Les nouveaux coiffeurs : encore une petite coupe ?

Du salon cosy au coeur de Tours au rendez-vous express en galeries commerciales, en passant par l’intervention à domicile de votre coiffeuse préférée, se faire (bien) couper les cheveux n’a jamais été aussi facile.

Nelly Dubost a toujours voulu être coiffeuse. « J’aime rendre les gens beaux », nous glisse la propriétaire du salon franchisé Carpy, du centre commercial des Atlantes. Formée à la coiffure à l’âge de 14 ans, selon le cursus classique CAP + BP (brevet professionnel permettant d’ouvrir un salon et d’encadrer une équipe), elle a pendant sept ans managé un ensemble de 17 salons dans toute la France avant de se poser dans la galerie commerciale attenante à l’hypermarché Carrefour en 2015.

« Je ne regrette pas ; c’est la meilleure galerie de la région en nombre de visiteurs. On a une clientèle variée, certes de plus en plus exigeante, mais comme j’adore le relationnel et la coiffure, je suis en plein dans mon élément. »

Dur dur de trouver du personnel

Deux autres coiffeurs cohabitent au centre commercial : les franchisés Fabio Salsa et Franck Provost. Comme pour toutes les autres enseignes mixtes, la clientèle se compose d’un quart d’hommes pour trois quarts de femmes. En ce qui concerne les tarifs, on est ici à 25 euros pour les garçons et 38 euros pour les filles, en moyenne.

Se définissant comme coiffeur visagiste-coloriste, Nelly Dubost travaille avec Aziza, Sandra, Clarisse et Khasa. Et pour elle, le seul bémol tient (comme pour beaucoup d’autres patrons coiffeurs) dans la difficulté à trouver du personnel. « Notre plage d’ouverture va de 9 h 30 à 20 h 30, on travaille le samedi et pas de vacances à Noël. Si l’on ajoute la station debout, cet ensemble d’éléments semble rebuter les jeunes. On a un vrai problème. »

Thomas Petitcollin, actuel gérant et futur propriétaire d’un des cinq salons Joël Sicard (« Les inédits »), 72 bis avenue de Grammont, porte le même diagnostic. Vice-président de l’Union nationale des entreprises de coiffure (UNEC) sur le département, il a fait ses armes aux côtés de Brigitte et Joël Sicard, et à 30 ans, il manage, coiffe, forme en CFA et conseille les professionnels.

Le secteur de la barbe

Également barbier, c’est lui qui, au virage des années 2010-2012, a convaincu ses propriétaires de se lancer dans ce nouveau business. Aujourd’hui, il forme son personnel afin de développer le secteur de la barbe. Car, vous l’ignorez peut-être mais, selon tous les coiffeurs rencontrés, trois hommes sur quatre portent aujourd’hui barbe, bouc ou moustache. Un véritable marché.

Manager des salons Authentic Men de Tours (Place de Châteauneuf, rue Charles-Gilles, rue de la Scellerie + deux salons à Chambray et Saint- Cyr), Steeven Laffont Delchet se passionne pour la barbe. Il aurait pu percer dans le monde du foot, évoluant il y a cinq ans en Nationale 3 en Bretagne, mais depuis deux ans et alors qu’il a seulement 24 ans, il impressionne. « Tailler une barbe, réaliser une coupe de cheveux en rapport, j’adore. Le contact manuel à travers le rasoir, la tondeuse, les ciseaux est unique. »

Pour le client, le passage chez Authentic Men revient à 25 euros pour la coupe de cheveux et 21 euros pour la barbe. « Nous ne pouvons pas faire de tarification groupée, et le calcul d’une prestation se fait selon le critère 1 minute = 1 euro. Même si la tendance hipsters s’est calmée ces deux dernières années, l’avenir des barbiers s’annonce prometteur », insiste-t-il.

Thierry Mathiot

#WTF 71 : un chien finit le Marathon des sables

Vous avez raté l’actu insolite de ces derniers jours dans le monde ? C’est parti pour notre rubrique WTF, avec un chien coureur, une étude sur les barbes ou encore une histoire de porno qui tourne mal…

 

Photo instagram.com/marathonDsables

> Le Marathon des sables est un ultra-trail de 250 km dans le désert, en auto-suffisance. Et l’un des finishers, Cactus, est… un chien ! Les participants ont vu débarquer l’animal en pleine course. Les organisateurs ont fini par lui poser un GPS pour que les internautes puissent suivre sa course. Chaque jour, Cactus était nourri et hydraté par les coureurs qui en ont fait leur mascotte. Cactus a obtenu une médaille à l’arrivée où l’attendait sa maîtresse, venue le récupérer. Il a aussi eu droit à un article dans le prestigieux New York Times.

> La barbe d’un homme abriterait plus de bactéries que les poils d’un chien. C’est ce qu’a démontré une étude suisse. Andreas Gutzeit, l’auteur principal de cette passionnante étude, a résumé : « En s’appuyant sur les éléments que nous avons mis au jour, on peut considérer les chiens comme propres, comparés aux barbus. » Voilà, voilà.

> À Metz, en Moselle, un jeune homme a cambriolé un cabinet d’avocat, volant de l’argent liquide, une imprimante et un ordinateur. Mais pas de chance : sur place, il a oublié une photocopie de sa carte d’identité. La police l’a vite retrouvé.

> Aux États-Unis, un homme de 40 ans a porté plainte contre ses parents. Il leur reproche d’avoir jeté sa collection de revues et de films pornos, d’une valeur de 30 000 dollars. Le fils a réclamé la somme de 87 000 $. Le parquet local a refusé d’engager des poursuites judiciaires après le dépôt de plainte. Quant au père, il a écrit à son fiston : « Je t’ai rendu un grand service en jetant tout ça. »