Actu37 : actions pour l’égalité femmes-hommes au CHRU, journée des droits des femmes et économie locale

Quatre brèves, quatre infos qui vont faire l’actualité tourangelle cette semaine.

ÉGALITÉ FEMMES-hommes
Le CHRU s’engage

Une charte de promotion à l’égalité femmes-hommes a été signée entre la faculté de médecine, celle de pharmacie et le CHRU. Les trois co-signataires s’engagent ainsi à mener des « actions formalisées dans un plan d’action conjoint ».

Celui-ci sera mené en plusieurs axes, comme, par exemple, respecter les règles de la parité dans les instances, mettre en oeuvre les plans d’action égalité professionnelle et suivre leur état de réalisation ; former les professionnels aux notions et à la gestion des discriminations et des situations de violences ; ou encore promouvoir l’accès des femmes aux postes à responsabilités.

SOLIDARITÉ
Droits des femmes

Alors que la Journée internationale des droits des femmes vient d’avoir lieu le 8 mars, d’autres événements en lien sont encore prévus jusqu’au 12 mars à Tours. On retiendra par exemple l’exposition « Illustres inconnues » du collectif Osez le féminisme!37, dans le péristyle de l’Hôtel de ville. Elle présente des portraits de femmes de sciences, religieuses, mais aussi de résistantes.

Le samedi 12 mars également, se tiendra « Le Silence des Femmes », à la salle des fêtes de la mairie de Tours (de 10 h à 18 h), une expo sur le harcèlement de rue, avec des temps forts et la présence d’associations et d’intervenant(e)s.

ÉCONOMIE
Nabab du kebab

Et de… 200 ! Au mois de mars ou d’avril prochain, le Tourangeau Hakim Benotmane ouvrira son 200e « Nabab Kebab » rue de Bordeaux, à Tours. Fondateur de la franchise du même nom, l’entrepreneur avait ouvert son premier restaurant de kebabs place Jean-Jaurès en 2003, à l’âge de 19 ans seulement. Sur ses 200 établissements, on en compte une centaine implantée à l’étranger, notamment en Asie ou encore aux États-Unis.

Ce 200e restaurant franchisé « appartient à Serge Claverie qui va développer 10 enseignes différentes », a annoncé Hakim Benotmane dans les colonnes de la NR, soulignant également des créations d’emplois à venir.

JOUÉ-LÈSTOURS
Eiffage mue

Du changement à prévoir du côté de Joué-lès-Tours ! Et plus particulièrement sur le site de la société Eiffage Energie, installée sur ces plus de deux hectares depuis les années 70. D’ici à la fin de l’année 2024, le vieux bâtiment sera détruit et remplacé par deux neufs. Un premier dédié aux bureaux – livraison estimée à la mi-2023 – et le second consacré aux ateliers qui arrivera normalement un an plus tard. Il devrait également y avoir un toit végétal, afin d’œuvrer au mieux dans la gestion énergétique et environnementale.

Auparavant dispersées sur deux sites, toutes les équipes seront aussi réunies en un même lieu.

Quand les murs fleurissent au Sanitas

Le Sanitas voit ses tours fleurir. Non pas en nombre, mais sur les façades. Des arbres et des plantes présents sur les bords de Loire ornent les murs. Olivier Pain, photoreporter à Tours, suit le projet.

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Le Sanitas voit ses tours fleurir. Non pas en nombre, mais sur les façades. Des arbres et des plantes présents sur les bords de Loire ornent les murs. Un peu moins de dix façades seront présentées lors de l’inauguration en mai 2014. Olivier Pain, photoreporter à Tours, suit le projet.
D’où vient ce projet de ravalement des murs ?
Le point de départ de ces façades, c’est le changement de l’isolation thermique extérieure des bâtiments. C’était l’occasion pour Tours Habitat d’engager un changement dans l’apparence des tours, mais il fallait aussi respecter les voeux de l’architecte qui les a construites. Cité Création a ensuite pris en charge cette réalisation de fresques.
Comment vous êtes-vous retrouvé dans l’aventure ?
C’est Cité Création qui est tombé sur mon site et qui m’a contacté. Ils ont aimé mon approche et voulait quelqu’un qui soit libre artistiquement, qui ne soit pas passé par une école. Un livre de photos retraçant ce travail sortira en 2014.
Comment avez-vous senti les habitants vis-à-vis du projet ?
De ce que j’ai vu, ils sont emballés. À la base, ce sont eux qui ont voté pour les motifs des fresques. Et puis, les peintres avaient besoin de bouteilles d’eau vides. En deux jours, ils ont collecté l’équivalent d’un mois de bouteilles ! Les habitants leur apportent du thé, des gâteaux. Il y a une grande solidarité.
Que peuvent apporter ces fresques au Sanitas ?
Elles peuvent apporter plus de flux. Alors que c’est un lieu où il y a beaucoup de points statiques, il va y avoir des déplacements pour les commenter, les regarder. Les écoles du quartier pourront aussi travailler autour de l’art et de la nature.
Propos recueillis par G.V.
Crédit photo : Olivier Pain