Une nuit à Tours : 5 lieux, 5 histoires.

#EPJTMV. La fête. C’est ce que font les honnêtes gens une fois le soleil couché. Mais qui dit fête dit organisation. Nous avons suivi cinq acteurs de la nuit tourangelle, ceux qui contribuent à ce que vous passiez de bonnes soirées.

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21 H 

Un trapèze pend au milieu de la scène. Les artistes sont déjà en coulisses en ce début de vendredi soir. Tous, sauf une. Nellea Toulme, 32 ans, est sur scène, suspendue au trapèze. Habillée en tenue de sport, l’acrobate russe est déjà maquillée, prête à impressionner une salle qui affiche une nouvelle fois complet. L’artiste a rejoint le cabaret Extravagance en 2012. Un univers différent du cirque, dans lequel elle évoluait depuis toute petite. L’acrobate blonde aux yeux bleus et au sourire étincelant ne regrette pas ce choix : « Aujourd’hui, je ne fais plus un seul numéro, mais un spectacle de deux heures. La scène, c’est ma vie. Plus j’y suis, plus je suis heureuse. »

De retour en coulisses, Nellea prend part aux discussions du groupe, où les blagues fusent. Les visages se ferment, la pression monte. L’acrobate répète son numéro de barre russe avec ses deux acolytes cubains, Yoelis, son conjoint depuis deux ans, et Mihai. Nellea monte sur cette barre pour la première fois depuis deux semaines. Elle veut éviter la blessure. Une hantise pour tous les acrobates. « Tout peut s’arrêter du jour au lendemain. »

LE PUBLIC, CLÉ DU SPECTACLE

L’acrobate vit avec cette appréhension : elle n’a plus quitté le monde du spectacle depuis ses cinq ans. « Enfant, j’avais un problème cardiaque. Les médecins me disaient que j’allais mourir si je me mettais au sport. Mais j’ai convaincu ma mère de m’inscrire à la danse. » Devenue professionnelle à l’âge de 11 ans, Nellea a commencé à performer dans les grandes villes russes pour le Cirque national. À cette époque, ses parents ne voulaient pas qu’elle devienne acrobate. « Je devais leur prouver qu’ils avaient tort. »

Aujourd’hui, Nellea se confronte à un défi de taille qui se renouvelle lors de chaque spectacle : conquérir le public. « Nous sommes dépendants du public. Un soir, il nous arrive d’être très fatigués mais de faire un spectacle parfait car les spectateurs répondent présents. » Ce vendredi soir, ce ne sera pas le cas. Lors de son premier numéro, Nellea subit quelques remarques désobligeantes. Un regard et un signe de la main suffisent à faire taire l’individu. La suite du spectacle se déroule dans une ambiance bruyante. Reste que les applaudissements pleuvent lors du clou du spectacle, vers une heure du matin. Des horaires qui ne dérangent pas Nellea, bien au contraire. « J’ai du temps libre en semaine pour sortir et m’occuper de ma famille. » Consciente des épreuves parcourues, l’acrobate profite malgré cette soirée mitigée : « Nous vivons de notre passion. Nous sommes des privilégiés. »

22 h

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On passe pas. « Pas ce soir, mais demain il n’y a pas de soucis ! », s’exclame l’un des deux portiers au client qui ne peut pas présenter sa carte étudiante. Une situation fréquente dans la discothèque Les 3 Orfèvres, cachée dans une petite rue près de la place Plume, à Tours. Durant toute la nuit, les deux portiers, James et Frédéric* maintiennent leur position devant l’entrée. Le froid ne semble pas les perturber. Habillés tout en noir, leur stature impressionne les clients. En observant la foule, les visages des portiers sont figés. Dans leurs vies privées, ils ont déjà été reconnus et abordés. C’est la raison pour laquelle ils préfèrent garder leur anonymat.

