Bus et tramway seront gratuits le 4 décembre pour le Black Friday

Ce vendredi 4 décembre, pour le Black Friday, les transports seront gratuits, comme l’a annoncé la Métropole. Des tarifs promotionnels seront ensuite appliqués les week-ends de décembre.

Vendredi 4 décembre, jour du Black Friday, les transports seront gratuits. L’annonce a été faite par Tours Métropole, afin de soutenir le commerce local en ces temps plus que compliqués. Bus, tramway et parkings-relais sont concernés par cette mesure exceptionnelle.

La Métropole a également décidé de proposer, en lien avec Keolis, des tarifs promotionnels pour les week-ends de décembre : ainsi, chaque samedi et dimanche, le ticket à la journée coûtera 1,90 €.

« Soutenir les commerçants de proximité »

L’objectif affiché par Wilfried Schwartz, président de Tours Métropole, est de « soutenir nos commerçants de proximité », mais aussi « les transports en commun ».

En effet, vu la situation actuelle, la fréquentation chez Fil Bleu a chuté de 50 % lors de ce deuxième confinement allégé.

A.G.
Photo : archives


> NB : prévu initialement le 27 novembre, le Black Friday a finalement été décalé au 4 décembre

 

Black Friday, un week-end fou en perspective

Le Black Friday s’annonce comme l’événement commercial incontournable de cette fin d’année. Certaines enseignes ont d’ores et déjà lancé l’offensive.

Black Friday Fnac
Philippe et Christine, Montlouisiens, ont repéré à midi un ordinateur. Le soir, ils passent à la caisse et font une économie de 120 euros. Photo : Laura Bannier.

Les promotions monstres du vendredi 25 novembre, alias le « Black Friday » (vendredi noir, en anglais), donnent le coup d’envoi des achats de Noël aux États-Unis. Encore inconnue en France il y a quelques années, cette tradition traverse l’Atlantique notamment grâce à internet.

Pour sa cinquième participation, la Fnac fait une petite entorse à la tradition américaine en proposant quatre jours de Black Friday, de vendredi à dimanche.

C’est là qu’on retrouve Christine, en pleine séance de repérage. « C’est la deuxième année que je viens. Je regarde ce que je pourrais offrir à ma fille aînée, peut-être un ordinateur », explique-t-elle, en errant dans les rayons bondés du magasin culturel. On la retrouve dix minutes plus tard à la caisse, un ordinateur sous le bras. Comme elle, ils sont nombreux à acheter sur un coup de tête à la vue des réductions alléchantes. Un homme qui s’était renseigné quelques jours auparavant pour une télévision à 1 300 euros est finalement ressorti avec un écran d’une valeur de 3 000 euros.

Pas tous convaincus

Comme l’écrit le magazine professionnel LSA, « le Black Friday s’ancre petit à petit dans les habitudes des consommateurs français ». Pour autant, ils ne sont pas tous convaincus. Gabrielle, étudiante en psychologie à la fac des Tanneurs, vit le Black Friday pour la première fois. Elle attendait d’avoir un achat important à faire, en l’occurrence un ordinateur pour ses études. Mais comme beaucoup, cette accro des réductions hésite. « Une réduction de – 10 %, ce n’est pas encore assez avantageux », confie-t-elle. Elle remarque aussi que le phénomène s’est exporté du high-tech pour toucher les vêtements. « Avant, on en entendait peu parler. Aujourd’hui, c’est partout. Presque tous les magasins de vêtements rue Nationale et rue de Bordeaux s’y sont mis », remarque-t-elle.

Et puis il y a ceux qui avaient prévu le coup. Cédric a fait du repérage sur Internet. Il a acheté une console pour sa fille. Dans ses bras, on ne manque pas de remarquer la pile de livres. « J’en profite aussi, même si ce n’est que 5 % de réduction », lance-t-il. En effet, la loi Lang instaure un prix unique du livre en France. Elle limite la concurrence sur le prix de vente afin de protéger la filière.

Ce vendredi et tout le week-end, Auchan, Carrefour, Monoprix, la Fnac, Micromania ou encore Toys’R’Us affichent des prix réduits. De quoi remplir sa hotte de Noël. Les grandes enseignes françaises l’ont bien compris. Chaque année, elles sont de plus en plus nombreuses à copier les américains.

Mary Sohier et Léna Soudre.