Le défi « Un mois sans voiture » est lancé !

Jusqu’au 4 juin, une vingtaine de Tourangeaux participeront à l’opération « Un mois sans voiture », lancée par Keolis, en charge de la gestion du réseau Fil Bleu.

Les faits

Le challenge a débuté le 11 mai et doit se terminer le 4 juin prochain : « Un mois sans voiture » doit, comme son nom l’indique, pousser des Tourangeaux à se passer de leur automobile personnelle. L’opération – dont tmv et La Nouvelle République sont partenaires – a été lancée par Keolis (en charge de la gestion du réseau de transports Fil Bleu) et Tours Métropole Val de Loire.

Cent-quarante candidatures ont été reçues et vingt-quatre personnes ont ensuite été sélectionnées, qu’elles soient étudiant(e)s, cadres, employés, en couple ou en famille. La moyenne d’âge est de 35 ans.

Les enjeux

Un mot d’ordre pour cette opération ? Montrer qu’il est possible de limiter l’autosolisme, un terme né d’un néologisme (auto/solo) et désignant le fait de prendre sa voiture tout seul pour effectuer ses trajets, même les plus courts qui soient. Une pratique qui a eu tendance à se répandre en raison de la crise sanitaire.

Le challenge « Un mois sans voiture » veut également mettre en valeur les moyens alternatifs pour se déplacer, comme le bus, le tramway, ou encore le vélo et les cars régionaux. Un « panel de services » sera aussi mis en place, comme le rappelle Keolis : « prêt d’un Velociti, don de casques, antivoles, abonnements SNCF/Rémi, crédit de location Citiz (autopartage) » et même un abonnement à la bibliothèque pour « se procurer de bonnes lectures lors des trajets en transport en commun » !

Le contexte

Force est de constater que ce genre d’opération a le vent en poupe. Les alternatives à la voiture se sont depuis développées, la pratique du vélo a explosé et on fête même ce mois-ci la première édition de « Mai à vélo ».

Ailleurs également, on tente le défi de reléguer sa voiture au garage. Récemment, quatre acteurs de la mobilité (RATP, Uber, BlaBlaCar, Mobilize) se sont associés pour dévoiler le projet Mobilité360, reposant sur une opération semblable à celle de Tours. Mille conducteurs d’Île-de-France sont ainsi appelés à renoncer à leur véhicule et limiter l’autosolisme. Mais pour eux, durant… un an !

Savourons le Val de Loire : les produits locaux à l’honneur

Avec l’opération « Savourons le Val de Loire », les producteurs locaux viennent à votre rencontre pour vous faire découvrir les richesses de nos terroirs du 12 au 18 octobre.

Avis aux épicuriens tourangeaux : l’opération « Savourons le Val de Loire » revient pour la 10e année consécutive ! Du 12 au 18 octobre 2020, les producteurs adhérents de l’association Projets pour le Val de Loire mettront en avant leurs produits dans vos supermarchés, épiceries et autres magasins habituels.

Pour Laura Bizet, membre du comité organisateur, l’objectif de l’opération est multiple : « Nous nous inscrivons dans un engagement économique, mais aussi écologique en favorisant le circuit court. Savourons le Val de Loire est aussi là pour aider les producteurs à se mettre en relation avec des professionnels du secteur (industrie agroalimentaire, restaurants, cantines, réseau de magasins…) à travers un rendez-vous professionnel qui s’ajoute aux opérations pour le grand public. »

Dégustations, rencontres et échanges

Pour les 70 adhérents de l’association organisatrice, la semaine « Savourons le Val de Loire » sera donc l’occasion de se faire connaître de tous les publics, professionnels comme particuliers.

Pour rencontrer ces derniers, les producteurs s’installeront dans des espaces dédiés à Savourons le Val de Loire dans les supermarchés, hypermarchés mais aussi boutiques et épiceries qui seront de la partie. Présentation de produits, dégustations, et surtout rencontres et échanges seront au rendez-vous.

Et au cas où vous hésiteriez encore à faire vos curieux, sachez que toute la semaine un jeu-concours sera proposé, avec à la clé des dîners gastronomiques aux Hautes Roches de Rochecorbon et dans les restaurants sélectionnés par La Touraine Gourmande Cuisine en Loir-et-Cher.

Petites histoires d’un Noël pas ordinaire

Il y a des endroits où l’on n’aurait pas envie de passer Noël. Ou des situations dont on se passerait bien un soir de réveillon. Mais malgré tout, l’esprit de Noël est (presque) partout. Des Tourangeaux racontent.