Ils font ce travail depuis une dizaine d’années, un métier dans lequel ils sont souvent confrontés à des difficultés. Dès les années 80-90, la profession s’est développée et les diplômes sont aujourd’hui obligatoires. Chargés de la sécurité de la discothèque, les portiers sont tenus de trouver les meilleures solutions pour prévenir des risques. De la même façon, le terme « videur » s’est transformé en terme de « portier ». En cas de problème, ils évitent d’intervenir physiquement sauf si cela devient nécessaire. Les deux hommes ne sont pas souvent confrontés à ce genre de cas extrêmes.
« Le premier problème, c’est l’alcool », explique Frédéric, l’un des portiers. Ils savent cependant réagir aux attaques potentielles. Leur objectif est de veiller à ce que les clients passent du bon temps. Chaque soirée est différente. Les portiers vivent des moments hors du commun en rencontrant un public varié.

23 h

Se chauffer la voix pour chauffer la piste. Les premiers chanteurs se lancent dans le grand bain au Feeling un club karaoké de Tours. Si vous êtes timide, pas de panique, Yohann sait mettre à l’aise. « Je ne force jamais les gens à chanter mais je sais comment les titiller », admet l’animateur, un brin taquin. Parmi les participants, des habitués, des néophytes, des jeunes, des nostalgiques de leurs années jeunesses… Parmi eux, un duo se fait remarquer sur la chanson « Les Mots », de Mylène Farmer et Seal.

Jackpot ! Ils auront l’honneur de participer au concours « Micro d’or » organisé en mars. La salle applaudit et Yohann les félicite chaleureusement. L’animateur est la définition même de l’homme de la nuit. En témoigne son parcours. À l’âge de 18 ans, il commence à exercer ses talents de DJ en Touraine : « J’ai fait un remplacement à une soirée et je n’ai plus arrêté, raconte Yohann en testant son micro. J’ai pas mal bourlingué, en travaillant pour différentes radios et différents clubs. » Pendant plus de vingt ans, il vit la nuit et enchaîne les soirées.

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PARTIR POUR MIEUX REVENIR

Mais ce quotidien est éprouvant, physiquement et psychologiquement. Fatigué, il décide de partir en Guadeloupe pour se reposer, avec le sentiment d’avoir fait le tour : « Je voulais prendre ma retraite en quelque sorte. J’avais quasiment tout connu dans ce milieu. » Finalement, il revient sur Tours quelques années plus tard.

Mais le monde de la nuit a sacrément changé : les affluences sont en baisse dans les boîtes. « Il y a quelques années, je faisais des soirées avec 1 500 personnes et c’était banal ! Quand je suis revenu, rassembler 400 personnes dans une boîte, ça semblait exceptionnel… » C’est à ce moment-là qu’il rencontre Christophe, le gérant du Feeling. Yohann lui propose de monter un karaoké, pour diversifier l’activité de la discothèque. « On a fait ce pari-là et ça paye ! explique Christophe. On a connu quelques galères mais aujourd’hui, on a réussi à fidéliser une clientèle. C’est une boîte où il fait bon vivre, où les gens se sentent bien. Le Feeling porte très bien son nom ! » Habituellement, Jean-Jacques Goldman, Céline Dion et Johnny Hallyday sont les plus sollicités par les apprentis chanteurs. Mais la palette est large, puisque près de 30 000 titres sont disponibles ! Si nous, jeunes journalistes que nous sommes, avons dû partir à minuit pour rédiger l’article dans les temps, pour les stars du soir, la soirée ne faisait que commencer.

