Hervé Dion au chevet de la Fédération d’athlétisme

Les affaires de dopage touchant le monde de la course de fond en France ont ébranlé la Fédération d’athlétisme. Hervé Dion a du travail !

Membre de la commission d’éthique et de déontologie de la Fédération française d’athlétisme, l’ancien athlète tourangeau, Hervé Dion, docteur en droit, a du pain sur la planche.

Les affaires de dopage touchant quelques-uns des ténors des courses de fond en France ont sérieusement ébranlé l’instance dirigeante à quelques mois des JO de Tokyo et à un peu plus de quatre ans du rendez-vous olympique de Paris 2024. Hervé Dion multiplie les allers-retours entre Saint-Avertin, où il habite, et Paris, où siège la fédé.

« Les dernières affaires nous ont obligé à amender et compléter la charte d’éthique. À la commission, nous pouvons convoquer des athlètes ainsi que des dirigeants dont le comportement n’est pas conforme au droit. »

Les déboires actuels d’Ophélie Claude-Boxberger l’affectent également. « J’ai bien connu Jacky Boxberger lors de stages en équipe de France et en compétition. Nous étions copains et je me souviens l’avoir emmené sur les bases de son record en 1973. À chaque fois que nous nous retrouvions, c’était une grande émotion. »

À la retraite depuis une dizaine d’années, après avoir été professeur de droit et chef du département gestion des entreprises à l’IUT de Tours, ainsi que chargé de cours à la faculté de pharmacie, Hervé Dion est également un des membres actifs du Groupement des Internationaux français d’athlétisme (GIFA).

C’est d’ailleurs, grâce à lui, que Montlouis a été le cadre en juin dernier de la visite d’une cinquantaine d’anciens athlètes, médaillés olympiques ou finalistes européens venus lors de l’AG du GIFA découvrir les charmes de notre région.

Thierry Mathiot