Rugby : l’US Tours monte d’un cran

Le club tourangeau courait après cette montée. C’est désormais chose faite !

« Il était 18 h, jeudi, lorsque j’ai reçu un appel de la Fédération française de rugby m’indiquant que notre dossier d’accession en Fédérale 2 était accepté. Nous étions en cinquième place parmi les meilleurs clubs de Fédérale 3 français et il m’a fallu aller voir le mail de confirmation pour officialiser cette montée. »

C’est Benoît Sebillet, le président de l’US Tours, qui parle. Depuis la saison 2015-2016 où il a quitté ce niveau, mais plus encore depuis deux ans, le club court après une montée. Cette saison, elle semblait à bout de crampons, mais le vilain virus est venu stopper un championnat pourtant bien engagé avec six victoires en six matchs disputés.

Heureusement, un réaménagement du championnat et des défections d’autres équipes ont rendu justice au club tourangeau. C’est un moment important pour le rugby tourangeau qui, en dépit des difficultés, a su garder le cap et le soutien des collectivités territoriales et de ses nombreux partenaires privés.

Au crédit du club, en plus d’une gestion saine, une action déterminée au cœur de la ville en direction des jeunes. Sur le plan sportif, évidemment, cette montée en Fédérale 2 impose à l’UST un recrutement adapté. L’équipe dirigée par Pascal Sassi et Sébastien Velez a entamé sa montée en puissance, avec l’arrivée de plusieurs recrues.

« Il nous faudra neuf première ligne pour tenir la maille », a prévenu Pascal Sassi. Le défi de la Fédérale 2 est de taille mais il n’en est pas de plus stimulants !

M. P.

La DNCG interdit au Tours FC de monter en National 2

Contrôlant les finances des clubs, la DNCG a rendu son verdict hier : interdiction, pour le Tours FC, de monter en National 2. Le club tourangeau va faire appel.

Un nouveau coup dur pour le club Ciel et Noir. Lundi, dans un communiqué, la DNCG (Direction Générale du Contrôle de Gestion de la Fédération Française de Football) a annoncé au Tours FC son interdiction de monter en National 2.

Sur le terrain pourtant, le club avait réalisé une bonne saison pour se sortir de National 3. Mais la DNCG en a décidé autrement après avoir épluché les comptes financiers de l’équipe tourangelle. Il faudra attendre un peu pour les raisons précises, puisque le courrier ne donne aucune autre explication.

Incompréhension

Dans les colonnes de la Nouvelle République, le directeur général du Tours FC, Cédric Chauvet, a indiqué : « Je ne peux pas dire que je comprends cette décision. Pour nous, le dossier présenté correspondait aux attentes de la DNCG. » 

Le Tours FC a contesté cette décision. Il fera appel. « J’attends avec impatience de voir les attendus de la décision. Mais j’ai l’impression que ce sont les incertitudes de formalisme. J’ai bon espoir en appel. »

Où rouler en Touraine ?

Le Tour de France commence et vous avez envie de tâter le guidon. Voici des parcours pour rouleurs et grimpeurs.

SPO_MAG_PAP
Le parcours du maillot blanc
L’itinéraire tranquille. Pour ceux qui ne veulent pas se prendre la tête et dont les cuisses ou mollets ne sont pas encore au point. Pour Arthur Goumon, coureur au Guidon chalettois, c’est un parcours « de récupération ». Situé au nord de l’Indre-et-Loire, 26 kilomètres au total. Il démarre de chez lui, à Sonzay. Il roule jusqu’à Neuillé-Pont-Pierre, puis redescend direction Pernay et bifurque vers Souvigné avant de rentrer au bercail. « Ce n’est pas trop vallonné, même s’il y a quelques petites côtes », explique-t-il.
Le parcours du maillot à pois
Vous rêvez d’imiter Marco Pantani dans l’ascension du plateau de Beilles ? Commencez par attaquer la côte du Haut-Montas, la plus longue du département (2 km). « Elle est assez dure, elle nous permet de travailler notre force », juge Arthur Goumon. Pour atteindre le Haut-Montas, un parcours conseillé : aller de Saint-Paterne- Racan jusqu’aux Hermites, puis redescendre vers Marray et entamer la montée.
Le parcours du maillot vert
Pour rouler dans la nature. Au calme, à côté des châteaux. Le cycliste du Guidon chalettois aime beaucoup emprunter les routes menant à Villandry. Au sein de cette dernière, il s’enthousiasme sur les « 700 mètres de pavé ». Ce n’est pas le Paris-Roubaix, mais c’est déjà pas mal. Une belle boucle de 50 km est possible en partant de Tours, en passant par Savonnières, Villandry donc, avant de remonter à Langeais et de revenir sur la ville.
Le parcours du maillot jaune
On vous prévient, le parcours est costaud. Arthur Goumon le tente à partir de chez lui. Il descend vers Tours, jusqu’à Azay-sur-Cher. Puis remonte jusqu’à Monnaie pour aller à Fondettes et enfin, retourne chez lui. Un itinéraire varié, avec du plat et des légères montées. Après ça, vous aurez bien le droit de vous mettre dans le canapé, de poser les pieds sur la table basse et de regarder le Tour à la télé.
GV


NOTRE GUIDE
SPO_MAG_BV_GOUMON
À 19 ans, Arthur Goumon est un espoir du cyclisme en région Centre. Il a remporté cette année le circuit du Pays de Craon et a terminé 5e du Grand Prix de Tours. Le coureur du Guidon chalettois attend avec impatience le dernier gros rendez-vous de la saison : le Paris-Tours.
SES CONSEILS
« Regarder les prévisions météo pour partir avec le vent contraire. En position défavorable, c’est vraiment plus dur au début, mais cela permet d’avoir une deuxième partie et un retour plus facile. Mentalement, ça joue. Boire aussi un bidon d’eau toutes les heures est important. Et aussi, ne pas oublier de manger des fruits. Il faut du sucre pour éviter la petite fringale. »
QUEL VÉLO ?
Bien sûr, un vélo de route est plus adapté à des longues distances. Plus facile pour rouler, grimper. « Pour ceux qui font des trajets de 30 à 50 km, on peut tenter le VTC (vélo tout chemin), assez léger également », explique