Noël au pays des châteaux : nos 7 bonnes idées de sorties pour les fêtes

Depuis quelques années, Noël s’invite dans les châteaux de la Loire. Décors merveilleux, lumières inédites, animations… Il n’y a sans doute pas de meilleur moyen d’entrer de plain-pied dans la magie de la fête. Voici une petite sélection de sorties familiales à glisser dans vos journées de décembre…

CUISINER AVEC DAME BERTILLE

C’est l’esprit familier du lieu. Dame Bertille, la cuisinière du château d’Azay-le-Rideau, nous conduit dans les coulisses du château et elle nous parle des goûts et des gourmandises qui ont bien évolué avec les époques. À voir aussi, une très belle exposition de plats gastronomiques réalisés en papier mâché par la plasticienne et cuisinière Véronique Chauvet, qui investit et montre sous un nouveau jour toutes les salles du château.

Les secrets de la gastronomie du XIXe siècle, les lundis, mardis, mercredis et jeudis, à 11 h (également, le mardi 21 décembre, à 17 h). Durée : 1 h. Tarifs : 13 € (enfants : 8 €). Visites gourmandes à travers l’évolution du goût et des gourmandises, du 20 au 30 décembre, les lundis, mardis, mercredis et jeudis, à 15 h. Durée : 1 h 30. Tarifs : 14,50 € (enfants : 8 €).


COPIER À LANGEAIS

Nous voici invités dans l’atelier du copiste du château de Langeais. L’univers de la calligraphie est passionnant… Et, guidés par le maître, nous allons réaliser notre carte de vœux personnalisée. Le château propose aussi une balade contée pour les enfants, menée par une comédienne et des illuminations et décorations dans toutes les salles.

L’atelier du copiste, du 21 au 30 décembre, du mardi au jeudi, de 11 h à 14 h et de 15 h à 16 h. Sur réservation, à partir de 7 ans. Balade contée, du 26 au 28 décembre, à 11 h 30, 14 h 30 et 15 h 30. Egalement visite nocturne, le 30 décembre, de 17 h à 20 h.


RENCONTRER LE PÈRE FOUETTARD

C’est qui, en fait le Père Noël et d’où vient-il ? Qui sont ses cousins Saint-Nicolas et Père Fouettard ? Réponse avec l’exposition « Mythes et légendes de Noël », à la forteresse de Chinon. Pendant les vacances scolaires, il y a un atelier contes pour les enfants, tous les jours, à 11 h et une visite guidée de Noël, à 15 h.

Nocturne le 23 décembre, de 17 h à 21 h.

(Photo Christophe Raimbault CD37)

FAIRE LES CONTES À LOCHES

La cité royale de Loches propose de redécouvrir le conte musical de « Pierre et le Loup », de Prokofiev. Une exposition interactive permet de découvrir ce qui se cache derrière chaque instrument.

Lecture du conte, tous les dimanches, du 5 décembre au 2 janvier et les jeudis 23 et 30 décembre, à 11 h et 14 h 30. Nocturne le 29 décembre, de 17 h à 21 h.


VOIR LA NATURE À VILLANDRY

Un Noël en famille, au château de Villandry, avec la nature et les jardins qui s’invitent dans toutes les pièces, voilà ce que vous propose le château (et les jardins) de Villandry cette année. Des fenêtres du château, on redécouvre les jardins, dans le costume d’hiver.

Nocturne le 28 décembre, jusqu’à 20 h.


VOIR NOËL EN BLANC

Les magnifiques salles du château d’Amboise se parent de blanc, dans une scénographie enneigée totalement inédite. Le blanc, c’est la couleur de l’hiver, mais aussi le symbole de la royauté. Une magnifique mise en scène par l’artiste Coline Gaignard.

Visites de Noël avec l’assistante du Père-Noël, les 21, 22, 29 et 30 décembre, à 16 h 30. Spectacle pour enfants « L’heure du conte », le 23 décembre à 15 h et le 27, à 17 h 30. Visite nocturne le 27 décembre, à 19 h. Conte musical « Neige », le 28 décembre, à 15 h.


