stocks a en effet été enregistrée. Cette collecte automnale est donc d’autant plus cruciale.

« La crise sanitaire de 2020, c’est 15 à 30 % de bénéficiaires en plus dans les associations et CCAS partenaires de la Banque Alimentaire de Touraine », est-il indiqué.

Collecte différentes et dispositifs

Le signal d’alarme est donc tiré. La collecte se déroulera durant tout le prochain week-end. Les gestes barrières seront évidemment respectés pour « préserver la sécurité des bénévoles et des donateurs ». Certains magasins seront également dotés de dispositifs d’auto-collecte avec des chariots placés à la sortie.

Certains, précisent la Banque alimentaire, proposeront également des collectes dématérialisées, « sous forme de lots de produits à scanner en caisse ».

L’an dernier, la Banque alimentaire de Touraine a récolté 1 185 tonnes de denrées alimentaires. Pour 2 300 000 repas distribués.

A.G.

L’Echoppe éphémère et ses créateurs se mettent au Click and collect pour Noël

Cela fait douze ans que l’Echoppe éphémère et ses artisans s’installent quelque part à Tours pour mettre en avant la création made in Région Centre. Covid et confinement oblige, la boutique s’est mise au Click and collect.

Cette année, l’Echoppe éphémère doit se mettre au Click and collect (photo Echoppe Ephémère)

C’est devenu, à force, une tradition : depuis plus de douze ans, l’Echoppe éphémère s’installe de mi-novembre à fin décembre dans le centre de Tours. Des artisans locaux y proposent leurs créations, pour que les Tourangeaux trouvent leur bonheur côté cadeaux de Noël originaux et faits en Touraine.

Mais cette année, « l’ouverture au 72 rue Nationale à Tours a été différée pour cause de situation sanitaire », précise la boutique dans un communiqué. « Toutefois, les 27 créateurs de cette session se tiennent près à ouvrir au public dès que ce sera possible et en attendant, ont mis en place un site internet avec un Click & Collect et comptent sur la volonté des Tourangeaux d’acheter ou de s’offrir des cadeaux locaux, originaux et de qualité pour soutenir la création made in Région Centre Val de Loire. »

En furetant sur cette boutique en ligne, on découvre ainsi une composition végétale sous globe, des boucles d’oreilles, des savons, des tableaux, ou encore des collants sérigraphiés et des ardoises en forme de chat…

Pour commander, il suffit cette fois de se rendre sur le site internet (en cliquant juste ici !) et passer commande. Celles-ci sont à retirer les mercredis et samedis de 10 h à 13 h ou sur rendez-vous à la boutique Petites séries, au 5 rue Constantine.

Enfants et parents : le Bar Bidule annonce sa réouverture

Les bars et restaurants sont fermés, certes. Mais rue d’Entraigues, l’établissement réservé aux enfants a obtenu l’autorisation de rouvrir ses portes.

 

Le bar pour enfants a rouvert ses portes le 11 novembre. (photo archives tmv)

« Toute l’équipe du Bar Bidule est heureuse de vous annoncer la réouverture du café des enfants à partir du mercredi 11 novembre, et ce sur les mêmes jours et les mêmes horaires que d’habitude. » Dans un post publié sur Facebook, le bar pour enfants tourangeau ne cache pas sa joie !

Et pour cause, le lieu destiné aux enfants (et aux parents), situé rue d’Entraigues, a obtenu l’autorisation de la Préfecture pour rouvrir ses portes.

Pensez à l’attestation !

Attention toutefois : des changements ont été mis en place pour assurer toute la sécurité sanitaire possible. Ainsi, il n’y aura plus de consommation possible dans le local. Seule la vente à emporter est autorisée.

Aussi, seul(e)s les adhérent(e)s seront autorisé(e)s à profiter des services du Bar Bidule. Il faudra donc se munir de sa carte.

Concernant l’attestation à avoir sur soi en cas de contrôle, « il faudra cocher la case : Déplacement pour aller chercher les enfants à l’école et à l’occasion de leurs activités périscolaires », précise l’association.


> Bar Bidule à Tours. Ouvert le mercredi, samedi, dimanche, de 15 h à 18 h. Page Facebook. 

2e ligne de tramway : débats et divergences

Lundi, le conseil municipal de Tours a mis le sujet de la deuxième ligne de tramway sur le tapis. Au final ? Deux heures de débat (sur plus de huit heures de conseil).

Ce lundi, les débats ont parfois été houleux à l’Hôtel de ville ! Les élus étaient réunis pour le conseil municipal. Ils ont notamment abordé le sujet du tracé de la deuxième ligne de tramway. Voici le résumé en chiffres, en petites phrases et en infos :

8 h 36

C’est le temps qu’a duré la séance du Conseil municipal de ce lundi 9 novembre. Si vous souffrez d’insomnies ou avez envie de visionner l’intégralité de la chose pendant votre confinement, direction : https://www.tours.fr/action-municipale/54-conseil-municipal.htm

2 heures

C’est le temps qu’a duré le débat sur la deuxième ligne de tram.

500 millions d’euros

Ce que devrait coûter la ligne 2 du tram qui reliera La Riche à Chambray-lès-Tours avec, évidemment, un passage par Tours en desservant les deux hôpitaux Bretonneau et Trousseau. 

2025

L’année à laquelle cette deuxième ligne doit être mise en service.

42 000

Le nombre de voyages par jour en semaine et en période scolaire espéré pour cette deuxième ligne.

22

C’est le nombre de scénarios établis depuis 2016 pour cette nouvelle ligne de tram… Pour le maire de Tours Emmanuel Denis, « on a perdu trop de temps » et pour Wilfried Schwartz, président de la Métropole, « il est temps de se décider ». C’est pas faux.

Passage par Jean-Jaurès : le débat

Lors de la séance du conseil municipal, les élus de la majorité menée par Emmanuel Denis a rappelé sa volonté d’un passage du tram par la place Jean-Jaurès via une bifurcation, au lieu du boulevard Heurteloup. « Ce tracé permet de faire des économies, de préserver le patrimoine arboré pour Heurteloup et propose une opportunité pour la place Jean-Jaurès », s’est justifié Christophe Boulanger, conseiller municipal et vice-président de la Métropole en charge des mobilités.

Pour la majorité, c’est un kilomètre d’économies, soit 20 millions d’euros. De quoi, aussi, réinventer la place Jean-Jaurès et « redessiner un lieu de vie ».

L’opposition grogne

Autant dire que la présentation du tracé n’a pas fait l’unanimité dans les rangs de l’opposition. Elle dénonce « des changements substantiels ».

Christophe Bouchet, ex-maire de Tours, a également fustigé les choix de la majorité, s’insurgeant qu’elle « touche à l’ADN d’une ville ». Pour lui, il faudra une « adhésion large de la population ».

Concernant le boulevard Béranger, et faisant référence au « risque pour les platanes centenaires », Benoist Pierre (Les Progressistes) souhaite « une étude supplémentaire pour lever ce risque ».

Pour Emmanuel Denis, « si on rouvre des études, nous perdons deux ans ». Il assure qu’une grande  vigilance sera de mise pour les arbres du boulevard.

Christophe Boulanger, de la majorité, poursuit : « On peut repositionner les fontaines en cinq ans, mais pas des arbres centenaires. Il faut faire des choix. »

L’avis de la population ?

La majorité municipale a promis de lancer une grande concertation pour la place Jean-Jaurès. Christophe Bouchet, toujours au front, veut un référendum local.

Bonus : la phrase qui pique

Elle vient de Christophe Bouchet, repérée par nos confrères de France Bleu. L’ancien maire de Tours a lancé à Emmanuel Denis : « Je ne vois pas beaucoup de cap à la municipalité dans cette tempête. Et je ne vois pas beaucoup de capitaine. » Et bim.

Bonus 2 : la réponse qui pique

Ce à quoi l’actuel maire a répondu : « Les polémiques, c’est vous qui les créez. S’il y en a un qui me cherche, c’est bien vous. Mais vous ne me trouverez pas. » Et bim.

Formation : une année hors norme !

Enseignement à distance, nouveaux bacheliers, remise en cause des départs à l’étranger… Aux aléas habituels d’une année de formation s’ajoutent les imprévus.

En mai 2020, 82 % des lycéens et étudiants interrogés par l’IFOP admettaient privilégier la proximité géographique de leur lieu d’étude pour décider de leur orientation. En même temps, pourquoi quitter la Touraine, alors qu’on y est si bien ?

Plus sérieusement, au-delà du voeu de rester proche de sa famille, il est fort probable que le spectre du Covid-19 continue de planer sur le futur des lycéens et étudiants. Dans les établissements privés comme à l’Université de Tours, le confinement du printemps a obligé enseignants et étudiants à passer du jour au lendemain à l’enseignement à distance.

« L’exigence académique est restée la même »

La qualité de la formation en a-t-elle souffert et les futurs diplômes perdront-ils en valeur ? Non, pour Cécile Goi, Vice-Présidente de l’Université de Tours en charge de la Formation et de la Vie Universitaire : « Il n’y a pas eu d’inertie ou d’arrêt des formations au moment du passage à distance, et l’exigence académique est restée la même, grâce à l’investissement des personnels de l’Université et des étudiants. »

Rien n’indique toutefois que l’enseignement supérieur serait prêt à adopter durablement la pédagogie du blended learning qui mélange distanciel et présentiel : « À l’Université, nous avons opéré cette adaptation dans l’urgence, pour assurer la continuité pédagogique. Mais il est difficile de dire si cela serait intéressant sur le long terme : la pédagogie à distance peut être bonne, si elle s’inscrit dans une préparation et une didactique spécifiques ; et ce serait oublier l’importance du présentiel qui fait de l’université un lieu de vie, d’échange, d’apprentissage et d’exercice de la citoyenneté. »

Impact sur les formations

Et malgré la mise en place réussie des outils d’enseignement à distance, la crise Covid-19 a tout de même eu un impact sur certaines formations, qui incluaient des échanges Erasmus à l’étranger ou des stages en entreprise, pour beaucoup mis entre parenthèses cette année, et sans doute l’année prochaine…

Mais ce n’est pas là la seule nouveauté de cette rentrée et de la suivante. La plateforme Parcoursup où les futurs bacheliers enregistreront leurs voeux d’orientation ouvrira en effet ses inscriptions le 20 janvier à la première génération « nouveau bac ». Avec lui, finies les filières comme L, ES ou S : depuis la rentrée 2019, les lycéens suivent des enseignements de tronc commun à tous, auxquels s’ajoutent trois options en première, et deux options en terminale.

Les cocktails possibles sont a priori infinis, mais forcément conditionnés par les offres de chaque établissement… et par les souhaits d’orientation des élèves, qui confronteront rêves et réalité dès l’ouverture du catalogue de formations sur la plateforme web, en décembre.

Enfin, un autre changement modifie le paysage des études supérieures, avec en 2021 la disparition définitive de la première année d’études de santé PACES (Parcours d’Accès Spécifique Santé). Cette année, elle coexiste déjà avec ses deux remplaçants : le PASS (Parcours Accès Santé Spécifique) et la L.AS (Licence Option Santé). « Nous avons observé un appel d’air important sur l’entrée dans les études de santé, explique Cécile Goi. Aujourd’hui, l’Université de Tours compte 1 300 étudiants dans ces filières en première année, mais le passage en deuxième année reste sélectif. »

Entre Covid-19 et réformes, les formations de demain seront donc forcément placées sous le signe de l’inédit !

Maud Martinez


> Retrouvez notre numéro spécial formation dans notre rubrique l’hebdo en PDF juste ici ! 

 

Dans le quotidien de Rachid Belaalim, propriétaire de la boulangerie Rabel

#VisMaVille Rachid Belaalim est le propriétaire de la boulangerie Rabel depuis février 2019 à Tours-Nord. Un lieu où se mélangent avec succès les pâtisseries et les clients les plus divers.

Sur l’esplanade François-Mitterrand, face à la médiathèque, l’odeur des croissants chauds nous happe dès la sortie du tramway, arrêt Beffroi. À l’intérieur de la boulangerie Rabel, Rachid Belaalim, son propriétaire, la main à la pâte depuis 6 h 30, en est à son deuxième café.

Il échange quelques mots, dans la partie salon de thé, avec un habitué qui prend son petit déjeuner, réchauffé par son chocolat chaud. Wassim, 22 ans, employé à Tours-Nord, se sent bien ici. « J’habite à côté. J’y viens souvent les matins et j’y mange tous les midis pendant ma pause. Il y a un bon accueil. »

Il faut dire que les habitants du quartier semblent apprécier la réouverture de cette boulangerie de proximité depuis plus d’un an et demi. Pour Rachid Belaalim, après Velpeau et le Sanitas qu’il a dû quitter à cause du projet de destruction de la barre d’immeuble près de Saint-Paul, cette nouvelle vie de boulanger à Tours-Nord correspond à ses attentes de commerçant qui aime voir se croiser et mélanger les populations, dans une bonne entente.

« Il existe une vraie mixité dans ce quartier, j’y retrouve celle qui existait auparavant au Sanitas. Ici on prend sa baguette chaude à toute heure mais on peut aussi se poser. À midi, les étudiants et les ouvriers de chantier déjeunent au coin snacking. À la sortie de l’école, les mamans discutent tandis que leurs enfants goûtent. Et toute la journée se croisent des clients de tous horizons, de tout âge et de toute culture. »

 

Une mixité symbolisée dans sa boulangerie par les viennoiseries et gâteaux traditionnels français qui côtoient les fameuses pâtisseries orientales. Rachid nous assure que « les gens traversent Tours pour elles. Je suis connu pour ça et mon chalet au marché de Noël qui propose des pâtisseries orientales depuis des années. »

Arrivé en France du Maroc en 1996, il a fait ses armes de boulanger à Paris avant de s’installer à Tours au début des années 2000. Il vient de déménager à Tours-Nord pour être au plus près de sa boulangerie avec sa femme qui y officie aussi.

À pied, en vélo ou en camionnette, les allers-retours rythment leur vie. Il rit beaucoup et son équipe semble suivre dans cette bonne humeur. Stefania, à la caisse, distribue le chant de son accent italien à ses clients. Cédric, jeune chef boulanger, n’est pas un inconnu : il a fait la première saison de « la meilleure boulangerie de France », sur M6. Sandrine, chef pâtissière, savoure la diversité de ses créations. Et Rachid, bien sûr, court entre les postes : à la caisse ou derrière, au four et dans son laboratoire.

Aurélie Dunouau

Message à nos lectrices et nos lecteurs…

Comme un air de déjà-vu… C’est donc reparti pour un tour, un nouveau confinement et, fatalement, une nouvelle décision aussi délicate que difficile à prendre. La crise sanitaire actuelle et les nouvelles consignes (= tout le monde reste chez soi !) nous empêchent, comme il y a quelques mois, d’assurer la diffusion de votre tmv.

Pourquoi ? Parce que celle-ci repose pour un tiers sur une distribution par nos équipes de la main à la main (vous les voyez si souvent le mercredi et le samedi) et, pour deux tiers, en dépôt chez les commerçants et dans les lieux publics qui sont fermés. Ces sites étant inaccessibles, vous comprendrez notre décision de ne paraître qu’en version web et PDF sur notre site.

Donc oui, les amoureux et amoureuses du papier ne pourront pas tenir cet exemplaire entre leurs mains. Il faudra se contenter de le dévorer sur Internet. Nous en sommes les premiers désolés, mais il n’y avait pas d’autre solution.

Pensées à tous les corps de métier…

Les prochaines semaines seront difficiles pour notre parution. Ce sera différent. Mais restez connectés sur www.tmvtours.fr et nos réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter) pour que l’on vous informe et que l’on vous fasse un petit coucou les jours pluvieux.

On pense également très fort aux soignant(e)s, aux enseignant(e)s et aux commerçant(e)s. À nos lectrices, à nos lecteurs, à ceux qui nous aiment, à ceux qui nous détestent (mais l’astrologue vous a à l’œil). À nos aînés. Au monde de la culture – parce qu’un monde sans culture n’est pas un monde – et du sport. À nos fidèles annonceurs. Aux restaurateurs et aux gérants de bars.
À tout le monde en fait, à qui l’on fait un bisou mouillé mais masqué. Prenez soin de vous.

On espère se revoir vite. Souhaitons une épidémie de bonnes nouvelles quand tout ça sera fini…

Toute la rédaction et l’équipe de tmv


> TELECHARGEZ NOTRE NUMERO EN SUIVANT CE LIEN OU DANS LA RUBRIQUE HEBDO EN PDF DU SITE !

 

 

Horoscope WTF du 4 novembre jusqu’au… ben, on sait pas trop en fait

Confinement oblige, nous n’avons pas pu distribuer tmv cette semaine. Mais l’astrologue reconfiné a tenu à vous offrir une petite dose d’horoscope WTF. Ouuuf…

Bélier

Amour

Par pitié, passez au mode manuel…

Gloire

Les sous-vêtements, c’est surfait. Vivez votre passion de la mode « tout-nu » à fond. On vous encourage mes loulous !

Beauté

Force est de constater que vous ressemblez à un poulet chauve.

Taureau

Amour

Il paraît que les Taureaux sont les meilleurs coups au monde. Mais bon, les rumeurs, vous savez…

Gloire

Vous pourriez parler au vent que même lui ne vous écouterait pas.

Beauté

En ce moment, vous rayonnez autant qu’une petite biche qui se balade à Tchernobyl.

Gémeaux

Amour

Bon bah… Comme dirait Macron, « ce n’est pas un échec, mais ça n’a pas marché ».

Gloire

Vous n’êtes que médisance. Un trait commun aux Gémeaux.

Beauté

Maiiiiis votre physique est absolument parfait (et zioup là, on se rattrape comme on peut).

Cancer

Amour

Vos fesses font des étincelles. Quelle libido enflammée !

Gloire

Tout vient à point à qui sait attendre. C’est-à-dire sûrement pas vous.

Beauté

Au réveil, vous avez des faux-airs de Dr Raoult.

Lion

Amour

Sentimentalement, vous êtes comme un trou noir. Dès qu’on s’approche de vous, ziouuuup : on tombe entre vos mains.

Gloire

Le revers de la médaille est que vous finirez seul(e), avec vos chats et de la soupe pour votre dentier.

Beauté

Confinement ou non, la brigade du bon-goût pourrait vous dresser une amende d’ici peu.

Vierge

Amour

On vous l’a déjà dit, mais la constellation du Gilbert Montagné vous rappelle que l’amour rend aveugle.

Gloire

Cette semaine, vous en verrez des vertes et des pas mûres. Et surtout des bien bien pourries.

Beauté

Vous avez le rototo facile pendant les repas. Il se pourrait que Philippe Etchebest vous foute deux, trois torgnoles.

Balance

Amour

Un(e) de perdu(e), dix de retrouvé(e)s ! Sauf si on est en foutu confinement, dans ce cas adieu la vie, adieu l’amour.

Gloire

Désolé de vous annoncer ça de but en blanc, mais la bamboche, c’est terminé !

Beauté

Votre main droite n’attend plus que vous pour ce reconfinement.

Scorpion

Amour

Vos conjoint(e)s se plaignent de vous. Paraît-il que sous la couette, vous avez autant de punch qu’un chat empaillé…

Gloire

Mais bon après, nous on veut pas balancer, hein ! Pas notre genre, non non ma bonne dame.

Beauté

Tous à poil. Et on avisera après.

Sagittaire

Amour

Oh oooooh, y’a baleineau sous gravillon, c’est louche avec les Balances !

Gloire

En changeant 3 lettres à « confinement », ça fait « vous allez féconder un(e) Balance ». AGAIN !

Beauté

La constellation du Pascal Obispo vous conseille de vous couper les cheveux avant qu’il ne soit trop tard.

Capricorne

Amour

Les compliments venant de vous, c’est comme les slips de l’astrologue de tmv : tout le monde en entend parler mais pas sûr que ça existe.

Gloire

Ben on vient de vous le dire : votre retard, votre retaaard, VOTRE RETARD, BON SANG !

Beauté

Votre tête est bizarre en ce moment. Vous ressemblez à un gros pouce.

Verseau

Amour

Sur un malentendu ça peut marcher. Sauf chez vous.

Gloire

Vénus est dans la droite lignée de votre champ astral. Aucune idée de ce que ça signifie, mais j’ai l’impression d’être un vrai astrologue en écrivant ça. Bisou.

Beauté

Achetez une couette décorée d’une tête d’aigle pour réveiller le/la beauf qui sommeille en vous.

Poissons

Amour

Bisou aux Florence et aux Nicolas. Pourquoi seulement eux ? Aucune idée, on est payés à écrire n’importe quoi ici alors bon…

Gloire

Avis aux Roxanne : la police me dit que vous n’avez pas à put on the red light.

Beauté

Votre gros bidon tout mou a un goût de reviens-y.

Pour lutter contre l’isolement, les enfants appelés à dessiner des cartes de Noël pour les personnes âgées

Pour lutter contre l’isolement, notamment en Ehpad, des associations tourangelles invitent les enfants à dessiner des cartes sur le thème de Noël. Celles-ci seront distribuées ensuite pendant les fêtes.

Dessiner, c’est aider ! A vos crayons ! (Photo NR – Cécile Lascève)

Le Secours catholique, la Croix rouge, les Petits frères des pauvres et les visiteurs hospitaliers VMEH) font appel à vous et surtout aux enfants !

Pour leur opération « Un dessin pour Noël », ces quatre associations lancent une collecte de dessins pour rompre l’isolement des personnes âgées (ami(e)s poètes, on vous rassure : les proses sont également chaudement recommandées !).

Il suffit donc de dessiner une carte sur le thème de Noël et d’envoyer tout ça avant le 15 décembre*.

Elles seront ensuite distribuées aux résidents. À vos crayons !


> *Adresses : Secours catholique d’Indre-et-Loire 17 bis quai de Portillon, 37100 TOURS ou Petits Frères des pauvres 34 bis rue Léon-Boyer, 37000 TOURS.

 

Tours : une tombola pour financer des casques de réalité virtuelle aux enfants hospitalisés

Une tombola virtuelle a été lancée par le Fonds de dotation du CHRU de Tours. Le projet « La réalité virtuelle fait son entrée à Clocheville » a pour objectif de mieux prendre en charge la douleur chez les enfants hospitalisés.

Les casques de réalité virtuelle devraient ravir les enfants (Photo illustration / Image par Prashant Sharma de Pixabay)

C’est un événement caritatif 100 % virtuel qui va se dérouler jusqu’au 1er décembre : le Fonds de dotation du CHRU de Tours organise en effet sa première tombola d’hiver via Internet. Le but ? Offrir, grâce aux fonds récoltés, « des casques de réalité virtuelle pour les enfants hospitalisés à l’hôpital Clocheville, afin de lutter contre la douleur », précise-t-on dans un communiqué.

Le projet, nommé « La réalité virtuelle fait son entrée à Clocheville », a été initié par les services pédiatriques de l’hôpital. « Afin d’éviter le recours à des médicaments, les équipes souhaitent acquérir des casques de réalité virtuelle. Ces casques permettront de plonger les enfants dans un univers totalement immersif, virtuel et sonore, permettant d’atténuer la douleur en détournant l’attention du cerveau », nous explique-t-on.

5 € le billet de tombola et des lots

Si les résultats sont probants, ce complément thérapeutique pourrait être déployé ensuite à l’ensemble des services pédiatriques.

Il est donc possible, durant tout le mois, d’acheter des tickets de tombola. Près de 3 000 sont mis en vente, à 5 €, sur la plateforme Hello Asso. (voir ci- dessous ou en cliquant ici).

Le tirage au sort sera effectué sur la page Facebook du Fonds de dotation, le 1er décembre. Sont notamment à gagner des lots comme des coffrets gourmands, une  télé, un tipi pour les enfants, une soirée-concert au château d’Artigny, des jeux de société…
A.G.


> Pour acheter votre billet de tombola, c’est par ici ! 
> Pour découvrir la liste complète des lots : www.fondsdedotation-chru-tours.fr

 

Métropole de Tours : port du masque obligatoire dès l’âge de 11 ans

L’arrêté préfectoral le stipulant a été publié ce vendredi 30 octobre. Pour la Préfecture, cela « constitue une mesure de nature à limiter le risque de circulation du virus ».

[MISE A JOUR DU 3/11/2020]

Finalement, l’arrêté préfectoral a été abrogé. Le nouvel arrêté du 2 novembre rend obligatoire le masque à partir de 11 ans et non plus 6 ans.

*******

 

Et une nouvelle mesure, une ! Désormais, le port du masque sera obligatoire dès 6 ans (contre 11 ans jusqu’à maintenant) dans les communes de la métropole de Tours et dans l’hypercentre d’Amboise. Et ce, « à toute heure sur la voie publique et dans les lieux ouverts au public ».

L’arrêté, repéré par nos confrères de La Nouvelle République, a été pris par la Préfète Marie Lajus ce vendredi 30 octobre (vous pouvez le retrouver et le lire ici), en raison d’un taux d’incidence qui augmente en Indre-et-Loire.

Dans cet arrêté, les services de la Préfecture indique qu’à la date du 28 octobre, il était de « 351,20/100 000 habitants ; que ce taux atteint 389,5/100 000 habitants sur le territoire métropolitain ». Quant au taux de positivité des tests, il « s’établit au-delà de 14% tant sur l’ensemble du département que sur le territoire de la Métropole ».

Pour rappel, le port du masque n’est pas obligatoire pour les cyclistes, les joggeurs ou encore pour les personnes en situation de handicap munies d’un certificat médical et pour les personnes à l’intérieur d’un véhicule particulier.

 

 

Prise en charge des auteurs de violences conjugales : bientôt un centre à Tours

Seize centres de suivi et de prise en charge des auteurs de violences conjugales doivent voir le jour en France. L’un d’entre eux sera situé à Tours. Il sera géré par l’association Entraide et Solidarités.

L’annonce a été faite par Elisabeth Moreno, Ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes : d’ici à la fin de l’année, seize centres de suivi et de prise en charge des auteurs de violences conjugales doivent ouvrir. Notre région est également concernée puisque l’un de ces centres, géré par l’association Entraide et Solidarités, doit voir le jour à Tours.

Ces lieux de suivi proposeront un accompagnement aux auteurs de violences conjugales. Qu’il soit psychothérapeutique comme médical. Car, comme l’a rappelé Grégoire Dulin, procureur de la République, dans La Nouvelle République« C’est une chose de condamner les auteurs de violences conjugales, c’en est une autre d’accompagner les auteurs pour éviter la récidive. » 

Eviter le passage à l’acte et la récidive

L’objectif est clair : ces centres veulent favoriser la prévention du passage à l’acte et, également, de la récidive. Les auteurs de violences conjugales et conjoints violents se verront aussi proposer des stages de responsabilisation.

La structure Entraide et Solidarités était donc toute trouvée pour porter ce projet à l’échelle régionale. Depuis 2008, elle a effectivement mis en fonctionnement « Athoba », pour prendre en charge des hommes auteurs de violences conjugales pour des suivis en groupe ou individuels. Un dispositif qui a visiblement fait ses preuves, puisque le taux de récidive est très faible.

Chaque année, plus de 210 000 femmes subissent des violences conjugales. En 2019, 146 ont été tuées par leur compagnon ou ex… L’année noire des féminicides.

A.G.


> Outre Tours, les centres ouvriront à : Arras, Aurillac, Avignon/Hyères, Besançon, Cayenne, Creil, Fort-de-France, Limoges, Lorient, Magny-le-Hongre, Montpellier, Nancy, Rouen, Saint-Paul et Strasbourg. 

 

Tours : il n’y aura pas de marché de Noël cette année

Strasbourg l’avait décidé il y a quelques jours. Tours suit le même chemin : en raison de la situation sanitaire actuelle, le marché de Noël n’aura pas lieu cette année.

Il faudra se contenter de sapins cette année… (Photo archives tmv)

Oubliez le vin chaud, les petits chalets, l’ambiance et tout le reste : il n’y aura pas de marché de Noël cette année à Tours. Selon la Nouvelle République, l’annonce a été faite le 27 octobre, lors de l’assemblée générale de l’Union des commerçants et artisans de Tours. C’est Iman Manzari, l’adjoint au commerce, qui s’est chargé de dire la mauvaise nouvelle.

Tout comme Strasbourg, la décision a été prise en raison de la situation sanitaire actuelle qui ne cesse de se dégrader. Pas de chalets, donc, sur le parvis de la gare et sur Heurteloup, ni même place de la Résistance. Animations et parades sont déprogrammées.

Seul minuscule réconfort pour les amoureux de Noël ? Le grand sapin illuminé sera, lui, bel et bien présent place Jean-Jaurès…

 

Fermeture des bars, des piscines, restrictions… Ce qui change avec le couvre-feu

Des mesures qui interviennent alors que l’Indre-et-Loire est passée en état d’alerte maximale. Le couvre-feu va débuter.

Il y a quelques mois, les bars avaient déjà dû baisser le rideau. Dès samedi, ils fermeront encore pour six semaines. (Photo archives TMV durant le confinement)

Samedi 24 octobre au petit matin, l’Indre-et-Loire sera donc officiellement passée en zone d’alerte maximale, avec couvre-feu à la clé. Dans le département, certaines choses vont changer :

Fermeture des bars

Coup dur pour le secteur qui avait déjà énormément souffert du confinement et de la fermeture imposée, récemment, à 22 h. Cette fois, les bars de Tours et du département seront fermés durant plusieurs semaines. Sur les réseaux sociaux, de nombreux établissements ont fait part de leur déception, se sentant de nouveau sacrifiés et montrés du doigt. Sur Facebook, le gérant de la Vida Loca, dépité, a notamment écrit : « On essaye de survivre à cet énième coup de pied dans ce qui fut notre métier et on se revoit bientôt… »

La Préfète Marie Lajus a indiqué « avoir conscience que c’est un coup dur » pour eux, mais assure que les bars bénéficieront « de mesures de soutien importantes ».

Restos : des contraintes

Contrairement aux débits de boisson, les restaurants et brasseries peuvent rester ouverts mais sont soumis au couvre-feu. Sachant que tout le monde doit être chez soi à 21 h, certains restaurateurs ont donc déjà annoncé qu’ils commenceraient probablement les services un peu plus tôt.

Port du masque

Celui-ci est désormais étendu à toute la Métropole de Tours et toutes les communes. Il est obligatoire toute la journée.

Sport : fermetures et restrictions

A partir de samedi, les piscines fermeront, tout comme les salles de sport. Les vestiaires, comme c’était le cas la semaine dernière, restent également fermés.

Tous les sports en salle, en intérieur, sont interdits, sauf aux mineurs et sportifs de haut niveau / professionnels. Et ce, dans tout le département.

Et la culture dans tout ça ?

Eh bien, il sera toujours possible d’aller au cinéma ou au théâtre… Mais idem : couvre-feu à 21 h, où tout le monde devra être chez soi. N’espérez donc pas vous faire une séance de minuit… Par ailleurs, la règle du « un siège sur deux » reste de mise, sauf pour les personnes d’un même foyer.

Attestation : le retour

Cela a un goût de déjà-vu : pour sortir entre 21 h et 6 h du matin, il faudra se munir d’une attestation (papier ou sur smartphone) stipulant qu’on a un motif légitime : ça peut être si l’on travaille de nuit bien sûr, ou alors qu’on doit se rendre auprès d’un proche pour lui porter assistance, ou si on doit sortir son toutou…

Sans elle ? Une amende de 135 €. Oui, encore.

Vie personnelle : la Préfète hausse le ton

Marie Lajus a édicté ces nouvelles mesures vendredi soir pour le département. Mais elle déjà prévenu qu’il fallait « appliquer des mesures extrêmement strictes dans sa vie personnelle ». Comme elle l’a dit à nos confrères de France Bleu Touraine, elle estime que ce couvre-feu ne sera efficace que si… l’on « cesse d’organiser des fêtes et des dîners, des retrouvailles avec sa famille ou en respectant une distance ».

A.G.

Chroniques culture : metal hardcore, polar polaire, dose de BD et rock des 50s

Du lourd au programme, cette semaine ! On se nettoie les oreilles avec le metal hardcore de Born to Burn, on remonte le temps avec la musique d’Ady & The Hop Pickers, puis on fait le plein de lecture : BD, polar et bien d’autres vous attendent…

LE CD DE LA SEMAINE
BORN TO BURN – Money can’t be eaten

Ne vous fiez à cette douce intro acoustique qui ouvre le nouvel album des Tourangeaux de Born To Burn. Car passées ces 2min35, les grosses guitares déboulent façon parpaing dans les dents. Qu’on se le dise : le groupe n’a rien perdu de sa hargne et ici, vous attendent 48 minutes de metal hardcore qui brise les cervicales comme il se doit.

N’espérez pas de poésie doucereuse ; de toute façon, le nom du groupe n’indique pas qu’on part pour une cueillette aux champignons. Born to Burn aligne les riffs imposants et massifs (« Frontline » fait mal, très mal), menés pied au plancher, ne s’interdit pas à un petit solo à l’occasion (« Rain maker »), laisse éclater ses influences (on a reniflé du Hatebreed de çi de là) et nous rappelle (notamment avec le méchant « Dream Sellers ») à quel point les concerts nous manquent… Un album coup de boule.
Aurélien Germain

>Sortie le 7/11. facebook.com/btoburn

LA DECOUVERTE
BAZLAB

Tout nouveau, tout chaud ! Bazlab, c’est le nouveau projet de deux musiciens tourangeaux qui va rajouter un peu de pep’s dans cette période morose. On y retrouve notamment David Baez, un visage bien connu en Touraine, puisque monsieur a fait remuer quelques popotins avec son groupe déjanté Johnson Concorde.
Ici, lui et Fabienne Baez offrent un condensé de rock assez pop aux sonorités électro noisy. Dans « Catch the day », premier extrait clipé à retrouver sur Youtube, le son est travaillé, la voix légèrement saturée et la mélodie pousse à se dandiner. Bazlab fêtera la sortie de son premier album ce 23 octobre, à 21 h à La Parenthèse.
A.G.

LES  LIVRES
MO MALØ – NUUK

Il y avait eu Qaanaaq en 2018. Puis Diskø en 2019. En 2020, Mo Malø reste au Groenland avec Nuuk, 3e volet de sa série. Celles et ceux qui ont aimé les polars polaires de l’auteur seront toujours ravis de retrouver les enquêtes haletantes de ce flic revenu sur sa terre d’origine. Cette fois, le récit part d’une « épidémie » de suicides en série (le pays détient réellement le taux le plus élevé au monde) et s’attache à la culture inuit et aux traditions chamaniques.
C’est à la fois dépaysant, prenant, rythmé et froid : bref, un polar noir sur fond blanc.
A.G.

LE LIVRE
CAROLINE LHOMME – BIENVENUE DANS MON DEMI-MONDE

Journaliste pleine d’avenir, Caroline Lhomme est un jour frappée par un AVC qui la laisse à moitié paralysée. Avec Bienvenue dans mon demi-monde (éditions Hugo/Desinge), c’est le carnet de bord de sa résurrection qu’elle nous livre là avec humour.
Ce magnifique témoignage d’espoir est un remède plus qu’efficace contre la détresse et l’angoisse. Cerise sur le gâteau, c’est son amie Florence Cestac qui a tenu, à travers une vingtaine de dessins tous plus drôles les uns que les autres, à lui rendre hommage pour sa force et son courage. H.B.

LE CD
ADY & THE HOP PICKERS – ARE YOU READY GUYS ?

C’est parti pour un voyage dans le temps ! Et dans les années 50 plus précisément. Car les Tourangeaux d’Ady & The Hop Pickers sont bien décidés à ressusciter cette période-clé de l’Histoire de la musique, via leur rock’n’roll teinté de tous les plaisirs gravitant autour (rockab’, swing, blues et compagnie) !
Ce premier album, vintage à souhait, offre une chouette collection de titres rock 50’s avec, comme sous-texte, un féminisme bienvenu. Ça swingue à tous les étages et leur énergie, en plus d’être électrisante, est clairement contagieuse.
A.G.

 

LES BD DE LA SEMAINE

Avec « Croke Park », le Blésois Sylvain Gache signe un bel ouvrage qui réconciliera les amateurs d’histoire et de sport. Superbement illustré par Richard Guerineau, ce premier album de la collection Coup de tête (Delcourt) retrace une terrible page de l’Irlande le 21 novembre 1920.
Autre collection avec ces Reines de Sang, dont le tome 1 « Njinga, Reine d’Angola » (Glénat), signé Pécau et Vincenzi, retrace au XVIIe siècle la création de cet Empire qui tiendra tête à ses voisins et aux colonisateurs portugais. Quel plaisir également de retrouver Alix, Albertini et David B dans le tome 39 du « Dieu sans nom » (Casterman), où l’on découvre les steppes d’un Oural encore méconnu.
Quant au bon vieux Buck Danny, il s’envole de nouveau avec des « Histoires courtes » (Dupuis), totalement inédites. Enfin, saluons la remarquable adaptation de « Jeremiah Johnson » (Soleil) de Duval et Pécau, un western âpre et sauvage.
Hervé Bourit

Couvre-feu pour l’Indre-et-Loire qui passe en alerte maximale

La situation sanitaire actuelle s’étant dégradée, le département est passé en zone d’alerte maximale.

On le sentait venir depuis quelques jours, mais c’est désormais acté : l’Indre-et-Loire passe en alerte maximale ce qui implique, de fait, un couvre-feu.

Les habitants ne pourront désormais plus sortir de chez eux entre 21 h et 6 h du matin (sauf exceptions). « Au total, 46 millions de Français sont concernés », a annoncé Jean Castex, le Premier ministre, ce jeudi après-midi.

La mesure doit entrer en vigueur dans la nuit de vendredi à samedi, à minuit. Comme durant le confinement, il faudra désormais avoir une attestation si vous travaillez de nuit, en dehors des horaires du couvre-feu, si vous devez sortir pour raisons de santé, aider un proche ou promener votre animal de compagnie, etc.

Une conférence de presse est organisée avec la Préfète d’Indre-et-Loire, ce jeudi à 19 h. Elle communiquera davantage d’informations.

 

L’exposition : Olivier Debré, architecte

Retour aux sources de l’œuvre d’Olivier Debré, avec cette exposition collective, Étendue, corps, espace, au CCCOD jusqu’au 28 mars.

Il fallait bien une exposition collective pour figurer l’importance de l’architecture dans le travail et l’œuvre d’Olivier Debré. « Il y a une quantité incalculable de carnets de croquis, de calques qui ont trait à des projets d’architecture réalisés ou non, explique Marine Rochard, chargée d’exposition. Nous en avons mis un petit échantillon en ouverture de l’exposition. C’était pour planter le décor et servir de point de départ à notre exposition. »

Car, si l’artiste est évidemment d’abord connu pour ses toiles et ses sculptures, c’est bien en architecture qu’il s’est d’abord inscrit à l’Ecole des Beaux-Arts, en 1937, avant de se tourner vers la peinture au sortir de la guerre.

La résonance entre l’art et l’architecture

L’objet de cette exposition qui occupe la galerie blanche, à l’étage du CCCOD, est donc de montrer, dans les œuvres d’artistes contemporains, cette résonance entre l’art et l’architecture qui était omniprésente chez Olivier Debré et qui perdure aujourd’hui.

Les artistes réunis sont américain, français, allemand ou espagnol, ils utilisent des matériaux et suivent des démarches bien différentes. Cela donne à cette exposition un aspect « cabinet de curiosité » très plaisant.

Naturellement, la visite est également l’occasion de revoir, dans la nef, l’envoûtant Scalaire de Vivien Roubaud. On peut se perdre des heures dans la contemplation de cette toile qui flotte dans l’air au gré de ses mouvements. À ne pas rater non plus, dans la galerie noire, Odysées, de Marie-Anita gaube, des grands formats peints, qui vous plongent dans un imaginaire coloré et délicieusement naïf.
M.P.


> CCCOD, jardin François 1er. Tram Porte de Loire. Tarifs : 7 € (réduit : 4 €). Gratuit pour les moins de 18 ans. Ouvert du mercredi au dimanche, de 11 h à 18 h et le samedi jusqu’à 19 h.

 

A Deux Mains, la sympathique cantine du midi à Champ-Girault

Service efficace, jolie carte et bons petits plats : le restaurant A Deux Mains tient toutes ses promesses dans la galerie du Champ-Girault.

Cette semaine, c’est du côté du secteur Champ-Girault qu’on est allé traîner notre estomac ! Parce que oui, dans ce coin pas particulièrement fourni en restaurants, on peut tout de même trouver de sympathiques établissements. À Deux Mains – c’est son petit nom – en fait partie.

Il est situé au cœur de la galerie marchande qui, on ne va pas se mentir, n’est pas des plus engageantes (un petit lifting ne serait pas de refus). Pourtant, il serait dommage de passer à côté d’À Deux Mains, une cantine du midi bien plus chaleureuse et conviviale, au rapport qualité/prix plus qu’honnête.

3 entrées, 3 plats, 3 desserts

Au menu et à la carte ? Eh bien tout ce qu’on aime : avec trois entrées, trois plats, trois desserts seulement, elle est limitée. Donc gage de qualité. Pour commencer le repas, on avait par exemple le choix entre velouté de carottes et crispy de serrano, le bouillon épicé au curry vert et la tartine d’artichaut gratinée à la mozza. Il y a de l’idée et c’est travaillé.

Pour la suite, outre l’habituel plat du jour, il était possible de se rassasier avec le poisson du marché ou le goulache de sanglier aux airelles. Mais c’est finalement le magret de canard qui est passé sous notre coup de fourchette. Celui-ci arrive rapidement (le chef en cuisine carbure !), accompagné d’un écrasé de pommes de terre tout doux en bouche.
Le magret est rosé, bien tendre et ses saveurs éclatent avec le gros sel qui le parsème. Pour couronner le tout, un délicieux jus aux quatre épices fait de l’œil à notre bout de pain (oui, on aime « saucer » et on l’avoue !).

Côté service, c’est précis, efficace et l’équipe aux commandes dégage beaucoup de sympathie. Elle est aux petits soins pour les clients de passage (comme nous) et les habitués (il y en a visiblement beaucoup, en raison de la CAF et du Conseil départemental tout près). Un petit restaurant qui fait du bien au ventre ; une table à recommander ou à découvrir.

