Tir à l’arc : physique et mental à toute épreuve

Laurie Lecointre, archère et compétitrice de haut niveau, parle du tir à l’arc.

Le tir à l’arc, c’est vraiment du sport ?
On ne ressort pas en sueur comme après une course d’athlétisme, mais on sent vite les muscles travailler, car il faut de la force et de la coordination, une maîtrise du corps. Et c’est aussi un sport mental. C’est vraiment un sport complet, à tout âge.

Quelles qualités faut-il ?
La concentration et la maîtrise de ses émotions, car on a tout de même une arme entre les mains ! On améliore aussi sa coordination et sa capacité de dissociation, puisque le bras droit et le bras gauche ne réalisent pas les mêmes actions. Et bien sûr on appréhende mieux l’espace.

On s’y met à quel âge ?
La fédération a développé l’accueil des poussins, dès 8 ans (j’ai eu cette chance à Saint-Avertin). Certains clubs sont encore réticents et n’acceptent les enfants qu’à partir de 10 ans. Mais plus on commence tôt, meilleur on sera !

Et pour le matériel et la compétition, on choisit quoi ?
Les clubs prêtent souvent des arcs en bois aux débutants, puis on passera sur un arc plus lourd et puissant, en métal, avec une meilleure précision. La discipline-reine c’est le tir olympique, sur cible à 70 mètres, mais il en existe d’autres : la salle, en hiver, à 18m sur des blasons plus petits. Et tous les parcours, où on se balade d’une cible à l’autre, un peu comme au golf. J’ai découvert cela récemment et j’adore !

Propos recueillis par Maud Martinez

> Les 19 clubs de Touraine : www.tiralarc-37.com