Alexandra Dupont, éleveuse de chèvres engagée

#VisMaVille À quelques jours du Salon de l’agriculture, rencontre avec une femme engagée, Alexandra Dupont, qui élève depuis 2011 des chèvres à la ferme des Croq’épines à Nouans-les-Fontaines, dans le sud-est du département.

Lorsqu’Alexandra Dupont nous accueille ce jeudi-là dans sa chèvrerie de Nouans-les-Fontaines, tout ne se déroule pas comme prévu. « S’adapter aux imprévus, c’est ça le métier d’éleveur ! », lance-t-elle tout en remplissant les mangeoires.

Les 43 chèvres se ruent sur la nourriture tandis que la machine à traire collecte leur lait. 11,5 litres ce matin-là, la période creuse… La traite a lieu chaque jour vers 9 h, puis 19 h, pas moins de trois heures de travail pour l’éleveuse, qui enfile ensuite sa blouse de fromagère.

Dans une pièce attenante à la salle de traite, elle filtre le lait cru pour ôter d’éventuels brins de paille, puis ajoute le petit lait et la présure nécessaires à la coagulation. Le lait doit ensuite reposer 36 à 48 heures avant la fabrication des fromages. Mais pour Alexandra Dupont, point de repos : elle sale les tommes, retourne les crottins, démoule les pyramides… « Je gère les urgences les unes après les autres », assure-t-elle en gardant le sourire. Après le fromage, l’administratif. Après l’administratif, les livraisons…

Dans sa campagne tourangelle, la quadragénaire trace son chemin loin des allées du Salon de l’agriculture. Dans son troupeau métissé, les chèvres ont gardé leurs cornes et portent toutes un collier à leur nom : Litchi, Fiesta, Fable…

Dans sa ferme, aucun animal ne partira à l’abattoir

L’éleveuse connaît le parcours de chacune : « À 11 ans, Douchka est la doyenne des laitières. Je l’ai ramenée d’un stage dans une ferme cévenole. » C’était en 2008. Après une formation en agronomie tropicale, une expérience dans une ONG de développement au Mozambique puis divers contrats aidés en France, elle décide de devenir éleveuse : « Je voulais être mon propre patron, avec mes animaux, à la campagne. »

En stage de reconversion, elle n’a pas supporté d’amener les chevreaux chez l’engraisseur. Dans sa ferme, aucun animal ne partira ni chez l’engraisseur, ni à l’abattoir, se dit-elle alors. Pari tenu grâce à la création en 2014 d’un refuge attenant à sa ferme. La relation de l’éleveuse avec ses chèvres se renforce : « des êtres sensibles, curieux et affectueux, avec lesquels je vis au quotidien ». À ceux qui militent pour l’abolition de l’élevage, elle répond que soutenir des fermes familiales et respectueuses des bêtes, ce serait déjà bien : « Les humains et les animaux domestiques évoluent ensemble depuis des millénaires. Nous sommes interdépendants. »

Nathalie Picard


> EN SAVOIR PLUS

Aux petits soins Bienvenue aux boucs castrés, aux chèvres à la retraite et aux éclopés. Depuis 2014, le refuge associatif des Croq’épines accueille tous les animaux de la ferme devenus non productifs. Pour limiter leur nombre, Alexandra Dupont laisse au moins deux à trois ans entre deux gestations (ce qui réduit les naissances de chevreaux mâles) et mise sur une lactation de longue durée. Reste malgré tout 75 bouches à nourrir, ce qui nécessite du temps et de l’argent. Le refuge lance un appel au bénévolat et aux dons. Il est même possible de parrainer une chèvre.

>>> lafermedescroqepines.com

#WTF 67 : un apéro à 30 000 € pour Ronaldo

Ronaldo, une chèvre dans le métro ou encore des ovnis : voici l’actu #WTF et insolite de ces derniers jours dans le monde.

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> Cristiano Ronaldo s’est arrêté 15 minutes dans un bar huppé de Londres pour se prendre un petit apéro avant de filer voir le match Djokovic/Isner. Mais alors vraiment un tout petit apéro : le footballeur, accompagné de sa femme et deux amis, en a profité pour se payer une bouteille de Richebourg Grand cru, un petit vin pas connu du tout vendu dans les 20 000 €. Ils ont ensuite pris un Château Petrus à 9 000 € (une piquette qu’on peut retrouver chez Lidl, rassurez-vous). Qu’ils n’ont pas terminé, afin de ne pas rater le début de la rencontre de tennis.
Ça nous ferait presque penser à aller chercher un Beaujolais nouveau.