J’ai passé Noël…

… À LA MAISON D’ARRÊT DE TOURS

« C’était ma première distribution de cadeaux de Noël aux personnes détenues, un 24 décembre il y a cinq ans. Nous étions plusieurs bénévoles, accompagnés d’un surveillant qui ouvrait chaque cellule et informait les gens de notre venue. Je voyais pour la première fois la réalité de leur dure vie en cellule, à 2 voire 3 dans 9 m². Je me demandais ce que je faisais là. Nous nous présentions à chacun sur le pas de la porte : “ Bonjour messieurs, nous représentons plusieurs associations et nous vous apportons un petit cadeau. ” Nous leur donnions en mains propres un sachet contenant des chocolats, des fruits secs, un calendrier, un kit de courrier…
C’était l’occasion d’échanger quelques mots, même si la distribution était très rapide. Je me rappelle de ce monsieur, les larmes aux yeux à l’idée de ne pas voir ses enfants pour Noël. Ça m’a beaucoup touchée. Certains nous disent un mot gentil et nous remercient de penser à eux. Pour moi, c’est le principal sens de cette action : que les personnes détenues sachent que des associations et des gens de l’extérieur pensent à eux. »
MONIQUE – BÉNÉVOLE À L’ENTR’AIDE OUVRIÈRE – COMITÉ D’AIDE AUX DÉTENUS

Capture… PLACE DE CHÂTEAUNEUF À TOURS

« C’était le soir du réveillon, l’année dernière. Dès 14 h, j’étais sur le pont, place Châteauneuf, pour préparer le “ Noël pour tous ” que nous organisions avec le diocèse de Tours et plusieurs associations. Comme chaque année depuis six ans, nous nous préparions à accueillir 200 à 400 personnes, en situation de précarité ou isolées, de tout âge et de toutes catégories sociales.
En tant que responsable logistique, il fallait que je veille à ce que tout soit près pour 18 h. Ensuite, j’ai pris ma casquette de secouriste : je devais être disponible en cas de problème, ce qui ne m’a pas empêché de profiter de la soirée. Ce que j’ai aimé ? La simplicité des échanges. M’asseoir à une table, rencontrer des gens et discuter de Noël ou d’autres choses… Finalement, j’ai passé un Noël comme les autres, porté par des valeurs de solidarité et heureux de donner de mon temps à l’autre. »
LOUIS-ALEXIS C., BÉNÉVOLE À LA CROIX ROUGE

… EN OPÉRATION EXTÉRIEURE EN GUYANE

« J’ai passé mon Noël 2015 en Guyane. En renfort là-bas depuis le mois d’octobre, j’étais chargé de préparer le matériel de sécurité et de sauvetage dans les hélicoptères et les avions de transport. Nous réalisions de nombreuses évacuations sanitaires de personnes militaires et civiles, en mer et sur terre. Pour Noël, j’étais en semaine d’alerte, disponible 24 heures sur 24. J’ai reçu un appel le 25 au matin pour une mission un peu particulière : il fallait emmener d’urgence un bébé à l’hôpital en Martinique, afin qu’il bénéficie de soins cardiaques.
Dans ce cas, il faut faire au plus vite. Mécaniciens, contrôleurs, pilotes : nous étions une quinzaine de personnes impliquées. Je me rappelle du berceau qui faisait partie du matériel à préparer. Ce n’était pas habituel, ça m’a beaucoup marqué. C’est le genre de missions dont nous sommes fiers. »
SERGENT QUENTIN C. – BASE AÉRIENNE 705 TOURS

Capture

… À L’HÔPITAL

« À chaque fois que je sors mon livre de recettes de verrines, je repense à ce Noël chaleureux passé à l’hôpital de Château- Renault. J’étais alors infirmière en service de médecine gériatrique. Comme chaque année, nous avions installé un beau sapin dans le couloir. Le jour de Noël, nous y déposions de petits cadeaux. Nous profitions d’un moment tous ensemble pour partager les plats apportés par chacun – foie gras, toasts, fromages, desserts… – et pour déballer les cadeaux. On n’en ouvrait un au hasard, sans savoir qui nous l’offrait. C’était la surprise ! Je suis tombée sur ce livre de verrines qui m’a beaucoup plu. Un échange de regards m’a fait comprendre que c’était un présent d’une collègue aide-soignante. Ce sont des moments agréables, qui renforcent le travail d’équipe. »
SYLVIE A. – INFIRMIÈRE

« Ce n’est pas facile de fêter Noël lorsqu’on travaille au bloc opératoire d’urgence. Nous gérons des interventions non programmées 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. La nuit de Noël, les médecins, les infirmiers et les aidessoignants de garde partagent un repas commandé pour l’occasion. C’est exceptionnel. Mais nous n’avons pas vraiment le temps d’en profiter : dès qu’il y a une urgence, on arrête tout et on y va ! Souvent, les patients qui arrivent sont désolés : ils pensent que c’est à cause d’eux que nous sommes privés d’un Noël en famille. Mais qu’il y ait des patients ou pas, de toute façon, nous sommes là. »
ROMAIN A. – INFIRMIER ANESTHÉSISTE AU CHRU DE TOURS