0 h 45

Bienvenue au Marquis. Ils sont déjà trois à attendre patiemment l’ouverture de la porte en bois du Marquis, la boîte de nuit de la rue de la Monnaie. Bitwiss les a remarqués sur son écran de surveillance, installé à côté de ses platines. Il sourit : ce soir, il devrait y avoir du monde. Une casquette au logo de la discothèque vissée sur la tête, concentré, le DJ installe son ordinateur, branche quelques câbles et lance la musique. Quelques boutons enclenchés et les lumières colorées s’allument. La boîte est prête et n’attend plus que les fêtards. Depuis plus d’un an, Bitwiss, ou DJ Bitwiss dans sa profession, travaille au Marquis du mercredi au samedi en tant que disc-jockey résident. NUIT_RECIT_10

De l’ouverture de la discothèque, à une heure, à sa fermeture, à 6 heures du matin, l’homme est chargé d’animer la soirée, « d’ambiancer les clients ». Et dans cette boîte de nuit généraliste, il est parfois dur de plaire à tout le monde : « Il faut cerner les gens et nous avons jusqu’aux heures de pointe pour faire monter l’ambiance », raconte Bitwiss. Cela passe parfois par l’observation des tenues des clients ou par des tests entre plusieurs titres pour voir lequel fait le plus danser.

Mais le plus important, c’est l’influenceur : « C’est celui qui a du charisme, qu’on va regarder et qui aime qu’on le regarde. Si on arrive à le faire danser, alors il va entraîner tout le monde. » Il faut donc être réactif et choisir les bonnes musiques au bon moment. La tendance collective est à Aya Nakamura et Vegedream. « Si je ne passe pas “ Ramenez la coupe à la maison ”, je me fais huer », plaisante- t-il.

SORTIR DE L’OMBRE

Ce monde de la nuit, Bitwiss le côtoie depuis un moment. C’est d’abord son cousin qui l’a initié à la production musicale en le prenant sous son aile. Mais tout bascule lorsque sa petite amie lui offre ses premières platines. « J’étais fou, je n’en dormais plus la nuit », se souvient le jeune homme. Un peu timide, il finit par prendre son courage à deux mains et se présente au bar ambiance Outback bar, à Tours. Puis tout s’enchaîne. Il est appelé pour mixer dans de nouvelles discothèques et fait la rencontre de celui qu’il appelle « son mentor », DJ Jons.
Ce dernier lui fait passer un test et décide de l’aider à se développer. Et c’est en tant qu’élève du DJ que Bitwiss se fait connaître au Marquis, dont il est fidèle et client, avant de finir par être embauché.

Pour les années à venir, le jeune homme souhaite se laisser porter. « Je me plais bien au Marquis et j’ai la chance de vivre de ma passion. » Une passion qui semble porter ses fruits, puisque chaque soir, de nombreux danseurs font une pause dans leur folle soirée pour venir féliciter le DJ et lui poser des questions sur son métier. Bitwiss pourrait faire naître des vocations.

1 h 30

Jo devant ! Il incarne à lui seul l’esprit de « l’Aca ». Jo, de son vrai nom Jocelyn (un mythe vient de tomber) fait partie des murs de l’Académie de la bière. C’est simple, il connaît tout le monde. Enfin, presque. Considérez qu’un « ça va doudou ? » permet de dissocier les descendeurs de pintes du commun des mortels. Une proximité avec la clientèle que Jo revendique volontiers : « C’est notre marque de fabrique. On essaye d’être fidèles à nous-mêmes, bruts de décoffrage. C’est ce que les clients recherchent avant tout. » Gérant associé du bar depuis quatre ans, cet ancien manager de restauration en connaît les moindres recoins : « Je venais boire des coups et jouer au billard à “ l’Aca ” quand j’avais 16 ans, c’est dire si l’endroit m’est familier », se rappelle-t-il.

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Depuis, l’endroit a bien changé. Le billard a laissé place à une piste de danse et le bar s’est rallongé de quelques mètres, de quoi aligner les litres de Délirium beaucoup plus facilement. Habile. Jo est omniprésent. Toujours blagueur et chambreur, il fait de « l’Aca » un endroit chaleureux, idéal pour des soirées entre amis, un peu moins pour un premier rencart. Devant un débutant dans l’art de finir pompette, Jo annonce la couleur : « Si tu me demandes un mojito, je me fous de ta gueule. »
Ici, la bière est une religion. De 20 h à 5 h du matin, du mercredi au samedi, Jo donne des conseils d’expert sur les différentes bières proposées jusqu’au bout de la nuit (aucune ne garantit un lendemain sans gueule de bois). Un mode de vie particulier que Jo ne changerait pour rien au monde : « Je prends beaucoup de plaisir dans ce que je fais et c’est bien là l’essentiel. Dans la restauration, j’ai bossé comme un con, avec des horaires invivables. Aujourd’hui, l’équilibre que j’ai trouvé me convient parfaitement et me permet de profiter de mon fils. »