A.G.


> A Deux Mains, au 5 rue du Docteur Herpin, à Tours, dans la galerie marchande du Champ- Girault. Contact : 02 47 39 14 64 ou facebook.com/adeuxmains37 

> Ouvert de midi à 15 h, du lundi au vendredi. Le plat du jour est à 12 €. Plusieurs formules sont disponibles et s’échelonnent de 14,50 € (entrée + plat du jour) à 19 € (entrée, plat à la carte, dessert). À la carte, comptez 16 € pour entrée + plat ou plat + dessert.

Covid et mesures : ça grince dans les vestiaires !

La situation sanitaire étant plus que préoccupante et dans le cadre du passage de l’Indre-et-Loire en alerte renforcée, de nouvelles mesures ont également été prises dans le domaine sportif. Pas du goût de tous.

Ça n’a échappé à personne, depuis samedi dernier, l’Indre-et-Loire est passée en zone d’alerte renforcée pour le coronavirus. Un changement de situation qui n’est pas sans conséquences et notamment pour la pratique sportive.

La première des mesures que cela entraîne, c’est l’interdiction des sports de contact et des sports collectifs en salle pour les adultes (sauf les pros et les sportifs de haut-niveau). Pour jouer, disons, au basket en salle, il faut donc désormais avoir moins de 18 ans ou évoluer, par exemple, dans l’effectif pro de l’UTBM.

« Il y a de grandes incohérences dans ces décisions »

Nous n’avons qu’à aller jouer dehors, nous direz-vous. Oui, sauf que même les sports en extérieur sont impactés, notamment par l’interdiction d’utiliser les casiers et les douches des vestiaires collectifs du département, à l’exception, là encore, des pros et des sportifs de haut-niveau.

Une mesure qui va rendre très compliquées les très nombreuses rencontres entre clubs amateurs de rugby ou de foot par exemple. Face à cette décision, le président de la Ligue Centre Val de Loire de foot, Antonio Teixeira ne décolère pas. « Il y a de grandes incohérences dans ces décisions, a t-il déclaré à nos confrères de La Nouvelle République. Aujourd’hui, on met simplement en doute le sens des responsabilités de nos bénévoles qui ont, pourtant, fait un travail énorme jusque-là. Et là, de but en blanc, on interdit les vestiaires et on met beaucoup de clubs dans la panade. »

De fait, des clubs ont déjà commencé à annuler des rencontres qui devaient se jouer prochainement. Du côté de la Préfecture, on rappelle que « la dynamique épidémiologique du département est préoccupante. Ainsi, entre fin septembre et mi-octobre, le taux d’incidence sur la métropole a plus que doublé tant pour la population générale, que pour les plus de 65 ans particulièrement vulnérables face au virus. »

M.P.

Avocates… rien que pour les enfants !

#VisMaVille La justice des mineurs ce n’est pas que des enfants qui commettent des délits ou en danger. C’est aussi, au quotidien, des avocats qui recueillent la parole d’enfants empêtrés dans les histoires de divorce de leurs parents. Rencontre avec deux avocates tourangelles, Karine et Valérie.

Le mercredi après-midi, la salle d’attente est remplie d’enfants dans le cabinet des Maîtres Bourgueil et Dubois, boulevard Heurteloup. Ces deux avocates tourangelles ont une prédilection pour ces clients pas ordinaires. Si être avocat d’enfant n’est pas une spécialité reconnue dans le droit, certains sont passés maîtres dans l’art de l’exercer, avec tact et empathie.

Valérie Bourgueil reçoit dans son bureau chaleureux, et met à l’aise, rassure l’enfant qui voit pour la première fois un professionnel de la justice. « Est-ce que tu sais qui je suis ? Je suis un avocat un peu particulier. Je ne suis ni l’avocat de ton père, ni l’avocat de ta mère. Je suis là pour toi. Tout est secret et je ne le répéterai à personne. »

Justine, 11 ans, semble très vite en confiance. Ses parents viennent de se séparer. Maître Bourgueil l’interroge pour évaluer si elle a envie de voir le juge et faire part de ses souhaits en termes de garde. L’avocat joue ici le rôle de « filtre ». Pour Karine Dubois, « les enfants y sont très sensibles car ils ont des messages à faire passer aux parents qu’ils ne peuvent pas transmettre directement. Il y a une liberté de ton. C’est à nous de porter cette parole auprès du juge. Nous avons aussi un rôle d’explication de ce qui va se passer. Pour eux, ce peut être compliqué à comprendre ».

Pour un cas de divorce, après avoir vu son avocat, l’enfant décide s’il souhaite être entendu par le juge aux affaires familiales. Après un entretien à huis clos, toujours sans ses parents, un rapport sera établi puis lu à ses parents, lors de l’audience de la procédure de divorce. « Leur parole sera écoutée mais pas toujours entendue », précise Maître Dubois. « Je suis claire avec eux sur ce point. »

Comment appréhender ces « clients » pas comme les autres ? À Tours, ils sont entendus à partir de 8 ans. L’avocat est chargé d’évaluer s’il est capable de discernement et s’il n’est pas manipulé par un de ses parents. Maître Bourgueil va au-delà, en « soutenant les enfants. Je les aide à traverser cette épreuve et prendre du recul, on est là pour qu’ils nous disent ce dont ils ont besoin et pas ce dont leurs parents ont besoin ou veulent entendre ».

Une relation de confiance et de complicité se noue. L’enfant sait qu’il peut joindre à tout moment son avocat. Comme ces deux sœurs qui souhaitaient revoir Maître Bourgueil, juste avant leur audition par le juge. Simplement besoin d’être rassurées. Et tout cela, gratuitement. Pas d’honoraires pour les avocats, l’aide juridictionnelle les rémunère, un forfait de 96 euros, quel que soit le temps passé. Autant dire que c’est une vocation.

Texte : Aurélie Dunouau / Photos : Aurélie Dunouau et Adobe Stock

Horoscope du 21 au 27 octobre (et peut-être un peu plus à cause des vacances, tout ça tout ça)

Pas de tmv la semaine prochaine ? Qu’à cela ne tienne ! Voici une bonne grosse dose d’astrologiesceptique avec notre horoscope WTF.

Bélier

Amour

Il y a deux choses magiques
dans la vie. La tartiflette et se réveiller
aux côtés des Béliers. Aaaanw…

Gloire

Arrêtez de nous insulter par
mail. On a votre adresse IP. #tuflippes

Beauté

Vous êtes délicat(e) comme
la caresse d’une plume. (Roh la vache,
qu’est-ce qu’on est poétique)

Taureau

Amour

Vous rendez les choses aussi
compliquées que les indices dans Fort
Boyard

Gloire

Bientôt l’hiver ! Les plaids, le
feu de cheminée, le chocolat chaud et
la grosse morve baveuse. A+ !

Beauté

La constellation du Chabal
vous conseille de vous occuper de
votre pilosité.

Gémeaux

Amour

Très sincèrement, je n’en
sais rien et je m’en fous éperdument.
Bisou.

Gloire

Ça aussi, j’en sais rien. Eh
oh, c’est un journal gratos, vous espériez
quoi ? Un vrai horoscope ?

Beauté

Vous êtes une fake news
à vous tout(e) seul(e).
#PrenezçalesTrump

Cancer

Amour

Pfiiiiit pfouiiiiit. Vous entendez
? C’est le bruit de la cocotte-minute
de votre libido qui va exploser.

Gloire

Vous poussez trop souvent
mémé dans les orties. Elle commence
à en avoir plein la couche.

Beauté

Vous êtes follement splendide.
Voilà un peu de gentillesse, car
on a vraiment été moche et pas sympa
avec vous récemment. Z’êtes contents ?

Lion

Amour

Cette semaine, vous irez
pointer à Popol Emploi.

Gloire

Saturne a un conseil : Ne lâchez
rien ! (surtout pas un bébé si vous
en portez un)

Beauté

Le sport, c’est la santé ! Allez,
courage mes p’tits mollusques !

Vierge

Amour

Les voies du Seigneur sont
impénétrables. Contrairement à vous

Gloire

Vous le saviez, vous, que Hey,
I just met you and this is crazy, but
here’s my number, so call me maybe ?

Beauté

Ça va, mais les Gémeaux
sont plus beaux que vous.

Balance

Amour

Vous êtes la gomme du
crayon de l’Amour : toujours là pour
effacer les erreurs.

Gloire

La constellation du melon
vous prévient que vous ne passerez
bientôt plus les portes.

Beauté

Avoir le physique d’un Picasso
fait tout de même de vous une
œuvre d’art

Scorpion

Amour

Waouuuw vous êtes une vraie
machine sous la couette ! Ah non, désolé,
c’était pour les Capricornes ça.

Gloire

Breaking news ! Semaine
pourrie pour tous les Scorpions, excepté
les 2e décans, roux et fans de
pizza hawaïenne.

Beauté

Force est de constater que
vous avez un problème de pédoncule.

Sagittaire

Amour

Vous obtiendrez un CDI en
détresse sentimentale.

Gloire

Sans mentir, votre ramage se
rapporte à votre plumage.

Beauté

Pas d’idée de déguisement
pour Halloween ? Regardez votre ex.
(oui, vos goûts laissent à désirer)

Capricorne

Amour

Toutes les routes mènent
à Rome. Et à votre lit, visiblement.
Graou !

Gloire

Ronfler, piquer toute la couette,
avoir les pieds froids… Vous n’en avez pas marre d’être si agaçant(e) la nuit ?

Beauté

Bientôt la petite pilule
bleue, hein. Ça pourra toujours servir !
Krrkrrr.

Verseau

Amour

Un marathon du sexe vous
attend ce week-end. Une bonne nouvelle
? Oui et non. Car il s’agira d’une
course en solo.

Gloire

Rachetez du PQ.

Beauté

Fragile comme un pissenlit.

Poissons

Amour

Pluton annonce un bon gros
bordel dans votre sentimentale

Gloire

Le ciel s’assombrit et l’alignement
des étoiles polaires vous incite à
botter le derrière de votre boss

Beauté

Vous avez la carrure d’un
kebab. La salle de sport n’attend plus
que vous !

Ligne 2 du tramway : le tracé devrait passer par Jean-Jaurès

Le tracé de la ligne 2 de tramway se précise. Mais des incertitudes demeurent : notamment le passage place Jean-Jaurès qui impliquerait une éventuelle disparition des fontaines.

Va-t-on vers une disparition des fontaines à Jean-Jaurès ? (Photo NR Julien Pruvost)

Les faits

Tout doucement, on commence à connaître le tracé précis de la future deuxième ligne du tramway de Tours qui doit relier La Riche à Chambray-lès-Tours fin 2025. Celle-ci doit également desservir les deux hôpitaux (Bretonneau et Trousseau), ainsi que les universités. Le tracé définitif a été présenté le week-end dernier par les élus de Tours Métropole.

Tout va donc parfaitement dans le meilleur des mondes ? Eh bien oui et non. Car un point sensible subsiste dans le dossier : près de la gare, en plein centre de Tours, deux options étaient sur la table. Soit une bifurcation de la ligne en longeant le Grand Hôtel pour filer ensuite sur Heurteloup et Béranger. Soit par la rue Charles-Gille, l’avenue de Grammont et la place Jean-Jaurès.

C’est ce deuxième choix qui a la préférence des élus. Sauf que cela impliquerait potentiellement un réaménagement de la place Jean-Jaurès et la disparition de ses emblématiques fontaines.

Le contexte

La deuxième ligne de tram, qui devrait être hyper-végétalisée, s’inscrit dans un programme de requalification urbaine, où les aménagements paysagers doivent trouver une place importante. Côté financement, elle est chiffrée à 500 millions d’euros. La Métropole espère obtenir, comme pour la première ligne, 120 millions d’euros de subventions (État, Région et Département).

Les enjeux

C’est au prochain conseil municipal que les élus de la Ville débattront de ce passage par Jean-Jaurès et donc d’un éventuel relifting. La séance, prévue pour le 9 novembre, promet d’être quelque peu… animée !

Le point de vue

Pour le maire de Tours, ce serait « une opportunité » de « réimaginer la place Jean-Jaurès du XXIe siècle ». Il l’espère ainsi « plus ouverte, plus végétalisée » et observe ce qui s’est fait notamment à Bordeaux, avec le miroir d’eau. Emmanuel Denis a indiqué qu’il souhaitait impliquer la population, avec un concours d’architectes et un jury incluant des Tourangeaux.

Dans l’opposition, l’ancien maire Christophe Bouchet a expliqué, dans un communiqué, que « la destruction des fontaines de la place Jean-Jaurès, identitaires du paysage de la Ville de Tours, bousculera très sérieusement les Tourangeaux. Nous devrons avoir la garantie et les preuves irréfutables d’une large validation populaire ».

A.G.

Indre-et-Loire : le département passe en alerte renforcée à compter de ce samedi

On s’en doutait depuis quelques jours, mais la Préfète Marie Lajus l’a confirmé : l’Indre-et-Loire passe en alerte renforcée dès samedi 17 octobre. Les bars fermeront à 22 h et les restaurants connaîtront un protocole sanitaire très strict notamment. Avec, au-dessus de nos têtes, la menace d’un couvre-feu.

(Photo archives NR) Le département passe en alerte renforcée.

C’est désormais acté : à compter de samedi 17 octobre, l’Indre-et-Loire passe en alerte renforcée. L’évolution de la pandémie sur notre territoire « rend la situation préoccupante », a indiqué la Préfète Marie Lajus. Elle a expliqué que le taux d’incidence pour l’agglomération de Tours était à 193 cas pour 100 000 habitants. Un net rebond en 24 heures.

Quelles conséquences sur la vie quotidienne ?

  • Bars : ils fermeront à 22 h à partir de samedi
  • Restaurants : mesures sanitaires renforcées, registre à renseigner par les clients pour une traçabilité Covid, distanciation d’un mètre entre les chaises, 6 convives max à une table
  • Sport : Pour la Métropole, pratique des activités collectives et de contact interdite dans les gymnases, dojos, salles polyvalentes, etc. (sauf pour les mineurs et sportifs de haut niveau)
  • Culture : pour les spectacles et cinémas, jauge max à 1 000 spectateurs + principe d’un siège sur deux

La menace d’un couvre-feu

« Il est déjà admis que Tours, comme Orléans, est la plus proche d’atteindre un stade qui nécessite un passage au couvre-feu. L’épidémie est galopante, les autorités nationales nous identifient comme les prochains sur la liste », a déclaré Marie Lajus.

 

Chroniques culture : le plein de BD et de la musique avec Action Bronson et Simon Declerck

Cette semaine, dans nos chroniques culture, on se dégourdit les oreilles avec le nouvel EP du Tourangeau Simon Declerck et le vinyle de la semaine de Radio Campus. Sans oublier notre dose de BD du jour.

LES BD DE LA SEMAINE

Avec le T2 de Faut pas prendre les cons pour des gens (Fluide Glacial), Reuzé et Rouhaud continuent leur humour bête et méchant ! Véritable carton en librairie, cette BD démontre par l’absurde la bêtise humaine ordinaire.

Beaucoup de légèreté aussi avec Malgré tout (Dargaud), où Jordi Lafebre remonte le fil du temps jusqu’à la source de l’amour entre Ana et Zeno dans un one-shot plein de sensibilité. Belle inventivité également avec Les Belles Personnes (Soleil), où Chloé Cruchaudet propose 14 portraits, comme autant de témoignages et de plongées dans l’âme humaine.

Quant à Chinese Queer (Sarbacane), le dessinateur Seven y brosse un portrait acide de la jeunesse chinoise, avec une invention graphique bluffante. Finissons par Soeurs d’Ys (Rue de Sèvres), d’Anderson et Rioux, virée au cœur de cette légende bretonne réalisée avec fougue et intensité.
Hervé Bourit

LE VINYLE DE RADIO CAMPUS
ACTION BRONSON – ONLY FOR DOLPHINS

Inénarrable et fantasque rappeur new yorkais, Action Bronson n’en finit plus d’écrire sa légende. Style mi-rappé, mi-braillé, textures et mixtures sonores toujours originales et grandiloquentes, son nouvel album Only For Dolphins (Loma Vista Recordings) sort encore du lot avec cet univers nimbé d’odontocètes tantôt subversifs, tantôt sages.
Seul titre de l’album où Action Bronson semble ne pas être en pleine overdose de miettes de dauphin, le titre Latin Grammys, au sample connoté latino, met en avant son génie de l’autodérision.

LE EP
SIMON DECLERCK – LONELY

À 27 ans, après avoir produit les deux EP du groupe Clé d’Sol, le Tourangeau Simon Declerck se lance dans l’aventure en solo. Avec ce 3 titres, le musicien prouve déjà qu’il n’a rien perdu de son goût pour la prod’ bien faite et du son travaillé. Il y a, aussi et pour sûr, une mélancolie qui se dégage de l’ensemble, via des chansons très personnelles (il suffit d’écouter les paroles du titre éponyme). Et côté musique, Simon Declerck offre un esprit jazzy mâtiné de soul. En s’autorisant parfois des chemins de traverse, en témoignent ces discrètes mais habiles touches hip-hop.
A.G.

> facebook.com/ Simon.Declerck.Artist

Anne-Laure Rouxel et la danse hawaïenne pour femmes enceintes

Anne-Laure Rouxel est danseuse chorégraphe. Depuis cette année, elle propose des ateliers de danse hawaïenne, gratuits pour les femmes enceintes suivies à l’hôpital de Tours.

D’emblée, Anne-Laure Rouxel dresse le décor. « On commence par se masser le dos, le ventre, on respire. Imaginez-vous à Hawaï, sur le sable, on cueille la jolie fleur et on la met dans ses cheveux, on se pare d’un collier de fleurs autour de la tête puis sur la poitrine tout en respirant son parfum. Nous voilà prêtes ! »

Du fond sonore jaillissent les vagues. Les bassins d’Anne-Laure et de son élève du jour, Clarisse, ondulent peu à peu. Une ambiance douce et chaleureuse les entoure.

Nous sommes à l’atelier de danse hawaïenne que propose la chorégraphe tous les mercredis pour les femmes enceintes suivies au CHRU de Tours. Crise sanitaire oblige, il est délocalisé au studio du Petit Morier et comme il vient tout juste d’être mis en place, il n’y a pas foule ce matin. Mais gageons que bientôt le cours d’Anne-Laure Rouxel affichera complet. Car la danse hawaïenne est source de multiples bienfaits pour les femmes enceintes.

« Le travail que je propose, le hula prénatal, vise à mieux connaître son corps, mieux sentir ses appuis, mieux développer sa respiration, étirer sa colonne vertébrale et découvrir l’ensemble des mouvements du bassin. Les femmes qui le pratiquent savourent cette détente pendant le cours puis cela résonne en elles dans leur quotidien. Quelque part aussi, cela les prépare à l’accouchement, en les amenant vers plus de mobilité et en développant leurs appuis. »

Formée à la danse hawaïenne à Paris et dans le pays des origines par une maître danseuse devenue sa meilleure amie, Anne-Laure est précurseur en France de cette pratique auprès des femmes enceintes. Elle est heureuse de l’intérêt porté par le professeur Perrotin, chef du service gynécologie de l’hôpital, pour ces ateliers pour les femmes enceintes mais aussi les sages-femmes. Les cours ont démarré en janvier, juste avant le confinement. Elles étaient six femmes enceintes à participer et pour Anne-Laure, « elles ne sont pas six, mais douze, leur bébé en elles danse aussi ! ».

Elle aime les liens qui se créent avec ces personnes et rien ne la réjouit plus de voir qu’une de ses élèves, aide à domicile dont le corps est abîmé par le poids des personnes âgées qu’elle soulève, s’est éveillée à la danse. Le sourire en prime. Car Anne-Laure est persuadée que « la danse et la musique répondent à un besoin ontologique et social. La sensation des mouvements de bassin qui singularise cette danse est très douce et ondulante. Et puis c’est une danse qui ancre dans le sol, la terre ».

À la fin du cours, Clarisse, enceinte de son troisième enfant, semble approuver. Elle qui avait « le bassin en vrac » en arrivant au cours de hula prénatal, ressort une heure plus tard apaisée. Après avoir dansé et chanté, le temps d’une échappée à Hawaï.

Aurélie Dunouau


> Ateliers de danse femmes enceintes, mode d’emploi

Le temps de la crise sanitaire, ces ateliers gratuits se déroulent au Studio de danse Le Petit Morier (81 boulevard Jean-Royer, à Tours), les mercredis de 10 h 45 à 11 h 45. L’inscription se fait auprès de l’équipe d’accueil de la maternité, au Centre Olympe de Gouges du CHRU. Anne-Laure Rouxel est auteure d’un guide pratique et poétique pour un accouchement physiologique : Bougez votre bassin ! Elle sera à la librairie La Boîte à Livres, le jeudi 29 octobre, à 19 h 30.

Olivia N’Ganga, la réalisatrice des fictions dansées

Avec Électron Libre, son cinquième court-métrage réalisé avec Mikaël Dinic, Olivia N’Ganga met en scène le chorégraphe Abderzak Houmi.

Olivia N’Ganga et Abderzak Houmi (Photo Electron Libre – DR)

C’est une routine immuable : chaque jour, un biologiste enfile blouse et gants pour s’atteler à son microscope. Subrepticement, jour après jour, sons et chorégraphies hip-hop s’invitent comme par magie dans le quotidien millimétré de ce scientifique.

« Le démon de la danse va s’emparer de lui », s’exclame Olivia N’Ganga, la co-réalisatrice, avec Mikaël Dinic, d’Électron Libre, ce court-métrage qui sera diffusé dans l’émission Renversant de France 3 Centre Val de Loire*, puis sur TVTours et BIPTV.

« Je m’inspire de la vie et de la personnalité des premiers rôles »

L’acteur principal de cette fiction dansée ? Le danseur et chorégraphe Abderzak Houmi, fondateur de la compagnie X-Press installée à Joué-lès-Tours. La réalisatrice, ancienne du Conservatoire de Tours, de l’école de commerce (Escem) ou encore du Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris, co-réalise ici son cinquième court-métrage de fiction. Des histoires qui, depuis 2017, ont la particularité d’évoquer des sujets de société en s’appuyant sur le vécu des acteurs principaux et … sur la danse.

« Je m’inspire de la vie et de la personnalité des premiers rôles pour créer un scénario original », détaille Olivia N’Ganga. Avec Itinéraire Etc, elle met en scène avec humour Thomas Lebrun, chorégraphe et directeur du Centre Chorégraphique national de Tours, dans une parodie de lui-même. Dans Électron Libre, elle évoque par le prisme d’un scénario de science-fiction, les études scientifiques d’Abderzak Houmi, qui plongera dans le bain de la danse en autodidacte, à 18 ans, avant, très rapidement, d’en faire son métier.

Mais auparavant, jusqu’en 2017, Olivia N’Ganga a travaillé pour d’autres caméras, en exerçant, durant sept ans, le métier de journaliste, notamment pour France 3. L’occasion de voir éclore sa passion du terrain et son goût pour les formats longs.

En 2014, Olivia N’Ganga a d’ailleurs co-réalisé Son rêve à lui, un documentaire ponctué d’interviews de l’Etoile Patrick Dupond, racontant l’histoire de deux apprentis danseurs et d’un professionnel du prestigieux Opéra de Paris. Pour filmer la danse, toujours.

Flore Mabilleau


> *Diffusion le 21 octobre vers 23 h dans Renversant, sur France 3 Val de Loire.

 

 

Horoscope WTF du 14 au 20 octobre 2020

Les vacances scolaires approchent. L’astrologue de tmv, 5 ans d’âge dans sa tête, est pressé de se dorer la pilule aux Seychelles. En attendant, voilà votre dose d’horoscope WTF.

Bélier

Amour

Le réchauffement climatique, c’est de votre faute. Vous avez bien trop chaud aux fesses.

Gloire

Arrêtez de croire que vous êtes le nombril du monde…

Beauté

… Car le vôtre est hyper sale et rempli de moumoutes en plus.

Taureau

Amour

Vous avez un cœur d’artichaut mixé avec une grosse purée de chou-fleur bien dégueu’.

Gloire

Vous allez marcher dedans du pied gauche samedi après-midi.

Beauté

Pour rappel, vos flatulences en paillettes ne font pas de vous une licorne.

Gémeaux

Amour

N’oubliez pas que le vent va souffler sur les plaines de la Bretagne armoricaine. Il va donc falloir jeter un dernier regard sur sa femme, son fils et son domaine.

Gloire

D’ailleurs faites gaffe, Akim le fils du forgeron va venir vous chercher.

Beauté

Daaans la vallée oh-oh, des Géééémeaux lalilala !

Cancer

Amour

Aimez-vous vous-même. Et que les autres aillent se faire voir. (A+ pour d’autres conseils)

Gloire

N’oubliez jamais de rabaisser vos ami(e)s.

Beauté

Drôle de surprise cette semaine, vous apprendrez que vous êtes en fait immortel(le) et que vous allez bien vous ennuyer toute cette foutue vie.

Lion

Amour

Votre ex n’attend plus que vous. Et c’est malheureusement le/la seul(e).

Gloire

Vous ne tiendriez que 2 heures à Koh Lanta. Vous aimez bien trop la bouffe.

Beauté

Force est de constater que vous paraissez 20 ans de plus, Père Fouras.

Vierge

Amour

Comme le dit le proverbe, « c’est pas parce qu’on est potes qu’on se tripote ». Allez A+ !

Gloire

Profitez, vous n’avez qu’une vie. Déjà qu’elle est assez chiante comme ça…

Beauté

Dans cette semaine pluvieuse, votre beauté est scandaleuse. (rah la vache, j’adore être poète comme ça)

Balance

Amour

L’être aimé va découvrir votre historique Google. Et vous rentrera dans le lard (oui oui, faites pas les innocents)

Gloire

Vous recevrez le Prix Nobel de médecine pour toutes ces fois où vous avez joué au docteur avec qui-vous-savez…

Beauté

On ne fait pas d’un âne un cheval de course. Eh ouais baby !

Scorpion

Amour

Ne culpabilisez pour vos relations passées avec vos ex. Dites-vous qu’il y a prescription. (et heureusement, parce que… wow)

Gloire

Oulaaa, relax. Vous êtes encore plus parano que les mecs dans Walking Dead.

Beauté

Comme disait John-David de Secret Story, « c’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire des limaces ».

Sagittaire

Amour

Franchement, je sais pas. Ça dépendra de la taille de la marguerite.

Gloire

Le saviez-vous ? Les dinosaures ont disparu, parce qu’ils ne portaient pas leur masque dans le centre-ville de Tours.

Beauté

Vous faites des jaloux. Qui veulent vous casser les genoux. C’est ça d’être parfait(e).

Capricorne

Amour

Sur l’échiquier de l’amour, vous êtes comme un pion. Toujours à vous faire avoir en premier.

Gloire

La constellation du Bescherelle vous rappelle que tel est pris qui croivait prendre.

Beauté

Vous entendez le loup, le renard et la belette chanter. Autant dire que vous êtes sacrément défoncé(e).

Verseau

Amour

On vous prévient direct : cette semaine, ça le fait pas du tout et ça craint du boudin.

Gloire

Tout le monde n’est pas diplômé de l’école du rire comme vous.

Beauté

Vous êtes l’équivalent d’un kiwi. Mais sans les poils. Bref, vous êtes un œuf.

Poissons

Amour

Attention, dans vos relations, vous faites souvent preuve d’outrecuidance (qu’est-ce qu’on rêvait de placer ce mot)

Gloire

Vous n’aimez pas les mioches et les mioches ne vous aiment pas non plus.

Beauté

Des joues de hamster sous Lexomil, mais c’est pas grave.

Tourisme : comment la Touraine peut rebondir

Si les perspectives ne sont pas très optimistes, notre département peut compter sur son patrimoine exceptionnel pour faire revenir les touristes.

Les chiffres pour 2020 seront de toute évidence catastrophiques : perte de chiffre d’affaires cumulé de mars à août estimé à plus de 75 %*, baisse de la fréquentation de moitié depuis le début de l’année, difficile d’avoir le sourire pour les professionnels du tourisme.

Le bel été ne suffira pas à rattraper le printemps perdu même s’il limite les dégâts. « Les grands sites sont les plus touchés », souligne Pascal Pillault, directeur de l’agence du développement touristique de Touraine (ADTT). Amboise, Chenonceau et les monuments phares qui attirent les groupes et touristes étrangers ont pâti de l’effet Covid, « avec une perte de 10 à 20 % par rapport à un été comparable, celui de 2018. Ce qui n’est déjà pas si mal », tempère Pascal Pillault.

Le choix de la nature

En fait, « ce sont les petits et moyens sites qui ont tiré leur épingle du jeu, comme Villandry, Montpoupon… Avec même une hausse de la fréquentation pour Château-Gaillard à Amboise, ce qui représente une performance ! »

Concernant l’hébergement, les chambres d’hôtes et les gîtes ont attiré cet été les familles désireuses de se retrouver tandis que l’hôtellerie fait grise mine. Les touristes ont assurément fait le choix de la nature, des sites en campagne, et des châteaux moins fréquentés en temps habituel. La métropole de Tours a d’ailleurs beaucoup plus souffert que le reste du département.

Beaucoup parlent d’une amélioration due cet été aux touristes locaux, mais est-ce vraiment le cas ? Pascal Pillault nuance ce constat. « Cela a permis à nos locaux de redécouvrir nos offres touristiques qu’ils avaient peut-être oubliées. Les activités de loisirs, comme le vélo et le canoë ont eu beaucoup de succès. Mais le tourisme ne peut se construire sur la seule proximité. Rester à 50 km de chez soi, cela ne durera qu’un temps ! »

Les chiffres attestent son propos : plus que ceux du département, ce sont les touristes de l’Hexagone qui sont venus visiter notre belle Touraine et expliquent la hausse de fréquentation cet été. Les Belges, Allemands et Néerlandais ont également répondu présent.

Une embellie de courte durée ?

Mais l’été ne pourrait avoir été qu’une embellie de courte durée. Depuis septembre, les professionnels du tourisme s’inquiètent des perspectives. La clientèle habituelle de cette période post-vacances, les plus de 65 ans qui dépensent et profitent des bonnes choses, risque de ne pas être au rendez- vous. « Les professionnels ont les yeux tournés sur notre opération de fin d’année, Noël au château, espère Pascal Pillault de l’ADTT. On compte sur cette période féérique et la volonté de se retrouver en famille. »

 

Autre stratégie sur laquelle planchent les professionnels : développer les axes du slow tourisme et de l’art de vivre.
« Il faut qu’on continue à travailler sur le développement durable. Mais au-delà, c’est tout simplement l’art de vivre à la française que nous devons développer. Nous avons un écrin naturel et culturel formidable classé à l’Unesco, des châteaux, des jardins, des vignes, avec un marqueur identitaire très fort, ce dont tout le monde ne peut se prévaloir. Il nous faut relier les filières entre elles, par exemple les châteaux et le vin, ce que l’on ne fait pas suffisamment. Et puis, qui sait qu’Amboise et Villandry sont également des refuges LPO pour les oiseaux ? Qu’à Villandry, aucun produit chimique n’est utilisé ? À nous de le faire savoir, de mieux communiquer sur nos atouts ! »
Aurélie Dunouau

*Selon une enquête d’impact de la crise sanitaire sur l’activité touristique locale menée par Tours Métropole Val de Loire et le Département auprès des acteurs du tourisme entre le 31 août et 16 septembre. 2 700 professionnels sur 7 000 ont répondu.

Savourons le Val de Loire : les produits locaux à l’honneur

Avec l’opération « Savourons le Val de Loire », les producteurs locaux viennent à votre rencontre pour vous faire découvrir les richesses de nos terroirs du 12 au 18 octobre.

Avis aux épicuriens tourangeaux : l’opération « Savourons le Val de Loire » revient pour la 10e année consécutive ! Du 12 au 18 octobre 2020, les producteurs adhérents de l’association Projets pour le Val de Loire mettront en avant leurs produits dans vos supermarchés, épiceries et autres magasins habituels.

Pour Laura Bizet, membre du comité organisateur, l’objectif de l’opération est multiple : « Nous nous inscrivons dans un engagement économique, mais aussi écologique en favorisant le circuit court. Savourons le Val de Loire est aussi là pour aider les producteurs à se mettre en relation avec des professionnels du secteur (industrie agroalimentaire, restaurants, cantines, réseau de magasins…) à travers un rendez-vous professionnel qui s’ajoute aux opérations pour le grand public. »

Dégustations, rencontres et échanges

Pour les 70 adhérents de l’association organisatrice, la semaine « Savourons le Val de Loire » sera donc l’occasion de se faire connaître de tous les publics, professionnels comme particuliers.

Pour rencontrer ces derniers, les producteurs s’installeront dans des espaces dédiés à Savourons le Val de Loire dans les supermarchés, hypermarchés mais aussi boutiques et épiceries qui seront de la partie. Présentation de produits, dégustations, et surtout rencontres et échanges seront au rendez-vous.

Et au cas où vous hésiteriez encore à faire vos curieux, sachez que toute la semaine un jeu-concours sera proposé, avec à la clé des dîners gastronomiques aux Hautes Roches de Rochecorbon et dans les restaurants sélectionnés par La Touraine Gourmande Cuisine en Loir-et-Cher.

Dans le quotidien de Magali Brulard-Pénaud, une CPE au rythme de ses élèves

#VisMaVille Magali Brulard-Pénaud est Conseillère principale d’éducation (CPE) au collège Lamartine de Tours. On l’a suivie une matinée, toujours le regard avisé et bienveillant sur « ses » élèves.

Elle court, elle court, la CPE… « Je vous préviens, c’est un établissement speed, là vous êtes dans le bain. » Il est 9 heures, les collégiens sont en cours depuis une heure déjà, et Magali Brulard-Pénaud, un thermomètre à la main, prend des nouvelles d’un petit malade pris de vomissements, allongé à l’infirmerie d’à côté, tente de trouver une solution pour un autre dont le jean s’est déchiré, une autre qui a la cheville gonflée, puis enjambe les escaliers vérifier les occupations d’une classe à l’étude…

Le bureau de la vie scolaire, c’est un peu le bureau des solutions permanentes. On y répare les bobos, on y règle les petits et grands soucis. Pour cela, Magali est entourée « d’une équipe fantastique », qui jouxte son bureau, la porte toujours ouverte. D’ailleurs, dans son bureau, à part pour passer des coups de téléphone urgents, elle ne s’y arrête guère ce matin-là.

Toujours affairée, baskets brillantes aux pieds et une pêche qui ne la quitte pas. « Le cœur de mon métier, c’est de placer l’élève dans les meilleures conditions possibles, et cela commence dès l’accueil, en lui faisant respecter les règles de vie scolaire, être à l’heure et avec leurs affaires. »

Un seul retard d’élève constaté aujourd’hui, « c’est beaucoup mieux, ça se cale car il y en avait 15 les premiers jours. Avec le confinement, certains élèves ont perdu leurs repères et il faut être à 7 h 45 en rang devant la classe pour débuter les cours, ce peut-être tôt pour des adolescents ». Même chose, pour leurs affaires, tous ne proviennent pas de milieux familiaux aisés et « il faut leur fournir des cahiers et une trousse. »

Le collège Lamartine est en effet un établissement d’une grande mixité sociale, avec 19 nationalités, à la réputation « difficile, mais l’équipe pédagogique est stable et on a une grosse énergie et envie pour que nos élèves se sentent bien. Je me sens totalement épanouie dans ce collège et c’est un choix. Depuis 7 ans. Je ne retournerais pour rien au monde dans un grand lycée », explique Magali.

Il n’y a qu’à la voir courir lors de la récréation : en 10 minutes, Magali a intercepté pas moins d’une vingtaine d’élèves, baissant les capuches, refaisant faire les lacets, réprimandant les garçons gentiment batailleurs et prenant des nouvelles d’une élève qu’elle a repérée en phobie scolaire depuis la rentrée. Toujours avec tact, fermeté et bienveillance. « J’applique la pédagogie de l’humour, car les élèves comprennent vite la discipline. »

Investie à 100 %, la CPE du collège Lamartine, aimerait « que les élèves aient envie de venir au collège et s’y identifient parce qu’à cet âge, ce n’est pas facile de faire la connexion entre les apprentissages et la vie réelle ». Le souci permanent de l’élève, c’est bien le fondement du métier de CPE.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

 

Izakaya : resto japonais et sushis à deux pas de la gare

Cette semaine, direction le quartier de la gare à Tours pour découvrir (et goûter bien sûr) le restaurant de sushis Izakaya.

L e petit restaurant japonais de quartier, celui où l’on vient entre amis, à la pause déjeuner pour déguster quelques sushis et brochettes, c’est un genre à part entière. Des établissements de ce type, il en existe beaucoup, dans toutes les villes du monde et, il faut bien le dire, pas tous de la même qualité.

Izakaya ne se trompe pas de registre : il ne s’agit pas, ici, de révolutionner la gastronomie japonaise ou de la fusionner avec les codes de la cuisine française. On n’est pas, chez Nobuki ou Parfum culture. Non, l’ambition de l’établissement est plus modeste : faire passer un bon moment à ses convives, rapide s’ils sont pressés, tranquille s’ils le sont moins, mais toujours avec le sourire. L’accueil étant, il faut le souligner, un des points forts de l’endroit.

Sushis, spécialités maison et menus assortiments

Le décor est soigné, avec cette tonalité bois et ce côté épuré qui souligne l’ambiance nippone sans en faire trop. Côté assiette, ce qu’il fait, Izakaya le fait bien. La carte est, comme souvent dans ce type de restaurants, assez fournie et s’ouvre sur une page de sushis “spécialités maison” que l’on peut aussi retrouver dans des menus assortiments. Petite soupe miso en entrée, comme de tradition et salade de chou agrémentée de graines de pavot qui relèvent un peu l’ensemble.

Les sushis, donc, sont préparés sur place et d’une fraîcheur irréprochable. Ce n’est pas révolutionnaire, mais c’est bon et bien fait. Pour les plus aventureux, l’endroit propose également des sushis-burgers assez étonnants, des Poké Bowl végétariens et un imposant Chirashi composé de riz blanc vinaigré et de seize tranches de saumon cru.

Attention lors de votre commande, les portions sont généreuses. Heureusement, si vous calez, le personnel se fera un plaisir de vous emballer tout cela dans une petite boîte. Les plats, d’ailleurs, sont aussi proposés à emporter.

Au final, l’escale chez Izakaya relève clairement de la bonne surprise. Juste en face de la gare, dans un quartier où le fast food est roi, ce restaurant offre une alternative bien sympathique au voyageur gourmand.

M.P.


> Izakaya, 8, rue Édouard-Vaillant, juste en face du parking dépose-minute / Covoiturage de la gare. Ouvert tous les jours, de 12 h à 14 h 30 et de 19 h à 22 h.

> Les menus s’échelonnent de 13 à 20 €, avec diverses possibilités (sushis, sushis + yakitori) et comportent tous une salade de chou et une soupe miso. Le sushi-burger est à 13 €. Même fourchette pour le Poké Bowl et comptez autour de 14 € pour le Chirashi. 

Luc Blanvillain : « Mon roman est parti du fantasme d’être débarrassé de son téléphone »

Luc Blanvillain a remporté le Prix du roman tmv pour Le Répondeur, où un auteur célèbre, afin d’être tranquille, confie sa vie à un imitateur qui doit se faire passer pour lui au téléphone. Entretien avec cet écrivain passé par Tours, une interview réussie après être tombé deux fois sur… son répondeur !

Vous venez donc, avec Le Répondeur (Quidam éditeur), de remporter le Prix du roman tmv. Un vrai coup de coeur pour le jury ! Un écrivain connu, Chozène, y embauche un imitateur pas connu pour qu’il lui serve de « répondeur », décroche au téléphone à sa place, devienne sa voix et se fasse passer pour lui. D’où est venue cette idée fofolle ?

(rires) C’est parti du fantasme de ne plus avoir à téléphoner, d’être débarrassé de son téléphone et de sa vie. De se libérer de la tyrannie de la communication. Un scénario improbable, je sais. J’ai connu l’époque où on n’était pas forcément joignable… J’ai cette nostalgie de la tranquillité absolue et mesure à quel point les sollicitations téléphoniques peuvent être intrusives. J’aime beaucoup la comédie, alors je voulais partir d’une situation incongrue. Le roman commence comme un comique de situation puis, peu à peu, va vers quelque chose de plus intime et moins drôle, car finalement, mon personnage prend la vie d’un autre.

Ce roman est aussi très « cinématographique », il pourrait parfaitement être adapté en film…

Eh bien, les droits ont déjà été achetés par une boîte de production ! J’aime écrire par scène, que chaque chapitre soit une unité. Comme dans un scénario. Là, théâtre et cinéma sont des références. Tout comme la comédie. Le Répondeur est un livre visuel et auditif.

Dans votre roman, Chozène a un rapport plus que délicat et difficile avec son téléphone portable. Il déteste ça. Et vous, quelle est votre relation avec l’objet ?

Vous l’avez vu, je suis un peu comme lui ! (rires) [Au moment de l’interview par téléphone, nous sommes en effet tombés deux fois sur… son répondeur ! NDLR] J’aime parler en face ou par écrit. Le téléphone… c’est quelque chose d’étrange, non ? On n’a que la voix. On me reproche de ne pas assez téléphoner. Et je n’aime pas les visio non plus. Donc oui, il y a un peu de moi dans le personnage de Chozène ! (rires)

La maîtrise du récit fait qu’on se demande constamment si le personnage de Baptiste, l’imitateur, va se faire attraper. Il y a une sorte de suspense, de stress pour le lecteur. Au cours de l’écriture, saviez-vous où le chemin allait vous conduire ?

Oui, j’avais besoin que ce soit précis. J’ai écrit Le Répondeur en plusieurs moments. Malgré les pauses, je devais savoir où ça allait. Le rythme en comédie est vital. Je voulais installer un suspense, mais en restant dans des enchaînements pas trop invraisemblables.