COMPTER FLEURETTE À CHENONCEAU

Le château de Chenonceau est sans doute le plus féminin et l’un des plus grâcieux du Val de Loire. Sa tradition d’art floral est devenue une de ses spécialités. Pour Noël, ses salles se parent de créations blanches et or, de bouquets somptueux et de sapins enneigés, créés par l’atelier floral du château, dirigé par Jean-François Bouchet, scénographe floral et meilleur ouvrier de France. Somptueux !

Nocturnes les 18 et 22 décembre, jusqu’à 20 h. Atelier de création floral pour les enfants avec les fleuristes de Chenonceau, les 21, 22, 23, 28, 29 et 30 décembre, à 15 h. Visite ludique pour les enfants, les 29 décembre et 5 janvier, à 15 h.


À voir aussi…

• Le « Noël en osier » dans le village de Villaines-les-Rochers.
• Le Noël scintillant et aquatique du Grand aquarium de Touraine, à Amboise.
• Les fééries de Noël, au Clos Lucé, à Amboise, du 1er décembre au 6 janvier, avec des chants de Noël par la maîtrise des Petits Chanteurs du Val de France, le 19 décembre, à 14 h, 15 h et 16 h 30.
• Le village du Père Noël à la forteresse de Montbazon.

Duck Race : « Les bénéfices seront reversés à trois associations »

Dans un mois, une « Duck Race » qui permettra d’aider trois associations prendra place aux abords du château de Chenonceau. L’un des organisateurs nous en dit plus.

3 QUESTIONS A…
CARL THIERCELIN, PORTEUR DU PROJET

Carl Thiercelin, à gauche.

Qu’est-ce qu’une Duck Race ?
La Duck Race est une course de canards de bain sur le Cher, sorte de tombola, dont les bénéfices seront entièrement reversés à trois associations que nous avons choisies. C’est une idée que nous avons eue à l’occasion d’un des rassemblements de l’association Le Gang. Basée à Amboise, elle rassemble environs 45 responsables d’entreprises, artisans et professions libérales. Le Gang a ainsi pour but d’échanger et de s’entraider, mais aussi de trouver des fonds pour venir en aide aux autres. En plus des trois associations bénéficiaires, entre 1 € et 2 € par ticket seront également remis aux associations qui revendent des canards pour la course.

Comme se déroule cette course originale ?
En collaboration avec les plus de 80 associations partenaires, nous vendons des canards au prix de 5 € chacun, jusqu’au dimanche 9 juin 14 h, jour de l’événement. Juste après, les canards « adoptés » seront jetés d’une fenêtre de la galerie du château de Chenonceau pour parcourir environ 800 m sur le Cher. Les premiers canards qui arriveront au village, installé en aval, à Civray-de-Touraine, feront gagner une quarantaine de lots à leur propriétaire, dont des week-ends insolites, des repas dans des restaurants gastronomiques de la région ou des places pour des parcs d’attractions. Le premier canard qui passera la ligne d’arrivée gagnera quant à lui une voiture ! Toute la journée, il y aura aussi dans ce « village » des animations et un espace restauration et buvette.

Comment adopter un canard ?
Il y a plusieurs options. On peut aller directement sur le site de l’événement et les commander en ligne ou, également sur notre site internet, soutenir une des associations partenaires en choisissant d’adopter 1 à 20 canards. Enfin, un stand devant le château de Chenonceau est ouvert tous les jours. Il ne faut pas traîner car le nombre de canards est limité.

En savoir plus sur les associations soutenues par la Duck Race 

 

Duck Race : des canards qui ont du cœur

Dans un mois, des milliers de canards de bain vont envahir le Cher aux abords du château de Chenonceau. Une « Duck Race » qui permettra d’aider trois associations.

SAUVONS PAULINE

« Sauvons Pauline », c’est le nom de l’association qui soutient une jeune femme atteinte d’une maladie dégénérative nommée syndrome de Rasmussen.
Cette maladie auto-immune et inflammatoire entraîne une atrophie progressive de l’hémisphère gauche du cerveau de Pauline. Cela a pour conséquence « de très nombreuses crises d’épilepsie, jusqu’à 200 par jour, ainsi qu’une paraplégie et la perte, entre autres, de la parole ou de la mémoire à court terme », explique l’association.