> Yoshitaka Sakura, 68 ans et ministre de la cyber-sécurité du Japon, a reconnu n’avoir jamais utilisé… d’ordinateur de sa vie.

> L’autorité de l’aviation irlandaise a décidé d’enquêter sur la présence d’ovnis : plusieurs pilotes d’avion auraient effectivement aperçu des lumières vives volant à grande vitesse.

> Animaux-relax.com a publié son classement des noms de chiens et chats les plus donnés cette année. Pour les toutous, Oslo occupe la tête du classement, suivi d’Oscar et Olaf. Côté matous, Nala est classée première. On retrouve ensuite Oreo, Joy et Oggy. Fantastique, n’est-ce pas ?

> La ligne 1 du métro parisien a été bloquée en raison d’un homme qui voyageait avec une chèvre. Refusant de descendre de la rame, l’homme est devenu agressif, obligeant les agents de sécurité à intervenir. Ce n’est sûrement pas à Tours que cela arriverait…

Nouvel an chinois ou chez toi ?

A partir du 19 février, les communautés chinoises fêteront le Nouvel an. On vous en dit plus sur cette tradition.

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Le Nouvel an chinois en 5 leçons

1 – Préparez le balai Avant les réjouissances, qui peuvent durer sept jours d’affilée, il faut d’abord faire le grand nettoyage de sa maison. Une fois qu’il ne reste plus aucune poussière, on écrit des souhaits sur du papier rouge (c’est symbole de chance). Par exemple : (bonheur) ou encore (le printemps est arrivé).
2 – On mange une première fois Oui, comme en France, on fête le réveillon. Le repas traditionnel diverge en fonction des régions en Chine. En général, on mange des raviolis, des nouilles ou des Niàngàon (des gâteaux de riz gluant). Ce n’est que le premier repas d’une longue série, juste avant celui du premier jour qui est aussi très important.
3 – On fait tout péter ! Les pétards… C’est souvent le moment préféré des enfants. Les faire éclater dans la rue pendant cette Fête du printemps servait à effrayer Nian, un méchant esprit animal, lors de l’époque antique.
4 – Visites En général, le premier jour de l’année, les membres d’une famille s’échangent des voeux du genre : (bonne année : Xnnián kàilè) ou (Beaucoup de chance et de bonheur : Hoyùn chángzài). C’est aussi un moment pour aller voir les aînés et rendre hommage aux ancêtres.
5 – Ce n’est jamais fini… Quinze jours après le Nouvel an, c’est la fête des lanternes en l’honneur de la première pleine lune de l’année. On en accroche partout à l’extérieur de sa maison. On mange plein de bonne choses (notamment des boules fourrées au sésame ou aux haricots rouges ou simplement sucrées) et on sort ensuite avec des lanternes accrochées au bout d’une tige admirer les autres illuminations.


Le saviez-vous ? 