Vous vouliez dénoncer également cette étrange « communication » entre les gens aujourd’hui ?

Non, pas dénoncer. Mais plutôt explorer. Explorer ce que sont ces nouvelles formes de communication et ce qu’elles impliquent. Ce côté « immédiateté ».

Quels sont les retours que vous avez eus ?

Ce qui revient, c’est souvent le côté comique et humoristique. Mais je n’ai pas écrit dans le but de faire des gags. On m’a également dit être étonné par l’originalité du livre. C’est incongru, certes, mais bon, vous savez, le téléphone a acquis une importance folle de nos jours. Ça semble presque un intouchable. Enfin – mais je ne veux pas paraître ostentatoire – on m’a parlé du soin apporté à l’écriture.

C’est amusant que vous disiez ça, car une membre de notre jury a émis une petite critique, celle – je cite – de « l’utilisation incroyable de mots que peu de gens comprennent, comme soufisme, l’érubescence, l’essence de la mimesis », etc. Vous avez une plume compréhensible de tous, évidemment, mais parfois un vocabulaire recherché…

J’adore les mots, il y a un sens, une musique. Ce sont, il est vrai, des mots curieux. Mais j’aime leur donner une chance d’exister. Plus jeune, quand j’ai lu Jules Verne, je n’ai compris que le tiers ! (rires) Il y a un fétichisme intéressant des mots. Mais attention, je ne veux pas être pédant, je souhaite simplement convoquer un vocabulaire baroque.

Vous avez fait vos études à Tours. Quel souvenir gardez- vous de notre ville ?

J’ai effectivement fait une partie de mes études de lettres à Tours, avant d’être nommé prof en Normandie puis en Bretagne. Je reviens souvent en Touraine, j’y ai ma famille. C’est un lieu que j’adore, j’ai passé beaucoup de temps à marcher en ville. Ado, j’allais aux cinémas Studio. Tours possède plusieurs géographies. J’habitais à Tours Sud, quartier Montjoyeux, près d’un bois. J’ai des souvenirs urbains du centre et il y avait Tours-Nord… une zone plus étrange pour moi, avec quelques amis, mais c’était l’inconnu ! (rires)

Propos recueillis par Aurélien Germain / crédit photo : Quidam éditeur
(Partenaires du Prix du roman tmv : Kéolis, Crédit Mutuel, Oceania Hotels, La Boîte à livres.)


Consommer local : nos petites adresses qui font du bien !

Cette semaine dans tmv, retrouvez notre dossier fourni en bonnes adresses pour consommer local et en circuit court.

Avec le confinement, le consommer local s’est développé tous azimuts, pour vous permettre de consommer au plus près : livraisons, drive et marchés chez les agriculteurs se sont ajoutés aux magasins de producteurs et autres épiceries qui peuplaient déjà la région.

Et oh surprise ! Nous sommes beaucoup à avoir découvert qu’on trouvait presque tous nos produits du quotidien à côté de la maison. Légumes, fruits, huiles, pâtes, conserves, produits pour l’hygiène ou la maison… L’offre est telle qu’il nous a fallu faire des choix. Les plus récents, les plus originaux ou les incontournables, à compléter en gardant les yeux ouverts pour faire vos emplettes en mode local et pas banal !

RETROUVEZ NOTRE DOSSIER ET NOS BONNES ADRESSES POUR CONSOMMER LOCAL ET EN CIRCUIT COURT DANS LE N°373 DE TMV OU EN TELECHARGEMENT (cliquez ici)!

Pont Wilson à Tours : 20 % de cyclistes en plus

Deux mois après la fermeture du Pont Wilson aux voitures, la circulation des vélos y augmenté de 20 % par rapport à septembre 2019.

Les voitures sur le Pont Wilson ? C’est désormais fini ! (Photo archives NR – Julien Pruvost)

Les faits

La fermeture du Pont Wilson aux voitures, le 13 août dernier, avait fait grand bruit. Mais aujourd’hui, la municipalité a visiblement le sourire : en septembre 2020, 66 746 cyclistes ont emprunté ce pont, soit une hausse de 20 % par rapport au même mois en 2019 (55 506 adeptes du deux-roues). Le mois dernier, ce sont donc, en moyenne, 2 224 vélos qui l’ont traversé, contre 1 850 un an auparavant.

Au total, sur les quatre différents ponts de Loire, on comptabilise près de 150 000 cyclistes ! Plus précisément, 148 265, contre 135 821 en septembre 2019. Un chiffre en hausse de 9 %, d’après les données consultables par tous sur le site data.tours-metropole.fr

Le contexte

La nouvelle municipalité a souhaité mettre l’accent sur les mobilités douces et le vélo notamment. L’expérimentation sur le Pont Wilson doit courir jusqu’en janvier. Mais le maire Emmanuel Denis a « bon espoir qu’on puisse transformer cette piste temporaire en piste définitive », comme il l’a indiqué à nos confrères de la Nouvelle République.

Parallèlement à cela, la Ville envisage une aide à l’achat de vélo (un dispositif qui a fait débat lors du dernier conseil municipal) et ce, à partir de la mi-octobre.

Enfin, les travaux de réfection du mail du boulevard Heurteloup prévoient également la matérialisation, au sol, de traits pour séparer l’espace dédié aux piétons et celui dédié aux vélos. Un couloir de quatre mètres est prévu pour les premiers, un de trois mètres pour les seconds. En attendant ces travaux importants, il est à noter que la circulation sur le mail pourra ponctuellement être déviée provisoirement.

Le point de vue

Sur les réseaux sociaux notamment, certains doutent que la dynamique se poursuive avec l’arrivée des jours pluvieux ou du froid. L’ex-adjoint Jérôme Tebaldi a aussi affiché plusieurs fois son scepticisme et ses interrogations.

Mais pour sa part, Emmanuel Denis dit ne « pas être surpris par ces chiffres. Quand on met en place des vrais parcours sécurisés, les Tourangelles et Tourangeaux les investissent. Le Pont Wilson, ça peut être une sorte de déclic pour la bascule de la voiture vers le vélo ».

A.G.

Artur Udry, de Varsovie au TVB

Le joker du TVB ? Il s’appelle Artur Udrys. Débarqué de Varsovie il y a peu, le voilà cette fois fin prêt à œuvrer au sein du club tourangeau. On fait les présentations.

Voilà un dossier rondement mené. À la mi-septembre, le TVB annonçait être à la recherche d’un joker médical pour remplacer son pointu brésilien Renan Buiatti, blessé au pied. Une dizaine de jours plus tard, le club annonce l’arrivée de son remplaçant, le Bélarusse Artur Udrys.

Le pointu, qui fêtera ses 30 ans dans quelques jours, évoluait l’année dernière à Varsovie, un des ogres du championnat polonais. Et, du haut de ses 2,12 m (Buiatti culmine à 2,18 m), le nouvel arrivant avait fait forte impression, en Pologne, face à Tours lors de la première journée de la Ligue des Champions. Battu 3-0, le TVB avait bien senti la puissance du bras du Bélarusse, qui avait fini meilleur joueur de la rencontre avec 76 % de réussite.

Auparavant, il avait fait les beaux jours de Urengoy, en Russie et avait évolué à Shenzhen (Chine). Hubert Henno, le coach du club résume, dans les colonnes de La Nouvelle République, un sentiment qui semble largement partagé : « Je pense qu’il joue plus haut, saute plus haut que Renan, je ne crois pas que l’on y perde au change. »

Reste à savoir dans quelle état de forme il se trouve, sa période sans compétition ayant été plus longue encore que celle de ses camarades. « On va voir dans quel état il va arriver, confirme Henno, sa facilité à s’acclimater mais aussi son envie de jouer en France. On sait que les étrangers peuvent parfois sous-estimer le championnat français et vite déchanter. »

Pour le TVB, la saison de Ligue A commence ce samedi, à Cannes et le Bélarusse sera du voyage, étant d’ores et déjà qualifié auprès de la fédération.

M.P.

Lionel Herin, l’esprit judo depuis 40 ans

#VisMaVille Lionel Herin est le président du Judo Club de Touraine (JCT). Toujours actif au club, quarante ans après son arrivée, il est une référence pour les jeunes du quartier du Sanitas.

Au dojo, ce jeudi soir, les 15- 25 ans en kimono enchaînent les prises, sous le regard avisé de Lionel Herin. Peut-être a-t-il une pensée émue pour ses débuts, lorsqu’il avait 12 ans. Nous sommes dans les années 60, la sciure faisait alors office de tatami. Lorsqu’il était un gamin turbulent, Lionel Herin pratiquait le judo Porte de Clichy, à Paris. « Le judo m’a sauvé des bandes rivales du 92 qui s’affrontaient. Beaucoup de mes copains de l’époque ont d’ailleurs fini en prison. »

Très vite ceinture noire à 15 ans, il connaît un parcours sans faute jusqu’à sa ceinture rouge et blanche 7e dan, une des plus hautes distinctions, denrée rare en France. Boursier de l’équipe nationale, il n’en a pas fait une quête de médailles mais un loisir érigé en art de vivre.

Aujourd’hui encore, à 68 ans, il lui arrive d’entraîner les gamins du Sanitas qu’il couve sous son air sérieux. Vincent et Julien, la vingtaine, font partie des deux judokas qu’il suit depuis de nombreuses années au JCT. Il les a d’ailleurs amenés avec lui au Japon pour améliorer leur technique. « C’est un gentil même s’il peut être un peu dur. Il nous force à nous dépasser et recadre bien les choses », reconnaît Vincent.

Car la pédagogie, Lionel connaît. Sa carrière, il l’a faite comme professeur de sport au collège Michelet. Juste à côté, au Palais des sports, il a longtemps préparé les ceintures noires aux compétitions tout en s’impliquant au centre sportif départemental.

Aujourd’hui un peu en retrait, il double parfois les entraîneurs, s’occupant plutôt de l’administratif dans son rôle de Président du JCT, trois heures par jour. Et il continue de « transmettre ». Au collège comme sur les tatamis, Lionel Herin a toujours appliqué le code moral du judo : respect de soi, respect des autres.

« Les méthodes d’apprentissage évoluent selon le groupe en face. Il faut savoir s’adapter aux différents niveaux. » Pour les enfants, le judo est plus ludique, mis en scène « comme une représentation de théâtre ». Dispensant ses consignes sur le tatami, Olivier Morel est l’un des trois entraîneurs du club.

Ce jour-là, au milieu des ceintures noires, rouges et bleues, il apprécie d’avoir Lionel Herin à ses côtés. « C’est une figure connue ici, les parents l’ont toujours connu. On est arrivé au club en même temps en 1978, j’étais tout jeune à l’époque. » Et comme un passage de témoin, Olivier est aujourd’hui professeur d’EPS au collège Michelet.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Chroniques culture : Nota Bene en BD, musique baroque en CD et le plein d’EP

Ô joie ! Le youtubeur tourangeau Nota Bene sort une nouvelle bande-dessinée, cette fois en s’intéressant à la mythologie nordique. On fait aussi le plein de BD polars, tout en voyageant en Italie avec l’Ensemble Parchemins côté musique.

LA BD
NOTA BENE – LA MYTHOLOGIE NORDIQUE

Et de trois tomes pour la série BD de Nota Bene ! Et c’est peu dire qu’on l’attendait de pied ferme, celui-ci. Le T3 (éditions Soleil) aborde effectivement la mythologie nordique – sujet ô combien cher à nos yeux. Ici, le youtubeur tourangeau se sert des bases telles que l’Edda poétique pour livrer une synthèse d’une mythologie aussi complexe que passionnante. Abordant les mythes fondateurs et croquant les dieux principaux (Ases comme Vanes) avec brio, Benjamin Brillaud prouve une nouvelle fois qu’il est un fin conteur. Servie par le dessin de Christian Paty, cette BD est aussi divertissante (certaines références pop culture et traits d’humour) que riche en informations. À mettre entre toutes les mains. Surtout pour le/la Viking qui sommeille en vous, évidemment.
Aurélien Germain

LE LIVRE
LE PETIT COIFFEUR

La rubrique culture du magazine Le Point disait de lui qu’il était « une marque fiable sur les planches » : lui, c’est Jean-Philippe Daguerre. Et force est de constater que l’auteur est effectivement une jolie plume dans le domaine. Avec Le Petit Coiffeur (éditions Albin Michel), il évoque l’histoire de la Tondue de Chartres. Du moins, il la revisite. L’exercice n’est pas facile – lui-même avoue qu’il « marche sur des oeufs » – mais l’écriture et la rythmique des mots en font une pièce bien huilée et pertinente, à découvrir d’ailleurs sur la scène du Théâtre Rive Gauche en octobre.
A.G.

LE CD
ENSEMBLE PARCHEMINS – RÉCRÉATION ITALIENNE

Les Tourangeaux Matéo Crémades et Nathalie Ferron emmènent l’auditeur par la main dans l’Europe des XVIe et XVIIe siècles. À travers cette « Récréation italienne », on découvre ainsi tarentelles du Sud de l’Italie et chansons (Obizzi ou encore Monteverdi). De quoi remonter dans le temps au son d’une guitare baroque jouée de main de maître, des mélodies expressives et des voix qui se chevauchent.
A.G.

LES EP
PR2B ET LOMBRE

Avec son 1er EP, « Des rêves », la Berruyère PR2B livre en 6 titres un univers foisonnant pop aux textes ciselés et aux mélodies percutantes. Très poétique, son écriture ne s’éloigne jamais du réel avec une acuité bluffante.
Le Rodézien Lombre, lui, sort un 1er EP « La lumière du noir », où son spoken word racé, nappé d’incandescentes touches d’électro, fait mouche à chaque coup. Ces deux-là sont bien partis pour mettre un peu de folie, de corps et de cœur en cette rentrée musicale pas comme les autres.
H.B.

LES BD DE LA SEMAINE
Passion polars

C’est fou comme le polar convient aux temps troublés que nous vivons, à l’image d’un Nestor Burma qui, dans « Les Rats de Montsouris » (Casterman) de Ravard, Malet et Moynot, livre un bel embrouillamini de chantage et de cambriolage.
Autre détective qu’on adore : Léo Loden. Avec « Sète à huîtres » (Soleil) et la complicité de Nicoloff et Carrère, il nous emmène dans le monde pas toujours reluisant de l’ostréiculture.
Autre enquête bien ficelée également, celle de Tarrin et Neidhardt qui envoient notre cher Spirou « Chez les Soviets » (Dupuis). Le résultat plus que réussi est truffé de clins d’œil !
On terminera avec le superbe récit de Baru, « Bella Ciao » (Futuropolis), où l’auteur se replonge dans la mémoire de ses ancêtres italiens dans un récit poignant et d’actualité : superbe, élégant et fort.
H.B.

A LIRE
LE REPAS DES HYÈNES

Une fable, autant qu’un conte initiatique. « Le Repas des hyènes », récit en bande-dessinée signé Aurélien Ducoudray et Mélanie Allag, est une véritable plongée au coeur de l’Afrique ancestrale. Les deux auteurs retracent la vie de Kubé et Kana, deux jumeaux lancés dans un voyage étrange et paradoxal, où se réveille l’esprit maléfique d’un Yéban. La douceur de l’enfance côtoie la cruauté de la vie, dans un ouvrage qui a le mérite de présenter un ensemble graphique audacieux et pertinent.
A.G.

Beat Matazz, l’as de la batterie digitale et champion de « finger drumming »

Beat Matazz, alias Marco Pillitteri, vient de remporter la médaille de bronze d’un championnat européen de « Finger Drumming » soit de batterie digitale.

Sur Instagram, ses 2 500 followers l’observent chaque semaine se laisser joyeusement posséder par sa musique. Dans son étroit studio home made, Marco Pillitteri se filme pianotant en virtuose sur un drôle d’instrument de musique, plus proche de l’ordinateur que de la grosse caisse.

« Je suis passionné de composition électronique et dans un délire assez geek », reconnaît le musicien âgé de 32 ans. Son nom de scène ? Beat Matazz.

C’est en « tambourinant » avec maestria sur sa boîte à rythmes rose aux boutons blancs que ce batteur, rappeur et compositeur, a remporté la médaille de bronze d’un championnat européen de Finger Drumming, soit de batterie digitale en version française. Un podium décroché grâce à une composition hip-hop à base sur de samples de la 5e symphonie de Beethoven et de sons créés grâce à un synthétiseur analogique japonais des années 70.

« Je suis sûr d’être à ma place »

Déjà, en 2018, pour sa première participation à un battle, après 10 années d’entraînement seul dans sa chambre, le musicien avait braqué la première place. Pourquoi se lancer dans ces compétitions où se réunit le gratin du beatmaking ? « Je ne sais pas vraiment pourquoi je le fais, mais lorsque je suis là-bas, je suis sûr d’être à ma place, de faire partie d’une tribu », sourit-il. « Plus je m’entraîne, plus je maîtrise mon art qui demande un gros niveau de technicité et de concentration. Il faut avoir la précision d’un pianiste et l’énergie d’un batteur. »

Live Finger Drumming Beatmaking Performance – Beethoven + Beat Matazz = Beathoven

JE VIENS D'ETRE SELECTIONNÉ pour le Championnat du Monde de #FingerDrumming avec ce beat vidéo 🌎 8 Finalistes, 1 Vainqueur ⚡️J-5⚡️Samples Imposés : Beethoven, ici c'est la Symphonie N°6 Pastorale.Live Stream le Vendredi 21 Aout Je vous donne RDV Vendredi 21 Aout 2020 sur le compte Twitch de Sample Music Festival pour me soutenir jusqu'au podium ♥️ ❤️ A très vite#Berlin #fingerdrumming #handmadebeatz #pinkmpc #Loveforthemusic

Posted by Beat Matazz on Monday, August 17, 2020

C’est d’ailleurs par là que l’artiste, installé aujourd’hui à Vallères, a débuté, à 6 ans, à l’école de musique de Saint-Cyr-sur-Loire. « Tout ce que j’ai appris à la batterie, je m’en sers et le transforme à la machine », observe-t-il.

Aux Beaux-arts de Bourges, puis de Nantes, Beat Matazz a ensuite laissé libre cours à son goût pour l’expérimentation sonore dans des créations musicales, en trio avec sa machine et… des bâtiments. « C’est durant cette période que j’ai commencé à créer de la musique à partir d’échantillons », se souvient-il.

Le musicien professionnel, influencé par l’artiste de hip-hop américain Flying Lotus, s’investit aujourd’hui de front dans cinq projets et groupes différents de blues, percussions de rue, jazz/ hip-hop, etc. « C’est la musique live qui me fait vibrer, c’est dans le show que je m’épanouis », souffle-t-il. Un plaisir communicatif qui séduit jusqu’à 5 000 internautes par vidéo postée.

Flore Mabilleau

> Pour le suivre sur Instagram @beatmatazz.

 

Ces chercheurs et chercheuses qui font briller Tours : terres glaciales et insectes

[3/3] L’Université et le CHRU de Tours regroupent de nombreux chercheurs de talent. Nous vous en présentons plusieurs pour un court mais passionnant voyage au centre de la recherche.

LE GOÛT DES TERRES GLACIALES

Isabelle BIANQUIS. Professeur d’anthropologie

Cela a commencé à l’adolescence, par le goût des récits de voyage. Ensuite, Isabelle Bianquis s’est cherchée mais avec l’envie profonde de découvrir des terres lointaines.

C’est en croisant la route d’un professeur d’anthropologie à l’université de Strasbourg que son sort s’est scellé. Puis celui de sa thèse, toujours le fruit d’une rencontre : le vin en Alsace. Une autre rencontre la mène en Mongolie, seule, dans les années 90, à l’époque où le pays sortait du système soviétique. Une révélation.

Elle y mène des recherches innovantes sur les boissons fermentées, les éleveurs nomades consommant des alcools à base lait. « Il fallait que j’aille voir cela ! », s’enthousiasme-t-elle.

Arrivée à Tours, en 2006, elle s’attaque à une étude majeure sur le territoire et les traditions en Mongolie, « comment les rituels sont définis par le politique dans un pays qui, à l’époque, craignait de disparaître entre la Russie et la Chine ». En 2012, retour à ses premières amours, elle intègre un laboratoire de l’Université de Tours spécialisé dans l’alimentation et entame une recherche en Iakoutie, en Sibérie.

Avide des grands espaces plutôt glaciaux, son prochain projet la mènera en Antarctique. « Ce sera la première fois qu’une anthropologue sera intégrée dans les bases scientifiques ! » Son but : étudier comment les gens construisent du lien social dans des conditions extrêmes et isolées. L’alimentation bien sûr ne sera pas loin : « Je suis sûre que le rôle des repas et du chef cuisinier est important dans l’organisation de leur vie. »


LE MONDE MERVEILLEUX DES INSECTES

David GIRON Directeur de recherche CNRS et de l’Institut de Recherche sur la Biologie de l’Insecte (IRBI)

Tout a commencé ici à la faculté de Tours pour celui qui dirige aujourd‘hui un institut mondialement réputé et LA référence européenne dans le monde de la recherche sur les insectes.

Après une formation complétée aux États-Unis et au Pays de Galles, le voici revenu chez lui, à Tours, recruté au CNRS. Quand on écoute David Giron, on a immédiatement envie de plonger avec lui « dans le monde fascinant des insectes pour lequel je me suis pris en affection », un domaine de recherche vaste qui permet de partager ses connaissances avec les industries.

Ses deux axes de recherche ? D’une part, les interactions entre les insectes, les plantes et les micro-organismes. Ce qui le mène à trouver des solutions écologiques pour réguler les organismes ravageurs par exemple. D’un autre côté, il s’intéresse à la production d’insectes pour l’alimentation humaine et animale, en définissant les conditions les plus favorables à leur production.

« Nous sommes un appui à cette filière d’avenir », explique David Giron. Le biologiste croise aussi son domaine avec celui du patrimoine. Il annonce un projet avec les soieries Roze : la sériciculture, qui consiste à produire des vers à soie dans l’objectif de revaloriser cette filière en Touraine. Car le chercheur de 44 ans originaire de Loches se dit « très attaché » à son territoire.

Ce n’est pas pour rien que cet excellent vulgarisateur scientifique sera cette année l’ambassadeur de la Fête de la science pour la Région Centre-Val de Loire.

Textes : Aurélie Dunouau


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Chez Pia : la pizza comme en Italie !

Et si on partait pour un voyage gustatif en Italie ? La pizzeria Chez Pia vient d’ouvrir rue Châteauneuf et on s’est délecté de ses pizzas. Attention, le restaurant étant relativement petit, pensez à réserver !

C’est vraiment peu dire que Julie et Thomas (qui oeuvraient auparavant au Café contemporain, au CCCOD) ont ouvert une pizzeria qui leur ressemble et qui, donc, ne ressemble à aucune autre.

Il y a le cadre, d’abord. Une ancienne librairie, nichée à l’angle de la rue de Châteauneuf dont ils sont tombés amoureux et dont ils ont tenu à conserver tout le cachet. Du bois, de la pierre, des photos développées au charbon, du mobilier chiné et des éclairages conçus par Thomas et fabriqués en Touraine.

Un détour par l’Italie

Mais, bien sûr, c’est dans l’assiette que tout se passe. Une pizzeria, nous direz-vous, pas grande surprise à attendre. Eh bien, détrompez-vous ! Nous sommes ici dans la pizza napolitaine, la vraie. « Pour nous, c’était obligé ! Si nous faisions une pizzeria, il fallait que les pizzas soient vraiment au top ! », explique Julie.

La pâte, faite d’une farine de blé ancien, pré-germée venue de Florence est d’une incroyable légèreté. Voilà une pizza qui ne vous pèse pas sur l’estomac pour le restant de la journée et ça, c’est déjà un vrai bon point. Côté garniture, c’est du même tonneau. « Nous n’utilisons que des produits AOP, dont beaucoup viennent de la région des Pouilles et qui sont tous validés par la Vera Pizza Napoletana, dont nous aurons bientôt le label. »

 

 

Les légumes, bien sûr, sont choisis en local. Idem pour les recettes, qui sont toutes issues de la tradition napolitaine. Si vous ne jurez que par la Quatre-fromage ou la Montagnarde, vous risquez, c’est vrai, d’être déçu. En revanche, si vous avez envie de découvrir une recette authentique avec de la mortadelle et des éclats de pistache, vous êtes au bon endroit.

Une bonne pizzeria, c’est aussi un bon four et un bon pizzaiolo. Le four, que Thomas et Julie sont allés chercher à Naples, trône dans une des (petites) salles du restaurant et le pizzaiolo arbore tranquillement ses vingt années d’expérience. Et, pour ceux qui malgré tout cela, restent insensibles au charme de la pizza, il y a aussi un plat cuisiné et un plat de pâtes à la carte.


> 9 rue de Châteauneuf, à l’angle avec la rue du Change. Ouvert tous les jours sauf le dimanche, midi et soir.

> Les pizzas s’affichent entre 10 € pour la Margherita et 20 € pour une recette à base de crème de truffe. Les salades sont à 7,50 € pour la Cesar et 13 € pour la Caprese. Superbe assiette de charcuterie à partager à 15,50 €. Plats autour de 15 €. Les desserts s’affichent entre 6 € pour le Tiramisu et 7,50 € pour la Panna Cotta. Pas de formule midi, mais menu enfant à 10 €. 

Ces chercheurs et chercheuses qui font briller Tours : cours princières et cosmétiques intelligents

[2/3] L’Université et le CHRU de Tours regroupent de nombreux chercheurs de talent. Nous vous en présentons plusieurs pour un court mais passionnant voyage au centre de la recherche.

DANS LA COUR DES GRANDS

Anne-Madeleine GOULET
Chercheuse au CESR en histoire des arts du spectacle

Elle fréquente les plus grandes cours princières d’Italie et d’Europe. Installée dans la salle Saint-Martin du Centre d’Etudes Supérieures de la Renaissance (CESR) auquel elle est rattachée, Anne-Madeleine Goulet nous embarque aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Elle ambitionne d’écrire une histoire des arts du spectacle à Rome à partir des archives des grandes familles aristocratiques. C’est là que se situe l’originalité car, habituellement, les historiens travaillent sur cette époque avec les sources pontificales.

Théâtre, danse, musique…, ce qui l’intéresse c’est de comprendre pourquoi les riches familles finançaient à cette époque les spectacles. Quels en sont les enjeux économiques et politiques. Ce qui nous renvoie forcément « à apprendre des choses utiles pour aujourd’hui. Car à cette époque, art et politique étaient indissociables. Les aristocrates recherchaient des gains de prestige. Et puis on s’interroge beaucoup sur le mécénat privé aujourd’hui. »

Pour ce projet baptisé PERFORMART (2016-2021), elle a obtenu un budget conséquent de deux millions d’euros, une équipe pluridisciplinaire de 30 personnes issues de 8 pays. Cette imposante recherche est l’œuvre du CNRS et de l’École française de Rome pour laquelle elle a travaillé quatre ans. Elle a dû convaincre des institutions et des princes de lui ouvrir les portes de leurs archives. À terme, plus de 6 000 documents seront transcrits et en libre accès.

Anne-Madeleine Goulet retient également de cette aventure le travail en équipe. « Nous ne travaillons pas de la même manière et je tiens beaucoup à cette logique de projet. » Deux livres sortiront en 2021 couronnant la fin de PERFORMART. Encore la tête dans ses archives, Anne-Madeleine Goulet, n’en pense pas moins à sa prochaine recherche. Dans cette perspective, elle, vient de se mettre avec frénésie à l’espagnol.


VERS DES COSMETIQUES INTELLIGENTS

Émilie MUNNIER
Docteur en pharmacie galénique

Des résultats et un impact sur la vie réelle. Voilà à quoi aspire cette bosseuse qui, depuis qu’elle a poussé la porte de la faculté de pharmacie à Tours en 2004, n’a plus quitté ses amphis et labos. Le peu de temps libre qu’elle s’accorde, elle le consacre aux sorties culturelles. Sa spécialité ? La pharmacie galénique qui s’intéresse à la formulation et fabrication du médicament et des cosmétiques.

En clair, la chercheuse fabrique sa potion, en l’occurrence un médicament ou une crème à partir de molécules. Avec son équipe « Nanomédicaments et nano-sondes », ce sont une dizaine de personnes à travailler sur le développement de ces formules et méthodes. Et le labo tourangeau est en pointe, intégré au réseau Cosmetosciences, très soutenu par la Région. Il réunit chercheurs et entreprises du Centre-Val de Loire (dont les parfums Dior) leur permettant une visibilité européenne.

Un autre projet très concret mobilise Emilie Munnier : MISTIC, sur lequel elle collabore avec des chercheurs de l’Université d’Orléans et des partenaires industriels. « On travaille sur des nouveaux matériaux intelligents en utilisant des méthodes innovantes. Par exemple, sur une crème solaire que l’on appliquerait le matin et dont les actifs ne se libéreraient qu’au contact de la peau aux UV. »

Des méthodes déjà appliquées en cancérologie, domaine qu’elle connaît bien puisqu’elle y a débuté ses recherches. « Ce qui me plaît c’est d’être utile au quotidien. »

Textes : Aurélie Dunouau


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Horoscope WTF du 30 septembre au 6 octobre 2020

L’automne est là. Les feuilles mortes, le mauvais temps, la pluie fine et froide. Et la mauvaise humeur de l’astrologue de tmv.

Bélier

Amour

Snif snif, ouuuuh ça sent l’roussi par ici !

Gloire

Vous murmurez à l’oreille des chevaux. Mais même eux ne vous écoutent pas.

Beauté

Votre expression « les plus courtes sont les meilleures » ne s’applique qu’aux blagues, vous savez…

Taureau

Amour

Une étude de la Nasa prouve que sous la couette, les Taureaux font décoller au 7e ciel.

Gloire

FROUUUUTCHHH (c’est le bruit de la fusée qui décolle jusqu’au 7e ciel)

Beauté

Tout le monde dit que vous n’êtes pas sportif/ve. N’empêche, vous avez été le spermatozoïde le plus rapide.

Gémeaux

Amour

Vous faites semblant. Et maintenant, toute la ville le sait car tout le monde lit l’horoscope des Gémeaux. Krrkrr.

Gloire

Ces gens qui mettent leur masque sous le nez, qui sont-ils, quels sont leurs réseaux ?

Beauté

L’influence de Vénus est palpable cette semaine : vous lâchez des gaz.

Cancer

Amour

Vous êtes l’équivalent de la pièce-jointe d’un e-mail. On parle de vous, mais on vous oublie souvent.

Gloire

Les produits laitiers sont nos amis pour la vie. (pas comme vous)

Beauté

Envie d’une peau lisse ? Frottez-vous avec du saucisson. #conseildami

Lion

Amour

Les Lions, c’est comme la raclette. On ne s’en lasse pas ! Aaaaanw.

Gloire

Ça y’est. Vous utilisez les expressions « c’était mieux avant » et « les jeunes sont des p’tits cons ». Vous êtes officiellement vieux/vieille.

Beauté

La perfection. (mon frère est Lion, j’ai peur de me faire taper)

Vierge

Amour

Vous êtes au bout du rouleau de PQ de la vie sentimentale.

Gloire

La constellation du Tata yoyo vous demande ce qu’il y a sous votre grand chapeau ?

Beauté

(sûrement un truc dégueulasse en plus, vous connaissant)

Balance

Amour

On prédit une panne. Sexuelle ou d’essence, on sait pas. La boule de cristal est sale.

Gloire

« Cessez d’être aussi performant(e), vous êtes une source de complexe pour votre équipe. » (copyright notre collègue, ouais ouais)

Beauté

Le poil soyeux.

Scorpion

Amour

Aaah Scorpion de mon cœur… Dans la vie, il y a des gens irremplaçables. Mais vous n’en faites pas partie.

Gloire

Le télétravail a été inventé pour éviter que vous veniez au boulot. #complot

Beauté

Vous êtes aussi fragile que l’ego de l’astrologue de tmv. Et ça…

Sagittaire

Amour

Tel l’incontinent, vous en rajoutez toujours une couche.

Gloire

Il en faut peeeu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux. Il faut se satisfaiiire des Sagittaires.

Beauté

C’était mignon, ce qu’on a dit au-dessus hein ? Tant mieux, car vous avez la carrure d’une moule. A+

Capricorne

Amour

Vous voyez quand vous êtes tranquille dans la mer à nager et qu’un truc inconnu commence à vous frôler le pied ? Bah vous faites autant stresser que ça.

Gloire

Vous attendez Godot. Mais depuis trop longtemps. Il ne viendra pas, je pense qu’il se fout de votre tronche.

Beauté

Boulet mais canon.

Verseau

Amour

Faites pas semblant de jouer les Pavarotti sous la couette, c’est pas crédible hinhin.

Gloire

La constellation du Donald Trump vous rappelle que make Verseau great again.

Beauté

N’écoutez pas les « haters » : votre slip kangourou vous va à merveille.

Poissons

Amour

Comme dirait Denis Brogniart : « Ah ! »

Gloire

Vous allez vouloir raconter une blague. Mais vous oublierez la chute. La honte et le ridicule s’empareront de vous et tout le monde vous jettera des cailloux.

Beauté

Force est de constater que vous avez des airs de Jean Lassalle.

Ces chercheurs et chercheuses qui font briller Tours : vaccin contre l’hépatite C et médicament contre le Covid

[1/3] L’Université et le CHRU de Tours regroupent de nombreux chercheurs de talent. Nous vous en présentons plusieurs pour un court mais passionnant voyage au centre de la recherche.

LA QUÊTE D’UN VACCIN CONTRE L’HÉPATITE C

Philippe ROINGEARD Professeur de biologie cellulaire, chercheur en virologie

Cette sommité de la médecine qui dirige le laboratoire INSERM morphogénèse, antigénicité du VIH et des virus des hépatites, travaille avec une trentaine de personnes, dans un laboratoire du CHRU classé P3 (soit un labo totalement confiné), autour d’une palette large de virus qui embrasse le zika, le chikungunya et, depuis six mois, le Covid-19.

Il ne se voyait pas « rester les bras croisés, alors que nous avons les compétences et l’envie de comprendre le cycle infectieux du Covid. Nous avons rapidement mis le virus en culture et développé des projets ». Une étape sera d’ailleurs bientôt franchie avec la publication de résultats de recherche fondamentale.

Mais c’est surtout l’hépatite C qui occupe le temps et les pensées de Philippe Roingeard. Depuis le dépôt de son premier brevet en 2009 et l’obtention de prix les plus prestigieux dans le domaine, la mise en route d’un vaccin approche. Testé sur les animaux, il souhaite l’appliquer sur l’homme. Dans le but de passer au stade industriel et commercial, il vient d’ailleurs de créer une start-up afin de récolter des fonds privés. C’est la seule équipe à développer ce projet en France.

« La maladie est assez terrible car si on ne s’en rend pas compte tout de suite, elle peut causer des dégâts dans le foie, allant jusqu’à un cancer. » 70 millions de personnes sont infectées dans le monde, environ 300 000 en meurent chaque année. À 59 ans, Philippe Roingeard compte bien être celui qui aura couplé un vaccin hépatite B et hépatite C, quarante ans après la découverte du vaccin contre l’hépatite B par un autre illustre tourangeau, Philippe Maupas. Pour l’anecdote, Philippe Roingeard fut son élève en 1re année de pharma.


UN MÉDICAMENT CONTRE LE COVID

Alexandra AUDEMARD-VERGER Docteur en immunologie clinique

Alexandra Audemard-Verger, le mercredi 27 mai 2020 au CHU Bretonneau de Tours. (Photo : Cyril Chigot)

Arrivée au CHRU de Tours, il y a moins d’un an, pour associer à son activité clinique l’enseignement et la recherche, Alexandra Audemard-Verger, n’a pas perdu son temps. À 36 ans, cette jeune chercheuse en immunologie clinique a fait ses classes à Paris avec le Dr Lucas, à l’hôpital Cochin.

Passionnée par le fonctionnement des globules blancs, elle cherche à comprendre « les mécanismes qui font que le système immunitaire se dérègle et se retourne contre nos propres organes, comme s’il y avait un incendie ».

Et c’est ainsi que cette spécialiste des maladies rares et de la vascularite (ou l’inflammation des vaisseaux) s’est retrouvée au printemps dernier à se pencher sur les cas de COVID-19. Avec son équipe composée uniquement de femmes, elle s’est employée jour et nuit, trois semaines durant, à écrire un projet de recherche, financé par le CHRU et du mécénat.

Son idée : tester un médicament, l’anakinra, déjà utilisé pour traiter les maladies auto-inflammatoires, sur les patients atteints d’insuffisance respiratoire aiguë. Pour l’instant, 45 patients sont inclus dans cet essai thérapeutique baptisé Anaconda, il en faudrait 240 pour valider le processus.

À ce projet, la chercheuse ajoute celui d’une étude sur les lymphocytes, développée avec Christophe Paget de l’INSERM. Alexandra Audemard-Verger ? Une tête chercheuse qui ne cesse d’aller vers cette « quête de connaissances » qui la guide depuis toute petite.

Textes : Aurélie Dunouau


> RETROUVEZ LA SUITE DE NOTRE DOSSIER DANS LE NUMERO 372 DE TMV OU EN CLIQUANT ICI ! 

 

Tours : un jardin au nom de l’éléphant Fritz et un inventaire de la biodiversité

Pour défendre la cause du bien-être animal, la Ville va rebaptiser un jardin en l’honneur de l’éléphant – et symbole de Tours – Fritz. Et lancer un inventaire de la biodiversité.

Les faits

La municipalité, emmenée par le maire Emmanuel Denis, souhaite renommer un jardin en hommage à l’éléphant Fritz, pour en faire un lieu-symbole du bien-être animal et contre la maltraitance.
L’endroit en question ? Le jardin Nicolas-Frumeaud, près de la place Saint-Eloi. C’est dans ces environs que le pachyderme était devenu incontrôlable en 1902, lors du passage du cirque Barnum et Bailey. Les autorités l’avaient abattu, avant que sa dépouille finisse empaillée et désormais exposée dans une ancienne écurie des Beaux-arts.

Un inventaire de la biodiversité tourangelle sera également lancé durant deux ans dans les jardins et espaces verts. Il sera accompagné par la Région Centre et réalisé par la Ligue de protection des oiseaux (LPO 37) et la Sepant.

Le contexte

On se souvient, en novembre 2019, qu’à l’initiative du groupe d’opposition mené par Emmanuel Denis, la Ville de Tours avait adopté un vœu d’interdiction des cirques avec animaux sauvages. Soucieuse du bien-être animal, la municipalité souhaite donc un symbole fort, à l’heure des récents débats et polémiques sur la présence d’animaux dans les cirques. Pour cela, prendre un animal emblématique de l’histoire de Tours lui semblait important et tout trouvé.

Les enjeux

Le jardin de l’ex-place Nicolas-Frumeaud sera rebaptisé « L’éléphant Fritz » et non « Fritz l’éléphant ». Cela, pour mettre en avant sa condition animale, s’est justifiée Betsabée Haas, déléguée à la biodiversité et à la nature en Ville.

Quant à l’inventaire de la biodiversité tourangelle, il doit permettre aux Tourangeaux de mieux connaître la richesse de leur patrimoine naturel. À nos confrères de France Bleu Touraine, Betsabée Haas déclarait ainsi : « Le jardin des Prébendes est le jardin urbain qui est le plus riche de variété d’oiseaux en France. On n’y croit pas, mais c’est un patrimoine extraordinaire que les Tourangeaux ne connaissent pas assez. »

A.G.

Coverama : la mémoire de la musique tourangelle en pochettes d’albums

Retracer 10 ans d’histoire musicale tourangelle à travers des dizaines de pochettes d’albums ? C’est le pari du projet Coverama.

Coverama, c’est le petit nom d’un projet solidaire en faveur de la scène locale tourangelle. Ce livre réunit 50 pochettes d’artistes tourangeaux et couvre 10 ans de musique en Touraine.

Tout juste imprimé, l’ouvrage n’est édité qu’à 500 exemplaires, numérotés manuellement. Les bénéfices seront redistribués, via les dispositifs régionaux Coup D’Boost, Suprême LTM et Téléscope, aux artistes et musicien(ne) s locaux, durement impactés durant la pandémie de Covid,

Pour présenter ce projet, une journée-événement est prévue au Temps Machine, le 26 septembre avec speed-meeting, table ronde, vernissage et concerts.
A.G.


Le programme en détail de la journée du 26/09:
14 h-17 h : SPEED-MEETING « Conseil et ressource » Ouvert aux groupes. Entrée libre.
Adhérents de la Fraca-Ma présents : Le Temps Machine, Jazz À Tours, Tous en Scène Musiques Actuelles, Rockomotives Festival – Figures Libres et Les Formations d’Issoudun.
17 h : TABLE RONDE « La culture en période de Co-vid, quel horizon ? » Organisée par nos confrères de 37 degrés en présence des intervenants de la Fraca-Ma et d’autres invité(e)s.
18 h : VERNISSAGE de l’expo « COVERAMA, une histoire de la musique tourangelle en pochette »
19 h : CONCERTS
– Raphaël Guattari – Pop / Chanson (Le Temps Machine)
– Les Pompiers – Jazz / Électro (Jazz À Tours)
– Moonback Stage – Rock / Jazz (Tous en Scène)

Chroniques culture : BD, Yin Yin en vinyle, découverte tourangelle et cuisine créative

Ne changeons pas les bonnes habitudes : on fait le plein de BD cette semaine, mais on y rajoute un livre de recettes fort original, tout en écoutant Panem et Yin Yin.

LES BD DE LA SEMAINE

Le Tourangeau Étienne Le Roux, aidé par Brunschwig et Chevallier, se lance dans une nouvelle saga avec « Les Frères Rubinstein » (Delcourt), retraçant une belle histoire de fratrie juive, des corons du nord aux cabarets new yorkais.
Avec « Ellis Island » (Grand Angle), Charlot et Miras brossent un portait saisissant de l’immigration du début du XXe siècle.
Avec « La Dernière rose de l’été » (Sarbacane), Lucas Harari offre un second roman graphique époustouflant, un polar hitchcockien de toute beauté.
Autre chef d’œuvre, la magnifique relecture par Frank Pé du « Little Némo » (Dupuis) de Winsor McCay, dans un format d’une liberté folle.
H.B.

