Municipales : la dernière ligne droite

Le duel Emmanuel Denis – Christophe Bouchet se jouera dans les urnes, ce dimanche 28 juin, lors du deuxième tour de l’élection. Qui prendra le fauteuil de maire ?

Les faits

Ce dimanche 28 juin, c’est le second tour des municipales. À Tours également, on votera pour le conseil municipal. Deux listes sont en compétition : « Pour demain, Tours 2020 », avec l’écologiste Emmanuel Denis à sa tête, également élu d’opposition depuis six ans.

En face, « Tours Nous Rassemble », menée par le maire sortant Christophe Bouchet. Au premier tour, Emmanuel Denis était arrivé en tête (35,4 % des voix).

Le contexte

Début juin, Christophe Bouchet, arrivé deuxième au premier tour des municipales, a annoncé qu’il faisait liste commune avec le candidat LREM Benoist Pierre, arrivé troisième. « Une union naturelle », d’après le maire sortant, puisque « chacun avait envie ». Une nouvelle liste, composée de 16 nouveaux membres, a donc été déposée en préfecture, dans laquelle on retrouvait pèle-mêle Pierre Commandeur, Céline Delagarde ou encore l’ex-adjointe à l’éducation Barbara Darnet-Malaquin qui avait pourtant démissionné il y a quelque temps, suite à des accrochages avec M.Bouchet.

Quant à Emmanuel Denis, le 18 juin dernier, il a reçu la visite et surtout le soutien d’Éric Piolle, unique maire écolo d’une grande ville française, Grenoble. Avec, au programme, rencontre avec le Collectif Cycliste 37, les Jardinières masquées ou encore une déambulation en vélo en ville. De quoi évoquer un maillage de villes écologistes avec « des synergies communes », a indiqué Emmanuel Denis.

Le point de vue

Cette élection aura été singulière et atypique, torpillée par un premier tour coincé entre une crise sanitaire et une campagne bloquée par le confinement. Désormais, Tours – ville de plus de 100 000 habitants – attend son maire. Ici comme à Strasbourg, Lyon ou encore Lille, les écolos souhaitent s’installer. Mais la récente alliance Bouchet-Pierre est une donnée qui peut changer le jeu.

Reste, enfin, une dernière inconnue : celle du taux de participation, celui-ci ayant été, comme partout en France, ridicule lors du premier tour.