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> Pour le Nouvel An, on doit finir de préparer le repas la veille au soir et ne surtout pas utiliser de couteaux le jour J, pour ne pas couper la chance. Le balai doit aussi rester au placard, pour ne pas balayer cette même chance.
> Ah, les baguettes… Les faire tomber ou les croiser porte malheur. Tout comme les piquer à la verticale dans son bol de riz. Jamais ! Croisées dans le plat, elles indiquent en revanche que vous avez terminé.
> En Chine, le chiffre 4 porte malheur. Il se prononce « Si », comme la mort. Du coup, dans les immeubles on passe parfois du 3e au 5e étage, où les appartements du 4e sont moins chers. Les numéros de téléphone se terminent rarement par 4 et peu de logements portent ce numéro. Dans les hôtels par exemple, les chambres dont le numéro se termine par 4 sont réservées aux étrangers.
> Depuis 2012, la mode est au facekini, une sorte de cagoule fantaisie portée par les femmes sur la plage, qui ne laisse apparaître que les yeux et la bouche, pour garder la peau blanche.
> En Chine, éternuer à une signification. Éternuer une fois signifie que quelqu’un pense à vous, deux fois que quelqu’un dit du mal de vous, trois fois… que vous êtes malade.
> Un milliard de Chinois, soit 85 % de la population, se partagent cent noms de familles. Il y aurait 3 050 patronymes au total mais 93 millions de personnes s’appellent Wang, 92 Li.
> Lorsque l’on est invité dans une famille chinoise, un cadeau est le bienvenu mais ne surtout jamais offrir de fleurs, réservées aux funérailles. > Dans certaines régions reculées de Chine, les policiers utilisent des oies plutôt que des chiens pour garder le poste. Un système d’alarme très performant…
> Quatre bruits sont autorisés, même vivement recommandés au restaurant : claquer des lèvres, boire bruyamment, aspirer la soupe, roter.
> Les consoles de jeux Playstation sont interdites en Chine. Seules les Xbox sont autorisées.
> Les pétards, qui chassent les mauvais esprits et portent chance, sont interdits en Chine depuis 1993, suite à des accidents. L’interdiction est souvent transgressée sinon, pour les fêtes comme le Nouvel An, restent les téléchargements de sons les imitant.
> Chaque année, le Losar (c’est le petit nom du Nouvel an tibétain) est célébré à la même période que celui en Chine. C’est que la façon de le calculer est quasiment la même : il est basé sur le calendrier lunaire. Fêté pendant quinze jours au Tibet, c’est un moment où les tibétains chassent les ondes négatives de l’année achevée, pour repartir de zéro. En 2009, le gouvernement en exil du Tibet a décidé de ne pas célébrer le Nouvel an. Une façon de se rappeler les manifestations qui avaient eu lieu l’année d’avant et d’honorer les morts qui ont protesté contre le pouvoir chinois. Cette mesure symbolique a été suivie par de nombreux Tibétains jusqu’en 2013.

 

Votre horoscope chinois

chèvre
(Vous ne connaissez pas votre signe ? Cherchez-le sur signe-chinois.com

RAT
Atouts : Malin(e) et rusé(e).
Défauts : Un peu radin(e), individualiste.
Il aime : Charmer et ronger ses ongles. Ou bien un bout de meuble, ça fait les dents.
Il n’aime pas : Les pantoufles et les idiot(e)s (autant dire, un bon paquet de personnes).
Ressemblance : Sagittaire.

BOEUF
Atouts : Courageux( se) et sauvage.
Défauts : Mauvais(e) joueur(se) et colérique.
Il aime : La bonne bouffe et faire l’amour.
Il n’aime pas : Les ascenseurs, les gens qui reniflent, l’échec et jouer aux échecs. Plein de trucs, en fait (trop lourd !).
Ressemblance : Capricorne.

TIGRE
Atouts : Tient parole, protecteur( trice).
Défauts : Plutôt agaçant(e) et inconscient(e).
Il aime : Les gros steaks, l’aventure, le risque, se mettre le petit doigt dans l’oreille.
Il n’aime pas : La concurrence, le chou, les gens qui mangent bruyamment.
Ressemblance : Verseau.

LAPIN
Atouts : Discret( e), imperturbable.
Défauts : Souvent sourd(e) comme un pot et égoïste.
Il aime : La lecture, voyager, les soldes à – 70 %, tout ce qui a la forme d’une carotte.
Il n’aime pas : S’engager, prendre des responsabilités et Christophe Maé.
Ressemblance : Poissons.

DRAGON
Atouts : Chanceux- (se) et plutôt sex bomb.
Défauts : Rentre-dedans et méga compliqué(e)
Il aime : Avoir toujours raison (le tort tue), manger, dormir.
Il n’aime pas : Le poisson- pané, le film Le Hobbit, le hard-rock et avoir tort (ben suivez, bon sang).
Ressemblance : Bélier.

SERPENT
Atouts : Droit(e), généreux- (se) et sensuel(le).
Défauts : Méfiant(e), sournois(e) et jaloux(se).
Il aime : La drague, râler pour rien, son téléphone portable et le RedBull®.
Il n’aime pas : La Bible, les pommes, le matin, les glandeurs et glandeuses.
Ressemblance : Taureau.