Le vinyle de LA SEMAINE DE Radio Campus
YIN YIN – HAW PHIN

Le duo néerlandais qui nous avait fait plaisir avec son premier album a sorti un 45 tours cet été. Ce titre, Haw Phin (sur Bongo Joe Records), a été écrit pendant le confinement. Il reprend l’expression « Haw Pin! » (« restez forts ») que l’on pouvait lire sur de nombreuses fenêtres à Maastricht. Le résultat est une petite sucrerie fondante à l’oreille. Un morceau aux connotations aquatiques, dans la continuité des inspirations asiatiques des musiques de Yin Yin, qui invite à la contemplation introspective et à la détente.

Le single
PANEM – ZEITGEIST/ABSOLUTE MONOPOLY

Né il y a à peine 2 ans, Panem est un groupe tourangeau qui a déjà une sacrée maturité et la science du son. Il suffit, pour s’en convaincre, d’écouter son single Zeitgeist/Absolute Monopoly : la production cristalline rend hommage à la musique proposée par Marie Moreau, Emeline Fougeray, Mogan Cornebert et Yacine Aït Amer. Les différentes voix s’entremêlent sur une nappe d’indie rock. Pour accompagner la sortie du titre, Panem s’est fendu d’un clip, tout en noir et blanc, tourné à Tours (dont une séquence au Pale !).
À découvrir dès à présent sur facebook. com/panemrocks.
A.G.

Le livre
FESTINS

Ou comment la cuisine peut inspirer et cultiver notre créativité ! C’est ce que c’est dit le spécialiste du design graphique Guillaume Lamarre (éditions Pyramid). À travers le portrait de neuf grands chefs, dont Claire Habchi et Julien Alvarez, il s’amuse à voir comment s’établissent les liens entre cuisine et inventivité, comment naît la création de leurs plats, le tout agrémenté de recettes folles et originales. Un livre pétillant, où l’audace et l’imagination servent des portraits de créateurs attachants et hors-norme.
H.B.

Les Inouïs du Printemps de Bourges : place aux jeunes talents

Eh oui : le Printemps a bien eu lieu du 16 au 18 septembre. Certes dans une forme différente, mais en préservant son ADN, celui de la découvertes et la propulsion de jeunes talents. On y était et on vous raconte.

Pas de rendez-vous annuel en avril dernier, évidemment…. Mais le festival de Bourges a réduit sa programmation et son format les 16, 17 et 18 septembre pour dénicher de nouveaux talents/

Ils étaient donc une trentaine à se produire devant un beau parterre de professionnels et un jury présidé par Flavien Berger. Le Prix du Printemps est revenu à la chanteuse d’origine australienne Merryn Jeann avec sa pop éthérée et son folk diaphane.

Le Prix du Jury a été attribué à la rappeuse Leys et le Prix du public au groupe pop The Doug. On notera de notre côté l’impressionnante prestation des tourangeaux de Stuffed Foxes (retrouvez notre précédente interview ici)  pour un set tout en puissance, mais aussi l’impeccable concert et les chansons bien troussées de Terrier, la classe du pop-rock de Parade.

Notre coup de cœur ira sans conteste à la prestation de Khadyak. Seule sur scène dans une choré incroyable et un rythme d’enfer, la jeune Parisienne nous a littéralement bluffés, avec des textes très forts et une assurance incroyable.

Au final, un plateau au niveau très relevé et beaucoup de grain à moudre pour les programmateurs, tourneurs, maisons de disques, éditeurs… présents en nombre à cette édition 2020. On ne pourra que constater comment ce moment sous le soleil et la bonne humeur générale, malgré des concerts assis et un protocole sanitaire strict parfaitement en place, fut important pour toute une profession à l’arrêt… et pour tous ces jeunes artistes qui ont vraiment tout donné.

Et bonne nouvelle : il y aura bien un Printemps de Bourges 2021 du 4 au 9 mai. A vos agendas !

Live report : Hervé Bourit

 

Horoscope WTF du 23 au 29 septembre 2020

Qui souffrira de la constellation du Pas-ce-soir-j’ai-mal-au-crâne ? Qui va se battre avec Jamel Debbouze ? Quel signe se sent aussi mal-aimé que le pangolin ? La réponse à toutes ces questions existentielles dans notre horoscope WTF de la semaine.

Bélier

Amour

Votre QI de bigorneau plaît
à l’être aimé. N’est-ce pas là le plus
important ?

Gloire

Vous êtes un(e) simple d’esprit
avec une pensée complexe.

Beauté

Kikoo les Pères Fouras,
faudrait p’tet vous mettre au sport
maintenant.

Taureau

Amour

Chuuut… Collez votre
oreille contre le crâne de votre ex.
Vous verrez, vous entendrez la mer.

Gloire

Comment cela se fait-ce ?, se
demande le sadomaso.

Beauté

Hey, sympa votre look
d’Amish ! C’est original, en tout cas.

Gémeaux

Amour

Avec vous, c’est comme un
épisode de Walking Dead. Une bien
longue attente pour prendre du plaisir
seulement les 5 dernières minutes.

Gloire

Votre avenir est comme une
carotte : râpé.

Beauté

Comme le dit Mike Horn :
« Il vaut mieux avoir un glaçon dans
ton Gin tonique qu’un glaçon qui t’arrive
sur la gueule en Arctique. »

Cancer

Amour

Vous êtes le courant d’air
des relations amoureuses.

Gloire

Une sombre étude autrichienne
prouve que les poules n’ont
pas beaucoup d’amis. Cacheriez-vous
une âme de volaille ?

Beauté

Sous votre pâté, la plage.

Lion

Amour

Vous êtes aussi chaud(e)
qu’une petite merguez frétillante sur
le barbecue du sexe.

Gloire

(ahaha BOUUUUH, maintenant
toute la Touraine sait que vous
êtes chaud(e) comme une baraque à
frites)

Beauté

Fumer la moquette fera un
bien fou à votre teint. (on déconne
hein, après procès, prison, savon qui
tombe, tout ça tout ça)

Vierge

Amour

Samedi, c’est votre jour ! Ce
soir-là, vous allez tirelipimpon sur le
chihuahua.

Gloire

Vos amis vous veulent du
bien. Mais vous n’avez pas d’amis,
pas de pot.

Beauté

Quel regard bovin…

Balance

Amour

La constellation du Pas-cesoir-
chéri(e)-j’ai-la-migraine n’augure
rien de bon pour cette semaine.

Gloire

En avril, ne te découvre pas
d’un fil. Mais comme on n’est pas en
avril, on s’en fout : TOUS À POIL !

Beauté

Eh voilààà : le réchauffement
climatique dans votre slip, par
contre, personne n’en parle !

Scorpion

Amour

Vos râles de plaisir ressemblent
au hennissement d’un poney.
Pas cool pour votre chéri(e).

Gloire

instant #blaguepourrie. Quel
est l’animal qui n’a jamais soif ? Le
zébu. Car quand zébu zébu soif. À+ !

Beauté

Croyez-moi, ce ne sont pas
vos 3 poils aux fesses qui nous impressionnent.

Sagittaire

Amour

Tel le pangolin, vous
vous sentez un peu seul(e) et
mal-aimé(e) en ce moment.

Gloire

La constellation du Renaud
vous rappelle que : cassetoi
tu pues et marche à l’ombre.

Beauté

Cessez de chercher
des noises. On n’embête pas les
gens quand on a une carrure de
Toblerone.

Capricorne

Amour

Vous êtes le suppositoire de
l’amour. Efficace, vous guérissez tous
les maux. Cœur sur vous !

Gloire

La seule conjugaison que
vous connaissez, c’est le présent de
l’apéritif.

Beauté

Qui suis-je ? Où vais-je ?
Pourquoi les Capricornes sentent-ils
autant des pieds ? Toutes ces questions
existentielles sans réponse…

Verseau

Amour

Telle l’éolienne, vous ne
faites que brasser du vent.

Gloire

Vos actions dans Jacquie et
Michel vont prendre un coup en raison
du port du masque obligatoire.

Beauté

Rien ne vaut un Verseau
tout nu. Surtout vous. Mraoooow !

Poissons

Amour

Le saviez-vous ? L’amour, ça
sert à rien vu qu’on va tous y passer et
mourir un jour. À+ biz kiss flex.

Gloire

Vous allez en venir aux
mains avec Jamel Debbouze. Et ce ne
sera pas joli-joli à voir.

Beauté

Arrêtez de vous regarder le
nombril. (en plus, c’est dégueulasse
là-dedans)

Laurence Dréano expose à Saint-Cyr : « Je sculpte des femmes qui portent le monde »

L’artiste tourangelle Laurence Dréano expose cinq années de création et de sculptures de femmes aux formes voluptueuses.

Laurence Dréano exposera à Saint-Cyr-sur-Loire (Photo Flore Mabilleau)

Depuis quand n’avez-vous pas exposé ?

C’est ma première exposition majeure depuis le confinement et je l’attends avec impatience ! Cette exposition – pour laquelle on m’a donné carte blanche – est prévue depuis deux ans. Je vais montrer plus de 50 œuvres, représentant 5 années de création, avec des petits formats – comme mes créations en verre de Murano – des grands formats, dont une sculpture inédite de 3,70 m qui s’appelle Retrouvailles.
Mon livre Aquarelles et Conversations qui rassemble les aquarelles que j’ai peintes chaque jour durant le confinement, ainsi que des textes, sera aussi dévoilé. J’ai beaucoup travaillé la mise en scène de cette exposition. Les visiteurs pourront notamment découvrir une salle immersive de mon univers, grâce à une fresque de vidéo mapping.

Quel est le fil conducteur de cette exposition ?

C’est toujours l’idéalisme, l’élan, l’accueil, l’optimisme, toutes ces valeurs considérées comme désuètes et fleur bleue. Mais mon discours a aussi un côté féministe. Depuis mes débuts il y a 15 ans, je sculpte des femmes qui portent le monde. Elles sont maternelles, légères, mais aussi fortes !
J’ai travaillé sur Olympe de Gouges pour la maternité du CHU de Tours. J’ai réalisé L’Insoumise, en 2014, dans le cadre d’un programme de résidence sur les droits des femmes à Notre-Dame-d’Oé, j’ai travaillé sur un poème d’Andrée Chedid défendant la liberté… Cette nouvelle exposition s’appelle Les sens i Elles, fruit du questionnement sur ce qu’est notre essentiel, après cette période de confinement, et sur la place des femmes dans ce monde.

On compare souvent vos sculptures aux Nanas de Niki de Saint-Phalle…

C’est une belle référence à une artiste qui a défendu les droits des femmes, même si notre travail n’est pas du tout le même, à de nombreux égards. Mon père, architecte, a fait les Beaux-arts à Paris la même année qu’elle et mes premières découvertes de la sculpture, sont les siennes, au Palais de Tokyo, où l’on entrait carrément dans ces femmes, ce qui m’a sans doute marqué. Mais son œuvre est très violente, très revendicative. Or, il n’y a aucune violence dans mes sculptures, au contraire.

Propos recueillis par Flore Mabilleau


> « Les sens i Elles », du 24 septembre au 11 octobre, au Pavillon Charles X, parc de la Perraudière à Saint-Cyr. Vente aux enchères le 25 septembre, à 18 h 30, au profit de l’Association pour la Recherche sur l’Autisme et la Prévention des Inadaptations (Arapi).

 

Indre-et-Loire en zone rouge : quelques mesures mises en place dès lundi

Le département est officiellement passé en zone rouge ce samedi 19 septembre. La Préfète Marie Lajus veut mettre un tour de vis et a annoncé des mesures supplémentaires.

Samedi 19 septembre, la Préfète d’Indre-et-Loire Marie Lajus a fait le point sur la progression de l’épidémie de Covid-19 dans le département, ainsi que les nouvelles mesures qui allaient être mises en place, à compter de lundi 21 septembre.

La Préfète a effectivement rappelé son inquiétude quant aux chiffres en Touraine : selon elle, 17 clusters (foyers) ont été recensés en Touraine. Aussi, 4 % des tests sont positifs ces derniers jours, contre 1,2 % au début du mois d’août.

De nouvelles mesures

Marie Lajus a donc annoncé :
– concernant les salles de cinéma, de spectacle et de conférence, un siège sur deux doit rester vide.

-interdiction des pots, cocktails, vins d’honneur servis debout dans des lieux recevant du public. Il faudra rester assis !

-les soirées dansantes et étudiantes, tout comme les week-end d’intégration, sont également interdits.

-en entreprise, pas de pots de départ. Port du masque quand on est plusieurs en voiture.

-les forces de l’ordre continueront les contrôles dans les bars. La Préfète précise qu’elle n’hésitera pas à restreindre les horaires en cas de dérive. Ce qui n’est pas le cas pour le moment, le secteur de la restauration respectant bien les règles d’après elle.

-envoi de courriers aux directeurs d’établissement médico-sociaux, chefs d’entreprise et directeurs d’établissements d’enseignement supérieur, pour leur rappeler les règles de bonne conduite (port du masque, hygiène, interdiction d’événements festifs, etc.)

Marie Lajus a également rappelé à la population – et notamment « aux jeunes » – d’adopter une « attitude responsable » dans la sphère privée.

Quant au périmètre du masque obligatoire à Tours, il n’est pour l’instant pas étendu.

Ces mesures sont valables durant un mois, mais pourront être prolongées si la situation l’impose, prévient la Préfecture.

Covid : le département d’Indre-et-Loire passe en zone rouge

La Préfète va pouvoir prendre des mesures supplémentaires, ainsi que de nouvelles restrictions.

Il fallait s’y attendre : ce samedi 19 septembre, le département d’Indre-et-Loire passe donc officiellement en zone rouge. La Préfecture l’a annoncé ce vendredi après-midi, en raison de la situation épidémique qui s’aggrave.

Le passage du seuil d’alerte (plus de 50 cas pour 100 000 habitants) a été franchi mardi. Capacités d’hospitalisation et clusters (foyers) sont également pris en compte.

Le département étant désormais classé rouge, la Préfète Marie Lajus peut donc prendre des mesures supplémentaires. Celles-ci devraient être annoncées ce 19 septembre, lors d’une conférence de presse.

Chroniques culture : fanzine metal, polar rigolo tourangeau, pop punk et BD

Cette semaine, on se nettoie les oreilles avec le EP des Astray Astronauts, on sourit en lisant Une Certaine idée du paradis, on fait le plein de BD et on découvre un fanzine 100 % metal.

LE ROMAN
UNE CERTAINE IDÉE DU PARADIS

Quel plaisir de retrouver la plume d’Élisabeth Segard. Non pas parce que madame est une de nos collègues émérites (roh, pas notre genre), mais parce qu’elle possède ce sens du roman bien ficelé, bien amené, de ceux qu’on engloutit en quelques bouchées.

Les Pépètes du cacatoès en janvier 2019, c’était déjà elle. Pour la rentrée 2020, place à Une certaine idée du paradis (éd. Calmann-Lévy), polar prenant place dans la campagne tourangelle, dans un petit village où une vieille dame discrète (aussi intrigante que peu commode) se retrouve mêlée à une histoire de meurtre, celui d’une citadine un poil bobo tout juste arrivée.

Comme d’habitude, dame Segard a le sens du rythme, du livre qui va droit au but, toujours riche en trouvailles. Et en distillant son humour avec parcimonie, elle parvient à faire de son roman une petite gourmandise sucrée qu’on dévore.
A.G.

LE FANZINE
ARGYOPE

Alors ça, on ne va pas se mentir, ça nous a fait un bien fou de recevoir cette petite pépite. Son nom ? Argyope. Kézako ? Un fanzine, un vrai de vrai. Un qui sent la sueur (à cause du travail fourni, hein), la passion et le metal à plein nez.

Mais attention, oubliez le metal mainstream ou les formations trop connues. Ici, on déniche les groupes obscurs, piochant aussi bien dans le death metal mexicain 100 % féminin que le black/thrash vicieux. Dans la plus pure des traditions (noir & blanc + collages DIY + photos découpées), ce fanzine devrait satisfaire les metalleux de tout poil.

« Pour les gens intéressés, je le vends à 2 € de la main à la main, sinon faut ajouter les frais de port », nous indique le boss du fanzine, Saul. Support the underground, comme on dit.
A.G.
> sauldaniel666@yahoo.fr

MUSIQUE
ASTRAY ASTRONAUTS – KINTSUGI

On avait laissé nos rockeurs tourangeaux en janvier avec « Let’s get the hell outta here ». Revoilà les Astray Astronauts avec « Kintsugi » sous le bras, un EP 4 titres. Le confinement n’a pas calmé nos loustics, leur propos est toujours pop punk. Mais pas du genre sirupeux, non merci ma bonne dame. Le rock est toujours mis en avant (joli travail sur le mix d’ailleurs, le son de batterie est excellent), le sens de la mélodie est encore là.

Pas de chichis, Astray Astronauts est efficace et sans fioritures, en témoignent des titres oscillant entre 3 et 3 minutes 30. Kintsugi sortira le 25 septembre en version digitale, avant un concert au Bateau ivre le 16 octobre. Le rendez-vous est pris !
A.G.

LES BD DE LA SEMAINE

Avec Cocteau, l’enfant terrible (Casterman), Rivière et Mattiussi délivrent, en noir et blanc, une biographie saisissante et onirique de ce cinéaste, poète et écrivain. Dans «La Fuite du cerveau (Dargaud), Gomont s’attaque lui à la rocambolesque histoire du vol du cerveau d’Albert Einstein, avec un trait magnifique.
Autre travail graphique époustouflant, celui de Lapone qui, sur un scénario de Canales et Valero, livre avec Gentlemind (Dargaud) une magnifique reconstitution de l’univers des grands magazines américains des années 50.
Et bonne nouvelle pour les amateurs de Donjon, le nouveau tome Antipode (Delcourt) est enfin sorti avec, aux manettes, Sfar, Trondheim et Vince ! Enfin, avec Ghost Kid (Grand Angle), c’est Tiburce Oger qui nous offre un des meilleurs westerns du moment.
H.B.

Retrouvez notre numéro spécial saison culturelle 2020-2021

Comme chaque année, à la mi-septembre, découvrez notre hors-série qui retrace la saison culturelle à venir, à Tours et dans son agglo.

Pas simple… Pas simple de concocter un agenda de la saison culturelle à venir par les temps qui courent. Encore moins simple de la monter ladite saison. Même un “simple” spectacle, quand il parvient à se tenir normalement, tient du miraculé.

Et pourtant, il l’ont fait. Tous autant qu’ils sont, ils ont construit ce qu’ils aimeraient pouvoir présenter à leur public dans les mois qui viennent. Alors, nous le faisons aussi. Nous consignons dans ce numéro spécial ces bons moments à venir, nous les commentons, nous en tirons quelques coups de cœur, forcément subjectifs. Et nous croisons les doigts très fort.

Bien sûr, inutile de vous le préciser, tout cela est soumis aux évolutions de la situation sanitaire. Alors avant de vous rendre à un spectacle, vérifiez bien les informations pratiques mais surtout, surtout, ne renoncez pas. La culture et ceux qui la font, ceux qui en vivent, ont besoin de vous !

Le numéro 370 de TMV spécial saison culturelle se retrouve partout en ville ou en téléchargement dans notre rubrique l’hebdo en PDF (en cliquant juste ici !)

Horoscope WTF du 16 au 22 septembre 2020

L’anniversaire de l’astrologue de tmv approche. Résultat : il est encore plus de mauvaise humeur et se venge sur les Poissons (bon et les autres aussi). Le vilain.

Bélier

Amour

Vous voyez bien que ça ne
marche pas à deux. Essayez donc à
plusieurs (graouuuu)

Gloire

Aaaah, ce réchauffement climatique,
la bonne excuse pour votre
passion du naturisme.

Beauté

Vous ressemblez à un pixel.
C’est mignon.

Taureau

Amour

Un petit 5 à 7 avec Jean Castex,
ça vous tente ? Car c’est ce qui arrivera
jeudi prochain…

Gloire

… Et niveau prédictions, on
est béton ! L’astrologie, c’est jamais
des conneries.

Beauté

PS : vous êtes aussi canon que
la rime que je viens de faire au-dessus.

Gémeaux

Amour

Vous dégoulinez de mièvrerie.
Comme un gros camembert puant
sur une plage de Californie. Eurk, ça
me dégoûte.

Gloire

La constellation du Balavoine
indique que quand vous arrivez en ville,
tout l’monde change de trottoir, vous
n’avez pas l’air virils, mais vous faites
peur à voir.

Beauté

Votre postérieur fait un
concert en la mineur.

Cancer

Amour

Bonne nouvelle ! Vous allez
féconder quelqu’un ce dimanche soir.

Gloire

Aaaaanw, on a toujours besoin
d’un(e) Cancer avec soi…

Beauté

… Pour lui péter la troooonche !

Lion

Amour

Votre vie sentimentale tient
sur un Post-it. Il serait temps que ça
change !

Gloire

Sympa, votre Schadenfreude.

Beauté

L’auréole, c’est au-dessus de
la tête. Pas sous les bras.

Vierge

Amour

ENFIN ! Ça y’est, c’est cette
semaine que l’homme à la chèvre à
Tours vous invitera dîner pour vous
déclarer sa flamme.

Gloire

L’est aussi en quarantaine, votre
second degré ?

Beauté

Vous êtes pas mal, mais
uniquement le premier week-end des
années bissextiles.

Balance

Amour

Comme on dit, on récolte ce
que l’on sème… UNE BONNE GROSSE
EMBROUILLE DANS VOTRE CAS.

Gloire

OUAIS J’ÉCRIS EN MAJUSCULES
POUR CRIER, Y A QUOI, TU
VAS FAIRE QUOI ?!

Beauté

Allô la police ? Je crois qu’on
a un excès de beauté en flagrant délit
chez les Balances. (po po poooh)

Scorpion

Amour

Oups, on a loupé d’écouter
Vénus et la constellation du truc bidule.
Du coup, on sait rien. Faites comme
vous le sentez, débrouillez-vous.

Gloire

Cinq demis, un vomi et au lit !
Chouette week-end en perspective.

Beauté

Vous avez le sourire d’un
marsouin. (et allez, ça va aller sur Google
images, puisque vous ne savez pas
comment sourit un marsouin)

Sagittaire

Amour

Votre ex, ce mou du bulbe
qui pourtant reste dans votre tête et
dans votre cœur…

Gloire

Euuuh… Pensez à un plan B,
non ? Même un C. Et un D.

Beauté

Vous avez autant la pêche
qu’un sénateur français.

Capricorne

Amour

Vivez vos fantasmes à fond.
Enduisez l’être aimé de rillettes et
fouettez-le/la.

Gloire

Ahaha, ce prénom que vous
avez !

Beauté

Votre bouche sent parfois le
Whiskas. (pas pratique quand on doit
porter un masque)

Verseau

Amour

En amour, vous faites l’effet
d’un laxatif. Ou d’un pruneau. Bref, on
va pas vous faire un dessin.

Gloire

Le 18 septembre, c’est la Fête
des voisins. Mais vous ne les aimez
pas. Eux non plus ne vous aiment pas.

Beauté

Vous êtes né(e) pour briller.
(mais juste du front)

Poissons

Amour

Très sincèrement, vous
êtes encore plus intrusif/ve qu’un
Témoin de Jéhovah.

Gloire

Put your hands in the
aiiiir ! (mais pas trop quand même,
car ça sent comme chez mémé
là-dessous)

Beauté

Tout porte à croire que
vous êtes vraiment beau/belle de
dos, de loin et dans le noir.

Reconversion : Sylvain, ancien ingénieur, nouveau maraîcher bio

#VisMaVille Après une carrière d’ingénieur, Sylvain Le Thuaut est devenu maraîcher à Saint-Genouph. Il produit 20 à 30 tonnes de légumes biologiques par an. Rencontre.

Entre l’ingénierie pour le nucléaire et le maraîchage, il y a un gouffre, de ceux qu’on n’ose rarement enjamber dans une vie. Après avoir pris son élan, le temps du deuil d’un métier auquel il ne trouvait plus de sens, d’une étude de marché et d’une formation d’un an à l’Agrocampus de Fondettes, Sylvain Le Thuaut a franchi ce fossé, il y a quatre ans.

Aujourd’hui, le quadragénaire, installé avec sa famille dans le quartier Velpeau, passe la majeure partie de son temps à planter, récolter ou désherber à Saint-Genouph. Face à la Loire, que juste une route sépare de son exploitation maraîchère de trois hectares, et loin, très loin, des bureaux de son ancien employeur Enedis.

Ici, tomates, courgettes, poivrons et herbes aromatiques s’épanouissent dans un jardin biologique, façonné à la force des bras, avec l’aide de deux saisonniers. Son modèle de culture ? « Le maraîchage biologique intensif », détaille-t-il. Un système décrit et popularisé par un agriculteur et écrivain québécois, Jean-Martin Fortier.

« C’est un modèle peu mécanisé, qui correspond à mes aspirations environnementales et qui est viable économiquement s’il est réussi », commente Sylvain Le Thuaut, à deux pas de sa plus grande serre, soit 1 500 m2 de plantations luxuriantes.

La surface des Bio de l’Isle – le nom de baptême de l’entreprise – se scinde en « jardins auxquels sont associés des familles de légumes, qui tournent d’une année sur l’autre, pour prévenir les maladies et les ravageurs ». Pour produire ces fameux végétaux – de 20 à 30 tonnes par an – le maraîcher enthousiaste se plonge dans des tableurs Excel, planifie plantations, récoltes, choisit ses commandes, apprenant de ses réussites et de ses échecs avec Dame Nature.

Pour vendre à qui ? Aux adhérents de l’Amap de la Fuye, l’association pour le maintien d’une agriculture paysanne qu’il a co-créée et qu’il livre en personne tous les jeudis. « Le contact des clients est très important pour moi », observe-t-il. Et brise la monotonie de certaines semaines « même s’il faut toujours s’adapter ».

Aux aléas climatiques ou à l’arrivée, comme cette année, d’une nuée de pucerons voraces. Sylvain Le Thuaut fournit aussi quelques restaurants et organise, chaque mardi soir, des ventes à la ferme. Mais la vie, même au grand air, n’est pas un long fleuve tranquille. « Si je voulais faire de l’argent, je n’aurais pas changé de métier », lance-t-il. Même s’il aimerait que le fruit de son travail intense soit mieux rémunéré. « C’est plus long que je ne me l’imaginais », admet le maraîcher.

Textes et photos : Flore Mabilleau

La Côte et l’arête : pour tester le goût du bœuf maturé

Situé au centre commercial L’Heure Tranquille, La Côte et l’arête est un restaurant qui sait parler tant aux amoureux de viande que de poisson.

Cette semaine, nous avions envie de viande, de bidoche, de quelque chose de saignant histoire de digérer la rentrée. Alors ni une ni deux, nous voici en route pour la nouvelle adresse de l’Heure tranquille : La Côte et l’arête, avec la ferme intention de privilégier la première de deux options.

Premier regard en entrant : il y a du monde, mais le service à l’air rapide et organisé. Et les serveurs, des tatoués, des vrais ! Dès l’entrée, on aperçoit sur la gauche un aquarium rempli de homards mais l’élément de déco totalement impossible à louper, c’est l’imposante armoire réfrigérée qui trône devant le bar, remplie d’une improbable collection de pièces de viande étiquetées comme des bijoux dans une joaillerie.

Une pièce de 226 grammes

Une fois à table, le couvert est sobre et la carte raccourcie pour cause de Covid. Ce n’est pas un mal, qui dit petite carte, dit plats maîtrisés. On glisse rapidement sur la formule de midi : une entrée, une pièce de viande ou la pêche du jour, le choix entre trois desserts, le tout pour moins de 20 €. C’est bien, c’est ce qu’on attend de ce type d’établissement.

Mais, vous l’avez compris, ce midi : on a faim ! En entrant, nous avons vu une belle pièce de barbaque servie sur une large planche avec une montagne de frites, se poser devant un monsieur à l’air ravi. Nul besoin de s’éterniser sur la carte : on veut ça. Ça, c’est une côte de bœuf maturée, vendue au poids. Il ne reste que la portion de 226 g : on s’en contentera…

En commandant, honte à nous, nous ignorions ce qu’était une viande maturée. Petit check sur le smartphone et le tilt se fait avec la grande armoire de l’entrée. Un frigo, en fait, où les morceaux entiers restent plusieurs semaines avant d’être consommés. Le gras protège la chair, laquelle devient plus tendre qu’une glace à la fraise sur une plage de Vendée. Et le goût se teinte d’une note ambrée. Vraiment surprenant, vraiment à tenter.

Une fois la bête engloutie, avec ses frites et salade à volonté, plus de place pour un dessert. Dommage, il y avait pourtant une « énooorme » profiterole qui nous faisait de l’oeil.


> La Côte et l’arête, centre commercial de l’Heure tranquille, sur la place de la fontaine, vers la sortie côté tram. Ouvert 7 jours sur 7, midi et soir. Contact : 02 47 75 11 75

> Formule du midi, l’entrée-plat ou le plat-dessert est à 14,50 €. Les trois plats sont à 17,50 €. La découverte de la viande maturée : 15,50 €. Menus à 22,90 € ou 27,90 €, toujours avec le choix viande ou poisson. Menu enfant à 9,50 €.

 

Sport’Ouvertes, rendez-vous incontournable pour trouver son sport

C’est LE rendez-vous à ne pas manquer quand on veut (et c’est toujours une bonne idée) pratiquer un sport un peu sérieusement au cours de l’année. Ça vaut pour les parents comme, bien sûr, pour les enfants.

Sport’Ouvertes, c’est le 13 septembre, dans une version un peu modifiée, Covid oblige. Cette année, donc, il y aura quatre lieux distincts pour, explique t-on du côté de la Ville « limiter les concentrations en un même lieu fermé ». Mais ces endroits ont été choisis sur la ligne de tram ainsi, on peut facilement aller de l’un à l’autre.

Commençons par le nord. À la halle Monconseil, antre du basket tourangeau, vous retrouverez les sports collectifs, mais aussi l’athlétisme, les sports de raquettes et la gym.

Sport’Ouvertes se met en quatre

Quelques stations plus loin, nous voici en centre-ville, à l’Hôtel de Ville, plus précisément. C’est là que sont regroupées les associations culturelles, mais c’est là aussi que vous trouverez les structures multi-sports, comme le CEST ou le Patronage laïque Beaujardin-Raspail, par exemple. Là aussi que sont regroupées les structures privées, les institutionnels (UFOLEP…) et les handisports.

Encore un peu plus au sud, au Palais des Sports, place aux sports aquatiques et nautiques, de nature, cycles, sports artistiques (danse et autres) et sports de glisse et de glace.

Dernière étape, sur l’esplanade Toulouse-Lautrec, le long du Cher, pour découvrir les sports d’opposition et de force. Comme chaque année, les inscriptions seront possibles sur site mais, cette année, le public ne pourra pas participer aux animations qui seront donc des démonstrations présentées par les exposants

Annulation de la Foire de Tours

La situation sanitaire actuelle aura définitivement eu raison de la Foire de Tours. Reportée dans un premier temps, la voilà désormais annulée.

La Foire était prévue pour la mi-octobre. (Photo archives NR)

Un coup dur. La société Tours Evénements a annoncé ce mercredi 9 septembre, dans un communiqué, que la Foire de Tours 2020 était définitivement annulée (après avoir été repoussée).

« Deux réunions se sont tenues ces derniers jours en préfecture avec la mairie de Tours et la société Tours Événements afin d’adapter l’organisation de la foire annuelle au contexte sanitaire », indique le communiqué. Avant de poursuivre : « Plusieurs solutions ont été étudiées, mais aucune d’entre elles n’a permis d’imaginer un aménagement des lieux de restauration sur le Village gastronomique qui assurerait la protection des populations. »

Préfète, maire de Tours et directeur de Tours Evénements ont donc décidé, d’un commun accord, de tirer un trait sur cette édition 2020. Elle aurait dû se dérouler du 10 au 18 octobre.

Indre-et-Loire : retour à 90 km/h pour certaines routes

Retour à la case départ ! Depuis lundi, une partie du réseau routier du département est repassée à 90 km/h au lieu de 80.

Les faits

Dès à présent, il est possible de rouler à 90 km/h – et non plus 80 – sur près de 300 kilomètres de routes départementales en Indre-et-Loire. Plus précisément, 292 kilomètres. Soit un peu moins de 10 % du réseau routier en Touraine.

Sont notamment concernées, par exemple, la D760 Chinon-Sainte-Maure-de-Touraine- Loches, la D910 de Château-Renault à Monnaie puis de Montbazon à la Vienne, ou encore la D31 Loches-Bléré- Amboise-A10. Idem pour la D766 entre Château la Vallière et Château-Renault et la D959 jusqu’à Tours.

Il s’agit donc essentiellement des dessertes ceinturant le département et des axes reliant les Villes à la Métropole de Tours. Attention toutefois, la D749 entre Bourgueil et Chinon et la D943 entre Loches et Tours ne sont pas rétablies à 90 km/h, contrairement à ce qui avait été prévu l’an dernier. Dans l’ensemble, une grande partie des voies restera donc tout de même à 80 km/h.

Le contexte

En 2018, près de 3 360 kilomètres de routes tourangelles étaient passés à la limitation à 80 km/h. L’Assemblée nationale avait, par la suite, assoupli cette mesure, laissant les Départements gérer la chose. Une décision prise dans le cadre de la loi d’orientation des mobilités. Le 15 novembre 2019, le Conseil départemental 37 décidait donc de voter le retour à 90 km/h.

Le coût

Forcément, qui dit retour aux 90, dit « il faut mettre la main au porte-monnaie » ! Tout cela a un coût : il faut changer les panneaux, modifier la signalétique. Montant total : 175 000 € TTC.

Le point de vue

Le Conseil département d’Indre-et-Loire « a voulu faire preuve de réalisme, de bon sens et de pragmatisme », a indiqué son président, Jean-Gérard Paumier. Si la mesure imposée à l’époque l’avait un peu agacé, il a admit que « cette fois, il y a eu une belle unanimité lors des réunions des commissions départementales de sécurité routière ».

D’autres routes pourraient-elles changer de limitation ? Ce n’est pour l’instant pas d’actualité.

Aurélien Germain

Vis ma vie : en tournée avec Xavier Lecomte, facteur tourangeau

#VisMaVie À vélo, il parcourt chaque jour une douzaine de kilomètres dans le centre-ville de Tours et distribue près de de 2 000 boîtes aux lettres. Rencontre avec Xavier Lecomte, facteur à la bonne humeur.

Il est 7 h lorsque Xavier Lecomte franchit les portes du centre de tri postal de la rue Marceau. Peu à peu, avec l’arrivée des 160 postiers distribuant le courrier sur Tours, Saint-Pierre-des-Corps et La Ville-aux- Dames, la ruche de la Poste Marceau, nichée au-dessus de l’accueil public, s’anime.

Tri général du courrier puis, lors du tri par tournée de distribution, chaque facteur se rend sur « son casier », un travail préparatoire total de 2 h 30, selon Xavier. Les plaisanteries fusent « Du coup, tu vas devoir travailler sérieusement aujourd’hui ! ». En retour, Xavier taquine sa collègue d’à côté : « J’en ai 39 aujourd’hui (recommandés). Et toi Laura ?… Tu es là ? »

Le tri des lettres terminé, les recommandés classés et vérifiés sur son smartphone, Xavier enfile sa veste, son casque, prend sa sacoche sous son bras et descend son chariot de courrier au sous-sol, là où se situe le garage. Il y retrouve son vélo électrique, armé de trois sacoches, 46 kilos maximum au total. Il se ravitaillera d’autres kilos de plis au cours de sa tournée, courrier qu’il a classé préalablement dans deux gros sacs et déposés dans des « points relais » par un autre facteur, lui en voiture.

Xavier enfourche son vélo, souriant : rue Richelieu, des Bons enfants… puis il descend toute l’avenue de Grammont pour démarrer au carrefour de Verdun et remonter l’avenue côté pair jusqu’à Jean-Jaurès, en passant par les rues Sanitas et Hallebardier. Une sacrée tournée qu’il connaît comme sa poche depuis 15 ans. « Il faut de la mémoire certes », confie-t–il modeste, enchaînant les 80 boîtes aux lettres d’une tour sans hésiter une seconde.

Il faut dire qu’il connaît aussi son monde. « Là j’ai un recommandé, j’ai vu la voiture en bas, donc je monte direct lui apporter. » Il s’agit d’une dame âgée, ravie d’échanger quelques mots avec son facteur. « C’est ce que je préfère dans mon métier, la relation de client à facteur. J’arrive à connaître des gens assez bien. J’aime beaucoup ce côté relationnel. »

Le contact avec les gens ? Primordial !

Ce qui l’énerve par-dessus tout ? « Entendre que le facteur ne dit pas bonjour. Impensable pour moi ! ». Une image de proximité dont bénéficient les facteurs qui, assure-t-il, « a évolué dans le bon sens depuis le confinement. Le facteur est un personnage qui fait partie du quotidien des gens. J’ai eu des messages de remerciements sur les boîtes aux lettres. »

Outre le contact avec les gens, Xavier apprécie, dans son métier, le fait d’être dehors, de bouger à l’air libre. « Et du coup de n’avoir personne sur le dos ! » plaisante-t-il. La seule contrainte que je vois c’est quand il fait trop chaud l’été ou bien les conditions météo l’hiver plus difficiles. Et il faut aimer se lever tôt le matin. » De 7 h à 14 h 30, la journée du facteur de l’avenue de Grammont est bien remplie.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

10 & 20 km de Tours : une course connectée et solidaire cette année

Pas de Marathon Touraine Loire Valley, ni de 10 et 20 km de Tours habituels en raison de la crise sanitaire. A la place, les organisateurs proposent une course connectée du 7 au 26 septembre.

Non, ce n’était pas possible. Le comité d’organisation des 10, 20 km et marathon de Tours ne pouvait pas laisser ses milliers de coureurs sans rendez-vous annuel. Alors une drôle de belle idée lui est venue : une course connectée.

« Le principe est très simple, explique Elsa Rotureau, de l’équipe d’organisation. Vous allez sur le site, vous choisissez parmi les quatre distances historiques de la course : 10, 20, marathon ou marathon duo (19,195 km + 23 km, en relais). Et ensuite, vous faites votre course quand vous voulez, où vous voulez et avec qui vous voulez ! »

Les classements sont constitués grâce aux fichiers de temps de course fournis par les coureurs à partir de leur montre connectée ou de leur GPS. Du coup, si vous voulez faire vos 10 km à la fraîche ou tard le soir, pas de soucis : c’est vous qui donnez le top.

100 % solidaire

Et puis, vos 10 km de Tours, vous pouvez les courir à Paris, Londres ou même La Chapelle-sur-Loire et ça, c’est vraiment pas banal. « N’oublions pas, poursuit Elsa Rotureau, qu’il est permis de courir en groupe jusqu’à 9 personnes, en respectant les distances de sécurité. Alors, vous pouvez aussi relever le défi en famille ou entre amis. »

Et, comme la course tourangelle a toujours su être solidaire, elle le sera, cette fois, à 100 %. En effet, les 5 € du forfait d’engagement (quelle que soit la distance) seront intégralement reversés à l’association Vaincre la mucoviscidose.

« Nous devons remercier nos partenaires historiques qui ont joué le jeu pour cette course connectée et qui nous permettent ce reversement intégral. » Alors, bien sûr, en ce mois de septembre, nous aurions préféré courir tous ensemble comme d’habitude dans les rues de Tours, mais faisons contre mauvaise fortune bon cœur et connectons nos pas, pour la bonne cause !


EN PRATIQUE
> Du 7 au 26 septembre (20 jours pour courir, donc)
> Tarif unique : 5 € par engagement
> Chaque coureur peut participer à plusieurs courses (et même faire les quatre si bon lui semble).
> Inscriptions : www.runningloirevalley.com jusqu’au 26/09, à 12 h.
> Classement (non-officiel, bien sûr), le 27/09 avec les vainqueurs des trois challenges Elites, jeunes et entreprises.

On a testé Poke & Bowl, rue du Commerce

A table ! La folie Poke bowl – un plat hawaïen – s’est emparé de l’Hexagone… et de Tours. On a fait un petit tour rue du Commerce, goûter les plats du Poke & Bowl.

Pour fêter le retour de cette rubrique (et de tmv tout court), quoi de mieux que de tester un petit nouveau côté resto ? Du moins, récent. Car le Poke & Bowl est encore tout frais : lancé par l’un des enfants Desassis, il n’a ouvert qu’à la mi-juin alors que les Tourangeaux retrouvaient – enfin – le chemin des restaurants !

Ici, rien à voir avec les bestioles des Pokémons et les Pokéball. Non. Poke & Bowl fait référence à ce plat de la cuisine traditionnelle hawaïenne. Signifiant « morceau » ou « couper » (merci Wikipédia, t’es un ami, un vrai), le poke offre généralement des cubes de poisson cru marinés et présentés dans un bol. La planète food adore ça, d’autant que ce plat s’inscrit dans une tendance saine et healthy.

Poke-signatures ou personnalisés

Bref, on arrête les anglicismes, place au test. Passé le pas de la porte, l’accueil nous semble tout de suite familier et sympathique. L’intérieur est cosy, tout doux et donne envie de relâcher la pression. À la carte, tous les bowls nous font de l’oeil : il y a le moku (saumon, thon, avocat, mangue, radis…), le waïkiki et son mélange pamplemousse, crevettes, chou rouge ou encore l’alternative végétarienne. Tous sont servis avec une base de riz.

Mais notre curiosité nous pousse à choisir le poke personnalisé. Pour les protéines, on incorpore donc du saumon. Pour les cinq ingrédients au choix, ce sera concombre, radis, avocat, carottes et algue wakamé pour nous. Enfin, on rajoute des crispy onions et un peu de sauce soja sucrée.

Très vite servi, notre poké est riche en couleurs et en goût. C’est à la fois frais et raffiné, tout se marie parfaitement. Le saumon ravit notre palais et l’équilibre riz/sauce est bien dosé. Le wakamé rajoute clairement un petit bonus à l’ensemble.