Âgée aujourd’hui de 24 ans, Pauline a découvert à l’âge de 20 ans qu’elle était atteinte de cette maladie très rare. Elle était alors en première année de master à l’Espe (École supérieure du professorat et de l’éducation) de Tours. Pauline doit suivre un traitement lourd et onéreux en France et au Canada, « où le 1er cas porteur de cette maladie a été découvert par le Dr Théodore Brown Rasmussen, qui exerçait à l’hôpital neurologique de Montréal », explique son compagnon Théo, qui la soutient au quotidien avec sa famille.

Grâce à une première cagnotte en ligne, Pauline avait ainsi pu suivre un traitement au laser basse intensité au Canada en mai dernier. « Il n’y a que 50 cas répertoriés au monde dont 10 en France. L’argent récolté par la Duck Race permettra de participer à la location de l’appareil laser dont elle a besoin pour ses traitements, qui coûte 600 € par mois », explique Carl Thiercelin, organisateur de la course.

Les abords du château de Chenonceau vont voir quelques canards débarquer !

LA MAISON DES PARENTS

Comme une bulle dans l’hôpital. La Maison des parents de Clocheville a été créée en 1995, en partie grâce aux pièces jaunes (elle a été inaugurée par Bernadette Chirac).

Elle accueille des familles de personnes hospitalisées, dont une majorité de parents, de tous les hôpitaux et cliniques de la région, à des tarifs très modérés fixés en fonction des revenus. « Des gens qui habitent loin peuvent ainsi disposer d’une chambre et d’un espace de restauration sur place », décrivent les bénévoles qui s’occupent de faire tourner cette maison eux-mêmes.
Ils sont ainsi une trentaine à se relayer pour s’occuper de la réception, des chambres et des trois repas servis par jour, une organisation associative unique — avec la Maison des parents d’Orléans — pour ce type d’établissement. Des salariés réalisent toutefois le ménage et la préparation des repas.

Mais le travail des bénévoles ne s’arrête pas à l’aspect pratique. Ils sont aussi là pour écouter les parents inquiets, rassurer les proches et les encourager dans ces moments difficiles. Au maximum, 60 personnes peuvent être hébergées à la Maison des Parents, réparties dans 30 chambres. Mais il y a en moyenne 45 personnes en continu, pour des durées variables de quelques jours à quelques mois.
Selon sa présidente Chantal Desaguiller, « les dons issus de la Duck Race permettront d’investir pour le fonctionnement de la maison, dans le mobilier ou le remplacement du chauffe-eau par exemple. »

UNE ÉCOLE-CENTRE POUR LES ENFANTS AUTISTES

Le projet de Christophe Villemain, maire de Mosnes, serait d’adosser aux travaux de l’école publique existante un centre pilote pour les enfants autistes.

Afin que chacun des enfants accueillis puisse y découvrir et apprendre des méthodes innovantes pour l’aider à progresser. Parmi les moyens utilisés : la musicothérapie, les contacts avec les animaux dont l’équithérapie ou les jeux avec des couleurs dans l’art-thérapie.
En fonction de sa propre personnalité et de son degré d’autisme, chaque enfant va ainsi pouvoir trouver les techniques qui lui conviennent, mais aussi en éliminer certaines qui ne lui correspondent pas à ce moment-là de sa vie. « Les enfants resteraient un certain temps pour définir ce dont ils ont besoin, une à trois semaines en moyenne », décrit le maire de Mosnes.

Un établissement unique en France qui travaillera en lien avec l’actuel Centre de recherche sur l’autisme de l’hôpital Bretonneau à Tours. Le nouveau bâtiment pourra accueillir 80 enfants dans la partie école primaire publique et 50 enfants autistes jusqu’à 11 ans, de la région et d’ailleurs.
Ce lieu, « mixte » à l’heure des repas et des récréations, aura aussi pour vocation d’aider les parents d’enfants autistes en proposant des formations et des informations sur les diverses méthodes existantes.

Pour financer ce projet, dix concerts dans dix cathédrales et églises ont été donnés dans la région Centre et à Rennes. Les parrains de cette action nommée « Une musique, un sourire » étaient Francis Perrin, qui se bat pour son fils autiste Louis, et l’actrice Véronique Jannot. « Au total, 700.000 enfants en France sont autistes mais seulement 10 % utilisent la bonne méthode d’apprentissage », explique Christophe Villemain, qui a même été contacté par la Nouvelle-Zélande pour un projet similaire.