« TU ME DEMANDES UN MOJITO : JE ME FOUS DE TOI »

À partir de minuit, « l’Aca » et sa piste de danse proposent une ambiance festive. Plus les heures passent, plus Jo semble à l’aise, « toujours à 200 % ». Une image de grande gueule que le barman de 40 ans a mis du temps à maîtriser : « Dans mes anciens boulots je n’étais pas libéré, j’étais assez timide et réservé », admet-il avant d’enchaîner « en arrivant ici, je me suis inventé ce rôle de showman. Mais je me suis rapidement rendu compte que ce n’était pas un rôle. C’est vraiment moi. »
Entre deux fûts de Délirium, il donne sa définition de « l’Aca » telle qu’il la gère depuis quatre ans : « Je suis là pour répondre aux délires des gens. Ma patte, c’est d’être présent pour eux, faire le con ou le comédien s’il le faut. Ce qui m’importe le plus, c’est que venir à l’Aca soit un plaisir et un très bon souvenir. » Mission réussie !

*Les prénoms des portiers, souhaitant garder leur anonymat ont été changés.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Textes : LOUIS BOULAY / CELINA EHRLICH / ÉLISE GILLES / CAMILLE MONTAGU / ARNAUD ROSZAK
Photos : BENJAMIN BAIXERAS / ÉLÉA CHEVILLARD / LUCIE ROLLAND / SUZANNE RUBLON

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 321 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

Emmanuel Moire, chanteur de cabaret

Après Le Roi Soleil, le chanteur français Emmanuel Moire retrouve la comédie musicale avec Cabaret. Rencontre.

Découvert dans Le Roi Soleil, le chanteur français Emmanuel Moire revient avec la comédie musicale Cabaret, ce week-end, à Tours. Rencontre.

Qu’est-ce-qui vous attire dans les comédies musicales (Le Roi Soleil de 2005 à 2007 et Cabaret depuis fin 2011) ?

Je n’étais pas prédestiné à la comédie musicale. J’aime avant tout mon métier : faire de la musique. Mais je suis tombé là-dedans. Le Roi Soleil, ça s’est fait comme ça. J’ai eu rendez-vous avec ce spectacle. C’est très Français de mettre les artistes dans des petites boîtes et d’être étonné quand ils en sortent. Moi, j’ai un parcours un peu aventurier. Le Roi Soleil et Cabaret sont deux spectacles très différents dans lesquels je trouve ma place.

D’ailleurs, comment passe-t-on du rôle du Roi Soleil à celui d’Emcee, maître de cérémonie dans Cabaret?

Lorsque le directeur de casting du Roi Soleil m’a parlé de ce rôle, j’ai d’abord rigolé. Je ne me projetais pas du tout dans le personnage. Puis j’ai lu la pièce et j’ai été bouleversé. Et je me suis battu comme un malade pour séduire les producteurs américains et obtenir ce rôle. Ce fut une vraie rencontre. Je ne crois qu’en ça dans la vie : dans les rencontres de gens qui vous font évoluer dans le bon sens.

N’est-ce-pas un peu frustrant pour un chanteur de ne pas chanter ses compositions?

Dans une comédie musicale, le personnage est créé, la mécanique est créée. Mais pour moi, je n’ai jamais autant créé quelque chose que dans Cabaret. Je suis libre de l’interprétation. Je mets beaucoup de moi dans ce personnage, de ma fantaisie, de ma folie. Je n’éprouve aucune frustration à jouer dans cette pièce. Je suis créateur d’un rôle. Emcee est un personnage extrêmement complexe. J’ai été chercher des choses que je n’avais jamais exploitées.