C’est au final une jolie découverte et une adresse qui, outre le plaisir gustatif, a aussi le mérite de proposer une cuisine équilibrée. Idéal pour rassurer l’éventuel petit bidou pris cet été. Ouf.


> Poke & Bowl : 7 bis, rue du Commerce, à Tours. Ouverture 7 jours sur 7, toute la journée et la soirée, de 9 h à 22 h. Infos supplémentaires sur Facebook.
> Tarifs : Pour les Poké Signatures, comptez de 9,95 € à 10,45 € pour les « petits ». Pour la taille dite « normale », de 12,95 € à 13,45 €. La formule « je compose mon poké » (comme celui décrit dans notre chronique), il faut prévoir 10,90 € pour le « petit » et 13,90 € pour le « normal ». Le tarif des bowls sucrés sont compris entre 3,90 € et 5,50 €.
> Sur place (intérieur ou terrasse), ou à emporter. Livraison possible avec Uber Eats et Deliveroo.

 

Horoscope WTF du 2 au 8 septembre 2020

C’est la rentrée pour tout le monde… et même pour l’astrologue de tmv. Qui, forcément après tant d’attente, en avait gros sur la patate. Voici ses prédictions !

Bélier

Amour

Vos ex, c’est un peu comme les poubelles. Alors essayez de vous mettre au tri sélectif.

Gloire

Le porc est dans la porcherie, je répète : le porc est dans la porcherie. #motdecode

Beauté

C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures. Par chance, vous êtes un vieux pot.

Taureau

Amour

À la définition du mot « perfection » dans le dictionnaire, on devrait trouver votre photo. Poh poh poh !

Gloire

(mais ne vous excitez pas hein, on écrit souvent n’importe quoi)

Beauté

Miam. Z’êtes un beau bestiau quand même !

Gémeaux

Amour

Fantasmer sur Patrick Sébastien commence à vous jouer des tours.

Gloire

On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. (Par contre, on vous attrape tranquille avec de la bière et des chips, bande de beaufs !)

Beauté

Votre maman disait que vous étiez le ou la plus beau/belle ? Eh bien, c’est faux.

Cancer

Amour

Même le trou de la Sécu est plus comblé que vous.

Gloire

Vu la tronche de votre patron, on se dit que c’est quand même bien le port du masque.

Beauté

Vos fesses font bravo. C’est bien, vous êtes doué(e).

Lion

Amour

Le paquebot de l’amour va s’échouer sur le récif de la solitude. Et pan !

Gloire

Mangez du pain et arrêtez de nous saouler, merci.

Beauté

Vous êtes nihiliste de la saucisse.

Vierge

Amour

Rien. Que tchi. Peau d’zob. Allez A+ !

Gloire

Là où les Vierges passent, la dignité trépasse.

Beauté

Vos problèmes d’aérophagie n’iront pas en s’arrangeant. Ça promet une belle semaine pour vos collègues ! (ouaip, on sait tout de vous)

Balance

Amour

La constellation du Obispo vous rappelle que c’est pas marqué dans les livres, que le plus important à vivre est de vivre au jour le jour, le temps c’est de l’amour.

Gloire

Vous allez passer chez Sosh. Mais force est de constater que tout le monde s’en carre de votre vie.

Beauté

C’est en vous voyant qu’on a inventé le donut.

Scorpion

Amour

Commencez déjà les gestes barrières avec votre ex.

Gloire

Arrêtez d’être ronchon comme Mélenchon.

Beauté

L’été n’a pas porté ses fruits. Vous avez la carrure d’un boudin de porte.

Sagittaire

Amour

Telle la guêpe, vous mettez du piquant dans notre vie (oh trop choupinou)

Gloire

D’après Wikipédia, « l’hippopotame est reconnaissable à son buste en forme de baril, sa gueule qu’il peut très largement ouvrir, son corps dépourvu de poils… »

Beauté

… Seriez-vous donc un hippopotame ?

Capricorne

Amour

En relations amoureuses, vous êtes ce que la pizza hawaïenne est à la gastronomie. Un sacrilège.

Gloire

(ouaip, ça faisait longtemps qu’on s’était pas payé les Capricornes. Et qu’est-ce que ça fait du bien !)

Beauté

Non, en maillot vous ne ressemblez pas à Alerte à Malibu. Juste à une Knacki Ball.

Verseau

Amour

Et si vous lui susurriez doucement à l’oreille : « oh you touch my tralala. My ding ding dong » ?

Gloire

Vous allez participer à un escape game mais n’en ressortirez plus jamais. Voilà. Comme quoi, c’est con la vie.

Beauté

Rasez-vous la toundra.

Poissons

Amour

Votre fétichisme des pieds finira par vous causer quelques ennuis.

Gloire

À vrai dire, je m’en fous.

Beauté

Vous avez vraiment le don pour ne pas terminer vos

A vélo à Tours : en route pour la véliberté !

À l’heure où la nouvelle municipalité crée des voies cyclables et projette une aide à l’achat de vélo, rencontrons ceux qui vivent déjà la ville à vélo au quotidien, en famille ou en solo, avec un sentiment partagé : la liberté.

Vente ou réparation, le bicyclette-business a le vent en poupe ! Mais il est difficile d’évaluer dès aujourd’hui l’impact à long terme du déconfinement et des nouvelles voies cyclables sur l’évolution des mobilités douces à Tours. Voyons pourquoi certains pédalent déjà.

Pour Julien, 46 ans au compteur et presque autant à vélo, c’est de famille : « Mon père faisait du vélo, je fais du vélo. J’imagine mes trajets en fonction de cela, que ce soit pour aller travailler en ville depuis notre maison de Tours-Nord, ou aller faire la fête chez des amis à Luynes, je ne me pose même pas la question ».

(Photo Hugues Le Guellec)

En couple, avec trois enfants et autant de bicyclettes à la maison, on sort la voiture familiale seulement pour les vacances, les grosses courses ou l’entraînement de roller-hockey et son matériel encombrant. À 41 ans, Alice pédale depuis ses années collège, et aujourd’hui ses enfants ont pris le relais.

« Je ne perds pas de temps à trouver une place de parking »

Quant à elle, elle parcourt chaque jour les kilomètres qui séparent son domicile de Tours-Nord, de son travail sur les hauts de Saint-Avertin. Un exploit au regard de ses collègues, un train-train quotidien pour elle : « Je mets 35 minutes contre une vingtaine de minutes en voiture, je fais de l’exercice, je ne perds pas de temps à trouver une place de parking… Sans compter ce sentiment de liberté absolue et cet autre regard sur la ville que permet le vélo ».

Plus novice dans cette pratique, Mélaine est montée en selle il y a un an, pour un trajet Saint-Avertin – Tours centre : « J’ai hésité à me lancer car j’avais du mal à trouver un parcours sécurisé pour ce trajet quotidien. J’ai fait des tests en juillet 2019, et depuis, je vais au travail comme cela, en évitant les bouchons et les problèmes de parking », qu’elle retrouve en voiture lorsqu’il pleut.

(Photo Hugues Le Guellec)

Parking, temps de trajet, autonomie, sans oublier le budget riquiqui : quatre qualités du vélo citées par nos cyclistes… et pas seulement. À 29 ans, Maxime se déplace en trottinette électrique, pour rallier le quartier Giraudeau à la gare de Tours, d’où il embarque pour Paris-Montparnasse, avant de rejoindre son bureau à Boulogne-Billancourt : « Je n’ai plus l’angoisse du vol de vélo ou les soucis du parking puisque j’ai ma trottinette avec moi dans le train ou au bureau, et je suis autonome, même en cas de grève RATP ou Fil Bleu ! ».

Une vie en rose ?

Passer d’un mode de transport à un autre est fréquent pour certains cyclistes de centre-ville : pour la famille Perrin, couple avec trois enfants, plus de voiture individuelle, mais un recours à l’autopartage Citiz de temps en temps. Idem pour Julie, 35 ans, qui avait choisi le vélo avant d’avoir le permis : « Je travaille et vis dans l’hypercentre, donc je mixe marche, vélo, autopartage pour sortir de l’agglo, et carte Fil Bleu Liberté, quand la pluie me décourage de pédaler. Mais avec le Covid, j’évite un peu les transports en ce moment ».

La vie en vélo est donc une vie en rose ? Nos témoins saluent les améliorations récentes côté voies cyclables : pont d’Arcole, pont Wilson, rue Mirabeau… mais rappellent que certains trajets sont encore peu sécurisés, comme avenue Maginot ou quartier Paul-Bert, ou peu cohérents, avec des fins de voies dangereuses (coucou le rond-point de la Victoire !).

(Photo Hugues Le Guellec)

Pour Julien, « avec un bon vélo, en roulant à son rythme, on va partout, et on grimpe la Tranchée. Hormis le choix d’une tenue vestimentaire adaptée, je ne vois pas d’inconvénient, à part l’état d’esprit des gens. Les automobilistes sont parfois agressifs, ou doublent trop près… ».

Apprendre à partager l’espace serait donc la clé, comme le défend le Collectif Cycliste 37 via son vice-président, David Sellin : « Rendre Tours cyclable, c’est un grand chantier ! Tours est une ville conçue depuis les années 1960 pour la voiture. La solution, c’est repenser la place qu’on accorde à chacun (voiture, vélo, piétons), et faire sortir les automobilistes de l’automatisme qui les pousse à utiliser leur véhicule pour des petits trajets ». On ne sait pas vous, mais nous pour la rentrée, on va tester le vélo-boulot-dodo, pour se sentir libéréééés, délivréééés…

Textes : Maud Martinez
Photos : Hugues Le Guellec (sauf photo de tête, par Julien Pruvost)

Voitures, vélos, piétons : comment vivre ensemble ?

Plus de vélos, plus de trottinettes, c’est aussi plus d’usagers variés de l’espace urbain. Klaxons et coups de sonnette rythment donc souvent la vie citadine, pour exprimer un mécontentement (non, ce n’est pas pour leur aspect mélodieux). Pour éviter les conflits d’usage, qui naissent parfois d’une méconnaissance du code de la route, Christophe Limeul, enseignant de la conduite à l’auto-école ECF, nous éclaire.

(Photo Hugues Le Guellec)

Un cycliste a-t-il les mêmes obligations qu’un automobiliste vis-à-vis du code de la route ?

Les obligations sont les mêmes, mais il existe des spécificités pour le vélo, qui ne sont pas encore connues de tous les usagers de la route. Ainsi, les cyclistes ont droit de prendre les routes à contresens dans les zones 30 (où un panneau est censé l’indiquer). Sur certains feux tricolores, ils peuvent aussi avoir le droit de passer le feu rouge dans la direction indiquée par un panneau apposé au feu.

Et pour les trottinettes électriques, même régime ?

La réglementation a été fixée récemment : elles sont assimilées à des vélos, donc pas d’utilisation des trottoirs, à moins d’être âgé de moins de 10 ans. On roule sur les bandes cyclables quand il y en a, et sinon on roule sur la route, comme le vélo, toujours dans la limite de 25km/h prévue par la loi. Au-delà de cette vitesse, l’appareil sera assimilé à un cyclomoteur et devra rouler sur la chaussée, le conducteur aura un casque intégral et porter des gants homologués.

Mais les automobilistes ne sont pas habitués… Il y a des soucis fréquents entre piétons, voitures et vélos ?

La principale situation à risque, c’est la présence de vélos ou trottinettes dans l’angle mort du véhicule, notamment quand la bande cyclable est à droite : le vélo est prioritaire puisque c’est la voiture qui coupe la voie vélo pour tourner à droite. Le stationnement peut aussi être problématique : les automobilistes qui font leur créneau vérifient s’il y a des voitures derrière eux, mais ne pensent que rarement au vélo qui peut arriver, et qui est dans son bon droit pour passer puisque l’on n’est pas prioritaire lorsqu’on fait une manœuvre. Quant aux piétons, s’ils expriment l’envie de traverser, ils sont prioritaires, y compris face aux vélos ! Et ceux-ci ne sont pas prioritaires lorsqu’ils arrivent sur un passage piéton, attention !

Quels conseils donnez-vous aux cyclistes et automobilistes ?

Soyez attentifs ! Contrôler ses angles morts en voiture est essentiel, d’autant qu’en centre-ville, le vélo ou la trottinette arrivent aussi vite qu’une voiture. Et pour les cyclistes, pensez au casque, même s’il n’est pas obligatoire, vous n’avez pas de carrosserie, alors protégez-vous.

 

Port du masque en ville : « Simplifier les choses et les secteurs »

Clarifier les horaires et les secteurs du port du masque obligatoire : voilà l’une des volontés de la nouvelle préfète Marie Lajus.

Le périmètre dans le centre sera étendu. (Photo archives NR)

Les faits

Trop confus, trop flou… On ne va pas se mentir, le plan du périmètre du port du masque obligatoire à Tours en a laissé dubitatif/ve plus d’un(e) ! Beaucoup se sont plaints des horaires différenciés selon telles ou telles rues. Des modifications devraient donc avoir lieu cette semaine, avec port obligatoire dans l’ensemble du Vieux Tours. Via un arrêté préfectoral, en concertation avec la Ville. Dans un entretien à nos confrères de la NR, la nouvelle préfète Marie Lajus a souhaité « simplifier les choses et les secteurs (…), étendre le périmètre dans le centre ».

Des rappels devraient également être effectués auprès des cafés et restaurants. Pour autant, elle a pour le moment exclu quelconque généralisation du port du masque en ville. Le périmètre ne devrait donc pas être élargi à toutes les rues et tous les quartiers de Tours. Quant aux joggeurs, ils ne seront pas obligés de le porter.

Marie Lajus a aussi annoncé la généralisation du port du masque obligatoire « sur tous les marchés d’Indre-et-Loire dès le premier week-end de septembre ». Les fêtards, quant à eux, feront toujours grise mine : la préfète a annoncé que « les discothèques resteront fermées ».

Le contexte

La circulation du virus connaît une accélération en Indre-et-Loire depuis une quinzaine de jours. En une semaine, le nombre de cas positifs a doublé. Il n’y a toutefois pas de flambée des cas en hospitalisation ou en réanimation.

Les enjeux

Les forces de l’ordre vont intensifier leurs contrôles. Les policiers reconnaissent que les règles sont plutôt bien respectées dans l’ensemble. Une centaine de contraventions ont été dressées depuis la mi-août.

Il faut aussi noter que de nouveaux lieux de tests gratuits ouvriront prochainement. « Notamment dans des espaces commerciaux comme à Auchan Saint-Cyr (…), un site supplémentaire dans le Vieux Tours, quatre samedis de tests de suite aux Atlantes en septembre », a précisé la préfète Marie Lajus. Objectif affiché ? Passer à 10 000 tests par semaine.

MISE A JOUR DU 1/09 : 15 h 39

La Préfecture a dévoilé le nouveau périmètre pour le port du masque obligatoire à Tours :

Fil Bleu lance le ticket dématérialisé pour la rentrée

Du nouveau pour cette rentrée Fil Bleu ! Le réseau de transport met en place le M-Ticket, un ticket dématérialisé, directement sur son téléphone… et 20 centimes moins cher.

C’est une des nouveautés de la rentrée pour Fil Bleu : à partir de la rentrée 2020, il sera désormais possible de télécharger son ticket de transport sur son smartphone.

Ce ticket virtuel, baptisé M-ticket, coûtera 1,40 € contre 1,60 € en temps normal. Pour ce faire, il faudra télécharger au préalable une application (Seamless, disponible sur iOS et Android) qui vous demandera coordonnées personnelles et bancaires. Une fois fait, le client sera débité du nombre de voyages à la fin du mois.

Concrètement, à chaque montée dans un véhicule, le voyageur devra présenter son téléphone devant les valideurs oranges.

Miser sur le numérique

L’entreprise Keolis a par ailleurs voulu miser davantage sur le numérique. Car il sera maintenant possible de commander sa carte d’abonnement en ligne sur le site filbleu.fr et de la récupérer le lendemain en boutique, grâce au service Click & Collect.

Les client(e)s pourront également recevoir la carte à domicile. En attendant une dizaine de jours.

 

BD : le festival A Tours de bulles revient les 12 et 13 septembre

Le festival de bande-dessinée a dû s’adapter à la situation actuelle et aux conditions sanitaires. Moins de lieux clos, plus d’extérieur. Mais rendez-vous est tout de même pris place Châteauneuf, les 12 et 13 septembre, pour A Tours de bulles. Et c’est gratuit !

Les organisateurs l’ont dit eux-mêmes, dans un communiqué : il y a eu « moult questionnements » et des « difficultés liées à l’organisation des manifestations culturelles ». Mais tout est bien qui finit bien : le festival de bande-dessinée A Tours de bulles aura bel et bien lieu les 12 et 13 septembre prochains !

Contraintes sanitaires oblige, des modifications ont été apportées à l’événement : « moins d’auteurs présents, moins de lieux clos, plus d’activités à l’extérieur », précise l’équipe à la tête du festival.

Pour le reste, cette seizième édition s’annonce bullesque à souhait ! Stéphane Fert – déjà vu et lu dans le merveilleux « Peau de mille bêtes » (éditions Delcourt) – sera l’invité d’honneur. Une exposition sera d’ailleurs consacrée à l’auteur.

Justine Cuhna, Gijé et d’autres invité(e)s

Autour de Stéphane Fert, d’autres noms à retenir. On retrouvera ainsi Mobidic, Justine Cuhna (son « Dans les yeux de Lya », à lire de toute urgence !), Nina Jacqmin, Philippe Larbier, ou encore Elsa Bordier, Jean-Marie Omont, Gijé et Carbone !

Pour le reste, le programme prévoit également conférences, lectures à voix haute, spectacles, ventes de BD et – si le contexte le permet d’ici là – d’éventuels ateliers dessin. La soirée d’ouverture, quant à elle, aura lieu le 11 septembre aux cinémas Studio.


> Festival A Tours de bulles, les 12 et 13 septembre, place Châteauneuf. Gratuit. Programme complet sur www.atoursdebulles.fr

Suivez également A Tours de bulles sur leur page Facebook https://www.facebook.com/ToursdeBulles/

Affiche Stéphane Fert

Tours : Reprise de la distribution des masques ce 17 août

A partir de ce lundi 17 août, la Ville de Tours organise une nouvelle campagne de distribution de masques. Parallèlement à cela, s’ouvrent des sites de dépistage (gratuit !).

Et c’est reparti pour un tour ! La Ville de Tours a annoncé qu’elle organisait une nouvelle campagne de distribution de masques gratuits aux habitants. Et ce, à compter de ce lundi 17 août.

Quatre sites municipaux sont donc ouverts pour récupérer son masque :

  • Mairie Centrale (accueil) : Du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 13 h et de 14 h à 17 h (sauf vendredi 14 h-16 h 30)
  • Mairie de quartier des Fontaines -Espace Jacques Villeret : Du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30
  • Médiathèque François-Mitterrand : Du mardi au samedi, de 14 h à 18 h
  • Château de Tours : Du mardi au dimanche, de 14 h à 18 h

Il faudra en revanche se munir d’un justificatif de domicile. Les familles doivent être représentées « par une seule personne en possession d’un livret de famille », précise la municipalité.

Des sites pour se faire dépister gratuitement

Par ailleurs, des sites de dépistage Covid-19 sont également, et à compter d’aujourd’hui, installés à Tours :

  • Centre Municipal des Sports : du 17 au 29 août, du lundi au vendredi de 10 h à 17 h
  • Auchan Tours Nord : du 18 au 29 août, du lundi au samedi de 12 h à 19 h
  • Site des Tanneurs de l’Université de Tours : du 20 au 22 août, de 18 h à 22 h
    Ces dépistages sont ouverts à tous, sans rendez-vous et gratuits. Ils sont réalisés par les laboratoires ABO+, Cerballiance et l’équipe du CHU de Tours.

 

En attendant les beaux jours : Au Plessis, le mois de juillet sera culturel !

Des concerts, des animations et des spectacles : la Ville de La Riche et le château du Plessis veulent faire vivre la culture tout l’été avec une programmation variée. Avec une majorité de rendez-vous gratuits.

Le château du Plessis, à La Riche, va accueillir de nombreuses manifestations culturelles cet été (Photo archives NR)

Un été sans culture ? Oh que non ! Pas pour la Ville de La Riche en tout cas. « En attendant les beaux jours », c’est le petit nom de la programmation estivale culturelle qui se poursuivra jusqu’à fin juillet. Avec, à la clé, de nombreux spectacles en extérieur au château du Plessis… et dans le respect des règles de sécurité sanitaire, bien sûr.

Pour ce déconfinement culturel, allié à une vraie programmation (et ils sont « peu nombreux à le faire en ce moment », comme l’a rappelé l’équipe du Plessis !), le lieu est ouvert à tous et plusieurs propositions artistiques sont mises en place.

Concerts, ciné plein air et théâtre

Côté rendez-vous, voici ce que l’on trouvera au menu :

  • 10 juillet à 21 h : concerts de l’ensemble Parchemins et récital de piano d’Angelina et Alexandra Natal. De 5 à 10 €.
  • 11, 18 et 25 juillet et 12, 19 et 26 juillet à 16 h : Théâtre jeune public avec « L’Enfant fourmi » par le collectif Les Yeux ouverts. De 5 à 10 €.
  • 11 juillet à 22 h : ciné plein-air « Dragon 3 » (Gratuit)
  • 12 juillet à 22 h : ciné plein-air « Le sens de la fête » (Gratuit)
  • 12 juillet à 17 h 30 et 26 juillet à 15 : conférence « Mémoires perdues du château du Plessis-lès-Tours ». (Gratuit)
  • 17 et 24 juillet à 21 h : Théâtre. « Vestiges entre Cher et Loire » par le Groupe K. De 5 à 10 €.
  • 18 juillet 19 h et 21 h : carte blanche au Temps Machine avec deux concerts (DJ CocCo et DJ KoKo puis Hémisphère Sud) (Gratuit)
  • 19 juillet à 17 h : orchestre des jeunes du Centre (Gratuit)
  • 25 juillet à 19 h : carte blanche à Goat Cheese avec le concert de Toekan et à 21 h, Toukan Toukän (Gratuit)
  • 26 juillet à 17 h  : carte blanche à Rubin Steiner (Gratuit)

> A noter que des espaces restauration sont prévus. Et comme partout, les jauges sont limitées pour les spectacles. Il faut donc réserver au 02 47 38 29 29. Infos sur le site de la mairie de La Riche.

 

Les Îlots électroniques reviennent les 25 et 26 juillet

La reprise de la fête en Indre-et-Loire sera électronique ! Les Îlots ont obtenu l’autorisation de la Préfecture d’organiser un événement fin juillet. Avec, évidemment, règles sanitaires strictes et jauge limitée.

Reprise de la fête les 25 et 26 juillet ! (Photo archives Ovashoot)

« Nous travaillons activement sur l’organisation de deux événements cet été. On ne sait pas si cela sera possible, mais on fera notre maximum », nous confiait encore récemment Thomas Giovani, co-fondateur des Îlots électroniques (à lire juste ici). Il semble que le vent a tourné favorablement pour la fine équipe, puisque les Îlots ont annoncé qu’ils reprenaient du service… les 25 et 26 juillet !

Cette édition aura lieu en extérieur, au Grand Parallèle (situé près du lycée Choiseul, à Tours Nord), de 16 h à 23 h le samedi et de 13 h à 21 h le dimanche.

« La Préfecture vient de donner son accord », ont indiqué les organisateurs dans une annonce Facebook. « Confinés pour notre anniversaire, notre début de saison et lors de dimanches ensoleillés, la frustration était palpable (…). Le week-end du 25 et 26 juillet, on sonne la cloche d’une rentrée tardive et atypique. »

Règles sanitaires et gestes barrières

Atypique, pour sûr. Car pour cette reprise d’activité, les Îlots doivent évidemment respecter des règles sanitaires strictes. Il faudra donc avoir son masque personnel et respecter les distanciations physiques visibles au sol dans les files d’attente.

La jauge, quant à elle, sera limitée : 1 500 personnes grand maximum. Les organisateurs, avec leur verve légendaire, précisent : « Ce qui nous oblige à demander exceptionnellement une participation libre (mais obligatoire) à chacun d’entre-vous à l’entrée (tu peux donner 10 cents comme 100€, mais en dessous de 1€ sache que t’es une grosse radasse). »

D’autres mesures sont mises en place, comme des points d’eau avec du savon, du gel hydroalcoolique, des protections pour les bénévoles au bar et désinfection des mains obligatoire à l’entrée.

La programmation n’a pas encore été annoncée. Elle le sera prochainement. C’est à suivre sur l’événement Facebook.

[TEUF] C'EST PARTI !La préfecture vient de donner son accord, la reprise officielle de la fête en Indre & Loire sera…

Posted by Les Îlots Électroniques on Wednesday, July 8, 2020

Pas de feu d’artifice le 14 juillet à Tours

Comme de nombreuses autres communes, la Ville de Tours est contrainte d’annuler son feu d’artifice du 14 juillet.

C’est dans un communiqué que la Ville de Tours vient d’annoncer qu’elle n’était « pas en mesure de proposer le traditionnel feu d’artifice » du 14 juillet.

La raison ? Comme dans de nombreuses villes françaises, le « contexte sanitaire est toujours incertain » et il reste toujours les « restrictions liées à la limitation des rassemblements sur la voie publique ».

La municipalité a cependant annoncé la piétonnisation de la place du Grand-Marché et la rue de Châteauneuf à partir de 17 h.

 

Tours : reprise du son et lumières « Les Nuits Renaissance » ce 4 juillet en jauge réduite

Comme l’an dernier, l’animation-phare gratuite de l’été à Tours revient sur la façade du Musée des Beaux-arts. Mais attention, seuls 200 spectateurs par soir seront admis, contre 1 500 auparavant. Et il est obligatoire de réserver.

L’animation sera toujours gratuite. (Photo NR archives)

L’un des cartons de l’été revient ! L’événement mapping / son et lumières « Les Nuits Renaissance » recommence à partir de ce samedi 4 juillet, à Tours. Et ce, jusqu’au dimanche 6 septembre. Comme l’an dernier, il sera projeté sur la façade du Musée des Beaux-arts, chaque soir.

Jauge réduite et réservations obligatoires

Toutefois, en raison de la situation sanitaire actuelle, des modifications ont été apportées. Il faudra notamment réserver sa place (il faut se rendre sur ce site). Quant à la jauge de spectateurs, elle a été drastiquement réduite. Alors que, l’an dernier, 1 500 personnes pouvaient s’y presser, vous ne serez désormais plus que… 200 !

Pour cette deuxième édition des Nuits Renaissance, le son et lumières débutera à 22 h 45 en juillet (ouverture des portes du jardin à 22 h) et 22 h 15 en août et septembre (ouverture à 21 h 30). Le spectacle reste gratuit.


> Gratuit. Réservations obligatoires sur https://www.tours.fr/actualite/508/73-les-nuits-renaissance.htm. Durée : 20 minutes. Chiens non-admis.

 

 

En septembre, 292 km des routes d’Indre-et-Loire repasseront à 90 km/h

Un peu moins de 10 % du réseau va repasser à la limitation de 90 km/h. L’opération va coûter 100 000 €, a indiqué Patrick Michaud, vice-président du Conseil départemental en charge des infrastructures et des transports.

A partir de la deuxième semaine de septembre 2020, 292 km du réseau routier départemental d’Indre-et-Loire vont repasser à 90 km/h. Ce qui représente 9,7 % des axes.

Ces ajustements font suite à l’assouplissement du décret de 2018 voté par l’Assemblée nationale en juin 2019, afin de faire repasser les routes à 90 km/h au lieu de 80. Les élus locaux pouvaient s’adapter comme ils le souhaitaient.

En rendant un avis favorable, la Commission départementale de la sécurité routière a ensuite validé le schéma proposé par le Conseil départemental.

Surtout les axes principaux

En Touraine, ce sont surtout les axes principaux et très fréquentés qui repasseront donc à 90 km/h à la rentrée. Notamment la D760 de Chinon à Loches, la D751 de Tours à Chinon, la D140 entre Tours et Bléré, la D751 Druyes-Azay le Rideau- Chinon ou encore la D31 Loches-Bléré-Amboise.

En revanche, la D943 entre Loches et Tours restera à 80 km/h, en raison de nombreux travaux. Le Conseil départemental a indiqué que le passage aux 90 km/h se ferait à la fin de ces travaux. Jugée « trop accidentogène », la RD35 à Bourgueil reste également à 80 km/h.

La carte des routes à 90 km/h

Voici la carte fournie par le Conseil départemental :

(document conseil départemental Indre-et-Loire 2020)
(photo d’illustration : photo NR archives Sébastien Le Berre)

 

Lutte contre le Covid-19 : un événement caritatif en ligne avec des gamers qui ont du cœur

Les 4 au 5 juillet, sur la plateforme Twitch, se déroulera le premier événement gaming caritatif de Touraine ! Le tout, au profit du Fonds de dotation du CHRU de Tours pour le financement de l’étude nationale Coviquest contre le Covid-19, une collaboration entre médecins généralistes et étudiants en médecine en stage.

Rendez-vous les 4 et 5 juillet prochains (Photo coviquest.fr)

Du 4 au 5 juillet prochain, le service de streaming vidéo en direct Twitch diffusera le premier événement gaming caritatif de Touraine.  Cette opération, s’étalant sur 36 heures, permettra de récolter des dons au profit du Fonds de dotation du CHRU de Tours, pour le financement de l’étude nationale Coviquest contre le Covid-19. Portée par le Pr. Clarisse Dibao Dina, celle-ci se base sur la collaboration entre médecins généralistes et étudiants en médecine en stage.

Initiative originale, donc, pour soutenir les équipes médicales du CHRU de Tours dans la lutte contre le Covid-19. On la doit à trois étudiants tourangeaux, Maxime, Florian et Merlin, qui voulaient aider l’hôpital grâce à leur passion des jeux vidéo.

Compétitions de jeux vidéo et démonstrations de streamers

Pour cet événement caritatif en ligne, « des entreprises locales spécialisées dans l’e-sport et le jeu vidéo », ainsi que des joueurs, se sont associés « à ce projet de territoire », précisent les organisateurs dans un communiqué.

Au programme de ces deux jours de stream proposés sur la chaîne Chœur de gamers ? Compétitions de jeux vidéo, donc, mais aussi démonstrations de streamers, interventions de youtubeurs ou encore de professionnels du CHU de Tours. Les spectateurs pourront interagir avec ce plateau d’invités. Et bien sûr, faire un don en ligne !

« L’événement est accessible à tous publics : novices, amateurs, aficionados de jeux en ligne ou simples curieux », tiennent à rappeler les organisateurs.


> A suivre sur la chaine Choeur de gamers du 4 juillet 12 h au 5 juillet minuit.

> D’autres infos sur http://www.coviquest.fr/

 

[Solidarité COVID-19] Du 4 au 5 juillet prochain sur Twitch se déroulera le 1er événement gaming caritatif de Touraine !…

Posted by Fonds de dotation du CHRU de Tours on Friday, June 26, 2020

Catherine Honnet, l’habilleuse de l’Opéra de Tours

#VisMaVille Habilleuse de l’Opéra de Tours, Catherine Honnet ne se contente pas d’aider les artistes à passer leurs costumes de scène. Retouches, raccommodages et bonnes idées forment son quotidien depuis une trentaine d’années !

« Je voulais continuer dans la couture, après dix ans auprès d’une brocanteuse spécialisée en lingerie ancienne. Je ne sais même plus pourquoi j’ai présenté ma candidature à l’Opéra… Peut-être car j’avais des copains dans le milieu du théâtre ? ». De là à dire qu’elle a vu de la lumière, et qu’elle est entrée… Mais Catherine Honnet n’a jamais ambitionné d’être sous les feux des projecteurs.

Elle s’étonne donc qu’on s’intéresse à son savoir-faire, elle qui occupe depuis déjà vingt-neuf ans un atelier au 5e étage de l’Opéra de Tours.

La grimpe vaut le détour ! Après avoir contourné une ribambelle de chaussettes qui sèchent, on découvre le chaleureux repaire de cette couturière hors-pair. Ici, on ne confectionne pas de costumes : on les adapte, on les répare, on les lave, pour que ces vêtements créés dans d’autres maisons d’opéra aillent aux artistes qui reprendront les rôles pour les représentations tourangelles.

Lorsqu’un opéra se prépare, Catherine est donc sur le pont : elle navigue sur internet et parcourt les maquettes des créateurs, pour découvrir le style choisi, et la morphologie des artistes qui prendront le relais à Tours. Mais rien ne vaut les essayages : « Même si deux chanteurs ont des mensurations identiques, il n’y a jamais deux personnes pareilles ! ».

« En vingt-neuf ans, on a toujours trouvé une solution ! »

Durant les trois semaines de répétitions, l’atelier du 5e étage se transforme donc en fourmilière : les rôles principaux mais aussi les choristes viennent y enfiler leurs costumes sous les yeux de l’habilleuse. Aiguille et mètre en main, elle s’assure, avec deux collègues venues en renfort, que la quarantaine de costumes sera prête pour le Jour J.

Heureusement, les tenues sont toujours bien pensées par les costumières, pour faciliter les retouches. Le système D est aussi de la partie, car il faut parfois improviser. « En vingt-neuf ans, on a toujours trouvé une solution ! », s’enorgueillit Catherine. Avec trois exigences : le respect des créations de départ, le confort des artistes, et la qualité de retouches « solides, mais invisibles ».

Pendant les dernières répétitions et les représentations, l’habilleuse et son équipe sont en coulisses. Lasser les corsets, gagner du temps, éviter les oublis… Le mois de labeur se conclut dans une ambiance complice, tandis que dans l’atelier, le Barbier de Séville laisse place à Don Quichotte, pour une nouvelle aventure éphémère.

Textes et photos : Maud Martinez


EN SAVOIR PLUS : QUEL PARCOURS PRO ?

Quel parcours pro ? Si à l’époque où Catherine s’est lancée dans le métier, il n’existait pas vraiment de formation pour être habilleuse de spectacle, c’est désormais le cas ! Pour exercer cette profession, optez donc pour un CAP ou Bac Pro métiers de la mode, un Diplôme des techniciens des métiers du spectacle – techniques de l’habillage, un DMA costumier-réalisateur ou un diplôme « arts et techniques du théâtre » option costumier.

La culture face au monde d’après : du CCC OD au ciné

[4/5] Ces derniers mois sans théâtre, sans musique ou sans art nous ont rendus tout chose. Mais aujourd’hui, tout repart et il faut aller de l’avant. Des acteurs et actrices de la vie culturelle tourangelle évoquent pour nous les mois qui viennent. Aujourd’hui, laissons la parole à Isabelle Reiher, directrice du CCC OD, et à Pierre-Alexandre Moreau, directeur des cinémas Studio.

Isabelle Reiher
Directrice du CCC OD

Isabelle Reiher est la directrice du CCC OD (Photo Julien Pruvost)

« Remise en question. Avec l’équipe du CCC OD, avec les artistes, avec nos publics, nous coconstruisons sans cesse notre rapport au monde, en interrogeant les grands enjeux de nos sociétés. La crise que nous venons de vivre, ce confinement obligé, nous ont pris par surprise, nous ont obligés à nous remettre en question et à réagir. Comment inventer de nouvelles formes d’être ensemble ? Comment l’art peut-il y contribuer ? Voilà un des défis que ces récentes semaines ont fait émerger, qui convoque notre désir de vivre et de partager.

Plaisir. Je trouve très stimulant de nous interroger sur le rôle du centre d’art en tant que passeur, sur la capacité de l’artiste à inventer de nouvelles histoires, à travers la fiction mais aussi à travers des réalités bousculées. Il ne faut jamais oublier non plus que c’est le regardeur qui fait l’oeuvre ! J’espère que notre public sera au rendez-vous dès cet été pour chercher à nos côtés ce dépaysement et imaginer ensemble comment voir le monde qui nous entoure d’un œil nouveau. Voilà ce qui m’anime et me motive.

Nouvelle expo. Notre nouvelle exposition dans la nef du centre d’art à compter du 10 juillet 2020, de l’artiste français Vivien Roubaud, promet d’être une amorce de ce changement de paradigme qui s’esquisse avec poésie, souplesse et mouvement. Je me réjouis également de célébrer le centenaire de la naissance d’Olivier Debré avec différents partenaires en région, à commencer par le Garage d’Amboise en juillet, puis au CCC OD même à compter du 16 octobre. Cela promet des découvertes inédites sur l’oeuvre de cet artiste qui a marqué notre paysage et notre imaginaire ligérien. »

Pierre-Alexandre Moreau
Président des cinémas Studio

Pierre-Alexandre Moreau est à la tête des cinémas Studio, à Tours. (Photo DR)

« Se réinventer. Notre préoccupation est d’accueillir le public de façon à ce qu’il se sente en sécurité tout en n’étant pas anxiogène. Nous voulons rester sur quelque chose de positif et joyeux. Il faut également se réinventer car les jeunes s’étant abonnés en masse à Netflix et autres, il faut trouver comment être complémentaire.

Résister. C’est la question de l’exception culturelle française : nous avons le plus gros réseau de salles par habitants au monde. On se doit de porter haut cette résistance face aux multiplex et géants de l’internet. Notre jauge est désormais limitée à 50 % de la salle. Cela nous permettra quand même de remplir nos salles, sachant que le taux moyen est de 17 %. Mais ce sera compliqué en termes de trésorerie si cela dure un an. On a perdu 50 000 euros par mois pendant le confinement.

S’ouvrir. On a la chance d’avoir un public fidèle mais malgré cela, plein de gens à Tours ne connaissent pas les Studio. C’est un challenge pour les années à venir : les amener dans nos salles en leur proposant une ouverture sur le monde une réflexion sur ce qui nous entoure. »

Propos recueillis par Aurélie Dunouau

La culture face au monde d’après : les festivals de musique

[2/5] Ces derniers mois sans théâtre, sans musique ou sans art nous ont rendus tout chose. Mais aujourd’hui, tout repart et il faut aller de l’avant. Des acteurs et actrices de la vie culturelle tourangelle évoquent pour nous les mois qui viennent. Aujourd’hui, laissons la parole à Thomas Giovani, des Îlots électroniques, et Enzo Pétillault du festival Aucard de Tours.

Enzo Pétillault
Programmateur du festival Aucard de Tours

Enzo Pétillault est une des têtes pensantes du festival Aucard de Tours (Photo archives tmv)

« Espoir. J’ai de plus en plus bon espoir de pouvoir assurer le report du festival en septembre ! On voit que d’autres événements de plus grande taille ont confirmé leur tenue sur cette période, donc c’est rassurant. On voit aussi que l’épidémie diminue un peu partout dans le monde, ça soulage. Mais bien sûr, il est encore trop tôt pour crier victoire, notamment car nous n’avons – à l’heure actuelle – aucune info de la Préfecture sur les règles sanitaires que nous devrons opérer.

Contrepied. L’équipe de choc décoration/déguisement est en plein brainstorming pour adapter l’univers du festival à cette année 2020 bien pourrie. Je pense qu’ils vont réussir encore une fois à nous faire bien marrer, pour réussir à prendre un peu de recul avec tout ça.

Révolution. Sinon, grande nouveauté 2020, on va proposer un concept délirant : des concerts visionnables une seule fois, dans un lieu spécifique et à partager avec des amis et des inconnus au même moment. On espère que le public est prêt à cette révolution du monde du spectacle qui ne sera pas sur internet mais sur une scène. Du jamais-vu ! Mais si jamais ils sont trop perturbés, ils pourront toujours regarder le concert en le filmant à travers leur smartphone, malin… »

Thomas Giovani
Co-fondateur des Îlots électroniques

Thomas Giovani a co-fondé le festival Les Îlots électroniques (Photo DR)

« Se projeter. Depuis le début de la crise sanitaire que nous connaissons, nous nous sommes projetés sur la saison prochaine, histoire de prendre ce temps libre imprévu à réfléchir à de belles choses et à de nouveaux projets. Nous avons organisé des réunions de travail, des visites techniques et nous avons rempli des tableurs Excel… avec pour seul objectif : NOS 7 ANS dans un beau château de Touraine, en avril 2021 !

Deux événements. L’espoir des jours meilleurs plutôt que d’être abasourdis par la crise. Ces derniers jours, suite aux dernières communications gouvernementales, nous travaillons activement sur l’organisation de deux événements cet été (en août et septembre). On ne sait pas si cela sera possible, mais on fera notre maximum. Parce qu’un été sans fête(s) dans les parcs, sans bénévoles pleins de paillettes, sans DJ survoltés, sans pintes de bière fraîche… sans vous, n’est pas un été envisageable.

Espoir. C’est le seul mot que nous gardons en tête pour les prochains mois ! »

Propos recueillis par Aurélien Germain

La culture face au monde d’après : côté théâtre

[1/5] Ces derniers mois sans théâtre, sans musique ou sans art nous ont rendus tout chose. Mais aujourd’hui, tout repart et il faut aller de l’avant. Des acteurs et actrices de la vie culturelle tourangelle évoquent pour nous les mois qui viennent. Aujourd’hui, laissons la parole à Jacques Vincey, directeur du Théâtre Olympia, et au jeune comédien Thomas Christin, programmateur du prochain WET°.

Jacques Vincey
Directeur du Théâtre Olympia

Jacques Vincey est le directeur du Théâtre O, à Tours (photo archives NR)

« Peur. Comme un train lancé à pleine vitesse, rien ne semblait hier encore pouvoir stopper la marche du monde, malgré des signaux d’alarme de plus en plus inquiétants. Ce qui relevait de l’habitude et du normal a été bousculé et parfois même balayé. Le T° a fermé ses portes mais ouvert une fenêtre digitale sur les créations confinées de l’Ensemble Artistique, pour conjurer la peur et l’isolement.

Joie. La vie reprend son cours. Cette pause forcée nous oblige à relever la tête pour regarder plus loin et envisager de nouvelles perspectives. Les premières représentations ont pu reprendre mi-juin au T° et nous tournons un film pour présenter la saison prochaine qui sera mis en ligne le 27 juin, à 17 h.