CHEVAL
Atouts : Loyal(e), passionné( e).
Défauts : Plutôt lourdingue et casse-bonbons… (désolé, mais c’est vrai)
Il aime : les lasagnes, les blagues salaces, galoper sur la plage, apprendre, le vin.
Il n’aime pas : les films de Dany Boon, le dédain, le célibat.
Ressemblance : Gémeaux.

CHÈVRE
Atouts : Doux- (ce), responsable.
Défauts : Reste sur la voie de gauche sur l’autoroute, capricieux(se).
Il aime : Le fromage, se sentir protégé(e), les musiques honteuses.
Il n’aime pas : Sentir mauvais, les gens superficiels, les bisous avec la langue.
Ressemblance : Cancer.

SINGE
Atouts : Drôle, lucide, plein(e) d’entrain.
Défauts : Se croit supérieur(e), fier(e), transpire beaucoup.
Il aime : Être le centre du monde, manger avec les doigts, les grosses teufs.
Il n’aime pas : Ne rien faire, l’ignorance, les pieds, les slips blancs.
Ressemblance : Lion.

COQ
Atouts : Honnête, intelligent( e), téméraire.
Défauts : Agressif(ve), vaniteux- (se), volage.
Il aime : Qu’on le complimente, les priorités à droite, les punks, le foot.
Il n’aime pas : Les lundis matin, ses ennemi(e)s (et y en a !), les Nuggets du Mc Do.
Ressemblance : Vierge.

CHIEN
Atouts : Fidèle (en amour et en amitié), à l’écoute.
Défauts : Angoissé(e), parano, associal(e).
Il aime : La tendresse, la bière, les zombies, les guili-guilis dans le dos.
Il n’aime pas : L’hypocrisie, marcher dedans du pied gauche et l’hédonisme.
Ressemblance : Balance.

COCHON
Atouts : Rigoureux( se), diplomate et sérieux(se).
Défauts : Naïf(ve), têtu(e).
Il aime : Le saucisson, le whisky, sourire pour rien, faire gruik.
Il n’aime pas : Qu’on lui touche le bidon, les surnoms débiles, les fautes d’orthographe, l’intolérance.
Ressemblance : Scorpion.

 

Les recettes du chef
Nous avons demandé à Céline Martin, la chef de Parfum Culture (rue Blaise- Pascal), de nous offrir son Nouvel an chinois à elle, version gastronome. Tous en cuisine !
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Boules de riz gluantes >> « C’est un des desserts appréciés lors des célébrations. Généralement, elles ne sont pas fourrées mais placées dans un bol rempli d’un mélange d’eau et de sucre de canne (il faut en mettre beaucoup pour que ce soit d’aspect liquoreux). » Pour la pâte, mélangez 300 g de farine de riz gluant avec 240 ml d’eau chaude et pétrir pendant quelques minutes. Vous pouvez les laisser telles quelles ou les fourrer de pâte d’haricot rouge sucrée, d’arachide. Plongez-les ensuite dans de l’eau bouillante. Quand elles remontent, attendez deux minutes et les mettre dans de l’eau froide pour stopper la cuisson.

Les raviolis >> « C’est un plat qui est fait en famille, même les enfants peuvent y participer. Sa forme ressemble à celle du lingot d’or. Ils symbolisent la richesse, la prospérité : ce plat prend un sens différent pendant le Premier de l’an. » Pour la pâte, prenez 400 g de farine de blé que vous mélangez avec 200 ml d’eau chaude. Ne pas trop pétrir la pâte. Laissez reposer à l’air libre pendant 30 minutes. Roulez-la ensuite en forme de baguette et découpez en petits morceaux. Aplatissez- les. Pour la garniture, vous pouvez mettre du chou blanc, de l’ail chinois, de la ciboulette et de la viande blanche. Il suffit d’émincer le tout et d’ajouter à la farce un peu de sauce soja. Attention de ne pas broyer. Il faut laisser un tout petit peu de jus sans que pour cela les raviolis s’ouvrent. Replier la pâte de manière à ce que cela soit hermétiquement fermé. Pour la cuisson, il faut les plonger dans de l’eau portée à ébullition. Laissez-les cuire jusqu’à ce qu’ils remontent à la surface (environ 8 minutes). Le petit truc en plus : c’est de les plonger dans l’eau froide puis de les remettre à cuire et de répéter l’opération deux fois. C’est contraignant mais les raviolis seront encore plus croquants .