Comment gère-t-on la vie dans une troupe?

J’aime bien l’ambiance troupe même s’il faut savoir se protéger. Il faut faire avec l’humeur des autres mais aussi être en accord avec soi-même. Il faut savoir vivre avec les autres, être altruiste. C’est comme une école de la vie. Je n’ai pas été surpris par la vie d’une troupe, pas piégé, ni happé. J’ai l’habitude après le Roi Soleil. Il y a des hauts et des bas et il faut faire avec. J’aime les artistes avec lesquels je travaille, je suis touché par leurs jeux. Être ému par ses partenaires pendant la pièce, cela donne encore plus l’envie de jouer.

 

L’histoire de Cabaret

La comédie musicale Cabaret se déroule dans les années 30 alors qu’une crise économique mondiale sévit. Au Kit Kat Klub du maître de cérémonie Emcee (Emmanuel Moire), boîte de nuit décadente, on ne veut pas faire face à la réalité. Rien n’entache l’extravagance, les idées libertaires, le métissage social et culturel qui font l’idée de ce club berlinois. Spectacle extravagant et provocant !

Au Grand Hall du Parc des Expositions de Tours, le vendredi 6 avril, à 20 h et le samedi 7 avril, à 15 h et 20 h. 29 à 79 €. Réservations ici.

 

Dans le salon d’Emmanuel Moire

Chez Nello, le cabaret du coeur

Maître du cabaret tourangeau, Nello s’offre un best-off à Saint-Avertin. Rencontre.

Maître du cabaret tourangeau, Nello s’offre un best-off à Saint-Avertin. Rencontre.

(Photo dr)
 
Chez Nello, c’est plein tous les soirs et ça fait 17 ans que ça dure. Comment vous expliquez ça ?
 
C’est une forme d’amour, vous savez. Une fidélité. Moi, j’aime les gens. Alors, j’accueille tout le monde à l’entrée, je mets les personnes à l’aise dès le début de la soirée et je dis au revoir à tous en sortant. Il y a de vraies amitiés qui sont nées de ce public. Rien ne me fait plus plaisir que de voir une personne qui ressort de chez moi avec le sourire aux lèvres. Et c’est le cas, la plupart du temps (rire) !
 
Qui est votre public ?
 
Il y a toutes sortes de gens, vraiment. De 7 à 80 ans ! J’ai des personnes qui viennent en couple, d’autres en famille, avec les enfants. J’ai même parfois des gens qui viennent seul. Des amis ou des groupes réservent parfois la salle en entier pour une occasion. Il y a aussi des personnes qui viennent de très loin, par amour de la fête, du cabaret…
 
Ça se passe comment, une soirée chez Nello?
 
Les gens arrivent vers 20 h et repartent, en général, vers 1 heure du matin. Mais je peux vous dire qu’entre-temps, personne n’a vu le temps passer ! Dès le début du repas, j’assure l’animation. Je n’abandonne pas les gens. Ensuite, il y a le spectacle. Nous présentons des numéros de danse, d’imitation, des sketches…
 
Une revue demande un travail d’équipe. Comment avez-vous composé la vôtre ?
 
Il y a une règle. Pour être artiste chez moi, il faut vraiment avoir l’esprit d’équipe. Nous sommes neuf en tout mais, tout le monde travaille ensemble et tout le monde met la main à la pâte, du début à la fin de la soirée. Chacun a un rôle indispensable au bon déroulement de celle-ci. Quand un artiste me quitte, c’est soit pour des raisons personnelles, soit pour aller travailler à Paris, dans de grands spectacles. C’est toujours un grand bonheur pour moi de voir que des artistes qui ont commencé ici faire une belle carrière.
 
Chez Nello,
8, rue Auguste-Chevallier
Réservation au 02 47 39 12 11.
 
« Best of Nello », au Nouvel Atrium de Saint-Avertin, dimanche 29 janvier, à 17 h.