Surprise. Face à l’incertitude, il faudra composer, s’adapter et inventer sans cesse : cela demande beaucoup d’énergie et de détermination, d’exigence et de légèreté, d’obstination et de bonne humeur ! Nous nous projetons en acceptant de devoir renoncer, nous parions sur le possible et surtout sur ce que nous n’imaginons pas (encore) possible. Le T° jouera pleinement son rôle dans la reconfiguration nécessaire de notre réalité commune. »

Thomas Christin
Comédien de l’ensemble artistique du CDN de Tours et programmateur de la prochaine édition du festival WET°

Thomas Christin est comédien et programmateur du festival WET° (Photo Photo : Christophe Raynaud de Lage)

« Se réinventer. J’ai la chance de faire partie d’une structure CDN (Centre Dramatique National – NDLR) qui a été parmi les premières à reprendre l’activité après le confinement. Très vite, nous avons pu finir la création de « Monuments Hystériques », de Vanasay Khamphommala, puis proposer trois avants-premières exceptionnelles au Théâtre Olympia. La réactivité de Jacques Vincey et de son équipe est un terrain fertile pour la création des jeunes artistes du Théâtre Olympia.

L’audace. L’émerveillement. La joie. Dans le prolongement des « mots au creux de l’oreille », nous allons renouer le contact avec le public. Proposer un contenu audacieux et des « formes nouvelles, voilà ce qu’il faut, et s’il n’y en a pas, alors mieux vaut rien du tout », comme disait Treplev, dans La Mouette de Tchekhov. Le festival WET° sera le grand rendez-vous de cette audace et de cette prise de risque. Une saison riche, pleine et joyeuse, pour célébrer l’art vivant.

Surprendre. Tout en étant conscient et respectueux des consignes sanitaires, il s’agit à présent de nous surpasser et de nous saisir pleinement de ces nouvelles contraintes pour surprendre les spectateurs. »

Propos recueillis par Aurélien Germain

Municipales : la dernière ligne droite

Le duel Emmanuel Denis – Christophe Bouchet se jouera dans les urnes, ce dimanche 28 juin, lors du deuxième tour de l’élection. Qui prendra le fauteuil de maire ?

Les faits

Ce dimanche 28 juin, c’est le second tour des municipales. À Tours également, on votera pour le conseil municipal. Deux listes sont en compétition : « Pour demain, Tours 2020 », avec l’écologiste Emmanuel Denis à sa tête, également élu d’opposition depuis six ans.

En face, « Tours Nous Rassemble », menée par le maire sortant Christophe Bouchet. Au premier tour, Emmanuel Denis était arrivé en tête (35,4 % des voix).

Le contexte

Début juin, Christophe Bouchet, arrivé deuxième au premier tour des municipales, a annoncé qu’il faisait liste commune avec le candidat LREM Benoist Pierre, arrivé troisième. « Une union naturelle », d’après le maire sortant, puisque « chacun avait envie ». Une nouvelle liste, composée de 16 nouveaux membres, a donc été déposée en préfecture, dans laquelle on retrouvait pèle-mêle Pierre Commandeur, Céline Delagarde ou encore l’ex-adjointe à l’éducation Barbara Darnet-Malaquin qui avait pourtant démissionné il y a quelque temps, suite à des accrochages avec M.Bouchet.

Quant à Emmanuel Denis, le 18 juin dernier, il a reçu la visite et surtout le soutien d’Éric Piolle, unique maire écolo d’une grande ville française, Grenoble. Avec, au programme, rencontre avec le Collectif Cycliste 37, les Jardinières masquées ou encore une déambulation en vélo en ville. De quoi évoquer un maillage de villes écologistes avec « des synergies communes », a indiqué Emmanuel Denis.

Le point de vue

Cette élection aura été singulière et atypique, torpillée par un premier tour coincé entre une crise sanitaire et une campagne bloquée par le confinement. Désormais, Tours – ville de plus de 100 000 habitants – attend son maire. Ici comme à Strasbourg, Lyon ou encore Lille, les écolos souhaitent s’installer. Mais la récente alliance Bouchet-Pierre est une donnée qui peut changer le jeu.

Reste, enfin, une dernière inconnue : celle du taux de participation, celui-ci ayant été, comme partout en France, ridicule lors du premier tour.

Le CHU de Tours ouvre de nouveau les visites pour les patients hospitalisés

Depuis lundi 22 juin, les visites auprès des patients hospitalisés sont de nouveau autorisées. Avec, toutefois, certaines conditions.

C’est un ouf de soulagement pour de nombreuses familles. Depuis ce lundi 22 juin, les visites auprès de patients hospitalisées sont de nouveau autorisées, à raison d’un visiteur majeur par jour et par patient. Les visites des enfants sont toutefois toujours interdites.

Le CHU de Tours a précisé les horaires d’accueil des visiteurs :

> Du lundi au vendredi : de 14 h à 18 h 30 sur l’ensemble des sites
> Le week-end :
– Dans le bâtiment Olympe de Gouges, l’accueil des visiteurs est possible de 14 h à 16 h 30
– Pour Bretonneau, Trousseau et Clocheville, l’accueil des visiteurs est possible de 14 h à 17 h 30

Evidemment, en cas de signes du Covid-19, faibles ou non, il ne faut pas venir.

Posted by CHRU Tours – Centre Hospitalier Régional Universitaire de Tours on Monday, June 22, 2020

10 & 20 km de Tours et marathon : report en septembre 2021

Les célèbres courses tourangelles devaient se tenir dans quelques mois. Mais il a été décidé du report de l’édition en 2021, au regard des nombreuses incertitudes qui pèsent sur les rassemblements de grande envergure.

L’an dernier, top départ de la course à Tours (Photo archives NR – Julien Pruvost)

« Cette année, au regard des (trop) nombreuses zones d’ombres, le Comité a pris la lourde décision de reporter le marathon et les 10 & 20 km de Tours. » L’annonce est tombée ce mardi après-midi. Initialement prévues pour le 27 septembre, les mythiques courses tourangelles se tiendront finalement le dimanche 26 septembre 2021.

Le Salon Running Loire Valley est, quant à lui, également reporté l’an prochain, du 24 au 25 septembre.

Incertitudes et manque de visibilité

Dur, dur pour les coureurs qui devaient y participer. Mais vu « la période complexe et encore pleine d’incertitude », le Comité Directeur de l’association des 20 km de Tours a dû se résoudre à décaler son événement. En effet, le manque de visibilité et le gros point d’interrogation qui plane au-dessus des rassemblements de plus de 5 000 personnes ne permettent pas d’imaginer la tenue des courses d’ici la rentrée.

A cela, il faut également ajouter, comme le précise le communiqué des organisateurs : « L’incapacité, dans ces conditions de garantir et d’assurer la sécurité et la santé de nos 12 000 coureurs, 850 bénévoles et milliers de spectateurs ».

Report ou remboursement

Les participants inscrits à l’édition 2020 seront contactés prochainement pour choisir entre le report de l’inscription pour l’édition 2021 ou le remboursement intégral du dossard.

La DNCG interdit au Tours FC de monter en National 2

Contrôlant les finances des clubs, la DNCG a rendu son verdict hier : interdiction, pour le Tours FC, de monter en National 2. Le club tourangeau va faire appel.

Un nouveau coup dur pour le club Ciel et Noir. Lundi, dans un communiqué, la DNCG (Direction Générale du Contrôle de Gestion de la Fédération Française de Football) a annoncé au Tours FC son interdiction de monter en National 2.

Sur le terrain pourtant, le club avait réalisé une bonne saison pour se sortir de National 3. Mais la DNCG en a décidé autrement après avoir épluché les comptes financiers de l’équipe tourangelle. Il faudra attendre un peu pour les raisons précises, puisque le courrier ne donne aucune autre explication.

Incompréhension

Dans les colonnes de la Nouvelle République, le directeur général du Tours FC, Cédric Chauvet, a indiqué : « Je ne peux pas dire que je comprends cette décision. Pour nous, le dossier présenté correspondait aux attentes de la DNCG. » 

Le Tours FC a contesté cette décision. Il fera appel. « J’attends avec impatience de voir les attendus de la décision. Mais j’ai l’impression que ce sont les incertitudes de formalisme. J’ai bon espoir en appel. »

Piétonnisation de la rue et de la place Châteauneuf les vendredis et samedis

Une mesure qui intervient dans le cadre de l’accompagnement par la Ville de la réouverture des bars et des restaurants.

 

La piétonnisation de la Ville continue, afin d’aider bars et restaurants (Photo archives Hugues Le Guellec)

Après la place du Grand-Marché, place à la piétonnisation du secteur Châteauneuf ! Tous les vendredis de 16 h à 2 h du matin et les samedis de 11 h à 2 h du matin, la rue et la place Châteauneuf seront réservées aux piétons. Pas de voitures !

« Il a été constaté le week-end dernier une forte affluence dans certaines rues de la Ville, ce dont nous nous réjouissions pour la reprise commerciale. Cette affluence a pu amener certains piétons à déambuler sur la chaussée, notamment sur le secteur de la rue et de la place Châteauneuf », justifie la mairie. « Afin d’écarter tout danger, il est donc décidé de piétonniser ces espaces chaque vendredi et samedi. »

La mesure prendra effet dès ce vendredi 12 juin et ce, pour tout l’été.

 

Du 10 au 12 juin, avant-premières de « Monuments hystériques » au Théâtre Olympia

Et c’est reparti au Théâtre Olympia ! La salle s’ouvre – en jauge très réduite évidemment – pour trois avant-premières exceptionnelles des Monuments hystériques de Vanasay Khamphommala.

Monuments hystériques se jouera du 10 au 12 juin (photo Marie Pétry)

C’est la bonne nouvelle qu’a annoncé le Théâtre Olympia : du 10 au 12 juin, la salle rouvre pour recommencer ses représentations ! Et cela se fera avec la création de Vanasay Khamphommala et la pièce « Monuments hystériques » (création qui aurait dû se jouer pendant le festival WET° en mars dernier). Elle sera jouée avec les comédien(ne)s de l’ensemble artistique du Théâtre Olympia.

« À mi-chemin du théâtre et de la performance, du documentaire et de la fiction, Monuments hystériques examine la manière dont nous organisons les espaces, en réponse à la manière dont, à l’inverse, ceux-ci sculptent nos imaginaires », indique l’équipe du Théâtre O, dans sa présentation.

Jauge très réduite

Attention toutefois, en raison des règles sanitaires et de la situation actuelle, la jauge sera très réduite. Le spectacle se jouera d’ailleurs en salle de répétition et le port du masque sera obligatoire.

Du 10 au 12 juin, à 19 h. Durée : 50 minutes. Tarif unique : 11 €
Les places sont en vente sur la billetterie en ligne.

Avec :
Thomas Christin
Garance Degos
Hugo Kuchel
Tamara Lipszyc
Diane Pasquet

Une partie de la Place du Grand Marché devient provisoirement piétonne

Un bout de la Place du Grand Marché va devenir piétonne jusqu’à fin octobre. La pose du matériel urbain et de la signalisation interviendra ce 5 juin.

On retourne en terrasse… Sans oublier les gestes barrières ! (Photo tmv)

La Place du Grand Marché (la fameuse « place du Monstre ») va devenir en partie piétonne pour quelques mois. Cela concerne « la contre-allée Est de la place du Grand Marché, depuis la rue de la Rôtisserie jusqu’à la rue Châteauneuf », précise la Ville de Tours.

Cette décision de la municipalité intervient dans le cadre de la réouverture des bars et restaurants et de l’extension des terrasses pour respecter les règles sanitaires.

Les terrasses des commerces situés de l’autre côté de la place (côté Ouest) s’étendent quant à eux sur le terre-plein central.

La Ville ajoute que « la pose du matériel urbain et de la signalisation impactant la circulation et permettant cette piétonnisation, ainsi que l’arrêté municipal, seront effectifs à partir du vendredi 5 juin au matin ». Cela durera jusqu’à fin octobre.

 

Don de sang : un « appel urgent à la mobilisation » est lancé

En Région Centre, les réserves sont basses, beaucoup trop basses. L’Etablissement Français du Sang (EFS) lance donc un appel au don de sang dans les six départements.

Depuis le déconfinement, les réserves sont en chute libre (Photo archives)

Les donneurs ont été nombreux, durant la crise sanitaire, à répondre présents. Mais depuis le déconfinement, leur nombre est en chute libre… alors que les besoins des patients sont toujours aussi importants.

L’Etablissement français du sang (EFS) a donc lancé un « appel urgent à la mobilisation générale ». « La situation est aujourd’hui préoccupante : les réserves de sang sont désormais en dessous du seuil d’alerte et tout indique qu’elles continuent à baisser », précise Christelle Guiral, chargée de communication de l’EFS Centre – Pays de la Loire, dans un communiqué.

Prendre rendez-vous

Les habitants de la Région Centre sont donc appelés à se rendre dans les centres en prenant rendez-vous à l’avance. Un dispositif qui permet d’une part, une meilleure prise en charge des donneurs et, d’autre part, de respecter toutes les règles sanitaires en vigueur. Les gestes barrières seront également de mise.

Il faut « faire remonter le niveau de réserve avant l’été et le maintenir jusqu’au mois de septembre », souligne également le communiqué.

Dates des prochaines collectes

  • 3 juin à Loches, espace Agnès-Sorel de 15 h à 19 h.
  • 4 juin à Monnaie, salle Raymond-Devos de 15 h à 19 h.
  • 5 juin à Chanceaux-sur-Choisille, salle des Loisirs, de 15 h à 19 h.
  • 8 juin à Richelieu, salle des fêtes de 15 h à 19 h.
  • 9 juin à Tours, péristyle de l’hôtel de ville, de 14 h 30 à 18 h 30.
  • 10 juin à Descartes, salle des fêtes de 15 h à 19 h.
  • 11 juin à Chinon, espace Rabelais de 15 h à 19 h.
  • 12 et 13 juin à la Maison du don, 2, boulevard Tonnellé à Tours (journée mondiale des donneurs de sang) de 13 h à 17 h.
  • 15 juin à Amboise, salle des fêtes théâtre, de 15 h à 19 h.
  • 16 juin à Esvres, salle des fêtes du Haut, de 15 h 30 à 19 h.
  • 17 juin à Tours, salle Athlétic Tours nord, de 15 h à 19 h.

Municipales : Christophe Bouchet et Benoist Pierre font alliance pour le second tour

Christophe Bouchet et Benoist Pierre (LREM) ont décidé de faire liste commune pour le second tour des municipales. Tours Nous Rassemble comprend seize nouveaux membres.

Ce sera donc un duel Christophe Bouchet – Emmanuel Denis ! Mardi, le maire sortant Christophe Bouchet, arrivé 2e au premier tour des municipales, a annoncé qu’il faisait liste commune avec le candidat LREM Benoist Pierre, arrivé 3e. « C’est une union naturelle, chacun avait envie », a souligné Christophe Bouchet, dans les colonnes de la Nouvelle République. 

Une nouvelle liste, composée de seize nouveaux membres, a donc été déposée en préfecture. On y retrouve notamment – et forcément – Benoist Pierre, mais aussi Céline Delagarde, Pierre Commandeur et Jean-Jacques Place. Benoist Pierre deviendrait donc premier adjoint en cas de victoire.

A noter également que l’ex-adjointe à l’éducation, Barbara Darnet-Malaquin, figure dans l’équipe : elle avait démissionné après plusieurs accrochages avec le maire, avant de rejoindre la liste LREM. 

Les résultats seront connus le 28 juin prochain, lors du second tour des municipales. Au premier tour, Emmanuel Denis, le candidat Europe Ecologie – Les Verts, était arrivé en tête (35,4%).

Tours : le 21 juin, ce sera la Fête de la musique… à la maison !

En raison de la situation actuelle, la Ville de Tours a décidé que la Fête de la musique s’inviterait… à la maison ! La municipalité lance un appel aux musiciens amateurs ou professionnels pour proposer leurs contenus qui seront diffusés le jour J sur les réseaux sociaux.

Cette année, il était compliqué d’imaginer une Fête de la musique sous sa forme habituelle, dans des rues noires de monde et bondées ! Alors la municipalité de Tours a décidé de jouer la carte du numérique. « En raison de l’épidémie du Covid-19 et des conditions sanitaires strictes liées au déconfinement, la Ville de Tours propose en effet cette année que La Fête de la Musique s’invite à la maison ! », indique-t-elle.

Ce 21 juin, ce sera donc devant son écran que l’on assistera à l’événement. « Nous avons décidé de faire un appel à participation pour cette édition », précise Nicolas Aubry, de l’équipe de coordination de la Fête de la musique et de la Direction des Affaires culturelles. « C’est ouvert à toutes et à tous, pros ou amateurs. Le but est de récolter le maximum de contenu qui sera diffusé sur nos réseaux sociaux, sur Youtube, sur la page Facebook de la Fête de la musique de Tours. »

Comment participer ?

« Il suffit de proposer un projet musical sous format numérique, en respectant les règles sanitaires et les gestes barrière », informe la Ville. Les propositions musicales peuvent être soit pré-enregistrées, soit en conditions live (en direct) le jour-J.

« Par ailleurs, nous aimerions varier les formats », ajoute Nicolas Aubry. Ainsi, les musicien(ne)s pourront laisser libre cours à leur imagination : du concert en tant que tel au clip vidéo, en passant par des master class, voire « une interview d’une personnalité du monde la musique ».

Pour participer, un formulaire à remplir a été mis en ligne sur le site de la Ville. Attention toutefois à le remplir avant le 11 juin.
« Les propositions retenues seront diffusées via les réseaux sociaux, la page Youtube et le site de la Ville de Tours le 21 juin », conclut la municipalité.

 

Aéroport de Tours : reprise des vols Ryanair dès le 1er juillet

A partir du 1er juillet, la compagnie low cost Ryanair reprendra ses vols réguliers à l’aéroport de Tours, pour Dublin, Porto, Marrakech. Avec, évidemment, les mesures sanitaires qui vont avec.

Ryanair reprend ses vols depuis Tours. (Photo archives NR)

La compagnie irlandaise Ryanair va reprendre ses vols réguliers depuis l’aéroport de Tours, à compter de ce 1er juillet 2020. Elle compte effectuer, dans un premier temps, 40 % de son programme de vol normal, « sous réserve de la levée des restrictions gouvernementales sur certaines destinations ».

Pour cet été, voici les vols qui devraient être opérés par Ryanair, au départ de Tours :
⇒ Tours – Dublin : 2 départs par semaine (lundi / jeudi)
⇒ Tours – Porto : 2 départs par semaine (mardi / samedi)
⇒ Tours – Marrakech : 1 départ par semaine (samedi)

Des normes sanitaires à respecter

En outre, le groupe Edeis – qui gère l’aéroport de Tours notamment – précise qu’il suit « au jour le jour » toutes les recommandations sanitaires des autorités. Ainsi, il y aura par exemple l’installation de façades en plexiglas pour les bornes d’enregistrement et d’embarquement. Les mesures de distanciation devront être respectées. Un nettoyage fréquent sera opéré.

Quant au masque, il sera obligatoire dans les aérogares et pendant les trajets en avion.

Tours : Réouverture d’établissements culturels à compter du 3 juin

CCCOD, Musée des Beaux-arts, Tour Charlemagne… Entre le 3 et le 5 juin, certains établissements culturels vont rouvrir leurs portes au public. Voici la liste, les horaires et les jauges.

Et c’est parti ! La Ville de Tours vient d’annoncer que différents établissements culturels allaient rouvrir leurs portes à partir du 3 juin prochain. (Attention, le port du masque peut être obligatoire pour les visites. Des points sanitaires et des circuits seront mis en place)

CCCOD

>Réouverture le 4 juin.

MUSÉE DES BEAUX-ARTS

>Réouverture le 3 juin 2020 avec des horaires inchangés.
>Les visiteurs pourront voir les collections habituelles ainsi que l’exposition « Exhibition ! Calme, nature et volupté », du 10 juillet au 20 octobre 2020.
>Des médiations d’été se dérouleront du 6 juillet au 30 août.
>Jauge de 100 visiteurs maximum.

CHÂTEAU DE TOURS

>Réouverture le 3 juin avec horaires inchangés.
>Les visiteurs pourront voir les expositions suivantes : René-Jacques du Jeu de Paume, Claude Le Poitevin, Jorge Carrasco, Alix Le Méléder.
>Jauge de 70 visiteurs maximum.
>Visites guidées à 9 personnes maximum, équipées de masques.

MUSÉE DU COMPAGNONNAGE

>Réouverture le 3 juin avec des horaires modifiés : tous les jours sauf le mardi, 9 h – 12 h / 14 h – 17 h 30 au lieu de 9 h – 12 h 30 / 14 h – 18 h (tous les jours à partir du 15 juin).
>Les visiteurs pourront voir les collections habituelles.
>Jauge de 25 visiteurs maximum.

ABBAYE DE MARMOUTIER

>Visites guidées possibles sur réservation obligatoire auprès de l’Office de Tourisme, les vendredis 5 et 19 juin à 14 h 30. Jauge : 9 personnes.
>Visites libres les dimanches 7 et 14 juin, de 15 h à 18 h avec une jauge limitée à 30 personnes.

TOUR CHARLEMAGNE

>Visites guidées pour le public individuel et pour les familles et les amis début juin. Une date va prochainement être annoncée.
>Jauge limitée à 8 personnes avec réservation obligatoire.

LE MUSEUM

>Réouverture en septembre 2020 pour cause de travaux.

Covid-19 : le CHU prêt aux tests massifs grâce à sa nouvelle machine

Grâce à une nouvelle machine, le CHU de Tours peut désormais analyser 2 000 tests respiratoires. De quoi permettre d’affronter la situation en cas d’éventuels nouveaux foyers de contamination.

La machine peut analyser 2 O00 tests par jour. (Photo NR Julien Pruvost)

Son petit nom, c’est MGISP 960. Cette machine, importée de Chine, a débarqué au CHU de Tours et grâce à elle, l’hôpital peut désormais analyser 2 000 tests respiratoires par jour ! Jusqu’à maintenant, le laboratoire de virologie était capable d’en traiter… 400 quotidiennement.

Cet équipement de pointe permet au CHU de Bretonneau d’être préparé si la situation l’exige, en cas d’explosion des nouveaux cas positifs liés au déconfinement et de nouveaux foyers de contamination.

Une technologie de pointe

La plateforme met en oeuvre une technique de biologie moléculaire haut-débit. Grâce au procédé d’automatisation, l’analyse est plus rapide et on limite les erreurs. Elle permet alors une analyse des tests en 5 heures. Les résultats arriveront ensuite en 24 h. Normalement, cet équipement doit rester en configuration jusqu’à la fin du mois de juin. Mais il pourra être réactivé suivant l’évolution de l’épidémie et reste déployable sur deux ans.

Même si cette machine a été offerte par l’Etat (la France en a reçu 21 exemplaires), l’hôpital a dû investir 300 000 € pour les travaux, le matériel, les logiciels.

Le Théâtre Olympia dévoilera sa saison prochaine fin juin

Le Théâtre Olympia de Tours doit révéler sa saison le 27 juin prochain. Tout au long du mois, les répétitions devraient également reprendre pour certaines créations.

Le Théâtre Olympia, CDNT, a hâte de rouvrir ses portes. (Photo tmv)

Les amoureux/ses du Théâtre Olympia l’avaient laissé le cœur lourd avant la fermeture et le confinement. Puis avaient pu le retrouver avec plaisir et hors les murs grâce aux multiples initiatives spéciales « confinement », distillées tout du long, comme #Dramareve (à lire ICI), les captations ou les lectures au téléphone…

Cette fois, le Théâtre O se projette : « Sans savoir précisément quand nous pourrons rouvrir nos portes, nous traçons désormais les chemins qui nous permettront de nous rapprocher, et de vous retrouver physiquement, avec une attention particulière à la santé de tous », précise Jacques Vincey, à la tête du CDNT, dans sa newsletter.

Saison dévoilée le 27 juin

Ainsi, c’est le 27 juin que l’équipe révélera et dévoilera la saison prochaine. Jacques Vincey précise bien être conscient « qu’elle sera peut-être impactée par les aléas dont nous ne pouvons mesurer l’ampleur, ni la nature exacte ». Mais, rajoute-t-il, « plutôt que de jouer les Cassandre, nous faisons le pari du possible ».

L’équipe travaille en ce moment sur la forme virtuelle que prendra cette présentation, celle-ci ne pouvant évidemment pas se faire avec un public en face, comme à son habitude. Quant à la brochure, elle devrait être mise en ligne. Les exemplaires papiers seront distribués en boîtes aux lettres, au cours de l’été.

Il n’y aura pas d’abonnements proposés en début de saison, « mais des réservations spectacle par spectacle un mois avant leur présentation ».

Reprise et projets

Dans sa lettre, Jacques Vincey et l’équipe du Théâtre O indiquent également que les répétitions du spectacle « Monuments hystériques » reprendront début juin. Celles-ci avaient été interrompues à la mi-mars. Une création est prévue pour mi-septembre.

« Si les conditions sanitaires nous le permettent, nous envisageons à partir de mi-juin des lectures journalières dans l’espace public : douze étapes pour une traversée commune d’un chef-d’œuvre de la littérature », est-il aussi précisé.

Enfin, le 20 août, Jacques Vincey débutera les répétitions de sa nouvelle création, « Les Serpents », de Marie NDiaye. La première est prévue le 29 septembre !

Des commerçants refusent le paiement en liquide, ce qui est illégal

Par crainte du virus et de contagion, certains commerçants en Indre-et-Loire, notamment à Tours, refusent le paiement en espèces. Mais d’après la loi, ce n’est pas permis, rappelle l’association de consommateurs CLCV37.

(Photo archives NR Jérôme Dutac)

C’est l’association de consommateurs de Touraine CLCV37 qui a donné l’alerte. « Nombre de personnes nous ont signalé avoir été confrontées à un refus de paiement en argent liquide chez un commerçant qui invoquait le risque de contagion par la manipulation des pièces et des billets », indique-t-elle.

Sauf que cela est… illégal ! La CLCV37 précise que le paiement en espèces « est le seul moyen de paiement que le commerçant est dans l’obligation d’accepter ». S’il refuse, il est passible d’une amende de 150 €. « Par ailleurs, cette attitude pourrait être qualifiée de « refus de vente » qui
est une pratique interdite par le Code de la consommation », ajoute l’association de consommateurs.

Privilégier la carte bancaire rassure les commerçants

Mais certains commerçants tourangeaux préfèrent refuser le paiement en espèces et imposer le paiement par carte bancaire. Nos confrères de France Bleu Touraine citent notamment l’exemple, rapporté par la CLCV37, d’un pharmacien au centre de Tours qui a refusé un paiement en liquide de 10 € et un commerce alimentaire qui a refusé les 5 € en liquide d’une femme de 91 ans.

En ayant fait un petit tour en ville, nous avons bien constaté que nombreux sont ceux qui privilégient le paiement par carte bancaire (et si possible, avec le sans contact). Interrogé par TMV, un commerçant situé près de la rue Nationale confie qu’il favorise effectivement ce mode de paiement : « La crise sanitaire nous a tous tellement perturbés et inquiétés… C’est vrai, je préfère que mes clients ne paient pas avec de la monnaie ou un billet qui a traîné je ne sais où… C’est un excès de précaution, ça me rassure, ça rassure mes salariés. On pense toujours à la transmission du virus, à  notre santé. »

Refus possible : les exceptions

La CLCV37 rappelle toutefois que le commerçant peut parfois refuser le paiement en liquide dans certains cas précis. Par exemple, s’il n’a pas assez de monnaie à rendre, si le consommateur paie avec plus de 50 pièces, si le billet est trop abîmé ou suspecté d’être faux, etc.

La CLCV37 précise que les personnes qui ont rencontré ou rencontreraient ce problème peuvent le signaler à cette adresse :
CLCV Touraine
1 Avenue Michelin
37 200 Tours
Ou au : 02 47 72 71 69
Ou par mail : accueil@clcv-touraine.org

A Tours, distribution des masques pour les plus de 11 ans dès le 18 mai

Suite et fin de la distribution des masques par la Ville de Tours. Dès le 18 mai, finies les restrictions d’âge (personnes âgées, vulnérables, seniors, etc.), tous les habitants de plus de 11 ans pourront récupérer le leur.

La distribution se fera sur dix sites. Notamment au Grand Théâtre (Photo NR)

Après la distribution de masques aux plus de 65 ans, aux personnes vulnérables, à la tranche d’âge 50-65 ans et aux abonné(e)s Fil Bleu, la Ville distribuera à tous les habitants de plus de 11 ans un masque en tissu, à compter de ce lundi 18 mai.

Pour récupérer le sien, il faudra se munir d’une pièce d’identité et d’un justificatif de domicile. Il est également possible de retirer un
masque pour son conjoint et ses enfants de plus de 11 ans sur présentation du livret de famille.

Attention toutefois, les personnes ayant déjà bénéficié d’un masque de la Ville ne pourront en récupérer un deuxième.

Où aller chercher son masque ?

Dix sites distribueront les masques en Ville.
Pour Tours Nord : gymnase Choiseul, Halle Monconseil, Médiathèque François-Mitterrand

Pour Tours centre : Grand Théâtre, Château de Tours, Centre municipal des sports, Maison des associations du Sanitas, Espace Rabelais

Pour Tours Sud : Salle Toulouse-Lautrec, Salle familiale des Fontaines

Heures d’ouverture

La distribution aura lieu : le lundi 18 mai et le mardi 19 mai de 8 h à 14 h. Le mercredi 20 mai de 8 h à 14 h, avec ouverture exceptionnelle de 8 h à 20 h à la halle Monconseil, au Grand théâtre, au Centre municipal des sports et à la salle familiale des Fontaines, suite aux remontées de certains habitants se plaignant des horaires compliqués. Enfin, le lundi 25 mai, mardi 26 mai, de 8 h à 14 h.

 

Tours : attention, le stationnement redevient payant le 25 mai

Le déconfinement avance et le centre sature, prévient le maire. Fini, le stationnement gratuit. Il redevient donc payant à compter du lundi 25 mai.

L’annonce a été faite par le maire Christophe Bouchet. A compter du lundi 25 mai, le stationnement redeviendra payant dans la Ville de Tours. Celui-ci était gratuit depuis le confinement.

« Le déconfinement avance, le centre commence à saturer, les voitures-ventouse à s’installer », a argué Christophe Bouchet dans une vidéo publiée sur Facebook.

Des petites étiquettes devraient être apposées sur les voitures la semaine prochaine pour prévenir les automobilistes et riverains. « Pour que personne ne soit pris en traître », avance le maire.

Le 25 mai, toutes les zones qui étaient payantes le redeviendront. Des contrôles seront effectués.

 

 

Aucard de Tours : le festival annonce une nouvelle date pour septembre 2020

Le festival Aucard de Tours a annoncé qu’il organiserait finalement son édition du 17 au 20 septembre. Ces nouvelles dates restent toutefois fragiles, comme l’annonce l’organisation, vu la situation actuelle.

 

« Aucard revient du 17 au 20 septembre 2020, en mode couteau entre les dents mais avec un masque par dessus quand même. » C’est par ces mots que le festival tourangeau a annoncé son retour, après sa récente annulation en raison de la crise sanitaire (il devait se tenir en juin, NDLR).

Evidemment, l’équipe organisatrice est bien consciente de la difficulté « de se projeter » et que « ces dates restent fragiles », vu le flou qui entoure encore le monde culturel et celui des concerts et festivals.

« Ces dates sont nos seules chances de réussir à faire un Aucard en 2020. Nous avons dû composer avec de nouvelles contraintes : le festival n’aura lieu que sur quatre jours au lieu de cinq, nous ne pourrons pas proposer les apérocks cette année, le spectacle enfant est compromis ainsi que les spectacles d’arts de rues … », ajoute Aucard, dans un post publié sur Facebook.

« Mais en dehors de ça nous avons le souhait de faire un Aucard comme on l’aime : fou, intense, potache et critique. Si les conditions permettent sa tenue en septembre, on pense qu’on en aura tous extrêmement besoin. »

Et la programmation ?

Les organisateurs assurent travailler à reprogrammer au maximum les artistes qui devaient jouer en juin (à lire juste ici). Plus de 70 % d’entre eux ont visiblement déjà donné leur accord. La situation est plus délicate pour les groupes venant de l’étranger.

Une première annonce devrait avoir lieu dans quelques semaines.

 

Tours : la Ville va distribuer des masques aux abonnés Fil bleu et aux détenteurs de la carte Liberté

Jusqu’au 20 mai, la Ville de Tours distribuera un masque en tissu aux abonnés Fil Bleu et détenteurs de la carte Liberté, âgés de 11 à 50 ans.

Dès demain, jeudi 14 mai, la Ville de Tours a annoncé qu’elle distribuerait « un masque en tissu aux abonnés Fil Bleu et détenteurs de la carte Liberté, âgés de 11 à 50 ans ». Il sera possible d’en récupérer jusqu’au 20 mai, en se rendant sur l’un de ces dix sites :

Tours nord : Gymnase Choiseul, Halle Monconseil, Médiathèque François- Mitterrand

Tours centre : Château de Tours, Grand Théâtre, Centre Municipal des Sports, Maison des associations, Espace Rabelais 

Tours sud : Salle Toulouse-Lautrec, Salle familiale des Fontaines

Pensez à vos justificatifs !

La distribution aura lieu le jeudi, vendredi, lundi, mardi et mercredi, de 8 h à 14 h. « Les habitants de plus de 50 ans doivent présenter une carte d’identité et un justificatif de domicile. Il est possible de retirer un masque pour son conjoint ou un voisin avec leurs justificatifs », précise, dans un communiqué, la municipalité.

Les abonnés Fil bleu, âgés de 18 à 50 ans, devront présenter une carte d’identité, un justificatif de domicile et la carte d’abonnement ou carte Liberté Fil Bleu. « Il est possible de retirer un masque pour son conjoint et ses enfants (à partir de 11 ans) avec leur carte Fil Bleu et un livret de famille ». 

Dès le 25 mai pour les autres publics

Si la distribution pour les populations âgées et/ou fragiles a déjà commencé depuis plusieurs jours, nombreux sont ceux qui, sur les réseaux sociaux, s’impatientaient concernant les masques donnés aux moins de 50 ans.

La mairie apporte aujourd’hui une réponse : « La distribution des masques aux autres publics s’effectuera à partir du 25 mai. »  Les horaires seront précisés ultérieurement. 

 

Indre-et-Loire : la semaine de déconfinement en chiffres

#Déconfinement Rentrée scolaire, verbalisations, réouverture de châteaux, Covid-19, impôts… On commence cette première semaine de déconfinement en chiffres.

1 300

Le nombre d’élèves qui vont faire leur rentrée scolaire ce jeudi 14 mai à Tours (sur 9 500 en temps normal). Les 58 écoles de la Ville sont en train de peaufiner le protocole nécessaire pour accueillir les enfants dans de bonnes conditions de sécurité.

7

A Tours, cette semaine, il y aura en moyenne 7 enfants par classe. La pré-rentrée des professeurs a eu lieu, quant à elle, lundi.

123

Le nombre d’enfants accueillis en crèche ce jeudi 14 mai à Tours. Les effectifs sont réduits et 142 professionnels seront là pour les accueillir, sur 9 sites.

4 %

Le pourcentage des contrôles qui ont abouti à une verbalisation en Indre-et-Loire, durant le confinement. La Préfecture a indiqué que le département avait plutôt respecté les règles, globalement.

(Photo archives confinement TMV)

16

Le nombre de verbalisations dressées en Indre-et-Loire le dimanche 10 mai, la veille du déconfinement. Neuf étaient la conséquence de rassemblements dans des quartiers dits « sensibles » par la Préfecture.

45

Le nombre de salariés de la Caisse primaire d’assurance maladie actuellement formées pour assurer le suivi des personnes testées positives au Covid-19 dans le département. Ces « brigades sanitaires » sont disponibles et opérationnelles depuis ce mercredi 13 mai.

135

Dans le département, et à la date du 13 mai, le nombre de patients encore hospitalisés. C’est 6 de moins en 24 h. Dix-sept sont encore en réanimation.

71

Au 13 mai, on compte 71 décès en hôpital au total (+2 en 24 h), en Indre-et-Loire, et 41 en Ehpad (+1).

255

C’est le nombre de personnes guéries et rentrées à domicile dans notre département, à la date du 13 mai. Au niveau de la Région, au total, 1 484 patients ont pu rentrer chez eux.

16 mai

C’est la date de réouverture du château de Villandry comme l’a annoncé le site touristique sur sa page Facebook. Celui d’Amboise ouvrira ses portes le 20 mai. Le 1er juin, ce sera au tour de la Cité Royale de Loches.

 

Le Château de Villandry et ses jardins (Photo tmv)

680 000

La Conseil départemental du Loiret a commandé la fabrication de 680 000 masques en tissu. Soit un par habitant.

8 juin

C’est la nouvelle date limite de dépôt de déclaration d’impôts en ligne. Pour les contribuables qui préfèrent la version papier, ils ont jusqu’au 12 juin.

Déconfinement : le point sur les transports à Tours

Ce lundi 11 mai, Tours – comme toute la France – entre dans sa première phase de déconfinement. On fait le point sur la reprise des transports.

1) Transports en commun / Fil Bleu

A partir du 11 mai, Fil Bleu fournira « un service de transport adapté aux besoins de mobilité du bassin métropolitain ». Différentes mesures ont toutefois été mises en place :

-Port du masque obligatoire pour les voyageurs de plus de 11 ans (risque d’amende à 135 €)
-Les véhicules seront désinfectés quotidiennement (bus et tram)
-Les trajets en heures de pointe (7 h à 9 h / 16 h à 19 h) doivent être réservés « aux  déplacements impératifs liés au travail ou aux besoins de soin ».
-Respect de la distanciation physique. Un marquage au sol a été réalisé.
-Le réseau sera en service de 5 h 45 à 22 h 30 jusqu’au 10 juillet inclus.
-L’offre de tramway devrait reprendre son niveau optimal (fréquence : 7 minutes) à partir du 18 mai.
-Réouverture des parkings-relais à compter de ce lundi 11 mai. Le paiement par carte bleue doit être privilégié.
-Pour les abonné(e)s Fil Bleu en prélèvement automatique, les abonnements d’avril n’ont pas été prélevés et ceux de mai l’ont été à 50 %.

2) Stationnement

-Le stationnement en surface dans toute la ville de Tours sera gratuit jusqu’au 31 mai, comme l’a annoncé le maire Christophe Bouchet.

3) Service Velociti

-Reprise du service Velociti à partir de 10 h, ce lundi 11 mai, à l’Accueil vélo et rando, boulevard Heurteloup. Ouverture du lundi au samedi. Le pôle technique est quant à lui ouvert, rue de la Vendée, du mardi au samedi.
-Infos : Pôle Velociti au 02 47 33 17 99 ou velociti@mobilites-touraine.fr ou pôle technique au 02 47 61 22 23.

4) Vélo

-La Ville de Tours a décidé de « favoriser les modes doux à partir du 11 mai ». Un plan Vélo doit être mis en place progressivement, avec notamment un réseau de 60 km de pistes cyclables transitoires.
-Le collectif Cycliste 37 (CC37) ont fait part de leurs propositions « pour réussir l’après-confinement en favorisant les modes actifs que sont la marche et la vélo ». Leur plan, baptisé « Tous à pied et à vélo ! », propose par exemple la création d’espace sécurisés pour les piétons d’une part et les cyclistes de l’autre, l’augmentation de l’offre stationnement vélo ou encore la communication positive pour inciter à la marche et au vélo.

Ce qu’on pourra faire à partir du 11 mai en Touraine

La préfète d’Indre-et-Loire a donné de nouvelles informations concernant le déconfinement dans le département. Une trentaine de sites touristiques pourront d’ailleurs rouvrir.

Balades, forêts et parcs

-C’est un ouf de soulagement pour beaucoup : à partir de lundi 11 mai, il sera possible de se balader en bords de Loire ou arpenter les berges de l’Indre, du Cher et de la Vienne. Toujours dans le respect des gestes barrières et de distanciation sociale. Se promener en forêt est également possible.

-L’Indre-et-Loire étant classée « verte », les parcs et jardins seront également ouverts. Attention toutefois, il est interdit de se rassembler à plus de 10 personnes.

-Les plages et lacs sont pour l’heure interdits.

Commerces et marchés

-Les commerces, hors bars et restaurants, vont pouvoir rouvrir leurs portes à partir de lundi 11 mai. Tout comme les grandes surfaces et zones commerciales.

-A Tours, au centre-ville, les commerces alimentaires pourront rester ouverts jusqu’à 22 h.

Les commerces vont enfin pouvoir rouvrir (photo archives tmv)

« La règle était l’interdiction avec dérogation pour ouverture, désormais elle est inversée, la règle est l’ouverture avec dérogation de fermeture en cas de non-respect des règles sanitaires de protection », a indiqué la préfète d’Indre-et-Loire, Corinne Orzechowski.

-Tous les marchés rouvriront, mais les maires devront s’assurer que les gestes barrières sont respectés, tout comme la distanciation sociale.

Déplacements

-Les déplacements seront désormais autorisés sans attestation à remplir au préalable et ce, dans un rayon de 100 km.

Si vous devez sortir de cette zone des 100 km, il vous faudra une nouvelle attestation disponible à partir de lundi qui stipulera que vous vous déplacez pour raison familiale impérieuse ou professionnelle. Des contrôles routiers devraient avoir lieu.

-Vous pourrez également vous remettre aux pratiques sportives en extérieur. Fini, le rayon d’un kilomètre (et la durée d’une heure maximale). Attention toutefois, il faudra continuer à respecter les gestes barrières si vous êtes plusieurs, rester espacés les uns des autres. Les salles de sport ne rouvriront pas encore. Les sports de contact sont interdits.

(Photo Adobe Stock illustration)

Lieux culturels

-Les petits musées, médiathèques et bibliothèques peuvent maintenant rouvrir leurs portes. Il faudra cependant attendre quelque peu, le temps que ces lieux relancent la machine. Le CCCOD, à Tours, envisage par exemple une réouverture le 3 juin. Les Beaux-Arts et le Musée du compagnonnage devraient suivre le même exemple.

