On a testé pour vous les bons plans soldes

#EPJTMV La rédaction de TMV a testé quelques bons plans pour le début des soldes. Est-il toujours possible de s’habiller sans se ruiner lorsqu’on est jeunes et fauchés ? Nous avons tenté de relever le défi de s’habiller pour moins de vingt euros.

Mercredi 8 janvier, en ce premier jour des soldes, nous allons essayer de nous vêtir de la tête aux pieds pour vingt euros ou moins. Impossible diront certains ? Mission acceptée. Direction rue nationale, les boutiques sont pour la plupart au-dessus de notre budget. Après un bref passage dans la Galerie Nationale, nous rebroussons chemin car les prix nous donnent le tournis.

Mistigriff : le temple des petits prix 

Des chaussettes à petits prix sont en vente dans le magasin Mistigriff. Crédit photo : Noémie Furling.

Un client nous conseille d’aller au magasin Mistigriff, au 90 rue des halles. L’enseigne propose des articles dégriffés à des prix variés. Une fois la porte passée, nous sommes agréablement surpris par l’accessibilité des prix. Au rez-de-chaussée, vous pouvez trouver de belles chaussures à moins de quinze euros, des jupes de toutes les couleurs à six euros, des jeans aux alentours de dix euros. Des bacs sont disposés au premier et au deuxième étages, ils proposent des chaussettes et des sous-vêtements à des prix très raisonnables. Sur un présentoir, vous pouvez acheter des bijoux fantaisie à partir d’un euro.

Une fois sortis du magasin, direction rue de Bordeaux. Le magasin Caravelle propose des jeans à prix cassés. Comptez environ 8 euros. En face, le magasin C’est deux euros est ouvert, bingo ! À l’intérieur, comme son nom l’indique, une pièce suffit pour se faire plaisir. Les choix sont tout de même minces : chaussettes, sous-vêtements et parapluie.

Une friperie branchée et bon marché 

À la friperie Kilo Shop il faut peser ses articles pour connaître le prix. Crédit photo : Noémie Furling.

Dernier stop au magasin Kilo Shop place Jean Jaurès pour ne pas rentrer bredouille. L’intérieur est branché et vintage. Le concept est simple : le client pèse ses articles sur une balance disposée au milieu du magasin, puis il paie en fonction du poids indiqué. Un système de couleur sert à distinguer les prix : le rouge équivaut à vingt euros le kilogramme, le vert à trente euros le kilogramme, le bleu à quarante euros et l’orange à soixante. De quoi rendre heureux chaque client ! Mission réussie.

Notre sentence est irrévocable : il est possible de se vêtir pour moins de vingt euros mais cela au prix de quelques sacrifices. Le temps perdu à crapahuter entre les boutiques ainsi que la qualité discutable des produits peut être un frein pour les acheteurs.

Émilie Chesné et Paul Boyer, étudiants à l’École Publique de Journalisme de Tours (EPJT).