Le maire (qui ne se représentera pas en 2020), voudrait que les travaux commencent au début de l’année prochaine. Un chantier en bonne voie. « Il manque un million d’euros pour finaliser le projet », précise le porteur de projet ravi d’être soutenu par la Duck Race.

PRATIQUE
Dimanche 9 juin, journée d’animations à Civray-de-Touraine, de 10 h à 17 h. Lâcher de canards à 14 h de la galerie de Chenonceau.
> Plus d’informations sur chenonceau.adopteuncanard.com

⇒ Retrouvez l’interview des organisateurs juste ici !

Chenonceau : du nouveau à l’Orangerie

Allez, changement total de décor : tmv a pris sa voiture (et son estomac), direction le Château de Chenonceau. Pour y découvrir… son restaurant !

(Images de Marc)
(Images de Marc)

Il y a des jours comme ça où on a envie de s’offrir la vie de château. Dans ces cas-là, il faut faire les choses en grand. Un des plus beaux châteaux de la Loire, Chenonceau et son restaurant gastronomique, L’Orangerie. Bim ! Le lieu a embauché un nouveau chef il y a quelques temps et propose désormais une cuisine largement étoilable, dans un cadre très largement étoilé. Le chef, c’est Christophe Canati et il a un CV long comme le bras.

Formé chez Georges Blanc, Bernard Loiseau et Eric Briffard, il a été étoilé à Saint-Emilion et à Beaune. Christophe sait qu’ici, il n’aura pas de macaron au fameux guide car pour déjeuner à sa table, il faut s’acquitter du prix d’entrée au château. Mais, cela ne l’empêche pas de servir une cuisine naturelle, inventive et surtout, pleine de saveurs ! Les produits viennent tous de la région et même, pour certains, du potager (ou des rosiers !) du château. Le festival commence avec les yeux car les assiettes sont élégantes, colorées et pleines de fantaisie. Et cela se poursuit, fort heureusement, sur les papilles.

À la carte, on trouve des grands classiques remis au goût du jour (le pot-au-feu ou la fameuse beuchelle tourangelle, par exemple) qui rendent le terroir surprenant et très moderne. Mais le chef excelle dans la cuisson des poissons. Le poisson du jour qui venait, pour nous, après l’oeuf cuit à basse température (une autre spécialité maison) sur un lit de velouté de petits pois, nous a enchantés. Les goûts et les textures se mélangent : que du bonheur. Et, quand vient le moment du dessert, c’est la grande explosion ! Ce sont de vrais desserts de pâtissier, créés par Sébastien Leroy, qui a fait un passage durant sa formation chez Pierre Hermé (miam, miam !), qui font terminer le repas sur une note sucrée visuellement bluffante et gustativement stratosphérique. Evidemment, c’est un festin des grands jours, puisque le premier menu s’affiche à 31,50 €, mais pour une cuisine de ce niveau, dans un cadre aussi somptueux, rien à redire : le moment vaut largement l’addition. M.P.

> L’Orangerie, Château de Chenonceau. Menus 31,50 € et 39,50 €.

Exclusif : Game of Thrones à Chenonceau

Exclusif : un épisode de la série d’HBO a été tourné à Chenonceau en novembre 2014.

Dans-les-coulisses-de-Game-of-Thrones_article_landscape_pm_v8

Alors que la saison cinq commence dans moins de deux semaines aux USA, une des sources proches de la direction du Château de Chenonceau nous a fait savoir qu’une scène a été tournée en Indre-et-Loire en novembre 2014. Pour des raisons de sécurité et de secret de tournage, la production a voulu que l’information reste confidentielle.

La scène en question a été filmée dans les jardins du château de Chenonceau  avec seulement une partie des acteurs dont Kelly Marot (Sansa) et Aidan Gillen (Petyr Baelish). Nous avons contacté la direction de HBO qui a répondu laconiquement par mail : « Merci de l’intérêt que vous portez à la série, mais nous ne pouvons pas donner suite à votre demande. »