-Les bibliothèques tourangelles semblaient également parties pour reprendre début juin. Il faut notamment désinfecter tous les ouvrages qui étaient prêtés.

Transports

-Au ralenti jusqu’à maintenant, Fil Bleu va étoffer son offre. Le trafic va reprendre un peu d’importance, mais il faudra respecter des règles de sécurité.

-Le port du masque sera ainsi obligatoire pour toute personne de plus de 11 ans. Les agents Fil Bleu en porteront également. Vous risquez une amende de 135 € si vous n’en portez pas.

-Les trajets en heure de pointe, de 7 h à 9 h, et de 16 h à 19 h, devront être réservés aux déplacements professionnels ou pour motifs impérieux.

-Du 11 mai au 10 juillet, le réseau fonctionnera de 5 h 45 à 22 h 30.

Lieux touristiques et patrimoniaux : une trentaine de site ouverts

Voici la liste des sites qui vont pouvoir rouvrir à partir du 11 mai. D’autres devraient suivre s’ils en font la demande à la préfecture et signer un protocole particulier :

Château du Clos Lucé – Parc Leonardo da Vinci, à Amboise

Château royal d’Amboise

Château de l’lslette, à Azay-le-Rideau

Musée Maurice-Dufresne, à Azay-le-Rideau

Vallée troglodytique des Goupillières

Cave de la Dive Bouteille, à Bourgueil

Domaine royal de Château Gaillard, à Amboise

Pagode de Chanteloup, à Amboise

Parc Mini-Châteaux -Val de Loire, à Amboise

Réserve de Beaumarchais – Les grands gibiers d’élevage en Safari Train, à Autrèche

Château de Montpoupon, à Céré-la-Ronde

Château de Valmer – Vins et Jardins, à Chançay

Clic’Lac parc aventure, à Chemillé-sur-Indrois

Château de Chenonceau

Forteresse royale de Chinon

Château de Champchevrier, à Cléré-les-Pins

Château de Gizeux

Château de La Guerche

Prieuré Saint-Cosme, demeure de Ronsard, à La Riche

Cité royale de Loches

Grand Aquarium de Touraine, à Lussault-sur-Loire

Forteresse de Montbazon

Château de la Bourdaisière, à Montlouis-sur-Loire

Château de Montrésor

Domaine de Candé, à Monts

Château et parc de Langeais

Musée de la Préhistoire du Grand-Pressigny

Musée Rabelais – La Devinière, à Seuilly

Château et jardins du Rivau, à Lémeré

Carrière troglodytique de Vignemont, à Loches

Cave de la Sibylle, à Panzoult

Château d’Ussé, à Rigny-Ussé

Musée Balzac, château de Saché

Saint Benoit Aventure, à Saint-Benoît-la-Forêt

Grottes pétrifiantes de Savonnières-Villandry

Gadawi Park Tours-Nord

Château et jardins de Villandry

Château de Jallanges, à Vernou-sur-Brenne.

 

Déconfinement : le département de l’Indre-et-Loire vire au vert

Edouard Philippe et Olivier Véran ont présenté, ce jeudi 7 mai, la carte de déconfinement qui doit intervenir à partir du 11 mai. La Touraine passe de la couleur orange à verte.

 

(Photo capture d’écran France 2 – direct)

C’était l’une des annonces les plus attendues de cette semaine. A partir du lundi 11 mai, le déconfinement progressif se fera en France. Au niveau départemental, l’Indre-et-Loire, qui était jusqu’alors en couleur orange, a viré au vert.

Le déconfinement sera donc moins strict que d’autres départements français. Tous les départements des quatre régions que sont les Hauts-de-France, le Grand Est, l’Île de France et la Bourgogne Franche-Comté restent en rouge. Mayotte également.

Des changements pour juin ?

Edouard Philippe a précisé : « Si les départements se maintiennent en vert les trois prochaines semaines, nous pourrons, au tout début du mois de juin, envisager une nouvelle étape de déconfinement. Avec peut-être l’ouverture des lycées, des cafés, des restaurants. Bien sûr, dans la mesure où les conditions sanitaires le permettraient. »

Olivier Véran a, bien évidemment, tenu à rappeler les risques qui peuvent se profiler : « L’épidémie est évolutive et la vérité d’un jour peut ne pas être celle du lendemain. J’en appelle donc à ce qui ne fera jamais l’objet d’une attestation, d’aucune justification, d’aucune règle : c’est bien l’esprit de responsabilité de chacun pour le bien de tous. »

Masques : distribution à Tours pour les 50-64 ans dès le 5 mai

La distribution de masques aux plus de 65 ans, à Tours, a déjà commencé. Dès demain, mardi 5 mai, ce sera au tour des 50 – 64 ans. Pour les moins de 50 ans, elle se fera « dans un second temps ».

(Photo archives NR)

La municipalité vient d’annoncer la poursuite de son plan de distribution de masques à la population tourangelle. Après avoir commencé par les plus de 65 ans, elle va désormais s’occuper de la tranche 50-64 ans.

A partir du 5 mai, la distribution « s’effectuera selon deux canaux principaux », indique la mairie :

  • Du 5 au 11 mai, par les bailleurs sociaux Ligeris et Tours Habitat, via une diffusion dans les boîtes aux lettres des locataires (« y compris aux non-inscrits sur liste électorale »).
  • Du 7 au 15 mai, par la Ville de Tours, sur dix sites :

– Au nord : Gymnase Choiseul, Halle Monconseil, Médiathèque François-Mitterrand
– Au centre : Château de Tours, Grand Théâtre, Centre Municipal des Sports, Maison des associations, Gymnase Rabelais
– Au sud : Salle Toulouse Lautrec (Rives du Cher) et Salle familiale des Fontaines.

La Ville précise les jours et horaires : jeudi 7 mai ; mardi 12 mai, mercredi 13, jeudi 14 et vendredi 15 mai, de 8 h à 14 h.

Il faudra toutefois présenter une carte d’identité et un justificatif de domicile (si vous n’êtes pas inscrits sur liste électorale). « Les habitants peuvent venir avec les justificatifs de leur conjoint ou voisins », souligne le communiqué.

Un peu plus tard pour les moins de 50 ans

Si le choix du site de distribution est libre, la mairie préconise cependant aux personnes de de ne pas toutes venir le 7 mai.

Quant à la distribution des masques aux moins de 50 ans, « elle s’effectuera dans second temps ».

Les masques en tissu de la Ville de Tours sont en tissu, à plis et sans coutures, selon les recommandations de l’AFNOR – 100% coton et lavable à 60°C.

Indre-et-Loire : la huitième semaine en chiffres

#Confinement Somme récoltée pour le CHU de Tours par une course virtuelle, nombre de personnes guéries et de cas en réanimation, surpopulation carcérale ou encore gel hydroalcoolique, on commence cette dernière (?) semaine de confinement en chiffres.

17 899 € (mise à jour le 4/05 14 h 30)

La somme récoltée par Tou(r)s en course et qui sera reversée au Fonds de dotation du CHU de Tours. Du 1er au 3 mai, cette « course virtuelle » a fait participer près de 2 000 coureurs qui devaient parcourir 5 km sur route (dans le rayon obligatoire d’un kilomètre bien sûr), sur tapis ou même dans leur jardin.

Il s’agissait de s’inscrire sur Internet (6 €), ensuite de prendre en capture d’écran son chrono et son parcours (pour prouver de la tenue des 5 km) et rajouter une petite photo et un mot doux pour les soignant(e)s.

Ces plus de 17 000 € serviront à la recherche d’un essai clinique du CHU de Tours dans la lutte contre le Covid-19.

 

(Photo Facebook Tours en course)

7/05

Cette semaine, c’est le 7 mai que l’on saura si l’Indre-et-Loire vire au vert ou passe au rouge, en vue du sas de déconfinement prévu le 11 mai. Ce lundi 4 mai, le département est toujours en orange.

29

Le nombre de personnes qui restent hospitalisées en réanimation dans le département, à cette date (article rédigé lundi 4 mai). Ils sont 116 dans toute la Région Centre.

1 232

Le nombre de personnes sorties guéries et rentrées à domicile, au total, dans toute la Région Centre. Au niveau de l’Indre-et-Loire, on compte 212 personnes rentrées chez elles guéries.

99

Le nombre de décès liés au Covid-19 en Indre-et-Loire, à cette date également. On compte 59 décès en milieu hospitalier (aucun supplémentaire depuis la veille) et 40 en Ehpad.

2 000

En litres, la quantité de gel hydroalcoolique qui sera livré par le Conseil départemental aux maires d’Indre-et-Loire à destination de tous les personnels enseignants ou non, des groupes scolaires communaux.

1 800

Le nombre de masques qui sont distribués ce lundi 4 mai aux 300 avocat(e)s du Barreau de Tours.

160 %

Le taux de surpopulation carcérale à la maison d’arrêt de Tours, fin avril. Le chiffre est en baisse par rapport au début du confinement. Il y a eu baisse des incarcérations et accélération de certaines libérations suite à l’ordonnance prise dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.

182 km/h

C’est à cette vitesse qu’un automobiliste, en état d’ivresse, circulait sur la rocade de Tours, celle-ci étant limitée à… 90 km/h. « Pendant que certains sauvent des vies, d’autres ont des comportements inqualifiables », a écrit la gendarmerie d’Indre-et-Loire sur son compte Facebook.

A.G.

Confinement : les 6 infos positives à se mettre sous la dent #5

En Touraine, dans le monde, ou en France, petite revue de presse des bonnes nouvelles, dans une période pas franchement très souriante…

Tours : Toukan Toukän sort un clip participatif et « girl power »

Et c’est reparti pour un tour avec les Tourangeaux de Toukan Toukän ! Le duo a sorti un clip participatif (et de confinement bien sûr) pour leur morceau Take Control. Pour votre dose de « girl power » (et de pop bien énergique), c’est à voir ici :

Le stationnement à Tours gratuit jusqu’à la fin du mois

Il était gratuit depuis le début du confinement. Le stationnement le sera encore tout le mois de mai, comme l’a annoncé le maire de Tours, Christophe Bouchet, dans une vidéo. « On va permettre à la vie de se relancer dans la cité », a déclaré l’édile. En revanche, c’est une mesure provisoire. Le stationnement redeviendra payant dès le mois de juin.

Indre-et-Loire : baisse du nombre de cas en réanimation

A ce jour (article rédigé le 30/04), on compte 33 cas en réanimation dans le département. Un chiffre en baisse. Le nombre de personnes guéries et rentrées à domicile (près de 200) continue, lui, d’augmenter.

Corée du Sud : pour la première fois, aucun nouveau cas enregistré

Dans le monde, on retient le cas de la Corée du Sud qui, ce jeudi, a annoncé n’avoir enregistré aucun cas de transmission du coronavirus. Et ce, pour la première fois, depuis que la maladie est apparue dans ce pays il y a 70 jours.

Le Hellfest récolte plus de 75 000 € pour le CHU de Nantes

On vous en parlait il y a quelques jours (à lire juste ici), le festival de metal Hellfest a décidé d’ouvrir une cagnotte en ligne à destination du Fonds de dotation du CHU de Nantes pour les soutenir. Une vingtaine de jours plus tard, 75 500 € ont été récoltés !

Par ailleurs, le Hellfest a également lancé, aujourd’hui, la vente de masques barrières aux couleurs du festival. Plus de 10 000 ont déjà été vendus, sachant que le pack de 3 masques coûte 15 €. Les bénéfices seront reversés à ce même fonds de dotation du CHU.

Protège ton soignant : quand les artistes se mobilisent

Booba, Orelsan, BigFlo & Oli, Soprano, Vladimir Cauchemar… La liste des artistes soutenant l’association Protège ton soignant ne cesse de s’allonger. Le projet consiste à offrir des objets personnels pour une grande tombola Stars Solidaires qui se poursuivra jusqu’au 8 mai.

Vous pouvez par exemple remporter une journée avec le musicien M, un maillot dédicacé de Zinedine Zidane, une journée de tournage avec Guillaume Canet, des vêtements signés de Joey Starr et d’autres lots, tout en faisant une bonne action.

> A découvrir sur le site Stars Solidaires

 

 

Tours : 30 000 bons d’achat de 50 € pour relancer le commerce

Le plan Etincelle a été annoncé par la Ville de Tours. La municipalité veut distribuer 30 000 bons d’achat social et solidaire de 50 €, à utiliser dans les commerces indépendants, aux personnes qui ont été « en première ligne » durant le confinement et à ceux qui en ont le plus besoin.

Le bon sera utilisable dans les commerces participant à l’opération. (Photo archives tmv)

« Le but est de faire repartir le commerce local, le commerce qui est un des facteurs du rayonnement de la Ville. » C’est en ces mots que le maire Christophe Bouchet a annoncé le plan Etincelle, lors d’une conférence de presse.

La municipalité a donc décidé de proposer 30 000 bons d’achat « social et solidaire de 50 € » qui devront être consommés entre le 12 mai et le 18 juillet dans les commerces indépendants de Tours. Cela représente un investissement de 1,5 million d’euros pour la Ville. Pour Christophe Bouchet, il s’agit d’un « fonds à triple action : sociale, solidaire et économique ».

« A ceux qui ont été en première ligne »

Ce plan s’adresse « à ceux qui ont le moins et toutes les personnes qui, pendant le confinement, ont été en première ligne », a précisé le maire. « On va les distribuer de manière simple : d’abord aux gens qui en ont le plus besoin, à ceux qui étaient aussi en première ligne pendant le confinement, évidemment les soignants, mais aussi les caissières… »

Ces bons seront utilisables dans 1 900 commerces de la Ville. Sauf dans les commerces appartenant à des marques ayant leur siège social hors du département et ayant plus de 10 salariés.

Une commission, regroupant élus de la majorité et de l’opposition, décidera de faire cette distribution aux personnes en situation de précarité, aux personnels d’Ehpad, de CCAS ou encore hospitaliers.

 

Point de situation Covid-19 – 28 avril 2020

Point de situation Covid-19 – 28 avril 2020 :🔹 Présentation du Plan Etincelle qui a pour but de relancer l'économie de proximité de façon sociale et solidaireRetrouvez toutes les mesures ➡ http://bit.ly/MesuresCovid19Tours

Posted by Tours & moi on Tuesday, April 28, 2020

 

 

 

Indre-et-Loire : la septième semaine en chiffres

#Confinement Activité partielle, taux de chômage, Orchestre de la Région Centre, hospitalisations et tests, ou encore pertes à Emmaüs et encombrants… On commence la semaine par quelques chiffres.

A Tours comme partout, bars et restaurants sont toujours en attente d’une réouverture (photo tmv)

95 000

Le nombre de salariés en activité partielle dans le département. 9 917 entreprises ont dû se placer en travail partiel.

29 390

Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A en Indre-et-Loire a bondi de 7,1% ce mois-ci. Le département compte donc 29 390 personnes au chômage. La catégorie des 25-49 ans est la plus touchée.

150 000 €

La somme perdue par mois par les communautés Emmaüs en Touraine. « Au mieux, à la fin mai, nous aurons perdu 350 000 € », a précisé Yves Girard, président d’Emmaüs Touraine, dans les colonnes de la Nouvelle République. La situation est donc très difficile en raison du confinement.

2 min 05

La durée de la vidéo réalisée par les musiciens de l’Orchestre symphonique de la Région Centre, basé à Tours. L’ensemble joue un extrait des Planètes de Gustav Holst. Ce joli clip comptabilise déjà plus de 4 700 vues.

189

C’est, à la date du 28 avril, le nombre de patients guéris du Covid-19 et rentrés à domicile en Indre-et-Loire. A ce jour, le nombre d’hospitalisations baisse au CHU de Tours.
Au niveau de la Région Centre, 1 089 personnes ont pu rentrer chez elles.

5 300

Le nombre de dépistages effectués en 45 jours par le CHU de Tours. Près de 1 000 étaient positives au test PCR.

11/05

Déchets : Le ramassage des encombrants ne devrait pas reprendre avant le 11 mai (Mais il est possible de prendre rendez-vous au 02 47 33 17 81). Toutefois, la collecte des déchets (recyclables, verts et ordures ménagères) connaît un retour à la normale depuis le 27 avril.

 

 

Animaux en ville : « Faisons attention en sortant du confinement. Car nous allons rentrer dans une grande ‘nurserie »

Est-ce le retour de la nature et des espèces animales dans nos rues depuis le confinement ? Entretien avec Nicolas Gilsoul, auteur de Bêtes de villes, petit traité d’histoires naturelles au cœur des cités du monde.

On a vu des dauphins dans le port de Cagliari, des pumas dans les rues au Chili, nos petits canards qui se baladent dans les rues en France, etc. Peut-on pour autant parler de nature qui reprend ses droits ?

Nicolas Gilsoul : Non. Il est évidemment très agréable d’entendre les oiseaux. Voir des rorquals dans les Calanques m’a scié. Mais, par exemple, apercevoir des sangliers n’a rien d’étonnant. Ils étaient déjà là. Avec le confinement, nous sommes plus silencieux et discrets. Mais les animaux, eux, viennent manger plus loin qu’habituellement. Il n’y a pas de retour de la nature en ville à proprement parler, mais une incursion de la faune.

Beaucoup s’émerveillent ou sont surpris d’entendre par exemple les oiseaux. Mais finalement, n’est-ce pas étonnant de s’en étonner ?

On a beaucoup perdu notre rapport à la nature et au vivant. On est très urbains. Philippe Descola racontait qu’en Amazonie, les enfants de certaines tribus connaissent jusqu’à 300 espèces d’oiseaux et savent même les imiter. On a perdu ça, on a vingt espèces d’oiseaux maximum dans le ciel parisien. Bien moins qu’avant. Je mets un bémol à cet enthousiasme, car ça ne va pas changer la donne. L’homme a mis le bazar. Ce n’est pas un confinement de deux fois quatre semaines qui relancera la machine.

« Les animaux osent s’aventurer plus loin »

Une nature qui resurgit ainsi, et finalement assez vite, est-ce uniquement parce que l’Homme se fait discret ?

C’est certain. Mais restons réservés. Voir un cerf, une biche, un blaireau, c’est quand même « normal ». Que des pumas se retrouvent dans des rues à Santiago, ça l’est aussi, car beaucoup vivent aux environs et autour de la ville. Nous Français, on va s’en étonner, mais eux, moins. Nous sommes discrets, certes. Il y a également moins de bruit d’avions, moins de transports. Il avait déjà été montré que les oiseaux avaient adapté leurs chants pour chanter plus fort que le vrombissement des voitures, c’est une parade pour eux. À Rome, ils chantent même en fonction des atterrissages et décollages, c’est dingue. Ils se sont adaptés à nos codes. Là, en plein confinement, l’humain n’est pas là, donc ils osent s’aventurent plus loin.

(photo Adobe stock)

« La plupart des animaux étaient déjà là avant »

Comment imaginez-vous l’après-confinement ?

Il faudra faire attention quand on sortira. Car nous allons rentrer dans une grande  »nurserie » après tout ça, avec toutes ces naissances. Il faut prévoir de nombreuses reproductions, car c’est la période. Les oiseaux peuvent nicher au sol, dans des parcs, les renards sont moins chassés, les hérissons moins écrasés par les voitures. Donc les familles animales sont en hausse.

Certains animaux auront fait leurs premiers pas sur des routes vides ou dans les rues. Et nous, on va reprendre notre mobilité à 300 %. L’autre problème, c’est que cette faune sauvage adaptée aux villes reste toutefois fragile. Le Covid et le confinement nous donne l’opportunité de changer.
La présence de la nature en ville est une bouffée de fraîcheur pour tout le monde. Il faut que l’on ouvre les yeux pour concevoir la ville de demain.

« On a un pacte à faire avec la nature »

Pensez-vous que l’homme s’est déconnecté du vivant ?

Il l’est, oui ! On a perdu des choses simples, par exemple comprendre pourquoi tel animal ne sort que la nuit ou se nourrit de telle ou telle manière. On a beaucoup de préjugés et de méconnaissances. Je milite pour que cela revienne dans nos écoles. Nos grands-parents effectuaient beaucoup de sorties en forêt. Ça manque chez nous. Cela devrait être au cœur du programme de l’Education nationale.

Au Chili, alors qu’un couvre-feu était de vigueur, un puma a été retrouvé dans les rues désertes de Ñuñoa, un quartier résidentiel de Santiago. (Photo capture écran Youtube / La Tercera)

Il y a un peu d’espoir dans tout ça ?

Je ne suis pas sombre. On a la « chance », dans cette crise, de se rendre compte que la nature est en ville. Elle était là avant, on a un pacte à faire avec elle, pour qu’elle et nous puissions exister et survivre. Demain, nous serons tous urbains : il faut donc accueillir la nature en ville et trouver un équilibre. Nous sommes les seuls animaux ayant du mal à changer ! Mais nous sommes obligés de changer, on peut le faire. Il y a un cap à prendre.

Propos recueillis par Aurélien Germain

> Nicolas Gilsoul est architecte, paysagiste et docteur en sciences à l’Institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement à Paris. Il est l’auteur de Bêtes de villes, petit traité d’histoires naturelles au cœur des cités du monde (Fayard, 2019).

 

Tours : comment la Ville distribuera ses masques

La municipalité a dévoilé comment elle comptait s’y prendre pour la distribution de masques à ses habitants. Plusieurs modes opératoires sont définis suivant les tranches d’âge.

La distribution va se faire selon plusieurs modes opératoires (Photo archives NR)

Jeudi, la Ville de Tours a dévoilé son plan de distribution de masques. Chaque semaine, 18 000 sont fabriqués par des bénévoles et des couturières professionnelles. Des entreprises ont également contribué en fournissant la matière première. 400 000 masques ont aussi été commandés par la Métropole et la Ville.

Distribution :

  • Mercredi 29 avril : envoi par voie postale d’un masque à toutes les personnes de plus de 80 ans. Une notice d’explication pour le lavage et l’utilisation seront fournis.
  • A partir du 30 avril : distribution aux 65-79 ans par les pharmaciens.
  • Du 4 au 15 mai : distribution aux moins de 65 ans.
    >Les bailleurs sociaux (Tours Habitat et Ligéris) en fourniront à leurs locataires.
    >Les autres devront se rendre dans une dizaine de sites de la ville pour les récupérer. Ils seront installés sur Tours Nord, Tours-Centre et Tours Sud. La liste sera communiquée aux habitants d’ici peu.
  • La distribution se fera sur présentation d’une pièce d’identité.

Tours : pendant le confinement, certaines librairies se réinventent

A Tours, La Boîte à livres a mis en place un système de commandes en ligne, tout comme Bédélire et Lire au Jardin. Tout en respectant évidemment les règles sanitaires.

Bédélire : commandes en ligne et livraison à vélo

L’annonce a rendu heureux bon nombre d’amoureux de BD : la librairie spécialisée en bandes-dessinées Bédélire « expérimente une phase de livraison sur Tours Centre ». Dans un post sur Instagram, elle précise bien que « cette opération se fera dans le plus strict respect des préconisations et obligations sanitaires gouvernementales ».

Il suffit de commander sur le site internet de l’établissement. Seuls les articles indiqués par une signalétique verte sont disponibles. Aucun article supplémentaire ne peut être commandé chez les fournisseurs habituels. Ce dispositif constitue donc bien un « dépannage », comme le précise Bédélire.

Les livraisons se font ensuite à vélo par l’équipe de la librairie, après avoir procédé au paiement et défini un créneau horaire.

> https://www.canalbd.net/bedelire

Boîte à livres : à recevoir par voie postale ou en « drive »

En ayant perdu 500 000 € de chiffre d’affaires, le directeur de la Boîte à livres, Joël Hafkin, a voulu prendre les devants avant une éventuelle réouverture des librairies le 11 mai. Il est désormais possible de commander des ouvrages sur le site internet et de les recevoir à la maison, par voie postale.

Mais depuis quelques jours, les commandes peuvent également être récupérées devant la librairie, comme un système de « drive », du mardi au vendredi, entre 14 h et 16 h.

>www.boitealivres.com

 

 

 

Lire au jardin : Alain et Colette s’y mettent aussi

Ajoutons à cela l’initiative de Lire au Jardin, rue Constantine, qui a envoyé un mail à ses clients, rappelant qu’il est « désormais possible de réserver un livre en stock et de venir le chercher en respectant les consignes sanitaires. Pour ce faire nous vous invitons à prendre rendez-vous ».

Ce qui est (potentiellement) en stock est listé dans les rubriques de la colonne de droite de leur site internet. Des ouvrages d’occasion sont également disponibles, rappellent les gérants Alain et Colette.

> http://lireaujardin.com/

 

 

Radio Velpo : Un podcast collaboratif fait par et pour les enfants

Née pendant le confinement, Radio Velpo propose un podcast interactif fait par des enfants du quartier Velpeau à Tours. Aux manettes, Suzanne, 7 ans, et son papa.

(Photo Facebook Radio Velpo)

Les initiatives et projets continuent de naître pendant la quarantaine ! Radio Velpo est un podcast collaboratif apparu au début du confinement. Fait par et pour les enfants du quartier Velpeau (« mais pas que ! », précise-t-on évidemment), il est destiné aux enfants de 5 à 12 ans.

Une initiative tourangelle et familiale

Aux commandes, on retrouve la petite Suzanne, présentatrice de 7 ans qui a déjà tout d’une professionnelle. En support, son papa Jean s’occupe du montage des épisodes et récolte les contributions des enfants.

Car podcast collaboratif oblige, les jeunes peuvent proposer des chroniques, chanter, jouer de la musique ou raconter des blagues. Pour ce faire, il suffit d’envoyer ses idées à radiovelpo@gmail.com (format : 1 min 30 maximum).

Yoga, musique et invités

« Sur la radio, tu pourras écouter des recettes, des blagues, du yoga, de la musique, des expériences scientifiques et bien plus encore ! », indique la fine équipe. La radio a déjà accueilli de nombreux invité(e)s, comme l’ornithologue Julien Présent, un archéologue, mais aussi les directeurs et directrices du Museum d’histoire naturelle de Tours et du CCCOD, ou encore le chef Yves Camdeborde.

Une vingtaine d’épisodes sont déjà disponibles.

Pour écouter :

https://soundcloud.com/radio-velpo

https://planetenfants.fun/

A suivre sur : 

https://www.facebook.com/radiovelpo/

 

 

Indre-et-Loire : la sixième semaine en chiffres

#Confinement Chômage partiel, reprise de la collecte des déchets, verbalisations, distribution de masques et de tablettes numériques, tests PCR ou encore réouverture du marché Saint-Paul à Tours, on refait la semaine en quelques chiffres.

8 864

Le nombre d’entreprises qui, en Indre-et-Loire, ont demandé une demande d’activité partielle. Cela concerne 85 451 salarié(e)s. Dans le département, les deux premiers secteurs concernés sont le commerce et la construction, estime Pierre Fabre, directeur de la Direccte37.

207

En millions d’euros, le montant des prêts garantis par l’Etat pour accompagner les entreprises du département actuellement en difficulté.

25 000

Le nombre de masques distribués, à Tours, depuis lundi 20 avril, aux personnes vulnérables (à lire ICI). Cela concerne d’abord les plus de 80 ans, personnes dites vulnérables, la tranche 65-80 ans. Mille sont également destinés aux associations et commerçants.

27/04

Le service de collecte des déchets (ménagers, recyclables et verts) reprendra normalement à partir du 27 avril dans la Métropole de Tours. Il était réduit depuis la mi-mars. Les 22 communes de la Métropole sont concernées.

(Photo archives NR)

20 000

Le nombre de masques qui doivent être distribués chaque semaine au reste des Tourangeaux, à partir du 30 avril, une fois que la remise aux personnes vulnérables sera faite.

286

Le nombre de verbalisations lors du week-end dernier sur le département : 139 en zone urbaine (sur 1 458 contrôles réalisés par la police nationale) et 147 en zone gendarmerie (sur 5 942 contrôles).

95

Le nombre de verbalisations ce lundi 20 avril. Soit 23 en zone urbaine (238 contrôles) et 72 en zone gendarmerie (2 365 contrôles).

24/04

C’est le 24 avril que rouvrira le marché Saint-Paul, dans le quartier Sanitas à Tours. Fermé jusqu’à maintenant, au grand dam des habitants, il sera désormais accessible le mardi et vendredi. Le maire Christophe Bouchet a précisé que seuls 23 commerçants le mardi et 23 le vendredi seraient présents, contre les 46 habituellement.

Point de situation Covid-19 – 20 avril 2020

Point de situation Covid-19 – 20 avril 2020🔹 La réouverture du marché Saint-Paul à partir de vendredi🔹 Les Parcs et Jardins 🔹 Les jardins familiaux Retrouvez toutes les mesures ➡ http://bit.ly/MesuresCovid19Tours

Posted by Christophe Bouchet on Monday, April 20, 2020

25 000

Le nombre de tests PCR de dépistage du Covid-19 commandés par le Département auprès du laboratoire Innovalys.

80

En récoltant plus de 25 000 € en quelques semaines (à lire ICI), le Fonds de dotation du CHRU de Tours a pu acheter 80 tablettes numériques qui seront distribuées en hôpital, pour permettre aux patients de communiquer avec leurs familles et leurs proches.

 

Tours : début de la distribution de masques pour les personnes vulnérables

Les personnes de plus de 65 ans et vulnérables sont les premières concernées. Les autres habitants recevront le leur un peu plus tard.

Ce lundi 20 avril, la Ville de Tours commence la distribution de masques pour ses habitants les plus vulnérables. A partir d’aujourd’hui, les personnes de plus de 80 ans recevront, par courrier, un masque directement chez elles. La tranche d’âge 65 – 80 ans vont également recevoir un courrier à domicile pour leur expliquer les modalités, afin de récupérer leur masque.

Entre le 20 et le 30 avril, ce sont environ 25 000 masques qui devraient ainsi être distribués aux Tourangeaux. Mille seront également destinés aux associations et commerçants.

La suite pour le 30 avril

Le reste des habitants de Tours seront équipés à partir du 30 avril. Chaque semaine, 20 000 masques seront distribués. Ils ont été réalisés par des couturières bénévoles, donnés par des professionnels ou encore issus de stocks commandés par la Métropole.

A noter également que Tours Métropole a passé une commande de 400 000 masques en tissu lavable, aux normes AFNOR.

 

Tout ce qui danse, un projet créatif pour tous grâce au CCNT

En période de confinement, le Centre chorégraphique national de Tours (CCNT) fait participer le public avec Tout ce qui danse, un groupe Facebook, où les membres partagent des créations et des gestes artistiques personnels en rapport à la danse.

Le Centre chorégraphique national de Tours (CCNT) a lancé un projet créatif et artistique, ouvert à tous, intitulé Tout ce qui danse. Dans ce groupe Facebook, « nous vous invitons à animer votre créativité et à dynamiser votre fibre artistique », indique le CCNT.

Les amateurs de danse peuvent ainsi partager leurs idées et leurs sensations par une photo, un texte, une image, sur le thème Tout ce qui danse.. Uniques restrictions : pas de film ou de vidéo et, évidemment, de créations dont vous n’êtes pas l’auteur ! L’objectif est de « proposer l’instant, l’éphémère et la vitalité de la danse autrement ».

Ainsi, depuis plusieurs jours, amateurs ou professionnels, petits et grands, postent leurs créations sur ce groupe comptant déjà plus de 260 membres. Et c’est une véritable bouffée d’air frais et d’inventivité en ces temps de confinement.

A noter que certaines réalisations seront également présentées dans le prochain programme de saison du CCNT.

Danse à deux… Llofriu. Palafrugell. Girona.

Posted by Deborah Torres Garguilo on Friday, April 10, 2020

Pour rejoindre le groupe Tout ce qui danse du CCNT, c’est par ici :

https://www.facebook.com/groups/644440979449677/

En toute légèreté Collage papier sur moussePerrine HernandezTours, Indre-et-Loire

Posted by Perrine Johnson on Thursday, April 2, 2020

> En raison des dernières annonces gouvernementales, le CCNT se voit contraint d’annuler ses prochains temps forts, notamment SPOT #Roulez jeunesse et le festival Tours d’Horizons.

A.G.

Visières 3D, étudiants en musicologie, radio associative : zoom sur 3 initiatives sympas et locales

Un collectif tourangeau qui fabrique des visières en 3D pour les soignants, des étudiants en musicologie au téléphone pour rompre l’isolement ou encore une radio locale qui tient le cap…

Le collectif Makers 37 fabrique des visières 3D pour les soignants

Cela fait à peine trois semaines que le collectif tourangeau s’est monté. Et pourtant… « Non, vous ne rêvez pas… 2 180, c’est le nombre de visières distribuées dans nos points de distribution. Autant de personnes protégées par des équipements imprimés en Touraine ! », s’enthousiasme Makers 37 sur sa page Facebook.
La communauté s’est montée très rapidement sur Tours. Leur objectif est de « fournir des protections aux soignants, en imprimant en 3D des pièces pour faire des visières de protection et des masques à filtres et à oxygène, à partir de masques Décathlon ».
Photo crédit Makers37
Toute leur organisation est bénévole et les visières sont distribuées gratuitement.
Les professionnels intéressés peuvent remplir un formulaire pour passer commande : https://frama.link/CommandeVisieres

Des étudiants en musicologie au téléphone pour rompre l’isolement

Le projet, solidaire, s’appelle « Correspondants musicaux »: des étudiant(e)s en musicologie de l’Université de Tours ont décidé de partager leur passion pour la musique par téléphone ou par visio avec des personnes isolées, comme le précise le communiqué.

L’initiative se fait sous la houlette d’Olivier Carrillo, responsable Master MEEF 2nd degré du département musicologie de la Fac. Pour lui, « ils apprennent à ne plus être de simples étudiants, mais des citoyens ».

(Photo crédit Université de Tours)

Les étudiant(e)s en musicologie participant au projet assurent que les personnes isolées sont âgées de 10 à 90 ans, le plus jeune étant un petit garçon hospitalisé à Clocheville, en raison de son cancer.

Double effet de ces « Correspondants musicaux » ? Les étudiant(e)s se sentent utiles et, en face, les personnes privées de toute relation sociale trouvent un réconfort et peuvent tisser du lien. Et puis de toute façon, la musique adoucit les mœurs, n’est-ce pas ?

> Plus d’infos : https://sites.google.com/view/correspondants-de-guerre/accueil

La radio associative et locale Antigone continue et se réinvente

En période de confinement, la radio tourangelle Antigone se mobilise et n’a évidemment pas envie de lâcher ses auditeurs ! « C’est ainsi que, depuis un mois, Radio Antigone s’est réinventée avec très peu de moyens », écrivent Antoine Ricard, président, et Bérénice Moudurier, vice-présidente, dans un communiqué.

Deux heures d’antenne, en direct, sont encore proposées avec l’émission La Case du soir, diffusée toute la semaine de 17 h 30 à 19 h 30 (et le week-end de 18 h à 19 h).
Vous y trouverez notamment infos musicales, playlist électro rock, dès 17 h 30, puis des infos locales et internationales à 18 h, avant un talk à 18 h 30, avec des infos culture, sport, numériques ou encore société, animé par une bande de chroniqueurs.

Le Fonds de dotation pour le CHRU de Tours récolte plus de 25 000 €

Lancé le 26 mars dernier, le Fonds de dotation du CHRU de Tours a déjà récolté plus de 25 000 € pour aider personnel, soignants et malades.

Depuis le 26 mars dernier, il est possible de participer à la collecte lancée par le Fonds de dotation du CHRU de Tours. Et bonne nouvelle : trois semaines ont passé et l’équipe a déjà récolté 25 130 €, provenant de 235 donateurs particuliers.

Elodie Gaspard, responsable mécénat de ce Fonds, explique : « Grâce à ces fonds, nous équipons aujourd’hui les services de tablettes permettant aux familles de communiquer avec leurs proches. Nous allons fournir des ordinateurs portables pour les enfants hospitalisés afin qu’ils puissent suivre l’école à distance. » Ce sera d’ailleurs chose faite cette semaine. Les PC seront remis à l’Hôpital Clocheville.

Le Fonds de dotation va également soutenir plusieurs projets de recherche clinique en cours d’élaboration pour lutter contre le Covid-19.

Des actions caritatives sont également en cours d’élaboration pour les prochaines semaines.

[Solidarité COVID-19] 25 000 € récoltés. Un grand merci pour vos généreux dons ❤️Grâce à vous, nous continuons d'…

Posted by Fonds de dotation du CHRU de Tours on Monday, April 13, 2020

⇒Pour suivre le Fonds de dotation sur les réseaux sociaux :

https://www.facebook.com/FdDCHUTours/

https://twitter.com/fddchutours?lang=fr

https://www.instagram.com/fddchutours/

⇒ Pour aider et participer à la cagnotte en ligne :

Suivez ce lien ! 

Vitiloire, Guinguette et Plage : les décisions de la Ville de Tours

Impossible de maintenir le Vitiloire début juin. Quant à la guinguette, la municipalité réfléchit à un éventuel report d’ouverture pendant l’été.

La Ville de Tours a communiqué, ce mercredi 15 avril après-midi, concernant les événements Vitiloire et la Guinguette.

Vitiloire

« La Ville de Tours, les organisateurs et les partenaires de Vitiloire prennent acte de l’impossibilité de maintenir les dates de la manifestation les 6 et 7 juin 2020 », précise le communiqué.
Cela fait évidemment suite aux récentes annonces d’Emmanuel Macron.

Guinguette et Tours sur Loire

La municipalité précise : « Concernant Tours sur Loire, la Guinguette et la Plage n’ouvriront pas le 1er mai 2020. Les services de la Ville, l’association le Petit Monde et la Sarl Kwamti, travaillent à un éventuel report d’ouverture pendant l’été. Une décision ne pourra être prise qu’en fonction de l’évolution de l’épidémie dans les semaines à venir. »

Indre-et-Loire : la cinquième semaine en chiffres

#Coronavirus Des milliers de masques dans le département, beaucoup de contraventions lors du week-end pascal…

50 000

Le nombre de masques en tissu lavable et réutilisables commandés par la Ville de Joué-lès-Tours pour ses 38 000 habitants. « Cette initiative représente un investissement de 160 000 € », a précisé la municipalité dans un communiqué.

25 000

A Tours, entre le 20 et le 30 avril, 25 000 masques seront distribués. « Mille pour les associations et les commerçants. Et 24 000 masques qui correspondent à la population des plus de 65 ans à Tours », a précisé le maire Christophe Bouchet, dans un live Facebook.

Après le 30 avril, 20 000 masques seront distribués « progressivement pour les populations qui en ont besoin ».

Il faut également remercier les couturières bénévoles qui ont pu rendre cela possible. Des entreprises ont aussi donné leur stock.

606 511

Le nombre d’habitants en Indre-et-Loire qui doivent être fournis en masques en tissu. Le conseil départemental l’a annoncé hier soir : il a « décidé de s’engager aux côtés des maires » pour fournir ce matériel. Pour soulager les municipalités, le Département prendra en charge 50 % du coût HT.

23

La Ville de Joué-lès-Tours a annoncé l’annulation de sa 23e édition des Années Joué. Elle était prévue du 5 au 7 juin prochains. L’an dernier, près de 50 000 personnes s’y étaient rendues.

388

Le nombre de contraventions dressées durant le week-end pascal en Indre-et-Loire. Près de 7 000 contrôles ont été menés durant ces trois jours ensoleillés. Au menu ? Amendes pour non-respect du confinement, rétentions de permis pour excès de vitesse ou encore délits alcoolémie et conduites sous stupéfiants.

1 200

Le nombre de demandes d’aide d’urgence reçues par l’Université de Tours qui a mis en place un dispositif apportant une aide matérielle, sociale et psychologique aux étudiant(e)s confinés.


> De nombreux festivals se voient logiquement contraints d’annuler cette année. On parlait des Années Joué, mais il faut également parler du festival Aucard de Tours (qui travaille à un report), de l’American Tours Festival, des Kampagn’Arts, d’Avoine Zone Groove, ou encore du festival des Horizons… 

 

Confinement : les 7 infos positives à se mettre sous la dent #4

C’est reparti pour un mois de confinement ! Dans le monde, en France ou en Touraine : on se détend avec une petite revue de presse des bonnes nouvelles.

Partir dans l’espace grâce à la NASA

La Nasa vient de lancer un nouveau portail, Nasa at home, pour faire venir « tout l’Univers dans votre maison ». Au menu : podcasts, e-books, vidéos ou encore visites virtuelles de notre galaxie et activités manuelles. Bref, tout pour explorer le système solaire sans bouger de son canapé !

Indre-et-Loire : le nombre de personnes guéries progresse

Ce 14 avril, le département comptait certes 36 décès en hôpital et 15 en Ehpad, mais il est à noter que le nombre de personnes hospitalisées, notamment les cas graves en réanimation, a amorcé une légère baisse ce week-end.

Surtout, en Indre-et-Loire, on compte 108 patients guéris et donc rentrés chez eux. Ce chiffre est également en hausse en Région Centre et dans toute la France : 27 718 personnes ont été guéries.

Le Hellfest récolte plus de 66 000 € pour le CHU de Nantes

On vous en parlait il y a quelques jours sur tmvtours.fr (un article à retrouver ici) : le Hellfest étant annulé, l’équipe organisatrice en avait appelé à la solidarité de ses festivaliers en lançant une cagnotte en ligne pour aider le CHU de Nantes. En 5 jours, les métalleux ont visiblement eu du cœur : plus de 66 000 € ont déjà été récoltés ! [NB : à l’heure où nous rédigeons ces lignes, la cagnotte atteint exactement 66 241 €)

Tours : l’Ensemble Parchemins sort son album

Vous faites quoi le 17 avril ? « Pas grand-chose, on est confinés, gros malin », me répondrez-vous (et vous avez raison). Mais sachez que c’est à cette date que les Tourangeaux de l’Ensemble Parchemins sortiront leur nouvel album. Celui-ci sera en écoute libre sur leur site et sur les plateformes de streaming musical (Spotify, Deezer, ITunes).

