Covid et mesures : ça grince dans les vestiaires !

La situation sanitaire étant plus que préoccupante et dans le cadre du passage de l’Indre-et-Loire en alerte renforcée, de nouvelles mesures ont également été prises dans le domaine sportif. Pas du goût de tous.

Ça n’a échappé à personne, depuis samedi dernier, l’Indre-et-Loire est passée en zone d’alerte renforcée pour le coronavirus. Un changement de situation qui n’est pas sans conséquences et notamment pour la pratique sportive.

La première des mesures que cela entraîne, c’est l’interdiction des sports de contact et des sports collectifs en salle pour les adultes (sauf les pros et les sportifs de haut-niveau). Pour jouer, disons, au basket en salle, il faut donc désormais avoir moins de 18 ans ou évoluer, par exemple, dans l’effectif pro de l’UTBM.

« Il y a de grandes incohérences dans ces décisions »

Nous n’avons qu’à aller jouer dehors, nous direz-vous. Oui, sauf que même les sports en extérieur sont impactés, notamment par l’interdiction d’utiliser les casiers et les douches des vestiaires collectifs du département, à l’exception, là encore, des pros et des sportifs de haut-niveau.

Une mesure qui va rendre très compliquées les très nombreuses rencontres entre clubs amateurs de rugby ou de foot par exemple. Face à cette décision, le président de la Ligue Centre Val de Loire de foot, Antonio Teixeira ne décolère pas. « Il y a de grandes incohérences dans ces décisions, a t-il déclaré à nos confrères de La Nouvelle République. Aujourd’hui, on met simplement en doute le sens des responsabilités de nos bénévoles qui ont, pourtant, fait un travail énorme jusque-là. Et là, de but en blanc, on interdit les vestiaires et on met beaucoup de clubs dans la panade. »

De fait, des clubs ont déjà commencé à annuler des rencontres qui devaient se jouer prochainement. Du côté de la Préfecture, on rappelle que « la dynamique épidémiologique du département est préoccupante. Ainsi, entre fin septembre et mi-octobre, le taux d’incidence sur la métropole a plus que doublé tant pour la population générale, que pour les plus de 65 ans particulièrement vulnérables face au virus. »

M.P.