« Un peu de baroque italien pour égayer cette période plus que bizarre et plombante ? », s’enthousiasment les musiciens Nathalie et Matéo, dans un message qu’ils nous ont fait parvenir. C’est l’occasion de (re)découvrir des pièces composées au XVIIe siècle, mais rejouées par nos chers Tourangeaux. Qui rappellent d’ailleurs : « Notre musique est aussi souvent comparée à un baume, fort utile en ces temps blessés. »

Bonne écoute !

(Photo Ensemble Parchemins)

Réouverture du marché des Halles à Tours ce 15 avril

C’est l’adjoint au maire Olivier Lebreton qui l’avait annoncé sur sa page Facebook : « Grâce à la détermination de la municipalité, Tours fait partie des rares grandes villes de France à avoir voulu conserver la majorité de ses marchés.  Aussi, réouverture du marché des Halles le mercredi à compter du 15 avril. »

Le marché sera plus étalé, sur les deux places, et les gestes-barrières sont évidemment toujours d’actualité ! En revanche, il est à noter que seul le marché du mercredi est autorisé. Celui du samedi reste fermé.

Amboise : des visières 3D imprimées pour l’hôpital

Le Pépit’Lab d’Amboise a décidé d’aider, lui aussi, durant l’épidémie de coronavirus. Cet espace numérique fabrique des visières de protection dédiées aux soignants, grâce à des imprimantes 3D.
Les premiers modèles sont déjà utilisés par l’hôpital d’Amboise.

Ecole au Sanitas : la petite vidéo bonus

C’était un défi lancé par la directrice : élèves et enseignants, confinés, de l’école Pasteur-Bernard, dans le quartier du Sanitas à Tours ont tourné une vidéo sur les gestes-barrières.

Le festival de metal Hellfest annule son édition et récolte des milliers d’euros pour un hôpital

Il faudra finalement attendre juin 2021 pour pouvoir profiter du plus grand festival rock et metal de France.

(Photo archives tmv)

Les festivaliers et l’équipe organisatrice n’avaient plus grand espoir depuis quelque temps. Mais le communiqué officiel est tombé jeudi 9 avril : le Hellfest se voit contraint d’annuler son édition 2020 en raison de la pandémie de coronavirus.

Pas de 15eme édition

« Plus les jours passaient et plus il nous semblait impossible d’envisager une édition 2020 garantissant une organisation satisfaisante, et, le plus important : votre sécurité. Ayant conscience que le risque de contagion lié au Covid-19 sera encore élevé en juin, il aurait été irresponsable et dangereux de laisser se rassembler plusieurs dizaines de milliers de fans – torse nu et assoiffés de bière – dans un périmètre ne permettant pas de faire respecter la distanciation sociale de rigueur », précise Ben Barbaud, le big boss du Hellfest, dans un communiqué (à lire ici)

Le festival aborde également l’épineuse question d’un de ses assureurs qui auraient lésé le Hellfest. Une partie du communiqué au vitriol dénonce les faits.

Les détenteurs de pass 3 jours ou 1 jour pourront garder leur(s) billet(s) pour l’édition 2021. Ils resteront valables, sans frais supplémentaires. Il est également possible de se faire rembourser.

Une cagnotte en ligne pour l’hôpital

Le Hellfest a également décidé d’ouvrir une cagnotte en ligne « Hellfest For Health » à destination du Fonds de dotation du CHU de Nantes pour les soutenir face à l’épidémie de Covid-19.

A l’heure où nous rédigeons ces lignes, plus de 30 000 € ont été récoltés en l’espace d’une matinée.
> Pour participer à la cagnotte, cliquez ici

 

Hellbangers,Les autorités françaises signent la fin de la partie pour nous via un arrêté préfectoral. Il n’y aura pas…

Posted by Hellfest Open Air Festival on Thursday, April 9, 2020

Indre-et-Loire : la quatrième semaine en chiffres

#Coronavirus Masques distribués à La Riche, contrôles routiers et contraventions, litres de gel hydroalcooliques, personnes guéries… On refait la semaine 4 en chiffres !

[L’article est rédigé le 8/04 au matin. Les chiffres sont susceptibles d’évoluer]

500 000

Le nombre de masques FFP1 livrés aujourd’hui 8 avril à la Région Centre-Val de Loire. Ils seront délivrés aux personnels soignants. Cette commande sera complétée par la livraison de 1,2 million masques supplémentaires mi-avril.

6 000

Le nombre de masques en tissu réalisés par les Couturières masquées du Centre-Val de Loire. Et ce, seulement en 3 semaines ! Ces bénévoles au grand cœur (on les applaudit bien fort) vont bientôt fournir les 10 500 habitants de La Riche !

21

Le nombre de décès recensés en Indre-et-Loire. 181 personnes sont actuellement hospitalisées, dont 61 en réanimation ou soins intensifs.

73

Le nombre de personnes guéries en Indre-et-Loire, depuis le 1er mars, et depuis rentrées chez elles. Un chiffre en hausse.

140

Le nombre de personnes décédées en Région Centre. Soit huit de plus en 24 h.

10-18/10

La Foire de Tours a finalement été reportée du 10 au 18 octobre 2020 (à retrouver dans notre article juste ici). Pour rappel, elle devait d’abord se tenir début mai puis avait déjà été décalée une première fois à la fin mai.

10 000

En litres, la quantité de gel hydroalcoolique que doit avoir produit Indena : l’entreprise tourangelle spécialisée dans les extraits de plantes a lancé fin mars un projet solidaire. Sa production de gel sera donnée aux soignants et aux métiers qui en ont le plus besoin.

247

Le nombre de gendarmes d’Indre-et-Loire mobilisés, dimanche dernier, sur 98 points de contrôles. Les forces de l’ordre ont multiplié les contrôles ce week-end.

5 %

D’après le sondage Ifop-Consolab, publié ce mercredi, la proportion d’habitants de la Région Centre qui disent avoir changé de résidence pour la période du confinement. Dans cette enquête, on apprend également que ce sont surtout les 18-24 qui ont déménagé. Toujours en Centre-Val de Loire, 2% des sondés disent vivre dans un logement ne dépassant pas 30 m2.

150

Le nombre de festivals indépendants signataires de la lettre ouverte du SMA – Syndicat des musiques actuelles, appelant le gouvernement à plus de clarté quant à l’avenir des festivals. « Un faux-pas pourrait être fatal. Plus tôt seront prises vos décisions, moins préjudiciable cela sera », rappellent-ils. Le festival tourangeau Terres du Son fait partie des signataires.

2 000

Le nombre de contraventions déjà dressées en Indre-et-Loire. Avec un pic les 4 et 5 avril derniers.

La Foire de Tours reportée du 10 au 18 octobre

Reportée une première fois, la Foire de Tours prendra finalement place à la mi-octobre en raison de la crise sanitaire actuelle.

(Photo archives NR)

Elle devait initialement, et comme chaque année, se dérouler début mai. Finalement, en raison de la pandémie de Coronavirus, l’organisateur Tours Evénements avait choisi de reporter son événement-phare au 29 mai. Mais aujourd’hui mardi 7 avril, la Ville de Tours et Tours Evénements ont annoncé décaler la Foire de Tours au deuxième semestre, du 10 au 18 octobre 2020.

« La crise sanitaire majeure que le monde entier subit nous oblige une fois de plus à [la] décaler », est-il dit dans un communiqué, « estimant qu’à cette période le plus gros de la crise sanitaire sera derrière nous ».

« La Foire de Tours est l’un des plus grands rendez-vous commerciaux de la Région. Foire et Fête foraine sont intimement liées, notamment pour le Village Gastronomique. Nous sommes donc en discussion avec nos amis forains pour envisager la possibilité et étudier la faisabilité d’une fête foraine pendant la durée de la Foire en octobre », rappellent également les organisateurs.

La Foire de Tours gardera les couleurs de l’Espagne. Rendez-vous mi-octobre !

A.G.

Confinement : les 7 infos positives à se mettre sous la dent #3

Dans le monde, en France ou bien en Touraine, petite revue de presse des bonnes nouvelles, dans une période pas franchement très souriante…

Etude : les océans pourraient se rétablir d’ici à 2050

On le sait tous, la vie marine est menacée (on remercie l’homme au passage pour sa capacité à tout détruire), tout comme les récifs coralliens bien mal en point, risquant de disparaître dans les prochaines décennies.

Mais une étude publiée dans Nature vient de redonner un peu de baume au cœur : d’après des chercheurs, la vie marine pourrait être restaurée dans les trente prochaines années.

 « Nous sommes à un point où nous pouvons choisir entre l’héritage d’un océan résilient et dynamique ou un océan irréversiblement perturbé », explique Carlos Duarte, coauteur de l’étude, qui a rassemblé des chercheurs issus de 16 universités de par le monde.

Pour les chercheurs, il existe des preuves de la résilience remarquable de la biodiversité marine, dont le retour… des baleines à bosse au large de l’Australie !

Selon eux, les mesures de protection seraient certes coûteuses (un milliard de dollars par an), mais elles apporteraient des bénéfices dix fois supérieurs. Si l’on agit maintenant, c’est encore possible !

Indre-et-Loire : ralentissement de l’épidémie ?

Pour la première fois depuis le début de l’épidémie de coronavirus, le nombre de personnes hospitalisées en Indre-et-Loire, ainsi qu’en réanimation ou soins intensifs, a baissé dans le département.

Par ailleurs, on constate qu’il y a une petite hausse du nombre de personnes guéries et rentrées chez elles (de 55 à 64).

Aucun nouveau décès lié au Covid-19 n’a été remonté des structures médico-sociales du département

On compte toutefois 115 décès dans toute la Région Centre (+8 en 24 h) et un décès supplémentaire en Indre-et-Loire (18 au total depuis le 1er mars)

Indre-et-Loire :166 personnes hospitalisées, 53 en réanimation.18 décès depuis le 1/0364 personnes guéries, rentrées chez elles

Posted by TMV on Monday, April 6, 2020

Les youtubeurs récoltent 400 000 € pour les hôpitaux

On en parlait la semaine dernière sur tmvtours.fr : deux youtubeurs, McFly & Carlito, ont lancé le Maradon, un marathon vidéo caritatif durant toute une journée.
Finalement, grâce aux internautes, ils ont réussi à récolter plus de 400 000 euros pour aider les hôpitaux et le personnel soignant.

 

Tours : Nouvel album pour VLAP

Les Tourangeaux de Vlap viennent de sortir, le 3 avril dernier, leur nouvel EP intitulé Kiwi Shot. Pour une dose de pop groovée, c’est juste ici :

> Ecoute sur Bandcamp 

> Ecoute sur Spotify

L’attestation de déplacement est (enfin) numérique

Bien des Français s’étaient plaints de ne pouvoir présenter une version numérique de l’attestation dérogatoire de déplacement. C’est désormais chose faite depuis ce lundi 6 avril.

Le formulaire est disponible sur le site du ministère de l’Intérieur  « Après avoir rempli les informations sur un formulaire en ligne, un fichier .PDF est généré apposé d’un QR Code comprenant l’ensemble des données du formulaire, ainsi que la date et l’heure de génération du document. Ce fichier doit être présenté lors du contrôle sur smartphone ou tablette », précise le gouvernement.

On va économiser du papier !

 

 

 

 

 

 

Tours : le plein de bonnes idées avec le Théâtre O

Décidément, l’équipe du Théâtre Olympia – CDN de Tours ne chôme pas pendant le confinement. Elle multiplie donc les initiatives et les bonnes idées. Notamment – on se répète – ce formidable projet, pour lequel les comédien(ne)s de l’ensemble artistique peuvent vous appeler au téléphoner pour vous livrer quelques bribes de poésie ou de théâtre (inscriptions juste ici)

Mais le Théâtre O s’inquiète aussi de savoir comment vous allez : vous pouvez donc leur répondre en commentaire, en story Instagram, en MP ou autrement, que vous soyez en pleine forme ou un peu débordés. Vos réponses seront publiées en story :

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COMMENT ÇA VA ? C’est dimanche, il fait beau, et on s’est dit que c’était le moment, après bientôt trois semaines de confinement, de vous demander de vos nouvelles. Alors, comment allez-vous ? Comment ça va, toi ? Vous êtes joyeu.ses, fatigué.e.s, exalté.e.s, en colère, enthousiastes ou débordé.e.s., répondez-nous en commentaire, en story (n’oubliez pas de nous mentionner (@theatreolympia_tours), en MP, ou de toute autre manière. Nous publierons vos réponses en story. Vous pouvez aussi juste profiter du soleil par la fenêtre… Prenez soin de vous ! Dans le petit film, vous retrouvez quelques membres de l’équipe du T° : secrétaire, directeur, comédien.ne.s, attaché.e.s aux relations avec les publics, à accueil, à sécurité, à la production, à la diffusion, directrice des productions… @learoselauretoto @garancedegos @jacquesvincey @mariehelenepy85 @hugokuchel @tamaralipszyc @mtz.camille @antoineatours @kellyangevine @tony_trompette @thomas_christin

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Disney+ débarque en France mardi !

C’est ce mardi 7 avril que Disney veut conquérir la France avec Disney+, sa plateforme de vidéo à la demande. Face au géant Netflix, la firme devrait gagner bien des abonnés en période de confinement.

L’équipe de tmv a pu avoir accès au contenu en avant-première : croyez-nous, Disney+ risque bien de faire quelques heureux… (chut, on n’a le droit de rien dire… #teasing)

Bonus : la petite vidéo du CHU de Tours… en musique !

Tours : la municipalité publie un annuaire en ligne des commerçants livrant à domicile

En un clic, les Tourangeaux peuvent désormais trouver une charcuterie, un magasin bio ou encore une épicerie en vrac qui livre à domicile.

(Capture d’écran tours.fr)

La Ville de Tours a annoncé le lancement d’un annuaire des commerçants effectuant des livraisons à domicile.

Publié sur le site de la Ville (à retrouver ici), cette annuaire en ligne concerne les secteurs alimentaires et horticoles de Tours qui essayent de poursuivre leurs activités en période de quarantaine.

En un clic, l’internaute peut trouver épicerie en vrac, boucherie, fromager ou encore caviste et magasin bio.

Les intéressé(e)s peuvent également se référencer en remplissant un formulaire disponible sur le site.

Confinement : les 6 infos positives à se mettre sous la dent #2

Dans le monde, en France ou bien en Touraine, petite revue de presse des bonnes nouvelles, dans une période pas franchement très souriante…

Naissance de 97 tortues rares sur une plage au Brésil

Presque 100 ! 97 tortues imbriquées, une espèce en danger critique d’extinction a rappelé la WWF, sont nées sur une plage brésilienne.

Si, d’habitude, la foule se presse pour assister au spectacle, il n’y avait cette fois-ci personne (mis à part des employés gouvernementaux)… en raison du confinement !

Italie : un village en Lombardie résiste étrangement au coronavirus

Alors que le coronavirus ravage l’Italie, un tout petit village coincé en Lombardie – une région durement touchée – semble étrangement résister au virus. A Ferrera Erbognone, 1 000 habitants au compteur dont la plupart ont plus de 60 ans, on ne compte pour le moment aucun cas positif. De quoi intriguer les scientifiques : un institut de recherche a donc décidé d’étudier le sang des habitants.

Objectif avoué : établir si la majorité des villageois ont été infectés sans développer de symptômes et sont maintenant immunisés. Et déceler éventuellement une forme d’anticorps leur permettant de ne pas être contaminés.

Ceux qui le souhaitent pourront prochainement subir un examen sanguin à domicile ou dans un centre de prélèvement.

Région Centre : 20 000 masques récupérés par les soignants

L’appel aux dons de matériels de protection, venant de l’URPS Médecins libéraux notamment, a été entendu ! En Région Centre, près de 20 000 masques ont été récupérés par les professionnels de santé libéraux.

A Tours, une nouvelle salle au centre-ville pour aider les Restos du cœur

On en parlait ce matin sur notre site : la Ville de Tours a décidé d’ouvrir une nouvelle salle à Champ Girault pour les Restos du cœur. Elle souhaite ainsi faciliter les distributions d’aide alimentaire.

Questions pour un balcon

En France, le comédien Noam Cartozo fait passer le temps à ses voisins de rue avec son jeu Questions pour un balcon. Même principe que Questions pour un champion, mais les côtés pairs et impairs s’affrontent. La preuve :

Le moment idéal pour regarder les étoiles

Profitez-en : le ciel, en ce moment, est dégagé. Moins de pollution (lumineuse également), moins de traînées d’avions et des phénomènes célestes nombreux.

Chaque soir, observez Vénus. L’étoile du berger scintille comme jamais. Elle vient d’atteindre son élongation maximale et est d’une parfaite luminosité. Pour celles et ceux dont les fenêtres donnent à l’ouest, c’est le moment ou jamais de rêver. Et il est possible de l’observer à l’œil nu.

Vénus passera également au plus près de l’amas des Pléiades le soir du 3 avril. Jetez un oeil à la constellation du Taureau, mais de préférence aux jumelles, vers 21 h 30.

Le 14 avril, la Lune viendra à la rencontre de Jupiter. Suivi d’un alignement de Mars, Saturne et Jupiter, en toute fin de nuit, le lendemain. Et enfin, dans la nuit du 21 au 22 avril, ce sera la pluie d’étoiles filantes des Lyrides à son pic d’activité !

Tours : une nouvelle salle pour les Restos du cœur

En pleine période de confinement, la Ville de Tours a souhaité ouvrir une nouvelle salle en centre-ville pour pouvoir assurer la distribution d’aide alimentaire aux Restos du cœur. Emménagement prévu le 4 avril.

La salle va ouvrir au centre-ville. (Photo archives Patrick Gaïda)

La Ville de Tours a décidé de mettre à disposition des Restos du cœur une nouvelle salle en centre-ville. Dans un communiqué, la municipalité indique que « dans le contexte sanitaire actuel », elle souhaite « faciliter les distribution d’aide alimentaire ».

C’est le samedi 4 avril que l’emménagement se fera salle Champ-Girault, au 8 rue Jean-Bernard-Jacquemin.

La première distribution, quant à elle, aura lieu deux jours après, le 6 avril. Le fonctionnement de l’établissement pourra ainsi continuer en pleine période de confinement. Les distributions se font les lundis, mercredis et vendredis, de 13 h 30 à 17 h.

La Ville précise enfin : « Les personnes qui ne sont pas inscrites aux Restaurants du Cœur pourront également se présenter et recevront un colis de dépannage. Ils pourront éventuellement s’inscrire de façon permanente en fournissant tous les documents justifiants de leur précarité (ressources, charges, situation de famille, identité, etc). »

A.G.

Horoscope du 31 mars en plein confinement car on n’en peut plus

En plein confinement, l’astrologue de TMV a décidé de reprendre du service. Qu’on se rassure : ça n’a pas fait de lui quelqu’un de plus charmant. Loin de là.

Bélier

Amour

Les blond(e)s du 1er décan méritent tout notre respect. Les autres, on s’en contrefout.

Gloire

Pécher le saumon, nu(e) sur un rocher, telle est votre destinée.

Beauté

Vous êtes beau/belle. De loin.

Taureau

Amour

Envoyez EX au 61313 et pleurez des larmes de sang.

Gloire

La constellation du Cyril Hanouna vous déconseille de vous poudrer le nez.

Beauté

En changeant 39 lettres à Taureau, on obtient CORONAVIRUS. Et purée, ça fait flipper !

Gémeaux

Amour

A l’époque, on vous rappelle que le gouvernement avait interdit les rassemblements de plus de 1 000 personnes. Ça valait aussi pour votre lit hein.

Gloire

Arrêtez d’aboyer comme un teckel. Vous ne faites peur à personne.

Beauté

Votre physique de momie vous conseille de dormir un peu plus.

Cancer

Amour

Pluton prédit que vous allez vous faire fesser sur la place Plum’ à la fin du confinement.

Gloire

Pour rappel, on a changé d’heure dimanche. Ce qui ne changera rien, vu qu’on est tous confinés et qu’on n’en peut plus.

Beauté

Vous allez perdre un téton. C’est con hein ?

Lion

Amour

Faites-le avec du beurre.

Gloire

Lancez-vous dans le chauve-business.

Beauté

Le lion est quand même l’un des animaux les plus flemmards au monde. On dit ça…

Vierge

Amour

En couple, vous faites l’effet d’un laxatif. (ouais ouais, vous avez très bien compris)

Gloire

Votre dignité est comme une photo Snapchat : éphémère.

Beauté

Par chance, cette semaine vous êtes les plus canons du monde (zoupla, on s’rattrape) !

Balance

Amour

Votre aurtograf ne pléra guerre a lètre aimé.

Gloire

Vou naite pa tré caupain avec l’aurtograf. Mé s’est pa grave, on vou pardone.

Beauté

Pour gagné en boté, améliauré votre aurtograf.

Scorpion

Amour

Graouuuu, vous allez souvent faire l’amour cette semaine. Mais seul(e).

Gloire

Si ce soir tu manges indien, ça sentira bizarre demain matin.

Beauté

Votre regard est aussi expressif que celui d’une truite.

Sagittaire

Amour

Vous êtes aussi excitant(e) qu’un week-end dans la Creuse.

Gloire

On vous voit venir avec vos gros sabots et votre chevelure colorée. En plus, vous proutez des paillettes…

Beauté

… bref, pas de doute, vous êtes une licorne.

Capricorne

Amour

Raaah… Même un acteur porno joue mieux la comédie que vous.

Gloire

Regardez dans le ciel, c’est votre second degré qui s’envole !

Beauté

D’après une étude scientifique très sérieuse, les Capricornes sont les personnes qui possèdent les plus belles fesses du monde entier. Si, si, je vous jure.

Verseau

Amour

Ne vous réjouissez pas trop vite : après le confinement, l’amour ce sera toujours aussi naze.

Gloire

La constellation du coronavirus ne sait pas si votre patron sera confiné ou est un con fini.

Beauté

Le matin, ça sent la marée quand vous parlez. Mais certaines personnes vous aiment quand même. Comme quoi.

Poissons

Amour

Allez paf, on l’a décidé. Les Poissons seront le meilleur signe de la semaine. Cœur sur vous mes p’tits gnous !

Gloire

(après, l’horoscope dit souvent des conneries hein, on dit ça on dit rien)

Beauté

Waouw, quel charisme ! On dirait une enclume.

Le CHU de Tours en renfort, des transferts de malades attendus

#Coronavirus Une première évacuation sanitaire depuis Paris vers la Touraine a eu lieu samedi. Elle s’est poursuivie dimanche et aujourd’hui.

Alors qu’elle fait partie des moins touchées en France, la Région Centre-Val de Loire accueille des patients de région parisienne pour décharger des services qui affichent complet, comme l’a annoncé la Direction générale de la Santé.

Entre samedi et aujourd’hui, lundi 30 mars, ce sont entre neuf et douze malades qui auront été accueillis au CHU de Tours. Les patient(e)s ont été déployé(e)s à Bretonneau et Trousseau. Tous ont été accueillis en réanimation.

Parmi ces douze patient(e)s, trois à cinq doivent être transférés à Tours en ce lundi 30 mars.

Les chiffres

L’Agence régionale de santé (ARS) a annoncé ses nouveaux chiffres, dimanche soir. Dans la région Centre :
– 103 personnes en réanimation
Il y a 39 personnes décédées en établissement de santé :
– 4 dans le Cher
– 11 en Eure-et-Loir
– 9 dans l’Indre
– 4 en Indre-et-Loire
– 3 en Loir-et-Cher
– 8 dans le Loiret

1157 cas sont confirmés.

Confinement : 5 infos positives à se mettre sous la dent

Les comédien(ne)s du Théâtre Olympia qui vous appellent pour réciter un peu de poésie, un hôtelier au grand cœur ou encore un peu d’espoir au CHU : parce que l’info est plutôt tristoune en ce moment, voici quelques nouvelles un peu plus souriantes…

1. Les comédien(ne)s du Théâtre Olympia au téléphone rien que pour vous !

Depuis plus d’une semaine, l’équipe du Théâtre Olympia se mobilise, à distance. Après la mise en place d’une plateforme numérique, voici une bonne nouvelle supplémentaire : les comédien(ne)s de l’ensemble artistique « peuvent vous appeler au téléphone pour vous livrer quelques bribes de poésie, de littérature ou de théâtre qui leur sont chères », annonce l’équipe.

On compte notamment dans les rangs : Thomas Christin, Garance Degos, Hugo Kuchel, Tamara Lipszyc et Diane Pasquet. Ces membres du JTRC (Jeune Théâtre en Région Centre) vous téléphoneront dès la semaine prochaine, entre 17 h et 20 h.

> Pour tenter l’expérience, il suffit de remplir un formulaire et prendre rendez-vous sur le site :  https://cdntours.fr/lectures-telephoniques

 

(Photo Facebook CDNT)

2. Tours : un hôtelier prête ses chambres au personnel soignant

Plus de 146 000 partages, 1 400 commentaires et 4 300 likes : depuis le 23 mars, l’annonce de Cyril Dodin sur Facebook n’est pas passée inaperçue ! L’homme est le gérant de l’Hôtel Mondial, à Tours, et a décidé de prêter gratuitement ses 20 chambres au personnel soignant qui le désirait.

L’hôtelier précise qu’il ne fait pas de ménage dans les chambres pour cause de confinement.

Salut. J'ai un hôtel avec 20 chambres de disponibles sur Tours centre. Si quelqu'un du personnel soignant à besoin d'…

Posted by Cyril Dodin on Monday, March 23, 2020

3. CHU : Les bénéfices du confinement se font sentir ?

Le Coronavirus continue de se propager dans la Région Centre (645 cas ce vendredi 27 mars, dont 123 en Indre-et-Loire). Mais le CHRU de Tours a indiqué, dans les colonnes de la Nouvelle République, que « les bénéfices du confinement se font sentir plus tôt » dans le département que dans le Grand Est.

Il y est aussi précisé que la montée en puissance était « maitrisée » par le Centre hospitalier et qu’il n’y avait pour le moment pas d’embouteillage en réanimation. « Nous ne sommes pas du tout en dépassement de capacité », précise Pauline Bernard, secrétaire générale du CHRU de Tours. On croise les doigts !

4. Des mini-cours gratuits d’anglais pour les collégiens

« Avis aux collégiens tourangeaux, élèves de 6e et de 5e ! », alerte l’école de langues English sur Loire dans un message transmis à notre rédaction. La fine équipe propose effectivement des mini-cours gratuits d’anglais, en ligne puisque confinement oblige, sous forme de questionnaires avec dix phrases à traduire. Les corrections seront commentées le lendemain par email.

Vous devez avoir l’accord d’un adulte avant de participer. La même chose arrive prochainement pour les collégien(ne)s de 4e et 3e.

> Plus d’infos sur leur page Facebook. 

5. Un polar en temps réel !

L’auteur tourangeau Jérémy Bouquin a trouvé que c’était « le moment de feuilletonner ». Ainsi, il a lancé un projet bien sympathique : celui de nous entraîner dans un polar en temps réel.

Créé spécialement pour le Confi-blog de la Bouinotte (à retrouver juste ici), ce feuilleton-polar propose au lecteur, un épisode chaque jour. Les curieux pourront également trouver le titre eux-mêmes !

Quand Charly débarque à Bouge le château en plein confinement, ce n'est certainement pas pour faire du tourisme….Feuilleton berrichon : épisode 3

Posted by Jrmy Bouquin on Thursday, March 26, 2020

 

 

 

 

 

 

Indre-et-Loire : La liste des marchés autorisés

Vingt-six communes ont été autorisées à maintenir un ou plusieurs marchés hebdomadaires pendant le confinement. Un arrêt préfectoral va en ce sens.

L’annonce avait été faite il y a peu par le gouvernement : la tenue de marchés, couverts ou non, serait désormais interdite… sauf dérogation du préfet du département !

A ce titre, la préfète d’Indre-et-Loire Corinne Orzechowski vient d’accorder une dérogation pour la tenue des marchés alimentaires de 26 communes.

A Tours, on notera notamment que les marchés Saint-Paul et des Halles sont suspendus jusqu’à nouvel ordre. Idem pour celui de la Rabière à Joué-lès-Tours.

Voici la liste des marchés autorisés (cliquez sur les photos pour les agrandir) :

(Document fourni par la Préfecture 37)

La préfecture a bien sûr rappelé que ces autorisations allaient de pair avec le respect de certaines mesures de sécurité : distances sanitaires entre les clients et les étals, respect de l’interdiction de rassembler plus de 100 personnes dans un même lieu et présence de produits issus de circuits courts auprès des commerçants.


> A l’heure actuelle (jeudi 26 mars), 103 cas ont été confirmés en Indre-et-Loire (+17 en 24h), et 3 décès.

 

Covid-19 : Trois centres de consultation médicale vont ouvrir à Tours

La Ville de Tours met en place trois sites de consultation médicale dédiés à la lutte contre la propagation du coronavirus Covid-19.

La Ville de Tours a annoncé, dans un communiqué, qu’elle mettait en place « trois sites de consultation médicale dédiés à la lutte contre la propagation du virus Covid-19 ». Cela se fait en partenariat avec la Communauté professionnelle territoriale de santé O’Tours (CPTS).

L’ouverture des trois centres :

–          SOS Médecins (19 Rue de la Dolve, 37000 Tours) : mercredi 25 mars 2020.

–          Centre médical des Fontaines (Salle familiale, 8 avenue de Milan 37200 Tours ) : jeudi 26 mars 2020

–          Centre médical de Choiseul (Gymnase, 84 rue des Douets 37100 Tours) :  lundi 30 mars 2020

La municipalité tient à préciser qu’à Choiseul et aux Fontaines,  » l’installation du matériel, l’entretien des lieux et la désinfection seront pris en charge tous les jours par les agents de la Ville de Tours. Quant aux déchets médicaux, le CCAS en assurera la gestion ».

Attention toutefois : les patients doivent d’abord appeler leur médecin traitant, afin de savoir vers quel site se diriger !


> Aujourd’hui (mercredi 25 au matin), en Indre-et-Loire, on compte 86 cas confirmés (+15 en 24 h), dont deux décès qui sont survenus lundi. Dans la région, il y a 450 cas confirmés (+89 en 24 h)

A.G.

Live at bunker : des concerts dans votre salon

Si tu ne peux plus aller aux concerts, les concerts viendront à toi. Des musiciens de Tours et de Nantes ont lancé Live at bunker, une page Facebook qui retransmet leurs performances en direct pour les Tourangeaux confinés. Parce que… The show must go on !

Tout nouveau, tout chaud ! Depuis quelques jours seulement, Facebook a vu éclore la page « Live at bunker », alias L.A.B. Des amis musiciens de Tours et de Nantes sont à la manœuvre. Pour apporter « un soutien moral et psychique », ils organisent donc des concerts « dans leurs bunkers respectifs » retransmis en direct sur Facebook, et ce, plusieurs fois par semaine. Ces rendez-vous musicaux ont lieu de 18 h 30 à 19 h 30, tous les deux, trois jours.

« En gros, c’est une idée de mon père que j’ai mis en place, débute Jérôme, Tourangeau du groupe Nash. Il a des bons copains zikos sur Nantes, et moi un bon réseau de zikos sur Tours. L’idée c’est de s’occuper, et d’occuper les gens. Il n’y a plus de concerts, on peut plus s’y déplacer, alors c’est nous qui nous nous déplaçons en soi. »

La fine équipe – ils sont 10 aux manettes – a lancé les retransmissions live et, rapidement, les internautes ont apprécié l’initiative. « Ça a bien fonctionné. Les réseaux sociaux sont bien pour ça, c’est viral, ça rassemble le peuple d’une certaine manière. Et là c’est l’occasion d’apporter un petit quelque chose de sympa durant une période hyper charnière. On vit une véritable expérience sociale. Chacun, et encore plus les gens qui sont seuls chez eux, ont besoin de ce genre de projets, de moments sympas afin de ne pas tomber dans une détresse sociale », souligne Jérôme.

Un exemple de live retransmis récemment sur la page de Live at bunker.

Les petits concerts commencent donc et les musiciens, « bunkerisés » chez eux, se donnent au maximum. « On essaye d’avoir une qualité de son assez bon pour proposer un truc vraiment cool », précise Jérôme, rappelant que les balances sont effectuées sur un groupe privé ! « C’est technique, mine de rien ! »

Les prochains shows auront lieu ce mardi 24 mars, ainsi que vendredi soir et dimanche. Bon concert !


> facebook.com/liveatbunker

Aurélien Germain

 

Coronavirus en Indre-et-Loire : la semaine en chiffres

Cas confirmés, décès, travailleurs en chômage partiel, nombre de masques, collecte de poubelles… On vous dit tout.

[Cet article est rédigé le mardi 24/03 au matin. Les chiffres sont susceptibles de changer]

2

Le nombre de décès liés au Covid-19 en Indre-et-Loire. L’Agence régionale de santé l’a annoncé lundi soir : les deux premières victimes tourangelles étaient âgées de 79 et 89 ans. Il s’agit de deux hommes morts au CHRU de Tours.

361

Le nombre de cas de Covid-19 dans la région Centre Val-de-Loire.

71

C’est le nombre de cas recensés dans le département d’Indre-et-Loire (+7 en 24 h). En Eure-et-Loir, on compte 73 malades, 12 dans le Cher, 33 en Loir-et-Cher et 129 dans le Loiret.

680

Le nombre de places d’hébergement d’urgence ouvertes dans le département, d’après le directeur départemental de la Cohésion sociale.

3

Trois médecins ont décidé de porter plainte contre le gouvernement, dont un médecin tourangeau. Le Dr Emmanuel Sarrazin reproche le « retard » dont le gouvernement se serait rendu coupable dans la prise de décisions pour protéger patients et soignants.

3 : le nombre de pigeons avec qui on s’est fait amis à Plum’.

 

1

Une seule poubelle à sortir, puisque les bacs jaunes (recyclage) et verts ne sont plus ramassés dans Tours Métropole. Depuis le 19 mars, les équipes mettent en place une tournée de ramassage hebdomadaire des bacs à ordures ménagères. Le calendrier, évolutif, peut se retrouver sur tours-metropole.fr

24 h

La Préfecture a précisé que, pour des raisons sanitaires, les particuliers devaient jeter leurs mouchoirs, masques et gants usagés dans un sac plastique dédié et résistant, fermé, conservé 24 h avant d’être placé dans le sac plastique des ordures ménagères.

243

Le nombre d’entreprises en Indre-et-Loire qui ont pour le moment fait une demande d’activité partielle.

4 074

Le nombre de salariés qui sont pour le moment placés en chômage partiel dans le département d’Indre-et-Loire.

0 €

La Région Centre Val-de-Loire a annoncé la gratuité des transports du réseau Rémi pour les personnels soignants, pompiers et  policiers.

1

En million, le nombre de masques que va acheter la Région Centre, en complément de ce qu’annonce l’Etat. C’est François Bonneau, le président de la Région, qui l’a indiqué.

2

La France (et les Tourangeaux) entament leur deuxième de confinement.

3287

Le nombre de tentations que le journaliste de tmv a en l’espace de 24 h. Non mais vous les avez vus, ces bonbons qui nous font de l’œil ???

A.G.

Place Plumereau : confinement et grise mine

Le moral est en berne place Plumereau. Comme de nombreux autres commerçants, artisans et salariés, on craint « l’après »…

Seul client ce jour-là ? Un… pigeon !

Avec un ciel aussi bleu et un si beau soleil, elle aurait été noire de monde en temps normal : mais là, la Place Plum’ est déserte. Absolument déserte. A part deux ou trois pigeons qui picorent au sol, rien. Même la Civette, le tabac que les noctambules connaissent très bien et qu’on croirait ouvert 24 h/24, est fermé.

Tout autour, les bars et restos ont baissé le rideau. Le gérant d’un des bars de Plum’, venu s’occuper de quelques affaires dans son établissement, semble résigné : « On ne peut rien y faire de toute façon… Le confinement est obligatoire, c’est important pour la suite. Rester chez soi est la seule solution face à cette pandémie. »

Toutefois, c’est bien l’aspect économique que lui et ses collègues redoutent le plus. « C’est certain : ceux qui n’auront pas la trésorerie suffisante risquent bien de disparaître « , assène-t-il.

Lui et un de ses collègues n’imaginent pas un retour à la normale d’ici plusieurs semaines. « Je pense que ce sera vers le 1er mai. Ou le 4, comme pour le retour en classes des élèves« , pense le barman.

Un autre gérant ne préfère pas se faire de faux espoirs. « La date, on n’en sait rien. En attendant, c’est dur, très dur. Leurs histoires de chômage partiel, c’est bien joli mais bon… Il va vraiment falloir nous aider après ça. Aujourd’hui, il n’y a rien d’autre à faire qu’attendre », lance-t-il, cigarette aux lèvres, fixant une place baignant sous le soleil, mais fantôme.

Deux étudiants, à la fenêtre de leur logement dans une rue adjacente, confient : « C’est vraiment flippant en fait. Il n’y a pas un bruit. Plus un bruit ! », corrige-t-il. Sa coloc, l’air espiègle, enchaîne :  » Ah bah, il va falloir aider les barmen qui auront du mal financièrement. Donc ce qui est sûr, c’est que quand tout reviendra à la normale, on va se faire une de ces fêtes à Plum’! Ca va être épique ! »

 

 

Sélection#1 : Notre top 12 des feel-good movies pour le confinement

On ne va pas se mentir, le confinement peut être difficile pour beaucoup. Tmv pense à vous et a fait une petite sélection de feel-good movies, ces films qui font du bien et qui font sourire. Pour ne pas trop déprimer !

1.Mon voisin Totoro

Pas de méchants, que de la magie, du bonheur et de l’onirisme. Miyazaki accouche ici d’un film d’animation de toute beauté, débordant de poésie et qui fait fondre notre petit cœur tout mou. Esthétique parfaite, personnages que l’on aime de bout en bout, rapport profond à la nature : on dit oui, oui et oui monsieur Miyazaki.

2.The Blues Brothers

De la musique géniale et la plus grosse scène de destruction de voitures du cinéma. Rien qu’avec ça, il est impossible de ne pas se refaire ce film mythique de John Landis (1980), où Dan Aykroyd et John Belushi brillent dans leur costume noir, où pléthore de stars de la musique se succèdent et où le cool se résume à chanter « Eeeverybody, needs sooomebody ».

 

3.La vie rêvée de Walter Mitty

Rarement n’a-t-on vu Ben Stiller aussi juste… Ici, il campe Walter Mitty, homme d’une banalité sans nom, un personnage ordinaire enfermé dans son quotidien qui ne s’évade que dans ses rêves. Un jour, il décide d’embarquer dans un périple incroyable. Le résultat ? Un grand film, une belle aventure, un moment tout en finesse et en poésie, malin et bourré de couleurs saturées. C’est tout en tendresse et ça fait surtout sacrément rêver…

4.Intouchables

On ne présente plus ce succès monumental, emmené par un Omar Sy en pleine forme. Son rire, ses pas de danse, ses vannes et son charisme : tout concorde pour faire de lui la tête pensante et le maître de cette comédie qui fait du bien à la tête.

5.Le livre de la jungle

« Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux… » Cette chanson et un petit retour en enfance grâce au livre de la jungle, par exemple ?

6.Chantons sous la pluie

Le genre de la comédie musicale file déjà le sourire et apaise les esprits. Si, en plus, on vous propose la comédie musicale culte par excellence… On retourne dans les années 50, pour un classique enchanteur et drôle.

7.Un jour sans fin

Le pitch de base était déjà fantastique (être coincé dans une boucle temporelle, tout en donnant un sens à sa vie). Quand en plus, il est porté par l’inénarrable Bill Murray… On se reprend une dose de cette comédie signée Harold Ramis. Et quand on y pense, Un jour sans fin : n’est-ce pas là le résumé de nos journées de confinement actuellement ?

8.Dumb & Dumber

En 1994, Jim Carrey est prêt à conquérir le monde. Le « Mask » revient sur les écrans dans Dumb & Dumber, comédie des frères Farrelly, dans laquelle il incarne la crétinerie absolue. Le film est débilissime à souhait (deux amis spécialistes de l’élevage de lombrics, après un malentendu, partent à la recherche de Mary qui a oublié sa valise… avant de se retrouver au centre d’un complot), mais qu’est-ce que c’est bon de rire en ce moment.

9.Mary à tout prix

Allez, on continue dans le bébête mais drôle avec, de nouveau, les frères Farrelly aux commandes de cette comédie culte des années 90. Un loser, un détective privé, un amour de jeunesse, un imbroglio, des personnages hilarants (Ben Stiller a décidément le chic pour ses rôles de gros boulet), des scènes inoubliables (oui, oui, le gel dans les cheveux…) et des vannes au kilomètre. Qu’est-ce que c’est bon de rire en ce moment (bis).

10.Good Morning England

Porté par sa délicieuse galerie de personnages et un récit sans-faute, Good Morning England est une bouffée d’air frais. Ce zoom sur les radios libres et pirates dans une époque où les pourfendeurs de la liberté d’expression étaient nombreux colle le sourire aux lèvres. Le tout, dopé par une B.O dantesque et 100 % rock’n’roll.

11.Les Miller, une famille en herbe

Bon avouons : c’est notre péché mignon, notre film de la honte. Parce qu’on a beau l’avoir vu un paquet de fois, Les Miller nous fait toujours nous marrer bêtement. L’histoire ? Un dealer de pacotille doit éponger sa dette en passant une grosse cargaison au Mexique. Pour ce faire, il convainc ses voisins (une strip-teaseuse, un puceau, une voyou) de devenir ses complices : en se faisant passer pour une famille modèle, ils ne devraient avoir aucun souci… Autant dire que cette comédie fumante, politiquement incorrecte, se la joue divertissement généreux et improbable, trash tout en en faisant des caisses. Allez, on se le remet pour la 9e fois…

12. Mme Doubtfire

Parce que 1993-1994 a vraiment été la décennie des meilleures comédies US… Parce que ce film est bienveillant… Parce que c’est drôle et émouvant à la fois… Parce que ce long-métrage n’a pas pris une ride… Parce que Robin Williams nous manque.